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GENÈVE | ue 1 GEORG & Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS

1908

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GEORG & Cr", ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

® 4re année. 1897 :

I. Briquet, John. Rapport sur la marche de l'Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève pendant l'année 1836. IL. Crépin, Fr. Revision des Rosa. de quelques vieux herbiers suisses. TTE. Arvet-Touvet, C. Revision des Eper- vières de l'herbier de Haller fils. IV. Arvet-Touvet, C. Elenchus Hieraciorum novorum vel minus cognitorum præsertim in Herbario Delessertiano asserva- torum. V. Arvet-Touvet, GC. Sur un nouveau genre de Chicoracées (planche H. VI. Aränzlin, F. Di, Zwei neue Orchideen. VIL Catalogue des graines recueil= lies en 1896 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 18906. — 1 vol. in-8° de 143 p. et URSS Se Per PO RU PR PRE à fr.

2me année, 1898 :

1. Briquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire el du Jardin bota- uiques de Genève pendant l’année 1897: II. De Candolle, Alph. Ce qui se passe sur la limite géographique d'une espèce végétale el en quoi consiste cette limite. I Lindau, G. Einige neue Acanthaceen aus dem Herbarium Deles- sert. IV. Briquet. John. Observations sur quelques Flacourtiacées de l'Herbier Delessert. V. Hochreutiner. Georges. Reliquiæ Palisotianæ ou Collections et: notes manuscrites rapportées d'Oware et de Bénin par Palisot de Beauvois. VF. Briquet. John. Fragmenta Monographiæ Labiatarum, faseiculus V (Labiées nou- velles de l'Herbier Delessert). VIT. De Candolle, €. Piperaceæ novæ. VII. Bri- quet, John. Une Ombellifère nouvelle des iles Baléares. IX. Catalogue des graines recueillies en 1897 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récollées dans nos rocailles alpines en 1897,— 1 vol. in-89 de 327 pages, 1 vignette el 2 planches... .: OT OR Pa AT Te 10 fr.

jme année, 1899 : 2 L. Briquet, John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin bota- nique de Genève pendant l’année 1898. IT. Dr von Sterneck. Revision-des Alec- torolophus-Materiales des Herbarium Delessert. IT. Arvet-Touvet, C. Descrip- tion des deux espèces nouvelles du genre Hieracium. IV: Dr Christ, H. Enumération de quelques fougères de l'Herbier Delessert. V. Briquet. John. Nouvelles notes floristiques sur les Alpes Lémaniennes. VI. Briquet, John el. Hochreutiner., G. Enuméralion critique des plantes du Brésil méridional récol- tées par E.-M. Reineck et J. Czermak. VIT. Kohler, (Georges. Une nouvelle localité suisse du Galium triflorum Michx. VITE Kohler, Georges. Indications de quelques épervières de la Suisse et de Savoie d'après les déterminations de M. Arvet-Touvet. IX. Catalogue des graines recueillies en 1898 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles atmines en 1898. — # vol. 1n-Bo de 216pages. "5 fee à: 8 IE

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: 40 Francs.

: GENINE GEORG & Cie, LIBRAIRES - ÉDITEURS

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1905

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TABLE DES MATIÈRES

— CHenevaRp, P. et BRAUN, J. — Contributions à la flore du =: Fessin: : Bennetr, Arthur. — Notes on the Potamogetones of the Herbarium Delessert

Briquer, John. — Spicilegium corsicum ou Catalogne cri- tique des plantes récoltées en Corse du 19 mai au 16 juin 1904, par M. Emile Burnat (7 moe dans le texte)

HocareuTiNER. B.-P.-G. — Neobrittonia, un nouveau genre de Malvacées (pl. I).

. — L'inauguration du Conservatoire et du Jrdin botaniques de Genève (3 vignettes dans le texte et 3 planches), avec annexes historiques par J. Briquet..

Brique, J. —. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1904.

Catalogue des graines recueillies en 1904 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève... Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1904.,

ANNEXE

. Règlement pour le personnel du Jardin botanique, relatif aux congés et au service de surveillance, adopté ES le Conseil Administra- Lu 16 21 Septembre 1909...

CONTRIBUTIONS

FLORE DU TESSIN

P. CHENEVARD ct J. BRAUN

(5me Suite{) Herborisations dans les vallées de Bavona et de Peccia

Les vallées de Bavona et de Peccia situées au centre des Alpes : : _ occidentales du Tessin, s ‘embranchent toutes deux à la vallée de la Maggia, la première à Cavergno, la seconde à Peccia; leur orientation est S.E.-N.W. Géologiquement, elles se distnieuent un peu de ce massif cristallin par des couches calcaires plus _ nombreuses. à

Leur flore est restée jusqu'ici très peu connue. Le val Bavona a bien fourni à Franzoni (Le piante fanerogame della Svizzera insubrica, 1888) un certain nombre d'espèces, mais € ce DotDiste paraît l'avoir peu visité, Car ses IH CAUONS

1 Paul Chenevard, Bulletin de l'Herbier Bossier, 2me sér., t. II, p. 763 et suiv.; t. II, p. 288 pes sui v. ; t. JUL, p. 422 et suiv.; t. IV, p. 542 etsuiv.; te 2\, P. 329 et suiv.

sont très incomplètes. John Ball, Pnau infatigable de a. : chaîne des Alpes, doit également avoir herborisé dans le val di. ) 7 ë. Peccia, si nous en jugeons du moins par deux citations du même 2 ouvrage ; ses manuscrits, malheureusement, ont été, selon son à vœu, détruits après sa mort, et il n’est plus possible de savoir quels résultats il avait obtenus.

C’est donc pour combler cette lacune dans une certaine mesure que nous entreprenions l’année dernière, entre le 22 juillet et le

Août, une série d’excursions dans ces deux vallées. Nos recherches n’ont pas été vaines car, parmi les espèces notées au passage ou récoltées, il s’en trouve plusieurs nouvelles pour le Tessin et quelques-unes aussi pour la Flore helvétique. Ces quelques journées d’herborisations ne peuvent pas, savs doute, présenter un ensemble complet de la végétation. Bien des loca- lités n’ont pu être visitées; d'autre part, les espèces vernales et autumnales manquent totalement. On peut néanmoins se faire a déjà une idée de sa valeur relative. Fe

Comme celles des vallées avoisinantes, cette florule est, presque dans sa totalité, d’affinités occidentales ; elle se distingue pourtant # de celles-ci sur plus d’un point. Ainsi les Papilionacées et surtout les Hieracium y sont beaucoup plus abondants ; les espèces calcicoles y sont aussi plus richement représentées, là où, comme à Campo, aux vallons d’Antabbia et de Fiorina, des affleurements nombreux leur ont permis de s’y fixer :.

«

1 Nulle part l'influence du sous-sol n’est plus évidente. Aïnsi sur l'alpe Robiei, où les deux formations se présentent, on trouve enire 2000 et 3e 2100 m. nt

Sur le calcaire. + Sur le gneiss.

Asplenium Ruta muraria (indiff.). -Rhodiola rosea.

Sedum atratum. Sedum alpestre.

Teucrium montanum. - Androsace imbricata. Bupleurum ranunculoides. Bupleurum stellatum.

Rhaminus pumila. Juncus trifidus.

Stipa pennata (indiff.). Festuca varia.

Dryas octopetala. Silene rupestris.

Draba aizoides. | Saxifraga aspera.

Carex capiHaris (indiff.). Saxifraga Cotyledon. Carex nitida. re Aeroshs alpha # RES

Thalictrum fœtidum. Agrostis rupestris:

(3) =

Si, maintenant, nous voulons tirer un enseignement des indica- tions que nous fournissent ces nouvelles recherches, en les ajou- tant à ce que nous savons aujourd'hui des vallées de Campo, de Bosco, de Lavizzara et de Verzasca, nous pouvons constater que la Flore des Alpes occidentales du Tessin, encadrant la grande artère de la Maggia, est bien plus riche que celle de la chaîne de faîte qui, au nord de ce canton, court du Pizzo Gallina au Gothard et de là à la Greina.

La région nivale, entre autres, présente des différences carac- téristiques. Tandis qu'à la Filbia, par exemple, on ne trouve à 2600 m. que 70 espèces et au Passo Bornengo (val Canaria) 65 à 70, le Poncione del Pulpito, situé entre les vallées de Bavona et de Peccia, en présente 120 à la même altitude. La erète qui du col d'Halbihoren rejoint le Pizzo della Medola, porte 165 à 170 espèces entre 2500 et 2750 m.

Sur les plus hautes sommités, les écarts sont encore plus sensi- bles. Le Pizzo Centrale du Gothard et le Scopi offrent à 2920 m. 15 et 14 espèces; sur le versant méridional du Basodino, à la même altitude, nous en trouvons 27, et plus haut, sur la pyramide du sommet, et au delà de 3250 m., les 11 espèces que voici :

Ranunculus glacialis. Leucanthemum alpinurn. Draba Wahlenbergüi. Eritrichium nanum. Cerastium uniflorum. Androsace glacialis. Saxifraga oppositifolia. : Poa alpina.

Saxifraga bryoides. Poa laxa.

Saxifraga exarata. |

Une riche flore alpine couvre aussi la crête du Pizzo della

Sur le calcaire. | Sur le gnetss. Laserpitium Siler. | _ Phyteuma Scheuchzeri. Asirasalus alpinus.…. - Laserpitium Panax. Hedysarum! obscurum. Draba frigida (indiff.) : Campanula pusilla. : ._, . Saxifraga exarata (indiff.). Saussurea discolor. . Hieracium albidum.

Aster alpinus. He . Trifolium nivale (indiff.). Dianthus rupestris. Allosurus crispus. Saxifraga rotundifolia (indiff.). Pedicularis tuberosa.

Leontopodium alpinum.. ‘ Polentilla grandiflora.

Medola. À côté des espèces triviales, on y trouve, entre 2600 et 2700 m. : | Fee “FEES

Herniaria alpina. Senecio incanus. Anemone baldensis. Eritrichium nanum. Polygala alpina. Draba Zahbrückneri. Anthyllis affinis. Draba carinthiaca. Hieracium leucochlorum A. T. Draba Wabhlenbergii. Trisetum distichophyllum. Hutchinsia brevicaulis. Astragalus alpinus. Adenostyles leucophylla. Aronicum scorpioides. Arlemisia spicata. Chamæorchis alpina. Phyteuma pauciflorum. Achillea atrata X nana. Rhodiola rosea. Athamanta hirsuta. Saxifraga planifolia. Saxifraga androsacea. Cerastium filiforme. Oxytropis lapponica. Arenaria biflora. Armeria alpina. Draba frigida. Trisetum spicatum Rich. Salix helvelica.

La limite inférieure des espèces alpines est aussi ici plus basse que dans d’autres massifs. Nous voyons, par exemple, dans le vallon de Campo, au fond duquel un névé existe toute l’année :

a c. 1300 mn. à c. 1400 m. Herniaria alpina. Oxyria digyna. Aster alpinus. Carex firma. Draba frigida. Saussurea discolor. Artemisia mutellina. Astragalus alpinus. Oxylropis Halleri. Leontopodium alpinum.

espèces qui se rencontrent rarement au-dessous de 1800 m. _s Christ (Flore de la Suisse et ses origines) a, du reste, déjà fait observer que des espèces alpines descendaient très bas dans Es : vallées tessinoises. È L On peut, dès lors, s'étonner de voir dans les Al pes tessinoises 38 la limite inférieure des espèces alpines plus basse, alors que leur limite supérieure est plus élevée. Ce double phénomène s’expli- + que, à notre avis, par l'influence d’un climat spécial. On sait, en Fe effet, qu'avec une durée d’insolation bien plus grande qu’au nord. des ee la région insubrienne reçoit des pluies D

taine fraîcheur. C’est aussi, en partie et sans parler de rm & du substratum, à une différence climatérique qu'il faut Re la pauvreté relative de la chaîne principale.

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Un caractère, qui procède certainement de la même cause et qui contribue à donner à notre district une physionomie particu- lière, vient de la présence à des hauteurs inaccoutumées d’espèces des plaines et des sous-alpes. Ainsi dans le val Bavona l’on ren- contre :

Echium vulgare jusqu’à 2000 m. Stachys recta + 2000 ) Trifoliun rubens » 2 1200: »

Erucastrum obtusangulum » 2050 » Dianthus Carthusianorum » 2100 »

Carex nitida _» 2200 » Stipa pennata D 1 2200 Berberis vulgaris ».2130) Sedum dasyphyllum De DOSO01

Geranium pyrenaicum au-delà de 1800 »

Les plantes herbacées atteignant ici une plus grande hauteur, on pourrait en conclure qu'il en est de même pour les espèces arborescentes. Ce n’est pourtant pas le cas et dans ces vallées la limite des forêts reste à peu près la même que celle des autres parties du Tessin central. Ainsi le mélèze, en groupes et exposé au Sud, qui au Camoghé atteint 1850 m.' se trouve, dans les mêmes conditions, sur l’Alpe Sevinera à 1800 m. Le hêtre monte dans le val Antabbia jusqu’à 1550 m.; au Camoghé, 1550-1600 m. et exceptionnellement à Piancabella à 1640 m. Des groupes de châtaigniers se maintiennent encore au-dessus de $S. Carlo (val Bavona) à 970 m.; à Isone au pied du Camoghé à 980 m. Il ne faut pourtant pas se hâter de tirer des conclusions de ce fait. En plusieurs endroits la limite des forêts est fixée par la configuration du sol, des parois de rochers arrêtant brusquement leur dévelop- pement. D'un autre côté, comme dans toutes les vallées tessi- noises, un déboisement désordonné à dû la modifier sensiblement. Il serait done difficile de dire quelle part d'influence a le climat dans cette question.

MM. Schrôter et Rickli ont donné dans leur intéressante étude (Botanische Excursionen im Bedretto, Formazza und Bosco Tal) plusieurs formations végétales caractéristiques. Pour permettre

! Dr À. Bettelini. Flora legnosa del Sotto Ceneri.

Campo. Les ee de l’Alpe a sud du Pond | del Pulpito, sont couvertes à l'altitude de 1800 à 2000 m. et sur une grande étendue, d’une végétation naine typique qui réunit :

Calluna vulgaris. Vaccinium Vitis idæa. Vaccinium Myrtllus. Arctostaphylos Uva Ursi. Cotoneaster vulgaris. Rosa alpina.

Juniperus nana.

Larix decidua (rabougri). Stipa pennata.

Briza media. ER Campanula Scheuchzeri. Centaurea nervosa. Helianthemum vulgare. Viola Thomasiana. Carex sempervirens. Campanula barbata. Hieracium Pilosella. Gentiana compacta. Senecio Doronicum. Paradisia Liliastrum. Lolus corniculalus. Convallaria majalis. Bupleurum stellatum.

Bupleurum ranunculoides.

Scabiosa lucida. Euphorbia cyparissias.

Carduus defloratus. Geranium silvaticum. Arnicà montana. Potentilla grandiflora. Thesium alpinum. Leucanthemum vulgare. Nigritella angustifolia. Nardus stricta. Ranunculus montanus. Hieracium Hoppeanum. Phyteuma betonicifolium. Laserpitium Panax. Potentilla Tormentilla.

- Carlina acaulis. Solidago virga aurea.

Hippocrepis comosa. Ajuga pyramidalis.

Silene nutans.

Phyteuma Scheuchzeri. Allium fallax.

Astranlia minor. Anemone sulfurea. Bartsia alpina. Botrychium Lunaria. Anthoxanthum odoratum.

LL 0 ” À 41

: Une formation bien caractéristique des pâturages (Wildheu 5 planggen) décrite par ces auteurs, se HIT entre ee

sur le Gnéiss :

Centaurea Scabiosa.… Crepis blattarioides. Paradisia Liliastram. Hieracium villosum. Anthyllis affinis Britt. Leucanthemum vulgare.

Alsine verna. Silene venosa.

- Rumex scutatus.

Dactylis glomerata. Trifolium nivale Sieb. Carex sempervirens.

Trifolium rubens. Achillea Millefolium. Stachys recta. | Linum catharlicum. _Gentiana utriculosa. Euphrasia hirtella. Gypsophila repens. . .. Dianthus Carthusianorum. _Leontodon hispidus. © Trifolium pallescens. Galium asperum var. HE à Gentiana utriculosa. Phaea alpina: ‘2 . Campanula barbala. Helianthemum vulgare.

Le Centaurea Scabosa, le Trifolium rubens et le Crepis blatta- rioides y forment des masses compactes sur une assez grande éten- due, iei d’un rouge éclatant, là d’un jaune clair qui Fpe les champs de dents-de-Hion.

Dieux, de uns à notre petit travail le plus d’exactitude possible, nous avons recouru à la science des monographes. Nous exprimons ici notre reconnaissance à MM. Arvet-Touvet,

. R. Buser, D' Chabert, D' Correns, D: Christ, D' R. Keller,

O. Kneucker, D’ Rickli, D V. Sternech, Max Schulze, D' Wile- zelk, Th. Wolf, D’ Zahn, pour la peine qu’ils ont prise de déter- miner nos récoltes. C’est aussi pour nous une vive satisfaction de pouvoir adresser à cette occasion des remerciements particuliers à notre ami M. le D' J. Briquet, qui a bien voulu nous aider encore de ses conseils et de sa science, ainsi qu’à M. le D' Volkart, qui s’est chargé de la révision d’un gros fascicule de Graminées. M. le D Natoli nous a aimablement fait don de plantes qu'il a récoltées pour nous dans une course géologique au val Calneggia ; elles ont été intercalées dans nos propres listes. Il en est de même pour une série d'espèces contenues dans l’herbier de l'Ecole nor- male de Locarno, que nous devons à son obligeance d’avoir pu consulter. Toute notre gratitude lui est assurée.

1 Abrévialions : À. — Alpe. — Ant. — Antabbia. — Calc. — Calcaire. — Hb. Loc. — Herbar. Scuola normale di Locarno. — V. B. — Val Bavona. — V. Pecc. — Val di Peccia. — Ponc. — Poncione, — Piz. — Pizzo. : _ He .

Clematis vitalba L. — V. B. : Près Foroglio, de honte à Sab bione et S. Carlo.

Thalictrum aguilegifotium L. — V. B. : De l'A. Robiei au ho bianco, cale. c. 2150 m.; Croso sur $. Carlo, gneiss.

Thalictrum minus L. — V. B.: Val Calneggia (Nat.); de PA. Robiei au Lago bianco, cale. e. 2180 m. — V. ee : De Fo à 5. Carlo. |

Thalctrum fœtidum L. — V. B. : De Sonlerto à S. Carlo, 900 1 IST de $S. Carlo à Muglierolo v. Ant. 1100-1500 m.; sur Campo, calc. 1450 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, calc. 2000-2100 m.; entre Zotto et l’A. Sevinera sur S. Carlo, cal. c. 2000 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m., gneiss. — V. Pecc. : De $. Carlo à $. Antonio; de la Corte grande à l'A. Serodano, 1700-1800 m.; de Piano à la cascade de Fro- . dalta, 1100-1300 m. 2

Anemone Hepatica L. — V. B.:S$. no de S. Carlo à Muglie- rolo, v. Ant., 1100-1500 m. — V. Pete à : Bois près Veglia.

Anemone a L.— Entre Zotto sur Campo et lA. Sevi- nera, Calc. c. 2050 m.

Anemone sulfurea L. — V. B. : Col Y. Ant ;: 26804 Caralina, v. Fiorina €. 2250 m.; A. Sevinera à la Corte grande sur S. Carlo, e. 1900 m. — V. Pecc. : Sassonegro, c. 2250 m.; Zotta, c. 2100 m.; Poncione del Pulpito, crête S.-E. 2450-2600 m. ; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m. ne. Re entre l’A. Bolla et je Naret, 2450-2650 m. PC

Anemone vernalis L.— V.B.: Fiorera bassa, cale. c. 2250 m., vers Pianascione, cale. 2200-2400 m. et col d’'Halbihoren versant E. et N., c. 2650, v. Ant.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, 2100-2200 m.: Caralina, v. Fiorina, ©. 2250 m. — V. Pecc. : Crête entre le Poncione di Braga et le Poncione PES del Pulpito, c. 2500 m. et crête de ce dernier, 2550-2615 m1. ; es crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2650 m. 4

Anemone baldensis L. — V.B. : De Fiorera alta à Halbihorenpass. « 7 cale. 2500-2650 m.; et vers Pianascione, calc. c. 2450 m, v. Ant.;: crête du Pizzo della Medola, 2650 m. cale.

Ranunculus pyrenæus L. — V.B. : Val Fiorina, cale. ec. 2250 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, calc. 2100-2200 m.;

(9) PU eos = bords du Lago bianco, gneiss c. 2060 m. — V. Pece. : Zotta, €. 2150 m.; La Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m.; Sassonegro, c. 2300 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, gneiss 2450- 2650 m.

Ranunculus glacialis L. — -V. B. : Passo Cazoli, v. Calneggia (hb. Loc.) ; col d'Halbihoren, versant E. et N., c. 2650 m. et crête entre ce col et le Pizzo della Medola, gneiss 2700-2750 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, 2500-2600 m.; Poncione del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950- 2100 m.

Ranunculus platanifolius L. — V. B. : Croso sur S. Carlo, gneiss C. 1600 m., rare.

Ranunculus aconitifolius L. — V,B. : Crososur $S. Carlo, c. 1300 m.

Ranunculus alpestris L. — V.B. : De l’A. Randinascia au fond du val Fiorina, cale. 2250-2400 m., pas rare.

Ranunculus montanus Willd. — V. B. : Au-dessus de Fiorera alta, v. Ant., c. 2600 m.; À. Robiei vers Arz0, 1950-2250 m.; de A. Robiei au Lago bianco, cale. c. 2000 m.; col de Grandi- nagia, C. 2600 m.; A. Sevinera sur S. Carlo, c. 1800 m.

Ranunculus acris L. ue, Carlo, v. Bavona.

Ranunculusnemorosus L. — De $. Carlo à $S. Antonio, v. di Point

-Ranunculus repens L. — De Veglia à $. Carlo, v. di Peecia.

Ranunculus bulbosus L. — V. B. : Campo, cale. c. 1400 m. ; Cara- lina, v. Fiorina, cale. c. 2250 m.— V. Pece. : Frodalta, 1200- 1300 m.

Caltha palustris L. — Cavergno, ai Cioss (hb. Loc.).

Trollius europæus L. —- V. B. : Foroglio (hb. Loc.); sur Campo, cale. €. 1450 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

Aguilegia vulgaris L. var. atrata K. — De $S. Carlo à Canoe v. Bav., 1000-1300 m.

Aquilegia alpina L. — Sur Piazza au-dessus de Campo. cale. €. 1850 m.; près Zotto, cale. c. 2000 m.

Aquilegia . L. — f. gracilis Nob., f. nov. Tige haute de 16 à 20 cm.; fleurs ? : capsules 3 mm. sur 18 mm. Cette forme ne se distingue de l'A. Sternbergü Rechb. que par la présence d’une feuille caulinaire, alors que dans ce dernier la tige est nue. Entre Zotto et l’A. Sevinera sur S. Carlo, cale. c. 2050 m.

0 —

Nigella arvensis L. — Champs à Cavergno, v. Bavona (échappé D

Delphinium Ajacis L. — Cavergno, échappé de jardins. _

Aconitum Lycoctonum L. — V.B.:Cavergno, al mulino (hb. Loc.) :; près Muglierolo, gneiss c. 1400 m.; de S. Carlo à Campo,

cale, 1100-1300 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecec. : a de Gheïiba, calc. c. 1100 m.; au-dessus

de l’A. Serodano, cale. 1300-1609 m. 5 Actœæa spicata L. — DeS. Antonio au pont de Liodeité, Y. à Peccia, cale.

Berberis vulgaris L. — de B. : De nn . S. Cao; : |

crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, cale. c. 2130 m.. — V. Pecc. : Alluvions des torrents à Peccia. abdt.

Chelidonium majus L. — V. B.: De Fontana à Sabbione; S. Carlo. V. Pecc. : Alluvions à Peccia et bois près Veglia.

Nasturtium palustre pe NB: ARobiel. autour des cet +2

C. 1880 m. Arabis alpina L. — V.B.: die Corte di 1800-1900 m. et Halbihorenpass, cale. 2500-2650 m, v. Ant.; crête entre

*&

ce col et le Pizzo della Medola, 2700-2750 m. : Robiei vers . Arz0, 1950-2150 m. et gravier du torrent, €. 2300 m., val

Fiorina; crête entre l'A. Robiei et le Lago bianco, 2100- : "à 2200 m.; Croso sur $. Carlo, 1300-1500 m. — V. Pece. : De S. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m.; crête entre a

le Poncione di Braga et le Poncione del aie c. 2500 m.; |

Piz. del Castello, 2500-2600 m.

Arabis hirsuta Scop. — V. Pecc. : De St-Antonio à Frot et de :

-S. Carlo à Gheïba, c. 1100 m.

Arabis cœrulea AN. — V. B.: Vers ee ce cale. 2900-2400 m. “a et col d’Halbihoren, cale. €. 2650 m. v. Ant.; A. Robieï, Le

d’Arzo à Randinascia, 2050- 9900 1. : Caralina, cale. e. 2250 m.

et moranes du glacier de Hoae c. 2600 m., v. Fiorina ; à bords du Lago bianco, e. 2060 m. — V. Peces Poncione del

Pulpito, cale. 2500-2615 m.

Arabis pumila Jacq. — V. B.: Val Biorina gra aviers du torrent :

calice. 23500 mrare

Arabis bellidifolia o acq: — V. B.: De Mu olo à la Corte is | €. 1900 m. et Piano dei Cresti, 1900-2200 m. v. Ant.; RFO du Lago bianco, c. 2060 m. 4

(11) | 1

Arabis arcuata Schuttl. var. glabrata K.— V. B.: A. Robiei, 1600- 1800 m. — V. Pecc. : De S. Carlo à Gheïba, cale. e. 1100 m.;

de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Arabis arcuata Schuttl. var. hirsuta K. — V.B.: De Muglierolo à la Corte grande, 1600-1900 m. et de Fiorera alta au col d'Halbihoren, cale. e. 2600 m. v. Ant.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m.

Cardamine alpina Wild. — V. B.: Fréquent sur les hauteurs. De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant., 2600 m. et crête du Piz. della Medola, 2600-2750 m.; A. Robici vers Arzo, 1950-2150 m., graviers du torrent, c. 2300 m., et bords du glacier de Basodino, 2600 m., v. Fiorina ; vers le col de

- Grandinagia, e. 2600 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; À. Zotto sur Campo, c. 2150 m. — V. Pecc. : Crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, ce. 2500 m. et crête de ce dernier, 2550-2615 m.; Sasso negro, 2300-2400 m gneiss.

Cardamine resedifolia L. — V. B. : Abondant. Fiorera alta, c. 2600 m. et crête entre le col d’Halbihoren v. Ant. et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robieï, ce. 1900 m.; Basodino au- dessus de 3100 m. — V. Pecc. : Peccia, alluvions, abdt.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, €. 2500- 2600 m.; la Corona à VA. Bolla, ce. 2500 m.; crête entre

. VA. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Cardamine amara L. — V. B.: De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De Peccia à Veglia et S. Carlo.

Hesperis matronalis L. — Peccia.

Sisymbrium of ficinale Scop.— De Cavergno à Fontana, v. on Peceia.

Stenophragma Thalianum Cel. — Pad champs de blé; Veglia.

Erysimun helveticum DC. — V. B.: A. Sevinera à la Corte grande, cale. €. 2050 m. — V. Pecc. : Sur Gheiba, c, 1200 m.

Erysumum rhæticum DC.— Peccia, alluvions et de Peccia al Piano.

Erucastrum obtusangulum Rchb.— V.B. : De Fontanellate jusqu’à Robiei, rochers à 1800 m.; près de Zotto sur S. Carlo, cale.

Draba aizoides L. — V. B. : Au dessus de la Corte grande,

% cier de Basodino, C. 2600 m.; gorge dntré Campo et Robiei,

Be cale. 1450-1750 m.; crête entre l'A. Robiei et le Lago bianco, calc. 2100-2200 m.: entre l’A. Sevinera et Zotto, cale c. 2000 m. — V. Pecc. : Crête entre le Ponc. di Braga et le Poncione del Pulpito, c. 2500 m.: Pone. del Pulpito. 2430- 2615 m.

Draba Zahlbruckneri Host. — Crête entre le col d’ Halbihoren ï. 3 le Piz. della Medola, gneiss 2700-2750 m., rare. :

Draba frigida Saut. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande. v. Ant., 1700-1950 m.; crête entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.: de S. Carlo à Campo. cale. 1300 m.; d'Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050- 2200 m.; Basodino. au-dessus de 3100 m.: crête entre l'A. Robiei et le Lago bianco, cale. €. 2100 m.; près Zotto sur Campo, cale. €. 2000 m.; entre Zotto et Piazza, Cale En 1800 m. — V. Pecc. : Poson del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2615 m.: la Corona, gneiss c. 2550 m.: crête entre l'A. Bolla et le N aret, 2450 m. 5e

Draba Wahlenbergii Hartm. « homotricha Lindlb.— V.B.:Crête ; entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola, gneiss 2700- 2750 m.: Basodino, gneiss au-dessus de 3100 m.

Draba Johannis Host. (D. carinthiaca Eindib.) — V. B. : De Fiorera alta au col d’Halbihoren, 2500-2650 m. v. Ant., et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m. — V. Pecc. : Pon- cione del Pulpito, 2500-2615 m.

Draba Johannis var. glabrata K. — V. B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, 2500-2650 m., et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m. v. Ant. — V. Pecc. : Poncione del Pulpito, 2500-2615 m.

Kernera saxatilis Rchb. — V. B. : De $S. Carlo à Gpe cale. 1100-1300 m.; entre l’A. Sevinera et Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio au pont de Frodalta: À. Serodano à la Corte grande, 1700-1800 m.

T'hlaspi arvense L. — $S. Antonio ; Veglia v. de Peccia.

Biscutella lævigata Li. — V.B.: De Fontana à Sabbione; vers Pia- nascione, Cale. 2200-2400 m., et col d'Halbihoren, cale. 2500-

FAURE AE PAS CAT 0 PRE RAI U

ÊTES) AN

2650 m., v. Ant.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. ; val Fiorina, cale. c. 2250 m.— V. Pecc. : Peccia, alluvions ; de Peccia à Veglia; de S. Carlo à S. Antonio; A. Serodano à la Corte grande, 1700-1800 m.

Hutchinsia alpina R. Br.— À. Serodano c. 1800 m. cale. Poncione del Pulpito, v. di Peccia, 2430-2615 m.

Huichinsia brevicaulis Hoppe. — V. B. : Au-dessous de la Corte grande, e. 1800 m.; de Fiorera alta v. Ant. au col d’Halbi- horen, 2500-2650 m., et crête du P1iz. della Medola, 2700- 2750 m.; A. Robiei, €. 1950-2150 m.; val Fiorina, graviers du torrent, c. 2300 m. et de l’A. Randinascia au glacier, €. 2600 m..; crête entre l'A. Robiei et le Lago bianco, 2100- 2200 m.; de l'A. Sevinera à Zotto sur Campo, ec. 2050 m. — V, Pecc. : Piz. del Castello, ce. 2500 m.; Poncione del Pul- pito, 2430-2615 m.

Capsella Bursa pastoris Mœnch. — V. B. : $S. Carlo; Corte grande v. Ant., ©. 1950 m.; Campo c. 1400 m.; À. Sevinera à Ja Corte grande sur $. Carlo, ec. 1800 m. — V. Pecc. : Peccia; Veglia.

Helianthemum vulgare DC. var. obscurum Pers. — V. B. : De Cavergno à Fontana; S. Carlo.

Helianthemuin vulgare var. grandifiorum DC. f.ovalifolium Nob. — V.B.: Près le col d'Halbihoren, v. Ant., cale. 2500-2650 m.; — À. Sevinera sur $. Carlo, 1800-1950 m. V. Pecc. : Poncione del Pulpito, 2450-2600 m.

Viola palustris L. — V. Pecc. : À. Gangelli, 2300-2500 m. ; À. Caso- lera, 1600-1630 m. ; dela Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.

Viola Thomasiana Perr. Song. — V. B. : De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., ©. 2050 m.; entre Robieï et le Lago bianco, ©. 2180 m.; A. Sevinera à la Corte grande sur S. Carlo, 1800-1900 m.

Viola arenaria DC. — V.B. : Sur Campo, cale. c. 1400 m.: ; gorge entre Campo et Robieï, cale. 1450-1750 m.

Viola silvatica Fr. — Val di Peccia.

Viola Riviniana Rehb. —— V. B. : $S. Carlo. — V. Pen : De S. Antonio à Frodalta.

Viola biflora L. — V. B. : Alpe Nassa (hb. Lo val Calneggia (Nat.) ; S. Carlo. — V. Pecc. : De S. Antonio au pont de Fro-

dalta: À. Gangelli,

2615 m.; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Viola réoide L. var. gracilescens (J ne Gr. God. - — F de Y. di Peccia.

Viola tricolor L. var. . (Jord:) Gr. God. — S. Carlo. v. Bavona.

Drosera a L. — V. Pecc À. Casolera, 1600-1630 m., et Frodalta, c. 1300 m. Parnassia palustris L. — V.B. : Foroglio (hb. Loc.); val Calneggia : (Nat.): A. de la Corte grande, v. Ant., 1800-1950 m.: Campo, calc. €. 1400 m.: À. Sevinera sur S. Carlo, 1800-1900 m. —"V.:Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio.

Parnassia palustris var. alpina Drude. — V. Fiorina, cale. c.

2250 m.; Sasso negro, v. di Peccia, €. 2250 m.

Polygala a L. — V. Pecc. : De $S. Antonio au pont de Frodalta; à la Corte grande, sous l’A. Serodano, 1300-1600 m:

Polygala vulgaris L. — Frodalta, v. di Peccia, e. 1300 m.

Polygala vulgaris L. var. valdensis Chod. — Frodalta, v. di Peccia, C. 1300 m.

Polygala alpestris Rehb. — V. B. : De Muglierolo à la Coite ce cale. €. 1750 m.; et de Piano dei Cresti à Fiorera aïta, 2200- 2400 m. v. Ant.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m.

Polygala alpestris f. ovalifolia Nob. — De st pare var. Bav. calc. ©. 1500 m.

Pooue alpestris var. obtusata Chod. — V. B. : De Muglierolo A la Corte grande, v. Ant. 1500-1800 m.; A. Robiei., 1400-1800 m.

Polygala alpina Perr. Song. — V. B. : Val Antabbia près le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; val Fiorina, cale. à e.

2250 m. et de l’A. Randinascia au fond du vallon, cale. €.

2300 m.; crête entre l’A. Robiei et le . bianco, . 2100- 2900 m. Dianthus Seguieri Chaix. — Dans le bas du val Bavona, he

Dianthus Carthusianorum L.— V.B. : Fréquent. Val A

0. 2300-2500 m.; Ponc. del PRes 2550-

(Nat); de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m;

crête entre l'A. Robiei et le Lago bianeo, cale. 2000-2100 m.: de Zotto sur Campo à l’A. Piazza c. 2000 m.; A. Sevinera “sur S. Carlo, 1800-1900 m. — V. Pecc. : $. Antonio; Frodalta, 1200-1300 m. |:

De S. Carlo à o

HRAROAL CT MCE De Re

(15) = 15 —

Dianthus vaginatus Chaix. — V. B. : Val Calneggia (Nat.) sur Muglierolo, v. Ant., 1600-1700 m.; S. Carlo. — V. Pecc.: Peccia.

Dianthus vaginatus Chaïx var. pauciflorus R. Kell. —— S. Carlo. v. Bavona (avec de nombreux intermédiaires). Dianthus silvestris Wulf. — V. B.:S. Carlo; sur Muglierolo, v. Ant. 1600-1700 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; À. Sevinera sur S. Carlo, 1800-1900 m. — V. Pecc. : De S. Antonio au pont de Frodalta.

Gypsophila repens L. — V. B.:$. Carlo; de Sabbione à Fonta- nellate; de Muglierolo à la Corte granle, var. Ant., 1600- 1900 m. et au col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; A. Sevinera sur S. Carlo c. 1950 m. — V. Pecc. : De S. sinut au pont de . Frodalta, v. di Peccia.

oies lutea L. — V.B.: Fiorera bassa et Piano dei Cresti, v. : Ant., ce. 2200 m.; Caralina, ce. 2250 m. et A. Randinascia, v. as

Saponaria oc! or — V. B.: DeS. Carlo . cale. 1100- 1300 m. — V. Pecc. : Alluvions à Peccia ct bois près Veglia.

Silene venosa Asch. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); S. Carlo; entre VA. Sevinera et Zotto sur Campo 1950-2200. — V. Pecc. : De Peccia à S. Antonio.

Silene alpina Thom.— Gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450- 1750 m.

Silene Otites Sm.— V. B.: Fréquent au bas la vallée; $. Carlo.

Silene acaulis L. — V. B.: De la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m., et près Halbihorenpass, cale. 2500-2650 m., v. Ant. ; crêteentre ce col et le Piz. della Medola 2700-2750 m.: val Fiorina, cale. ©. 2250 m. et mor. du glacier de Basodino,

avec la var. albiflora, ce. 2700 m.; vers le col de Grandinagia

c. 2600 m.— V. Pecc. : A. Gangelli 2300-2500 m.; Pizzo del Castello, 2430-2600 m.; Poncione del Pulpito 2530-2615 m.; De la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.

Silene acaulis, var. bryoides (Jord.) Greml. — Val Fiorina et Baso- dino, 3100-3250 m.; la Corona, v. di Peccia, c. 2500 m..

Silene exscapa AN. —V. B.: var. albiflora Piano dei Cresti v. Ant.

46 ES a6) | 2200-2400 m.: type, val Fiorina, bords du glac. de Basodino, 62000 1n:; acte au-dessus de 3100 m. se

. rupestris L.— V. B.: Fréquent. Val Calneggia Nat): de Sabbione à Fontanellate; S. Carlo; près la Corte grande, €. 1950 m., et Fiorera alta, ce. 2600 m.; v. Ant., A. Robieiï, e. 1900 m.; A. Sevinera, à la Corte grande sur $S. Carlo, 1800-1909 m. -— V. Pecc. : De Peccia à S. Antonio; Corte grantle, au pied de la Taneda, e. 1800 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.

Silene nutans L. — V. B. : De Cavergno à Foroglio; de Sabbione à Fontanellate; près la Corte grande, v. Ant., 1750-1800 m..; A. Robiei, ce. 1900 m.; A. Sevinera sur $S. Chile, 1800-1900 m. — V. Pecc. : De Dei S. Antonio.

Welandrium vespertinum Mart.— V. B.: De Cavergno à Fontana.

Melandruun diurnum Crep. — V.B.: De Cavergno à Foroglio; de Fontana à Sabbione:; val Calneggia (Nat.);: de S. Carlo à Campo. — Peccia.

Spergularia rubra Presl. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate. — V. Pece. : Peccia, alluvions: de Veglia à $. Carlo.

Sagina procumbens L. — De Veglia à $. Carlo, v. di Peccia.

Sagina Linnæi Presl.— V. B. : Corte grande, v. Ant., cale. 1800- 1950 m.; val Fiorina à c. 2300 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, €. 1800 m. — V. Pece. : De Veglia à S. Carlo.

Alsine Cherberi Fenzl. — V.-B. : Kréquent. Vers Pianascione, v. Ant., cale. 2200-2400 m.; Halbihorenpass verst Est, €. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina à Caralina, cale. e. 2250 m. et mor. du glacier de Basodino, €. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnohi 2100-2250 m.; vers le col

de Grandinagia, e. 2600 m.—V. Pecc. : Fréquent. Crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, €. 2500 m.; de la Corte al Metto à l’A. Zotta, 1950-2150 m.; la Corona à l'A. Bolla, e. 2500 m.: crête entre l’A. Bolla F le Naret, 2450- 2600 m. |

Alsine laricifolia Crtz. — V. Pecc. : de Veglia à $. Carlo et de S. Antonio au pont de Frodalta. c. 1100 m. h

Alsine recurva Wahlb.—V. B. : Crête entre re et le

(17) res Piz. della Medola 2700-2750 m.; de Campo à Robiei, 1800 m. et à Lielpe, c. 1900 m.; val Fiorina, graviers du torrent, c. 2300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco 2100-2200 m. — V. Pecc. : Crête entre le Pone. di Braga et le Ponc. del Pulpito, c. 2500 m. Ponc. del Pulpito 2430-2615; de la Corte al Metto à l’A. Zotta 1960-2200 m.; la Corona, à l'A. Bolla,

- ©. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.; Sassonegro, €. 2300 m.

Alsine recurva Wahlb. var. nana Gaud. — V. B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant. 2500-2650 m.; de l’A. Ran- dinascia au fond du val Fiorina.

Alsine verna Bartl. -— V. B.: De la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m., près Pianascione, calc. c. 2600 m. et vers le col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m. v. Ant. ; gorge entre Campo et Robieï, calc. 1450-1750; A. Sevinera, à la Corte grande sur $. Carlo, c. 1950 m.— V. Pecc. : Corte grande sous l’A. Serodano, cale, 1700-1800 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E. 2450-2600 m. |

Alsine verna L. var. alpina K.— V. B. : De Campo à Robieï, cale. C. 1600 m.

Moehringia trinervia Clairv. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De Peccia à Veglia, rive droite.

Moehringia muscosa L. — $. Carlo, v. Bavona.

Arenaria bifiora L.— V. B. : Fréquent. Vers Pianaseione, v. Ant. cale. 2200-2400 m.; crête entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.: A. Robiei, vers Arzo, 1950- 2150 m. et bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m.; A. Lielpe, c. 2000 m. — V. Pecc. : A. Masnaro, c. 2400 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, e. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, e. 2600 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2150 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Arenaria cihata L. — V. B.: Vers Pianascione, cale. c. 2400 m. et de Piano dei Cresti au col d'Halbihoren; v. Ant.; crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, graviers du torrent, ©. 2300 m. et bords du glacier de Basodino, c.

2

: 2600 m. — V. Pecc. : Crête du Piz. del Castello, c. 2600 : ra LT

Poncione del Pulpito, 2530-2600 m. Arenaria Marschlinsii K. — Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S. E. .. gneiss abdt. 2450-2600 m.

_Arenaria serpyllhifoha L.—V. B.: Fréq. dans le bas de la due De Fontanellate à Sonlerto; de S. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450-1750 m.— V. Pecc. : De Veglia à $S. Carlo; de Piano à SR - c. 1300 m.

Stellaria nemorum L. NB Corte grande, v. Ant. 1800-1950 M.; au-dessus de Campo, cale. €. 1400 m.; Zotto sur Copé |

. Croso sur S. Carlo, 1700-1800 m. — V. Pecc. : A. Serodano, 1700-1800 m.; de la Corte grande à l’A. Gangelli 1600-2000 m.

Stellaria media Cirill. — V. B. : Fréquent dans le bas ; de Sabbione à Fontanellate. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo. |

Stellaria uliginosa Murr. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : de Veglia à $S. Carlo; A. Casolera, €. 1600 m._

Stellaria graminea L. — De Veglia à $S. Carlo, v. di Peccia.

Cerastium trigynum Vill. —V. B. : Fiorera bassa, v. Ant., cale. RER à

2230 m.; entre Arzo et Randiniasca, 2050-2200 m. et mor. du glacier de Basodino, €. 2600 m., v. Fiorina; bords du Lago bianco, e. 2060 m.— V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; de la Corte al Metto à Zoe 1950- | 2150 m. Cerastium triviale Link. — V. B. : de ne à Fontsneliite Cerastium uniflorum Murith. —- V. B. : Halbihorenpass, cale. c. 2650 m.; de l’A. Randinasecia au bord du glacier de Baso- dino, v. Fiorina, 2400-2600 m. — V. Pecc. Piz. del Castello, 9430-2600 m.; Pone. del Pulpito, 2550-2615 m. ; Cerastium filiforme Schl. — V.B. : Crête entre le col d'Halbihoren et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; moraines au bord du glacier de Basodino, v. Fiorina, ec. 2600 m.; bords du Lago

bianco, c. 2060 m.— V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; À à

la Corona, 2450-2650 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. s Cerastiunn en. Hænke. — V. B.: Col d'Halbihoren, 2 c. | 2650 m.; Campo cale. <. 1400 m.— V. Pece. : Alpe Serodano, cale. 1900-2100 m.; Ponc. del Pulpito 2430-2615 m. 3

EN ecrans ne ee EE nl à DR EN EL SR TEE AE Re 20 2% RE

(19) 19.

Cerastium strictum Haenke var. holadenium Correns ad. int, — S. Carlo, v. Bavona.

Linum catharticum Li. — V. B. : de Sabbione à Fontanellate; S. Carlo; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, ©. 1950 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta.

Linum usitatissimum L. — De Fontanellate à Sonlerto, v. Bavona.

Malva sulvestris L. — $. Carlo, v. Bavona.

Malva neglecta WNallr. — V. B. : De Sabbione à Fontanel- Jate; Campo, c. 1400 m. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo.

Tihia ulmifolia Scop. — De Veglia à $S. Carlo, v. di Peccia.

Hypericum humifusum L.— Frodalta, v. di Peccia, €. 1200 m.

Hypericum perforatum L. — V. B.: Foroglio; de Sabbione à Fon- tanellate: S. Carlo; A. Robiei vers Arzo 1950-2150 m.

Hypericum perforatum L. var. veronense Schrk. — $. Carlo, v. Bavona. — Peccia, alluvions.

Hypericum quadrangulum L. — V. B. : Campo, cale. c. 1400 m.; A. Robiei c. 1900 m.: crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.

Hypericum quadrangulum L. var. punctatum Schinz. -- V. B.: À. Robiei vers Arzo, 1900-2200 m.

Hypericum montanum L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate; A. Sevinera à la Corte graride, 1800 m. et Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m.

Acer Pseudoplatanus L. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate; À. Sevinera à la Corte grande sur $. Carlo, c. 1800 m., un

“exemplaire. — V. Pece. : DeS$. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m.

Geranium Robertianum L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; S. Carlo. — V. Pecc. : Peccia, alluvions, abdt.

Geranium silvaticum Li. — V.B.: Val Calneggia (Nat.); de Fontana à Sabbione; $. Carlo; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, ce, 1800 m. — V. Pecc. : Peccia, alluvions: de S. Carlo à 5. Antonio.

Geranium sanguineum L. — V.B.:$. Carlo et Croso sur $. Carlo, 1100-1400 m.— V. Pecc. : de Veglia à $. Carlo.

Geranium pyrenaicum L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate:

_ S. Carlo; de $. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.;

à (20) Campo, cale. c. 1400 m.: A. Sevinera à la Corte Le. sur S. Carlo, c. 1800 m. Geranium pusillum L. — V. B. : $. Carlo. — V. Pecc. : De Peceia al Piano. =: + Erodium cicutarium L'Hérit. — $. Carlo, v. Bavona. Impatiens noi tangere Li. — V. B. : Koroglio; de Fontana à

Sabbione. — V. Pecc. : Peccia alluvions; de Peccia à Veglia. : Oxalis Acetosella L. — De Cavergno à Fontana, v. Bav. —

Peccia, alluvions. Oxalis corniculata L. — De Cavergno à Fontana, v. Bavona. Rhamnus cathartica L. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate. — . V. Pecc. : De Peccia à Veglia, rive droite.

_Rhamnus pumila Turr.— V. B.: Val Fiorina, d’Arzo à Randinas-

cia, 2050-2200 m. et cale. c. 2250 m.; crête entre FA. Robiei et le Lago bianco, calc. 2000-2109 m.; de l’A. Sevinera à Zotto, cale, c. 1950 m. — V. Pecc. : A. Serodano, cale. 1700- 1800 m.; de la Corte grande à l'A. Gangelli, c. 1800 m.: de S. A au pont de Frodalta, cale. 1050-1150 m.

Sarothamnus scopartius L. — V. B. : de Cavergno à Sabbione, en masse. — V. Pece. dans le bas, fréquent. De S. Antonio au pont de Frodalta; sur S. Carlo, ©. 1050 m.

Cytisus nigricans L.— V. B. : De Fontana à Sabbione. — V. Pecc.: Bois près Veglia; Frodalta 1200-1300 m. na dans le bas des deux he

Anthylhs Vulneraria L. var. alpestris K. — V.B.: De Fiorera alta à Halbihorenpass, 2500-2650 m. ; crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2180 m. — V. Pecc. : De Piano à la cascade de Frodalta, 1000-1300 m.

Anthyllis Vulneraria L. var. affinis Britt. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate; val Ant., sous la Corte grande, ce. 1750 m. et Fiorera bassa, cale. e. 2230 m.; col d'Halbihoren, e. 2600 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1400 m.; À. Sevinera à la Corte grande, sur $. Carlo, €. 1950 m.

Anthyllis Vulneraria L. var.rubriflora Ser.— $. Carlo, v. Es.

Lupinus angustifolius L. — Roseto, v. Bavona (hb. Loc.).

Medicago Lupulina L. — V.B. : De Sabbione à Fontanellate. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio et au pont de Frodalta.

(21) no UE

Medicago lupulina var. Willdenowiïi Bônnimgh. — $S. Carlo, v. Bavona.

Melilotus arvensis Wallr. — De Cavergno à Foroglio, v. Bavona.

Prifolium rubens L. — V. B.: De Sonlerto à $. Carlo; A. Sevinera, ©. 1950 m., et Croso, 1100-1400 m., sur S. Carlo. — V. Pecc. : Au-dessus de $. Carlo, c. 1050 m.; Frodalta, 1000-1300 m.

Trifolium arvense L. — V.B.:Fréquent dans le bas de la vallée: de Cavergno à Fontana; $. Carlo. — V. Pecc. : Bois près Veglia. :

Trifolium medium L. — Bois pe Veglia, v. di Peccia.

Trifolium pratense L. — V. B. : De ee à Fontana. — V. Pecc. : De Peccia al Piano.

Trifolium pratense L. var. nivale Sieb. — V. B. : A. Robiei vers Arz0, 1950-2150 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo. — V. D Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2600 m.; Sassonegro, c. 2300 m.

Trifolium un L. — V.B.: Passo Cazoli (hb. Loc.) ; à la Corte grande, 2000-2100 m., et Fiorera alta, 2500-2600 m. v. Ant,; À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m. ; A. Gangelli, 2300-2500 m. ; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; Frodalta, 1000-1300 m.; Sassonegro, €. 2250 m.; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m. ; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Trifolium Thali Vill. -— V. B.: De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; Campo, cale. c. 1400 m.; de Alpe Randinascia au glacier de Basodino, val Fiorina, cale. 2300-2600 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco,

2100-2200 m.

Trifolium montanum L. — V.B.:De$S. Carlo à Campo, cale. 1000- 1300 m. ; Croso sur $. Carlo, 1100-1400 m.

Trifoluum repens L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; $. Carlo. — V. Pecc. : Bois près Veglia: A. Serodano, 1900-2100 m. Trifolium pallescens Schreb. — V.B. : Corte grande, v. Ant., 1800-

1950 m.; val Fiorina, graviers du torrent, c. 2300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450-1750 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur $S. Carlo, €. 1900 m. — V. Pecc. : A. Sero- dano, 1900-2100 m.; Piz. del Castello, ce. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2450-2600 m.; A. Casolera, c. 1600 m.; Zotta,

€. 2150 m.; Sassonegro, c. 2250 m. A. Froda, 1800 m.

Trifolium hybridum L. — De Sabbione à Fontanellate, v. Bavona. Trifolium badium Schreb. — V.B.: De Robiei à Lielpe, €. 1900 m., et au Lago bianco, c. 2050 m. Lu | <S Trifolium campestre Schreb. à majus Grli. — S. Le v. Bavona. 4 = =. Pecc:: AI Piano: à à Trifolium aureum Poll. — V. B. : Foroglio (hb. Loc.); de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. — V. Pecc. : de S. Carlo à Gheiba. Lotus corniculatus L. — V.B.:Col d'Halbihoren, v. Ant. c. 2650 m..; A. Robiei vers Arzo, c. 1950 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1900 m. — + Pece. : De S. Carlo à S. Antonio. RUES Lotus corniculatus L. var. alpinus Gaud. — V. Pecc. : Poncione : del Pulpito, 2500-2615 m.; la Corona à l’A. Bolla, e. 2500 m. Lotus corniculatus L. var. iii K. — De Cavergno à Foroglio, v. Bavona. de: Lotus corniculatus L. f. suffrutescens Chen. — De Cavergno à Foroglio, v. Bavona. Re Phaca alpina Wulf. — V. B. : Fréq.sur de hauteurs. Sur Muglie- rolo, v. Ant., 1600-1700 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100- “ 1300 m.; au-dessus de Campo, cale. €. 1850 m.; d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; crête entre Robieï et FER le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; Zotto sur Campo, c. 2000 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, c. 1800 m., et : Croso, 1400-1500 m. sur S. Carlo. — V. Pecc. : De S. Antonio au pont de Frodalta, cale. 1050-1150 m.; Sassonegro, C. 2300 m. gneiss. F Phaca frigida L. — V. B.: De Sevinera à Zotto sur Campo, cale. e. 2450 m., rare. _. Oxytropis Halleri Bunge, — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. c. 1300 m., et de Campo à Robiei, cale. c. 1450 m. rare. ER Oxytropis campestris DC. — V.B. : Corte grande, 1800-1950 m. . Fiorera bassa, cale. c. 2250 m.. et Halbihorenpass, cale. 2500- 2650 m. v. Ant.; sur Campo, cale. c. 1450 m.; près Zotto sur Campo, calc. c. 2000 m. L Oxytropis lapponica Gay. — V.B.: Sousla Cortegrande,c.1750m., Le et de là al Piano dei Cresti, cale. €. 2100 m.; Fiorera alta, c. 2500 m. v. Ant. — V. Pecc. : Pizzo del Castello, cale. c. 2600 m., abdt. |

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(23) À — 23 —

Astragalus aristatus L'Hérit. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m., assez rare.

Astragalus alpinus L. — V. B. : Corte grande, 1800-1950 m., et Halbihorenpass, verst Est, c. 2650 m.; au-dessus de Campo, cale. ce. 1450 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, 2000-2100 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, 1600-2050 m.; Piz. del. Castello, cale. 2500-2600 m.; Ponc. del Pulpito, 2430- 2615 m.

Astragalus glycyphyllus L. —S. Carlo, v. Bavona.

Coronilla Emerus L. — V. B. : De $. Carlo à Muglierolo, v. ane 1100-1500 m.

Hippocrepis comosa L. — V. B.: À. Nassa (hb. Loc.); de $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; A. Sevinera à la Corte grande, Sur S. Carlo, c. 1900 m. — . Pecc. : De $. Antonio à Fro- dalta, cale. 1050-1150 m.

Hedysarum obscurum L. — V. B. : Corte grande, 1800-1950 m. : Fiorera alta, calc. c. 2600 m., v. Ant. ; gorge entre Campo et Robieï, cale. 1450-1750 m.; val Fiorina, cale. c. 2250 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. c. 2000 m.; de l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 1950 m.— V. Pecc. : P1zzo del Cas- tello, ce. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.

Vicia hirsuta Mœnch. — S. Carlo, v. Bavona.

Vicia varia Host. — V. Pecc. : Veglia, champs de blé.

Vicia Cracca L. — V. B.: Foroglio: S. Carlo. — V. Pecc. : De Peccia à S. Antonio et Frodalta.

Vicia tenuifoha DC. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio.

Vicia sepium L. — $S. Carlo, v. Bavona. — Frodalta, v. di Peccia.

Lathyrus pratensis L. — $. Carlo, v. Bavona.

Lathyrus pratensis v. Lusseri Heer. — Frodalta, v. di Peccia, 1200-1300 m.

Lathyrus montanus Bernh. — De $. Carlo à Veglia, v. di Peccia.

Persica vulgaris Mill. — De Cavergno à Fontana, v. Bavona, 460- 600 m.

Prunus spinosa L. — De Veglia à $. Carlo, v. di Peccia.

Prunus insititia L. — S. Carlo, v. Bavona.

Prunus avium L. — $S. Carlo, v. Bavona.

à Pi - ne ER : UN PURE 7 = nr + MERE

Me es DC.

Dryas octopetala L.— V.B. : Sous la Corte grande, calc. c. 1750 m.; Fiorera bassa, cale. c. 2600 m.; vers le col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m., v. Ant.; sur Campo, cale. c. 1450 m.; Caralina, v. Fiorina, c. 2250 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. ; entre Sevinera et Zotto sur Campo, cale. e. 2000 m. — V. Pecc. : A. Serodano à la Corte

- grande, 1700-1800 m.; Piz. del Castello, cale. e. 2500 m.

Geum urbanum L. — De Cavergno à Foroglio, v. Bavona. Peccia, alluvions.

Sieversia reptans Spreng. — V. B. : Halbihorenpass E. et N.. e. 2650 m.. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700- 2750 m.; val Fiorina, graviers du torrent, c. 2300 m., et moraines du glacier de Basodino, €. 2600 m.:; Basodino,

au-dessus de 3100 m. PE

Sieversia montana Spreng. — V. B. : Bavona Sologna (hb. Loc.): A. Nassa (hb. Loc.); vers Pianascione, cale. 2200-2400 m., et Halbihorenpass E. et N., c. 2650 m.:; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei, ce. 1900 m. ; Basodino, au-dessus de 3100 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m. — V. Pecc. : De Casolera à l’A. Froda, e. 1700 m. ; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, c. 2500 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450- 2600 m.

Rubus saxatilis L. — V. B. : Crête 2 Robiei et le Lago Ho cale. ce. 2200 m.: de Sevinera à Zotto sur CAES cale. C. 1950 m.

Rubus idæus L. — $. Carlo, v. Bavona. re de S. Carlo, v. di Peccia, c. 1050 m.

Rubus ulmifolius Schott. fil. — V. B. : $. Carlo. — V. Pare = Peccia ; Frodalta, e. 1200 m. Fréquent dans le bas des deux vallées.

Fragaria vesca L. — $. Carlo, v. Bavona. — V. Pecc. : Fréquent. Casolera.

Potentilla rupestris L. f. ad. var. te Huet. — Croso sur S. Carlo, v. Bayvona, c. 1400 m.

Potentilla micrantha Ram. — V. B.: De $. Carlo à Ca 1100- 1300 m.— V. Pecc. : Au-dessus de $. Carlo, c. 1050 m.; Fro- dalta, gneiss, 1200-1300 m.

(25) — 2% —

Potentilla Tormentilla Scop. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); de Sabbione à Fontanellate ; Corte grande, v. Ant., cale. 1800- 1950 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, e. 1800 m.

Potentilla reptans L. — V. B. : De Fontana à Sabbione et Fonta- nellate ; S. Carlo. — V. Pecc. : Peccia, alluvions.

Potentilla argentea L. — V. B.: De Cavergno à Fontana; près Foroglio ; A. Nassa (hb. Loc.) ; Croso sur $. Carlo. — V. Pecc. : Peccia, alluvions ; Frodalta, 1200-1300 m.

Potentilla argentea L.var.grandiceps Zimmet.— $. Carlo, v.Bavona.

Potentilla aurea L. — V.B.: A. Nassa (hb. Loc.); A. Robiei vers Arzo, ©. 1950 m.; vers le col de Grandinagia, ec. 2600 m. — V. Pecc. : Fréquent. A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, c. 2500 m. Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; entre Casolera et l’A. Froda, c. 1700 nm. ; la Corona à l’A. Bolla, ec. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et lé Naret; 2450-2600 m.

Potentilla alpestris Hall. fl. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900 m.; crête entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; A. Sevinera à la Corte grande sur

S. Carlo, cale. €. 1800 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, :

C. 2500 m.; Pone. del Pulpito, crête S.-E., 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona à VA. Bolla, e. 2500 m.

Potentilla Gaudini Greml. — $. Carlo, v. Bavona.

Potentilla Gaudini Greml. var. longifolia Borb. — V. Pecc. : De Piano à la cascade de Frodalta.

Potentilla grandiflora L. — V. B. : Fréquent. Forca di Nassa, €. 2200 m. (hb. Loc.); vers Pianascione, v. Ant., cale. 2200- 2400 m.; A. Robiei vers Arzo, ©. 1950 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, 2000-2100 m.:; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, ce. 1800 m.; Croso sur $. Carlo, 1500-1700 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; de la cascade de Frodalta à PA. Bolla, 1300-1700 m. ; la Corona à l’A. Bolla, €. 2500 m.

Potentilla frigida Vill.— V. B. : Crête entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola. 2700-2750 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2700 tn.

AE

Potentilla minima Hall. fil. — V. B.: Vers Pianascione, cale. 2200 2400 m.. et de Piano dei Cresti à Fiorera alta, 2200-2400 m. v. Ant.: val Fiorina, cale. à €. 2250 m., et de l'A. Randi- naseia au fond du vallon: bord du Lago bianco, gneiss,

c. 2060 m. — V. Pece. : Piz. del Castello. 2430-2600 m.

Sibbaldia procumbens L. — V. B. : Vers Pianascione, v. ARE Si cale. 2200-2400 m.: crête entre Halbihorenpass et le Piz della Medola, 2700-2750 m.:; bord du glacier de Basodino, v. Fiorina, c. 2700 m.: vers le col Grandinagia, c. 2600 m.—

V. Pece. : A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, €. 2500 m.: : _ Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.: de la Corte al Metto àZotta, 1950-2100 m. : la Corona à l’A. Bolla, ec. 2500 m. Agrimonia Eupatori a L. — V.B.: De Fontana à Sabbione: de _ S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m. — V. Pece. : De Veglia-à S. Carlo.

Rosa pomifera Herrm. var. recondita Pug. — V. Pecc. Des

_- Veglia à S. Carlo: de S. Antonio au pont de Frodalta.

Rosa pomifera Herm. var. microphylla Crep.— De Peccia al Piano.

Rosa micrantha Sm. var. typica Chr. — Y- B:: DS. re à Campo, cale. 1100-1300 m. Er.

Rosa tomentella Lem. — V. Pecc.: DeS. Carlo à Gheïba, 1000 m

Rosa glauca Vill. inter var. Haberiana R. Kell. et var. pseudo montana R. Kell. — De S. Carlo à Campo. v. Bavona, cale. 1100-1300 m. 12408

Rosa Uriensis Lag. et Pug. ssp. biserrata R. Kell. — Près Foro

_glio, v. Bavona. ES

Rosa Uriensis Lag. et Pug. var. adenophora R. Kell. —S. Carlo. v. Bavona. | LAS

Rosa pendulina L. — V. B. : Corte grande, v. Ant. 1800-. x 1950 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, 2000-2100 m.; A. Sevinera à la Corte grande, c. 1800 m., et Croso, sur S. Carlo:

S. Carlo.

Alchemilla pentaphylla L. — V.B. : Fréquent. Vers Pianaseione, ie cale. 2200-2400 m.; Fiorera bassa, cale. €. 2300 m., et Fiorera alta, c. 2600 m. v. Ant.: A. Robieï. c. 1900 m.; Randinascia, v. Fiorina, c. 2150 m.: bords du Lago bianco. : c. 2060 m.: vers le col Grandinagia, €. 2600 m.: Zotto sur e

(27) | re

Campo, ec. 2000 m. — V. Pecc. : À. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, c. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.

Alchemilla saxatihis Bus. — V. B. : Croso sur $. Carlo, c. 1300 m. — V, Pecc. : De la cascade de Frodalta à l’A. Bolla, 1300- 1700 m.

Alchemilla alpina L. — La Corona, v, di Peccia, gneiss, c. 2600 m.

Alchemilla subsericea Reut. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, 2430- 9615 m.; la Corona, c. 2500 m.

Alchemilla Hoppeana Bus. — V. B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant., 2500-2650 m.; de $. Carlo à Campo, 1100-1300 m. — V. Pecc. : Corte grande, au-dessous de PA. Gangelli; de Piano à Frodalta.

Alchemalla pubescens Lam. — Frodalta, v. di Peccia.

Alchemilla colorata Bus. — De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900 m.

Alchemilla flabellata Bus. — V. B. : De Fiorera alta à Halbiho- renpass, v. Ant., 2500-2650 m., et crête de ce col au Piz. della Medola, 2706-2750 m.; de Campo à Robiei: crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; de Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 1950 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l'A. Gangelli; Ponc. del Pulpito, 2500-2600 m.

Alchemilla fallax Bus. — Campo, v. Bavona, c. 1400 m.

Alchemilla glaberrima Schm. — V. B. : Fréquent. Val Calneggia (Nat.); vers Pianascione, cale. 2200-2400 m., et Halbihoren- pass, verst E. et N.. c. 2650 m., v. Ant. ; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; bords du glacier de Basodino, €. 2700 m.; col Grandinagia, €. 2600 m.; Zotto sur Campo, €. 2000 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, ce. 1900 m.; À. Masnaro, c. 2400 m,: Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.: de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m. ; crête entre l'A.

_ Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Alchemilla flavicoma Bus. — Sassonegro, v. di Peccia, gneiss,

0 50m.

Alchemilla alpestris Schmidt. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Alchemilla pratensis Schmidt. — V. B. : De $. Carlo à Campo, 1100-1300 m.; Croso sur $S. Carlo, 1300 m. — V. Pecc. : De Peccia al Piano.

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3 ; | en * — 28 — (28) L Alchemilla vulgaris L. — (4. pastoralis Bus. olim.). — V. Pecc. : : De Piano à la cascade de Frodalta. | |

« Sanguisorba dictyocarpa Spach. — V. B. : De Sabbione à Fonta-

| nellate ; S. Carlo; de Campo à Robiei, c. 1600 m. — E: V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta.

à Mespilus Oxyacantha Gärtn. — S. Carlo, v. Bavona. e. Mespilus monogyna Jacq. — V. B.:S$. Carlo. — V. Pecc. : Bois 3 près Veglia, rive droite.

à Mespilus monogyna Jacq. . microphylla et microcarpa. — Foro- 2 glio, v. Bavona.

L Cotoneaster vulgaris Lindl. — V.B. : De $S. Carlo à Campo, 3 cale. 1100-1300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale.

1450-1750 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. ce. 2100 m.; A. Sevinera à la Corte grande, e. 1800 m. — V. Pece. : De la Corte grande à l’A. Serodano, cale. 1700- 1800 m.; Passo du Sasso negro, 2300-2400 m.

Pyrus Malus L. — V. Pecc. : De $. Carlo à S. Antonio.

Sorbus aucuparia L. — V. B. : De Sonlerto à $. Carlo; de

_$. Carlo à Campo, cale. 1450-1750 m.: au-dessus de Muglie-

rolo, v. Ant., ©. 1700 m.

Sorbus Aria Crtz. — Peccia. alluvions et val Peccia.

Aronia rotundifolia Pers. — V. Pecc. : Au-dessus de $. Carlo, €. 1050 m.; Corte grande sous l’A. Serodano, cale. 1300- 1600 m.: Frodalta, 1200-1300 m.

ÆEpilobium spicatum Lam. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate ; À. Lielpe, cale. e. 1950 m.— V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

ÆEpulobium rosmarinifolium Hænke. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate.

Epulobium Fleischeri Hochst. — V. B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1000-1300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2100 m. — V. Pecc. : Peccia; Veglia, alluvions.

ÆEpilobium montanum L. — $S. Carlo, v. Bavona.

Epilobium collinum Gmel. f. alpinum Hauskn. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); S. Carlo: A. Sevinera à la Corte grande sur S. Carlo. — V. Pecc. : De Piano à la cascade de Fro- dalta, 1000-1300 m. LE

Epulobium collinum Gmel. f. elatior Hauskn. — Près Foroglio, Et E v. Bavona, — de Veglia à S. Carlo, v. di Peccia. Ds

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(29) aie

Epilobium trigonum Schrk. — Croso sur $. Carlo, v. Bavona, gneiss, €, 1750 m.

Epilobium alsinefolium Vill. — V. B. : Campo, c. 1400 m.; A. Lielpe sur Robiei, €. 2000 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, 1600-2000 m.; du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Epülobium anagallidifolium Lam. — V. B. : De Campo à Robieiï, 1400-1800 m.; de l’A. Randinascia au fond du val Fiorina, 2150-2300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2150 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.

Circæa lutetiana L. — V. B.: De Cavergno à Fontana; $. Carlo: de Muglierolo à la Corte grande, v. Ant.

Callitriche verna L. == (C. vernalis Kütz.) Ï. minima Briq. ap. Burnat FI. Alp. mar. LIT p. 201 — C. minima Hoppe. — V. B. : Alpe Robiei, prairie marécageuse, c. 1880 m.

Portulaca oleracea L. — V. B.: De Cavergno à Fontana et Sabbione. |

Herniaria alpina Vill. — V. B. : De Piano dei Cresti à Fiorera alta, cale. 2300-2400 m.; vers Pianascione, cale. 2200-2400 m., et col d’Halbihoren, cale. c. 2650 m., v. Ant.; de S. Carlo à Campo, cale. 1000-1300 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. |

Scleranthus annuus L. — De Peccia à S. Carlo.

Sedum Rhodiola L. — V. B. : Crête du col d'Halbihoren au Piz. della Medola, 2700-2750 m.: A. Robiei, 1950-2150 m.; bords du glacier de Basodino, v. Fiorina, c. 2600 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli 2100-2250 m; Croso sur $. Carlo. — V. Pece. : Fréquent. A. Gangelli vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m. ; Frodalta, 1200-1300 m.; de la Corte al

- Metto à Zotta, 1950-2150 m.; la Corona à l'A. Bolla,

©. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Sedum maximum Sut. — V. B. : De Cavergno à Fontana; S. Carlo. — V. Pecc. : Bois près Veglia.

Sedum atratum L. — V. B. : Corte grande, 1800-1950 m. et Fiorera alta, cale. €. 2600 m. v. Ant.; Halbihorenpass, C. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola,

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-2650-2750 m.; de Campo à Robiei, cale. 1450-1750 m.: Goal FE Fiorina, cale. à c. 2250 m.; de l’A. Robiei au Lago bianco, <

cale. 2009-2100 m.; près Zotto sur Campo, €. 2100 me PT

V. Pecc. : De la Corte grande à PA. Gangelli, e. 1800 M. ; : É crête entre le Ponc. di Braga et le Pone. del D 2500-2600 m. Sedum annuum L. — V. B. : De S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.: de Campo à Robiei, calc. 1450-1750 m.;

_ A. Sevincra à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — k

V. Pece. : De $. Carlo à S. Antonio.

Sedum album L. — V.B. : De Cavergno à Fontana; S. Ces 5 |

Campo; de Robiei au Lago bianco, c. 2100 m. — V. Pece. : Peccia, alluvions.

Sedium dasyphyllum L. — V. B. : Fréquent. De Cavergno à Fon-

tana; Sonlerto: de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant, 1100- 1500; Campo, cale. c. 1400 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m. — V. Pecc. : Peccia.

: Sedum alpestre Vill. — V. B. : Fréquent. Vers Pianascione, ca

9200-2400 m. et Halbihorenpass, €. 2650 m.. v. Ant.: crête " à

entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; bords du glacier de Basodino, v. Fiorina, €. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pece. : Entre Casolera et l'A. Froda 1650-1750 m.; A. Gangelli vers le Ponc. di Braga. 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 de la Corona à l’A. Bolla, c. 2550 m. De sexangqulare Li. — V. B. : De FE. à Fontana;

S. Carlo, au-dessus de Muglierolo, v. Ant., €. 1650 m. —

V. Pecc. : Peccia, alluvions. 4

Sedum rupestre L. — $S. Carlo, v. Bavona: de CAT ds Fontana.

Sempervivun arachnoideum L. — V.B.:S$. Carlo; vers Pianas- 1 cione, cale. 2200-2400 m., v. Ant. et vers le col d'Halbi- _horen, calc. 2500-2650 m.; ss S. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; de Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 1900 m.=—V. lee Crête du Pizzo del Castello, c. 2500 M. : Frodalta, 1906-20 1300 m. :

(31) ee

Sempervivum alpinum Griseb. — V. B. : Fréquent. De Fontana à Sabbione; Foroglio; de Sonlerto à S. Carlo; de Campo à Robiei, cale. 1450-1750 m. — V. Pecc. : Peccia. alluvions; S. Antonio; au-dessus de S. Carlo, c. 1050 m.

Sempervivum montanum L. — V. B.: Vers Halbihorenpass, cale. à 2500-2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, = 2700-2750 m.; A. Robiei, c. 1900 m.; de Robiei au Lago

bianco, calc. 2000-2100 m.; vers le col Grandinagia, €. 2600 m. — V. Pece. : Corte grande au pied de la Taneda, ©. 1800 m.; crête du Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; de S. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m.; crête entre l’A. Boila et le Naret, 2450-2600 m.

Babes uva crispa L. — V. B. : $. Carlo; de $. Carlo à Campo, cale. 1000-1300 m. — V. Pecc. : de S. Carlo à S. Antonio et

de là au pont de Frodalta.

Saxifraga opposttifolia L. — V. B. : Fréquent. S. Carlo; de

_ Muglierolo à la Corte grande, 1600-1900 m. et al Piano dei

Cresti, 1900-2200 M. : de Fiorera alta au col d’'Halbihoren, calc. 2500-2650 m., v. Ant.; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; Campo, cale. 1400 m.; À. Randinascia, c. 2200 m. et bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; v. Fiorina; Basodino, au-dessus de 3100 m.; vers le col Grandinagia, €. 2600 m.; près Zotto sur Campo, cale. ©. 2000 m. — V. Pecc. : À. Serodano, cale. 1700-1800 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Pone. del Pulpito, ce. 2500 m.; la Corona, 2450-2650 m.

Saxifraga Cotyledon L. — V. B. : de Fontanellate à Sonlerto; S. Carlo; sur Muglicrolo, v. Ant.; Campo, cale. c. 1400 m.; À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m. — V. Pecc. : A. Serodano, calc. 1700-1800 m.; À. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2350 m.; au-dessus de Gheïba, cale. ec. 1100 m.; Sasso negro, 2230-2300 m.

Sazifraga Aizoon L. — V.B. : $S. Carlo; vers le col d'Halbihoren, v. Ant., calc. 2500-2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, graviers du torrent, C. 2300 m. — V. Pecc. : A. Serodano, cale. 1700-1800 m. ; Ponc. del Pulpito, 2450-2600 m.; de S. Antonio à Frodalta.

Saxifraga Aizoon L. var. brevifolia Stern. — Campo, v. Bavona.

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— 32 — (32)

Saxifraga stellaris L. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); Corte grande, 1800-1950 m. et Fiorera alta, cale. c. 2600 m., v.

Ant; col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m.; A. Robiei

_ vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorina, cale. c. 2250 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.: Frodalta, 1200-1300 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. ;

Saxifraga aizoides L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate: de S. Carlo à Muglierolo, 1000-1500 m. et vers le col d'Hal- bihoren, cale. 2500-2650 m.; v. Ant.; val Fiorina, graviers du torrent, c. 2300 m. — V. Pecc. : De $. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m. |

Saxifraga aspera L. — V.B. : A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. e. 2100 m.; Croso sur S. Carlo, 1500-1700 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200- 1300 m; Sassonegro, c. 2250 m.

Re bryoides L. — V. B. : Fréquent sur les hauteurs. A. di Nassa (hb. Loc.); Halbihorenpass, verst. E. et N., ©. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 mn. ; À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; bords du glacier de Basodino, “. Fiorina, c. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; bords du Lago bianco, ce. 2060 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, c. 2500 m.; Sassonegro 2230- 2300 m.; la Corona à l'A. Bolla, ce. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Saxifraga cuneifolia L. — V. B. : De Fontana à Sabbione; de Sonlerto à S. Carlo. — V. Pecc. : Peccia et de là à Veglia, rive droite.

Sazxifraga exarata Vill. — V. B. : Fréquent sur les hauteurs. Vers Pianascione, v. Ant., calc. 2200-2400 m.; col d'Halbiho- ren, vers. E. et N., c. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950- 2150 m.; bords du glacier de Basodino, v. Fiorina, ec. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.

(33) — 33 —

Saxifraga moschata Wulf. f. vulgaris Engl. Mon. — $. muscoides Wulf, — V.B.: Val Fiorina.

Saxifraga muscoides AI. = $. planifolia Lap. — V. B. : Crête entre le col d’Halbihoren et le Piz. della Medola, 2700- 2750 m.; val Fiorina, entre Arzo et Randinaseia, 2150- 2200 m., graviers du torrent à ©. 2300 m. et bords du glacier de Basodino, c. 2600 m. — V. Pece. : Piz. del Castello, calc. 2500-2600 m.

Saxifraga androsacea L. — V. B.: Fréquent sur les hauteurs. Vers Pianascione, cale. 2200-2400 m., Fiorera bassa, cale. c. 2230 m. et de Fiorera alta à Halbihorenpass, 2500- 2650 m., v. Ant. ; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, entre Arzo et Randinascia, 2050- 2300 m., et Caralina, cale. c. 2250 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; bords du Lago bianco, €. 2060 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pecc. : Corte grande sous l’A. Serodano, 1700-1800 m.; Piz. del Castello, cale. 2500-2600 m. ; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; crête entre celui-ci et le Ponc. di Braga, c. 2500 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.; la Corona, 2450- 2600 m.

Sazifraga Seguieri Spreng. -— V. B.: Crête entre le col d'Halbi- horen et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, entre Arzo et Randinaseia, 2050-2300 m., graviers du torrent à €. 2300 m., Carolina, cale. c. 2250 m., et bords du glacier de Basodino, €. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; crête entre celui-ci et le Ponc. di Braga, ce. 2500 m.; Piz. del Castello, c. 2600 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona, à l’A. Bolla, C. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Saxifraga rotundifolia L. — V. B.: De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., 2100-2200 m. ; Campo, cale. c. 1400 m.; de Campo à l’A. Robiei, cale. 1450-1750 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, calc. 2000-2100 m.; A. Lielpe, cale. 1950-2000 m.; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, C. 2000 m. -— V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, 1600-2000 m. |

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— “6

Chrysosplenium alternifolium L. — V. Pecc. : Corte grande, sous l'A. Serodano, 1300-1600 m.

Sanicula europæa Li. — V. B.:S$. Carlo; de $. Carlo à Muglie- rolo, v. Ant., 1100-1500 m.

Astrantia minor L. — V. B. : Fréquent. Val Calneggia (Nat.); de Sabbione à Fontanellate; Sonlerto; Corte alla Cima di Nassa (hb. Loc.); de $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100- 1500 m.; Campo, cale. c. 1400 m.; A. Robieï, 1950-2150 m. ; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m. ; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, c. 1800 m. et Croso, 1700-1800 m. sur $. Carlo. — V. Pecc. : Fréquent. Corte grande sous la Taneda, C. 1800 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; de $S. Antonio au pont de Frodalta; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Aegopodium Podagraria L. — $. Carlo, v. Bavona.

Carum Carvi L. — V.B.:S$. Carlo; de $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m. — V. Pecc. : de $. Antonio au pont de Frodalta.

Pimpinella magna L. — $S. Carlo, v. Bavona.

Pimpinella saxifraga L. — Val di Peccia.

Bupleurum stellatum L. — V. B.: Val Calneggia (Nat.); A. di Nassa (hb. Loc.); A. Robiei, 1950-2150 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2300 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, c. 1800 m. et Croso, c. 1700 m. sur S. Carlo. — V. Pecc. Fréquent. Bois sous la Taneda, c. 1700 m.: Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; A. Gangelli vers le Pone. di Braga, 2300-2500 m.; entre Casolera et l’A. Froda, 1650- 1730 m.; la Corona, à l'A. Bolla. c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Bupleurum stellatum f. maxima Nob. Tige 35 em.; feuilles bas. 7 sur 25 Cm.; les caulinaires 2 sur 9 cm. — Rochers de l’A. Robiei, v. Bavona, gneiss, c. 1900 m.

Bupleurum stellatum var. pygmæum Gaud. — V. Pecc. : De Frodalta à l'A. Bolla, 1300-1700 m.; de Corte al Metto à JA. Zotta, 1960-2200 m.

Bupleureum ranunculoides L. — V. B. : Fréquent. $. Carlo; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; de S. Carlo à

(35) 5, = Campo, calc. 1000-1300 m.; de. Campo à Robiei, 1400- 1800 m.; de Robiei au Lago bianco, calc. 2000-2100 m. ; entre Zotto sur Campo et l’A. Piazza, calc. c. 1800 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, ec. 1800 m. et Oroso, 1100- 1400 m. sur S. Carlo.

Athamanta hirsuta Briq. — V. B. : De Fiorera alta au col d’'Hal- bihoren, cale, 2500-2650 m., v. Ant.; de S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m. ; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, cale. c. 1800 m.; A. Sevinera sur S. Carlo, calc. c. 1950 m. |

Meum Mutellina Gaertn. — V. B. : Cima di Nassa, c. 2020 m. (hb. Loc.); de la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100- 2200 m. et col d'Halbihoren, verst E. et N., c. 2650 m., v. Ant. ; A. Robieï, c. 1900 m.; de Robiei au Lago bianco, 2100- 2200 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, ©. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Ligusticum simplex AI. — Vers Pianascione, 2200-2400 m. et le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m., v. Ant. ; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, à Caralina, 2250 m. et graviers du torrent à c. 2300 m.; de Robiei au Lago bianco, 2100-2200 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2100 m. — V. Pecc. : P1z. del Castello, 2500- 2600 m.; crête entre le Pone. di Braga et le Pone. del Pulpito, c. 2500 m.; Sassonegro, 2300-2400 m.

Angelica silvestris L. — De Sabbione à Fontanellate, v. Bavona.

Peucedanum Ostruthium K. — V. B. : Corte grande, v. Ant., 1800- 1950 m.; A. Robiei, 1950-2150 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; Zotto sur Campo, c. 2000 m.; Croso sur $S. Carlo, 1500-1700 m. — V. Pecc. : Entre Frodalta et Casolera, c. 1500 m.

Peucedanum Oreoselinum Moench. —V. B. : S. Carlo. —V. Pecc. : de S. Antonio à Frodalta.

Heracleum Sphondylium L. — V.B.: De Sabbione à Fonta- nellate ; Foroglio; S. Carlo.

Heracleum a var. stenophyllum Gaud. — A. Croso sur S. Carlo, gneiss, c. 1500 m.

| EL = THIS Laserpitium Siler L. — V. B.:$. Carlo; de S. Carlo à Campo, 2 | cale. 1100-1300 m.; de Robiei au Lago bianco, 2000-2200 m.; ee = Croso sur $. Carlo, 1400-1500 m.

2 Laserpitium latifolium L. — V. B.:$. Carlo; Croso sur $. Carlo, =. 1100-1400 m.— V. Pecc. : Au-dessus de $S. Carlo, ce. 1050 m.;

de S. Antonio à Frodalta.

S Laserpitium Panax Gouan. — V. B. : Val Cainese (Nat.) ; == A. Robiei, 1950-2150 m.; A. Sevinera à la Corte grande, :20ù c. 1800 m. et Croso, 1100-1400 m. sur S. Carlo. — V. Pecc.:

Fréquent. De S. Antonio à Frodalta: Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2500 m.; près Veglia; Sassonegro, e. 2250 m. Daucus Carota L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; S. Carlo. Chærophyllhum cicutaria Vill. — $. Carlo, v. Bavona. — V. Pecc. : É De la Corte grande à l’A. Gangelli, 1600-2000 m. Re Chærophyllum Villarsi K. — V. B.: $. Carlo. — V. Pecc. : De ee la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m. Hedera Helix L. — V. B. : Cavergno; S. Carlo. — V. Pare ne Peccia; de S. Antonio à Frodalta. —Æ Cornus sanguinea L. — V. B. : De Fontanellate à Sonlerto. Cornus mas L. — V. B.: De Fontana à Sabbione; S. Carlo, 1000 m. - Viscum album L. — V.B. : Sur Sorbus aucuparia, S. Carlo; sur £ Sorbus tria, de $. Carlo à Campo. Sambucus nigra L. — V.B.: De Cavergno à Fontana: S. Carlo.

— Peccia. 3 Sambucus racemosa L. — V. B. : De Sonlerto à S. Carlo. — 574 V. Pecc. : Sous l’A. Serodano, calc. 1300-1600 m.: S. Anto-

nio ; entre Frodalta et Casolera, ec. 1500 m._ Lonicera cœrulea L. — Près $. Carlo, v. Bavona. Lonicera Xylosteum L. — De Veglia à S. Carlo, v. di Peccia. Lonicera nigra L. — V. Pecc. : Corte grande au-dessous de l'A. Serodano, 1300-1600 m. Sherardia arvensis L. — V. B. : De Fontanellate à Sonlerto. — V. Pecc. : Veglia; Peccia. Asperula odorata L. — V. B.: Au-dessous de Muglierolo, V Ant. c. 1400 m. F4 Galium Cruciata Scop. — V. B. : $. Carlo; Croso sur S. Carlo, : ‘4 c. 1750 m.

(37) — 87 —

Galium vernum Scop. var. Halleri DC. — V. B. : De Cavergno à Fontana; $S. Carlo.

Galium vernum var. hirticaule Briq. — V.B.: S$. Carlo; de $. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m. — V. Pecc. : Peccia.

Galium verum L. — $S. Carlo, v. Bavona.

Galium rubrum L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; Foroglio: de S. Carlo à Campo. — V. Pecc. : Bois près Veglia ; Frodalta, 1200-1300 m. Fréquent au bas des deux vallées.

Galiun Mollugo L. var. erectum Asch. — V. B. : De Campo à Robiei. |

Galium Mollugo L. var. Gerardi Briq. — V.B. : $. Carlo; de $. Carlo à Campo; val Calneggia (Nat.); À. Sevinera à la Corte grande, €. 1900 m.

Galium asperum Schreb. var. anisophyllum Briq. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Galium asperum Schreb. var. tenue Briq. —V. Pecc. : La Corona,

2450-2650 m.

Galium asperum Schreb. var. rhodanthum Briq. (Bull. hb. Boiss., 2% Sér., t. II, p. 770). — Alpe Robiei, v. Bavona, 1400- 1800 m.

Galium Aparine L. var. tenerum Schl. — V. B. : De Campo à Robiei, 1400-1800 m.

Galium spurium L. — Peccia.

Valeriana officinalis L. var. angustifolia Tausch. — V. B. : Cavergno (hb. Loc.); À. Croso sur $. Carlo.

Valeriana sambucifolia Mik. — V. B. : De Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 1850 m.

Valeriana montana L. — V.B. : De $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, cale. ©. 1800 m. — V. Pecc. : Bois sous la Taneda, €. 1700 m.; À. Serodano, cale. 1700-1800 m.; de S. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m.; Frodalta, 1200-1300 m.

Valeriana tripteris L. — Val Bavona.

Scabiosa agrestis W. et K. — V. B.: Val Calneggia (Nat.); de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m. — Val di Peccia.

Scabiosa Columbaria L. — V. B.: De $S. Carlo à Campo, cale.

. 1100-1300 m. — Peccia.

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Scabiosa lucida Vill. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande et de Fiorera alta au col d'Halbihoren, 2500-2650 m., v. Ant. : À. Robiei. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli,

- + 1700-1900 m. |

Eupatorium cannabinum L. -- V. B.: De Fontana à Sabbione. — V. Pecc. : De Veglia à $. Carlo.

Adenostyles leucophylla Rchb. — V. B. : Crête entre le col d’Hal- bihoren et le Piz. della Medola, 2700-2750 m. gneiss.

Adenostyles hybrida DC. — V. B. : Arzo, v. Fiorina, 2200 m. — V. Pecc. : Sasso negro, 2250 m.

Adenostyles albifrons Rehb. — V. B. : Foroglio (hb. Loc.); A. Robiei, ce. 1900 m.; d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, ©. 2200 m.; A. Lielpe, ce. 1800 m.; bords du Lago bianco, €. 2050 m.; Croso sur $. Carlo, 1700-1800 m.

Adenostyles alpina BI. et Fing. — V. B. : $. Carlo; au-dessus de Muglierolo, v. Ant., ©. 1700 m.; de $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000- 2100 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, cale. c. 1800 m. — V. Pecc. : De Piano à Frodalta, 1000-1300 m.

Homogyne alpina Cass. — V. B.: A. di Nassa (hb. Loc.); col d'Halbihoren E. et N. ©. 2650 m.; Campo, cale. c. 1400 m. — V. Pecc. : À. Gangelli, c. 1900 m.; Piz. del Castello, 2500- 2600 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; A. Casolera, 1600-1630 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-

2600

Tussilago Farfara L. — V.B. : De Sabbione à Fontanellate ; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m

Petasites niveus Baumg. — V. B. : De Fontanellate à Sonlerto; 4 S. Carlo; au-dessous de la Corte grande, 1700-1800 m. 2 v. Ant.; de Campo à Robieï, cale. 1450-1750 m.; de Sevinera ‘4 à Zotto sur Campo, cale. e. 1950 m.; Croso sur $. Carlo, 1400-1500 m. | .

Petasites albus Gærtn. — V. Pecc. : A. Serodano, 1700-1800 m. ; de $. Antonio au pont de Frodalta, 1050-1150 m.

Aster alpinus L. — V.B.: Corte grande, 1800-1950 m. et vers le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m., v. Ant.; Campo, calc. ce. 1400 m.; val Fiorina, cale. à c. 2250 m.; de Robiei au Lago bianco, calc. c. 2000 m. — V. Pecc. : Ponc. del

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(39) — 39 —

Pulpito, 2550-2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Aster alpinus L. var. Wolfii Favrat. — V. Pece. : De Piano à Fro- dalta, ©. 1200 m.

Bellidiastrum Michel Cass. — V. B. : Au-dessous de la Corte grande, calc. 1700-1800 m. et vers le col d'Halbihoren, Calc. 2500-2650 m., v. Ant.; Campo, cale. ce. 1400 m.; val Fiorina, cale. ©. 2250 m. — V. Pecc. : A. Serodano, 1700- 1800 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pul- pito, ©. 2500 m.; de S. Antonio à Frodalta.

Bellis perennis L. — Val Peccia.

Erigeron canadensis L. — V.B.: Foroglio. — V. Pecc. : Au- dessus de Peccia; À. Serodano, au-dessous de la Corte grande, 1300-1600 m.

Erigeron Schleicheri Gremi. — V. B. : De $. Carlo à Campo,

. cale. 1100-1300 m.; de Campo à Robiei, calc. 1400-1800 m.; de l’A. Robiei au Lago bianco, cale. 1900-2000 m.

Erigeron Schleicheri Greml. f. dubius Chen. f. nov. Cette forme se

distingue par Son port beaucoup plus robuste et ses tiges

quelquefois plus hautes (jusqu’à 30 cm.), rappelant par là l£. Villarsu Bell. Du reste conforme au type. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900 m.; de Campo à Robiei, cale. 1400-1800 m.

Erigeron acris L. — V. B. : De Fontana à Sabbione; For ie S. Carlo. — Peccia.

Lirigeron acris f. alpina Chen. (s. n. f. reducta in Bull. hb. Boiss., 2e sér., t. IV, p. 642). — Val Calneggia (Nat.).

Erigeron dræbachensis O. Muller f. erecta Nob. f. nov. Tige raide, droite, haute de 50-55 cm. — $S. Carlo, v. Bavona; Î. typica, val Calneggia (Nat.).

Erigeron uniflorus L. — V. B. De la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m. et col d'Halbihoren, verst. E. et N., €. 2650 m., v. Ant.; crête entre ce col et le Piz. della Medola,

2700-2750 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Basodino,

C. 2600 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2100-2260 m.; A. Lielpe, cale. 1950-2100 m. — V. Pecc. : A. Serodano, 1900-2100 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m., la Corona, 2450-2600 m.

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— 40 — (40) Eyigeron uniflorus L. var. neglectiformis Rickhi. — V. B. : Entre Robiei et le Lago bianco, 2150 m., calc. — V. Pecc. : Passo negro, 2300-2400 m._ Erigeron uniflorus L. f. elongatus Rickli. — V. Pece. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m. Erigeron uniflorus L. Î. nana auct. — re au-dessus de 3100 m. Erigeron uniflorus L. var. glabrescens Rickli. — V. Pecc. : La Corona, 2450-2650 m. Erigeron alpinus L. — V. B. : Foroglio, (hb. Loc.); Corte

grande, v. Ant., 1800-1950 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-

2150 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; À. Sevinera à la Corte grande sur $S. Carlo, ce. 1800 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2450-2615 m.

Erigeron alpinus L. f. polycephalus Rickli.— Val Calneggia (Nat.) — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.

Erigeron alpinus L. f. elongatus Rickli. — V.B.: Foroglio (hb. Loc.) ; de Campo à Robiei, 1400-1850 m. — V. Peec. : De Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.; Sasso negro, c. 2250 m.

Erigeron alpinus L. f. maximus Rickli, ined. — Tige 40 em. à 5 capitules, feuilles 1,5-12 mm. Entre Sevinera et Zotto sur Campo, v. Bay.

Erigeron alpinus L. var. intermedius Schl. — V. B.: De Robiei au Lago bianco, 2100-2200 m.; entre Sevinera et Zotto, sur Campo, ec. 2000 m.

Solidago virga aurea L. — V.B. : De Cavergno à Fontana; val Calneggia (Nat.) A. Sevinera à la Corte grande sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Peccia, alluvions; de la Corte al Metto à Zotta.

Solidago virga aurea L. var. minuta (L.) Rouy. — V. B.:$. Con Fiorera alta, v. Ant. c. 2600 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500, crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. |

Cette variété est, de celles de la haute alpe, la plus com- mune au Tessin; la var. cambrica en diffère par ses capitules du double plus gros.

Gnaphalium luteo-album L. — V. B. : Foroglio; Sabbione.

Gnaphalium uliginosum L. — V. Pecc. : Veglia, champs.

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Gnaphalium supinum L. — V. B. : Fréquent. Corte grande, 2000-2100 m. et col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m.; crête entre ce col et le Piz. della Medola. 2700-2750 m.; À. Robiei, vers Arzo, 1950-2150 m.; bords du glacier de Basodino, v. Fiorina, c. 2700 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, vers le Pone. di Braga, 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; entre Casolera et l'A. Froda, 1650-1750 m.: Sassonegro, C. 2250 m.

Gnaphalium supinum L. var. fuscum Scop. — V. B. : Crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2200 m.

Gnaphalium silvaticum L.— V.B. : Foroglio; Croso sur S. Carlo, C. 1500 m. — V. Pecc. : Corte grande sous la Taneda, C. 1800 m.

Gnaphalium silvaticum L. var. angustifolium Gaud. — V. Pecc. : De la cascade de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Gnaphalium silvaticum L. var. Einseleanum F. Schultz. — V. B. : Près Foroglio. — V. Pecc. : De Peccia al Piano.

Gnaphalium norvegicum Gunn. — V. B. : Corte grande, v. Ant. 2000-2100 m.; À. Robiei, à Arzo, 1900-2200 m.; de Robiei au Lago bianco, cale., 2100-2200 m.; vers le col Grandinagia, C. 2600 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.; la Corona, c. 2600 m.

Gnaphalium Hoppeanum K. — V. B. : De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant. 2100-2200 m.; Caralina, v. Fiorina, C. 2250 m.

Leontopodium alpinum Cass. — V. B. : Fréquent sur le calcaire. Fiorera alta, ce. 2600 m. et col d'Halbihoren, cale. 2500- 2650 m., v. Ant.; au-dessus de Campo, cale., c. 1450 m.; A. Robiei, cale. ce. 1800 m.; A. Sevinera, à là Corte grande sur S. Carlo, c. 1950 m.; entre Sevinera et Zotto sur Campo, cale. c. 1950 m.; de Zotto à l’A. Piazza, cale., c. 1800 m.

Antennaria dioica Gärtn. — V. B. : Corte grande, v. Ant. 2000- 2100 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; de Robiei au Lago bianco, calc. 2000-2100 m. — V. Pecc. :

_Frodalta, 1200-1300 m. Antennaria carpathica BI. et Fing. — V.B.; Vers Pianascione,

Hi — | (42) calc.. 2200-2400 m. et col d’Halbihoren, verst. E. et N. c. 2650 m., v. Ant.; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, à Caralina, ce. 2250 m. et mor. du glacier de Basodino, c. 2600 m.; de Robiei au Lago bianco, calc. 2100-2200 m.; près Zotto sur Campo, cale. e. 2000 m. — V. Pecc. : Crête entre le Ponc. di Braga et le Pone. del Pulpito, e. 2550 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Artemisia Mutellina Vill. — V. B. : Corte grande, c. 1900 m. et vers le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m., v. Ant.; de S. Carlo à Campo, cale. 1300 m.; A. Robiei, c. 1950 m.; d’Arzo à Randinaseia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, cale. c. 1800 m.; de l’A. Sevinera à Zotto, cale. 690" ME

Artemisia spicata Wulf. — V. B. : Halbihorenpass, cale. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; mor. du glacier de Basodino, v. Fiorina, c. 2600 m.; Baso- dino, au-dessus de 3100 m. — V. Pecc. : Pizzo del Castello, 2430-2600 m.

Artemisia vulgaris L. — V. B.: de + à Fontanellate. — V. Pecc. : Près Veglia.

Achiliea macrophylla L. — V. B.: Sonlerto (hb. Loc.); A. Croso, sur S. Carlo, 1500-1700 m. — V. Pecc. : Au-dessous de l'A. Serodano, 1300-1600 m.; Corte grande sous la Taneda, c. 1800 m.; de Casolera à l’A. Froda, 1650-1730 m.; au-des- sus de la au al Metto, c. 1900 m.

Achillea Thomasiana Hall. fil. — (A. atrata X macr nn, —

- V. B. : Au-dessus de Robiei vers le Lago bianco, cale. ©. 2050 m.

Achillea nana L. — V.B. : Vers Pianascione, cale. 2200-2400 m.; de Piano dei Cresti à Fiorera alta, 2200-2600 m., v. Ant; Halbihorenpass, cale. €. 2650 m. et crête du Piz della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei, vers Arzo, 1950-2150 m.; Caralina, v. Fiorina, c. 2250 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; vers le col Grandinagia, €. 2600 m.; Zotto sur Campo. — V. Pecc. : A. Serodanc, 1900-2100 m.; A. Gangelli à la Corte grande, €. 1800 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m.; crête

(43) LAS

entre le Ponc. del Pulpito et le Ponc. di Braga, c. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.

Achillea hybrida K. — (À. moschata X nana). — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, ce. 2600 m.

Achllea moschata Wulf. — V. B.: Forca di Nassa (hb. Loc.); Corte grande, v. Ant. 2000-2100 m.; crête entre le col d’'Halbihoren et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei, ©. 1890 m. — V. Pecc. : Fréquent. De la Corte grande à VA. Gangelli, 1700-1800 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; Frodalta, 1200-1300 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Achillea Laggeri Schultz bip. — (4. atrata X nana). — Fiorera alta, v. Ant. cale. €. 2600 m.

Achillea atrata L. — V. B. : Au-dessous de la Corte grande, v. Ant., 1750-1800 m.; de Fiorera alta au col d'Halbihoren, calc., ©. 2600 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : A. Serodano à la Corte grande, cale. 1700-1800 m.

Achillea stricta Schl. — V. B. : A. Robiei, 1800-1900 m. — V. Pecc. : de S. Antonio à Frodalta.

Achillea stricta Schl. var. lanata (Sprgl.). — V. B. : A. Robiei, ©. 1900 m. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, e. 2500 m.; Sassonegro, ©. 2250 m.

Achillea Mullefolium L. var. alpestris K. — V. B. : De Cavergno à Fontana; $S. Carlo; Campo, cale. c. 1400 m.; À. Sevinera, à la Corte grande sur S. Carlo, ec. 1800 m.

Achillea Millefolium L. var. lanata K. — V. B. : $. Carlo. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Achillea setacea W. K.— V.B. : De $. Carlo à Campo, v. Bavona, Calc. 1100-1300 m. — V. Pecc. : De Peccia al Piano; de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700.

Matricaria Chamomilla L. — $. Carlo, v. Bavona. — Peccia.

“hrysanthemum alpinum L. — V. B. : Fréquent. Val Calneggia (Nat.); Corte grande, v. Ant. 2000-2100 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N., ce. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950- 2150 m.; bords du glacier de Basodino, v. Fiorina, Ce. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; vers le col Grandinagia, ce. 2600 m. — V. Pecc. : Au-dessus de l’A. Gan-

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Chrysanthemum Leucanthemum L. — V.B.: Fréquent. S. Carlo; Campo, c. 1400 m.; À. Sevinera c. 1800 m. — V. Pecc. : la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Chrysanthemum Leucanthemum L. var. lanceolatum Beck. — (C. atratum et montanum auct.). — V. Pecc. : Entre la Corte al Metto et Zotta., 1960-2200 m.

Chrysanthemum Leucanthemum L. var. lobatum Briq. (Ann. Cons. bot. Gen. 1899) = (Leucanthem. vulg., V. subpinnatifidum Brügg. nom. nud.). — V. Pecc. : Peccia; de S. Antonio à Frodalta.

Chrysanthemum Parthenium Pers. -— V.-B.:$. Carlo, v. Bavona. — Peccia.

Aronicum scorpioides K. — V. B.: Fiorera alta, v. Ant. cale. c. 2600 m. abdt.; de Campo à Robiei, calc. €. 1550 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; A. Lielpe, cale. 1950-2000 m.; A. Piazza sur Campo, ec. 1900 m.

Aronicum Clusi K. — V. B. : Fréquent sur les hauteurs. De Fiorera alta à Halbihorenpass., v. Ant. 2500-2650 m.; crête entre ce col et le P1z. della Medola, 2700-2750 m.; val Fio- rina, entre Arzo et Randinascia, 2050-2200 m. et bords du glacier de Basodino, €. 2600 m.; bords du Lago bianco, €. 2050 m.; crête entre le Lago bianco et le glacier de Cava- gnol, 2100-2250 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, c. 2500 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, e. 2500 m.; dela Corteal Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Arnca montana L. — V. B.: Sonlerto (hb. Loc.); Corte grande,

2000-2100 m. et Fiorera alta, c. 2600 m., v. Ant.; À. Robiei,

€. 1890 m.; A. Sevinera, à la Corte grande sur S. Carlo, ©. 1800 m. — V. Pecc. : Fréquent. Corte grande, sous la Taneda, ec. 1800 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2600 m.; de S. Antonio à Frodalta, 1050-1150 m. ; la Corona,

à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret,

2450-2600 m. |

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Senecio vulgaris L. — V. B. : Cavergno.

Senecio viscosus L. — V. B. : De Fontana à Sabbione; Sonlerto: Campo, e. 1400. — V. Pecc. : Frodalta, c. 1300 m.; bois sous la Taneda, €. 1700 m.

Senecio cordifolius Clairv. — $S. Carlo, v. Bavona, c. 1000 m.

Senecio incanus L. — V.B. : Fréquent. De la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m., et de Fiorera alta au col d’'Halbihoren, 2500-2650 m., v. Ant; crête du Piz. della Medoia, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; de Robiei

au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; entre le Lago bianco et

le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m. — V. Pecc. : A. Gan- gelli à la Corte grande, 1700-1800; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, ©. 2500 m.; Zotta, c. 2100 m.

Senecio Fuchsi Gmel. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate, Foroglio; S. Carlo — V. Pecc. : Près Peccia; de $. Antonio à Frodalta. |

Senecio Doronicum L. — V.B. : Vers le col d'Halbihoren, v. Ant. cale. 2500-2650 m.; val Fiorina, cale. à €. 2250 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. ce. 2000 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pul- pito, crête S.-E., 2450-2600 m.; Sasso negro, 2250-2300 m.; Ja Corona, à l'A. Bolla, c. 2600 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2500 m.

Senecio Doronicum L. f. glabrescens. — Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Cirsium lanceolatum Scop. var. nemorale Rehb. — V. B. : S. Carlo. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo.

Cirsium arvense Scop. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate. Var. horridum K. — Foroglio.

Cirstum palustre Scop. — V. B. : De Cavergno à Fontana; val Calneggia (Nat.); de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100- 1500 m. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio.

Cirsium heterophyllum Al. — V. B. : De S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1400 m.

Cirsium spinosissimum Scop. — V. B. : Vers Pianascione, calc. 2200-2400 m. et Fiorera alta, ©. 2600 m., v. Ant;

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(46) Halbihorenpass, verst. E. et N., ce. 2650 m.; A. Robiei, cale. c. 1890 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100- 2250 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m.; Zotto sur Campo. — V. Pecc. : A. Gangelli, 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona, à l’A. Bolla, ec. 2600 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2500 m.

Carduus defloratus : L. — V. B. : Foroglio (hb. Loc.); S. Carlo ; de Fiorera alta au col d'Halbihoren, 2500-2600 m., v. Ant.: A. Sevinera à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Peccia; Frodalta.

Carduus Bambergeri Hausmann in Kerner F1. exsiccata austro- hungarica, 1781 — (C. dejloratus var. rhœhcus D. C. X “Personata Jacq.).

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3 Un exemplaire portant 4 tiges hautes de 75 em. — V. Pecc : 2 Entre S. Carlo et S. Antonio au bord de la rivière, en : société du Cirsium palustre. Lappa tomentosa L. — V.B.:S$. Carlo. — V. Pecc. : De Veglia e à S. Carlo. Lappa minor DC. var. alba Christ (?) — S. Carlo, v. Bavona. Carlina acaulis L. et var. caulescens. — V. B. : De Cavergno à

Fontana; Sonlerto ; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m ;; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m. ; À. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Peccia, alluvions ; Frodalta, 1200-1300 m.

Carlina vulgaris L. — $. Carlo, v. Bavona. — Peccia.

Saussurea discolor DC. — V. B. : Vers Pianascione, cale. 2200- 2400 m. et vers le col d’'Halbihoren, calc. 2500-2600 m., v. Ant. ; Campo, cale. c. 1400 m. ; val Fiorina, cale. à c. 2250 m.; crête entre l’A. Robieï et le Lago bianco, calc. 2000-2100 m.; Croso sur S. Carlo, cale. 1500-1700 m. — V. Pecc. : Au- dessous de l’A. Serodano, à la Corte grande, 1600 m. cale.

Centaurea Rhaponticum L. — V. B. : Crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; entre Zotto sur Campo et l’A. Piazza, cale. c. 1800 m.; de Sevinera à Zotto, cale. 1950 m,; Croso sur S. Carlo, 1500-1700 m.

Centaurea Cyanus L. — Cavergno, v. Bavona (hb. Loc.).

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(47) — 47 —

Centaurea pratensis Thuill. f. subacaulis Nob. — V. B.: De Campo à Robiei, 1400-1800 m.

Centaurea transalpina Schi. — V. B. : De Cavergno à Fontana : S. Carlo. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo.

Centaurea nervosa Willd. — Val Calneggia (Nat.); de la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; Campo, cale. ©. 1400 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450- 1750 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000- 2100 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; À. Piazza sur Campo, ec. 1600 m. ; A. Sevinera à la Corte grande, c. 1800 m.; Croso sur $S. Carlo, 1500-

= 1700 m.

Centaurea Scabiosa L. var. vulgaris K. — $. Carlo, v. Bavona.

Centaurea Scabiosa L. var. calcarea Briq.(?) — Un seul exempl., Campo, v. Bavona, c. 1400 m.

Centaurea Scabiosa L. var. tenuifolia Schl. — Foroglio, v.

= Bavona (hb. Loc.). |

Lampsana communis L. — V.B.: De Cavergno à Fontana. — V. Pece. : Peceia, alluvions ; Veglia, champs.

Leontodon autumnalis L. — V.B. : De Sabbione à Fontanellate : S. Carlo; Campo, c. 1400 m.; A. Robiei, c. 1890 m. — V. Pecc. : Bois près Veglia.

Leontodon pyrenaicus Gouan. — V. B. : Halbihorenpass, verst. E. et N., ec. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; col de Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pul- pito, 2550-2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et ie Naret, 2450-2600 m.

Leontondon hispidus L. — V. B. : $S. Carlo; A. Sevinera sur S. Carlo. — V. Pecc. : Bois près Veglia.

Leontodon hispidus var. alpicola Chen. v. nov. Pedoncules mono- céphales hauts de 8-15 cm. peu ou pas renflés au sommet, nus ou munis d’une, rarement de deux bractéoles. Capitules de même grandeur que dans le type; folioles involucrales linéaires-lancéolées, appliquées. Akènes d’un brun fauve très clair, rugueux, à aigrettes rousses égalant ceux-ci. Feuilles atténuées insensiblement en un pétiole très court, sinuées, dentées ou pinnatifides.

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LAB (48)

Cette variété se présente, comme le type, sous les formes gla- brescente, hispidule ou très hispide et chargée de poils trifur- qués. C’est la plante de la haute Alpe qui se trouve abondam- ment et très constante dans les gazons rocailleux et sur les rochers élevés du Valais, des Alpes vaudoises et de la Haute- Savoie. Sur l’arête de l’Arpille, au col du Sanetsch, où elle foisonne, on trouve réunies toutes ses formes. Au Tessin, elle se rencontre aussi au Ghiridone et au val Piora.

Dans les herbiers que j'ai consultés, elle est classée sous le nom de var. opimus K. et mêlée à des exemplaires de celui- ci. Or, la var. opimus K. est, comme son nom l'indique, de beaucoup plus grande taille (le double); elle est plus robuste, à gros Capitules et à pédoncules fortement renflés au sommet. Cette plante croit dans les terrains riches; elle est peu fré- quente. Koch Syn. ann. 1845 la donne comme exclusivement alpine. Des auteurs plus modernes (Cf. J. Briquet, Nouv. Notes flor. Alp. Lem.) tiennent cette indication pour erronée. En effet, on la rencontre aussi à de basses altitudes; ainsi, au Tessin, au-dessus de Gordala, à €. 260 m.

La var. alpicola, que je propose ici, est de bien plus petites dimensions; bien moins robuste, elle végète sur un sol maigre et pierreux; c’est de beaucoup la forme haute-alpine la plus fréquente. Il est illogique de la réunir à la var. opimus K. qui n’est guère qu'une forma maxima. P. Chen. — V. B. : De Fiorera alta au col d’'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.

Laitodon hispidus L. var. hyoserioides Welw. — V.B.: $. Carlo; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450-1750 m.

Leontodon hispidus L. var. pseudocrispus Schultz bip. — A. Robieiï, ce: LA0OM:

Picris hieracioides L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecc. : Peccia, alluvions.

Picris hieracioides L. var. subalpina Arv. Touv. et Chen. Plante bien moins hérissée sur toutes ses parties et moins rude que le type. Péricline ovoïde à écailles toutes apprimées ou les extérieures étalées. Zigules uniformément d’un beau jaune d’or, non pourprées en dehors. Pédoncules non renflés sous le péricline qui n’est pas étranglé vers son milieu. Akènes. ? (Arvet Touvet in sched). — $. Carlo, v. Bavona.

(49) — 49 —

Hypochæris radicata L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; S. Carlo ; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m.— V. Pecc. : Bois près Veglia.

Hypochæris uniflora Vill. — V. B.: Vers Pianascione, v. Ant, 2200-2400 m. ; A. Robieï, vers Arzo, 1950-2150 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; Zotta, c. 2150 m.

Taraxacum paludosum Schlecht. — Sasso negro, marécages,

gneiss, v. di Peccia, 2230-2300 m.

Taraxacum officinale Web. — V. B. : Col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m., v. Ant.; vers le col Grandinagia, C. 2600 m. — V. Die Ponc. del RE c. 2600 m. Fré- quent dans les deux vallées.

Prenanthes purpurea L.— De Sabbione à Fontanellate, v. Bavona.

Prenanthes purpurea L. var. tenwfolia (L.) Greml. — Val Cal- neggia (Nat.). — V. Pecc. : Sur la Corte al Metto, c. 1900 m.

Lactuca virosa L. — S. Carlo, v. Bavona.

Phæœnixopus muralis K. — V. B. : De Cavergno à Fontana; de $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. — Peccia, alluvions. Mulgedium alpinum Cass. — V. B. : Croso sur $S. Carlo, 1500-

1700 m.

Crepis fœtida L. — Campo, v. Bavona.

Crepis virens L. — De Fontana à Sabbione, v. Bavona.— Peccia.

Crepis aurea Cass. — V. B. : Corte grande, 1800-1950 m. et Fio- rera alta, ©. 2600 m., v. Ant.; de Campo à Robieï, cale. 1450- 1750 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, calc. 2100- 2200 m. — V. Pecc. : Entre Casolera et l’A. Froda, 1650- 1730 m.; À. Gangelli, c. 1900 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.

Crepis grandifiora Tausch. — Frodalta, v. di Peccia, 1200- 1300 m.

Crepis paludosa Mæœnch. — V. B. Gorge entre Campo et Robiei, calc. 1450-1750 m. — V. Pecc. : Au-dessous de l’A. Serodano, 1300-1600 m.; de S. Antonio au pont de Frodalta, 1050- 1150 m.

Crepis blattarioides Vill. — V. B. : Foroglio; $. Carlo; de non à Robiei, 1400-1800 m.; de Robiei au Lago Eco cale.

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fe (50) ©. 2009 m.; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, cale. €. 1800 m.; A. Sevinera à la Corte grande, sur S. Carlo, ©. 1800 m. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta, 1000- 1100 m.; au-dessous de l’A. Masnaro.

Hieracium staticefolium All. — V. B. : Val Calneggia (Nat.) ; de Fontana à Sabbione; de S. Carlo à Campo, 1100-1300 m. — V. Pecc. : Alluvions à Peccia et dans le reste de la vallée ; S. Antonio ; fréquent.

Hieracium Fr Schult. ssp. virentisquamum N. P: A. Sevinera à la Corte grande, sur $S. Carlo, ms c. 1800 m.

Hieracium Pilosella L. ssp. subcaulescens N. P. — V. B. : À. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, c. 1850 m. — V. Pecc. : de Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2000 m.

Hieracium Pilosella L. ssp. inalpestre N. P.— V. B. : Crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2200 m. — V. Pece. : De Corte al Metto à Zotta, 1960-2000 m.; Sassonegro, c. 2250 m.

Hieracium Pilosella L. ssp. trichadenium N. P. — V.B. : De Campo à Robieï, 1400-1800 m.; A. Robiei vers Arzo, 1900- 2200 m. — V. Pecc. : De Piano à la castade de Frodalta, 1000-1300 m.; A. Masnaro, €. 2000 m.

Hieraciun Psol L. ssp. ermineum N. P. — De Piano dei Cresti à la Corte Grande, v. Ant. 1900-2200 m.

Hieracium Pilosella L. ssp. transalpinum N. P. — V.B. : Près

Foroglio; val Calneggia (Nat.); de Muglierolo à la Corte

grande, v. Ant. — V. Pecc. : De Peccia al Piano et à la cas- cade de Frodalta. |

Hieracium hypeurium N. P.ssp. lasiothrix N. P. — V.B. : A. Sevi- nera, à la Corte grande, sur $. Carlo, c. 2000 m.

Hieracium hypeurium N. P. ssp. lamprocomum N. P. — V. B.: De l’A Sevinera à Zotto, c. 1950 m.

Hieracium Auricula Lam. ssp. melaneilema N. P. — V.B. : De Robiei à Lielpe. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gan- gelli, 1700-2000 m.

Hieracium Auricula Lam. ssp. auricula Dune N.P. — V. Ps De la Corte Grande à l’A. Gangelli, 1700-2000 m.

Hieracium Auricula Lam. ssp. tricheilema N. P. — V. B. : De

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(51) ot Muglierolo à la Corte grande, v. Ant. 1600-1900 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Hieracium glaciale Lach. ssp. glaciale (Lach.) N. P. — V. Pecc. Poncione del Pulpito, 2430-2600 m.

Hieracium glaciale Lach. ssp. subglaciale N. P. — V, B. : De Ran- dinascia au fond du val Fiorina, 2150-2300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2200 m.— V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.; la Corona, à l’A. Bolla, 2450-2600.

Hieracium niphobium N. P. ssp. niphostribes N, P. —"V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m,

Hieracium niphobium N. P. ssp. capillatum N. P. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2450-2600 m.

Hieracium aurantiacum L. ssp. flammans N. P. — V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, c. 1900 m. gneiss.

Hieracium cymosum L. ssp. meizocephalum N. P. — V. B.:

Crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. c. 2100 m., rare.

Hieracium densicapillum N. P. ssp. Æ. Laggeri Sch. bip. —

. V. Pecc.; la Corona, à l’A Bolla, 2450-2615.

Hieracium densicapillum N. P. ssp. orthorrhizon N. P. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; la Corona, 2450- 2650 m., gneiss.

Hieracium florentinum A. — V.B. : Près Foroglio ; de $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. — V. Pecc. : de $. Carlo à S. Antonio.

Hieracium bupleuroides Gmel ssp. Iæviceps N. P. — V. BE. De $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m.; de Campo à l'A. Piazza, cale. €. 1500 m. — V. Pecc. : De Piano au pa de Frodalta, cale. 1000-1300 m.

Hieracium bupleuroides ssp. scabriceps N. P.— V. LE. De Muglie- rolo à la Corte grande, cale. 1600-1900 m. v. Ant.; A. Robiei, calc. c. 1800 m.

Hieracium falcatum Avrv. Touv. (— Æ. penninun N. P. ssp. pseudopenninum Zahn.). — V. B. : De Campo à Robiei, 1400-1800 m.

Hieracium villosum L. ssp. villosum N, P. — V.B.: Corte grande,

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— 52 — (52 Y. Ant. 1800-1950 m.; Campo, cale. c. 1400 m.: A. Robieï, ©. 1800 m.; val Fiorina, calc. c. 2250 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, c. 1950 m. — V. Pecc. : A. Gan- gelli, c. 2000 m.

Hieracium villosum L. var. undulifolium N. P. — V. B. : De Fiorera alta, v. Ant. au col d’Halbihoren, 2500-2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.

Hieracium elongatum Willd. — De $. Carlo à ee ol0, v. Ant., 1200-1500 m.

Hieracium dentatum Hoppe ssp. dentatum N. P. — V. B. : À. Sevinera, au-dessus de la Corte grande, sur $S. Carlo, ©. 2050 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, c. 2000 m.

Hieracium Gremli Arv. Touv.(— Æ. dentatum hirtum Lagg.). — V.B.: DeS. Carlo à Campo, cale, 1100-1300 m.; de Campo à Robiei, 1400-1800 m.; A. Robiei, c. 1800 m. — V. Pecc : De Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.; de la Corte

- grande à l’A. Gangelli, c. 2000 m.

Hieracium Braunianum Zahn. et Chen. sp. nov. Inter subspecio- sum N. P. ssp. patulum N. P. — (7. sixtinum Arv. Touv. in hb. Chen.) et A. humile Jacq. quasi intermedium, habitus H. Gremlu Arv. Touv. sed plano diversum.

Caulis 10-30 cm. altus tenuis vel gracilis, subtiliter strictus, gramineo-viridis, basin versus subviolaceus, furcato-ramosus. Folia rosularia complura, exteriora minora, ovata, vel ellip- tica, obtusa vel obtusiuscula, in petiolum brevem basi late alatum -attenuata, interiora longiora (ad 15 em.) lanceolata, acutiuscula vel acuta, basin versus sensim angustata, quasi in petiolum late alatum fere attenuata, omnia gramineo- viridia sublutescentia, apiculato-dentata, dentibus sæpe elon- gatis antrorsum arcuatis vel porrectis; caulina 2-5, lanceo- lata vel longe linearia, sensim decrescentia, superiora inte- gerrima. Inflorescentia furcata oligocephala; rami primari 1-3, remoti; ordines axium 3, capitula 3-5 (7); acladium 50-60 mm. longum. Involucrum 10-11 mm. longum ovatum, demum depressum basi truncatum; squamæ subangustæ acuminatæ, acutæ, v. acutiusculæ, exteriores angustiores, omnes subnigræ cinero-marginatæ, interiores margine subvi-

(53) — 53 — rides. Bracteæ 2-8, subalatæ, Pili in involucro subnumerosi breves obseuri apice diluti, in peduneulis dispersi, in caulibus superne dispersi, inferne subnumerosi albi breves, in foliis

- supra subnulli, subtus sparsi, in nervo mediano subnumerosi. Gandulæ in involucro subnumerosæ, in peduneulis sparsæ obscuræ, in caule valde diminutæ, 4% foliorum margine nervo- que mediano subtus sparsæ minutæ. Flocci : squamæ multi- floccæ marginem versus cano-tomentosæ, peduneuli superne cano-floccosi, inferne multiflocci, caulis sæpe usque ad basin + stellatus vel basin versus floccosus; folia caulina 4x nervo dorsali subfloccosa. Ligulæ flavæ, apice glabræ; stylus luteus ; achænia obscure brunea (D°' Zahn in sched.).

Découvert par M. J. Braun, auquel il est dédié, sur

JA. Robieï, c. 1800 m., gneiss, et dans le val di Peccia, de la Corte al Metto à l’A. Zotta, rochers de gneiss, 1900-2000 m.

Hieracium misaucinum N. P. var. normale N. P. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.

Hieracium piliferum Hoppe. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à PA. Zotta, 1960-2200 m.; Sasso negro, 2240-2300 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Hieracium piliferum Hoppe. var. multiglandulum N. P. — À. di Nassa, v. Bav. (hb. Loc).

Hieracium leucochlorum Arv. Touv. — V. B. : Col d'Halbihoren, C. 2600 m., calc., rare.

Hieracium glanduliferum Hoppe. var. vestitum Arv. Touv. — V. B.: De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant., 2500- 2650 m. — V. Pecc. : A. Masnaro, c. 2400 m.; de la Corte al _ Metto à l’A. Zotta, 1960-2200 m.; Sassonegro, ‘2940-2300 In. : la Corona, à l'A. Bolla, 2450-2600 m.

Heracium glanduliferum Hoppe. var. gracilentum Arv. Touv. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à l’A. Zotta, 1960-

:2200 m.

Hieracium amphigenum Arv.Touv. (= A. glandulifer. X pilif er.). — V, B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant. 2500-2650 m.; À. Robiei vers Arzo, 1900-2200 m.; de Robiei au Lago bianco, c. 2200 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.; de la Corte al Metto à l'A. Zotta, 1960-2200 m. :

la Corona, à l’A. Bolla, 2450-2650 m.

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Hieracium alpinum L. var. Halleri K.— V. B. : A. Robiei, 1900- 2200 m. — V. Pecc. : Du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; Corte grande sous la Taneda, €. 1800 m.: de la Corte al Metto à l’A. Zotta, 1960-2200 m.; A. Masnaro. c. 2400 m.; Ponc. del Pulpito, 2450-2615 m.; la Corona, à l'A. Bolla, 2450-2650 m. c

Hieracium alpinum L. ssp. melanocephalum N. P. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2450-2615 m.

Hieracium nigrescens Willd. ssp. rhæticum Fr. var. neglectum (Arv. Touv.) Zahn. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2000 m.; Ponc. del Pulpito, 2500-2615.

Hieracium Balbisianum Arv. Touv.— V.B.: A. Robiei, c. 1800 m.

Hieracium humile Jacq. — V. B. : De Campo à Robiei, cale. 1400-1800 m.; A. Robiei, cale. ce. 1900 m.; de Campo à l’A. Piazza, cale. c. 1500 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio au pont de Frodalta. |

Hieracium humile Jacq. ssp. pseudo-Cotteti Zahn.-— V. B.: À. Robiei, c. 1800.

Cette sous-espèce se distingue du type par ses tiges et ses pédoncules manifestement floccifères, quelquefois subtomen- teux (D° Zahn in litt.).

Hieracium Cotteti God. ssp. subhumile Zahn. in Koch. Syn. — (H. squalidum Arv. Touv.). — V. B. : À. Robiei, cale. C. 1900 m.

Hieracium pulmonarinides Vill. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta.

Hieracium pulmonarioides Vill. f. pygmæa Arv. Touv. — V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta.

Hieracium Berardianum Arv. Touv.— V.B.: A. Zottosur Gt c. 2100 m. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta et de là à l'A. Bolla, c. 1700 m.

Hieracium Berardianum {. depressum Arv. Touv. — V. B. : De S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; de Campo à Robiei,

calc. 1400-1800 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla,

1300-1700 m.

Hieracium Thomasianum Zahn. Port du Æ. cirritum Arv. Tour. mais glandes sur les feuilles comme dans le Æ. atratum (Zahn in sched). — V. Pecc. : Sasso negro, 2220-2300 m.

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Hieracium auriculifolium Arv. Touv. et Briq. (Indic. Eperv. Bull. hb. Boiss., T. IT 10, an. 1894, p. 620). Eboulis à Son- lerto, v. Bavona. Hieracium oxydon Fr. — V. B. : A. Robieï, c. 1800 m.; de Sevi- nera à l’A. Zotto sur Campo, ec. 2100 m. : Hieracium subincisum Arv. Touv. — A. Robiei, v. Bavona, c. 1800 m.

Hieracium tenuifiorum Arv. Touv. — V.B.:S$. Carlo; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500. — V. Pecc. : De Peccia al Piano; Sasso negro, 2230-2300 m.

Hieracium murorum L. var. alpestre Griseb. — Val Calneggia (Nat.). Hieracium jurassicum Griseb. — V. B. : Zotto sur Campo,

_ €. 2000 m.; Croso sur $. Carlo, c. 1200 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, c. 2000 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1900-2200 m.; la Corona à l’A. Bolla, 2460-2500 m.

Hieracium lanceolatum Vill. — V. B. : Croso sur $. Carlo. c. 1300 m.

Hieracium ochroleucum Schl. ssp. mycelioides (Griseb.) Zahn in Koch. Syn. — V. B. : Crête entre Robiei et le Lago bianco,

. ©. 2100 m.; de Robiei à l’A. Lielpe, c. 1900 m.; Zotto sur À

Campo, ec. 2100 m. | 4 Hieracium Kalsianum Huter. — (4. elongatum XX mycelioides). — V. B. : Zotto sur Campo, €. 2100 m. Obs. Cette plante se distingue au premier coup d’æil des À. ochroleucum Sch. et pallidiflorum Jord. au milieu à desquels elle végète, par sa pilosité plus abondante et surtout par son péricline non seulement glanduleux comme 4 dans ces deux espèces mais en même temps hérissé de poils sunples assez nombreux. Elle relie le Æ. elongatum Willd. à au A. pallidiflorum Jord. ou au A. ochroleucum Schl. | Trouvaille très intéressante, jusqu'ici constatée seulement | dans les Alpes de Kals où le À. elongatum croit aussi avec L l’une ou l’autre des deux espèces mentionnées ci-dessus. (D*' Zabn in litt.). | : Hieracium picroides Vill. — V. B. : Zotto sur Campo, e. 2100 m.. * de Robiei à l’A. Lielpe, c. 1900 m.

LARGE (56) 24

Hieracium intybaceum Wulf. — V. B. : A. Robiei, c. 1900 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : Corte grande sous la Taneda, c. 1800 m.; A. Caso- lera, 1600-1630 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2600 nm. ; de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; la Corona, à l'A. Bolla, ce. 2500 m.

Jasione montana L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; Foroglio (hb. Loc.).

Phyteuma Scheuchzeri AN. — V.B. : De Sabbione à Fontanellate : val Calneggia (Nat.); A. Robieï, e. 1900 m.; A. Sevinera sur S. Carlo. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio ; Corte grande sous la Taneda, ce. 1800 m.

Phyteuma orbiculare L. — Zotta, v. di Peccia, c. 2150 m.

Phyteuma paucifiorum L. — V. B. : De Piano dei Cresti à Fiorera alta, v. Ant., c. 2500 m.; crête entre le col d’Halbi- horen et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; Basodino, au- dessus de 3100 m.

Phyteuma pauciflorum L. var. globulariæfolium Gaud. — V. B. : D’Halbihorenpass au Piz. della Medola, 2650-2750 m.

Phyteuma hemisphæricum L. — V.B.: A. di Nassa (hb. Loc.); Corte grande, v. Ant., 2000-2100 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. ; crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; À. Robiei, vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Basodino, c. 2700 m. LE entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; A. Casolera, 1600-1630 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Phyteuma hemisphæricum L. var. longibracteatum Bornm. (in Bull. hb. Boiss., t. IV, 3, p. 156, ann. 1896 — P. hedraianthifolium R. Schulz, Mon. Bearbeit. der Gatt. Phyteuma. Inaug. dissert. Univers. Zürich 1904).

Cette plante n’a aucun caractère spécifique nn.

Elle ne se distingue du type que par l'allongement de ses folioles bractéales qui forment autour du capitule une sorte d'involuere. Ces folioles qui, dans le type, varient peu et sont plus courtes que le capitule, deviennent, dans la variété, très inégales; en général, les deux bractées les plus exté-

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(57) — 57 — rieures dépassent alors beaucoup le capitule (souvent jusqu’à trois fois aussi longues), mais ce développement est irrégulier et sur le même pied il s’en trouve de largeurs et de longueurs différentes. On la trouve souvent mêlée au type. C’est la plante que M. Luiset (Herborisations au val Piora, Bull. Soc. bot. France) avait attribuée au P. Careshæ Biroh; je dois à l’obligeance de cet auteur d’avoir pu m'en assurer. — Passo Sasso negro, v. di Peccia, 2300-2400 m. gneiss ; assez rare.

Phyteuma spicatum L. — Val Calc (Nat.).

Phyteuma betonicifolium Vill. — V. B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. — V. Pecc. : À. Masnaro, c. 2400 m.; crête entre le Piz. del Castello et le Ponc. . Pulpito, 2430- . 2500 m.

ous barbata L. — V. B. : Fréquent. Val Calneggia (Nat.); Corte à la Cima di Nassa (hb. Loc.) ; col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m.; de $S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Fréquent. À. Gangelli, 1700-1800 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; de $. Antonio à Frodalta ; Sassonegro, ©. 2250 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Campanula barbata L. var. pusilla Gaud. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; Sassonegro, 2230-2300 m.

Campanula rhomboidalis L. — V. B.: $. Carlo; de Robiei au Lago bianco, c. 2100 m.; Peccia.

Campanula rhomboidalis L. f. grêle et pauciflore. — $. Carlo, v. Bavona.

Campanula excisa Sch]. — Val Calneggia, ce. 1400 m. gneiss (Nat.).

Campanula pusilla Hænke. — V. B.: $. Carlo; de Fiorera alta, v. Ant. au col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; de $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; val Fiorina. — V. Pecc. : Au- dessus de Gheïba, cale. c. 1100 m.; À. Serodano à la Corte grande, 1700-1800 m.

Campanula pusilla Hænke var. subramulosa (J Le Grli. — V.B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.

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Campanula rotundifolia L. -— V. B. : Croso sur $. Carlo, €. 1400 m. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo.

Campanula rotundifolia L. var. hirta Vill. — V. B. : A. Sevinera sur 5. Carlo, c. 2000 m.

Campanula Scheuchzeri Vill. —. V. B. : Fréquent. Foroglio (hb. Loc.); vers le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, € 2600 m. ; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : De Casolera à l’A. Froda, 1650-1730 m.; Corte grande sous la Taneda, €. 1800 m.; Ponc. del Pulpito, erête S.-E., 2450-2600 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret. 2450-2600 m.

Campanula Rapunculus L. — $S. Antonio, v. di Peccia.

Campanula rapuneuloides L. — Campo, v. Bavona, cale. c. 1400 m.

Campanula Trachelium L. — V. B. : Foroglio; S. Carlo.

Vaccinium Vatis idæa L. — V. B.: A. Sevinera, à la Corte

grande, sur $. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : De Frodalta à Casolera, c. 1500 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2600 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, ce. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2500 m.

Vaccinium Myrtillus L. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); col d’Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2100 m.: entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pece. : De Frodalta à Caso- lera, ©. 1500 m.; Ponc. del Pulpito, crête S.E., 2450- 2600 m.; la orbie à l'A. Bolla, c. 2600 m.; crête a PA. Bolla et je Naret, 2450-2500 m.

Vaccinium uliginosum L. — V. B. : Col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Basodino, c. 2700 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m. — V. Pecc. : De Casolera à l’A. Froda, 1650-1730 m. ; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, e. 2600 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2500 m.

Arctostaphylos uva Ursi Sprgl. — V. B. : A. SRE sur S. Carlo, gneiss, c. 1800 m., fréquent. |

(59) — 59 —

Arctostaphylos alpina Sprgl. — V. B. : Près Zotto sur Campo, calc. c. 2050 m.

Calluna vulgaris Salisb. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); sut Muglierolo, 1600-1700 m. et Fiorera alta, c. 2600 m., v. Ant.; sur Campo, cale. ec. 1450 m.; A. Sevinera, sur $S. Carlo, en masse. — V. Pecc. : Peccia, alluvions; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; la Corona, à lA. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Azalea procumbens L. — V. B. : Fiorera alta, v. Ant., c. 2600 m/; À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; Caralina, v. Fiorina, cale. c. 2250 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : À. Gangelli, c. 1900 m.; Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Rhododendron intermedium Tausch (?) Une forme intermédiaire entre Sevinera et Zotto, 2000 m. cale., (sans fleurs).

ERhododendron ferrugineum L. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); de l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, c. 2050 m. — V. Pecc. : Fréquent. Pone. del Pulpito, 2550-2615 m.; de Frodalta à Casolera, ce. 1500 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. |

Îlex Aquifolium L. — V. B. :$. Carlo, 1000 m.; quelques exem- plaires de 2 à 3 mètres de haut, sur S. Carlo, à e. 1100 m.

Fraxinus excelsior L. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De Veglia à S. Can

Vincetoxicum officinale Mœnch. — V. B. : De Cavergno à Ton. tana; sur Muglierolo, v. Ant.; Peccia et val di Peccia, allu- viOns.

Menyanthes trifoliata L. — V. B. : A. Robiei, c. 1900 m.

Gentiana purpurea L. — V. B. : Forca di Nassa, ec. 2200 m. (hb. Loc.) ; entre le Lago bianco et le col Grandinagia, c. 2400 m.

Gentiana punctata L. — V. Pecc. : La Corona, c. 2600 m. gneiss,

Gentiana campestris L. var. suecica Froel. — V. B. : A. Robiei, ©. 1800 m.

Gentiana solstitialis Wettst. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900 m.; A. Robiei, c. 1800 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; Passo negro, C. 2400 m.

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Gentiana compacta Heg. — (G. Murbecku Wettst.). — V. B. : Val Calneggia (Nat.); Randinascia, v. Fiorina, c. 2160 m.: de Zotto, sur Campo, à Sevinera, c. 2150 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, e. 1800 m.; Robiei. — V. Pecc. : À. Gangelli, 1700-1800 m. et vers le Ponc. di Braga, 2300- 2500 m.; Pone. del Pulpito, c. 2450 m.; de Piano à Frodalta; Sasso negro, 2200 m.; la Corona, à l’A. Bolla, ce. 2500 m.

Gentiana asclemiadea L. — V. B.: S. Carlo; sur Muglierolo, v. Ant., ©. 1400 m. — V. Pecc. : Au-dessous de l’A. Serodano,

_ 1300-1600 m.

Gentiana vulgaris Beck. — V. B. : Sur Campo, cale. c. 1450 m.: entre l’A. Sevinera et Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. Gentiana latifolia Gr. God. — V. B. : De Fiorera alta, v. Ant., au col d’'Halbihoren, 2500-2650 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950- 2150 m. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, ©. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Gentiana bavarica L. — V. B.: A. Robiei vers Arzo, 1950 m..; Zotto sur Campo. — V. Pecc. : Piz. del Castello, cale. 2500- 2600 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pul- pito, 2500 m.

Gentiana bavarica L. var. Rostani Reut. — V. Pecc. : Piz. del Castello, 2430-2600 m.

Gentiana bavarica L. var. imbricata (Seh].) Grli.— V.B.: A. Croso (hb. Loc.); crête entre le col d’Halbihoren et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; mor. du glacier de Basodino, ©. 2600 m.; Basodino au-dessus de 3100 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, 2500-2600 m.; Ponc. del Pulpito, 2500- 2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre PA. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Goitiahs verna L. — V. B. : Vers Pianascione, 2200-2400 m. et vers le col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m., v. Ant.; gorge entre Campo et. Robiei, cale. 1450-1750 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, 2100-2200 m.; val Fiorina, cale. à €. 2250 m.; A. Lielpe, cale. 1950-5000 m, — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.

Gentiana verna L. var. angulosa Wahlb. — V. B. : De Campo à

_ Robiei, 1400-1800 m. |

(61) D

Gentiana verna L. var. Favrati Rittn. — V. Pecc. : Sassonegro, ©. 2250 m.

Gentiana brachyphylla Froel. — V. B. : Col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Baso- dino, €. 2700 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, calc. 2150-2200 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, 2500-2600 m.; crête entre le Pone. di Braga, 2500 m., et le Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.; Sassonegro, 2300-2400 M. ; la Corne à l’A. Bolla, C. 2500 m.

. utriculosa L. — V. B. : Campo, cale. c. 1400 m.; : Croso, 1400-1500 m., et A. Sevinera, à la Corte grande, c. 1800 mn. sur S. Carlo.

Gentiana nivalis L.— V. B. : Entre la Corte grande et Diane dei

Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; vers Halbihorenpass, 2500-

2650 m., et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700- 2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorima, cale. à c. 2250 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, 2100- 2200 m.; entre l’A. Sevinera et Zotto sur Campo, câlc. C. 1950 m. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, crête S.-E., 2450- 2600 m. ; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Erythræa Centaurium Pers. — $. Carlo, v. Bavona.

Convolvulus arvensis L. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate. _ V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta.

Cuscuta europæa Li. — $. Carlo, v. Bavona; de Fontana à Sab- bione; sur Muglierolo, v. Ant., 1600-1700 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : De $. Carlo à S. Antonio. | |

Cuscuta Epithymum Murr. — V. Pecc. : De Peccia al Piano; de S. Antonio à Frodalta. |

Cuscuta Epithymum Murr. var. trifolii Babg. — Val Calneggia (Nat.). |

Cynoglossum officinale L. — V. B. : De Cavergno à Fontana; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. — Fe PeccPeccia : de Veglia à S. Carlo.

Eritrichium nanum Schrad. — V. B. : De Fior era alta, v. Ant, à Halbihorenpass, 2500-2650 m., et crête du Piz. della

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— 62 — (62) Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Baso- dino, c. 2700 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, ©. 2500 m.; Pone. del Pulpito, 2550- 2615 m.; Sassonegro, 2300-2400 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.; la Corona, c. 2500 m.

Myosotis cæspitosa Schultz. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio.

Myosotis alpestris Schmidt. — V. B. : Forca di Nassa (hb. Loc.): Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m.— V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, av. la var. albifiora 2550-2615 m.; de Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona, à l'A. Bolla, c. 2250 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Myosotis intermedia Link. — V. B. : $. Carlo. — V. Pecc. : Champs à Veglia.

Echium vulgare L. — V.B.: De Fontana à Sabbione; S. Carlo; de Robiei au Lago bianco, cale. c. 2000 m. — Peccia, alluvions.

Solanum Dulcamara L.— V.B. : De Cavergno à Fontana; Campo, calc. c. 1400 m. — Peccia, alluvions.

Solanum nigrum Li. — De Fontana à Sabbione, v. Bav. — Peccia.

Verbascum nigrum L. — De Cavergno à Fontana, v. Bavona.

Verbascum Thapsus L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate. — V. Pecc. : S. Antonio.

Verbascum Lychnitis L. — Bois à Veglia, v. di Peccia.

Scrophularia nodosa L. — V.B. : De Sabbione à Fontanellate. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta. |

Scrophularia canina L. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo; S. Antonio, alluvions.

Linaria alpina Mill. — V.B. : Corte grande, v. Ant., 1800-1950 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; au-dessus de Campo, cale. €. 1450 m.; val Fiorina, cale. à c. 2300 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.; Zotto sur Campo, c. 2000 m. — V. Pecc. : À. Serodano, 1900-2100 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m.: Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.

Veronica Beccabunga L. — De Veglia à $. Carlo, v. di Peccia.

Veronica aphylla L. — V. B. : Vers Pianascione, v. Ant,., cale.

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(63) — 63 —

2200-2400 m.; Halbihorenpass, cale. c. 2650 m.; val Fiorina, cale. à c. 2250 m. — V. Pecc. : À. Serodano, cale. 1700- 1800 m.

Veronica Chamædrys L. — V. B.: De $S. Carlo à Camion. calc. 1100-1300 m.; entre l'A. Sevinera et Zotto sur Campo, ©. 2000 m. — V. Pecc. : Frodalta.

Veronica Chamædrys L. var. pilosa Beck. — De $. Carlo à Campo, v. Bav., cale. 1100-1300 m.

Veronica Chamædrys L. var. fagicola Beck. — CPpe v. Bavona, C. 1400 m.

Veronica officinalis L. — V. B. : De Fontana à Sabbione; de S. Carlo à Muglierolo, 1200-1500 m., v. Ant.; A. Robiei, C. 1800 m. — V. Pecc. : De $. Carlo à $S. Antonio; de Fro- dalta à l'A. Gangelli; de Casolera à l’A. Froda, 1630-1750 m.

Veronica persica Poir. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta; Veglia. |

Veronica urticifohia L. — V. Pecc. : Au-dessous de l’A. Serodano,

. Calc. 1300-1600 m.

Veronica agrestis : de Sabbione à Fontanellate, — V. Pecc. : De S. Carlo à $. Antonio.

Veronica polita Fr. — Près $. Carlo, v. Bavona.

Veronica spicata L. -- V. B.: De Cavergno à Fontana; S. Carlo; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecc. : Bois près Veglia.

Veronica serpylhifoha L. — V. B. : A. Robiei, c. 1890 m.; À. Lielpe, 1950-2000 m.; À. Sevinera à la Corte grande, sur S, Carlo, c. 1800 m.

Veronica bellidioides L. — V. B. : De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant. 2100-2250 m.; crête entre Robieï et le Lago bianco, 2100-2200 m.; A. Hilie. 1950-2000 m. — V. Pecc. : À. Serodano, 1700-1800 m.; A. Masnaro, c. 2400 m. Ponc. del Pulpito, 2450-2615 m.; Sasso negro, 2230-2300 m.; la Corona, à l’A: Bolla, ec. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Veronica alpina L. — V. B. ae Pianascione, v. Ant., cale. 2200-2400 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorina, bords du glacier de Baso-

— 64 — (64)

dino, e. 2600 m.; Basodino, e. 3100 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, 2100-2200 m.; vers le col Grandinagia, €. 2600 m.; Zotto sur Campo. — V. Pecc. : A. Gangelli vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Pone. del Pulpito, cale.

_ 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Veronica fruticans Jacq. — V. B. : A. Robiei vers Arzo 1950- 2150 m.; val Fiorina, cale. à e. 2250 m.; de l’A. Robiei au

Lago bianco, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Veronica arvensis L. — V. B. : Foroglio; de Sonlerto à S. Carlo; Campo, cale. c. 1400 m.; Croso sur $. Carlo, 1700-1800 m. — V. Pecc. : $. Carlo:

Digitalis lutea L. — Foroglio, v. Bav. (hb. Loc.). — Peccia.

Alectorolophus lanceolatus Stern. — V. B. : A. Robiei vers Arzo, 1900-2200 m. — V. Pecc. : Du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Alectorolophus lanceolatus Stern. var. nn (Chab.) er — Sasso negro, v. di Peccia, 2200 m. |

Alectorolophus angustifolius Heyn. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.; À. Sevinera sur S. Carlo, c. 1900 m. — V. Pecc. : De Fate au pont de Frodalta, 1000-1300 m.

Pedicularis cæspitosa Sieb. — V. B. : A. di ee (hb. Loc.); Corte grande, v. Ant., 1800-1950 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N. c. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz: della Medola, 2700-2750 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m. — V. Pecc. : Crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, e. 2500 m.; de Corte al Metto à Zotta, 1950-2000 m.; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et jé Naret, 2450-2600 m.

Pedicularis recutita L. — V. B. : Bords du Le bianco, cale. C. 2060 m. rare.

Pedicularis tuberosa L. — V. BB. Hide ca di Nassa (hb. Les sous la Corte grande, calc. 1700-1800 m. et vers le col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; v. Ant.; A. Robiei,

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- ©. 1890 m.; de Randinascia au fond du val Fiorina, c. 2200 m. — V. Pecc. : Fréquent. De S. Antonio à Frodalta; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.; la Corona, 2450-2650 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Melampyrum silvaticum L. — V. Pecc. : De Frodalta à Casolera, ©. 1500 m.

Melampyrum pratense L. — V. B. : De Cavergno à Fontana: Foroglio.

Bartsia alpina L. — V.B.: Au-dessus du lac della Crosa (hb. Loc.); Corte grande, v. Ant., 1800-1950 m.; col d'Halbihoren, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; au-dessus de Campo, cale. c. 1450 m.; À. Sevi- nera, à la Corte grande, sur S. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, ce. 2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Euphrasia Odontites L. — V.B.:$. Carlo. — V. Pecc. : De Peccia al Piano, champs de blé; de S. Carlo à S. Antonio.

Euphrasia Rostkoviana Hayne. — V. B. : Val Calneggia (Nat.);

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4 Campo, c. 1400 m. — V. Pecc. : De Veglia à $S. Carlo; 4 Frodalta.

à Euphrasia montana Jord. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. 3 1100-1300 m.

Euphrasia brevipila Burn. Greml. — V. Pecc. : De Peccia al Piano. “4 Euphrasia hrtella Jord. — V. B. : De Muglierolo à la Corte % grande, v. Ant., 1600-1900 m.; A. Sevinera, à la Corte ne. grande, sur S. Carlo; ce. 1800 m.; entre Sevinera et Zotto sur

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Campo, ce. 2000 m. — V. Pecc. : De Piano au pont de Fro- dalta, 1000-1300 m.

Euphrasia hirtella Jord. f. eglandulosa Chab. in sched. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta.

Euphrasia alpina Lam. — V. B. : A. Sevinera, c. 1950 m. et Croso, c. 1530 m. sur S. Carlo. — V. Pecc. : De Frodalta à l'A. Gangelli; Ponc. del Pulpito, 2450-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.; la Corona, c. 2500 m.

Euphrasia alpina Lam. f. breuiaristata Grli. — De Frodalta à

l'A. Bolla, 1300-1700.

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Euphrasia alpina Lam. var. Christu Kavt. — V. B.: De Zotto sur Campo à l’A. Piazza, ce. 2000 m. et à l'A. Sevinera,

c. 2100 m.

ÆEuphrasia drosocalyx Kern.— V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1600 m.

Euphrasia salisburgensis Funke. — V. B. : De Muglierolo à ie Corte grande, 1600-1900 m. et de Fiorera alta au col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; de $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; Campo, ce. 1400 m.; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, c. 2000 m. — V. Pecc. : De Piano au pont de : Frodalta; A. Froda, c. 1900 m.; de Frodalta à l’A. Bolla, : 1300-1700 m.; A. Serodano à la Corte grande, cale. 1700- 1800 m.

ÆEuphrasia minima Jacq. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant. 1700-1900 m.;: Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700- 2750 m.; val Fiorina, mor. du glacier de Basodino, c. 2700 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, ce. 2100 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; col Grandinagia, ©. 2600 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l'A. Gangelli; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; A. Froda, ©. 1900 m.; Sassonegro, c. 2250 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Euphrasia minima Jacq. var. subaristata Greml. — De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Euphrasia tatarica Fisch. — V. Pece. : A. Masnaro, c. 2200 m.

Euphrasia stricta Host. — V. B. : Près Foroglio. — V. Pecc. : De Peccia à S. Antonio.

Orobanche Rapun Thuill. — Krodalta, v. di Peccia, 1209 m.; V. Bav., au bas de la. vallée.

Orobanche Teucri Holl. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; Campo, cale. ce. 1400 m. — V. Pecc. : De S. Antonio au pont de Frodalta. |

Orobanche Epithymum D. C. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecc. : A. Serodano à la Corte grande, 1/00-1800 m.

Orobanche rehiculata Wallr. — Sur Carduus defloratus, entre Sevinera et Zotto sur Campo, cale. c. 1950 m.

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Mentha arvensis L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate, — V. Pecc. : De S. Carlo à $. Antonio. Veglia.

Sala glutinosa L. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); de Fontana à Sabbione; S. Carlo. — V. Pecc. : Bois près Veglia.

Salvia verticillata L. — Peccia, bords de la route. Rare.

Origanum vulgare L. — De $S. Carlo, v. Bavona.

Thymus Serpyllum L. var. ovatus Briq. — V. B. : De $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500. m. — V. Pece. : De Peccia al Piano et à Frodalta.

Thymus Serpyllum L. var. prælongus Briq. — Peccia.

Thymus Serpyllum L. var. Danaeni Briq. — V. B. : Foroglio ; S. Carlo. — V. Pecc. : de S. Carlo à Gheiba; de Piano à Frodalta.

Thymus Serpyllum L. var. subcitratus Briq. — Sonlerto, v. Bavona.

Thymus Serpyllum L. var. reptabundus Briq. in Bull. hb. Boiss. Durs IN D: 109. VV, DB: A Robiel vers/Arzo 1900- 2200. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; À. Masnaro, c. 2400 m.; Poncione del Pulpito, 2430-2615 m. ; Passo negro, 2300-2400 m.

T'hymus Serpyllum L. var. carniolicus Briq. — $. Carlo, v. Bavona.

Satureja Chinopodium Caruel. — $S. Carlo, v. Bavona.

Satureja Acinos Scheele. — V. B. : De Sabbione à Foroglio et Fontanellate.

Satureja alpina Scheele. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate;

. sous la Corte grande, v. Ant., cale. 1750-1800 m.; de Robiei

au Lago bianco, cale. c. 2000 m. — V. Pecc.: Bois près Veglia.

Satureja alpina Scheele var. latior Briq. — $S. Carlo, v. Bavona.

Lamium amplexicaule L. — $. Carlo, v. Bavona.

Lamium purpureum L. — $S. Carlo, v. Bavona. — Peccia et Veglia.

Lamium maculatum L. — De S. Carlo à $S. Antonio, v. di Peccia.

Lamium album L. — V.B.:S$. Carlo; sur Muglierolo, v. Ant.

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de S. Carlo à S. Antonio. Lamium Galeobdolon Crtz. — V.B. : De Fontana à Sabbione; de

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Thymus Serpyllum L. var. alpestris Briq. — $. Carlo, v. Bavona.

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1600-1700 m.; Campo, cale. ce. 1400 m. — V. Pecc. : Peccia;

S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; À. Sevinera, à

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Ja Corte grande, sur $. Carlo, e. 1800 m. — V. Pecc. : Bois

près Veglia.

Galeopsis intermedia Vill. var. intermedia Mutel. — V. B. : De Cavergno à Fontana; Foroglio; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecc. : De Peccia al Piano; S. Antonio; A. Gangelli, ©. 1600 m. — Peccia, alluvions, fréquent.

Galeopsis intermedia Vill. var. abundantiaca Briq. — De Peccia al Piano. | |

Galeopsis pubescens Bess. var. genuina Briq. — V. B.: Près Foro- glio. Pas rare au bas du V. Bav.; Cavergno, Fontana.

Galeopsis Tetrahit L. var. silvestris Schlecht. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); Sonlerto; Campo, €. 1400 m. — Peccia.

Galeopsis Tetrahit L. var. Verloti Briq. — S. Carlo, v. Bavona.

Stachys alpina L. — V. B.: De $. Carlo à Muglierolo, v. Ant. ©. 1400.

Stachys silvatica L. — V. B. : De $. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m. — V. Pecc. : De Peccia à re Peccia village.

Stachys recta L. var. major Ten. — N. BB. : De Cavergno à Fon- tana; S. Carlo; d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050- 2100 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2000 m.; A. Sevi- nera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Peccia; S. Carlo.

PBetonica officinalis L. — $. Carlo, v. Bavona. — Peccia, alluvions.

Prunella vulgaris L. — V.B,.: De Cavergno à Fontana; S. Carlo;

de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Frodalta, c. 1400 m. |

Brunella grandiflora Jacq. — V. B. : DeS. Carlo à Campo, cale. 1100-1300.

Ajuga reptans L. — Près Sonlerto, v. Bavona.

Ajuga pyramidalis L. — V. B. : De la Corte grande al Piano der

Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; A. Robiei vers Arzo, 1950-

2150 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.: A. Sevinera, à

la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : A.

Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Zotta,

c. 2150 m.

(69) — 69 —

Teucrium Scorodonia L. — V. B.: Fréqt. De Cavergno à Foro- glio; S. Carlo. — V. Pecc. : Fréquent. Peccia, alluvions. Teucrium montanum L. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. c. 1450 m.; de Robiei au Lago bianco, 2000-2100 m.; de l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, ec. 2000 m. — V. Pecc. : Des. Antonio au pont de Frodalta; A. Serodano, calc. 1700-

1800 m. |

Teucrium Chamædrys L. — De Cavergno à Fontana, v. Bavona.

Pinguicula alpina L. — V.B.: De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., calc. 1750-1800 m.; val Fiorina, cale. c. 2250 m. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, gneiss, 1960-2200 m.

Pinguicula vulgaris L. — V. B. : Au-dessus de Campo, cale. C. 1450 m.

Pinguicula grandiflora Lam. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, gneiss, 1960-2200 m. |

Androsace imbricata Lam. — V. B. : À. Robiei, vers Arzo, 1950- 2150 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, ©. 1800 m. — V. Pecc. : Rochers sous la Taneda, c. 1700 m. ; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2550 m. ; Frodalta, 1200- 1300 m.; Sassonegro, c. 2250 m.

Androsace glacialis Hoppe. — V. B. : Vers Pianascione, v. Ant. 2200-2400 m.; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m., et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, à Caralina, <. 2250 m., et bords du glacier de Basodino, €. 2600 m.; Basodino, au-dessus de 3100 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2200 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m. — V. Pecc. : À. Gangelli, c. 2000 m.: Piz. del Castello, 2500-2600 m.; Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.

Androsace obtusifolia AN. — V. B.: Crête entre le Lago bianco et Robiei, cale. 2100-2200 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, calc. 2500-2600 m.

Androsace Chamæjasme Host. — V.B. : Sous la Corte grande, cale. 1750-1800 m.; vers Pianascione, c. 2250 m., et de Piano dei Cresti à Fiorera alta, 2250-2600 m., v. Ant.

Primula longiflora AN. — V. B.: De l'A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m.

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Primula farinosa L. — V. B.: Sous la Corte grande, cale. 1750-

1800 m., et vers le col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m. v. Ant. : de $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; Zotto au- dessus de Campo, cale. c. 2050 m. — V. Pecc. : A. Serodano, calc. 1700-1800 m. ; de Piano à Frodalta, 1000-1300 m.

Primula hirsuta AN. — V. B.: De Fiorera alta au col d'Halbi-

horen, v. Ant., calc. 2500-2650 m., et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.: de S. Carlo à Campo, 1100-1300 m. : mor. du glacier de Basodino, v. Fiorina, c. 2700 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, à la Corte grande, c. 1700 m., et vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.; A. Casolera, 1600-1630 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Soldanella alpina L. — V. B. : Halbihorenpass, c. 2650 m.; au-

dessus de Campo, cale. c. 1450 m.; val Fiorina, graviers du torrent, cale. ©. 2250 m.—-V. Pecc. : A. Serodano, à la Corte grande, cale. 1700-1800 m.; Zotta, c. 2150 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Soldanella pusilla Baumg. Fréquent sur les hauteurs. — V. B. :

Au-dessus des lacs della Crosa (hb. Loc.); Fiorera bassa, v. Ant., cale. c. 2230 m.; val Fiorina, entre Arzo et Randi- nasCia, 2050-2200 m., graviers du torrent, cale. à c. 2300 m., et Caralina, c. 2250 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. ; entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2200 m.; Zotto sur Campo, e. 2100 m. — V. Pecc. : Fréquent. A. Gangelli, c. 1900 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, ce. 2500 m., et crête de celui-ci, 2550-2615 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m. ; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.: crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Globularia cordifolia L. — V. B. : Sous la Corte grande,

calc. 1750-1800 m., et vers le col d'Halbihoren, cale. 2500- 2650 m., v. Ant.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. ; val Fiorina, cale. à €. 2250 m.: entre l’A. Sevinera et Zotto, sur Campo, cale. c. 1950 m. — V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta ; au-dessus de Gheiba, cale. €. 1100 m.

Armeria alpina Willd. — V. B. : Vers Pianascione, calc. 2200- 2400 m., et de Piano dei Cresti à Fiorera alta, 2200-2500 m.,

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(71) eee v. Ant.; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m., et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m. — V. Pecc. : La Corona, C. 2600 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Plantago major L. — V. B.: De Cavergno à Fontana. — V. Pecc.: Peecia ; de Veglia à S. Carlo.

Plantago major L. var. minor DC. — Peccia et Veglia, champs.

Plantago media L. — V. B.: De Fontana à Sabbione; val Cal- neggia (Nat.); Croso sur $S..Carlo, 1100-1400 m. — V. Pecc. : Peccia ; de Veglia à S. Carlo.

Plantago lanceolata L. — V. B. : De Fontana à Sabbione: S. Carlo; Croso sur $. Carlo, 1100-1400 m. — Peccia.

Amarantus retrofiexus L. — Cavergno, v. Bavona.

Chenopodium bonus Henricus L. — V. B. : $S. Carlo; Campo, cale. €. 1400 m.; Zotto sur Campo. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo.

Chenopodium album L. — V. B. : De Fontana à Sabbione: S. Carlo. — V. Pecc. : De Veglia à $. Carlo.

Chenopodium polyspermum L. — Sonlerto, v. Bavona. — De

Peccia al Piano.

Rumex scutatus L. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate; Campo, cale. c. 1400 m.; crête entre l’A. Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, ce. 1800 m. — Peccia, alluvions.

Lumex Acetosella L. — V. B.: De Cavergno à Foroglio. — Peccia, alluvions.

Rumex Acetosella L. var. minor Wallr. — V. B. : De Cavergno à Foroglio, graviers ; de S. Carlo à Campo, calc. 1100-1400 m.

Rumex arifolius AI. — V. B.: S. Carlo; Campo, c. 1400 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2180 m. — V. Pecc.: Sassonegro, 2230-2300 m.

Rumex Acetosa L. — V. B. : Foroglio; S. Carlo. — V. Done De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Rumex obtusifolius L. — $. Carlo, v. Bavona.

Rumex alpinus L. — V. B. : A. Robiei, c. 1890 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : A. _Casolera, 1600-1630 m.

Oxyria digyna Hill. — V. B. : De la Corte grande al Piano dei

Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; val Fiorina, bords du glacier

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de Basodino, c. 2600 m.; gorge entre Campo et Robieï, 1650- 1750 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m. — V. Pecc.: A. Serodano, 1900- 2100 m.; Corte al Metto, c. 1900 m.; Piz. del Castello, 2500- 2600 m.; crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pul- pito, c. 2500 m. et 2550-2615 m.

Polygonum Convolvulus L. — V. B.: De Sabbione à Fontanellate. .— V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo, champs.

Polygonum dumetorum L. — De Fontana à Sabbione, v. Bavona.

Polygonum aviculare L. — V. B. : De Fontana à Sabb'one; val Calneggia (Nat.), Campo, calc. c. 2400 m.; A. Sevinera sur S. Carlo, c. 1800 m.

Polygonum viviparum L. — V. B.: Fréquent. De Muglierolo à la Corte grande, 1550-1800 m.; Fiorera bassa, cale. c. 2250 m.,

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3 et de Fiorera alta au col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m., à v. Ant.; crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700- * 2750 m.; sur Campo, cale. e. 1450 m.; val Fiorina, bords du “ glacier de Basodino, c. 2600 m.; vers le col Grandinagia, - €. 2600 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, c. 2500 m.; crête % entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, c. 2500 m. de et de 2550-2615 m.; Zotta, c. 2150 m.; la Corona, à l'A. Bolla, N ce. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Polygonum Persicaria L. — V. B. : De Fontana à Sabbione.

Daphne alpina L. — V. B. : De l'A. Sevinera à Zotto sur ee calc. c. 2100 m., rare.

Thesium alpinum L. — V. B. : A la Corte grande, 1800-1950 m., et Fiorera alta, c. 2600 m., v. Ant.; A. Robieï, ec. 1890 m.; À. Lielpe, 1950-2000 m. ; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta ; Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m.

Hippophaë rhamnoides L. — V. B.: De S. Carlo à Campo, calc. 1100-1400 m.

Empetrum nigrum L. — V. B. : Fiorera alta, v. Ant., c. 2600 m.: d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco. calc. 2100-2200 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, c. 1900 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.; la Corona à l'A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

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(73) — 73 —

Euphorbia Helioscopia L. — $S. Carlo, v. Bavona. — $. Antonio, v. di Peccia.

_ Euphorbia dulcis L. — V. B. : S. Carlo; Muglierolo, v. Ant.

€. 1500 m. — V. Pecc. : Veglia.

Euphorbia Cyparissias L. — V. B. : Fréquent. De Cavergno à Fontana; S. Carlo; A. Sevinera sur $. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Bois près Veglia; Frodalta.

Euphorbia Peplus L. — Bois près Veglia, v. di Peccia.

Urtica urens L. — De Veglia à S. Carlo, v. di Peccia.

Urtica dioica L. — V. B. : Foroglio; S. Carlo: Campo, cale. C. 1400 m.

Urtica dioica L. var. hispidula Car. — V. B. : A la Corte grande, v. Ant., autour des chalets, c. 1920 m. — V. Pecc. : A. Bolla, C. 1700 m. “.

Urtica dioica L. var. elegans Chen. in Bull. hb. Boiss., 2"° sér., t. IV, p. 806. — $. Carlo, v. Bavona.

Obs. : La présence de cette plante au fond du val Bavona doit exclure l’idée que cette variété, récoltée l’année précé- dente non loin de la gare de Locarno, est adventive. Je lai, du reste, trouvée en plusieurs endroits du Locarnais. P. Chen.

Parietaria officinalis L. -— V. B. : Cavergno; de Sabbione à Fontanellate.

Cannabis sativa L. — $S. Carlo, v. Bavona; de Veglia à S. Carlo, v. di Peccia.

Humulus Lupulus L. — $. Carlo. v. Bavona.— $S. Antonio, v. di Peccia.

Juglans regia L. — De $. Carlo à $S. Antonio, v. di Peccia.

Fagus silvatica L. — V. B. : De Sonlerto à $S. Carlo: sur Muglie- rolo, v. Ant.

Castanea sativa Mill. — V. B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m., etc.

Corylus Avellana L. — Frodalta, v. di Peccia, 1200-1300 m.

Betula verrucosa Ehrh. — V. B. : $S. Carlo; de l'A. Sevinera à Zotto sur Campo, €. 1950 m.

Betula pubescens Ehrh. — Sur Muglierolo, v. Ant., c. 1700 m.

Alnus viridis DC. — V. B. : Sur Muglierolo, v. Ant. ; de Zotto à PA; Piazza, c. 1800 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

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Alnus viridis DC. var. microphylla Arv.-Touv. — Val di Peccia.

Alnus incana DC. — $. Carlo, v. Bavona.

Alnus incana DC. var. subargentata Callier. — V. Pece. : De Peccia al Piano: S. Antonio, 1050 m. |

Alnus incana DC. var. sericea Chr. — V. B. : De Sabbione à Fontanellate : Foroglio, alluvions. — V. Pcce. : Peccia, allu- VIONS.

Salix reticulata L. — V.B.: Vers Pianascione, cale. 2200-2400 m. et Fiorera alta, ©. 2600 m., v. Ant.; val Fiorina, graviers du

torrent, cale. ce. 2300 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. — V. Pecc. : A. Serodano, à la Corte grande, cale. 1700-1800 m.

Salix herbacea L. — V. B. : Abondant. Halbihorenpass. crête S. E., c. 2650 m. et crête entre ce col et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robieï, vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fio- rina, mor. du glacier de Basodino, €. 2700 m.; entre le Lago bianco et le glacier: de Cavagnoli. 2100-2250 m.; vers le col Grandinagia, €. 2600 m. — V. Pecc. : Abdt. Piz. del Cas- tello, calc. 2430-2600 m.: À. Gangelli vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Pone. del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2150 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Salix retusa L. — V. B. : Fréquent. De la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m. cet vers le col d’'Halbihoren. cale. 2500-2650 m. v. Ant.: crête du Piz. della Medola, 2700- 2750 m.; val Fiorina, graviers du torrent, cale. à c. 2300 m. et entre Arzo et Randinascia, 2050-2200 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m.— V. Pecc. : Piz. del Castello, 2500- 2600 m.; Ponc. del Pulpito, gneiss, 2430-2600 m.

Salix serpyllifol'a Scop. — Vers Pianascione, cale. 2200-2400 m. et vers le col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m. v. Ant.

Salix hastata L. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., cale. 1700-1950 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, €. 2000 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, 1700-2000 m.; de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m. |

Sahx purpurea L. — De $S. Carlo à $. Antonio, v. di Peccia, alluvions. |

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(75) More

Salix Arbuscula L. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., cale. 1800-1900 m.

Salix helvetica Vill. — V. B. : Passo Cazoli (hb. Loc.); de Fiorera alta au col d’Halbihoren, 2500-2650 m.; de Campo à Robiei, cale. 1700-1800 m.; val Fiorina, de Randinascia au glacier, 2150-2300 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m.; de Sevinera à Zotto sur Campo, c. 2030 m.

Salix incana Schrank. — V. Pecc. : De $S. Carlo à S. Antonio, alluvions.

Salhix Caprea L. — V. Pecc. : De $. Carlo à Veglia.

Salix grandifoha Ser. — V. B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m.; de Campo, à Robieï, ce. 1630 m.

Populus tremula L. — V. B.: De $. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m. ; Campo, cale. c. 1400 m.

Potamogeton alpinus Balb. — V. B. : A. Robiei, marécage, C. 1885 m., abdt.

Sparganium affine Schnitzl. — V. B. : À. Robiei, e. 1885 m. et marécage entre Robiei et Arzo, ce. 1900.

Orchis ustulata L. — V.B. : Campo, cale. e. 1400 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, ©. 1800 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta, cale. €. 1100.

Orchis globosa L. — V. B. : De S. Carlo à Campo, 1100-

Su 1300 m.

Orchis sambucina L. — V. B. : Cavergno, al Cioss a Loc.) ; Campo, ce. 1400 m.

Orchis maculata Ep: Val Calneggia (Nat.); de $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta, 1050-1150 m.; de Casolera à l’A. Froda, 1700- 1730 m.; Sassonegro, ce. 2200 m.

Gymnadenia conopea KR. Br. — V. B. : $. Carlo; Campo, cale. €. 1400 m. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta.

Gymnadenia rubra Wettst. — V. B. : De Campo à Robieï, cale. 1400-1700 m.

Gymnadenia nigra Rehb. fil. — V. B. : A. Robieï, c. 1890 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S. E., 2450-2600 m.; Sassonegro, ©. 2250 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.

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Cœloglossum albidum Hartm. — V. B. : D'Arzo à Randinascia, 2050-2200 m.; de Casolera à l’A. Froda, 1700-1730 m.

Cœloglossum viride Hartm. — V. B. : Corte grande, v. Ant. 1800-1950 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.: près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : Zotta, c. 2150 m.; la Corona, à l'A. Bolla, ©. 2500 m.

Chamæorchis alpina Rich. — +. B. : Vers Pianascione, 2200- 2400 m. et Fiorera alta, €. 2600 m. v. Ant.; près Zotto sur Campo, cale. ce. 2050 m.

Herminiun monorchis R. Br. — V. B. : De $. Carlo à Capo, calc. 1100-1300 m.

Cephalanthera ensifolia Rich. — Sonlerto, v. Bavona.

Epipactis latifolia AN. — V. B. : De Sonlerto à S. Carlo. — V. Pecc. : Peccia, alluvions, abt.

Epipactis atrorubens Schult. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta. |

Listera ovata R. Br. — V. B.: De. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m. — V. Pecc. : Au-dessous de PA. Serodano, 1300- 1600 m.; de S. Antonio à Frodalta.

Crocus vernus Wulf. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.

Streptopus amplexifolius DC. — Croso sur $. Carlo, v. Bavona, 1700-1800 m.

Paris quadrifolia L. — V. B. : Sonlerto (hb. Loc.); de S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; sous Muglierolo, v. Ant. c. 1400 m. ns.

Convallaria majalis L. - V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1850 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

Polygonatum verticillatum Al. — V. B. : Sous Muglierolo, v. Ant., ©. 1400 m.: de l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale. €. 1950 m. — V. Pecc. : de S. Carlo à S. Antonio.

Polygonatum multiflorum Al. — Cavergno, v. Bavona (hb. Loc.).

Polygonatum officinale AN. — V.B.: De Fontana à Sabbione; de S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, cale. c. 1800 m.; entre Robiei et le Lago bianco, cale. e. 2000 m. — V. Pece. : De S. Carlo à S. Antonio. ER à. |

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(77) Ur Smilacina bifolia Desf. — V. B. : De $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 — V. Pece. : Au-dessus de la Corte al Metto,

C. 1900 m. Lilium Martagon L. — V. B. : Sonlerto (hb. Loc.); S. Carlo; Croso sur S. Carlo, 1100-1400. :

Lailium croceum Chaix. — V. B. : De Sonlerto à S. Carlo ; crête ° entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m. — É V. Pecc. : Sur S. Carlo, c. 1050 m.; de S. Carlo à S. Antonio; | Frodalta, 1200-1300 m.

Liloydia serotina Rechb. — V. B. : Vers Pianascione, v. Ant., cale. 2200-2400 m.; d’Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.. et mor. du glacier de Basodino, c. 2600 m.; près Zotto sur Campo, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : À. Serodano, à la Corte grande, Calc. 1700-1800 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m.; Ponc. del Pulpito, crête S. E., 2450-2600 m.; Sassonegro 2300-2400 m.; la Corona, à l’A. Bolla, ce. 2500 m.

Anthericum Liliago L. — V. B. : Croso sur Carlo, 1100-1400 m. à — V. Pecc. : De $. Carlo à S. Antonio. 3

Paradisia Liiastrum Bert. — V. B. : Fréquent. De $. Cho à Campo, cale. 1100-1300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450-1750; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. : 2000-2100 m.; de Zotto sur Campo à PA. Piazza, cale. 1800- . 1900 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, ia ©. 1800. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

Allium sphærocephalum L. — V. B. : Sonlerto; de S. Carlo à + Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; vers l’A. Robieï, e. 1600 m. 4 +) Pece : Hrodalra: :

Allium Schœnoprasum L. var. foliosum Clar. — V. B. : Gorge :

entre Campo et Robiei, cale. 1450-1750 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

Allium senescens L. -— V.B.: Fréq. jusqu'aux alpes. De Sabbione à Fontanellate; val Calneggia (Nat.); de Sonlerto à S. Carlo de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m.; de Sevinera à

_Zotto sur Campo, c. 2000 m. — V. Pecc. : De $S. Carlo à S. Antonio; Ponc. del Pulpito, crête $S. E., 2450-2500 m.; de Piano à Frodalta.

Veratrum album L. — V.B.: À. Robiei vers Arzo. 1950-2150 m. ;

= Ii = (78) entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m. — V. Pecc. : Frodalta, 1200-1300 m.

Tofieldia calyculata Wahlb. — V. B. : Campo, calc. 1400 m.; Corte grande, v. Ant., 1800-1950 m. — V. Pecc. : A. sers dano sur S. Carlo. cale. 1700-1800 m.

Tofieldia calyculata Wahl. var. glacialis Gaud. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, 1500-1900 m. et de Piano dei

Re Cresti à Fiorera alta, 2200-2400 m., v. Ant :

É Juncus effusus L. — V. B. : De Sabbionne à Fontanellate. —

s É V. Pecc. : de Piano au pont de Frodalta, c. 1100 m. ee Juncus filiformis L. — V.B.: A. Robiei. e. 1890 m. — V. Pecc. :

Au-dessus de l’A. Serodano, 1900-2100 m.: A. Casolera, 1600-1800 m.; Corte grande, sous la Taneda, €. 1800 m. Q Juncus triglumis L. — V. B. : Corte grande, v. Ant., 1800- 2% 1950 m.; val Fiorina, marécages, à c. 2300 m.; A. Lielpe, Er cale. 1950-2000 m. | Juncus trifidus L. — V. B. : Fréquent. Fiorera alta, v. Ant. ce. 2600 m.; près Arzo, 1950-2150 m.; val Fiorina, marécages à c. 2300 m. et Caralina, €. 2250. — V. Pecc. : Crête entre à le Ponc. di Braga et le Ponce. del Pulpito, e. 2500 m. et 2550- + 2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.: crête Fe entre l’A Bolla et le Naret, 2450-2600 m. Juncus trifidus L. var. foliosus Neilr. — De Sevinera à Zotto sur Campo, c. 2000 m. Juncus alpinus Vill. — V. B. Val Calneggia (Nat.); de Muglie-

4 rolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900. — V. Pecc. : De L. Frodalta à l’A. Bolla.

É. Juncus lampocarpus Ehrh. — Près Foroglio, v. Bavona.

4 | Juncus Jacquini L. — V. B. Fréquent. De la Corte grande al 5 Piano dei Cresti, v. Ant., cale. 1900-2200 m.; Halbihorenpass, P verst. E. et N. ©. 2650 m.; val Fiorina, à Randinascia,

c. 2150 m. et graviers du torrent à c. 2300 m.; crête entre 14 Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m.; bords du Lago D. bianco, c. 2060 m.; vers le col Grandinagia, c. 2600 m.; de 4 Zotto sur Campo à l’A. Piazza, ce. 2000 m. — V. Peecc. .

_ L _ Fréquent. Pone. del Pulpito, 2450-2615 m.; Piz. del Castello, 20 calc. 2500-2600 m.; Sassonegro, 2300-2400 m.; la Corona à DE: JA. Bolla, e. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret,

Le 2450-2600 m.

(79) — 79 —

Juncus compressus Jacq. — S. Carlo, v. Bavona.

Juncus bufonius L. — V. B. De Cavergno à Fontana. — V. Pecc. : De $S. Carlo à S. Antonio.

Luzula lutea DC. — V. B. : Halbihorenpass, verst. E. et N., ©. 2650 mn. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, graviers du torrent à €. 2300 m.; crête entre Robiei

_et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. — V. Pece. : Crête entre le Ponc. di Braga et le Ponc. del Pulpito, ce. 2500 m.; de Ja Corte al Metto à l’A. Zotta, 1950-2000 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.

Luzula nivea DC. — V. B. : De $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.; Campo, cale. c. 1400 m.; Croso, 1700-1800 m. — V. Pecc. : À Serodano, cale. 1700- 1800 in. ; au-dessous de la Corte al Metto, c. 1900 m.

Luzula nivea DC. var. rubescens Kavt. — V. BB. : De l'A. Sevinera à Zotto sur Campo, €. 2000 m.

Luzula Sieberi Tausch. — Val Calneggia (Nat.). — V. Pecc : Du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Luzula spadicea DC. — De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., 2100-2200 m.; Halbihorenpass et crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m ; A. Robiei, c. 1890 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; vers le col Gran- dinagia, €. 2600 m. — V. Pecc. : Ponce. del Pulpito, 2550- 2615 m.; entre Frodalta et Casolera, c. 1500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. ;

Luzula spicata DC. — V. B. : De Fiorera alta, v. Ant., au col d’Halbihoren, 2500-2650 m.; crête du Piz. della Medola. 2700-2750 m.; À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m. — V. Pecc. : À. Gangelli, ©. 1900 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m. ; entre l’A. Froda et Casolera, C. 1700 m.; la Corona, à l’A. Bolla, ec. 2500 m.; crête entre l'A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Luzula campestris DC. var. sudetica Celak. —. V. B. : De Zotto sur Campo à l'A. Piazza, c. 2500 m.

Scirpus paucifiorus Lightf. — V. B.: De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1900 m.; A. Robiei, c. 1800 m. — V. Pecc. : Du Pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Scirpus setaceus L. — V. B. : Fontana, v. Bavona, bords d’une source.

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lera, ©. 1630 m.

cale. c. 2230 m.; d’Arzo à Randinaseia, 2050-2200 m. et bords du glacier de Basodino, c. 2400 m., v. Fiorina; bords du Lago bianco, c. 2060 m. — V. Pece. : Au-dessus de PA. Serodano, 1900-2100 m.; A. Casolera, 1600-1630 m.; de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; Zotta, ec. 2150 m.

Eriophorum angustifolium Roth. — V. B. : A. Robiei, c. 1885 m.

Eriophorum angustifc lun Roth var. alpinum Gaud.— V. B. : De Campo à Robiei, 1400-1800 m.; A. Robiei vers Arzo, 1900- 2200 m. — V. Pece. : Du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Elyna spicata Schrad. — V. B. eu Vers Pianascione, v. Ant. 2200-2400 m., Fiorera bassa, calc. ©. 2250 m., et de Fiorera alta au col d’Halbihoren, cale. 2500-2650 m.. v. Ant.: crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; val Fiorina, à Caralina, €. 2250 m., et mor. du glacier de Basodino, €. 2700 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-

à 2200 in.; Zotto sur Campo, cale. €. 2000 m. — V. Pece. : Piz.

D. del Castello, c. 2500 m.; Ponc del Pulpito, 2550-2615 m.;

ë Sassonegro, 2300-2400 m.

cione, v. Ant., Calc. 2200-2400 m. Halbihorenpass, verst. E. D et N., c. 2650 m.; crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; +. val Fiorina, d’Arzo à Randinascia, 2050-2200 m. et bords du É. glacier de Basodino, c. 2700 m.; Basodino, au-dessus de ‘4 3100 m.; vers le col Grandinagia, ©. 2600 m. — V. Pecc. : ‘4 A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; Ponc. del + Pulpito, 2550-2615 m.: de ia Corte al Metto à Zotta, 1950- 1 92100 m.; la Corona à l’A. Bolla, c. 2500 m. i Carex rœtida Vill. — V. B. : Fréquent. Fiorera bassa, v. Ant. 4 calc. c. 2230 m.; A. Robiei, €. 1900 m. et d’Arzo à Randi- . nascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; crête entre Robiei et le à dé | Lago bianco, 2100-2200 m.; bords du Lago bianco, e. 2060 m.;

% : entre le Lago bianco et le glacier de Cavagnoli, 2100-2250 m.; “à vers le col Grandinagia, c. 2600 m.; A. Lielpe, 1950-2000 m,

Trichophorum cæspitosum Hartm. — V.B. : À. Robiei vers Arzo, 1950-2150 m. — V. Pecc. : re 1200-1300 m.; A. Caso-

Eriophorum Scheuchzeri Hoppe. — V. B.: Fiorera bassa, v. Ant.

Carex curvula Al. — V.B. : Fréq. sur les hauteurs. Vers Pianas-

(81) ep — V. Pecc. : Fréquent. À. Casolera, c. 1630 m.; À. Sero- dano, 1900-2200 m.; À. Masnaro, c, 2300 m.; entre la Corte al Metto et Zotta, c. 2050 m.; du pont de Frodalta à l'A. Bolla, 1300-1700 m.

Carex muricata L. var. Pairæi F. Schultz. — V. B.: Sonlerto ; S. Carlo. — V. Pecc. : De Peccia al Piano.

Carex leporina L. — V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, ©. 1800 m. — V. Pecc. : De Peccia al Piano: du pont de Frodalta à l'A. Bolla, 1300-1700 m.

. Carex leporina L. var. argyroglochin Horn. — Foroglio, v. Bavona.

Carex echinata Murr. — V. Pecc. : De Piano au pont de Fro- dalta, 1000-1300.

Carex lagopina Wahlb. — V. B. : De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant., 1900-2200 m.; A. Robiei; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2500 m., Caralina, €. 2250 m. et Randinascia, c. 2150 m.; A. Lielpe, 1950- 2000 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, 2550-2600 m.; entre la Corte al Metto et Zotta, ce. 2050 m.; Sasso nee 2300- 2400 m.

Carex canescens Li. — A. Robiei, marécage à c. 1885 m. et vers ArZz0, c. 1900 m.

Carex brunescens Poir. — V. Pecc. : Du pont de Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Carex bicolor AI. (?) — V. B. : Bords du Lago bianco, cale. c. 2050 m.; Robieï.

Carex de canhit Gay. — V. B. : Fréquent. De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. . 1900-2200 m.; gorge entre Campo et Robieï, cale. 1450-1750 m. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.

Carex nigra AN. — V. B. : Vers Pianascione, v. Ant., cale. 2200- 2400; Halbihorenpass, verst. E. et N., c. 2650 m. et crête du Piz. della Medola, 2700-2750; d’Arzo à Randinascia, 2050- 2200 m.; val Fiorina, graviers du torrent à ec. 2300 m. et bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. — V. Pecc. : Piz. del Castello, cale. 2500-2600 m.; A. Masnaro, c. 2400 m.

Carex atrata L. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Carex pallescens L. — V. B. : De $. Carlo à Muglierolo, v. Ant.

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d D vo SE OA OT Pt D A A 7 © AR RE SO A Lt ni Lo Sn AE PAR RE re

1100-1500 m.; Croso sur $. Carlo, 1100-1400 m.— V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, 1000-1300 m.

Carex flava L. — V. B. : De $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant. 1100-1500 m.

Carex Oederi Ehrh. — V. B.: A. Robiei, c. 1800 m.

Carex firma Host. -— V.-B. : De la Corte grande al Piano dei Cresti, v. Ant. calc. 1900-2200 m.; au-dessus de Campo, cale. c. 1450 m.; vers Zotto sur Campo, cale. €. 2000 m.

Carex capillaris L. — V. B.: De Muglierolo à la Corte grande, cale. 1800-1900 m.: de Robiei au Lago bianco, cale. 2000- . 2100; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, cale. 1800-1900 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, cale. 1700- 2000 nm.

Carex brachystachys Schkur. — (C. tenuis Host.). — V. B. : De Campo à Robieï, 1400-1800 m.

Carea sempervirens Vil. — V.B. : Fréquent. Corte grande, 2000- 2100 m. et de Fiorera alta au col d'Halbihoren, cale. 2500- 2650 m., v. Ant.; crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; au-dessus de Campo, cale. €. 1450; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : Fréquent. Ponc. del Pulpito, crête S. EK., 2450-2600 m.; de $S. Antonio au pont de Frodalta; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.; crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Carezx nitida Host. — V. B. : De Robiei à Lielpe, cale. c. 2050 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. e. 2200 m.

Carex 1irrigua Sm. — V. B.: A. Robieï, c. 1800 m. — V. Pecc. : Fréquent. A. Serodano, 1900-2100 m.: Corte grande sous la Tancda, c. 1800 m.: de Frodalta à l’A. Bolla, 1300- 1700 m.

Carex panicea L. — V. Peec. : A. Casolera, 1600-1630 m.

Carex ferruginea Scop. — V. B.: Val Fiorina, cale. à e. 2300 m.: de l'A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 2100 m. — — V. Pecc. : Sous l’A. Serodano, 1300-1600 m.; de la Corte grande à l'A. Gangelli, cale. 1700-2000 m.; entre Piano et la Corte grande c. 1400 m. |

Carex ferruginea Scop. var. Kerneri Kohts. — V.B.: De Fiorera alta, v. Ant., au col d’Halbihoren, cale. c. 2600 m.; de la Corte gr ae al Piano dei PES 1900-2200 m. |

(83) : — 83 —

Carex frigida AN. — V. B. : Fréquent. Corte grande, v. Ant. calc. 1800-1950; de $S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; de Campo à Robiei, 1450-1750 m.; de Zotto sur Campo à VA. Piazza, cale. 1800-1900 m. — V. Pecc. : De $. Antonio à Frodalta; Corte grande sous la Taneda, c. 1800 m.

Carex ornithopoda Wild. — Au- dessous de la Corte grande, v. Ant., calc. 1750-1800 m.

Carex babe Willd. var. alpina Kück.— V. B.: De Campo à Robiei, cale. 1100-1300 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. 2150:

Carex caryophyllea Latour. — (C. pr'æcox Jacq.). — Campo, v. Bav., cale. c. 1400 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Carex hirta L. — V. Pecc. : De S. Carlo à S. Antonio.

Carex glauca Murr. — V. B. : Sous Muglierolo, v. Ant. c. 1400 m.; de Zotto sur Campo, à l'A. Piazza, calc. 1800- 1900 m.; de l’A. Sevinera à Zotto, cale, c. 1950 m. — V. Pecc. : Au-dessous de l’A. Serodano, 1300-1600 m.

Carex clavæformis Hoppe. — V. B. : Près Zotto sur Campo, cale. €. 1950 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $. Carlo, C. 1800 m.

Setaria viridis P. Beauv. var. reclinata (Vill.) . G. — V. Pecc. : De Peccia al Piano.

Anthoxanthum odoratum KL. var. vulgatum A. G. — V. B.: De Cavergno à Fontana.

Anthoxanthum odoratum L. var. longearistatum Celak. — V. B. : De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant. 1600-1900 m. — V. Pecc. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2000 m.; la Corona, c. 2500 m.

Anthoxanthum odoratum L. var. montanum À. G. -- V. B. : Halbi- horenpass, verst. E. et N., c. 2650 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. Ponc. del Pul- pito, 2550-2615 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2500 m.: crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m.

Anthoxanthum odoratum L. var. silvaticum A. G.-- V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta.

Alopecurus fulvus Sm. — V. B. : De Peccia al Piano, marécages, C. 1000 m.

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Fhleum Bœhmeri Wib. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — — Peccia, alluvions.

Phleum alpinum L. — V.B. : Campo. c. 1400 m.; A. Robiei, vers

LES AYz0, 1950-2150 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco,

2100-2200 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cava-

. . gnoli, 2100-2250 m. — V. Pecc. : Corte grande sous Ja

Be: Taneda, €. 1800 m.;: Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.;

Le A. Casolera, 1600-1630 m.: la Corona, c. 2500 m.: crête entre l’A. Bolla et le Naret, 2450-2600 m. |

Stipa pennata L. ad. var. Johannis Celak. verg. — V. B. : Au- dessus de Muglierolo, v. Ant., c. 1700 m.; de S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; gorge entre Campo et Robiei, cale. 1450- 1750 m.; crête entre Robieï et le Lago bianco, cal. c. 2100 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, c. 1800 m.

Lasiagrostis Calamagrostis Link. — V. B. : De S. Carlo à Campo,

cale. ©. 1100 m. Agrostis Spica venti L. — $S. Antonio, v. di Peccia, c. 1000 m. Agrostis vulgaris With. var. genuina Schur. — V. B. : Près Foro- ne glio; val Calneggia (Nat.). É Agrostis alba L. var. typica À. G. — $. Carlo, v. Bavona.

à | Agrostis alba L. var. flavida (Schur.) A. G. — $. Carlo, v. Bavona.

d’Halbihoren, 2500-2650 m.; crête du Piz. della Medola, 2700-2750 m.; A. Robieï, vers Arzo, 1950-2150 m.; val Fio- rina, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m. — V. Pece. : De la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.; Sassonegro, €. 2250 m.; la Corona, c. 2500 m.

Agrostis alpina Scop. var. aurata (AÏ.) Rieh. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, 2430-2615 m.

2150 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.; vers le col Grandinaggia, c. 2600 m.— V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.; la Corona, c. 2600 m. Calamagrostis tenella (Schrad.) Link. var. aristata K. — Val Calneggia (Nat.).

Nr A "4. 4

cale. 1100-1300 m. — V. Pece. : De $S. Antonio à Frodalta,

Agrostis alba L. var. diffusa (Host.) A. G. — Foroglio, v. Bavona. |

Agrostis alpina Scop. — V. B. : De Fiorera alta, v. Ant. au col

Ayrostis rupestris AI. — V. B. : A. Robiei, vers Arzo, 1950-

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(85) — 85 —

Calamagrostis tenella var. mutica K. — De Fiorera alta au col d'Halbihoren, v. Ant. 2500-2650 m. — V, Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.; la Corona, c. 2500 m.

Calamagrostis villosa (Chaix.) Mutel var. mutica Torges — (C. Halleriana Gaud.). — Val Calneggia (Nat.).

Calamagrostis villosa var. hypathera Torges. — V. B. : A. Sevi- nera, à la Corte grande, sur $. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l'A. Bolla, 1300-1700 m.

Calamagrostis villosa var. nutans A. et G. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, ce. 1100 m.

Calamagrostis varia Link. — V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, €. 1800 m. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, ce. 1100 m.

Calamagrostis arundinacea Roth. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta, ce. 1100 m.

Sesleria cærulea Ard. — V. B. : Sous la Corte grande, cale. 1750- 1800 m. et de Fiorera alta, v. Ant. au col d'Halbihoren, 2500-

_ 2650 m.; Campo, cale. c. 2400 m.; val Fiorina, cale. e. 2250 m.; près Zotto sur Campo, cale. e. 2000 m. — V. Pecc. : A. Sero- dano, cale. 1700-1800 m.; P1z. del Castello, cale. 2500-2600 m.

Koœleria hirsuta Gaud. — V. B. : Crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2100-2200 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S. E., 2450-2600 m.; Piz. del Castello, 2500-2600 m.; la Corona, à l’A. Bolla, c. 2600 m.

K@œleria hirsuta Gaud. var. pallida Kneucker. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, 2430-2615 m.

Deschampsia flexzuosa Trin. — V. B. : A. Robiei, vers Arzo, 1950-2150 m.; Croso, sur S. Carlo, c. 1500 m. — V. Pecc. : De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m. à.

Deschampsia cæspitosa P. Beauv. — V. B. : De $. Carlo à Muglierolo, 1100-1500 m. et de la Corte grande al Piano dei Cresti, 2100-2200 m., v. Ant.; de Campo à Robieï, calc. 1450-1750 m. — V. Pecc. : A. Casolera 1600-1630 m.

Avena versicolor Vill. — V. B. : Fréquent. Crête entre le col

d'Halbihoren et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.;

À. Robieï, c. 1890 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco,

2100-2200 m.; entre le Lago bianco et le glacier de Cava-

gnol, 2100-2250 m. — V. Pecc. : Fréquent. A. Gangelli,

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— 86 — | (86) 17

à sous le Pone. di Braga, 2300-2500 m.; Pone. del Pulpito, RE

4 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2150 m.;

l la Corona, à l’A. Bolla, e. 2500 m.

Trisetum spicatum Rich. — (T°. subspicatum P. B.). — V. B. : De 5 Fiorera alta, v. Ant., au col d’Halbihoren, 2600-2750 m.; val ee Fiorina, bords du glacier de Basodino, €. 2600 m. — Pc V. Pecc. : Piz. del Castello, cale. 2500-2600 m. A

Trisetum flavescens P. Beauv. var. lutescens Asch. — V. Pecc. : ae.

“3 De $. Antonio au pont de Frodalta. à

LE - Trisetun disticophyllum P. Beauv. — V. B. : Vers le col d'Hal- se

E- bihoren, cale. 2500-2650 m.

Danthonia decumbens DC. — V. B. : De S. Carlo à Campo, calc. 1100-1300 m. ; au-dessus de Campo, cale. €. 1450 m. — V. Pecc. : Bois près Veglia; Frodalta, 1200-1300 m. 4

Melica glauca K. Schultz. — V. B. : De Cavergno à Fontana; de 3 S. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m. 4

Melica nutans L. — V.B.: De $S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m. — V. Pecc. : Veglia. À

Briza media L. — V. B.: S$. Carlo; de S. Carlo à Muglierolo, RE v. Ant., 1100-1500 m.: A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Fréquent. De $. Antonio 2

L. au pont de Frodalta. ‘ LES

4 Poa alpina L. var. typica Beck. — V. B. : Halbihorenpass,

LE ©. 2650 m.; S. Carlo, v. Fiorina, c. 2600 m.; Basodino, au-

# dessus de 3100 m.; Zotto sur Campo; de Campo au Lago bianco, 1400-2200 m.

Poa alpina L. var. glaucescens Beck. — V. B. : De Robiei au Lago bianco, c. 2100 m. er

Poa alpina L. var. divaricata Schur.— V. B. : A. Robiei vers Arzo, €. 1900 m.; de Robiei au Lago bianco, 1800-2200 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio au pont de Frodalta. RS

Poa alpina L. var. coarctata A. et G. — V. B.: De l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale. c. 2050 m. — V. Pece. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Poa alpina L. var. vivipara Greml. — V. B. : Abdt. Vers le col 50 Grandinagia, ce. 2600 m. — V. Pecc.: Ponc. del Pulpito, 240

€ 2500 m.: de la Corte al Metto à Zotta. 1950-2100 m.; A la Corona, à A. Bolla, €. 2500 m. 2

(87) : — 87 —

Poa Chaixi Vill. — V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m.; Croso sur $. Carlo, c. 1500 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, c. 2000 m.; du pont de Frodalta à VA. Bolla, 1300-1700 m.; Sassonegro, c. 2250 m.

Poa pratensis L. var. angushifolia Pers. — $. Carlo, v. Bavona.

Poa annua L. var. supina Schrad. — V. B.: A. Robiei, c. 1890 m. — V, Pecc. : Sassonegro, 2230-2300 m.

Poa annua L. var. vivipara — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, €. 2500 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1950-2100 m.

Poa laxa Hænke. — V. B.: Halbihorenpass, verst. E. et N., ©. 2650 m.; val Fiorina, bords du glacier; Basodino, au- dessus de 3100 m.; bords du Lago bianco, c. 2060 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.: Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.; de la Corte al Metto à Zotta, 1960-2200 m.; la Corona, €. 2500 m.

Poa nemoralis L. var. agrostoides À. et G.— V. B. : $. Carlo; de Robiei au Lago bianco, €. 2100 m.

Poa nemoralis L. var. Reichenbachu À. et G. — V. B. : A. Sevi- nera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m.

Poa nemoralis L. var. tenella Rchb. — Val Calneggia (Nat.).

Poa nemoralis L. var. uniflora M. et K. — Val Calneggia (Nat.).

Poa violacea Bell. — V. B. : A. Robiei, €. 1800 m.: crête entre Robiei et le Lago bianco, ce. 2100 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Vis-à-vis l'A. Froda, ce. 1900 m.; Sassonegro, ce. 2250 m.

Poa violacea Bell. var. breunia Richt. — V. B. : A. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, €. 1800 m.

Glyceria plicata Fr. var. minor Lang. — Cavergno, v. Bav. — De Peccia al Piano.

Molinia cœrulea Mœnch. — V. B. : De S. Carlo à nn 1100-1500 m.; de Zotto sur Campo à l'A. Piazza, c. 2000 m. — V. Pecc. : De $S. Antonio à S. Carlo.

Dactylis glomerata L. — V. B. : $. Carlo; de $. Carlo à Muglie- lolo, v. Ant., 1100-1500 m.; val Calneggia (Nat.); Campo, c. 1400 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. —— V. Pece. : De $. Antonio au pont de Frodalta.

Cynosurus cristatus L. — De Cavergno à Fontana, v. Bavona. — De Peccia à Veglia.

— 88 — (88)

Cynosurus echinatus L. — De Foroglio à Sonlerto, v. Bavona.

Festuca ovina L. var. duriuscula K. — V. B.: $. Carlo: crête entre Robiei et le Lago bianco, c. 2100 m. — V. Pecc. : De la Corte grande à l'A. Gangelli, 1700-2000 m.; Ponc. del Pulpito, 2550-2615 m.:; Sasso negro, €. 2250 m.

Festuca ovina L. var. glauca (Lam.) Hack. — V. Pecc. : Pone. del Pulpito, 2430-2600 m.

Festuca Halleri Al. var. intermedia Stebl. et Schr. — V. Pecc. : La Corona, 2450-2650 m.

Festuca rupicaprina Hackel. — V. B. : De Fiorera alta au col d’'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.

Festuca violacea Gaud. var. typica Hack. — V. B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, ©. 2100 m. — V. Pece. : Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.; crête entre le Ponc. di bises et le Ponc. del Pulpito, c. 2500 m. ;

Festuca violacea Gaud. var. macrathera Hack. — V. B. : Val Fioripa, bords du glacier de Basodino, c. 2600 m.— V. Pecc.: Ponc. del Pulpito, 2430-2615 m.

Festuca violacea Gaud. var. #igricans (Sch1.) Hack. — V. —. La Corona, €. 2450 m. |

Festuca rubra L. var. vulgaris Gaud. — V. B. : De Fiorera alta au col d'Halbihoren, calc. 2500-2650 m.; Campo, c. 1400 m,; À. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800: m. — V. Pecc. : De Piano au pont de Frodalta et de là à PA. Bolla, 1300-1700 m.

Festuca rubra L. var. . (Thuill.) Hack. — V. B. : A. Robes c. 1800 m. — V. Pecc. : Du pont de Frodalta à PA. Bolla, 1300-1700 m.

Festuca varia Hænke. var. acuminata (Gaud.) io — V. B.: De Muglierolo à la Corte grande, v. Ant., 1600-1800 m.: de Campo à Robiei, 1400-1800 m. ; crête entre Robieï et le Lago bianco, cale. €. 2100 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, C. 1800 m.; À. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-

2600 m. ; du pont de Frodalta à l'A. Bolla, 1300-1700 m.

Fou oies Huds. — V. Pecc. : De S. Antonio au pont de

Frodalta, 1000-1300 m. :

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Festuca gigantea Vi. — V. B. : De S. Carlo à Campo, cale. 1100- 1300 m.

Festuca pumila Vil. — V. B. : Crête vers le col d'Halbihoren, cale. €. 2600 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; de Zotto sur Campo à l’A. Piazza, cale. c. 1800 m.; entre l’A. Sevinera et Zotto, €: 2000 m. — V. Pece. : De la Corte grande à l’A. Gangelli, ce. 1800 m.

Festuca pumila Vill. var. flavescens Gaud. — V. B. : De Fiorera alta au col d’'Halbihoren, cale. 2500-2650 m.

Bromus commutatus Schrad. -- $S. Carlo, v. Bavona.

Drachypodium pinnatun P. Beauv. var. gracile (Leyss.) Posp. — V. B.: $. Carlo; entre l’A. Sevinera et Zotto sur Campo, 62 LOS OP |

Brachypoduum sulvaticum R. Sch. — V. Pecc. : De S. Antonio à Frodalta, ©. 1200 m.

Brachypodium sulvaticum R. Sch. var. dumosum Beck. — S. Carlo, v. Bavona.

Agropyriun caninum KR. et Sch. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta, ©. 1100 m.

Secale cereale L. — Koroglio et $S. Carlo, v. Bavona.

Lolium perenne L. — V. B. : De Cavergno à Fontana. — V. Pece. : Bois près Veglia.

Lolium perenne L. var. tenue (L.). — $. Carlo, v. Bavona.

Nardus stricta L. — V. B. : Très abdt. Corte grande, 1750- 1800 m., et vers le col d'Halbihoren, ealc. 2500-2650 m., v. Ant.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m., ete. — V. Pecc. : Très abdt. De Frodalta à Caso-

_ Jera, c. 1500 m.; Corte grande sous la Taneda, c. 1800 m.: Ponc. del Pulpito, crête S.-E., 2450-2600 m., etc.

Juniperus Sabina L. — V. B. : De Campo à Robiei, un exempl.

sur le cale. à ©. 1500 m.

- Juniperus communis L. — Croso sur $. Carlo, 1100-1400 m.

Juniperus conununis L. var. nana (Willd.). — V. B. : Crête entre Halbihorenpass et le Piz. della Medola, 2700-2750 m.; de Campo à Robiei, 1700-1800 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, €. 1800 m., sur S. Carlo. — V. Pecc. : La Corona, à PA. Bolla, c. 2500 m.:; crête entre l’A. Bolla et le Naret,

. 2450-2600 m.

NB OR CHERE ; x RE LP) OP SEA AA AN EE To eat QE SE er 2

= = (90): 15

Picea excelsa Link.— Croso sur $. Carlo, v. Bavona; val Antabbia. | — V. Pecc. : Fréquent et formant des forêts.

Abies alba Mill. — Val Calneggia (Nat.).

Larix decidua Mill. — A. Sevinera, à la Corte grande, sur S. Carlo, c. 1800 m.

Selaginella selaginoides Link. — V. B.: $S. Carlo; A. Robiei, c. 1800 m. — V. Pece. : De Piano au pont de Frodalta, €. 1100 m.; A. Gangelli, €. 2000 m.

Selaginella helvetica Link. — V. Pecc. : De $S. Antonio à Frodalta.

Lycopodium Selago Li. — V. B.: A. Robiei, 1950-2150 m.; val Fiorina, bords du glacier de Basodino, €. 2700 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1500 m.— V. Pecc. : Ponc. del Pulpito, 2550- 2615 m.; A. Casolera, 1600-1650 m.; De Frodalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.: de l'A. Bolla au Naret. 2450-2600 m.

Lycopodiun annotinum EL. — V. Pecc.: De Frodalta à PA. Bolla, 1600-1700 m. a E

Lycopodium alpinum L. — De Piano dei Cresti à Fiorera alta, v. Ant., 2200-2400 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, c. 2000 m.; À. Bolla, c. 1800 m. :

Lycopoduun clavatum L. — V. Pecc. : A. Gangelli, c. 1800 m.: A. Bolla, €. 1700 m.

Equisetum hyemale L. var. genuinum A. Br. — V. Pece. : Sous la Corte grande de l’A. Gangelli, 1600 m.

ÆEquisetum variegatum Schk. f. cæspitosum Dôll. — V. B. : A. Robiei: A. Lielpe. |

Equisetum silvaticum L. f. vulgare Klinge. — V. Pecc.: De Fro- dalta à l’A. Bolla, 1300-1700 m.

Equisetum littorale Kühlw. f. vulgare Milde. — Foroglio, v. Bavona. | | Botrychuum Lunaria L. — V. B. : De Muglierolo à la Corte

grande, v. Ant. 1600-1900 m.; Halbihorenpass, cale. c. 2650 m.; au-dessus de Campo, cale. ce. 1450 m.; crête entre Robiei et le Lago bianco, 2100-2200 m.; A. Sevinera, à la Corte grande, sur $S. Carlo, c. 1800 m. — V. Pece. : Sasso- negro, ©. 2250 m.; la Corona, à l’A. Bolla, ec. 2500 m. Polypodium vulgare L. — V. B. : De Fontana à Sabbione : Cavergno; $S. Carlo; crête entre Robici et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m. — V. Pecc. : Peccia : bois près Veglia.

(91) — 91 —

Atllosurus crispus Bernh. — V. B. : Val Calneggia (Nat.); Corte grande, v. Ant., 2000-2100 m.; À. Robiei, c. 1900 m. — V. Pecc. : Fréquent. Bois près Veglia ; la Corona, 2450-2600 m.

Pteridium aquilinum Kuhn. — V. B. : De Cavergno à Fontana ; S. Carlo. — V. Pece. : Fréquent. Frodalta, 1200-1300 m.

Asplentum septentrionale Hoffm. — V. B.: De Fontana à Sab- bione; de S. Carlo à Muglierolo, v. Ant., 1100-1500 m. ; d’'Arzo à Randinascia, v. Fiorina, 2050-2200 m.; Croso sur S. Carlo, 1100-1400 m.

_ Asplenium Trichomanes L. — V. B. : De Fontana à Sabbione. — V. Pecc. : Peccia; Frodalta, 1200-1300 m.

Asplenium Trichomanes L. var. microphyllum Milde. —S$. Carlo, v. Bavona.

Asplenium viride Huds. — V. B. : Entre Robiei et le Lago bianco, cale. 2000-2100 m.; de Zotto sur Campo à PA. Piazza, cale. 1800-1900 m. — V. Pece. : La Corona, 2450-2600 m.

Asplenium germanicum Weiss. — V. B. : Au-dessus de Muglie- rolo, v. Ant., 1600-1700 m. ; S. Carlo. — V. Pecc. : De Veglia à S. Carlo, fréquent.

Asplenium Ruta muraria L. — V.B.: S$S. Carlo; de Robiei au Lago bianco, cale. c. 2000 m. — V. Pecc. : Peccia ; S. Antonio.

Asplenium Adiantum nigrum L. — V. Pecc. : Frodalta, c. 1200 m. gnelss.

Aspidium Phægopteris Asch. — V. B. : Val Calneggia (Nat.): S. Carlo. — V. Pecc. : De Peccia à Veglia.

Aspidiim Dryopteris Asch. — V. Pece. : La Corona, 2450-2600 m.

Aspidium Robertianum Asch. — $. Carlo, v. Bavona.

Aspidium Filix mas SW. var. crenatum Milde. — Cavergno, v. Bavona. — Peccia.

Aspidium Fix mas SW. var. paleaceum Moore. — S. Carlo.

Aspidium Lonchitis Sw. — V.B.:S$. Carlo; sous la Corte grande, calc. 1750-1800 m., et Fiorera alta, ec. 2600 m., v. Ant.; Campo, cale. e. 1400 m.; de Robiei au Lago bianco, cale. C. 2000 m. — V. Pecc. : A. Gangelli, vers le Ponc. di Braga, 2300-2500 m.; de S. Antonio au pont de Frodalta, cale. C. 1100 m.; la Corona, 2450-2600 m.

Aspidium Lonchitis Sw. Une forme naine à frondes de 6 à 10 em. À la Corte grande sur Gheiba, v. di Peccia, e. 1660 m.

Aspidium lobatum Sw. — $S. Carlo, v. Bavona.

Aspidium lobatuin SW.var. microlobum Milde. —$. Carlo. v. Bay.

Aspidium dilatatiun Sw. — V. Pecc. : De Frodalta à l'A. Gan- gelli, 1300-2000 m.

Cystopteris fragilis Bernh. — $S. Carlo, v. Bavona. — De Peccia à Veglia.

Cystopteris fragiis Bernh. var. acutidentata Dœll. — er Y. Bavona.

C ystopteris alpina lie — V. B. : Col d'Halbihoren, verst. : et. N.;c: 2650 m.

Hose alpina Gray. — V. B.: Au-dessus de Muglierolo, v. - gnelss 1600-1700 m.; de $. Carlo à Campo, cale. 1100-1300 m.; Campo, cale. c. 1400 m.; gorge entre Campo et Robieï, cale. c. 1500 m.; de l’A. Sevinera à Zotto sur Campo, cale.

©. 1950 m.; Croso sur $S. Carlo, gneïss, 1100-1400 m. — V. Pecc. : De $. Antonio à $. Carlo, gneiss, 1000 m.: Fro- ke dalta, ©. 1300 m.: A. Serodano, cale. 1700-1800 m.

NOTE ADDITIONNELLE

L'impression de ce travail était terminée, quand de nouvelles recherches nous ont amené à faire la modification suivante :

Page 56 : Phyteuma hemisphæricum L. var. longibracteatum Bornm. — P. hemisphæricum L. var. carinthiacum R. Schulz, Mon. Bearbeit. der Gattung. Phyteuma. Inaug. dissert. Univers. Zürich 1904. |

Paru . > mai 1905.

NOTES À | ON THE ) LOC N | " Hs OF THE HERBARIUM DELESSERT

BY

Arthur BENNETT

Paru le 5 novembre 1905.

1. Potamogeton lucens L. — Iles Mariannes (Gaudi- chaud). , :

This is no doubt an authentie specimen, and the plant described by Chamisso in Linnæa, 2, 199, 1827 (under P. lucens) as P. Gaudichaud.

This being so my reference of 2. Gaudichaudii to P. maliana Mig. was an error.; as Chamisso’s plant clearly comes under lucens as placed by him. |

It remains to be decided whether Miquels plant should bear his name, or that of P. mucronatus Presi.! Æpun. Bot. 245, 1849.

_ P. mucronatus Schrad. is still used for P. Friesu Rupr., notwith-

standing the observation of Mertens and Koch Deutschl. FT. ed. 3, 860, 1823. For myself I believe Schraders P. mucronatus to be P. acuminatus Schum. — P. cornutus Presl. At the very time (1818) when Rœmer and Schultes published their Syst. Nat. 3, 518 they say «Quid P. mucronatus Schrad.?». Yet authors refer to them for the name. And there is in a Swiss herbarium a specimen

— 94 — ne from Schrader himself who namesit P. compressus (i. e. P. Friesii). If he were the author of #ucronatus as applied to Friesii, would he not naturally have used his own name ?

2. Potamogeton lucens L. subsp. vaginans Bojer (sp.) MS.

Stems long, semiterete, slender below, lower internodes long, upper 6-12 lin. long., strongly striated when dry.

Leaves all submerged, sessile or semiamplexicaul, undulate, entire on the margin. Upper lanceolate, lower oblong-lanceolate 9-veined, the central nerve thick, those near the margin faint. cross-nervation faint, a regular network of interspaces! (on an average about 280 to the leaf), without cancellate areolation, 2-4 1: inches long X ‘2°’-*/,"" wide; on either side of the central nerve there is a network of irregularily disposed faint nervation, especially towards the apex of the leaf, less so towards the middle, and dying out towards the base of the leaf. Stipules as long as, or longer than the upper internodes, very thin and translucent, soon decaying, acute.

Peduneule 2 inches stout, slightly enlarging upwards. Spike 1 inch, flowers numerous, not interrupted. Sepals (perianth- segments) oblong-orbicular.

Habitat. Madagascar : Environs de Tananarivo. July, 8, 1810. M. Goudot. Envoi reçu en 1840.

« Les eaux d’Itas, où le chaton de fleurs de cette plante vient nager à la surface; la tige est très longue. » |

In habit allied to P. prælongus Wulf. and P. decipiens Nolte, differs from the former by the non-cuculate leaf apex, and the ner- vation is lucens-type, not prælongus. From the latter by the stem, stipules, and leaï-bases. The mid-vein is excurrent at the leaft-apex.

Bojer so far as I have been able to ascertain never published this name which he uses on his label of a specimen for Mauritius n° 2120, of course as a species: it seems better to take up his name than to make a new one. I place it provisionally under P. lucens L. but although numerous specimens have been seen. none have any semblance of floating leaves. If these are present at any time it cannot be put under P. lucens; which placed under the

1 In P. lucens lhese average about 700 to the leaf.

(3) — 95 —

most unlikely conditions of depth of water, mud, or dried mud never produces them. Every specimen of so called lucens Wilh floating leaves I have seen are referable to P. angusti- folius Bertch et Presl (P. Zaizi Roth). Now M. Raunkaier places P. lucens With P. heterophyllus Schreb. : the latter will grow with no water, even among grass that has been cut for hay! That is by their anatomical structure. Of course it must be remem- bered his work is only preparatorv, and he may have to alter some groups as he observes.

This differs for P. lucens by being in all its parts à smaller plant, by the nervation of the leaves, by the dark color of all its parts (like that of P. longifolius Gay), shorter peduncles, and spikes. |

Two specimens are contained in the Herbarium from Mada- gascar, it also occurs in Bourbon ! Mauritius !

8. P. lucens L.

The following remarks refer to Specimens in the herbarium, that are named in accordance with these remarks.

The african specimens of the genus named P. lucens and P. tucens var... are often so fragmentarv, as to make it impossible to speak with certainty, whether referable to 2. lucens or to P. Schveinfurthis Ar. Benn. in F1. trop. Africa VIII, 220, 1901.

Three of the sheets in the Herbarim I think are my P. Schweinfurthu. Great help will be afforded by the excellent work begun by C. Raunkiær', when all the species can be so studied : the difficulty is to get material.

I am inclined (though the sp. I possess is very poor) to refer the P. capensis Scheele in herb. Buchenau to P. Schweinfurthu, but cannot see that Scheele ever published his work, though he sent Buchenau a Clavis of the species. The label on my specimen reads : «P. capensis mihi

Uitenhage. July. leg Zeyher. » «Ex herb. Scheelii qui schedulam serip. »

One thing is certain P. capensis Scheele ms. is not P. Thun-

bergu Cham. as the original type in the Berlin Herbarium

1 Anatomical Potamogeton-Studies etc. Bot. Tidsck. XX V, 3, 253, 1903.

— 96 — A. shows, though I hard formerly so referred it. In Flora Capensis | VII, 46 1897, I have referred P. Thunbergu Cham. to P. americanus Cham. as a variety. Durand and Schinz (Consp. F1. Afr. V,494), name it « P. nalans L. var. capensis Cham. », but Chamisso merely uses the capensis as a reference whence speci- mens come, not as a variety. It is probable that many of Chamisso’s names really represent only endemic varieties of P. americanus Cham. but in the then state of the knowledge of the genus, there was no other course open; 1. e. to give them a name and leave after students of the genus to place them. The material even now at disposal is often poor, and im 1827 it vas much more so. | |

4. P. americanus Cham. — «Potamogeton, n° 1820. Linden coll.. 1844. Santiago de Cuba.» — « Potamogeton. Voyage de Boivin 1846-52.»

Specimen with good fruit, which appears to be the same as the Necker plant, which M. Raunkaïer wishes to be accepted as P,. fluitans Roth. I do not agree with him, and would refer to M. Beeby’s note on the subject’. It is again an attempt to name a little known plant as the type, and relegate a well known one to D another name. In every european herbarium the supposed hybrid : natans X lucens is accepted as Roth’s type, and in the Munich “s Herbarium are specimens gathered by Schreber that Roth him- 24 self? says are his plant, this to me is convineing. | In the Herbarium I have referred several specimens to Chamisso’s P. americanus. Nolte in his herbarium! refers the

0 N. American PP. lonchites Tuck. which he received from . Tuckerman hinself under the name of P. Jluitans as it was then D. called is N. America. The question of how far all these specimens Be - are really referable to P. americanus, can only be answered D when a complete series from all parts of the world has been got ne. : together. This I have been endeavouring to do, and if I am De unable to study them, they will at least be available hereaîter to others.

D . CHerbier de Mauritanie. — P. natans L. — Alger. Dans . Re eaux stagnantes. N. Bové. Août 1837. »

1 Journal of Botany 203, 1890. 16 2 Roth in Cutalecta Botanica, fas. 1, 31, 1796.

(5) | op

Chamisso (Linnæa 2, 1827) figures no fruit of his P. masca- rensis, and as there is no fruit on the original specimen in the Berlin Herbarium, we are unable to compare it with his P. americanus. This specimen is certainlv not P. natans L.!, and it is again perhaps an endemie form of P. americanus characterised by the great development of the central and 4 primary nerves which stand up above the surface of the leaf, while the secondary ones are immersed in the leaf, In à note on the Berlin example (itself very poor) I have said «I am inclined to refer this to my P. Cheesmant», but it is really impossible to deal with such poor specimens in this group of the genus.

« Plants of Yellowstone Nat. Park, n° 6771. Pot. lonchites Tuck. Madison river. Nelson. »

This peculiar state of P. americanus is exactly the same as some specimens of Rugel from Florida which I possess.

5. P. angustifolius Bertch and Pres. Rostlin 2, 19, 13. 1891 — P, Zizii Mert. and Koch ap. Chamisso Linnæa 2, 202, 1897. |

This part of the Linnæa was published on April 1* so it precedes Roth’s Æruim. Plant. Germ. 1, 531, 1827. Chamisso says «M. et K. in litt. »

Most authors refer to the 3 ed. of Rôhling’s Deut. Flora. I. 845, 1823, but Mert. and Koch there name the plant as P. hetero- phyllus à latifolius, P. Zizi only occurving in the index.

Not only that, but Koch after the publication of the 1‘ volume, 1. e. in 1824, sent to De Candolle’s Herbarium, a set of the Potamogeton of the Deuts. Flora, among them two specimens Fe of the above plant, named : =. CP. heterophyllus à latifolius #. nostr. e. Palatine », so he still _ in 1824 retains the Deut. Fl. name as à variety.

. It is true that Meyer Ch. Hannov. 521, 1856 refers to « P. Zizu, à Ziz et Koch Cut. Pal. 1814 »; but I can find no such a name in that Catalogue, at least not in the British Museum copy.

2, 118, 1844 calls it « P. gramineus L. y Zizù » quoting the Deut. FT. under the heterophyllus variety. So I maintain that by writing «P. Zizù M. et K. Deut.

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Again Koch in the 2 nd. ed. of his Synop. El. Germ. et Her. |

— 98 — (6) FT. 1823 » we are making the authors say, what they do not say.

Conf. Trimen, Jour. of Botany 289, 1879; Ar. Bennett |. €. 263, 1889.

6. Potamogeton sp. — Sumatra II, n°3778, Zollinger. — In FI. Ind. Batave, Miquel in his Prod. F1. Sumatranæ 259, 597, 1860: discribed a Potamogeton as P. sumatranus.

I have neven been able to see a type specimen of this. The ori- ginal specimens were gathered by Teysmann «in lacu Singkara ». A specimen from Zollinger n° 1659 «Padang Pandjang » in the Vienna herbarium I doubtfully referred to Miquel's species. The Delessert sp. may be the same, though the specimen has the upper leaves somewhat shaped like floating leaves: while Miquel says « wWholly submerged » and also «fruit inconnu » and speaks of his plant «par les feuilles longuement petiolées du groupe de P. natans, oblongues etc. », but if the Vienna specimen is really sumatranus, the leaves looked to me more the texture of P. lucens.

Raunkaier seems to have had a specimen to examine as he gives its anatomical structure and classes it with P. malianus Miq.(— P. mucronatus Presl.) with the note «if floating leaves are produced it will have to he united with the amplfolius group.» Is this not very much the result of the Batrachium (Ranunculus) spliting, Where specimens in May without floating leaves received one name, and with them in July another. If two specimens at the Kew Herbarium really belong to maliana (or a nov. sp. ?) then it does produce floating leaves, but there are no fruit on these specimens, and fruit of maliana is so characteristie it could not be mistaken?.

7. P. heterophyllus Schreb.

Two remarkable forms of this are contained in the collection.

M: Nelson’s n° 6061, 1899, from the Yellowstone Nat. Park.: and C. F. Baker’s n° 427 from the Gunnison Watershed of W. Central Colorado. Though they undoubtedly come under this species, they represent rare forms of the species

8. P. pensylvanicus Cham.! in Zinn. 2, 1827 — P. pumilus Wolfe. in Rœm. et Schul., Sys. Mant. 3, 354, 1827

1 Also in LU. Fi. Arch. Ind. 46, 1871. ? Morong in Bull. Torrey. Bot. Club. 13, t. 59, 1886.

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(7) 0 — Le Clationit Euck di in SU Jour. ser. 1, XIV, 38, 1843 — P. fluitans Pursh F1. Am. Sept. 1, 120, 1814 = ?F. epihydrum Rañfin. Med. Rep. 2 Hesc. 5, 354, 1808 — P. Nuttallu Cham. Lann. 1. e. teste Morong.

« P, fluitans (Rafinesque) Arkansas, Etats-Unis. » This is the first specimen of a Potamogeton, I have seen from Rafinesque in any herbarium. There is great difficulty in deciding what some

of Rafinesque’s names mean in his descriptions of N. American Potamogetons. About 1840-48 this plant was named by some American botanists (1. e. Rugel) P. fluitans; by others P. hetero- phyllus (. e. D' G. Watson).

It is not decided which name the species should bear, whether epihydrum, pensylvanicus, or Nutallu. D' Morong in his N. Amer. Naïadaceæ refers it to the last on the strength of Chamisso’s figure

_ of the fruit. To me that figure as well accords with P. Oakesianus Robbins., another N. American species, but unfortunately I have never been able to trace Chamisso’s specimen of his Muttalli. The species is a well defined one oceuring in Canada from Quebec! to Vancouver’s Island!, and in the United States from Maine! to Georgia !, and Massehusets ! to Oregon !

9. P. hybridus Michx #7 Por. Amer. 1, 101, 1803 — P. diversifolius Rafinesque Med. Rep. 2%4 Hex. V, 354, 1808 — P. capillaceum Poir. En. Meth. supp. IV, 535, 1816. — Old specimen for Carolina. USA.

D’ Morong rejects Michaux’s name because Thuillier used it im 1790 (i. e. for P. heterophyllus Schreb.) as did Pentagna Zunst. bot. 2,289. 1187.

There might be some valid reason for this if the name had been used in America before; but no one confuses Michaux’s plant with Thuillier’s, or Pentagnas. This name changing causes Botany to be diseredited with many.

Gay made this into a new genus under the name of Spurullus hybridus Gay Comp. Rend. Acad. 38, 702, 1854.

In the Botan. Notiser 160, 1844 the name P. Zetterstedtu Wall. : is referred to this species, but the description (in Bot. Zeit. 1, 256, 1843) better applies to P. dimorphum Rafin. (P. spirillus Tuck.)

1 FI. Austral. VIF,-171; 1878.

Ps ue (8)

10. P. javanicus Haskl. Act. Soc. Neerl. 1, 26, 1856 — P, tenuicaulis Muell.! Frag. F1. Austr. 1, 90 and 244, 185$. — 7,217 — P. parvifohus Buch.! in Relig. Rutenbergq.. 32, 1880 — P. hybridus Hook. et Thom. non Michx « Khasia »! — P. Huil- lensis Welwitsch in herb. Kew! = LP. octandrus Reich. in herb.! non Lam. ;

3 sheets collected by Goudot in Madagascar (circa 1839) in à younger state than usual. This plant is evidently one of the commoner species of the genus in that country. Whether all the specimens referred to this species are really so is difficult to decide. There is some discrepeney among authors as to the nervation. Mueller says « foliis submersis... uninervia. » Buchenau does not notice the nervation of the submerged leaves, neither does Bentham and Hasskarl. |

In specimens from Nyssa Africa Barter n° 1089 there is a central nerve with one on either side. In Australian specimens «Centennial Park, Port Jackson District», the submerged leaves are 5-veined.

11. P. Preussii Ar. Benn. — «P. javanicus Hask. — Kamerun. Africa-Staudt. 462 ». — Not javanicus, but is P. Preussii Ar. Benn. in F1. Trop. Africa VIT. 2, 222, 1901.

12. P. perfoliatus L. var. mandschuriensis Ar. Bennett, var. NnOY. |

Usually differs from the ordinary Asiatie form of the species. by the lighter color of the foliage, the longer internodes of the lower parts, the elongate undulate leaves with waved margins, much like on a small scale those of the N. America var. Richardsonu Ar. Benn. This form seems to prevail throughout Mandschuria, near it in Soongaria (Schrenk!) while the Mongolian specimens Gobi; Krighig-nor! leg. Potanin, are more like the thin-leaved states of the ordinary plant. Spikes thicker, with more numerous fruits, and the central keel (carina) is decidedly winged. I have seen Litwinow’s n° 405, 424, 425, 474, 2480, 3348 and 3413 which represent this form.

In Siberia and Japan the specimens are much darker m color, except one of Turczaninow from Ireutia 1828, which is very like the Mandschurian specimens.

The typical forms of P. perfoliatus in N. America are mostly

(9) 0 small leaved. I have seen no such specimens thence as var. densi- folius Meyer, or var. macrophyllus BIvtt. The distribution of P. perfoliatus is Ssomewhat peculiar. With the exception of Algeria and Morocco, I know of no African habitats; while in N. America it extends from 62° N. Lat., south to Florida! S' Lucia! and in Central America in Guatemala! Absent from S. America; rare in Australia; and not recorded from Polynesia. In Asia it extends from 700 N. Lat.! to 8° N, Lat. (Cevlon!.

15. Potamogeton trichoides Cham! in Zinnæa I], p. 1827 — P. tuberculatus Ten.! ap. Gussone in Ad. jt. neapl. syll. ap. 5, 4, 1842 — P. monogynus Gay! in Coss et Germ. Supp. Cat. F1. Paris 89, 1843 — PF. pusillus L. £ capillaris Gaud. FT. helv. I, 479, 1828 teste Fieber — P. pusillus L. FE: 0 trichoides Kunth Enuim. 3, 157, 1848 — P. Plualæ Post! Bull. Herb. Boiss. I, 409, 1893 — P. condylocarpus Tausch! in Flora XIX, 423, 1836. — « Potamogeton 8800. Drege, Port Natal et Afrique méridionale. Recu en 1839.» « Zwartkops river in Uitenhage Division. » — Mixed with this are fragments of P. pectinatus L. An interesting extension of the range of this species about 4000 miles to the south of its other African record: 1. e. : QAlgeria» Cosson in herb. Vindob!. « Algeria. Lac de Monyain » Batt. et Trab. F1. de l'Algérie 9, 1884.

The original plant Was characterised by 'one-veined leaves, and fruit without any eresting on the keel (carina)'. F ieber figures it With 3 veined leaves. The South African specimen is not typical P. trichoides, but near the var. T'mmeri Caspary, but as Schumann in #7. Brasil. 111, 710, remarks, the species is very variable in the fruit.

In Europe it entends from Sweden! to Sialy! and from England! to Lithuania!

The only Asiatie record is Ante Libanus Post in herb. Boissier!. [cannot separate P. Phialæ Post except as a variety from trichoides. The N. American record? was an error for P. confer- voides Reich. ! |

Between the type and P. condylocarpus Tausch there is of course much difference, but so many occur connecting the two,

Léna LC 67 2 P. trichoides Tuck. in Gray’s Man. N. U. S., 457, 1848.

100 _ (10) that it is now generally conceded they form one species. As is so often the way condylocarpus is made the type by Ascherson and Græbner ! and the real type (Chamisso’s) put under another name. They do not notice Celakovskys?, or Caspary’s referances to the species. The proper name for Tausch’s plant as a variety of érichoides, seems to be & tuberculatus Sonder FT. Hamb. 101, 1850, as he expressly refers to Guépin, Fieber, Tausch, and Reichenbach.

14. P. pusillus L. Sp. Plant. ed. 1, 1753.

In the Flora Capensis VII, 49, 1897, I referred Woods (3055) Natal plant to F. Friesu Rupr. It came to me labelled « P. obtu- sifohus M. et K.». The following in the herb. Delessert as well as Wood’s plant must be referred to P. pusillus L. var. africanus Ar. Benn.

1. P. pectinatus L. n° 1656. Transvaal, 1883, D’ K. Wilms.

2. P. rutuus Wolf. n° 1657. Transvaal, 1894. D' K. Wilms.

3. P. striatum R. et P. Drege, n° 4458. Port Natal. 1839. Umlazi River.

DR RER Drege n° 1206, 1839, Port Natal. Between Tyger Berg and Blue Berg. |

This differs for typical pusillus in the medial keel (carina) of the fruit being about obsolete, the style strictly central, central | nerve of the leaves much wider and with cancellate areolation.

15. P. filiformis Pers. var. occidentalis (Robbins) — « Potainogeton. — Region of the Gunnison Watershed. West Central Colorado. C. F. Baker, n° 828, 1901. » Fa

This seems to belong to P. filiformis Pers. var. occidentalis Robbins (sub marinus) in King's Æxplor. of the 40% Mer. USA. 1871.

My specimens gathered by Clifford Richardson from the «Shonshone Geyer Basin Wyoming, USA.» seem quite the same thing, and these are quoted by Morong”*, as the same as the original specimens gathered by Watson in Ruby Lake, Nevada.

What seems to me to be the same plant as this from Asia. — « Mongolia Ordos. leg. N. Potanin. 1884 ».

1 Syn. F1. Mitleleup. 1, 347, 1897. 2 Prod. F1. Büh. I, 23, 1869. 8 N. Amer. Naid. 51, 1893.

(11) 08

16. P. striatus Ruiz et Pavon.

A specimen from the original locality leg. Dombey is in the herbarium; others so named are not so.

1. «P. striatum R. et P. Brazil, n° 1442. Gardner, 1838 » — P. Aschersonu Ar. Benn. Jour. Bot. 1893.

2. « P. striatum Ruiz et Pav. Drege. Port Natal et Afrique Méridionale. Recu en 1839» — P. pusillus L. var. africanus Ar. Benn.

It is one of the rarest species of the genus. The following I believe are all the records.

Peru. Prov. Chancey. Dombey !.

Peru. Callao, D'Orbigny 1850, herb. De Candolle!.

Ecuador. Andes, R. Spruce n° 5886!

Chili. Araucaria in lacu Budi. T. Philipi in herb. Bennett’.

Argentine Republic. Prov. Jying. Laguna de Saucal. R. E. Fries! ex Herr Baage. There is a type specimen in herb. Boissier «ex herb. Pavon !. »

In Sir J. E. Smith’s herbarium there is a specimen, no date:

N° 33. Potamogeton fol. linearibus longitudinalis striatus caule immerso. Hab. in aquis demum Lima. » « None of ours see the sibs of the leaves J. E. $.»

17. P. asiaticus Ar. Bennett, Sp. nov.

Stems terete, striate, about 15 inches high branching only at the leaf-insertions, at nearly a right angle, many of the branches with 3-5 leaves only. and agglomerated at the apex into a winter-bud, or gemmæ.

Upper (floating) leaves oblong 6 lin. long attenuated into the petiole (petioles 3-6 lin-long); 9-nerved with numerous cross nerves, immersed in the chain-like areolation which completely covers the leaves, and is continued down the petiole on either side. Accompanaying these oblong leaves are others, linear-attenuate, with the structure of the lower leaves. an unusual occurance.

Middle (submerged) leaves linear-lanceolate acuminate : 10-14 Jin long.

Lower (submergæcd) leaves linear-setaceous 7-nerved, nerves not reaching the margins, but forming a compact central network of nerves with elongated interspaces; variable in length.

1 Named P- australis Phil.

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| — 104 —

Stipules evanescent, searcely to be found except at the extreme apex of the stems, broad, 5 lin. long.

Peduncules equal, 6-9 lin. long.

Spikes 4-6 lin. long, closely packed with green fruits.

Sepals (perianth-segments) long-hafted, orbicular, green.

Fruit small: ventral face nearly straight, with a more or less prominent tooth in the centre, with the style forming a continua- tion: dorsal face rounded, with a more or less square base and 3 small basal bosses: central keel (carina) sharp, scarcely waved: | lateral keels rounded, not prominent. LEURS

Hab. : Mandshuria. Leg. Litwinow, 1902. | Fe :

Allied in habit to P. javanicus Haskk., P. Miduhikmo Makino, P. lateralis Morong, and P. Vaseyi Robbins, but with the Fa submerged portions of stiffer growth, and branching, at right angles nearly, but differs from all these in the submerged leaf- struture, and fruit. Le

Referred to P. javanicus Haskl. by myself in 1903, but on a TE re-comparison of the javanicus-section proved to be different. HAS

18. P. numasakianus Ar. Bennett. sp. nov. | if

Stems slender, almost filiform, branched. Floating leaves semi- | 2e. coriaceous, petioles 4-6 lin. long, lanceolate or linear-lanceolate - acute; 7-nerved., with cross nerves all immersed in close chain- like areolation extending over the whole leaf: 9 lin. long X 2 ‘2 — 3 lin. broad. Submerged leaves sessile, linear-setaceous, or subulate, acuminate; 9-12 lin long XX ‘2 lin. broad; 7-nerved connected by cross nerves as thick as the longitudinal ones, but without any chain-like areolation. Margin of the leaves of a thicker texture. with a thinner band between that and the outer nerve.

Stipules soon decaying. Peduncules 12-15 lin. long, shightly thickening upwards. Spikes about 9-lin. long remarkably inter- rupted, much as in P. pectinatus L. only in a lesser degree. Fruit 1 ‘/2 lin. long X */, lin. wide. Ventral edge forming à continuous tooth sharply keeled, eurved from the base to centre, more sharply from the centre to the style base. Dorsal edge rounded, middle keel (carina) sharply winged with waved ontline and three teeth, base with à prominent tooth directed downwards; lateral keels not prominent, with a tooth at the base of each.

RS) — 105 — Style relatively large, bent over towards the dorsal edge. Hab. : Lacs de Numasakii. Japon. Leg. Abbé Faurie, n° 20, Aug. 17, 1899. With the habit of P. javanicus Haskl. this differs from that and all other species by the structure of the leaves which is more like a Sagittaria, and by the remarkable spike of fruit like a small pectinatus one (on à hybridus-type species) and by the fruit which bears some resemblance to P. condylocarpus Tausch in the graminifolius-section. It is possible that some poor non-fruiting Specimens named P. Miduhailimo Makino may belong here leg. Abbé Faurie n° 10806, Aug. 8, 1893, but my exemple is too poor to be sure. 19. Potamogetones madagascarienses. I am not aware of any list of the Potamogetons of this Island, and it may be well to give those known to me. PE natans EL Humblot. n° 214. Herb. Kew. 2. P. polygonifolius Pourr. Hillebrandt, n° 4031, Herb. Brit. Mus. Hillebrandt, n° 3519, « Imerina. » 3. P. fluitans Roth ? Baron, n° 3492, 4112, 4136, 4498 in Herb. Kew. Hillebrandt, n° 3519, Herb. Brit. Mus. 4. P. angustifohius Bertch et Pres. (P. Zizu Roth). Humblot, n° 352. Herb. Kew. | 5. P. lucens L. subsp. vaginans (Bojer sp.). « Lacu Ytassi. Sianark prov. Imani » Herb. Brit. Mus. 6. P. javanicus Haskl. Baron, 14524 009 4113 4137. Baron, n° 644. Central provinces. Humblot, n° 330. Rutenberg. Antananaro. Hillidebrandt, n° 4066. Andrangoloaha. TE Environs of Tananarivo. M. Goudot in herb. ne. 7. P. pectinatus Li. : Kew Herb. : 8. P. interruptus Kitab. Humblot, n° 357. Herb. Kew.

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SPICILEGIUM CORSICUM

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Catalogue critique des plantes récoltées en Corse du 19 mai au 16 juin 1904, par M. Emile Burnat, accompagné de MM. Jean Burnat, François Cavillier et Emile Abrezol

PAR

John BRIQUET

INTRODUCTION

Le voyage exécuté en 1900, et dans lequel nous avions accom- pagné MM. Emile Burnat et Fr. Cavillier en Corse’, nous avait laissé l'impression qu'il restait encore beaucoup à faire dans cette grande île méditerranéenne pour que son dépouillement floris- tique puisse être considéré comme complet. Ces prévisions ont été confirmées, non seulement par les publications d’autres botanistes parues depuis cinq ans, mais encore par les résultats des explorations que nous allons relater. |

Sont en eftet nouvelles pour la Corse à la suite du dernier voyage de M. Burnat, les plantes suivantes : FA

Aspiduun pallidum Link, À. Filix mas SW. var. crenatum Milde, affine Aschers. et subintegrum Milde, Aira capillaris Host

1 Briquet, Recherches sur la flore des montagnes de la Corse et ses

origines. 108 p. in-80 et 3 pl. (Ann. du Conserv. et Jard. bot. de Genère. vol, V, juin 1901).

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(2) 00

var. anbigua Aschers., Poa annua L. var. supina Reichb., Poa nemoralhis L. var. glaucantha Reichb., P. silvicola Guss., P. minuta L. var. latifolia Coss., Festuca arundinacea Schreb., Bromus erectus Huds., Bromus mollis L. var. microstachys Duv.-Jouv., Brachy- podium pinnatum Beauv. var. rupestre Reichb., Carex muricata L. var. Pairæi Kneuck., Carex elongata L., Quercus lanuginosa Thuill., ÆRosa Pouzini Tratt., Trifolium Lagopus Pourr., Vancetoxicum nigruin R. Br., Mentha Pulegium L. var. tomentella Briq., Plantago lanceolata Li. var. sphærostachya Wimm. et Grab., Filago spathulata Presl. var. prostrata Boiss., Sonchus glaucescens Jord., Saxifraga pedemontana AI. var. genuina Briq., Hieraciun sclerotrichun Axv.-Touv,, H. Garidelianum A.-T. et Gaut., A. Flahaulhiantun A.-T. et Gaut., Æ. subalpinum A.-T. Soit 14 espèces et 14 variétés nouvelles.

Les formes suivantes, encore inédites, ont en outre été trouvées :

Alnus Alnobetula Hart. var. Foucaudu, Cerastiun stenope- talum Fenzl var. polyadenum et oligadenum, Silene læœta À. Br. subvar. elatior, Ranunculus geranüfolius Pourr. var. aurimon- tanus, Stenophragma Thalianum Celak. var. Burnatii, Veronica verna L. var. Revelierr, Orobanche rigens Wallr. var. nigricans, Galium vernum Scop. var. lursutissimum, Tyrimnus leucogra- phus Cass. var. Cavillieri.

L'itinéraire peut être résumé comme suit : Mai 19. — Marseille. » 20. — Corte.

» 21. — Omessa. » 22, — De Corte à Ajaccio. » 23. — Ajaccio et d'Ajaccio à Bocognano.

» 24, — D'Ajaccio à la Pointe de Pozzo di Borgo. » 25. — D’Ajaccio à Appietto et Calcatoggio. » 26. — De Calcatoggio à Cargèse.

» 27. — De Cargèse à Piana. » 28. — De Piana à Evisa.

» 29, — Evisa. » 30. — Forêt d’Aitone et col de Vergio. » 31. — Evisa.

_ — 108 —

Juin 1%. — D'Evisa à Vico par le col de Sevi. — De Vico à Ajaccio par Sagone. — Ajaccio. Le — D'Ajaccio à la Tour Parata. — Ajaccio. — D’Ajaccio à Vizzavona. — De Vizzavona à Ghisoni par la montage. — De Ghisoni à Vizzavona par le col de Sorba. — De Vizzavona à Bocognano. . — De Bocognano à Pentica et retour à Vizzavona. . — Ascension du Monte d'Oro. ; | . — Bocognano. . — De Vizzavona à la Pointe de Grado. . — Vizzavona. . — De Vizzavona à Bastia.

— Bastia, excursion à Biguglia, Lancone, Olmeta,

Oletta, Teghime.

. — Départ pour Nice.

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2

Dans l'état actuel des travaux sur la Corse, et en vue des publications d’ensemble qui surgiront probablement dans la suice, il nous à paru utile de donner l’énumération complète des 687 numéros récoltés avec les indications détaillées de localité, de station, de sous-sol !, d'époque de floraison (.) et de fructifi- cation (fr.). :

C'est pour nous un agréable devoir que d'adresser ici nos vifs

remerciements aux confrères qui ont bien voulu nous faire béné

ficier de leurs connaissances spéciales, ce sont MM. le D’ Christ

(Bâle) pour les Fougères et Carer; Prof. Ed. Hackel (Graz) pour

les Graminées, C. Arvet-Touvet (Gières) pour les Æieracum, . Sudre pour les Rubus, Prof. Beck de Mannagetta (Prague) pour les Orobanches. M. Emile Burnat a, de son côté, considérable- ment augmenté la valeur de notre article par ses notes documen- tées sur les Rosa, les Dianthus et les Digitalis.

1 Toutes les localités où la présence de calcaire n’est pas indiquée possè- dent un sous-sol siliceux. <

CATALOGUE CRITIQUE

POLYPODIACEZÆ

Cheiïlanthes fragrans (L.) Webb. — Rochers du défilé de Lancone au-dessus de Biguglia, 350 m., 16 juin (n. 619).

Asplenium Adiantum nigrum L. var. lancifolium Heufl. — Rochers entre Oletta et le col de Teghime, 200-300 m., 16 juin (n. 620). |

Var. argutum Heufl. — Rochers du défilé de Lancone au- dessus de Biguglia, 350 m., 16 juin (n. 621).

Subsp. Onopteris (L.) Heufl. — Rochers du défilé de Lancone au-dessus de Biguglia, 350 mi. 16 juin (n. 622).

Athyrium îfilix-femina (L.) Roth var. fissidens Dœæll. — KRochers humides au-dessus d’Appietto, 500 m., 25 mai (n. 623); Heux humides près de Piana, 300 m., 28 mai (n. 624, subvar. patuluim Chr.); châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai (n. 625).

Le n. 625 appartient à une forme intermédiaire. entre les var. dentatum Doll. et fissidens Doœll.

Aspidium angulare Kit. — Lieux frais près d'Oletta, 200 m., 16 juin (n. 626); rochers entre Porto et Evisa, 200 m.. 28 mai (n. 627); rochers ombragés au bord du ruisseau d’Aiïtone, au-dessus d’'Evisa, 400-500 m., 31 mai (n. 628); lieux frais près de Piana, 300 m., 28 mai (n. 629), châtai-

gneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai (n. 630); lieux

frais au-dessus de Calcatoggio, 400 m., 25 mai (n. 631).

A. Filix mas (L.) Sw. var. crenatum Milde. — Lieux ombragés de la forêt d’Aïtone près Evisa, 1000 m., 30 mai (n. 632). : | _ Var. affine (Fisch.) Aschers. — Rochers ombragés de la forêt d’Aiïtone près Evisa, 1000-1100 m., 31 mai (n. 634).

1 Les Fougères ont été obligeamment déterminées par M. le Dr Christ, de Bile.

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Var. subintegrum Milde. — Lieux frais au-dessus de Calca- togg10, 400 m., 25 mai (n. 635).

Ces diverses formes n'avaient pas encore été signalées en Corse.

A. pallidum (Bory) Link — À. rigidum var. australe Ten. —— Châtaigneraies près de Bocognano. 600 m., 23 mai (n. 636).

La présence de cette plante — sous-espèce de l’À. s'igidum (L.) Sw. — était a priori très vraisemblablement en Corse, nous ne croyons cependant pas qu'elle y eût encore été positivement signalée.

Cystopteris fragilis (L.) Bernh. var. anthriscifolia (Hoffm.) Koch. — Rochers ombragés du col de Vergio, 1400- 1500 m.. 30 mai (n. 637).

OSMUNDACEZÆ

Osmunda regalis L. — [Lieux ombragés et humides au-dessus d’Appietto, 500 m., 25 mai (n. 638).

SELAGINELLACEZÆ

Selaginella denticulata (L.) Koch. — Rochers humi- des du défilé de Lancone, au-dessus de Biguglia, 16 juin (n. 518); rochers humides entre Porto et Evisa, 350-400 m., 28 mai (n. 519).

PINACEÆ

Larix decidua Mill. — Forêt d’Aitone, 1000 m., 30 mai (n. 581, un seul pied en pleine forêt de Pinus Laricio et Pinea, évidemment planté). |

Abies alba Mill. (ann. 1759) — À. pectinata DC. (ann. 1805) — À. excelsa Link (ann. 1827) non DC. — Partie supérieure de la forêt d’Aitone, 1100-1300 m., 30 ‘mai (n. 579).

Un lapsus nous a fait indiquer au Monte Renoso (Rech. fl. mont. Corse, p. 25, ann. 1901) le Picea excelsa Link, alors qu'il s'agissait de l’Abies excelsa Link (non DC.). Nous regrettons d'autant plus cette erreur, qu’elle a été transmise à M. Flahault pour lindroduction à la Flore de France de M. Coste.

M. R. Maire a déjà eu l’obligeance d'attirer l’attention sur

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cette fâcheuse confusion'; elle est malheureusement passée malgré cela dans un récent article de M. Longo*. ; Juniperus nana Willd. — Rochers de la forêt d’Aitone près du col de Vergio, 1200-1400 m., 30 mai ff. (n. 582). J. phenicea L. — Maquis entre Sagone et Cargèse, près des rives de la mer, 26 mai fr. (n. 580).

GRAMINEÆ* .

Phleum pratense L. var. abbreviatum Boiss. Voy. Esp. IL, 633 — P. pratense var. nncrostachyum (Nym.) Hack. ap. Briq. Rech. fl. mont. Corse, p. 103 (ann. 1900). — Pelouses de la Pointe de Grado, au-dessus de Vizzavona, 1500 m., 13 juin fl. (n. 477).

« Le nom de Boissier est plus ancien que celui que j'employais antérieurement (v. mcrostachytuun) » (Hackel in litt.).

Ammophila arenaria Link var. arundinacea Husnot Gran. p. 19 = À. arundinacea Host — Psamma australhis Mab. — Sables du golfe de Sagone, 2 juin p. (n. 490).

Lagurus ovatus L.— Rochers calcaires au-dessus d’'Omessa, 400-450 m.. 21 mai fl. (n. 497). |

Stipa tortilis Desf. — Rochers près d’Appietto, 300 m.. 2 2pomai fr (n. 489):

Aira caryophyllea L. — Rochers de la forêt d’Aitone, près Evisa, 1000 m., 31 mai fl. (n. 471).

A. capillaris Host var. ambigua Aschers. — À. ambigua Not. — Châtaigneraies près Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 494).

Forme voisine de la var. corsica (Jord.) Are. et qui, apparem- ment, n avait pas encore été signalée en Corse.

Deschampsia flexuosa Trin. — Rochers sur le versant E. du Monte d'Oro, 1200 m., 11 juin fi. (n. 462).

Avena sterilis L.— Rochers calcaires au-dessus d'Omessa. 400-500 m., 21 mai fl. (n. 499).

1 R. Maire, in Rouy Revue bot. syst. IN. p. 70, ann. 1904.

3 Longo, Intorno ad alcune Conifere italiane (in Pirotta, Anna di Botanica 1, 332, dec. 1904). $ Les Graminées ont été obligeamment déterminées el annotées par M. le Dr Ed. Hackel de Graz.

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Espèce signalée en Corse seulement depuis 1904, par M ae perger (in Rouy Aer. bot. syst. IT, 109). :

À. barbata Brot. — Maquis au-dessous d'Appietto, 350 m., 25 mai fi. (n. 484).

Arrhenaterum elatius Mert. et Koch. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 14 juin fl. (n. 469).

Poa annua L. — Fossés près d’Appietto, 400 m., 25 mai fl. (n. 504); châtaigneraies près de Bocognano. 600 m., 23 mai fl. (n. 495, Ê ad var. supinam vergens).

var. supina Reichb. — Pelouses de la pointe de GrAË sur Vizzavona, 1500 m., 13 juin fl. (n. 478): gazons frais et humides sur le versant E. du Monte d'Oro, 1300 m., 11 juin #. (n. 464).

Cette variété n'avait pas encore été signalée en Corse.

P. Foucaudii Hack. nom. nov. — P. exiqua Fouc. et Mand. (1900) non Hook. f. Handb. FT. New Zeal. I. 338 (ann. 1864). — Pelouses sur le versant E. du Monte d'Oro, 1800 m.: 11 juin fi. (n. 463): . du col muletier entre Vizzavona " Ghisoni,

1200 m., 7 juin fl. (n. 480).

« Le nom donné par Foucaud et Mandon à cette rem espece ne peut être conservé à cause de l'existence d'un homo- nyme plus ancien. RES |

« La forme représentée par le n° 480 S'écarte du type du Monte Rotondo par des glumes moins obtuses, des feuilles plus raides, un chaume plus élevé et une infiorescence plus développée. dont les rameaux primaires portent pour la plupart deux épillets. Je ne pense pourtant pas que ces faibles différences permettent la distinction d’une variété. Je croirais plutôt que la plante ici étu- diée représente l’état normal de l’espèce très caractéristique qu'est le P. Foucaudii, tandis que les échantillons du sommet du Monte Rotondo représentent une forme plus ou moins grêle, à feuilles plus délicates, due à l’action d'une station humide Des = litt.). » &

P. nemoralis L. var. glaucantha (Gaud.) Reichb. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 Juim fi. (n. 468).

« Cette forme se rapproche beaucoup du Poa Balbisi Parlat.

et n’en diffère presque que par la courte ligule non saillante. On

pourrait donc considérer le P. Balbisii comme appartenant au

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= NE groupe du P. nemoralis, ce dernier compris dans un sens large ».

(Hack. in litt.). Cette variété est nouvelle pour la Corse.

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P. Balbisii Parlat. — Rochers sur le versant E. du Monte 3 d'Oro, 1200 m., 11 juin fl. (n. 463). P. trivialis L. — Fossés de la route vers l'estuaire du ë

Chioni près Cargèse, 27 mai fl. {n. 488).

P. silvicola Guss. 21. Inar.. p. 271 (ann. 1854). — Maquis entre Ajaccio et le château de la Punta, 600 m., 24 mai fl. (n. 510); bords des chemins près de la gare de Vizzavona, 920 m., 14 juin fl. (n. 466). |

« Le Poa silvicola Guss. doit être envisagé comme une sous- espèce du ?. trivialis L., à cause des nombreuses formes intermé- diaires qui relient les deux types. Des exemplaires récoltés dans les lieux humides au-dessus d’Appietto, 400-500 m., 25 mai fl. (n. 507) appartiennent à une forme du P. trivialis, rapprochée du P. silvicola, parce que les entrenœuds inférieurs sont très faible- ment épaissis ». (Hack in litt.).

Le P. silvicola Guss. est nouveau pour la Corse.

Briza minor L. — Haies au-dessus d’Appietto, 400-500 m., 25 mai fi. (n. 505).

Melica ciliata L. var. Magnolii (Gr. et Godr.) Pantocz. — Bords de la route entre Ajaccio et Mezzavia, 90 m., 25 mai fl. (n. 486).

M. minuta L. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 450 m., 31 mai fl. (n. 500); Les Calanches entre Porto et Piana, fissures des rochers, 400 m., 28 mai fl. (n. 503).

var. latifolia Coss. — Maquis entre Porto et Evisa, 300-400 m., 28 mai fl. (n. 475).

Cette variété paraît être nouvelle pour la Corse.

Dactylis glomerata L. var. hispanica (Roth) Koch. — Les Calanches entre Piana et Porto, rochers à 450 m., 28 mai fl.

_(n. 502); rochers calcaires près de la station d’Omessa, 450 m.,

21 mai fi. (n. 491).

Cynosurus elegans Desf. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 501).

Festuca arundinacea Schreb. — Ravin humide près d'Oletta, 200 m., 16 juin fl. (n. 474, forma macra, pauciflora).

Espèce nouvelle pour la Corse.

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F. Myuros L. — Forêt de Vizzavona, 1000 m., 13 juin p. (n. 476): bords de la route entre Ghisoni et le col de Sorba. S00- 900 m., 8 juin fl. (n. 481): pres du château Pozzo di Borgo. 400 m., 24 mai fr. (n. 483): maquis près de Bocognano. 600 m..

3 mai fi. (n. 495).

Bromus sterilis L. — Pelouses sèches près de la gare de Vizzavona. 905 m., 15 juin fr. (n. 470): rochers humides au-dessus d’Appietto, 520 m., 25 mai fl. (n. 508). 6

B. maximus Desf. — Rochers calcaires au-dessus de la station d'Omessa, 450 m., 21 mai fr. (n. 492).

B. rubens [. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa. 400- 500 im., 21 mai fr. (n. 498).

Espèce découverte en Corse seulement en 1901, au cours des herborisations de la Société botanique de France. Voy. Bull. Soc. bot. Fr., ann. 1901, p. CVIL.

B. tectorum L. — Vieux murs près du col de Sorba, non loin de Ghisoni, 1000 m.. 8 juin fi. (n. 482). |

Cette espèce n'avait encore été signalée en Corse que par MM. Foucaud et Mandon en 1900 (in Bull. Soc. bot. Fr. ann. 1900, p. 101).

B. erectus Huds. — Bords de la route entre Ajaccio et le château de la Punta, 600 m., 24 mai fi. (n. 509).

Cette espèce n’avait pas encore été signalée en Corse.

B. mollis L. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 926 m., 15 juin fl. n. 467 et 479).

var. microstachys Duv.-Jouv. — Bords de la route entre Ajaccio et Mezzavia, 90 m., 25 mai fl. (n. 485).

Cette variété n'avait pas encore été signalée en Corse.

Brachypodium pinnatum Pal. Beauv. var. rupestre Reichb. — Rochers sur le versant E. du Monte d’Oro, 1200 m., 11 juin fl. (n. 461).

. Cette variété n'avait pas encore été signalée en Corse.

B. ramosum Roem. et Schult. — Bords de la route entre Oletta et le col de Teghime, 200-300., 16 juin fr. (n. 473).

Lolium rigidum Gaud. — Maquis au Capo Ferolato au-dessus d’Evisa, 600-700 m., 31 mai fl. (n. 472).

Cette espèce n'avait encore été signalée en Corse que par M. Coste (in Bull. Soc. bot. Fr.. ann. 1901, p. CXIT).

(10) =

L. multiflorum Lamk. — Taillis au-dessus d’Appietto, 400-500 m.. 25 mai fl. (n. 506). | Gaudinia fragilis Pal. Beauv. — Maquis au-dessous

d’Appietto, 350 m., 25 mai fl. (n. 487). Nardurus tenellus Reichb. — Maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 496).

CYPERACEZÆ

Cyperus badius Desf. — Lieux humides au-dessus d’Appietto. 500 m., 25 mai fl. (n. 639): fossés humides entre Ajaccio et le château de la Punta, 500 m.. 24 mai fl. (n. 640).

Scirpus Savii Sab. et Maur. — Fossés au-dessus d’Appietto, 400-500 m.. 25 mai fi. fr. (n. 641): fossés humides entre Ajaccio et le château de la Punta, 500 m., 24 mai fl. (n. 642).

Carex' muricata L. var. Pairæi (F. Sch.) Kneuck. — Lieux

_frais près de Sagone, non loin des rives de la mer, 26 mai fr.

{(n. 660). Espèce et variété non encore signalées en Corse. C. divulsa Good. — Pelouses rocheuses calcaires au-

dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 643); heux humides en montant de Cargèse au col San Martino, 350 m., 27 mai fi. fr. {n. 644); ces calanches, entre Piana et Porto, sur les rochers humides, 28 mai fl. (n. 645); fossés au-dessus d’Appietto, 500 m., 25 mai fr. (n. 646); ruisseau d’Aitone, au-dessous d’Evisa, 400-500 m., 31 mai fr. (n. 647).

« Tous ces échantillons corses du C divulsa ont des utricules fort petits, bombés, luisants, et des épillets fort écartés. Ils ne constituent pas une variété décidée, mais, si l’on peut s'exprimer ainsi, en train de lêtre » (Christ in litt.).

C. leporina L. — Lieux humides de la forêt d’Aitone, 1100 m., 30 mai fl. (n. 657).

Espèce signalée récemment sur plusieurs points de la Corse par MM. Lutz, Maire, Foucaud et Mandon, et qui paraît avoir échappé aux anciens explorateurs.

CG. elongata L. — Châtaigneraies près Calcatoggio, 330 m.,

1 M. le Dr Christ, de Bâle. a eu l’obligeance de déterminer et d'annoter tous nos Carex. ;

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Espèce nouvelle pour la Corse.

C. echinata Murr. — Taillis du bois de Lindinosa près d’Aitone, 1000 m., 31 mai fr. (n. 648).

« Ces échantillons ont des utricules singulièrement étroits et nombreux. On pourrait presque les suspecter d’hybridité avec le C. Davalliana, Si ce dernier était signalé en Corse. » (Christ in litt.). | ;

C. Grypos Schrk. — Ruisseaux sur le versant E. du Monte d’Oro, 1300 m., 11 juin fr. (n. 649).

C. Linkii Schk. — Maquis au-dessus de Calcatoggio, 600 m., 25 mai fr. (n. 651); rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fr. (n. 652).

C. glauca Scop. — Lieux humides près d’Oletta, 200 m., 16 juin fr. (n. 633).

CG. microcarpa Salzm. — Lit du torrent près de Boco- gnano, 600 m.. 23 mai fl. (n. 654); ruisselets au-dessus de Ghisoni, 1200 m., 7 juin fl. (n, 655).

C. pallescens L. — Lieux humides entre le col de Sevi et Vico, 750 m., 1° juin fr. (n. 662); lieux humides au col de Vergio, 1400-1500 m., 30 mai fr. (n. 663); ruisseaux sur le versant E. du

. Monte d’Oro, 1300 m., 11 juin fl. fr. (n. 650).

Espèce seulement signalée en Corse par MM. Foucaud et Mandon (in Bull. Soc. bot. Fr. ann. 1900, p. 98) et Maire (in Rouy Rev. bot. syst. II, 74, ann. 1904).

C. nevadensis Boiss. et Reut. var. minuta Briq. — C. Oederi f. minuta Fouc. et Rotg. (1900) == C. nevadensis var. nana Christ ap. Briq. Rech. fl. mont. Corse, p. 103 (ann. 1901).

— Ruisselets au col de Vergio, 1400-1500 m., 30 mai fl. fr.

(n. 656).

M. Foucaud avait eu l’obligeance de nous envoyer un échan- tillon de son C. Oederi f. minuta qui permet d'établir la synony- mie ci-dessus, sur laquelle nous étions resté dans le doute en 1901.

Carex Oederi Ehrh. — Lieux humides entre Vizzavona et Ghisoni, versant de Ghisoni, 1000 m., 7 juin fr. (n. 661).

Même observation que pour le C. pallescens.

(12) — 117 — C. punctata Gaud. — Fossés au bord de la route au-

dessous de Ghisoni, 500 m., 7 juin fr. (n. 664); rochers humides du défilé de Lancone, 250 m., 16 juin fr. (n. 665).

ARACEZÆ

Helicodiceros muscivorus (L.) Engl. — Rochers cal- caires au-dessus d’'Omessa, 400-500 m. 21 mai fl. fr. (n. 533).

Arum italicum Mill — KRochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 534).

JUNCACEÆ

Luzula campestris (L.) DC. var. multiflora (Khrh.) _ Celak.; Buchen. Mon. J'unc., p. 162. — Prairies sèches près de la maison forestière d’Aitone, 1000-1100 m., 30 mai fl fr. (n. 520); bois de Lindinosa près Evisa, 1000 m., 31 mai fl. (n. 521).

Cette espèce n'avait jusqu'à présent été signalée en Corse que par MM. Foucaud et Mandon (in Bull. Soc. bot. fr, ann. 1900, p. 93).

L. Forsteri (Sm.) DC. — Prairies près de la maison fores- tière d’Aitone, 1000 m., 30 mai (n. 524); rochers de la forêt d’Aitone, 1000 m., 31 mai fr. (n. 522); châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fr. (n. 523).

L. pedemontana Boiss. et Reut. — Talus de la route en montant de Vizzavona au col de Vizzavona. 1000-1100 m., 15 juin fl. (n. 525); rochers herbeux de la forêt d’Aitone, 1100- 1300 m., 30 mai fl. (n. 526).

L. spicata (L.) DC. — Pelouses rocheuses sur le versant E. du Monte d’Oro, 1900 m., 11 juin fl. (n. 527); rochers du col de Vergio, 1400-1500 m., 30 mai fr. (n. 528); col muletier entre Ghisoni et Vizzavona, 1200-1300 m., 7 juin fl. (n. 519), pelouses rocheuses de la Pointe de Grado sur Vizzavona, 1500 m., 13 juin ir Qi. 930).

Juncus capitatus Weig. — Fossés humides entre Ajaccio et le château de la Punta, 500 m., 24 mai fl. (5311)

J. bufonius L. — Fossés près du château Pozzo di Borgo, 500 m., 24 mai fl. (n. 532).

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LILIACEÆ

Asphodelus microcarpus Viv.— Maquis près d’Ajaceio, 24 mai fl. fr. (n. 535).

A. corsicus Jord. — Maquis de la forêt d’Aitone, 900- 1000 m., 50 mai fi. fr. (n. 536); prairies sèches du col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 537).

Allium subhirsutum L. — Fossés près du Château |

Pozzo di Borgo, 500 m., 24 mai fl. (n. 538).

A. pendulinum Ten. — Fossés près du château Pozzo di Borgo, 500 m., 24 mai fl. (n. 539); rochers et pelouses du col de Vergio, 1400-1500 m., 30 mai fl. (n. 540 et 542); lieux ombragés de la forêt de Vizzavona. 1000 m., 6 juin fl. (n. 541); rochers de la forêts d’Aitone, 1000 m., 31 mai fl. (n. 543).

A. triquetrum L. — Fossés humides vers l'estuaire du

Chioni près Cargèse, 27 mai fl. fr. (n. 544).

A. ursinum L. — Lieux ombragés de la forêt d’Aitone,

10006 m.. 30 mai fl. (n. 547).

A. schœnoprasum IL. var. sibiricum (L.) Richt. — Fis-

sures des rochers sur le versant E. du Monte d’Oro, 1400 m., 11 juin fl. (n. 545); rochers secs du Capo Ferolato près Evisa, 900 m., 31 mai fl. (n. 546). |

Lilium croceum Chaix. — Taillis ombragés entre Oletta et le col de Teghime, 200-300 m., 15 juin ff. (n. 548).

Gagea Soleirolii Schultz. — Pelouses rocailleuses sur le versant E. du Monte d’Oro, 1900-2000 m., 11 juin f. (n. 679); rochers au-dessus du col de Vergio 1600 m.. 30 mai fl. (n. 680).

Ornithogalum pyrenaicum [. — Lieux ombragés au-dessus d’Appietto 500 m., 25 mai fl. fr. (n. 549).

Hyacinthus fastigiatus Bert. — Châtaigneraies près

de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 550): pelouses rocheuses du col de Sorba entre Vivario et Ghisoni, 900-1200 m., 8 juin fr. (n. 551); pineraies de la forêt d’Aitone près Evisa, 1000-1400 m.. 30 mai fl. (n. 552, flore albo); taillis ombragés de la forêt de Landinosa près Evisa, 1000 m., 31 mai fl. (n. 553).

Muscari comosum Mill. — Pelouses rocheuses calcaires

près de la station d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. fr. (n. 554);

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lieux frais et ombragés entre le col de Sevi et Vico, 750 m.,

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Asparagus albus L. — Lieux incultes près des rives de la mer entre Cargèse et Sagone, 26 mai (n. 556).

Ruscus eee L. — ‘Taillis au-dessus d’Appietto, 300 m., 25 mai fr. (n. 557).

AMARYLLIDACEZÆ

Leucoium roseum Lois —— Rochers entre Porto et Evisa, 500-600 m.. 28 mai fl. (n. 558).

L. longifolium Gay. — Nous rapportons dubitativement à cette espèce deux échantillons en fruits, dépourvus de feuilles, récoltés : l’un sur les rochers du Capo Ferolato au-dessus d'Evisa, 900 m., 31 mai (n. 559); l’autre sur les rochers des

_Calanches entre Piana et Porto, 350-400 m., 28 mai (n. 560).

Pancratium illyricum L. — Rochers calcaires au- dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. fr. (n. 561).

IRIDACEÆ

Crocus minimus DC. — Rochers près du col de Salto, 1200 m., 31 mai fr. (n. 562); châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fr. (n. 563); sous les genêts au-dessus du col de Vergio, 1400-1500, 30 mai fl. (n. 564); neiges fondantes sur Île versant E. du Monte d'Oro, 1900-2200 m., 11 juin fl. (n. 565); neiges fondantes près du col situé au-dessus de Vizzavona et conduisant à Ghisoni, 1100-1800 m.., 7 juin fl. fr. (n. 566 et n. 567).

Gladiolus segetum Gawl. — Maquis entre Calcatoggio et Sagone, près des rives de la mer, 26 mai fl. (n. 568).

ORCHIDACEÆ

Orchis laxiflora Lamck. — Lieux humides entre le col de Sevi et Vico, 700-800 m., 1* juin fl. (n. 569).

O. coriophora L. var. fragrans (Poll) Gr. Godr. — Maquis entre Oletta et le col de Teghime, 400 m., 16 juin fl. Ge DO)

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O. maculata L. — Clairières de la forêt d’Aitone, 1000 m.. 30 mai fl. (n. 574).

Serapias cordigera L. — Taillis près du château de la Punta non loin d’Ajaccio, 500-600 m., 24 mai fl. (n. 571).

Neotinea intacta (Lk) Reich. Ï. — Bois près de Tattone, 850 m., 8 juin fr. (n. 572); bords de la route entre Ajaccio et le château de la Punta, 400 m.. 24 mai fi. fr. (n. 573).

Platanthera bifolia (L.) Reichb. — Rochers, de la forêt d’Aitone, 1000-1100 m., 31 mai fl. (n. 575): forêt de Vizzavona, 920 m., 6 juin fl. (n. 576).

Limodorüum abortivum (L.) Sw. — Forêts sur le ver- sant E. du Monte d’Oro, 1200 m., 11 juin fl. (n. 577).

Cephalanthera longifolia Fritsch — Serapias longifolia Scop. (ann. 1772). — Serapias Xiphophyllum L. f. (ann. 1781) = C Xiphophyllum Reichb. — Rochers en montant de la forêt d’Aitone au col de Salto. 1000-1200 m., 31 mai fl. (n. 578).

BETULACEÆ

Alnus glutinosa (L.) Gærtn. — Taillis entre le col de Sevi et Vico, 750 m., 1* juin (n. 581); entre Mezzavia et la Vulpaja près Ajaccio, 1000 m., 25 mai (n. 582).

A. cordata (Lois.) Desf. — Près du pont de la Gravone, sous Tavera, bord des eaux, 350 m. fl. fr. (n. 583).

A. Alnobetula Hart.: Winkler ap. Engler Pflanzenreich IV, 64 p. 105 = Betula Alnobetula Ehrh. (ann. 1788) — Alnus viridis DC. (1805).

var. suaveolens Winkl. |. €. p. 106 — À. suaveolens Req. — Montée de Vizzavona au col qui mène à Ghisoni. 1300 m., 7 juin

fi. (n. 584 et 585): Monte d’Oro, versant E., 1300-2300 m., 11 Juin

fl. (n. 586 et 587).

var. Foucaudii Briq.. var. nov. — À. brembana Fouec. in Bull, Soc. bot. Fr. XLVIL, 96, ann. 1900, non Rota.

Nous avions mis en doute l’exactitude de l'indication faites par Foucaud de l’A. brembana Rota dans la forêt de Vizzavona (voy. Briquet Rech. fl. mont. Corse p. 76, ann. 1901). A la suite de cette publication, Foucaud, malheureusement mort depuis, avait eu l’obligeance de nous envoyer à la fois son Alnus de Vizzavona et

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celui du Mont Brizon (Hte-Savoie) qui lui avait servi de compa- raison. L'examen de l’aulne du Mont Brizon a confirmé nos prévi- sions. Il appartient à l’Alnus Alnobetula var. genuina Reg. (Winkler 1. e. p. 105), et non pas à l’A. brembana, qui s’en distin- gue par ses feuilles toutes près de deux fois plus petites. M. Winkler confirme d’ailleurs ce que nous disions de la distribution pure- ment insubrienne de |A. brembana. Quant à la plante de Vizza- vona, que nous désignons ici sous le nom de var. Foucaudu, elle ressemble effectivement beaucoup au type du Mont Brizon, c'est- à-dire à l'A. Alnobetula var. genuina. Elle possède des feuilles ovées-elliptiques ou elliptiques, à limbe mesurant 3-4, 5 X 2-5 cm. de surface, obtus-subatténué à la base, subaigu au sommet et ne présentant pas l'ampleur caractéristique pour l’A. suaveolens. En revanche les feuilles, au lieu d’être lâchement pubescentes à la face inférieure entre les nervures et densément pubescentes sur ces dernières, présentent la glabréité luisante de |A. suaveolens, lindument faible se localisant presque exclusivement à l’aisselle des nervures secondaires. Foucaud avait done mis la main sur une forme très intéressante intermédiaire entre les var. genuina et suaveolens admises par M. Winkler. Peut-être faut-il aussi rattacher à la var. Foucaudu les formes signalées sous le nom d'A. brembana par M. Lutz (in Bull. Soc. bot. Fr. XLVIIL ann. 1901, sess. extr. p. CXXVI) et sous le nom d’À4. wiridis par M. N. Roux (1. ec. p. CXXIX) ?

FAGACEZÆ

Quercus lanuginosa Thuill. (ann. 1799) — Q. pubescens Willd. (ann. 1805). — Maquis près d’Oletta, ravin sur la route de Teghime, 150-200 m., 16 juin (n. 588).

Il ne semble pas que cette espèce ait été signalée en Corse jusqu à présent.

URTICACEÆ

Parietaria diffusa Mert. et Koch. de. Murs à Piana, 382 m., 28 mai fl. (n. 589); rochers calcaires au-dessus d’Omessa. 600- 700 m., 21 mai fl. (n. 590).

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ADR PPS RS (17). Urtica dioica EL. — Jieux arides au col de Vizzavona, 1100 m., 13 juin fl. (n. 591). nr U. pilulifera L. — Descente du col de Sorba sur Vivario, bords de la route, 1000 m., 8 juin fl. (n. 592): rochers calcaires au-dessus d’'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (he 5981:

ARISTOLOCHIACEÆ

Aristolochia longa L. — Graviers du torrent près de Bocognano, 600 m., 23 mai ff. (n. 594).

PHYTOLACCACEZÆ \

Phytolacca decandra L. — Maquis au bord de la Gra- vone près Taveria, 350 m., 10 juin fl. (n. 595).

CARYOPHYLLACEÆ

Cerastium Boissieri Gren. var. Cavillieri Briq. — Ceras- tiun arvense var. Cavillieri Briq. Rech. fl mont. Corse, p. 83 (ann. 1901).

Un nouvel examen de cette plante, que nous avions attribuée comme variété au C. arvense en 1901. nous a amené à la conelu- sion qu'il s’agit d'une variété réduite très cespiteuse, à tiges et feuilles courtes, à fleurs un peu plus petites et plus brièvement pédonculées du C. Boissieri Gren., dont le type (que nous n'avons pas récolté en 1900) est répandu sur les sommets du Cap Corse.

GC. stenopetalum Fenzl ap. Gren. et Godr. FT. Fr. I. 272: Rouyv et Foue. F1. Fr. 1IT, 209. — Rochers du col de Salto sur Evisa, 1300 m.. 31 mai ff. (n. 90).

M. Mandon a distribué cette espèce sous le n. 4222 de la Société Rochelaise, provenant de la bergerie de Timozzo, au pied du Monte Rotondo. Ces échantillons présentent deux formes différentes mélangées. Dans l’une la partie supérieure des tiges, les pédoncules et le dos des sépales sont pourvus de nombreuses glandes stipitées, rendant même l’épiderme assez visqueux pour retenir des particules de sable (var. polyadenum Briq.). L'autre est pourvue d’une pubescence étalée courte avec absence complète ou presque complète de glandes (var. oligadenum Briq.) Nos

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(18) — 123 — échantillons, en superbe état de floraison, présentent la var. oliga- denim parfaitement pure.

Jusqu'à présent, on ne connaissait pas le fruit du C: stenope- talum. Les échantillons de M. Mandon nous ont offert des capsules avec semences mûres, sur lesquelles on constate que l’amande est libre dans le test vésiculeux et amplifié. Cette constatation confirme pleinement lattribution faite par Grenier du C stenopetalun au groupe Physospernia.

C. cæspitosum Gilib. #1. lithuan., pars V,159 (ann. 1781); Gürke F1, europ. 1, 222 = C vulgatum L. Sp. pl. ed, 2 p. 267 (ann. 1763), non L. #1. suec. ed. 2 p. 158, nec herb. — C! vulgare Hartm. Handb. Scand. FT. ed. 1 p. 182 (ann. 1820) — C triviale Link Ænum. hort. berol. I, 433 (ann. 1821).

var. glandulosum Wirte. F1. preuss. Rheinl. p. 315 (ann. 1870); Gürke Le. p. 225 — C. viscosum £ glandulostun Bœnningh. Prodr. fl. monast. n. 565 (ann. 1824). — Châtaigneraies près de Boco- gnano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 91).

var. elatius Gürke |. €. p. 223 (ann. 1899) — C silvaticum Schleich. Cat. (ann. 1815), absq. diagn.. non W. K. — C! triviale var. elatius Peterm. #1. lips., p. 329 (ann. 1838). — Vieux murs entre Ghisoni et le col de Sorba, 1100 m., 8 juin fl. fr. (n. 92).

Stellaria media Cvr. — Licux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. fr. (n. 93).

Arenaria balearica L. — Rochers moussus près de Bocognano, 600 m., 23 mai fi. fr. (n. 91): rochers de la vallée de Porto, rive gauche, vis-à-vis d’'Ota, 330 m.., 28 mai fl. fr. (n. 95).

A. sSerpyllifolia L. — Licux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. fr. (n. 96).

Moœhringia trinervia Clarv. — Forêts de hêtres au-dessus du col de Vizzavona, 1200-1300 m., 13 juin fl. (n. 97).

Sagina procumbens L. — Lieux humides entre Cargèse

et le col San Martino, 300 m., 27 mai fl. fr. (n. 98).

Nos échantillons nous paraissent inséparables des formes les plus répandues du continent; ils ne peuvent être rapportés au S. corsica Jord. à longues feuilles. Nous ne pensons d’ailleurs pas qu'il faille voir dans ce dernier type autre chose qu'une variété du $. procumbens. L'opinion de M. Gürke (FT. europ. I, 246), qui conserve le $. corsica comme espèce, nous paraît très exagérée.

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S. pilifera Fenzl. — Pelouses rocailleuses du col de Vergio sur Evisa, 1400 m., 30 mai fl. (n. 99).

S. subulata Presl.

var. Revelieri Gürke Pl. europ. IL 240 (ann. 1899) — $. Reve- heri Jord. et FKourr. Brev. fase. TI, 11 (ann. 1866) = $S. subulata Pres! subsp. $. Revelieri Rouy et Fouc. F1. Fr. IIT, 294. — Rochers près de Ghisoni, 700 m., 7 juin fl. (n. 100) ; rochers de la forêt d’Aitone près Evisa, 1300 m., 30 mai fi. (n. 101) : rochers sur le versant N. de la Pointe Grado près Vizzavona, 1200-1300 m.. 13 juin fl. (n. 102) ; châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 103).

Nos échantillons varient : presque entièrement glabres, ou à pédoncules faiblement pubescents-glanduleux, ou à pédoncules pubescents-glanduleux et à feuilles brièvement poilues-ciliées.

Spergularia rubra J. et C. Presl ÆT cech. p. 94 (ann. 1819) — Arenaria rubra a campestris L. Sp. ed., 1 p.423 (ann. 1753) — Alsine rubra Crantz Last. TI, p. 407 (ann. 1766) — S. campes- tris Aschers. FT. Prov. Brandenb. 1, 94, IE, 25 et ITT, 20 (ann. 1864). — Pelouses en allant de Vizzavona à Ghisoni par la montagne, 1200-1400 m., 7 juin fl. (n. 104) ; graviers sur le versant E. du Monte d’Oro, 1700 m., 11 juin fl. (n. 105).

Paronychia polygonifolia DC. — Lieux arides du col de Vergio près Evisa, 1400 m., 30 mai fl. (n. 284): fissures des rochers sur le versant E. du Monte d’Oro, 1500 m.. 11 juin fl. (n. 596).

P. argentea Lamck. — Pelouses rocheuses calcaires près

de la station d'Omessa, 400 m., 21 mai fl. (n. 285).

Scleranthus verticillatus Tausch. — Pelouses pier- reuses près de la station de Tattone, 850 m.. 8 juinfi. fr.(n. 286): bords de la route près du col de Sevi, entre Evisa et Vico, 1000 m.. 11 juin #. fr. (n. 287): pierrailles sur le versant E. du Monte d'Oro, 1700 m., 11 juin fi. fr. (n. 288). :

Lychnis Flos Cuculi L.— Fossés au bord de la route près de Ghisoni, 500 m., 7 juin fi. fr. (n. 73).

Nos échantillons ne se distinguent en rien de ceux du conti- nent. Les tiges sont + hérissées à la base, à rameaux rudes. On a indiqué en Corse(Rouy et Foucaud Æ7. Fr. IE, 91) un Z. Cyralli Richt. (Z. Flos Cuculi var. Cyrilli Gürke PI. ewrop. IT, 322).

(20) MA

Cette plante à port grêle doit se distinguer en première ligne par: ses tiges glabres supérieurement. Mais aucun des échantillons que nous avons vus sous le nom de Z. Cyril ne possède de tiges glabres supérieurement, ce que Rohrbach avait déjà observé (in Linnæa, t. XXXVI, p. 182, ann. 1869). Quant aux fleurs plus petites, il faut faire attention au polymorphisme sexuel du Z. Flos Cuculi, qui présente des fleurs © plus petites que Îles fleurs 8 et dont on a à tort fait une variété spéciale (var. paruiflora Peterm. F1. aps. p. 332, ann. 1838). Nous ne voyons pas, à état sexuel égal, de différences sensibles entre le Z. Flos Cucul et ce qu’on à appelé L. Cyrill.

Melandryum album (Mill) Garcke. — Taillis à Boco- gnano, 600 m., 23 mai fi. (n. 74). |

Silene pauciflora Salzm. — Rochers entre Porto et Evisa, 500-600 m., 28 mai fl. (n. 75).

S. succulenta Forsk. var. corsica (DC.) Rohrb. — Rochers de la Tour Parata près Ajaccio, 10-50 m., 4 juin fi. (n. 76).

S. rupestris L. — Rochers de la forêt d’Aitone, 1200 m., 30 mai fl. (n. 77).

S. gallica L. — Bords de la Gravone près Tavera, sables de la rivière, 300 m.. 10 juin fl. (n. 78) ; entre Ajaccio et le châ- teau Pozzo di Borgo, bords de la route, 24 mai fl. fr. (n. 79).

S. laeta (Ait.) À. Br. var. Loiseleurii (Gren.et Godr.) Rouy et Fouc. — Bords de la route près de Ghisoni, 500 m., 7 juin fl. fr. (n. 80) ; ruisselet au col San Sebastiano près Calcatoggio, 350 m., 25 mai fl. fr. (n. 81); montée de Ghisoni au col San Martino, fossés au bord de la route, 300 m., 27 mai fi. fr. (n. 82).

subvar. elatior Briq., subvar. nov. — Estuaire du Chioni près Cargèse, fossés pres des rives de la mer, 27 mai fl. fr. (n. 83).

Plante dépassant 60 em. de hauteur, à tige robuste, élancée, rameuse, fistuleuse, à entrenœuds très allongés. Feuilles cauli- naires oblongues-lancéolées, mesurant 4-5 X 0,5-0,7 em. de sur-- face, ne devenant linéaires que dans la région de l’inflorescence.

Saponaria ocimoides L. var. gracilior Bert. — Rochers de la forêt d’Aitone près Evisa, 1300 m., 30 mai fl. (n.84); maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 85).

Tunica saxifraga (L.) Scop. var. bicolor (Jord et Fourr.) E.N. Williams (ann. 1890). — Rochers près du col de la Serra près

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T. velutina (Gus.) Fisch. et Mev.-— [ocailles pres de la gare de Vizzavona. 900 m., 15 juin fl. (n. 88).

Dianthus virgineus L. — Rochers entre Ghison et l'Insecca, 500 m., 7 juin fl. roses, odorantes (n. 166) : rochers du défilé de Lancone entre Biguglia et le col San Stefano, 16 juin fi. roses, odorantes (n. 167): rochers calcaires près de la station d'Omessa, 21 mai, fl. d’un rose clair (n. 168): rochers entre Porto et Evisa, 500-600 m., 28 mai. fl. pâles très rarement tein- tées de rose très clair (n. 169) : rochers à la descente du Capo Ferolato sur le ruisseau d’Aitone près Evisa, 500-600 m.. 31 mai. #. délicieusement parfumées (n. 170) : rochers entre Oletta et le col de Teghime, 300-400 m., 16 juin, f. d’un rose tres foncé ou d'un rose clair (n. 171).

Ce Diantluis à été jadis distribué de Corse par Kralik sous h

° 490, puis par M. Reverchon (PI. de Corse, ann. 1885) sous : n° 425 provenant des rochers de Porto sous le nom de 2. Godronianus Jord. Dans les rapports de M. L. Lutz sur les her- borisations de la Société botanique de France (session de 1901 en Corse, p. CXXXI et CXXXIIT), ce même Dianthrus est signalé entre les environs de la marine de Porto, sur le chemin qui monte aux Calanches. et dans cette dernière localité, sous le nom de 1). virgineus var. brevifolius.

Comme on le voit par les localités indiquées ci-dessus et par celles mentionnées dans le Catalogue de De Marsilly (p. 29), ce Dianthus est très répandu en Corse. Nos échantillons ne nous permettent pas de distinguer un peu nettement les deux variétés brevifolius et Godronianus admises par M. Rouy (Observ. Dian- thus fl. fr. p. 3 et Flore de France IE, 196) d’après la brièveté ou la longueur des feuilles, les tiges + élevées et la longueur des écailles calicinales. Les échantillons extrêmes viennent pêle-mêle avec les trpes moyens beaucoup plus fréquents et auxquels MM. Foucaud et Mandon (in Bull. soc. bot. de Fr. XLVIL, 87, ann. 1900) ont donné le nom de var. gracilis. Ces trois variétés (brevi- folius, yracilis et Godronianus (— longifolius Rouy) ont été admises par M. Gürke (PL europ. II, 382). Nous ne pouvons

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d’après les abondants matériaux que nous avons sous les yeux qu’envisager ces diverses formes comme des états individuels, et non pas comme de véritables variétés. |

D. furcatus Balbis var. Gyspergeræ (Rouy) Burn. — Les Calanches de Piana près Porto dans les rochers à 350-450 m..

28 mai fl. (n. 172).

M. Rouy (in Revue bot syst. 1° oct. 1903, p. 132) a décrit un Dianthus Gyspergeræ récolté par Madame Gysperger sur la côte occidentale de la Corse dans les Calanches entre Porto et Piana et ce botaniste l’a placé, avec raison, à côté du 2. furcatus Balbis.

Nous avons pu récolter (28 mai 1904, avec fleurs bien déve- loppées) et étudier sur le vif cet œillet qui est assez abondant sur

_ des rochers souvent inaccessibles.

La présence d’une forme que nous ne parvenions pas à bien distinguer de la polymorphe espèce balbisienne (D. fiucatus) nous à fort surpris dans une localité voisine de la mer, à une altitude qui peut varier entre 300 et 350 m. En effet, dans les Alpes maritimes, nous avons récolté, depuis plus de trente ans, le D. furcatus dans une quarantaine de localités, exceptionnelle- ment sur les rochers, toutes dans la région alpine, jusqu’à au moins 2,200 m.. et cà et là dans celle montagneuse (où il descend à peine au-dessous de 900 m.), jamais dans la région littorale (12 kil. de la mer).

Voici le résultat des comparaisons que nous avons faites sur plus de 150 spécimens récoltés dans l'aire entière du D. furcatus (Burnat ÆT Alp. Mar. 1, 226-231) dans les Alpes Maritimes (exel. var. 6) et de nombreux échantillons provenant des Calanches:

D. furcatus var. Gyspergeræ Nob : Feuilles à bords lisses; çà et là, surtout dans les feuilles inférieures. on rencontre sur les bords quelques traces de denticules”. Feuilles généralement un peu plus larges que dans le 2). furcatus (larg. max. 2-3 mm., au lieu de 1-2, moins souvent 2,5), les caulinaires à gaîne généralement un

1 Nole rédigée par M. Emile Burnat.

2? Les feuilles du D. furcatus ont été décrites (Flore cit. p. 228) comme ciliolées-scabres (ce qui est très généralement exact), mais nous possédons . des Alpes du versant N. de la chaine des Alpes Maritimes des échantillons de deux colonies, d’ailleurs très typiques, dont les feuilles sont lisses, çà el là avec quelques traces d’aspérités sur les bords, ainsi que cela est le cas dans la variété Gyspergereæ.

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— 128 — (23) peu moins longues que dans le D. fuvratus (long. 1-2 mm., au lieu de 1,5-2,5, parfois 3). Æcailles calicinales généralement plus longues et atteignant, le plus souvent, la base des dents du calice. tandis que dans le 2). furcatus les écailles sont très généralement plus courtes que le tube calicinal. Calice (dents comprises) de 12-14 mm. long., très rarement 11, avec des dents de 4-5 mm. long., rarement 6 et même 7, tandis que dans le 2. furcatus le calice à 13-16 mm. long., plus rarement 12 et même 11, moins souvent encore 17 à 18, avec des dents qui ont 3-5 mm. long. rarement jusqu'à 6 et même 7.

Les différences que nous venons de signaler sont toutes quanti- tatives. La longueur des feuilles, leur forme, notamment celle de leur extrémité, leur nervation, etc., de même la forme des écailles calicinales, leur nervation et leur nombre (extrêmement variable dans le 2). furcatus ; conf. F1. Alp. Mar. I, 228) comme la forme des dents calicinales, ne présentent dans leur ensemble aucunes différences spécifiques ni même variétales appréciables. Si bien, qu'à prendre les caractères de la description princeps publiée (Rouy 1. €.) il semble qu’on pourrait l’appliquer à diverses colonies du groupe spécifique À). furcatus tel qu’il est compris dans la Flore citée. — Ajoutons enfin, que nous avons trouvé les fleurs du D. furcatus var. G'yspergeræ inodores, à limbe blanc légèrement rosé et très rarement d’un rose assez prononcé.

RANUNCULACEÆ

Anemone alpina L. var. millefoliata (Bert.) Briq. Obs. ÿ£. mont. Corse p. 82. — Rochers escarpés sur le versant S. W. du Monte d’Oro, 2200 m., 11 juin fl. et fr. (n. 1); abondant mais localisé.

Ranunculus Flammula L. — Ruisselets de la forêt d’Aitone près Evisa, 1000-1100 m., 30 mai fl. (n. 2): ruisselets entre Vizzavona et le vallon de Cascapietrone près Ghisoni, 1200 m., 7 juin fl. et fr. (n. 3).

Ranunculus geraniifolius Pourr.: Grenier Revue F1. monts Jura p. 26 (ann. 1876). var. aurimontanus. Briq., var. nov. — Pelouses rocheuses sur le versant W. du Monte d’Oro, 2200 m., 11 juin fl. (n. 4). |

Cette plante, très remarquable, appartient à une espèce répandu

(24). Fe no

sous diverses formes dans les Alpes, les Pyrénées, et les chaînes

_de l’Europe centrale d’une certaine altitude, mais qui n'avait pas

été signalée en Corse jusqu’à présent.

Plante haute de 10-18 cm., à rhizome oblique portant des racines non ou à peine épaissies, couronné par les pétioles des années précédentes qui enveloppent les pétioles de l’année d’une sorte de filasse. Tige uniflore, grêle, souvent sinueuse, glabrescente dans la partie inférieure, brièvement pubescente, à poils appliqués et ascendants dans la partie supérieure. Feuilles basilaires glabres

ou presque glabres, pentagonales dans leur pourtour, 3-5 palma-

tilobées ou partites, à segments larges, obovés, ne se recouvrant .

pas, à dents obtuses ou subobtuses séparées par des sinus peu profonds, toutes petites (mesurant 2-3 XX 2-3, 5 cm. de surface); feuilles caulinaires au nombre 1-2, 3-5 partites, très réduites, à segments linéaires-oblongs. Sépales étalés, pubescents, assez grands (6-7-8 X 3 mm. de surface). Corolle grande (2, 2 — 3 em. de diamètre), à pétales d’un jaune d’or, largement obovés, se recouvrant par les bords. Fruit manque.

La var. aurimontanus S'écarte de la var. montanus [(Willd.) — R. geranifolius forme Æ. montanus Rouy et Fouc. F1. Fr. I, 93] par ses feuilles basilaires-plus petites, à segments moins profondé- ment divisés, ses feuilles caulinaires notablement plus réduites et ses tiges grêles. Ces caractères rappellent. la var. gracilis (Schleich.), dont notre variété nouvelle s’écarte fortement par ses fleurs bien plus grandes.

R. acris L. var. Steveni (Andrz.) Briq. — Lieux frais près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 5 et 6).

R. lanuginosus L. — Lieux frais non loin de la maison forestière d’Aitone près d’'Evisa, 1100 m., 30 mai fl. fr. (n. 7). R. velutinus Ten. -— Pelouses rocheuses au-dessus

d’Omessa, calcaire, 400-500 m., 21 mai fl. fr. (n. 8).

R. macrophyllus Desf. — Rochers au-dessus d’Omessa, calcaire, 400-500 m., 21 mai fl. fr. (n. 9).

R. bulbosus L. — Rochers calcaires au-dessus d’ a 450 m., 21 mai fl. fr. (n. 10 et 11).

Ces re ont dés racines un peu renflées en eut tres

allongé et se rapprochent par conséquent de la var. Aleæ (Willk.) PO.

— 130 — (25)

R. parviflorus L. — Graviers humides près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 12).

R. ophioglossifolius L. — Fossés très humides de l’es- tuaire du Chioni près Cargèse, 27 mai fl. fr. (n. 13).

R. muricatus L.— Fossés humides de l'estuaire du Chioni près Cargèse, 27 mai fl. fr. (n. 14).

Helleborus lividus Aït. — Maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 15).

Aquilegia vulgaris L. var. dumeticola (Jord.) Gürke PI. europ. II, 423 (ann. 1903). — Taillis de la forêt d’Aïtone,

950-1050 m., 30 mai ff. (n. 16); clairières de la forêt de Vizzavona,

1100 m. in 12 1r; (mn 40:

ÉSouia corallina Retz. Obs. III, 34 (ann. 1783) = mascula Desf. Tabl. ed. 1, p. 126 (ann. 1804); Gürke PJ. europ. IT, 400.

leiocarpa Cosson Mot. pl. crit. p. 50 (ann. 1848) — corsica Sieber ex Tausch in Flora XI, 88 (ann. 1828) — F. mas- cula vV. corsica Gürke |. c. — Près du col de Granace entre Zevaco et Santa-Maria Siché, 600-700 m., 4 juin, feuilles (n. 18). Cette plante nous à été donnée par M. Strasset-Ensté des

pépinières de Carrosaccia, lequel la cultive et nous à indiqué la

provenance telle qu’elle est correctement écrite ci-dessus. (Note de M. E. Burnat).

BERBERIDACEÆ

Berberis ætnensis Rœm. et Schult. — Taillis entre Viz- zavona et le vallon de Casapietrone près Ghisoni, 1200-1300 m., ju 1 (ne t0)

PAPAVERACEZÆ

Papaver Simoni Fouc. Trois. sem. herb. Corse p. 126 (Bull. sc. nat. Charente-Inf., ann. 1897). — Rochers calcaires au-dessus d’'Omessa, 450 m., 21 mai fl. fr. (n. 20).

Cette plante intéressante, envisagée par M. Rouy (FT. Fr. II, 376) comme une sous espèce du P. pinnatifidum Moris (FT. sard. I, 74) nous paraît être une espèce intermédiaire entre ce dernier type et les formes du P. dubium L. Elle s’écarte du P. pinnatifidum par ses feuilles à lobes moins profonds et ovés-obtus, ne tendant à

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devenir un peu triangulaires que dans les feuilles les plus supé- rieures et par ses anthères violacées (jaunes dans le P. pinnati- Jidum). Ce dernier caractère se retrouve dans les formes du P. dubium, mais dans ce dernier, les feuilles sont plus divisées, la corolle sensiblement plus grande et la capsule plus courte, obovoïde-oblongue (en cône régulièrement atténué à la base dans le Papaver Simon. Les capsules les plus avancées de nos échantillons mesurent 25 mm. de longueur sur 7 mm. de diamètre au-dessous du disque. Les pétales sont haut d’env. 1 em.

P. dubium L. var Lecoqii — P. Lecoqu Lamotte in Awn. d'Auv. ann. 1851 p. 429. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fi. fr. (n. 21).

Fumaria capreolata L. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 600 m., 21 mai fi. fr. (n. 22); maquis au bord de la rivière Gravone sous Tavera, 300 m., 10 Juin fl. fr. (n. 23).

F. officinalis L. — Bords de la route de Ghisonaccia près Ghisoni, 500 m., 7 juin fl. fr. (n. 24).

CRUCIFERÆ Matthiola tricuspidata KR. Br. — Pelouses sèches de la À colline de la Tour Parata près Ajaccio, 10-15 m., 4 juin, fl. fr. . (n. 39). | à Arabis alpina L. var. typica Beck (1892). — Fentes de È rochers sur le versant $. W. du Monte d'Oro, 2200 m., 11 juin e

fl. (n. 40).

Cette plante présente des feuilles caulinaires au nombre de 3-4, ovées, régulièrement dentées en scie, les inférieures obtuses, les supérieures aiguës, assez développées et vertes, mais les feuilles estivales des rosettes (qui commencent à se développer dans nos échantillons) présentent déjà un indument blanchâtre assez abondant.

Var. declinata (Tausch) Rouy et Foucaud. — Pied des rochers le long du col muletier de Vizzavona à Ghisoni, 1000-1100 m., à juin flfr (#1). | ê

Cette variété varie beaucoup au point de vue du développement des dents foliaires; celles-ci sont cependant le plus souvent très réduites ou nulles sur les feuilles caulinaires supérieures. La

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CUS (27) corolle est presque du double plus petite que dans la variéte précédente. Les siliques très étroites atteignant 5 cm. de lon- gueur sont très étalées et souvent arquées.

A. hirsuta L. var. sagittata (DC.) Burn. — Rochers cal- caires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fi. fr. (n. 42).

A. verna KR. Br. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fr. (n. 43). | * Stenophragma Thalianum (L) Celak. — Fossés hu- de du bord de la route entre Ghisoni et le col de Sorba, 800-900 m., 8 juin fr. (n. 51). i

Var. buraatie. Briq., var. nov. — Pelouses rocheuses de la Pointe Grado, près du col de Vi izzavona, 1400 m., 13 juin fi. fr. (n. 56). =

Plante débile, haute de 4-18 em. différant du type par sa tige flexueuse, à grappe fructifère courte et lâche, à axe sinueux très grêle, ses feuilles réduites, celles des rosettes à limbe mesu- rant 1,5-5 X 1,5-4 mm. de surface, à pétiole long de 2-6 mm. les caulinaires inférieures atteignant 1-1,3 X 0,2-0,4 em. de sur- face, ses poils bifurqués à stipe très court, ses pédoncules fruc- tifères longs de 3-7 mm. à siliques mûres atteignant 1,1-1,5 em.

Cardamine Impatiens L. — Maquis au bord de la Gr a- vone, près Tavera, 300 m., 10 juin fr. (n. 35).

C. flexuosa With. ana 1796):*0. E: :Schulz our Cardamine (Engl. bot. Jahrb. or 473, ann. 1903) — C: silva- tica Link (1803).

f. umbrosa (Gren. et Godr.) O. E. Schulz I. c. 476. — Graviers du torrent au-dessus du col de Vizzavona, 1100-1200 m., 13 juin

(80) | C. hirsuta L. — Murs ombragés de la maison forestière d’Aitone, env. 1000 m., 30 mai fl. (n. 38). | GC. resedifolia L. var. gelida Rouy et Fouc. — Pelouses

rocheuses sur le versant Est du Monte d’Oro, 2000 m., 11 juin fl. (n. 37).

var. platyphylla Rouy et — Rochers entre Evise et le col de Vergio, 1400 m., 30 mai fi. (n. 57).

Barbarea rupiéola Moris. — Rochers du col de Ver gio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 44, 45.et 46); rochers des gorges entre Ghisoni et Ghisonaccia, 500 m., 7 juin fr. (n. 47); rochers

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(28) — 133 — du vallon de l’Anghione près qe 1100 m., 11 juin fr. (n. 48).

B. arcuata Reichb. — kRochers entre Porto et Evisa, 300- 400 m., 28 mai fr. (n. 49).

Brassica insularis Moris. — Rochers calcaires eSCarpé,

près de la station d’Omessa, 400- 500 m., 21 mai fr. (n. 50).

Draba verna L. — Nous ne pouvons attribuer de noms variétaux précis aux formes que nous avons sous les veux. Une

détermination de ce genre exigerait une étude préalable de

toutes les formes insulaires, sur le vif et sur des matériaux abondants. Bornons-nous à mentionner que le D. verna remonte sur le versant E. du Monte d'Oro dans les pelouses rocheuses jusqu’à 1900 m. d'altitude, où il croît en compagnie des Gagea et Crocus.

Lepidium humifusum Req. — Rochers du col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 25); rochers entre Evisa et le col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 26); pelouses rocheuses sur le versant E. du Monte d’Oro, 1900 m., 11 juin, fl. (n. 27) et à 1300 m. dans les lieux frais, en fruits Gn. 28); montagne entre Vizzavona et Ghisoni, 1000 m., 7 juin fl. qe 29) et 1200-1300 m., en fruits (n. 30).

L. campestre L. — Décombres du Lu de Vizzavona, BG. 13 juin ft 1e. (mn, 31). | |

asp brevistylum Jord. var. elongatum Rouy et Fouc. — Pelouses entre Vizzavona et Ghisoni, par la montagne, 1000-1300 m., 7 juin fl. fr, (n. 32 etn. 455); rochers un peu au- dessus du col de Vergio, 1600 m., 30 mai fl. fr. (n. Sa)

var. minus Rouy et Fouc. — Pelouses rocheuses sur. le versant Est du Monte d’'Oro, 2000. 11 Jude. (mn. 32)

Bunias Erucago L. var. macroptera (Reichh.). — Lieux incultes entre Sagone et Cargese, 26 MALLE (IN 52).

RESEDACEZÆ

Astrocarpus sesamoides (Gouan) Dub. (emend. J. Gay) var. alpinus Salis (ann. 1834). — Pelouses rocheuses du col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 58). |

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Sedum alpestre Vill. — S. repens Schleich. — Rocailles du Monte d’Oro, versant E., 1800 m., 11 juin fl. (n. 272).

S. dasyphyllum L. var. Burnatii Briq. Rech. fl. mont Corse, p. 89 (ann. 1901) — $S. Burnati Briq. I. c. — Rochers du défilé de Lancone entre Biguglia et le col San Stefano, 250 m., 16 juin fl. (n. 273).

Les fleurs sont un peu plus petites et à coloration violette moins régulière que dans le type, ce qui nous engage à traiter cette plante comme une variété du $S. dasyphyllum, nomencla- ture que nous avions proposées sous une forme dubitative en 1901.

S. brevifolium DC. — Maquis entre Appietto et Calca- toggio, 600 m., 25 mai fl. (n. 274); rochers du col de Salto près Evisa, 1300 m., 31 mai fi. (n. 275).

S. album L. — Rochers du défilé de Lancone entre Bigu- glia et le col San Stefano, 250 m., 16 juin fl. (n. 276); environs d'Oletta, route du col de Teghime, 200 m., 16 juin fi. (n. 277).

S. Cepaea L. — Bords de la Gravone, sous Tavera, 300 m., 10 juin fl, rare (n. 278); lieux humides du défilé de Lancone, entre Biguglia et le col San Stefano, 200 m., 16 juin fl. (n. 279).

S. stellatum I. — Maquis un peu au-dessous d’Appietto, 350 m., 25 mai fi. (n. 280); rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 M 21 Mari ir. (n 25h)

S. heptapetalum Poir. — $S. cæruleum Vahl. — nr et rochers au-dessous d’Appietto, 350 m., 25 mai fi. (n. 282).

Umbilicus pendulinus DC. — KRochers calcaires au- dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl, (n. 283).

SAXIFRAGACEZÆ

Saxifraga pedemontana All. var. cervicornis Engl. — S. cervicornis Viv. — Rochers du col de Sorba près Ghisoni, 1000-1200 m., 8 juin fl. (n. 298); rochers du col de Salto près Evisa, 1000-1200 m., 8 juin fl. (n. 299); rochers de la forêt d’Aitone, 1200-1400 m., 30 mai fl. (n. 300); rochers du Capo Aggiorio près Evisa, 1200 m., 31 mai fl. (n. 301); sommet du Monte d’Oro, dans les rochers, 2380 m., 11 juin fi. (n. 302).

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var. genuina Briq. — $. pedemontana AÏl., sensu stricto., — Rochers sur le versant E. du Monte d’Oro, 2000 m., 11 juin fl. (n. 303).

C'est avec raison, selon nous, que M. Engler (Mon. Saxij. p. 163) a envisagé le S. cervicornis Viv. comme une race insulaire du $S. pedemontana. I n’en diffère en effet que par ses feuilles plus longuement pétiolées, surtout au début de lanthèse, et * plus profondément divisées en lobes distincts plus nettement 3 7 nerviés. Le caractère donné en outre pour les dents du calice (laciniæ acutiusculæ) se retrouve, à peine marqué, sur des échan- 5 tillons des deux variétés. ï

Récemment MM. Rouy et Camus (F1. Fr. VII, 46 et 51) ont £ rétabli comme espèce distincte le $. cervicormis, en ajoutant un nouveau caractère distinctif tiré de la corolle : cette dernière serait campanulée dans le S. cervicornis, tubuleuse dans le S. : pedemontana. Nous avons comparé à ce point de vue environ une 4 centaine d'échantillons de diverses provenances (Corse, Alpes Maritimes et Piémont) sans relever dans la corolle aucune diffé-

rence appréciable. Dans tous, les onglets des pétales longuement “4 obovés-cunéiformes sont plus ou moins rapprochés en forme de ne tube évasé; cette disposition évasée s’exagère à mesure que L

lanthèse avance. Nous ne pouvons nous expliquer la distinction faite par MM. Rouy et Camus que par la comparaison d’échan- tillons en petit nombre et pris à des états de développement différents.

Les différences relevées dans les feuilles entre les var. genuina et cervicornis sont loin d’être constantes. Nombreux sont les échantillons dans les Alpes Maritimes dont les feuilles plus pro- fondément incisées se rapprochent beaucoup de la var. cervicornis. La trouvaille de la var. genuina au Monte d’Oro par M. Cavillier nous paraît décisive au point de vue de la qualité variétale du S$. cervicornis. Ces échantillons sont, en effet, comme brièveté du pé- tiole, ampleur des feuilles, profondeur des incisions et nervation, parfaitement identiques à ceux qui ont été distribués par Bourgeau (PI. Alp. Mar. ann. 1861, sans n.) et par Reuter du col de la Madonna delle Finestre, et que nous avons d’ailleurs observés nous-même sur beaucoup de points des Alpes Maritimes.

S. Aizoon L. — Rochers entre Porto et Evisa, rive gauche, 500-600 m., 28 mai fl. fr. (n. 304).

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Abe GD S. granulata L. var. Russi (Presl) Engl. — Le de la route du col de Sorba près de Ghisoni, 700-800 m., 7 juin fl. (n. 305): rochers au-dessous du château Pozzo di . go, 600 m. 24 mai fl. (n. 307). : S. rotunditolia L. — Ruisselets près de la maison _ estière d’Aitone, 1000 m., 30 mai fl. (n. 308).

ROSACEÆ

Prunus spinosa L.— Rocherscalcaires au-dessus d’Omessa, 500-600 m., 21 mai jeunes fr. (n. 184).

Geum montanum L. — Pelouses rocheuses sur le versant Est du Monte d'Oro, 2200-2300 m., 11 juin fl. (n. 185).

Potentilla rupestris L. var. pygmæa Duby. — Taillis et pelouses en allant de Vizzavona à Ghisoni par la forêt, 1200-1400

7 juin fl. (n. 186); près de Ghisoni, route du col de Sorba, rochers et pelouses, 700-800 m., 7 juin (n. 187); rochers sur le versant E. du Monte d’Oro, 2100 m., 11 juin fl. (n. 189).

P. crassinervia Viv. var. genuina Rouy et Camus. — Rochers abrupts sur le versant S.-W. du Monte d’Oro, 2200 m.. 11 juin, non encore fi. (n. 189).

P. procumbens Sibth. var. Salisii Briq. Rech. fl. mont. Corse, p. 85 (ann. 1900) — P. Salisi Boreau (ann. 1863). — Rochers et gazons frais sur le versant E. du Monte d'Oro,- 1300 m., 11 juin fl. (n. 190): pelouses sèches du col de Sevi entre Evisa et Vico, 1000 m., 1* juin fl. (n. 191): pelouses fraîches entre Ghisoni et le col de Sorba, 900-1000 m., 8 juin fi. (n.:192).

P. procumbens Sibth. var. Mandonii Briq. — ?. Man- doni Kouc.in Bull. Soc. bot. France XLVIE, 90, tab. 4 (ann. 1900). Lieux pierreux près de la 2 de Vizzavona, 906 m., 15 juin à (n. 193).

Cette forme remarquable possède tous Te caractères du BP procumbens (plutôt que du P. reptans auquel l’auteur la compare), dont elle diffère par son abondante villosité, l'extrémité des rameaux, les pédoncules et les jeunes feuilles étant presque soyeuses. C’est, pour ainsi dire, un P. Salisii géant.

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.! Rosa ’canina L. A. I lutetiana Keller in Aschers. et Græbn.

Si yn. Lief. 14 et 15 p. 156. — Entre Cristinacce et le col de Sevi, route de Vico, 800-900 m., 1 juin (n. 199).

KR. canina var. hietanat platyphylla Burn. F1. A Mar. IT, 68 — À. dumetorum À. I. à. plalyphylla Keller in Aschers.

‘et Græbn. Syn. Lief. 14 et 15 p. 175. — Entre Cristinacce et le

col de Sevi près Vico, 800-900 m., 1 juin (n. 200).

_R. canina var. verticillacantha Baker. — Calanches entre

Piana et Porto, 350 m., 28 mai (n. 194). . Cette forme est à peu près celle décrite par Keller (in Aschers. et Græbn. Syn. Lief. 14 et 15 p. 169): À. canina B. EL b. 1. À. verticillacantha Cependant la glandulosité foliaire est moins accusée. Les sépales sont allongé, étroits, à appendices linéaires, et rappellent ceux du À. agrestis.

R. canina var. dumalis Baker — ZX. canina B. I. à. dumalis Keller in Aschers. et Græbn. Syn. Lief. 14 ct 15, p. 165. — Evisa, 900 m. 31 mai (n. 195).

R. Seraphini Viv. — Entre a et Vizzavona, 1400 m., 7 juin (n. 196).

Trois échantillons sans fleurs ni boutons. Les aiguillons sont extrêmement nombreux (près de 80 sur dix centimètres de nie gueur d’une pousse de l

R. Pouzini Tratt. — À. Pouzini var. typica . et Greml. Roses Alp. Mar. p. 97 (ann. 1879) et Suppl. p. 22 (ann. 1882-83): Burn. F1. Alp. Mar.TIE, 58 (ann. 1899) — À. Pouzini À: IL. b. typica Keller in Aschers. et Græbn. Syn. Lief. 14et 15, p. 153. — Près de Tattone, e. de Gatti di Vivario, 850 m., 8 juin (n. 197); entre: Vico et Sagone, 200 m., ? Juin (n. . au- Hésoié . Omessa, 400 m., calcaire, 21 mai 1904 (n. 203).

‘ Le Fo Pouzini ne paraît pas avoir encore été signalé en Corse, mais cette rose a une aire très méditerranéenne: elle sé rencontre dans l'Algérie, la Sicile et la Sardaigne et deraa se trouver en Corse. | HA eee

Les deux n*% 197 et 198 appartiennent à un À. Pouzini var. typica, mais les échantillons récoltés, d’ailleurs semblables, sont tantôt macrophylles, tantôt microphylles comme dans les formes

1Les Roses ont été élaborées par M. Emile Burnat.

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— 138 — (33) les plus répandues. Le n° 203 se différencie à peine des deux précédents, c’est aussi un À. Pouzini var. typica.

R. agrestis Savi: Burn. F1. Alp. Mar. II, 96 — Près ve la station d'Omessa, sur calcaire et sur terrain métamorphique, 400 m.,21 mai (n. 201 et 202).

Nos échantillons appartiennent à la forme la plus répandue et la plus typique de cette espèce.

Rubus ‘ anisodon Sudre var. genuinus Sudre. — Lieux incultes près de Cargèse, non loin des rives de la mer, 26 mai fl. (n. 207); maquis entre Vico et Sagone, 200 m., 2 juin ff. (n. 210).

R. anisodon Sudre var. Bastardianus (Genev. p. p.) Sudre. — Haies entre Ajaccio et la Tour Parata, 4 juin fl. (n. 209).

Le À. anisodon est une sous-espèce du Æ. ulmifolius Schott.

R. ulmifolius Schott f. — À. Weiheanus Genev. — Haies près de la station de Biguglia, 20 m., 16 juin fl. (n. 208).

R. Lloydianus Genev. — Talus du chemin de fer près de la station de Vizzavona, 906 m., 9 juin fl. (n. 211).

Le R. Lloydianus est une sous-espèce du R. tomentosus Bork.

Poterium muricatum Spach. — Maquis près de Boco- gnano, 600 m., 23 mai fl., jeunes fr. (n. 294). Cratægus monogyna Jacq. — Pelouses rocheuses cal-

caires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. et jeunes fr. (n. 295); bords de la route près de la maison forestière d’Aïtone, 1000 m., 30 mai fl. (n. 296).

PAPILIONACEÆ

Calycotome spinosa Link. — Maquis entre Olmetta et Oletta, 100-150 m., 16 juin fr. (n. 119).

C. villosa Link. — Maquis entre Ajaccio et le château Pozzo di Borgo, 300-400 m., 24 mai fr. (n. 120).

Genista Scorpius DC. — Maquis à la Pentica près Boco- gnano, 500-700 m., 10 juin fr. (n. 121).

G. Lobelii DC. var. Salzmanii Spach. — Pelouses sèches au Col de Vergio, 140 m., 30 mai fi. (n. 122); rochers en montant d’Evisa au col de Vergio, 900-1400 m., 30 mai fl. (n. 123); taillis en

1 Les Rubus ont été obligeanment déterminés par M. Sudre, à Toulouse.

(34) | — 139 —

allant de Vizzavona à Ghisoni par la montagne, 1100 m., 7 juin fl, (n. 124); maquis un peu au-dessous d’Appietto près Ajaccio, 350 m., 25 mai fl. fr. (n. 125); maquis découverts un peu au-dessous du col de Sevi près Vico, 1000 m., 1 juin fi. (n. 126); couvre des espaces considérables entre Marignana et le col de Sevi, 1000 m., et au- dessous, 1 juin fi. (n. 127).

Le Genista aspalathoides' a donné lieu à des divergences d’in- terprétation multiples qui nous ont engagé à examiner de plus près l’histoire de cette espèce.

Le type primitif de cette espèce est basé sur une plante de Bar- barie découverte en 1785 par Poiret (Voyage en Barbarie IL, 209, ann. 1789) et dont Lamarck (Æncyclopédie méth. Il, 620, ann. 1786) a donné une description détaillée?.

En 1800, Desfontaines (Flora atlantica IT, 136) l’a décrite à nouveau avec la même indication d’origine (« Habitat in collibus prope La Calle ») sous le nom de Spartium aspalathoides. Ces plantes de Poiret et de Desfontaines nous sont connues par

les originaux qui en existent à l’Herbier Delessert (collection de Ventenat). |

En 1805 (Flore française IV, 499), À. P. de Candolle signale sous le nom de Genista Lobeln un sous-arbrisseau basé sur le Spartium aphyllun fruticosum junceis aculeis lanatis capitulis de L’Obel (Plantarum s. shirp. historia, Adversar. volumen p. 409), dont la figure est qualifiée d'icon optima, avec une description extrêmement semblable à celle qui avait été donnée par Lamarck et Desfontaines pour le Genista aspalathoides. L'auteur indique cette plante dans les montagnes de la Provence, aux Alpes de la Magdeleine d’après L’Obel, au mont de Saint-Victoire et en Corse. Il ne le compare pas avec le G. aspalathoides d'Afrique, mais avec le G. lusitanica Lamarck qui en est évidemment très différent.

En 1825, de Candolle (Prodromus IT, 147) maintient paralle-

1 Lamarck el Desfontaines écrivaient aspalaloides. Poiret (1. c.) écrivait aspalathoides en latin et aspalatoide en francais. C’est de Candolle qui a généralisé la graphie plus correcte aspalathoides.

2? C'est à tort qne Nyman (Consp. fl. ewrop. p. 152) a attribué les G. Lobelii DC. et Salzmannt DC. comme variétés à un G. aspalathoides Lamk non Porret. Lamarck a établi sa description sur un type fourni par Poiret lui-même (voy. Lamrk I. c.).

= an = (35) lement les Gexista Lobelii et aspalathoïdes. en ‘intercalant entre eux une troisième espèce nouvelle provenant de Ja Corse, et qu'il venait de décrire (Mémoire nn (V d a sous le nom de G.

Salzmannti.

Les différences que l a établit entre ces trois espèces sont consignées dans le tableau suivant :

G. Lobelii

foliis paucis, imis sessi- libus 3-foliolatis, cæteris fere omnibus simplicibus sparsis lineari - oblongis subsericeis,

ramis conferlis Spinosis striatis hine inde luber- culatis, “floribus secus ramulos paucis solitariis subrace- mosis pedicellatis.

calice pubescente.

G. Salzmanni

foliis sessilibus 3- He latis simplicibusve oblon- gis obtusis adpresse pubes- centibus,

ramis demum s#rialis

laxis Spinosis.

floribus secus ramos sub- | TacemO$Sis geminis pedi-

cellatis adpresse sericeo- pubescentibus,

calycis lobis 3 infer. superiores.subæquantibus angustioribus.

ee aspalathoides

folis | paucis, imis sessilibus 3-foliolatis, ceteris (fere omnibus) simplicibus Fer sis lineari- oblongis subse- riceis.

ramis /axis subrecurvis spinosis /eretibus demum

S{rialis,

floribus secus ramos sub- racemosis germinis pedi- cellatis, adpresse sericeo- pubescentibus.

calice 3-fido, lobis nempe 3 infer. in labium _apice

tridentulatum concr etis-

Il ressort de ces descriptions que les trois espèces de A. P. … Candolle ne différent que par quatre caractères (soulignés dans le tableau ci-dessus) : les rameaux sont lâches ou serrés, striés ou lisses, pourvus où dépourvus de tubercules, à fleurs solitaires ou géminées. — Or, deux de ces différences sont basées sur un oubli manifeste : L'auteur ne mentionne pas de tubercules (ra- meaux courts portant des fleurs ou des feuilles) sur les tiges du

CG. aspalathoides. Mais ces organes y existent : Lamarck avait très

bien vu ces tubercules (« les rameaux sont... garnis de tubereules épars. Les feuilles sont fasciculées sur les tubercules..») de même Poiret («ramis tuberculatis »), de même Desfontaines (<ramis tuberculosis ») et un examen des originaux les fait im- médiatement voir. Même remarque en ce qui concerne les tiges lisses dans la jeunesse du &. aspalathoides. Les cannelures (miero- ptères), bien que moins fortes sur les échantillons africains que sur Ceux d'Europe, sont parfaitement visibles sur les originaux dès le début: elles sont d’ailleurs mentionnées par Lamarck (« rameau striés »), par Poiret (« ramis striatis ») et par Des- fontaines (« ramuli…. striati »). — Quant à la différence résultant du nombre des fleurs, elle est tout aussi illusoire. Les originaux montr ent des fleurs plus souvent géminées que solitaires et sou- vent en nombre supérieur à deux. Lamarck avait aussi très Juste-

(86) ue —

ment décrit les fleurs comme « fasciculées trois ou quatre ensem- ble » et Desfontaines avait dit : « Flores... solitarii aut bini ». —

Il ne reste donc en définitive qu’un seul caractère distinctif entre

les G. Lobelu et aspalathoides. Le premier a des rameaux raides et serrés, le second des rameaux lâches et plus grêles. Le G. Salzmanni ne paraît différer en rien du G. aspalathoides.

Ce sont sans doute ces faits qui ont amené Moris (Flora sardou.

I, 405) déjà en 1837 à conclure que, puisque l’on trouve souvent sur le même pied des rameaux pauciflores et multiflores, les seules difiérences que l’on peut relater sont celles tirées de la rigi- dité et de l’abondance, ou au contraire, de la gracilité et de la moins grande abondance des rameaux. Moris réunit done le G. Salzmanni au G. aspalathoides et en distingue le G. Lobeli comme variété confertior Moris.

Boissier ( Voy. bot. Esp. IT, 141, ann. 1839- 1845) et Grenier et Godron (F1. de Fr. I, 354, ann. 1848) ont adopté purement et simplement le point de vue de Meris, tandis que Willkomm et Lange (Prodr. fl. hisp. IL, 431) ont conservé comme espèce le G. Lobelii sans exprimer d'opinion sur le G&. Salzmanni.

Entre temps, Spach (Revisio Genistearum in Ann. sc. nat. 3°

, III, 110-112, 1845) avait repris l'étude de ces diverses formes et montré que si la variété confertior signalée par Boissier en Espagne appartenait à l’espèce visée par Moris, le type même de cet auteur (G. aspalathoides Boiss., non Lamcek.) constituait une espèce très distincte (G. bæfica Spach). En outre, Spach sépare nettement le G. aspalathoides africain des &. Lobelu DC. et Salz- mannt DC. (considéré comme une variété) au moyen de deux caractères nouveaux : la présence d’un « stigma hippocrepoi- deum », et la lèvre inférieure du calice plus profondément trifide.

C’est un grand mérite de MM. Rouy et Foucaud (F7. France IV, 229) d’avoir suivi Spach en affirmant nettement la distinction des G. aspathoides et G. Lobeli, car les auteurs qui se sont occupés récemment de la flore barbaresque ne donnent pas d'opinion. précise sur les rapports des trois genêts que nous étudions. Bat- tandier et Trabut (F7. d’Alg. p. 201), Bonnet et Barratte (Cat. pl. vasc. Tunisie p. 101) ne parlent pas des rapports du G. aspa- lathoides avec les formes voisines européennes et se bornent à in- diquer cette espèce en Algérie et en Tunisie.

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Nous nous sommes livré à notre tour à un examen minutieux

de la fleur de toutes les formes ci-dessus mentionnées, lequel à

pleinement confirmé les données de Spach qui, dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, s’est montré très bon observateur.

En dehors de la gracilité des rameaux moins fortement striés et moins fortement tuberculeux, le G. aspalathoides se distingue d’abord du G. Lobelu par son calice. (flg. 1.)

Fig. 1, — Morphologie du labre calicinal : À chez le Genista aspalathoides Lamck., B chez le Genista Lobelii DG, Fortement grossi.

Le G,. Lobeln possède un labiole calicinal membraneux, ample, terminé par 3 dents aiguës séparées par de larges sinus obtus-subarrondis dont la profondeur atteint environ le tiers de la hauteur totale de la lèvre, parfois même un peu plus. La ner- vation est très nette, les nervures étant séparées par des champs plus larges. Les nervures qui aboutissent aux dents labiolaires sont plus fortes que celles des sinus interdentaires. Au contraire, dans le G. aspalathoides, le labiole calicinal est plus étroit, impres- Sion qui est souvent encore exagérée par la connivence des dents. Celles-ci sont bien plus courtes (!/s — :/, de la hauteur du labiole), séparées par des sinus aigus. Les nervures sont toutes dévelop- pées en rubans, ce qui rétrécit les champs interneuraux. La dent médiane est desservie par une nervure géminée ou même divisée en trois. ,

Quant au stigmate, il présente dans les deux espèces des différences tout aussi tranchées (fig. 2). Le style du G. Lobelii se termine par une surface oblique du côté interne, sur laquelle sont exclusivement localisées les papilles stigmatiques. Au contraire, dans le G. aspalathoides, le stigmate est à cheval sur le sommet

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(38) — 143 — .

arrondi du style et aussi développédu côté axoscope que du côté l

externe. ‘

Fig. 2. — Stigmates du Genista aspalathoides Lamck. (4.) et du <

Genista Lobelii DC. (B). — Fortement grossi. “

Le G. Salzèmannt ne diffère en rien du G. Lobelii à ces divers S

points de vue, et d’ailleurs les échantillons douteux entre les :

deux types sont si fréquents en Corse, et même ailleurs dans :

l'aire de l’espèce, que la qualité variétale du G. Salzmanni nous :

paraît indiscutable. É

L’aire du G. aspalathoides serait purement africaine si nous ne É

possédions de cette espèce un échantillon très typique provenant :

de l’île de Pantellaria (Gussone leg. in h. Deless., ann. 1843). Il 1

conviendra donc dans la suite de vérifier si, à côté du G. Lobelu, z.

la Sicile ne posséderait pas aussi le G&. aspalathoides. .

On peut résumer les données qui précèdent comme suit : è

Genista aspalathoides Lamarek Æncycl. méth. II, 620 (ann.

1786); Spach in Ann. sc. nat., 3° sér., IIT, 110 (ann. 1845); Batt. :

et Trab. FT. Alg. p. 201; Bonnet et Barratte Cat. vasc. pl. Tunisie | !

+ p. 101 ; non alior. — Algeria, Tunisia, insul. Pantellaria. :

4 Genista Lobelii DC. F1. franç. IV, 499 (ann. 1805) et Prodr. -

Ë II, 148; Spach in Ann. sc. nat., 3° sér., III, 111 (ann. 1845): $

1 Willk. et Lang. Prodr. fl. hisp. IL, 431; Rouy et Foue. F1. Fr. | IV, 229 — Spartium erinaceoides Lois. F1. gall. ed. 1, IF, 441 ; (ann. 1807) — G. aspalathoides Moris FT. sard. I, 405, tab. XXX 4 . (ann. 1837); Gr. et Godr. FT. Fr. I, 354 et auct. europ. var.; non

= Lamarck, nec Boiss. (— (G. baetica Spach).

2 a var. Salzmannun Spach in Ann. sc. nat., 3"° sér., IIT, 112 :

É (ann. 1845) — G. Salzmanni DC. Mém. Légum. (VI) p. 211 (ann. À

5 1825) et Prodr. IT, 147 — G@. wmbellata Lois. F1. gall. ed. 2, IT, Fe

à 106 (ann. 1828) — G. aspalathoides Moris F1. sard. I, 405 (ann. =

EE ÿ 2 "o 27

1837), sensu stricto, non Lamck, nec Boiss. — G. aspalathoides

rue (39) var. genuina Gr, et Godr. FT. Fr. I, 354 = G. Lobelii forme G. Salzmannii Rouy et Fouc. F7. Fr. IV, 230 (ann. 1897). — Corsica, Sardinia, Capraia, Liguria. :

B var. confertior Briq. — G. Lobeli DC. sensu stricto — aspalathoides var. confertior Moris F1. sard. I, 405; Boiss. Voy. Esp. IL, 141; Gr. et Godr. FT. Fr. I, 354. — Hispania, Gallia australis, Italia (Liguria, Hetruria), Corsica, Sardinia, insul. Capraia, Sicilia.

Cytisus scoparius Link. — Maquis au pont de la rivière Gravona sous Tavera, 370 m., 10 juin fr. (n. 128).

CG. monspessulanus 1 var. umbellatus Briq. Cyt. Alp. Mar. p. 141. — Pelouses rocheuses à Lancone, entre Biguglia et le col San Stefano, env. 250 m., 16 juin fl. (n. 129).

Cytisus triflorus L. — Maquis près de Vico, 450 m., 1 juin fr. (n. 130); maquis de la vallée moyenne de a Vers 320 m., 28 fr. (n. 131). | . Lupinus angustifolius [. — Maquis près du château Pozzo di Borgo, 600 m., 24 mai fr. (n. 132). Er

Ononis spinosa L. var. confusa Burnat F1. Alp. Mar. XX, 85 (ann. 1896) = ©. antiquorum Auct. non LE. — Bords de la route entre Cristinacce et le col de Sevi, 800-900 m., 1 juin fl. (n. 185):

Dorycnopsis Gerardi Boiss. — Maquis au-dessus d’Ap- pietto près Ajaccio, 500 m., 25 mai fl. (n. 134); maquis entre Biguglia et Lancone, vers 130 m. et plus haut, 16 jee (n. 139):

. Medicago hispida Gærtn. var. dent ne (Wild) Be nat Fl. Alp. Mar. IE, 107. — Lieux frais en allant d’Appietto à Calcatoggio par la montagne, 500 m., 25 mai fr. (n. 136).

M. minima L. — Rochers calcaires au-dessus d’'Omessa, 500.121 mai fl. fc. CG 187) |

Cette espèce n'avait jusqu’à présent été signalée en Corse que par MM. Foucaud et Mandon (in Bull. Soc. bot. Fr., ann. 1900. p. 59). Notre échantillon appartient à la var. canescens Ser.

Melilotus neapolitana Ten. — Pelouses rocheuses cal- caires près de la station d’'Omessa, 375 m., 21 mai fl. fr. (n. 183).

Dorycnium hirsutum (L.) Ser. var. hirtum Rikli in Engi. Jahrb. für Syst. XXXI, 338 (ann. 1901) — PBonjeania hirta

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(40) die Jord. et Fourr. -— Maquis entre Bigugha et Lancone, 100-150 m., 16 juin fi. fr. (n. 138).

D. suffruticosum Vill. var. corsicum Rikli in Engl. Jahrb. für Syst. XXXI, 388 (ann. 1901) — D. corsicum Jord. — Maquis entre le col de Teghime et Oletta, 300-500 m., 16 juin fi. (n. 139).

Lotus corniculatus L. var arvensis Ser. — Talus de la route au col de Sevi entre Evisa et Vico, 1000 m., 1 juin fl. (n. 140); pelouses rocheuses sur le versant N. de la Pointe Grado au-dessus de Vizzavona, 1200-1300 m., 13 juin fi. (n. 141).

Trifolium ochroleucum L. — Talus de la route près du col de Teghime, route d’Oletta, vers 400 m., 16 juin fl. (n. 142). |

T. stellatum L. -— Pelouses rocheuses calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 143).

T. ligusticum Balb. — Talus de la route au défilé de Lan- cone entre Biguglia et le col de San Stefano, env. 230 m., 16 juin fl. n. 144).

T. Lagopus Pourr. — Forêt de Vizzavona, décombres, MÉG2m, 15 juin fl (n. 145);

Cette espèce n’a, à notre connaissance, pas encore été signalée en Corse.

T. striatum L. — Pelouses au col de Vizzavona, 1162 m. 14 juin fl. fr. (146).

T. subterraneum L. var. longipes Gay ex Gibelli et Belli Trifol. ital., ann. 1891, p. 14 et 15. — Pelouses rocheuses cal- caires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 147).

T.tomentosum L.— Rochers calcaires au-dessus d’'Omessa,

600-700 m., 21 mai fl. fr. (n. 148).

T. patens Schreb. — Lieux pierreux près de la gare de Viz-

zavona, 906 m., 15 juin fl. (n. 149).

T. agrarium L. var. campestre G. Beck. — Talus de la route au défilé de Lancone entre Biguglia et le col de San Ste- fano, env. 230 m., 16 juin fl. fr. (n. 150).

T.minus Relh. — Pelouses sèches près de la gare de Vizza- vona, 906 m., 14 juin fl. fr. (n. 151); pelouses herbeuses très humides entre Ghisoni et le col de Sorba, 900-1000 m., 8 juin fl. fi 152).

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Pie (41) T. filiforme L.: Burn. F1. Alp. Mar. IT, 122 — T°. micran- hum Viv. FT. lyb. spec. p. 45: Rouy et Cam. F1. Fr. IV, 75. —

_Pelouses sous les châtaigniers près du col de Sevi entre Evisa et

Vico, vers 1000 m.. 1 juin fl. (n. 153).

Ornithopus compressus L. — Rocailles près de la sta- tion de T'attone, 850 m., 8 juin fl. fr. (n. 154). | . O. exstipulatus Thore. — Taillis aux environs d’Ajaccio. 300- 400 m., 24 mai fr. (n. 155).

Actrice sirinicus Ten. — Taillis en allant de Vizza- vona à Ghisoni par la montagne, 1100-1200 m., 7 juin fl. (n. 156). Lathyrus Aphaca L. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fi. (n. 157).

L. angulatus L. — Prairies marécageuses près des rives de la mer à l’estuaire du Chioni près Cargèse, 27 mai fl. fr. (n. 158).

L. setifolius L. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400- 500 m., 21 mai fi. fr. (n. 159).

L. niger Bernh. — Lieux ombragés et frais entre le col de Sevi et Vico, près de la chapelle Saint-Roch, 750 m., 1 juin fl. (n. 160).

- L. venetus Rouy F1. Fr. V, 274 (ann. 1899) — Orobus joiore Mill. — ©. variegatus Ten. — Lieux frais entre le col de Sevi et Vico, près la chapelle Saint-Roch, 750 m., 1 juin fl. (n. 161):

maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fi. (n. 162).

L. hirsutus L. — Prés humides de l'estuaire de la rivière Chioni près Cargèse, 27 mai fi. fr. (n..163).

L. Nissolia L. — Fossés au bord de la route vers l° me. de la rivière Chioni près Cargèse, 27 mai fl. (n. 164).

Vicia dasycarpa Ten. (ann. 1830) — V. varia Host (ann. 1831). — Taillis entre Ajaccio et le château Pozzo di Borgo. 400 m., 24 mai fl. fr. (n. 173); entre les buissons pus d’Appietto, env. date 25 mai fl. (n. 174).

V. bithynica L. — Prés humides vers l'estuaire de la rivière Chioni près Cargèse, 27 mai, fl. blanches et fr. (n. 175).

V. hybrida L. — Rochers calcaires au-dessus one 600-700 m., 21 mai fr. (n. 176).

V. lathyroides L. — Maquis et châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 170 et 178).

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V. pubescens Link. — Pelouses rocheuses calcaires au- dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 179).

V. hirsuta S. FE. Gray — Ærvum hirsutum L. — Terrains pierreux près de la gare de Vizzavona, 905 m., 15 juin fi. fr. (n. 180); rocailles près de Ghisoni, 650 m., 8 juin fl. fr. (n. 181); châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 182).

GERANIACEÆ

Geranium dissectum L.— Rocailles près de la gare de Vizzavona, 906 m., 16 juin fi. (n. 114).

_ G. pusillum L. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 115).

Erodium maritimum Sm. var. Bocconi Rouy et Fouc. F1. Fr. IV, 122 (ann. 1897) — Æ. Bocconi Viv. F1. Cors. App. p. 5. — Pelouses arides du col de Vergio près Evisa, 1400 m., 30 mai fl. fr. (n. 116); graviers du Monte d’Oro, versant E,., 1700 m., 11 juin, non fleuri (n. 117).

LINACEÆ

Linum gallicum L. — Pelouses rocheuses du défilé de Lancone, entre Biguglia et le col de San Stefano, 250 m., 16 juin fl. fr. (n. 106); mâquis des Calanches, entre Piana et Porto, 350 m., 28 mai il. fr. (n. 107); mâquis à La Pentica près de Bocognano, 300-350 m., 10 juin fl. fr. (n. 108).

_ L. strictum L. var. cymosum Gren. et Godr. — Pelouses sèches de la Tour Parata près Ajaccio, 20-50 m., 4 jJum fr. (n. 109).

RUTACEZÆ

Ruta bracteosa DC. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 500 m., fl. (n. 118).

POLYGALACEZÆ

Polygala nicæensis Risso var. corsica (Bor.) Burn. F1. Alp. Mar. I, 187 (ann. 1892). — Talus au bord de la route

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entre Oletta et le col de Teghime, 300-400 m., 16 juin fi. fr. (n. 68, fl. roses): rochers de la forêt d’Aitone près Evisa, 1000- 1100 m., 31 mai fl. fr. (n. 69, fl. bleues).

P. vulgaris L. — Maquis des Calanches, entre Piana et Porto, 350 m., 28 mai fl. fr. (n. 70); maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 71).

EUPHORBIACEÆ

Euphorbia insularis Boiss. — Pelouses rocheuses au col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. fr. (n. 597); forêt de Vizzavona, bord de la route, 930 m., 6 juin fl. fr. (n. 598).

E. helioscopia L. — Haies au-dessus d’Appietto, 500-700 m., 25 maifr. (n. 599).

E. Characias L. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fr. (n. 600).

E. semiperfoliata Viv. — Descente du col de Sorba sur Vivario, bords de la route, 1000 m., 8 juin fr. (n. 601); forêts sur le versant E. du Monte d’Oro, 1200 m., 11 juin fl. fr. (n. 602); talus près de la station de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. fr. (n. 603); bords de la route entre Cristinacce et le col de Sevi, 800- 900 m., 1 juin fi. fr. (n. 604).

E. Lathyris L. — Décombres à Evisa, 900 m., 29 mai fr. (n. 605).

Mercurialis corsica Coss. — Talus de la route entre Biguglia et Olmeta, 350 m., 16 juin fr. (617).

M. annua L. — ee ombragés frais entre le col . Sevi et Vico, 650 m., 1 juin ff. fr. (n. 618).

BUXACEZÆ

Buxus sempervirens L.— Maquis entre Porto et Evisa, 300 m., 28 mai fr. (n. 606).

L’abondance du PB. sempervirens en Corse sur les terrains primitifs démontre bien que la calcicolie de ce type dans l'Europe centrale est une calcicolie thermique et non pas chimique. Dans les Alpes Maritimes, le B. sempervirens n’est déjà plus je "un calcicole préférent !

-

AQUIFOLIACEÆ

_ Ilex Aquifolium L. — Forêt d’Aitone près Evisa, 1100- 1300 m., 30 mai fl. (n. 1192).

MALVACEZÆ

Malva Alcea [L. var. ribifolia Briq. — 4. ribifolia Viv. FT. Cors. app. p. 5: Rouy in Morot Journ. de Bot. XI, 81 — M. Alcea forme M. ribifolia Rouy et Fouc. FT. Fr. IV, 28. — Lieux incultes près d’Oletta, 300 m., 16 juin fl. (n. 110).

Nos échantillons présentent une pubescence étoilée très abon- dante sur les jeunes feuilles et le haut des rameaux, plus lâche sur le reste de la plante. Les feuilles inférieures ont un limbe profondément cordiforme à la base; toutes sont quinquélobées, à lobes crénelés-dentés, rappelant comme forme les feuilles des

_ Ribes.

Lavatera olbia L. var. intermedia Rouy et Fouc. F1. Fr.

IV, 44 = L. olbia B hispida Gren. et Godr. FT. Fr. I, 293 (non

L. hispida Desf.). — Bords de la route entre Bastia et Biguglia, 20 m., 16 juin fl. (111).

GUTTIFERÆ

Hypericum montanum L. — Bords de la route entre Oletta et le col de Teghime, 400 m., 10 juin fl. (n. 113).

TAMARICACEZÆ

Tamarix africana Poir. — Sables maritimes entre Calca- togoio et Sagone, 26 mai fr. (n. 289).

FRANKENIACE Æ

Frankenia lævis L. — Pelouses sèches de la tour Parata près Ajaccio, 5-20 m., 4 juin fl. fr. (n. 72).

CISTACEZÆ

Cistus villosus L. var. corsicus (Lois.) W. Grosser (ann. 1903). — Maquis aux environs de Vico, 300-400 m., 2 juin fl. fr. fn:-59); |

C. monspeliensis L. — Maquis aux environs de Vico, 300-400 m., 2 juin fl. fr. (n. 60).

Tuberaria guttata (L.) Gross. var. plantaginea (Willd.) Gross. (ann. 1903). — Rocailles à Ghisoni, 650 m., 8 mai fi. fr. (n. 61).

VIOLACEZÆ

V. silvestris Lamck. — V. silvatica Reïichb. — Taillis herbeux de la forêt de Vizzavona, 1000-1100 m., 13 juin fr. (n. 62): forêt de hêtres au col de Vizzavona, 1000-12000 m., 13 juin fr. (n. 63); maquis près de Bocognano, 600 m., 23 mai fr. (n. 67).

Nos échantillons ne présentant plus de fleurs, il n’est pas pos- sible d'indiquer avec précision à quelle variété cette forme doit être rapportée.

V. biflora L. — Lieux humides de la pointe de Grado sur Vizzavon&, 1200 m., 13 juin fl. (n. 64); Monte d’Oro, rochers humides du versant E., 1900 m., 11 juin fl. (n. 65).

V. nummulariifolia Vill., emend. All. var. minus Ging. — Pelouses rocheuses du Monte d’Oro, versant E., 2200 m., 11 juin fl. (n 66).

| CACTACEÆ

Opuntia ficus indica Mill. — Lieux incultes près de | Sagone, non loin des bords de la mer, 26 mai fl. (n. 271).

THYMELAEACEZÆ

Daphne laureola L. — Forêt de Vizzavona, 1000-1100 m., 13 juin fr. (n. 607).

ŒNOTHERACEÆ

Epilobium palustre L. — Bords de la route près de Ghisoni en montant au col de Sorba, 700-800 m., 7 juin fl. (n. 290).

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E. montanum L. — Forêt de Vizzavona, 1000 m., 6 Juin fl. fr. (n. 291); bords de la route entre Vizzavona et le col de V., 1000-1100 m., 13 juin fl. fr. (n. 292).

E. lanceolatum Seb. et Maur. — Pelouses herbeuses de la forêt d’Aitone près Evisa, 1000-1100 m., 30 mai fl. (n. 293); rocailles en montant d’Aitone au col de Salto près Evisa, 1000- 1300 m., 31 mai fl. (n. 294); vieux mur près du col de Sorba versant de Ghisoni, vers 1100 m., 8 juin fl. fr. (n. 295); lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. fr. PA 06)

E. parviflorum Schreb. — Lieux humides entre Biguglia et le col San Stefano, 200 m., 16 juin fl. (n. 297).

UMBELLIFERÆ

Sanicula europæa L. — Châtaigneraies au-dessus de Cal- catoggio, 400 m., 25 mai fr. (n. 244).

Chaerophyllum temulum L. — Rochers calcaires près d’'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. fr. (n. 245).

Anthriscus vulgaris Pers. — Décombres près de la station de Bocognano, 600 m., 23 mai fr. (n. 246); rochers calcaires près d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fr. (n. 247).

Scandix Pecten Veneris L. — KRocailles calcaires près d'Omessa, 400 m., 21 mai fr. (n. 248); rocailles près de Ghisoni 650 m., 8 juin fr. (n. 249).

Torilis arvensis Link (ann. 1821); Gren. (ann. 1865)

— Caucalis arvensis Huds. — T°. anthriscus Gmel. — Talus au- dessus du village de Bocognano, 1000-1100 m., 13 juin fr. (n. 250). T. arvensis Link var. heterophylla Burn. — T°. hetero-

phylla Guss. — Talus près d’Apietto, 300-400 m., 25 mai fl. fr. (n. 251); bords des chemins près de la gare d’Omessa, 400-500 m. 2emar tt t(n-222)

T. nodosa Gaertn. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 300-400 m., 21 mai., fl. (n. 253).

Bupleurum îfruticosum L. — Fissures des rochers cal- caires près d’'Omessa, 400 m., 21 mai nondum flor. (n. 254).

Apium graveolens [L. — Fossés humides près du col San Stefano entre Biguglia et Oletta, 350 m., 16 juin fl. (n. 255).

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A. nodiflorum (L.) Reichb. f. — Fossés humides en montant de Cargèse au col San Martino, 300 m., 27 mai fl. (n. 256); lieux humides au col San Stefano, entre Biguglia et Oletta, 350 m.. 16 juin fl. fr. (n. 257). |

Bunium corydalinum DC. — Pelouses rocailleuses au col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. fr. (n. 258); pelouses rocheuses au col de Sorba entre Ghisoni et Vivario, 1000-1200 m., 8 juin 4: f6;(0,5259);

Conopodium denudatum Koch. — Taillis près de la maison forestière d’Aitone, 1000 m., 30 mai fi. (n. 260).

Pimpinella peregrina L. — Fossés entre Bastia et Bigu- glia, 20 m., 16 juin fi. (n. 261).

Œnanthe crocata L. — Lieux humides entre le col de Sevi et Vico, 750 m., 1 juin fl. (n. 262); bords de la route près Mezzavia, env. d'Ajaccio, 70 m., 25 mai fl. fr. (n. 263); estuaire du Chioni près Cargèse, dans les marais, 27 mai fl. fr. (n. 264).

Œ. silaifolia Marsch.-Bieb. — Œ. media Rouy. — Prés humides entre Biguglia et les gorges de Lancone, 16 juin fi. fr. (n. 265).

Œ. globulosa L. — Lieux humides près de Sagone, près des rives de la mer, 26 mai fi. (n. 266).

Ferula communis L. — Mâquis près d’Appietto, env. d’Ajaccio, 350 m., 25 mai fl. fr. (n. 267).

Peucedanum Ostruthium (L.) Koch. — Monte d'Oro, versant E., bords des torrents, 1200 m., 11 juin fl. (n. 268).

Pastinaca latifolia DC. — Lieux incultes près Oletta, env. de Bastia, 1100 m., 16 juin nondum flor. (n. 269).

Daucus platycarpos (L.) Celak. — Pelouses rocheuses calcaires près de la station d’Omessa, 400 m., 21 mai fr. (n. 270).

Rouya polygama (Desf.) Coiney. — Cette espèce a été retrouvée le 3 juin 1904 et en 1905 par Mme Gysperger dans les sables maritimes de Porto-Vecchio, où elle était abondante!

Laserpitium cynapiifolium (Viv.) Salis. — Cette belle et rare espèce que nous avons récoltée en 1900 au col de Sorba entre Vivario et Ghisoni, a été à plusieurs reprises mal comprise, ce qui nous engage à en faire unc étude détaillée.

En 1898, Viviani envoyait à A. P. de Candolle, sous le nom de Ligusticum cynapüfolium, une Ombellifère nouvelle, récoltée sur

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(48) — 153 —

les rochers du Monte Rotondo, avec une description manuscrite. L’original de cette plante existe encore à l’herbier De Candolle et représente un échantillon en fleur, très typique, de la plante appelée plus tard Laserpitium cynapufolium par Salis. Dans sa description manuscrite, Viviani décrit les méricarpes comme pen- tagonaux à côtes filiformes. Cette description est évidemment basée sur les jeunes méricarpes portant des fleurs, car il ajoute « Specimina completiora haud possideo ». A. P. de Candolle (Prodromus IV, 156, ann. 1830) a suivi Viviani dans l’attribution de cette plante au genre Ligusticum, mais, plus prudent que son correspondant, il ne dit rien du fruit si ce n’est ces mots « Fruc- tum maturum non vidi ».

En réalité, la détermination générique de Viviani était extré- mement hasardée. Nous verrons plus loin que les ailes des méri- carpes se développent tardivement chez les Z. Panax et L. cynapüfolium, de telle sorte que, même avec le secours de l’ana- tomie, encore à ses débuts en 1828, il est à peu près impossible d'élucider un type nouveau dans ce groupe sans fruits mûrs.

En 1834, v. Salis-Marschlins (in Flora XVII, Ergänzungsbl. I, 42) signale Ia plante de Viviani comme croissant abondam- ment à la Calanca du Monte Rotondo entre 6 et 7000’. Il en à vu des échantillons en fleurs au commencement d’août, mais n'a pas pu les atteindre. En revanche il a réussi à en obtenir un échan- dr tillon en fruit « magno labore » sur les rochers du mont Saint- à Petri (San Pietro) à la fin de juillet à l'altitude de 4000. Il fait passer l’espèce de Viviani dans le genre Laserpitium, en motivant ce changement simplement par ces mots : « Fructus omnino Laserpitui ! » — Les originaux de Salis, conservés dans l’herbier de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich !, cadrent exactement avec le type de Viviani conservé dans l’herbier du Prodromus : l’un d’eux est en magnifique état de fructification. Ils sont accom- pagnés de deux notes manuscrites de Salis. Sur l’une on lit : « Laserpitium cynapifolium — male inter Ligustica recenset Candollius in Prodromo. — Mont Saint-Pierre en Corse ». Et

1 Nous saisissons cette occasion pour adresser nos vifs remerciements aux confrères qui ont bien voulu nous laisser étudier les originaux de Viviani, Salis et Grenier : MM. Hua et Bonnet du Muséum de Paris, C. de Candolle à Genève et C. Schræter à Zurich.

He À née Æ Ste EE à = se ae < z È ru # = => (49) É sur l'autre, plus détaillée : « Laserpitium — Carpella 8 alata, als 3 dorsalibus minoribus. Valleculæ univittatæ sub alis. Commissura 2vittata. Calicis dentes lanceolati conspieui. — Compar. cum Laserp. hirsuto (Halleri 9). — In rupium fissuris Montis Rotundi + Corsicæ circa 7000 p. s. m., Aug. 1829, flores nondum bene expli- E citos Involucro polvphyllo donatos attingere nullos potui. — # Cum fructib. maturis in M. S. Pietro fine Jul. 1830 ». ee Ces quelques lignes font honneur à la sagacité de Salis : elles É.- indiquent à la fois l’attribution générique exacte et les affinités $ | vraies de la plante découverte par Viviani. 4 En 1848, Grenier et Godron (F1. Fr. I, 683) ont simplement #4 attribué le Z. cynapifolium Salis comme variété glabratum aw 3 É L. Panax Gouan, en lui donnant comme synonyme le Ligusticum 4 cynapüfolium Viv. Dans l’herbier de Grenier, notre plante est 2 représentée par un jeune échantillon provenant de la Calanca du 3 Monte Rotondo et récolté par Bernard en 1844, puis par un É | superbe échantillon fructifère récolté par Revelière le 14 août 3 1858 sur les rochers de Pietra Mala près Bastelica”. Ces spéci- ne miens sont identiques avec les originaux de Viviani et de Salis. À Dans son Conspectus (p. 293), Nyman a passé sous silence le F. Laserpituun cynapufoliun Salis, mais attribue en revanche, et à É tort, le Ligusticum cynapufolium Viv. au genre ZLigusticum. es

Enfin, tout récemment, MM. Rouy et Camus (F1. Fr. VII 231 et 284, ann. 1901) énumèrent les plantes de Salis et de Viviami comme distinctes, l’une dans le genre Ligusticum et l’autre dans le genre Laserpitiuin. — Cette distinction n’est plus soutenable actuellement. Le Zaigusticun cynapuüfolium Viv. n'est pas autre chose que le Laserpitium cynapufolium Sals dont les jeunes méri- carpes ont été décrits pendant l’anthèse, avant le développement des ailes. Il va sans dire que cette conclusion ne s'applique qu'à l'original de Viviani que nous avons vu. MM. Rouy et Camus citent encore une plante récoltée par Kralik au Monte d’Oro que nous ne connaissons pas. Les caractères indiqués pour le fruit « Fruit lisse : commissure à 4 Canaux secréteurs » sont insuffisants pour

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? Une troisième feuille porte une plante récollée par les frères Burle au Lautaret le 10 août 1865 et que Grenier appelle L. kèrsutum var. glabres- cens. Cel échantillon appartient au L. Panax normal.

(50) : re

se faire à ce sujet une opinion. Si réellement la plante de Kralik est une espèce distincte, présentant les caractères morphologiques et anatomiques d’un vrai Ligusticum (vallécules plurivittées! ailes costales ! etc.), il conviendra de le décrire comme espèce nouvelle avec une description carpologique complète. :

Le fruit du Zaserpitiun Panax est très mal connu. Reichenbach (Icones XXI, 76) l’a passé sous silence : « Fructus maturos num- quam obtinui », dit-1l. Les notes suivantes sont destinées à com- bler cette lacune.

Fig. 3: — Section transversale d'ensemble d'un méricarpe chez le Laserpiliun Panax Gouan. — ad, ailes valléculaires dorsales insérées au-dessus de bandelettes de fort calibre : al, la, ailes valléculaires latérales insérées au-dessus de bandelettes de fort calibre : be, bandeleltes commissurales: cd, eôte dorsale ; el, côtes latérales; ce, côtes commissurales, contenant chacune un faïsceau libéro-ligneux volumineux accompagné d'une ou deux pelites bandelettes péricycliques; co, commiseure. — Fortement grossi.

Laserpitiumn Panax Gouan. — Les méricarpes, vus de face, ont la forme d’une ellipse allongée, haute de 5-6 mm. sur 2 mm. de diamètre, les ailes latérales non comprises. Celles-ci sont membra- neuses, larges de 1-1,5 mm., un peu érodées sur Îles marges, arrondies à l'extrémité inférieure, très arrondies à l'extrémité su- périeure où elles sont séparées du stylopode par un sinus profond et arrondi. Il résulte de cette disposition que le méricarpe est net- tement cordé au sommet. Les ailes dorsales sont normales au grand diamètre du méricarpe et presque de moitié moins larges que les latérales (0,5 mm.) : elles sont atténuées à la base et au sommet. Les champs interalaires sont étroits et glabres. Le simple examen extérieur ne permet pas d’élucider la disposition des bandelettes.

Sur des coupes transversales (fig. 3), on constate tout d’abord l'énorme aplatissement antéro-postérieur que subissent les méri- carpes, ceux-ci présentant presque une section largement rectan- gulaire à la maturité.

te : (51) Les ailes sont occupées intégralement par un parenchyme à parois minces, dont les éléments sont passablement étirés dans le sens de la largeur de l’aile et recloisonnés perpendiculairement à la direction de la croissance. On ne voit encore rien des ailes pen- dant l’anthèse, si ce n’est un bourrelet peu saïllant dans lequel les éléments se divisent activement. Ce n’est qu'au moment de la chute des pétales que les ailes commencent à saillir extérieure- ment. Leur développement complet est long à s'effectuer, et ne se termine guère dans les Alpes avant la fin d'août, ce qui expli- que la rareté des fruits parfaitement mûrs dans les herbiers.

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Fig. 4. — Section transversale d'une côte dorsale du méricarpe chez le Laserpitium Panax Gouan. — e, épicarpe; bp, bandelettes pericycliques: lp, éléments péri- cycliques et libériens extérieurs plus ou moins écrasés ; s/, stéréome ligneux; cl, région ligneuse interne: cm, mésocarpe extérieur ; 2m, mésocarpe intérieur ; ed, paroi arti- ficielle résultant de la fasion des éléments les plus internes des mésocarpes, de l'endocarpe, et de la couche adhérente de la semence. — Fortement grossi.

Les parois du méricarpe sont occupées par un parenchyme à éléments petits et chlorophyllifères sous l’épicarpe, dépourvus de chloroplastes, plus volumineux et allongés tangentiellement au voisinage de l’albumen. Ces deux derniers tissus sont séparés l’un de l’autre par une épaisse couche d'éléments écrasés (endocarpe et assises voisines du mésocarpe, plus la couche externe adhérente

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(52) dore de la semence). Au contact des éléments chlorophylliens, l’épi- carpe porte quelques rares stomates.

Il existe des bandelettes valléculaires et des bandelettes costa- les. Les bandelettes valléculaires nées dans le parenchyme sont tres volumineuses et situées à la base des ailes, au nombre de 4; deux autres sont commissurales. Les bandelettes costales sont péri- cycliques (fig. 4). Elles se développent au bord externe des fais- ceaux et sont bien plus petites que les valléculaires. Parfois au heu d’une seule, on en trouve deux et même trois issues de l’arc péricyclique d’un même faisceau. Au point de vue morphologique, ces bandelettes multiples sont homologues d’une bandelette uni- que. Souvent au lieu d’occuper le sommet du faisceau, elles sont déjetées latéralement.

Ce qui caractérise les faisceaux costaux dans le Z. Panazx, C’est énorme développement de leur stéréome ligneux, lequel forme une puissante colonne, saillante extérieurement (fig. 4). Le bord externe de cette colonne est garni des restes écrasés du liber et des éléments périeycliques desquels les bandelettes costales sont issues. De même, le bord interne est occupé par les restes écrasés du parenchyme endoxylaire qui entoure les trachées initiales.

Fig. 5. — Section transversale d'ensemble d'un méricarpe chez le Laserpitiumn cynapii- folium Salis. — ad, ailes valléculaires dorsales insérées au-dessus de bandelettes de fort calibre ; al, la, ailes valléculaires latérales insérées au-dessus de bandelettes de fort calibre; bc; bandelettes commissurales; cd, côte dorsale ; cl, côtes latérales ; cc, côtes commissurales; contenant chacune un faisceau libéro-ligneux réduit accom- pagné d'une volumineuse bandelette péricyclique; co, commissure. — Fortement grossi.

La plaque commissurale est formée d'éléments parenchymateux semblables à ceux de la région interne du mésocarpe, mais plus petits, plus selérifiés, lignifiés et plus fortement ponctués.

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— 158 — (53) L'albumen et l’embrvon ne possèdent pas de caractères parti- À culiers. | Laserpitüun cynapufolium. — Le méricarpe est souvent un peu

2 plus petit, haut de 4-6 mm. sur 2 mm. de diamètre. Les ailes laté- : rales sont aussi moins larges 0,7-1 mm. et les ailes dorsales rela- 14 tivement plus larges, de sorte que les différences entre les ailes sont moins sensibies que dans l’espèce précédente. À

Le développement des ailes se fait d’ailleurs suivant la mêm Joi que chez le Z. Panax, on n’en voit pas encore trace pendant l’anthèse. |

Chez le Z. cynapufolium (fig. 5), les méricarpes sont beaucoup moins fortement aplatis dans le sens antéro-postérieur que dans l’espèce précédente. La section transversale présente donc l’appa- rence d’une ellipse irrégulière. | |

Fig, 6. — Section transversale d'une côte dorsale du méricarpe chez le Laserpilium cynapiifolium Salis. — ce, épicarpe ; bp, bandelette péricycelique ; L, liber; b, bois: em, mésocarpe externe; im, mésocarpe interne; ed, paroi artificielle résultant de l'écrasement des éléments les plus internes du mésocarpe, de l'endocarpe, et de Ja couche adhérente de la semence. — Fortement grossi.

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3 L'organisation de la paroi du méricarpe diffère peu de celle ÿ décrite chez le Z. Panax, si ce n’est que les éléments internes du mésocarpe sont en général moins volumineux.

ee Les bandelettes valléculaires sont disposées exactement comme 4 dans l'espèce précédente.

è C’est dans l’organisation des côtes que réside la caractéristique 3 du Z. cynapiifolium (fig. 6). Les faisceaux costaux sont réduits :

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ici à une mince plaque ligneuse, constituée presque entièrement par des trachées, appuyées extérieurement à de rares vaisseaux ponctués et quelques stéréides. L’énorme amas de fibres stéréi- ques,.si saillant dans le ZL. Panax a disparu. À sa place, et sépa- rée du bois par une mince couche libérienne, se trouve une bande- lette péricyclique assez grosse, quoique moins développée que les bandelettes valléculaires. À la maturité, cette bandelette est souvent écrasée et moins visible.

Résumé. — On voit donc que les Laserpitium Panax et cyna- püfolium ne peuvent être simplement envisagés comme deux for- mes parallèles — l’une glabre, l’autre hispide, — d’un même type collectif. Non seulement cet arrangement permettrait de supposer l’existence de formes intermédiaires semblables à celles qui se manifestent dans les cas analogues chez d’autres espèces du genre Laserpitium—ce qui n'est pas le cas — mais encore 1l négligerait les différences plus profondes qui résultent de l’organi- sation du fruit. Les plus saillantes de ces différences consistent chez le L. cynapüfoliun dans la moins grande compression des méricarpes, les ailes dorsales et latérales moins hétérogènes et surtout dans la présence des faisceaux costaux grêles, à stéréome ligneux faiblement développé, ne formant pas comme dans le L. Panax une forte colonne de section + semi-circulaire, en gé- néral accompagnés d’une bandelette costale plus développée (sou- vent écrasée à la maturité).

PYROLACEÆ

Pyrola chlorantha Sw. — Lieux ombragés de la forêt de Vizzavona, 1000-1100 m., 6 juin fl. (n. 387) ; sous les pins dans la forêt d’Aitone, 1000-1100 m., 31 mai fl. (n. 388).

ERICACEÆ

Erica stricta Don. — Les Calanches entre Piana et Porto. 350 m., 28 mai fl. (n. 389) ; maquis au bord de la Gravone, entre Bocognano et Pentica, 350 m., 10 juin fi. (n. 390).

E. arborea L. — Maquis près Bocognano, 400-500 m.. FOquintre (n S910)

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PRIMULACEÆ

Cyclamen repandum Sibth. et Sm. — Châtaigneraies, taillis ombragés près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 511); pelouses rocheuses, calcaires, au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 512).

PLUMBAGINACEZÆ

Armeria multiceps Wallr. — Pelouses sèches au col de Vergio, 1400-1500 m., 30 mai fl. (n. 608).

À. leucocephala Koch. — Rochers du Capo Aggiorio près Evisa, 1200 m., 31 mai fl. (n. 609) ; rochers sur le versant N. du Monte d’Oro, 2200 m., 11 juin fl. (n. 610).

Statice articulata Lois. — Colline de la tour Parata, pelouses sèches, 8-10 m., 4 juin fl. (n. 611). |

OLEACEZÆ

Fraxinus Ornus LL. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 450 m., 21 mai fl. (n. 392).

APOCYNACEZÆ

Vinca media Link et Hoffmgg. — Châtaigneraie de Calea- toggio, 350 m.. 25 mai fl. (n. 393),

ASCLEPTADACEZÆ

Gomphocarpus îfruticosus (L.) R. Br. — Maquis entre Biguglia et le défilé de Lancone, 100-200 m., 16 juin fl. (n. 394).

Cynanchum Vincetoxicum (L.) Pers. var. Burnatii Briq. — Vincetoxicum officinale Mœnch var. PBurnatn Briq. Rech. fl. mont. Corse p. 99 (ann. 1901). — Rochers du col de Salto près Evisa, 1300 m., 31 mai fl. (n. 395); pelouses rocheuses sur le versant E. du Monte d’Oro, 1800 m., 11 juin fl. (n. 396).

GC. nigrum Pers. — Forêt du vallon de l’Anghione près Vizzavona, 1100 m. 11 juin, fi. (n. 397). |

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Cette plante ne parait pas avoir encore été signalée en Corse. Les corolles d’un rose brunâtre ont des lobes pourvus de quelques poils sur la face intérieure, sans être réellement pubescents. Mais ce dernier caractère est loin d’être réalisé sur toutes les prove- nances du C. xigrum. Nous doutons beaucoup que les formes à corolles roses ou purpurines rapportées au C. rigrum par les auteurs puissent être séparées spécifiquement du C. Vincetoxicum, même quand les lobes corollins sont nettement pubescents à la face interne.

GENTIANACEZÆ

Gentiana lutea L. — Prairies de la forêt d’Aitone, 1200 m.. 30 mai, vix fi. (n. 398).

Erythræa Centaurium (L.) Pers. — Bords de la route entre Biguglia et le défilé de Lancone, 150 m., 16 juin fl. (n. 399, forma flore albo); bords de la route entre Oletta et le col de Teghime, 200-300 m., 16 juin fl. (n. 400, forma flore roseo).

CONVOLVULACEÆ

Guscuta Epithymum Pres]. — Maquis au-dessus d’Ap- pietto, 350 m., sur le Stachys glutinosa L., 25 mai fi. (n. 677).

BORRAGINACEÆ

Myosotis pyrenaica Pourr. — Pelouses rocheuses au sommet du Monte d’Oro, 2380 m., 11 juin, vix fl. (n. 401).

M. Soleirolii Gr. et Godr. — Graviers du torrent près du col de Vizzavona, 1300 m., 13 juin fi. (n. 402).

On sait que cette espèce, signalée en 1850 par Grenier et Godron (F1. Fr. IE, 534), n’a pu être complètement décrite par ses auteurs à cause de l’insuffisance des échantillons. M. Béguinot (dans Pirotta, Annali di Botanica t. I, 1904, tir. à part p. 9) a récemment résumé les diverses interprétations auxquelles elle à donné lieu. Décrite par Grenier et Godron en appendice du M. pyrenaica Pourr., elle a été rapportée par Boreau au 17. lactea Bœnn. (le M. silvatica flore albo), identifiée par Parlatore avec son M. arvensis B minor (— M. collina Hoffm.), placée par

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nn — | (57) M. l'abbé Coste entre les M. versicolor Pers. et M. intermedia Lk., enfin classée entre le AZ. silvatica et le M. intermedia par M. Béguinot. |

Le 41. Soleirolit a d’abord été trouvé par Soleirol au Monte Rotondo, par Revelière (AZ. lactea Bor., non Bœnn.) aux environs de Bastelica et de Vizzavona, par De Marsilly à Vizzavona et dans la vallée de la Restonica, enfin par MM. Rotgès, Mandon et Foucaud (Bull. soc. bot. Fr. XLVIT, 94, ann. 1900) dans la forêt de Casamente, dans le ravin du torrent de Casso. La loca- hté de Vizzavona étudiée par M. Burnat dans son voyage de 1904 n’est done pas nouvelle, mais les nombreux échantillons récoltés nous permettent de donner une description plus com- plète du M. Soleirolii et de prendre position dans le conflit d'opinions auquel cette rare espèce a donné lieu.

Plante vivace à rhizome grêle, horizontal, traçant. stoloni- forme. Tiges un peu couchées à la base, ascendantes, débiles, souvent flexueuses, vertes, lâchement hérissées de poils étalés, devenant appliqués sur la partie nue qui est au-dessous de la grappe. Feuilles molles, minces, vertes sur les deux faces, lâche- ment pourvues de poils étalés sur les deux faces, les basilaires (formant à peine rosette) et les caulinaires inférieures obovées. arrondies au sommet, atténuées en pétiole ailé plus long que le limbe: les caulinaires moyennes oblongues, plus brièvement pétiolées ; les supérieures ovées-oblongues subsessiles ou sessiles. Grappes géminées courtes, compactes au moment de la floraison, devenant plus lâches dans la suite, à axe filiforme couvert de poils appliqués ascendants fins, ainsi que les pédicelles qui à la maturité sont aussi longs ou un peu plus longs que le calice, d’abord dressés, puis dressés-étalés. Calice petit, couvert de poils étalés fins pour Ja plupart courbés en crochet au sommet, à lobes lancéolés atteignant environ 3-4 fois la longueur du tube. Corolle très petite, blanche, à limbe absolument plan, à tubes dépassant à peine les lobes calicinaux. Carpelles petits, bruns, obtus, un peu carénés extérieurement, renfermés dans un calice ouvert après l’anthèse.

Plante haute de 8-20 cm. Feuilles basilaires et caulinaires inférieures à limbe mesurant environ 2-3 X 1, 5 cm. de surface, à pétiole atteignant jusqu'à 4 em. de longueur. Grappes ne

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. dépassant guère 2 em. de longueur. Pédicelles atteignant 1,5-3 mm. Calice long de 1,5-2 mm. pendant l’anthèse, atteignant 3 mm. après l’anthèse, à tube haut de moins de 0,8 mm. env. à lobes longs de 2,2 mm. Limbe de la corolle mesurant 2-3 mm.

Les caractères mis en évidence dans la description ci-dessus permettent de se faire une idée exacte des affinités du Myosots Soleirolit.

Le mode de végétation (rhizome stoloniforme horizontal s’inno- vant par des rameaux ascendants courts à rosettes lâches) et la corolle à limbe absolument plan font d’abord éliminer de la com- paraison toutes les espèces annuelles ou bisannuelles à limbe de la corolle concave, tels que le À. collina Hoffm. et aussi le A7. intermedhia Link. Parmi les espèces à appareil végétatif vivace et à corolle plane, la comparaison est restreinte à celles qui ont un calice à poils étalés et courbés en crochets au sommet, soit les A1. silvatica, alpestris et pyrenaica. — Le M. pyrenaica Pourr. nous en paraît le moins rapproché à cause de ses souches épaisses courtes et obliques produisant des rosettes denses, ses grappes presque tomenteuses, son calice plus grand, sa corolle d’un bleu vif 2 à 3 fois plus grande. — Le AZ. silvatica Hoffim. est bien plus VOISIN, par son apparence générale, mais le calice est plus grand, la corolle deux à trois fois plus grande, les pédicelles, épaissis à la maturité, plusieurs fois plus longs que le calice. — Reste enfin le AZ. alpestris Schm. dont notre espèce se rapproche aussi beau- coup, tout en s’en distinguant facilement par son port grêle, ses grappes débiles beaucoup plus courtes, le calice plus petit et la corolle blanche 2-3 fois plus petite. — Le AZ. Soleirolii représente done, selon nous, un type insulaire parallèle au Â£. silvatica. Ce dernier est une plante qui, comme le 42. Soleiroli, affectionne le voisinage des ruisseaux et des torrents, des lieux humides en général, ce qui n’est pas le cas (ou seulement exceptionnellement) pour les A7. alpestris et pyrenaica.

“à Parmi les caractères mentionnés dans la description, il en est 1 un que nous avons intentionnellement laissé de côté. M. l’abbé Coste attribue au AZ. Soleirolu un calice fermé à la maturité. Nos échantillons ne présentent que quelques calices contenant ne. de jeunes fruits et ceux-ci sont ouverts, ce qui cadre avec les indications données par les auteurs pour le AZ. alpestris tandis

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or (59) que les A7. silvatica et pyrenaica doivent avoir des calices fermés à la maturité. Mais ce caractère ne nous paraît pas avoir dans ce groupe l'importance qu’on lui a attribuée. Nous avons en effet en ce moment, sous les yeux des échantillons de toutes provenances des AT. silvatica et intermedia qui ont des calices parfaitement ouverts à l’entière maturité, et non pas fermés comme le disent les descriptions. Nous pensons done qu'il serait imprudent de faire intervenir ce caractère dans la détermination des affinités d’une espèce critique.

M. hispida Schlecht. — Pelouses sèches près de la gare de Vizzavona, 906 m., 14 juin fl. fr. (n. 403).

Borrago laxiflora DC. — Lieux humides au-dessus d’Ap- pietto près Ajaccio, 350 m., 25 mai fl. fr. (n. 404).

Echium italicum L. — Rochers et pelouses calcaires près de la station d’'Omessa, 400 m., 21 mai fl. (n. 405).

Cynoglossum pictum Ait. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 406); fossés de la forêt de Landinosa près Evisa, 1000 m., 31 mai fl. fr. (n. 407); forêt d’Aitone près Evisa, bords de la route, 1100-1200 m., 30 mai fl. (n. 408).

LABIATÆ

Mentha Requienii Benth. — Lieux humides sur le ver- sant E. du Monte d’Oro, 1400-1500 m., 11 juin fl. (n. 409).

M. Pulegium L. var. tomentella (Hoffmge. et Link) Briq. — Pelouses arides entre Ajaccio et la Tour Parata, 8 m., 4 jum fl. (n. 678).

Cette variété n'avait pas encore été signalée en Corse.

Origanum vulgare L. var. glabrescens Beck. — Entre Oletta et le col de Teghime, bord de la route, 400 m., 16 Juin fl. (n. 410).

Thymus Herba Barona Lois — Rochers du col de Vizzavona, 1162 m., 13 juin fl. fr. (n. 411); rochers de la montée de la forêt d’Aitone au col de Salto, 1200 m. 31 mai fi. (n. 412); rochers du Capo Ferolato près Evisa, 900 m., 31 mai fl. (n. 413).

Satureia Calamintha (L.)Scheele var. Nepeta(L.) Briq. — Bords de la route entre Biguglia et Bastia, 200 m., 16 juin fl. (n. 414). |

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(60) — 165 —

Stachys marrubiifolia Viv. — Rochers de la Tour Parata près Ajaccio, 20-50 m., 4 juin fl. fr. (n. 415).

S. corsica Pers. var. genuina Gr. Godr. — Rochers entre Porto et Evisa, 330 m., 28 mai fl. (n. 416); talus de la route au col de Sevi entre Evisa et Vico, 800-1000 m., 1 juin fl. (n. 417); rochers à la descente du col de Sorba sur Vivario, 1000 m., 8 juin fl. (n. 418); châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 419); fissures des rochers près du col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 421).

var. micrantha Bert. — Les Calanches entre Piana et Porto, rochers ombragés à 356 m., 28 mai fl. fr. (n. 420).

À part les dimensions de la corolle, cette variété cadre parfai- tement avec la variété genuina. Plusieurs de nos échantillons de cette dernière ont aussi des tiges réduites à petites feuilles. Quant à la couleur des fleurs, elle varie dans les deux variétés. Plusieurs de nos échantillons de la var. genuina ont des corolles blanches ou d’un blanc jaunâtre. lavées de rose sur les bords. Cette coloration est aussi celle que présente notre n. 420.

S. glutinosa LL. — Les Calanches entre Piana et Porto, rochers à 350 m., 28 mai fl. fr. (n. 422); rochers calcaires au- dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 423); maquis à la Pentica, près de la demeure des Bellacoscia, 690 m., 10 juin fl. (n. 424).

Brunella vulgaris L. — Maquis au Capo Ferolato près Evisa, 600 m., 31 mai fl. (n. 425). Teucrium Chamædrys L. — Talus entre Oletta et le

col de Teghime, 300-400 m., 16 juin fi. (n. 427).

T. flavum L. — Talus du col San Stephano, entre Biguglia et Olmetta, 350 m., 16 juin fl. (n. 427); pelouses rocheuses entre Porto et Evisa, 300-350 m., 28 mai fl. fr. (n. 428).

T. Marum L. — Rochers près de Ghisoni, 500 m., 7 juin fl. (n. 429): rochers entre le col San Martino et Piana, 400- 500 m., 27 mai fl. (n. 430); rochers à la descente du Capo Fero- lato sur le ruisseau d’Aiïtone, 900 m., 31 mai fl. (n. 431).

T. massiliense L. — Bords de la route près de Sagone, 50 m., 2 juin fl. (n. 432); rochers entre Porto et Evisa, 500-600 m.. 28 mai fl. (n. 433).

T. Scorodonia L. — Maquis du Vallon de la Pentica, 700 m., 10 juin fl. (n. 434).

2106 — (1)

SOLANACEZÆ

Hyosciamus niger L. — Lieux arides près de la station de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 435).

H. albus L. — Talus de la route entre Ajaccio et la tour Parata, 5 m.. 4 juin fi. (n. 436).

Atropa Belladona J. — Forêt de Vizzavona près du pont Fulminato, 1100 m.. 13 juin fl. (n. 439).

SCROPHULARIACEZÆ

Verbascum phlomoides L. — Lieux arides entre Vico et Sagone, 50 m., 2 juin fi. (n. 437).

V. pulverulentum Vill. — Lieux arides près d’Ajaccio, 50-100 m., 2 juin fl. (n. 438). Scrophularia trifoliata L. — Taillis au-dessus d’Ap-

pietto, près Ajaccio, 400-500 m., 25 mai fi. {n. 439).

M. Burnat décrit comme suit la couleur de la corolle (sur le vif) : « Corolle d’un jaune verdâtre clair. lavée de rouge au bas des deux grands lobes corollins ».

-S. ramosissima Lois. — Rocailles calcaires près de la sta- tion d'Omessa, 375 m., 21 mai fl. (n. 440).

Linaria aequitriloba (Viv.) Duby. — Rochers humides près du ruisseau d’Aitone près Evisa, 400-500 m., 31 mai fl. (n. 441).

L. hepaticifolia (Poir.) Duby. — Lieux frais sur le versant E. du Monte d’Oro, 1400-1600 m.. 11 juin fl. (n. 442) ; forêt près de Vizzavona, pelouses humides, 1000-1100 m., 13 juin fl. (n. 443): : lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fi. (n. 444).

M. Burnat a fait sur le vif la description suivante de cette plante assez sommairement décrite par les auteurs :

« Plante caulescente de 5-12 em. Tige glabre, portant parfois quelques rares glandes hyalines et des poils simples mais très rares. Feuilles à limbe très variable de forme, tantôt + ovées arrondies, subobtuses, entières, un peu plus longues que larges et parfois réniformes, arrondies dans leur partie supérieure et plus larges que hautes, tout en restant entières, tantôt + nettement

(62) — 167 —

trilobées avec 2 lobes latéraux -1- distincts, subobtus; parfois le lobe terminal est plus allongé que les latéraux. Limbe de consistance épaisse et nettement charnue, très généralement veiné de blanchâtre sur la face supérieure mate ; la face inférieure est lisse, brillante, d’un vert plus pâle, parfois, mais rarement lavée d’un rouge vineux. Ces feuilles ont donc l’aspect général de celles d’un Cyclamen, entou- rées (à la loupe) d’une étroite bordure hyaline. Pétiole (sur- tout dans les grandes feuilles) nettement dilaté vers la base du limbe, égalant en longueur 1 ‘/2 à 2 fois la hauteur du limbe, tres généralement glabre, portant cependant parfois quelques poils simples et quelques glandes hyalines. Corolle à éperon blanc, à lèvre supérieure d’un rose bleuâtre, veinée de violet foncé ; lèvre inférieure à 3 lobes ee sans veines, d’un rose bleuâtre sauf à leur base blanchâtre. »

Digitalis purpurea L. — De Porto à Evisa, maquis, bords des chemins, 20-600 m., 28 mai fl. (n. 666 et n. 672); montée de Cargèse au Col San Martino, maquis, 350 m., 27 mai fl. fr. (n. 667) : a à la Vulpaja entre Ajaccio et Appietto, 400 m., 24 mai fl.

r. (n. 668); maquis près du château de Pozzo di Horo 400 m., ” mai fl. fr. (n. 669); châtaigneraies près Bocognano, 600- 700 m., 23 mai fl. (n. 670) et station de Bocognano, 600 m., 6 juin fl. F. (n. 675) ; Forêt d’Aitone, 800-1400 m., 30 mai fl. (n. 671 et n. 673); montée d’Aitone au Col de Salto, rochers, 1000-1300 m., 51 mai fl. (n. 674); maquis au bord de la Gravone près Tavera, 350 m., 10 juin fl. fr. (n. 676).

Les matériaux abondants récoltés par M. Burnat en 1904 pour cette espèce mettent au jour un polymorphisme assez marqué. On pourrait distinguer une forme latifolia à feuilles oblongues et une forme angustifolia à feuilles plus étroitement lancéolées. Mais les variations portant sur les autres caractères ne sont toutefois nul- lement concomitantes avec celles que présentent les feuilles: les corolles sont glabres, glabrescentes ou finement pubescentes; les bractées sont subaiguës, aiguës ou un peu acuminées, variant d’ailleurs de longueur ; enfin les dents calicinales peuvent être obtuses ou subaiguës ou nettement acuminées. Ces variations qui ont été étudiées en détail par M. Burnat, nous ont amené tous deux à la conclusion que le D. Gyspergeræ décrit récemment par M. G. Rouy devait être envisagé comme une forme extrême du

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— 168 — (63) D. purpurea, plutôt que comme une espèce distinete, rapprochée par son auteur du ?. dubia Rodr. des Baléares. Cette conclusion ressort de la note suivante rédigée par M. Emile Burnat :

«Digitalis Gyspergeræ Rouy in Rev. bot. syst. I p. 137 (ann. 1903) et ZI. pl. Europ. rar. fase. XIX, p. 153, tab. CDLXX (ann. 1904).

L'auteur a comparé son espèce uniquement avec le D. dubia Rodriguez, des Baléares, et l’en a distinguée par les caractères suivants :

1° feuilles lancéolées, longuement atténuées en pétiole, dentées:

2° pédicelles très étalés ou inclhinés à l’anthèse, tomenteux, plus longs que le calice (de ‘/: ou ‘/1 env.) ;

3° calices à divisions ovales lancéclées, aiguës ou presque acu- minées ;

4° corolle grande (4-5 cent. long.) pubescente extérieurement, campanulée ventrue, à partie inf. fortement courbée, à lobes très obtus, le sup. et les latéraux subégaux, l’inf. porrigé en lèvre ascendante ;

5° capsule oblongue, aiguë et atténuée sur le style pubescent jusqu’au delà de son milieu;

Si nous comparons ces caractères à ceux que nous offrent nos éch. baléariques du Dig. dubia (Ariant près Pollenza, Bicknell leg. 1 mai. 1897) 2 ex. (Couma del Carnisero près Soller, KE. Bur- nat leg. 1 juin. 1881) 4 ex. (près du port de Soller, E. Burnat leg. 31 mai. 1881) 2 ex. — ensemble 8 spécimens — et aux descriptions de Barcelo (FT. islas Baleares p. 346 ann. 1879), de Rodriguez (PI. vasc. Menorca Suppl. ann. 1874, p. 41) et de Willkomm (/xd. pl. vasc. Balear. in itin. 1875 susc. ete., p. 73). nous arrivons aux conclusions suivantes :

1° La forme des feuilles, tres variable dans le 2). dubia (tant les basilaires que les caulinaires) ne diffère pas de celle du 2. Gyspergeræ, dont la figure donnée par M. Rouy ne présente d’ail- leurs que des feuilles caulinaires supérieures. Les feuilles de nos éch. baléariques sont moins nettement dentées que dans la figure du D. Gyspergeræ. « Hojas débilmente festonadas en el borde » (Rodriguez, deser. du D. dubia).

2 Les pédicelles sont pareils dans les 2. dubia et Gysper- geræ quant à leur direction par rapport à l’axe, tant lors de l’an- thèse qu’à l’époque de la fructification. Les pédicelles, dans les

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(64). —— 169 — fleurs moyennes épanouies de l’inflorescence du D. Gysperger«, sont gén. plus longs que le calice et dans le D. dubia le pédicelle est plus court que le calice, parfois subégal, exceptionnellement plus long (pedicelos algo mâs cortos que el câliz, Rodr.; casi tan largos come el câliz, Barcelo). L'indument des pédicelles est tomenteux dans les deux plantes.

3° Les divisions calicinales du D. Gyspergeræ paraissent être (figure citée) moins grandes, plus nettement aiguës et subacuminées que dans le D. dubia.

4° La dimension comme la forme de la corolle ne nous offrent aucune différence dans les deux plantes comparées. M. Rouy dit la corolle du D. Gyspergeræ de 4-5 cent. long. mais sa figure

. donne des fleurs de 25 à 35 mm. de long. Les corolles de nos éch.

du D. dubia ont 30-40 mill. long. Quant à l’indument de la corolle dans le D). Gyspergeræ, M. Rouy dit : pubescente extérieurement. Nous avons trouvé dans le D. dubia la corolle finement pubes- cente, parfois glabrescente, ciliée de poils plus allongés à son extrémité. M. Rodriguez a dit du D. dubia « pubescente-glandulosa en el exterlior, provista en la garganta de algunos pelos espaciados largos no glanduhferos ». En somme si différences il y a, elles sont minimes.

5° La capsule ne nous offre aucune différence entre les deux plantes. Le style est dit pubescent jusqu’au delà de son milieu dans le À). Gyspergeræ. Dans le D. dubia nos éch. les montrent pubescents à la‘ base seule, ce que M. Rodriguez confirme en disant : « estilo algo pubescente en la base ».

En résumé si nous comparons les deux plantes, et toutes ré- serves faites de ce que la description et la figure de M. Rouy ne se rapportent qu’à un exemplaire unique, il ressort les différences suivantes entre les deux plantes : Le D: Gyspergeræ diffère du D. dubia par : des feuilles moins nettement dentées, des pédicelles plus courts, des divisions calicinales plus nettement aiguës et sub- acuminées et des styles souvent pubescents au delà du nulieu.

Ces différences qu’il conviendra de vérifier sur des matériaux plus nombreux nous paraissent être de nature purement varié- tale. Mais il nous eût semblé plus correct de comparer le ?). Gys- pergeræ (spécimen unique d’une seule localité de la Corse), avecle D. purpurea, très répandu dans cette île et dont les variations, tant

— (65)

dans l'île que dans l'Europe continentale. sont fort nombreuses. Si M. Rouy n’a pas rapproché sa plante du 2). purpurea dans les publications citées plus haut, en revanche, dans une lettre qu'il à adressée à M"° Gysperger le 17 juillet 1904, ce botaniste a dit:

«D. Gyspergeræ Rouy à D. purpurea L. toto coelo difjert : Calycis segmentis ovato-lanceolatis, longe acutis aut acuminatis (non late ovatis orbicularibusve, obtusiuseulis, aut obtusis!) : corolla extus pubescente (et non glabra) valde magis ventricosa et non constricta : racemo floribundo adhuc ad anthesin conspieue comoso bracteis acutissimis : deinde etiam foliis sensim angustio- ribus in petiolum longe attenuatis : stylo piloso . ete. »

Etudions successivement ces divers caractères.

Divisions calicinales. Dans le D. purpurea elles sont plus ou moins nettement aiguës ou obtusiuseules, ovées-elliptiques ou ovées-oblongues, Jamais orbiculaires. D’après la photographie (sans analvses) du D. Gyspergeræ de M. Rouy elles paraissent être plus longuement aiguës (et même acuminées) que nous ne les avons vues dans le 2). purpiurea. Dans tous les cas les différences iei sont assez faibles et il peut s’agir d’un simple lusus.

Les corolles dans nos éch. européens du 2. purpurea sont gla- bres extérieurement (mais à lobes ciliés), et décrites comme telles par les auteurs. Nos éch. corses, une cinquantaine de spécimens récoltés en 1904 (mai--juin) à Bocognano ! Tavera! (bords de la Gravone) : Quenza (arr. de Sartène) Gysperger leg. 14 juin 1904: env. d’Ajaccio !: entre Ajaccio et Appietto !: entre Cargèse et le Col San Martino ! : entre Porto et Evisa !: Forêt d’Aitone! et en- virons d'Evisa ! aofenté le plus souvent des corolles finement pubescentes, parfois glabrescentes, assez rarement glabres. Quant à la forme de la corolle, nulle différence, la figure donnée par ML. Rouy pourrait s'appliquer absolument à plusieu rs de nos échan- üllons du 2. purpurea.

Les feuilles caulinaires sup. de la figure citée sont … à celles de plusieurs de nos spécimens corses du 2). purpurea.

Les bractées étant comme les divisions calicinales de l’éch. de M. Rouy un peu plus longues et plus ou moins longuement acumi- nées que dans le D. purpurea, 11 en résulte une apparence co- meuse ou chevelue du sommet de l’inflorescence, apparence qui n'est pas habituelle chez le 2). purpurea., en Corse comme ail-

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leurs. Il s’en faut cependant que ce caractère soit absolu chez le D. purpurea. Et à ce point de vue l’organisation du calice mérite un examen plus approfondi. — Dans le 2). purpurea, les 5 pièces du calice ont une disposition quinconciale. La pièce impaire posté- rieure qui, dans le bouton, recouvre les deux latérales, présente régulièrement une forme différente de toutes les autres. Elle est uu peu plus courte et étroitement lancéolée, tandis que les pièces latérales et antérieures ont une forme générale ovée. Cette sorte de réduction subie par la pièce postérieure est, comme on sait, un phénomène fréquent chez les Scrophularinées où 1l aboutit dans beaucoup de genres à une suppression complète qui rend le calice tétramère. Or, les variations de forme portent essentiellement sur les pièces latérales et antérieures, à l'exclusion du sépale posté- rieur. Dans certains cas, on voit ces pièces largement ovées se

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Fig. 7. — Gamme des variations des sépales latéraux antérieurs chez le Digitalis purpurea L.

terminer par un sommet parfaitement obtus (fig. 7. I). Ailleurs, les sépales sont un peu rétrécis Juste au-dessous du sommet, et se terminent par une courte pointe peu aiguë ou submutique (fig. 7, 11). Dans une troisième étape, la pointe est franchement aiguë (fig. 7, II). Un degré plus avancé comporte des sépales insensi- blement acuminés au sommet (fig. 7, IV). Enfin, il peut arriver que la forme générale du sépale, en se rétrécissant, devienne oblongue, acuminée (fig. 7, V). On rencontre souvent ces varia- tions sur les divers calices d’une seule et même grappe. Parfois, la forme des sépales latéraux et antérieurs est plus homogène dans une grappe donnée. Celle-ci frappe alors l’observateur qui pourrait, en l’absence de matériaux de comparaison suffisants, aisément attribuer à ces caractères une importance exagérée. Nous avons récolté par exemple, sous le n° 669, un échantillon

le (67)

dont les sépales latéraux ont pour la plupart une tendance à deve- ni oblongs-acuminés. Un autre éch. récolté sous le n° 670 à, a des sépales latéraux et antérieurs, presque tous acuminés. Dans le n° 674, les fleurs de la moitié intérieure de la grappe ont des sé- pales très nettement acuminés, tandis que vers le sommet, ils ont une tendance à devenir ovés-obtus. L'échantillon figuré par M. Rouy, bien qu'extrême sous le rapport de l’étroitesse des sépales latéraux et antérieurs n'échappe pas à ce polymorphisme. Il montre en effet des sépales antérieurs plus larges et à peine acuminés au sommet sur les calices des fleurs 2, 3, 10, 19, ete. (comptées depuis la base de la grappe).

Dans nos éch. européens du 2). purpureu, les styles sont générale- ment pubescents vers la base seule ou glabres. Dans ceux de la Corse et Sardaigne (parfaitement décrits par Moris F1. sardoa) les styles sont toujours pubescents dans leur partie inférieure, souvent au- dessus, parfois jusqu'à leur milieu et assez rarement Jusque près du sommet glabrescent.

En résumé, nous pensons que l'étude qui précède, faite sur d’abondants nouveaux matériaux corses, est de nature à modifier l'impression que l'examen d’un échantillon extrême et unique à très bien pu faire naître relativement au À). Gyspergeræ. Ce der- nier ne représente pour nous qu'une modification extrême du D. purpurea à bractées, sépales latéraux et antérieurs pour la plupart plus étroits et plus nettement acuminés que dans les cas ordinaires.

Madame Gysperger nous à communiqué des échantillons trouvés dans la vallée du Niolo, entre Calacuecia et le col de Vergio ie 30 mai 1903 puis dans la même localité (une prairie peu étendue) le 28 mai 1904. Un échantillon de 1903 est l’un des trois seuls récoltés à cette date, dont un à été envoyé à M. Rouy avec la mention erronée de : « récolté entre Evisa et Porto en mai 1903 ». Ce spécimen ne nous offre aucun caractère qui nous permette de le séparer du D. purpurea. Les corolles sont glabres, cà et là finement pubescentes ; les styles tantôt pubescents jusqu'au milieu, tantôt vers leur partie inférieure. Par contre deux échantillons de 1904 montrent des divisions calicinales assez nettement aiguës et ovées-elliptiques, caractères qui paraissent être plus accusés qu'ils ne le sont dans certaines autres de nos provenances corses ».

(68) — 173 —

Veronica officinalis L. — Rochers herbeux au col de Vizzavona, 1100-1200 m., 13 juin fl. (n. 445); rochers entre la forêt d’Aitone et le col de Salto, 1100 m., 31 mai fl. fr. (n. 447).

V. montana EL. — Lieux frais de la forêt de Vizzavona, 1000 m., 6 juin fi. fr. (n. 448).

V. Anagallis L.. — Montée de Cargèse au col San Martino, lieux humides, 300 m., 27 mai fi. fr. (n. 449); fossés humides entre Vivario et Tattone, 800 m., 8 juin fl. (n. 450).

V. serpyllifolia L. — Ruisselets de la forêt d’Aitone, 1100-1200 m., 30 mai fl. (n. 451); talus de la route dans la forêt de Vizzavona, 6 juin fl. (n. 452); graviers humides près de Boco- gnano, 600 m.. 23 mai ff. fr. (n. 453). |

V. repens DC. — Pelouses entre Vizzavona et Ghisoni, en allant par la montagne, 1100 m., 7 juin fl. (n. 454); ruisselet de la forêt d’Aitone près Evisa, 1100-1200 m., 30 mai fl. fr. (n. 455): graviers pres de la bergerie du Monte d’Oro (versant E.) 1700 m., 11 juin fr. (n. 456).

V. arvensis L. — Lieux pierreux près de la gare de Vizza- vona, 906 m., 15 juin fl. (n. 457). V. verna L. var. Revelieri Briq., var. nov. —- Pelouses

rocheuses du Monte d’Oro, versant E., 1800-1900 m., (en com- pagnie des Ærophila verna, Gagea et Crocus), 11 juin fr. (n. 516).

Plante naïne, ne dépassant pas 2,5 em. de hauteur. Tige sim- ple, grêle, à feuilles minuscules, subsessiles, ovées, entières ou subentières, portant vers son sommet une fleur unique, rarement deux. Fruit normal du V. verna.

C’est cette curieuse race qui a été signalée par Revelière (in Marsilly Cat. p. 108) en ces termes : « Une forme naine, rabou- grie, CC. sur les hauts sommets, Renoso, etc. ». Elle ne doit pas être confondue avec le V. verna var. Bellardi Briq. [= V. Bel- lardi A. F1. ped. TI, 77 (ann. 1785) et IT, tab. LXXXV fig. 1 — V. polygonoides Lamck JU. T, 47, (ann. 1791)|. Ce dernier est une variation à feuilles entières et étroites, à tige simple couverte de fleurs formant une longue grappe spiciforme. — Le V. bre- vistyla Moris, dontnousavons vu un original dans l’herbier Boissier, s'en distingue à son port qui est celui du V. acinifolia L. (pl. noircissant par la dessication), les feuilles moyennes subtrifides, le style encore plus court, le fruit plus volumineux, la racine oblique ete.

SR (69) Euiragia viscosa (L.) Benth. — Prés frais vers l'estuaire du Chioni près Cargèse, 27 mai fi. fr. (n. 458). E. latifolia (1.) Griseb. — Gazons secs près du col de Sevi entre Evisa et Vico, 1000 m., 1 juin fl. fr. (n. 459). Trixago apula Stev. — Talus entre Ajaccio et le château Pozzo di Borgo, 500-600 m.. 24 fl. fr. (n. 460).

OROBANCHACEZÆ

Orobanche rigens Lois: G. Beck Wonogr. Orob. p. 191. — Maquis au bord de la route près du col de Sevi, 1000 m., 1 juin fi. (n. 681 et 682); maquis du Capo Ferolato près Evisa, 900-1000 m.. 31 mai fl. (n. 683).

€ N. 683 pertinet ad formam corollis in labio superior. glan- dulis brevibus copiosius tectis » (G. Beck in litt.).

var. nigricans G. Beck, var. nov. — Maquis du Capo Ferolato près Evisa, 900-1000 m.. 31 mai fl. (n. 684, sur Gerista Lobelii.)

« Minor. Scapus humilis, 12-18 em. altus, basi conspieue incras- satus, densesubimbricatim squamis (insiccitate) atrofuseis appressis tectus. Spica densissima, brevitercylindracea,scapum sæpe æquans: bracteæ fusco-atræ, parce glanduloso-pilosæ, glabrescentes. Flores 11-17 mm. longi; corolla violacea, in siccitate fusca, subcoriacea. Antheræ albæ. Stigma læte citrinum. » (G. Beck in litt.)

O. variegata Wallr. — Bords de la route au-dessous de Calcatoggio près Cargèse, 200-300 m., 2 juin fl. (n. 685); montée de Ghisoni au col de Sorba, bord de la route, 900 m., 8 juin fi. (0. 686, f. corollis pallide purpureis).

O. minor Sutt. — M. Beck rapporte avec doute à cette espèce un échantillon végétant sur le ZLathyrus setifohus et récolté sur les rochers calcaires au-dessus d’Omessa. 600-700 m.. 21 mai fi. (n. 687). Cet échantillon pourrait bien cependant. selon M. Beck, appartenir à une forme de l'O. canescens Presl à seg- ments Calicinaux indivisés. — L’O. minor a été signalé comme parasitant sur le Digitalis purpurea par M. Ascherson (ex Beck Monogr. Gatt. Orobanche p. 254). Nous avons pu confirmer cette observation à plusieurs reprises en 1900, entre autres en montant

1 Les Orobanches ont été obligeamment annotées par le professeur G. Beck de Mannagetta.

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du pont de la Restonica à la bergerie de Timozzo (n. 254 de ann. 1900) et en allant du col de Sorba vers Vizzavona (n. 458 de l’ann. 1900). Nous mentionnons ces deux numéros, parce que

FO. minor sur digitale ne se trouve pas parmi les récoltes de 1904.

LENTIBULARIACEZÆ

Pinguicula corsica Bern. et Gren. — Lieux humides sur le versant E. du Monte d'Oro, 1800 m., 11 juin fl. (n. 513); lieux humides entre Ghisoni et le col de Sorba, 1000-1100 m., 8 juin fi. (n. 514); lieux humides près du sommet du col de Vergio, versant du Niolo, 1400 m., 30 mai fl. (n. 515).

Le P. corsica est essentiellement caractérisé par sa corolle de grande dimension (comme dans le P. grandiflora), à éperon court, équivalant environ au tiers du reste de la corolle mesurée de la base du calice à l’extrémité de la lèvre inférieure. L’appa- rence générale de la fleur se rapproche donc de celle du P. lepto- ceras Reïichb., dont l’éperon est parfois presqu’aussi court, mais ce dernier possède une corolle plus petite.

Au point de vue de la coloration, nous distinguons deux formes différentes :

1° var. pallidula. — Corolle blanchâtre, ou faiblement lavée de violacé ou de rose clair, cette dernière teinte étant plus accentuée à la gorge. Cette forme paraît être celle des pelouses humides supérieures (n. 513 ci-dessus mentionné). Nous l’avons vue au Monte Rotondo. C’est surtout la plante que Bernard et Grenier avaient en vue en décrivant le P. corsica dans la Flore de France (IL, 443).

29 var. cœrulescens. — Corolle d'un bleu clair intérieurement. Extérieurement, entre les lobes et l’éperon, elle est veinée de veines parallèles d’un bleu foncé. Parfois, les trois divisions de la corolle sont d’un bleu peu foncé, blanchâtre à la base. En séchant, toute la corolle prend une teinte d'un bleu violacé parfois assez vif.

Il est curieux de voir que le P. corsica est différencié en deux races différant par la couleur des corolles, comme le P. grandi- Jlora [var. genuina et var. pallida Reut. (P. Reuteri Genty)] et comme le P. vulgaris (var. typica et var. sixtina Briq.).

La fixation de la valeur systématique exacte des grassettes

a Ne (f1}> orandifliores exigerait une étude d'ensemble de tout le groupe. Nous crovons que cette étude aboutirait à envisager les P. corsica, grandiflora, longifolia et leptoceras comme des sous-espèces d’un tvpe collectif.

PLANTAGINACEZÆ

Plantago insularis Nym.: Briq. Rech. fl. mont. Corse p. 101. — Pelouses de la Pointe Grado au-dessus de Vizzavona, 1500 m., 13 juin fl. (n. 612). Limite inférieure à celle mentionnée dans Briq. I. €.

P. Bellardi All. — Rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 600-700 m., 21 mai fi. (n. 613).

P. lanceolata L. var. communis Schlecht. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. (n. 614); maquis au-dessus d’Appietto, 350 m., 25 mai fr. (n. 615).

var. sphærostachya Wimm. et Grab. — P. lanceolata v. capi- tellata K. Schultz. — Pelouses rocheuses du col de Sorba, entre Ghisoni et Vivario, 1200-1300 m.. 8 juin fl. n. 616).

Cette forme ne parait pas avoir encore été signalée en Corse.

RUBIACEZÆ

Rubia peregrina L. — Rochers entre Oletta et le col de Teghime, 400 m., 16 juin fl. (n. 212); talus de la route entre Vico et Sagone, 200-300 m., 2 juin fl. (n. 213); haies près d’Ap- pietto, 300-400 m.. 21 mai fr. (n. 215).

Vaillantia muralis DC. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fr. (n. 215).

Galium Cruciata Scop. — Bords du chemin près du château Pozzo di Borgo, 600 m., 24 mai fl. (n. 216).

G. vernum Scop. var. typicum Beck. — Châtaigneraies près de Bocognano, 600 m., 23 mai fl. (n. 217): aulnaies sur le versant E. du Monte d’Oro, 1400 m., 11 juin fl. (n. 218).

var. hirsutissimum Briq., var. nov. — Fentes des rochers au col de Vergio, 1400 m., 30 mai fl. (n. 219); rochers du col de Salto, 1300 m., 31 mai fl. (n. 220).

Plante naine, à entrenœuds raccourcis, à feuilles petites et serrées, rendues entièrement grisâtres par un indument très dense de poils étalés. Feuilles densément pubescentes.

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Cette variété est bien plus caractérisée que la var. hirhicaule Beck, laquelle croît souvent pêle-mêle avec le type. C’est une race extrême dont nous n'avons pas vu d'échantillons adéquats de provenance continentale.

G. rotundifolium L. — Maquis en descendant du Capo Ferolato sur Evisa, 500-600 m., 31 mai fr. (n. 221); abondant au col de Sorba entre Ghisoni et Vivario, 900-1100 m., 9 juin fl. (n. 222); maquis de la forêt d’Aitone près Evisa, 1000 m., 30 mai fl. (n. 223); maquis entre Appietto et Calcatoggio, 500 m., 25 mai fl. n. 224); les Calanches, dans les maquis entre Piana et Porto 350 m., 28 mai fl. (n. 225); châtaigneraies près de Bocognano. 600 m., 23 mai fl. (n. 226).

G. ovalifolium Schott (ann. 1818) = @. ellipticum Willd. ex Hornem. (ann. 1819). — Maquis en descendant du Capo Ferolato sur Evisa par le R. d’Aitone, 600 m., 31 juin fl (n. 227); les Calanches, entre Piana et Porto, dans les maquis, 350 m., 28 mai fl. (n. 228).

G. Mollugo IL. subsp. corrudifolium (Vill.) Briq. — Rochers du défilé de Lancone au-dessus de Biguglia 250 m., 16 juin fl. (n. 229); pelouses rocheuses près de la gare d’Omessa, calcaire, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 230).

G. palustre L. var. maximum (Moris) H. Braun. — Lieux humides près de Sagone, 26 mai fl. (n. 232).

G. Aparine LI. var. verum Wimm. et Grab. — Haies pres d’Appietto, 300-400 m., 25 mai fl., jeunes fr. (n. 233).

G. Aparine L. var. Vaillantii (DC.) Koch. — Forêt de Vizzavona, bords de la route, 1000-1100 m., 13 juin fr. (n. 234).

Sherardia arvensis L. — Bords des chemins au col de Vizzavona, 920 m., 11 juin fl. (n. 235).

Asperula odorata L. — Forêt de hêtres au col de Vizza- vona, 1200-1300 m., 7 juin et 13 juin fl. (n. 236 et n. 237); forêt d’Aitone près Evisa, 1100 m., 30 mai fl. (n. 238).

VALERIANACEZÆ

Centranthus Calcitrapa Dufr. — Rochers calcaires entre Oletta et le col de Teghime, 400 m., 16 juin fr. (n. 239); rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 600-700 m., 21 mai fr. (n. 240).

12

SRE US A FTP

die (73)

Valeriana montana L. var. rotundifolia (Vill.) Car. et

Saint-Lag. — Rochers sur le versant S.-W. du Monte d'Oro, 2200 m., 11 juin fl. (n. 241). +4 Vlr nncha eriocarpa Desv. — Pelouses rocheuses

calcaires près de la station d’'Omessa, 400 m., 21 mai fr. (n. 242).

DIPSACACEZÆ

ee | ; Knautia hybrida Coult. — Pont du ruisseau d’Aitone près Evisa, bords du sentier, 400-500 m., 31 mai fl. (n. 243).

CUCURBITACEZÆ

Bryonia dioica Jacq. var. angulosa Mab. in Bull. soc. bot. France ann. 1877, sess. extr. p. LXXV — B. dioica Jacq. subsp. B. sicula Guss. forma B. corsica R. Maire in Rouy Rev. bot. syst. IL, 67, (ann. 1904). — Plage de Calcatoggio, 14 avril 1905, leg. C. Bicknell et L. Pollini.

Cette plante, qui à aussi été indiquée à tort en Corse sous Île nom de B. syriaca (non Boiss.!), à fait récemment l'objet d’une note de M. R. Maire, note dans laquelle ses caractères distinctifs sont parfaitement décrits. Ceux-ci résident essentiellement dans l’hispidité beaucoup plus grande — elle envahit même les tiges — et dans la presque disparition de la lobation des feuilles. A ces deux points de vue, l’examen d’une série considérable d’échan- tillons, provenant de toute l’aire de l'espèce, témoigne de lexis- tence de multiples transitions qui empêchent de voir dans la plante corse autre chose qu’une race insulaire à caractères encore peu tranchés.

Le B. sicula, auquel M. Maire rattache la plante corse, est envisagé par ce dernier botaniste comme ‘une sous-espèce du B. dioica. M. Cogniaux, le monographe des Cucurbitacées, fait du B. sicula un simple synonyme du B. dioica (dans Alph. et C. de Candolle Monogr. Phanerog. IX, 471, ann. 1881). Nous serions disposé, d’après l'examen d'une série d'échantillons siciliens [Huet du Pavillon n. 89! (Avola), Todaro n. 908! (Licata), Sommier! (Girgenti, Terranova)] du 2. sicula., à sous- crire à l'opinion de M. Cogniaux. Il ne nous parait pas possible

(74) #0

d'extraire des variations siciliennes un seul caractère à la fois commun et distinctif par rapport aux formes continentales. Presque toutes présentent des feuilles nettement lobées et des tiges presque lisses, en tous cas beaucoup moins hispides que dans la plante corse. Les plantes distribuées sous le nom de B. sicula méritent beaucoup moins d’être distinguées du B. dioica que la var. angulosa Mab.

CAMPANULACEZÆ

Phyteuma serratum Viv. — Rochers du vallon de l’Anghione près Vizzavona, 1000-1100 m., 14 juin fl. (n. 384).

Jasione montana L. — Rocailles du bois de Landinosa près Evisa, 1000 m., 31 mai fl. (n. 385).

Laurentia tenella DC. — Pelouses très humides entre Ghisoni et le col de Sorba, 900-1000 m., 8 juin fl. (n. 386).

COMPOSITÆ

Phagnalon sordidum (L.) DC. — Rochers calcaires au-dessus d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 309).

Ph. saxatile (L.) Cass. — Rochers du défilé de Lancone, 200-300 m., 16 juin fl. fr. (n. 310): rochers entre Porto et Evisa, 300 m., 28 mai fi. fr. (n. 311).

Bellium bellidioides L. — Châtaigneraies pres Boco- gnano, 600 m., 23 mai fl. (n. 412); rochers des Calanches entre Porto et Piana, 350 m., 28 mai fl. (n. 313).

Bellis perennis L. — Pelouses rocheuses calcaires au- dessus d’'Omessa, 400-500 m., 21 mai fl. (n. 314); pelouses à la descente du col de Sorba sur Vivario 1000 m., 8 juin fl. (n. 315): bords des chemins à Vizzavona, 1000-1100 m., 13 juin fi. (n. 316): pelouses près de la maison forestière d’Aitone, 1000 m., 30 mai fl. (n. 317); pelouses entre Porto et Evisa, 250-300 m., 28 mai fl. (nm: 18);

Senecio vulgaris L. — Vizzavona, 1000 m., 14 juin fr. (n 319);

Leucanthenum montanum DC. — Prés secs près de la maison forestière d'Aitone, 1000 m.. 30 mai fl. (n. 320).

— 180 — (75)

Cette plante cadre avec le Z. montanum des montagnes du midi de la France. Elle rentre, selon nous, dans le gr loupe mn du Leucanthemum vulgare DC.

Chrysanthemum segetum L. — Lieux incultes près de Sagone, non loin des rives de la mer, 26 mai fl. fr. (n. 321).

C. Myconis L. — Talus au-dessus de Calcotoggio, 200-300

2 juin fi. (n. 322).

Re arvensis L. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. (n. 323) : prairies arides près : Sagone, 50 m., 2 juin fi (n. 324).

var. humilis J. Gay. — Les Calanches, rochers entre Piana et Porto, 350 m., 28 mai ff. (n. 325).

Achillea ligustica All. — Pelouses rocheuses calcaires près de la station d’'Omessa, 450 m., 21 mai, juin fl. (n. 327).

Asteriscus spinosus (L.) Gr. Godr. — Rochers calcaires près de la station d'Omessa, 400-500 m., 21 mai fi. (n. 330); talus entre Bastia et Biguglia, 20 m., 16 juin fl. (n. 331).

Pulicaria odora (L.) Reichb. — Descente de Capo Ferolato sur le ruisseau d’Aitone, maquis, 700-800 m., 31 mai fi. (n. 332) : maquis un peu au-dessous d’Appietto, 350 m., 25 mai fl. (n. 333): maquis du vallon de la Pentica près Bocognano, 400-700., 10 juin fl. (n. 334).

Helichrysum angustifolium DC. — Bords de la route entre Vico et Sagone, 2 juin fl. (n. 335): maquis entre Ajaccio et la Tour Parata, 4 juin fl. (n. 336).

H. frigidum Willd. — Rochers du Capo Aggiorio près Evisa, 1200 m., 31 mai fi. (n. 337).

Filago spathulata Presl var. prostrata (Parlat.) Boiss. — Pelouses rocheuses près de la station d’'Omessa, calcaire, 400-500 m.,-21 mai fl. (n. 338).

Cette forme n'avait, à notre connaissance, pas encore été signa- lée en Corse.

F. eriocephala Guss. — Rochers le long de la route de Ghisoni à Ghisonaccia, env. 300 m., 7 juin fl. (n. 339).

Calendula arvensis L. — Bords de la route du Col San Stephano non loin de Biguglia, 349 m.. 16 juin fi. fr. (n. 340).

Onopordon illyricum L. — Pelouses rocheuses calcaires près de la station d'Omessa, 400 m., 21 mai, vix florens (n. 341).

(76) Ve Tyrimnus leucographus (L.) Cass. var. Cavillieri Briq. var. nov. — Lieux incultes entre Sagone et Cargèse, près des ri- ves de la mer, 26 mai fi. fr. (n. 517). Plante plus élevée que le type, atteignant env. 80 cm., rameuse, : à rameaux allongés, dressés, -- longuement nus. Feuilles forte- ment épineuses, les grandes épines longues de 2-5 mm., bien plus vulnérantes que dans le type. Calathides plus volumineuses, me- surant env. 2 X 2 cm. en section longitudinale, à péricline large- ment hémisphérique, déprimé à la base. Corolle d’un blanc sâle. Race curieuse, ayant le port du Carduus nutans où du Cérstum bulbosum., facile à distinguer du type provençal d’après les ca- ractères indiqués. | Carduus pycnocephalus L. — Maquis entre Ajaccio et le château Pozzo di Borgo, 400-500 m., 24 mai fl. fr. (n. 342); bords des routes près d’Ajaccio, 30-40 m., 24 mai fl. fr. (n. 343) ; rochers calcaires au-dessus d’Omessa, 400-500 m., 21 mai, fl. fr. (n. 344). C. cephalanthus Viv. — Lieux incultes entre Calcatoggio et Sagone, près des rives de la mer, 26 mai fl. fr. (n. 346). Tolpis barbata (L.) Willd. — Les Calanches entre Piana et Porto, maquis à 350 m., 28 mai fl. fr. (n. 347) ; talus entre Bastia et Biguglia, 20 m., 16 mai fl. fr. (n. 348). Hedypnois polymorpha DC. — Pelouses calcaires sèches près de la station d'Omessa, 450 m., 21 mai fr. (n. 349). Rhagadiolus stellatus (L.) DC. — Rochers calcaires au- dessus d’'Omessa, 400-500 m., 21 mai fi. fr. (n. 350). Hypochæris radicata L. — Talus du chemin de fer près de la gare de Vizzavona, 906 m., 15 juin fl. (n. 351). Cette espèce, qui n’était pas indiquée en Corse par De Marsilly. a d’abord été découverte dans les forêts d’Evisa en 1885 par M. Reverchon. 3 H: pinnatifida Cyr. — Bords de la route entre Vico et Sagone, 200-300 m., 2 juin fl. (n. 381) ; rochers du col de San Ste- phano, non loin de Biguglia, 300 m., 16 juin fl. fr. (n. 382); les Calanches, entre Piana et Porto, maquis à 350 m., 28 mai fi. fr. (n. 383). Seriola ætnensis L. — Vieux murs près de la maison d'Antoine Bellacoscia à la Pentica, 690 m., 10 juin fl. fr. (n. 352): les Calanches entre Piana et Porto, maquis, 350 m., 28 mai f.

Pline (77)

fr. (n. 353); rochers du col de San Stephano près Biguglia, 350 m., 16 juin fl. fr. (n. 354).

Robertia taraxacoides DC. — Rochers de la forêt d'A

tone près Evisa, 1000-1200 m., 30 mai fl. (n. 355 et 357); rochers du col de Salto près Evisa, 1300 m., 31 maï fl. (n. 358); pelouses

rocheuses du col de Sorba. entre Vivario et Ghisoni, 900-1100 m..

8 juin fl. (n. 356).

Urospermum Dalechambpii Desi. — Talus arides près de Sagone, 50 m., 2 juin fl. fr. (n. 359).

Tragopogon porritolius L. var. australe (Jord.) Briq. — Pelouses rocheuses calcaires près de la station d'Omessa, 500-600 m., 21 mai fl. fr. (n. 360).

Cette plante, non recensée par De Marsilly, a d’abord été indi- quée en Corse par MM. Foucaud et Simon (Trois semaines d'her- borisation en Corse p. 149, ann. 1898).

Taraxacum ofïfficinale Wigg. — Prairies ombragées de la forêt d’Aitone, 1000-1100 m., 30 mai fr. (n. 361).

Lactuca muralis (L.) Fresen. — Lieux pierreux près de la gare de Vizzavona, 900 m., 15 juin fi. fr. (n. 362). :

Sonchus dééree Jord. — Vieux murs 1e de sé

gone, 20 m., 2 juin fr. (n. 363). Cette iiinés ne paraît pas avoir encore été - en Ch

Picridum vulgare Desf. — Les Calanches entre Piana et:

Porto, maquis à 350 m.. 28 mai fl. (n. 364); pelouses rocheuses calcaires près de la station d'Omessa, 430 m., 21 mai fi. fr. (n. 365).

Crepis setosa Hall. f. — Vieux murs près de Sagone, 50 m.. 2 juin fl. fr. (n. 366).

C. virens Vill. — Les Cia entre Piana et Porto, ma-

quis à 350 m., 28 mai fl. fr. (n. 367). Andryala sinuata L. — Maquis un peu au-dessous d’Ap- pietto, 350 m., 25 mai fl. (n. 368); talus arides près de Sagone, 50 m., 2 juin fl (n. 369); maquis du vallon de La Pentica près Bocognano. 400-500 m., 10 juin f. (n. 370). EL à:

Scolymus ist oué L. — Bords de la route entre

Bastia et Biguglia, 20 m., 16 juin fi. (n. 371).

Hieracium! præaltum Vill. — Lieux pierreux près de la

1 Les Hieracium ont élé obligeamment déterminés par M, C. Arvel- Touvet.

PO A PO RU LOIS RS PSN RE

(78) les gare de Vizzavona, 906 i., 15 juin fl. fr. (n. 372); forêt de Vizza- vona, 1100-1200 m., 13 juin fl. fr. (n. 373).

H. sclerotrichum Arv.-Touv. Aer. Alp. franc. p. 15 (ann. 1888). — Maquis près du château Pozzo di Borgo, env. d'Ajaccio, 600 m., 24 mai fl. fr. (n. 374); prés secs vers la maison forestière d’Aitone, 1000 m., 30 mai fl. (n. 375).

Cette plante n avait, à notre connaissance, pas encore été Signa- lée en Corse.

H. Garidelianum Arv.-Touv. et Gaut. Hieraciotheca gal- hica n. 592 et 593! = H. pedemontanum var. inciso-dentatuin Arv.- Touv. Hier. Alp. franc. p. 48 (ann. 1888). — Rochers du vallon de l’Anghione sur le versant $S. du Monte d’Oro, 1200 m., 11 juin Here (n 576).

Cette superbe plante est nouvelle pour la Corse.

H. Flahaultianum Arv.-Touv. et Gaut. Hieraciotheca gal- lica n. 935-942, cum diagnosi! — Monte d'Oro, 24 juin 1904 fl. fr. (leg. N° Gysperger).

Les échantillons corses appartiennent à la forme depressa re- ducta qui à été trouvée au Mont Ventoux, sur les rocailles calcai- res entre la maison du refuge de La Grave et l'Observatoire, alt. 1500-1700 m., (leg. G. Gautier, 13 juillet 1902). — Ce joli petit. Hieracium est nouveau pour la Corse. | |

H. fragile Jord. : Gr. Godr.: Fries. — Pineraies du Monte d'Oro, versant Est, 1200 nn din fl. fr. (n. 371).

H. præcox Schulz-Bip. — Rochers du col de Salto pr ès Evisa, 1300 m., 31 mai fi. fr. (n. 378) : taillis de la forêt d’Aitone, 1000-1100 m., 30 mai fl. fr. (n. 379).

H. subalpinum Arv.-Touv. — Rochers du col de Salto près Evisa, 1300 m., 31 mai fi. (n. 380).

Cette espèce caractéristique pour les pâturages et les forêts L la région subalpine dans les Alpes occidentales, est nouvelle pour la Corse.

IV

NEOBRITTONIA

Un nouveau genre de Malvacé es = PAR

B. P, G, Hochreutiner

Planche I :

Neobrittonia :. — Genus novum trib. Malvearum et subtrib. Abutilinearum. — Involueri bracteæ O. Calyx 5 lobatus. Columna staminalis apice in filamentis ce divisa. Ovarii loeuli ca. 9. Styli totidem, inferne connati, apice liberi, in stigmata capitata dilatati. Carpella plurisperma (in sp. unica hucusque nota 2-3-sperma). matura dorso in parte medio angulo inferiore spinis duabus, longis, validis, divergentibus prædita: Spinæ ita dispositæ ut calycem repellant. Carpidia plane evoluta ab axi secedentia cum eodem ligamine diu connecta, interdum papyracea, dorso dein ventraliter dehiscentia.

Caulis verisimiliter plerumque fruticosus; folia inferiora magna, superiora minora; flores axillares solitari pedunculati.

N. acerifolia Hochr., comb. nov. — Sida acerifolia Lagasca Genera et sp. pl. quæ aut nov. sunt aut nondum recte cognos- cuntur p. 21, Matriti 1816 — Sida spinifex FI. mex. ined. ex DC. Prod. I, 472 — $S. palmata FI. mex. I. c. — Abutilon

acerifolium Don, Gen. Syst. TI, 504. — Sida discissa Bertol. in Mem.

1 Dédié à M. N. L. Britton, le distingué directeur du Jardin et du Musée botaniques de New-York.

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(2) — 185 — soc. ttal.moden. XXIIT. 305 (1844) — Abutilon discissum Schlecht. in Linnæa XXV, 218 (1852).

La description de Schlechtendal, dans le Linnæa, étant très complète et exacte, nous nous dispensons de donner ici une nouvelle description de l’espèce. Nous citerons seulement les spécimens mentionnés par les auteurs :

Hab. : Mexico : Hortus bot. matrit. sub nom. Sida acerifolia, semina communicavit Sessé; Hort. bot. bonon. Cult. sub nom. Sida discissa ; State of Morelos under clifis of Sierra de Tepontlan 7500 p., 26 nov. (Pringle, PI. mexic. n. 8683, ann. 1902).

Nous avons hésité longtemps à identifier le Sida acerifoha et le Sida discissa, parce qu'il est impossible de s’en procurer les originaux; nous nous décidons cependant à faire cette identifi- cation pour les raisons suivantes : 1° La description détaillée de Schlechtendal correspond exactement au n. 8683 de Pringle que nous avons sous les yeux. 2° Cette même plante est identique au dessin du Sida spinifex de la F1. icon. du Mexique conservée à la bibliothèque de Candolle. 3° A. P. DC. affirme l'identité du Sida acerifolia de Lagasca, qu'il a vu, et du Sida spinifex..

Il nous paraît qu'il y à là des raisons suffisantes pour établir cette synonymie. Et cela d'autant plus que toutes les descriptions (assez brèves du reste en ce qui concerne le Sida acerifolia) ne présentent aucune différence entre elles et avec notre échantillon, sinon dans la couleur des fleurs, un caractère éminemment variable pour une même espèce chez les Malvacées.

Il nous reste maintenant à justifier la création de ce nouveau genre. Il est basé comme on a pu le voir sur la présence d’appen- dices placés à la base des carpelles.

Il suffit de jeter un coup d'œil snr la clef analytique de la famille, pour se convaincre que toute la systématique des Mal- vacées est basée sur la forme du fruit. Et si l’on considère ce: dernier dans toute la série, on est frappé du fait que les appen- dices, — ailes, épines, dents, crochets ete. — naissent presque toujours sur les angles des méricarpes. Il semble que ces parties soient comme prédestinées, — sans doute en conséquence de leur organisation intime, — à produire des prolongements ou des organes accessoires de forme diverse, et fort utiles pour la classi- fication générique ou subgénérique.

180 (3)

Tel est, par exemple, le cas des ailes des Cristaria, des pointes des Pavonia de la section Typhalæa, des erochets des Briquetia etc.

Vu la disposition des méricarpes, quand ces derniers sont anguleux, ils n’ont évidemment que deux ou quatre angles trièdres. Les carpelles sont en ctffet fixés autour d’une columelle centrale et ils sont souvent régulièrement arrondis par exemple chez les Malva. Mais parfois, l'ensemble du fruit est aplati ou meme ombiliqué à sa partie supérieure, de sorte que chaque méri- carpe a une face supérieure plate et une face dorsale régulière- ment arquée. [l arrive même que la face inférieure est aussi tronquée ou ombiliquée, de sorte que le méricarpe présente 3 faces libres : une supérieure, une dorsale et une inférieure. Nous ne parlons pas ici des faces de soudure avec les méricarpes voisins.

Deux cas peuvent donc se présenter : 1° Ou bien la face dorsale est plane, — c’est le cas pour la plupart des méricarpes unisé-

minés indéhiscents — alors cette face dorsale est subquadrangu- :

laire: chacun de ses angles étant trièdre lorsque le carpelle est isolé, chaque méricarpe présente ainsi 4 angles trièdres. 2° Ou bien la face dorsale fait saillie sous forme d’un angle dièdre parcouru par la nervure médiane : — c’est le cas général pour les méricarpes pluriséminés et loculicides — et on observe alors à la face dorsale 2 angles trièdres seulement, ou du moins ÉU courbures brusques en haut ét en bas.

Suivant que les carpelles seront déhiscents ou indéhiscents, Le appendices naissant sur les angles seront situés tantôt sur la nervure médiane, tantôt de chaque côté de la face dorsale libre.

Nous avons montré aussi qu'un ou deux angles trièdres ou courbures brusques existent souvent à la face inférieure des méricarpes. Il est beaucoup plus rare de rencontrer là des appen- dices que sur les angles supérieurs. Et cela se conçoit, car les appendices y sont gênés dans leur développement par le calice persistant qui embrasse étroitement la base du fruit.

La présence dans cette région d'organes tels que des épines ou des crochets est donc plus importante au point de vue phylé-

tique que dans le haut du carpelle, où cependant ils sont souvent |

utilisés pour distinguer des genres ou des sous-genres.

1 C'est ce qui donne au fruil son apparence cannelée chez la plupart des Abulilon.

(4) Joe

À fortiori devious-nous done nous sentir tenu de placer en des genres spéciaux : d’une part les Briquetia dont les crochets fixés à la base des akènes constituent un caractère nettement dis- tinctif des Sida, d'autre part les Neobrittonia, lesquelles diffèrent des Abutilon par la présence à la base des méricarpes de deux longues épines divergentes fixées sur la nervure médiane et pro- venant de la déhiscence longitudinale d’un organe primitif unique.

Nous réservons pour un travail ultérieur la démonstration de cette dernière affirmation ainsi que l'exposé des faits qui amènent à interprêter la plupart de ces appendices du fruit des Malvacées comme des organes de déhiscence, ces questions relevant plutôt de la physiologie et de écologie.

On le voit done, les deux genres que nous avons créés sont exactement parallèles, dans la série des Sida et dans celle des Abutilon.

Fous deux sont caractérisés par des appendices situés à la base des carpelles. Dans un cas (les Briquetia), ils sont placés de chaque côté, parce que nous avons à faire à des akènes indéhis- cents mais devant se séparer les uns des autres selon leur paroi commissurale. Dans l’autre cas (les Neobrittonia), ils sont situés sur la nervure médiane, parce que nous avons à faire à des méri- carpes pluriséminés et loculicides. Ces organes sont donc sem- blables mais placés chaque fois sur les lignes de déhiscence, et confirment ce que nous venons d'annoncer sur l'importance de ces formations dans la déhiscence.

Da \ ke

À propos des Briquetia, nous rappelons que MM. Chodat et . Hassler ‘ ont assimilé la plante décrite par nous en 1902 sous le: nom de B. ancylocarpa à l'Anoda denudata K. Schum. in Mart. F1. Bras. XI, DE, 357, t. 15. Nous n'’insistons pas sur l'erreur très évidente qu’il v a à rattacher cette plante au genre Anoda, caractérisé par la docile dissépiments du fruit, un phéno- mène ne s’observant à aucun degré sur la plante en question. Les auteurs qui décrivirent la plante en litige pour la première fois la rattachèrent beaucoup plus raisonnablement au genre

1 Chodat et Hassler. — PI. Hasslerianæ in Bull. Hb. Boiss. V. p. 559 (1905). È

A CT Ce un Ds PR RSI PT Er a LR RE ES SR ne + _ EE STE = = AE

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— 188 — (G) Sida — Sida denudata Nees et Mart. in Nov. Act. Acad. nat. cur. XI, 100 (1823).

Il est certain qu'il y a une grande ressemblance de port entre la planche 65 du F1. Brasil. et le n. 5737 des PI. Hasslerianæ (le type de notre B. ancgocarpa) mais certains détails, et plus encore la description originale de Nees et Martius nous laissent dans le doute. Voici les raisons de ce doute : Nees et Martius disent « foliis orbiculatis neque ovatis », or les feuilles du PB. ancylo- carpa Sont ovées: ils disent aussi « Folia longe petiolata » ce qui ne cadre guère: ils disent enfin : « Capsulæ rotundatæ glabriusculæ, dente medio compresso erecto præditæ ». Or si l’on veut bien se reporter à notre planche ou examiner des fruits mûrs du B. ancylocarpa. on verra qu'ils sont presque quadran- gulaires, velus et ne possèdent à aucun degré une dent médiane érigée. Nous serions assez disposé à croire que l’A. denudata K. Schum. est bien synonyme du Sida denudata Nees et Mart. ear la planche 65 de F1. brasil. nous montre précisément ces carpelles glabres et pourvus d’une dent médiane. D'une part, il est vrai qu'il y à aussi, figurées sur cette planche, deux dents placées à la partie inférieure des méricarpes, mais il est possible qu'elles aient échappé à Nees et Martius. D'autre part, cette dent médiane. comme aussi la dimension des organes inférieurs, ne correspon- dent en aucune manière à ce que nous avons observé dans le n° 5737 de Hassler.

Malgré une correspondance étendue et prolongée nous n’avons pas pu arriver à nous procurer le type de Nees et Martius, une plante récoltée par le prince de Neuwied. Par conséquent nous avons dû nous en tenir aux renseignements énumérés plus haut. Ils nous amènent à cette double conclusion : 1° maintien du B. aucylocarpa comme espèce distincte et 2° attribution de l’Axoda denudata au genre Briquetia. Quant à la valeur même du genre Briquetia, ce qui précède montre que cette création est conforme à la systématique de la famille, elle n’a du reste pas été sérieu- sement contestée, puisque MM. Chodat et Hassler tout en ratta- chant notre plante à l’Anoda denudata. ont cependant tenu à créer le nouveau binome Briquetia denudata Chodat et Hassler.

30 Décembre 1905.

à.

L'INAUGURATION CONSERVATOIRE ET DU JARDIN BOTANIQUEN

à la Console, le 26 septembre 1904 : (PI. I — VI et 5 vignettes).

I

La cérémonie d’inauguration du Conservatoire et du Jardin

botaniques de Genève sur leur nouvel emplacement de La Console a eu lieu par un temps superbe le 26 septembre 1904. Le nouveau bâtiment dans lequel l'Herbier Delessert vient de trouver un logement plus spacieux, mieux éclairé et plus aéré que l’ancien petit édifice de la promenade des Bastions, se dresse sur le côté droit de la route de Lausanne, au bord du lac, près du débarcadère de l’Ariana.

Des trois heures après-midi, les délégués des autorités canto- nales et municipales, les représentants d'établissements ou de sociétés étrangers au Canton de Genève et à la Suisse, un grand nombre de savants genevois, suisses et étrangers étaient groupés devant le nouveau Conservatoire botanique dont M. Juvet, archi- tecte, fait les premiers honneurs.

M. Juvet explique aux invités les conditions de l’entreprise et les divers arrangements pris par ses collaborateurs pour mettre le Conservatoire à la hauteur de toutes les exigences, malgré les

1 Compte rendu compilé d’après les documents officiels: les annexes B — J ont été rédigées par M. J. Briquet,

SA

A0, (2)

ressources modestes dont il a pu disposer. Il donne la liste de ses

collaborateurs qui sont : MM. Ch. Schæfer, terrassement, maçon- nerie, taille, béton armé; D. Fasanino, sculpture : J. Mever:, char- pente; Geneux-Dancet, couverture ; J.-P. Roquette, ferblanterie, plomberie, eau et gaz: Grunholzer et Cie, chauffage : U.-L. Badel, menuiserie : Hess et Gauthier, serrurerie: K, Ody et fils, plan- chers et parquets: J. Besancon, gypserie et peinture: Minder, treillage extérieur ; Favre et Chalut, sonneries électriques. Mobi- lier de l’Herbier et de la Bibliothèque : MM. J. Savary, menuise- rie: F. Ody et fils, idem: V. Cosso, idem : Hess et Gauthier, ser- rurerie. Loge du jardinier-chef : M. Ch. Schæfer.

Après M. Juvet, M. Briquet, directeur, fait la nomenclature de la distribution des locaux.

Le Conservatoire botanique est un bâtiment rectangulaire dont le grand axe est perpendiculaire au lac Léman : il est construit de façon à pouvoir ultérieurement être agrandi par une simple prolongation de l'édifice actuel dans la direction du lac, sans que cette prolongation entraîne des changements quel- conques dans la distribution actuelle des locaux. Il comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol comprend les pièces suivantes : salle de chauffage (système central, vapeur à basse pression); deux ateliers de travail pour les jardiniers ; le bureau du jardinier-chef ; un grainier : une grande salle destinée à recevoir les collections en vitrines. Au rez-de-chaussée : deux salles de bibliothèque ; le laboratoire du directeur: la collection d'Europe de l'Herbier Delessert; une salle destinée à des aug- mentations ultérieures pour la flore d'Europe. Au premier étage: le laboratoire de l’assistant, la chambre du préparateur, la col- lection générale de l’Herbier Delessert. Au second étage: un

grand laboratoire destiné aux travailleurs n’appartenant pas

au personnel de l’'Herbier: et la suite de l'Herbier Delessert (collection générale).

Toutes les séparations d'étages sont en béton armé. Les divers étages sont reliés par un escalier général sur lequel débouchent les W.-C., un vestiaire et un magasin. Les laboratoires et une des salles de la bibliothèque sont pourvus d’eau et de gaz. L'’esca-

lier est aussi éclairé au gaz, mais non pas les herbiers. À tous

les étages, une vanne permet, en cas de commencement d’incen- die, de distribuer l’eau au moyen d’une lance mobile.

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(3) — 191 —

L'édifice, couvert d’une terrasse gravelée, est couronné du côté dn lac par deux belvédères du haut desquels le regard franchis- sant l’onde se promène vers les coteaux de Cologny, de Vésenaz. de Bellerive avant de monter vers le Salève et les Voirons, entre lesquels la vallée de l’Arve, aujourd’hui bourrée de gros nuages, réservera à son heure au visiteur la plus merveilleuse des sur- prises : la vue des Alpes de la Savoie et du Mont-Blanc.

Au centre de la terrasse, une toiture vitrée distribue la grande lumière aux trois étages du bâtiment, reliés par un escalier de service intérieur. Au milieu des deux étages supérieurs, l’espace laissé vide est entouré d’une galerie livrant accès aux divers cou- loirs donnant accès aux herbiers. Les couloirs, éclairés chacun par une fenêtre latérale, sont séparés les uns des autres par un Corps d’armoires. La collection d'Europe dispose de 51 armoires avec place pour 1836 fascicules ; la collection générale dispose de 338 armoires avec place pour environ 12000 fascicules ; il existe en outre, une réserve pour 1200 faseicules à l’'Herbier d'Europe.

Tous les herbiers sont classés dans l’ordre des Natürliche Pflan- zenfamilien d'Engler et Prantl. Les armoires sont numérotées et de grands tableaux, affichés à tous les étages. sur lesquels les noms des familles sont rangés alphabétiquement, permettent facilement au travailleur de trouver les matériaux d'étude dont 1l a besoin.

Tout autour des galeries des 2 étages supérieurs s'étale la collec- tion de portraits de botanistes (iconothèque). Quatre panneaux sont consacrés aux Genevois, deux aux Confédérés et quinze aux étrangers. Cette collection prend bon rang parmi celles qui existent et n’est probablement dépassée que par l’iconothèque de PHortus Bergianus à Bergielund.

Les invités se répandent dans l'édifice, chacun portant son attention sur les détails qui l’intéressent le plus. Une admirable collection de moulages de fleurs, exposée par son auteur, M. Plo- Joux, dans un des laboratoires, provoque l’admiration générale des visiteurs et l'enthousiasme particulier des artistes.

Cette première visite faite, l’assistance se disperse un instant dans le vaste jardin où la section alpine retient particulièrement attention des visiteurs’, puis elle s’achemine par groupes vers

! Une description détaillée du nouveau Jardin a déjà été donnée dans le Rapport de gestion de 1903 (voy. Ann. du Gonserv. et Jard. botaniques de Genève, VII-VITT, p. 14-21, ann. 1904).

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nr ae le palais de PAriana, dans le magnifique vestibule duquel va avoir lieu la cérémonie officielle.

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Dans le hall central du palais de l’Ariana, lassistance fait cercle autour de la colonnade. Sont présents : MM. Babel, Piguet-Fages et Pricam, conseillers administratifs ; M. Cherbuliez, président du Conseil Municipal; MM. H. Fazy et Maunoir, conseillers d'Etat ; Georges Kazy, vice-président du Grand Conseil : Bret, chancelier d'Etat: plusieurs conseillers municipaux de la Ville: George, maire du Petit-Saconnex ; H. Aubert, directeur de la Bibliothèque de Genève ; George Hantz, directeur du Musée des Arts industriels ; Alf. Cartier, secrétaire du service municipal des musées et collections; Aug. Blondel, président de la Société auxiliaire des Sciences et des Arts ; prof. D' Leroyer, vice-prési- dent de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève : prof. D' Chodat, directeur de l’Institut botanique de l’Université de Genève ; prof. D' Emile Yung, directeur de l’Institut zoologi- que de l'Université de Genève; D' Chavanne, professeur de phar- macognosie à l’Université ; Henri Juvet, architecte : J. Allemand, architecte-paysagiste : D' J. Briquet.

Les botanistes suivants, étrangers au canton de Genève. ont bien voulu honorer la cérémonie de leur présence : MM. le D: Beauvisage, professeur de botanique à la Faculté de médecine de Lyon; August Binz (Bâle); Emile Burnat (Nant près Vevey) : Fr. Cavillier, conservateur de l’'Herbier Burnat (Nant près Vevey): D' Herm. Christ, président de la Société botanique suisse (Bâle) : Théophile Durand, directeur du Jardin botanique de l'Etat à Bruxelles, délégué de M. le Ministre de l'Agriculture de Belgi- que; D' Xavier Gillot, représentant de la Société botanique de France (Autun) ; Henri Hua, sous-directeur du Laboratoire de botanique systématique au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 3 délégué du Muséum ; prof. D' Ant. Magnin, directeur de l’Institut botanique de l’Université de Besançon ; D' Rikli, conservateur des herbiers de l'Ecole polytechnique de Zurich: prof. D' Hans Schinz, directeur du Jardin et du Musée botaniques de l’Univer-

Le

(5) — 193 — |

sité de Zurich; D' Ed. Strasburger, professeur de botanique à l’Université de Bonn; Fritz Tripet, professeur de botanique à l'Université de Neuchâtel ; D' Wilezek, professeur de botanique à l’Université de Lausanne.

Les botanistes genevois sont en outre représentés par MM. Beauverd, conservateur de l’'Herbier Boissier ; D’ Bernard ; D' Boubier; R. Buser, conservateur de l’Herbier de Candolle ; C. de Candolle ; P. Chenevard ; H. Correvon ; P. Grandjean, jar- dinier-chef du Jardin botanique ; Aug. Guinet; G. Kohler, prépa- rateur de l’'Herbier Delessert ; D' Alf. Lendner ; D’ Lesniewski; prof. Ed. Martin ; Mazel père ; D' Ant. Mazel ; G. Nitzschner ; D' Eug. Penard ; B. Reber; M'° D: Rodrigue; Aug. Schmidely ; prof. Marc Thury; D' Louis Viret; Baudin, président de la Société helvétique d’horticulture; Grobéty, président de la Société d'horticulture de Genève ; auxquels s'étaient joints un grand nombre d’amis de notre établissement botanique municipal.

M. Piguet-Fages, vice-président du Conseil Administratif, dé- légué à l’Instruction publique, aux Musées et Collections, ouvre la partie oratoire par le discours suivant :

Discours de M. Piquet-Fages, vice-président du Conseil Administratif de la Ville de Genève.

Mespames, Messieurs.

Notre ancien Jardin botanique, créé en 1817 à l’instigation et sous l’habile direction d’Augustin-Pyramus de Candolle, n'avait subi que des transformations de détail peu importantes depuis cette époque. On avait, au commencement du siècle, abattu les

nombreux arbres qui rendaient les cultures impossibles sur

l'emplacement des Bastions, et on en avait planté d’autres, en

plants jeunes et de modestes dimensions. Mais ceux-ci ont poussé

à leur tour, si bien que depuis longtemps déjà ils rendaient illu-

soire le développement de cultures variées de pleine terre sur

une notable partie de la surface. D’autre part, la situation du

Jardin au centre de la ville, sa transformation en une promenade 13

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publique dépourvue de clôtures propres, l'assimilation des allées à de véritables rues, ont graduellement fait perdre au Jardin les avantages et beaucoup de l'intérêt qu'il présentait au début. Tous ceux qui à Genève avaient à cœur le maintien de nos traditions de progrès scientifique désiraient une transformation, demandée déjà par Reuter lors de son entrée en fonctions comme directeur du Jardin en 1849. - Cependant, ce ne fut que le 9 novembre 1886, que le Conseil Administratif demanda au Conseil Municipal par l'organe d'Edward Pictet, qui a toujours pris un vif intérêt au Jardin, un crédit de frs. 4000 pour réorganiser dans une certaine mesure le Jardin botanique.

Il s'agissait de la confection d’une nouvelle serre, de la réfec- tion des anciennes, du transport des couches sur un autre emplace- ment, de l’agrandissement du jardin alpin et de la création d’un arboretum distinct dans la promenade des Cropettes. Ce projet fut abandonné par son auteur par suide de l'opposition qu'il rencontra au Conseil Municipal, dont la majorité préférait à un « replâtrage » provisoire, le renvoi de toute la question à des temps meilleurs.

Diverses tentatives faites depuis lors d'améliorer le sort du Jardin sur son emplacement primitif furent sans effet, et le service botanique municipal resta sans changement jusqu’à la mort de Philippe Plantamour, survenue le 20 février 1898. Ce généreux citoyen léguait à la ville de Genève sa propriété de Mon Repos en suggérant l’idée d'y transférer les collections botaniques muni- cipales. Cette idée fit entrer la question dans une nouvelle phase.

D'autre part, le D' Müller, Conservateur de l’Herbier Delessert de 1874 à 1896, faisait valoir depuis de longues années dans ses rapports le manque de place et l'aménagement insuffisant de nos importants herbiers. Les dégâts considérables faits par les insectes dans des boîtes fermant mal ou dans des paquets exposés à tout vent faisaient surgir de légitimes Imquiétudes sur l’avemir des précieux matériaux accumulés dans l’ancien petit édifice. D'ailleurs, le Conservatoire botanique présentait des risques d'incendie considérables: les collections et les livres avaient à tel point envahi l’espace disponible qu'il était devenu impossible aux visiteurs d'y travailler. |

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* Un moment, lors de l'achat par la Ville du Palais Eynard, il avait été question d’y transférer nos collections ; la place insuffi- sante ne permit pas de le faire.

Aussi, lorsque, le 18 mars 1899, la Ville de Genève entra en possession de la propriété Plantamour, le Conseil Administratif Chargea le directeur actuel d'étudier un projet d'utilisation de cette propriété pour y installer le service botanique municipal et dans ce but l’autorisa à faire un voyage d’étude pour examiner sur place les institutions similaires de la Suisse et de l'étranger.

On sait que ce rapport, présenté le 25 août 1899, servit de base à une proposition du Conseil Administratif pour la construction d'un bâtiment destiné à recevoir l’Herbier Delessert et à l’amé- nagement du Jardin botanique au Parc Mon Repos, avec une demande de crédit totale de 500,000 francs. |

La proposition avait été faite le 27 février 1900. La Commission nommée le 16 mars de la même année pour examiner ce projet ne rapporta que le 22 janvier 1901. Son rapport concluait à l’aban- don du Parc Mon Repos que l’on craignait de voir perdre son caractère de promenade publique et ses allures purement esthé- tiques. Il proposait le transfert du Jardin botanique dans la par- celle du domaine de l’Ariana, dite « La Console », avec construc- tion d’un nouveau Conservatoire botanique. Le rapport proposait d’affecter à cette construction 195,000 francs et de consacrer à l’organisation du jardin une somme de 50,000 francs répartie sur 10 ans. Ce projet a été voté par le Conseil Municipal dans sa séance du 25 janvier 1901.

On se rappelle qu’ensuite de divergences avec les héritiers universels de Gustave Revilliod, relativement à l’interprétation du testament qui à rendu la Ville de Genève propriétaire de l’Ariana et du Pare Revilliod, le Conseil Municipal décida de surseoir à l'exécution de son arrêté du 25 janvier et renvoya la question d'emplacement, qui était principalement en litige, au Conseil Administratif, recommandant d'arriver si possible à une solution amiable avec les opposants. Enfin, le 11 mars 1902, le Conseil Administratif transmettait au Conseil Municipal une con- vention intervenue entre la Ville et les héritiers de Gustave Revilliod. Les clauses principales de cette convention spécifient emplacement de l’arboretum (dans la partie ouest du jardin) et

— 196 — (8) celui des constructions dans la partie du jardin sise entre la route de Lausanne et le lac.

Dès lors, le travail a marché régulièrement.

Le 15 mai 1902, M. Allemand, architecte-paysagiste, chargé de l'exécution d’un projet de mise en état du jardin — étudié en détail avec M. Briquet — commence le piquetage général et le tracé des chemins et allées.

Le département des plantes grimpantes au nouveau Jardin botanique,

Le 1° juin de la même année, on installe à La Console la première pépinière provisoire, Le 1° septembre, ce sont les cul- tures de pleine terre que l’on commence à déménager. Ce travail,

(9) — 197 — | fait sur le budget ordinaire du Jardin botanique, a été poursuivi tout l’hiver pour autant que la température le permettait et ter- miné au printemps de 1903. La collection d’arbustes à été trans- plantée intégralement du 21 février à la fin de mai de la même année. Quant aux plantes alpines, le département qui les contient peut être considéré comme une des plus jolies créations de ce genre et fait honneur à son architecte M. Jules Allemand. La construction qui en a commencé le 25 avril a été achevée à la fin de l’été, la plantation suivant pas à pas les progrès de la cons- truction. Il en à été de même pour le petit lac et les plantes aquatiques, les premiers groupes biologiques etc. Un crédit spécial de 15,000 franes a été voté par le Conseil Municipal en date du 1* juillet 1902, pour la construction d’un logement destiné au jardinier chef. Cette construction commencée par M. Henri Juvet, architecte, le 15 octobre 1902 a été terminée au printemps de 1903; dès le mois de juin de la même année, elle a pu être occupée par le jardinier chef, auquel la surveillance des travaux à été ainsi beaucoup facilitée.

Il convient en outre de rappeler que si l’organisation du Jardin botanique a pu être aussi rapidement poussée jusqu’au point où elle est actuellement, cela est dû au fait que les 50,000 francs votés par le Conseil Municipal ont été capitalisés et les dépenses réparties sur les deux seules années 1903 et 1904.

Enfin pour terminer ce qui concerne le Jardin botanique, rappelons encore. qu'un crédit spécial de fr. 15,171, 40, voté par le Conseil Municipal dans sa séance du 13 mars 1903, a permis l'installation d’un réseau complet de canaux, avec prise d’eau sur

la route de Lausanne (haute pression). Le reliquat de ce crédit est destiné à la mise en état de la terrasse au bord du lac et à la pose de bancs: travail qui n’est pas encore entièrement achevé.

La construction du Conservatoire botanique à passé par des péripéties diverses. Commencés le 5 juillet 1902, les travaux n'ont été achevés qu’au mois d'avril 1904, après avoir subi deux longues interruptions dues aux grèves (1902 et 1903).

Les plans adoptés par le Conseil Municipal prévoyaient une une construction très simple, strictement adaptée à son but spé- cial. De l'air, de la lumière, de l’espace, une disposition pratique des locaux intérieurs, des facilités d’agrandissements ultérieurs

21987 (10)

sans rien changer aux aménagements existants: tels étaient les desiderata. Les crédits disponibles ne permettaient pas la pour- suite d’eftets esthétiques dans l’apparence extérieure. L'édifice devait être élevé dans la grand parcelle du Jardin botanique. L'emplacement exact a soulevé diverses discussions et un pique- tage avait été établi à l'extrémité nord de cette parcelle, lorsque survinrent les difficultés déjà mentionnées relativement à l’inter-

prétation du testament de Gustave Revilliod. L'emplacement ac- tuel est le résultat de la convention qui a mis fin à ces difficultés.

Une première conséquence de ce changement d'emplacement a été la nécessité de surélever l'édifice, ensuite des corrections pré- vues par le Département des Travaux publics à la route de Lau- sanne. Non seulement le tracé de cette route doit être modifié, mais les cotes doivent en être élevées, de telle sorte que le bâti- ment aurait, sans sa surélévation, été placé dans un bas-fond. Cette augmentation de frais a eu au moins ce résultat heureux de four- nir aux services du Jardin des locaux de travail dans le sous-sol, et de rendre disponible pour les collections en vitrine une BrandË et belle salle, qui sans cela aurait été inutilisable.

D'un autre côté, le caractère de grande simplicité du Conserva- toire botanique, dont la facade d’amont, façade nue, est tournée du côté du lac en vue d’un agrandissement possible, ce caractère a suscité diverse critiques d'ordre esthétique qui a engagé le Conseil Administratif à demander un crédit supplémentaire de frs. 29.000 pour diverses adjonctions au bâtiment, portant sur les points suivants: surélévation de la toiture; escalier pour accéder sur la terrasse du toit; balustrade sur le pourtour du bâtiment : deux belvédères et façon de panneaux sur façades; panneaux en treillis, côté du lac. Il y a lieu d'espérer que les plantations de plantes grimpantes et l'aménagement graduel de la parcelle du. Jardin qui entoure le Conversatoire botanique achèveront d’amé- liorer l’esthétique de notre construction. -

. L'organisation intérieure, étudiée avec soin et une grande intel- ligence des besoins pratiques par M.Henri Juvet, répond parfaite- ment d’une façon simple mais convenable aux exigence des tra- vailleurs — au dire non seulement de notre personnel botanique, mais encore de tous les directeurs de musées analogues de l’étran- ger qui l’ont visitée. | : |

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Le déménagement des collections du Conservatoire botanique a été effectué pendant les mois de mai et juin 1904. Un inventaire général avait été établi dans le courant de l’hiver précédent. Sur la base des acquisitions faites depuis 30 ans, on caleula la place à donner à chaque famille de manière à en éviter le déplacement pendant une cinquantaine d’années. Puis les emplacements furent fixés, les têtes de familles indiquées par des étiquettes et tous les paquets numérotés. Placés dans les anciennes boîtes de l’Herbier, les fascicules furent transportés avec beaucoup d’ordre et de soins et directement mis en place. Le nombre des paquets transférés de l’'Herbier Delessert à l’heure actuelle peut être fixé à 5000, aux- quels il faut ajouter 250 caisses de spécimens destinés à figurer en vitrines. Toutes ces collections sont maintenant en place et acces- sibles, sauf les pièces en vitrine dont le montage ne pourra avoir lieu que dans le‘courant de l’année prochaine, lorsque la salle qui leur est destinée aura été aménagée.

Deux mots, en terminant, sur le rôle que nous pa voir jouer à l’avenir à notre institution.

Si le Jardin botanique a rendu jadis des services à l'ancienne Académie, il en a rendu de plus nombreux encore à l'Université !. En 1849 et 1850, le professeur Wartmann avait fait dans les serres du Jardin botanique des recherches de- physique végétale’. Pen- dant un certain temps à partir de 1851, M. lé professeur Thury — Je seul survivant actuel de l’ancienne Commission administrative du Jardin botanique — a donné son enseignement dans une des salles du Conservatoire botanique demandée à cet effet et accordée par le Conseil Administratif. Plus tard, du temps de Müller, le jardin à fourni les matériaux à tous les exercices pratiques et aux démonstrations dans les cours de botanique systématique. Les la- boratoires de MM. les professeurs Thury et Chodat ont été dans la suite régulièrement alimentés, dans la mesure du possible, par le Jardin, et cette tradition s’est continuée lors de la suppression de la chaire de botanique générale et de la création récente de

Sur: l tion du Jardin et du Conservatoire botaniques au Doint de vue de l'enseignement, voy. l’annexe F.

2? Wartmann. Note sur les courants électriques qui existent chez les végé- taux. (Arch. des sc. phys. et nat. t. XV, p. 301, ann. 1851.)

= 200 — (12)

l'institut botanique universitaire. Le transfert n’a pas jusqu’à pré- sent empêché le Jardin de continuer à être utilisé pour l'Univer- sité et nous espérons voir cette utilisation s’accroître à l’avenir, surtout depuis que la place disponible au Conservatoire botanique offre des facilités de travail qui n’existaient pas auparavant. De- puis le transfert à la Console, diverses classes de nos écoles ont été conduites par leurs maîtres au Jardin botanique. Nous espé- rons aussi voir se généraliser cette pratique qui donne aux élèves pendant la belle saison une heure de récréation en même temps que d'enseignement pratique en plein air.

Un coin dans le laboratoire du directeur au nouveau Conservatoire botanique.

Mesdames et Messieurs, une cérémonie comme celle qui nous réunit en ce jour n’est point à nos yeux une banale formalité. Elle nous permet de mesurer les progrès accomplis; elle réunit dans un sentiment de commune satisfaction tous ceux qui, à des titres divers, ont concouru au succès de l’œuvre entreprise et nous per-

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met en même temps d'adresser à ces dévoués collaborateurs les

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félicitations et les remerciements des autorités municipales. Ce devoir qui nous incombe et qui nous tient particulièrement à cœur. nous avons hâte de le remplir. Si les nouvelles installations, bâti- ment et jardin, réalisent d’une manière complète le programme scientifique qui doit être le leur avant tout et répondent heureuse- ment à ce que l’on est en droit d'attendre d'installations moder- nes, C’est en bonne partie à l’infatigable activité, à l'esprit d’ini- tiative, au talent d'organisation et au savoir de notre excellent directeur M. le D' John Briquet, que nous le devons. Je ne veux pas mettre sa modestie à l'épreuve en mentionnant ici les témoi- gnages, si flatteurs, que lui ont décernés dans les lettres qu’ils ont bien voulu nous adresser à l’occasion de cette cérémonie, un grand nombre de botanistes parmi les plus éminents de notre époque, mais je désire tout au moins joindre à cet hommage rendu par des collègues compétents, expression de notre sincère gratitude. Je sais qu’elle ne sera point indifférente à celui auquel elle s'adresse aujourd’hui, bien que la joie d’avoir pu travailler, en tout désinté- ressement au progrès et à la gloire de la science qui lui est chère suffise à le récompenser de ses peines.

En même temps qu'il donnait à notre institut botanique une impulsion féconde, M. Briquet trouvait le temps de s'assurer une place distinguée dans les rangs des botanistes modernes par de nombreuses publications scientifiques qui ont eu principalement pour objet l’anatomie, la biologie, l’histoire de la grande famille des Labiées, la classification et la géographie des plantes supé- rieures. Dans cette dernière branche, en particulier, ses recherches sur l’histoire de la Flore du Jura et des Alpes occidentales, sur l’origine des flores alpines et des flores insulaires à propos de la Corse et surtout sur cette période récente de l’histoire géologique de l’Europe qu'il a appelée xérothermique, ont été le point de départ d'une littérature spéciale qui témoigne de l'intérêt soulevé par ces importants problèmes. Les services rendus à la science par M. Briquet ont d’ailleurs été reconnus de la manière flatteuse pour lui dans les milieux les plus compétents pour en faire une juste appréciation et je me plais à rappeler ici que le Directeur de notre Jardin botanique à été désigné par le Congrès inter- national de Paris comme rapporteur général au Congrès de Vienne en 1905 pour les questions de nomenclature, dont ses

D — (14)

travaux de systématique et le classement de l’Herbier Delessert l'avaient porté à faire une étude spéciale. Par une coïncidence singulière, M. Briquet succède dans ces fonctions à l’un de ses prédécesseurs dans la charge de Directeur du Jardin botanique, Alphonse de Candolle, qui remplit ces mêmes fonctions au Congrès de Paris en 1867. Ces fonctions internationales témoignent, nous semble-t-il, du rôle important que joue notre ville à l'étranger, comme centre botanique, et de l'expérience que nos grands her- biers permettent d'acquérir.

Vous ne vous étonnerez pas toutefois, Messieurs les membres du Conseil Municipal, qu'un directeur aussi actif et aussi zèlé, soit par là même un solliciteur infatigable: c’est le revers de la médaille. Pour créer de toutes pièces l’institution modèle qu'il à conçue, pour la doter de tous les perfectionnements désirables, il a fallu de l'argent, il en faudrait peut-être encore et les ressources ordinaires du budget ne sont point toujours en rapport avec les projets séduisants dont le directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques ne se lasse pas de solliciter l'exécution!

En présence de la situation financière de la Ville, le Conseil Municipal ne saurait sans doute se laisser aisément engager à des dépenses de luxe, mais les preuves si nombreuses qu'il à déjà données de son intérêt éclairé pour le développement et la prospé- rité de nos institutions scientifiques, l’un des plux beaux fleurons de notre couronne et l’une des bases essentielles de la bonne renommée de notre pays, nous permettent de compter sur le concours bienveillant de cette autorité et sur un accueil favorable, si les circonstances nous engageaient dans l’avenir à lui soumettre

des propositions de nature à complèter, dans.la mesure du pos-

sible et de l'indispensable, le bel instrument de travail que nous inaugurons aujourd'hui. Il est certain par exemple que des serres nouvelles, élevées sur le terrain qui leur est ici réservé, devront remplacer un jour les vieilles constructions délabrées de l’ancien Jardin botanique. Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on à, dit un vieux. proverbe que M. Briquet répète en

soupirant, mais ses vœux seraient comblés le jour où 1l verrait

briller au soleil les dômes étincelants destinés abriter contre les

intempéries ses plantes les plus délicates et ses espèces les plus rares! J’ai hâte d'ajouter cependant, et c’est une constatation

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qu'il m'est particulièrement agréable de faire en ce jour, que les comptes définitifs de la Construction du nouveau Conservatoire réalisent une économie sur les devis prévus. Nous adressons à M. l'architecte Juvet nos félicitations et nos remerciements sin- cères pour cet heureux résultat.

Le rapide historique du Jardin botanique qui va nous dure fait dans un instant montrera comment, à partir de 1835, le zèle pour notre institution botanique s'était graduellement ralenti et avait même motivé en 1844 des recommandations pressantes adressées par les pouvoirs publics à la Commis- sion administrative du Jardin. Il est très intéressant de cons- tater que, depuis l’arrivée à Genève de l’Herbier Delessert en 1369, ce zèle a repris d’une facon réjouissante et que l’utilisation de nos collections s’est accrue en proportion. Depuis 1897 la publication annuelle régulière d’un périodique, l'Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, fait connaître en dehors de notre Ville le travail qui se fait dans notre institu- tion, les acquisitions de nouvelles collections, et publie de nom- breux travaux originaux faits sur nos matériaux. Cette publication, dont un dernier beau volume vient de paraître il y a quelques jours, témoigne de la vitalité de notre entreprise et reprend la tradition des publications régulières, perdue depuis l’époque d’Alpb. de Candolle en 1847".

Depuis l'existence de cette publication, l’utilisation de l'Herbier Delessert a augmenté dans des proportions considérables. Il ne se fait plus guère de grande monographie systématique sans que nos matériaux ne soient mis à contribution et les nombreux témoignages d'intérêt qui nous sont parvenus de la Suisse et de étranger montrent combien le publie savant apprécie les sacri- fices qui ont été faits par la Ville pour loger convenablement ses collections.

Les dons considérables venus de l'étranger (herbier anglais de Clarke, herbier belge de Wesmaël, herbier brésilien de Glaziou,

1 Au sujet des publicalions faites au Jardin et au Conservatoire bota- niques de 1818 à 1904, vov. l'annexe H; celles faites à l'Herbier Delessert avant son arrivée à Genève sont énumérées dans l'annexe |: enfin les divers règlements publiés auxquels ces deux établissements ont été succes- sivement soumis figarent dans l'annexe J. do

— 204 — (16) herbier d'Orient de Burdet et autres) ne sont sans doute pas étrangers à ce regain de vitalité. D'autre part, des collections étendues ont été données récemment par des compatriotes : herbiers Dupin, Guinet, Burdet et autres. Une mention toute spéciale doit être faite pour les précieuses collections du regretté Marc Micheli, dont la veuve et les enfants ont généreusement, et cette année même, fait cadeau à la Ville. D’autres collections encore sont annoncées pour l’avenir et même en partie déjà déposées — nous faisons ici allusion à la très remarquable collec- tion de portraits de botanistes que nous venons d'admirer au Conservatoire — mais sur lesquelles nous n’insistons pas pour respecter l’anonymat exigé par l’auteur. Nous ne pouvons cepen- dant passer sous silence un fait capital, c’est que l’annonce du don de ces belles collections a été pour beaucoup dans la décision du Con- seil Municipal, de loger nos collections botaniques dans des locaux appropriés et présentant toutes les facilités de travail voulues.

Il y a dans cette collaboration et cet appui de savants généreux un puissant encouragement pour l'avenir. Puisse la date du 26 septembre 1904 être le début d’une ère nouvelle de travail sérieux et fécond qui contribue au développement de la science et qui fasse honneur aux glorieuses traditions botaniques de notre Ville!

J'ai dit.

La péroraison de ce discours, fréquemment interrompu par les marques d'approbation de l’assemblée, est accueillie par une salve d’applaudissements.

La parole est ensuite donnée à M. J. Briquet qui s'exprime en ces termes:

Discours de M. J. Briquet, directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques.

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Au moment où la Ville de Genève inaugure, non pas précisément

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un nouveau Jardin et un nouveau Conservatoire botaniques, mais plutôt de nouveaux emplacements et un nouvel édifice pour des institutions déjà anciennes, il convient de jeter un regard sur le passé. Cet examen rétrospectif fait mieux comprendre la raison d’être des transformations récentes. Il est nécessaire aussi pour rendre justice aux travaux et aux efforts de nos devanciers, dont l’œuvre n’est ni détruite, ni diminuée, mais au contraire aujour- d'hui développée et étendue.

L'origine du Jardin botanique de Genève remonte à l’année 1816 et se lie intimément — ainsi que vient de le rappeler M. le vice-président du Conseil Administratif — à l’arrivée de Mont- pellier de notre illustre concitoyen Augustin-Pyramus de Candolle.

Ce n’est pas qu'avant cette date, il n’ait existé à Genève aucun rudiment de Jardin. Il convient méme expressément de rap- peler — parce que ces très anciennes tentatives sont un intéres- sant exemple d'initiative privée en matière de jardin botanique — que Henri-Albert Gosse (1754-1815), le principal fondateur de la société helvétique des sciences naturelles, avait dans la seconde moitié du XVII”: siècle etabli des cultures de plantes des Alpes dans les fossés de la ville, non loin de l'emplacement de l’ancien jardin botanique des Bastions'. Plus tard, en 1791, la société de Physique et d'Histoire naturelle qui venait de se constituer installa, sur cet emplacement même, un petit jardin botanique pourvu de couches qui fut dirigé pendant plusieurs années par Michel Micheli. Ce dernier y fit même construire une petite serre ; et des lecons et démonstrations publiques y furent données par Micheli et par Nicolas-Théodore de Saussure, le grand physio- logiste ?.

: 1 A.-P. de Candolle, Histoire de la botanique genevoise p. 28 et 45. Genève 1830. :

. ? A. P. de Candolle, I. e. p. 33 et 46; voy. aussi: Wartmann, Coup d'œil rétrospectif sur le premier siècle d'existence de la société de Phy- sique et d'Histoire naturelle de Genève p. 6 (Mém. Soc. Phys., vol. du Centenaire, 1891).

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— 206 — (18)

Ces essais avaient préparé la voie aux projets plus vastes d’A.-P. de Candolle et permirent à celui-ci de faire de la création du Jardin botanique une condition tacite de son retour à Genève. Une circonstance malheureuse, la disette survenue dans notre ville après les événements qui amenèrent la chute de Napoléon [°° en accéléra la réalisation. De Candolle obtint en effet du gouver- nement genevois qu’une partie notable des sommes votées pour faire travailler les pauvres serait employée à défoncer le terrain destiné au futur Jardin botanique’. Ce terrain situé dans l'enceinte de la ville, dans la promenade dite « des Bastions Bourgeois », près de la Porte Neuve, fut immédiatement planté en pommes de terre et en légumes destinés à des distributions publiques, tandis que le produit des arbres abattus constituait la première dotation du Jardin. Ces travaux, qui avaient coûté la somme de 20,000 florins, furent achevés en mars 1817. Le crédit étant épuisé, les conseils de la République consacrèrent aux tra- vaux ultérieurs une somme de 35,000 florins, dont 20,000 prove- naient de la vente du terrain sur lequel fut construit le Palais Eynard et 15,000 furent votés par le Conseil Représentatif.

Le centre de l’ancien jardin se composait de 50 plates-bandes dans lesquelles les espèces devaient être plantées dans l’ordre du Prodromus, tandis qu'aux extrémités se trouvaient des espaces réservés aux Collections de fourrages, de légumes, de vignes, de céréales et de diverses espèces d’autres fruitiers. Enfin le côté géographique et biologique était déjà envisagé par De Candolle: il avait réservé une longue plate-bande abritée contre le soleil pour les plantes de montagne, et deux autres exposées au plein midi pour celles des pays méridionaux. « Dans le but de consacrer cette fondation d'une institution nationale. dit De Candolle dans son premier rapport, M. le premier syndic De la Rive, M. le syn- die Necker, président de la Chambre des travaux publies, et M. l’ancien premier syndic De Candolle, représentant pour ainsi dire l’ancienne République de Genève, voulurent bien se rendre

4 A. P. de Candolle, Rapport sur la fondation du Jardin botanique de Genève, fait à l'assemblée générale des souscripteurs et donataires de l'établissement, le 3 avril 1819, au nom de la Commission administrative. 42 p. in-8. Genève 1819. |

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au Jardin avec quelques membres du gouvernement et de l’Aca- démie, et y plantèrent les espèces qui, dans l’ordre méthodique adopté, se trouvaient les premières de l’école botanique ».

Le zèle des donateurs fournit inmédiatement 600 espèces pour les cultures, mais là ne devait pas s'arrêter la bienveillance du public. Les 35,000 florins votés avaient juste suffi à couvrir les frais de l'établissement des plates-bandes. Une Commission admi- nistrative', nommée par le Conseil d'État au commencement de 1818, ouvrit une souscription publique qui produisit successive- ment un total de 77,364 florins, somme considérable pour l’époque. Elle servit à construire une orangerie, 2 serres vitrées, un bassin pour plantes aquatiques et à ériger les bustes qui ornent l’orangerie. :

Un couloir de la Bibliothèque au nouveau Conservatoire botanique.

Quel devait être le but du nouveau Jardin botanique créé à Genève? Le prospectus de souscription distribué par la Commis-

1 Voy. plus loin: Annexe D.

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sion administrative dont il vient d’être question l’explique claire- ment. Il s'agissait d’abord d'encourager l’étude pratique de la Botanique et de fournir des matériaux de démonstration à l’enseignement académique. En outre, le jardin devait répandre graduellement dans les campagnes et dans les jardins de Genève les végétaux d'agrément et de produit, former des élèves-jardi- niers, encourager l’industrie des pépinières, faire des expériences. propres à améliorer l’industrie locale. Enfin, il devait constituer pour la ville une nouvelle promenade d'agrément.

Dès le début, le Jardin botanique devait donc être à la fois un: établissement scientifique et un établissement horticole, voire même agricole. La poursuite de ce triple but, déjà difficile à: réaliser dans un grand centre, largement doté en personnel et en ressources matérielles, devait forcément entrainer dans la suite divers inconvénients. Au début, ces inconvénients furent peu sen- sibles. L'intelligence brillante et l’activité dévorante du directeur du Jardin, A.-P. de Candolle, ainsi que le grand ascendant per- sonnel qu’exerçait cet homme de génie sur tous ceux qui l’appro- chaient, permirent de surmonter la plupart des difficultés. Si l'utilisation du Jardin par les étudiants resta dès le début médiocre, en revanche les cultures fournirent à la science bon. nombre de végétaux nouveaux décrits par A.-P. de Candolle dans ses Plantes rares du Jardin de Genève, puis plus tard, en collaboration avec son fils Alphonse, dans les dix Notices sur les plantes rares cultivées dans le Jardin botanique de Genève, parues de 1823 à 1847, et qui forment un beau volume in-quarto.

Le côté utilitaire du Jardin se manifesta par la création d’une pépinière, d'un enclos pour les plantes céréales et légumières, d’un enclos de plantes médicinales et d’un enclos consacré à la culture des plants de vigne. Ces enclos devaient fournir des plants ete., des graines et des fruits destinés à être distribués. Des registres étaient mis à la disposition du public afin que chacun pût y consigner ses observations culturales. En dehors des observations du directeur, ces registres sont restés malheu- reusement à peu près vierges en ce qui concerne la collaboration du public horticole et viticole et furent pour cette raison aban- donnés dans la suite, de même que les cultures qui les avaient motivés. |

(21) — 209 —

En 1821, le Jardin avait acquis à peu près l’apparence qu'il conserva jusqu’à nos jours. Il était, ainsi que cela ressort du deuxième et dernier rapport de A.-P. de Candolle, en pleine prospérité :.

En janvier 1831, Alph. de Candolle fut nommé directeur-adjoint du Jardin botanique et remplaça définitivement son père en 1835. Sous la conduite active et intelligente de ce savant distingué, l'institution continua à prospérer. Il était cependant difficile d'entretenir l'intérêt du public pour le Jardin au diapason auquel A.-P. de Candolle l’avait monté lors de sa fondation. Par une conséquence naturelle, les ressources dont disposaient le Directeur et la Commission se réduisaient de plus en plus au budget officiel. Le 23 novembre 1843, la Commission du Jardin reçut communication d’un extrait des registres du Conseil d’Ins- truction publique qui lui recommande « d'augmenter la variété des objets cultivés et de rechercher les moyens de réveiller l’atten- tion et l'intérêt du public pour l'établissement qu’elle dirige ». Le résultat de cette recommandation fut la publication en août 1845 d’une Notice sur le Jardin botanique de Genève rédigée par Alph. de Candolle*? et qui donne des détails sur l’activité du Jardin depuis 1821, date du dernier rapport publié par A.-P. de Candolle.

L'intérêt apporté au Jardin aux points de vue horticole, fruitier et agricole se manifesta surtout par l’habitude fâcheuse qui avait commencé à se prendre de considérer le Jardin comme un magasin public dans lequel chacun pouvait aller s’alimenter à sa guise. Lorsqu'en 1849 Reuter fut nommé directeur provisoire du Jardin, à la suite de la retraite d’Alph. de Candolle, il se plai- gnit souvent à la Commission que les jardiniers s'étaient habi- tués à multiplier des plantes d'ornement, en laissant périr celles de collection, et distribuaient celles-ci, ainsi que des poissons rouges élevés en grand dans les bassins, aux nombreux quéman-

1 A.-P. de Candolle, Second rapport sur la fondation et l’état du Jardin botanique de Genève, fait à l'assemblée générale des Souscripteurs et Donataires de l'Etablissement le 30 avril 1821, au nom de la Commission administrative. 46 p. in-8. Genève 1821.

2 Alph. de Candolle, Noiice sur le Jardin botanique de Genève. 27 p. in-8. Genève, août 1845.

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deurs. Ce n’est qu’à partir de 1854 que cette pratique commença

à être entravée par un arrêté de la Commission qui obligeait-le-

publié à s'adresser au Conseil Administratif pour avoir une auto-

risation préalable. F En 1851, à l’occasion du Tir fédéral, un des Senbe es de la

Commission, Marc Viridet, proposa de faire organiser par le; Jardin une exposition d’horticulture dans l’Orangerie. Cette:

proposition, agréée par la Commission etle Conseil Administratif, - fut-le point de départ d’une série d’expositions arnuelles, dont

l’organisation fut transmise à la section d'industrie et d’agricul-. ture de l’Institut genevois en 1855, et plus tard: aux sociétés:

d’horticulture de notre ville. Il convenait de rappeler ici le rôle que’le Jardin botanique a joué dans les débuts de la grande :

horticulture, à une époque où cétte branche était encore loin : d’avoir l'essor qu'elle a pris depuis vingt ans dans Lie j

ville !.

Au point de vue ientifique, “e Jardin se maintint en Pa rang, grâce aux efforts constants de Reuter, efforts. dont témoi- : gne éloquemment le registre des procès-verbaux delà Commis- : sion du Jardin. Sans doute les difficultés avec le jardinier, les.

ouvriers supplémentaires, avec les apprentis que le Jardin conti-

nuait à prendre, l’absence d’une bonne bibliothèque et d’un grand

herbier qu'un directeur de jardin botanique doit avoir sous Ja

main, les ressources insuffisantes : tout cela décourageait parfois uu peu Reuter, homme réservé et timide, bien. plus botaniste … excellent qu'administrateur. Mais d’autre part, Reuter, admirable : connaisseur des espèces et qui, avant sa nomination (dès l’année : 1844), avait été chargé de la détermination des plantes au Jardin, ; s'acquittait avec zèle de ce travail ingrat. Les relations intimes de Reuter avec Edmond Boissier avait amené ce dernier à donner. au Jardin chaque année d'innombrables graines de plantes , d’Espagne et surtout d'Orient. C’est ainsi que pendant quelques :

années le Jardin botanique de Genève devint la source la plus importante pour l'obtention de plantes d'Orient, et le canal qui

servit à Edmond Boissier pour introduire nombre de ses espèces

dans les autres jardins botaniques d'Europe. En outre, on doit à

1 Voy. à ce sujet l'annexe G.

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(23) — 21 —

initiative de Reuter les débuts du Jardin alpm' et, malgré les circonstances défavorables, il publia régulièrement des catalogues de. graines offertes en échange, accompagnés de descriptions d’espèces nouvelles. Reuter mourut le 23 mai 1872, après avoir été pendant 33 ans directeur « provisoire » ! De 1872 à 1874, le Jardin resta sans direction ; de son côté la Commission adminis- trative avait disparu. Aussi les cultures tombèrent-elles dans un grand état de désordre. Le professeur Jacques Brun, encore présent parmi nous, qui dirigea le Jardin de 1874 à 1879, éprouva par conséquent encore plus de difficultés que son prédécesseur à maintenir le niveau des déterminations, et pour la même raison que. lui.

En. 1879, le Jar din botanique fat séparé du ser vice des prome- nades publiques, avec lequel il faisait corps depuis 1865, et la direction en fut confiée au professeur J. Müller, aidé d’un jardi- nier-chef?. Müller avait été nommé déjà en 1874 conservateur de PHerbier Delessert. Dès lors, la réunion de AEerbier de la Bibliothèque botanique et du Jar din sous une direction unique pouvait porter des fruits. Müller se mit avec énergie à la revision des déterminations des espèces cultivées, travail auquel il consa- cra plusieurs heures par semaine pendant plusieurs années. Il reprit aussi immédiatement Ja publication du catalogue des orai- nes tombée en désuétude depuis la mort de Reuter. Parmi les autres résultats de l’activité de Müller, il faut citer la confection de trois nouvelles rocailles de plantes alpines (1888), d’un nouveau bassin pour les plantes aquatiques (1883), la création d’un dépar- tement des plantes bulbeuses (1888), etc.

À ces détails près, aucune amélioration ou transformation notable n'avait été faite au Jardin, depuis sa fondation. Il est vrai que la Ville avait consacré en 1879 une somme de 32,000 fr. à refaire les deux serres qui flanquaient l’orangerie. Mais c'était là une simple mesure de conservation, vu l’état de vétusté des. anciens bâtiments. La réfection de la petite serre chaude destinée

1 Le « premier monticule de tuf » pour plantes alpines avait été établi sous la surveillance de Reuter en 1846.

? Au sujet du personnel du jardin botanique, de 1818 à 1904, voy. l’an- nexe B.

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aux Orchidées et Broméliacées, qui datait de 1821, fut renvoyée à plus tard. D'autre part, la suppression des clôtures propres du Jardin en 1874 avait par la force des choses transformé ce dernier en une simple promenade publique, avec tous les incon- vénients qu’entrafîne ce système.

Telle était la situation du Jardin au moment où survinrent les faits administratifs qui viennent d’être relatés par M. le Conseiller administratif Piguet-Fages.

Quant au Conservatoire botanique, sa situation n'était guère meilleure que celle du Jardin. Cette institution avait été créée en 1824, soit 7 ans après la fondation du Jardin botanique dans les circonstances suivantes que relate A.-P. de Candolle::

« On avait construit une loge de portier très mesquine, et on manquait de place pour former aucune collection ; deux particu- liers qui ont voulu obstinément garder l’anonyme, m'ayant entendu dire combien un Conservatoire manquait au Jardin, me firent demander le plan d’un établissement de ce genre. Je me hâtai d'en faire faire un par M. le colonel Dufour (devenu depuis le général Dufour) : ils l’approuvèrent et m’envoyèrent environ 25,000 francs pour la construction. J’engageai la Commission administrative du Jardin à y joindre une partie de ce qui restait de la souscription générale, et la classe d'agriculture à y consa- crer une somme pour avoir dans le bâtiment une salle destinée à une collection d'instruments aratoires. Grâce à ces additions, nous pûmes donner assez d'extension au bâtiment pour y loger le portier et les jardiniers, outre les collections futures de l’établis- sement ».

Les anciens herbiers donnés peu après au Conservatoire bota- nique par Jacques Roux, Necker-De Saussure, Colladon-Martin, Choisy, Gosse, Hermès, Alphonse de Candolle, et plus tard Albrecht de Haller fils restèrent entassés longtemps pêle-mêle avec une énorme quantité de plantes de jardin sans valeur. Un

1 Mémoires ct souvenirs de Augustin-Pyramus de Candolle écrits par lui-même et publiés par son fils, p. 299. Genève, 1862.

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(25) — 213 —

premier arrangement, bien sommaire, ne fut entrepris qu’en 1850, grâce à l’insistance qu'y mit le Docteur Charles Fauconnet au sein de la Commission administrative, mais malgré cela une bonne partie de ces documents restèrent inaccessibles. L'arrivée à Genève de l’Herbier Delessert les fit même oublier. Ce n'est que l’année dernière que le directeur actuel en fit un triage complet, a pu séparer l’ivraie du bon grain, et sortir une série de près de 10,000 numéros, renfermant des originaux de grande valeur, qui ont été distribués dans l’Herbier Delessert.

L'ancien Conservatoire botanique de Genève fondé en 1824.

La grande collection de Benjamin Delessert fut donnée à la ville de Genève en 1869. Après un repos de deux ans, pendant lesquels on aménagea pour la recevoir les salles du Conservatoire bota- nique, l’Herbier fut remis entre les mains d’une commission !. Cette commission dont faisaient partie plusieurs des plus dis-

1 Voyez plus loin : Annexe E.

nn (26) tingués botanistes de Genève, tels que Edm. Boissier, C. de Can- dolle, Fauconnet, M. Micheli, J. Müller, Rapin, Reuter, ete. travailla assidûment à l’organisation des collections. Le secré- taire de cette commission, M. Casimir de Candolle, est, avec le

professeur Brun, le seul survivant, ici présent, de cette com-

mission. En 1874, l’Herbier était nee installé, le D: Müer mort en 1896 et dont le souvenir est encore présent à toutes les

mémoires, en devint conservateur et M. Bernet sous-conserva-

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teur. Nous arrivons ainsi à l’époque actuelle où le développe- ment des collections municipales à rendu l’ancien Conservatoire botanique complètement insuffisant.

Augustin-Pyramus de Candolle, le fondateur du Jardin bota- nique de Genève, terminait son testament en date du 20 février 1841, par les mots suivants :

« Je prie tous les Genevois auxquels ma mémoire pourra être chère de l’exprimer, non par des discours ou autres marques de ce genre, mais en encourageant de toutes leurs forces les études scientifiques dans notre ville comme étant la carrière qui a le plus honoré ses habitants et qui convient le mieux à leur position et à leur caractère »°. |

Ces nobles paroles sont pour nous comme une approhation anticipée donnée par l'illustre botaniste aux travaux que nous terminons aujourd’hui. Si nous jetons un coup d'œil en arrière sur le long espace de près d’un siècle qui s’est écoulé depuis la fondation du Jardin et du Conservatoire botaniques, nous cons- tatons une suite ininterrompue d'efforts faits pour développer

cette institution et lui faire rendre toujours plus au point de vue scientifique. Nous n'oublions pas les souvenirs historiques qui se rattachent à l’ancien jardin, mais ce qui suffisait en 1817 et en 1835, est graduellement devenu insuffisant. Les progrès de Ja

1 Au sujet du personnel du Conservatoire botanique de 1824 à 1904, voyez l'annexe C. ? Mémoires el souvenirs d'Augustin-Pyramus de Candolle, p. 587.

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science, l’accroissement des collections et les exigences du travail moderne d’une part, d'autre part le développement de la ville qui a enserré l’ancien Jardin botanique au point de le rendre impropre à son but : tout cela a Concouru à rendre la transfor- mation nécessaire. Cette transformation est inspirée par les mêmes mobiles qui ont fait agir les Genevois de 1817; elle est faite dans le même esprit. Puisse-t-elle porter les fruits qu’en espèrent tous les amis de la science dans notre ville!

Tout à l'heure, parlant du directeur actuel, M. le Conseiller administratif Piguet-Fages, a fait de son activité et de ses minces mérites scientifiques un éloge que je voudrais voir corres- pondre à la réalité, et dont je suis profondément touché. J’ai fait ce que j'ai pu pour remplir mon devoir fidèlement et contribuer ainsi au maintien des traditions inaugurées si brillamment par A.-P. de Candolle. S'il est déjà possible de voir actuellement quelques résultats de ce labeur, cela est dû dans une large mesure au zèle et au travail de mes collaborateurs : assistants ou prépa- rateurs, jardinier-chef ou ouvriers. Cela est dû surtout à l'appui éclairé, constant, des autorités municipales et spécialement du -Conseil Administratif. Il est agréable, il est facile de travailler sous la direction de magistrats tels que MM. Babel et Piguet- Fages, auxquels revient la plus grande partie du mérite dans le progrès réalisé. Que M. le Conseiller Piguet-Fages me permette, en particulier, de lui exprimer aujourd’hui, non seulement au nom du personnel du Conservatoire et du Jardin, mais certaine- ment aussi au nom des botanistes genevois, notre très vive et très sincère reconnaissance pour l'intérêt qu'il n’a cessé de porter à notre institution. Qu'il me permette de lui dire combien nous “apprécions l'attention qu'il accorde à nos travaux et que nous n'oublions pas l’indulgence dont il a si souvent fait preuve quand parfois le zèle du botaniste l’emportait sur la prudence de l'administrateur. Qu'il me permette enfin de l’assurer pour l’avenir de notre respectueux et fidèle dévouement !

L'assemblée s'associe à ces derniers mots par des applaudis- -sements unanimes, et la parole est donnée à M. Henri Hua, délégué par le Muséum d'Histoire naturelle de Paris et par la Société botanique de France. |

(28)

Allocution de M. Henri Hua, sous-directeur du Laboratoire de botanique systématique au Muséum d'Histoire natureile de Paris.

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

À l’occasion du baptême des nouveaux-nés, on convoque autour

du berceau les grands parents, les cousins, les amis. La présence de ces personnes chères multiplie la joie du père et de la mère lors de cette première manifestation publique de la vie de l’enfant, de cet homme en puissance par qui l’on espère voir non seulement perpétuer, mais améliorer les traditions de la famille d’abord, de la grande famille humaine ensuite.

De telles fêtes familiales resserrent les liens entre ceux qui y participent.

C’est dans un esprit analogue, me semble-t-il, Messieurs du Con- seil Administratif de la Ville de Genève, que vous avez convié les représentants des grands herbiers, des grandes sociétés, et tous ceux en général dont l’amour pour la botanique est éprouvé, à se grouper autour de vous et du distingué conservateur de l’'Herbier Delessert, pour proclamer officiellement l'existence de ce nouvel édifice digne de la science à laquelle il est consacré, digne aussi de la Ville qui l’a édifié.

Vos invités aussi ont les mêmes sentiments de famille en se réunissant ici. Le directeur du laboratoire de botanique systéma- tique annexé à l’Herbier du Museum, mon cher et vénéré maître le professeur Edouard Bureau, eût voulu être des premiers à vous les exprimer. Retenu loin d'ici par d’autres devoirs, il a tenu à être représenté parmi vous. Aussi bien l'Herbier dont les destinées lui sont confiées n’a-t-il pas quelque droit à une place d’aïeul à la fête d'aujourd'hui? L’ancienneté des collections qu'il renferme, dont les premières remontent à près de trois siècles, l’y autorise- rait déjà. Et puis les Parisiens retrouvent un Parisien de naiïs- sance dans cet Herbier Delessert, noyau principal des collections

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(29) — 217 — de la Ville de Genève, qui, loin de son ciel natal a trouvé de si excellentes conditions pour son développement ultérieur.

Je n’ai pas à faire ressortir, parmi ces bonnes conditions, la valeur de ceux à qui fut confiée la conservation de ces précieux documents. Les systématiciens savent tous le cas qu’il convient de faire des travaux de feu Jean Müller d'Argovie. Quant au conser- vateur actuel, l'amitié que je lui porte pourrait me faire soupçonner de quelque partialité. Je puis d'autant mieux me dispenser de for- muler un jugement à son égard que quiconque l’a vu à l’œuvre depuis son entrée en fonctions peut le juger aussi bien que je ferais moi-même à cette place.

Avec des conservateurs zélés, la meilleure condition, je dirais volontiers l'indispensable condition pour la bonne mise en valeur d'un Herbier, c’est un logement spacieux, où soit facile le classe- ment des matériaux existants et l’adjonction des nouvelles acqui- sitions. Ce sont, à côté des galeries, de vastes laboratoires, où les travailleurs trouvent, avec le recueillement indispensable, toutes facilités pour leurs études; ce sont des bibliothèques riches et en ordre; ce sont enfin, vous pardonnerez ce détail à quelqu'un qui a pu se rendre compte de ce qui manque ailleurs, des ateliers de préparation distincts des laboratoires.

Toutes ces conditions de bon fonctionnement sont réalisées dans le nouvel établissement de la Console. En l’édifiant pour remplacer la notoirement insuffisante installation de l’ancien Conservatoire, le Conseil Administratif de la Ville de Genève a donné à son Musée botanique une vie nouvelle. On ne saurait trop le louer d'avoir su tenir compte de toutes les nécessités techniques que les non proiessionnels ne peuvent soupçonner. Il est vrai qu'on est à Genève, dans cette ville où la botanique est chez elle, dans la patrie des Duby, des Reuter, des Boissier, des Michel pour ne citer que quelques-uns parmi les morts, et où l’illustre lignée des de Candolle à pendant le XIX"° siècle tout entier exercé sur la botanique systématique une si féconde influence, qui est loin de devoir S’éteindre encore.

À notre époque, où les recherches, pour être précises, ont besoin de s’appuyer sur des documents de plus en plus nombreux, tout établissement tel que le nouveau Conservatoire botanique de la Ville de Genève, destiné à réunir ces documents et à rendre leur

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— 218 — (30) consultation plus facile mérite la reconnaissance de tous. C’est un lien de plus entre les botanistes du monde entier. . Les botanistes français sont particulièrement heureux de voir «cet enfant de chez ceux » qu'est l'Herbier Delessert, appelé à voir grandir au XX”*° siècle l'influence sur le mouvement général de la science botanique qu'il avait commencé d'exercer au milieu du XIX*° dans son lieu d’origine.

|

Un couloir de l'Herbier Delessert (collection d'Europe au nouveau

Conservatoire botanique.

Aussi, en leur nom d’abord, au nom de ceux du grand établis- sement dont je suis le représentant parmi vous: au nom de la Société botanique de France, qui comprend dans cette assemblée plusieurs de ses membres comme mes excellents confrères M. le D° Gillot, et M. le professeur Magnin: au nom de ceux venus par simple sympathie confraternelle, comme M. le D’ Beauvisage; au nom de tous, j’adresse à tous ceux qui ont contribué à l’édification du nouveau Conservatoire, Conseil Administratif et Conseil Muni-

(31) 919 —

cipal de la Ville de Genève, Conservateur de l’Herbier, ar ue ‘entrepreneurs, de sincères remercîments.

À ces remercîments, nos collègues d’autres nationalités ; 1Ci pré- sents, M. Théophile Durand, l’érudit directeur du Jardin bota- nique de l’Etat à Bruxelles, M. le professeur Strasburger, l’émi- nent histologiste de l’Université de Bonn, m'ont prié de joindre les léurs. Je suis fier d’être le porte-parole d'hommes tels que ceux-ci.

- Cette communauté de sentiments entre tous les botanistes pré- -sents, quelles que soient leurs origines et leurs tendances, et aussi de tous ceux, plus nombreux qui, empêchés de venir, ont envoyé des adresses à cette occasion, affirme l'utilité internationale de l'établissement scientifique dont nous fêtons ensemble l’inaugu- ration.

Merci donc encore une fois, Messieurs, pour le service qu’en lédifiant sur de nouvelles bases, vous avez rendu à la science botanique universelle!

Une chaude ovasion est faite au représentant officiel de la Botanique française. Après lui, M. le D’ Christ, président de la Société botanique suisse prend la parole en ces termes :

Allocution de M. le D° Christ, président de la Société botanique suisse.

Tres honorés Messieurs de Genève,

- Permettez- oi, au nom de là Société botanique suisse, de vous remercier cordialement pour votre invitation à cette belle fête, et de vous féliciter: d’avoir mené à bien ce splendide institut bota- nique! Vous le devez en partie à un citoyen qui nest plus', mais aussi aux sacrifices, ainsi qu'au travail assidu et intelligent d'excellents citoyens qui, heureusement, se trouvent encore parmi nous. On sait que Genève est Ia Cité botanique entre toutes. Et

1 Gustave Revilliod qui à légué à la ville de Genève le lerrain sur lequel ont été installés le Conservatoire el le Jardin botaniques.

— 920 — (32) je ne crois pas me tromper si Je rattache cette qualité à l'essor inoui, unique dans notre histoire, que Genève a pris au XVI” siècle, au temps de la Réforme.

À cette époque, il s'agissait pour cette petite ville héroïque de disparaître, ou de devenir le centre du mouvement moral, intellectuel et religieux pour les états circonvoisins de langues romanes. À cette époque, la cité de Genève à soutenu le bon combat; elle a obéi à l'appel de Dieu; elle est devenue le refuge de toutes les libertés persécutées, et un des fleurons de sa cou- ronne civique, parmi tant d’autres, a été la science aimable, la Botanique.

Je ne sais si, déjà au temps de la Réforme, quelque botaniste français, italien ou espagnol, s’est abrité sous les remparts si vaillamment défendus au jour de l’Escalade, mais ce qui est certain, c’est que sous le souffle vivifiant de la liberté genevoise toutes les sciences se sont 1lluminées et ont pris un éclat singulier, et que les sciences naturelles ont occupé une large place dans ce mouvement. En tout cas, déjà bien avant le XVII": siècle, la botanique y était cultivée : elle l’a été depuis lors par toute une pléiade, dans un cas même par toute une dynastie de botanistes, de père en fils, en petit-fils, voire en arrière-petit-fils! La science des fleurs est devenue la science genevoise par excellence. Jean- Jacques a fait de la botanique. Et que dirais-je des Saussure, des Sénebier, des Candolle, des Vaucher, Duby, Choisy, Reuter, Boissier, pour me taire modestement en face des vivants qui forment autour de nous une phalange presque formidable.

Je ne veux Citer qu'un seul petit trait pour montrer ce qu'était au bon vieux temps l'amour de la botanique à Genève. Un ouvrage rare, à figures enluminées, sur la flore du Mexique avait été prêté à Aug.-Pyr. de Candolle. Il aurait bien aimé se le procurer ou le garder, mais ce n’était pas possible, car les capitaux étaient encore peu abondants à Genève à cette époque. Eh bien, il n’a qu’à exprimer son désir d’avoir des copies fidèles de ces planches. Aussitôt les dames de Genève se mettent à l’œuvre et en un clin d’œil le travail de copie est achevé.

Or, cette science si chère aux Genevois vient de trouver ici- même un temple digne d’elle. Il n’y a pas, je pense, en Europe un jardin botanique situé comme celui-ci. Depuis le rivage de ce

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(33) — 221 —

lac dont Voltaire disait déjà : « Mon lac est le premier », jusqu’à la cime du géant des alpes, les plus belles créations s’etalent devant nous.

Et quant aux trésors de la science que ce bâtiment renferme, on n'a qu'à citer l’Herbier Delessert pour lequel son créateur, Benjamin Delessert, n’eût pu trouver un asile plus digne et plus légitime qu’à Genève.

Félicitons done nos chers confédérés de Genève d’un tel éta- blissement, populaire et savant à la fois, souvenir de la générosité d’un défunt, lieu de récréation délicieuse et utile moyen d’instruc- tion pour le peuple, laboratoire bien outillé pour les hommes de science. Et remercions tous ceux qui ont collaboré à ce monu- ment : ils ont bien mérité de la patrie et de la science !

Ce discours plein de cordialité et de bonhommie d’un des nestors de la botanique suisse rencontre l’approbation sympa- thique de l'assistance. M. le vice-président du Conseil administra- tif lève ensuite le séance. Une collation est servie dans les couloirs latéraux du hall et la cérémonie se prolonge familièrement dans les conversations animées entre magistrats, savants et amateurs de botanique pittoresquement mélangés.

IIL.

La cérémonie d’inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques à été suivie le soir d’un diner offert, au restaurant du Lac, par le Conseil Administratif aux savants étrangers, auxquels s'étaient joints quelques botanistes genevois. Au total 34 convives étaient réunis autour de la table, gaiement décorée, et ont fait honneur au menu habilement ordonnancé par M. Trimolet, régisseur de la Ville de Genève, et excellemment servi par M. Henrioud.

Au dessert, M. Piguet-Fages, vice-président du Conseil Admi- nistratif, remercie les autorités cantonales de leur présence et souhaite la bienvenue aux invités de la ville. Il exprime en termes éloquents la satisfaction qu’éprouvent les autorités genevoises à constater l'intérêt pris en dehors de Genève à la création qui

Re de (34) vient d’être inaugurée et qui leur permet de se rendre compte de. l’utilité des sacrifices faits pour le développement de la science. :

M. le Professeur Strasburger, de Bonn, correspondant de l'Institut de France, le seul représentant présent de l'AtRRES prononce ensuite l’allocution suivante : |

C’est pour moi, Messieurs, un très grand honneur d'avoir été. convié à votre cérémonie et je vous en remercie.

Je vois réunis ii des représentants distingués de la D systématique, un domaine de notre science dans lequel je ne puis: prétendre à de grands mérites. Il y a de cela un demi-siècle un- certain antagonisme s'était développé entre les adeptes de l’Ana- tomie et de la Physiologie végétales d’une part, les partisans de la Botanique systématique d’autre part. Ce désaccord eut pour conséquence que les-premiers désapprirent en partie à connaître les plantes. Heureusement pour notre science, ce malentendu s’est dissipé et a fait place à ce sentiment que nous servons la même : cause tout en nous partageant le travail. Ne suis-je pas de mon côté venu à Genève pour prendre conseil d’un de vos floristes les plus méritants' et pour profiter de son grand savoir! C’est que les questions relatives au développement des êtres organisés; ces : grands problèmes généraux qui passionnent aujourd’hui le monde des savants, demandent une coopération active à la fois de ceux qui savent bien apprécier les caractères distinctifs des espèces, et de ceux qui _ à élucider leur structure et les a tions de leur vie. Ë

Genève est depuis des siècles un — centre intellectuel, et des astres de première grandeur brillent à son firmament scienti- fiqué. Genève encore, placée sur la frontière de deux nations, est appelée à former un trait d'union entre les diftérents peuples.

Ce dernier caractère de la cité genevoise est mis en évidence par la fréquence des congrès internationaux qui siègent dans ses murs. Ces congrès prouvent que l’enthousiasme pour tout ce qui est grand et beau réunit dans un commun accord les hommes d'élite du monde entier. |

2x 1 — PE = »

1 M. Robert Buser, conservateur de l'herbier De Candolle, le patient in vestigateur du genre Alchemilla.

ON ER TR T PP PRE A A LLI , AT AR EE VE

(35) — 223 — Il est bon que les hommes bien intentionnés se tendent de temps en temps la main par dessus les frontières. Ils ‘sont les: champions intellectuels de la fraternisation des peuples.:Que la: ville de Genève qui, par la beauté de son site, brille comme une: perle fine dans l’écran des bijoux d'Europe, reste aussi par le succès de ses efforts Li et humanitaires ur: “dei Ces précieux joyaux. re Sue] “Vivat, cr er floreat Geneva ! -: ENTRE GÉteR Ra

Cette allocution, aussi bien pensée qu hndble ue la forme est vivement applaudie. |

M. Théophile Durand, directeur du Jardin ane Me l'Etat, à Bruxelles, et délégué du Ministre de l’agriculture de. Belgique, se plaît à évoquer le souvenir des botanistes belges qui ont collaboré directement ou indirectement à la grande œuvre du Prodromus, monument élevé par la dynastie savante des Can: dolle : Wesmacl, Cogniaux, etc. Il rappelle en termes aimables la part que les botanistes suisses ont prise à l'étude des richesses de l'Etat indépendant du Congo et mentionne à ce propos les tra- vaux de Marc Micheli, de MM. Herm. Christ, Casimir de Can-- dolle, R. Chodat et J. Briquet. Il souhaite à ce dernier des serres pour parfaire l'instrument de travail qu’est le nouveau Conserva- teire botanique, comme le dessert a couronné le e offert Lo la Ville ! | |

Dans une spirituelle allocution, M. le Conseiller: d'Etat Henri Fazy donne libre cours à la joie sans mélange qu'il a éprouvée en admirant les installations botaniques de la Console, en enten- dant les marques de satisfaction des botanistes et en se disant que tout cela s'était fait sans que lui, chargé du Département canto- nal des finances, ait eu à délier les cordons de la bourse ! « Notre petit pays, dit-il, n’a eu de raison d’être que par son dévéloppe- ment moral et intellectuel ». Il remercie la, Ville pour tout ce: qu’elle à fait et fait encore pour maintenir cette tradition. À voir: réunis dans un sentiment commun tant d'hommes d’origine et de caractères divers, on se plaît à espérer que les temps ne sont plus trop lointains où, imitant l'exemple des naturalistes, les nations elles aussi préféreront à la désunion les bienfaits de la paix par l'arbitrage.

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M. le D’ Beauvisage, professeur de botanique à la Faculté de médecine de Lyon, soulève, par une improvisation humoristique et par cela même difficile à résumer, une gaîté générale. Il profite de sa qualité d’adjoint au maire de Lyon, pour porter, au nom de la Ville de Lyon un toast à la Ville de Genève.

Puis M. Alfred Cartier, secrétaire du service des Musées et Collections, donne lecture d’une longue série de messages de sympathie venus de tous les pays'. Tous ces messages font res- sortir la portée du grand progrès réalisé à Genève en substituant l'établissement de la Console aux installations insuffisantes de jadis.

M. le professeur R. Chodat, parlant au nom des botanistes suisses et spécialement genevois, revendique pour Genève l’ori- gine de l’Herbier Delessert, en attribuant le goût de Benjamin Delessert pour la botanique à l'influence qu’exerça sur ce mécène la lecture des lettres sur la botanique de Jean-Jacques Rousseau. M. Chodat exprime aux autorités municipales des félicitations pour la part qu’elles prennent au développement de l'esprit scien- tifique dans notre ville, et la gratitude des botanistes genevois au généreux anonyme dont l’action dans la création du nouveau Conservatoire botanique a été si manifeste ; il adresse à son col- lègue, M. Briquet, des paroles empreintes de la plus grande cordialité.

M. Boveyron, vice-président du Conseil Municipal, relevant le désir exprimé par plusieurs orateurs de voir couronner l’instal- lation du Jardin botanique par le transfert des serres à la Con- sole, déclare qu’ex principe il est d'accord avec tous les projets, même les plus brillants, quitte à faire aussi des réserves lorsqu'il s’agit de leur réalisatiou pratique. !

M. Henri Romieux, ancien président de la Société botanique, de Genève, adresse au nom de cette Société des paroles aimables au Conseil Administratif, vantant les facilités de travail désor- mais acquises pour les botanistes genevois.

M. Briquet exprime à son tour sa reconnaissance aux autorités et à ses confrères pour les témoignages d’affectueux intérêt qui qui lui ont été apportés en ce jour ; il remercie en particulier

1 Voyez plus loin : Annexe A.

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(37) pp

M. le professeur Chodat pour les termes aimables et cordiaux dans lesquels il vient de s'exprimer à son égard. Il boit à la santé de M. Henri Juvet, architecte, personnifiant tous ceux qui ont collaboré à la partie matérielle des nouvelles installations.

Enfin, M. le Conseiller administratif Piguet-Fages porte au milieu des acclamations générales un toast ému au doyen des botanistes suisses présents, le modèle du savant consciencieux, généreux et désintéressé, M. Emile Burnat.

C’est sur cette impression que se termine cette belle journée qui fait époque dans l’histoire de la botanique genevoise.

61e

ANNEXES

A. Lettres adressées au Conseil Administratif de la Ville de Genève à l’occasion de l’Inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques à La Console.

De M. Ed. Bureau, professeur au Museum d'Histoire naturelle de Paris.

J'ai reçu loin de Paris l’invitation que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser pour assister à l'inauguration du Conservatoire de Botanique de Genève. Je regrette de ne pouvoir m'y rendre, ayant promis d'assister à une réunion qui se tiendra vers la même époque. Je connais depuis longtemps la part considérable qu’a prise la Ville de Genève, la ville des de Candolle et des Boissier, aux progrès de la botanique et j'apprécie hautement toutes les ressources qu'on y trouve pour l'étude de cette science. Il était digne de votre cité si éclairée de donner à ses riches collec- tions une installation qui les mettra en état de rendre à la science tous les services possible. Je félicite bien vivement la Ville de Genève et je souhaite que le grand exemple qu’elle vient de donner soit compris et suivi en France.

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De M. le D' Chifflot, sous-directeur du Jardin botanique de la Tête d’or, Lyon.

Je voulais profiter de l’aimable invitation que vous m'avez adressée. d'autant plus que M. le Professeur Gérard m'avait dit ne pouvoir se rendre à Genève. Une indisposition de ce dernier m'empêche de quitter mon service. Je regrette sincèrement ce contretemps fâcheux, mais je suis de cœur avec vous pour l'entière réussite de l'inauguration du Jardin botanique et du Conservatoire dont l'édification est votre œuvre. Pour la parfaire com- plètement, je souhaite avec vous que vous puissiez trouver auprès des pou- voirs civils de votre belle ville, encore une petite somme pour la con- struction nécessaire de vos serres. Avec mes remerciements, etc.

De M. le Professeur Ch. Flahault, directeur de l’Institut bota- nique de l’Université de Montpellier.

Vous m'avez fait l'honneur de m'inviter à l'inauguration du nouveau Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, je vous en remercie de grand cœur.

J'aurais été particulièrement heureux d'assister à cette cérémonie et d’applaudir aux progrès de l’œuvre scientifique que votre administration poursuit avec tant de succès depuis longtemps. Je dois y renoncer, mais si je dois me priver de ce plaisir, il convient que je vous dise toute la part que je prends à la reconnaissance du monde botanique pour les grands efforts que vous faites en sa faveur. Nous ne pouvons plus aujour- d'hui terminer un travail sans aller à Genève consulter vos admirables collections. Elles étaient misérablement logées: en leur donnant une demeure digne d'elles, vous en facilitez singulièrement l'accès aux tra- vailleurs, nous devons en être reconnaissants.

Si je ne prends pas part à la prochaine fête, votre nouveau Conser- vatoire me verra au travail qui ne sera plus une peine.

Je me promets bien d'y venir l'été prochanr, profitant ainsi des généro- sités de la Ville et de la science de l’aimable et savant directeur. Veuillez agréer elc.

De M. le Professeur Gérard, directeur du Parc de la Tête d’or et professeur à l’Université de Lyon.

Je m'excuserai d'abord d'avoir autant tardé à répondre à votre aimable invitation à assister le 26 de ce mois à l'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques, de Genève : je suis mis seulement à l'instant en possession de votre lettre, au retour d’un déplacement en Belgique et en Hollande.

Les fonctions absorbantes que je tiens de la Ville de Lyon ne me per- mettant pas après une absence aussi récente de solliciter à nouveau un congé, j'aurai le regret de ne pouvoir assister à la cérémonie que vous

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avez préparée. Ce regret est d'autant plus vif que les jardins botaniques de Genève et de Lyon ont toujours entretenu les meilleurs rapports el qu'il n’est pour ainsi dire pas d'année où l’on ne voie des échanges d’ami- tié et de sympathie se produire dans l’une et l’autre ville entre les direc- tions de ces deux établissements.

La bonne fortune m'a conduit deux fois déjà cet été à Genève, et 1l m'a élé permis d'apprécier le travail considérable et les sacrifices très grands qu'a entrainés le déplacement du Jardin et du Conservatoire de botanique de Genève à Sécheron.

S'il est toujours pénible d'abandonner une demeure ancienne, particu- lièrement lorsqu'elle à vu passer dans ses murs autant d'hommes éminents, honneur de Genève et de l’Helvétie, on trouve une consolation dans la réalisation d’un progrès qu'ils appelaient certainement de toutes leurs forces : l'étude veut le silence: sans clarté, sans air pur, sans espace, point de végétation satisfaisante.

Tout cela se rencontre dans vos nouvelles installations et vous devez vous en féliciler. Entre les mains expérimentées qui en ont la charge, votre nouveau Jardin, largement étendu, dans un sile des plus favorables, peuplé de végétaux vigoureux, doté de serres modernes, aura vite fait oublier l’ancien, et vos nouveaux établissements seront plus que jamais le rendez-vous des botanistes les plus éminents du globe attirés tout à la fois par vos collections d’un prix inestimable, par la flore spéciale de vos hautes montagnes dont Genève s’est constituée la protectrice, par les sites grancioses qui sont vos apanages, enfin par l’atmosphère de sage liberté qu'on respire près de vous, et le bienveïllant accueil que l’on est certain de trouver au seuil de votre pays. |

De M. Ernest Malinvaud, secrétaire général de la Société bota- nique de France, Paris.

Vous avez bien voulu m'inviter à assister à l'inauguration du Conser- vatoire et du Jardin botaniques de Genève qui aura lieu le lundi 26 sept. J’espérais pouvoir me rendre à celte flatteuse et attrayante invitation, l’état actuel de ma santé y met obstacle et j'en éprouve le plus vif regret. Plus heureux que moi deux de mes confrères de la Société botanique de France témoigneront par leur présence l'intérêt que prend notre compagnie à cette fêle scientifique. Les relations si cordiales existant entre les savants français et suisses sont un cas particulier de l’amilié séculaire qui unit les deux peuples. Si voire pays est relativement petit par l'étendue du territoire, 1l est moralement un des plus grands par l'éclat que font rejail- Ur sur leur patrie les hommes illustres auxquels 11 a donné le jour et en raison de la part qui lui revient dans le patrimoine commun à l'humanité, des conquêtes de la science, de toutes les plus glorieuses.

Permettez-moi de vous féliciter d'avoir confié la direction de voire nouveau Conservatoire botanique à Monsieur John Briquet. Nul ne serait

= 2 — _. (40) plus capable de faire fructifier les précieuses ressources et les trésors

scientifiques réunis dans cet établissement, ainsi que d'en faire libérale- ment bénéficier les botanistes des autres pays. Agréez etc.

De M. le Professeur Alfred Cogniaux, Nivelles (Belgique).

Je vous suis très reconnaissant de votre aimable invitation d'assister le 26 courant à l'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

J'aurais ardemment désiré montrer par ma présence combien j'apprécie la haute valeur de vos collections botaniques, et en même temps vous donner un témoignage de ma profonde reconnaissance pour la”bien- veillance avec laquelle ces collections m'ont été communiquées toutes les fois qu'elles m'étaient nécessaires pour mes travaux botaniques ; ceux-ci sans ces communications auraient présenté de nombreuses et regrettables lacunes, qu'aucune autre collection européenne n'aurait pu combler. Je regrette beaucoup, Monsieur le Président, que l’état actuel de ma santé ne me permette pas en ce moment d'entreprendre le long voyage de Genève, pour assister à cette inauguration.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, elc.

De M. le Professeur Mattirolo, directeur du Jardin botanique et professeur à l’Université de Turin.

Ne pouvant, à cause de circonstances de famille, accepter pour le 26 septembre l'invitation que le Conseil Administratif de la Ville de Genève a bien voulu me communiquer à l’occasion de l'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques, je vous en témoigne le plus vif regret, très fâché que je suis de renoncer à assister à cette sym- pathique et noble fête de la science des végétaux, pour le développement de laquelle la Ville de Genève, à en tout temps, bien mérité.

Comme botaniste je regrette de ne pouvoir exprimer de vive voix les sentiments d'’admiration et de reconnaissance que j'éprouve envers l'admi- nistration de la Ville de Genève qui vient de pourvoir si largement à la conservation du classique Herbier Delessert, tandisque comme Italien j'aimerais exprimer à vous et à vos collègues la satisfaction que jJ'éprouve en sachant que dans les collections si savamment protégées par la Ville de Genève, une grande partie des trésors de notre flore, seront à jamais assurés aux recherches des savants de tous les pays.

Agréez, elc.

De M. le D: ©. Penzig, directeur du Jardin botanique et pro- fesseur à l’Université de Gênes.

J'ai reçu, il y a peu de jours, l'invitation dont le Conseil Adinistratif de la Ville de Genève a bien voulu m'honorer, pour la prochaine inaugu- ration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. |

(41) 9

Je regrette infiniment de me trouver dans l'impossibilité d'accepter voire aimable invitation, j'aurais été vraiment enchanté de pouvoir assister à cette fête si importante pour notre science, et d'admirer de mes propres yeux les trésors botaniques qui me sont connus jusqu'ici, hélas, seulement par leur renommée, et qui, unis à tant d’autres institutions publiques, font de la ville de Genève un centre intellectuel de premier ordre.

Je vous prie, Monsieur le Président, de vouloir bien exprimer mes vifs regrets au Conseil Administratif et à la direction du Jardin botanique, et de vouloir agréer, en même temps, mes remerciments empressés.

J'assisterai en pensée à votre fêle géniale, qui sera saluée, j'en suis sûr, avec la plus vive sympathie par tout le monde scientifique.

De M. le D’ Saccardo, directeur du Jardin botanique et pro- fesseur à l'Université de Padoue.

Ne pouvant assister en personne à l'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, dont la science attend beaucoup, je vous prie de transmettre au Conseil Administratif, pour le zèle qu’il a apporté à aménager vos collections, et mes vœux cordiaux pour un avenir prospère.

De M. le D’ Carl Mez, directeur du Jardin nr et profes- seur à l’Université de Halle.

De retour de voyage, je trouve ici l’invitation du Conseil Administratif pour votre inauguration du 26 septembre et regrette vivement que de longues absences à Breslau et Stuttgart m'empêchent de m'absenter encore pour me rendre à Genève.

La haute importance des collections botaniques de la Ville de Genève et la facon libérale dont elles sont administrées ont toujours donné aux travaux de botanique systématique des secours aussi précieux que rapides. Je regrette donc doublement, comme obligé de la Ville de Genève, de ne pouvoir assister à votre cérémonie.

Cette inauguration est une nouvelle étape que votre ville d'hommes libres et amis de la science a atteinte sur la route du progrès, d'autres suivront sans doute encore.

De M. le D'F. Pax, directeur du Jardin botanique et professeur à l’Université de Breslau.

La réunion des naturalistes et médecins allemands qui siège à Breslau m'empêche à mon grand regret d'assister à la cérémonie d’inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève. Je tiens cependant à vous transmettre mes vœux pour la prospérité et le développement de cette institution que la Ville de Genève a fait le sacrifice de réorganiser, reconnaissant ainsi la grande valeur de ses collections.

La science, au développement de laquelle la Ville de Genève a déjà

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tant contribué, lui exprimera toujours sa reconnaissance par la bouche de ses représentants bien au delà des frontières étroiles de la Suisse.

De M. le D: L. Radikoïfer, directeur du Musée botanique et professeur à l’Université de Munich.

Ce n'est que maintenant. de retour des vacances, que je trouve l’aimable mvitation du Conseil Administratif à assister à l'inauguration des .nou- veaux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève. Il ne m'est pas possible de repartir actuellement de Munich. Veuillez transmetlre au Con- seil mes remerciements et mes excuses. |

En même temps, je tiens à vous exprimer mes plus chaudes félicitations pour le brillant progrès réalisé par cette inauguration dans l'aménagement des collections genevoises. Votre ville est actuellement un centre pour la science botanique, son importance grandira encore en conséquence. L'administration municipale vient de s’acquérir des titres sérieux à la reconnaissance des savants de tous les pays. C’est un honneur mérité.

J'espère pouvoir sous peu voir de mes veux vos nouvelles installations et tirer de vos trésors de nouveaux documents à ajouter à ceux qu'ils m'ont si souvent fournis dans tous mes travaux.

De M. le comte de Solms-Laubach, directeur du Jardin bota- nique et professeur à l’Université de Strasbourg.

Je regrette infinément de n'avoir pu assister à l'inauguration du Jardin botanique en donnant suite à l’aimable invitation du Conseil Administra- tif de Genève. Malheureusement, l'invitation est restée ici alors que j'étais absent et en voyage, je ne l’ai trouvée qu'à mon retour. Avec mes vœux elc.

De M. le prof. D’ J. Urban, sous-directeur du Musée royal de botanique de Berlin.

En remerciant le Conseil Administratif pour son aimable invitation à l'inauguration du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, j'ai le regret de vous répondre que ni M. le Conseiller intime Ad. Engler, ni moi nous ne serons de retour de congé.

Il ne nous reste qu'à vous transmettre par écrit nos sincères félicitations à l'occasion de l'ouverture de votre nouvelle demeure et à espérer que nous continuerons à entretenir entre Berlin et Genève les excellentes rela- lions que nous avons eues jusqu'à présent.

De Sir Thiselton Dyer, directeur des Jardins royaux de Kew.

Je regrette entrêmement que nos devoirs officiels, en ce moment parti- culhièrement nombreux, m'empêcheut d'assister au très intéressant événe-

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(43) ol

ment scientifique, auquel le Conseil Administratif de Genève m'a fait l'honneur de m'inviter. Si le moment n'avait pas élé si tard nous vous aurions certainement envoyé un reprèsentant de Kew.

Veuillez exprimer au Président du Conseil Administratif toute l’admi- ration que nous ressentons pour celte preuve nouvelle de l'intérêt que les citoyens genevois ont toujours pris au développement de la science.

Il est indubitable que la Ville de Genève doit à cet intérêt le rôle très remarquable qu'elle a joué et la situation en vue qu'elle occupe dans l’histoire de la science europèenne.

De M. le D' Eug. Warming, directeur du Jardin botanique et professeur à l’Université de Copenhague.

A mon grand regret, je n'ai pu accepter l'invitation du Conseil Adminis- tralif, attendu que nos vacances comprennent les mois de juillet et d'août et que notre enseignement a déjà recommencé. J'aurais eu le plus grand intérêt à voir vos importantes colleelions et à assister à l’inaugu- ration de votre établissement scientifique.

De M. le D' Treub, directeur du Land’s Plantentuin de Bui- tenzorg (Java) et de M. le D’ Hochreutiner, attaché à cet établis- sement, assistant à l’'Herbier Delessert (télégramme): Félicitations.

De M. R. de Wettstein, directeur de l’Institut du Jardin bota- niques de l’Université de Vienne (Autriche) (télégramme).

Regrettant vivement de ne pouvoir donner suite à votre invitation, je vous félicite, ainsi que la Ville de Genève, pour l'inauguration du nouvel

asile scientifique dont j'ai eu récemment l’occasion d'admirer les aména- gements magnifiques.

De M. le Prof. W. Trelease, directeur du Missouri botanical garden, St-Louis, U. $S. A.

Les devoirs d’'hospitalité envers nos hôtes venus à l’occasion de l'expo- sition universelle, rendent impossible pour nous un voyage en Europe à ce moment. Si je ne suis pas là en personne, permettez-moi du moins de vous féliciter sincèrement du progrès réalisé dans l’aménagement des col- lections genevoises, de vous transmelire mes vœux pour leur prospérité et de vous remercier pour votre aimable invilation.

De M. le D' À. Fischer, directeur du Jardin botanique et pro- fesseur à l’Université de Bâle.

Je suis empêché par la perspective d’un prochain voyage d'accepter la gracieuse invitation qui m'a été adressée d'assister à l'inauguration des

TA LS CE RL PE ES OR 0 MX, CN PRE ITS Je a Me VE Pt NÉE EAU PRE re Te 5 D y “Re: Eire LP ES

0 — (44) nouvelles installations botaniques municipales. Je regrette done de ne pouvoir assister à une cérémonie qui donne un nouveau témoignage des sacrifices que fait la Ville de Genève pour maintenir la réputation de ses célèbres collections botaniques. Je fais les meilleurs vœux pour la propé- rité de la nouvelle création.

De M. le D' Ed. Fischer, directeur du Jardin botanique et professeur à l’Université de Berne.

Après vous avoir exprimé l'espoir, en date du premier septembre, qu'il me serait possible d'assister à l'inauguration de vos nouvelles installations botaniques, un empêchement imprévu me relient ici.

Mais Je tiens à vous dire avec quel plaisir j'ai appris que vos précieuses collections ainsi que votre Jardin botanique ont enfin reçu un emplacement | et des bâtiments qui leur permettent de se développer et de rendre à la science de nouveaux services.

J'espère pouvoir prochainement aller les visiter et vous prie elc.

De M. le D' Paul Jaccard, professeur de botanique à l'Ecole polytechnique fédérale, Zürich.

. Une assez grave indisposition dont je ne suis pas encore complètement remis, m oblige, à mon grand regret, à renoncer à me rendre à Genève lundi prochain comme j'avais espéré pouvoir le faire. J'aurais assisté avec d'autant plus de plaisir à l'inauguration des nouveaux Conservatoire et Jardin botaniques qu'il s’agit d’un évènement dont j'ai suivi la préparation avec le plus grand intérêt et qui est salué avec Joie par tous les botanistes connaissant l'immense valeur des collections qui viennent de trouver un logement digne de leur importance.

De M. le D' R. Keller, recteur du gymnase de Winterthur.

Les examens de maturité du gymnase et de l'école industrielle m'em- pêchent malheureusement d'assister à l'inauguration des nouveaux Conser- vatoire et Jardin botaniques de Genève. En vous remerciant pour votre aimable invitation, j'exprime le vœu que Genève, cette antique et impor- tante cité de la science botanique, continue à mettre à la disposition des travailleurs ses riches trésors scientifiques avec la même libéralité que par le passé.

En félicitant Genève de la nouvelle preuve qu’elle vient de donner de son intérêt et de son respect pour les traditions scientifiques. je vous prie elc. |

De M. le D: C. Schræter, professeur de botanique à l'Ecole polytechnique fédérale, Zurich.

Par votre honorée circulaire du 4er septembre, vous me faites l'honneur

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de m'inviter à assister à la cérémonie d’inauguration du Conservatoire el du Jardin botaniques de Genève. Je m'empresse de vous remercier vive- ment pour cette aimable invitation. Je suis malheureusement empêché de répondre à votre appel; mais le conservateur de notre Musée hotanique, M. le Dr Rikli, me remplacera.

Pourtant je ne veux pas manquer de profiter de celle occasion pour féliciter chaleureusement les autorités de votre ville pour tout ce qu'elles ont fait et ce qu’elles font pour le développemeut de la science botanique ! Le Conservatoire botanique et le Jardin botanique de votre Ville ont une grande part à la vieille et bien méritée renommée de Genève comme centre de collections et d’études botaniques. Et vos efforts sont couronnés dignement par la présente heureuse transformation de votre service botanique. J'ai eu l’occasion de voir les plans du nouveau Conservatoire, et Je puis féliciter le directeur de la sagacité et de la circonspection avec laquelle il à dirigé ces travaux, par lesquelles la ville de Genève se met au premier rang parmi les instituts semblables. Les hauts mérites de M. Dr Briquet pour la science sont d’ailleurs bien connus partout, et le rôle honorable que le monde scientifique lui à confié au Congrès inter- national de 1905 montre clairement la grande estime que lui apportent les botanistes du monde entier.

Cette estime est chez le soussigné doublée d’une profonde sympathie pour son cher collègue; je regrette vivement de ne pas lui pouvoir serrer la main amicalement à son jour d'honneur !

Je termine en souhaitant à la Ville de Genève et au directeur de son service botanique que les nouvelles installations soient destinées à marquer une ère nouvelle de prospérité et de progrès dans les services importants qu'ils rendent à la science.

Acréez, etc.

De M. le Dr. Ursprune, professeur de botanique à l'Université de Fribourg (Suisse).

Permeltez-moi de vous remercier pour l’aimable invitation qui m'a été adressée à l'inauguration du Musée et du Jardin botaniques de Genève. Un deuil me relient à Bâle et m'empêche de visiter les belles installations que J'ai entendu louer de divers côtés. Je ne manquerai pas de saisir la première occasion pour rendre visile aux institutions botaniques de Genève.

Enfin, des billets d’exeuses sont parvenus au Conseil Adminis- tratif de MM. le prof. Alfred Martin, recteur de l’Université de Genève, Augustin de Candolle, William Barbey et du D" Alfred Chabert, botaniste à Chambéry.

B. Le personnel du Jardin botanique de Genève depuis 1818.

Le Jardin botanique de Genève a compté successivement 6 directeurs. Augustin-Pyramus de Candolle, 1818-1842. à Alphonse de Candolle, directeur-adjoint 1831-1842, directeur 1842-

1849. Georges Reuter, 1849-1872. Jacques Brun, 1874-1879. Jean Müller, 1879-1896. John Briquet, depuis 1896.

Dès le début, le jardin a été pourvu d’un jardinier en titre aidé d'ouvriers, d'aides ou d’apprentis. Ont successivement fonctionné en cette qualité :

Louis Gay (de Mie), 1818-1832.

Louis Gay (de Vandœuvres), 1832-1848.

Louis Dailledouze, 1858-1859.

Henri Dailledouze. 1859-1865.

Guillaume Nitzschner, 1866-1881 (avec le titre d’inspecteur jusqu'en 1879).

Henri Correvon, 1881-1884 (avec le titre de jardinier-chef).

Pierre Grandjean, depuis 1884 (avec le titre de jardinier-chef).

Dès après la construction du Conservatoire botanique, une concierge ! fut installée dans le sous-sol de l'édifice. Ce système dura jusqu'en 1895. A cette époque, le logement en question fut aménagé pour le jardinier-" chef qui cumula dès lors les deux fonctions.

Presque dès le début, le jardinier en titre a eu comme auxiliaires des. apprentis (« apprenüifs ») qui faisaient au Jardin un stage plus ou moins prolongé, En 1841, ces apprentis étaient au nombre de 2; il n’a jamais dépassé 3. Les apprentis étaient « entretenus » (blanchissage, chauffage, etc.) et logés dans des pièces sommairement aménagées dans ce but der- rière l’orangerie. Le budget de 1841 prévoyait pour cette dépense la somme de 920 florins. En 1850, il fut question de supprimer ces apprentis et de

1 On lit dans le Registre de la Commission du Jardin à la date du 2 juillet 1832, à propos d’un changement de titulaire, ces lignes : «M: de Candolle a dit dans le public que l’on nommerait probablement une femme, comme De plus qu'un homme, des garanties d’assiduité et de tran- quililé. La Commission adopte le principe de nommer une femme et. autant que possible une personne ayant une parente ou une amie, qui puisse vivre avec elle, afin qu'il y ait toujours quelqu'un à la porte ». Et à la date du 27 décembre 1849: « On délibère pour savoir s’il y aurait inconvénient à ce que la Portière püût êlre femme du jardinier (!). La Commission croit que la chose n'aurait pas de danger si l’on interdisait au Jardinier et à la Portière d’avoir des vases à eux ».

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les remplacer, sans augmentation de frais par un second jardinier. Ils ‘donnaient lieu en effet, en diverses occasions à des plaintes sérienses qui entrainaient des réprimandes de la part de la commission. I faut dire, à leur décharge, que les jardiniers en Lilre ne prêchaient pas toujours d'exemple, plusieurs d’entre eux ayant dû quitter le jardin, après de vifs demêlés avec la Commission ou avec les Directeurs. Il y a eu des apprentis au Jardin d’une facon intermittente jusqu’à l’époque actuelle.

En 185%, il y avait au Jardin deux jardiniers logés, sans compter les apprentis en nombre variable.

Avec l'entrée en fonction de G. Nitzschner comme inspecteur du Jar- din, la silualion s’améliora. Le service des promenades publiques déta- chait le nombre d'ouvriers nécessaires aux besoins du moment et l’entre- tien matériel du Jardin devint supérieur à ce qu'il avait été dès le com- mencement.

Depuis 1879, le jardinier-chef à disposé d’un nombre de jardiniers permanents qui s'est élevé de 2, qu'il était au début, à 5 actuellement, sans compter les supplémentaires du mois d'avril au mois d'octobre. Actuellement le Jardin compte un jardinier-chef, 2 premiers jardiniers aux serres, À jardinier chargé du service des graines, 2 jardiniers pour le service de la pleine-terre et des rocailles, 2 ou 3 jardiniers supplémentaires pour les mois d'été. Sauf le jardinier-chef, tous ces ouvriers sont payés à l’heure. Le système du logement des ouvriers à graduellement disparu et s’est éleint avec le dernier litulaire en 1895.

Pendant longtemps, le service de surveillance fut fait par le jardinier et la concierge, le jardin n’élant ouvert qu'à des heures déterminées pendant la semaine et fermé le dimanche. En octobre 1842, Gentis, président de la Chambre administrative, demanda à la Commission du Jardin d'ouvrir . l'établissement le dimanche. Cette demande donna lieu à de longues dis- eussions qui durèrent jusqu'en avril 1843. A partir de ce moment, le Jardin fut ouvert tous les jours et surveillé par un gendarme, puis par la police municipale. Cette surveillance à cependant toujours laissé à désirer et les inconvénients qui en résultèrent atteignirent leur maximum lors- que, en 1874, la clôture particulière du Jardin fut supprimée.

Le Jardin actuel est ouvert à des heures déterminées. Le service de sur- veillance est fait par le personnel, aidé d’un inspecteur municipal les jours d'ouverture (les rocailles pendant les mois d'été.

C. Le personnel du Conservatoire botanique depuis 1824.

Les directeurs du Jardin botanique ont fonclionné de 1824 à 1872 comme directeurs du Conservatoire botanique, dont l'importance élait alors peu considérable. Dès 1851, le Conservatoire botanique à bénéficié d’une facon intermittente de l’aide d’assistants. Le poste d'assistant n’est devenu définitif qu'à partir de 1897. De 1869 à 1874, l'herbier Delessert

— 236 — (48) et le Conservatoire botanique ont été gérés par une Commission admi- nistrative (voy. annexe E). Déjà du temps de cette commission, il existait un sous-conservateur; cette place a été supprimée en 1896. Enfin, à partir de 1879, le Conservatoire botanique a disposé d’un, puis de deux préparateurs. Le poste de conservateur a été rétabli en 1879 et cumulé avec celui de directeur du Jardin botanique. Le personnel occupé au Conservatoire botanique depuis 1818 se répartit comme suit d'après les fonctions remplies :

Conservateurs Sous-conservateurs | Assistants | Preparateurs

| | 1849-1872. | villon, 1850-1852. |

Martin Bernet, ee 887.

| ae | PR | Georges Kohler,de-! os Briquet, 1890- Silvio Calloni, | puis 1879. 896.

| 1878-1882. Aline Schmidt, John Briquet, de- | Georges Hoch- | aide- -préparateur.

| puis 189,6. rene Bons 1897-1899. | 1897 ;

: Alice Cuendet,

aide-préparateur, depuis 1899.

| | aide-préparateur,, | | | 41904.

| | i | |

[ Î ? | Jean Müller, 1874-| M. Rome, 1887-1888. | | Alfred Déséglise M. Krauth, 1877.

D. L'ancienne Commission administrative du Jardin botanique.

La Commission administrative du Jardin botanique a été instituée par le Conseil d'Etat en 1818 : elle a continué à fonctionner lors de la constitu- tion de la Ville de Genève en commune, mais nommée par le Conseil Administratif de la Ville. Elle a compté dans son sein -‘presques sans interruption, un ou plusieurs représentants des autorités cantonales, puis des autorités municipales. La plupart des botanistes genevois éminents en ont successivement fait partie au cours de ses 41 ans d’exis- tence, ainsi que cela ressort du tableau suivant:

1818. (20 février, 1re séance). Necker de Saussure président, Saladin et Pictet-Baraban, membres de la Chambre des Travaux publics, A.-P. de Candolle, directeur du Jardin, Fatio, Pictet.

1819. Les mêmes, J. de Candolle, remplissant les fonctions de trésorier.

1820-1821. Les mêmes.

1822. Les mêmes; le botaniste Na remplace Saladin de Budé.

1823-1825. Les mêmes.

(49). 1.

1826-1831. Les mêmes : Colladon-Martin remplace Necker.

1832-1834. Les mêmes; le botaniste Choisy remplace Colladon-Martin.

1834. Le Conseil d'Etat élabore un règlement d'organisation du Jar- din botanique (du 30 mai 183%). En vertu de ce nouveau règlement, la Commission est reconstituée comme sut: Fatio, syndic, Pictel-Baraban, A.-P. et Alph. de Candolle, directeurs du Jardin, les bolanistes Vaucher el Choisy.

1835. Le Conseil d'Etat approuve (15 juin) un règlement d’adminis- tration du Jardin botanique. La composition de la Commission reste la même.

1836. Les mêmes : Melly remplace Lasserre.

1837-1839. Les mêmes.

1810. Les mêmes ; Macaire remplace Fatio comme président.

1841. Les mêmes: Vaucher est remplacé par le botaniste Philippe Dunant.

1842. Les mêmes ;: Marc Viridet remplace Melly; mort d'A.-P. de Candolle. ;

1843. La Commission est changée par suite d’une nouvelle loi sur l'administration du Conseil d'Etat. Elle se compose dès lors de Choisy et Muzy, nommés par le Conseil d'Etat, Alph. de Candolle, directeur, Marc Viridet nommé par le Conseil Administralif et Macaire, conseiller d'Etat. président du Département de l'Instruction publique.

1Sk%. Les mêmes ;: Macaire est remplacé par le conseiller d'Etat Marcel.

1845. Les mêmes.

1846. Les mêmes : Muzy est remplacé par Pons.

1847-1818. Les mêmes.

1849. Le Conservatoire el le Jardin botaniques deviennent la propriété de la Ville de Genève. Alph. de Candolle se retire et la Commission est reconslituée comme suil: Antoine Carteret, conseiller administratif, pré- sident. Fauconnet, Viridet, Fontaine. Reuter, directeur du Jardin.

1850-1851. Les mêmes.

1852. Les mêmes ; le conseiller Castoldi remplace Carteret.

1853. Les mêmes : Gerbel remplace Castoldi.

1854. Les mêmes, auxquels sont adjoints comme hortieulteurs ou ama- teurs d'horticulture : Moeule, Muzy, Després, Vigner et le Dr Julliard.

1855. Les mêmes ; le professeur Marc Thury est adjoint à-la Commission.

1856. Les mêmes.

1557. Les mêmes ; Diday remplace Gerbel comme président.

1859. La Commission composée du conseiller Olivet, président, de Reuter, directeur, et Fauconnet, Després et Viridet, tient le 22 mai la dernière séance dont il ait été fait un procès-verbal. La Commission existait encore en 1865 et avait définitivement disparu à la mort de Reuter.

.

1 Cette date peut être établie par un rapport de Reuter adressé à la Commission, rapport qui à amené le départ du jardinier Henri Dailledouze (1865).

“psg 50).

Le livre des procès-verbaux de Ia Commission ne donne pas de renseignements sur les causes qui ont amené sa disparition. Celles- ci ne paraissent cependant pas difficiles à établir, ainsi qu'on le verra plus loin.

La Commission engageait et congédiait les employés subalternes du Jardin : elle en fixait le cahier des charges et le salaire. Elle décidait, sur la proposition &u directeur, des travaux à exécuter dès que ceux-ci sor- taient de la besogne habituelle. Elle recevait des dons et des legs el gérait les biens du Jardin envisagé comme un établissement autonome. Elle donnait décharge au Directeur de ses dépenses courantes, ete., etc. C'est là ce qui ressort des délibérations de la Commission de 1818 à 1834 ; tou- tefois, ses attributions exactes n'ont été définies qu'en 1834 et 1835, dans les deux règlements d'organisation et d'administration mentionnés à l’an- nexe J, n0s {et2. À partir de ce moment, la Commission devait se composer : 40 d’un conseiller d'Etat, membre du Conseil d'Instruction publique !, prési- dent; 20 d'un membre du Conseil municipal désigné par ce Conseil: 30 du ou des professeurs de l'Académie chargés de l’enseignement de la botanique: 40 de trois membres nommés pour trois ans par le Conseil d’'Elat sur la présentation de ladminisiralion et indéfiniment rééligibles. C'était la Commission qui nommait le Directeur du Jardin choisi parmi les professeurs chargés de l’enseignement da la botanique. Sa liberté d'action n'était guère limitée que par lobligation de remettre annuellement un rapport de gestion au Conseil d'Elat el un compte rendu financier avec le budget de l’année suivante au Conseil d’Instruc- tion publique.

Après 1848, tout cela change. Le Jardin passe du Canton à l'entière possession de la Ville de Geneve. Le Directeur (Reuter) est sans attaches avec l'Académie. Au régime des innombrables commissions. dont quelques-unes s'emboitaient les unes dans les autres, succéde une tendance à la simplification et à la centralisation. La Commission survé- cut il est vrai pendant de longues années à la crise, présidée au début par un Conseiller Administratif, mais ses attributions devinrent bien plus restreintes. Dès 1856, les finances du Jardin et du Conservatoire bolani- ques sont gérées par le Conseil Administratif de la Ville de Genève: la Commission ne vote plus de budget ; elle ne dispose plus de fonds: elle n'exerce plus guère qu'un rôle d’inspectorat honorifique. D'ailleurs les récentes discussions politiques avaient rendu son recrutement difficile. On peut dire que la Comimnission avait achevé sa lâche déjà plusieurs années avant de disparaître.

1 Le Conseil d'Instruction publique institué par la loi de 1834 repré- sentait le Conseil d'Etat et exerçait en son nom et la surveillance et l’au- torité sur tous les établissements d'instruction du canton de Genève, v compris les administrations spéciales (Musée, Bibliothèque, Jardin bota- nique, etc.).

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E. L'ancienne Commission de l’Herbier Delessert.

L'Herbier Delessert a été donné en 1869 à la Ville de Genève par la belle-sœur de Benjamin de Lessert, Mme François de Lessert el ses deux filles, Mme la baronne Hottinguer et Mme la baronne Bartholdi.

Le Conseil Administratif instiltua, pour s’en occuper, une Commission dite de l’Herbier Delessert, présidée au début par un Conseiller Adminis- tratif. Cette Commission a eu la composition suivante :

1869 (ler séance, 20 juillet). Dr Figuière, Conseiller Administratif. Ph. Privat, Dr Fauconnet, D. Rapin, Dr J. Müller, Reuter, directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques, C. de Candolle, Edmond Boissier.

1870. Dr Fauconnet, président, D. Rapin, Dr J. Müller, Reuter, C. de Candolle, Edmond Boissier, Marc Michel.

1871-1873. Les mêmes.

1874. Les mêmes: Reuter, décédé en 1872, est remplacé par le prof. Jacques Brun, directeur du Jardin botanique.

La Commission à successivement siégé au bureau du Conseil Adminis- tratif de la Ville de Genève, dans l’école de la Gare (locaux provisoires attribués à l’Herbier Delessert lors de son arrivée de Paris) et au Conser- vatoire botanique. Les membres de la Commission se mirent à l’œuvre pour distribuer par familles naturelles les vastes matériaux de l'Herbier, qui étaient encore disposés selon la méthode de Linné. Ce travail a été presque entièrement exécuté par Müller et Reuter. Dans l'automne de 1870, lHerbier est transféré au Conservatoire botanique. Entre temps, le besoin d’un employé à poste fixe se fait de plus en plus sentir, ne füt-ce que pour recevoir à des heures déterminées les bolanisies qui désirent consulter les herbiers. En janvier 1872, le botaniste Martin Bernet est désigné pour remplir ces fonctions, et celle nomination esl approuvée par le Conseil Administratif.

Dans la séance du 4 mars 1873, Marc Micheli soulève la question du Jardin botanique, resté sans direction depuis la mort de Reuter et dont les intérêts périclitent. MM. W. Barbey et Alph. de Candolle assistent à titre consultatif à cette importante séance. Ce dernier propose de trans- former la Commission de l’Herbier Delessert en Commission du Jardin et du Conservatoire botaniques et de lui subordonner un &irecteur qui serait un botaniste compétent. Edmond Boissier, et surtout J. Müller, opposent à ce retour à l’ancien régime les conflits de compétence entre la Commission et le Directeur. Cette discussion n’aboutit pas immédiatement. La direction du jardin botanique (M. le prof. J. Brun, directeur) reste séparée de celle du Conservatoire botanique. Maïs les efforts de la Com- mission eurent pour résultat la nomination du professeur J. Müller comme conservateur de l’Herbier Delessert. Ce dernier devenait dès lors seul res-

ponsable de la direction scientifique et de l’entretien matériel vis-à-vis

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du Conseil Administratif. C'est ainsi que fut inauguré un régime normal, analogue à celui qui régit la plupart des musées de l'étranger.

La dernière séance de la Commission de l’Herbier Delessert — dont les services pendant les premières années d'organisation de l’Herbier doivent être hautement reconnus — a eu lieu le 30 juin 1874.

F. Utilisation du Conservatoire et du Jardin botaniques pour l’enseignement de 1818 à 1904.

1. Fourniture des matériaux de démonstration et d'analyse à l’Aca- démie, puis à l'Université (professeurs, chargés de cours et PA ER de 1818 à 1904.

2. Travaux pratiques d'étudiants (A. P. et Alph. de Candolle) au

Conservatoire botanique de 1825 à 1849.

3. Cours de botanique du professeur L. Michaud au Conservatoire botanique en 1850-51 et, dans la suite, fourniture de matériaux de démons- tration pour les lecons de ce professeur aux Cours industriels.

. Enseignement botanique académique du professeur M. Thury (1851 années suivantes) au Conservatoire botanique.

>. Fourniture des matériaux d'étude aux laboratoires botaniques de. l'Université (1873-1904).

6. Fourniture des matériaux d'étude et de démonstration pour le Gymnase et le Collège de Genève, l'Ecole cantonale d'horticulture, les Cours agricoles et les Ecoles d'art (1875-1904).

Classes de dessin. — L'utilisation abusive du Conservatoire bota- nique par les classes de dessin a commencé en 1846: elle n’a cessé qu'après 1860, à la suite des réclamations énergiques de Reuter. Pendant cette période malheureuse, le Conservatoire botanique était devenu presque inaccessible aux botanistes.

G. Expositions florales organisées par le Jardin botanique de Genève.

Les premières expositions florales faites à Genève ont été organisées par la Société des Arts avant 18350 dans une salle peu favorable el sur une petite échelle. En 1851, Marc Viridet, membre de la Commission Administrative du Jardin fit à ses collègues la proposition (séance du 6 mars) : «de faire une exposition de fleurs, de fruits et de légumes pendant le Tir fédéral. Cette exposition se ferait d’après un appel du Conseil

Administratif et pourrait avoir lieu dans l'Orangerie du Jardin botanique ».

Cette idée fut agréée par la Commission et par le Conseil Administratif. L'exposition, d'une durée de à jours, eut lieu avec un plein succès, en

utilisant, outre l'Orangerie, une tente dressée à l'entrée du Jardin. La

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(53) =

Commission fonctionna comine organisatrice el comme Jury, en s’ad- joignant quelques botanistes et horticulteurs supplémentaires ; les prix furent offerts par le Conseil Administratif. Des expositions analogues ont eu lieu en 1853 et 1854. En 1855, l'organisation de ces expositions a été prise par la section d'industrie et d’agricalture de Finstitut national genevois.

H. Liste chronologique des publications du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

1. Prospectus d’une souscription en faveur du Jardin botanique auto- risée par le Conseil d'Etat. Brochure de 8 pages in-8. Genève, 9 avril 1818. (Signée des membres de la Commission administrative du Jardin).

9. Rapport sur la fondation du Jardin botanique de Genève, fait à l'assemblée générale des souscripteurs et donataires de l'établissement, le 3 avril 1819, au nom de la Commission administrative, par M. de Candolle, professeur &e botanique, directeur du Jardin. Brochure de 42 p. in-8°. Genève 1819.

3. A. P. de Candolle. Catalogue des arbres fruitiers et des vignes du Jardin botanique de Genève. Brochure de 42 p. in-8°. Genève el Paris, février 1820.

&. Second rapport sur la fondation et l’élat du Jardin botanique de Genève, fait à l'assemblée générale des souscripteurs et donataires de l'Établissement, le 30 avril 1821, au nom de la Commission administra- tive, par M. de Candolle, professeur de botanique, directeur du Jardin. Broch. de 46 p. in-8°. Genève 1821.

D. À. P. de Candolle. Plantes rares du Jardin de Genève fasc. 1 et 2, ann. 1829: fase. 3 et 4, ann. 1826. Réunis en un vol. petit in-folio de 93 p. et 24 pl. en couleur. Genève et Paris 1829.

6. A. P. et Alph. de Candolle. Rapports (puis Notices) sur les plantes rares où nouvelles qui ont fleuri dans le Jardin botanique de Genève. Extrait des Mémoires de la société de physique et d'histoire naturelle de Genève, in-4°, comme suit: 1er rapport (A. P, DC.) vol. T, part. 2, 1822; 2me rapport (A. P. DC.), vol. IE, part. 2, 1824; 3me notice (A. P. DC.) vol: IV, 1830: £me notice (A. P. DC.), vol: V, avec 5 pl.; 1831 :; me nolice (A. P. et Alph. DC.), vol. VI avec 5 pl.. 1833 : 6me notice (A P. et Alph. DC.), vol. VI avec 3 pl., 1834; 7me notice (A. P. et Alph. DC.), vol. VIT avec 8 pl., 1836 ; 8me notice (A. P. et Alph. DC.), vol. IX avec 9 pl. en coul., 1840; 9me notice (Alph DC.), vol. XI, re part. avec 2 pl. color., 1845: 10me notice (Alph. DC.), vol. XT, 2me part., avec 2 pl. en partie color., 1847. — Le tout réuni en 1 vol. in-4°, avec titre el tables. Genève et Paris 1893-47.

7. Catalogues des graines recueillies et offertes en échange par le Jardin

16

3 Êrx < ; y » A #3 ï ge à dE Æ —. CES x Le ee ee — 249 — (54) botanique de Genève. 1re série 1833-1849. — Ces calalogues in-4° de 2 ou

L pages ne contiennent que des listes de plantes. Ceux des années 1833 et 1834 ne sont pas signés : les suivants sont signés d'Alphonse de Candolle. Dans le catalogue de 1849, Alphonse de Candolle prend congé de ses correspondants en leur recommandant son successeur Georges Reuter (24 janvier 1850).

8. Calalogues des graines recueillies et offertes en échange par le Jardin bolanique de Genève. 2me série, 1850-1868. — Ces catalogues in-4° de p. sont signés de Renter et ont une grande importance bibliographique, car 11s contiennent en appendice les descriplions d’une série considérable d'espèces nouvelles dues pour la plupart à Reuter!.

9. Catalogues des graines recueillies et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. 3me <érie, 1881-1896. — Ces catalogues (in- folio, in-4° el in-8°) signés de Jean Müller ne contiennent que des listes de plantes el n’ont, comme ceux du n° 7, pas d'intérêt biblio- graphique.

10. J. Briquel. Notice sur l’élal actuel de l'Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève. 1% p. in-8°. (Extrait du Bulletin de l'Herbier Bois- sier. dre série, IV, n° 2. ann. 1896).

11. Annuaire du Conservatoire el du Jardin botaniques de fienève, années 1-8. 7 vols. in-8°. Genève 1897-1904. I. Georg éditeur. — Avec la publication de l'Annuaire, le directeur actuel à repris la tradition des publicalions scientifiques régulières, inaugurée par A. P. de Candolle au Jardin botanique de Genève, el qui s'était arrêtée avec les derniers cala- logues publiés par Reuter. L'Annuaire, outre des travaux scientifiques. publie chaque année un rapport de gestion et le catalogue des graines des- linées aux échanges, et des annexes contenant les pièces officielles relatives au Conservaloire el au Jardin botaniques de Genève.

I. Publications de l’Herbier Delessert avant son arrivée à Genève.

1. Benjamin Delessert. Icones selectæ plantarum quas in svtemale uni- versali ex herbariis Parisiensibus, præsertim ex Lessertiano, deseripsit Aus, Pyr. de Candolle, ex archetypis speciminibus à P. V. KE. Turpin delineatæ, el edilæ à Ben]. de Lessert, academiæ scientiarum socio hono- rario elc. 5 vols. in-folio. Paris 1820-1846. LES

2. A. Lasèoue. Musée de M. Benjamin Delessert. Notices sur les collec- tions de plantes et la bibliothèque qui le composent ete. Vol. in-8° de 588 p. Paris. janvier 1845.

1 (es calalogues élant devenus extrêmement rares, les descriplions que Reuler y avaient insérées seront réimprimées dans le vol. X. de l'Annuarre du Conservatoire et du Jardin botaniques.

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J. Règlements officiels successivement appliqués au Conser- vatoire et au Jardin botaniques de Genève.

1. Règlement d'Organisation pour l'administration du Jardin botanique. Du 30 mai 1834. 3 p. in-8°. (Signé : de Roches. Secrétaire d’Étal).

2. Règlement d'Administration du Jardin botanique. Extrait des Regis- tres du Conseil d'État. Du 15 juin 1835. % p. in-8°. (Signé: de Roches. Secrétaire d'État).

3. Règlement de police sur la conservation des monuments, édifices et objets d'utilité ou de décoration publique. 1 p. in-8°. Du 21 janvier 1879,

L. Service des promenades el jardins. Règlement du personnel. 4 p. in-8°, du 4er mars 1902. (Signé : Adrien Babel, conseiller administratif).

>. Règlement du Conservatoire botanique. adopté par le Conseil Admi- nistralif le 10 juillet 1903. 4 p. in-8°. (Signé : Ed. Chapuisal. secrélaire- adjoint du Conseil Administralif).

6. Règlement pour la visite et l’utilisation du Jardin botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. 2 p. in-8°. (Signé du même).

7. Règlement du personnel du Jardin botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 juillet 1903. 3. p. in-8°. (Signé du même).

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VI

RAPPORT

SUR L'ACTIVITÉ AU

CONSERVATOIRE ET AU JARDIN BOTANIQUES DE GENÈVE

Pendant l'année 1904 PAR

John BRIQUET

I. Herbier Delessert.

1. Personnel. — L'année 1904 a été particulièrement labo- rieuse pour le personnel du Conservatoire botanique. Il s'agissait en effet de préparer minutieusement et d’effectuer le déménagement de nos nombreuses collections dans leurs nouveaux locaux. En absence de M. le D' Hochreutiner, assistant; le temps consacré au travail par les préparateurs à été considérablement augmenté. Nous avons en outre, pendant le second semestre, utilisé les ser- vices de M"° P. Grandjean comme préparateur surnuméraire.

>. Déménagement. — Pendant les mois de janvier à avril, il a été procédé à un inventaire général des fascicules de l’Herbier. Sur la base des acquisitions faites depuis 30 ans, on a calculé la place à donner à chaque famille, de manière à en éviter le dépla- cement pendant une cinquantaine d'années. Puis (à partir du 1* avril), les emplacements des familles furent fixés, les têtes des familles indiquées par des étiquettes et tous les paquets nu- mérotés. Le nombre des fascicules transférés dans le nouveau

(2) eh

Conservatoire botanique est d’environ 5000, auxquels il faut ajouter 250 caisses de spécimens destinés à figurer en vitrines. Le déménagement a duré du 1* mai au 1” juillet. À cette der- nière date, tous les herbiers étaient en place et accessibles. M. Sauvin, qui s'était chargé de ce transfert, à exécuté ce travail avec soin et à notre entière satisfaction. :

3. Inauguration. — Le 26 septembre, le Conservatoire botani- que, ainsi que le Jardin, ont été inaugurés par une visite du Con- seil Municipal, suivie d’une réception à l’Ariana. Le soir, le Conseil Administratif offrait un dîner aux botanistes étrangers à Genève réunis dans notre Ville à l’occasion de cette inauguration, ainsi qu'aux représentants de nos autorités cantonales et muniei- pales. Les discours prononcés et les lettres recues dans cette circonstance témoignent de l'intérêt général suseité dans le monde savant par la réorganisation de notre service botanique’. Ajou- tons que les expériences faites Jusqu'au 31 décembre de cette année prouvent que les aménagements intérieurs du Conserva- toire botanique répondent à tous les besoins pratiques, comme disposition générale, distribution des locaux, éclairage. chauf- fage, etc.

4. Voyages. — Le travail considérable qu'a entraîné le trans- lert et l'aménagement de nos collections dans leurs nouveaux locaux, n’a pas permis cette année l'exécution de voyages étendus. M. Briquet à fait quelques courtes excursions dans le Jura méri- dional et dans les Alpes Lémaniennes, M. G. Kohler à exploré en juillet et août, les Alpes du canton d’'Untervald.

5. Collection générale. — Les acquisitions faites en 1904 pour la collection générale comportent les 39 collections suivantes :

EUROPE Nombre

des parts

Hborbas PT de Hongrie (donde-Fauteur) che. 7. 264 2. Dôürfler, Herbarium normale, cent. XEV (achat) ............. 100 9. Flora bavarica exsiccala, fasc. VITE et TX: (achat)... ... 200 4. Hoffmann, Plantæ crilicæ Saxoniæ, fase. VIIT (achat)........ 25 >. Kneucker, Carices exsiccatæ fase. 10 et IF (1902-1903) (achat)... 60

1 Voy. le comple rendu de celle inauguralion dans ce volume de l'Annuaire p. 188-243.

7 he: 7 s_ æ le Es

MORE Int É à

A 7 ÿ RE SU OR 3 RS NS @). Nombre des parts 6. Kneucker, Cyperaceæ et Juneaceæ exsiccalæ. fase. 5 (1903) achat}; LE FRANS RE RER SERRES TRES 37. 7. Kneucker, Gramineæ exsitcatæ, fase. 1-1% (1902-1905) (Ah le LE RE ST SE RESTE ER | 8. Ross, Herbarium siculum, cent. 4, 1900 (achat) ............. 100 ASIE 9. Borel, Plantes des environs de Yokohama (don de Mile Borel). 90 10. Duthie, Orchids from Upper Gangetic Plain (échange) ........ 11 11. Duthié: ris do Kaschnir-(écharee) sens ne 2e 13 12. Duthie, Impatiens de l'Himalaya (échange). .....:........... 1% 135. Prain, Plantes des Indes orientales (don de M. Prain) ........ 198 AFRIQUE 14. Gotze, Pflanzen aus Deutsch-Ostafrika 1898-1900 (Plantes du | Livingstone-Gebirge, Nyassaland) (achat). .............. 297 15. Raulanen, Plantes de l'Amboland (échange). ......,......... Î 26.-Rehmann, Pl-dn-Fransral (échagre): 25. ER I 17. Rusillon, PI. de Madagascar (achat). ..... DE TA a dE ST 43 18. Schlechter, PJantæ austro-africanæ (anciennes séries) (échange) 137 19. Warnecke, Plantæ Togoënses, 1900-1902 (achal)............. 232 AMÉRIQUE DU NORD 20. Baker, Plants of the Pacilie Coast 1903 (achat }.............. 392 21. Camphell PE duHondnias (échange) Ne ll 22. KF.E. and E. S$. Clements. Herbaria formalionum colorädensiunt: 1904: (échange) sx horee RSR EM RE ERP D23 23. Cusick, Eastern and south eastern Oregonflora, 1902 (achat) .. 204 24. Eggleston, Plantes critiques des Etats-Unis (achat). ........ 475408 25. Ellis and Everhart, Fungi Columbiani, cent. 17-20, (achat) ..: 400 26. Elmer, California. plants 190% (achat... 5.7... .. 022 21. HeHer, À, A:;-California plants"1902 (achat) Re LR ser 222 28. Heller, A. A., Porto-Rican plants 1902 (achal) . ............. _ 265 29; Heller, A: A.. Piants of-California 1905 (achal}f EE RS .. 600 30. Nelson, Plants from the Rocky Mountain herbarium (Plants of Utah and Nevada 1902 et Plants of Wyoming 190! (achat) 1437 31. Plantæ exsiccatæ Gravanæ, fase. 1. 190% (échange) ......... .: : 1092 32. Pringle, Plantæ mexicanæ, 1901-1902 (achat) . . -........... . 280 33. Tracy and Earle, Plants of Western Texas (1902) el Plants of | he Gulf States (4902): (achat Rte 907

(4) — DAT —

AMÉRIQUE CENTRALE ET DU SUD Nombre des parts.

34. Baker. Plants of Pacilic central America, Nicaragua. 1903

OU M RENE Reese Des PR Me UE 190 35. Borel, PE des environs de Rio de Janeiro (don de Mile Borel)... 39 36. Smith, Herb.. Plants of Santa Martha. Columbia. South America

CON es RTE D ee PA Re Me ta 1991

OCÉANIE

37. Alderman E.. Algues marines de Tasmanie (don de Mme Alder-

ON RS nr dun Ste ce 32 Jo Hausler Plrde Ne /76linde féchanse) "sat re ne I

Ces 39 collections donnent un total de 10013 parts. Elles ont pu, malgré le déménagement, être entiérement fixées et distri- buées par familles, En revanche, les travaux de revision et de détermination ont dû être suspendus, sauf en ce qui concerne Îles groupes demandés en prêt par des monographes.

6. Collection d'Europe. — Les travaux dans cette collection ont dû être suspendus pendant l’année 1904.

7. Collections Marc Micheli. — Le Conservatoire botanique à reçu en 1904 la totalité des herbiers de Mare Micheli, généreu- sement donnés à la Ville de Genève par M"° Mare Micheli et ses enfants. Nous ne pourrons donner un aperçu sur ces riches col- lections que lorsque l'inventaire en aura été terminé, ce qui représente un travail d'assez longue haleine. Ce qu'on peut dire dès aujourd’hui c’est que les matériaux réunis par M. Micheli com- bleront de nombreuses lacunes dans nos herbiers. Nous saisis- sons cette occasion pour renouveler à M Marc Michel et ses enfants l'expression de notre vive gratitude.

S. Collection diatomologique. —- L'installation de cette collec- tion a dû être renvoyée à l’année 1905.

9. Collection organographique. —- Même observation que ci- dessus. Nous avons reçu du Musée d'Histoire naturelle une collec- tion considérable de fossiles végétaux. M. Perret-Gentil nous à légué une série d’aquareiles de champignons.

10. Prêts et rentrées. — Les collections suivantes ont été prêtées pour étude en 1904 (y compris les matériaux communi- qués les années précédentes et dont le prêt a été prolongé) :

= 2 — | | GI

10 Sapindacées (prof. Radlkofer, à Munich).

20 [licacées (reliquat de 1898, Dr Lœsener, à Berlin).

30 Gesnéracées (prof. Urban, à Berlin).

Lo Lobéliacées (prof. Zahlbruckner, à Vienne).

do Campanulacées du Cap (R. Buser. à Genève).

60 Genre Alchemilla (14 feuilles. R, Buser, à Genève).

70 Chenopodium de l'Herbier d'Europe (22 nos, Dr Goiran, à Vérone).

8° Graminées de l'Herbier de Haller fil. (addenda, prof. Hackel, à Saint-Pôüllen).

90 Genre Landolphia (Dr Hallier, à Hambourg).

100 Carex de l'Herbier de Haller fil. (Dr Christ, à Bâle).

119 Velloziacées (Dr Gœthart à Leyde).

12° Lentibulariacées (série complète) (prof. Kamienski, à Odessa).

130 Euphrasia indéterminés (prof. de Wettstein. à Vienne).

149 Sempervivcum (collection complète) (prof. de Wettslein, à Vienne).

150 Caclacées (collection complète) (prof. K. Schumann, à Berlin).

160 Graminées de l'Herbier général (tribus 1-6, excel. Andropogonex) (prof. Mez, à Halle).

170 Zingibéracées, Cannacées et Marantacées (collection complète) (M. Gagnepain, à Paris).

180 Acwmpferia Eve (prof. Schumann, à Berlin).

190 Cunoniacées (collection complète) (prof. Baccarini Pasquale, à Florence).

200 Symplocacées et Polémoniacées indéterminées (prof. Brand, à Francfort sur l'Oder).

219 Méliacées diverses (M. C. de Candolle, à Genève).

220 Nymphéacées (collection complète) (M. le Dr Chifflot. à Lyon).

230 Lepidium (collection complète) (M. le prof. Schinz, à Zurich).

220 Genre Sebæwa et Amarantacées diverses (prof. Schinz, à Zurich).

290 Erigeron du groupe alpinus de la coll. d'Europe, 299 nos (M. le Dr Vierhapper, à Vienne). :

260 Pandanacées de la collection générale, 39 nos (M. le Dr Martelli, à Florence).

270 Genre Erophila (collection complète) (M. le Dr Vierhapper, à Vienne).

280 Chrysophyllum angustifolium et Dipholis montana (M. le Prof. Urban, à Berlin). :

290 Polémoniacées (supplément) (M. le Dr Brand. à Francfort-sur-l'Oder).

300 Halorrhagidacées (collection complète) (M. le Prof. Mez, à Halle).

Sont rentrées en 1904 les collections suivantes :

Chenopodiun (D' Goiran): Cactacées et Xæmpferia Evæ

(prof. Schumann): Zingibéracées (M. Gagnepain): Chrysophyllhum .

et Dipholis (prof. Urban): genre Seb et Amarantacées diverses (prof. Schinz).

(6) — 249 —

11. Travaux exécutés avec les matériaux de l'Herbier et utilisation de ce dernier. — Le Conservatoire botanique à recu en 1904 environ 150 visites de botanistes suisses et étrangers, Nos matériaux ont contribué en tout ou en partie aux publica- tions suivantes :

1. Briquet, J. Labiatæ et Verbenaceæ austro-americanæ ex itinere Reenelliano primo. 27 p. in-80 et 4 pl. (Askiv für Botanik utgifvet af K. Svenska Vetenskaps Akademien, M, n°0 10, Juin 1964).

2. Briquet, J. Verbenaceæ Paraguarienses Hassleranæ, 28 p. in-80. (Bull. Herb. Boiss., 2me sér. IV, nos 10 et 41, 1904).

3. Briquet, J. Sur la carpologie et les affinités du genre Physocaulos. 13 p. in-80. 4 fig. dans le texte. (Festschrift zu P. Ascherson’s siebzigstem Geburtstage, Berlin 1904).

L. Briquel, J. Notes sur deux Fougères rares du Jura Savoisisn. (Arch. fl. jurass. n° 45-46, p. 41-43, 1904).

9. Briquet, J. Le Genista scorpius DC. dans le Jura Savoision (Arch. fl. jurass. n0s 45-46, p. 43 et 44, 1904). :

6. Chenevard. Paul. Contributions à la Flore du Tessin {Bull. Herb. Boiss., 2me sér., {. IV, 1904).

7. Magnin, Ant. Note sur les Thesium du Jura (Arch. fl. jurass., nos 47-48, p. 57-61, 1904).

S. Magnin. Ant. Les nouveaux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève (ibidem, nos 49-50, p. 71-75, 1904).

9. Schumann, K. Zingiberaceæ (in Engler Pflanzenreich AN, 46, 1904).

10. Thellung, A. Lepidium-Studien, 21 p. in-80 (Bull. Herb. Borss., 2me sér., 4. IV, 1904).

11-19. Travaux de MM. Hochreutiner et ses collaborateurs (Briquet, Cardot, Mennings. Zahlbruckner, Migula, Schmidle, Corti, Audeoud), Brand, Briquet, Arvet-Touvet, Hackel, Pampanini et Herm. Christ dans l'Annuaire vol. VIT/VIIT, 1904).

IT. Iconothèque.

12. Fonds de l’iconothèque. — Le dépôt fait au Conservatoire botanique en août 1904, par M. Emile Burnat, d’une belle collec- tion de portraits et d’autographes de botanistes (356 numéros). nous à permis de former une iconothèque botanique. Cette galerie de portraits, tout en constituant un document historique de

grande valeur, donne aux panneaux dü hall central du Conserva=

toire une or on très bien venue. Le généreux auteur de cet envoi magnifique s'était, lors de linauguration du Conservatoire botanique, abrité derrière l’anonymat. Diverses circonstances survenues depuis lors permettent maintenant non seulement de : citer son nom, mais encore de lui exprimer officiellement notre F à pr ne et vive gratitude. | É 3. Acquisitions. — L'intérêt apporté par le publie à ce nou- ge veau da tement ressort des dons suivants que nous avons enre- | gistrés depuis le 1° septembre : Le

1. Société anonyme des arts graphiques, à Genève. 4 pre = és phololvpie. 4

2. M. Charles Reuter, à Genève, { photographie in-40 encadrée Les ES Reuler, el 12 photographies de botanisles (format visite).

3. Mme Euy. Empeyla, Genève, 1 photographie in-8.

h. Mme Henri Bernet, Genève, 2 phot. (format visite).

9. M. le Dr Rapin, Lancv, # phot. in-8. D

6. M. le Dr Gillot, Aulun, 3 aulotvpies in-8 el 2 phot. (format. :

visile)… 23 7. M. Dufresne, Genève, 1 portrait au crayon de Pierre Dufresne. encadré. 8. Mme M. Blum el P. Cerbrois, Paris. { portrait in-folio encadré de Lasècgue.

9. M. Louis Perrot, Genève, 1 porlrail- D done in-/0 encadré de = Louis Perrot. < Æ

10, M. Ivolas, Tours, 11 portraits divers.

11. M. C. de Candolle, Genève, 2 phot. in-8.

12. Mme Veuve J. Müller, 1 phot. (format ne

13. Mlle KE. Alioth. Paris, 1 phol. in-8 de F. S. Alioth.

1%. Mme Thomas-Dapin, Genève, 1 phot. in-4° de Pierre Dupin.

15. M. Elie Ducommun, Berne, 1 portrait phot. in-40 de J.C. Ducommun.

16. M. le prof. Tripet, Neuchâtel, 3 phol., 3 lithogr. el 1 photo … tvpie. “BTS

17. M. Eug. Demole, Genève, { phot. in-folio.

Par suite de ces dons, de lintercalation de pièces que possé- e dait la bibliothèque du Conservatoire, d'échanges, de dons divers du directeur et d’acquisitions, le nombre des LORIE iconothèque. > s'élevait au 31 décembre à 984.

III. Bibliothèque.

14. Acquisitions. — Les acquisition de la bibliothèque dn Conservatoire botanique portent les n° 1790 à 1938 du livre des entrées, comprenant Îles échanges. mais non les périodiques d'abonnement. Nous avons acquis trois périodiques nouveaux, dont l'abonnement sera continué : Æhodora, le Fern Bulletin et Miühilenbergia. Parmi les ouvrages importants entrés cette année dans la bibliothèque, mentionnons : Turezaninow. Ælora baica- lensis-dahurica. 1842-1852, 3 volumes avec suppléments: War- mung Symbolæ ad floram PBrasiiæ cognoscendam, 1867-1884 : Macoun, Catalogue of Canadian plants, 1883-1890 : etc. Nous devons l'envoi d’une série de brochures à MM. Boubier, C. de Candolle, Gautier, Vilmorin et Bois, Maiden. On remarquer: plus loin, à propos du service de lPArnuaire, l'envoi généreux qui nous à été fait par M. le professeur Treub de toutes les publi- cations encore disponibles de Pinstitut botanique de Buitenzorg.

A l’occasion du déménagement, le matériel des livres à été entièrement revu et le catalogue revisé.

15. Service de l'Annuaire. — Nous avons publié cette année le volume VII-VIIT de P'Auruarre, un volume de 371 pages, deux vignettes dans le texte. deux gravures hors texte et vingt-deux planches. La majeure partie de ce volume est consacrée aux résultats du voyage de le D” Hochreutiner dans le Sud-Oranais. Les frais de dessin d’une partie des planches ont été couverts par une gracieuse subvention de la Société auxiliaire des sciences et des arts. Le nombre des périodiques obtenus en échange par la publication de F'Arruaire atteint 95.

Voici les publications recues en 1904":

Berun. — Nolizblalt des k. bot. Gartens und Museums zu Berlin, nos 33, 34 et 39 (ann. 190%): app. no 13 et 14. — Verhandlungen des bot. Vereins der Prov. Brandenburg. vol. 45, ann. 1904.

1 Cetle liste Lient lieu d'accusé de réception pour les périodiques échangés en 190%.

ii —

Berxe. — Mitiheilungen der naturforsch. Gesellschaft aus dem Jabre

1903. Berne 1904. ca

— Bulletin de la Société botanique suisse, fase. 14, 1904.

Boxx. — Verhandi. des naturhist. Vereins der preuss. Rheinlande,

Westfalens ete., vol. 60 (1904) et G1 part. 1 (190%).

— Milteilungen der deutschen dendrologischen Gesellschaft, 190%.

— Sitzungsher. der niederrhein. Gesellsch. für Natur- und Heilkunde,

ann. 1903 et ann. 190%, part. 1.

BoRDEAUx. — Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux. vol.

LVIIL, 1903. |

Bosrox. — ‘l'ransactions of the American Academy of Arts and Sciences.

vol. XXXIX, nos 10-24, 1604: et vol. XL, nos 1-14, 1904

Bourc. — Bulletin de la Société des naturalistes de l'Ain, nos 14 et 15,

1904.

BRESLAU. — Jahresbericht des schles. Vereins für vaterläindische Cultur.

vol. 81, 1904. Annexes: Th. Schube, Die Verbreitung der Gefäss-

pflanzen in Schlesien preuss. und üslerr. Anteils, part. 4, 1903:

Die Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. Vol. in-80.

Breslau 1904. Le

BRUXELLES. — Annales du Musée du Congo, série 3. E ie. sur la flore

du Bas et du Moyen Congo, vol. [ fase. 2, par Em. de Wildeman :

série 6. Les Ficus de la Flore de l'Etat indépendant du Congo

fase. 1, par Warburg el de Wildeman: Notices sur des plantes

uliles où intéressantes de la Flore du Congo par Em.de Wildeman.

fasc. IE, 1904.

— Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique, t. XD, 1903 et XLI fase. 3, 1904.

— Bulletin du Jardin botanique de l'Elal vol. I fase. 4. 1903.

Bupa-PEsr. — Annales historico-naturales mnsei nationalis hungarici,

vol. IL, 1994.

— Magvar Botanikai Lapok, vol. HE. 190%.

Buexos-ArREs. — Anales del Museo nacional de Buenos-Aires, ser. 3,

t. IE (4903) et IV (190%). BuirexzorG. — Mededeelingen uit’s Lands Plantentuim, vols. 15-65, ann.

1896-1903: Bulletin de l'Institut bolanique de Builenzorg. nos 1-20, 1899-1904: Icones Bogorienses, fase. 1-4, 1897-1901: Verslag omtrent den Slaat van’s Lands Plantentuin te Builenzorg, ann. 1897-1902. CAEN. — Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, ÿme sér., Vols NII, 1904. CAMBRIDGE. — Proceedings of the Cambridge philosophical society. vol. XIE, nos 4- 6, 190%. CARLSRUHE. — Allgemeine hotanische Zeitschrift, vol._X, 1904. Cnicago. — Field Columbian Museum, Report Series, vol. IE, n° 5 ar Bolanical series, vol. IF, n°0 2, 190%. |

(10) one

CiNcINNATI. — Bulletin of the Lloyd library of Bolany. Pharmacy and

Materia medica. Reproduction series n° 4, 1903. — Mycological Notes by E. G. Lloyd, nos 15-18, 1903-1904.

Corre. — Jahresbericht der naturforschenden Gesellschaft Graubündens. t. XLVI, 1904.

CocuMBus. — Journal of Mycology, vol. X, 190%.

CopenHaGue. — Bolanisk Tidskrift, vol. 26, fase. 1 el 2 (1904) et table pour les volumes 1-25, 1904.

Danzi6. — Schriften der naturf. Gesellschaft in Danzig. Neue Folge, t. XI, fase. { et 2, 1904; Katalog der Bibliothek, Heft 1, 190%. Dorpar. — Sitzungsberichte der naturf, Gesellschaft bei der Universität

Dorpat, t. XIIT, pars 2, 1903. — Schriflen herausgegeben von der naturf. Gesellschaft bei der Uni- versilät Dorpat, fase. XIT, 1903. DRESDE. Sitzungsberichte der naturw. Gesellschaft Isis in Dresden, ann. 190%. FLoRence. — Nuovo giornale botanico italiano, vol. XF, 1904. — Bullelino della società botanica italiana, 1904. FRankeurt 4. M. — Bericht der Senckenbergischen naturforschenden Ge- sellschaît, ann. 190%. FREIBURG 1. B. — Mitteilungen des bad. bot. Vereins, nos 191—200, 1904. GÈNES. — Malpighia, vol. XVIIL, 1904. GENÈVE. — Mémoires de la société de physique et d'histoire naturelle, l. 34, fase. 3 (1903) et 4 (1904). GOETTINGEN. — Nachrichlen von der k. Gesellschaft der Wissenschaften . Zu Gôltingen. Math.-wiss. K1. 1904, H. 1—6; Geschäftl. Mitt. 1904. FH. 1 und 2. Mitteilungen des nalurw. Vereins für Steiermark, vol. XL,

GRAZ. 1904.

HELSINGrORS. — Acta socielatis pro fauna et flora fennica, XXVE, ann. RO

— Meddelanden af societas pro fauna et flora fennica, ann. 1903—1904.

IxxsBeuck. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tyrol und Vorarlberg, vol. 48, 1904.

Kew. — Bulletin of miscellaneous information 1904, app. 14.

Kier. — Schriften des naturw. Vereins für Schleswig-Holstein. Register zu Band I—XII, 190%.

KOëNIGSBERG. — Schriften der physikalisch-6konomischen Gesellschaft zu

Kônigsberg 1. P., vol. 43, 1903.

LanpsHuT. — Siebzehnter Bericht des naturw. Vereins Landshut, 1904.

LAUSANNE. — Bulletin de Ia société vaudoise des sciences naturelles, nos 149— 151, 1904.

Le Mans. — Bulletin de l'Acad. internat. de géogr. botanique, 13me ann., 1904.

LüxD. — Botanika noliser für Ar 1904.

re L ve, pe nn À Fe LR s. é ra Se s - ARS ER MAbisox. — Transactions of The Wisconsin Academy of sciences, arts and rs letiers, vol. XIE part. 2 (1902)-el:XIV, part. 4 (4903): É Mixneaporis. — Minnesota bolanical studies, vols. 4. 2 et 3. fasc. es.

A (1891—1904). de: ; MissouLa. — Bulletin of the Universilv of Montana, biolog. séries nos 7 et 8. (190%) : President’s report for 1903— 190%.

Mourixs. — Revue scientifique du Bourbonais et du centre de la France,

vol. XVII, 1904. SE 5e Nancy. — Bulletin de la société des sciences de Nancev. sér. HA, L IN > fase. 4 (1903) et t. V. fasc. 13 (1904). | : Neccharez. — Le Rameau de sapin, 43me année. 1904.

— Bulletin de la soc. neuchât. des sciences naturelles L. XXIX (190 XXX (1902) el XXXI (1903). ee New-Yonk. — Bullelin of the New York botanical Garden, vol. HE no 10, 190%. | | ë — Bulletin of the Torrev bolanical Club, vol. XXXI, 1904. LRE NURN8ERG. — Abhandlungen der naturhist. Gesellschaft in do EE XV: er 2, 1904. ne: Rate Pavoue. — Att della accademia scientifica venelo-trientino - islriana, vol. [, 1904. Fe Paris. — Feuille des jeunes naturalistes, 34me année, 190%. — Journal de Botanique,t. XVIHIF, 1904. et More — Revue de Botanique systématique el de géographie botanique Ho; Sr publiée par G. Rouv. 2me anu. 1904. _S + FA —. Bulletin scientifique de la France et de la He publié par Le Alfred Giard, t. XXX VILLE 190%. — Bulletin du Museum d'histoire naturelle, années 1902- 190%. — Bullelin de la Société bolanique de France, ann. 190%. | is PERADENYA. — Circulars and agricultural Journal of the roval bot. ee dens. Cevlon, vol. I, nos 7-29. are — Annals of ne He botanic Gardens Peradenva. vol. 16 part. 1e (1903) et vol. 2, fasc. 1 et 2 (1904). PHILADELPHIE. — Cobu à from the Bolanical Laboratory of he University of Pennsylvania, vol. 2, n0 3, 1904. ; Posex. — Deutsche Gesellschaft für Kunst und issenschafl. Zeitschrift der naturw. Ableilung, Bolanik, vol. X (1904) et XE, part. La (1904). st PRaGue. — Silzungsber. der K. bühm. Gesellschaft der Wiss. für Le Jabr 1903. ROME. — Annuario del r. isliluto botanico di Roma, ann. VII fase. 2 2, 1904. | A2 — Annali di Bolanica, (publ. par le prof. Pirolta) vol. F, fase. MES 190%. Ace SaiNRr-GaLz. — Bericht über die Thäligkeit der SL Gallischen dans. Gesellschaft für das Vereinsjahr 1902-1903. ann. 1904. PAGE

TS ES EL

er VPx LaUE

(12) nn

Saur-Louis. — Report of the Missouri bolanical Garden, vol. XV,190%4.

Srurrearr. -— Jahreshefle des Vereins für vaterländische Nalurkunde in Würtlemberg, vol. 60, 190%.

Sypxey. — Bolanic Gardens and domains (prof. Maiden). report 190%.

Tiens. — Travaux du jardin botanique de.Tiflis, vol. VE, part. 3, 1904.

Tokyo. — The botanical Magazine, vol. X VITE, 190%.

Viexne. — Verhandlungen der Kk. K. zoolog.-bot. Gesellschaft in Wien, t. BILE, 1904.

\Weæivar. — Milleil. des thüringischen bot. Vereins. Neue Folge, fasc.

XVIEE-1905:

IV. Jardin Botanique

16. Personnel. — Nous avons commencé l’année avec un personnel permanent de 5 jardiniers. De ceux-ci, deux sont spé- cialisés dans le service des serres. un dans le service de la récolte et du classement des graines, les deux autres sont attribués au service de la pleine terre. Pendant les mois d'été, nous avons employé 3 jardiniers supplémentaires (total 8).

17. Travaux exécutés. — Avec l’année 1904 a commencé pour le Jardin botanique la période d'organisation. Les travaux de déménagement sont achevés: il s'agit de faire de l’ordre, de développer l'aménagement de détail des divers départements, de reprendre le travail courant d’étiquetage, de récolte des graines, de détermination, etc. Cette dernière tâche n’a pu encore, faute de temps et en l'absence de l'assistant de l’Herbier. être sérieu- sement entamée. En revanche, on à repris la récolte et le triage, ainsi que la publication du catalogue des graines, suspendue en 1905.

Les travaux les plus importants pendant lPannée 1904 ont consisté dans le charriage de 2000 tombereaux de terre pour égalisation de pelouses: l’engazonnement des pelouses: le minage du nouvel emplacement destiné aux plantes officinales: l’organi- sation de détail du département géographique (rocailles): le reboisement des bords du ruisseau dans le petit jardin; la plan- tation d’un salicetum; la plantation de 80 nouvelles espèces dans l’arboretum (division des essences à feuilles caduques).

de 75 jardins étrangers par voie d'échange. Les dons suivants ont en outre été faits au jardin :

1. M. R. Buser, Lancy, 49 saules et 14 Alchémilles.

2. M. le Prof. Wilezek, Lausanne, 45 plantes alpines.

3. M. le Dr. Hochreutiner, Buitenzorg, 2 caisses d'Orchidées javanaises. L. M. Champendal, Genève, plantes diverses pour garnitures. ». M. Dentand, Champel, idem.

6. M. Vananti, Champel, idem.

7. M. Lachenal, Neydens, 3 nénuphars rustiques.

8. M. Taponnier, Neydens, plantes alpines et bulbes.

9. M. Duruissel, Cologny, plantes de serres. 10. M. le prof. Wolf, Sion, plantes alpines diverses.

. 11. M. le pasteur Chs. Martin, Cyclamen, type de Jérusalem.

12. Jardin botanique ds Saïgon, pl. tropicales diverses.

13. Jardin botanique de Calcutta, pl. tropicales diverses.

19. Matériel. — Les dépenses pour renouvellement de matériel

(paillassons, châssis, bacs, etc.) ont été analogues à celles de Pannée précédente. Nous avons dû construire cette année, pour les besoins de l'élevage des semis, 8 grandes couches en béton. De son côté, M. Allemand a terminé les travaux destinés au Jardin en aménageant la terrasse du bord du lac, en posant la canalisation et en créant les allées du petit jardin, enfin en ins- tallant 3 banes simples dans le petit jardin et 3 bancs doubles dans l’allée de platanes du grand jardin. Des écriteaux sur fer émaillé ont été placés pour désigner les divers départements du Jardin et tous les groupes du département géographique. D’autres

écriteaux plus grands, servent à l’orientation et résument les

articles relatifs à ia police du Jardin.

20. Utilisation du Jardin. — Des matériaux d’étude ont été,

comme l’année précédente, abondamment livrés au laboratoire de l’Université, que le Jardin peut aisément alimenter au moyen de commissions.

Nous avons eu l’occasion de fournir: de nombreuses détermi- nations de plantes à des amateurs et pu procéder pour une mai-

son de la place à une expertise de bois attaqué par le Merulius

_lacrymans.

19e 18. Acquisitions. — Nous avons reçu 6200 paquets de graines

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(14) — 257 —

Le nombre des visiteurs s’est énormément accru sur ce qu'il était dans l’ancien Jardin. L’affluence du publie dans le dépar- tement géographique (rocailles) a été si considérable que nous avons dû demander un inspecteur municipal pour le service de surveillance le jeudi et le dimanche. Enfin, nous avons eu la satisfaction d'enregistrer la visite de plusieurs classes et écoles conduites par leurs maîtres.

En terminant ce rapport, nous rappelons au public, comme précédenunent, que des objets ou des matériaux se rapportant à tn titre quelconque à l'histoire naturelle des végétaux, qui n'ont Souvent aucun interêt pour leurs propriétaires, peuvent quels qu'ils soient, venir combler une lacune dans nos collections. Les dons de cette nature seront donc toujours reçus avec reconnaissance. Le dépôt de ces objets au Conservatoire ou au Jardin contribuera à développer notre établissement botanique genevois et à le rendre plus intéressant non seulement pour les savants, mais aussi pour le public en général, auquel il est librement ouvert.

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VII

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GRAINES RECUEILLIES EN 1904

ET OFFERTES EN ÉCHANGE

PAR LE JARDIN BOTANIQUE DE GENÈVE

Acanthus mollis L. (lusitanicus Hort).

» spinosus L. Achillea cartilaginea Ledeb. » filipendulina Lam. » erandiflora Bieb. ». Millefolium L. » odorata L. » ptarmica L. » » v. euptarmica. » _santolinoides Lag. » speciosa Haenke. » Tournefortii DC. » asplenifolia Vent.

Aconitum barbatum Patr.o.ænanthum.

» speciosum Otto. Actinomeris alternifolia DC. » helianthoides Nutt. » paucifora Nuit. » procera Nutt. » tetraptera DC. Adiantum capillus Veneris L. » cuneatum Langs. » » v. gracillimum. Ægilops Aucheri Boïss. » macrochæta Schuttl. et Huet. » triaristata Willd. Agrimonia odorata Mill. » repens L. Fe Agropyrum acutum Rœm. et Schult. » elongatum Host.

—

Agropyrum glaucum Rœm. et Schult. » maritimum Beauv. Agrostemma Githago L. Agrostis alba L. v. major. » nebulosa Boiss. et Reut. Ailanthus glandulosa Desf. Aira atropurpurea Wahlb. » intermedia Guss. Albuca Nelsoni N. E. Brown. Alisma Plantago L » ranunculoides L. Allionia nyetaginea Michx. Allium Babingtoni Bor. » carinatum L. » fistulosum L. ne) » v. Calavissa. » fragrans Aït. » Molv L. » » 8. bulbiferum. » odorum L. » Rosenbachianum Reg. » senescens L. ». viviparum Kar. et Kir. Alopecurus arundinaceus Poir. » Castellanus Boiss. Althæa armeniaca Ten. » _apterocarpa Fengl. v. inlermedia, 5 » :» V. MiICrocarpa. » cannabina L. » glabriflora Ledeb.

— D —

Althæa narbonensis Pourr.

» _ officinalis L.

» rosea Cav.

» » V. nigra.

» sulphurea Boiss.

» taurinensis DC. Amarantus albus L.

» aureus Hort.

» _hypochondriacus L. v. racemosus.

Amphicarpæa monoica Nutt. Amsonia ciliata Walt.

» Jatifolia Michx.

» angustifolia Michx.

» _salicifolia Pursh. Amarvilis longiflora Steud. Anchusa angustifolia L.

» italica Retz.

» _officinalis L.

» » V. rosea.

» paniculala Aït.

» procera Bess. Andropogon nutans L.

» strictus Host.

. » Torreyanus Sleud. Angelica svlvestris L. Anthemis rigescens Willd. Apocynum hypericifolium Ait.

» _venelum L.

Aquilegia vulgaris L. v. stellata. Argemone Barklavana Penny. Artemisia Keiskiana Miq. Arrhenatherum elatius Beau v.

» » v. tuberosum. Asclepias incarnata Dene.

» grandiflora Linn. f.

» salicifolia Lodd. Asphodelus albus Willd.

» cerasiferus J. Gay.

» creticus Lamck.

» brevicaulis Bert.

» luteus L.

» MiICrocarpus Viv.

».. Villarsii Verl. Asplenium Belangeri Hook.

» Fernandzianum Kunz.

» laxum Br.

». viviparun Presl.

» marinuim L.

Aster cordifolius L.

» Curtisii Torr.

» horizontalis Desf.

» Jævis L.

» leucanthemus Desf.

». Mackii Rgel.

» multiflorus Ait.

» Reversii Dcne.

» roseus Sleud.

Aster sagittæfolius Wedem.

» tardiflorus L. Astragalus Cicer L re

» creticus Lam. Re

» falcatus Lam. L

» frigidus A. Gray.

» galegiformis L.

» glycyphyllus L.

» Grahami Steud. a

» sulcatus L. se Avena bromoides Gouan.

» orientalis Schreb.

» planiculmis Schreb.

» pubescens Huds.

» sempervirens Vill. Ballota italica Bth.

» nigra L. ce

DS NV.) — Balsamina hortensis Desp. : Baldwinia uniflora Nutt. Baptisia australis R. Br.

» cœrulea Eat. et Wright.

» exaltata Sweet. Barbarea arcuata Rchb. RE.

» intermedia Reichb. LE

» præcox R. Br. 2

» vulgaris R. Br. : Belemcanda chinensis DC. Bellevalia dubia Reichb. Berteroa incana DC.

» mutabilis DC.

Beta trigyna W. K. Betonica officinalis L.

» » v. NaJor. a Bertolonia maculala DC. QU Bocconia cordata Willd. 5404 Boltonia asteroides L'Hérit. i

» indica Benth. v. incisa. Botryanthus paradoxus Kth. Brachypodium cæspitosum Rœm. et

[Schult.

». pinnaluim Beauv. v. rupesire.

» sylvalicum Beauv.

Brassica rupestris Rafin. Borrago ofticinalis L. Bromaus allissimus Pursh.

» arduennensis Dum.

» cilatus L.

» _inermis L.

» Kalmii À. Gray.

» lanceolatus Roth.

» macrostachys Desf.

» madritensis L.

» marginatus Steud.

» -molliformis Lloyd.

» multiflorus Mart.

» purgans L.

— 20

Bromus serotinus Benek.

» transsylvanicus Schur.

» umoloides Kth.

» vestitus Schrad.

Buddleia curviflora Hook.

» intermedia Lorenz.

». japonica Linden.

» Lindleyana Fortune.

Cacalia hastata L. Calamintha Clinopodium Benth.

» » v. albiflorum. Calendula suffruticosa Vahl. Calliopsis Atkinsoniana Hook.

» cardaminifolia DC. Calystegia dahurica Fisch. Campanula rapuneulordes 1.

» Vidalii Wats.

Carduus acanthoides L. Carex arida Schwein. et Torr.

» capitala L.

» Gravii Carey.

» lagopina Wahlb.

» Link Willd.

Carum ammoides Benth. et Hook.

» Carvi EL.

» heterophyllum Reg. et Schmalh. Carvolopha sempervirens F. M. Ceanothus americanus L.

» glaber Spach.

Celosia Thompsonii Hort. v. magnifica. Celsia betonicæfolia Desf. | Centaurea atropurpurea W. K.

» Crupina L.

» Cyanus L.

» _involucrala Desf.

» microplilon Godr.

» pseudo-phrygia C. A. May. v. bos-

» ruthenica Lam. nas Paca: Centranthus angustifolius DC.

» -ruber L.

Cephalaria ambrosioides R. S.

» radiala Grisb. Cerastium hirsutum Ten.

» _perfoliatum L.

Cerinthe longiflora Vir. Chærophyllum aureum L. Chardinia xeranthemoides Desf. Chelidonium majus L.

» » v. laciniatum. Cheiranthus Cheir: L. Chenodopodium Bonus Henricus L.

» petiolare Kunth.

_» Quinoa Willd. Chrysostemma lripleris Less. Cirsium giganteum Spreng.

» oleraceum LE.

Cineraria martrtima L.

Cistus Cyprius Lamk.

» heterophyllus Desf. Clematis angustifolia Jacq.

» corymbosa Poir.

» erecta L.

» flammula L.

» glauca Wild.

» integrifolia L.

» » v. grandiflora.

» Kousaboltan Decaisne.

» Jathyrifolia Bess.

» Jasiantha Fisch.

» Imaritima L.

» orientalis L.

» _ parviflora DC.

» Soongarica Bge.

» virginiana L.

» vitalba L.

» viticella L.

Cneorum tricoceum L. Cochlearia glastifolia L. Collomia grandiflora Dougl. Colutea arborescens L.

» aurantiaca Hort.

» media Willd.

» _melanocalyx Boiss. et Heldr. Coreopsis grandiflora Nutt.

» palmata Nuit.

Cornus sanguinæa L.

Corlia elata Edew.

Cotoneastler lucida Schlecht.

Crambe maritima L.

Crepis Reuteriana Boiss.

Crinum capense Herb.

(rocosma aurea Planch.

Cucubalus bacciferus L.

Cuminum Cyvminum LE.

Cynoglossum furcalum Wall. » officinale F.

Cyperus longus L.

Cytisus austriacus L.

» _ponticus Griseb.

» Weldeni Vis. Dactylis glomerata L. Dahlia Merkii Lehm.

» variabilis Aït. Datura inermis Jacq.

» Stramonium L.

» chalibæa Koch. Delphinium alpinum Kit.

» _elatum Lam.

) » v. longicalcaratum Hulh.

» bhybridum Steph.

» intermedium DC.

» montanum DC.

» occidentale Wals.

» _ornatum Bouch.

s ER RATE AU NE,

Delphinium Requienn DC. Deschampsia cœspitosa Beaux.

» » v. media Rœnm. Desmodium canadense DC. Digitalis ambigua XX purpurea. Diplostephium amygdalinum Cass. Diplotaxis erucoides DC. Dipsacus Fullonum L. Doryenium rectum Ser. Echallium Elaterium Cass. Echinops banaticus X dahuricus.

» cornigerus DC.

»_ dahuricus Fisch.

» Gmelini Turez.

» microcephalus Sibth. et Sm.

» persicus Fisch.

» Ritro L. LEE

» spinosus L. Elsholtzia cristata Willd. Elvinus arenarius L.

» canadensis L.

» giganteus Vahl.

» hordeiformis Desf.

» mexicanus Cav. Epilobium abyssinieum Hort.

» grandiflorum Vigg.

» bhirsutum L.

» lividum Hausskn.

» pubens A. Rich.

» squamatum Nutt. Eremurus altaicus Stev.

» himalaicus Baker.

» turkestanicus Reg. Erianthus gloriosus Hort.

» _strictus Baldw. Erigeron bellidifolius Willd.

» Hinifolius Willd. Erodium Ciconium Willd.

» gruinum Willd. Ervagium Billardieri Delar.

» creticum Lam.

» planum EL.

» _ Sanguisorba Cham. Erysimum asperum DC.

» angustifolïum Ehrb.

» aureum M. Bieb.

» crepidifolhum Rchb.

» exaltatum Andrz.

» bhieracifolium L.

» exaltatum Andrz.

» Marshallianum Andrz.

». Petrowskianum Fisch.

Eupatorium ageratoides L.

» album L.

» Fraseri Lam. » maculatum L. » _ purpureum L.

Æ es a. PE FA a … z AT = à $< DS

Eupatorium trifohiatum Habl. Farsetia clypeolata R. Br.

» _eriocarpa DC. + Festuca elegans Boiss.

» Fenas Lag.

» heterophvlla Lamck.

» _indigesta Boiïss.

» loliacea Huds.

» nigrescens Lam.

» ovina L. v. flavescens.

» » v. glauca.

» » _v. trachyphylla. » » : V. Vaginata.

) » v. valesiaca.

» Pancicii Hackel. » pannonica Wulf. » _ pratensis Huds. » rubra L.

» » vw. barbala. » » fallax.

» » _genuina.

» » planifolia. » » pubescens.

» spectabilis Jan.

» varia Hænke. Filipendula hexapetala Gilhb. Fœniculum capillaceum Gilib.

» officinale AI.

Fragaria indica Andr.

» roseiflora Boulay. Frétillaria askabadensis Hort.

» Jibanotica Baker.

» Marjoletti Hort.

Funkia cœrulea Sweet.

» marginata Bak.

» _Sieboldiana Lodd. Gaillardia grandiflora Hort. Galega officinalis EL:

» _orientalis L.

» _persica Pers.

Garidella Nigellastrum L. Gaura biennis L. Geranium cristatum Stev.

» affine Ledeb.

» Richardsonii Fisch. el Trautv. Geum chiloense X strictum.

» nutans Poir.

» rugosum Desf.

» urbanum L.

Gingko biloba L. Glaucium flavum Crantz.

» fulvum Smith. ; Gladiolus byzantinus Mill. Glyceria aquatica Sm. Grindelia robusta Nutt. Gypsophila aculifolia Stev.

» _elegans Bieb.

= ii

Gypsophila paniculata L.

» perfoliata L. :-

» _pilulifera Boiss. el Heldr.

» Rokejeka Delile. Helenium autumnale L.

» | »

» grandiflorum Pers.

» mexicanum Rchb. Heliopsis lævis Pers.

Heracleum aureum Siblh. et Sim.

» Lecocquii Gr. et Godr.

» Mantegazianum Hort.

» proteiforme Crantz. Hesperis matronalis L.

» » v. hortensis. Hibiseus syriacus L. Hieracium argutum Nult.

» Willdenowii Monn. Hordeum bulbosum L. Hyoscyamus major Vill.

» palliidus W. K.

Hypericum Ascyron L.

» floribundum Aït.

» Gebleri C. A. Mey.

_» tetrapterum Fries. Incarvillea Olgæ Reg. Indigofera Dosua Hamilt.

» Gerardiana Grah.

» splendens Ficalho. Inula bifrons L.

» Helenium FE.

» spiræifolia L. v. hybrida Baume.

». thapsoides Boiss. :

Impatiens glanduligera Royle. Iris ensata Thnb.

» Kæmpferi Sieb.

» _pabularia Hort.

» pallens Fort.

» » v. sicula.

D SDiriIC A le

» » v. longrfolia.

» » v. flexuosa.

» » _v. lrigonocarpa.

» Slatellæ Tod. Isalis littoralis Stev.

» præcox Kit.

» tinctoria L.

» _virens Coss. Iva xanthifolia Nul. Juncus glaucus Sibth.

» tenuis Willd. Kœæleria cristata Loisl. :

» » V. genuina. Kniphofia aloides Mœnch.

» nobilis Hort.

» Saundersii Hort.

» Tuckn Hort. :

v. pubescens DC.

Laserpilium Panax Gouan. Lasiagroslis splendens Kth. Lathyrus ensifolius Red.

» latifolius L.

» platyphyllus Retz.

» rotundifolius Willd.

» sylvestris L.

» » v. r'oseus.

» » v. Wagneri.

» venosus Mubl.

Lavatera phœnicea Vent. Leonurus Cardiaca L. Lepidium amplexicaule Stev. » graminifolium L. » latifolium L. Lespedeza trichocarpa Pers: Levisticum officinale Koch. Ligusticum alatum Spr. Lithospermum latifolium Michx. Lonicera chrysantha Turez.

» {atarica L.

» » v.elegans. Lophosciadium millefolium Steud. Lotus uliginosus Schkuhr. Lupinus macrophyllus Benth.

» polyphyllus Lindl.

» » v. albus.

» D v. densus. Luzula angustifolia Poir.

» maxima DC.

Lychnis chalcedonica L.

» » V. rOSe4. Lycium chinense Mill.

» megistocarpum Dun. v. ovalum

[Dun.

Lycopus europæus L. v. menthæfolius. Lysimachia ciliata L. [Briq.

» dubia Aït.

» Ephemerum L. » punctata Jacq. >. quadrifolia EL. Lytbrum Salicaria L.

» _virgatum L.

Malope trifida Cav. v. grandiflora. Malva brasiliensis Desr.

» neglecta Wallr.

» oxyloba Boiss.

» peruviana L.

» rotundifolia L.

Marrubium leonuroides Desr.

» pannonicum Reichb.

» peregrinum L.

Matthiola tristis K. Br. Melandrium album Garcke.

» » _v. rubellum Melilotus italica Lam.

» macrorrhiza Pers.

—

Melissa officinalis L. Mentha viridis L. Microlonchus salmanticus DC. v. albus. Molinia cœrulea L.. Monarda fistulosa L. » mollis L. Muscari Argæi Schott.

» atlanticum Boiss. et Reut.

» ciliatum Ker.

» commutatum Guss.

» moschatum Willd.

» _neglectum Guss.

» polyvanthum Boiss Napæa lævis L.

Nasturtium ervthrospermum Reut.

» officinale R. Br.

» sylvestre R. Br. Nepeta cataria L.

»._ grandiflora M. Bieb.

» nuda FE:

» Sibirica L. Nephrodium molle Desv. Nephrolepis ensifolia Presl. Nicandra physaloides Gærtn. Nicotiana acuminata Grab.

» Langsdorfii Weinm. Nigella damascena L.

» arvensis L.

» sativa L.

Oenanthe Lachenalii Gmel.

» pimpinelloides L.

» silaifolia Bieb. Oenothera biennis EL.

» californica S. Waits.

» gigas De Vries.

» lata Hort.

» macrantha Sellow.

» nonella Hort.

» spectahilis Hornem. Omphalodes linifolia Mænch. Onopordon Acanthium L. Paeonia albiflora Pall.

» decora Anders.

» _paradoxa Anders.

». peregrina Mill.

» » v. banatica.

» ») V. COMpaCta.

» » _v. pubescens.

» romanica Brandza.

» tenuifolia L.

» triternata Poll. Papaver bractealo X orientale.

» Caucasicum Bieb.

» commutatum Fisch.

». dubium L.

» Heldreichni Boiss.

» Hooker: Bak.

en

Papaver hortense Hussen.

» _ olvmpicum Sibth. LÉ

» _ olvmpicum X Heldreichii.

» orientale L.

» _oblongifolium Hort.

» pulcherrimum Fisch.

» setigerum DE.

» somniferum LE.

» umbrosum Boiss. Parietaria erecta Mœnch. Parthenocissus tricuspidata Planch. Pennisetum fasciculatum Trin.

» _japonicum Trin.

» longistvlum Hochst. Peucedanum Chabræi Reichb.

» ruthenicum Bieb.

» sulcatum Nvm.

» _venetum Hoch.

Phalaris cœrulescens Desf.

» canarlensis L.

» paradoxa EL.

» truncala Guss.

» _tuberosa LK.

Phlomis Russeliana Lag.

» tuberosa L.

» viscosa Poir.

Phytolacca decandra L. =

» Kœæmpferi Gray. BCRRENSE Pimpinella anthriscoides Boiss. Piptatherum holciforme Rœm. et Schult

» multiflorum Beau.

» _paradoxum Beauv. Plantago altissima L.

» major L.

Plectranthus amurensis Maxim.

» excisus Maxim.

Poa violacea Hænke. Re Polvgonum cuspidatum Sieb. et Zucc.

«_ divaricatum L.

» Laxmanni Lepech.

»__ polymorphum Re

» » - alpinum.

» VIFgINIADUM L.

Polymnia Uvedalia L. Potentilla astracanica Jacq.

» Buccoana Clem..

» divaricala DC.

» hirta EL.

» Jaciniosa W. K.

» Leschenaulliana Ser.

». Mac Nabiana Hort.

» recta L.-

» » _v. argen(ea.

». Romandzovi Ldh. : = 1e" Poterium Sanguisorba L. Prunus Padus L.

» spinosa L.

C2

D de LE ar D'or (4

ee ie

Psephellus dealbatus Boiss. Psoralea Onobrychis Nutt. » _physodes Hook. » tenax Lindi. Pteris arguta Aït.

» recii Le.

» » _v. albo-lineala.

» Jongifolia LE.

» serrulalta L.

» tremula Br. Pyrethrum corymbosum Scop.

» macrophyllum Willd.

» niveuimn Lag.

5 Parthenium Sm.

» » v. mulliplex.

» roseum Bieb. Ranunculus Boræanus Jord.

» grandiflorus L.

» serbicus Vis.

» Steven: Andrz. Raphiolepis integerrima Hook. Reseda abyssinica Fres.

» alba L.

Rhamnus californica Esch.

» Jatifolia L'Hérit. Rheum australe D. Don.

» crassinervium Fisch.

» Collinianum Baïll.

» Franzenbachii Muent.

» macropterum Mart.

» Ribes L.

» rugosum Desf.

» Rhaponticum L.

» _sibiricum Pall.

» Tetragonopus Mart.

» undulatum L. Roubiera multifida Moq. Rosa brachiata Desegl.

» californica Schlecht.

» canina X gallica Reut,.

» Carolina EL.

» dalmatica Kern.

» gallica L. v. holosericea Bess.

.» Jundzilliana Bess.

» _microcarpa Lindi.

» Regeliana Linden. Rubia tinctorum L. Rubus americanus Hort.

» Bayeri Focke.

» Bellardii Gunth.

» Cæsius L.

» cæsius X Idæus Focke.

» Cedrorum Kotschv.

» discolor Weihe et Næs. :» fastigiatus Weihe et Nees.

» flagellaris Willd.

» Gelerti Hort.

Rubus Godront P. J. Muell. » hirtus W. K.

» Hoffmeisterianus Kth. et Bouché.

» hypargyrus Edgew.

» inermis Willd.

» Jacimiatus Willd.

» lamprophyvilus Gremli.

» Lejeunei Weithe et Nees.

» leucostachys Dougl.

» Lindebergii P. J. Muell.

» macrophyllus Weïhe et Nees.

» nitidus Weihe et Nees.

» niveus Wall.

» occidentalis L.

» pruinosus Zoll. et Mor.

» phœæniculasius Maxim.

» rhamnifolius Weïhe et Nees.

» rudis Weihe et Nees.

» Sprengelii. Weïhe.

» _ strigosus Michx.

» _suberectus Anders.

» Lomentosus Borkh.

» villosus Aït.

» Wabhlbergii Arrh. Rudbeckia californica A. Gray.

» digitata Mill.

» lacimata L.

» Neumannii Steud.

» subtomentosa Pursh. Rumex Acetosa L.

» confertus Willd.

» _confertus Crispus.

» cordifolius Hornem.

» cristatus DC.

» domesticus Hartm.

» » v. glanduliferus.

» Fischer: Rchh.

» Friesii Gr. God.

». hamatus Trev.

» Hydrolapathum Huds.

» occidentalis S. Waits.

» olympicus Boiss.

» orientalis Bernh.

» polygonifolius Lond.

» pratensis Mart.

» purpureus L.

» salicifolius Weinm.

» Ssanguineus L.

» stenophyllus Ldb.

» Steudeli Hochst.

» Ssylvestris Wallr. Ruta bracteosa DC.

» graveolens EL. Salvia Æthiopis L.

» argentea Lam.

» betonicæfolia Lam.

» confusa Benth.

Salsia grandiflora L.

» hians Royle.

» Horminum L.

» officinalis L.

» » v. alba.

» pratensis FL. v. alba.

» » v. bicolor.

» scabiosæfolia Lamk.

» Sclarea L.

» verbenaca L.

» » V. præcox.

» virgata Ait.

» verticillata L. Salvinia nalans L. Sanguisorba canadensis L.

» dodecandra Moretti.

» myriophylla A. Br.

» officimalis L.

» tenwfolia Fisch.

» » v. alba. Saponaria cerastioides K. el Mex.

» glaberrima Ser.

» officimalis L. Saururus cernuus L. Scabiosa atropurpurea L.

» fumariæfolia Panc.

» _isetensis L. Scilla campanulala Aït.

» » v. fl. roses.

» cernua Hoffm.

» elongata Parl.

» _hemisphærica Boiss.

» _ pratensis W. K. Scirpus mariimus L. Scopolia lurida Dun. Scrophularia auriculata v.

» nodosa L.

» vernalis L. Secale dalmaticum Vis.

» montanuim Guss. Senecio erucifolius L. Serratulata quinquefolia M. B. Sesleria elongala Host. Setaria italica Beauv. Sida Abultilon L. Silene gallica L.

» nocliflora L. Silvbum Marianum Gærtn. Sium lancifolium Bieb.

» Sisarum L. Sisymbrium acutangulum DC.

» elatum Koch.

» [rio Jacq.

» laxiflorum Boiss.

» _ strictissimum L.

Sisyrinchium iridifolium Kunth.

Solanum æthiopicum I.

minor.

a .

Solanum Dulcamara L.

._» hystrix R. Br. persicum Willd.

Solidago canadensis L.

» gigantea Aït.

» glabra Desf. Ë

» procera Ait.

» rigida L.

Smyrnium Olusalrum L. Si japonica L.

» fol. var. Se halepense Pers. Spartina cynosuroides Willd. Spiræa Aruncus L.

» callosa Thunb.

» Fortunei Planch.

» Humboldii Gardn.

» japonica Linn. f.

» » v.-a1bæ

_» Lindleyana Wall.

» mipponica Hort.

» ulmifolia Scop. Slachys heraclea L.

»_ lanata Jacq.

» Jleucoglossa Griseb.

» germanica Li. A

» _setifera C. A. Mev.

» sibirica Lindi.

» spectabilis Choisv. Stalice elata Fisch.

» Gmelini Willd.

» Limonium “

» » 2 alba.

» V. Stipa Lagascæ Rœm. et Schult.

» viridula Trin. Symphoricarpus mollis Nutt.

» montanus Kunth.

»_ orbiculatus Mœnch.

» racemosus Michx.

» vulgaris Michx.

Succisa australis Rchb. Swainsonia Osbornii Moore. Symphylum asperimum Bieb.

» bohemicum F. W. Schmidt.

» caucasicum Bieb.

» coccineum Schlecht.

» echinatum Ldb.

» ottomanum Hort.

» peregrinum Ldb.

» tauricum Ldb.

Tagetes patula L. v. nana. Tanacetum boreale Fisch.

» vulgare L. v. crispum DC. Teleckia speciosa Baumg. Teucrium Botrys L.

» canadense L.

Chron.

macroclada Boiss.

_ Teucrium Scorodonia L. Thalictrum angustifohum L.

» concinnum Wild.

» _elatum Jacq.

» flavum L.

» slaucescens DC.

» Jacquinianum Koch.

» nigricans Jacq.

» sibiricum Gærtn. | Thermopsis alterniflora Reg. et Schm.

» fabacea DC.

Tordylium syriacum L. . Tradescantia caricifolia Hook.

» virginiCca L.

_ Tragopogon ruber Gmel.

Tefolum angustifolium L. Triticeum dicoccum Schrb. » junceum L. » rigidum Schrad. » villosum Beauv. Tulipa Gesneriana L. » Mauriana Jord. el Fourr. » triphyila Rec. Uropetalum serotinum Ker. v. commu- » viride Ker. |tatum.

Vaccaria segetalis Garke.

» ) v. grandiflora Fisch.

Vaillantia wuralis L.

Verbaseum gnaphaloides M. Bieb. » nigrum L. » orientale Bieb. » thapsiforme Schrad.

Le Directeur :

Dr J. BRIQUET.

Or e

Verbena littoralis Kunth.

» stricta Vent.

» urticæfolia L. Verbesina Coreopsis Michx. Vernonia eminens Bisch.

» novæboracensis Willd.

» præalta Lodd. Veronica Bachofenii Heuffi.

» Clusii Schott.

» crassifolia Wierzh.

» excelsa Desf.

« Jaciniata Moœnch.

» longifolia L. eee

» » v. anguslifolia.

» » v. puberula Blh.

» maritima L.

» paniculata Pall.

» sibirica L.

» » V. Japonica.

» spuria L.

» tubiflora Fisch.

» _verbenæfolia Host.

» virginica Nutt.

» Waldsteiniana Schott. Viburnum Opulus L. Vincetoxicum nigrum R. Br.

» officinale R. Br.

Vitex incisa Lamk. Xanthium macrocarpum DC. Xeranthemum annuum L.

» cylindraceum Sm.

Zinnia Haageana Regel.

Le Jardinier-che] :

P: GRANDIJEAN.

RÉCOLTÉES DANS NOS ROCAILLES ALPINES

EN 1904

Acæna cylindrostachva Ruiz et Pa. Y Ve

» ovina À. Cunn.

» trifida Ruiz et Pav. Achillea banatica Kit.

» microloba DC.

» stricta Schleich. Aconitum altissimum Willd.

» barbatum Patr.

» Camarum L.

» Lycoclonum H.

» Napellus L.

» » V. Carnet. » » v. Dodonei. » » v. Halleri.

» paniculatum Lamk.

» Vulparia Rehb. Adenophora suaveolens Reichh. Æthionema coridifolium DC. Alchemilla alpestris Schm.

» frigida Buser.

» _Incisa Buser.

» Lapevrousii Buser.

» major Buser.

» micans Buser,

» _pastoralis Buser.

» pratensis Schm.

» pubescens M. Bieb.

» rigida Buser.

» speciosa Buser.

» splendens Christ.

» » v. bernensis Buser.

» sitraminea Buser. » Vetteri Buser.

(GRAINES

«

Allium Ras Don. TRIO

» pedemontanum W id. ï

» Schœnoprasum v. alpin 1 och.

» strictum Schrad. GTR Alsine Bauhinorum Gay.

» verna L. MST ON Alvssum argenteum Vitm.… Ho

» calyeinuin E:

» crelicum L. ME:

».. Marshallianum Andrz. E

» montanum L.

» petræuim Andrz.

» Spinosum L.

» umbellatum Desv. Androsæmum hircinum Spach.… Anemone baicalensis Turcz. est

» decapetala LE.

» multifida Poir.

» » Y. HSE

» Pulsatilla L.

» rivularis DC.

» silvestris L.

» virginiana L. Antennaria plantaginea R. Br.

» triplinervis Scnis. - Anthemis macedonica Rores et. Orph.

» _parnassica Nvm. RES

» Triumfetti DC. RFA EE Anthericum ramosum L. CPE Antürrhinum angustifolium Poi

» Huetii Boiss.

» majus L.

» rupestre Boiss.

Aquilegia vulgaris L. Brunella hyssopifolia L.

» y v. alba. » Jaciniata L. v. lutea.

» vViscosa XC afrala. | » pensylvanica Willd. Arabis albida Stev. Bupthalmum grandiflorum L.

» alpina L. ». salieifoltum EL.

» brassicæformis Wallr. Calamintha alpina Lam.

». bellidifolia Jacq. » _ adscendens Jord.

» ciliata R. Br. | » _chinensis Benth.

» Drummondii À Gray. » corsica Benth.

» hirsuta Scop. » grandiflora Mœnch.

» _Japonica Regel. » graveolens Benth.

» muralis Bert. | » Nepeta Link.

» rosea DC. » nepetoides Jord.

» procurrens W. K. Campanula alliariæfohia Willd.

» sagittata DC. » » v. macrophylla.

» stricta Huds. » bononiensis L.

» Turczaninovii Ldb. » erlocarpa Bieb.

» turrita L. » grandis Fisch.

Arenaria graminifolia Ardum. » lamifolia Bieb.

» De Ve DAEVHIOrA _» macrantha Bieb. Armeria alpina L. » persicitolia L.

» berlengensis Daveau. ) ) v. alba.

» cephalotes Hook. » primulæfolia Brot.

25) » V. alba. » pusiila Hænke.

» Halleri Wallr. » rhomboiïdalis L.

» leucantha Salzm. > » v. alba.

» filicaulis Boiss. » rotundifolia L.

» pinnifolia Hoffmg. et Link. » ruthenica Bieb.

» plantaginea Wild. » tomentosa Lamck.

» scorzoneræfolia Willd. » Trachelium FL

» setacea Del. » » ViealDd.

» undulata Boiss. » turbinata Schott.

Arnica longifolia Eaton. Carduus defloratus L. Artemisia À bsinthiunr. L. » transalpinus Suter.

» nana Gaud. Callirhoe involucrata A. Grav. Asperula montana W. K. » Jineariloba À. Gray.

» tinctoria L. Carpesium cernuum L. Aspidium Filis Mas Sw. Centaurea alpestris Heg.

» Jobatum Sw. » alpina L.

» Lonchitis Sw. » axillaris Wild. Asplenium Halleri DC. » » X montana. Aslragalus alopecuroides Ledeb. » dissecta Ten.

» depressus L. » Lugdunensis.

» vulpinus Willd. » montana L.

Astlrantia major L. » » v. alba. Athyrium Filix fœmina Roth. » transalpina DC. Alropa Belladona L. » valesiaca Jord. Aubrietia deltoidea DC. v. microphylla. Cerastium Biebersteinii DC. Avena alpina Trin. : » frigidum Bieb. Belonica Alopecurus L. fl. roseis. » erandiflorum W. K.

» grandiflora Willd. » lanatum Lam.

» hirsuta L. » _pensylvanieum Hook. Belula nana Linn. » purpurascens Adams. Biscutella Jævigata L. ; »_ strictum Hænke.

ve » v. dentata. Cephalaria alpina Schrad. Brunella bicolor Beck. Chrysanthemum montanum DC.

» hastæfolia Brot. Cineraria cordifolia Jacq.

ii

Erinus hirsutus Gr. et Godr.

Cirstum ertophorum Scop.

=» -pyrenaicunr DC: 2: | » Clavtonia sibirica L. » CoromiHa elegans Colla.

» montana SCOp. | » Corrigiola telephiifolia Pourr. Corvdalis lutea DC.

» ochroleuca Koch. » » ophiocarpa Hook. et Thous. TES

Cotoneaster microphylla Wall. » » Simonsii C. Koch. »

Crepis blatiarioides L. » » Ssibirica EL. »

Cytüsus alpinus L. » ». leucanthus W. K.

Delphiniun cardiopetalum DC. »

Diai talis grandiflora Lam. » » lutea L. » » purpurea Rolb. » » Thapsi L.

Dianthus arenarius L. » » Armeria L. » » atrorubens All. » » Balbisii Ser. » » brachyanthus Boiss. »

» Boissieri Wilik. » campestris Bieb. ». capitatus DC.

» collinus W. K. » » controversus Gaud. » » corsicus Link. | » » cruentus Fisch. » » deltoides | Fees » » fragrans Bieb. » » giganteus Urv. » » _indorus Pall. » » Jiburnicus Bartl. | » » _monspessulanus L. » » plumarius EL. » » » v. albus. » » » V. MINnOr. » » prolifer L. » superbus L. » » {rifasciculatus. » » virgatus Pasq. » » _virgineus L. » » _viscidus Bory el Chamb. » » _Wimmer: Wichura. »

Doronicum Pardalianches Willd.

Dorvenium berbaceum Vill. HE ER » hirsutum Ser. »

_» intermedium Ledeb. Draba fladnizensis Gaud.

» incana L. » » Thomasii Koch. » Dracocephalum diversifolium Rupr. »

Dryas octopetala L. Ée

Epilobium peduneulare Cunngh.

Erica stricta Donn. Erigeron acris L.

Erodium daucoides Boiss._

Erysimum helveticum DC.

Festuca Halïleri AI. Genista horrida DC. Geranium armenum Boiss.

roseuun L'Hérit.

Geum brachypetalum Ser.

Globularia trichosantha K isch.

Gypsophila L. Helianthemum grandiflorum DC.

LA

» .:v. albus. hispanicus Pers.

sericeum Schum.

armerifolius Turez. elongatus Ledeh. slandulosus Porter. Wucronatum DC. serolinus Rchbh. speciosus DC. Villarsii Bell.

geifolium Munby. Manet Coss. pelargoniflorum Boiss. serotinum Stev.

ochroleucum DE. pulchellum J. Gay. rhæticum DC. thyrsoideum Boiss. transvlvanicum Schur.

bohemicum L. Endressi Gay. gracile Ledeh. nodosum L. phæum Lan. prostratum Cuv. pratense L.

» v. dissectum. palustre L.

sanguineum EL. sylvatieum F Wlassovianum Fisch.

coccineum Sibth. Éz intermedium Balb. laciniatum Murr. | molle Vis. rivale L. virginianum L.

vulgaris . » [= r. alba,

polifolium Mill.

rhodanthum Dun.

vulgare LR FRERES » r. album. * É

Helichrysum angustifolrum Dun.

» Fontanesi Camb. | Helleborus fœtidus L: Heracleum pyrenaicum Lan. Heuchera altissima FL.

» americana L.

» glabra Wild.

» inicrantha Doug.

» pilosissima Bth.

» pubescens Pursh.

». ribifolia Fisch.

» Richardson: R. Br.

» sanguinea Engl.

» » v. alba.

» » V. lrOSea. Hieracium amplexicaule L.

» andryaloides Vill.

» aurantiacum L.

9 » X cymesum. » » X Hoppeanum.

» _areniCcola God.

» Bocconei Griseb.

» bupleuroides Gmel.

» calophyllum Uecht.

» cerinthoides Gouan.

» collinum Gochn.

» confusum Jord.

» coronopifolium Bernh. » cruentum Næsg. et Pet. » Ccymosum L.

» dentatum Hoppe.

» Dewarii Boswell.

« elongatum Willd.

» flagellare Willd.

» glaucum AÏ.

» lanatum Vill.

» lacerum Reut.

» Lawsoni Vill.

»_ lasiophyllum Koch.

» latisquamum Næsg. et Peter. » longifolium Schleich. » Jigusticumn Fr.

» maculalum Schrk.

» ochroleucum Schl.

» pachylodes N. P.

» Pelleierianum Mér.

» pictum Schl.

» piliferum Hopp.

» Pilosella L.

» phlomoides Trachs.

» præaltum L.

» pseudo-cerinthe Koch. » pratense Tausch.

» ramosum W. K.

» ramosissimum Gremli. » Reichenbachii Verl.

» rigidum Fries.

21l

Hieracium Rioni Greml.

» sabaudum All.

» _saxatile Jacq.

» scorzoneræfolium Vill.

» Speciosum Hornem.

» stoloniferum Bess.

» tardans Pet.

» thapsiforme Uechtr.

» urticaceum Arv.-Touv.

» valdepilosum Vill.

» valesiacum Fr.

» _velutinum Hegetschw.

» villosum L.

» vogesiacum Moug.

» Waldsteinit Tausch. Hugueninia tanacelifolia Rehb. Hippocrepis comosa L. Hyssopus officinalis L. Hvpericum atomarium Bois.

» aureum Torr. et Gray.

» delphicum Boiss. et Heldr.

» elatum Ait.

» hirsutum L.

» hireinum.

» montanum bL.

» patalum Thunb.

» prolificum LL.

» orientale L.

» Rugelianum Kunze. Iberis Garrexiana AI.

» gibraltarica X Tenoreana DC.

» Pruitii Tin.

» sempervirens L. Incarvillea Delavayi Franch. Inula ensifolia LB.

». graveolens Desf.

» montana L.

» VISCOsa Aït.

Hinperatoria hispanica Boiss. Koœæleria valesiaca DC. Lactuca perennis L. Leontodon caucasicus Fisch.

» pseudo-crispus Sch. [stylum. Lepidium nebrodense Guss. v. micro- Lasiagrostis Calamagrostis LK. Lathyrus pyrenaieus Jord. Leycesteria formosa Wall. Libanotis montana AIT. Linaria alpina Mill.

» anticaria Boiss.

» dalmatica Mill.

» genistæfohia Mill.

» Inacedonica Griseb.

» purpurea Mill.

» Striata DC.

» tristis Mill.

Lindelofia longiflora Hort.

Lindelofia spectabilis Lehm. Linum alpinum L.

» altaicum Fisch.

» austriacum L.

». maritimum L.

» Muller: Moris.

» squamulosum Rudolphi.

» tenuifolium L. Lobelia syphylitica s

» » r. alba. Lychnis coronaria Lau. » » . bicolor. ») » - alrosanguinea.

» Flos-Cuculi i

» Flos-Jovis L.

» coronaria X Flos-Jovis.

» rubra Patze.

. _» Viscaria L. Micromeria græca Benth.

» Juliana Benth.

» microphylla Benth.

» rupestris Benth. Mastacanthus sinensis End. Meum athamanticum Jacq. Mimaulus cardinalis Dougl.

» » v. grandiflorus.

» guttalus L.

Mulgedium Plumieri DC. Myvosolis cæspilosa DC.

» _intermedia Link.

» sylvatica Hoffm. Myriactis Gmelini DC. Myrrhis odorata Scop.

Nepeta dirphya Heldr. Nasturtium pyrenaicum R. Br. Oenothera fruticosa L.

» rosea Aït.

Onobrychis viciæfolia Scop. Onosma Bourgæi Boiss. Origanum glandulosum Desf. Orobus lathvroides L.

»_ niger L.

» varlegalus Ten.

» vernus L.

Osmunda regalis L. _Oxyria digvr pa Hill. Papaver alianticum Ball.

» nudicaule F. M. Patrinia villosa Juss. Penstemon angustifolius Lindi.

» barbatus Nutt.

» An) v. r'oseus.

» ce Willd.

» v. Richardsoni.

» Digitalis Nutt. » heterophyllus Lindl. » ovalus Dougl.

Penstemon pubescens Mise Phleum Michelii AI. R » parnassicum Boiss. Phyteuma campanuloides Vill. » canescens W. K. : »_ limonifolium Sibth. et Sim. » Scheuchzeri All.

CA

Physalis Alkekengi L.: Plagius ageratifolius L'Hérit. Platycodon autumuale Decsne. + grandiflorum DC. Plantago crassifolia Forsk.

». Cynops L

» inparitima L.

» montana Huds. Éss

» serpentina Lam. Polemonium cœruleum LE.

» » Polygonum capilatum Dore Polystichum Thelipteris Roth. Primula variabilis Goup. Psoralea acaulis Stev.

Pvrethrum ceratophyllam Bois. Se

» Clusii Fisch. Potentilla argentea L.

» argula Pursh.

» atrosanguinea Lodd.

» baldensis Kern. |

» calabra Ten.

»_ Calyecina Boiss.

» collina Wib.

» Cornazii Zimm.

» dealbala Bung.

» Fenzlii Lehm.

» geranioides Willd.

» glandulosa Lind.

». heptaphvila Mill.

» » v. elongala. » inchinata Vill. : » » v. grandiflora.

» _intermedia L.

» _japonica Blume.

» jurana Reut.

». Lindackeri Tausch. » Nesileriana Trait. » Nuttalii Lehm.

» obscura Lehm.

» opaca L.

» pedata Willd.

» pedemontana Reut. »_ pimpinelloides L.

» pensylvanica L.

» _ polyodonta Borbas. ». pyrenaica Ram.

» rupestris L.

» » v. srandiflora.

> Sibthorpianum Rœm. et Sehut.

v. lacteuun Bth. :

= 978 —

Potentilla sabauda DC.

» supina L.

» tenacetifolia Willd.

» tenella Turcz.

» Visiani Panc. Reseda complicata Bory.

-» glauca L. Rudbeckia speciosa Wender. Rumex alpinus L.

» montanus Desf. Sagina Linnæi Presl. Salvia glutinosa L. Santolina pectinata Lag. Saponaria ocymoides K. Satureia diffusa Benth.

» montana L.

» variegata Host. Saxifraga Aizoon Jacq.

» » v. brevifolia Stern.

» » v. recta Lapeyr.

» cæspitosa L. v. longifolia.

» cuneifolia L.

» hirsuta L.

» rotundifolia L.

» » v. hirsuta.

» Sturmiana Schott.

» umbrosa L.

>) » V. erosa. Scabiosa graminifolia L.

» Jucida Will.

» pannonica Jacq. Schivereckia podolica Andrz. Scrophularia Herminii Link.

» Hoppii Koch. Scolopendrium officinarum Sw. _ Scutellaria albida L.

» alpina L.

« allissima L.

» Columnæ All.

» orientalis L.

» tuberosa Bih.

Sedum Aizoon L.

» » - v, scabrum.

»e album: L.

» altissimum Poir.

» Fabaria Koch.

» glaucum W. K.

» 1bericum Stev.

» kamtschaticum F. M.

» latifolium Bertol.

» Maximoviezi Rgl.

» maximum Sut.

» oppositifolium Sims.

» pallidum Bieb.

» reflexum L.

» rupestre L.

» stoloniferum Gmel.

Sedum Sempervivum Ledeb.

» spurium M. Bieb.

» subulatum Boiss.

» Telephium L.

» » v. purpureum Rel.

» Wallichianum Hook. Sempervivum Braun Funck.

» Heuffelii Schott.

» _parvulum Jord. et Fourr. Senecio alpestris DC.

» artemisiæfolius Pers.

» cordifolius L.

» præaltus Bert. Seriocarpus conyzoides Nees. Serratula heterophylla Desf.

» radiala Bieb.

Sideritis hyssopifolia L.

» scordioides L.

» » v. elongata. Silene alpina Thomas.

» Armeria L.

» bupleuroides L.

» catholica Oth.

» _€cillata Pourr.

» compacla Hornem.

» Cserei Baumg,

» dianthifolia J. Gay.

» glareosa Jord.

» Grætferi Jord.

» italica Pers.

» livida Willd.

» multicaulis Guss.

» nulans L.

» Olites Sm.

» parnassica Boiss.

» petræa W. K.

» Ssaxifraga L.

» saponariæfolia.

» viridiflora L.

» Zawadskyi Herbich. Solidago argula Aït.

» graminifolia Salisb.

» humilis Herb.

» Riddeli Frank.

Statice duriuscula L. Stipa pennata L. Struthiopteris germanica Willd.

2

.Symphiandra pendula DC.

Tellima grandiflora Lindl. Teucrium Chamædrys L.

» flavum L.

» hyrcanicum L.

» lucidum L.

» montanum K.

» multiflorum LE. Telephium Imperati L. Thalictrum glaucum Desf.

Thlaspi alpestre Linn. » _ cochleariforme DC. » violascens Schott. Trifolium olympicum Hornem. » _pannonicum Jacq. » rubens L. Tulipa sylvestris L. Valeriana alliariæfolia Vahl.

» macrophylla Bieb. ;

» montana L.

» sambucifolia Mikan. Veronica Allionii Vill.

» fruticulosa L.

» gentianoides Vahl.

» » v. stenophylla Winkl. » incana L. DÉS UD) v. caudidissima.

» Jacquini Baumg.

Le Directeur : Dr J. BRIQUET.

Veronica nummulariæfolia

»

Viola cornuta L.

» » » » »

latifolia L. officinalis L. Ponæ Gouan. ruthenica Rœm. et Sehnlt. saxatilis Jacq.

» v. alba.

». v. Grievii. spicata L.

») Ve alba. urticæfolia L.

elatior Fries. + ab lutea Sm. v. cran foie +80 palmaris Buch-Ham. Patrinii Ging. tricolor L. v. valesiaca.

Le Jardinier-Chef à P. GRANDIJI

VILLE DE

RÉGLEMENT

Personnel du Jardin botanique, relatif aux congés et au service de surveillance

adopté par le Conseil Administratif

le 21 septembre 192O5

ARTICLE PREMIER. — Des congés sont accordés chaque année aux ou- vriers du Jardin botanique, travaillant à la journée d’une facon perma- nente.

ART. 2. — Les congés sont de un jour par année complète de service, avec maximum de 6 jours de congé ; ils doivent être ininterrompus.

ART. 3. — Les congés doivent être demandés un mois d'avance.

ART. À. — Les ouvriers d’un même service sont invités à s'entendre

entre eux et leur chef de service pour qu'il ne résulte du fait de leur absence, aucun inconvénient pour le service. A défaut d'entente, ces congés sont fixés définitivement par le chef de service.

4

ART. d. — Les congés non utilisés ne peuvent être reportés à l’année suivante et ne donnent lieu à aucune indemnité.

Art. 6. — Le salaire de la journée de travail sera augmenté de fr. 0,25 pour les ouvriers qui travaillent au Jardin d’une façon permanente et qui sont chargés des services de surveillance les dimanches et jours fériés !.

Certifié conforme : Le secrélaire-adjoënt du Conseil Administratif : Ed. CHAPUISAT.

! Cette disposition a déjà été mise en vigueur et communiquée aux intéressés par une circulaire du Directeur du Jardin en date du 20 Jjan- vier 1905.

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LE NOUVEAU JARDIN BOTANIQUE DE GENÈVE ; LE POINT CULMINANT DU GROUPE DES ALPES SUISSES ET LA CASCADE

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GEORG & C"', ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

ne année, 1900 : ;

le Briquel, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin bota- niques de Genève pendant l'année 1899. IT. Briquet, John. Labiatæ et Verbe- naceæ Wilezekianæ, ou énumération des Labiées et des Verbénacées récoltées par E. Wilezek en janvier et février 1897 dans la République Argentine. IN. Hochreutiner, B. P. G. Revision du genre Hibiscus (avec 9 vignettes dans le texte). IV. Briquet, John. Notes critiques sar quelques Ombellifères suisses. d’après les matériaux de l'Herbier Delessert. V. Christ, Herm. Sur quelques Fougères de l'Herbier Délessert. VI. Briquet, John. Une Orchidée nouvelle du Jardin botanique de Genève (avec 1 planche et 1 vignette dans le texte). VI. Briquet, John. Espèces nouvelles où peu connues de l'Herbier Delessert. VII. Catalogue des graines recueillies en 1899 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1899. — 1 vol. in-86 de 284 pages, 10 vignettes et 1 planche. — ANNEXES. — I Rap- port présenté au Conseil administratif de la ville de Genève sur un projet de transfert el de réorganisation du Jardin botanique au parc « Mon Repos», 31 pages. IL Rapport présenté au Conseil administratif de la ville de Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du Conservaioire botanique au pare « Mon Repue AU DAAeS te us FOIE:

5me année, 1901 : | Es … = il. Briquet, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin bota- hiques pendant l'annte 1900. IT. Briquet, John. Recherches sur la flore des montagnes (le la Cor à etses origines (planches I-TIT). IE. Hochreutiner, B.P.G. Malvaceæ Chevalierianæ où Enumération les Malvacées récoltées par M. Aus. Chevalier, botaniste attaché à la mission du général Trentinian dans l'Afrique centrale, IV. Wetstein. R. de. Les Gentianes de la section Ændotricha et les . Buphraises de lherbier de Haller fil. V. Hochreutiner, B. P. G. Le genre Urena L. VI. Biiquet, John. Nouvelle liste d'Epervières rares, nouvelles où critiques des Alpes Lémaniennes, 4 . les délerminations de M. C. Arvet- ouvet. VIL Hochreuliner, B. P. G. Notes sur les genres Malope et Palaua. VIEIL. Briquet, John. Une Graminée di pour la flore des Alpes (Poa Bal- fourit Parn.). IX. Hesmerl, Anton. Studien über einige Nyctaginaceen des . Herbarium Delessert. X. Catalogue des graines recueillies en 1900 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève, Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1900. — 1 ‘ob in- Le de 224 pages et 3 planches, 10 fr. 6me année, 1902 : | [. Briquet, John. Description de quelques plantes récoliées dans le bassin du Haut-Zambèze par M. R: de Prosch. Il, Hochreutiner, B. P. G. Malvaceæ novæ vel minus cognitaæ (planche 1). [IL Br iquet, John. Les Knautia du

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GEORG & Cr, ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

sud-ouest de la Suisse, du Jura et de la Savoie, comprenant des descriptions et observations sur diverses autres espèces ou formes européennes (2 vignettes). IV: Burnat, Emile et Briquet, John. Note sur les Viola canina et montana de la: Flore des Alpes maritimes. V. Christ, Herm. Note sur quelques Carex des Alpes Lémaniennes. VI Briquet: John. Description de quelques espèces nouvelles où peu connues du genre Brittonastrum. VIT. Arvet-Touvet, Gas. Notes sur quelques Heracium critiques où nouveaux de l’Herbier Delessert. VIIL. Briquet, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin potaniques de Genève pendant l’année 1901. IX. Catalogue des graines recueil= lies en 1901 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1904. — 1 vol. in-80 de 204 pages, 2 vignettes et 1 planche. . ....:...... MAP UARLE NU ER ie HT MERS

7me et 8me années. 1903-1904 :

L.- Briquet, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin bota= niques de Genève pendant l’année 1902. IT. Conard, Henry S. Nymphæa (Sub- gen. Brachyceras Casp.) in Africa. HE. Hochreutiner. B.-P.-G. Le Sud-Oranais: Etudes floristiques et phytogéographiques faites au cours d’une exploration dans le sud-ouest de l'Algérie en 1901 (2 vignettes dans le texte, deux gra- vures hors texte et 22 planches), avec la collaboration de MM. J. Briquet.… J. Cardot, P. Hennings, A. Zahlbruckner, W. Migula, W. Schmidle, Alfredo Corti et G. Audéoud. IV. Brand, A. Ueber einige Symplocaceen des Herbier Delessert. V. Briquel, J. Verbenaceæ Balansanæ Paraguarienses on énumé- ration critique des Verbénacées récoltées par B. Balansa au Paraguay, de © 1874-1877 et de 1878-1884. VI. Arvet-Touvet. C. Description de deux non” veaux Hieracium pyrénéens. VIE: Briquet, J. Note sur une nouvelle espèce africaine du genre Plectranthus. NII. Hackel, Ed. Eine neue Calamagr'ostis-Art aus Central-Asien. IX. Pampanint, R. Description d’une nouvelle Cunoniacée du Brésil. X. Christ, Herm. Quelques remarques concernant une collection de Fougères du Bhotan récoltées par W. Griffith el acquise par l’Herbier, Delessert en 1856. XI. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1903. XII: Catalogue! des” graines recueillies en 1902 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1902, — ANNEXES. — 1. Règlement du Conservatoire botanique, adopté par le Conseil Admimis- tratif le 40 juillet 1903. IE. Règlement pour la visite et l’utilisation du Jardin botanique. adopté par le Conseil administratif le 10 juillet 1905. IL. Règle- ment du personnel du Jardin botanique, adopté par le Conseil Administratif le 10 quiet AOQT RER SE Pt PR ere ER 25 HAE

GENRVE. ——/IMPRIMERIE E © 26, ROULEVARD DE PLAINPALAIS

ANNUAIRE

DU

Conservatoire et du Jardin Botaniques

DE GENÈVE RÉDIGÉ PAR

John BRIQUET

Directeur du Conservatoire et du Jardin.

10° ANNÉE

AVEC VINGT-DEUX VIGNETTES DANS LE TEXTE

Prix : 10 Francs.

GENÈVE GEORG & Cie, LIBRAIRES - ÉDITEURS

1906-1907.

14450

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GEORG & Ce, ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

4re année, 1897 : I. Briquet, John. Rapport sur la marche de l’Herbier Delessert et du Jardin botanique de Genève pendant l’année 1896. IT. Crépin, Km. Revision des Rosa de quelques vieux herbiers suisses. TT. Arvet-Touvet, G: Revision des Epervières de l’herbier de Haller fils. IV. Arvet-Touvet, CG. Elenchus Hieraciorum novorum vel minus cognilorum præsertim in Herbario Delessertiano asservatorum. V. Arvet-Touvet, C. Sur un nouveau genre de Chicoracées

(planche I). VI, Kränzlin, F. Dr, Zwei neue Orchideen. VII. Catalogue des

graines recueillies en 1896 et offertes en échange par le Jardin botanique de

Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1896. — 1 vol. in-80. DRE SIDE RS MBA LE RP D ne à à Sfr.

2me année, 1898 : I. Briquet, John. Rapport sur la marché du Conservatoire et.

de 445 p. et 1 pl

du Jardin botaniques de Genève pendant l'année 1897. IL. De Candolle, Alph. Ce

qui se passe sur la limite géographique d'une espèce végétale et en quoi consiste

cette limite. IH. Lindau, G. Einige neue Acanthaceen aus dem Herbarium Delessert. 1V. Briquet, John. Observations sur quelques Flacourtiacées de l'Herbier Delessert. V. Hochreutiner, Georges. Reliquiæ Palisotianæ ou Collec- tions et notes manuscerites rapportées d'Oware et de Bénin par Palisot de Beauvois. VI. Briquet, John. Fragmenta Monographiæ Labiatarum, fasciculus V (Labiées nouvelles de l'Herbier Delessert).: VIT. De Candolle, C. Piperaceæ novæ. VIE Briquet, John. Une Ombellifère nouvelle des îles Baléares. IX. Catalogue des graines recueillies en 1897 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1897. — 1 vol. in-8° de 327 pages, lvigneitb el 2 panChes 2e NU eme ES 10 fr.

3me année, 4899 : I. Briquet. John. Rapport sur la marche du Conservatoire et du Jardin botanique de Genève pendant l’année 1898. IT. Dr von Sterneck. Revision des Alectorolophus-Materiales des Herbarium Delessert. IIF, Arvet Touvet, C. Description de deux espèces nouvelles du genre Hieracium. IV.

Dr Christ, H. Enumération de quelques fougères de l'Herbier Delessert. V..

Briquet. Jonh. Nouvelles. notes floristiques sur les Alpes Lémaniennes. VE Briquet, John et Hochreutiner, G. Enumération critique des plantes du Brésil méridional récoltées par E.-M. Reineck et J. Czermak. VIE Kohler, Georges: Une nouvelle localité suisse du Galium triflorum Michx. VIIL. Kohler, Georges. Indications de quelques Epervières de la Suisse et de Savoie d’après les détermi- nations de M. Arvet-Touvet. IX. Catalogue des graines recueillies en 1898 et.

-offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans

nos rocailles alpines en 1898. — 1 vol. 1n-89 de 216 pages. ............ 8 Îr.

4e année, 1900 : I. Briquet, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1899. IE: Briquet, John. Labiatæ et Verbenaceæ Wilczekianæ, ou énumération des Labiées et des Verbénacées

récoltées par E. Wilezek en janvier et février 1897 dans la République Argen- .

tine. IE. Hochreutiner, B. P. G. Revision du genre Hibiscus. IV. Briquet,

Conservatoire oi in Jardin

DE GENÈVE

RÉDIGÉ PAR

John BRIQUET

Directeur du Conservatoire et du Jardin.

il

: : | 10*° ANNEE

AVEC VINGT-DEUX VIGNEÏTES DANS LE TEXEE

Prix : 140 Francs.

GENÈVE GEORG & Cie, LIBRAIRES - ÉDITEURS

1906-1907

TABLE DES MATIÈRES

1. — Briquer, J. — Rapport sur l’aclivilé au Conservaloire et

TL.

Hs.

au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1905.

HocareuTiner. B. P. G. — Malvaceæ et Bombhacaceæ novæ vel minus cognitæ

Hackez, Ed. el Briquer, J. — Revision des Graminées de lHerbier d’Albr. de Haller filius

Beiquetr, JS. — Decades plantarum novarum vel minus cognitarurn

Anvet-Touver, C. — De quibusdam Hieraciis seu novis, seu male cognitis et confusis Ilaliæ vicinarumque regi0NUM

HocaeguriNer, B. P. G. — Rectification touchant les Plantæ bogorienses exsiccalæ

- KonLer, G. — Une nouvelle localilé suisse du Botrychrum

virqinianum SW | Canvorre Crde = Mellaceæmoyæ. te 0. ee CAviLLIER, Francois. — Etude sur les Doronieum à fruits homomorphes (avec 22 vignettes). ; Catalogue des graines recueillies en 1905 el offertes en échange par le Jardin botanique de Genève Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1905..

ETS ru

à 6 MED

RAPPORT

SUR L'ACTIVITÉ AU

CONSERVATOIRE ET AU JARDIN BOTANIQUES

DE GENÈVE Pendant l’année 1905

John BRIQUET

I. Herbier Delessert.

1. Personnel. — Le montage des collections Micheli nous a obligés à recourir, pendant une grande partie de l’année 1905, aux services d’un aide-préparateur supplémentaire. Ces fonctions ont été remplies du 1° janvier au 30 juin par M”° Louisa Grandjean, puis, pendant le dernier trimestre, par M" Bou- cherin. — M. le D' Hochreutiner, assistant de l’Herbier, est rentré en juillet, après une absence de deux années et a repris son travail dans les mêmes conditions que précédemment.

2. Voyages. — Après avoir terminé son séjour à Java, M. Hoch- reutiner a achevé le tour du monde, en visitant les côtes de l'Australie, la Nouvelle Zélande, les îles Samoa, les iles Hawaï et en traversant les Etats-Unis. Il a rapporté de ces voyages de riches collections. — M. G. Kohler, préparateur, a herborisé pen- dant les mois de juillet et août, dans les Alpes du canton de S'-Gall.— Indépendamment de quelques excursions dans les Alpes Lémaniennes et dans le Jura méridional, M. Briquet a parcouru

"x LS > 4 : $ LEN PAL M PPS EN PRE PRISES ; ’ ER UE A4 Fe TE CLR ET EE et RO DR RE en ENVIE AO Tel SE en FORT RFO # #52 ER = MER UN 4e NT RE ee RTS UT PU Fe le ER

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4

— 2 — (2) en compagnie de M. Fr. Cavillier, à l’occasion du Congrès de Vienne et sous les auspices de M. Emile Burnat, la Dalmatie, le Monténégro, l’Herzégovine et la Bosnie (mai-juin). Il a participé dans les mêmes conditions à une exploration dans les cn Alpes Maritimes françaises (juillet-août).

3. Congrès international de botanique de Vienne. — Le Conservatoire et le Jardin botaniques de Genève ont été officiel- lement représentés au Congrès international de botanique de Vienne par le directeur, M. Briquet, qui y a fonctionné comme rapporteur général pour les questions de nomenclature. En outre, M. Briquet et M. Hochreutiner ont contribué aux séances plénières par des conférences scientifiques. M. Briquet avait envoyé à l’exposition internationale de botanique de Schœn- brunn un choix de 50 photographies originales de formations végétales des Alpes Lémaniennes. Cet envoi a obtenu un diplôme,

3. Collection générale. — Le travail de classement, dans cette collection, à pu être repris cette année. M. Briquet a classé les Connaracées, Erythroxylacées et Potamogétonacées, les genres Bupleurum et Viola. M. Hochreutiner à fait une classification par genres de tous les matériaux arrivés à l’Herbier Delessert depuis 1869 pour les deux grandes familles des Légumineuses et des Composées. Ce travail de longue haleine facilitera désormais beaucoup la consultation de ces riches collections qui étaient, vu la masse des documents, d’une utilisation difficile.

Les acquisitions suivantes ont été faites au cours de l’année 1905 pour la collection générale. |

EUROPE So

es parts.

1. Adamovic, PI. diverses de la péninsule balkanique (achat)... 50 2. Bennett, Potamogeton divers (don de M. Bennett) .......... 19 3. Briosi et Cavara, Funghi parassiti, fase. XV (achat)... ..... 2 4. Doœrfler, Herbarium normale, cent. XLVI (achat)........... 100 5. Flora exsiccata bavarica, fasc. X et XI (achat).............. 150 6. Hoffmann, Plantæ criticæ Saxoniæ fasc. X (achat). ......... 25 7. Kneucker, Gramineæ exsiccatæ, cent. XV et XVI.......... 69 8. Maly, Plantes de Bosnie (don de M. Maly)................. 11 9. Plantes diverses, princip. de la péninsule RRE (don de M: PChenevardi 2er RE ee eee 132

10. Reverchon, Plantes d'Espagne, 1894-1904 (achat)........... 238

41. Schinz, Cryptogames de Suisse. .......................... >

are ASIE noue des parts. 12. Bornmüller, Iter persicum alterum 1902 (achat) ............ RAA 13. Kaiser, Plantes du Sinai (échange)...{...: 2%... J 14. Matsumara, Plantes diveres du Japon (échange)............. 500 15. Plantes diverses de Chine (échange, muséum de Paris)....... 200 16. Viola de l’Asie tropicale (don de M. P. Chenevard) ......... 2 AFRIQUE

17. Bornmüller, Musci canarienses (achat) ................,... 46 18. Marloth, Plantæ Africæ australis (échange)................. ol, 19. Rautanen, Plantæ Africæ austro-occidentalis (échange)... .... %

20. Schlechter, Plantæ austro-africanæ et Africæ occidentalis CCD ee Ga ee anse en na k47 21. Schlechter, Plantæ Africæ australis (anciennes séries, échange) 106 22. Zenker, Flora von Kameroun (achat).............. ne D47

AMÉRIQUE DU NORD 23. Baker, West Coast Plants, ann. 1904 (achat)............... 510 24, Bartholomew, Fungi Columbiani, fasc. XXI (achat) ........ 100 25. Broadway, Plants of Grenada (achat) ..................... . DJ 26. Heller, California plants, 1904 (achat) .................,.. 200 27. Metcalfe, Plants of New Mexico, 1903 et 1904 (achat)....... 1050 28. Pringle, Plantæ mexicanæ, ann. 1903 et 1904 (achat)........ 300 29. Viola de l'Amérique du Nord (don de M. P. Chenevard)..... 36 AMÉRIQUE DU SUD

30. Fiebrig, Paraguay-Pflanzen (achat) ....................... bb) s1--Ule; Herbarrum-brasthense (chat). 23.020... 2; 1522

Ces 31 collections donnent un total de 8170 parts (10013 en 1904). Elles ont été montées et distribuées par famille.

4. Collection d'Europe. — M. Briquet a continué à s'occuper de la collection d'Europe pendant une grande partie de l’année.

Il a fait une revision des Saxifragacées, et a entièrement classé

les familles suivantes : Cornacées, Pyrolacées, Ericacées, Dia- pensiacées, Primulacées, Plombaginacées, Ebénacées, Styracacées, Oléacées, Gentianacées, Apocynacées, Asclépiadacées, Convolvu- lacées et Polémoniacées.

a 20 Les acquisitions suviantes ont été mises à l’actif de la collection d'Europe pour l’année 1905.

Nombre | _ des parts. 1. Beauverd, Plantes de Savoie (don du collecteur)............ _k 2. Briquet, PI. diverses d'Europe (don de M. Briquet) ......... 32 3. Briquet, PI. de la chaine des Aiïguilles-Rouges (don de M. Briquet) 5e se Rs EEE Sr RCE 4. Briquet. Flore des Alpes d'Annecy (don de M. Briquet)...... 82 >. Burnat, Plantes de Corse (don de M. Burnat)............... 2 6. Chenevard, Plantes du littoral autrichien, 1905 (don de l’au- î QUE) SR RD ER ne 153 J. Gave, Plantes de Savoie (don de M. Gave).........,....... 10 8. Pannatier, Plantes du Valais (don de M. Pannatier)......... - 1 9. Plantes diverses d'Europe (don de M. P. Chenevard) ........ 117 10. Reliquiæ Timotheanæ (don de M. Briquet)................. 320 MH. Schinz, Plantes du Tessin (échange) 5 ie ei >

Soit un total de 797 numéros qui ont été intégralement montés et distribués par familles.

5. Collections Marc Micheli. — Au fur et à mesure que l’in- ventaire de ces collections avance, les matériaux sont montés et distribués par familles soit dans la collection générale, soit dans la collection d'Europe. Ce travail fort long ne sera guère terminé qu’en 1906. |

6. Collection diatomologique. — La collection de Diatomées du professeur J. Brun, avec la bibliothèque y relative, a été logée dans un meuble ad hoc placé dans le laboratoire du second étage. Cette collection à été mise, avant son arrivée au Conservatoire botanique, dans un ordre parfait par M. le prof. Brun; elle est maintenant a l’entière disposition des micrographes. “a

7. Collection organographique. — La collection de pièces des- tinées aux vitrines n’a pu faire l’objet d’aucun travail cette année. La riche série de matériaux dont dispose notre Conservatoire botanique est encore enfermée dans les 250 caisses qui ont servi à l’amener des Bastions. Nous attendons avec impatience le moment où les nouvelles vitrines pourront être placées et où l’on pourra de nouveau disposer de ces collections. Les demandes de communications ont dû être refusées en 1905 et toutes nouvelles acquisitions provisoirement suspendues. Nous avons cependant recu du Musée d'Histoire naturelle 3 caisses de fossiles végétaux.

2 Dé es FT 2e Lg IUT clore és

PRE 8. Prêts et rentrées. — Les collections suivantes ont été prêtées pour étude en 1904 (y compris les matériaux com- muniqués les années précédentes et dont le prêt a été pro- longé) :

1° Sapindacées (prof. Radlkofer, à Münich). 20 Ilicacées (Dr Lœsener à Berlin, reliquat de 1898). 30 Gesnéracées (prof. Urban, à Berlin). &o Lobéliacées (collection complète, Dr Zahlbruckner, à Vienne). 5o Campanulacées du Cap (M. R. Buser, à Genève). Go Alchemilla divers (M. R. Buser, à Genève). 79 Genre Landolphia (Dr Hallier, à Hambourg). 80 Lentibulariacées, série complète (prof. Kamienski, à Odessa). 90 Carex de l’herbier de Haller filius (D' Christ, à Bâle). 100 Velloziacées (collection complète, D' Gœthart, à Leyde). 110 Sempervivoum (collection complète, prof. R. v. Wetistein, à Vienne). 120 Graminées de l’herb. général (trib. 1—6, excel. Andropogoneæ, prof. Mez, à Halle). 130 Symplocacées et Polémoniacées indéterminées (prof. Brand, à Francfort sur l’Oder). 140 Méliacées diverses (M. C. de Candolle, à Genève). 15° Nymphæacées (collection complète, Dr Chifflot, à Lyon). 160 Cannacées et Marantacées (collection complète, M. Gagnepain, à Paris). 170 Erigeron de la collection d'Europe (Dr Vierhapper, à Vienne). 180 Genre Alnus (collection complète, M. Callier, à Rosswein). 190 Halorrhagidacées (collection complète, prof. Mez, à Halle). 200 Connaracées et Phytolaccacées (collection complète, prof. Mez, à Halle). 210 Stackhousiacées (collection complète, D' Pampanini, à Florence). 220 Styracacées indéterminées (Dr Perkins, à Berlin). 230 Genre Bupleurum (collection complète, M. Hermann Wolff, à Berlin). 240 Erythroxylacées (collection complète, M. O. E. Schulz, à Berlin). 290 Potamogeton (collection complète, M. A. Bennett, à Croydon). 260 Genre Viola (collection complète des espèces de l’ancien monde, M. W. Becker, à Hedersleben). | 270 Graminées diverses (Rottboellia etc., prof. Schinz, à Zürich). 280 Genre Xnaufia (collection complète, M. Zoltan de Szabo, à Breslau). 290 Genre Aquilegia (collection complète de l’ancien monde, prof. Baccarini Pasquale, à Florence). 300 Espèces espagnoles du genre Gagea (prof. Terracciano, à Sassari). 319 Amarantacées diverses (prof. Schinz, à Zürich).

| es | ff) Sont rentrées en 1905 les collections suivantes : Halorrhagidacées (prof. Mez); Stackhousiacées (D' Pampanini):;

Potagemoton (A. Bennett); ÆKnautia (M. Zoltan de Szabo) : Aquilegia (prof. Baccarini Pasquale).

9. Travaux exécutés avec les matériaux de l'Herbier et uti- lisation de ce dernier. — L'’Herbier Delessert a reçu pendant l’année 1905,212 visites de botanistes, non compris celles du public en général, chiffre qui n’avait jamais été atteint jusqu’à présent. Les facilités de travail que le Conservatoire botanique offre aux botanistes locaux et aux étudiants — en particulier la gratuité complète de l’usage du laboratoire et des secours du personnel du Conservatoire botanique — sont encore peu connus, sans cela ces chiffres pourraient encore être très supérieurs.

Nos matériaux ont contribué en tout ou en partie aux publi- cations suivantes en 1905.

1. Schindler, A. K., Halorrhagaceæ (dans Engler Pflanzenreich IV, 225, ann. 1905). 4 LEE 2. Szabo, Zoltan v. Monographie der Gattung Knautia. Leipzig, 1905.

53 p. in-8, 5 fig. et 1 carte (Engler’s Jahrbücher t. XXXVI, p. 389- 449).

3. Pampanini, R. Le Cunoniacee degli Erbari di Firenze e di Ginevra. Rome, 1905, 65 p. in-8 et 2 pl. (Annalr di Botanica, t. I, 1905).

+ ss k. Beccari, O. Le Palme delle Isole Filippine, 44 p. in-8. Florence, D 1903 (Webbia t. I).

Ee— 5. Brand, A. Botanische Miscellen, 15 p. in-8. Frankfurt a. O. 1905. 4 __ (Helios, vol. XXI).

1 6. Chenevard, P. Contributions à la Flore du Tessin, 6 p. in-8 et & 1 pl. Genève 1905. (Bull. Herb. Boiss., 2me sér., vol. V).

7. Terracciano, A. Les espèces du genre Gagea dans la flore de l'Afrique boréale, 25 p. in-8. Paris, 1903. (Bull. Soc. bot. France. t. LIT).

8. Briquet, J. Knautia felina, bybr. nov. (Bull. Herb. Boss., 2me sér.., it. V p., 1905).

9. Terracciano, A. Revisione monografica delle specie di Gagea della flora spagnola, 65 p. in-8. Palermo, 1905.

10-15. Travaux de MM. Chenevard et Braun, A. Bennett, Hochreutiner, E. Burnat et J. Briquet dans l'Annuaire, vol IX, 1905.

(7) es

II. Iconothèque.

10. La galerie de portraits de botanistes a suivi en 1905 une marche ascendante régulière. Le public visiteur a paru prendre à cette collection un vif intérêt, intérêt qui s’est manifesté par la belle série de dons suivants :

1. M. Henri de Saussure, Genëéve, 1 lithographie folho de Th. de Saussure .

2. M. Ph. Paiche, Genève, 1 photographie petit format.

3. M. Colliard, Chêne, 1 portait in-8 crayon de Chavin.

L. Mlle Fischer-Ooster. Berne, 1 photographie in-8 de Fischer-Ooster.

5. M. Léon Bovy, Genève, phototypies du buste d’A.-P. de Candolle par Pradier.

6. M. Fayod, peintre à Nervi, 1 portrait photo-fusain folio de Victor Fayod.

7. Dr Gillot, Autun, 3 photographies petit format.

8. M. Gautier, Narbonne, 1 photographie in-8.

9. M. le Dr Chabert, Chambéry, 1 photographie in-8.

10. M. Emile Burnat, Vevey, 6 portraits in-8. 11. M. le Dr Pape, Bâle, 1 photographie petit format.

12. M. le prof. Perrot, Paris, 20 portraits in-8 et une lithographie folio. 43. M. le prof. Prévost, Genève, 1 portrait in-8 de Bénédict Prévost. 1%. M. le Dr Maillard, Genève, 1 lithographie in-4. 15. M. J. Reichlen, peintre à Fribourg, À portrait in-4&° et une ltho-

graphie in-folio.

16. M. G. de Lessert, Genève, 19 portraits et figures se rapportant à la famille Delessert.

17. Mne Kœnig-Christener, Genève, 11 photographies format visite.

18. M. le Dr L. Gautier, Genève, 1 phototypie.

19. M. B. Reber, Genève, 4 phototypies.

20. M. le Dr Hochreutiner, Genève, 14 phototypies.

21. M. Albert Dunant, Genève, 1 photo-portrait in-folio.

22. Société linnéenne de Londres (par l'intermédiaire de M. Ph. Roget), 1 photogravure in folio.

Grâce à ces dons, à plusieurs pièces remises par M. Briquet, aux échanges et à diverses acquisitions, le nombre des pièces de la galerie de portraits se monte à 1229 numéros tous encadrés ou sous verre, en place au 31 décembre 1905. Le catalogue en a été fait par numéros d'ordre et par ordre alphabétique ; il sera doré- navant tenu à jour.

III. Bibliothèque.

11. Acquisitions. — La bibliothèque a continué à se développer

normalement pendant l’année 1905. Des acquisitions portant les

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numéros 1939 à 2061 du livre des entrées, dans lesquels sont compris les échanges, mais non les périodiques d’abonnement. Nous avons inséré les Annals of Botany, dans la liste des pério- diques d’abonnement. Parmi les ouvrages, importants entrés cette année dans la bibliothèque, citons : Blume, Musewm bota- niciun lugdumo-batavum, in-8 ; Small, Flora of the Southeastern United States ; de nombreux écrits de Wallroth, Hoffmann, Trautvetter, Nuttall, Turczaninow, Presl, Munby, Brongniart, Bartling, Franchet, etc. Des dons ont été faits à la bibliothèque par MM. de Lessert, Burnat, Briquet, Chevalier, Barbosa Rodri- guez, Wiesner:, v. Wettstein, Pampanini, Borbas, Borzi, Conard et par le Smithsonian Institution à Washington. M. Elie Ducommun, à Berne, a remis à la biliothèque du Conservatoire botanique le Repertorium botanicum universale de J. C. Ducommun, 5 vols. in-folio manuscrits. M. F. Louis Perrot a aussi fait don à la bibliothèque d’un certain nombre de manuscrits botaniques de son grand-père Louis Perrot (1785-1865).

12. Service de l’Annuaire. — Nous avons publié en 1905 le vol. IX de l'Annuaire, un volume de 275 pages, douze vignettes dans le texte et six planches. Le nombre des périodiques obtenus en échange par la publication de l'Annuaire est de 95.

Voici les publications reçues en 1905: :

AUTUN. — Société d'histoire naturelle d’Autun, t. XVIT, 1904. Berzix. -— Notizblatt des k. bot. Gartens und Museums zu Berlin, vol. IV, n° 36, 1905. — Verhandlungen des bot. Vereins der Prov. Brandenburg, vol. 46, 1905. Berne. — Mitt. der naturf. Gesellschaft in Bern, ann. 1904. — Bulletin de la Société botanique suisse, fase. XV, 1905 (incl. IXter Bericht der zürcherischen botanischen Gesellschaft).

1 Cette liste tient lieu d’accusé de réception pour les périodiques recus en 1905. ; a |

u es ur 2 à D.

TO ee

Bonn. — Verhandlungen des naturhist. Vereins der preuss. Rheinlande,

Westphalens etc., vol. 61, fase. 2 et vol. 62, fasc. 1, 1905. — Sitzungsher. der niederrhein. Gesellschaft für Natur- und Heil-

kunde, ann. 1904 fasc. 2, el ann. 1905, fasc. 1.

BorDEeaux. — Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 59, 1904.

Boston. — Transactions of the american Academy of Arts and Sciences, vol. XL, nos 12-24 (1905); vol. XVI, nos 1-12 (1905).

BourGe. — Bulletin de la Société des naturalistes de l'Ain, n0 17, 1905.

BRESLAU. — Jahresbericht der schlesischen Gesellsch. für vaterländische Cultur. vol. XXII, 1905 (incl. Ergänzungsheft). BRuXELLES. — Etat indépendant du Congo. Mission Emile Laurent

(1903-1904), énumération des plantes récoltées (par E. de Wil- deman), fasc. 1 et 2, Bruxelles, 1905; Notices sur des plantes utiles ou intéressantes de la flore du Congo par E. de Wildeman, n° 3, 1905,

— Jardin botanique de l'Etat, 14 pl. in-folio (serres du Jardin de Bruxelles.

Bupapesr. — Annales historico-naturales Musei nationalis hungarici,

vol. IE, 2, 1905. |

— Magyar Botanikai Lapok, vol. IV, 1905.

BuENos-AiREs. — Annales del Museo Nacional de Buenos-Aires. Sér. 3, t. IV, 1905. BurreNzorG. — Bulletin de l’Institut botanique de Buitenzorg, nos 19,

20 et 21 (1904). — Verslag omtlrent den Staat van Sland’s plantentuin te Buitenzorg,

1904. — Mededeelingen uit Sland's Plantentuin, fase. LXX et LXXII, 1904.

CALCUTTA. — Annals of the royal botanic Gardens, Calcutta, vol. X, 190%.

CAMBRIDGE. — Proceedings of the Cambridge philosophical society, vol. XIIT, parts 1-3, 1905.

CARLSRUHE. — Allgemeine botanische Zeitschrift, vol. XI, 1905.

Cicaco. — Field Columbian Museum. Report series, vol. Il, n° 4, 1904.

CiNgINNATI. — Lloyd library. Mycological series, n° 3, 1905.

CormBraA. — Boletim du sociedade Broteriana, vol. XX, 1905.

CoiRe. — Jahresbericht der naturforschenden Gesellsch. Graubündens.

Neue Folge, vol. XLVII, 1905.

CozumBus. — Journal of Mycology, vol. XI, 1905.

COoPENHAGUE. — Botanisk Tidskrift. vol. XX VE, fase. 3 (1905) et XX VIT, no 1 (1905).

DaxziG. — Schriften der naturforschenden Gesellschaft in Danzig. Neue Folge, vol. XI, n° 3, 1905. Dorpar. — Sitzungsherichte der Naturforscher-Gesellsch. bei der Univer-

sität Dorpat, vol. XIIL, 3, 1905.

— 10 — A ; (10)

DorpaT. — Archiv für die Naturkunde Liv-, Esth- und Kurlands, 2me sér., XIIL, 3, 1905. Le

— Schriften herausgegeben von der Naturforscher. Gesellsch. bei = $ Universität Dorpat, fasc. 13, 14 et 15. 1904.

Dugzix. — Notes from the botanical school of Trinity College, Dublin, n° 6, 1905.

FLorence. — Bulletino della societa botanica italiana, ann. 1905 (incl. Bull. bibliogr. ital., 2 fasc.).

— Nuovo giornale botanico italiano, vol. XIE, 14905.

FRANKFURT 4. M. — Bericht der Senckenbergischen naturforschenden Gesellschaft in Frankfurt a. M., 1905.

FREIBURG 1.-B. — Mitteilungen des Ladiéchen bot. Vereins, nos 201-207, ann. 1905.

FriBourG. — Bulletin de la Société fribourgeoise des sciences naturelles, fasc. I-XIT, 1882-1904; mémoires de la Société fribourgeoise des sciences naturelles, Botanique, vol. I, 1901-1904.

GÊNES. — Malpighia, vol. XIX, nos 1-8, 1905.

GENÈVE. — Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle, naturelle, vol. XXXIV, no 5 et XXXV, no 4, 1905.

— Bulletin de la Société botanique de Genève, fasc. 11, 1905.

GogrriNGen. — Nachrichten von der k. Gesellsch. der Wissenschaften zu Gaœttingen. Math.-phys. Klasse, 1905. Heft 1-5; Geschäftl. Mit. Heft 1-3.

GRAz. — Mitteilungen des naturw. Vereins für Steiermark, vol. 41, 1905.

Hazce. — Leopoldina, fasc. 41, 1905; Nova Acta Acad. Leopold. LXXXIV, no 2.

HeLsinGrors. — Acta Societatis pro flora et fauna fennica, vol. XVI, XVIII, XIX, XXI, XXII et XXIII.

— Meddedanden af Societas pro fauna et flora fennica, ann. 1897- 1900 et 1901-1902. pe

Innssruck. — Zeitschrift des Ferdinandeums für Tyrol und Vorarlberg, 3me sér., vol. 49, 1905.

Kew. — Bulletin of miscellaneous information. App. 1-3, 1995 et no 1, 1905.

Kiec. — Schriften des naturw. Vereins für Schleswig-Holstein, vol. XIII, 1, 1905. |

Kognics8ere. — Schriften der physikalisch-ükonomischen Gesellschaft zu Kœnigsberg i. Pr., vol. 45, 1905.

Lausanne. — Bulletin de la société vaudoise des sciences naturelles, Nos 152 et 153, 1905.

Le Mans. — Bulletin de l’Académie . de géographie bota- nique, 44me ann., 1905.

Lun. — Botaniska Notiser für Ar 1905. 3

Maison. -— Transactions of the Wisconsin Academy of sciences, arts and lelters, vol. XIV, part. 2, 4904. |

A Re 2 =

FE SAME (2 S

(11) hi —

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= Li — | A2} Vienne. — Verhandlungen der k. k. zool.-bot, Gesellschaft in Wien, vol. LV, 1905. ; — Annalen des k. k. naturhistor. Hofmuseums, vol. XVIIL nos 3 et

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IV. Jardin Botanique.

43. Personnel. — Comme l’année précédente, le personnel du Jardin comprenait en janvier 5 ouvriers, chiffre qui s’est élevé à 7 et 8 pendant les mois d'été. Des 5 ouvriers réguliers, 2 sont attachés aux serres des Bastions, 1 fait le service des graines, et les deux autres travaillent aux rocailles et à la pleine-terre.

Le Conseil Administratif a élaboré (21 septembre 1905) un nou- veau réglement relatif aux congés et au service de surveillance. Les intéressés ont été mis au courant des avantages résultant de ce réglement dès le 20 janvier 1905 par une circulaire du Directeur et ont pu en bénéficier dès cette date !,

14. Travaux exécutés. — Les travaux les plus importants exécutés pendant l’année 1903 ont été les suivants : le chariage d'environ 5000 tombereaux de terre pour relever le niveau de la pièce sise au bord du lac, et pour égaliser les pelouses dans la partie ouest du Jardin ; l’engazonnement des nouvelles pelouses ; Je déplacement du département des plantes officinales pour fournir de la place aux plantes bulbeuses ; la plantation d’un salicetum (collection de saules), suite du travail de l’année précédente ; nombreuses plantations nouvelles dans l’arboretum. Pendant tout ê l'été, nous avons occupé d’une façon presque ininterrompue un £ ouvrier au nettoyage des allées et des carrés : le résultat de ce travail persévérant commence à se faire sentir et le Jardin est en progrès marqué à ce point de vue sur l’année précédente, Le jardinier-chef, M. Grandjean, a voué tous ses soins à la mise en ordre des rocailles. Des milliers d'étiquettes en bois ont été dis-

1 Voy. Annuarre vol. IX p. 275, ann. 1905.

(13) | — 13 — tribuées et un nombre correspondant de nouvelles plantes mises en place. Le développement de la végétation dans les rocailles est exubérant.

15. Acquisitions. — Nous avons reçu environ 6000 paquets de graines de 75 jardins étrangers. En outre, le Jardin a recu les dons suivants :

. M. Saxod, Bellerive, 12 Cactées vivaces.

. M. Neury, Carouge, 3 Prunus.

Anonyme, 24 Conifères.

M. W. Barbey, Chambésy, 40 arbres et arbustes.

M. Taponnier, au Châble, 40 plantes alpines.

M. Lachenal, Neydens, 30 plantes diverses.

M. Nitzschner, 40 plantes vivaces, alpines et autres.

M. Nieps, Satigny, 1 fort pied de citronnier.

M. Hochreutiner, Genève, plantes diverses de Java.

M. Huber, Para, plantes tropicales brésiliennes diverses. 11. Jardin botanique de Saïgon, plantes tropicales diverses. 12. Jardin botanique de Calcutta, plantes tropicales diverses. 13. M. le missionnaire Rusillon, Tananarive, 2 plantes de Madagascar. 1%. M. le Dr Roze, Washington, 1 Cactée.

45. M. le prof. Britton, New-York, 1 Cactée.

Nous avons acheté en 1905, 500 charmilles pour haie, et 9 Conifères (en 14 pieds); enfin de la maison Gusmus 86 plantes alpines. Re

16. Matériel. — Les dépenses pour renouvellement de matériel (paillassons, châssis, bacs, etc.) ont été analogues à celles de l’année précédente. Une nouvelle construction très utile est celle d’un hangar (en plots de béton) dans la parcelle du Jardin située au bord du lac. Ce hangar sert à réduire les véhicules employés pour les cultures, les tuyaux, les paillassons, etc. les salles affectées aux services du Jardin dans le sous-sol du Conservatoire botanique sont ainsi débarassées d’un matériel fort encombrant.

47. Utilisation du Jardin. — L'utilisation du Jardin à été normale en 1905. Nous avons fourni à l'Université environ 2000 parts, représentées par 150 bordereaux de demandes; des fourni- tures diverses ont été faites à divers amateurs et artistes. Un professeur de notre ville à utilisé plusieurs carrés à partir du mois d'août pour des expériences de cultures avec engrais et ensemencement du sol avec bactéries. La Direction a distribué

| "FPE 32 cartes spéciales donnant en tout temps accès à toutes les parties du Jardin et aux serres. L’affluence du public le jeudi et le dimanche dans le département géographique (rocailles) a été assez considérable pour motiver la présence ces jours-là d’un inspecteur municipal. Nous avons à plusieurs reprises relevé ja présence de 4 à 500 personnes le dimanche entre 2 et 7 heures, chiffre qui n’a jamais, dans aucune circonstance, été atteint dans l’ancien Jardin. Enfin, le Jardin botanique à fait l’objet d’une visite officielle, le 29 août, de la part du congrès des Pharmaciens suisses. | |

A l’occasion de la 33"° Exposition organisée par la Société d’Horticulture de Genève en septembre 1905, le Jardin botanique a prêté une collection de 240 Cactées et 118 Broméliacées. Cette exposition a valu au Jardin un prix de 1" classe, dont le mérite revient en entier au jardinier-chef, M. Pierre Grandjean.

Nous pouvons conclure de cette année que le transfert du Jardin botanique a coïncidé avec un regain d'intérêt manifesté par le public, sans qu’il en soit résulté d’inconvénients pour l’uti- lisation scientifique.

En terminant ce rapport, nous rappelons au public, comme précédemment, que des objets ou des matériaux se rapportant à un titre quelconque à l'histoire naturelle des végétaux, qui n’ont souvent aucun intérêt pour leurs propriétaires peuvent quels qu'ils soient, venir combler une lacune dans nos collections. Les dons de cette nature seront donc toujours reçus avec reconnaissance. Le dépôt de ces objets au Conservatoire ou au Jardin contribuera à développer notre établissement botanique genevois et à le rendre plus intéressant non seulement pour les savants, mais aussi pour le publié en général, auquel il est librement ouvert. =

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NMALVACÉR ET BOMBACACEE NOVÆ

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MINUS COGNIT Æ

AUCTORE

B. P, G. HOCGCHREUTINER

À Paru le 8 juillet 1906.

MALVACEÆ

ABUTILON Gärtn.

Abutilon ramosum Guill. et Perr. FT. Sénég. I, 68 (1831); Var. Chevalieri Hochreut., var. nov. — À varietatibus genuino et svarmannoide differt villis longis ubique deficientibus. Hab. Africa central. Chari, cercle de Gribingui 7° 1, N. du fort Crampel, 28, XI, 1902, brousse très boisée (Chevalier, n. 6466). Abutilon indicum Sw. Hort. br. I, 54. Var. australiense Hochr. Malv. nov. in Ann. Cons. bot. Genève VI, 20 (1902). Re Hab. Africa tropic. (Chevalier, n. 6082). a Nous avons été stupéfait de trouver cette variété parmi les à | plantes de Chevalier parce que nous l’avions toujours crue ë 2

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localisée en Australie. On ne peut guère douter qu'elle ne soit indigène et ce fait pourrait bien conduire à la considérer comme une espèce indépendante. Toutefois les espèces de ce

groupe sont si variables et le nombre des formes intermédiaires

est si grand que, jusqu'à ce qu'un travail d'ensemble soit fait sur le genre, on peut laisser cette plante au rang de variété. |

Quant à l'identification, elle n’est pas douteuse et les deux caractères — longueur du calice et longueur du pédoncule,

anormales pour un À. indicum — sont très marqués.

PLAGIANTHUS Forst.

Plagianthus regius Hochreut., Comb. nov. — Philippo-

dendron regium Poiteau in Ann. sc. nat. sér. IT, VIIL, 183, t. 3

(1837) — Plagianthus betulinus = Cunn. in Ann. Nat. Hist. sér. I, 4, 25 (1840). €

Le type, provenant du jardin de Neuilly et donné par Poiteau,

est dans l’Herbier Delessert.

SIDA L.

Sida linifolia Cav. Diss. I, 14, t. 9, f. 1.

Var. latifolia Hochreut., var. nov. — A typo differt foliis multum latioribus, lamina 4,5 1, 1, — 8 X 2,5, — 8 X 0,65 cm. longa et lata.

Hab. Africa centr. Chari, chez les Kabbas, entre fort Archane

bault et Marakouï (Chevalier sine n°). | Sida cordifolia L. “e pl, ed. 1, 684 (1753). | à

Var. typica Hochreut.. — $. cordifolia L. sensu stricto. Car-

pidia longa aristata, folia crenata vel crenato-dentata.

Hab. Orbis terrarum totus et in Africa centr., Brazzaville

(Chevalier, n. 4225).

Nous notons ici la variété type qui n vai pas été caracterisée. DR

{

par rapport à la var. mutica Baker f. Syn. Malveue. 63 in Journ.

bot. (1890-94) = L. althæifolia Swarz Prod. 101 et à la var.

serrata Baker f. |. c.

(3) A

URENA L.

Urena lobata L. Sp. pl. ed. 1, 697 (1753) emend. Hochr. in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève I, 136 (1901). _ Var. hirsuta Hochreut., var. nov. — Varietati reticulatæ simil- hima sed differt indumento tomentoso denso et insuper pilis lon- gioribus scabris prædito. Differt etiam calycibus extus dense longeque villoso-hirsutis. Folia, ut in varietate reticulata, disco- loria, subtus elevato-reticulata, inferiora + circularia angulata, superiora angustiora -+ lanceolato-hastata.

Hab. Aïrica centr., lac Tchad, archipel Kouri (Chevalier, n. 10166).

PAVONIA L.

Pavonia hirsuta Guill. et Perr. FT. Sénég. I, 51 (1831).

Var. genuina Hochreut. — P. hirsuta G. et P. sensu stricto. — Folia discoloria magna longe petiolata, minus pubescentia.

Hab. Africa trop. Senegambia Walo, leg. Perrottet (typus) : Chari, Baguirmi N, région du lac Fittriictouni, 10/9 1903 (Che- vallier, n. 9956).

Var. minorifolia Hochreut. — P. hwrsuta var. 6 Guill. et Perr. 1. ce. — Folia minus discoloria, parva, brevius petiolata, plerum- que dense pubescentia.

Hab. Sénégal, Bouben près Saint-Louis, leg. Perrottet typus !

N° Bb — Les n#10167et 10110/-de Chevalier, du lae Tchad, sont des formes intermédiaires entre les deux variétés précitées.

Pavonia Rosa-campestris À. Juss. in St-Hil. FT. Brasil. merid. I, 236, tab. 46.

Var. tomentoso-velutina Hochreut., v. nov. — A typo differt, foliis tomentoso-velutinis nunquam scabris, involueri bracteis 10-12.

Hab. Brasilia, Goyaz (Glaziou n. 20710bis in Hb. Deless.).

_Pavonia subhastata Triana et PI. in Prod. FT. nov. Granat. 163; Gürke in Mart. F1. Brasil. XIL, IL 517. — P. patu-

ne (4) liloba Hochr. in Chod. et Hassl. P7. Hassler. 560; in Bull. Hb. Boiss. 2° sér. V, 297 (1905).

Pavonia speciosa H. B.K., Nov. Gen. et Sp. V, 231; subsp. polymorpha Gürke in Mart. F7. Brasil. XII, II, 495 — EP. poly- morpha St-Hil. = P. Edouard Hochr. in Chod. et Hassl. PI. Hassl. 561 in Bull. Hb. Boiss. 2"*° série V, 298 (1905).

Pavonia costaricensis Hochreut., sp. nov. — (e sect. Typhalæa). Caules lignosi cylindrici sed‘apice + virides et pilis rufis longis dense obtecti. Stipulæ subulatæ filiformes ut petioli, peduneuli et alabastra, more caulium, rufo-villosi. Petioli brevis- simi; lamina magna lanceolata acuminata, basin versus attenuata, margine serrata, supra saturate viridis, subtus pallidior, ubique parce villosa. Pedunculi accrescentes axillares, apice caulium con- gesti, parte superiore articulati. Involuecri bracteæ ca. 13 filifor- mes longissime et densissime rufo-villosæ vel etiam setosæ: calyx bracteis multum minor, tomentosus; petala ignota. Fructus 5-carpidiatus, depressus, carpidia ut in P. spinifex triaristata, aristis longis, validis, pilis hamato-reflexis obsitis. Semina brun- nea magna puberula.

Petioli 0,2-0,5 em. longi, stipulæ fere æquilongæ; lamina 12X 5 — 5,5 X 2 et 10 X 3 cm. longa et lata; pedunculi sub anthesi ca. 1,5 em. longi, fructiferi ad 5 em. metientes. Involueri bracteæ ad 1,5 cm. longæ, basi vix 0,1 cm. latæ; sepala ca. 0,4 em. longa; carpidia matura in latere columellæ 0,6 cm. metientia, dorso viridia elevato-nervosa, apice spinis tribus Ca. 1 em. longis prædita. Semina 0,5 em. longa et ad 0,4 em. lata.

Hab. : Costa-Rica, collines de Zent, versant atlantique, alt. 100 m. Aug. 1901 (Tonduz, n. 14863).

Cette espèce est très voisine comme port du P. Pseudo-Typha- læa dont elle se distingue par ses fleurs et ses fruits beaucoup plus gros. Elle est voisine aussi du P. Warmingiana mais en diffère de nouveau par la forme du fruit trapu et beaucoup plus gros.

HIBISCUS L

Hibiscus sudanensis (e sect. Furcaria DC. subsect. Furc. typica Hochr.) Hochreut., sp. nov. — Lignosus; caules

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(5) — 19 —

cylindrici aculeati glabri sed lineis duabus vel una longitudina- libus pubescentibus præditi. Folia infer. triangularia, basi trun- cata, interdum tam longa quam lata, angulis basilaribus acuta vel rotundata, longe petiolata, superiora lanceolata breve petiolata;

stipulæ lineares; petiolus subcylindricus aculeatus glaber sed

facie superiore . linea pubescente præditus; lamina 5-nervis margine remote atque minute dentata, supra glabra saturatius viridis, subtus glabrescens vel velutino-pubescens, in nervibu prominulis aculeata apice acuta vel aculeata.

Flores axillares solitarii vel, ramulo axillare breve mature evoluto, duo vel tres; pedunculi breves -+ pubescentes et minute aculeati, interdum articulati: involueri bracteæ 10 lineares apice bifurcatæ + tomentosæ vel setosæ sinubus calyeis evoluti æqui- longæ vel paulum longiores; calyx extus tomentosus et insuper pilis stellatis rigidis + dense setosus, plerumque setosior — præcipue basi — quam bracteæ, intus tomentosus canescens, calyeis tubus ad medium 5-lobus, lobis triangularibus acutis ut in sect. Furcaria nervosis; alabastra basi rotundata, apice pyra- midata, corolla magna, formosa, sulfurea, fauce purpurata; columnam stamin. inclusam non vidi. Capsula globularis api- culata setosa, calycem non excedens vel paulum brevior. Semina brunnea glabra.

Caulis altitudo ignota. Stipulæ ca. 0,5 em. longæ et ca. 0,03 cm. latæ; foliorum infer. petioli 3-8,5 cm. longi, lamina 16 XX 10 — 12 XX 12 — 12,5 KX 5,5 — 7 X 6 cm. longa et lata; foliorum super. lanceol. petioli 0,5-1,5 cm. longi, lamina 3,5 XX 1,9 — 8,5 X 35 — 2,5 X 0,7 cm. longa et lata. Pedunceuli 0,3-1,5 cm. longi; involueri bracteæ 0,7-1 em. longæ, lobis furcæ 0,2-0,4 cm. longæ; calyx 1,2-1,4 em. longus, lobis 0,7-0,8 cm. longis et basi 0,3-0,4 em. latis; petala ca. 5 cm. longa. Capsula ca. 1,4 cm. lata et longa. Calyx fructif. paulum accrescens.

Var. à genuinus Hochreut.— Folia superiora juniora subtus velutino-tomentosa; involueri bracteæ parcissime setosæ.

Hab. Africa, territoire de l’'Oubangi entre la porte de la Naaca et le fort Sibut, 10, XII, 1903 (Chevalier n. 10757).

Var. 8 glabrescens Hochreut. — Folia omnia glabrescentia vel parcissime pilosa, nunquam velutina; involueri bracteæ inter- dum dense setosæ. — Frutex.

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Forma grandiflorus. — Flores majores; calyx ca. 1,4 em. longus, petala ca. 5 cm. longa.

Hab. Africa centralis fide collectoris loco incerto, probabile

Ht-Oubangi (Chevalier sine n. sed ab auctore litteris XZ notata).

Forma minoriflorus. — Flores minores: calyx ca. 1,2 em. longus, petala res sed probabile non ultra 3 vel 3,5 em longa. |

Hab. Africa, territoire du Chari : vallée du Boro, 2, I, 1903 (Chevalier n. 7104); Dar-Banda orient., bords du Kourou, 24, I, 1903 (Ch. n. 7382).

N. B.— N. 10757 est specimen ue speciel et varietatis genuini N. XZ est specimen typieum varietatis glabrescentis.

Cette espèce est intéressante parce qu’elle possède un port rappelant les Azanza ligneux, il est à remarquer aussi que Îles bractées de l’involuere semblent soudées entre elles tout à fait à leur base, parce qu’elles sont un peu conerescentes avec le calice. Ces caractères induisent done à la considérer comme affine de cette première section des Azanza, fait qui vient confirmer ce que nous disions des sections Azanza et Furcaria dans notre Revision du genre Hibiscus (Ann. Cons. bot. Genève IV, 36, 1900).

Au point de vue de ses affinités dans la section Furcaria cette espèce vient se placer entre l’Æ. aculeatus Walth. de l’Amér. du N. et l'A. surattensis L. var. rostellatus Hochr. Elle se distingue de tous deux par ses feuilles entières triangulaires-hastées et par son port singulier.

Hibiscus cannabinus L. Syst. ed.10, 1149 (1759); Hochr. Rev. in Ann. Cons. bot. Genève IV, 114 (1900).

Var. sudanicus Hochreut., var. noŸ. — A tvpo differt caulibus lineis minimis decurrentibus minutissime tomentellis, ceterum planta glaberrima, glandula in nervi medio facie infer. foliorum valde evoluta, bracteis involueri parce ciliatis, calyce glabro interdum margine loborum tomentello, nunquam pariete canes- cente ut in typo.

Hab. Africa central., territoire du Chari, Ndellé (Chevalier n. 6914) typus var.

Par son port cette plante ressemble beaucoup à l'A. lunarifo- lius avec laquelle on la confondrait aisément, n’était la forme. la nervation et la glandulosité des calices, lesquelles sont typiques pour un Furcaria.

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(7) ; re Hibiscus congestiflorus Hochreut. sp. nov. (e sect. Ketmia DC.). — Verisim. suffrutex; caules simplices vel paree

ramosi cylindrici, basi parce, apice densius pubescentes. Stipulæ subulatæ vel filiformes longæ; petiolhi lamina breviores, pubes- centes; lamina lanceolato-linearis, apice acuminata, acuta, basi plerumque hastata sed interdum truncata, 5-7- ner vis, Margine grosse serrata, subtus præcipue in ner vibus prominulis pubescens, supra saturatius viridis et glabrescens, id est parcissime pilôsa. Flores fere sessiles axillares solitarii et apice ramorum congesti, apice plantæ interdum 25-30 flores videre potes. Pedunculi petiolis multum breviores --- pubescentes; involucri bracteæ plerumque 5, anguste subulatæ ciliatæ, calyce ca. æquilongæ:; calyx extus glabrescens vel præcipue in nervibus pr ominulis et mar- gine loborum ciliato-setosus, intus apice loboruminterdum dense ciliatus, ceterum glaber:; lobi 5; profunde partiti, elevato trinerves, nerves laterales non mar ginales. Corolla magna sulfurea centro purpurata: columna staminalis fere dimidio brevior. Capsula ovata apiculata glabra; semina squamoso-verrucosa. Le

Planta ca. 1 m. alta; stipulæ ea. 1 em. longæ; petioli fol. infer:. ad. 6 em. longi, folior. super. ca. 1 cm. longt; lamina 20 XX 2,5 cm. — 15 X 4,5 em. -- 10,5 K° 1 — 9 0,6 cm. longa et lata, foiis hastatis lobi basilares 1-1,2 cm. longi, hasi ca. 0,4-0,6 cm. lati. Peduneuli florif. 0,3-0,5 em. fructif. 0,5-1 em. longi: involucri bracteæ 1,4-1,6 cm. longæ, basi.0,15-0,1 em. latæ; calyx 1,3-1,8 cm. longus, lobis 1,0-1,2 cm. longis, basi 0,3-0,4 em. latis; petala 4-6 cm. longa; columna stamin. ca. 2,5 cm. jonga; capsula matura cum apiculo ca. 1,4 cm. longa et 1 em. in diam. lata; semina Ca. 0,2 cm. longa.

Hab. Africa trop., territoire de |’ Oubangi* bassin de la haute Tomi, pays des Ndis. entre Ouaka et le Yembéré, brousse, 20, X, 1902 (Chevalier n. 5804); Territoire du Chari, région Nana- Gribingui entre le poste de Trois-Marigots et Gribingui, NE 1902 (Chevalier n. 6280) forma glabrior.

N. B. — N. 5804 est specimen typicum.

Cette espèce vient se placer tout naturellement à côté de VA. hereroensis Hochr. qui diffère par son indument beaucoup plus fourni, par ses bractées au nombre de 12, par ses fleurs bien moins nombreuses au sommet des tiges et plus petites. Les

semences rugueuses de notre espèce sont presque identiques à celles de l’Z7. cordatus; la place systématique de cette espèce ne fait donc pas de doute. |

KOSTELETZKYA Pres.

Kosteletzkya Chevaïiieri Hochreut. sp. nov. — Ab omni- bus aliis ejusdem generis, habitu toto cœlo diversa. Planta herba- cea vel suffrutescens, ubique indumento denso strigoso hispido + fusco prædita; caules cylindrici, dense piloso-hispidi. Folia ut caules strigoso-hispida; stipulæ filiformes, petiolis ca. æquilongæ; petioli breves; lamina 5-7-nervis, margine crenato-dentata, apice attenuata acuta, basi rotundata, supra pilis plerumque simplici- bus, subtus pilis plerumque stellatis strigoso-hispida, in foliis inferioribus late ovata vel subcircularis, interdum leviter triloba et basi obsolete cordata, in foliis superioribus lanceolato-ovata, multum minor. Inflorescentia + paniculata ita ut caulis ipse et ramuli accessorii axillares mature evoluti, inflorescentias spicifor- mes efformant. Flores sessiles vel subsessiles, apice ramorum con- gesti, supremi in axillis foliorum filiformium stipulis simillimorum locati; involucri bracteæ ca. 12 filiformes, calyce fere æquilongæ ; calyx 5-lobatus, lobis triangularibus, extus strigoso-hirsutis, intus + velutinis; corolla magna rosea, columna staminali fere æqui- longa; styli 5, apice capitati, plerumque petalis paululum longiores. Capsula 5-angulata hirsutissima, calyce inclusa. Semen in quoque loculo unum, pallide brunneum, minutissime striatum.

Planta 1,5-2 m. alta. Stipulæ 0,6-1,2 em. et etiam 1,4 em. longæ; petioli foliorum super. 0,3-0,7 em., foliorum infer. ad 3 em. longi; lamina foliorum super. 3,2 X 4,5 — 3,5 X 6 — 2,1 X 4,5 cm., foliorum infer. 7,5 X 9,5 — 10,5 X 11,5 cm. lata et longa. Peduneuli 0,1-0,4 em. longi; involueri bracteæ 0,5-0,8 em. longi; calyx 0,8-1,0 em. longus; petala ca. 2,5 cm. longa et 0,8 cm. lata; columna staminalis ca. æquilonga; styli ca. 0,3 cm. e columna prominentes. Capsula ca. 0,8-1 em. in diam. lata et 0,6 cm. alta; semina 0,4 cm. longa.

Hab. Africa trop., territoire du Chari, entre la Tomi et le Kémo, 22, IX, 1902 (Chevalier n. 5504); bords du Gribingui

(9) — 923 —

entre fort Crampel et fort Archambault, 30, XI, 1903 (Chevalier n. 10378); Krébedjé, vallée de la moyenne Tomi, brousse, 8, X, 1902 (Chevalier n. 5650); Congo français, pays des Bondjos, Bangui, 16, VIII, 1902 (Chevalier n. 5202).

BOMBACACEÆ

BOMBAX L.

B. grandiflorum Cav. Diss. V, 295 (1788) — Carolinea insignis SW. Prod. Veg. Ind. occ. 101 (1788) — Parchira insignis Savigny in Lam. Æncycl. IV, 690 (l'an 4 de la Rép.); K. Schum. in Mart. F1. brasil. XII, IT, 232 — Pachira macrantha Spruce msc. ex K. Schum. I. e. — P. Spruceana Decne Misc. bot. 1880, p. 7 — Carolinea affinis Mart. et Zuec. Nov. gen. et sp. I, 85 — Bombax insigne (Sw.) K. Schum. in Engl. u. Pr. Nat. Pff. IX, 6, 62 (1895) non Wall. PI. as. rar. I, 74 (1830-39).

Obs. — Cette espèce était toujours connue sous le nom de Pachira insignis et c’est sous ce nom que Schumann l’avait trans- férée dans le genre Bombax, sans s’apercevoir qu'il existait déjà un Bombax insigne Wallich.

Ce dernier ayant la priorité, doit être conservé; le nom de Schumann devient eadue et doit être changé. En recherchant le plus ancien nom valable, nous nous sommes apercu qu’il en existait déjà un pour cette plante. Il fut créé par Cavanilles, à peu près en même temps que celui de Swartz. N’étant pas usuel, il n'avait pas passé dans les flores et n’était jamais cité dans la synonymie. Il a donc tous les droits à la validité, c’est pourquoi nous le restaurons ici, puisqu'on réunit maintenant les Pachira aux Bombax.

CEIBA Gärtn. C. Fiebrigii Hochreut., sp. nov. (e sect. Eriodendron'

K. Schum.) — Rami florigeri graciles glabri. Folia mediocria:

1 Cette section ne renferme pas le genre Eriodendron DC., fondé sur E. anfractuosum (— C. pentandra Schum.) et que nous estimons pra-

or (10)

petioli glabri: lamina composita quinque foliolata, foliola petiolu- lata late lanceolata, apice basique attenuata, acuta, margine ser- rata, regulariter pennatinervia, supra subtusque glaberrima, subtus paulo pallidiora. Flores apice ramorum congesti, alabastra sub- sphærica, basi bracteis tribus deciduis prædita ; calyx florens cupuli- formis, parvus, satis regulariter 5-lobus, extus glaberrimus, intus Larte inferiore breviter atque adpresse pilosus, parte superior, id est apice loborum, atque margine glaber vel villis minutis raris præditus; petala 5 magna, extus velutino-tomentosa, intus apice parce tomentosa, fauce glabra. Stamina 5, petalis paulo breviora; filamenta glabra; antheræ ut in C. eriantho lineares simplices sed multum breviores, id est : oblongæ plus quam lineares sed non anfractuosæ. Stylus staminibus longior sed petalis brevior, glaber'; stigma capitatum. Fruct. ign.

Petioli 4-8 cm. longi; petioluli 0.,2-0,7 em. longi; lamina 8,5 X 4 — 7,5 X 4 — 4 X 2 longa et lata. Calyx ca. 2 em. longus, ore 1,8 cm. in diam. latus: lobi ca. 0,5 cm. longi ct basi 0,7 em. lati; petala ca. 8 em. longa et 2,8 cm. lata; stamina ca. 5,5 cm. longa; antheræ ca. 0,5 cm. longæ et 0,3 em. latæ; stylus ca. 6,5 cm. longus.

Hab. Paraguay, Cordillera de Altos, juil. 1902 (F be DA

Obs. — Cette espèce se rapproche beaucoup du C. Mandont Britton, ainsi que du C.. Samauma Schum., mais elle en diffère au premier coup d’œil par la forme de ses anthères qui sont droites

et non anfractueuses. Elle ressemble le plus par la forme de la

fleur au C. Mandoni, mais elle en diffère encore par les pétales moins velus extérieurement et par le calice plus petit et. presque glabre intérieurement, tandis que chez le C. Mandoni le calice est revêtu intérieurement et jusqu’au bord d’une laine épaisse et soyeuse. |

tique de maintenir séparé du genre Cerba (NV. Hochr. Cat. bog. nov. in Bull. Inst. bot. Buitenzorg XIX, 17 (1904). K. Schumann réunit au contraire le genre Eriodendron comme section au genre Cerba et il l’ap- pelle alors Campylantherd. Ce chassé-croisé de noms pourrait fort bien provoquer des confusions et il eût été avantageux de changer le nom de

la section renfermant le C. Fiebrigir, mais les nouvelles règles de la

nomenclalure, adoptées au congrès de Vienne, s’y opposent (V. art. 49).

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he ses nie es os a ne de circonvolutions notre “espèce se rattache très naturellement à la section Æriodendron de Schumann et elle vient se ranger à à côté du C. erianthos à cause des anthères solitaires, elle en difière cependant par la longueur de ces dernières qui sont quatre à cinq fois aussi longues que | larges chez la plante précitée, tandis que dans notre espèce la s longueur n ‘atteint pas deux fois la largeur.

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REVISION DES GRAMINÉES

DE L'Herbier d’Albr. de HALLER filius PAR

Ed. HACKEL et J. BRIQUET. a

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La revision des Graminées de Haller fil. fait suite aux travaux analogues qui ont déjà paru sur les Roses', les Epervières?, les Gentianes et les Euphraises* de cet auteur. Il était important de reviser les Graminées de Haller fil. avant leur intercalation dans la collecfion d'Europe de l’'Herbier Delessert, à cause de l'intérêt … a historique qui s’y attache, spécialement au point de vue de la | flore suisse. Albr. de Haller fil. était en effet en relations avee plusieurs auteurs contemporains tels que Thuillier à Paris, Ebrhart, Gærtner, Mœnch et Roth en Allemagne, Hoppe en Autriche, Balbis et Bellardi en Italie, qui lui communiquaient Se des originaux. En outre, les rapports intimes de ce botaniste avee Gaudin‘, l'illustre auteur de l’Agrostographia helvetica et du

1 Crépin in Ann. du Conserv. et Jard. bot. de Genéève I, p. 1-21 (ann. 1897).

? Arvel-Touvet, op. cit., I, p. 68-89.

3 Wettslein, op. cit., V, p. 127-130, ann. 1901. SE

4 Voy.Briquet, Biographies de botanistes suisses. Genève, 41906: Albrecht de Haller f., p. 18-38 et portrait. 2 AS

(2) — 27 —

Flora helvetica, aux écrits duquel il a contribué, font que son herbier renferme des renseignements intéressants sur les plantes décrites dans ces deux derniers ouvrages et permet de préciser ou de compléter la synonymie admise pour beaucoup des types de Gaudin.

L'ordre adopté ici est en général celui d’Ascherson et Græbner dans leur Synopsis der mitteleuropüischen Flora, suivi aussi par MM. Schinz et Keller dans leur Flora der Schiveriz, 2% édition, 1905. Les notes contenues dans la collection de Haller fil. sont placées entre guillemets. Les compléments aux schedæ (indi- cations d’origine ajoutées postérieurement à la mort de Haller, les développements d’abréviations, etc.) figurent entre crochets. La collection de Haller f. renferme un grand nombre de notes des- criptives détaillées. Nous n’avons reproduit ces dernières que lorsqu'elles sont très courtes, à moins qu’elles ne présentent un intérêt particulier.

ORYZA Linn.

O. sativa L. — 1 « Rhiza sativa — Pavie » [Balbis|. — 2 «Ticinii » [Hall. f.].

LEERSIA Sw.

L. oryzoides (L.) Sw.; Gaud. Agrost. helv. I, 3 et F1. helv. I, 141. — 1 « 1411. Phallaris oryzoides L. — aus Deutschland » [Schleicher |. — 2 « 1412. Ex Germania mis. Roth » [ Hall. £. |. — 3 « Leersia oryzoides — Boh. » [Sieber]. — 4 « 1n fossis palu- dibus circa Belp. Trachsel. Semper non explicatam, etiam sero autumno » [ Hall. f.|.

PHALARIS Linn. (em. Hackel).

P. minor Retz. — « Phalaris canariensis H. B. sup. [ber- nensis | — 1809 [ Hall. f.] ». |

P. paradoxa LL. — « Phalaris paradoxa L. » [Corse, Thomas|.

P. arundinacea L.: Gaud. Agrost. helv. I, 31 et FT. helv.

LR I, 160 — «In fossis ubique [Bernæ] — ad Phalaridem melius

referenda ob semen nitidum corticatum, et corollam duplicem — 192455 [RÉ Et:

ANTHOXANTHUM Linn. (em. Hackel).

A. odoratum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 46 et F1. helv. I, 62. — 1 « Anthoxanthum odoratum ex summo cacumine Grimsula — 10. 8. 1807. —- Difiert vaginis ligulisque absque pilis, rachi pedi- cellisque glabris » [Hall. f.]. — 2 « Anthoxanthum odoratun. — In agro Interlaki. 2. jul. 1821 » [ Hall. f.|. |

HIEROCHLOA R. Br.

H. australis Rœm. et Schult. — AHolcus odoratus Gaud. Agrost. helv. I, 136 — Holcus australis Schrad.; Gaud. F1. helv. I, 345. — 1 « Holcus odoratus » [Hoppe|. — 2 « Holcus australis Schrader — 7. odoratus Roth — Prag. » [Sieber|.

ANDROPOGON Linn. (em. Hackel).

A. Ischæmum Gaud. Agrost. helv. I, 112 et F1. helv. I, 2138. — «Bursinel, oct. 1809 — ad oras lacus. Radix repens » | Hall. £ |.

A. Gryllus L.; Gaud. Agrost. helv. I, 107 et F1. helvu. I, 210 — In prato sicco propre Bex sub castanato — 1412 » [ Hall. £.].

A. halepensis Brot. — 1 « Andropogon arundinaceus » [Sieber|. — 2 Holcus halepensis L. —. Naples » [Thomas]. :

A. Sorghum L. — « Holcus saccharatus — H. Marb. » [comm. Mœnch; Hall. f.]

A. hirtus L. — « Andropogon hirtum — Prades — Juin » [Thomas|. | | . À. contortus L. var. glaber Hack. in Alph. et C. DC. :

! Les numéros ainsi cités dans l'herbier d'Albrecht de Haller se rapportent aux numéros correspondants dans l'Historia Stirpium Helve- tiæ d'A. de Haller pater. ”

(4) — 29 —

Monogr. Phanerog. VI, 587 — A. Allionu DC.; Gaud. Agrost. helv. I, 109 et F1. helv. I, 212 — 1 « Gramen das ich gar nicht kenne, wenn es nicht Stipa juncea ist; die vielen Spicæ auf eimem Halm betrügen mich aber — in einem hochstehendem Fels über Locarno » [Schleicher|. Au verso de l'étiquette Schleicher ajoute : « Andropogon contortum — certe planta Allionii. » — 2 « Andro-

pogon Allionii — Locarno » [Thomas]. — 3 «In rupibus cali- dissimis circa Locarnum — Andropogon contortum Willd. » [ Hall. f.].

ZEA Linn.

Z. Mays L. — « Zea Mays minor — Hortus bernensis — Aug. 1802 » [Hall. £. |.

ÆGOPOGON Humb. Bonpl.

Ae. tenellus (Cav.) Trin. — 4e. pusillus Beauv. — « Cyno- surus tenellus Cav. » [Corsica, Thomas]. Plante subspontanée : spontanée dans l'Amérique équinoxiale.

TRAGUS Desf.

T. racemosus Desf.; Gaud. Agrost. helv. I, 52 et FT. helx. I, 174. — « Vallesia — 1413 » [ Hall. f.|.

T. Berteronianus Rœm. et Schult. — « Planta culta » [Hall. f]. Rœmer écrit à Hall. f. : « Definiren Sie mir doch gefalligst diese Pflanze. Aber thun Sie es sogleich, theils damit Sie die Kleinigkeit nicht vergessen, theils weil es mir Jetzt inte- ressant ist, Ihren Ausspruch zu wissen, R. ». Beaucoup de rensei- gnements fournis par Haller fils ont été utilisés par Rœmer et Schultes dans leur Systema. :

TRICHOLÆNA Schrad.

T. Teneriffæ (L.) Link. — « Saccharum Teneriffæ — Cala- bria. Thomas » [ Hall. f.|.

PENNISETUM Rich.

P. ciliare (L.) Link — P. cenchroides Rich. — « Bernæ [hortus botanicus] » | Hall. f.|.

PANICUM Linn. (emend. Link).

P. sanguinale L.; Gaud. Agrost. helv. I, 21 et F1. hel. I, 153. — 4 « In arvis ad Lacum Lemanum — 152 » [Hall. f.]. — 2 « Pro Panico lineari vendidit Schleicher. — Non differre videtur à Panico sanguinali L. — Locarno — Schleicher ». — 3 «In H. B. Sup. [bernensi] spontaneum — Oct. 1810 — 1596 » [Hall. f.]. — 4 « Nevioduni sub muros horti Cornillat ad meri- diem — Oct. 1793 — 1526» [Hall. f]. — 5 « Bernæ » [Hall. f |. |

Var. ciliare Trin. — P. ciiare Retz.; Gaud. Agrost. helv. I, 24 et F1. helv. I, 154. — 4 « Panicum filiforme Jacq. Obs. — Pani- cum ciliare Gaud. — Syntherisma ciliare Schrad. — Schleicher circa Locarnum » [Hall. |. — 2. « Panicum ciliare — Brunner [legit] in Valle Augusta — Jul. 1822 » [Hall. f.|. £

P. glabrum (Schrad.) Gaud. Agrost. helv. I, 224 et F1. helv. I, 155. — 4 « Bernæ » [Hall. f]. — 2 « Panicum lineare?» [Thomas ex Vallesia]. — 3 « Panicum très différent, à mon avis, du P. sanguinale. Les 2 valvules calycinales sont égales et enserrent la semence. Il croît dans nos champs » [Gaudin]. — 4 CP. glabrum — In agris arenosis circa Bruttelen — Sept. 1810. — Syntherisma glabrum Schrad.» [Hall. f£]. — 5 « Panicum geminatum N. — Paspalum ambiguum De Candolle fl. fr.» [Gaudin ex ee vaudensi]. Hall. f. ajoute : « Syntherisma . brum Schrad. ». — 6 «In arenosis calidissimis supra Madonna del Sasso supra un — Vaginæ punctatæ, pilosæ ! Glumæ inter nervos tomentosæ ! » [ Hall. f.].

P. Crus Galli L.; Gaud. Agrost. helv. I, 26 et F1. helv. I, 157. — 4 « Bernæ — 1544 » (Hall. f.]. — 2 «floseuli mutiei — ex Vallesia » [Hall. f.]. — 3 « Bernæ — 8 sept 1808 ne » [Hall. f.].

(6) 81 — P. miliaceum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 25 et F1. helv. I, 156. — « Panicum miliaceum — Bernæ » [ Hall. f.].

OPLISMENUS Beau.

O. undulatifolius Beauv. — Panicum undulatifolium Ard.; Gaud. Agrost. helv. I, 28 et F1. helv. 1, 158. — « P. undu- latifolium — Locarno, Lugani, Mendrisi, ad vias in umbrosis — Schleicher 1796 » [Hall. f.].

SETARIA Beauv.

S. verticillata Beauv. — Panicum verticillatum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 114 et F1. helv. I, 150. — « P. verticillatum — Bernæ ad vias » | Hall. £.].

S. viridis Beauv. — Panicum viride L.; Gaud. Agrost. helv. E 17 et F1. helv. L 152. — 1 « P. wiride — Bernæ — 15428 » [Hall. f.]. — 2 « Bernæ in ruderatis — P. viride » [ Hall. f.|.

S. glauca Beauv. — Panicum glaucum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 15 et FT. helv. [, 151. — « In stipulis. Bernæ — 1542 » [Hall. f.|.

SPARTINA Schreb.

S. stricta Roth. — « Dactylis stricta W. — envoyé de Quimper » [Desglands|].

CYNODON Rich.

C. Dactylon Pers.; Gaud. F1. helv. I, 162 — Digitaria Dactylon Gaud. Agrost. helv. I, 34. — 4 «Ex Vallesia -- Murith — 1527 « [Hall. £.]. — 2 « Panicum Dactylon — Sub Dulis ad viam » [ Hall. f. |.

MILIUM Lion.

M. effusum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 54 et FT. helu. I, 175. — 4 « Milium confertum ? — In M. Tschiera [Ciera]| vallis sexam- n)

niensis [Schams] ubi a Scheuchzero notatur » [Gaudin]. C’est le type de la forme elatius Gaud. (F1. helv. I, 175, ann. 1828: Koch Syn. ed. 2, 908, ann. 1844). — 2 « In dumetis, ad rivulos Si Gothardi — 1525 8 » [ Hall. f.]. — 3 « Vulgare in sepibus. Bernæ ». [Hall. f.]. — 4 « Bernæ — 1525 » [ Hall. f.|.

M. vernale M.B.— « Milium vernale /— Ex Italia. Thomas.» [Hall. f.].

ORYZOPSIS Michx.

O. miliacea (L.) Aschers. et Schweinf. — « Agrostis mi- hacea » [Schleicher |.

STIPA Linn. (emend. Hackel).

S. Aristella L. — « Agrostis bromoides L. — Shipa aristata DC. — Monspelii. Saltzmann » [Hall. f.].

S. pennata L. var. gallica Celak. — $S. pennata Gaud. Agrost. helv. TI, 50 et FT. helv. I, 172. — « 1514. Stipa pennata. — Prope Sion ad Montorge » [Schleicher].

S. capillata L.; Gaud. Agrost. helu.T, 48 et F1. helw. I, 170.— 4 « Stipa capillata » [Vallesia, Schleicher]. — 2 « Vallesia. Murith. — 1513 » [ Hall. £]. — 3 « Séypa capillata — septembre. — Vallesia » [ignotus]. — 4 « Stipa. — Vallesia » [ Hall. £.].

S.tortilis Desf. — « Stipa tortilis — Calabria » [Thomas].

S. Calamagrostis (L.) Wahlenb.; Gaud. F1. helv. 1, 172 — Agrostis Calamagrostis L.; Gaud. Agrost. helv. I, 71. — 4 « Agr.. Calamagrostis — Prope Spiez — 1521 » [ Hall. £ |. — 2 « infra Weissenburg ad rupes. Jul. 1792 — 1521 » [Hall. f.]. — 3 « Supra Grund ad lapides deciduos. Aug. 1807 » [ Hall. f.]. — 4 « Arundo speciosa. Silberfarbiges Rohr. Ohnweit Arnoldstein in Kärnthen, den 27. Juli 1812 » [Sieber, étiq. imprimée|.

NARDUS JLann.

N.stricta L.; Gaud. Agrost. hek. I, 1 et F1. helv. I, 140. — 4 « Alp. bern. — 1410 » [Hall. f]. — 2 « Nardus stricta L. —

(8) — 33 — Paseua ad pedes Kriwan C. Lipt. — 15 Jul. 1810 » [Rochel pl. select. Hung. |.

MIBORA Adans.

M. minima (L.) Desv. — Xnappia agrostidea Gaud. Agrost. helv. I, 11 = Sturmaa minima Hoppe; Gaud. F1. helv. I, 148. — À « Agrostis minima — Paris » [Thuillier|. — 2 « Francofurti » [Gærtner |.

CRYPSIS Ait.

C. schœnoides (L.) Lameck.— « Phleum schænoides Jacq.— Crypsis schœnoides Pers. — Heleochloe schænoides Host — d. Portenschlag » [Portenschlag|.

CG. alopecuroides Schrad. — 1 « Crypsis alopecurordes Schrad. — Aeleochloe alopecuroides Host. — In fossis exsicatis agri Viennensis — ego » | Portenschlag]. — 2 « Cripsis alopecu- roides Schrad. ©) Cnita Rownye 8, 6, 1810 » [Rochel pl. select. uns. n°271):

ALOPECURUS Linn.

A. Gerardi Vill — 1 « Phleum Gerardi AN. — Mont Cenis » [Bonjean]. — 2 « Phleum Gerardi — Mont Cenis — difère du notre » [Thomas|.

A. utriculatus L.; Gaud. Agrost. helv. I, 9 et FT. helv. I, 146. — 1 « Phleum utriculatum — Pavie » [Thomas]. — 2 « À. utriculatus — Morbegno » [ Hall. f.|. — 3 « Phalaris utriculata — les environs de Langres en Champagne » [Thomas]. — 4 Num Alopecurus utriculatus Gaud. — In transalpinis ad vias » | Hall. f.|. — 5 « Diese Pflanze kenne ich gänzlich nicht. Weichen Sie sie mir in Wasser um die Vaginas an ihr Ende zu sehen, worin die Stiele stehen » [Schleicher|. — Schleicher ajoute : « Phalaris utriculata ».

A. myosuroides Huds. (1762 anni initio) = À. agrestis L. (1762, serius); Gaud. Agrost. helv. I, 6 et F1. helv. I, 144. — À « Alopecurus agrestis Host. — culta Rovnye 25 A. 1807 » [Rochel pl. select. hung. n. 11]. — 2 « Alopecurus agrestis L. —

In allen Kornackern um Basel herum » [Schleicher|. — 3 « In agris Circa Arberg — 1540 » [ Hall. f].

A. pratensis L; Gaud. Agrost. helv. I, 8 et F1. helv. I, 145. — 1 « 2. Alopecurus pratensis Linn. — Je le trouvai pour la première fois en Suisse l’année dernière 1793! [Urbæ, Davall] — 2 « Alopecurus pratensis L. » [original de Ehrart]. — 3 Phleum 1 — in ….in Deutschland » [Schleicher|. :

A. bulbosus Gouan. — 1 « Alopecurus bulbosus L. — Montpellier » [Bonjean]. — 2 « Alopecurus bulbosus L. — Le Hâvre » [Desglands|.

A. geniculatus L.; Gaud. F1 helv. I, 142. — « sr Hassiæ. Francofurti — 1539 » [Gærtner|.

A. fulvus Sm.; Gaud. F1. helv. I, 142 = A. in Gaud. Agrost. helv. I, 5. — 1 « Bernæ ad paludem Aglenmoos — 1541 » [Hall. f.]. — 2 « In pago Vaudensi — 1541 » [Hall. f.].

PHLEUM Linn. (emend. Ait).

P. pratense L.: Gaud. Agrost. helv. I. 37 et FI. helv. I, 161. — 14 « Phleun nodosum — Steinhôlzli. 1 Jul. 1789 — 1530 » [ Hall. f.]. — 2 « Bernæ — 1598 » [ Hall. f.]. — 3 « Bernæ — 1528 » [Hall. f.].— 4 « ad oras agelli Dae Gryf — Aug. 1805 » [Hall. f.].

Var. nodosum Schrieb.; Gaud. F1. helv. I, 161 — P. pratense B Gaud. Agrost. helv. I, 37. — « Rudolphi — ex Gallia meridio- nali. Valvulæ pubescentes — 1530 » [ Hall. f.].

P. alpinum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 39 et F1. helv. I, 165. — 4 « Phleum alpinum. Wandfluh 30. 6. 1821 » [ Hall. £.|. — 2 « Phleum. — Ex alpibus aquilej. » [Schleicher|. — 3 « Phleum Gerardi AI. — Thomas ex M. Cenisio » [ Hall. £.]. — 4 « Phleum alpinum Linn. — Kriwan 25 Jul. 1710 » [Rochel pl. hung. select. n. 334]. — 5 « Phleum commutatum N. — Glacier du Rhône. — C’est la plante que Thomas et Schleicher ont prise pour le PAl. Gerardi, dont elle diffère par son épi moins mou, plus serré, la corolle à 2 glumes et mutiques. — Je la distingue du Phl. alpi- num » [Gaudin]. — C’est là le type du P. commutatum Gaud.

(Alpina TL, 4, ann. 1808; Agrost. helv. I, 40; F1. helv. I, 166).

Cette forme assez insignifiante est devenue la var. commutatum

De | (DS

LINE PATES

(10) ee ee Mert. et Koch Deutschl. Flora 1, 491; Aschers. et Græbner Syn. IT, 145.

P. Bœhmeri Wib. — P. phalaroides Kœl.; Gaud. Agrost. helv. I, 43 et F1. helv. I, 168. — 4 « Phleum paniculatum Huds. » [Schleicher]. — 2 « Phleum paniculatum Huds. — Phalaris phleoides L. — Veltlin. Valmaggia » [Hall. Ê]. — 3 « Phieum — in Deutschland an den Wegen gefunden » [Schleicher|. — 4 & Phlewm — an den Rändern der Aecker bey Sondrio » [Schleicher]. — 5 « Phleuin viride » [Schleicher|. — 6 « Phalaris phleoides — Circa Nyon » [Hall. Ê]. — 7 « Phalaris phleoides L. ? — Ad vias La Côte, Morges, etc. » [Hall. f.|. — 8 « Phalaris phleoides Li. — Phleum Boelinert Schrad. — Hall. 1531 — Mail » [Neocomi, Chaiïllet|. — 9 « Elle me paroit tenir le milieu entre le 1531 et le 1532, mais se rapprocher plus du 1532. Seroit-ce le Phleum phalarideum de Vill. t. 2, p. 60 » [Chaillet]. — Le bota- niste neuchâtelois ajoute cette remarque anecdotique, bien carac- téristique pour son auteur : « Je vous fais mes excuses du mauvois échantillon. Je ramasse des Phleuns pour nettoyer ma pipe. Celui-ci fut ramassé avec d’autres. Ce ne fut qu'au bout de 15 jours que, iles rangeant, je fus frappé de la forme de celui-ci. Je retournai sur le champ dans l'endroit où je l’avois ramassé, mais inutilement : les moutons y avoient pâturé. Je tâcherai de Îles devancer l’année prochaine. — Coteaux au-dessus de Collom- bier ». — 10 « Phalaris phleoides L. ex Germania » [original d'Ehrhart]. — 41 «Inter Lausannam et Morges — 27 May 1795 — 1531 » [HaIl. £.]. — 42 « Oberwald. 10 Aug. 1807 » [Hall. f.].

Var. maximum Hack. et Briq. — Phleum læve Marsch. — Bieb. FT. taur.-cauc. I, 46 (ann. 1808) — Phalaris phleoides y maxuma Gaud. Agrost. helv. I, 43, ann. 1811 — P. phalaroides 7 maxima Gaud. F1. helv. I, 169. — 1 « Phleum qui me paraît une variété très remarquable du Phalaris phleoides — à Lugano » [Gaudin]. — 2 « Variété curieuse du Phalaris phleoides de Lugano» [Gaudin|. — Gaudin (Il. ec.) précise l'habitat de cette plante à Gandria, près de Lugano et en donne les caractères.

P. arenarium L. — « Phleum arenarium L. — Le Hâvre» [Desglands|.

P. Michelii All; Gaud. #1. helv. 1, 169 — P. hirsutum Sut : Gaud. Agrost. helv. I, 45. — 4 « Phalaris alpina Hon : — Phleum

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= 36 — (11) phalaroideum Schr : H. 1532, — Sommet du Chasseron » [Chail- let]. — 2 «Ex pascuis montis Stockhorn — 1529 » [ Hall. f.]. — 3 In pratis circa Kandersteg — 1532» [ Hall. f.|. — 4 « Seringe in Stockhorn M. 1807. — Differre videtur à Phalaride alpina, quæ vulgo occurrit in pratis subalpinis, glumis totis hirsutis ». — 5 « Phleum 1532 Haller — Michelu AN. — Hoppe vient de la baptiser Phalaris alpina. — Je n’ai pu la trouver ni dans Willdenow, ni la reconnaître dans Villars, car son Phleum pha- laroideum me paraît différent» [Chaillet ex mont. neocomens|.

P. paniculatum Huds. (1762) — P. asperum Jacq. (1786); Gaud. Agrost. helv. I, 41 et FT. helv. I, 167. — 4 « Phleum asper — 1530?» [Schleicher]. — 2 « Phleum asperum Vallesia. Murith » [ Hall. £L]. — 3 «Ex Pedemontio. Schleicher — Phleum asperum Balbis. — Phalaris aspera — Phleum viride All.» [Hall. f.|. — 4 « Circa Nyon legit Gaudin » [ Hall. f.]. — 5 « Phleum asperum Jacq. — Cultum Rownye 15 Jun. 1810» [Rochel pl. hung. select. n.:390)/

LAGURUS Linn.

L. ovatus L. — «Monspelii. Ph. Phomas» [Hall. f.].

POLYPOGON Desf.

P monspeliense (L.) Desf.; Gaud. F1. helv. I, 193. — À « Polypogon monspeliense — Calabre» [Thomas]. — 2 « Poly- pogon monspeliense — Collioure — Juin» [Thomas].

GASTRIDIUM Pal. de Beau.

G. lendigerum Gaud. F1. helv. I, 176 — Milium lendi- gerum L.; Gaud. Agrost. helv. TI, 57. — 1 « Milium lendigerum — que je vous prie d’agréer; je vous prie aussi de m'en dire votre avis» [Gaudin]. — 2 « Milium lendigerum — in agris pagi Bernex vulgaris » [Gaudy]. — 3 « Milium lendigerum prope Gena- vam lectum » [Gaudy]. — 4 «In agris circa Genavam. Bernex vulgaris G.» [Hall. f.]. — 5 «Milium lendigerum L. — plante

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non demandée, mais rare et précieuse — environs de Rennes » {Desglands|.

SPOROBOLUS R. Br.

S. arenarius Duv.-Jouv. (ann. 1869) — Agrostis are- naria Gouan (ann. 1773) — Agrostis pungens Schreb. (ann. 1779) — $. pungens Kunth (ann. 1829). — « Agrostis pungens L. — De Baya près Naples » [ Thomas|.

AGROSTIS Linn.

A. alba L.; Gaud. F1. helv. I, 186: Asch. et Græbn. Syn. I, 1562;

Var. gigantea Mey.; Asch. et Græbn. I. €., p. 173.

Subvar. compressa (Willd.) Aschers. et Græbn. |. ©. — À. gigantea Roth (1788). — «1 « Agrostis gigantea Flor. Germ.» [original de Roth daté par Haller fil. de 1789]. — 2 « Agrostis gigantea R. F1. Germ.» [original de Roth], avec des notes des- criptives de Haller fil. — 3 «ad rivulum Sulzenbach. 26 Jul. 1805 » [ Hall. f.]; l’auteur ajoute de longues notes descriptives.

Subvar. silvatica Asch. et Græbn. Syn. IL, 174 — À. silvatica Host (1809) — 4 « Ad versuras agelli Dræ Gryff, ad oras silva- rum — Agrostis — An albæ var.» [ Hall. fil.}, avec une longue description manuserite. — 2 « Agrostis gigantea» [Hoppe]. — Ces plantes appartiennent à |A. gigantea Gaud. Agrost. helv. I, 81 (1811) (non Roth), devenu plus tard l’Agrostis alba major du même auteur dans le ÆT. helv. I, 189 (1828). Cette sous-variété diffère de la précédente par ses épillets non aristés.

Var. genuina Asch. et Græbn. op. cit. p. 174 — 1 « Agros- tis alba. 4. panicula deltoidea lanceolata, ramosissima, dense mul- tiflora » | Hall. f.|, avec une longue description de l’auteur; forme à épillets pâles, peu ou pas aristés, d’assez grandes dimensions. — 2 «Agrostis alba, rufescens. — Radix repens videtur, sed ex aggere glareoso, ubi degebat, non evellere potui. — 18 Aug. 1822 » | Hall. f.] C’est une forme de taille médiocre, à épilets fauves non aristés. — 3 « Agrostis alba Leers » | Schleicher] ; forme à épil- lets pâles non aristés. — 4 « Agrostis decumbens. — An arvis, versu-

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ris frequens » | Hall. f.|, avec une description de l’auteur. C’est là le type de l’A. decumbens Hall. f. in Gaud. Agrost. helv. 1, 78 (ann. 1811), qui est devenu l’A. alba decumbens de Gaudin FT. helv. I, 187 (ann. 1828). Petite forme décombante à la base, à feuilles étroites, à panicule assez maigre, à épillets non aristés violacés. Cette plante se rapporte à la sous-var. dffusa Asch. et Græbn. Syn. IT, 174. — 5 « Agrostis decumbens Hall. fil. Gaud. » [Schleicher|. Même observation que pour l'espèce précédente. — 6 «Agrostis divaricata. — Ad versuras, in arvis siccis, ad oras nemorum. 4. VII» [ Hall. fil.]. Cette forme à laquelle l’auteur consacre une longue note descriptive est voisine des précédentes et ne s’en distingue guère que par le développement plus grand de sa panicule. Cette espèce de Haller f. n’est pas l’A. divaricata Hoffm. — 7 «Agrostis gigantea Roth — ad ripas, in herbidis humidis. 4. VIT — Bernæ » | Hall. f.], avec une longue description de Haller fil. Forme plus élancée se rapprochant de la var. gigantea . -— 8 « Agrostis decumbens. In cæspite tonso ( : gazon :) inter domum et hortum Worblauffen. 20. Jul. 1811. — Nodi radicantes. An radix stolonifera sit nullius dubito, auamvis eradi- care non volui. Non differe videtur abs Agrosti alba ete. » [ Hall. 7.]. Un des échantillons a un pédoncule à épillets violacés, dans l’autre les épillets sont pâles. — 9 «Agrostis vulgaris Kirchenfeld 4. 7. 1807 » [Hall. f.]. Détermination dûe sans doute à un lapsus; cette forme se rattache à l’A. decinbens Hall. f. — 10 « Voici ce que le Général’, qui au reste n’est pas Botaniste, à pris pour le fiorin*?. Je la prends pour l’Agrostis stoloniferu var. verticillata, Cand. : 1522. C’est à ce que je crois une variété de votre decumbens. — Marais de Cornaux — Juillet» [Chaillet]. Forme assez robuste à épillets d’un violet noirâtre, non aristés. — A1 «Agrostis alba. Worblauffen 1° Aug. — in humidis ad Arolam sabulosis. — Radix stolonifera. Serraturæ calyeis non totam occupant carinam. Gluma major valvula sua minor.» [Hall. f.]. Forme moyenne de l’A. decumbens Hall. f., à épillets de coloration variable.

Var. coarctata Blytt Norsk. F1. p. 149 (1847 exel. syn) =

1 Allusion à un personnage inconnu. 2 Nom vulgaire pour l'Agrostis alba À.

(14) à — A. coarctata Reichb. Ze. fig. 1431 non Hoffm. — 4. alba var. genuina Subvar. diffusa Î. coarctata Asch. et Græbn. Syn. IT, 174, exel. synon. Ehrh. et Hoffm.! — 14 «Agrostis alba — Form häufig an den Sandufern des Rheines» (Custer). — 2 «? Agr. coarctata — Pedicelli asperi, corolla calyce parumper minor. Vaginæ scabriusculæ. Radix fibrosa » [ Hall. f.].

La synonymie donnée par Ascherson et Græbner (1. c.) doit être rectifiée pour les raisons suivantes. L’A. coarctata Hoffm. Deutschl. F1. ed. 2 p. 37 (1800) est basé sur la plante publiée par Ehrhart dans ses Calam. Sous le n° 133. Un examen attentif de l'échantillon d’Ehrhart qui se trouve dans l’herbier du musée impérial de botanique de Vienne a permis à l’un de nous (Hackel) d'établir qu'il appartient à l’A. canina var. mutica Gaud., tandis que la figure de Reichenbach représente une variété de l’A. alba pourvue d’une panicule plus dense, plus contractée. On peut rapporter la variété de Blytt à cette dernière figure.

Var. patula Gaud. FT. helv. I, 1880 (ann. 1828); Aschers. et Græbn. Syn. Il, 176 — À. patula Gaud. Agrost. helv. I, 80 (ann. 1811). — 4 Agrostis divaricata Hoffm. — Pedicelli aculeati. Glumæ calycinæ dorso seabræ, apice ciliatæ, subhirsutæ. — Seringe circa Bernam — patula Gaud.» [Hall. f]. L’indication de provenance doit être prise dans un sens très large ainsi qu'il ressort des schedæ annexés au numéro suivant. — 2 «Seringe in M. Stokhorn Aug. 1804. — an patula Gaud. — floseuli subinde aristati lanceolati. Ped. glabriuseuli an vulgaris varietas. — Gluma major calyce subæqualis» [Hall. f.]. C’est là le type de PA. patula Gaud., à panicule réduite, d’un violet foncé, à stature basse; les épillets ne sont pas aristés. — 3 «Agrostis alba var. — Spadicea aut. Gaudin ». — 4 «[4.] pumila G. [aud.]» — n° 43. Sehl. — an parnila ? — an var. coarctata alpinæ ?» [Hall. f|. C’est là une forme montagnarde non pas de PA. vulgaris, comme l'indique lPannotation dubitative de Hall. f., mais de l’A. alba et qui se rapproche beaucoup de la var. patula.

Enfin, l’herbier de Haller fil. renferme une forme remarquable de l’A. alba (forme breviligulata), qui se rapproche de |A. vul- garis With. : «5 Jun. 1807. Kirchenfeld in agro » [Hall. f.|.

A. castellana Boiss. et Reut. — «Agrostis argentea» [Schleicher ex Italia].

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— 40 — (15) A. vulgaris With.; Gaud. Agrost. helv. I, 82 et F1. helv. I, 191. — 14 «Agrostis stolonifera E.»; original d'Ehrhart. — 2 «Agrosts stolonifera Roth» [Hall. f.], avec une longue note descriptive de Hall. f. — 3 «Utliberg M. — An Agrostis gigan- tea ? -— vulgaris ?» [Hall. f.. — 4 «locis humidis Vallesiæ — an Agr. pumila Gaud.?» [Hall. £.]. C’est là une forme réduite ustila- ginosa qui équivaut à l’Agr. punila L. — 5 « Agrostis (3) dubia Thuillier. Paris» [Hall. f.], avec une Jongue description de Hall. f. Original de l'A dubia Thuill. ÆT. env. Paris ed. 2 p. 36 (ann. 1799) communiqué à Haller f. par son auteur. Cet À. dubia est une forme purement stationnelle laxa, umbrosa, nullement une variété. — 6 «1473. An Agr. stolonifera, ob locustas angustis- simas » [Hall. £.] Gaudin annote avec raison cette plante : «Etiam ad vulgarem relero». — 7 «Agrostis vulgaris des Catalogs !» [Custer]. — 8 « Agrostis capillaris » (Roth.) original communiqué par Ruhlmann et dont Haller f. établit une longue description manuscrite. Var. tenella Gaud. Agrost. helv. 1, 84 (ann. 1811) et F1. helv. E, 191. — « Agrostis tenella Gaudin » [Hall. f. ex alpibus bernensi- bus], avec une diagnose manuscrite de Hall. f. Cette variété a été d'abord exactement comprise par Gaudin, lequel n’est pas cité par Ascherson et Græbner (op. cit. IT, 182). La synonymie de l’A. tenella Hoffm. donnée par Gaudin n’est pas tout à fait exacte. A. canina L.; Gaud. Agrost. helv. I, 65 et F1. helv. I, 181. — 4 «Agrostis palustris Huds. H : 1476» [Schlechter|. — 2 «In pratis udis infra S° Tryphon. — Gluma major binervis, nervis in mucronem porrectis. Arista e medio dorso, flosculo longior: val- vula exterior tota serrata, interior apice, mueronata» [Hall. f.]. — 3 «An Agrostis canina? — des environs de Herzogenbuchsee, du Katzensee, de Wallishofen près Zürich. Je la crois différente de l’Agr. des marais de Magadin» [Gaud.]. Haller fil. ajoute : « [Agrostis] hybrida G [aud.]. C’est là le type de l'A. hybrida Gaud. Agrost. helv. 1, 66 (1811) devenu plus tard l’A. canina à hybrida Gaud. (F1. helv. I, 182, ann. 1828). Cette plante est un Agrostis canina L. typique. Gaudin indique comme caractères

1 Custer, Phaneroganische Gewächse des Rheinthales etc. (Neue Alpina vol. Il. Winterthur 1827).

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(16) A1

différentiels pour son À. hybrida : «valvula interior exteriore paullo brevior angustissima plerumque abortit et nune squamu- lam emarginatam brevissimam... efficit ». Or, sur les 5 épillets examinés à ce point de vue, aucun ne confirme ces caractères. Il n'y a pas trace de «valva interior », c’est-à-dire de palea. Les épillets ne présentent rien de particulier comme dimensions. — 4 «[A.] heterophylla. 1479. Magadin » [Hall. f]. Magadino est cité comme localité par Gaudin (Agrost. helv. I, 66 et F1. helv. I, 182) pour l’À. canina, mais le nom d’À. heterophylla est un nom inédit. — 5 « Agrostis rubra. Paris. Bonjean » [Hall. fil.]. Haller ajoute : «/A.] rubra — ? heterophylla G [aud.] — non differt abs hybrida — diftert ab heterophylla valvulis seabris ». Même obser-- vation que pour le numéro précédent : les noms de rubra et heterophylla ne se rencontrent pas dans les écrits de Gaudin. — 6 « Lacus felinus. 1479 GB» [Hall. £]. — 7 «Agr. vinealis ? — Stelzer circa Tigurum legit. Non repugnat. Peduneuli glabri.

Ligula oblonga» [Hall. f.].

Var. pusilla (Dum.) Aschers. et Græbn. Syn. Il, 185. — À. alpina Leyss. F1. hal. ed 2 p. 16 (ann. 1783); Roth T'ent. F1. germ. I, 31; non SCop. — « Agrostis alpina», original de Roth! Haller fil. ajoute à tort : «rupestris nobis, pedicellis scabris, val- vulis maximis inæqualibus ».

Var. mutica Gaud. F7. helv. I, 182 (ann. 1828). — « Agr. alba. — var. spadicea aut. Gaudin» [ Hall. f.]; détermination erronée.

À. alpina Scop.; Gaud. Agrost. helv. I, 63 et FT. helv. I, 180. = À « Trichodium alpinum» (Hoppe). — 2 « Trichodium rupestre — Loibl » [Hoppe]. — 3 «/Agr.] rupestris 1478. Ex Gemmio» [Hall. f.|. — 4 «Gaudin ex Vallesia» [Hall. f.]. — 5 «6. Hall.» [Schleicher ex Vallesia|.

Subvar. aurata (AIL.) Richt. PI. europ. I, 46 (1890) — À. rupes- tris y aurata Gaud. FT. helv. I, 179 (1828). — «Agrostis aurea ex GemmMmio — non differre videtur ab 1477 cui quoque pili ad basin flosculi » [ Hall. fil. |.

Var. Schleicheri Asch. et Græbn. Syn. I, 188 — À. fih- formis Schleich. exsice.; non Vill. nec alior. — À. rupestris 8 fili- formis Gaud. FT. helv. I, 179 (1828) — À. Schleicheri Jord. et Vert. in Schultz Arch. fl. Fr. et Allem. p. 346 (1855). — 1 «Je joins à mon envoi une plante qui me paraît la même que celle-ei

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ee — (17). [la var. aurata ci-dessus mentionnée!]. Je n’ai pas encore examiné la fabrique intérieure des fleurs : je vois seulement que la bâle extérieure de la corolle se termine par deux pointes aristiformes comme dans l’Agr. rupestris (Hall. 1478). Celle-ci dont je parle est indiquée au Monte Moro » [Gaudin]. Il ressort du Flora hel- vetica que Gaudin à bien séparé plus tard l'A. Schleicherr ffili- formis) de l’À. aurata, mais qu'il les a rapportés tous les deux à VA. rupestris comme variétés, synonymes qui ont été oublié par Ascherson et Græbner 1. €. — 2 « 489. À. fiiformus Schl. aux Plans in sicco» [Hall. f] — 3 «A. filiformis» [Hall. f.].

A. rupestris All.; Gaud. Agrost. helv. I, 60 et F1. helv. I, 178 (excel. var. B et y). — 4 «M. Gurnigel post horæ adscensum. 1478» [Hall. f.]. — 2 «Vulgaris in siceis alpium bernens. — [AJ alpina Gfaud.] » [Hall. f.];: determination erronée. — 3 «Agrostis alpina » [Hall.]. — 4 « Agrostis rupestris — 1478 ex. foliis — vulgatissima in pascuis Obergurnigel » [Hall. f.].

A. tenella Rœm. et Schult. Syst. 11, 346 (1817) — Arundo tenella Schrad. F1 germ. X, 220 (1806) — À. pilosa Schleicher in Gaud. Agrost. helv. I, 75 (1811) et F7. helv. 1, 185: Hackel et Bri- quet in Bull. Herb. Boiss. 1° sér., VII, 959-969 (1899) — Cala- magrostis tenella Link (1827) non Host (1809). — 4 « Arundo tenella — Agr. pilosa — Bovonnaz — Schleicher » [Hall. f.]. — 2 «Arundo tenella — Tyrol» [Hoppe]. — 3 «Agr. pilosa — Seringe — Stokhorn » [Hall f]. — 4 « Agrostis pilosa » [Schleieh.|.

Le nom d’Agrostis tenella à, il est vrai, été employé au moins deux fois à l’intérieur du genre Agrostis avant la publication de Rœmer et Schultes, mais toujours pour des plantes appartenant à d’autres genres, ou représentant de simples synonymes d’espèces déjà connues du genre Agrostis. C’est ainsi que l’A. tenella Poir. Encycel. Suppl. I 257 (1810) est synonyme de l’Arropsis globosa Desv. Par contre, l’A. tenella Hoffm. Deutschl. Flora ed. 2, p. 36 (1800) est (cfr. Mert. und Koch Deutschl. Flora I, 506) une simple forme de F4. vulgaris With. à panicule lâche et à épillets virescents. Par conséquent, il convient de conserver à notre plante, placée maintenant dans le genre Agrostis, son plus ancien nom spécifique (Règl. Nomencl. art. 48 et 50).

(18) = 43 —

APERA Adans.

A. Spica-venti Pal. de Beauv. — Agrostis Spica-venti L.; Gaud. Agrost. helv. I, 67 et F1. helv. I, 183. — « Agrostis pur- purea Gaud. » [Thomas ex Vallesia]. Cette plante de L. Thomas a servi de type à Gaudin pour créer son Agrostis purpurea (Agrost. helv. I, 70; F1. helv. I, 185). C’est une simple forme stationelle, rabougrie par l'altitude à épillets moins nombreux. Ceux-ci ne sont guère plus purpurins que dans les formes vul- gaires.

A. interrupta Pal. de Beauv. — Agrostis interrupta L.: Gaud. Agrost. helv. I. 69 et F1. helv. I, 184. — 4 « À. interrupta Gaudin — agri Vallesiæ » [Hall. f.]. — 2 « À. interrupta — Paris — Bonjean — 1450 8 » [Hall. f.].

CALAMAGROSTIS Adans.

C. lanceolata Roth (1788) — Arundo Calamagrostis L. U58)2p. pp: Hall in Rœmer Arch 2:10 (1810); Gaud. Agrost. helv. I, 99 et F1. helv. I, 198 — À. Falleriana Gaud. Agrost. helv. I, 97 et F1. helv. 1, 197 p. p. (quoad pl. Halleri filii) — C. Calamagrostis Karsten (1895); Aschers. et Græbn. Syn. IT, 200. — 1 « Ad lacum felinum (Kazensee) — Seringe 1806 — habeo pro Arundine Calamagrosts — In specimine Ehrhartiano pinnula magis protracta, seu lanceolata » [Hall. Ê]. — 2 «[À.] Calamagrostis — In sepe prope Gumlingen — planta qnondam in Rôm. Bot. Mag. I, 1. pro Arundine Calamagrosti descripta » [Hall. f]. — 3 « Arundo Calamagroshis — von H. Reynier im bois de Souvblin [Sauvabelin] bey Lausanne gefunden » [Schleich.|.

L’A. Calamagrostis de Haller f. décrit dans les Archives de Rœmer a été rapporté par Gaudin (Il. ec.) à l'A. Halleriana Gaud. [= C. villosa (Chaix) Mutel|, indication reproduite par Aschers. et Græbu. (op. cit. IT, 203), mais la note très positive de Haller fil. (ci-dessus sous le n° 2) est en contradiction complète avec cette synonyme ! Il y a là évidemment une erreur de Gaudin. Dans son Flora von Bern, 4* éd. (ann. 1878), p. 261, L. Fischer

fait l’observation suivante : « C. Halleriana DC. nach Gaud. F1. helv. bei Gümlingen, wurde in neuerer Zeit nicht mehr gefunden ». Cette absence du C. Halleriana s'explique parfaitement par le fait

5 que le Calamagrostis de Gümlingen est le C. lanceolata et non pas 24 le-C. Halleriana. D'ailleurs Gaudin (Agrost. helv. I, 98) avait déjà ne. remarqué une certaine différence entre l’A. Halleriana du Valais

et celui de Gümlingen: « Planta valesiaca foliis glaueis glabrisque

a bernensi modice recedit ». En réalité le C. Halleriana est une plante des montagnes, s’élevant jusqu’à 2000 m. et qui manque complètement à notre connaissance sur le plateau suisse.

C. villosa Mut. FT. Fr. [V, 41 (1837); Torges in Witt. bot. Ver. Thür., Neue Folge, XI, 80: Aschers. et Græbn. Syn. p. 203 (exel. syn. Halleri filii) — Agrostis villosa Chaix in Vill. (1786) = C. Clarionis Lois. (1806-1807) — Calamagrostis tenella Host (non Link!) et C. alpina Host (1809) — Arundo Halleriana Gaud. Agrost. helv. I, 97 (1811) et Al. helv. 1, 197, p. p. (excel. sp. Halleri fl.) — Calamagrostis Halleriana Pal. de Beauv. (1812). — À « Arundo epigeios » [Schleicher]: Hall. f. ajoute : « Arundo confusa-lævigata ». — 2 « Prope 2° pontem lapideum in adscensu Grimsulæ à Guttannen, loco aquoso, petroso; planta eubitalis, =: - læte viridis nitida, folla anguste lanceolata plana, panicula

“2 diffusa patula, ramulis horizontalibus, radix repens videbatur. D 11.8. 07.— Flos Arundinis Calamagrostis Schrad., nec repugnat “4 deseriptio, sed planta Gumlingensis atque Ehrhartiana, simul ac

icon Hoffmanni F1. Germ. 1805 diversæ » [Hall. f]. — 3 « [4.] mollior. In adscensu Grimsulæ ad secundum pontem lapideum.

12 10 Aug. 1807 » [Hall. f.].; l’auteur ajoute une note analogue à la FA précédente ; le nom d’A. mollior est resté inédit. — 4 « [A.] mol- 4 Fe lior — ex S. Gothardo — Schleicher ex Itinere alpino » [ Hall. #4 f.]; l’auteur ajoute une note descriptive. — 5 « Arundo Halle-

# riana — Joux brûlée » [Schleicher|.

ee: Il ressort de la note annexée au n° 2 ci-dessus, confirmant celle : À mentionnée pour l’espèce précédente, que Haller f. 2e confondait = nullement le C. villosa avec le C. lanceolata (plante de Gümlingen). . C. varia Host (1809) — Arundo varia Schrad. (1807) — Be. Arundo montana Gaud. Agrost. helv. I, 91 (1811) et F1. helv. I, -% Ù 200 — C. montana et acutiflora DC. (1815). — 1 « Arundo varia E Schrad. 19 Jul. 1807. pili longiores quam in sylvatica. Pili basin

RSR TE DEF UE nee Led PR + ; KES 1 nr

(20) As foliorum cingentes » [Hall. f. ex alp. bernens.]. — 2 « Pili corolla breviores. Corolla calycem subæquans. Folia tenuiora. — Belp-

berg : Seringe. — À. varia difierre videtur » [Hall. f.]. — 3 «© {A.] acutiflora. — Schleicher ex alpibus aquilej. — 1522» [Hall. f], avec notes et analyses de, l’auteur. — 4 « Arundo 1523. »; Hall. f. ajoute : « /A.] varia — calyces acuti pil. — L. Thomas ex alp. aquil. ». — 5 « /A.] acutiflora — 1522 — adscendendo ad oram Fessenburg prope Kandersteg » [Hall. f.], avec note descriptive de Hall. f. — 6 « Arundo acutiflora major — Sylvula Engeholz » | Hall. f.], avec note descriptive de Hall. f. — 7 «/A.] acutiflora — Kandersteg — 1053 » [Hall. f.]. — 8 « /A.] acutiflora — 1522 — Engeholz. 1804 Septembri » [| Hall. £. |, avec note descriptive. — 9 « /A./ varia — pseudo-arundinacea — Pili corollam æquantes, corolla valvulam minorem æquans, arista exserta, — differt ab À). varia Schrad. præsertim calycibus acuminatis. Hæc erit, ex loco natali, Agrostis pseudo- arundinacea Schl. — nervi 3. valvulæ minores parum exsertæ » [Hall. f.]. Ces remarques accompagnent une étiquette de Schlei- cher ainsi conçue : « Agroshis aus dem Sumpi bey Noville; ist gewiss von arundinacea Verchieden ». Gaudin a fait de cette plante une var. & qui est une variation stationelle sans impor- tance. — 10 Echantillons sans indication d’origine avee notes descriptives de Hall. f. — 41 « Ist dies vielleicht das Arundo 1523 ? » [Schleicher]; Hall. f. ajoute : « À. acutiflora ». — 12 («1522 ? Agrostis calamagrostis ? — Kandersteg in paseuis lapi- dosis in adscensu ad arum — pili longitudine corollæ, pedicellis brevissim. » [ Hall. £]. — 13 « 1522 — Bernæ » [Hall. £]. — 14 « Arundo varia Schrad. — vulgaris in omnib. monticulis in regione vinifera » [Custer]. — 15 « Arundo varia Schrad. — minor, uti in regione alpina provenit » [Custer]. — 16 « Arundo silvatica. Gaudin. — Alp. aquilej. — Em. Thomas » [Hall. f. |. — 47 « Arundo sylvatica Gaud. — bois de Genet sur Bex » [Thomas].

CG. arundinacea Roth (1789) — Agrostis arundinacea L. (1753); Gaud. Agrost. helv. I, 73 — Arundo sylvatica Schrad. (1806); Gaud. F1. helv. I, 199 — C. montana Host (non DC.) et C. pyramidalis Host (1809) — C: sylvatica DC. (1815). — 1 « Agrostis arundinacea Mœnch — Marburgi — penicillus abest,

— 46 — (21) quem depingit Schrader. — /A.] sylvatica » [Hall. f.], échant. communiqué par Mœnch. — 2 «/4.] silvatica — Bois de Chau- mont — Chaillet 1808 » [Hall. f.], échant. envoyés par Chaillet avec notes descriptives et analyses de Hall f. — 3 «Arundo varia 8 Catalogi mei. — Pilis corolla dimidio breviorib., arista calycem multum excedente » [Custer|.

Var. subvaria Torges in Watt. Bot. Ver. Thür., Neue Folge, VIII, 15 (1895); Aschers. et Græbn. Syn. IT, 211. — Un bel échantillon avec cette note : « Voilà ce que je prends pour l’'Arundo acutifiora Schrader, Diekia acutiflora Haller [f.], en excluant la synonymie de Schrader, qui va à votre sylvatica et celui de Gaudin qui va à votre deuxième espèce qui n’a point de nom. Je ne vois entre votre troisième et celle-ci que les poils un peu plus longs. Je crois votre genre Diekia trop minutieux. J’ai un échantillon de Seringe que Je crois appartenir au montana Gaudin ou à votre espèce innommée » [Chaillet, Neocomi|.

Cette remarquable variété, qui se rapproche du C. varia par ses poils moitié aussi longs que la glume et par son arête plus grêle dépassant peu cette dernière, n'avait pas encore été signalée en Suisse ! Elle mérite d’être recherchée dans les bois des montagnes des environs de Neuchâtel. Jusqu'ici la var. subuaria n'avait été signalée qu’en Thüringe par M. Torges. — Le genre Diekia, auquel il est fait ici allusion par Chaillet, est une création inédite de Haller f.

C. epigeios Roth (1788) — Arundo epigeros L. (1753); Gaud. Agrost. helv. I, 94 et F1. helv. I, 1904. — 4 « Arundo calamagrostis n. 1519 nach Lachenal — von Stelzer bey Basel gefunden — worin differirt sie von À. epigeios ? » [Schleicher]. — 2 échant. de Schleicher, avec note diagnostique de Hall. f. — 83 « Arundo — iu rupibus [aquilej.] » [Schleicher] ; Hall. f. ajoute : «epigejos. — parum abscedit arista terminali. Valvulæ calyeinæ inæquales. — Arista an dorsalis ? Sub fissura profunde enascitur, glumæ longitudine Ehrhartiano specimini congruit ». — 4 « Arundo epigejos Germanorum — Darmstadt » [Hall. £]; échant. envoyé par Gærtner. — 5 « Planta culta, missa viva pro Stipa pennata a Willdenow » [Hall. f.]. — 6 » Arundo Epigejos forma vulgaris. — In montos. siccis et ad Rheni altas ripas. Hoc specimen ex montos. sicc. » [Custer]. — 7 « Arundo Pseudo-

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(22) re phragmites Schrad. — n. 55 Catalogi » [Custer]. — 8 « Arundo

Epigejos. 53. var. B Catalog. — Panicula multo angustior minorque, flosc. minores. — Locis montos. et ad Rhenum » [Custer]. — 9 « Arundo Epigejos forma vulgaris. Specim. ad

Rbeni ripas lect., ubi magis colorata panic. » [Custer|.

G. Pseudophragmites Baumg. (1816) — Arundo Pseudo- phragmites Hall. f. in Rœmer Archiv I, 2, 11 (1796); Gaud. Agrost. helv. I, 96 et FT. hele. I, 196 — Arundo effusa Gmel. (1805) — Arundo hittorea Schrad. (1806) — C. littorea P. Beau. (1812). — 1 /A.] pseudophragmites. — Hæc est archetypus meæ pseudophragmitis lecta in ripis Arolæ ub1 arum, asservandum Hgna civitatis, tumsit : nune ibidem destructa » [Hall. f.|. Hall. f. a eu en eftet le mérite de distinguer le premier cette espèce, transférée dès lors du genre Arundo dans le genre Calama- grostis. — 2 « 1519 » [Hall. f.] avec une note descriptive. — 3 « Arundo pseudophragmites. — Inter Genevam et Carouge, ad viam Colis la Batie in ripis Arvæ » [Hall. f.], avec une note des- criptive de l’auteur. — 4 « /A.] pseudophragmites — ad torren- tem Schwarzwasser in descensu. Seringe. Morell. » [Hall. f.]. — 5 « An differt à Pseudophragmiti — unde habeam nescio : certe tamen ex Helvetia » [ Hall. f], avec une note descriptive. — 6 « Arundo littoralis — Bernæ » [Hall. f.]. — 7 « /A.] littorea. — Ex paludosis Belpensibus — Seringe. 1807. » [Hall. f]. — 8 « 1519. In sabulosis ad ripas Arolæ » [Bernæ, Hall. f]. — 9 « Arundo epigeios » [Schleicher ex Aquilej.]; Haller f. ajoute : « /A.] litiorea. Arista brevis, pilis brevior plerumq., subter- minalis, plerumque terminalis ». — 10 « Arundo hittorea Schrad. Seringe in palud. Belp. 19 Jul. 1807 » [Hall. |. — 11 « Arundo Calamagrostis » [Schleicher]; Hall. f. ajoute : « /A.] pseudo- phragmites ». — 12 « Arundo mea pseudophragmites — Ar. littorea — Holzolaz im Marzihli ad Arolam — Xttorea Schrad. Arista terminalis, pilis longior » [Hall. Ê], — 13 « Arundo epigeios mihi — Vallis tellina, Bormio, Rhaetia » [ Hall. f.|

HOLCUS Linn. (emend. Hackel).

H. lanatus L.; Gaud. Agrost. helv. I, 138 et F1. helv. 1, 344. — 1 «1484, Holcus lanatus — Gumlingen, 16. May. 1804» l

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— 48 — (23) [Hall. £]. — 2 « Holcus lanatus» [Schleicher]. — 3 « Holcus mollis » [Schleicher]; Hall. f. ajoute : «1484 — lanatus ».

H. mollis L.; Gaud. Agrost. helv. I, 140 et F1. helv. I, 345. — À «Holcus mollis Leersii. Pollichti. — In agro prope Kôniz, magna Copia. 20 Jul. 1809. Morell» [Hall. f.|, avec une note des- criptive de Hall. f. — 2 «307. Holcus mollis Linn. — Cultus Rownye 3 JI. 1800» [Rochel, de semences provenant du comitat de Trencsin|.

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ARRHENATHERUM P. Beau.

A. elatius (L.) Mart. et Koch; Gaud. FT. helv.… I, 342 — Holcus avenaceus Gaud. Agrost. helv. I, 136. — «Bernæ» [ Hall. f.].

Var. bulbosum Gaud. F1. helv. I, 342 (1828); Koch Syx. ed. 1, p. 793 (1837). — 4 «ÆHolcus bulbosus Schrad. W. — Avena præcatoria Thuill. — In agris consitis. Kirchenfeld. Jun. 28. 1809 — etiam in agris avena consitis 1810-1492 &» [Hall. £]. — 2 «Avena 1492 B» [Schleichter]. — 3 «Bernæ — 1492 — À. elatior » [ Hall. f.].

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AVENA Linn.

A. sativa L. — 1 «1494. Bernæ » [Hall. f]. — 2 «Bernæ » [Hall. f.]. — 8 « Avena sativa, vulgaris — Bernæ» [Hall. f]. — 4 « [A.] sativa — Sata — Bernæ 1803» [Hall. f]. — 5 « Avena nigra — Bernæ » [Hall. f.]; c’est la forme rigra Krause (Aschers. et Græbn. Syn. IT, 235).

A. orientalis Schreb.;: Gaud. Agrost. helv. I, 312 et F1. helv. I, 330. — « Avena sativa heteromalla » [Hall. f.].

A. strigosa Schreb. — 1 « Avena strigosa Schreb. » ; original d'Ebhrhart. — 2 «38. Avena strigosa Schreb. — Hannoveræ » [exsice. à étig. imprimée d'Ehrhart). — 3 « Avena fragilis strigosa » [Hall. f.]. — 4 « Avena strigosa Retz — vermischt mit der sativa » [Schleicher]. — 5 « Avena sesquitertia — aus Lache- nals Garten » [Schleicher|.

A. brevis Roth. — 1 « Avena brevis Roth — aus dem Mar- burg. Garten » [Schleicher, comm. par Mœnch.]. — 2 « Bernæ »

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[Hall. f.]. Cette plante est sans doute tirée du jardin botanique, ou peut-être était-elle encore cultivée aux environs de Berne à l’époque de Haller f. ? — 3 « Avena breuis » [ Thomas].

A. fatua L.; Gaud. Agrost. helv. I, 310 et FT. helv. I, 330. — » Avena welche bey Morele geebaut wird » [Schleicher|. — Cette avoine n’était sans doute pas cultivée à Morcles, mais se trouvait croître comme mauvaise herbe dans les moissons.

A. sterilis L. — « Avena fatua Linn.» [Gærtner]; Hall. f. ajoute : «1495. Gärtner e flora Wetterav. ». Cette plante ne pro- vient sûrement pas de la Wetterau, à moins qu’elle ne sorte d’un jardin botanique.

A. barbata Brot. — 1 « Semina sub nomine À. sesquitertiæ à Rômero accepta, non visæ sunt plantæ ad illam speciem parti- nere. H. B. [bernensis|. 17 Aug. 1804» [Hall. Ê]. — 2 « Avena pennsylvanica. Rômer semina misit, Avenæ sesquitertiæ nomine, dubitans tamen. H. B. inf. [bernensis] 16 Jul. 1804 » [Hall. f] avec notes descriptives de l’auteur.

A. pubescens L.; Gaud. Agrost. helv. I, 321 et F1. helv. I, 333. — 1 « Bernæ » [Hall. f]. — 2 « Avena pratensis ? — bey Bormio » [Schleicher]; Hall. £. ajoute : « Avena pubescens ». — 3 « Avena » [Schleicher]; cette part est un mélange d’À. pubescens et d’À. pratensis ! — 4 « Avena pubescens L. » [Gærtner, e flora Wetterrav.]|.

Var. alpina Gaud. F1. helv. I, 334 (1828) — À. pubescens 8 Gaud. Agrost. helv. I, 321 (1811). — 1 «1498 — Seringe in

Vallesia — differt foliis vaginisque glabris ». — 2 « Vallesia. — Murith. »

A. Parlatorii Woods. — « Avena sempervirens — Loibl » [Hoppel]. | |

A. setacea Vill. — 4 « Avena setacea — M° Ventoux —

Gachon » [Hall. f.]. — 2 « Avena setacea » [Balbis ex Pedem./; détermination un peu incertaine, vu l’absence de restes de feuilles.

A. montana Vill. var. sedenensis (Clar.) Aschers. et Græbn.

Syn. IE, 249. — «Avena sedenensis Decand. ex suo herbario donum — an sempervirens Schrad. » [ Hall. f.].

A. sempervirens Vill — « Avena sempervirens » [| Balbis ex Pedem.],

M A. bromoides L. — 1 « Avena bromoides » [Calabre, Thomas]. — 2 « Avena bromoides. — Montpellier — Pas ÿ = [Hall. f.]. À A. versicolor Vill. (1779): Gaud. Agrost. helu. I, 317 et

F1. helr. I. 333 — À. Scheuchzeri AL. (1785). — 4 «In summo ee

M. Grimsula et descensu Meyenwand frequens 9. 10 [18] 07. . Folia cucullata» [Hall. £.]. — 2 « Vallesia — Murith» [Hall. f]. 3 « Avena 1» [Schleicher ex alp. aquilej.]. — 4 « Avena Schenchzeri AI. — Scheideck. 8 Jul. 1800» [Hall f]

A. pratensis L.: Gaud. Agrost. helo. I, 314 et F1 he. L 331. — 1 « Avena pratensis? — bey Bormio » [Schleicher]. —

2 « Soll Avena pratensis seyn — bey Frankfurt » [Schleicher]. — 3 «1499. Avena pratensis. Francofurti » [ Hall. £]. — #4 « 1498 £. Muri in siccis. 4. Jul. 1805 » [Hall. fil.], avec diagnose manuscrite.

A. planiculmis Schrad. — « Avena planiculmis Sehrad. — Culta. Rownye 23 Juin 1810 — Sponte ad pedes Kriwan C. Lipt. » [Rochel pl. sel. Hung. n. 237].

TRISETUM Pers.

T. îlavescens P. de Beau. var. lutescens Aschers. (1864) — « Bernæ » [Hall f.]

Var. majus Asch. et Græbn. Syn. IL, 264 — Avena flavescens var. major Gaud. F1 helv. I, 337. — 4 «Avena flavescens major. — In valle Servan. — differt : 1 calycibus æqualibus: 2 foliis vaginisque glabris — an propria species» [Hall. £] — 2 « 1497. /A.] platyphylla» [Hall. f.].

Var. variegatum Aschers. (1864) — Avena flavescens var. varie- “es: Mert. et Koch (1823); Gaudin F1. helx. I, 337 — À .flavescens

8 Gaud. Agrost. helv. T, 325. — 41 «Calyces æquales, vaginæ

she æ. Species ?». — 2 « Avena alpestris » [Schleicher]. — E— 3 « Avena alpestris W. et K. — Rochel ex Carpathis» [Hall f]

— 4 « Avena 1497 7 » [Schleicher].

T. parviflorum (Desf.) Pers. — 1 et 2 « Avena neglecta <2 ; *

Savi — Calabre» [Thomas]. : _ T. neglectum (Savi) Rœm. et Schult. — « Avena replecta [Calabre, Thomas!.

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T. distichophyilum Pal. de Beauv. (1812) — Avena disti- chophylla Vil. (1779); Gaud. Agrost. helo. I, 318 et F1. helv. I, 338. — 1 « Avena 1589 » [Schleicher ex alp. aquilej.]. — 2 «1589. Avena dishicophylla Vill. » [Schleicher]. — 3 « Sabaudia — Thomas » [Hall. f.]. — 4 « Murith ex Vallesia — 1488 » [Hall. £|.

T. argenteum (Willd.) Rœm. et Schult. — « Avena dasti- chophylla — in alp. Carinth. » [Sieber 1815].

T. spicatum Richt. (1890) — Aira spicata L. (1753) — Aira subspicata L. (1759); Gaud. Agrost. helv. I, 119 — Avena subspicata Clairv.; Gaud. F1. helo. I, 339 — Trisetum subspicatum Pal. de Beauv. (1812). — 1 « Aira subspicata 1490 : Hall. » [Schleicher|. — 2 «1490 — Vallesia — Murith» [Hall. Ê]. — 3 « Trisetum airoides» [Hoppel].

T. Cavanillesii Trin. (1830) — Avena Lœflingiana Caw.

(1791); Gaud. Agrost. helv. I, 327 et FT. helv. I, 340; non L.

— À. Cavanillesii Koch (1837) — Trisetum Gaudinianum Boiss. (1845). — 1 et 2 « Je l’ai trouvée près de Nuce dans la vallée d'Aoste, au mois d'avril » [Thomas]. — 3 « Avena Lœflingiana Vallais » [Thomas].

VENTENATIA Kol.

V. dubia (Leers) F. Sch. — 1 « Avena fertilis » | Schleicher]. — 2 « Avena dubia » [Schleicher]. — 3 « Avena tenuis. — Pied du Polino en Calabre » [Thomas]. — 4 « Avena dubia Leers — bey Marburg wild » [Schleicher], échantillons envoyés par Moœnch. — 5 « Avena tenuis Münch » [Gærtner|; Hall. f. ajoute : « Avena triaristata Villars — Gärtner — E FI. Wetterav. ». — 6 « Avena tenuis W. — De Calabre » [Thomas]. — 7 « Avena tenuis Linn. — Culta. Rownye 19 Jun. 1710 » [Rochel pl. select. Hung. n. 238]

AIRA Linn. (emend. Hackel).

A. capillaris Host. — 1 « Aira capillaris — elegans Willd. — Helvetia insubrica » [Hall. f.]. — 2 « Aira Caryophylla — Pavie» [Thomas]. — 8 « Ticinii — Ph Thomas — 1482 » [Hall. Ê]. — 4 « Aira pulchella — de Calabre » [Thomas].

A. caryophyllea L.; Gaud. Agrost. helv. I, 128 et FT. helv.

I, 326. — 1 « Aira caryophyllea — bey Sprôngs, 3 Meilen von Hannover » [Gærtner]. — 2 « Aira caryophyllea L. » [Ehrhart|. — 3 « Ticinii — Ph. Thomas — 1482 » [Hall. f]: cette plante était mélangée avec l'A. capillaris Host. — 4 « Aira Caryophyllea — Pavie » [Thomas]: cette plante était mélangée avec l'A. capil- laris Host.

Var. major Gaud. F1. helv. I, 327 (ann. 1828)! — À. multi- culmis Dumort. (1823) — A4. aggregata Reut. Cat. ed. 2 p. 236 (1861), non Tim. — À. caryophyllea var. multiculmis Aschers. et Græbn. Syn. IT, 283 (1899). — 1 « Aira. — Legi inter segetes planitiei [genevensis] versus Satigny. — Ich glaube doch nicht, dass es /A.] caryophyllæa seyn wird, denn die steht im Bois de la Bâtie an sehr trockenen Stellen häuñig und sieht da ganz anders aus » [Schleicher|.

Cette plante a été distribuée plus tard par Schleicher et figure dans son Catalogus pl. Helx. ed. 4 p. 6 (1821) sous le nom d’Aira elegans. C’est sur ce type de Schleicher que Gaudin (1. ce.) a établi son À. caryophyllea 8 major,nom de variété qui, bien qu’oublié par les auteurs suivants, jouit d’une priorité incontestable sur celui emprunté à Dumortier. Reuter (1. €.) a attribué à l’Aira connu des botanistes genevois depuis Schleicher dans la localité classique — située entre Vernier et Satigny — le nom d’À. aggregata Tim. Cette détermination n’est pas tout à fait exacte. L’A. aggregata Tim. est une sous-variété (cr. Aschers. et Græbn. op. cit.) un peu différente de la var. major Gaud. (— À. multiculmis Dum.) par des panicules à rameaux et ramuscules très étalés (et non pas érigés-ascendants). — 2 « Schleicher in transalpinis » [Hall. f.].

A. præcox L.; Gaud. Agrost. helv. I. 124 et F1. helv. I, 328 — À « Aira præcoz — bey Marburg wild » [Schleicher], plante communiquée par Mœnch. — 2 « Aira præcox L. » [Ehrhart]. —

A. flexuosa L.: Gaud. Agrost. helv. I, 126 et F1. helv. I, 3924, — À « 1486 à — Aira montana» [Hall. f. ex alp. bernens.]. — 2 « 1486 4 — /A.] flexuosa —- supra Interlaken » [Hall. f.]. — 3 et 4 « 14868 — /A.] flexuosa — Burgdorfhôlzi, 18. Jul. 1801 » [Hall. f]. — 5 « Aira flexuosa? » [Schleicher ex alp. Aquile].|. — 6 « Aira flexuosa ? montana ? — Ad Viam Malam. 14 Jul. 1799 » [Hall. f.]. — 7 « Aira 5 » [Schleicher]. — 8 « Azra flexuosa. 1486 8 » [ Hall. f. ex alp. bernens.]. —

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Var. montana (L.) Parl. — « Avena splendens, du Môle', en attendant son vrai nom » [Gaudy]. Haller fil. avait envoyé cet échantillon à Chaillet avec cette remarque : « Ne croyez pas que ce n’est qu'une variété de l’Aira montana. Je vous prie de me renvoyer la plante, ne possédant que cet échantillon ». Chaillet répond : « J’ai recu un échantillon de votre plante sous le nom d’Aira montana et je crois que c’est la vraye. Celle que je trouve, au moins dans nos montagnes, me paroit différer très considé- rablement de celle-ci, et n’être qu’une variété de la cæspitosa. Si vous avez un échantillon de reste de celle que vous appelez mon- tana, faites-moi la grâce de me l’envoyer ».

A. setacea Huds. (1762) — À. discolor Thuill. — « Aira discolor » ['Thuillier en Parisiis|.

A. cæspitosa L.; Gaud. Agrost. helv. I, 121 et F1. helv. IL, 323. — 1 « 1471. Bernæ » [ Hall. f.]. — 2 « 1487. Kandersteg, ubi gramen pratense » [Hall. f.]. — 3 « Aira 6 » [Schleicher|. — 4 «1487 Aira cæspitosa — Interlaken » [Hall. f.].

CORYNEPHORUS Beauv.°

C. canescens Beauv. (1812) — Aira canescens L.; Gaud. Agrost. helv. I, 123 et FT. helv. I, 322 — Weingærtneria canescens Bernh. (1800). — 4 « Aira canescens L. » [Ehrhart]. — 2 « Aira canescens » [Roth ex Germania|. — 3 et 4 « Aira canescens — bey Darmstadt gefund. » [Schleicher|. — 5 et 6 « Aira canescens — Paris » [Thomas]; Haller cite le n° 1483 de son père. — 7 « Aira canescens — Champs sablonneux entre La Charité et Pouilles » [Reynier|.

SIEGLINGIA Bernh.

S. decumbens Bernh. (1800) — Festuca decumbens L. (1753); Gaud. Agrost. helv. I, 154 — Danthonia decumbens DC. (1805); Gaud. FT. helv. I, 222 — Triodia decumnbens Pal. de

1 Alpes Lémaniennes (Haute-Savoie). 2 Voy. Règles de la nomencl. botan. p. 73 (Index nominum con- servandorum).

MT Se Beauv. (1812). — 1 « 1434. Ex sue cirea Locarnum » [Hall. f. ér — 2 « Festuca decumbens L. » [Gærtner e FL. Wetterav.]. — 3 « Ex prato Eymatt » [Bernæ. Hall. £]. — 4 « Ex M. Suchet. Davall » [Hall. f].

DANTHONIA DC. (emend. Hackel).

D. calycina Reichb. (1834) — Avena calycina Vill. (1787) — Avena spicata Bell. (1788) — D. provincialis DC. (1797). — « Avena spicatæ L. — calycina Vill. — Danthonia provincialis DC. — Collines de Turin » [Balbis].

GAUDINIA Pal. de Beau.

G. fragilis Pal. de Beauv. (1812); Gaud. F1. helo. I, 350 — Avena fragilis L.; Gaud. Agrost. helo. I, 313. — 1 « Avera fraguis — Reggio — Calabre » [Thomas]. — 2 « Avena fragilis — in pratis sterilibus » [Genevæ, Gaudy]. — 3 « Avena fragilis Linn. — Culta © Rownye 22 oct. 1809 » [Rochel pl. qe Tee n. 40].

ECHINARIA Desf.

E. capitata (L.) Desi. — « Cenchrus capitatus L. » [Corsica, Thomas]. Pre

SESLERA Scop.

S. ovata (Hoppe) Kern. — 1 « Cynosurus ovatus v. micro- Ni cephalus — ex alpibus tyrolensibus » [Portenschlag]. — 2 « Cyno- surus ovatus » [Hoppe]. — 3 « Sesleria tenella — Zarte Seslerie à — Ex alpibus Carinthiacis M. Glockner. Flor. Jul. Angusto » [Sieber avec étiq. impr.]. — 4 « /S.]. ovata — Cynosurus ovatus Hoppe. — C. microcephalus Wulff. Ex Salisburg. misit Geneross.… Re Adr. Delezay » [Hall. f.]. —

S. sphærocephala (Wulf.) Ard.: : Gaud. F1. hele. I, 271. |

Subvar. cœrulescens Schrad.: ane Le —14« Cmosurus. ? Fa

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(30) a —— sphærocephalus Wulf. — fl. cœrul. et alb. — Tyrol » Sieber}: échantillon mêlé avec la sous-variété suivante. — 2 « Sesleria

sphærocephala à cœrulescens [et] B albida — kugelbluethige Seslerie — In rupestribus Sammarum alpium Tyrolensium à [et| Vochinensium £. FI. Jul. Augusto » [Sieber, étiq. imprim.]. Ces échantillons ont probablement tous été récoltés dans la même localité et appartiennent à la sous-variété cœrulescens.

Subvar. Wulfeniana (Jacq.) Aschers. et Græbn. Syn. If, 312 — S. sphærocephala v. albida Gaud. F1. helv. I, 271. — « Sesleria sphærocephala — In alpibus tyrolensibus — Giovanelli mecum communicavit — ego nunquam inveni » [Portenschlag|.

S. argentea Savi var. cylindrica (Balb.) Aschers. et Græbn. Syn. II, 314. — 1 « Sesleria elongata — Triest » [Sieber|. — 2 « Sesleria elongata » [Schleicher].

S. cœrulea (L.) Scop. var. calcarea Celak. — 1 « Sesleria cærulea — Blaue Seslerie — Vom Grossglockner im Teischnitz- thale in Tyrol, gefunden den 18. August 1812 » [Sieber, étiq. imprim.|. — 2 « Sesleria cœrulea alpina — In alpe Wandfluh, 30 Jun. 1821 » [Hall. f]. — 8 « Ex basi M. Juræ prope Solodu- rum » [Hall. f.]. — 4 « 1446. In horto culta et planta viva ex montibus Juranis allata » [ Hall. £]. —

OREOCHLOA Link.

Oreochloa disticha Link ÆHort. berol. I. p. 44 (1827) — Sesleria disticha Pers.; Gaud. FT, helo. I, 268 — Poa dishicha Wulf.; Gaud. Agrost. helo. TX, 168. — 4 « Poa disticha du Catogne de S' Brancher » [Thomas]. — 2 « 1447. Du M. Speluga. Gaudin » [HaIl. Ê]. — 3 « Inter Bosco et Pomatt, in M. Forca di Bosco » [Hall. f]. — 4 « Ex Pyrenæis a Dro Delezay » [Hall. |. — 5 « Poa disticha a Jacquino filio » [Hall. f.]. — 6 « Ex M. Cenisio. Bellardi » [Hall. £.]. — 7 « Poa disticha » [Hoppel.

PHRAGMITES Trin.

P. communis Trin.; Gaud. F1. helv. I, 203 — Arundo Phragmites L.; Gaud. Agrost. helo. I, 90. —— 4 « Arundo phrag-

— 56 — (31) mites — Bernæ — 1515 » [Hall. f.]. — 2 « 1515. Ad ripas Arolæ [Bernæ, Hall. f.].

ARUNDO Linn.

A. Donax L. — Donax arundinaceus Pal. de Beauv. — Donax donax Aschers. et Græbn. — «1516 — Monspelii — Saltz- mann » [Hal]. f.].

MOLINIA Schrank.

M. cœrulea Mœnch:; Gaud. F1. helv. I, 216 — ÆEnodium cœæruleun Gaud. Agrost. helo. I, 145. — 1 « 1518. Aira cœrulea — Bernæ » [ Hall. f]. — 2 « 1518. Aira cœrulea. 11. Jul. 1801. — In paludosis, aquosis, Gumligen » [Hall. f.].

DIPLACHNE Pal. de Beau.

D. serotina Link — Festuca serotina L.; Gaud. Agrost. helo. L. 263 — Molinia serotina Mert. et Koch: Gaud. #1. helv. I, 217. — À « Arundo 1 » [Schleicher]; Hall. f. ajoute : « F° serotina — Ex transalpinis ». — 2 « Festuca serotina — Triest » [Sieber|.

MELICA Lin.

M. ciliata L. var. nebrodensis Coss. (1856) — M. ciliata var. Linnæi Hack. (1882) = M. ciiata Gaud. Agrost. helo. I, 133 et F1. helo. I, 220. — « 1517 — ad rupes lacus Thunensis et Brienzensis » [ Hall. f.|.

Var. Magnolii Pantocz. — M. Magnolhi Gr. et Godr. — Echan- tillons typiques, sans indication d'origine.

M. Bauhini AI. — 1 « Melica ramosa. Var. — Melica Bauhini Vill. Z. — H. B. |bernensis]. Sept. 1810 » [ Hall. f.]. — 2 « Melica Bauhin » [Schleicher].

M. altissima L. — « Melica altissima Linn. — Culta Rownye 11 Jun. 1810 » [Rochel pl. select. Hung. n. 322].

M. nutans L.: Gaud. Agrost. helo. I, 132 et F1. helo. T, 219. — « 1472. Bremgarten » [Hall. f.].

DS En del” LE n. à a Cr?

2 Et

(32) hp = M. uniflora L.; Gaud. Agrost. helv. I, 130 et FT. hele. I, 218. — À « Melica uniflora. — Ex sylvula Sauvabelin supra

Lausannam » [Hall. f.] — 2 « Ex sylvis dumetisque circa Urbam. Davall » [Hall. f.|.

KŒLERA Pers.

K. valesiaca (All.) Gaud. Agrost. helo. I, 149 et F1. helv. I, 266. — « 1445. Vallesia » [Hall. f.].

K. cristata (L.) Pers.; Gaud. Agrost. helo. I, 147 et F1. helv. I, 265. — 4 « 1445. Festuca. Prope Branson » [Schleicher]. — 2 « Corolla aristata. Spicula 3 flora — Frauenfeld 5. Jun. 18C0 » [ Hall. f.]. — 3 « Bernæ — Enge | Hall. f] ».

Var. gracilis (Pers.) Richt. — 1 « Xœleria cristata du Valais — malgré les feuilles radicales velues, elle diffère de celle de Berne ». — 2 « Aira cristata L. sp. pl. edit. 2 — Prata sterilia ad Pagum inque rup. calc. C. Trenes. 15 Jun. 1808 » [Rochel pl. select. Hung. n. 208]. — 3 « Xœleria cristata, de Berne. Elle a les calyces évidemment plus rudes et velus que celle du Vallais » [Hall f.]. — 4 « Aira cristata — prope Nyon-Morges » [ Hall. f.]. — 5 « Agri inter Lausannam et Morges » [Hall. f.]. — 6 « An 1445 — prope Branson » [Hall. f.]. — 7 « 1444 — ad margines agro- rum La Côte — 1797 » [Hall. f.]. — 8 « Vallesiæ agri » [Hall Î.]; forme vergens ad K. cristatam genuinam. — 9 « Kœæleria glauca — Bonjean ex Sabaudia — Floseuli glabri aristati, folia superiora glabra, inferiora eum vaginis molliter villosula » [Hall. f.]. Sur deux échantillons un appartient à la var. gracilis typique, l’autre se rapproche en effet du Æ. glauca.

K. hirsuta (DC.) Gaud. Agrost. helo. I, 150 et F1. helo. I, 267. — « 1445? XKœleria hirsuta Gaud. In summo M. Trepal [Vallis Tellinæ] cum ZLychnide alpina, Erigeronte unifloro » [Hall. fil. }, avec une note descriptive de Hall. f.

K. pubescens (Lamk) Pal. de Beauv, — 1 « Phalaris pubesrens Vahl » [ Thomas, Corsica]. — 2 « Xæleria villosa Pers. — Phalaris pubescens DC. — Nice » [Bonjean]. — 3 « Aæleria villosa Persoon — Aira villosa Desf. — Ex Pedemontio. Bon- jean » [ Hall. f.].

K. phleoides (Vill.) Pers. — 1 « /H/Jordeum maximum —

— 58 — (33) Gênes » [Thomas]. — 2 « Festuca phleoides Host — Liesgras- artiger Schwingel — Auf trocknen Anhôhen um Manfredonia im May 1812 » [Sieber, étiq. imprimée]. — 3 « H. B. [bernensis]. 1808. Semina a Paris. » | Hall. f]. — 4 « Festuca phleoides Desf. — Rudolphi » [Hall £] — 5 « Agrostis stolonifera L. — Des bords de la mer à Reggio en Calabre » [Thomas]. Cette plante appartient à une forme lobata, submutica.

ERAGROSTIS Host

E. megastachya Link — Poa megastachya Kaœl. ; Gaud. Agrost. helv. I, 171 et Æl. helv. I, 230. — 4 « Poa megastachys N. — Briza Eragrostis Schreb. Gram. tab. 39. — Villars a décrit le P. pilosa sous le nom de P. Æragrostis, et réuni le P. eragr. et le Br. eragr. comme variétés » [Gaudin]. — 2 «[P.] megasta- chya » [Hall. f.].

E. minor Host — Poa Eragrostis L.; Gaud. Agrost. helv. I, 172 et F1. helo. I, 231. — 1 « [P] Eragrostis — 1450 — Genève, sur les tranchées » [Hall. f.]. — 2 « Magna copia in Val- lesia » (Hall. f.] 3 « 1450. Poa Eragrostis — Ubi mcipit ora quæ Champi [Champel] dueit et pluribus collibus aridis post les Tranchées [Genevæ] vidi frequens » [Schleicher].

E. pilosa Pal. de Beauv. — Poa pilosa L.; Gaud. Agrost. helo. I, 59 et F1. helo. I, 232. — 1 « Poa pilosa — Haariges Rispengras — Am Meeresuier bey Montfalcone, im July 1812 » [Sieber, étiq. imprimée]. — 2 « Chiasso in viis udis. Septembre 1794. — An Poa salina Pollich — Aira aquatica multiflora » [Hall. £]. — 3 « 1450 6. Mit 1450 vermischt an der Tranchée [Genève] — Ich weiss nicht ob es Briza Eragr : L. oder Poa Eragr : BL. ist, bey beyden ist 1450 B citirt » [Schleicher]. — 4 « Poa eragrostis ?? — Ueber Locarno in warmen sonnigen Felsen » [Schleicher]; échant. appartenant à une forme laxa. — 5et 6 « [P.] piosa — Mendrisio » [Hall. £]. — 7 « [P.] pilosa — Seduni » [ Hall. f.]. : |

E. tenella Rœm. et Schult. — « H. B. [bernensis] 1809. — Poa tenella H. Par. » [Hall. f.], avec une note descriptive de Hailler f.

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SCHISMUS Pal. de Beau.

S. calycinus (L.) Duv.-Jouv. — 4 « Festuca calycina Wahl. — Poa pilosa En. 5 p. 79, n° 26, de Paris » [Chaillet]. — 2 « Kæleria calycina — Perpignan » [Thomas]. — 3 « Festuca calycina Linn. — Cuita ©). Rownye 25 Aug. 1808 » [Rochel pl. select. Hung. n. 80].

DACTYLIS Linn.

D. glomerata IL. subvar. abbreuiata (Bernh.) Dre]. — D. glomerata 8 Gaud. F1. helo. I, 223. — 1 « Dactylis hspanica

- Roth Cat:Bot:I p.8. C’est au moins une variété très remarquable

du glomerata. Assez commune. — Il y avait déjà quelque temps que j'avais trouvé dans les environs de Neufchâtel cette variété remarquable du Dactylis glomerata. Roth en fait une espèce, mais je ne la crois dûe qu'à l’aridité du sol » [Chaillet]. Hall. f. attribue cette plante au n° 1512 de son père. — 2 « Dactylis hispanica — Roth Catal. Bot. I p. 8 — D glomerata aut. mult. — Schrader Neu. Jour. 3 p. 152 reproche à Candolle de n’en avoir pas fait mention, cette plante étant très commune dans le Midi de la France. Elle l’est de même chez nous. Et les feuilles planes dans notre Fes. gl. tandis qu’elles sont comprimées dans mon hispanica et dans la var. alpina de Schleicher mériteraient qu’on en fît au moins mention ». — Gaudin (op. eit.) a, à la suite de Chaillet, rapporté la var. abbreviata au D. hispanica Roth. Ce dernier est Cependant une variété différente, spéciale à la flore méditerranéenne qui, à notre Connaissance, na pas encore été sûrement constatée en Suisse. |

Var. hispanica (Roth) Koch. — « Dactylis hispanica — Spanisches Kneulgras — Auf der Ebene von Manfredonia, in Apulien, de 12, May. 1812 » [Sieber, étiq. imprimée].

ÆLUROPUS Trin.

Ae. littoralis (Gouan) Parlat. — « Poa httoralis Gouan » [ Thomas, Corsica].

EE 4 (35)

SCLEROCHLOA Pal. de de Beau.

S. dura (L.); Gaud. F1. helo. I, 225 — Æleusine dura Gaud. Agrost helv. T, 156. — 4 « Cynosurus durus — Sclerochloa — 1419 — Vallesia. Murith » [Hall. f.]. — 2 « Ich zweifle sehr ob dies Poa rigida ist. — Bey Fully an dem Weg » |Schleicher|.

POA Linn. (emend. Hackel).

P. annua L.; Gaud. Agrost. helo. I, 188 et F1. helv. I, 242. — 1 «1406. Poa annua — in horto floseuli glabri » [Hall. f.]. — 2 « 1466. Ex alp. Bernens. — varia. An diftert planta nostra ab Smithiana axnua ? Ligula superior quandoque oblonga, lanceo- lata, floseuli glabriuseuli, ad lentem fortiorem villosuli » [Hal]. £.]. Ce n’est pas la var. varia Gaud. — 3 « Varietas notabilis Poæ annuæ, 29 May. in pulvinis horti nostri Heym » [Bernæ, Hall. f1. 4 « Non potest esse Poa supina Schrad. — In Grimsula, et inferne frequens, 2, 8, 1807 » [Hall. f.], avec notes diagnostiques de l’auteur. |

Var. varia Gaud. Agrost. helo. I, 189 (ann. 1811) et F1. helo. I, 243 — P. supina Schrad.(1806) — ?P. annua v. supina Reichb. (1830); Asch. et Græbn. Syn. IT et 389. — 1 et 2 « Poa varia Gaud. Ex alpibus bernens. Glumæ dorso sericeæ » [Hall. £]. — 3 « Poa supina Schrader — Niederliegendes Rispengras — In alpibus Austriæ, Styriæ, Carinthiæ, Carniolæ, Tyrolis. Sieber. FI. Jul. Aug. » [Sieber, étiq. imprim.]. — Haller f. ne fait pas mention dans son herbier du nom de Poa variegata Hall. f. communiqué à Schleicher (Cat. ed. 1, ann. 1500, p. 38). La dési- gnation adoptée par Gaudin a la priorité sur celle de Reichenbach et doit la remplacer (Règl. nom. bot. art. 49).

P. bulbosa L.; Gaud. Agrost. helv. I, 194 et F1. helo. I, 246. — «1461. Engirein. — Videas stipulas lanceolatas et breves truncatas » [Hall. f.], — 2 « Bernæ. An hujus loci? A bulbosa difierre videtur » [Hall. f.]. C’est la forme vivipara. — 3 « Ex Gallo-Provincia. Saltzmann » [ Hall. f.].

P. concinna Gaud. Agrost. helv. I, 196 et F1. helo. I, 248.

(36) — 61 —

— 1 « Poa Molineri Cent. IL. — P. concinna Gaud. — Schleicher circa Branson » |Hall. f]. — 2 « P. concinna. Vallesia. Murith misit — a bulbosa distinguo 1° Ligula oblonga 2° flosculis 6-7 floris 3° valvulis scabris » [Hall. f.]. — 3 « Poa concinna » [Thomas ex Vallesia]; Hall. f. ajoute : « /P.] Molinieri ».

P. alpina L.; Gaud. Agrost. helv. I, 190 et F1. helo. I, 244. — À «In glareis torrentis Octoduri. Thomas. ? /P.] disticho- phylla » [Hall. f.]. C’est une forme uberior du P. alpina vulgaris. — 2 « Poa cenisia » [Balbis ex Pedemont.]. C’est une forme lâche rappelant par son port le P. cenisia, mais un vrai P. alpina d’après les caractères floraux. — 3 « 1456 8 » [Hall. f.]. C’est la forme vwivipara. — 4 « 1456 — lectæ In M. Jura supra Solodurum 16 Jun. 1805a Solert”°. Seringe. — Villi liberi ligulæ breviores ovatæ » [Hall. f]. — 5 « Poa alpina » [Hoppe]. — 6 « 1456. Poa alpina Hoffm. an Linnæi — Scheideck 8 Jul. 1800 » [HaIl. £]. — 7 «1458! Ex alpibus bern. » [Hall. f]. — 8 « Poa cenisia — Bonjean — Ex M. Cenisio » [Hall. f.]. — 9 « Poa flavescens Th. — Saint-Gotthard » [Thomas]. Echant. rabougri à panicule pâle qui correspond à la forme flavescens Aschers. et Græbn. Syn. Il, 396; cette forme est insignifiante. — 10 « Poa violacea — Bellardi — Pedem. » [Hall. f.]. — 14 « Calyces mucro- nati. Stipulæ variæ. — An P. collina Hort, G.? — omnes ex alpibus bernens. — an P. humilis an alpina? » [Hall. f.. — 42 « ? 1458, 1456. Ligula brevis. Ex alpibus bernens. » [Hall. f.]. — 13 « Var. Poæ alpinæ — Ex Dolaz M.» [Hall. f.]. C’est une forme flaccide provenant d’une station subalpine, ombragée. — 44 « Poa alpina » [Hoppel. C’est la forme stationnelle altitudi- naire que Hoppe à appelée var. minor (P. alpina Î. minor Aschers. et Græbn. Syn. Il, 396). — 15 « Poa alpina — des Cressonières — Les épillets du frigida, mais le feuillage de l'alpina » [Hall. fil]. — 16 « P. alpina Gaud. — Ex M. Semn- pronio et M. Ventoso » [ Hall. f.], avec une longue note descriptive de l’auteur. Cette plante n'appartient pas à la var. frigida, mais à la forme flavescens déjà mentionnée plus haut.

Var. frigida Reichb. (1834) — Poa frigida Gaud. in Alpina IIL, 33 (ann. 1808) = P. alpina % Gaud. Ajrost. helo. I, 191 et F1, helo. I, 244. — 4 « In horto Frib. — Accedit 1458 — videtur nova var. P. alpinæ. Pedicelli sceabriusculi » [Hall. f]. Cette

— 62 — (37) plante provient difficilement d’un jardin comme l'indique l'éti- quette ! Elle a tout à fait le port des échantillons haut-alpins de la var. frigida, lequel se perd en général vite dans les cultures. — 2 « An varia — aut collina ? — In monte Gantrisch » [Hall. f.|, avec une note descriptive de Hall. f. — 3 « Poa minor Gaud. — Ex Gemmio » [Hall. f.]. — 4 « In M. Sempronio — Corollæ pili cohærentes » [Hal]. f.]. — Gaudin à réduit son P. frigida au rang de simple variété ou forme du Æ?. alpina, sans même lui donner de nom, soit dans l’Agrost. helv. soit dans la #1. helv. (contrairement aux indications contenues dans Aschers. et Græbn. Syn. IT, 397); l'établissement du P. frigida remonte à l’année 1808.

Var. brevifolia (DC.) Gaud. Agrost. helo. I, 193 et F1. helo., I, 245. — 1 « Vallesia » [Hall. Ê.]. — 2 « Poa alpina Gaud. — Ex M. Sempronio » [Hall. f.]. — 3 « Poa brevifolia N. — n° 16» [ Gaudin, ex valle Entremont]. Le Poa alpina IL brevifolia Gaud. constitue selon nous plutôt une simple forme folis brevioribus qu’une variété particulière.

Var. badensis Koch; Aschers. et Græbn. Syn. II, 308 — P. badensis Hænke (1797) — P. Molineru Balb. (1881) non DC. — P,. collina Host (1802) — P. Kæleri DC. (1806). — 1 « H. B. Tigurinus. Jun. 1806. Sub nomine 2. Molinieri ibi habebatur. Semina à Turino, forsan a Balbisio accepta. — Idem cum Poa badensi » [Hall. f.]. Bien reconnue par Hall. f. cette plante a été soumise par lui à Gaudin qui en dit : « Probablement le P. Moh- ner Balb. var. «>, mais qui ajoute à tort : « Poa frigida M. » 2 « Poa collina vel badensis » [Thomas] — 3 « Ex M. Jura, supra S'-Cergues May. 1797. An vera P. alpina ? 1456 » [Hall. f.] avec une note descriptive de l’auteur. Cette plante est une forme très rapprochée de la var. badensis ; trouvaille intéressante, attendu que le vrai P. badensis n’a pas encore été trouvé en Suisse! — 4 « Poa badensis Cat. nostri [Koch et Ziz] — Scheint doch zu P. alpina zu gehüren. Auch das was Wallroth neulich in den Schedulis criticis dagegen vorgebracht, finde ich nicht bestätigt — Mainz » [Koch]. — 5 « Poa collina Host (Poa alpina . Schrad.). Culta. Rownye 10 Jul. 1808» [Rochel pl. sel. Hung. n. 134]. — II convient de noter, en passant, que de Candolle (Syn. p. 131, ann. 1806) a décrit un Poa Kœleri, et non pas un P. alpina var.

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(38) — 63 —

Kœleri comme l’indiquent Ascherson et Græbner |. e. Ce détail a son importance parce que, si cette dernière indication avait été exacte, elle aurait obligé (Règl. Nom. bot. art. 48) à adopter pour cette variété le nom Candolléen.

P. laxa Hænke; Gaud. Agrost. helv. I, 203 et FT. helo. I, 252, — 1 «In summo jugo Forca di Bosco inter vallem Antigo- riam et Maggiam » [Hall. f.] avec une note descriptive de l’auteur; Gaudin annote cette plante : « Poa laxa », avec note descriptive. — 2 «Poa ©. — Murith — ab annua differt — Vallesia — forsan Poa laxa» [Hall. f.], avec note descriptive. Echantillon trop insuffisant pour que son attribution au ?. laxa

soit hors de doute.

P. minor Gaud. in Alpina II, 44 (ann. 1808); Agrost. helv. I, 204 et FT. helo. I, 253. — À « Poa minor N. — In M. Gemmio » [Gaudin !}. — 2 « Poa laxa -— Ex Salisburgo misit Generosus Adr. Delezay — non differe videtur à Poa mainori » [Hall. f.}; soumise à Gaudin, lagrostographe vaudois rapporte aussi cette plante à son P. minor, avec une longue note diagnos- tique sur les Poa laxa et minor. — 2 «Murith — ex Vallesia » (Hall. f]. — Notons, en passant, que le Poa minor Gaud. remonte à l’année 1808 et non pas seulement à l’année 1828 comme l'indiquent Aschers. et Græb. Syn. IE, 403.

PF: cenisia Al: -(1789) =%P\stolonjera Bell: (1792) — P. flexuosa Host (1801); Gaud. F1. helv. 1, 252 — P. dishicho- phylla Gaud. in Alpina IT, 39 (ann. 1808); Agrost. helv. I, 199 et F1. helv. 1, 250. — 14 /P.] distichophylla — Poa flexuosa Schleich. Cent. non Smith. — In glareis subalpinis. — In M. Fouly — an 1464. Planta Schleicheriana horto culta stolonibus late reptabat. Color glaucus » (Hall. Ê]. — 2 «Poa cemisia» [Thomas, Alp. Aquilej.]. — 3 «In Gemmi — an forte P. flexuosa SW. non Schleicher « [Hall. f.]. C’est sur ces échantillons de taille médiocre de la Gemmi que Gaudin (1. e.) avait basé son P. flexuosa. — 4 «Ex nerbario Diekiano dedit quondam Doct® Tribolet pro 1459. Hall. Sub nomine Poa juncea » [Hall. f.].

Var. pallescens Koch Syn. ed. 2, 931 (1844); L. Fischer Verz Gefüsspft. Berner-Oberl. p. 176 — P. pallens Hall. f. ap. Gaud. in Alpina IIL 41 (1808); Agrost. helv. I, 201; non Poiret (1804) — P. Halleridis Rœm. et Schult. Syst. IT, 559 (1817); Gaud. F1.

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helo. T, 251 — P. Halleri Reichb. (1834) = P. distichophylla var. Halleridis Greml. Exkursionisft. Schweiz ed. 3, p. 406 (1878) — P. cenisia var. pallens Asch. et Græbn. Syn. IT, 404, — 4 « 1459. Ex alpibus bernens. An hujus loci — differre videtur longitudine pedicellorum — Poa pallens N.» [Hall. f.]. Seringe dit de cette plante, l'original du ?. pallens Hall. f, «Planta ignota etiam Gaudino ». L'auteur ajoute des notes descriptives. — 2 « In lapi- dosis supra Fallbach — Seringe » [ Hall. f.], avec notes descrip- tives. — 3 » Veuillez me dire votre sentiment sur cette Poa cueillie à l’ombre des rocs de la Gemmi » [Gaudin]: Haller f. répond : « [ P.] pallens ».

La publication du PP. pallens par Haller f im Gaudin remonte à l’année 1808 et est antérieure à l’Agrost. helv. cité par Asch. et Græbn. Syn. IL 405 (avec la date erronée de 1828). Ces derniers auteurs mettent à tort un point de doute après la citation du P. Halleridis Rœm. et Schult. La description. les synonymes et les localités se rapportent tous au P. pallens Hall. f. — Rœmer a simplement créé le nom de Poa Halleridis et rejeté le Poa pallens, pour faire une dédicace à Haller f. et Gaudin à adopté ce dernier nom à cause de l’existence antérieure d’un P. pallens Poiret (1804) espèce différente de l'Amérique du Sud. C’est la désignation de Koch qui doit maintenant être appli- quée à cette plante (Règl. Nom. bot. art. 49). |

P. cæsia Sm. (1800); Gaud. F1. helv. I, 249 = P. aspera Gaud.in Alpina TT, 38 (ann. 1808) et Agrost. helv. I, 198 — P. Gaudini Rœm. et Schult. (1817). — 1 « Poa 6. Schleicher — (P.] coarctata ? — aspera G.» [Hall. f.], avec note descriptive. — 2 «P. aspera N. — n° 22» [Gaudin]. Cet original de Gaudin montre un P. cæsia typique. — 3 «Ex alpibus bernens. — An P. juncoides ? — Poa aspera Gaud. ! » [Hall. f]. — 4 « Poa g.» [Valles. — Schleicher]. — 5 « Poa glauca Vahl — Hort. bot. Tig. 1807 — qui semina ab ipso Vablio accepit » | Hall. f.]; échantillons insuffisants et douteux.

P. nemoralis L.; Gaud. Agrost. helo. T, 179 et F1. helo. I, 231.

Var. vulgaris Gaud. Agrost. helo. I, 179 et F1. helo. I, 238. —

4 « Schærer in prato submontano — [P.] nemoralis montana aut

glauca» [Hall f]. — 2 «Poa 1. Schraderi. Schleicher. Poa Rs

RE SE AR En PEN ne PER: a ei RES RÉ LR DES DE AU 4" à x?

(40) 2 6 — serotina Ehrhard — Marburg» [Hall. f]. — 3 « Poa coarctata Gaud. — affinis Poæ serotinæ — %. Culta Rownye, 13 jun. 1810 » [Rochel pl. sel. Hurg. n. 341.] — 4 « 1468. Schleicher n. 44, 1796. In muro alpino Vallesiæ » | Hall. f.]. — 5 « Poa debilis Thuillier. Glumæ obtusæ. In muro ad portam inferiorem Das untere Thor Bernæ 1468 » [Hall. f.]. — 6 « 1469. Bremgarten » [Hall. f.]. — 7 «1469. Schleicher ex alpibus transalpinis Helvetiæ » [Hall. f.]. — 8 «1469. In sylvula Schermenhôlzli prope Bernam» [Hall. f]; forme plus grêle, venue dans un endroit très ombragé. — 9 «1469 8» [Haill. f. prope Bernam]; échantillons portant des galles de Hormomyia Poæ (Diptères).

Var. montana Gaud. Agrost. helv. I. 182 et F1. helo. I, 239. — 4 «In lapidibus ad ripam Arolæ in prædio balnei exterioris — Foa À. Gaudin qui habet pro glauca Sm. » [Hall. £]. — 2 « Poa 1468 Haller — P strigosa? — Faites-vous aussi de ceci une variété du P. angustifolia ? » [Chaillet]; Haller fil. répond : « Poa nemoralis muralis ora barbata ». — 3 «1468. [ P.] glauca Helvetia — Poa nemoralis montana» [Hall. f£]; échantillons incomplets un peu douteux. — 4 « Poa cenisia» [Schleicher]; Hall. f ajoute : « Poa glauca Schleicher Cent. III — Supra Morcle », avec une note descriptive. — 5 «Ad oras silvæ Drakan » [Hall. f.] avec note descriptive.

Var. coarctata Gaud. Agrost. helo. I, 185 .et Fl. helv. 1, 241 — P. coarctata Hall. £ ined. ex Gaud. II. ce. — 1 «Seringe —

Ochsen. Gantrisch — Poa coarctata — nemoralis montana — Radix repens » [Hall. f] — 2 « P. courctata. — Ex alpibus bernens » [ Hall. f.], avec une note descriptive. — 3 « Serait-ce ici

votre Poa coarctata ? Celle-ci me paraît très différente du #emo- ralis. Stipulæ subnullæ, conspicuæ tamen, corollæ valde adhæ- rentes. Je l’ai eue du Wissemberg de Schleicher » [Gaudin]. — 4 » Hæc quoque planta ad pedem rupis das Nädeli dicti, imo vallis Lauterbrunnen lecta est, cum Po alpina et in eodem cæspite — an planta diversa, an mutatio ætatis ? » [Hall. f.]. — 9 « Haller 1460. Voici la plante que je prends pour le vrai P. angustifolia L., elle ressemble à un échantillon que j’ai reçu de l’herbier de Desfontaines sous ce nom, et à une plante que Schlei- cher à publié dans la 1" Centurie sous le nom de P. glabra Erhart » [Chaiïllet]. Hall. f. ajoute ; «ligula brevis. [P.] coarctata nostra — Poæ nemoralis var. ».

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— 66 — (41)

Haller f. n’a jamais publié son P. coarctata lui-même: la seule publication qui en ait été faite est celle de Gaudin. sous une forme synonymique. Ascherson et Græbner (Syn. II, 410) citent 1l est vrai « Hall. f. in Murith Guide Bot. Valais (1810) », mais Murith (1 c.) n'en donne pas de description et attribue l’espèce à Gaudin, lequel la lui avait sans doute communiquée. Quant à DC. (F1. fr. V, 273), il attribue le P. coarctata à Schleicher.

Var. glauca Gaud. Agrost. helv. T, 182 (exel. syn. Smith) et F1. helv. T, 240. — 14 In rupe das Nadeli, supra plombi fodinas Lau- terbrunnen 5 Jul. 1800 — P. aspera Gaud.? » [Hall. f]. — 2 « Poa 8. Schleicher — Ligula oblonga, glum. scabr. — [2] glauca aspera » [HaIÏ. £]. — 3 « In muris Sondrio » [Hall. f{[ avec note descriptive. — 4 »[P.] coarctata. — In rupibus Rhætiæ » [Hall Ê]. — 5 « Poa 36. Schleicher » [Hall. £], — 6 « Poa 4. Schleicher » [Hall. Ê]. — 6 «[P.] glauca. — Planta viva ex H. Tigur. in B. [bernensem] sup. translata 1809 » [Hall. f.]. Cette plante appartient à une forme glaucescens, qui n’est ni le P. nemo- ralis var. glauca Gaud.. ni le PL. glauca SW.

Les var. firmula et glaucantha de Gaudin ne sont pas représen- tées dans la collection de Haller fil.

P. palustris L. — ?P. serotina Ehrh.: Gaud. Agrost. helo. I, 208 et FT. helv. I. 256. — À « Hane habeo pro vera P. serotina Schrad., quamquam vaginæ glabr.. ligulis potius elongatis, flos- culis basi solum pubescent.. nec villis constrictis recedit. — Ad lac. Bodamiei ripas in ipsa aqua » [Custer]. — 2 « Poa sero- tina ?. — Très différente du #emoralis par ses ligules longues et très distinctes » [Gaudin]: Haller écrit : «[ P.] serotina ».

P. compressa L.: Gaud. Agrost. help. I, 206 et ÆT. helv. I. 255. — «1455. Bernæ in muris » [Hal]. £.].

P.:Chaïixi Vil: (85) = Pr Ssiluntica Nil eee F, sudetica Hænke (1791); Gaud. Agrost. helo. I, 164 et F1. helo. LE, 227. — 1 « Poa sudetica Schrad. Host. — syloatica Vil. — In rhodoretis ad basin Meyenwald 18, 8 [18]07: unicam plantam supra Guttannen legi 6. 8, 07. Cæspites compressi, vaginæ ancl- pites altero latere acutiores scabræ « [Hall. f]. — 2 « Poa 1 — hat caulem ancipitem » [Schleicher]; Hall. f. ajoute : « An Poa pratensis L. vera species a pratensibus nostris diversa perigonii

(42) — 67 —

valvulis glabris, nervosis — Poa sylvatica Vil. — Sylvæ alpinæ ». — 3 « Poa pratensis L. — Je doute que ce soit le ?. 1465 Haller. au moins la description et la figure de Bauhin ne l’y rapportent pas. Ma plante a cinq fleurs glabres. Les gaines lâches et à deux angles, anceps, les chaumes ronds. Elle croît dans les prés fertiles de nos hautes montagnes » [Chaiïllet, Neuchâtel]. Haller f. ajoute : « Villars pro sua syluatica agnovit ». — 4 «[ P.] syloatica — Ex alpibus bernensibus. Poa rubens Gaud. » [Hall. f.].

P. hybrida Gaud. in Alpina III, 46 (ann. 1808); Agrost. helv. TL 215 et F1. helv. I, 229 — P. jurana Genty (1886). — 4 « Poa de la Dolaz à feuilles et tiges comprimées ensemble comme dans le P. sylvatica Vill. Floscules pubescentes. Corolles adhérentes; feuilles non naviculaires (non eucullata) à leur som- met » [original de Gaudin}; Hall. f. ajoute : « [ P.] hybrida Gau- din ». — 2 « ? Poa hybrida Gaud. — Seringe. Glasbrunnen Jun. 1808 » | Hall. f.], avec une note descriptive.

P. trivialis L.; Gaud. Agrost. helo. I, 210 et F1. helv. I, 257. — À « Poa trivialis L. Sm. — Chaillet misit a Neocom. » [Hall. f.|. 2 «LP. trivialis L. — 1467 — Bernæ » [Hall. f.]. — 38 [ P.] trivialis — Jul. 1791. — In pago Eggiwyl ad ripam torrentis » [Hall. f.].

P. pratensis L.; Gaud. Agrost helv. I, 211 et F1 helo. I, 258. |

Var. vulgaris Gaud. Agrost. helv. I, 212 et FT. helv. I. 258. — 4 <]n transalpinis» [Hall. f.], avec note descriptive. — 2 «[P] pratensis — 1462 — Bernæ» [Hall. f]. — 3 « Poa torfacea Schleich. Cent. —- Ob caulem compressiusculum a pratenst separabat » [Hall. £]. — 4 «In pratis Bursinel. Jun. 1801 » [Hall. f.]. — 5 « Poa alpina Thuillier — An Poa humilis Ehrh. sed lana complexa cohærens — ex alpibus bernensibus « [Hall. £.]. avec note descriptive de Hall. f. Cette jolie forme se rapproche en effet de la var. humailis (Ehrh).

Var. anceps Gaud. Agrost. helo. I, 215 (1811) et FT. helo. I, 260. — À « In M. Berninæ vallecula » [Hall. f.]. — 2 « Hæc lecta fuit a Solertissimo Seringe ad viam regiam Basileam tendentem distantia unius horæ à Berna. 1806. » [Hall. f.], avec notes diag- nostiques de Hall. f. —— Il convient de noter que la publication de cette variété par Gaudin remonte, comme pour les autres formes du ?. pratensis, à 1811 (Aschers. et Græbn. Syn. IT, 429 indiquent à tort 1828).

(43)

Var. angustifolia (L.) Sm. (1800); Gaud. Agrost. helv. I, 214 et F1, helo. I, 259. — 1 «1460. In muro prope Bernam » [Hall. f.]. — 2 « Poa angustifolia — vulgaris in pratis, agris. Bursinel 4. Jun. 1801 » [Hall. f.]. — 3 «1460. In pratis Bernæ » [Hall. f], avec potes diagnostiques de Hall. f. — 4 « Poa angustifolia varietas sylvestris. In sylvula sub Bursinel 10 Jun. 1801 » Hall. f.].

Var. strigosa Gaud. Agrost. helo. T, 214 et F1. helv. I. 260. — 1 «1460. In muris Ebroduni. 1797 » [Hall f|

P. violacea Bell. (1792) — Festuca poæformis Host (1809) — F rhætica Sut. (1802) = F°. pilosa Hall. f. ap. Suter (1802, men- tio synonymica); in Gaud. Agrost. helv. I, 276 et F1. helv. I, 303. — 1 « Poa violacea — Festuca poæformis Host und ihre Fest. pilosa» |Schleicher]. — 3 « Festuca poæformis » [ignotus]. — 3 « Poa rupestris. — An trocknen Felsen gesammelt ». — 4 « Poa violacea » [Balbis ex Pedemont.]; Hall. f. ajoute : « [Æ.] pilosa ». — 5 « Poa setacea — an F. poæformis Host — pilosa Hall. Sehl. videtur quasi — missa à Schleichero pro P. 1457 ». — 6 « Mons Penninus in glareosis siecis » [Hall. f.], avec une longue note des- tinée à démontrer que cette espèce «ambiguitur inter Poam utque Pestucam ». — 7 « E transalpinis Rhaetiæ. F° poæforimis Host Gram. Austr. » [ Hall. f.], avec note diagnostique.

BRIZA Lainn. (emend. Hackel),

B. maxima L. — 1 « Priza maxima — Perpignan — Juin » {Thomas}. — 2 « Briza maxima — Grôsstes Zittergras — auf der Ebene von Manfredonia, im May 1812 » [Sieber, étiq. impr]. — 3 « Briza maxima — Calabre » [Thomas|.

B. media L.; Gaud. Agrost. helv. T, 217 et F1. helv. I, 261. — « In prato arenoso Bubenseeli » [Bernæ, Hall. f.].

B. minor L.; Gaud. F1. helo. I, 262. — 1 « Briza minor La Chenal — non indigena » [Hall. f]. — 2 « Briza virens» [Sch- leicher|. — 3 « Briza minor » [Corsica, Thomas]. — 4 1449,

Briza minor Schrader — H. B. [bernensis] sup. 1809 » [Hall. £]

— Trouvée jadis (cfr. Gaud. 1. c.) près de Vevey, à l’état adven- tice, cette plante en a disparu depuis longtemps.

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CATABROSA Pal. de Beauv.

CG. aquatica Pal. de Beauv.; Gaud. FT. helv. I, 236 — Aira aquatica Pal. de Beauv.; Gaud. FT. helo. I, 118. — 4 «4 Aira aquatica Pollich — Upsaliæ » [Ehrhart. étiq. impr.]. — 2 «3. Aira aquatica Linn. — Je la trouvai aussi pour la 1” fois l’année der- nière 1793. — Peut-être est-elle moins rare du côté de Berne » [Davall, Ürbæ]|; Hall. f. cite le n° 1471 de son père. — 3 « Aira

aquatica Schrad. var. B minima » [Custer]. — 4 «147]. Aira aquatica — Ad rivulum ante Bois de la Bâtie [Genevæ Schleicher].

GLYCERIA R. Br.

G. fluitans (L.) R. Br. — Poa fluitans Scop.; Gaud. Agrost. helo. I, 177 et FT. helo. I, 235, p. p. — « 1453. Bremgarten 23 Jun. 1894 » [Hall. £]. Cette plante était mélangée avec la suivante dont on ne la distinguait pas en Suisse à l’époque de Haller f. et de Gaudin :

G. plicata Fries.

G. aquatica Wahlb. — Poa aquatica L.; Gaud. Agrost. helv. EL, 174 et FT. helv. I, 233. — 1 «1454. Séringe » [Hall. f.]. — 2 «1429 Bernæ » | Hall. f.|.

ATROPIS Trin.

A. distans Griseb. — Poa distans L. — Festuca distans Kunth; Aschers. et Græbn. Syn. IT, 455. — 14 «Es ist nicht Poa divaricata Gouan sondern {P.] distans Jacq.» [Schleicher]. — 2 « Herb. patris — an Poa salina » | Hall. f.]. — 3 « Poa maritima vel P. salina Poll. — Species inter se non satis distantes, nisi ra- dice repente monente Smith — plage maritime du Hâvre » [Des- glands]. — 4 « Poa distans Jacqa. » [Gärtner. E flora Wetterav.]. — 5 « Poa salina Pollich » [Ehrhart]. — 6 « Poa distans Linn. — Culta. Rownye 25 Jul. 1807 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 135].

0e (45)

Var. brigantiaca Hack. et Briq. — Aira brigantiaca Chaix in Vill. Hist. pl. Dauph. I, 378 (1786) — Poa distans Gaud. Agrost. helo. I, 178 et F1. helv. I, 234! — Glyceria distans var. tenuifiora Gr. Godr. (1856) — À. distans var. brigantiaca Richt. (1890) — Festuca distans Var. brigantiaca Asch. et Græbn. (1900). — À « Poa salina — Seduni » [Hall. f.]. — 2 « Poa distans — Murith ex Vallesia » Hall. f.]. — 3 « prope Sedunum Schleicher » [Hall. f.].

La plante du Valais se distingue par son port beaucoup plus. grêle que dans le type. à tige et rameaux de la panicule plus fins, à épillets pauciflores. C’est une forme toujours rudérale, et non pas halophile. La var. tenuiflora n’a pas été encore indiquée en Suisse, bien que ce soit la seule forme que l’on trouve en Valais: le type existe en revanche à Châtelaine, près de Genève. Nous laissons de côté le nom de variété créé par Grenier et Godron, à cause de la variété suivante établie par l’un de nous (Hackel).

Var. tenuiflora Hack. — A. femwflora Griseb. in Ledeb. FT. ross. IV, 389. — Nous considérons (Hackel) cette plante comme rentrant parmi les variétés de l’Atropis distans.

A. festuciformis (Host) Richter. — « Poa festucæ- formis Host. Culta. Rownye 22 Jun. 1808 » [Rochel pl. sel. Hung. US TAr

A. procumbens (Curt.) Richt. — « Poa procumbens Smith. Culta Rownye 20 Aug. 1809 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 138].

FESTUCA Linn.

F. ovina L. subsp. Eu-ovina Hack. Monog. Fest. p. 85 (1882),

Var. capillata (Lamck) Hack. 1. e. p. 85 — F. paludosa Gaud. Agrost. helv. TI, 229 — F°. ovina 8 et y Gaud. F1. helv. I, 276. — 4 «Chaillet in nemoribus » [Hall. f.|, avec de longues notes de Chaillet et de Haller. Chaillet assimilait à tort cette plante de Neuchâtel avec le Æ, glauca Lam. et le Æ. cinerea Vill. — 2 « Festuca amethystina L. — Haller 1442 var. Scheuchzer

p. 276, t. 6 f. 7 : Elle me paroiït répondre assez à sa description. Gaudin l’a regardée comme la teruifolia, dont elle me paroit

(46) | le

différer par la forme des épillets plus acuminés, la couleur améthiste du haut de la tige, dont on voit encore les restes et surtout par les feuilles plus roides et un peu âpres ou rudes à rebour — Bois de Peseux — Juin » [Chaillet]. Hall. £ attribue cette plante au : « F. ovina à Gaud.», ce qui était plus près de la vérité. — 38 « Festuca paludosa Gaud.» [Seringe]. — 4 «/F} tenuifolia. Palus Gumligen. In siceis. 22 Jun. 1809 » [ Hall. £.}, avec une description de l’auteur. Cette plante provient de la localité classique du Æ° paludosa Gaud. — 5 « Festuca temufolia Hofim. Gaud. — F. amethystina Schleicher Cent. 3. — In lapi- dosis ad lacum Locarnensem » [Hall. f.|, avee une note différen- tielle de Hall. f. par rapport au F. amethystina Gaud.— 6 « Fes-_

tuca temufolia Schrader — Chaume 4 angulaire » [Chaillet, Neocomi]. — 7 « Festuca amethystina Haller 1442 ; — Scheuch- zer p. 276. — La couleur du haut de la tige était violette: elle

me paroit différer entièrement de la temwifolia par le chaume qui est rond » [Chaiïllet, Neocomi]; Hall. f. ajoute : «non videtur differre. Culmi itidem scabriuseuli. Glumæ scabriusculæ. — 1442. [PF] ovina». — 8 « Festuca paludosa Gaudin. — Specimen a Seringe acceptum, Gaudinio agnotum, recognitumque — ex Palude Gumligen » [Hall. p.]. — 9 « Festuca tenuifoha Schrader — ovina var. $ Gaudin. Je la crois difiérente de la paludosa qui est celle que vous m’avez envoyé venant des marais. Celle-e1 à le chaume tétragone, celle des marais, au moins la mienne et je crois la vôtre, l’a arrondi ou du moins polygone. — Sur les hau- teurs très sèches au-dessus de Collombier, May.» [Chaillet]; Haller f. ajoute : « F° ovina 8 Gaud. ». — 10 « Circa Bernam — an Festuca tenuifolia Hoffm. — ovina Sm. — 1442 » [Hall. f.] avec une note diagnostique de l’auteur. — 41 «An Festuca duriuscula L. — Dans les bois, fleurit en juin [Chaillet, Neocomi|, avec une longue note descriptive et critique de Chaillet: Hall. £ en dit: « F. stricta B Gaud. »

Var vulgaris Koch (1857) Hack-lc p 86 — 7 oùina « Gaud. Agrost. helv. I, 226 et F1. helv. 1, 275. — 4 Seringe circa Bernam — ad Arolam » [Hall. f |. — 2 « Spiculæ hirsutæ. Folia scabriuscula. Ex alpibus bernens. — /FÆ°.] stricta» [Hall. f]. — 3 « Festuca cinerea ? Vi. » [Gaudin ex Vallesia|: Hall. f ajoute à tort : «/ F7 vallesiaca. »

ii (47)

Var. duriuscula (L.) Koch; Hack. I. €. p. 89.

Subvar. genuina Godr. (1844); Hack. I. e. p. 90 — Æ stricta Gaud. Agrost. helv. I, 237 (excel. var. £) — F° duriuscula Gaud. F1. helv. TI, 282 (exel. var. y). — 1 « Festuca duriuscula. Brunnaderen. 18. Jun. 1809. — Folia caulina complicata. Antheræ violaceæ — an Æ, stricta Host ? » — 2 « Festuca stricta. Jun 1815. Ad introitum Bremgarten, ultra Wegermannshauss » [Hall. f]. — 3 «/#] dumetorum — stricta. — Bernæ » [ Hall. f.], avec une note diagnos- tique de Hall. f. — 4 «? F. pallida — duriuscula. — Ex alpibus aquilej. — Schleicher » [Hall. f.], avec une note diagnostique. — 5 F. duriuscula. Thuillier — ab ipso Thuilliero accepta » [ Hall. f.}, avec une note diagnostique. — 6 «In M. Stokhorn. Seringe. — Summa similitudo cum Æestuca rubra. An ? » [Hall f|. — 7 QAltenberg. 18. Jun. 1809 » [Hall. f.], avec une note diagnos- tique. — 8 « À. heterophylla — planta junior — videre panicu- lam, folium involvens, glabritiem, aristas » | Hall. f.|. — 9 «/#] curvula — Fest. 29. Murith — Vallesia» [Hall. f.]. C’est la forme curvula (Gaud. FT. helv. I, 282 = FF. curvula Gaud. Agrost. helv. RSC

Subvar. villosa Schrad.: Hack: 1. €. p. 91 = F° stricta B Gaud. Agrost. helv. I, 237 = FF. duriuscula hirsuta Gaud. FT. helv. I, 282 — 1 « Festuca stricta hirsuta. Ad viam superiorem Muri- Stalden. 18 Jun. 1809. Folia caulina complicata, superne hirsuta. Culmus glaber » [Hall. f.]. — 2 « Festuca curvula Gaudin. — Si ce n'étoit les feuilles, je n’hésiterai pas à la rapporter à l’hirsuta de Host — n° 2 — murs » [Chaillet, Neocomi]. Haller fil. ajoute : C[Æ.] dumetorum ». C’est une modification de la var. willosa à feuilles courtes et incurvées, parallèle à la forme curvula de la sous-var. précédente. — 3 « Festuca dumetorum L. — Neuchâtel — Juin — Willdenow dit qu’elle diffère de la duriuscula par les glumes pubescentes et c’est précisément le cas » [Chaillet|; Haller fil. ajoute : « Kolia scabra, vaginæ glabræe — /F] hirsuta Host. » :

Subvar. pubescens Hack. I. €. p. 91. Les synonymes de Gaudin

_cités pour la sous-var. précédente doivent être répétés ici avec la mention pro parte; les deux groupes sont d’ailleurs reliés par des formes intermédiaires fréquentes (cfr. Hackel 1. €). — 1 «/Æ} hirsuta Host — Murihôlzli 22 Jun. 1800 » [Bernæ, Hall. £]. —

(48) — 73 — 2 «Æ. stricta, Spiculis pubescentibus. Ex sententia Gaudin. Bernæ » [ Hall. cf. |.

Subvar. crassifoha Hack. I. €. p. 91 = F° glauca + crassifolia Gaud. FT. helv. I, 284. — 4 « F° stricta ? Host selon Schleicher. Ce n’est sûrement pas la plante de Host dont les racines sont fibreuses » [Gaudin ex Vallesia]. — 2 « Festuca duriuscula Smith, et L. » [Chaillet, Neocomi|, avec une note de Gaudin : « Ainsi nommée par M. Chaillet. La bâle extérieure de la corolle est un peu velue en ses bords supérieurs, mais l’intérieure n’est presque pas cillée comme le demanderoit la description de Smith. Du reste Je crois que cette espèce, aussi bien que mes deux duriuscula de simples variétés ». — 3 « Festuca duriuscula » [Schleicher ex Aquile].|, avec une note diagnostique de Haller f. — Les numéros suivants se rapportent à la forme lævigata Hack. 1. e. p. 92 = F. lœvigata Clairv. (1811) — À duriuscula lævigata Gaud. Agrost. helv. 1, 251 = PF. glauca B subalpina et montana Gaud. F1. helv. I, 284. — 4 « [PF] lævigata G. — hæec ex alpibus bernens. » [Hall. |, avec une note descriptive. — 5 « Festuca curvula Gaudin — il me semble qu’elle répond à sa description — sur des murs — n° 1 » [Chaillet, Neocomi]. — 6 Originaux de Gaudin avec cette note : « Pestuca lvigata. — Ayant envoyé cette plante à M. Chaillet comme étant la duriuscula, 11 me la renvoya en me disant que j'étois dans l'erreur. Je crois aussi vous lavoir déjà fait voir, et il me paroit que vous en aviez porté le même jugement » [Gaudin |; Hall. f. ajoute : « /F°] duriuscula — lævigata ».

Var. glauca Hack. I. c. p. 94 — F° glauca Lam. (1789).

Subvar. gexuina Hack. I. ce. p. 94 = Æ glauca Gaud. Agrost. helv. L 240 et FF helv. LT, 284 (excel. var. Bet y). — « Festuca glauca Thuill. Paris. » [Hall. £.|.

Subvar. pallens Hack. 1. e. p. 95 — Æ° glauca & major Hagenb. (1821) = F° vaginata Gaud. FT. helv. I, 277; non W. K. — «/F] glauca. — « Burgdorf in rupibus arenosis, supra Lochbad » [ Hall. f. |, avec une note descriptive.

Subsp. suLCaTrA Hack. |. €. p. 100.

Var. vallesiaca Koch; Hack. I. €. p. 101 (1879) — PF. vallesiaca Gaud. Agrost. helv. I, 242 (1811) et F1. helr. I, 283 — F° ovina subsp. {Æ°.) vallesiaca var. eu-vallesiaca Aschers. et Græbn. Syn. I, 475. — 1 «Fest. ovina 31 — Murith — Vallesia »

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SA (49) [Hall f.|. — 2 Original de Gaudin : « Festuca glauca vallesiaca » [Gaud.]; Hall. f. ajoute : «differt ab 1lla foliis scabris, spiculis

angustioribus ». — 3 «Festuca dumetorum Schl. Cent. » — 4 «Vallesia — F. vallesiaca Gaud.» [Hall f]. — 5 « Festuca

vallesiaca Gaud. — Culta, 15 jun. 1810» [Rochel pl. sel. Hung.

n° 288. |.

C’est à tort qu'Ascherson et Græbner (1. e.) attribuent à Schlei- cher la paternité du Æ°. valesiaca. Dans son Catalogus pl. helvet. ed. 2 (1807) p. 13, cité par Gaudin, le À vallesiaca (sic) est attribué à Gaudin (sans description), 1l en est du même dans Murith Guide bot. Valais (1810) p. 68. Les ouvrages de Gaudin renferment de nombreux exemples dans lesquels un nom de plante est suivi de la mention «Schleich.» ou « Thomas », sans que ces collecteurs ou auteurs de catalogues en soient les auteurs primitifs.

Var. sulcata Aschers. et Græbn. Syn. II, 478 — F. ovina subsp. sulcata V. genuina Hack. I. c. p. 104. — La nécessité d'éviter la répétition de plusieurs variétés gemuina (appartenant à des sous-espèces différentes) à l’intérieur du Æ° ovina (Règl. nomenel. art. 29) entraine l’abandon du nom adopté en 1879 dans la Mono- graphie des Festuca d'Europe.

Subvar. typica Aschers. et Græbn. Syn. Il, 479 — F° ovina subsp.

sulcata v. genuina subv. typica Hack. |. €. p. 105. — «/F] invo- luta — vallesiaca — Vallesia. — Æ vallesiaca ex sententia

Gaudini » [Hall. f.]. C’est une forme qui se rapproche de la var. stricte.

Subvar. barbulata Hack. et Briq. = FF: ovina subsp. sulcata Y. genuina Subv. barbulata Hack. 1. €. p. 105 = FF. ov. subsp. (F) vallesiaca v. sulcata Subvar. rupicola Asch. et Græbn. 1. €. IL p. 79. — « Festuca hirsuta Host — séricta B Gaud. — 20 Jun. 1809. — Ex vicinio Bernæ in hortum lata, primo, folia et flore, hirsuta, nune post 4 annos glabreseit » | Hall. f.|.

La var. sulcata n'avait été indiquée pour la Suisse qu’en Enga- dine et, à l’état adventice, à Zürich (Schinz et Keller F7. Sclur. ed. 2, I, 59); elle existe donc aussi dans les cantons de Berne et du Valais.

Subsp. Lævis Hack. 1. c. p. 107 (1879) = Æ° ovina subsp. (F.) Halleri Aschers. et Græbn. (1900).

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Var. Halleri Hack. I. c. p. 112 (1879) — F° Hallers AN. (1785); Gaud. Agrost. helv. I, 235 et F1. helv. I, 281 — F. decipiens Clairv. (1811) = Æ. Gaudini Kunth (1833) — F. ovina subsp. (F.) Halleri v. decipiens Aschers. et Græbn. Syn. II, 484 (1900). — À «Festuca Halleri abs Custero 1822 » [Custer]. — 2 /F] Halleri vlidit} Gaudin] — verna Schl. — Ex alpibus bern. » [Hall. f.|. — 3 « Festuca ? N. 42 — alpina G. — pedicelli glabri». — 4 « Festuca Halleri» [Gaudin — Vallesia]. — 5 «À ovina Schl. Cent. II — ÆHalleri G. — Vallesia » [Hall. £ |. — 6 « Fes- tuca ovina ? 38» [Schleicher, alp. aquilej.]; Hall. f. ajoute : «{F.] Halleri G. vlidit|, pedicelli scabri ». — 7 « F. Halleri Vill. Gaud. — ovina Schl. Cent. IT. — Alp. bernens. » [ Hall. f] avec une note diagnostique. — 8 « F. ovina. Jan. Prof. Parmæ — an À. Halleri ? » [ Hall. f.| avec une note descriptive. — 9 « An hæc Festuca Halleri Gaudin, aut mera Æ#. ovina ? — Silliwitz supra Feldkirch. — In Catalogo sub Æ ovina » [Custer]. — 10 « Festuca violacea Gaudin ? — Folia permollia — Alp Cam- pernez. 1821 lect.» [Custer]; Hall. f ajoute : « F. Halleri»; outre la var. Hallerr, cette part renferme un échantillon de la sous-espèce alpina.

Subsp. ALPINA Hack. 1. ©. p. 116 =. F alpina Sut.; Gaud. Agrost. helv. I, 232 et FT. helv. I, 279. — Voy. ci-dessus n° 10.

F. violacea Gaud. in Alpina III, 48 (ann. 1808); Agrost. helv. X, 251 (1811) et FT helv. I, 278 — F° rubra subsp. violacea Hack EC: D- 132;

Var. genuina Aschers. et Græbn. Syn. If, 490 — F° rubra subsp. violacea v. genuina Hack. I. €.

Subvar. typica Asch. et Græbn. I. e. p. 491 = Æ° rubra subsp. violacea Y. genuina Subv. typica Hack. I. c.; et les synonymes de Gaudin ci-dessus mentionnés, sensu stricto. — 4 «_P. [ F°] violacea Gaud. — Ex sententia Gaudini — Ex alpibus bern., cum Rhodo- dendron habitabat » [Hall. f]. — 2 «n° 10. Schleicher. — Ex summo M. Gemmi » [Hall. f. | avec notes critiques de Hall. f. —

Subvar. aurata Asch. et Græbn. IL. €. p. 491 — F° rubra subsp. violacea Var. gemuina subvar. aurata Hack. 1. €. p. 133 — PF. aurata Gaud. Agrost. helv. I, 234 et FT helv. I, 280. — «n° 8. Festuca de la vallée d’'Hermence » [L. Thomas]. C’est sur cette plante que Gaudin à basé son Æ° aurata !

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Subvar. carnica Asch. et Græbn. 1. e. 491 — Æ rubra subsp. violacea \. genuina subv. carnica Hack. 1. €. p. 133. — « Festuca laxa Schrad. — Host — in alp. Carinth.» [Sieber|, avec une note de Chaillet contestant la détermination de Sieber.

Var. nigricans Asch.-et Græbn. 1. ©. p. 493 — Æ° nigricans Schl. Cat. ed. 2 p. 13 (1807, sine deser.!) — #Æ° nigricans Gaud. Agrost. helr. T, 254 (1811) et FT. helv. I, 290: non Lamck. — À « Festuca nigrescens n° TT » [Custer] avec une note critique de Custer. — 2 «non longe abscedit a 1538. Leterophylla Vill. an ejus var. alpina. — Ex montibus calidioris Helvetiæ F°. nigri- cans. Ex sententia Gaudini » [Hall. Ê]. — 3 «[Æ] nigricans —

hæc est nigricans Lam. et Gaud. quæ difiert ab auwrea [auwrata]

corollis aristatis, fabrica intermedia — non separarem — 1440» (Hall. f.}; Gaudin ajoute : « Festuca nigricans Lam. ». — 4 « Festuca nigricans G[aud.]. In summa Grimsula et ad glaciem Rhodani, 10, 8 [18]07 » [Hall. £.|.

F. heterophylla Lam. (1778): Gaud. F1. helv. I, 289; Asch. et Græbn. Syn. Il, 494 — F° rubra subsp. heterophylla Hack, I. e. p. 130. — 1 Festuca heterophylla Thuill. » [Hall. f.], — 2 « 1488. Festuca heterophylla — ex sylvula Sauvabelin » [Hall. £.].

F. rubra L.: Gaud. F1. helv. I, 285: Asch. et Græbn. Syn, IL. 496.

Var. genuina Hack. I. c. p. 138.

Subvar vulgaris Gaud. F1. helv. I, 285; Hack. L. e. p. 139. — 4 «1435. Folia intus hirsutula. Spiculæ F. rubræ» [Hall. £, propre Bernam]. — 2 « Festuca circa Tigurum lecta. Glumæ hir-

sutæ, folia radicalia glabra; gluma interior ciliato-scabra »

[Hall f.]. — 3 « Fest. duriuscula culta. Radix fibrosa [— stolo] » (Hall. €]. — 4 « floseuli 3 flori. — Bernæ. Ad Æ strictam Host accedit 1435 ». — 5 «Festuca» [Schleicher]; Hall. f. écrit : « F. polyantha — locustæ 6-10 floræ glabræ ». Ce nom de F!

polyantha Hall. f. est resté inédit. — 6 « À. heterophylla — Klor.

Wetterau — Studer » [Hall. f.]. — 7 «Æ. fallax Thuill. Paris. » [Hall. f.]. Ces échantillons incomplets appartiennent à une forme du Æ* rubra V. genuina, mais certainement pas au FÆ. fallax

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1 Schleicher tenait le nom de cette plante de Gaudin; il éerit «F. nigré- -

cans Lam.» : nigricans est un simple lapsus calami pour nigrescens !

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Thuill. — 8 « Festuca rubra Nach Mœnch — bey Marburg wild » [Schleicher, comm. Mœnch]. -- 9 « Festuca rubra Smith » [Gaudin], avee une longue note critique de Gaudin qui identifie, avec raison, cette plante avec le F° polyantha Hall. . ci-dessus mentionné. — 10 «83. Festuca rubra Linn. — Upsaliæ » [Ehrhart, étiq. imprim.]. — 414 «Festuca 1438. — heterophylla Jaeq. Val. nemorun Leys. Hoffm. — ad vias, in pratis, sepibus, herbidis, sylvis » [Bernæ, Hall. f.|.

Subvar. grandiflora Hack. 1. c. p. 139 = F°. heterophylla Gaud. Agrost. helv. I, 57 (non al.) — Æ rubra megastachys et EF. rubra diversifoha Gaud. F1. helv. TI, 287 et 288 — F. rubra var. genuina Subvar. megastachys Aschers. et Græbn. Syn. IX, 498. — À «/F] dumetorum — Bernæ — Eymatte» [Hall. £]. — 2 « Festuca longifoha » [ignotus]|, avec notes descriptives de Hail. f.

Subvar. barbata Hack. ]. €. p. 139 — Æ° rubra var. dumetorum Gaud. F1. helv. I, 286 (non Æ! dumetorum L., nee Rafn.) — «horto culta — folia caulina plana — diunetoruin ? — stricta ? » (Hall. f.].

Var. trichophylla Gaud. F1. helv. I, 288; Hack. L. €. p. 142. — « Bernæ. — /F] heterophylla » [Hall. f.], avec note diagnostique de Hall. f.

Var. commutata Gaud. F1. helv. I, 287 (1828) — 2? F. fallax Thuïll. (1799) = PF. duriuscula Gaud. Agrost. hetv. I, 251 (exel. Na) rubra var. fallax- Hack: l: e: p:,142 (1879). — L'« Festuca curvula Gaud. — Circa Bernam — vaginæ infimæ subtomentosæ » [ Hall. f.]. — 2 « Festuca stricta Gaud. — Seringe circa Tigurum » [Hall. f.|, avec diverses notes de Hall. f. dans lesquelles l’auteur hésite entre les déterminations de #7 durius- cula, lævigata, heterophylla et dumetorum. Un échant. appartient en effet au Æ. ovina v. duriuscula, les autres rentrent proba- blement dans le Æ° rubra v. commutata. — 3 « affinitatem inter F. rubram, duriusculam et nigrescentem maximam ostendit. — In paludos. alpis Camperney, district. Sargans supra regionem abietinam M. August. lecta. — Wohin bringen sie die Botaniker?» [Custer]. — 4 « Festuca ovina aristata ex sententia Gaudini — Palus Gumlingen in siccis. 22 Jun. 1809 » [Hall. f.], avec une note descriptive de Hall. f. —

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Les numéros suivants appartiennent à la forme wigrescens Hack. (1. €. p. 142 = F. nigrescens Lam. non Gaud.) — 5 et 6 QE stricta Cent. IT — Schleicher — ex alpib. valles. » [Hall. f.], avec note diagnostique de Hall. f.

La nomenclature adoptée dans la Monographie des Festuca en 1879 (var. fallax) a été abandonnée au bénéfice de celle de Gaudin, en vertu des Règl. de la Nomencl. art. 49.

Le F° rubra var. duriuscula Gaud. F1. helv. I, 289 manque à la collection de Hall. f. à

F. pratensis Huds. (1762); Gaud. Agrost. helv. L 258 et F1. helv. I, 292 — F° elatior L. (1753) p. p. = F. elatior subsp: pratensis Hack. Mon. p. 150. — 1 « Festuca elatior Schreb. 1451 Interlaken in pomario ad fipas Spülibach 1821 » [Hall. f.]. Ce, 2 «Festuca — In sylvis montanis — elatior » [Schleicher]. — 3 «1451. In sylvis, umbrosis Alpium bern.» [Hall. f — 4 «1452. Festuca 5 » [Schleicher in pago Vaudensi]. —

F. arundinacea Schreb.; Gaud. Agrost. helv. I, 256 — FT. helv. Y, 290 — F°. elatior subsp. arundinacea Hack. Mon. p. 152. — 1 « Bromus httoreus W. — radices profunde in sabula absconditæ. Ripa Arolæ, Worblauffen. Jul. 1811 » [Hall. f.]. — 2 « Festuca arundinacea. Ad oras ripas sabulosas brachii Arolæ Bubenseeli. Jun. ineunt. 1808 » [Hall. f.|, avec une note diagnos- tique de Hall. f. — 3 et 4 « Festuca arundinacea. Sept. 1822. ad ripas Spülibach in Pomario Interlaken » [Hall. f| — 5 C[E] arundinacea — Bernæ » [Hall. f]. — 6 « Bromus 1511. Haller — Zittoreus Wildenow — Festuca arundinacea Hofiman [Neocomi, Chaillet]. — 7 « F° elatior Schreb. L. — Bernæ in der Enge » [Hall. f]. — 7 « Festuca laxa Host. — Staubach — Gaud. » [Seringe|: Hall. f. ajoute : « est 1470 ». Cette plante, qui représente une forme réduite, lâche et virescente du Æ° arundi- nacea genuina (cf. Hackel 1 €. p. 154: Æ arundinacea Subv. decolorans Asch. et Græb. Syn. IT, 506) a servi de type à Gaudin pour son Æ laxa Gaud. Agrost. helv. 1, 261 (non Host), devenu plus tard le Æ decolorans Mert. et Koch; Gaud. F1. hele. I, TUE

F. gigantea Vill;: Gaud. F1. helv. I, 295: Hack. Mon. p. 158 — Promus giganteus L.: Gaud. Agrost. helv. I, 64 — 4 «1510. Bernæ » [Hall. f].— 2 « Bromus giganteus » [Schleicher].

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(54) nie — 3 « Bromus giganteus. Interlaken in sepibus 10 Aug. 1821 » | Hall. f.].

F. spadicea L.; Gaud. Agrost. helv. I, 270 et F1. helw. I, 299; Hack. Mon. p. 164. — « 1463. M. Generoso » [Hail. |. :

F. varia L.; Hack. Mon. p. 169.

Subsp. Eu-vARITA Hack. I. €. p. 172.

Var. genuina Hack. subvar. acuminata Hack. I. €. p. 173 — F flavescens Gaud. Agrost. helv. I, 272; non Bell. — F. acumi- nata Gaud. Agrost. helv. IL, 287 = F° varia Gaud. F1. helv. I, 300. — 1 « FE flavescens — varia — acuminata — in transalpinis » [Hall. f.]. — 2 « Festuca flavescens Bell. — ex Schleicheri Cen- turiis » [Hall £]. — 3 « Festuca von Thomas bey Airolo gefunden. — Sie scheint mir von À. acuminata verschieden. Zu welcher Art glauben Sie, dass sie gehôrt ? » [Schleicher]. — 4 « Festuca 3 — von Stelzer » [Schleicher]. — 5 « Festuca aus warmen trocknen Felsen » [Schleicher, Helv. transalp.|.

Subsp. rumILA Hack. l. €. p. 176.

Var. eu-pumila Hack. et Briq. — #°: varia subsp. pumila var. geñuina Hack. IL. e. p. 177 = F. pumila Gaud. Agrost. helv. I, 57 et F1. helv. I, 302. — 4 « Festuca pumila — Loibl. » [Sieber]. — 2 « Festuca pumila » [Hoppe]. — 3 « Festuca du Creux du Van. — La description des fleurs répond au Fest : 1439, mais les feuilles n’y répondent pas; elle ressemble à des échan- tillons qu’on m'a envoyés comme étant le 1439 Æ° pumila Villars. Si je l’avois trouvé dans les Alpes, je n’hésiterai pas, mais dans le Jura? [Chaillet}; Hall. f. ajoute : « pumila-varia ». — 4

_ « Kronig ex suis alpibus — Festuca aurata » [Hall. f.]. avec une note descriptive de Hall. f. C’est la forme flavescens Aschers. et Græbn. Syn. Il, 523 basée sur le Æ! pumila ; spiculis flavescen- tibus de Gaudin F1, helv. I, 302.

Le nom de cette variété a dû être changé pour éviter la présence de deux variétés genuina à l’intérieur dn Æ° varia (Règl. Nomenel. art. 29).

La var. rigidior Mut.; Hack. I. e. p. 177 = Æ° pumila 8 foliis rigidioribus strictis de Gaudin #1. helv. I, 302, manque à la collection de Haller f.

F. pulchella Schrad. (1806); Hack. Mon. p. 191 — F. Scheuchzeri Gaud. Agrost. helv. I, 267 (1811) et FT. helv. I,

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— 80 — (55) 297. — 4 «[Æ] aurea. — 1436. Hall. — F° aurea Lam. Gaud. — Scheuchzeri Gaud. — Seringe in M. Stokhorn ».— 2 « Festuca pulchella Schrader. H. in sammis alpibus sanosis prope Heïligen- blut » [Hoppe et Hornsch. Gram. sel. dec. 1, 1818, étiq. impr. |. — 3 « Festuca Scheuchzeri s. pulchella Schrad. — In M. Freschen vulgaris; etiam in Alpib. Abbatiscell. provenit e gr. in alpe Bollenwies » [Custer|. _F. silvatica Vill. (1787); Gaud. Agrost. helv. I, 265 et FT. helx. 1, 296 — F. calamaria Sm. (1790). — 4 «[F°] calamaria — non rara in rupibus sylvaticis subalpinis humentibus prope balneum Wyssemburg, adscensus M. Belpberg » [Hall. f.|, avec notes synonymiques de Hall. Ë — 2 «[Æ°] calamaria — prope Bernam » [Hall f]. — 3 et 4 «[Æ] calamaria — ad ripas umbrosas torrentis Buntschibach, infra balneum Weissenburg. Jul. 1792» [Hall. f.]. — 5 « 1470 ? 1511 ? — Festuca calamarra — Poa trinervata Ehrh. — Dies ist die wahre Poa trinervata Ehrb. : die ich gegen Ehrh. : exempl. : verglichen » [Schleicher]. — 6 « Poa trinervata KEhrh. : In der italienischen Schweiz voriges Jahr gefunden » [Schleicher]. | °

F. barbata Gaud. F1. helv. I, 274 (1828): non Schrank (1792; quæ F° rubra L. var.) nec Brot. [1827; cujus species — F. ciliata Link (1799) non alior. — F. alopecuros Schousb. (1800)].

Var. Danthonii Hack. et Briq. — F°. myuros L. (1762) p. p.: non L. (1753) — F. ciata Danth. ap. DC. (1805); non Link (1799) — Vadpia ciliata Link (1827) — Vulpia myuros Reichb. (1830) — FF. Danthonu Asch. et Græbn. (1901) — Vulpia Dan- thon Volkart ap. Schinz et Keller (1905). — 41 « Festuca ciliata FT. fr. » [ Thomas, Corsica]. — 2 « Festuca ciliata — Perpignan — Juin » [Thomas]. — 3 « Festuca cihiata FI. fr. 1595. Quoique cet échantillon ne soit pas brillant, il suffit pour donner une idée de cette plante; j'ai cru qu’elle vous feroit plaisir étant dans Scheuchzer et soupconnant que vous ne l’aviez pas. Je viens de la recevoir des provinces méridionales de la France » [Chaillet|. — 4 « Festuca cihata — Gefranzter Schwingel — Auf Mauern um Neapel, den 23. April 1812 » [Sieber, étiq. impr.].

Ascherson et Græbn. (Syn. Il, 549 et 557) ont excellemment résumé l’histoire compliquée de la nomenclature de cette espèce.

(56) — 81 — On ne peut employer le nom de #. chata Danth. à cause de Pexistence antérieure du F. ciliata Link, ni le nom de 7° myuros L. (1762) p. p. à cause de l'existence antérieure du Æ° myuros L. (1753). En revanche, nous ne pouvons pas suivre ces auteurs dans adoption de la nouvelle désignation spécifique (F! Danthonu) qu'ils proposent. Le nom spécifique barbata proposé par Gaudin en 1828 aurait en tous cas dû être admis. Il est vrai que, avant Gaudin, ce nom avait déjà été employé plusieurs fois dans des sens différents, mais toujours pour des plantes qui sont tombées dans la synonymie. Le Æ° barbata Schrank (Prum. fl. Salhsb. p. 46, ann. 1792) est en effet synonyme du #° rubra var. genuina subvar. barbata Hack. D'autre part, le F. barbata Brot. (Phyt. lusit. IT, 62, ann. 1827; an et Mœnch Meth. Suppl. p. 63, ann. 1802?) est un simple synonyme du #° cata Link (— F° alopecuros Schousb.). Enfin, le F° barbata L. (Amœæn. acad. I, 400, ann. 1750) est synonyme du Schismus calicinus (L.) Duv.- Jouv.— On doit donc reprendre pour notre espèce la désignation F. barbata Gaud. en vertu des Règles de la Nomenclature art. 50. Il nous sera même permis d'ajouter que cette obligation est heureuse, car sans cela il faudrait adopter le nom de FE. ambigua publié par Le Gall en 1852. Or, Le Gall avait en vue une forme très spéciale et 1l eût fallut se servir du vocable créé par le botaniste français dans un sens beaucoup plus large que son auteur ne l'avait prévu (Règl. Nomenel. art. 44). — La variété à glumes glabres (F° ambigua Le Gall) devient, dans notre nomenclature, le F. barbata var. imberbis (Vis.) Hack. et Briq.

F. fasciculata Forsk. (1775) — F. uniglumis Sol. in Aüt. (1789).

Var. longiseta Hack. et Briq. — À. longiseta Brot. (1804) — À. agrestis Lois. (1828) — Vulpia longiseta Hack. (1880) — Vulpia agrestis Duv.-Jouv. (1850) — FÆ° uniglumis var. longiseta

Asch. et Græbn. (1901). — « Festuca uniglumis — Collioure —

Juin » [Thomas|.

Le plus ancien nom qui ait été attribué à cette espèce est incontestablement celui de Forskal, et ce nom doit être rétabli. MM. Ascherson et Græbner (Syn. IT, 552 et 553) ont mentionné en outre deux synonymes douteux, à savoir les Æ, bromoides L.

— 82 — (37) Sp. ed 1, p. 75 (1753) et Stipa membranacea L. Sp. ed. 1 p. 560 (1753). Le premier doit être en tous cas éliminé (voy. Duval- Jouve in Æev. sc. nat. ann. 1880 p. 31 et Aschers. et Græbn. |. e. p. 552; dont nous partageons les conclusions). Duval-Jouve et Ascherson et Græbner (Il. ec.) éliminent également le Sfipa membranasea L. Sur ce dernier point, nous serions moins affir- matifs, car l’échant. de l’herbier de Linné appartient bien au F, fasciculata, le pays d’origine est correctement indiqué, et la description s'applique bien à notre espèce, sauf en ce qui concerne les mots « panicula laxa ». Après Smith (#1. brit. p. 119), la synonymie du Sfipa membranacea a, pour cette raison, été admise par Parlatore, Munro et d’autres. Nous pensons toutefois qu'il subsiste quelques doutes et nous nous abstenons de reprendre l’épithète spécifique membranacea, laquelle à d’ailleurs été utilisée depuis Linné dans un sens tout différent par Kitaitel (in Zanneæa XXXIL 313, ann. 1863).

F. myuros L.(1753); Gaud. Agrost. helv. I, 243 et F1. helw. I, 273 — F° linearis Gihb. (1792) — FF. bromoides Savi (1798) .— Vulpia myurus Gmel. (1805) — F. pseudo-myurus Soy. — Will. (1828) — Vulpia pseudo-myuros Reichb. (1830) — Vulpia myuroides S° Lag. (1883). — Valpia vaginata Car. et S' Lag. (1895). — 4 « Festuca uniglumis L. Sm. — 4. 6. 1807. Semina à Davallio accepta, in olla sata Ap. 1806 » [ Hall. f.], avec une note constatant des différences par rapport à la description de Smith. — 2 «In Rathausterrasse Bernæ » [Hall. f.]. — 3 « Basileæ in agris » [Hall. £]. — 4 «Agen» [Dalibard misit,, — 5 «[7] Myurus — Genevæ» [Hall. |. — 6 « Festuca myurus L. » [Ehrhart]. — 7 «A Schleichero circa Bex lecta, idem videtur cum illa quam legimus tribus abhine annis in ruderatis circa das Rathaus, ad horrea publica et quod Morell perperam pro Bromo Tortonensi AI. assumpsit, plantam ab Allionio nunquam visam dubiam » [Hall. f.|, avec une note diagnostique. — & « Festuca myurus Linn. — Culta Rownve 13 Jun 1810 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 287|.

F. dertonensis Asch. et Græbn. (901) = — Bromus derto- nensis AI. (1785) — Æ. bromoides Smith (1800); Gaud. Agrost. helv. I, 245 et FT. helv. I, 274 — F. sciuroides Roth (1800) — Vulpia sciuroides Gmel. (1805) — Vudlpia bromotides Dum. (1823)

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— Vulpia exserta S' Lag. (1895) — Vulpia dertonensis Gola in Malpighia XVIII, 366 (1904); Volkart ap. Schinz et Keller (1905). — 4 « Festuca bromoides Thuillier. Paris » [Hall. f]. — 2 « Festuca sciuroides Roth » [original de Rothl].

Il vaut mieux. à la suite d’Ascherson et Græbner, abandonner le nom linnéen Festuca bromoides (1753) qui parait s'appliquer à des plantes différentes et restera toujours inextricable.

F. Lachenalii Spenn. (1829) — Traiticum tenellum L. (1759) — Triticum Halleri Viv. (1804); Gaud. Agrost. helv. I, 349 et FT. helv. I, 366 — Triticum Lachenali Gmel. (1805) — Triticum Poa DC. (1805) = F. Poa Kunth (1829. — 1 « Locarni et Magadin » [Hall. Ê]. — 2 « Tricticun [sie] tenellum — Paris » [Thomas]. — 3 «1430. T. Halleri — Locarni im glarcosis » | Hall. f.].

Au moment où Spenner décrivait son Æ! Lachenalu, il existait déjà deux PFestuca décrits sous le nom de F° tenella. Le F°. tenella Mœnch Meth. Suppl. p. 63 (ann. 1802) n’a pas encore été identifié avec certitude. Quant au F. tenella Willd. Sp, pl. I, 419 (1798), il est assimilé par tous les botanistes américains modernes au # octoflora Walt. FT. carol. p. 81 (1788). La très courte diagnose semble autoriser cette synonymie, mais comme on ne connait pas d’original authentique du type de Willdenow, 1l nous reste quelque doute à ce sujet. Nous estimons pour cette raison que le renouvellement du terme texella dans le genre Festuca, avec le sens linnéen, serait de nature à provoquer la confusion. — C’est pour une raison analogue que l’on ne peut employer l’épithète Halleri dûe à Viviani parce qu'elle est utilisée ailleurs pour une espèce valable dans le genre Festuca. Nous envisageons sans doute le F. Halleri AI. comme une variété du Æ”. ovina, mais cette opinion n’est pas partagée par beaucoup de botanistes : on ne peut donc pas dire du Æ. Halleri AN. qu'il constitue un homonyme « universellement considéré comme non - valable » (Règl. Nomencl. art. 50). — II est assez curieux de constater que les noms spécifiques de Gmelin et d’A. P. de Can- dolle, qui sont de même date, ont aussi été transférés par Spenner et par Kunth à la même date du genre Traiticum dans le genre Festuca. Le nom adopté par Spenner à prévalu dans la grande majorité des flores européennes.

< Snitre AN ENS Set AT DL ACT: À EE PT UT

bre (59) F. maritima L. (1753); Tausch in Flora XX, 116 (1837). Hackel ap. Asch. et Græbn. Syn. II, 540 — Triticum Nardus DC.: Gaud. Agrost. helv. I, 349 ét F1. helv. I, 366. — 4 « Tri- ticum tenellum L. » [Gärtner. E Flora Wetterav.]. — 2 « Festuca tenuifiora Schrad. — on l'appelle Tricticum [sic] texellum à Paris » [Thomas]. — 3 « Triticum Nardus » [ Agen, Daudebard de Ferrussac mis. |. | se DE Voy. au sujet de l’histoire onomastique et de la nomenclature de cette espèce : Aschers. et Græbn. |. c. — Les numéros ci-dessus mentionnés appartiennent à la var. hispanica Asch. et Græbn. X F. adscendens Retz. (1779) —X F. loliacea Curt. (1791), non Huds. (1762); Gaud. Agrost. helv. I, 260 et F7. helv. I, 293 — Festuca pratensis XX Loliun perenne ! — «In monte Jura » [ Hall. f.|.

CATAPODIUM Link.

C. loliaceum (Huds.) Link. — « Triticum loliaceum ee — Daudebard de Férussae » [ Hail. f. |.

DESMAZERIA Dum.

D. sicula (Jacq.) Dum. — « Poa sicula Cyrillo — Triticum unioloides W. — Calabre » [Thomas.|.

SCLEROPOA Griseb.

S. divaricata (Desf.) Parlat. — « Poa divaricata H. Paris. Desf. — potius Festuca » [ Hall. f.]. :

S. rigida Griseb. — Poa rigida L.; Gaud. Agrost. helv. I, 166 et F1. helv. I, 230. — 1 «In glareis ad Rhodanum in Vallesia » [Hall. f]. — 2 « Poa rigida — Pagus vaudensis — Lavaux ad vias » [Hall. f.]. — 3 « Poa rigida Linn. Culta. Rownye 20 Aug. 1809 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 344].

SPHENOPUS Trin.

S. divaricatus (Gouan) Reichb. — S. Gouani Trin. —

« Poa divaricata Gouan — Pedemont. — Specimen abs amico Re

Bellardo datum » [Hall. f.].

(60) He A

CYNOSURUS Linn. (emend. Mœnch).

C. cristatus L.; Gaud. Agrost. helv. I, 219 et F1. helv. I, 263. — «1545 — prope Tigurum » [Hall. f.].

C. echinatus L.; Gaud. Agrost. helv. I, 221 et FI. helv. I, . 261. — 1 « Cynosurus echinatus Host — Cultus C) — Rownye 3 oct. 1809 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 74]. — 2 «Inter Lidde et Bourg S'-Pierre » [Hall. f] — 3 « Cynosurus echinatus. — Ein schlimmes Unkraut in den Gerstfeldern bei Locarno » [Schleicher].

LAMARCKIA Mœnch.

L. aurea (L.) Mœnch. — 41 « Cynosurus aureus Linn. — Cultus ©) — Rownye 22 Aug. 1809 » [Rochel pl. select. Hung. D. 73]. — 2 « Cynosurus aureus — goldenes Kammgras — Auf Mauern um Neapel, den 23. März 1812 » | Sieber, étiq. imprim.|. — 3 « Genua. Ph. Thomas » [Hall. f]. — 4 « Cynosurus aureus — Calabre » [Thomas|.

BROMUS Linn. (emend. Beauv.).

B. ramosus Huds. (1762, sensu ampl.); Asch. et Græbn. Syn. IT, 575.

Var. serotinus Hack. et Briq. — PB. ramosus Huds. (1762, sensu stricto) — B. hirsutus Curt. (1777) = B. nemoralis Huds. (1778) — B. dumetorum Lamck F1. fr. III, 605 (1778); DC. (1805) — PB. asper Host (1801); Gaud. Agrost. helv. I, 290 et FT. helv. 1, 311 — B. hirsutissimus Cyr. in Rœm. et Schult. (1817) — BP. serotinus Benek. (1845) — B. asper Var. serotinus Asch. . (1859) — B. asper var. ramosus Hack. in Hal. et Braun (1882) — BP. ramosus Var. eu-ramosus Asch. et Græbn. (1901). — « Bro- mus asper — Hortus » [Hall. f.|.

Nous avons repris pour cette plante le plus ancien nom de variété valable, conformément aux Règl. de la Nomencel. art. 48.

Var. Benekenii Asch. et Græbn. op. cit. IT, 576 — B. monta-

— 86 — (61) nus Sut. (1810) — B. asper var. 8 Gaud. Agrost. helv. I, 291 et F1. helv. 1, 311 — PB. asper Beneken (1845) — Schenedorus Benekeni Lange (1871) — B. Benekeni Syme (1872) — B. asper var. Benekeni Hack. in Hal. et Braun (1882). — 1 « Bromus asper Germanorum — 1502 » | Hall. f.]. — 2 « Bromus montanus Pollich ? — In Wylerholzli ad viam Lotzli ducentem — 27 jun. 1792 — 1506 ? » [ Hall. £.]. — 8 « Voilà le Bromus Dumetorum de Gaudin, que j'ai retrouvé dans les mêmes endroits où Je l’avois trouvé il y a dix ans » [Chaillet in sylvis neocomensibus|], avec une longue note critique de Chaillet. Gaudin a abandonné dans l’Agrostographia et dans la Flora helvetica son B. dume- torum; emploi du nom dumetorumn eût été fâcheux attendu que la description de Lamarck s'applique plûtôt à la variété pré- cédente. — 4 « Bromus asper » [original d'Ehrhart] — 5 «€ Bromus asper — KI. Bremgarten am nordôüstl. Bord desselben am Wege. 1506 » [Hall. f.]. — 6 « Im Ekhôlzli — n. 11 » [ Hall. f.|. — 7 Br. dumetoriun ? — gluma interior non apice pilosa » (Hall. f. Bernæ]. — 8 « Bromus asper — bey Marburg gefund. » [Schleicher, comm. Mœnch|.

B. erectus Huds. subsp. (B.) eu-ErEC'rus Asch. et Græbn. Syn. 11, 585 — B. erectus Gaud. Agrost. helv. I, 286 et F1. helv. I, 310. — 1 «Je ne sais que faire de ce Brome. Est-ce une mons- truosité de PB. arvensis ? Est-ce le vrai racemosus, qu'en pensez- vous ? Seroit-ce à cause des feuilles le 1507 — erectus Smith ? » [Chaillet, Neocomi|. C’est le B. erectus Huds. porteur de galles d'Eriophyes ! — 2 « Festuca pratensis » [Hall. f., Bernæ|. — 3 et 4 «Bernæ — 1507 » [Hall. Ÿ |.

B. inermis Leyss. (1761); Linn. (1771); Gaud. Agrost. helv. I, 285 et F1. helo. I, 308. — 4 « Bromus inermis Linn. » [F1. Wetterav. — Gærtner Hanov.|. — 2 « Bromus inermas L. » [ori- ginal de Ehrhart|. — 3 « Bromus inermis » [Germania, Roth].

B. sterilis L.; Gaud. Agrost. helo. I, 292 et F1. helo. I. 312. — À « Bromus sterilis — 1505 — Bernæ » [ Hall. £.].

B. tectorum L.: Gaud. Agrost. helv. I, 294 et F1. helo. I, 313. — 4 « Bromus tectorum g — May 1808. H. B. s[up. ber- nensis| — semina Bursinel » [Hall. fl. — 2 « Bromus tectorum L. H. 1508?» [Schleicher|. — 3 « Bromus 1508 Haller — tec- torum L. — Creux du Van » [Chaillet|, avec une note de Chaillet.

(62) er —

— 4 «Pro Bromo steril e Germania acepi, sed habeo pro B. tectorum » [Hall. f]. — 5 « 1508 — Ad ripas sabulosas Lacus Lemani sub Bursinel » [Hall. f.].

B. villosus Forsk. (1775) var. maximus (Desf.) Asch. et Græbn. Syn. 11, 595. — 1 « Bromus rigens Schrad. ©) H. B. [bernensis| — 28. Jul. 1810. Jam initio Julii florens. Sub nomine Br. gynandri Semina à Parisiis accepta » [Hall. f]. — 2 « Hune sub nomine Br.-triflori acepi ab opt. Tribolet. Et in herbario Dickiano hoc sub nomine latebat » [Hall. f|. — 3 « Bromus madritensis Schrad. — Semina sæpius missa nomine PB. rubentis : cultus. Rownye 1. Sept. 1807 [Rochel pl. select. Hung. n. 241]. —

B. madritensis L. — « Bromus rubens — Triest » [Sieber|.

B. secalinus L. var. vulgaris Koch; Asch. et Græbn. Syn. I, 603 — B. secalinus Gaud. Agrost. helv. I, 303 et F1. helx. I, 319. — 1 « Bromus commutatus Schrad.! — [n.] 105 Catalogi — erit : Bromus grossus 8 glaber, Spiculis minoribus Gaudin » [Custer|, avec une note de Custer. — 2 « Bromus secalinus » [original de Ehrhart]. —-- 3 « Bromus elongatus Gaud. ex sua sententia — Spicæ rotundæ an ob ustilaginem ». C'est effecti- vement une forme ustilagineuse du B. secalinus. — 4 « Arberg in agris — Seringe » | Hall. £.]. C’est là un échantillon très réduit. — 5 « Seroit-ce encore Bromus racemosus — Je ne le crois pas à cause des graines glabres, je le crois le B. secalinus » [Chaillet Neocomi|. — 6 « Voici la plante que je prends pour le Bromus secalinus Smith, Hoffmann et Leers, et [que je crois] être le 251 Scheuchzer, le 1502 8 de Haller » [Chaillet, Neocomi|, avec une note de Chaillet. — 7 « Br. secalinus 4 — pratensis Ehrhard — Veltlin im Gebirge bey Morbegno » [Hall. f.|, avec une note descriptive. — 8 et 9 « Kirchenfeld — 5, 7. [18]07 — an differt a secalino Spiculis paucifloris ? » [Hall. f]. — 106 « ? Bromus grossus Desfont. — vulgo ad agros J. 1801 » [ Hall. f., Bernæ]. — A1 « Bromus secalinus — Bernæ —- in agris. ? VI » [Hall. f.], avec une longue note descriptive ». — 12 « Gramen — bey Morbegno » [Schleicher|. — 13 « Bromus Ehrharti. Kirchenfeld 5, 7. [18]07. Panicula simplicior. Folia fere tantum ciliata » [ Hall. f.]. Ces échantillons appartiennent à la forme submuticus (cfr. Asch. et Græbn. Syn. Il, 604).

RP PE FRA

— 88 — (63)

Var. grossus (Desf.) Koch (1837). — « 1502. Bromus secalinus

— inter mulhiflorum et vitiosum Weigel ambigit » |[Bernæ, [ Hall. £. |. —

Var. velutinus (Schrad.) Koch (1837) — B. grossus Var. à;

Gaud. Agrost. helv. I, 301 — B. velutinus var. à Gaud. F1. helv.

I, 318. — 1 « Bromus grossus Desfontaines ined. : La plante que

je vous envoie ressemble parfaitement à l'échantillon. de Paris.

Il paroit que votre Père a renfermé 4 espèces sous son n. 1502, car le B. racemosus est la var. 8» [Neocomi, Chaillet|. — 2 « Bromus grossus, pubescent. majoribus spiculis. — Planta minor, uti in agris avenaceis subalpinis frequenter provenit » [Custer]. — 3 « Bromus grossus B spic. pubese. minoribus — frequens » [Custer]. Cette plante ne diffère pas de la précédente. — 4 «1502 à B. velutinus Schrader — Kirchenfeld 5 jul. 1809 » [Hall. £]. — 5 « Bromus velutinus — Bernæ » | Hall. £ |. — 6 C/B.] multiflorus — velutinus — Bernæ » [Hall. f]. — 7 «In agris vulgo 18 jul. 1801 » [Hall. f.]. — 8 « Bromus velutinus Sch. — Tobinn in segetibus 6. 9. [18109 » [ Hall. £ |. —

Les notes données ci-dessus pour les trois variétés du Bromus secalnus ne nous renseignent pas sur le B. grossus var. 8 Gaud. Agrost. helv. I, 301 (— PB. velutinus var. £ Gaud. FT. helv. I, 318), à épillets plus petits et glabres. Cette plante parait appar- tenir au B. commutatus. Gaudin était peu au clair sur ce groupe de Bromus.

B. arvensis L.; Gaud. Agrost. helv. I, 299 et FT. helw. T, 316 var. eu-arvensis Asch. et Græbn. Syn. IL, 608. — 4 « Bromus versicolor der Deutschen. Gærtner in Hanau hat mir ausgeführt, dass dies der wahre Pr : arvensis Linn : sey » [Schleicher|. — 2 (1509 — Bernæ» [Hall. £|. — 3 « Bromus arvensis L. — versicolor Poll. — ad viam per quam ad villam, non ad diver- sorium, Weyermannshauss ascenditur » [Hall. f.]. — 4 « Bromus arvensis L. — versicolor Germanorum » [ Hall. £.]. — 5 « Bromus arvensis » [original d'Ehrhart]. — 6 « Bromus arvensis Linn. » [Ex FI. Wetteraviæ. Gærtner Hanov.|. — 7 «1509. Murith ex Vallesia ». — 8 « Bromus versicolor Poll. — Gærtner, cirea Hanov.. qui habet pro vero Bromo arvensi L., et ego » | Hall. f.]. — 9 «1509. Promus versicolor Poll. — B. arvensis L. — Via ad prædium Weyermannhauss prope portam [Bernæ]. 1796 »

(64) en [Hall. f]. — 10 « An /B.] arvensis ? — à serotino et multifloro differt vaginis mollibus. Bernæ » | Hall. £.|.

B. hordeaceus L. (1753); Hackel in Kerner Schedæ jl. exsicc. austro-hung. WI, 142; Asch. et Græbn. Syn. II, 615 — B. mollis L. (1762); Gaud. Agrost. helv. I, 298 et F1. helv. I, 315. — 4 «An Bromus mollis — Seringe in agris Bernæ » [ Hall. f.|.

B. racemosus L.; Gaud. F1. helv. I, 314 — B. simplex Gaud. Agrost. helv. X, 296. #2:

Var. genuinus Coss. et Dur. £xpl. scient. Algér., Gliun. p. 165 (1855)! — B. racemosus var. pratensis Dœll F1. Grossherz. Bad. L, 138 (1857) — B. racemosus L.. sensu stricto. — 1 et 2 « Bro- mus racemosus — In Sylvula sub Bursinel, ad oras prope agrum — Majo 1801, recognitur à Gaudin ». — 3 et 4 « Bromus racemosus — Jul. 1807 — Gerzensee Terrasse » [Hall. f|. — 5 « Bromus pratensis Ehrh. » [original de Ehrhart|. — 6 « 1509 ? [BJ pratensis E. — Bromus racemosus Sm. — Gaudin misit » Aa]:

Var. commutatus Coss. et Dur. Æxpl. Scient. Algér., Glum. p. 165 (1855); Dœll FT Grossherz. Bad. I, 138 (1857) — B. commutatus Schrad. (1806) — PB. Gaudin Rœm. et Schult. (1817). — 14 « Bromus pratensis E. » [original d'Ehrhart]. — 2 QAn Bromi hirsuti var. glabri ? In siccissimis hine inde ocecurrit » [Schleicher|; Hall. f. ajoute : « /B.] commutatus Schrad. ». — 3 et 4 « Bromus commutatus Schrad. — Kirchenfeld in segetibus. 3. 7. [18/07 » [Hall f] — 5 « Bromus racemosus Smith — pratensis Hoffmann — H : 1502 var. £ » [Neocomi, Chaillet]. — 6 « Voicr ce que je prends pour le Bromus multiflorus Smith, Hoffmann etc. » [Chaillet, Neocomi|, avec une longue note descriptive. — 7 « Bromus racemosus Schrader » [Custer|, avec note descriptive de Custer. — 8 « Bromus arvensis Catalogi. — Ist es der wahre ? » [Custer|.

Gaudin avait confondu les B. racemosus et commutatus tant dans l’Agrostologia que dans la Flora helvetica. Ehrhart ne semble pas non plus avoir toujours désigné le PB. commutatus sous le nom de B. pratensis, à en juger par les originaux

1 Voy. au sujet de célte date la note insérée à la page IT du livre de Cosson et Durieu.

REC RES

- communiqués à Haller fil. Nous ne pouvons, en ce qui nous | a - concerne, qu'approuver la réunion des B. racemosus et commu- | 4 4 tatus proposée par Cosson et Durieu, puis par Doœll. Ces deux E E. formes ne représentent que deux variétés (assez faibles) d’un es même groupe spécifique; elles sont reliées par des variations 4 à ambiguës, point sur lequel l’un de nous (Hackel) espère revenir : ; ultérieurement. 4 È B. japonicus Thunb. (1784) — B. be us DC. (1805) 3 : — B. patulus M. K. (1823). — « Bromus racemosus Smith. Sub 4 =. nomine Bromus squarrosus glaber, Semina missa. Sponte revenit 4 ÿ in ee Bernensi. Jun. 1802 » [Hall. f.|. 3 . Squarrosus. L.;: Gaud. Agrost. helv. I, 306 et F1. helr. I. — À « Bromus in den Steinen und im Sande an der Adda PS s im Veltlin » [Schleicher]|: Hall. f. ajoute : « /B.] squarrosus ». — e. É 2 « Bromus squarrosus — Aus dem Marb. Garten, ist planta x S biennis » [Schleicher, comm. Mœnch]. — 3 «17. Schleicher ex : = # Vallesia » [Hall. f]. — 4 « Bromus asper ? 1503 G. » [ignotusl]. 5 3 — 5 « Bromus squarrosus — Sondrio in arena ad Addam » 0 :: [Hall. £.]. — 6 « 1501. Bromus squarrosus — Murith in Vallesia fe | à legit » [Hall. f.]. à = B. unioloides Kunth (1815) — Festuca unioloides Willd. 5 : (1806) — B. pendulinus Schrad. (1810) — B. Schraderi Kunth Fe. (1833). — « Bromus pendulinus Hornem. — (©). Cultus Rownye à - 20. aug. 1809 » [Rochel pl. select. Hung.|. À ; BRACHYPODIUM Beau. 2 = B. pinnatum Beauv.; Gaud. F1. helv. I, 306 — Bromus A É. pinnatus L.; Gaud. Agrost. helv. T, 283. | = Var. vulgare Koch (1837) — Bromus pinnatus Var. à Gaud. D. Agrost. helv. I, 283 — B. pinnatum var. o Gaud. F1. helv. I, 306. = SE — À « Festuca (Bromus) pinnata KI. W.» [E FI. Wetteraviæ, 2 Gærtner Hanov. 1804]. — 2 « Ad viam Worblauffen ducentem | . in sepe lapidosa, supra Eïkhôlzli, Jul 1810. — Radix non 4

horizontalis sed oblique descendens, ramosa, multiceps, repens » [Hall. f.]. — 2 « 1431 — Bernæ. Spiculæ 20 — floræ » [ Hall. £.]|. — 3 « Worblauffen 1811 » [ Hall. f.]. — 4 « Bromus pinnatus Sm.

r

(66) — 91 — Schrad. — Radix subrepens, multiceps. — Initio Aug. 1810, ad descensum versus Worblaufen, in initio » [ Hall. f. |.

Var. cæspitosum Koch (1837) — Promus gracilis Leyss. (1761); Hall. f. ap. Gaudin Agrost. helv. I, 283 — Triticum gracile DC. (1805) — Bromus cæspitosus Host (1809) — Bromus pinnatus 8 Gaud. Agrost helo. I, 283 — B. cæspitosum Rœm. et Schult. (1817) — B. pinnatum var. 6 et y (excel. syn.) Gaud. F1. helv. I, 306 — PBromus fragilis Hall. f. ap. Gaud. I. c. — B. pinnatum var. gracile Posp. (1897); Asch. et Græbn. Syn. IT, 633. — 4 «In pascuis siceis supra Interlaken frequens, 19 juin. 1810 » [Hall. f.]. — 2 « /B.] strictus. — Hoc specimen a planta decerptum per 5 annos horto culta. Radix cæspitem formabat, subrepens tamen » [ Hall. £.|. — 3 « Bernæ » [Hall. f.]. Fragment appartenant à une forme ramulosa.

La variété 7 de Gaudin est une simple forme de la var. cæspitosum. Les synonymes cités par l’auteur se rapportent par contre à la var. rupestre (Host) Reichb. Il est vrai que Koch (Syn. ed. 2 p. 944), suivi par Ascherson et Græbner (Syn. IT, 634) assimilent la var. 8 de Gaudin à la var. rupestre, mais nous ne trouvons pas dans la diagnose de Gaudin, ni dans les plantes de l’herbier Haller f. les éléments prouvant cette synonymie. — Nous avons rétabli le nom de variété adopté par Koch confor- mément aux Règles de la Nomencl. art. 49. — Haller f. ne fait pas mention dans son herbier des noms Bromus gracilis Hall. f. et B. fragilis Hall. f. communiqués à Gaudin. En revanche, le B. strictus Hall. f. ined. n’est pas mentionné par Gaudin.

B. silvaticum Beauv.; Gaud. F1. helv. I, 304 — Bromus suvaticus Poll.; Gaud. Agrost. helv. I, 281. — 1 « Bromus gracihs Weig : nach Mœnch — bey Marburg wild » [Schleicher, comm. Mœnch]. — 2 «1432. Bromus gracihs Weig. — Mœnch, Marburg » [Hall. f.|.

B. ramosum (L.) Rœm. et Schult. var. phœnicoides (L.) Koch. — «1431. Ex Galloprovincia » [Hall. f.], avec note diagnostique de Hall. f.

B. distachyon (L.) Rœm. et Schult. — 4 « Bromus dis- tachyos L. — Ex Pedemonte » [Hall. f.]. — 2 « /B.] distachyos » [Hall. £]; éch. du jardin botanique de Berne, avec notes de Hall. f.

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nn (67)

AGROPYRUM Gærtner.

A. caninum Beauv.— Triticum caninum L.; Gaud. Agrost. hel. I, 387 et F1. helv. I, 365. — «1429. ÆElynus caninus » [Bernæ, Hall. f.].

A. repens Beauv. — Triticun repens L.; Gaud. Agrost. helv. I, 343 et F1. helv. I, 362; var. vulgare Doœll. — 4 « 1426. Bernæ ». — 2 « 1426. T°. repens — Bernæ » [Hall. f.|.

A. intermedium Beauv. — Triicum intermedium Host: Gaud. Agrost. helv. I, 345 et FT helv. I, 363. Var. genuinum Gr. et Godr. — 4 « Triticum junceum L. »

[Gærtner Hanov. ex FI. Wetterav.|. -— 2 «1428. Ex Vallesia — Murith » [ Hall. |. — 3 « Troticum elongatuin » [Thomas, Valle- sia]. — 4 « Bex, ad adscensum collis Monthey » [Hall. £]. — 5 «Trihicium rigidum Schrad. (7. giganteum Roth) — cultum % — Rownye 28. Jul. 1808 » [Rochel pl. sel. Hung. n. 194]. Les numéros 1-5 ci-dessus énumérés appartiennent tous à la forme muticum. — 6 « Triticum dishichuin » [Schleicher] ; Hall. f. ajoute : « 1428 B Gaudin; an 1428 à folia æque lata. Trot. elon- gatum Cent. 2 ». — 7 « Tr. elongatum Schl. — Vallesia » [ Hall. f.|. — Les numéros 6 et 7 appartiennent à la forme aristatum, qui est le Triticum intermedrium Gaud. Agrost. helv. I, 345 — T°. intermedium & Gaud. F1. helv. [, 364. C’est la plante distri- buée par Schleicher sous les noms de 7. elongatuwm et de T°. dis- tichum. La collection de Hall. f. ne renferme pas d’échant. de la var. B Gaud. (Agrost. helv. 1. €.) = var. ÿ Gaud. (F1. helv. L 364).

A. junceum (L.) Beauv. — « Triticum junceum — Reggio

en Calabre » [Thomas]. A. prostratum (LL) Beauv. — « Triticum prostratum —

H. B. inf. [bernensis|. — Semina ab Astrachan. » [Hail. £.|. A. orientale (L.) C. Koch var. lasianthum Boiss. — « Tri- ticum distichum villosum » [Gaudy|. Hall. f. ajoute : « Triticum Donaparti Sprengel !! ». : A. squarrosum (Roth) Link. — 1 « Triticum Fe. H. Par. — H. B. sup. [bernensis] 29. Jun. 1809 » [Hall. £.|, avec note de Hall. f. qui asimile cette plante au 7. dishichum Gaudy.

(68) — 93 —

— 9 « Triticum distichon mihi — T. prostrato affine » [Gaudy |, avec une description inédite et détaillée de Gaudy, lequel culti- vait la plante à Genève de graines venues d'Egypte.

TRITICUM L.

T. sativum Lamck.: Hack. in Nat. Pflanzenfam. IT, 2, 80 et 81.

Subsp. sPELTA Hack. I. c.: Asch. et Græbn. I. ce. — 7 Spelta L.; Gaud. Agrost. helu. I, 339 et F1. helv. I, 360. — « 1424. [T.] Spella — Triticum Spella vulgare — Spicis muticis — Bernæ — 18 jul. 1808 » [Hall. f.].

Subsp. TENAxX Hack 1. c. p. 85; Asch. et Græbn. I. c. IE, 682.

Var. vulgare Hack. I. c. p. 85; Asch. et Græbn. I. e. IT, 683 — T°. vulgare Vill. (1787); Gaud. FT. helv. I, 356 (var. «) — T!. sati- vum Gaud. Agrost. helv. I, 336. — 4 « 1424. /T.] Spelta — Tri- ticum Spelta — spica aristata, nec æstivum Spelta — Breitfteld. 18. Jul. 1811 » [ Hall. f.|. Le fruit n’est pas caduc; c’est une forme

très longuement aristée de la var. vulgare. — 2 « Triticum asiaticum » [Gærtner, Hanov.]. — 3 «/T.] pauciflorum — Character Tritici monococci, sed habitus alienus — In den

Torfsümien von Pedemonte » [Hall. £.].

Var. compactum Hack. I. ©. p. 85; Asch. et Græbn. 1. ec. IT. 686 — T7. compactum Host (1809) — T°. vulgare B Gaud. Agrost. hel. E, 337 p. p. = T° sativum B hybernum Gaud. FT. helv. I, 357 p. p. (non 7°. hybernum L. nec ahor.). — « Nonnette — Bernæ » [ Hall. f.]. — Gaudin réunissait sous le nom de 7° sativum £ hyber- num à la fois le 7. compactum Host et les variétés mutiques de la var. vulgare (T. hybernum 1). Ces dernières ne sont pas représentées dans la collection de Hall. f., pas plus que la var. durum Hack. 1. c. p. 85 (= T. durum Desf.; Gaud. F1. helv. I, 358).

Var. turgidum Hack. I. c. p. 85; Asch. et Græbn. |. c. IT, 689 — TT! turgidum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 338 et FT. helv. I, 357. — À « Triticum turgidum — Gros Bled — Sitzilischer Weizen — cultum — Breitfeld 1801 » [ Hall. £.]. — 2 « Triticum turgidum — Bernæ 1802 » | Hall. f].

ne (69)

T. monococcum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 340 et F1. helv. I, 361. — «1425 — Tyit. monococcon — Gurzensee, satum, 1808 » [Hal]. f.|. |

Le T° polonicum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 341 et F1. helv. I, 359, n’est pas représenté dans la coilection de Haller f.

T. ovatum (L) Gr. et Godr. var. eu-ovatum Asch. et

Græbn. Syn. I, 704. — 1 « Aegylops ovata — Eyfôrmiges Walchgras—zwischen Gebüschen in Apulien, gef. im May 1812 »

[Sieber, étiq. impr.]. — 2 « Aegilops ovata » [Thomas ex Pede- montio |. : | T. cylindricum (Host.) Ces. Pass. et Gib. — 1 « Aegylops cylindrica Host — culta 3 — Rownye 8 jul. 1809 » [Rochel pl. sel. Hung.]. — 2 Un échant. mélangé avec l’espèce suivante. T. ventricosum (Tausch) Ces. Pass. et Gib. — « Aegylops squarrosa — Pedemont — Schleicher » [ Hall. f.]|.

HORDEUM Linn.

H. sativum Jess. subsp. pisricaum Hack. in Nat. Pflanzen- fam. IT, 2, 56 (1587); Asch. et Græbn. Syn. IL, 724 — À. distichum L.; Gaud. Agrost. helv. I, 103 et F1. helv. I, 207. — À « Hordeum

distichum æstivum — Sommergerste, 29 jul. 1801» [Hall. f,,

Bernæ]. — 2 « Bernæ » [Hall f.]. — Ces échant. appartiennent à la var. nutans Schübl. (Asch. et Græbn., I. ce. p. 724). La var. Zeocriton Hack. 1. e. p. 86 (— À. Zeocriton L. ; Gaud.

F1. helv. 1, 207 — H. vulgare v. Zeocriton Kôrn.) manque à la

collection de Haller fils. Subsp. vuzcare Hack. I. ©. p. 86 — Æ. vulgare L. ; Gaud.

Agrost. helv. I, 100 et F1. helv. I, 205 — H. sativum subsp. (A.)

polystichum Asch. et Græbn. Syn. IL, 728. — 1 « Bernæ » [Hall. f.]. — 2 « Hordeum hexastichun tunetanum » [Hall. £.]. — 3 et 4 « Hordeum hexastichum tunetanum » [Hall. f]. — 5 « Weisse Gerste aus Norwegen » [Hall. f.]. — 6 « Grosse nackte Gerste » [Hall. f]. — 7 « /H.] vulgare — Bernæ » [Hall. f.]. — Ces éch. peuvent être rapportés à la var. gexuinum (H. vulgare genuinum Alef.), le n° 5 à la f. pallidum Ser.

Subsp. HexasricauM Hack. I. c. p. 86 — À. hexastichum L. ;

(TO) RS ee

Gaud. Agrost. helv. 1, 107 et F1. helv. I, 206 — 1. sativum subsp. (Æ.) polystichum var. hexashichum Asch. et Græbn. Syn. 11, 731. — 4 « Hordeum hexastichum œæstivun Stohrgerste — 19 jul. 1801 » [ Hall. f. |.

H. bulbosum L.— « Hordeum bulbosum L. — de Regio en Calabre » [Thomas].

H. secalinum Schreb.; Gaud. Agrost. helv. I, 105 et F1. helo. Y, 209. — 4 « Hordeum pratense — Paris » [Thuillier]. — 2 « Hordeum pratense — près de Collombier — juin, juillet » [Chaillet]. — 3 « Hordeum secalinum — Klor. Germ » [Roth]. — 4 « Hordeum secalinum » ; Hall. f. ajoute : « Portenschlager. Viennæ. Hordeum pratense Sm. Schr. ». — 5 « Hordeum seca- linum Schreb. » [Ex Flora Wetteraviæ. Gærtner Hanov. 1804]. — 6 « 1538 — Hordeum pratense —-ab Ehrhart » [Hall. f.].

H. maritimum With. — « Hordeum maritimuin — Ex Germania — Roth » [ Hall. f.]. H. Gussoneanum Parl. — « ÆHordeum maraitimum L. —

de Calabre » [Thomas]. Le Æ. murinum L. (Gaud. Agrost. helo. T, 104 et F1. helv. 1: 208) manque à la collection de Hall. f.

H. europæum All. — Ælymus europæus L.; Gaud. Agrost. helo. I, 141 et F1. helv. I, 347. — « 1537. Bernæ » [Hal]. f.].

LOLIUM Linn.

L. temulentum L. ; Gaud. Agrost. helv. I, 331 et F1. helv. I, 352. — 1 « 183 — Lolium temulentum submuticum » [Custer]. — 2 «/[L.] arvense — Agri circa Nyon, Fechy— Gaudin, Schærer » [Hall £.]. — « Lolium temulentum L. » [Gærtner e FI. Wettera- viæ] ; Hall. f. rapporte cet échant. au n° 1420 de son père. —

L. remotum Schrk. (1788) — L. arvense Schrad. (1806), non With. ; Gaud. Ayrost. helv. I, 333 et FT. helv. I, 353. — À « Lolium arvense Schrad. — plerumque muticum, sed et aris- tatum. — Planta annua, in Calal. deest. Prope Schnitter » [Cus- ter]. — 2 « Lolium arvense — Bipont. » [Ziz. 1823]. —

L. perenne L.; Gaud. Agrost. helv. I, 329 et F1. helv. I, 391.

— 96 — | a ve $: see Asch. et Græbn. Syn. I, a — L. perenne B Gaud. Agrost. helv. I, 330 — L. perenne 8 tenue Gaud. FT. helv. I, 351. — 14 « 1418 — ZLolum tenue — Aquilej. » [Hall. Ê]. — 2 « Lolium tenue — zu Wælchern » [Schleicher]. — 3 « Lolium tenue Lion. » [Gærtner. E. FI Wetteraviæ]. Hall. f ajoute: € Var. L. perennis — non L. remotum Sm. ». — 4 « Lolium tenue Roth » [Hall. f]. | f. cristatuin Asch. et Græbn. Syn. II, 754 — L. perenne 7 Gaud. Agrost. helv. I, 330 — L. perenne et compositum Gaud. F1. helo. I, 352 — L. perenne var. cristatum Dœll. — « Lolium? °° » [Schleicher|]. Ë _ f. ramosum Asch. et Græbn. Syn. I, 755 — L. perenne var. ramosum Sm. ; Gaud. F1. helo. I, 352. — « Lolium perenne ramo- sum L. » [Gærtner]; Hall. f. rapporte cet échant. au n° 1416 de son père. L. multiflorum Lamcek.; Gaud. F1. helo. I, 354. — « Lolium multiflorum Lam. — env. de Rouen » [Desglands] ; Hall. f. annote ces échant. : « /L.] arvense ». |

MONERMA Beau.

M. cylindrica (Willd.) Coss. —- « Rottbælla subulata Savi — Corse » [Thomas].

LEPTURUS R. Br.

L. incurvatus (L) Lrin. — « Rotibælla incurvata Savi — Corse » | Thomas]. : L. filiformis Koch. — « Rottbælla erecta Savi — Corse » [Thomas]. A

PSILURUS Trin.

P. aristatus (L.) Duv.-Jouv. — P. nardoides Trin. — 4. « Nardus aristatus — Italie » [Thomas]. — 2. « Rotlbüllia incur-. à vata Linn. — Culta Rownye 8 Nb. 1810 » [Rochel Pie tes Hung. n. 354].

(72) 0m

RESUME

La revision des Graminées de Haller fil. a fourni un certain nombre de résultats intéressants, que nous résumons comme suit, renvoyant au texte pour le détail des localités dont les floristes s’occupant des diverses parties de la Suisse pourront faire leur profit.

1. Modifications dans les données de distribution géographique pour les Graminées suisses : Calamagrostis lanceolata Roth et C: villosa Mut. (p. 43 et 44); Dactylis glomerata subv. abbreviata Drej. (p. 59); Festuca ovina var. sulcata Aschers. et Græbn. (p. 74). |

2. Graminées non encore signalées en Suisse : Calamagrostis arundinacea var. subvaria Torges (p.46) ; Poa alpina var. baden- sis Koch (p. 62) ; Atropis distans var. brigantiaca Hack. et Briq. (p. 70).

3. Rectifications de nomenclature, compléments de synonymie, observations taxinomiques sur diverses Graminées européennes : Agrostis alba var. coarctata BIytt (p. 39) ; À. vulgaris var. tenella Gaud. (p. 40) ; À. tenella Rœm. et Schult. (p. 42) ; Calamagrostis lanceolata Roth et C. villosa Mut. (p. 43 et 44); Aira caryophyllea var. major Gaud. (p. 52) ; Poa annua var. varia Gaud. (p. 60) : P. alpina var. frigida Reichb. (p. 62) ; P. cenisia var. pallescens Koch. (p. 64): P. nemoralis Var. coarctata Gaud. (p. 66) ; Festuca ovina Var. vallesiaca Koch. (p. 74); F° ovina var. sulcata Aschers. et Græbn. (p.74); Æ. rubra var. commutata Gaud. (p. 77) : F varia Var. eu-pumila Hack. et Briq. (p. 79) ; F. barbata Gaud. (p. 80) ; À. fasciculata Forsk. (p. 81) : F. dertonensis Aschers. et Græbn. (p. 82) ; F. Lachenalii Spenn. (p. 83) ; Bromus rumosus

co var, serotinus Hack. et Brie (p. 85): Bromus racemosus L. xx (p. 89) ; Brachypodium pinnatum var. cæspitosum Koch. (p.91). 4, Noms nouveaux ou nouvelles combinaisons de noms créés au k cours de la revision : Phleum Boehmeri var. maximum Hack. et. Briq. (p. 35); Atropis distans var. brigantiaca Hack. et Briq. ? (p. 70) ; À. distans var. tenuiflora Hack. (p. 70) ; Festuca varia : var. eu-pronila Hack. et Briq. (p. 79); Æ° barbata var. Danthonii Hack. et Briq. et var. äimberbis Hack. et Briq. (p. 80 et 81); F. fas- ciculata var. longiseta Hack. et Briq. (p. 81); Promus ramosus = var. serotinus Hack. et Briq. (p. 85).

Paru le 15 février 1907.

IV

DÉCADES PLANTARUM NOYARUM

VEL

LENS, COGN PEAR UM

AUCTORE

J, BRIQUET

Decas I.

CISTACEZÆ

1. Halimium Berlandieri Briq., Sp. nov. — Humilis vel mediocris. Caulis subsimplex vel parum ramosus, ramis adscen- dentibus, tenuis, pilis stellatis minutis sparsis obtectus, internodiis brevibus, ideo satis foliatus. Folia elliptica, parva, apice obtusa

_ vel acutiuscula, basi extenuata subsessilia, supra sordide viren- tia brevissime stellato-puberula, subtus canescenti-tomentella, ner- viS parum prominulis. Inflorescentiæ cincinni laxi, pauciflori, pedicellis flores chasmogamos cire. æquantibus. Florum chasmo- gamorum sepala exteriora linearia, interioribus dimidio circ. breviora ; interiora latissime ovata, apice breviter mucronulata, versus apicem subscariosa, extus canescentia. Petala occasa. Cap- sula in floribus chasmogamis late ovoidea, glabra, nitida. Flores cleistogami parvi in spec. nostro nondum evoluti. Semina fusca, lævia.

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it (2)

Planta (ex spec. nostr.) cire. 12 em. alta. Caulis internodia media cire. 1 em. longa. Foliorum lamina superficie cire. 13X5 mm. Florum chasmogamorum maturitate pedicelli 2—5 mm. longi, sepala exteriora 2,5 mm. longa, interiora superficie 2—6%3—4 mm.

Mexique : entre Tempico et Real del Monte, 18 mai 1827 (Ber- landier n° 332).

Espèce de la section Lecheoides voisine de l’Æ. Pringlei (Wats.) Gross. (Pflanzenreich IV, 193, p. 46) dont elle diffère par le port, l’inflorescence plus pauciflore, les fleurs chasmogames deux fois plus grandes et la forme des sépales intérieurs.

VERBENACEZÆ

2. Verbena cordobensis Briq., Sp. nov. — Herba peren- ais elata. Caulis robustus, viridis, acutissime angulatus, angulis aliq. prominulis albis, ramosissimus, lævis, ramis divergenti-adscen- dentibus, ad nodos subarticulato-subconstrictis. Folia inferiora et media oblongo-lanceolata vel lanceolata, apice acuta, marginibus grosse inciso-dentatis, basi in petiolum brevissimum contracta, sat magna, utrinque viridia, pilis brevibus validis sparsis sca- brida, rete nervorum laxo subtus prominulo, rigidula; superiora angustiora, lanceolata angustaque vel linearia, subintegra, reducta. Spicæ demum elongatæ, tenues, versus apicem densifioræ, flori- bus inferne laxius dispositis, ternatim tenuiter pedunculatæ ; bracteæ lanceolato-setaceæ, calice longiores, præsertim ad margines strigoso-perbescentes. Calix ovoideo-campanulatus, extus breviter strigoso-pubescens, præcipue ad costas, breviter 5 den- tatus, dentibus lanceolatis. Corolla extus breviter puberula calicem parum excedens. Genitalia faucem corollæ vix vel non excedentia. Pyrenæ oblongæ, fuscæ.

Planta ad 100 em. alta. Caulis internodia media ad 20 em. longa. Foliorum lamina superficie ad 41 em. ; petiolus 0,3— 9 mm. longus ; dentium culmina ad 1—2 mm. alta et 3—6 mm. distantia. Spicæ demum ad 7 cm. longa. Bracteæ 3 mm. longæ. Calicis 2,5 mm. longi tubus ad 2 mm. profundus, dentes vix 0,5 mm. alti. Pyrenæ 1,5 mm. longæ.

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(3) | — 101 —

Argentinia : Estancia Germania pr. Cordoba (Lorentz fl. argen- tina n° 131).

Cette espèce est rapportée par Grisebach dans l’exsiccata cité au V. ephedroides Cham. Mais ce dernier type, spécial au Brésil méridional et à l’Uruguay, en diffère abondamment par ses feuilles toutes réduites à de petits phyllomes linéaires très courts ou à des écailles, ses tiges bien moins robustes, à angles moins tranchants et moins saillants, à rameaux fastigiés, ramassés, ses épis très courts densiflores, ses calices oblongs dépassant sensi- blement les bractées. Le V. cordobensis est plus voisin des V. lit- toralis et V. Isabelle: par l’ensemble de son organisation ; c’est cependant, dans ce dernier groupe, l’espèce qui se rapproche le plus des J'unciformes.

3. Verbena carollata Briq., sp. nov. — Herba elata, peren- nis. Caulis robustus viridis, superne scabridulus, cæterum lævis, acute 4-angulatus, angulis mediocriter prominulis, ramosus, ramis adscendentibus. Folia elliptico-lanceolata, mediocria, apice acuminato-mucronata, marginibus dentibus paucis subargute incisis, basi in petiolum brevem extenuata, utrinque sordide virentia, breviter adpresse pubescentia et præterea scabridula, rigidula, nervorum rete subtus prominulo. Spicæ crebræ, satis tenuiter peduneulatæ, suffultæ, sat breves, crassiusculæ ; bracteæ lanceolatæ, calices subæquantes, extus pubescentes pilis brevibus prorsus versis cum glandulis stipitatis parvis commixtis. Calix oblongus, 5 costatus, extus breviter pubescens, pilis cum glan- dulis parvis stipitatis commixtis, dentibus lanceolatis. Corolla extus breviter glanduloso-puberula, calice bis longior, tubo siphonoideo longe exserto. Genitalia faucem corollæ haud exce- dentia. Pyrenæ fuscæ, oblongæ.

Planta ad 50 em. alta. Caulis internodia infra inflorescentias longiora ad 7 cm. longa. Foliorum suppetentium lamina super- ficie ad 3X0,8 cm. Spicæ sub anthesi 2—8 cm. longæ et ultra 1 cm. latæ, maturæ ad 5 em. attingentes ; bracteæ cire. 4 mm. longæ. Calicis 4—5 mm. longi tubus 3,5—4,5 mm. profundus, dentes 0,5 mm. longi. Corolla ealicis os cire. 5 mm. excedens. Pyrenæ 2 mm. longæ.

Argentinia : prov. de Mendoza, Sierra Pintada, ec. 1400 m. (Wilezek n° 56).

— 102 — | (4)

Nous avions rapporté cette espèce en 1899 (in Anx. Cons. et Jard. bot. Genève, IV, 18) au V. httoralis Kunth, conçu à cette époque dans un sens très vaste. Une étude plus attentive de ce : groupe, fait depuis lors, nous a amené à détacher du V. lifto- à ralis plusieurs types parfaitement distincts (V. Zsabeller, V. cordo- Ë 3

bensis). Le V. corollata S'écarte à son tour du V. Yittoralis princi- palement par sa corolle à tube siphoné longuement exsert (dépas-

sant à peine les dents calicinales dans le V. Zittoralis), son calice È oblong, plus grand, ses épis presque du double plus gros, ete. 4

4. Verbena arizonica Briq. sp. nov. — Herba elata, 3 perennis. Caulis robustus, subobtuse angulatus, internodiis mediis 3

elongatis, undique molliter patule longe pubens, pilis praeterea cum glandulis parvis breviter stipitatis commixtis, ramosus, ramis adscendentibus. Folia ambitu late ovata, apice obtusa, margi- nibus parum profunde crenato-lobatis. basi in petiolum alatum brevem oblique contractis, utrinque cinereo-virentia, molliter pubentia, nervorum rete subtus prominulo, tenuia, mediocria. Spicæ modice pedunculatæ, peduneulis molliter patule pilosis: floribus sub anthesi corymbose dispositis, axi post anthesin magis elongato; bracteæ lanceolatæ molliter grosse et patule pilosæ calice fructifero aliq. breviores. Calix oblongo-cylindricus undique patule pilosus, Cinereo-virens, tubo demum angulato, dentibus subæqualibus brevibus, e basi latiore lanceolatis. Corollæ speciosæ tubus vix vel non exsertus, limbus subæqualiter 5lobus, lobis obovato-truncatulis antice subemarginatis. Genitalia corollæ fau- cem puberulam vix attingentia ; antherarum glandula parva. Pyrenæ oblongo-elongatæ, atræ.

Planta ultra 40 cm. alta. Caulis internodia media cire. 8 cm. alta. Foliorum lamina superficie cire. 3X1,5 em., petiolus 1—1,5 em. longus ; marginum incisiones 2—7 mm. profundæ. Peduneuli a ad 5 cm. longi. Spicæ sub anthesi corymbum ad 2,5 em. latum | efficientes, maturitate sect. long. ad 6X1,5 em. Calicis sub anthesi < cire. 1—2 mm. longi tubus 5 mm. profundus, dentes cire. 1-2 mm. > longi: calix maturus 7—8 mm. longus. Corollæ limbus 8—9 mm.

latus, lobis superficii 2—3X2 mm. Pyrenæ 3 mm. longæ. America borealis : Arizona, Yucca (Jones fl. of Arizona . 14 n° 3901, ann. 1884). ce = Cette espèce est rapportée dans l’exsiccata cité au VW. ciliata

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(6) — 103 —

Benth., lequel en diffère abondamment par ses feuilles profondé- ment tripartites, à segments étroits 2—3—multifides, ses bractées bien plus courtes que le calice, etc. Elle se rapproche par la forme de ses feuilles du V. Aubletia Jacq., mais en diffère comple- tement par l’indument et l’organisation florale.

5. Verbena Gooddingii Briq., Sp. nov. — Herba elata, perennis. Caulis robustus, subobtuse quadrapgularis, internodis mediis mediocribus, undique patuie pilosus, Cinereo-virens, ramo- sus, ramis adscendentibus. Folia profunde triloba, lobis latis oblongis, profunde ineiso-crenatis, basi in petiolum brevem alatum abeuntia, utrinque cinereo-viridia, dense pilosa, superiora molliter canescentia, nervis in pagina inferiore satis prominulis. Spicæ pedunculos molliter pilosos cinerascentes validos termi- nantes, floribus sub anthesi corymbose dispositis, axi post anthesin valde eiongata ; bracteæ lanceolatæ, acuminatæ, calice fructifero aliq. breviores, undique grosse et patule pilosæ. Calix oblongato-cylindricus, undique patule pilosus, tubo pro- minule costato, dentibus subæqualibus lanceolato-subulatis. Corol- læ speciosæ tubus vix vel non exsertus, limbus subæqualiter 5 lobus, lobis obovato-truncatulis antice subemarginatis. Genitalia corollæ faucem puberulam vix attingentia ; antherarum glandula parva. Pyrenæ oblongato-elongatæ, atræ.

Planta ultra 50° em. alta. Caulis internodia media (in spec. nostris) 3—6 em. longa. Foliorum ambitus superficie ad 43 em., incisionibus primarns ad 3 cm. profundis. Pedunculi 4—8 cm. longi. Spicæ sub anthesi corymbum ad 2,5 cm. latum efficientes, maturitate sect. long. ad 51,8 cm. ; bracteæ cire. 7 mm. longæ. Calicis sub anthesi 9 mm. longi, tubus 7 mm. profundus, dentes 2 mm. alti ; calix maturus cire. 1 cm. longus. Corollæ limbus 8—9 mm. latus, lobis superficie 3X3 mm. Pyrenæ 3—4 mm. longæ.

America borealis : Nevada, Kernan, Meadow Valley leg. L. N. Goodding (Plants of Utah and Nevada from the Rocky Moun- tain Herbarium, Univers. of Wyoming, n° 645, ann. 1902).

Cette espèce est rapportée dans l’exsiccata cité au V. bipinna- tifida Nutt. qui en diffère abondamment par ses feuilles bipinna- tipartites à segments étroits, l’indument rare, les bractées beau- coup plus longuement sétacées, les dents calicinales longuement

= Le —

subulées, le tube de la corolle exsert, etc. Elle est en réalité plus voisine du V. arizonica, dont elle s’écarte au premier abord par ses feuilles profondément tripartites.

6. Verbena Matthewsii Briq., sp. nov. — Herba elata, versimiliter perennis. Caulis robustus, erectus, obtuse 4angu- laris, internodiis mediis mediocribus, undique patule pilosus, pills cum glandulis stipitatis brevioribus commixtis, ut videtur parum ramosus, ramis adscendentibus. Folia brevissime alato- petiolata vel subsessilia, profunde tripartita, segmentis medio- cribus profunde ineiso-crenatis, lobulis obtusis vel subobtusis, utrinque molliter patule pilosa, cinereo-virentia, nervis subtus prominulis, marginibus aliq. revolutis. Spicæ jam sub anthesi elongandæ pedunculos mediocres cinereo-pubescentes termi- nantes, densifloræ. Bracteæ anguste lanceolatæ, acuminatæ, calicem sub anthesi altq. superantes, prorsus pilosæ. Calix oblongo-elongatus, tubo 5angulato prorsus pubescente, pilis cum glandulis parvis commixtis, dentibus lanceolato-acuminatis. Corollæ tubus dentes calicinos aliq. excedens; limbus medioeris, extus puberulus, lobis obovato-truncatulis nune subemarginatis. Genitalia corollæ faucem vix attingentia; antherarum glandula parva. Fructus deest.

Caulis internodia media 2-4 em. longa. Folia cire. 4 cm. longa, incisionibus primariis ad 3,5 em. profundis, segmentis vix 0,5 mm. latis. Spicæ ineunte anthesi sect. long. 2,5 X 1,5 em.; bracteæ ad 5-7 mm. longæ. Calicis sub anthesi 7 mm.longi tubus 5 mm. profundus, dentes 2 mm. alti. Corolla dentes calicinos 2-3 mm, excedens, limbo 5 mm. lato.

Pérou : env. de Lima (Matthews n. 495). |

Espèce voisine des V. clavata Ruiz et Pav., V. sulfurea Swect, V. Berteru Schau., V. lipozygioides Walp. etc. Toutes ces espèces ont des tiges procombantes, sortant d’un rhizome ou d’une base ligneuse et ont un port complètement différent. Toutes aussi ont des bractées bien plus courtes que le calice. Le V. clavata Ruiz et Pav., qui par la longueur des bractées se rapprocherait du VW. Matthews, possède des feuilles entière- ment tripartites à segments linéaires pseudo-verticillés, des épis sessiles involucrés, des appendices antheriens saillants, des lobes corollins Hnéaires-oblongs, caractères qui permettent facilement de l’en distinguer.

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(7) Anne 7. Verbena officinalis L. var. Gaudichaudii Briq., var. nov. — À var. genuina Briq. differt foliis caulinis elongato-

lanceolatis, angustis, profunde ineiso-dentatis, ad 7 em. longis et 8 mm. latis, appendicibus cire. 2-5 mm. altis, superioribus lineari-lanceolatis pauce et superficialiter dentatis, sammis linea- ribus subintegris. Planta habitu a typo valde aliena, tamen vix segreganda.

Australia : Port-Jackson (Gaudichaud n. 144).

BORRAGINACEÆ

._ 8. Lithospermum fruticosum L. var. intricatum Briq., Var. nov. — À var. genuino Briq. differt caulibus valde incrassatis, intriCato-ramosis, parvis, Cortice albescente more Betulæ; foliis parvis revoluto-linearibns, viridibus, parce ad- presse strigoso-pilosis, nune fere glabrescentibus; floribus mino- ribus. Pro specie propria fere haberi posset habitu tam a var. genuino quam a var. cano Porta et Rigo valde divergente, nisi formæ intermediæ huc et illuc tam in Gallia austrah quam in Hispania reperiendæ varietatis dignitatem indicarent.

Hispania : Cartagena, in collibus aridis, petrosis, sol. schistos., 200-300 m., martio (Porta et Rigo iter IT. hispan. 1890, n. 93): ibidem leg. Rikli, 29, II, 05.

LABIATÆ

9. Sideritis Riklii Briq., Sp. nov. — Herba annua, grosse canescenti-pilosa, sat parva. Caulis basi ramosus, ramis dense + patule pilosis, internoduis paueis. Folia ovata, apice rotundata vel obtusa, basi cordata vel subrotunda, infima longe, caulinaria brevius petiolata, utrinque densiuscule pilosa, cinereo-viridia vel sordide virentia, crebre crenata, sat parva, superiora subsessilia flores parum excedentia. Verticillastri axillares cire. 6flori, superiores approximati, canescenti-villosuli. Bracteolæ subnullæ. Flores breviter pedicellati. Calix sub anthesi aperte campanu- latus, dein auctus, dense longiuscule villosellus, 10nervatus ;

re (8)

dentes subæquales, posticus ovato-lanceolatus, cæteri subovato- lanceolati vel lanceolati, dense canescenti-villoselli, apice rigide mucronato-aristati. Corolla dentes calicinos æquans, tanquam ex sicco patet ochroleuca, labiolo nune macula rosea ornato; labrum late ovatum, emarginatum; labioli æquilongi lobi laterales ro- tundati, medius late subquadrangularis. Stamina inclusa; supe- riora breviter filamentosa, filamentis basi parce pubescentibus, antheræ loculis divaricatis polliniferis; inferiora longius fila- mentosa, filamentis basi pilorum fasciculo barbatis, antherarum loculis minoribus minus polliniferis. Nuculæ ovoideæ, læves, fuscæ.

Planta (ex spec. nostris) circ..7 em. alta. Foliorum basilarium lamina superficie cire. 1 X 1 cm., petiolus ad 2 cm. longus: crenarum culmina 1-1,5 mm. alta, Pedicelli ad 1 mm. alti. Calieis sub anthesi 5-6 mm. longi tubus 3-4 mm. profundus, dentes 2 mm. alti, posticus basi ad 1,5 mm. latus, cæteris 0,8-1 mm. lati; calix maturus 6 mm. longus, mucronibus fere 1 mm. altis. Corollæ 5-6 mm. longæ tubus 4 mm. profundus:; labrum superficie 2 XX 2 mm. sinu emarginationis 0,5 mm. profundo; labiolum lobis lateralibus superficie 1 X 1 mm. medio cire. 2 XX 2 mm. Staminum posticorum filamenta infra 1 mm., anticorum ultra 1 mm. longa. Nuculæ infra 1mm. altæ. :

Hispania : prov. de Valence, collines arides et rocailleuses près de Benisa au sud de Denia, 23 mars 1905, leg. D' M. Rikli.

Cette remarquable espèce appartient à la section Burgsdorffia Briq. (Nat. Pflanzenfam. IV, 3a, 291, ann. 1896) et s’écarte de

toutes les espèces européennes de ce groupe par ses feuilles ovées-

arrondies, cordées ou subcordées à la base et portées sur un pétiole distinct. À ce point de vue, elle rappelle les $. wllosa Coss. et Cossoniana Ball du Maroc. Cette affinité se retrouve dans l’organisation du calyce, dont le zygomorphisme (très marqué sur le type ‘1 dans le $. romana) est ici très faiblement indiqué par la forme un peu différente de la dent impaire posté- rieure. Les deux espèces maroccaines précitées sont d’ailleurs très distinctes du S. Riklii. La découverte faite par M. Rikli présente le plus grand intérêt pour la systématique du genre Sideritis.

(9) tre

RUBIACEÆ

10. Galium Brockmannii Briq., Sp. n0v. — Planta pusilla, cæspitosa, undique dense patule cinereo-hispidula, rhizomate multicipite, caules plures, versus basin virides vel rubellos, dense approximatos, a basi ad apicem undique dense foliatos, sulcato- quadrangulos emittente. Folia in verticillis 6-8 oblongo-linearia, apice subito in mucronem setaceum producta, margine revoluta, nervo dorsali tenui parum prominulo, cinereo-hispidula ceilia- taque. Inflorescentia brevis, contracta, paupere cymoso-2-3 chotoma, in spec. nostr. verticillos superiores vix excedens, pedicellis brevibus tenuibus lævibus. Corolla rosea, lobis oblon- gIs, apice vix acutis, muticis. Fructus ex statu Juven. læves.

Vix ultra 4 em. alta. Internodia quam folia breviora. Folia media evoluta superficie 3 X 0,8 mm. Pedicelli sub anthesi 1-1,5 mm. longi. Corollæ lobi ad 0,8 mm. longi.

Hispania : Catalogne, rochers du Montserrat, fin avril 1905, leg. D' H. Brockmann.

Ce remarquable petit Galium, qui paraît jusqu'ici avoir échappé aux explorateurs dn Montserrat, se place entre les G. pusillum L. et G. erythrorrhizum Boiss. et Reut. Il diffère du G. pusillum par son indument hispide très abondant, ses feuilles plus courtes, bien moins linéaires, brusquement terminées par un mucron sétacé, par son inflorescence contractée et sa corolle rose. Il paraît au premier abord plus voisin du G. erythrorrhizum, mais s’en écarte tout autant par son mode de végétation plus densément cespiteux, ses entrenœuds très courts, ses feuilles verticillées par 6-8 pourvues d’un mucron sétacé, ses fleurs de moitié plus petites et sa corolle rose (non pas jaune). Le G@. rosel- lum Boiss. et Reut. est la seule forme voisine espagnole qui ait une corolle rose (carnée), mais c’est là une espèce tout-à-fait glabre, qui s'éloigne encore plus du G. Brockmannu que les deux précitées.

Paru le 15 février 1907.

DE QUIBUSDAM HIERACIES

SEU NOVIS, SEU MALE COGNITIS ET CONFUSIS [TA LIÆ Vicinarumaque kRegionum

AUCTORE

GC. ARVET-TOUVET.

Sect. AURELLA Koch Gr. Æriotricha A.-T.

Hieracium Boissieri Huet du Pav., PI Neap. ni 371-372! — Ab lier. villoso L., cui, à Friesio, Æpicr. p. 64, conjungitur, præcipue differt : pilis fortiter denticulatis seu subplumosis quibus in grege Æriotrichorum nonque Vallosorum collocari debet; periclinio squamis externis dilatatis laxisque non calycu- lato; foliis caulinis semper lanceolatis et nunquam basi subcor- dato-dilatatis; acheniis maturis semper pallidis, ete. — Meo sensu, gregis Æriotrichorum, Hieracis PBurnati, Plumieri, Bellardi À.-T. egregiam vicinamque speciem constituit.

Hab. In Aprutio prope Neap. : Alle Scatafosse del Tasseto, circa 1800 m.; 14 Aug. 1905, legit Grande Loretto.

SA £

(2) nie

Sect. AURELLA Koch Gr. Villosa Fries, p. p.

Hieracium Huetianum Arv.-Touv., sp. nov. — Aier. scorzonerifolium Huet du Pav. in Fries Æpicr. p. 65 ? non Vill.! | Ab lier. scorzonerifolo Vill. præcipue differt : periclinio : dimidio minore et multo minus villoso; acheniis maturis pallidis ut in Hier. calycino A.-T. Hier. alp. franc. p. 21: foliis mollibus nonque firmis et + minute glandulosis: denique pilis foliorum mollibus nonque + rigidis, etc.

Hab. In Aprutio prope Neap. : Villavallelonga, alla Coppa degli Spiriti, 14 Aug. 1905; Grotto alla Coppa dell'Orso e 5 Martino, rupi, 7 Aug.; Tre Confini, 1750 m.; Stazzo del Gerrone, 1850 m.; monte Breccioso, 1900 m.; legit Grande Loretto.

Sect. OREaDEA A.-T. Gr. Æuoreadea Scapigera A.-T. -

Hieracium markovanum Arv.-Touv. sp. nov. — Phyllo- podum et caudice + comosum. Caules scapiformes, graciles sed ne À duri, nervosi vel striati, sæpe a basi vel fere a basi ramosi, ramis | gracillimis, ascendente-erectis supremisve: patenter subdivari- catis, cum peduneulis tenuiter sed dense glanduloso-pilosis et +- canofloccosis, basi bractea vel bracteola fulcratis ut sub peri- clinio; periclinium mediocre vel sat parvum, quam in Aier. Vranjano Panc., eum eo in Serbia crescente, cireit. duplo minus, squamis anguste lanceolatis apice tenuissime acutis barbula- tisque, externis patentibus; receptaculum nudum vel brevissime nu tenuissimeque denticulatum; ligulæ dentibus brevibus glabræ, stylo luteo; achenia 3 millim. circit. longa, matura atrata; folia 2 omnia radicalia et sæpe dense rosulata, supra (in sicco) opaco- ï viridia, subtus glauca vel glaucescentia, subintegerrima vel tenuissime mucronato-denticulata, pilis setiformibus præcipue margine, subtus in nervis et præsertim petiolo hirsuto-pilosa, ambitu amœæne ovato-elliptica, apice mucronato-obtusa etiamve 2 rotundato-obtusissima, intimave tantum subacuminata, basi in petiolum brevem etiamve brevissimum, + marginatum et basi

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— 110 — (5) subvaginantem semperque hirsutissimum rotundato-passimve- subemarginato-contracta: caulina nulla vel bracteiformia squami- formiave: Junio-Julio.

Hab. Serbia, in rupibus Plackavicæ prope Vranga, Julio 1886. legit Petrovic: Markova kale. bei Vranga, legit Bierbach.

Sect. PRENANTHOIDEA K. Gr. J'urassica A.-T.

Hieracium soyerifolium Arv.-Touv., sp. nov. — Planta Soyeriæ paludosæ habitum adspectumque sat exacte referens. Omnino aphyllopodum apparens, foliis subtus aperte reticulato- venosis margineque + runcinato-dentatis vel denticulatis ; peduneuli cam periclinio canofloccosi sed vix vel non glandu- losi; achenia matura pallida; caulis 4-6 decim. altus, præsertim inferne subpilosus, lineis albis manifeste nervoso-striatus; pani- cula cum peduneulis gracilentis subcorymbosa; folia caulina inferiora + panduræformia, basi sat longe attenuato-subvagi- nantia subamplexicauliave; omnia supra læte viridia subtusque glauca. Ang. Sept.

Hab. Aprutio prope Neap. : Calabria : ai Tre Confini, cirea 1700 m., 17 Sept. 1904, legit Grande Loretto.

Sect. AUSTRALIA A.-T. Gr. Symphytacea A.-T.

Hieracium lenitum Arv.-Touv. sp. nov. — Aphyllopodum, nunquam vel rarissime pseudophyllopodum. Caules sat graciles, 2-6 decim. alti, inferne molliter et sat breviter hirsuto-pilosi, superne cum peduneulis et periclinio canofloccosi, tenuiter et parum glanduloso-pilosi; periclinium mediocre, primum subtur- binato-ovoideum denique ovoideo-rotundatum et basi subtrun- catum squamis internis erectis obtusisque, externis multo brevio- ribus subacutis subpatentibusque ; achenia circiter 4 millim. longa, profunde sulcata, matura pallida, albida; ligulæ dentibus ciliatæ, stylo fusco; receptaculum brevissime denticulato-sub- glandulosum, non fibrillosum; folia tenuia, mollia vulgoque subintegerrima, supra læta vel subopaco-viridia subtus pallide

(4) — 111 — glaucescentia, supra et subtus sæpissime vel subtus tantum saltem, breviter, tenuiter molliterque hirsuto-pilosa; basilaria elliptica, apice mucronata vel breviter acuminata in petiolum brevem + alatum vel marginatum et basi subvaginantem contracto- attenuata, sub anthesi destructa vel marcescentia; caulina 1-2 insequentia, Conformia, sed in petiolum latius alato-subvagi- nantem attenuata; media basi subamplexicaulia, apice cum superioribus acuminato-acuta; hæcce ultima basi sessilia, magis distantia sub pedunculisque. et periclinio in bracteolas abeuntia.

Hab. Aprutio prope Neap. Calabria : Villavallelonga, ad Vallone, circa 1100 m., Sept. Octob. 1905, legit Grande-Loretto.

Hieracium opacatum Arv.-Touv., sp. nov. — Planta valida, compacta, obscure et tenebrose virens (in sicco). Phyllo- podum hypophyllopodumve. Caulis 5-7 decim. circit. altus, nervoso-striatus, a basi ad apicem dense foliatus, a basi ad apicem ut et in peduneulis et periclinio barbato-pilosus, panicula + evoluta, apice anguste subcorymbosa vel racemosa cum ramis axillaribus ascendentibus terminatus ; peduneulis proprns + brevibus, canofloccosis et glanduloso-pilosis, basi bractea fulcratis et sub periclinio bracteolis instructis; periclinium mediocre vel sat magnum, primum ovoideum vel rotundato-ovoideum denique rotundato-subtruncatum et fere 2 centim. latum, squamis glandu- loso pilosis subhirsutisque, internis lanceolato-obtusis, erectis, externis angustioribus, acutis,Subacutis patentibusque : ligulæ den- tibus glabræ, stylo fusco ; receptaculum subfbrilloso-dentatum ; achenia crassiuscula, 3-3 ‘/2 millim. longa, matura rufo-badia vel tandem costis fuscidula, pappo rufescenti-albido; folia supra obscura tenebrosaque (in sicco), subtus vix pallidiora, + dentata, denticulata vel subintegerrima, margine nervisque subtus + hirsuto-pilosa; basilaria sub anthesi persistentia passimque dense rosulata, vel destructa saltem p. p., cum inferioribus in petiolum + marginatum et basi subvaginantem subcontracto-attenuata, ovato-subdeltoidea, superne triangulari-subacuminata; media superioraque vulgo numerosa etiamve numerosissima, sessill- subcontracta vel basi subamplexicaulia, apice ut et bracteæ magis aperte acuminata.

Hab. Aprutio : secus muros siccos prope Caramanico ; cale. ; alt. 600-700 m., Aug. 1905, legit G. Rigo, Iter in Aprutio, anno

(o

UE ELU, L'EURO À

SE (5) 1905 ; Les Abbruzzes : vallée de Villavallelonga : Vallone, circa 1100 m., all’ombra di Corylus Avellana; 24 Jul. 1904, legit Grande Loretto ; Aug. Sept. —

Sect. AUSTRALIA A.-T. Gr. Stupposa A.-T.

Hieracium filifloccum Arv.-Touv. sp. nov. — Hier. melanotrichum Kerner in Œst. bot. Zeitsch. (1874) p. 170, secund. Freyn! (non Reuter, prius!) — Aer. stuppeum Baldaeci, Iter albanicum septimum, n. 186, non Rehb.! — Plante glauque, caractérisée surtout par ses poils en forme de fil, comme dans le H. stuppeum Rehb., mais moins longs et moins abondants et par sa longue tige (7-8 décim.) en forme de scape et cependant feuil- lée, mais à feuilles écartées, bractéiformes à partir du milieu de la tige, ou même presque toutes réduites et + bractéiformes, à panicule terminale, subcorymbiforme et + réduite, à rameaux courts, ascendants ou étalés-redressés, 1-2 céphales, poilus-glau- duleux et subétoilés-farineux ainsi que le péricline ; celui-ci pourvu en outre de poils simples, arrondi-ovoide et assez petit

relativement à la hauteur de la plante, à écailles scarieuses sur

les bords, les intérieures atténuées-subobtuses, les extérieures subétalées et aiguës : ligules à dents glabres et styles jaunes; réceptacle courtement denticulé ; achènes de 3 ‘2 millim. environ, fauves ou d’un bai-rougeâtre à la maturité : aigrette d’un blanc sale et à la fin roussâtre ; feuilles glauques sur les deux faces et manifestement nerviées et veinées de blanc également sur les deux faces, denticulées ou très entières, pourvues, principalement sur les bords et sur les pétioles, de poils blanes en forme de fil, mais moins longs et moins abondants que dans le 77. stuppeum Rchb.: les basilaires ovales-elliptiques ou subelliptiques-lancéo- lées, brièvement ou assez longuement acuminées au sommet, atténuées-subcontractées vers la base en pétiole + marginé et subvaginant à sa base : les caulinaires, très espacées et beaucoup plus réduites, plus acuminées et souvent presque toutes bractéi- formes et se continuant en écailles ou bractéoles sous les pédon- cules. É

Hab. Plante assez répandue en Herzégovine. dans le Montene-

.

(6) ne

gro, en Albanie, enfin sur toute la côte occidentale de la pénin-

sule des Balkans : Herzégovine austr. Trébinje, in montibus ad

viam inter et Begovykoritz et Visova glavice, 1600 m., 11 Aug.

1886, legit G. Vandas! (ex herb. Freyn !) ; Montenegro, in gra- minosis nemorosis versus 1100 m. legit Sagorski ; Albania, legit Baldacci, Iter albanum septimum n. 186 ! etc.

Sect. AUSTRALIA À.-T. Gr. Bracteolata AÀ.-T.

Hieracium ætolicum Arv.-Touv. Spicileg. Hierac.supplem

2 (1886) p. 51! — Aer. bracteolatum Heldreich, Iter per Græ- <iam septentrionalem, non Sibth. et Sm.!) — Hier. Reinholdii

Heldr. pl. Græc. (1879) n. 724! non Boissier ! — Hier. Koracis Heldr. et Boiss. Flora Orientalis, Suppl., p. 328 (1888)! Conf.

descriptiones !

Hab. in monte Corax Ætoliæ adjectæ, in regione abietina

media et superiore, alt. 4500”-5500”, legit Th. de Heldreich, die 24 Jul. 1879 (Arv.-T. L. c. p. 51 !); in regione abietina media et superiore montis Korax Ætoliæ 4500’-5500’ (Heldr.) Le Græc.

Sept. 1879, n. 724 ! (sub Æ. Reinholdi Boissier).

Conclusion : Le Hier. Koracis Heldr. et Boïiss. 1. €. p. 328 et V’'Hier. ætolicum Arv.-T. I. €. p. 51, et par la description des auteurs et par les localités citées, ne sont donc bien qu’une seule

et même plante, une seule et même espèce d’Aieracium et l’ Hier.

Koracis étant postérieur de deux ans à l’Hier ætolicum, doit rentrer dans ce dernier comme simple synonyme !

Sect. AUSTRALIA A.-T. Gr. Symphytacea A.-T.

Hieracium racemosum Zahn ssp. caramanicum Zahn, apud. Rigo : [ter italicum quartum anni 1898 : curavit Dôrfler n. 546!

Cette plante appartient comme forme au Æ. crinitum $. et S.!, et n’a rien à voir avec Hier. racemosum W. et K.!

— 114 — (7)

Hab. Aprutn, Caramanico, in locis saxosis montium solo cale. alt. 700-800 m. Aug. 1898, legit G. Rigo !

Hieracium hemicrinitum Zabn ! apud Rigo : Iter itali- cum quartum anni 1898 : curavit Dôrfler n. 546 ! Cette plante n'est qu'une simple forme de Æier. crinitum $. et S.!

Hab. Aprutn, Caramanico, in locis saxosis montium : alt. 700-800 m., Aug. 1898, legit G. Rigo !

Hieracium virgaaurea Zahn apud Rigo, Iter in Aprutio, anno 1905! — Cette plante appartient comme forme au Æ. crini- hun S. et S. et nullement au Æ. virgaaurea Cosson !

Hab. : in sylvis ad cœmetarium di Caramanico et... Dionpi della Crocella : cale. alt. 600-800 m., Aug. 1905! legit G. Rigo !

Hieracium Rigoi Zahn! apud Rigo fteite Huter in litt. !) : Iter in Aprutio, anno 1905 ! — Cette plante est exactement le Hier. italicum Fries Symb. p. 124 ; Epicr. p. 107, forma genuwina ! d’après des échantillons que j'ai reçus de Fries lui-même ! et se rapporte par conséquent au Aer virgaaurea Cosson var. ttalicum Levier L. c.!

Hab. in nemoribus opacis montis Morrone, ee alt. 1500- 1600 m. ; Aug. 1905 ! legit G. Rigo !

Hieracium crinitum Zahn apud Rigo, Iter in Aprutio, anno 1905 ! — Cette plante n'appartient pas au Æ. crinitum S. et S., mais bien au Æ7. virgaaurea Cosson!, et les échantillons distribués présentent tous les intermédiaires avec la variété italicuin (Hier. italicum FKries, 1. e. — Hier. Rigoi Zabhn ITA

Hab. : in paseuis graminosis rupestribus supra vallem d’Osfenta montis Magellæ, cale., alt. 1500-2000 m. ; Aug. 1905 ! legit Rigo!

Sect. AURELLOIDEA A.-T. Gr. Cotoneifolia A.-T.

Hieracium cydoniæfolium Zahn ssp. ochroleucomor- phum Zahn! — Cette plante est très exactement : Hier. parcepi- losum Arv.-T.! qui date de 1873! — Plusieurs fois déjà l'identité de ces deux plantes a été signalée ; mais une erreur se propage plus facilement et plus rapidement qu’une rectification ! ;

(8) TI Hab. Suisse : Alp. cale. fribourgcoises : Les Morteys, alt. 1908 m. ; 17 Août 1905, legit Jaquet !

Sect. PRENANTHOIDEA K. Gr. Prenanthea A.-T.

Hieracium Jaquetianum Zahn! — Sous cette dénomi- nation sont comprises soit des formes du 7. prenanthoides Vill. ! soit des formes de 77. subperfoliatum A.-T.!

Hieracium mesbpilifolium Zahn et Jaquet! — Cette plante n’est nullement le Hier. mespilifolium A.-T., mais bien le Hier. brassicoides Arv.-T. in Bull. Soc. bot. Fr. t. XLI, Session extr. en Suisse, août 1894, 2° partie, p. ccrxvr. — Le vrai Hier. mespihfolium A.-T. va être d’ailleurs publié dans le XVIT"® fascicule de l’Æieraciothaca Gallica, et il sera facile en consultant cette publication, de se convaincre qu’il diffère totalement de la plante de ce nom de MM. Zahn et Jaquet !

Sect. AURELLA K. Gr. Glauca Kries.

Hieracium chlorifolium Zahn! apud Jaquet exsicc. 1905 ! — Cette plante n’est pas le Hier. chlorifolium Arv.-T. I. c. qui appartient au Gr. Vallosa, mais bien le Aer. falcatum Arv.-T. var. penninum Arv.-T. I. c. du Gr. Glauca !

Hab. Suisse : Alpes calc. fribourgeoises : Les Morteys, alt. 1800 m. env. 18 Août 1905, legit Jaquet !

Sect. AURELLA K. Gr. Pihifera A.-T.

Hieracium glanduliferum Zabhn! (non Hoppe!) ssp. amphigenum Zahn! (non Aier. amphigenum A.-T.) forma subschraderi Zahn! — Cette plante est très exactement le Æier. piliferum Hoppe !

Hab. Schweiz : Fornettaz bei Ormonts, 5 Aug. 1903, legit D’ Touton !

HIERACIUM

Generis conspectus novus.

SUBGENUS STENOTHECA Fries. Set Ne None oct

Sect. ToLPiDiFoRMIA Fries. = 1. Eriocerinthea. 1. Chlorocrepidea, : 2. Eucerinthea. , 808. ÆExaktats SUBGENUS PILOSELLA Fries. &r Alata. à. Pogonata. 6. Olivacea. 7. Sonchoidea. a 8. Composita. HIER

1. Pilosellina. Genuina. Brachiata. Rosellina. Auriculina. Genuina. Aurantiaca. . Cymellina. Cymosa. Setigera.

Sect. VI. AxpryaLomEa Koch. | 1. Thapsoidea. =

2. Lanata. 3. Lanatella.

SUBGENUS ARCHIERACIUM Fr. Sect. VIL OREADEA Arv.-T.

Sect. [. AurezLa Koch. 4. Sartoriana. _ 1. Glauca. 2. Euocreadea. Scapigera. | Cauligera.

£

Præallina.

Eriotricha. . Villosa. Pilifera.

-

Sect. VIII. AURELLOIDEA AT oi

1. Doronicifolia. . IT. Arpina Fries. 2. Porrecta. . Eualpina. 3. Aurellina. Atrata. . Caligata. . Hispida.

LES LA

Sect. IX. Puzmonaroinea Koch. 1. Bifida. RSS À 2. Trivialia. . IT. Hereroponra Arv.-T. 3. Barbulata. . Crypladena. rer k. Vulgata. . Humilia. Ta | . Scapigera. HE Pit 1. Rapunculina. . IV. PSEUDOCERINTHOIDEA K. 2. Subalpina. . Rupigena. .… . . à. Jurassica. . Balsamea. | 4. Prenanthea. . Hispanica. à. Cotoneifolia.

“RÉ PICROIDE: _ &, Cernua. 2 IR lacucelolias ve" + _ 5. Symphylacea. RO Niscosa 4. ie 6. Polyadena.

3. Neopicroidea. + | CHATEURe 4. Ochroleuca. . : Sect. XIIT. AccrrrrriNA Koch.

Je ‘a DeÆA bide À + Hi + 1 Corymhosa.

ne nude ce ee Foliosa. _ Sect. XII. AusrRazra Arv.T. 3, Tridentata. RL OJymipics à pes 4% Sabauda. AU Di RRP UE Le Umbellata. = 3. Bracteolata.

Paru le 15 février 1907.

RECTIFICATION

TOUCHANT LES

PLANTÆ BOGORIENSES EXSICCATÆ

PAR

B. P. G. HOCHREUTINER

Le numéro 103 de cet exsiccata se rapporte à une plante nou- velle d’Amboine laquelle a été placée par erreur dans la famille des ARutacées. Etant donné le peu de matériel de comparaison dont on dispose dans les colonies et le fait que souvent les glandes transparentes des Æutacées sont peu visibles, nous avions classé la nouvelle espèce dans cette famille. Or les glandes en question font réellement défaut et comme il n’y a guère que ce caractère qui sépare les Schizomeria des Rutacées nous avons été ainsi induit en erreur. +

Nous prions donc les détenteurs des Plantæ bogorienses exsiccatæ de remplacer le n° 103, aussi bien dans la brochure que dans l’exsiccata, par ce qui suit :

N° 103. — SCHIZOMERIA SERRATA Hochr. comb. nov. — Acronychia serrata Hochr.in PI. bog. exsicc. n° 103 (1904). | :

API EE TS PENSE de AT SU UP VESTE CNE MAT "4, \ LIN EE, 0 à > s

(2) Mn de

Cette plante constitue la 2Me espèce du genre monotype Schizomerra localisée dans l’Australie orientale. Elle se distingue du S. ovata D. Don tout d’abord par sa nervation. Tandis que l'espèce australienne a des feuilles presqu’uniformément réliculées et où les nombreuses nervures secondaires (20-24) partant à angle droit ne se distinguent pas du reticulum, ni par leur couleur, ni par leur saillie, ici par contre toutes les feuilles présentent 12 à 15 nervures secondaires très proéminentes en dessous, offrant une couleur brune semblable à celle de la nervure médiane et formant avec celle-ci un angle aigu. Les feuilles de notre espèce sont aussi plus grandes et plus fortement dentées. En outre, chez l'espèce australienne, les inflorescences sont plus petites Æ axillaires, ou tout au moins entreméêlées de feuilles, et les axes de ces inflorescences sont beaucoup plus ténus.

Le disque lobé, les 410 étamines, les pétales petits, 3-dentés au sommet et la disposition des ovules en 2 séries dans l'ovaire biloculaire sont les m ‘nes que chez le Schizomeria ovata. Arbre de 15-20 m. de hauteur et m surant 1.30 m. de circonférence; tronc cylindrique; écorce fendillée et formant du rhitidome.

Provient de l’île d'Amboine dans les Indes néerlandaises.

(Cunontaceæ).

Paru le 15 février 1907.

VII

UNE NOUVELLE LOCALITE SUISSE

DU Botrychium virginianum Sw.

PAR

G. KOHLER

Le B. virginianum Sw. est une des plus grandes raretés de la flore suisse.

Christ (Farnkr. Schiveiz, p. 175, ann. 1900) signale pour cette espèce quatre petites taches, dont une dans le canton de Glaris, et les trois autres dans le canton des Grisons (Prættigau, env. de Flims et de Coire). Les catalogues du canton de St-Gall n’en font aucune mention : Wartmann et Schlatter (Xrit. Uebers. Gefässpyt. Kant. St-Gaillen und Appenzell p. 425, ann. 1888) n’indiquent dans cette dition que le B. Lunaria L.

Nous avons eu la satisfaction de découvrir le B. virginianum le 1% août 1905 sur les pentes du Simel près de Vættis (vallée de la Tamina, St-Gall). La plante croissait sur une pente herbeuse, coupée de buissons et encadrée par des forêts de sapins, tournée au levant et à 1000-1100 m. d'altitude. Le sous-sol n’est pas, dans le cas particulier, formé d’un humus profond, comme l'indique

Pc € C. Vu mais est plutôt na dillons Les échantillons: ayant env. 20 em. de hauteur, on ne voit surgir de l’herbe envi- ronnante que le sommet des frondes fertiles, ce qui, l’habitat aidant, nous avait d’abord fait croire à la présence du vulgaire B. Lunaria, et ce qui peut facilement faire passer la plante inaperçue. De même que dans le Prættigau, le B. virginianum. du Simel croît en compagnie du Malaxis monophylla Sw. ; mais - _cette dernière espèce est assez fréquente dans la vallée sans que ; _ nous l’ayons vue ou avec le B. Dion

Paru le 15 février 1907.

AUCTORE

G. DE CANDOLLE

: TÜRRÆANTHUS Baill.

Turræanthus Zenkeri Harms in Engl. bot. Jahrb. v. 23.

D. 100. Bipinde, in silva primæva (G. Zenker n. 155 in H. Deless.).

‘ Les pages qui suivent renferment les descriptions de nombreuses Méliacées nouvelles qui se trouvent dans les herbiers de Genève, du Museum d'histoire naturelle de Paris. de Berlin, de Stockholm. Celles du Museum comprennent les espèces de Baillon dont les planches ont déjà paru dans l'Histoire physique, nalurelle et politique de Madagascar, de Grandidier. Le texte correspondant à ces planches n'ayant pas encore été publié, il m'a semblé utile de décrire ces espèces dont j'avais les types sous les yeux. J'ai aussi recu du Museum les Méliacées rapportées de la côle orientale d'Afrique par le Rev. Père Sacleux. Cette collection est des plus intéressantes. Elle contient, en particulier, deux plantes qui ne sau- raient être séparées du genre Turræa bien qu'elles offrent des caractères spéciaux qui ne se retrouvent chez aucune de leurs congénères. C’est ce qui m'a obligé à donner ici une nouvelle diagnose du genre Turræa. Enfin ayant aussi à décrire plusieurs nouveaux Cedrela d'Amérique et des Antilles, je profite de l'occasion pour présenter ici un conspectus de toutes les espèces du groupe dont ces espèces font partie.

TÜURRÆA L.

Linn. Mant. n. 1306; Cav. Diss. 7, p. 360 ; DC. Prodr. v. 1, p. 620 ; A. Juss. Mém. Mel. p. 65. tab. 12, n. 3 ; Meissn. Gen. p. 50 ; Endl. Gen. n. 5519 ; Rœm. Syn. fase. 1, pp. 80, 91 ; Benth. et Hook. Gen. v. 1, pars 1, p. 331 ; Baill. Hist. v. 5, p. 495, C. DC. Mon. Phan. v. 1, p. 435 ; Harms in Engl.-Pr. Pflanz. fam. 111, 4, p. 282. — Gilibertia Gmel. Syst. p. 682. — Ginnania Rœm. |. c. p. 90. — Rutæa Rœm. Syn. I. e., pp. 80, 94. — Scyphostigma Roœm., ibid.

Quivisia Comm. in Juss. Gen. p. 264 ; Cav. Diss. 7. p. 367 ; DC. Prodr. v. 1, p. 620 ; À. Juss. Mém. Mel. p. 64, tab. 12, n° 1; Meiss. Gen. p. 50 ; End. Gen. n. 5516 ; Rœm. Syn. |. c. p. 79, 90; Benth. et Hook. Gen. I. c. p. 330 ; Bail. Hist. I. c. p. 495. — Calo- dryum Desv. Ann. se. nat. v. 9, p. 401, tab. 51 ; A. Juss. Mém. Mel. p. 65, tab. 12, n. 2 ; Meissn. Gen., p. 50 ; End. Gen. n. 5517 ; Rœm. Syn. I. ec. p. 79, 90 ; Benth. et Hook. I. c. p. 330.

Calix gamosepalus 4-5-dentatus. Petala 4-5, libera, calice multo longiora, in æstivatione quincuneialia vel imbricata. Sta- mina in tubum, stamineum dictum, coalita. Tubus stamineus petalis paullo brevior vel raro eis longior, ore integer vel denta- tus vel sæpius laciniatus, dentibus vel laciniis 8-10, simplicibus vel + profunde et sæpe usque ad basin bifidis. Antheræ 8-10 ses- siles vel filamento brevi plerumque arcuato instructæ, in margine tubi et ejus dentibus aut laciniis alternæ vel oppositæ aut rarius intra tubum margine integrum insertæ, basi infra marginem tubi intus plus minusve productæ. Tubus stamineus raro (tantum in 7°. squamulifera) basi intus Squamulis carnosis instructus. Discus intrastaminalis nullus vel rarissime annularis aut tubulosus. Ova- rium liberum sessile 4-5-loculare ovulis 2 in loculo collateralibus, vel 8-20-loculare ovulis 2 in loculo superpositis. Stylus ovario multo longior, tubo stamineo æquilongus vel sæpius longior, gracilis, Stigmate carnoso ellipsoideo vel obconico vel globoso apice papillifero coronatus. Fructus capsularis loculicide 4-20- valvaris.

Frutices vel arbores usque ad 10 m. alti. Folia alterna vel in

— 124 — (3) unica specie opposita, simplicia, integerrima vel raro serrata sublobatave, æquilatera, epunctata. Flores hermaphroditi axillares solitarii vel in racemos axillares breves, sæpe umbelluliformes rarius spiciformes, conferti. |

In Africa tropicali et australi, Asia, India, Java, Australia.

Sectio Quivisiopsis C. DC., in Mon. Phan. v. 1, p. 456.

Turræa ambohitsiana H. Baill. Hist. Mad. tab. 253 ; foliis brevissime petiolatis lanceolato-ovatis basi et apice acutis margine integris, Supra præsertim ad nervos puberulis subtus ‘Sparsim sed ad nervos densius et præsertim ad axillas nervorum secundariorum hirsutis ; floribus in apice ramulorum paucis, sessilibus ; calice tubuloso acute 4-dentato extus hirsuto ; petalis 4 lineari-spathulatis apice acutis et extus pilosis ; tubo stamineo petalis breviore glabro obconico superne dilatato apice leviter

tracto et 8-crenato, dentibus apice antheriferis ; antheris sessi-

bus oblongis exapiculatis glabris ; ovario dense hirsuto verisi- militer 7-loculari, loculis uniovulatis ; stylo glabro superne dilatato cum stigmate capitellato petalis fere æquilongo.

Ramuli juniores hirsuti, dein glabri. Folia alterna. Limbi in

SiCco membranacei, fere usque ad 5 em. longi et usque ad 2 cm.

lati. Petioli fere 3 mm. longi. Folia inferiora superioribus minora

-sæpe elliptica aut subrotundata. Calix fere 3 mm. longus. Petala ere usque ad 4 em. longa et superne 2 mm. lata. Antheræ 1 mm.

Jongæ. Madagascar (J M. Hildebrandt n. 3391 in H. Mus. par. ; Douliot

ibid.).

Sectio EururrzxaA C. DC. in Mon. Phan. v. LD 287. A. Squameæ el discus intrastaminalis nulla. Turræa Bakeriana H. Baill. Hist. Mad. tab. 254° ; folis

breviter petiolatis e basi cuneata obovatis apice emarginatis cæterum integris vel et superne 3-lobatis, utrinque. glabris ;

floribus solitarüis pedicellatis ; pedicello glabro ; calice acute et

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(4) — 125 —

longiuscule 4-dentato glabro; petalis 4, glabris Hineari-spathulatis apice emarginulatis; tubo stamineo cylindrico petalis fere æqui- longo, glabro, margine laciniato laciniis 8 acutis; staminibus 8 gla- bris inter lacinias fere in margine tubi sessilibus, oblongo-elhpticis quam laciniæ brevioribus, apice sat longe mucronatis; ovario gla- bro 4-loculari; stylo cum stigmate obovato petalis paullo longiore.

Ramuli hirsuti, in sicco rubescentes. Folia alterna. Limbi in sicco membranacei usque ad 15 mm. longi et 9 mm. lati ; nervi secundarii subadscendentes utrinque 3-4, tenues. Petioli 11/: mm. longi. Pedicelli per anthesin 3 mm. dein 7 mm. longi. Petala cir- citer 25 mm. longa et superne fere 3 mm. lata. Antheræ cum mucrone 1 mm. longæ. Discus 0. Capsula globosa lævis glabra.

Madagascar (Baron n. 2090 in H. Mus. par...

Turræa silvestris C. DC., n. sp.; foliis parvis breviter petiolatis lanceolatis basi cuneatis apice obtusis integris, utrinque appresse puberulis, margine cilolatis, ad axillas nervorum secundariorum plerumque dense hirsutis; floribus solitarns in apice ramulorum longiuscule pedicellatis, pedicello glabro ; calice urceolato glabro margine minute 4-denticulato ; petalis 4 glabris Hineari-spathulatis apice acutis ; tubo stamineo anguste lineari- cylindrico petalis longiore, glabro, margine laciniato, laciniis 8 oblongis apice truncatis et minute 5-denticulatis ; antheris laci- nias paullo superantibus et cum eis alternis linearibus apice lon- giuscule et acute mucronatis, dense pilosis ; ovario glabro 4-locu- lari, Stilo cum stigmate turbinato e tubo exserto.

Ramuli juniores puberuli, cito glabri, in sicco cinerescentes. Folia alterna. Limbi in sicco membranacei usque ad 22 mm. longi et usque ad 12 mm. lati. Petioli vix 2 mm. longi. Ramuli floriferi Circiter 5 mm. longi cicatricibus foliorum incompletorum sæpe

-obcordatorum asperati. Pedicelli usque ad 6 mm. longi. Calix

2 1/2 mm. longus. Petala in æstivatione imbricata, 18 mm. longa et superne usque ad 2 mm. lata. Tubus cum antheris fere 22 mm. longus, laciniæ adultæ 2 mm. longæ. Antheræ 2 ‘/2 mm. longæ. Stilus cum stigmate fere 32 mm. longus.

Madagascar, forêt du Mailake (Douillot in H. Mus. par..).

Turræa mombassana Hiern, mns. in H. Brit. Mus. ‘C. DC. Mon. Phan. v. 1, p. 439.

Moyouni, au Sud de Zanzibar (R. P. Sacleux n. 1222 in

H. Mus. par.).

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6 (5)

Turræa longifolia C. DC. n. sp. ; folns magnis brevis- sime petiolatis, oblongis, basi acutis apice acuminatis acumine obtusiusculo, integris, utrinque glabris ; racemis axillaribus breviter peduneulatis apice umbellatim ramulosis, appresse hir- tellis ; bracteis anguste lanceolatis, floribus modice pedicellatis, pedicellis bracteisque et calice extus appresse hirtellis ; calice urceolato acute 5-dentato; petalis 5 extus appresse hirtellis lineari-spathulatis apice acutis ; tubo stamineo petalis paullo bre- viore et anguste cylindrico, glabro, margine laciniato, laciniis 10 usque ad medium acute bifidis ; staminibus 10 margine tubi inter lacinias insertis, eas multo superantibus, glabris, filamentis lon- giusculis, antheris linearibus, apice longissime mucronatis, mu- crone filiformi thecas æquante, ovario minute puberulo 5-loculari, stylo glabro, stigmate oblongo-ovato. LE

Ramuli glabri in sicco fuscescentes, rugosi. Folia alterna. Limbi in sicco subcoriacei opaci usque ad 12 !/2 cm. longi et fere usque ad 4 em. lati;, nervi secundarïi patulo-subadscendentes tenuissimi, utrinque cireiter 14. Petioli 4 mm. longi. Racemi fere 4 em., pedi- celli fere 1 em. longi. Calix cum dentibus 3 mm. longus. Petala in sicco subcoriacea in æstivatione imbricata, 15 mm. longa, superne usque ad 4 ‘/2 mm. lata. Tubus circiter 14 mm. longus. Laciniæ tubi 1 ‘/2 mm. longæ. Filamenta fere 1 mm. longa. Antherarum thecæ 2 mm. longæ. Stylus cum stigmate e tubo exsertus.

Madagascar ? (Humblot n. 179 in H. Mus. par.).

Turræa longilimba C. DC., n. sp.; foliis breviter petiolatis, oblongis, basi acutis apice acuminatis acumine obtu- siusculo, integris, utrinque glabris; racemis axillaribus modice peduneulatis puberulis ; foribus modice pedicellatis ; calice urceo- lato acute 5-dentato extus minute puberulo ; petalis lineari-spa- thulatis apice obtusis extus minute puberulis ; tubo stamineo petalis breviore, glabro, anguste cylindrico, margine laciniato, laciniis 10 usque ad medium bifidis, lacinulis filiformibus ; anthe- ris inter Jacinias tubi insertis, filamentis longiuseulis ; antheris linearibus apice longissime mucronatis, mucrone filiformi thecas æquante ; ovario minute puberulo 5-loculari, stylo glabro, stig- mate oblongo-ovato.

Arbor. Ramuli glabri in sicco fuscescentes et læves. Folia

(6) Mon —

alterna. Limbi in sicco griseo-nigrescentes firmi pellucido-punc- tulati, usque ad 16 ‘/2 cm. longi et 5 em. lati ; nervi secundarii patulo-subadscendentes, tenues, utrinque circiter 12. Petioli 6 mm. longi. Flores in vivo albi. Pedicelli ciciter 10 mm. longi. Calix cum dentibus cireiter 2 mm. longus. Petala 20 mm. longa, superne usque ad 4 mm. lata, in æstivatione imbricata, in sicco membranacea. Tubus 14 mm. longus. Laciniæ cum lacinulis 2 mm. longæ. Antheræ 1 ‘/2 mm. longæ. Stylus cum stigmate e tubo exsertus. Ovula in loculo 2 collateralia. Species limbis majo- ribus in sicco non coriaceis et petalis apice obtusis à 7° longifoha diserepans.

Madagascar, in ora oriental, Ivongo (M. Catat n. 2520 in H. Mus. par...

Turræa parvifolia Defl. mns. in H. Boiss.; foliis brevis- sime petiolatis, e basi cuneata lineari-obovatis, utrinque parce pilosulis; floribus in apice ramulorum brevissimorum solitartis, longiuscule pedicellatis, pedicello caliceque acute 5-dentato appresse pilosulis ; petalis 5, inferne linearibus superne fere à medio lanceolatis et apice acutiuseulis ; tubo stamineo glabro cylindrico-mfundibuliformi,quam petala fere ‘/s breviore, margine laciniato, laciniis 2-fidis ; antheris 10 filamenta multo superanti- bus, elliptieis glabris apice apiculatis ; ovario glabro lageniformi.

Ramuli glabri, teretes, læves, in sicco circiter 2 mm. crassi ; ultimi floriferi cireiter 2 mm. longi. Folia alterna, in sicco rigi- dula, usque ad 17 mm. longa et circiter 3 mm. lata. Florum pedi- cell 5 mm. longi. Petala 13 mm. longa, inferne vix 1 mm. superne usque ad 2 mm. lata. Ovula 2 in loculo superposita.

Boulad Soubaiïhi in Wadi Maâden, Marte (Deflers n. 1148 in H. Boiss.).

Turræa laxiflora C. DC. n. sp.; foliis brevissime petio- latis ellipticis basi acutis apice breviter et obtusiuscule acumi- nats, integris, supra glabris subtus ad axillas nervorum secun- dariorum pilosis ; racemis longe peduneulatis glabris apice laxe floriteris, floribus paucis longe pedicellatis ; calice urceolato acute 5-dentato extus puberulo ; petalis 5 glabris oblongo-spathulatis apice acutis ; tubo stamineo cylindrico apice dilatato, extus glabro intus ab ‘/2 longitudinis usque ad filamenta piloso, margine 10- dentato dentibus glabris oblongis apice truncatis ; 'antheris 10

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— 128 — (7) dentibus oppositis glabris, filamentis brevibus, antheris dentes paullo superantibus oblongis apice mucronulatis ; ovario glabro globoso, 8-loculari; stylo petalis longiore, stigmate ovato glabro.

Arbor 5-12 m. alta. Ramuli glabri in sicco fuscescentes. Folia alterna. Limbi integri, in sicco rigidi opaci, 5 ‘/2 cm. longi, 3 em. lati. Petioli 2 /2 mm. longi; nervi secundarii utrinque 5-6. Peduneuli 15 mm., pedicelli fere 18 mm. longi. Petala 1 em. longa superne 2 ‘/2 mm. lata, in æstivatione quincuncialia. Dentes tubi 1 mm. longi. Antheræ 1 mm. longæ. Ovula in loculo 2 superpo- sita.

Ngouron, Zanquebar (R. P. Sacleux n. 810 in H. Mus. par... Species 7°. Holstu Gürke, quoad limborum formam, et tubi dentes pubescentiamque valde referens, foliis minoribus, calieis dentibus majoribus, petalis apice acutis, ovario 8-loculari ab ea tamen certe distincta.

Turræa ripicola C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis lanceolatis, basi acutis apice acuminatis, acumine obtusiuseulo, integris utrinque præsertim ad nervum centralem minutissime et parce puberulis ; floribus pluribus in apice ramulorum bre- vium subcorymbosis, breviter pedicellatis ; calice urceolato acute 5-dentato subglabro dentibus extus pilosulis ; petalis 5, lineari-spathulatis, apice breviter et obtusiuscule acuminatis, apice extus minute puberulis cæterum glabris ; tubo stamineo petalis breviore, anguste obconico glabro, margine sat longe laciniato, laciniis usque ad basin bifidis, segmentis 20 linearibus apice acutis, glabris, antheris 10 inter lacinias et iis brevioribus in margine tubi subsessilibus, ellipticis, apice mucronulatis, gla- bris, ovario glabro 12-loculari, stylo cum stigmate e tubo exserto quam petala breviore.

Ramuli glabri in sicco fuscescentes fere læves. Folia alterna.

Limbi in sicco membranacei usque ad 72 mm. longi et usque ad 29 mm. lat.; nervi secundariïi tenuissimi patule subadscendentes, in axillis haud hirsuti. Petioli circiter 1 em. longi. Pedicelli fere 1 cm. longi. Calix cum dentibus 3 mm. longus. Petala 7 em. longa superne usque ad 4 mm. lata. Tubus stamineus sub. antheris 10-nervius, supra basin lacimiarum paullo productus, laciniæ 8 mm. longæ. Antheræ cum mucrone fere 2 mm. longæ. Stylus minutissime puberulus. Stigma turbinatum.

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Bord du Maddendambo, septembre (H. Perrier de la Bathie, n. 323 in H. Mus. par.).

Turræa breviracemosa C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis, lanceolatis basi cuneatis superne attenuatis et apice obtusis, integris, adultis supra glabris subtus ad nervos parce et ad axillas nervorum secundariorum dense hirsutis, petiolis hirsutis ; racemis subsessilibus quam folia multo brevioribus, hirsutis ; calice campanulato utrinque appresse hirsuto margine brevissime et acute 5-dentato; petalis 5 linearibus, supra medium paullo latioribus, apice acutis, superne extus appresse hirsutis ; tubo stamineo cylindrico glabro intus sub staminibus costulato, margine laciniato lacintis 20 linearibus ; antheris 10 glabris quam laciniæ brevioribus, filamentis in tubi margine insertis, rectis, antheris filamenta multo superantibus, oblongo-ovatis, apice mucronatis ; ovario hirsuto 15-loculari, stylo glabro tubum superante ; stigmate cylindrico glabro apice capitato et papil- 1050.

Frutex 2 em. altus. Ramuli Juniores appresse hirsuti, dein gla- bri atro-rubescentes et elenticellosi. Folia alterna. Limbi in sicco membranacei 7-8 cm. longi 3-4 em. lati; nervi secundarii adscen- dentes utrinque 6-7. Petioli 1 em. longi. Racemi usque ad 1 ‘/2 cm. longi, densiflori, floribus multis abortivis. Flores in vivo albi. Calix fere 2 ‘4 mm. longus. Petala 3 cm. longa et usque ad 2 ‘J2 mm.lata. Tubus circiter 3 ‘/2 cm. longus. Laciniæ fere usque ad 3 mm. longæ. Antheræ cum mucrone 1 ‘/: mm. longæ. Cap- sula submatura globoso-obovata appresse hirsuta.

Zanguebar, Bagamoyo (R. P. Sacleux n. 627 in H. Mus. par...

Turræa Zenkeri C. DC. n. sp.; foliis brevissime petio- latis, obovatis, basi rotundatis apice breviter acuminatis, acumine obtuso, utrinque haud dense hirsutis ; paniculis quam folia brevioribus velutino-hirsutis, longiuscule pedunculatis um- bellatim florigeris, floribus longe pedicellatis ; calice cupulari acute 5-dentato, utrinque dense hirsuto ; petalis 5, lineari-spathu- latis apice breviter attenuato-acutis, extus appresse et retrorsum hirtellis ; tubo stamineo anguste cylindrico extus glabro intus su- perne paullo infra antheras hirsuto, margine laciniato laciniis lon- gis filiformibus; antheris linearibus glabris in margine tubi sessi- Hibus, basi intus tantum brevissime productis, apice mucronatis ;

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— 130 — (9) ovario 9-10-loculari styioque et stigmate glabris, stigmate oblongo- elliptico apice rotundato et toruloso.

Ramuli velutino-hirsuti. Folia alterna, limbi in sicco membra- nacei crebre pellucido-punetulati 8 cm. longi, 4 ‘/2 em. lati ; nervi secundarii subadscendentes arcuati utrinque 4. Petioli 4 mm. longi. Peduneuli 13 mm. longi. Pedicelli 15 mm. longi. Calix cum dentibus 3 mm. longus. Petala 17 mm. longa, superne usque ad 3 mm. lata, in sicco subrigida. Tubus 12 mm. longus, 1 mm. latus, laciniæ 3 mm. longæ. Antheræ 2 ‘/ mm. longæ, cito caducæ. Stigma e tubo exsertum. Ovula in loculo 2 superposita.

Species antheris basi tantum brevissime productis ac petalis retrorsum hirsutis insignis.

Kamerun, Yonnide, in silva primæva (Zenker n. 1419 in H. Deless.).

Turræa Baronii C. DC. sp. nov.; foliis modice petio- latis, ellipticis basi acutis apice protracto-acuminatis acumine obtusiusculo, supra ad nervos puberulis subtus ad nervos hirtellis et ad axillas nervorum dense hirsutis ; petiolis hirtellis ; racemis sessilibus spiciformibus brevibus ; floribus sessilibus ;

calice urceolato acute 5-dentato, extus dense appresse hirtello ;

petalis 5, lineari-spathulatis apice acutis superne extus appresse puberulis et margine ciliolatis ; tubo stamineo obconico petalis breviore glabro, margine late laciniato, laciniis 10 obovato- oblongis, apice bifidis earumque lobis apice fimbriatis ; stamini- bus 10, glabris, inter lacinias in margine tubi insertis quam laci- niæ multo brevioribus, filamentis longiusculis antheris oblongis apice mucronulatis ; ovario glabro 10-loculari; stylo cum stig- mate rotundato e tubo paullo exserto glabro.

Ramuli juniores hirsuti, dein glabri et in sicco fuscescentes. Folia alterna. Limbi in sicco rigidi usque ad 5 ‘/2 em. longi et usque ad 2 ‘/2 cm. lati, nervi secundarni subadscendentes utrinque circiter 7. Petioli 6 mm. longi. Calix 3 mm. longus. Petala in æstivatione quincuncialia, 3 ‘/2 cm. longa, superne usque ad 4 ! mm. lata. Laciniæ tubi 5 mm. longæ et superne fere 8 ‘/2 mm. latæ. Filamenta ‘/2 mm. antheræ 1 ‘/: mm. longa. _Discus 0. Ovula in loculo 2 superposita.

Madagascar (Baron sine numero in H. Mus. par.).

Turræa Sacleuxii C. DC. sp. nov. ; foliis modice petio-

(10) — 131 —

latis elliptico-obovatis integris utrinque præsertim ad nervos appresse et haud dense pilosis, basi cuneatis, inferioribus apice rotundatis ét interdum emarginulatis, superioribus superne atte- nuatis et apice mucronulatis, petiolis hirsutis ; racemis quam folia multo brevioribus pedunculatis densifioris, dense et appresse hirsutis ; floribus longe pedicellatis; calice cupulari acute 5-dentato utrinque appresse hirsuto ; petalis 5, coriaceis, elliptico-oblongis, basi truncatis apice acutis, basi utrinque glabris, supra basin extus dense et inferne retrorsum hirsutis intus minute puberulis ; tubo stamineo subcampanulato-cylindrico extus superne appresse hirsuto, intus glabro margine laciniato, lacinns integris linearibus hirsutis ; antheris 18, distincte intra marginem tubi insertis, filamentis retrorsum villosis, antheris glabris linearibus tubi laci- nias multo superantibus, apice sat longe mucronatis mucrone lineari ; ovario dense hirsuto 12-14-loculari; stylo glabro.

Frutex, ramulis junioribus dense hirsutis, postea subglabris et in sicco atro-rubescentibus. Folia alterna. Limbi in sicco rigidi opaci, superiores usque ad 10 em. longi et fere usque ad 6 cm. lati ; nervi secundarii adscendentes subrecti utrinque 10. Petioli 1 cm. longi. Racemi axillares, eorum peduneuli fere 2 em. long ; bracteæ lanceolatæ pedicellique fere 15 mm. longi dense hirsuti. Petala in æstivatione quincuncialia, fere 12 cm. longa, 4 mm. lata. Tubus 8 mm. longus, lacinüs circiter 1 ‘/: mm. longis. Antheræ cum mucrone ‘/: mm. longæ 2 ‘/: mm. longæ. Stylus petalis longior. Stigma ovato-cylindricum, glabrum.

Monte Boura (Teita) alt. 1200-1400 m. Augusto (R. P. Sacleux n. 2355 p.p. in H. Mus. par.).

Turræa Grandidieri H. Baill. Hist. Mad. tab. 254a ; foliis breviter petiolatis elliptico-lanceolatis integris, basi et apice acutis, supra glabris subtus parce pilosulis ; floribus in apice ramulorum umbellatis breviter pedicellatis ; calice subcam- panulato acute 5-dentato glabro ; petalis 5, lineari-spathulatis, apice acuminatis acutis, glabris ; tubo stamineo petalis breviore obconico-cylindrico, glabro, apice laciniato, lacintis errciter 12 oblongo-obovatis glabris apice denticulatis et interdum bifidis ; antheris quam laciniæ brevioribus et cum eis alternis, in margine tubi subsessilibus, oblongis apice longiuseule et obtuse mucronatis, mucrone excepto pilosis ; ovario glabro 12-loculari; stylo glabro e tubo longe exserto, stigmate turbinato, carnoso.

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Ramuli glabri in sicco pallide fuscescentes, cicatricibus foliorum es

asperati. Folia alterna. Limbi in sicco membranacei usque ad :

3 em. longi et usque ad 15 mm. lati ; nervi secundarii subadscen- +. dentes tenues utrinque circiter 8, axillæ nervorum secundorio- rum haud hirsutæ. Petioli usque ad 6 mm. longi. Pedicelli circi- À ter 8 mm. longi glabri. Calix cum dentibus 2 ‘/ mm. longus. Petala fere 5 cm. longa et superne usque ad 6 ‘/2 mm. lata. Antheræ cum mucrone 1 ‘/2 mm. longæ. Ovula in loculo 2 super-

posita.

Madadasear, Pays des Antanasses émigrés et forêt de Lavanala. Octobre 1869 (M. Grandidier in H. Mus. par.). | Turræa rostrata C. DC. n. sp.; foliis brevissime petio- latis lanceolatis integris, basi cuneatis, apice protracto-acuminatis acumine obtusiuseulo, utrinque appresse puberulis et subtus in axillis nervorum secundariorum dense hirsutis ; racemis in axillis foliorum 2-3-foribus, brevissimis ; floribus breviter pedicellatis ; calice urceolato glabro margine 5-denticulato ; petalis 5, lineari- spathulatis, apice acuminatis, glabris ; tubo stamineo petalis breviore, cylindrico glabro, superne leviter dilatato, margine laciniato lacinüis 12-13 oblongis angustis, superne profunde bifidis, antheris cum laciniis alternis in margine tubi et paullo intra subsessilibus lineari-oblongis lacinias superantibus, apice

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longe et acute rostratis, sub anthesin longe pilosis, postea subgla- 4 bratis ; ovario glabro 9-10-loculari, stylo glabro tubum multo : n le stigmate rotundato-obovato, carnoso. #3

Ramuli juniores hirtelli dein glabri in sicco fuscescentes, læves, 5 graciles. Folia alterna. Limbi in sicco rigiduli, minute pellucido- 2 punctulati, circiter 35 mm. longi, 12 mm. lati. Petiolhi vix 2 mm. Be

longi. Pedicelli 6 mm. longi, glabri. Calix 3 mm. longus. Petala circiter 6 cm. longa et superne usque ad 4 mm. lata, in æsti- vatione imbricata. Antheræ cum mucrone fere 4 mm. le Ovula in loculo 2 superposita.

Madagascar, Malaimbanda (A. ee in H. Mus. par...

B. Tubus stamineus basi intus squamis instructus.

Turræa squamulifera C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis obovatis basi cuneatis apice rotundatis et leviter

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(12) — 133 — emarginulatis cæterum integris, supra parce subtus densius petio- loque hirsutis ; racemis quam folia multo brevioribus, dense hir- sutis, peduneulatis, densifloris ; floribus sat longe pedicellatis ; calice cupulari 5-dentato utrinque appresse hirsuto, dentibus acutis ; petalis 5, oblongis basi truncatis superne leviter attenua- tis apice obtusiuseulis, coriaceis, extus basi glabris, supra basin appresse et inferne retrorsum hirsutis, intus glabris ; tubo sta- mineo cylindrico extus glabro intus minutissime puberulo, squa- mulis basilaribus 10 carnosis instructo, apice laciniato, lacinis intus villosis, profunde bifidis, lacinulis acutis; antheris 10-14 intra tubi marginem insertis, cum laciniis alternis ; fillamentis arcuatis dense retrorsum villosis ; antheris glabris tubi lacinias superantbus, linearibus et apice sat longe mucronatis, mucrone filiformi ; ovario dense hirsuto, 12-loeulari ; capsula globosa, appresse hirsuta.

Frutex 1 ‘2-4 m. altus, ramulis junioribus dense hirsutis, postea subglabris, in sicco atro-rubescentibus, lenticellis lineari- bus pallidis. Folia alterna. Limbi in sicco rigidi, opaci, usque ad

8 ‘/2 cm. longi et 6 ‘/2 em. lati ; nervi secundarii adscendentes,

subrecti, utrinque cireciter 10. Petioli circiter 8 mm. longi. Pedun- culus racemi 15 mm. longus, dense hirtellus. Bracteæ lineares dense hirsutæ. Pedicelli usque ad 15 mm. longi. Petala 12 mm. longa, 2 ‘/2 mm. lata. Tubus 7 mm. longus, squamulæ basilares torulosæ, ‘/2 mm. longæ. Tubi laciniæ 2 mm. antheræ cum mucrone 3 mm. longæ. Stigma glabrum, cylindrieum apice capi- tatum. Capsula matura diametro fere 12 mm. crassa, ejus valvæ 10 mm. longæ.

Monte Boura (Teita), alt. 1200-1400 m. (R. P. Sacleux n. 2355 in H. Mus. par.).

C. Discus intrastaminalis tubulosus.

Turræa tubulifera C. DC. n. sp.; foliis modice petio- latis, e basi cuneata obovato-lanceolatis apice breviter acu-

minatis vel rotundatis, integris, supra appresse et haud dense

pilosis subtus petioloque dense et molliter tomentosis ; floribus longiuscule pedicellatis, dense umbellatis umbellis brevissime pedunculatis ; calice cupulari acute 5-dentato extus dense et

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— 134 — (13) appresse hirsuto; petalis 5, glabris, obovato-oblongis apice acumi- natis ; tubo stamineo cylindrico, extus glabro intus in fauce dense et retrorsnm hirsuto apice 10-laciniato, laciniis acutis profunde bifidis, antheris 10, intra tubi marginem insertis, cum laciniis alternis et eis æquilongis, glabris, filamentis extrorsum recurvis ; antheris acute mucronatis ; disco tubulari glabro inferne cum tubo concrescente, superne libero, ovario glabro 10-loculari ; stylo glabro petala superante, stigmate ovato sparse piloso, apice capitato-papilloso. ;

Frutex 1 ‘/2 m. altus. Ramuli glabri pallidi, lenticellis angustis concoloribus. Folia alterna. Limbi margine integri in sicco firmi minutissime pellueido-punctulati, usque ad 10 em. longi et usque ad 5 cm. lati; nervi secundarii subrecti adscendentes utrinque circiter 10. Petioli 1 cm. longi. Pedicelli hirtelli circiter 1 em. longi. Flores in vivo lutei. Petala in æstivatione quincuncialia, fere 12 mm. longa et 3 mm. lata. Antheræ cum mercrone 1 mm. longæ. Ovula in loculo 2 superposita.

Zanguebar Bagamoyo (R. P. Sacleux n. 471 in H. Mus. par.).

AZADIRACHTA A. Juss.

Azadirachta indica A. Juss, Mém. Mel, p. 69.

Siam, Bangkok (R. Zimmermann, n° 100 in H. Deless.); Ben- den Abbas in Persia australi, in planitie, sed vix spontanea (Bornmüller n. 215 in h. Boiss.).

MELIA L.

Melia Azedarach L. sp. ed. 3, p. 550. Brasilia, Rio Grande do Sul (A. Stübel n. 11 in H. Berol.)

Ecuador, Ibarra Hd Pilague et prope Guayaquil (A. Sodiro |

n. 251 1bid.). CABRALEA A. Juss.

Cakralea villosa C. DC. n. sp. ; foliis longiuseule petiolatis 10-jugis ; foliolis lateralibus oppositis modice petiolulatis, oblon-

(14) do

gis basi leviter inæquilatera acutis apice longiuseule et obtusius- cule acuminatis, margine integris utrinque lævibus supra præser- tim ad nervum centralem et subtus ubique dense villosis ; petiolulis rhachique et petiolo villosis ; paniculis pedunculatis villosis, subflorentibus cum peduneulo folii dimidium superanti- bus, subremote ramosis ; alabastris ovatis, breviter pedicellatis ; pedicellis hirtellis ; sepalis rotundatis extus hirtellis et margine ciliatis ; petalis glabris oblongo-obovatis ; tubo stamineo cylin- drico glabro margine erenulato ; antheris oblongis infra medium affixis ; tubulo urceolato extus glabro intus retrorsum piloso, margine undulato ; ovario hirsuto ; stylo inferne piloso.

Ramuli florentes fere 8 mm. crassi dense villosi. Folia alterna imparipinnata circiter 50 em. longa. Foliola, infimis exceptis, subæqualia, in sicco membranacea subpellucida epunctulata et everruculosa, fere usque ad 14 cm. longa et 4 em. lata ; nervi secundarii patulo-subadscendentes utrinque 12-14. Petioluli usque ad 6 mm. longi. Rhachis petiolusque 8 cm. longus teretes. Pani- culæ subflorentis pedunculus 7 cm. longus, rami inferiores usque ad 7 em. longi. Petala 4 mm. longa, 2 mm. lata. Antheræ 1 ‘/: mm. longæ. Ovarium conoideum 5-loculare, loculi 2-ovulati, ovula in loculo superposita.

Species C. Lundu C. DC. proxima, ptits longioribus et alabastris ovatis ab ea discrepans.

Brasilia (A. Glaziou n. 13415 in h. Cand., Warm., Mus. par.).

Cabralea polytricha A. Juss. var. macrophylla C. DC. n. var. ; folis usque ad 12-jugis et ad 40 em. longis.

Brasilia (A. Glaziou n. 13416 in h. Mus. par. ; h. Cand.).

Cabralea polytricha A. Juss. var. Goyazana C. DC. n. var.; foliis impari-vel-abrupto-pinnatis, 4-5-jugis ; foliolis fere æquilateris, Jugorum inferiorum ovatis apice acuminatis, margine remote dentatis, Ssuperiorum oblongis basi acutis apice acutis

obtusisve, margine integris ; floribus quam in specie minoribus ;

tubulo intus tantum in apice retrorsum piloso.

Folia circiter 15 em. longa. Foliola supra verruculis fore desti- tuta, usque ad 4 ‘/2 em. longa et 12 mm. lata. Petala 4 mm. longa.

Brasilia, in planitie centrali provinciæ Goyaz (A. Glaziou n. 20815 in h. Deless.).

Cabralea Eichleriana C. DC. Mon. Phan., v. 1, p. 470;

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var. macrantha C. DC., n. var.; floribus quam in specie multo majoribus, tubo stamineo lacinulato 10 mm. longo, lacinulis obtusis ; petalis 11 mm. longis, usque ad 3 mm. latis.

Brasilia (A. Glaziou n. 4831 in h. Cand. ; Mus. par.).

Cabralea lagoaensis C. DC., Mon. Phan. v. 1, p.476; in diagnosi adde : paniculis florigeris quam folia paullo brevioribus, peduneculatis, pyramidato-ramosis, pubescentibus ; floribus pedi- cellatis ; sepalis 5, rotundato-ovatis apice acutiusculis intus appresse puberulis ; petalis 5, glabris, oblongis apice obtusis, tubo stamineo cylindrico glabro apice lacinulato, lacinulis bifidulis ; tubulo cylindrico-subcampanulato, extus glabro, intus retrorsum villoso ; ovario flavide villoso ; loculis 2-ovulatis, ovulis superpo- sitis ; stilo glabro, stigmate orbiculari.

Et loco : Ramuli juniores retrorsum puberuli, lege : juniores appresse puberuli.

Brasilia (A. Glaziou n. 12514 in h. Cand. et h. Warm.) ; Minas Geraes inter Ouro Preto et Tripahy, ubi frutex floribus albis odoratis (Schwacke n. 9533 in h. Cand.).

DYsOXYLUM BI.

Dysoxylum obtusifoliolum C. DC. n. sp. ; foliis modice

petiolatis abrupto-pinnatis 2-5-jugis, folhiolis oppositis oblongo-

obovatis basi cuneato-acutis ad petiolulum decurrentibus, apice rotundatis obcordatisve utrinque glabris ; rhachi petioloque minute puberulis ; paniculis axillaribus quam folia fere dimidio- brevioribus, minute puberulis, breviter ramulosis ; floribus bre- viter pedicellatis ; calice membranaceo integro glabro ; petalis oblongis apice attennato-acutis utrinque glabris ; tubo stamineo cylndrico glabro 10-lacinulato, lacinulis acute 2-denticulatis ; tubulo cylindrico margine erenulato extus glabro intus retror- sum et appresse hirsuto ; ovario appresse hirsuto, capsula globosa glabra 5-valvari. |

Species D. Lessertiano Benth. valde affinis.

Ramuli juniores minute puberuli dein glabri lenticellis parvis et inconspicuis. Folia alterna, usque ad 15 em. longa. Foliola adulta in sicco firmula opaca, usque ad 9 em. longa et ad 3 em.

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lata ; nervi secundarii tenues subadscendentes recti, utrinque 9-10. Rhachis petiolusque 2 ‘/2-4 em. longus teretes. Pedicelh fere ‘/2 mm. longi. Petala 5, in æstivatione arcte valvatim inter se adhærentia, in alabastris 5 mm. longa, 1 mm. lata et tantum basi imo tubo adnata. Antheræ 10, inter tubi lacinias basi sessiles, oblongæ, apice acutæ. Ovarium 5-loculare, loculi 1-ovulati. Stylus glaber, stigma orbiculare carnosum. Capsula 15 mm. crassa, in sicco pallida.

Nova Caledonia (Pancher 1861 et 1870 in h. Cand. ex h. Mus. par., specimina florifera et Roberts in h. Cand. ex h. phyt. Melb., specimen fructiferum).

Dysoxylum Patersonianum Ferd. Muell. sec. Cens., p. 16 (1889); foliis modice petiolatis abrupto-pinnatis 2-5-jugis glabris ; foliolis oppositis brevissime petiolulatis, ellipticis apice acutiusculis vel obovatis apice obtusis, basi sæpius leviter inæqui- latera attenuatis et in petiolulum decurrentibus ; paniculis axilla- ribus quam folia brevioribus ; floribus pedicellatis ; calice brevis- sime 5-dentato, persistente, dentibus lato sinu sejunctis ; petalis oblongo-linearibus apice subinflexo ; tubo conico 10-crenato gla- berrimo, tubulo annulari carnoso ; ovario depresso subgloboso 4-interdum-5-loculari, stigmate subsessili.

Hartighsea Patersoniana Endl. Prodr. fl. Norf, p. 79. In C. DC. Mon. omissa ; Ferd. Bauer Illustr. pl. Norf., t. 96 et 146 (in C. DC. Mon. Phan. 1, omissa).

Arbor, ramulis calami seriptorii crassitie, teretibus, cortice cinereo (in spec. cit. fuscescente) lenticellis plurimis majuseulis ovalibus, rubro-fuscis consperso. Folia alterna 2 ‘/2-4 em. longa. Foliola glaucescentia rigidiuscula, margine post siccationem obsolete undulata, 7 ‘/2 em. longa usque ad 3 em. lata ; nervi secundari, tenues, haud concpicui, arcuati. Petioluli basi valde incrassati. Rhachis petiolusque usque ad 4 em. longus teretes et lenticellis verrucosis conspersi. Capsula fere 2 em. crassa, junior verruculosa, dein Iævis et pallida ; locuhi 1-spermi.

In ins. Norfolk (Endi. I. e. et specimen fructiferum a Cunnin- ghamio lectum in h. Cand.).

Dysoxylum nitidum C. DC. in Mon. Phan. v. 1, p. 522. Loco : foliolis supra glabris, lege : supra appresse et minutissime

puberulis.

dd ACT) Var. oblongitoliolum C. DC. n. var.: foliis abrupto-pinnatis 8-jugis ; foliolis subsessilibus oblongis basi utrinque obtusis apice rotundatis et interdum emarginulatis, utrinque fere æquilatis et superne paullo brevioribus ; superioribus 7 em. longis, 25 mm. latis, inferioribus gradatim paullo minoribus ; panicula folii dimidium paullo superante, brevissime ramulosa. Noumea, M‘ Dzumac (Frank n. 436 in h. Cand. ex h. Donati).

GUAREA L. Sectio EuGuAREA C. DC., in Mon. Phan. v. 1, p. 542.

Calix gamosepalus, cupularis vel subtubulosus, dentatus, pos- tea sæpe irregulariter fissus. Folia abrupto-pinnata, foliolis abor- tivis gemmulam simulantibus terminata.

T'ubus stamineus liber.

1° Folia abruptopinnata.

Paniculæ in ramulis foliiferis axillaresi.

Guarea trichilioides L. In Portorico, Ajuntas in silvis montis La Vaca (P. Sintenis n. 4280 in h. Deless.); Camuy in fruticetis ad Cacao (n. 6019 ibid.); Santa Marta (Herbert H. Smith n. 1946 ibid.); Bolivia Guanai, 2000 p. alt. (A. H. Rusby in h. Berol.). Peruvia, ad Mayabamba, Dep. Loreto, 800-900 m., Matorral-formation; arbor 20 m. alta, truncus 6 m. diametro, basi leviter longitudinaliter sulcatus. (A. Weberbauer n.4581 in h. Berol.); inter Monzon et Huallaga, Dep. Huanoco; in silva clara prope flum. Monzon, 600-700 m. alt. (n. 3609 ibid. 4470 ibid. et in h. Cand.).

Guarea trichilioides L. var. Colombiana C. DC., n. var.; foliis modice petiolatis 8-jugis; foliolis breviter petiolulatis oppositis, elliptico-vel obovato-oblongis, basi æquilatera acutis, apice acute acuminatis, supra glabris subtus ad nervum centra- lem appresse puberulis; petiolulis rhachique et petiolo minute puberulis; paniculis folii dimidium fere æquantibus racemiformi- bus, breviter pedunculatis, inferne brevissime ramulosis, per

l Guarea virescens forsan excepta.

(18) — 139 —

anthesin parce hirtellis; floribus brevissime pedicellatis; calice extus appresse hirtello, 4-dentato, dentibus rotundatis; petalis 4, subovato-oblongis apice acutis, extus appresse hirtellis. Tubo stamineo glabro, cylindrico, infra apicem leviter contracto, integro; antheris 8, obovato-oblongis ; gynophoro apice supra velutino-hirtello cæterum glabro; ovario hirsuto, 4-loculari, loculis 1-ovulatis; stylo glabro.

Ramuli glabri in sicco rubescentes lenticellis pallidioribus conspersi. Folia alterna 30 em. longa. Foliola in sieco membra- nacea subpelluecida, pellucido-punctulata, et pellueido-striolata, usque ad 18 em. longa et fere usque ad 5 cm. lata ; nervi secun- darii subadscendentes leviter arcuati utrinque cireiter 9; petioluli usque ad 6 mm. longi. Rhachis teres. Petiolus adultus usque ad 10 em. longus, supra sulcatus. Paniculæ per anthesin 16 cm. longæ ramuli inferi circiter 12 mm. longi. Petala 7 mm. longa, usque ad 2 ‘/2 mm. lata. Antheræ fere 1 mm. longæ fere medio affixæ. Stigma orbiculare. — Forsan species paniculis fere simplicibus à érichiioide distincta, quod ob fructum ignotum haud tuto cernendum.

Santa Marta. alt. 2500 ped. (H. H. Smith n. 407 in h. Cand., h. Deless.); Colombia (Karsten 1b1d.).

Guarea trichilioides L. var. decandra C. DC., n. var.; folis 10-jugis ; foliolis elliptico-oblongis; panicula folii dimidium fere æquante, tantum inferne et breviter ramosa; tubo stamineo integro; antheris 10; loculis 1-ovulatis.

Foliola superiora usque ad 21 em. longa et ad 6 em. lata.

Brasilia (A. Glaziou n. 8608 in h. Mus. Par.).

Guarea Blanchetii C. DC. in Mon. Phan. v, I, p. 548; forma cum foliis tantum 16 em. longis, foliolis usque ad 17 ‘/2 em. longis et 7 cm. latis.

In Brasilia, planitie centrali provinciæ Goyaz (A. Glaziou n. 20818 in h. Deless.).

Guarea humilis Bert. ; DC. Prodr. v. 1, p. 624.

Portorico, inter Ajuntas et Guyanilla Ahorcado (Sintenis n. 4654 in h. Deless.); Sierra de Naguabo, in silva montis Rio Blanco (n. 5410 ibid.); Ajuntas in silva montis Galsa (n. 4223 ibid.) ; Sa de Luquillo (n. 1510 ibid.).

Guarea Lherminieri C. DC. in Bull. Herb. Boiss. v. 2, p. 571.

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Dominica, in silvis ad Rio Grande Bay (Eggers n. 635 in h. Deless.). — G. Swartzi Tœæppf. in exsiec.

Guarea Palmeri C. DC. in Bot. Gaz. v. 19, p. 39; Adde paniculæ fructiferæ fol dimidium superantes.

Guarea Schomburgkii C. DC. in Mon. Phan. v. 1, p. 565. Post: foliolis utrinque glabris, adde : subtus ad axillas nervorum secundariorum Cum primariis pilosis.

Guarea brachystachya DC. Prodr. v. 1, p. 624. Adde: capsulæ tuberculis conspersæ.

Guarea virescens C. DC. n. sp. ; fois breviter petiolatis 3-Jugis, foliolis oppositis breviter petiolulatis, infimis ellipticis cæteris majoribus subobovato-oblongis, omnibus basi leviter inæquilatera acutis apice breviter acuminatis, acumine obtuso, supra glabris subtus tantum ad axillas nervorum secundariorum cum primario pilosis ; petiolulis rhachique tereteti glabris ; pani- culis quam folia pluries brevioribus peduneulatis ramulosis ; floribus brevissime pedicellatis ; calice extus pilosulo 4-dentato, dentibus ovato-acutis ; petalis 4 oblongis, apice acutis, extus appresse pilosulis ; tubo stamineo superne extus appresse pilosulo, cylindrico, superne subcontracto et margine crenulato ; ovario glabro gynophorum superante, 4-loculari, loculis 1-ovulatis.

Arbor 12-15 m. alta, floribus albo-viridibus. Folia alterna, usque ad gemmulam 16 em. longa, gemmula minuta ; foliola in sicco pallide virescentia membranacea parce pellueido-lineolata, infima fere 11 em. longa et 6 em. lata, superiora usque ad 21 cm. longa et 8 ‘/2 cm. lata ; nervi secundarii subadscendentes utrin- que 6-7. Petioluli infra limbum fere 5 mm., inter limbi latera 5-10 mm. longi. Petioli 2 em. longi. Paniculæ forsan e ramis anni precedentis ortæ appresse pilosulæ, earum peduneuli 2 cm. longi, rami infimi usque ad 6 em. longi fere a basi breviter pyramidato-ramulosi. Pedicelli vix 1 mm. longi. Petala 4 mm. longa, 1‘/2 mm. lata. Tubus stamineus 3 mm. longus. Antheræ 8, dorso fere basi et inter tubi denticulos insertæ, glabræ oblongæ, vix 1 mm. longæ. Gynophorum breve minute puberulum. Stylus ovarium subæquans glaber. Stigma orbiculare carnosum. Capsula in specimine nondum matura globosa, leviter 4-suleata, glabra. Species gynophoro puberulo sat insignis.

Mexico, ripis fluminis Rio Coyaquilla, alt. 3000 m. or n. 917 in h. Cand.).

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Guarea oblongiflora C. DC. n. sp.; foliis petiolatis 4-5- jugis; foliolis oppositis petiolulatis, magnis, obovato-lanceolatis, basi acutis apice breviter et acute acuminatis, supra glabris subtus sat dense hirtellis; panicula folio paullo breviore laxe pyramidato-ramosa hirtella; alabastris oblongis; floribus pedi- cellatis; calice cupulari 4-dentato extus appresse hirtello; petalis

4 extus dense flavicanti-hirsutis, oblongis, basi subattenuata trun-

catis, apice breviter acuminatis acutisque, coriaceis; tubo sta- mineo glabro, ovato-cylindrico, superne leviter contracto et margine integro; antheris 8, oblongis; gynophoro glabro sulcato; ovario cylindrico glabro quam PRRPRIGEN longiore, sulcato, 4-loculari, loculis 2-ovulatis.

Arbor 10 m. alta. Ramuli juniores hirtelli, dein glabri, in sicco rubescentes fere elenticellosi. Folia alterna 39 cm. longa. Foliola in sicco firma opaca, usque ad 25 em. longa et 11 em. lata; nervi secundarii subrecti subadscendentes utrinque 10-12. Paniculæ rami inferiores circiter 8 cm. longi. Pedicelli 3 mm. longi. Flores in vivo citrino-lutei. Calix in sicco fuscescens. Petala 12 mm. longa, 3 */1 mm. lata, in sicco flavicantia, coriacea. Tubus 9 rm. longus. Antheræ 2 mm. longæ. Stilus glaber. Gynophorum gla- brum. Stigma brevissime cylindricum. Ovula in loculo super- posita.

Peruvia. In valle Chinchamayo, Depart. D Prov. Tarma, 1000 m., in silva clara, December (A. Weberbauer n. 1923 in

h. Berol.; h. Cand.). ST

Guarea grandiftoliola C. DC. n. sp.; foliis modice petio- latis 5-6-jugis ; foliolis oppositis petiolulatis magnis obovato- lanceolatis, basi acutis, superioribus apice subattenuatis obtusis. supra glabris subtus sat dense hirtellis; panicula florente folii dimidium paullo superante, pedunculata, sublaxe pyramidato- ramosa, puberula; alabastris ovatis; floribus pedicellatis; calice cupulari, extus appresse hirtello 4 dentato, dentibus rotundatis: petalis 4, carnosis extus dense et appresse luteo-hirsutis, oblongo- ellipticis basi obtusis apice breviter acuminatis et acutis; tubo stamineo glabro ovato-cylindrico superne leviter contracto mar- gine integro; antheris 8, oblongo-ellipticis; gynophoro glabro lævi; ovario ovato-oblongo, glabro, quam gynophorum longiore, lævi, 4-loculari, loculis 2-ovulatis; capsula globosa lævi rubes-

STE — (21) cente, lenticellis pallidioribus conspersa. — G. Pohlii forma nova C. DC. in Bull. Herb. Boiss. sér. 2, t. 3, p. 409.

Arbuscula 4-5 m. alta. Ramuli fructiferi glabri, in sicco rubes- centes lenticellis concoloribus. Folia alterna in specimine fructi- fero 60 em. longa. In specimine florifero foliola superiora 20 cm. longa, 10 em. lata, in fructifero usque ad 29 cm. longa et 12 cm. lata firma opaca; nervi secundarii subrecti subadscendentes, utrinque 10-12. Petioluli hirsuti. Rhachis in specimine florifero subteres flavide hirtella, in fructifero teres, subglabra. Petiolus teres 6 cm. longus. Paniculæ florentis rami inferiores 11 cm. longi. Pedicelli 3 ‘/: mm. longi. Calix in sicco rubescens. Petala 10 mm. longa, fere 4 mm. lata. Tubus stamineus 9 mm. longus. Antheræ 1 ‘/ mm. longæ. Gynophorum glabrum. Ovula in loculo superposita. Stigma brevissime cylindricum. Capsula fere matura 3 !/2 diametro.

Paraguay, in alta planitie et decliviis Sierra de Maracayu. Octobri, (E. Hassler n. 5187 spec. fforiterum in h. Cand.); Villa- rica in silvis, Febr. et April (B. Balansa n, 2539, specimen fructiferun, ibid).

Guarea subnuGipetala C. DC. n. sp.; foluis 4-jugis, foliolis oppositis, breviter petiolulatis, subobovato-oblongis, basi æquilatera acutis, apice rotundatis vel brevissime et obtuse acu- minatis, adultis supra glabris subtus sparsim ad nervum centra- lem pilosis, infimis minoribus et ellipticis ; petiolulis rhachique et et petiolo haud dense hirsutis ; paniculis spiciformibus, florenti- bus quam petioli brevioribus, hirtellis ; floribus brevissime pedicellatis ; calice 4-dentato extus puberulo, dentibus rotundato- ovatis apice acutis ; petalis 4, oblongis apice acutis extus appresse et parce pilosis intus glabris ; tubo stamineo subovato-cylindrico margine levissime crenulato, extus parce pilosulo, antheris 8, subobovato-oblongis, paullo supra basin affixis ; gynophoro gla- bro ; ovario dense et appresse hirsuto, 4-loculari, loculis 1-ovu- latis:; stylo glabro; capsula submatura globoso-subtetragona, hirtella. -

Arbor 4-6 m. alta, floribus roseo-vel flavido-albicantibus. Ramuli juniores haud dense hirsuti dein glabri et in sicco rubes- centes, lenticellis concoloribus parvis instructi, spiciferi fere 3 mm. crassi. Folia alterna fere 14 cm. longa. Foliola in siceo

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(22)° — 143 — rigidula, pellucido-punctulata, superiora usque ad 13 em. longa et 4 cm. lata, infima circiter 7 em. longa et 2 ‘/2 cm. lata ; nervi secundarii subadscendentes, leviter arcuati. Rhachis petiolusque fere 5 em. longus supra sulcati. Paniculæ florentes circiter 3 em 4 longæ. Alabastra oblongo-obovata. Petala 7-8 mm. longa, 2 mm. lata. Antheræ 1 ‘/4 mm. longæ. Stigma orbiculare. Gynophorum apice leviter torulosum, ovario eo paullo longius. Capsula subma- tura in sicco atro-rubescens, circiter 12 mm. diametro. — Species G. silvicolæ C. DC. proxima, foliolis apice magis obtusis, pani- culis multo brevioribus, petalis minus pilosis, tubo stamineo extus puberulo ac margine tantum levissime crenulato et superne haud contracto ab illa discrepans. ee. In silvis Cordilleræ De. ‘Altos, decembri (E. Hassler n. 2148, 2150 in h. suo).

Guarea Cabirme C. DC. n. sp.; foliis longe petiolatis, . glabris, 5-jugis; foliolis oppositis, modice petiolulatis, oblongis, i basi æquilatera acutis, supremis apice breviter et obtusiuscule Ée.

acuminatis, aliis apice rotundatis vel emarginulatis; panicula à simplici breviter pedunceulata spicatim cymuligera parce hirtella quam folium multo breviore; flore brevissime pedicellato; calice extus appresse hirtello 4-dentato, dentibus ovatis apice acutis; | petalis 4, ovato-oblongis’apice breviter acuminatis, extus appresse 5 puberulis; tubo stamineo glabro, ovato-cylindrico, sub apice . paullo contracto, margine crenulato; antheris 8, denticulis à oppositis, fere medio dorsi sessilibus, oblongis; ovario conoideo 4 appresse et haud dense hirsuto; stylo glabro, loculis 1-ovulatis. — #4 Vern. : Cabirme.

Ramuli glabri pallide fuscescentes, lenticellis fere concoloribus inconspicuis. Folia alterna, 27 em. longa. Foliola in sicco mem- branacea, usque ad 18 cm. longa et 6 ‘/2 cm. lata; nervi secun- darïi leviter arcuati subadscendentes, utrinque circiter 8. Petio- luli 4 mm. longi. Rhachis petiolusque 8 m. longus subteretes. Panicula florens 9 cm. longa peduneulo 1 em. longo. Petala 5 mm. longa, fere 3 mm. lata, in sicco membranacea et suburbescentia. 4 Antheræ 1 mm. longæ. Gynophorum glabrum.

S-Domingo, La Hagua ad Jarabacoa, alt. 600 m. (Eggers n. 2072 in h. Cand.). -

Guarea subspicata C. DC. sp. nov.; foliis modice petio-

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a 23) 4 iatis 4-6-jugis, glabris; foliolis longe petiolulatis oppositis vel subalternis oblongo-lanceolatis basi cuneato-acutis apice acumi- 34

natis acumine acuto subacutove; paniculis breviter peduncu- latis simplicibus inferne brevissime ramulosis superne spicatim cymuligeris, quam folia multo brevioribus puberulis ; ala- bastris breviter oblongis, floribus brevissime pedicellatis ; calice cupulari extus appresse sublaxe hirtello 4-dentato, dentibus rotundatis summo apice brevissime apiculatis; petalis 4, oblongis utrinque attenuatis apice acutis vel subacutis extus appresse hirtellis: tubo stamineo glabro cylindrico margine obtuse crenulato; antheris 8 oblongis; gynophoro brevissimo; ovario gynophorum multo superante appresse hirsuto, 4-loculari, loculis 2-ovulatis; stylo glabro Iævi.

Ramuli in sieco rubescentes glabri, lenticellis eoncoloribus inconspicuis. Folia alterna usque ad 25 cm. longa. Foliola in siCco firma, opaca, in foliis infra paniculas insertis usque ad

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; 15 ‘/2 cm. longa et ad 5 ‘/2 em. lata; nervi secundarii subadscen- + dentes recti utrinque 8-10. Petioluli usque ad 15 mm. longi. Ë. Rhachis in sicco subtetragona supra leviter sulcata. Petiolus Fe 7 cm. longus subteres. Paniculæ florentis circiter 11 cm. longæ à ramuli inferiores 5 mm. longi, rhachis in sicco rubescens. Gyno-

phorum glabrum. Petala in sicco extus subrubescentia, 6 ‘/> mm. longa, 2 mm. lata. Tubus circiter 4 */2 mm. longus. Antheræ imm. longæ, tubi denticulis alternæ. Gynophorum glabrum. 4 Ovula in loculo superposita. Stigma brevissime cylindricum.

: ES Brasilia (A. Glaziou n. 158738 in h. Mus. Par.).

e Guarea Andreana C. DC. n. sp.; foliis glabris, 8-10-jugis; foliolis oppositis brevissime petiolulatis anguste oblongis, basi

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æquilatera acutis apice longiuseule acuminatis acumine obtuso; : panicula spiciformi breviter pedunculata, inferne breviter ramu- É losa, parce pilosula, cymulis unifloris; calice 4-dentato, dentibus : 4 à. rotundatis; petalis 4, oblongis apice obtusis extus appresse pube- _# N rulis; tubo stamineo glabro, sub antheris contracto, margine S integro, antheris ellipticis; ovario conoideo hirsuto, 4-loculari, à | loculis 1-ovulatis. : | Ramuli appresse puberuli, in sieco rubescentes. Folia alterna 4 usque ad 30 cm. longa. Foliola in sicco firmula subpellucida =: epunctulata utrinque lævia, usque ad 16 em. longa et 3 ‘/2 cm. :#

(24) — 145 — lata, infima minora; nervi secundarii recti utrinque 20 et plus. Rhachis subteres. Petiolus circiter 5 ‘/2 em. longus. Paniculæ -usque ad 20 cm. longæ, earum pedunculi vix 2 em. et ramuli inferiores usque ad 2 em longi. Petala circiter 6 mm. longa. Antheræ 1 mm. longæ. Ovarium gynophoro glabro longius. Stylus puberulus. In America æquinoxiali (E. André n. 1769 et 2037 in h. suo). Guarea Rovirosæ C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis 2-Jugis, foliolis oppositis breviter petiolulatis lanceolato-ellipticis, basi æquilatera acutis apice longiuscule acuminatis, utrinque parce et præsertim ad nervos et petiolulos pilosis margineque ciliatis, rhachi petioloque parce pilosis ; paniculis brevissime peduneulatis, simplicibus, spicatim cymuligeris, parce pilosulis, florentibus folia subæquuantibus, cymulis plerumque 1-floris ; floribus pedicellatis, calice extus puberulo acute 4-dentato ; petalis 4, extus præsertim superne appresse pilosulis, oblongis, - _ apice breviter acuminatis, tubo stamineo cylindrico integro gla- | bro, antheris 8 ellipticis ; ovario parce pilosulo 4-loculari, loculis 1-ovulatis, stylo glabro ovarium superante. In Mexico, in umbrosis prope Atasta (Rovirosa n. 542 in h. Donn. Smith.). _ Ramuli juniores puberuli dein glabri in sieco virescentes 1 ‘/emm. crassi. Folia alterna fere 9 cm. longa. Foliola fere usque ad 11 em. longa et 4 ‘/2 Cm. lata, in sicco membranacea epunc- tulata, infima minora vel æquilonga ; nervi secundarii subadscen- dentes utrinque 5-6. Petioluli 2 mm., petioli vix 4 ‘/2 em., pedi- * celli fere 1 mm. longi. Alabastra oblongo-obovata. Petala 6 mm. longa, 1 ‘2 mm. lata. Antheræ e tubo paullo exsertæ dorso infra medium affixæ, rimæ in sicco flavæ. Gynophorum glabrum apice dilatatum. Stylus e tubo exsertus. Stigma orbiculare carnosum. Guarea punctulata C. DC. n. sp. ; foliis modice petiolatis ; foliolis alternis modice vel longiuseule petiolulatis, utrinque 5-6, elliptico-oblongis, basi acutis apice acuminatis, acumine acutius- culo, supra glabris subtus ad nervos cum petiolulis rhachique et petiolo appresse pilosis, sero subglabris ; paniculis breviter peduneulatis hirsutis, florentibus quam folia paullo brevioribus inferne breviter ramosis superne simplicibus ; floribus brevissime pedicellatis ; calice cupulari extus appresse hirtello 4-dentato,

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dentibus rotundatis ; petalis 4, extus appresse hirtellis, oblongis basi truncatis apice breviter attenuatis et subacutis ; tubo stami- neo glabro, subovato-cylindrico margine obtuse crenulato ; antheris 8 oblongis ; gynophoro apice toruloso ; ovario ovato- conoïideo dense hirsuto 4-loculari, loculis 2-ovulatis; stylo hirsuto. | |

Ramuli dense hirsuti dein glabri, in sieco fuscescentes lenti- cellis concoloribus inconspicuis. Folia alterna, usque ad 35 cm. longa. Foliola in sicco membranacea crebre pellucido-punctulata, usque ad 18 ‘/2 cm. longa et 7 cm. lata ; nervi secundarii leviter arcuati subadscendentes utrinque 8-9. Petioluli usque ad 9 mm. longi. Rhachis subteres. Petiolus 7 em. longus subteres supra complanatus. Paniculæ florentis rami inferiores usque ad 3 cm. longi. Petala in sicco subrubescentia membranacea, 9 mm. longa, 8 mm. lata. Tubus 7 mm.longus. Antheræ 1 mm. longæ. Ovarium gynophoro glabro paullo longius. Ovula in loculo superposita. Stigma orbiculare carnosum. Capsula adhue juvenilis 7 mm. longa, hirsuta, pyriformis, torulosa.

Brasilia (A. Glaziou n. 11843 in h. Mus. par., Cand., War- ming).

Guarea verrucosa C. DC. n. sp. ; foliis modice petiolatis 4-jugis ; foliolis oppositis subsessilibus obovato-oblongis basi æquilatera acutis apice breviter acuminatis, acumine obtusiusculo, supra glabris subtus ad nervum centralem rhachinque et petiolum parce pilosis ; paniculis fructiferis folia fere æquantibus spicatim cymuligeris, capsulis cymulas terminantibus globosis verrucis

crassis rotundatis lineatim instructis, præsertim superne appresse

hirtellis, 4-locularibus.

Ramuli in sicco pallide rubescentes lenticellis concoloribus inconspicuis muniti. Folia alterna 11 em. longa. Foliola in sicco firma opaca, superiora usque ad 13 em. longa et 4 em. lata ; nervi secundarii subpatuli recti utrinque 12-14 ; foliola infima minora elliptica circiter 5 em. longa, 2 ‘/2 em. lata. Rhachis petiolusque 3 ‘/2 cm. longus supra suleati. Capsula fere matura circiter 1 em. longa, 1 ‘/2 cm. lata, in sicco atrorubescens, verrucis circiter 2 mm. altis asperata.

Brasilia, prov. Rio de Janeiro (A. Glaziou n. 13645 in h. Deless.,

-b. Mus. par.).

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(26) — 147 —

Guarea Trombpillo C. DC. n. sp.; foliis 3-6-jugis, foliolis oppositis breviter petiolulatis oblongis, basi attenuato-acutis, apice breviter acuminatis acumine acuto, adultis supra glabris subtus ad nervum centralem puberulis subglabrisve, rhachi petioloque dense hirsutis ; paniculis breviter peduneulatis, hirsu- tis, racemifomibus vel tantum basi breviter ramosis ; florentibus folia paullo superantibus ; floribus brevissime pedicellatis ; calice 4-dentato extus appresse hirtello intus glabro, dentibus summo apice acutis ; petalis 4-5 oblongis, basi truncatis apice attenuato- subacutis, extus dense appresse hirsutis intus glabris ; tubo stamineo cylindrico, margine integro, glabro ; antheris 8-10, oblongis paullo supra basin affixis, utrinque obtusis ; ovario 5-loculari, oblongo styloque æquilongo dense appresse hirsutis : stigmate orbiculari carnoso, loculis 2-ovulatis. — Vern. Tr'ompillo.

Ramuli floriferi dense hirsuti, elenticellosi, in sicco fuscescentes. Folia alterna, usque ad 33 em. longa. Foliola in sicco rigido- membranacea, minute pellueido-punetulata, usque ad 18 cm. longa et 6 cm. lata ; nervi secundari leviter arcuati utrinque circiter 10. Petioluli 5-7 mm. longi. Paniculæ florentis circiter 42 cm. longæ rami infimi usque ad 4 em. longi, dense cymuligeri, pars racemiformis inferne subremote et brevissime ramulosa superne cymuligera. Alabastra ovata. Pedicelli 1 mm. longi. Calix cum dentibus 3 mm. longus. Petala in sicco:coriacea extus pallide virescentia, 10 mm. longa, 2 ‘/2 mm. lata. Tubus 7 mm. longus. Antheræ 2 mm. longæ, ‘/2 mm. latæ. Gynophorum glabrum.

In Guatemala, prope San Francisco de Miramar, Costa Cuca, alt. 1000 m. (EH. Pittier n. 66 in h. U. $. M. h. Cand..

Guarea Chichon C. DC. sp. nov. foliis 5-?-jugis adultis gla- bris, foliolis oppositis breviter petiolulatis oblongo-ellipticis, basi æquilatera acutis apice brevissime et obtuse attenuatis, paniculis florentibus folia subæquantibus breviter pedunculatis, minute puberulis, parce pyramidato-ramulosis ; floribus pedicellatis ; calice cupuliformi extus velutino-puberulo, adulto marginhe irre- gulariter et haud profunde 5-lacerato ; petalis 5 extus appresse puberulis oblongis apice acuminatis; tubo stamineo cylindrico glabro integro, antheris 10 oblongis, ovario gynophorum apice incrassatum superante styloque subæquilongo dense appresse hirsutis ; loculis 2-ovulatis.

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— 148 — (27)

In umbrosis prope Atasta, ubi vernacule Chichon de Montana dicitur (J. N. Rovirosa n. 534 in h. Donn.-Smith).

Folium circiter 22 cm. longum (in specimine incompletum)

rhachi tereti 3 mm. crassa. Foliola in sicco coriacea opaca usque

ad 23 cm. longa et 8 em. lata ; nervi secundarn patule subadscen- dentes utrinque 10. Petioluli fere 5 mm. longi. Paniculæ pedun- culus 2 cm. longus, ramuli inferiores usque ad 6 cm. longi. Ala-

bastra oblonga ; pedicelli 2 mm. longi. Petala adulta coriacea

fere 10 min. longa et 3 mm. lata, in sicco extus pallide virescentia. Antheræ 1 ‘/2 mm. longa dorso infra medium affixæ. Stigma orbiculare carnosum tubo inclusum. Gynophorum glabrum. Ovarium 5-loculare.

Paniculæ e trunco oriundœæ.

Guarea Ulei Harms, mns. in h. Berol.; foliis longe petiolatis 5-jugis ; foliolis oppositis breviter petiolulatis. subobovato-oblon- gis, basi æquilatera acutis apice breviter et obtusiuscule acumi- natis, supra tantum ad nervos et subtus ubique et densius ad nervos hirtellis ; paniculis e trunco oriundis hirtellis paullo supra basin 2-fidis, ramis simplicibus brevibus spiciformibus ; calice cupuliformi extus puberulo, 2-3-dentato, dentibus rotundatis summo apice sæpe 2-denticulatis ; petalis 4 subobovato-oblongis, apice acutis, extus appresse hirsutis ; tubo stamineo cylindrico

glabro margine subintegro ; antheris 8 lineari-oblongis ; ovario

hirsuto 4-loculari, loculis 2-ovulatis, stylo glabro.

Folium circiter 62 cm. longum. Foliola in sicco firma, minute pellucido-punetulata, usque ad 28 em. longa et 8 cm. lata ; nervi secundarii subadscendentes subareuati utrinque 14-15. Petioluli 7 mm. longi. Rhachis hirtella, subteres supra sulcata. Petiolus supra Complanatus, circiter 14 em. longus. Paniculæ rami 6 cm.

longi sub 1 mm. crassi, spicatim cymuligeri. Bracteæ ovato-acutæ,

hirtellæ 1 mm. longæ, cymulæ 1-floræ. Alabastra oblonga. Calix in sicco rubescens. Petala in sicco subrubescentia., fere 4 mm. longa. Antheræ 1 mm. longæ. Ovarium conoiïdeum, gynophorum glabrum æquans. Ovula in loculo superposita. Stigma orbiculare carnosuim breviter cylindricum.

Amazonas, Jurua (E. Ule n. 5809 in h. Berol.).

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2° Folia imparipinnata.

Guarea Bipindeana C. DC. n. sp.; foliis modice petio- latis imparipinnatis 5-jugis, glabris ; foliolis brevissime petiolu

latis, supremis oppositis aliis subalternis alternisve, infimis ovatis

aliis oblongis basi æquilatera acutis apice longiuscule acuminatis acumine obtusiusculo ; floribus brevissime pedicellatis ; calice cupulari breviter et obtuse 4-dentato, extus puberulo ; petalis 4 oblongis apice breviter attenuatis et summo apice subacutis, gla- bris ; tubo stamineo cylindrico, glabro, integro ; antheris 8 oblongis, basi sessilibus ; gynophoro apice incrassato ; ovario elliptico hirsuto gynophorum superante 4-loculari, loculis 1-ovu- latis ; stylo glabro.

Ramuli glabri in sicco pallide virescentes lenticellis fere conco- loribus. Folia alterna circiter 62 em. longa. Foliola in sicco virescentia membranacea, pellucido-punctulata, infima 10 em. longa, 5 em. lata, alia circiter 24 ‘/2 cm. longa et 8 ‘/2 cm. lata ; nervi secundarii patuli subrecti utrinque cireiter 14. Petioluli circiter 3 mm. longi rugoso-tumescentes. Rhachis petiolusque 5 ‘/2 em. longus teretes. Panicula et fructus ignoti. Petala mem- branacea flavicantia 13 mm. longa, 4 mm. lata, in æstivatione valvata. Tubus liber quam petala paullo brevior. Antheræ 1 ‘/: mm. longæ. Gynophorum glabrum.

Bipinde, in silva primæva (G. Zenker n. 2921 in h. Deless.).

Sectio RuAGEA C. DC. in Mon. Phan. v. 1, p. 577 (leviter mutata). Calix polysepalus. Folia abruptopinnata vel imparipinnata.

Guarea Weberbaueri C. DC. n. sp.: foliis modice petio- latis abruptopinnatis, 12-15-jugis adultis glabris, foliolis oppo-

. Sitis alternisve brevissime petiolulatis, lanceolatis latere superiore

paullo latioribus ; rhachi supra costulata ; paniculis florentibus fol dimidium vix æquantibus glabris breviter pedunculatis bre- viter pyramidato-ramosis ; alabastris obovato-oblongis : floribus breviter pedicellatis ; sepalis rotundatis appresse puberulis mar- gineque ciliolatis ; petalis glabris obovato-oblongis apice rotun- datis ; tubo stamineo glabro ovato-cylindrico, sub apice leviter contracto, margine crenulato ; antheris ellipticis connectivo basi

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LEE (29) in appendiculam brevem bhirtellam producto ; ovario gyno- phorum superante glabro, 3-loculari, loculis 1-ovulatis ; stilo glabro.

Arbor 8 m. alta. Ramuli gläbri in sicco fuscescentes, lenticellæ paucæ rubescentes. Folia alterna usque ad 30 em. longa. Foliola in siCco coriacea Opaca, juniora supra puberula usque ad 9 cm. longa et ad 32 mm. lata ; nervi secundarïi recti tenues utrinque circiter 20. Petioluli usque ad 1 mm. longi. Rhachis supra costata. Paniculæ hornotinæ, earum rami inferiores usque ad 5 t/2 em. longi, fere a basi cymuligeri. Flores in vivo virides. Sepala 5. Petala 5 in æstivatione quincuncialia, 6 mm. longa, 3 mm. lata subcoriacea. Antheræ 1 mm. longæ. Gynophorum breve, glabrum, costulatum. Stigma orbiculare carnosum supra con- vexum.

Chugur. In valle septentrionali-pomeridionali Hualagayoc. (Dep. Cajamarea), 2900-3000 alt. In denso et humido fruticeto. Maio (A. Weberbauer n. 4094 in h. Berol ; h. Cand.).

Guarea hirsuta C. DC. in Mon. Phan. v. 1, p. 578 ; in descriptione adde : paniculæ hornotinæ axillares, peduneulis 12 cm. longis, ipsæ 12 cm. longæ et earum rami usque ad 9 cm. longi. Sepala rotundata extus dense puberula. Petala in æstiva- tione quincuncialia, glabra, oblongo-elliptica, utrinque rotundata, coriacea, 12 mm. longa, 3 mm. lata. Tubus stamineus glaber cylin-

dricus margine crenulatus. Antheræ 10, oblongo-ellipticæ

1 */4 mm. longæ. Gynophorum glabrum. Ovarium glabrum gyno- phoro longius, 3-loculare, loculi 1-ovulati. Stylus glaber. Stigma brevissime cylindricum.

In Ecuador, in silva prope Canzacato, 2000 m. alt. Arbor. (Sodiro n. 263 in h. Berol.).

Guarea Smithii C. DC. n. sp.; foliis breviter petiolatis imparipinnatis, 4-jugis; foliolis supra præsertim ad nervum centra-

lem, subtus ubique et densius fulvescenti-hirsutis, terminali sub-

obovato-elliptico basi attenuato-acuto apice obtuso, lateralibus oppositis brevissime petiolulatis ellipticis, basi ima acutis apice brevissime et obtuse acuminatis; petiolulis rhachique et petiolo densissime fulvescenti-hirsutis; panicula quam folium breviore pedunculata, densissime fulvescenti-hirsuta, pyramidato-ramosa ; alabastris subovato-oblongis; floribus subsessilibus ; calice 5-sepalo sepalis rotundatis extus hirsutis margineque ciliatis, obovato-

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oblongis, basi truncatis apice rotundatis; tubo stamineo obovato- cylindrico, utrinque parce et minute pulverulento-puberulo, margine acute denticulato; antheris 10, oblongis, infra me- dium affixis; ovario 3-loculari stiloque glabris et leviter costu- latis.

Ramuli densissime fulvescenti-hirsuti. Folia alterna 35 cm. longa Foliola in sicco coriacea opaca; terminale 15 em. longum 8 cm. latum, lateralia suprema 14 em. longa 7 cm. lata, cætera gradatim minora, infima 6 em. longa 4 cm. lata; nervi secun- darii patuli subrecti in foliolo terminali utrinque circiter 11. Petiolulus terminalis 15 mm., laterales 5 mm. longi. Paniculæ peduneulus 6 ‘2 cm., rami inferiores 5 cm. longi. Sepala fere

2 mm. longa. Petala, in æstivatione quincuncialia, 11 mm. longa

superne usque ad 3 */1 mm. lata. Tubus 8 mm. longus, denticulis triangularibus. Antheræ cum denticulis alternæ 2 mm. longæ. Gynophorum glabrum et leviter costulatum. Ovula in loculo collateralia aut subcollateralia. Stigma orbiculare carmosum e tubo paullulo exsertum.

Santa Marta (Herb. H.-Smith n. 1550 in h. Cand.).

AGLAÏIA Lour. Sectio HeArNIA Harms in Engl.-Prantl. Pflanzf., ILE, 4, p. 298.

Aglaia Langlassei C. DC. n. sp.; foliis longe petiolatis 8-jugis; foliolis oppositis suboppositisve breviter petiolulatis

_oblongo-ellipticis basi æquilatera acutis subacutisve, apice acumi-

natis acumine obtusiusculo, supra glabris subtus ad nervos dense petiolulosque rhachin et petiolum stellato-lepidotis; panicula folio paullo breviore pedunculata, pyramidato-ramosa, stellato-lepi- dota; floribus brevissime pedicellatis; calice profunde 5-dentato extus dense stellato-lepidoto, dentibus ovatis; petalis 5 ellipticis

apice obtusis extus minute puberulis; tubo stamineo petalis multo

breviore, urceolato, glabro, margine crenulato et antherifero: antheris 5, sessilibus minutis, ovatis, glabris; ovario loculari stel- lato-lepidoto; stilo brevi glabro.

Ramuli juniores dense stellato-lepidoti, in sicco cinerescentes.

eo (31) Folia alterna, ut videtur imparipinnata, circiter 30 cm. longa. Foliola in sicco firma, opaca, usque ad 17 cm. longa et 58 mm. lata; nervi secundarïii subarcuato-subadscendentes utrinque cir- citer 10. Petioluli 5 mm. longi. Rhachis petiolusque 10 em. longus teretes. Panicula florens 25 em. longa; petiolus 4 em. longus; rami inferiores usque ad 6 em. longi. Petala in æstivatione quin- cuncialia, 1 ‘/2 mm. longa. Antheræ in margine tubi insertæ. Stigma orbiculare carnosum.

Philippinis (Langlassé in h. Boiss.). :

WALSURA Roxb.

Walsura Perrottetii C. DC. n. sp.; foliis longiuscule petiolatis 3-jugis, glabris; foliolis oppositis longiuscule petiolu- latis, ovato-elliptieis fere æqualibus, basi acutis apice modice vel longe vel et protracte acuminatis acumine obtusiuseulo vel acuto; paniculis folia fere æquantibus longe pedunculatis, apice sub- corymbose ramosis, peduneulis glabris, ramis ramulisque dense hirtellis: floribus breviter pedicellatis ; calice extus dense hirtello 5-dentato, dentibus ovatis; petalis 5 utrinque parce hirtellis sub- obovato-oblongis, basi truncatis apice acutis; staminibus 10, usque ad ‘/s longitudinis in tubum glabrum connatis sursum laciniosis, utrinque hirsutis, apice acute 2-dentatis dentibus glabris; antheris glabris ovatis apice mucronatis; disco ovarioque glabris.

Ramuli glabri in sicco fusei lenticellis pallidis parce instructi. Folia alterna imparipinnata, circiter 23 cm. longa. Foliola in SiCCo rigida opaca usque ad 8 ‘/ cm. longa et 37 mm. lata; nervi secundarii subadscendentes subrecti utrinque 8-9. Petioluli usque ad 1 em. longi. Rhachis petiolusque 6 em. longus teretes. Pedun- culi usque ad 12 em. longi. Pedicelli 1 mm. longi. Petala in æsti- vatione valvata, 3 mm. longa, usque ad 1 ‘/4 mm. lata. Antheræ /1 mm. longæ. Ovarium cum disco connatum, 2-loculare, loculi 1-ovulati. Stamina cum antheris fere 2 ‘/2 mm. longa. Stylus glaber cum stigmate staminibus multo brevior.

Nilgherries (M. Perrottet in h. Deless.).

Walsura trichostemon Miq. in Ann. Mus. bot. v. 4, p. 60.

Siam, Bangkok (R. Zimmermann n. 120 in h. Deless.).

(32) age

TRICHILIA L.

Sectio EurriciLIiA C. DC. in Mon. Phan, v. 1, p. 647.

Trichilia mollis C. DC. in Mart. Flor. Bras. v. 11, I, p: 202.

Paraguay, cordillera De Altos, locis humidis in silva ; arbuscula surcularis, 6 m. alt., ligno albo cortice lævi (K. Fiebrig n. 47 in h. Berol.). Ibid. (E. Hassler n. 2147 in h. suo).

Trichilia flava C. DC., Mon. I, p. 651.

Estado de Amazonas; jurua M'° Belem, September (E. Ule n. 5810 in h, Berol.); Peruvia, Dep. Loreto; Tarapoto, october (n. 6512 ibid.).

Trichilia pallida Sw. Flor. Ind. occ., p. 735.

Ecuador, Boleo (Eggers n. 14251 in h. Berol.).

Trichilia hirta L. Sp. p. 550 8 magnifolia C. DC. n. var. fohis cum impari 25 cm. longis, 5-Jugis; foliolis majoribus; pani- culis longe peduneulatis, 7 em. longis, 2 cm. latis.

Portorico, inter Guyama et Guamani, ad viam (P. Sintenis D. 2216 in h. Deless.); Portorico (A. À. Heller n. 6177 ibid.),

Trichilia spondioides Sw. 8 gibbosifoliola C. DC. n. var.; foliolis basi leviter inæquilateris, latere longiore rotundatis.

Guatemala, Santa Rosa, Dep. Santa Rosa, alt. 3000 p. Marta (Donnell Smith n. 4453 in h. U. S. M., Cand.).

Trichilia Claussenii C. DC. in Mart. FI. Bras. t. XI, I, ps 20%:

Brasilia (A. Glaziou n. 15876 in h. Mus. Par...

Trichilia Goyazana C. DC. n. sp.; foliis 3-4-jJugis modice petiolatis; foliolis oppositis brevissime petiolulatis basi acutis apice longe et acute acuminatis terminalibus obovato-lanceolatis, lateralibus lanceolatis, supra ad nervum centralem parce pube- rulis Subtus ad nervos parce et appresse hirtellis; petiolulis rhachique hirtellis vel adultis fere glabris; paniculis subsimpli- cibus quam folia multo brevioribus parce hirtellis; alabastris ovatis; floribus longe pedicellatis; calice extus parce hirtello, acute 5-dentato; petalis 5 oblongo-lanceolatis glabris; filamentis

— 154 — (33) 10, fere usque ad medium in tubum glabrum connatis, sursum lacfniosis intus villosis in apice integro obtusis; antheris ovato- acutis hirsutis ; ovario sessili dense hirsuto 2-loculari loculis 2-ovulatis: stylo glabro stigmato globoso.

Ramuli cito glabri fuscescentes dein cinerascentes lenticellis concoloribus inconspicuis. Folia alterna imparipinnata circiter 30 cm. longa. Foliola in sicco firma crebre pellucido-punctata punctis rotundis, terminalia usque ad 12 cm. longa et fere 4 em. lata, lateralia gradatim minora sed conformia, infima circiter 8 ‘/2 cm. longa et fere 2 cm. lata; nervi secundarii patulo- subadscendentes leviter arcuati, tenues, in terminalibus utrinque circiter 14. Petioluli 1 mm. longi. Rhachis petiolusque 3 /2 cm, teretes. Paniculæ ramuli inferiores circiter 2 t/2 em. longi. Pedi- celli usque ad 3 */2 mm. longi. Flores in sicco rubescentes. Dentes calicis anguste triangulares 1 mm. longæ. Petala in æstivatione valvata, 2 ‘/2 mm. longa, 1 ‘/ mm. lata. Tubus stamineus cum ovario supra petala internodio producto breviter stipitatus. Ovarium conoideum. Ovula in loculo collateralia. Stylus ovario brevior. Stigma apice levissime 2-labiatum.

Prov. Goyaz (M. A. Glaziou n. 20242 in h. Mus. Par.).

Trichilia Pavoniana C.DC. n.sp.; foliis modice petiolatis 6-jugis; foliolis oppositis breviter petiolulatis suboblique elliptieis, basi inæquilatera superne rotundatis inferne acutis, apice bre- vissime acuminatis acumine obtuso, utrinque et subtus densius petiolulisque appresse hirtellis, rhachi glabra; panicula minute et parce puberula, longe pedunculata, pyramidato-ramosa, cum peduneulo folium subæquante; alabastris obovatis; floribus pedicellatis; calice cupulari glabro 5-dentato dentibus rotundatis margine ciliolatis; petalis 5 glabris subobovato-oblongis, basi truncatis apice obtusis; staminibus 10, paullo ultra medium in tubum subcampanulatum et glabrum connatis sursum laciniosis, laciniis oblongis apice breviter emarginulatis intus hirsutis, antheris sessilibus glabris ellipticis; ovario sessili densissime hir- suto, stylo glabro.

Ramuli glabri. Folia alterna imparipinnata 23 cm. longa. Foliola in sicco membranacea subopaca pellucido-punctulata, terminalia et superiora utrinque 3 æquala 5 em. longa, 27 mm. lata, alia gradatim minora, infima 2 em. longa; nervi secundari

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(34) — 155 —

tenues subpatuli subrecti, in foliolis superioribus utrinque cir- citer 8. Petioluli sub limbo et inter limbi latera 2 mm. long. Rhachis petiolusque 3 em. longus teretes. Paniculæ pedunculus _circiter 9 cm. longus, rami inferiores 4 t/2 em. longi. Pedicelli 1 mm. longi, glabri. Petala 6 mm. longa et usque ad 1 */4 mm. lata. Stamina cum antheris 5 mm. longa, antheræ 1 */: mm. longæ. Ovarium 3-loculare. Stigma cylindricum glabrum. — Species paniculis folia subæquantibus et filamentis hirsutis à T. Pringlei Rose diserepans.

Mexico (Pavon in h. Boiss.: Mocino et Sessé in h. Deless.).

Trichilia parvifoliola C. DC. n. sp; foliis longe petio- latis, 5-6-jugis; foliolis oppositis modice petiolulatis, parvis, subovato-lanceolatis basi superne paullo longioribus subacutisque inferne acutis, apice lineari-acuminatis acumine mucronulato, utrinque et pæsertim subtus rhachique et petiolo villosis; pani- culis quam folia brevioribus longe pedunculatis pyramidato- ramulosis, villosis; floribus longiuscule pedicellatis; calice pro- funde 5-dentato extus hirsuto, dentibus ovato-acutis; petalis 5, oblongis basi truncatis apice attenuato-acutis, utrinque hirsutis; staminibus 10 inferne in tubum glabrum connatis, superne laciniosis, laciniis margine villosis apice truncatis; antheris villosis, oblongis basi truncatis apice acutiuseulis; disco lato stipititormi glabro; ovario ovato dense hirsuto 3-locu- lari; stylo brevi glabro, stigmate breviter cylindrico supra CONCAVO.

Arbor.parva, corona rotundata. Ramuli floriferi villosi, dein glabri et in sicco fuscescentes, lenticellis paucis concoloribus. Folia alterna in apice ramulorum conferta, circiter 10 cm. longa. Foliola in sieco membranacea minute pellucido-punctulata usque ad 3 cm. longa et 1 em. lata. Petioluli sub limbo 2? mm. inter Himbi latera ‘/2 mm. longi. Pedunculus 3 em. longus. Panicula florens circiter 3 cm. longa, ejus ramuli infimi fere 1 cm. longi. Pedicelli 1 ‘/? mm. longi hirsuti. Flores in vivo virescentes. Petala 3 ‘/2 mm. longa, 1 ‘/2 mm. lata. Antheræ fere */; mm. longæ. Ovarium cum disco æquilatum. Loeuli 2-ovulati. Ovula in loculo collateralia.

In Guatemala, El Cherito ad Amantillan, alt. 1300 m. (H. Pittier n. 100 in h. U. $S. M. et h. Cand.).

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— 156 — (35)

Trichilia petiolulata C. DC. n. sp. ; foliis longe petiolatis 3-4-jugis ; foliolis longiuseule petiolulatis supra glabris subtus tantum ad axillas nervorum secundariorum pilosis, basi acutis apice longiuscule et acute acuminatis, terminali subobovato- lanceolato lateralibus oblongo-lanceolatis ; paniculis fructiferis quam folia multo brevioribus longe pedunculatis glabris ; calice diu persistente extus appresse hirtello, acute 5-dentato : capsula submatura velutino-pubescente ovato-trigona basi breviter spiti- formi, 3-loculari loculis 2-spermis, seminibus in loculo collatera- hbus. |

Ramul glabri in sicco pallide fuscescentes lenticellis concolo- ribus. Folia alterna imparipinnata circiter 32 cm. longa. Foliola in sicco firma creberrime pellucido-punctata, punctis rotundis oblongisve, foliolum terminale et superiora fere æquilonga usque ad 16 em. longa et 5 cm. lata, infima conformia circiter 8 em. longa et 38 mm. lata, nervi secundarii subadscendentes fere recti in foliolis terminalibus utrinque 12-14. Petioluli circiter 1 em. longi. Rhachis petiolusque fere 7 cm. longus teretes. Capsula submatura Circiter 15 mm. longa, 12 mm. lata, in sicco fulvescens. Semen oblongo-ellipticum exalbuminosum, in sicco fuscum basi arillo membranaceo vestitum. Cotyledones oblongo-obovatæ basi hypocordatæ 8 mm. longæ radiculam includentes. Species propter formam capsulæ verisimiliter hujus sectionis.

Brasilia (A. Glaziou n. 10438 in h. Mus. par.).

Trichilia glabriramea C. DC. n. sp.; folus longiuscule petiolatis, 3-jugis ; foliolis breviter petiolulatis basi cuneato-acutis apice breviter et acutiuscule acuminatis, superiore obovato- lanceolato, infimis lanceolatis omnibus supra glabris et subtus tantum ad axillas nervorum secundariorum pilosis ; petiolulis rhachique et petiolo glabris ; paniculis fructiferis glabris longius- cule pedunculatis cum peduneulo fol petiolum æquantibus ; calice acute 5-dentato ; capsulis sub calice pedicellatis subglobosis velutino-puberulis.

Ramuli glabri in sicco virescenti-fuscescentes lenticellis paullo pallidioribus haud conspicuis. Folia alterna imparipinnata 24 em. longa. Foliola in sicco firma fuscescentia opaca et pellucido-punc- tata, punctis rotundis, superiora tria subæqualia usque ad 12 cm. longa et 5 cm. lata, intermedia 9 ‘/: em. longa et 2 ‘/2 cm. lata,

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infima usque ad 6 em. longa et 2 t/: em. lata. Petioluli laterales circiter 5 mm. longi. Rhachis semiteres supra complanata. Petio- lus teres usque ad 9 cm. longus. Capsula fere 15 mm. longa. Semen arillo munitum, ellipticum, in sicco atro-rubescens, 8 mm. longum exalbuminosum. Cotyledones basi hypocordatæ redicu- lam includentes.

In viciniis Rio-de-Janeiro et Ouro-Preto. (A. Glaziou n. 14582 in h. Mus. par.).

Trichilia integrifilamenta C. DC. n. sp.; folus longe petiolatis obovato-oblongis basi æquilatera acutis apice acumi- natis, acumine acuto, supra glabris subtus ad nervos parce petio- lulisque petioloque et rhachi appresse hirtellis ; paniculis floren- tibus quam folia pluries brevioribus appresse hirtellis : floribus breviter pedicellatis ; calice profunde 5-dentato extus appresse puberulo, dentibus ovato-aeutis ; petalis 5, oblongis basi truncatis apice rotundatis extus appresse puberulis ; staminibus ultra ‘/s longitudinis in tubum cylindricum glabrum connatis sursum Jlaciniosis, laciniis intus margineque longe et dense hirsutis apice integris obtusiuseulis, antheris 10 ellipticis glabris apice lacinia- rum sessilibus ; ovario styloque longo hirsutis.

Ramuli dense puberuli elenticellosi, in sieco fuscescentes. Folia alterna verisimiliter imparipinnata. Foliola in sicco membra- nacea crebre pellucido-punctata, superiora circiter 14 > em. longa, 42 mm. lata ; nervi secundarii subpatuli, recti, tenues utrinque circiter 14. Petioluli 5 mm. longi. Rhachis teres supra sulcata. Petiolus teres 8 cm. longus. Pedicelli 1 mm. longi. Calix in sicco membranaceus cum dentibus 2 mm. longus. Petala 7 mm. longa, 1 ‘/2 mm. lata. Stamina cum antheris 6 mm. longa. Anthe- ræ L ‘/2 mm. longæ. Ovarium 3-loculare vel abortu 1-loculare et sterile. Stigma globosum supra 3-denticulatum.

Kamerun ; Bipinde in silva primæva (G. Zenker n. 837 in h. Deless.).

Trichilia microcarpa C. DC. n. sp. ; foliis modice petio- latis 5-6-jugis glabris ; foliolis oppositis alternisve breviter petio- lulatis subæqualibus, anguste subovato-oblongis basi æquilatera acutis apice acuminatis acumine obtuso ; paniculis fructiferis folii dimidium subæquantibus glabris ; capsula parva glabra valvis ovatis ; seminibus globosis. ;

— 158 — (37)

Ramuli glabri in sicco fuscescentes lenticellis pallidioribus conspersi. Folia alterna imparipinnata 26 cm. longa. Foliola in sicco firmula epunctata, 7 em. longa, 2 em. lata ; nervi secundarii tenues subpatuli utrinque circiter 12. Petioluli fere 3 mm. longi, Rhachis petiolusque 4 em. longus teretes. Capsulæ valvæ circiter 7 mm. longæ in sicco extus virescentes. Semina fere 4 mm. crassa exalbuminosa ; cotyledones rotundatæ, basi cordulatæ ; plumula glabra.

Prov. Rio de Janeiro (Glaziou n. 13644 in h. Deless.).

Trichilia Bakeri C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis 2-jugis; foliolo terminali lanceolato-obovato basi cuneato et ad petiolululnm lineari-decurrente, apice obtuse apiculato; foliolis lateralibus oppositis brevissime petiolulatis, superioribus termi- pali paullo minoribus obovatis basi æquilatera acutis, infimis multo minoribus rotundato-ellipticis basi æquilatera acutis, adultis omnibus utrinque glabris; petiolulis rhachique et petiolo hirtellis; paniculis fere a basi ipsa subcorymbose ramosis fol petiolum paullo superantibus hirtellis; floribus longiuseule pedi- cellatis; sepalis 5 rotundato-ovatis extus hirtellis margineque Qiliatis; petalis 5 ovatis glabris; staminibus 10 paullo ultra medium in tubum cylindricum, extus glabrum intus superne hir- sutum çConnatis Sursum laciniosis laciniis extus glabris intus hirsutis apice acute 2-dentatis inter dentes apice denticuli acuti antheriferis ; antheris glabris oblongis apice acutis: ovario glabro subgloboso 3-loculari disco glabro insidente.

Ramuli juniores puberuli dein glabri in sicco fuscescentes. Folia alterna imparipinnata 16 ‘/ cm. longa. Foliola in sicco subrigida crebre pellucido-punctata, terminale 9 ‘/2: cm. longum et

usque ad 5 em. latum, sequentia usque ad 7 em. longa et 4 em. lata,

infima 17 mm. longa; nervi secundarii patulo-subadscendentes in foholo terminali utrinque 6-7. Petioluli terminales fere 1 cm. longi, laterales 2 mm. longi basi articulati. Rhachis teres bre- vissime marginata. Petiolus teres usque ad 2 cm. longus. Pedi- celli 2 ‘/2 mm. longi. Sepala fere 1 ‘/2 mm. longa. Petala in æstivatione quincuncialia 2 */4 mm. longa 2 mm. lata. Antheræ 5/4 mm. longæ. Ovula in loculo 2 collateralia. Stylus glaber ovario paullo brevior. Stigma subglobosum apice minute 3-den- ticulatum.

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(38) — 159 —

Nicaragua; Granada, dep. Granada, Februario florens (C.-F. Baker n. 3440 in h. Cand.).

Trichilia parvifolia C. DC. n. sp.; foliis parvis 3-folio- latis; foliolis e basi cuneata obovatis apice emarginatis supra ad nervum centralem minute puberulis subtus ad nervos parce hir- tellis et in axillis nervorum secundarioriorum pilosis, margine ciliolatis, lateralibus sessilibus oppositis, terminali breviter petio- lulato superne margine obtuse undulato; rhachi petioloque dense hirtellis; paniculis petiolo multo brevioribus peduneulatis, sim- plicibus, fere glabris, apice peduneuli umbellatim florigeris; flori- bus subsessilibus; calice cupulari glabro acute 5-dentato; petalis 5 glabris oblongis basi truncatis apice acutis; staminibus 10 fere usque ad medium in tubum cylindrieum glabrum connatis sur- sum laciniosis; laciniis intus hirsutis apice 2-denticulatis dentibus subulatis; antheris inter denticulos sessilibus, eos superantibus oblongo-ellipticis glabris; ovario dense et longe hirsuto disco glabro stipitiformi insidente 3-loculari, loculis 1-ovulatis; stylo glabro; stigmate ovato apice minute 3-denticulato.

Ramuli juniores dense hirtelli, eito glabri et cicatricibus folio- rum delapsorum asperati, rubescentes, lenticellis fere concoloribus conspersi. Folia alterna imparipinnata, 7 em. longa. Foliola in sicco firma opaca, terminale fere 4 em. longum, 2 cm. latum; late- ralia usque ad 3 ‘/2 em. longa et ad 2 cm. lata; nervi secundarii subadscendentes recti, in foliolo terminali utrinque 7. Rhachis petiolusque fere 2 em. longus teretes. Paniculæ florentes circiter 9 mm. longæ. Alabastra ovato-oblonga apice subacuta. Petala in æstivatione quincuncialia, adulta 3 mm. longa, 1 mm. lata in sicco atro-rubescentia. Stamina tota fere 3 mm. longa. Antheræ 1} mm. paullo excedentes. Ovarium in sicco flavide hirsutum.

Nueva Espana (Pavon in h. Boiss.).

Trichilia Batesii C. DC. n. sp.; foliis longe petiolatis 4-jugis, foliolis breviter petiolutatis lanceolato-oblongis basi æqui- latera acutis apice longiuscule acuminatis acumine obtusiuseulo, supra glabris subtus præsertim ad nervos rhachinque et petiolum velutino-pubescentibus; panicula petiolum fere æquante elongata velutino-pubescente, fere a basi ramulosa, ramulis apice umbella- tim cymuligeris; floribus pedicellatis pedicellis caliceque 5-den- tato extus velutino-pubescentibus, dentibus rotundatis, petalis

11

= 160 — | (39)

3 oblongis apice obtusis, extus puberulis, staminibus usque ad

1/ longitudinis in tubum glabrum connatis sursum laciniosis,

laciniis utrinque hirsutis apice 2-dentatis antheris 8 minute pube- rulis; ovario glabro, sessili.

Frutex 8-12 ped. altus. Ramuli in sicco fuscescentes lenticellis paullo pallidioribus conspersi, juniores puberuli dein glabri. Folia imparipinnata in apice ramulorum conferta. Foliola in vivo viridia, in sicco fuscescentia opaca firmule membranacea, media usque ad 21 cm. longa et 5 cm. lata, suprema paullo et infima sat minora. Petioluli circiter 8 mm. et petioli 10 ‘/2 em. longi. Paniculæ rami usque ad 16 mm. longi. Petala in æstiva- tione valvata, adulta 16 mm. longa et 1 ‘/2 mm. lata calycem pluries superantia. Stamina cum antheris quam petala paullo breviora. Antheræ inter laciniarum dentes sessiles et eis lon- giores, oblongæ apice subacutæ, 1 mm. longæ. Ovarium 3-locu- lare, loculis 2-ovulatis ovulis collateralibus. Stylus ovario æqui- longus glaber. Stigma capitellatum.

Kamerun, Efulen, Bule country (G. Bates n. 373 in h. Boiss., h. Cand.).

Trichilia Langlassei C. DC. n. sp.; foliis modice petio- latis 6-jugis, foliolis oppositis petiolulatis, infimis ovatis minori- bus, superioribus subæqualibus anguste suboblique lanceolatis, omnibus basi leviter inæquilatera acutis apice longiuseule acumi- natis, acumine acuto, utrinque appresse pilosulis margineque ciliolatis, petiolulis rhachique tereti pilosulis; panicula folio paullo breviore, longe pedunculata, puberula, ramulosa, ramulis gracilibus superne cymuligeris; floribus longiuscule pedicellatis; calice extus minute puberulo repande 4-denticulato, denticulis obtusis; petalis 4, glabris elliptico-oblongis apice obtusis; stami- nibus 7-9, usque ad medium in tubum subcampanulatum intus fauce hirsutum connatis, sursum laciniosis, laciniis intus et mar- gine hirsutis apice acute 2-denticulatis; antheris glabris; ovario appresse hirsuto, stylo glabro.

Frutex 2m. altus floribus albis. Ramuli minute puberuli in sicco cirescentes lenticellis pallidis conspersi, florentes 4 mm. crassi. Folia cum impari 32 cm. longa. Foliola in sicco membra- nacea minute pellucido-punctulata, infima 2 ‘2 em. longa, 2 em. lata, superiora usque ad 8 cm. longa et 22 mm. lata, latere

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superiore paullo latiore; nervi secundarïi tenues subadscendentes, utrinque circiter 10. Petioluli 3 mm. longi. Petiolus fere 5 cm. longus Paniculæ pedunculus 13 cm. longus, ramuli inferiores usque ad 5 cm. longi, cæteri gradatim breviores. Pedicelli fere 1 ‘/ mm. longi. Petala fere 4 mm. longa et 1 ‘/2 mm. lata. Antheræ inter laciniæ denticulos insertæ, ovato-acutæ, fere #/, mm. longæ, filamenta brevissima. Ovarium _ellipsoideum, inferne in stipitem hirsutum’produectum superne in stilum æqui- longum attenuatum. Stigma breviter cylindricum. Loculi (in specimine, abortu 2) 2-ovulati, ovula superposita.

Species quoad floris structuram T°. excelsæ Benth. affinis sed foliis et panicula ab ea valde discrepans.

El Tibor (Langlassé n. 295 in h. Cand.).

Trichilia bipindeana °C. DC., n. sp.; foliis longiuscule petiolatis 4-jugis; foliolis oppositis suboppositive, brevissime petiolulatis:; superioribus oblongo-ellipticis, infimis minoribus ovato-lanceolatis apice longiuscule acuminatis, ommibus basi leviter inæquilatera acutis, utrinque ad nervum centralem cum petiolulis rhachi et petiolo minute puberulis; panicula pyrami- dato-ramosa, florente quam folium breviore, hirtella, breviter ramosa; floribus brevissime pedicellatis; calice profunde 5-den- tato extus hirsuto, dentibus ovato-acutis; petalis 5, ovatis apice subacutis, extus appresse hirsutis, intus glabris; filamentis basi in tubum glabrum connatis a medio liberis et laciniosis, lacintis apice acutis, extus glabris margineque dense villosis; ovario dense et pallide hirsuto, 3-loculari, loeulis 2-ovulatis; stylo hir- tello.

Ramuli minute puberuli elenticellosi. Folia alterna, circiter 40 em. longa, imparipinnata. Foliola in sicco membranaceo- rigida, opaca, pellucido-punetata, terminale cireiter 20 em. longum, 8 em. latum, superiora 15 cm. longa, 6 em. lata; infima 9 cm. Jlonga, 4 em. lata; nervi secundartïi subrecti in foliolo termi- nali, ut videtur, utrinque 16. Petioluli 5 mm. longi. Rhachis petiolusque 6 cm. longus subteretes. Paniculæ rami inferiores circiter 6 em. longi, cymulæ 1-floræ, pedicelli 1 ‘/2 mm. longi. Petala in sicco coriacea 7 mm. longa, usque ad 4 ‘/2 em. lata, in in æstivatione quincuncialia. Antheræ 2 mm. longæ paullo supra basin sessiles. Species ?. Dregei E. M. affinis.

Are (41)

Bipinde, in silva primæva (G. Zenker n. 3000a in h. Deless., h. Boiss.).

Trichilia obtusifolia C. DC. n. sp.; foliis breviter petio- latis 3-foliolatis, glabris; foliohis brevissime petiolulatis oblongo- obovatis subæqualibus basi cuneatis apice rotundatis; panieulis florentibus petiolo paullo brevioribus pedunculatis brevissime ramulosis vel simplicibus, parce et minute puberulis; alabastris: oblongis; floribus longiuscule pedicellatis; calice pateriformi glabro, repando-5-denticulato, denticulis acutis; petalis 5, glabris, oblongis basi truncatis apice acute acuminatis; staminibus fere usque ad medium in tubum cylindricum extus glabrum intus subantheris hirsutum connatis, superne laciniosis, laciniüis intus hirsutis profunde 2-lacinulatis, lacinulis fiiformibus glabris ; antheris 10 in apice laciniarum cum lacinulis alternis et paullo intus sessilibus, glabris, elliptico-oblongis apice brevissime apicu- latis; ovario hirsuto disco brevi lato supra hirsuto insidente, 2. loculari, loculis 2-ovulatis; stylo glabro.

Ramuli glabri in sicco fiscescentes, lenticellæ fere concolores paucæ. Folia alterna imparipinnata, 22 cm. longa. Foliola in siCCo Coriacea, fuscescentia, usque ad 17 cm. longa et 8 1/2 cm. lata ; nervi secundarïi patulo-subadscendentes, fere recti, utrinque circiter 10. Petioluli fere 5 mm. longi. Petioli 2 ‘/2 em. longi, teretes. Ramuli paniculæ usque ad 1 em. longi. Pedicelli 2 :/2 mm. longi. Petala 4 */2 mm. longa, 1 ‘/; mm. lata, ut calix et tubus in sicco atro-rubescentia, in æstivatione valvata. Stamina cum laei- nulis 4 mm. longa. Antheræ ‘/, mm. longæ. Ovarium conoideum. Stylus teres ovarium fere æquens. Stigma breviter cylindricum apice minute 3-denticulatum. Ovula in loculo superposita.

Madagascar (Humblot n. 648 in h. Mus. Par.).

Sectio Moscaoxyzum C. DC., in Mon. Pham. v. 1, p. 674.

Trichilia Oerstediana C. DC. in Mon. Ph. vol. 1 p. 677.

Niquinohomo, Dep. of Granada (C.-F. Baker n. 3414 in h. Cand., h. Deless.).

Trichilia havanensis Jacq. Am. tab. 175; forma foliolis majoribus, terminalibus usque ad 11 em. longis et 5 em. latis.

Granada, Dep. Granada (C.-F. Baker n. 2440 in h. Deless.).

(42) — 163 — Trichilia Prieureana A. Juss. Mém. Mel. p. 124. Re Bipinde, in silva primæva (G. Zenker n. 1582 in h. Deless.; : cum ovario sterili glabro et stylo hirsuto). Trichilia Richardiana A. Juss. in S' Hil. FI. Bras. mer. V2 pire:

Brasilia (A. Glaziou n. 8307 in h. Mus. Par.),

Trichilia puberulanthera C. DC. n. sp.; foliis longe

| petiolatis 2.jugis; foliolis oppositis modice petiolatis, supra gla- 1 bris subtus tantum in axillis nervorum secundariorum pilosis, à basi cuneato-acutis apice acute acuminatis, terminali subobo- vato-lonceolato, lateralibus oblongo-lanceolatis; petiolulis rha- chique et petiolo glabris; paniculis longiuseule peduneulatis cum peduneulo folii dimidium superantibus subremote pyramidato- ramosis, tantum ad ramulos ultimos parce et appresse hirtellis cæterum glabris: alabastris subglobosis; floribus longiuscule pedicellatis; calice extus parce et appresse hirtello, profunde 5-lobato, lobis ovatis obtusis margine ciliolatis; petalis 5, extus appresse puberulis, oblongo-ellipticis apice obtusis subacutisve; tubo stamineo urceolato superne extus puberulo et intus villosulo, margine brevissime et acute denticulato; antheris 10 ovato- oblongis puberulis ; disco lato ovarioque 3-loculari in hujus apice insidente glabris, loculis 2-ovulatis ovulis collateralibus.

Ramuli glabri læves in sicco fuscescentes. Folia alterna 20 cm. longa. Foliola in sicco subcoriacea pellucido-punctata, punctis rotundatis; terminale 11 em. longum, 4 cm. latum, lateralia supe- riora 9 cm. longa et 28 mm. lata, infima paullo minora. Petioluli laterales circiter 3 mm. longi; nervi secundarii adscendentes subrecti in foliolo terminali utrinque 12-14. Rhachis subteres. Petiolus 6 ‘> em. longus teres. Panicula subflorens cum pedun- culo 5 em. longo 14 cm. longa, ejus rami usque ad 3 em. longi. Petala interdum 4, in æstivatione quincuncialia 3 ‘/2 mm. longa 1 ‘4 mm. lata. Antheræ inter tubi denticulos sessiles, 1 mm. longæ. Discus globosus. Ovarium conoideum. Stylus ovario bre- vior. Stigma subglobosum. Fe

Brasilia (A. Glaziou n. 13640 in h. Mus. Par.). ol

Trichilia Smithii C. DC. n. sp.; foliis brevissime petio- Jatis, glabris: foliolis breviter petiolulatis, lateralibus alternis aut

subalternis, terminali lateralibusque oblongo-lanceolatis basi

— 164 — (43) acutis apice longiuscule et acutiuscule acuminatis, inferioribus minoribus et apice obtusis vel acuminatis, infimis laciniosis; pani- culis quam folia paullo brevioribus glabris fere a basi pyrami- dato-ramosis; floribus modice pedicellatis; calice cupulari extus minute puberulo, juniore subintegro dein plus minusve 5-fido, lobis rotundatis; petalis 5 extus minüte puberulis, subobovato- oblongis apice acutis inferne arctissime agglutinatis; staminibus in tubum urceolatum superne extus parce et intus dense hir- tellum, margine denticulatum connatis, denticulis apice filifor- mibus; antheris 10 inter denticulos sessilibus, glabris, leviter inæqualibus, elliptico-oblongis vel subobovato-oblongis, apice subacutis acutisve; ovario sessili dense hirsuto; stylo glabro. — Trichilia appendiculata Herb H. Smith. in exsicc. RÉ

Ramuli glabri in sicco pallide fuscescentes lenticellis pallides ribus conspersi. Folia alterna imparipinnata 22 ‘/2 cm. longa. Foliola in sicco firma parce pellucido-punctata, punctis breviter oblongis, terminale 13 ‘/2 cm. longum 47 mm. latum, lateralia suprema jere 11 em. longa et 32 mm. lata, cætera gradatim minora; nervi secundarii subadscendentes subrecti, in foholo terminali utrinque circiter 17. Petioluli 5 mm. longi. Rhachis petiolusque 6 mm. longus teretes. Panicula usque ad 18 cm. longa. Bracteolæ cum internodiis omnino connata. Alabastra rotundata. Pedicelli 1 ‘/: mm. longi. Petala in æstivatione val- vata, 3 mm. longa, 1 mm. lata. Tubus 1 ‘/; mm. longus. Antheræ usque ad 1 mm. longæ. Ovarium 3-loculare. Ovula in loculo 2 collateralia. Stigma subglobosum apice minute 3-denticulatum. Species forma foliolorum et floribus multo minoribus à 7. appen- diculata C. DC. diserepans.

Santa Marta, alt. 1500 ped. (Herb. H. Smith n. 447 in h. Cand., h. Deless.).

Trichilia Ulei C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis: foliolis alternis subsessilibus utrinque 5-6, subobovato-oblongis basi æquilatera subacutis apice breviter acuminatis, supra ad nervum centralem minute puberulis subtus glabris; petiolulis rhachi et petiolo puberulis; panicula longe peduneulata, cum pedunculo puberulo folium fere æquante subremote et breviter ramosa; dense hirtella; alabastris ovatis; floribns breviter pedi- cellatis; calice cupuliformi extus dense velutino-puberulo 5-cre- nato dentibus rotundatis; petalis 5, arcte adhærentibus extus

(44) . -— 165 — dense velutino-puberulis intus glabris, oblongis apice acuminatis; staminibus in tubum cylindricum superne utrinque puberulum margine longe dentatum et antheriferum connatis, dentibus fili- formibus: antheris glabris subobovato-oblongis quam tubi dentes paullo brevioribus basi rotundatis apice acutis; ovario dense hir-- suto inferne stipitiformi 3-loculari, loculis 2-ovulatis, ovulis collateralibus; stylo glabro.

Arbor vel frutex 4-15 m. altus. Ramuli jJuniores puberuli eito glabri, in sicco fuscescentes, lenticellis paucis concoloribus cons- persi. Folia alterna usque ad 35 em longa. Foliola in sicco firma opaca fuscéscentia, Superiora fere usque ad 14 */2 em. longa et 3 /2 cm. lata; nervi secundari patuli subrecti utrinque 18-20. Rhachis subteres. Petiolus 4 em. longus supra sulcatus. Paniculæ eirciter 15 cm. longæ peduneulus 13 em. longus, usque ad 6 cm. longi. Flores in vivo albi. Petala subcoriacea 5 mm. longa 1 ‘/2 mm. lata, in sicco extus albicantia. Dentes tubi staminei 2 mm. longi. Stigma subglobosum glabrum.

Peruvia, Departemento Loreto, tarapoto, Decembri (E. Ule n. 6612 in h. Berol.).

Sect. PreRoTRICHILTA Harms in Engl. Pr. Pflanzf. II, 4, p. 307.

Trichilia pterophylla (C. DC. in Bull. Herb. Boiss. v. 2, p. 581); in diagnosi loco : calice acute 5-dentato, lege: calice Æ-dentato, dentibus rotundatis minoribus apice acutis, adde : petalis 4, tubo stamineo 8 denticulato dentibus inæqualibus apice antheriferis. |

Prope Pinetown in Natal, alt. 1100 ped (Wood n. 1048 in h. Boiss.).

Trichilia ramiflora C. DC., n. sp.; foliis longiuscule petiolatis 2-jugis; foliolis sessilibus, terminali subobovato- lanceolato, lateralibus oppositis lanceolatis inferne attenuatis basi truncata articulatis apice obtusiuscule acuminatis; deorsum gradatim minoribus, omnibus supra glabris subtus ad nervos minute et parce puberulis: rhachi late alata glabra; alis apice rotundatis, deorsum attenuatis: petiolo exalato, glabro; paniculis e ramis, infra folia, oriundis breivssimis hirtellis: floribus bre- viter pedicellatis; calice cupulari acute 5-dentato extus puberulo; petalis 5, adultis extus superne appresse et parce hirtellis,

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— 166 — (45) oblongis apice subacutis; staminibus in tubum cylindricum extus glabrum intus sub antheris hirsutum superne longe laciniatum connatis; laciniis tubi 16, linearibus, glabris, apice acutis: antheris 8 inter tubi lacinias in margine tubi sessilibus glabris anguste elliptico-oblongis utrinque acutis et apice apiculatis; ovario disco lato brevissimo supra hirsuto insidente hirsuto 3-loculari; stylo glabro, stigmate breviter cylindrico apice 3-denticulato.

Ramuli foliferi hirtelli, in sicco rubescentes elenticellosi, flori- feri glabri, circiter 6 mm. crassi, atro-rubescentes lenticellis palli- dioribus asperati. Folia alterna imparipinnata, circiter 22 cm. longa, Foliola in sicco firma crebre pellucido-punctata punctis rotundis, terminale 11 ‘/2 cm. longum, 3 ‘/2 em. latum, infima cir- citer 4 t/2 cm. longa et 2 ‘/2 em. lata; nervi secundarii arcuato- subadscendentes in terminali utrinque circiter 12. Alæ apice 2 2 mm. longæ. Petiolus 5 cm. longus supra complanatus dorso teres. Paniculæ florentes circiter 1 em. longæ paucifloræ. Petala in æstivatione valvata, 4 mm. longa, 1 ‘/: mm. lata, in sicco rubescentia. Tubus 1 mm. longus, ejus laciniæ fere 2 mm. longæ. Antheræ 1 mm. longæ. Ovula in loculo 2 superposita.

Madagascaria boreali (Humblot n. 298 in h. Mus. Par.).

Sect. CHorioPETION Harms in Engl.-Pr. Pflanzfam. IT, 4, p. 305.

Trichilia Schumanniana Harms in Engl. bot. Jahrb. t. 30. Beïbl. 67, p. 33. Adde : Gavia (A. Glaziou n. 2954 in h. Mus. Par).

HEYNEA Roxb.

Heynea trijuga Roxb. var. parviflora C. DC., n. var.; foliis 3-jugis, foliolis floribusque quam in specie minoribus, usque ad 7 em. longis et 32 mm. latis; petalis oblongo-ellipticis, utrinque acutis.

Tonquin, Tu-Phap, in nemoribus (B. Balansa n. 4040 im h. Cand.); Manipur, alt. 4000 ped (G. Waîtt n. 6755 ibid.); Perak (S. King. ibid.).

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(46) or

CARAPA Aubl,

Carapa Batesii C. DC. n. sp.; glaberrima; foliis longe petiolatis, 3-2-jugis; foliohis breviter petiolulatis, obovato-lanceo- latis, basi æquilatera acutis apice protracto-acuminatis; paniculis

quam folia brevioribus, brevissime et racemose ramulosis; alabas- tris globosis; floribus longiuscule pedicellatis, in vivo albis; calice

_

5-sepalo sepalis rotundatis ; petalis 5 ellipticis; tubo stamineo acute 10-denticulato; disco carnoso breviter cupuliformi; ovario 4-loculari.

Frutex sesquipedalis, foliis et paniculis in apice trunei con- densis. Ramuli pallide fuscescentes. Folia alterna, circiter 43 cm. longa. Foliola in sicco firmula, supra subglaucescentia, superiora 32 cm. longa, in medio 11 em. lata, infima 20 em. longa; nervi secundarii arcuato-adscendentes tenues et sat dissiti, utrinque 8. Petioluli 5 mm. longi. Pedicelli fere 2 mm. longi. Petala 4 mm. longa. Antheræ 10, ellipticæ margine tubi intus filamento brevi insertæ. Stylus brevis. Stigma orbiculare supra læve et planum. — Species statura multo minore, foliolorum forma et paniculis brevius ramulosis a C. procera Aubl. discrepans.

Mioa, 85 m. or. a Goboon (Bates n. 385 in h. Cand.).

ELUTHERIA Rœm.

Elutheria microphylla Rœm. Syn. fase. 1, p. 122.

Frutex 1 m. alt. flores virescenti-albi.

Ad meridiem a Chachapoyas, Dep. Amazonas, frequentissima, alt. 1800-1900 m. (A. Weberbauer n. 4322 in h. Berol.).

CEDRELA L.

Conspectus specierum americanarum et antillanarum.

Foliola margine integerrima. Calix cupularis campanulatusve, dentatus vel denticulatus. Columna ovarii loculis longior vel multo longior, glabra. Ovarium stylusque glabra.

a. Folia adulta glabra vel cum foliolis minute puberulis aut margine Ciliatis.

Lo Calix acute aut subacute dentatus.

© Foliola margine haud ciliata. X Foliola maxima 6-7 cm. longa. | LATTES Foliola ovata | brachystachya C. DC. paraguariensis Mart. X X Foliola maxima 10-18 cm. longa. : à —- Petioluli brevissimi, usque ad 3 mm. longi. Foliola oblique ovato-oblonga, basi utrinque rotundati......... 5 odorata L. Foliola lanceolata, basi utrinque attenuata.... Velloziana Rœm. - — Petioluli 4-12 mm. longi. qu — Connectivus supra thecas non apiculatus. | 2 Petala 6 mm. longa occidentalis C. DC. et Rose. , — — Connectivus supra thecas apiculatus. CLS E Petala 9 mm. longa, elliptico-oblonga... Sintenisii CHE; Petala 8 mm. longa, lineari-subobovata. mexicana Rœm. ! © © Foliola margine ciliata. : Foliola 13 em. longa, lanceolata, longe acuminala .. Dugesi. Wals. 2

920 Calix obtuse lobatus.

Foliola anguste ovato-oblonga.......... angustifolia DC.

b. Folia adulta ubique aut saltem ad petiolulos rhachin et petiolum hirsuta.

1° Filamenta glabra.

© Basis foliolorum utrinque attenuala vel superne Sono inferne attenuala. Ho/iols 8 !/2 cm. longa, calix dentatus, dentes rotundali........ caldasana C. DG.. Foliola 8-11 !/2 em. longa. Calix dentatus, dentes acuti. Mouræ C. DC. Foliola 10-18 cm. longa. Calix denticulatus. Sas fissilis Vell. © © Basis foliolorum truncata. Foliola usque ad 18 cm. longa. Foliola utrinque hirsuta ..... dre C. LU Foliola 5-9 cm. - Jonga.

1E enhonibus obser Cedrèla Glaziovii C. DC. — Cedrela ue mexicana Rœm. ; vide : Bull. Herb. Boiss. sér. 2, t. 5, p. 49 BHIE

(48) 169 —

Foliola utrinque hirsula ........... oaxacensis C. DC. et Rose. Foholduttinque clabrar our ne Hassleri C. DC. © © Basis foliolorum rotundata vel rotundato-cordulata.

Foliola usque ad 7 1/2 cm. longa, utrinque hirtella; nervi secun- darit arcuatl, utrinque Circiier A0. 007. hirsuta C. DC. Foliola circiter 9 cm. longa, supra ad nervum centralem hirsuta» subtus dense tomentosa; nervi secundarii subrecti utrinque CURRENT ne montana Turcz. Foliola 8-11 1/2 em. longa, supra ad nervum centralem puberula, subtus ad nervos hirsuta; nervi secundarii recti utrinque 20... bogotensis Tr. et PI.

20 Filamenta pilosa.

© Petala utrinque hirsuta. Basis foliolorum utrinque attenuata. Foliola oblongo-elliptica. Petala 12 mm. longa.... longiflora C. DC. Foliola lanceolata. Petala 9 mm. longa.,........... barbata C. DC. Basis foliolorum utrinque rotundata. Foliola oblongo-ovata. Petala 11 mm. longa... pachyrhachis C. DC. © © Petala extus hirsuta intus glabra. Foliola oblongo-lanceolala. Petala 9 mm. longa. Regnellii C. DC.

c. Flos ignotus.

Folia 3-5-juga. Foliola utrinque puberala .... imparipinnata C. DC. Folia 11-juga. Foliola supra glabra subtus dense hirtella ......... Me Pilgeri C. DC. d. Species dubia. C. velutina DC.

Cedrela Sintenisii C. DC. n. sp.; folis modice petiolatis abrupto-pinnatis, 5-6 jugis, foliolis oppositis breviter petiolulatis oblongo-ovatis, basi utrinque rotundatis, lateribus æquilongis, superiore paullo latiore, apice breviter et acutiuscule acuminatis, margine integerrimis; paniculis terminalibus quam folia brevio- ribus, à basi ramosis, glabris, floribus pedicellatis, calice campa- nulato acute 5-dentato et postea irregulariter 4-5-fisso, extus puberulo; petalis elliptico-oblongis apice et basi ima attenuato- acutis, utrinque et extus densius appresse hirsutis; filamentis glabris, antheris quam filamenta brevioribus, oblongis, basi cor- datis apice mucronulatis; capsula elliptica, seminis ala oblongo- obovata, apice obtusa. |

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— 170 — (49)

Arbor 15 m. alta. Ramuli glabri, in sicco pallide fuscescentes, lenticellis fere concoloribus parvis et paucis muniti. Folia alterna, usque ad 25 cm. longa. Foliola in sicco firma opaca, usque ad 11 ‘/2 cm. longa et 5 em. lata; nervi secundarii patulo-adscen-

dentes, breviter arcuati, utrinque circiter 10. Petioluli usque ad

a

5 mm. longi. Rhachis subteres. Petiolus teres fere 4 ‘/2 em. longus. Paniculæ peduneulus 3 em. longus, rami inferiores usque ad 15 em. longi. Pedicelli 1 mm. longi. Alabastra ovata. Calix fere 3 mm. longus in sicco subcoriaceus. Petala fere 9 mm. longa et 2 mm. lata, basi ima breviter hypopeltata. Antheræ 1 / mm. longæ. Staminodia 0. Columna ovarii loculis multo longior. Ovarium conoideum 5-loculare, loeuli 10-12-ovulati. Stylus glaber. Stigma orbiculare carnosum. Capsula 4 cm. longa, in sicco rubes- cens, lenticellis parvis confiuentibus squamulosis conspersa.

Portorico, prope Ajuntas; inter frutices ad Satilla (Sintenis n. 3981 in h. Deless.); inter Ajuntos et Guazanilla, monte Aohorado (n. 4555 in h. Cand.); in silva primæva montis La Jaca (n. 4296 in h. Calcutt.); Lares, in silva ad Juncæ (n. 6001 in h. Cand., h. Deless, h. Boiss., h. Calcutt.).

Cedrela mexicana Rœm. Syn. fase. 1, p. 137. Arbor 10 m. alta; lignum ad struendum ustitatissimum.

‘Peruvia, Yungan Dep. Ancachs, in pago; frequenter culta, forsan ibi spontanea (A. Weberbauer n. 3288 in h. Berol.).

Cedrela caldasana n. nov; jolis modice petiolatis, abrupto-pinnatis, 6-9-jugis; foliolis oppositis brevissime petiolu- latis, oblongis vel inferioribus ovato-oblongis, in latere superiore paullo latioribus, basi utroque latere æquilonge acutis vel infer1o- ribus subacutis, apice obtusiuscule acuminatis, per anthesin supra ad nervum centralem sat dense hirtellis subtus præsertim ad nervos Sparsim pilosis, margine integerrimis et dense ciliatis, postea margine excepto adhuc plus minusve ciliato fere glabris, petiolulis rhachique et petiolo primum dense et postea parcius hirtellis; panicula terminali folia longissima fere æquante, parce hirtella, pyramidato-ramosa; floribus breviter pedicellatis; calice 5-dentato extus puberulo intus glabro, dentibus rotundatis summoque apice apiculatis; petalis lineari-oblongis basi acutius- culis apice acutis extus et parcius intus appresse hirsutis; fila- mentis glabris, antheris oblongis basi cordatis lobis acutis apice

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(50) Et mucronulatis; capsula ut videtur elliptica, glabra lævi et parce lenticellosa, seminibus breviter alatis; ala ovata, apice subacuta.

Ramuli hirsuti, lenticellis paucis. Folia alterna usque ad 35 cm. longa, superiora sat breviora. Foliola in sicco firmula, usque ad 8 ‘/2 cm. longa et 22 mm. lata; nervi secundarti sub- adscendentes, subrecti, utrinque circiter 14. Petioluli in specimine fructifero usque ad 2 mm. longi. Rhachis petiolusque usque ad 6 em. longus teretes. Rami inferiores paniculæ fere a medio bre- viter ramulosi, usque ad 2 mm. longi. Rhachis petiolusque usque ad 6 cm. longus teretes. Rami inferiores paniculæ fere a medio breviter ramulosi, usque ad 14 em. longi, ramuli laxe cymuligeri. Pedicelli ‘/2 mm. longi, puberuli. Petala 6 ‘/2 mm. longa,

12 mm. Jata Staminodia 0. Antheræ ‘/ mm. fllamenta 1 ‘2 mm. longa. Ovarium columna multo brevius, 5-loculare, loculi paullo ultra insertionen petalorum producti; ovula 2-se- riata. Stylus ovario longior. Stigma orbiculare carnosum. Capsula matura Cireiter 2 cm. longa et 1 em. lata, in sicco atro-rubescens. Semina 15 mm. longa superne alata.

In Brasilia, prov. Minas Geraes, Caldas (Regnell n. IT, 39 in h. Holm., h. Berol.).

Cedrela Mouræ C. DC. n. sp.; foliis breviter petiolatis abrupto-pinnatis, 8-jugis ; foliolis oppositis breviter petiolulatis suboblique lanceolatis basi acutis apice longiuscule acuminatis, margine integerrimis, supra ad nervum centralem puberulis subtus glabris ; lateribus æquilongis superiore quam inferius sat latiore ; petiolulis rhachi et petiolo puberulis ; panicula terminali folium subæquante breviter ramosa præsertim in ramulis sat dense puberula ; floribus pedicellatis ; calice cupuliformi acute 5-dentato extus sat dense et appresse hirtello intus glabro ; petalis lineari-oblongis basi acutiusculis apice attenuato-acutis extus dense et appresse et intus parcius longiusque hirsutis ; fila- mentis glabris, antheris quam filamenta paullo brevioribus ellip- ticis basi cordatis apice mucronulatis, columna ovarioque gla- bris.

Arbor. Ramuli hirtelli, in sicco atro-rubescentes lenticellis parcis pallidioribus conspersi. Folia alterna, usque ad 25 cm. longa. Foliola in sicco membranacea, opaca, 8-11 ‘/2 em. longa et 2 ‘/2-3 ‘/2 Cm. lata ; nervi secundarii subadscendentes, subrecti,

(51) utrinque 12-14. Petioluli 2 mm. longi. Rhachis subteres. Petiolus circiter 4 em. longus, teres. Paniculæ rami apice breviter et subcorymbose ramulosi, ramuli dense cymuligeri. Pedicelli 1 mm.

longi. Calix 2 mm. longus. Petala 8 mm. longa et vix 2 mm. lata.

Antheræ 1 ‘/2 mm. longæ, filamenta 2 mm. longa. Staminodia 0. Ovarium 5-loculare, loculi 12-ovulati, sat infra petalorum inser- tionem producti. Stylus ovario longior, leviter sulcatus. Stigma orbiculare, carnosum. * Brasilia, in silvis prope Theresopolin (J. T. Moura n. 612 in h. Berol.). | Cedrela îfissilis Vell. FI. Flum. v. 2, tab. 68, text. p. 75. Arbor 8 m. alta; lignum ad struendum usitatissimum ; flores rubescenti-virides. | Monzon, Dep. Huanuco, prov. Hamalies ; culta et in silvis circa Monzon spontanea (A. Weberbauer n. 3441 in h. Berol.). Cedrela Hassleri C. DC. n. sp. ; foliis modice petiolatis abrupto-pinnatis vel rarius imparipinnatis, 7-jugis ; foliolis oppo- sitis petiolulatis ovatis, basi latere superiore paullo latiore rotun- datis apice breviter acuminatis acumine obtusiuseulo, margine

integerrimis, utrinque glabris ; petiolulis rhachi petioloque dense

hirtellis ; panicula terminali folio paullo breviore, breviter pedun- culata, breviter laxe et simpliciter pyramidato-ramosa, dense fulvescenti-hirtella ; floribus breviter pedicellatis ; calice extus appresse hirsuto, 5-dentato, dentibus ovato-acutis ; petalis extus dense et appresse hirsutis intus margine excepto glabris, lineari- oblongis basin versus attenuatis et ima basi obtusiusculis, apice breviter attenuato-acutis ; staminibus glabris, antheris filamenta æquantibus ellipticis basi cordatis apice mucronulatis ; ovario glabro. — C. hirsuta 6. Hassleri C. DC. in Bull. h. Boiss. ser. 2, CIE par

Arbor 4-6 m. alta. Ramuli dense hirtelli, elenticellosi. Folia :

alterna, circiter 17 em. longa. Foliola in sicco firmula, opaea, usque ad 52 mm. longa et ad 22 mm. lata ; nervi secundarii arcuati, utrinque circiter: 10. Petioluli usque ad 5 mm. longi. Rhachis fere teres 1 ‘/: mm. crassa. Petiolus teres 4 em. longus. Paniculæ rami inferiores usque ad 3 ‘/2 em. longi, apice brevis- sime ramulosi ramuli parce cymuligeri. Flores in vivo luride

albi. Pedicelli 1 mm. longi, hirtelli. Calix 3 mm. longus, in sicco

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(52) 2e 173 —

membranaceus. Petala in sicco fuscescentia, 7 mm. longa, fere usque ad 1 ‘/2 mm. lata. Antheræ ‘/2 mm. longæ. Ovarium 5-locu- lare ; loculi 10-ovulati, paullo infra petalorum insertionem pro- ducti.

In altaplanitie et declivibus Sierra de Maracayu (Hassler n. 5366 in h. Cand., h. Univ. Gen., h. Berol.).

Cedrela bogotensis Tr. et PI. F1. Nov. Gran. in Ann. Se.

nat-Ser: 5; Ÿ. 15, D. 571.

Colombia, in alta planitie circa Bogota, 2500-2900 m., ubi culta (F. C. Lehmann n. 7572 in h. Berol.); Ecuador in regione interandina culta et in silva subandina (A. Sodiro n. 254 ibid.).

Cedrela longiflora C. DC. n. sp.: foliis modice petiolatis

abrupto-pinnatis, 8-jugis ; foliolis oppositis modice petiolulatis oblongo-ellipticis, latere superiore latiore basi attenuato-acutis lateribus æquilongis, apice acute attenuato-acuminatis, margine integerrimis, supra ad nervum centralem parce hirtellis subtus ad nervos et nervulos sparsim hirtellis ; petiolulis rhachique parce hirtellis ; panicula terminali breviter pedunculata, folio breviore, ramosa, in ramulis puberula, ramis superne subcorym- bose pauci-ramosis ; floribus breviter pedicellatis ; calice campa- nulato acute et breviter 5-dentato, extus appresse hirtello intus glabro ; petalis obovato-linearibus, basi acutis apice subacutis, extus dense et appresse intus laxius hirsutis.: filamentis hirtellis, antheris quam filamenta multo brevioribus oblongis basi cordatis apice mucronulatis ; columna ovarioque et stilo glabris ; capsula oblongo-obovata atro-rubescente lenticellis pallidioribus lævibus conspersa. — C. paraguariensis C. DC. in Bull. Herb. Boiss. ser. 2, t. I, p. 366.

- Ramuli in sicco atro-rubescentes, parce hirtelli deîn glabri, elenticellosi. Folia alterna circiter 27 cm. longa. Foliola in sicco

_membranacea opaca usque ad 8 em. longa et ad 3 mm. lata ;

nervi secundarii subrecti subpatuli, utrinque 10-12. Petioluli usque ad 5 mm. longi. Rhachis petiolusque circiter 5 em. longus

et 2 mn. crassus subteretes. Paniculæ rami graciles, 1 mm. crassi,

inferiores circiter 13 em. longi. Pedicelli ‘/ mm. longi. Calix 2 mm. longus. Petala fere 12 mm. longa et 1 ‘/2 mm. lata. Antheræ 1 ‘/ mm. longæ, filamenta 3 mm. longæ. Staminodia O. Ovarium columna multo brevius 5-loculare, loculi 12-ovulati.

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— 174 — (53) Stylus ovario multo longior, sulcatus. Stigma orbiculare carno- sum. Capsula 7 cm. longa, 4 em. lata.

Rio de Janeiro ad Therezopolin, Januario florens (Schwacke n. 6037 in h. Cand., Spec. floriferum) ; Brasilia meridionali (Gla- ziou n. 16735 in h. Deless., spec. floriferum et fructus).

Cedrela pachyrhachis C. DC. n. sp.: foliis sat longe petiolatis abrupto-pinnatis 10-jugis ; foliolis subsessilibus oppo- sitis oblongo-ovatis lateribus subæquilongis vel æquilongis in foliolis adultis fere æquilatis, foliolis basi rotundatis apice acute acuminatis vel attenuato-acuminatis margine integerrimis, supra ad nervos et præsertim ad centralem sat dense hirtellis ; rhachi superne sat dense hirtella ; panicula terminali breviter peduneu- lata, parce puberula lenticellis crebris pallidis conspersa, laxe pyramidato-ramosa, ramulis fere a medio pyramidato-ramulosis ; floribus modice pedicellatis ; calice acute 5-dentato extus appresse hirtello intus glabro; petalis lineari-oblongis basi obtusis apice breviter attenuato-subacutis, utrinque appresse et intus parcius breviusque hirsutis ; filamentis pilosis vel parce pilosis, antheris quam filamenta multo brevioribus, basi cordatis apice mueronu- latis ; columna ovarioque et stilo glabris.

Ramuli Juniores sat dense hirtelli, in sicco atro-rubri, lenti- cellis pallidis crebre conspersi. Folia alterna fere 30 em. longa. Foliola in sicco firma, opaca, usque ad 12 em. longa et 42 mm. lata, latus superius in foliolis superioribus quam inferius paullo: latius ; nervi secundarii subadscendentes leviter arcuati, utrinque. circiter 12. Rhachis teres inferne 2 ‘/2 mm. crassa. Petiolus. 10 cm. longus, teres. Paniculæ folio ut videtur brevioris rami inferiores circiter 11 Cm., ramuli usque ad 3 em., pedicelli 1 mm. longi. Petala 11 mm. longa et 2 mm. lata. Staminodia o. Fila- menta 3 mm. longa. Antheræ 1 ‘/2 mm. longæ. Columna ovario multo longior, glabra. Ovarium 5-loculare loculi 12-ovulati infra petalorum insertionem producti. Stigma orbiculare carnosum.

Brasilia (Glaziou n. 15881 in h. Deless., h. Berol.).

Cedrela Regnellii C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis, 15-jugis ; foliolis oppositis subsessilibus, oblongo-lanceolatis, in latere superiore paullo latiore basi obtusis vel ima basi acutis, apice acute cuspidatis, supra ad nervos et subtus ubique dense et molliter hirsutis, margine integerrimo ciliatis ; panicula folio

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(54) NE eee paullo breviore, dense hirsuta, laxe pyramidato-ramosa, ramis fere ab ‘/, longitudinis pyramidato-ramulosis, ramulis ultimis

corymbose cymuligeris ; floribus breviter pedicellatis ; calice

acute 5-dentato, extus dense fulvescenti-hirsuto, intus puberulo ; petalis lineari-oblongis, apice breviter subattenuato-acutis, basi obtusis, extus dense et appresse fulvescenti-hirsutis, intus glabris ; filamentis longe pilosis ; antheris glabris ellipticis basi cordatis apice mucronulatis; ovario stiloque glabris, loculis 16-ovulatis ; capsula oblongo-obovata, glabra, lenticellis minutis sparsim conspersa. — Vern. Cedro.

Arbor excelsa ; ramuli villosi, in sicco fulvescentes, lenticellis paucis inconspicuis muniti. Folia alterna, 35-50 em. longa. Foliola subæqualia, in sicco subcoriacea, opaca, supra nitidula, usque ad 13 ‘/2 cm. longa et 3 ‘/2 cm. lata; nervi secundarii patulo- subadscendentes, subrecti, utrinque circiter 20. Rhachis interne fere 3 mm. crassa. Petiolus 7 ‘2 em. longus. Panicula florens 32 cm. longa, ejus rhachis inferne 4 mm. crassa, rami inferiores usque ad 18 em. longi. Pedicelli ‘/ mm. longi, hirtelli. Calix junior acute denticulatus, dein profundius fissus, vix 2 mm. longus, cum dentibus, ovato-acutis. Petala 9 mm. longa, 2 mm. lata, inferne retrorum hirsuta. Filamenta 2 ‘/2 mm. longa, antheræ 1 ‘/ mm. longæ. Ovarium 5-loculare. Stylus glaber sublævis. Stigma orbiculare carnosum. Loculi infra insertionem petalorum producti. Capsula 5 em. longa, in sicco atro-rubescens. Semen 2 em. longum, ala oblongo-elliptica apice subacuta.

In Brasilia, prov. Minas Geræs ad Caldas (A. F. Regnell n. III, 361 spec. florens in h. Monac, h. Berol,); pov. S. Paolo

loco sicco silvæ (n. 3829, spe. fructifer, in h. Holm.).

Cedrela Pilgeri C. DC., n. sp.; foliis sat longe petiolatis, abrupto-pinnatis, 11-jugis; foliolis oppositis vel subalternis, sub- sessilibus, supra glabris subtus ad nervos nervulosque sat dense hirtellis, oblongis basi acutis apice breviter acuminatis acumine obtusiusculo, margine integris, lateribus æquilongis, superiore quam inferius paullo latiore, petiolulis rhachique et petiolo sat dense hirtellis.

Arbor, ramuli glabri in sicco atro-rubescentes, lenticellis pal- lidis conspersi. Folia alterna, circiter 28 em. longa. Foliola in

_sicco firma, 7 Cm. longa, fere 2 cm. lata; nervi secundarii sub-

12

(55 SAT

‘ adscendentes, recti, tenues, utrinque circiter 14. Orhachis at petiolus circiter 8 ‘/2 em. longus teretos at lenticellis conspersi.

Brasilia, prov. Matto Grosso, Cuyaba ubi in urbe culta.

(Pilger n. 293 in h, Berol.).

APPENDIX

Guarea Eggersii C. DC. n. sp.; foliis modice petiolatis 5-7-jugis; foliolis oppositis longe petiolatis glabris oblongo-lan- . ceolatis, basi æquilatera cuneato-acutis apice acuminatis acumine obtusiuseulo, petiolo parce puberulo; paniculis brevissime pedun- culatis, simplicibus, quam folia multo brevioribus, puberulis; floribus modice pedicellatis; calice extus puberulo, 4-dentato, dentibus rotundatis; petalis 4, oblongis basi truncatis apice bre- viter at obtusiuscule acuminatis, utrinque puberulis; tubo sta- mineo elliptico-cylindrico sub apice contracto margine integro subintegrove, glabro; antheris 8-10, oblongo-elliptieis; ovario gynophorum multo superante appresse hirsuto, 4-loculari. loculis 1-ovulatis; stylo appresse hirsuto. |

Arbor 20 m. alta, floribus roseis. Ramuli minute puberuli, in sicco rubescentes lenticellis concoloribus muniti. Folia alterna usque ad 23 cm. longa. Foliola in sicco firmo-membranacea, pellucido-punctulata, usque ad 12 cm. longa et fere usque ad 5 cm. lata; nervi secundarii subadscendentes leviter arcuati, utrinque 7-8. Petioluli usque ad 15 mm. longi. Rhachis teres. Petiolus 3 ‘/2-6 cm. longus supra complanatus. Panicula florens circiter 17 em. longæ peduneulus 3-5 mm. longus. Pedicelli‘1 mm.

longi, calix in sicco rubescens 1 mm. longus. Petala in sicco rube-

scentia, 7 mm. longa, 1‘: mm. lata, in æstivatione valvata. Antheræ */,4 mm. longæ, supra medium affixæ Gynophorum

glabrum. Stigma brevissime cylindricum. — Species G. subspi-

catæ C. DC. proxima. Ecuador, Belao, in silvis, Januario (Eggers n. 14284 in b. Berol.).

Paru le 15 mars 1907.

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IX

ÉTUDE

SUR LES

DORONICUM À FRUITS HOMOMORPHES

PAR

François CAVILLIER

Sommaire : INTRODUCTION. — CHAPITRE PREMIER : Aperçu morphologique.

— Cap. Il : Etude spéciale des espèces. -- Cab. IT : Conclusions et

Synopsis des Doronies à fruits homomorphes. — Appenpix : Doronico-

rum novorum diagnoses. — INDEX. | INTRODUCTION.

L'origine du présent travail est la suivante : Appelé à déter- miner les Doronicum section Aronicum de l’herbier des Alpes- Maritimes de M. Emile Burnat, nous fûmes arrêté par la difficulté que nous éprouvions, à reconnaître dans nos matériaux le D. gla- ciale Nyman, qui avait été indiqué dans ce territoire déjà en 1867 par Ardonio :,

En consultant la récente revue des Doronicum européens et atlantiques de M. G. Rouy?, nous fûmes surpris de constater que

1 Ardoino, Flore des Alpes Maritimes, éd. 1, p. 221 (1867). ? Rouy, Le genre Doronicum dans la flore européenne et dans la flore atlantique (Rev. bot., syst. I, nos de mars, avril et mai 1903).

Te — (2) les caractères élégants empruntés à la morphologie de l’indument qui ont été mis en lumière par M. von Tavel!, et plus tard par M. Vierhapper * étaient restés inconnus de l’auteur. Cette omission, qui paraît d’ailleurs générale chez les floristes français, nous à engagé à reprendre l'étude des Doronicum dans l’espoir, tout en faisant connaître les travaux de nos prédécesseurs, d'ajouter quel- ques faits nouveaux à la morphologie et à l’histoire systématique de ces plantes critiques.

L'étude du genre Doronicum, dans son ensemble, ne rentre pas dans notre objectif immédiat. Nous avons plutôt en vue la solution de deux tâches.

1° Dés 1831, Reichenbach* avait repris pour son compte, comme genre distinct des Doronicum, le genre Aronicum créé par Necker en 1790° et séparé par cet auteur du genre Aynica Linné. Reïichenbach se basait sur la présence d’akènes tous pourvus d’une aiïigrette (fruits homomorphes), alors que les Doronicum ont les akènes du disque pourvus d’une aïigrette et que ceux du rayon en sont dépourvus (fruits hétéromorphes). Adopté par Koch° et sanctionné par A. P. de Candolle’, le genre Aronicuin à été conservé par la plupart des floristes européens. En revanche, après Tausch*, les auteurs de Genera modernes, tels que Ben- tham et Hooker”? Baïllon *° et Hoffmann ‘‘ envisagent les Aronicum

1 F. v. Tavel, Aronicum glaciale (Waulf.) Rchb. (Ber. schw. bot. Gesellsch., VI, 39-52, ann. 1896).

2 Vierhapper, « Arnica Doronicum Jacquin » und ihre nächsten Ver- wandten (Oesterr. bot. Zeitschr., L, nos 4, 5, 6 et 7, 1900); voy. pour la morphologie de l'indument, p. 110-112.

# Par ex. MM. Rouy, Cosle, Chabert, etc., pour ne citer que les plus récents.

# Reichenbach, Flora germanica excursoria, p. 233 (1830-32).

> Necker, Elementa botanica, I, 27 (1790).

5 Koch, Synopsis Floræ germanicæ et helveticæ, ed. F, p. 381 (1837).

7 A.-P. de Candolle, Prodromus, VI, 319 (1837).

8 Tausch, Üeber Arnica und Doronicum (Flora, XI, 177-186, ann. 1828).

° Bentham et Hooker, Genera plantarum, I, 1,440 (1873).

10 Ballon, Histoire des Plantes VIIL, 267 (1882).

11 Hoffmann in Engler, Die natürlichen Pflanzenfamilien, IV, 5, 29% (1894).

(3) — 179 — comme un groupe subordonné du genre collectif Doronicum, et caractérisé par ses fruits homomorphes.

L'examen des Doronicum dans leur ensemble ne laisse aucun doute sur la légitimité de la réunion en un seul genre des Doro- nicum vrais et des Aronicum; mais, peut-on considérer le groupe Aronicum comme un groupe naturel ? Les espèces qui présentent des fruits homomorphes sont-elles reliées entre elles par des affinités plus étroites qu'avec l’ensemble des espèces à fruits hété- romorphes ? Telle est la question dont la solution nous paraissait désirable et que les recherches de nos prédécesseurs laissaient indécise.

2° Pour répondre aux desiderata qui viennent d’être exprimés, il était nécessaire de faire une étude soignée de toutes les espèces rapportées au genre Aronicum, d'en étudier les caractères mor- phologiques, d’en établir l'aire et d’élucider tous leurs rapports de parenté.

Notre travail comprend donc naturellement trois chapitres distincts. Dans le premier, nous donnons un apercu de la morpho- logie des Doronics à fruits homomorphes. Dans le second, nous cherchons à élucider aussi complètement que possible l’histoire des Doronics appartenant au groupe Aromicum. Dans le troisième enfin, nous résumons les résultats obtenus, et nous essayons de répondre à la première des questions ci-dessus énoncées.

Les matériaux qui ont servi à l'élaboration du présent mémoire sont les suivants :

1. Herbier Barbey à Valleyres (Vaud, Suisse).

2. Herbier Bicknell, à Bordighera.

3. Herbier Boissier, à Chambésy près Genève.

4. Herbier Burnat (herbier des Alpes-Maritimes, herbier d'Europe), à N PI (Suisse).

5. Herbier Chabert, à Chambéry.

6. Herbier Delessert (collect. d'Europe et collect. générale), à Genève.

7. Herbier Gautier, à Narbonne.

8. Herbier du musée cantonal de Lausanne.

9. Herbier du Jardin botanique impérial de St-Pétersbourg (espèces asiatiques).

10. Herbier du Musée royal de Donne de Berlin (espèces asiatiques).

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11. Herbier Saint-Yves, à Nice.

12. Herbier du Jardin royal de botanique, à Turin.

13. Herbier Verguin,fà Castres (France).

14. Herbier du Musée impérial d'histoire naturelle de Vienne (Autriche), espèces asiatiques.

15. Herbier Wilezek, à Lausanne.

16. Herbier Willkomm, à Coïmbra.

Nous prions les propriétaires ou les conservateurs de ces collec- tions d’agréer ici l'expression de notre sincère gratitude pour avoir mis obligeamment à notre disposition les matériaux énu- mérés ci-dessus.

Nous mentionnerons en particulier MM. W. Barbey, G. Beau- verd, CI. Bicknell, J. Briquet, E. Burnat, A. Chabert, Ad. Engler, B. Fedschenko, E. Ferrari, Fischer von Waldheim, G. Gautier, J.-A. Henriques, O. Mattirolo, A. Saint-Yves, I. Urban, L. Ver- guin, E. Wilezek, A. Zahlbruckner.

Nos recherches ont été exécutées en partie à l’herbier Burnat, en partie au Conservatoire botanique de Genève. Nous adressons à M. E. Burnat et à M. le D’ J. Briquet nos remerciements les 4 plus sincères pour l’appui et les conseils qu’ils nous ont généreu- ee sement accordés, -et sans lesquels notre travail eut été bien autre- 5 ment imparfait qu'il ne l’est.

CHAPITRE I.

APERÇU MORPHOLOGIQUE.

Raizome. — Tous les Aronicum sont pourvus d’un rhizome, exceptionnellement vertical, le plus souvent oblique, très rarement parfaitement horizontal. Ce rhizome présente tous les caractères des rhizomes définis: c’est un sympode formé par la série des bourgeons d'innovation des années successives, lequel se détruit 4 constamment par la base, alors qu’il s'accroît par le sommet. De

Le rhizome des Aronicum fonctionne normalement aussi bien ù

(5) — 181 —

comme réservoir des substances nutritives que comme un organe de reproduction végétative. Il ne présente pas en temps ordinaire d’appendices stoloniformes comme ceux que l’on peut constater chez diverses espèces de Doronicum vrais (par exemple, D. Par- dalianches). Il n'offre pas non plus de renflements à la base des tiges aériennes, caractéristiques chez divers Doronicum. En revanche, il offre constamment le calibre épais et la consistance un peu charnue des rhizomes-réservoirs. La seule espèce qui s’écarte à ce point de vue du type normal est le 2). Souliei chez lequel, semble-t-1l, le rhizome reste grêle. Alors que dans toutes les autres espèces, le rhizome émet des racines adven- tives épaisses et charnues, celles émises par le D. Souliei restent petites et ténues.

Le rhizome de toutes les espèces est couvert d’écailles imbri- quées, chez lesquelles la face interne-concave est pourvue de poils tecteurs qui persistent + longtemps et finissent par disparaître avec l’âge, ainsi d’ailleurs que les écailles elles-mêmes.

TIGE AÉRIENNE. — La tige aérienne des Ayronicum est toujours simple dans sa partie inférieure, le plus souvent monocéphale. Dans quelques espèces, la ramification est normalement assez abon- dante dans la partie Supérieure pour donner à la plante un port spécial (D. corsicum, D. Souliei).

Les entrenœuds ont une longueur variable suivant la partie de la tige considérée, ce qui a pour conséquence une répartition variable des feuilles sur la tige. Chez le D. corsicum les tiges sont feuillées d’une façon remarquablement égale et les entrenœuds nombreux. Dans les autres espèces, les entrenœuds inférieurs sont en général plus courts que les moyens et les feuilles sont groupées principalement dans la partie inférieure de la tige. Cette tendance est particulièrement marquée, par exemple, dans les D. glaciale et carpaticum.

L’entrenœud situé immédiatement au-dessous du capitule est toujours très nettement différencié en pédoncule. Ce dernier est presque toujours notablement plus long que les entrenœuds sous- jacents. Le D. altaicum est la seule espèce dans laquelle cette par- ticularité ne soit pas ou peu marquée. Dans presque toutes les espèces également, sauf dans le D. corsicum, le pédoncule est + épaissi au sommet.

— 182 — (6)

Même dans les espèces chez lesquelles la tige est glabre ou presque glabre dans sa partie inférieure { D. Portæ, D. corsicum) le pédoncule est toujours pourvu d’indument, surtout au voisi- nage immédiat du capitule. Les caractères de cet indument pré- sentent dans la plupart des cas une apparence manifestement inter- médiaire entre ceux des feuilles et ceux des pièces involucrales.

Feuizse. — La morphologie des feuilles est très variable, selon le niveau considéré.

Les feuilles basilaires fournissent des caractères importants pour la détermination des affinités et qui contribuent largement à définir le port de l’espèce. On peut distinguer trois types diffé- rents dans ces feuilles basilaires. Dans le premier type les feuilles ont un limbe cordé à la base, le sommet du pétiole étant flanqué de deux sinus profonds et arrondis (D. carpaticum) ; dans le second type, au contraire, le limbe est atténué à la base et passe graduellement au pétiole, ce dernier étant ailé ou pas, très court ou très long par rapport au limbe (D. corsicum, D. Souliei, D. Portæ, D. Hookeri). On peut ranger dans un troisième type les formes intermédiaires dans lesquelles le limbe est obliquement subtronqué à la base ou + cordé, mais sans que le pétiole soit flanqué de sinus profonds (D. altaicum, D. viscosum, D. grandi- forum), etc.

Les feuilles caulinaires sont toujours alternes, rarement dans le seul 2). altaicum en partie subopposées. Les inférieures sont le plus souvent prolongées à la base en un pétiole ailé et élargi inférieu- rement, ou même panduriformes, tandis que les supérieures sont sessiles et + élargies-embrassantes à la base. D’autres diffé- rences vont en général de pair avec celles qui viennent d’être indiquées: les feuilles caulinaires supérieures, deviennent graduel- lement plus petites et sont aussi presque toujours plus aiguës ou plus acuminées au sommet.

Les caractères empruntés à la serrature jouent rarement un rôle prépondérant dans la distinction des espèces, à cause des nombreuses variations individuelles. Cependant, ils méritent d’être soigneusement relevés parce qu'ils peuvent contribuer à caracté- riser le port de certaines espèces : ainsi la serrature régulièrement incisée-crénelée des feuilles basilaires du D. carpaticum éloigne cette espèce des autres Aronics. |

(7) ( — 183 — Quant à lindument foliaire, il en sera longuement question plus loin.

Les autres caractères, tels que: forme du limbe (ové, elliptique, lancéolé, etc.), sa consistance (membraneuse dans le D. Port, dure dans les 2). corsicum, viscosum, etc.), sa coloration (limbe + discolore par différence d'intensité de la coloration verte sur les deux pages dans le D. corsicum, etc., etc.), sont mentionnés en détail dans la description de chaque espèce.

Carrrure. — Les capitules des Aronics sont solitaires ou sub- solitaires dans la plupart des espèces. Seuls les 2). corsicum et Souliei présentent normalement un nombre de capitules rela- tivement élevé. Les dimensions absolues des capitules varient dans de larges limites d’une espèce à l’autre, maïs sont assez constantes pour une espèce donnée. Les plus grands capitules sont ceux des D. grandifiorum, glaciale, Clust, carpaticum, Portæ, Briquetii et Hookeri. Dans ces espèces le plus grand diamètre des capitules au moment de la floraison ne descend pas (ligules comprises) au-des- sous de 3 cm. Les plus petits capitules représentés parmi les Aronics sont ceux du D. Soulier (2 em. diam.).

La forme du péricline est remarquablement uniforme: large- ment campanulée et plus ou moins tronquée à la base. C’est sur cette base du péricline que l’indument atteint son maximum d'’in- tensité. L’espèce qui détient le record à ce dernier point de vue est le D. thibetanum, dont le péricline, grisâtre, est très densé- ment crépu-velu.

PIÈCES INVOLUCRALES. — Les bractées qui constituent l’invo- lucre sont herbacées, inégales ou subégales et disposées en au moins deux séries alternes, l’extérieure étant en général plus courte que l’intérieure. Çà et là, surtout dans les grands capitules, les bractées involucrales peuvent devenir trisériées, sans que cette disposition présente de constance spécifique.

La plupart des Aronics ont leurs pièces involucrales lancéolées- acuminées (D). viscosum, grandiflorum, glaciale, Clust, etc.), par- fois même linéaires ou sublinéaires (D. carpaticum). Chez le D. altaicum, les pièces involuerales sont oblongues-lancéolées, ce qui amène au type un peu différent du D. thibetanum, dont les brac- teés sont oblongues et simplement aiguës ou subobtuses au sommet. Le 1). Hookeri posséde des bractées involucrales ovées-lancéolées.

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— 184 — (8) Les dimensions absolues des pièces involucrales sont naturelle- ment en rapport avec la grandeur du capitule envisagé dans son ensemble.

L'indument de l'involucre est également réparti sur toute la surface extérieure des bractées et cela dans toutes les espèces, sauf chez le D. Souliei. Ce type présente le caractère très anor- mal d’avoir des bractées glabres dans les ?/: supérieurs. Les for- mes spéciales que présente l’indument des bractées, seront men- tionnées en détail plus loin.

Freur. — Les capitules des Aronies sont hétérogames. Les fleurs du rayon sont ligulées, rayonnantes, femelles, et disposées en une série. Celles du disque sont hermaphrodites et tubuleuses.

Les fleurs tubuleuses sont construites d’une façon très homo- gène dans toutes les espèces et ne s’écartent pas du type habituel des Sénécionidées. Au contraire, les fleurs ligulées présentent quelques variations qui contribuent à caractériser les divers types. Les ligules sont allongées en forme de ruban et d’un jaune dont l'intensité varie selon les espèces.

Dans la plupart des Aronics, elles sont étalées de facon à dépas- ser sensiblement les bractées involucrales. Seul le D. Souliei : possède des ligules plus courtes que les bractées ou les dépassant à peine. Le diamètre des ligules est à son maximum dans les espèces pourvues de grands capitules, il atteint jusqu’à 4 mm., par exemple, dans les D. grandiflorum, viscosum, Portæ, etc., tandis qu'il n’atteint guère que 2 mm. dans le D. thibetanum. Le D. Souliei occupe à ce point de vue encore une situation spéciale ; ses ligules, très étroites, ont à peine 0,5 mm. de diamètre. La morphologie des ligules ne présente pas de caractères précis spéciaux à chaque espèce. Le sommet présente trois à quatre den- ticules souvent en partie ou totalement confluents, particularités qui n’ont pas de constance.

Frurr. — Les fruits des Aronics sont tous eonstruits d’une façon homomorphe sans distinction de disque et de rayon‘. Dans les

1 Il convient de remarquer à ce propos que chez la plupart des espèces du genre Doronicum, le tube de la corolle ligulée est pourvu dans sa partie inférieure de poils -H abondants (unisériés et non denticulés!) et dirigés en avant. Un examen superficiel peut faire confondre ces poils, en réa-

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limites des matériaux que nous avons étudiés, cette règle ne pré- sente pas d'exception.

M. Rhiner assure avoir trouvé des échantillons appartenant incontestablement au D. grandifiorum et qui présentaient des akènes hétéromorphes: ceux du rayon étant dépourvus d’aigrette comme dans les vrais Doronies. Cette assertion, sur laquelle nous reviendrons plus loin, n’a pas été confirmée non plus par d’autres observateurs.

L’akène des Aronics présente une apparence oblique-cylindri- que dans la plupart des espèces. Les parois sont pourvues de dix sillons entre lesquels surgissent dix côtes + saillantes selon le degré de maturité de l’akène et selon l'espèce.

Les akènes sont parfois glabres ou presque glabres (D. altai- cum, glaciale, Clusii, carpaticum, Soulier et surtout corsicum). Ailleurs, les akènes sont couverts de petits poils blancs, rigides, dirigés en avant et surtout localisés sur les côtes! (D. viscosum, grandiflorum, thibetanum, Portæ, Briquetii).

L’aigrette est formée chez tous les Aronies par des soies fines, raides, pluricellulaires, à cellules très étroites, très allongées et rétrécies aux deux extrémités. Çà et là le sommet des cellules émerge des parois de la soie sous la forme d’un denticule aigu dirigé en avant. Cette organisation persiste d’une façon très monotone dans toutes les espèces. Le seul type aberrant est le D. Hookeri, dont l’aigrette est formée de soies beaucoup plus volumineuses, non effilées, à denticules très serrés et beaucoup plus gros que dans les autres espèces. En revanche, les dimensions de l’aigrette, relativement à l’akène, présentent des variations inté- ressantes. Le plus souvent l’aigrette est un peu plus longue que l’akène D. wiscosun, grandiflor um, glaciale, Clusu, Portæ) ; elle

Hilé corollins, avec les soies d’une aigrette. Aussi faut-il s'assurer exac- tement que les trichomes qui entourent la base de la corolle sont bien insérés sur le bourrelet qui couronne l'akène. C’est ainsi que s'expliquent les indications relatives à la présence d’une aïigrette chez quelques espèces de vrais Doronicum, qu'une observation attentive montre en réalité être dépourvues d’aigrette (par exemple D. atlanticum Chabert).

1 Ces poils, parfois un peu allongés vers le bourrelet apical de l’akène, sont unisériés et lisses. [ls ne doivent pas être confondus avec les soies de l’aigrelle, qui sont plurisériées et denticulées.

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atteint le double de l’akène dans les 2). altaicum, carpaticum, Souliei et Briquetii, et même le triple de l’akène dans le D. thi- betanum. Le D. Hookeri est en outre caractérisé par une aigrette roussâtre, tandis qu'elle est blanche dans toutes les espèces que nous avons étudiées. ATÉRRE

RéceprTACLE. — De tous les organes des Aronics, le réceptacle est peut-être celui qui présente le plus d’uniformité dans toute la série des espèces. Sa surface hémisphérique est rendue verruqueuse par les cicatrices surélevées laissées après leur chute par les akènes. Les sillons, disposés en réseau régulier, qui séparent ces cicatrices sont pourvus de poils disséminés dont la plus ou moins grande abondance ne nous à pas paru être caractéristique pour les diverses espèces.

INDUMENT FOLIAIRE. — Les trichomes que l’on trouve sur les feuilles présentent une variété de formes et une constance telles dans les différentes espèces, que depuis les travaux de MM. von Tavel et Vierhapper, il n’est plus possible d’en négliger l’étude spéciale’. Les formes de trichomes que l’on rencontre sur les feuilles des Aronics sont les suivantes : NS

1° Poils plurisériés à sommet arrondi, du type grandiflorum.— Ces poils de grandes dimensions composés de deux à trois, ou même quatre séries de cellules parallèles, se terminent toujours par un sommet arrondi. Les éléments qui les constituent sont volumineux, présentant, en vue latérale, la forme de rectangles ou d’hexagones aliongés. Les parois séparatrices des divers étages sont horizontales (perpendiculaires au grand axe du poil). Le poil

1 Avec l'exercice, on arrive à s'orienter sur les caractères présentés par l'indument en éludiant les marges des feuilles ou des bractées involucrales avec une forte loupe et sur le sec, mais ce procédé sommaire laisse souvent dans le doute et ne peut pas être recommandé. Il convient au contraire, pour faire une détermination précise ou pour établir une diagnose, de ramollir un fragment de feuille et une bractée involucrale entière, de faire une préparation sur porte-objet et de procéder à un examen microscopique avec un grossissement de 30-50 diamètres. Dans certains cas, un gros- sissement supérieur peut même être utile. Notre expérience est que l'on perd moins de temps en procédant comme il vient d'être dit qu’en lâton- nant avec des moyens d'observation insuffisants. — Toules les figures qui accompagnent ce travail sont dessinées à un grossissement uniforme de 40 diamètres.

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est rétréci à la hauteur des cloisons horizontales. Toutes les parois sont en général minces et hyalines. Le sommet du poil est occupé tantôt par une seule cellule, tantôt par plusieurs. Un cas spécial, assez curieux, est celui dans lequel le sommet du poil est occupé par deux cellules accouplées par leur face ventrale, à la façon des deux moitiés d’un pain de sucre fendu selon son axe. Dans ce cas, il arrive que le poil est un peu émarginé au sommet. Les poils de ce type sont caractéristiques pour les 2). carpaticum et Briquetu.

2° Pois plurisériés aigus au sommet, du type Clusii. — Ces poils sont en général très allongés, bien plus longs que les précédents. Ils sont constitués par des cellules étroites, longues, à parois épaisses, séparées par des cloisons toutes très obliques, de sorte que les éléments prennent une apparence fusiforme, au moins dans la partie supérieure du poil. Les poils ne sont pas rétrécis à la hauteur des cloisons transversales; ils sont graduellement effilés vers l'extrémité en une pointe aiguë. Tandis que les poils du type grandiflorum sont droits, ceux du type Clusu sont arqués, ondulés d’une façon irrégulière. À côté de ces deux types de poils extrêmement différents, il convient de mentionner les poils plu- risériés, à caractères intermédiaires, que présente le D. corsicum. Dans cette espèce, la disposition générale est bien celle du type grandiflorum, mais les poils, tout en restant courts, sont en général courbés en faux, à parois assez épaisses, les transversales hori- zontales dans le bas, un peu obliques dans le haut; le sommet des poils est aigu ou subaigu.

3° Poils unisériés à sommet arrondi, du type grandiflorum. — Ces poils sont organisés sur le même modèle que ceux du type n° 1, sauf qu'ils sont composés d’une seule série de cellules. On trouve les poils de ce type chez les 2). grandaflorum, a Soulei et Briqueti.

4° Poils unisériés à sommet aigu, du type Clusii. — Ces poils possèdent des cloisons transversales peu nombreuses, toutes hor:i- zontales : ils sont plusieurs fois plus longs que ceux du type précé- dent, recourbés, ondulés ou genouillés aux articulations de façon variable, à cellules allongées, la terminale très longue, aiguë au sommet. Les parois sont minces et hyalines. Ces poils sont carac- téristiques pour le D. Clusu. On les retrouve, sous une forme cependant un peu différente, chez le 2. corsicum. Dans cette der-

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nière espèce, les cellules basilaires sont plus courtes et plus larges, la terminale plus longue, subaiguë au sommet. C’est encore dans ce type que rentrent les porls remarquables du 2. thibetanum. Ces poils allongés, très serrés, sont droits ou arqués, mais non pas crépus comme dans le D. Clusu. Les cellules basilaires sont large- ment rectangulaires, les suivantes bien plus allongées. Les poils sont + contractés aux articulations. La cellule terminale, effilée- aiguë, a des parois moins hyalines que celles des cellules sous- jacentes et ornées de nombreuses perles cuticulaires.

5° Poils unisériés aranéeux, du type Hookeri. — Ces poils remarquables ont des cellules basilaires courtes, grosses, + rec- tangulaires en vue latérale, à parois minces. Elles sont subitement suivies de cellules très allongées, très étroites, à cloisons très fines, formant un long fil. Les fils des poils voisins sont enchevétrés entre eux.

Les poils unisériés sont rarement reliés aux poils plurisériés par des formes intermédiaires. Celles-ci se produisent, soit quand la base d’un poil normalement unisérié devient pluricellulaire, soit quand un poil normalement plurisérié se rétrécit au sommet au point que son calibre ne comprend plus qu’une file de cellules. La présence de ces formes rares doit être mentionnée dans les des- criptions. e

La présence ou l’absence de perles cuticulaires est rarement caractéristique pour une espèce donnée. C’est encore plus le cas pour les ponctuations. Ces dernières sont (lorsqu'elles existent) arrondies dans les cellules parenchymateuses des poils du type grandifiorum, en forme de ganse de boutonnière ou allongées dans les cellules prosenchymateuses des poils du type Clusii.

60 Glandes stipitées. — Les glandes stipitées des Aronics ont un pied plurisérié. le plus souvent + rétréci aux articulations. Les éléments en sont en général trapus, rectangulaires ou + hexa- gonaux en vue: latérale, à parois médiocres, à cloisons transver- sales horizontales. Ces cellules sont de plus en plus petites à mesure qu’on se rapproche du sommet du pied. Ce dernier est cou- ronné par une groupe de deux à quatre cellules sécrétrices dispo- sées en un seul étage, plus rarement en deux étages. Les cellules sécrétrices qui constituent la glande proprement dite, tranchent

vivement sur les éléments du pied par la coloration foncée de leur

(13) — 189 —

contenu cellulaire. Les variations que présentent les glandes stipi- tées, concernent surtout les dimensions absolues du pied et le volume des céllules de ce dernier.

Les glandes stipitées sont, par exemple, courtes dans les 2. altaicum, grandifiorum, glaciale, thibetanum, corsicum et Bri- quetii. Elles sont de deux sortes, à pied court (glandes macropodes) et à pied allongé (glandes macropodes) dans les D. viscosum, Portæ et Souliei.

En ce qui concerne la concomitance des divers trichomes et types de trichomes, 1l convient de faire les observations suivantes: Certaines espèces possèdent des trichomes de trois sortes: poils plurisériés, poils unisériés et glandes stipitées (D. grandiflorum, corsicum et Briquetu). Les glandes stipitées manquent chez les D. altaicum, viscosum et glaciale. Les poils plurisériés manquent chez les À). altaicum, viscosum, thibetanum, Portæ, Souliei et Hooker.

Il est intéressant de constater que certaines catégories de tri- chomes se remplacent mutuellement dans des espèces voisines. Ce fait est particulièrement évident pour les glandes stipitées de grandes dimensions (glandes macropodes). D'une façon générale, ces glandes doivent être envisagées comme des poils plurisériés différenciés en vue des fonctions spéciales de sécrétion. Ainsi, par exemple, dans le D. viscosum, les poils plurisériés manquent, mais ils sont évidemment remplacés par des glandes stipitées macro- podes, dont l’organisation ne diffère de celle des poils plurisériés du type n° 1 que par la présence d’une tête sécrétrice. Il en est de même dans les D. Portæ et Souliei. La présence de ces formes vicariantes, dans les cas où elle peut être mise en évidence, est naturellement fort utile pour la détermination des affinités.

INDUMENT DES BRACTÉES INVOLUCRALES. — Les divers types de trichomes que portent les bractées involucrales sont en partie semblables à ceux des feuilles, en partie dfférents. On peut en donner le résumé suivant :

1° Poils plurisériés à sommet obtus, du type grandiflorum. — Ces poils présentent des caractères analogues à ceux qui ont été signalés sur les feuilles. Dans le D. grandiflorum même, ils sont souvent plus allongés et moins arrondis au sommet. Il en est de même dans le D. Portæ. Le cas particulier dans lequel les deux cellules terminales sont accouplées longitudinalement pour former

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— 190 — (14) un sommet arrondi ou émarginé est réalisé dans les D. carpati- cum et D. Briquetii. Chez le D. {corsicum, les poils plurisériés offrent des caractères intermédiaires entre les types 1 et 2, comme dans la feuille.

2° Poils plurisériés aigus au sommet, du type Clust. — Ces poils se présentent avec des caractères tout à fait semblables à ceux dé- crits pour les poils foliaires chez les D. viscosum, glaciale et Clusu.

3° Poils unisériés à sommet arrondi, du type grandiflorum. — Ces poils se retrouvent avec les caractères décrits plus haut chez le D. grandifiorum, mais ils sont plus allongés et avec un sommet moins régulièrement arrondi. Ils existent encore chez les D. Por- tæ, Hookeri et Souhei. Les poils unisériés du D. corsicum présen- tent, comme dans la feuille, des caractères ne os ceux des types 3 et 4.

4° Poils unisériés à sommet aigu, du type Clusii. — On constate la présence de poils de cette forme chez les D. Clusu et thibeta- num. Leurs caractères sont ceux qui ont été décrits à propos de l'irndument foliaire. Chez le D. Hookeri, ces poils deviennent très longs et tendent à se rapprocher du type aranéeux qui existe sur

les feuilles et les pédoncules.

5° Glandes stipitées. — Organisées comme celles des feuilles, les glandes stipitées de l’involucre se présentent tantôt courtes (2. grandifiorum, glaciale, thibetanum et Souliei), tantôt longues (2. altaicum, Clusu, carpaticum, corsicum et Briquetu), tantôt à pied court et à pied long C D. viscosum et Portæ). |

Parmi les espèces à glandes stipitées macropodes, celles du D. Briquetii méritent une mention spépiale. Le pied gigantesque de ces glandes atteint et dépasse même parfois le diamètre des bractées qui les portent.

Au point de vue de la concomitance des trichomes, les bractées involucrales se comportent comme suit: Les poils unisériés sont le plus rarement représentés sur les pièces involucrales. Ils n’exis- tent que chez les D. grandiflorum, Clusii, thibetanum, corsicum, Portæ et Souliei. Les poils plurisériés manquent à leur tour chez les D. altaicum, Clusu et Briquetii. En revanche, toutes les espèces sans exception, portent sur l’involucre des glandes stipitées.

Le phénomène de remplacement que nous avons signalé dans l’indument foliaire entre les glandes macropodes et les poils plu-

(15) — 191 —

risériés existe dans l’indument involucral, mais il est moins évident de prime abord que sur les feuilles. D’une façon générale, les types représentés dans l’indument foliaire d’une espèce donnée, se retrouvent dans l’indument involueral. Mais cette règle souffre au moins une exception très remarquable: le 2). viscosum n'a pas de poils plurisériés sur les feuilles, où ils sont remplacés par des glandes macropodes ; par contre, l’involuere porte des poils pluri- sériés effilés, très aigus, du type Clusi. D'autre part, il faut se garder de conelure de la présence d’une des trois catégories de trichomes sur les feuilles à sa présence sur les bractées involucra- les ou vice-versa. Le D. carpaticum, par exemple, possède sur les feuilles des poils unisériés et pas de glandes, tandis que sur les bractées involucrales de cette espèces il existe des glandes et pas de poils unisériés. Dans les D. Portæ et Souliei, les feuilles sont dépourvues de poils plurisériés (non glanduleux), tandis que l’in- volucre en porte. Le D. Briquetn n’a sur l’involuere aucun poil (non glanduleux) ni unisérié, ni plurisérié, tandis qu’il en porte sur les feuilles.

CHaPrrrE Il. ÉTUDE SPÉCIALE DES ESPÈCES.

1. D. ALTAICUM Pallas

Pallas in Act. Petrop. VI, pars 2, p. 271, tab. XVI (1779); Ledeb. F1. altaica IV, 113 — Aronicum altaicum DC. Prodr. VI, 320 (1837) ; Ledeb. F1. ross. IL, 624; Turezaninow F1. baical.- dahur. II, 85.

DescripTiox. — Plante de 12 à 50 em. haut., à rhizome robuste, horizontal ou oblique, portant des radicelles assez volumineuses. Tige dressée ou ascendante, épaisse, verte, glabre ou glabres- cente, feuillée le plus souvent jusqu’au voisinage même des capi- tules, à 4-8 entrenœuds, brièvement poilue-glanduleuse et épaissie au-dessous du capitule, monocéphale, très rarement bicéphale.

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0 | (16) Feuilles vertes sur les deux faces, membraneuses, glabres ou glabrescentes, les basilaires ovées-elliptiques ou elliptiques, par- fois subarrondies, obtuses au sommet, atténuées à la base en un pétiole ailé plus long que le limbe ; les caulinaires alternes, rare- ment en partie subopposées, les inférieures atténuées ou contrac- tées à la base, les moyennes et supérieures cordées-semiamplexi- caules, toutes ovées-elliptiques ou ovées-oblongues, obtuses ou aiguës au sommet, irrégulièrement sinuées-dentées, subentières ou entières. Capitule assez grand (3-4 em.) ; péricline à base lar-

Fig. 4. — D, altaicum Pall. — C glandes stipitées : de la feuille (f) et d'une bractée involucrale (b); E épiderme.

gement Cupuliforme, poilu-glanduleux ; pièces de l’involuere médiocres (10 X 3 mm. de surface), oblongues-lancéolées, vertes, légèrement poilues-glanduleuses ou glabrescentes extérieure- ment ; ligules jaunes médiocres (env. 3 mm. larg.), obtuses, entières ou obscurément tridentées. Akènes tous pourvus d’une aigrette à 10 côtes peu saillantes, glabres ou subglabres, à aigrette d’un blanc sale, à la fin deux fois plus longue que les akènes et au delà, à soies fines, denticulées, à denticules écartés inclinés en avant.

Indument foliaire composé de: 1° Poils plurisériés nuls ; 2° poils unisériés nuls ; 3° glandes stipitées rares, courtes ou très courtes, à pied plurisérié, à cellules petites, les terminales sécré- trices, à cloisons transversales horizontales. — Indument des piè- ces de l’involucre composé de : 1° Poils plurisériés nuls ; 2° poils

unisériés nuls ; 3° glandes stipitées macropodes (notablement plus

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longues que sur les feuilles), à pied plurisérié, à cellules de plus en plus courtes vers le sommet, les terminales sécrétrices, à cloi- sons minces, les transversales horizontales, glandes toutes + inclinées en avant.

AIRE GÉOGRAPHIQUE. — Hautes montagnes de l’Asie centrale, région subalpine et alpine : Alatau de Songarie ! (Schrenk in h. Boiss. ex herb. Bunge sub Doronico spectabile Bunge mss.); in lapidosis alpium Alatau ad fontis fl. Lepsa ! (Karelin et Kiriloft n. 1621! sub Aronico altaico, in h. vindob. et h. berol.); montes Tarbagatai! (Ledebour in h. Boiss.); Altaï! (Pallas in h. vindob. ; Patrin in h. Deless., sept. 1780 ; Ledebour in h. vindob. ; Mardof- kin, in h. Boiss., vindob., petrop. et herb. berol. ; Fischer in h. petrop.; Duhmberg pl. Abu n. 332! in. Dore : Fruhe in h. vindob.); in alpibus Kytmensibus (Altaï) ad nives deliquesc. ! (P. Kirilow in h. Lausanne); Altaï Kiddersk ! (Gebler n. 67 et 70 in b. petrop.) ; Tschuja Politow, grand Altaï ! (Gebler n. 57 et 70

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in h. petrop.); montagnes d’Irkutsk! (h. vindob.) ; environs de 4 Petropawlowsk ! (prob. du gouv. d’Irkutsk, h. vindob.); in mon- ; tibus Kultuk et Chamar Baicaliæ ! (Turczaninow ann. 1828 et 4 1836 in h. Boiss.); in montibus Baïkalo-Sajanensibus ! (C. A 3

Meyer in h. Boiss., petrop. et Lausanne) ; Davuria (Pallas Zé. TI, 445 sub Doronico Pardalianche).

- Hisrorre. — Récoltée par Pallas au cours de ses voyages en Sibérie, cette plante a été confondue par lui avec le D. Pardalian- ches. Elle fut d’abord distinguée par Patrin (« nova species cujus descriptionem ad vivum factam transmisi Pallasio » Patrin, in h. Deless.). Ses akènes, tous pourvus d’une aigrette, l’ont fait plus tard transporter dans le genre Aronicum par de Candolle.

- AFFINITÉS. — Le 1). altaicum rappelle par son port les échan- tillons très développés, à feuilles caulinaires très élargies du D. grandiflorum. Il en diffère nettement par son indument très rare, et consistant exclusivement en glandes stipitées. Chez le D. viscosum, l’indument exclusivement glanduleux des tiges et des feuilles est aussi abondant qu’il est rare chez le D. altaicum. De plus, les pièces involucrales du D. viscosum portent des poils plurisériés d’un type effilé, qui manquent complètement chez le D. altaicum. On a parfois confondu ce dernier avec le D. oblongi- folium DC. [par ex. Regel (nombreux échant. du Turkestan !) ;

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Brotherus (Plantæ turkestanicæ, n° 477 !)]. Cette dernière espèce, qui vient non seulement au Caucase, mais encore dans les alpes du Turkestan, se reconnaît de suite à ses akènes du rayon dépour- vus de pappus ; le port est d’ailleurs différent : les feuilles plus étroitement oblongues, les caulinaires rétrécies à la base, rappel- lent en plus petit le D. hungaricum Rehb. fil.

2. D. VISCOSUM Nym.

Nyman Consp. F1. europ. Suppl. p. 161 (1889) — Aronicum scorpioides B pyrenaica J. Gay apud Gren. et Godr. FT. Fr. IX, 109 (1850), ex descr. p.p. — Aronicum viscosum Freyn et Gautier in Bull. soc. bot. Fr. XXVIIL, 50 (1881) cum icone — Doronicum grandifiorum « forme » D. viscosum Rouy in Rev. bot. syst. I, 52 (1903); F1. Fr. VIII, 308 (1903). Exsicc.: Bourgeau Pyr. espagn. n° 19! (sub Aronico scorpioide).

DEscripTiox. — Plante de 10 à 40 cm. haut., à rhizome robuste, oblique, pourvu de radicelles assez volumineuses. Tige dressée ou subdressée, épaisse, verte, entièrement poilue-glanduleuse, par:- fois glabrescente vers la base, peu feuillée, à entrenœuds peu nombreux, le dernier allongé en pédoneule longuement nu, den- sément glanduleux et épaissi au-dessous du capitule, monocé- phale. Feuilles vertes sur les deux faces, souvent épaisses, plus rarement membraneuses, glanduleuses-pubescentes ; les basilaires ovées, à sommet obtus ou arrondi, souvent tronquées à la base, et passant à un pétiole ailé plus long que le limbe ; les caulinaires alternes, les inférieures atténuées à la base, à pétiole aiïlé, élargi à la base, parfois incisé-auriculé, les supérieures cordées-semi- amplexicaules, toutes ovées, à sommet obtus, atténuées vers le haut, souvent irrégulièrement sinuées-dentées ou subincisées, rarement subentières. Capitule assez grand (3-4, 5 cm. diam.) ; péricline tronqué à la base, poilu-glanduleux ; bractées involu- crales assez grandes (10 X 2-3 mm. de surface), lancéolées-acu- minées, vertes, poilues-glanduleuses extérieurement. Ligules d’un jaune vif, assez grandes (4 mm. env. larg.), souvent tridenticulées au sommet, parfois confluentes. Akènes à 10 côtes saïllantes, sil- * Jonnés entre les côtes, à côtes couvertes de petits poils rigides,

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(19) iii

tous pourvus d’une aigrette blanche un peu plus longue que l’akène, à soies fines denticulées, à denticules inclinés en avant et écartés. Indument foliaire composé de : 1° Poils plurisériés nuls : 2° poils unisériés nuls ; 3° glandes stipitées de deux sortes : a) glandes stipitées macropodes (équivalant aux grands poils massifs du D. grandiflorum) à pied allongé, plurisérié, à cellules large- ment rectangulaires en vue latérale, à cloisons minces, les trans- versales horizontales, généralement rétrécies à la hauteur des parois, à éléments de plus en plus courts vers le sommet, les termi- naux sécréteurs ; b) glandes stipitées micropodes organisées

Fig. 2. — D. viscosum Nym. — C glandes stipitées de la fesille : C! glande micro- pode; C? glande macropode. E épiderme.

comme les précédentes, mais de moitié plus courtes ou plus, à éléments moins nombreux, plus petits et plus condensés. Indu- ment des pièces de l’involuere composé de : 1° Poils plurisériés généralement inclinés en avant, allongés, longuement effilés et très aigus au sommet, à cellules très étroitement rectangulaires en vue latérale, à cloisons assez épaisses, les transversales +- horizontales dans la partie inférieure du poil, fortement inclinées dans la partie supérieure (cellules fusiformes !) généralement non rétrécies à la hauteur de ces parois, devenant rarement unisériés dans leur partie supérieure ; 2° pas de poils simples ; 3° glandes de deux formes, construites sur le même type que celles de la feuille, les macropodes plus abondantes que les micropodes.

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ÂTRE GÉOGRAPHIQUE. — Pyrénées d’Andorre : Andorra, Mont- Canillo ! 27 Jun. 1847 (Bourgeau exsice. cit., in h. Deless.). Pyré- nées orientales espagnoles : éboulis au-dessus du col de Mour- reus !, alt. 2500 m., 25 Jul. 1886 (h. Gautier): au-dessous du premier Pic de la Vache!, 10 Aug. 1879 (h. Gautier); Mont

Fig. 3. — D. viscosum Nym. — Trichomes des braclées involucrales : À poil plurisérié; C1 glande micropode ; C? glande macropode, E épiderme.

Louis!, Aug. 1830 (h. Boiss.); Pyrénées orientales françaises : Port de Bénasque! (Fourcade), Jul. 1864 (h. Gautier; h. Will komm); vallée de Carança, au lac noir!, 20 Jul. 1881 (h. Gautier; h. Boiss.): col de Nourri!, 9 Aug. 1879 (h. Gautier); massif du Laurenti ! au-dessus du lac (Ariège), 13 Aug. 1896 (Justin De pont in h. Gautier) ; la Carlitte, au sommet du ravin des Fouras!, IC

(21) OT — 2450 m., 21 Aug. 1894 (h. Gautier) ; vallée d’ Dr Jul. 1839 at in h. Boiss.).

Hisrorre. — La description sommaire donnée par Grenier et Godron (« poils tous. épaissis, obtus et colorés au sommet ») cadre bien avec le D. wiscosum, mais dans l’exsiccata d'Endress (Unio itineraria 1830! in h. Willkomm!), Gay dit séulement « pilis apice incrassatis, ibidem coloratis, quasi glanduliferis », ce qui est moins précis. En réalité, ce que nous avons vu de l’A. scor- pioides 8 pyrenaica appartient au D. grandiflorum Î. polyadenum à cause des poils non glanduleux assez nombreux que l’on ren- contre sur les marges foliaires et sur le pédoncule mêlés aux glandes stipitées. — La distinction précise du D. wiscosum ne remonte donc pas au delà de l’année 1881.

AFFINITÉS. — Le D. viscosum possède sur les feuilles un indument exclusivement glanduleux, comme le D. altaicum. Malgré cette analogie, les affinités du D. viscosum avec ce dernier sont très faibles. Elles sont au contraire très étroites avec le D. grandiflo- rum. En effet, les glandes stipitées macropodes du D. viscosum sont homologues aux poils plurisériés du D. grandifiorum (tri- chomes qui manquent au D. altaicum). En outre, les pièces invo- lucrales portent des poils plurisériés comme dans le D. grandi- _ florum (poils qui manquent également au D. altaicum). On doit donc considérer le D. viscosuin comme une espèce voisine du D. grandiflorum, distincte par l’indument exclusivement glandu- leux de lappareil végétatif et l’absence de trichomes unisériés, remarquable par son endémisme dans la partie orientale de la chaîne des FAQs

3: D. BRIQUETII Cavillier, sp. nov.

DescriPrion. — Plante haute de 40 à 60 cm. Rhizome oblique, robuste, portant de grosses radicelles. Tige érigée, épaisse, glabre ou presque glabre dans sa partie inférieure, lâchement poilue- glanduleuse dans la partie supérieure, feuillée, à entrenœud supérieur prolongé en un long pédoncule nu ou presque nu, den- sément velu-glanduleux et épaissi au sommet. Feuilles vertes sur les deux faces, assez épaisses, glabrescentes, à poils et à glandes

AU PRE Et à ner TUE -

A PR LEE ae PE ie Lee CRE UC # DTA PSS PEN RE

— 198 — stipitées disséminés, les basilaires ovées, obtuses au sommet, atté- FES nuées ou obliquement subtronquées à la base, ét prolongées en un pétiole ailé assez court ; les caulinaires inf. atténuées à la base Œ en un court pétiole élargi et un peu embrassant, obtuses au som- “+ met, les sup. atténuées-sessiles et subembrassantes à Ja base, aiguës ou acuminées au sommet, toutes à marges obscurément ou superficiellement denticulées. Capitule grand, atteignant 4 à 5 cm. de diam. Péricline tronqué à la base, très densément velu- glanduleux. Bractées involuerales lancéolées-acuminées, mesurant jusqu’à 12 X 2 mm. de surface, vertes, velues-glanduleuses exté- rieurement. Ligules grandes, d’un jaune d’or, atteignant jusqu’à

Fig. 4. — D. Briquetii Cavillier. — Trichomes de la feuille : A poil plurisérié; B poil unisérié; C! glande micropode; C? glande macropode. E épiderme.

3 mm. de diam., + tridenticulées au sommet, à denticules souvent confluents. Akènes (non mûrs) pourvus de 10 côtes médiocrement saillantes, un peu creusés entre les côtes, pourvus sur les côtes de poils courts un peu raides, peu nombreux, dirigés en avant, tous pourvus d’une aigrette, à aigrette blanche deux fois plus longue que l’akène, à soies fines, denticulées, les denticules écartés et dirigés en avant. Æ Indument foliaire composé de : 1° Poils plurisériés + droits, |

allongés, insensiblement rétrécis, arrondis au sommet, à cellules rectangulaires en vue latérale, à parois minces, les transversales

horizontales, + contractés aux articulations, les cellules termi-

nales souvent accouplées ; 2° poils unisériés à éléments construits. |

sur le même type que dans les poils précédents, arrondis au +

19

RTE

_ sommet ; 3° glandes stipitées plus courtes que les poils plurisé-

VE |

Fig. 5. — D. Briquetii Cavillier. — C glandes macropodes : des bractées involucrales. E épiderme.

riés, de dimensions d’ailleurs variables, à pied formé de cellules

-— 200 — (24) semblables à celles des poils plurisériés mais plus petites vers le sommet, les terminales sécrétrices. — Indument des pièces involu- crales composé de : 1° Poils plurisériés nuls ; 2° poils unisériés nuls ; 3° glandes stipitées de grandeur variable, quelques-unes micropodes, d'une longueur démesurée, atteignant et dépassant même parfois le diamètre de la bractée qui les porte, à cloisons minces, les transversales horizontales, à cellules supérieures petites, les terminales sécrétrices.

AIRE GÉOGRAPHIQUE. — Himalaya occidental : Kumaun, près du glacier de Kalam, 13-14000’ (Duthie, Plants of Kumaun n. 3066! sub Doronico Roylei in h. Boiss.); Tilvie-Garheval : Chimpul, en face du Bandarpunch, 14-15000’ (Duthie North West Hymalayan Plants n. 849! sub D. Roylei in h. Boïiss.).

AFFINITÉS. — Par son apparence générale, le D. Briquetu se rapproche beaucoup du D. grandiflorum dont il possède d’ail-

leurs, à part de légères différences, les principaux caractères .

d’indument foliaire. Il en diffère très nettement par l’absence de poils (non glanduleux) uni-ou plurisériés sur l’involucre, et par le développément tout à fait inusité des glandes stipitées sur cet organe, enfin par les fruits à aigrettes deux fois plus longues que l’akène. Le D. Briquetn n’a aucun rapport quelconque avee le D. Roylei DC. auquel M. Duthie l’a rapporté dans les deux exsiccata cités. Ce dernier est une espèce à akènes hétéromor- phes, polycéphale, à ramifications en corymbe, fortement velue, à feuilles très largement amplexicaules, les radicales cordées à la base, à péricline turbiné à la base, à aigrettes courtes et rou- geâtres ; elle est voisine du 2). Pardalianches d'Europe.

4. D. GRANDIFLORUM Lam.

Lamarck ÆEncycl. méthod. IT, 313 (1786) emend. ; Rouy in Rev. Bot. Syst. I, 50 (1903) et F1. Fr. VIIT, 307 — Arnica scorpioides L. Sp. pl. ed. 1, p. 884 (1753) ; Jacquin F1. austr. IV, 26, tab. 349 (1776) — Aster scorpioides Scop. F1. carn. ed. 2, IT, 169 (1772) — Grammarthron scorpioides Cass. Dict. XIX, 295 (1821) ; Bluft

et Fing. Comp. F1. germ. ed. 1, II, 359 — Doronicum Jacquini et D: Halleri Tausch in Flora XI, 1, 180 (1828) — Aronicum scor-

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pioides et A. latifolium Rehb. F1. exc. I, 232 et 234 (1830-1832) — A. scorpioides Koch Syn. ed. 1, p. 382 (1837); DC. Prodr. VI, 319 (exel. var. ) — Doronicum scorpioides Willk. et Lge Prodr: fl. hisp. IT, 109 (1865!) ; Kerner Schedæ F1. exsicc. austr.-hung. V, 75 (1888) ; non Lamk (1786) nec alior. — Aronicum scorpioi- deum S'-Lager in Ann. Soc. bot. Lyon VII, 119 (1880) — Doro- nicum Jacquini Beck F1. Nied.-Oesterr. ed. 1, p. 1213 (1893) — Arnica scorpioidea Cariot et S'-Lager F1. bassin moyen Rhône p: 473 (1897). |

Exsiec. : Billot F1. Gall. et Germ. n. 2488! sub Aron. scormoide (h. Boiss. ; h. Deless.) ; Bourgeau Alp. de Savoie!, ann. 1860, sub Arnica scorpioide (h. Deless.) ; Bourgeau Alp. Marit. n. 140! sub Aron. scorpioide (h. Burn. ; h. Deless.; h. Willk.); Kerner F1. ex- sicc. austro-hung. n. 3815 ! sub Doron. scorpioide (h. Burn. ; h. Boiss.); Magnier F1. select. exsice. n. 3277 ! sub Doronico grandi- floro (h. Burn. ; h. Deless.); Puel et Maille FI. rég. de Fr. ann. 1857, n. 3! sub Aron. scorpioide (h. Boiss. ; h. Deless. ; h. Cha- bert); Rehb. FI. germ. exsicc. n. 1150! sub Aron. scorpioide (h. Boiss.); Reverchon PI. corses ann. 1878, n. 15! sub Aronico scorpioide (h. Burn. ; h. Boiïss.; h. Willk.) ; Schultz et Winter Herb. norm. n. 73! sub Aron. scorpioide (h. Gaut.); Sieber Iter alpin. delph. ann. 1829, n. 85! sub Arnica Doronico (h. Boiss.; h. De- less.); Soc. dauph. ann. 1882, n. 3358! sub Aron. scorpioide (h. Burn. ; h. Boiss. ; h. Gaut.: h. Mus. Turin: h. Chabert); Soc. Rochelaise ann. 1898, n. 4264! sub Aron. scorpioide (h. Burn. ; h. Boiss. ; h. Gaut.).

Descriprion. — Plante de 6 à 50 em. haut., à rhizome robuste, oblique, portant de grosses radicelles. Tige dressée ou ascen- dante, épaisse, verte, souvent + velue, à poils simples mélangés de poils glanduleux, parfois glabrescente vers la base, souvent feuillée, à feuilles rapprochées, 1-4 céphale, à pédoncules épaissis au sommet. Feuilles vertes sur les deux faces, membraneuses, + poilues-pubescentes, à poils simples mélangés à de nombreux poils glanduleux, parfois glabrescentes ; les basilaires ovées, à sommet obtus ou subarrondi, tronquées ou tronquées-subarron- dies, brusquement atténuées en un pétiole + ailé plus long que le limbe ; les caulinaires alternes, les inférieures atténuées en pétiole ailé généralement très largement incisé-auriculé à la base,

LRQ (26)

«

les supérieures cordées-semiamplexicaules, toutes ovées, à som- met obtus, atténuées vers le haut, à marges le plus souvent incisées ou sinuées-dentées. Capitule grand (4-6 em. de diam.) : péricline tronqué à la base, couvert de poils simples et de glandes stipitées ; bractées involucrales grandes (env. 15 XX 3 mm. de surface), lancéolées-acuminées, vertes. poilues-glanduleuses exté- rieurement. Ligules jaunes, grandes (env. 4 mm. de diam.), le plus souvent tridenticulées au sommet, parfois entières. Akènes à 10 côtes saillantes, sillonnés entre les côtes, à côtes couvertes de

E

Fig. 6. — D. grandiflorum Lam. — Trichomes de la feuille : À poils plurisériés : B poil unisérié; C glande stipitée ; E épiderme.

poils rigides, tous pourvus d’une aigrette, à aigrette blanche un peu plus longue que l’akène, à soies fines, denticulées, à denti- cules écartés et inclinés en avant. : Indument foliaire composé de : 1° Poils plurisériés droits, allongés, graduellement amincis, arrondis-obtus au sommet, à cellules largement rectangulaires en vue latérale, à cloisons minces, les transversales horizontales, généralement un peu rétrécis à la hauteur de ces parois ; 2° poils unisériés de même structure que les précédents, généralement très rares, exception- nellement abondants sur certains échantillons ; 3° glandes stipi-

(27) — 203 —

tées micropodes, à pied organisé comme dans les poils massifs décrits ci-dessus, mais à cellules de plus en plus courtes vers le sommet, les terminales sécrétrices. — Indument des pièces de

Fig. 7. — D. grandiflorum Lam. — Trichomes des bractées involucrales : À poil plurisérié; B poil unisérié; C glande stipitée ; E épiderme. |

l’involucre composé de : 1° Poils massifs généralement inclinés en avant, très allongés, graduellement amincis, arrondis ou subai- gus au sommet, à cellules rectangulaires très allongées, séparées

0 | (28) par des cloisons assez minces, les transversales horizontales, celles du sommet parfois un peu obliques, gén. très peu rétrécies à la hau- teur de ces parois; 2° poils simples, unisériés, organisés comme les précédents, mais rares ou très rares; 3° glandes stipitées micropodes, organisées comme celles des feuilles, + abondantes.

ÂIRE GÉOGRAPHIQUE. — Pyrénées centrales! et orientales! Alpes : Alpes Maritimes! et Provençales!; Dauphiné !:; Alpes Cottiennes ! ; Savoie depuis la Maurienne ! jusqu'aux Alpes Léma- niennes !; Alpes Graies ! et de là à travers le nord de l'Italie sur le versant S. des Alpes jusqu’en Carniole ! et au Frioul !; à tra- vers toutes les Alpes de la Suisse!, du Tyrol!, du Salzbourg !, de la Carinthie!, de la Styrie! jusqu’en Autriche!. En outre : hautes montagnes de la Corse (Monte Traunato !, Cinto!, d’Oro! et Renoso !).

Le D. grandiflorum à été indiqué en outre dans les Carpathes par Baumgarten (Enum. Transs. II, 135) et ensuite par Schur (PI. Transs. p. 341, 1866). Mais tous les échant. des Carpathes que nous avons vus appartiennent au Z). carpaticum Nym. L'absence du D. grandiflorum dans les Carpathes est confirmée par M. Pax (Grundzüge PJ. Verbr. Karpath. T, 1898) qui ne fait aucune mention du 1). grandiflorum. Il est possible que les indi- cations du D. Clusu faites pour la Dalmatie par Schlosser et Vukotinovic (PI. croat. p. 816, 1869) soient dûes à une confusion avec le D. grandiflorum (coni. Vierhapper in Oesterr. bot. Zeitschr. L, 260, ann. 1900); cependant nous n’avons pas eu l’occasion de voir des éch. dalmatiques du D. grandiflorum. M. Vierhapper (1. c. p. 260) a aussi indiqué le D. grandifiorum en Bosnie, d’où nous n'avons pas eu l’occasion de le voir. Will- komm et Lange (Prodr. fl. hisp. IL, 109) ont encore mentionné la Grèce comme patrie du D. grandiflorum. Nous n’avons vu de ce pays aucun échantillon qui puisse être rapporté au D. grandi- Jlorum : il y a sans doute à la base de cette indication une confu- sion entre l’Arnica scorpioides L. et l’A. scorpioides Sibth. et Sm. (= Doronicum cordatum Schultz bip.!). Nous n’avons pas vu le D. grandiflorum au Sud des Pyrénées, quoique cette espèce soit signalée par Willkomm et Lange (1. c.) sur plusieurs hauts som- mets de la Sierra Nevada. L'Herbier Boissier, comme l’Herbier

Willkomm, ne contiennent aucun D. grandiflorum provenant de

ce dernier massif!

(29) me. Fine.

- NomencLaTure. — L'espèce décrite ci-dessus a d’abord été pla- cée par Linné dans le genre Arnica: l'histoire de son transport dans le genre Doronicum est compliquée et soulève des questions de nomenclature complexes. La solution la plus simple consiste-

- rait, semble-t-il, à appeler l'espèce Doronicum scorpioides, d’après

l’Arnica scorpioides L., conformément aux Æègles de la nomencla- ture, art. 48. Cette nomenclature a été effectivement adoptée par Willk. et Lge en 1865, et reprise par Kerner en 1888. Mais le nom de D. scorpioides avait été employé nombre de fois déjà avant ces auteurs dans des sens différents. Or, on ne peut (Règles nomencl., art. 50) accepter la dénomination de Willkomm et Lange que si toutes les plantes appelées D. scorpioides antérieurement à ces auteurs sont des homonymes universellement considérés comme non valables. Voyons ce qu’il en est à ce point de vue :

1° Doronicum scorpioides Willdenow Sp. pl. IIL, 3, 2114, ann. 1804 (nec 1800 ut in titulo). Ce Doronicum appartient au groupe Æudoronicum Hoffmann. La plante est indiquée par l’au- teur « in montibus Germaniæ, Austriæ » et, d’après la description, est fort voisine du D. Pardalianches L. Les avis à son sujet ont été très partagés. Gaudin {F1. helv. V, 339, ann. 1829) a assimilé le type de Willdenow avec une forme du D. Pardalianches L. croissant au Mont-Salève (Haute-Savoie); cette opinion est par- tagée par Koch (Syr. ed. 3, 327). Neïlreich (F1. Nieder-Oesterr. p. 362, ann, 1859) reconnaît que le 2). -scorpioides Willd. peut dif- ficilement être séparé spécifiquement du D. Pardalianches L., et ajoute que cette plante a dû être indiquée en Autriche par erreur. On voit donc que Willk. et Lge (1. c.) ont eu tort de citer Willde- now comme auteur de leur 2. scorpioides. Ce dernier est, à l'inverse de l’espèce Willdenowienne, synonyme de l’Arnica scor- pioides L.

2° D. scorpioides Lamk ÆEncycl. méth. II, 313 (1786). Cette espèce, appartenant au groupe Aronicum Hoffm., est basée sur plu- sieurs phrases anciennes (Doronicum 3. Austriacum 2, de Clusius), et se rapporte au D. Clusii Tausch. La description, bien qu’insuf- fisante, confirme cette interprétation. Cependant, M. Rouy (F1. Fr. VIII, 307) rapporte le D. scorpioides Lamk à une variété de l’4- nica scorpioides L.

8° D. scorpioides Lapeyrouse Hist. abr. Pyr. p: 526, ann. 1813.

— 206 — (30)

Lapeyrouse se borne à copier la diagnose donnée par Willdenow pour le 2). scorpioides de cet auteur. La plante de Lapeyrouse appartient aussi au groupe £udoronicum, et a donné lieu à des interprétations que l'insuffisance de la description explique facile- ment. Willk. et Lge (Prodr. jt. hisp. IT, 108, ann. 1865!) assimi- lent le 7). scorpioides Lap. au D. Pardalianches L. En revanche, M. Rouy (op. cit. p. 305) rapporte la plante de Lapeyre ouse au D. carpetanum Boiss. et Reuter. |

4 D. scorpioides Wimm. et Grab. F1. Siles. IT, 159 (1899). Ce Doronicum appartient encore au groupe Eudoronicum et se rap- porte (description et distribution géographique) au D. austria- cum Jacq.

5° D. scorpioides DC. Prodr. VI, 321 (1837). D'après la des- cription, les synonymes et la distribution géographique, il semble que de Candolle ait voulu décrire sous ce nom la même plante que Willdenow, Gaudin et Koch. Cependant, M. Rouy (op. cit.) estime que le D. scorpioides DC. se compose de deux « formes » différentes, dont l’une est rapportée par lui au D. plantagineum «forme 2). gallicum » Rouy, et l’autre au D. plantagineum « forme D. Willdenouwii » Rouy (— D. scorpioides Boreau).

6° D. scorpioides Boreau F1. cent. éd. 3, p. 341, (1857). C’est là encore un représentant du groupe Æudoronicum + intermédiaire entre les D. Pardalianches et D. plantagineum L. dont M. Rouy a fait son D). plantagineumn « forme Wulldenowu » (Rouy in Rev. bot. syst. 1903, p. 33 et F1. Fr. VIII, 304). Ce dernier nom pro- vient de la synonymie admise par M. Rouy: D. scorpioides Will- denow — 1). scorpioides Boreau. Mais cette synonymie est au moins douteuse, attendu que Willdenow indique sa plante seule- ment en Allemagne et en Autriche, où les représentants du groupe spécifique D. plantagineum L. font complètement défaut.

7° D. scorpioides Willk. et Lge Prodr. fl. hisp. IL, 109 (1865!) ; Kerner Schedæ F1. exsicc. austro-hung. V, 75 (1888). C’est là l’Ar- nica SRE L., Aronicum ue Koch, Doronicum gran- difiorum Lamk. . 8° D. scorpioides Clarke Comp. ind. p. 169 (1876). Ce Doroni- cum embrasse deux espèces différentes de l'Himalaya, du Cache- mire et du Thibet: D. Hookeri Clarke et D. Falconeri Clarke in Hook. et Thoms. F1. brit. Ind. TIL, 333 (1881).

(31) — 207 —

_ Il résulte de cet exposé que le nom de D). scorpioides à été appli- qué avant Willkomm et Lange (1865!) à des plantes différentes, qui sont loin d’être considérées universellement comme des homo- nymes non-valables. Par conséquent le nom de D. scorpioides appliqué à notre plante, ne pourrait que provoquer des confu- sions inextricables et doit en tout état de cause être abandonné.

L'art. 56 des Règles de la nomenclature prévoit que dans un cas de ce genre, le nom à rejeter doit être remplacé par le plus ancien nom valable existant pour le groupe dont il s’agit.

Le plus ancien nom répondant à ces conditions est celui de D. grandifiorum Lamk Æncycl. méth. Il, 313 (1786). Les synonymes cités par Lamarck, en particulier Haller (Hist. stirp. Helv. I, 37, n. 89, ann. 1768), se rapportent à l’Arnica scorpioides L. La descrip- tion de Lamarck cadre, elle aussi, mieux avec l’Arnica scorpioides L. qu'avec aucune autre espèce. Bien que Lamarck ait omis de men- tionner les Alpes françaises dans l'aire du D. grandiflorum, on doit considérer ce dernier comme le plus ancien synonyme de l’Arnica scorpioides L. Si M. G. Beck (F1. Nieder-Oesterr. éd. 1. p. 1213) a fait précéder cette Synonymie d’un point de doute, c’est probablement à cause de la citation faite par Lamarck d’un Arnica altaica Pallas. Mais Lamarck ne mentionne ce dernier nom que d’après le Jardin de Paris, et il est fort possible qu’effectivement la plante cultivée dans ce Jardin à ce moment, sous le nom d’Ar- nica altaica, ait appartenu à l’A. scorpioides L. et non pas à l’Arnica altaica Pall!. Au surplus, le fait d’avoir cité par erreur dans la synonymie un Arnica altaica ne change rien au sens des synonymes et de la description, tels qu'ils viennent d’être inter- prétés. On ne saurait reprocher à Lamarck d’avoir donné à notre plante l’épithète spécifique « grandifilorum », attendu qu'il avait déjà utilisé le nom de scorpioides pour une autre espèce [ D. scor- pioides Lamk — D. Clust (AI) Tausch|.

… Histo. — Le D. grandifiorum est de beaucoup l'espèce la plus répandue et la plus connue du groupe Aromicum en Europe. Malgré cela, les herbiers témoignent abondamment des confusions auxquelles elle a donné lieu avec tous les autres Doronicum à

- 1 Pallas a d’ailleurs publié ua Doronicum altaicum et non pas un Arnica altaica:

1%

RE (32)

fruits homomorqahes. Ce n’est qu'en 1843 que Koch {Syn. éd. 2, p. 421) a nettement défini le D. grandiflorum par rapport aux espèces voisines, en Jui attribuant des poils articulés, à articula- tions rapprochées, obtus au sommet. Ces données sommaires ont été complétées en 1896 par M. von Tavel (in Ber. schweiz. bot. Gesellsch. VI, p. 45) lequel caractérise le D. grandiflorum par des feuilles pourvues de glandes stipitées courtes et de poils plurisé- riés longs, obtus au sommet et contractés aux articulations. L’au-

teur ajoute que ces derniers poils sont parfois rares ou manquent

complètement.

Ces données ne sont pas tout à fait exactes et doivent être com-

plétées comme suit : Il est exact que dans quelques cas très excep- uüonnels, l’indument consiste sur les feuilles et plus rarement eucore sur les pièces de l'involucre presque exclusivement en glandes stipitées, abstraction faite des poils simples dont il sera question plus loin. Mais il faut tenir compte que, daus ces cas-là, les glandes sont tantôt macropodes, tantôt micropodes, et corres- pondent dans leurs grandes formes aux poils plurisériés habituels. Lorsque les poils plurisériés sont très rares sur les feuilles et les pièces de l’involuere, nous les avons toujours trouvés, bien que parfois aussi en petite quantité, au sommet du pédoneule ou à la base du péricline. D'une facon générale, les poils plurisériés à sommet arrondi ne manquent jamais chez le D. grandiflorum, tout en étant parfois très localisés. Une autre sorte de poils, que M. von Tavel n'a pas mentionnés, ce sont les poils unisériés (voir notre description). Ceux-ci ne manquent, eux aussi, jamais COm- plètement.

Malgré les données de M. von Tavel, les Flores françaises récentes ne tiennent aucun compte des caractères d’indument, qui sont les seuls vraiment caractéristiques.

AFFINITÉS. — Les formes très glanduleuses du 2. grandiflorum se rapprochent du D. viscosum, mais elles s’en distinguent con- stamment par la présence, isolée sur les feuilles, plus facile à déce- ler sur les bractées involucrales, ou au moins au sommet des pédoncules, de poils plurisériés, ainsi que par la présence de poils unisériés qui ne manquent jamais complètement. Au contraire, le D. viscosum ne possède que des glandes stipitées. Les D. grandi- florum et viscosum forment d’ailleurs un petit groupe naturel à affinités étroites.

(33) 0 —

Il a été question plus haut (voir p. 193) des rapports plus éloi- gnés qu'ont entre eux les D. altaicum et grandiflorum. Quant aux D). Clusi et glaciale, ils s'écartent tous deux du 2. grandiflo- yum par leurs poils plurisériés à cellules ultimes fusiformes et leur sommet aigu. Il sera question plus loin, en détail, du D. carpaticum Nyman; bornons-nous à dire, pour le moment, qu’il n’a que des rapports très éloignés avec le D. grandiflorum, con- trairement à l'opinion généralement reçue.

VarraTions. — Le D). grandiflorum est une espèce extrême- ment variable, mais dont les variations ne nous paraissent pas affecter les allures de sous-espèces ou même de variétés (dans le sens de races!) nettement caractérisables par des caractères con- <comitants, et une certaine distribution géographique. Nous énu- mérons ci-dessous les principales de ces variations :

Dimensions. — Suivant les conditions du milieu et l'altitude (le D. grandiflorum est indifférent quant à la nature du sous-sol), la plante se présente à l’état nain (6 em.!) ou géant (jusqu’à 60 em.!). Les petits échantillons ont été parfois confondus avec le D. glaciale, par exemple, par Gaudin (F1. helv. V, 333) sous le nom d’Arnica scorpioides B minor (spec. auth. herb. Gaud.!) Le diamètre des capitules varie aussi avec la taille des individus, mais dans une mesure beaucoup plus restreinte.

Forme des feuilles. — Tausch, en 1828, avait déjà distingué un D. Jacquini à feuilles caulinaires inférieures pourvues de pétioles auriculés et incisés-dentés à la base, et un D. Halleri dépourvu de feuilles de cette forme, c’est-à-dire à feuilles simplement sessiles ou à pétiole à peine différencié et seulement jusqu’à la base. C’est sur ces mêmes caractères que Reichenbach à fondé son Aronicum datifolium et son À. scorpioides. C’est encore sur les mêmes carac- tères que sont basés les Aronicum scorpioides var. latifolium DC. Prodr. VI, 319 (— Doronicum grandiflorum var. latifolium Rouy in Rev. bot. syst. I, 51; FT. Fr. VIIT, 307) et var. medium DC.I. c. (= D. grandiflorum var. medium Rouy I. c.). Cette différence, qui peut en imposer lorsqu'on envisage un petit nombre d’échan- tillons ou un territoire restreint, perd toute importance lorsqu'on considère un matériel abondant et l’ensemble de l’aire. Nous avons observé tous les passages imaginables de l’un des extrêmes à l’autre.

Dans les Alpes-Maritimes, il nous est arrivé à plusieurs reprises,

3 e

— 210 — (34) de constater dans une même localité, pêle-mêle, des échantillons appartenant à l’une et à l’autre des formes, avec des transitions, et dans. des conditions telles, que les caractères en question ne nous paraissent pas être héréditaires. Ces derniers sont d’ailleurs sans rapports avec les variations dans l’indument dont il va être question et qui nous paraissent plus importants. M. Rouy a décrit sous le nom de 2). grandiflorum « forme D. ambiguum » Rouy (in Rev. bot. syst. I, 52, ann. 1903; F1. Fr. VIIL, 308 — Aronicum ambiguum Rouy olim inéd.) une plante qui doit différer du type essentiellement par ses feuilles plus étroites et subentières. Cette variation se rapprocherait done de la forme des feuilles telle qu'elle est réalisée dans le D. Clusu. Mais la forme des feuilles et l'intensité de la dentelure sont si variables chez le D. grandiflo- rum que nous ne pouvons voir dans ce 2). ambiguum qu'une forme de ce dernier. Et cela d’autant plus que nous avons vu de diverses provenances des échantillons isolés présentant plus ou moins l’in- tégrité foliaire signalée par M. Rouy. Les échantillons que nous avons vus du Mont Ventoux « sur les pentes nord, où il occupe une zone étroite » (Roux in herb. Delessert) présentent des feuilles inférieures et basilaires larges, fortement incisées-dentées comme dans les formes les plus vulgaires de l'espèce.

Indument. — On peut distinguer, au point de vue de l’indu- ment, les trois formes principales suivantes :

1. Î. polyadenum. — Glandes stipitées abondantes, au point, lorsque les échantillans sont de petite taille (Mont Garet près Esteng! Alpes-Marit., herb. Thuret, 13 juillet 1864) de simuler le D. viscosum. Quand les exemplaires sont plus développés, l’indu- ment est clairsemé, et l’analogie avec cette dernière espèce est moins marquée. Dans tous ces cas, la présence de poils unisériés et celle de poils plurisériés, facile à constater au moins à la base de l’involuere, permet de reconnaître le D). grandiflorum. C’est à cette forme que se rapporte l’échant. que nous avons vu de lÀ. scorpioides B pyrenaica Gay (in Endress, PI. pyren. exsicc. Un. itin. ann. 1830 in h. Willkomm). Voy. à ce sujet plus haut p. 197.

2. Î. normale. — Glandes stipitées mélangées en proportions variables avec des poils plurisériés + abondants, faciles à constater sur toutes les parties de la plante, et avec des poils unisériés. C’est la forme la plus fréquente.

(35) — 211 —

3. Î. polytrichum. — Glandes stipitées rares; poils plurisériés rares; poils simples très abondants. Cette forme est rare; nous l'avons vue provenant du cirque de Gavarnie (Pyrénées). |

Frurr. — Rappelons ici pour mémoire que M. Richen (in Oesterr. bot. Zeitschr. XLII, 253, ann. 1897) a signalé un Aronicum scorpioides var. decipiens, à akènes du rayon dépourvus d’aigrette, Nous n'avons jamais constaté de variation de ce genre.

5. D. PORTÆ Chab.

Chabert in Bull. Soc. bot. Fr., t. LUE, p. 547 (ann. 1906). Descriprion. — Plante haute de 50 à 60 cm., à rhizome ascen-

Fig. 8. — D. Portæ Chabert. — Trichomes de la feuille : B poil unisérié; C glande macropode; E épiderme.

dant ou oblique, robuste, à radicelles épaisses. Tige dressée, peu épaisse, verte, glabre ou glabrescente dans sa partie inférieure et moyenne, feuillée, à entrenœud ultime allongé en pédoncule monocéphale, brièvement poilu, à poils mélangés avec des glandes stipitées, épaissi au sommet. Feuilles vertes sur les deux faces, membraneuses, très minces, faiblement poilues-pubescentes ‘ou glabrescentes, à poils mêlés à de nombreuses glandes stipi- tées; les basilaires ovées-oblongues, obtuses ou arrondies au sommet, atténuées à la base en un pétiole non ou à peine ailé, beaucoup plus long que le limbe; les caulinaires alternes, les

DIR TC TA

— 292 — . (86). inférieures atténuées en un pétiole faiblement ailé et un peu

élargi à la base, les supérieures cordées semi-embrassantes, ovées, aiguës au sommet, à marges + sinuées-dentées ou subentières. Capitule grand, large de 4 à 5 em.; péricline tronqué à la base, poilu, à poils mêlés à des glandes stipitées, à pièces de l’involucre grandes, mesurant jusqu'à 15 à 18 mm. X 3-4 mm., lancéolées- acuminées, vertes, poilues et glanduleuses extérieurement. Ligules grandes, (atteignant 4 mm. diam.) jaunes, le plus souvent 3-4

ÆE

Fig. 9. — D. Portæ Chabert. — Trichomes des bractées involucrales : À poil plurisérié ; B poil unisérié ; C glande stipitée ; E épiderme.

denticulées au sommet, à denticules parfois confluents. Akènes à côtes très saillantes, canaliculés entre ies côtes, couverts sur les côtes de petits poils rigides, serrés, dirigés en avant, tous

pourvus d’une aigrette, à aigrette blanche, un peu plus longue

que l’akène, à soies fines fortement denticulées, à denticules

écartés et dirigés en avant. Indument foliaire composé de :

1° poils plurisériés nuls; 2° poils unisériés peu nombreux, droits ou arqués, nullement ondulés, à parois minces, les transversales

«

peu nombreuses, à cellules basilaires + quadrangulaires, les

(37) os

supérieures plus allongées, la terminale un peu plus longue que les autres, subaiguë au sommet, à parois à peine plus épaisses ; que les autres, à perles cuticulaires faiblement développées; les poils sont + contractés aux articulations et parfois pluricellulaires 4 à la base: 3° glandes stipitées très nombreuses, de dimensions % variables, en partie très allongées, à pied plurisérié, à cellules nombreuses, quadrangulaires, à parois minces, les transversales horizontales, à cellules plus petites vers le sommet, les terminales sécrétrices. —— Indument des pièces involucrables composé de : : 1° poils plurisériés généralement inclinés en avant, très longs, ; insensiblement rétrécis, obtus au sommet, à cellules allongées- rectangulaires en vue latérale, à parois minces, les transversales horizontales dans la partie inférieure du poil, plus ou moins # obliques dans la partie supérieure, poils + rétrécis aux articula- : tions; 2° poils unisériés, construits d’ailleurs comme les précé- dents, mais rares ou très rares; 3° glandes stipitées organisées sur le même type que les glandes foliaires, de dimensions très variables. ep

AIRE GÉOGRAPHIQUE. — ‘Tyrol méridional, Alpes Judica- riennes, éboulis du M' Valbana, 1300-1500 m., calcaire, Août 1893, leg. Porta, in herb. Chabert.

Hisroire. — Découverte en août 1893, par Porta et distribuée sous le nom d’Aronicum scorpioides Koch, cette plante a été décrite par M. Chabert tout récemment sous le nom de D. Portæ.

AFFINITÉS. — L'auteur compare son espèce au D. planta- gineum L., en expliquant toutefois que les akènes tous pourvus d’aigrette et les rhizomes non renflés en tubercules à la base de la tige le rapprochent du D. grandiflorum. Ce dernier doit en différer « par le rhizome horizontal, épais, imbriqué-écailleux, la tige épaisse, plus basse, plus feuillée, brièvement nue au sommet, pubescente et fétide, par les feuilles basilaires tronquées ou cordées-ovales, les caulinaires inf. contractées en pétiole lar- gement ailé et auriculé-amplexicaule, par la fleur plus grande et la station alpine ». De ces caractères, les seuls qui soient vraiment distinctifs sont ceux tirés de la glabrescence plus marquée des tiges dans leur partie moyenne et inférieure. Ces caractères sont renforcés par ceux tirés de l’indument, et dont l’auteur ne parle pas. L'ensemble de ces derniers caractères rapproche incontes-

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— 214 — (38) tablement le 2). Portæ du D. grandiflorum, dont il diffère nettement par l’absence complète (au moins sur les échantillons à notre disposition) des poils plurisériés non glanduleux, arrondis au sommet, si Caractéristiques pour cette dernière espèce. En outre la présence sur les marges foliaires et sur les pièces de l’in- volucre de glandes stipitées à pied allongé permet facilement de distinguer les deux espèces. La seule espèce à indument glandu- leux et églanduleux qui ne possède pas de poils plurisériés sur les marges foliaires est le D). thibetanum, mais celle-ei s’en écarte beaucoup plus par son indument à poils unisériés enchevêtrés abondants. La station, remarquablement basse pour le versant méridional des Alpes, dans laquelle le D. Portæ a été découvert, constitue aussi une particularité notable par rapport au D. gran- diflorum toujours alpin. En résumé, pour autant que les maté- riaux à nous connus permettent d’en juger, le D. Portæ représente dans les Alpes orientales une espèce très localisée, endémique, jouant dans ce territoire un rôle analogue à celui du D. viscosum par rapport au D. grandiflorum dans les Pyrénées orientales.

6. D. GLACIALE Nynm.

Nyman Syll. fl. europ. p. 1, (ann. 1854-1855); Vierhapper in Oesterr. bot. Zeitschr. L, 175, 206-208, 257-258, t. VIL, fig. 2a et 2b, ann. 1900 — Arnica glacialis Wulfen in Jacquin Collect. I, 280 (ann. 1786); Jacquin Zc. plant. rar. IT, 15, tab. 586 (ann. 1786-1793); Willd. Sp. plant. IIT, 2109 (ann. 1804) — Doronicum Clusii var. glaciale Tausch in Flora XI, p. 178 (ann. 1828) — Aronicum Clusu var. à glaciale Koch Syn. ed. 1, p. 382 (ann. 1837) — Aronicum scorpoides var. y glaciale DC. Prodr. VI, 319 (ann.:11837) — Aronicum glaciale Rchb. F1. exc. p. 234 (ann. 1830-1832); Koch Syx. ed. IT, p. 421 (ann. 1843); Haussmann F1. Tirol I, 463 (ann. 1851); non auct. gall. fere omnes — Arnica nr F1. it. IX, 305 (ann. 1853) — Arnica scorpioidea

r. glacialis Cariot et Saint-Lager FT bassin moyen Rhône, P. . (1897).

Exsicc. : Reichenbach F1. germ. exsice. n. 971! sub Aronico glaciale (h. Boiss.; h. Lausanne).

(39) — 215 —

DescriprIoN. — Plante de 5-25 cm. haut., à rhizome médiocre, oblique, portant des radicelles épaisses. Tige dressée-ascendante, ou flexueuse, verte, parfois rougeâtre, + velue, à poils mélangés de petites glandes stipitées, parfois glabrescente vers la base, feuilles caulinaires inférieures souvent rapprochées, à entrenœud terminal allongé, monocéphale, épaissi au sommet. Feuilles vertes ou rougeâtres, souvent un peu épaisses, + velues, à poils mêlés à de petites glandes stipitées + nombreuses (nulles ou rares dans la var. calcareum); les basilaires elliptiques-oblongues ou ellip-

Fig. 40. — D. glaciale Nym. — Trichomes de la feuille (se retrouvant sur les bractées involucrales) : À poil plurisérié; G glande stipitée; E épiderme.

tiques-orbiculaires, obtuses ou arrondies ou sommet, entières ou denticulées (surtout vers la base), + brusquement atténuées à la base en un pétiole de longueur variable, subaïlé ou ailé, non auriculé, entières ou denticulées; les supérieures ovées-oblongues ou oblongues, semiamplexicaules, sinuées-dentées ou denticulées. Capitule petit ou médiocre (3-4,5 cm.); péricline tronqué à la base, velu, à poils mélangés de glandes stipitées; bractées invo- crales lancéolées-acuminées, médiocres ou grandes (10-13 X 2 mm. surface), vertes, poilues-glanduleuses extérieurement (dans

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ee oe (40)

la var. calcareum les poils sont nuls ou rarissimes). Ligules jaunes, médiocres (env. 3 mm. larg.), le plus souvent tridentées

au sommet, parfois entières. Akènes à 10 côtes peu saillantes,

faiblement sillonnés entre les côtes, à côtes glabres ou subglabres, tous pOuEuRE d’une aigrette blanche un peu plus longue que l’akène, à soies fines denticulées, à denticules écartés et inclinés en avant.

Indument foliaire composé de : 1° poils massifs souvent arqués, très allongés, longuement effilés et très aigus au sommet, à cellules très étroitement rectangulaires en vue latérale, à cloisons assez épaisses, les transversales horizontales dans la partie infé- rieure du poil, fortement inclinées dans la partie supérieure

(cellules fusiformes!), généralement non rétrécis à la hauteur de

ces parois; 2° pas de poils unisériés; 3° glandes stipitées. micro- podes à pied généralement plurisérié, à cellules de plus en plus courtes vers le sommet, les terminales sécrétrices, à cloisons transversales horizontales. — Indument des pièces de l’involucre composé de : 1° poils massifs généralement inclinés en avant, organisés comme ceux des feuilles, généralement moins volu- mineux et devenant parfois unisériés dans leur partie supérieure;

2° pas de poils simples; 3° glandes stipitées micropodes, orga- |

nisées comme celles des feuilles.

AIRE GÉOGRAPHIQUE. — Alpes orientales : Tyrol ! Carinthie! Salzbourg! Haute-Autriche ! Styrie! Alpes Juliennes et Kara- vankos, Carniole ! Dans la Basse-Autriche on ne rencontre que la var. calcareum.

_ Les indications du D. glaciale dans les Asturies (Willkomm et Lange Prodr. ft. hisp. IL, 109; Nyman Consp. fl. europ. p. 349), en France (Ardoino F1. Alp. Mar. p. 221, et d’autres), en Suisse (Wahlenberg, Rhiner, Rion, Fischer, Heer, ete.) en Transsilvanie (Schur, Simonkai), sont toutes dues à des confusions avec Le D. viscosum, grandiflorum et Clusui.

NOMENCLATURE. — La nomenclature de cette espèce, créée par Wulfen en 1786, et transférée pour la première fois avec un rang spécifique dans le genre Doronicum par Nyman, en ee ne sou- lève aucune difficulté.

Hisrorre. — Le 1). glaciale est, de tous les Dr du groupe

_Aronictum, un de ceux qui ont été le plus souvent mal interprétés

23% da Of . L L 2 APE E RATER ht

(41) or ou méconnus. Rattaché par Tausch et Koch (1837) comme variété au D. Clusu, il a été attribué comme variété au D. grandiflorum par de Candolle. En revanche le D. glaciale a été bien distingué par Bertoloni, Reichenbach et Koch (1843). Comme pour les espèces précédentes, la précision dans la connaissance de cette espèce n’a été introduite que par les caractères de l’indument signalés d’abord par Gremli (1889) et exactement décrits par M. von Tavel en 1896 et par M. Vierhapper en 1900. Les auteurs français et italiens ont souvent indiqué le D. glaciale dans les Alpes occidentales de France et d'Italie par confusion avec les D. grandiflorum et Clusu. Ardoino (F1. Alp. Marit. p. 221, ann. 1867) l’a indiqué au Mont Garret au-dessus d'Entraunes, où ne se trouvent que les 2). grandiflorum TÏ. polyadenmuwn et D. Clust. Roux (Cat. Prov. p. 287, ann. 1881-1891) et M. Saint-Lager (Cat. F1. bassin Rhône p. 378) reproduisent la même indication. M. E.-G. Camus (Cat. pl. France, Suisse et Belgique p. 142, 1888) cite le D. glaciale en Savoie et en Suisse. MM. Bonnier et de Layens (F1. Fr., p. 162, ann. 1894) le mentionnent en France. Arcangeli (FT. at. éd. 2, 673, ann. 1894) le signale dans les Alpes Marit. du Piémont, etc. Cesati, Passerini et Gibelli (Compend. FT. it. p. 522) l'indiquent du Piémont au Frioul. En Suisse, les mêmes confusions ont été fréquemment faites (voyez ci-dessus Aire géographique).

AFFINITÉS. — Le 1). glaciale Nyman, sous sa forme la plus

répandue et sur laquelle a été basée la description ci-dessus (var.

eu-glaciale Cavillier) se place à côté du D. Clusi avec lequel il possède en commun des poils plurisériés aigus au sommet, à cellules étroites, les terminales fusiformes. Il s’en distingue nettement par la présence de glandes sur les marges foliaires, et par l’absence de poils unisériés ondulés-crépus. On peut dire que les D. Clusi et glaciale forment un petit groupe naturel, compa- rable à celui constitué par les D. grandifiorum et viscosum. Varrarions. — Le D. glaciale var. eu-glaciale varie peu au point de vue des dimensions. C’est une plante qui eroft dans les pâturages rocailleux, les éboulis et les fissures de rochers de la région alpine, sans distinction de terrains calcaires ou siliceux. Elle varie à feuilles + glabrescentes ou + velues sur les faces. Ces dernières formes représentent peut-être le D. Bauhini Sauter

RUN Po

— 218 — (42) (Rchb. FT. exc. 234, ann. 1830-32 — As'onicuin Bauhini Rchb. I. c.). Cette plante de Sauter est très litigieuse. Koch (Syn. éd. 2, p. 421, ann. 1843) estime que l’espèce de Sauter (provenant des env. de Sterzing en Tyrol) appartient à une forme velue du D. Clusü, tandis que M. Beck (F1. Nied.-Oesterr. p. 1213) la rattache au D. calcareum Vierhapper (— D, Clusu Beek, non alior.). De Candolle (Prodr. VI, 319) avait rapporté le D. Bauhini, avec un point de doute à son Aronicum scorpioides comme var. à PBauhini DC. M. Vierhapper (1. ce. p. 177) repousse l’interpré- tation de Koch, parce que, dit-il, le D. Bauhini doit posséder des feuilles basilaires arrondies à la base, ce qui, d’après lui, ne serait jamais le cas dans le D. Clusi Tausch. Il croit reconnaître le D. Bauhini dans une forme du D. glaciale du Tyrol, carac- térisée par la présence de poils unisériés, crépus, sur les marges foliaires, et juxtaposés aux glandes stipitées normales pour cette dernière espèce. Nous ne pouvons nous associer aux Considéra- tions de M. Vierhapper sur plusieurs points : 1° Tout d’abord les feuilles basilaires premières du D. Clusi sont, contrairement à l'avis de notre confrère autrichien, très souvent arrondies à la base du limbe; en second lieu, nous n’avons jamais constaté sur les feuilles du D. glaciale la présence des poils unisériés crépus, qui sont un apanage caractéristique du D. Clusu. Admettre des variations d’une pareille amplitude équivaudrait pour nous à renoncer aux distinctions spécifiques qui ont été établies à l’inté- rieur du groupe Aronicum. De plus, nous ne comprenons pas sur quels arguments on pourrait étayer la distinction spécifique de formes telles que le 2). calcareum, du moment qu’on accorde une valeur aussi faible aux caractères tirés de l’organisation des poils. Nous n’avons pas eu de peine à distinguer dans tous les cas, le D. glaciale (var. eu-glaciale et calcareum) du D. Clusu, et considérons cette distinction comme conforme aux faits observés. S'il était vrai qu'il existe des formes réunissant simultanément la glandulosité du D. glaciale avec l’indument caractéristique du D. Clusi (formes que nous n’avons pas observées sur les abon- dants matériaux à notre disposition), nous serions disposé à les interpréter comme des hybrides répondant à la formule Clusu X glaciale (opinion rejetée par M. Vierhapper). Quant à dire auquel de ces trois synonymes possibles (D. Clusu f. villosum,

(43) — 219 —

D. glaciale f. hirtun et D. Clusu X glaciale) appartient le D. Bauhini, nous estimons, en l’absence d'échantillons originaux, que la description de Reichenbach est insuffisante pour trancher la question.

Var. calcareum Cavillier.

— Senecio Doronicum Jacq. Enum. stirp. p. 155 (1762); non L. — Aynica Doronicum Jacq. FT. austr. I, 57, t. 92 (1773) — Aronicum Clust Neilreich F1. Nied.-Oesterr. p. 361 (1859) — Doronicum Clusii Beck FT. Nied.-Oesterr. p. 1213 (1893) — Aronicum Doronicum Halacsy FE von Nied.-Oesterr. p. 279 (1896) — Doronicum calcareum Vierhapper in Oesterr. bot. Zeitschr. L, 112, tab. VII, fig. 3a et 3b, ann. 1900.

Diffère de la var. eu-glaciale par les marges foliaires munies de glandes rares (églanduleuses d’après M. Vierhapper), par les pièces de l’involucre munies de glandes stipitées allongées et de poils plurisériés peu nombreux (ou nuls, selon M. Vierhapper).

Le D, calcareum ne saurait, selon nous, ‘avoir une valeur sys- tématique supérieure à celle d’une variété du D. glaciale. M. Vier- happer (|. e. p. 113) reconnaît lui-même que tous les éléments caractéristiques des trichomes du 2. glaciale se retrouvent chez le D. calcareum. La différence entre les deux réside uniquement dans la rareté relative des glandes sur les feuilles et les poils plurisériés sur les pièces de l’involuere. Mais à ce point de vue, il existe des transitions insensibles que l’auteur a lui même constatées. Il est vrai que M. Vierhapper ne mentionne ces transitions que dans le massif du Hochschwab en Styrie, c’est-à-dire à extrémité occiden- tale de l’aire de son D. calcareum qui occupe les Alpes de la Styrie, et de la Basse-Autriche. Mais cette localisation, qui est conforme aux théories géographiques défendues par l’auteur, ne répond pas à nos observations. En effet, nous avons sous les yeux des échan- tillons du D. calcareum provenant du massif de Hohe Veitsch en Styrie (leg. Traxler, in herb. Gautier) situé à l’est de la chaîne du Hochschwab, et du Wiener Schneeberg (leg. Keller, in herb. Burnat), qui présentent des glandes non seulement au sommet des feuilles, mais encore disséminées çà et là sur toute la longueur des marges foliaires. En réalité, nous n’avons pas vu, jusqu’à pré-

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000 (44) sent, un seul échantillon du D. calcareum, qui présente les carac- tères : glandes foliaires nulles et poils massifs des pièces de l’invo- lucre nuls, tels que l'indique l’auteur.

Il est bon d’ajouter que dans tous les cas un simple examen à la loupe ne saurait suffire ; le microscope est indispensable, attendu que les glandes sont fort petites et souvent cachées par l’abondance des poils plurisériés.

La var. calcareum varie à feuilles glabrescentes sur les faces ou assez fortement velues (var. villosum Beck I. c.) et à pédoncule parfois très glanduleux (var. glandulosum Beck I. c.). M. Vier- happer, avec raison selon nous, donne ces variations comme indi- viduelles et sans valeur systématique réelle. Il s’agit ici de varia- tions du même ordre que celles relevées plus haut dans le 2. gla- aiale Var. eu-glaciale, et dans le D. Clusu. Il n’y a pas plus de raison pour leur donner une importance plus grande dans cette dernière espèce (comme le fait M. Vierhapper) que dans le D. gla- ciale Var. calcareum.

D'après M. Vierhapper, le D. glaciale var. calcareum serait une plante caleicole, tandis que la var eu-glaciale est indifférente au sous-s0|.

7. D. CLUSII Tausch.

Tausch in Flora XI, 178 (ann. 1828, excel. var. 8 p. p. et var y);° Willk. et Lee Prodr. fl. hisp. IT, 109 (18651); Kritsch Æxcursions fl. p. 580 (1897); Vierhapper in Oesterr. bot. Zeitschr.ann. 1900, p. 203 — Arnica Clusii AN. Auct. ad syn. meth. shrp. hort. Taurin. in Mélanges phil. et math. soc. Turin V, ann. 1770-73°, p. 70; AIL. F1. ped. n° 745, tab. XVII, fig. 1 et 2 (ann. 1785) — Arnica Shriaca Vill. Prosp. p. 32 (ann. 1779); Vaill. Fist. pl. Dauph. HE 210 (ann. 1789) — Doronicum scorpioides Lamk p.p. et D. hirsutum Lamk Æncycl. méth. IT, 313 (ann. 1786) excel. syn. Jacq. Austr. (— D. calcareum Vierhapper op. cit. p. 112) — Grammarthron biligulatuim Cass. Dict. XIX, 295 (ann. 1821) — Arnica Doroni- cum Gaud. F1.helv. V, 334 (ann. 1829), exel. syn. Jacq.; Bertoloni

1 Voyez Vierhapper, L. c., ann. 1900, p. 174-175. ? Voyez sur cette publication E. Burnat F1. Alp. Marit., vol. IV, p. 283, note 1.

(45) — 221 —

F1. it. IX, 303 (ann. 1853), excel. syn. Jacq. — Aronicum Doroni- cum Gr. Godr. F1. Fr. IT, 109 (ann. 1850); Rchb. F1. exc. p. p. — À, Clusi Hausmann F1. Tirol I, 462 (ann. 1851); Koch Syn. éd. 2, p. 421 (ann. 1843) p. p. — D. glaciale Willk. et Lee Prodr. Jl. hisp. IT, 109 (1865!), non Nym. — Arnica hirsuta Cariot et Saint-Lager F1. bassin Rhône p. 474 (ann. 1897) = 'Doronicum styriacum Dalla Torre Atlas der Alpenflora, ed. 2 (ann. 1899) ex Vierhapper I. €. p. 178! = D. hirsutum et D. scorpioides « forme approximatum » Rouy in Æev. bot. syst. 1903, p. 52 et F1. Fr. VIII, 308-309.

Exsicc.: Bourgeau PI. Alp. Marit., 1861, n. 139! sub Aronico scorpioide (herb. Burn.; h. Deless.; h. Willkomm); FI. exsice. austro-hung. n. 1817! sub D. Clusu (h. Burn.; h. Boiss.); Schultz et Winter Herb. norm. cent. 1, n. 72! sub Aronico Doronico (h. Burn.; h. Boiss.; h. Gaut.).

DescripTion. — Plante de 9-40 cm. de haut., à rhizome robuste, oblique ou horizontal, pourvu de radicelles épaisses. Tige dres- sée ou ascendante, + robuste, verte, + velue, à poils mêlés de glandes stipitées, parfois glabrescente vers la base, feuillée, lon- guement pédonculée au sommet, à pédoncule épaissi sous le capi- tule monocéphale, rarement bicéphale. Feuilles vertes sur les deux faces, velues-pubescentes, ou glabrescentes sur les faces, velues- ciliées sur les marges, les basilaires elliptiques ou oblongues, les premières souvent elliptiques-orbiculaires, obtuses au sommet, parfois arrondies ou subaiguës, insensiblement ou brusquement atténuées vers la base, entières, subentières ou superficiellement sinuées-dentées, à pétiole + ailé, souvent plus long que le limbe ; les caulinaires inférieures atténuées à la base en un pétiole élargi- ailé, non auriculées, les supérieures semi-amplexicaules, toutes ovées-oblongues ou oblongues, à sommet obtus, subaigu ou aigu, souvent sinuées-dentées ou incisées vers la base du limbe. Capi- tule grand (4-5, 5 em.); péricline tronqué à la base, densément velu, à poils mêlés de glandes stipitées; bractées involucrales grandes (13X3 mm. surface), lancéolées-acuminées, vertes, velues- glanduleuses extérieurement. Ligules d’un jaune vif (pareilles à

_ 1 La re édition de cet ouvrage, que nous avons seule pu consulter, ne contient pas de D. styriacum.

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celles de l’Arnica montana), grandes comme celles du D. grandi- florum (env. 3 mm. larg.), souvent tridentées au sommet, à denti- cules parfois confluents. Akènes tous pourvus d’une aigrette, à 10 côtes saillantes, sillonnés entre les côtes, à côtes glabres ou subgla-

Fig. 41. — D. Clusii Tausch. — Trichomes de la feuille : À poil plurisérié ; B poils unisériés; E épiderme.

bres, à aigrette d’un blanc sale plus long que l’akène, à soies fines, denticulées, à denticules écartés et inclinés en avant. Indument foliaire composé de : 1° poils plurisériés très allongés, souvent arqués, longuement effilés et très aigus au sommet, à cel- lules très étroitement rectangulaires en vue latérale, à cloisons assez épaisses, les transversales horizontales dans la partie infé- rieure du poil, fortement inclinées dans la partie supérieure (cel-

A PASS RO RE ET

(47) on

lules fusiformes!) gén. non rétrécis à la hauteur de ces parois : 2° poils unisériés de même structure que les précédents, gén. très abondants, à cloisons transversales peu nombreuses, toutes hori- zontales, recourbés, ondulés ou genouillés aux articulations de façon variable, à cellules allongées, la terminale toujours beau- coup plus longue; 3° pas de glandes. — Indument des pièces de l’involucre composé de : 1° poils plurisériés gén. inclinés en avant,

Fig. 42. — D. Clusii Tausch. — Trichomes des bractées involucrales : À poil plurisérié; B poil unisérié; C glande stipitée; E épiderme,

organisés comme ceux des feuilles ; 2° poils unisériés peu abon-

dants, organisés comme ceux des feuilles ; 3° glandes stipitées 2e longues (notablement plus courtes que les poils), à pied plurisérié,

à cellules de plus en plus courtes vers le sommet, les terminales

sécrétrices, à cloisons transversales horizontales. AIRE GÉOGRAPHIQUE : In montibus Asturiæ prope Arvas (La- gasca sub Doronico Pardalianche in h. Willkomm!). — Alpes 15

An EN OLS Patre sise

EP ESP LT ET PSE SPEED PES IE

— | (48) (principalement sur sol cristallin, schistes, grès et flysch) : Alpes- Maritimes!, Provence!, Dauphiné!, Alpes Cottiennes! (de la Sa- voie méridionale au Mont Blanc), Alpes Graies! et çà et là en Italie jusqu'aux Alpes du Tyrol occidental; Suisse!, Tyrol méri- dional! Salzbourg! jusqu’à la Styrie orientale! Se trouve dans les Carpathes (Tatra), le Banat! et les Alpes de Transsylvauie! Les indications concernant les Pyrénées sônt toutes dues à des confusions avec les D. grandiflorum et D. viscosum.

NomeNCLATURE. — La nomenclature de cette espèce ne présente pas de complications. M. Vierhapper (in Oesterr. bot. Zeitschr. L, 173-175, (ann. 1900), à fait remarquer que Tausch avait englobé dans son D). Clusu le D. glaciale Nym. représenté en partie par la var. y. Il suffit d’exclure ces formes et de limiter le 2. Clusu Tausch au type primitivement signalé par Allioni. Le nom plus ancien de D. hirsutum Lam. est contraire aux Lois de la nomen- clature art. 48.

Hisrorre. -— Bien figuré par Allioni, et bien compris par Villars (sous le nom d’Arnica Stiriaca), le D. Clusu a déjà été pris en considération par Lamarck, qui en a réparti les éléments sous deux noms spécifiques. Dans la suite, on a très souvent con- fondu le D. Clusu avec le D. glaciale et sa variété calcareum, et même avec le D. grandiflorum. Koch (Syn. éd. 2, p. 421, ann. 1843) a le premier attribué au Doronicum Clusui (comme d’ailleurs au 2. glaciale) des poils à cellules allongées et aigus au sommet. En 1889 seulement, Gremli (ÆExcurs. F1. Schw. éd. 6, 242) signale sur les marges foliaires les deux sortes de poils et l’absence de glandes caractéristiques pour le 2). Clust. Ces caractères ont été précisés par M. von Tavel (in Ber. Schw. bot. Gesellsch. VI, 45-46, ann. 1896) et confirmés par M. Vierhapper (1. c. p. 111-112).

VariaTIONS. — Le D. Clusu varie dans des limites plus étroites que le 2). grandiflorum. Ses dimensions absolues dépendent beau- coup de l'altitude et du milieu. Les très grands échantillons ont été distingués par M. Rouy sous le nom de 2). hirsutum 7 elonga- hum (in Rev. bot. cit., p. 55 et F1. Fr. VIII, 310). C’est là, selon nous, une simple forme individuelle. M. Rouy cite en synonyme le D. long'folium Rchb. FT. excurs. p.234 (1830-32). Cette plante est très douteuse. Elle a été rattachée par Neiïlreich (F7. Nied.-Oesterr. p. 361, ann. 1859) à son Aronicum Clusii (— D. calcareum Vier-

(49) 2. Di —

happer) et par Nyman Consp. jt. eur. p. 350 (ann. 1879) au D. austriacum. La première manière de voir est conforme à la distribution géographique attribuée par Reichenbach au D. lon-

gifolium, de même que la description, sauf en ce qui concerne les

akènes du rayon dépourvus d’aigrette. M. Vierhapper (1. c. p. 176) pense que la contradiction apparente signalée ci-dessus pourrait peut-être se résoudre en envisageant le D. longifolium Rehb. comme une variété à akènes du rayon «epapposis ». Nous envisa- geons cette solution comme peu probable, d’après les matériaux du groupe Aronicum qu’il nous a été donné d'étudier. La plante de Reichenbach reste douteuse pour nous.

Déjà Tausch, (I. c.) en distinguant une variété glabratum et une var. villosum de son D. Clusii, avait attiré l’attention sur l’exis- tence de formes à feuilles glabrescentes ou poilues sur les faces.

. La forme velue est devenue le D. hirsutum 8 villosum Rouy (in

Bev. cit., p. 54 et FT. cit. p. 309). Pour M. Vierhapper, (1. c. 203,

206) ces deux formes représentent deux « races géographiques »

auxquelles il attribue à tort une nomenclature binaire (D. Clusu a) D. glabratum et b) D. villosum). La « race » glabratum aurait une aire occidentale et occuperait ies Alpes occid. de France et

d'Italie, la Suisse et le Tyrol ; la « race » willosum serait répandue

dans le Salzbourg, la Styrie et les Carpathes. Nous ne pouvons à aucun degré confirmer cette distinction. Plusieurs de nos éeh. de Suisse (Valais et Grisons) sont aussi velus que ceux du Tyrol {de localités citées par M. Vierhapper). D’autres, tout semblables, proviennent du Nord de la Savoie et du Dauphiné. Il y a là deux variations extrêmes, mais individuelles, qui n’ont ni l’une ni l’autre, une distribution géographique spéciale.

8. D. THIBETANUM Cavillier, sp. nov.

DESCRIPTION. — Plante de 25 em. haut. (dans notre échan- tillon), à rhizome grêle, oblique, portant quelques radicelles médiocres. Tige dressée ou ascendante, médiocre, verte, faible- ment et mollement velue-pubescente, feuillée, à entrenœuds env. 6, le terminal épaissi et plus densément velu au-dessous du capi- tule, monocéphale. Feuilles vertes sur les deux faces, membra-

— 996 — neuses, lâchement et faiblement crépues-pubescentes, les basilaires oblongues, obtuses ou arrondies au sommet, atténuées en un LL pétiole ailé plus court que le limbe ; les caulinaires toutes con tractées-semiamplexicaules, oblongues, à sommet obtus ou sub- *

obtus, entières ou subentières. Capitule médiocre (3-5 em); 2e

Fig. 43. — D. thibetanum Cavillier. — Trichomes de la feuille (se retrouvant sur les bractées-involucrales) : B poils unisériés; C glande micropode ; E épiderme. dE à

péricline tronqué à la base, très densément crépu-velu, grisâtre ; pièces de l’involucre médiocres (8-10 X 1-2 mm. surface), oblon- + gues, aiguës ou subobtuses au sommet, recouvertes de l’indument Re: décrit ci-dessus. Ligules jaunes, médiocres (env. 2 mm. larg) | entières ou obscurément tridentées au sommet. Akènes à 10 côtes très peu saillantes, parsemés de poils blancs épars, tous pourvus |

(51) — 227 — d’une aigrette, à aigrette blanche, trois fois plus longue que l’akène et au delà, à soies fines, finement denticulées, à denticules écartés et inclinés en avant. | | Indument foliaire composé de : 1° poils plurisériés nuls ; 2° poils simples unisériés très abondants, droits ou arqués, mais non ondulés, à cloisons transversales nombreuses toutes horizontales, à cellules basilaires volumineuses, largement rectangulaires en vue latérale, à cloisons minces, les suivantes plus allongées, la terminale la plus longue étroite, très aiguë au sommet, à cloisons plus épaisses, pourvues de perles cuticulaires, plus ou moins rétrécis à la hauteur de ces parois; 3° glandes stipitées très rares, courtes ou très courtes, à pied uni-ou plurisérié, à cellules petites, surtout vers le sommet, les terminales sécrétrices, à cloisons transversales horizontales. — Indument des pièces involucrales composé de : 1° poils plurisériés nuls ; 2° poils unisériés sembla- bles à ceux de la tige, mais très abondants, ondulés, enchevêtrés, à parois très minces, celles de la cellule terminale presque dépourvues de perles cuticulaires ; 3° glandes stipitées rares, semblables à celles de la feuille.

ÂIRE GÉOGRAPHIQUE. — Thibet (Murr, ann. 1882, in herb. Boissier). AFFINITÉS. — Le D. thibetanum se rapproche par ses abon-

dants poils unisériés (d'apparence d’ailleurs un peu différente) du D. Clusu Tausch. Il s’en écarte, ainsi que de tous les Doronics européens et du D. altaicum, par l’absence complète de poils plurisériés et ses fruits à aigrette trois fois plus longue que l’akène.

9. D. CARPATICUM Nym.

Nyman Syll. fl. europ. Suppl. p. 1 (ann. 1865)! — Arnica scorpioides Baumg. num. stirp. F1. Transs. UT, 133 (1816) — Aronicum scorpioides var, carpaticum Griseb. et Schenk. Zter kung. in Wiegm. Arch. 1852, p. 342 — À. carpaticum Schur in Verhandl. Siebenburg. Nat. Ver. 1859, p..137 — Doronicum Columnæ Fuss in Verhandl. Siebenburg. Ver. XIX, 193 (1868) sec.

4 Nyman a écrit carpathicum.

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— 228 — (52) Simonkai in Kerner Exsicc. austro-hung. n. 1816 — D). scorpioides subsp. D. carpaticum Rouy in Rev. bot. syst. L. 53 (1903).

Exsice. : FI. exsicc. austro-hung. n. 1816 ! sub Doronico carpa- tico (h. Burn.; h. Boiss.); plantæ transsylvanicæ herb. Schott n. 163 ! sub Arnica Doronico (h. Boiss.).

Descriprion. — Plante de 12 à 50 cm. haut., à rhizome robuste, horizontal, portant de très nombreuses radicelles + épaissies. Tige dressée ou ascendante, verte, faiblement velue ou subglabre, à poils mêlés de glandes stipitées au-dessous du capi- tule, longuement prolongée en forme de pédoncule épaissi au

Fig. 14. — D. carpaticum Nym. — Trichomes de la feuille : À poils plurisériés ; B poil unisérié; C glande stipitée; E épiderme. l

sommet, monocéphale, à feuilles de plus en plus rapprochées vers la partie inf. de la tige. Feuilles vertes sur les deux faces, fine- ment membraneuses, peu velues, parfois glabrescentes, à marges munies de poils et de glandes stipitées rares ; les basilaires large- ment ovées-arrondies, obtuses ou arrondies au sommet, à marges régulièrement crénelées, profondément cordées à la base, à sinus obtus-arrondis, à pétiole étroitement ailé, glabres ou munies de quelques poils épars, plusieurs fois plus longs que le limbe ; les caulinaires inférieures panduriformes ou cordées-amplexicaules, obtuses ou subaiguës au sommet, largement incisées-crénelées,

(53) — 229 —

les supérieures cordées-semiamplexicaules, sessiles, à sommet + aigu, largement incisées, capitule assez grand (4-5 em.) ; péricline tronqué ou subtronqué à la base, couvert de poils mêlés de glan- des stipitées ; pièces de l’involucre assez grandes (env. 13 X 1,2 mm. surface), étroitement lancéolées-acuminées ou linéaires, vertes, velues-glanduleuses extérieurement. Ligules d’un jaune pâle, grandes (env. 3 mm. larg.), le plus souvent tridentées au sommet, parfois entières, akènes (jeunes !) sans côtes, subglabres, tous pourvus d’une aigrette, à aigrette blanche, deux fois plus

Fig. 15 D. carpaticum Nym. — Trichomes des bractées involuerales : A poils plurisériés; C glande stipitée ; £ épiderme.

longue que l’akène jeune, à soies fines, denticulées, à denticules écartés et inclinés en avant.

Indument foliaire composé de : 1° poils plurisériés droits ou arqués, médiocres ou très allongés, graduellement amincis, arron- dis au sommet, à cellules largement rectangulaires en vue laté- rale, à cloisons minces, les transversales horizontales, gén. un peu rétrécis à la hauteur de ces parois ; 2° poils unisériés de même structure que les précédents, gén. plus courts, assez abondants ; 8° glandes stipitées généralement très rares, exceptionnellement abondantes, le plus souvent micropodes, à pied plurisérié, à

cellules plus petites dans le haut, les supérieures très petites,

sécrétrices. — Indument des pièces involuecrales composé de : 1° poils plurisériés gén. inclinés en avant, allongés, graduelle- ment amincis, arrondis-obtus ou émarginés au sommet, à cellules

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— 230 — (54) rectangulaires-allongées en vue latérale, à cloisons assez épaisses, les transversales inférieures horizontales, les supérieures souvent obliques (cellules souvent fusiformes !), gén. peu ou pas rétrécis à la hauteur de ces parois, les deux cellules terminales plus longues que les inférieures et accouplées de façon que les sommets se tou- chent ; 2° pas de poils simples : 3° glandes stipitées assez longues, à pied plurisérié, à cellules de plus en plus courtes vers le som- met, les terminales sécrétrices, à cloisons transversales horizon- tales, médiocrement nombreuses. +

ÂTRE GÉOGRAPHIQUE. — Carpathes. Selon M. Pax Gr undztge Pflz. Verbr. d. Karp. 189 (1898), le D. carpaticum ne croît que HUE les Alpes de Transsylvanie à partir des chaînes de Rodna

à travers les Alpes de Bistritz et de Fogarach jusqu'aux som- mets qui dominent le Danube (voy. carte géographique I, ligne rouge D). Les éch. que nous avons étudiés proviennent des loca- lités suivantes : Banat! (Pappañava in h. Boiss.); in australi alpium transsylv. tractu !, alt. 6500’ !, in monte Krajuluj ! (Kotschy in Schott exsice. cit. 24 Jun. 1850, h. Boiss.); Transsylvania ! in saxosis alpium Vertop et Vertopul, 2000-2200 m. (Simonkai in Exsice. austro-hung. cit., h. Boiss., h. Burn.) ; Transsylvania, in alpibus Arpas mare !, (leg. Barth, 17 aug. 1897, h. Burn.).

NOMENCLATURE. — La nomenclature de cette espèce ne soulève aucune difficulté. La graphie en carpaticum et celle en carpa- thicum ont été toutes deux employées. Nyman (1. c.) a écrit à tort carpathicum ; il aurait dû conserver la graphie carpaticum employée avant lui par Grisebach et Schenk, puis par Schur..

Hisroire. — Le Z). carpaticum a d’abord été signalé par Baumgarten sous le nom d’Arnica scorpioides, puis rattaché par Grisebach et Schenk à l’Aronicum scorpioides Koch. Schur a élevé plus tard cette variété au rang d’espèce, en la maintenant dans le genre Aronicum.

Nyman, qui à fait passer l’espèce dans le genre Doronicum comme espèce de second ordre, maintient les affinités indiquées par Grisebach et Schenk, puisqu'il place la plante (Syll. suppl. cit. et Consp. p. 349) à côté du D. grandiflorum. M. Pax (op. cit. p. 202) considère aussi le D. carpaticum comme une espèce car-- pathique vicariante du D). grandiflorum. M. Rouy (1. c.) rattache aussi le 2. carpaticum au D. scorpioides comme sous-espèce. A

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(55) — 931 — l'inverse de ses prédécesseurs, M. Simonkai (apud Kerner F1. exsicc. cit.) déclare que, bien qu'ayant une aigrette sur les akènes du rayon, cette plante est extrêmement voisine par tous ses autres caractères du D. cordatum Schultz bip. (1854) non Lamk — Arnica cordata Wulf. ann. 1803-1805 — Doronicum Columnæ Ten. ann. 1811 — D. cordifolium Sternb. ann. 1818.

Arrintrés. — Si les Doronies étudiés jusqu’ ici ont présenté dans leur histoire des cas fréquents de confusions et d’affinités mal interprétées, aucun n’a été généralement plus mal compris

que le 2). carpaticum, depuis Baumgarten jusqu’à M. Pax. Seul,

M. Simonkai a exprimé correctement, selon nous, les vraies affinités du D. carpaticum.

Cette espèce ne saurait en aucune manière être considérée comme un type vicarlant carpathique du D. grandiflorum des Alpes, avec lequel elle n’a guère d'autre rapport que dans les akènes du rayon pourvus d’un pappus. Et si les poils plurisériés

du D. carpaticum sont obtus au sommet, comme dans le D. gran-

diflorum, is s’en distinguent très élégamment par leurs cellules terminales étroites et accouplées. donnant ainsi au sommet une forme rétuse que nous n’avons guère constatée chez le D. gran- diflorum; ces poils se retrouvent sur les pièces involucrales du D. cordatum. Les feuilles basilaires ont exactement l’ ampleur, les sinus basilaires profonds et la crénelure des feuilles du D. corda- Lun. La ressemblance entre les deux espèces est telle que, dans les herbiers à notre disposition, le D). carpaticun a été constamment confondu avec le D. cordatum et vice-versa. Cependant, l'examen microcospique (abstraction faite de l'absence ou de la présence d’une aigrette dans les akènes du rayon) permet très facilement de distinguer le D. carpaticum du D. cordatum. Le D. cordatum Schultz bip. présente sur les feuilles, à l'inverse du 2. carpaticum,

les caractères d’indument suivants que nous donnons ici en détail,

parce qu'aucun de nos prédécesseurs ne les à encore signalés:

Indument foliaire composé de: 1° poils plurisériés nuls ; 2° poils unisériés nombreux, souvent arqués, gén. petits, par foie assez longs, + rétrécis aux parois transversales horizontales ; cellules courtes, les terminales plus longues que les précédentes, obtuses ou subaiguës au sommet, à parois minces; cellules de la base divi- sées quelquefois longitudinalement; 3° glandes stipitées nulles ou

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— 232 — | (56) très rares, courtes, à pied plurisérié, à cellules petites, les termi- nales sécrétrices. Indument des pièces involucrales composé de : 1° poils plurisériés assez nombreux, inclinés en avant, insensible- ment atténués vers le sommet, à cellules allongées-rectangulaires en vue latérale, les terminales fusiformes, à parois assez épaisses, peu ou pas ponctuées, à cellules terminales conjuguées longitudi- nalement, se rejoignant au sommet arrondi + aplati, poils le plus souvent peu ou pas rétrécis aux cloisons transversales; 2° poils unisériés rares, de même structure que les précédents, à parois transversales horizontales, et également peu ou pas rétré- cis ; 3° glandes stipitées très nombreuses, allongées, subspatulées ou inclinées en avant, à pied plurisérié, à cellules courtes, insen- siblement plus courtes vers le sommet, les terminales sécrétrices, à parois minces, les transversales horizontales.

Le caractère le plus saillant de l’indument foliaire du D. corda- tum par rapport à celui du À. carpaticum, consiste done dans l’absence des poils plurisériés, à cellules terminales conjuguées, si caractéristiques pour le À. carpaticum. En résumé, le D. carpa- ticum est Voisin, par son port et ses Caractères foliaires, des D. cordatum Schultz, D. caucasicum M. B. et D. Pardalian- ches L., mais ne peut être confondu avec eux à cause de ses fruits homomorphes et des caractères de son indument.

VariATions. — Les éch. à notre disposition ne permettent pas de

constater des variations bien sensibles autres que celles d’une glan- dulosité le plus souvent faible, très rarement abondante. Certains éch. recoltés par M. Simonkai, à des altitudes supérieures à 2000 m., présentent une taille réduite et des feuilles caulinaires peu nom- breuses groupées à la base de la tige. D’autres, récoltés à des altitudes moins élevées, offrent une tige plus également feuillée et plus élancée. Cette dernière Variation correspond à l’Aronicum carpaticum var. polyphyllum Schur ÆEnum. F1. Transs. p. 341 (1866). Ce sont là des formes purement stationnelles.

10. D. CORSICUM Poiret

Poiret Encycl. méth. Suppl. IX, 517 (1811); Rouy F1. Fr. VIIT,

806 — Arnica corsica Lois. F1. Gall. ed. 1, p. 576, tab. 20 (1807)

(57) 959 — Aronicum corsicum DC. Prodr. VI, 319 (1837); Gr. Godr. F1, Fr. II, 108.

Exsice. : Kralik PI. corses n. 538! et 538a! sub Arnica cor- sica (h. Deless.); Mabille Herb. cors. n. 142! sub Aronico corsico (h. Boiss.; h. Burn.); Reverchon PI. corses 1878 n. 14! (h. Boiss.; h. Burn. ; h. Lausanne) et ann. 1885 n. 14! sub Aronico corsico (h. Deless.); Soleirol n. 2303! sub Arnica corsica (h. Deless.; h. Lausanne).

Descriprion. — Plante élevée, atteignant parfois 1 m. de hau- teur (d’après nos observations faites en Corse!), à rhizome robuste oblique portant des radicelles épaissies. Tige ascendante ou dressée, épaisse, verte, souvent glabrescente inférieurement, + brièvement velue dans le reste de la plante, à poils mêlés de glandes stipitées,

Fig. 46. — D. corsicum Poir. — Trichomes de la feuille : À poil plurisérié; B poils unisériés; C glande stipitée ; E épiderme,

entièrement feuillée, à entrenœuds nombreux plus courts que les feuilles, à pédoncules non épaissis au sommet, polycéphale (jusqu’à 12 capitules et plus!). Feuilles d’un vert foncé sur la face supé- rieure, d’un vert pâle en dessous, fermes, + glabrescentes, poils épars mêlés de rares glandes stipitées petites, les inférieures élar- gies à la base, brièvement rétrécies, les caulinaires inférieures longuement rétrécies à la base, auriculées-semiamplexicaules, les autres sessiles, semiamplexicaules, toutes oblongues, brièvement acuminées au sommet, à marges + profondément sinuées-dentées. Capitule médiocre ou petit (2,5 à 4, parfois 5 cm. larg.); péricline subtronqué à la base et recouvert, ainsi que les pédoncules, de nombreuses glandes stipitées mêlées à de rares poils; bractées involucrales médiocres (10-12 X 1,5-2 mm. surface) étroitement

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— 234 — TOR lancéolées-acuminées, vertes, faiblement pubescentes-glanduleuses extérieurement. Ligules d’un jaune pâle-médiceres (env. 3-4 mm. larg.), faiblement tridentées au sommet, parfois entières. Akènes à 10 côtes saïllantes, sillonnés entre les côtes, glabres, plus longs et plus étroits que dans les autres espèces, tous pourvus d’une aigrette blanche, un peu plus longue que les akènes, à soies fines, denticulées, à denticules écartés et inclinés en avant. R

Indument foliaire composé de : 1° poils plurisériés souvent arqués, médiocres, insensiblement rétrécis, aigus au sommet, à cellules rectangulaires en vue latérale, à parois un peu épaisses, les inférieures transversales-horizontales, les supérieures un peu

Fig. 47. — D. corsicum Poir. — Trichomes des bractées involucrales : À poil plurisérié; B poils unisériés; C glandes stipitées; E épiderme.

obliques, un peu rétrécis à la hauteur de ces parois; 2° poils uni- sériés crépus ou + géniculés, nombreux, à cellules inf. briève- ment élargies, les sup. très allongées, subaigus au sommet; 3° glandes stipitées courtes très rares, à pied plurisérié, à cellules petites, les terminales sécrétrices, à parois transversales horizonta- : les. — Indument des pièces involucrales composé de : 1° poils pluri- sériés nuls ou très rares, de même structure que ceux des feuilles; 2° poils unisériés très nombreux, assez longs, ondulés ou génicu- lés-enchevêtrés, à parois hyalines, médiocres, à cellules inf, courtes, les supérieures très allongées, à sommet subaigu ; 3° glandes stipitées nombreuses, allongées, à pied plurisérié, à cellules assez

(59) — 235 — grandes, les terminales sécrétrices, à parois transversales horizon-

tales. AIRE GÉOGRAPHIQUE. — Corse, rochers le long des torrents

alpins : Massifs du Cinto! Rotondo! d’Oro! et Renoso!

AFFINITÉS. Comme l’espèce précédente, le D. corsicum n’a pas de rapports étroits avec les types les plus caractéristiques du groupe Aronicum (abstraction faite des fruits homomorphes). L'’indument n’est pas sans analogie, au point de vue de la struc- ture des trichomes, avec celui des D. Clusii et glaciale. Mais par ailleurs la tige très élevée, normalement polycéphale, le rapproche des espèces les plus typiques du groupe ÆZu-Doronicum, en particulier du D. austriacum Jacq., dont il a le port mais non pas les feuilles basilaires cordées, et du D. plantagineum L. dont il a les feuilles basilaires non cordées mais non pas la forme, ni la nervation. C’est évidemment un type endémique très ancien.

11. D. SOULIEI Cavillier, sp. nov.

Descriprion. — Plante vivace atteignant 60 cm. de hauteur. Rhizome très grêle, pourvu de radicelles fibrilleuses fines. Tige dressée, médiocre, verte, glabrescente dans la partie inférieure, assez densément glanduleuse et pubescente sur les rameaux, feuil- lée, à entrenœuds au nombre de 5 à 8, à pédoncules épaissis au sommet, bi-polycéphale. Feuilles vertes sur les deux faces, mem- braneuses et brièvement pubescentes ou glabrescentes, les basi- laires oblongues, obtuses ou subaiguës au sommet, atténuées à la base en un pétiole + ailé, à peu près aussi long que le limbe; les caulinaires inférieures oblongues, atténuées inférieurement en un pétiole ailé, + élargi à la base, les supérieures sessiles cor- dées-semi-embrassantes, parfois -- panduriformes à la base, toutes aiguës ou + acuminées au sommet, entières ou subentières. Ca- pitules petits (env. 2 em. de diam.); péricline tronqué à la base, densément velu-glanduleux; bractées involucrales lancéolées-acu- minées atteignant (1,2-1,5 cm. X 1,5 mm. surface.) velues glan- duleuses dans la partie inférieure, complètement glabres dans le haut. Ligules d’un jaune pâle dépassant à peine, ou même plus courtes que les bractées de l’involucre, très étroites, atteignant à

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peine 0,5 mm. de diamètre, obseurément tridenticulées au som-

met, parfois subentières. Akènes d’un brun foncé à la maturité, pourvus de 10 côtes à peine saillantes, glabrescents, tous pourvus d’une aigrette blanche, à la fin presque deux fois plus longue que l’akène, à soies fines pourvues de denticules très aigus et écartés, dirigés en avant.

Indument foliaire composé de: 1° Poils plurisériés nuls; 2° poils unisériés droits ou arqués, nullement ondulés, à parois minces, les transversales horizontales, à cellules assez grosses + rectan- gulaires, la terminale un peu plus longue que les sous-jacentes, à cloisons à peine épaissies, arrondies au sommet, à perles cuticu- laires rares ou nulles, poils 4 rétrécis aux articulations, parfois

Fig. 148. — D. Souliei Cavillier. — Trichomes de la feuille : B poils unisériés; C glande stipitée; E épiderme.

pluricellulaires à la base; 3° glandes stipitées de grandeur varia- ble, à pied plurisérié, à cellules rectangulaires nombreuses, les supérieures plus petites, les terminales sécrétrices, à parois transversales horizontales, pied contracté aux articulations. — Indument des bractées de l’involuere nul dans les */s supérieurs, composé dans le ‘4: inférieur de : 1° poils plurisériés (bisériés) droits ou inclinés en avant, graduellement rétrécis vers le sommet, à cellules allongées rectangulaires en vue latérale, à parois assez épaisses, + ponctuées, à perles cuticulaires. nulles ou rares, à cloisons transversales horizontales, sans rétrécissement net aux articulations, les cellules terminales gén. accouplées en un som- met arrondi; 2° poils unisériés à éléments construits sur le même

type que ceux des poils précédents, à sommet arrondi; 3° glandes

(61) — 2317 —

stipitées plus courtes que les poils plurisériés, à pied organisé d’ailleurs de la même manière, à cellules rectangulaires courtes, les sup. petites, les terminales sécrétrices.

ÂTRE GÉOGRAPHIQUE. — Thibet oriental : Tongolo, principauté de Kiala (J.A. Soulié, n° 335! ann. 1893, h. Boiss.).

Fig. 49. — D, Souliei Cavillier. — Trichomes des bractées involucrales : À poil plurisérié; B poil unisérié; C glande stipitée ; E épiderme.

AFFINITÉS. — L. D). Souliei occupe parmi les Doronics à fruits tous aigrettés, une position complètement isolée à cause de ses pièces involucrales glabres dans les */s supérieurs, de ses ligules très courtes et presque linéaires et de ses akènes presque glabres. Les caractères d’indument rapprocheraient le D. Soulie du D. thibetanum, mais les différences entre ces deux types sont si considérables qu’on ne peut parler entre eux d’une affinité étroite.

12. D. HOOKERI Clarke

Clarke in Hooker et Thomson F1. Brit. Ind. III, 332, ann. 1881 — D. scorpioides Clarke Composit. ind. p. 169, ann. 1876! p. p., non alior.

DrscripTion. — Plante haute de 25 em. (dans nos échant.), à rhizome robuste (fragmentaire). Tige dressée ou subdressée, épaisse, d’un vert grisâtre, lâchement velue-subaranéeuse, parfois un peu glabrescente à la base, feuillée, à entrenœuds peu nom-

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breux, le dernier allongé en pédoncule couvert d’un duvet ara- néeux, monocéphale, + épaissi au sommet. Feuilles d’un vert |

Fig. 20. — D. Hookeri Clarke. — Trichomes de la feuille : B poils | unisériés aranéeux; C glande stipitée; E épiderme. Re.

sale, plus pâles en dessous, membraneuses, lâchement et briève-

l k

Fig. 21.— D, Hookeri Clarke. — Trichomes des bractées involucrales : B poil unisérié court, à sommet arrondi; B! poils unisériés allongés, passant au type aranéeux; C glande stipitée; E épiderme. :

ment poilues et gianduleuses à la face supérieure, avec de rare

Ne OA TE AE an

(63) bo

groupes de poils aranéeux lâchement poilues-aranéeuses à la face inférieure; les basilaires détruites au moment de la floraison dans nos échantillons; les caulinaires toutes oblongues, atténuées en une base élargie et un peu embrassante sans pétiole distinct, obtuses et -H apiculées au sommet, les supérieures aiguës ou subaiguës, à marges superficiellement dentées, à dents inégales séparées par des sinus arrondis. Capitule assez grand (3,5-4 em. de diamètre dans nos échantillons); péricline à base largement cupuliforme et tronquée, glanduleux et poilu-aranéeux; pièces de linvolucre

Fig. 22. — Soies de l'aigrette : À du D. Hooker:; B du D. grandiflorum.

médiocres, élargies-lancéolées ou ovées-lancéolées, subitement acuminées au sommet, glanduleuses et poilues, un peu aranéeuses, mesurant environ 1-1,3 X 0,2-0,3 em. de surface. Ligules d’un jaune foncé (env. 1,6-2 mm. de larg.), obtuses ou obscurément 3 denticulées au sommet. Akènes tous pourvus d’une aigrette, à 10 côtes peu saillantes, parsemées de petits poils blancs dirigés en avant, à aigrette roussâtre, 1 ‘/2-2 fois plus longue que l’akène, à soies grosses, dentées, à dents fortes et très serrées.

Indument foliaire composé de : 1° poils plurisériés nuls; 2° poils

16

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PT AUS SNS CRC D TT PAR RE PNEU De UV

— 240 — (64) unisériés aranéeux, à cellules basilaires relativement courtes, + rectangulaires en vue latérale, à parois minces, suivies de cellules très allongées, beaucoup plus étroites et à cloisons très fines, for- mant un fil, les fils des poils voisins enchevêtrés-aranéeux ;

“

3° glandes stipitées micropodes, à pied plurisérié, à cellules

petites, les terminales sécrétrices. — Indument des bractées invo- lucrales composé de : 1° poils plurisériés nuls; 2° poils unisériés courts pauci-cellulaires, arrondis au sommet, à cloisons hyalines, peu abondants (représentés surtout à la base des bractées): 3° poils unisériés à cellules ‘allongées, surtout la terminale, à cloisons hyalines fines, les transversales peu nombreuses, toutes horizontales, ondulés ou genouillés, aigus au sommet; 4° glandes stipitées micropodes construites sur le même modèle que celles des feuilles.

AIRE GÉOGRAPHIQUE. — Himalaya. Sikkim : Lachen et Tungu, 12-14000' (J.-D. Hooker in h. Berol. !).

HISTOIRE ET AFFINITÉS. — Confondue en 1876 avec le D. Fal- coneri sous le nom de D. scorpioides, cette espèce a été distinguée par Clarke seulement en 1881, mais pourvue d’une description très insuffisante, dans laquelle, à part l’ampleur relative des bractées involucrales et la couleur de l’aigrette, les principaux caractères distinctifs du D. Hookeri font défaut. Le 2. Fal- coneri Clarke, dont nous avons vu dans l’herbier de Saint-Péters- bourg l'original de Clarke provenant de Karakorum dans le Thibet occidental, est une espèce à fruits hétéromorphes voisine du D. oblongifolium DC. Quant au D. Hookeri, c’est un type de premier ordre qui s’écarte de tous les Doronicum connus à fruits homomorphes par le port, la présence d’un indument aranéeux, l'ampleur relative des bractées involucrales, et surtout l’organi- sation exceptionnelle des soies roussâtres de l’aigrette.

3 DL. 8 +

(65) ou

CHAPITRE JL. CONCLUSIONS.

Reportons-nous maintenant à la question posée au commen- cement de ce travail : Peut-on considérer le groupe Aronicum comme un groupe naturel ? Les Doronics qui présentent des fruits homomorphes sont-ils reliés entre eux par des affinités plus étroites qu'avec l’ensemble des Doronics à fruits hétéro- morphes ? Les résultats obtenus par notre étude nous obligent à donner à cette question une réponse négative. Le caractère des fruits homomorphes commun à tous les Doronics étudiés ne _circonscrit pas un groupe naturel. Plusieurs de ces espèces se rapprochent en effet beaucoup plus de certains Doronics à fruits hétéromorphes par l’ensemble de leurs caractères, que les autres Aronics. |

Pour mettre ces faits en évidence, énumérons les subdivisions naturelles que l’on peut reconnaître à l’intérieur du groupe arti- ficiel désigné sous le nom d’Aronicum.

Le D. Hookeri, abstraction faite des caractères très parti- culiers de l’indument, se sépare de tous les ÆZu-Doronicum et Aronicum connus par ses aigrettes à Soies grosses, pourvues de dents volumineuses très serrées. Il constitue le groupe Æooke- rianc.

Il convient ensuite d'éliminer le D. Souliei (groupe Soulieana) à cause de ses bractées involucrales poilues-glanduleuses dans leur partie inférieure, glabres dans leur partie supérieure et de ses ligules linéaires plus courtes que l’involuere ou l’égalant.

Le À. corsicum forme également à lui seul un troisième groupe (groupe Corsica) sans rapports étroits avec les autres espèces à fruits homomorphes. Il s’en écarte en effet par sa tige polycé- phale, à entrenœuds très nombreux, à feuilles sensiblement homomorphes.

Le D. carpaticum n’a, lui aussi, pas de rapports étroits avec

les autres Aronicum (groupe Carpatica). Il possède des feuilles basilaires profondément cordées, à pétiole flanqué de deux sinus arrondis, qui n'ont pas d’analogues chez les autres Aronicum.

Après ces quatre éliminations, il reste huit espèces dont les rapports sont beaucoup plus étroits, et qui constituent notre groupe Grandiflora. Les espèces de ce dernier groupe se sub- visent en deux sous-séries dont les divers membres montrent entre eux des rapports plus intimes :

1° D). altaicum, viscosum, Briquetu, grandiflorum et Portæ. Dans cette sous-série, les poils non glanduleux de l'appareil végé- tatif appartiennent au type grandiflorum (voy. ci-dessus, p. 186).

29 D). glaciale, Clusii et thibetanum. Dans cette sous-série, les poils de l’appareil végétatif appartiennent au type Clusüi.

Le JL). viscosum, par la présence sur l’involuere de poils du type Clusu, montre que des liens étroits unissent les deux sous- séries, |

Vient-on à comparer les groupes qui viennent d’être définis avec les Doronics à fruits hétéromorphes, on est amené à faire les constatations suivantes :

1° Les groupes Hookeriana et Soulieana n’ont pas d’analogue connu parmi les Zu-Doronicum, et se montrent aussi distincts de tous ceux-ci que des Aronicum.

20 Le groupe Corsica se rapproche bien plus du D. austriacum Jacquin, parmi les Doronicum, que du reste des Aronicum.

3° Le groupe Carpatica est à ce point voisin des 2). caucasicum

M. B. (1). eriorrhizon Guss.) et cordatum (Waulf.) Schultz bip.

(D. cordifolium Sternb.; D. Columnæ Ten.), que la distinction entre les 2). carpaticum et cordatum est minutieuse, et a donné lieu à de fréquentes méprises. Ces deux dernières espèces ne doivent en tous cas pas être séparées l’une de l’autre dans une classification naturelle. |

4° Reste le groupe Grandiflora. Plusieurs des espèces de ce

groupe (D. Portæ, Briquetii et thibetanum) offrent des affinités fort étroites avec le 2). oblongifolium DC. M. Vierhapper (in Oesterr. bot. Zeitschr. L, 110, ann. 1900) à déjà dit qu’il considérait comme vraisemblable que les affinités de certains Aronicum avec de vrais Doronicum primaient toutes

les autres. Il cite comme étant dans ce cas, le D. corsicum, sans

= 94 — (66)

(67) — 243 — cependant préciser ses vraies affinités, et il mentionne, d’après _Simonkai les rapports étroits des D. cordatum et carpaticum.

Notre travail confirme absolument cette manière de voir. Le groupe Aronicum est un groupe artificiel qui ne correspond pas à un phylum, par quoi nous entendons un groupe naturel dont on puisse dire, avec une probabilité croissante, que tous ses mem- bres ont une origine Commune.

Si nous avons donné le nom de « groupe » et non pas de «sec- tion » aux collectivités appelées ci-dessus Æookeriana, Grandiflora, Carpatica, Corsica et Soulieana, C’est avec une intention précise. En effet, la définition exacte, la valeur relative et l’inventaire du contenu de ces groupes sont subordonnés à une étude monogra- phique des Doronicum à fruits hétéromorphes aussi détaillée que celle que nous venons de faire sur les Doronicum à fruits homo- morphes. D'iei-là, il serait prématuré d'émettre une hypothèse quelconque relativement à l’histoire phylogénique des Doronics.

Nous réservant de traiter dans un mémoire ultérieur les Doronics à fruits hétéromorphes pour aboutir à une systématique rationnelle de l’ensemble du genre, nous nous bornons pour aujourd’hui à résumer les résultats acquis dans un Synopsis que l’on trouvera ci-après. |

SYNOPSIS DES DORONICUM A FRUITS HOMOMORPHES

I. Aigrette blanche, à soies fines, finement denticulées, à denticules écartés. Bractées involucrales oblongues, lancéolées ou linéaires-lancéo- lées. Pas de poils aranéeux sur l'appareil végétatif.

1. Bractées involucrales pourvues d’indument exlérieurement sur toute leur longueur, ligules largement rubanées, dépassant sensi- blement les pièces imvolucrales.

A. Tige mono- ou oligocéphale, à entrenœuds peu nombreux. Feuilles basilaires atlénuées à la base ou obliquement tron- quées-subcordées, à limbe dépourvu de sinus profonds flan- quant le pétiole (groupe Grandiflora).

a. Feuilles à indument exclusivement glanduleux.

1 Voyez Briquet, Etude sur les Cylises des Alpes-Maritimes, p. 63, ann. 1894.

= EPS EN PRE PTE x D EE RAT ES PE Me SES 2 EN RE

JE vret TES

TOME (68)

« Glandes foliaires toutes micropodes. nn invo-

lucrales pourvues de glandes stipitées micropodes,

mais dépourvues de poils plurisériés. Tige glabre ou

glabrescente à l'exclusion des pédoncules, feuillée

jusqu’au voisinage des capitules. Fruit à aigrette

deux fois plus longue que les akènes, ces derniers

glabres ou subglabres ....... ......-0D. altaicurr

£ Glandes foliaires dimorphes, les unes macropodes, les

autres micropodes. Bractées involucrales pourvues de

glandes micro-et macropodes, et de poils plurisériés

aigus. Tige pubescente-glanduleuse, glabrescente pr-

fois seulement à la base, longuement nue sous les

capitules. Fruit à aigrette un peu plus longue que

l’akène, ce dernier couvert de petits poils rigides...

| D. viscosum.

b. Feuilles à indument glanduleux et églanduleux. |

—- Poils unisériés des feuilles droits, à cellules termi-

nales arrondies au sommet ; poils plurisériés (quand

ils existent) rétrécis aux re ir à cloisons transversales horizontales, arrondis au ue

C1 Bractées involucrales dépourvues de poils uni-

et plurisériés, ceux-ci remplacés par des glandes

stipitées macropodes de très grandes dimensions.

Tige presque glabre, à l'exclusion des pédon-

cules. Feuilles à poils uni-et plurisériés au

sommet, les basilaires brièvement atténuées ou

obliquement subtronquées à la base, à pétiole

ailé court. Fruit à aigrette deux fois plus longue

- que l’akène, pourvu de petits poils peu nom-

Dreux CES rer . D. Briquetii.

Bee Bide coleuenlee — de poils uni-

sériés, plurisériés et de glandes stipitées. |

O Poils plurisériés des feuilles droits,

_ à cloisons transversales horizonta-

les, rétrécis aux articulations, ar-

rondis au sommet, tige + pubes-

cente et glanduleuse, souvent gla-

brescente à la base. Feuilles basi-

laires obliquement tronquées-sub-

cordées à la base, à pétiole ailé plus

long que le limbe; les caulinaires

inférieures atténuées en un pétiole

ailé généralement très élargi et sou-

vent incisé-auriculé à la base... ...

D. grandiflorum.

== ie

OO Poils plurisériés nuls sur les

feuilles. Tige glabre ou glabrescente

à l'exclusion des pédoncules. Feuil-

les basilaires atténuées à la base en

un pétiole grêle à peine aiïlé, beau-

coup plus long que le limbe ; les

caulinaires inférieures atténuées en

un pétiole ailé et faiblement élargi

das bDase SR URnrn. D. Portæ.

—-— Poils unisériés des feuilles aigus au sommet. Poils plurisériés (quand ils existent) souvent ondulés, non

rétrécis aux articulations, à cloisons transversales +

obliques, effilés-aigus au sommet.

X Feuilles et bractées involucrales pourvues de poils plurisériés. Fruit à aigrette un peu plus longue que l’akène.

EC] Feuilles pourvues de glandes stipitées. Poils unisériés nuls sur les feuilles et les bractées involuerales nn one e D. glaciale.

CL Feuilles dépourvues de glandes stipitées, pourvues de poils unisériés enchevêtrés abon- DANS M es ue in porno D. Clusii.

XX Feuilles et bractées involucrales dépourvues de poils plurisériés. Fruit à aigrelte trois fois plus longue que l’akène. Poils unisériés très abondants, droits ou arqués, mais non ondulés ni crépus.....

D. thibetanum. B. Tige mono- ou oligocéphale, à entrenœuds peu nombreux. Feuilles basilaires cordées à la base, à limbe pourvu de sinus profonds flanquant le pétiole (groupe Carpatica). Tige glabres- cente, feuilles à poils uni-et plurisériés du type grandiflorum, à glandes stipitées rares ou très rares (exceptionnellement abondantes). Bractées involucrales dépourvues de poils unisé- riés, à poils plurisériés du type grandiflorum, à glandes stipi- tées macropodes. Fruit à aigrette deux fois plus longue que PARERNSUbo IA Dre ter AR RENNES D. carpaticum. C. Tige polycéphale, à entrenœuds très nombreux. Feuilles basi- laires atténuées en un pétiole très court, très largement ailé, les caulinaires toutes sessiles, sensiblement homomorphes (groupe Corsica). Tige + glabre inférieurement. Feuilles dis- colores présentant des poils unisériés, plurisériés, et des glan- des stipitées, ainsi que les bractées involucrales. Fruit à aigrette blanche un peu plus longue que les akènes, ceux-ci ablongés'etétrois, glabres.. num cou D. corsicum.

2. Bractées involucrales glabres extérieurement dans leurs ?/3 supé-

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rieurs. Ligules presque linéaires, plus courtes que l’involucre ou l’éga-

lant (groupe Soulieana). Tige glabrescente dans la partie inférieure, Feuilles basilaires oblongues, atténuées en pétiole ailé, pourvues de poils unisériés du type grandiflorum et de glandes stipitées, dépour- vues de poils plurisériés. Bractées involucrales munies de poils uni-et plurisériés du type grandiflorum et de glandes stipitées. Fruit à aigrette deux fois plus longue que l’akène, glabrescent. ...

D. Souliei.

If. Aigreite roussâtre, à soies grosses, pourvues de grosses dents très ser- rées. Bractées involucrales élargies dans leur partie inférieure, subovées- acuminées. Poils aranéeux abondants sur l'appareil végétatif (groupe Hookeriana). Pas de poils plurisériés non glanduleux. Feuilles oblongues.

D. Hookeri. APPENDIX ‘Doronicum novorum diagnoses ! D. Briquetii Cavillier, sp. nov. — Herba perennis, 40-60 cm. alta.

Rhizoma obliquum., robustum, grosse radiciferum. Caulis erectus, crassus, inferne glaber vel fere glaber, superne laxe glanduloso-pilosus, foliosus, internodio ultimo longe et nude pedunculoso, superne dense glanduloso- villoso. Folia utrinque viridia, satis crassa, glabrescentia, pilis glandu- lisque stipitatis conspersa, basilaria ovata, apice obtusa, basi attenuata vel oblique subtruncata, in petiolum alatum sat brevem abeuntia, cauli- naria inferiora basi in petiolum brevem dilatatum et aliq. amplexicaulem attenuata, apice obtusa, superiora attenuato-sessilia et basi subamplexi- caulia, apice acuta vel acuminata, omnia margine obscure vel superficia- liter denticulata. Capitulum magnum (diam. 4-5 cm.). Periclinium basi truncalum densissime glanduloso-villosum. Involucri bracteæ lanceolatæ, superficie ad 12 XX 2 mm., virides, extus glanduloso-villosæ. Ligulæ magnæ, aureæ (diam. ad 3 mm.) apice + denticulatæ, denticulis nunc confluentibus. Akenia (immalura) parum prominule 10 costata, inter costas sulcatula, in costis pilis rigidulis brevibus prorsus versis, parum crebris ornala, omnia papposa, pappo albo, quam akenium bis lonsiees pappi setis denticulatis, denticulis prorsus versis.

1 Diagnoses latinæ specierum novarum supra gallice descriplarum ex præscriptione art. 36 Regularum nomenclaturæ botanicæ internationalium.

(71) or —

Indumentum foliorum constans ex : 1° pili pluriseriali + recti, elon- gali, sensim anguslati, apice rotundali, cellulis à latere visis reclangula- ribus, parietibus tenuibus, transversalibus horizontalibus, ad articula- -tiones :!: constricti, cellulis terminalibus sæpe conjugatis; 20 pili uni- -seriati ut cæterum præcedentes strueti, apice rotundali ; 30 glandulæ stipitatæ quam pili pluriseriati breviores, cæterum longitudine variabiles, pede pluriseriato, cellulis versus apicem minoribus, terminalibus secer- nenlibus. — Indumentum bractearum involucri contans ex : 18 pili pluri- seriati nulli ; 20 pili uniseriati nulli ;: 30 glandulæ stipitatæ longitudine variabiles, nonnullæ micropodæ, pleræque macropodæ, immoderate elon- gatæ, diametrum bracteæ æquantes vel quidem superantes, parietibus tenuibus, iransversalibus horizontalibus, cellulis superioribus parvis, terminalibus secernentibus. Vide p. 197.

Doronicum thibetanum Cavillier, sp. nov. — Herba perennis (circa 25 em. alta in specim. nostro). Rhizoma obliquum, debile, parce radici- ferum. Caulis erectus vel adscendens, mediocris, viridis, parce molliter crispulo-pubens, foliosus, internodiis circiter 6, infra capitulum densius vestitus, monocephalus. Folia utrinque viridia, membranacea, laxe et parce crispulo-pubescentia, basilaria oblonga, apice obtusa vel rotundata, basi in petiolum alatum quam lamina breviorem attenuata, caulinaria alterna, omnia basi constricto-semiamplexicaulia, oblonga, apice obtusa vel subobtusa, integra vel subintegra, capitulum mediocre (3-5 mm. latum) ; periclinium basi truncatum, extus densissime crispulo-villosus canescens, involucri bracteis mediocribus (superficie 8-10 X 1-2 mm.), oblongis, apice aculis vel subobtusis, indumento supra descriplo præditis. Ligulæ luteæ, mediocres (circiter 2 mm. latæ), apice subintegræ vel obscure tridenticulalæ. Akenia obscure 10 costulata extus pilis albis sparsis consita, omnia papposa, pappo albo, demum quam:akenia ter longiori el -ullra, setis acutissime dentatis, denticulis prorsus versis.

Indumentum foliorum constans ex : 19 pili pluriseriati null: 20 pili uniseriati creberrimi, recti vel arcuati, sed non crispuli, parietibus tenui- bus, iransversalibus, horizontalibus, crebris, cellulis basilaribus magnis, lale rectangularibus, sequentibus magis elongatis, terminali longis- sima angusta, apice peracula et parietibus crassioribus, margaritis culi- cularibus crebris ornatis, pili ad parietes transversales + constricu ; 3° glandulæ stipitatæ perpaucæ, breves vel brevissimæ, pediculo plurise- riato, præsertim versus apicem pediculi, terminalibus secernentibus, parietibus transversalhibus horizontalibus. — Indumentum phyllorum invo- lucri constans ex : 10 pili pluriseriati nulli ; 20 pili uniseriati ut in folio structi sed densissime approximati, crispulo-intricati, parietibus tenuissi- mis, iis cellulæ terminalis margaritis cuticularibus fere destitutis ; 30 glandulæ stipitatæ paucæ, ut in folio structæ. Vide p. 225.

D. Souliei Cavillier, sp. nov. — Herba perennis ad 60 cm. nie Rhizoma debile, radices tenues, fibrillosa gerens. Caulis erectus, medio- cris, viridis, inferne glabrescens, in ramis sat dense glandulosus et

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pubescens, foliosus, internodiis 5-8, bi-polycephalus. Folia utrinque viridia, membranacea, breviter pubescentia vel glabrescentia, basilaria oblonga, apice obtusa vel subacuta, basi in petiolum Æ alatum laminam cire. æquantem attenuata : caulinaria inferiora oblonga, inferne in petio- lum alatum basi + ampliatum attenuata, superiora sessilia, cordato- semiamplexicaulia, nonnunquam + panduriformia, omnia acuta vel apice E acuminata, integra vel subintegra. Capitula parva (cire. 2 em. diam.) ; perichinium basi truncatum, dense villoso-glandulosum; in volueri bracteæ lanceolato-acuminatæ (superficie 1,2-1.5 cm. X 1,5 mm.), parte inferiore villosæ-glandulosæque, superne omnino glabræ. Ligulæ pallide-luteæ, involucro breviores vel æqantes, angustissimæ vix 0,5 mm. latæ, apice obscure tridenticulatæ, nonnunquam subintegræ. Akenia atrobrunnea, obscure 10 costata, glabrescentia, omnia papposa, pappi albi demum akenio bis longioris setis acutissime prorsus denticulatis.

Indumentum foliorum constans ex : 1° pili pluriseriati nulli ; 20 pili uniseriati recti vel arcuati, nullo modo undulati, parietibus tenuibus, transversalibus horizontalibus, cellulis sat magnis, + rectangularibus, terminali aliq. cæteris longiori, parietibus vix incrassatis, apice rotun- datis, margaritis cuticularibus raris vel nullis, ad articulationes + constricti, ima basi nonnunquam pluricellularibus ; 30 glandulæ stipitatæ longitudine variantes, stipite pluriseriato, cellulis rectangularibus, crebris, superioribus brevioribus, terminalibus secernentibus, parietibus transver- salibus horizontalibus. — Indumentum bractearum involueri constans ima basi ex : 1° pili pluriseriati (bi-seriati) recti vel prorsus inclinati, versus apicem sensim angustati, cellulis a latere visis elongato-rectangularibus, parietibus sat crassis, margaritis cuticularibus raris vel nullis, parietibus transversalibus horizontalibus, ad articulaliones parum vel vix constricli, cellulis terminalibus in culmen rotundatum sæpius conjugatis ; 2° pili uniseriati cælerum ut præcedentes structi culmine rotundato ; 3° glan- dulæ slipitatæ micropodæ, pedis cellulis rectangularibus, superioribus brevibus, terminalibus secernentibus. Vide p. 235.

SPECIES IMPERFECTE NOTA.

M. Simonkai a signalé (Enum. Transs. 322, ann. 1886) un Aronicum barcense Simonk., intermédiaire entre le Doronicum pilosum Simonk. et le 1). carpaticum Nym. L'auteur dit de son espèce : « pappo brevissimo ab omnibus Aronici speciebus distinguendum ». Nous ne pouvons, en l'absence d’originaux, émettre aucune opinion sur la position Eur tique, la valeur ou la signification de cette plante.

ENODEX..

Arnica Clusii All, 220.

» » »

».

» » » »

cordata Lois., 231.

corsica Lois., 232.

Doronicum Gaud., 220.

Doronicum Jacq., 178, 219.

glacialis Bert., 214.

glacialis Wulf., 244.

hirsuta Cariot et St-Lager, 221. scorpioidea Cariot et St-Lager, 201. scorpioidea var. glacialis Cariot et St-Lager, 214. scorpioides Baumg., 227. ; scorpioides L., 200, 204, 205, 206, 207. scorpioides Sihth. et Sm., 204. scorpioides 8 minor Gaud., 209. stiriaca Vill., 220.

um altaicum DC., 191.

» »

ambiquum Rouy, 210.

barcense Simonk., 248.

Bauhini Rchb., 218.

carpaticum Se 207.

carpaticum var. polyphyllum Schur, 232. corsicum DC., 233.

Clusir Haussm., 221.

Clusii Neilr., 219, 224.

Clusii var. glaciale Koch, 214.

_Doronicum Gren. el Godr., 221. : Doronicum Halacsy, 219.

glaciale Rchb., 178, 214.

latifolium Rchb., 201, 209.

scorpioides Rchb., 200, 209.

scorpioides Koch, 201, 206, 213.

scorpioides var. carpaticum Griseb. et Schenk, 227. scorproides var. glaciale DC., 214.

scorpioides var. latifolium DC,, 209. scorpioides var. medium DC., 209.

— 250 — Aronicum scorpioides & pyrenaica J. Gay, 194. » scorpioideum St-Lager, 201. » viscosum Freyn et Gaut., 194. Aster scorpioides Scop., 200. Doronicum altaicum Pall., 194, 207, 242, 244.

» atlanticum Chab., 185.

» austriacum Jacq., 206. 225, 249.

» Bauhint Saut., 217, 218.

» Briquetii Cavillier, 197, 242, 24h, 246.

» calcareum Vierhapp.. 218, 219, 220, 224. carpaticum Nym., 227, 229, 230, 231, 241, 2 caucasicum M. B., 232, 242.

_ Clusii Tausch, 205, 207, 220, 222, 223, 249, 25. Clusii Beck, 218, 219. Clusii var. glabratum Tausch, 225. Clusii var. glaciale Tausch, 214. Clusii var. glandulosum Beck, 220. Clusii var. villosum, Beck, 220. Clusii var. villosum Tausch, 295. Columnæ Fuss, 227. Columnæ Ten., 231, 249. ; cordatum Schultz bip., 204, 231, 232, 242. cordifolium Sternb., 231, 242. corsicum Poir., 232, 233, 25%, 241, 245. eriorrhizon Guss., 242. Falconeri Clarke, 240. glabratum Vierhapp., 225. glaciale Nym., 214, 215, 216, 217, 212, 245. glaciale Willk. et Lge, 221. : glaciale var. calcareum Cavillier, 219. glaciale var. eu-glaciale Cavillier, 217. grandiflorum Lamk, 200, 205. 207, 242, 244. grandiflorum « forme » D. ambiguum Rouy, 210. grandiflorum var. latifotium Rouy, 209. grandiflorum var. medium Rouy, 209. grandiflorum f. normale Cavillier, 210. grandiflorum f. polyadenum Cavillier, 210. grandiflorum f. polytrichum Cavillier, 214. grandiflorum « forme » D. viscosum Rouy, 194. Halleri Tausch, 200, 209. hirsutum Lamk, 220. hirsutum Rouy, 221. hirsutum var. elongatum Rouy, 224. Hookeri Clarke, 237, 238, 239, 241, 246. Jacquini Beck, 201:

= Doronicum Jacquini.Tausch, 200, 209. longifolium Rchb., 224. oblongifolium DC., 193. Pardalianches L., 205, 209, 232. pilosum Simonk., 248. plantagineum L., 213. plantagineum « forme » D. gallicum Rouy, 206. plantagineum « forme » D. Wilidenowii Rouy, 206. Portæ Chabert, 211, 212, 242, 245. scorptoides Borean, 206. scorpioides Clarke, 237. scorpioides DC., 206. scorpioides Lamk, 205, 220. scorpioides Lapeyr., 205, 206. scorpioides Willd., 205, 206. scorpioides Willk. et Lge, 201, 206. scorpioides Wimm. et Grab., 206. scorpioides « forme » D. approximatum Rouy, 221. scorpioides subsp. carpaticum Rouy, 228. Souliei Cavillier, 235, 236, 237, 241, 246, 247. styriacum Dalla Torre, 221. | thibetanum Cavillier, 225, 226, 227, 242, 245, 247, villosum Vierhapp., 225. viscosum Nym., 194, 242, 244. _ Grammarthron biligulatum Cass., 220. 4 » scorpioides Cass., 200. Senecio Doronicum Jacq., 219.

Paru le 15 avril 1907.

| so PESTE FRET

: NP FSU

HORS

X

PMP APOGLE

DES

GRAINES RECU

EILLIES EN 1909

ET OFFERTES EN ÉCHANGE

PAR LE JARDIN BOTANIQUE DE GENÈVE

Abutilon Darwin Hook f. Acanthus mollis L. (lusitanicus).

» spinosus L. Achillea asplenifolia Vent.

» cartilaginea Ledeb.

» filipendulina Lam.

» grandiflora Bieb.

» ligustica All.

» Millefolium L.

» » V. rosea.

» Minæ Hort.

» _odorata L.

» pannonica Scheele.

» Plarmica L.

» » _v. euptarmica.

» santolinoides Lag.

» semipectinata Desf.

» speciosa Hænke.

» Tournefortii DC. Aconitum barbatum Patrin v. oenan- Aconilum polonicum Hort. [thum.

» speciosum Otto. Acroslichum flagelliforme Hort. Actinomeris alternifolia DC.

» helianthoides Nutt.

» pauCiflora Nutt.

» procera Nutt.

» tetraptera DC.

Adiantum Capillus Veneris L.

» cuneatum Langs.

Adiantum cuneatum v. gracillimum.

» digilatum Presl.

» hispidulum Sw.

» reuiforme L.

» scutatum Hort.

» Weigandi Hort. Ægilops Ancherti Boiss.

» macrochæta Schuttl.

» triaristala Willd. Agapanthus umbeltatus L'Hérit. Agrimonia odorata Mill.

» procera W.

» repens L. Agropyrum arcuatum Rœm.

» elongatum Host.

» glaucum Rœm.

» intermedium Beauv.

» marilimum Beauv. Agrostemma Gilhago L. Agrostis Fontanesii Dav.

» nebulosa Boiss. Alisma Plantaco L.

» ranuneutoides L. Allionia nyctaginea Michx. Allium Babingtonii Bor.

» bisceptrum Waits.

» carinatum L.

» decipiens Fisch.

» fistulosum L.

» fragrans Ait.

AR AU EE MU fe Rec ne PP RRQ NC ES Le

Allium karabaviense Reg.

» Moly E.

». » v. bulbiferum.

» _odorum L.

» Ostrowskyanum Reg.

»_ Ophioscorodon Don.

» polyrrhizum Turez.

». Purshii Don.

» Rosenbachianum Rg.

» Schœænoprasum L.

» senescens L.

» stipilatum Reg.

» Thunbergii Don. Alopecurus arundinaceus Poir.

» _castellanus Boiss. Althæa armeniaca Ten.

» apterocarpa Fenzl v. intermedia.

» » V. MIiCrOCarpa.

» glabriflora Ledeb.

» narbonensis Pourr.

» _ officinalis L.

» pontica Hort.

» rosea Cav.

» » V. nigra.

» sinensis Blanco.

» sulphurea Boiss.

» taurinensis DC.

» » X officinalis. “Amarantus albus-L.

» hypochondriacus L. v. racemosus Ambrosia artemisiæfolia L. Amorpha caroliniana Croom.

» croceo-fanata Waits.

» elata Hayne.

» frulicosa L.

» pubescens Willd. | Ampelopsis heterophylla Sieb. et Zucc. Amphicarpæa monoica Nutt. Amsonia ciliata Walt.

» Jatifolia Michx.

» angustifolhia Michx.

» salicifolia Pursh. Amaryilis longiflora Steud. Anchusa angustifolia L.

» _italica Retz.

» officinalis L.

» » ‘ V. r'osea.

» osmanica Hort.

» paniculata Aït.

» procera Bess. Andropogon nutans L.

» _ strictus Host.

» Torreyanus Steud. Angelica sylvestris L. Anthemis rigescens Willd. Anthürium coriaceum Don. Apocynum concinnum Hort:

Apocynum hypericifolium Ait.

» venelum L.

Aquilegia vulgaris L. v. stellata. Arctium nemorosum Lejeune. Argemone Barklayana Penny. Artemisia Keiskiana Miq. Arrhenatherum elatius Beauv.

» _v. tuberosum. Arthropodium cirrhatum R.Br. Asclepias incarnata Dene.

» grandiflora Finn. f.

» _salicifolia Lodd. BSPRREEUS albus Willd

cerasiferus J. Gay.

» creticus Lamck.

» brevicaulis Bert.

» luteus L.

» microcarpus Viv.

» Villarsii Verl.

Aspidium falcatum. Asplenium Belangeri Hook..

» Fernandzianum Kunz

» Jaxum Br.

» _viviparum Presl.

» marinum L.

Aster adulterinus Willd.

» bellidiflorus Hort. v. rubricaulis.

» cordifolius L. À

» Curüsi Torr.

» Drummondii Lindi.

» horizontalis Desf.

» japonicus Less. : +4

» Jævis L.

» _leucanthemus Desf.

» longifolius Desf.

» Mack Rel.

» wulliflorus Ait.

» inullicolor Hort.

» Novæ-Angliæ L. v. hortensis.

» parviflorus À. Gray

» Reversii Dene.

» roseus Sleud.

» Shortii Lindl.

» sagiltæfcolius Wedem.

» _tardiflorus L. Astragalus Cicer L.

» ‘contortuplicalus L.

» crelicus Lam.

» frigidus A. Gray.

» _ galegiformis L.

» glycyphyllus L.

» Grahami Steud.

» mongholicus Bunge.

» sulcalus L.

Avena bromoides Gouan.

» _orientalis Schreb.

» _planiculmis Schreb.

— 255 —

Avena pubescens Huds.

» sempervirens Vill.

Azolla caroliniana Willd. Ballota italica Bth.

» nigra L.

» » v. alba.

Balsamina hortensis Desp. Baldwinia uniflora Nutt. Baptisia australis R. Br.

» cœrulea Eat. et Wright.

» exaltala Sweet. Barbarea arcuata Rchb.

» intermedia Reichb.

» præcox R. Br.

» sicula Pres].

» vulgaris R. Br.

Begonia semperflorens Lk. et Otto. Belemcanda chinensis DC. - Bellevalia dubia Reichb. Berberis nitens Hort.

» vulgar. L. v. atropurpurea. Berteroa incana DC.

» mutabilis DC.

M» 2v-obliqua: Bela trigyna W. K. Betonica officinalis L.

» » V. rosea.

D 00) Vi Major. Bertolonia maculata DC. Blechnum occidentale L. Blitum virgatum L. Bocconia cordata Willd.

» M» v Thunbersi:

» japonica Hort.

» microcarpa Hort. Boehmeria nivea Gaudich. Boisduvallia concinna Spach. Boltonia asteroides L'Hérit.

» canadensis Hort.

» indica Benth. v. incisa. Botryanthus paradoxus Kih. Brachypodium cæspilosum Rœm. et

[Schult.

» pinnatum Beauv.

» » v. rupestre. » sylvaticum Beauv. » » v. glabrum.

Brassica rupestris Rafin. Borrago officinalis L. Bromus altissimus Pursh. » arduennensis Dum. » brachystachys Hornung. » condensatus Hack. » Ciliatus L. » fibrosus Hack. _ » Gussonii Parl.. » inermis L.

Bromus Kalmii A. Gray.

» Janceolatus Roth.

» longiflorus Schousb.

» macrostachys Desf.

» madritensis L.

» molliformis Lloyd.

» _mollissimus Hornem.

» mulliflorus Mart.

» purgans L.

» serotinus Benek.

» transsylvanicus Schur.

» unioloides Kth.

» vestitus Schrad. Buddleia curviflora Hook.

» intermédia Lorenz.

» _japonica Linden.

» Lindleyana Fortune. Cacalia hastata L.

» suaveolens L. Calamintha caroliniana Sweet.

» Clinopodium Benth.

» » v. albiflorum. Calliopsis Atkinsoniana Hook.

» cardaminifolia DC. Campanula Medium L.

» Rapunculoides L.

» Vidalii Wats. Carduus acanthoides L. Carex arida Schwein. et Torr.

» adusta Boott.

» capitata L.

» Caucasica Stev.

» chinensis Retz.

» cristata Schwein.

» divulsa Good.

» flacca Boott.

» folliculata L.

». glauca L.

» hordeistichos Vill.

» Jævigata Sm.

» Grayii Carey.

» lagopina Wahlb.

» Linkin Willd.

» Mairi Coss.

» muskingumensis Schwein.

» muricata L.

» » V. virens.

» ovalis Good.

» panicea L.

» riparia Curt.

» Schreberi Schrk. Carlina longifolia Reichb.

» vulgaris L. Carum ammoides Benth. et Hook.

D ACAE VI

» _atrosanguineum Kar. et Kir.

» copticum Benth. et Hook.

17

Carum heterophyllum Reg. et Schmalh. Carya amara Nuit.

Caryolopha sempervirens F. M. Ceanothus americanus L.

» glaber Spach.

» ovatus Desf.

Celosia Thompsonii Hort. v. magnifica. Celsia betonicæfolia Desf. Centaurea atropurpurea W. K. cirrhata Reichb. Crupina L. Cyanus L. involucrala Desf. micropulon Godr. macrocephala Puschk. petrophila Hort. pseudo-phrygia C. A. May. v. bos- ruthenica Lam. [niaca. Centrathus angustifolius DC. » ruber L. Cephalaria ambrosioides R. S. » Jævigata Schrad. » radiata Grisb. Cerastium hirsutum Ten.

» perfoliatum L.

» pensylvanicum Hook. Ceratoptleris osmundoides Link. Cerinthe longiflora Viv.

» _ tenuiflora Bert. Chaerophyllum aureum L.

» monogonum Kit. Chamædorea Sartorii Liebm. Chardinia xeranthemoides Desf. Che majus L.

» v. laciniatum. Cheers Cheiri L.

» mutabilis L'Hérit. Chenodopodium Bonus Henricus L.

» petiolare Kunth.

» Quinoa Willd.

Chlorogalum pomeridianum Kunth. Chrysostemma trirteris Less. Cirsium giganteum Spreng.

» oleraceum [..

Cineraria maritima L. Cissus orientalis Lamck. Cistus Cyprius Lamk.

» heterophyllus Desf.

» purpureus Lamck.

» Thuretii Planch.

Clematis angustifolia Jacq. bicolor Steud. campaniflora Brot. cirrhosa L. corymbosa Poir. erecta L. erecta XX maritima.

Clematis flammula L. fusca Turez. glauca Willd. Hendersonii Steud. integrifolia L.

» v. grandiflora. Kousabotan Decaisne. lathyrifolia Bess. lasiantha Fisch. ligusticifolia Nutt. maritima L. orientalis L. paniculata Thunb. parviflora DC. soongarica Bge. virginiana L. Vitalba L. vilicella L.

Cneorum tricoceum L. Cnidium serbicum Panc. Cochlearia glastifolia L. Collomia grandiflora Dougl.

Colutea arborescens L.

» _arborescens X orientalis.… aurantiaca Hort. brevialata Lange. media Willd. melanocalyx Boiss. et D purpurea Hort.

Coreopsis grandiflora Nutt.

» palmata Nutt. Cornus sanguinæa L. Coronilla coronata L.

» libanotica Boiss. Cortia elata Edgw. Cotoneaster affinis DC.

» buxifolia Wall. chinensis Hort. deflexa Hort. frigida Wall. horizontalis Decsne. laxiflora Jacq. lucida Schlecht. microphylla Wall.

» thymifolia Bak.

Crataegus punctata Jacq. v. “brevispina.

Crepis Reuteriana Boiss. Crinum capense Herb. Crocosma aurea Planch. Cucubalus bacciferus L. | Cucumis sativa L. v. Arkansiana. Cuminum Cymioum L. Cynoglossum furcatum Wall.

» end en Desf.

» _ officinale L. Cyperus longus L. Cytisus austriacus L.

Cytisus ciliatus Wahlb. » ponticus Griseb. » uralensis Ledeb. » ponticus Griseb. » Weldenii Vis. Dahlia Merkii Lehm. » variabilis Ait.

» » V. COCCINEA, DNS VoNNava.

» » v. parviflora. » » V. punicea.

Danæa racemosa Hort. Datura inermis Jacq.

» Stramonium L.

» chalibæa Koch. Delphinium alpinum Kit.

» elatum Lam.

» » v. longicalcaratum Huth.

» » v. sapphirinum.

» hybridum Steph.

» intermedium DC.

» montanum DC.

» occidentale Waits.

» ornatum Bouch.

» Requienii DC.

Deschampsia cœspitosa Beauv.

» » v. media Rœm. Desmodium canadense DC. Dianthus barbatus L.

Dictamnus dahuricus Hort. Dictyocalyx quadrivalvis Hock. f. Dioscorea elala Hort. Diplostephium amygdalinum Cass.

» umbellatum DC.

Diplotaxis erucoides DC. Dipsacus Fullonum L. Doryopteris palmata Willd. Dorycnium intermedium Ledeb.

» rectum Ser.

Dracæna Rothiana Carr. Ecballium Elaterium Cass. Echinops banaticus X dahuricus.

» cornigerus DC.

» dahuricus Fisch,

» Gmelinii Turez.

» microcephalus Sibth. et Sm.

» persicus Fisch.

» Ritro L.

» _spinosus L.

» Szovitzi Fisch. et Mey.

» viscosus DC.

Echium pustulatum Lehm. Edwarsia grandiflora Salisb. Elsholtzia cristata Willd. Elymus arenarius L.

» canadensis L.

» giganteus Vahl.

Elymus hordeiformis Desf.

» mexicanus Cav. Epilobium abyssinicum Hort.

» grandiflorum ass

» hirsutum L.

» lividum Hausskn.

» pubens A. Rich.

» squamaltum Nutt. Eremurus altaicus Stev.

» himalaicus Baker.

» turkestanicus Reg. Erianthus gloriosus Hort.

» strictus Baldw.

Erodium Cicutarium l’Hérit. v. album.

» Ciconium Willd.

» gruinum Willd. Eryngium creticum Lam.

» mulüfidum Sibth. et Sm.

» planum L.

» Sanguisorba Cham. Erysimum angustifolium Ehrh.

» aureum M. Bieb.

» exaltatum Andrz.

» hieracifolium L.

» longifolium DC.

» Marshallianum Andrz.

» pannonicum Crantz.

» Petrowskianum Fisch. Euialia japonica Trin. Eupatorium ageratoides L.

» album L.

» Fraseri Lam.

» maculatum L.

» purpureum L.

» trifoliatum Habl. Euphorbia Lathyris L. Farsetia clypeolata R. Br.

» » V. Macrocarpa.

» _erlocarpa DC. :

» Junarioides Ait.

Ferula Asa Fœtida L.

» gigantea Hort. Festuca arundinacea Schreb.

» __ » v.aristata.

» » . v. fasciculata.

» capillifolia Duf.

» Crinum-Ursi Ram.

» elegans Boiss.

» Fenas Lag.

» heterophylla Lamck.

» indigesta Boiss.

» loliacea Huds.

» nigrescens Lamck.

» norica Hort.

» ovina L. v. crassifolia.

» » V..CINeTASCENS.

» » v. flavescens.

Festuca ovina v. genuina.

» » v. glauca.

» » v.hispida. .

» » v. trachyphylla. » » v. vaginala.

» » v. valesiaca.

» Pancicii Hackel.

» pannonica Wulf.

» pratensis Huds.

» psammophila Hort.

» rigurosa Schur.

» rubra L.

» » v. barbata.

HAN pen fAllaxe

» » _v. fallacina.

» » v. glaucescens.

» » V. genuina.

» » v. planifolia.

» » _v. pubescens.

» spectabilis Jan.

» varia Hænke Filipendula hexapelala Gilib. Fœniculum capillaceum Gilib.

» officinale AI. Fragaria indica Andr.

» roseiflora Boulav. Fritillaria libanotica Baker.

» Marjoletti Hort.

. Funkia cœrulea Sweet.

» marginala Bak.

» Sieboldiana Lodd.

» undulata Otto et Dietr.

» univittata Siebold. Gaillardia aristata Pursh.

» grandiflora Hort. Galega officinalis L.

» orientalis L.

» persica Pers. Galatella dracunentoides Nees. Galium paniculatum Hort. Galtonia caudicans Decsne. 5 Garidella Nigellastrum L. Garuleum pinnatifidum DC. Gaura biennis L.

Geblera suffruticosa Fisch. et Mey.

Genista decumbens Willd.

» dumetorum Hort.

» _elatior Koch.

» iberica Hort.

» mantica Poll.

» mullibracteala Tausch.

» _ polygalæfolia DC.

» scariosa Viv.

» thyrsiflora Hort.

» tinctoria L. v. virgata. Geranium cristatum Stev.

» affine Ledeb.

ro

Geranium diaricatum Ehrh.

» Richardsonii Tisch.

» Robertianum L. v. album,

» pyrenaicum L. v. album

» villosum Andr. Geum canadense Jacq.

» chiloense X strictum.

» Grahami Steud.

» macrophyllum Willd.

» nutans Poir.

» rugosum Desf.

» urbanum L.

Gingko biloba L. Gladiolus atrorubens Hort.

» atroviolaceus Boiss.

» byzantinus Mill.

» _illyricus Koch.

» palusiris Gaud.

Glaucium flavum Crantz.

» fulvum Smith.

Glyceria aquatica Sm. Glycyrrhiza glabra L. ÿ

» lepidota Pursh* 72

» uralensis Fisch. EEE Grindelia integrifolia DC.

» patens Hort.

» robusta Nutt. Gypsophila acutifolia Stev.

» elegans Bieb.

» perfoliata L.

» .Rokejeka Delile. Helenium autumnale L.

» » 1e pubescenss

» grandiflorum Pers.

» mexicanum Rchpb. Heliopsis lævis Pers. | Hemerocallis Dumortieri Morr.

é » luteola Hort. Heracleum aureum Sibth.

» barbatum Ledeb.

» longifolium Jacq. ;

» Lecoquii Gr. et Gode.

» Mantegazianum Hort.

» proteiforme Crantz.

» piperatum Hort.

» sibiricum L.

Hesperalæa malacroides Gray. Hesperis matronalis L.

» » Hibiscus syriacus L. Hieracium boreale v. Friesii.

» brevifolium Tausch,

» Willdenowii Monn. Hordeum bulbosum L. Hyacinthus orientalis L. Hyoscyamus major Mill.

» niger L.

v. hortensis. : me

Hyoscyasmus pallidus W. K.

Hypericum amplexicaule Gilibert.

» angustifolium Lamek.

» Ascyron L.

» elatum Aït.

» floribundum Ait.

» Gebleri.C. A. Mey.

» tetrapterum Fries.

» perforatum L.

» quadrangulum L. Incar villea Olgæ Reg. Indigofera Dosua Hamilt.

» cytisoides L.

» divaricala Jacq.

» Gerardiana Grah.

» splendens Ficalho. Inula alata Hort.

» Aschersoniana Janka.

» bifrons L.

» campestries Bess.

» conyzoides DC.

» _ensifolia L.

» Helenium L.

» spiræifolia L. v. hybrida Baume.

» thapsoides Boïiss. Impatiens glanduligera Rovle. Iris acoroides Spach.

» dænensis Kotschy.

» ensala Thunb.

» fragrans Lindi.

» gigantea Cair.

» Kæmpferi Sieb.

» mandschurica Meissn.

» maricoides Reg.

» pabularia Hort.

» pallens Hort.

» » v. sicula.

» pseudo-Acorus L.

» Ssanguinea Doon.

» sogdiana Bunge.

» songarica Schrenk.

» sibirica L.

» » v. longifolia. » » _v. flexuosa. » » _V. lrigonocarpa.

» Stalellæ Tod.

» stenogyna Red. Isatis littoralis Stev.

» præcox Kit.

» tinctoria L.

» virens Coss. Iva xanthifolia Nutt, Jasminum frulicans L.

» Wallichianum Lindl. Juncus glaucus Sibth.

» tenuis Willd. Jurinea alala Cass.

oo

Kitaibelia vitifolia Wild. ue cristala Loisl.

» V. genuina. ee aloides Mœnch.

» » V. præcox.

» caulescens Baker.

» hybrida Hort.

». Mac Owanii Baker.

» nobilis Hort.

» Saundersii Hort,

» Tuckii Hort.

Lactuca virosa L. Lappa Kotschvi Boiss.

» Paladini Hort. Laserpitium hispidum Bieb.

» Panax Gouan. Lasiagrosiis splendens Kith. Lathyrus brachypterus Alef.

» ensifolius Red,

» giganteus Hort.

» latifolius L.

» » v. splendens.

» » v. stenophyllus.

» plaltyphyllus Relz.

» pralensis L.

» rotundifolius Willd.

» sylvestris L.

» » V. roseus.

» » v. Wagneri.

» venosus Muhl. Lavandula latifolia Vill.

» spica Cav.

» vera DC.

Lavatera phœnicea Vent, Leonurus Cardiaca L. Lepidium amplexicaule Stev.

» affine Wed. Lepidium graminifolium L.

» : latifolium L. Lespedezia trichocarpa Pers.

» _triloba Hort. Levisticum officinale Koch. Ligusticum alatum Spr. Ligustrum Ibota Siebold.

» coriaceum Decaisne.

» Japonicum Decsne.

» lucidum Decsne.

» ovalifolium Hassk. 3618. Linaria purpurea Mill. Lithospermum latifolium Michx.

» officinale L. 5

» purpureo-cæruleurm L. Lomaria discolor Willd. Lonicera chrysantha Turez.

» _ flexuosa Thunb.

» gibbosa Willd.

» Hall Hort.

= e0 —

Lonicera iberiva Bieb.

» _obovata Royle.

» parviflora Lamck.

» tatarica L.

» v. elegans. Lophanthus anisatus Benth.

» sinensis Benth. Lophosciadium millefolium Steud. Lolus uliginosus Schkubhr.

Lupinus macrophyllus Benth.

» RObEyIRe Lindi.

» v. albus.

» » v. densus.

» rivularis Dougl. v. elatifolius. Luzula angustifolia Poir,

».. maxima DC Lychnis chalcedoniea L... |

» DNOTTEN ATOS CA RES Lycium carolinianum Walt.

chinense Mill.

horridum Thunb.

lanceotatum Loisel.

mediterraneum Dun.

megistocarpum Dun. v. ovatum [Dun.

Trewianum Rœm. et Schult.

Lycopus europæus L. v. menthæfolius

Lysimachia ciliata L.

» dubia Aït. Ephemerum L. longifolia Pursh. punctata Jacq. quadrifolia L. verticillata Bieb. vulgaris L.

Libre Salicaria n

» »

» virgatum L. Malope trifida Cav. v. grandiflora. Malva brasiliensis Desr.

» neglecta Wallr.

» oxyloba Boiss.

» peruviana L.

» rotundifolia L.

Malvastrum anomalum. Marrubium lanatum Benth.

» leonuroides Desr.

» pannonicum Reichb. peregrinum L.

Matthiola tristis R. Br. Matricaria eximia Hort. Medicago carstiensis Wulf.

» sativa L

» » . V. versicolor. Melandrium album Garcke.

» ». v. rubellum. Melilotus italica Lam.

[Briq.

. Tosea.

Melilotus macrorrhiza Pers. Melica altissima L. » DA TEVE atropurpurea. » TONI transylvanica. ». Bauhini Schult. = 05 » glaucescens Sleud.. » Magnolii Gr. Godr. Melissa officinalis L. » Sieversiana Hort. Mentha nemorosa Willd._ Pugetii Déségl.

.rotundifolia Huds. v. glabrata.

rubra Huds. . 5:

suavis Guss.

sylvestris L. v. crispa.

viridis L. Lo ERA DA crispa.

Molinia cœrulea L. Monarda fistulosa L.

» mollis L.

Muscari Argæi Schott.

» atlanticum Boiss. et Reut.

» ciliatum Ker A

» commutatum Guss.

» moschatum Willd.

» _neglectum Guss.

» polyanthum Boiss.

» Strangwaisii Ten.

» tenuiflorum Tausch. Napæa lævis L.

Nasturtium erythrospermum Reut.

» officinale R. Br.

» sylvestre R. Br.

Nepeta cataria L.

» grandiflora M. Bieb.

» nuda L.

» sibirica L Nephrodium molle Desv. Nephrolepis ensifolia Pres. Nicandra physaloides Gærln. Nicotiana acuminata Grah.

» Langsdorfii Weinm. Nigella damascena L.

» arvensis L.

» sativa L. à Oenanthe Lachenalii Gmel.

» pimpinelloides L.

» Silaïfolia Bieb. Oenothera biennis Ed Vi “cruciala.

D 52 grandifl californica S. Wats._ gigas De Vries. lata Hort. Lamarkiana Ser. macrantha Sellow. nonella Hort.

— 20

Oenothera rosea Ait.

» spectabilis Hornem. Omphalodes linifolia Mœnch. Ononis altissima Lamck.

» campestris Koch. Onopordon illyricum L. Opoponax Chironium Koch. Origanum libanoticum Boiss,

Ornithogalum collinum Guss.

» narboneuse L.

» Reverchoniïi Hort. Oxybaphus floribundus Choisy. Pæonia albiflora Pall.

» arietina Anders.

» corallina Petz.

» decora Anders.

» officinalis FE.

» peregrina Mill.

» » v. banatica. » » .v. compacla. » » v. pubescens.

» romanica Brandza.

» Russi Biv.

» tenuifolia L.

» triternata Poll.

» Witimanniana Hariwiss. Pancratium illyricum L. Panicum irrigatum L.

Papaver bracteatum Lindl.

» bracteatum X orientale.

» çaucasicum Bieb.

» commutatum Fisch.

» dubium EL.

» Heldreichii Boiss.

» Heldreichii X olympicum.

» Hooker: Bak.

» hortense Hussen.

» hybridum L..

» intermedium DC.

» involucratum Hort.

» olympicum Sibth. :

» orlentale L.

» oblongifolium Hort.

» pilosum Sibth. et Sm.

» » X spicalum.

» pinnatifidum Moris.

» pulcherrimum Fisch,

» setigerum DC.

» somniferum L.

» splendidissimum Hort.

» strictum Boiss. et Bal.

» umbrosum Boiss. Parietaria erecta Mœnch.

» judaica L.

Parthenocissus tricuspidata Planch. Penniseilum fascicularitum Trin. » Jongistylum Hochst.

Peucedanum Chabræi Reichb.

» ruthenicum Bieb.

» sulcatum Nym.

» venetum Hoch. Phacelia tanacelifolia Benth. Phegopteris punciata Bedd. Phleum medium Hort. 24 Phalaris cœrulescens Desf. k

» canariensis L.

» paradoxa L. |

» truncata Guss. ce

» tuberosa LK. k Phlomis ferruginea Ten.

» Russeliana Lag.

» tuberosa L.

» _viscosa Poir.

Phlox decussala Lyon. Physalis Alkekengi L. Phytolacca acinosa Roxb.

» decandra L.

» _esculenta Van Houtle.

» Kæmpferi Gray.

Pimpinella anthriscoides Boiss.

Pinus densiflora Sieb. et Zuce. Pircunia esculenta Moq.

Piptatherum holciforme Rœm. et Schult

» multiflorum Beauv.

» paradoxnm Beauv.

Plantago allissima L. » major L. » Psyllium L. Plectranthus amurensis Maxim. » excisus Maxim. Poa violacea Hænke. Polypodium glaucophyllum Kunze.

» zeylanicum Met.

Polygonum cuspidatum Sieb et Zucc.

» divaricatum L.

» Laxmanni Lepech.

» polymorphum Ledeb.

» » v. alpinum. Potentilla adscharica Hort.

» astracanica Jacq.

» Buccoana Clem.

» divaricala DC.

» hirta L.

» Fenzlii Hort.

» Kurdica Baiss. et Hchenack.

» laciniosa W. K.

» leiocarpa Vis. el Panc.

» Leschenaultiana Ser.

» Mac Nabiana Hort.

» Petryana Hort.

» Roemeriana Hort.

» recla L.

» » v. argenlea.

» » V. gigantea.

me

Potentilla Romandzovii Ldb.

» ruthenica Willd.

» _viscosa Donn.

» Poterium Sanguisorba L. Prunus Padus L.

» spinosa L.

Psephellus dealbatus Boiss. Psilostemon orientale DC. Psoralea Burseri Hort.

» Onobrychis Nutt.

» _physodes Hook.

» tenax Lindi.

Ptelea trifoliata L. Pteris cretica L.

» v. albo-lineata.

» v. Cristata.

» v. Ouvrardi.

» v. Winseli,.

» longifolia L.

» serrulala L.

» » v. cristata.

» umbrosa.

Puccinella festucæformis Parl. Pycnopteris Sieboldii Mett. Pyrethrum corymbosum Willd. | macrophyllum Willd. niveum Lay. Parthenium Sm. » V. multiplex.

» roseum Bieb. Ranunculus Boræanus Jord.

» grandiflorus L.

» serbicus Vis.

» Steveni Andrz. Raphiolepis inlegerrima Hook.

japonica Sieb. et Zucc. Reseda abyssinica Fres.

» alba Le Rhamanus californica Esch.

» latifolia L'Hérit. Rhazia orientalis A. DC. Rheum australe D. Don.

» crassinerviuim Fisch. Collinianum Baïll. crassinervium Fisch. Emodi Wall. Franzenbachii Muent. macropterum Mart. Ribes L. rugosum Desf. Rhaponticum L. sibiricum Pall. speciosum Hort. Tetragonopus Mart.… undulatum L.

Rhodotypus Kerrioides Sieb. el Zucc.

Rhus radicans L.

Ribes fasciculatum Sieb. et Zuce. : Ricinus commuanisL. à Rochelia stellutata Reichb. Rosa Aglaia Hort. » alpina L.. » alpina X Pronhehe » arduenniensis Crép. » bibracteala Bast. » Boraeana Bér. » Boreylliana Bess. » brachiata Déségl. » bracteata Sieb. à » californica Schlecht. A canina X gallica heu: “S TN Carolina 2% centifolia XK tomentosa. cinnamomea L. : caryophyllacea Bess. dalmatica Kern. dumetorum Thuuill. Fendleri Crép. Fischerana Bess. Franzonii Christ. fraxinifolia Hort. Frœbelii Hort. gallica L. v. holosericea. glaucescens Desv. glutinosa Sibth. et Sm. gorenkensis Fisch. hybrida Schl. Jundzilliana Bess. Lehmanniana Bunge. lutea Mill. : medioxima Déségl. microphylla Roxb. Morouldii Hort. nitidula Bess. orientalis Dupont. Regelii Reuter. Reuteri Godet. rubrifolia Vill. rugosa Thunpb. setigera Michx. sikkoviensis Hort spinosissima L. trachyphylla Ran. uncinella Bess. virginiana Mill. Roubieva multifida Moq. Rubia tinctorum L. Rubus americanus Hort. Bayeri Focke. Bellardii Gunih. cæsius L. cæsius X idæus Focke. Cedrorum Kotschy. Clusii Hort.

ne

Rubus corylifolius Sm. » cratægifolius Bunge. » diseolor Weïhe et Nees. » fastigialus Weïhe et Nees. » flagellaris Willd. » Gelerti Hort. » Godroni P. J. Muell. » hirtus W.K.

» Hoffmeisteranus Kth. et Bouché.

» hypargyrus Edgew. » inermis Willd. » Jacquinn Horb. » Jensenii Lange. » Jaciniatus Willd. » Jamprophyllus Gremli. » Lejeunei Weïhe et Nees. » Jeucosiachys Douegl. » Lindebergii P.J. Muell. » macrophyllus Weïhe et Nees. » nitidus Weihe et Nees. » niveus Wall. » occidentalis L. » pruinosus 2011. et Mor. » phœniculasius Maxim. » rhamnifolius Weiïhe et Nees. » rudis Weihe el Nees. » Sprengelh Weihe. » strigosus Michx. » suberectus Anders. » tomentosus Borkh. » villosus Aït. » Wahlbergii Arrb. » _xanthocarpus Hort. Rudbeckia californica A. Gray. » digitata Mill. Delaciniatant » Neumannii Steud. » subtomentosa Pursh. Rumex Acelosa L. » alpinus L. » compressus Hort. » confertus Willd. » cordifolius Hornem. » crispus L. » cristatus DC. » Diffenbachianus Hort. » domesticus Hartm. » v. glanduliferus. »° Fischer: Rchb. » Friesii Gr. God. » hamatus Trev. » Hydrolapathum Huds. » Jongifolius Kunth. » occidentalis S. Wats. » olympicus Boiss. » orientalis Bernh. » » V. graecus.

Rumex polygonifolius Lond.

» . pratensis Mart.

» purpureus L.

» Ssalicifolius Weinm.

» sanguineus L.

» stenophyllus Ldb.

» Steudelii Hochst.

» sylvestris Walir. Ruta angustifolia Pers.

» bracteosa DC.

» divaricata Ten.

» graveolens L. Salvia Æthiopis L.

» argentea Lam.

» betonicæfolia Lam.

» confusa Benth.

» _cordata Benth.

» grandiflora L.

» hians Rovyle.

» Horminum L.

» horminoides Pourr.

» officinalis L.

» » v. alba. » pratensis L. v. alba. » » v. bicolor.

» scabiosæfolia Lamk.

» Sclarea L.

» _ splendens Ker. Gawl.

» verbenaca L.

» » V. præcox.

» » v. rubella.

» virgata Ait.

» verticillata L. Salvinia auriculala Aubl. Sanguisorba canadensis L.

» dodecandra Moretti.

» Myriophylla A. Br.

» officinalis L.

» » v. auriculala. » tenuifolia Fisch. » » . v. alba.

Saponaria cerastioides F. et Mey. » _ glaberrima Ser. » officinalis L. Saururus cernuus L. Scabiosa atropurpurea L. » fumariæfolia Panc. » _isetensis L. Scilla campanulata Ait. » » v. fl. roseis. » cernua Hoffm. » elongata Parl. » hemisphærica Boiss. » pratensis W. K. Seirpus australis Murr. » Holoschænus L. » maritimus L.

| ete Ye DE TRONS RSC E ser +2

Scopolia lurida Dun.

Scrophularia auriculata v. minor.

» Canina L. dentata Royle. lateriflora Trautv. nodosa L. Scopolii Hoppe. vernalis L- "2: « Secale dalmaticum Vis.

» montanum Guss. Senecio erucifolius L. Serratula quinquæfolia 2. B. Seselii elatum L.

» glaucum Bieb.

» Lehmannianum Boiss. Sesleria argentea Savi.

» elongata Host.

Setaria italica Beauv. Sida Abutilon L. Silene annulata Fenzl.

crassicaulis Willk. et Costa.

gallica L. nocüflora L. macropoda Hort. pseudo-nutans Hort. viridiflora L. wolgensis Bess. Siler trilobum Crantz. Silphium Hornemannii Schrad. » integrifolium Michx. Silybum Marianum Gærtn. Sisymbrium acutangulum DC. » austriacum Jacq. elatum Koch. Irio Jacq laxiflorum Boiss. strictissimum L. taraxacifolhum. DC. wolgense Hort. Sisyrinchiumn iridifolium Kunth. Sium lancifolium Bieb. » Sisarum L. Smyrnium Olusatrum L. Solanum æthiopieum L. » Dulcamara L. » hystrix R.Br.. | persicum Willd. Solidago canadensis L. » gigantea Ait. » glabra Desf. neglecta Torr. et Gray. procera Aïl. rigida L. ulmifolia Mubl. Virgaaurea L. virginiana Mill. Sophora japonica L.

Sophora japonica fol. var.

Sorghum halepense Pers.

Spartina cynosuroides Wild.

Spiræa Aruncus L. de » callosa Thunb.

» V. rosea. filipendula L. Fortunei Planch.

» v. alba.

Humboldtii Gardn. Chron. 4 |

japonica Lion. f.

» v. alba. Lindleyana Wall. nipponica Hort. ulmifolia Scop.

Stachys heraclea L.

» italica Mill. lanata Jacq. leucoglossa Griseb. germanica L. selifera C. A. nue sibirica Lindi. spectabilis Choisy.

Statice elata Fisch.

» Gmelini Wild. Limonium L.

D "+ "VS alpes

» v. macroclada longifolia Thunb.

Slipa Lagascæ Rœim.

» intricata Godr.

» viridula Trin. Symphoricarpus Hoyeri Hort.

» mollis Nutt.

» montanus Kunth.

» _orbiculatus Mænch.

» racemosus Michx.

» vulgaris Michx. Succisa australis Rchb. Swainsonia Osbornii Moore. Symphytum asperrimum Bieb.

» bohemicum F. W. SchmidL.…

Boi S.

caucasicum Bieb. a

coccineum Schlecht. echinatum Ldb. ottomanum Hort. peregrinum Ldb. tauricum Ldb. Tagetes patula L. v. nana. Tanacetum boreale Fisch. » vulgare L. v. crispum DC. Teleckia speciosa Baumg. Teucrium Botrys L. | » canadense L. » Scorodonia Ex 5 Thalictrum angustifolium 1 » concinnum Willd.

NT ECTS" $

rai um un Jacq, : flavum L. bio glaucescens DC. » Jacquinianum Koch. __» nigricans Jacq. » sibiricum Gærtn. » sylvaticum Brügg.

Thermopsis alterniflora Reg. et Sem |

» fabacea DC.

Tordylium syriacum LL.

_Tradescantia caricifolia Hook. » virginica L.

Tragopogon ruber Gmel.

Trifolium angustifolium L.

__ » incarnatum L.

_ Triticum dicoccum Schrb.

» junceum L. » Meyer: Hort. _» rigidum Schrad. » villosum Beauv. _ Tripsacum dactyloides L. IE apula Guss. » Billetiana Jord. » campsopetala D elegans Baker. Gesneriana L. Mauriana Jord. et Fourr. Marjolettii Hort. Ostrowskiana Reg. retroflexa Baker. triphylla Rel. viridiflora Hort. Uropetalum serotinum Ker. v. commu- - » viride Ker. [tatum. | Vaccaria segetalis Garcke. » » v. grandiflora Fisch. î Vaillantia muralis L. Verbascum gnaphaloides M. Bieb. » longifolium Ten. » montanum Schrad. v. Libani.

Le Directeur : Dr J. BRIQUET.

Verbascum nigrum L.

» orientale Bieb.

» thapsiforme Schrad.

» Thapsus L. Verbena littoralis Kunth.

» stricta Vent

» urticæfolia L. Verbesina Coreopsis Michx. Vernonia eminens Bisch.

» novæboracensis Willd.

» præalta Lodd. Veronica Bachofenii Heuffl.

» Clusii Schott.

=» crassifolia Wierzb.

» excelsa Desf. » laciniata Mœnch. » Jlongifolia L. » » v. angustifolia. » » v. oxyphylla. » » v. puberula Bth. maritima L. officinalis L. paniculata Pall. SDITICAN ES 2 » V. Japonica. spuria L. tubiflora Fisch. verbenæfolia Host. virginica Nul. Waldsteiniana Schott, dan riens mongolicum Do » nigrum R. Br. | » officinale R. Br. » purpurascens Morr. Vitex incisa Lamk. Xanthium macrocarpum DC. Xeranthemum annuum L. » cylindraceum Sm. » inapertum Mill. Zinnia Haageana Rel.

Le Jardinier-che] :

P. GRANDJEAN.

GRAINES

RÉCOLTÉES DANS NOS ROCAILLES ALPINES

EN 1905

Acæna adscendens Vabhl. » -cylindroslachya Ruiz et Pav.

Alchemilla frigida Bus.

» ovina À. Cunn. » repens Hort. Achillea banatica Kit. » Clavennæ L. » fililoba Freyn. » microloba DC. » nobilis L. » pyrenarea Sibth. Santolina L. serrata Retz. stricta Schleich. tanacetifolia AI. tomentosa L. Aconitum Anthora L. allissimum Willd. - barbatum Patr. Camarum L. dissectum Tausch. Lycoctonum L. Napellus L. » V. Carneum. » v. Dodonei. » v. eminens. v. Halleri. Pallasii Reichb. paniculatum Lamk. Vulparia Rehb. Adenophora stricta Mig.

=)

gracilis Bus.

-grossidens Bus.

incisa Bus. inconcinna Bus. Lapeyrousii Bus. lineata Bus. major Bus. micans Bus. multiflora Bus. Paicheana Bus. pastoralis Bus. pratensis Schm. pubescens M. Bieb. rigida Bus. sericata Bus. speciosa Bus.

- splendens Christ. \: » Y. berne Bus. » v. valesiaca Bus. ER - straminea Bus.

Vetteri Bus.

Allium fallax Don.

)

pedemontanum Willd. pulchellum Don. Schænoprasum v. alpinum | strictum Schrad. strictum v. Christn.

Alsine banatica BI. et Fingh. |

»

suaveolens Reichb.

Aelhionema coridifolium DC.

» ») »

diastrophis Bunge. grandiflorum Boiss. saxatile R. Br.

Ajuga reptans L. v. fl. alb. Alchemilla alpestris Schm.

» »

alpigena Bus. floribunda Bus.

»

Bauhinorum Gay. verna L.

_ Alyssum argenteum Vitm.

» » » » » » »

calycinum L. creticum L. je græcum Hort. Marshallianum Andrz. montanum L. | petræum Andrz. saxatile L.

— 267 —

Alyssum spinosum L.

» umbellatum Desv. Anandria Bellidiastrum DC, Androsace septentrionalis L. Androsæmum hircinum Spach. Anemone baicalensis Turez.

» decapetala L.

» Halleri AÏ.

» Jactea Hort.

» multifida Poir.

» » v. Hudsonii DC.

» Pulsatilla L.

» ærivularis DC.

» » v. micrantha.

» rubra Hoppe.

» silvestris L.

» virginiana L. Antennaria plantaginea R. Br.

» triplinervis Sims.

Anthemis macedonica Boiss. et Orph.

» montana L. » parnassica Nym. » Triumfetti DC. Anthericum Liliago L. » ramosum L. Anthyllis montana L. » vulneraria L. v. Se Antirrhinum angustifolum Poir. » Huetii Boiss. » majus L. _» rupestre Boiss. Aquilegia atrata Koch. » atrata X viscosa. » Buergeriana Sieb. et Zucc. » Californica A. Gray. _» chrysantha A. Gray. » cœrulea James. » sibirica Lamck. » viscosa Gouan. » _viridiflora Pall.

vulgaris L: LT albida Stev. » alpina L. .

» arenosa SCOP.

» brassicæformis Wallr. » bellidifolia Jacq.

» ciliata R. Br.

» Drummondii A. Gray. » Gerardii All.

» hirsuta Scop._

» jJaponica Regel.

» Jucida EL.

» muralis Bert.

» nivalis Guss.

» pumila Jacq.

» rosea DC.

» procurrens W. K.

Arabis sagittata DC.

» Soyerli Rent.

» sudetica Tausch.

» stricta Huds.

» Turczaninovii Ldb.

» turrita L.

Arenaria fasciculata Gouan.

» graminifolia Arduin.

» » v. parviflora. Armeria allioides Boiss.

» alpina L.

» berlengensis Daveau.

» cephalotes Hook.

» » v. alba.

» Halleri Wallr.

» juncea Girard.

» leucantha Salzm.

» filicaulis Boiss.

» maritima Willd.

» pinnifolia Hoffmg. et Link.

» plantaginea Wilid.

» pubescens Willd.

» pumila Link.

» pungens Hoffmg. et Lk.

» scorzoneræfolia Willd.

» selacea Del.

» undulata Boiss.

» Welwitschii Boiss. Arnica foliosa Nutt.

» longifolia Eaton. Artemisia Absinthium L.

» nana Gaud. Asperula montana W. K.

» taurina L.

» tinctoria L.

Aspidium Fili Mas Sw.

» Ilobatum Sw.

» Lonchitis Sw. Asplenium Halleri DC. Aster alpinus L..

» » V. ausiriacus.

» » _v. himalaicus.

» » _v. Wolfi.

» amelloides Hoffm.

» amellus L.

» bessarabicus Bernh.

» brachytrichus Hort.

» diplostephioides Hort.

» multiflorus Ait.

» Paitersonii Gray.

_» pumilus Fisch.

» pyrenæus L.

» subcœæruleus Hort. Astrantia carniolica Wulf.

» caucasica Willd.

» Biebersteinii Fisch. et May.

» helleborifolia Salisb.

Pr

Astrantia major L. | Astragalus alopecuroides Ledeb.

» “depressus L.

» onobrychioides Bunge.

» vulpinus Willd. Athamanta cretensis L. Athyrium Filix fœmina Roth. Atropa Belladona EL.

Aubrietia deltoidea DC. v. elle

» Bougainvillea Hort.

Campbelliæ Hort. Columnæ Guss. Eyrii Hort græca Griseb. Hendersonii Hort. Leichtlinn Hort. macrophylla Hort. parviflora Boiss.

Avena alpina Trin.

Betonica Alopecurus L. fl. roseis.

» grandiflora Willd.

» hirsuta L.

» nivea Slev.

Betula nana Linn. Biscutella lævigata L.

» » v. dentata. Boykinia rotundifolia Parry. Brunella australasica Hort.

» _bicolor Beck.

» hastlæfolia Brot.

» hyssopifolia L.

» » v. pinnatifida.

» laciniata L. v. lutea.

» pensylvanica Willd. Bubtalmum grandiflorum L.

» salicifolium L.

» spinosum L. Bupleurum petræum L.

» ranunculoides L. Calamintha alpina Lam.

adscendens Jord.

chinensis Benth.

corsica Benth.

grandiflora Mœnch.

graveolens Benth.

Nepeta Link.

nepetoides Jord.

thymifolia Host.

Campanula alliariæfolia Willd.

» v. on » v. cordata.

bononiensis L.

carpathica Jacq.

collina Bieb.

eriocarpa Bieb.

‘glomerata L.

grandis Fisch.

Campanula lamiifolia Bieb. » latifolia L. v. macrantha. » lingulata W. K. FRERES » macrantha Bieb. persicifolhia L.

» v. alba. primulæfolia Brot. punclala Lamck. pusilla Hænke. rhomboidalis L.

Le v. alba. rotundifolia L. ruthenica Bieb. sibirica L. v. eximia. subpyrenaica Timb. tomentosa Lamck. Trachelium L.

» v. alba. turbinata Schott.

» v. alba.

Campanula urticæfolia Schm. » » v. alba.

Callirhoe involucrata A. Gray. » lineariloba A. Gray.

Carduus defloratus L. Ale » » Y. glaucus.

» transalpinus Suter. Cardamine pectinata Pall. Carlina acaulis L.

» longifolia Reichb.

» vulgaris L. Carpesium cernuum L. Centaurea alpestris Heg.

alpina L. axillaris Willd. à

_» XX montana. dissecta Ten. 1, LORS lugdunensis Jord. montana. L.

» v. alba. nervosa Willd. transalpina DC. valesiaca Jord.

Cephalaria alpina Schrad. Cerastium Biebersteinii DC. frigidum Bieb. 8randiflorum W. K. lanatum Lam. pensylvanicum Hook. purpurascens Adams. strictum Hænke. tomentosum L. Chærophyllum Villarsii Koch. Chelone nemorosa Dougl. Chrysanthemum montanum DC. Cirsium eriophorum Scop. - » _heterophyllum Hill.

2 S = E D 4 et 1e La ‘04 14 & LOC

Cirsium pyrenaicum DC.

» ringens Walir. Claytonia sibirica L. Coronilla elegans Colla.

» montana Scop.

» vaginalis Scop. Corrigiola telephiifolia Pourr. Corydalis lutea DC.

» _ochroleuca Koch.

» ophiocarpa Hook. et Thoms.

Crepis aurea Cass.

» blattarioides L.

» sibirica L. Cynoglossum Columnæ Biv.

» montanum L. Cytisus albus Link.

» alpinus L.

» Jeucanthus W. K.

» ponticus Griseb. __» purpureus SCOp. Delphinium cardiopetalum DC. Digitalis ambigua Murr.

» » X purpurea. » » XX viridiflora. » Jævigala W.K.

» lutea

» orientalis Lamck. » _parviflora Jacq. » purpurea L.

» ». v. alba. » sibirica Lindl. » Thapsi L.

Dianthus alpinus L.

» arenarius L.

» Armeria L.

» atrorubens All.

» Balbisii Ser.

» Boissieri Willk.

» brachyanthus Boiss. » cæsius X plumarius. » campesiris Bieb.

» capitatus DC.

» carthusianorum L. v. congestus.

» Caryophyllus L. » cCollinus W. K.

» controversus Gaud.

» -corsicus Link.

» corymbosus Sibth. et Sm, » cruentus Fisch.

» deltoides EF.

» fragrans Bieb.

» giganteus Urv.

» .inodorus Pall.

» Knappii Aschers.

» liburnicus Bartl.

» mæsiacus Vis. et Panc.

» montanus Bieb.

mon

Dianthus monspessulanus L.

» Mussinii Hornem.

» _pallens Sibth. et Sm.

» Paneicn Hort.

» petræus W. K.

» plumarius L

» » v. albus.

» » v. minor.

» Pontederæ Kern.

» prolifer L.

» pubescens Sibth. et Sm.

» speciosus Reichb.

» spiculifolius Schur.

» squarrosus Bieb.

» suavis Willd.

» superbus L.

» sylvestris Wulf.

» tenuifolius Schur.

» trifasciculalus Kit.

» vaginatus Chaix.

» virgatus Pasq.

» virgineus L.

» viscidus Bory et Champ.

» Wimmeri Wichura. Dodecatheon Meadia L. Doronicum carpetanum Boiss.

» caucasicum Bieb.

» Pardalianches Willd.

» plantagineum L. Dorycnium herbaceum Vill.

» hirsutum Ser.

» intermedium Ledeb.

» Jordanii Loret.

» suffruticosum Vill. Draba aizoides L.

» borealis DC.

» fladnizensis Gaud.

» Haynaldii Stur.

» hirta L.

» Incanà L.

» Thomasii Koch. Dracocephalum diversifolium Rupr.

» canescens L.

» nutans L.

» peregrinum L.

» Ruyschianum L. Echinops Gaillardotii Boiss. Ephedra helvetica C. A. Mey. Epilobium Dodonæi Vill.

» sericeum Schum. Erica stricta Donn. Erigeron acris L.

» armerifolius Turez.

» Coulteri Porter.

» glandulosus Porter.

» mucronatum DC.

» serotinus Rchb.

= 90 À

Erigeron Villarsii Bell. sy Erinus alpinus L. v. albus. » hirsutus Gr. et Godr.. » » v. albus. » hispanicus Pers.

Erodium absinthioides Wild. corsicum Leman. daucoides Boiss. geifolium Munby. Manescavi Coss. serotinum Stev. 2

Erysimum allaicum GC. A. Mev.

» calycinum Griseb. crassipes Fisch. et Mev. helvelicum DC. ochroleucum DC. pulchellum J. Gay. purpureum Auch. rhæticum DC. - thyrsoideum Boiss. transvlvanieum Schur.

ne Halleri Al.

» glauca Lamck.

» punctoria Sibth. et Sm.

Frilillaria libanotica Baker.

» persicà L..

Fumana Spachii Gr. Godr.

Galium boreale L.

» physocarpum Ledeb.

Gaura coccinea Nuit,

Genista sagittalis L.

» tinctoria L.

Gentiana acaulis L.

Geranium armenum Boiss. : bohemicum L.

Endressi Gay. gracile Ledeb. Londesii Fisch, lucidum L. nodosum L. phæum Lam.

- prostratum Cuv.. pratense L.

» V. dissectum.

Erigeron speciosus DC.

Geranium palustre L.

» roseum L'Hérit.

» sanguineum L,

» sylvaticum 1 PR

» Wilfordii Maxim.

Geum brachypetalum Ser.

coccineum Sibth.

Heldreichii Hort.

intermedium Balb. D: V. brachypogon.

Bone Maurr.

molle Vis.

Geum pyrenaicum Mill.

» rivale L. lens

» triflorum Pa

» virginianum L. Globularia cordifolia L.

» v. alba. trichosantha Fisch. vulgaris L.

» D N- HIDE Goniolimon collinum Boiss. Gypsophila cerastioides D. Don. Se

» repens L. pe Helianthemum apenninum DC.

» canum Dun. 2

grandiflorum DC. hirsutum Dun. polifolium Mill. rhodanthum Dun. roseum Mill. vulgare Gærtn.

» De -2N. ADR. ee ‘ Hedysarum obscurum L. v. majus. Helichrysum angustifolium Dun.

» Fontanesii Camb. Le Helleborus fætidus L. À

» occidentalis Reut.

» purpurascens W. K.

» viridis LL. Ter Hemerocallis graminea Ad ER Heracleum pyrenaicum Lan. NÉS Heuchera allissima L. 4

americana L. cylindrica Dougl. glabra Willd. micrantha Dougl. pilosissima Bth. pubescens Pursh. ribifolia Fisch. se Richardsoni R. Br. rubescens Torr.. Hieracium albanum Frey»

» amplexicaule L.

° arenicola God. argutum Nutt.. auranliacum L..

»

» australe Fries. Bocconei Griseb. bupleuroides Gmel. |

» v. Tairæ (

calophyllum Uecht. cerinthoides Gouan. : collinum SE Clusii Hort. compositumn Lap: confusum Jord.

Hieracium coronopifolium Bernh.

cruentum Næg. et Pel. cymosum L.

dentatum Hoppe. Dewarii Boswell. flagellare Willd. Friwaldii Reichb: Gaudinii Christ.

glaucum All.

Heldreichii Boiss. incanum Bieb. integrifohium Lange. Janatum Vill. lacerum Reut, Lawsonii Vill. lasiophyllum Koch.

latisquamum Næg. el Peter.

longifolium Schleich. ligusticum Fr. maculatum Schrk.

murorum L. v. subcæsium.

ochroleucuni Sehl. pachylodes N. P. pannosum Boiss. Pelleterianum Mér. pictum Schl. piliferum Hopp. Pilosella L. phlomoides Trachs. præaltum L.. pseudo-cerinthe Koch. pratense Tausch. pseudo-bupleuroides Hort. pulmonarioides Vill. ramosum W. K. ramosissimum Gremli. Reichenbachii Verl. rigidum Fries. Rionii Greml. rupestre AIl. sabaudum All. saxatile Jacq. scorzoneræfolium Vill. speciosum Hornem. stoloniferum Bess. tardans Pet. thapsiforme Uechtr. urticaceum Arv.-Touv. valdepilosum Vill. valesiacum Fr. velutinum Hegetschw. villosum L.: villosicens Næg. Pet. vogesiacum Moug. Waldsteinii Tausch.

Hippocrepis comosa L.

Horminum pyrenaicum L.

211

Hugueninia tanacelifolia Rehb.

Hypericun amplexicaule Lamcek.

Ascyrioides Hort. atomarium Bois. aureum Torr. et Gray. coris L.

delphicum Boiss. et Heldr.

elatum Ait. hirsulum !. hircinum L. kalmianum L.. montanum L. orientale L. patulum Thunb.

polvphyllum Boiss. et Bal.

prolificum LE. rhodopæum Frivald. rumelicum Boiss. Rugelianum Kunze.

Hyssopus aristaius Godv.

»)

officinalis L. » albus.

Iberis corifolia Sweet.

» » » »

Garrexiana All.

gibrallarica X{ Tenoreana DC.

Pruitii Tin. sempervirens l.

Imperatoria hispanica Boiss, Incarvillea Delavayi Franch. Inula cordata Boiss.

»

glulinosa Pers.

media Bieb.

montana L.

Royleana DC. semiamplexicaulis Reut.

Kæleria alpicola Gr. Godr.

»

valesiaca Gand.

Lactuca denticulala Maxim.

»

perennis L.

Lappa tomentosa Lamck. Laserpitium latifolium L. Lasiagrostis Calamagrostis LK. Lathyrus cyrrhosus “er. Lavandula lanata Boiss. Leontodon caucasieus Fisch.

)) »

pseudo-crispusSch.

hirtum Sm. stylatum Lag..

Leycesteria formosa Wail. Libanotis montana Al. Ligusticum ferulaceum All. Linaria alpina Mill.

anticaria Boiss. dalmatica Mill.

» v. grandiflora. senistæfolia Mill.

[stylum. Lepidium nebrodense Gnss. v. micro-

18

Linaria macedonica Griseb.

» Nyssana Panc. >» origanifolia DC.

» purpurea Mill.

» Striata DC.

» tristis Mill. Lindelofia longiflora Hort.

» spectabilis Lehm. Linum angustifolium Huds.

» altaicum Fisch.

» austriacum LL.

» Catharticum L.

» Leonii Schultz.

» maritimum L.

» Muller: Moris.

» squamulosum Rudolphi.

» tenuifolium L. Lobelia inflata L.

» splendens Willd.

» syphylilica L.

» » v. alba. Lunaria rediviva Mœnch. Luzula nivea DC.

Lychnis alpina L. » coronaria Lam.

» » v. bicolor.

» » v. atrosanguinea. » » V. alba.

» » V. microcarpa.

» » X Flos Jovis.

» Flos Cuculi L.

» » » v. alba.

» Flos-Jovis L.

» fulgens Fisch.

» Haageana Lem.

» Preslii Sekera.

» rubra Patze.

» Viscaria a

» » purpurea. Meconopsis che LÉ Michauxia campanuloides L'Hérit. Micromeria græca Benth.

» Juliana Benth:

» marifolia-Benth.

» microphylla Benth.

» rupestris Benth. Mastacanthus sinensis Endl. Meum athamanticum Jacq. Mimulus cardinalis Dougl.

» ) v. grandiflorus.

» gultatus L. Mulgedium Plumieri DC. Myosotis cæspitosa DC.

» _intermedia Link.

» sylvalica ie

» » . alba. Myvriactis Emelin DC.

= 41 —

Myrrhis odorata Scop. Nepeta dirphya Heldr. » italica L. » Janceolata Lamck. » longiflora Vent.

- Nasturtium pyrenaicum R. Br.

Oenothera fruticosa L.

» glauca Michx.

» rosea Ait. Onobrychis arenaria DC.

» petræa Desv.

» saxatilis Lamck.

» viciæfolia Scop. Ononis fruticosa L.

» natrix L.

Onosma Bourgæi Boiss. Origanum glandulosum Desf. Orobus atropurpureus Lap.

» lathyroides L.

» niger L.

» vernus L.

» » _v, ruscifolius. Osmunda regalis L. Oxytropis pilosa DC. Papaver alpinum L.-

» nudicaule F. M.

» pyrenaicum Willd.

» rupifragum Boiss. et Reut. Paradisia Liliastrum Bert. Patrinia rupestris Bunge.

» villosa Juss. Penstemon angustifolius Lindi.

» barbatus Nult.

» ) v. roseus. » campanulalus Que » » r. Richardsonii.

» Digitalis Nat. » diffusus Dougl. » glaucus Grah. » gracilis Nutt. » Hallii À. Gray. 5 » heterophyllus Lindi. » Lobbii Lem. » Mackayanus Knowles. » ovatus Dougl. . » _procerus Dougl. » pubescens Michx. » venustus Dougl. Phleum alpinum L. » Bœhmeri Wib. » Michelii All. » parnassicum Boiss. Phyteuma campanuloides Vill. » canescens W.K. » limonifolium Sibth. et Sm. » orbiculare L. »_ Sibthorpianum Ræm. et Schuit.

Physalis Alkekengi L. Plagius ageratifolius L'Hérit. Plantago ‘acanthophyl Decsne.

» crassifolja Forsk.

» Cynops L. .

» kamtschatica Hook.

» Lœæfflingit L.

» maritima L.

» montana Huds.

». monosperma Pourr.

» serpentina Lam.

» saxatilis.

» subulata. Platycodon autumnale Decsne. v. album.

»» »)

» grandiflorum DC.

» » v. Mariesii. Polemonium cœruleum L.

» ë » v. lacteum Bth.

» pauci ilorum an » reptans L. Polygonum capitatum Dorr. Polystichum Thelipteris Roth. Potentilla agrimonioides Bieb. » albanica. » argenteaL. » arguta Pursh. » atrosanguinea Lodd. » _baldensis Kern. » Breunia. » Calabra Ten. » calycina Boiss. » > alba » collina Wib. » Cornazii Zimm. » dealbata Bung. » Fenzlii Lehm. » géoides Bieb. » _geranioides Wild. » glandulosa Find. » grandiflora L. » Gremlii Zimm.' » heptaphylla Mill. » » v. elongala. » Hippiana Lehm. » inclinata Vill.

» » v. grandiflora. » intermedia L. » » V. grandiflora.

» japonica Blume. os » jurana Reut.

» Lindackeri Tausch.

» maculata Pourr.

» Meuziesii Paxt.

» nepalensis Hook.

» Nestleriana Tratt.

» nevadensis Hook.

To.

Potentilla nivea L. » Nuttalii Lehm. » obscura Lehm. » pedala Willd. » pedemontana Reul. » pimpinelloides L. » pensylvanica L. » _polyodonta Borbas. » pyrenaica Ram. » recla X argentea.

» » x Opaca. » rupestris Le » » _v grandiflora.

» tiéuicae Wild.

» _sabauda DC.

» strigosa Pall.

» sulphurea Lamck.

» supina L.

» tenacetifolia Willd.

» tenella Turez.

» Visiani Panc.

» _verna L. v. ambigua. Primula cortusoides L.

» variabilis Goup. Psoralea acaulis Stev.

» physodes Hook. Pulmonaria angustifolia L.

» obscura Dum. v. alba.

» officimalis L.

» saccharata Mill.

» _ stvriaca Kern. Pvyrethrum Clusii Fisch.

» corymbosum Wild. Aus gramineus L.

platanifolius L. Récoda complicata Bory.

» glauca L. Rhapontieumn niveum Fisch. pulchrum Fisch.

Rudbeckia hirta L.

» speciosa Wender, Rumex alpinus L.

» montanus Desf. Sagina Linnæi Presl.

» » V. Maxima. Salvia glutinosa L. Sanicula chinensis Bunge. Santolina pectinata Lag: Saponaria ocymoides K Satureia diffusa Benth.

» montana L.

» variegata Host. Saxifraga Aizoon Jacq.

» » _v. brevifolia Stern.

» » v. recla Dune

» Allionii Gaud.

» cæspitosa L. v. longifolia.

_Saxifraga cuneifolia L.

» décipiens Ebrh.

» derisa Haw.

» hirsuta L. ce Saxifraga Hostii Tausch.….

Huetiana Boiss. læta Schott. peltata Torr. polila Link. hirsuta L. rotundifolia L

» hirsu La. Sternbergii W id. umbrosa L.

» V. erosa.

Scabiosa caucasica Bieb.

» crelica L.

» graminifolia L.

» Jucida Will.

» pannonica Jacq. - Schivereckia podolica Andrz. Seleranthus perennis L.

» _verlicillatus Tausch. Scopolia ocientalis Du. Scolopendrium officinarum Sw. Scrophularia grandiflora DC. Herwinii

» Hoppii Koch. His

» rupestris Bieb. Scutellaria albida L.

alpina L. altissima L. baicalensis Georgt. Columnæ All. orientalis L.

» tuberosa Bth. Sedum Aizoon L.

» _v. scabrum. album L. das alüssimum Poir. altaicum G. Don. colinum Willd. - dasyphyllum L.. elegans Le].

Evwersii Ledeb. v. turkestanicum. Fabaria Koch. glaucum W. K. hybridum LE. ibericum Stev. kamischalicum F. M, latifolium Bertol. hvidum Willd. lydium Boiss. Maximoviczit Rgl. maximum Sut. nicæense All. oppositifolium Sims. _pallidum Bieb.

Sedum a 7 reflexum L. rupestre L. stoloniferum Gmel. speclabile Bor. subulatum Boiss. spurium M. Bieb. subulaltum Boiss. Telephium L. RU

Den purpurenr Rel Verloti Jord. Wallichianum Hook.

Sempervivum Braunii Funck.

» blandum Schott. calcareum Jord. Fauconneti Reut. Heuffelii Schott. + parvulumn Jord. et Fourr. Mettenianum Schnittsp. ruthenicum Koch. ë lectorum L. v. ee

» v. pulchellum.

Senecio abrotanifolius L. ST

> alpestris DC. =" 15852 artemisiæfolius Pers. cordifolius 1. diversifolius Phil. præaltus Bert. subalpinus Reich.

Seriocarpus conyzoides Nu

Serralula heterophvlla Desf. » radiala Bieb. » Unctoria EL. Seseli cœspitosum Sibth. Sm! Sideritis hyssopifolia L: » _scordioides L. » » V. elongata. Silene alpina Thomas. » Armeria L. » bupleuroïdes L _catholica Oth. chloræfolia Sm. ciliata Pourr. compacta Hornem. Cserei Baumg. dianthifoha J. Gay. dubia Herb. | Fabaria Sibth. Su. flavescens W. K. Forlunei Vis. ulareosa Jord. Græfferi Jord. italica Pers livida Willd. mullicaulis Guss. nutans L. Otites: Snr: “vr

Silene parnassica Boïiss.

» paradoxa 2.

» petræa W.K.

» Saxifraga L.

» saponariæfolia.

» Schaffta Gmel.

» stylosa Bunge.

» transylvanica Schur.

» Vallesia 1.

» viridiflora L.

» Zawadskyi Herb. Sisymbrium Zanonn J. Gay. Sisyrinchium anceps Cav. Solidago alpestris W.K.

» argula Ai.

» graminifolia Salish.

» humilis Herb.

» Hithospermifolia Hort.

» _puberula Cham, et Schlecht.

» Riddeli Frank.

» virga-aufea L. v. arclica. Slachvs iberica Bieb.

» leucoglossa Grisebh. Stalice duriuscula L. _» virgata Willd. Slellaria holostea L. Slipa pennata L.

Struthiopteris germanica Willd.

Symphiandra Hoffmannit Pant. Tellima grandiflora Lindl. Teucrium Chamædrys L.

» flavum L.

» hyrcanicum L.

» lJucidum L.

» montanum K.

» wulüflorum L. Telephium Imperati L. Thalctrum glaucum Desf.

» fœtidum L.

» maritimum Wilid.

» minus L.

» montanum Wallr.

» saxalile Vill. Thlaspi alpestre Linn.

» cochleariforme DC.

» violascens Schott. Frifolium olympicum Hornem.

» montanum L.

» ochroleucum L.

» pannonicum Jacq.

» rubens EL.

» trichopierum Panc.

Le Directeur: :

Dr J. BRIQUET.

Te

Tunica Saxifraga Scop. Fulipa sylvestris L. Valeriana alliariæfolia Vahl.

A

) - ) » »

2

macrophylla Bieb. montana L. sambucifolia Mikan. pyrenaica L..

Veronica Allionii Vill.

» »

caucasica Bieb. crassifolia Zeyh.

Veronica fruticulosa L.

gentianoides Vahl.

» v. stenophylla Winki, incana L. _» v. candidissima. Jacquinit Baumg.

nummulariæfolia Thuill.

lalifolia L. officinalis L. peduncularis Bieb. ruthenica Rœm. salurejifolia Poil. Ponæ Gouan. ruthenica Rœm. et Schull. saxatilis Jacq.

» v. alba.

» v. Grievii.

spieala L.

» ve alha:

2) 0 Ve DADA. Teucrium L. urticæfolia L..

Vesicaria utriculala DC. Vicia onobrychioides L.

» »

Orobus DC. pyrenaica Pourr.

Viola arenaria DC.

atlantica Pomel.

cornuta L.

cucullataAit. v. alb. elatior Fries.

lulea Sm. v. grandiflora. Munbyana Boiss: et Reut.

palmaris Buch-Ham.

Patrinh Ging.

pinnala L. Priviniana Reichb. stagnina W. K. tricolor L. v. valesiaea.

Viscaria purpurea Weinm.

»)

Sarlorri Boiss.

Le Jardinier-Chef :

P. GRANDJEAN

Hg

+ 1

LE

= CPE Hier

.

RE

Es

GEORG & Cr, ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

John. Notes critiques sur quelques Ombellifères suisses, d'après les matériaux de l’Herbier Delessert. V. Christ, Herm. Sur quelques Fougères de l'Herbier Delessert. VI. Briquet, John. Une Orchidée nouvelle du Jardin botanique de Genève. VII. Briquet, John. Espèces nouvelles où peu connues de l’Herbier Delessert. VIIL Catalogue des graines recueillies en 1899 et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1899. — 1 vol. in-80 de 284 pages, 10 vignettes et 1 planche. — Annexes. — Î. Rapport présenté au Conseil Administratis de la ville de Genève sur un projet de transfert et de réorganisation du Jardin botanique au parc « Mon Repos», 31 pages. IL. Rapport présenté au Conseil Administratif de la ville de Genève sur un projet de transfert el de réorganisation du Conservatoire botanique au Bt Mon Repos. 10pases ti ns ue Ne a ee Nr Prune 40 fr.

5me année, 4901 : I. Briquet, John. Rapport sur l'activité au Conservatoire et

au Jardin botaniques pendant l’année 1900. IT. Briquet, John. Recherches sur

la flore des montagnes de la Corse et ses origines. IL: Hochreutiner, B. P. G. Malvaceæ Chevalierianæ ou Enumération des Malvacées récoltées par M. Aus. Chevalier, botaniste attaché à la mission du général Trentinian dans

l'Afrique centrale. IV. Wettstein, R. de. Les Gentianes de la section ÆEndotricha

et les Euphraises de l’herbier de Haller fil. V. Hochreutiner, B. P. G. Le cenre Urena L. VI. Briquet, John. Nouvelle liste d'Epervières rares, nouvelles ou critiques des Alpes Lémaniennes, d'après les déterminations de M. C. Arvet- Pouvet. VII. Hochreutiner, B. P. G. Notes sur les genres Malope et Palaua. VIIT. Briquet, John. Une Graminée nouvelle pour la flore des Alpes (Poa Bal- fourii Parn.). IX. Hesmerl, Anton. Studien über einige Nyctaginaceen des Herbarium Delessert. X. Catalogue des graines recueillies en 1900 et offertes en échange par le Jardin botanique de (Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1900. — 1 vol. in-80 de 224 pages et 3 planches. ... 10 fr.

6me année, 1902 : I. Br'iquet, John. Description de quelques plantes récoltées dans le bassin du Haut-Zambèze par M. R. de Prosch. II. Hochreutiner, B. P. G. Malvaceæ novæ vel minus cognitaæ [IL -Briquet, John. Les Knautia du sud-ouest de la Suisse, du Jura et de la Savoie, comprenant des descriptions et observations sur diverses autres espèces ou formes européennes. IV. Burnat, Emile et Briquet, John. Note sur les Viola canina et montana de la Flore des Alpes maritimes. V. Christ, Herm. Note sur quelques Carex des Alpes Léma- niennes. VI. Briquet, John. Description de quelques espèces nouvelles ou peu connues du genre Briltonastrum. VIT. Arvet-Touvet, Cas. Notes sur quelques Heracium critiques où nouveaux de l’Herbier Delessert. VITE Briquet, John. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin polaniques de Genève pendant l’année 1901. IX. Catalogue des graines recueillies en 1901 et offertes en échange

par le Jardin botanique de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines

en 1901. — 1 vol. in-8° de 201 pages, 2 vignettes et 1 planche. ...,.,: 10 fr.

GEORG & Cr, ÉDITEURS, GENÈVE

Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève.

7me et 8me années, 1903-1904 : I. Briquet, John. Rapport sur l’activité au

Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l’année 1902: 11.

Conard, Henry S. Nymphœa (subgen. Brachyceras Casp.) in Africa. I:

Hochreutiner, B. P. G. Le Sud-Oranais. Etudes floristiques et phytogéographiques «

faites au cours d’une exploration dans le sud-ouest de l’Algérie en 1904 avec la «

collaboration de MM. J. Briquet, J. Cardot, P. Hennings, A. Zahlbruckner, W. Migula, W. Schmidle, Alfredo Corti et G. Audéoud. IV. Brand, A: Ueber

einige Symplocaceen des Herbier Delessert. V. Briquet, J. Verbenaceæ Balan- sanæ Paraguarienses ou énumération critique des Verbénacées récoltées par. B. Balansa au Paraguay, de 1874-1877 et de 1878-1884. VI. Arvet-Touvet, "

C. Description de deux nouveaux Héeracium pyrénéens. VIL. Briquet, J: Note sur une nouvelle espèce africaine du genre Plectranthus. VIT. Hackel, Ed: Eine neue Calamagrostis-Art aus Central-Asien. IX. Pampanini, R. Description d'une

nouvelle Cunoniacée du Brésil. X. Christ, Herm. Quelques remarques concer=" nant une collection de Fougères du Bhotan récoltées par W. Griffith et acquise par l'Herbier Delessert en 1856. XI. Briquet, J. Rapport sur l'activité au Conservatoire et au Jardin botaniques de Genève pendant l'année 1903. XIE" Catalogue des graines recueillies en 1902 et offertes en échange par le Jardin

botanique. de Genève. Graines récoltées dans nos rocailles alpines en 1902;

a

ANNEXES. — [. Règlement du Conservatoire botanique, adopté par le Conseil 4 Administratif le 10 juillet 1903. If. Règlement pour la visite et l’utilisation du

Jardin botanique, adopté par le Conseil administratif le 10 juillet 1905: FH

Règlement du personnel du Jardin botanique, adopté par le Conseil Adminis= tratif le 10 juillet 1903. 1 vol. in-8° de 371, L, 2 et 3 pages, 2 vignettes dans

le texte, 2 gravures hors texte et 22 planches... 25 fr.

9me année, 4905 : I. Chenevard, P. et Braun. J. Contributions à la flore du Tessin. IT. Bennett, A. Notes on the Potamogetones of the Herbarium Delessert IT. Briquet, J. Spicilegium corsicum ou Catalogue critique des plantes récoltées

en Corse du 19 mai au 16 juin 190%, par M. Emile Burnat. IV. Hochreutiner,

. B. P. G. Neobritlonia, un nouvean genre de Malvacées. V. L'inauguration

du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève, avec annexes historiques

par J. Briquet. VE. Briquet, J. Rapport sur l’activité au Conservatoire et au Jardin a hotaniques de Genève pendant l'année 1904. VIT. Catalogue des graines recueillies en 190% et offertes en échange par le Jardin botanique de Genève. Graines 4 récoltées dans nos rocailles alpines en 1904. — Annexe. Réglement pour le per- $

sonnel du Jardin botanique, relatif aux congés et au service de surveillance».

adopté par le Conseil administratif le 21 septembre 1905. — 1 vol. in-80 de

219 pages, 12 vignettes et 6 planches... 7-7... FAT RES 19 Le 54

GENÈVE. — IMPRIMERIE ROMET; 26, BOULEVARD DE PLAINPALAIS

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