- ANTOLOGIA. GIORNALE Ls _DI SCIENGE, LETTERE E ARTI adi Luglio 1824 ‘© Anno VIIL -Vol XXXI FIRENZE DI ‘G. «

- a i "3 O NI: i è ì Sr E , LANE N SET farlo senza iilterio? santi = Si rammentina :h oi: il patto dell'Associazione è di pagare anticipato | e che il protrarre un. sai oltre l’ porta, de : a) 01 fs ì 5 toi LIBRI FRANCESI (A BREGE de l’histoire de l’ inquisi- tion d'après Llorente, par Gallois, vol. in 18mo. 8 BIGEOIS ( les), roman historique du 12me sigcle, par le R. Ch. R; Maturin traduit de l’anglais, 2 vol. i In 12. Paris 1825. 10 \LONZO, ( Don ), ou l’Espagne, hi- stoire contemporaine, 5 vol. in 12. 1824. 35 \mours (les) de Camoens, et de Catherine d’Ataide par Mad. Gau- tier,.2 vol. in 12. fig. Paris 1827. 12 NNUAIRE neerologique, ou complé- ment annuel et continuation de tou- es les biographies ou dictionnaires istoriques contenant la vie de tous hommes remarquables, morts \ dans le cours de chaque année, orné de portraits, 2 vol. in &vo. année 4, 1325. 3 ———— anecdotique, ou Souvenirs ontemporains, in 16. Paris 1826. 9g NNUAIRE historique universel pour 320, par C.. L. Lesur. in 8. :Paris 7. 24 DLOGUES politiques et Poesies di- Werses, par Santo Domingo, auteur des Tablettes romaines, in 12, iolies ng. Bruxelles 1822, WED Gyllestierna, histoire du com- encement du 18me siècle traduite de l'allemand, par C, F. Van-der- Pi ì] \j Agosto 1828. "ESTRATTO TIPOGRAFO E LIBRAJO IN LIVORNO \ In faccia alla'Posta delle Lettere. N. B. I numeri posti dopo il nome delle città, aditula la:data dell’ edizione, lasciandosi per brevità di ripetere. il secolo. Velde, 2 vol, in 12. Paris 1826. 12 ASTRONOMIE populaire par A. Que- telet in 18. fig. Bruxelles 1827. 6 Azaîs; Explication uniyerselle in 8vo. Paris 1828. 12 AZAIS, des compensations dans .les destinées humaines, augmenté du pré- cis de l’explication universelle; cin- quieme édition 3 vol. in: 12, Bruxel- les 1828. . 20 BALLADES Allemandes tirées de Bur- ger, Poérner, et Rosegarten, (et .pu- bliées par Ferdinand Flocon,.1 vol. in 8vo 1827. 7 BARRICADES (les), scènes. historiques Mai 1588 , troisiéme édition ; in $vo. Paris 1827. det 14 BAUDELOQUE (le) des Campagnes, guide pratique’ des sages:femmes, d’après Baudeloque, et les meilleurs accoucheurs, par Lebeaud, in 12. Pa- ris 1825. URAY BIBLIOTHEQUE des voyages, abregée de la Harpe, et des voyageurs mo- dernes, par M. Jules Dufay, 8 vol. in 12.) ornés de ‘cartes et de plus de 100 fig. colorièes, Paris 1826. 80 —— en miniature, ou Chefs-d' ceuvre de la litterature frangaise, format in 48. sur papier velin satiné, impri- mée avec le plus grand soin: Ouvrages publies. Chefs-d'oeuvre de Voltaire, 4 vol. 16 Contes de la Fontaine, 2 vol. 8 Racine, Oeuvres dramatiques, 4 vol. 1 Malherbe, Poesies. 1 vol. 4 Vieux poétes frangais, morceaux choisis, 1 vol. 4 BIGNON, Les cabinets etles peuples depuis 4815, jusqu’à la fin de 41822 in 8vo. 42 —— des proscriptions, 2 vol.in 8vo. 24 —— du congrés de Troppau, on examen des pretentions des monarchies absolues, à l’é- gard de la monarchie gonstitationnelle de Naples, in 8vo Paris 21. 8 BIOGRAPHIES des contemporains, par Napoléon, in dvo. Paris 1824. 14 —— nouvelle des contemporains, ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui depuis la revo- lution ont acquis de la célébrité, 20 vol. ornés de 300 portraits au burin, Paris 1822. 360 BIOGRAPHIE de Napoléon,4 vol. in 18, avec portraits, cartonnés, Bruxelles 1825. 24 LA méme, sans étre cartonnée, 18 BLACKSTONE, Commentaires sur les lois anglaises avec des notes de Chri- stian, 6 vol. in 8vo Paris 1822. 80 Boulay-Paty, Cours de droit commercial Maritime, d’ après les Principes, et suivant l’ordre du co- de de commerce, 4 vol. in 8vo. Ren- nes 1821, 60 des faillites et banque- routes, 2 vol. in 8vo. Paris 1828. 24 BRUNET, manuel du libraire, et de l'amateur des livres, troisiéme edi- tion, reimprimée, augmentée de plus de deux mille articles, et d'un grand nombre de notes 4 vol. in 8vo, Bruxelles 1821. 64 CABANIS, Rapports duphysique et du mo- ral de l'homme, 3 vol. in42. Paris —24. 418 CAMPAGNE des Antrichiens contre Murat en 4845, precedée d’un coup d’oeil sur les negociations secretes qui eurentlieu à Na- Po depuis la paix de Paris 48414 etc., par .C. de B. temoin oculaire 2. vol, in 8vo. Bruxelles 4824. +20 CAMPAN (Madame), de l’ education, suivi des conseils aux jeunes filles, d’un Thèa- tte pour les jeunes personnes, et de quel- ques essais de mordle 3 vol. in 48. fig. cartonnés à la bradel, Bruxelles 1826. 47 CAMPAN, Journal anecdotique, ou souvenirs recueillis par M, Maigne, in 18, Bruxelles 1825. CAMPAGNES de Napoléon telles qu'i les congut et exécuta, suivies de do cumens qui justifient sa conduit militaire et politique, par Victor Maingarnauld, 2 vol. in 8vo. Paris 1827. 2 CARAVANE (Ja) dramatique, ou les Virtuoses aventuriers, par Leonard Gallois ornée de gravures, 3 vol. in 12. Paris 1827. DEE CARRE, les lois de l’organisation, e de la compétence des juridiction civiles, expliquées par les principe di la Theorie, les doctrines des pu icistes, et les décisions des cours Souveraines, les vol. premier et se cond, les autres A paraître, Bruxelle 1826. 2 CARNOT, commentaire sur le code penal, contenant }a ianiére d’en faire une juste application etc. 4 voli in 8vo. Bruxelles 1825. 48 CATECHISME D’Economie politique produites, distribuées et consommées dans la société; par J, B. Say, 4me, edition ; in 18. 5 —— des gens honnétes, ou la loi na- turelle, in 18. Bruxelles 1820, 2 1/ CECILE, ou les passions par M. E. Jouy 3 vol. Paris 1827. 18 CHEFS—D'OEUVRE, historiques de Walter-Scott, ou portraits, tableaux; et descriptions historiques tirés des romans de cet auteur 4 vol. in 12, Paris 1825. 2 CHATEAUBRIAND, les Natchez, 2 vol. inf 18. Bruxelles 4820 12 — Itineraire de Paris à Jerusalem, et de Jerusalem à Paris, 3 vol. in 18. ibid. 18% CHATEAU (le) de Sombremar, ou les deuxf fantòmes, par Mme. la Comtesse Nardois; f 2 vol. in 12. Paris 1824, 10 Chrétienne 5 vol, in 12. 30% CHYMIE (la) enseignée en 26 legons traduite de l’'anglais, sur la neuvie-f me edition, par M. Payen, 1 vol. ini 12, orné de planches, Paris 1816. 144 CIVIALE, (Docteur) de la lithotritief ou broiement de la pierre dans | vessie in @yo, avec 5. planches Pari 1827. 12 Shefs-d' oeuvre de Pierre et Thomas Corneille, avec les notes de tous les , commentateurs, un seul volume in 8vo. à deux colonnes, Paris sn cartonné 4 la Bradel. SODE gourmand, manuel complet de gastronomie, contenant les lois, les ‘Tégles, application, et cexemples de ‘l'art de bien vivre; in 18. Paris 1827. — Pharmaceutique, par Jourdan; in 8vo. Paris 1821. Io UOLLECTION des constitutions, chartes, et | loix fondamentales des peuples de l’Euro- e, et des deux ameriques, 6 vol. in 8vo. avis —23. 92 XOLLECTION des auteurs classiques francais, grande et magnifique édi- tion, in 8yo. sortie des presses de M. Jules Didot de Paris, sur papier velin satiné, ornée de portraits. Les au- teurs publiés sont les. suivans Boileau, Oeuvres, avec un nouveau commentaire, par M. Amar, 4 i vol 72 | Bossuet, Discours sur l' histoire uni- “ verselle, 2 vol. 30 #1 Oraisons funèbres avec des notes de tous les commentateurs, suivies du sermon sur l’unité de l’eglise, 1 vol. avec portrait. 18 La Bruyere, les caractéres suivis des caracteres de Theophraste 2 vol. avec portrait. 36 Massillon, Petit caréme, suivi des sermons sur la mort du pecheur et la mort du juste, et de l’oraison funebre de Louis XIV. avec por- trait. 17 Moliere, Oeuvres completes avec les notes de tous les commentateurs, edition publige, par L. Aimé-Mar- tin, 8 vol. avec portrait. 138 Montesquieu, Oeuyres completes avec © l:s notes de tous les commenta» teurs, edition publiége, par L. Par- . relle, 8 vol. 120 Pascal, Les pensées, suìvies d' une Mofivelle table analytique, 1 vol. | avec portrait, 18 Rousseau, J. B. Oeuvres pogtiques avec un commentaire par M. Amar, 2 vol. avec portrait. 30 WOLLECTION «de pieces importantes 35 sur la revolution frangaisej 16 vol. in 18. Paris 1821. 64 CONGRES de Panama, par M. De Pradt, in 8vo. Paris 1825. 5 CONSEILS du Tròne donnés par Fre- deric II aux rois, in 8vo. par Auguiîs, Paris 1823. 14 CONSIDERATIONS sur les dernières révolutions de l'Europe, par M.C. de S. in 8vo. Paris 1824. —— Philosophiques sur l’histoire des _principaux Conciles,' par De Potter, 2 vol. in 8vo. Bruxelles 1825. 20 CONSTANT, Benjamin, Cours de poli- tique constitutionelle, 8 vol. in 8vo. Paris. 55 Constant, Benjamin, de la religion considerée dans sa source, ses for- mes, et ses developpemens, 3 vol. in 8vo. 24 Conseils moraux, redigés pour l' in- struction des jeunes personnes, par le docteur Gregory, in 18. Paris 1827. 4 Contes à mes pelites amies, ou trois mois en Touraine par Bouil- ly, in 12. tig. Paris 1828. 8 Contes irlandais, precedés d'une introduction, par Dufau, et ornés de gravures, 2 vol. in 18. Pa- ris 1828. 12 CONTES & ma fille, 2 vol. in 18. avec 6 nouvelles, fig., par Bouilly, 10 —— offerts aux enfans de France, par le méme, 2 vol. in 18. fig. Bruxel- les. ‘10 CONTRE- REVOLUTION (de la) en France, ou de la restauration de l’ancienne noblesse, et des anciennes superiorités sociales dans la France nouvelle, par Ganilh, in 8vo, Ratio 1823. CORRESPONDENCE de J. H. ORTA de St. Pierre, precedée d'un supplément aux méemoires de sa vie par L. Aimé-Mar- tin, 4 vol. in 8vo. Bruxelles 1826, 40 CORRESPONDANCE inédite et secrèie du Docteur Franklin, contenant les memoires de sa vie privée, les cau- ses premieres de la revolution d’Ame- rique, l'histoire des diverses Negocia- tions entre l’ Angleterre la France et les Etats Unis, etc, 2 vol.in 8vos Paris 1817. 26 4 COURS de Philosophie, par Azais,' 8 vol. in 8vo. Paris 1824. 96 Cours d’éloquence à l’ usage des jeunes gens qui se destinent au barreau par Ch. Durand, 2 vol. in 8vo. Paris 1828. 28 DAVY, Elemens de philosophie chymi- que, traduit de l’anglais par J. B. Van Mons, 2 très forts vol. in 8yo. Paris 1813. 40 De la goutte et du rhumatisme, par A. Cadet-de- Vaux, in 12. Paris 1824. 3 Delvincourt, Institutes de droit com- mercial avec des notes explicati- ves du texte, 2 vol. in 8vo. Paris 1823. 28 DELASSEMENS ( les ) d’ une mere, pour l’instruction de ses petits en- fans, ou recueil de nouveaux contes à la portée de l’ enfance, par Mad, Jaunel-Sponville, io 12. Paris 1824. 7 DELVINCOURT, cours de code civil, nouvelle édition revue et corrigée par l'Auteur 8 vol. in 8vo. Bruxelles 1827. 9 DEGERANDO, De 1° éducation des sourds- muets de naissance 2: gros vol. in 8vo. Pa- ris —27. 35 —— du perfectionnement moral, ou del’ é- ducation de Soi-méme, 2 vol. in 8vo. Pa- ris —26. 30 DE PRADT, De la Grèce dans ses rapports avec l’Euvope, in Evo. (agg) DERNIER ( le ) Chant, De Childe Harold, par A. Lamartine, 1 vol. in 32. 1826, 21/2 DES LOIS pénales considerées comme moyens de répression par J. Louis , Sevestre , citoyen Belge, in 8vo. Bru- xelles 1827. 10 DICTIONNAIBE historique de la Jeunesse, ou notice sur les jeunes gens, des deux sexes, qui avant l’ age de vingt ans, ont acquis quelque celebrité, par A. Antoine, in 8vo. Paris —22, 18 geographique portatif par Malte-Brun augmenté de plus de 20,000 articles, 2 vol. in 46. Paris —27. ; 18 DICTIONNAIRE grec moderne frangais par F. D. Deheque, in 8vo. oblong, Paris 1825. 24 Dictionnaire historique de tous les Ministres depuis la revolution ju- squ’ en 1827 publié par Gallois, in 8vo, Paris 1828. 18 DICTIONNAIRE portatif de Chimie et de minéralogie, deuxieme édition revue, cor- rigée et augmentée de plus de 1500 arti- cles, avec planches etc. par M. Drapiez, gros vol. in 8vo. Bruxelles 1825. 24 DICTIONNAIRE du Batiment à l’usa- ge des architectes, des entrepreneurs, dés propriètaires,et des constructeurs, par Th. Pernot architecte, in 12. Pa- oris 1826. 10 —— historique d'éducation, par Filas- sier reduit aux articles les plus in-: téressans, I vol. in 18. papier grand! raisin, fig. Paris 1825. ) DISCOURS de Napoléon, sur les veri- tés et les sentimens qu'il importe le plus d’incalquer aux hommes pour leur bonheur, et ses idées sur le droit d’ainesse et le morcellement de la! proprieté, publié par le général Gourgaud, in 8vo. Paris 1826. 8 DIX (les) nouvelles ou les jeunes personnes à lenr entrée dans le monde par Ch. Cho- quet, 2. vol, in 12. avec gravures; Paris | —_24. 16 DON JUAN, traduction nouvelle, pre- cédée de la vie de Lord Byron ;, par Alexis-Paulin Paris 1827 2 vol. pa». rus, le troisieme à parattre. 13 1/2 DROZ, de la Philosophie morale, ou des différens systémes sur la-:Science de la vie, in 8vo. Paris 1824. 12! DUMESNIL, de l’esprit des religions, | in 8vo. Paris 1825. 12 DUPIN, De la Jurisprudence des are réts, à l’usage de ceux qui, les font,, et de ceux qui les citent, in 18. Pa-W ris 1822. i | —— Libertés de 1’ Eglise Gallicane, suivies de la déclaration de 1682, et autres. pièces authentiques, in 18, Paris 1826. —— Observations sur plusieurs points importans de la legislation criminele le en France, in 8vo.Paris 1821. 12 DICCIONARIO de la lengua Castella- na, por la academia espanola, com- pendiado por Don Cristoval Pla y@ Torres in 12. Paris 1826. bella edi- cion, 20% ELEMENS de Botanique, ou histoire des plantes considerées sous le rap- port de leurs proprietés medicales, de leurs usages dans l’économie do- mestique etc, in 12. Paris 1827, --— de Logique, par Destutt de Tra- | cy, 2 vol. in 18. Paris 1825. 15 ENCOURAGEMENS (les) de la jeu- | nesse 4me, edition, 2 vol. in 18. avec 6 nouvelles jolies figures, par Bouil- ly II ENFans (les) du vieux Chateau, ou- . vrage destiné à l' instruetion, età l'amusement de la jeunesse, forman un cours complet d' instruction, et d’ éducation, par M, Emilie Milton, Journel, 4o vol, in 18, Paris 1811- ia 2, 120 EPOQUES. principales da l’ histoire, par demandes et par repoases, pour servir d’explication au tableau Chro+ | nometrique, indiquant l’origine, les | progrès, la durée, et la chùte des . Empires par Goffaux in 8vo, Paris . 1819. 13 SPRIT de l’Encyclopedie, ou recueil des articles les plus curieux, et les | plus intéressans en ce qui concerne Ì. l'histoire, la morale, la litterature etc. ( mis en ordre, par M. Hennequin, 15 } vol. in 8vo. Paris 1822. 140 ESQUISSES histocigues et politiques sur le Pape Pie VII, suivies d’une notice sur l'é- anioni de Leon XII, par M. Guadet, in 8vo. Paris —24. 6 SQUISSES historiques sur la révolu- tion frangaise, par Dulaure, 8 vol. in 18, 43 SSAI sur l’ éducation des Femmes, par Mad. La Comtesse de Remusat, I vol. in 8vo. Paris 1825. 15 — sur l’esprit et le but de l’Insti- tution biblique, par de Felice, in ‘8vo. Paris 1824. 3 SSAI de philosophie physique, par ‘Louis Auguste Gruyer, in 8. Bru- ‘xelles 1823. 9 iTATS (les) de Blois, ou la mort de ‘MM. de Guise, scènes historiques, Decembre 1588, par l’ auteur des ‘barricades, in 8vo. Paris 1827. 16 de l' Angleterre en 1822 publié *par ordre du Ministère suivi d' une reponse de l'opposition, in 8vo. Pa- ‘rìs 1822. 12 ;XERCICES d’analyse grammaticale et d’analyse logique par Noel septieme ; edition 2 vol. in 12mo. Bruxelles "1823. 7 MetnArrs de l'introduction a l' hi- stoire de Charles V. et precis des 5 troubles civils de Castille, ‘par Ro- bertsony traduits par Mess, Dufau et Guadet, publiés et précedés d'une préface, par M. de Pradt, in 8vo. Paris 1923. 12 —— et examen de l’ adresse au con- grés et à toutes les puissances de l'Europe, Dusseldorf 1820. 4 FANTOME (le) blanc ou le proteeteur my- sterieux, par l’ auteur d’ Armand et Ange- la, 3 vol. in 12. fig. Paris —23, 45 FASTES (les) Universels, ou tableaux historiques, chronologiques et géo- graphiques, contenant, siècle par sie- cle, et dans des colonnes distinctés, depuis les tems les plus reculés jusqu'à nos jours ; 1. L'origine, le progrès, la gloire et la decadence de tous les peuples, leurs migrationsy leurs colonies, l’ordre de la succes- sion de leurs princes; etc. 2. Le pre- cis des époques et événemens. poli- tiques 3 3. L' histoire générale des Religions et de leurs diffèrentes se- ctes; 4. L'histoire de la Philosophie et de la legislation de tous les peu- ples anciens et modernes; 5. Les découvertes et les progrès dans les sciences et dans les arts; 6. et enfin une notice sur tous les hommes cé- lébres, rappellant leurs ouvrages ou leurs actions: précédé de trois grands tableaux synoptiques servant de som- maires à l’Ouvrage, et suivis de deux tables alphabétiques comprenant, l'u- ne les noms d’ hommes, l’ autre les noms des choses, et présentant tou- tes deux par leur ensemble, et la ma- niére dont elles ‘sont concues; un nouvel art de vérifier les dates par M. Buret de Longchainps. Gros vol. in fol. papier vélin. 250 FEMMES (les jeunes), par Bouilly, 2 vol. in 18.; avec 6 jolies figures. 12 FIESQUE, Tragedie en cin actes et en vers par M. Ahkelop in 8vo. Bruxelles 1824. 3 FLEURETTE, nouvelle historique, par M. D' Rubiol in 12. Paris 1825, 2 1/2 FLEURS poetiques, par P. Donne-Ba- ron, orné de 16 gravures de fleurs fig. Paris 1826. 10 FONTAINE Fables, in 24. avec fig. Parìs 1826. —— Oeuvres ‘completes, en un seal volume, in 8vo. orné d’um portrait, et de 30 vignettes, Paris 1826. 50 è » FRANCE (la), l' émigration, et les colons, par M. De Pradt, 2 vol. in 8vo. Paris 1824. 24 GALERIE historique des. contempo- rains, ou nouvelle biographie de tous les hommes morts ou vivans de tons les pays, qui se sont fait re- marquer, à la fin du 18me. sièclc, et au commencement de celui-ci etc. 8 vol. in 8vo, seconde édition avec portraits. 150 GANILH, des systemes d'économie po- litique, de la valeur comparative de leur doctrine, et de celle qui parait la plus favorable aux progrés de la richesse, 2de edition, 2 vol. in 8vo. Paris 1821. 24 Gastronome frangais, ou l’ art de bien. vivre, par les anciens au- teurs du Journal des Gourmands, in 8vo, Paris 1828. 16 GRECE (la) Poeme par William Han- garth, traduit de l’anglais, in 18. Paris 1827. 6 GRENIER, traité des donations, des testamens, et de toutes autres dispo- sitions gratuites suivant les principes du code civil, 4 vol. in 8vo. Bruxel- les 1826 48 GUILLAUME Le Franc-Parleur, etc. par Jouy, 2 vol, in 12, 14 Guzla (la) on choix de poesies illyriques; recuellies dans la Dalma- tie, la Bosnie ec., in 12. Paris 1827 cartonné à la bradal, 10 HERMITE (1’) de la Chaussée d'An- tin, ou observations sur les moeurs des francais, au commencement du XIX siecle, par Jouy, 5 volumes in 12. figurés, 35 +— de la Guiane, etc. par le méme, 3 vol. in 12. p 20 —— en Provence, etc. par le méme, 7 volumes in 12. 49 —— de Londres, ou observations sur Jes moeurs des Anglais, au commen- cement du XIXme, siecle, pour faire suite à la Collection des moeurs fran- gaises, par Jouy, 3 vol. in 12, fi- gurés, 20 HERMITES (les) en Ecosse, pour faire suite aux observations sur les moeurs anglaises, italiennes et. frangaises, p _Joò uy, 2 vol. in 12, 14 —=— en Îtalie, ou observations stit led moeurs des italiens, au commence ment du XIX siecle, 4 vol. in 12 fig. 26 —— en Prison, par M. Jouy, 2 vol. in 12, 13) —— en Liberté par le méme, 2 volMf in 12. 130) HERMITE (l’) du mont St. Valentin. pa Mad. Tercy, 2 vol. in 42. Paris —21 40 HISTOIRE D'Alexandre I Empereusl de toutes les Russies, contenant lesi} principaux événemens de son Règne 2 gros vol. in 18. papier vel. sat avec portr. 150 —— du mariage des prétres en Fran ce particuherement depuis 1789, par le méme, in 8vo. Paris 1826. g —— de l’expédition des Frangais è S. Domingue sous le Consulat d Napoléon, par Aotonine Metral, sui- vie des mémoires et notes d’ Isaac Louverture, sur la méme expédition; et sur la vie de son pere; ornée d portrait de ce général, in 8vo, Pa- ris 1825. 14% -——— de France pendant les guerres def. Religion, par Lacretelle, 3 vol. inlfi 8vo. satinés avec portraits. 42| —_— de France pendant le XVIII siea cle, par Lacretelle Jeune, 4me. edi. tion, 3 gros vol. grand in 8vo. 42 —— d'Italie de 1789 a 1814, par Char- les Botta, 5 vol, in 8vo, Paris 1824. 70 —— des Peuples d’Italie, par C. Botta, 3 vol. in 8vo. Bruxelles 1825. 24 —— de Napoléon et de la grande ar- mée pendant l’année 1812, par Se- gur, 2 vol. in 18. ornés de portraits i cartes et vues. Paris 1825. 208° —— de la Régénération de la Grèce,f" par Pouqueville, 4 vol. in 8vo. Bru-fî xelles 1825. 54 —— de la Revolution frangaise, parf Mignet, 2 vol. in 8vo, Portr. 20 —— de la révolution de 1688 en An-f® gleterre, par M. De Mazurè, 3 vol.f in 8vo. Paris 1825. 424! -—-— des Ducs de Bourgogne, par M.f De Barante, 24 vol. in 12. Paris@ 1826. 144% —— de la réformation suivie de noti- ces biographiques sur les reforina- teurs, par M. Meiners, in 12, Parìs 1826, l=— romaine, depuis la fondation de Rome jusqu'au régne de Constantin, par A, de Carrion Nizas fils, 2 vol. in 12. Paris 1825. 8 — de Russie, par Karamsin, 10 vol. in 8vo. Paris 1823. 120 ,—— Physique, civile et morale de Pa- ris, par Dulaure, auteur des Esquis- ses. sur la revolution frangaise, ( Cet ouvrage renferme l' histoire de Fran- ce depuis les tems les plus reculés jusqu'à nos jours) 20 vol. in 8vo, avec grand nombre de fig. et atlas, Paris 1823. Zoo Physique, civile et Politique de 1’ Europe par Lacepede, 18 vol. in 8vo. Paris 1826. 252 Tistoire de la contre-révolu- tion en Angleterre sous Charles II et Jaques lI par Armand Carrel, in 8vo. Paris 1827. 16 — des grecs imodernes depuis la pri- se de Constantinople, jusqu' à ce jour par Raffenel, in 12. Paris 1825. 6 —— de la revolution frangaise de 1789 il a 1815. par M. Roche in 12.,Paris " 1826. 7 ‘TYGIE, Recueil de médecine, d’ hygiene, } d’économie domestique, bibliographie nou- velle des sciences, melanges critiques, hi- storiques et philosophiques, redigé par le docteur Comet, 2 vol. in 8vo. Bruxelles 1826. 40 ONORINE O'hara traduit de l'anglais de Miss Anna Maria Porter, 4 vol, «in 12. Paris 1827. avec fig’ 24 TRODUCTION è l’etude de l’artil- ‘lerie. De l’ instruction considérée dans ses rapports avec les différens services de cette arme, par Joachim Madelaine, capitaine d' artillerie, in 8vo. Paris 1825. 15 ILE (l’) inconnue, cu memoires du Cheval. De Gastines, 4me. édition ornée de 141 gra- vures, 2 vol. in 42. 12 i n smalie, cu la mortetl’amour, roman-poéme par M. Le Vicomte d’ Arlincourt, 2 vol. in 12, Paris 1828. 12 TALIE (l'), par Lady Morgan, nou- |-velle édition, 4 vol, in 12, Bruxelles | 1826. 30 Weunes (les)marins ou voyage d'un capitaine de vaisseau avec ses enfans sur la còte, et dans les Piots de Mer de la France, 4 vol, in 12. Paris 1827. 32 Jesuites(les)les congregations et le parti prétre en 1827, memoire à Monsieur le Comte de Villèle, par Montloisier, in 8vo. Paris 1828. 10 JOURNAL fait en Gréce pendant les années 1825 et 1826 par Eugène de Villeneuve, capitaine de cavalerie dans l’armèe hellenique in 8. avec portraits Bruxelles 1827. 10 LAROMIGUIERES, Systéme des facul- tés de l’ame, extrait de ses legons de Philosophie. et augmenté de no- tes critiques in 18mo. Bruxelles 41/2 LES Jesuites et leur doctrine, in 18. Bru- xelles 1825. A LECONS frangaises de litterature et de mo- rale, ou recueil en prose et en vers des pins beaux morceaux de notre langue dans a litterature des deux derniers siecles, par M, M. Noel, et de la Place, 2 gros. yol.in 8vo., belle édition. Bruxelles 1826. 24 LECONS anglaises de litterature et de morale traduites en frangais, par M. Mezieres, 2 vol. in 8vo. 2me. edi- tion, Paris 1826. 24 —— frangaises de Litterature et de Morale, par Noel; deux parties, en un seul yol. in 8vo. 18 —_ de Geographie destinées à appren- dre aux enfans les élémens de cette Science, par Gaultier. 13me edition, corrigée et augmentée, in 18. 3 m—— frangaises de littérature et de Morale, par Lebrun Descharmettes, servant de complément au méme ou- vrage par Noél et de la Place in 8vo. Bruxelles 1822- 10 LEMARE, Cours de langue latine, ou 4,000 exemples, pris dans Salluste, Cesar, Cice- ron, Virgile ete., gros vol. in 8vo. Paris —19. 18 —— Exercices de langue francaise, conte- nant plus de 4,000 exemples pris dans Bos- suet, Pascal, Fénélon, Moliere, etc.,4 gros vol. in 8vo. Paris —19. 18 LLORENTE, Portraits politiques des Papes, considerés comme princes temporels et comme'chefs de l’eglise, 2 vol. in 8vo. Paris —22, 22 LEQUIEN, Traité de la ponctuation, in 12. Bruxelles 1818. 2472 Cacographie rangée dans un nou- vel ordre, ou exercices sur l’orthographe la syntaxe, ei la ponetuation, in 42. 2 112 8 Corrigé de la cacographie , in 12. 2472 LA femme ou les six amours, par Mme. Eli- se Voyart, 3 vol. in 12. 15 Lettres sur l’ histoire de la reforme en Angleterre et en Irlande, par Cobbett, 2 vol. in 18. Paris 1827. 6 ——— de Sidy-Mahmoud écrites pendant son sejour en France en 1825, in 12. Paris 1825. i 8 —— de deux amies, ou correspon- dance entre deux éleves d'Ecouen par Mad. Campan in 12, Paris 1825. 6 LITTERATURE (de la ) è la fin du XVIII siècle et au commencement du XIX, par De Barante, 1 vol. in 18, 5 LIVRE des femmes, choix des meilleurs éerivains francais sur le caractère, les moeurs et l'esprit des femmes, par M. Dufresnoy et Amable Tastu, 2 vol. in 12. ornés de 4 por- traits 1823. 1 LOISIRS d'un banni, par Arnault, pieces recueillies en Belgique, pu- bliées avec des notes par M. Auga- ste Imbert, 2 vol. in 8vo. Paris 1822, Lord Byron, par Mad. Louise Sw. Bel- _ Joc, 2 vol, in 8vo. Paris 1824. 26 LOIS commerciales, extraites du bul- lettin des lois, par Monsieur Dupin, Docteur en droit et avocat in 8vo. Paris 1820, 15 MAGENDIE, Precis élementaire de | Physiologie, deuxieme édition 2 vol. in 8vo. Paris 1825, 30 MAISON (la ) de campagne par Mad. Aglaé Adanson, 2 vol. in 12. 2me, édition Paris 1825, 15 MANUEL de Clinique medicale, suivi d'an exposé des signes des maladies et de leur anatomie pathologique par Martinet in 18mo. Bruxelles 1827. 10 — de Clinique chirurgicale, par A. Tavernier, un gros volume in 18, Paris 1826. 13 MANUEL complet d'Hygiéne ou trai- tè des moyens de conserver sa san- té, redigé selon la doctrine du Pro- fesseur Hallé, par J. Briand, in 8. Paris 1826. 16 MANUEL complet du Teinturier, ou |’ art 22 «de teindre la laine, le coton, la soie-et suivi de l’ art du degraisseur, .par M. fault, Paris —27, —— des demoiselles, ou arts et metiers q leur conviennent, in 418. Paris —28. d’hygiène publique et privée, ou prè des connaissances relatives à la conserv tion de la santé, par L. Deslandes, in 4 Paris —27. È d’ astrobomie, par Bailly, in 48. Pa —27. ll —— d’architecture ou traité ‘de l'art d batir, par Toussaint, 2 vol. in 48. Par —28. . 4 —— de physique, ou élémens abréges d cette science, mis à la portée des gens dif monde, et des étudians; par C. Bailly, i 418. Paris —28. —— de physique amusante, ou nouvelles r créations physiques, par M. Julia Font nelle, Paris —27. | —— de chimie, ou precis elementaire cette science dans l’état actuel de nos co naissances, par Riffanit,in 48. Paris—27, | —— des uditi ou guide des travaux faire chaque mois dans les Jardins, pendan le cours de l’ année, gros vol. in 48. Pari —28. du Cuisinier, et de la cuisiniere, pa Cardelli, in 48. Paris —28. | MANUSCRIT de l'an trois (A 794 1795) coni tenaut les premieres transactions des puis sances de l'Europe avec la republique fran caise, et le tableau des derniers éveremen du regime conventionnel, par le Baro: Fain, in 8vo. Paris —28. it MANUSCRIT de feu M. Jéròme, con- tenant son ceuvre inédite, une notice biographique sur sa personne, un fac- simile de son ecriture, et le por trait de cet illustre contemporain, in 8vo. Paris 1825. 15 —— de 1813, contenant le. precis des événemens de cette année pour ser-fi vir a l’ histoire de Napoleon par le Baron Fain 2 vol. in 8vo. Bruxelles 1824. ; 28 MAXIMES et pensées du prisonnier de Ste, Heléne in 8vo. Paris 1826. 51 Massias (Baron), Rapport de la nature à l'homme et de l'homme à la natu- re, ou essai sur l’instinct, l' intelli- & gence et la vie, 4 vol. in 8vo, Paris g 1821, 48 MEDITATIONS poetiques par Alphon- se de Lamartine, 6me edition 2 vol. & in 32, ornès d'une. jolie vignette. Bruxelles 1825. ——- (nouvelles ) par le meme Sme. «édition, 1 vol. in 32. papier grand —raisin velin satiné, ornè d'un titre | gravé, Paris 1825. 8 MEMOIRES de Joseph Fouché, ministre de la Police générale sous Napoleon, 2 vol. in 8vo. Bruxelles 1825. 16 anecdotiques sur l’interieur du pa- lais, et sur quelques évéenemens de I' Em- ire depuis 1805 jusqu’ au premier Mai 48414 pour servir à l’ histoire de Napoléon | par L. F. J. de Bausset ancien prefet du | palais impérial avec deux portraits et Cent | vingt facsimile, 2 vol. in 8vo. Paris 1827. 30 - - de Mistriss Bellamy actrice du | Thèatre de Covent-garden avec une notice sur sa vie par M. Thiers, 2 vol. in 8vo. | Paris 1822. 24 de G. J. Ouvrard, sur sa vie, et ‘ ses diverses operations financières, in $8vo. I Paris 1827. 12 - du Maréchal Berthier, major gé- al des armées frangaises, et du dorma! Reynier sur la campagne d’Esypte, 2 vol. in Bro. Paris 1827. Î mia 28 du docteur Antormarchi , ou les derniers momens de Napoléon, 2 vol. in (42. Bruxelles 1825. 9 anecdotiques pour servir a 1° hi- stoire de la revolution francaise par Lom- bard de Langres, ancien ambassadeur en Hollande. 2 vol. in 18. Bruxelles 1823. 40 EMOIRES, ou Souvenirs et anecdo- tes, par Monsieur le Comte de Segur 3 vol. in 18. Bruxelles 1525, 21 — surla vie privée de Marie Antoi- nette, suivis de souvenirs et anec- dotes historiques sur le regne de Louis XIV, XV et de Louis XVI par Mad. Campan 4 vol. in 18. Bruxelles 1823. 20 — Du Duc de Lauzun, 2 vol. in 12 Brux, 1821, 8 +— sur les cent jours eu forme de let- tre avec des notes, et documens par Benjamin Constant. 2 vol. in 8yo. Paris 1824. 14 inédites de Senart agent du gou- vernement revolutionnaire, publiés par Alexis Dumesnil, in 8vo Paris 1824. 12 sur la vie privee de Marie An- toinette reine de France et de Na- warre, par Mad, Campan premiere ifemme dechambre de la Reine, 4 lol. in 12. Paris 1823. 24 pour G. J. Ouvrard, par M. Mau- guin avocat, sur les affaires d'Espa- gne, in 8vo, Paris 1826. 8 i ——sur la guerre de 1809 en MiferhaBito par le Général Pelet 3. vol. in 8vo. Paris. 30 —— sur la revolution francaise par Buzot in 8vo. Paris 1823. 12 —— de Morellet sur la revolution francaise, 2 vol in 8vo. Paris 1822. 28 —— sur l'art dramatique, publiés, on traduits par Andrieux, Barriere, Moreau ec. 14 vol, in &vo. Pa- ris 1822. 168 —— de Madame de Genlis sur la re- volution frangaise, 10 vol. in 8vo. Paris 1826. 150 —— sur Voltaire par Longchamp et Wagnieres, 2 vol. in 8vo. Paris 1826. 28 —— pour servir à l’ histoire de Fran- ce en 1815, avec le plan de bataille du Mont-St-Jean in 8vo. Paris 1820, 13 ——Politiques et littéraires sur la vie et les ouvrages de Jonathan Swift, par sir Walter Scott, 2 vol. in 12, Paris 1824. 12 Mémoires de Frederique-Sophie-Wilhel. mine de Prusse, Margrave de Bareith, soeur de Fréderic-le-Grand, écrits de sa main, 2 vol. in 8vo. Paris 1823. 20 ———— sur la campagne du Corps d'armée des Pyrenéges-Orientales , commandé par le Général Duhesme en 1808, in 8vo, Paris 1826. 12 Memoires du Capitaine Péron sur ses voyages aux còtes d'Afrique, en Ara- hie, è l’isle d' Amsterdam, aux isles d’Anjonan et de chayotte etc. etc, 2 vol. in 8yo. Paris 1824. 26 MEMOIRES d’une contemporaine, ou souvenirs d'une femme sur les prin- cipaux personnages de la republi? que, du Consulat, de l’Empire eto vol. 1 a 6. les autres è paraître 84 MEMOIRES d’unjeune jesuite, ou conjura- tion de Mont-ronge developpée par desfaits, nr l'abbé de la Roche-Arnaud, m 8vo. aris —28. 16 Cei ouvrage a été saisi à Paris sur la derniere guerre de Catalogne par Florent Galli, aide-de-camp du genéral Mi- a, in 8vo. Paris —28. AL MEMORIAL de Sainte-Helène, ou journal où se trouve consigné, jour par jour ce qu’ . a dit et fait Napoléon pendant dix-huit * to mois, pat M. le Gomte de Lascases, 10 vol: in 8vo. Bruxelles 1823. 406 . LE méme, 10 vol. in 12. 54 METHODE Lancasterienne, on systéme d’é- ducation Britannique, epitome complet des inventions; et ameéliorations faites dans l’é- ducation de la jeunesse etc. par J. Lanca- ster, in 42. a Bruxelles 1826. 5 Méthode pour étudier la langue grecque moderne par Jules David, seconde édition, in 8vo. Paris 1827. 12 ———— pour étudier la langue grec- que , adoptée par l' université de France, par J. L. Burnouf, 1572, edi- tion in 8vo. Paris 1827. 8 MÉRES (les) de Famille, 2 vol. in 18. avec fig. par Bouiily. ro MERITE (le) des femmes, et autres poesies, par Gabriel Legouvé, 1 vol. in 18. sur beat pap. orné de deux fis. Bruxelles 1821. 4 MESSENIENNES (les) et autres poe- sies, par Casimir Delavigne, 1 vol. in 18. fig. 3 METHODE pour. guérir les maladies vénériennes, par Sainte-Marie, in 8vo Paris 1821. 7 MOLIERE, Oeuvres completes, 4 vol. in 24 avec fig. Paris 1826. 18 MORALE (la) appliquée à la poli- tique par M. Jouy, 2 vol. in 12. Pa- ris 1822. 16 NAPOLEON, Poème en dix chants in 8vo. Bruxelles 1524. 4h NAPOLEON devant ses contemporains, 2 vol, in 12, Bruxelles 1826. 14 —— et la grande armée pendant l'an- née 1812. par le Comte de Segur, avec l’examen critique par le Gé- néral Gourgaud, 2 vol. in 8vo. Bruxelles 1825, 24 NOUVEAUX memoires pour servir à l' histoire de Napoleon, faisant suite à ceux de M, M. O’ meara, Las Ca- ses, Montholon, Gourgaud etc. pas À. Beraud, ex-capitaine de la garde Imperiale, in 8vo. Bruxelles 1824. 15 NOTICES sur Napoleon Bonaparte, ex- traites dela Galerie historique des contemporains in 18 pap. vel. orné dle 3 jolies fig. fort-bien coloriées, 7 NOTIONS élémentaires d'èconomie po- litiqne è l'usage des jeunes gens qui se destinent au service des ad- ministrations, par M. Le Comte d’H * * * in 8vo. Paris 1825 14 NOUVELLES lettres provinciales ou lettres écrites par un Provincialà u de ses amis sur les affaires du tems par M. Bignon, in 8vo. Paris 1825. OEUVRES completes de Millevoye, nouvelle édition 4 vol. in 12, Bru xelles 1823. 2408 OEUVRES completes de J. F. Ducis, 6 vol. in 12. Bruxelles 1827. 3 OEUVRES completes d’Alexandre Da val g vol. in 8vo. paris Didot 182 belle édition 136 OEUVRES de L, B. Picard ,. membrelll de l’Institut 10 vol. in 8vo. Paris 1821, 140 Oenvres completes de Parny 2 vol. i 8vo. Bruxelles 1824. 28 OFUVRES de Volney, misesen ordre et précedeés de la vie de l’auteur 11 vol. in 32. jolie edition, xelles 1823. 448 —— complètes de Casimir De Lavi gne, contenant son Thèatre, se mésseniénnes, et toutes ses autresf poesies, parmi lesquelles il s’'en trouvent qui ne sont dans ancune autre édition ; précedées d’ une no; tice étendue qui parait ponr la pref miere fois sur l'auteur ct ses on: vrages, 2 vol.in 8vo. satiné avec fig.2i —— completes de Volney precedée d'une notice sur la vie et les ouvra ges de l’Auteur 8 vol. in 8vo. or: nés de 24 Plancheset d’an trés beat portrait, Paris 1825, ri —— de J. J, Rousseau jolie editiorf 24 vol. in 12. Paris 1824. 14 —— choisies de Parny précedées d'un notice historique sur sa vie, 1 vol in 8vo. jolie &lition ornée d’un bea portrait, et d’une vignette sur ll titre, Paris 1826. id —— completes de Moliere avec de! notes extraites des meilleurs Com mentateurs par Simonin, trés bell édition I seul vol. in 8vo., papie velin satiné, orné d’un superb portrait, Paris 1825. 5 —— completes de Pothier, nouvellf edition publiée par Siffrein avec un table des matieres et une des con cordances, 1g vol. in 8vo. Parif 1824. 19 —— completes de Shakspeare, traduit de l’ anglais par Letourneur, 13 vo in 8yo. Paris 1821, revues et corrif gées par M. Guizot, 15 n u— completes de J. Domat, 9 vol. in 8vo. Paris 1822. completes de Lord Byron 22 vol» in 12. Paris 1825. 110 de Viennet 1ere. edition comple- te, contenant son Thèatre, le Sié- «ge de Damas, de Sedim, ses Poe- sies diverses, ses dialogues etc. 3 vol in 18. pap. vel. 22 — complétes de Parny, 2 vol. in 8vo. satinés, avec jolies gravures. 28 )euvres de La Bruyere, La Rochefou- ‘cauld, et Vauvenargues, avec les no- tes de divers commentateurs et de notices historiques sur la vie de cha- cun d'eux, un gros vol. in 16. Paris 1825. 14 uvres completes de Mad. de Riccobo- «ni 8 vol. in 12, 48 OEUVRES de M. C. Delavigne, 4 vol. in (18. jolie edition, Bruxelles 1825. 24 de M. De Lamartine, 2 gros vol. | | in-48. fig. Bruxelles 1825. 16 —— poetiques de George Canning, traduites en vers francais ( texte en regard) et précédées d'une notice sur sa vie, par Mr. Benjamin Roche in 12. avec portrait, Paris 1827. 8 OLIVIER, roman, in 12. Paris 1825 8 Orloff, Mémoires historiques, politiques et litteraires sur le royaume de Na- ples, avec des notes et des additions par M. Amaury Duval, seconde é li. tion, revue et corrigee, Paris 1825. 75 PALAIS (le ) de Scaurus, vu descri- ption d' une maison romaine, frag- meat d'un voyage fait à Rome, vers la fin de la Republique, par Merovin Prince des Sueves, in 8yo. avec de jolies gravures, Paris 1822. 30 PARNY, Oeuvres complètes, 5 vol. in 48. jolie édition, Bruxelles (827, 25 Pardessus, Cours de Droit. Commercial, 5 vol. in 8vo. troisième édition Pa- ris 1825. 75 PATRICIENS (les), histoire de la fin du 16ine sigele, d’ après d’ anciennes chroniques, par Vander-Velde in 12. Paris 1826. 6 PHYSIQUE (la ) des gens du monde en- seignée en 20 lecons, et sans le secours des mathematiques, traduit de l’ anglais, par Charles de Cheppe et Powel, in 42. Bru- xelles 1826, 10 PIGAULT-LEBRUN, l’enfant du Car- naval,3 vol.in 12 Bruxelles 1828, g rI ———— les'barons de Felsheim 4 vol. in 12, id. 12 ——--—- l'observateur; ou M. Martin 2 vol. id. 8 ———t— le Citateur 2 vol. 10 ———— Angelique et Janneton 2 vol. id. ———— Voyage dans le-midi de la France 1 vol. 4 FICARD, Aventures d’ Eugene de Senneville et de Guillaume Delorme écrites par Eu- gène } en 1787, 4 vol. in 18. Bruxelles 4824. 18 — L'honnéte homme ou le niais, 3 vol. inj18. Bruxelles 1825. 15 L’exalté, ou histoire de Gabriel Deésodry sous l’ancien regime, pendant la revolution, et sous l’ empire, 3 vol. in 18. Bruxelles 1824. 15 Les gens comme il faut, et les pe- tites gens, ou aventures d’Auguste Minard, fils d'un adjoint de Maire de Paris, 2 vol. in 18. Bruxelles 1826. 10 —_— Mémoires de Jaques Fauvel, vol. inj18. ibid 1824. 415 Le Gilblas de la revolution, own les: confessions de Laurent Giffard, 4 vol. in 48. Bruxelles 1825. 16 PICARD, les sept mariages d'Eloi Gal- land, 3 vol. in 18, Bruxelles 1828.12 PRINCIPES élémentaives de chimie philoso- phique avec des applications générales de la doctrine des proportions determinées par J. B. Van Mons professeur A l’univer- sité de Louvain, in 12. Braxelles 1818. 9 PETITE encyclopedie des enfans, tra- duite de l’ Anglais avec le texte en regard par Mad. de Courval, in 18. fix. paris 1925. i 9 PHYSIQUE (la) et la Chimie appli quées à la médecine, par John Ayrton Paris, in 8vo, Paris 1825. 20 —— mécanique, traduite de 1’ Allo- mand de Fischer, avec de notes par Biot, in 8vo. à 12 POUVOIR (du ) de l’opposition dans la societé civile par M. Ganilh in 8vo. Paris 1924. 12 PRAIRIE (la), roman americain par J. Cooper 4 vol. in 12. Paris 1817. 12 PRECIS des guerres de la revolution frangaîse par Tissot, 2 vol. in 8vo. Paris 1821. 24 —— historiqae de l’ancienne Gaule, ou recherches sur l’ état des Gaules avant les conquétes de César, par T, Berlier in 8vo, Bruxelles 1822, 12 12 ——T de l’histoire de Napoléon du Consulat, et de |' Empire, avec les reflections de Napoléon lui-méme sur les principaux évenemens, et les personnages le plus importants de son époque, par M. M. Touchard- Lafosse, et Saint-Amant in 8vo. Bruxelles 1825. 12 PREMIER supplément aux poésies de Casimir Delavigne, 1 vol, in 18. 3 PRINCIPES Philosophiques dn Colonel Weiss gme. édition, 2 vol. in 8vo. 18 PROBLEMES amusans d’ Astronomie et de Sphere, suivis des leurs solu- tions ; traduits de l’anglais 1 vol. in 12 avec fig. Paris 1825. 8 PROVERBES dramatiques par M. Théo- dore Leclercq, seconde édition, 4 vol. in 8vo. pap. vel. Paris 1826. 56 POUQUEVILLE, voyage de Grece, ame. édition avec cartes, vues et figures 5. vol. in 8vo, et Atlas, Pa- ris, Didot 1826-27. 120 PROVERBES dramatiques de Carmon- telle, precedès de la vie de Carmon- telle et d'une dissertation historique et morale sur les proverbes 4 vol. 8vo. Paris 1822. 56 RECUEIL de pièces authentiques sur le Captif de St. Hélène, de memoireset documens gcrits ou dictés par Napoléon, suivis de lettres de M. M. le Marechal Comte Ber- trand, Las-Cases etc., 10 vol. in 8vo. Paris —2U. 420 RELATION d’ un voyage fait à la grotte de Han au mois d’Aoùt 1822, faisant suite au voyage historique et pittoresque dans les Payshas, in 8vo. fis. Bruxelles 1822. 8 REPUBLIQUE (la) de Cicéron d’ après le teste inédit recemment decouvert et com- menté par M. Mai avec une traduction frangaise, un discours préliminaire, et des dissertations historigues par M. Villemain, 3 vol. in 42. Bruxelles 1823. 45 RESUMÈ de l’'histoire universelle, par M. M. F. de Brotoure, et Ad, Lau- gier, 2 vol. in 18. Bruxelles 1826. 12 complet d’Archéologie, tume premier, ornè de planches, par M. Champollion-Figeac in 18. Bruxel- les 1826 ———— complet d'’astronomie ou con- naissance de la nature, et des mou- vemens des corps célestés par C. Bailly in 18. 1826, —_——— de morale, ou Theorie du devoir, et des devoirs par V, Parisot, in 18, 1826, ———— complet de médecine ou de pathologie interne présentant la do- ctrine gènérale des maladies, etc par Felix Vacquié in 18, Bruxelles 1826,6 ———— complet de Chirurgie, suivi de l’art des accouchemens, orné de planches par A. Meirieu, in 18mo. Bruxelles 1826. 6 ———— complet de la chimie inor» ganique, contenant l’exposé des prin- cipes généraux de la Science, et l' étude des corps inorganisés, orné dei planches par J. J. Paupaille, in 18 Bruxelles 1826. 6 ——_—— de Botanique, par J. P. La- moureux, 2 vol. in 18. 12 —— de l’ histoire de l’ empire Germa- nique par Scheffer, 1 vol. in 18. 4 —— de l'histoire de Portugal par Alphonse Rabbe, avec une intro- duction, par R. T. Catelain, 2 vol. in 18. 7 —— de Pologne, per Léon Tiessé, I vol, in 18. 4 —— des états-unis d'Amerique par Barbaronxy 1 vol. in 18. —— de l’histoire d'Espagne, par Si- monot, 1 vol. in 18 —— de l' histoire de France, par Fe- lix Bodin, 1 vol. in 18. —— de l’ histoire d' Angleterre par le méme, 1 vol. in 18, 4 —— de l' histoire de Russie, 2 vol. in 18. 8 — — de l’ histoire de Danemarck 1 vol. in 18., 7 RESUME de l'histoire des jesuites in 18. Bruxelles 5 RESUME de l’histoire des juifs anciens par M. T.éon Talevy, in 48. Paris —27. 5 RESUMÈ complet de la Physique des corps ponderables, orné de planches, par M. M. Babinet, et Bailly in 18. Paris 1826. —— de la Chimie organique, ornè de planches par M. Paupaille in 18. Pa- ris 1825. —— de la Physique des corps impon- derables orné de planches, par M, M, Babinet, et Baillyin 18. Paris 1826. 7 —— d’ astronomie, ou connaissance de la nature et des mouvemens des corps célestes par C. Bailly in 18. fig. Paris ‘1826. 7 —— de morale, ou theorie du devoir, et des devoirs, par V, Parisot in 18. fig, Paris 1826. 7 —— de l'histoire universelle contenant le tableau rapide des èvénemens, et des révolutions qui se sont succedés . chez les differens. peuples, depuis leur origine jusqu’ à ce jour in 18. Bruxelles 1826. —— de l’ histoire de la litterature fran- gaise, depuis son originé jusqu'à nos jours in 18. Bruxelles 1826. REVUE politique de la France en 1825 ar Bignon in 8vo. Paris 1827. 8 RODEUR (ie) trancaisou les moeurs du jour, orné de gravures, par B. de Rougemont, 5 vol. in 42. Paris 21. 35 RUINES (les) ou meditations sur les | revolutions des empires, par Volney 1 vol. grand in 18. beau pap. velin avec fig. SATIRES de l' Ariosto, traduites en francais avec. le texte en regard, pre- cedées d’un apercu sur l' auteur, in 8yo., portrait, Lyon 1826. 12 SAY (J. B.), Traité d’ économie politique, -3 vol. in 8vo. Bruxelles 1827. 30 Siége-(le) de Damas Poéme en 5chants ‘par M. Viennet, in 8vo. Paris 1825. 8 SIX inois en Russie, lettres écrites à M. X. B. Saintines en 1826. à l’epo- pue du couronnement de l’Empereur, par M. Ancelot in 8vo P.1827 16 Syphiliographie, cu manuel élémentai- re, historique descriptif et pratique de la maladie Venerienne par M. Plisson in 12. Paris 1825. 10 Systeme de l’ Administration Britanni- que en 1822, par Charles Dupin, in 8vo. Paris 1823. ) 7 SEGUR, Memoires, ou souvenirs et anecdotes 3 vol. in 18ino, Bruxelles 1825. 20 Soirges (les) d’automne par l'auteur des mémoires d’une contem- oraine , 2 vol. in 18. Paris 1828. 10 STAEL, Considerations sur les principaux evénemens de la revolation francaise 3 vol. ‘in 18. a Bruxelles 1820. 15 STORCH, henry, cours d’economie po- | litique, ou exposition des principes qui determinent. la prosperité des nations, avec des notes de J, B, Say. 5 vol. in 8, Paris 1823. 65 lableau de la-litterature, suivi de l' Epitre à Voltaire : sì l’ erreur. est utile aux hommes ? par T. Chénier, E vol, in 8vo, IL i 13 TABLETTES liberales, contenant les opinions des orateurs, des publicistes etc. sur les questions les plus inté- ressantes pour l'humanité, et le gou- vernement des états; par P. Metton, in 18. Bruxelles 1827. ———_— romaines, contenant des faits, des anecdotes, sur les moeurs, les usages, les cérémonies et le gouver» nement de Rome par Santo-Domin» go, 2 vol. in 18. Bruxelles 1826. 15 ——_—— Parisiennes, par le mème TRACY, Commentaire sur l’esprit des lois de Montesquieu, suivi d'obser- vations inédites de Condorcet, sur le 29me. livre du méme ouvrage 1 vol. in 8vo. à Liége 1817. 12 TRAITE de chimie, et de ses applications aux arts, par ])esmaretz pharmacien, in 8vo. Paris —26. Traitè des donations, des testamens et de toutes autres dispositions gratui- tes, suivant les priacipes du code Civil, précédé d’un discours histori» que sur l’ancienne legislation relati» ve à cette matière. (On y a joint un traité de l’adoption et de la tutelle officieuse) Par M. le baron Gre» nier, premier president de la Cour Royale de Ryom, troisièéme edi- tion, revue corrigèe et considerable- ment augimentée, 4 vol. in 8vo. 44 —— d’econosie politique par M. De- stutt de Tracy, in 18. Paris 1823. 6 ——de la maladie scrophuleuse par Hu- feland, in 8vo, Paris 1821. 12 —— de Physique par A. Legrand, in 12 Paris 1823. 9 VERONIQUE, ou la Béguine d’Aarau histoire de 1444, par Henry Zschokke, traduite de l'Allemand, 4 vol. in 12. Paris —28. 24 Vertus (les)du Christianisme, ou recueil de traits snblimes de genero sité, de bonté,de bienfaisance, ete, suivi d'une notice historique sur Pie VII. 4me. edition ornée de 4 fig. par J. M. Go- sner Paris 1826. 6 VIE et fin deplorable da Mad. de Budoy trouvée en janvier 4814 entierement nue et. vivante sur les hautes montagnes du Canton de Vièdessos, 2. vol. in 42. fig.Pa- ris —l7. 2A VIE de Napoleon, précedée du ta- bleau de la revolution francaise par Walter Scott, 12 vol. in 12, Bru- xelles 1827. 70 1 vIREY, de la femme, sous ses rapports Physiologique, moral et litteraire, in 8vo. Paris 1825. 14 VIREY, Histoire naturelle du genre humain, suivie du traité de la femme sous ses rap- ports. physiologique, moral et littéraire, 4 vol. in 12. jolie edition, Bruxelles 1826. 28 VIRGILE, Oeuvres, traduction nouvelle par ‘’ M. René Binet, avec le texte en regard 5me. édition corrigée par M. Noél, 4 vol. in 42. jolie édition, Bruxelles 1827. 24 VOYAGE du geénéral Lafayette aus états unis d’ Amérique en 4824, 4 vol, in 48, Bruxelles 1825. 12 historique, et pittoresque fait dans les Pays-bas, et dans quelques departe- mefs voisins pendant les années 1814, 42 e 13, par M. Paqnet-Syphorien, nouvelle édition avec 24 planches, 2 vol. in vo. Bruxelles 1823. È 20 Une commission de censure, scènes non historiques, par le Sieur Luc, sec. édit., in 8yo. Paris 1928, 12 Voyage dans les cinq parties du mon- de, par M. Albert-Montémont, 2 vol. in 18. avec fig. très jolie édition, Pa- ris 1828. 20 Voyage en Italie et en Sicile, par L. Simond, 2 vol. in 8vo. Paris 1828, 30 VOLTAIRE, Dictionnaire philosophi- que 8 vol. in 12, jolie édition Pa- ris 1821. 48 VOYAGES de Cyrus, suivis d'un di- scours sur la mythologie par Ram- say, in 12 Paris 1807. Veillées (les) russes par Ms.Hegain de Guerle in 12. Paris 1827. 7 VIE Militaire et politique du Général Foy, avec des extraits de tous ces discours, ornée d'un portrait, et d’un fac-simile, in 18. Paris 1826. 7 Victoires et conquétes des grecs moder- nes, depuis leurs premieres hostilités contre les tures jusqu' à la fin de 1824, par J. B. Pinquenard, 2 vol. in 18, Paris 1825. 14 Vie de Rossini par M, de Stendhal, ornée des portrats de Rossini et de Mozart, 2 vol. in 8vo. Paris 1824. 20 VOCABULAIRE encyclopedique de po- che francais, anglais, italien, par F. D. A. Falletti, 2me. édition cor- rigée, in 16 Paris 1826. 12 Voyage d'Antenor en Grece et en Asie, pour faire suite au Voyage d' Ana- charsis ; par Lantier, 2 vol. in 8vo. fig. 126 —— d'un jeune Grec à Paris, par M. Mazier du Heaume, 2 vol, in 8vo.] Paris 1824. 18 Vrai systéme de l’Europe, relativement à l’Amerique et à la Gréce, par M. De Pradt in 8vo, Paris 1825. Il LIBRI INGLESI Ada Reis, a tale by Lady Caroline Lamb 2 vol. 12mo, Paris 1824. 18 AMATORY Poetry; or the eflusions of love, selected from Moore, Little; Byron, Darwin, Prior etc. in 18mo 1824. 8 BEAUTIES (the) of Pope consisting of selections from his poetical and pro- se Works, London with portrait I2mo. 8 ——_—— of Chesterfield 12mo. with portrait 8 ———— of Bacon 12, idem 8 ———— of Byron 12. London 8 — (the) \of Blair, consisting, of selections of his works, with portrait 12mo, London 8 ——_—— (the) of Dryden 12. with por- trait London 8 ———— (the) of Sheridan, consisting of selection from his poems, dramas and speeches 12mo. London 8 —_——_T of the poets, selected from the most admired authors, by James Ely Taylor 3 vols. 12mo. London 1824. 25 ——_— (the) of Shakspeare, selected from each Play, With a general in- dex digesting them under proper heads, by the late William Dodd, 12mo, London 1824. 10 Brambletye house, or Cavaliers and Roundheads, a novel, by one of the authors of the rejected addresses 3 vol. 12mo. Paris 1826. 2 Byron ’s complete Works, inclading all his suppressed poems, printed in a clear, bold and legible type, in one volume 8vo. with a copious life of the Author, a beautiful portrait. Pa- ris 1827, Vellom paper. 75 —— The same common paper. 5 the .two Foscari, an histo- rical tragedy 12mo, Paris 1822. 32 Sardatiapalus, a tragedy 12, Pa- ris 1822. 12 —The Prophecy of Dante 16mo, Lon- don 1821. 2 =-— Werner, a tragedy 12mo, Paris 1823. 12 — Cain, A mystery 12. Paris 1822. 12 — Don juan, a poem, 6 vol. 12mo. Paris 1821, 60 -— Child Harold' s pilgrimage 2 vol. 32. Paris 1826. 16 — Heaven and Earth a mystery 12. Paris 1826. — the deformed transformed, a Dra- ma 12. Paris 1824. — the parliamentary speeches 12mo. Paris 1825. 5 URKES, a philosophical inquiry in- to the origin of our ideas of the ‘sublime, and beautiful, 12mo, Chis- wick 1 825, ap S lord, Select poetical Works, 32. with Bartrait London 1825. 9 3ASTLE (the) of Otranto by Horace Walpole with a beautiful frontispie- ce, 12mo. Chiswick 1823. 9 Dastle (the) of indolence a Poem, by Tomson englishand french 12mo, Pa- ris 1814. Children (the) of the Abbey a tale, by Regina Maria Roche 5 vol. 12mo, with plates, Paris 1807. 30 lorrespondence of Lord Byron with a friend, by the late R. C. Dallas esq. the whole forming an original me- ‘.moir of Lord Byron's life from 1808 to 1814. 2 vol. Paris 1825. 12mo. 20 SSA YS moral economical and. polit- cal of Lord Byron 12mo. Chiswich 1822. 8 31BBON”S, history of the decline and fall ofthe roman Empire, a new edition with a portrait and maps, 8 vols. ‘8vo, vellum paper, London 1823. 172 ioldsmith' s; Oliver, the miscellaneous \works 4 vol. 8vo. edited by Washin- \gton Irving esg. Paris 1825. with a - portrait. 85 ;RAY'S letters, 2 vol. 12, London 1819. 15 rammar (a) of the italian language, by 'Ciciloni; 12. London 1825 bound. 32 ligh-ways, and by-ways, or, tales of the roadside picked up in the french Provinces, by a walking gentleman 3 \ vol, 12, Paris 1825. 2 15 HISTORY (the) of Rasselas, Prince of Abyssinia, by Johnson 312mo. Chis- wick 1812. 8 History (the) of Paris from the earliest period to the present day 3 vol. 8vo. Paris 1825. 72 Information and, directions for travel- lers on the continent by Mariana Starke, sixth edition thoroughly revi- sed with considerable additions 2 vol. 12mo, Leghorn.1825. 18 Journal of the conversations of Lord Byron noted during a residence with his lordship at Pisa in the years 1821 and 1822, by Thomas Medwin 2 vol. 12mo. Paris 1824. 20 Impartial (an) portrait of Lord Byron asa poet and a man, by Sir Egerton Brydges 12mo. Paris 1825. Italy by Lady Morgan 3 vol. 12mo Pa- ris 45 Last (the) of the Mohicans a narrati- ve of 1775. by the author of the Spy etc 3 vol. 12mo, Paris, 1826. 26 Last (the) Man, by the author of Fran- kesten 3 vol. 12mo. Paris 1826. 26 Letter to the reviewrs of Italy by La= dy Morgan, 12. Paris 3 Lyonel Lincoln, or legend of the thir- teen Century by Cooper 3 vol. Pa- ris 1826. 28 Loves (the) of the angels, by Thomas Moore. 12mo. Paris 8 LORD BYRON, and some of his con- temporaries, with recollections of the author’s life, and of his visit to Italy by Leigh Hunt 3 vol. 12 with five portraits and a fac-simile Paris 1828. 40 Melicourt, by the author of Headlong hall 3 vol. 12, London 1817. 24 Memoirs of the Margravine of An- spach,formerly Lady Craven, written by herself 2 vol. 12mo. Paris 1826. 24 Memoirs of Captain Rock, the cele- brated Irish Cieftain, vritten by himself 12. Paris 1824. 15 Moore’ s (Thomas) works comprehen- ding all his melodies, ballads etc. 7 vol. 12. Paris 1823 vellum paper 106 Moorés the Epicurean 1 vol, in 12. Vel- lum paper. Paris 1827. 12 Narrative (a) of Lord Byron's Voyage to Corsica and Sardinia 12mo, Paris 1825. o) 16 O'BRIENS, and O'Flahertys a National tale, by Lady Morgan, 4 vols. 12mo. Paris 1828 36 Pioneers (the) or the sources of the Susquehanna, a descriptive tale, by the author of the Spy etc. 3 vol. 12mo, Paris 1825. 26 POEMS by William Cowper 2 vol. 12mo. Chiswick 1824. 18 POPE'S, essai on man. and other poems, 12mo, Chiswick 1822. 8 Pope's poetical Works 3 vol. 32mo. Pa- ris 1822. f 24 Salmagundi, or the whim-whams and opinions of Launcelot, Langstaffesq. and others 2 vol. 12mo, Paris 1824 16 SHAKSPEARE'S dramatic Works from the text of Johnson, Stevens, aud Reed, with glossarial notes, his life, in one volume 8vo. with a portrait, vellam paper, London 1827. 60 Sketch book, (the) of Geoffroy Crayon, gent. 2 vol, 12mo, Paris 1823. 18 Spirit of the age, or contemporary portraits. by William Hazlitt 2 vol. 12mo. Paris 1825. 15 Spy (the), a tale of the neutral ground referring to some particular occur- rences during the american war, by the author of the Pilot ec. 3 vol, 12, Paris 1826. 26 SPIRIT (the) of english Wit 12mo. Chis- wick 1826. 8 SWIFT'S, travels of Gulliver into se- veral remote Nations of the. World 32mo, with portrait London 1826. 11 Tales of a grandfather being stories taken from scottish history, 2 vols: 12mo. Paris 1828. 18 Teodric, a domestic tale, and other po- ems by Thomas Campbell 12mo. Paris 1825. . 5 THOMSON'S, Seasons, odes, songs and hymns with an account of his life and writings by P. Aikin 12mo, London 1822, 10 Turner' s a new introduction to the italian language, grounded on reason and authorty 8vo. Edimbourg 1794. 10 Walter-Scott” s, tales of the Cruzaders 4 vol. 12mo, Paris 1825. 34 ——Redgauntlet a tale ofthe Eyghteen- th century 3 vol. 12mo. Paris 1824. 28 WALTER SCOTT'S, poetical Works. 7. vols, 32mo, vellum paper, Paris 1827. 50 ———— Marmivn, a tale. of fioddenili field, 32mo, 10)" ———— the lady of the lake a Poenali! in 32mo. 1olì" ———— Rokeby, a poem 3mo, —_——t— the lay of the last Minstrelfi 52mo. ———— chronicles of the canongate 2 vols. 12mo. 18 ———— poetical Works complete inf one volume 8vo. 40% Walter-Scott' s, the life of Napoleon, with a preliminary view of thef french revolutiun 9g vol. in 12mo. with} portraits a fine edi., Paris 1827. 500% —— Woodstock, or the Cavalier, all tale 3 vol. 12mo, Paris 1826. 26)! —— the Monastery, 3 vol. 12mo, Paris 1821. 140 —— Memoirs of Jonathan Swift 2 vol. 12mo. Paris 1826. 19 | —— the Lady of the lake a Poem, 32. fl} Paris 1822. 8 ——a legend of Montrose 2 vol. 32mo.® Paris 1825. 16 ——Lives ofthe Novelists 2 vol. 12mo, Paris 1825. 18 —— Ivanoe, 2 vol. 8vo. Paris 1821. 20 — —Kenilworth, a romance 2 vol. 12mo. fi Paris 1821. 13% —— Memoirs of. John Dryden 2 val.fli 121N0. 20 WALPOLE'S, Horace, reminiscences, written 1788. in 12mo. London 1819 8 Vision (the) of Judgement by Queve- do redivivus 12mo., Paris 1822. 4 WORKS (the complete) of Lord Byron, including the jourual of his conver=/fi sations published by M., Medwin 14 W vols. 12mo. Paris 1825. 86 di LIBRI GRECI Correzione dei poeti greci, elegantissi= {li ma ediz., in 32. procurata dal Sig. ® Gio. F. Boissonade in carta © velina ® cilindrata, Parigi 1823-27 contenente ® î seguenti che si vendono separata- mente. I respettivi autori sono corre-4ì dati di piccole note in latino. Teocrito, Bione e Mosco 1 vol. 81 Omero, Iliade, e Odissea 4 vol, 40 Euripide 5 vol. 60 Eschilo 2 vol, 20 Sofocie 2 vol, 24 irici greci 1 vol. 8 iodo I vol. allimaco, Cleante e Proclo 1 vol. ristofane 4 vol. macreonte I vol. 8 ndaro 1 vol, eti Gnomici greci I vol. ovo testamento in greco 2 vol. LIBRI ITALIANI E LATINI UESSEAU (D°), Discorsi; in 8vo. Napoli —20. 5 IBERT, Elementi di terapeutica e di ma- teria medica, 4 vol. in 8vo. Napoli —23.20 LFIERI, Opere complete, 4 grossi volumi in 8vo. buona edizione Pisa —28. 80 NTOLINI, Osservazioni ed aggiunte ai prin- cip) d’ architettura civile del Milizia, in 8vo. Milano 8 RLINCOURT, Il Rinnegato, romanzo ; 2 vol. in 12. Napoli —24. 8 ARITMETICA insegnata in quindici le- zioni di ‘A; Teyssedre, traduzione dal Francese 4. vol: 18. Milano 41827. 4 LRBACOVI, Ragionamento degli argomenti ed'indizj ne’giudizj criminali, in 8vo! Mi- lano. < 2 4,12 \RETTI (Gius.), La frusta letteraria, 3 vol in 8vo. Milano. 24 \RZONI, Alcune operette, cioè, i romani im grecia, ossiano i francesi in Italia, la repubblica francese, e il solitario delle alpi i vol. in 8vo. 6 SCCARIA Cesare, dei delitti e delle pene, col comento di Voltaire e note di Bris- sot. Varville; Diderot, Servan ed altri in Bvo. bella edizione, carta velina, Livor- no 1828. : Francesco Guicciardini 2.vol, 12mo. Lodi 1826. llezze della commedia di Dante Alighieri dialoghi di Antonio Cesa- ri 3. vol, 8vo. Verona 1825. 59 NTIVOGLIO (Cardinale), Lettere con no- ie di G. Biagioli, in 16. Milano —28. 6 RZELIUS, Analisi chimica d’ ogni specie li minerali; in 8vo. Napoli —23. 6 RET,) Trattato delle nullità d'ogni genere, Berideiali e di rito, ammesse nelle civili materie ; 2 vol. in 8vo. Napoli —24. 26 UMEMBACH Manuale della Storia na- urale, tradotto sull’andecima edizione te- lesca dal dottor Malacarne 3. vol. in 12. Milano 1826. 24 INDELMONTE, e gli Amedei, tragedia 6 IJLLEZZE della Storia d’Italia di r di Carlo Marenco da Ceva in 8vo. Torino 1827. 3472 BOTTA, Storia della guerra dell’ indipen-. denza degli Stati Uniti d’ America 4. vol. in 8vo. con carte geog, Milano 1827. 40 BRACKEMBRIDGE , Storia della guerra degl’ inglesi con gli americani nel 1842. 41. vol. in 8vo. 14 BYRON, l’ Italia, e la profezia di Dan- te Alighieri voltate dall’ inglese, se- conda edizione, Lugano 1827. 3 1/2 BYRON, Ditirambo in morte di Napoleone, coll’ aggiunta dell’ode di Manzoni il 5 di Maggio, in 32. Lugano —28, 1]2 CAROLI Linnaei Philosophia Botanica, in qua explicantur Botanices funda- menta, studio Eustii Sprengel: gros vol. in 8vo. orné de g planches très bien exécutées, d’ un tableau du si- stéme general de Linnée, et d’une sa- vante dissertation sur le memoire de M. Detruchet, par M, Le Docteur Van Breda, professeur à l’université de Gand. 20 CARDELLA, Storia della letteratura greca» latina e italiana, 3 vol. in 16. Milano oi 24 CARO, Scelta di lettere familiari, in 16. Mi- lano —25. 7 CELLINI (Benvennto), Trattati dell’ orifice- ria, e della scultura, in 8vo. Milano ediz. de’ clas. ital. 10 CELSO, Della medicina libri 8, tradotto da __G. A. del Chiappa. in 16. Milano —28. 9 GERI (Ant.), Bia: scelte, in. 12. Napoli —26. 4 —— Novelle, in 12. Napoli —26. 3 CESARI, Lezioni storico-morali sopra la sacra Scrittura, 7 vol. in 8vo. Milano. 54 CESAROTTI, Vite de’ primi cento pontefici, in 8vo. Napoli —18. 5 Corso di letteratura greca; 4 vol. in 8vo. Napoli —19. 16 CHABOT, Quadro della Legislazione antica sulle successioni, e della novella, stabilita dal Codice civile; ‘in 8vo, Napoli —24. 4 CIGERONE, Orazioni scelte, tradotte da. G. A. Cantova, col testo a fronte, in 16. M - lano —28, 6 —— Orazioni scelte, tradotte dall’Ab. Bordo- ni, 4 vol. in 8vo. Napoli —26. 14 COMMEDIA (la) divina di Dante Ali- ghieri, illustrata da Ugo Foscolo, 2 vol in 8vo. piccolo Lugano 1827. 15 COMPENDIO delle Zire di Plutarco, 4 vol. in 12. Pavia —18, 12 di geografia ad uso della gioventù; di R. Masson, in 12. Milano, —— d'un trattato elementare di chimica del 18 Professore G. Gazzeri, 2 vol. in 8vo, Fi- renze —28. 20 — di medicina pratica pei giovani medici compilato dal Dottore Antonio Prini, in 8vo. Milano —26. 47 COMPENDIO della Storia della bella lette- ratura Greca, Latina e Ivaliana di G M. Cardella, professor di eloquenza, 3 vol. in 16. Milano 1827. 2U CONDOTTA (della) da tenersi nella socie- tà; opera di Adolfo Knigge, 2 vol. in 46. Milano —23. 6 CONDILLAC, Corso di studj; 16 vol. in 8vo. Napoli —15. 100 CONSIDERAZIONI di Fran. M. Pagano, sul processo criminale, in 16. Milano, 3 CONFESSIONI (le) di St, Agostino, volsa- rizzate da Girolamo Brunelli, 4 vol. in 12. Milano —26. 12 CORNELIO Nipote, tradotto da Soresi col testo a fronte, in 16. Milano —28. 4 1/2 —— senza il testo. 34/2 CORSO di Matematiche pure di L. B. Francoeur ‘versione note del Professor in 8vo. Livorno 1827. 25 Il 4. vol. contiene l’ Aritmetica e l’ Algebra elementare; Il 2. la Geometria analitica, e l’ Algebra superiore, questo vol, 2do. si vende anco separato al prezzo di Pli. 46 172 COSTUMI (i) della Grecia nei suoi tempi più luminosi, ossia Agatone, romanzo filo- sofico politico del Signor Wieland, 7 vol. in 42. Italia —26. 15 CRISTIANO (Il vero), ossia Raccolta di scel- ta preghiere, del Cav. Gius. Maffei, in 12, Milano —28. 3 1]2 CRONOLOGIA universale, di G. B. Ram- poldi, 2 vol. in 8vo. Milano —28. 42 1/2 CUOCO (il) italiano economico con tavole in rame 2. vol.in 12. Livor- no 1827. DANTE, La Divina Commedia, con note di Luigi Portirelli, 3 vol. in 8vo. Milano ediz. de’ class. ital. 32 —— Idem, ridotta a miglior Iezione dagli accademici della Crusca 2.da impressione, accresciuta degli argomenti, allegorie e spie- ga dei vocaboli oscuri, in 8vo. Napoli 1746. 18 DAVILA (Ar. Caterino), Storia delle guerre civili di Francia, 6 vol, in 8vo. Milano ediz. de’ class, ital. 62 DELTA Zoonomia, 6 vol. in 8vo. Napoli —20. 30 DiLL’educazione, trattato di Madama Cam- pan aggiuntivi dei consigli alle fanciulle ed alcuni saggi di morale 2. vol. in 12. Milano 41827. 10 DEMOSTENE, Arringhe contro Filippo, tra- prima italiana, con G. Doveri 2 vol, dotte ed illustrate dal P, Barcovich, in 16È Milano —28, i —— Opere tradotte ed illustrate da Cesarot ti 8 vol. in 8vo. Napoli —18. DIFESA del Cristianesimo, scritta da Mon signor Frayssinous, tradotta in italiano$ 8 vol. in 12. Fuligno 1826-27. 24f DIALOGHI sopra gii Amiori, la Pril gionia, le Malattie, ed il Génio dif, Torquato Tasso, con un discorsufj intorno alle ultime sue ‘opefe, d Stefano Giacomazzi 1. vol, in 8* Brescia 1827. i ol. DEL SUICIDI, Dissertazione dell'Avvocato] Piantanida, 4 vol. in 42. Milano, —28. 7 DISCORSO storico sul testo del Decameronel. di Gio. Boccaccio premesso da Ugo Fosco-W lo all'edizione delle 100 novelle fatta a Londra, in 8vo. Lugano —28, 3.4[2 DIZIONARIO dei Pittori dal rinnovamentoff, delle belle arti fino al 4800. di Stefanolf' Ticozzi 2 vol. in 8vo. Milano 1818. 20 DIZIONARIO di geografia comparata, cioè l'antica colla moderna e la motlerna coll’an- tica, in 8vo. Milano —27. 8 DOMAT, le leggi civili disposte nel loro ordine, nuova edizione con note e discor-| so del professor Pa dovani 7 vol in 8vo Pavia 1826. 60. DEL ROMANZO in generale ed an che dei Promessi sposi di Alessandro Manzoni discorsi due in 12. Milano 1827 i ELEMENTI di geografia antica, comparata colla moderna, di G. Antoine, in 12. Ber- Samo, ELOGIO di Alessandro Guidi, scritto ‘da Girolamo Turronî in 8vo. Pavia 1827. 3 ENCICLOPEDIA de’ fanciulli, di Rampoldi,@ 2 vol. in 16. con rami coloriti, Milanof —27, 1 -—— ad uso della gioventù, di G. B. Masson, 5 vol. in 12. Milano. , 204. ESCHILO, Tragedie tradotte da ‘Felice Bel lotti, 2 vol. in 8vo. Milano —24. 20} ERVINA, ossia l’ amor materno, traduzione dal tedesco, in 8vo. Lugano —28., 3 1/2 ESPOSIZIONE di belle arti in Milano nell’T.fh R. Palazzo di Brera l’anno —27, osserva-f., zioni di Don Sincero; opuscolo in 42. Ita. lia —27. 14 FEDERICI (Cam.), Commedie scelte, in 16. Milano —28, 90 FENELON, Compendio delle vite de’ più il lustri filosofi dell’antichità, in 42. Milano. 5@t FILANGIERI Gaetano, la Scienza della scelti, con 1826-27. 4 | Commentario si. vende ancor distaccato. 10 LORILEGIO poetico moderno, ossia scelta di poesie di 70 autori viventi, 2 vol. in12. Milano —22. LÌ 'ONTENELLE, Ragionamenti sulla pluralità de’ mondi, in 8vo. Napoli —A7. 2 4]2 «ARDIEN, Del governo e delle malattie dei bambini, 2 vol. in $vo. Napoli —23. 12 -—— Trattato della mestruazione e della ces- sazione de’ mestrui; in 8vo. Napolj —24. 6 SOLDSMITH, Compendio di Storik greca, 2 vol. in 16. Milano. 6 - Idem, di Storia Romana, 2 vol. in 46. Milano, «RAMMATICA (nuova) italiana, accomodata all’ insegnamento della prima età, in 12. Napoli —24. «RASSI ( G. ), Saggio su’ sinonimi italiani, in 16. Milano —27. 6 «RENIER, Trattato delle donazioni, de’ te- stamenti ec. 6 vol. in 8vo. Napoli —25. 58 TARTMANN, Farmacologia dinamica 3 vol. in 8vo, 30 [OOPER, La guida per il notomico, 2 vol. in 8vo. Napoli —19. 10 [I FANCIULLI Bearnesi, ossia lezioni . di morale atte ad istruire e diletta- re la gioventù di Madama Archier | Delafaye, traduzione del Prof. Gae- ‘tano Barbieri 4. vol. 18. Mil. 1820. 16 INTERESSE di Goethe per Manzoni, traduzione dal tedesco, in 8vo. Lu- gano 1827. 2) ‘INTRODUZIONE allo studio delle ar- ti del disegno e vocabolario compen- dioso delle arti medesime, nuova- mente compilato per uso degli stu- diosi amatori delle opere d’architet- tura, scultura, pittura, intaglio ec. 2 vol. in 8vo, con tavole in rame, Milano 1821. 24 DEARUM genera cum ordinis caractere naturali, specierum enumeratione synoni- mis que auctor John Bellenden Ker in $vo. Bruxelles 1827, 7 ALIANI ( gl’) in Russia, memorie d’ un Uffiziale italiano, per servire alla storia della Russia, della Polonia, e dell’ Italia | nel. 4812. Italia 1826, 4 vol. in 16. con | una carta geografica e due topografiche | rappresentanti le battaglie di Borodino, e di Malojarolawitz IRIS civilis ecloga, in qua preter Justiniani Institutiones, novellasque 118 et 127. Ul. piani regularum liber singularis, Pauli sen- tentiarum libri V, Gaii institutionum com- mentarii IV, et breviora quaedam veteris pra monumenta continetur, in 12. f Faris —27, 42 è.| LAMPREDI (Gio. M.); Diritto pubblico dip versale;, 4 vol. in 16. Milano —28. 18 LETTERE inedite di Francesco Milizia al Conte Samgiovanni scritte da Roma dall’an- no 41775 al 4790 in 12. Bruxelles 4827 4 ———t— di Giulia a Ovidio e d’ Ovidio a Giulia, 2 vol. in 18. Cosmopoli 1827 4 LIBES, Trattato: completo elementare di fisi- ca ; 3 vol in 8vo. Napoli —46. 16 LOCKE, Saggio sull’ intelletto umano, com- pendiato dal D. Winne, seguito. della ri- ‘ cerca della verità, dello stesso autore ; 3 vol. in 12. Napoli —25. 6 LONGINO, Trattato del Sublime, tradotto da A. F. Gori, in 12. Milano. » 3 LUCREZIO CARO; Della natura delle cose, tradotto dal Marchetti, in 8vo. Milano ediz. de’ class. ital 12 LUCREZIO Caro, della Natura delle cose, nuovamente volgarizzato, in 12. Lugano 1827. 9 MALASPINA di Sannazaro, Saggio delle leg- gi del bello, applicato alla pittura ed ar- chitettura, in 8vo. Milano —28. 7 MANUALE dell’ aceurato agricoltore, per campi, orti e giardini, con tutte le regole ST sull’ esperienza; in 16. Milano —28. 5 delle mitologie compilata su ì ‘migliori autori, in 12. Milano —26. di Polizia medica, di Lorenzo Martini, 4A vol. in 12, Milano —28. 7 di Tecnologia generale, ossia esposizio- ne de’ princip] ragionati dell’ applicazione de’ prodotti della natura agli usi della vi-. ta ; di Don Gius. De Volpi, 2 vol. in 12 Milano —28. eleg. ediz. 16 MANUALE della lingua italiana com- pilato da Francesco. Ambrosoli in 12. Milano 1828. v7 MANUALE d’ anatomia generale descritti ja e Patologica di G. F. Meckel, aumenta a di nuovi fatti da G. L. Jourdan, e da Breschet, versione italiana con note di G. B. Caimi, 48 fascicoli in 8vo.. Milano 1825. 72 MANZONI Alessandro, i promessi sposi, Storia milanese del secolo. decimosettimo 6 vol. in 48. con fig. Firenze 1827. 43 4/2 —— Detto detti 3 vol. in 8vo. Livorno. 18 MEMORIE del Dottor Antonmarchi, oyvero gli ultimi momenti di Napo- leone, 2 vol. in 8vo. Lugano 1827. 15 METAMORFOSI (le) d’ Ovidio, ridotte da G. A. dell'Angnillara, 4 vol. in 18. Milano —27 e —28 eleg. ediz. in carta velina. 14 MISCELLANEA di novelle, favolette e racconti morali, ossia lettura die zo lettevole ed istruttiva, compilata da Luigi Boneschi 2. vol. 12mo, lodi 1826. Hr LA MORALE Biblica, ossia florilegio di Massime tratte dai due testamenti da Melchiorre Tesia 1. vol. Mil. 1827. 4 MONTESQUIEU, . Spirito delle leggi, con note dell’ abate Genovesi, 4 vol. in 8vo. Napoli —20. 16 MILIONE (il) di Marco Polo, testo di lingua del secolo XIII ora per la prima volta pubblicato ed illustrato dal Conte Gio. B. Baldelli Boni, 4 vol. in gto. e atlante, Firenze 1827. ; 125 NARRAZIONE succinta dello scoprimento d’ America eseguito da Cristoforo Colom- bo in 18. Milano 1826. > 4 NOTIZIE astronomique, adattate all’uso co- mune da Ant. Cagnoli, 2 vol. in 42. Reggio —27. NOVELLINO (il) di Masuccio . salernitano in toscana favella ridotto, 2 vol. legati in uno, in 8vo. Ginevra 4765. 25 ORAZIONE sopra la predestinazione dell’Ab. Eugenio Piantanida Milane- se, seconda edizione opuscolo in 8vo. Lugano 1828, 11/2 ORFILA, soccorsi da somministrare alle persone avvelenate. e cadute in asfissia, seguiti dai mezzi opportuni per ravvisare i vini adulterati ec in 18mo. Bologna 1827. 5 OVIDIO, Metamorfosi tradotte dall’Anguilla- ra, 4 vol. in 18. elegante edizione Milano —28. Ad PAGANO (Mario), Princip] del codice pe- nale e logica de’ probabili, in Spananeli PARDESSUS, Trattato delle servitù, in 8vo. Napoli —24. 10 PARUTA Paolo, storia della guerra di Ci- pro, in 8vo. Siena 1827. 8 PASSEGGIATA intorno al mondo negli anni 1817, 18. 19. e 20, sopra le corvette del re di Francia l’ Urania, e la Fisica, opera del sig. Arago disegnatore della spedizione, 4 vol. in 12 con fig. colorite, Milano 1824. 24 PERSIL, Questioni sopra il privilegio e le ipoteche su î pignoramenti e le graduazio- ni: 4 vol in 8yo. Napoli —23. 24 PHARMACOPOEI A_ medici pratici univer- salis, sistens medicamenta. prieparata et composita auctore F. Swediaur cum notis Van-Mons, 3 vol. in 18. Bruxelles 18417. 48 PIANTA (la) dei sospiri, romanzo di Defendente Sacchi 12mo, Lodi 1824 5 PINEL, Nosografia filosofica, 3 vol. în 8vo. Napoli —23. 24 PLATONE in Italia, traduzione dal greco da Vincenzo Cuoco seconda edizione 2 vol. in 8vo Parma 1820.16 POESIE e Prose scelte, del Conte Agostino Paradisi, 2 vol in 12. Reggio —27. 40 POLI, BALDASSARE, Saggio filosofico sopra la scuola dei. moderni Filoso- fi-naturalisti, in 12, Milano 1827. 8 POTHIER, Opere complete; 46. vol. in 8vo. Napoli —20. 220 QUADRO della rivoluzione f rancese scritta da Sir Walter Scott 3. vol. in .8vo. Fi- renze 1827. 45 RACCOLTA di poemi didascalici, in. 8vo. Milano ediz. de’ class, ital. 40 RANDONI, CARLO, degli ornamenti d’Architettura, e delle loro simme-: trie, colle regole teorico-pratiche per ben profilare ogni genere di cornici, in 4to. con fig. Parma 1813, ‘ 25 REDI (Frane ), Opere ; 9 vol. in 8vo, Milano ediz, de’ class. ital. 90 Relazione della condotta dell’ arcive- scovo di Taranto Capece-Latro nelle f famose vicende del regno di Napoli nell' anno 1799 ; pubblicata dal ca- nonico Ang. Sgura 1826, in 8vo. 4 RIME piacevole d’ un Lombardo, in16. Mi-Y lano. 3 4]2 ROBERTSON, Storia dell’ America 3 vol. 8vo. con carte geografiche Mil. 1821, 30 ricerche storiche su l India anti- ca, sulla cognizione che gli antichi nef avevano ec, con note, supplimenti, ed il- lustrazioni di Gio, Domenico Romagnosi 2 vol. 8vo. Milano 1827, 18) ROBERTSON, Storia del regno di Scozia sotto Maria Stuarda e Giacomo VI, 2 vol. in 8vo, Milano —28. 24 ROMANI (Gio.), Dell’antico corso de’ fiumi Po, Oglio ed Adda, in 8vo. Milan —-28. 24] ROMANZIERE (il) inglese, o scelta di com onimenti patetici, in 12. Milano. SABATIER, Medicina operatoria, 6 vol. i 8vo, Napoli —22. 2 SACRA (la) Bibbia, che contiene il vec- chio e nuovo testameno tradotta in italia no da Giovanni Diodati 1 vol. in 42 belli edizione Londra 1823 legato in pelle 2% LA stessa, tradotta dallo stesso in 8vo, Ba@ silea 1822 legata in pelle nera. bi SALLUSTIO, Catilinavia e Giugurtina, tra dotto da Bartolommeo da S. Concordio, ii 46. Milano —28. ; È SEGUR, Galleria morale e politica, 2 vol.ii 42, Milano. 7 1 SIMONE di Nantua, ossia il mercante di Campagna; opera che ottenne il premio proposto dalla Società d’ istruzione ele- mentare, di De Jussieu tradotto dal Fran- .cese in 12 Milano 1849, 4 SOAVE, Istituzioni di logica, metafisica ed etica, 4 vol. in 12. buona edizione Milano AS. 415 SOLITARIO (il) e Cecilio, novella morale- filosofico-allegorica, di Giacomo Ciceri, in 8vo, Roma —27. 2 SPETTATORE (lo) italiano; Opera del Conte È Gio. Ferri di S, Costante, 4 vol. in $8vo. Milano —22, 47 4[2 | SQUARCI d’ eloquenza di celebri moderni autori italiani, in 12. Napoli —16. 4 STATISTICA della Svizzera, di Stefano Franscini ticinese, con carta geografica, in Avo. Lugano —27. STORIA della letteratura antica e moderna, di Federigo De Schlegel, 2 vol. in 8vo. Milano —28. 2A della Gran Brettagna da’ primi tempi sino a’ dì nostri, di Gio. Adams, 8 vol. in 42. Milano. 30 STORIA della malattia petecchiale-conta- giosa che ha regnato per tutto il 4827. nella provincia di milano di Giovanni Capsoni in 12 Pavia 1820. 3 dei due viaggi comandati dal go- verno inglese, uno per terra diretto dal Capitano Franklin, l’altro per mare sotto gli ordini del Cap. Parry onde scoprire un passaggio dall’oceano atlantico nel mar pacifico in 12. con fig. col. Mil. 1827 6 — universale compilata per la istru- zione della gioventù dal professor Schroeck 5 vol. in 18. Milano 1827. 20 TAMBURINI, Analisi del libro delle pre- scrizioni di Tertulliano in 8vo. Milano 1818. 6 TASSO (Torquato), Opere; 5 vol. in 8vo, Milano ediz. de’ class. ital. 60 TOLLIER, Trattato delle prove giudizia- rie, estratto dal dritto civile francese, in 8vo, Napoli, 4 zI TRAGEDIE di Alessandro Manzoni, Milanese, Il Conte di Carmagnola e l’Adelchi, quinta edizione, aggiunte- vi le poesie varie dello stesso, ed alcune prose sulla Teorica del dram- ma Tragico, x. vol. in 18. Pisa 1826, —Vera idea della Santa sede, in 8vo. Milano 1818. i 8 TRATTATO de’ cambj, opera di Ang. Pra- da, in 8vo. bislungo, Milano —20. 10 de’ nomi e verbi italiani, supplimento alla nuova grammatica italiana; in 12. Na- oli —25. 2 VERRI (Alessandro), Discorsi varj, in 16. Mi- lano. 5 VIAGGIO alla repubblica di Colombia ese- guito nell’ anno 1823, dal sig. Mollien, 2 vol. in 12. con fig. col. Mil. 1825. 42 Brasile negli anni 1815 1816 e 1817. del Principe Massimiliano di Wied-Newied, trad. dal tedesco 4 vol. in 12. con fig. colorite. Milano 1821. 24 ———— in Egitto e in Nubia, seguiti da un altro viaggio lungo la costa del mar rosso, e all’ Oasi di Giove Ammone di G. B. Belzoni, 4 vol in 12. fig. 24 VIAGGIO Pittorico della Toscana dell’ Abate Francesco Fontani, 3za. edi- zione 6 vol. in 18mo. con molti ra- — —_ T_ a mi Firenze 1827. 36 VICO (Gio. Bait.), Principj d’una Scienza nuova; 2 vol. in 8vo. Napoli —26. 15 VITA di Cristoforo Colombo scritta e cor- redata di nuove osservazioni e di note ida Luigi Bossi in 8vo. fig. Mil. 1848. . 8 VIVENZIO, Storia del regno di Napoli e suo governo : 2 vol. in $vo. Napoli —27. 8 UGONI, CAMMILLO, della letteratu- ra italiana nella seconda età del secolo XVIII. 3 vol. in 12. Brescia 1820. 15 UOMO (1°) di conversazione, ossia raccolta di novellette, facezie, motti ec., 5 vol. in 16. con figure Milano —20. 15 I prezzi sono in paoli fiorentini, corrispondenti a 56 centesimi di franco. La mia Casa s’ incarica di eseguire le commissioni che li amatori delle lettere vorran- no affidarle, tanto di libri di Francia che d'Italia e d'Inghilterra. NB. Oltre i libri descritti in questo estratto di catalogo, si trova «presso di me una copiosissima collezione di tutte le opere in- signi e classiche già note, tanto in italiano che in francese; tal- chè gli amatori delle lettere possono con tutta sicurezza indi- rizzarmi le loro dimande di quelle opere che bramassero avere, quantunque non notate nel presente estratto. anta, ANTOLOGIA LUGLIO, AGOSTO, SETTEMBRE, 1020. TOMO TRIGESIMOPRIMO. FIRENZE AL GABINETTO SCIENTIFICO E LETTERARIO DI G. P. VIEUSSEUX DIRETTORE E EDITORE, TIPOGRAFIA DI LUIGI PEZZATI MDCCCXXVIII ANTOLOGIA N.° LXXXXI. Luglio 1828. Geschichte des Rimischen Rechts im mittel alter ec. — Storia del diritto romano nel medio evo, di Frperico Carro DrI S4- viewr. Heidelberga, presso Mohr e Zimmer 1815 1827. Volumi. Ia IV. (Anr. I. Vol. I, p. xxx. 415.) Di quest’ opera che tanto grido ha levato non solo in Ger- mania ma in tutta Europa, e della quale nissuno ancora ch’io sappia non diede conto all’ Italia, mi sono proposto di presen- tare adesso un qualche esteso ragguaglio (tanti articoli quanti volumi) ai lettori del nostro giornale fiorentino. E perchè anco troppe sono le cose le quali di per sè stesso mi richiama a dire il subjetto, io mi fo tosto ad avvisarlo senz’ alcuna prefazione , e senza menomamente ragionare nè della viva luce di che at- tualmente splendono nella Germania le buone lettere, nè della loro filosofia, nè (per quanto ora si potesse addire) di quella scuola storica del diritto così felicemente creata o rinnovellata dall’Hugo, dall’ Eichorn e dal nostro autore. Cose tutte onde molto mani- festamente si dimostra, che se i tedeschi ultimi per tempo e co- me spigolatori entrarono nel campo della europea letteratura, tale peraltro e cosiffatta messe or ne presentano di nuove ed utili co- gnizioni, e tanta è la sana critica con che riordinarono quelle ‘precedentemente colte dagli altri popoli, che ben’ei possono me- nar vanto d’ essersi in breve tempo posti ad un pari con tutti quelli. Ma venghiamo al proposito. Incomincia l’autore (oggi consigliere di stato e cav. degli or- dini di S. M. Prussiana ; professore di Diritto nella R. Univer- 4 sità di Berlino ec. ec.) con una semplice ed elegante prefazione, in cui ci narra che primo suo divisamento era stato di scrivere la storia letteraria del romano Diritto dai tempi d’ Irnerio sino ai nostri giorni, al che gli avevano inspirato inclinazione e ge- nio i consigli del degno suo precettore il Weis di Marborgo, la sana intelligenza dell’intimo spirito dei glossatori della età di mezzo , e la bella maniera con cuidal nostro Sarti era stata trat- tata questa parte della storia letteraria del dritto. Ma come ap- pena v’ ebbe posto mano conobbe tosto che tale non poteva es- sere il piano di un libro, in cui non la semplice sposizione delle cose precedentemente dagli altri adoperate, ma eziandio nuove e tutte proprie ricerche volea proporre l’autore. Oltrechè 1’ opi- nione oramai generalmente invalsa e riputata vera che il romano diritto non mancò intieramente pel conquisto dell’impero d’ oc- cidente fatto dai barbari; e la considerazione che la storia del Diritto non ha limiti troppo contraddistinti nè separati della sua letteratura, gli facevano per una parte avvertire il bisogno di par- tirsi con le proprie ricerche da un punto assai più rimoto che non aveva pensato dapprima; come d’altronde il vedere e riflet- tere che la storia letteraria del romano diritto nel medio evo ve- ste un suo proprio particolare aspetto e da sè sola presenta un tutto insieme, lo trattennero dal condurre il lavoro sino ai dì no- stri. Massime poi perchè nel XVI secolo comincia quella nuova e sì diversa forma, in cui la nostra scienza si venne a modella- re per gli aiuti della storia e della filologia: forma di cui mal si potrebbe ragionare adesso che appena è incominciata e sboz- zata ; onde i giureconsulti dei nostri tempi tanto travagliansi per condurla alla sua perfezione e compimento. Per le quali consi- derazioni, mutato pensiero , piacque al Savigny di lavorare una storia del romano diritto nel medio evo. Questa istoria (prosiegue ad avvertire il ch. autore) dividesi naturalmente in due parti principali, ciascheduna delle quali forma di bel nuovo un intiero. Comprende la prima parte i VI secoli precedenti ad Irnerio : tempo in cui la durata del romano diritto si dimostra sì con saldissime prove ; ma che di scientifici lavori serba soltanto alcune poche e debolissime tracce. La se- conda parte abbraccia i IV secoli posteriori ad Irnerio ; ed è così ricca di scienza, di dottrine e d’ opere d’ingegno, che la storia del diritto quasi trasformasi in una storia letteraria della giuri- sprudenza. Nei primi due volumi è racchiusa la prima parte: nei seguenti (e in quelli ancora che seguiranno, poichè l’opera non è ancora compiuta) la seconda. Nel primo volume si espongono 5 le risultanze delle ricerche sopra quei punti storici comuni a tutti quei popoli che si partirono fra loro l’ imperio d’occidente, e che non altrimenti avrebbero potuto porsi nella maggior luce ed evi- denza, sennonchè investigandoli e raffrontandoli insieme ; e so- no: le fonti del diritto nell’ universale, la costituzione degli stati, e l’istruzione. E perchè i moderni scrittori ristrinsero al mero civile ogni loro ricerca intorno al romano diritto nell’età di mez- zo, sull’ immaginato fondamento che nei nuovi stati rimase in- vero parte del diritto civile e criminale dei romani, ma nulla della loro politica costituzione, quindi il Savigny rende ragione delle sue ricerche ancora intorno a questa: ed è, che la scelta fatta da un popolo della propria legislazione mai non potendo essere nè arbitraria nè capricciosa, ma comandata da’ suoi biso- gni e dalle intime sue necessità, non altrimenti spiegherebbesi la durata del romano diritto che ammettendo la durata di un romano popolo e di romane società. Poichè, se distrutto l’impero di Occidente, il popolo romano fosse scomparso dalla faccia della terra , o avesse perduto e libertà e ragioni di proprietà, come il bisogno, come la possibilità che durasse il romano diritto? Nè saria tampoco da facilmente credere alla durata del gius roma- no , se, conservate in parte le loro libertà e proprietà, l’an- tica costituzione fosse rimasta in guisa annichilita, che i vinti si fossero in un mescolati e confusi coi vincitori : avvegnachè il diritto egli è parte della vita pubblica di un popolo, e spegnen- dosi questa si spegne di necessità ancora quello. Infine, data l’esistenza di un gius è d’ uopo concedere vi sieno delle per- sone che lo amministrino ; onde egli è forza ammettere che nelle romane provincie conquistate dai Germani rimanessero romani giudici e romani giudizi. A buona ragione pertanto pensò il Sa- vigny d’investigare le circostanze dei vinti in quei nuovi ger- manici stati, e quale si fosse non tanto il destino delle loro per- sone e proprietà , quanto poi principalmente (per quella parte almeno che addicevasi al sno proposito) la costituzione sotto la quale vivevano. Premesse tutte queste considerazioni per le quali i lettori vengono posti in grado di considerare sotto adeguata luce la sua mente e la sua opera, tocca rapidamente l’illustre autore del di- vin piacere che provano quei sapienti i quali con acutissimi sguar- di si fanno come il Niebuhr e, poteva aggiungere, siccome il Vi- co, a contemplare l’ origine o la rigenerazione dei popoli. Piace- re che tutti gli consentiranno tanto maggiore per chi tenti pe- netrare addentro la storia delle nazioni del medio evo, comecchè 6 quivi apprendasi a rintracciare l’ origine e le cagioni dell’ essere attuale delle genti d’ Europa. Ed accennate di volo quelle dif- ficoltà che dovè patire nel suo lavoro, tra per la cattiva condi zione delle fonti ‘alle quali doveva attingere, e per le tante con- traddizioni che qua e là si trovano sparse nei documenti del- l’istoria, e infine (come modestamente egli dice) per non avere in prima conosciuto abbastanza l’antico diritto germanico, si confes- sa poi con grato animo, se le vinse in parte, debitore agli aiuti ed ai consigli del Niebuhr, dell’Eichorn e del Grimm, non che d’al- tri suoi carissimi amici. E dato religiosamente il novero delle fonti, dei documenti e degli scrittori ove attinse, ei viene all’ope- ra, di cui prendiamo adesso a succintamente esporre il primo volume. Questo primo volume, nel quale, come accennai, si consi= dera il fato universale del romano diritto presso tutti que’popoli e regni in cui si disciolse l'impero d’ Occidente, è distinto in sei capi. E perchè l’opera avrebbe mancato del suo legittimo fon- damento se non si fosse rappresentata la condizione delle ro- mane leggi e giurisprudenza avanti che l’ impero traesse a rovi- na, apre quindi l’autore la sua istoria narrando nel primo capo le guise in cui quel diritto e quella giurisprudenza vennero gra- datamente e senza interruzione nella forma e condizione, in cui si trovarono al tempo della invasione dei barbari. - L’ antichissimo diritto si fondò dapprincipio in Roma, sic- come presso tutte genti, nelle consuetudini figlie della sapienza e religion popolare. Ma le politiche circostanze avendo necessi- tata ben presto una legge fondamentale, si credè buono consegnar- vi per iscritto non solo la costituzione dello stato, ma eziandio la maggior parte di quelle consuetudini. In questo senso le XII tavole diventarono base del diritto civile, e tale durarono infino a Giu- stiniano. Senonchè molti cangiamenti vi s’ introdussero anche nel tempo della libera repubblica , sia per sanzione del popolo, o per consuetudine. La pratica del gius consisteva poi quasi tutta in una fila di simboliche azioni di forma rigidissima , in apprende- re, condurre e dimostrare le quali spendevano la vita e gli scritti i tanto famosi ed onorati legisti, i quali a ragione pos- sono riguardarsi come propugnatori e custodi dell’antica forza e peculiare distintivo del civile diritto. Ben è vero peraltro che come le conquiste e il commercio con le italiane e 1’ estere genti ebbero reso meno singolare e più incerto il naturale dapprima sì rigido e ben definito dei romani, queste nuovità operarono can- giamenti eziandio nel diritto civile. Fino dai primi tempi di Ro- 7 ma, per la tanta copia dei forestieri che vi accorrevano, era stato necessario non solo di creare per essi una particolare pretura, ma sibben di conoscere e amministrare un gius delle genti. Onde per tal contatto anche la ragion civile venne ad assumere un aspetto più indefinito e più largo, e ad immedesimarsi man mano al gius delle genti. L* editto del pretore mitabilmente promosse e regolò siffatto cangiamento; e mentre i legisti adoperavano ogni loro sforzo per conservare al diritto l'antico suo distintivo , i pretori all’ opposto lo conducevano al nuovo. Così al ‘cadere della re- pubblica fonti del diritto erano le XII tavole e 1° editto del Pretore. Sotto i primi imperatori l’ antico gius civile venne ampliato e ridotto alla primiera sua forma per più decreti del popolo e del senato. Ma l’ editto non poteva non ottenere autorità gran- dissima, tostochè nella nuova costituzione tutte conspirava a di- struggere l’ antica indole nazionale. Intanto nella repubblica la condizione dei legisti erasi, più di tutt’ altre cosè , cangiata. Siffattamente dalla primiera forma erasi allontanato il diritto che il trarre da tante e così varie fonti quei semplici elementi onde è bisogno in pratica, era opera da volere non poco d’arte e d’in- gegno. Pretore e giudici più non potevano immediatamente attin- gere alle fonti per giudicare ; onde un lavoro scientifico su quelle s'era oggimai fatto indispensabile. D’altronde le nuove arti e la nuova filosofia, condotte dalla Grecia in Roma, non poterono re- starsi estranee alla giurisprudenza. E così, dappoichè colla liber- tà si fu spenta la liberissim’arte oratoria, la giurisprudenza , divenuta in tempo di pace la sola occupazione degli uomini di- stinti per ingegno o stimolati dall’ ambizione ; ascese hen presto al punto cui mai non giunse presso alcun popolo nè in alcun tempo. Ma, toccato l’ apice di sua grandezza, non potè sola ri- manersi incorrotta nella universal corruzione. E mentre l’ inca pacità di usare alle fonti senza l’aiuto di nuovi scritti teoretici, cresceva a misura che l’ardore e la capacità dei lavori scientifici diminuiva , le opere dei giureconsulti sotto Caracalla ed Ales- sandro Severo respiravano l’ ultimo fiato della scienza. Intanto , oltre le vecchie fonti del diritto, le XII tavole e l’ editto , erane scaturita una nuova ed abbondantissima: le co- stituzioni degl’ Imperatori. Per lungo tempo esse costituzioni fu rono tanti rescritti (sul fare dei responsi dei legisti) ai magistrati o alle private persone, onde dichiaravasi il diritto vegliante. Non così sotto Costantino e successori. Da esso in poi comincia- rono le costituzioni degl’ imperatori a diventare più frequenti e 8 di maggiori cose complessive, perchè la nuova religione distrug- gendo gli antichi, veniva creando nuovi bisogni e nuovi pen- sieri. Nè in queste novelle fonti niuna era delle difficoltà che opponevansi all’ uso delle antiche: avvegnachè, nate dai recenti bisogni e dalle idee del giorno, facil cosa fosse comprenderle ed applicarle; nè orma qui rinvenivasi di quell’ artificioso apparato che rendea più difficile usare dell’ editto. Così al principio del V secolo la condizione del romano diritto era questa. In teoria si tenevano come fonti i plebisciti, i senatusconsulti, gli editti dei magistrati romani, le costituzioni degl’ imperatori e le consuetu- dini: fondamento comune a tutte le XII tavole. In pratica però si usavano per fonti gli scritti dei grandi giureconsulti e le co- stituzioni ; onde, era cessata la difficoltà di usare alle vecchie fonti. Non che per altro nuove difficoltà non fossero insorte ; alcune particolari alle opere dei giureconsulti , altre alle costitu= zioni. È vero infatti, che Paolo , Ulpiano e gli altri famosi ri- ° sparmiavano la fatica di ricercare le vecchie fonti, e qual parte del diritto fosse tuttora in vigore. Ma chi ne riduceva l’ opera ad una semplice unità ?_ D'altronde queste opere erano assai rare e carissime; nè poche le contradizioni che regnavano fra loro; onde il diritto stava per diventare o una scienza difficilissima, o vacillante ed arbitraria del tutto. Rimedio a tanto male pro- cacciò Valentiniano III con quella celebre costituzione dell’anno 426, ricevuta poi nel codice di Teodosio, e con la quale ordina . vasi che tutti gli scritti di soli cinque giureconsulti, Papiniano , Paolo, Ulpiano, Gajo e Modestino (eccetto le note di Paolo ed Ulpiano a Papiniano) avessero forza di Iegge in guisa, che nella diversità delle opinioni prevalesse la pluralità delle sentenze, nella parità l’ opinione di Papiniano , e nel di lui silenzio 1’ arbitrio del giudice. Ebbe questa costituzione tale e siffatto credito, che non senza maraviglia vedesi in tutte le opere (tranne le Pan- dette) a quella posteriori citati ed usati soltanto gli scritti di quei cinque giureconsulti. Anche per le costituzioni con un la- voro simile si ovviò alle difficoltà medesime, avvegnachè nei co- dici Gregoriano ed Ermogeniano, e nel Teodosiano dell’anno 438 si raccogliessero insieme tutte le costituzioni degl’imperatori aventi forza di legge. Così nell’ anno 476 quando ruinò l’Impero d’0c- cidente, erano fonti del diritto : 1. Gli scritti dei giureconsulti secondo la costituzione di Va- lentiniano III 2. I codici Gregoriano ed Ermogeniano. 3. Il codice Teodosiano. \ 9 4. Le novelle promulgate dopo quel codice. Ma anche il presente loro stato eccedeva d’ assai le condizioni dei tempi, onde il bisogno di una nuova riforma sentendosi dap- pertutto , non a mala pena erano scorsi trent’ anni che quattro nuovi lavori si fecero in quattro diversi paesi, e tutti l’uno dall’als tro indipendenti; cioè: 1. L’ editto di Teodorico per gli Ostrogoti. (A. D. 500) 2. Il Breviario d’Alarico II pei Visigoti. (506) 3. Il così detto Papiano pei Borgognoni. (c.* 500) 4. I libri di Giustiniano per l’Oriente. (528-34) Esaminando le prime tre citate opere, le quali formano l’im- mediato subietto della presente istoria, questo nella loro povertà vi si ravvisa di comune, che ciascheduna delle medesime rac- chiude tutto il diritto romano , legisti e costituzioni, in un solo volume di piccolissima mole. In particolare poi è da notare aver l’ editto di Teodorico ridotte le fonti ad una nuova forma : ivi non parlano nè i legisti nè gl’ imperatori ma l’autore dell’Editto. Anche il così detto Papiano (1) è un’opera tutta nuova e or- dinata a materie: ma bene spesso le fonti sono pure e non al- terate , onde per ogni aspetto rendesi più ragguardevole che non l’editto Ostrogoto. Assai più ricco degli altri due è il breviario Ala- riciano. Questo libro non venne ordinato in una guisa propria : solo che alcuni passi scelti delle fonti, dei giuristi e delle co- stituzioni vennero insieme raccolti, per lo più senza alterazione, ma sì con molte lagune . Al maggior numero di quei passi trae dietro una interpretazione, e questo ancora è un punto massimo della differenza che vi corre conle altre due opere. Comparate a questi tre lavori da’ romani giureconsulti, condotti o nelle Gallie o in Roma stessa, desta maraviglia la respettiva perfezione dei libri di Giustiniano, compilati in paese straniero e da non romani giureconsulti. -Dei quali sì perchè a tutti noti, sì perchè meno pertinenti a qaesta parte dell’ opera, tralascerò adesso di fa- vellare . Esposto così lo stato del gius e della giurisprudenza dei ro- mani nel V secolo; era mestieri nella medesima guisa rappresen- | tare il fato e l’ ordinamento dei loro giudizii (cap. 7). E perchè l’Italia e le provincie erano per questa parte. diversamente co- (1) Come per un errore del Cujacio la legge romana dei Borgognoni si at- tribuisse a un preteso giureconsulto chiamato Papiano , io narra il Saviguy nel secondo volume della sua storia, onde ne verrà fatta parola nel mio 2,9 articolo. T. XXXI. Luglio. |] 10 stituite , tratta prima l’illustre autore dell’ Italia e poi delle pro- vincie . I. Era l’Italia divisa in un grandissimo numero di repubbli- che, i cui cittadini, dopo la guerra Italica addiventarono parte del popolo sovrano. Ben è verissimo che le repubbliche, o vogliam dire i comuni, rimasero nella soggezione del popolo romano, ma l’ intimo loro reggimento restò libero nelle mani dei cittadini . Ciò vuol dirsi principalmente dei Municipii e delle Colonie : per- chè le prefetture erano governate a parte , e i così detti Fora, Conciliabula , Castella non tenevano troppo stabile nè definito governo. Le popolari adunanze dei Municipii e delle Colonie eser- citavano, come in Roma, il potere sovrano: sceglievano magistrati e ordinavano vere leggi e statuti. Ma quando in Roma sotto Ti- berio , ogni autorità del popolo passò nel senato , lo stesso ac- cadde nelle altre città d’ Italia, nè mai più udissi parlare di popolo. Il senato di queste repubbliche si chiamò propriamente ordine dei Decurioni; in appresso semplicemente ordine ; più tardi ancora, Curia ; i suoi membri Decurioni o Curiali. Onde bene spesso le voci Serato e Curia s'incontrano in opposizione; l’una per indicare il senato romano , l’ altra il senato delle sog- gette repubbliche : non che per altro la Curia e i Curiali non si appellino talvolta, come nella tavola d’Eraclèa, Senato e Se- natori ; più spesso ancora Municipi ( Municipes ) e Principali . Era particolare ufficio del senato governare il comune insieme coi magistrati. Niuno poi se non senatore o decurione non po- teva essere magistrato : la scelta facevasi dai Decurioni ; i quali prima nominavano (nominatio) e poi creavano (creatio) i magi- strati. Nell’ Affrica questo occorre di particolare, che non il solo senato ma tutto il popolo partecipava alla scelta. In Roma libera aveano due specie di cittadini romani, una delle quali cioè i citta dini per ottimo gius (optimojure Cives) erano capaci del voto e delle magistrature (suffragium et honores) e gli altri (non optimo jure ci- ves) nò. Usando della voce stessa per significare 1° idea medesima , può dirsi che i Decurioni erano cittadini per ottimo gius; per non ottimo gius i plebei. E siccome i primi soli potevano inviare suffragi a Roma : indi è se i decurioni spesso si appellan municipi. Lo stato dei decurioni fu da principio pieno di onore e dignità, come ce ne fa fede la tavola d’Eraclèa ; divenne poi sotto gl’ imperatori cristiani uno stato d’ avvilimento e d’oppressione, come lo mani festa il codice Teodosiano (2). Sicchè i decurioni adoperavano ogni (2) Chi amasse vedere egregiamente trattata questa materia delle cose n loro potere per trarsi fuori della Curia; nè vi riuscivano, se pri- ma non ne avevano sostenuti tutti i carichi o conseguito un gra- do illustre nella corte o nello stato. La direzione immediata de- gli affari del comune era confidata ai magistrati non dappertutto uguali nel nome o nel numero. Fra coloro che giudicavano , © dei quali restò traccia sino ai dì nostri, sono: i Duumviri, i Prefetti, i Quinquennali e i Difensori, ugualmente che le per- sone di Cancelleria. Soprastavano a tutti i Rettori imperiali che fino dal terzo secolo occorrono sparsi per le città d’ Italia. La più eminente magistratura delle città italiane (paragonabile al consolato non ancora disgiunto dalla pretura ) e che presiedeva ugualmente al senato e nei giudizii, erano i così detti Duumoiri o Quatuorviri, secondochè esercitavasi da due o da quattro per- sonaggi. Nelle inscrizioni al nome Duumvir o Quatuorvir trae bene spesso la non sempre unica loro qualificazione juri dicun- do. Non di rado questa principale magistratura è designata pel nome una volta generico di magistratus , e certa provincial va- nità gli mascherò col titolo ora di console, ora di pretore, e per- fino di dittatore. Fiorendo la romana repubblica tutto fa crede- re che i duumviri avessero giurisdizione ed illimitata. Comunque sia vedesi limitata in appresso, probabilmente fino dal tempo in cui l’Italia venne dall’Imperatore Adriano partita fra quattro con- solari, e di poi da Marc’Aurelio fra’quattro giudici. Ritennero allo- ra le città i loro particolari giudizii dentro una certa forma; le cau- se di maggiore importanza si traducevano avanti al giuridico o avanti al pretore in Roma. Apparisce dal codice di Teodosio che nelle cause ordinarie fossero i duumviri giudici della prima istan= za > gli officiali imperiali della seconda. E qui ci duole non poter riportare le tante riprove che della giurisdizione dei duumviri sì adducono dal nostro autore, che le ricavò dalle Pandette, da Paolo e dalla famosa legge della Gallia Cisalpina . Non però in tutte le città italiane erano duumviri. In alcune , per eccezione e in luogo dei duumviri liberamente scelti , venivano da Roma inviati prefetti Juri dicundo : in ogni resto quelle città reggevansi come le altre , nè i loro cittadini erano dammeno apprezzati. Altra muni= cipale magistratura in diversi luoghi o tempi con diverso nome de- signata era il così detto censore, curatore o quinquennale (3). Eser- municipali vegga: RorA de re municipali romanorum , Stutgart 1801. E iu particolare per la Francia è commendabile 11 1° saggio del Gorzor nel suo li- bro intitolato : Essais sur l Mist. de France et d'Angleterre. (3) Che il quinquennale fosse una stessa cosa del censore, sembra provarlo 12 citava un officio simile a quello del censore e del questore insie- me congiunti. Curava i pubblici lavori, edificii etc. formava le liste dei senatori, e in un coi duumviri manteneva le franchigie dei medici e professori dagli aggravii municipali. Venivano quindi i difensori e i rettori delle città, quantunque più propriamente dati alle provincie. Tutti questi magistrati delle città potevano al bisogno delegare 1’ ufficio loro ad un qualche privato che assume- va nome di vice gerente (agens vices). Infine delle persone di can- celleria noteremo che col variar dei tempi variarono di nomi. Nel- 1’ età classica, e in quella ancora degli antichi legisti, il segretario dei pubblici magistrati chiamavasi scriba. Era 1'Exceptor un segre- tario particolare o schiavo o prezzolato , come appunto l’attuario e il notaro. Nel V e VI secolo 1’ us» del parlare cangiò : e dalla r0- titia dignitatum dell’ impero raccogliesi che il segretario de’ pub- blici magistrati chiamavasi Zxceptor. Il notaro si trova solo nella cancelleria dell’ impero molto elevato in rango e negli affari. Più conspicui di tutti, i tribuni e i notari aventi grado e soldo di officiali. I Tabellioni infine erano ciò che oggi sono i notari , che al principio del VI secolo ebbero nome eziandio d’Amanuensi e Can- cellieri. II. Le provincie ritennero da principio le loro peculiari condi- zioni, e così furono in varia guisa ordinate. Ma sotto gl’ imperatori queste disuguaglianze quasi tutte a grado a grado sparirono: e le costituzioni inserite nel codice di Teodosio divennero universali per tutte. Le città delle provincie ebbero un senato quasi consi- mile a quello delle città Italiche : e le curie e i decurioni si no- minarono talvolta senato e senatori. Non'ebbero così magistra- ti: poichè mentre in Italia i cittadini ritennero sempre l’ onore (honor) in provincia s’ ebbero il carico (munus)e non mai quasi 1’ onore. Le città provinciali (tranne quelle che godevavano del gius italico (4) e quindi erano costituite alla italiana con duumvi- un luogo mutilato di Festo, che viene nella seguente guisa comunemente re- stituito: Quinquennales censores appellabantur qui lustrum conderent quinto quogue anno a quo nominari coeptos ec. vol. III page 654. (4) Il gius italico ( ved. Vol. IV. nota 1.) dava: 1. Il dominio qui- ritario (| commercium ) e quindi i modi d'aequistarlo, cioè la Mancipatio , Vindicatio, Usucapio , etc. 2, L’ immunità da tutte Ie contribuzioni dirette. ( Gli abitanti delle provincie pagavano se possedevano fondi una tassa pre- diale, chi non ne possedeva un testatico, Formavano i primi una classe par- ticolare e chiamavansi possessores, gli altri widutarit. Da tutte queste con- 13 ri, quinquennali edili e giurisdizione) non ebbero duumviri : i se- nati presiedevansi dal più antico e più degno decurione che appel- lavasi Principale; e la giurisdizione stava in mano del giudice or- dinario inviato dagli imperatori. Migliorò la condizione delle città provinciali quando, circa la metà del IV secolo, ebbero facoltà di scegliersi un difensore , il quale dapprima proteggeva i privati dalle vessazioni dei rettori delle città, e quindi ottenne giurisdizio= ne limitata nel criminale pei piccoli delitti; nel civile prima fino ai 60 e quindi ai 300 solidi. Non potevano i difensori scegliersi fra i decurioni nè aver parte a rappresentare il comune. A poco a poco per altro giunsero perfino a presiedervi : onde nelle provincie tol- sero un grandissimo peso , mentre in Italia mai non escirono dalla primiera loro destinazione. Così nelle città d’ Italia come delle pro- vincie l’albo dei decurioni componevasi per 1’ ordinario di cento membri, che distinguevansi in onorarii o patroni (ed erano quelli che dalla curia erano passati alla dignità dello stato) e in membri attuali ; ossia coloro ch” erano stati magistrati (e descrivevansi se- condo il rango) o ch’ erano obbligati a servir nella curia, quantun- que non ancofa ascesi a niuna magistratura. Nei senati di molte città erano ordinariamente dieci seggi distinti, e dieciprimi o prin= cipali appellavansi coloro che gli occupavano: non che per altro in alcune città non fossero soli V, VI, VII o anche XV primi (5). Tal’ era nél V secolo l’ordinamento delle città italiche e pro- vinciali. Ma fino da’ tempi di Costantino, il quale separò il potere civile dal militare, cominciarono a tenere preminenza sui magistrati tribuzioni erano liberi gli abitanti d'Italia, e i cittadini delle città provin- ciali che godevano del gius italico ). 3. Il libero governo municipale delle città italiche . E qui si avverte che della città libera era insegna Silero o Marsia. Eckel doctr. Vet. Numism. P. 1, vol. IV, pag. 493-96. Servius ad Virgil. IV, 58. Cf. Savigny sopra il gias italico diss. fra le memorie dell’ accad. di Berlino 1814-1815. (5) L’Albo di Camisio dell’anno 223 rappresenta : 30 Patroni CC. VV. (clarissimi viri o senatori.) 2 Patroni EE. QQ. RR. (Equites Romani,) 7 Quinquennalicii. 4 Allecti inter Quinquennales . 22 Duumviralicii. 19 Aedilicii. 9 Quaestoricii. 21 Pedani. 34 Preetextati (cioè, ad opinione del Niebuhr, i figli dei decurioni.) 148 Apud Fabretiti inser. c. 9, pag. 598. 14 particolari delle città i così detti rettori, o giudici, o giudici ordi- narti. Il militar potere tenevasi dai Magistri militum , i quali ave- vano sotto di sè dei Duces, e questi dei Comites. Rade volte una stessa persona riunì il poter civile e militare. Quand’erano separati le cause civili trattavansi tutte avanti al magistrato civile : le cri- minali anche avanti al magister militum se il reo era soldato. Più tardi il magister militum giudicò eziandio di tutte le cause civili fra’ soldati, o anche quando soldato era il reo. Dimostrato in tal guisa come fossero ordinate le città, e come divisi fra i magistrati i poteri, giova ragionare del modo con cui di- sbrigavansi gli affari civili. È noto che la giurisdizione distingue- vasi a Roma in contenziosa e volontaria. In Italia la giurisdizione contenziosa esercitavasi nella prima istanza dai magistrati mu- nicipali; nella seconda dal rettore imperiale. Gli esenti veni- vano giudicati sempre da questo. Nelle provincie poi giudicava soltanto il rettore o giudice: sennonchè i difensori vennero col tempo a giudicare delle cause minori. In Roma libera i giudizii furono cosiffattamente ordinati, che il magistrato instruiva il pro- cesso ed applicava la legge; ma un privato che assumeva nome di giudice sentenziava del fatto. E questi erano i così detti giu- dizii privati ( Ordo judiciorum privatorum ) o vogliam dire ordi- narii. Erano poi straordinarii se il magistrato pronunciava ancora del fatto. A poco a poco peraltro tutti i giudizi diventarono straor- dinarii, e Giustiniano dice apertamente (6) che a’ suoi tempi non rimaneva più l’ antico ordine dei giudizi. Sembra però che nelle città i decurioni prestassero ufficio d’assessori ai magistrati non meno che ai difensori. La giurisdizione volontaria comprendeva affari di due diversissime specie: gli atti solenni (legis actiones) dell’ antico diritto , e le solennità di più moderna invenzione. Appartenevano le prime (legis actiones) a tutti i magistrati del popolo romano: e quantunque dapprima l’esercitarono forse anche i magistrati municipali, noi le vediamo in appresso nelle loro mani talvolta per eccezione; ma non come regola: ai difensori non com- peterono mai. Le nuove azioni o solennità originaronsi ai tempi de- gl’imperatori, avvegnachè divenisse costume registrare affari d’ogni maniera avanti pubbliche persone in un protocollo (Gesta 0 Acta). Tale solennità era però necessaria in soli tre casi: per le pin- gui donazioni, per fare i testamenti, e per aprirli. In ogni resto, come nelle compre , permute, quietanze, tradizioni etc. era arbi- traria. Adoperavansi principalmente avanti al rettore: ma in ap- (6) L 5, C: de pedan. judic. 15 presso si trovò più comodo celebrarle in curia , ed era a ciò ne- cessaria , per costituzioni imperiali, la presenza di tre principali o curiali, di un segretario ( Exceptor ), e dopo una costituzione d’ Onorio, di un magistrato ( fosse pure il difensore o il cura- tore o quinquennale), cui successivamente si vietò insinuare le donazioni. Tanto ordinossi ancora nell’Editto di Teodorico Ostro- goto (7). E pei documenti riportati dal Marini, e pei formularii delle Gallie veggonsi durare queste medesime forme nelle città ita liche e provinciali anche dopo la rovina dell’ Impero romano. Fatta manifesta la condizione e la sorte del diritto e dei giudizii che furono in Roma fino al V secolo, uopo era eziandio di esporre quale si fosse il diritto e quale la forma dei giudizii trai popoli germanici , onde per la differenza più facilmente poi si dimostrasse la durata del diritto dei giudizii romani perentro ai secoli posteriori. Imprende quindi il Savigny a ragionare nel ca- po HI delle fonti del diritto nei nuovi stati germanici; e nel capo IV delle loro forme nel giudicare. Allorchè i Goti (cap. I.1), i Burgundj, i Franchi e i Longo- bardi ebbero invase le romane provincie, non esterminarono nè ridussero in ischiavitàù le moltitudini soggiogate : vissero insiem coi vinti sul medesimo suolo , e loro concessero o comandarono di vivere colla proprie leggi, coi proprii costumi. Quindi nei nuovi stati (eccetto fra gli ostrogoti) la legge fu personale. Nè questa singolarità trasse origine o dall’amore dei germani per la libertà, o dalla loro ospitalità coi forestieri, o dalla loro generosità coi vinti, ma dalla necessità di lasciar vivere colle proprie leggi un popolo siffattamente diverso. Il perchè; come appena ciascheduna di quelle nazioni conquistò la sua parte del romano imperio, tosto vi vegliarono due leggi: quella del popolo vincitore , e la romana (8). Attestano della durata della legge romana; fra i Visogoti il Bre- viario; fra i Borgognoni di molte leggi, nelle quali è parola delle romane ; nel regno dei Franchi una costituzione di Clotario del- l’anno 560, le formole di Marculfo, i Capitolari, e tra questi segna- tamente l’editto Pistense; e fra i Longobardi in Italia una costi tuzione di Liutprando ai notari, in cui s’ ordina di non estendere (7) Tres Curiales et magistratus, aut pro magistratu defensor civitatis cum tribus curialibus, aut duumviri quinquennales etc. (Art. 52, 53). (8) Questo fatto di una lesge personale accertasi anche dal vedere, che se una di quelle nazioni allargò il suo regno, tosto vi si videro tante leggi quanti erano i diversi popoli viventi sotto il medesimo scettro. Così nel- l'impero dei franchi vegliarono al tempo medesimo le leggi Salica, Ripua- ria, Burgundica, Alemanna, Lougobardica e Romana. 16 gli atti per altra legge che longobarda o romana non sia (9). Ser- bansi nell’ Italia quei tanti documenti, ove i cittadini facendo professione della legge con cui vivevano , evidentemente dimo- strasi ch’ ella era tutta personale e non territoriale . Sulla loro scorta il nostro Lupi (10), seguito ed emendato in parte dal Sa- vigny, aveva già dimostrato come per regola vivevasi ognuno se- condo la legge del popolo da cui traeva origine per parte di pa- dre. Le mogli vivevano secondo la legge del marito (11) ; le chie- se e gli ecclesiastici e, presso molti popoli , i liberti secondo la legge romana ; ma siccome quest’ eccezioni inducevano favore e non obbligo , potevano i privilegiati , se volevano, vivere secondo la legge naturalmente propria. Presso i longobardi (e forse ancor gli altri popoli) i fanciulli altrimenti nati che da matrimonio eleg- gevan la legge ; i figli dei preti dovevano seguire la legge del pa- dre non ancor prete , le vedove tornavano sotto la legge nativa. È molto probabile, ma non ha documento ad attestarlo, che tal- volta un qualche romano o forestiero ottenesse grazia dal‘ re di vivere secondo la legge del popolo vincitore. Ma l’ opinione del Muratori , il quale credè libera a ciascheduno o germano o roma- no , la scelta della legge, viene con gravissime ragioni combat- tuta dal Savigny, il quale maestrevolmente interpetrando la singo- larissima costituzione promulgata da Lotario correndo 1° anno 824, in cui concedesi al popolo romano libertà di scegliere la leg- ge sotto cui ‘voleva vivere , la dimostra ordinata soltanto pel ducato di Roma; ove non avendo fermato stanza niun popolo vincitore, il diritto romano vi restò sempre territoriale e non perso- nale. Sennonchè coll’andare dei tempi, essendovi accorsi ad abi- tare infinito numero di germani, ai quali non piaceva vivere se- condo la legge romana, indi ne nacquero tumulti e dissensioni fra il popolo e il Papa. Sicchè per ridurli a concordia promulgò Lotario quella sua costituzione, per cui dava ad ognuno libera facoltà di scegliersi e professare la legge sotto cui gli piacesse di vivere. Ad ogni modo essere stata personale la legge lo dimo- strano non solo i precitati documenti, ma anche i casi decisi nel gius. Infatti la composizione dei delitti dovea regolarsi secondo la legge della persona ingiuriata : molte contese definirsi secondo (9) Dimostra il Savigny che per legge romana intendevasi il gius ro- mano vell’universale, qualungue si fosse la persona 0 la fonte onde emanava, (10) Cod, Diplom. Bergom. Diss. IV p. 213-232. (11) Fra i Visigoti i matrimoni tra essi e i romani erano proibiti. ni la legge del reo (12) quantunque coll’andare del tempo nei. giu- dizii fra’ romani e longobardi si praticò che giudici longobardi sen- tenziassero in un coi romani : della validità delle forme legali giu- dicarsene secondo la legge dei contraenti; del giuramento e dei con- tratti secondo la legge del debitore; e dei testamentisecondo quella del disponente. È singolare presso i Borgognoni che ognuno poteva donare o testare tanto con la legge romana che con la borgognona. E presso i Ripuarii la libertà doveva darsi agli schiavi secondo le forme romane. I matrimonii, anche per sentenza dei concilii, era- no nulli se non contratti secondo la, legge del marito, e gli schiavi rivendicavansi secondo la legge del loro Signore. Non chè per altro mai non fossero promulgate dai re leggi obbligatorie per tutti. Nella Francia, per esempio, se i Capitolari detti capita ad legem salicam, obbligavano i soli Franchi, i Capitolari generali obbli- gavano tutti: avvertasi però che quando quei re dominarono oltre la Francia la Sassonia la Lombardia; le giàjprovincie greche d’Italia e l’Esarcato, usarono promulgare Capitolari per ciascuno separata- mente di quei regni fra loro independenti , nè i Capitolari ordinati per l’un regno ebbero vigore di leggenegli altri. Le sole leggi eccle- siastiche (una ed universale essendo la chiesa)furono universali per tutti. Onde a quei tempi e in ogni regno; i cittadini andavano soggetti ciascheduno alla propria legge personale ed ai Capitola- ri generali (13) , finchè poi il diritto romano non tornò ad essere (12) De statu vero ingenuitatis aut aliis quaerelis unusquis jue homo se- cundum suam legem se ipsuns defendat. Leg. Long. Pipin, 29 apud Buluz. I, 259-538. (13) A questo punto della sua istoria dichiara egregiamente il Savigny, come potè avvenire in Francia, che la parte settentrionale fosse dichiarata vi- vere secondo les coutumes, la meridionale secondo e droit écrit dai tempi di cui favellasi (come rilevasi dall’ editto di, Carlo il Calvo dell’ anno 864, e dalla decretale cap. 28, X de privilegiis) fino al cod. Nap. Crede egli che i Franchi, quando conquistarono il nord delle Gallie, vi si stanziassero in grandissimo numero, e facessero scomparire la massima parte dei Romani. Al contrario poi, quando în appresso ne conquistarono la parte meridionale , vi accorressero in picciol numero, e che la parte dei Romani campasse dai loro furori. Ciò non pertanto la legge fu allora personale: solo che nelle provincie del nord per la massima parte degli uomini fu legge personale la salica, nelle provincie del mezzogiorno la romana. Ma quando introdotto il sistema feodale, ogni riguardo civile si misurò non secondo la nascita ma se- condo il grado del vassallaggio , dovè senza contradizione la legge dei più doventare la sola per l’ universale; e Zes cours des seigneurs giudicare nelia Francia settentrionale secondo le consuetudini germaniche , nella meridio- T. XXXI. Luglio. d 18 universale o le città, fatte libere, non ebbero ordinati particolari statuti. i INTER: Negano alcuni (come.il Sismondi) che i Germani avessero una qualsivoglia civile o politica costituzione avanti che si spargessero per l’impero romano (cap. IV). Ma la consimiglianza del reggimen- to con che governate furono tutte le provincie conquistate dai po- poli germanici mostra essersi la loro costituzione originata. da una comune, antica e pura fonte germanica, e non già dai nuovi biso- gni , varii secondo le varie soggiogate provincie. (14) Componevasi la nazione germanica dei comuni degli uomini liberi, onde procedeva ogni potere, ogni legge. Ogni instituzione politica fondavasi sulla divisione del paese in distretti o contadi (gazen), in cui liberi abita- tori vivevano congiunti nel più saldo legame politico. A sommo d’ogni distretto stava un Conte che nelle guerre nazionali capitanava i li- beri , in pacéè loro presiedeva nei giudizii: alcune volte affidava le veci proprie a luogotenenti. Nè il Conte nè il luogotenente niun al- tro privilegio avevano nei giudizii, sennonchè presiederli ; poichè stavano nella mario dei liberi d’ogni distretto , e ora tutti insieme ora alcun d’essi volontariamente invitati sentenziavano suicasi pro- posti. Tal condizione dei giudizii cangiò peraltro ai tempi di Carlo Magno : cominciossi allora ad eleggere alcuni nomini liberi perchè giudicassero, i quali da indi poi formarono una classe particolare ‘e distinta. Non chè i liberi cessassero per questo di aver parte ai giudizii : continuarono a parteciparvi tutti, nobili ed ignobili ; onde in tal guisa rimasero ordinati che intervenivano a sentenziare i liberi uomini a ciò particolarmente convocati; i giudici scelti, nelle leggi. e nei documenti denominati schiavin: (scabini), e jl conte 0 suo lnogotenente. Consideriamoli partitamente. ._.I. £ liberi. Presso i Germani lo stato.della libertà non consi- steva soltanto nell’essere fuori del servaggio, ma anche nell’ave- re l’onore (ehre) corrispondente al capo (caput) dei cittadini ro> mani. I liberi erano fra’loro ciò che a Roma i cittadini per gius nale secondo la legge romana. Ben' è vero peraltro che pel variar della lia: gua, e per essere stato il dritto germanico da ogni parte ristretto e incal- zato dal romano, non potè conservare nè il primo nome nè le primitive forme, le quali si modificarono a norma dei luoghi e dei tempi Cf. Ber- iat. de S, Prix IHist. du Droit Rom. p. 218-231. (14) Cf. Eichorn's Deutsche Rechts geschichte (storia del diritto gerina- nico) Meyer Esprit des Institot. judiciaires etc. T. 1 (partie ancieune , è la Haye 1818) 19 ottimo; e come questi soli in Roma avevano il dominio quiritario, così quelli soltanto avevano la legittima proprietà ((ichte eigen- thum) frai Germani. Niuno poi poteva comparire in giudizio nè come. giudice nè come testimone, se non aveva quello stato. Fra i Longobardi arimanni chiamavansi gli uomini liberi d’ogni ma- niera ;'sì perdistinguerli dai vassalli come dalle civili autorità eni eran soggetti: @rimanne le donne libere: arimannìa significa talvolta la congregazione degli nomini liberi, tal’altra la pro- prietà libera da ogni vincolo e da ogni peso (15), e più raramente ancora quei tributi che in certe occasioni pagavansi dagli ari- manni. Derivasi la voce .arimanni per alcuni scrittori dalla pa- rola heer (schiera), per altri dalla voce ere (onore). Aderendo al- l'opinione dei primi sarebbero arimanni gli uomini obbligati alla guerra ; stando alla seconda gli uomini meritevoli di lode e del- l?onore ((ehre, caput). E che questa seconda (che è l’opinione del Moser (16) sia la più, vera lo prova veder le donne libere , le quali certo non andavano a guerra , chiamate arimanne ; la puù parte delle varie maniere. onde scrivevasi il nome arimanno (17); e le analogie di che parleremo fra poco. Come arimanni tra i Longobardi così rachimburgi furono ap- pellati tra i Franchi gli uomini liberi. Credono alcuni a gran torto che i n@&chimburgi fossero una classe particolare 0 collegio di giudici; ma;chi volesse. avvisare in essi delle giudiziarie fun- zioni potrebbe tutt’ al più affacciare che gli uomini liberi pren- dessero, tal nome quando sedevano. per, sentenziare: nè senza contradizione : avvegnachè in alcuni passi della legge Salica e in un documento del monastero di Fulda (18) i rachimburgi non altro evidentemente siano che gli uomini liberi; e donihomines ven- gono indistintamente appellati tanto quei rachimburgi che seggono come giudici; quanto.ancor quelli che intervengono nei contratti per testimonii. Mirabile poi è 1’ analogia dei rachimburgi cogli arimanni che niuno vorrà dubitare non fossero gli uomini; libe- ri. Poichè anche gli arimanni diconsi latinamente in Italia boni homines. E Giovanni Muller , meglio di tutti, derivò dalla ra- dice rek (che significa grande , onorevole; signorile) analoga al- (15) V- Savigny al seguente Vol: III, pag. 655. (16) Osnabruckische Geschichte. Storia d’ Osnabruch, Pe (17) Erimanno , Eremanno, Haremanno , Herimanno, Hermano, Germano, (18) L. Salica emend. T. 52, $. 2. Antig, Fuld. 1.2, trad. 49 vin Pistorii script. rer. germ, ed Struv. T. 3 pag. 562. 20 ° l’ehre, radice di @rimanni, la voce di racimburgi (19). Non così come degli uomini liberi trovasi trai Franchi e i Longobardi de- finito lo stato dei nobili; che anzi di un antica nobiltà longo= barda serbansi appena alcune poche e debolissime tracce ; niuna poi di una nobiltà nel.regno dei Franchi, forse perchè questa avendo fino dalla prima conquista delle Gallie sagrificato al re il proprio capo ponendosi al di lui seguito, gli antichi nobili tra- sformaronsi negli artrustioni. Nelle leggi dei Frisii, degli Angli e dei Sassoni è bene spesso parola di nobili e liberi; di adelingi e liberi. Un’ ignoto cronista del IX secolo divide la nazione dei Sassoni in tre stati: Edhilin- gi, Trilingi, Lazzi; e gli traduce : nobiles, ingenuiles, serviles. L’ analogia ed alcuni pochi documenti fanno credere come anche tra loro lo stato dei liberi non fosse dissimile a quello dei liberi Longobardi e Franchi. È particolare fra gli Anglosassoni che l’uo- mo libero non solo doveva vivere nella centuria (Hundrede) ma eziandio in decuria. I dieci avean fra’ loro reciproci diritti e do- veri, ma ciascheduno dei medesimi un capo proprio: il servo al- l’incontro partecipava a quello del suo signore, sotto la cui gua» rentigia vivevasi. È la decuria talora appellata zien manna tala ; più spesso ancora Freoborges o Friborgus: e gli uomini liberi che la formavano si dicevan friborgi. II. Degli schiavini (Schòffen). Sotto la dinastia di Carlo Ma- gno e discendenti furono i giudizii ordinati sempre ad una guisa medesima: la sentenza veniva ordinariamente proferita da un cer- to numero di schiavini, nel cui consesso o il Conte o il suo luo- gotenente o il messo del re presiedevano. Che si fossero i schiavini e quale la loro origine ; lo significano chiaramente i Capitolari. Il messo del re gli eleggeva a‘comune col popolo e il Conte; depo- neva gl’indegni di quell’uffizio, ed altri in luogo loro, secondo le debite forme, né sostituiva (20). Apparisce da’documenti che questi eletti non solo sedendo in giudizio, ma sempre e come titolo personale; ritenevansi il nome di schiavini , quasi formato avessero uno stato particolare della nazione. Non crede il Savi gny che schiavini o giudici specialmente eletti fossero conosciuti nell’ antica germanica costituzione. Tutti i liberi uomini del di- (19) Rathimburgii, Rachimburgii, Racimburgi, Racineburgi, Recineburgi, pb » Regimburgi , Racimburgi , souo varie dizioni della parola me- estma , (20) Capit. apud Balnz. I p. 467. 2: stretto in cui s’agitava la causa erano giudici e sentenziavano : nè prima di Carlo Magno occorrono giudici specialmente scelti. Anche dopo Carlo Magno continuarono i liberi nel diritto d’ in- tervenire ai giudizii; sol che i schiavini dovevano per necessità, gli uomini liberi potevano , volendo, intervenire ai giudizii. Tre volte all’anno peraltro, tutti dovevano necessariamente portarsi alle tre grandi adunanze del comune. Ben è vero che nei Capitolari non è parola se i liberi potessero 0 non potessero partecipare ai giudizii. Moltissimi per altro sono i monumenti che ci attestano avervi gli uomini liberi partecipato in un cogli schiavini: che anzi anche dopo la loro creazione trovansi delle sentenze pro- ferite soltanto dai liberi (21). Ed è veramente cosa singolare che nel XIII secolo tuttora si pronunciassero in Francia sentenze dai soli probi uomini (prudhommes), mentre al dire del Miller “ è ;s ancora in Schwitz per le piccole cause un consiglio (gassenrath) » composto dei primi sette uomini del paese, i quali passano 3; per la strada e lì fermansi per giudicare, come in tribunale,’ »» le liti che dalle parti vengono loro proposte (22) ,,, Ma non tutti i liberi uomini potevano sedere a volontà nei giudizii : do- vevano essere idonei ; cioè ; non macchiati da gravi colpe. Nè sem- bra inverosimile che le parti rigettassero cui loro non paresse per giudice , e che per giudici acconsentiti si riguardassero i non ri- gettati. Le cause poi per le quali ai tempi di Carlo Magno crea- ronsi gli schiavini furono queste. Era gius che ogni sentenza fosse proferita almeno da sette decidenti; e se ciò non faceva diffi- coltà per le tre grandi adunanze del comune, non così pei mi- nori giudizii che dovevano tenersi negl’intervalli, e che venivano specialmente convocati. Sembra allora, che il Conte o il suo luo- gotenente ricercassero a giudici cui meglio loro piaceva e pare- va: e perchè chi non compariva dovea pagare una multa, ricer- cavano un maggior numero di giudici e assai più volte che il bi- sogno nol richiedeva; e non è cosa improbabile che scemando a poco a poco l’amore del comune i liberi si ricusassero a tale uf= (21) Vivono anche nell’ Edda le memorie dei giudizii in mano deì liberi. Nella profezia di Gripir si esclama: “ Sonno non prendi, nelle cause non giudi- chi $ di veruno non curi, se non vedi la tia giovinetta. ,, E nella canzone di Gudrun, ‘ Dormire non potevano , non le liti sbrigare, finchè non ebbero uc- ciso Sigurdo.,, ; (22) Schweitzer Geschichte eci Sroria della Svizzera lib. Ie. 1195 pag. 400, 22 ficio più del dovere. Al doppio ,male rimediava. la scelta degli schiavini, i quali come persone pubbliche a ciò destinate dove- vano portarsi a giudicare, e. gli altri liberi potevano, volendo, ristarsene. Nei Capitolari infatti mai non si ‘parla di chi ha il dir ritto, ma di chi ha l’ obbligo di assistere al placito )) e. sono , le parti , i vassalli dei conti e gli schiavini: non mai gli altri libe- ri, se non se nelle tre universali assemblee del comune (23). E ciò perchè, (dicesi in altro; luogo dei Capitolari).le autorità non seguitino ad opprimere i popoli chiamandoli a placito assai più spesso ‘che non sia mestieri (24). In parlare degli schiavini dico= no indefinitamente i Capitolari esser loro obbligati d’intervenire ai giudizi: Un solo passo restringe quest’ obbligo unicamente a sette schiavini : non che peraltro la presenza di sette schiavini. fosse necessaria in rendere le sentenze ; a ciò bastavano anche sette uomini o tutti liberi; .0 liberi e.schiavini; ma siccome su-. gli uomini liberi non ci si. poteva contare; quindi si parlò.di, sette schiavini, perchè nelle sentenze era necessaria la. presen- za di sette giudici. Ciò che dicemmo dei giudizi trai Franchi. riconre eziandio fra gli altri popoli germanici. In un capitolare dei Sassoni è mene zione di liberi giudici (25). Nelle leggi de’ Borgognoni è menzio- ne del Conte e dei giudici deputati, i quali han più sembianza di schiavinî che di liberi giudici. Nelle leggi dei Bavari si fa pa» rola del Conte e di un solo giudice; nelle cui mani stava l’aus torità di sentenziare le cause: ed è particolare come in Bavieray anche introdotto 1 uso degli schiavini, giudicò sempre un giu dice solo. Nelle leggi dei Visigoti non è chiaro se avesser giu® dici; ma il silenzio delle leggi non prova il contrario. Anche nelle leggi dei Longobardi non si fa menzione dei giudici: ep- ‘pure di giudici fra i Longobardi fan manifesta fede alcuni docu menti dell’ VIII secolo (26). E che più tardi poi s’introdussero nella Italia gli schiavini da Carlo: Magno e suoi discendenti era appena uopo avvertirlo ; sennonchè furono fra noi chiamati più spesso giudici che non schiavini; in compagnia dei quali, e non di rado anche soli, continuarono a giudicare i doni homines os- sia gli arimanni. (23) Cap. II. Baluz. I, p. 4pr (24) Baluz. Il, p. 89, 99- (25) Baluz. 1, pag. 277 (26) Muratori Antiq. Ital. T. 6, p. 369. T.5, p. g13° Fumagalli cod. dipl. S. Ambr, p. 18. È 23 : Ai giudizii, già lo dicemnio, presiedeva il Conte : non chè per altro ne avesse la supremazia.; anzi non aveva nè parte nè voto nella decisione... Convocava i giudici, dirigeva le forme dei giudizii, ed eseguiva le sentenze senza poterle menomamente alterare. Quindi nella legge Salica come nella Ripuaria i soli ra- chimburgi sono responsabili della mal fatta o denegata giustizia. Rispondevano: così del fatto come del diritto : nel che massima- mente la germanica costituzione dei giudizi differiva dalla roma- na, per cui rispondevano i giudici del fatto, il pretore del dirit- to: mirabile essendochè in Inghilterra dove mai non ebbe vigore la ragion romana il giudice del fatto diverso fosse da quello del dritto. I giudici poi dovevano essere della stessa nazione che i litiganti ; e se le parti appartenevano a diverse nazioni, misti erano i giudici, onde V un l’ altro reciprocamente. illuminasse delle diverse leggi. Tanto della giurisdizione icontenziosa. Non di- versamente amministravasi la volontaria: Poichè per le azioni so- lenni adoperavansi rachimburgi; buon’ nomini e schiavini così per giudici come per testimonii, onde potessero attestare 1’os- servanza delle debite forme. Non. era però la regola tanto pei testimonii rigorosa che spesso nelle azioni solenni non appaja- «mo usati testimoni di nazione diversa. Più oscuro e assai più incerto di tutte cose finquì discorse è l’ ufficio dei sacibaroni; per la cui oscurità non si può sotto l’ intiera adeguata luce avvisare anche quello dei. giudici. Po- trebbe credersi che i sacibaroni fossero presso gli altri popoli germaniei il surrogato dei giudici, se dei sacibaroni non fosse pa- rola nella legge Salica, ove irachimburgi appariscono veri giudi- ci. Pensò il Wiarda (27) che fossero giudici d’appello:, ma nella costituzione germanica non è alcun fondamento per credere che vi fossero giudizii d’appello. I, più , contro 1’ aperta fede dei do- cumenti ,. gli credono una stessa cosa dei rachimburgi. Secondo 1° Eichorn (28) i sacibaroni avrebbero giudicato del dritto , e gli altri giudici (come i rachimburgi) del fatto : ingegnosa opinione ma contradetta dai documenti, ove i racimburgi rispondono aperta mente del diritto»e dall’osservarsi che nei documenti e nelle for- mole mai non si trova parola a un tempo dei sacibaroni e delle altre specie dei giudici. Dai pochi luoghi ov’ è discorso dei sa- (279) Geschichte des Salisches Gesetzes. Storia della legge salica pag. 191. (28) Deutsche Recihs Geschichte. Storia del diritto germanico, Parte i, ; pag. 185. 24 cibaroni rilevasi , che il loro titolo significa uno stato certo e non un temporario ufficio (infatti la composizione dei sacibaroni era uguale a quella del conte, e nei documenti essi ritengono il loro titolo anche quando la fanno da testimoni ), e che questo loro stato basava sopra giudiziarie incombenze . Secondo una lezione , della legge salica proferivano la sentenza ed erano veri giudici ; secondo l’altra assai migliore redazione pronunciavasi la sentenza innanzi a loro siccome in altri casi avanti al Conte. Onde il Sa- vigny discende nella opinione che i sacibaroni fossero un auto= rità scelta dal re, uguale ai conti scelti dal popolo. Sennonchè i sacibaroni non avrebbero avuta corte limitata; e la loro giuri- sdizione sarebbe stata pari e concorrente a quella del' Conte; on- de le cause decise avanti al sacibarone non saria stato lecito ri- proporle avanti al Conte. E siccome nella legge Ripuaria non è parola dei sacibaronîì , questi sarebbero cessati quando 1’ elezione dei conti cadde in mano dei re. III. Il Conte o Grafione e suo luogotenente. Era ufficio dei conti (qualunque nei diversi popoli fosse il diverso nome loro) guidare gli uomini di un distretto in guerra e nei giudizii. Non è inve- risimile che si eleggessero dal popolo: forse in molti paesi eredi- tavasi quella dignità, probabilmente più antica ed universale che non la regia (29). Ma quando i re per la conquista delle romane provincie crebbero d’ autorità, divennero i conti gli ufficiali civili locali i più distinti e nominati dai re , sotto i quali immediata- mente stavano : poichè i duchi erano officiali di guerra j e se an- che i duchi presiedevano nei giudizii fu perchè eleggendosi per ordinario trai conti, ritenevano questo civile ufficio dentro i loro particolari distretti. Presso i Franchi così nella legge Salica come nella Ripuaria chiamossi il conte Grafione: ma dopo il conquisto delle Gallie or trovasi nominato il Conte (Comes), ora il Grafione. Vogliono alcuni 1’ ufficio del Conte fosse diverso e minore di quello del Grafione. Altri che il conte fosse l’autorità locale dei Romani, il Grafione dei Franchi. Tutto però inclina a far credere che la pa- rola conte sia versione della parola Grafione : comunque sia pro- babilissimo che il nome di Conte prevalesse nei paesi dove mag- giore era il numero dei Romani, Grafione dove quello dei Ger- mani, onde si chiarirebbe il perchè in molti precetti ed in un placito reale trovinsi promiscuamente nominati Conti e Grafioni. (29) Tacit, de Moriria. German , c. 10 e e. 12, 25 Luogotenente del conte sembra colui che nella legge salica è chiamato Tungino 0, con romana voce , centenario i probabil- mente giudicava in un cantone particolarmente assegnatogli del distretto, non in prima istanza, ma per delegata autorità del Conte nelle minori cause , giacchè dei misfatti, della libertà, dello stato e della proprietà dei fondi ne giudicava il Conte in persona. Luogotenenti del conte non dissimili dal Tungino o Cen- tenario, ma senza cantone loro particolare, erano il Vicario, il Vi- sconte , e l'Avvocato che più specialmente occorre tra i Sassoni. Tutti questi luogotenenti ai tempi e prima di Carlo Magno eleg- gevansi dal popolo sotto l’ inspezione del coute o del messo del re. ; Anche tra i Sassoni avanti che riuniti all’impero dei Franchi erano Conti o Grafioni, ma s’ignora di qual nome fossero chia- mati. Beda con ingrata erudizione gli appella satrapi (30). Fra i Bavari Paolo Diacono lasciò memoria che fosser Grafioni (31). ‘E che fra i Burgundii i conti sottostassero immediatamente al re, e fossero l’autorità che signoreggiava a un tempo Romani e Ger- mani, lo sappiamo dal prologo delle loro leggi. Anche fra i Vi- sigoti governò il conte Goti e Romani. E dappertutto come trai Franchi guidava il conte alla guerra e presiedea nei giudizii gli uomini liberi. Degli Anglosassoni intorno al secolo XI sappiamo per gli sta- tuti d’ Eduardo (32) che ogni dieci uomini formavano un comu- nello detto Friborgo, cui presiedeva il decano chiamato Fribor- ges heofod. Cento Triborgi (1000 uomini) costituivano un così detto Hundredum\o Wapentachium che stavasi sotto un cente- nario. Giudicava il decano delle minori cause, il centenario delle maggiori o di tutte. Sopra decani e centenarii (ignorasi per qual mutuo legame) erano Conti (Greve) e Visconti. Il Duca si eleg- geva soltanto per la guerra. Questa costituzione che sembra par- ticolare agli Anglosassoni si attribuisce comunemente ad Alfredo. Venendo finalmente ai Longobardi, le cui locali autorità , (duchi maggiori, duchi minori , conti e giudici) non furono an- cora troppo bene avvisate o contraddistinte dagli scrittori , è da considerare : che nelle leggi dei veri re longobardi una sola spe- cie di locale autorità, i giudici, vengono mentovati. Nè un tal (30) Hist. Gent. Anglor. L. 5, c. 11. (31) Hist. Longoh. t. 5, c. 36. (32, Casniani vol. IV”, p. 340 et seg. TT XXX Luglio 4 26 nome ivi è per indicare coloro che soltanto giudicano, ma coloro! che al tempo medesimo guidano in guerra e presiedono nei giu- dizii. Sennonchè in tempo di guerra il così detto Duca avrebbe avuta una superiore straordinaria giurisdizione . Del Conte mai non è parola in coteste leggi, ma: sì nei documenti, ove allora non si trova fatta menzione dei giudici. I duchi poi come auto- rità locale gli dimostra 1’ unico luogo di Paolo Diacono, il quale narra che morto Clefi re i Longobardi non gli elessero un suc- cessore ma vissero per dieci anni sotto 35 duchi. Non compor- tando la semplicità della germanica costituzione che tante lo- cali autorità quante le sin quì discorse governassero il paese, mas- sime quando di una sola (dei giudici) fanno parola le leggi, cre- de il Savigny che i Longobardi originariamente avessero il pro- prio conte o grafione, del cui ignoto nome siano altrettante di- verse latine traduzioni le voci Judex, comes, dux analoghe alle romane magistrature in uso nei diversi tempi o nei limitrofi paesi imperiali. Una eccezione è da farsi peraltro quanto ai duchi di Benevento e Spoleto ; i quali non appartengono alla interna co- stituzione del regno dei Longobardi, con cui non avevano più stret- ta relazione che non i duchi di Baviera e d’Allemagna coll’Im- pero dei Franchi. I trentacinque duchi poi di Paolo Diacono deb- bono riguardarsi soltanto, come fra gli altri popoli germanici, per officiali di guerra. Il distretto del conte o giudice longobardo ap- pellavasi giudicarìa (judiciarìa). I sottoposti pagenses. Non è im- probabile che in Italia le antiche città avendo i loro distretti , questi si trasformassero nelle giudicarìe, ed ogni città (come di molte attestano i documenti) s’ avesse il suo conte. Ma sbaglie- rebbe assai chi perciò credesse essere stati i conti dei Longobardi un autorità della città e non della villa secondo il genio dell’an- tica ed universale costituzione germanica . Sotto i conti stava- no ordinariamente più sculdasci , e sotto questi diversi deca- ni. Tutti avevano sculdasia o decania propria, e gli uni e gli altri governavano i sottoposti nella guerra e nei giudizii . Nei grandi reali demanii eran gastaldi o ufficiali camerali che sopra i liberi ivi dimoranti esercitavano ufficio di conti. E nelle fore- ste reali i sa/tari stavano in luogo dei decani ed avevano pari autorità sugli uomini liberi. È inutile aggiungere che pel con- quisto dei Franchi vennero in Italia anche quei nomi e titoli on- de già ragionossi a proposito dei Franchi. Esposto per cotal modo come avanti la caduta’ dell’ impero d'Occidente fossero ordinati i giudizii in Roma, e come nei nuovi 27 stati appresso i Germani, restavano a dimostrarsi le guise in cui nei nuovi regni rimasero o sovvertite o alterate o modificate le primitive forme dei romani giudizii. Propone il Savigny (Cap. V.) siccome regola certa ,, che nei nuovi stati ch'ebbero una qualche ampiezza e lunga durata, l’an- tica costituzione romana per le principali magistrature sparì. Ai Rettori delle provincie successero i Conti, che soprastavano nei loro distretti ugualmente ai Germani ed ai Romani. Ma i comuni civici in un coi loro senati, duumviri, difensori e particolari giudizii sembra per molte prove continuassero in vita. Nè pote- va essere diversamente : poichè se i Romani non vennero annichi- liti nè incorporati alle nazioni germaniche , se tutte non perde- rono, come vedremo, le loro proprietà , se continuarono a vivere sotto una legge romana, perchè non avrebbero conservata una parte almeno dei loro giudizii ? nè cosa difficile era conciliarne le forme alla germanica costituzione. Surrogato il conte al rettore o al preside della provincia, nulla ripugnava che i duumviri o il difensore serbassero la loro più distretta giurisdizione sopra i ro- mani, come lo Sculdasio o centenario sopra i germani; i de- curioni ne sarebbero stati i giudici come gli arimanni e regim- burgi avanti Carlo Magno e dopo come gli schiavini; anzi non è improbabile che l’idea degli schiavini come collegio permanente di giudici venisse suggerita a quel principe dal decurionato romano. Ad ogni modo null’ altro che decurioni sono quei giudici o schia- vini romani che nei processi incontransi nominati accanto agli schiavini germani, e la loro presenza non è la meno chiara riprova della durata del sistema municipale. Non che per altro i Germa- ni facessero per lungo tempo parte di queste comunità civiche : tennersi sempre aderenti ai loro villerecci comuni, e se ad alcuno dei medesimi accadde la malgradita ventura di dover vivere nelle città, si dichiararono di quelle semplici abitatori. Ma coll’ andare del tempo sembra che i germani abitatori delle città si unissero fra loro in congregazioni , non dissimili da quelle dei romani, coi loro paticolari schiavini, e che finalmente obbliata ogni differenza della stirpe tutti gli abitatori della città medesima si fondessero in un sol comune, ed il collegio degli schiavini in un colla Curia ; dalla quale poi rinnovellatasi sott’ altra forma al risorgimento della libertà italiana si staccò e si tenne indipendente il collegio dei giudici. Quale poi fosse nei diversi stati il fato singolare delle pro- prietà e dei giudizi dei romani è da considerarsi partitamente. I. Regno dei Burgundii. Dalle leggi dei Burgundii sembra che 28 al tempo della conquista le proprietà dei romani venissero repartite nell’ appresso maniera. Ogni Borgognone ebbe la metà della corte e del giardino del romano (detto hospes) presso cui gli fu delegata l'ospitalità (hospitalitas): delle terre coltivate n’ebbe in sorte (/s0rs) due terzi: un terzo degli schiavi : i boschi a comune. I Borgogno- ni che vennero appresso ottennero la metà dei campi senza schiavi, i liberti dei Borgognoni un terzo dei campi. Ma se per avventura un Borgognone otteneva terre dal suo re dovea restituire all’ospite la propria sorte ; cui anche nel caso di vendita toccava la. prefe- renza. Della loro costituzione poco se ne comprende dalle loro leg- gi. È però chiaro che i conti presero luogo degli antichi presidi e magistrati delle provincie, e soprastarono ugualmente germani e .ro- . mani. Un passo di santo Avito arcivescovo di Vienna nel Delfinato attesta che ai tempi del suo predecessore fiorivano il senato e la curia di quella città. ‘ II. Regno dei Visigoti. Ebbero i Visigoti due parti delle terre, e sorte (sors) fu detta così la porzione del visigoto come del romano. ° Dal Breviario Alariciano e segnatamente dalla sottoposta interpetra- zione si raccoglie che i presidi erano spariti. Ma dal Breviario si co- nosce ancora che i comuni civici coi propri particolari giudizii , ai quali eziandio partecipavano i decurioni, durarono in una condi- zione migliore e più indipendente che non sotto gl’ imperatori ro- mani. Mantennero i Visigoti contro il general costume della loro na- zione gli appelli, che naturalmente dovettero portarsi avanti al Conte celato nelle loro leggi sotto il nome di giudice. E non è da trapas- sare senza considerazione che quando i re goti ebbero proibito il romano diritto onde fare un sol popolo dei vincitori e dei vinti, non per questo tutte sparirono le forme dei romani giudizii , avvegna- chè nelle nuove leggi si fa sempre parola del difensore. III. Regno de’ Franchi. Come nel regno dei Franchi si ripartis- sero le terre dei vinti, s’ ignora. Nondimeno nella legge salica emendata è chiara prova che i Romani ritennero, almeno in parte, il dominio delle antiche loro possessioni (33). Da molti documenti del V, VI, VII, VIII e IX secolo si rileva che l’ antica costituzione delle città, cioè la curia, i difensori e le persone di cancelleria rima- sero in vita, non meno chè i loro giudizi di contenziosa e volontaria (33) Infatti agli articoli 6, 7, 8 del titolo 43 la composizione che, dee pagarsi per un roniano ammazzato si trova differente secondo che |’ ucciso ap- parteneva ad una delle tre seguenti classi: 1 convivae regis; 2 possessores; 3 firî - butarii. Ora queste due ultime classi si fondano sul possesso delle terre, come vedemmo sopra, nota 4. 29 giurisdizione. Altrettanto attestano i formularii di Mareulfo, del Sirmondo, del Baluzio ec. Così sotto i Franchi l’ordinamento delle città della Gallia durò lo stesso, ed ebbero a capo il difensore e non un magistrato come avanti la rovina dell’ impero ; anzi è tra- dizione conservata in più città della Francia, e specialmente in Reims, ch’elle serbassero la loro romana costituzione insino ai tem- pi moderni : che i Conti poi giudicassero delle cause più importanti fra’ romani, credesi per analogia: avvegnachè quei Goti i quali sotto i Carolingi vennero a stanza in Francia ottennero di gover- narsi secondo la loro legge e giudizii, eccetto per tre maggiori mi- sfatti, assassinio , ratto e incendio, onde il giudizio rimase ai Conti , i quali erano in tutte le Gallie subentrati ai presidi, fuor- chè nella Rezia , ove durarono i presidi (34). IV. L’ Italia sotto Odoacre. Il desiderio degli assoldati ger- mani di possedere un terzo delle terre italiane mai non essendo stato satisfatto eccitò quella rivoluzione onde riunò l’ impero d’Oc- cidente, e l’Italia ebbe a re il condottiero degli Eruli (A. D. 476-93). Sotto quel breve dominio 1’ antica costituzione rimase in tutte le sue parti intatta, e un prezioso documento ci attesta che lo stesso avvenne dell’ intimo reggimento delle città. (35). V. Regno degli Ostrogoti. Agli Eruli succederono gli Ostrogo- ti, i quali si accontentarono di una terza parte delle terre (tertia, tertiae (36)). Fu la costituzione del regno Ostrogoto diversa in tutto da quella degli altri regni germanici. Così i Goti soli costituivano le schiere (heer), e chi loro capitanava era re del paese. La politica costituzione dei Romani fu mantenuta nel Senato, negli officiali di Corte, nei Rettori delle provincie, e nell'intimo reggimento delle città. Frequentissime in Cassiodoro e nell’editto di Teodorico sono le menzioni di tutti i magistrati municipali, e i Papiri diplomatici del Marini ne provano la certa e intatta durata. Da un aureo luogo di Cassiodoro medesimo sappiamo inoltre che i giudizii frai romani continuarono nelle antiche forme ; fra Goti e Goti giudi- cava il Conte, dei Goti; fra Goti e Romani; (senza distinzione (34) Per una opinione singolare intorno a questo particolare può consul- tarsi l’ altronde egregia opera del Montlosier de Za monarchie frengaise T. 1, Pp. 12, 14, 340. Savigny eco. T. III, pag. 656-65n. (35) Marini Papiri dipl. n. 82, 83. (36) Cf.Savigny eto. Vol. III; p. 656: Per la correzione di una falsa interpreta- zione quì data dal nostro autore a Cassiodoro ove parla del modo di repartire le terre usato dagli Ostrogoti. 77, Savigny Seg. vol. IV. Aggiunte e corre- zioni al Pol, I nota 8. 30 fra la persona dell’ attore o del reo) mai sempre lo stesso Conte; sennonchè in tal caso frammischiavansi ai Goti eziandio dei Ro- mani legisti. VI. Impero de’ Greci in Italia. Circa la metà del VI secolo la signoria d’Italia passò dagli Ostrogoti agl’ Imperatori d’Orien= te. Breve però fu l’ interruzione del dominio ‘germanico. Poichè nell’anno 568 si fondò il regno dei Longobardi, che in poco d’ora addiventò estesissimo. Ai Greci non restò che Ravenna con l’Esar- cato, la Pentapoli, e Roma col suo ducato ed alcuni luoghi del- 1’ Italia inferiore. Dopo la metà dell’ VIII secolo perderono Ra- venna e Roma. Onde ciò che diremo presentemente dell’ Italia sotto i Greci, tutta la riguarda per quei primi pochi anni; sol- tanto Roma e Ravenna per gli anzidetti due secoli. È noto che . l’ Imp. Giustiniano consagrò nel. suo codice la divisione della potestà civile dalla militare ; il perchè si vede essersi continuata a reggere l’ Italia secondo le antiche sue forme. Una costituzione di quel codice (37) comanda chie il giudice civile decida sempre le cause, se anche le parti o ilreo sono private persone (privati), il giudice militare nei casi inversi: ma la parola Romani, che in questa costituzione si vede scritta in luogo della parola privati onde chiamavansi una volta i borghesi in opposizione ai solda- ti, quivi sembra espressamente adottata per distinguerli non solo dai soldati, ma anche dai greci accorsi in Italia. Conghiettura che si conferma dal vedersi essersi e greci e germani ristretti in quei corpi o collegii, che molti monumenti ed uno pregevolissimo dell’ anno 572 (38) appellano scuole. Per quattordici documenti raccolti o rinvenuti dal Marini, apertamente dimostrasi che i comuni delle città durarono con la loro giurisdizione contenzio- sa e volontaria nelle.antiche genuine forme e con le solite an- tiche magistrature sempre dell’ usato nome appellate. Che se non s'incontrano duunviri egli è perchè la loro esistenza si nasconde sotto il generico nome di magistrato, che (lo accennammo più so- pra) anche avanti la distruzione dell’ impero d’ Occidente scam- biavasi a placito con quello di Duumviro. Del resto il Curatore o Quinquennale (nella preindicata costituzione di Giustiniano de- nominato Pater Civitatis) i difensori, i principali, X primi, gli Exceptores edi notaii occorrono tutti in quei documenti. Anche i Tabellioni , talvolta denominati forensi, serbano l’ufficio loro : anzi fino da quei tempi esisteva in Ravenna un collegio (schola) (37) L. 6. Cod. de Jurisd. (38) Marini n°. 120, p. 185. 31 dei medesimi. Altre esuberanti prove della durata a quei tempi del regime municipale si hanno nelle lettere del santo pontefice Gregorio Magno. VII. Ravenna e Roma sotto i Papi e gl’ Imperatori. Circa la metà del VIII secolo perderono i greci ogni dominio nell’ Italia media , e sulle loro ruine si fondò la temporale grandezza dei tomani pontefici ; i quali cominciarono a mandare giudici ed uf- ficiali nelle città di Ravenna e dell’ Esarcato che loro avea do- nate Pipino. Ma poichè Carlo Magno fu acclamato Imperatore nell’anno 800; Papa ed Imperatore si videro governare a comu= ne Roma e i luoghi soggetti. A giudicare dai nomi che occor- rono nei documenti buona parte dell’ antica costituzione sareb- besi a quel tempo mantenuta in Roma, in Ravenna, nell’Esarcato ed in Napoli; poichè molti degli antichi nomi restarono. Al no- stro senso è mestieri esaminare quelli di Tabellione , Notajo , Curiale , Exceptor: Console, Dativo , Giudice , Pater Civitatis, Duce , Magister Militum , Tribuno , separatamente ragionando, prima delle persone destinate a registrare gli atti pubblici, poi de’ magistrati municipali, e finalmente delle cariche militari. (1. Scribi). Significò la voce Tabellioni 1’ arte medesima che negli antichi tempi formarono essi un collegio a parte presie- duto dal Porto tabellione, che anticamente appellavasi Primicerio. Il nome di Notari restò particolare in Ravenna ai Cancellieri della chiesa arcivescovile, ma coll’ andare del tempo tutti i ta bellioni si dissero indistintamente Notai. E 1° Exceptor della Curia , talora Exceptor , tal altra chiamato Curiale nei docu- menti , dimostra chiaro che durò in parte la costituzione muni- cipale. (a. Magistrati Municipali) non ha dubbio che la Curia non ri- manesse in Ravenna. Si dubita però se il senato distrutto da Teja in Roma, correndo l’anno 553 e reintegrato nell’anno 1142, esi- stesse (come sembra) imperfetto in quell’intervallo. Comunque siasi, il nome dei Consoli che incontrasi nei documenti di Roma, Ra- venna è Napoli, non istette più a significare quella romana prin- palissima magistratura , ma solamente i Decurioni o, Principali, de’ quali più non ritrovasi il nome in que’ secoli. In tal senso appunto sono detti Corsoli i decurioni in un monumento dell’VIII secolo. Ma nel XII si dissero consoli quei magistrati che i citta- dini sceglievano per opporlo al Potestà forestiero . Anche del Pater Civitatis occorre spesso parola nei documenti del X, XI e XII secolo, e tutto fa credere non altro fosse che l’antico,Cura- tore o Quinquennale spogliato della giurisdizione. !Importantissima 32 fra le magistrature delle città si è quella del Giudice o Dativo,. o Giudice Dativo, la quale trovasi in Roma e nell’ Esarcato. Avere tal magistrato esercitata 1’ ordinaria giurisdizione lo mani- festa il nome di Giudice e il vedersi nei documenti che i Dativi spiegano giudiziarie funzioni . Non iscelti dalle città, ma pare che fossero loro dati dal Papa o dall’ Imperatore ; infatti Dativo e Prefettosono denominazioni che scambiansi nei documenti , e‘ i prefetti inviavansi certo nelle città. Ritenevano sempre quel titolo ed anche quando non giudicavano: incontransi nominati 0 dopo il messo del Re o dopo i Vescovi; Duci, Consoli e Ta- bellioni vengono dopo loro. Il distretto o giurisdizione del Dati- vo costituivasi ordinariamente della città e suo territorio : ma le grandi città, come Ravenna, avevano più Dativi: in Roma co- stituivano perfino un collegio, ma non per questo giudicavano collegialmente . Or se alle cose dette dei Dativi aggiungasi, che nei tanti monumenti dei tempi mai non incontrasi parola nè trac- cia o dell’antico magistrato o dei Duumviri o del Difensore, sa remo condotti a credere , che le città perderono il diritto di sce- gliere ogni altra loro magistratura che il Pater Civitatis, ed essersi in quella vece nominata dai principi un’autorità incombensata degli affari più gravi, e segnatamente di rendere giustizia ; onde alle città vennero meno i loro municipali giudizii . E la nuova autorità si sarebbe composta del doppio ufficio di Rettore della provincia e di magistrato delle città ; poichè si nominava dal Principe come il Rettore , e teneva in giurisdizione il distretto medesimo che il magistrato della città. Vennero così le città li- bere nella condizione delle prefetture , le quali non isceglievano da sè le autorità giudiciarie, ma in ogni altra cosa godevano della municipale costituzione. Quale fosse il tempo di cosiffatto ordi- namento non è ben certo: il più antico monumento, onde il Da- tivo sia conosciuto all’ autore, è dell’anno 836 ; e circa la metà dell’ VIII secolo incontra la prima espressa nomina dei Giudici fatta dai Papi, onde, avvisata l’ improbabilità che i Papi nuo- vi nella signoria tosto volessero operare cangiamenti nel governo delle città , inclina a credere che pure gli Esarchi nominassero i Dativi . Or siccome nell’ anno 625 duravano sempre l’ antiche magistrature , quindi la distruzione dei magistrati delle città e l’ origine dei Dativi hassi a riporre fra quell’ anno e l’ anno 7951 ultimo che fu dell’ Esarcato. È pure incerto quando i Dativi fi- nissero: un documento del secolo XIII gli dimostra tuttora in Roma esistenti. Vero è che le città dell’ Esarcato , risorta la li- bertà italiana , sceglievano magistrati proprii fino dal XIl secolo, :33 ‘onde l’ ufficio dei Dativi dovè cessare in quel torno. Anche Ra- venna fino dall’ anno r181 aveva il suo potestà , e nell’ anno 1186 .vi.si trovano, come nelle città lombarde; Potestà e Consoli. 1 (8 Cariche militari). Erano li Duci nella città la prima cari- ca, militàre ‘ed avevano ;. come negli antichi tempi giurisdizio- ne sopra i soldati, ma non sopra i borghesi. Spessissimo nei do- cumenti, è menzione;dei Duci, avvengachè moltissimi ne fossero sparsi per l’ Esarcato e.la Pentapoli, sia che si stimasse bene di- videre, il. territorio fra molti Duci onde ciaschedun d’ essi fosse meno terribile, o, perchè molti in quei tempi d’ ozio e di pace bramassero, quell’ onore non punto pericoloso. Tanto il Magister Militum che il Tribuno continuarono a regolarmente rivestire un grado della milizia, nè avevano comando stabile sopra il territo- rio : e. se alcune città} come Ravenna , Napoli, Rimini e Sini- gaglia, ed Angers nelle Gallie ebbero un Magister. Militum, fa perchè non di rado i Duci delle città tenevano grado di Magi- ster. Militum nell’ esercito, come si manifesta per una lettera di Gregorio Magno (39). Onde tra Duca e Magister Militum (40) passò quello stesso vincolo che presso i popoli germanici avvi- sammo tra il Duca e il Conte; il quale ultimo titolo mai non s’in- contra nell’ Italia in mano dei Greci. Per .la. ragione medesima ma più di rado anche i Tribuni veggonsi tener comando, nelle città. Dai documenti che in grande numero ci restano di quei tempi apertamente raccogliesi , che dell’ antica costituzione rima- sero gli Scribi ed una delle autorità scelte dai cittadini , cioè il Pater Civitatis. I difensori e il magistrato sparirono. Le vere e proprie autorità nominaronsi prima dall’Esarca e poi dal Papa ; la potestà civile stette mai sempre separata dalla. militare ancora quanto ai giudizii. Poichè il Giudice o Dativo , o Giudice Dativo aveasi giurisdizione sopra i borghesi, i Duci , come dicemmo , so- pra i soldati. È notabile che a questi tempi si veggano più ufficii rivestiti dalle persone medesime , ed essere assai volte. Console e Duce; Console e Tabellione; più di rado Console e Giudice o Pater Civitatis 0 Tribuno; rarissime Duce e Dativo (Dux Dati- vus) nel qual caso le due giurisdizioni andavan riunite. Anche più notabile si è che queste dignità, per quanto sembra, doventas- sero ereditarie , trovandosi di non poche persone parola nei docu- menti che derivavano da stirpe o di Consoli o Duci o Magistri (39) L. 1. Epist. 4g. (40) Cf. Savigoy Vol. Ill, pag. 657-653 ove rifesisce una singolarità degli statuti di l'ivoli. T. XXXI. Luglio. vi 34 Militùm ; non mai peraltro o da un Dativo o da un Pater civi- tatis o da un Tribuno. In quanto ai Consoli ciò s'intende benissimo non altro essendo che Decurioni, i quali lo erano per nascita ; dei Duci o Magistri Militum crede il Savigny ne toss’ ereditario il ti- tolo, ma non l’ esercizio della carica ; ne è improbabile che la di> gnità di Duca andasse unita ad una proprietà di suolo , avendosi documento di una lite dell’ anno 1197 circa il dominio di un Du- cato , che viene descritto siccome ogni altro qualsivoglia ordinario possesso: Nei paesi ond’ è parola tardi e in piccol numero: corsero a stabilirsi persone di stirpe germanica , e colà vissero da forestie- ri. Ma come appena caddero sotto 1’ alto dominio del nuovo Impe- ratore di Occidente , tutti i germani che vi abitarono vissero se- condo il personale loro diritto. Onde in alcuni documenti del IX, X, e XI secolo leggonsi le professioni della legge dei Franchi o dei Longobardi fatte a Roma', ove nell’ anno 824 si ordinò, come ve- demmo , che ognuno dichiarasse la legge con cui voleva vivere, ed i Germani ottennero di formare una scuola o collegio, ed erano giu- dicati dai loro schiavini. VIII. Regno dei Longobardi. Anche i Longobardi non distrus- sero i popoli vinti. E se ai tempi della loro conquista i più gran- di e facoltosi romani sparirono , la moltitudine campò dai loro fu- rori, nè*fu ridotta in servitù. E poichè con sì piccolo intervallo succedevano agli Ostrogoti, come gli Ostrogoti erano subentrati agli Eruli, accontentaronsi anche i Longobardi di esigere dai loro ospiti le terze (tertiae). Sennonchè mentre gli Ostrogoti’ ri- scuotevano le terze dai possessi che loro erano sortiti, i Longobardi le vollero dai Romani in frutti; e mentre presso gli Eruli curavano i Re la percezione delle terze come d’ogni altro dazio, i Longobar- di, meno dai loro Re dipendenti, le riscuotevano dapperloro. Ma dopo la metà del VII secolo sicuri e contenti delle loro stanze forse divisero pacificamente le terre dei Romani, giacchè da quel- l’ ora in poi non è più menzione che i Romani pagassero le terze. Cessò la romana costituzione pel conquisto dei Longobardi quan- to alla suprema autorità dello stato; ma se la libera costituzio- ne delle città in un'coi loro particolari giudizii ugualmente fi- nisse , egli è una splendida questione, che non potè trapassarsi senza considerazione da quegli scrittori che parlarono del risor- gimento delle italiane repubbliche nel XII secolo. Parla il Si- gonio di quel risorgimento come avvenuto ai tempi d’ Ottone primo , ma non dice se credesse o nò spente sotto i Longobardi le libertà civiche. Crede il Maffei che i Greci avessero prece- dentemente ai Longobardi annientate le municipali costituzioni. 35 Il Muratori pende , secondo il solito, fra più opinioni ; tiene il Fumagalli per verosimile che ai tempi de’ Longobardi non fosse- ro comuni civici, e il Sismondi dopo avere gratuitamente asseri- ta la loro distruzione pone, dietro il Sigonio, sotto Ottone I il risorgimento delle italiane repubbliche: ma con fior di critica 0s- serva il Savigny non essere prova nè segno che sotto Ottone I si operasse alcun grande cangiamento nella condizione delle città italiane; e perchè non è neppur traccia di cangiamento dai pri- mi tempi della signoria Longobarda sino al principio del XII se- colo , induce che nel frattempo le città italiane dovettero sempre vivere nello stato medesimo di libertà o soggezione. Nell’ alter- nativa , cred’ egli che mantenessero certo stato di libertà mal si- cura, non gloriosa, e assai men utile, che non quella degl’ illu- stri loro discendenti: e lo argomenta dall’ analogia che fa cre- dere avere i Longobardi mantenuto i comuni civici, siccome tutti gli altri Germani; dal risorgimento medesimo delle italiane repub- bliche nel XII secolo, cui non la tradizione, non le buone let- tere o gli esempii de’vicini popoli, ma solo potè promuovere quel fiato quantunque debolissimo di vita ch’ era rimasto nelle loro an- tiche forme e magistrature romane, alle quali uno scrittore che visse al principio del XII secolo paragona quelle delle risorte città italiane (41); e dalla durata infine del romano diritto, che non altrimenti spiegherebbesi se non per la durata de’romani giu- dici, dei quali vede menzione espressa in quei Judices civitatis o Romanorum, che particolarmente distinti dagli altri giudici oc- corrono nei documenti dei tempi. E dagli argomenti passando alle prove dirette allega ; 1’ Epistole di Gregorio Magno dirette or- dini et plebi, in una delle quali diretta al vescovo di Fermo per autorizzarlo a ricevere la donazione di un suo diocesano gli ram- menta di farla munire degli atti municipali (42); un documento dell’ anno 726 che fa parola dell’ Exceptor in Piacenza; una let- tera di Papa Gregorio VIII alla città di Valva dell’anno 882, ed altra di un arcivescovo di Benevento dell’ anno 988 alla città Lombarda d’Alifè, ambedue dirette ordini et plebi; e il Concilio di Pavia (A. D. 1029), e la vita di san Lanfranco (1089) scritta da Milone Crespino autore contemporaneo ove si parla di città libere fra i Longobardi (43), e il codice Udinense conservato nel- (41) Ott. Frising. Ith. 2 c. 13. (42) L. 12. Ep. 11 gestique municipalibus alligata* (43) Per altre prove v. Saviguy seg. Vol, T. Ill » p. 658 659. 36 l'archivio del duomo d’Aquileja; ove all’epitome di Giuliano delle novelle trae dietro sia l’ estratto , sia la nuova redazione del Bre- viario Visigotico , testo (GC. Th.) e interpetrazione,, in cni lumi» nosamente dimostra contenersi il diritto pubblico e. privato dei Romani al cadere del IX o al principiare del X secolo negli stati Longobardi. Da questo veramente maraviglioso documento (44) raccogliesi quanto al presente scopo che le. città, aveano. giuri- sdizione propria ed esigevano multa se trasgredivasi: che v’era- no Decurioni detti Buonuomini (45) i quali sceglievano uno 0 più Giudici, che ora semplicemente giudici, ora appellavansi giudici provinciali o delle provincie, ed erano in tutto simili agli antichi Magistrati. Curavano anche le rendite delle città, inominavano gli officiali etc. Il giudice spiegava il suo officio in un coi De- curioni che gli servian d’Assessori. La giurisdizione determina- vasi dalla persona del reo, ed era limitata e subordinata alle au> _ torità superiori. Sembra che il giudice municipale tutte. decides- se le civili cause dei Romani; dei misfatti solo i minori e se com- messi da persone di poco affare: nelle cause poi che competeva= no al magistrato municipale , il giudice superiore non aveva giu- risdizione concorrente; sennonchè alcune persone privilegiate era- no esenti dalla municipale giurisdizione. Più ampia che per lo avanti divenne la giurisdizione ecclesiastica. Ordinavano il C. Th. e la vecchia sua interpretazione che, l’ accusa criminale di un vescovo fosse giudicata da vescovi; nè il vescovo giudicava se non delle cause religiose, d’ogni resto i giudici, secolari. Non così nel codice Udinense: perchè se degli affari criminali ne segui- tano a sempre decidere i Giudici secolari, dei Civili tra Eccle- siastici ne giudica il vescovo assistito dagli Ecclesiastici. Il decreto per l’alienazione dei beni de’ minori lo rilasciava il giudice pub- blico, ma per supplire alla minor età il principe. Per la giuri- sdizione volontaria continuaronsi gli atti solenni o le gesta. « Tali furono i fati (p. 394) delle città romane nei più im (44) Dà notizià di questo codice il Canciani lid. IV, pag. (63. Per molta sventura questo prezioso codice è andato smarrito (Blume's Iter Italicum T°. I, P. 200) raa un altro MS. della cosa medesima è stato trovato dall’ Haenel nella Biblioteca di San Gallo, Cod. 722. Lf. Savigny Seg. Vol. IV. Aggiunte e cor- rezioni al I volume: Nota 11. (45) In questo codice i Decurioni appellansi Boni homines nel senso di optimo jure cives. Nè altro che decnrioni essere questi Bom: homines lo di- chiara ad evidenza il nostro A. Il quale eziandio dimostra che i Curiales, ond'è parola ne) codice, sono gli otficiali fiscali e non gli uomini della curia e decu- rioni, Sg 3 portanti regni in che sì disciolse l’Impero d’Occidente j. nè: dal 5 confronto ‘derivasi poco instruttiva lezione. Quasitutti quei » paesi furono signoreggiati da popoli germanici, eccetto un'can- » tone d’Italia che appartenne ) meno ‘breve intervallo; all’Im- » pero d’ Oriente. Ognuno avrebbe aspettato vedere quì conser- » vate le romane instituzioni ed abolite appresso ai Germani » E appunto avvenne il contrario. Sotto i Germani durarono:le » libertà delle città; onde in più felici tempi ripresero. muova » vita e vigore. Sotto i Greci all’incontro la principalissima delle » municipali libertà , il governo sotto’ autorità da per sè:scelte , » cessò: e quando l’Italia ringiovanì ; non altrimenti queste:città > poterono conseguire una libera costituzione, sennonchè. imi- » ‘tando i Romani delle città Longobarde. i Discorse per cotal guisa le fonti del diritto e le costituzio- ni de’ nuovi stati germanici per compiere alle cose. promesse nel primo. volume , rimanea soltanto a parlare della instruzione del diritto in generale, che fu nei tempi prossimi e posteriori all’ec- cidio dell’ Impero d’ Occidente. Ai tempi d’ Ulpiano (C. VI) Roma era la vera sede della scienza del diritto, quantunque non vi fosse pubblica scuola. a ciò destinata* godevano i professori che privatamente l’insegna- vano d’ alcune franchigie che non godevansi dai professori delle provincie ; e coloro che volevano bene imparare il diritto si.con- ducevano a Roma. Non prima dell’anno 425 fu instituita, in Co- stantinopoli una pubblica scuola, e stipendiati ventotto pro- fessori che insegnassero le lingue e lettere greche e romane, uno, per la filosofia e due per la gurisprudenza ., Se e come in questo tempo, fosse aperta e regolata una pubblica scuola in Ro- ma s’' ignora. Vero è che ai tempi de’ Goti, lagnasi Cassiodoro in nome d’Atalarico Re (an. 534) degli abusi introdotti circa il pagamento dell’onorario ai professori, e nomina ancora quello che esponeva il gius . E circa il tempo medesimo (anno 533) 1° Imp. Giustiniano nella sua costituzione ai professori nomina scuole del diritto nelle due capitali, (Costantinopoli e Roma) e \in Berito, ed ai professori delle medesime assegnò stipendii . Oltre queste non furono nel mondo romano altre pubbliche scuole: sicchè nell’ Impero d’ Occidente il gius non s° insegnava che a Roma: Nè in progresso vennero dai Germani aperte nuove scuole o sti- pendiati professori di leggi (46) quantunque non sia del tutto im- (46) Narra Alcvino che in York, nell’ Inghilterra (anno 104) fosse. una’ scuola ove insegnavasi il R. diritto. Savigny Seg. 77ol. J1 p. 162. 38 probabile ed anzi paja manifesto per un luogo della già citata vita di san Lanfranco che il diritto romano consegnato in opere scritte facienti parte della vecchia letteratura e della grammati- ca venisse insegnato nelle scuole, siccome parte della dialetti- ca.(47). Ma comunque s’imparasse quel dritto certo è che molti documenti parlano d’ uomini nel Diritto Romano peritissimi. Nè per viva mantenere la scienza del Diritto in genere così pei ro» mani come pei germani meno contribuì, in una maniera tutta sua propria ; l’ arte del notariato. In Roma libera la cura di con- durre secondo la rigidità delle antiche forme le giuridiche uan» tunque non giudiciali faccende era principalissima parte dei sì famosi legisti. Ma spenta la libertà si principiò a riguardare tale arte come tutta meccanica e senza dignità , e così cadde nelle mani dei Tabellioni , che nei tempi dei quali è parola si appel- lavano notaii. Ora questi notaii furono tutti intenti a lavorare modelli , ai quali, per quanto le contingenze dei casi permette vanlo , stavano sempre scrupolosamente attaccati fino alla paro- la ; onde ne nacque una grande regolarità ed uniformità negli atti legali scritti ; sicchè per questa guisa non solo espressioni e formole ma eziandio molte idee , molti precetti del gius si con- servavano e si spargevano dagli ambulanti notari. Così ben più per teorica che non per pratica apprendevasi la giurisprudenza; perchè non di scuola, non di maestri attestano i documenti ov’è parola del legis doctor e Magister, null’altro quelle parole vere, ficando che Giudice o persona delle leggi perita. Dalla esposizione del primo volume di questa istoria del die ritto romano nel medio Evo saranno persuasi i lettori che nulla potea pareggiare la tanta filosofia che regolò il piano dell’ opera e ne dettò il primo capitolo se non 1’ immensa erudizione e la sagace critica che condusse i seguenti cinque capitoli. Contento della parte di espositore dirò che di questo primo volume (cui molte aggiunte e correzioni, da me nei luoghi opportuni collocate, trag- gono dietro nei seguenti II, III e IV Volume) non altra parte venne sinora combattuta se non quella che concerne la durata della liber- tà municipale delle città Longobarde impugnata da Enrico Leo (48) (47) Per prova decisiva che il 1). R, s° insegnasse nella scuola come parte della dialettica nei luoghi citati dal Savigny Seg. T- III, pag. 659. (48) Entwickelung des Verfassung des Lombardischen stàdte bisan der An kunfte Kaisers Friederichs I in Italien”, cioè , del come si andasse formando la costituzione delle città lombarde sino alla venuta in Italia di Federico I Imperatore. Hamburgh bey Perthes 1824. 39 e dal Neumann (49) segnatamente quanto alla nostra Firenze (50). Infinite poi sono le lodi che dappertutto riscosse, e mille i gior- nali che ne parlarono (51). Se la memoria non mi falla parmi aver letto che i primi volumi di quest’ opera furono , è qualche tempo, tradotti in Inghilterra. Anche in Francia si pensò di vol- tarli in quell’ idioma; ma non pare che il bel disegno sia stato per or colorito. E nella nostra Napoli ov’ è sempre vivo l’'amore per la scienza del romano diritto si è posta mano a ‘dar gius d’ italica cittadinanza a così egregio lavoro . Possa presto compir- si! E più presto ancora deh! possa il vigore della salute risto- rare le membra e la ‘mente dell’ uomo illustre : onde ‘recata a termine opera di cotanta mole sia più ‘che mai manifesto non avere il XVI secolo colte tutte le palme della Romana Giuri- sprudenza , e non-essere stato, il Cujacio l’ ultimo dei romani Giureconsulti, o Avv. P. CAPEI. (49) Entstehung und Ausbildung des Stidtewetens im mittelalteri Ori- gine e progressivo sviluppo dell’ essere delle città nel medio Evo. Hermes. Vol. XXI, Fascic. 2 ottobre 1821, pag. 286 ct seg. Revue Germanique T. IV, n. 18. (50) Nella introduzione all’ opera ‘di Leonardo ‘Aretino che! s’ intitola del governo civile dei fiorentivi (/Agovapdou | Aperivov Tepì Ti PAwper - TIVEOY ToMireias) Francoforte sul Meno libreria degli: Hermann 1822. (52) Théwls T- VI, pag. 261. T. VIU, pag. 109 e pag. 245. Aunales de lézisl. et jur. de Genéve p. 182 ove dei primi tre capitoli di questo primo volu- m: se ne dà un estratto dal IMejnier, e Ferussac Bull. Philol. Antig. sciene, Histor. Jane. 1828. Storia dell’ arte dimostrata coi monumenti dalla sua deca- denza nel IV secolo fino al suo rinnovamento nel XVI, di G. B. L. G. Seroux D' Acincount. Prima \tradu- zione italiana. Prato , per i fratelli Giachetti, 1826-28 in foglio , Tomi tre di resto ed altrettanti di stampe — In8°, Tomi sei con una separata serie di 325 stampe. (1) $ I. Sebbene alcuni giornali italiani e stranieri ab- biano fatto parola della storia dell’arte di G. B. L. G. (1) Delle belle ed accurate edizioni di quest'opera , che si esegue in Prato, I’ Autologia abbastanza diffuvamente parlò a p. 132 e segg. del tomo 24, qua- derno di Otiobre , quando non era stato pubblicato che il primo volume iu 8. do - Seroux d’° Agincourt , veruno , ch’ io sappia , ne trattò ab- bastanza' circostanziatarnente) onde offrire un'adequata idea della qualità , importaniza e meritò di questo ‘splendido montimentò innalzato alla. ‘gloria delle arti. Invalse, non so some, ùna mal fondata” opinione, , che versando questa storia intorno. ad un epoca, in cui le arti giacquero in basso stato g pochissima utilità possa venirne agli artisti , noia, in, cambio di piacere al leggitore dilettante. Per que- staie per altre considerazioni , che perduta opera sarebbe iil:wenirle enumerando,; mi sono proposto di darne un’ae- ‘curata analisi, affatto scevra da lode eda biasimo: unico ‘mezzo } per mio''‘avviso', di fare:i buoni ved'i cattivi libri ‘impatzialmente conoscere. E perchè oltre'la ‘splendida edi- zione in foglio, e l’altra in 8°, già tanto inoltrate de’ si- gnori fratelli Giachetti, una terza ne viene eseguita in Milano per cura del oto Raineri Fanfani, poche cose tornerà pure in acconcio di soggiungere întorno al respet- tivo merito delle tre edizioni italiane, poste al confronto dell’ originale edizione parigina. ‘Esaminando con' occhio di appassionato dilettante i molti' edifizi. dî gotica architettura delle Fiandre ; della Olanda, della Germania, poscia nella Lombardia e ne’paesi veneti altri più antichi monumenti , parve al nostro au- tore di ravvisare in queste sicure traccie della progressiva decadenza delle arti greche e romane, mentre negli altri spettanti a meno lontani secoli aveva osservato la barbarie "del m'èdio evo lentamente dissiparsi, e di mano in mano mostrare i crescentì indizi di non lontano risorgimento, | Incoraggiato da tali scoperte , sentì nascersi in cuore la spèranza di riprendere il filo da Winckelmann abbando- nato ‘all’ epoca del decadimento dell’ arte j e lusingandosi che tra'le aberrazioni delle arti non si fosse giammai to- talmente spezzato, lo andò, in mezzo ad infinite difficoltà, rintracciando tra i monumenti della dominazione barba- rica, del gusto asiatico, e della mescolanza dei generi Ora che l'edizione si accosta al sno termine , ci è grato di poter dar luogo al seguente articolo, col quale resta pienameute giustificata la lode da noi data al diligenti Editori Giachetti. - 41 recati dal settentrione dai Goti, e dalla banda di mezzodì dagli Arabi. Di mano in mano che andava raccogliendo i materiali che potevano suggerirgli la via di giugnere all’intento che si era proposto , vedeva sempre più crescere l’importanza del lavoro, ed i risultamenti che aver potrebbe grandissi- mi a favore degli artisti. Sentiva essere l’arte troppo estesa perchè la vita dell'uomo basti a crearla, a comprender- la; a svolgerne tutte le parti; che l’artista che lavora per i secoli futuri conviene che si appoggi ai secoli passati ; che illuminato dai propri traviamenti, conosca non solo i più felici tempi ma eziandio quelli del decadimento del- l’arte , onde avvertito, dall’esempio delle precedenti età , non si lasci strascinare fuori della via del vero, del gran- de, del bello. Da ciò la necessità che hanno le arti per conservarsi in tutto lo splendore , non solamente di arti- sti ma uncora di teorici, di archeologi, di storici, i quali sciolgano i dubbi, illustrino gli antichi monumenti , di svelino le cose dell’ antichità , ed additando le orme se- gnate dagli artisti che seppero sellevarsi ai più sublimi concepimenti , sgombrino il sentiere a coloro che mirano ad accrescer gloria alle arti ed a conseguire l’immortalità. Tale è il punto di vista sotto il quale conviene os- servare la Storia del signor D’Agincourt; ed il lungo fa- ticosissimo cammino ch’ egli dovette aprirsi in mezzo ad infinite difficoltà non ancora sgombrate da altri archeolo- gi, ci sforza ad ammirare l’ ingegno, la costanza, e l’im- menso amore per le cose delle arti del nostro autore , ed a condonargli di buon grado quegli errori ch’ erano ine- vitabili in così lungo e difficile lavoro , e ch’ egli seppe, dirò così ; nascondere sotto un dovizioso tesoro di recon- dita erudizione , di utilissime dottrine. L’arte, egli disse, deve avere il proprio linguaggio , e la storia delle sue vicende deve essere dimostrata dalle sue stesse produzioni. Perciò sostituì alla parola i monu- menti, che opportunamente disposti, dimostrano le diverse condizioni dell’ architettura , della scultura, della pittura T. XX3I. Luglio 6 42 dall’ epoca in cui Winckelmann abbandonò il filo della: loro storia, cioè in sul finire del V secolo, fino all’intero loro rinnovamento in’ principio del XVI secolo. Le disser- tazioni , gl’indici ch'egli v’aggiunse, sono soltanto diretti a schiarire alcuni dubbi , e a dare quelle notizie che non potevano essere mostrate dall’ aspetto dei documenti. Ora entreremo a scorrere le singole parti di un’opera nel suo metodo unica , ridondante d’ utilissime notizie, e tale da essere nella principal parte intesa da tutti gli ar- tisti di qualsiasi paese e linguaggio. II. È la parte , dirò così; letteraria della Storia del- l’Arte di d’Agincourt divisa in quattro separati discorsi, il primo dei quali offre una storia parallella dello stato ci- vile e politico della ‘Grecia e dell’Italia, dalla prima epoca del decadimento dell’arte fino all’intero suo rinnovamento in principio del XVI secolo, Offiono gli altri tre la sepa- rata analisi o spiegazione delle tavole delle tre arti, con- tenenti gli storici monumenti dell’opera. Il primo discorso tende a dimostrare l’ influenza delle cause generali, che in ogni tempo ed'in ogni luogo. fu- rono le arbitre della sorte delle arti, siccome d’ogni altra ntobile produzione dell’ umano ingegno , facendole a vi- cenda nascere e fiorire , decadere e sparire, indi nuova- mente rinascere e rifiorire. Nel delineare questo quadro il nostro autore risale all’ epoca della conquista della Gre- cia , di dove le arti, che da oltre un secolo erano giunte al più alto grado di perfezione , passarono a Roma. I fe- roci conquistatori, dopo aver recato alle arti un irrepa- rabile danno abbandonando alla militare licenza ‘Co- rinto, e non risparmiando Atene , seduti sui rottami di tanti nobilissimi monumenti, cominciano allora ad osser- varli, Il sentimento , dirò così , ingenito del bello , si va lentamente risvegliando in coloro che fin allora non eransi mostrati sensibili che all’ amor della gloria e delle con- quiste, Metello in Siracusa, Mummio in Corinto feano cessare il saccheggio , onde risparmiare i più preziosi la- vori della scultura e della pittura, destinandoli a formare il principale ornamento del loro trionfo, poscia ad abbel- 43 lire i templi, le basiliche, i portici e le piazze di/Roma, che in breve tempo e come per forza d’incanto, trovasi arricchita delle più insigni opere delle belle arti. Il gusto per il bello delle arti imitatrici si va lenta- mente risvegliando ne’ conquistatori del mondo: gli. arte- fici accorrono dalla spogliata Grecia a Roma, ove trovano splendidi protettori, ed eccitamenti d’ ogni maniera; e la capitale dell’universo sì riempie di magnifici templi e pa- lagi, di statue, di pitture, e di tutte le più preziose opere delle belle arti. Ma dopo la morte di Marce’ Aurelio , le sventure dell’impero traggono seco quella delle arti. L’au- tore attentamente disamina le cagioni che apparecchiarono | di lontano la prima epoca del grande decadimento loro in principio del IV secolo, l’ultima delle quali e la più pros- sima fu il traslocamento della sede dell’impero da Roma a Costantinopoli. L’ autore , giunto a quest’ epoca , si fa ad esaminare lo stato delle arti in Grecia fino alla divisione dell'impero. in orientale ed occidentale; indi consacra un intero capi- tolo all’ impero d’ occidente distrutto dai barbari in sul declinare del V secolo: seconda epoca del decadimento delle arti . Nei due susseguenti capitoli tenta dimostrare non doversi attribuire ai barbari il decadimento delle arti in Italia ; nella quale opinione, più tollerabile in uno stra- niero che in un italiano, l’autore segue le orme segnate dal Tiraboschi, suo parziale amico ; e se non ottiene di spurgare i barbari dei gravissimi danni recati alle arti, vunl almeno far sentire , che sebbene alquanto più len- tamente , sarebbero ad ogni modo cadute al fondo ancor senza l’ ultima spinta avuta dai barbari. Dopo aver trattata con qualche parzialità, senza però aver potuto definitivamente giudicare tanta lite, presenta ‘al lettore lo stato delle arti in Italia durante il governo de’ Goti; nella quale disamina sembra che 1’ autore non siasi abbastanza posto in guardia contro il comune abuso idi confondere le liberali opinioni del romano Cassiodoro con quelle dei re goti. Consacra il X capitolo al regno de’Longòbardi in Ita- 44 lia, e dopo aver data una rapidissima occhiata a Roma , Napoli, Venezia e Ravenna , presenta lo stato delle arti in Italia dal VI fino alla fine dell’ VIII secolo . Percorsi in tal modo gli effetti dell’influenza de’civili governi sulle arti, si fa strada a parlare dei papi dal IV secolo fino alla donazione di Carlo Magno , e dell’influenza loro sulle belle arti. Tra le più importanti cose addotte in tale argomento devesi un distinto luogo all’ accuratissima notizia dei la- vori d’arte ordinati dai papi fino al secolo IX. Condotta fino a quest’ epoca la storia de’ governi e delle arti in Italia, fa ritorno alle cose dell’ impero d’O- riente , e pone sotto gli occhi del lettore le condizioni dell’arte in Oriente, le quali erano di poco più floride che in Occidente. La conquista dell’Italia ed il ristabilimento dell’ im- pero occidentale operati da Carlo Magno , la protezione da questo principe accordata alle lettere ed alle arti , e lo stato dell’Italia sotto i discendenti di lui, offrono al dotto autore materia per un lungo capitolo. Conviene rispetto alle cose delle arti che le buone intenzioni di Carlo Ma- gno non furono coronate da felice esito, Lo stesso può dirsi de’ tempi in cui l’Italia fu da vari principi signoreggiata dopo la metà del IX fino agli ultimi anni del X secolo . I regni di Ugo, di Berengario, di Lotario non furono alle arti più favorevoli di quelli dei tre Ottoni; epoca di tutte la più infelice. Le discordie che agitarono la Chiesa a cagione delle elezioni dei papi nei secoli IX e X, non isfuggirono alla diligenza del nostro autore , il quale ravvisa in queste una causa di fatale danno alle arti in Roma. L’ architet- tura, la sola, può quasi dirsi, delle arti-sorelle , di cui siansi i papi serviti in quest’ infelicissima epoca, non venne adoperata che a fabbricar fortezze , e qualche convento; ne’ quali edifici abbiamo una troppo convincente prova che tutto eseguivasi senza principii teorici, e che la pro- fessione delle arti liberali era ridotta a mestiere. Invano cercherebbesi in Oriente conforto al misero stato delle arti, L’ autore ci richiama ad esaminarle in 45 Costantinopoli dall’ età di Carlo Magno fino alla fine del X secolo. Scorre rapidamente la storia politica di quel- l'impero dal governo dell’imperatrice Irene fino a quello dell’imperatrice Eudossia e di suo figlio Michele VII; ed in mezzo alle esterne ed interne guerre , alle scandalose sedizioni, alle agitazioni iconoclastiche, le arti sono abban- donate a mercenarie mani : l’ architettura , in mezzo alle pubbliche sventure , e ad una mal intesa devozione as- sociata allo sregolamento de’costumi, non viene impiegata che nell’ erezione d’edifici di viziose forme, e di così per- vertito gusto, che faceva vergogna all’arte senza onorare la religione. La scultura era talvolta chiamata a formare qualche statua o busto per servire alla vanità di potenti personaggi; ma le sue opere non valsero che a meglio di- mostrare il totale decadimento dell’ arte. Intanto la pit- tura, costretta dai furibondi iconoclasti a ripararsi nell’in- terno de’ palazzi, o ad ornare libri spirituali, non trovasi in più florido stato delle arti sorelle. Qualche sollievo trovo l’ architettura presso gli Arabi in Asia, in Affrica e nella Spagna , dove fu chiamata ad inalzare monumenti di straordinaria magnificenza ; ma le strane singolarità, che per servire al gusto di que’popoli, fu forzata ad introdurre negli edifici sacri e profani, di- strussero totalmente quel carattere di nobiltà e di sem- plicità che i Greci ed i Romani avevano saputo dare al- l’arte. La scultura , se non fu totalmente negletta dagli Arabi , trovossi ridotta alla condizione di semplice ausi- liaria dell’ architettura. Riconducendoci l’ autore in occidente , ci fa toccar con mano che lo stato politico dell’ Italia era fatto per far scendere le arti alla più misera condizione nell’ XI e XII secoli. Alle agitazioni civili si aggiungono quelle fe- rocissime che trattaronsi tra il sacerdozio e l’ impero. Le intraprese d’Enrico V contro la spirituale potenza dei pon- tefici, di cui ne fu cagione la sempre rinascente contesa delle investiture, riempì l’Italia di civili guerre, di atroci delitti d'ogni maniera , di odii inestinguibili, di carnefi- cine. In tempi di tanti disordini e delitti qual poteva mai \ 46 essere la condizione delle arti, figlie della pace , amiche della virtù ! A questo tristo prospetto dell’ Italia tengono dietro alcune considerazioni intorno agli sforzi che nell’ XI se- colo fecero alcune provincie e città d’Italia per avere un governo loro proprio ; i quali , come si vedrà in appres- so, sommamente influirono sul rinnovamento degli studi e delle arti. Non omette di parlare dello stabilimento dei Normanni nelle due Sicilie , i quali appariscono nella sto- ria d'Italia a guisa di luminose meteore , che brillano per ‘ brevi istanti, senza lasciar di loro verun orma permanente. Le Crociate sono, rispetto allo stato politico, agli studi d’ ogni maniera ed alle arti , più importanti d’ assai che non le cose de’ Normanni. L’autore scorre rapidamente le politiche vicende cui andò soggetto l’ impero d° Oriente dalla metà dell'XI secolo fino al principio del XIII (1204) in cui Costantinopoli fu conquistata dai Latini. In questo periodo le arti soffrirono in questa capitale irreparabili perdite. Ed i Greci edi Latini governanti, per supplire ai bisogni delle guerre sempre rinascenti, furono costretti a distruggere un infinito numero d’antiche statue di bronzo, e di altre egregie opere di scultura in oro ed argento on- d’ erano ornati i palazzi e le chiese. Tanta ruina delle arti non cessa sotto gl’ imperatori latini che regnano in Costantinopoli fino al 1261. Michele Paleologo lo riconquista e vi ristabilisce la sede del greco impero ; ma il suo governo e quello de’ suoi successori fino al 1453, epoca della distruzione dell'impero per opera dei Turchi, non è alle arti più favorevole : ma i Turchi di- struggono perfino la speranza di vedere mai più rifiorire le arti, dove se non ebbero la culla ottennero perfezione. ‘* Abbandoniamo, esclama l’autore, questa sventurata Gre- ,», cia, e vediamo in qual modo l’Italia, raccogliendo per ,; la seconda volta 1’ eredità delle lettere e delle arti , si » acquistò nuovi diritti alla riconoscenza dell’Europa. Ita- so liam, Italiam!.... ,, Attenendosi all’ adottato metodo comincia dall’ offrire al leggitore lo stato politico dell’ Italia nel XIII secolo, a 47 ragione risguardato come l’ aurora del rinascimento delle lettere e delle belle arti. Accenna i principi che comin- ciarono a favoreggiare gli studi d’ogni maniera, ed i pri- mi sforzi delle:arti per risorgere a nuova vita. Già comin- cia il loro risorgimento ad essere sensibile nel XIV seco- lo. “ Dobbiamo, dice l’autore , riconoscere con tutti gli » storicì , che nel corso del quattordicesimo secolo , seb- bene agitato da continue guerre e rivoluzioni, si videro avverarsi le speranze che il precedente secolo aveva per- messo di concepire . Il decadimento d° ogni bell’ opera 3» d’ingegno che durava da circa ottocent’ anni e più, ,; trovò finalmente un termine. Una nuova attività agita » tutti gli spiriti, e li dirige verso utili scopi; ogni ramo ,5 d’industria e di commercio viene con straordinaria pro- »» Sperità trattato ; sommi ingegni volgono ogni loro cura »; al rinnuovamento delle lettere , è le belle arti hanno 3 di già acquistato un conveniente grado di miglioramen- ,; to ,,. Il favore de’ sovrani d’Italia verso i letterati e gli artefici si rende ogni dì più manifesto: tutti si contendo- no il possedimento degli uomini illustri. Dante, Petrarca, Boccaccio sono da tutti accarezzati, festeggiati, ed avuti in grandissimo onore. ‘: Le belle arti, soggiunge l’autore, in ogni tempo de- »; stinate a seguire la buona o cattiva fortuna delle lette- 3; re, ebbero parte al loro risorgimento ed ai loro progres- sì ,,- Avrebbe forse dovuto dire , che in quest’ epoca le arti prevennero il risorgimento delle lettere, e che poscia progredirono aiutandosi a vicenda: ma pare che siasi an- cora in questo! luogo lasciato guidare dal Tiraboschi , e non siasi ricordato che, Niccola da Pisa precedette Dante di mezzo secolo e più. Tenendo dietro nel XV secolo ai progressi del rina- scimento delle arti, non trascura lo stato politico dell’Ita- 25 »9 VE) lia, e gli aiuti che ottennero grandissimi dai principi e dalle repubbliche . In quest’ epoca , egli dice , gli artisti ammessi in tutte le più splendide corti coi filosofi e coi letterati, colle donne e cogli uomini , per gentilezza di costumi, per eleganza di spirito, per graziose maniere più 48 distinti ; ricevuti alle feste , ai tornei , ai più splendidi spettacoli, trovano grandi occasioni d’ esercitare il loro ingegno , d’ingrandire le idee, di raffinare il, gusto, e di approfittare dei sussidi che loro somministrano le nascenti biblioteche , le molteplici raccolte di antiche statue , di medaglie, di pietre intagliate; all’acquisto dei quali pre- ziosi oggetti le principesche e le private famiglie di quel- l’ età consacravano gran parte delle loro ricchezze . :Fra queste si distinse quella dei Medici , la di cui munificenza per le belle arti, e per gl’incoraggiamenti loro offerti non ebbe al mondo chi le possa contrastare il primato. La gloria di lei fu quella delle arti, la sua ricchezza quella degli artisti. Di già nel precedente secolo la scuola To- scana , a Pisa, a Siena, a Firenze aveva cominciato a produrre alcune buone opere’, quando Giovanni de’ Medi. ci, stipite di questa famiglia di grandi uomini così fe- conda , che reggeva la repubblica di Firenze sotto il ti- tolo di Gonfaloniere , chiamò i più illustri pittori ad ab. bellire 1’ antica casa de’ suoi antenati. ]l suo esempio fu imitato e superato di lunga mano da Cosimo , il padre della patria, fino a Leon X, che diede il proprio nome al secol d’oro delle arti. E per tal modo mercè quanto erasi fatto nel XV se- colo in favore délle arti, tutte Je vantaggiose circostanze trovaronsi unite ne’ primi anni del XVI per terminare il rinnuovamento , secondo l’autore affatto distinto dal risor- gimento , essendo questo cominciato nel tredicesimo seco- lo, I’ altro nel quirdicesimo . ‘* Roma , così conchiude » l’autore il prospetto storico, ‘* Roma allora ripigliò il ,, suo luogo , il primo nell’ impero delle arti. Giulio II ,, vi aveva chiamati i più eccellenti maestri; Leon X ve li n° BUBLIORNI ga ) 111, Ed eccoci giunti alla storia della prima delle arti per antichità d’ origine ; che del merito non accade dispu- tarne. Ma avanti d’intraprendere l’analisi della storia dell’ar- chitettura, poscia della scultura e della pittura, ci conviene farci alquanto a dietro , e porre nel suo vero aspetto le intenzioni dell’ illustre autore, onde mostrare insussistenti 49 in gran parte le accuse che vengongli generalmente date di aver trattata la storia delle arti con infelice metodo. L’ illustre autore ha più volte dichiarato di non aver scritta ma mostrata la storia coi documenti. Quindi, eb- bero torto coloro che vollero trovar la storia nelle parole, quando avrebbero dovuto cercarla nei monumenti. ‘° Ciò »» che gli storici dell’arte, osserva l’ autore , sonosi limi- », tati a dire , io ho voluto mostrarlo nel miv libro. ln 3; questo sono i monumenti che parlano; io non mi sono »» d’altro incaricato che di scrivere sotto il loro dettato, »» 0 tutt'al più di spiegare talvolta e di commentare il loro s» linguaggio ,,. Si scorra la storia di d’Agincourt sotto quest’aspetto, voluto da lui, e si troverà chiara e ben condotta ; indi leggendo ie spiegazioni delle tavole, si avrà il piacere di vedervi seminate per entro peregrine notizie, e nuove con- siderazioni , utili non meno al dilettante che all’artista. Giustificato, come comportava la natura d’ una com- pendiosa analisi, il metodo tenuto dall’ autore, procedere- mo , sciolti da ogni impedimento , a dare un’idea la piu compiuta che per noi si possa dei discorsi istorici. “* Questi, ss in numero di tre quante sono le arti offrono, dice l’au- »» tore, divisioni corrispondenti a quelle che furono adot- », tate nel disporre la serie delle stampe. Un’ introduzione »» prende l’arte all’ epoca della rispettiva origine, ne se- »» gue rapidamente la storia presso gli antichi popoli che »» la coltivarono , fino all’ epoca della sua maggior perfe- ,» zione....... Non si sostiene lungamente a tanta altezza ; sì comincia a declinare , indi a decadere , ed in breve a » precipitare nella barbarie ,,. L’ arte si perde ; ma re- stano alcune delle sue pratiche , che producono que’ mo- numenti , che fanno testimonianza del lungo periodo. ‘‘* Tale è il quadro, soggiugne l’autore, che svol- »» gesi sotto gli occhi del leggitore nella prima parte di ,» Ogni discorso, la quale comprende a un di presso dieci ;, secoli, dal IV dell’era volgare fino alla metà del XIII. ,, La seconda parte dei discorsi viene destinata allo stu- T. XXXI. Luglio. 7 ho dio dell’epoca del Risorgimento delle arti, che l’autore accuratamente distingue dall’ epoca del Rinnovamento. La prima comincia nel XIII secolo , l’ altra in sul declinare del XV e ne’ primi anni del XVI. Srerano Ticozzi. { Sarà continuato |. Dell’ori gine, composizione e decomposizione de’ Nielli. Eser- citazione del Commendatore Lroprorpo Cicocnara. Ve- zia 1827. Il chiarissimo sig. Cicognara in questa Esercitazione si propose specialmente di richiamare ad esame l’opera so- pra i Nielli pubblicata dal francese sig. Du-Chesne , ri- levandone i difetti; d'altronde plausibilissima ,, per aver primo il sig. Du-Chesne raccolto in un libro ciò che di- sperso si trova intorno alla materia de’ Nielli (1). Io non terrò dietro a tutto ciò , che il sig. Cicognara corregge, supplisce , ristringe, e modera nell’ opera del sig. Du- Chesne ; ma tanto ne toccherò quanto potrà esser bastante a far conoscere il perfezionamento dato dal medesimo alle fatiche del sig. Du-Chesne ; ed aggiungerò quel che mi sembrerà potersi dire a nuova luce dell’ argomento. E pri- mieramente , l’autore dell’ opera su’ Nielli, non dovea, osserva il sig. Cicognara, passarsela in silenzio sopra il più antico scrittore di quest’ arte, Teofilo monaco, il quale vissuto nel secolo undecimo ci ha conservato importanti memorie intorno alle pratiche non solo di questa, ma an- che di altre dell’arti venuteci dalla maestria degli artefici antichi. Da Teofilo s'impara, senza ricorrere nè al Du- (1) L’ ab. Mauro Boni, letterato che morendo in Venezia anni sono lasciò non piccolo desiderio di sè nella repubblica letteraria , si era prefisso di scri- vere de’ Nielli, ed avea già ino'trato il suo lavoro, come apparisce dal carteggio teauto col ch. sig. canonico Moreni, da cui ho ricevuto questa notizia, Non mi è noto che pubblicasse alcun libro sopra quest’'argomento , nè in mano di chi siano passate le sue carte. SI Cange nè ad altri lessicografi, che il Nige/lus (poi Niello) ebbe questo nome dalla composizione o mistura , che ado- peravasi di colore nericcio; e ne descrive la qualità , e la maniera di prepararla. Qui si ferma il Cicognara nel rintracciare l’ origine de’ Nielli; e brevemente percorre le principali memorie che rimangono di intarsiamenti, per dir così , delle mesture , o delle fusioni , o delle duttibilità de’ metalli dal tempo di Omero sino a’Romani , ed a’Greci costantinopolitani, e da loro agli Italiani, a’ Tedeschi, e più d’ogn’ altro popolo de’ bassi tempi, ai Russi ; e seb- bene tutti que’ lavori non fossero propriamente Nielli, vi è per altro , dice il sig. Cicognara , tanta affinità, che l’una cosa all’altra dando motivo, si disvela il legame ed il progresso d’ ogn’ arte. A_mostrar questo vincolo si pre- vale delle illustrazioni a’ monumenti ercolanesi fatte dal- l’ eruditissimo Guglielmo Bechi, il quale tentò di appli- care a’diversi lavori i vocaboli d’arte usati dagli scrittori Greci e Latini. Incidentemente feci lo stesso anch’ io in varj luoghi della Sacrestia de’belli arredi ( Firenze presso Molini, Landi e Comp. 1810, 4-.° ) e nelle note al mio vol- garizzamento di Pausania. Ma que’ vocaboli per lo più es- sendo indeterminati , e generali, e dipendendone la vera applicazione dal conoscere l’uso speciale a cui erano rife- riti (lo che spesso ignoriamo ) ne viene che non si possano fare sicure applicazioni, ma congetture più o meno pro- babili per somiglianza ed analogia. Di qui è, a cagion d’ esempio, che sebbene l’ eruditissimo Bechi, seguitando il senso radicale e le spiegazioni de’ lessici, dica l’ emb/e- ma, e l’arte emblematica significare il modo di fare scul- ture sollevate o a rilievo nella superficie piana o sferica, e sembrino a ciò condurre anche queste parole di Cicerone contro Verre ( Azione IX ) duo pocula non magna, verun- tamen cum emblematis ... ibidem (Verres) convivis inspectan- tibus , emblemata avellenda curavit, ciò nondimeno, se .bene vi si attenda , la parola emblema può adattarsi tanto a lavori inclusi a modo di tarsia, quanto a rilievo; e lo stesso vocabolo ne’ versi di Lucilio riportati da Cicerone: Quam lepide lexeis compostae? ut tesserulae omnes atque 52 emblemate vermiculato (in OQratore) , comparisce aver signi» ficato ugualmente lavoro a tarsia piana. Ed in vero se guardisi aila etimologia del verbo #uf@4Adw iniicio , immit- to , incutio si adatta del pari ai lavori incastrati tanto a rilievo, come a tarsia ; d’ onde EMBLEMATA ornamenta va- sorum dicta ab snfeBAfjoFtu quod vasis adjicerentur, et re- vellerentur cum libitum erat; hujusmodi quoque sunt quae in parietibus vermiculata sive muscata dicuntur; in lignis, se- gmenta, et in pavimentis tessellata. (Caelius lib. 6 cap. 19). Emblema dunque era voce generale d’ ogni lavoro d’ inca. stro , sia in rilievo, sia liscio e piano, od a tarsia. per rappresentare figure ed ornamenti a disegno di qualunque specie ; da che n’ è avvenuto la voce emblema essere ado- perata per impresa o figura qualunque destinata a rap- presentare o significar qualche cosa. Alla stessa generale significazione sembra potersi radicalmente applicare la pa- rola Inclusor usata da S. Girolamo , e noi diremmo incas- satore , ed anche d’ un artefice , che lega, incassa, inca- stona pietre preziose, oro, argento ecc, in altra materia. I Latini dissero Crustae le impiallacciature , e Crustarii gli impiallacciatori, gli incrostatori, impiastratori : vocaboli generali non altro indicanti, che una superficie aggiunta ad altra in guisa di piastre ; ed applicandoli all’ oreficeria, potriano anco rispondere alle così dette placche o lavori d'argento placcato dai Latini detti opera bracteata , e gli artefici bracteatores , classe de’ Crustari, che lavoravano con maggiore sottigliezza la superficie soprapposta , come quella che noi chiamiamo a foglia. Ebbero i Greci un altro vocabolo di arte éreTompévoy od éprosîv, che a prima vista sembra coincidere con éw- PaXA&v nel senso radicale ; infatti così Stefano nel teso- ro : sciendum est éurosiy esse ab illo TUE», quod diximus habere significationem roi tiSévai ‘idest ponendi 3 idemque aptissime reddi potest verbo 1nDERE aut IMMITTERE ,,; ed anch'io nella Sacrestia de’ belli arredi ec. a pag. 37 l’in- tesi a modo di tarsia, quando Pausania se ne serve per indicare i lavori fatti da Fidia nel manto di Giove Olim- pio ; ma poi fatta migliore osservazione alla forza del verho 53 rogîv, e del suo composto èuroeiv, mi parvero significar piuttosto qualche scultura a rilievo in una superficie ; e così veramente l’intese anche l’Amaseo traducendolo per Caelare. Ma questo parmi aver di proprio &w7osety che non indichi tale scultura a rilievo che sorpassi il livello ge- nerale della inferiore superficie, ma rilievo fatto come a dire in corpo, in grembo , in seno , dentro al livello della prominente superficie ; a differenza di &yy Ade scol- i pire non a rilievo, ma ad incavo, e propriamente incavare nella superficie ; l’ opposto di &vayAéPew scavare sulla su- perficie , perchè nei lavori a rilievo bisogna sbassare il piano del contorno per fare risaltare , sollevare quella parte che debbe servire alla figura cui vuolsi rilevare . Altro vocabolo , non so se d’ uso antichissimo , è 1’ arte empestica , dal sig. Cicognara sull’ autorità del Bechi ap- plicato alla tarsia, o lavoro alla damaschina, in grand’uso nel cinquecento per fregiar d’oro le armature d’ acciaio. Quantunque facilmente non si presenti la radicale di questa voce, potendo forse essere un corrompimento di vocabolo fatto dal verbo èiproety, ciò nondimeno credo es- ser derivata da 7tocw, 0 da 7érlw, d’ onde rércos, 0, Tértos taxillus, tessera, tessella, e tessellatus, ed EureoTIXds intessellatus. Forse in origine furono fatti piccoli quadra- tini, o dadi di terra, ammollita ed impastata con acqua, e poi cotta , che da 7éscw , 0 T{TTw pinso, coquo ( due azioni ordinariamente congiunte , e poi l’ una presa per | l’altra ) si dissero résoa, e récce ( per similitudine, | detti anche dadi, o tasselli ora di un sol colore, ora di varii ) e si commettevano a scacchi per farne pavimenti, ed altro ; dal che ne venne l’arte tessellaria . A questi tassilli, o mattoncini di cotto si sostituirono poi marmi più o meno preziosi, vetri colorati, e di figura ora qua- dra , ora bislunga , ora cilindrica tagliati in pezzetti, coi quali si fecero i musaici; e quest’ arte continuò sino al secolo XIV, ed anche più oltre in Italia. Ecco quel che propriamente, a parer mio, debbesi intendere per arte em- | pestica, cioè tassillaria . Ma come ognun vede son tutti vocaboli, che più o meno hanno un significato generale, 54 e che diventa specifico secondo l’ applicazione più parti- colare ora ad una , ora ad un’altra specie di lavori del medesimo genere. In quanto però all’ arte empestica sono di opinione che non si estendesse specificamente ad alcun lavoro nè di scultura, nè d’orificeria, nè di tarsia, nè d’in- cisione in metallo , in marmo, od in legno, ma solamente a commessi di pietre e di legno per uso di pavimenti, di muraglie , di vasche, di musaici; e che non altro fosse che l’arte di fare e generalmente e specificamente le opere tessellate. Riepilogando il detto sino ad ora , ecco la mia con- clusione : Opera emblematica sono lavori ad incastro , rilevati, od a tarsia fatti a disegno d’ ornato o di figura. Inclusor incastonatore, legatore di gemme , ec. Crusta e Crustarius impiallacciatura, impiallacciatore, piastra, impiastratore , ec. è uroseiy scolpire a rilievo in una superficie incavata. ty yAibpew scolpire ad incavo , incavare. av&yAvPew scolpire a rilievo in superficie non incavata. Arte empestica od empessica lavorare a musaico , a tasselli, incastonare gemme , ec. Dopo queste osservazioni si manifesta quanto sia dif- ficile il cercare specificatamente l’ arte del ie/lare ne vo- caboli che ci rimangono delle arti greche o romane de’tem- pi antichissimi ; nè per questo si può negarne la prati- ca ; potendo essere genericamente appartenuta all’ arte em- bletica od emblematica. Il nome Nige/lo o Niello non indica la pratica del lavoro, ma il colore della composizione di quella materia che serviva a riempire gli intagli ed il contorno delle fi- gure; ed in greco per avventura avrebbe ‘potuto dirsi peA&vrepos nigricans. Io peraltro sospetterei, che l’arte dei Nielli piuttosto che dalla Grecia antica venisse origina- riamente dall’ Asia, come dall’ Asia si dicono passate a Costantinopoli , ed in occidente le pratiche de’ lavori. alla Agemina , ed alla damaschina; che Du-Chesne, come os- serva il Cicognara , confuse insieme tra loro. ‘° Ma la da- 55 maschina , prosegue il Cicognara , non è che una spuria e falsa Agemina; quella , per poco strofinamento od in- temperie si guasta; è questa un intarsiamento de?’ fili d’oro nei solchi aperti a sottosquadra con finissimo artificio nel- l’ acciaio, e non possono più escirne ogni qual volta che dal martello vi sieno fatti entrare a forza ; e per la dut- tilità di quel metallo presentano un lavoro che nulla ha che fare colle applicazioni a mordente o colle opere di encausto . In quanto all’ Agemina egli ci rimanda alla eruditis- sima dissertazione del chiarissimo sig. professore France- sconi intorno ad una urnetta d’oro ed altri metalli lavo- rata alla Agemina (Venezia 1801).1l sig. Francesconi ne deduce il nome dalla voce Agem od Agiam, colla quale il volgo maomettano chiama generalmente la Persia. Che presso i francesi, dice il sig. Cicognara, la voce Damas- quinure abbia tenuto luogo di Agemina , perchè loro man- chi il vocabolo, che spiega questa specie di lavoro , non è maraviglia; ma sembra potersi circoscrivere il lavoro della Damaschina a certo genere di manifatture avente una particolare celebrità per esser fatte a Damasco o ad imitazione di quelle. Il chiarissimo autore , dopo aver parlato dell’ origine de’ Nielli, passa ad esporre i risultamenti delle sue osser- vazioni e ricerche sulla pratica de’ Nielli antichi e moderni lavorati specialmente in Italia ed in Russia; e dopo aver detto della maniera di comporli , espone le sue esperienze sulla decomposizione , sì che, disfatto nn Niello riducen- dolo al punto in cui uscì delle mani dell’intagliatore , propone il modo di nuovamente riempirne gli intagli. Per quanto sia copioso il catalogo de’ Nielli conser- vati in diversi gabinetti pubblici o privati, presentato dal sig. Du-Chesne, nondimeno gli è rimproverato dal Cico- gnara d’ averne tralasciati de’ molto importanti; e qui si dà notizia d’una moltitudine di Nielli tralasciati dal Du. Chesne, e d’ altri scoperti dalle diligenti ricerche del chia- riss. autore ; non meno che dei nomi, e delle notizie di 56 varj Niellatori italiani ed esteri incogniti prima. Tra le omissioni del Du-Chesne , è rilevantissima quella d’ aver taciuto che il Duca di Hamilton possiede i grandi e pre- ziosi Nielli, i quali adornavano l’ Epistolario di Paolo II. Questi Nielli nel saccheggio dato l’anno 1798 ai palazzi Vaticani , ed alle due cappelle Sistina e Paolina , strap- pati dai libri che fregiavano, furono venduti a' rigattieri, dai quali il cardinale Herzan ricomprò molte cose pregia- bilissime , e specialmente i messali miniati , che mandò alla sua chiesa in Ungheria. I soggetti di que’ Nielli sono tratti dalle sacre pagine, analoghi al carattere del libro; ed è bellissimo fra gli altri quello di Daniele nella fossa de’ leoni. Tanto è più strano il silenzio tenutone dal sig. Du-Chesne , quanto più facile gli sarebbe stato il parlarne per l’ occasione che ebbe di averne contezza e vederli quando fu in Inghilterra , e visitò i pubblici e privati musei ne’ quali si conservano simili rarità. Ugual silenzio tiene su’ Nielli della Galleria Manfrin in Venezia, i quali cuoprivano»l’ evangelario dello stesso Paolo II , e fanno la maraviglia de’ conoscitori. Oltre le omissioni, anche vari sbagli va rilevando nell’ opera del Du-Chesne , e fra gli altri, d’aver detto sulla fede dell’ incisore e mercante Vendramin, che la prova d’un Niello del Finiguerra in cui è figurata l’ ado- razione de’ Magi, posseduta dal nobile sig. Balì Martelli in Firenze , era stata venduta da questo, mentre al con- trario la conserva gelosamente fra le sue rare e preziose stampe , e non è certamente disposto a privarsene, Final- mente chiude l’erudito suo scritto con aggiungervi quat- tro appendici che sono : 1.° La traduzione del prologo del primo libro di Teofilo monaco. 2.° Quella parte dell’Ore- ficeria di Benvenuto Cellini, dove tratta de’ Nielli, ca- vata dal codice marciano Num. XLIV classe IV. 3.° Ciò che scrisse sullo stesso argomento Teofilo monaco. 4.° Un elenco di molte e principali opere di Niello non citate dal Du-Chesne, Dopo aver dato ragguaglio delle giuste ed erudite os- 97 servazioni del sig. Cicognara sull’ opera del Du-Chesne, ci sia permesso d’ aggiungere le nostre intorno ad un’omis- sione, e ad un’ affermazione del medesimo sig. Cicognara, Quanto alla prima: avremmo desiderato che il chiariss, autore non tralasciasse d'illustrare colla sua erudizione e dottrina i Nielli posseduti dal cultissimo sig. marchese Gian Giacomo Trivulzio, non obliati dallo stesso Du- Chesne . E molto più doveano da lui nominarsi, per- chè uno di quelli avrebbegli dato 1’ occasione di con- frontarlo colla descrizione , che egli stesso il primo avea osservata nel MS. del Cellini. e che neila Zsercitazione riferisce così a parola: “ Si vede di sua mano (del Fini- guerra) una pace con un Crocifisso dentrovi insieme con i due ladroni, e con molti ornamenti di cavagli, e di altre cose fatta sotto il disegno di Antonio del Pollaiolo.... ed intagliata e Niellata di mano del detto Maso ( questa è d’ argiento nel nostro bel San. Giovanni ) ,, (pag. 21). A queste parole soggiunge il sig. Cicognara. “ È fa- tale il dover convincersi spesse volte dello smarrimento di tante preziosità.... questa più non si trova, nè si cono- sce a Firenze, od altrove ,,. Anche il chiariss. sig. cava- lier Montalvi maravigliato che il Gori, il quale scartabellò ì registri di spese dell’ arte di Calimala, ove trovò gli appunti del costo delle due paci ancora esistenti, non tro» vasse notata anche questa pace della Crocifissione del Fi- niguerra , il sig. cav. Montalvi, dissi, rispondendo al sig. conte Cicognara, concluse esser certo che questo monumento o non esiste, 0 trovasi nascosto in parte remota, e indu» bitatamente più non si vede a Firenze (ivi). Quando il sig. Cicognara dettò questa Esercitazione non avea forse veduta la pace Trivulziana; ma è cosa certa che videla nel mese di agosto dell’ anno stesso 1827 in cui l’ Esercitazione fu data alle stampe, onde quan- d’ anche fosse stata già impressa, era cosa desiderabile che prima della pubblicazione, o subito dopo, ci avesse dato le sue illustrazioni e la notizia del quasi sicuro ritrova- mento di questa pace “ da /ui veduta ed ammirata per la T. XXXI. Luglio. 8 n. 58 somma bellezza, sì che quanto più la rimirava , tanto mag- giormente confermavasi nel credere che esser potesse quella stessa da lui ereduta smarrita ,, (lettera del marchese Tri- vulzio). Nè voglio tralasciar di far noto il pericolo corso dla questa pace , d’ andare non dico solamente smarrita, ima distrutta per sempre nella circostanza appunto che il ch. sig. march. Trivulzio la portava con gli altri suoi Nielli a dali per mostrarla al sig. Cicognara il 31 luglio del 1827. Ecco lo strano avvenimento, come Pose il sig. marchese , da Padova il dì 8 agosto dell’ anno predetto i “ È vero verissimo che la sera de’31 scorso luglio, sulla stra- da di Modena, io fui assalito da una masnada di assassini, e puichè corveniunt rebus nomina saepe suis, era stabilito che io dovessi esser rubato a Rubiera....... Portava meco alcuni preziosissimi Nielli per mostrarli poi in Padova al Cicognara, cui l’avea promesso. Già essi erano nelle mani degli assassini insieme col denaro, quando mio figlio accor- gendosi della immensa perdita cercò diripararla : ardì en- trare in trattato col capo di que” scellerati , e riuscì a per- suaderlo, e a farseli rendere. “ La magnanimità di quel piccolo Macedone potè nascere dal timore che altri oggetti che denaro non fossero, potesser un giorno divenire indizi del suo delitto, e infatti null’al- tro ci presero, che il denaro tutto, e due orologi di poco va- lore. Tuttavia il pericolo fu grande, e grandissimo e impa- reggiabile il coraggio e la presenza di spirito di mio figlio, percui, le confesso, que’Nielli ora mi sono più cari... Anche in mezzo alle minacce, e a’discorsi costantemente feroci, pur traspariva dai modi di quel capitano di Eroi un ani- mo non affatto volgare. Certi tratti di cortesia , certe pa- role miste di fatalismo e di filosofia mostravano l’ nomo non del tutto ineducato. Egli chiese scusa a mia moglie se non l’aiutava a risalire in carrozza, perchè avea le mani sporche di fango ; egli ci confortò a rassegnarci alla forza contro cui non si può contrastare ; egli, trovato il palosso del mio cacciatore inveì contro que? vili , che por- tavano armi inutili, e non valide alla difesa ; egli in five 59 ci compianse per la nostra disgrazia, e soggiunse d’ esser essi pur da compiangere , giacchè prevedeva che tosto o tardi_sarebbero incappati nella giustizia. Se da Rubiera, ove giungemmo una mezzora dopo il fatto, si fossero spe- diti otto o dieci dragoni , que’ malandrini eran subito pres:; ma in tutta quella fortezza non sono che tre dragoni per guarnigione ecc. ecc. ,,. Ses. Crampr. NB. Quanto appartiene alle Osservazioni sull’ Affermazione del sig. Conte Cicognara , le quali ho promesso di aggiungere dopo aver supplito alla sua omissione > servirà per un’ Appendi- ce a quest’ Articolo nel fascicolo susseguente ; la quale appen- dice avrà per titolo : Osservazioni sullo stato delle arti (in par- ticolare della Oreficeria ) e della Civiltà in Russia prima di Pietro il Grande. Della natura delle cose , poema di T. Lucrezio Caro, nuovamente volgarizzato. Lugano, Ruggia e C. 1827, dn 12, Verso il 1814 noi ci credemmo vicini ad una grande scoperta, da cui parea dipendere il pusto , ch’indi in poi occuperebbe nella letteratura il poema di Lucrezio. Erano usciti pocanzi dalle rovine d’ Ercolano alcuni frammenti del trattato d’ Epicuro intorno alla natura delle cose se la nostra fantasia ce ne promettea niente meno che una compita rivelazione delle dottrine di quel filosofo. Ma i frammenti ercolanesi aggiunsero assai poco a ciò che di tali dottrine già ci era noto pei frammenti conservatici da Diogene Laerzio, E il poema di Lucrezio (specchio di molta parte dell’ umano sapere all’epoca in cui fu scritio ) se- guita per noi a tener luogo del libro originale ov’ erano raccolte. 60 A questo riguardo esso è forse il più importante fra i poemi didascalici a noi pervenuti dalla classica antichi- tas) lun magnifico monvmento , non so dire se più prezioso per la storia della romana filosofia verso i tempi di Cesare, o per quella dell’ateniese verso i tempi d’Ales. sandro . Finchè certe dottrine , per cui particolarmente ebbe nome, furono in qualche modo viventi, non doveva a mol- ti riuscir agevole il giudicarlo con calma. Oggi, parmi, quelle dottrine più non sono che semplici memorie . Sa- rebbe infatti così difficile il trovar ancora un d’Olbach, il qual volesse col poema alla mano rinnovar le dottrine del materialismo, come il trovare un Gassendi, il qual volesse rin- frescare quella degli atomi. E come tutti saprebbero opporre all’una qualche cosa di meglio che il sistema de’vortici can- tato dal Polignac, saprebbero del pari opporre all’altre o migliori o non meno forti argomenti che quelli posti in versi dal secondo Racine. Quindi il poema può alfin guar- darsi coll’ occhio medesimo con cui si guardano gli altri monumenti dell’ età remote , — con cui si guarda la sua de’ mortali diletto e degli dei, Venere bella nel bel marmo mediceo , oggetto perpetuo d'ammirazione e di studio, dopo esserlo stato di lunga idolatria, Fu già notato da altri come , in mezzo agli assurdi delle dottrine fisiche di questo poema , si manifesta costan- temente un principio di gran buon senso, la distinzione, cioè , degli effetti dalle loro cause. Una simile distinzione, parmi, può notarsi nelle sue dottrine metafisiche , le quali sono per noi assai più degne d’ osservazione. La materia- lità dell’ anima, in esse dichiarata, non esclude punto il principio della libertà , causa delle azioni e fondamento della morale. Nè la quasi continua negazione della prov- videnza esclude assolutamente l’idea della Divinità, ossia d’ una causa prima a cui tutto è subordinato. Singolar fenomeno , dice un ingegnoso scrittore , par- lando di Lucrezio : un ateo sì gran poeta! — Il suo atei- smo però a me sembra un po’ meno che evidente. E ciò, 61 non in grazia della sua invocazione alla Dea della fecon- dità o della natura , soggetto da gran tempo di dispute erudite, come apparisce da una lettera , che Pier Vettori scriveva tre secoli sono a Gio. Della Casa ; ma per ben altri motivi. Io non so persuadermi che il poeta pensasse della Divinità altrimenti che il filosofo , dalle cui orme dichiara di non voler deviare: ingue tuis nunc — fixa pedum pono pressis vestigia signis. Ora di quel filosofo Cicerone ci as- sicura che scrisse della Divinità cose sublimi. Alla qual testimonianza non parmi che contraddica quel frammento di lettera del filosofo stesso a Meneceo : “ empio non è colui, che rigetta gli Dei dalla moltitudine , ma colui che pensa degli Dei ciò che la moltitudine ne pensa ,,. Se questo è ateismo , è l’ ateismo di Socrate, di cui Epicuro si chiamava discepolo; è l'ateismo di Cicerone, che rim- proverava ad Omero d’ aver fatto gli Dei simili agli uo- mini. Ignoro se l’altare inalzato in Atene al Dio ignoto fosse de’ tempi d’ Epicuro, o se Lucrezio, navigando colà, ve lo trovasse. Ma parmi che da Roma ei gli mandi il suo grano d’incenso, quando nel quinto libro del suo poe- ma ei favella, mutuando per avventura qualche frase al fi- losofo, di quella forza arcana che si stende sovra tutte le cose, Delle dottrine morali d’ Epicuro non appariscono nel poema di Lucrezio che i sommi capi. E nondimeno ba- stano pel buon Volpi a fargli fede “ d’ un filosofo assai più grave che non pensino i volgari dottori ,, com’ ei scrive al Graziano, intitolandogli la sua edizionetta elegante del poema medesimo. Sarebbe pure un gran fatto , dice qualcuno di cui non mi rammento , che le dottrine morali d’ un uom probo conducessero all’immoralità . E che Epicuro fosse , non solo probo, ma di costumi illibati , lo attestavano i se- guaci stessi d’ una setta nemica , nel cui seno si fabbri- carono le cinquanta lettere di postribolo, divulgate sotto il suo nome — Cicerone reca in prova e della bontà sua 62 e di quella delle sue dottrine il perfetto accordo, che re- gnava fra’ suoi discepoli, mentre fra quelli d’altri filoso- fi, che facean pompa di dottrine più rigide, il disaccordo era sì grande, Anche giudicandone da pochi versi di Lucrezio, parmi che la morale insegnata da Epicuro potrebbe chiamarsi la morale della reciproca benevolenza . — E potrebbe pur chiamarsi Ja morale della saggezza , per ciò solo che ad- dita qual supremo rimedio all’ umana infelicità la cogni- zione del vero. Di che, oltre i versi del poeta, ci è testi- monio un frammento epistolare del filosofo , allegato da Cicerone nel primo de’ Fini, e da Seneca in una delle sue epistole a Lucilio , tutte ingemmate, come ognun sa, delle sentenze che quel filosofo gli somministra, — In esso apparisce chiaramente come Epicuro intendeva la cogni- zion del vero di quella maniera larga che fu propria di Pitagora , e che Socrate, disperando forse del buon esito degli studi fisici e naturali, avea, come osserva il nostro Cocchi, un po’ troppo ristretta. D’ onde Epicuro facesse derivare le idee, che servono di fondamento alla cognizione del vero , sarebbe facile indovinarlo , ove Lucrezio non lo spiegasse a metà del quarto libro del suo poema. — L’ideologia di quel filosofo non è sicuramente l’ ideologia di Locke, per la quale, malgrado i disdegni del secolo, io godo sempre di mani- festare la mia predilezione. Essa non solo è men razionale ( non vi è tenuto nessun conto dell’ attività del principio senziente ) ma è meno cauta dell’ altra, avendo il filosofo voluto risalire al di là del primo fatto ove comincia la storia della nostra intelligenza , e a cui è forza arrestarsi in ogni ricerca sull’ origine delle idee. Ciò ch’ ei trovasse al di là di esso ( rerum effigies tenuesque figuras etc.) non val la pena che si rammenti , se non per avvertire che sarebbe ingiusto imputarlo al suo materialismo , quando vi si compiacque lo spiritualismo d’ altri filosofi. Al di qua, s' io non m’illudo , egli incontrò i fondamenti della cer- tezza, che se la scuola di Locke non ha ancora bastan- 03 temente posti in chiaro, é poco da sperare che ve li ponga una scuola contraria. Una morale , che ha per prima ausiliaria la cognizione del vero , cioè , secondo il pensiero d’ Epicuro, la luce che diffondono le scienze, non può essere una morale senza dignità. Ma Epicuro, nemico di tutte le finzioni filosofiche, non volle far credere d’ assegnarle altro scopo che quello lella moral comune, e a tale scopo diede il nome che a tutti è noto, To non so dire se questo nome noi lo abbiamo ben tradotto , o se nella lingua de’greci fosse equivoco. So bensì che quel che Orazio chiama gregge d’Epicuro lo ha co’fatti molto screditato. Quindi alcuni uomini savi, per rimo- verne ogn’idea contraria all’intenzione del filosofo, amano d’ interpetrarlo quiete o tranquillità dell’ animo, ec. ec. In questo senso , dicono, esso poteva adoperarsi anche da- gli stoici , i quali realmente non aspiravano (il Volpi cita a questo proposito |’ Enchiridio d’ Epitteto ) che a serbar l’animo perfettamente tranquillo. — Io però non credo che ci sia d’ uopo d’ alcuna interpretazione officiosa. La tranquillità dell’animo, se mai bastava agli stoici, non do- vea sicuramente bastare ad-Epicuro. Fermandosi in essa ei si sarebbe allontanato dalla natura, la quale in ogni cosa ci propone il piacere, di cui la tranquillità dell’animo non è che una condizione. Ma il piacer vero, il contentamento più durevole e più puro, dipende dall’accordo delle azioni colla ravione, ch’ è quanto dire dalla morale . Epicuro , dandolo ad essa per iscopo, non fece che assegnarle un naturale motivo d’ esser nobile e generosa. Che se a questo nome di piacere, benchè inteso nel suo significato migliore, taluno s° impaurisce o mostra d’ impaurirsi , io invece confesso di rallegrarmi. Esso è per me un nome lieto, il quale incoraggisce ai sagrifici che spesso la morale richiede. Ed è di più un nome sin- cero , il quale esprime una verità per me dimostrata , che mai, cioè, come dice Pascal, non si sagrifica nessun piacere che ad un piacere maggiore. 64 Un’ altra volta ch’io mostrai la medesima convinzione che ora mostro, fui rimproverato , sovviemmi, di covfon- dere le cose più diflerenti. Quando mai, mi fu detto bru- scamente, si finirà di travolgere il raziocinio a forza di equi- voci ? — Avrei anch’io i miei guardo mai da rispondere , se si venisse a parlare di certi equivoci un po’ più mani- festi , con cui oggi si pensa di restaurare la filosofia. Per ora dirò soltanto che non è mia colpa se non trovo nella lingua nomi differenti per esprimere un medesimo senti- mento in casi differenti. Io non ho bisogno di far avver- tire che il piacere, qualunque ne sia l’ oggetto, sempre consiste in una soddisfazione dell’ animo. Se questo è il- luminato e non si lascia offuscare, trova la sua soddisfa- zione o il suo piacer maggiore in ciò ch’ è conforme alla ragione (il giusto, l’ onesto, la virtù ); nè in favor della morale può richiedersi davvantaggio. Quali e quanti elementi Epicuro comprendesse in quest'idea di virtù non è'facile congetturarlo dai soli versi di Lucrezio. Vuole taluno ch’ ei n’ escludesse i sagrifici generosi, anzi le occupazioni più utili della vita, e ne reca in prova il suo precetto di star lungi dagli affari , che gli è comune con tanti filosofi. Ma chi sa dire se que- sto precetto non fosse un’eccezione a’suoi principii, dovuta a particolari circostanze, — a quelle, forse, che lo costrinsero a fuygir d’ Atene e andar vagando per l’ Ionia? Quanto a Lucrezio, se mai l’adottò, il che da’ suoi versi non consta , il motivo particolare , che potè indurvelo , sem- bra evidente. Il sig. de Fontanes (v. il discorso proemiale alla sua versione del Saggio sull’ Uomo di Pope), in proposito di certi principii metafisici adottati dal nostro poeta, ha detto di lui ‘ testimonio delle guerre civili di Mario e di Silla, non osando attribuire a Dei giusti e saggi i disordini della sua patria, negò la provvidenza , che sembrava abbando- nare il mondo a de’ tiranni ambiziosi. ;, Non potrebbe dirsi in proposito del precetto di star lungi dagli affari, sei parimenti l’adottò , che vissuto in un’ epoca di seon- tenete TILT Te i 65 volgimento preferì la domestica quiete al pericolo , non solo di faticare indarno pel publico bene, ma di farsi com- plice del male operato da altri? È pure stato detto da un altro scrittore ingegnoso ( il sig. Pongerville , ultimo traduttor francese del poema di Lucrezio ) che i principii metafisici pocanzi accennati sono in certo modo l’ esagerazione della dottrina del libero arbitrio. Forse potrebbe dirsi che l’aborrimento dagli affari, convertito in precetto, è l’ esagerazione d’un sentimento assai ragionevole, l’ amore della personale indipendenza. Quelli, che sono passati per mezzo a certe vicende, sanno come 1l cuore si affeziona tanto più a questa indipenden- za, quanto più la pubblica libertà è stata diminuita . Lucrezio peraltro non l’amò tanto che credesse potersele sagrificare un obbligo troppo sacro per un’anima romana , la difesa della patria. Ei bramava che l’uomo illustre, pel cui piacere, cominciando il suo poema, chiedeva a Ve- nere la soave Zoquela , deposta ogni cura , fosse tutto in- teso ad ascoltarlo. Ma nè io, diceva, se la patria è iu pericolo , posso far versi di buon animo, nè può di Memmo il generoso figlio — negar se stesso alla comun salute. Del resto quanto può esservi di men buono nella fi- losofia d’ Epicuro, non fa che rendere più evidente il ge- nio poetico di Lucrezio , che l’ha fatta soggetto de’ suoi canti. Egli ba saputo , dice Villemain, portar l’ordine e la luce in un caos di dottrine incoerenti; merito sommo che forse gli ottenne sopr’ogn’altro 1’ ammirazione del sag- gio Gassendi. Ha saputo fare del nulla una cosa poetica, e dal fondo , se così possiamo esprimerci, d’ uno scettici- smo che raffredda, sollevarsi alle maggiori altezze dell’im- maginazione e dell’ entusiasmo. Avia Pieridum peragro loca ( il poeta avea già reso press’ a poco la medesima te- stimonianza a sè stesso ) obscura de re lucida pango car- mina, musaeo contingens cuncta lepore. Ciò sicuramente volle confermar Cicerone in quel passo disputato d’ un’epi- stola al fratello : “ che il poema di Lucrezio se non è insigne per l’‘invenzione, è insignissimo per l’arte. ,, Il T. XXXI. Luglio. 9 66 resto dell’ elogio del poema può comprendersi in queste sole parole: Virgilio lo ha studiato e imitato, Il Marchetti ne avea fatta la più mirabile traduzione che forse potesse farsene in alcuna delle lingue moderne: — traduzione tanto mirabile per l’esattezza, che Leibnitz nella Teodicea credette di poterla citare invece del testo:— traduzione tanto mirabile per l’eleganza, che fino a quella di Pongerville (se può chiamarsi traduzione un lavoro, in cui sotto nome di schiarimenti , riordinamenti ec, le trasformazioni son frequentissime ) nessun’ altra le si po- teva nemmen da lungi paragonare. In mezzo però a questi pregi, di cui tutti si com- piacevano , rincresceva di trovare alcuni difetti. Rinere- sceva di veder talvolta sagrificata alla chiarezza la con- cisione; — di veder accresciuta la prosaicità di certe parti del testo con una fedeltà che potrebbe chiamarsi un poco infedele. Ne’ lunghi episodi, nelle superbe descrizioni , negli altri luoghi più insigni del poema , il Marchetti è generalmente un emulo felice di Lucrezio, I bei fiori, onde questi ricopre quasi sempre le aridità del ragionamento , è raro che non ci si presentino dal traduttore così pieni di freschezza come quando uscirono la prima volta dal giardino delle Muse. Ma ove Lucrezio, quasi vinto dal peso della materia , che prese ad abbellire, si strascina un po’lungi da questo giardino, il Marchetti, a cui manca, oltre l’impeto dell’ invenzione , il sussidio d’ una lingua così energica come quella del suo poeta, sembra strasci- narsi ancor più lungi. Era quindi naturale che taluno, vedendo i difetti, chiedesse a sè medesimo, se usandovi industria non fosse possibile evitarli. L’intraprendere a tal fine una nuova traduzione del poema di Lucrezio richiedeva sicuramente molto coraggio. Questo, come ciascun vede, non è mancato all’ uomo di lettere che ce la presenta. Resta a vedere se pari al coraggio sia stata l’abilità o la fortuna che dovea secondarlo. Io , per quanto ne avessi il desiderio , non ho potuto sempre, leggendo la traduzione che annuncio, tenerla a con- 6 fronto coll’antecedente e col testo. Ne ho però Mea non dir nulla di vari passi presi qua e là, una parte non breve, che mi parve tanto più opportuna a formarmi un giudizio di tutto il lavoro,quanto più ha in sè di varietà la parte del testo a cui corrisponde. È questa la seconda metà del libro quin - to, cioè la storia poetica dell’ origine dell’ arti o de’ co- stumi, Il sig. de Fontanes, nel discorso già citato , para- gona questa parte alla settima epoca di Buffon, ov'è trat- tato il medesimo argomento , e sta indeciso a qual doni la palma. Io sono stato indotto a fermarmi sovr’ essa da ciò che l’ Antologia nel quaderno d’ Aprile ricordava del Vico , il quale, come ciascuno può riscontrare , adottò nel- l’ argomento medesimo alcune opinioni del poeta. Dal confronto dunque mi risulta che lo scopo spe- ciale, che il nuovo traduttore, com’ io suppongo , si pro- pose, è stato da lui molto bene ottenuto. La nostra lingua poetica , sebben molto diversa da quella usata e in gran parte creata da Lucrezio, gli somministrava de’ modi ab. bastanza concisi, ed egli ha saputo usarne senza pregiu- dizio della chiarezza e con molto guadagno della forza e della dignità. Io non voglio tenergli assoluto conto del risparmio fatto d’oltre a 2000 versi in confronto del Marchetti, poichè veggo ch’ egli ha talvolta considerati come fronde alcuni ornamenti sparsi pel poema , onde non s’ è curato di tra- durli , per tacere di più versi lasciati da parte come in. trusi ( nell’ edizione dell’ Avercampo tenuta a fronte di quella del Delfino) e compensati da altri che a parer suo sono autentici. Pure il risparmio è abbastanza notabile, perchè si debba applaudire al suo studio di brevità. A mostrare com’egli abbia saputo unire questa a più altre doti sarebbe qui d’uopo , lo veggo , di varie citazio- ni. Ma come queste dovrebbero essere accompagnate dal testo e dalla versione corrispondente del Marchetti, e cor- redate all’ uopo d’ osservazioni filologiche , mi trarrebbero oltre i confini che l'indole di questo giornale mi assegna. Quindi prego il lettore a contentarsi d’una sola, che scelgo da un lungo passo del quinto libro, ov’è parlato dell’ori- 68 gine del discorso contro la sentenza di Platone , e a cni le dispute de’ moderni, rinnovate più volte anche dopo Rousseau, danno tuttavia certa importanza. (*) E perchè, Memmio , alfin mirabil tanto Parer dovrà, che l’uom, che ha lingua e voce, Con vario suon, secondo il vario senso, Significasse le diverse cose, Se ogni animal, che di favella è privo, (*) Postremo, quid in hac mirabiie tantopere est re, Si genus humanum, cui vox et lingua vigeret, Pro vario sensu varias res vuce notaret, Cum pecudes mutae, cum denique saecla ferarum Dissimileis soleant voces variasque ciere, Cum metus aut dolor est et cum jam gaudia gliscunt? Quippe etenim id licet e rebus cognoscere apertis. Inritata canum cum primum magna Molossum Mollia ricta fremunt duros nudantia denteis, Longe alio sonitu rabie distracta minantur, Et cum jam latrant et vocibus omnia complent. At catulos biande cum lingua lambere tentant, Aut ubi eos jactant pedibus, morsuque petentes, Suspensis teneros imitantur dentibus haustus, Longe alio pacto gannitu vocis adulant, At cum desertis' baubantur in aedibus, aut cum Plorantes fugiunt summisso corpore plagas. Denique non hinnitus item differre videtur, Iuter equas ubi equus florenti aetate juvencus Pinnigeri saevit calcaribus ictus Amoris, Et fremitum patulis sub naribus edit ad arma, Ac cum sis alias concussis artubus hinnit? Postremo genus alituum variaeque volucres, Accipitres atque ossifragae, mergique marinis Fluctibus in salsis victum vitamque petentes, Longe alias alio jaciunt in tempore voces, Et cum de victu certant praedaque repugnant. Et partim mutant cum tempestatibus una Raucisonos cantus, cornicum ut saecla vetusta; Corvorumque greges, ubi aquam dicuntur et imbreis Poscere et interdum ventos aurasque vocare. Ergo si varii sensus animalia cogunt, Muta tamen cum sint, varias emittere voces: Quanto mortaleis magis aequum est tum potuisse Dissimileis alia atque alia res voce notare? 69 Mandar voci dissimili allor suole, Che in lui tema © diletto o duolo abbonda? E finalmente Perchè mai sì mirabile stimarsi Dee , che il genere uman, che voce e lingua Di robusto vigor dotata avea, Secondo i vari suoi sensi ed affetti A Vari nomi ponesse a varie cose ? Se le fere e gli armenti e i mati greggi Soglion voci dissimili formare Quando ban speme o timor, noia o diletto? E ciò da cose manifeste e conte Può ciascuno imparar. Pria , s’ irritato Freme il molosso , e la gran bocca aprendo Nude mostra le zanne e i duri denti, Già d’ insano furor pregno e di rabbia, In suon molto diverso altrui minaccia Di quel ch’ ei Iatra o d’ urli assorda il mondo, Ma se poi lusingando i propri figli Lecca e scherza con essi, o con le zampe Sossopra voltolandoli, e co’ morsi Leggermente oflendendoli , sospesi I denti, i molli sorsi a imitar prende, Col gannir della voce in altra guisa Suole ad essi adular, che se lasciato Im casa dal padrone urla ed abbaja , O se fugge piangendo umile e chino Della rigida sferza i duri colpi. Insomma non ti par ch’ assai diverso Dir si deggia il nitrir delle cavalle, Quando nel fior dell’ età sua trafitto Il destrier dagli stimoli pungenti Del Dio pennuto incrudelisce e sbuffa , E feroce e superbo armi armi freme , Da quando ei tra la greggia errando sciolto Scuote i membri e nitrisce ? E finalmente 1 vari germi degli alati augelli , Gli sparvieri e gli astor ; 1’ aquile e i merghi , Che del mar sotto l’onde e vitto e vita Cercan $ voci assai varie in vari tempi Formano , o se fra lor pe’l cibo han guerra , È combatton la preda , ed anco in parte Mutan con le stagioni il rauco canto ; Qual fanno i corvi e le cornacchie annose , Qualor (se vera è la volgar credenza ) 79 E apertamente a ognun veder ciò lice. Pria se il molosso la gran bocca schiude, E d’ira acceso nudi i denti mostra, Con suon ben altro minacciar tu l’ odi Che quando latra e tutto intorno assorda. Ma se poi con la lingua i figli lambe O co’ piè volve , e con sospesi denti E lieve morso i molli sorsi imita, Ben altramente mugola che quando Abbandonato nelle cose guajola , O con sommesso corpo i colpi fugge. Forse il nitrito del destrier diverso Allor non è che nel vigor degli anni, Da lo spron tocco del pennuto Amore, Tra le cavalle infuria , o con aperte Nari a battaglia fremebondo corre, O per altra cagion con agitati Membri sua voce tremula fuor manda? E i varj augelli pur, l’astore, il falco, E il mergo , che del mar pe’ salsi flutti L’esca cerca e la vita, in altro tempo Altre fan voci udir da quando il vitto Contendonsi e la preda : e parte il rauco Canto con le stagioni arcor rimuta, Sì come i corvi e le cornacchie annose Allor che l’acqua e l’ aura (altri ciò crede ) E la pioggia talor chiamano e i venti. Or se gli altri animali, ancor che privi De la parola, da diversi sensi A render son voci diverse astretti , Chiaman l’ acque e le piogge o i venti e l’ aure. Dunque se gli animali, ancor che muti, Spinti da vari sensi ebbero in sorte Di formar varie voci e vari suoni ; Quanto è più ragionevole che l’ uomo Potesse allor con altri nomi ed altri Altre ed altre appellar cose difformi ? 71 Quanto più a l’ uom esser dovea concesso Cose varie notar con varii nomi? Il lettore intelligente, facendo qui i confronti ch’ io ho già fatti, osserverà forse che ‘‘ ogni animal che di fa- vella è privo ,, non vale per lo scopo del poeta il cum pecudes mutae, cum denique saecla ferarum; — che in que- sti versi ‘‘ pria se il molosso ec. ,, è perduto il vago con- trapposto del mollia ricta col duros dentes; — che col semplice ‘ mugola ,, non è espresso che per metà il gra- zioso gannitu vocis adulant ; — che il dire del destriero ““ con aperte nari a battaglia fremebondo corre ,, è assai men bello del fremitum patulis sub naribus edit ad arma. Chi però volesse] notare al nuovo traduttore simili cose , troppe dovrebbe notarne e al Marchetti e a quanti han nome di traduttori più eccellenti. Ove si noti che l’ £* aper- tamente a ognun veder ciò lice ,, è inen lucido e meno preciso dell’ id licet rebus cognoscere apertis ; la critica potrà sembrar minuta ma non soverchia, giacchè tocca una vera benchè piccola menda, che gioverebbe far disparire. E di tali menderelle , or più or meno pregiudicevoli al merito della nuova traduzione, m’è accaduto d’incon- trarne parecchie , essendomi , come accennai , allargato co’ miei confronti un po’oltre i limiti della seconda parte del quinto libro. Peuso però che, tutto ragguagliato, que- sta nuova traduzione possa dirsi non men fedele al testo che quella del Marchetti. Alla qual lode , spero, non si farà altra maggior eccezione che quella onorevole pel tra- duttore, d’aver cioè, com’ ei dice , piuttosto velate che espresse alcune cose che l’autore colorì con soverchia vi- vezza, ‘‘ più vago foise del nome di libero che di pudico dipintore della natura ,,. La forza e il poetico decoro, che trovasi nel passo pur or citato, mai non vien meno in alcuna parte della nuova traduzione, e spesso è maggiore. Ciò è il frutto della di- ligenza o, per meglio dire, delle leggi severe che il nuovo traduttore s'è imposte. L’estro, a cui il Marchetti ha po- tuto abbandonarsi nella sua libertà, e per cui ha fatti tanti 72 bei voli, non lo ha sempre, come accennai , salvato dalle cadute. Ov” egli cadde è bello vedere come si sostenga il suo competitore, Come questi pose visibilmente molto studio nel poe- ma che ci dà ritradotto, mi ha fatto qualche sorpre- sa che, premettendogli alcuni cenni biografici, abbia potuto ripetere con Eusebio, che il poeta lo scrivesse ne’ lucidi intervalli d’una malattia cagionatagli da un fil- tro amoroso , e per la quale, secondo alcuni, si uccise nell’ ancor fresca età di 49 anni, S’ è pur vero , ha detto Villemain a questo proposito, che in quell’anime privilegia- te, onde viene al mondo il suo lustro maggiore , l’eccesso della forza confini talvolta con quello della debolezza; se, come scrive Seneca', non avvi grande ingegno senza una vena di follia; se la stanchezza degli organi , che hanno troppo sofferto dell’ardente attività dello spirito, suol alfine oscurare il raggio divino del pensiero ; non però dal mezzo di questa oscurità sfolgorò mai una luce, come quella che si ammira nel poema di Lucrezio. Se non che forse il nnovo traduttore ha pensato che, senza prestar fede al racconto d’ Eusebio, sieno inesplica- bili certe dottrine del poeta in mezzo a tanta elevazione del suo ingegno e della sua fantasia. Così , per ispiegare alcune sentenze dell’ ultimo dell’ Iliade , le quali non solo attribuiscono agli Dei l’indolenza che loro è attri- buita nel poema di Lucrezio, ma li accusano amaramente d’aver condannato al dolore quest’uman genere ch’essi non curano, può credersi che sieno state dettate nell’intervallo d’alcuna delle grandi malinconie, a cui, secondo antiche tradizioni , fu in preda il padre de' poeti. M. 73 Saggio sulle cause ed i rimedii delle angustie attuali del- l Economia agraria in Sicilia. Di Nrccorò Parmikri. Palermo , 1829. Vol. 1. Principii di Civile Economia di Sarvavore ScupERI regio professore di economia , commercio ed agricoltura nel- l’Università di Catania , vice- direttore dell’ Accademia Gioenia, socio corrispondente dell’ Accademia reale delle Scienze, e del reale Istituto d’incoraggiamento di Na- poli, dell’Accademia de’ Georgofili , della Società Pon- taniana, dell’Accademia Colombaria, ec. Napoli, 1827. Stamperia Reale. Tomo I° La bell’ isola di Sicilia, che siam soliti a chiamare il granaio d’Italia , sino dagli antichi tempi celebre per fertilità di terreno e fiorir di commercio ; questa isola favorita tanto dalla natura , da dover essere uno de’ più floridi regni d’ Europa, si trova al presente in condizione economica che direi quasi tristissima. Le due opere qui annunziate tendono a farcela conoscere, ed a svelarne le cagioni. Nè noi toscani, che in forza de’saggi provvedi- menti di Leopoldo , mantenuti di poi ad onta de' cattivi esempi che si avevano dagli altri paesi del continente, ci tro- viamo in stato piuttosto prosperevole, dobbiamo crederci permesso il trascurare di conoscere la condizione degli al- tri popoli. Perocchè a mantenere vive le buone teorie non son mai troppe le esperienze ; e fra queste le contem- poranee meritan d’ esser preferite , siccome passive di un minor numero d’obiezioni . Più particolarmente merita- no attenzione le cose di Sicilia , perchè o si riguardi il carattere nazionale, o l’ utile direzione delle lettere , gli sforzi di quegli isolani tornano in comun lode del nome italiano. Credo che sarà noto a molti, ma pur giova ri- peterlo , che si pubblica a Palermo un giornale non di fole poetiche o di pedanterie grammaticali, non di fana- tismo, ma di storia patria, di scienze naturali, e di di- scipline morali e politiche. Fra le parti di sapere più col- tivate primeggia l’economia politica, e questa si promuove T. XXAI. Luglio 10 74 non secondo le antiche pregiudicate opinioni, ma secondo le teorie che una più larga esperienza ba suggerite alla moder- na filosofia. Il governo sentendo il bisogno d’illuminare il popolo per proceder quindi efficacemente nelle riforme, ha stabilite sin da molto tempo due cattedre d’ economia e d’agronomia, l'una a Palermo, e l’altra a Catania. Se si prescinda dalla cattedra di simil genere sostenuta in Bo- logna dal chiariss. Valeriani, non credo che altra ve ne sia attualmente in Italia (1). Ora abbiamo sott’ occhio il primo tomo delle istitu- zioni d’ economia civile , compilate dal prof. Scuderi per ordine del re Ferdinando , e dedicate all’ attual sovrano delle Due Sicilie. Piace d’osservare in cotesta opera, desti- nata al pubblico insegnamento , dimostrati molti de’ prin- cipii i più liberali della scienza ; va pur lodata la chia- rezza d’ esposizione, ma sarebbero da riprendere yela- tivamente al commercio esterno ed al sistema doganale certe teorie viete che l’Autore con molto ingegno procura sostenere, Finchè l’opera non sia giunta al suo termine non possiamo trattenerci a farne quella critica , che per la conservazione de’ buoni principii parrà più conveniente. Frattanto fia meglio discorrere dell’ opera del Palmieri, e sommandone i fatti con quelli che per altre vie si son potuti raccogliere, esporre il quadro dell’ ateual condizione economica della Sicilia. Convien peraltro dir prima alcune parole intorno al modo tenuto per introdurre i buoni prin- cipii d’economia pubblica in quell’isola. Regolamenti economici non son mai mancati alla Si- cilia, e tuttora si rammentano quelli dell’illustre dinastia Sveva; ma la scienza sino alla metà del secolo XVII non fu mai coltivata. Vincenzio Sergio, Caraccioli, Cosmi che prima degli altri la trattarono, seguirono il sistema de’ vincoli , degli incoraggiamenti parziali, e delle leggi coercitive. Ren- (1) Ignoro se esista più nel regno di Napoli la cattedra d'economia pubblica fondata dal buon Genovesi, ma ho ragiov di credere che più non sussista. Nè credo che si professi più l’ economia politica a Milano, dove nel passato secolo Maria Teresa creò una cattedra per Beccaria. Ma se son venute meno le \catte- dre, non son per questo cessati gli studi. e 5 n5 » dete vile l’ annona (dicevan essi ) e porrete il popolo ,, nello stato di faticar meglio, ed animerete le arti; ed ac- ,s crescerete la somma non solamente, ma la circolazione », del denaro ,,. Questa formula esprime assai quali dovessero essere le loro pregiudicate opinioni. Nondimeno,questi primi vagiti destarono l’amore della scienza, che giunto al bisogno che se ne avea, condusse alla fine alla cognizione del vero. E lode sia perpetua all’ onorata memoria dell’abate Paolo Balsamo, che a ragione può riguardarsi qual promotore de’ buoni principii in Sicilia, essendo che dalla suna scuola sieno usciti quasi tutti quelli che ora si nominano con lode, e che per cagion sua sieno state istituite le cattedre d’agronomia, e d’economia, Mi duole di non aver potuto rinvenire alcuna biografia di quest’ uomo degnissimo di lode, che con sommo piacere mi sarei studiato di far vie- meglio conoscere come giungesse ad esser fondatore di un ramo di sapere nella sua patria. Per supplire alla penuria delle notizie inserirò le parole del Giornal siciliano. Passati i pubblici studii sotto la direzione del Principe Tor- remuzza , di Monsignor Airoldi e di Monsignor Ventimiglia, V’agri- coltura, il commercio, la navigazione, come tutti gli altri rami di sapere ebbero le respettive cattedre. Paolo Balsamo nato in Ter- mini, figlio di un borghese , fu spedito fuori da quei saggi de- putati per imparare la pacifica scienza di trarre dalla terra il maggior possibile vantaggio ; si recò in Inghilterra, conobbe i principali agricoltori , divenne amico di Arturo Young, e ap- prese da lui quanto conveniva; fornirono la sua istruzione i viaggi per la Francia, per la Svizzera e per l’Italia, ove ebbe occasione d’ informarsi di tutte le pratiche agrarie e pastorizie , e di porle al confronto. Ritornato in Palermo , la novità e l’importanza della cattedra che gli fu affidata, e la facile persuasione ed allettevole eloquenza di cui era dotato gli attirarono numeroso stuolo di discenti, che da tutte le città dell’isola accorrevano per sentirlo. Così Balsamo puossi dire non solo d’ aver diffusa e promulgata la scienza presso di noi, ma quasi d’ averla creata, Egli sviluppò tutto il sistema agrario secondo i principii e gli usi delle nazioni che elevano il grido in questa parte , e il corroborò di proprie esperienze. Le memorie agrarie che ci son rimaste di lui cel mo- 76 strano versato in tutta quanta l’ economia politica , la quale pubblicamente professava. L’ intera libertà del com- mercio sì interno che esterno , l’ abolizione de’ vincoli fi- decommissari e della feodalità, eran migliorie da lui cal- damente invocate; raccomandava poi il migliorameato dei sistemi d’avvicendamento e d’ingrasso , e degli strumenti d’ agricoltura, e soprattutto predicava la necessità di istru= ire i campagnoli, come gran mezzo di morale e di agia- tezza. Alle teorie, il Balsamo sapeva unire la pratica, ed in alcuni luoghi la manifattura degli oli è stata migliorata per l’ opera sua. Il governo, siccome era di dovere , favorì il professore, ed “ i bei poderi reali han servito di spe- s, rimento e di norma in tutte le speculazioni rurali. ,, Dopo il Balsamo è stata coltivata la scienza dal dottor San Filippo, autore di un corso di istituzioni in cui si sieguono intieramente le dottrine di Say , dal Palmieri, e dallo Scu- deri, dallo Scrofani, e dagli altri de’quali si lesgon gli articoli nel Giornal di Sicilia. (V. Giorn. di Sicilia Tom. L° p. 40 e segg. Tom. IV pag. 128 e segg. Tom. V pag. 81 e segg.) Nondimeno le cattive pratiche agrarie rimangon tuttora , i pregiudizi popolari non son peranco distrutti, e molto manca alla legislazione economica per esser al livello del secolo. Noi lo vedremo meglio percorrendo lo stato attuale della Sicilia. Una popolazione di un milione e seicentomila abitanti occupa il territorio della Sicilia (2) che nei tempi antichi si suppone essere stato abitato da dieci milioni d’ indi- vidui. Secondo il censimento fatto nel 1747 vi si contavano 47,009 individui destinati al culto divino, lochè darebbe un numero proporzionalmente maggiore di quello che intorno agli stessi tempi contavasi nel territorio veneto, d’altron- de più popolato, e più ricco della Sicilia. Le moderne vicende han diminuito assai, anco in Sicilia , il numero (2) Secondo i calcoli di Rosario di Gregorio, l’estensione della Sicilia può valutarsi 11,505 miglia Italiane, pari a 931,915 Salme Siciliane. Rosario di Gre. gorio. Discorsi intorno alla Sicilia, Tom. 1 pag. 28-29. Palermo 1821. 27 degli ecclesiastici specialmente regolari; tuttavia perchè la proprietà ecclesiastica non ha subite le stesse peripezie in Sicilia che sul continente, è da credere che la proporzione degli ecclesiastici al totale della popolazione sia colà sem- pre più forte che in Italia. Grande si è pure il numero de'nobili, alcuni de’ quali ricchissimi , ed altri in men chè mediocre fortuna. Ma giova pur dirlo per amore della ve- rità, la storia politica e la letteraria han di che lodarsi di questo ceto di persone; non si dimenticheranno giammai i siciliani, nè deve ignorarlo l’Italia, quanto di buona voglia nel 1812 rinunziassero ai diritti baronali, che pure erano estesissimi, per stabilire il nuovo ordine politico che era richiesto dalla ragione de’ tempi (3). Nè vi è chi ignori quanto ad alcuni di essi si debba per le scienze fisiche , e per la migliore direzione degli studii. Anche un viaggia- tore francese, che non suol esser troppo facile a lodare (4), rende a cotesto ceto la dovuta giustizia , ed io ne riferirei volentieri le parole, se non temessi di scostarmi troppo dal subietto principale. i Numeroso deve pur esser il ceto de’legali perchè le leggi son complicate, le procedure lunghe, e l’ottener giustizia dif- ficile e costoso. Quanto alla popolazione attiva, per la mag- gior parte essa è impiegata nell’agricoltura. Perocchèin fatto di manifatture non vi è luogo a grande impiego di persone; e nei porti il servizio del commercio esterno suol esser di- simpegnato dagli esteri. Nondimeno, se si rifletta che pel difetto di strade carreggiabili i trasporti nell’interno si fanno per lo più a soma, e che in questo sono impiegati i nazio- nali, si giudicherà che piccolo non deve essere il numero delle braccia, che a cagione dei trasporti son distratte dalle manifatture e dalla coltivazione della terra. Ma intorno a tutti questi articoli manchiamo di dati (3)”V. La Sicile et l’Angleterre en 1812 par un ancien membre du parle- ment. Paris, 1827. Quest'opera è pregevolissima pei documenti che riferisce, li quali schiariscono i motivi della politica inglese in Sicilia, e correggono al- cune asserzioni del Botta, troppo male informato intorno alle cose siciliane. (4) Simond. Voyage en Italie et en Sicile, Tom. 2 pag. 172, 180, 229, 283. 58 precisi, e solo può dirsi qual sia in genere la divisione della. popolazione. Vuolsi per altro notare che il numero dei banditi, da qualche anno a questa parte, è andato tal- mente scemando , che la sicnrezza delle strade in Sicilia può paragonarsi con quella de’ paesi meglio amministrati, ( V. Scuderi , Simond. op. cit.). Dalla popolazione conviene adesso passare ai mezzi di sussistenza , e fra questi l’agricoltura per la Sicilia oc- cupa il primo luogo , Come sulla popolazione, così sulle condizioni della terra non si hanno dati sicuri, e convien limitarsi ai calcoli approssimativi. Secondo il Palmieri la coltivazione del frumento oc- cupa la metà del suolo, e l’altra si compone delle risaie, de’ giardini, vigneti, fondi incoltivabili , e fondi impro- duttivi per esser occupati da case , città , fiumi, ec. La rendita della seconda metà equivale presso a poco a quella della prima, perchè la maggior produzione d’alcuni fondi vien compensata dalla sterilità di tanti altri. Sicchè , co- nosciuta la media proporzionale delle terre coltivate a fromento , può aversi con qualche probabilità la rendita totale delle terre siciliane : nel 1810 essa fu valutata som- mariamente dal governo 3,800,000 once, pari a 57,000,000 di lire toscane, Probabilmente per le occultazioni dei pro- prietari questa valutazione fu allora minore del vero, ma di poi è molto scemato il valore de’fondi, e la rendita è venuta sensibilmente diminuendo. All’epoca in cui il Pal- mieri scriveva le cose eran ridotte ad un segno: Che le terre non trovavano più a darsi in fitto; e se qualche podere si allogava , il nuovo fitto era d’ ordinario la terza parte delle volte anco meno del precedente. Se dalla rendita della terra passiamo a considerare il profitto degli agricoltori, prosiegue il Palmieri, e la ricchezza loro, oggetti anco più luttuosi ci si pa- rano innanzi. Nè per acquistar piena contezza di ciò fa mestieri errar per le nostre campagne ed indagare la quantità del bestiame, i preparamenti e le provviste d’ ogni fattoria : basti solo por mente che i proprietarii son tuttodì nella dura necessità di ricorrere alla forza pubblica per riscuotere il fitto delle loro terre , e con- siderare la quantità de’ prodotti, di animali d’ogni sorta, e fin 79 di rustici arredi, che in tutte le città e terre si vendono giornal- mente all’ incanto. Questi fatti provan senza dubbio che detratto il sa/a- rio degli operai, il profitto dei capitali impiegati nella agricoltura, non rimane la rendita del proprietario in quella quantità che dessa è stata convenuta. Ma le cose sono anco ridotte in peggior stato. Perocchè il Palmieri si assume di provare con dei calcoli sul possibile prodotto a /ordo di una fattoria e sulle spese che per essa occorrono , che non solo niente riman pel proprietario, ma che a pena sopravan- za il profitto dell’agricoltore. Vero è che in tutte le terre non si verificano le stesse condizioni, e che tutti gli agri- coltori non fanno questi calcoli. Difatti il fittuario che coltiva da sè non distingue il salario dal profitto, nè il padrone che tiene le terre a proprio conto distingue la rendita dal profitto. Ciò non per tanto nella generalità dei casi in Sicilia queste distinzioni non son puramente scien- tiche ma pratiche . Conciossiachè i proprietari sieno so- liti affittare le grandi tenute ad uno speculatore, il qual poi le subaffitta , o le dà in colonìa ai coltivatori. Il decremento della rendita de’ proprietari, che a mente del Palmieri annunzia per molti l'imminente perdita di ogni rendita, da lnogo a non pochi discorsi. Vi è chi ne dà colpa alle imposizioni e tasse, le quali fra regie e comunali ascen- dono a 2,600,000 once, (lire 39,000,000 ) chi ai grani che vengon dal maî Nero, ed ambo queste opinioni son ribattute dall’autore. Vi son ben altre cause che han contribuito a diminuire la rendita della terra da qualche anno a que- sta parte , e vi sarebbero dei rimedi non coercitivi che i proprietari potrebbero adoperare per farla nuovamente ri- sorgere. Durante 1’ occupazione degli inglesi la rendita della terra andò progressivamente crescendo dal 1806 al 1809, e più dal 1809 al 1816. Però furon fatti in quel tempo molti fitti che poi son tornati in grave danno dei fittuari. Dal 1816 al 1820 la rendita della terra è andata scemando, ma per gli sconvolgimenti del 1820, che furon assai dan- nosi all’ economia pubblica in Sicilia , il decremento della 80 rendita sì è fatto sempre maggiore, sicchè le cose si sono ridotte al segno che indicava il Palmieri. ( V. Giorn. di Sicilia Tom. V. pag. 81-82). Quali poterono esser le ca- gioni che fecer rialzare la rendita sotto l’influenza ingle- se, e per quali cause è decaduta di poi? Questa è la pri- ma quistione che importa risolvere , tanto più che lo stesso fenomene economico ha avuto luogo anco sul continen te, ma senza conseguenze disastrose. Cagion vera dell’ aumento della rendita della terra si fu l'accrescimento dell’interna consumazione delle ar- mate inglesi, e l’ invilimento del valor del denaro. To ebbi allora per le mani, dice il Palmieri, i conti che dal commissario generale dell’ armata brittannica in Sicilia dovean presentarsi al suo governo, dai quali si vede che in cinque anni furon là dati dal governo inglese venticinque milioni di lire ster- line, che tutte vennero spese in Sicilia per la flotta e le truppe di terra di quella nazione ; aggiungansi a ciò i sussidii che l’In- ghilterra pagava al nostro governo, edi capitali introdotti per le specolazioni particolari de’negozianti , perchè la Sicilia fu allora il centro di tutte le operazioni politiche , militari ed economiche dell’Inghilterra; e potremo argomentare che 12 milioni all’ anno di moneta si versavano in Sicilia in quel tempo. Indi avvenne che ne’ nostri mercati di bestiame non circolava altra moneta che dobloni di Spagna. Tutto allora in Sicilia alzò infinitamente di prezzo, perchè vennero a combinarsi il sommo avvilimento nel va- lore della moneta per l'immensa copia che sene versava in Sicilia, ed il sommo aumento nel valore de’ prodotti per un numero stra- ordinario di consumatori stranieri, Talchè la sorprendente copia e di moneta e di manifatture ed altre derrate che 1° Inghilterra dava alla Sicilia, non bastava a pagare ciocchè la Sicilia le dava, onde il cambio divenne svantaggiosissimo a quel paese; poichè si pagava in Sicilia 45 tarì una lira sterlina, che al pari ne vale 60. Colla stessa proporzione con cui crebbe il prezzo delle pro- duzioni venne ad aumentare il valore delle terre ed il prezzo del lavoro. La rendita ordinaria per cui davansi a fitto le terre giunse fino a 5, o 7 once la salma, e talvolta anco più. La smania di pigliar terre a fitto giunse a tale, che gli affitti si contraevano prima di dover cominciare ; ciò fu in appresso la causa principale del nostro decadimento. Può argomentarsi la gran quantità di moneta, che circolava allora in tutte le classi della società, da un 81 atto che si osservava in tutte le nostre fiere ; il gran consumo di tele, mussoli ed ogni maniera di bazzecole d’ oro e di argento si faceva dalle spigolistre. Il continente però nel tempo stesso fu nella posizione tutta contraria. Segregato dal resto della terra , gli era chiuso qualunque canale onde avesse potuto tirare nuove provviste di metalli monetati: quindi il loro valore s’accrebbe, e proporzionatamente venne a cadere il prezzo delle cose. Ma come tutto era proporzionato , ciò non dava impedimento a’ progressi dell’ industria ; che anzi le circostanze esposte diso- pra, favorite dalle istituzioni francesi, avevano estesa e migliorata l’ agricoltura , raffinate le arti, moltiplicate le manifatture. Al- l’aprirsi del continente i primi che vennero fuori di Sicilia resta- ron sorpresi al vedere , che ciò che in Sicilia si dava per mercede ad un fattor di campagna, bastava in Italia ed in Francia al mantenimento di un gentiluomo. Noi quindi argomentavamo la vovertà di quelle contrade in paragone del nostro paese. Ma tutti i vantaggi politici ed economici che ci aveva recato l'Inghilterra furon momentanei. La nostra ricchezza non era nata da cause inerenti al nostro essere, nè avea avuto tempo di mettere pro- fonde radici. L'industria agraria fu allora più viva ma non meglio diretta. Si pagavan le terre di -più, non perchè si era trovato il modo di far loro produrre di più, ma perchè i soliti prodotti di esse si vendevano a maggior prezzo. In una parola, la nostra ric- chezza era tutta dipendente da una causa accidentale , e con essa perì. Sarebbe forse da notare, ad emenda di quanto è stato detto, che i prezzi delle cose eran più alti anco sul con- tinente nel tempo dell’ Impero francese di quello che ora nol siano ; ma ciò non importa variazione alcuna alla teo- ria del nostro autore. Sul continente il ribasso de’ prezzi non ha prodotto disastri nell’ economia generale delle fa- miglie. Alcuni fittuari o livellari, che nel tempo dell’Im- pero francese aveano fatto i loro contratti per una rendita in contanti, hanno avuto luogo di pentirsene, si son doluti anco alcuni compratori, ma l'economia generale ha gua- dagnato, perchè maggiore e migliore erasi fatta la general produzione. Ma in Sicilia, dove il rialzamento de’prezzi pro- veniva da cause accidentali, e d’altronde per cause per- manenti la produzione era rimasta la stessa, allo sparire delle cause fortuite non solo si è ricaduti nello stato an- T. XXXI. Luglio. Il $2 tico, ma l’interesse di tutti è rimasto compromesso, e la caduta è stata sensibile all’ universale. Convien dun- que esaminare quali sieno le cause permanenti delle an- gustie agrarie in Sicilia. Esse non vengon per certo dalla natural condizione del suolo, che non potrebbe esser mi- gliore , ma dalla colpa delle istituzioni, o degli uomini. Vi sono degli ostacoli alla produzione , alla circola- zione , ed allo smercio dei cereali. Primeggian tra questi quelle servitù rustiche, proba- bilmente provenienti dalla feodalità «‘ per cui si veggono s, in Sicilia vastissime estensioni di terreno, in cui uno ,, è padrone della terra, un altro degli alberi , un terzo ,» ha il diritto di devastarli per farne legna, ed un quarto 3 ha quello di menare il suo bestiame a pascere in quel ,s suolo. ,, Le leggi moderne han voluto che si conoscesse dai magistrati della legittimità di questi diritti, e quelli provenienti da prepotenza feodale fossero aboliti, ma an- cora non sene vedon gli effetti. Succede nel novero degli inceppamenti l’ uso che tuttora si conserva di tassare le- galmente il prezzo de’ commestibili. Le soverchierie che in tal operazione, d’altronde per sè stessa ingiusta, si com- mettono, ciascuno sele può facilmente immaginare , riflet- tendo che la Sicilia è uno di quei paesi ne’ quali non par che sia accreditata la massima d’usar gran rigore contro i funzionari pubblici che abusano degli uffizi ad essi affidati. La legge invero autorizza i corpi municipali a sopprimere que- sto abuso, e fortemente lo consiglia, ma i pregiudizi volgari vi si oppongono; onde si può conoscere anco da questo fatto che quando le cognizioni del popolo non sono al livello di quelle del legisiatore, le leggi buone rimangono infruttuose. Alla qual cosa sarebbe desiderabile che riftettesser coloro i quali perchè vivono in un principato assoluto credono inutile l’occnparsi delle scienze morali e politiche , peroc- chè conoscerebbero allora esser necessaria a tutti la co- gnizione de’ buoni principii, quando altro non fosse per non esser d’ involontario impedimento al bene che può venire dal trono. Ma torniamo in Sicilia, La deficenza di strade e di canali rende difficile e costoso il trasporto delle 83 produzioni del suolo, e però si oppone alla stessa mag- gior produzione. Nemmeno su quest’articolo son mancate leggi e provvisioni per le strade da 15 anni a questa parte, e soprattutto non son mancate imposte; ma gli odii e le predilezioni municipali sono stati ostacolo al buon im- piego delle somme, siccome delle cagioni politiche hanno frastornato in alcuni casi l’impiego de’ capitali che erano destinati a quest’importante oggetto di pubblica prosperità. ( V. Giornale di Sicilia Tomo II pag. 74). Mancano anco de’ canali, che servano al trasporto, attesa la scarsità naturale dell’ acque. Peraltro è opinione dello Scuderi che con certe diligenze potessero ottenersi anco in Sicilia dei canali navigabili, del che lasceremo che altri ne giudi- chino. Libero si è fatto dalle più moderne leggi il com- mercio de’ grani coll’estero , sì per l’ esportazione che per l'importazione, e queste massime liberali sono dottamente propugnate dal Palmieri e dallo Scuderi. Ma l’ uno e l’al- tro vorrebbero che si aggiungesse un premio all’ esporta- zione , nel che non credo che i professori di pubblica eco- nomia vorranno andare d’ accordo. Son note le argomen- tazioni di Smith e di Say su questo proposito, nè i lodati scrittori le dissimulano ma le combattono ; pure devo con- fessare che a me non sembra che adducano argomenti nuovi e stringenti, e per questa ragione e perchè alcuni argomenti son puramente siciliani, tralascerò d’entrare in discussione. Nondimeno giova avvertire che ammettendo la libera im- portazione de’ cereali, pare quasi impossibile di schiva- re il pericolo che i premj d’ esportazione vengano accor- dati ad una esportazione momentanea e puramente illu- soria. Si sa che questa misura fu adottata qualche anno fa dal governo pontificio senza alcun felice successo, tal- chè persino il Giornale arcadico in un articolo intorno al commercio de’ cereali credè doverla disapprovare. Loderò poi infinitamente il capitolo ottavo del Palmieri, nel quale l’A. sostiene, che ad adottare un sistema proibitivo delle mercanzie straniere non può esser sufficiente motivo la pratica dell’altre nazioni , specialmente dove si tratti di un piccolo stato come la Sicilia, Poichè sempre sarà vero che 84 cotal sistema contribuirà al pessimo effetto di aggravare i con- sumatori, e di traviare i capitali e l'industria dall'impiego più lucroso che trovato avrebbero in stato di libertà , se la domanda de’consumatori non l’ avesser posti nella ne- cessità di supplire alle merci straniere. Il sistema proibi- tivo per retorsione , può esser forse momentaneamente utile come mezzo di guerra per ottenere presso le nazioni estere quella libertà di commercio che da noi a loro si concede. Dove questo benefizio non si possa sperare da cotal guerra mercantile , il perseverare nel sistema esclusivo è suna follia. Mail chiuder che un piccolo stato faccia de’suoi por- ti alle altre nazioni, siccome niente può giovare a condur queste ad un patto di comune libertà commerciale , così ritorna in puro danno dello stato proibente. Quest’ ultima applicazione della teoria di Smith intorno ai sistemi pioi- bitivi adoperati come mezzi di ridurre le potevze estere alla tanto desiderata libertà di commercio , vorremmo che fosse fatta un poco più popolare anco tra noi. Forse ci caderà in acconcio di doverla esporre più a lungo allorchè si parlerà dell’ opera dello Scuderi, che apertamente si mostra partigiano d’alcune leggi proibitive. Frattanto l’in- dicato capitolo ottavo può servire in molti punti di suf- ficiente confutazione. Dopo la remozione degli ostacoli , che dipende dall’au- torità, vien da considerarsi ciò che posson fare i privati per migliorare le proprie condizioni. Il sistema degli affitti per molte ragioni è per sè stesso utile nelle grandi tenute , ma si vorrebbe che fosser lunghi e non limitati a sei anni come si pratica in Sicilia, perchè il fittuario avesse inte- resse a mgliorare ; fosser più proporzionati ai capitali che i fittuari vi posson impiegare, e però converrebbe che le fattorie fosser divise e ridotte a giusta misura. Per le quali cose ne seguiterebbe un più profittevole sistema di avvicendamen» to, si perfezionerebbero gli strumenti agrarii, che sou molto rozzi, ed in generale sarebbe da sperare che con maggior intelligenza si dirigessero l’ opere tutte dell’ agricoltura . Proporzionando meglio la divisione delle terre ai capitali de’ fittaioli, sarebbe anco da sperarsi la propagazione del- 85 l’uso delle praterie artificiali, e molti miglioramenti nella pastorizia che’l Palmieri va indicando, i quali dipendono dalla diligenza dell’ uomo di campagna , e dall’ impiego d’aleun poco di capitale. In conclusione, l’opera del Pal- mieri richiede dall’ autorità libero commercio, e pronta amministrazione di giustizia; dai proprietarii, maggiore stu- dio e maggior diligenza nel provvedere efficacemente ai loro interessi ; minaccia i neghittosi della perdita assoluta d’ogni rendita fondiaria ; e promette ai diligenti, dove però il governo voglia provvedere all’ intiera libertà di com- mercio , notabil miglioramento di condizioni. Esaminando poi la questione pel lato della finanza, mostra vana la lusinga delle leggi doganali, che dall’ aumentare i dazi hanno sperato aumento d’ incasso , senza calcolare quanto in conseguenza di coteste leggi si scemi il consumo, e si aumenti il contrabbando. I calcoli dell'A. su questo ul- timo articolo son belli e convincenti, ed in generale poi si può dire che in tutta l’opera vi sia chiarezza d’esposi- zione, e molta forza di ragionamento , accoppiato con quell’onesta libertà, senza della quale cotali materie non sì posson trattare, ma che poi non giova mai mutare in declamazione o in licenza. Conciossiachè 1’ economia po- litica, che non può giungere al fine , al qual deve essere indiritta, senza farsi scienza popolare, deve soprattutto schivare di suscitarsi de’ nemici coll’escire dai propri con- fini. Il godere quel più che si può de’ benefizi della na- tura e dell'industria è voto comune degli uomini, e la scienza che si propone d’ additare all’ universale il modo di sodisfare a questo comune desiderio non può esser nè odiosa , nè inutile. La cognizione de’ mezzi trascina con sè la remozione degli ostacoli , perchè dove si tratta d’ inte- ressi il conoscere ed il volere van di pari passo; e qualun- que pregiudizio è debole allorche la questione è ridotta ad una lotta fra un interesse reale ed un nome o una serie di nomi senza senso. Ma i pregiudizi volgari vogliono esser curati da medico industre e non sradicati violentemente da ardito chirurgo. I primi che convien combattere son quelli che raggirandosi intorno alle regole del vivere posson ce- / 86 dere facilmente all’ esperienza, Perocchè quanto più è subli- me il subietto intorno al quale si raggirano i pregiudizi , quanto più è lontano dall’ impero della sensazione, tan- to maggiore è la forza che essi esercitano, sì nel li- mitare la facoltà d’intendere che nell’ escludere la vo- lontà d’ esaminare . Per abbattere pregiudizi di tal fatta fa duopo che le cose sieno già ridotte ad un segno che possa facilmente apparire esser essi incompatibili coll’adem- pimento del comun voto degli uomini. A cotesto punto non si può giungere che gradatamente , e chi prendesse col popolo una diversa via, avrebbe luogo di accorgersi della verità del proverbio che chi pruova troppo non pruo- va niente , vale a dire confonde ma non persuade , cosicchè l’effetto delle sue argomentazioni sulle menti pregiudica- te, sarebbe quello appunto , che un giocator di bussolotti può produrre sulla mente di un saggio fisico, quando i suoi esperimenti sembran contradire alle teorie che si ten- gon per indubitate. E quando anco si potesse dare un siste- ma di pregiudizi fortemente stabilito, il quale tendesse/a per- suader gli uomini, che ’1 procacciare il proprio avvilimento e ’l rigettar con orrore qualunque proposta di perfeziona- mento, fosser cose degne d’ eterna lode, il vero metodo di distruggerlo non sarebbe già la discussione speculativa delle pregiudicate opinioni, ma l’insegnamento pratico dei mezzi che conducono al ben vivere. Perchè per quanto co- testi pregiudizi potesser esser accreditati , mella pratica della vita si dovrebbe incontrare qualche contradizione a cui attaccarsi per ottenere ascolto ed a poco a poco giun- gere a sradicarli. Ma da questa forse superflua digressione torniamo alle cose che rimangono a dire intorno alla condi- zione economica della Sicilia. Ognuno intende che una nazione privilegiata dalla na- tura di fertile terreno , che si trova scarsa di capitali per coltivarlo a dovere, che una nazione presso la quale il frutto corrente del denaro suol essere alla ragione del 15 per cento, non può avere nè gran manifatture, nè florido commercio. L’enumerazione degli articoli d’ importazione e d’esporta- zione conferma quest’ asserto. 07 La Sicilia asporta (usiamo le parole dello Scuderi) general- mente grano , orzo } vino, legumi diversi , acquavite, spirito di vino, olio di oliva e di lino , soda, regolizia , manna , somacco , mandorle, pistacchi, carube , nocciole, canape , lino , tela grezza, cotone , stracci , limoni, melarance, uve passe , sugo di limone e di bergamotta ; mele, tartaro , sapone , lana , pelli, bestiame, caci , cantaridi, acciughe, tonni, sale, sal marino, zolfo, corallo, allume e simili. Possono a questi aggiungersi pochi generi lavo- rati, come stoffe diverse di seta , tarsie, lavori d’ ambra, di eba- no, di avolio e di marmo, lavori di lava e di creta, telame grosso, e somiglianti. La gran Brettagna provvede la Sicilia di ogni sorta di panni ne fabbricate in Londra Bristol Halifax e Norvvich, di drappi , e tele di cotone di ogni specie, delle mercerie di Manchester , delle chincaglierie di Birmingham, delle maioliche di Liverpool, di cristallame, e di piombo, stagno, argento lavorato , diamanti, perle , aromi, tabacco, e droghe orientali. La Francia le spedisce i suoi panni di Elbeuf, Abbeville e Sedan, i drappi di seta di Lione , nastri, veli, cappelli, mode , trapunti, tele , calze, zuc- chero , indaco, pepe di Olanda, cuoia di Russia e d’Affrica , droghe, licori e libri. L’ Alemagna la provvisiona di tele costanze, baliste, damascate , di tele dipinte, di cambrai, di mossoline, di chinchaglierie , acciai, rame , vetri, pece, catrame e cera. La Spagna ed il Portogallo le somministrano pannine diverse, sale di Barcellona , zuccheri delle colonie, legni da tingere, cuoi, tabacco di Avana, caracca, cannella, diamanti ed altre pietre preziose. La Svizzera la provvede di tele indiane e stampate, e delle orologerie , chincanglierie e scatole e lavori di Ginevra . Venezia la correda di libri carta vetri acciai legname e tavole ; Genova di carta da scrivere, ferro , chiodi, cuoio e caci di Par- ma: la Toscana di ferro, di lino del Levante e del Nord, di cera , drappi di seta, poco olio e vino ; la Romagna e Napoli di cappelli, veli, carta, libri, calze, lavori d’ oro e di argento, panni- lani ordinari, legname grosso e carbone; il Levante finalmente di grano , riso, tabacco in foglie, cuoi, pelli, lino, canapi , caffè , cera gialla , lane crude e simili. I fondi commerciali sono per la maggior parte appar- tenenti agli stranieri, Inglesi, Tedeschi o Italiani. Quanto all’ attuale marineria mercantile di Sicilia , se si ec- cettuano i pochi navigli di Trapani e di qualche altra marittima città, essa è ben ristretta; si riduce a pochi legni che si aggirano 68 intorno alle sue spiagge e limitati al solo commercio di cabot- taggio, accingersi non possono a una navigatura di altomare o di discoste contrade.Per le manifatture convien confessare che tutte le opere del nostro presente travaglio si limitano alle manifatture delle tele ordinarie, dei panni grossolani e delle stoffe ordinarie di bam- bagia, a poche fabbriche di carta grossolana, di polvere da fuoco, di cuoi, di acquavite , di spirito di vino, di salnitro e di zolfo; ad alcuni rami di chinchaglierie , a lavori ordinari di creta e'di bronzo , ed a pochi altri lavori di ambra e di coralli. Nella ge- nerale penuria di quelle grandi fabbriche e manifatture che danno un gagliardo impulso al travaglio industriale de’ popoli attivi, noi non possiamo vantare che i soli opifici di seta, una sola mani- fattura di pannilani fini, e poche altre di tal fatta. Questa miseria di manifatture non va imputata a scio- peratezza de’ Siciliani, ma a difetto di capitali; difetto che muove da molte cagioni, a riparare alle quali è ne- cessario tempo moltissimo, e moltissima cura. Frattanto quei benemeriti cittadini, che colla diffusione de’ buoni principii cercano di appianare la via, vedano che nè la distanza de’ luoghi , nè la diversità de’ governi , può esser mai d’ ostacolo perchè la dovuta stima si faccia della ret- titudine delle loro intenzioni, p. Sì Del Nuovo Dizionario militare italiano, di Gius. Grassi. Lettera dell’ autore al Direttore dell’ Antologia. Varie e possenti ragioni mi costringono a rompere mio malgrado il silenzio che mi era imposto da gran tempo , ed a ricorrere alla gentilezza di V. S. Ch. , per- chè voglia rendere pubblica nel suo riputato giornale la franca dichiarazione ch’ io sono per fare all’ Italia , così de’ motivi che mi hanno portato a dare alle stampe nel 1816 il mio Dizionario militare italiano , come di quelli che mi fecero risolvere , appena venuto alla luce , ad im- prenderne la riforma che mi ha costato ben dodici anni 89 di disumana fatica, Questa dichiarazione aperta e leale come la stessa verità, mi scolperà degli errori di quel primo lavoro , farà le sue parti alle censure di cui fu l'oggetto, e promettendone un secondo tratterià le ri- stampe che potrebbero ancora farsi dell’ altro, e di cui me ne vengono frequenti richieste , ristampe che potendo incorporarsi nei vocabolari della lingua nostra, non lo sarebbero per alcuni capi senza grave suo danno. Era l’anno 1814, quando la Real Casa di Sardegna , riassunto il dominio degli avìti suoi Stati di terra ferma, vi ritornava la maestà di un Trono splendido di antichis- simi fasti e ricco d’ogni civile e militare virtù. Il magna- nimo Re , che lo risaliva, nel riordinare le armi patrie volle con generoso consiglio che esse fossero con voci pa- trie comandate, e che le ordinanze della sua milizia aves- sero lingua propria e solenne, I tempi correvano cuntrarii a questa nobile determinazione, poichè tutti gli elementi, coi quali si ricomponeva allora l’esercito piemontese , ave- vano per lungo disuso deposte le antiche forme nazionali, e vestite le straniere : dominava la lingua militare fran- cese , ultimo segno della dominazi ne di Francia, e pochi erano quelli, che presi d’ amore per le antiche istituzioni italiane, attendessero a mandar ad effetto la sovrana vo- lontà; tutti si maravigliavano della novità, tutti lamen- tavano la povertà della lingua, tutti la condannavano come impotente ai moderni usi di guerra. Giudicai dovere di buon cittadino il sottentrare animosamente, e come per me si poteva, al difficil carico di mostrare quanto questa lingua tacciata a torto di scarsezza, potesse am- piamente supplire al bisogno e ridivenire la maestra del- l’ armi, come già era stata, nonchè d’ogni altra umana istituzione; ma il tempo premeva e non mi lasciava campo a penetrare in tutti i più riposti tesori di essa, nè forse il rissuscitarla nelle antiche sue forme sarebbe stato in quei primi momenti opera efficace nè accetta : conveniva raccogliere voci che tanto pel suono quanto pel significato riuscissero di facile maneggio a chi doveva adoperarle, e venissero a sostituirsi senza troppa diversità alle francesi, T XXXI. Luglio 12 90 Quindi nel compilare frettolosamente un Dizionario Mili- tare italiano , io mirava anzi a tutto alla moderna mi- lizia ed agli uffizi suoi, lasciate in disparte quelle ri- cerche filologiche , quelle indagini critiche , che troppo mi avrebbero distratto dul mio scopo , e mi avrebbero certamente deluso del frutto che io augurava alle mie fatiche. Ben sentiva nel condurla quanto arrischiata fos- se l’ impresa, quanto diversa e lontana da quelle regole che ogni buona letteratura prescrive a siffatta maniera di Javori , ma mi era pur presente al pensiero che i doveri di cittadino sono ben altramente importanti di quelli del letterato , e che alle misere gloriuzze che promettono le lettere, sono sempre da preferire quegli obblighi che strin- gono ogni anima ben nata alla sua terra natìa. Con questo sentimento indirizzai l’opera al suo termine col sussidio di pochi appunti presi prima , e di molti ricordi , anzichè di citazioni e di chiose ch’io non poteva nè raccogliere nè ordinare : desunsi per lo stesso motivo una gran parte delle definizioni dagli scrittori italiani e francesi che mi sì appresentavano per via, e coll’indicare la ragione del mio procedere nella prefazione , mi credei sciolto per al- lora da ogni carico , colla sicurezza di sdebitarmene am- piamente col tempo e con quel falcone della gioventù che mi volava dinanzi. Era il fine dell’ anno 1816 quando l’opera già terminata molti mesi prima venne alla luce, e dal giorno stesso in cui comparve posi mano alla se- conda. Intanto l’effetto consuonava col disegno , il pro- blema della capacità della lingua era risoluto, ed abbat- tuto l'errore dei tanti che la negavano ; il suo rapido spaccio ne attestò il bisogno più che la boutà, e le lodi che me ne vennero da ogni angolo d’ Italia mi furono spro- ni acutissimi a meritarle, poichè io ne vedeva più d’ogni altro gli errori, e più me ne mordeva l'amor proprio quanto più ne scorgeva le imperfezioni. A fare ammenda di questi errori , cui la sola inten zione poteva scusare, mi deliberai con fermo proposto di ripigliare tutta quanta la materia appartenente all’ arte militare antica e moderna , e a darle quella forma che 9I meglio si convenisse coll’ indole dell’ età presente , e collo stato di quest'arte istessa : quindi mi feci alla milizia greca , poscia alla romana, e scendendo con questa sino ai secoli di mezzo, ricercai gli usi nuovi che colle nuove parole s’ introdussero a quel tempo in Italia , e seguendo a passo a passo i progressi dell’ italiana civiltà, venni fi- nalmente alla milizia moderna, la quale non avrei potuto credere intieramente dichiarata quando non l’ avessi con- dotta fino ai tempi nostri. La base che io piantava al mio lavoro, era tale da spaventare colla sua vastità ogni ani- mo, che meno del mio fosse acceso dal desiderio di ben fare, e meno punto dalla coscienza di aver mal fatto. Le difficoltà erano grandi ; si trattava di ridurre a semplici definizioni ed a brevi spiegazioni le armi e le ordinanze greche e romane ; si trattava di penetrare nelle tenebre del medio evo, di descrivere nuove armature , nuovi or- dini, nuove milizie ora feudali, ora cittadine, e di disrug- ginire con quelle armi invecchiate anche le loro appella- zioni. Non parlerò della fatica nelle ricerche , alle quali suppliscono la critica e l’ erudizione ; ma lascio ai lettori di buon senno il far giudizio di quella che mi costò l’ in- dagine delle parole, che per la parte greca e la romana ho dovuto raggranellare a sommo stento e con molti anni di pazientissime cure, per averne quella quantità che po- tesse rispondere così al bisogno de’ traduttori di quelle due lingue , come alle giuste inchieste di coloro che amano di aver una esatta contezza delle due milizie. Nun parlerò dei tempi bassi, nei quali molte cose rimanevano ignote od oscure, oltrecchè i vocaboli stessi, a cagione d’ anti- chità apparivano incadaveriti : quivi era mestieri seguire lentamente la storia politica della nazione, imotarne gli avanzamenti nei varii modi d’ ordinarsi e di combattere , accertare le tante invenzioni che ebbero vita a quel tem- po, svolgere da quel caos inestricabile le notizie necessarie alla storia dell’arte militare ; e congiungerla colla calata di Carlo VIII in Italia per entrare con essa in una nuova epoca di gran momento, ma di minor mole pel numero 092 immenso degli scrittori italiani, che d’ allora in poi trat- tarono l’arte della guerra. Sono questi i punti principali ai quali ridussi come a sommi capi la nuova opera mia rispetto alla dottrina ; mi resta ora ad accennare delle regole colle quali sono proceduto rispetto alla lingua. Mio primo studio fu natu- ralmente il Vocabolario della Crusca, sul quale aveva già da gran tempo logorati gli anni e la vista, e dopo uno spoglio diligentissimo di quante voci e significati mi offriva quel ricco tesoro della favella in un con tutti i suppli- menti dei dotti da Verona, mi accorsi che la suppellettile era molto da meno del bisogno ; quindi mi feci agli antori medesimi che i vocabolaristi avevano preso per guida del loro lavoro, e molti vocaboli ne trassi n mal compresi 0 dimenticati. Acerebbi con questi la prima orditura ; ma nemmeno questi aiuti bastavano : m’ accostai al beneme- rito autore del Dizionario Enciclopedico Universale, vo- glio dire il mio illustre concittadino Francesco Alberti da Villanova , e valendomi delle sue fatiche, e riscontrandole sopra gli autori approvati dall’ Accademia della Crusca l’anno 1787, nuove ricchezze aggiunsi alle antiche, ed esse pure scarseggiavano ancora, e lasciavano alla lingua d’Italia la vergogna di non poter dire del suo quello che le nazioni vicine dicevano. In questa penuria , in questa riconosciuta povertà di voci autorate, risolsi di abbando- nare la via di salire dalle parole alle cose , e volli scen- dere dalle cose alle parole seuùza rimuovermi dal mio pro- posto fino a tanto che non mi fosse ben provato , che ve- ramente queste mancavano a quelle, nascendomi fin d’al. lora il sospetto , che non già la lingua italiana, ma bensì il Vocabolario della toscana favella si avesse ad accagio- nare della mancanza, Il sospetto divenne certezza, quando uscito di quella stretta sfera mi recai in mano altri scrit- tori di quelli citati ed approvati, e questi mi fornirono in larga copia quante voci e quanti modi mi rimanevano desiderati, voci e modi tutti italiani, col marchio della loro origine in fronte , usati da secoli da penne esperte #* 93 e diligenti, tali in somma da soddisfare a tutte le neces- sità dell’ arte militare , e da vendicare all’ Italia ,l’ onore di una ricchezza di lingua che nel suo stato presente sem- bra più vantata che vera. Citerò fra questi il Davila ed il Montecuccoli, nobilissimi uomini di guerra e scrittori di grande autorità, il Bentivoglio , tanto celebrato per la franchezza del suo stile e tanto degno di esserlo , e final- mente quel Biringuccio da Siena, creatore della metal- lurgia in Italia, gran pratico, del quale è da piangere l’ingiusta dimenticanza. Innumerevoli, come ho detto di sopra, sono gli scrittori italiani che trattarono partitamente l’arte, militare , principalmente nel secolo XVII, dei quali nessuna menzione non vien fatta dalla Crusca , che pure di quest’ arte doveva tener gran conto, tanta essendo la parte che prende nella lingua: quindi gl’ italiani furono costretti a 1rarre dallo straniero quelle voci che vivevano nel“corpo della loro favella, ma che andate in obblìo per la non curanza dei Vocabolaristi, ritornarono in Italia sfi- gurate di stranissime impronte. Ben so che molti di quegli scrittori dei quali accenno, rozzi uomini dell’ arte ed ignari delle eleganze del discorso , peccarono sovente contro le buone regole del dire; ma io non credo , nè crederallo di certo con me nessuno che abbia fior di giudizio, che la compilazione di un Vocabolario possa avere altro scopo fuori di quello di accertare alla nazione l’uso delle parole ed il vero loro significato: epperò non aversi a privare tutta una lingua dei migliori suoi vocaboli solo perchè o non usci- rono di penna toscana , o si trovano avvolti in povere scritture, Quest’ avvertenza gioverebbe d’assai ad allargare il patrimonio della lingua, senza che le pure sue fonti ne intorbidassero , e senza scemar nulla di quell’ autorità che si spetta agli esemplari dello stile. Si vedrà dall’ opera mia , spero, quante voci di conio tutto italiano e di gran necessità , sieno state per così strana massima fatalmente proscritte. Raccolta ed ordinata a questo modo la materia , mi restava a distribuirla in quelle forme che meglio si con- vengono ai Dizionari particolari; quindi divise alfabetica- 94 mente le voci ed accennata quella parte del discorso , alla quale si riferiscono , le corredai delle loro sinonime latine e francesi, poi di una definizione o spiegazione , secondo che il tema mi pareva richiedere , accertandole con uno, due , e fino a tre esempi d’autori italiani, con questo riguardo che tutti i passi citati fossero di cose militari. Ho cercato altresì di spartire esattamente tutti i varii si- gnificati per forma che dal primitivo e naturale si scenda analiticamente ai figurati e derivati, dall’ antico al mo- derno, dal disusato al corrente, dall’ ambiguo ed oscuro al sicuro e franco. Ho pure inteso ad illustrare, per amore dell’ arte , i varii usi d'ogni antica milizia, toccando a luoghi degli inventori e delle invenzioni , descrivendo con qualche minutezza le macchine, e non lasciando di registrare, dove occorreva il bisogno , quelle voci di topografia, di pirotecnia, di getteria, e d’ogni arte fabbrile che co’ suoi. lavori e strumenti avesse affinità colla lingua militare, Ho creduto finalmente accrescer pre» gio all'opera col far avvertiti i lettori dell'uso d’ ogni voce , cioè se poetica , però chè anche di queste mi feci carico , se oratoria , se tecnica, se nobile od elevata , se bassa o famigliare, Tien dietro ad ogni voce come sua in- divisa accompagnatura , quel modo di dire, o quei modi che da essa s’informano , non senza vantaggio di questi e di quella , che vicendevolmente riverberando s’ illustrano, Quanto è agli esempi, tengono il primo luogo quelli degli autori citati dalla Crusca come testi di lingua , quindi gli altri di gran nome abbenchè non citati, e per ultimo quelli dell’arte semprecchè occorra d’ invocarne l’ autorità a difetto d’ altra, o di chiamargli a schiarire colla. esat- tezza delle loro idee vocaboli non bene intesi o non bene interpretati. In ordine ai tempi, gli autori antichi prece- dono sempre i moderni, e questi non compaiono se non quando suppliscono ad una mancanza, o ringiovaniscono un’ anticaglia. Vengono essi a terminare coll’ Algarotti che di bei vocaboli militari fece dono alla lingua, Gli autori viventi rimangono naturalmente esclusi, se non che di due in particolare volli citare gli scritti a dimostrazione 95 di quel grande affetto che ad essi mi stringe, e per se- gno di quell’onore che già ricevono da tutta Italia , l’uno come il primo de’ suoi poeti, l’altro come il maggiore de’suoi prosatori. Raro privilegio della nostra lingua scritta è questo di potersi talvolta valere anche dei più antichi vocaboli, e non volli perciò trasandarne i vantaggi che me ne venivano , così per dichiarare tutte le voci antiche e giovare a questo modo alla storia , come per offrirle rav- vivate agli scrittori moderni , i quali sanno quanto aggiun- ga di bella novità al discorso una voce antica avveduta- mente usata e collocata : ogni cosa in questo fatto mi an- dava a seconda, e nello scorrere sei secoli della nostra letteratura ebbi e campo e modo di congiungere il parlar dei moderni al sermon prisco , senza menomare per nulla la vivacità e l'ampiezza della lingua parlata. Sono queste le massime colle quali mi sono governato nel condurre al suo compimento il lavoro; ma le avrò io tutte osservate ? E l’opera sarà ella mai per rispondere al disegno? E non sono questi bei sogni di poeta che si risveglia vocabolarista? Vedrallo il bel paese, al quale ho consacrato questi miei ultimi studi, e sarò pur con- tento se tanti sudori mi meriteranno l’approvazione di quei sapienti, che dalla perfezione delle lingue estimano i progressi delle civiltà, o se almeno si saranno sparsi senza mio danno e..... senza ingiurie. Un saggio di quest’ opera farà intanto fede delle as- sidue cure poste nel condurla a quel termine che mi sono prefisso, e sarà ad un tempo pruova positiva delle mie parole. Gia la R. Accademia delle scienze di Torino, della quale ho l’onore di far parte, ne ha avuto sul principio stesso di quest'anno piena notizia, essendomi io deliberato ad aprirle tutti i volumi dell’intiero manuscritto , affinchè dopo matura e scrupolosa disamina, facesse ne’ suoi atti autentica testimonianza di questa esibizione , e tutti i miei dotti colleghi che erano stati partecipi di così lunghi la- vori, ne videro allora il fine , e vollero coronarlo di que- gli applausi che movendo da animi gentili scesero in suo- no di lieto augurio al mio cuore, e lo confortarono di 95 belle speranze. Quest’ atto solenne mi giova qui riferire , perchè se mai le mie tristissime condizioni con quelle dei tempi non mi consentissero di procurarne quando che sia la stampa, resti almeno avverato quel tanto che pér me si è potuto fare, dacchè è piaciuto a Dio di privarmi da quattro anni, e sul vigor dell’ età , della cara luce degli occhi , e di aggravare la potente sua mano sul disgraziato mio capo. Il saggio di cui parlo verrà stampato in calce di questa lettera, o nel quaderno che seguirà ; vi si tro- veranno raccolte varie voci, prese da ogni lettera dell’al- fabeto, per dimostrare che tutte sono del pari terminate, e daranno qualche idea del modo col quale tutte le varie parti che compongono il nuovo Dizionario sono state trat- tate così rispetto all’ arte come rispetto alla filologia. Resta per ultimo che abusando ancora per poco la cortesia dei lettori, vada con rapidi cenni toccando d’ al- cune osservazioni fatte alla prima opera mia, le quali ri- masero fino ad ora senza risposta , appunto perchè il mi- glior modo di rispondere mi pareva quello di fare. Quindi sarò breve e ritenuto, siccome quegli che fui sempre ri- pugnante da queste battaglie di parole, da questo ripetio che non produce mai nulla che non sia con danno ed onta delle lettere , e talvolta con nota di pessima educazione all’ Italia. Due uffiziali mi fecero l’ onore delle loro osservazioni, l'uno di grado superiore nell’ esercito del Re delle Due Sicilie , 1’ altro di ugual grado nelle truppe ducali di Par- ma; il primo con amore e con modi gentil:, e rimeritandomi dell’ intenziane ; l’ altro con qualche sdegno e senza mo- di; tutti e due dotti ed intelligenti del paro nelle cose della milizia, e singolarmente in quelle dell’ artiglieria ; ma tutti e lino poco usati al maneggio della lingua no- stra, e nuovi troppo dei principii coi quali si reggono le favelle. È da vedersi l’ Uffiziale Parmigiano quando fla- gella le parole di quel povero Dizione con una tem- pesta di solecismi e di neologismi da far ritrarre il più intrepido novatore, e da disgradarne un francese se pren- desse a scrivere italiano : ma così dei modi come dello ì i j Î 97 ‘stile non giova qui far parola, bensì delle massime alle quali si sono nelle loro critiche osservazioni attenuti. L’ira dell’ Uffiziale Parmigiano è stata mossa , a quel che pare, dal falso supposto, che quel mio libro andasse a ferire la rinomanza dell’ esercito del cessato regno d’Italia, nel quale egli aveva militato, quasi che io avessi preteso al- zar cattedra di scienza militare ed insegnarla come cosa ancora ignota all’ Italia. Ma l'ira, che è sempre stata cat- tiva consigliera, lo trasse in gravissimo abbaglio, però chè s’ egli avesse riposatamente letta la prefazione di quel- l’opera , avrebbe pur trovato in mezzo ai più chiari segni di tutta riverenza per le memorie di quell’ esercito , ripe- tute e sincere protestazioni che non la scienza, ma piut- tosto i vocaboli di essa io aveva in animo di offrire alla milizia italiana. E vaglia il vero , e mi risponda colla mano sul cuore il censore, la maggior parte delle voci del mio Dizionario era essa nota agli uffiziali del cessato regno d’ Italia ? Era essa comune nelle loro ordinanze, nelle loro relazioni , nel loro stesso linguaggio ? Io credo del no, e lo affermo con tanto maggior sicurezza in quanto che presi le prime niosse del mio lavoro dalle perpetue lagnanze che muovevano con me per questo rispetto quell’ardito ingegno del Foscolo che più degli altri ne alzava le grida, quel Montî, quel Lamberti, quel Lampredi , e tutti quei som- mi nomini che nelle splendide sale del Paradisi di voci guerriere con prodi guerrieri andavano disputando , e coi quali trattai sovente di questa grave materia ; ma..... fuit Ilium, et ingens gloria Teucrorum. Che se non mi tratte- nesse la venerazione di quell’ esercito, che in pochi anni venne in gran fama militare facendo onorato e temuto il nome italiano in tante lontane regioni, potrei recare in mezzo esempi tali di questa ignoranza di lingua da per- suaderne facilmente i lettori ; ma darei la causa vinta al mio avversario piuttosto che difendermi con queste armi discortesi. Egli è a quelle sacre memorie che nel primo Dizionario sagrificai talvolta i principii della lingua regi- strando alcune voci che altra autorità non avevano fuori dell’ uso di quell’ ecercito ; e ne sia fra le altre testimonio T. XXXI. Luglio. 13 98 quella di Alzo, ch'io v'introdussi sulla fede di quella milizia , ma che ho dovuto come spuria cacciar dal mio secondo lavoro per sostituirvi la vera italiana, che ado- perata fin dal secolo XVI ha diritto di priorità , e conferma coll’uso suo anche l’ invenzione all’ Italia. E dacchè siamo sulla competenza , sarà pur bene di ricordare allo stesso critico come sia rifiutata oggimai da tutta la gente civile quella trivialità, di cui fa uso ad ogni passo, del tractent fabrilia fabri, come se questo ada- gio , verissimo nelle opere di mano, fosse anche vero in quelle dell’ intelletto : i fatti e la ragione sono qui d’ac- cordo e stanno contro di lui, però chè ogni cosa razio- nale è comune ad ogni essere dotato di ragione , e tutto che s'impara collo studio si può da ogni mente capace di studio imparare ed insegnare. Potrà egli contendere al Ma- chiavelli , povero filosofo vissuto sempre nelle faccende civili, 1’ onore di aver il primo fra i moderni ridotto a stato di scienza certa l’ arte della guerra ? Potrà egli con- tendere al Trissino ed al Palladio quello di aver i primi richiamata alla memoria degli italiani l'antica milizia ro- mana colle sue ordinanze? E per valermi di un esempio moderno , sappia egli che la forte e vittoriosa difesa di Torino dalle armi francesi che lassediavano nel 1706, è stata per la ragguardevol parte delle opere di fortifica- zione , condotta con mirabil arte da un semplice avvoca- to, il Bertola, salutato allora con gran meraviglia dai francesi istessi come l’emolo del Vauban. Che se la mas- sima fosse vera, ne conseguiterebbe altresì l’ interdizione al Baldinucci del suo Vocabolario delle arti del disegno, perchè non esercitò nessunia di quelle arti delle quali scri- veva. Per altra parte rutti sanno che in un Dizionario non sì tratta ex-professo la scienza, ma si riduce piuttosto a comune intelligenza con definizioni e dichiarazioni suffi- cienti ad imprimere nella mente d’ ogni lettore un’ idea giusta ed esatta della cosa definita, senza fornirlo di tutto Yampio corredo della dottrina che altrove si apprende. Quin- di ebbi sempre grand’obbligo alle genti dell’ arte quando mi vennero sorreggendo coi loro consigli per una più esatta hi y Li 99 spiegazione di questa o di quella voce, e grande per que- sto rispetto lo professo al critico Parmigiano, ma non sarò mai per fargli buono l’anatema ch’ egli ha fulminato con- tro noi tutti letterati non militari, mentre costretto suo malgrado dalla verità afferma francamente essere il miglior dizionario militare opera di un Rev. P. della Compagnia di Gesù , Carlo d'Aquino. Ora sarà ben egli dovere, che toltosi dal passo mi lasci andare per la mia via, se l’ha conceduta a tale che nella sua lunga vita religiosa non ha mai condotto , ch'io sappia, uno squadrone alla bat- taglia, nè dato fuoco ad un pezzo d'’artiglieria. Venendo ora al fatto della lingua, come potrò io dir cantonare e cantonato , se trovo autori di lingua e d’arte militare, che abbiano adoperato rettamente la voce acquar- tierare ed acquartierato nel significato proprio della voce francese cantonner ? Ma, ripete l’Uffiziale Napolitano , il verbo acquartierare vien già usato con altro significato nella lingua militare....... e sia ; sarà questo l’ unico dei vocaboli che non possa ricevere due o più significazioni diverse? Non potrà egli correre la stessa sorte del voca- bolo francese arme che ne ha tanti e tanto diversi? Ogni lingua ha le sue particolarità che la separano da ogni al- tra, e se nel caso di cui parliamo l’ italiana non ha che una voce per due significati , che la francese esprime con due vocaboli diversi, nessuno non potrà tacciarla di po- vertà, come non se ne potrebbe imputare senza ingiusti- zia la francese, quando posta al cimento colla nostra, non offre che una voce sola generica per le cinque, o le sei speciali dell'italiana. Così alla voce r0do , che quel grande scrittore di guerra , Niccolò Machiavelli, adoperò con som- ma evidenza nel significato stesso , nel quale la lingua militare francese adopera la voce royaz, io. non poteva sostituire quella di nocciolo inusitata finora in così grave traslato. Però chè la buona critica vieta ai vocabolaristi di trarre le voci a nuovi significati, se questi non ven- gono prima autorati dall’ uso comune , o dalla felice an- dacia di qualche sommo scrittore. Un altro principio di critica , ignoto pure ad uno de’ miei annotatori , impone 100 alla lessicografia la severa legge di partire accuratamente .Je voci tecniche di senso proprio e particolare da quelle che per lo stesso uffizio si va foggiando lo stile poetico ed anche l’ oratorio: nè sarebbe senza danno d’ ogni buon di- scorso se gli operai ed i fabbri apprendessero dai poeti i vocaboli dei loro mestieri, come non sarebbe senza offesa del buon gusto se questi togliessero da quelli a prestanza le proprie solenni loro denominazioni. Ora chi non ve- drebbe l’ improprietà della voce asse, quando venisse nelle officine sostituita alla tecnica di sala (in francese essien)? mentre nessuno non può negare al poeta la facoltà di trarre dal latino quella prima voce per nobilitare un oggetto , che coll’ altra vien sempre rappresentato nel suo stato materiale. Ma di queste distinzioni tanto necessarie nelle lingue saranno frequenti nel mio secondo Dizionario ed irrefragabili gli esempi. Nè io mi sono qui proposto di disputare ad una ad una le note che mi sono state appo- ste, risoluto come sono di rispondere degnamente ai loro autori col mio nuovo lavoro, nel quale essi potranno ye- dere il caso che ne avrò fatto, e le ragioni che mi hanno portato a rifiutar le une , ad accettar le altre, ad esami- narle tutte con pari diligenza. Certa cosa è che seguendo i loro dettami, e camminando all’ avvenante , mi sarebbe stato partito più facile quello di squadernare un Dizio- nario militare francese , e senza darmi un pensiero al mon- do, che i popoli sieno divisi da lingue diverse , tirar giù alla cieca una copia di quelle voci, e voltare senza tanto imbarazzo i tirai/leurs dei francesi in tiragliori , i sapeurs in zapori, gli artificiers in artificieri, le guétres in ghette , e va dicendo. Toccherò qui di un altro fallo , nel quale mi pare sieno caduti i critici, ed è quello di proporre e di affermare come di uso comune le voci usate nelle loro respettive province e nelle loro particolari ordinanze, co- me fa segnatamente ed in più luoghi l’Uffiziale Napolita- no, e talvolta il Parmigiano, conchiudendo sovente colla formola : si usa così ; si chiama così. Ad abbattere questo gravissimo errore mirava appunto il primo Dizionario mi- litare, e poche parole basteranno a cacciarlo dalla mente 101 loro, se vorranno porgere a’ miei detti quell’ orecchio pa- cato che ho dato ai loro. Molti sono gli Stati d’Italia, nei quali è ordinata una milizia propria e nazionale, che in ogni sna faccenda fa naturalmente uso del dialetto suo proprio : di qua le denominazioni diverse date nelle di- verse province alla cosa stessa: queste differenze inevita- bili negli atti della vita comune, e negli esercizi delle arti e dei mestieri, sono anche più manifeste negli ordi- namenti, secondochè essi sono stati istituiti talvolta con norme forestiere , talvolta su pratiche antiche , ma tutte proprie del solo paese natìo : quindi non è raro l’incon- trare nelle officine militari di questo o di quello Stato ap- pellazioni desunte dal suo più basso volgare per agevo- larne l’ intelligenza ai soldati ed agli operai , come di no- tare nel linguaggio più elevato dei varii regolamenti e sta- tuti una frequenza di barbarismi , che accusa manifesta- mente l’ origine straniera donde sono stati tratti. Risulta quindi la necessità di ricorrere ad una lingua generale , nella quale vengano a congiungersi tutti i dialetti parti- colari, trovandovi ognuno di essi l’interpretazione sincera dei loro vocaboli respettivi : e se questa lingua universa- le, cioe dovrebbe servire di turcimanno ai varii popoli d’Italia, non bastasse al bisogno per difetto di buone scritture che abbracciassero tutte le minutissime parti della milizia, nemmeno in questo caso non si potrebbe dare autorità alle voci particolari di questo o quello Stato; però chè ridotta la quistione ai dialetti d’Italia, non si può sen- za far torto alla ragione contendere il primato al toscano: in questo si avranno da ricercare le voci mancanti alla lingua , ed ove i libri di scrittori illustri vengono meno nelle cose tecniche , le officine e le botteghe di Firenze assumono l' incontrastabile diritto di fornire alla lingua universale d’Italia quello che nelle arti e nei mestieri le manca. Sono questi i canoni della critica nel fatto delle lingue , e se quei signori , a cui parlo , ci vorranno por mente , forse avverrà che messo in disparte il /Voi diciamo, sieno per riconoscere che non v’ ha forza umana che rie- sca a far dire alle lingue quello che il loro carattere e 102 l’indole loro rifiutano , e che ogni libertà divien licenza, quando confonde le idee confondendo le parole. Quindi non m’imputeranno a colpa se troveranno ommesso nel. nuovo Dizionario il verbo Completare, quando la lingua fornisce un miglior vocabolo ad esprimere l’idea rappre- sentata da questa voce francese; e sarà così del Caserma- re, l’ommissione del quale mi venne apposta da un al- tro critico; e voglio credere finalmente che la voce Carri- no con altre di simil conio che mi vennero rimproverate, saranno a mente riposata riconosciute da essi come ita- liane ed avute in familiarità, Una ultima risposta debbo qui fare all’ Uffiziale Napolitano per solo amore di verità, e perchè quel gentile me ne saprà grado: ho detto nel mio primo Dizionario alla voce mbalzo, che 1’ applica- zione di questa maniera di tiro negli assedi era dovuta all’ immortale Vauban ; ed il critico riferendosi al detto di un moderno artigliere francese , afferma che questa teo- rica è d’ invenzione italiana , cioè di Domenico Moretti , anteriore di più anni al Vauban. Ma se meno fidando nel- l’ autorità straniera e più nelle cose proprie, egli si fosse fatto in mano il libro del Moretti, che Tommaso e non Domenico si chiama, stampato in Brescia l’ anno 1672, per Gio. Batt. Gromi, col titolo di Trattato dell’artiglie- ria, avrebbe veduto alle pagine 4b e 47 di esso libro, che quantunque l’ A. per difetto di precisione nel linguaggio parli quivi dello Sba/zo delle palle da cannone, non tratta tuttavia del tiro di Rimbalzo, ma sibbene del reflesso , cioè di quello, nel quale, secondo la stessa sua definizione , l'angolo dell’incidenza è uguale a quello della reflessione; tiro molto usato a quel tempo per battere di sbieco nei fianchi di un bastione, coperti con orecchioni dai tiri di- retti. E questo sia suggello a provare che anche noi pro- fani cerchiamo di attingere le nostre dottrine da ottime fonti, procedendo con tal severità di critica da rendere utili, se possiamo, le nostre indagini anche ai pratici migliori. Al tutto, nell’ accommiatarmi da’ miei critici, desidero farli sicuri amendue della mia piena riconoscenza, ripetendo qui la sincera protesta, che non una delle loro 103 osservazioni, teorica o pratica che essa si sia, è stata da me trasandata , e che nel differire di principii rispetto alla lingua ed all’arte di definire , ci accordiamo in tutto che concerne alle nobili discipline da essi professate, cosicchè tornando quelle osservazioni a gran profitto dell’opera mia, non saranno senza vantaggio di questa patria che abbiamo comune. Non ho creduto dover interrompere il filo di questa già troppo lunga mia lettera per disvelare una grossolana impostura , colla quale altri si prevalse del mio primo Dizionario guastandolo in più luoghi per farlo suo, senza che di questo indegno plagio abbia pur dato segno una volta col far menzione del mio nome. L’ opera, nella quale venne a questo modo svisata la mia insieme con quella del Dizionario Marinaresco dello Stratico , del quale per maggior astuzia è stato serbato il nome onde farla più franca col mio, porta questo stranissimo titolo: Dizionario italiano-scientifico militare per uso di ogni arme contenente le definizioni e gli usi delle diverse voci e comandi riguar - danti ii linguaggio tecnico delle militari scienze , e di tutte quelle che vi hanno rapporto con l’ equivalente in francese accanto di ogni vocabolo. e l'indicazione della scienza 0 arme, cui ogni voce appartiene. Arricchito di erudizioni ana- loghe. Compilato da Giuseppe Ballerini. Napoli 1824, 2 vol. in 4.° col ritratto dell’ autore. A questo titolo tien dietro la seguente iscrizione dedicatoria anche più strana : A/- l amor delle scienze. Face illuminatrice j Spirito animatore dell’ umano ingegno, Tu, che me guidasti ne’ difficili sentieri delle innumerevoli ricerche , sulle diverse scientifiche militari cognizioni, a Te dedico e consacro i frutti di più anni dî penosi travagli. Animato da’ tuoi benefici influssi, vidi na scere e divenire adulto il lavor mio , ne scoraggiommi il la- berinto inestricabile , in cui intricato io fui ; ma prendendo ogni dì nuova vita e vigore, nel seguire le tracce che ad- ditavami il tuo incantevole culto, vidi alfin coronata l'Opera mia. Dessa, se degna non è di abbellire il tuo Tempio di- vino , per la scarsezza d’ ingegno di chi ne fu il fabbro e l'artefice , sarà almeno, vivo sicuro, bene accetto il lodevol 104 desio, da cui animato io fui, nell’addossarmi un sì difficile incarco. L° autore! Ma l’incarco gli sarebbe stato più leg- gero , 8’ egli avesse deposto le penne altrui per volare colle sole sue ali nel /aderinto inestricabile , in cui fu intricato ; e basti del pseudo-autore e dell’opera , nella quale la par- te ridicola abbonda così da disarmare ogni più sdegnosa voglia. i Eccole , ch. signor Direttore, tutta la verità; ecco fatte le sue parti alla critica , siccome aveva promesso , esposte con candore all’ Italia le intenzioni del primo Dizionario militare , e svelati i suoi difetti forse con maggior severità di quella che si soglia ragionevolmente aspettare da un Autore » essi peraltro non sono tali da farmi pentire del libro, al quale nessuno non votrà negare di aver il primo rivolti gl’ ingegni italiani ad una parte della lingua dub- bia fino allora ed incerta , e di aver posti alcuni valorosi scrittori in grado di trattare i fatti più recenti e le mo- derne imprese di guerra: con sicurezza di vocaboli e con chiarezza di frase. Pochissime saranno le voci che non troveranno più luogo ne’ miei secondi lavori , assai più vi ricompariranno corrette ed ampliate, ma oltre al doppio delle prime sarà il numero di quelle che sono state ag- giunte : fra queste oso confidarmi che ne verrà vantaggio di più centinaia di nuove alla lingua, se pur mi resta tanto di vita da poter provare coll’ evidenza del fatto la sincerità delle mie parole. Ben mi duole di aver così a lungo abu- sato la pazienza di chi legge, e di aver dovuto parlare di me, però chè il parlar di sè stesso non è per lo più senza vanità di chi parla, nè senza fastidio di chi ascolta; ma il caso mio mi parve tale da portarmi ad uscire dei termini ordinarii per fare in cosa già pubblica, ingenua e pubblica testimonianza. Ella farà, sig. Direttore , quanto meglio le tornerà di questo scritto, e se meglio tornasse abolirlo, lo faccia liberamente, che io starò ad ogni sua determinazione contento. Torino, 9 luglio 1828. pr . Grassi, 109 CENNI sTATISTICI DELL’ Impero OTTOMANO. (Estratti dal Globo.) Nel momento attuale in cui l’ occhio di tutte le menti eu- ropee è rivolto verso la Turchia, cupido a prevedervi 0 scor- gervi gli eventi che minaccian quel potentato nella nostra Eu- ropa ; opiniamo opera non sgradevole a’ nostri lettori quella di mettere sotto gli sguardi loro i pochi ragguagli statistici possibili ad aversi circa un Imperio, il quale se è nei fati condannato a finire, non dovrà la fine sua ad altro che alla barbarie in cui volle immergersi e soffocarsi. E infatti è difficilissimo, diremmo quasi impossibile, aver notizie positive sugli elementi statistici della potenza ottomana. Non registri di stato civile ; non censo; non catasto; non mi- sure agrimensoriche ; non bilancio finanziero; non rassegne mi- litari; nulla insomma di tutto ciò che costituisce la statistica. Molte delle migliori provincie turche , e soprattutto quelle ove quattro mila anni or sono albeggiavano i lumi della prima ci- viltà , sono intanto più incognite di quelle delle Americhe sco- perte appena tre secoli fa. Sol dalle relazioni de’ viaggiatori jin- glesi francesi e russi, che da 20 anni in quà vi furono più fre- quenti , si posson trarre alcune nozioni approssimative sul nu- mero degli abitatori, su’capitali interni, e snlle forze militari degli ottomani. La Signoria della Sublime Porta estendesi anche oggi, qual ne’secoli della maggior possanza sua, in Europa Asia ed Affri- ca. Ma delle vaste provincie contate fra’ suoi dominii, alcune come l’ Egitto e gli Stati Barbareschi sono forse sue dipendenti di diritto ma alcerto indipendenti di fatto ; mentre altre , quali per esempio le Asiatiche, sono in un grado di ruina e miseria tale a non poterle dare menomamente quel soccorso e coopera- mento che un dì le prestavano quando eran fertili ricche e po- polatissime. L’ insieme di tutti questi dominii dà all’Imperio Turco una superficie immensa ; è la seconda delle più vaste dominazioni sulla terra. Il suo territorio è pressapoco il seguente : Turchia Europea 23,692. leghe quadre Turchia Asiatica 58,750.» » Stati Africani 36,297.» » Totale della superficie 118,739. leghe quadre. T. XXXI. Luglio. 14 1600 La quale superficie rapporto a quella di tutti gli altri im- peri del globo non è interiore che alla sola Russia, ascendente in estensione ne’ tre continenti ( Europa Asia ed America) a 210,000 leghe quadrate. Essa è tripla dell’ ampiezza de’dominii austriaci ; quadrupla della Francia; ed otto volte più grande del suolo delle isole britanniche . Però gli Stati Barbareschi già da gran tempo suoi vassalli sol di nome; 1° Egitto che obbedendo a’ soli interessi suoi si è di fatto già emancipato ; la Grecia inte- ra da sette anni in sollevazione; poco sicure le altre provincie limitrofe alle greche ; le Cicladi quasi tutte non più suddite, e che posson trascinare nell’ esempio loro le isole d’ Asia ; la Mol- davia e Vallacchia infine sotto il protettorato russo ed ora inva- se da eserciti moscoviti; tutte queste deduzioni comunque molto vestingessero la latitudine della potenza ottomana, la lasciano intanto più vasta dell’ Austria e Prussia prese insieme . Essa avrebbe: In Europa 10,194. leghe quadre In Asia i 57,392.» n Totale 67,516. è» DI Questa residuale superficie è intanto una volta e mezaa mag- giore dell’ austriaca , doppia della germanica confederata, due volte e mezza della francese , e quadrupla della prussiana. Ma cotanto territorio perde moltissima parte dell’importanza suna ove si consideri che la Turchia asiatica è assai meno una provincia che una colonia lontana , spopolata , malissimo avviata alla sua metropoli, e quel che è peggio , limitrofa a potenti ni- mici. All’ infuori della situazione geografica, in un clima felicissi- mo, i turchi dominii asiatici sono per l’impero ottomano ciò che la Lapponia è per la Svezia, e la Siberia per la Russia. Considerandolo separato da’ suddetti dominii, un tale, impe- rio ha in Europa pressoapoco 16,128 leghe quadrate; territorio che il fa esso solo più vasto del britannico del prussiano e del- l’ Italia intera. Esso avrebbe il settimo posto fra gli europei po- tentati. Anche non computandovi Moldavia e Vallaehia , gli ri- mangono 11,626 leghe quadrate, la quale estensione uguaglia a quella della Gran Brettagna e dell’ Ungheria. Però quantunque ne’ riferiti computi avessimo noi segregato tutte le contrade delle antiche provincie greche , ciò malgrado non è improbabile che non tutti, o almen per ora, non si eman- cipino, anche ove riesca alla Grecia di emanciparsi. Così per esempio è verosimile che 1° Epiro l’ Albania la Macedonia e la Zio" "rr———— e 107 Tessaglia rimangano incorporate all’Imperio, nel caso che il Pe- loponneso pervenga all’ qutocrazia. In siffatto caso la Turchia en- ropea conservando sempre una superficie di 20,593 leghe quadre, verrebbe immediatamente appresso alla Francia , e innanzi della Spagna della Prussia e dell’ Inghilterra nella scala delle estensio- ni de’ varii reami d’ Europa. Ora vuolsi volgere uno sguardo sulla popolazione esistente sovra un tale spazio. Imperocchè la popolazione è oggi il gran segreto de’ potentati. Non più siamo a’ tempi in cui poteasi am- bire alla monarchia universale con un esercito di 30 mila uomi- ni come Alessandro Magno e Carlo XII; o vittoriosamente di- fendere la propria patria con contadini armati alla meglio che fosse possibile come gli Svizzeri nel XIV secolò ; o vincere gran- di battaglie con sei cannoni; o padroneggiare il Mediterra- neo con poche galere. Oggi al nervo e indipendenza de’ reami vuolsi un popolo numeroso a segno che ne’ patrii perigli possa dar centinaia di migliaia di combattenti, e centinaia di milioni in moneta. Tutte le potenze europee che non avevano queste due condizioni caddero in servitù de’ più forti. Nello stato attuale un popolo ricco e numeroso è il solo mezzo che si abbia a rispignere invasioni o conquisti. Con queste premesse gioverà scorgere nel numero degli abitatori della Turchia quali forze, e perciò quali resistenze può essa opporre al colosso che minaccia di schiac- ciarla . Intanto ciò che quì ricerchiamo è la; cosa più difficile a rin- venirsi. Per chi ponga mente quanto poco esatte notizie sì hanno della popolazione degli stati i più civili, ne’quali si hanno tutti gli elementi per averle esattissime, sarà chiaro quanto oscure e incerte debban esser quelle sull’ ottomana popolazione. Noi già dicemmo che la Porta non ha istituto veruno di tutti quelli che, le potenze europee hanno circa il censo e il catasto ; molto me- no ha una norma fissa circa i tributi fiscali ; e perciò manca ogni dato anche alla presunzione approssimativa sul numero de’suoi sudditi. Indi i viaggiatori che volean più o meno poterlo presu- mere ; si rivolsero ad altri mezzi onde computarlo il men che fosse possibile lontano dal verosimile. Si appigliarono adunque al partito di argomentare la popolazione delle città dalla quan- tità delle vittuaglie che vi si consumano, quelle delle campa- gne da’ reclutamenti militari. Così fecero con molti stenti e lon- ganimità Hughes , Carlyle, Wilkinson, Holland, Beaujour, Pou- queville, Clarke, Hobbouse, Ivan Kamenskoi ed altri. E noi avrem- 108 mo voluto poter confortare gli asserti de’ distinti viaggiatori in quistione con le dotte e giudiziose osservazioni fatte ultimamente dal sig. Alessandro de Laborde nelle provincie le più interes santi del Levante , e le men cognite. Ma pare che questo dili- gentissimo osservatore avesse estimato inutile opera quella di un indagine, cui sfugge ogni speranza di buon esito. Comunque sia, noi riferiremo le ipotesi sulla popolazione in- tera dell’ Impero turco , e la sua ripartizione nelle varie provin- cie a leghe quadrate: Abitatori per ogni lega quadra Turchia Europea 11;240,000 470 Turchia Asiatica 10,548,000 180 Egitto 3,000,000 1800 Totale 24,788,000 294 Uopo è però avvertire che il testè presunto numero de’sud- diti ottomani era quello innanzi l’insorgere della Grecia. Il quale darebbe alla Turchia il settimo posto in popolazione fra’poten- tati europei , ed anche il sesto , considerando come accidentale l’unione degli stati della Confederazione germanica. Con ciò vin- cerebbe essa in popolo undici reami dell’ Europa ; e non sareb- be inferiore che all’ Austria alla Francia ed alla Russia. Ma ciò malgrado con 25,000,000 d° abitatori, cosparsi sovra un territorio di 84,000 leghe quadre; nelle parti europea asiatica africana ed insulare, diviso dal mare o da altre disgiunzioni geografiche, non forma intanto una potenza comparabile a qualunque altra che abbia anche un assai minor numero di anime, purchè stanziino in assai più ristretto spazio , e che possegga isommi mezzi delle arti e delle ricchezze della civiltà. La poca popolazione della vasta superficie turca è tale, che anche comprendendovi la Grecia e 1’ Egitto, non si hanno in- tanto che sole 240 anime per cadauna lega quadra; nel mentre sull’ istesso spazio la Francia ne novera 1200 ; 1600 l’ Inghilter- ra; 2000 i Paesi Bassi e la Lombardia. Il numero de’ soli abita- tori del dipartimento della Senna (Parigi) accumulati sovra un suolo di quattro in cinque leghe quadre, non si rinviene negli stati ottomani che percorrendo lo spazio sterminato di 1700 le- ghe (1); e per fare una leva a stormo di trenta a quaranta mila (1) Con licenza dello statistico del Globo , questo argomento è poco con- cladente. Le capitali fanno sempre eccezione , ed nn ottomano potrebbe ri- 100 womini in Turchia, fa duopo chiamare alle armi tutta la popo- lazione militare di provincie in ampiezza assai maggiore di quella del Belgio o della Sicilia. Il fertile Egitto , il di cui destino par che sia quello di quasi emanciparsi in ogni ventesimo anno dalla Signoria ottomana, men- tre non aumenta che di una sola cinquantesima parte l’ottomano territorio , ne assorbe poi l’ ottava della popolazione. È la sola provincia della Porta in cui veggansi affollati in ristretto suolo gli abitatori come nelle piu civili contrade europee. Contiene esso 1800 teste a lega quadra ; numero che è il doppio di ciò che si osserva in Allemagna, e più del triplo di quello nella Spagna. La quale popolazione pare che poco differisca dall’ antica egizia- na, non già sotto i Faraoni che era mnumerosissima , ma sotto i Tolomei , o a dir meglio i Lagidi. Però in quell’ età le regioni dell’ Asia minore e della Mesopotamia eran popolose , laddove oggi son incolte e deserte. Queste contrade; nel mentre occupa- no un suolo di 60 mila leghe quadre non son poi popolate che da ro in 11 milioni d’ nomini. In esse , un dì sì floride ed abi- tate, oggi non contansi che 180 anime a lega quadra , nell’atto che sull’ istesso spazio in Russia, comprendendovi anche le sue gelate provincie artiche , se ne trovan 220. Chi volesse nella Turchia asiatica riunire un numero d’uo- mini uguale alla popolazione di Londra, dovrebbe concentrar gli abitatori di 7000 leghe quadre , ossia di una superficie maggiore di quella dell’ Inghilterra intera. Esiste invero nelle turche pro- vincie asiatiche un popolo sufficiente a dare una leva a stormo di 400 mila uomini , o un esercito regolare di 200 mila; ma quasi insuperabili son le difficoltà per raccoglierli e riunirli. Ogni momo tale a divenir milite o soldato , è lontano tre leghe e mez- za dall’ altro uomo che dovrebbe essere il suo compagnone. Ove si raccogliesse in un punto un corpo di mille uomini; questo luogo di riunione sarebbe 300 leghe distante dall’ altro in cui se ne potrebbero riunire altri mille. Egli è perciò che l’ esercito persiano , sì poco formidabile che non potè menomamente far fronte al russo nell’ ultima guerra , invase intanto con ogni fa- cilità e senza alcuna resistenza la Turchia asiatica nel 1822. Esso invase sì le provincie meridionali come le settentrionali con eguale esito felice : e sarebbesi impadronito tanto di Erzerum ’ . . volgere l’argomento istesso comparando la popolazione di Costantinopoli con Quella de’ dipartimenti i men popolati della Francia. Nota del Traduttore. 110 quanto di Bagdad senza lo spavento della peste che sofferman= | dolo lo sbandò e volse in fuga. La Turchia Asiatica adunque an- | zichè poter soccorrere l’Europea , avrà bisogno di chiederne soc= | corsi per resistere all’ esercito moscovita del Caucaso. Il più che se ne può trarre è qualche torma levata in fretta nella Natolia o ne’ pascialikati i più prossimi a Costantinopoli. Si è tanto lun= gi dal vero credendo alla possibilità di chiamar dall’Asia in Eu- ropa 100 mila Curdi, che sei anni fa nella citata guerra con la Persia , si potè appena , facendo un bando di leva a stormo, riuire un informe corpo di 50 mila. Le forze militari dell’Egitto, pressapoco uguali a quelle della Svezia , potrebbero meglio delle milizie asiatiche concorrere alla difesa dell’ Imperio Ottomano. Ma ad ottenerlo vorrebbesi che 1’ Egitto istesso non potesse essere minacciato anch’ esso , e che il suo esercito potesse essere condotto nella Romania con la me- i desima facilità con cui fu trasportato in Morea. Le quali condi- zioni son poco sperabili o ammisibili , visto che Mehemed Aly. fu celere a mandar i suoi battaglioni contro a’ greci men per di- vozione al Sultano che per ambizione sua. Devesi insomma considerare la Turchia Europea come ridotta alle sole forze e mezzi europei corrispondenti al numero degli europei suoi sudditi. Ecco il quadro di questi ultimi onde argo= mentare quello delle sue armi disponibili: Provincie Abitatori Romania 2,280,000 Bulgaria 1,440,000 Servia e Bosnia 1,680,000 Moldavia e Vallachia 1,880,000 Macedonia 1,160,000 Albania 1,490,000 i Livadia 850,000 Morea 420,000 Cicladi 80,000 Totale 11,240,000. Da questi termini numerici gioverà considerar le conseguen= ze militari e politiche che se ne posson dedurre. 1 (8 Pria dell’insurrezione greca la Turchia Europea era il sesto | dei potentati d’ Europa per superficie, e il nono per popolazione. i Il numero de’suoi abitatori uguagliava il terzo della popolazione francese , la metà della britannica, e qualche migliaio meno della prussiana o della spagnola. Ma i vantaggi di questa nume-. 111 rosità eran fatti illusorii dalla disseminazione de’suoi sudditi so- vra un vastissimo territorio, e dalla differenza loro in religione, favella , e stato politico. Le quali diversità di culto idioma e di- ritti facendo padroni e ricchi alcuni, schiavi e miseri altri, ten- gono necessariamente nel seno dello stato una perpetua civile di- scordia ed una irreconciliabile nimistà fra’ sudditi. Le seguenti indagini mostreranno e il grado di forza che l'Impero Ottomano traeva da cidauna delle sue provincie europee , e la somma delle perdite sì avute come alla vigilia di avere. La Grecia finora insorta comprende la Livadia la Morea e le Cicladi. Il suo territorio è di 3227 leghe quadre ; e perciò al- cun poco maggiore di quello de’ Paesi Bassi, alcun poco minore della Danimarca o del Portogallo. Intanto la sua popolazione, pria dello scoppio della guerra , era di 1,350,000 abitanti. Ed ecco che le attuali Lande dell’ Annover sono più popolate delle regioni ove un tempo erano Sparta Tebe Argo Corinto e Atene. Al pari che ne” cantoni più diserti della Scozia non vi si contano se non 420 persone a lega quadra, nel mentre che l’Attica ne’ suoi tempi floridi venti secoli fa contenea sull’istesso spazio un numero d’ani- me quindici volte maggiore del predetto. Argomentando sugli antichi storici greci, si rinviene che il Pe- loponneso era popolato da più di 1,130,000 abitanti hell’ epoca dell’ invasione persiana. Vi eran dunque allora 965 anime a lega quadra. Oggi la Morea non avendo che 400000 individui non ne ha che 360 per cadauna lega quadrata; e vi softo anche alcuni viaggiatori che diminuiscono un tal numero a 260 ; ossia al quarto dell’ antica popolazione greca. Le Cicladi son più popolose sì della Livadia come della Mo- rea , poichè hanno 615 anime per cadauna lega quadra. Gol quale numero esse uguagliano il grado di popolazione del territorio au striaco o polacco, e dimostrano evidentemente il beneficio del- l’ emancipazione. La Morea e la Livadia guerreggiano da pochi anni per ottenerla: ma le isole son di fatto emancipate da mezzo secolo in qua ; e quindi da mezzo secolo vi crebbe con l’ agiatezza e il commercio il numero degli abitatori. Se le provincie greche di terra ferma pervenissero all’ indi- pendenza loro, vorrebbesi un secolo perchè quelle arse e deva- state contrade ricuperassero la floridezza e popolazione di cui godevano nel tempo delle antiche republiche. La perdita della Livadia della Morea e delle Cicladi menoma l’europeo dominio ottomano di un settimo circa la superficie, e di un ottavo relativamente alla popolazione. La Turchia ha con 112 esse perduto ciò che perderebbe la Francia se fosse smembrata . della Brettagna o della Normandia. * Però è inammissibile 1’ ipotesi che V incendio dell’ insurrezione greca non si estenda a borea delle provincie già insorte, non to- stochè le forze turche dovranno accorrere al Danubio per opporsi alle armi russe. Questo evento , che già ebbe luogo ; vibrerà un colpo mortalissimo all’ imperio ottomano. Le due regioni, un dì sì celebri col nome di Macedonia e d’ Epiro , oggi indicate con quello de’ Pascialikati di Tanina e d’Albania, hanno una super- ficie di 4463 leghe quadrate, ed una popolazione di due milioni e mezzo d’anime. Hanno esse dunque 600 teste per cadauna lega, ossia lo stesso grado popoloso del territorio spagnolo. La Porta già indebolita con la sollevazione della Grecia , il sarà maggiormente con la rivolta delle tostè dette due provincie, la quale le toglierà una porzione di superficie uguale a quella del reame di Napoli, ed un numero di abitatori pari a quello della Lombardia o della Svezia. L’emancipazione macedonica ed epirica congiunta alla greca torrà alla Turchia Europea un territorio di 7600 leghe quadre , e quattro milioni di sudditi; ossia una su- perficie uguale a quella dell’ Inghilterra ; ed una popolazione nu- merosa quanto la belgica. Con ciò perderà la terza parte di po- polo come di estensione. La suddetta emancipazione sarà per la Turchia ciò che sa- rebbe per l’ Inghilterra la perdita della Scozia intera, o per la Francia quella di 28 dipartimenti, la quale diminuzione la riduce ad un territorio ampio quanto la Norvegia, e ad una popolazione uguale a quella dell’ Irlanda. La guerra con la Russia , che costringe la Turchia a con- centrar le sne forze nella Romania per difender Costantinopoli, mentre fa più certa 1’ emancipazione della Morea e della Livadia, e più probabile l’ insurrezione della Macedonia e dell’ Epiro , le tolse poi di fatto i due principati di Moldavia e Vallachia. Il quale conquisto già menomò l’Imperio Ottomano di un terzo del suo territorio, ed un quarto della sua popolazione europea. I suddetti due principati son ampi quanto il reame delle Due Sicilie, e popolosi come la Danimarca o la Svizzera. Ecco dunque altri due milioni d’ uomini , e cinque mila leghe quadre di su- perficie tolte agli europei dominii ottomani. Qualunque sia 1’ esito della guerra attuale , termini essa con la:pace o con 1’ espulsione total de’ turchi dall'Europa ; potrebbe accadere che la Moldavia e la Vallachia fossero per sempre perdute dalla Porta. Indi non le rimarrebbero nell'Europa istessa che 10 mila pre 113 leghe quadre e cinque milioni e mezzo d’ anime ; ossia una su- perficie uguale all’ Ungheria, ed una popolazione inferiore a quella delle due Sicilie o del Regno de’ Paesi bassi. Volgiamo ora lo sguardo alle altre provincie turche in Europa. La Bosnia e l’ Illiria ottomana non danno o dar possono aiuto alcuno all’ imperio. La distanza loro dal teatro della guerra è tale che fora stato necessario da quattro mesi innanzi riunirvi le forze e leve d’ uomini che vi si posson raccogliere , perchè questi po- tessero assistere alla grande lite la quale si deciderà su’ campi di battaglia presso Adrianopoli. D’altra banda la Servia, sempre sì rivoltosa energica e perseverante nel desiderio di scuotere il giogo ottomano , non rimane soggetta alla Porta se non mercè il solo fragilissimo vincolo degli ostaggi. Son questi insieme co’pre- sidii in qualche fortezza le sole guarentigie che la Porta ha circa la quiete e fedeltà serviana. Queste tre provincie impotenti d’ ogni menomo soccorso allo stato negli attuali suoi perigli, hanno 5213 leghe quadre, e 1,680,000. abitanti. Il governo tirannico che da più secoli subi scono le ridussero al grado minimo nella scala della popolazione europea. Appena contansi 322 teste a lega quadrata. In tal modo una popolazione uguale a quella della Sicilia trovasi cosparsa sovra una superficie vasta quanto quella della Polonia. Rimangono adunque alla Porta la Bulgaria e la Romania. Ecco le due provincie nelle quali si ristringe tutta la vera po- tenza ottomana in Europa. Il territorio loro non eccede 1’ am- piezza di 5000 leghe quadre; e la popolazione approssimativa- mente computata, dando 1,440,000 alla Bulgaria ed alla Romania 2,280,000, ammonterebbe a 3,720,000 abitatori. Indi avrebbonsi 744 teste a lega quadra, come nelle montagne dell’ Elvezia , o nelle Lande dell’ Annover. Forse anche meno pure ; imperocchè 600,000 anime sono assorbite dalle popolazioni di Costantinopoli Adrianopoli e Sofia ; porzione che riduce al numero di 625 anime per lega quadra il popolo del terreno generale delle due pro- vincie indicate. Le sole contrade le men popolose della Spagna possono compararsi a quelle della Turchia. Ma in Ispagna tutti gli abitatori hanno la stessa religione, la medesima favella, uguale amor patrio , uguale odio allo straniero ; laddove nell’ imperio turco i popoli favellan varie lingue , professano diversi culti, e son mossi sì da contrarie tradizioni come da opposti interessi. Il Bulgaro brama ciò che il Turco abborre, e viceversa. Costanti- nopoli istessa, comunque capitale dell’ imperio , residenza del- T. XXXI. Luglio. 15 114 l’imperante , e metropoli dell’ islamismo (1), ha intanto una quarta parte de’ suoi abitanti composta di Greci Israeliti Armeni e Cri- stiani d’ogni setta ; ossia di gente che ha in esecrazione i Turchi e sospira l’ arrivo non che il dominio de’ Russi. Questa interna porzione di popolo rubbello o inimico è debole, è disarmata , e può essere da un momento all’altro massacrata da’ suoi tiranni; ciò è vero; ma che ella viva o muoia, non perciò gli Islamiti ne avranno un soldato di più o di meno; e l’esercito loro invece d’ essere proporzionale al numero de’ sudditi, è nel giorno de’pe- rigli pubblici diminuito di tutti quei cittadini che la barbarie e l'intolleranza condannarono alla schiavità ed all’ avvilimento. Ignorasi quale sia la precisa sottrazione che il numero de’ra- Jah , ossia infedeli, fa alla popolazione totale della Romania e della Bulgaria. L’ipotesi più probabile è che essi eccedano gli 800,000 ; la quale farebbe che nelle due provincie onde è com- posta la maggiore o unica forza dello stato in Europa , la popo- lazione ammonti appena a tre milioni d’ anime. Ove si eccettui la Danimarca e la Confederazione elvetica non vi è in Europa un potentato sovrano che sia più debole del Turco. Il regno de’ Paesi bassi e quello delle due Sicilie il supe- rano del doppio. Il Piemonte e finanche il Portogallo il lascian dietro in potenza. Otto soli nostri dipartimenti medii basterebbero per superarlo in popolazione, e ve ne vorrebbero appena tre come quello detto del Nord (Lilla) per uguagliarlo. Se vuolsi conoscere la resistenza che un tal numero di po- polo può apporre all’ invasore, è necessario indagare la propor- zione massima che alle sue leve a stormo potè dare una nazione moderna , la quale minacciata da tutta Europa, volle piuttosto rischiar tutto che concedere la menoma cosa. La Francia nel 1793 popolosa di 25 milioni d’ abitatori, armò tre milioni di guardie nazionali, e oppose nelle frontiere eserciti ascendenti a 1,400,000 guerrieri. La sua leva a stormo adunque fu come 1 a 8, e la milizia ordinata come 1 a 18. Era quasi il quinto della popolazione intera che corse alle armi. Ciò videsi qualche volta ne’ sommi pe- rigli pubblici delle repubbliche antiche. Ma nell’ istoria de’ po- poli moderni non trovasi un altro esempio di un cotanto sforzo fatto per rispingere lo straniero e scampare alla conquista. Or è lecito dubitare che la Turchia voglia o possa fare quel che non (1) A noi pare che la Mecca e non Costantinopoli sia la capitale dell’Isla- mismo. Nota del Traduttore. 115 fece nè la bellicosa Polonia nel 1795, nè l’ ostinata Spagna dal 1808 al 1814, nè l’esaltatissima Prussia nel 1813. Se il fanatismo religioso de’ Mussulmani rinnovasse l’ alto fatto francese , la Porta avrebbe 375,000 combattenti collettizi e due eserciti regolari di 80,000 uomini per cadauno, onde difendere il sormontamento del Balkan e la capitale dell’ Impero. Ma ad ottener tali forze e tali risultati non basta il solo ‘esaltamento popolare; voglionsi anche tutti i soccorsi della civiltà ; voglionsi ordini costituiti nelle leve e saperle comporre, armare , istruire, equipaggiare ; voglionsi ar- tiglierie comandate da ufficiali istruiti i quali godano della fiducia de’ soldati ; voglionsi infine e soprattutto le vittuaglie a tempo raccolte e con economia amministrate per la sussistenza di tante genti. La Turchia ostinandosi a rimaner nello stato barbaro, ed incolto in cui erano le sue tribù quando sbucarono dalle mon- tagne asiatiche, si è privata di tutti questi potenti e indispen- sabili aiuti. La sua vera popolazione europea , ridotta inferiore a quella del Portogallo ed incapace anche di fare i medesimi sforzi che il Portogallo fece nell’ anno 1812, potrà tutt’ al più mettere in campo un esercito di 60,000 uomini, e bandire una leva a stormo di due per cento. Ed ammettendo che quest’ ultima fac- ciasi doppia della supposta, lo che eccederebbe ciò che fu visto in Alemagna nell’ accanita guerra ultima ; la Porta non avrebbe che 120,000 nomini ad opporre a’Russi. LA Fipanzara Licure, ossia usi , costumanze e carat. teri dei popoli della Riviera ai nostri tempi. Opera dell’ Aut. della SrsrrrA OpALETA. Milano , Stella 1828. La bella e bizzarra Fidanzata ligure non ebbe tra noi così lieta accoglienza come la vecchia Sibilla Odaleta. Io per me considero questo nuovo romanzo come un buon passo dall’A. avanzato nel cammino dell’ arte. Parve pri- mieramente a taluni bugiardo quel titolo che prometteva la pittura degli usi e delle costnmanze della Riviera di Ge- nova a’tempi nostri: e fu detto che le cose nel Romanzo trattate potevano, sottosopra, convenire a tutte le riviere del mondo. Io non so se l'A. avrebbe meglio fatto ad omet- tere quella promessa nella fronte dell'Opera; ma ben cre- 116 do che poco più si poteva aspettare da lui , anche quando egli avesse più sollecitamente pensato a adempirla. Ne'tem- pi nostri î costumi e i caratteti della nazione italiana, e per certa conformità di vicende, e per le agevolate comu- nicazioni interne ed esterne , e sopratutto per la recente unione , breve sì ma potente , che le lacerate sue mem- bra attaccò comecchessia al gran colosso dell'Impero fran- cese ; i costumi, dico , e i caratteri, perduta gran parte dell’antica originalità, si appianarono alquanto a forme di apparente o similitudine od eguaglianza. L'A. adunque non potea se non cogliere quelle differenze immutabili che risultano dalla fisica posizione ; e le colse. Iucomincia il Romanzo da una descrizione delle parti più amene di quella riviera; descrizione che certo non può scambiarsi con altri luoghi anche simili : poi la vista delle ville che circon- dano l’ osteria del Bel Mulattiere (p. 46, 52, 56); poi il cenno de’ dipinti genovesi ( p. 61); e dell’ uso di pat- teggiar con iscritta il diritto di villeggiare (p. 80); e la bella pittura de’ mulattieri (p. 200); e le allusioni a’con- trabbandi (p. 35 , 337), al dialetto ( p. 117), all’interesse regolatore principale di tutti gli uomini ma de’ Genovesi principalmente (p. tor, 395), al modo di considerare la nobiltà (p. 110); e quel tocco della marina illuminata dalla luna , e degli Appennini che ritardano l’Aurora ; ci rammentano che la scena è la Riviera di Genova. Ag- giungi la commemorazione del mesaro , e della mone- ta ( p. 432), e della sedia portatile e delle fieschine ( p. 275, 286, 432, 630), e del pallore delle belle di Liguria ( p. 247 ): aggiungi la bella pittura del Monte Nero e di que’ carbonari ( p. 323 28 ) ; e del corso delle stagioni lassù (p. 391) ; e il continuo accennare al mar vicino (p. 533), alle navi del porto ( p. 524), alla con- tumacia (p. 577 , 607 ) ; che sono richiami alla memo- ria, sono aiuti alla fantasia del lettore: sono inoltre a’po - steri preziosi documenti della storia del secolo. Ed ecco il vantaggio de’soggetti scelti dal tempo in cui scrive l’A.; che, oltre al cansare tutti quegli anacronismi in che per i- gnoranza inevitabile de’menomi usi del tempo passato egli 117 dovrebbe inciampare, il suo libro è di più un monumento storico de’ menomi usi e costumi dell’ età sua ; e la sua testimonianza acquista peso d’ autorità presso gli eruditi avvenire, II. Quanto al disegno , nulla più semplice. Due in- namorati sono sturbati dalle lor nozze per la vendetta amo- rosa d’una Marchesa, la qual manda a questo fine un ribal- do di Spagna in Italia. Il Ribaldo si precipita con lo sposo da una rupe; spaventa la sposa col salutarla in un bal- lo ; intercetta le lettere ; uccide un suo complice, è pre- so, condannato : e i due amanti tornano tranquilli e fe- lici: quest’è ‘1 tutto. Povero il disegno, anzi misero; ma, confessato il difetto, tanto più notabile la ricchezza della mente che seppe con tanta abbondanza di bellezza fregiar- lo, Povero , dissi: e aggiungerò senza scopo. Checchè da taluno si creda, una descrizione lunghissima , che si fac. cia pur per la smania di descrivere , e pel piacere di te- ner desta la curiosità, sarà cosa somma per l’ ingegno spesovi sopra; ma, a riguardarla con l’ occhio della ra- gione , sarà sempre opera puerile. Nè la semplicità del disegno lo salva da tutta inve- risimiglianza . Una Marchesa che per vendicare lo sprez- zato suo affetto, manda di Spagna in Italia un ribaldo a disturbare anche col ferro le nozze d’ Enrico, non è un personaggio del secolo decimonono ; e poniamol pure in Ispagna. Il nodo principale pertanto non poggia abbastanza sul vero: pur dà meno in falso delle stregherie d’Odale- ta, e della perversità dell’ Ebreo. Così ,-venendo a’ parti- colari, la stizza dell’ostessa al vedere un incognito ch’ella teme sia un direttore di strade, troppo leggermente s’ac- cende , e troppo buonamente si placa (p. 40-45). La ba- ruffa d’ Enrico con l’incognito là sull'orlo del precipizio, oltre all’ avere un non so chè di ridicolo quando alla fi- ne se ne rileva l’arcano , ha troppo dell’inconveniente alla dignità e alla bontà di cuore dipinta nell’ illustre spagnuo- lo (p. 186). Nè quel dare a Brigida Erasmo per compa- gno in un viaggio sì difficile e sì importante ; Erasmo già noto per ridicola inettitudine ai più facili uffizii della vi- 118 ta; (p. 336) nè quello sceglierlo che fa Brigida stessa di nuovo per testimone alle confessioni del complice mori- bondo; nè quel cappuccino portatore della lettera d’un giu- dice in casa del Contarini , son circostanze che paian si- mili al vero. Pur tutte hanno nella narrazione una scu- sa : e ciò prova il molto senno , e la migliorata arte del valente A. n. III. Che se si pensi alle insuperabili difficoltà che pre- senta il genere stesso di propria essenza, si vedrà, l’ inve- risimiglianza , più o meno velata , essere il necessario di- fetto di tutte le fantasie che non abbiano nella storia lor base. C’è un vero, io lo so, che non par verisimile: tan- to alcuni de’fatti storici, e antichi e recenti, ci appaiono strani, e lungi dall’ usate concezioni della mente , e dal corso ordinario delle cose nel mondo. Troppo lungo di- scorso si vorrebbe a mostrare, come da queste straordina- rietà della storia possa appunto il romanziere e il poeta trarre quel pascolo all’ avida curiosità de’ lettori, e all’ar- dita fantasia propria , ch’ egli finora cercava nel campo delle invenzioni vaghe, vacue , e da ogni lato esagerate oltre ai limiti della matura ; a mostrare come nel prepa- rare lo scoppio d’ uno straordinario avvenimento ma ve- ro, la mente del narratore sia potentemente aiutata dalle circostanze storiche già note e certe, dalla preziosa coscienza di narrare la verità , coscienza che assoda in mirabil modo e raddoppia le forze dell’ affetto, della fantasia , dello sti- le. Da questa serie di considerazioni risulterebbe un ma- gnifico elogio alla storia de’ Promessi sposi; dove l’autore con tanto ardire cogliendo que’ straordinarii fatti della Mo- naca , dell’Innominato, della fame, della peste, si gettò in questo quasi rapido fiume di verità, ne diresse il corso, le ineguaglianze del terreno sottoposto adeguò con la sapien- za dell’ arte ; cioè gli affetti e gli avvenimenti che oltre- passavano il noto corso della’natura qual noi la veggia- mo, seppe preparare , maturare , congiungere con gli av- venimenti e con gli affetti a noi più familiari e più noti; per modo che la straordinarietà ne dispare e sola ne ri- man la grandezza. Ma ad altro luogo serbiamo lo svolgere 119 quest’ idea : quì, concesso che il Vero storico ha spesso dello strano tanto, che audacia parrebbe il voler farne sog- getto a poesia , soggiungiamo che sola la storia può sal- vare dalia turpe macchia della inverisimiglianza la con- cezione de’ fatti, qual’ella s’opera nella imaginazione del. l'uomo. Io non prendo di ciò gli esempi nè dagli sguaiati romanzi del secolo passato ; e nè meno dal gran feconda- tore della Bellezza storica, Walter Scott, che nella parte inventiva tante volte e così visibilmente trascende i con- fini d’ogni verisimiglianza : io rammento i Promessi sposi; e le furberie con che Agnese trae fuor di casa Perpetua a quell'ora nel mese di novembre ; e la tanta timidità di Lucia che si tiene sospesa, intantochè D. Abbondio ha il tempo di rovesciare e calamaio e lucerna , e quel mira- bile accordarsi di circostanze tutte nel punto che il Sa- crestano suona dal campanile a martello ; e, oltre parec- chie altre cose di simil genere , la gran disarmonia di ca- ratteri, di affetti, di tuono, ch’è tra la parte inventata e la parte storica di quell’insigne lavoro. Questo dunque si pongano bene in mente i romanzieri novelli : che senza il sussidio della storia , oltre all’ esagerazione de?’ caratteri, all’ indeterminato delle descrizioni , al vago delle fanta- sie, s' ha, ch'è il peggio, l’inverisimile del disegno. Di che quando il lettore comincia ad accorgersi, le più splen- dide bellezze , se pur talora non si convertono in mac- chie , gli appaiono languide e inefficaci; e i più vivi af- fetti, non gli scendono al cuore. Ora ognun vede, che più noi eresciamo in civiltà, vale a dire, in senno, più questo difetto si fa visibile, e offende. Le fiabe sono pe’ barbari, e pe’ fanciulli. IV. Ma quanto più gravi sono le imperfezioni del ge- nere, tant'è più da ammirarsi la forza dell’ingegno che po- tè superarle. E questa forza l’A. n. dimostra principalmente ne’caratteri, ch'era la parte più debole del primo romanzo; ed è forse di questo la principale bellezza. Quell’ostessa, sebbene a taluni ( p. 25 ) paja sostener troppo lunga e troppo notabil parte nel Dramma, pure ha un carattere molto spiccato e veramente suo: quella piccola Violanti- 120 na (p, 55), che pur si mostra così poco, ha una figura sua propria anch’ essa ; e tu te ne formi nel pensiero e te ne serbi netta un' imagine. Quel Predicatore, a dir vero, è troppo sguaiato: ma non è carattere falso : e certo gio- verebbe a taluni l’accorgersi che cotesto strisciar nelle case de’grandi, e farla parte ora del soverchiatore, ora del sover- chiato, è cosa, più che ad altri, al sacro carattere degli eccle- siastici inconveniente, Quell’Erasmo (p. 147) sarebbe ve- ramente un’amabile creatura, se l'A. non lo avesse fatto l’ ideale della sbadataggine e della semplicità letteraria . Il bello ideale, quale da molto tempo il veggiamo nella pratica letteraria è certamente un’inezia: ma il Brutto ideale è un po’ peggio . L’A. avrà creduto dipingere una persona reale; ma non pensò che essere insieme tanto buono e tanto inetto , non è assolutamente possibile. Moderi il ch. A. tutto ciò che il suo Erasmo ha d’arlecchinesco e di scempiato ; e ne farà un bel carattere, e nuovo, e de- gno d’ essere vagheggiato e baciato, come Ida dicea . La signora Lauretta (p. 157) è cosa reale anch'essa; non è un tipo generico delle vecchie nubili; è una tal vecchia, nè buona né cattiva, amica de’frati, nemica di chiunque irriti un poco il suo irritabile orgoglio; che fa il bene e il male con indifferenza: ridicola , nulla. Clementina, (p. 183) l’amica d’Ida, co’suoi fiori, co’suoi uccelletti, ci si mostra ap- pena, e pur si fa conoscere e amare. L’ incognito dal Man- tel Bruno è un assassino non punto simile a quelli che ogni poeta e romanziere d’ oltremonti si crede in debito di trarre dall'Italia quasi da miniera di viltà e di delitti; ma è quale può farlo l’ indole spagnuola depravata, e un grande orgoglio plebeo avvelenato dall’arroganza patrizia. Quel dottor Benci (p. 232) è un medico alquanto raro a trovarsi, ma non è punto ideale, perchè il suo merito non ha pretensionifisotto la penna del narratore ; il quale lo vagheggia e l» loda con sufficiente moderazione , tanto che basta per credergli. Enrico , lo sposo , è dei meno accu- ratamente dipinti: e pur questo non pare difetto. La ra- gione dell’ avere offerta l’ imagine sua così in lontananza e quasi sfumata, è , s'io non erro, ch’ell’era troppo vi- 121 cina all’Autore. Certo, di tutti i personaggi dell’azione, Enrico è quegli il cui stato più s'assomiglia allo stato del narratore : ond’ è che il carattere d’Enrico gli si presentò come sentimento piuttosto che come imagine . Questa a me pare la spiegazione di molti quasi arcani dell’ arte, Degli oggetti semplicemente osservati a certa distanza, l’A. riconosce le particolarità, abbraccia il tutto, li discerne, li giudica , li rammenta netto e preciso : negli oggetti tra’ quali egli entra in alcuna guisa non solo come spet- tatore, ma come attore, foss'anche passivo ; ne’ quali egli mette , a così dire, del suo ; la Natura reale gli si pre- senta alierata dalle impressioni dell’ amore di sè ; le forme ne vengono impiccolite o aggrandite , i colori ora più vivi or più languidi : l’ intero della cosa si. mostra da un solo lato, e questo lato medesimo non è che un punto; poichè nell’ unità del sentimento, ogni gradazione, ogn’ intervallo par quasi svanire. Ell’ è questa unità, che negli autori in- teressati come che sia al carattere che dipingono, viene de- generando in viziosa uniformità ; sicchè quando, il senti- mento è portato a certa teusione, ed occupa troppo la mente ed il cuore , tinge di sè tutti quanti gli oggetti , anche quelli a’ quali non parrebbe punto interessato j e diventa sistema. Da ciò segue, che la stessa profondità dell’ affetto , Ja stessa intensità del pensiero , nel roman- ziere e nel poeta narratore può tornare in difetto. Con ciò: si spiega un detto che a molti dovrà sembrar para- dosso : ‘ che certi uomini son troppo buoni, troppo grandi per poter fare un buon romanzo , una buona tra- gedia ,,.. A non lasciarsi predominar dal sistema, nell’ os- servazione , nella pittura degli uomini e delle cose; biso- gna non ci portare nessuna prevenzione di pensiero o d’af- fetto ; bisogna non ci aver meditato troppo , nè troppo averne sentito. La mente dee venir quasi vergine al va- gheggiamento della. verità ; tutta docile, tutta pieghevole ai menomi impulsi, di quell’ affetto o lieto o tristo ch’ è quasi la mente che agita la gran mole de’fatti; tutta in- tenta a raccogliere fino i bricioli , se cosi posso dire, della T. XXXI. Luglio. 16 122 verità ; tutta aperta alle esterne ispirazioni ; non ardita a lanciarsi sul suo soggetto come sopra una preda; ma rac- colta in sè stessa a riceverlo, a lasciarsene affatto signoreg- giare. ‘Questa rara docilità richiede, è vero, somma delica- tezza di sentimento; ma la vuole (e quest’ è il difficile) non occupata 5; e , come io diceva testè , la vuol vergine, Quindi in Walter Scott tanta individualità di caratteri ; perch’ egli nel bene e nel male porta quella indifferenza d’ osservazione che va fino a parer difettosa : quindi in Alessandro Manzoni i caratteri tanto generici , e a quan- do a quando ideali, perchè per quell’ altissima mente'i fatti non passano senza tingersi delle idee dominanti, e un po’sistematiche dell’Autore ; e gli nomini senza rifor- marsi quasi tutti entro un certo modello che da fisiono- mie anche diverse fa trasparire il medesimo sentimento ; che dà a tutti quasi una ragione medesima di loro esi- stenza | V. Ed è questo pregio appunto della troppa profon- dità del pensiero e dell’affetto che conduce il Romanziere ed il tragico a quel falso ideale , ch'è più sovente l’ ef- fetto d’*un sentire fiacco e d’ un gretto pensare. Adden- trandosi più e più nella meditazione del tema ,la mente di necessità viene a toccarne gli ultimi confini; viene a sopprimere la considerazione di quelle minute gradazioni, le quali, modificando all’ infinito l’essenza del soggetto ; gli danno quel carattere d’ individualità , che sovente è un'eccezione alla regola, piuttosto che un’applicazione della regola stessa. Ed è questo appunto'il difetto di ciò che si chiama ideale : non saper cogliere nel vero punto il bene ed il male : ma questo e quello condurre fino alle ultime conseguenze, L’ artista inesperto lo fa per inscizia, perchè conosce che altrimenti non saprebbe con l’imper- fetta arte sua dar carattere alcuno al Javoro: l’ artista dotto ci cade , perchè nel soggetto particolare cercando troppo la regola universale che lo domina e informa, confonde questo con quella ; e nel dipingere un individuo, gli af- fibbia sole e tutte le qualità delle specie. Ecco perchè nel Carmagnola , a cagione d’ esempio , un avventuriere, cer- 12 tamente valoroso , nell’armi, e in alcuni atti, se così piace, generoso , non ci viene mostrato che dal lato suo buono; non ci si presenta già come un venditore della. propria vita e dell’altrui, del coraggio, delia fede, come un nomo che combatte pur pel lucro del combattere , e per la gloria di ammazzare degli uomini, che fa della strage un me- stiero , che , in certo senso, è più vile del carnefice istesso: ma sì come un cognato tradito , come un guerriero inno- cente ingiustamente strascinato al patibolo , come un ami- co, un padre, un marito infelice. Io so bene che il giu- dizio che nui del suo mestiere portiamo non potea. certo entrare , così netto e severo , nell’anima sua: ma non credo che i pregiudizii d’ un tempo corrotto possano sop: primere il senso di naturale umanità e rettitudine in modo da non ne lasciar traccia neppure come di lontano sospetto. Non veggo, perchè sconvenisse mostrare, comecchesia, il Carmagnola degno di biasimo in accettare il comando dell’ armi Venete : o almeno fare in modo che l’affetto dalla sua morte ispirato non sia di semplice compassione, come d’ uomo in tutto innocente. Questi affetti semplici , puri d’ogni mondiglia, liberi d’ogni contrappeso di sentimenti contrarii, non possono assolutamente esser veri ; e di più tornan languidi ed ammezzati ; giacchè il vero sublime, come egregiamente osservava il Manzoni stesso, risulta non dall’investirsi nella passione dall’ attore rappresen- tata , e interessarvisi, ma dall’ innalzarsi in una sfera d’ idee più alte e più vaste, donde misurare e le scuse del male, e le macchie del bene j-e dal misto d’entrambi trarre una conseguenza ben più vera e più piena che non si farebbe dal considerarli divisi e puri : astrazione nelle umane cose impossibile ad avverarsi. — Da questa già troppo lunga, ma non inutile digressione, torniamo alla mostra Fidanzata ; e seguitiam dei caratteri. VI. Salta-Fornace è una creazione originale ; e dopo la bella Ida questo brutto carbonaro è il più bel carattere, al parer mio, del Romanzo. Il signor Contarini ‘è trat- teggiato senza quella minuziosa diligenza , che, volendo dare risalto a tutto, dà al tutto un colore monotono ; e 124 per soverchia tensione riesce in languore continuo : però quel buon padre ci piace tanto. Il barbiere Tosonotto è una caricatura piacevole : ma sua moglie con quegl’inter- calari e con quella loquacità, ch'è ormai un luogo comu- ne di goffo ridicolo , annoia Micheluccio poco men dello sciocco Belfiore ; Porcospino, è un vero ceffo di spia, Adulatore del più forte, beffardo contro gli avvimii, vil- mente andace e audacemente vigliacco j venale nell’ ani- ma ; amico insieme e traditore dei carbonari del Monte Nero; losco, cianciatore ampolloso; quel Porcospina è veramente una spia. E la povera Ida? — Se questo libro non avess’ al- tro di Bello, basterebbe quella sola figura della Fidanzata a mostrarci nell’ A. un ingegno che diventerà originale Dico, che diventerà se vorrà abbandonarsi alle sue ispi- razioni, lasciar da canto ogni pretensione di spirito accat- tato , d’ erudizione posticcia ; ispirarsi del Vero. Quest’Ida è certamente una concezione nuova , delicata , coraggiosa; e, ciò che più monta, felicemente condotta. L’A. vagheggia da tutti i lati Ida sua ; sempre qualche nuova qualità se ne mostra; e le nuove armonizzan sempre con l’idea viva, del carattere suo già formataci in cuore. Questo tratteg- giare una figura a riprese, lasciare che i suoi movimenti , a dir così , ne svolgano tutte le forme , è un istinto d’arte, a mio credere, nuovo; e certamente notabile. Par quasi che l’artista non operi se non se quando un secreto im- pulso vel move ; pigli il suo quadro, e ne segni alcune linee, poi lo lasci a miglior tempo, e di nuovo lo ripi- gli; e il bisogno ch’ei sente di rendere agli occhi suoi pro- pri più viva l’imagine , gli guidi la mano agli ultimi tocchi. Così nel corso del lavoro la mente dura sempre nel fervore, se così posso dire, nell’estasi della concezione; così dalla prima idea sino all’ultima pulitura l'ingegno dura sempre creatore , e si ripiega in sè medesimo , e domi- na il tutto dell’opera sua. Che all’ incontro, nna fanta» sia troppo schiava di sè medesima , troppo tenace delle imagini meditate nel primo disegno , quando s° accinge al lavoro, si sente tutta affannata dal peso della macchina in- 125 tera cui dee a poco a poco dar moto ; diventa quasi imi- tatrice di sè ; giacchè le creazioni ideate in sul primo , vuole appuntino ritrarle , e copiare e limare sè stessa. Quindi segue che le concezioni più ardite, nell'atto della esecuzione languiscano, perchè la vivificatrice potenza della fantasia le abbandona, e resta sola la riflessione, al lavoro , quasi d’un disegno altrui , quasi d’ un’ opera ma- nuale. Questi pensieri che a taluno parranno fantastici e strani, all’ Artista esperto giungeranno , io spero, non nuovi : e gli mostreranno , come un po’di sbadataggine ( presa questa parola nel senso più mite) è 1’ elemento necessario e della originalità e della grazia. VII. Rivenendo ora ad Ida, osservate come sia ben riuscito all’ A. di darcela dapprima a conoscere in un di- scorso che di lei tengono i suoi difensori co’ detrattori di lei (p. 75). Si rileva di quì che una certa bizzarria, indi- visibile dagli affetti vivaci, è il fondo del carattere suo; e il titolo di pazza che più volte ricorre, prepara l’atten- zione alla vera manìa che dipoi la sorprende per poco ; delicatamente trattata e quasi di fuga dal savio A., non co- me soggetto da irritare la curiosità o la compassione, ma come natural conseguenza delle cose premesse. Un autore men destro si sarebbe gravato addosso a questa sua bella infelice ; avrebbe fatto delirar lei, e sbadigliare i lettori. Ma quel delirio è così languido, così rapido, che par fio- ca luce di lampo espressa dal minaccioso cozzare del nem- bo : ed è poi temperato dalle soavi imagini del buon Dot- tore , della tenera Clementina, d’ un ottimo padre, d’un amico ‘candidissimo, fin d’una serva affettuosa e prudente, Questo gruppo di figure amorose, tutte raccolte intorno alla misera delirante ; con in lontananza il contrasto della fredda zia , dello sciocco suo consigliere, di quell’affan- nona d’ostessa, del terribile incognito , e con in fondo alla scena il prospetto delle fornaci, de’ dirupi , e degli assas- sinii del Monte nero; riempie un quadro, le cui bellezze tanto sono più care, quanto più pajono di getto, d’istinto, VII. E un prezioso istinto insegnava, per quel ch’io credo , l’autore , ad alternare il tuono narrativo con l’epi- 126 stolare , per fare che la prediletta sua Fidanzata si desse da sè stessa a conoscere. Certe osservazioni, ognun vede che in bocca al narratore sarebbero minuziose, inop- portune , ridicole: in bocca all’ uomo che patisce , che sente, diventano opportune , leggiadre , e talvolta subli- mi. Poco occupato dell’ azione, il n. poeta, doveva dar- si tutto a rendere amabili , ciascuno nel genere loro, cioè veri i caratteri: e quegli atteggiamenti delle sue fi- gure che mostrar non poteva nella narrazione e nel dia- logo, volle mostrarli per lettera. Di questa sua innova- zione , la migliore scusa, anzi l’ elogio migliore è l’ ef- fetto: chè quella varietà di dipingere alletta, e sostiene sino all’ ultimo 1’ attenzione, poco, a dir vero, invitata dalla importanza de’ fatti. Tutto adunque il capitolo quinto è una lettera d’Ida alla sua Clementina (p. 122), ove annunziandole la venuta d’Enrico, narra insieme lo stato del cuor suo. Dopo un’espo- sizione che delle bizzarrie d’ Ida sentiamo dalla vecchia sua zia (p. 168), torna nel capitolo ottavo e nel nono (p. 173) un’ altra sua lettera, dove, narrando la caduta d’Enrico, dipinge insieme il contrasto ch’è in lei tra l’orgo- glio e l’amore. D’Ida non parlò fino ad ora che sua zia, Erasmo , suo padre, e Ida stessa : egli è tempo omai che ne parli l’autore (p. 203), il qual già ci avea prima de- scritta la stanza di lei (p. 65); ed ora descrive la sua edu- cazione , il suo tenore di vita. Al capitolo undecimo tor- na una lettera ancora, dove Ida c’introduce più a fondo nell’ animo suo; e ci spiega quella contraddizione di amo- revolezza e d’ orgoglio, ch’ è il suo vero carattere: carat- tere strano sì ; ma reale : e profondamente osservato e sen- tito. Sopraggiunge il narratore a darci il fisico ritratto della sua Fidanzata: e codesto stesso mostrarci prima l’in- terna imagine , poi l’esterna, parmi delicata bellezza. Le lettere del decimoquinto capitolo sono un nuovo ritratto dell’ indole superbetta e tenera d’Ida nostra. E già par- rebbe che 1° A. ce 1’ avesse data a conoscere da ogni lato: ma noi non siamo ancora nella parte più fonda di quel suo cuore; ancora ignoriamo che quella bizzarra fanciulla 127 è compassionevole cogl’infelici , nelle beneficenze delicata; ingegnosa , costante (p. 408). Fin l’ultima lettera d’Ida già moglie, ce la dona a vedere in un diverso, e non meno amabile aspetto (p. 628). Tanto quell’alternare le lettere di lei con le pitture dell’A. e co’dialoghi degli altri attori, giova alla varietà, alla veracità del racconto. Un narratore men saggio; appena cadntogli di parlar della sposa, avrebbe 5 incominciato dalla figura del corpo sno; poi sarebbe ve- nuto al carattere, poi alle abitudini, poi. all’ opinione che di lei s'aveva nel mondo. Il nostro la fa primieramen- te conoscere dagli arredi della sua stanza’, poi da’ discorsi della sua detrattrice , poi dall’ amor suo; quindi viene la bizzarria ‘delle sue abitudini , poscia quella de’ suoi senti- menti; all’ultimo Ja bellezza del volto e del cuore. Que- sto , convien confessare ; gli è un far da maestro. IX. Quanto a vivezza di pitture, il nuovo romanzo vince il: primo di molto e infedeltà, ed in franchezza, e in semplicità, e in abbondanza. Il vestito di Brigida (p. 24) ; gli arredi delia camera d'Ida (p. 69); Violantina che serve a tavola Enrico (p. 107); il sogno dell’ innamorata fan- ciulla (p.17$); Brigida rimpetto ad Erasmo sul Monte Nero (p. 364); la cravatta di Belfiore ( p. 400); Ida delirante (p.- 443); Brigida di nuovo rimpetto ad Erasmo nella filuc- ca (p 486); le donne intorno al letto di Pedrillo (p. 498); i burroni del Monte Nero (p. 539); la felicità d’Ida moglie (p. 631); son pitture maestre. I dialoghi non paiono condotti con pari destrezza, sebbene sparsi sempre di tratti originali ,,.e d’ un comico fine. Badi 1’ A. ne’ suoi lavori. avvenire ,. d’ accorciarli o ‘d’ometterli: chè son la parte più difficile, e sovente la più inutile e più noiosa del genere. Ma e ne’dialoghi e nelle de- scrizioni sempre s'incontra molta finezza, molta esattezza e verità nelle osservazioni della natura fisica e della morale, còlta, a così dire, in sul fatto: e ciò prova contro la critica di un sensato articolo dell’Eco di Milano, che l’A. non è tanto indietro nella conoscenza degli uomini. Il primo Ro- manzo forniva, a dir vero, molte più prove di quella inesattezza , e affettazione che mostra l’ uomo non bene 128 esperto dell’intima realità delle cose Ma in questo l’ A. ha già rinfrancato il suo fare di molto, e fece un passo verso quella preziosa semplicità ch’ è il secreto del Bello, Un difetto essenziale gli resta, difetto che investe tutto da capo a fondo il lavoro, e ne appauna ogni luce ; ed è l’ inconvenienza del tuono. L'A. vuole, a dispetto del tema, mostrarsi sempre faceto , allegroccio , ingegnoso i suoi sali li tira sovente da. allusioni erudite ; stiracchia i suoi epigrammi. con affettazione manifesta che spiace. Non è del suo ingegno la colpa, io lo 30: ma è della società nella quale egli vive. L'Italia non conosce punto il lin- guaggio de la: bonne compagnie j ond’ è che sovente l’ori- ginalità dello spirito nostro degenera in pedanteria, o in iseiocchezza . Di ciò 8° hanno gli esempi , anche in libri più celebri: nè riparo ci resta altro che la lettura de’libri migliori, massimamente francesi, e lo studio di quella lin- gua parlata che più si presta a certa elegante naturalezza di spirito, a certa semplice delicatezza di tuono. K. K. Y. RIVISTA LETTERARIA. Intorno la necessità dello studio della notomia patologica ; di- scorso letto nel cominciar l’anno scolastico 1827-28, dal prof. Lvicr Pacini. Lucca 1828. Un articolo inserito nel fascicolo 89 dell’ Antologia (p. 133) mi porge occasione di premettere ‘all'oggetto di questo , alcune riflessioni consigliatemi dall’ amor del vero, e dagl’intimi senti» menti dell’ animo. Mentre per colpa di falce inesorabile deplora Italia la de- cadenza di alcune sue università altra volta sì celebri, è dolce conforto alla patria, vedere al presente fiorire uno stabilimento che sotto il modesto titolo di Liceo, non resta certamente secon» do ai migliori istituti consecrati all’ alto insegnamento della gio- ventù . Questo liceo è in Lucca .... e tanto ivi prospera la civiltà der effetto dei buoni ordini, delle sue condizioni , e diremo pur 129 anco della memoria animatrice delle domestiche tradizioni, che potè fornire alle cattedre del Ginnasio concittadini istitutori, nei quali del pari gareggia 1’ ardore per lo studio , lo spirito di ri- cerca , la copia dei lumi , e la gentilezza del vivere civile. La nuova generazione che offre il maggior numero di tali cattedra- tici , corrisponde ivi col fatto alle tante speranze che in essa si ripongono. E cooperano all’ utilità del Liceo gli ottimi provvedi- menti , e la sollecita cura di chi vi presiede, siccome vi coope- rò la munificenza, colla quale fu largheggiato di mezzi nella sua fondazione. Sia lode adunque a quell’ illuminato governo , che pieno di forza di volontà , favorisce, promuove ed ordina stabililimenti ed istituzioni degne veramente di un popolo culto , e tendenti al mo- rale meglioramento dei suoi amministrati. Se molti tra gl’ istituti che in Lucca s’ osservano trassero la loro origine dalla liberalità repubblicana , sorgente di tutto ciò che di più grandioso conta la moderna Italia ; tutti però ricevono quella nuova direzione che i nostri tempi richiedono , o per co- stumi più ingentiliti, o per dottrine economiche e politiche più ragionate. Il cambiato aspetto dell’ ospizio degli Alienati in Fri- gionaja , e la variazione nel suo interno governo è pur frutto delle suddette dottrine: e tale ammirazione desta così utile stabilimen- to, che molti ecciterebbe a parlarne , se non si sperasse dal suo abilissimo direttore Canonico Finetti una pubblica relazione del medesimo. E chi meglio di lui potrebbe descrivere 1’ economia del sistema d’interno servizio, svolgere il dolce e salutare regime che ivi si adopera , ed i resultati che si ottengono? ....... Una riunita statistica sulla durata dell’ infermità, sulle recidive, sulle professioni , sull’ età e sul sesso degli alienati , sulla mortalità, sulle loro finali malattie ec. ec. gran luce spargerebbe sull’ argo- mento , con cifre numeriche confermando l’ efficacia dell’ adottato metodo curativo. Il buon canonico Finetti non solo ha da alcu- ni lustri abolito i barbari sistemi suggeriti dall’ incuria e dal- l'ignoranza verso gl’ infelici privi di ragione , ma ha introdotto ancora notabili ed originali meglioramenti, frutto delle sue me- ditazioni , e della santa carità che lo anima. Poichè stimiamo vantaggiosa all’ umanità la notizia dei resul- tati della di lui esperienza, e dei suoi pensamenti in proposito, noi fervorosamente lo preghiamo a pubblicarli, invitandolo ad annette- re alla di lui relazione quelle osservazioni necroscopiche che l’op- portunità gli ha concesso di raccogliere.... Infatti l'anatomia pato- A-AA_I. Luglio 17 13n logica anche nelle affezioni mentali offre sufficienti schiarimenti per la diagnosi, e per istituire un’ adatta terapia nei casi ana- loghi... . perocchè se molto influiscono le cause morali nel pro- durre le alterazioni dello spirito ; se molto può l’azione dei mezzi esterni ed il regime morale nella cura; l’effetto delle cause deleterie , e. l’ influenza del piano curativo si prova nell’ organi- smo , e spesso la condizione morbosa lascia tracce sensibili alla osservazione. Ed a questo punto arrestandoci, eccoci al nostro soggetto. Per i progressi della critica la Medicina calcando quella strada che alla ricerca del vero la conduce , l’ esatta osservazione cioè dei fenomeni morbosi , 1’ investigazione degli effetti degli agenti esterni sulle diverse condizioni dell’ animale economia , e 1’ esa- me della natura, della forma e della sede delle organiche altera- zioni, si considera ben a diritto 1’ anatomia patologica come ele- mento primordiale per pervenire a tali resultati. Sappiamo adun- que buon grado al valente dott. Pacini professore nel Liceo luc- chese per la di lui prelezione sulla necessità di questo studio. In questo discorso imprende l’ autore a dimostrare non solo i vantaggi che la diagnosi ritrae dall’ Anatomia patologica, ma l’ indispensabilità di questa disciplina per gli avanzamenti del- l’arte medica. Espone in modo chiaro perchè. 1’ anatomia non fosse coltivata dagli antichi. Indica le pericolose conseguenze di questa negligenza. Accenna l’ origine istorica del vero studio , dell’umana anatomia, quindi quella della patologica. Discorre dei di lei cultori e promotori benemeriti, assume la difesa del Sepul- cretum di Bonnet. Parla del nostro sommo Morgagni, e svolge quanto si debba al medesimo per aver mostrato 1’ insussistenza delle immaginarie cagioni delle malattie, e per aver richiamato l’attenzione dei medici alla lesione dei nostri organi o tessuti onde da questa desumere la vera sorgente dei morbi. Narra come contribuissero ai progressi dell’ anatomia patolo- gica Lieutand, Bailly, Corradi, e varii autori di monografie; e di- mostrando col ragionamento , e cogli esempii l’ utile sussidio che porge al fisiologo, al medico , al santuario della giustizia, ed al chirurgo , appalesa bastantemente quanta sia 1’ importanza e la necessità diiquesto studio. Espone i mezzi necessarii onde chia- rire 1’ esistenza delle organiche lesioni , ed insegna utili precetti onde evitare gli errori che le necroscopie potrebbero indurre, ove chi l’intraprendesse dotato non fosse del necessario spirito di os- servazione, e posto all’ unisone delle cognizioni positive che ri- guardano le scienze mediche, e termina inculcando ai suoi alun- 131 nî quel candore che ogni onest’ uomo deve avere onde fedel- mente ricercare ed esporre quanto loro occorrerà riscontrare nei cadaveri. Dott. E. B. Discorso letto il XXIX Decembre MDCCCXVII dal Direttore di Pub. Beneficenza G. B. Spiwa, Pat. Riminese, alla presenza della intera Congregazione, e d’altra pia Unione convocata da S. E. Mons. Vescovo nel Palazzo Vesc.; da precedere il rendi- conto della gestione del 1826-27 ; sottoposto ai tre Revisori Deputati. Rimini, per Marsonner e Grandi. Opuscolo importantissimo. — Se tutte le città publicassero di tutti i loro istituti un simile Rendiconto , quante utili conse- guenze non s’avrebbero a dedurre dal paragone di molti fatti di simil genere o di diverso ! La città di Rimini conta 14,200 abitanti ; ed è in diec'anni cresciuta di 4000 : accrescimento , com’ è quasi sempre, dovuto alla classe più povera ( p. 4): tanto è ciò vero, che il numero degli Esposti crebbe in ragione di sedici all’ anno: e alla fine del 1826 se ne contavano 424 { p. 16). Quì si lagna il chiaris- simo A. degli abusi che avvengono tra le balie; abusi che soli i Parrochi possono riparare ( p. 18 ). Io dovetti, non è molto, con sommo rammarico sentire d’ un Parroco di villa , il quale pregava che nulla si dicesse in città del barbaro modo con cui le balie del suo luogo trattavano quegl’innocenti. L’ A. invoca (p. 20) “ qualche prudente misura, onde a carico soverchio de’ costu= » mati cittadini non si volga la licenza degli altri ,,. Domanda delicatissima , che probabilmente rimarrà inesaudita per le grandi difficoltà che presenta: giacchè, quando si tratta di mali gravissimi, gli è allora che la gravità loro stessa si fa servire di scusa alla indifferenza , alla timidità od al sospetto. Lungo sarebbe voler riferire quanto è di buono in questo non elegante eppur aureo libretto. Segua il rispettabile Direttore con l’ esempio e col consiglio a giovare la patria sua ; nel suo cuore, e nel cuore di tutti i buoni egli troverà maggior d’ ogni elogio la ricompensa. E di questo e d’ altri simili documenti del morale incivili- mento delle italiane città , sarà fatto in questo giornale parola da un uomo , a cui l’ ingegno riscaldato dal cuore inspirò la sem- plice e però originale eloquenza della verità e dell’affetto. K. X. Y. 132 ( P La Beneficenza. Idillio di G. B. Srrwa4. Bologna, Tip. Nobili 1828. Canta il P. un soggetto, ond’ ha pieno il cuore. E scelse an= ch'egli per metro all’Idillio la terza rima; i cui molti legami a noi paiono tener dell’ arte, troppo più che a pastorale Poesia non convenga. L'esempio del Buon Gessner dovrebb’ essere in ciò un salutare precetto: e certamente quella sua prosa è più poetica d’ogni più artifiziata Poesia. La Terzina poi è già destinata dall’ uso all’ Elegia ed alla Satira: e se Dante talvolta seppe pie-. garla ad argomenti più gai, ciò fu come per alleggerire la gra- vità del soggetto, e del numero stesso. Quel concatenamento di rime, quella perpetua eguaglianza di riposi, bene sta all’espres- sione del dolore e dello sdegno, passioni monotone; non alla ga iezza e alla semplicità de’ più vergini affetti della natura. E poi- chè mi venne toccato di Dante, gioverà citare a modello di quella naturalezza e ingenuità di stile ch’ è propria all’ Idillio , il GC. XXVIII del Purgatorio (1); dove i modi più schietti della lingua parlata. si vengono a collocare con grazia bellissima. E già, basta leggere la Divina Commedia per accorgersi di ciò che Dante medesimo ha confessato in quel libro tanto citato e così male compreso della Volgare Eloquenza (2); che lo stile della Com- media , non è lo stile aulico o cortigiano. Da che si viene a conchiudere , come ciò che da taluni si tiene oggidì per modello dello stile illustre, non è punto illustre , secondo le intenzioni di Dante: e così la testimonianza di Dante consuona con quella del Boccaccio , il qual certo non era nè cieco d’ amor patrio nè stolto, e pur disse la Divina Commedia essere composta nel fioren- tino idioma (3). Ciò sia detto non già per rinfrescare una vana questione di nomi; ma per dimostrare come dagli Apologisti di Dante sieno state intese le dantesche dottrine. Della pedantesca degenerazione dell’ Idillio fra noi, si dirà a miglior luogo. Quì ci giova citare il discorso che su questo ar- gomento inserì nel primo Tomo de’ suoi Saggi filosofici 1° Ab. Ro- smini ; discorso ricco d’idee, non tutte conformi alle nostre, ma certo degne di meditazione, e (ciò ch'è proprio di soli i forti intelletti ) feconde. KDE, (1) V. 1, fino al 79. (2) Lib. II. Cap. IV. (3) Vit. Dant. p. 92. Ed. Gamba. 133 Enciclopedia de’ fanciulli. Ossia idee generali delle cose nelle quali i fanciulli debbono essere ammaestrati. Opera compilata da G. B. Ramporpi. Ediz. IV. Riveduta, e corredata di nuove fig. colorate. V. II. Milano , Silvestri 1827. Che ha egli inteso di fare il sig. Rampoldi con questa En- ciclopedia de’fanciulli ? Vuole egli che le dimande sien fatte dal maestro , e le risposte imparate a memoria dallo scolare; ovvero che il fanciullo dimandi e che il maestro risponda? Questa se- conda idea farà certamente ridere il sig. Rampoldi; ma, a pen- sarci bene, ell’ è la meno ridicola. Certo è che l’insegnare per interrogazione gli è un ottimo metodo , quando dalla interrogazione medesima riesca, quasi ne- cessaria conseguenza, una qualche ribposta. Allora, di picciol passo in picciol passo, si fa un gran cammino; e il fanciullo lo percorre da sè, non portatovi in sulle spalle, come una soma, dal pa- ziente maestro. Ma far imparare parola a parola le verità da in- segnarsi, gli è il mezzo di renderle inefficaci e noiose. Non già che la memoria del fanciullo non debba essere esercitata : dee veramente , ed ella medesima il vuole. Ma sia un esercizio spon- taneo ; sia come quello degli uomini primi, che non avendo an- cora lo scritto al quale affidare i piaceri del pensiero , se ne fa- cevano essi medesimi deposito e monumento. I più memorabili fasti della patria storia, e della Religione; i be’ versi del Manzoni, e di quegli altri pochi che degnamente cantarono la verità e la virtù. Sieno questi gli esercizii della giovenile memoria; e non quelle verità che s’ apprendon co’ sensi, come le fisiche ; o quelle che scendono diritte all’ anima, come le religiose, le politiche , le morali. Parte adunque delle notizie raccolte in quest’'Opera non si dovrebbero in una retta educazione , che imparare per tradizione o per esperienza continua ; parte son da serbare ad età più pro- vetta; tutte son da apprendere con altro metodo, e con maggiore esattezza. Ed è veramente strano il dimandare: ove possono s) trovarsi 1 principii della cognizione di Dio , di sè, e de’ suoi >) simili? ,, e il farsi rispondere: ir questa Enciclopedia. Come è strano il definire il mondo : tutto ciò che Iddio ha creato: e soggiungere : “« Di che cosa è composto il mondo ? — Di mate- Ma. ,; Un saggio ancora. + Che cosa siete voi? — Sono un uomo. — Che cosa è l’uomo? — Un animale che ragiona. — Tl maestro. 134 potrebbe rispondere al fanciullo , che i bambini in fasce, i pazzi, ec. sono uomini e pur non ragionano: ch’ altro è essere ragione- vole , altro è ragionare. E i letterati lo sanno. K. X. Y. Sopra la vita e i dipinti di Fra Sesasriramno Lucrani sapranno- mato del Piombo. Saggio dell’ avv. Prerro Bracr M. On. e Presidente dell’ Ateneo, Socio On. dell’ I. R. Acc. di B. Arti: tratto dal I. Tom. delle Esercitazioni scientifiche e letterarie dell’ Ateneo di Venezia. Picotti 1827: Si stampa un libro nuovo, o per dare qualche nuova notizia, o per rettificare le inesatte fornite da altrui, o per raccogliere e ordinare le sparse e scomposte; o per considerarle, tutte o parte , sotto un nuovo aspetto, e trarne qualch’ utile conse- guenza . Le cose nuove in questo libro son poche e piccole , perchè così portava il soggetto. Così nella storia pittorica, come nella letteraria, si vuol confondere la Biografia degli uomini con la sto- ria dell’ arte: ma se nella prima si dessero sole quelle notizie individuali che possono ammaestrare e piacere, nella seconda sole quelle osservazioni sul genio e sulle opere degli artisti che mo- strino lo stato in ch’ essi trovarono e lo stato in che lasciarono quella parte qualunque d’umana civiltà che presero a coltivare, i libri sarebbero più brevi, più dilettevoli, e più proficui. Frat- tanto i Saggi, simili a questo dell’ avv. Veneziano, servono co- me materiali al lavoro di chi verrà, più animoso o più fortunato. Corregge il n. A- qualche erroruzzo sfuggito al Lanzi e ad altri, intorno alla patria; o a certe opere di Fra Bastiano. Vor- rebb’ anche confutare il Vasari che affermò , taluno dei dipinti del Frate essere stati da Michelagnolo disegnati , od anche toc- cati; che accusa il Frate di tardità nel lavoro. Ma per quanto si voglia stimare il Vasari cieco di Michelangiolo , non si può ne- gargli ogni fede quand’ egli con tutta asseveranza ci afferma; che il cartone del Cristo morto con una N. D. che piange , era invenzione del Buonarroti; che la cappella di S. Pietro in Mon- torio fu commessa a Bastiano , perche si pensò, come fu vero , che Michelangiolo dovesse far egli il disegno di tutta l’ opera , e simili: quando dice, che pel monumento del Chigi , che il Fra- te non volle mai finire , dalla liberalità d’ Agostino e degli ere- di egli ebbe più che non gli si sarebbe dovuto , se l’avesse finito del tutto ; che molti signori gli davano arre per nuovi lavori, e 135 ch’ egli le ricevea senz’ attenderci poi; che ciò veniva dall’ esser lui o troppo stanco dalle fatiche dell’arte 0 troppo invilito nelle comodità e ne’ piaceri. Se il sig. Biagi avesse voluto con qualche forza negare l’in- tervento di Michelangelo ne’lavori del Frate , egli poteva os- servare come la S. Agata, tanto dal Vasari lodata, era cosa posteriore all’ alleanza del Frate con Michelangelo; e così gli ca- deva di rammentare la ragione dell’ inimicizia tra lor nata , che il Vasari accenna, e che nel suo saggio meritava , cred’io, men- zione. Se voleva mostrare che l’ abito di Frate, non fece a Ba- stiano variare l’animo, e non esser vero che subito che fu vesti» to F. del Piombo , si potrebbe egli annoverare tra’perduti , potea numerare tutti i lavori che con l’abito fratesco in dosso egli seppe compire ; molti dei quali il D. Biagi non tocca , sebbene distinti. Del resto, non amerei che il Vasari fosse troppo leggermente accusato di parzialità maligna ; egli , che tante lodi profonde al Frate , e lo chiama unico nel fare ritratti: parola che il dott. Biagi dimenticò di notare; e che dice assai più d’ogni sua scusa od elogio. E par che a ragione il Vasari si lagni che quest’egre- gio pittore non abbia saputo acquistarsi con l’uso più frequen- te dell’ arte quella certa facilità che suole talvolta dar la natu- ra e lo studio a chi si compiace nel lavorare, e si esercita conti= nuamente. Nell’ atto di rettificare gli erroruzzi altrui, il dott. Biagi , cosa troppo scusabile , inciampa anch'egli talvolta , come quan- do alla pag. 8: « convien dire che agiata fosse la condizione » della famiglia Luciani, che diede alla luce il nostro Sebastia- » no , se fu assai per tempo nelle amene discipline instituito » con tale una diligenza, mercè della quale riuscì non ispregie- » vole poeta, massime nel genere bernesco, e se nella musica > vocale ed istrumentale in assai fresca età divenne eccellentis- » simo ». I versi che ci restan del Frate si credono dallo stesso A. non suoi: la prosa egli la scriveva scorrettissimo e barbaro ; e d’una scorrezione ben più essenziale che la scorrezione del San- zio e del Canova. Quanto all’eccellentissimo nella musica, quella lode è un po’ esagerata , come tutte in genere sono parziali le lodi profuse a Bastiano , che di parzialità non aveva bisogno. Si gode più di conoscere nel Vasari quest’ uomo co’suoi difetti mo- rali e pittorici, che non quì, dove tanto il carattere quanto la gloria dell’ artista è vestita d’ una bellezza ideale che mette in diffidenza i lettori. w 136 Un’ altra inavvertenza (e questa osservazione noi la dobbia- mo a un illustre amico dell’ Antologia) è alla p. 3o. « Com’ è » verisimile che il Vasari avvisasse Raffaello delle brighe di Mi- » chelangelo e di Sebastiano contro lui, quando il Vasari era » tutto creatura e zelantissimo del Buonarroti? Ma c’ è di più. 3» Come era ciò possibile se il Vasari non aveva otto anni quan- » do Raffaello morì nell’ aprile del 1520 ? » Perciò, parlando delle rivalità tra il terribile fiorentino e il dolce Urbinate , nega il Vasari che Sebastiano desse a questo la palma, perchè , essendo di squisito giudizio , conosceva appunto il valore di ciascuno. | Altra lieve inesattezza alla p. 31: «se a Giulio Pippi, a G. » F., a Luca Penni, a Perino del Vaga, ec. si dovesse rendere ciò » che apposero di proprio nelle opere dell’ Urbinate, resterebbe » di lui poco più dei cartoni e dei tocchi finali. » Potrebbesi forse dire all’ incontro: Se a Raffaello si dovesse rendere tutto ciò ch’ è ne’ lavori più grandi de’ suoi discepoli, molto resterebbe di Bello, ma quanto di Genio ? Avrei più cose a notare e sulle digressioni frequenti e non necessarie di questo scritto , e sulle omissioni, e sulle osserva- zioni non vere, o d’ arte, o di politica , o di morale, e su qual- che facezia di non troppo buon gusto ; e sullo stile che non ha d’ arte abbastanza per farsi scusare il difetto notabilissimo della qualità più necessaria allo stile, la naturalezza: ma noi non dob- biamo che lodi e ringraziamenti ad un Giureconsulto sì valente, che gli ozii suoi consacra all’ amore del Bello , e che in questo saggio stesso ci porge qualche notizia forse non inutile all’ arte. K.K.. Kc Cronologia universale di G. B. Ramporpi. Milano, Fontana 1828. La cronologia, con le sue cifre , non solo rischiara la serie de’ fatti, ma ne rende sensibile , ne crea, a dir così , l'armonia. Fino ad ora la storia si venne considerando alla spicciolata ; e si lacerò quasi in brani. Quando al destino di quelle repubbliche o monarchie principali che tutti sanno, si trovava legata la sorte degli altri stati, allora solo di questi si degnava far cenno; ma sem- pre di fuga, e quanto bastasse a illustrare la storia, dell’Ugitto, della Grecia, di Roma, della Francia, dell’ Inghilterra, de’Papi. Il massimo arcano legame che tutti i fatti della terra annoda- va; il disegno che dal serpeggiare di tante fila e sì varie, si veniva lentamente intrecciando, da pochi fu sospettato, accennato da po- 137 chissimi, da nessuno ancora svolto nella sua magnifica ampiez- za. E convien pur cominciare ad accorgersi che dalla storia par- ticolare d’ un popolo si trae di lui quell’ idea che può trarsi dalla considerazione d’ un membro solo del corpo indipendente= mente dal resto. Quell’ imperfezione e minutezza che tutti rico- noscono nelle storie municipali, se elle non sieno alla nazionale congiunte ; quella medesima si riconoscerà forse un giorno nei fasti della nazione, se gli annali dell’ una agli annali dell’altre intrecciandosi , raffrontandosi , non se ne faccia un gran tutto, d’onde trarre le spiegazioni degli avvenimenti e de’fatti; e sup- plire al silenzio delle memorie , de’ monumenti , delle tradizioni, con caute congetture di morale analogia ; e accertare infine quan- t' ha d’ imperfetto , d’ indeterminato ; e di apparentemente chi- merico il sistema del Vico. Certo la mente nostra si sente trasportata in un mondo d’idee più larghe e più luminose ; e i più noti fatti dell’ anti- ca storia e della moderna ci appajono quasi rinnovellati, quan- do si ravvicinano insieme ; e per mutuo lume riflesso sembrano moltiplicarsi. Poche sono ; a dir vero , le antiche memorie a noi pervenute da potervi sicuramente fondare simili paragoni; e le stesse notizie cronologiche sono sì disputate , sì incerte, da non visi poter se non rado affidare. Ma la geologia, l’astronomia, l’ar- cheologia , vengono a puco a poco spargendo su quelle tenebre un lume tanto più vivo e sicuro , quanto più il fiume de’secoli viensi allontanando dall’ origine sua: nè più pajono terribili gli epigrammi dalla coraggiosa leggerezza di Voltaire lanciati contro la cronologia della Bibbia , come contro la credulità fanciulle- d’ Erodoto. Il sig. Rampoldi ha raccolte le varie notizie cronologiche dagli autori più celebri ordinate , non sempre però con la dovuta | esattezza . Che i Lidii condotti da Tirreno costruisser Fiesole (p. 11); che Giove desse il governo delle Gallie e dell’Esperia a Plutone , suo fratello , che si tenesse la Grecia , e stabilisse la sua dimora sopra il monte Olimpo (p. 15) ; che Giobbe nascesse cinqu'anni appunto dope Mosè (p. 20) ; che Giano trasportasse in Italia il germe della civilizzazione (p. 26); son cose troppo fran- camente asserite. Non parlando che della relazione tra la Grecia e l’Italia, VA. ci dà prima la Grecia già in istato di fondare colonie, e secent’ anni dopo , ci narra che Cerere arrivò in Gre- cia ove diede utili istruzioni sull'agricoltura (p. 26). Venendo a tempi più noti, gli anacronismi e le inesattezze si fanno più gravi . T. XXXI. Luglio. 18 138 A ciò s’ aggiunga la strana corruzione de’ nomi, parte per ineuria del tipografo, parte perchè l’A. troppo fedelmente tra- dusse i nomi francesi. Onde. venne: Erme per Ermete (p. 8); Forba per Forbante, Trittoleme per Trittolemo (p. 26) ; Jon per Jone (p. 27) ; Ramse per Ramsete (p. 29), Acaste per Aca- sto (p. 39); e tant’ altri. K.X. Y. Versione nell’ italiana favella delle orazioni di Marco Torto Cr- cERONE , fatta dall’ avvocato Spiripion Sicuro , con insieme le analisi ragionate e note del traduttore sulle stesse orazioni , con discorsi del medesimo riguardanti principalmente gli ordi- ni giudiziari della repubblica romana. Vol. I.° Bologna 1828, presso Romano Turchi. 7? La traduzione che annunziamo è opera di un Greco che in- tende propor Cicerone a modello dell’ eloquenza giudiciale italia» na. L’ intenzione ci piace, ma non siamo d’ accordo intorno all’ele- zione del mezzo. Noi parliamo a de’ giudici giureconsulti, ai quali nè le amplificazioni rettoriche, nè i voli dell’ immaginativa , nè le perorazioni possono imporre ; però ci è duopo esser piuttosto giu- reconsulti che oratori. Il saper legale, una forte dialettica , la chiarezza e la facilità nell’ esposizione sono i requisiti di un buon avvocato nelle cause civili ; s’ esso pretendesse fregiarsi di fiori ap« passiti , tentare i luoghi oratori, infastidirebbe i giudici senza alcun prò della causa. Le difese criminali aprono invero un qual- che campo all’ eloquenza , ma ad un’ eloquenza che nasca dalla forte persuasione delle dottrine, e sia per così dire l’ espressione energica dell’ abbondanza del sapere. Chi sa meglio svolgere i mo- tivi delle leggi , chi meglio sa far l’ analisi de'momenti della mora= lità delle azioni; quegli si reputa senza fallo il miglior difensore. Queste cose non si imparan già dalle discipline de’ retori o dall’as- sidua lezione de’ buoni oratori, ma dallo studio indefesso ed ani- moso di tutte le scienze morali e politiche. Però quanto più studi sì fatti si diffonderanno , tanto più sarà da sperare che escano valenti oratori; ma a cotesti studi conviene che un generoso sen- tire serva di guida, perchè il sapere possa mutarsi in alimento dell’ eloquenza. Tali ci sembrano essere i principii dell’eloquenza giudiciale, tali gli studi fondamentali di chi voglia esser ne’ nostri tempi Oratore. Come poi questi debba valersi dell’arte; quali soccor- si possan fornire l’ ottime orazioni degli antichi , lasciamo che per- sona più esperta e di miglior gusto fornita cel voglia indicare. Frat- 130 tanto non possiamo tralasciare d’ osservare che il lavoro dell’ av- vocato Sicuro ci par sempre lodevole. Lodiamo le note che mettono il testo alla portata di tutti; lodiamo la traduzione che ci par dettata in buon italiano , senza archaismi , senza studiate inver- sioni; che se a taluni paressero andar perdute nella traduzio- ne molte bellezze dell’ originale , li preghiamo a voler riflet- tere quanto sia malagevole uffizio il tradurre , spezialmente do- ve si tratti d’ opere il maggior pregio delle quali sia riposto nel magistero dello stile. Riflettano i lettori alla differenza grande fra °] periodo di Cicerone ed il periodo italiano , alla somma difficoltà di sostituire parole italiane efficaci , alla abbondanza de’ sinomini di Cicerone , ed in generale considerino di quanto peggior condi- zione sia un traduttore di chi detta opera originale. Chiunque ponga mente a tutte queste gran difficoltà piucchè alla critica si sentirà l’janimo disposto alla lode , e per certo troverà nel volume già venuto alla luce ragionevol motivo di sperar migliori quelli che per la materia dovranno riescir di maggior interersse del primo. F.S. Archivio della medicina omiopatica pubblicato da una società di medici tedeschi, e tradotto in italiano dal dott. G. Brr- zuomini. Lucca tipografia Bertini 1827 in 8.° fascicolo I. La dottrina omiopatica, di cui Hanhemann pubblicò le pri- me idee dieci anni fa, conta attualmente non pochi seguaci in Germania ;, e specialmente in Sassonia. Allo spedale militare di Vienna , l Imperatore , non ostante 1’ opposizione del barone di Stift suo archiatro, ha fatto istituire una clinica diretta dal dot. Marenzeller , nella quale dodici malati son curati col metodo omiopatico sotto l’ ispezione alternativa di due medici membri dell’ accademia Giuseppina. A Napoli ove medici di riputazione hanno abbracciato questa dottrina propagata da Necher archia- tro del Duca di Lucca , si traducono le opere di Hanhemann. Il Re ne ha accettata la dedica , ed ha incoraggito la traduzione. Fino dal 1822 una società di medici tedeschi pubblica periodi- camente i felici risultati di quel metodo nell’ Archivio della me- dicina omiopatica. Il dott. Belluomini di Lucca intento a farli conoscere ha intrapreso la traduzione di questo giornale, del quale ha dato alla luce il primo fascicolo. Nella prefazione che il traduttore vi ha fatto, mira a persuadere i vantaggi di quel sistema , e inculca di sperimentarlo. Le materie contenute in questo fascicolo sono r.° Considerazioni sulla medicina omiopati- 1.0 ca. 2.° Rimedii specifici, e modo di riconoscere l’azione loro. 3.° Uso de’ medicamenti a dosi infinitesime , secondochè la teoria omiopatica prescrive. 4.° Uso del platino nella manomania sui- cida ; suo antidoto nella pulsatilla. 5° e 6.° Varie cure ottenute cul metodo omiopatico. Molti pensano che le cure prodigiose , che dicesi essere state ottenute con questo metodo offrano dei risultati puramente nega- tivi, e che si riducano a quelli della semplice medicina espettativa, i di cui vantaggi sono incontestabili in un gran numero di malat- tie ; ma che il metodo omiopatico esclusivamente espettativo non vaglia ove urge una cura decisamente attiva. Comunque siasi, una medicina che ha per base l’amministrazione de’ rimedii a dosi in= finitesimali non è almeno perniciosa. V. Lonco Sorisra , gli amori pastorali di Darwi e Crox , tradu- zione d’ Anwrsar Caro. Firenze, Borghi e C. 1828 in 64.° Questo bel fiore della lingua non ha perduto nulla a starsi nascosto per più di due secoli. Pubblicato magnificamente dal Bodoni nel 1786 per cura del marchese di Bréème, che lo trasse, parmi, da una delle biblioteche di Roma, fu poi ristampato più volte (ed una dal Bodoni medesimo) con molta eleganza. Non credo però che dopo la seconda edizione bodoniana ; di minor forma- to della prima, se ne sia mai fatta altra più graziosa di que- sta che annuncio , e che si annovera la quarta fra quelle ove leggesi il noto frammento tradotto dal cav. Ciampi. Essa è il sag- gio d’una piccola raccolta ideata dal Passigli, e a cui potrà dar- si promiscuamente il nome di delizie letterarie e di delizie ti- pografiche. M. Conversazioni sulla filosofia naturale, nelle quali gli elementi di questa scienza sono familiarmente spiegati, ed adattati all’in- telligenza dei giovanetti ; con 24 tavole in rame. Traduzione dall’ inglese sulla quarta edizione di Londra del 1824. Pisa, presso Ranieri Prosperi tipografo dell’ I. e R. Università, 1828. Prezzo , paoli 10. La presente operetta fu espressamente tradotta dall’ inglese per servire all’ insegnamento delle signorine dell’ I. e R. Conser- vatorio di Ripoli in Firenze dall’ istitutore del Conservatorio me- desimo. È essa un lavoro di una celebre dama inglese autrice TÀI pure di altre opere (1), la quale ha voluto modestamente tacere il proprio nome ; e fu da lei destinata specialmente alle signo- rine, e forse alle stesse proprie figlie , ornate d’ ogni civile col- tura. È scritta quest’opera in dialoghi familiari con tal chiarezza da renderne facilissima l’ intelligenza anco alla più tenera età. Lo scopo dell’ autrice non è già stato quello di dare un completo trattato di fisica, ma di esporre le più comuni ed elementari no- zioni della scienza, indispensabili a qualunque educata persona che non voglia parlare a sproposito su certe materie nelle culte conversazioni , o mostrar maraviglia e forse anco incredulità sen- tendo discorrere di cose delle quali quasi sempre cade in accon- cio parlare, e lo ignorar le quali può essere cagione e occasione o di vergogna o almeno di silenzio e di noia. Tali sono special- mente le dottrine che riguardano al moto della terra , alle sta- gioni, alla lunghezza dei giorni e delle notti, al caldo dell’estate, alle fasi della luna, al moto e alla distanza dei pianeti dal so- le, alle loro respettive grandezze e sistemi, alle latitudini e lon- gitudini , e simili. E siccome nel decorso del libro occorrono alcuni vocaboli pertinenti alla geometria, il traduttore è stato d’ avviso di ag- giungervi una tavola di figure geometriche, ed alcune semplici di- chiarazioni delle medesime. N L’ edizione è molto elegante, 1’ incisione delle tavole è di- ligentissima, e tale che non perde a fronte della precisione dell’in- cisioni dell’ edizione inglese. Il vantaggio che può ritrarsi da queste interessanti Conver= sazioni non si limita ai soli giovanetti d’ ambo i sessi; ma si estende ancora alle persone già adulte che non abbiano avuta una qualche istruzione di tali materie nell’ educazione ricevuta in gioventù: cosicchè crediamo di doverne raccomandar la lettura a tutti coloro, di qualunque stato ed età, i quali amino di acqui- stare le prime elementari e necessarie cognizioni della filosofia naturale. G. B. (1) Le opere di lei, oltre la presente, sono: 1. Conversazioni sull'Eco- nomia politica , un vol. , quinta edizione di Londra 1825. — 2. Conversa- zioni sulla chimica , volumi 2, decima edizione di Londra 1825. 142 L’Ixnpicarore Genovese, foglio commerciale , d’ avvisi, d’ indu- stria e di varietà. Genova , presso Ponthenier. Non dee recar maraviglia se in questa rivista letteraria an- nunziamo un foglio settimanale , che con titolo sì modesto si pub- blica a Genova; poichè non contiene soltanto articoli di com- mercio , d’ industria , ec.; ma per la massima parte tali articoli di letteratura da far nascere in noi il ragionevole desiderio, che quei compilatori non si limitino ad un sol foglio per settimana, ma somministrino una più copiosa lettura. Nel qual desiderio av- visiamo di aver compagni tutti i lettori che meritamente augu- riamo dover essere in gran numero e in Italia e fuori. Fra i giudiziosi articoli di letteratura che troviamo nel N.° 14, e che abbiamo sotto gli occhi, ne distingueremo uno sulle Ope- rette d’ istruzione e di piacere, scritte da celebri italiani, scelte e pubblicate per cura di Bartolommeo Gamba ; Venezia. Da que- sta lodevole impresa libraria 1’ Indicatore Genovese prende occa- sione di raccomandare che il nobile scopo della letteratura si è di « diradare col puro lume della verità le tenebre dell’ igno- ranza e della barbarie; eccitare un generoso ardimento, e sgom- brare 1’ errore che spesso pur troppo ha vita dalle passioni o dai pregiudizi ; dimostrare ai mortali ciò che debbano a loro stessi, al loro paese a’loro simili ; indirizzarli in fine alla vera virtù ,,. Chiude il foglio un frammento originale, di cui si promette la continuazione , sotto la rubrica Varietà e che ha per tema i piaceri dell’animo. “ Allorchè l’ uomo volentieri rivolge sue cure a coltivare la mente (dice l'A. del frammento ) il tempo più non gli è grave , e i tranquilli piaceri , e la pura gioia di che gode nel suo segreto , lo fanno pago ,, . Staremo contenti a ripetere solo questa sua massima , lo svolgimento della quale ci asten- ghiamo di trascrivere per intero per amore di brevità , non po- tendo noi darne un’ estratto : stimando opportuno piuttosto il ri- portar per saggio di questo foglio 1’ articolo originale seguente , intitolato : x CARLO BOTTA , E I ROMANTICI. « Trista cosa ha fatta quel giornalista, che nel vol. 37 dell’Ar- cadico di Roma , pubblicò un frammento di lettera scritta da Carlo Botta, dove una classe intera di letterati è maledetta con parole più gravi, e ingiuriose, che non comporta la dignità di un tanto uomo; trista cosa, e tale da destar profondo dolore ne” petti ita- 145 | liani. Troppo sovente tra noi le miserie accademiche, le passion- celle private, e i rancori di municipio trasformarono il campo dell’ utile controversia in un’ arena da gladiatori; troppo sovente le contumelie usurparono il luogo alla onesta critica, perchè al vedere omai rinnovate quelle battaglie , non gema l’anima a chi sa come fruttassero sempre fiacchezza , e scherno all’ Italia. Ma ogni volgo , generalmente parlando, è credulo per natura, inerte per abitudine : ogni volgo s’ acqueta senz’ altro esame nella opi- nione dei più, segue tranquillo il solco segnato da chi fu prima, e si sdegna sovente con chi vuol trarlo ad altro più fecondo ter- reno; e però i Romantici, abbandonando le antiche tracce , e tentando comunicare un novello impulso al genio letterario, 5’ a- spettavano guerra ; bensì guerra di prodi, e quale s’addice a fra- telli, che vanno per vie diverse in cerca d’ un medesimo vero. Non l’ebbero; la pedanteria gridò la crociata; la mediocrità, a cui la rovina de’ luoghi comuni, e della mitologia minacciava un silenzio eterno , s’ annodò intorno a’ vecchi maestri ; l’inezia ri- se; uomini , che pur non erano volgo , traviati dall’ amor pro- prio , scorgendo, che s° abbandonava la carriera, ov’essi sedeano primi, paventarono a torto di vedere sfrondati gli allori, che coronavano ad essi la fronte ; altri (e tra questi poniamo il Bot- ta ) giudicarono superficialmente , e da pochi lo scopo dei più , e il voto secreto dell’ anima dei Romantici non venne inteso. ,, « La lettera di Botta procede in tal guisa... Tanto poi mag- giore contentezza ho ricevuto dell’ onorato concetto , ch’ ella ha fatto di me , ch'io ho in odio peggiormente, che le serpi, la pe- ste, che certi ragazzacci, vili schiavi delle idee forestiere, vanno via via seminando nella letteratura italiana. Io gli chiamo tra- ditori della patria, e veramente sono. Ma ciò procede parte da superbia , parte da giudizio corrotto ; superbia in servitù di Ca- ledonia, e d’Ercinia, giudizio corrotto con impertinenza, e sfac- ciataggine. Spero , che... questa infame contaminazione sfumerà, e che ancora vedremo nel debito onore Virgilio, il Tasso, e l'Al- fieri. ...— ,» « Traditori dell’ Italia! — No, traditori dell’Italia sono i ven- duti d’ingegno , e d’ anima alla forza, che impone, o all’ opu- lenza che paga; — son quei, che colle pazze superbie munici- pali, e colle eterne contese di lingua, perpetuano tra fratelli le divisioni; — son quei, che immiseriscon 1’ Italia colle ineziette grammaticali , e le questioncelle erudite, o ne accarezzano il sonno sugli allori degli antenati; — son quei, che nel secolo XIX, s' ostinano a voler costringere le fervide menti italiane nei ceppi 144 della loro infanzia, e combattono, quanto sanno, contro lo slan= cio universale dell’ umano intelletto , dannandolo ad una perpe- tua immobilità , e a pascersi di fole, straniere alla nazione, alle costumanze, ai bisogni; — son quei che scrivono, non per amor del vero, ma per invidia ; o ambizione, o furor di parte; final- mente son quei , che privano la patria del buon cittadino per darle in cambio il cattivo scrittore , e 1’ inutile. Ma gli uomini, che in tutti i loro scritti anelano al perfezionamento de?’ loro con- cittadini ; che avvampano per quanto di bello , e sublime splende su questa terra ; che hanno una lagrima per ogni sciagura, che affligga la loro patria, un sorriso per ogni gioia , che la rallegri ; — gli uomini a’quali il vero è fine, la natura , ed il cuore son mezzi ; che trasportano il genio per vie non corrotte dalla imi» tazione , non guaste dalla servilità de’ precetti ; che a favole, vuote di senso per noi , sostituiscono una credenza , che tragge l’ animo a spaziare pei campi dell’infinito; — gli uomini, che s’ag- girano religiosi tra le rovine dell’antica grandezza , e dissotterrano a conforto , ed esempio dei nipoti ogni reliquia de’tempi trascor= si; che sfidano il destino di Prometeo per rapire una scintilla , che animi la morta creta; questi uomini non tradiscon la patria ; non son vili schiavi delle idee forestiere. Essi vogliono dare all’Ita= lia una letteratura originale , nazionale; una letteratura, che non sia un suono di musica fuggitivo , che ti molce 1’ orecchio , e tra- passa; ma una interprete eloquente degli affetti, delle idee, dei bisogni , e del movimento sociale. Ogni secolo modifica potente- mente gli uomini, e le cose; ogni secolo imprime una direzione particolare all’ umano intelletto ; ogni secolo ammenta la massa delle cognizioni ; e la letteratura dovrà rimanersi inerte , inaltera- bile , e priva di vita dove tutto è movimento , e progresso ? — I mezzi , co’ quali gli scrittori opravano sugli antichi non possono oprare sovr’ uomini essenzialmente diversi d’abitudini, di costumi, di civiltà. Una letteratura, che presentasse sempre alle varie generazioni la stessa sostanza ; e la stessa forma ; rassomiglierebbe a quelle antichissime statue , belle , se vmolsi; ma prive d’ occhi, e di braccia. Del resto è strano oramai 1’ accusare i Romantici d’ essere schiavi delle idee forestiere , dei mostri Caledonici , ed Ercinici. I veri Romantici non sono nè boreali , nè scozzesi ; sono italiani, come Dante, quando fondava una letteratura, a cui non mancava di Romantico , che il nome ; ma sanno , che i sommi non sono d’ aleun paese ; e che il genio è europeo , e che gli scrittori, che lo possedono sono i benefattori della razza, sotto qualunque grado di latitudine abbia sortita la scintilla, che li anima. ,; = 145 « Queste poche , e fiacche parole abbiam voluto rispondere all’ accusa non meditata , che il Botta scagliò contro una classe di letterati, da lui forse conosciuti imperfettamente, perchè vor- remmo , che tutte le città d’ Italia facessero eco al nobile sdegno manifestato dall’Antologia di Firenze ( Ved. N.° go pas. 147 ) per mezzo d’ uno de” suoi più valenti collaboratori. L’ accusa era data da un Botta, e non si potea trascurare. Agli oscuri poi, che si fanno schermo d’ un nome illustre per saettare chi non li cura , i Romantici rispondono col silenzio ; col silenzio de’ generosi , che oprano mentr’ altri grida , e deride. Il tempo , che divora i pedan- ti, e i loro vituperi, poserà la corona dell’ immortalità sulle teste dei pochi, che non s’arretrano per timore, non piegano alle lusinghe , nè sacrificano un fine magnanimo alla seduzione d’un plauso fuggiasco ,,. Credemmo adunque di dover far onorevole menzione di que- sto foglio settimanale, e crediamo il doverne raccomandare la let- tura come d’una compilazione che senza taccia d’ adulazione ci sembra che ponga col fatto in onore le menti e gli studi degl’ ita- liani . hd T. XXXI. Luglio. 18 BULLETTINO SCIENTIFICO. Luglio 1828. Scienze NATURALI. Meteorologia. Nell’Annuario dell’afizio delle longitadini, che si pubblica a Parigi , in fra altre notizie scientifiche si trovano spiegate alcune circostanze della congelazione dei fiumi, delle quali non era stata riconosciuta la causa, e che si attribuiscono al raggiamento notturno del calorico. Sebbene studiando i fenomeni della congelazione dei fiumi si soglia specialmente e quasi unicamente contemplare 1.° l’ intensità del freddo, 2.° la sua durata, 3,° la maggiore o minore altezza delle acque , 4.° la loro velocità , pure esaminando i giornali nei quali si trovano registrate le diverse altezze delle acque nella Senna , e le congelazioni che vi hanno avuto luogo , non si può non riconoscere l’ inflaenza d’ altre cause. Nel dicembre i762 la Senna si cuoprì interamente di ghiaccio , dopo sei giorni di gelo , la temperatura media del quale era di circa 3 e un decimo Réaumur sotto lo zero, e senza che il più gran freddo avesse oltrepassato i gradi 7 e otto decimi sotto zero della scala stessa. Al contrario nel 1748 la Senna scorreva liberamente dopo otto giorni d’ una temperatura media di gradi 3 e mezzo sotto zero, e sebbene iu quell’ intervallo il più gran freddo fosse giunto a circa gradi 9 e mezzo sotto zero. L’ altezza delle acque era la stessa nelle due circostanze. Dove dunque cercar la causa di quest’ anomalia ? Essa può per avventura trovarsi in qualche differenza fra le circo- stanze atmosferiche del 1762 e quelle del 1748, dovendosi conside- rare che il termometro all’ aria aperta non indica sempre esatta- mente la temperatura dei corpi solidi o liquidi che si trovano presso la superficie del globo. Si trova di fatto che nel 1762 i sei giorni che precederono la congelazione totale del fiume furono perfettamente sereni, mentre nel 1748 il cielo era o nuvoloso o totalmente coperto. Ora se al freddo indicato dal termometro nel 1762 si aggiungano alquanti gradi di raffreddamento che ba dovuto produrre nell’ acqua la se parazione del calorico emanato per raggiamento verso il cielo se- reno , ne risulterà che, nonostante !’ indicazione del termometro , 147 l’acqua ha dovuto provare in quell’anno, almeno alla superficie , un freddo molto più intenso che nel 1748 ; con che sparisce ogni apparente contradizione. Nel 1773 la Senna scorreva libera it 6 febbraio, dopo cinque giorni di gelo , la temperatura media del quale fu circa gradi 4 e tre quarti sotto zero, e la più bassa temperatura di circa 8 e mezzo. Nel 1776 non comparvero delle masse di ghiaccio nuotanti alla superficie dell’acqua di quel fiume se non il 19 gennaio, sebbene fino dal dì 9 l’ acque tranquille fossero gelate, e la temperatura si fosse abbassata fino a 10 e mezzo circa sotto zero, Nè potrebbe l’ai- tezza delle acque servire a spiegare il fenomeno , giacchè nel 1776 essa era di soli piedi 4 e mezzo, mentre nel. 17753 saliva. a piedi 8. Ma se si considerino le circostanze atmosferiche , si trova che nel 1773 ì giorni 3,4,5, e6 di febbraio furono quasi costantemente sereni , laddove al contrario nel 1776, dal 9 ai 19 gennaio il cielo non fu scoperto che per pochi momenti. Il raggiamento notturno è dunque anche in questo caso la sola causa la quale possa servire a spiegare come sia avvenuto che, a malgrado d’ un’ assai maggiore altezza d’acqua, e d’an minor freddo dell’atmosfera , la Senna siasi gelata più facilmente nel 1773 che nel 1776. Uno dei freddi più intensi che siano stati provati a Parigi dap- poichè gli osservatori si servono di termometri è quello del. 1709. Pare in quell’ anno, anche ad una temperatara di gradi 18 e mezzo sotto zero , la Senna nel suo mezzo restò costantemente fluida. Sem- bra che questi esempi autorizzino ad attribuire questa singolarità (la quale allorchè avvenne occasionò tante ipotesi) 1.° all’ abbon- danza delle acque , 2.° alla debolezza del raggiamento notturno per essere il cielo coperto. Disgraziatamente le molte memorie pubblicate intorno al freddo del 1709 non somministrano mezzi per verificare questa congettura. Nello stesso Annuario si trova dichiarato come avvenga che l’acqua di cui il terreno è imbevuto si geli ad una minor profondità in quelle parti del terreno stesso che sono ricoperte di neve. Il freddo negl’ inverni rigidi penetra il suolo ad una profondità tanto minore, quanto più presto e più abbondantemente il suolo stesso è stato ricoperto di neve. Da lungo tempo gli agricoltori han. no riconosciuto questa virtù preservatrice, a cui debbono spesso la conservazione delle semente; ma solo da pochi anni si sono acqui- 148 state le cognizioni necessarie a comprendere il modo di que- st’azione. Se gli strati atmosferici restassero invariabilmente allo stesso posto , le temperatare terrestri varierebbero in una maniera rego- lare da un solstizio al solstizio seguente, meno i piccoli accidenti che dipendono dalla maggiore o minore serenità del cielo. Se av- viene altrimenti , egli è perchè i venti trasportano spesso le masse dell’atmosfera dal nord al mezzogiorno e dal mezzogiorno al nord, e perchè le correnti verticali mescolano li strati estremamente freddi delle regioni elevate agli strati generalmente più eta che sono presso la superficie del globo. Se un vento gelido arriva in un luogo determinato, raffredda provtamente la superficie di tatti i corpi che tocca , e questo raf- freddamento si comunica in un tempo più o meno breve, in pro- porzione della loro facoltà condattrice, dai più esterni ai più interni strati di tali corpi. Quando la superficie del globo è nuda, prova direttamente gli effetti del vento, e può risaltarne un raffredda- mento che s’ insinui alquanto nell’ interno. Al contrario quanao essa è coperta , il raffreddamento immediato si opera sopra la materia che la ricuopre, ed è trasmesso tanto meno agli strati terrestri, quanto è maggiore l’ altezza della copertura, e minore la sua fa- coltà conduttrice. Ora la neve essendo una delle sostanze meno conduttrici , uno strato di essa anche poco alto basterà ad opporre un ostacolo quasi insormontabile al passaggio del freddo atmosferico nel suolo che n' è ricoperto, cioè jin un linguaggio più esatto, al- l’ egresso del calor terrestre che tenderebbe a diffondersi nella fred - da atmosfera. Un’ altro utile effetto della neve è quello ‘d’ impedire ne!le notti serene il raggiamento verso le regioni celesti del calore degli strati superficiali del suolo , che ne sarebbero raffreddati d’al- cuni gradi al di sotto della temperatura dell’ aria ambieote, Il rag- giamento operandosi alla superficie della neve, la debole facoltà condattrice di questa fa che il suolo sottoposto ne risenta appena l’effetto. Essendo caduto un falmine sopra un magazzino di polvere da guerra nella cittadella di Baronna, benchè un tal magazzino fosse armato d’un parafulmini costruito secondo quei principii che sem- brano doverne assicarare |’ efficacia , il ministro della guerra ba trasmesso all’ accademia delle scienze di Parigi un rapporto, in cui sono descritte le circostanze di quest’ avvenimento , invitandu quel rispettabil corpo di scienziati ad indagarne la causa, e suggerire 149 quelle precauzioni che possano prevenire simili fanesti accidenti. Saremo solleciti di far conoscere ai nostri lettori |’ opinione del- l’ accademia appena giunga a nostra notizia. Fisica è Chimica. I fisici attribuiscono generalmente a Coulomb la determina- zione della legge che regola le attrazioni e le ripulsioni magnetiche a distanza , e che è l'inversa del quadrato della distanza stessa ; legge che egli scuoprì osservando diligentemente le oscillazioni d’un piccolo ago in presenza d’un cilindro calamitato , e l’ attortiglia» mento dei fili metallici nel fare agire uno sull'altro due cilindri calamitati in una posizione rettangolare, coi respettivi poli in fac- cia. Queste osservazioni, poco numerose, ma eseguite con molta sagacità e con sufficiente precisione, furono fatte da Coulomb nel 1785 , e lette avanti l’accademia delle scienze di Parigi verso la fine di quello stesso anno , sebbene non fossero pubblicate che nel 1788. E’ da credere che Coulomb ignorasse, come la maggior parte dei fisici ignorano tattora , che quattro anni prima, mediante una numerosa serie d’ingegnose esperienze ben diverse da quelle di Coulomb, quella stessa legge era stata scoperta a Lisbona da un fisico chiamato Giovanni Antonio Dalla Bella. Egli si servì in queste esperienze d’ una calamita d’ una forza singolare, la quale da un imperatore della China era stata donata a Giovanni V. re di Portogallo. Il suo peso era di libbre 38, once 7 e mezzo di Francia , e per mezzo della sua armatura sosteneva un peso di 202 libbre. L’ autore situava questa calamita in modo che la linea dei poli fosse verticale. Al di sopra disponeva un altra piccola calamita, ov- vero un pezzo di ferro o d’acciaio sospeso ad uno dei due bracci d’una bilancia, ed equilibrato da pesi dei quali aggravava l’altro braccio. Questa bilancia , che caricata del peso di 4 libbre era tut- tora sensibile.ad un quarto di grano, pendeva dal palco della stan- za per mezzo di quattro pulegge, due delle quali erano fisse , le altre due mobili, e che servivano ad alzare o abbassare la bilancia per far variare la distanza del corpo sul quale doveva agire la-gros- sa calamita. Queste disposizioni, sebbene fossero le più ordinarie , erano opportunamente variate da questo fisico laborioso nelle sue espe- rienze , le quali furono in un numero non minore di 2464. I risulta- 150 menti notabilmente diversi che egli ottenne iu diverse circostanze lo persuasero che, mentre le azioni magnetiche elementari seguono ia ragione inversa del quadrato delle distanze , 1’ azione reciproca dei due poli d’ una calamita sopra i due poli d’ un altra, diviene, in proporzione della distanza, più o meno perturbatrice del primo e principale effetto, cosicchè allorquando i due poli sono vicinissimi uno all’ altro , la loro azione è poco turbata da quella degli altri due poli , e l’ indicata legge può essere osservata; ma col crescere della distanza l’azione perturbatrice dei poli, da cui si faceva astra. zione , diviene in qualche grado comparabile alle azioni che si vo- gliono misurare, di modo che un attrazione essendo combattuta in parte da una repulsione , l’azione da un certo punto in poi decresce più rapidamente di quello che indichi la legge citata. Le interessanti ricerche del sig. Dalla Bella si trovano registra- te nel tomo primo delle memorie dell’ accademia delle scienze di Lisbona, Questo tomo essendo pervenuto ai compilatori del Balletti» no universale , che sotto la direzione del sig. Barone di Ferussac si pubblica a Parigi, hanno dato contezza de! iavoro dei fisico por- toghese nella sezione delle scienze fisiche ec. giugno 1828, da cui abbiamo tratto queste poche notizie. Essi, terminando il loro arti. colo , si compiacciono nel rivendicare a favore del sig. Dalla Bella la scoperta della legge che regola le attrazioni e le ripuisioni ma- gnetiche, da lui cercata espressamente, e trovata tre anni prima che Coulomb si occupasse dell’oggetto stesso, e con mezzi affatto diversi. E’ singolare che un giornale abbia dovuto proclamare, dopo quasi un mezzo secolo una scoperta comunicata ad una società dot- ta , e registrata in una rarcolta trasmessa a più altre simili società. Finora i fisici si erano limitati a studiare gli effetti elettrici che risultano dal fregamento scambievole di quei corpi che sono cattivi conduttori. dell’elettricità, o dal fregamento di questi stessi corpì coi metalli. Il sig. Becquerel, avendo impreso ad esaminare gli ef. fetti del fregamento dei metalli fra loro, ha riconosciuto per mezzo del galvanometro ; che i metalli godono della facoltà d’ eccitare il fluido elettrico per fregamento, in un grado diverso per ciascuno, e secondo |’ ordine seguente , nel quale ciascun metallo è positivo ri- spetto a quelli che lo precedono , e negativo rispetto a quelli che gli vengono appresso: bismuto, nichel, cobalto, palladio, platino, piombo , stagno , oro, argento , rame; zinco , ferro, cadmio , anti- monio. Quest’ ordine ,, è precisamente quello stesso che è stato os- servato in quegli effetti elettrici che si producono in un circuito (LL eri 15I chiuso formato di due fili di metallo saldati l'uno coll’ altro per le estremità loro , allorchè si alza la temperatura d’ una delle due sal- datore, restando |’ altra costante. Siccome il fregamento sprigiona del calore , si potrebbe crede- re che l’ elettricità la quale si sviluppa per il fregamento* reciproco di due metalli sia un effetto termoelettrico ; ma il sig, Becquerel ha provato non esser così. In vece di fregar leggermente i due metalli, li stringe fortemente uno contro l’ altro , o li percuote ripetutamen- te ; sebbene per queste due azioni si sviluppi più calore che per un leggiero fregamento , pure non si manifestano effetti elettrici. A produr questi è dunque necessario imprimere un particolar modo di commozione alle particelle dei corpi nel senso della loro super- ficie , lo che porterebbe a credere che quei fenomeni provengano da un moto di vibrazione trasmesso da quelle stesse particelle. Per osservare gli effetti elettrici del fregamento dei metalli , il sig. Becquerel ha fatto anche uso d'un altro processo imaginato già dal sig. Singer, ma a cui il sig. Becquerel ha apportato delle rnodi- ficazioni itaportanti , senza le quali egli non avrebbe potuto fare le osservazioni riferite nella sua memoria, Questo processo consiste nel prendere una lastra di metallo e tenerla inclinata nel tempo che vi si getta sopra della limatura me- tallica, la quale cade in una scodelletta di metallo, che comunica con un elettroscopio sensibilissimo. La limatura nel suo passaggio sulla lastra acquista un elettricità, che è dovuta al fregamento, e non ad un azione di contatto. Il sig: Becquerel lo prova in una maniera diretta. La limatura d’ un metallo è negativa rispetto ad una lama dello stesso metallo. La limatara di zinco ‘è positiva coll’ oro , col platino , coll’ argento, col ferro, col bismuto, e col piombo , men- tre è negativa collo stagno , coll’ antimonio , e col cadmio. In gene- rale i metalli in limatura , allorchè cadono sopra una lastra di me- tallo , hanno tendenza a prendere |’ elettricità negativa ; ma questa tendenza non impedisce che la limatura d’ un metallo positivo non sia positiva rispetto ai metalli più negativi. Il sig. Augusto Delarive , dotto fisico ginevrino, ha annunziato un fatto d’ una grande importanza. Egli ha costantemente osservato che l’azione prodotta dagli elementi d’una pila cessa completamente allorchè si pongono questi elementi, o nel vuoto, o in un mezzo che non eserciti sopra di essi veruna azione chimica. Altronde egli ba ripetuto con successo l’ esperienze d’un chimi- co inglese, il quale ottiene lo sviluppo dell’ elettricità per mezzo d'una pila composta unicamente di zinco. Delle. due faccie di cia- 152 scuna lastra una è scabrosa l’altra levigata. Queste lastre , che po- ste a distanza una dall’altra non hanno comunicazione fra loro se non per mezzo dell’ aria ambiente , sviluppano per altro un elettri- cità, che può riconoscersi anche senza l’aiuto del condensatore. Le conseguenze che risuitano da queste due serie d'esperienze, relativamente all’idea che convien farsi della causa principale dello sviluppo dell’ elettricità nella pila, sono evidenti, e ci sembrano di tal natura da modificare le opinioni generalmente invalse fra i dotti intorno ad uno dei fatti più importanti della fisica. Negli Annali di chimica e di fisica di Parigi { distribuzione di maggio 1828, pag. 111) si trova la narrazione e la spiegazione d’ un fatto curioso, in cui si osservano due fenomeni in qualche modo contradittorii. In quelle manifatture inglesi nelle quali si preparano gli ap- parati portatili a gas compresso , si fa uso di cilindri di rame lunghi due o tre piedi, e terminati in emisferi. Questi vasi pos- sono essere adattati per una delle loro estremità a dei tubi che contengono il gas idrogene carbonato condensatovi sotto una pres- sione di circa trenta atmosfere. Dal momento che si apre la co- municazione fra il tubo ed il cilindro, il gas passa rapidamente da quello in questo, ed in questo passaggio |’ estremità emuisfe- rica contigua al tabo si raffredda molto, mentre |’ estremità op- posta si riscalda grandemente. Le leggi conosciute del calorico somministrano una facile e chiara spiegazione di questo fenomeno. Il gas grandemente con- densato per una pressione di 30 atmosfere, passando dal tubo nel vaso, prova una grande e subitanea dilatazione. In questo cam- biamento acquistando, com'è noto, una molto maggiore capacità per il calorico, lo sottrae alle pareti metalliche colle quali vien prima in contatto. Ma le prime porzioni di gas , che dilatandosi grandemente hanno tolto il calorico a quelle parti del vaso che hanno incontrate prima , spinte dalle altre porzioni di gas che succedono verso |’ altra estremità, e provandavi una nuova com - pressione per cui è diminuita la loro capacità per il calorico, ce- dono alle pareti metalliche di quella parte del vaso quello che avevano assorbito un momento prima dalle pareti di quella parte del vaso che è più vicina all'ingresso. Così il calore d’una delle estremità del vaso è portato dal gas all'altra. Il sig. Mitscherlich. avendo intrapreso una numerosa serie di esperienze sui cory* cristallizzati, ne ba raccolti diversi risultamenti 153 curiosi ed interessanti ; alcuni dei quali concernono il rapporto re- ciproco fra le forine cristalline, la composizione chimica , ed altre proprietà , fra le quali specialmente la solubilità nell’ acqua. Heisinger aveva osservato che il solfato di soda dà dei cri- stalli senz'acqua allorchè questi si formano in ana soluzione calda. In seguito è stato riconosciuto che molti sali cristallizzano ora con acqua , ora senz’ acqua, secondo la temperatura della loro solu- zione, scoperta molto importante per la dottrina dell’ isomorfismo , o dell’ eguaglianza delle forme. Il sig. Mitscherlich ha ottenuto il solfato ed il seleniato di soda senz’acqua , facendoli cristallizzare ad una temperatura su- periore ai gradi 26 R. da soluzioni concentrate, ed ha fatto per- der l’acqua agli stessi «due sali che la contenevano, con esporlì in una scodelletta o sopra una carta ad una temperatura sufficiente- mente elevata, per dissipare a poco a poco l’acqua che conutene- vano. Simili cristalli si ottengono pure facendo fondere il sol- fato di soda anidro, o senz’ acqua. Questo stesso sale si produce naturalmente in Spagna per il calore del sole , ed è quella spe- cie mineralogica che è stata trovata dal sig. Casaseca, e dese:ritta dal sig. Cordier. E’ curioso |’ osservare che l’indicata temperatura di circa 26 R. a cui si ottengono i cristalli senz” acqua, è quella della massima solubilità del soifato di soda, che è meno facil- mente solubile ad una temperatura o più o meno elevata. Anche dei cristalli prismatici di solfato di nichel, esposti per alcuni giorni al sole in vaso aperto , si sono convertiti in ottae- dri a base quadrata. Fra le altre conclusioni che l’autore deduce dalle sue espe- rienze è singolare questa , che le particelle isolate della materia nei corpi solidi possono muoversi le une rispetto alle altre, pren- dendo una posizione relativa diversa da quella che avevano prima, senza che il corpo da esse costituito divenga liquido. Il sig Gay-Lussac ha trovato che calcinando in vasi chiusi del solfato di potassa col carbone, si ottiene un composto che si accende spontaneamente al contaito dell’ aria, con molto maggior facilità e prontezza che il piroforo anticamente conosciuto , e nella composi- zione del quale entra |’ aliume. Da che il cloruro di calce è divenuto d’ an uso molto esteso ed importante, specialmente nell'imbiancamento della pasta destinata alla fabbricazione della carta , è stata riconosciuta |’ utilità e la ne- T. XXXI. Luglio. 20 154 n cessità d’ un mezzo capace di fare apprezzare al giusto il grado d’ attività di quel composto chimico. ll clorometro imaginato dal suddetto sig. Gay Lussac era fin qui riguardato come uno strumento preferibile al Bertollimetro, ed a qualunque aliro conosciuto. Ma es- sendo anch’ esso soggetto a qualche inconveniente, e per le altera- zioni alle quali soggiace talvolta il liquore di prova, cioè la sola- zione d’ indaco nell’ acido solforico » e per Ì' azione di quest’ acido che discaccia un poco di cloro , restava il desiderio d' un mezzo più sicuro , o meno incerto. Questo mezzo è stato suggerito dal sig. Clement-Desormes, e consiste nel fare uso dello stesso clorometro del sig. Gay-Lussac, sostituendo bensì alla soluzione d’indaco nel- l’ acido solforico una soluzione acquosa d’ idroclorato di manganese, liquido inalterabile , e però dotato d’ un azione costante e sempre eguale , per cui versato in una soluzione di cloruro di calce , vi pro- duce un precipitato di color bruno cupo , scuoprendone fino ad un mezzo centesimo, Bisogna allungare la soluzione dell’ idroclorato di manganese con una tal quantità d’acqua, che un volume dato di essa decomponga un volume eguale del liguor campione del sig. Gay- Lussac ; nel quale è unita alla calce una quantità di cloro , che allo stato di gas eguaglia il volume del liquido stesso. Nelle ricerche della medicina legale è importantissimo poter ridarre allo stato metallico l’ arsenico contenuto nel solfuro. Uno dei processi praticati a quest’ oggetto consiste nell’ introdarre il solfuro in fondo d’ un tabo di vetro, e avanti ad esso un pezzo di filo d’ac- ciaio incandescente. Scaldando il solfuro , i di lai vapori depositano arsenico allo stato metallico sulle pareti del tubo presso il filo d’ acciaio, che ritiene il solfo. Siccome questo processo non riesce sempre, & il di lui risultamento è dubbio operando sopra piccole quantità ; il sig. Berzelius ne ha insegnato un altro d' un effetto certo e costante. Eccolo. S’ introdoce il solfaro in un tubo di vetro aperto del calibro d’ una penna da scrivere , lungo da 4 a 3 pollici, e si scalda tenendo il tubo obliquamente sopra la fiaccola d’ una lampada a spirito di vino , cosicchè il punto più caldo sia un poco sopra al solturo , e che il vapore di questo sia obbligato a pas- sare per quel punto : 1’ operazione deve esser condotta}jcon len- tezza , affinchè la scomposizione del vaporegsia completa. Si de. posita dell’ acido arsenioso nel tubo un poco più lontano. Allora, infuocato il tubo per mezzo della fiamma d’ una lucerna avvivata dal soffio d’un cannellino ( chalumeau), si allunga stirandolo nel punto infuocato, e spinto l'acido arsenioso nella porzione stirata, si fa passare il vapore sopra un piccolo pezzo di carbone ardente, | 155 che opera la riduzione del metallo, Il carbone in polvere non è a ciò adattato, perchè il calore lo disperde. Il sig. Rose, in seguito d’un suo lavoro sugl’ipofosfiti, ha fatto conoscere un suo nuovo processo per la preparazione dell’a- cido ipofosforoso puro, che egli combina direttamente alle diverse basi per formare quei sali, dei quali soltanto alcuni avevano po- tato formarsi coi processi indiretti prima praticati. Il processo del sig. Dulong, in cui si decompone l’ipofosfito di calce per mezzo dell’ acido solforico , non somministrando che un acido ipofosfo- roso impuro , il sig. Rose gli ha sostituito il seguente, Egli fa bollire dell’idrato di barite con del fosforo, e continua l’ opera- zione finchè i vapori acquosi che si sprigionano dalla mescolanza non spandano più odore agliaceo. Allora feltra il liquido , e lo scompone per mezzo dell’acido solforico, che impiega in eccesso: il solfato di barite si precipita, ed il liquido ritiene ana mesco» lanza d’acido ipofosforoso e d’ acido solforico. Fa digerire questa mescolanza a freddo e per breve tempo con un eccesso d’ ossido di piombo; si forma così dell’ipofosfito di piombo, che si decom- pone facendo passare a traverso del liquido una corrente di gas acido idrosolforico , o idrogene solforato. Si separa l’acido dal sol. foro di piombo per feltrazione , ed evaporandolo per mezzo del calore, si porta al grado di concentrazione necessario per la pre- parazione dei diversi ipofosfiti. Si devono al sig. Gauthier le seguenti notizie intorno ad una materia resinosa contenuta nell’ epidermide della Betula. Questa pianta arborea è ricoperta d’ un epidermide alquanto grossa , formata di più strati soprapposti, specialmente quella di cui è ricoperto il tronco, Questi strati o sfoglie di color bianco argen- tino si separano facilmente le une dalle altre; sono ruvide al tat- to ; la quale ultima proprietà dipende da una sostanza polveralenta che ritengono alla loro superficie e nel loro interno, abbondante e visibilissima sullo strato esterno , che non sembra partecipar più alla vita organica vegetabile . Avvicinando all’ epidermide della betula un lume acceso, ella prende fuoco con egual prontezza che l'essenza di terebintina , o acqua di ragia , producendo una bella fiamma gialla più durevole di quella che produrrebbe un egual peso di resina di pino, e somministrando una grande quantità di carbone tenuissimo , che raccolto mostra tatte le qualità del più bel nero di fumo preparato colle resine. La materia polverolenta che si osserva tanto alla superficie 156 delle sfoglie indicate , che negl’ interstizii delle loro fibre , allorchè è in stato di purità, presenta tutti i caratteri d’ana resina. E’ bianca- giallastra , secca, e per conseguenza fragile, ha un odore che si avvicina a quello della resina di guaiaco, ed ha altre proprietà comuni alla sandracca. Da queste osservazioni |’ autore è indotto a credere che l'epidermide della betula possa interessare i fabbri- canti di nero di famo, i quali potranno, specialmente in alcuni paesi ove si trovano molte betale , procurarsi facilmente ed a basso prezzo questa sostanza. Non è necessario per questo abbatter la pianta. Si può distaccare quella materia dal tronco o dai rami dell’ albero senza danneggiarlo ; la facilità con cui si separano le diverse sfoglie, permette di lasciarne sopra la scorza uno o due strati, togliendo quelli che sono soprabbondanti. L’epidermide della betula contiene quasi la metà del suo peso di resina. Il fenomeno d’ un uomo che ha mostrato di sopportare impu- nemente altissime temperature è stato poco creduto da alcuni e ri- guardato quasi come prodigioso , o almeno come inesplicabile da al. tri. Il seguente articolo , estratto dal Globo, ci sembra adattato a fissar |’ opinione di questi e di quelli. « Uno spagnolo , per nome Francesco Martinez , ha sopportato » per alcuni minati in presenza di molti testimoni una temperatu- »; ra di 1ro gradi R; ed uscendo dal forno in cui si era fatto rin- »» chiudere è entrato inunjbagno freddo senza risentirne alcun danno. « E senza dubbio uno spettacolo curioso per il fisiologo quello 3» d’ un uomo che si espone impunemente all’ impressione d’ un ca- »» lore superiore di 30 gradi a quello dell’acqua bollente , e capace »» d’ arrostire in pochi momenti la carne degli animali privi di vita, », Ma quest’ esperienza non ci mostra niente che non sia da lungo 3) tempo conosciuto e stabilito nella scienza in an modo incontra- ,) Stabile. « Un celebre fisico inglese (Blagden) si è trattenato per 8 mi. ») Duti in una stanza scaldata a 100 gradi del termometro di Réau- » mur, cioè a 20 gradi sopra l’ acqua bollente, L'acqua, anche co- sì perta d’uno strato d’olio, bolliva vicino a lui, e la cera si straggeva; », Blagden fece cuocere nella stanza riscaldata a questa temperatura »» un pezzo di bove ; 13 minuti bastarono per quest’ operazione , la » quale, per verità, non avrebbe potuto riuscire se egli non avesse ») condensato l’aria ardente sopra la carne per mezzo d’un sof- » fietto, ‘4 La rarità o espansione dell’aria , la sua poca facoltà condut- » trice, finalmente la sua poca capacità per il calorico, servono a 3 | 157 s» Spiegare come l’ uomo può mantenersi in mezzo ad un atmosfera ;» così calda, ed anche sopportarne una più ardente. Due accade. ,» mici francesi della fine dell’ ultimo secolo ( Duhamel e Datillet) »» mandati a Larochefoucault nell’ Angoumois per farvi delle ri- » cerche relative ad una malattia dei grani , viddero delle ragazze 3» di campagna che l’ abitudine rendeva capaci di sopportare per 10 o minati il calore d’ un forno, nel quale si facevano cuocere dei so frutti e della carne. Essi misurarono con diligenza la tempera- »» tura di quel forno , e trovarono che era di 112 gradi R. vale a s» dire superiore di 32 gradi a quella dell’ acqua bollente. Il forno », în cui si è trattenuto lo spagnolo Martinez per un tempo che non s) è stato specificato , non era scaldato che a 110 R. e però due gra- 3» di meno di quello che sopportavano le ragazze di Larochefou- ,, cault. Si può vedere il minuto racconto delle esperienze fatte »» dai nominati accademici nel supplemento al Trattato della cons » servazione dei grani di Duhamel, o in un trattato di Datillet sul » grado di calore a cui gli uomini e gli animali resistono. « Le sperienze di Martinez , benché curiose in loro stesse, non »; ci mostrano dunque nulla di nuovo. Si aggiunga che bisognereb- 3» be guardarsi dal tirarne delle conclusioni troppo generali , come 3 alcuni hanno fatto, Molte persone potrebbero provare degli acci- ss denti gravissimi per una temperatura molto inferiore a quella », che hanno sopportata senza inconveniente le ragazze osservate »» dagli accademici suddetti ed anche” Blagden. Il celebre Boerhaave »» racconta che egli non potè restare per un sol minato nella fab. s brica d’ un raffinatore di zucchero scaldata a 65 R. « Dutillet ha fatto sugli animali dell’ esperienze, le quali pro- 3, vano che pochissimi animali sopportano senza perire il calore a », cui certi uomini possono esporsi impunemente. Blagden per altro »» ha veduto una cagna restar con lui nella stanza scaldata a 100 R. ») Del resto l’ esperienze di Dutillet lo hanno condotto a_ riconoscere »» che gli accidenti prodotti’dall’aria scaldata eccessivamente risulta- » no meno dalla sua introduzione nell’interno del petto, che dal suo »; contatto colla pelle. Così gli animali dei quali era coperta la » pelle resistevano molto meglio all’ aria ardente di quelli che era- 3) no esposti nudi all’ esperienza. « Lo spagnolo Martinez ha fatto dunque benissimo adfinvilup- » parsi di grossi vestimenti di lana, ed a cuoprir la sua testa d’ un » gran feltro. La lana trasmettendo difficilmente il calore, eglisi è » io » modo sottratto a ciò che la sua esperienza poteva avere di Fd incomodo. In ge nerale tutte le frivole particolarità che i gior= » bali hanno riferite in occasione di quest’ esperienza, e la sor- 158 »; presa che essi hanno manifestato , mostrano quanto è ancora »» grande fra noi l’ ignoranza di quei fatti, la cognizione dei quali » sembrerebbe dovere essere sparsa universalmente. ScIENZE MEDICHE. Il sig. Baudeloque ha anvunziato all’ Accademia delle scienze di Parìgi due scoperte , o due nuovi processi da potersi praticare utilmente nell’ ostetricia. Essi sono i seguenti : 1.° Applicare il galvanismo al feto nel travaglio dei parti la- boriosi , per sapere positivamente se il feto è morto o vivo. 2.° In vece d’ eseguire l’embriotomia , o la dissezione del feto nella matrice, comprimere e ridurre mediante un forcipe parti- colare il volume della testa e del corpo del feto, a segno che queste parti possano poi traversare facilmente la filiera ossea , co= munque piccola o deformata. Gli autori più rispettabili che hanno trattato dei mezzi di richiamare alla vita gli annegati sono tutti concordi nel consigliare l’ insofflazione artificiale dell’ aria nei polmoni , come uno dei pro- cessi più efficaci. Il sig. Leroy d’Etioles al contrario, dalle sue importanti ri- cerche relative è stato condotto a riconoscere che questo processo, così universalmente vantato e praticato, presenta nella sua appli- cazione i più grandi pericoli. Di fatti egli ha verificato sopra un gran numero d’animali , particolarmente sopra i montoni , che una insufflazione un poco forte basta per produrre immediatamente la morte. L’autore pensa che i pericoli i quali accompagnano l’ in- sufflazione sono forse la causa per cui si vedono più di rado co- ronati da felice successo i soccorsi amministrati agli annegati. Confermando in una seconda memoria i risultamenti delle sue prime ricerche con nuove esperienze, il sig. Leroy d°’ Etioles es- pone d'aver riconosciuto che certi animali possono molto meglio che altri resistere ad una insufflazione forzata; che per esempio è assai più facile uccidere un montone che un cane della stessa complessione. Egli attribuisce questa differenza alla più grande densità del tessuto dei polmoni in quest’ ultimo animale. L'autore si è occupato inoltre di ricerche fisiologiche intorno al genere delle lesioni che produce l’insufflazione, ed alla causa immediata della morte che ne risulta quasi istantaneamente. Una memoria letta dal sig. Zulia-Fontenelle avanti l' Accade- Li 4 ì 1 159 mia delle scienze di Parigi, ed intitolata: Ricerche chimiche e mediche intorno alle combustioni umane spontanee , è singolar- mente degna d’ attenzione. In fatti le osservazioni che vi sono con- tenute , oltre ad ispirare per loro stesse molto interesse , offrono up nuovo esempio d’uno di quei fenomeni dei quali è stata mo- dernamente messa in dubbio |’ esistenza, soltanto perchè, essendo singolarissimi e poco suscettibili di spiegazione evidente , sono anche talmente rari da non poter esser verificati che da un in- sieme di testimonianze, le quali sebbene sufficienti a convincere li spiriti non prevenuti, possono essere rigettate da quelli che lo sono, o che non si danno la premura o non usano l’attenzione che è necessaria per pesarne il valore. La prima questione che l’autore esamina è questa: Esisto= no combustioni umane spontanee? Egli la risolve affermativa- mente. Quindici osservazioni di combustioni umane spontanee , che egli riferisce successivamente , gli permettono non solo di sta. bilire la realtà incontrastabile del fenomeno , ma anche di far cono- scere le principali circostanze che accompagnano la sua manifesta- zione. Indicando queste circostanze, egli fa osservare: 1,° Che le persone morte di combustione spontanea facevano , la maggior parte , uso smoderato dei liquori alcoolici ; 2.° Che questa combustione è quasi senapre generale, ma che può essere anche soltanto parziale ; 3.° Che essa è molto più rara negli uomini che nelle donne, e che le donne nelle quali si è sviluppata erano quasi tutte in età avanzata. Una sola era dell’ età di soli 17 anni, ed in lei la comba- stione non fu che parziale; 4.° Che il corpo ed i visceri sono stati costantemente bruciati , mentre i piedi, le mani, e la sommità del cranio sono rimasti quasi sempre esenti dalla combustione ; 5.° Benchè a ridurre in cenere un cadavere per mezzo della combustione ordinaria si richieda una grande quantità di legna o d'altro combustibile, pure nelle combustioni spontanee il corpo umano è ridotto in cenere, non solo senza il concorso di fuoco estra- neo, ma senza che la combustione si comunichi ad altri oggetti anche molto combustibili che vi si trovino vicini. In una osserva- zione singolarissima per essersi effettuata contemporaneamente la combustione spontanea in due persone riunite in una stessa stan- za, la combustione non si comunicò alla stanza stessa nè ai mobili che vi erano contenati ; 6.° Non è dimostrato che sia necessaria la presenza d’ un corpo 160 infiammato per sviluppare le combustioni umane spontanee; anzi tutto porta a credere il contrario; 7.° L'acqua, in vece d’ estinguere la fiamma, sembra darle maggiore attività ; ed anche disparsa la fiamma , la combustione in- tima continua ad operarsi; 8.° Le combustioni spontanee sono avvenute più frequente- mente in inverno che in estate; g-° Non si è potato ottenere la guarigione di veruna combu- stione sia , ma solo d’ una parziale; 10.° Quelli nei quali avviene una combustione spontanea pro. vano un calore interno fortissimo; 11.° La combustione si sviluppa ad un tratto, e consuma il corpo in poche ore; 12.° Le parti del corpo alle quali non si estende la combustio- ne soggiacciono allo sfacelo; 13.° Negl’ individui investiti da combustione spontanea si ma- nifesta una degenerazione putrida che produce bentosto la can- crena ; 14.° Il residuo di questa combustione consiste in ceneri grasse ed in fuligine untuosa , che spandono un odor fetido, di cui s' im- pregnano i mobili , e che si fa sentire a gran distanza. Premessa un esposizione delle due teoriche della combustione, fra le quali i dotti sono divisi, cioè quella di Lavoisier, e la più recente del sig. Berzelius , il sig. Ialia-Fontenelle indica le diverse spiegazioni che sono state proposte del fenomeno di cui si tratta, Alcuni credendo vedere una relazione intima fra le combustioni spontanee e l’uso smoderato delle sostanze spiritose, verificatosi ne- gl’ individui che vi soggiacquero , pensano che queste sostanze tro- vandosi continuamente a contatto collo stomaco, penetrino a tra- verso i tessuti organici, e gl’ imbevano fino a saturazione , cosicchè basti avvicinarvi un corpo infiammato per determinarne la combu- stione, Il sig. I. F. rigetta questa spiegazione, 1.0 perchè non è punto dimostrata questa pretesa saturazione degli organi nelle persone dedite all’ uso delle bevande spiritose ; 2.° perchè , anche ammessa questa saturazione , non basterebbe a render combustibile il corpo umano , giacchè in diverse esperienze intraprese espressamente egli ha tentato invano di rendere infiammabile della carne di bove con tenerla per più mesi immersa nell’ acquavite , e perfino nell’al- cool e nell’ etere, Diversi medici, contemplato lo sviluppo di gas idrogene , che 16t talvolta si effettua negl’ intestini, hanno credato potersi svilup- pare egualmente anche nelle altre parti del corpo, ed esservi in- fiammato, o per l’avvicinamento d’un corpo acceso , o per l’ azione dell’ elettricità. Questa spiegazione ; abbracciata dai sigg» Lecat , Kopp ; e Marc, suppone negl’ individui che soggiacciono a com- bustioni spontanee, 1.° uno stato idiolettrico, 2.° lo sviluppo del gas idrogene, 3.° il suo accumulamento nel tessuto cellulare. Que- sta spiegazione sembrerebbe confermata dalla seguente osserva- zione del sig. Bailly. Mentre questo medico faceva in presenza di più di venti allievi 1’ apertura d’ un cadavere coperto d’ un emfisema , il quale era più considerabile nelle estremità inferiori che in qualanque altra parte, osservò che qualunque volta vi si facevano, delle incisioni longitudinali , se ne sprigionava un, gas che bruciava con fiamma tarchina. Inciso |’ addome, ne uscì un getto; che produsse una fiamma alta più di sei pollici. I gas in- testinali , all’ opposto , in vece d’ accrescer la famma , |’ estin- guevano . Il sig. I. F. rigetta questa spiegazione come la prece- dente, per delle ragioni consimili. Egli ha tentato invano di ren- der combustibili delle sottili fette di carne tenendole immerse per tre giorni nel gas idrogene percarbonato , nel gas ossido di car- bonio , e nel gas ossigene. Egli pensa che le combustioni umane non possono attribuirsi ad una combinazione della materia animale coll’ ossigene dell'aria, e ciò per le seguenti ragioni : 1° perchè non si sviluppa una tem- peratura sufficiente ; 2° perchè ammettendo questa combustione come reale, il residuo dovrebbe essere un carbone , laddove si ha in vece della cenere ; 3° perchè uno dei prodotti delle com- bustioni umane spontanee è unà materia untuosa, che non risul- ta mai dalla combustione delle sostanze animali ; 4.° perchè non ne risulta quasi niente di prodotti ammoniacali , dei quali vi è sempre copia in qualunque combustione di sostanze animali. Rigettate così le diverse spiegazioni o ipotesi proposte fino - ra , il sig. Iulia-Fontenelle conclude che il fenomeno di cui si tratta è una scomposizione interna , affatto indipendente dall’ infla- enza degli agenti esterni. Ecco nei suoi propri termini le di lai con- clasioni. « Noi riguardiamo quelle che si chiamano combustioni umane »» spontanee , non come vere combustioni, ma come reazioni in- s, time, e spontanee, dovute a dei prodotti nuovi ai quali dà ori- » gine una degenerazione dei muscoli , dei tendini , dei visceri , ec. »» Questi pradotti unendosi presentano li stessi fenomeni che la T. XXXI. Luglio. 91 >” bEI ” 162 combastione, senza dipendere in modo alcuno dall’influenza d’ a- genti esterni, sia che si ammetta |’ effetto delle elettricità oppo- ste, come piace a Berzelius, o si citi l'infiammazione dell’ idro- gene per il suo contatto col cloro, o l’ accensione dell’ arsenico e antimonio che ridotti in polvere traversino quest’ ultimo gas, ec. « Peraltro si potrebbe oppormi che, qualunque sia la causa la quale determina questa combustione, il calorico sprigionato deve essere considerabile, ed in conseguenza incendiare tutti gli 0g- getti vicini, AI che 10 risponderò che tutte le sostanze combusti- bili non sprigionano un egual quantità di calorico per la combu- stione. Davy ha dimostrato che una sottil rete metallica, la quale abbia 160 maglie per ogni pollice quadrato , e fatta con un filo d’ an sessantesimo di pollice di grossezza , si lascia traversare alla temperatura ordinaria dalla fiamma del gas idrogene , ed all'op. posto non può essere traversata da quella dell’ alcool, quando non sia fortissimamente scaldata. Secondo lo stesso chimico una rete scaldata a rosso lascia passar la fiamma del gas idrogene puro, non quella del gas idrogene percarbonato. Dopo ciò, è probabile che i prodotti dovuti alla degenerazione del corpo pos- savo esser combustibilissimi , senza per altro sprigionare tanto calorico quanto gli altri corpi combustibili cogniti, e senza la- sciar residuo , come questi due ultimi gas; ed in-ultima analisi, io penso che , in alcuni soggetti, e specialmente nelle donne, esista una dialesi particolare , la quale, unita all’ astenia ca- gionata dall'età, da una vita poco attiva, e dall’ abuso dei liquori spiritosi , può dar luogo ad una combustione spontanea. Ma io sono lontano da considerare come causa materiale di questa com- bustione, o l'alcool, 0 l’idrogene, o una soprabbondanza di grasso. L’alcool non rappresenta una parte principale in quest’ affezione morbosa se non contribuendo a produrla, cioè determinando colle cause precitate quella degenerazione di cui ho parlato , la quale dà luogo a dei nuovi prodotti combustibilissimi, la reazione dei quali cagiona la combustione del corpo. « Sarebbe desiderabile che le osservazioni pubblicate fin qui fossero più complete. Io mi propongo di raccogliere tutto ciò che possa servire ad illuminare un soggetto così importante per la medicina legale. Chi desideri conoscere ciò che sia stato pensato e scritto da, varii dotti su questo curioso ed importante soggetto , potrà vedere , fra le altre cose, una lettera del sig. prof. Orioli di Bologna ad un suo amico , venuta recentemente in luce , e nella quale il chiaris- 163 simo autore , dopo aver discorso in genere dell’ importante fenone- no della combustione , e distintene varie forme, comprese e confuse, indabitatamente secondo esso , sotto quella denominazione, propone una sua spiegazione, non tanto delle combustioni umane spontanee , quanto ancora dei fuochi lambenti, dei fuochi fatui, e simili, at- tribuendo nella produzione del primo di tali fenomeni molta infla - enza all’ innervazione, sulla qaale egli aveva dissertato in altra occasione , ed alla quale accordando egli il potere di modificare tutta la chimica animale nello stato di vita , pensa che nel caso con- templato sia per essa, e nel concorso di particolari circostanze , talmente cangiato lo stato elettrico delle molecole componenti le diverse parti del corpo umano ; da fare acquistar loro la positività necessaria perchè ne avvenga |’ unione all’ossigene:, o la combustio- ne, anche senza il contatto d’ ua corpo acceso, o una previa eleva- zione di temperatura, SOCIETÀ SCIENTIFICHE. Società medico-fisica fiorentina. Seduta ordinaria del 20 aprile 1828. — Dopo le solite comu- nicazioni il sig. dott. Borci , supplendo colla lettura all’ assenza del sig. prof. IVespoli , trattenne-la società con un suo erudito di- scorso sulla necessità di una medica polizia. E considerando da un lato il nostro socio, che a malgrado delle mutazioni introdotte nella medica nomenclatura , pure le infermità, che affliggono l’ uman genere non sono cresciute, mentre è d’ altro lato cresciuto somma- mente il numero di chi esercita la medicina , venne a concludere per l’utilità, e per la necessità di un provvedimento che limitasse o ri- stringesse il numero de’ medici, nel tempo che tutelasse con oppor- tane misure non tanto gli interessi di coloro, che del medico possono abbisognare , quanto ancora il decoro dell’ arte: opinando del pari che un provvedimento comunque vi abbisognasse per guarentire ap- presso al popolo la idoneità di quei medici , che balestrati dalla for- tuna , o spinti da qualsivoglia vedata , vengono a stanziarsi, ed a praticare l’ esercizio della medicina in qualsivoglia contrada . Successivamente il sig. Tito Puliti nostro socio conservatore , fece parte alla società, dei resultamenti di alcune sue giudiziose esperienze intorno al modo dì estrarre, con un suo nuovo processo , la cantaridina dalle contaridi. Considerando egli pertanto, che nel- ' l' operare col metodo del sig. Robiquet , |’ evaporazione al fuoco dell’estratto alcoolico delle cantaridi induce una perdita non piccola 164 di cantaridina, e può esser dannosa a chi opera , del ehe patì sopra sè stesso trista esperienza , risolse di trattare piuttosto la polvere delle cantaridi con olio, od aceto, partendo in ciò dal fatto noto, e dall’ uso comune , che si ha in farmacia di inzuppare la polvere delle canterelle con ambedue questi fluidi, onde averne una pasta ef= ficace a svescicare la pelle. A tale effetto infuse nell’ olio scaldato alla temperatura dell’ acqua bollente, una porzione di cantaridi contuse , e filtrato quest’ olio. ancor caldo , riconobbe avere esso disciolta tutta la parte vescicatoria delle cantaridi, più l’olio giallo che esse contengono. Ottenne poi la separazione della cantaridina dall’ olio , lasciandolo in quiete per alcuni giorni , duranti i quali vedde separarsi dall’olio stesso una materia bianca riunita in piccoli gruppi cristallini, dei quali si vennero a ricuoprire le pareti del vaso , eche egli liberò dall’ olio , prima con una nuova filtrazione, poi colla pressione esercitata sui cristalli inviluppati conveniente- mente fra la carta sugante. Riconobbe poi in essi cristalli tutte le proprietà ravvisate dai chimici nella cantaridina , ed alcune anco non per anco notate, e dalla facilità con cui l’ammoniaca, aiatata dal calore , discioglie la cantaridina , e vi si combina in un sapone ugualmente solubile, inclinò il nostro socio a riguardarla come noverabile fra le sostanze gassose. Per un complesso pure d’ esperi- menti giudiziosamente istituiti, ed avvedutamente variati, essendosi egli accorto che la tintura di cantaridi preparata, come generalmen- te suol farsi nelle farmacie non contiene, nè può sempre contenere una dose costante di cantaridina , per ottener questo intento, stimò più opportuno di prepararla, unendo la pura cantaridina a qualche goccia d'olio, e sciogliendola poscia nello spirito. Ed infine, essendogli sembrato di osservare che nelle cantaridi sia contenuto un olio vola- tile non riconosciuto fin quì, ed opinando che tanto quest’ olio, quanto la cantaridina possa avere un' azione sua propria , ed ener- gica sull’ economia animale, propose di adoperare questi due prin- cipii separatamente, onde valutargli nel modo il più esatto. Quindi il sig. dott. Del Greco lesse l’ istoria di una ferita del sopracciglio, complicata da lacerazione del nervo sopraorbitale sini- stro da esso arricchita di perspicaci riflessioni, tendenti, a provare, come i fenomeni da esso lui osservati nell’ individuo ferito stieno a convalidare l’ opinione di Carlo Bell , il quale è di avviso , che i di- versi rami del nervo trigemello servano piuttosto alla sensibilità che ai moti delle diverse parti della faccia, alle quali si distribuiscono, Accadde la ferita , di cui teneva proposito il nostro socio, in un gio- vanetto di 14 anni, e fa prodotta dal calcio di un cavallo che le percosse nel sopracciglio sinistro; e fu tosto accompagnata da per- 165 dita di senso in tutta la cute vestiente la regione sinistra della fron: te; da dolorosa sensazione a tutta la mandibula sì superiore, che in- feriore , lungo gli alveoli del sinistro lato, e da un sapore amaro sopraggiuntogli in bocca , subito dopo la ricevuta ferita , nonchè da uno strato di patina biancastra, di cui se gli coprì tosto la lingua, co- munque un’ora prima del funesto caso non avesse quell’ individuo verun’ appetito, nè si querelasse di alcun incomodo atto ad. indur sospetto in lui di gastro enterite, o di altro consimil distarbo. Medi- cata la ferita colla riunione immedfata si. cicatrizzò. per la mas- sima parte di prima intenzione ; e solo rimase nel centro di es- sa un punto suppurante , che corrispondeva precisamente al luogo della mangiatura sopraorbitaria, e così al punto della recisione del nervo ; ove non fu compiuta la cicatrice , che al dodicesimo giorno, E comunque persistesse l’ insensibilità della cute fino all’ ulti- mo termine della cicatrizzazione della piaga, pure sussisterono sem- pre nella loro intessità i moti del muscolo otentale sinistro, del sopracciglio e di tutti gli altri muscoli della faccia, ai quali si distri- buiscono i ramoscelli del secondo , e terzo ramo del trigemello. Finalmente fu fatta lettura di una istoria, inviata alla società dal sig. dot. Agostino Olmi uno dei medici primari dell’ I. e R. Arci- spedale di S. M. Nuova , nella' quali si ragiona di un grosso cal- colo biliare del volume, e della figura di un’uovo di gallina, di struttura lamellata , ed assai resistente, renduto per secesso da una donna, che tormentata per lungo tempo da ostinato vomito, cessò di vivere pochi giorni dopo avere emesso questa morbosa concrezione. Mostrò la sezione del cadavere esser esso disceso dalla cistifellea nel tubo intestinale, per una morbosa apertura che la metteva in coma- nicazione col duodeno in un. punto, ove queste parti avevano con- tratta precedente adesione, e |’ analisi chimica istituita dal nostro prof. Taddei fece palese, che la concrezione predetta era costituita da colosterina, Seduta ordinaria del dì 11 maggio. — A perta l’adunanza nelle solite forme, e letto ed approvato il processo verbale della seduta antecedente , furono presentate dal segrerario delle corrispondenze le seguenti opere : Su//° ipopio, memoria del dott. Gierl, tradotta in italiano dal sig. cav. dott. Shonderg nostro. socio corrispon- dente : An in morbis inflammatoriis conveniat usus aquae glacie frigefactae , Dissertazione del sig. dott. Celle. Dipoi il sig. dot. Del Greco, supplendo al socio dott. Betti im- pedito fece lettura della prima parte di una sua interessante memo- ria sopra un fango midollare del nevrilema della seconda branca del trigemello, che manifestavasi sotto le forme di un polipo nelle narici, 166 Di questa prima parte però del lavoro del nostro socio sarà , per espresso desiderio dell’autore, reso conto allorquando egli comani- cherà alla società il resto dell’ incominciato suo scritto. D. P. B. Società per la Diffusione del metodo di reciproco insegnamento. Adunanza del 20 Giugno 1828. — Letto che fa ed appro- vato il processo verbale della precedevte solenne adunanza, il segretario delle corrispondenze esibì il solito trimestrale ragguaglio sanitario statogli rimesso dal medico delle scuole sig. dott. An- | tonio Lupinari. Quindi presentò alcuni libri pervenuti alla società dopo l'ultima sua riunione , fra i quali era compreso un rap- porto letto dal sig. Baron de’ Garando nella adunanza solenne tenuta dalla Società di Parigi nel dì 20 aprile decorso. Tal rapporto era il decimoquarto nella serie dei congeneri documenti pubblicati dalla Società di Parigi in fine d’ogni anno, cominciando dal primo della sua fondazione. Qaella Società essendo divisa in differenti sezioni, ognuna delle quali si occupa dell’ economia , della direzione dei metodi, dell’ ispezione delle scuole , e della censara dei libri, così il rap- porto del sig. De Gerando trovasi diviso in tanti distinti articoli quante sono le suddette sezioni della Società ; e ogni articolo contiene il ragguaglio dei lavori esibiti nel corso dell’anno dalle respettive sezioni. La sezione incaricata della direzione dei metodi ha avuto luogo di esaminare i resultati di un metodo asserto d’ ibvenzione del sig. Bourousse Laforre per l’ esercizio della lettora 5 ma l’in- ventore limitandosi ad esibire i resultati ha fatto segreto del suo metodo sperando di formarne una sorgente di lucro ‘. Un altro inventore di un metodo più spedito per insegnare a leggere, il sig. Bebian, ha francamente mostrati i suoi principii e la loro appli- cazione, meritandosi moiti elogi per parte dei componenti il co- mitato d’ ispezione. Fa menzione il sig. De Gerando anche di al- tro metodo praticato per l’istesso genere d’ insegnamento , e im- maginato dal sig. Valleio, senza per altro manifestare l’opinione della Societàfsul merito di un tal metodo , che appunto attual- mente va esperimentandosi. Il soprint. alle scuole della Soc. di Firenze fu incaricato di esa - minare in che principalmente consistano le differenze fra i nuovi metodi di sopra indicati, e gli altri che sono generalmente adot- tati fra noi ; e di farne quindi rapporto alla Società. Il comitato di censura dei libri, presso la suddetta Società 167 parigina , ha indotti alcuni miglioramenti nel giornale pubbucato dalla Società : raccomandata una nuova edizione del corso del di- segno lineare del sig. Francoeur assai ampliato dall’autore: un istrazione per le scuole degli adulti del sig. Basset; e una nuova geografia elementare del sig. Meissas, Le scuole dirette dalla Società di Parigi nell’ interno di quella città pei fanciulli sono 25; vi concorrono 2268 maschi e 1462 fem- mine : in tutto 3730 individui. Il numero delle scuole nei dipar- timenti diminuito nei decorsi anni è nuovamente aumentato: e con- tinuerà ad aumentarsi perchè da ogni parte giungono alla Società annunzi di fondazioni di nuove scuole. i Sono state aperte in Parigi tre scuole per i maschi adalti, e tre per le femmine pare adalte. Le lezioni si fanno di sera e vi concorrono 248 individui, Un comitato presiedato dal sig. di Stael si è formato espres- samente per fondar delle scuole che staranno aperte nei giorni festivi, e nelle quali potranno ricevere l’ istruzione elementare e quella del catechismo gli individai che non posson dare alcun tem- po a tal genere d’ istruzione nei giorni feriali. Nelle ore destinate al. riposo dei manifattori si danno molti corsi di disegno lineare , che son riguardati come preparatorii a quello di geometria e meccanica applicato alle arti del sig- Da- pin, che si insegna ogni giorno più estesamente in Francia, e fuori. Le corrispondenze della Società di Parigi numerosissime sem- pre , e sempre irteressanti, contengono le notizie seguenti : Le scuole dei poveri in Irlanda son giunte a 11823 : gl’ in- dividui che vi concorrono a 500 mila : e i libri dispensati dalla Società in numero di 1,152,194 esemplari. La Società di Londra ammesse nell’ ultimo anno 132 nuovi maestri e 68 maestre ; dotò num. 1043 scuole; e incoraggì la fon- dazione di 222 nuove. Alcuni dei nuovi istitutori come sopra am- messi son stati spediti in Persia ed in altri paesi dell'Oriente. In Danimarca le scuole erano alla fine del 1827 in num. di 2003; e 368 dovevano aprirsi nel seguente anno, Esistono in Svezia 1830 scuole : nelle quali s’ insegna anche il canto e il disegno lineare. | Nel regno dei Paesi-Bassi sopra una popolazione di 6,267,286 I individui, si contano 633,859 alunni delle scuole elementari. | Il granduca di Saxe- Weimar ha obbligati per mezzo di legge | tutti i padri a inviare tatti i figli che hanno compiti 6 anni alle | scuole elementari. | 168 Una scuola di reciproco insegnamento è stata fondata a Bar- cellona ; e di altre sembra che si prepari l’ istitazione nell’ alta Catalogna. Nell’ isola di Malta si trovano due scuole, in una delle quali si instruiscono 179 fanciulli, nell’ altra 155 ragazze. Il presidente Capo d’ Istria ha ordinata la introduzione del sistema di reciproco insegnamento in Grecia. A. Kalassa in America esiste una scuola diretta da un istitutore francese. Nel resto dell'America , in Affrica e nell’ Indie il me- todo si propaga ogni giorno di più. Solamente Madagascar possiede 32 scuole, alle quali sono ammessi 1525 maschi e 453 femmine. L’ entrata della Società di Parigi è atumontata nel decorso anno a franchi 23056: 75; le spese a franchi 20993:80; sicchè si è verificato un avanzo di franchi 2062 : 95. Il numero dei membri paganti è aumentato nell’ultimo anno di 944 individai. Dopo quest’ interessante partecipazione, il soprint. aile scuole della Soc. fior. rese conto del loro stato, e potè assicurare la Società che il numero degli alunni è tanto aumentato quanto lo comportano i locali destinati ad uso di scuola ; cosicchè conveniva in avvenire astenersi da concedere nuove ammissioni , finchè non avessero com- pito il corso dell’istruzione alcuni dei fanciulli che frequentano attaalmente le scaole suddette. Affermò che i buoni risultati del- l’ adozione del metodo d'’ Hamilton per l'esercizio di lettura vanno ogni giorno aumentandosi; e frattanto si fanno maggiori progressi dagli alanni in calligrafia, aritmetica , e disegno lineare. Per mostrare che :anche la morale degli alunni si fa sempre mi- gliore , il soprintendente assicurò la società, che ad onta dell’ acere- sciuto numero degli alunni la disciplina si mantiene rigorosissima , e rarissimi sono i casi in cui faccia duopo per conservarla di ricorrere alle punizioni. Il fatto seguente narrato nella circostanza di cui si tratta dal soprintendente, e accadato nella scuola di S. Chiara; è pur esso Qaa prova significantissima del buon animo degli alunni che la frequentano. Si presentò per essere ammesso nei primi di giugno decorso un fanciullo appartenente a. poverissima famiglia, non avendo di che ricuoprir la sua quasi completa nudità. Per questa circostanza il maestro ricusava di riceverlo, quando tre dei suoi scuolari, nominati Giuseppe Fedi, Cesare Castagni, e Luigi Sanesi, accorgendosi del motivo per cui quell’ infelice fanciallo avrebbe dovuto restar privo dell’ istruzione , presolo con loro, gli somministrarono dei proprii . i 169 abiti di che vestirlo intieramente, e lo ricondussero quindi alla scuola , ove progredisce rapidamente nell’ istrazione che vi si am- ministra. Volle la società che‘il maestro della scuola normale fosse inca- ricato di manifestare la sua sodisfazione ai tre prenominati alunm e alle famiglie alle quali appartengono. Successivamente il soprintendente suddetto richiamò |’ atten- zione dei suoi colleghi sopra alcuni inconvenienti che sembrano far giudicare poco opportuno per uso di scuola il locale nel quale si trova attualmente la scuola normale , e propose che allo spirare del fitto fosse la scuola trasportata in altro luogo , che egli credeva di poter indicare. La proposizione fu rimessa al Consiglio d’Economia, che ricevè contemporaneamente l'incarico di farne rapporto con la sollecitu- dine possibilmente maggiore. Presa quindi la parola dal sig. march. Tempi vice-presidente della società, informò egli i suoi colleghi che la scuola Comunitativa di S. Gimignano fu riformata sul nuovo sistema nel mese di novem- bre 1827. Quando era essa condotta sull'antico sistema di istruzione individuale vi concorrevano n.° 25 alunni, ora ve ne intervengono giornalmente oltre So, e il numero degli inscritti sul registro è di 74. Vi si osserva ottima disciplina e somma nettezza nei’ fanciulli, sebben quasi tutti appartengano alla classe povera. L’istrazione non è per ora spinta oltre la sesta classe sebbene nell’aritmetica al- cuni fanciulli abbian fatti significantissimi progressi. Nel dì 13 maggio decorso vi fu fatta Ja prima distribuzione di premii, a cui intervennero i. parenti di molti alunni e non pochi possessori del luogo. Il proposto sig. Tosi, uomo distintissimo e ve- nerabile per età e per dottrina, fece un eloquente discorso adattato alla circostanza, sforzandosi sopra tutto di fare apprezzare i vantaggi del nuovo metodo. Anche l’istrazione del disegno lineare vi è_ stata introdotta, nella quale promettono di riescire assai bene quegli alanni, per quanto di abitudini assai rozze. Dichiarò il sig. march. Tempi che l’ottimo stato di quella scuola dovevasi allo zelantissimo maestro di essa sig. Giuseppe Delli, e alle premure instancabili dei sigg. Canonico Leonardo Pesciolini, Vittorio Vecchi, e Iacopo Ceramelli. La Società volle che fosse per espressa deliberazione manife- stata la sua gratitudine al sig. march. Tempi, che nella qualità di gonfaloniere di S. Gimignano ha avuta la parte maggiore alla rifor- ma di quella scuola , e nominò poi soci corrispondenti i sigg. Giu. T. XXXI. Luglio. 9° 170 seppe Delli, Rev. Leonardo Pesciolini , Vittorio Vecchi, e Iacopo Ceramelli. Finalmente fu nominato socio ordinario il sig. Bernardo Mar- chesini di Firenze. NeECROLOGIA. Giuseppe Avanzini. Le facoltà dell’intelletto e del cuore sono strette da tali vin- coli di fratellanza e di reciproca dipendenza fra di loro, ch’ egli è quasi impossibile che una di esse imperfetta o inferma langui- sca, e che le altre tosto non ne risentan gli effetti . Di fatti, noi veggiamo d’ ordinario che quando le scienze e le lettere van- no pel mondo disgiunte dalle morali virtudi, indarno esse tenta- no di cogliere quello scopo sublime a cui sono o esser debbono destinate. Il perchè noi provammo gran maraviglia sempre che ci avvenimmo in uomini di lettere non vulgari, che offerissero in se stessi la colleganza deforme delle turpitudini del volgo con una rara dottrina. E pure sventuratamente (ci è forza di confes- sarlo) una tal colleganza ai giorni nostri non è tanto rara. Per la qual cosa, quando la morte ci viene a rapire talun di colo- ro, in cui la scienza e l’ ingegno alle morali virtù s’accoppiava- no, ci convien deplorarne doppiamente la perdita. Uno di questi, e tra’ primi, nessun dirà che non sia stato 1 ab. Giuseppe Avanzini , professore delle matematiche sublimi nella R. I. Università di Padova , e socio del R. I. instituto ita liano, e della celebre società italiana de’ Quaranta, ete. etc. nato in Gaino nella riviera di Salò ai 13 di dicembre 1753, è mancato in Padova ai 18 di giugno 1827. Fece i suoi studi nel collegio di Salò, e poi nelle scuole di Brescia, e manifestò fin dalla prima sua età una forte inclinazione per le scienze fisicomatematiche , nelle quali poscia ottenne rinomanza meritata , ed avversarii il- lustri, benchè non generosi, nè meritati. In questi suoì primi studi egli ebbe una ventura non comune, un maestro della ma- tematica di costumi semplici e schietti, e d° animo disinteres- satissimo . Questi fa Domenico Coceoli, del quale egli ragionava sempre con viva gratitudine: nè ventura men buona fu quella, che il nostro Avanzini incontrò quasi appena promosso al sacerdozio (l’anno 1777) quando strinse amicizia col co. Carlo Bettoni, in- signe fautore delle scienze , filosofo umano ;,e vero amico degli uomini, il quale lo prese in casa a compagno de’ suoi studi di 171 fisica e meccanica pratica. Della qual compagnia fu nobile frutto l’ opera intitolata Pensieri sul governo de’ fiumi (Brescia 1782) che guadagnossi le laudi de’ più rinomati idraulici di quel tem- po. E chi sa quale altro dono non avrebbe ella fatto alle scien- ze , se la morte immatura di quel generoso cavaliere non avesse în sul più bello arrestato il volo anco al giovane Avanzini , na= to di povera benchè onesta famiglia. Se non che ; l’amicizia dei virtuosi e valenti uomini , per breve ch’ ella sia , può, ben più che altri non pensa, sul nostro avvenire. Così quella collegan- za illustre, che su le prime mise l’ ali all’ ingegno dell’ Avan- zini, gli aperse in un tempo l’occasione di conoscer sè stesso , e farsi conoscere altrui , e procacciògli la benevolenza ed il favore d’ un P. M. Giorgi, e d’un Cesarotti, e quindi 1’ impiego di maestro di matematica e di fisica, prima nel collegio di Noventa, e poi nel regale collegio di S. Marco. Le varie vicende d’ Italia , note a ciascheduno, le quali non lasciarono fermo nessuno stato di cose, nè di persone, tramu- tarono or qua or là anche il nostro Avanzini, che fu di mano in mano professore di geometria ed algebra nella università di Padova (an. 1797), direttore e segretario dell’ accademia di Bre- scia (an. 1801), vice-segretario dell’ Istituto italiano che allora risiedeva in Bologna, poi socio pensionato di esso (an.1803-1804) ; professore di nuovo in Padova della fisica generale e delle mate- matiche applicate (an. 1806) e finalmente successore nella stessa università del celebre P. Cossali, che vi occupava la cattedra delle Matematiche sublimi (an. 1816). In questo mezzo , e in- fino al termine estremo della sua vita, egli non fallì mai agli studi suoi, nè i suoi studi fallirono a lui, siccome chiaro il pa- lesano i non pochi scritti ch” egli tramanda alla posterità , spe- zialmente su la difficile e scabrosa scienza delle acque, nella quale ei valse (così opinano le persone intelligenti) co’ suoi tro- vati a segnar quasi un’ epoca novella. Ma le cose di questo mon- do sono costituite e frammischiate in guisa, che non di rado l’ uom trova la sua sventura in ciò che formava la sua gloria ela sua felicità. Ecco che l’egregio Avanzini nella scienza delle acque , ch’ era la sua prediletta ed il suo più splendido vanto , trovò appunto le più fiere amarezze della sua vita, quando un chiarissimo professore scese ad impugnarlo con modi indegni d’un leale cultore delle scienze , suscitando un fremito d’ indegnazio- ne in ogni animo gentile, nè appagando pure gli amici della scien- tifica verità; mentre il nostro Avanzini, generoso anche nel giusto suo sdegno, gittò il guanto della disfida, ed invitò a bat- 1-2 tersi a singolare tenzone il suo mascherato avversario, appellan= . dosi al giudizio definitivo delle tre università del regno d’ Italia; fatto spiacevole , che basterà solo l’ aver qui toccato. Chi cono- sceva amendue i campioni, nè vuol tradire la propria coscienza per ispirito di parte, sa bene qual fu il Grifone e il Martano di quella scandalosa tenzone. Se alcuno , che non avesse altra conoscenza del prof. Avan= zini, si facesse a scorrere i titoli delle opere di lui, verrebbe per avventura nell’ opinione, ch’egli fosse alieno affatto, co- m°è pur troppo la più gran parte degli scienziati italiani, dalle belle lettere; nè con ciò io intendo d’accusare di barbarie il suo stile, mentre invece parmi questo diverso non poco da quel- lo, che stoltamente stimarono di dover usare molti de’nostri ma- tematici, o fisici, quasi sdegnassero di seguir 1’ esempio degli Zanotti, de° Manfredi , de’ Valisnieri , per tacer de’ più antichi; intendo bensì di dire, che in que’titoli non iscuopresi alcun in- dizio, per cui l’uom creda che il loro autore siasi punto curato di altri studi che de’fisico-matematici; e pure sì fatta opinione travierebbe molto dal segno. Imperciocchè lo scienziato Avanzi- ni, non solo aveva salutato, come suolsi, le belle lettere nella sua prima gioventù , ma egli dava, in tutto il corso della sua vita, le ore del suo riposo agli ottimi scrittori delle tre lingue latina italiana e francese, e leggeva con sommo diletto i poeti ita- liani; de’ quali egli sapea con forza e con grazia i più bei versi recitare; anzi noi udimmo più volte il gran matematico Avanzi- ni negli ultimi anni della sua vita, e mentre insegnava con tanto amore le matematiche sublimi, prediligere le belle lettere a tutte ie altre discipline , reputandole come le più convenienti alla na- tura dell’ uomo, e le più atte a consolarlo nelle sue afflizioni, e nelle generose imprese a sospingerlo. Egli avrebbe dato opera, fornito qual era d’ardente imaginazione, e di cuor sensitivo e gentile , con non mediocre riuscita all’ eloquenza e alla poesia , facendo altrui sentire ed amare il bello ed il vero ad un tempo. Se non che, chi ben considera le condizioni di alcuni paesi; e lo stato degli uomini e delle cose, annovererà probabilmente fra le buone venture dell’ Avanzini altresì l’essersi egli ristretto, o il giudizio od il caso o la natura sua che ve 1’ inducesse, alle più severe speculazioni. Egli così non ebbe a niegare a se stesso il più vivo piacere che uno scrittore possa provare, quello cioè Ai versar sulla carta quanto gli va per la mente, quanto il cuo- re gli scalda; non ebbe a sudare per dover dir solo a mezzo i suoi più nobili pensamenti, quasi dî lor vergognasse ; non ebbe 17% a pubblicar mutilati o mascherati, o sepellir nell’ oblio , i suoi più alti concepimenti ; la penna non gli tremò fra le mani seri- vendo; nè gl’ingiusti stranieri leggendolo attribuiranno ad in- gegno meschino , o ad animo vulgare, ciò che procede dalla più dura necessità. E certamente l’ anima nobile e franca dell’ Avanzini avreb- be aborrito di fare strumento di adulazione e di servitù 1’ arte divina della parola , che Dio ci diede appunto per separarci dai bruti, e infino a lui sollevarci. Egli, che sentivasi brillare in petto la gioja al racconto d’ un’ azione magnanima, egli che ca- deva in una tristezza profonda come venissegli udita una soper- chieria, una viltà, come mai avrebbe egli saputo vestir la ma- schera dell’ ipocrisia politica o religiosa per lusingare i potenti e deludere il volgo, o farsi novello Aristippo sotto il tratto ed il pallio di Diogene ? Nè a lui faceva mestieri di procacciarsi per tutte le vie una larga fortuna , a lui che l’ antica modestia e semplicità faceva presiedere alla sua casa, ed in una piccolissi- ma villetta, che il puro necessario adornava, riponea. tutte le sue delizie. Così noi vedemmo più volte un Cesarotti ed un Monti accorgersi appena delle suppellettili delle loro stanze, che altro che libri non fossero . Strano farnetico de’ nostri giorni! I letterati | correre dietro alla magnificenza , allo splendore, a tutte le squi- sitezze del lusso , agli strepiti del gran mondo , ed abborrire la solitudine , e forse anche i libri! Quindi quel carattere equivo- co, che loro attribuisce taluno , e che procede da quella sma- nia onde sono invasi di usare co’ grandi , tra’quali eglino acqui- stano una inclinazione ai piaceri dispendiosi e ridicoli, per cui poscia son tratti a brigare impieghi, pensioni , e titoli, e ad av- vilire il loro animo , ed il loro ingegno a disperdere. Il buon Avanzini era ben lontano dall’ imitare in ciò i letterati de’nostri giorni , come era parimenti lontano dall’ imitarli in quell’ altro loro mal vezzo di trascurare gli obblighi del proprio ministero , che pure esser dovrebbono la prima cura dell’ onesto uomo. E moi non sappiamo ne’ tempi antichi o ne’moderni chi ponesse in ciò più coscienza. Le parole degli amici avevano gran poter su quell’ animo sempre , salvo però quando eglino il consigliavano di risparmiare la sua delicata salute, rallentando il fervore de? suoi studi, ed attendendo con meno assiduità alle lezioni della sua cattedra. In vece di dar retta a que’ saggi consigli, egli violava le sue convalescenze per tornar presto a’ suoi cari disce- poli; anzi accadeva sovente, che giacendo infermo nel letto ‘fa- peasi venire i più valorosi fra essi, per consolarsi della loro 174 compagnia ; e quella visita, ch’ esser doveva per lui una di- strazione piacevole , riusciva d’ ordinario in una bella e lunga lezione . Ora che diremo noi delle altre morali virtà dell’egregio Avanzini , della sua umanità, della sua indulgenza, della sua carità veramente evangelica , e sopra tutto di quell’ardente ami- cizia , ch'era il più caro alimento dell’ esser suo ? Scontento ul- timamente degli uomini, e d’ urhor melanconico ; che pendeva ad un’ apparente misantropia, benchè fuggisse la conoscenza di nuove persone, pur nen sapea chiudere il cuore a chi mostra- vasi degno di amarlo e di esserne riamato, e la sua amicizia era attiva, ferma, compiacente, e forse ancora ella fu, se non sempre (e chi può tanto vantare nella sua vita ?) sì più d’ una volta felice. E l’ultimo esempio , se altro non fosse , varrebbe ei solo per mille. O Avanzini, o Zendrini, come voi foste un’ani- ma in due corpi! Era una consolazione, un conforto alla virtù, una vera edificazione il vedervi insieme. Voi c’insegnavate quali esser dovrebbero i letterati fra loro ; voi smentivate ogni giorno 1° antico dettato , che il vasaio disama il vasaio. Il vivo aspetto della vostra fratellevole unione ci rappacificava col nostro pros- simo, ci recava alla stima ed all’ amore degli uomini. Il nostro Avanzini partissi per sempre da noi, e tu, o mio Zendrini, ri- manesti solo a piangere sull’ amico tuo. Ma no, che solo a pian- gere tu non rimanesti. Rimase ancora un altro, ahi misero! ch’ egli amò, che tu amasti; che partecipava del vostro recipro- co affetto, benchè terzo di valore e di età, e ch’ egli soleva no- mare il suo ultimo amico: un altro, che, dopo tante perdite raddoppiate , accumulando duol con duolo , non vede oramai in- torno a sè che un deserto, ed una tomba che nel suo seno lo chiama. M. P. Cav. Francesco Bocci. È debito sacro di’onesto cittadino il fregiare di lodi la memoria di quei trapassati che si studiarono in vita di ben meritare della patria e degli uomini, perchè ciò serva di conforto ai buoni , e sia loro di eccitamento a preservar nel ben fare. Fa però di mestieri che'gli elogi degli estinti non sieno brutti di adulazione , ed esa- gerati, come spesso accade , ma giusti e veri; avvegnachè quei primi ridondano in biasimo dell’ encomiato. E sarebbe pur da desi- derare , che a spavento dei malvagi, e del vizio felice , fossero dalla pubblica esecrazione accompagnati alla tomba tutti coloro , che nocquero in qualunque modo alla società di cui fecero parte , > x : 9 T 4 175 e furono di vitupero alla patria. Benchè ben provveda a questo la storia, che ne tramanda all’ età più remote, segnati a caratteri d’obbrobrio , ed espressi in tremendi colori g.’ indegni fatti, ed i nomi. To però non temo punto d’ incorrere nella taccia di adulatore, nè in quella di esagerato , dicendo che il mio compatriotto cava- liere Francesco Bocci da Chianciano, mancato ai vivi nei primi giorni dello scorso giugno, nella qualità di Console generale di Toscana in Genova, fu cultissimo del nostro bello idioma , e del- l'italiana letteratura , ch’ei professò pubblicamente con plauso , pel corso di ro anni nella Ligure Università , avendovi a colleghi per la greca , e per la latina, il celebre P. Solari; ed il ch. Gagliuff; ch’ ebbe candido e leale carattere, e coltivò tutte quelle sociali virtù, che rendono l’uomo amico dell’ uomo ; che fu sì gentile delle maniere e del tratto nel conversare, da far nascere desiderio della sua compagnia in ogni animo culto e ben fatto: che in tuttoil corso non breve di una vita . ch’ ei condusse al settantesimo sesto anno, mise ogni più vivo impegno nel giovare ai suoi simili ; che nella condizione di privato , come in quella di pubblico professore, ed in quella di diplomatico , caldissimo com'era di carità di patria, e d’illibata morale, si adoprò sempre con tutto lo zelo possibile nell'adempimento de’ suoî doveri; e che infine lasciò morendo gran desiderio di sè , negli animi di tutti quelli che lo conobbero in vita , perfetto cittadino , ed uomo veramente dabbene. D. VALERIANI. ERRATA CORRIGE AL FASCICOLO PRECEDENTE. Pag. 81. Lin. 13. Bopp leggasi Kopp 8a. 18. Tumim Turim 176 RecLamo Dex ste. PROF. Gem. Riccarpi DI MopemaA, INTORNO AD UN ARTICOLO INSERITO NELL’ANTOLOGIA. Docvomanti. Lettera al Direttore dell’ Antologia. Stimatissimo Signore Est interdam ita perspicua veritas , ut cam infirmare culla res possit; Cic. Pro Quin. Percorrendo la Rivista letteraria nel fascicolo dell’Antologia recentemente uscito alla luce n.° 83-84 novembre, e dicembre 1827, mi è avvenuto a pag. 251 e seguenti d’ arrestarmi all’ annunzio dell’ edizione ultimamente eseguita costì in Firenze presso la ti- pografia all’ insegna di Dante delle poesie scelte edite ed inedite del fu conte Giovanni Paradisi ; e fra i diversi squarci di com- posizione, e le relative note ivi riportate, quella all’ Ode XIX, composta per le nozze dei signori Francesco Bagnoli e Vittoria Parigi di Reggio, la quale , chiunque possa esserne 1’ ‘autore , s° accorda però assai bene nel suo contenuto coi versi cui si ri- ferisce, mi ha grandemente colpito , venendo in essa con ardi- tezza asseriti fatti, che sono assolutamente, e notoriamente in= sussistenti ; per modo che mi pare ufficio di uomo onesto lo smen- tirli pubblicamente. Veduta quindi prima di tutto la mentovata edizione, ne feci un confronto colle cose inserite nell’Antologia, dietro il quale dovetti riconoscere, che sebbene l’ estensore del- l’ articolo fosse stato in quanto ai sentimenti fedele nell’ Estrat- to, pure lascia in lui traspirare una troppo tenera premura ed una soverchia prontezza a divulgare una censura, che vien fatta senza verun fondamento a magistrati del governo Estense, essen- dosi poi anche permesso di fare stampare arbitrariamente in ca- rattere diverso alcune parole, onde maggiormente fermare l’ at- tenzione dei lettori. Comunque però la cosa sia, e ritornando alla nota in quistione , l’ oggetto della medesima è di render palese la circostanza del Bagnoli , che non potè mandare ad ef- fetto il concertato progetto di fare gli sponsali compiuto il corso degli studii, e presa la laurea dottorale , giacchè « non si sa per » quale equivoco di chi soprastava in Modena alla pubblica istru= » zione, sorse un lieve e brevissimo tumulto fra gli studenti, 7" à agi’; » il chè indusse il governo a chiudere per sempre 1’ umiversità ; » e lo sposo per non differire soverchiamente la data promessa » dovette dunque celebrar le nozze prima d'aver compiuto l’in- » tero studio legale. » Ora da quel vero tanto pomposamente ce- lebrato nell’ incominciamento dell’ Ode , alla quale si riferisce la nota , per un singolare contrasto 1’ A. totalmente si allontana. Ed in fatti fu il 6 aprile 1821 il tumulto che qui si \accenna , il quale se fosse lieve e brevissimo non voglio io discutere : solo mi occorre di ricordare , che siccome dalle informazioni prese ri sultò , che i principali promotori di esso erano stati gli studenti della facoltà legale, così per essi soltanto furono sospese le scuo- le per alcuni giorni, mentre senza interruzione continuarono quelle delle altre facoltà; che coloro fra i suddetti studenti; che poterono dimostrare di non avere avuta parte al tumulto , e così alcuni altri in favore de’ quali militava ‘qualche titolo di riguar- do , vennero il primo maggio successivo riammessi ‘alle. scuole , che , sebbene con discipline alquanto più ristrette continuarono come per lo innanzi, per modo che alla fine dell’. anno scolastico furono secondo il solito conferite le lauree... Gli altri poi, cui non venne fatto di provare in qualche plausibile modo la loro innocenza, perdettero un solo anno di studio, giacchè, ben pochi eccettuati (*) , nel successivo anno scolastico 1821-1822 furono ammessi a continuare il loro corsò ; ed il Bagnoli, per cui tanto pateticamente ‘s’ interessa l’A., conseguì la sua laurea alla fine di questo stesso anno. Ora come combina ciò coll’ essere stata per sempre chiusa 1’ università ?. Il fatto è, che' l’università degli studii } dall’ epoca della sua restaurazione operata nel 1815 dalla munificenza dell’ attuale Sovrano, ha sempre esistito come esi- siste anche presentemente, e solo la sua organizzazione, quando non si voglia; lochè non può supporsi giammai, attaccare l’idea di università alla, materiale riunione delle scuole in un medesi- mo locale, ha subita una modificazione , della quale giudico do- vesse farsene un merito, e darsene anzi somma lode alla sapien- za dell’ ottimo principe , che delle diverse facoltà, di. cui già componeasi l’ università, generosamente ha formato altrettanti stabilimenti , i quali dipendono , siccome da centro comune, da quello stesso magistrato , che presiede alla pubblica istruzione , e nei quali i giovani a fronte di ben limitata pensione sono com- (*) Il tratto in corsivo, il quale si trova nell’ originale del sig. Riccardi, »è stuto soppresso nel giornale di Lucca. Ved. qui appresso. Nota det Direttore dell’ Antologia, T. XXXI. Luglio. 23 178 pletamente istruiti , ed accuratamente invigilati fino al compi- mento de’ loro studii; ed altri nuovi stabilimenti ha inoltre in- stituiti per 1’ insegnamento delle stesse facoltà ; e di altre anco- ra per le quali in passato qui non eravi ammaestramento veru- no ; e tutto ciò onde provvedere al bisogno ed al comodo di ogni ordine di persone , e per la maggiore diffusione dei lumi. Mi sem= bra dopo ciò, che fosse per lo meno inutile la ‘declamazione & conforto dei buoni, colla quale 1° A. chiudendo la ripetuta nota si propone di mostrare , che l’ istruzione non potrà per l’ avve- nire impedirsi per qualunque ostacolo. Qui non si tratta d’impedire l'istruzione: si tratta anzi tutto il contrario di diffonderla ; e ‘le misure; e disposizioni, che si prendono dal governo non possono anzi che essere ai buoni del massimo conforto , poichè fanno eviden- temente conoscere , che solamente esso la vuole diretta al mag- gior vantaggio della società , proponendosi di formare degli uo- mini ;, i quali unendo la pratica della religione e dei doveri so- ciali all’ insegnamento delle scienze , e delle arti riescano mori- gerati e veramente utili e fedeli sudditi, e di affidare ad essi in seguito ed opportunamente l’ esercizio delle professioni civili, e delle cariche diverse. In questi pochi versi mi sono occupato di portare possibil mente la luce della verità sopra quell’argomento , che più forte mente mi scosse nel dare un’ occhiata alle produzioni poetiche di un uomo , che se fu distinto in diversi generi ; lo fu particolar- mente in questo; ma che nello stesso tempo sentì le. passioni al pari di qualunque altro. Quali che si fossero però le sue. opinio- ni, ed i suoi principii, avrei desiderato di rinvenire in lui l’esat= tezza de’ fatti, alla quale la coscienza di uno scrittore non deve mancare giammai : e tale è 1’ esattezza , che in questi cenni ho procurato di richiamare sopra un solo oggetto , mentre so ; che tanti altri meriterebbero analoghi rilievi. Ma per. questo lascio altrui la cura, mentre per me sarò contento se VS., cooperando allo stesso scopo onde la verità abbia tutta la pubblicità, che le si compete, vorrà accordare un posto nell’ erudito di lei gior- nale a questo mio scritto . E confidando di essere favorito , mi dichiaro Di VS. Pregiatissima Devot. Sero. (firmato) Geminrano Riccarpi pro- fessore di matematica pura ed ap- plicata nella R. Università degli studii. Modena a dì 23 marzo 1828. Seconda lettera al Direttore dell’ Antologia. Pregiatissimo Signore. Sebbene la risposta data verbalmente da VS. a codesto sig. Beroaldi riguardo alla nota mia lettera del dì 23 marzo p. p. mi lasci nell’ incertezza , se ella poi sia per riconoscere opportuno di pubblicarla nell’ Antologia , pure la rettitudine e la nobiltà de’ sentimenti di VS. mi lusinga tuttavia di poter essere ne miei desiderii soddisfatto. Siccome però preme sommamente a me, ed a molti altri eziandio , che ciò sia eseguito colla maggior solle- citudine possibile , così la prego ad aver la bontà di manifestar- mi in proposito le precise di lei deliberazioni, onde , qualora Ella non potesse per ragioni particolari a me ignote compiacer- mi, io possa giovarmi d’ altro mezzo per impedire che resti ul- teriormente defraudata la verità , che nel caso presente , parmi poi anche sostenuta ne’ modi i più urbani. Frattanto, in attenzione di un di lei pregiato riscontro, mi confermo con particolare stima Di VS. R.* Devotiss. Obbl. Servitore Grminiano Riccarpr. Modena a dì 6 aprile 1828. Risposta del Direttore dell’Antologia al sig. prof. Grminiano Riccarni di Modena. Sig. prof. Stimatissimo. Firenze 8 aprile 1828. Per mezzo del sig. Beroaldi ho ricevuto successivamente due pregiatissime sue: la prima destinata all’ Antologia ; la seconda che mi domanda di decidermi colla maggior possibile sollecitu- dine riguardo all’ inserzione della medesima nel suddetto mio giornale. Per ottenere il suo intento Ella invoca la rettitudine dei miei sentimenti; ed io la ringrazio di non dubitarne ; ma appun- to-perchè i miei sentimenti sono retti, devo farle la seguente dichiarazione. La sua lettera non può essere inserita nell’ Antologia che 180 quando sia accompagnata di note e di osservazioni giustificative dell’ articolo che fa l’ oggetto del suo reclamo. S’io la stampassi senza queste note ed osservazioni, il pubblico potrebbe interpre- tare sinistramente la cosa; ed a ciò non voglio espormi. Io non stamperò mai cose che non fossero approvate dall’ I. e R. Cen- sura toscana ; ma nessuno potrà mai farmi stampare, come di mia spontanea volontà , ciò che mi paresse contrario alla rettitudi- ne ed all’ indipendenza de’ miei sentimenti: rinunzierei piuttosto a fare il giornalista. Insistendo VS. perchè la detta sua lettera venga pubblicata nell’ Antologia, io la presenterò all’ approvazione dell’ I. e R. Censura toscana, accompagnata di quelle note e osservazioni che crederò le più adattate alla circostanza , e senza le quali, devo ripeterglielo , non stamperò nè pubblicherò nulla. Dipenderò dunque da VS. per sapere se le conviene. questo modo , e dall’ I. e R. Censura toscana per la necessaria appro- vazione. Credo però di dovere aspettare la sua replica, prima di sottoporre qualunque cosa alla Censura suddetta. Ma prima di terminare la presente, ed ora che con tutta schiet- tezza le ho manifestati i miei sentimenti, mi permetta di farle osservare con altrettanta sincerità , che a senso mio sarebbe un procedere più amichevole, e forse più cauto per parte sua , di non provocare una polemica a proposito di un per sempre, sicura- mente azzardato (e voglio sperare non fondato), ma che per es- ser tale rispetto al futuro , non cambia in nulla il fondo della questione ch’ io sarei costretto di considerare . Il per sempre è passato inavveduto , o è già dimenticato dal piccol numero dei lettori dell’ Antologia. Lo stampare la sua lettera , sarebbe dare alla cosa un’ importanza che non ha mai avuto. Ho l’ onore frattanto di rassegnarmi con la più distinta stima . Di VS. Illus. Dev. Umil. Servitore G. P. Vieussevx. Terza lettera al Direttore dell’ Antologia Pregiatissimo Signore. Sono veramente tenuto a VS. della schiettezza con cui mi ha manifestati i di lei sentimenti circa all’inserire nell’Antologia 181 la nota mia lettera, la quale, quantunque stesa con tutta la possi- bile moderazione , sembra però di non essere riuscita conforme al di lei modo di vedere. Ad evitare pertanto qualunque argo- mento di amarezza , ed a smentire in pari tempo la falsità di fatto messa in piena luce dalla stessa mia lettera, al di cui con- tenuto può ancora essere di sicuro appoggio l’irrefragabile testi- monianza di tutti i miei concittadini, mi è nato il pensiero, che la S. V. considerando l’ anzidetto mio scritto come a lei priva- tamente diretto, potesse stralciarne quella sola parte , la quale immediatamente si riferisce al fatto ivi narrato, onde farne un breve cenno anonimo nel prossimo quaderno dell’ Antologia ; a rettificazione della nota che forma l’ oggetto del mio reclamo . Così parmi tolta la necessità d’impegnarla in ulteriori note, evi- tandosi da ogni parte l’ incontro di qualsiasi benchè minimo di- spiacere, e lasciando anche il rimarco del per sempre, che VS. mi dice di essere passato inavveduto. Sarò ben contento se que- sta mia nuova proposta incontrerà la di lei approvazione ; e co- «me non posso che attribuire alla nobiltà del di lei animo il contegno che ella si è compiaciuto di usare con me, così a que- sto stesso carattere affido pienamente l’esecuzione della mia idea, qualora però ella non volesse usarmi l’altro riguardo di trasmet- termi col solito mezzo di codesto sig. Beroaldi il cenno suddetto, prima della sua pubblicazione , onde io, come sul luogo e più a giorno delle relative circostanze , potessi farvi quelle avverten- ze, che per avventura riconoscessi essenziali. Intanto ringraziandola moltissimo della distinta di lei corte- sia, le offro, ove pure potesse valere qualche cosa, la mia ser- vitù, e mi confermo Di VS. Riv.* Devotis. Obbl. Servitore Grminiano Riccarpr. Modena a dì 20 aprile 1828. Articolo estratto dal Giornale che si pubblica in Lucca , sotto il titolo di Pracmarocra Carrorica. — N.° IV, pag. 96 e seg. Questi sono i principii di naturale diritto , e di morale con i quali abbiamo considerato alcuni fogli, che sono stati presentati alla nostra corrispondenza impegnandoci a supplire ai doveri al- trui. Per essere conseguenti alle nostre massime di buon grado 182 ci prestiamo ad ubbidire a quella legge di reciproco presidio, senza la quale sbandita , ed oppressa sarebbe ogni virtù , distrutto l'ordine, sciolta la società. Leggiamo in questi fogli il racconto di un fatto esposto da persona sopra ogni eccezione autorevole, di cui ne diamo un breve, e genuino estratto. “ Sono alcuni mesi , che nell’ Antologia di Firenze fu inserito un articolo con- tenente alcune cose non vere . . . . in proposito della nostra (di Modena) università degli studi . . . . Uno dei nostri professori scrisse una urbanissima lettera al Direttore, lusingandosi, che l’ avrebbe inserita nell’ Antologia. Ma dopo alcune tergiversazioni del Direttore, e nuove istanze del Professore , venne la poco ra- gionevole , e gentile risposta, la quale tuttavia lasciò luogo ad altra discretissima proposta , che poi non è stata secondata meglio della prima. ,, È questa breve narrazione accompagnata da esatti, ed autentici documenti epistolari, dei quali non crediamo neces- saria la mostra. Perduta dal Professore di quella Università della quale egli era rappresentante, ogni speranza della invocata riparazione, si è fatto ricorso alla Pragmalogia Cattolica , nella di cui religione, ed evangelica libertà speriamo , che si possa avere una piena con- fidenza. Dando dunque noi facile asilo nel nostro giornale alla rigettata lettera del chiaro professore Modanese, non faremo che prestare la nostra ubbidienza alle leggi conservatrici dell’ ordine sociale conformi sempre alla equità, ed alla giustizia. Se la me- desima comparirà disadorna delle note giustificative, e dette an- cora polemiche , che volevansi apporre dall’ editore del giornale fiorentino , ciò non sarà che un bene ; giacchè da quelle vi era ogni motivo da temere lo schiamazzo di quel gracidare di apo- ftegmi tanto comodo a quelli, che nella ingegnosa loquela ripon- gono la forza della ragione. ( Il Giornalista di Lucca riproduce la lettera riportata quì sopra a pag. 176). Il non fare alcun conto dell’ annunzio dato dall’ Antologia della totale perenne soppressione della Università di Modena sareb- be stato un segno di disprezzo ; che però anzi che condannare di pertinacia , o di soverchia irritabilità quelli che hanno domandato al sig. Vieusseux un luogo nel suo giornale per un articolo di riparazione al corso errore, ravvisiamo ch’ essi al contrario fece- ro non poco conto del medesimo. Sia pur vero che l’errore è già dimenticato dal piccol numero dei lettori dell’ Antologia, come assicura il sig. Direttore nella sua lettera al professore Riccardi degli 8 aprile del presente anno. Ma il numero dei pochi lettori ge" Son 183 di un libro; a nostro giudizio , spesso anzi che diminuire il suo pregio , ne accresce il valore. L° Antologia crediamo che sia uno di quei libri dei quali parla Cicerone nella persona di C. Lucilio rapporto a’ suoi propri scritti. C. Lucilius homo doctus, et perur= banus dicere solebat ea quae scriberet neque ab indoctissimis, ne- que ab doctissimis legi velle; quod alteri nihil intelligerent , al- teri plus fortasse quam de se , ipse. Siamo ancora ben persuasi , che gl’ illustri professori della Università di Modena rispetteran- no i sentimenti indipendenti del Direttore del giornale antologi- co, e non avranno ambizione alcuna di esserne a parte. Non è già la indipendenza, ma la imparzialità quella che deve francamente professare chi trovasi essere il proprietario di un giornale. « Le devoir (Legendre, Trait de l’opinion, v. 1, p. 117,) d'un jour- naliste est d’extraire un ouvrage ; d’en donner l’ analyse , de présenter quelques exemples du style, de n’omettre aucune des réflexions qui peuvent prévenir la corruption du goùt , ou des sciences , et de réserver au public le jugement. Il faudroit , ce me semble, en bonne police littéraire qu’ un auteur critiqué par un journaliste, filtt en droit de faire insérer sa réponse dans un des journaux suivants: car il n’y a pas de justice d’attaquer un homme qui n’a ancun moyen de se défendre. Et pour éviter tout inconvénient, on pourroit prescrire à l’auteur crtiqué les memes bornes , où la méme étendue dans ses faits et raisonne- ments justificatifs qu’ aurait eu la critique ». E quale più eccellente modello potrebbero trovare tutti i giornalisti per sempre tenerlo presente come un esemplare degno d'imitazione simile a quello che ci presenta il sempre retto, sem- pre moderato, sempre urbano e castigato giornale di Ginevra della Biblioteca Universale? Quest’ opera periodica fondata sopra un suolo libero , ed indipendente , assistita da uomini celebri nella letteratura, e nelle scienze , ancora nei tempi più difficili per la politica , e per la guerra europea ha trionfato sopra gli ostaco- li, e sopra tutte le passioni, e non è meno ora , come prima , sotto tutti i rapporti, un giornale degno del secolo in cui vivia- mo. Ora qual difficoltà ebbero mai quei dotti collaboratori, fra i quali ricordiamo i nomi cari ancora per amicizia dei due Pictet, di Candolle , di Odier, quale opposizione affacciarono essi mai alla riparazione di errori, agli schiarimenti, ed alle stesse que- rele dei dotti, i quali o per se stessi, o per altri domandavano emendazione sia per anteriorità di scoperte, sia per rettificazioni di fatti , sia per esposizione di teoriche dottrine? Fu, e sarà sempre questo giornale degno della confidenza dei veri letterati, 194 e dei dotti. Eppure egli è quanti altri mai e per costituzione civile , per principii , e per sentimenti indipendente; ma egli è ancora imparziale , lo che non devesi confondere con la indi- pendenza ; anzi crediamo esser più essenzialmente necessario, che un giornale di letteratura e di scienze sia imparziale, che indi- pendente , sebbene pare difficil cosa a noi il definire qual sia, o qual debba essere il carattere di un giornale indipendente. Sarà forse quello di non avere dei riguardi per i chiari uomini quale è quello chiarissimo per dottrina e per virtù di chi presie- de alla pubblica istruzione in Modena, e quali sono i membri di una Università dei quali l’Italia tanto si onora ?. Sarà quello di tradurre in decreti di perpetua distruzione le benefiche e sag- gie provvisioni di un ottimo Principe , il quale fa vedere come si possa largamente promuovere la istruzione e porre nel tempo stesso in sicuro la pubblica , e privata felicità ?_ Finalmente sa- rà forse l’ indipendenza di uno scrittore giornalista riposta nel non essere soggetto a censura alcuna? ma in tal caso l’Antolo- gia non potrà giammai considerarsi indipendente; poichè il sig. Vieusseux scrive al professore Riccardi, che non stamperà mai cose che non siano approvate dall’I. e R. Censura Toscana. Non sapremmo un sol momento dubitare che una Censura diretta da principii di religione e di giustizia voglia, o avesse pensato d’im= pedire , che un giornale da lei dipendente adempisse al dovere di correggere un errore , il quale se nella opinione del Direttore è sembrato piccolo , tale non è stato considerato dai professori di una università. ) Ma supponiamo che 1° Antologia sia un giornale indipendente in qualunque senso si voglia; lo sarà egli più del Constitutionnel, di quello des Débats, du Commerce , e di quei mille giornali che si pubblicano ogni giorno in Francia? No certamente. Ora questi medesimi giornali, che con la loro indipendenza portano una sfrenata censura sulla Religione e i suoi ministri, sopra i Magistrati, e sul Governo, che nelle camere de’ Deputati, e dei Pari fanno risuonare le tribune di lamenti , e di triste predizio- ni sulla futura sorte della Francia ;\questi medesimi indipendenti giornali non s1 ricusano di riferire gli articoli, che gli vengono tra- smessi da quei medesimi, che furono da loro provocati, ed offe- si; nè pensarono mai, che la censura del governo potesse opporsi ad un’ azione di onore, e di giustizia. Due soli esempi bastîno per molti altri che riportar si potrebbero. Il giornale indipenden- te le Courrier Francais nel num. 15 del presente anno scrisse poco vantaggiosamente della elezione fatta dal vescovo di Parigi 185 dell’ Abate Olivier in curato di Saint-Etienne-du-Mont aggiun- gendo qualche frase non gradita dall’ Università. Il degno Pre- lato , protestandosi di considerare più cari della pupilla de’ suoi occhi i preti della sua diocesi, scrisse al Direttore di quel foglio periodico una lettera di doglianza, pregandolo ad inserirla nel numero il più prossimo del suo giornale, terminando, io potrei ciò domandarvi come una giustizia ; ma mi limito alla preghiera . E si dubiterà che il giornale il Constitutionnel, dove , come nel suo anfiteatro il Montlosier fa mostra della sua atletica penna , sia indipendente P Ebbene , questi nel n. 13 del passato decem- bre andò a dissotterrare un povero giardiniere dal sepolcro per portarlo in giudizio contro i buoni sacerdoti missionari del Calva rio. La falsità era manifestissima , e ciò non ostante non si volle lasciare senza giustificazione , o pubblica protesta una scandalosa accusa, la quale offendeva la virtù , e la religione di un intiero corpo morale. Il cappellano del Cimitero del Calvario Signor Blanc inviò una lettera con certificato , che manifestava la ca- lunnia contro quella religiosa comunità , al Direttore dell’ indi pendente foglio, e questi non ebbe difficoltà di ritrattarsi nel n. 10 del suo giornale del decorso gennaro, scrivendo franca= mente: / y a eu une erreur de notre part. L’ imparzialità, l’onore, e la franca indipendenza di un giornalista non devono conoscere le miserie dei piccoli intrighi, e delle passioni, con le quali giam= mai potrà egli acquistare la stima, e la confidenza dei dotti, e del pubblico ; i quali rispettano sempre quello scrittore, che ha nella mente, e nel cuore. Deo, tibi, reliquis hominibus jura sua tribuito ; lis esto amicus. G. G. OsseRVAZIONI DEL DIRETTORE DELL’ ANTOLOGIA. La ‘pubblicazione in Firenze delle poesie del conte Giovanni Paradisi (1) diede luogo nell’ Antologia {(2) ad un articolo sottoscritto O, che pare dispiacesse assai al siy. prof. G. Riccardi di Modena. Questo valente matematico, ch’ io aveva avuto l’ onore di conoscere personalmente e (è) Poesie scelte edite ed inedite del C. G, Paradisi. Zivenze, 1827, Molini. (2) Ved. Antol. Vol. XXVIII, B. pag. 251. T. XXXI. Luglio. 24 186 di accogliere, anni sono , in Firenze , mi scrisse , in data del dì 23 marzo una lettera (3) contro l’articolo suddetto, pregandomi di farla di pubblica ragione per mezzo dell’An- tologia. Io non ho mai negato simili soddisfazioni, quando le ho credute giuste , necessarie e convenienti ; ma non vedendo nel caso presente convenienza veruna , sia per me, sia pel pubblico , sia per lo stesso sig. prof. Riccardi nell’accogliere la sua domanda (ed ogni lettore imparziale che conosca il vero stato delle cose ne resterà convinto), non risposi subito alla lettera suddetta, limitandomi a spie- gazioni verbali date al sig. Beroaldi suo incaricato. Ma dopo aver ricevuto una seconda lettera del 6 di aprile (4) credetti fosse mio dovere di rispondere per iscritto sen- z° altro indugio (5), e lo feci in modo da sperare che il sig. Riccardi non insisterebbe altrimenti , e che la mia franca e schietra dichiarazione mi varrebbe di non esser più inquietato a proposito di quest’ affare. — Mi lusingai invano ; perocché con una terza lettera del dì 20 apri- le (6) il sig. prof. insistè , con termini così poco corri- spondenti a ciò ch’ io avea scritto , ed ai sentimenti da me manifestati, che senza accingermi a prendere un’altra volta la penna per replicare , mi limitai a dichiarare ver- balmente al sig. Beroaldi , ch’ io non poteva cambiar nulla alla prima mia determinazione. Per qualche tempo non udii più parlar di nulla ; ma eccotì tornare il sig. Beroaldi, e questa volta senza let- tera del suo committente. Egli era incaricato soltanto di domandarmi a nome del sig. Riccardi la ritrocessione delle lettere scrittemi. Io risposi che lettere a me dirette eran diventate mia proprietà , e che certamente non uscirebbero dalle mie mani ; ma che d’ altronde poteva il sig. Ric- cardi esser sicuro ch'io non avrei fatto verun uso di quelle lettere , purchè dal canto suo mi lasciasse tranquillo, (3) Ved. qui sopra; pag. 176. (4) Ved. qui sopra , pag: 178. (5) Ved. qui sopra , pag. 179 (6) Ved. qui sopra , pag» 181, 157 Dopo tutto ciò doveva credere, e credei in fatti che il sig. Riccardi meglio consigliato avesse rinunziato al suo proponimento. M°ingannai di gran lunga. Quella lettera, ch’ io credei conveniente per tutti non fare di pubblica ragione , la trovo ora inserita in un giornale di Lucca (7), accompagnata di osservazioni firmate G. G., e dettate collo spirito e collo scopo medesimo che aveva animato e si era prefisso il sig. Riccardi . Era mio dovere ripro- durle , e mi trovo obbligato mio malgrado a difender- mi colle medesime armi colle quali mi vedo attaccato , ed a dare a queste miserie una pubblicità che avrei vo- luto evitare. Ma breve sarà la mia difesa , imperocchè, basterà per illuminare e persuadere un pubblico intelli- gente , oltre la riproduzione di ciò che si trova nel gior- nale di Lucca, e della mia corrispondenza , alcune ri- flessioni suggeritemi dalla lettura della lettera che il sig. Riccardi destinava all’ Antologia, trascurando ben volen- tieri tutte quelle altre considerazioni alle quali potrebbe dar luogo il factum del sig. G. G. che i miei lettori sa- pranno apprezzare. La lettera del sig. prof. Riccardi non può fare a me- no di destare in noi sentimenti dolorosi. La prudenza, forse , ci comandava la semplice inserzione nell’Antologia di questo singolare reclamo ; ma l’autore non si limita a pretendere di emendare un fatto , egli si fa lecito d’ in- terpretare i nostri sentimenti , e le disposizioni con cui abbiamo annunziato nel rostro articolo le poesie dell’egre- gio conte Paradisi; chè nostri consideriamo tutti gli articoli dell’Antologia, non sottoscritti da’ loro autori respettivi. Sarebbe viltà il tacere. I. Quando il sig. Riccardi ci proverà che la parola Università può applicarsi ad un numero di collegii sparsi su varii punti , e ad una distanza tale, che chi frequen- (7) Pragmalogia Cattolica, N.9 4 (Ved. qui sopra, pag. 182),Difficilmente comprendiamo il motivo per cui il professore di Modena, anzichè far jcom- parire il suo reclamo nel giornale che si pubblica in quella città, abbia cre- duto dover ricorrere a quello di Lucca. 188 ta una delle facoltà non possa frequentarne un’ altra ; noi , allora , riconosceremo esserci ingannati, e che dal fatto riportato dall’ annotatore delle poesie del conte Paradisi, ed al quale alludeva il poeta medesimo , non se ne poteva dedurre la cessazione degli studi universita- ri. Ma se, come l’ abbiamo sempre creduto , non si può chiamare Università, secondo il linguaggio generale, che solo quell’ istituto dove s’insegna pubblicamente e con- temporaneamente , e nel medesimo luogo, l’ universalità delle scienze morali } fisiche, e matematiche ; quell’ isti- tuto dove uh alunno che abbia voglia d’ istruirsi , può , distribuendo bene il suo tempo, intervenire nell’ istessa giornata a lezioni di più facoltà, noi persisteremo a credere che fu abolita l’ Università di Modena dal giorno che le varie facoltà che la componevano furono ripartite su’ vari punti del paese. A II. Riguardo alle circostanze che diedero luogo al no- bile sdegno poetico del conte Paradisi, noi ci siamo limi- tati a citare un asserzione, o la conseguenza di una opi- nione dedotta da un fatto, già stampato e pubblicato in Italia, ed intorno al maggior grado di esattezza della quale era cosa nè facile nè evidente a poter decidere, at- teso il vario concetto che se n° ebbe in Italia ; e dalla lettera del sig. Riccardi non pare che ci venga rimpro- verato di aver detto più del libro medesimo. III. Ma al sig. Riccardi dispiacciono i sentimenti che emergono dall’insieme delle poesie dell’ill, reggiano, dalle note appostevi , e dal nostro articolo ; e particolarmente gli dispiace che coll’avere stampato due parole in corsivo (un per sempre , che volentieri riconosciamo essere stato azzardato), noi abbiamo resa più evidente per tutti la nostra adesione a quei sentimenti....... E noi, anzichè volercene scusare 0 volerli nascondere, ci facciamo gloria di protessarli, Noì vorremmo vedere ovunque ampliate le vie della pub- blica istruzione ; noi vorremmo veder le nostre università tutte riprendere il grado che avevano una volta, noi le vor- remmo vedere un’altra volta gareggiare fra loro , e strap- parsi a vicenda alunni e professori; noi vorremmo vedere re 189 il professorato sempre più onorato , enciclopedico e forte l’insegnamento ; noi vorremmo in questa , ed in qualun- que altra via di miglioramento sociale , quel che vogliono tutti gli amici dell’ umanità ; ma vorremmo insieme che l’ ingenuo desiderio del bene , e la franchezza nel mani- festarlo non diventasse un titolo d’ accusa. Nell’ atto di dichiarare questi nostri sentimenti pro- testiamo , che questa sarà l’ultima volta che prenderemo la penna per rispondere a simili provocazioni: e che forti della nostra coscienza noi proseguiremo con coraggio in una intrapresa consacrata alla difesa della verità, ed alla diffu- sione delle sane dottrine che dalla culta Europa sono ac- colte e protette. G. P. Virussevx. 190 BULLETTINO BIBLIOGRAFICO Annesso all’ Antologia (*). Luglio 1828. TOSCANA. Conversazioni sulla filosofia natu- rale, nelle quali gli elementi di que- sta scienza sono famigliarmente spie- gati, ed adattati all’ intelligenza dei giovanetti , con tavole in rame. Tra- duzione dall’ inglese , sulla quarta ed. di Londra del 1824. Pisa, 1828, presso Ranieri Prosperi. Un vol. in 12.° di pag. 338, prezzo paoli 10, Vira pr NapuLeoneE BuonaPARTE imperatore dei francesi, preceduta da un quadro preliminare della rivoluzio- ne francese da Sir WALTER SCOTT, traduzione italiana. Muwenze , 1828, L. Ciardetti , 8° Tomi X. e XI. Gactteria Omerica , 0 raccolta dei monumenti antichi, esibita dal cav. Francesco IncRirAMi , per servire allo studio dell’ Iliade e dell’ Odissea. > renze s 1828, poligrafia fiesolana, Dispensa 17 di un foglio dì testo e 5 tavole. Per le copie comuni franchi 2. Per le copie distinte franchi 3. La coLtIvazione dell’Anice di ARNE- rio Laurisseo P. A. presentata ai vir- tuosissimi signori accademici georgofili della città di Firenze. Edizione secon- da ; precede una notizia della vita e degli scritti dell’ autore. Firenze, 1828, ip. di L. Pezzati. 8.° di p. 92. RaccoLta completa delle commedie di Canto Gorponi. Firenze, 1828, Passigli, Borghi ec-}Volume VII: — Le commedie tuite e le memorie di quest’ autore verranno riunite in soli volumi 32., Prezzo d’ ogni volume iv rustico con ritratto e vignetta l. 2, 54 italiane. Pubblicato il terzo, senza ritratto l. 4 italianes Correzione dei progetti d’ Archi- tettura premiati nei grandi concorsi triennali, dall’I. e R. accademia di belle arti a Firenze ,. pubblicata per cura degli architetti LeopoLpo PASQUI, Camwitto Lap1, Pietro Passeri. Fi- renze , 1828, presso gli editori. Fa- scicolo II° di 3 tavole, ed un foglio di testo, Memorie storiche d’illustri scrittori, e d' uomini insigni di Lunigiana in otto libri disposte secondo } ordine presente dei diversi distretti della me- desima per l’ abate EmanueLLe GERINI di Fivizzano. Per i torchi di 'Zuigi Frediani in Massa di Carrara. Vo- lumi lf in 8.° al prezzo di |. 10 per gli associati., Commepie di ALserto Nota, edi- zione undecima , accresciuta e corretta dall’ autore. Firenze , 1827, nella stamp. Granducale. Vol. 2.° Cootie- ne , l’Ammalato per immaginazione; il Nuovo ricco ; la Vedova in soli- tudine. Lonco SorzstA, amori di Dafni e Cloe, traduzione di Annisar Cano ; Firenze , 1828 presso Borghi cc. vo= lumetto in 64° di p. 213. (elegantissi. ma edizione), Dalla tipografia di Giuseppe Gal- letti in Firenze, è uscito alla pubbli- ca luce il quarto vol. della, Storza antica e romana di Carro RoLLin con le annotazioni , e schiarimenti del sig. Lernonne per la prima volta tradotte : il detto tipografo previene ì sigg. 25s0- (*) I giudizi letterari , dati anticipatamente sulle opere annunziate nel presente bullettino , non devono attribuirsi ai redattori dell'Antologia. Essi vengono somministrati da’sigg. librai e editori delle opere stesse, e non bisogna confonderli con gli articoli che si trovano sparsi nell’Antologia medesima, sia- no come estratti 0 analisi , siano come annunzi di opere. ciati, e quelli che desiderassero asso- ciarsi alla detta opera, che con I. e R. Benigno Rescritto del 20 giugno 1828. S. A_I. e R. si è degnata ac- cordare la proroga di altri anni 4 di privativa, a quella già concessa al Petrignani per auni 6 come fu accen- nato nel manifesto pubblicato nel 22 fiovembre 1827. ll medesimo sì lusìn- ga che tale incoraggiamento per parte del Governo , come pure la cortese ac- coglienza fatta fino ad ora dal pub blico alla di lui edizicne, non mauche- ranno d' accrescere il numero dei so- scrittori alla medesima, i quali si de- gnino di onorarlo della loro firma. ‘lutti quei signori poi che hanno favorito di ascriversi nel numero dei protettori di quest’ opera, e che per qualche. imprevisia circostanza non avessero ancora ricevuto i volumi pub- licati, sono pregati rivolgersi diretta. mente all’ editore, il quale si farà un dovere di farglieli capitare fino alle loro respettive abitazioni. DizionaRIO co. pendiato universale della lingua italiana, di CarLo AnT Vanzon. Livorno ; 1828, tip di Gio Sardi figlio. Distribuzione XI (BOR- BUF.) Romanzi storici di WaLtER Scott. Firenze, 1828, tip. Coen ec. Vll.ma distribuzione. Waverley, o sia la Scozia sessant'anni addietro, T.1V. Vira pi Napoteone BuonAPARTE Imperatore de’ franecsì, preceduta da un quadro preliminare della rivoluzio- ne francese, da Sir Warter Scott, p'ima versione italiana , dall’ inglese; da V. Peccuioti. Firenze, 1827, Coen ec. Tomo XIV. OsservazioNI sull’Italia, riguardanti principalmente le belle arti. Opere postume di Giovanni Beck trasportate dalla lingua inglese nel’ italiana , con note del traduttore. Siena, 1828, Pandolfo Rossi. 8- di p. XVIII e 363. IsrorIA di un operazione di Ga- Stronomia , eseguita in caso di volvulo da Feroinanpo PerrarcHi. Firenze , 1828 , Z. Pezzati. 8° di p. 24. Brsmoteca portatile del viaggiatore. Firenze, 1828 , Passigli, Borghi ec. fascicolo I. Avviso degli editori. Ognun che viaggia , brama d’ aver IQI seco la compagnia de’ buoni libri ; ma spesso uon trova Come accordare la moltitudine di essi colla facilità del trasporto. La nostra società tipografica si propone di offrirne il modo col mezzo della biblioteca portatile det viàggia- tore Pubblicherà frattanto in un sol volume, Za Divina Commedia , le Rime del Petrarca , l' Orlando Fu- rioso $ e la Gerusalemme Liberata ; nè mancheranno al Dante e al Pe- trarca le nuove annotaziooi , di che n’ e stato cortese un uomo già celebre per opere d’ingegno. La forma, la carta cilindrata col metodo di Francia, e i caratteri di esso volume, saranno consimili al manifesto. Un frontespizio arricchito d’ nna bella vignetta , e il respettivo ritratto adornerà le prime pagine di ciascun autore: ed ogni possibile diligenza verrà impiegata, perchè l’ edizione riesca nitida, e corretta. Tutto il volume sarà distribuito in dodici fa- scicoli consecutivi , al prezzo qui sotto notato :per quei signori che ne pren- deranno l’ associazione prima ch° ella sia chiusa colla pubblicazione del sacro Poema. Dopo quest’ epoca , il prezzo dell’ intero vol. sarà inalterabilmente di trenta franchi. Prezzo di ciaschedun fascicolo. Fio- rentine lire 2, 8, 4. — Nuove di Pie- mo-te lire 2. — Franchi 2. — Au- striache lire 2, 3o — Bajocchi roma= ni 37 e mezzo. Lettera al Direttor dell’ Antologia, Firenze 31 luglio 1828. Sono in dovere di annunziargli, che il restante mio dizionario compen- diato , in lingua ebraica , latina, gre- ca, caldajca, ed italiana, e tanto necessario per i miei correligionarii, non ne resta progredita la pubblica zione per mancanza di associati ; ma però mi sono fatto un pregio, di consegnare il restante dell’ opera ma- noscritta , a questa celebre Biblioteca Laurenziana ; Santuario delle belle let- tere e de’ manoscritti. Parmi però ; che senza dizionarii, non sì possi ap- prendere le lingue , e non so perchè, i sig. Israeliti livornesi, mon ne hab- bino comprato neppure una copia, mal- grado di aver colà inviati 50 manife- festi. Pazienza ! Gradirò che questo mio scritto resti pubblicato nel suo giornale autologico. Con perfetta stima 192 la riverisco, e mi soscrivo costante- mente : Suo devot. Servo. Davip Luzzati. STATO LOMBARDO VENETO. Branca CappeLto. Cenni storico- critici di EmanueLE Cicogna veneziano, ‘ Venezia , 1828 , tip. Picotti. 12° di p- 48 con tavole in rame. Dette inscrizioni veneziane, rac- colte ed illustrate da EmanveLLe Aw- Tonio Cicoona di Venezia. Venezia , 1828, fascicolo Vl conteneote le chie- se di S. Zaccaria e di S, Giovanni in olio ; con tavole iu rame, Prezzo l. 3, 45 austriache. Opere varie italiane e francesi di Enzio Quirico Visconti. Milano, 1828, presso la società tipografica dei classici italiani, fascicoli 4 e 5. PIU CHE LO SPIRITO !L CUORE , opera dell’ abate Gio. Barista VERTUA di Soresina, coll’anali:i sul capitolo XIII, Sondamento della certezza dell’ opera dell’ ab. De ra Menwais, indifferen- za in materia di religione. Treviglio , 1827, G. B. Messaggi. Volumi 2 in 8.° (In Milano presso A. F. Stella; in Lodi, presso G. B. Oreesi, prezzo I. 4 austriache. Nuovo dizionario geografico porta- tile. Venezia , 1828, G. B. Missia- glia, fascicoli 7 e 8 (ME-RE:) Notizie sulla Giraffa, e descrizione di quella giunta a Venezia nel mese di aprile dell’ anno 1828, con tavole he danni rig 1828, Missiaglia, «di pag. 15. BiocrarIA universale antica e mo: derna , ec. Venezia , 1828, G. B. rica in 8,° Volume XLIII (PA- ) Istoria della letteratura greca pro- fana , dalla sua origine sino alla presa di Costantinopoli fatta dai turchi con un compendio istorico del trasportamento / della letteratura greca in occidente: ope- ra di F. ScHorlb recata in italiano per la prima volta con aggiunte ed osserva- zioni critiche , da Emiio Tipatpo Ce- raLeno. Zenezia 5 1829-28, da Giu, Antonelli editore: in 8° Volami II parte 4,0. p. 1, 2e 3. IV p. 1 In- sieme pagine 913. STATI SARDI. Viacgio in Savoja , ossia descrizio- ne degli stati oltramontani di SM. il.re di Sardegna ; per Davip Berto- LoTTI. Torino , 1824, Giuseppe Fa- vale. Volumi ll in 8° p. XVle 324 e 275. Iscrizione metrica vercellese illustra- ta dal professore Costanzo GAzzERA , socio e segretario aggiunto della reale accademia delle scienze. Torino, 1828 4 Stamperia reale 4.° di p. 28 con due tavole. STATI PONTIFICI. Opere complete di Francesco Mitt- zia, riguardanti le belle arti. Bologna, 1827, Cardinali e Frulli. 8.° Tomo VI pag. 506 con tav. XIl in rame. VocasoLARIO de’ nomi propri sostan- tivi, tanto d’ uomini che di femmine compilato da CLaupio Ermanno FeBRA- RI ; seguito da altro vocabolario degli adiettivi propri, compilato da Lui:ci Muzzi, accademico della Crusca. Bo- logna 1828 , SL. Masi , parte seconda ed ultima; prezzo paoli 5, REGNO DELLE DUE SICILIE. Arcune egloghe latine recate in verso sciolto da BenepetTo Sav. TERZO, regio prebendato della metropolitana chiesa di Monreale, Palermo s 1828, presso L. Dato, p. 95. . Breve storia della febbre epidemica comparsa in Palermo nel mese di gen. naio 1828, scritta da Viro MERLETTA , dott. medico , ec. Palermo, 1828 ; tip. Baldanza , 8.° p.34. METEOROLOGICHE OSSERVAZIONI F\TTE NELL’OSSERVATORIO XIMENIANO v mat. 1] mezzog. i rt sera j28. 7 mat. | 2 mezzog. i r1I sera 3| mezzog. II sera 7 mat. | 4| mezzog. i ti sera 7 mat. ò| mezzog. Iisera _—_ 7 mat. mezzog. It sera se{ --_-_—____ 7 mat. | 7| mezzog. II sera è, DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare piedi 205. LUGLIO 1828. I 3 Termo. E ro p ò Pins e 5 S È | 3 A cio APE = nt Stato del cielo © 3|3|3|° S| °g i = = kai E; SI 6 3 | 9 | 5 QU I] c I pata 28. 0,6 ‘20,5 |18,0 : 90 :Scir. |Bel ser. Ventic. 28. 0,0 |21,2 |23;0! 72 | Po. Li.' Ser. con nuv. Ventic. 0,3 |22,2 |19,9. 93 Lib. {Sereno Calma :28.. 0,0 |21,0 |19,0 | 92 Tram. | Se. con n. all’oriz. Ventic. :27. 11,6 [22,0 |24,5 59 Tr: M.|Nuvoloso Ventic. |27. 11,9 |22,6 [20,6 | 82 Greco |Sereno Ventic.. 28. 0,8 22,5 |20,5 800 Scir. |Bel ser. Ventic 28. 0,9 |22,7 |25,0| 53 Tr. Gr.'Sereno Vento 28. 1,2 [23,9 121,5 | 58 |Scir, | Bel sereno Calma” ui 1,4 |20,5 |19,0| 69 | |Os. Sc.!Bel ser. Ventic. 28. 0,9 |22,7 |25,0 | 52 Maest. |Sereno Ventic.! 28. 1,2 [23,8 {21,0 | 75 Tram. |Bel ser. -. «Calma | 28. 1,1 22,5 21,0 90 Ostro Ser. con nebbie Calma | 28. 0,7 |23,2 25,8 | 61 Tr. M.|Ser. con nuv. Ventic.! 28. 1,9 124,4 l21,2 | 88 Po. M.,Sereno Calma ;28. 1,0 22,8 |21,0 | 90 | Tr, M.'Sereno Calma 28. 0,6 |23,8 [25,8 | 60 Tr. M. Sereno Veptie, 25. 0,8 [24,8 |21,8 72 Os. Sc. Sereno Ventic.! 28.. 0,8 22,7 |20,5 80° Scir. {Bel ser. Calma | 28. 0,3 |23,7 [25,8 | 58 | Po. Li.|Sereno Vento 28. 0,6 [24,5 121,8 | 68 | |Ostro _|Bel ser. Calma > 0) 5 9 5 | 2 4) = = CR I) ;o Ò lesa) mu = 9 Ora È i CA S 3: î. GE Stato del cielo #3 (e°] o (oe) lo) 5 } n n Du S [=] 4 5 |=g 5 | sc: 3 c INERTE i: i Se z[/2eÈ—=7-)à ee ee eee ce | Î | ls 7 mat. |28. 0,9 |23,8 |20,2 | 75 | Scir. |Sereno Calma 8| mezzog.|28. 0,3 [24,1 125,9 | 61 Po. M.'Sereno Ventic 11 sera |28. 0,3 [25,3 [23,5 | 70 | | Po. Li»! Bel ser, Calma 7.mat. |27. 11,8 |23,7 [22,0 | 74 i [Tram Ser, con neb. Calma 9| mezzog. 37: 11,8 |24,5 26,2 | 65 | ‘Po. Li. Ser. con nuv. Vento rr sera !23. 1,0 {24,8 [21,8] 82.1 ‘Ostro !Sereno Vento 7 mat. (28. 1,2 {23,4 [22,01 74 | Lib. |Nuv, rotti Vento ro) mezzog.|28. 1,1 |23,5 [23,8] 59 | .iPo Li. |Nuv., rotti Vento rrsera |28. 2,3 [23,5 [20,5 | 81 | Po, Li.'Bel ser. Ventic 7 mat. |28. 2,1 [21,8 o 89 | !Scir. {Ser. con n, all’oriz.Calma {Ii mezzog.;28. 2,0 22,7 |23,0! 66 | {Maest. ‘Sereno Ventic. ri sera |28.. 1,5 |23,0 {20,0 | & se !Os. Li. Bel ser. , Veotie. 7mat. |28. 0,8 [22,6 [18,0 | Lev. Ser, con neb. Ventic. 12| mezzog.|27. 11,6 {22,7 |23,3 2 Os. Li. Sereno ragn. Ventic. II sera |27. 10,0 [23,5 [21,0 } 80 Ostro _ {Nuvolo Vento 7 mat. |27. 9,9 |23,1 SPAR AETTE 76 0,01 Lib. |Ser, nuv. Vento ‘13 mezzog. |27. 10,8 |22,8 |2:,8 Lib. Nuvoloso Vento forte Ji | rrsera |[27. 17;4 |23,0 |18,8| 85 Lib. Sereno Ventie. È 7 mat. de 11,5 /22,3 18,6 398 Lib. Ser. nuv. Calma 14| mezzog. 11,7 |22,0 |22,6 | 654 Lib. Ser. nDuv. Vento II Can 27. 11,6 [23,0 {19,0 | Si Os. Li*Nuvolo Calina i 7 mat. (27. 11,0 |21,7 |IQ;l 82 | 0,02 Lib. |Ser. con nuv. Vento 15| mezzog.|27. 10,8 |21,7 |21,3 | 66 | Lib, |Ser. ragn. Vento imp. 11 sera |27. 10,7 )21,8 |17;9| 78 | _!Libe” Sereno Ventie. 7 mat. [27. 10,5 (21,3 {18,3 | = |Ostro |Ser. ragu. Ventic. e 16] mezzog.|27. 10,3 |21,1 21,4 | 64 Lib. |Ser. con nuv. Vento 11 sera |27. 11,0 |20,3 ‘| ‘16,0 85 Lib. Sereno Ventic. 7 mat. |27. 11,9 20,5 16,8) Boll [Scir. Sereno Ventie, 17| mezzog.[28. 0,0 20,6 'nit911‘95 Maest. ‘Sereno Ventic. ri sera |28. o,r ‘21,4 |16,8! 70 Gr. Le. Sereno Ventic. 7 mat. N° 0,3 |19,4 {17,3 | 73.1 Scir. |Sereno Ventic, 18| mezzog. 8:|28 0,3 [20,3 |21,9! 59 Tr, M.|Sereno Vento ri sera 0,4 |21,7 {19,9| 90 Lib. Ser. con neb. Ventic. 7 mat. Ca 0,4 |21,4 19,0 199 Lib. iSer. ragno Calina 19| mezzog.|27. 11,4 |21,8 [24,7 | 61 Tr, Gr, Ser. nuv. Calma II sera 27. 11,2 /22,0 |21,0! 70 Scetr. Navolo Calma 9 Termo. | & O . - | ta 3 I8| Ora S |a||8 = ci S|S|3 3 o}3|9 7 mat. |27. 10,9 [22,5 [20,5 ‘20|mezzog. |27. 10,4 |23,0 cha | 6 i | x) sera [27. 10,6 [23,5 [20,9 9° 7 7 mat. |27. 11,3 {22,3 (21,9 21 mezzog. |27. 11,7 |23,3 115,9 i tr sera |27. - 11,9 23,6 (21,0 7 mat. 28. 0,0 |22,2 !21,2 | 70 (22|mezzog. |28. 0,1 [22,7 |22,7 | 70 1 ti sera |28. 0,0 |23,0 121,0 |. 80 Î 7 mat. |28 0,0 13,5 [19,0 90 ‘23/mezzog. |27. 11,9 ‘12235 23, 3,0 | 55 ipa sera 128. 0,1 22,8 ‘23,2 | 87 | | 7 mat. (28. 0,5 5 |22,3 |tg,51 86] |T 24 mezzog. (28. 0,6 |22,5 |22,0| 7 | rr sera |28. 0,3 |23, 5 19;9 | 81 I |emat # 0,3 |22, o 10 67 25 mezzog. ki s4 22,2 124,0 69 II sera 0,0 |23,2 (21,0 | E 7 mat. ;27. 11,9 23,0 | pI9! 26|mezzog. |27. 11,5 {23,3 125 3,0 to | tt sera 27. 11,9. 24,9 '20,9 i 7 mat. |27. 11,9 |23,5 18, D) 76 27\mezzog. |27. 11,4 [24,0 125,4 | 61 Mi) ti sera:|27. 10,8 [24,9 a 53 Dì | 7 mat. |27. 10,7 |24,3 |20,4 | 83 fio; 27. 10,5: {24,0 [24,3 | 69 1 11 sera |27. 10,4 o 23,9 20,0 | 77 S| 7 mat. 27. 10,1 |23,2 17,5 | DL 29 mezzog. 7 10,0 |23,3 |22,4 |6 {ri sera |27. 10,9 23,0 |18,4| 56 | 7 mat. |27. 11,0 {22,5 |18,» | 88 90 |mezzog. |27. 11,0 [22,3 |22,1| 60 _| 11 sera |27. 11,5 {22,0 |16,0| 90 | 7 mat. |28. 050 21,4 15,8 | 88 31 puerros. 28. 0,3 |21,3 [21,0 | 65 e ti sera |28. 0,4 121,8 16,5 | 77 01} -QUOLA N] (hS5 DI Stato del cielo od -090s0W9UY Ventic. Vento Vento Nuv. neb, Nuvolo Nuv. ser Lib. Lib. Po. M Ventic: Vento forte Ventic Nuv. ser. Ser. ragn Sereno ILib. Lib |Greco Gr. Le.|Nuv: sef. Ventic: Lib. Ser. nuv. Vento Lib. Nuv. ser: Ventic. Levi. ;Ser. nuv, Ventic- | Lib. !Ser. con. nuv. Vento [Lib. Sereno Ventic, Tr. M. .|Sereno Calma Lib. Nuvolo Ventic. Ostro |Ser. ragn. Ventic. Scir. |Sereno Ventic. | Lib. Sereno Ventic, ‘Os. Li.! Ser. con neb. Ventic. Lev. |Ser. con neb. Ventic. Po, Li.| Sereno Ventic. Sc. Le.! Sereno Ventic. (E ANLeno Sereno Ventic, Lib. Ser. ragn. Vento: Os. Li.|Ser. ragn. Calma Po. M,|Ser:; con nuv. Ventie. Po. a Nuvoloso Vento Lib. Sereno Ventic, Lev. |Nuv. ser. Ventic. Lev. Nuv. ser. Vento Lib. Ser. nuv. Ventic. Scir, Ser. ragn, Calma” Lib. Sereno ragn. Vento Lib. Ser. ragn. Ventic. Scir. Sereno Calma Lib. Ser. nuv, Calma Scir. {Sereno Ventic. Le associazioni si prendono NZE, dal Direttore Editore G. P. Vieussenx. ; LANO, per tutto il regno ‘ dalla Spedizione delle Gazzette, . kg” Lombardo Veneto. $ presso /'7. e R. Diret. delle Poste. RINO { pertutti li Stati Dedo ‘alle respettive Direzioni delle Spediz. delle th) | Gazzelte presso la. R. Direz. delle Poste 3 . presso Gem. Vincenzi e C.0 libr. presso il sig. Derviè direttore delle Poste. Roma, per Lutto lo stato Pontificio, presso il sig. Pietro Capobianchi, impiegato i . nell’amministraz. gen. delle Poste Pontif. i presso Ferd. Gruis, largo della Dogana, Né 121 'ALERMO ; , per. tutta la Sicilia presso il sig... Grais, via 'Toledo N.° 7. y presso la Direzione delle Gazzette. presso J. J. Paschoud. presso J. Renouard Rue de Tournon N. 6 presso C. F. Molini N. 41 Paternoster: Row. / IL PREZZO D' ASSOCIAZIONE da pagarsi anticipatamente, da Toscana s Lire 36 toscane per 1 anno È franco di porto RL VERA SESTO | $ perla posta uit; polist Rogno 5 i | franco di. portP*6 barde Veneto: franchi 36. ; per la posta franco alle frontiere “per la posta franco di porte per la posta ‘| franco Torino i o Milano - 0 franchi 52, - TA franco Parigi i da per la posta »intera ‘collezione dei n° anni, 1821-1827 N° 1 a B4, in 28 volumi broché può rilasciare a meno di i i L. 250 ili anni 1825. 26.27 separati in ciaseun anno ” so fascicolo sciolto, quatdo sia disponibile. 3 DELLE MASERA 02 CONTENUTE NEL PRESENTE QUADERNO. . © rep € tuo Art... Storia dell’ Arte dimostrata coi monumenti ; 5 di PER d’ iaia Art: T. LE, TI FRESE Ficoszi) . Dell’‘origine , composizione e decomposizione de’ Nielli: Esercitazione -_ ‘del Comm, L. Cicognara.;: © > n (Si Ciampi) >; Della Natura delle: cose, poema di'T. ta Caro, nuovamente. vol=. garizzatos i LI (DI. Pt Saggio sulle. cause.a ihsioda delle angustie attuali dell’ economia agrà=. ria in' Sicilia; di N. Palmieri. — Fciebipei di civile economia di S. Scuderi: | i i SIR (F.8}-, Del Nuovo Dizionario militare italiano È Latina al Direttore dell? An= di tologia dell'Autore RE {G. Grassi) TS Cenni statistici sull’impero ottomano: i (Dal Globo} > ASI La Fidanzata ligure, dell’Autore della Sibilla Odaleta. >. (£- 9 AI » 119 tivisra rerrensria. — L. Pacini, Necessità dello studiò della noto=-. mia patologica see «Ba p. 128. — G. B. Spina, Discorso (I. X.Y.) -p. 131. — G. DB. Spina, La Beneficenza. Jdillio (MX Y. 3 dr 139) Rampoldi Enciclopedia pei fadeialli (K. X.Y. JE pi 238: ea ‘agi. Vita di Fra Sebastiano Luciani /K. X. Y.); p. 134. sca e poldi ; Cronologia (XK: X. Y.}, p. 136. — Sp. Sicuro Otazioni di Cicerone (F...S.}. p. 138. — -Belluomini, Medicina omiopatica {7}, si p. 139. — Passigli, Borghi e C. Edizione di Longo Sofista.(-M}; p. 140. — nane MERONE, foglio commerciale Lia }» Di Toe, Pullettino scientifico. i NI dat: Necrologia. Pr Aoanzini. e È x (sr PIÙ e Cao. Fr. Bocci. (D. Vi aleriani) Reclamo del sig. ‘prof. Gem. Riccardi di Modena intorno. ad un articolo inserito nell’ Antologia. Eta (G. P. Vieusseut}: + Buliettino bibliografico, .} . «e » Tavole meteorologiche. del mese Lomo lago: EGTERE E ARTI I i f Ù A 3, 5) 4 si i (14 1 PIPOGRAFIA DI LUIGI PEBZATI, > (0° Bi Te molte opere di Morale, ove: di ffusamente. si discor-. rono i principii ‘del ben vivere e le regole di buona condotta, mai sem- più o meno. pre si ebbero pregiandissime. quelle, che non solo mirano laudabilmegte al miglioramento del cuore umano, ma passo passo vi conducono 1’ ‘bio, ‘senza che pure se n’avveda, e vel “conducono. per vie ridenti e fiorite; |. sicchè il leguitore ora all’ammira- “zione movendosi , Ora: alla pietà % ora al riso, ora al pianto, infiam- y masi dell'amore della virtà, e sam- maestra «delle regole del ben .vive- re. senza nemmanco avvertire d’im- pararle , e di questo genere sono ‘ molte novelle, molti romanzi e pre- gievoli tot atta Che se riguardasi alla morale educazione. de’ giova- netti, niun dubbio, essere ‘utilissi- mi sì fatti libri, siecome quelli: che. perla soavità loro invitano alla Jet-- tura e presentano utili dettami fra. le attrattive:della piacevolezza; ed i giovanetti schivi alquanto della fatica e della seria meditazione, più facilmente e di buon-animo corro- no a queste apere, che il. diletto accoppiano all'istruzione. Ed in: vero presso: le. nazioni, vicine, ove, per diverse cagioni meglio che appo noi-i lumi si diffusero ,ed'accreb-. bero, questi cotali libri di.-piace- vole istruzione morale: sono moltis- simi e bellissimi, E di recente avéen:: done la R.' Accademia’di “Francia! premiati parecchi; siccome eccel- lenti, disponendo in tal guisa déi laskiti del commendevole filantro- po sig. di Montyon x pensiamo. di fare cosa grata a’ nostri concittadini pubblicando, volte nel nostro Jin= guaggio, alenie di tali operette amici dell? umanità, e: piane (I da pesi rs si dalla “Accademia , sceg liendo quelle nutée.in maggio conto.e giudié le più-belle e le più utili al $ “glioramento ‘de’costumi del pop Ne sarà sempre. affidata duzione. ‘ad abili penne; .e inì cosa verrà tralasciata , ‘affinchè! scelta dell’operette., ‘e “la hi traduzione, e la- nitidezza: dei ‘ratteri, e la correzione ; ‘ed: il mato, che sarà come quello del “nifesto » valgano a procaceia "d ‘non’lode ‘almeno riconoscenzé nostri. canoa tino ,e da. tutt Ogni volume conterrà . com sitamente pagine 200, ed ogi delle opere di questa raccolta fregiata d'una. stampa in rami Avrà essa incominelamenta bellissimo Tomanzo del sig.. le, I due Garzoni, recato DÌ prima volta in italiano dal sig. f Giuseppe Giglioli, Il'-primo vol di.esso' è già pubblicato. = Ogni mese: ne ‘uscirà nn vol il cui prezzo sarà:di paoli 2 e m fiorentini per quelli che si assi ‘ranno avanti la pubblicazione ‘secondo ‘volume ; e di paoli 3 i nonvassiciati ;. ‘gestanido: ‘a.C dei medesimi le spese: di poi i dazio, - ‘ Nel, quarto volume ; i ‘detto. Romanzo, gli editori # ‘rano un 'dovere di manifesta scelta *daessi fatta. per ‘il seg della presente collezione. > Le associazioni si ricevono, renze dagli editori ‘in via de’ Gi -e presso ì principali librai d’lÉ iù. Firenze 30 luglio 1828; ; COEN ti comp è ANTOLOGIA N.° LXXXXII. Agosto 1828. Storia dell’ arte dimostrata coi monumenti dalla sua deca- denza nel IV secolo fino al suo rinnovamento nel XVI, di G. B. L. G. Serovx D’ Acincourt. Prima tradu- zione italiana. Prato , per i fratelli Giachetti, 1826-28 in foglio , Tomi tre di testo ed altrettanti di stampe In 8°, Tomi sei con una separata serie di 325 stampe, Arr. II. ( Ved. il numero precedente ). Architettura. IV. leon non si trattiene intorno alle incerte ori- gini di quest'arte; figlia dell’ accidente e delle osserva- zioni , ingrandita dall'uso e dalla esperienza, riconobbe la perfezione dal sapere e dal raziocinio. Posto questo prin- cipio , la segue presso quattro nazioni , egiziana , etrusca, greca e romana, siccome quelle che la spinsero ad elevato grado. Senza prendersi pensiero di alcune moderne teorie, ed in particolare di quelle di d’ Hanckarville , suppone l’ autore essere l’ architettura egiziana il più antico esem- plare dell’ arte , anteriorità dovuta al precoce incivilimento dell’ Egitto, Osserva che quest’ architettura ha un carat- tere originale: muraglie d’un gigantesco aspetto, e d’ una 2 straordinaria grossezza; le abitazioni private d’un solo piano e quasi senza aperture; i templi senza opere di legno; i colmi sostenuti da quadrati pilastri o da grosse colonne senza base; il disegno de’ capitelli vario nello stesso edi- ficio, le di cui forme erano emblematiche , e ornati di foglie di palme o di altre piante indigene ; gli architravi lisci o fregiati di geroglifici, ma costantemente senza fe- stoni. Ovunque poi, negli obelischi, nelle piramidi, nei più vasti templi , la qualità dei materiali e lo stile del- l’ edificio ispirano l’ idea d’ un grande carattere ed il ri- spetto che richiedono i misteri della religione. Ad ogni modo quest’ arte andò in Egitto soggetta a due grandi modificazioni rendute necessarie dal cambiamento dello stato politico. La prima quando cadde sotto la signoria d’ Alessandro, 1’ altra quando fu occupato dai Romani. Rispetto all’ architettura etrusca, qualunque siano le sue relazioni col più antico ordine dei Greci , confessa l’autore che nulla di quanto le manca può contribuire al- l’arditezza come alla solidità degli edifici ed all’ utilità di tutte le parti. La Cloaca Maxima, monumento tuttavia esistente dell’architettura etrusca ne’tempi del primo Tar- quinio, dimostra anco presentemente che l’ arte di tagliare e connettere le pietre , quella di formare le volte, parti principalissime dell’architettura, erano dagli Etruschi per- fettamente conosciute ne’ primi tempi di Roma. Ma i Greci portarono questo ramo dell’ umana indu- stria. al più alto grado di perfezione, perchè seppero ag- giungere all’ utile non ignoto agli Egiziani ed agli Etru- schi il dilettevole ed il bello. Ne’ tre ordini dorico, ionico, corintio racchiusero i Greci tutto ciò che può quest’ arte produrre, senza scostarsi dall’utile e dal bello : le propor- zioni e le forme distinte che li caratterizzano , hanno chiusa la via a nuove invenzioni. I Romani si valsero ne’ primi secoli di architetti e di operai toscani, e lo stile che caratterizza l’ ordine toscano si mantenne negli edifici di Roma, finchè non estese le sue conquiste sulla Magna Grecia, la Sicilia e 1’ Asia minore, Allora si cominciò ad ornare l'architettura etrusca, 3 indi ad introdurre gli ordini greci; e sembrando anche questi non proporzionati all’ opulenza della capitale. del mondo , a riunire in un solo ordine gli ornamenti del io- nico e del corintio. : 1l carattere della romana architet- ,, tura, conchiude l’ autore, è solido e severo come quello ,, degli stessi Romani quando fondarono la repubblica , ;; magnifico ‘ne’ primi tempi dell’ impero , carico a dismi- », sura di fastosi ornamenti quando il lusso de’ grandi di- 3, ventò estremo., per ultimo degradato, povero, meschi- ,», no , bizzarro , nullo per lo spazio di dieci secoli. ,, Da qui innanzi il testo storico altro son è che il supplemento o spiegazione «delle 73 tavole che formano la vera storia dell’ architettura dalla caduta dell’impero d'Oc- cidente fino al principio del XVI secolo. Accortamente l’autore premette alla trista serie del decadimento del- l’arte vari monumenti contenuti nella prima stampa rap- presentanti ciò che di più maraviglioso produsse in Gre- cia ed in Roma, onde possano istituirsi utili confronti co. gli edifizi inalzati nello sventurato periodo della decaden- za, e rendere più sensibili le alterazioni che l’arte provò nella progressione dei secoli, e lo stato d’estrema abie- zione in cui lungamente si giacque fino all’ epoca del suo rinnovamento . Dalla stampa 2 fino alla 14 si offrono i principii e progressi della decadenza del ‘secondo, terzo, e quarto secolo. Utilissime e nuove cose presentano intorno alle basiliche , ed alle catacombe pagane e cristiane le stampe 8, 9, 10 e ri, Risguardano le stampe 15 e 16 gli edifici del V secolo, tra i quali le chiese dei SS. Naz- zaro e Celso di Ravenna, e S. Clemente di Roma. La 17 rappresenta palagi, chiese ed altri edifici del tempo di Teodorico , per mezzo de’ quali l’ autore dimo- stra che a torto fu dato il nome di gotico a quel genere d’ architettura che regnò per lo spazio di tre o quattro se- coli del medio evo, e di cui una delle caratteristiche for- me è quella dell’ arco. comunemente chiamato acuto. *° I 3» Vizi dei monumenti eretti dai Goti , dice l’autore nella » spiegazione della tavola di cui si tratta, dimostrano al- 4 , tro non essere che una conseguenza de’ traviamenti nei ss quali 1’ architettura romana era da molto tempo cadu- 2» ta 29° Le stampe 18 fino alla 23 inclusivamente rappresen- tano edifici del VI secolo. Se non è perfettamente appli- cabile a tutti i tempi, ingegnosa:al certo è l’ osservazione che fa l’autore spiegando la tavola 23, che quando gli edifici d’un popolo offrono grandi cambiamenti , sia nel generale sistema di fabbricare , sia nel loro stile, conviene consi- derare lo stato civile di questo popolo per rimontare al- l’origine di tali variazioni, Indi applica felicemente questo principio alla città di Ravenna. Offre, in moltiplici esempi, la stampa 24 la forma delle chiese e lo stile dell’ archi- tettura d’Italia sotto il regno de’Longobardi, dagli ultimi anni del Vl fino al declinare dall’ VIII secolo. Crede. l’autore alquanto migliorata l’arte in Italia nel secolo 1X per opera di Carlo Magno, e per mezzo de’Pi- sani dal X fino al XV secolo, e ne dà lodevoli prove nei monumenti della tavola 25. Rappresenta la successiva tavola le chiese di S. Sofia di Costantinopoli e di S. Marco di Venezia ; per le qua- li si fa strada a provare nella tavola 27 il decadimento dell’ architettura ne’ paesi orientali ; e l’autore ci fa os» servare come, partendo dalla prima epoca della decadenza dell’arte nel terzo e quarto secolo, tanto nella Grecia che nell’Asia , sentesi che lo stato politico di quelle contrade ha dovuto dar luogo ad un infinito numero di cambia- menti nell’architettura, a motivo dell’ influenza della di- versa situazione dei popoli , delle mutazioni delle leggi, delle costumanze, e della religione, Le tavole 28 alla 34 dimostrano 1’ ultimo grado di decadimento dell’ architettura in occidente dall’Xl fino al XIII secolo. Fin qui l’ autore rappresentò la storia del decadimento dell’ architettura greca e romana , dal IV secolo fino al- l’ introduzione dell’architettura chiamata gotica, la quale regnò in occidente dalla fine del secolo IX fino al XV. 5 La storia di quest’ architettura si rappresenta in dodici ta- vole, dalla 35 alla 46 inclusivamente, e la spiegazione for- ma la seconda parte del discorso storico. ‘* Dal seno dell'ignoranza, dice l’ antore , e dall’in- »» forme mescolanza delle forme e degli ornamenti d’ogni ,», genere dell’architettura greca e romana, nacque all’ul- 3; timo una nuova stravagante maniera di fabbricare ,,. Pri- ma di seguire l’ autore nella serie delle tavole formanti la storia di questa strana architettura, mi è duopo premettere alcuni brevi cenni intorno al vocabolo di architettura go- tica. Tale vocabolo , secondo la giudiziosa osservazione del- l’autore , fu lungo tempo adoperato per significare ogni genere di fabbrica che s’ allontana dai buoni principii del- l’arte; quasi che i Goti che conquistarono l’Italia nel V secolo fossero gli autori di tale innovazione, che non cominciò che in sul finir del IX secolo. Quest’opiniene, priva di fonda- mento , viene adesso da tutti i dotti rigettata, ma la de- nominazione sopravvisse alla erronea opinione che l’aveva fatta adottare. Giorgio Vasari che non curavasi di pene- trar molto a dentro nella critica letteraria delle arti, trovò universalmente stabilita questa denominazione , e l’adotzò. Nè coloro che scrissero dopo il Vasari intorno alle cose delle arti ebbero l’ardire di esaminare le opinioni di que- sto insigne biografo. Ma in principio del XVIIl secolo si cominciò ad avere sospetta quest’ intitolazione , e Mura- tori scriveva essere tutte imaginazioni vane quelle che fe- cero chiamar gotiche le opere d’ architettura! mancanti di bellezza e di proporzioni. Poscia il marchese Maffei scrisse nella Verona illustrata: Nacque tale opinione dalla nostra superbia. ‘ Ad ogni modo, conchiude il nostro autore, coin- s» cidendo la decadenza delle lettere e delle arti collo sta- 9 bilimento dei Goti in Italia........ si può perdonare agli », abitanti di avere , per una specie di vendetta , dato il », nome d’ una nazione nemica , che li aveva tanto mal- ,; menati e barbaramente oppressi, ad un metodo di fab- »» bricare affatto contrario alle regole, che piuttosto avreb- » be dovuto chiamarsi anzi. greco , o anti-romano ,,. 6 Lo stesso accadde rispetto ai caratteri della scrittura, che avendo, in tempi assai posteriori all'invasione gotica, degenerato dai bei caratteri romani, ebbero il nome di gotici. Ma riprendiamo la serie storica delle tavole. Quella che porta il N.° 35 ci offre in diversi monumenti , ap- partenenti all’ abbazia di Subiaco presso Roma, i primi indizi dell’ architettura chiamata gotica , intorno ai quali il signor d’Agincourt somministra nella spiegazione di que- sta tavola utili e nuove osservazioni, che gli angusti cou- fini d'una compendiosa analisi non ci concede di produrre. Nella successiva stampa vedonsi raccolti vari edifici eretti dalla fine del IX a tutto il XIII secolo , i quali appartengono all’ architettura chiamata gotica. La tavola 37 offre le piante, gli spaccati, ed altre particolarità della chiesa inferiore e della superiore di S. Francesco d'’Assi- si, le quali chiese, secondo l’osservazione dell’egregio A. furono una specie di modello per le chiese de’conventi del- l'ordine di S. Francesco. Le tavole 38, 39 e 4o rappre- sentano le piante, gli spaccati e la facciata della chiesa di S. Flaviano presso Montefiascone , e della cattedrale di Parigi. Contiene la tavola 41 i più importanti monumenti della gotiea architettura eretti ne’secoli XIV e XV in varie parti d’ Europa ; la sussseguente è una delle più im- portanti parti della storia architettonica , siccome quella che presenta una copiosa serie cronologica degli archi chiamati gotici , e di altri membri costituenti il siste- ma di tale architettura . Utilissima è pure la tavola 43, contenendo edifici eretti in Svezia prima e dopo l’ intro- duzione in quel regno del sistema chiamato gotico. La 44 offre la storia dell’ architettura araba in Europa dal. 1’ VIlI secolo fino al XV ; la susseguente una serie d’edi- fici di diversi paesi, che s’ accostano allo stile gotico , e sembrano aver dato origine a questo stile in Europa. La tavola 46 offre una serie d’edifici atti a dar luogo a pro- babili conghietture intorno all’ origine , forme diverse ed uso dell’arco acuto chiamato gotico ; e con ciò chiudesi la rappresentazione storica dell’ architettura di tal qualità. Formano la terza parte della storia dell’ architettu- ra le nove seguenti tavole dal N.° 47 al 55, le quali rappresentano il risorgimento dell’arte e suoi progressi dal XII1 secolo a tutto il XV. L’autore non si trattenne in- torno ai primi indizi di risorgimento , per rappresentare diffusamente questa sorprendente rivoluzione, ormai consu- mata principalmente da due illustri toscani, Filippo Bra- nelleschi e Leon-Battista Alberti. Perciò la tavola 47 rappresenta lo spaccato della chiesa di S. Lorenzo in Fi- renze , opera del Brunelleschi, principale autore del rin- nuovamento dell’arte, come ancora le tre successive ta- vole non contengono che opere di questo insigne archi- tetto. Le tavole 51 e 52 presentano invece la pianta , l’ alzato ed altre secondarie parti di S. Francesco di Ri- \ mini terminato sui disegni di Leon-Battista Alberti , e le, chiese di S. Andrea e di S. Sebastiano , in Mantova, dello stesso artista. Per ultimo le tavole 53, 54 e 55 offrono altre insigni opere del XV secolo , cioè 1’ arco trionfale eretto in Napoli in onore d’Alfonso 1 d’ Aragona, ed al- cune fortificazioni militari; diversi edifici eretti nella stessa città ed in Roma dal XIII al XV secolo , e l'antico tea- tro dei confratelli della Passione in Velletri nel secolo XV. Le tavole 56 fino alla 78 formano la storia del rin- novamento dell’ architettura in sul finire del XV e nei primi anni del XVI secolo. Perciò si danno in più tavole gli studi d’architettura disegnate sull’antico da Bramante Lazzari e da Antonio Sangallo, i quali debbono risguar- darsi come i veri rinnovatori dell’ arte per averla ricbia- mata all’ imitazione dell’ antico. Nelle tavole 49 a 60 vedonsi le piante, spaccati, al- zati, particolarità e profili de’ principali edifizi eretti coi disegni di Michelangelo Buonarroti in principio del XVI secolo. lilustrando questa tavola l’autore prende a discu- tere la celebre disputa , se questo grande artista abbia af- frettato o ritardato il rinnovamento compiuto dell’ arte , Osserva a ragione che all’universale ammirazione , e per- fino all’entusiasmo risvegliato da così grand’uomo quando 8 ancora vivea , successe una severa critica, che talvolta veste il colore della malevolenza e della diffamazione. Sog- giugne il nostro autore , che Michelangelo sedotto dagli allettamenti della pittura, e da nobile ambizione di oc- cupare il primo grado nelle tre arti del disegno, prese la tavolozza ed il pennello quando Masaccio avea condotta la pittura ad un tal punto, che le sue opere furono gli esemplari sui quali si formarono i più illustri pittori de- gli ultimi anni del XV secolo e dei primi del XVI. Nei medesimi tempi Leonardo da Vinci sussidiava l’ arte con ottimi esemplari e con savi precetti. Fra Bartolommeo da Prato univa nelle sue opere la facilità dello stile all’ in- teresse de’ soggetti che trattava; mentre che Luca Signo- relli, più d’ogni altro versato nell’anatomia, additava la via che doveva tenersi per rappresentare con perfetta ve- rità tutte Je umane forme. Se Correggio e Tiziano non avevano ancora col colore e col chiaro seuro toccata quella sublime meta cuni nessun posteriore artefice raggiunse , avean però dati sicuri indizi del loro ingegno e di quanto avrebbero fatto. Raffaello colle precoci produzioni della sua prima gioventù annunziava ciò che sarebbe tra poco. Michelangelo si propose di superare tutti questi grandi artisti; ma per ottenere il compimento di questo deside- rio degno dell’ intraprendente sua anima , avrebbe dovuto aggiungere la perfezione dell’antico ai veri principii attinti nello studio della natura. Ma la sua anima era troppo al- tera e sdegnosa d’ ogni dipendenza per seguire questa via; ed assecondato da robustissimo corpo, si propose di aprirsi un nuovo cammino . Chi va dietro ad altri, diceva, mai gli passa innanzi ; quindi si scosta dalla natura e dall’an- tico , le sole vere sorgenti del bello , le altera con forme gigantesche, con stravaganti giaciture, con esagerate espres- sioni. Si rende, oggetto d’ ammirazione , ma le sue opere inimitabili non hanno la raccomandazione della grazia , della nobiltà, nè di ciò che forma il bello ed il grandioso. Chiamato da Paolo Ill a dirigere la fabbrica della ba- silica di S. Pietro, dà prove non dubbie del suo divino ingegno, ma abbandona in parte la semplicità del mo- 9 dello formato da Bramante. Il nostro autore, colla storia di così magnifico edificio , offre nelle tavole 61 e seguen- ti fino alla 72 i vari metodi dell’ arte in tutte le parti de’ sacri edifici; dopo aver dato nelle due prime delle ac- cennate tavole le piante, gli spaccati, e le singole parti dell’ antica e della nuova basilica di S. Pietro, oltre una generale veduta dello stesso tempio, del palazzo del Va- «ticano , e della piazza adiacente. La tavola 73, ultima delle spettanti all’architettura, presenta una compendiosa raccolta dei monumenti che servirono a formare la storia della decadenza di que- st’ arte , dividendoli in sei epoche: Prima dal IV al V se- colo: Seconda dal V al VIl: Terza dal VIl al 1X:; Quarta dal IX al Xll : Quinta dal XI1 al XV : Sesta dal XV al compiuto rinnuovamento nel XVI. V. Ho udito più volte farsi carico al nostro autore di avere divisa la storia delle tre arti in modo, che difficile riesce l’ istituire tra le une e le altre precisi confronti in- torno alle epoche del respettivo decadimento , e rigene- razione , sebbene a tutti sia noto non essere andati del pari. L’ architettura, siccome la più necessaria , pare che siasi più lungamente sostenuta, come lo dimostrano il pa- lazzo di Diocleziano in Spalatro, S. Vitale di Ravenna e simili; siccome fu eziandio la prima a risorgere, del che ne fanno prova il Duomo ed il Battistero di Pisa, inalzati prima che Niccola da Pisa mostrasse i primi lumi della scultu- ra, e Cimabue quelli della pittura. Per ottenere peraltro que- sto scopo, che il signor d’Agincourt non si propose, e che fu trascurato ancora dal nostro Lanzi, nella Storia della pittura italiana, basta che il lettore giudizioso paragoni le tavole delle tre arti nelle stesse epoche, e ne avrà un lodevole risultato , qualora non gli manchino le teorie scientifiche ed il gusto. Ma perchè vorremo dar colpa ad un autore di ciò che non ha promesso di fare , ‘s’ egli si astenne dal farlo ? Vorrei poterlo egualmente difendere da quella preven- zione a favore delle arti greche , che forse trascinato da T. XXXI. Agosto. 2 10 Winckelmann , lo resero ingiusto verso altre nazioni. Ma oltrechè un accurata disamina intorno a quest’argomento non è compatibile coi limiti d’ un articolo analitico, ci mancherebbero per avventura conosciuti documenti per rivendicare il supposto torto fatto ad alcune nazioni; nè d' altra parte erano note nell’ età di d’ Agincourt molte cose scoperte nelle Indie e nell’ Egitto da quindici anni in poi, Ad ogni modo l’ onor dell’ Italia , e specialmente de’ paesi che anticamente formarono le provincie etrusche, richiedono da italiano scrittore alcuni brevi schiarimenti. Dice adunque l’illustre autore , nell’ introduzione al Discorso intorno alla scultura, che la scultura etrusca porta sempre un’ aspro e rigido carattere, ed una tal quale apparenza di selvatichezza . Ma ben tosto, quasi pentito di avere proferito una troppo severa sentenza, soggiugne; forse se le moltisime statue trasportate , dopo la distruzione di Bolsena, a Roma, si fossero fino alla presente età con- servate, ci avrebbero data una migliore idea dello stile sta. tuario di questa nazione. Poi ritornando alle predilette opi- nioni incautamente attinte da Winkelmann: affrettiamoci, esclama , d'allontanarci da un popolo, le di cui produzioni mai non deposero una certa quale asprezza»... ad Graecas ire iubeo. Era'la nazione etrusca , io nol negherò, aliena dalla mollezza e dall’ effeminatezza, onde. i suoi artisti atti fos- sero a produrre quel genere di bellezza, che molle e vo- luttuosa ardirei chiamare , la quale suole richiedere seru. polosa esattezza di parti, e le grazie e 1’ amenità di ri- dente delicata immaginazione. Ma forse che la bellezza che deriva da un carattere di forza e di grandezza, e da una cotale energia sprezzatrice , dovrà tenersi in minor pregio dell’ altra? Nè io sono per negare, che il primo genere non ottenga presso gli animi gentili più facile accogli. mento , siccome quello che si trova in armonia coll’incli- nazione al piacere ; penso bensì doversi nelle opere dell’arte preferire quel genere di maschile bellezza, ch’ esser suole il prodotto di gagliarda e sublime immaginazione ; come la più acconcia ad offrire all’ imitazione grandiosi perfetti 11 modelli. E gli antichi ed i moderni conoscitori delle arti non apprezzano meno l’autore del Lacoonte di quello della Venere Medicea ; nè la solidità, la forza , 1’ energia dei versi di Dante temeranno giammai , in faccia ai conosci- tori, il paragone dei molli e snervati, sebbene più gentili e fioriti, de’ moderni grecizzanti. Nelle opere delle arti si cerca la bellezza derivante dalla proporzione, e dall’espres- sione, nella quale ultima più che in ogni altra cosa è riposta la perfezione di tutte le belle arti. Tale , per confessione dello stesso Winckelmann , fu il generale intrinseco carattere delle arti etrusche , scor- gendosi , egli dice , dalle opere dei più antichi fra gli ar- tefici tuscanici, aver essi conosciuto il bello scientifico ed ideale (1). Osserva poscia , che si cominciò presso i Greci da quella regolare e forte espressione , che è comune nelle opere degli etruschi ,- e che il disegno de’greci artisti fino a Fidia ed a Zeusi non è diverso da quello degli artisti toscani, angoloso, ma preciso ; alquanto duro , ma robu- sto ed energico. Ad ogni modo, soggiugne lo storico Ale- manno , le arti etrusche non vanno immuni da difetti. Le mosse , a creder suo, forzate, la soverchiamente risentita espressione delle ossa e dei muscòli, e l’azione eccessiva o sforzata , distruggeranno talvolta quell’ idea di venustà e di grazia che formarono, dirò così , il distintivo carat- tere de’ sommi artisti greci del secolo d’ Alessandro, ma non escludono quella viva e gagliarda espressione delle passioni espressa da anime sommamente energiche. Chiuderò queste ormai troppo lunghe osservazioni, dicen- do che ammesso il principio di Winckelmann e di d’Agin- court, che la bellezza ed eleganza delle sembianze esterne contribuì sommamente in Grecia alla perfezione delle ar- ti, converrà eziandio convenire che gli stessi effetti abbia prodotti tra gli Etruschi, le di cui donne''‘per testimo- nianza d’Ateneo erano bellissime. E senza entrare in di- spute di bellezza , mi restringerò all’osservazione fatta da Cotta presso Tullio ( de Natura Deorum lib. 1.), non do- (1) Winckel, Stor. dell’ Arte, Lib, III, cap. 3. 12 versi credere la beltà presso i Greci di soverchio comune, nè avere per questo rispetto avuto gli Etruschi che invi- diare agli stessi Greci. Scultura. VI. Tutta la storia della scultura viene dal nostro autore rappresentata in 48 tavole. La scarsezza e lo stato d’ estremo deperimento de’ monumenti dell’ antica pittura greca e romana costrinsero Winckelmann a prendere pres- sochè esclusivamente i materiali dell’ arte fra le opere della scultura. Circostanze totalmente contrarie consiglia- rono il signor d’ Agincourt a prendere quelli della storia del decadimento dell’ arte in quelli della pittura , e perciò la storia della scultura fu rappresentata da lui in uno in- finitamente minor numero di tavole , che non sono quelle rappresentanti la pittura, Non dipartendosi dalla pratica tenuta nell’ architet- tura, raccolse nella prima. tavola della scultura alcuni de’ più bei monumenti antichi , onde rendere più sensibile la decadenza sua dalla metà del secondo secolo dell’ era volgare fino ai primi sintomi del risorgimento. Interessantissimi sono i monumenti della seconda, ser- vendo a formare un utile paragone dei bassi rilievi del l’arco di Tito con quelli degli archi inalzati nel II e 1V secolo a Settimio Severo ed a Costantino. Fa maraviglia il vedere come in così breve periodo, sebbene durasse , per così dire, intera la grandezza dell’impero romano; tanto avessero le arti perduto del loro splendore. La 3 e 4 tavola contengono bassi rilievi e sarcofagi del IV secolo, che tutti offrono più o meno visibili traccie di decadimento, Le cinque susseguenti tavole danno monumenti de’primi secoli del Cristianesimo , raccolti nelle catacombe ; inoltre costanetti d’ argento , albarelli pei profumi , ed altri uten- sili spettanti alla toeletta d’ una matrona romana. La decima e l’undecima ci danno la storia dei bassi rilievi dell’obelisco alzato da Teodorico nell’ Ippolromo di Costantinopoli, il pisdestallo, ed una parte dei bassi 13 rilievi della colonna Teodosiana nella stessa città , edj al- cune medaglie appartenenti al 1V e V secolo, La dodicesima rappresenta una compendiosa storia dell’ arte dal IV al 1X secolo, mercè l’unione di bassi ri- lievi tratti da dittici greci e latini. Cominciando dalla tredicesima tavola fino alla vigesima inclusivamente ab- biamo la storia del secolo X1, e nella vigesimaprima quella del XIl secolo. Le quattro susseguenti tavole spettano al secolo XIII, in cui cominciasi a scorgere qualche debole lume di risor- gimento. Fra molt’ altri monumenti contengono il taber- nacolo di S. Paolo fuor delle mura di Roma , il mausoleo del cardinal Gonsalvo a S. Maria Maggiore entro Roma , il Globo celeste cufico-arabo del museo Borgia a Velletri. Nel mausoleo Gonsalvi e nel tabernacolo vedonsi parecchie statue di artisti italiani, nelle quali è visibile il progresso dell’ arte , sebbene non vadano esenti dai difetti ed in più parti dalla rozzezza del secolo. Utilissima riesce alle osservazioni dei dilettanti e degli artisti la tavola 26 , nella fuale l’ autore riunì diversi monumenti di tutti i secoli dal V fino al XIII, formando, per così dire, un sommario storico della scultura in così lungo periodo , che abbraccia la seconda epoca principale di decadimento, consumata colla distruzione dell’impero occidentale, fino ai primi sintomi di risorgimento. La tavola 27 contiene vari monumenti ‘consistenti in statue, bassi rilievi e medaglie appartenenti al XII, XII1 e XIV secoli, coi quali l’ autore dimostra che l’arte cessò di decadere , e tenta anzi di rialzarsi , sebbene. gli sforzi di lei non ottengano sempre notabile successo, Scende a darci nella tavola 28 il celebre mausoleo Savelli esistente nella chiesa d’ Ara Coeli di Roma , nel quale trovasi un sarcofago antico. ornato d’ emblemi bacchici , su cui sollevasi un sepolero di gotico stile, lo che forma un curioso contrasto. Appartiene quest'opera ai celebri statuari Agostino ed Angiolo Sanesi , ma il Va- sari suppone averne essi ricevuto da Giotto il disegno. Nella seguente tavola vedonsi riunite diverse opere I 4 eseguite fuori d’ Italia dal principio del decadimento fino al XIV secolo. L’ autore volle con questa tavola appagare il desiderio di coloro, i quali , dopo aver veduto la storia della scultura ne’ monumenti delle due antiche patrie delle arti, vorrebbero sapere qual sorte ebbe nelle prin- cipali contrade del settentrione e dell’ occidente d’ Europa. Le tavole 3» e 31 danno la storia della scultura del XIV seculo nel regno di Napoli, per mezzo del ma- usoleo del re Roberto, di pochi altri monumenti della casa Angiovina, e dei bassi rilievi che ornano il sepolcro della regina Sancia d’ Aragona . Fra gli scultori italiani di quest’ epoca aveva grandissimo nome il primo Masaccio, il quale eseguì quattro o cinque monumenti di principes- chi personaggi, e fece altre grandi opere. Le tavole 32 e 33 contengono la serie storica della prima epoca del rinnovamento dell’ arte per mezzo di Niccola da Pisa e de’suoi allievi. La tavola seguente offre il mansoleo di S. Pietro martire fatto in S. Eustorzio di Milano dal pisano Balduecio allievo di Giovanni fi- glio di Niccola : e la 35 varie statue, bassi rilievi ed altri lavori di diverse scuole d’Italia, dimostranti gli sforzi con- tinuati ed universali per migliorar l’arte. Le due susse- guenti trattano lo stesso argomento. Le tavole 38 e le due susseguenti offrono monu- menti italiani e stranieri appartenenti tuttavia alla pri- ma epoca del rinnovamento, i quali formano la storia comparata dei progressi che le arti fecero nel XV secolo nelle diverse provincie d’Italia e d° oltremonti; ‘restando però sempre alla Toscana la gloria del primato. Le tavole 41, e 42 presentano i sommi progressi del rinnovamento della scultura alla metà circa del XV secolo nella principale porta del Battistero di Firenze , e nel miracolo di S. Zenobio destinato ad ornare la cassa di questo santo; maravigliosi lavori di Lorenzo Ghiberti, che annunziano vicinissimo il periodo della perfezione del- l’ arte. Le tre seguenti tavole sono destinate a continuare la storia del sommo miglioramento dell’ arte in altre parti d’Italia in sul finire del XV secolo e ne’ primi anni del : Li 15 XVI, ed in quelle poste sotto i numeri 46 e 47 l’ auto- re dà fine alla storia col progetto del mausoleo di Giu- lio II e con altre sculture di Michelangelo Buonartoti. Finalmente nella tavola 48 abbiamo un compendio cronologico della storia della scultura in una sceltà se- tie di medaglie e pietre intagliate nei tempi in cui l’ar- te era al colmo presso i Greci ed i Romani, nelle varie epoche del sno decadimento , e nell’istante dell'intero suo rinnovamento ; e con questa l’autore supplisce egregia- mente a qualche lacuna che possa trovarsi nella storica rappresentazione dell’arte, dal principio del decadimento fino al ponteficato di Leone X, che segna la più gloriosa epoca delle moderne arti, Pittura VII. Epilogando la storia della pittura dall’autore rap- presentata in più di 800 monumenti, cronologicamente disposti in CCII1 tavole, non andremo numericamente analizzandola, come si praticò nella storia dell’architettura e della pittura; chè troppo lunga opera sarebbe , ed al- tronde non necessaria ; perciocchè l’autore , a dovizia prov- veduto di documenti tratti in gran parte da musaici, da pitture ornamentali di libri, e da quelle che sonosi in gran numero conservate sulle pareti d’ antichi edifizi, trat- tò la storia della pittura assai più circostanziatamente che non quella delle arti sorelle. La prima tavola comprende alcune delle migliori an- ‘tiche pitture conservatesi fino all’ età presente ; e le due successive alcuni rabeschi, rissuardati come il primo passo verso il decadimento dell’ antica pittura. La 4'® tavola fino alla 12 inelusivamente, offrono la storia di quest’ arte dal II secolo dell’era Cristiana fino al secolo X]. Poscia comincia colla 13? stampa la storia de’ Mu- saici, e la termina colla 182, E questa parte che tratta de' musaici, cominciando dagli antichi de’ tempi migliori \ 16 È dell’arte fino a quelli del XIV secolo, è per avventura la più compiuta che fin ora siasi pubblicata. Alla storia dei Musaici tengon dietro le tavole rappre- sentanti quella delle pitture sui manoscritti, la quale vien data in LXIII tavole contenenti tutto quanto conoscevasi a’ tempi dell’ autore di più raro dal IV fino al XIV secolo, Poscia le pitture a fresco, a tempra o all’olio , in legno o in tela, tanto di greca maniera che di maniera italiana, dal X secolo fino al XIV occupano XXXII tavole storiche dalla 81 fino alla 113. E questa storia è pure una delle parti che avanti il signor d’ Agincourt era pochissimo co- nosciuta , non essendone stato trattato che per inciden- za o superficialmente dagli scrittori dell’ arte; perciocchè il Lanzi non comincia la sua storia della pittura italiana che nel XIII secolo. In altre XXXIII tavole offre la storia della pittura nel XIV secolo , e nulla omette di quanto è necessario a farla conoscere in tutte le sue particolarità, aggiungendo poscia nel testo utilissime notizie relative ai metodi pra- ticati in quest? epoca in ogni g genere di pittura. In altre ventitre tavole presenta la storia della pittura nel secolo XV a fresco, all'olio, a tempra, ed in una specie di ricamo, del quale offre un opera eseguita nel secolo XI, chiamata tappezzeria della regina Matilde. Tratta poscia della pittura in smalto , in graffito ,,0 sul vetro; della tarsia, ch’ egli risguarda come un musaico in grande dimensione ; della intarsiatura in legno , e della damascatura , dell’ agemina o azimina, indi del bronzo smaltato e del trapunto, Colla tavola 169 comincia la sto- ria delle stampe intagliate in legno ed in rame, e dot- tamente la conduce tag al principio dA XVI secolo in tre tavole, La tavola 152, offre la supposta invenzione del di- pingere all’olio, volgarmente attribuita a Giovanni da Bru- ges. Belle sono le osservazioni del testo relativo a questa tavola, ma sgraziatamente l’illustre autore non ebbe co- gnizione delle nuove scoperte, che mostrano 1’ arte del per I dipingere all’ olio assai più antica di Giovanni da dc. Finalmente con XXXI tavole ci offre la compiuta sto- ria della pittura, dai primi freschi eseguiti sotto Sisto IV nella cappella sistina fino ai capi lavori di Raffaello , di Tiziano , di Coreggio. ‘ La pittura, dice nella spiega- zione delle tavole 201, 202, e 203, giunta al limi- »» tare della perfezione, non aspettava che l’ unione di » tanti meriti a quello del colorito; e quest’ importante ? servizio le fu reso nelle più eccellenti opere loro da Correggio e da Tiziano , i quali per tale merito acqui- s, starono il diritto di essere associati a Michelangelo ed ». a Raffaello; e posti nel numero de’quattro grandi ri- 323 93 » stauratori della pittura ,,. VIII. Parrà forse a taluno ch’entro troppo angusti confini abbia ridotta l’ analisi della storia della pittura, che l’autore di lunga mano più diffusamente rappresentò delle precedenti arti. Ma ove si voglia riflettere che la decadenza ed il risorgimento della pittura si operarono quasi di pari passo con quelli dell’architettura e della scultura , e che nella storica analisi di queste molte cose si preoccuparono comuni eziandio alla pittura , spero che si vorrà condonarmi la colpa d’avere risparmiata ai let- tori la noia d’ inutili ripetizioni. Ho più volte udito muoversi dubbio intorno alla chia- rezza del metodo adottato dal nostro autore, di rappresen- tare la storia delle arti invece di descriverla. Ma l’ asser- zione d’uomini dottissimi , essere più che le storie scritte intelligibile e di lunga mano più utile agli artisti ed ai dilettanti forniti di buon gusto, sembra aver sciolta la difficoltà. A. corroborare la quale sentenza mi si permetta di soggiungere, che il cav. Onofrio Boni, (da pochi anni mancato alla gloria delle lettere e delle arti con più opere illustrate da lui) non avendo sotto gli occhi che le tavole dell’ architettura mandategli dal signor d'Agincourt avanti che si pubblicassero , giudicò formare una chiara e piena storia di tal’arte dalla caduta dell'impero d’ Occidente fino all’ intero suo rinnovamento, T. XXXI. Agosto. 3 23 16 Ammettendo taluni che le tavole bastino alla storia dell’ architettura , negano che lo stesso possa dirsi per conto della scultura e della pittura. Pochi segni, dicono costoro , bastano a rappresentare nel loro vero aspetto i monumenti della prima, ma lo stesso non accade di quelli delle due arti sorelle. Pochi segni, essi dicono, più o meno dolcemente tracciati, bastano a rappresentare nel loro vero aspetto i monumenti dell’ architettura : ma lo stesso non accade nelle cose delle altre arti. L’ andamento dei contorni, il piegare più o meno dolce, la movenza, la giacitura delle figure , la distribuzione delle ombre e dei lumi per quarto poco si scostino dagli originali, bastano a tradire la verità ed a rappresentare inesattamente lo stato dell’arte, nell’epoca cuni i respettivi documenti ap- partengeno. Della quale storica infedeltà ne adducono ir- refragabili testimonianze, confrontando varie tavole coi monumevti originali. Ma quest’ opposizione fondata sulle tavole dell’edizione parigina, più non ha luogo ove fac- ciasi uso di quelle delle due edizioni pratesi de’ fratelli Giachetti, ormai condotte a più di due terzi. Pongansi al paragone le tavole rappresentanti le storie della scultura e della pittura dell’edizioni pratesi e della parigina , e gli occhi ancora meno esercitati ravviseranno nelle pratesi maggior precisione di contorni; le masse delle ombre e dei lumi ragionevolmente e non a caso disposte , come spesso accade nelle parigine ; dolcezza di pieghe, ed attitudini, come lo comporta la qualità degli originali, più vere e più naturali; finezza di bulino di lunga mano superiore a quelle dell’ edizione di Parigi : ma che dico superiore quando le parigine non ebbero altro magistero che quello dell’ acqua forte? Il fin qui detto intendasi soltanto delle migliori tavo- le dell’ edizione di Parigi ; perchè altre non poche furo- no trovate infedeli, onde l’ egregio intagliatore, signor Lasinio, cui i fratelli Giachetti con lodevole accorgi mento affidarono la direzione dei lavori d’intaglio , le fece nuovamente eseguire sugli originali monumenti. Lascerò a coloro, che sono in queste arti versati, il piacere di 19 scuoprire in moltissime tavole gli utili cambiamenti fin ora eseguiti ; e solo farò, in prova di quanto asserisco , osservare le tavole appartenenti alla scultura 33, 4! e 42 rappresentanti il pulpito fatto da Niccola da Pisa nel battistero della stessa città, la principal porta del bat- tistero di Firenze , ed il basso rilievo della cassa di S. Ze- nobio del fanciullo risucitato ; come pure per conto della pittura la tavola contenente i freschi della chiesa del Car- mine della stessa città ; e tutti gl’ intelligenti converranno che i diligentissimi editori di Prato liberarono il signor d’ Agincourt da una colpa , forse non sua, ed hanno reso ai dilettanti delle cose delle belle arti un importantissi- mo servizio. Alla bontà delle stampe risponde eziandio il merito del testo, tanto dell’edizione in 8° che di quella in foglio; la quale ultima non teme il confronto di quella giudicata splendida di Parigi. Non farò parola dell’ edizione che si eseguisce in Milano nella tipografia Fanfani. Osserverò sol- tanto che le poche tavole da me vedute lasciano deside- rare nelle susseguenti piuttosto l’ imitazione delle pratesi, che delle parigine, cui talvolta sono inferiori. Srerino Ticozzi. Dell’origine, composizione e decomposizione de’ Nielli. Eser- citazione del Commendatore Lzopotrpo Crcocwara. Ve- nezia 1827. — (VW. il precedente fascicolo , pag. 50). Art. II ossia Appenpice ; Su//o stato dell’arti e della civiltà in Russia, prima del regno di Pietro il Grande. D’ altra ricerca mi porge occasione il chiariss, sig. Ci- cognara là dove tirando argomento dell’ antichità de’Nielli dalla ‘pratica e dall’ uso fattone per molti secoli in Russia così ragiona: ‘* E poichè Teofilo cita la Russia per le opere di niello, così avrebbe potuto riconoscersi dall’ autore del moderno libro , che le quattro lamine da lui rammentate v0] in un'appendice colle lettere AA come di cattivo gusto, piene d’ inscrizioni in caratteri Russi sono appunto opere russe, e non certamente fatte in Germania al principio del XVIII secolo , com’ egli crede ; giacchè sonosi da lun- ghissima età mantenute dagli orefici russi quelle abitudi- ni, e quelle pratiche non mai dimenticate, le quali non dall’Italia ,. ma dalla Grecia direttamente si diramarono in quelle regioni settentrionali con tutte le arti........ Le città di Kiow, e di Nowgorod contano un’ antichissima data dalla loro edificazione , e i ruderi, che rimangono degli antichi lor monumenti , i lavori d’ argento e d° oro , quelli di elettro e di niello attestano evidentemente. la cultura di quelle contrade ben anteriormente al. risorgi- mento delle arti in Italia. Sino da quelli antichi tempi i Wiladimiri s’ imparentarono cogli imperatori .d’ Oriente e con Enrico I re di Francia, e i santuarii dell’ impero russo s' ingemmarono di finissimi lavori , spesso confusi colle opere bizantine , dalle quali trassero origine ed imitazio- ne, e molti se ne veggono nelle raccolte di antichità , e persino le cupole, e i quadri di S. Sofia si copiarono nelle chiese di Kiow, e Nowgorod , e si tradussero in slavo del vecchio dialetto boemo la Bibbia ed i SS. Padri, metten- do in gara di politezza e di civiità que’ popoli colle na- zioni del mezzo giorno. Che se dopo il 1240 fu riseppel- lita la Russia in uno stato di nuova rozzezza, finchè sotto i regni di Pietro il Grande , e di Caterina furono evocati dalla Italia i genii dell’arte e del bello, è tuttavia da sa- persi, nè dovea dal sig. Du Chesne ignorarsi ,, che non mai si perdettero le pratiche de’ nielli, tuttora esistenti, come fede ne fanno le odierne manifatture di quel paese ,,. Alle osservazioni del sig. Cicognara si debbe aggiun- gere , che non solamente le pratiche de’ nielli non si smar- rirono in Russia ad onta delle invasioni de’ Tartari, che nocquero tanto alla prosperità ed allo incivilimento di quelle nazioni, ma neppure l’altre moltissime arti anda- ron perdute , che poi i principi Iwani o discendenti dal granduca Giovanni, ed altri anche prima de’ regni di Pietro il Grande, e di Caterina procurarono di promuo- o 21 vere, e fecero invito a degli artisti e letterati d’ Italia e d’altre regioni. La ferocia tartarica non spense, nè seppellì il genio della nazione ; ma frappose degli ostacoli ai quali furono sempre contrapposti degli sforzi più o meno ener- gici, per cui le arti e l'antico incivilimento non. resta- rono riseppelliti affatto in una nuova rozzezza; ma piut- tosto diventarono stazionarii e meno estesi. Perchè la storia letteraria e delle arti di Russia anteriore al tempo di Pietro il Grande non è molto nota, specialmente agli stranieri , spero di far cosa grata non che a questi , an- che a’ nazionali producendo alcuni documenti inediti, ed altri quantunque editi, quasi affatto ignorati e dimenti- chi, e da me raccolti, che serviranno a mostrare quanto debbasi ristringer la massima che dal 1240 in poi la Rus- sia fosse riseppellita in uno stato di nuova rozzezza , fino a che sotto i regni di Pietro il Grande e di Caterina non furozo evocati dalla Italia i genii dell’arte e del bello. In primo luogo non poche testimonianze troviamo nelle relazioni degli ambasciadori de’ Principi Italiani, e di al- tri paesi, che furono spediti ai Granduchi di Moscovia . In quella rarissima, e più antica d’ogn’ altra a me nota, di Francesco da Collo gentiluomo di Conegliano, e di Antonio de’ Conti gentiluomo padovano oratori dell’Impe- ratore Massimiliano I al granduca Basilio Iwanowite l’an- no 1518, ed impressa in Padova l’ anno 1603, volgariz- zata dall’ originale in lingua latina dal suo nipote Latino da Collo, leggesi a pag. 51: “ La sede di questo gran signore Basilio imperatore e dominatore di tutta la Rus- sia, et granduca è posta nella città di Moscovia , la quale è di circuito di tre leghe e mezza , camminandosi per gran parte sopra strade di legno , nella quale è un castello di pietre fabbricato già anni 50 per alcuni italiani, che mandò a’ tempi nostri a compiacenza di quel principe l’illustris- simo Lodovico duca di Milano sotto la forma del castello o ròcca di essa città di Milano, munitissimo e forte, nel quale vi è un palazzo medesimamente di pietra per habi- zione et residentia del principe. Vi è anche una chiesa di pietra, nella quale si celebrano i divini offici. Ha le 22 muraglie non di pietra, ma di legno, così ben ligate et commesse insieme , che pussono veramente dirsi forti, et è divisa per contrate co’ suoi serragli in maniera che l’en- trar d’ una contrata nell’ altra non sia così facile a tutti. L’ uscir del paese è proibito ad ognuno , et in particolare a’ forestieri, ai quali di qual si sia nazione è aperto l’en- trare nel paese; anzi che non solo sono ammessi, ma ac- carezzati, et per parte del principe imediate sono vestiti di buonissimi vestimenti , et è loro proveduto di vivere, et se sono artegiani sono deputati all’ arte , et esercitio loro ; se sono soldati molto più sono havuti cari, et li italiani in particolare sono soprammodo respettati et de- siderati..... De’ pesci ha questo paese grandissima quanti- tà , et di tale grandezza e bontà , che io non ne ho ve- duto nè gustato di tale in altri paesi ; degli ossi e denti de’ quali fabbricano manichi d’ arme, ornamenti di selle, scacchi , et altri lavorieri che paiono d’ ebano naturali ,,. Da questa relazione impariamo che maestro Niccolò Lu- bacense professore di medicina e d’ astrologia e in tutte le scienze fondatissimo era presso il granduca Basilio in Mosca ; e che W-rino Bezarovitc ed un suo fratello viag- giatori in parti remotissime ( co’ quali per grazia di Basi- lio ebbe Francesco da Collo lunghissimi ragionamenti ) erano saliti sulla vetta del monte Jugorischa il più alto de’ Rifei, nello spazio di quattro giorni e quattro notti, e riferivangli ‘ esserne gli abitatori umani e che dal fon- do al mezzo di esso erano perpetue nevi ; di sopra il mezzo il terreno cinericio , e l’aere iusopportabile, se con qual- che artificio non vi si provede, come già fece Ugrino, il quale per potervi resistere s'unse la faccia , il capo e le mani con grasso di capra, tenendo in bocca una spongia accomodata col medesimo grasso ,, ed altre relazioni ebbe di viaggi , che egli descrive , e che mostrano, come le cure del granduca Basilio fossero ben lungi dal doverci far riguardar la Russia al suo tempo riseppellita in una nuova rozzezza, mentre al contrario vi si esercitavano molte arti da’ nazionali , e si chiamavano artefici da’ più culti paesi per accrescerne 1’ incivilimento che , secondo 23 quella affermazione , vi sarebbe stato riseppellito dal 1240 in poi sino ai regni di Pietro il Grande e di Caterina. Dopo questa è tra le più ‘antiche la relazione o i comentarii della Moscovia del: barone Sigismondo di Her- bestain che fu in Moscovia 1 anno 1526 ambasciadore al granduca Basilio di Giovanni per l’ imperatore Massimi- liano I, assieme con Leonardo conte di Nugarola amba- sciatore anch’ egli di Cesare. Descrivendo l’Herbestain il castello di Mosca dice così : ‘£ Questo castello da princi- pio solamente dalle fortezze era circondato , et insino alli tempi del granduca Giovanni figliuolo di Danielle era pic- colo , et ignobile ; questo duca persuaso et mosso dalle parole di Pietro Metropolita fu 11 primo che la sedia del- l’imperio a quel luogo trasferì...... tutti li posteri prin- cipi successori di Giovanni giudicorno esser ben fatto aver la sedia dell’ impero in simil luogo ; perciocchè morto Giovanni, il figliuolo di quel medesimo nome ivi la se- dia ritenne, e dopo lui Demetrio , et dopo Demetrio Ba- silio........ che dopo se il Cieco Basilio lasciò , dal quale nacque Giovanni padre di quel principe appresso del quale io sono stato ambasciatore ; il qual Giovanni fu il primo che il sopradetto castello con il muro cinse et circondò , alla quale opra quasi per ispazio di 30 anni da poi li po- steri di costui la suprema mano già imposero ; le difese di quel castello insieme col palazzo del principe sono state fabbricate all’ usanza d’Itatia da huomini italiani, quali esso principe con premii grandi della Italia proprio havea chiamati. Sono in questo castello molte chiese , et quasi tutte di legnami, eccettuate però due più nobili, le quali son fabbricate di pietre cotte ( cioè di mattoni ); delle quali una alla Beata Vergine, e 1’ altra a S. Michele è consecrata .° ( Herbestain a pag. 28 della traduzione Ital. impressa in Venezia l’anno 1550 in 4.°). Nella Relazione di monsignor Ruggero nunzio in Polonia pel papa Pio V l’anno 1568 leggiamo : Moscovia città assai grande, den- tro la quale è un gran castello murato , e gli anni pas- sati fu edificato da alcuni architetti italiani. Finalmente Antonio Possevino, che fu due volte dal 24 papa mandato al granduca Giovanni di Basilio, ed eravi nel 1581, scrisse nella sua Moscovia: ‘ Le fortezze , e li presidii sono al presente appresso li moscoviti assai dif- ferenti da quelli che erano alli tempi passati, et non tutte munite in un medesimo modo. Altre sono fabbricate di vivi sassi, et di pietre cotte, come due che son con- giunte alla città di Mosca..... Basilio padre di questo prin- cipe fece fabbricare le due fortezze in Mosca da un ar- chitetto milanese, e da altri maestri italiani. Di ciò ap- pa'e ancor memoria in lettere latine seritte sopra la porta della ròcca sottò la pia imagine della beatissima Vergine. L'altre mura et le torri fabbricate d’ogni intorno per or= dine rappresentano un’ opera regia....... La fortezza , es- sendo prima fabbricata quasi in forma rotonda, l’anno passa o un’ altro architetto romano la ciréondò con un’ar- gine , e dentro la nnova fortezza vi chivise un monastero che era vicino, havendo fatto i bastioni a suoi luoghi del medesimo argine da porvi i pezzi maggiori dell’ artiglieria (pag 29 della Moscovia d’Antonio Possevino tradotta in volgare. Ferrara 1592 ). In un’altra Relazione MS. che si conserva nella Barberiniana a Roma: E siccome questo duca (Giovanni di Basilio ) avanza i suoi predecessori di numero di gente da gnerra, così anco li supera di gente esperta , perchè oltre le molte e grandi imprese non manca in tempo di pace di esercitarsi secondo la disciplina di Germania, che gli insegnano que’ tedeschi a’quali in Mo- sca ha dato ricetto , che poco lontano dalla città vi hanno fabbricato un castello di legname , dal quale ce ne cava più d’ ottomila archibugi col mezzo de’ quali si esercitano in molte parti, e particolarmente in Mosca , le feste al- l’archibugio , dove de’ moscoviti ne son riusciti, e ne na- scono alla giornata gran quantità. Ha fatto questo duca venire d’ Italia e Germania ingegne:i e fonditori di arti- glieria col mezzo de’ quali ha fabbricato all’ italiana , e gittano grosso numero di artiglierie ; ed in Mosca e una terra di botteghe che lavorano d’ archibugi in estrema copia . Tutte queste testimonianze concordano a mostrare, 25 che gli italiani architetti furono chiamati in Moscovia se- coli prima de’ regni di Pietro il Grande e di Caterina ; ma non ci danno nè il nome di alcuno , nè l’ epoca deter- minata . Il Tiraboschi notò nella sua storia il nome ed il tempo d’ uno de’ più celebri architetti italiani che andasse in Moscovia, cioè il famoso Aristotile Fioravanti bolognese, che fu chiamato dal G. D. Giovanni III per soprintendere alle fabbriche ed alle fortificazioni da lui intraprese. Oltre le asserzioni dei bolognesi scrittori, ne abbiamo un’autentica testimonianza in nn decreto del comune di Bologna fatto a 26 di ottobre del 1479, che conservasi nel pubblico archivio, e che fu comunicato al Tiraboschi dal conte Giovanni Fan- tuzzi, ed è questo “ XVI. Viri conservatores status Civitatis Bononiae scribant maximo totius Russiae Duci ut sinat Ari- stotelem Floravantis architectum in patriam redire, quod eius opera egent , estque eius absentia gravis et incommoda filiis totique familiae suae ,,(1). Or volendo conciliare 1’ affermazione di Francesco da Collo e degli altri scrittori de’ quali ho riferito le parole, osservo che Lodovico Sforza dovette mandare gli architetti al granduca Iwan !Il Basiliowic padre del granduca Basi- lio IV verso il 1468. Cominciò a regnare Iwan l’anno 1462, e morì nel 1505, avuto per successore il figlio Ba- silio IV. Ei fu il primo granduca il quale si proponesse di liberar la sua nazione dal giogo de’ Tartari, come real- mente gli riuscì, fattosi tributario il Kan di Cassan l’anno 1482 . (1) Aristotele di Fioravante o Fioravanti si fece ammirare per l'operazione mecc ‘nica di trasportar di pianta uo’ altissima torre in Bologna da un luozo ad un’ altro. Si osservava questo prodigio , massime di que’ tempi, esistente tutta via nel 19825; nel qual’ anno la famiglia Aldini avendo bisogno di dilatare la propria casa, contigua alla quale era la detta torre (perchè la casa degli Aldini fu edificata sopra il suolo occnpato già dalla chiesa e convento detti della Ma- sone cui la torre era annessa ) propose alla comunità di Bologna di venderla pel solo prezzo che potea valere il materiale. Fu ricusata l' offerta ; ed i sigg. Aldini la demolirono, per risparmio di spesa adoperandone i materiali. Da questo e mille altri esempi de’ tempi scorsi e de’ nostri gli italiani po- trebbero considerare che la Italia piange per due specie di barbarì , nazionali e forestie'ì. T. XXXI. Agosto. 4 25 Francesco Da Collo andò in Moscovia ambasciatore a Basilio IV Vanno 1518, nel qual anno scrisse anche la sua relazione; onde dicendosi nel 1518 che cinquant’anni prima Lodovico Sforza avea mandato gli architetti, se ne deduce che ciò fosse nel 1468, cioè sei anni dopo l’ avvenimento al trono di Iwan III Lodovico nato nel 1451, morì nel 1510, governò lo stato di Milano prima come tutore sino dal 1471 ; e poi quando fu signore assoluto, dopo aver fatto morir di veleno il nipote Gio. Galeazzo Maria. Or tro- vandosi in Russia Aristotile Fioravanti nel 1479, bisogna dire che vi andasse intorno al 1468 per retrocedere anni 50 decorsi dal 1518, e quando Lodovico nato nel 1451 contava circa 17 anni d’età; sì che l’ avrebbe mandato. con altri molto prima d’ esser governatore, o duca di Mi- lano, e le parole del Da Collo, che lo chiama duca do- vrebbero intendersi indererminatamente, come se dicesse da Lodovico il quale fu duca di Milano, Se poi suppongansi che gli anni 50 non debbano re. trocedere dal 1518 in cui il Da Collo scrisse il primo getto della sua relazione in Moscovia, ma da quegli anni in cui egli già vecchio la rivedea, e la metteva in miglior forma potrà intendersi che il Da Collo parlasse anche d’al- tri architetti mandati da Lodovico quando era veramente governatore duca di Milano cioè dal 1471 al 1510; perchè il Da Collo morto nonagehario, come afferma il suo nipote nella prefazione , potè berì retrocedere dal 1518 , ed anche molti anni dopo per anni 50 non solo sino al 1468, ma pure ad un tempo assai posteriore al 1468, per lo che Aristotile potè andare in Moscovia anche dopo il 1468, e con lui e dopo lui altri architetti , restando sempre fermi i 5o anni avanti il tempo in cui scrivea il Da Collo, il quale per testimonianza di Latino suo nipote dopo avere scritta la relazione mentre si trovava in quelle parti set- tentrionali , la ridusse poi a miglior forma a richiesta del senatore Tomaso Contarino, Se poi Aristotile ritornasse alle richieste del comune di Bologna è incerto. La gran torre del castello da lui fabbricata si chiama anche a’ dì nostri Giovanni il Grande. Dal 1468 fino al 1581, a tempo 2 del Possevino continuarono gli architetti italiani a lavo- rare al castello di Mosca , e probabilmente anche alle for- tificazioni d’ altri castelli che lo stesso Possevino va no- minando ; dirò per incidenza che in quel tempo gli archi- tetti militari italiani si sparsero pel Settentrione ; ed oltre a quelli andati in Russia ed in Polonia (dove era nel 1587 Simone Genga da Urbino) ne andarono in Svezia e vi fabbricarono i regii palazzi di Vastina, di Stokolm, e di Upsal. Altro documento inedito presso di me è una lettera latina del granduca Boris Fedorowite salito in trono nel 1598 , e morto nel 1604 seritta ad Zacopo Luigi Cornelio patrizio veneto, nella quale il granduca mostra la sua premura d’ attirare in Moscovia uomini dotti, ed artisti italiani. Eccone il contenuto in lingua latina tal quale sta nell’ originale, tralasciatone solamente il formulario dei titoli: “ Annuntiamus tibi Iacobo Aloisio Cornelio ad- modum insignibus virtutibus erudito , insimul etiam aliis qui- cumque sint doctores sive eruditi variis scientiis et experien- tiis, qui a te missi ad nos Magnum Dominum et principem Boryssium Fedorowite totius Russiae monarcha , et in no- strum Moscoviticum imperium, et sua industria nobis grati- ficari vellent. Nos autem magnus princeps et Dominus Bo- ryssius etc. pro his omnibus mandamus has nostras ducales passuum literas per Mattium Britium Italum quod illis sci - licet omnibus licitum sit venire in nostrum dominium et ad nostram Imperatoriam miagnitudinem , atque iisdem iterum reverti sine ulla detentione et obstaculo. Te autem, lacobe Aloissi Corneli, ut nostrae magnitu- dini complaceas, et doctores et alios in scientiis versatos et in artibus ad nos venire permittas et procurare rogamus. Si autem tu ipse volueris ad nostram magnitudinem venire et nostros Caesareos Serenissimos oculos conspicere wolueris et ad nos Ducem magnum et Imperatorem Boryssium Fedorowite totius Russiae Monarcham proficisci deereveris , ut id facias te certum reddimus nulla impedimenti et remotionis ‘habita ratione, et cum ad nostram Caesaream magnitudinem deve- neris et nostros Caesareos oculos aspexeris nos Magnus Dux 28 \ et Imperator Boryssius Fedorowite totius Russiae Monarcha te singulari nostra Caesarea gratia et benevolentia com- plectemur secundum tuam nobilitatem , honestatem, voca- tionem et dignitatem. Hìc autem apud nos conversando cum volueris , ubicumque (sic) proficisci et ad tuam patriam re- dire , et ex nostro Dominio discedere, nostra Cesarea gratia complecteris, et magnificis donis ditaberis absque ulla pror- sus detentione et impedimento. Ecce tibi nostrae Caesareae literae passuales datae in Aula Dominii nostri Caesarei arcis Moscuae anno ab ex- pectato foedere (2) mense Augusto ,,. Sembra che l’ italiano Matteo Brizio fosse il segretario . per le lettere latine. Nel mio Esame critico della storia di Demetrio di Iwan Wasiliewitc pubblicai a pag 61 e seg. una lettera di Neri Giraldi al granduca di Toscana in data di Cracovia del 3 gennaio 1605, nella quale fa la descrizione de’ magnifici regali dal gran duca Demetrio (detto il Falso) mandati alla sua sposa Marina in Cracovia. “ Portata la prima vi- ,, vanda (descrivesi il convito ) comparsero una mano di s, moschoviti venuti coll’ambasciatore ciascuno con un 33 ricco presente, e a nome del loro Signore presentarono la sposa. Il primo fu un cofanetto d’ un braccio , pieno ss di perle, e di gioie d'un gran valore. Poi un quadro », di nostra Donna di grandezza d'un braccio, la metà s» d’oro con ornamento a torno di pietre ; un pellicano do. », rato di ragionevole altezza ; similmente un cervio ; un »» pavone pure di argiento dorato; una nave con tutte », sue appartenenze , d° argiento dorato assai ben grande; » due gran vasi d'oro da bere a foggia moscovita con mol- », te gioie ornati; una tazza di plasma similmente ornata »» di gioie commesse in oro col coperchio d’un drago, ;s della stessa plasma, molto bello ; uno studiolo grande, ,» fatto per mano di tedesco , o fiammingo, d’ ebano con »» figure d’ argiento dorato e qualche pietra, nel quale era s,» dentro un orologio, che per via di ruote suonava ; e s0- (2) Nella copia da me trovata non è l’anno, : 29 pra il coperchio era un elefante con un orologio in corpo con mille tresche intorno d’ una caccia , che tutto lavorava per via di ruote. Quattro mazzi di zibellivi che dicono non esser venuti da quelle parti i più belli , con una quantità grande di tagli di drappi d’oro persiani molto vaghi. Dopo questo il palatino (padre della sposa) donò il bacino e ’1 boccale d’argiento dorato assai grande ,. con artificiosissimo basso rilievo d’ una battaglia navale, », nel quale detta Maestà s'era levato. ,, A questo racconto fa eco Alessandro Cilli nella sua storia di Moscovia stam- pata in Pistoia nel 1627, il quale si trovò a tutto l’ ac- caduto in proposito del falso Demetrio in Polonia, e spesso 2» 29 23 rammenta e descrive le ricchezze e magnificenze de’ mo- scoviti, come bellissimi vasi d’oro e d’argento ed altri la- vori ad uso di loro. Gelosi, egli dice , dell’ ingresso d’ogni straniera manifattura , e di non volere che dello stato loro si cavi pure un minimo denaro , ma si servino di quello che si fa e lavora nello stesso regno, quale pretendono sia ab bondante , come in effetto è , d'ogni sorta di robba e ric- chezze , argento , oro, perle , e d'ogni altra sorta di gioie. È descrivendo 1’ andata a Demetrio dell’ ambasciatore del papa il conte Alessandro Rangoni nipote del Nunzio che era in Polonia , e che avea maneggiata e condotta tutta la sce- na del falso Demetrio, passò dice per un gran salone lungo et alto, tutt’ ornato et addobbato , e per lunghezza e per altezza , di vasi e grossi e grandi per vino , Malvagia , Me- done , et altre bevande , fatti d’ oro e di argento massiccio, et altre cose di grandissimo prezzo e valore , che restò at- tonito per maraviglia. Anche Alberto Vimina nella sua relazione della Mo- scovia fatta l’anno 1659, dopo aver riportata la specifica. zione de’ regali suddetti nel racconto delle cose del falso Demetrio , e dopo aver detto a pag. 312 che delle arti tengono i nazionali tutte le necessarie per gli usi umani , havendone ancora de’ particolari ; aggiunge: Mon è famiglia rustica che non tenga per ostentatione qualche cosa d’argen- to: croci , che portano al petto, anelli et orecchini che por- tano le donne molto grandi. A pag. 319. Ma non sì può 30 credere quanto intendano le parti della economia nel ri- cevimento , e dispensa di tutte le cose , come accurati nel procurare , cauti nel compartire , et attenti nella scrittura con che vengono registrate arrenda et uscita , tenendo mi- sure e pesi, e sul calcolo delle persone distribuendo le cose commestibili, et il bere, avvertiti giornalmente di chi manca , di chi viene, e di chi s’aceresce , con puntuale osservanza ,,. ( Vimina , Istoria delle guerre civili di Po- lonia, Relazione di Moscovia etc. Venezia, 1671). Neppure fu trascurato prima di Pietro il Grande ciò che spetta alla teologia, ed all’imprese contro la ferocia de’ nemici del nome cristiano. Si conosce l’ambasciata del - granduca Basilio al papa Clemente VII , descritta da Al- berto Campense, e da Paolo Giovio (è) (Roma 1525); si conoscono le dispute teologiche del granduca Giovanni di Basilio eletto nel 1534, morto nel 1584, proposte in Mo- sca l’anno 1570 a Gio. Rohita in presenza degli amba- sciatori del re di Polonia Sigismondo Augusto ; e le ri- sposte dello stesso granduca alle repliche del Robita (Spi- rae 1582); ed i pubblici colloqui teologici del medesimo Giovanni di Basilio col gesuita Possevino l’anno 1582; e la legazione mandata al Papa in compagnia del Possevino che ne ritornava. Lo stesso granduca fece anche delle or- dinazioni per l’ amministrazione della giustizia (4). Il gran- (3) Sigismondo Barone d’ Herbestain nei commentari della Moscovia scrive che Paolo Giovio ebbe quel che scrisse della Moscovia da Gio, Fabro, e da Antonio Biedo che lasciarono tavole e commentari intorno alle cose di Moscovia. (Herbestain nella dedica a Ferdinando re de’Romani etc.) (4) Non son poche le ambasciate e leghe fatte dai granduchi di Moscovia e dal Papa ed altri principi italiani per unirsi contro il Turco a sollievo degli oppressi Cristiani. Tra le altre già rammentate non tacerò l’ istruzione d'ordine di papa Clemente VIIl data ad Alessandro Cornuleo arciprete di S. Girolamo di Roma quando fu mandato a Teodoro gramluca di Moscovia per impegnarlo a far guerra al Tarco , ed inoltre le varie ambasciate de’ veneziani ai granduchi suddetti ; si trovano le varie relazioni. de’ veneti ambasciatori , e fra queste quella di Messer Francesco Tiepolo l’ anno 1560 ; in fine della quale è ana re- lazione dell’ origine e de’ costumi de’ cosacchi fatta 1’ anno 1656 ( MS. nella bibl. Barb. di Roma ). Pauli lovii [Wovocomiensis Libellus de legatione Basilil Magni Prineipis n i È È È È 31 duca Alessio Mikailowite nel 1663 fece stampare in Mosca la Bibbia in antico slavo, dalla quale si tirarono poi tutte le altre edizioni pubblicate nell’ impero moscovitico sino a che la prima volta fu stampata in lingua russa mo- derna a confronto col testo in antico slavo. Il progetto di stampare il Nuovo Testamento in Mosca era stato pur concepito dal granduca Giovanni il Terribile, figlio di Gio- vanni Wasiliewitc nel 1563; ma per circostanze non fu messo in esecuzione. E qui potrei estendermi sino a’tempi di poco precedenti al regno assoluto di Pietro il Grande, e riferire la descrizione della cavalcata, degl’ abiti regali, e della magnificenza degl’ ambasciadori di Moscovia seguita in Vienna il dì 24 marzo del 1687, nella quale, fra l’altre cose, furono ammirati 40 moscoviti sopra cavalli riccamente e pomposamente adornati con gualdrappe d° oro , d’ argen- to , et alcuni di essi con sciable nude alla mano tempestate di ricche e preziose gemme , et altri vari ornamenti all’uso di quella nazione , etc. ( Venezia et in Verona 1687 ). Erano in questo tempo già frequenti le comunicazioni della Mescovia con 1’ Italia, ed in particolare con la To- scana , non tanto pel commercio e per le arti, ma anche per ciò che alle lettere si appartiene. Cosimo III granduca di Toscana fu curiosissimo d’aver libri in lingue slave (5). Primo , che io sappia , tra i principi italiani se ne pro- Moschoviae ad Clem. VII. Pont Max. Romae in aedibus Francisci Minitii Calvi An. V. 1525» 8. Relazione di Moscovia e di tutte le cose appartenenti a quello Stato a tempo di Giovanni il Grande ( Mss. nella bibl. barberina). Moscovia dell’ab. Scarlatti ( MS. ivi). Barberini Niccolò viaggio di Moscovia, Vitrebo 1658. ( nella Barberina sì conserva l'originale più ampio di quello a stampas nell’edizione è anonimo). Giovanni da Lucca frate Domenicano, Relazioni dì circa il modo di vivere colle particolarità de’ costumi de’Tartari Procopiti, Nogai , Circassi , Abbazza , Mongrilli e Giorgiani ( MS. nella Barberina) . (5) Il ch. P. Appendini nelle notizie storico-critiche sulle antichità , sto- ria, e letteratura de’Ragusei « pag 23/4 del T. 2. Scrive che Marino Goudola gesuita, il quale morì nel 1647 d’ anni 54 insegnò per tre anni in Firenze la lingua illirica al granduca Ferdinando II. ( per errore di stampa dice UI) che fu il padre di Cosimo III, il quale potè prendere dal padre l’ amore per le lin- . gue slave. 33 curò l'acquisto , e pare che pensasse ad introdurne la co- noscenza in Toscana. Ho già detto altrove che dal segre- tario della lingua italiana presso il re di Polonia Santi Bani nel 1083 gli fu mandata la grammatica polacca da lui tanto desiderata. Nel 1685 il Talenti segretario presso il suddetto re gli mandò un libretto stampato in lingua moscovita, e nella stessa lettera l’ avvisa di averne in pronto due altri in lingua lituana , cioè un dizionario di tre lingue , e l’altro di tutti i vangeli dell’anno in li- tuano ed in polacco. Scrisse anche al Kerkringio residente cesareo ad Amburgo per avere un dizionario ed una gram- matica in lingua moscovita, ma quegli rispose a’ 19 set- tembre 1685: “ Non ostante le diligenze fatte non ho po- tuto ottenere nè l’ uno nè l’altro. Ho però trovata occa- sione di servire in parte al desiderio del Serenissimo , et è che si trova qui un giovane nato in Moschovia havendo per padre uno di que’ nobili , d’ età in circa di 30 anni alquanto esercitato e pratico di diverse lingue europee, e tra le altre intende bene la lingua olandese, come anche la tedesca, e l’ italiana, il quale mi ha offerto di formare un dizionario ed una grammatica slovia ed italiana ,, ; ma non fu accettata l'offerta, tra le altre ragioni, perchè a fare un dizionario non bastava un’ abilità sufficiente, m24 simili nomenclatori per esser utili bisogna che siano molto elaborati ed esatti. Lo stesso residente avvisò il granduca a’due di dicem- bre 1685 d'avergli mandato una Bibbia stampata in fo- glio in lingua finlandiese, un dizionario finlandiese e la- tino, una grammatica in lingna d'Islanda. Aspettava di Svezia alcuni alri di que’libri per maudargli ugualmen- te. Avea già il granduca persona pratica di quelle lingue; ma il Kerkringio pensò a mandare anche un finlandiese che potesse aiutare, Il granduca rispose a'r4 gennaio del- l’anno stesso d’aver ricevuto i libri, ed esserne rimasto contento; ma in quanto al finlandiese non s’ era potuto si- n° allora cavarne costrutto alcuno, perchè egli prima fattosi ottuso e saturno , ha poi dato in frenesia di mente così stra- vagante che bisogna farlo guardare a ciò non si precipiti , 33 operando egli in maniera come se fosse invaso da qualche spirito. Al presente si è dato mano a farlo curare in que- st’ ospedale con ogni diligenza, poichè cadde infermo febri- citante; e se il vizio fosse nel sangue si vedrà se gli gio- vano le copiose sanguigne. (Da lettere inedite presso di me). Percorsi di volo quasi due secoli avanti |’ avveni- mento al trono di Pietro il Grande , parmi potersi con- chiudere che la Russia non era prima di lui in tanta bar- barie, quale potrebbesi credere all’udire che dopo il 1240 fu riseppellita in uno stato di nuova rozzezza finchè sotto i regni di Pietro il Grande e di Caterina furono evocati dall’ Italia i genii delle arti e del bello. Italiani vi furono a lavorare in architettura poco dopo la metà del secolo XV, italiani letterati ed artisti vi furono invitati nel pro- gresso del medesimo secolo e pel corso del XVI; italiani vi sono stati sempre ben veduti ed accolti. Le arti nazio- nali, e specialmente l’orificeria , vi fiorirono incessantemen- te, come abbiamo veduto da non dubbie testimonianze ; arti che se la maestria bizantina ve le accrebbe e migliorò con il culto cristiano introdottovi, non è da credere che i russi ne fossero senza anche molto prima. Que’ popoli, compresi genericamente dai Greci nel nome di Sarmati , ci sono descritti dagli autori Greci, specialmente da Pau- sania, per artificiosissimi, e d’ ingegno non inferiore a quello de’Greci negli esercizi manuali delle arti; la Persia stessa potè averne comunicate loro alcune, massime l’Oreficeria, da tempi molto più remoti che quelli de’ Wladimiri ; e tra queste poteron essere i nielli , e 1’ arte gemmaria , in cui tanto valsero e vagliono i russi anch’ oggi più d’ogni altra culta nazione d’ Europa. Salito sul trono l’Imp. Pietro I, considerando che la durata e la prosperità del moscovitico impero non po- tea continuare , nè accrescersi senza cambiare in parte le antiche istituzioni pel variar delle circostanze e de’ tem- pi, vide il bisogno di metter la Moscovia a livello de’suoi emuli e circonvicini europei. S’ applicò dunque ad intro- durvi, compatibilmente , l’europea cultura, non tanto per- chè in tutte le sue parti la credesse conveniente, quanto T. XXXI. Agosto. 5 24 perchè l’ebbe in parte per necessaria a farsi rispettare e temere in un tempo in cui le arti della pace e della guerra avean fatto in Europa tal cambiamento , che senza op- porvi contrasto uguale mal poteasi aver la speranza di far fronte agli attacchi stranieri. Fu dunque allora che non già trasse dal sepolcro della rozzezza la Russia, ma cam- biò in parte la civiltà nazionale con la civiltà europea . Nè qui si producano , nè si contrappongano alle relazioni riferite di sopra le descrizioni della moscovitica barbarie e rozzezza , nè le crudeltà e stranezze d’ alcuni grandu- chi registrate negli scritti di certi autori, come nella Sar- mazia del Guagnino, nella Moscovia del Possevino e di al- cuni altri, i quali ebbero impegno di esagerare i difetti” ed attenuare o tacere i meriti, e spinti a ciò da spirito di partito, od anche da malinteso zelo, li gettavano addosso alla intiera nazione. Se dunque nel giudicare sull’ antica civiltà della Rus- sia ci regolassimo dagli abusi : quale mai sarebbe il giu- dizio che avrebbero fatto quegli antichi viaggiatori se an- dando in certe parti dell’ Europa che pretendono al non plus ultra dell’incivilimento avessero veduto quasi perduta l’ idea del rispetto per gli ordini sociali, o tanto farne conto, quanto il comodo e l'interesse consigliano; la gio- ventù viziosa, audace, indisciplinata farla da maestra, o da uguale, per lo meno, dell’età più provetta, e l’età pro- vetta , dirò così, giovanastrare ; ed i più non mai contenti del proprio stato voler sempre pareggiare od approssimare, o rassomigliare i maggiori, e non di rado a forza di frodi e d’ingiustizie, anziosissimi sempre dell’esigenza de’ pro- pri diritti, non mai solleciti de’propri doveri ; se avessero veduto l’amore della independenza , la cupidigia del de- naro , il solletico de’ piaceri e de’ passatempi , l’infingar- daggine e l’ozio essere le quasi uniche mire dei desideri; e soffogato il naturale affetto molti abbandonare i figliuoli appena nati alla matrigna carità degli oifanotrofi, instituiti per dare qualche ricovero alla disgrazia degli innocenti figli del disordine , e così que’ luoghi di pietà son fatti strumento anche della disamoratezza, della infingardaggine, 35 della comodità viziosa di coloro, che cercano sottrarsi ai pesi del matrimonio; finalmente se nel pubblico avessero veduto neglette le cure chiamate di urbana edilità per la sicurezza , la decenza , la comodità nelle strade , nelle piazze, ec.; doveri e cure le quali come i frontespizi nei libri, le facciate nelle case , sono 1’ estrinseca mostra dell’ incivilimento interno delle nazioni. Che se da que- sti ed altri abusi avesser voluto giudicare dello stato di civiltà di que’popoli, credo che per incivilito avrebber te- nuto il proprio paese e per barbari quelli. Ma egli è tempo di finire una digressione che può esser tollerata appunto perchè messa in ultimo, e non frapposta al principale ar- gomento. | E perchè vedemmo in qual conto furono tenuti gli italiazi dai sovrani della Russia anche secoli prima di Pie- tro il Grande ; aggiungerò in nota le notizie in alcune lettere di questo sovrano a Cosimo III granduca di Tosca- na, e di lui a Pietro il Grande , dalle quali conchiude- remo che non fu questi il primo ad evocare dall’ Italia i genii delle arti, ma piuttosto imitò 1’ esempio avutone da’ suoi predecessori (6). (6) Tra varie lettere da Pietro il Grande scritte al G. D. Cosimo III due meritano speciale ricordanza, In una de’3 Giugno 1712 lo ringrazia del regalo fat- togli d'un tornio e di due vasi lavorati al tornio: Quod Altitudini vestrae pla- cuerit a nobis optato torno oblectamenta nostra augere. Il granduca avea già ricevuto in regalo da Pietro il Grande oltre a molte pelli anche Eburneum vas tam affabre factum în quo insignis immago daedalea Maiestatis Vestrae Czarianae manu tornata includitur pretium omne exuperat vel aure et adamante contra aestimandum cui praecipuum adsignavimus lo- cum rariora inter cimelia. La lettera ha la data del 1711. Ho fatto ogni diligenza per vedere se questo dono sì consarvasse tuttora sia nella Reale Guardaroba tra i molti lavori d’ avorio che vi sono tuttavia , sia nel R. Palazzo Pitti, ma non vel’ ho ravvisato. Il G. D. Cosimo III si dilettava moltissimo de’ lavori a tornio, come ap- parisce dal suo carteggio e dalle commissioni che dava per far venire aitisti ed arnesi di quella specie (Documenti MSS. presso di me)» DI Lo stesso è noto anche di Pietro il Grande. La lettera che riportasi per intiero mostra le cure dell’imperadore Pietro il Grande per far istruire nelle belle arti la gioveutù. 36 Per gratia di Dio Noi Pietro Primo Czar et Autocrate di tutta la Russia eo. ec. Senerissimo Prencipe. Con il spedito da Noi nel Dominio di V. Altezza, e della Serenissima Repubblica di Venetia per agente Pietro Bechlemisceir habbiamo mandaio al- quante Persone della Nat. Rossiana per aprender l’ Architetura Civile, e la Pi- tura ; Et essendo l’Accademia di V, Alt. in Fiorenza con lode universale ador- nata di tutte le scienze, et Arti liberali amichevolmente preghiamo l'A V. che si compiaccia comandare siino ancor questi accolti nella detta Accademia; et acciò possin aproffittarsi meglio in quella, Vostra Altezza favorirà concederli libero il soggiorno, et bonorarli con 1’ alta sua protetione; il che sperando Noi, in contracambio dimostrar non mancaremo l’alta stima faciamo dell’ Amicitia di Vostra Altezza , e che similmente in tutti gli incontrj saremo per ricercarla e eonservarla, E con ciò desideriamo all’Altezza V. diuturna salute et ogni prospero "suc- cesso. Dato in San Pietroburgo 18 Gennaro 1716. L’ Anno dell’ Imperio No- stro 34. Di V. Altezza AfT. Amico C. PIETRO Conte Goluchin (*). (*/ Alcune lettere sono in Russo con versione latina a riscontro ; altre sono in italiano , e furono scritte da qualche segretario per la lingua ita- liana + Giunta in fondo all’ Articolo precedente. (V. Antol. N.° gr, pag. 59.) Il ch. sig. canon. prof. Luigi de Angelis bibliotecario della pubblica libreria di Siena mi comunicò le seguenti notizie con sua dei 1g agosto 1828.‘ In questa pubblica biblioteca si conserva un Evange- lario greco venuto dalla cappella di Costantinopoli; ven- duto colà ad un certo sig. Pietro di Giunta Torrigiani, allorchè Giovanni Paleologo travagliava colle sne armi il Cantacuzeno . L’ Arci-spedale di S. Maria della Scala di questa città avendo spedito a Venezia per provvedere aromi un certo frà Andrea di Grazia frate di detto spedale, que- | | 37 sti comprò dal detto Torrigiani le reliquie di quella cap- pella imperiale, e con esse questo nostro Evangeliario: esso è coperto di tavolette di sicomoro , le quali al di sopra son foderate tutte d’ argento dorato con sedici laminette per parte d’oro puro , sulle quali sono in bello smalto effigiati Gesù Cristo, la Vergine, S. Pietro e S. Paolo, con alcuni Santi della chiesa greca. In mezzo, da una parte v'è la Resurrezione di Cristo, dall’ altra il Salvatore cogli Apostoli ; è tutto conservato mirabilmente. Siena lo acquistò nel 1359; e il trasporto di queste reliquie , e la festa , che fu celebrata in tale occasione portò la spesa di 5000 fiorini . Nell’interno vi sono squarci de’ quattro evangeli divisi per le ricorrenze dell’ anno . Principia con S. Giovanni, poi seguita con S. Matteo, S. Luca e S. Marco. Ogni principio di Evan- gelio ha le sue vignette ad arabeschi arricchiti d’oro, ed un foglio, in cui in gran campo d’ oro viene respettiva- mente dipinto a colori l’ evangelista. San Giovanni è as» siso sulla cattedra episcopale , gli altri Evangelisti sono seduti in uno scanno in atteggiamento assai scomodo; hanno un banco avanti a loro , su cui sono il calamaio , il ca- lamo, la pomice, il rastiatoio e le seste; il codice lo ten- gono sopra i ginocchi ; ed alcuno d’ essi stando in ripo- so ha collocato il suo codice sopra un leggìo retto da un delfino. Fanno memoria di questo Evangelario Girolamo Carli in una sua dissertazione, il Bianchini nel suo Evangelario, Giovan Domenico Ristori nella breve e distinta relazione delle sacre reliquie, e d’un Evangelario greco MS. stam- pata in Siena nell’anno 1770 il padre Montfaucon nel suo Diario italico, in cui ha pigliato un grosso errore dicen- do: Senis in nosocomio extare dicunt autographum commen- tarium Sancti Soannis Crisostomi in Joannem. Generalmen- te, da quelli che l’ hanno osservato , si crede che spetti al secolo decimo . Nell’ archivio di detto Arci-spedale si conservano tutte le scritture, gli strumenti , gli atti au- tografi dell’ acquisto delle dette reliquie colle scritture an- cora fatte in Pera dal Delegato apostolico. 38 Altro codice pure in pergamena è un Breviario fran- cescano scritto circa il 1450 e ripieno di preziose minia- ture fatte dal nostro pittore Sano di Pietro , che teneva in quegli anni il primo posto nella scuola sanese. La casa Petroni regalò questo bel codice alle monache Clarisse di S. Filippo e Giacomo. È. sopra coperto di velluto cremisi con cinque bellissimi nielli per parte , i quali son man- tenuti ottimamente ; rappresentano la Vergine , l’Angelo, che l’annunzia, S. Giovan Battista e alcuni santi dell’or- dine francescano. Per quella pratica , che ho della scuola sanese parmi che dessi debbano spettare ad un nostro ar- tista, e che i disegni delle figure siano del medesimo Sano di Pietro. Voi saprete, mio caro amico, che in questa città v'era in quel tempo un numero prodigioso d’orafi, i quali lavoravano anche a smalto ed a Nielli; io ho potuto rilevar- lo anche da un piccolo inventario della chiesa di S. Fran- cesco scritto nel 1528, ove si trova un certo Tondino Guer- rini orafo a smalto, Guidino Guidini orafo , Ambrogio, e Andrea de Guardi orafo , Agostino Vannini orafo, Guido Guidi , Giovanni Turucci ; orafi, Stefano Caccia, orafo , Niccolò di Traganuccio orafo , Bartolommeo Tondini orafo a smalto, Iacopo di Mò orafo a smalto , Filippo Tondini orafo a smalto , Iacopo Pepi orafo a smalto. E se mal non non mi appongo , uno di questi orafi nostri fu chiamato a Pistoia per istimare il paliotto della sagrestia de’ begli arredi, come voi ci narrate nella vostra dottissima descri- zione della medesima (1). (1) A pag. 127, an. 1255: Maestro Pacino di Valentino orafo senese. À pag. 136, an. 1357: Maestro Ugolino orafo senese. 39 Atlas historique et chronologique des littératures anciennes et modernes , des sciences et des beaux-arts par A. Jarryr DE Mawory. Paris, Renouard 1827-28, les 8 premières livraisons in f° Atlante cronologico per lo studio della letteratura italiana dal principio del secolo decimoterzo al termine del decimottavo di G*** T**. Livorno , Masi 1828 , fascicolo primo in f° Iconographie instructive ou portraits des personnages célèbres de l’ histoire moderne gravés d’ après les dessinsì de Déveria par Berronnier, Fownrarne et autres; et accompagnés d’un texte par De Mancy et Borer. Paris, Renouard 1828, pre- mière série in 8.° Tre o quattro edizioni , fatte a quest’ ora in Italia , del- 1’ atlante di Lesage (conte Las Cases)! mi dispensano quasi da ogni proemio a ciò che sono per dire dell’ atlante di De Mancy. Ciascuno si rammenta dell’ epoca , in cui 1’ atlante di Le- sage venne la prima volta in luce. Un nuovo ordine di cose era succeduto in Europa a lunghe agitazioni. L’ importanza del pre- sente, stendendosi per così dire sovra il passato , ci disponeva a ripigliare con nuovo fervore gli studi storici. La sua complicazio- ne, che diveniva ogni giorno maggiore , ci facea più che mai sentire il bisogno d’un nuovo metodo per questi studi. Bacone , l’ uomo de’ metodi , ne avea da un pezzo ideato uno assai ingegnoso ( una specie di cronologia figurata) fatto per ridurre la moltiplicità degli avvenimenti a certa unità , e ren- dere visibili non che evidenti le lor relazioni. Lesage comprese tutta l’ opportunità d’ un tal metodo , se ne impadronì, lo am- pliò ; lo illegiadrì. Quindi i bei quadri del suo atlante, sì ric- chi insieme e sì semplici , sì particolareggiati e sì chiari, sì commodi alla memoria e sì gradevoli all’ occhio , per l’ eleganza de’ compartimenti , la distinzione graziosa de’ colori, il garbo insomma di tutto ciò , che in ajuto della memoria medesima ei seppe 1maginare. D) Ciò che ha fatto e seguita a fare Lesage (colle sue car- te di supplemento) per la storia politica, De Mancy lo va facen- do per quella delle lettere, dell’arti e delle scienze. Se la lette- ratura, o il complesso degli studi liberali, è , com’ oggi si va ripetendo , 1’ espressione della società ; la storia, che da essi prende il nome, si lega naturalmente alla politica,>per non dire ne forma una parte integrale. Però De Mancy , avvisandoci che ea 40 il suo atlante è composto sul piano di quello di Lesage, ag- © giugne opportunamente et propre à en former le complément. Scopo dell’ autore del nuovo atlante è il metterci sotto gli occhi, per mezzo di quadri ben combinati, l’ origine e le vi- cende d’ ogni maniera di studi, e i-fatti principali, onde può ad esse derivare qualche luce. Quindi la divisione di questi qua- dri in generali e speciali, e la suddivisione di ciascun quadro in sezioni o colonne cronologiche, sincroniche e sinottiche, le une destinate alla cronologia de’varii studi e de’loro cultori più distin- ti; le altre alla succession parallela delle cose contemporanee ; giacchè oggi più non si parla nè di scienze nè di scienziati , nè d’ arti nè d’ artisti senza farne paragone col loro secolo ; e le ul- time ad un gran numero di notizie sommarie, in cui è racchiu- so quanto la storia, da cui il nuovo atlante è intitolato , offre di più essenziale. Bedow in Germania avea dato , per così dire, l’abbozzo d’un simile atlante, e quest’abbozzo divenne ben presto un libro classico per la sua nazione. Ciò prova che la storia delle lette- re , dell’ arti e delle scienze , arricchitasi nel seno d’ una lunga pace , per le communicazioni de’ popoli, le indagini degli eru- diti, le produzioni degli uomini ingegnosi, è da qualche tempo un oggetto di generale curiosità quasi al pari della politica. De Mancy, adunque, non ha fatto che secondare un bisogno attuale e crescente, applicando all’una il metodo che Lesage aveva ap- plicato all’ altra, e perfezionando così ciò che il dotto alemanno avea cominciato. Il nuovo atlante, come leggo nell’avvertimento posto in un cantuccio della prima tavola , esce in luce colla piena approva- zione di Lesage medesimo , il qual vive dans la ferme espérance que les nombreux partisans de son propre ouvrage seront, autant que lui-méme , frappés de V identité de méthode et de l analo- gie qui existent entre les deux atlas , et qui autorisent à annon- cer le second comme le complément du premier. De Mancy vi si era preparato con lavori somiglianti, fra i quali hanno molta fama il quadro storico della scuola politecnica, ben degna di un tal quadro poichè ha già dati alla storia tanti bei nomi, e l’atlan= te costituzionale , in cui la carta, che regge la Francia , è po- sta al confronto de’ vari statuti che reggono l’altre nazioni. La destrezza ; 1’ abilità, la laboriosità di cui diede prova in questi lavori , che gli servirono d’ esperimento, si vanno sempre più manifestando nel nuovo, ch'egli intitola atlante storico, e potreb- be anche intitolarsi panorama di tutto il mondo intellettuale. 4I L’ intero atlante sarà composto di 25 quadri ; distribuiti in cinque principali divisioni, i cui titoli son, questi: storia delle lingue , — letterature antiche, — letterature moderne, — scien- ze, — belle arti. Di ciascuna di queste divisioni abbiamo già un saggio ne’ 15 quadri finor pubblicati, e d° alcuni de’ quali cer- cherò di ben indicare il pregio, onde s’° argomenti quello degli altri. Alla prima divisione appartiene il quadro generale delle lin- gue antiche e moderne «introduzion naturale e indispensabile, dice l’ antore , all’ atlante istorico delle lettere , dell’arti e delle scienze. » Noi siamo ancor lungi, per vero dire ,} dal conoscere tutte le lingue usate da’ vari popoli nella successione de’ tempi, e dal poter determinare la genealogia di quelle che conosciamo. Grazie però agli studii coltivati, da mezzo secolo specialmente , ci è almen possibile di classarle per famiglie o per gruppi , ad- ditandone più o meno compitamente i caratteri e le vicende; e ciò ha fatto l’ autore in maniera assai istruttiva. Egli ci dà primieramente all’ alto dal suo quadro un. pro- spetto generico delle lingue europee ; cui divide in sei famiglie — iberiche , celtiche, germaniche ; tracopelasgiche o grecolati- ne , slave e uraliche, — e suddivide in alcuni rami principali , accennando quali delle lingue, che li compongono, sono vive, quali morte, quali mal conosciute ec. ec. Sotto e a’ lati veggonsi i prospetti speciali di ciascuna fa- miglia co’ suoi rami pur suddivisi, cioè ogni lingua co’suoi dia- letti, ed ogni dialetto co’ suoi volgari o le sue varietà; di che non può imaginarsi cosa più diligente. Viene prima la famiglia delle iberiche , la qual comprende la lingua già parlata nella penisola ispanica e nella Gallia me- ridionale degli Iberi antichi, e l’escuara ancor viva o.la lingua de’ Baschi, i quali pretendono, dice l’autore, che sia la più an- tica del mondo. Nè questa pretensione è del tutto. risibile, poi- chè il primo de’tre dialetti in cui tal lingua si suddivide, il basco cioè o lampurdano, parlato nelle due Navarre spagnuola e fran- cese e ne’paesi di Soule e di Labour, è, per testimonianza d’Hum- boldt, quello fra tutti gli idiomi europei che più serba le forme d’ una lingua primitiva. Gli altri due dialetti , ch’ io accennava pur dianzi , sono il biscaglino , che si parla .a Bilbao e ne’con- torni in Biscaglia, — e il guiposcoo, che si parla nelle provin- cie di Guiposcoa e di Aleva. La famiglia delle celtiche comprende le antiche lingue par- . XXXI. Agosto. 6 42 «ate da’ Celti nella Brettagna , nelle Gallie, in parte dell’ Ita- lia, in Ispagna; e le due viventi, la gallica o celtica propria- mente detta, e la kumbra o celtobelgica. La prima si divide in questi tre dialetti, 1’ erso che si parla nella maggior parte dell’ Irlanda, — il caledonio che si parla nell’ alta Scozia , ed è sì celebre per le poesie d’ Ossian, — e il manko, il qual si parla nell’ isola di Man. L’ altra si divide anch’ essa in tre dialetti ; il velcho o gallese , che si parla nel paese di Galles , — il cornisio , di cui rimane qualche avanzo nelle Cornovaglie, — e il breyzardo , che si parla variamente in varii luoghi della bassa Brettagna dai discendenti di que’Brettoni, che nel quinto secolo rifugiaronsi nell’ Armorica. La famiglia delle germaniche , cioè delle lingue de’ popoli della Germania e delle estremità settentrionali dell’ Europa, si può dividere in quattro; la tentonica , la cimbrica, la scandi- nava e l’ anglobritannica. La teutonica comprende gli idiomi già parlati da Bastarni , Svevi, Taurisci, Bojovari, Quadi, Marcomani, Ermonduri ; Cat- ti, Franchi, — l’alto alemanno antico, diviso in due dialetti Vale- mannico e il francico, il secondo de’ quali, estintosi in Francia al nascere di quel che chiamasi vecchio idioma francese verso i tempi di Garlo il Calvo, seguitò ad essere in Alemagna lingua di corte fino agli imperadori della casa d’ Hoestaufen ; — I° alto alemanno medio , l’ idioma de’ Minnesengeri, i Trovatori del- 1’ Alemagna , succeduto all’ antecedente verso la fine del deci- mo secolo, — e 1’ alto alemanno moderno 0 alemanno propria- mente detto. Or questo si divide in alemanno scritto, lingua dei libri e delle classi colte da Lutero in poi, — e alemanno par- lato , il qual si suddivide in quattro dialetti ; elvetico, renano!, danubiano e franconico. L’ elvetico , il meno dolce di tutti, si parla variamente ne’ cantoni di Berna , d’ Argovia, di Fribur- go , de’ Grigioni; d’ Appenzell , ec. Il renano si parla varia- mente nell’ Alsazia , in Isvevia y nel Palatinato , e ‘in parte del paese de’ Wosgi . Il danubiano si parla variamente in Baviera , nel Tirolo, in alcuni cantoni del Veronese e del Vincentino (nelle vere o supposte colonie di Cimbri) nell’ alta e bassa Austria, in alcune parti della Stiria , della Carniola, della Boemia , della Slesia, della Moravia e in alcune contee dell'Ungheria. Il fran- conico si parla variamente nella Franconia, nell'Assia, ne’ Monti Rohen in Baviera , nella Transilvania , nella Turingia , che for- ma parte del governo d° Erfurt in Prussia , nella Livonia e nel- l’ Estonia provincie dell’ impero russo , e in varie parti del re- 43 gno di Sassonia, fra le quali la Misnia, a cui si dà il vanto dell’ alemanno più puro , detto anche alto sassone moderno. — A questi quattro dialetti se ne possono aggiugnere due altri , 1’ alemanno israelitico , misto di molte parole ebraiche, polacche, francesi ec. — e il rotvelcho , linguaggio di nomadi, il quale però ha grammatiche e dizionari come tutti gli antecedenti. La cimbrica comprende gli antichi idiomi de’ Cimbri, Brut- teri, Cauci, Cherusci, Menapii, Frisoni, Sassoni, Longobardi ec., — il sassone antico già parlato in tutta 1’ Alemagna setten- trionale, ne’ Paesi Bassi, ec. — il sassone medio che gli succe- dette ed or riguardasi come estinto , — il sassone moderno, che dividesi in tre principali dialetti, in sassone proprio parlato nella bassa Sassonia, e con qualche varietà ad Amburgo, nell’Holstein, - nell’ Annoverese ec. , in sassone orientale, parlato con qualche varietà nel Brandeburghese , nel Meklenburghese , nella Pome- rania, nell’isola di Rugen ec., e in sassone occidentale parlato in Vestfalia e con qualche varietà a Brema, a Colonia, a Cle- ves ec. — il neerlandese o batavo moderno , che si divide in fiammingo già fiorente sotto i duchi di Borgogna, e in olandese, divenuto lingua scritta dopo il secolo decimosesto ; oggi lingua degli atti pubblici nel regno dei Paesi Bassi, e parlato un po’ diversamente nell’ Olanda propriamente detta , in Gueldria, a Groninga, nella Zelanda e nel paese di Kampen. La scandinava comprende gli estinti idiomi de’ Ioti o Goti, i più antichi abitatori conosciuti della Scandinavia misti poi agli Slavi e Finnesi, quelli de’Vandali, de’ Borgognoni, degli Eruli, e dei Normanni (la lingua dell’ Edda) che si parlò in Scandinavia dal- l'ottavo al decimo secolo, —il norvegiano, — lo svedese, — il da- nese. Il norvegiano può dividersi in sei dialetti, il mnorvegiano proprio , che si parla nel centro della Norvegia; 1° islandese , in cui sono scritti i Saga ed altri monumenti letterari, e che si parla in Islanda ove passarono coloni norvegi nel, nono secolo; il dalecarlio, che si parla nella Dalecarlia occiden- tale; il jamtelandese , che si parla nelle provincie di Jamte- land; Hergedal ed Helsingland in Isvezia ; il feroino, che si par- la nell’ isole di Feroe appartenti alla Danimarca ; e il norso , che si parla nell’ isola di Shetland appartenente alla Scozia. — Lo svedese , il qual si parla nella più gran parte della Svezia, in Finlandia e nell’ isola di S. Bartolommeo in America, si divide ‘ in due dialetti, lo svedese propriamente detto , il qual si parla variamente nell’ Upland (e com’ ivi è parlato ; tal si scrive dal secolo decimoquinto in poi) nel Nortland, nella Dalecarlia orien- 44 tale e nella Filandia, — e il gotico moderno , il qual si parla variamente nella Westrogotia , nell’ Ostrogotia, e specialmente nella Scania , ov’ è mistora parole danesi. — Il danese, parlato in Danimarca , e ne’ suoi possedimenti d’Asia, d’Affrica e d’Ame- rica , si divide in due principali dialetti , il danese proprio , dive- nuto lingua scritta dal secolo decimoquinto , il qual si parla più | puramente nell’ arcipelago danese , e men puramente nelle basse valli della Norvegia, — e il jutlandese, il qual si parla variamente nel Iutland , nell’ isola d’ Anhalt e altrove. L’anglobritannica comprende l’anglosassone, formata dagli an- tichi idiomi degli Angli, de’Sassoni e de’Juti, parlata fino all’ottavo secolo, ed oggi insegnata qual cosa d’erudizione ne’collegi d’Inghil- terra e degli Stati Uniti, — e l’inglese, formatadegli idiomi detti po- canzi, di quello de’ Normanni, e di parole celtiche e romane, parlata in Inghilterra, in Irlanda in Iscozia e in tutte le parti del mondo, ove sono colonie inglesi , e divenuta, dopo la lingua francese ; la prima fra le lingue europee per la politica e la letteratura. Essa dis videsi in quattro dialetti, l’inglese proprio divenuto lingua scritta nel secolo decimoquarto , e parlato con qualche varietà in Londra, Oxford, Sommerset, paese di Galles e Irlanda, — l'inglese nortumbrio o danoinglese, che si parla con qualche varietà a York, Lancaster, Cumberland , e Westmoreland, — lo scozzese o angloscandinavo , che si parla variamente in varie parti della Scozia , e in cui son celebri aleune antiche ballate , — e l’ ingle- se ultraeuropeo , ch’ è quello degli Stati Uniti e dell’ altre co- lonie . La famiglia delle tracopelasgiche comprende quattro lingue d’ antica formazione »la tracoillirica ; l’etrusca , la pelasgoelle- nica , e l’ italica, cioè le lingue de’popoli che abitarono o abitano il bacino del Mediterraneo ; — e cinque di formazione moderna , la francese , la spagnola o castigliana , la portoghese »1’ italiana, e la valacca o dacolatina , prodotte dalla mescolanza della romana co’ diversi idiomi germanici , slavi ec. dopo 1’ undecimo secolo. La tracoillirica comprende gli antichi idiomi de’ popoli di raz- za tracia ed illirica dal Norico frontiera de’ Celti sino al fiume Ha- lys nell’ Asia minore , cioè de’ Frigi, de’ Trojani, de’ Lidii, de’ Carii, de’ Licii , de’ Cimmerii , de’ Traci prop. detti , de' Geti, dei Macedoni , degli Illirici antichi , de’ Pannoni, de’ Veneti, de’Si- culi, — e quello parlato dagli Albanesi, detti Arnauti dai Turchi, popolo principale dell’ Albania , sparso in tutta la Turchia euro- pea ; e di cui si trovano più famiglie nel regno di Napoli e nella Sicilia. 45 L’ etrusca parlata già degli Etruschi, o come li chiamano le greche istorie Tirreni o Raseni, vuolsi da alcuni una mescolanza dell’idioma de’Celti della Rezia con quello degli Aborigeni ossia dei più antichi abitatori d’ Italia. Forse al tempo della gran confede- razione etrusca , la qual comprendeva 1’ Etruria prop. detta, ’Um- bria , la Liguria , il paese de’ Campani e degli Osci e tutte 1° isole circonvicine, essa distinguevasi in più dialetti. A’giorni d’Augusto essa era ancor viva, e pare che non si estinguesse interamente che dopo il regno di Claudio. Pochi monumenti ci rimangono di essa oltre le famose tavole eugubine. Ed ove non se ne scopra qualceu- no , che abbia a fronte una traduzione in lingua conosciuta , come l'iscrizione egizia di Rosetta (queste cose non le dice l’autore) essa forse sarà sempre per noi un enigma inesplicabile. La pelasgoellenica (nata , secondo alcuni, dalla sanskritta , € portata in Grecia da genti dell’ Asia) comprende la lingua greca antica (la lingua degli Elleni e de’ Pelasgi)e la lingua greca mo- derna. La greca o ellenica antica parlata già nella Grecia e nelle colonie del Ponte Eusino ; della Propontide , dell’ Italia meridio- nale o Magna Grecia , della Sicilia , della Sardegna , della Corsi ca, della Gallia meridionale , della Spagna orientale, e dell’Affrica settentrionale o dell’ Egitto , dividesi in ellenica primitiva, e in ellenica de’ tempi storici, la quale aveva per dialetti 1’ eolico , una delle fonti principali del latino, — il dorico, usato da Pindaro e da Teocrito, e una delle cui varietà era lo spartano o la- conico ; — l’ionio , proprio d’Omero e d’ Erodoto, parlato un po? diversamente in Asia e in Europa, e una delle cui varietà era l’at- tico ; — il greco comune , che non è altro che l’ attico , ridotto a regole dai grammatici d’ Alessandria. — La greca moderna , o ro- maica , formata sul declinare delle greche lettere , ed oggi parlata nella Morea , nella Livadia , nell’ isole dell’ Arcipelago , da alcu- ne famiglie della Corsica , in Valachia , in Moldavia ec. si divide in due principali dialetti , il romaiko proprio , il qual si parla va- riamente dai Fanarioti di Costantinopoli , a Salonicchi , a Janina , in Atene , ad Idra ec., — e l’eolicodorico , il qual si parla varia- mente dai Mainoti , dagli Sfakioti dell’ isola di Candia, dai Ki- marioti, nell’ isola di Cipro ec. Questa lingua, già polita da . buon numero di scrittori distinti , è forse destinata, se il cielo co- rona gli sforzi eroici dei popoli che la parlano, agli stessi onori del- l’ antica. L’ italica comprende gli antichi idiomi de popoli primitivi d’Italia, i Latini, i Sabini , i Sanniti, — e la lingua latina for- mata di tali idiomi misti all’ ellenica e più specialmente ai dialetti 49 eolico e dorico, e distinta in latina propria e in rustica o plebea. La latina propria , parlata e scritta in Roma e nel resto dell’ impero dalle classi più colte, si cangiò nel quinto secolo in un latino cor- rotto , conosciuto sotto il nome di bassa latinità , usato nelle scrit= ture di tutto l’ occidente fino al secolo decimoquarto, e ancor par- lato in Polonia e in Ungheria. La rustica o plebea, parlata in Roma da’ rustici e dal volgo , e comunemente nelle provincie meridionali dell’ impero , eccetto la Grecia e qualch’ altro paese , divenne verso il decimo secolo la lingua romana , celebre per la poesia dei Trovatori, che fiorirono principalmente nel duodecimo e tredice- simo , ed oggi ancor vive in più volgari che si parlano in Francia (Linguadocca , Provenza , Delfinato, Lionese , Alverniese., Limo- sino e Guascogna) — in Ispagna (Catalogna ; regno di Valenza ; il cui volgare fu sempre dolcissimo sopra tutti, Majorica e l’altre Ba- leari) — Svizzera (Grigioni, Vallese, Cantone di Vaud e più pura- mente che altrove presso le sorgenti del Reno) e in tutta la Savoja. — A questi volgari può aggiugnersi la lingua franca, misto di cata- lano , limosino , siciliano , arabo ec. parlato dagli europei e in ge- nerale da’ mercanti nell’ impero ottomano, negli stati barba reschi e in tutte le gran città commerciali delle rive del Medi- terraneo. La francese , usata in quasi tutta la Francia , nelle sue colo- nie, in alcune parti della Svizzera, delle Fiandre ec. , nacque nell’ undecimo secolo (vecchio francese o lingua de’Troverri); co- minciò nel decimosesto a diventar lingua degli atti pubblici; e nel seguente , in cui salì a tanta gloria per l’ opera degli scrittori , di- venne la lingua della diplomazia. Essa dividesi in vari dialetti , che prendono quasi tutti il nome dalle diverse provincie in cui si parlano, il francese comune (fondamento della lingua scritta) pro- prio della capitale della Francia e de’ luoghi vicini, il vallone usa- to nel Neerland , il fiammingo proprio de’ dipartimenti del nord, 1’ orleanese, quello della Manica e dell’ Angiò, quello della Pie- cardia, della Normandia , della Brettagna, del Lorenese, del Champenois , della Borgogna , della Francacontea , di Ginevra, di Neufchatel. A tutti questi dialetti (la maggior parte de’ quali vanta opere scritte di verso e di prosa, grammatiche e dizionari) può aggiugnersi il gergo de’ negri delle colonie francesi , misto di diverse favelle, e privo affatto di costruzione grammaticale. La spagnuola o castigliana, usata in quasi tutta la Spagna e nelle sue colonie , si formò anch’ essa nell’ undecimo secolo (tempo de’ romanzi del Cid) e fiorì singolarmente nel decimosesto. Essa di- videsi in più dialetti poco differenti fra loro , il toledano , ch’ è il 3 ; pr ti 47 più puro di tutti, e da Carlo V in poi è la lingua delle scritture e delle classi colte; — il leonese o l’asiariano riguardato qual fon- te della lingua; — l’ aragonese riguardato come il più illustre prima di Carlo V; — l’ andalusio , ch° è quello che contiene più radici arabe; — il murciano, che più si avvicina alla lingua ro- mana; — il galliziano o gallego, che sembra la sorgente della lingua portoghese, — e l’ ultratlantico , misto a parole stranie- re, comunemente usato ne’ possedimenti spagnuoli d’ oltrema- re, e forse il solo parlato fra tutti gli idiomi europei ne’ più alti piani del Nuovo Mondo. La portoghese, usata in Portogallo , nell’ arcipelago delle Azore e ovunque sono colonie portoghesi, nacque anch’ essa nell’ undecimo secolo, fece notabili progressi nel decimoquarto , e fiorì singolarmente nel decimosesto . Essa distinguesi in tre principali dialetti, il portoghese proprio, fondamento della lin- gua scritta , in quelli del Minho, del regno delle Algarve e delle Azore in Europa, e in quelli del Brasile in America , del Con- go e di Mozambico in Affrica , di Goa, e di Macao in Asia. A questi dialetti può aggiungersi il gergo lingoa-geral delle coste orientali e occidentali dell’ Affrica, e la lingua franca delle rive del Mediterraneo, monumenti , dice l’ autore , della passata po= tenza de’ portoghesi. L’ italiana , usata in quasi tutta l’Italia e nell’isole che ne dipendono ;, in qualche parte della Svizzera, del Tirolo meridio- nale, ec. si formò anch’ essa nell’ undecimo secolo , crebbe ma- ravigliosamente nel decimoquarto (nel quadro è detto decimo- quinto , ma forse è un errore di stampa) e si serbò floridissima fino a tutto il decimosesto. Essa distinguesi in questi principali dialetti : piemontese mescolato di parole francesi; — genovese pur mescolato di parole francesi e molto simile al provenzale; — alto e basso lombardo , il primo de’ quali parlasi con qualche varietà nel cantone svizzero del Ticino e in parte di quelli de’ Grigio- i nt e del Valese; — bergamasco; — bolognese; — veneziano , \ il più dolce di tutti , solito distinguersi in veneziano proprio , cioè di Venezia e de’ contorni, in veneziano continentale dal- l’antico dogado sino al Mincio, e in veneziano marittimo , | quello cioè dell’ Istria e della Dalmazia misto coll’ illirico , e quello dell’ Isole Jonie misto col greco moderno ; — friula- no, misto di parole romaniche, francesi e slave ; — tirolese , il più dissimile dagli altri; — toscano, che 1’ autore chiama la lingua letteraria d’ Italia , e fra le cui varietà distingue spe- cialmente il fiorentino; — romano, il più puro, al dir suo, dopo 48 il toscano ; — il sabino l’abruzzese; — il calabrese e Vapu- liano ; — il tarentino ; in cui entrano molte parole greche; — il napoletano proprio coi volgari in cui è suddiviso; — il sici- liano, famoso pe’ principii della poesia italiana, e misto d’arabo, di greco e di provenzale; — il sardo, misto di greco e di spa- gnuolo; — e il corso, che può dividersi in settentrionale e meri- dionale. Pareechi di questi dialetti, benchè lontani dalla lingua letteraria , hanno grammatiche e dizionari, e alcuni di essi sono ricchi di poesie d’ ogni genere. La valacca o dacolatina , che si parla da’popoli romani, più conosciuti sotto il nome di Valacchi, discendenti de’coloni roma- ni della Dacia e della Tracia misti agli Slavi e ad altre nazioni, è la più inculta fra quelle della famiglia a cui appartiene. Essa distinguesi in questi dialetti: il valacco proprio o rumonico, par- tica lato variamente in Valachia, Moldavia , Bessarabia e ne’ gover- ni di Jekaterinoslow e di Kerson in Russia ; — il valacco un- gherese, parlato in più contee d'Ungheria, in Transilvania e nella Bukowina ; — il macedonevalacco, conosciuto sotto il nome di zinzaren, il quale è misto di parole greche, e si parla in Un= gheria ne’ contorni di Pest; — il kutzovalacco , il qual si parla . variamente nelle provincie ottomane al sud del Danubio , ed è misto di latino, di greco , di gotico , di slavo e di turco. i Tutte queste lingue (le grecolatine di moderna formazione) hanno d’ uopo d’ articolo per segnare i casi de’ nomi, e d’ ausi= | possono , se si eccettui la francese e in parte anche la valacca, | far senza pronomi personali nelle conjugazioni. Esse sono assai povere di parole composte, ma 1’ italiana, la spagnola , la por- toghese e la. valacca son ricche di diminutivi, aumentativi e superlativi, che quasi mancano affatto alla francese. L’italiana è | la valacca si pronunciano come si scrivono; nella spagnuola e nella portoghese vi è poca differenza fra la scrittura e la pro. nuncia; nella francese come nell’ inglese la differenza è grandis=. sima . La spagnuola è quella che contiene un maggior numero di radici latine; la francese è quella che le ha più trasforma= te; la valacca è quella che ne serba di più particolari. ri La famiglia delle slave comprende le lingue, che si parlano, da Udine nel Friuli e da Sillian nel Tirolo fino all’ estremità settentrionali dell’ Europa e dell’ Asia e alle, coste nord-ovest dell’ America, cioè la russoillirica, la russa propriamente detta, la croatta ; la winda, la beema, la polacca, la soraba , la gere manicoslava e la lettona. , fi 49 La russoillirica , la lingua degli Slavi meridionali conosciuti sotto il nome generico d’ Illirici, comprende la russa antica , in cui sono scritti i libri sino a Pietro il grande ed oggi più non si compongono che quei di religione, — e la slava propriamente detta , che come lingua scritta ha poche varietà, e come lin- gua parlata può dividersi in questi dialetti: il serviano o slavo puro , che si parla in Servia, in Croazia, in alcune parti de’go- verni di Jekaterinoslaw e di Kerson, dai Bosniaci, e dai Monte- negrini; — lo slavo italianizzato che si parla sul littorale della Dalmazia; — l’ uscocco , linguaggio de’ Morlacchi o Uscocchi er- ranti per la Bosnia, la Dalmazia , il littorale ungherese, la Car- niola ec.; — e il bulgaro, ch’ è oggi un misto di serviano e di | turco , affatto diverso dall’ idioma de’ Bulgari antichi. La russa prop. detta o russa moderna, divenuta in Russia, da Pietro il grande in poi, la lingua della letteratura e degli affari, e salita in questi ultimi tempi a grande onore , può di- stinguersi ne’ seguenti dialetti : il veliki-ruski o della gran Rus- sia, il malo-ruski , il susdeliano, 1’ olonetziano , e il rusniaco. Il primo si parla più propriamente a Mosca e ne’ governi di Pskof, Twer, Pietroburgo , Vologda, Arcangelo , Voroslaw, Ko- stroma , Viatka, Perms, Kasan, Nichni-Nowgorod , Simbirsk , Oremburgo, Saratof, Astrakan, Tambof, Riazan, Toula, Kalu- ga > la quale ha il vauto di quel che noi chiameremmo attici- smo; e men propriamente a Nowgorod moderna, a Nowgorod an- tica o della Siberia, e dai Cosacchi del Don. — Il malo-ruski o della piccola Russia si parla ne’ governi di Jekaterinoslaw , Kerson , Tauride , Pultava, Tchernigof, Karkhof, Kurk, Voro- neja, e con qualche varietà dai Cosacchi del Mar Nero, avanzo de’ famosi Cosacchi Zaporugi, gli Spartani de’ tempi moderni. — Il suzdelio si parla nel Souzdal e in parte del governo di Wla- dimir, ed è misto di parole straniere alle lingue slave. — L’olo- netziano si parla ad Olonetz, ed è misto di parole finnesi. — Il ru- sniaco, molto antico, si parla in Wolinia , in Podolia e in parte della Gallizia. La croatta , parlata in Croazia e in alcune parti dell’ Un- gheria, della Carniola e della Moravia dai Croatti o Korbati , i quali amano di chiamarla illirica, non sembra che si suddivida in dialetti molto distinti. Essa ha pochi monumenti scritti, nes- sun de’ quali forse è anteriore al secolo decimosesto. La winda , lingua di vari popoli slavi dell’ impero austria- co, si distingue in tre dialetti, 1’ uno de’ quali prende il nome dalla Carniola, 1’ altro dalla Carinzia, e il terzo dalla Stiria. T. XXXI. Agosto. 7 do Questo è parlato con notabile varietà dai pretesi Vandali delle contee di Szalad e d’ Eisemburg in Ungheria. Anch’essa tha po- chi monumenti scritti, ma possede una delle migliori gramma- tiche fra quelle delle lingue slave. La boema , che si parla in Boemia ed altrove, si divide in questi dialetti : il boemo proprio , parlato in due terzi della Boe- mia, e a Praga così puramente che appena differisce dalla lin- gua scritta; — lo slowaco assai dolce , il qual si parla varia- mente in Moravia, in Islesia e in Ungheria; — l’hannaco , il qual si parla ne’ contorni d’ Olmuz e altrove; — lo straniaco, il qual si parla in parte della Moravia, — il passakarsco, particolare , per quel che sembra, ad alcune famiglie presso Frankstad, — e il sallascaco, particolare ad alcune famiglie presso Burhlau. — L'età d’oro di questa lingua , riguardata per qualche tempo come la lingua dotta e diplomatica dell’ Alemagna, fu il regno di Carlo IV e de’ snoi successori della casa di Lussemburgo e quello di Rodol- fo Il d’ Austria. Da alcuni anni essa va rifiorendo , come provano le copiose produzioni della sua letteratura. La polacca , usata nel regno di Polonia, in Cracovia , nella Galizia occidentale, nella Russia parimente occidentale, e dai coloni polacchi di Kherson, Saratow , Irkoutz ec. si divide in va= rii dialetti: quello della gran Polonia, fondamento della lingua scritta, — quello della piccola Polonia, o repubblica di Craco- via , — quello della Pomerania orientale , il qual porta il nome di kassubo ed è molto corrotto; — quello di Mazovia e di Podla= chia , il quale è appellato mazuro, ed è anch’ esso molto cor- rotto ; — quello dell’ alta Slesia, e quello delle montagne del Krapk, il qual si appella coralio. — Questa lingua ha una lettera- tura meno antica della boema. Fu già floridissima da Sigismondo I a Vladislao IV, e anch'essa da più anni va rifiorendo. La soraba o serbiana, già parlata da ’Servi o Sorabi fino al se- colo decimoquarto; oggi più non vive che in alcune parti dell’ alta e della bassa Lusazia, d’ onde prendono il nome i due suoi dialet- ti, che suddividonsiin più volgari. I dialetti dell’ alta Lusazia, e specialmente quel che si parla a Bautzen, è riguardato come il più puro. In esso sono dettate alcune opere letterarie dalla metà dello scorso secolo in poi. La letteratura antecedente della lingua ser- biana si riduce a poco più che alcune antiche canzoni. Questa lin- gua ha preso dall’ alemanna , oltre molte parole , l’ articolo e al- tre particolarità ignote alle lingue slave non miste. La germanicoslava, formata dalla mistura degli idiomi de’Ger- mani e degli Slavi , comprende l’ antica prussiana parlata fino al 51 decimoquarto secolo dagli abitanti dell’ Holstein, del Branderbur- ghese ec., e la lituanica già parlata in Lituania universalmente ed oggi dal solo popolo: I principali dialetti di questa lingua sono il lituanico proprio, il qual si parla a Wilna, Grodno ec. — il samogizio molto sibilante , il qual si parla in Samogizia, — il krivitcho , che si parla a Witepsk, Smolensko ec. — e il prusso- lituanico, il qual si parla a Tilsitt, Labiaw, Ragnit, Memel ec. ec. In quest’ ultimo dialetto sono scritti quasi tutti i pochi libri che formano la letteratura della lingua lituanica. La lettona o lettwa, così detta dal nome de’Letti o Lettoni, che popolano parte de’governi di Mittau, Riga, Witespko ec., si distin- gue anch’ essa in più dialetti, il lettone 3proprio , detto anche semgallio, il qual si parla nella Semgallia in Curlandia; — il lettonelivonico, il qual si parla nel Lettland in Livonia, e in al- cuni luoghi sulla destra della Duna ; — il kouro, parlato dai discendenti de Kouri nella Curlandia occidentale ; — il seeliano parlato dai Seeleni nella Curlandia orientale; — il wendeno par- lato dai Wendeni nell’ estremità nord-ovest della Curlandia mede- sima. — I primi due fra questi dialetti si riguardano come i più puri , e in essi sono seritti quasi tutti i libri della lingua letto- na, i cui monumenti letterarii non risalgono oltre il secolo de- cimosestu. La famiglia delle uraliche o finnesi, quelle cioè de’popoli che si estendono dalla costa nord-ovest della Norvegia fino alla catena dell’ Ural e al Jenissi in Siberia, comprende le lingue estinte di questi popoli, e la finnese, la wolgaica, la permiana, la wotieca, l’ ungherese oggi vive. Le lingue estinte ( quelle forse degli Unni, degli Avari, de’ Bulgari, de Khazari , celebri per le loro incursioni in Asia e in Europa) non saprebbero indicarsi con certo nome. La finnese dividesi in finnese propriamente detta , in estoni- ca, in laponica e in livonica. — La finnese prop. detta parlasi generalmente dagli abitanti della Finlandia , ed ha per principali dialetti.il finnese proprio , ch’ è quello della provincia d’ Abo (fondamento della lingua scritta) e il careliano;, ch’ è quello dei contorni di Pietroburgo. — L’ estonica, la qual prende nome dalk Estonia , ha per principali dialetti quello della provincia” di Revel e quello della provincia di Dorpat. — La laponiea, parlata da’ Sami o Laponi, ha per principali dialetti il laponiconorve- giano , il laponicosvedese , che dividesi in {occidentale e orien- tale, e il laponicorusso. — La livonica, lingua degli antichi abi- tanti della Livonia, è stata pressochè abbandonata per la Iet- 5a tona , e più forse non si parla che ne’contorni di Salis. — Anche la lingua finnese ( la più abbondante di conjugazioni fra tutte le lingue conosciute) non ha monumenti letterari anteriori al se- colo decimosesto. La wolgaica, così detta, poichè quelli, da cui si parla, abi- tano quasi tutti sulle rive del Wolga e de’suoi affluenti, com- prende la tcheremissa e la morduina. La tscheremissa può divi dersi in due dialetti . quello de’ Mari o Tcheremissi propri, che vivono sulla sinistra del Wolga ne’governi di Kasan, Simbirsk ec. — e quello de’ Tcheremissi mescolati ad altri popoli, i quali vi- vono ne’ governi d’ Orembourg e di Perm. La morduina, può an- ch’ essa dividersi in due dialetti, quello de? Morduini appellati Mokschani , i quali abitano lungo la Mokscha , — e quello dei Morduini detti Ersani, i quali abitano lungo il Wolga ed altri fiumi. Ambidue queste lingue hanno una grammatica e comincia- no a diventare lingue scritte. La permiana , o lingna de’ Permii, nazione già dominante nel nord-est d’ Europa , si distingue in due principali dialetti , quello de’ Parmii propri, che vivono ne’ governi di Perm e di Wiatka, — e quello de’Sireni loro affini che vivono nel primo dei governi indicati e in quelli di Wologda e d’Arcangelo. Questa lin gua aveva fin dal secolo decimoquarto qualche monumento lette- rario che si è perduto. La wotieca, parlata dagli Udi o Wotiechi, popoli i più in- dustriosi della lor razza dopo i Finnesi, distinguesi probabilmente in due principali dialetti, quello de’ Wotiechi propri, i quali vi- vono specialmente fra la Kama e la Wiatka, — e quello de’ Wo- tiechi di razza mista , conosciuti sotto il nome di Tepjeri , i quali vivono ne’ governi d’Orembourg e di Perm. Anche la wotieca ha una grammatica e va diventando lingua scritta. 'L’ ungherese , detta anche ugoria , si distingue in madjara o ungherese propria, in wogolica e in ostica. La prima , ch'è quella de’ Madjari o Ungheresi, che formano un terzo circa della popolazione dell’ Ungheria e un quarto della Transilvania, si di- stingue in questi quattro dialetti: il paloczico , il qual si parla ne’ contorni del Monte Matra ; il madyaro speciale, che si parla nelle provincie al di là del Danubio ; il madjaro anch’ esso spe- ciale , che si parla nel Theisse; e lo szeklero , che si parla in Transilvania, Bukovina e altrove.— La vogolica è la lingua de’ Wo- guli, o Wogulitchi, nomadi de’contorni di Tobolsk, Tomsk , ee. — L’ostiaca è l’idioma degli Ostiachi dell’Oby, discendenti forse dagli abitanti dell’ antica Yuguria. — La lingua ungherese propria , 53 divenuta dopo il 1792 lingua degli atti pubblici e delle scuo- le ; si è andata ogni giorno perfezionando , e già è ricca di pro- duzioni letterarie. Dopo i prospetti circostanziati delle lingue europee, che oc- cupano tutto il mezzo del quadro di De Mancy , si presentano al piè del quadro medesimo i prospetti meno circostanziati dell’altre lingue, che si parlano dagli abitatori del globo , le asiatiche , le oceaniche, le affricane e le americane. x Le asiatiche si ripartono in sette famiglie, delle semitiche , delle caucasie , delle persiane , delle indiane ,! delle trasgange- tiche , delle tatare e delle siberiche. La famiglia delle semitiche, . così dette dal nome di Sem, comprende l’ ebraica , la qual si di- vide in ebraica antica o pura, parlata e scritta sino alla cattività di Babilonia ed indi divenuta lingua dotta ; ebraicocaldaica parla- ta e scritta dalla cattività sino all’undecimo secolo ; ebraica rab- binica formata nel secolo stesso , salita a gran lustro ne’ seguenti per molte opere letterarie, decaduta nel decimosesto, risorta verso la metà dello scorso; e finalmente ebraica samaritana, formatasi per quel che pare nel settimo secolo, ancor parlata in una parte della Palestina, e reputata molto simile all’ ebraica antica , a cui si riguardano come affini la fenicia e la cartaginese già estin- te; — la siriaca, la qual si divide in siriaca propria, di cui qual- che dialetto è ancor parlato in alcune parti dell’Asia, e in cal- daica già estinta ; — la mediana detta anche pehlvi o phelvy , ch’ è la lingua de’ Medi antichi ; — 1’ arabica, già divisa in due dialetti, 1’ hamiar e il koreish , ed oggi in volgare e letteraria, la qual non è che il secondo di que’ dialetti perfezionato da Mao- metto ; — l’ abissinica, la qual dividesi in axumita, o gheez an- tico e moderno , in amarica e in altri idiomi. — La famiglia delle caucasie dividesi in georgiana antica e moderna, — in armena parimenti antica e moderna , — e in varie altre a cui si dà il nome di lingue lesghiane. — La famiglia delle persiane dividesi nel zend , lingua religiosa di Zoroastro , nel parsi o persiano antico , nel persiano moderno, nel kurdo , nell’ afzano, nell’ osseto o linguaggio degli Uroni ec. ec. — La famiglia delle indiane divi- desi nel sanskritto, che significa perfetto, già parlato in quasi tutta l'India , e reputato da alcuni dotti la fonte delle lingue grecola- tine; nel bali o pali, già parlato al sud del Gange , più ricco del sanskritto per la sua letteratura, e rimasto com’ esso lingua della letteratura medesima e della religione ; e finalmente nel pracri- to, che comprende 37 idiomi tutti vivi, fra i quali 1’ indostani- co ; il cachemiriano ; il zingano ; il maleyamalico o malabarico , 94 il tamuliano o del Coromandel , il maldivese , il bengalese ec. ec. — La famiglia delle trasgangetiche si divide in tibetana ; — indo- cinese scritta e indocinese parlata, la qual seconda suddividesi ne- gli idiomi aracano , birmano , peguano , siamese, cambogio e ana- mitico ; — cinese , la qual suddividesi in antica e moderna; — corea , giapponese ec. — La famiglia delle fatare dividesi in man- chua, — tongousa, — mongolica, — calmucca, — e turca. — La fa- miglia delle siberiche dividesi in samojeda,— jenissea,— korieka, — kamtchadala,— kuriliana ec. alle quali, come alle antecedenti, so- no subordinati più dialetti, parte conosciuti e parte no. Madre delle nazioni, osserva qui l’autore, culla delle due grandi religioni che si dividono la terra , l'Asia ci presenta riunite sotto il nome di semitiche la lingua di Mosè e quella di Maometto. Le lin- gue della Cina , della Persia e dell’ India , rivali delle semitiche per l’antichità, non sono loro inferiori per le ricchezze letterarie. E le une e le altre hanno oggi coltivatori e interpreti illustri in ogni parte d'Europa. Le oceaniche si dividono in due famiglie , la malese, e quella de’Negri dell’ Oceano e d’ altri popoli. La malese comprende la javanese , che dividesi in javanese antica, javanese moderna , basa-krama o javanese di corte, e bali volgare; — la sumatria, che dividesi in sumatria propria parlata nell’ interno di Sumatra , in una parte della penisola di Malacca e altrove , e in più altri idiomi , fra cui quello dei Battes , popoli antropofagi , che diconsi possedere una ricca letteratura ; — la sumbava-timoriana , che di videsi in quella di Sumbava e in quella di Timour;— la molucche- se , ch’ è quella di Ternate, di Gilolo e dell’ altre Molucche; — la celebiana, che parlasi variamente dai Bugi, i più potenti fra gli abi- tatori delle Celebi, da quei di Macassar, da quelli di Mandar, ec.;— la borneana, che parlasi a Bornéo, Biadion e altrove; — la filippina o tagalese , che parlasi a Tagale, in gran parte dell’isola di Lugon, e con qualche varietà degli altri abitanti dell’isola stessa e da quelli dell’ altre Filippine ; — la polinesia occidentale, quella già parlata in tutto 1’ arcipelago delle Marianne e conosciuta sotto il nome di chamorra , e quella che sotto vari nomi oggi parlasi nel- l’larcipelago delle Caroline e delle Mulgrave; — la polinesia orien- tale, che parlasi nella Nuova Zelanda; a Taiti, nell’ isole di Sandwich , ec.; — la formosana o malese asiatica parlata nell’iso= la di Formosa ; — e la madagascarica o malese africana, parlata specialmente dai Madecassi , gli abitanti più inciviliti dell’isola di Madagascar. — La lingua de’ Negri oceanici dividesi anch’ essa in vari idiomi , fra i quali si distinguono quello del Continente Au- 55 strale , della Nuova Ghinea , dell’ Arcipelago Britannico , dell’Ar- cipelago di Salomone , dell’ Arcipelago di Santa Croce, dell’ Arci- pelago di Santo Spirito , della Nuova Caledonia, della Terra di Diemen ec. ec. Ad eccezione d’ alcuni idiomi , osserva l’autore, come il ja- vanese , il malese proprio, il medecasso ec. , che già sono ri- dotti a certa cnltura, le ‘lingue barbare dell’ Oceanica cen- trale e orientale non possono interessare che la curiosità del na- vigante o lo zelo del missionario, che si vale di esse per diffon- dere le dottrine del vangelo fra’popoli ancora selvaggi. . Le africane si dividono in cinque principali famiglie, le lin- gue della regione del Nilo, quelle della regione Atlantica , .quelle della Nigrizia marittima, della Guinea e della Senegam- bia, quelle dell’ Africa australe , e quelle della Nigrizia interna o del Soudan. Appartengono alla prima I’ egizio antico , l’egizio moderno o il copto , l’ idioma nubiano , i vari idiomi troglodi- bici, quelli che si appellano shihodankali, ec. ec. — Alla se- conda il guanco , che sembra estinto , l’ amazigo o barbaro, ec. — Alla terza il foulah, i varii idiomi mandinghi, il wolofio o jolof, il serero , il boullam, i varii idiomi acantei o agantei , quelli che portano il nome di dagwumbani , il beninese ec. — Alla quarta gli idiomi di Congo, Loango, Bunda o Angola ec., il cafro propriamente detto, cioè quello della Cafreria meridio- nale, il betujano, cioè quello della Cafreria occidentale, gli idiomi degli Ottentoti, quelli del Monomotapa e di Gallas. — Alla quinta gli idiomi di Tombouctou, Haoussa, Bornou, Baghermeh, Mobba o Borgou , Darfour, Mandara , Mosi , Kallagi ec. Tutti questi idiomi , la più parte così informi come quelli de’ nuovi continenti, non sono finora niente meglio conosciuti , eccetto l’ egiziano antico, ai cui numerosi monumenti dan nuo- va importanza le scoperte di Champollion juniore intorno alla serit- tura geroglifica , e l’ egizio moderno o copto , ch’ è già stato di sì grande ajuto per lo studio dell’ antico , e sembra avere molte af- finità con alcune delle lingue uraliche. Le americane possono dividersi in undici famiglie principali , della regione australe , cioè , o America meridionale ; della re- gione guarani-brasiliana ; della regione orenoco-amazonica; della guatimalese ; della messicana ; del centro dell’ America settentrio- nale ; della regione missouri-colombiana ; della regione allegani- nica ; della costa occidentale dell'America settentrionale; e della regione boreale di questa parte dell’ America. Appartengono alla 56 prima l’idioma proprio del Chili, o l’araucano, quello de’Patagoni, e non molti altri. — Alla seconda quello proprio del Perù o quichuo, ed altri non pochi, parte vivi e parte estinti. — Alla terza il gua- rani o brasiliano proprio , il marrua , il purys, il camacan, il guaycuro ec. coi loro affini, che fra vivi ed estinti sono moltis- simi. — Alla quarta il caribo-tamanco , il salivo e il maypuro , a ciascuno de’ quali ne sono subordinati o affini molt’ altri e fra questi non pochi già estinti. — Alla quinta il mosco 0 mos- quito , il poyais , il maya-quicho, e molt’ altri fra cui qualcuno già estinto. — Alla sesta il messicano proprio o azteco, il mizo , il mazateco e buon numero d’ altri. — Alla settima il tarrahu- maro, l’arrapahoes, il caddo, coi loro subordinati ed affini, fra cui, per quel che pare, uno solo non vivo.— All’ottava il colombiano pro- prio, il sussec e quello dei Sioux o degli Osagi con più altri che ne dipendono. — Alla nona quello de’ Natchez, quello dei Wocconi , quello degli Uroni o Irocchesi e quello dei Lennapi, coi loro di- pendenti ed affini in gran numero, fra cui alcuni già estinti. Alla decima quello de’Waicuri, de’Cochimi, de’Quiroti, de’ Kolou- chi , ed altri in buon numero, fra dipendenti ed affini. — All’un- decima finalmente quello degli Esquimesi , che può distinguersi in americano ed asiatico, ed è il solo che faccia eccezione alla sentenza verissima di Balbi “ che i confini etnografici del conti- nente americano sono pressochè identici ai geografici. ,, Queste undici lingue , delle quali, dice 1’ autore , potreb- be collocarsi la principal sede nel centro dell’ America meridio- nale , non possono interessare se non leggermente gli uomini di lettere , ove si eccettuino quelle già parlate ne’ grandi imperi del Messico e del Perù all’arrivo degli europei. I monumenti let- terari di ciascuna sono apprezzati nell’opera di Ferd. Denis sulla letteratura de’ popoli selvaggi. Ia due piccole sezioni del quadro (che parte ho compen- diato , parte un poco ampliato o variato, valendomi dell’atlante del Balbi che ha servito di guida all’autore) sono indicate le fa- tiche di que’ dotti a cui più deve lo studio delle lingue. Fra essi figurano vari italiani distinti, Denina , Tanzini, Lanzi, Giorgi , Balbi ec. Spiacemi di non trovar loro a capo il Pigafetta , che aprì la carriera ai poliglotti posteriori, per le cui opere fu possi- bile al Balbi il suo atlante etnografico, degno, dice il nostro auto- re, d’étre cité au premier rang parmi les traités les plus complets relatifs à l’histoire des langues , et auquel nous renvoyons nos le- cteurs pour le développement du présent tableau. (Il resto in altri quaderni. ) M. 97 Cours d’ Histoire moderne professé par M. Gvizor à VAté- née de Paris 1828. (Stenografiato ) Dispense 1 a 6, Pochi uomini godono in Francia una riputazione me- glio stabilita del chiarissimo Guizot, le lezioni del quale abbiam tolto ad esaminare nel presente articolo. Come professore all'Ateneo di Parigi, Guizot or son ben sett’anni era salito in gran fama di conoscitore profondo della storia e della politica, e conciliavasi la stima de’buoni non meno per la saviezza de’principii, che per quella prudente moderazione che oggimai si considera come il miglior mezzo di persuadere una nazione di lunga mano avvezza a giudicare degli stabilimenti sociali e delle teorie de’ fi- losofi. Ma nè la gravità degli studii, nè le qualità enco- miabili del professare poteron bastare ad impedire che chi presiedeva allora alla pubblica istruzione non allon- tanasse Guizot dall’Ateneo, siccome ne furono allontanati altri celebri professori. Il decreto di proscrizione ad onta de’reclami dell’opinione pubblica si è mantenuto in vigore finché il ministero che al presente governa la Francia non ha ordinato che la storia riprendesse il suo posto nel pub- blico insegnamento. Ma nei tempi di forzato silenzio che faceva il professore? crederem forse che annoiasse la Fran- cia col far alto suonare i suoi Jamenti, e col dolersi ovunque e ad ogni occasione dell’ingiustizia a suo danno commessa ? Mainò. Guizot, siccome quegli che meglio conosceva i tempi ed il proprio dovere, avvisò ad un altro modo di rendersi utile alla patria, e di promuovere gli studi che gli stavano a cuore; pubblicò un saggio sulla storia di Francia e sul- l’origine del governo rappresentativo in Inghilterra, compo- se una raccolta di ben 25 volumi di traduzioni delle storie e delle memorie relative alla rivoluzione inglese del seco- lo XVII , e per ultimo nello scorso anno dette alla luce î due primi tomi di una storia della rivoluzione d’Inghil- terra , della quale si desidera vivamente da tutti legger presto la continuazione. Nè perchè esso avea rivolta l’at- tenzione allo studio del passato si credè lecito trascurare T. XXXI. Agosto. 8 55 il presente e vivere in un mondo ideale, siccome fanno molti o eruditi o creduti filosofi, scusandesi col aire di scrivere per le generazioni future. La testa di Guizot era troppo bene ordinata per ignvrare che il principale dovere dell’uomo si è di non trasandare gli interessi della ge- nerazione cui appartiene , per seguire discussioni specula- tive che solo dai posteri potranno essere utilmente agi- tate. Però e nel tempo che attendeva alla cattedra e men- tre dettava le opere di maggior momento già rammentate , scriveva del governo della Francia e del suo ministero nell’ anno 1823, occupavasi nell’avanzamento della socie- tà di morale cristiana , della quale adesso è presidente , e discuteva la questione della pena di morte pei delitti politici. Con questa morale condotta veniva a mostrare di coltivare le lettere, non pel solo amore d’ acquistar fama, che a cotesto fine le opere transitorie poco servono, ma pel desiderio di giovare alla società, e coll’ intenzione d’ esercitare un magistero sociale. Noi vediamo in tutte le sue opere , e se ci fia permesso il dirlo, persino nel suo stile , le traccie di questa nobil direzione morale. I giornali francesi che hanno annunziato il nuovo corso di storia di Guizot ci dicono essere il professore molto mi- gliorato , e noi volentieri concediam loro che ciò sia vero quanto alla forma del dire, e quanto alla maggior padro= . nanza che mostra della materia ; ma le parti essenziali del suo sistema sìin morale sì in politica ci paion le stesse; siccume nello stile lo troviamo sempre uno scrittore chiaro senza soverchia diffusione , conciso senza oscurità , preciso senza abuso di quei modi metafisici che da qualche tem- po in qua cominciano a bruttare i libri francesi. Nelle lezioni che abbiamo sort’ occhio e nelle altre opere di Gui- zot vediamo sempre un uomo che parla per intimo con- vincimeuto e perchè ha meditato ; un uomo insomma che parla per ver dire — non per odio d'altrui nè per disprezzo. La riunione di tutti questi requisiti non suol esser frequente nei libri francesi nè del passato secolo nè del tempo presente; peraltro spesso ritrovasi negli italiani antichi, e talvolta in alcuni pochi fia i moderni, ma in generale pare che oggi 59 mai siasi fatta rarissima. L'intenzione di fare un Libro e di passare per uomo che weda ciò che gli altri non vedo- no troppo spesso nuoce allo scrittore per la materia, sic- come il desiderio di scrivere nel modo che gli altri non possono usare pregiudica spesso allo stile. Converrebbe forse ricercare nelle istituzioni sociali, e ne’ secreti. del- l’ egoismo la cagion vera del traviamento delle lettere ; ma l’argomento ne richiama altrove, e buone ragioni ne consigliano a rimetter l’ esame del quesito alla prudenza de’ lettori, Assolvendo le opere di Guizot dall’accusa comune a ‘molti libri francesi di non essere abbastanza meditati e sinceri , o per dirlo con una loro parola abbastanza cor- sciencieux , non intendiamo riconoscerle scevre affatto da quella precipitazione sistematica che costituisce un altro vizio della presente letteratura di Francia. Ma nelle lezioni che abbiamo sett’occhio, e la ristrettezza del tempo, e la natura del disegno posson servire di scusa. Difatti pren- dendo ad esporre rapidamente la storia della moderna ci- viltà europea si è per necessità costretti a ristringersi allo studio del movimento morale delle nazioni ed al! indole morale del complesso dei fatti storici, lasciando indietro la narrazione de’ fatti particolari, e trascurando la bio grafia degli individui. Ma in tal modo la fede storica sce- ma, e facilmente si corre il pericolo che lo scrittore, tra- scinato dalle teorie astratte , sostituisca qua»i senza averne la coscienza , l'analogia alla storia. Lo stesso Guizot non dissimula gli inconvenienti ai quali si va incontro‘con tal forma di storia, ma ci offre per garanzia de’ suoi discorsi quel suo conoscinto amore del vero, quella ‘sua. nobile indipendenza da’ pregiudizi volgari e da quelli che dicon- sì filosofici, comechè sien vizi comuni della logica de’più che fan mostra di filosofia, e per ultimo conciliano ‘molta fiducia quei suoi conosciuti stndii indefessi delle fonti originali della storia. Contuttociò noteremo in progresso qualche passo che sembra scritto pinttosto @ priori che dopo un accurata investigazione de’ fatti, qualche passo 60 in cui il desiderio di stabilire una distinzione pregiudica alla rigorosa verità. Dopo queste premesse entriamo nell’ analisi e nella critica dell’ opera, La civiltà vien considerata da Giizot sotto due punti di vista : lo sviluppo delle facoltà del- 1’ uomo interiore , e le sociali istituzioni. Prendendo la storia della civiltà moderna da’ suoi più rozzi principii, vale a dire dall’ invasione de’barbari, e conducendola sino ai tempi nostri, l’autore si propone ‘di spiegare come i rammentati elementi costitutivi, si sieno sviluppati, sieno avanzati, e talvolta sieno stati o trattenuti o ritardati nella loro azione. Pare che esso conceda moltissimo al cristiane- simo pel perfezionamento del primo elemento, e molto alla rivoluzione pel perfezionamento del secondo. Sino a qual se- gno abbia ragione rispetto alla prima parte nol saprei dire, ed in questioni di tanto momento non si vuole usar leg- gerezza. Fatto sta per altro che la storia della Religione Cristiana e della Chiesa è necessaria a ben intendere la storia della civiltà moderna. Il politico nel punto di vista puramente storico riguarda il Cristianesimo e la Chiesa come due gran fatti de’ quali deve conoscere l’ azione sulla civiltà, e reciprocamente l’ azione della civiltà sopra di loro, Non vi è stato sociale nè barbaro nè incivilito, nel quale questa azione e reazione reciproca non sia dato 0s- servare; e benchè i due principii dell’autorità e della ragione tendano ad escludersi vicendevolmente in un modo assoluto, pure non v’è stato ancora non dirò nazione ma probabilmente neppureindividuo che non ne abbia provata la lotta interio- re e che non gli abbia sentiti venire a una transazione, nella quale quasi mai le parti sono state eguali, ma pure sono state assai discernibili perchè dell’uno e dell’ altro prin- cipio rimanesse la semenza. Di qui forse in gran parte deriva quel gran fenomeno delle contradizioni che credia- mo esser costante nella storia del genere umano, Ma tor= niamo al proposito. Havvi una comune civiltà europea, della quale si possa tesser l’istoria? Lasciamo a Guizot l’assunto della risposta. i dl i i fr Ella è cosa evidente, dic’egli, che esiste una comune civiltà europea , perocchè una certa unità apparisce nella civiltà de’ di- versi stati di Europa. Essa nasce da fatti presso a poco simili , e a malgrado della gran diversità de’ tempi, de’ luoghi e delle al- tre circostanze , si connette cogli stessi principii e tende a pro- durre analoghi risultamenti. Vi ha dunque una civiltà europea , e del suo insieme intendo occuparmi. x Ma questa unità è il risultamento della conciliazione di elementi diversi, e non dell’ adozione di un principio esclusivo, nel che pare a Guizot di scorgere la differenza caratteristica fra le antiche e la moderna civiltà, e la ra- ‘ gione del lento procedere di questa ultima. Negli antichi tempi, dic’egli, ad ogni grande epoca le società tutte sembran gettate sulla medesima forma. Ora vediamo la mo- narchia pura, ora la teocrazia, ora la democrazia prevalere , ma ciascuna prevale a vicenda completamente. L’ Europa moderna offre esempi di tutti i sistemi, di tutte le specie di ordini so- ciali. Le monarchie pure o miste , o governate con quei princi pii politici che impropriamente diconsi teocratici, e le repubbliche più o meno aristocratiche vi sono vissute simultaneamente le une accanto alle altre, ed a malgrado della loro diversità hanno una certa rassomiglianza una certa aria di famiglia che è impossibile di non riconoscere. Nelle idee e ne’ sentimenti di Europa si riscontra la stessa varietà e la stessa lotta. Le opinioni Palace +R0eranialie, le monar- chiche, le aristocratiche, le popolari s’ incrociano, si combattono, si limitano, e si modificano fra loro. Aprite i libri più arditi dell’età di mezzo , e non troverete mai che un principio sia condotto a le tutte sue conseguenze. I partigiani del potere assoluto rifuggono ad un tratto, e quasi senza averne la coscienza, all’ aspetto degli ultimi risultamenti delle loro dottrine. E ben si conosce che vi sono delle idee, delle influenze, delle dottrine che li rattengono, e che impediscono loro di spingere l’esagerazione sino all’ultimo segno. I democratici subiscon la stessa legge. In niun luogo riscontrasi quella imperturbabile arditezza, quell’acciecamento di logica che manifestasi nelle civiltà antiche. I sentimenti (1) offronò il medesimo contrasto, e la stessa va- (1) Son pregati i lettori a voler: intender questa parola sul senso che le danno i francesi, non essendomi paruto dovermi prender la briga di sostituire 65 rietà. Tu vedi un amore d’ indipendenza fortissimo accanto al facile ubbidire, una rara fedeltà da uomo ad uomo, e nel tempo stesso un bisogno imperioso di fare quello che più ne ag- grada senza rispetto di freno, un desiderio di viver solo senza prendersi briga d’ altrui. Le anime sono egualmente diverse ed egualmente agitate nelle società. Il medesimo carattere riscontrasi nelle diverse let- terature. Sarebbe vano il negare che rispetto alla forma sieno inferiori alle antiche, ma pel capitale delle idee e de’sentimenti son più forti e più ricche. Si vede proprio che 1’ anima umana è stata agitata in un maggior numero di punti o per maggior profondità. L’imperfezione della forma muove dalla stessa cagione. Più son ricchi i materiali e numerosi, e maggiore si è la diffi coltà di ridurli ad una forma semplice e pura. La bellezza di una composizione, o vogliam dir piuttosto la forma, deriva dalla chiarezza, dalla semplicità, e dall’ unità simbolica del lavoro. Ma colla diversità prodigiosa delle idee e de’ sentimenti della civiltà europea, più difficile si è resa la via per giungere a questa semplicità ed a questa chiarezza. Ci permetteranno i lettori di osservare che questa dif- ferenza caratteristica fra le antiche e la moderna civiltà non sussiste in fatto , almeno quanto alla civiltà greco- romana. Basta leggere il primo di Tucidide per vedere che anco nella civiltà greca si verificaron gli estremi che di- consi caratteristici della moderna , vale a dire, Za coesi- stenza di elementi diversi, e pur non ostante una certa aria di famiglia in mezzo a tanta diversità, L’osservazione di Guizot sarebbe giusta dove si trat- tasse de’ popoli presso i quali la sozza colleganza del di- spotismo politico e delle religioni sacerdotali per caste, compresse le forze tutte dello spirito umano , e stabilì il pieno trionfo di un sol principio esclusivo. Ma confonder cotesti popoli con quelli che parteciparono della civiltà greco-romana, sarebbe anco maggiore errore che se taluno volesse confondere al dì d’ oggi gli europei cogli asiatici e cogli affricani. Per tutto dove si estese la civiltà greco- romana non si vide mai quel trionfo di un solo principio, la parola italiana col rischio di farmi oscuro. La stessa avvertevza sì intenda ripetuta per gli altri gallicismi che si son creduti dover conservare. 63 quell’ urità esclusiva che il ch. Guizot vorrebbe dare ad intendere esser la caratteristica che distingue l'antica dalla moderna civiltà. Non so neppure se i letterati vorranno menargli buono ciò che dice della differenza caratteristica fra l’autica e la moderna letteratara. So che alcuni fra i partigiani di una certa scuola (intendo di quelli che han più impeto poetico che erudizione ) l’applaudiranno, ma quelli fra i seguaci della scuola opposta, che non sanno serbar moderazione nel lodare gli antichi e nel dispregiar le novità, il diranno sacri- lego. Per me, che sono il più inetto a giudicar cotali que- stioni, ne parlerò colla freddezza della storia, Presupporngo che in quel luogo l’Autore non intenda già parlare di tutto il sapere umano , ma sivvero delle discipline che proponendosi di destare il sentimento del bello per l’uso della parola , strettamente diconsi lettera- tura, Ridotta a questi termini la proposizione ; se gli an- tichi non avessero che de’ Virgili, de’ Catulli e de’Tibulli, ed i moderni che de’ Danti e de’Sakespeare, sarebbe d’uopo convenire che la gentilezza e 1’ eleganza della forma è degli antichi, ma l’altezza dei sentimenti e l'ispirazione poetica appartien tutta ai moderni. Ma sia lode al vero, il difetto d’ ispirazione poetica che a ragione può obiettarsi a quasi tutti i latini, potrebbe pure ritorcersi fra i mo- derni contro la poesia francese e contro la maggior parte de’ poeti italiani. Dall’altra parte i maggiori poeti della Gre- cia, massime i tragici, non così facilmente vorranno posporsi nè perla varietà nè perla profondità degli affetti a quei pochi che fra i moderni furon poeti originali. Concederò volentie- ri che noi al presente siamo alla vigilia di veder sorgere una nuova poesia che esprima ciò che noi tutti sentiamo intorno alla condizione presente della civiltà, ma frattanto finchè si tratta di paragonare quelle che abbiamo colla letteratura antica, non pare che si possa venire alle con- clusioni di Guizot. Che se mi si opponesse quella tal poe- sia teologica sì in prosa che in verso che sembra aceredi- tata oggidì , risponderei che per questo lato sarebbe dif- ficile trovare uno più poeta di Platone. Sicchè nè nella 64 varietà nè nell’ intenzione del sentimento del bello, non può costituirsi una differenza caratteristica che distingua gli antichi dai moderni. Perocchè l’ immaginativa predo- minava tanto presso gli antichi, che portarono la poesia persino nelle discipline filosofiche, Il perchè esse si ridus- sero piuttosto un mezzo d’acquistar gloria letteraria, che un soccorso all’ avanzamento del viver politico, Aristotile fu forse il solo fra i greci che l’intendesse diversamente; ma perchè la volle fare da dittatore dello spirito umano, perchè compendiando il sapere del suo tempo intese a chiuder le vie, ed a far perder le traccie del metodo con che le verità si erano trovate, può tuttora disputarsi se sia stato più utile che dannoso all’ avanzamento della civiltà. Del resto accorderò di leggieri che nella letteratura antica la forma valesse assai più che nelle moderne; e se così non fosse mi ‘riescirebbe alquanto difficile spiegare la tanta lode che hanno ottenuta taluni fra’poeti latini. Ma il giudicare della letteratura antica avendo riguardo ai soli latini, sarebbe lo stesso che voler giudicare della moderna senza contarvi nè Dante nè Sakespeare, nè gli altri pochi poeti di tal forma. I latini eran dotati di minore immaginativa de’greci, e meno rivolti di loro alle teorie , li superavan nella pra- tica. E questa maggiore inclinazione verso il positivo , questa maggior considerazione per gli interessi materiali ritrovasi anco nelle moderne civiltà , e soprattutto nell’ita- liana; e dobbiamo a questa tendenza quella maggior col- lesanza che si scorge fra'l sapere speculativo e la pratica del viver sociale, colleganza che certe nuove scuole, ri- tornando in credito le antiche vanità filosofiche , tende- rebbero a distruggere, ma che la prepotente forza del senso comune saprà far trionfare. Ma di questo meglio giudicheranno i letterati; a me fa mestieri passare ad altre osservazioni. L’ unità che si scorge nella civiltà moderna ad onta di tanta diversità di elementi, sembra dover dar luogo a supporre l’esistenza di un comun moderatore, di una forza 65 centrale che tutte le richiami a far capo ad uno stesso principio benchè non ne distrugga le modificazioni. Questo comun moderatore deve esser qualche cosa più che un bisogno materiale; deve essere un opinione fortemente stabilita e sovrana dell’ intelletto e della volontà. E per- chè a mente di Guizot l’unità di che si tratta non scor- gevasi nella civiltà antica, convien supporre che l’ opinione che serve di forza centrale sia tutta moderna. Qual sia questa opinione moderna è inutile che’l dica. Ho fatta que- sta argomentazione perchè mi pare che a questo fine tenda l’opera di Guizot, benchè esplicitamente non l’ enunci. Chiunque abbia lette le cose già pubblicate dai cousinisti troverà una grande analogia fra’l sistema storico di Guizot e le opinioni di Cousin. Non starò qui a ripetere quello che ad altra occasione ho scritto sulla questione teorica delle filosofie trascendenti, ma osserverò piuttosto che dalla questione storica non si può trar argomento per la questione teorica, senza incorrere nel vizio logico di dar per priu- cipio ciò che era da dimostrare. L'influenza pratica di un opinione , la sua stessa utilità, in quanto è mezzo politico o morale, non ha che fare colla questione metafisica della verità. Perocchè i primi due punti sono politici e storici, ed il terzo appartiene ad un diverso ordine di principii . Da queste premesse ne segue che per ammettere o per ri- gettare l’ opinione sistematica di Guizot in quanto essa è sistema storico, vi voglion argomenti di fatto, e non ar- guzie di sottili metafisici. Frattanto siccome Guizot nella sua parte sistematica altro non fa che argomentare di sup- posto in supposto, il che vuol dire ridursi ad una tenuis- sima e quasi disprezzabile probabilità, noi non crediamo nè di mancare alla dovuta reverenza in verso un valentissi- mo uomo , nè di giudicare in modo alcuno il merito della questione , notando la parte sistematica delle lezioni di Guizot siccome debolmente sostenuta. Rivolgiamoci adesso a considerare la parte che meglio può dirsi storica. Prendendo la storia della civiltà dall’invasione de’bar- T. XXXI. Agosto 9 (S1O) bari, conviene esaminare quali elementi lasciasse l’impero romano . Il nostro autore li riduce a dae. Il reggimento municipale e la chiesa, ai quali si aggiunse un idea vaga del supremo gius dell’imperio colla ricordanza molto con- fusa dell’antica potenza romana. La chiesa cristiana si valse della religione per stabilire una comunicazione di umanità fra i vincitori ed i vinti, e temperare la feroce libertà degli invasori. f I barbari, son parole di Guizot, arrecarono una forte passione per la libertà individuale, nella quale entrarono per molto la brutalità, l’ebrieta, ed anco una certa apatia. Ma alla fin fine, ad onta di una tal mescolanza di brutalità, di materialismo e di stupido egoismo, l’ amor dell’ indipendenza individuale è un sentimento nobile e morale dell’uomo, è il piacere det sentirsi uomini, il vero sentimento dell’zo , è il libero sviluppo dell’umana spontaneità. Noi dobbiamo ai barbari della Germania l’ introduzione di questo sentimento nella civiltà europea. Esso era sconosciuto al mondo romano , alla chiesa, ed a quasi tutte le civiltà antiche. Perocchè per li- bertà nelle civiltà antiche si intende la libertà del cittadino ; l’uomo vi si scorge preoccupato piuttosto da questa che dalla libertà individuale ; esso sente di appartenere ad un associazione, di viver per lei, e per la salvezza di lei si mostra pronto ad ogni sacrifizio, Ciò non pertanto alcuni , sempre soliti a confondere la libertà politica colla libertà individuale, inventarono sistemi storici intorno agli ordini politici dei barbari , che son poi contraddetti forse colla stessa probabilità da quelli che parteggiando per contrarie opinioni cercano il fondamento delle loro teorie sociali nella forza della prescrizione. Ma; seguita Guizot, la questione che si agita fra i diversi si- stemi politici che si son divisa la civiltà europea intorno al sa- pere qual vi dominasse alla sua origine, pruova che vi esistevano tutti insieme senza che alcuno prevalesse in modo da dare alla società la sua forma ed il suo nome. Difatti 1’ epoca barbara era la riunione di tutti gli elementi , l’ infanzia di tutti i sistemi, insomma una confusione universale nella quale la lotta non era nè permanente nè sistematica. Questo ne sembra essere il ca- 09 rattere de’ tempi di barbarie. Esaminando in tutti gli aspetti lo stato sociale di quest'epoca; sarebbe facile mostrare che gli è impossibile scoprire alcun principio o alcun fatto alquanto generale o alquanto stabilito. Mi limiterò a due soli punti, lo stato delle persone e lo stato delle istituzioni sociali, (e qui dimostra l’ as- sunto e poi segue )..... Tale era la condizione dell’ Europa bar- bara. Ma quali sono i limiti dell’epoca di barbarie? L° origine ne è ben segnalata dalla caduta dell’ Impero Romano; ma resta da sapere a qual epoca possa assegnarsene la cessazione. Per rispondere alla quistione fa mestieri conoscere da che dipendeva quello stato di società, e quali eran le cause di barbarie. Credo di poterne assegnar due principali. L’ una materiale dipendente dal corso degli avvenimenti di fuori, l’ altra inte- riore presa dall’ interno dell’ uomo stesso. La causa materiale era la continuazione dell’ invasione. Non è da credere infatti che l’ invasione de’ barbari siasi arrestata al quinto secolo, nè dal veder sorgere de’ regni, barbari sulle rovine dell’impero, se ne può indurne che il movimento de’ bar- bari fosse giunto al suo termine. Per lo contrario è manifesto che ha durato lungamente dopo la caduta dell’impero, ed era maggiore in Lamagna che in Francia, maggiore in Francia che in Italia; ma dappertutto i barbari spingevano i barbari; però la società non poteva ordinarsi, e la barbarie prolungavasi per le stesse cagioni per le quali aveva avuto principio. La causa morale della barbarie si vuol trovare nell’ ignoranza e nell’ egoismo. Dovunque /’ individualità domina quasi assoluta- mente , dove l’ uomo non considera che sè stesso, dove le idee non si estendono al di là, dove non obbedisce che alla propria volontà , ordinare una società, intendo dire una società estesa e permanente, è quasi impossibile. Ora tale era appunto lo stato morale de’ con- quistatori d° Europa all’epoca che consideriamo. Si deve molto a Carlo Martello, a Pipino, ed a Carlo Magno per aver messo argine alle invasioni del nord e del mezzo giorno , ed aver tentato di ritornare in onore le lettere. Ma dopo che Carlo Magno ebbe cessato di vivere ricominciarono nuove invasioni de’ normanni e de’ sarace- ni, e la società si trovò nuovamente in nno stato di dis- soluzione fra il finire del nono secolo e buona parte del decimo. La feodalità finalmente la ricostituì, egservì di passaggio dalla barbarie alla civiltà. Ma qui mi piace di aggiungere un altro bello squarcio di Guizot. 68 La feodalità , dic’ egli, ha dovuto esercitare una grande influ- enza , e fattii conti, un influenza salutare, sullo sviluppo interno dell’ individuo. Ha suscitato nell’animo delle idee , de’ sentimenti energici , de’ bisogni morali, de’ bei caratteri, de° bei movimenti di passioni. Sotto il punto di vista sociale la feodalità non ha potuto sta= bilire nè ordin legale nè garanzie politiche. Essa era indispen- sabile in Europa per ricominciare la società, talmente dissoluta dalla barbarie, che non era capace di una forma più regolare nè più estesa. Ma la forma feodale radicalmente cattiva in sè stessa non poteva nè ridursi a certa regola nè estendersi. Il solo diritto politico che il reggimento feodale abbia saputo far valere nella società europea è il diritto di resistenza , ma non della resistenza legale, che non è da discorrerne neppure a civiltà così poco avan zata. Perocchè uno de’ maggiori progressi del viver sociale consi- ste appunto nel sostituire per una parte il pubblico potere alle private volontà , per l’altra la resistenza legale alla resistenza individuale. Il diritto di resistenza praticato e sostenuto dalla feodalità altro non era che la resistenza individuale, diritto ter- ribile ed insociale perchè riconduce nella città la violenza e la guerra, che è quanto dire la distruzione del viver politico; nondi- meno è un diritto da non cancellarsi mai dal fondo del cuore dell’ uomo , perchè l’abolirlo è un accettar la servitù. Nell’ ob- brorio della società romana questo sentimento era perito, nè dai suoi rottami poteva risorgere, siccome a mio credere non pare che dovesse risorgere naturalmente pei principi della Società Cri- stiana. La feodalità si è dunque quella cagione che 1’ ha ricon- dotto nei costumi d’ Europa. L’onore della civiltà consiste nel renderlo superfluo , ma deve considerarsi come onore della feoda- lità l’ averlo costantemente professato e difeso. Dopo gli squarci che abbiam riferiti di Guizot, i let- tori possono argomentare del resto; ma non conviene la- sciare inosservata una sua asserzione sistematica, che pare storicamente falsa. Parlando l’autore della chiesa cristiana in diversi luoghi annovera fra i benefizi da lei arrecati la separazione dello spiritvale dal temporale, dalla quale poi a suo credere si è dovuto far passaggio alla politica libertà di coscienza. Ma mi pare che l’ autore abbia con- fusa l'indipendenza della chiesa dalla potestà politica, colla separazione dello spirituale dal temporale , la quale non ST GO n 69 potrebbe intendersi altrimenti che di una assoluta indi- pendenza delle due potestà. La chiesa, per vero dire, ha sempre sostenuto d' esser sola regolatrice delle credenze re- ligiose e le coscienze esser indipendenti dal potere politi- co ; ed ogni qualvolta è stata perseguitata o dai pagani, o da’ cristiani, ha invocato il sacrosanto printipio che ai sovravi della terra non spetta il dettare la regola del cre- dere. Ma poichè il mondo divenne cristiano essa procurò subito di aggiungere sanzioni politiche alle credenze reli- giose , e di ottener leggi penali contro quelli che ricusaro- no di sottomettersi alle sue decisioni, e che non volevano - entrare nel suo seno, Le più antiche leggi di intolleranza politica in fatto di religione registrate ne’ codici sono dei figli di Costantino, ma la storia ha conservato la memo» ria di molte altre che ne’ codici non furon riferite. Il per- chè la curiosità de’ lettori potrà esser sodisfatta da un dot- tissimo commentario del cardinal Fabrotto (2) e dalle il- tustrazioni del Gotofredo ai titoli del codice teodosiano , che risguardano il governo della religione. Dopo questo primo passo la chiesa cercò di esser fatta partecipe di una giurisdizione propriamente civile , e d’ esser sottratta per privilegi imperiali e per esenzioni dal diritto comune. Onde è che sempre più apparisce ch’essa non lavorava alla se- parazione dello spirituale dal temporale , ma piuttosto a fare il primo indipendente e superiore del secondo. Tale era la tendenza della chiesa sotto l’ impero greco romano, ma per tutta la durata di questo essa non ottenne nè indi- pendenza intiera nè piena dominazione. Son frequenti nel- l’uno e nell’altro codice le costituzioni imperiali relative alla disciplina ecclesiastica , e nella storia delle eresie si vede di qual momento fosse sempre l’opinione della corte; ciò sia detto quanto alla indipendenza : quanto poi alla dominazione, non pare che nella chiesa greca avesse credito la massima che la scomunica e l’eresia facessero decadere gli (2) C. A. Fabrotti Comm. ad titulum Codicis Teodosiani. de Paganis, sa- erificiis et t:mplis in Thesaur. Ev. Ottonis. Tom. 3 pag. 1109 1114. O) siii dai diritti politici. E noi leggiamo ne'più sinceri documenti, gli stessi romani pontefici aver riconosciuti come legittimi sovrani di Roma gl'i imperatori ariani ed icono- clasti sino ai tempi di Carlo Magno. Ma le cose proce- dettero diversamente in Occidente dopo l’invasione de’bar- bari. Perocchè la chiesa non solo ottenne di sottrarsi dal diritto civile comune per regolare gli stessi suoi affari ci- vili con un diritto proprio , non selo ottenne molta parte di civile giurisdizione sì per li propri affari sì per quelli di molte altre privilegiate persone, ma giunse a far valere la massima politica che le civili società sono nella chiesa e mezzi della chiesa, ed eseluder l’altra che la chiesa è un’as- sociazione religiosa dentro uno stato. In conseguenza dello stabilito principio i depositari del potere sociale o che offen- devano la chiesa, o che non adoperavan la forza pubblica pel servigio di lei, decadevano dal benefizio della sovra- nità, che in fin de’ conti si credeva avesser ricevuta dagli ecclesiastici pastori. Non ignoro che in Italia al tempo de’goti e dei longobardi probabilmente si seguirono sempre le teorie del Diritto romano quanto alle relazioni delle due potestà, ma dopo Carlo Magno qui come altrove pare che le ram. mentate massime prendessero piede. Molte circostanze con- tribuirono a farle valere, e lo dirò anco a dar loro un appa- renza di ragione; ma insomma il fatto della tendenza della chiesa a dominare il poter temporale è innegabile in tutti i secoli dell’ età di mezzo , siccome in alcuni di essi ne è innegabile l’ effetto. Ora domando qual persona potrà digerire l’ asserzione di Guizot che la chiesa avea stabilita la separazione dello spirituale dal temporale? Dica piutto- sto che avea proclamato la superiorità dell’ ordine religioso sull’ ordine politico, e che tendea a ridurre i poteri sociali bracci del poter sacerdotale , ed allora anderemo d’ accordo sul fatto, ma per le conseguenze che intende dedurne mi par difficile che vi sia persona che riflettendoci un poco gliele voglia concedere. Mi resta per ultimo un’altra osservazione da fare, e poi termino il presente articolo, I Noi francesi, dice l’autore, siamo in una felice sti per studiare la civiltà europea. So che non bisogna adulare alcuno, neppure la patria ; contuttociò credo poter dire senza adulazione la Francia essere stata il centro ed il fomite della civiltà euro- pea. Sarebbe un esagerazione il pretendere che sia stata sempre e in tuttii punti alla testa delle nazioni. Essa è stata preceduta in diversi tempi dall’ Italia nelle arti e dall’ Inghilterra negli ordini sociali. Forse in altri punti ed in certi tempi si potrebber trovare paesi di Europa che le sono stati superiori. Ma sarebbe vano il negare che ogni qualvolta la Francia si è veduta precedere nel cammino della civiltà da altre nazioni, essa con nuove forze e con nuovo vigore slanciandosi nell’ arringo , non si sia in breve tempo ‘posta al livello o al disopra di tutte le nazioni. Sembra che Guizot dettando il pezzo riferito avesse sott’ occhio soltanto la Francia del secolo XVIII e la ri- voluzione francese , senza por mente nè punto nè poco ai tredici secoli di storia che la precederono. Ma nè gli ita- liani, nè i tedeschi, nè gli inglesi, vorranno mai conce- dere che i grandi impulsi al movimento della civiltà sieno venuti di Francia prima del secolo XVIII. Bacone , Galileo, e Lutero, tre nomini che per la influenza, qual che ella sia, per essì esercitata nella direzione delle idee non hanno pari nei tempi moderni, non erano francesi, la stampa non si è trovata in Francia, nè il primo perfezionamento dell’arte ti- pografica è de’francesi, la bussola non è invenzione francese, la scoperta del nuovo mondo non è opera di francesi. Pure per l’iufluenza degli uomini e degli avvenimenti rammen- tati siamo esciti dal medio evo, e siamo entrati in quella più larga civiltà che propriamente dicesi moderna. Pas- sando a cose minori è da osservare , che i resti della an- tica civiltà romana non sono stati conservati per opera de’ francesi, nè lo studio dei classici ritornato in onore , è pregio di quella nazione; nella storia e nella politica i francesi so» venuti dopo gli italiani; nelle belle arti li devon tuttavia raggiungere, e nella poesia han tuttora molto da faticare per potersi mettere alla pari cogli italiani, cogli inglesi e co’ tedeschi; nell’ agricoltura e ne’ mestieri nel- l’ età di mezzo erano inferiori agli italiani ; di poi sono stati irferiori agli inglesi sino a questi ultimi tempi; il > i diritto pubblico è stato coltivato prima in Italia nel Belgio in Germania ed Inghilterra che in Francia ; il diritto ci- vile romano l’ han ricevuto i francesi dall'Italia , e dal- 1’ Italia han ricevuto per la maggior parte il diritto cano- nico. Sicchè prima del secolo passato la Francia riceveva l'impulso dalle altre nazioni, e non poteva vantarsi di es- sere stata altrice di alcuna di quelle gran cagioni che mu- tan l’aspetto della civiltà. Ma la Francia si è saputa sempre impadronire dei trovati dell’ altre nazioni, ridurli ad un maggior numero di conseguenze e pe:fezionarli, sin tanto che nel secolo passato assumendosi per così dire 1’ incarico di coltivare il comun patrimonio della civiltà, di ridurre all’ ultime conseguenze i principii, e di servire di emporio al comune commercio delle idee , salì al grado di diret- trice della comune civiltà. Le idee francesi, la predile- zione per la francese letteratuta, penetrarono allora in Italia, in Inghilterra, in Germania, e giunsero persino nella corte di Caterina delle Russie. Di poi colla rivoluzione la pre- ponderanza della Francia sulla civiltà europea si accrebbe oltre ogni credere ; gli è vero che intorno agli stessi tempi una reazione contro le idee che chiamerò francesi si su- scitò in Scozia ed in Germania, ma già era gettato il dado e non era nelle forze di pochi frastornare l’ anda- mento de’ più. Se l’ Europa non è più qual era un secolo addietro , essa deve quest’ ultima mutazione all’ impulso dato dalla Francia, ma l’imparzialità della storia vuole che la Francia riconosca dalle altre nazioni le principali rivoluzioni morali della civiltà interiore. Per me credo che lo stesso Guizot in un opera più accuratamente rivista ci penserebbe ben due volte prima di stabilire in generale che quasi tutte le prime mosse della comune civiltà enropea son venute di Francia, ma volentieri riconoscendo il debito della Francia verso tutte le altre nazioni direbbe ch’essa cominciò ad assumere il governo della civiltà nel secolo passato , sì assicurò questo posto colla rivoluzione , ed oggimai sì trova costituita in modo da non temer di per- dere il primiato. Ma quest’ ultima inavvertenza è un piccolo neo in 73 confronto de’ sommi pregi delle lezioni di Guizot, che vo- yliamo caldamente raccomandate ai lettori. In poco meno di 400 pagine vi troveranno materia di che pensare assai più che nella maggior parte de’ libri più voluminosi che possono avere a loro disposizione. F. S. La Battaslia di Benevento, storia del secolo XIII, scritta dal dott. F. D. Gueurazzi. Vol. IV. Livorno, all’in- segna del Palladio 1827-28. L’ importanza dell'argomento , la novità del lavoro , meritano che il ch. A. quì si consideri non come romanziere ma come poeta, e l’ opera sua come una nuova epopea. I. Il soggetto è il termine della dominazione sveva, e il principio della francese in Sicilia: cioè la morte di Man- fred:, e la conquista di Carlo d’ Angiò. Del disegno ecco in breve l’idea. Odrisio, conte di Sauguine , ebbe una fisliuola che invaghì di Manfredi, Il padre, risaputolo, la dà moglie al co. di Caserta; il quale, trovatala già gravida, la fa uccidere: e il figlio, partorito nei dolori della morte, e dal Caserta creduto ucciso anch’ esso, è serbato da un suo degno amico , il co, della Cerra , a diventar parrici- da. È serbato, ripeto, a diventar parricida: quest’è il forte del nodo. Cresce ignaro della sua nascita Rogiero, e all’età di vent’anni, gli si fa credere dal Caserta e dal Cerra, sè essere figliuolo d’ Enrico lo Sciancato, fratel di Manfredi, da questo tenuto prigione, e da tutti creduto già morto. I due scellerati conducono il giovine paggio a vedere l’a- gonia del supposto padre, il quale, già fuor di conoscen- za, muore sotto a’ suoi occhi, Ecco Rogiero che eccitato a vendicare la morte paterna , tutt’ odio contro il vero suo padre Manfredi, assume la cura di portare al nemico francese le lettere dei baroni congiurati che lo chiama- vano a liberar la Sicilia dalla tirannide Sveva. Adempie T. XXXI. Agosto. 10 74 ia sua commissione ; e, tornando, viene a scoprire da un servo la trama orditagli: scopre, sè non essere figlio d'En- rico, ma nulla più. Va per riparare al mal fatto ; è preso e messo prigione dai servi del Cerra, dalla prigione ode il colloquio de’ congiurati contro Manfredi ; ed uscito di lì per un caso stranissimo , svela al re il tradimento. Ma ì traditori si sottraggono in tempo alle indagini. Carlo già entra nel regno : il Caserta gli lascia libero il passo del Garigliano; Manfredi è costretto a fuggire da San Germa- no ; accetta la battaglia sotto Benevento : ivi muore. II. Noterem poi ciò che questo disegno presenta di non al tutto lodevole: ora però dobbiam commendarne la forza, la varietà, l’ armonia. Nel primo aspetto ci si ‘presenta Rogiero, smaniante d’amore pella figlia del re, vergognoso e fremente dell’oscurità di sua nascita: poi Yole, la te- nera amante sua ; poi la madre di lei, la nobile Elena. Così, conosciuta in parte la casa di Manfredi, passiamo a leyger nell'anima del Caserta l’antica smania di vendet- ta, e il rimorso degli osati delitti. Prima di procedere oltre, l’A. ci dà in tre capitoli la storia del tempo, per rischiarare le narrazioni che seguono: poi viene l’inganno teso dai due malvagi a Rogiero ; il suo viaggio; l’amici- zia da lui contratta con Ghino , che dovrà poi aiutare così onorevolmente la fama del valore italiano , e la famiglia del bennato Manfredi. — Ora veniamo a Carlo d’Angid; alle ragioni che lo mossero alla nuova conquista, al suo viag- gio marittimo, al passaggio terrestre dell’ esercito suo. Ma tra l’ uno e l’altro passaggio , maestrevolmente interpone il Poeta l’imagine del dolore di Yole, e la storia di Ghino, da Ghino stesso narrata a Rogiero. — Rogiero si presenta a Beatrice, e consuma a malincuore il suo tradimento. Bea- trice con Carlo sono incoronati in Roma, bandiscono un gran torneo, dove Ghino e Rogiero fiaccano un poco l’ orgoglio de’ tracotanti francesi. — Dopo questo fatto, il tradito giovane, scopre sè non esser figlio d’ Enrico: quì le sue smanie, la sua prigionia, la sua liberazione, il rin- contro con Yole. — Egli è tempo alfine di darci a vedere Manfredi; e i suoi rimorsi, e le sue inquietudini al rico. x 75 noscere il tradimento; e l’accusa di traditore data da Ro- giero al della Cerra , e il duello , e la morte del vile. — Quì all’ultimo il quadro si ringrandisce : Manfredi sen- te il tradimento del Caserta ; corre a San Germano colla moglie e co’ figli; tenta invano riconciliare i rancori in- sorti tra l’Amira saraceno , e il d’Angalone , due de’ suoi capitani più forti; è sorpreso nella città ; è liberato , lui e la famiglia, da Rogiero e da Ghino co’suoi quattrocen- to: fugge, la notte si riposa all’aperto ; è raggiunto dal- l’Amira e dall’Angalone: riconosce Rogiero per colui che l’ha prima tradito e poscia salvato ; e rell’atto di voler ‘dargli la mano d’ Yole, un atroce pensiero gli balena alla mente, ond’ei lo respinge da sè con orrore. Quì la battaglia della Grandella , la morte di Rogiero e di Manfredi , la fine orribile del Caserta, la prigionia della famiglia rea- le, la fuga di Gian di Procida che va a preparare ai fran- cesi la gran trama del Vespero Siciliano. III. Non sì può certamente non riconoscere in questa orditura molta forza di mente, e molt’arte. Quì il comu- nale affetto dell’ amore è ingigantito quasi dall’ energia d’un dolore disperato , d’ un grande orgoglio compresso : quì la macchina del poema , che giustifica e prepara, e preparandoli , rende più deplorabili gli avvenimenti, è una certa fatalità di sventura, che dapprima è un sentimen- to, e dipoi si viene a grado a grado svolgendo, e riem- piendo di sè tutto lo spazio della scena e tutto l’animo de’ riguardanti. Quì allo spettacolo di due amanti infe- lici, di una tenera madre, di un figlio ignaro dell’ ori- gine sua, succede quello di due malvagi impuniti, d’ un supposto padre, d’ un figlio ingannato. Dal soave aspetto della bellezza , dalla volta serena del cielo di Napoli, si passa a fremere sopra un teschio scarnato , si scende nell’ orror d’ una carcere. Trovata la malvagità nelle ani- me cortigiane, si abbraccia con affetto anche l’ ombra di lealtà nello spirito d’ un assassino. Dalle selve degli as- sassini si passa allo splendore d’una corte francese. Una narrazione di strage e di delitti prepara l'animo del let- tore a una battaglia data in mezzo al ruggire della tem- 76 pesta: dalla battaglia e dalla tempesta il Poeta ci porta a contemplare gli affanni dell’ amore; e l’immagine di Yole che ci si offre d’innanzi per poco, nel colmo dell’ambascia, è veramente un’ispirazione del Genio. Ai dolori d’una fan- ciulla infelice , succede la storia d’un prode sospinto dal- luana malvagità sulla via de’malvagi. E quì le smanie di Rogiero s’ alternano con la vanità della Contessa fran- cese ; e l'orgoglio dell’invasore, con la venalità del cit- tadino che gli tradisce per oro gli amici. Il pensiero che scorse, in questo mezzo, e a Benevento con Yole, e sul- l’Alpi con Beatrice, e per la Lombardia con Rogiero, e con Buoso a Cremona; torna a Carlo, vomitato sul lido dalla tempesta. Ai disastri del viaggio sottentrano le pompe del- l'incoronazione : la gloria italiana, oltraggiata dalla stra- niera insolenza , si vendica per un istante nel dì del tor- neo. Dal rumore delle pugne e delle pompe si passa al si- lenzio della selva e del chiostro, al letto d’un colpevole moribondo. — Il furor di Rogiero è un poco domato dal sentimento dell’ amicizia ; si riaccende nella prigione; poi l’amore lo placa. Con la sua ferma fedeltà fa contrasto la dislealtà de’ Baroni : con la sua momentanea felicità del- l’amplesso di Yole, i rimorsi del re Manfredi ; con l’ardire da’ congiurati ostentato nel loro congresso , la viltà che dimostrano in faccia al Re. Rogiero ci apparisce come il buon genio di Manfredi; e quand’egli in mezzo ai vassalli spergiuri accusa il Cerra di fellonia , quando lo stende a terra ferito , quando manda un giavellotto a far tremare il Caserta già reo di un recente omicidio , 1’ opera sua si sente quasi necessaria a consolare gli animi stanchi dal- l’aspetto di tanta scelleratezza. Così nei dolori di Manfredi, gli si presenta, quasi messaggio del cielo, la sua famiglia: così nella presa di San Germano torna di nuovo Rogiero con Ghino a salvarli : così nella notte, in mezzo ai terrori e agli affanni , lo ragginngono pacificati il d’ Angalone e l’Amira. Il Poeta diffonde nel suo tema tutta quella varietà e quella calma , che la trista uguaglianza dei mestissimi casi, e la tempera dell'anima sua gli concedono. Ma che? Nell’atto che Manfredi sta per donare alla sua figlia uno 77 sposo , il più orribile de’ pensieri gli si attraversa alla men- te; nell’ atto che egli vuol dall’ estremo sforzo dell’ armi trarre almeno la gloria d’una difesa onorata, scopre il più inaspettato de’ tradimenti: nell’ atto che sta per rendere a Dio lo spirito rassegnato e pentito, gli si presenta, quasi demone , il più accanito de’suoi traditori; e gli s’accosta moribondo colui ch’egli alfine riconosce per figlio, Rogiero. Ma rischiaratrice del tristo spettacolo, giustificatrice del- l’ arcana providenza , al pensier del lettore si presenta in lontananza, quasi forma minacciosa e gigante, la vendetta de’ Vesperi siciliani. IV. L’ energia del disegno si svolge con sempre nuovo calore ed impeto, nelle imagini e negli affetti : le une e gli altri tendenti all’estremo della veemenza, ma sempre rinfrancati da quei grandi e sicuri tratti che ispira la Ve- rità. Il Poeta, a similitudine del suo Manfredi ( Vol. III, pag. 163), ‘ ricerca le corde più gtavi e le più acute; le »; altre intermedie che fanno più dolci i passaggi non tocca » nè tanto nè quanto. Egli è un concerto somiglievole al ,; fremito di belva, al gemito di persone tormentate. Pare ,; che le corde si debbano rompere sotto la procella delle » percosse: ad ogni momento temi di veder coruscare l’istru- ,s mento , e mandare faville ,,. Questa sicurezza , con la quale il Poeta si lancia agli estremi e li passeggia, a dir quasi, è mirabile. Ci sarà dell’ avventato , dello strano , dell’ esagerato; chi ’1 nega?: ma c'è del Vero; e profondo; e di quello che mostra verissima la presenza del Genio . A ciò s’ aggiunga la forza , la concisione, la disinvoltura e l’armonia dello stile, che trasse dal trecento quel tanto che convenisse al soggetto, e ve lo adattò con grand’arte e potenza. Anche quì noteranno i critici , a quando a quan- do , una certa affettazione di forza, che tien del convulso: ma i difetti, la lima e l’età posson torli ; i pregi vengono dal fondo dell’ anima. V. Fortemente concepite e dipinte sono le agitazioni e le illusioni di Rogiero , ignaro ancora dell’ esser suo, e innamorato ( Cap. I. ). Maestrevolmente narrata è la no- vella superstiziosa del mostro ( Vol. I, pag. 37): Quella 93 disperazione profonda in Rogiero , quell’ ira feroce contro una Providenza ch'egli non degna aspettare ( p. 47), for- mano di lui un carattere originale tuttochè esagerato. La dignità regia che in Yole, in Manfredi, e nella Regina a quando a quando si mostra così gelosa fin delle apparenze d’ un diritto, è carattere, quanto vero, altrettanto ben so- stenuto e condotto (p. 30-61). E il medesimo dicasi di quel tuono cavalleresco, di quella gentilezza tra barbara e cortigiana, che investe tutta la parte drammatica dell’a- zione, e che mostra nell’A. grande profondità d’ artifizio. La manìa del Caserta è bene inventata e a scusare le sue stranezze , e a rendere il sno stato più orribile (p. 66 ). Il dialogo di Rogiero con Roberto, che lo induce a lasciare il posto di gnardia per andar a sapere del padre, è arti- fiziosissimo e degno della seconda lettura ( p. 86). La pit- tura d’Enrico moribondo (p. 214); l’addio di Roberto a Rogiero, son due tratti maestri ( p. 234). I caratteri del- l'assassino Drengotto e di Ghino sono delineati con forza ( Vol. II, p. 23). Il dialogo che que’ due sostengono sopra materie di diritto naturale e civile, parrà più profondo che inopportuno , e più originale che strano, quando si pensi che Drengotto è uno scolare di Bologna, e Ghino un gen- tiluomo di Siena : sebbene a taluni parranno certe idee troppo elevate anche per uno scolare e per un gentiluomo di quella età (p. 29). La storia del buon Romèo, narrata per modo di digressione, è amenissima per la sua singolarità e per la gentilezza de’ modi cavallereschi , di cui la seppe il Poeta vestire a bella imitazione del Vero (p. 49). La salita. dell’Alpi è pittura maestra (p. 178): i rimorsi di Rogiero, e l’arcana voce che lo caccia innanzi, tengono bene l’at- tenzione svegliata (p. 187): la leggerezza e l’orgoglio di Beatrice sono rappresentate con fedele vivezza (p. 207). La pittura di Carlo naufrago (p. 219); quella de’ Cava- lieri che gli vengono incontro da Roma, giocando di cor- sa (p. 228); il dialogo del Monforte con Ghino (p’ 240), e col Contestabile ( p. 244); la battaglia (p. 252); tutto è quì vario, vero, profondo, — Le nuove smanie di Ro- giero , tuttochè invelenite da una disperazione orribile , sono nell’ affettata loro atrocità originali (Vol. III. De 4). Il quadro del morente ha varii tratti maestri (p. 18 ). La morte di Roberto (p. 49), e l’ addio di Ghino ( p. 56), sono due passi di gran forza e bellezza: la pittura dell’oste (p. 70), del ragazzaccio di stalla (p. 65), ha il suo pre- gio ; l'avventura del pellegrino tiene i lettori opportuna- mente in sospeso (p. 74). Nella narrazione delle smanie di Manfredi (p. 147 ), tutto è trattato con fieri colori e vi- vissimi. Il tongresso de' congiurati ( p. 171 ) ; il dialogo de' due traditori col re ( p. 186); le tergiversazioni del Cerra all’aspetto del vicino duello (Vol. IV, p. 16); il duello (p. 31), la morte del vile ( p. 38), son co- se maestrevolmente dipinte. L’ arrivata del corriere a Manfredi, ( p. 53 ); il consiglio che prende il re di par- tire ( p. 64); l’apparizione della sua famiglia ( p. 66); il viaggio notturno (p. 71), son cinque quadri di svariatis- simo carattere , e tutti nel loro genere originali, Nella i parte poi che descrive Manfredi in S. Germano (p. 77); e la rissa del Saraceno col d’Angalone (p. 83); e i vani sforzi che fa Manfredi per riconciliarli (p. 91); e l’assalto dato dai francesi alla porta (p. 105); e l’apparizione di Ghino co’snoi quattrocento ( p. 110); e la fuga della reale fami- glia (p. 124), non è pagina dove non trovi da vivamente ammirare » Il riposo de’ reali fuggitivi ( p. 144); la bar- bara ostinazione e la buona fedeltà dell’ Amira (p. 61), sono bellezze parte poetiche , e parte di carattere , tutte nuove fra noi. La battaglia infine della Grandella (p. 204) è descritta con singolare potenza e d’ingegno e di stile. VI. Per dire poi del!e parti difettose dell’opera , pare a noi che il colloquio d’Yole con Gismonda abbia, insieme con molto affetto, molta affettazione di tuono, inconve- niente anche al parlare de’principi (V. I. p. 22); che gli scherzi delle damigelle di Yole non siano abbastanza na- turali e vivaci (p. 31). Pare che il forte effetto che -pro- durrebbe sugli animi il carattere disperatamente sdegnoso di Rogiero , sia in gran parte scemato dal vedere che Yole stessa e Manfredi, e tutti quasi i personaggi principali ‘fanno di certo loro fatalismo quasi un argomento alla 80 disperazione irritata : cosa non naturale in sè, e nel poema forse troppo uniforme. Pare alquanto strano quel certo oratorio dal Caserta apparato al teschio della moglie tra- dita ( p. 66): e troppo gran parte far nella scena quel teschio; sebbene con tanta forza sia dipinto ogni cosa, che le bellezze parziali velano in parte l’imperfezione del pri- mo concetto. Dico imperfezione j perchè la trama ordita acciò che il figliuolo crescesse per ammazzare suo padre, ordita dal Cerra; il quale nel tempo che la ofdì non pa- reva doverci avere nessun vicino interesse, e manifestata poi diciotto o vent'anni dopo al Caserta, a colui che c’era interessato per cagion di propria vendetta, tutto ciò non pare secondo verisimiglianza e natura. Pare anche, che que’ preamboli ariosteschi premessi ad ogni capitolo , si po- tessero omettere, perchè in luogo di sollevare la mente, quasi sempre la inaspriscono e la distraggono : e così si potesse accorciare d’un secolo la narrazione de’fatti storici precedenti all’epoca ch’ è soggetto del poema , i quali si pigliano sin dal 1150 ( p. 114), ed abbracciano tutte le geste del Barbarossa ; accompagnati da osservazioni, altre vere e profonde, e nella lor concisione eloquenti , altre esagerate secondo le predilette idee dell’ autore. E tornan- do alla parte inventata, il lettore non sa bene render ra- gione a sè stesso del come Enrico lo Sciancato potesse vi- vere ignoto a Manfredi stesso, e noto al Caserta ed al Cerra ; e del perchè questi indugiasse tanto d’ ingannare Rogiero, con pericolo che Enrico, sulla cui vita posava l'inganno , consunto da’ suoi patimenti , venisse di subito a morte (p. 218). Nè la improvvisa risoluzione da Rogiero presa di sfogare la sua vendetta con far il corriere, e por- tar nuove al nemico dell’ altrui tradimento , par cosa conveniente al carattere suo: almeno bisognava prepararla con migliore artifizio, acciocchè non paresse che il Poeta lo spinga a quel viaggio , pur pel bisogno di legare le cose di Lombardia, di Francia , e di Roma con le vicende del regno (p. 230). Similmente quella crudeltà di Rogiero verso l’incognito , a cui nega e soccorso, e fin compagnia, non sembra scusabile neppur dall’immenso aolore del gio- 81 vane ( V. II. p. 4), sebben pare che stia nel carattere d’ esagerata acrimonia che il Poeta gli dà fin dal primo. La loquacità del maestro Armand (p. 73) ha qualcosa di troppo inetto , sebbene sparsa di verità e di finezza. Tutta la storia del cav. Gorello è più strana che commovente, seb- bene a ogni pagina quasi, mostri la grande energia di sen- tire ch’è nel ch. A. (p. 87). E ciò specialmente dicasi della fine, ove Gorello strappa il cuore dal petto al suo nemico, e lo bacia (p. 139). L’ orrore dell’atto trova i lettori oc- cupati e quasi stanchi dalla contemplazione della prece- dente battaglia : e sì per questa ragione, sì per la nefanda . atrocità del caso, sì pel modo del rappresentarlo, che troppo tiene del teatrico e dell’ambizioso, noi vedremmo senza ram - marico la conchiusione di quest’episodio, e l’episodio stesso in buona parte mutato. I co/pì di scena, e nel romanzo e nel dramma, non valgono quella potente semplicità del- l’ azione, dove ogni cosa, piuttostochè voler essere straor- dinaria , a null’ altro aspira che a parere la più naturale di tutte. Nè le facezie del maestro della nave già presso ad affogare, ci paiono più opportune o probabili delle fa- cezie del morente Drengotto (p. 40), 0 di que’lunghi discorsi che tengono nell’agonia Manfredi e Roberto ( T. IIl'p. 25 T. IV. p. 223), o di quelle sentenze che nel bollor della zuffa e della tempesta Carlo si lascia uscire di bocca (T. II. p- 128). La sentenziosità, convien dirlo, è il principale difetto del nostro Poeta, Ed è difetto nella storia di Ghino, come nel resto dell’opera, quel raccogliere insieme tanti delitti; da far parere che le atrocità sieno accattate con troppo solle- cita cura (p. 64). Così la viltà di quel Buoso è più ab- bietta del vero e del verosimile ( p. 200 ). Nè troppo paiono osservati i rispetti della verisimiglianza in quella narrazione del servo, che scioglie mezzo il *gran nodo dell’ azione, e spiega l’ arcano del teschio adorato dal Caserta , e della nascita di Rogiero ( V. IIl. p. 25). Il let- tore non può con la debita facilità ed evidenza raccapez- zare in questa narrazione i disegni del Caserta e del Cerra; e dedurne la serie de’ fatti, quale noi l’ abbiamo breve- T. XXXI. Agosto II $2 mente indicata. E però , troppo istantaneo e da nessuna dichiarazione preparato parrà quel riconoscere che fa Ro- giero nell’ Incognito dell’ osteria 1’ uomo che l’ha sempre perseguitato , gridandogli : rammentatevi di vostro padre (p. 74). Della medesima inverisimiglianza pecca tutta quella parte di storia ov’ é descritto Rogiero cacciato nel sotterraneo , che sente dall’uscio vicino il colloquio de’con- giurati; che si ricongiunge colà entro a Yole, ed esce con lei, lasciandovi rinchiuso il ribaldo che 1’ aveva laggiù trascinato (p. 95). Que’discorsi lirici de’due amanti (p. 118); quelle frenesie così languide di Yole (p. 125); quel servo che penetra di notte fin nelle stanze della reale fanciulla (p. 143) ; sono circostanze la cui stranezza è velata dalla grand’ arte e potenza della narrazione, ma non diventa perciò degna di lode. E finalmente, il Caserta vestito da frate (V. IV. p. 221), che va sul campo a gustare a sorsi la gioia dell’ agonia di Manfredi , e ci trova agonizzante Rogiero ; è una concezione più forzata che forte , e dallo straordinario trascende, parmi , allo strano. VII. I difetti pertanto di questo disegno stanno nella prima orditura. Il figlio illegittimo di Manfredi , serbato in vita dal marito che si crede oltraggiato, per diventar parricida , sarebbe ancora un’idea troppo strana: molto più poi se l’ orribile inganno si supponga tramato da chi non ebbe parte all’ offesa. Inoltre; che un giovine ar- dente ed amabile qual è Rogiero , cresca all’età di ven- t'anni, senza cercare de’ suoi genitori da coloro che lo nudrirono e lo educarono ; e viva in corte senza nulla saperne, è cosa possibile, ma nulla più. Così sì dica del viaggio che Rogiero intraprende senza sufficienti ragioni , senza pur pensare a' mezzi di vendetta men funesti alla patria, men vili, e più certi. Perchè , quale mai strana vendetta chiamare a regnare in Sicilia uno straniero ne- mico, egli della famiglia regnante, egli che a null’ altro pensa se non se a punire Manfredi? E non poteva egli a Manfredi in tal guerra rimaner la vittoria? — Ora , i disegni del Cerra sopra Rogiero , e il costui viaggio in Lombardia sono i due pernii di tutta la storia, = niet metti AA 83 VIII. Questo del disegno: or del tuono. — Quest’ è, (lo diciamo con rincrescimento sincero , ma con viva spe- ranza che l’A. non vorrà disdegnare la nostra preghiera), quest'è il principale difetto di un lavoro sì notabile, que- st' è che ne oscura o ne appanna sovente le luminose bel-. lezze. Il sentimento dell’ A. vien sempre interponendosi ai sentimenti, alle parole, alle azioni de’ suoi perso- naggi : non contento d’ esporre, egli giudica tutto, e con tanto calore di passione, e con tanta acrimonia, che il lettore è forzato dalla contemplazione de’ fatti narrati passare alla considerazione delle sentenze che il Poeta v’ intreccia : cosa incomoda in sè, distruttrice d’ ogni grande effetto del vero istorico, e alla retta estimazione dell’ Opera nocevolissima. Perchè , quelle sentenze , oltre alla giovenile esaltazione del tuono, oltre alla esagera- zione d’un affetto sovrabbondante, rinchiudono i germi di teorie che non tutti forse saprebbero troppo. leggermen- te adottare, Veder tutte in colore di rosa le cose di que- sto mondo , è imbecillità ; ma vederle tutte in nero, non è certamente sapienza. Gli nomini, dice il ch. A.; sono iniqui tutti. E io direi che tutto iniquo è nessuno. Il Ma- chiavelli l’ ha detto : il Machiavelli, che non riguardava certo l’umana natura dal lato più nobile nè dal più bello. Se fosse sempre vero quel detto , che la letteratura è l’e- spressione della società , qual giudizio dovrebbero gli stra- mieri da questo libro formar dell’Italia, qual giudizio i no- stri mipoti di noi ? Nessuno più di me sente nel fondo dell’ anima tutta quella parte di vero che 1’ A. ha trasfuso nelle amare sue querele contro un mondo frivolo, infido, ma- ligno, perinteresse, per debolezza, per educazione, per vezzo: ma credere tutti eguali: ma non far distinzione da tempo a tempo, da azione ad azione, da scopo a scopo; ma alla virtà stessa dare il linguaggio della disperazione , dell’ orgoglio, del furore ; ma intorbidare il queto e limpido corso; della narrazione con l’ empito decilamatorio , quasi con acqua di feccioso torrente; quest’ è ch’ io non so perdonare a un ingegno così forte, a un animo così conscio del Vero e del Grande. Tronchi l’ A. dalla sua storia tutte le declama- 34 zioni , le troppo smaccate manifestazioni del sentimento suo proprio ; e quella storia sarà , non dubito d° affermarlo, una delle più notabili produzioni letterarie del secolo. Ma così com’ ell’ è , tutta amareggiata di fatalismo, tutta tra- boccante di giovenili rancori, malgrado la tanta sua bel- lezza ed originalità, non può vivere (1). IX. Consideratala fino ad ora come poesia , rimane.ora, ed è il più importante, a considerarla come poesia sto- rica: rimane a vedere come l’ispirazione delle bellezze più profonde venisse all’ A. dallo studio attento e fedele della storica verità; come i difetti del disegno generale e della parziale esecuzione , dalla negligenza di quella. Cosa a provarsi necessarissima , oggidì che da taluni si suole tacciar di prosaico quanto alla Storia appartiene. E incominciando dalla importanza storica del soggetto, ognun vede quant'abbia in sè di fecondo la rovina della più potente e più illustre fra le famiglie dell’ Alemagna (2), la morte d’ un re dagli stessi suoi nemici lodato per grandi qualità di animo e di mente : una spedizione che “ portò s» la cagione non pur di tanti travagli e desolazioni alla (1) Godiamo, anche în questo , di rincontrarci nell’ opinione di uno scrit- tore , di cui lo stile, l'ingegno , le intenzioni danno grandemente a sperare all'Italia. Riporteremo le sue stesse parole. Indicatore Genovese, Num. 14.4 pag. 56. ‘ O giovine? tu hai possarnza d’ immaginazione , € di cuore; e di men- te. A te la Natura concesse un’ anima che trasvola fervida sul creato, e non ha d’uopo per esistere vigorosamente , che di ricoucentrarsi in sè stessa : ma tu non odbliare i fratelli; non offuscare queste tue doti colla nube della di- sperazione , perch’ essa fa del creato un deserto. Tu sei natoa sentire e pin- gere sovranamente l’ amore, la natura, la compassione; il tuo genio può farsi eccitatore di generosi pensieri : ma la compassione , la natura e l° amore ap- paiono sterili e secchi fantasmi all’ uomo che ha detto : io dispero. Nè tu hai tanto ingoiato del calice della vita, da poter esser convinto che non vi rimane per te una goccia di balsamo : nè tutti gli uomini son maligni ed iniqui; bensì molti son traviati; — miseri tutti. Da te l’Italia è in diritto di attender molto. E scrivi : spira vita alla polve: snuda la viltà del delitto ; colpisci con qua- dri di terrore i fiacchi, a’quali il rimprovero è poco. Ma ricordati che il tine d’ ogni scrittore è d'illuminar commovendo ; e che ogni scossa è soverchia, dove non riveli un profondo vero ; inutile ogni quadro , se dal fondo non pe- netri il raggio della speranza ,,. (2) Sismondi, Cap. XVIII, 85 » casa stessa d’ Angiò, ma anche tante spese , tante inu- s» tili spedizioni alla corte di Francia; la quale per lo ;s corso di più secoli si vide impegnata perciò a sostenere », molte difficili guerre , le quali le riuscirono sempre con ,; infelice successo (3) ,,: una rivoluzione infine , che , al dir del Sismondi , ‘ decise il destino di tutte quasi Je ,» italiane repubbliche (4) ,,.. Così l’attento osservatore , della invasione di Carlo d’ Angiò può conoscere, in tutti i secoli fino al nostro, continui e memorandi gli effetti. Quel guanto che l’ ultimo rampollo della casa di Svevia . gettò dal patibolo al popolo radunato (5), non era già solo un guanto di sfida contro la prepotenza francese; non un’investitura concessa agli eredi d’ Aragona; era una cessione ben più legittima e ben più sacra fatta dei sovrani diritti al popolo istesso. X. Ma entrando nell’esame de’fatti, dirò che Manfredi c'è dall’A. dipinto assai più scellerato che la storica impar- zialità non comporti. Lascio stare che d’un parricida , d'un fratricida, d’un ribaldo simile le sventure non possono since- ramente commovere; o se commovono, com’è veramente, gli è un abuso dell’arte: dico che al Poeta conveniva non adot- tare tutte le tradizioni, dai Guelfi nemici della casa di Svevia diffuse, e dalla testimonianza dei contemporanei non ben comprovate. Io so bene che certe atrocità, quantunque ve- rissime, la storia contemporanea può, per molte ragioni , talvolta tacere: ma quì si tratta d’accusare un Re, per na- tura benigno, affabile, gioviale, per educazione coltissimo , valoroso per indole (6), di molti ed enormi delitti. L'A. ci presenta Manfredi, uccisore del padre Federigo, del fratello Corrado, insidiatore alla vita di Corradino nipote, pur per la smania del regno. Io non so perchè non abbia egli adottate quell’ altre tradizioni ancora , che lo vogliono uccisore di Rinaldo d’ Este, mandato a Corrado in ostag- (3) Giannone, XIX. 1. (4) Loc. cit. (5) Muratori. Ann. (6) Il Ricobaldi dice, ed altri dopo lui dice , che lo paragonavano a Tito, 86 gio (7). A questo modo io so bene che l’A. avrà diritto a declamare contro l’ umana malvagità : poichè ci dipinge gli uomini tanto malvagi, quanto alla malignità de’ loro nemici è giovato spacciarli. Il Malaspina afferma Manfredi reo di parricidio, a fine d’avere il tesoro di Federigo suo padre, e la signoria del re- gno (8) : il Villani ripete ch° e’ lo uccise cor uno primaccio che a Federigo puose in sulla bocca (9). L’ anonimo della Storia Vaticana conferma che cossino supposito faciei, eum suffocavit, et mortuus est (to). Altri storici posteriori ripe- tono la cosa stessa; e, ciò che più dà a dubitare, con le stesse parole: altri l’ annunziano come un semplice so» spetto, una voce (11). Altri parlano della morte, e non toccano di veleno: e tra questi, cosa notabile, ci ha de’Guelfi (12). Così nella Cronaca d'un Padovano si dice: descendit ad inferos, nihil secum deferens nisi sacculum pec- catorum: e nulla più. Il Ricobaldi lo fa morto di malat- tia : lo Stella, negli annali genovesi, tace fin del sospet- to (13). Così il Caffari (14); così la Cronaca Piacentina (15); così la storia di Chiusi (16) . Una Cronaca Siciliana , invece di dire che Manfredi soffocò Federigo, dice che , morto Federigo, Ecclesia suffocavit sibi resnum (17) : frase che sarà esagerata; ma che, in tante esagerazioni dall’ una parte e dall'altra, è necessario notare. Il buon Muratori protesta “ di non saper che si credere a quegli storici che (7) Bossi , Storia d’ ltalia. L. VII. (3) Cap. 43. (9) Lib. VII. Cap. 45. (10) Muratori , Scr. R. I. T. 8, p. 780. (11) Muratori, T. XI. Hist. Ecc. Lucens. L. XXI. Cap. g-— T. XXIIL Cron. di Paolo di Piero. — Tom. 8. Vit. Ricciard, Com. — T. IX. Chron., F. Pip. — Chron. Parm. (12) Vit. Rom. Pont. Murat. T. 111. P. 1, p. 592. P. Il, p. 404.— Andrea Dand, Muratori, T. Xl. — Chron. Ast. Murat. T. XV. (13) Ivi T. 17. (14) T. 16. (15) Ivi. (16) T. 23. (17) T. 10. n ———1k1mÈ—@#——@——@—@————#@@ "99 57 niuna misura ebbero negli odii e nelle passioni , nè si studiavano di depurar la verità dalle dicerie del vol- ;» £0 (18) ,,. E soggiunge: “ niuno degli autori più antichi ,s ne parla : nè è punto ciò verisimile, perchè Federigo aveva de’ figliuoli legittimi chiamati al regno : nè Man- fredi vi potea allora aspirare (19) ,»- Lo Spinelli narra semplicemente così : ‘ Alli 29 no- vembre si è saputa la novella che 1’ Imperatore sta ma- lato. Allo primo di dicembre quelli che passaro per Io- venazzo , dissero che 1° Imperatore sta malissimo, Alli 9 si sparse fama che era fora di pericolo: alli 13, che fu lo di di S. Lucia, morì: e la sera innanzi avea mangiato certe pera collo zuccaro; e disse che la mattina sì vo- ,» leva levare ,., — Da questa narrazione può imaginarsi che Manfredi l’ abbia strozzato la notte, acciocchè più non guarisse, nè si levasse: ma non lo si può nè dedurre, e nemmen sospettare. Si può sospettare che Manfredi ago- gnasse ai tesori del regno; molto più quando si pensa che dei tesori raccolti da’ popoli pel matrimonio della sua buona Costanza (20), egli se ne avanzao chiù della mitate (21) : ma questo stesso non era avarizia, se crediamo a Benve- nuto, che chiama Manfredi liberalissimo (22). E poi, dal desiderar le ricchezze all’ uccidere il padre per amore di quelle, non è picciolo il passo. Si pudSEsospettare ancora, e con più probabilità , che l’ ambizione del regno lo ac- cecasse; che , ucciso Federigo , egli credesse il trono già suo , perchè già creato Balio del regno dal padre , perchè » 29 9» 23 »” LEI LE) 29 23 (18) Annali, (19) A comprovare ciò che afferma il Muratori della credula e infedele parzialità degli Storici di quel tempo , giova il passo del guelfo Saba Mala- spina, il qual promette di narrare, vera, vel similia quae aut vidi, vel vi- dere potui, vel audivi.— Non sia mavaviglia, se in questa disamina io cito cro- misti molto posteriori a’ fatti che narrano. Vedere i cronisti più lontani dagli avvenimenti , spacciarli con più asseveranza, ometterne alcuni narrati dai con- temporanei , aggiungerne de’ nuovi , copiarsi servilmente l’un l’altro, è, cred’io, lo spettacolo più istruttivo per la Critica storica, che offrir sì possa. (20) Dante , Purg. HI, (21) Spinelli, (22) Comm. al Purg. G. HI. 88 Corrado era lontano, Arrigo giovinetto, ed Enzo prigio- ne: ma questi non son che sospetti. Il Iamsilla , grande ammirator di Manfredi, che la illegittimità di lui nobilita col paragone d’Isacco è di Davide, figli minori e pur pre- feriti al primogenito, dice di lui che paternae philosophiae inhaerebat (23): e qual fosse la filosofia di Federigo II , Dante lo sa, il ghibellino Dante, che lo caccia tra gl'in- creduli laggiù nell’Inferao (24). Questa digressione non ci spiace aver fatta, pur per mostrare come ne’più grandi avvenimenti de’regni, la Cri. tica storica si trovi spesso ristretta alla sapienza del dub- bio ; come quel cieco ardimento di molti Storici passati, anche celebri , di tutto affermare asseverantemente, senza pur pesare gli argomenti della probabilità contraria , con- duce al sistematico, all’esagerato, ed al falso, nella eru- dizione, nella morale , nella politica, in tutto. Non è que- sta l’accusa ch'io voglia diretta al Poeta nostro, il quale dovea necessariamente tra le due probabilità sceglierne una , e afferrarla con tutta la tenacità della fantasia : la censura ch’ io intendo a lui potersi dirigere, si rileverà dal seguito di questa disamina. XI. Morto Federigo , e lasciato Corrado erede, questi viene di Germania al possesso: dopo pochi anni muore, Il Villani dice che il fratello Manfredi lo fece da’ medici fisiziani avvelenare în uno cristèo (25). Saba Malaspina ag- giunge , che nel cristèo entrava polvere di diamante , e scamonea : scamonea erim (che ne direbbe il Le-Roy ? ) consumit omne quod tangit (26). Altri dice che questa pol- vere e’ gliene desse a bere (27): altri parlano di veleno (23) Scr. R. I, Murat. T. VII. (24) of. X. (25) C. 44. (26) Saba Malas. 1. 3. (27) Nel Mem. Pot. Reg. Murat. Sc. R. It. T, 8. c'è una frase ambi» gua che accresce |’ impaccio : Clystere , quod a medicis iudicabatur fieri ad ;3 salutem , veneno immisso , intulit sibi mortem ,,. Nelle Vit. Rom. Pont. Murat. T. Ill, P.,1, p. 592 si ripete: intulit sibi mortem. 89 seccamente (28): e ne parlano come di voce sparsa: altri aggiungono, sparsa da’ malevoli (29): altri lo vogliono av- velenato due volte ; la prima in un cristèo , e perchè que- sto non operava, che Manfredi gli desse flascorem vini (30). Altri afferma che l’ avvelenamento seguisse per opera di Gio. Moro (31); mentre, come osserva il Bossi (32), tra le lettere di Pier delle Vigne, havven’ una di Manfredi, scritta, vivente ancora Federigo, ove parla della morte di questo Giovanni, Il Giannone dice che Corrado lasciò Man- fredi Balio del regno: e quando ciò fosse vero, pare ch’ e” non l’ avrebbe fatto , se avesse creduto Manfredi cagion di . sua morte, E aveva tempo d’accorgersene : giacchè la sua malattia durò cinque giorni. Questo dice lo Spinelli: altri poi conferma il sospetto di G. Villani (33). Ma 1’ argo- mento toccato non regge , poichè, secondo il Iamsilla, il Balio fu il tedesco Bertoldo. In tanta cuntradizione , io non trovo argomento da combattere con evidenza il so- spetto, ma non trovo nemmen fondamenti da renderlo certo. Sappiamo che Corrado s’era già inimicato con Man- fredi : sappiamo che, intanto che Corrado alienava da sè gli animi de’ sudditi , questi con astuzia grandissima si cattivava i baroni ed i popoli (34). Che Manfredi fosse un po’ di carattere subdolo , il provano le ingenue parole del buon Giornalista da Giovenazzo : “ Et se dice per Napole », che lo Prencipe de Taranto dà uno colpo allo cerchio , » e’n autro allo tompagno, e secretamente consigliai Tu- 33 dischi che non s’accordino ,,. Ciò posto, potrebb'essere che Manfredi aspettasse d’ avvelenare Corrado, quando questi avesse già soggiogati i ribelli (35) ; avesse già resi (28) Ricobaldo. Ferreto, (29) lamsilla, (30) Hist. Ecc. Lucens. Murat. T. XI. (31) Muratori, Annali, (32) T. XV, p. 219» /33) Aoonimo nel Murat. Sc. R. 1. T. XIV, p. 257. (34) Giannone. (35) Corrado scese in Italia nel 1251, e morì nel 1254. T. XXXI. Agosto. È“ 12 90 i sudditi avversi a sè, e avesse a lui preparato un regno più desiderato e men torbido . Ma chi non vede che cotesto meditare così da lontano i delitti, par cosa appena com- portabile al più abbietto degli scellerati, non che a prin- cipe sì valoroso e gentile? Tuttavia c'è gran dubbio. Ab- biamo gli Annali di Milano (36), la Cronaca parmigia- na (37) , la storia del Dandolo (38); che espongono i so- spetti del parricidio, e del fratricidio non toccano. La Cro- naca d' Este (39) e di Corrado e di Federigo nulla incolpa Manfredi ; sebben guelfa : e così la Bresciana del Mal- vezzi (40), così la Senese (41). Ma la storia di Chiusi (42), la Cronaca Piacentina (43), la Sicula (44) , cosa singo- larissima, del parricidio tacciono , e solo del fratricidio lo aggravano. Si vede chiaro che secondo i varii luoghi , i tempi, i partiti, variavano le tradizioni e la fama di avvenimenti che su tutta Italia distesero le lor conse- guenze . XII. Quanto a Corradino , figliuol di Corrado , rimasto in Germania, il Villani narra che Manfredi mandò am- basciatori per avvelenarlo ; che tra i doni furono dei con- fetti di Puglia avvelenati (45); che la madre, temendone, presentò loro, invece di Corradino, un altro fanciullo , e che quello fanciullo , prendendone, tosto morì. Il Muratori con una sdegnosa trasposizione Alfieriana, risponde : Ze credo io favole (46). Quel Manfredi che, credend’ anche alle premesse , seppe indugiare quattr’ anni la morte di Corrado, sarebbe poi stato si malaccorto da far tosto mo- rire con confetti avvelenati un fanciullo , che ancora non (36) Murat. R. St. T. XVI. (30) lvi, T. 1X. (38) T. XI. (39) T. XIV. (40) lvi. (41) Ivi. (42) T. XXIII (43) T. XVI. (44) T. X. (45) Cap. 45. (46) Aunali, oil gli poteva per lungo tempo dar ombra? E di tanto delitto non sarebbe stata in Germania , in Italia ben più chiara la fama? E l’avrebb' egli affidato agli ambasciadori ? E si sarebb’ egli servito di confetti ? Come poi, se ciò fosse stato, Corradino con la madre avrebbe osato di venire in Sicilia, e affidare la propria vita a tal uomo? Questa ve- nuta, lo Spinelli 1’ attesta, contemporaneo a Manfredi ; ben più degno di fede che il Villani, per la naturale in- genuità de’ suoi racconti, e per quella imparzialità tanto più preziosa quanto par più scipita. Ben aggiunge egli , che Manfredi volea persuadere la madre a lasciare il fan- .ciullo in Sicilia, dicendo: ‘* che la gente di sua signoria s, non averiano comportato di fare chiù signorejare la », natione Tudischa ; che la sua madre faria assai buono s, a mandarelo a cressere a quà, ed a pigliare i costumi », italiani (47). ,, Proposizione che può far sospettare un poco delle intenzioni di Manfredi: ma può anche tenersi co- me prova di grande saggezza piuttosto che di perfida sle- altà. Perchè veramente la buona politica insegna non a tra- sportare nel vinto i costumi del vincitore, di colpo ; m° anzi adattare il governo, quanto meglio è possibile, all’in- dole e a’ bisogni de’sudditi. Sospetto sarebbe quell’invito di Manfredi , se fosse certo che nel 1257 egli avesse della nuova moglie figliuoli ; cosa che la storia non dice, per- chè 1’ età del bambino di Sibilla non è, ch’ io sappia, indicata. Aggiungi che gli Storici, ed anche de’ più nemici a Manfredi, non l’accusano se non d’aver fatto diffondere la bugiarda fama della morte di Corradino in Germania, per farsi coronare egli re di Sicilia (48): cosa , a dir ve- ro, probabile: e quasi confermata dalla testimonianza stessa del ghibellino Jamsilla, che narra, a quella nuova essere tutti accorsi i Grandi del regno, e i primati del clero, pre- gandolo che volesse accettare il reame. XII, Tutti e tre questi delitti, il Sismondi li tiene (47) Febbraio del 1256, chè il 57. (48) Mem. Pot, Reg. — Sab. Malasp. — Ricobaldi. 92 inverisimili (49). Gli scrittori ghibellini i quali], al dire del Muratori (50) , ipsos, homines fortassis luscos, ab ea tantum parte inspiciendos exhibent , quà oculus ipsis vige- bat, ne tacciono. Questo silenzio potrebbe indicare o che al tempo loro la fama di tali atrocità non si-fosse diffu- sa, o che volessero dissimulare una verità dispiacevole. Io non credo nè l’ uno nè l’altro : ma credo che, se quelle dicerie avessero avuta sembianza di vero, sarebbe stato loro interesse il confutarle o con lunghi argomenti, od al- meno con una parola di spregio: poichè il tacerne era, in quel caso, il medesimo che confermarle. Lo Spinelli rac- conta che nel novembre del 1256, “ si bandio a Barletta », indulto generale a tutti e qualsivoglia forusciti de lo 3, reame ; ma poco persone di conto se ne fidaro, perchè », da tutti chilli ch’ erano fora del regno non se ne tor- 3, nao nullo , eccetto. che M. Pauluccio della Marra ,,. Questa diffidenza può dar mala opinione della lealtà di Manfredi : ma chi non sa come gli uomini spesso diffidino a torto? Venendo al n. Poeta, dalle cose dette s’ intende co- me la sua predilezione per quanto la Cronaca ha di più vergognoso alla natura numana, lo trasse ad abbracciare tutte le tradizioni de’ Guelfi , contrarie all’ onore del ben- nato Manfredi (51); e alla buona fama che di Ini corse per ‘Italia e fuori. Se si trattasse d’un solo delitto, e commesso nell’impeto d’una passione non vile, sarebbe, al paragone, ben picciola la licenza: ma di tre delitti si tratta, e meditati con tanta freddezza e profondità di sceleraggine; e repu- gnanti al carattere dell’ eroe. Nè questa violazione della storica verità noi l’ avremmo notata , s' ella non fosse nel poema realmente un difetto: perchè, posta la reità di Man- fredi , invece di presentarcelo come un soggetto meramente degno di compassione e di maraviglia , conveniva a que- (49) Cap. XVIII. (50) Pref. al lamsilla. (51) Dante, Volg. El. 93 sti due affetti frammischiare anche l’odio e il disprezzo: cosa che il Poeta non fece. Conveniva le sue sventure attri» buirle non alla fatalità delle umane vicende, ma a’ suoi passati delitti. Conveniva spiegare (e chi meglio di tanto ingegno il potea?) come nella vendetta s’involva talvo!ta la stessa innòcenza ; e dimostrare, come a tutti, e buoni e.rei, e oppressori.ed oppressi sia provida la sventura (52). Conveniva in fine maturare a poco a poco sotto il dolo- re l’anima dello scellerato, e non mostrarcelo sino alla fine disperatamente superbo, e nelle agonie della morte improvvisamente contrito. Questo può essere certamente 0 un miracolo della Bontà infinita (53) ; 0 un effetto natu- ralissimo della umana debolezza ; non mai una, di quelle commozioni che sono razurali alle anime straordinarie. E tale era Manfredi. e tali son 1’ anime degne di quell’alta poesia, che l’A. ha concepita e tentata nella sua prosa. E stra- ordinarie sien esse ; ma. sieno naturali i lor movimenti. Quest’ è l'inganno frequente de’ mediocri |; che credono di toccare il sublime, dando de’ movimenti straordinarii ‘alle anime comunali, de’ straordinarii ornamenti ‘a soggetti comuni. ll Sublime ed il Bello sta nel contrario appun - to: cercar l’ universale nel. particolare; cogliere il natu- rale nel Grande, ecco lo sforzo del Genio. Noi. non neghiamo che quella figura. di Manfredi , agitato da’ suoi rimorsi ; non sia fortemente ideata , e di- segnata con efficace fianchezza ; ma in questa storia Man- fredi, non sente rimorsi.che del parricidiò, ch'è il più or- ribile delitto sì, ma non l’unico. E se all’ ombra del pa- dre avesse il Poeta dato per corteggio l’ombra degli uccisi fratelli, la pittura sarebbe stata più vera e più piena: ma tante erano le atrocità, che il Poeta non potea tutte nel suo (52) Manzoni , Adelchi. (53) Dante, Purg. III. ove dice : Orridi?. furon li peccati miei . Quando Dante ghibellino, e poeta, conoscitore del, valor d'un vocabolo dice orribili, se gli ha a credere un poco. Ma questa parola non prova , a giudizio mio, un parricidio. L’Ariosto dice più chiaro: ‘ Manfredi uccide il padre, e uccide in- sieme — Il suo fratel Corrrado: ambi di tosco ,,. Il n. A. può almeno vantare mol- le testimonianze poetiche in favore della opinion sua : e iciò per ora gli Basta. 94 disegno comprenderle e signoreggiarle col pensiero: ch’anzi paiono, spesso sfuggirgli dinanzi: ed egli allora si ferma a riguardare in Manfredi un'infelice tradito. E che il Poeta istesso non paia ben persuaso di que’tanti delitti che gl’imputa ; cel mostra forse la narrazione ‘che fa Manfredi rente del suo parricidio; dove dalla forza del talento des- crittore traspare troppo sensibile l’inverisimiglianza dei sentimenti , delle parole e del fatto. XIV. Fin qui la tradizione a qualche modo puntella il racconto del n. Poeta:ma quando veniamo alla essenza del disegno, anche quest’ ombra della verità ci abbandona. Io parlo della nascita di Rogiero. È ben vero che il Vil- lani racconta, come Manfredi “ per la sua*disordinata lus- », suria, per forza aveva giaciuto colla moglie del Co. di 33 Caserta ; onde questi da lui si tenea forte ontato, e ;, volle fare vendetta col tradimento (54). ,, Questo conferma il Malaspina e uni anonimo del secolo del Villani (55). Ma con- cedendo anche, altro è che Manfredi giacesse con la moglie del Co per forza , altro è che giacesse con una vergine innamorata, la quale poi, per forza del padre, divenisse moglie del Caserta, come finge il Poeta. Nel primo caso l’odio del Caserta aveva una ragione assai forte a vendetta: nel secondo e l'odio e la vendetta tenevano assai del be- stiale. Perchè, si:potrebbe dimandare al Poeta, perchè mai, dopo uccisa una moglie trovata già gravida d’altri, tenerne come cosa cara e preziosa il teschio in un oratorio ? Que- sta risoluzione d’ ucciderla si può bene attribuire (a un eccesso di gelosia e di dispetto : ma un eccesso così strano, bisogna prepararlo con qualche dichiarazione almeno : ciò che il Poeta non fa. Che direm poi del far nascere da Man- fredi e dalla moglie del Caserta un figlinolo , e ‘del cre- scerlo al parricidio ? Il falso è quì chiaramente inverisi- mile : e questo ci giova ripetere per dimostrare come la storica verità sia al Poeta ispiratrice del Bello, e la negli- genza di quella lo conduca ad errare. (54) Lib. VII. C. 55. (55) Murat Script, Rer. lt. T., XXI. 95 Senonchè la narrazione stessa del Villani e del Ma- laspina è smentita da una notizia che il Giannone ci dà dietro la Cronaca Bolognese , e quella di F. Pipino, e il Ricobaldi, e il Iamsilla che la ripete due volte; ed è che Federigo Il da una Lanza di Lombardia ebbe due figlie, che diede mogli al Caserta ed al Cerra (56). Ciò posto, il Caserta verrebbe ad essere cognato a Manfredi ; e Man- fredi sarebbe giaciuto con la propria sorella : cosa che , se vera fosse, gli Storici Guelfi avrebbero certamente vantata per aggravare l’ infamia del re Ghibellino. XV. Una contraddizione mi par di notare negli Sto- ‘ rici , venente da poca esattezza. Quà ci dipingono i Conti d’ Aquino ribelli alla casa di Svevia, là sempre amici : e il Caserta ed il Cerra son detti amendue de’ conti d’ Aqui- no. Per conciliarla , forse giovava osservare che di questo casato varie erano le famiglie : ma non bastava. — Ecco i fatti. Dall’ un lato nel 1252 Corrado piomba sui Conti d’ Aquino (27) che avevano a/zato le bandere del Papa e li ruina ed arde e saccheggia quelle terre (58) che si sten. devano dal Volturno al Garigliano , e che perciò potevano aprire una comunicazione tra Capua e gli Stati del Pa- pa (59). — Dall’altro, Federigo II scrive (60) al Co. della Cerra per consolarlo della perdita d’un figliuolo, e al Ca- serta per la morte d’ un fratello Vescovo. Nel 1251 il Ca- serta va a Napoli, e “ li Napoletani li dicono a lettere sì di marzapano che loro sono sfastiditi di stare tanti anni ,s interdicti e scomunicati ,,. Quell’ anno stesso il Caserta va ‘ con M. Stefano d’ Evoli a Capua per farsi dare l’obe- 33 dienza da’Capuani, ed altrettanto li fo risposto da’Ca - s» puani ,,. Alli 24 de Febbrajo del 1254 “ fu fatto par- s» liamento; e lo Co. di Caserta propose che dessero allo (56) Lib. XVII. (57) Muratori e Giannone. (58) Spinelli e lamsilla. (59) Sismondi, (60) Lett. di Pier delle Vigne, L. IV. 90 ;, Re 30,000 onze d’oro (61). ,, Poco innanzi Manfredi s’ era ricovrato in casa del Cognato Co. della Cerra (62); e, creato Papa Alessandro IV , il Cerra venne a consigliare Manfredi che andasse a vederlo (63). Nel 1257 il Caserta è vicerè di Napoli (64). Nel Giugno del 58 ‘ lo re cadde ,, ammalato a Caserta, e stette infine di morte (65) ,,. Nel settembre dell’anno stesso trovo esser venuto “ un M. Ri- ,, naldo da Aquino, detto della Crosta, Iustiziere in terra sì di Bari e terra d'Otranto , lo quale non era stato mai », ad altra giustizieria (66). ,, Nel 1262 agli undici di set- tembre si tiene un parlamento , al quale assiste il Co. di Caserta di casa di Aquino, con un Pandolfo d’ Aqui- no (67). Finalmente tanto opera questo Caserta per Man- fredi, che noi lo troviamo trattare in nome del re con quei sudditi che non volevano andar contro il papa, e com- mutare il sussidio militare in denaro (68). Dopo tutto que- sto miscuglio di Caserta e di Cerra , e di casa d’ Aquino amica e nemica della casa di Svevia , un altro passo dello Spinelli finisce con imbrogliare ogni cosa. ‘ Nel 1265, dice ,; egli, il dì di S. Mattia, il re Carlo fo alloggiato alla »» Cerra, ch'è del Co. di Caserta di casa d’ Aquino ,,. Le contraddizioni notate paiono, è vero , poco impor- tanti alla storia ; ma un attento osservatore potrebbe al- l’ incontro mostrare come dall’ amicizia o dall’ inimicizia della casa d’ Aquino prenda un nuovo aspetto tutta la sto- ria di Manfredi; come le variazioni della lealtà di que’Con- ti, oltre al versare gran luce sopra i fatti del tempo , che altrimenti rimangono oscuri , sieno di per sè stesse feconde di ottime conseguenze. Ciò che dalla confusione de’citati passi (61) Spinelli. (62) Giannone , Lib. XVII, C. ll, p. 3. e il lamsiila a lungo. (63) Gianr. lvi, p. 4 (64) Spinelli, Script. Rer. lt, T. VII, pi 1089. (65) lvi, p 1092. (66) lvi. (67) dem. (68) 1dem. 97 crediamo poter raccogliere si è. I° Che antica era l’amicizia, qual può essere tra sovrano straniero e suddito potente, della casa d’ Aquino con quella di Svevia. II.° Che parte di loro soltanto si ribellarono , morto Federigo ; e passarono dal partito del Papa, ma che fra questi il Caserta non era. III.° Che il giustiziere di Bari per la prima volta impiegato nel 58, era forse delle famiglie ribelli, le cui terre Corrado arse e saccheggiò. IV° Che Manfredi, il qual sapeva conciliarsi i baroni da Corrado irritati, avrà ben tosto stretta amicizia anche con queste famiglie ribelli. V.° Che il tradimento del Caserta si deve riportare o al passaggio del Garigliano o alla finale battaglia della Grandella. Non paia strano s’io pongo l’ uno o l’altro, perchè , se ascoltiamo il Sismondi, il Caserta ed il Cerra, combatterono alla Grandella . E par che l’ attesti un Anonimo del secolo XIII , quando dice vagamente che Manfredi fu vinto , proditione Comitis de Caserto , et Thommasii Comitis de Aquino (69): e più chiaramente il Ricobaldo, e la Cronaca di Fra Pipino, e Ja Cronaca Bolognese. Ma la opinione più adottata si è che il Caserta abbia lasciato il passo del Garigliano, e così si sia dichiarato nemico a Manfredi (70). Questa opinione pare anche confermata dal vedere i Francesi tosto prendere Aquino (731); e dal trovare il Caserta nel campo di Carlo quando vi fu portato il cadavere di Manfredi (72). Se non che potrebb’ essere che quest’infelice monarca si lasciasse ancora ingannare riguardo al primo tradimento del Gari- gliano ; e che il Caserta , per tradirlo di nuovo e rovinarlo affatto , venisse alla battaglia della Grandella a far le viste di combattere contro Carlo. Questi dubbi giova molto pro- porli , perchè c’ insegnano quanto poco sappiam noi del passato. E per assennarci di ciò che valga l’ autorità degli (69) Muratori, Sc, R. lt. T.... (70) Ricordano Malaspina C. 179. Saba Malaspina 11. — Ferretti Lib. 1.1— Chron. Var. Pis, Murat. T. VI. — Cron. Pis. del Marangone. Murat, T. XXlil: (71) Giannone. (72) Vavii. 'T. XXXI. Agosto 13 98 Storici di quel tempo, basta notare come fra tanti che ammettono il passo del Garigliano abbandonato per tradi- mento , altri, e posteriori di tempo , ardiscono affermare che il passo fu preso per forza (73), per violentiam bel- li (74), per vim (75), alcuni, di più per miracolo, XVI. Venendo al Poeta n.; osserveremo che finattanto che egli ci dipinge il Caserta ed il Cerra come due tra- ditori, quali la Storia li dà, egli è mirabile. Quindi so- vrane le due scene della congiura , sovrana la narrazione del tradimento al Garigliano , bellissimo il dialogo dei due vili col Re; e la timidità di quel Cerra che si vede sco- perto , egregiamente descritta. Ma quando si tocca in sul falso, quando per ragione del tradimento si dà la nascita di Rogiero , allora tutto è forzato , e freddo per soverchio calore. Tutti i progetti del Cerra sulla vendetta , tutte le smanie del Caserta, e le ingiurie loro reciproche, e quel pugnale conficcato in cuore al moribondo, e quel Caserta travestito da frate che va sul campo a veder morire Man- fredi, sono inverisimiglianze che non commovono pun- to. Nella scena della congiura , quel tocco che dà uno de’ congiurati al Caserta, delle mogli tradite, è tanto effi- cace , perchè poggia su cosa dall’Autore tenuta per vera, La scena del Lancia col Caserta al Garigliano è tanto mae- strevolmente tracciata , perchè par quasi il commento di quelle parole del Giannone... ‘ con alcune scuse si ritirò.» “« Il Co. Giordano stupisce al tradimento , e torna indie- tro... ,, (70). Insomma, dove il Poeta s’attiene alla storia, quivi è veramente Poeta, quivi è creatore, Chè la più dif- ficile delle creazioni è il concepire le cose quali elle sono; e da pochi dati, da poche apparenze , dedurre l’intero, ed il fondo de’ fatti. Quanto all’inventar cose simili al vero , nulla è più facile, nulla più inutile al grande scopo (73) Cron. Bolognese, (74) Lucens. Hist. Eccl. (75) Cron. Moden. Murat. T, XV. (76) Giannone x. Lib. XIX. Cap. Il. net ai 99 d’ ogni arte, ch'è il più alto diletto, quel diletto cioè che si liba dal Bene. XVII. Non posso lasciare que’ due traditori senza toc- care anche un poco di quella invenzione di Rogiero, il cui nome stesso all’A. n., diligentissimo raccoglitore e po- tente fecondatore de’ germi storici, venne forse suggerito da quel Rogiero Stellato , che lo Spinelli attesta aver gio- strato nel torneo del 1259, quando il Poeta immagina che il suo eroe invaghisse più che mai della figlia del Re (77). Lasciando stare l’ inconvenienza di questo amore tra due fratelli , ch’ è ormai troppo vieta fantasia di romanzo ; dico che Manfredi, non aveva il tempo di procrear tanti figli. Il Iamsilla gli dà diciott'anni alla morte di Federigo suo padre , ch’ è il decembre del 1250. Il Poeta dà vent’anni a Rogiero nel 1264. Manfredi dunque aveva quattordici anni quand’ ha generato Rogiero. Ma checchè sia di ciò , è egli verisimile che Manfredi non si accorgesse della morte data all’ amante sua , specialmente dopo le fol- lie del Caserta ; e non volesse risapere del figlio , e te- nesse il Caserta con sè come amico, e questi, furibondo com’era, soffrisse d’essergli per tanti anni ministro senza pure il conforto della vendetta, ch'e’ non sapea prepararsi dal Cerra? Un'altra inverisimiglianza, e più materiale, per- chè fondata sulla Cronologia , si è l’amore di Yole. Degli Storici talun dice che Manfredi della seconda sua moglie Sibilla (che il Poeta cangiò in Elena, perch’ Elena la chia- mano alcuni (78)), ebbe un figlio; altri una figlia ; altri una figlia ed un figlio. Ora, se del 1250 Manfredi non aveva che diciott' anni, e diamgliene pure anche venti, come mai nel 1264 avrebb’egli potuto dalla seconda sua moglie avere una figlia già da marito. Questa difficoltà ne solleva un’altra più grave. La Storia narra che dalla march. di Saluzzo, sua prima mo- glie, Manfredi ebbe una figlia, sposata poi nel 1258 a quel d’ Aragona. Or s’è vero che del 1250 Manfredi non aveva (97) VI. C. Il. :(78) Anonimo, nel Murat, 100 che diciott’ anni , convien dunque dire che egli di quat- tordici anni generasse Costanza , e che costei si sposasse di dodici (79). Non so che gli Storici abbiano mai pensato a questa difficoltà ; la qual però si concilia , dando a Man- fredi qualch’anno di più, dono facile a consentirsi. Ma ygiova intanto notare queste minute oscurità della Storia; le quali sui fatti e sulle cagioni de’ fatti più rilevanti dif- fondono un dubbio che può sovente aprir gli occhi a più certa e più splendida luce. Ed ecco come il contraddire alla storia conduce l’ ine gegno creatore a inverisimiglianze di azioni, d’affetti, e di caratteri, delle quali non si sa la cagione dai più, ma si sente l’effetto. Io per me non credo punto necessario al romanziere o al poeta il partirsi dalla storia per cercar la bellezza : credo anzi che ‘un forte ingegno qual’è VA. n., il di cui lavoro io riguardo con sincera riverenza, potrebbe con soli i dati della storia, senza nulla inventare fuorchè il necessario al complemento di quelli, creare un poema di sublime e profonda bellezza. K.X.Yi (79) A ogni modo la Storia ci dà Manfredi maritato a Beatrice prima, ch’ egli abbia il tempo d’impregnare la Spina con promessa di farsela moglie. P pres iu P 8 Viaggio in Savoja di Davipe BerrorortI. Torino, Fa- vale 1828, tomi 2 in 8.° Il viaggiatore , che valicando 1’ Alpi traversa la Junga fossa della Morienna, contristato dal trovarsi per tante miglia in fondo ad ime valli, fasciate quinci e quindi da strani e ripidi balzi, i quali non concedono al suo sguardo di spaziare oltre una ri stretta parte di cielo, appena arrestasi a riguardare le maravyi- gliose opere d’ una strada, che, senza quella del Sempione , sarebbe la incomparabile nel mondo , od a contemplare i grandi lineamenti della natura, sublime anche in quella selvatichezza ed in que’ fierissimi orrori. Ansioso di svellersi da una contrada, di cui ha concetto sì lugubre idea , egli dall’ alto del suo carro 101 appena volge frettolosi sguardi sovra le aperte e fertili piagge , per mezzo le quali si spazia l’Isera: nèi bei colli ed i bei piani di Ciamberì valgono a rallentare il suo corso. A talchè nello sboccare dalla grotta famosa (delle Scale ), gli sembra respirare con più agio, mirando le spaziose valli di Francia. Egli non ra- giona della Savoja dappoi, se non per dirla. un paese vuoto — d’ ogni giocondità, d’ ogni orror pieno. Le difformità, che ne’bassi lidi della Morienna affliggono gli abitator della misera valle, e gli accattoni, che lo hanno assediato da Ciamberì fino al colmo del monte , lo traggono a credere d’aver lasciato dopo le spalle la regione della miseria , la sede del tralignamento della specie uma- na. Cotale è il giudizio , che della Savoja per lo più arrecano . que’ che non ne hanno veduto per intero se non la più rupinosa e disgraziata provincia. Poniamo a rincontro a queste fallaci il- lusioni un quadro più vero, ec. ec. Queste parole , con cui l’autore del viaggio comincia la sua prefazione o piuttosto descrizion generale della Sa- voia , indicano abbastanza lo scopo e l’ opportunità del viaggio medesimo. Esso è scritto in forma epistolare (71 lettere con alcune aggiunte ) e può dividersi in cinque parti, corrispondenti alle cinque principali provincie del paese onde prende il nome, la Tarantasia, cioè, il Ge- nevese , il Fossignì, il Ciablese e la Savoja propria. Le tre ultime fra queste provincie , e in ispecie il Fossignì e il Ciablese, che in qualche itinerario si annoverano fra le rarità della Svizzera , sono le più conosciute. Le dne pri- me lo sono assai meno ; ed io, volendo con qualche estratto dar idea del viaggio, non posso far meglio che scegliere a quest’ uopo le lettere che riguardano o l’ una o l’altra. Anzi, come quelle che riguardano la più ampia e più va- ria di esse, il Genevese , non sono meno di 27; mi è quasi forza attenermi alle altre, in cui si parla della Tarantasia e de’ luoghi adiacenti, cioè alle prime 16, le quali mi permettono di conciliare con qualche soddisfazione de’let- tori la compitezza e la brevità. Le prime due lettere , l’una intitolata Passaggio del piccolo S. Bernardo e l’altra Vie Romane, ch’è una spe- cie d’annotazione erudita all’antecedente , servono d’ in- troduzione a quelle che seguono. L’autore (lettera prima) 102 . sale il piccolo S. Bernardo sullo spuntare d’un bel giorno d'estate del 1827. Descrive, com’è naturale, il risvegliarsi della natura fra quelle balze per lui nuove ; il magnifico spettacolo del Montebianco percosso da’primi raggi solari, e da lui vagheggiato in distanza ; gli avvolgimenti della Dora, di cui segue il corso fino alla Tuile, ultimo villag- gio del ducato d’Aosta. Alla Tuile, ove la valle si allarga, vede a manca il gran ghiacciaio di Ruitors ‘ d’ onde in dieci ore d’aspro viaggio si può calare in Piemonte ,,; a destra i vestigi del campo del principe Tommaso “ ove le milizie piemontesi si alloggiarono di nuovo nelle guerre della prima confederazione ,,, e spingendo lo sguardo su per le alture scorge altri vestigi che gli fanno esclamar con dolore il quae caret terra cruore nostro? Alla Tuile , lasciata a manca la Dora, sale per una costa dura e selvaggia sino al ponte di Serrano ** sovrapposto a un torrente , di cui a fatica si scorsono le acque in fondo all’abisso ,, ed indi al passo del piccolo S. Bernardo, ove rammenta ciò che di simile ha già trovato in cima. ad altre alpi. Quella del piccolo S. Bernardo è abbellita da un laghetto e da una colonna, sopra la quale si direbbe che il Tempo siede coll’ ale tarpate. La innalzarono gli antichissimi incoli di questi monti al Dio Pen , celtica voce significante l’ altissimo: egli re- gnava sopra il cielo e la terra, e gli erano sacre le cime supreme. I Romani dedicarono questa colonna a Giove , e ne locarono in cima il simulacro, Essa dipartiva i Centroni dai Salassi, com’ora diparte gli abitatori della Tarantasia da quelli della Valle d’Ao- sta. Appresso la colonna avvi un circolo di pietre affatto regolare e forse di cento piedi di diametro. Il popolo lo addimanda il cer- chio d’Annibale, e raccontasi ch’ ivi sedessero i suoi capitani a consiglio. Sono verosimilmente gli avanzi d’un tempio druidico, alla foggia di que’ che ancora si scontrano nell’ isole settentrio- nali. La strada vi passa per entro, ne se n° avvede chi non ne ha anteriore contezza. Sulla cima, di cui si parla, fu già un ospizio de’mo- naci di S. Bernardo, poi de’ cavalieri de’ SS. Maurizio e Lazzaro , ed ora è un albergatore mantenutovi dal re per | | 103 comodo specialmente degli alloggiamenti militari. Prima che l’ arte moderna avesse aperte nell’alpi mirabili vie, il passaggio del piccolo S. Bernardo potea veramente dirsi il più comodo fra tutti gli alpini. Ancor più comodo sicu- ramente era in antico, poi che Augusto , “ volendo alfin porre stabile freno ai Salassi e ai Centroni che sempre risorgevano all’ armi, aprì una via militare degna de’ si- gnori del mondo, la quale per l’Alpi Graje metteva dalla Gallia Cisalpina nella Narbonese ,, e di cui sussistono i vestigi nella Valle d’ Aosta. Il nome dell’ Alpi Graje con- duce l’autore a parlar in nota e di esse e delle Cozie , e delle Pennine, e delle Rezie , e delle Marittime , ec. La rimembranza delle guerre antiche lo induce a ricordar di nuovo quella del 1630 , e i prodiyi di valore allora ope- rati fra i dirupi del monte, ch’ ei ci descrive, ma appena accennati dalla storia, ond’ egli asclama : nostra sventura è ben che qui s' impieghi -- tanto valor dove silenzio il copra. Guardando dall’ alto del giogo ad austroponente inver la Ta- rantasia appaiono sopra ad un monte (il Vallesano ) rovine di for- tificazioni , le più alte per avventura che gli uomini abbiano eret- te nel mondo antico. Sono esse le rovine d’ un ridotto alzato dalle genti del re. Lo espugnarono per assalto i Francesi, mentre la neve che cadeva a grandi fiocche ed una spaventosa bufera cospiravano ad indurre ne’ difensori una funesta idea di securtà , avvalorata dall’ altezza e ripidezza del luogo , attorniato da orribili precipizi. Se poi il viaggiatore poggia in cima a quel monte, un’ampia e bella veduta gli fa obliare Za noia e’ mal della passata via. A settentrione egli mira dinanzi a sè il Monte Bianco , che il ciel sembra tener sopra le spalle, ed è circondato da balzi sembianti a piramidi, da’ quali si digradano argentati ghiacciai. A_mezzo giorno lo sguardo si adima sopra la valle d’ Isera, dal monte ove nasce questo fiume fino ai dintorni di Moutiers ; ovveramente sol- levando si spazia tra le perpetue nevi e’l ghiaccio ignavo de’monti che gli sorgono allato. Che s’ egli aggiunge 1’ asprissimo cocuz- zolo , detto il Belvedere, scopre eziandio gl immensi ghiacciai che declinano verso la valle d’ Aosta. La discesa del piccolo S. Bernardo , spiacevole allo sguardo ed al piede, non ha però “ nè cattivi passi, nè 104 rupi imminenti , nè alcuno di quei sublimi orrori, che commovono la fantasia ,,, Seguitando a scendere si giu- gne ad una bandita, ed indi a verdissimi prati discorsi da limpid’ acque che rinfrescano e rallegrano il viandante. af- faticato, il qual pure si conforta inviando lo sguardo so- pra una doppia fila di monti ammantati di alberi , che sovrasta ad un’ampia e lunga valle, per la quale drizza il suo corso I’ Isera, Tutto qui parla del passaggio d’ Annibale per l’Alpe Graje. Il sentiero , segnato in alto sulla pendice di rincontro a quella per cui passa il cammino, nomasi la strada d’ Annibale. Scen- dendo dal villaggio di S. Germano a quello di Seez di qua dal ponte del torrente Reclus, il quale precipita in cupo letto tra scogli , mirasi una roccia di gesso bianchiccio , presso la, quale vuolsi che il gran nemico di Roma accampasse *una notte con parte del suo esercito. I dotti del paese scorgono in essa quella rupe bianca , di cui Polibio favella. Nella lettera, che segue , l’autore parla di nuovo eru- ditamente della via romana accennata più sopra , quella cioè che passava per la Tarantasia; ed indi d’ un’ altra che dalla Tarantasia menava a Ginevra, Questa lettera rac- chiude due tabelle, che segnano le distanze e le stazioni delle due strade secondo gl’itinerari antichi (quello d’An- tonino e la tavola peutingeriana ) ed indicano le misure e i nomi de’ luoghi che oggi lor corrispondono. La terza lettera comincia da un quadro topografico e statistico della Tarantasia da cui s’ intitola, La Tarantasia giace appiè della catena primitiva dell’ Alpi. | A mattino essa tocca la valle d’ Aosta; a sera la Savoja propria; guarda a Borea il Fossignì; la Morienna ad austro. L’ Isera sca- turisce da’ ghiacciai del monte Iserano , che s’innalza a guisa di maestosa piramide a’ termini della. Tarantasia. Questo fiume scorre tutto il fondo della provincia e ne riceve le acque: indi, uscitone , accoglie 1’ Arli sotto Conflans , l Arco più lungi: bagna Monmeliano , Grenoble e mette foce nel Rodano presso Valenza. La popolazione della Tarantasia è di 45,000 anime circa. Questa provincia è la più ricca della Savoia in miniere , e cave di mar- mo, fonti d’acque salate, fonti d’ acque medicinali. Grandiose e 105 belle ne sono le foreste , ottimi i pascolt. Vi si coltiva la vite quasi fino alle radici del piccolo 8. Bernardo. Il grosso e il mi- nuto bestiame , le pelli, il cacio, fatto a guisa di quel di Gruiera, alimentano il suo commercio colle circostanti contrade. Sesue quindi un quadro degli abitatori della provin- sue q q g I cia , il quale spira una semplicità piena d’ attrattive. Gli abitatori della Tarantasia sono usi al disagio , tolleranti della fatica: propendono al traffico, amano le arti dell’industria. Essi cercano altri. paesi quando il bosco si spoglia di fronde, e si rendono in Piemonte , in Francia, in Olanda, nell’ Austria. Tornano in patria quando ringiovenisce l’anno, e vi arrecano il - poco denaro acquistato con duri stenti in bassi lavori, e rispar- miato mercè di quella virtù che nel secol primo fe’ savorose con fame le ghiande — e nettare con sete ogni ruscello . I doni e i lasci alle chiese, le istituzioni di carità o d’ insegnamento an- che ne’ più alpestri villaggi, opera d’ uomini privati , arricchiti- si fuor di paese, dimostrano l’amore di questo popolo per la na- tale sua terra. Lo straniero che scorre la Tarantasia è preso da grato stupore in veggendo la mansnetudine , 1’ affabilità , le amo- revoli maniere di questi montanari, appresso i quali sacre sono le leggi, rarissimi i delitti. La razza umana vi è bella e gagliarda in sulle alte pendici: nel basso la sconciano gli enfiamenti di collo, flagello di tutte le ime valli al piè dell’ Alpi. Le contadine della Tarantasia usano un acconciamento di capo che non riscontrasi altrove, e nasconde la sua origine nella più remota antichità. Lo nomano frontiera , e sì differenzia secondo i villaggi. Esso cre- sce avvenenza al rubicondo viso delle giovani alpigianelle . In alcuni villaggi alpestri della Tarantasia si è conservato un anti- chissimo uso d’amoreggiare, che par derivato da’Celti. L’ amante gradito ( Weiss, se ben mi ricordo, racconta qualche cosa di simile d’ un villaggio di non so che parte della Svizzera ) viene accolto! prima sotto la finestra, poi sul limitare di casa. All’ ul- timo la zitella lo introduce furtivamente e notturnamente nella sua cameretta: Ella si pone allora a giacere ed il suo vago siede sulla sponda del letto. Amore; che ispira anche i rozzi petti , presiede a’ lor teneri ma innocenti colloqui. Di tal guisa si strin- gono i matrimoni, ed il pudore, a quanto raccontasi, mai non ha da velarsi il volto in que’ notturni congressi , introdotti dalla semplicità de’ prischi costumi. T. XXXI. Agosto. 14 106 La lettera termina con una specie di quadro storico de’ passati abitatori della Tarantasia, a cui si aggiunge una poscritta interessantissima su quelli che a Parigi chia- mansi col generico nome di savoiardi , i quali son nativi la più parte della provincia qui descritta. Le due lettere seguenti (la quarta e la quinta) ri- guardano le particolarità della Tarantasia, che ha il titolo di somma, cioè di quel tratto della valle dell’Isera., che stendesi dal villaggio di Seez al Monte Iserano. Trovasi in questo tratto il borgo S. Maurizio posto ove già sor- geva l’antica Bergintro, città romana assai fiorente, e il villaggio di Bonneval assai nominato nel paese per le sue acque medicinali. Borgo S. Maurizio fu bersaglio a differenti ed iterate sven- ture. Lo guastarono i barbari che tragittarono in Italia da que- sto lato dell’Alpi. Lo posero a ferro e a fiamma più volte le trup- pe rivali nelle tante guerre tra la Francia e il Piemonte. E nel 1794 i danni, ch’ebbe a patire, furon sì gravi, che due anni dopo mal si trovava una casa ove potesse riparare il viandante. Oltre di che la frana del monte edi traripamenti del torrente; dal quale un robusto argine or lo difende , furono spesso per travol- gerlo da capo a fondo ec. Il villaggio di Bonneval è chiuso in aspro vallone, e sarebbe celebratissimo anche fra gli esteri se non fosse quasi inaccessibile. La fonte di Bonneval, mi disse un valentuomo (è il viag- giatore che ciò narra ) spiccia di sì larga vena che basterebbe a porre in giro un mulino. L’ acqua ha da 30 a 32 gradi di calore ove scaturisce. Essa è lievemente vitriolata e spande forte odore di zolfo. L’intonicatura d’ ossido di ferro onde copre il suo letto arriva talvolta alla grossezza di mezzo palmo. 1 bagni, presi in queste acque , guariscono maravigliosamente i dolori reumatici e quelli derivati da ferite, ammaccature, rotture. Essi vincono, ei soggiunse , in paragone di virtù molte celebri terme. Ma hanno il lor fato anche le fonti medicinali. Poste altrove, le acque di Bonneval sarebbero cinte di stupendi, edifizi, e trarrebbero a migliaia i bagnanti. Sepolte in questa gola non sono usate che da’ natii; una povera casuccina serve a’bagni; i medici stranieri ne ignorano perfino il nome. Lo stesso illustre chimico Giobert " 107 non le annovera fra le terme della Savoza ch’ egli mette a con- fronto . Cinque altre lettere sono consecrate alle particolarità della Tarantasia che dicesi alta, ed è quella che stendesi dalla colonna di Giove sino a Moutiers. Costeggiando a sinistra l’ Isera, dice la prima di queste lettere , the nel Viaggio, si annovera la sesta ,, incontrasi il villaggio di Maco; quasi in mezzo ad una selva d’ alberi fruttiferi, a due ore dal quale una miniera di galena argentifera a- presi in grembo ad un valloncello assai alto. E preme d’ar- rivare a Macot, pur sulla sinistra dell’Isera, è l’ ingresso - della valle di Pesci, ove sono altre e più o dea minie- re,.di cui parla una delle lettere seguenti. Sulla destra è il villaggio d’Aime (la Centrone antica secondo qualche erudito ) ove conservansi più iscrizioni de’ tempi d’Augu- sto e di Traiano, che l’ autore del viaggio riporta , e ch 1 altre una elegantissima in versi (il voto d’un Procon- sole a Silvano), ch’ egli traduce, Il nome di Centrone è oggi dato ad un villaggio , che trovasi più lungi a sini- sua, € d’ onde si giunge in breve allo stretto famoso del Cielo. Così chiamasi un precipizio che si adima ben 1200 piedi. sotto il viandante ,,e dal cui fondo , ove a_ stento trova un varco l’Isera, e una volta passava la strada poco al dissopra del fiume, scorgesi appena fre le rùpi sovrastanti la volta celeste. La strada moderna tiene il mezzo della pendice. Gigantesche mura la sorreggono verso il baratro, ed è conquistata a man de- stra sopra ‘orribili massi che , screpolati e pendenti, paiono mi- nacciare ad ogni istante di seppellire. il passeggiero sotto le lor rovine. Grandi archi impostati sopra punte di rupi la continuano ove le attraversate fosse recidono il fianco del monte .. Vittorio Amedeo HI fece questa ingente opera. Passato lo stretto veggonsi a sinistra ( in sulla rupe che dicesi Pupima) gli avanzi d’un castello celebre nella storia della Tarantasia come culla del cristianesimo in que- sta contrada. Alfine, costeggiando sempre l’Isera, non più sepolta nel fondo , ma raffrenata da belli e forti argini , 108 giunge a Moutiers capitale della contrada medesima , L’improvviso aspetto di questa piccola ma vivace città ( lettera settima } all’ uscire da melanconiche gole reca nell'animo di chi vi arriva un isperato senso di gioia ,,. Siede essa in una specie di conca formata dal rallar- gamento della montagna ove sorgeva forse la Derentasia di Tolomeo , che altri pone un miglio più lungi ov’ ora è Salins. È specialmente rinomata per le sue saline, per la scuola delle miniere e le vicine terme della Pettiere , Le saline (lettera ottava ) trovansi in una gran fab- brica, la quale comunica per acconci canali col villaggio di Salins, d’ onde trae l’acque da cui cavasi il sale. Que- st’ acque, le quali contengono in origine una parte e mezzo di sale sopra cento, sono dapprima ritenute in un ricet- tacolo , ove deporgono ciò che contengon di’ materie ter- ree , indi guidate per mezzo di trombe in quelli che chia- mano edifizi di ‘graduazione, e poi fatte spandere per ra- mi di spini ammontati, che vengono a formare, per la se- lenite che vi si posa, certi muri di stalattite alti quai 7 quai 9g metri e lunghi più di 1000. Purgate o come'‘dicono concentrate pel sedimento e lo svaporamento si ‘mandano in un altro edifizio di graduazione fatto a corde (non'inetio di 11868, lunghe 8 metri e mezzo ciascaha ) ove si con- centrano vie più,sicchè alfine trovansi impregnate di sale dal 17 al 20 per cento. Allora sono travasate nelle cal- daie, ove mercè de’soliti metodi, sciolte in vapore le parti acquee , si addensano e cristallizzano le salse. La fabbri- ca , qual è al presente, produce da 7 in. 10 mila quintali metrici ogn’ anno, il qual prodotto ( che appartiene allo stato ) sopravanza del doppio la spesa. Guardata dall’alto essa presentasi in aspetto scenico e sin golare. Il torrente (Dorone), i suoi argini , que’ lunghi canali , gli edifizi di graduzione (quello a corde è unico nel suo genere ) che in distanza appaiono antichi acquedotti anneriti dal tempo, le acque che ne distillano , l’ ampio recinto, i magazzini ben costruiti, il vasto complesso infine di tutte queste parti diverse piacciono all’ occhio per la novella e peregrina mostra che fanno, ed alla mente per 1° idea de’ molti vip che v’ impiegano utili fatiche. 109 La scuola delle miniere (lettera nona); fondata. in Moutiers sotto il governo francese , fu restituita con de- creto del 1822, e riaperta nel 1825, Essa è fornita d’una bella raccolta di minerali, d’una scelta biblioteca, d’nn vasto laboratorio , ec. , ec. Vi si insegna la mineralogia , la zoologia , la docimasia e l’ arte di cavare i metalli . Gli alunni fanno questi corsi in -due anni, e alternano di sei.in sei mesi il soggiorno della scuola, ove imparano la teorica, con quello delle miniere ove si addestrano alla pratica, Le miniere, di cui si parla, sono le due di piombo argentifero di Pesei e di Macot, distanti ciascuna .sei. ore da Moutiers. Esse danno occupazione a 600 operai ‘d’ ambo i sessi , i quali godono diversi privilegi ‘e sono sostentati da una cassa di soccorso nella vecchiezza e nelle . infermità. 1 prodotti, da esse somministrati al commercio, montano circa 120,000 kilogrammi di piombo ridotto in pallini e. migliarole, 220,000 di piombo in pani e litargi- rio, e 620 in 650 d’argento fine , che fruttano da 60 a 80,000 franchi l’anno , dedotte le spese. Oltre queste mi- niere Ja Tarantasia ne accoglie nel suo seno. molt’ altre d’ ardesia e d’antracite , e certe bellissime cave di marmo fra le quali primeggia la breccia di Villetta di fondo vio- letto varieggiata di macchie bianche , e si distinguono il marmo biancoroseo della Vanoise, il verde di Plalognano, i marmi neri di S. Marcello, della Sourcette, di Arbon- na , e parecchi altri, da’ quali ora non si ricaya molto utile, Le acque calde e medicinali della Perriere (lettera decima) , dette più comunemente di Bride dal nome del villaggio vicino, scor- gono nella valle del Dorone , lungi una lega da Movutiers. Vi si ascende per una strada che costeggia quel torrente sulla destra sua riva. La pendice da questo lato è lieta di vigne. Il monte dall’ altro lussureggia di verdi cespugli e di altissimi alberi. La sorgente sgorga quasi nell’ antico letto del torrente , da’ cui in- sulti la ripara un grosso muro: Era conosciuta ne’tempi lontani, ma un dirupamento l’ avea sepolta. Non ricomparve a luce che nel 1827, ed ecco in qual modo. I letti profondamente incavati de’ torrenti negli alti monti vengono talvolta ingombrati da ruine di ghiacci e di neve. Allora le acque , impedite nel lor. corso, 110 si gonfiano; si arretrano , si ammassano , e formano laghi di mi- naccevole ‘altezza. Finalmente il lor peso vince gl’ intoppi ; il .tor- rente, dischiudesi un varco. Egli n’esce, e torbido e tempestoso giù scende, traendo seco i sassi e tutto ciò che gli si attraversa dinanzi : stupet inscius alto — accipiens sonitum sari de vertice pastor. Un sì fatto accidente era avvenuto in quell’ anno al Do- rone nella superiore vallea. Ma i danni e i guasti, che fece, furono ricompensati dal ritrovamento di queste salutifere terme. Imperocchè l’ empito e la furia dell’acque spazzò in''ultimo il mucchio di sassi e di ghiaia che copriva questa sorgente , ed ab- bandonando quindi 1’ antico letto si ritrasse în sull’‘opposta riva. Le acque della Perriere scaturiscono calde dai 28 ai 30 gradi di Reaumur. Esse contengono molta magnesia ; alquanto di ferio., alquanto ; per quel iche dicesi , di zolfo , e sono mediocremente impregnate di gas. Bevute purgano e non affievoliscono, usate in bagno o in doccia sanano i dolori inveterati , le infermità della pelle ec. Lasciando in disparte i miracoli che altri dice operati da queste acque, vi racconterò ch'io mi sono avvenuto in sun Pa- rigino di coltissimo ingegno, il quale, afflitto da umori acri e sal sugginosi che gli deturpavano il viso, ha trovato ‘nell’uso del l’acque della Perriere il ‘salutevole rimedio che indarnò avea chiesto ‘alle Najadi de’ Pirenei e a quelle della Germania. L’ analisi di queste acque , fatta con tutta la Brecio sione del linguaggio chimico , trovasi fra le aggiunte al Viaggio , accennate al principio di quest'articolo, L' au- tore non ha forse creduto di poterla inserire in una let- tera semipoetica , della quale pel piacer di chi legge re- cherò qui la conclusione. Chi ha vaghezza di peregrinazioni alpine può da questi luo- ghi salire alla valle del Dorone, indi poggiare alle falde del monte Iserano, scorrere le Alpi Cozie dalle solitarie fonti del= | 1’ Isera sino a quelle più alpestri dell’ Arco , 0 per la valle di Bel- lariva dalla Morienna ticalare nella: Tarantasia. La botanica , la geclogia ; la mineralogia ritrovano scientifici tesori in que’ profondi valloni, per quelle scoscese pendici, in su que’ gioghi ermi e re- moti. Spaventevoli ghiacciai, furiosi torrenti, burroni, caverne, solitudini, orrori, si alternano colà con latissime vedute di monti imposti a monti; e nel frequente incontro di pascoli ov’errano ar- menti ; di casette di pastori, di cerulei laghetti, di foreste folte ed _ annose. I10 Cinque altre lettere. contengono le particolarità di quella che chiamasi Tarantasia bassa, e de’ luoghi finitimi sin presso alla capitale del. Genevese. Nella prima di esse ( 1’ undecima ) è descritto lo stretto di Serran , che eredesi quello ove Annibale calando improvvisamente dal- l’ alture sconfisse i barbari che gli molestavano l’esercito, Questo stretto mette capo in una valle spaziosa e ridente, al cui ingresso son depositi di tufo, e nel cui seno si stende il lungo e nitido villaggio d’Acquabianca, circon- dato da dieci casali , i cui campanili si veggono torreg- giare e luccicare in distanza. Indi rientrando fra le strette incontransi i luoghi ove già sorgevano i castelli de’conti di Brianzone , di funesta memoria, poi due cascate luna a destra e l’altra a sinistra, poi rovine d’antiche torri, poi la ròcca di Cevino , ove già passarono colla devasta- zione Cartaginesi, Romani, Tartari, Saracini, Borgogno- ni, Spagnoli, Francesi, ec. Lasciato ver la sinistra 1’ antico castello di Blaye, quadrato, con torri agli angoli, e pittoresco quant’alcun altra reliquia dei tempi di mezzo, scorgesi a man destra il villaggio della Bastita in seno ad una valletta , tutta vestita d’ alberi fruttiferi e di prati ridenti per fresca verdura. Esso è 1’ emporio delle ardesie tegolari che si scavano e lavorano a Cevino , discosto sei ore di strada nel monte, e che ridotte in lamine sottilissime si conficcano con chiodi nelle tavole che formano il tetto. Questi colmi delle case , per lo più acuminati e orlati di latta ne’ vertici degli angoli, paiono , veduti da lungi allor che disfavilla il sole, coperti di lamine di piombo listate d’ argento. Il villaggio ha i fenili e i magazzini in legno di larice , foggiati a guisa delle capanne bernesi. Gli cade a tergo dall’ alta roccia un torrente , la cui chiara onda sospesa in aria per l’altrui raggio che a se si riflette — di diversi color si mo- ra adorna. Le rovine dell’ antichissimo suo castello stanno sopra un poggio signoreggiato da scoscese montagne. La strada passa sotto queste rovine ; va rasente il villaggio di Tours ( forse 1° Oblimo degli antichi, ultima stazione del paese de’ Centroni ) ov? or fi- nisce la Tarantasia ; dà volta sotto le mura di Confllans ed abban=- dona l’Isera; indi trapassa 1’ Arli (che già divideva i Centroni dagli Allobrogi) sopra un buon ponte di legno, e riesce all’ Ospi- ale, grosso borgo o piccola città ; che, va sorgendo a migliori estini. 112 Conflans (lettera duodecima ) è al dir dell’autore un esempio de’capricci della sorte. Posta sopra un’eminenza, che domina la valle dell’Isera dalla Tarantasia alle piagge di Francia, essa andava superba d’ essere la capitale del- 1’ alta Savoja. A’ suoi piedi, presso le alluvioni dell’Arli giaceva un muc- chio di meschini tuguri coperti di stoppie , i quali da un’antico | ricovero di lebbrosi derivavano il malauguroso nome. Quand’ecco cangiarsi repentinamente le sorti. Si racconcia la strada che mette alla Tarantasia. Per iscansare il salire e il discendere la fanno girare appiè del poggio sovra il quale siede Conflans, in cambio di continuarla per entro alle sue vie... Ciò basta perchè Conflans tramonti dall’ antica sua gloria, e 1’ Ospitale sorga a tenere il primato tra i più fiorenti borghi della Savoja. Il traffico si ferma nel povero casale di pianura. Dal traffico è dall’ industria nasce la ricchezza che trae a sè l’arti, gli agi della vita, 1’ eleganza negli edifizi, la gentilezza nell’ umano consorzio. Invano 1’ abi- tante di Conflans dal colmo della sua balza orgogliosa guarda invido e dispettoso il borgo sottoposto.... Egli stesso è costretto, mal suo grado , a cercarvi la comodezza, i piaceri, lo smercio | de’ suoi prodotti, la ricompensa delle sue fatiche. Non altrimenti i discendenti de’ tetrarchi feudali, quando la miseria li preme, scendono a chiedere in prestanza denaro dal vicino mercatante, | argomento de’ loro dispregi. L’ antica giacitura di Conflans, il suo antico castello, i suoi giardini a terrazzi , adorni di cedri alla foggia d’ Italia, ne fanno teatrale l’ aspetto. Le sorgenti fabbri- che, le nuove mura , le strade diritte e spaziose, ed un andare e venir continuo di gente e di carra porgono all’ Ospitale l’aria, il moto e la vita d’una piccola città in atto di crescere e di fio- rire . Esso è il centro delle comunicazioni tra la Morienna , la. Tarantasia e il Genevese: è il mereato delle valli giacenti ne’monti vicini. Ed allorquando il ripido calle che mena quinci nel Fos-, signì sarà converso in agevole strada , 1’ Ospitale diverrà la sta-. zione de’ viaggiatori, che bramano visitare i fianchi meridionali, del Monte Bianco senza avventurarsi per dirupati sentieri che circuiscon quel monte o scorrere la lunga via che da Sallanca conduce , per Bonavilla e Annecì , a questo limitare della Ta= rantasia. w La città sovrapposta (ove l’autore salì, e dalla cui ròcca demolita stette a contemplare sotto d’un tiglio antichissi- mo la larga valle bagnata dall’Isera e lietamente colloca- 2 113 ta tra i Monti Bovili e quelli della Morienna, mandando spesso uno sguardo all’Alpi del Delfinato, cerulee per la distanza, che chiudevano il lontano prospetto ) è ancor degna d'essere visitata per la sua fonderia che giace al basso in riva all’Isera. Questo delubro di Vulcano ( ove si lavora la galena argen- | tifera dell’ alta Tarantasia, non senza vantaggio dello stato, ben- i ch’essa frutti appena la 500° parte d’ argento) se non alzato dalle fondamenta, almeno ampliato e terminato con gran dispendio e con ciclopica magnificenza durante l’ impero francese è provve- ì duto di quanto l’ arte e la scienza hanno saputo trovare di più | acconcio all’ opera di fondere e di cerner metalli. Esso è stato riscosso da un lungo silenzio sotto il re attuale del Piemonte, a cui devesi, come si disse, il ria- primento della scuola delle miniere , e si dovrà fra poco 1’ arginamento dell’ Isera “ benefizio vanamente sperato da | secoli, ed opera d’immensa mole, dinanzi a cui parve ar | retrarsi una volontà che non soleva conoscere intoppi ,,. i Questa volontà , come ciascuno intende , era quella di i Napoleone . E fu pure volontà della Convenzion Nazio- i nale di Francia, a cui.i primi suoi deputati venuti in i Savoja mandarono i disegni già levati nel 1773 e 74 per | l’ arginamento già detto . Il re Carlo Felice lo lia. final- mente ordinato , anzi il 17 agosto 1824 ha posto con pompa | solenne la prima pietra de’ grandi lavori da farsi a tal uo- | po, € pei quali, secondo il computo fatto,.i terreni resti- | tniti all’ agricoltura potranno dar di che vivere a 30,000 i abitanti. La lettera che segue ( decimaterza ) descrive i Monti Bovili nominati neli’ altra, Concepite col pensiero una vastissima pianura, che da una zona di montagne sia circondata. Poi gittate alla rinfusa nel mezzo di questa gran piaggia un fascio di balze e di rupi collegate in- sieme, le quali appena lasciano tra sè e quelle montagne un cerchio di valloni più o men dilatati, ed avrete un’ idea pros- sima al vero della figura de’ Monti Bovili piantati nel grembo della Savoja propria, e toccanti ad oriente ed a settentrione il Genevese. Questo dismisurato bastione , che ha cinque leghe nel T. XXXI. Agosto. 15 TI4 maggior sno diametro da borea ad austro, sopra tre di larghezza, guarda a’ suoi piedi le tre ampie valli dell’ Isera , di Ciamberì e di Aix ; non che quelle di Annecì , di Faverge e di Ugina. Il più erto balzo de’ Bovili nomasi il Dente di Nivolet; sorge 719 tese sopra il livello del mare e signoreggia i piani di Ciamberì... Gli abitatori de’ Bovili ( 10,000 all’incirca sparsi in 13 comuni ) sono robusti, alti di statura, e si dedicano particolarmente alla vita pastorale. Essi non trasmigrano in veruna stagione, avendo saputo trovare sufficienti compensi nella cura degli armenti e del gregge , nella cultura de’ terreni , e nell’ industria domestica.... Il paese de’ Bovili contiene molte naturali curiosità. Vi si trovano conchiglie fossili, corna d’Ammone impietrite ec. Evvi la fonte, detta con brutto nome du Pissieur, la qual nasce mormorando con larga vena in una chiusa valle sotto un gran sasso. Le sue chiare , fresche e dolci acque, ed il luogo ove sorge, l'han fatta paragonare alla fontana , cui diede immortal nome 1’ amante di Laura. Evvi la grotta di Banges, che racchiude un lago sotter- raneo intermittente. Appartengono ai Bovili le grotte ed i laghi della Tuile ad austrolevante di Ciamberì. Gli antri di Margeria ad austroponente di quella città sono baratri velati di ghiaccio formato dall’ acque filtranti pei fossi della rupe. Il sole mai non vince queste naturali ghiacciaie. I contadini ne stàccano il ghiac- cio a colpi d’ accetta. Esso è limpidissimo, e ne mandano insino a Lione. Di queste conserve di ghiaccio avvene una assai fonda e inesausta. Vi calano muniti di fiaccole ed attaccati a funi: quei che stanno in alto ne tengono i capi , ed allo stabilito segnale tirano il disceso compagno fuor di quel gelido abisso. Uno scrit= tore, guardando alla ripidezza del paese ed alle difficili strette, per le quali vi si giunge ; chiama gli abitatori de’ Bovili gli Spar- tani dell’Allobrogia. Nella lettera quattordicesima l’autore ci conduce dal- l’Ospitale ad Avnecì, in cni i limiti di quest’ articolo non ci permettano d’entrare con lui. La Lombardia, egli dice, ha le più belle strade d’ Europa non esclusa 1’ Inghilter- ra, e dopo le strade di Lombardia meritano il primo vanto, con quelle d’ Inghilterra, le strade della Savoja , almeno le maggiori. Quella dall’ Ospitale ad Aunecì (l’autore ne nomina qui in nota molte altre) può esserne una prova. Essa ha due notabili tratti: il primo lungo l’Arli, nuovo, largo, arginato e che da gran tempo era ne’ voti de'viag- 115 giatori ; l’altro in riva al lago cavato per entro fa rupe. Ad un miglio circa dall’ Ospitale un torrente (il Dorone) esce muggendo da una gola selvaggia (la quale dà accesso nella valle di Belforte ) e viene a gittarsi nell’Arli. : La valle d’Ugina , per la quale è il nostro cammino , si fa verdissima , e pare un continuo pomiere . Eccoci Ugina di rim- petto. Qui la strada si slontana dall’Arli, che scende dalla valle di Megeva. Ugina è borgo mercartesco e popoloso. La torre qua- dra, ch’elevasi sulla strada di Flumetto a cavaliere di due valli, è l’avanzo d’un castello assediato inutilmente da’ Saracini nel nono secolo , e diroccato nel decimoquinto da Ugo barone di Fos- signì. Ameno è il paese fino a Marlens; indi viensi a Faverge , borgo riguardevole, quasi mezzano fra 1’ Ospitale ed Annecì. Il castello di Faverge , ove talora risedevano gli antichi conti del Genevese , venne opportunamente trasformato in una fabbrica di drappi di seta, la quale, con le sue attinenze, dà lavoro a più di 500 operai. Le stoffe vanno in Russia; in Levante, in America. Una torre antichissima , che sorge ancor minaccevole nel giardin del castello, dimostra che non sempre alla pacifica industria questi luoghi furono sacri. Il castello è piantato sopra una rupe , e co- manda altamente e largamente all’ intorno. Nel sottoposto borgo di Faverge vi ha fabbriche di carta, fonderie , fucine, officine , ove si lavora il rame ed il ferro... Ad un miglio da Faverge ( tra- lascio qui alcune notizie sull’antica strada che passava pel giogo di Tamiè che si collega ai Bovili) è Giez che ha una tabbrica di ferro fuso ,_ con cui si fanno vasi da cucina. S’incontra finalmente l’ estremità del lago d’Annecì , d’ onde a mano manca si poggia alla miniera di carbon fossile d° Entraverne , della quale scriveva il celebre Dolomieu non esservi in Europa miniera più felicemente locata. La lettera quindicesima parla a lungo delle valli di Belforte e di Megeva nominate più sopra. La prima di que- ste due valli tocca nella sua lunghezza l'alto Fossignì e l’alta Tarantasia . Fu già posseduta dai re di Borgogna , poi da’vescovi di Tarantasia, poi da’principi di Ginevra, che pagavano per essa tributo a que’ vescovi, poi da’ si- gnori del Fossignì , dai quali passò alla casa di Savoja. Essa è ricca di pascoli, d’armenti e de’loro prodotti, con- tiene $000 abitatori, e si divide in quattro comuni, di Quei- ge, del Villard, d’Altalucia e di Belforte. Il terzo molto 110 alpestre è rinomato per la vivezza dell’ aria , la robustezza degli uomini e la floridezza delle donne. Esso diede i na- tali al buon Ducis, di cui l’autore loda l'innocenza e le virtù a compenso delle critiche cni è costretto fargli co- me a mutilatore di Shakespeare, Nel comune di Belforte 1° accesa fantasia crede vedere ag- girarsi la grand’ ombra d’ Enrico IV di Francia. Questo re vi passò lietamente una parte dell’ ottobre del 1600, ed alloggiò nel ca- stello della Salle, quando salì a riconoscere il passo del Cormet, pel quale Carlo Emanuele I divisava far tragittare l’ esercito , onde liberare la rocca di Monmeliano , stretta d’ assedio dall’ar- mi francesi. Da quel castello , dice lo storico De Thou , essen- dosi Enrico trasferito sul monte, s’inoltrò sino al passo del Cor- met ove desinò alla buona, riparato sotto un petrone, per co- prirsi dalla neve che s’ alzava sul suo capo a guisa d’ un altro monte. Accompagnavano il re in questa spedizione i prodi suoi compagni d’ arme, gli eroi dell’ Enriade ; Biron , Ledighiere, Mon- pensieri, D’ Epernone , Nerestano ed il suo fedele Rosnì . Per antichissima usanza , non ancor dismessa , il parroco di Belforte registra nel libro dello stato civile le più notabili cose che ac- cadono ‘nel paese . Vi si conservano gli antichi registri, ed in quello tenuto al tempo dal passaggio d’ Enrico IV si legge que- sta curiosa postilla. = Il giorno 10 di ottobre 1600 il re Enrico di Borbone , di Francia e di Navarra è stato qui in compagnia di principi e d’ altra gente d’ arme. Il dì r1 è andato al Cormet: faceva tempo cattivo . Il dì 12 è partito conducendo 8000. per- sone , avendo fatto grandissime follie. = La valle di Megeva è piccola, ma fertile e ben col- tivata. Il borgo che le dà il nome è fiorente, Anch? esso conta fra’ suoi nativi alcuni uomini distinti, e fra gli al, tri G. P. Muffert di Saint-Amor, luogotenente maresciallo agli stipendi dell’ imperator di Germania e caro al prin- cipe Eugenio di Savoia . ‘* Combattendo contro i Turchi egli tolse ad un bassà un cinto ricco di diamanti, onorata spoglia , che poscia appese in dono votivo nella chiesa par- rocchiale della sua patria ,,. La lettera sedicesima, l’ ultima fra quelle di cui mi son proposto l’ estratto, è un piacevole episodio , il rac- conto d’ un’ avventura del nono secolo. 117 Vi ricorda ; dice l’ autore , la torre quadra che vi ho detto sorgere presso ad Ugina ? Ho pur soggiunto ch’ essa facea parte d’ una ròcca indarno assediata dai Saracini del nono secolo. Ora , ogni volta che sentite parlare di Saracini di quell’età, avete ad aspettarvi un gran gigante, un rapimento di donne e qualche maraviglioso colpo di mazza o di scimitarra. I quali tre requisiti per l’ appunto si trovano nell’ avventura che la leggenda riferisce intorno all’ assedio della rocca d’ Ugina. Questa storiella , merite- vole d’ aver luogo nel Ricciardetto, vi leverà per un momento la noia che dee recarvi quell’ udirmi a discorrer continuo di monti e di valli , di armenti e di greggi ; di torrenti e di pascoli , di antri e di selve , uniforme argomento, che comincia a venire a noia an- che a me che scrivo. La storiella s’ intitola il Gigante Saracino e Gidda la bella, ed è imitata graziosamente dalle leggende del medio evo e accompagnata da riflessioncelle piccanti. Ma io la- scieròd o lettore che la cerchiate voi medesimo nel Viag- gio , ove dopo quello che ne ho qui recato , siete sicuro di trovare amenità e istruzione non ordinaria. ‘ La na- tura, dice l’autore nella sua lettera dî conchiusione, ha collocato nella Savoja tutte le maraviglie dell’Alpi, il ter- ribile, l’orrido, il sublime, il tranquillo, il grazioso , il ridente ,,. Queste maraviglie sono ritratte nel Viaggio con molta vivezza di sentimento e di fantasia, nè sono le sole che vi sieno ritratte, Leggendo parrà a voi pure d’internarvi coll’ autore, di cui uso le frasi, negli ermi valloni della Tarantasia , di visitare le colte ed industri città del Ge- nevese , di salire a’ ghiacciai e contemplare le cascate del Fossignì , di riposarvi all’ombra de’ folti castagni in riva al bel lago del Ciablese, scorrendo le ridenti spiagge del Rodano. Parrà a voi pure d’ entrare con lui nelle case de’ cittadini d’Annecì, di bere 11 latte co’pastori dell’alta valle del Giffre, di ragionare co’ lavoratori delle miniere di Pesei , di peregrinare colle guide di Sciamonì , di vuo- tar la. tazza dell'ospitalità nelle ville della Chiautagna , di fermarvi ai bagni d’Aix, della Perriere, di S. Gervasio, d’ Eriano, e scorrere que’dintorni sì pittoreschi e sì diffe- renti fra loro. E in così dilettevole peregrinazione vi parrà ad un tempo di raccogliere il frutto di molte riflessioni e 118 di molti studi, tanto il viaggio abbonda di memorie del passato , di notizie del presente, e di vedute riguardanti l'avvenire, Questo viaggio , ch’ io mi son letto in gran parte passeggiando per Boboli e su al Poggio Imperiale , deve sembrare una specie di buona fortuna a chi se lo re. chi in campagna ove ormai l’ autunno l’ invita, M. Rrincipes de la philosophie ‘de l'histoire, traduits de la Sienza nuova de G. B. Vico ; par Jurrs Micueter. Paris. Renouard 1827. (Arr Il. Ved. Ant. N° 88 pag. 29) Sponemmo nel precedente articolo tutto quello che uno studio accurato ci svelò di più importante nella Scienza nuova : grave ne riescì la fatica ; pur non mancherà. chi poco grato ne sia , sprezzando in genere ogni troppo estesa astrazione. È vero che si può senza taccia d’ audacia veder la base dell’ umano sapere nell’ esperienza senza darne di- mostrazione , e la prima lode concedere a chi d°’esperi- menti si occupa ; ma se è vero che le immediate osserva- zioni sui fatti forniscon veri parziali, o sia scuopron i rap- porti dell’uomo costituito in data posizione, inutili sa- rebbero al mobilissimo genere umano se studii di altro genere non venissero a dar più estesa applicabilità a que- stl veri. Le astrazioni esser devono la base di questi studii in ogni ramo di sapere, e specialmente nelle scienze morali. Per mezzo di astrazioni si creeranno delle formule atte a risolvere i nuovi problemi, e quanto maggior numero di problemi potrà risolvere tanto sarà [più perfetta un astrazione, . Queste formule sottoposte di nuovo alla riprova del- l’ esperienza serviranno a questa di regola e di scopo, e ne riceveranno perfezione in compenso. 119 Semplicizzandosi allora e precisandosi serviranno le formole a dare esattezza alle idee popolari, e saranno, dirò così , la zavorra all’ agitata nave delle scienze morali. Divenute in tal guisa le astrazioni parte integrale del sentir comune, veston le forme di quasi inspirazioni , ed il filosofo che le contempla sorpreso cerca spiegarne l’esi. stenza con le idee innate , con le verità intuitive, e tal altre ardite concezioni. Frattanto i grandi se ne servon di base a nuove astrazioni più comprensive , e sorgono epoche più luminose di civiltà, Allorchè la sublime idea della comune utilita base di ogni ordin politico sarà divenuta congenita agli attuali cittadini, come idea di dovere verso la patria lo fu per gli antichi, allor soltanto produrranno frutti adeguati i semi già sparsi di social perfezione. Ma qui s’ incontra il formidabile scoglio dell’ autorità, sì acclive è 1’ uomo pel misto effetto dell’inerzia e del desiderio di sapere a credere sull’ altrui fede / Certo però ed immancabile si offre il rimedio , e forse anche troppo nel nostro secolo viene applicato : invitando ogni ingegno alla creazione di nuove formule , tutte sottoponendole al crogiuolo dell’ esperienza , immenso esser deve , e immenso infatti fra noi si scorge il progresso dei lumi. Guardiamoci adunque dal censurare, anzi dal non lodare gli studii metafisici e. dei principii generali delle cose , dal tacciargli di superiori alla comune intelligenza ed inutili alla pratica, penendo mente che le formule per essi trovate possono sole unificare le isolate parziali verità filosofiche o di fatto, renderle utilmente applica- bili , e costituirne perpetuo patrimonio della specie umana fissandole con segni. Abbiamo creduto indispensabile di espor queste idee , non per presunzione di dir cosa nuova , ma per giustificare la lode da noi data a Vico, che basò la sua storia del- l’uomo sopra estesissime ben raccolte astrazioni, e per animare i provetti nello studio dei fatti, ad avviarsi nei sentieri di una solida metafisica , che porrà ordine e vita nei lor pensamenti. 120 ° Chi avrà gettato un occhiata sulle brevi mote onde corrediamo quest’ articolo, non desumerà , lo spero, da queste nostre parole che tutto troviam buono nel n. A ; imperfetti ancora gli studii filologici non potevan fornirgli materiali sufficienti per tare una retta applicazione dei suoi principii, e per'dare alla loro tendenza le opportune modificazioni : tanto più che, sia lode al vero , la storia di Roma sopra ogni altra studiando ei la prese per regola e scopo , e trascurò le altre nazioni. Ma siccome non è qui nostro scopo di parlar da cri- tico della Scienza nuova come cosa non meno superiore alle nostre forze , che sconveniente al fine di quest’ arti- colo , passeremo a parlare della traduzione francese. Traduzione io dissi perchè traduzione s’ intitola, ma chi riflettesse che gran parte dell’ originale non fu tradotto non vorrebbe forse consentire in quel titolo ; E infatti l’autor francese chiamando il suo lavoro: Principes de l Histoire traduits de la Scienza nuova ec. ec. sembrò promettere un estratto , transunto , rifusione e tal altra cosa simile ; ma siccome i cambiamenti arrecati al- l’ originale si limitano ad alcuni squarci cui cambiò posto, ponendoli d’ ordinario a guisa di note , e traducendo let- teralmente la parte del testo che conservò, non supplì nè con transizioni nè con brevi cenni quella che resecò : sem- brami non aver adempiuto il suo scopo , e più ancora avere scelto un genere di traduzione ben poco adeguato ai bi- sogni dell’ originale. Il difetto completo di ordine e metodo della Scienza nuova impedisce di sentire la tendenza e coordinazione, di un gran numero d’idee come chè poste fuor di luogo, onde a prima giunta sembrano inutili ; e resecate , nulla tolgono all’ aspetto deli’ opera ; ed infatti il lavoro francese conserva la fisonomia dell’italiano , e conservata l’avrebbe se gran parte ancora ne fosse tolta. Ma se due rifasioni complete si facessero delle due fatiche, allor chiaro appa- rirebbe ciò ch'io pur troppo ho sentito, che mutilando senza avvedersene quasi tutti i parziali sistemi di Vico, I2I e togliendo anche qualche membro al principale, il sig. Michelet non dette alla Francia che i frantumi della Scien- za nuova. Per giustificare sì grave accusa non temo esser noioso ai lettori accennando qualche prova colla massima possibil brevità. I. (1) Là dove Vico cerca diminuire l’opinione del sapere egiziano dopo aver detto che la magnifica grandezza può andare unita colla barbarie, aggiunge: ‘ La scultura e la fonderia egiziana si accusano ancor oggi essere state roz- zissime, poichè la delicatezza è frutto delle filosofie: onde la Grecia che fu la nazione dei filosofi sola sfolgorò di tutte le belle arti..... le quali sono. delicatissime perche debbono astrarre la superficie dei corpi che imitano ,, Sembrami che questo squarcio corrisponda al resto del di- scorso , e che principii così interessanti sulla natura mo- rale dell’ uomo non dovessero trascurarsi or che l’ uomo tanto si studia. II. (2) Chi avrà presente il sistema di Vico sulla forma- zione delle prime famiglie riunite dal fulmine nelle grotte, non proverà meraviglia nel sentire le etimologie dei nomi Sotero. e Statore dati a Giove, così chiamato perchè non fulminò i primi uomini ribelli ai suoi voleri, e perchè col terrore del fulmine ne arrestò il divagamento ferino. Il nesso fra queste idee ed il corpo dell’opera è sì stretto che compensa il poco rapporto che aver possono con le idee cui vanno materialmente unite, Nè questa sola etimologia interessante vien trascurata dal sig. Michelet ; ei ne trascurò forse le maggior parte, seordando che i principii di Vico lo portavano necessaria- mente a scorgere in esse una delle gran fonti della Scienza nuova. III. (3) Negli assiomi o degnità 25. 26. 27. Vico dà un cenno sui giganti ; sviluppa quelle idee in un capo a parte, (1) Pag. 39. N: a. alla Tavola Gron. (2) Pag. 143. Metaf. poet. (3) Pag. 133-137. De’ Giganti, T. XXXI. Agosto. 16 129 ed'emette molti pensieri originali sulla causa fisica dei giganti, sopra le leggi giudaiche intorno la pulizia , sopra le lustrazioni pagane ec. ec. Pure il sig. Michelet salta il capo intiero riportandosi agli assiomi citati. IV. (4) Sviluppa Vico meravigliosamente l’indole intel- lettnale dei primi uomini, e il sig. Michelet con esattezza lo segue: ma impossibil parmi a spiegare , perchè con Vico non additi la base di quei fenomeni. ‘ La natura umana, ( dice il Napoletano ) porta seco questa proprietà , che i sensi sieno le sole vie onde ella conosce le cose ,, e per vero dire non comprendo come sia sfuggita al Traduttore anche nella prefazione ‘questa vera e sublime applicazione del sensualismo' alla storia dell’ uomo. V. Il più gran difetto della Scienza nuova è l'aver preso a considerare quasi ‘esclusivamente la storia roma- na; e di quella aver fatto il modulo‘ della storia dell’ uo- mo; ma da questo difetto. resultò un'grandioso e nuovo sistema di Storia Romana, che sebben disseminato in tutta la Scienza nuova , pure presenta unità,chiarezza } e. sem- bra completo. Il sig. Michelet saltando molti passi a Roma relativi mutilò quel sistema , che forse fù uno: degli 0g- getti precipui che si propose Vico! nella Scienza nuova. ‘Dopo il fin qui detto smbrami aver dritto[di tacciare! il sig. Michelet di non aver ben afferrata: l'indole e la tendenza della Scienza nuova ; e chi ne dubitasse termi nerà di convincersene leggendo il discorso che?il: traduttore prepose al suo lavoro, Tre parti ben distinte presenta la Scienza!nuova : i principii', applicazioni generali, gli sviluppi parziali. Nelle applicazioni generali vede il ‘sig. Michelet la parte principale dell’opera, e di quelle sole tien contò nella sua prefazione , accennando soltanto , e talvolta lasciando indovinare i privcipii fecondatori dell'Autore. Il suo me- todo sarebbe buono a mio credere trattandosi di un opera storica fondata su principiì già noti; ma non parlando della Scienza nuova , il cui merito principale è di aver ridotto (4) Peg 133. Metaf. poet. 123 per la prima volta a sistema , ed applicati con efficacia i veri principii delia filosofia della storia. Imbevuto di essi potrebbe taluno far passi giganteschi in quella Scienza senza conoscer le applicazioni che ne fece. Dirò di più: pochi vi saranno i quali adottar vogliano quelle applicazioni ; ma per certo chi non conoscesse che queste , le porrebbe forse , almeno per la maggior parte , frai numesosi sogni storico-filosofici che inondan | Europa. E duolmi al sommo che un solo errore sulla natura della Scienza nuova tolga in tal guisa quasi tutta l’ uti- lità al lavoro del sig. Michelet , in cui ben volentieri ri- conosco moltiplici pregi. Espose con chiarezza ed esattezza il sistema storico dell’ autore nella prefazione; prepose ai libri esatti sommarii ; porse aiuto al lettore numerando le partizioni che Vico accennò solo per il soggetto del capi- tolo ; aggiunse alcuni passi tratti da altre edizioni ; ne cambiò giudiziosamente altri di posto , ed altri pose op- portunamente in nota: mostrò infine di aver perfettamente inteso 1’ originale, perchè lo tradusse con fedeltà non co- mune e straodinaria , trattandosi di libro scritto sì mal Di pochi errori di traduzione addebitar si potrebbe ; ma fra questi non si può perdonargli di aver quasi sem- pre tradotto , indiffinito per infini, perchè non posso nep- pur sospettare ch’ egli ignori qual differenza passi fra il non conoscere, e il saper che non esistono i confini di una cosa, Credo infine poter concludere che il sig. Michelet, cui grata al certo è l’Italia pel suo lavoro, avrebbe in suo potere i mezzi per acquistar dritto alla nostra eterna riconoscenza , se intraprender volesse una completa rifu- sione della Scienza nuova . Ben poche idee rimarrebbero escluse da quel lavoro , perchè ben poche sono inutili allo scopo dell’ opera , e si otterrebbe in tal guisa la completa dimostrazione del mio giudizio sopra.la mutilazione che la Scienza nuova subì fra le mani del sig. M:chelet. Quanto però ne sarebbe più grato .il veder che un italiano impren- desse opera sì bella. Piace iottener soccorso di lumi dallo 124 desse opera sì bella. Piace ottener soccorso di lumi dallo straniero ; ma chi può dir quanto è dolce ottenerlo dal concittadino ! Qui dovrebbe finir quest’articolo ; ma mi cade fra mano il numero d'Aprile 1828 della Rivista Enciclopedi- ca, ove trovo lodato alla p. 61 il sig. Michelet peri re- tranchemens judicieux , ch'ei fece alla Scienza nuova. Mi gravava il sentimento di un giornale sì meritevole delle scienze tanto contrario al mio ; ma dai moltiplici errori; dai numerosi abbagli sul sistema di Vico che quell'articolo contiene , presi animo a ricusar la competenza di un giu- dice , che per lo meno non studiò l’ originale. E di que- sto una sola prova ne adduco. Ei taccia la Scienza nuova di aver negletto l’ordine giudiciario, del quale peraltro tesse la storia esatta e forse troppo minuta fino ai tempi umani. Il nostro orgoglio italiano sente viva puntura nello scorgere con qual leggerezza si parla dallo straniero delle cose nostre, e quanto superficialmente si studiano. Nè poco mi sorprende e mi accuora che i tanti italiani che per- corron l’ Europa nulla facciano per porre in più chiara luce la lontana non mai scordabil patria. Giusiano Riccr. Compendio d’ un trattato elementare di chimica, del professore Giuseppe Gazzeri. Vol. II. Firenze nella stamperia Piatti, 1828. Fino dal 1819 uscì alla luce quest’ opera del ch. professor Gazzeri , della quale oggi il Piatti ci dà una seconda edizione. Fino dal primo comparir ch’essa fece al pubblico fu ricevuta con applauso universale, e come un libro che si desiderasse per l’istru- zione degli studiosi; e il celebre profes. Pictet ne fece anco per questo titolo onorevole menzione nella Biblioteca Universale di Ginevra . Merito singolare di quest’ opera è certamente il metodo o sistema col quale vi è trattata la scienza; metodo suggerito al- 135 I’ autore dalla ragione e dalla filosofia, e dimostratogli come il solo capace di render proficua ed agevole l'istruzione dall’eser- cizio continuo di dodici anni, ne’ quali aveva pubblicamente e privatamente insegnata la chimica. Dope questo esperimento ei dettò le sue lezioni che costi- tuiscono il suo Compendio, e che a ragione chiamò elementari, destinandole a servir di guida a coloro, i quali ignari affatto della scienza potessero con facilità e con sicurezza giungere a conoscere i fatti, e le ragioni dalle quali i fatti dipendono. A tale oggetto adottò il metodo analitico. Ebbe lo stesso concetto il promotore della moderna chimica elea mentare presentando il suo trattato elementare in un ordine nuovo, ma egli stesso non potè seguire quest'ordine se non in una parte dell’opera. Ma nè il Lavoisier, nè i celebri autori di altri trattati di chimica intitolati elementari corrisposero al titolo dato a’libri loro; e quanto questi sono ricchi di tutto il patrimonio della scien- za, altrettanto sono meno idonei a servir di guida per una facile e sicura istruzione a coloro nuovi affatto per questo studio. Nè lA. dissimulò a sè stesso che arduo era, e forse impossibile, il mandare ad effetto in tutta l’ estensione il suo disegno , e com- prendere tutte le particolarità d’una scienza, quale è oggi la chi- mica , senza allontanarsi il minimo chè da un rigoroso metodo analitico : pure si prefisse lo scopo di non anticipar mai la no- tizia di leggi o di forze regolatrici dell’ azione della materia ; nè di cominciare dal far parola di un numero di corpi e di sostanze sconosciute alla maggior parte di coloro che vogliono istruirsi : ma di partir da quelle cognizioni che sono più comuni a chiunque, e quindi a grado a grado passare alle nozioni dei fenomeni e delle sostanze meno conosciute ; onde chi s’istruisce trovi in certo modo in ciò che sa ciò che crede di non sapere, nel noto ciò che si figura essergli ignoto. Così deducendo dai fatti che conosce nuo- ve conseguenze, acquisti nuove cognizioni d’un ordine più elevato. Così lo studente trova maggiori attrattive nello studio di una scienza , traendo dalle proprie idee le nuove nozioni che va acquistando ; e quasi accorgendosi di sapere ciò che credeva di do- vere imparare. In proposito di che Socrate soleva dire ai suoi scolari , che egli non li ammaestrava, ma che li soccorreva a svolgere ed ordinare le idee che già avevano, facendo produrre ed esporre ciò che sapevano , non essendo già discepoli di lui, ma discepoli della natura. Ma questo metodo rigorosamente analitico non è possibile ap- plicarlo a ogni maniera di scienza, e sembra che sia privilegio 120 delle sole matematiche. Quindi fu necessario al ch. autore l’ al- lontanarsene qualche volta alcun poco: ma lo fece soltanto nei casi ne’ quali non era possibile fare altrimenti. Pure il sig. Pictet trovò che all’ occasione di esaminare i me- talli il nostro professore aveva deviato dal metodo che aveva fatto proposito di seguire, parlando prima di alcuni metalli meno noti generalmente , e quindi dei conosciuti dal comune degli uomini : lo che avvertì nel citato articolo della Biblioteca universale. E tanto è vera la difficoltà, che potrebbe dirsi impossibi- lità , di conservare il rigoroso metodo analitico nel trattare la chimica , che il prof. Gazzeri aderendo all’ autorevole suggeri- mento del prelodato professor ginevrino, si determinò in questa seconda edizione a fare qualche cangiamento nell’ ordine dell’esa- me dei metalli; il che lo costrinse ad altri cangiamenti, i quali, considerati (come ei dice) nel loro insieme, non seppe se ei do- vesse riguardare più conveniente , o almeno più comodo 1’ ordi- ne adottato nella prima, o quello tenuto nella seconda edizione. Facendo il sig. Pictet i dovuti elogi all’ autore (1) e portando (1) Egli cita come un modello d’ esatto ragionamento ciò che il prof. Gaz- zeri scrive relativarieate alle basi metalloidi degli alcali e delle terre . Infatti quelle sole due pagine (211, 212, vol. 1° della 2.a edizione) sono tali da farlo giu- dicare un profondo e lucido ragionatore . Noi, in conferma di quanto dice il dotto ginevrino riporteremo le parole del sig, Gazzeri nella sua lezione XXXI, nella quale dopo di avere coll’ usata sua singolar chiarazza esposti i processi di Davy , di Gay-Lussac e Thenard, e di Secbeck, ai quali la chimica è debitrice della bella serie d’esperienze sulle basi metalloidi degli alcali e delle terve, pro- segue così: « Dopo tutto ciò che ho esposto, cosa dovremo noi pensare della natura chimica degli alcali e delle terre ? ,, « Sebbene penetrato di stima e d’ammirazione per quegli uomini sommi, ai quali deve la chimica la più gran parte del suo odierno splendore , e che sono presso a poco concordi nel riconoscere la natura metallica di tutti questi corpi (ad eccezione dell’ ammoniaca) , senza impugnare apertamente una tal dottrina, ardirò proporre alcune osservazioni , le quali tendendo a conservare ciò che è provato , ed a lasciar ciò che è ipotetico come tale , potrebbero renderla più facile e più utile , specialmente a quelli che , non potendo tener dietro alle sot- tili ed astruse ricerche della chimica filosofica, han bisoguo di prender prin- cipalmente di mira nello studio dei corpi quelle proprietà , dalle quali dipen- dono le più utili loro applicazioni, o gli usi importanti ai quali si destinano ,,. «e Riflettendo io che fra alcuni dei corpi che vogliono indistintamente riguar- darsi come metallici vi sono enormi e sostanziali differenze, e che ,. per esem- pio, ripugna allo spirito il riguardare come d' una stessa indole e natura , da un lato i corpi più pesanti ed i più fissi che sì conoscono, dall’ altro i più leggieri, e quelli per i quali è abituale lo stato aeriforme ; e considerare co- 127 un attento esame sull’ opera di lui, non lo approvò. per avere adottata la teorica dei chimici francesi rispetto alla combustione, me metalli egualmente il platino e l'oro , che l’ azoto e 1’ idrogene , o le sup- poste loro basi, inclinerei ad opinare che non dovesse farsi consistere l'essenza di verun corpo nella qualità metallica , ma che dovesse considerarsi la metal- licità (mi si conceda quest’ espressione) come un modo d’ essere di cui tutti o la più gran parte «ei corpi sono capaci , in certe condizioni non eguali per tutti , ed aversi per uno dei caratteri e delle proprietà secondarie ed acciden- tali dei corpi l’ attitudine a mostrarsi sotto l’ apparenza metallica. ,, € Così lo stato aeriforme o di gas è un modo particolare di esistere, di cui tutti i corpi sono ragionevolmente reputati capaci, sebbene soli alcuni fra essi conservino abitualmente un tale stato , altri non vi restuuo che precariamente , altri in fine non vi giungano mai, o solo con mezzi violentissimi. A_malgra- do di ciò, e sebbene sia assai meglio provata in tutti i corpi l'attitudine a prendere lo stato aeriforme, che la capacità di mostrarsi sotto l’ aspetto me- tallico; pure niuno ha mai imaginato di far consistere l’ essenza di tutti i cor- — pi nello stato di fluidità elastica 0 di. gas, e di far riguardare come modifi cazioni di questo tutti gli altri stati, sotto i quali i corpi si mostrano in natura ,,. ‘: Ho parlato d'apparenza metallica, giacchè se si consideri che fra tutti i caratteri, fra tutta le proprietà , che 6° incontrano nei metalli esaminati collet- tivamente e separatamente , von ve n'è una sola che non manchi in qualenno dei corpi riguardati come metallici, essendovi metalli gravissimi e leggerissimi, solidi e liquidi, fusibili ed infusibili, duri e moll1, tenaci e non tenaci, duttili e non dauttili ec., si dovrà concludere che niun' altra proprietà qualifica ì metalli se non un certo aspetto, il quale in null’ altro consiste che in un particolar modo di rifletter la luce. Di fatti si ha per dimostrata la natara me- tallica di un corpo, quando , tormentatolo in mille guise, 81 giunge a fargli prendere , anche per un solo istante , Ì’ aspetto ivdicato ,,. ‘‘ Sia che 1 corpi vestano quest’ aspetto allorchè, scevri dal mescuglio di qualunque sostaoza diversa da quella che essenzialmente li costituisce, si mo- stiano nella loro purità, sia che ciò accada quando all’ opposte si unisce ad essi qualche principio non ancora riconosciuto , sia che un tale stato dipenda da una particolar disposizione delle loro particelle, 0 da un certo stato elet_ trico , 0 da qualche altra possibile circostanza , egli è certo che i metalli più decisamente tali, possono, salva l’ essenza e la natura loro , perdere e ria- cquistare l’ aspetto metallico, e ciò dipendentemente dall’ unione o dalla sepa- razione, non del solo ossigene, ma talvolta d’ altre sostanze semplici , come del carbonio , del solfo , del fosforo ec., ai quali si trovano spesso naturale mente uniti ,,. “ Da ciò sembrami potersi concludere, che per far riguardare le terre come ossidi metallici due cose dovrebbero dimostrarsi : 1.° che esse contengono un corpo capace di mostrarsi sotto |’ aspetto metallico $ 2,° che nello siato loro di terre questo corpo è unito all’ossigene , non ad alcuo’ altro principio egual- meote capace d’ occultarne le ‘qualità metalliche 3 delle quali due cose niuna fin qui si è potuto dimostrarne ,,. 128 e gli fece rimprovero di avere omesso di far parola della dottri- na delle proporzioni determinate. A questa mancanza ha supplito l’ A. nella presente edizione, avendo infine del secondo volume dato un Breve cenno della teo- rica atomistica, nel quale in poche pagine ha saputo esporre que- sta nuova dottrina colla sua usata chiarezza , in modo da farne agevolmente concepire un idea sufficiente. E sebbene avesse egli omesso di dettarne una lezione a ciò espressamente destinata, non ha mancato di farne vocalmente una lezione negli annui suoi corsi , stimando che non dovessero i suoi alunni ignorare affatto i fondamenti di questa nuova dottrina , la quale per quanto sia bella, e prometta importanza ed utilità, pure a confessione di molti valenti chimici non è ancor tale quale si può sperare che giunga ad essere in futuro. Relativamente poi all’ avere egli adottata e seguita la teorica della combustione , proposta dapprima da Lavoisier e insegnata quindi dai chimici francesi, ci sembra che egli giustifichi vali- damente questa sua adesione, in modo da persuadere de’suoi pen- samenti. Egli avvisa che lo svolgimento del calorico e della luce nella combustione debba considerarsi come un fenomeno secondario e di apparenza, e non come primario e sostanziale. È innegabile che questo svolgimento di luce e di calorico nelle diverse combu- stioni non è sempre intenso in ugual modo ; ma che vi sono di- versi gradi di maggiore o minore intensità, e quindi una mag- giore o minor lentezza di combustione. Ora come fissare i limiti di una combustione rapida, al di là dei quali la combustione cessi d’essere tale per esser più lenta, e meriti per questa ragione d’ essere distinta con un nome diverso? Le condizioni in cui si trova l’ ossigeno, indispensabile in ogni combustione, ora in istato di gas, ed unito ad una gran quantità di luce e di calorico; « Ora, può egli essere ragionevole il definire |’ essenza dei corpi per mezzo di caratteri imaginati o ipotetici , posposti i veri ed i reali ? ,, Alle quali parole il prof. Pictet aggiunge la nota seguente. “ A queste ri- flessioni che ci sembrano giustissime s! potrebbe aggiungere che questa appa- renza metallica è sovente fallace : alcune varietà di mica somigliano all’ oro e all’ argento; lo zolfo unito al piombo allo stato di galena prende la più nota- bile apparenza metallica ; come pure nell’ unione col ferro allo stato di pirite ; e il vetro e l’acqua istessa si ricopre talvolta di uno strato sottilissimo che emula pure l’ apparenza metallica, ,, Biblioth, Universel. Tom. XVI année VI, 1821. p?8* 218. y 129) ora în istato di mistione, come nell’ aria ammosferica ; ora in istato di combinazione e composizione, come nell’ acqua, deve naturalmente influire sulla lentezza o rapidità delle combustioni. Se un ferro infuocato s’immerga in un ambiente di gas ossigene o di aria ammosferica., o nell’ acqua, la combustione sarà nel primo caso rapidissima , e negli altri due casi più lenta. Ma quan- do in tutti tre questi casi risulterà che il ferro ha subìte le stesse modificazioni, come non dovrà dirsi che i cambiamenti in- dotti nel metallo, che si trova divenuto un composto degli stessi principii , essendo gli stessi, la causa non sia la stessa, e che esso non abbia subìto uno stesso ed ugual processo? Ma se una fascina, dice il sig. Pictet, arde con fiamma rapida e vivace, è strano il riguardare come un ugual fenomeno quel che accade nel piombo, che senza vivacità e rapidità impiega un secolo a co- prirsi di un leggero strato di ossido. Questo per nostro avviso vorrà dire soltanto che nel primo caso vi è una combustione tanto rapida e tanto vivace, quanto nel secondo è languida e lenta. Ma a questo il prof. Gazzeri sottilmente risponde. « Fra i molti fatti (egli dice) che potrei citare, ne allegherò un solo , per- chè ovvio , generalmente conosciuto, e da cui emerge l’argomen- to che ne voglio dedurre. Se si accendano due masse notabili di carbone comune , ed anco di quello ricavato da vegetabili mi- nuti e leggieri, più conosciuto sotto il nome di brace, mentre dette masse ardono tramandando calore e luce , niuno negherà es- sere elleno in combustione ». « Per altro, siccome questa si effettua principalmente alla superficie esterna di quelle masse , ove il carbone e la brace si trovano a contatto coll’ ossigene ammosferico ; ben presto lo strato esteriore e superficiale delle masse stesse sarà convertito in cenere ; la quale ricoprendo i susseguenti strati della brace o del carbo- ne, ed interponendosi fra essi e l’ aria esterna, di cui rende me- no facile 1’ accesso , farà che la combustione cominci a divenire più languida e più lenta. Se giunte le cose in questo punto , si abbandoni una delle due masse interamente a sè stessa, e all’op- posto dalla superficie dell’ altra si vada frequentemente rimoven- do la cenere che si forma, e mettendo a scoperto il combustibile sottoposto , ne avverrà che quest’ultima massa in tempo proporzio= natamente più breve sarà interamente consumata e ridotta in ce- nere; lo che non avverrà dell’altra se non in tempo proporzionata- mente molto più lungo. Di più, la massa nella quale la combu- stione è stata più rapida e più vivace, ha dal principio sino alla T. XXXI. Agosto. 17 10 fine tramandato molto calorico , ed anche luce; all’ opposto nel- l’altra, appena è stata ricoperta da uno strato di cenere continuo e non interrotto , ha cessatto affatto di emanare qualunque luce che potesse rendersi visibile anche nell’ oscurità più perfetta : ed a misura che andava divenendo più denso lo strato della cenere, è divenuta anco meno sensibile 1’ emanazione del calorico ; che ad un certo periodo ha cessato affatto di farsi sentire , sebbene durasse tutt’ ora; ed abbia durato non poco tempo dopo, il processo per cui la massa del combustibile è stata interamente ridotta in cenere . . ... Ora domanderò io ; per qual processo di- verso dalla combustione le ultime porzioni della brace sieno state ridotte in cenere senza emanazione sensibile di luce e di ca- lorico ? Aspettando che riesca ad alcuno d’ immaginarlo, seguiterò ad ammettere ne’ due casi una vera combustione , rapida e vivace nel primo, languida e lenta nel secondo ». Nè gli spiacerebbe che la combinazione dell’ ossigene , feno-| meno principale e identico anco in casi in apparenza dissimili, po- tesse distinguersi con un vocabolo diverso da quello di combustio= ne, il quale è solito far nascere l’idea di calore e di luce: ma non troverebbe conveniente il creare tante teoriche diverse di combustione, quanti sono i corpi che con qualche differen za vi soggiacciono. Una duncue sia la teorica: poichè pare ra- gionevole che debba dedursi, piuttosto che da’ fenomeni even- tuali e secondari, dai principali e costanti, quali sono l’unio- ne dell’ ossigene col corpo combustibile, e la sostanziale mo- dificazione di questo corpo medesimo. Osserva inoltre di volo 1’ antore che facendo consistere la combustione nello svolgimento di luce e di calorico , si viene a porrs fra le combustioni molti effetti elettrici, confricazio» ni, pressioni , percussioni , ove interviene emanazione di luce e di calorico, ma niun cangiamento chimico ne? corpi. Non potendo sostituirsi altra voce a quella di combustio- ne, conviene comprendere sotto questa fenomeni simili in so- stanza , dissimili in apparenza. Così i chimici chiamano il dia- mante puro carbonio , sebbene i di lui caratteri esteriori sieno tanto diversi da quelli del carbone comune. L’aver compendiato in parte i ragionamenti del ch. autore avrà tolta loro forse gran parte di quella lucidità ed evidenza, colle quali lî espone. Ma facendo altrimenti sarebbe stato di me- stieri trascrivere molte pagine del suo libro. Dopo il lasso di nove anni, tempo trascorso fra la prima e la seconda edizione di quest’ opera pregiabilissima, era ben 131 supponibile che questa ultima edizione chiedesse di essere arric- chita di copiose aggiunte , e che vi occorressero alcune variazioni per essere, dirò così, a livello dello stato attual della scienza; e VA. ha fatto l’ uno e l’ altro con molta opportunità. Oltre a questo ba data una maggiore estensione ad alcune lezioni, ne ha rior- dinate alcune altre, e corredate tutte di nozioni importanti e relative specialmente alle qualità fisiche de’diversi corpi. Fra queste aggiunte io sceglierò un saggio, onde mostrare con quan- ta chiarezza il nostro profess. esponga non solo i suoi pensa- menti e le sue esperienze, ma eziandio come insegni a porre lucidità ed evidenza nel rammentare le minute particolarità de’ più ovvii fenomeni (2). Dopo aver parlato della lucerna di sicurezza del sig. Davy, della fiamma che è più o meno luminosa secondo che risulta o da sostanze (che decomponendosi abbandonano la parte di materia carbonosa che contengono in composizione), o da soli gas o vapori accesi (come sono nel primo caso li olii, la ce- ra ec., e nel secondo il gas idrogene , i vapori dello zol- fo, ec.); dopo avere indicato che la vivacità della fiamma non è sempre una misura esatta dell’ effetto calorifico , e che forse è anzi talvolta all’ opposto ; passa a dichiarare ciò che riguarda ail’ emanazione infiammabile che si svolge nella decomposizio- ne dell’ olio, della cera, ec. e che accesa costituisce la fiamma. « Vedendosi (egli dice) che 1’ olio, la cera , il sego ed altre simili materie alimentano la fiamma d’una lucerna o d’ una candela , si crede quasi generalmente che tali materie sia- no per loro stesse infiammabili; lo che non è vero. In fatti se si avvicini un lume acceso all’ olio, alla cera, al sego, queste materie non s’ infiammano; anzi se il lume s’immerga nell’ olio, che è liquido per sè stesso, o nella cera e nel se- go liquefatti per calore, vi si estingue. Ciò che arde, ed ar- dendo costituisce la fiamma, sono i prodotti della scomposizio- ne dell’ olio, della cera, o del sego , prodotti volatili, e ve- ramente infiammabili. Parlando a suo luogo degli olii e d’al- (2) A questo proposito il sig. Pictet in una nota al sopracitato articolo (pag. 211) così si esprime, Ho avuto sovente la soddisfazione di sentir pro- fessare il sig. Gazzeri dalla sua cattedra allo spedale di S. M. Nuova con una chiarezza, con un’ eleganza di dizione tanto notabile, quanto è il suo giudicio nella scelta dell’ esperienze , e la sua destrezza nell’ eseguirle. Peccato ! che un complesso di qualità, delle quali di rado avviene che trovisi dotato un istesso individuo, non possa far progredire la scienza sopra un più vasto teatro ! 152 tre simili materie, dirò e mostrerò coll’esperienza che , scom- ponendosi per il fuoco in apparati appropriati, si risolvono nella massima parte in prodotti volatili ed infiammabili. Frat- tanto presenterò una facile esperienza che ognuno può ripe- tere da sè stesso, e che dimostra evidentemente la stessa ve- rità. Mentre una lucerna o una candela ardono con fiamma vivace, si accenda e si tenga in mano così accesa una piccola candeletta. Allora soffiando un poco fortemente sulla fiaccola della lucerna o della candela, si estingua. Avverrà il più delle volte che mentre il soffio raffreddando la massa dei prodotti volatili della scomposizione dell’ olio , ec. estingue la fiamma, dal lucignolo non ancora raffreddato , seguiti ad emanare una quantità di quei prodotti, che sotto la forma d’un filo o stri- scia di denso vapor biancastro va sollevandosi in alto. Allora avvicinandosi prontamente la candeletta accesa a questo fumo o vapore , alquanto in alto, come due o tre pollici sopra il luci- gnolo , si vedrà tosto infiammarsi , e l’infiammazione propagan- dosi d’ alto in basso, dalla cima alla base, comunicarsi al luci- gnolo , che si riaccende. La fiamma non è dunque se non una massa infuocata di materie volatili ed infiammabili, provenienti dalla scomposizione delle diverse sostanze impiegate come com- bustibili. Quando queste contengono fra i loro principi compo- nenti una quantità grande di materia carbonosa, una porzione di essa passando allo stato concreto , sebbene in parti tenuissime, dentro la fiamma stessa , ne mantiene opaco ed oscuro il centro e ne rende luminosissima la superficie esterna o il contorno, per l’infuocamento e la combustione che le particelle carbonose van= no successivamente provando a contatto dell’aria. Le fiamme del puro gas idrogene , dello spirito di vino , ed altre prive di que- ste particelle carbonose non sono nere ed opache nell’ interno e sono pochissimo luminose ,,. . Senza stare ad esporre i soggetti delle cento lezioni che formano questo compendio, crediamo di dover notare , secondo la mente dell’ A., che la 95° e 96° essendo un’ epilogo delle antecedenti, e riassumendone i soggetti coll’ istesso ordine col quale sono in queste trattati, esibiscono in poche pagine un prospetto. de’ fatti principali che costituiscono la scienza, i quali dipendendo gli uni dagli altri, ed essendo connessi fra loro con un ordine regolare e continuo , non avviene di trovar mai supposta cosa alcuna che non sia stata fatta conoscere. La lettura di queste due lezioni fatta attentamente e senza pre- , venzione da. coloro, che conoscendo la chimica si ponessero 133 per un momento nel caso di chi la ignorasse, si persuaderan- no che l’opera del prof. Gazzeri è tale da rendere, come egli erasi prefisso, veramente elementare , semplice e facile , per- chè ordinato, 1’ ammaestramento degli studiosi. Ed ha ben ra- gione di attribnirne in gran parte il merito al metodo o siste- ma da lui adottato: ma chiunque dovrà attribuire all’ A. il me- rito di avere adottato quel metodo o sistema d’ insegnamento , il quale non poteva adottarsi se non da una mente perspicace e nutrita dalla più sana filosofia, nè mandarsi ad effetto se non da chi avesse presente in tutta 1’ estensione la scienza e le relazioni di essa, e si sapesse porre nel caso d’ ignorarla; e non conoscendola la volesse in nn certo modo creare, o im- pararla dal gran libro della natura. G. Gromi. RIVISTA LETTERARIA. Bvowxpermonre e gli Aveprr. Tragedia di Curto Marenco pad Cera. Torino Gius. Pomba, 1827. Bvownpermonre Bvowpermonti. Tragedia di Awcrrica Parrr. Livorno 1827. Il fatto è notissimo. Buondelmonte, già sposo a una fan- ciulla degli Amedei, vede una de’ Donati, mostratagli dalla madre, e a lei si promette. « Quest’ offesa, dice saviamente il +» Pignotti, ai dì nostri finirebbe coll’attirare il disprezzo sopra un » giovane leggero; nè altra pena si correrebbe che 1’ universal » condanna d’ uomo senza carattere: ma non era così in que’tem- » pi di costumi feroci e sanguinari » (1). Gli Amedei color pa- renti uccidono Buondelmonte: e questa fu la cagione e comin- ciamento (2) delle due sette, Guelfa e Ghibellina, in Firenze. « acciocchè 1’ Italia, mancate le inondazioni barbare, fosse dalle » guerre intestine lacerata ») (3). Il sig. Marenco, lasciatosi ispirar dalla storia, compose una tragedia , che non ha la bellezza delle unità, ma ne ha molte ben più care ad ogni uomo di senno. Egli è pure a dolersi che (3) Stor. Tosc. L. IN, c. 4. {2) Villani ). V, c, 38, (3) Machiavelli ), I, 134 lo stile sia, in tanta verità e profondità di sentimenti, quasi sempre incolto ed improprio ; l’arte del numero nulla. Con tuttociò noi crediam questo un lavoro importante, e degnissimo d’ incoraggiamento e di lode. Ecco il sunto. Buondelmonte torna a Firenze da un viaggio, ritrova in una strada l’ amico Tedaldo , e gli confessa il suo amore per Tole Donati. Questo dialogo in istrada , queste confidenze appena tornato dal viaggio , hanno troppo, a dir vero , del classico. Era ben facile dare ad intendere altrimenti lo stato dell’ animo di Buondelmonte. Giunge il fratello della sposa, l’Amedei; è freddamente ac- colto dal Buondelmonte ; va a casa; e passando, dice con indif- ferenza alla sorella: il tuo sposo è in Fiorenza : nuli’altro. Trat- to di natura , notabile. La fanciulla cade svenuta : svenimento che ha troppo della polvere teatrale. Il far che la fanciulla ten- ga dietro al fratello , confusa tra la gioia, la maraviglia , il ti- more, e la curiosità, sarebbe cosa più vera e perciò più efficace. Eccoci già bene innanzi nell’ azione: il prim’ atto non è, come nelle tragedie classiche , un secco racconto. Nell’ atto II, il Buondelmonte in sua casa, sta parlando fra’denti, della sua nuova amante : viene Tedaldo, e lo consiglia d’ andar almeno a vedere la sposa: egli va; e a poco a poco le fa comprendere ch’ è innamorato d’ un’ altra . Sopraggiunge il fratello, s’accorge di ciò che è seguito, e minaccia lo sposo. In que- st’'atto abbiam tre soliloquii: e codesta manìa di parlar soli sa trop- po del classico. Ma le due scene del Buondelmonte con la fanciul- la, e del medesimo eol fratello di lei, contengono bellezze tanto più vere , quanto pajon più semplici. Parrà forse a taluno troppo | scortese questo Buondelmonte, che aspetta le preghiere dell’ami= co per andar a vedere una misera fanciulla che l’ ama. Ma se il poeta l’ avesse dipinto più tenero , avrebbe falsato il carattere del tempo e del fatto. Buondelmonte mostrò veramente di sprezzar la Amedei , preferendole un’ altra: a questo dato della storia dee ‘ tutto armonizzare il disegno della poesia ; non lasciarsi portare alla più goffa delle inverisimiglianze per non so quale smania d’un Perfetto ideale. Se il Biuondelmonte non avesse veramente violato un dovere, e violatolo in modo offensivo agli Amedei, questi non l’ avrebbero ucciso. Se dunque voi mi sdolcinate il carattere del- 1’ offensore , io v’ imporrò che ne trasmutiate la pena: che non I ammazziate. Nel terz’ atto la fanciulla Amedei vaneggia d’ amore. In altra 135 stanza il fratello co’suoi parenti giura vendetta, e prepara la morte del Buondelmonte, intanto che questi in sua casa prepara le nozze con Iole , e sente il rimorso del suo mancamento. Il delirio della fanciulla, sebbene rammenti Ermengarda, ha di bellezze sue pro= prie. La scena della congiura è la più profonda del dramma. Nel quarto, la fanciulla muore. Buondelmonte che, per fuggi- re gli odii, s’ era ritirato in contado , viene in città travestito, e ne vede l’ esequie. L° Amedei lo adocchia , vorrebbe inseguirlo , ma è trattenuto. Buondelmonte ritorna dalla moglie in campagna, € si mostra turbato di rammarico e di rimorso.— La scena dell’ago- nia, sebbene l’ idea ne sia tolta dall’Adelchi, e sebbene sia strano che la fanciulla muoja sulla nuda terra, è pur bella e d’ un effetto suo proprio: forse maggiore in iscena che quella dell’ Adelchi, perchè più breve, meno uniforme nel tuono, e rinforzata dalla pre- senza de’congiurati che parlano più tragico delle Badesse. Il poeta manda Buondelmonte in contado per farlo venire appunto all’ora delle esequie dell'infelice sua sposa : pur questa situazione è di gran forza , e non meno tragica dell’ altra simile di Clavijo nel Beaumarchais di Goethe. La scena di Buondelmonte con Iole è bellissima. Nel quinto; l’Amedei, preparato a vendetta, trova un Monaco che gli consiglia la pace: egli lo confuta in un soliloquio : s’ incontra nel Mosca che gli annunzia essere il Buondelmonte tornato a stabi- lirsi in Firenze. Questi esce di casa dopo un colloquio con la moglie, passa dal Ponte Vecchio; è trafitto da’congiurati: e muore. Il Pode- stà poco appresso passa di quivi, e si sforza di ristabilire la con- cordia con gli ordini suoi. — La scena del Monaco non è pun to legata col resto , e parrà una stranezza romantica. Preparata meglio , forse non parrebbe sì strana. L’ avviso dato dal Mosca all’ Amedei che il Buondelmonte è in Firenze ; è freddo e intem- pestivo, e aggrava l’ azione d’ inverisimiglianza ; perchè, se poco dopo lo dovevano trucidare , dovevano ben sapere ch’ egli è già in Firenze. Siamo al dì di Pasqua, nè, in quel giorno appunto, avrà il Buondelmonte abbandonato il contado. Così le spiegazioni che dà questi alla moglie sui motivi della nuova sua risoluzione, paiono più fatte per lo spettatore che per l’ azione : così troppo lungo è il soliloquio del Buondelmonte alla statua di Marte. Par che aspetti che vengano ad ammazzarlo. Queste son lievi mende , che possono facilmente levarsi : ma il fordo dell’ azione è ben còlto, e la verità storica ben fecon- data. In un punto, ma essenziale, io la trovo violata con dan- no della verisimiglianza , ia quale dovrebbe alfine comprendersi 130 non poter essere cosa contraria alla verità. Narra il Villani, che al Buondelmonte fu dalla madre mostrata la Donati , e ch’egli incon tanente la promise e sposò a moglie. Il Machiavelli, malignamente di suo capo soggiunge: « considerato, il sangue e la dote non essere » inferiore a quella di colei che egli avea tolta. » Certo è intanto che il fatto del Buondelmonti venne piuttosto da istantanea debo- lezza che da infedeltà meditata (4): e questa circostanza lo attenua di molto. Che tra la promessa e le nozze ci corresse un intervallo, io lo credo: nè voglio far colpa al poeta dell’aver riserbata la celebra zione del matrimonio al terz’atto del Dramma. Solo mi dolgo ch'egli non abbia legato il giovane con la sacra promessa di sposar la Donati , e non abbia così in qualche modo dato un pretesto al- l’amore di rompere più francamente il primo legame contratto con la Amedei. Più : la storiaci afferma che, anche prima di questo fatto , » assai erano le sette tra nobili e cittadini , per cagione delle bri- » ghe e questioni della chiesa allo imperio (5) contuttochè occulta » mente (6) ,,. Il poeta ha negletto di mostrarci nel corso della tra- gedia i germi delle dissensioni avvenire: e solo al terz’atto entrò di lancio a far proporre dai congiurati la cosa, d’un modo stranissimo. L’Uberti dichiara ai compagni ch’ e’ son Ghibellini tutti senza saperlo ; e spiega che voglia dire essere Ghibellino : gli esorta dun- que non solo a trarsi addosso de’ guai con l’ammazzare il Buon- delmonte , ma ad alzar la bandiera d’ una setta, il cui nome istesso è ai più sconosciuto. Conveniva per tutto il Dramma di- pingere a forti colori la perpetua , necessaria , profonda discor- dia de’ nobili con la plebe: conveniva a que’ Buondelmonti che della fazione popolare doveano esser capi, porre intorno una. schiera d’ nomini accanitamente gelosi de’ popolari diritti ; non piantarlo lì solo, e tutto pieno dello sciagurato amor suo: non parlar sempre in tuono profetico de’ Ghibellini e de’ Guelfi av- venire, e tacere degli odii presenti. Il Malaspini , il Villani, il Machiavelli, noverano molte delle famiglie poi datesi all’ uno o all’altro partito; il Sismondi somma le Ghibelline a ventiquattro , le Guelfe a quaranta (7). Talune di queste giovava pur presentare ; e così conveniva dar a conoscere come, essendo l’Amedei l’ offeso , gli Uberti pur di- (4) Lo provano le parole di Daute, Parad, XVI: per gl altrui conforti. (5) Villani 38. (6) Id. 39. (i) Cap. XNI. 13 ventassero i capi di parte Ghibellina; rappresentandoli cioè Ti la più potente famiglia dell’ altro partito (8) , come quelli che fin dal secolo XII tenevano attizzata la discordia in Firenze (9). Nè naturale ci parve quel fare che i congiurati risolvano la vendetta di sangue, senza pur rammentare altre vendette men gravi. Il Villani dice ch’ e’si congiurarono insieme di batterlo 0 di fedirlo; il Malespini, di fargli vendetta o vergogna (10). Troppo presto dunque pronunzia il Mosca la fatale parola; e troppo pre- sto la intendono i suoi compagni. L° A. riposò forse sull’ affer- mazione del Machiavelli che dice: « conchiusero che questa in= » giuria non si poteva senza vergogna tolerare , nè con altra » vendetta che con la morte del Buondelmonte vendicare.» Si noti però, che quì dice corchiusero, il che non indica essere stata quella la prima proposta. Queste cose giova osservare , ac- ciocchè si conosca come la violazione della verità storica condu- ca alla inverisimiglianza del disegno, e alla imperfezione del con- cetto poetico. Quanto alla catastrofe, io non vorrò portare tant’oltre l’amore della verità storica da pretendere che il Buondelmonte debba ve- nire in su uno palafreno bianco: ma desidererei bene vederlo ve- stitonobilmente di nuovo di roba tutta bianca. Anche la circostan- za del cavallo però , accrescerebbe, bene rappresentata , l’ orrore della catastrofe : a vedere lo Schiatta degli Uberti che lo atterra giù ; e il Mosca e Lambertuccio degli Amedei che /o assalgono e fediscono; e Oderigo Fifanti che gli sega le vene (11). Il poeta fa che l’ultimo a ferire sia 1'Amedei: ciò non è verisimile. La statua di Marte, appiè della quale e’fu trucidato, era 0g- getto di vecchia superstizione in Firenze; e poteva dar luogo a poesia più profonda (12). Invece di nresentar Buondelmonte solo appiè della statua , non era egli più naturale farlo passare con molti di quelli che in dì sì solenne dovevano aggirarsi di quà e di là dal ponte; farlo trafiggere nella costoro presenza; e così presentare un altro quadro storico di somma efficacia, la città corsa ad arme e a rumore? (13) Si rammenti che la roblesse floren- (8° Pignoit. (9g. Lami lez. XV. (10) C. 164. (11) Villani. (12) Vedi 1» poetiche parole de! Villani. (13) Id. .T. XXXI. Agosto. 18 138 tine avait réglé jusqu’alors seule la république (14). Si pensi allo sdegno che nella fazione del popolo deve avere eccitato quel fatto de’ nobili. Il n. Poeta ci espone fedelmente un omicidio commesso per privata vendetta, ma non un omicidio, cagione ed effetto di civili rancori. S’ egli avesse voluto mostrarci il principio della popolare sommossa, allora la venuta del Podestà sarebbe più desi- derata e opportuna. Questa figura del Podestà parrà certo agl’ ignari della storia, figura ridicola: ed è sapientemente collocata dall’A. n. quì in fine. Il Podestà, ch’era allora Gherardo Orlandi, era un gentiluomo fore- stiero, arbitro della giustizia criminale e civile , chiamato di fuori per cansare a’ cittadini 1’ odiosità del ministero , e liberare i sud- diti dal sospetto d’ essere giudicati secondo l’impulso delle civiche passioni. Il vederlo apparire sopra il cadavere del Brnondelmonte, e, lui forestiero, comandare la concordia a’cittadini, è spettacolo degno della vera tragedia. La signora Palli di tutto questo tesoro di Poesia storica non degnò profittare . Fece più: cambiò la fanciulla Donati in una vedova , che col fingere d’ammazzarsi, costringe il Buondelmonte a sposarla. Lo stile di questa rara donna è certamente più ter- so, il verso più armonico che non sia nella tragedia del ch. Pie- montese : ci ha de’sensi ben còlti, e in donna mirabili. Questo passo n° è prova : Mosca ..... Italia è in fiamme: Cresce, dilata il vasto incendio : in armi Sta Lombardia, che di ragion l’ usbergo Fragil conosce , e a Federigo incontro Sua libertà veste di ferro. In armi Sta Roma anch'essa, Ghibellina in vista , Ma col cader d’ Ottone , in cor tornata Guelfa qual pria. L’ altre cittadi e i Prenci Di minor possa , alle lombarde genti O alle tedesche s° affratellan : regna Discorde spirto nel recinto breve D’ogni castello: e voi sognate intanto L’ età dell’oro entro Firenze. Lorenzo Il sogno Ond’ io vaneggio, egli è d’ Italia intera La salda lega. D’ affacciarsi all’ alpe , (14) Sismondì. 139 Per vagheggiarla a gran ventura avrebbe Il temuto straniero , ov’ ella stesse In sua tremenda maestà raccolta. Ma invan natura , veneranda e bella La pose in soglio: a vegetar nel limo Dannò sè stessa ; e del vigor natìo Spende gli avanzi squarciandosi il grembo. Sol Lombardia di nobil guerra spiega Vessillo al vento : e qual, d'Augusto , o Roma, Servir, la scelta a comperar col sangue Non s’ affatica; m° a serbarsi immune D’ ogni servaggio.... Del restante, la giustizia c’ impone di dichiarare che il, ve risimile dalla signora Palli non è stato più rispettato. del vero. Rivolga ella il suo facile e coltissimo ingegno all’ animosa espe- rienza. di quelle dottrine, che sole ormai possono ricondurre, le arti della parola allo smarrito lor fine : e s’aspetti congiunta alla lode e alla stima, la riconoscenza de’ saggi. K.K,}, Dell’ educazione. Trat. di mad. Campan. Trad. di L. Farren. Milano, tip. Fontana. Ecco un di que’ libri che provano quanto in tutte le umane cose l’ esperienza prevalga al sapere. A tutti 1 padri, a tutte le madri rendono raccomandabile questo trattato , la verità e la finezza di molte osservazioni , l’ utilità di molte pratiche; la soa- vità dello spirito , la schiettezza del tuono. Non è già che soven- te l’ottima istitutrice non si lasci dominare dalla memoria di con- suetudini ormai non conformi al tempo nostro ; e dal desiderio di tutto ridurre , se non a_ sistema , a regola definita. In un ar- ticolo di rivista noi non possiamo prendere l’ opera intera ad esame : ci basta, così per saggio , accennare nel primo capitolo un’ omissione, che non è certo;da imputarsi a colpa dell’autri- ce; ma che pur giova notare. A Alle ragioni che Rousseau con tanta efficacia e Mad. Campan con molto affetto , adducono del dovere che ad ogni madre corre d’allattare i suoi parti, tre se ne aggiungono d’ importantissime. I.° La qualità del latte succhiato influisce direttamente sulle qualità del temperamento, del carattere, dell’ingegno. II.° S’egli è vero che l’educazione incomincia dalle prime impressioni che fanno 140 gli oggetti esterni sul senso , il far dopo alcuni mesi passare il bambino dalla casa della balia alla casa materna, altera in modo le nascenti sue idee, confonde i giudizii da lui col sentimento concepiti delle cose e delle persone ; che lo sviluppo della mente non può non riceverne o danno od indugio. II.® S’egli è pur vero che le prime impressioni della vita dovrebbero non essere abbandonate al caso , ma regolate, condotte in modo da disporre la mente e l’ affetto al retto giudizio delle cose, questa tanta amorevolezza e intelligenza che 1’ educazione delle fasce richie- de, non può nemmeno imaginarsi nella mente e nel cuore d’una povera estrania. Ne’ primi anni della vita, le cure de’ genitori si restringono tutte al corpo ; e son per lo più queste cure me- desime , che fanno germogliare que’ vizi, che poi si credono in- nati nell’ uomo. E poichè siamo in su questo dell’allattare , rammenterò l’opi- nione chio sentii con assevèranza annunziata da alcune donne: Vingegno trovarsi più pronto in chi è stato slattato più presto. Pa- recchi fatti da me conosciuti comprovano questa osservazione che a molti parrà ridicola, ma non a coloro cui non è ignota la mira- bile influenza del fisico sul morale dell’ uomo . Gioverebbe in= tanto osservare , paragonare , dirigere le esperienze ad un fine. All’incontro, nella prima educazione tutto è operato così sbada- tamente e alla cieca, che l’istinto de’bruti par quasi più sollecito e più sapiente dell’ umana sensibilità e previdenza. K.oW. Dizionario della geografia comparata , cioè 'V antica colla mo- derna., e la moderna coll’ antica. Diviso in due Parti. D’A- nonimo. Milano tip. Manini 1827. Ecco com’io concepiva un dizionario di geografia compara- ta: Dati i varii nomi che in varii tempi ebbe un luogo, accenna- re i varii popoli che 1’ abitarono ; e i principali avvenimenti on- d’ esso fu campo. Così il dizionario di geografia comparata, nella eloquente sua brevità, sarebbe la storia delle migrazioni de’ po- poli; soggetto importantissimo , e non bene considerato finora $ darebbe quasi la base e la scena su cui l’edifizio storico s'è ine nalzato , su cui passarono gli storici personaggi. Conviene ajutar la memoria, spezialmente de’ giovanetti, attaccando i fatti ad un luogo ; e 1’ aridità del'luogo coprendo con la mole de° fatti. L'A. non volle altro che offrire 1’ equivalente moderno alle denomi- nazioni dell’ antica geografia: e di siffatti articoli, di due versi 141 ciascuno , le due parti unite insieme , ne contengon presso a se- mila. Omise l'A. di notare le varietà che in varii tempi e da va- rii popoli ebbe il nome del medesimo luogo; e a un solo nome an- tico contrappose un solo corrispondente moderno : dove ognun sa che, fra gli Antichi stessi, sovente con altro nome chiamavano un luogo i Barbari, con altro i Greci , i Romani con altro. Omise al tutto molti luoghi de’ quali l’ antico nome è già noto, ma forse non sarebbe sì facile riconoscere quello che gli corrisponde oggidì, per non essere ben conosciuti i confini che davano gli An- tichi allo spazio sotto quel nome compreso , o per altre ragioni. Omise anche parecchi, de’quali i Geografi danno il sinonimo; co- me i Monti Ceraunii, che sono un ramo del ‘Caucaso al setten- trione della Mingrelia ; i Coraxici , che dividono i Circassi da- gli Abassi ; gl’ Ippici nella Circassia ; oggidì Busch-Tau ; 1’ Ara- gon di Strabone, ora Arakui, fiume alle porte Caucasee . Fa- cilissimo al giornalista è il fare ad un’Opeta di simili aggiunte ; ma tanto più dee 1’ A. cercar d’ evitarne la necessità + Ne’ no- mi poi ch’e’ riporta, dee almeno porre maggiore esattezza: non de- finire gli Aborigenes (o Aborigines) nazione antichissima dell’Ita- lia, onde trasse origine il popolo latino ; non Absorus , una delle isole adjacenti alla costa i/lîrica della Liburnia o della Dalmazia in Europa: non omettere che due sono le città che portavano il nome di Abellinum, due i luoghi che d’Abyla o d’Abila ; non omettere 1° Abella , o 1° Avella che diè il nome alle noci Avelline o Avellane , acciocch’ altri non creda che Abellinum ne sia la patria ; finalmente , in opera di cui l’esattezza tipografica è parte integrale , sostituire Abellinum ad Abbellinum, e Abantias al- l’Abantis ; aggiungendo che Abantias, per Eubea, or Negroponte, è voce poetica, e rammenta idee favolose. Noi dobbiamo però rin- graziare l’ A. d’ averci offerto col suo lavoro 1’ elemento e l’ idea d’ un buon libro. K. X. Y, Di un dipinto di Firrrro Acricora. Descrizione del co. Ar. Car ri. Estratto dal IV. Vol. delle Mem. Romane di antichità e di Belle arti. Pesaro 1828, tip. Nobili. Egli è pur degno d°’ attenzione lo spettacolo che presenta qualche cittadetta d’ Italia: d’ una gentilezza , d’ una cultura , d’ un amore del Bello, nella tenuità de’ suoi mezzi, ammi- rabile: intanto ch’ altre e per posizione e per grandezza e per agi più fortunate, languiscono in una' certa barbarie intellet- 142 tuale, che, se non fosse attestata da’ fatti, parrebbe incredibile. Tal città ch'io non nomino, popolata d’ ottomila abitanti, e ricca sì da mantenere al servigio di private famiglie ben trenta carrozze, conta per tutta letteratura uno o due latinisti : all’ incontro Cre- mona, Pesaro, Rovereto stessa , nell’ angustia di lor circostan- ze, vantano, quella una gioventù tutta accesa dell’amore di studi indipendenti e gentili; questa una schiera di scrittori eleganti, quali non potrebbe vantarli tal altra città ben più illustre ; 1’ ulti ma, un’ accademia, piccola , è vero, ne’ mezzi e ne’ fini, ma onorata da nomi parte noti all’ Italia, parte degnissimi di mi- glior fama e di più grande teatro. Ma Pesaro tra l’altre me- rita oggidì singolare considerazione per quella gentilezza e di- gnità di sentimenti e di stile , che v’ ha lasciata in retaggio il buon Perticari. E anche questa breve gentilissima descrizione n’ è prova ; in buono e in mal senso. Io vo? dire che a quella di- gnità ed eleganza va spesso congiunta qualche improprietà e affettazione ; venente dal troppo voler trasportare nella lingua scritta le scritte eleganze , piuttostochè le parlate. Quando il sig. co. Cappi comincia con dire: « Allorquando incontra veder » cosa moderna che rende immagine del sovrano sapere degli an » tichi» subito viene alla mente la frase di Dante (Inf. XXI ) Com’ egli incontra che una rana rimane: e 1° altra (Purg. IX.) Tale immagine quivi mi rendea — Qual prender si suole — Quando a cantar con organi si stea . E così quand’ egli escla- ma : oh quanti affetti ne incuora! Certo egli rammenta la frase dantesca (Purge XII) Lo tuo ver dir m’incuora — Buona umiltate, e gran tumor m’ appiani. Non già che portar nella prosa le frasi di Dante sia sempre cosa ridicola: ma incontrare per avvenire ; incuorare per porre in cuore ; rendere immagine per portar somi- glianza , son modi , spezialmente alla prosa, insoliti, epperò stra- ni. E questo difetto (egli è necessario assolutamente il notarlo a disinganno di certi poveretti che, ben lontani dalla semplicità dell’a. n., si credono con lo sforzo delle frasi Dantesche rinfran- care la debolezza del vuoto ingegno) questo difetto, io diceva, anche nell’ ottimo Perticari è frequente: quando Dante egli chia- ma quel santo petto (Apol. Cap. I.); frase nella poesia bellissima (Purg. I.), quì affettata e di più ridicola, perchè tutti sanno la santità del pettodi Dante Alighieri: quando dice vista viva, una vi- sta acuta (Cap. II.), modo ambiguo che Dante stesso non avrebbe forse adoprato se la rima non era (Inf. XXVIII): quando dispetto sostituisce a disprezzo (Cap. II.), latinismo all’età di Dante ancor vivo (Inf. IX. Purg. X). E questa negligenza perpetua della lin- i 143 gua viva; questo amore soverchio delle scritte eleganze e d’una gravità troppo discorde dal tenue soggetto , trae sullo stile del medesimo Perticari la macchia gravissima della improprietà: chè nessuno vorrà dir propri (per non uscire da’ primi periodi della citata apologia ) i modi: trovatore d’ un’ arte ; torre la stanza per esiliare ; e tant’ altri più strani ancora. Questo s’intenda notato, non per ismania di apporre alla fama d’ un uomo rispet- tabile pel suo carattere e per le sue sventure, ma solo per di- sviare dal torto sentiero coloro che, secondo le dottrine di lui, vorrebbero far dell’ italiano una lingua quasi morta, da impa- rarsi nelle grammatiche , ne’ dizionari, e ne’ libri de’ Classici. K. XY. Genio del Cristianesimo, di Czavzavsrianp. Nuova versione sulla sesta ed. parigina di L. Toccacwr Brescramo. Vol. IV. Milano tip. Fontana 1827. Le lodi soverchie e i soverchi biasimi profusi a quest’Opera si potrebbero, io credo, conciliare , spiegare, e ridurre al giusto lor termine, chiamandola un’ opera di circostanza. Non parrà certamente ingiurioso il titolo aj chi considera che tutti quasi i libri buoni, od almeno le idee luminose e feconde in. quelli dichiarate e distese, balzarono, a dir così, o dall’ attrito delle opinioni contrarie , o dall’ impulso, qual ch’e’si fosse, d’ un affetto immediato , potente sull’ anima dell’ autore. I libri al- l’ incontro dettati dalla fredda meditazione , e dagli astratti bisogni dell’ arte ritengono quasi sempre la freddezza , la inde- terminazione , l’ oscurità dell’ origine loro; e quand’ anche sien ricchi d’intrinseci pregi, non giungono mai ad eccitare negli ani- | mi quell’ affetto presente , subito, vivo, ch’ è quasi l’ eco della pratica verità e della universale bellezza. Se l’opera di Chateaubriand crebbe in fama sì bella, ciò significa ch’ell’ha indovinato un bisogno del secolo. Ma quel medesimo fine che la dettò, perciò appunto ch’è un fine di circostanza, ne rese l’esecuzione in molte parti imperfetta. L’A. intendeva di dare alle prove della religione un aspetto ameno e piacevole: nè ciò potea farsi senza ometterne molte: onde viene al suo libro quel far leggero che spiace a’ pensatori, dà baldanza agli Scettici. Inoltre , que- st’ amenità ch’ è lo spirito di tutto il libro , par sovente accat- tata per lusingare la debolezza de’ lettori corrotti; giacchè tutti sanno che le bellezze del cristianesimo non son già le gaie bel- lezze sensibili della religione pagana: son le bellezze severe, ad profonde , de’ pensieri sublimi , de’ vasti affetti, son bellezze d’ un ordine superiore all’ umano. Quasi dimentico di questa ve- rità ; il celebre A. fece un lavoro, per ismania di fioritura, trop po giovanile , e quasi lussuriaute di superficiali ornamenti. Ma negargli poi, come alcuni fanno, una mirabile vivacità d’ingegno, e talvolta un’ originale delicatezza d’affetto, gli è un condannare troppo duramente sè stessi. La muova traduzione è d° assai migliore dell’ altre: disin- volta, accurata, non inelegante, quasi tutta italiana. Solo le manca quella freschezza di colorito che richiedea l’ argomento ; e quella proprietà filosofica che rigetta, come inesatte , frasi si- mili alle seguenti: colmar di disprezzo (p. 3.); culto nato dal se- no della barbarie (p. 8.); dar bando a una paura di pusillani- mo (p- 9). Le note dal ch. Trad. aggiunte (V. II, p. 7,9, 11, e al trove) per difendervi i nostri poeti, dall’ A. francese troppo leg- germente biasimatî, ci paiono leggiere anch’ esse. Gl’ Italiani ammirano troppo le glorie loro: ed è fors’anche perciò, che gli stranieri con più d’ ardire le sprezzano. K. X. Y. Della medicina di Avro C. Corwxetro Cerso L. VIII. Volgariz- zamento di G. A. Der Curappa. prof. di medicina pratica nel- l’ univ. di Pavia. Milano, Silvestri 1828. Nella Bibl. Scelta di opere greche e latine tradotte. I trattati di scienza antichi non giovano per lo più che alla storia della scienza medesima. Alcuni principii, converrebbe, è vero, ri- porli nella luce della moderna coltura; ma tradurre le opere intere, non sembra utilissimo. Dico che alla storia della scienza giove- rebbero tutti gli antichi trattati; ed aggiungo che la storia lette raria , in tutte quasi le parti sue , ‘pare a me ancor bambina ; perchè troppo più si cura il novero materiale de’libri, e l’estrat- to , e la Biografia degli autori, che non lo spirito loro, e la via dall’ umano ingegno tenuta negli avanzamenti della scienza , e gli effetti che quindi provennero alla civiltà universale . Tutto in molte storie letterarie è ristretto nei limiti d'una erudizione ari- da ed esangue; tutto, se pur v’ ha de’principii superieri, si ri- porta alla opinione dominante dello storico, il cui sistema si fa quasi centro ai gran movimenti che intorno alla verità fecero in tutti i tempi gl’ ingegni più luminosi e più vasti. Ma se la traduzione d’ un’ opera scientifica antica si vuole che a qualche modo riesca giovevole, convien corredarla di note, 1Sa le quali accennino ciò ch'è in quella di vero o di falso, di giusta- menteo ingiustamente ritenuto da’moderni, o abolito. Il sig. Chiappa awrà forse adempiuto quest’uffizio ne’suoì discorsi Celsiani; ma quì, aranne qualche brevissima lode (p. 299-301-316 ec.), non c'è ve- stigio dì critica. Talvolta il ch. trad. dichiara le voci da Celso ado- prate in senso diverso dal corrente : e ben fa (p. 280, 293, 304). Ma potev’ anche dichiarare quelle voci d’ antico uso , che i più de’ lettori d’ oggidì non intendono , come acetadulo , ciato, emina. Talvolta lo fece, (p. 236-203-265): e ciò dimostra ch' egli stesso di tali dichiarazioni ha sentita l’ utilità. La traduzione è accarata , e di fedeltà e d’eleganza. Quanto alla prima si potrebbe notare una qualche inesattezza , qualch e sbaglio fors’ anche (p. 8 lin. 14, 15). Quanto alla seconda , qual- che affettazione; come avvallare acqua (p. 19), speme (p. 76), seroare una rezola(p. 89); e qualche improprietà : come attutare il sudore (pag. 26); congressi venerei (pag. 34); tenghino (pag. 88 ed altro- 1 we spesso). Glì è un lavoro del resto, quale da pochi tra’ moderni può farsi : e quanto all’ utilità sua , l'occasione che lo fece intrapren- dere n'è piena scusa ; com’ io intesi da un valentissimo medico concittadino del Chiappa. a K. X. Y. Elogio storico del co. Css. Vaxrura, march. di Gallinella, Par- migiano, scritto da Grossrrz pr Lama. Parma, tipografia Bo- doni 1828. Nato nel 1741 , morto nel 1826, la sua vita fu quasi tutta ne’ pubblici uftizii. L’ autore dell’ elogio non fa ch’ esporre ì fatti e citare le parole medesime del lodato, attenendo la promessa che fece nel titolo, d’un elogio storico , sempre, fuorchè ‘nel princi- pio e alla fine : dove s’ abbandona un poco al tuono dell’ Elogio declamatorio , o poetico. Egli è pure un vergognosa rimprovero al morale carattere della mostra letteratura , questo titolo da’ più saggi adottato ; d’ elogi storicì : quasichè d’ altri elogi che di storici si potesse onorare la memoria de’ passati. Il classicismo aveva intruso non poco del suo ideale fin nell’ umile prosa; e l’ ideale in moltissimi elogi parea stare a maraviglia; perchè la nuda verità sarebbe paruta al pinto dell’ umile prosa. Il ch. A. ben fece ad appagarsi di fatti. Da que’ fatti , e dalle T. XXXI. Agosto. 19 140 stesse parole dell’ ill. defunto, ciascuno può trarre le conseguenze che son più conformi al proprio sistema: e quest’è il vero modo di contentar tutti, e di conservare la propria dignità .. Giacchè le lodi, anche vere , se modellate sul conio dell’ adulazione, sono sospette e spregevoli. Abbiamo indicato che il libro esce da’ tipi Bodoniani: sarà dunque inutile aggiungere che l’ edizione è magnifica. K. X. Y. Lo scisma d’ Inghilterra e le altre operette di Berw. Davawzari Bosricai gentiluomo fiorentino. Con un discorso di Frawcx- scantonIO Mori sopra la vitae gli scritti dell’ autore. Prima edizione Senese più completa di tutte le preced. — Tip. Rossi. All’ Insegna della Lupa, 1828. Ben fece il Rossi a raccogliere tutte insieme le operette d’uno scrittore, il cui stile; a’ dì nostri particolarmente , diventa de- gnissimo d° attenzione; in tanto amore di prolissità, che già pare fatta compagna indivisibile alla gravità e all’ eleganza . Queste operette son d’ argomento storico , economico , agrario , faceto ; domestico , letterario. La prima, lo scisma d’ Inghilterra, è commendevole per la veracità ; sebbene l’ omissione di certe circostanze vitali; e di tutta la parte politica renda l’ intera narrazione non pur morta ma languida ed inesatta. Que’passi della Scrittura, citati non bene a proposito ; quelle considerazioni, sebbene molto parche, che lo storico v’ interpone; quelle poche frasi triviali che movono a ri- so, son difetti da attribuirsi, piuttosto che ad altro , al luogo ed al tempo in cui visse quella mente rettissima . Contempo- raneo e italiano, egli non potea conoscere nè in male nè in be- ne ; tutte le. conseguenze di quel grande mutamento di cose: ed è perciò tanto più degna di lode e di nota l’imparzialità con cui giudica d’Arrigo Ottavo , alla fine. Il tempo ha poi; ogni dì più , confermato, come la mania di tutto lodare o di tutto ri- prendere , sia del pari nemica alla giustizia ed al vero. D’ argomento storico in qualche modo può dirsi 1’ orazione in morte di Cosimo Primo ; cosa dappoco , come egregiamente osserva il sensato autore del preliminare discorso. D’ argomento economico è la notizia de’cambii; dove non si fa che nudamente esporre il giro di questa parte potentissima e direi quasi spirituale del com- mercio: e la lezione della moneta, la quale, sebbene nulla di nuovo 147 contenga per lettori del secol nostro , pure indica il molto senno del nobile cittadino. Le due lezioni recitate nell’ accademia degli Alterati , sono sullo stile notissimo delle solite cicalate; dove qualche facezia leg- giadra e fine, talvolta profonda , galleggia sopra un fiume d’ inezie, a cui l’eleganza del dire non è sufficiente compenso. Le cose agrarie sono veramente mirabili di proprietà , d’ evi- denza , di grazia, di concisione ; e dimostrano l’ incomparabile preminenza della lingua toscana. Sennonchè l’ editore ne lasciò negletta la punteggiatura; parte, nelle edizioni de’classici , e spe- cialmente di così serrati ed artificiosi come questo è, importan- tissima. I tipografi toscani dovrebbero ormai prender norma dai francesi, e da talun de’'lombardi: e avyedersi che il premettere ad ogni particella congiuntiva una coma , imbroglia il senso più spesso che nol rischiari; ed è contrario alla logica. Omettendo di notare qualche rara scorrezione ortografica , proporrò una va- riante che mi pare sufficientemente probabile. 4 Alla pagina 78. “ Che fatto naufragio della roba e dell’ ono- s, re , abbracciavano per iscampo questa favola del nuovo Van= » gelo. ,, — Leggerei: tavola ; che corrisponde alla metafora del naufragio. Altri due passi io trovo, assai probabilmente corrotti: a p. 133 lin. 292 e seg.; ea pag. 140 lin. 15} e seg. Li accenno, perch’al- tri possa, correggendo, coglierne un senso più retto. Il sonetto a Gian Bologna sul celebre gruppo della Sabina, non è gran cosa ; pur vi si sente nel numero il gusto sicuro di quel secolo elegantissimo. Le lettere sono d’ una parsimonia mi- rabile ; e spirano il senno dell’ uomo che ha tante volte gareg- giato con Tacito in quella forza di dire che dimostra chiaro una forza corrispondente d’ animo e d’ intelletto. K. Xx. Y. Branca Carperro. Cenni storico-critici di EmanvrLe Cicocna veneziano. Venezia , Picotti, 1828, 8.° Questo argomento, in principio, in mezzo ; ed infine immo- rale, fissò più volte l’ attenzione della posterità per le stravagan- ze che lo accompagnarono, e più di tutto per la qualità delle persone che recitarono in questa tragedia. Di tali scene, che pre- sentano il debole ed il ridicolo dell’uomo di qualunque siasi condizione, l’ eruditissimo sig. Cicogna rinnuova la memoria con 148 produrne alcuni documenti inediti. Noi crederemmo che per ono- re dell’ umanità meritassero d’ esser cacciate in fondo al più cu- po oblio, se non fosse che l’aspetto delle virtù e de’ vizii dei grandi possono per diversa strada condurre a far senno chi del passato si fa specchio al presente ed all’ avvenire. Avremmo de- siderato che fosse riuscito al sig. Cicogna di togliere il velo al delitto che, più scoperto in Bianca ed in Pietro Bonaventuri, si maschera negli attori d’alta fortuna; ma questo velo lungi dal- ‘1’ esser tolto rimane per lo meno il medesimo, che era prima del libro del sig. Cicogna. Vero è peraltro che l’ insieme delle circo= stanze fa violenza al segreto, almeno tanto da non lasciare in forse sulla relativa complicità de’ tre protagonisti nell’ ultima sce- na. Comunque sia, l’ eruditissimo sig. Cicogna ha fatto conosce- re i documenti autentici che si conservano negli archivii del go- verno veneto, che come già rifletteva il Molin nelle sne memo- rie MSS. citate dall’autore, servono “ a mostrare al mondo quan- to gli uomini siano facili in seguire la ruota prospera della For- tuna; perciocchè quando Bianca era in povero stato e fuorusci- ta, isuoi congiunti negavano neanco conoscerla, o averla mai conosciuta, et a questo tempo (del maritaggio col G. D. Fran- cesco) per trovar parentela gli huomini investigavano fino gli ot- tavi e decimi gradi,, e la repubblica veneta dopo haverla condan- nata e bandita qual altra Elena impudica, le pose in capo la corona per dichiararla figlia della repubblica; e poi morta che fu, non solamente in Firenze le negarono sepolero e funebre pompa reale; ma lo stesso veneto senato proibì che si facesse lutto per la morte di lei. - Riguardo a ciò che scrive il ch. autore intorno alle disposi» zioni d’animo del G. D. Francesco verso il Tasso, ci lascia nella stessa ambiguità . Se attendasi alla lettera che Maffio Veniero scrisse inutilmente al G. D. Francesco l’anno 1578 a favore del Tasso, il quale desiderava lasciar Ferrara e passare al servizio del Gran Duca; ed all’ altra che lo stesso Tasso diresse nel 1594 al G. D. Ferdinando per chiedergli favore e sovvenzione, vedre- mo che il Tàsso non ebbe la protezione di Francesco , almeno nel tempo del fervore di lui per Bianca, nè di Ferdinando. Merita lode lo zelo dell’eruditissimo sig. Cicogna nell’ andar investigando i documenti sepolti nell’ oblivione , giacchè voglia» mo lusingarci che le sue ricerche si estendano ad argomenti di maggiore importanza ; considerando che le antiche memorie ono= rate degli uomini che furono sono come le tavole dello sconquas= 149 sato naviglio per iscampare almeno dal naufragio d’un perpetuo oblio , confortandosi che di sovente per tal mezzo Major ab exequiis nomen in ora venit. s.C. Alcune egloghe latine recate in verso sciolto da BewxepxrTO Sur. Terzo ec. Palermo, per Lorenzo Dato 1828, 12.° Alcune egloghe latine di Luigi Alamanni, del Petrarca , di Gio. Petralia da Monreale, la Cleopatra degli Orti Vaticani scritta in latino dall’ab. Agostino Favoriti sono i componimenti la- tini che tradusse in verso sciolto italiano il sig. Terzo per saggio di altre traduzioni di egloghe e versi latini del Petrarca, del Poli- ziano, del P. Rapin, (le selve) e del Giannettasio. A noi pare -che il traduttor siciliano si mostri generalmente franco e disin- volto nello stile, armonico e non triviale nella frase e nel verso. Sembraci soltanto che qualche volta non sian paghe le orecchie toscane di alcune maniere d’ esprimersi. Eccone un saggio del- l’ egloga prima Tu presso al fiume, Melibeo , pasturi Tuoi pingui bovi e tuoi vitelli, e a° paschi D’ Etruria tua le vaccarelle meni. Tu ti spazii del patrio Arno alle wrive, A medìitar ne staì con suon silvestre Umili versi, e de’ frassini all’ ombra Lieto giacendo col tuo cantu muovi A carolare ed a ruzzar festose Tue lascive caprette ; i tuoi giovenchi Tu fai lottare e al vincitor la tronte Di meritate ghirlandette adorri. Noi costretti, infelici! a gire in cerca Di stranie terre, il patrio lido uoi Lasciam della Sicilia, a noi dappresso Strascinansi le misere greggiuole I teneri capietti colle madri , E i vitelli, e le vacche e i bovi tutti Mal pascolati sempre in suolo estrano, Così versa fortuna ahi le sue sorti ! E que’ che agli altri dier liete pasture Or qua veugon mendici a’ paschi altrui. ee, S.C. 150 Direzione per osservare i monumenti più cospicui della città di Viterbo e notizie relative ec. Viterbo 1824, Poggiarelli 12.° Notizie statistiche , letterarie, agricole , storiche, antiquarie e delle belle arti ec. rendono interessante questo libretto. È ano- nimo , ma dalla dedica a monsig. Giuseppe Zacchia vescovo di Viterbo, che è sottoscritta S. C. siamo indotti a crederlo un saggio dato dall’ eruditissimo sig. Stefano Camilli delle sue co- gnizioni, e delle sue premure d’ illustrare la città e distretto vi- terbese per tutti que’ lati che lo rendono capace di tirare a sè l’attenzione del culto viaggiatore. Auguriamo al sig. Camilli di venir presto al compimento de’ suoi desiderii e travagli per la riunione di ciò che spetta alla storia naturale, ed ai monumenti d’ antichità del Viterbese. . Ss. O. Antichità Ciceroniane ed iscrizioni esistenti nella villa formiana in Castellone di Gaeta. Napoli presso Borel e comp. 1927 in 4 FI piccolo. Questo libretto è composto di ‘39 pagine di testo d’una let- tera scritta alla sig. Fedrica Brun nata Muùnter, in Copenaghen dal principe di Caposele colla data di Napoli 20 agosto 1816. Ne seguon le iscrizioni della villa suddetta con cinque tavole incise in rame rappresentanti I. La pianta della detta villa. II, III. Il Ba- gno. IV. Il Cenotafio] e sepolero di Cicerone. V. Ornati della volta e spaccato della fontana. VI. Alcune sigle. L’ eruditissimo autore si mostra molto diligente nelle descri- zioni, e và di quando in quando esaminando le opinioni del sig. Chaupy, che prima di lui visitò con occhio di erudito investiga- tore que’luoghi. Ci lascia col desiderio di vedere confermato quan- to egli ci dà per incerto e per non bene da lui verificato a mo- tivo della fretta con la quale visitò que’ luoghi: rimettendo a tempo per lui più opportuno più diligenti osservazioni. 9. C. 151 Catalogus numorum weterum , urbium populorum et regum qui apud C. L. V. Maxrmitranum AncrereLLIvar ete. Adservantur Hrrronymus Brawconivs descripsit adjectis nonnullis illustra tionibus. Bononiae 1827, 8.° Il sig. Biancorlffnostra di ben conoscere la scienza numi- smatica , ed i moderni autori che ne hanno scritto, servendosi dei lumi di quelli, ed ornando le sue descrizioni di opportuna eru- dizione , non senza unirvi le sue opinioni particolari all’occasio- ne. Ha inoltre lodevolmente aggiunto ai nomi antichi delle pro- vincie e delle città i nomi moderni che vi corrispondono. S. C. L’ Isola del congresso triumvirale , la Selva Litana e il fiume Rubicone. Ricerche di Basrzio Amari. Pesaro 1828 , 12. Noi crediamo che l’eruditissimo sig. Amati abbia ben merita- to dell’ archeologia proponendosi di richiamare ad esame le vec- chie opinioni colla scorta de’ nomi locali . È questa certamente la via più sicura in mancanza di storiche certe tradizioni. Ma qual pericolo non s’ incontra andando per questo lubrico sentiero se la sana critica non ci fa stare in guardia dalla false analogie, dalle somiglianze, dalle alterazioni , da’ casuali accozzamenti, in una parola , se la storia non accompagna l’ etimologie , i suoni, le popolari tradizioni? Non possiamo dolerci di troppa facilità nel sig. Amati; ma come non dirado converremo seco, alle volte non lo faremmo di buona voglia. Volendo entrare in queste ricerche pare a noi che la sola lingua latina, e neppure unita alla greca, sia bastante ajuto ; non parlando della etrusca perchè troppa scarsa notizia può aver- sene, quantunque anche quella poca sia utile; ma la lingua di quegli antichissimi invasori popoli asiatici e traci poi conosciuti co’ nomi di siculi, d’ illirici e di veneti, e più modernamente di slavi, lasciò certamente molte denominazioni che possono aver luce dalle reliquie delle lingue loro rimanenti ne? dialetti sla- vi moderni. Forse a molti eruditi italiani sembra tuttavia un paradosso questa opinione , ma quelli che sanno i progressi che vanno facendosi col metodo de’ confronti delle lingue d°’ origine asiatica antiche e moderne con le lingue del settentrione e del mezzo dì parimente antiche e moderne, ne sono di già persuasi. S. C. 152 + Istituzioni di materia medica del dot. Domenico Bauscsi pro- fessore di botanica e di detta scienza in Perugia. Ivi Bartelli e Costantini 1828 in 8.° Vol. 1.° di pag. xxxiv, 441. L’A. penetrato di grata riconoscenza dedica l’ opera ai gio- vani suoi alunni, i quali nell’ infermità PR fino dal 1826 lo privò irreparabilmente della facoltà di vedere, gareggiavano a porgergli la loro assistenza, e lo han sempre tenuto al giorno delle nuove cognizioni scientifiche , delle quali si è valuto nella pubblicazione dell’opera stessa. In una introduzione di xLIx para- grafi contenuti in 56 pagine egli espone come possono classificarsi i rimedii. Prese in esame le varie dottrine mediche che dai tempi di Baglivi e di Hoffmann fino alla recente teoria omiopatica di Hanemann si son succedute, rileva che la reputazione di molti rimedii è stata o proclamata o contradetta al variar de’ sistemi. Studiando egli comparativamente questi ha tratto dalla patologia, e dalla pratica dei corollarii, in forza dei quali ha stabiliti i fondamenti della sua classificazione sull’azione che i medicamenti esercitano sull’economia animale. Egli vi considera questi tre effet- ti, l’esaltamento d’azione, quello di depressione, e quello di pertur- bamento e le loro diverse modificazioni: riguarda quest’azione nei va- rii apparecchi anatomici, e parla ancora di quei rimedii che l’eserci- tano specificamente in alcune malattie. Prima tratta dei più energi- ci, poi dei più deboli; prima di quei del regno vegetabile, poi di quelli del regno animale , e quindi degli appartenenti al regno minerale. Le sostanze dotate di un’azione non ben decisa dai medi- ci sono state poste accanto a quelle a cui più rassomigliano per le loro proprietà fisiche e chimiche In questo primo volume si tratta solamente di quei medicamenti che agiscono a preferenza sul sistema digerenteo, e son compresi in una sola sezione. Le varie modificazioni di esaltamento, di depressione , di perturba- mento di questo sistema sono esposte in altrettanti capitoli, che comprendono delle classi, in cui son riunite le sostanze; ciascuna delle quali forma il,soggetto di un articolo. Non può negarsi che nello stato attuale della scienza una classificazione di rimedii desunta dalle proprietà mediche non lasci molto da desiderare per potere essere stabilita in una ma- niera generale. Troppi sono gli ostacoli da superarsi onde riuscire in questo genere di ricerche : nè si può incolpare il prof. Bru- schi di non averli potuti sormontare del tutto. Bisogna renderli la dovuta lode per non aver fatto mancare nella sua opera nes- 153 suna di quelle doti che dipendevano da lui , cioè 1’ esattezza della storia naturale di ciascun medicamento , di cui indica sem- pre le preparazioni che se ne fanno, e le dosi che se ne sogliono prescrivere ; l’ esposizione delle idee che ne hanno avute i pato- logi e i pratici sul modo d’agire; e la notizia della loro chi- mica composizione a norma dei più recenti progressi della scienza. V. Necrologia di Grvserpe Morerri Fiorentino scritta da Grusarre Gowertr. Firenze , Chiari 1828. in 12.° Il dolore e 1° amicizia hanno posto in mano la penna all’ au- tore della recrologia : egli ha saputo conciliare questi sentimen- ti col rispetto alla verità. « E noi seguendo la fama, la quale divien libera quando gli uomini discendono nel sepolero, non vo- gliamo attribuirgli ( al Moretti) oltre ciò che la medesima gli con- cede , e così non temiamo che in quest’ officio di pietà c’ inganni l’ affetto >». Quindi il ritratto amorevole insieme e imparziale, ch’ei fa dell’a- mico, dopo aver parlato di lui come di dirett. benemer. della regia depositeria, rimeritato dal Principe coll’ordine di S. Giuseppe ed altri segni di soddisfazione. « Fu profondo conoscitore degli uomini ; di consiglio non rapido ma sicuro; ignaro, di simulazioni, ritenne liber- tà nei giudizi ed inviolata la fama dell’ onestà e del sapere. Ammi- nistrò sollecitamente averi privati; a naufragi di splendidi patrimo= ni con sagaci provvedimenti soccorse; ed in ardui negozi coll’ effet- to vinse l’ aspettazione. Espugnò con acuti ragionamenti gli animi più ritrosi ed impressi gagliardamente della contraria opinione. Ebbe tenacissima la memoria; senza ornamenti scientifici, fu ricco d’ utili cognizioni, nate da lunga esperienza di cose ; e sentì molto innanzi nelle materie forensi. Egli mise gran pregio al tempo, nè gli fuggì ozioso un istante. La fatica a lui fu diletto, e l’ animo gli crebbe nelle difficoltà. Fu osservantissimo dell’ amicizia ; tenne celibe stato, e visse in concordia amorevole coi parenti. Traendo larghi guadagni dalla sua professione, nella quale valentemente operava , evitò colla pia e non mai stanca benignità il sospetto dell’ avarizia. Non rivolse la faccia dal povero , e sentendo alcuno in necessitade assai volta prevenne la domanda col benefizio. E per avventura trovò estimatori ingiusti la sua virtù , perchè a molti fu grave quell’ impeto di modi, che a nessuno tornava pe- ricoloso ec. ». T. XXXI. Agosto. 20 154 Leggendo questa recrologia (unico scritto pubblicato dal- l’ autore dopo l’ elogio del buon FerpINANDO ) un valentuomo ha dette queste precise parole , che saranno ripetute da molti : è tri- sto a pensarsi che solo da qualche luttuoso avvenimento noi pos- siamo sperare qualche nuovo scritto di chi tratterebbe, piacen= dogli, i più vari argomenti con pari eleganza e nobiltà. M. BELLE ARTI. Intorno a quattro quadri dipinti dal Sig. Professore Vincenzo Criarri. Estratto di lettera del sig. FrANcESCO GHERARDI Dracomanni di San Sepolcro, al sig. AcuiLue dei Marchesi ALBERGOTTI. Se mal non m’appongo mi parlaste termpo fa con interesse di due quadretti, uno rappresentante la messa cantata, e l’al- tro il cimitero dei Padri Cappuccini, lavori del sig. Professore Vincenzo Chialli, e che al presente figurano fra le opere dei migliori maestri riunite dalla munificenza dei nostri Sovrani nel palazzo Pitti; però spero non sarà per annoiarvi ia descrizione di quattro quadri dal medesimo sig. Chialli testè dipinti, e che al presente fanno di sè bella mostra nella Cattedrale di Acqua- pendente, per la quale furono oppositamente ordinati da Mon- signor Pier-Leone vigilantissimo Vescovo di quella Città. Quat- tro figure vi sono nel primo quadro, la Vergine cioè, con Gesù in braccio, che sta nell’alto seduta sopra le nubi e circondata da una vivissima luce, S. Filippo alla sua diritta, e la Beata Veronica Giuliani di Città di Castello alla sinistra , ambedue genaflessi, Leg- giadra è la Vergine. L’ adorato suo figlio gli posa nel braccio, che ad onta dei vezzi infantili dà a conoscere la divina sua origine; la viva luce che ambi circonda (tatta propria del pennello del sig. Chialli) un effetto magnifico produce, che esprimere non posso con le parole: S. Filippo è sotto le forme di ‘un vecchio sacerdote, in atto di adorare la Vergine ed il bambivello Gesù; nella faccia veneranda leggesi a chiare note quella santa confi- denza che mentre visse lo distingueva; ha indosso una ricca pia- neta, e sotto lascia vedere un camice bianco che gli arriva fino ai piedi. I! ritratto della penitenza rassembra la B. Ve- ronica, e al viso emaciato dai digiani e dai cilizi, e all’abito 155 di penitenza che tutta la ricopre, e alla croce che abbraccia, € alla corona di spine che gli cinge le tempie, ed a quell’aria infine di contentezza nei patimenti che eminentemente la fa conoscere per una gran santa. Due figure sono nel secondo quadro, ed alcuni angioletti, vale a dire due SS. Martiri Vescovi e protettori di Acquapendeate, che uno ha fiorito nel quarto , e l’altro nel decimo ‘secolo, ma dei quali non mi sovyviene il nome; sono ambedue venerandi vecchioni spiranti santità; un ricchissimo piviale di broccato rosso ricopre l'uno dei SS. Vescovi, ed uno di broccato giallo ricopre l’altro, e grandiose pieghe lasciano vedere sotto i piviali dell’ uno e dell’altro un superbo camice che fino ai piedi li rico. pre: sono ambi genuflessi sopra la predella di un ‘altare di an- tica architettara in atto di adorare |Ostia santa, che in antico ostensorio posato sopra il libro dell’Apocalissi (che per. tale si distingue dalle sette fermezze che lo serrano) nell’alto del quadro da vari gruppi di angioli è sostenuta. Due figure sono nel terzo quadro, ed alcuni angioletti, che a mezza aria sostengono le palme del martirio e delle corone . La prima figura alla diritta è un vecchio d’aspetto venerando coperto di lunga veste, e di un gran mato giallo bello oltre- modo, per le naturali e grandiose pieghe; il Santo abbraccia con affettuosa compiacenza una croce, che lo fa conoscere per l'A po- stolo S. Andrea. Vezzosa trilustre fanciulla rappresenta la seconda figura. Il vassoio con gli occhi che con una mano sostiene la fa conoscere per la vergine di Siracusa. Forse vi dispiacerà que- sto vassoio mal a proposito posto sempre in mano a questa santa. Ma siccome questo è il simbolo, che distingue |’ Eroina Sira- cusana, il sig. Chialli ha dovuto seguire la corrente per non ren- dersi di soverchio oscuro. Il quarto quadro a mio parere è il più poetico: cinque figure sono in questo. La prima è il Redentore in atto di rice- vere il battesimo da S. Giovan Battista; due Angioli che as- sistono all’augusta ceremonia; è l’Eterno nell’alto del quadro in mezzo alle nubi. E il Redentore. nudo di belle forme, ed annun- zia un uomo di cinque in sei lustri. Le acque del Giordano gli bagnano-i piedi. S. Gio. Battista gli è allato, ed in atto rive- rente versa con una conchiglia le acque del Giordano sulla te- sta al Redentore; una pelle accomodata a foggia di tonacella ricopre il Battista; un Angiolo tiene steso con ambe le mani un candido lino per asciugare il nuovo battezzato; ed altr’ Angiolo con la veste inconsutile infilata nelle mani che attende per ri- 156 vestirle. L’Eterno in mezzo alle nuvole ed a un maestoso chia- rore, assiste alla augusta ceremonia, e più sotto vi è figurato lo Spirito Paraclito in forma di colomba» Non potete credere l’effetto magico che in me produceva questo bel quadro ogni vol- ta che mi fermava a guardarlo . Anzi sono dispiacentissimo che i miei scarsi talenti non mi permettano di farvene la descrizio- zione che io desideri. Vi descriverei allora con i termini del- l’arte, e la bellezza del nudo, e la grandiosità e spontaneità dei panneggiamenti, e quell’arte tatta propria del sig. Chialli di maneggiare la luce ed i riflessi. Supplite voi alla mia mancanza venendo qua come mi avete più e più volte promesso, ed allora da voi medesimo potrete vedere nello studio del sig. Chialli al- tri quadri da esso dipinti per la cattedrale di questa città, e cer- tifcarvi che non ho esagerato nella descrizione che vi presento, Addio. 157 BULLETTINO SCIENTIFICO. Agosto 1828. Scienze NATURALI. Meteorologia. Il sis. Thénard ha presentato all'Accademia delle scienze di Parigi una sostanza singolare datagli da quel ministro delle rela- zioni estere, cui era stata inviata come proveniente dalla Persia, ed ivi cadata dal cielo sul principio dell’anno corrente. Nella relazione da cui era accompagnata si affermava che una tal materia si trova- va sul suolo in così grande abbondanza, che sopra una grande esten- sione esso ne fu ad un tratto interamente coperto, elevandosi in alcune località fino all’ altezza di cinque o sei pollici. Gli armenti, ed in special modo i montoni , banno potuto talvolta nutrirsene ab- bondantemente. N’ è stato fatto del pane, che ha potuto servire al nutrimento dell’ uomo. Queste notizie si dicono comunicate al con- sole francese in Persia da un generale russo testimone oculare. Avendo il sig. Thénard , prima di presentare questa materia all’Ac- cademia delle scienze, fattala osservareval sig. Desfontaines , questi l’ ha riconosciuta per una specie di lichene descritta dai botanici. Questi licheni ; i quali si trovano , per quanto sembra , in grandissi - ma abbondanza, saranno stati trasportati dai venti nei luoghi ove è stata osservata la loro subitanea apparizione. Si dice che uno stesso fenomeno era stato osservato un altra volta nel 1824, nelle stesse re gioni della Persia. AI fatto precedente è in qualche modo analogo un altro, del quale , sebbene molto antico , è stata fatta recentemente menzione negli Atti annui della Società Curlandese per la letteratura e le arti, conformemente a ciò che già se ne trovava riferito nelle Miscellanee dell’ Accademia dei Curiosi della Natura per l’ anno 1688. Quivi si narra che il dì 31 di gennaio dell’anno 1686, a Randen in Curlandia, fa veduta una gran quantità di fiocchi cartacei accom. pagnati da neve e da un vento fortissimo. Questa materia , che si accumulò in quantità notabile sulla terra , sembrava passata per il fuoco , ed aveva un odore analogo a quello delle piante marittime chiamate varec. Le lamine o foglie di questa materia , che avevano la consistenza della carta bigia, non comanicavano color nero alle 158 dita , erano difficilissime a polverizzarsi, ed avevano |’ apparenza di membrane viscose ; esse bruciavano alla maniera dell’ esca. Il sig. Grotthus , il quale aveva ancora un frammento di que- sta sostanza singolare nella collezione lasciatagli dal di lui padre, l’ ha recentemente sottoposta all’ analisi chimica , ed appunto i ri- sultamenti di quest’ analisi hanno dato occasione all’ articolo degli Atti annui sopra citati. Quella sostanza è stata trovata composta di carbone , di ferro , di piccole quantità di materie terrose , e. di manganese. in generale essa aveva molta analogia colla fibra le- gnosa , come il lino o la carta, ma ne diversificava per una quan. tità notabile di ferro , e per il rumore che essa faceva fregandola , rumore simile a quello che fa sentire il carbone fregato egualmente. Non vi è stato trovato il nickel, nè il solfo in quantità apprezzabile. Sembra probabilissimo che la materia di cui si tratta sia un fucus, o un ulva, che l’impeto del vento abbia trasportato dai lidi del mare, e depositato a Rauden. Ai molti fatti noti ai fisici, e per i quali è comprovata l’in- flaenza che esercita sopra l’ago magpvetico la causa che produce i terremoti , si può aggiungere il seguente, di cui si trova la re- lazione in una lettera del sig. Keintzmann direttore delle miniere d'Essen. Il. 23 febbraio 1828, nella miniera di carbon fossile di Wiesh presso Mablheim sulla Rubr, circa 155 piedi sotto il livello del mare, 410 piedi sutto la superficie del suolo, e 1400 dal pozzo d’ ingresso , il sig. Zobel ingegnere essendo occupato ad una mi- surazione colla bussola, osservò nell’ago, verso le ore 8 e mezzo o le 9, dei movimenti così stravaganti (affolement), che gli di- venne impossibile servirsene per misurare gli angoli. L’ ampiezza delle sue oscillazioni dirette dal nord al sud giungeva a 180°; ve n’ erano anche alcune nel senso dell’ inclinazione. Questo stato del- l’ago durò da 15 a 20 minati. Il sig. Zobel seppe poi che alla superficie del suolo era stata sentita nello stesso momento una scossa di terremoto , la quale per altro non fu sentita in veruna delle molte miniere, che si stendono da Muhblheim sulla Rubr all’ est fino nella vicinanza d’ Unna,; dai 2500 operai che vi lavorano, mentre la scossa è stata notabilissima a Essen, un poco meno forte a Bocham, e debolissima a Bortmand, ove si sono sentite due scosse nella direzione.dall’ovest all’ est. 159 Fisica e chimica. Il sig. Watt in una sua memoria letta il di 21 novembre 1827 avanti la Società Werneriana , di cui egli è membro , ha fatto cono- scere un nuovo strumento di sua invenzione, che egli chiama bussola solare , o eliastron, ed alcune delle curiose esperienze da lui fatte con esso. Contemplati gli effetti che il sole opera sull’ organizzazione de- gli animali e dei vegetabili, sulle modificazioni chimiche , e sui più delicati strumenti meteorologici, nei quali si osserva una variazione diurna , e modificazioni periodiche o alternanti che hanno una certa relazione colla latitudine , o coll’ intensità dei raggi solari nella re- gione in cui si trova lo strumento, e trovando un'evidente coinci. . denza fra questi fenomeni e le espansioni e contrazioni diurne dei petali e delle foglie di varie piante , ed il volgere che fanno i diversi eliotropi e crisantemi le loro corolle verso il sole per più ore nei giorni sereni, egli immaginò potersi costruire sul modello di tali piante uno strumento , che sospeso liberamente seguitasse il moto apparente del sole , o ( per parlare più esattamente ) che rimanesse fisso sotto l’ influenza attrattiva o ripulsiva dei raggi solari, nono- stante la rivoluzione diurna della terra. Intraprese delle esperienze per verificare la sua congettara , ri - conobbe , fra le altre cose , che le foglie, 1 petali, e li stami di tutte le piante in stato d’ accrescimento sono attratte da un corpo idioe- lettrico soffregato , e che in special modo quando una pietra pre- ziosa trasparente è prima fregata poi appressata alle foglie o a i petali d'una pianta, questi vi si accostano con vivacità, e vi restano aderenti, come un pezzo di ferro ad una calamita , finchè la pietra conserva dell’ elettricità, È noto, che tutti i corpi elettrici attraggono l’ ago calamitato e che viceversa una calamita attrae tutti i corpi elettrizzati. Così anche le piume , i peli , i pistilli, i petali, gli stami, prima attratti da corpi elettrizzati , dopo essere stati in contatto con essi, sono attratti da una calamita, , Il sig. Fischer ha riconosciuto per mezzo d’ esperienze che il ferro nel quale si accumala il fluido magnetico divien meno buon conduttore dell’ elettricità. Egli ne deduce che le verghe di ferro sono di poco baon effetto impiegate nei parafulmini, perchè col tempo divengono magnetiche. Vergle di rame sarebbero preferibili, perchè non soggette allo stesso inconveniente. Per preservarle dal- 160 l'ossidazione , bisogna , secondo il sig. Fischer, ricuoprirle d’una leggiera vernice e dorarne la punta. Il platino, che è stato pro- posto per formarne o cuoprirne le punte dei parafulmini , non val nulla, secondo lo stesso autore , perchè è fra i metalli il meno buon conduttore. Per difendere la bussola dall’ influeuza del ferro che le sia vi- cino , il sig. Fischer impiega una scatola di ferro in coi tien librato l'ago. La scatola è emisferica, grossa ovunque egualmente , ed uniformemente distante dall’ estremità dell’ ago. Il sig. Powillet ba determinato per la via dell’ esperienza il grado in cui conparativamente godono della facoltà di trasmettere I’ elettricità diversi metalli pari o mescolati. Ecco quelli sui quali egli ha operato , fra i quali il miglior conduttore è |’ argento quasi puro, il peggiore il platino. La facoltà conduttrice di quest’ ultimo è rappresentata dal numero 100, a cui sono proporzionali i numeri attribuiti agli altri metalli o leghe : Blalppeobkviagi ine 00 Oro a. 18 carati. +. + 0 00.0 0109 Feng iridati BE Ottone, uaar Rosetta sic ae Argento Dadi? dp; «niro . 1000 De OT 623 Argento a 28. serrara ble sie arti 3) a, 1000 Rae rami aoo atea. ea IO Argento a 893. REPERTI oct, Questi risultamenti provano che la mescolanza d’ una quantità an- che piccola d’ un metallo meno buon conduttore ad un altro che lo è assai più, diminuisce grandemeote la sua facoltà conduttrice. Il sig. Pouillet ba anche riconosciuto che la facoltà condut- trice dei fili d'uno stesso metallo è esatlissimamente proporzio- nale al loro diametro, dai più sottili fino a quelli del diametro di circa tre linee, che sono i maggiori da lui sperimentati, Egli ha anche dedotto dalle sue esperienze che la facoltà conduttrice dell’ elettricità è nei fili metallici in ragione inversa, mon della semplice lunghezza dei fili, ma di questa langhezza aumentata d’una stessa quantità, la quale riman costante per le diverse lun- ghezze d'un medesimo filo, ma cainbia colla natura del filo stesso, permanendo sempre nella ragione inversa della sezione del filo . Crede in conseguenza l’ autore che la facoltà conduttrice sia ri- 161 gorosamente in ragione inversa della faunghezza dei fili, purchè si tenga conto della resistenza che prova l’ elettricità traversando il liquido che separa gli elementi della pila, e percorrendo i di- versi condattori che debbono trasportarla ai fili direttamente sot- toposti all’ osservazione. Si: devono al sig. Osann le seguenti notizie intorno ai tre nuovi metalli che egli ha scoperto nel platino dei monti Oaral, le proprietà dei quali differiscono da quelle di tutti gli altri me- talli cogpiti. Uno di essi si trova nel residuo che lascia nell’ acqua regia il platino che si vende alla zecca di Pietroburgo. Per altro il sig. Osann non ne ha trovato che in un solo saggio. L’ossido di questo nuovo metallo cristallizza in lunghi prismi nella dissoluzione idro- cloronitrica di platino: questi cristalli si sublimano senza prova- re verun cambiamento , ad una temperatara più elevata di quella che si richiede per sublimare l’ osmio. Esposto all’ apice della fiam- ima d’ un buona lucerna animata dal soffio della cannelletta mine- ralogica, in parte si sublima, ed in parte si riduce in un globetto metallico, ; Il secondo dei tre nuovi metalli sì trova nella soluzione idro- cloronitrica dello stesso platino. Le di lui proprietà sono le seguen- ti: la sua soluzione produce dei cristalli aghiformi molto minati, che scaldati fino alla temperatura che fonde il vetro si riducono allo stato metallico. L’idrogene li riduce in un metallo grigio-rossa- stro , che non si fonde, ma che conserva la forma cristallina del sale; l’ acqua-regia li discioglie facilmente , e l’idrosolfato d’ ammo- niaca produce nella dissoluzione un precipitato bruno, che scaldato a contatto dell’ aria divien più cupo. Questi due metalli sono stati trovati nel platino dei monti Oural in quantità piccolissime , bensì il secondo in maggior proporzione che il primo. Anche il terzo metallo si trova nella soluzione idrocloronitrica del platino. Possiede la proprietà singolare di formar col ferro una lega su cui l’ acido nitrico non ha azione. Fondendo questa le- ga con della potassa caustica e del nitrato di potassa , il ferro si tro- va attaccato dall’ acido mtrico , ed il residuo non è che l’ ossido del nuovo metallo sotto la forma «d’ una polvere di color verde cu- po. Questa polvere scaldata a bianco sopra una lama di platino, di- vien nera senza ridursi allo stato metallico; ma esposta alla punta della fiamma della lucerna animata dal soffio, si trasforma in una massa metallica brillantissima . Questo metallo è insolubile nel. T. XXXI. Agosto. 21 162 l’ acqua-regia anche a caldo ; scaldato colla potassa caustica e col nitrato di potassa, presenta una massa bruna , la quale nell’ acqua deposita una polvere di color grigio , che conserva una certa lucen- tezza metallica, e di cui gli alcali non disciolgono la minima parte. Questa polvere, la quale non è altra cosa che il metallo stesso in uno stato di gran divisione, è debolmente attaccata dall’ acqua-regia , che talora la trasforma in ossido verde. Se si diriga una corrente di gas idrogene sull’ ossido scaldato, questo si accende , e per un azio- ne prolungata , si riduce sotto la forma d’ una polvere grigiastra , simile a quella del platino spugnoso recentemente preparato. Que- sto nuovo metallo scaldato col contatto dell’aria divien nero, e con- serva questo colore anche portato all’ incandescenza. Nel che diffe- risce dal rodio che prima si ossida ad una certa temperatura , al di là della quale si riduce di nuovo allo stato metallico. È noto che l’ acido arsenioso vetrificato si ricuopre d’ uno stra- to bianco ed opaco, cambiamento che Klaproth attribuisce all’azio - ne dell’ aria. Contro quest’ opinione il sig Kruger prende a provare che un tale effetto deve attribuirsi all’ acqua , e che la crosta opaca che si forma è un idrato. Difatti egli ha osservato che immergendo le aperture di due campane piene d’ aria , una nel mercurio, |’ altra nell’ acqua, ed introducendo sotto ciascuna di esse un pezzo d’acido arsenioso , o arsenico bianco del commercio, quello contenuto nella campana immersa nell’ acqua andava di mano in mano cuoprendosi d’ uno strato di materia bianca opaca , sicchè in capo a cinque set- timane aveva perduto ogni trasparenza , aumentando sensibilmente di peso, mentre all’opposto il pezzo contenuto nella campana posta sul mercurio aveva conservato il suo aspetto vetroso e la sua tra- sparenza , e non aveva acquistato alcun aumento di peso, Il metodo del sig. Harkort, nel quale per mezzo dell’ ossido di nichel si scuopre la potassa, sperimentato dal sig. Berzelizs, è stato da lui riconosciuto efficacissimo. Basta disciogliere |’ ossido di ni- chel nel borace , ed aggiugnere alla materia vetrosa ab poco di ni tro, di feldspato , o di qualunque altro composto che contenga potassa , per ottener tosto un vetro d’ un color turchino distintis - simo, La presenza della soda non impedisce quest’ effetto. Fra le di- verse preparazioni di nichel, si può impiegare il nitrato o l’ ossala- to di questo metallo; per altro bisogna che essi non contengano co- balto , giacchè la presenza di questo dà al vetro che ne risulta un color bruno. 163 Il sig. Osann ha fatto conoscere un suo processo per preparare diversi fosfori artificiali, e che consiste, per alcuni di essi, nello scal- dar prima gradatamente e quindi mantenere per un ora infaocati a rosso dei gusci d’ ostrica calcinati , scelti fra i più bianchi e più po- rosi , e disposti alternativamente con strati di sostanze diverse sot- tilmente polverizzate , in crogiuoli chiusi. Rigettati i gusci supe- riori e quelli del fondo del crogiuolo , ordinariamente macchiati, gli altri , esposti prima alla luce solare , e quindi portati in luogo oscuro , vi brillano d’ una luce diversamente colorata ; secondo la natura delle materie polverulente interposte in strati di circa mezza linea ai gusci d’ ostrica, i Quello preparato col solfuro d’antimonio ; e che 1° aatore chiama fosforo d’antimonio , sp»nde una luce bianca verdastra più intensa e di maggior durata di quella del fosforo di Bologna ; 0 sol- fato di barite convenientemente preparato. Il tosforo di risigallo , 0 di solfuro rosso d’ arsenico , tramanda una'luce'turchiniccia simile a quella della fiamma del solfo. Questo fosforo ‘presenta quà ‘e là dei punti che brillano :d’ una luce di: color rosso porporino. Prepara il fosforo d’ arsenico formando una specie di. pasta coll’ arseniato di barite polverizzato e la gomma adragante. Seècata e quindi esposta per una mezz’ ora ad un: color rosso ; questa mate- ria ba un aspetto giallo-grigiastro simile a quello! del fosforo di Bo- logna ; sparge nell’ oscurità una luce rossa, ma se è scaldata! più d’ una mezz’ ora , la sua luce divien gialla ye per un calore più prolungato tinisce col diventar bianca. I tre fosfori indicati sono luminosissimi in confronto dei ss- guenti, che lo sono, molto. meno. I gusci. d’ostrica trattati coll’oro musivo nel modo indicato di sopra per il solfuro: d’antimònio, danno una ‘debol luce, turchiniccia ; col cinabro una: Juce ‘gialla simile a quella del fosforo di Kanton; coll’'ossido bianco d’arsenico una luce gialla turchiniccia , e semplicemente tarchiniccia. con una mescolanza di blenda e di solfo in polvere finissima. L’ autore ha ottenuto un fosforo bellissimo trattando il fosforo di Kanton col risigallo: 4 Una scintilla elettrica fatta passare alla distanza d’ un pollice sopra questi diversi fosfori, li fa divenir luminosi, colli stessi colori che se fossero stati esposti alla luce del giorno , e quindi. portati nell’ oscurità. Solo nell’ oscurità essi manifestano la luce colorata; alla luce del giorno riflettono la luce ‘bianca. Delle esperienze comparative intorno all'effetto calorifico di varie materie combustibili hanno condotto ai seguenti risultamenti. 104 ll massimo effetto, a peso uguale, si ottiene dal carbon fos= sile privato di bitume, ec. (coke degl’inglesi). Ne segue il carbon fossile non purificato, di prima, di seconda qualità ec. Quindi ne viene il carbone di legno, poi il legno stesso, di cui le diverse qualità sprigionano diverse quantità di calorico. Una circostanza che molto influisce sulla quantità di calorico messa in libertà nella combustione del legno è il suo stato di secchezza. In fatti un peso dato di legno umido contiene una quantità di legno effettivo o di sostanza combustibile tanto minore, quanto è maggiore la quan- tità d’acqua di cui è imbevuto. Oltre a ciò ana parte notabile del calorico che si sprigiona è impiegata a vaporizzare quest’ acqua , e non concorre all’ effetto calorifico che si vusi produrre. Per ridurre in.vapore un dato peso d’acqua dalla tempera- tura media di circa 10° R. vi vuole una quantità di calorico 7 volte circa maggiore di quella che basta a portare quella ;stessa quantità d’ acqua, dalla temperatura del ghiaccio all’ ebollizione. Per elevare d’ un grado R. la temperatura di roo chilo- grammi d’acqua, operando con un apparato che non disperda ca- lorico , vi vogliono le seguenti quantità di combastibili diversi : Di coke, o carbon fossile privato di bitume, ec. Grammi 24 Di carbon, fossile di prima qualità non purificato .,, 27 Di carbon di legno » 34 Di pino secco » 62 Di quercia secca » 96 Di faggio secco » 87,25 Per ridurre in ‘vapore dalla temperatura di 10° R. roo chi. logrammi d’acqua, si richiedono le seguenti quantità degli stessi combostibili : D' coke Chilogrammi 12.34 Di carbon fossile di prima qualità 3; 13,48 Di carbon di legno 37 17,00 Di pino secco 1» 30,84 Di quercia secca » 48,00 Di faggio secco ») 43,26 L’acetato d’ammoniaca avendo la proprietà di disciogliere: il solfato di piombo, è stato proposto di profittarne nelle analisi chimiche ,, come in quei casi nei quali occorra separare il solfato di piombo da altri solfati insolubili, o che non si disciolgono: se non con difficoltà. Per mezzo d’ una serie d’esperienze diligenti, i sigg. Yelin e 165 Fuchs hanno trovato che l'alcool combinato a 2, 02€ mezzo per 100 d’acqua si evapora più facilmente che quello il quale n° è privo , e che dicono anidro. Ecco le temperature, espresse in gradi del termometro di Réaumur, alle quali entrano in ebollizione l'alcool assoluto , o affatto privo d’ acqua, ed altre sei miscele di esso con 1, 2,3, 4 5, 6 centesimi d’acqua. Forza dell’ alcool Punto dell’ ebollizione 0,94 60,58 Réaumur 0,95 60,59 0,96 60,54 0,97 60,43 0,98 60,48 0:99 60,52 1,00 60,62 Frammento di una lettera del prof. Srerano Marianini al cav. AnrINORI. Tra le inezie con cui le accompagno il Galvanometro , vedrà pure una foglia di stagno terminata da una parte in una striscia 0 coda ; immerga questa foglia in un bicchiere d’acqua salata, e faccia che la coda peschi in un altro. Nel bicchiere ove. pesca la strisria collochi una piastra di zinco, e nell’ altro una di rame (nè l’una né l’ altra di queste piastre deve toccare la foglia di stagno); accoppii poscia mediante il filo galvanometrico la piastra di zinco con quella di rame, ed otterrà una declinazione di pochi gradi: ma s’ ella por- rà la piastra di rame dove pesca la striscia,e quella di zinco nell’altro bicchiere , l’effetto sull’ ago sarà molto più notabile. Se in vece della coppia zinco e rame userà la coppia rame e carburo di ferro, vedrà lo stesso effetto , comportandosi il rame come si comporta lo zinco nell’ esperimento precedente. Confesso il vero ; anche questo fatto non sò spiegarlo colla teorica Simmeriana , laddove facilmente lo spiego con quella del Frank'in...,. Presentemente vado esten- dendo il mio lavoro intorno alla influenza delle correnti elettriche nell’ alterare la facoltà elettromotrice relativa dei metalli. Il più bel risultato che fin ora abbia ottenuto fa di ridurre l’ argento no- tabilmente inferiore allo zinco nella scala degli elettromotori. Mi sono poi assicurato, in modo da non poterne più dubitare, che quan- do si fà degradare la forza di un apparato elettromotore col tenere per qualche tempo un polo in comupicazione coll’ altro, dopo che è tolta la detta comunicazione , non solo l’apparato ripiglia la for- za primitiva , ma acquista ben anco una forza maggiore, e ciò 106 tanto rispetto alla tensione che alla forza elettromagnetica. Questa cosa l’ avevo già accennata ma in modo dubitativo in una nota al $ della memoria sulla perdita di tensione ec. ristampata nel gior- nale di Pavia. .., Mi è venuto in capo di osservare se l' effetto di una corrente elettrica venga alterato quando passa per un condattore il quale è traversato da un altra o da più altre correnti elettriche : ed i ri- sultati ottenuti mi dicono, che in qualunque modo s’ incrocicchi- no tali correnti , i loro effetti sono sempre uguali. Paleontografia. Un secondo femore di mastodonte angustidente scavato in Francia ba certificato il sig. De Serres, che la diversità della di- rezione della linea aspra costituisce un distintivo da quello della specie dell’Ohio, Il sig. Borafos che ha scavato questo femore a Perpignano si è proposto di darne una più particolare re- lazione. In una cava di grés rosso il sig. Duncan di Dumfries ba trovato impresse le vestigie di testuggini, stampatevi quando il grés era tuttora molle e cedente. I sigg. Cristol, e Bravard prendendo in esame le differenti ossa fossili di Iena, osservano che l’Iena fossile della quale parla il sig. Cuvier si rassomiglia all’ [ena del capo di Buona Speranza assai più che a quella di Levante, ma che ne è molto più gros- sa. In proposito delle quali due specie viventi indicano essi un carattere distintivo nella forma dell’ultimo molare inferiore, il quale nella specie Affricana, e nella fossile ha due lobi taglienti, ed un orlo, o ringrosso alla parte posteriore, minore che nella specie orientale, ed alla base interna del lobo posteriore ve- desi nella specie fossile, e nell'affricana un tubercolo sporgen- te, il quale non si vede nell’ altra suddetta specie. Fra i denti fossili però di Montpellier banno essi trovato dei molari poste- riori ed inferiori che si assomigliano a quelli della specie orien- tale, onde è da credere che di questa specie, o di una consimile si trovino pure delle ossa fossili. La stessa osservazione sull’ulti- mo molare inferiore applicata ad un altra mascella d’Iena ha fatto scoprire ai detti osservatori una terza specie fossile, la quale sembra analoga all’Iena bruna, della quale ha parlato il sig. Cuvier. Le molte ossa che accompagnano a Montpellier quelle d’Iena presentano esse pure il carattere osservato dal sig. Buckland nelle caverne d’Inghilterra, vale a dire le impressioni chiare, ed in- 167 dubitabili dei denti d’Iena, onde è da credere, che da que- sti carnivori vi sieno state trasportate. Bensì, per quanto peso possa avere questo riflesso, aiutato ancora dall’ osservazione del sig. Buckland, che ha distinto con sicurezza nella caverna di Lunel.Viel gli escrementi stessi deli’ Iena, fa però, come osser- vano i relatori di ‘questa memoria , una gran difficoltà contro l'opinione, che le grotte, ove ora trovansi le ossa d’ lena sieno state una specie di tana, ove esse trasportavano le loro prede , l’osservare, che queste caverne per lo più hanno delle comuni. cazioni con discesa verticale, per la quale non sarebbero po- tute scendere le Iene, e che fra too individui a Gaylenreath, per esempio, 87 sieno d’ Orso, 3 di Ghiottone, 2 di Tigre, o di Leone, 5 di Volpe, o del genere Cane, e tre sole d’fena. Nell’impero di Birman sulla riva sinistra del fiume Irrav- vadi fra il 20.°, ed il 21.° di latitadine N. presso ai celebri pozzi di Petrolio, sono state trovate insieme con alcune conchiglie di acqua dolce , e legni fossili alcune ossa di Mastodonte dell’ Ohio, di Ri- noceronte , di Antracoterio, di Cavallo, e di una specie simile alla Bufala, di Gavial , e di vari altri animali non stati per anco riconosciuti. Una mascella appartenente al genere dei Didelfi, e diffe- rente di specie da quella descritta dal sig. Prevost, perchè ha 7 molari, invece di 14, è stata trovata nello Schisto oolitico di Stonesfield insieme con varie spoglie marine, fra le quali delle ‘Trigonio. Zoologia. Il sig. Mongez nel luglio 1827 e nel successivo agosto avea pubblicato una serie di notizie sulle diverse giraffe che si erano vedute in Europa, e di quelle, delle quali si ha memoria presso i vari scrittori, notizie, alla rianione delle quali dette occasione la giraffa giunta aall’Egitto a Parigi nel decorso anno. Un’al- tra giraffa giunta in Venezia nell’aprile di quest'anno ha dato motivo ad alcune notizie sulla giraffa, nelle quali si dà un'assai esatta descrizione di questo curioso animale , si rammentano alcune sue abitudini, e soprattutto dietro alle osservazioni del celebre vrientalista Hammer, vi si parla del suo nome, che probabilmente proviene dalla parola Surafa, colla quale viene nel suo paese nativo denominato questo animale, nome che trovasi degenerato in quegli di Sirafe e di Serafe. Alle notizie raccolte dal compilatore, ne vanuv unite alcune più interessanti del sig. Acerbi C»nsole di S. M. l'Imperatore d'Austria. fralle quali sì 168 parla del terzo corno che spùnta nelle adulte in mezzo ai due che esse han sulla fronte, vestiti di pelle e di pelo.. Egli crede, e pare assai giustamente, contro l’ opinione di Le. Vaillant, che questo bisulco , per quanto abilissimo a tirar calci colle zampe d’avanti e di dietro, non basti a difendersi dal leone e dai di lui congeneri di forte statura, che slanciandosegli sulla groppa, lo lacerano , lo sbranano senza che esso si possa efficacemente di- fendere. Egli ha una certa analogia coll’elefante, nella mobi- lità della sua lingua, la quale ei ravvolge in spirale, e mercè di questo movimento agilissimo, giugne fino a raccogliere una sottile moneta; come quel gran quadrupede fa colla prominen- za, o dito della sua proboscide. Il sig. Humboldt partecipando ai dotti di Parigi i preziosi frutti della sua raccolta fatta nell’ America equinoziale ec. ha pubblicato la XIII distribuzione contenente osservazioni di zoolo- gia e di anatomia comparat:, nella quale il sig. Valenciennes ha descritto le bivalvi marine dell’America equinoziale dal cel. viaggiatore raccolte, ed inoltre le bivalve flaviatili, come pure le univalvi terrestri e fluviatili di quel continente: fralle se- conde delle quali conchiglie ha descritto 9g specie del genere Unio , vale a dire /’ unio ‘ovata, dombeyana, undulata, verruco- sa, tuberculosa, rostrata, naviformis, recta , hians, specie le quali però sembrano al sig. Ferrussac state da altri con altro nome descritte. Questo medesimo genere è stato illustrato dal sig. Zea, che ne ha descritte sei specie, vale a dire: Unio calcelous lanceo- latus, donaciformis, ellipsis, irroratus, lacrymosus. specie tutte Americane, e quasi tulie dell'Ohio, alla qual descrizione, cor- redata essa pare di ottime figure, egli ha aggiunto alcune os- servazioni anatomiche su questo genere , e la descrizione degli ovidutti dell’ Y. irroratus, che diversificano alquanto da quelli delle altre cinque specie, e da ciò che ne hanno scritto i sigg. Cuvier, Bosc, e Carus, vale a dire che non sono attaccati al paio superiore delle branchie , ma pendale. Mineralogia. Il sottosolfato di allumina che il sig. Brogniart ha chia- mato Vebsterite trovato ad Halle, a Morl, a Neuhaven, a Bernon è stato costantemente incontrato in tutti questi luoghi dentro un argilla ocracea, in forma di noduli o cogoli grandi al più quanto un popone, e la posizione geologica di questo minerale 169 dapprima trascurato per la sua apparenza a prima vista ter- rosa, e come di una accidentale concrezione, fu riscontrato essere esattamente la medesima in totti questi luoghi. Ora il sig. Brongniart ha trovato ad Auteu:l, come un germe non ancora finito di svilappare, del terreno stesso , ove altrove. giace la Vebsterite, e con sua meraviglia vi ha veduto questo medesimo minerale in tutti i suoi caratteri che lo distinguono. Questo fatto, sebbene piccolo in sè, è però una delle più belle prove della costanza delle condizioni geologiche, le quali ripetendosi anco a grandi distanze, si presentano le medesime non solo in sè stesse, ma anco in quelle sostanze, che altri crederebbe essere l’effetto di una accidentalità. L’ acido borico fu dal Breithaupt sospettato che si trovasse nella turmalina, egualmente che nella boracite, nell'anataso e nell'assinite, ed un tal Petke fino dal 1801 aveva già trovato quest'acido nella turmalina rossa de’ contorni di Rosna. Il sig. Gmelin ha suggerito ed adoperato un metodo per determinare con esattezza il quanto di questo acido, facilissimo a sottrarsi alle indagini del chimico , e quindi ha proposto una suddivisione delle turmaline secondo alcune principali differenze di compo- sizione, vale a dire: 1. Turmaline che contengono la litina. 2. Turmaline che contengono la potassa o la soda o ambedue in- sieme, senza litina:, e senza una quantità rimarchevole di ma- gnesia. 3. Turmaline contenenti una quantità considerabile di magnesia. Nella prima sezione ha aggregato la turmalina. rossa di Rosna in Moravia, la turmalina rossa di Perme in Siberia, la verde del Brasile, delle quali ha dato l’analisi, come pure delle susseguenti. Nella seconda egualmente. la nera di Bovey nel Devonshire, la nera di Eibenstock in Sassonia, la verde di Che- sterfield nell’America settentrionale, Nella terza la turmalina nera di Kaeringbricka nella Svezia, la nera di Rabestein in Bavie- ra, la nera della Groenlandia , la bruna cupa dello schisto mi- caceo del S. Gottardo. Valendosi poi lo stesso sig. Gmelin del metodo . del dottor Turner per ispiare al cannello la presenza dell’ acido borico , ha dovuto sospettare che la lepidolite di Rosna e di Uto, la Pinite della valle di Mulda presso Pening, e il mica di un granito grafico di: Siberia contengano il pre- detto acido. TP. XXXI. Agosto. ss 170 INVENZIONI E NOVITÀ. Annunziammo già (Antol, N° 87 Marzo 1828 pag. 158) che l’oltremare, colore pregiatissimo per la pittura, che si era sem- pre estratto dal lapislazali, e che si vendeva a carissimo prez- zo, sì fabbrica ora artificialmente in Francia pon meno bello del naturale, e si vende ad un prezzo molto minore. Un giornale da cui traemmo quella notizia ci fece attribuire al sig. TuneZ i primi saggi di quella importante fabbricazione , la quale si deve al sig. Guimet di Tolosa. Siccome eg! ha tenuto e tiene tuttora segreto il suo prd- cesso, il sig. Gmelin di Tubinga, il quale era similmente giunto a formare lo stesso colore, ha fatto inserire negli Annali di chimica e di fisica di Parigi una sua nota, nella quale fa co- noscere il seguente processo da sè usato , e col quale assicura riuscire infallibilmente la preparazione dell’oltremare. Si prepara dell’idrato di silice, fondendo insieme del quarzo ben polverizzato con un peso quattro volte maggiore di car- bonato di potassa, disciogliendo la massa fusa nell’acqua, e pre- cipitandola coll’ acido idroclorico. Si prepara anche dell’idrato d'allumina , precipitando una soluzione d’allume puro per mezzo dell’ ammoniaca. L’una e l’altra di queste terre devono esser la- vate diligentemente con acqua bollente, asciugate e scaldate fino a rosso. Si discioglie a caldo in una soluzione di soda caustica quella maggior quantità di idrato di silice che essa possa disciogliere, e si tien conto di questa quantità, Si aggiunge allora alla so- lazione una quantità d’idrato d’allumina che contenga 70 parti di questa terra secca sopra 72 di silice egualmente secca , e sì evapora il tutto insieme, agitando continuamente finchè non re- sti che una polvere umida. Qaesta combinazione di silice , d’allumina, e di soda è la base dell’oltremare ; conviene ora colorarla col solfuro di sodio nel modo seguente. Si mette in un crogiuolo di Germania, provvisto d’un co- perchio che chiuda bene , una mescolanza di due parti di solfo e d’una parte di carbonato di soda privo d’acqua; si scalda a poco a poco finchè ad un calor rosso discreto la massa sia ben fusa . Allora si getta questa mescolanza, in quantità picco- lissime ad ogni volta, in mezzo alla massa egualmente fusa delle prime materiè, non aggiungendo una seconda porzione finchè 171 non sia cessata l’effervescenza dovuta ai vapori d’acqua. Dopo un ora d’infuocamento discreto, si toglie il crogiuolo dal fuo- co, e si lascia raffreddare. La materia che esso contiene è l’ol- tremare mescolato a del solfuro in eccesso , che si separa per lavazione. Se vi è del solfo in eccesso, si scaccia con un mo- derato calore. Nel caso che tutte le parti dell’ oltremare non siano colorate egualmente, si possono separare le parti più belle, dopo averle ridotte in polvere finissima, mediante la lavazione con acqua. Il sig. Brockenden ha preso in Inghilterra una patente per uso di filiere di pietre dure da sostituirsi a quelle d’acciaio. I fori fatti nelle gemme colla polvere di diamante prendendo una le- vigatezza ed un pulimento perfetto, ne risulta che i fili me- tallici, e specialmente quelli di rame inargentati o dorati, pas- sati per esse non solo non ne sono raschiati e danneggiati, ma acquistano una lucentezza particolare. Un altro vantaggio di queste filiere o trafile si è che le pietre dure logorandosi per il fregamento assai meno e più lentamente che l’acciaio, è assai più tardo in quelle l’allarga- mento del foro, e però se ne ottiene un più lungo tratfo di filo metallico di calibro uniforme. Un foro di un trecentesimo di pollice di diametro formato in un rubino ha servito a tirare un filo che aveva una lun- gbezza di 266 leghe, e le due estremità del quale non mo- stravano differenza alcuna nel loro diametro o calibro. Il crisoberillo, il rubino, e lo zaffiro sono le. pietre dalle quali il sig. Brockenden ‘ha ottenuto i migliori risultamenti. Il sig. Coulier ha proposto un nuovo mezzo per prevenire le operazioni fraudolente che possono eseguirsi sopra le cam- biali o altri fogli importanti. Questo mezzo consiste nello scri. vere i nomi, i numeri, le date, e tutte le parole che potreb- bero andar soggette ad alterazione , sopra una certa parte di tali fogli, la qual parte egli chiama garanzia, e che non è altra cosa se non la carta ricoperta d'una leggiera stampa fatta collo stesso inchiostro da scrivere. Egli è evidente che chiunque vo- lesse distraggere per mezzo del cloro o degli acidi i caratteri scritti sulla garanzia, distruggerebbe anche la garanzia stessa, perchè formata collo stesso inchiostro; similmente se si potesse con mezzi opportuni far ricomparire la garanzia , ricomparireb- bero anche i caratteri che si erano voluti distraggere. 172 SCIENZE MEDICHE. Il sig. Lugol, medico dello spedale di S. Luigi, ha esposta al- l’ Accademia delle scienze di Parigi la storia d’un caso raro e forse unico ;, cioè d’un individuo in cur nel breve spazio di 4 mesi si svi- lupparono spontaneamente più centinaia di caneri , i quali all’aper- tura del corpo furono trovati quasi tutti in uno stato di rammol- limento completo , di vera fluidità. L'autore prende occasione da questo fatto curioso per combat- tere quella teorica nella quale i cancri son riguardati come il risul- tament» dell’ infiammazione. Nel caso di cui si tratta non vi è stata precedente infiammazione in veruno dei tessuti affetti. Nemmeno può più ammettersi l'andamento che in quella stessa teorica si at- tribuisce alla formazione del cancro. Di fatti si suppone che il risultato dell’infiammazione sia la secrezione d' una materia parti- colare , la quale , da prima dura e compatta , costituisce lo scirro , e non sì rammollisce se non più tardi. Ora nell’osservazione del sig. Lugol il poco tempo decorso fra l’ invasione della malattia ed il suo termine non consente che si ammetta un simil modo di for- mazione . Nel num. 1 della serie quarta del Giornale dell’italiana lettera- tura che si stampa in Padova , fra gli estratti di varie interessanti memorie inedite , si trova quello d’una memoria letta dal dott. Gio. Domenico Nardo all’ Accademia di Padova il 5 settembre 1826, nella quale, in seguito di alcune considerazioni sull'accrescimento ed allangamento dei capelli dopo la morte, o quando siano già stac- cati dal corpo, fenomeno già osservato da Krafft, espone alcuni esperimenti circa la traspiantazione dei capelli e peli da una in altra regione del corpo umano. L’ autore ha sperimentato sopra sè stesso che trasportando dili- gentemente e prontamente un capello col proprio bulbo da un poro della testa in uno di quelli del petto {lo che si ottiene facilimen- te allargando il poro colla punta d’un ago, introducendovi il bulbo esattamente , e destando colla confricazione intorno al poro stesso un leggiero stato di flogosi ) il capello prende radice , seguita a vegetare, e cresce, finchè a suo tempo cangia colore, imbianca, e cade, | i In seguito di varie considerazioni importanti sulla struttura ed economia del sistema dei peli, sulla loro vitalità , sulle cause delle loro differenze, e sal rapido cangiamento di colore e qualità a cui 175 soggiacciono i capelli in alcuni individui, e sul loro modo di crescere in confronto delle corna , unghie , scaglie, pellaria d’' alcuni crosta cei, peli e spine di vegetabili; inclina all’ opinione di quelli i quali credono che, a differenza delle unghie , corna, calli, ec. i capelli non debba no riguardarsi come modificazione della cute, ma come esseri dotati d’un particolare organismo, aventi vita propria, para- siti , al cui sviluppo ed accrescimento è luogo adattato la cute, ove trovano sostegno e nutrimento, ed il seme dei quali è sparso in ogni parte del corpo animale , ove esiste cute o modificazione di essa , e che non si sviluppano se non trovano circostanze favorevoli. Alcune indagini dell'autore intorno all’ influenza degli organi maschili sullo sviluppo dei peli in alcune parti del corpo umano, e ad alcune differenze e modificazioni che per tale influenza ac- cadono nei peli d’ alcuni quadrupedì, nelle piume d’alcuni uccelli , e nelle scaglie d’alcuni pesci , lo condussero a scuoprire che in al- cuni esseri molto distanti dall'uomo si verifica un fenomeno analogo a quello che succede nell’ uomo stesso, cioè la comparsa e lo svi- luppo della barba nei maschi ; lo che egli ha osservato in alcune specie di Raja, come nella Raja clavata di Linneo (Razza spinosa) e nella Raja mucosissima di esso Nardo / volgarmente Baoso }. Io queste specie, come nell’ umana, i maschi non si distinguono dalle femmine, allorchè sono nella prima età, se non per la presenza degli organi genitali; progredendo in età , e sviluppatisi completamente i loro organi gevitali, crescono ai lati della loro testa e delle loro piume alcune serie di pungiglioni, disposte in forma di pettini da lana, colle punte voltate al di fuori , lo che non avviene nelle fem- mine. Tali pungiglioni seguono lo stesso andamento dei peli in gene- rale , cioè nascono, invecchiano, poi cadono, e ne succedono loro dei nuovi. Questa scoperta sparge molta luce sulla famiglia delle Razze, somministrando un carattere per riguardare come generi distinti quelle specie nelle quali i maschi non presentano questo fenomeno, come le pastinache , le torpedini , ec.; miporerà ancora il numero delle specie , poichè non si considereranno come tali gl’ individui le cui differenze non sono che sessuali. Malattia Epidemica di Marsiglia. ( Art. estratto dal Mercurio di Francia, Agosto 1828). Una contagione variolica del più pernicioso carattere ha af- flitta la città di Marsiglia, durante la primavera e la prima metà della state. La mortalità , che non ha ancora intieramente cessato , 174 vi fu per quaranta giorni più terribile di quel che lo sia nelle citta di Levante quando vi regna la peste. Una sola balla di mercanzie , una cassa di vesti possono intro- durre la peste in an porto a malgrado del miglior sistema sanitario. Gli uomini sono allora colpiti da un flagello contro al quale non è loro concesso di rendersi invulnerabili, e non si congiungono alla malattia gli amari rimproveri e la penosa idea, che ogni vittima poteva anticipatamente esserne preservata. Dopo venti anni dacchè il benefizio di Zerner è propagato ne’ dae mondi, quando è oggimai praticato dai popoli selvaggi dell’ America , non è egli un deplorabil caso il vedere una delle città più floride della Francia decimata spietatamente , quasi fosse in castigo della funesta sua trascuranza ? Noi vogliam qui riunire le notizie e i fatti principali deli’ epi- demia di Marsiglia. Noi pensiamo che un giornale come il nostro deve per |’ interesse generale dell’ umanità denunziare questo esem- pio e questa lezione d'una città ‘popolosa , ricca , illuminata , che oggi piange la trascaraggine e la morte de’ suoi cittadini. Oltre ai sintomi ordinari del vaiuolo , e che avevano presa una intensità formidabile , si manifestò un segno costantemente mortale: era questo il comparire di petecchie o macchie livide sulla pelle con un punto nero nel mezzo. Questo segno era di sì fanesto pre- sagio , che una sola di queste macchie , in qual si fosse parte del corpo , era il precursore infallibile della cangrena e della morte. Il contagio colpì individui variolati, i quali cioè avevano avuto il vaiuolo naturale, come pure individui che erano stati vaccinati ; ma in questi la malattia si presentò con caratteri talmente mitigati, e fu sì rare volte mortale , che i medici dovettero distinguerla con un nome in certo modo diminutivo , chiamandola in questo caso varioloide. 1 calcoli della statistica medica stabiliscono la seguente propor= zione: E’ morto un individuo sopra 1500 vaccinati sani , o sopra 100 vaccinati infermi ; uno sopra 500 variolati sani , 0 sopra cinque va- riolati infermi ; 270 sopra otto non vaccinati sani , o sopra quattro non vaccinati infermi. Questi risultati , constatati dall'Accademia Medica di Marsiglia, rendono superflui tatti i volumi che potrebbero scriversi in favore della vaccina, Alcuni vaccinati sono stati in vero colpiti dal contagio; ma la vaccinazione non può essa fallire, e non vien egli prescritto di ri- peterla quando non ha dati segni apparenti del suo effetto ? D° al- tronde persone che avevano avuto il vaiuolo naturale sono state esse 175 pure vittime dell’ epidemia ; e finalmente i numeri precedenti con. fermano ciò che era stato proclamato dall’ Accademia Reale di me- dicina in Parigi, cioè : che se un vaccinato può prender la malattia, essa è almeno per lui quasi senza pericolo , mentre è spaventevole il pensare che ba perito in Marsiglia 7’ ottava parte della popolazione non vaccinata. I rari accidenti che prodaceva per l’ innanzi il vaiuolo hanno fatto vivere la popolazione di Marsiglia in ana funesta sicurezza. La malattia era quasi ignorata ; i giovani medici non la conoscevano che per tradizione ; essi vaccinavano per abitudine , senza bastantemente invigilare allo sviluppo del vaccino , e senza insistere presso a coloro che rigettavano questo preservativo. Gli stabilimenti pubblici rice- vevano i fanciulli dell’uno e dell’altro sesso, senza curarsi che fossero stati vaccinati. Le classi inf-riori neppar si prendevano il pensiero di portare i loro bambini ai comitati di vaccinazione gra= tuita, e a malgrado degli anvui avvisi dell'autorità amministrativa, la vaccina era caduta in una specie di dissuetudine in tutta la città, ed anche inuna completa dimenticanza fralla classe degli operai.Tale era lo stato delle cose quando il flagello cominciò a incrudelire con ispaventevoli stragi, e si mostrò complicato con sintomi ter- ribili e micidiali, quali la medicina non ve li aveva fino allora conosciuti, Una delle cause principali della mortalità deve essere attri- buita al modo stravagante con cui le genti del volgo trattano i loro ammalati. Appena un fanciallo o un individuo della famiglia si mostra assalito dal vaiolo, lo racchiudono in una stanza di cuì condannano le finestre ; lo seppelliscono in cuoperte di lana, gli fanno bere varie tazze di vino caldo e poi del caffè ; in seguito gli danno biscotti inzuppati in vini forestieri, e giangono ancora a farli bere liquori forti, a fine, dicono essi, di procurare al malato forze sufficienti da facilitare |’ eruzione. Lo mantengono inoltre nel sucidume il più infetto con una barbarie affatto siste- matica; perchè vi è il pregiudizio in questa classe che non biso- gna mutar biancheria ai variolosi fino alla fine della malattia. Sono essi talmente ostinati a trattare in tal guisa i loro ammalati, che rigettano le care de’ medici che vorrebbero visitarli, onde non essere contrariati nel loro metodo. La maggior parte degli infermi non resiste alle prime prove di questo trattamento incendiario e mostruoso, ovvero essi muoiono nel secondo periodo in uno stato d’ infezione pestilenziale. Strana cosa! gli operai non ricavano da questa mortalità altra lezione che di attribuire la salvezza del oeuariscono all’ eccellenza del loro metodo cu. i piccol numero che g 176 rativo ; conclusione ch’ essi traggono dal gran numero stesso di coloro che periseono ! Questi funesti pregiudizi del popolo di Marsiglia gli sono del resto comuni col basso popolo di tutti i passi (1). Perciò i quartieri più popolati di Marsiglia sembravano co- me infetti dalla peste; il contagio vi prese una malignità ener- gica e distruggitrice, che terminò coll’ invadere tutte le parti della citta, e che sparse il terrore in tutto il contado. Le comuni circonvicine avevano interrotte le solite comunicazioni colla città; esse vietavano ai suoi abitanti l'ingresso nel loro territorio, e lo difendevano pattuglie di contadini armati, La peste! tale era il grido generale ; e sembrava che Marsiglia fosse di nuovo colpita da quello spaventevol flagello che ba impresse nella sua storia pagine tanto lugubri. Felicemente l'epidemia va di giorno in giorno calmandosi. I terrori estranei alla natura del male hanno sopratatto cessato di preoccupare gli spiriti ardenti di quelle contrade. Un rapporto fatto a nome della società di medicina di Marsiglia dal suo segre- tario , il dott. Favart, ci apprende la graduale cessazione del fla- gello, e ci dà neltempo stesso l’annunzio d’ an gran lavoro del quale si occupa quella società scientifica. Esso deve riunire la massa delle osservazioni, coordinarle , discuterle, e dedurne tutte (1) Il vaiolo arabo, ora semplicemente confluente, ora associato colla pe- tecchia , ha regnato pure fra noi nella decorsa primavera , non che nell'estate; ed i risultamenti di una trista esperienza , comunque non assoggettati a rigo- rosa statistica, hanno anco a noi dimostrato, che quegli i quali furono sotto» posti precedentemente alla vaccina, o furono preservati affatto dal maliguo con- tagio, o se ne furono affetti, la malattia vestì in essi forme mitissime , e di- verse assai da quelle che assunse iu coloro che non ebbero il benefizio della vaccina. La testimonianza poi di non dubbie persone ci fa certi, che non solo l' invasione vaiolosa di quest’ anno, più copiosa che in altr, si è maggior- mente diffusa in quei luoghi, ove si fu più renitenti alla pratica dell’ inocu- lazione Jenneriana; ma che ancora in luoghi medesimi si vide, nel lasso di un decennio rigorosamente computato, or aumentare or decrescere il numero dei ragazzi investiti dal vaiolo arabo, e periti per le di lui conseguenze , in pro- porzione che si era con maggiore o minore energia praticato l’innesto della vaccina. E sperabile per tanto che l’istoria del flagello che ha percosso in que- st anno la popolazione di Marsilia, non che i resultamenti analoghi osservati ib altri luoghi rispetto ai benefizi della vaccina, ove sieno dedotti alla pubblica co- guizione, potranno una volta persuadere il popolo, il quale non di rado più fa- cilmente dalla trista ch? dalla felice esperienza si persuade , e mostrargli l’uni- ca strada che resta ai padri onde guarentire efficacemente la vita de’ loro figli dai danni , che, per la ferocia del vaiolo arabo , potrebbero a lor so- prastare. x. / 404 le conseguenze proprie ad illuminare su questa malattia l’ arte me- dica , l’amministrazione e l’Igiene pubblica. Possano almeno le sciagare d’una popolazione esser di utile esempio a tutte le altre! SocIETÀ SCIENTIFICHE. I. è R. Accademia dei Georgofili. Seduta ordinaria del 6 Luglio 1828. — Sua Eccell. il sig. Cou- sigliere marchese Paolo Garzoni-Venturi governatore di Livorno e . presidente dell’Accademia, ha preseduto questa tornata, nella quale dopo la lettura dell’ atto dell’antecedente adunanza, e dopo la pre- sentazione delle opere che pervennero in dono nello scaduto mese , si è vedato esibire due medaglie di argento ,che i sigg. prof. Orioli e Giuseppe Astolfi editori del Giornale agrario di Bologna avevano inviato ai Compilatori del Giornale agrario toscano, perchè questi le compartissero a coloro che reputavano più benemeriti dell’arte agraria, ma che questi ne rilasciavano il giudizio all’ Accademia dei Georgofili, per dispensare le offerte medaglie a chi sarà per otte- vere la palma nei due più prossimi Concorsi. Quindi ha richiamato la comune attenzione dell'udienza la prima parte di un Ragiona- mento del vice presidente sig» marchese Ridolfi , sopra varie osser- vazioni economico-agrarie fatte all’occasione di un uo recente viaggio nell’Italia superiore, del cai seguito lasciava viva speranza nelle suc - cessive adunanze (*)- Altro discorso è stato recitato dall’accademico Avv. A. Paolini, nel quale racchiadevasi |’ estratto ragionato di un libro del socio corrispondente sig. Gregorio Chiarini di Arezzo , col titolo seguen- te: Saggio di economia pubblica degl’ immobili. Accennata dal sig. Paolini fa convenienza del titolo alla natura dell’opera , in cui lo stato economico dei bevi immobili è messo a cognizione di ciascuno , che vi abbia legittimo interesse , tratteggiò in un quadro sinoptico le parti principali del sistema ideato dal- l'economista aretino. Dalla esposizione di questo quadro resultava quasi necessariamente la tendenza del nuovo, sistema a prevenire le fraudi nelle contrattazioni, ad accelerarne jl movimento , a fovdare sopra basi conosciute il credito privato, ad abbassare il frutto civile (*) Allorchè sarà terminata la lettura di quest’ interessante ragionamento , ci faremo un piacere di riparlarne più a lungg. T. XXXI. Agosto. 23 178 Ì del denaro, aumentare quello dell’ agricoltura , sminuire le liti , abbreviare gli atti giudiciali, e ad associare, per virtà di legge, la morale privata alle stipulazioni civili, Tutti questi risultamenti si fanno dipendere da un catasto di beni stabili, che sia la misura fedele del valore delle cose, messa a confronto con lo stato ipotecario dei beni medesimi; da simigliante combinazione componesi la tavola dimostrativa del patrimonio at- tivo e passivo di ogni possidente ; di modochè , mediante il pro- spetto di questa scrittura, per bilancio , si scoprono i movimenti progressivi e retrogredi, o lo stato stazionario delle fortune private tutte le volte che occorre di ben conoscerle, per regolare le con- trattazioni. La pabblica autorità , nei modi proposti dal sig. Chia- rivi , affida la compilazione e custodia di questi conti economici a speciali magistrati, che reputa degni di sì importante deposito. Se la statistica politica è un mezzo efficace a prevemre gli errori legi- slativi nella applicazione delle massime generali alle circostanze locali , di pari modo la fedele statistica delle famiglie sarebbe la bussola tutelare a chiunque amasse di condursi a salvamento tra i pericoli commerciali. La quale bussola è molto fallace in alcuni sistemi ipoteca» rii e catastali; imperocchè dai primi non sono manifestate tutte le ipoteche , e le passive eventualità , che possono diminuire lo stato attivo dei patrimonii ; e dai secondi nen è mai verificata con esat= tezza la misura delle forze economiche , che debbono bilanciare le gravezze. Finchè vi saranno ipoteche occulte , e diritti esperibili sugl’immobili , per qualsivoglia titolo esente dalla prescrizione , o negli attuali registri, o nei conti ecoromici del nuovo sistema , vi sarà difetto di guarentigia legale; e in conseguenza di tal difetto, le contrattazioni rimanendo esposte agli attacchi della fraude , la diffidenza dei cittadini, per salvarsi alla meglio da simiglianti peri» coli, dovrà mettersi sotto la tatela dei giureconsulti, e ogni con. tratto civile sarà gravato ilel doppio tributo pagabile alla curia, ed al fisco. Nè la pena della carcere minacciata allo stellionato dalle leggi ipotecarie potrà verisimilmente prevenire le frodi; imperocchè dai calcoli della perfidia risulterà sempre la incertezza di questa pena , di fronte alla certezza del iucro nascente dalla frode ; e in questa posizione dell’ animo , non ondeggia il malvagio nella sua deliberazione. I mali anco minimi , quando sono certi , spaventano | sempre gli animi umani; ma la speranza di evitarli ne allontana sempre la idea , o ne degrada la forza sino al punto del zero, La quale speranza è massima, nel caso dello stellionato, perchè la car- cere, o si risolve in pena pecuniaria del creditore fraudato , o per e 179 improvida , o malsana indulgenza , è di rado applicata dai tribunali. Concluse il sig. Paolini, che ad onta di qualche lacuna, che l’autore avesse lasciata nella parte esecutiva del suo progetto., era questo un savio concepimento per migliorare il sistema ipotecario, Non potersi dunque classare l’opera del sig. thiarini tra. quelle prodazioni della filosofia, che il cardinale di Fleury, nel parlare delle idee politiche dell'abate di Saint Pierre , era solito di qualifi- care per sogni di un’ uomo dabbene. In seguito il sig. Avv. Vincenzo Salvagnoli ha impreso a trat- tare della libertà del vettureggiare come necessaria al perfeziona. mento industriale e politico. An:messo , diceva egli, che il progresso della civiltà consiste nell'aumento dell’ unione fra gli uomini , il primo bisogno sociale è I avvicinamento scambievole. Vari mezzi di sodisfazione ebbe que - sto bisogno secondo i vari stadi d’incivilimento fra i popoli antichi. Dopo la barbarie venne la feudalità, quindi pricilegio anche il camminare . Su lui fa elevato lo stabilimento postale, egregio trovato quando appunto perde il privilegio che originariamente il produsse. A questo medesimo stabilimento di comunicazione fa unito il trasporto delle lettere. Così instituite le poste quasi presso tutte le nazioni europee, il subietto si potea considerare nell’ interno di ciascuna nazione, nelle relazioni fra nazione e nazione, e nel commercio epistolare. La memoria del sig. Avv. Salvagnoli discuteva la sola prima parte, preparando intanto lo sviluppo anco dell’altre due. Intanto mostrava l’ essenza del privilegio postale, sviluppatone i danni, e segnalando certa irreparabile ruina anco presso quei popoli che più gelosamente la custodiscano. A conferma del quale ragionamento egli ha schierato innanzi agli occhi la storia di tal privilegio in Toscana dalla fondazione del principato fino ai dì nostri; riposandosi nell’ aurea legge del 19 dicembre 1827 che lo abolì radicalmente, come già da gran tempo fu abolito in Inghilterra. Ha quindi enu- merato i vantaggi di questa franchigia, compimento solenne dell’in- dustria data ai toscani dall’immortale Prerro LeoPoLpo, mostrando così la giustizia del voto che questo benefizio fosse comune anco agli altri popoli, secondo che richiede l’ utile economico e la prepo- tente forza dell’incivilimento universale, Finalmente il prof. P. Eusedio Giorgi, in una sua lezione di turno, prese a confutare una proposizione, con cui la Toscana vien accusata di essere in uno stato di decadenza in fatto d’ industria. Dopo aver considerato l’ industria sotto il doppio aspetto, metafisico ed economico, cioè come una facoltà dell’anima che ha 180 per oggetto la produzione e come semplice lavoro delle mani, disse esser unica nella sua natura astratta l’ attitadine a quest’ in- dustria, la quale suole diramarsi pelle direzioni diverse, a cui può essere incitato l’ uomo dalle sue particolari circostanze; e più che tutto dal bisogno che lo fa divenire iudustrioso secondo che esso preveda più agevole il fine di sodisfarlo. Ora il toscano , aggiungeva egli , cerca e trova a questo hi- sogno abbondantissimo supplemento nell’ industria agraria, cui l’ esempio degli avi, il favore delle leggi lo sprona, e l’atile as- soluto che ne ritrae lo convince. Quindi è che dopo le benefiche disposizioni governative del Gram Lrororpo , le quali tolsero ogni vincolo inceppatore della produzione, il popolo toscano al progres- sivo perfezionamento della cultura ha costantemente diretto la sua industria, come lo provano i migliorati metodi, e i vantaggi che dai prodotti agricoli seppero ritrarre. Riguardando poi al nostro paese relativamente all’ indastria manifatturiera ed alle arti, conveniva con la massima che la To- scana in questo paragonata con l’ altre nazioni non poteva quali- ficarsi per industriosa. Ma esaminando se la deve essere ; e doven- do se possa ella essere tale, rispose che la’ limitata popolazione del Granducato e la sua geografica situazione circondata da altri stati che aggravano con dazi le sue manifatture, non gli permetten- do un utile concorrenza con quelle che in gran quantità si fabbri- cano presso le estere o più grandi nazioni, che non gli gioverebbe un industria di simile specie. A dimostrare però che i toscani quan. do che fossero mossi da altre circostanze, e più incoraggiti, e quando lo permettesse la loro politica situazione , siano capaci di tutta quella industria che tante altre nazioni distingue, ampli esempii egli citava, i quali manifestano quanto i concittadini di Leonardo da Vinci, di Galileo e del Buonarroti siano ricchi in ogni genere di prodazioni d’ingegno. Adunanza ordinaria del 3 Agosto. — Dopo le comunicazioni di uso dei due segretari , il vicepresidente sig. march. Ridolfi ha continuato il rapporto delle sue osservazioni economico-agrarie da esso instituite mentre viaggiava nell’ alta Italia. Nella quale seconda lezione si comprendevano quelle spettanti al territorio di Vicenza , di Desenzano e di Brescia sino all’ agro milanese, 0s- servazioni tutte ricche di fatti georgici , e di savie riflessioni spet- tanti alla pabblica e privata economia del paese percorso. Quindi è stata ascoltata la lettura di tre memorie. L’accade- mico cav. Francesco Inghirami in una sua lezione di turno ha trattenuto l’ udienza intorno ai vantaggi che potrebbe ritrarre la E a e nn +: E EJ st 181 classe dei manifattori e dei contadini da un metodo per esso im- maginato onde addestrarli sollecitamente nel disegno elementare, per giovarsene poi a migliorare ed eseguire da loro stessi i lavori e gli stramenti necessari all’ arte che devono esercitare. La sem plicità del qual metodo fa dall ‘autore dimostrata in pratica per una serie di linee e di segmenti di cerchio opportunamente colle- gati, mercè di cui chicchessia potrebbe dopo poche lezioni rap- presentare sopra una lavagna qualunque figura. In vista di ciò l’Accademia nominò una commissione specialmente destinata a esa- minare quel metodo per darne a tempo debito il suo giudizio. In seguito il sig. Giovanni Bettoni avendo fatto copia di no- | tizie topografiche e mineralogiche, da esso raccolte sull’Isola del- l’ Elba, espose le medesime in una sua inemoria di turno, cui ac- copiò altri molti rilievi pertinenti alla statistica della stessa isola. Finalmente il sig. dott. Giuseppe Gherardi in luogo della terza memoria di turno lesse uno scritto del socio corrispondente sig. Gregorio Chiarini di Arezzo, relativo alla possibilità di un impresa generale per migliorare le condizioni del suolo e del fabbricato in Toscana. E. R. Società medico-fisica fiorentina. Seduta ordinaria del dì 15 giugno 1828.— Dopo le consuete comunicazioni il sig. dott. Namzas, come relatore della commissione da esso composta, e dal sig. prof. Magheri , lesse il rapporto del- l’opera intitolata : Arno clinico-medico del prof. Carlo Speranza , per |’ anno accademico 1824-25. Parma 1827. E rilevando tutt’i pregii che rendono commmendabile il lavoro del celebre nostro socio corrispondente , seppe colla maggior bre- vità possibile mettere gli uditori alla portata di quanto in quello si espone. Non essendovi però cosa umana scevra da vari difetti, la com- missione ha con modestia dubitato, che soverchia sia la venerazione, che il lodato autore professa per le antiche massime, e troppo per contrario ne impagni alcune delle più recenti.Qualche piccola men- da scorse pure nella medesima opera, ed alcune opinioni patologico- pratiche, alle quali non aderì pienamente, massime nel dottrinale del Tetano, e della Glorosi. Ad ogni modo, conchiuse la commis- sione ‘‘ questi sono piccolissimi nei, che nulla tolgono dell’ intrin- » seco e real merito di quest’ opera, la quale per vero dire onora la » medicina italiana.,, Mancata in seguito la lettara del sig. dot. F'a/aschi, venne dal prof. Nespoli letta una osservazione trasmessa dal sig. dott. Palmi, nostro socio corrispond., e medico a Rassina, sopra una febbre terzana con- 182 secutiva a manifesta condizione ffogistica del "polmone , terminata colla morte per disorganizzazione del viscere affetto. In essa il dot. Palmi, premesse alcune considerazioni sul fenomeno veramente specioso della periodicità , ed avcennate rapidamente le ipotesi più famigerate dei diversi scrittori, scese a parlare più partitamente dei fenomeni, che accompagnarono la malattia in discorso: nella quale la febbre di indole indubitatamente intermittente con tipo di terza- na insorse in una donna giovane, e robusta ; e che, di mestiere la- vandaia , era da quaranta giorni affetta da ostinata tosse., guada- gnata nell’ imprudente esercizic del suo mestiere. ‘Tornate però inutili le amministrazioni delle varie preparazioni di china per vin- cerla , ed avvedutosi il dott. Palmi che la terzana era associata a patente condizione flogistica del polmone, istituì un attivo sistema curativo deprimente ; in cui furono prodigati il lauroceraso, la di- gitale, il fellandrio, gli antimoniali , i derivativi ,, e tutto ciò che l odierna medicina controstimolistica suggerisce. Ma tutto fu inuti- le; poichè circa all’ ottavo mese di malattia la malata cessò di vi- vere , con tuttochè la febbre avesse mantenuto il tipo terzanario fino al settimo mese, Mostrò la necroscopia distrutta gran parte del lobo superiore del polmone destro, un abbondante sierosità sangui- nolenta nelle cavità della pleura, ed imbrigliamenti pseudomembra- nosi , per cuiil polmone sinistro aderiva strettamente alla pleura. Adunanza ordinaria del dè 13 luglio 1828. — Fatta la so- lita lettura ed approvazione del processo verbale dell’ antecedente seduta il signor. dottore Pirazzuoli trattenne la Società colla sua lezione di turno, la quale si aggirò sopra un’ostinata angioite in una giovane, e d’abito clorotico. — Premessi alcuni rapidi ma opportuni cenni sui vantaggi che la medicina interna ha fatto dalla chirurgia rispetto massimamente alla cognizione dell’ es- senza vera di molte malattie in genere, ed in ispecie dell’angioite , andò osservando come la signora di cui egli tesseva |’ istoria , sog- getta da molto tempo a ricorrenti, e non lievi infiammazioni dei principali tronchi arteriosi interni, fosse nel decorso dicembre assalita da nuova invasione di flogosi specialmente nel sistema arterioso me- ringo-cerebrale ; la quale, per quanto sembra, tenne dietro a pro- langato ed intenso patema d’ animo, Molte e svariatissime furono le forme morbose, sotto le quali talor si mostrò, tal altra si mascherò l’ intensa , e ribelle malattia. Ma cerzioratosi il nostro socio dell’in- dole, e dell’ essenza vera del male , nè lasciatosi abbagliare, o sbi- gottire dalla variabilità, o dall’ imponenza de’ sintomi, fe’ punto fisso di cura sul sistema eminentemente anbiflogistico , e deprimen- te , mercè del quale vidde, dopo la diciassettesima flebotomia , dist 183 siparsi per gradi i fenomeni di malattia , e ritornar l’ inferma alla pristina salute, non prima però del lasso di ben tre mesi. In seguito, mancata la lettura di turno del soc. sig. dot. Chiarugi il sig. dot. Betti, in supplemento al sig. dot. Falaschi assente da Fi- renze, lesse l’osservazione di una completa occlusione dell’aretra nel suo orifizio vescicale, seguita da espulsione dell’orina per l'ombelico, ir un soggetto molto avanzato in età, e che presentò questo fenome- no per qualche mese prima della sua morte. E comunque l’ espul- sione dell’ orina per l'ombelico, facendosi a getto parabolico, avesse ad alcuni fatto credere doversi ripetere questo fenomeno dalla mor - bosa apertura dell’ uraco , gli mostrò perciò la dissezione del cada- vere , che intanto |’ orina si evacuava per l’ ombelico, in quantochè alceratasi la vescica nel suo alto fondo , veniva questo fluido ver - sato nel sacco del peritoneo , che dall’altezza dell’ombelico fino a quella del pube si era conformato in ampia cisti per la, circolare adesione degli intestini alle contigue pareti del ventre ; dalla qual cisti veniva poi espulsa l’orina mediante un’ ulcera apertasi all’om- belico. Dal che prese occasione il relatore, di spiegare, per quanto gli fa possibile, il come, ed il perchè fosse avvenuta l’occlusione, del- l’uretra, e come, e perchè l’espulsione dell’orina, in questo caso, si facesse a getto parabolico , fenomeno che non compete per or- dinario, almeno in un grado sì eminente, alle fistole orinarie in genere, ed in specie a quelle della vescica. Dopo la qual lettura il sig. professor IVespoli aggiunse in voce il dettaglio di un’ altro caso, in cui si trovò alla sezione del cadavere di una ‘donna manca- re tutto l'alto fondo della vescica, della quale non esisteva che l’inferior porzione, conformata a guisa di scodella, a nella quale ipfluivano gli orifizi degli ureteri, e quello dell’ uretra. La parte mancante poi della vescica era supplita dall’ adesione della flessu- ra signoidea del colon col cieco intestino, e ciò non ostante la donna riteneva le orine, e l’emetteva a volontà. P. B. GEOGRAFIA , STATISTICA E VIAGGI SCIENTIFICI. Spedizione scientifica in Egitto. Dacchè per l'importante sco- petta del sig. Champollionil giovane, si è appreso a leggere nei prima inintelligibili geroglifici egiziani, i monumenti sui quali questi si trovano incisi , scolpiti, o rappresentati comunque, hanno acqui. stato agli occhi dei dotti una grande importanza , giacchè alquante notizie già ricavate dallo studio d’ alcuni fra quelli che , quasi come semplice oggetto di curiosità , si trovano disseminati in varii paesi d’ Europa , fanno concepire la ragionevole lusinga che l'esame d’un 184 gran numero da iutraprendersi nello stesso Egitto potrà molto illa- strare la storia civile, religiosa e militare, non meno che i costu- mi, gli usi e le arti del più celebre popolo dell’ antichità, legato di più rapporti con altre antiche nazioni. Il governo di Francia essendosi determinato ad inviare a questo fine in Egitto una comuissione , alla testa della quale è il lodato sig. Champollion , il governo toscano , non inferiore a veran altro nell'amore e nella protezione per gli utili e lodevoli studi, ha pro- fittato della circostanza per unire alla commissione francese, con assenso ed aggradimento di quel governo diversi individai toscani , i quali sono , il sig. Zppolito Rosellini professore di lingue orientali all'università di Pisa ; il sig. Gaetano Rosellini di lui zio ed il sig, Gius. Raddi, come naturalisti; il valente disegnatore sig. dot. Ales= sandro Ricci che ha già viaggiato in Egitto cogl’ illustri viaggiatori Belzoni e Salt, il sig. Angelelli altro disegnatore, ec. E' da sperare che sì abili e sì zelanti soggetti, ad onta delle dif- ficili circostanze in cui si trova involto l’oriente, raccoglieranno ampia messe di cognizioni e di fatti importanti. { nostri votì gli ac- compagnano. Saremo premurosi di far conoscere al pubblico qua- lunque notizia che di loro ci perverrà. Colonia inglese di Fernando-Pò. Gl’ inglesi sentivano da lungo tempo il bisogno di formare sulla costa occidentale d'Africa un nuovo stabilimento, che per molti rap- porti fosse megli» situato che Sierra Leone, e soprattutto che potesse meglio di questa colonia servir di punto di partenza all’ intrapresa di quelle ricerche per le quali tanti viaggiatori son periti vittime del loro zelo, o del loro coraggio. Essi hanno rivolto i loro sguardi sull’ isola di Fernando-Pò, la quale fin qui era stata completamente trascurata dagli europei, e che sitaata in prossimità della costa, in fondo al golfo di Ghinea, li ravvicina considerabilmente alla punta dell’ Affrica interna, in cui il commercio inglese cerca di penetrare. Ed è tale l’attività del governo inglese quando si tratta degl’ interessi del commercio e della navigazione, che si è saputo quasi nel tempo stesso il progetto e la sua esecuzione. Non vi è dubbio che avranno luogo quanto prima in Inghilterra delle pabblicazioni intorno a questo soggetto interessante, di cui non è stata generalmente apprezzata l’importanza quanto conviene. Noi avremo cura di tenere informati i nostri lettori di ciò che verrà in luce. Frattanto ecco alcune particolarità trasmesse da Londra alla Società geografica di Parigi , dal sig. Moreau viceconsole di Francia. pa, 185 “ Suscettibile per la sua posizione di divenire il punto centrale » di tutti li stabilimenti britannici sulla costa occidentale dell’ Af, »» frica, Fernando-Pò è stata il soggetto d' una nuova esplora- 3) zione. A_ poca distanza dal continente , essa diventerà il vasto de- »» posito dei prodotti del suolo e dell’ industria dell’ Inghilterra, »» che si deve sperare di poter facilmente dirigere verso |’ interno » delle terre. Il suo clima è sano, e su diversi punti si può difen- 3» derla con buone fortificazioni. ,, ‘‘ La nuova spedizione è arrivata il 27 novembre 1827 a Fer- sì nando-Pò , o Maidstone- Bay (così chiamata dal Commodoro Bal- »» len). I capitani Owen e Harrison non hanno risparmìato cosa al- », cuna per la creazione di qaesta importante colonia. Al loro arrivo » tutto il paese era angora coperto d’ alberi e di boscaglie; essi »» dovettero prendere immediatamente delle misure per abbattere s» quei belli alberi che facevano l’ ornamento delle rive , per livel- »» lare il suolo, e fare altre operazioni. In meno d’un mese furono ,» elevate delle tende eleganti, delle capanne comode, delle fucine da ferro, ed altri stabilimenti, che la creazione della colonia rendeva necessarii , e dei quali erano stati portati d’ Europa i molti ma- teriali. Lo stabilimento non ha fin qui che 6 miglia di circonfe- ,ì renza , ma il territorio è giudicato fertilissimo. Fernando-Pò, per 3» quanto si dice , può distruggere con un sol bastimento da guerra »; il commercie degli schiavi, e realmente non vi è alcuna colonia la quale per la sua posizione sia più a portata d’ annientare que- 33 SU infame traffico , il quale è stato fin qui alimentato attivamente da tutti i paesi del continente che sì stendono da Benin a Biafra. » Oggi che Fernando-Pò è formata in colonia, niun bastimento potrà rischiare di approdarvi, senza esporsi ad esser veduto. Il carattere degli abitanti è stato trovato tale da esserne contenti; essi sembrano molto dolci. Diversi dei loro capi son venuti in corpo » a visitare i sigg. Owen ed Harrisson , ed hanno dimostrato le più » pacifiche intenzioni. E' altresì vero che furon fatti loro dei *doni »» i quali li colmavano di gioia. Il timore dal quale in principio » erano state comprese tutte le popolazioni si è bentosto dissipato, » ed in oggi esse vengono a fare dei cambi coi coloni ; il ferro sem- »» bra esser l’oggetto della loro predilezione. Diversi europei inco- »» Taggiti da questo primo successo , si dispongono a tentare qual- ;» che scoperta nell’ interno stesso del continente ( Bullettino della » Società di geografia ) ,». T. XXXI. Agosto. 24 186 NECROLOGIA. Francesco Chiarenti. Francesco Chiarenti nacque in Montaione, Castello della Toscana, dagli onesti e civili coniugi Pasqaale Quintino Chia- renti, e donna Caterina Vaccà Berlinghieri. La sua educazione intellettuale, nel primo stadio della vita, non presentò alcuna singolarità meritevole di essere notata in una illustre biografia. In quanto alla edacazione che forma il core, fa diligentissima e sempre diretta ad ‘ispirarvi l’amore degli uomini, ch'è la sor- gente delle sociali virtù. Questa disposizione morale lo condusse a dedicarsi alle scienze di pubblica utilità, subitochè rimase li-_ Î bero dai magisteri delle gentili, ma sterili discipline. À Fa la medicina da lui prescelta, come quella che si occupa della umanità nelle sue più calamitose circostanze. Non la spe- ranza di fortana più larga, o di lucri più pronti, determinò il giovine Chiarenti ad iniziarsi nello studio dell’uomo fisico, allor- chè da Montaione passò alla università di lisa, ove fu amore- volmente accolto nella propria casa dal Zio materno dottor Fran- cesco. Vaccà, e in allora professore chiarissimo nel collegio medico di quello insigne atenéo. La parentela, l’ amicizia , e 4 la comunanza di vita e di studii con i due figli del profes- sore Vaccà, Leopoldo e Andrea , stabilirono fra essi e Chia- renti una fraterna alleanza per conquistare nello impero” delle scienze il più ampio terreno, e possederlo in comune. Nè fa vano il progetto: Leopoldo divenne medico sommo in teorica, e se non fa celebre nella pratica, debbesi ciò im- putare alla condizione dei tempi, che lo deviarono dal culto di Escalapio per cercare gloria nei campi di Marte. Ma il no- me di Andrea impresse nella sua famiglia un carattere storico, e meritò alla Italia una gloria nazionale. Chiarenti non limitò la sua carriera allo stadio comune a chianque aspira alla corona in medicina; egli allargò i suoi studii per conoscere l’uomo nelle diverse condizioni della vita, e per essergli utile nella parte fisica, e nella morale. Onorato appena del grado accademico di dottore, volle pro- vare di averlo meritato. Messe a stampa una scoperta intorvo alla efficacia dell’oppio disciolto nei sughi gastrici, e dimostrò quanto fosse più utile allo scopo medico di amministrarlo con 187 questa preparazione. In Francia fu accolta con plauso la sco- perta, e in patria fu sentita con invidia. L'accademia medica di Parigi ricompensò il Chiarenti con un brevetto di socio corrispondente. Questa nuova specie di gloria irritò maggior- mente le vecchie riputazioni dei suoi colleghi in medicina, e si tentò di ecclissare una luce, che non si potea spegnere in- tferamente. Era questa guerra ardentissima nell’anno 1799. L’a- nimo del Chiarenti disgustato di una gara, più acerba nei suoi modi, che utile nei risultamenti, si piegò facilmente alle nuove idee, o illusioni, che sedacevano anco i più schivi con le sem- bianze del bene. Il patrio amore, fortissimo in lui, esagerò quelie idee, e si trovarono d’accordo a seguitarle la mente ed il core. Sospese la pratica della medicina per secondare l’impeto di una politica predominante nel secolo della filosofia. La sua inten zione fu pura, e il core fu retto, se traviò il giudizio nella scelta. ; ‘ Gli eventi posteriori a quell’epoca lo condussero in Fran- cia. Reduce in patria, meritò la fiducia dei potenti, e n’ebbe onori, e sventure: fu pubblico funzionario in altissimo grado. Tempi difficili non gli permessero di realizzare i sogni dell’uomo dabbene. Fa perciò retribuito, più di biasimo, che di lode ; benché volesse giustificarsi, come Necker, col pubblicare un quadro ra- gionato delle sue funzioni . Cessate nell’aprile del 1801 le sue pubbliche ingerenze, non cessò egli di amare la politica in tutte le sue diramazioni. Fa- cendo parte del corpo attivo della Reale Accademia dei Geor- gofili, si applicò, con tutto il fervore , agli stadii di privata e pubblica economia. Nella pace del paterno tetto sul colle di Montaione fermò la sua filosofica stanza; ed ivi nei campì di sua proprietà ricevè nuova vita e nuove forme l’ agricoltura. Ricco di esperienze e osservazioni proprie su le varie nature dei terreni e dei vegetabili, e su i metodi di coltura più omogenei ai primi e ai secondi, nelle particolari loro condi- zioni, ne fece dono alla scienza, pubblicando in Pistoia una opera agraria con i tipi del Manfredini. Lo studio dell’agrico!tura essendo collegato con quello della politica economia, voltò ad esso tutta la forza dell'animo per conoscerlo nei vari lati che hanno rapporto al patrimonio delle nazioni , e all’equilibrio industriale. La grande questione eu- ropea concernente al commercio fraumentario somministrò largo tema al Chiarenti onde spaziare la energìa dell’animo e del \ 188 core. I suoi discorsi sopra questo argomento sono già fatti di pubblica ragione. Primeggiano in essi l'affetto e la ispirazione del pubblico bene. Se la sua penna non è mai elegante, e lo stile non è sempre corretto, più di un luogo, però, delle sue opere, prova, che basta un’anima sensibile, per essere eloquente. La ingenuità dell'animo, la benevolenza agli uomini, e il sen- timento . sociale. costituirono il suo carattere. Queste virtù sono testificate dalle lagrime funebri degli indigenti di Montaione, che alla sua casa trovarono sempre il pane della misericordia, o il premio della fatica. Questa passione di beneficenza non tol- lerò ,, ch'egli aumentassse il patrimonio avito: il suo censo fu largo nel catasto, e angusto nel libro di cassa. Rara gloria de- gli uomini, che la rota politica sollevò fino al potere supremo, e non cederono, a proprio comodo, alle tentazioni del potere. Questo uomo sì caro ai suoi concittadini fu tolto alla società dei vivi nel 20. Giugno 1828. nella età di anni 62. Compendiando il detto fin quì, parmi, che sì possa conclu- dere, che il Chiarenti ha lasciato nella sua vita privata e pub- blica, un bello esempio dell’uomo amico dei suoi simili; non ambizioso del potere per abusarne; non ricco per avarizia, @ per, conquiste verrine; propagatore di lumi nelle cose utili; sempre studioso del bene generale, e sostenitore franco ed im- perterrito di ciò che credeva vero, imitando, in questo, Pla. tone, egualmente libero in corte di Dionisio, e nella accademia di Atene. A. A. PAOLINI. 186 BULLETTINO BIBLIOGRAFICO Annesso all’Antologia (*). Agosto 1828. TOSCANA. ATLANTE letterario e cronologico per lo studio della letteratura italiana, dal principio del XIII secolo fino al ter- mine del secolo XVIII, del sig. T. Livorno, 1828, Gl. Masi, in dolio. Fascicolo ll ed ultimo. Prezzo per i due fascicoli paoli 20. Vita pr NapoLeone BuonaPARTE imperatore de’ francesì, preceduta da un quadro preliminare della rivoluzio- ne francese, da Sir WaLtER SCOTT), prima versione italiana , dall’ inglese, di V. Preccuioti. Firenze, 1828, Coen ec. Tomo XV.° e XVI. VeccHIO e nuovo testamento secondo la volgata, tradotto in lingua italiana , € con annotazioni dichiarato, da monsi- gnore AntoNIO MARTINI arcivescovo di Firenze. Prato 1828 , fratelli Gia- chetti , 8.° Tomo V.° parte 1a e 2.a (Libro de’ Re) prezzo 1. 8. 17 it. Storia dell’ arte dimostrata coi mo- numenti dalla sua decadenza nel IV secolo , fino al suo rinnovamento nel XVI, di G. B. L. G. Serovx d’Acin- court. Prima traduzione Prato , 1828, fratelli Giachetti. Volume V.° di p. 430, e dispensa XXlI.a delle tavole in folio, Prezzo I. 11, 18,4 per gli associati. Storia della rigenerazione della italiana 8,9 Grecia , dall’ aprile alla fine del 1827, per servire di continuazione a quella di PouqueviLte , da SteFANO Ticozzi Italia , 1828. Tomo XVII e XVIII, Si trova in Prato presso i fratelli Giachetti, Descrizione delle. medaglie antiche greche del Museo HepeRvaRIANO;, dal Bosforo Cimmerio sino all’ Armenia Romana , con altre di più musei, com- prese in 21 tavole incise in rame, con più una di monogrammi; e distri» buite secondo il sistema geografico nu- mismatico , per Domenico SEsTINI. Fi- renze, 1828, G. Piatti, Parte secoa- da, 4° di p. 388. NecroLocia di Givserre MoRETTI fiorentino, da Giuserpr GONNELLI, Firenze , 1828, tip. Chiari, 8.° Sacro sugli scritti e sul genio di SHAKESPEARE paragonato ai poeti dram- matici greci e francesi, con alcune con- siderazioni intorno alle false critiche del sig. De VoLtaine ; opera di Map. MonraGu , traduziove dall’ inglese. Fi- renze , 1828, tip. all'insegna di Dan- te 8." di pag. XIV e 229: prezzo paoli 6. Covrezione di opere morali e di- lettevoli premiate dalla reale accademia di Francia. Firenze , 1828, Coen ect Volume 1.° — 7 due garzoni storia del sig. MERVILLE, prima versione dal francese del dott. Giuseree Gi cuori, Prezzo paoli 3. (*) I giudizi letterari , dati anticipatamente sulle opere annunziate nel presente bullettino , non devono attribuirsi ai redattori dell’Antologia. Essi vengono somministrati da’sigg. librai e editori delle opere stesse, e non bisogna confondertli con gli articoli che si trovano sparsi nell’Antologia medesima, sia- no come estratti 0 analisi , siano come annunzi di opere. 190 STATO LOMBARDO VENETO, Nuovo dizionario geografico porta- tile. Zenezia , 1828, GB. Missia- glia, fascicolo n.° 9g. (REC.SPI ) BioGRAFIA universale antica e mo- derna , ec, opera affatto nuova compi- lata in Francia da una società di dot- ti, ed ora per la prima volta recata iu italiano con aggiunte e correzioni. Venezia , 1828, G. B. Missiaglia , 8.° volume XLÌV. (PH-PL.) Universa civilis et criminalis Ju- risprudentia juxta scriem institutio- num ex naturali er romano jure de promta «t ad usum fori perpetuo accomodata , auctore Taom. Mauri- TIO RicHERI , editio lertia omni, qua licuit, cura atque labore indefesso a quam. plurimis, in notis praeci- pue, mendis falsisque allegationibus repurgata et correcta, Laude Pom- peia, typis Jo. Bap. Orcesi 1827-28. L’opera sarà di 13 tomi, che uscì- ranno divisi ciascuno in tre fascicoli di circa 20 fogli in quarto, al prezzo di centesimi 16 italiani il foglio per gli associati. Ne sono già pubblicati fa- scicoli 24, che trovansi in ogni città d’Italia presso i librai principali. Gerusatemme LiserAaTA di Torqua- to Tasso con illustrazioni. Lodi presso G. B. Orcesi, 1826, tomi 3 in 8," Quest’ edizione , fatta con molta diligenza , è singolare da tutte per le variani che Ja fregiano, tratte dai manoscritti della Biblioteca Ducale di Modena, e nuovamente illustrate dai sigga Colombo e Cavedoni!; si aggiun- gono vari scritti riguardanti 11 poema, e un indice ragionato de’ codici con- sultati per quest’ edizione medesima. FeoeRIGO ovvero Lodi Riedificata, poema eroico di FiLuserto VILLANI nobile lodigiano. Lodi, presso G. B. Orcesi 1828, tomi 2 in 8.° Questo poema , finora inedito , è un esempio di sano gusto in mezzo ai de- liti poetici del secolo decimosettimo. Gli si aggiungerà fra poco mu volume d’ illustrazioni istoriche. Il prezzo della vendita è destinato all’ aumento della libreria pubblica nella patria dell’ au- tore. GroGRAFIA universale , ossia descri- zione di tutte le parti del mondo, di MartEBRUN, per cura di GiusePPE BeLLONI antico militare italiano com- pendiato ad uso de' giovinetti , delle donne e d’ ogni persona che ama d’ istruirsi in questo genere di cogni- zioni senza impegnarsi in lunghi e fa- ticosi studii. Milano , 1828, Loren» zo Sonzogno ed. 32.° 1 primi 6 vo- lumi, Derta suprema economia dell’uma- uo sapere, in relazione alla mente sa- na, di Gianpomenico Romagnosi. IMi- lano s 1828 , tip, Felice Rusconi. 8° di pag. 144 ILLustRAZIONE di una medaglia ine- dita spettante a Segesta , e di due to- ri, trovati nelle rovine dell’ istessa città, di Gio. GiroLamo Oni. Zero- na, 1828, tip. Biseschi, hl Petrarca , Grun. Cerso e Boccac- cio; illustrazione bibliologica delle vite degli womini 1llustri del primo ; dì Caro Grutrto Cesare, atiribuita al secondo ; e del Petrarca seritta dal terzo ec. del dot. Domenico RossETTI di ScanpER , \avvocato triestino. Zrie= ste, 1828, G. Marenigh., 8° di P. 400. LerteRA del cardinal BENTIVOGLIO , con note grammaticali e analitiche , da G. Bragiori. Milano , 1824, G. Silvestri. Vol, unico. 218 della Bi- blioteca Scelta, LA SECCHIA RAPITA, Poema di ALes. Tassoni modenese. /Milano, 1828. Gio. Silvestri. Vol. unico. 219 della Biblioteca Scelta. Diritto pubblico uviveriale, o sia diritto di natura e delle genti, di Giovanni Maria Lamprepi fiorentino, volg. dal dot. Derenpente Saccni, Se- conda edizione, riveduta e corretta sul testo. Milano , 1828, G. Silvestri. Vol. JIW.° XI° della Ribliteca Scelta di opere greche e latine. Quesi'opera divisa in 4 volumi, è del pr. dil, 20, 6o austr, Onazioni scelte di M. T. Cicerone, recate în lingua italiana a riscontro del testo , e corredata di note da G. A. Cantova. Milano , 1528, G. Silve- stri , Vol. unico. 14.° della Biblote- ca Scelta di opere greche e latine. IL 3 it. Manvare del giuocatore di biliar- do, o sia nuova regola generale e pa:ticolare di tutte le partite più usi- tate in questo nobile giuoco, stabilite sull’ esperienza , le quali tolgono pa- recchi abusi sin’ ora conservati dal- l’ uso, ed inoltre sono atti per quanto è possibile, anche a togliere ogni equi- voca interpretazione. Operetta di M. C. B. Milano , 1828, G. Silvestri, REGNO DI SARDEGNA. De’ vizi de’ letterati , libri due del cav. Giuserre Manno, membro della R. Accademia delle scienze di Torino. Torino, 1828, St. Alliano 12° di p. 350, prezzo l. 4 it. EtemenTA physiologiae ad usum praelectiovum academiarum. Editio altera nuperioribus doctrinis locuple- tata. Taurini, 1828, Petrus Joseph Pic. 8° volumi due, REGNO DELLE DUE SICILIE. SecreTI concernenti le arti ed i mestieri ; trad; italiana sull’ ultima ed. francese. Napoli, 1825, Marotta e Vanspandoch. Vol. ume. Carlini 7. DetLA procedura penale nel, regno delle Due Sicilie , esposta da Niccona NiccoLini-, con le formole corrispon- denti. Napoli , 1828, Michele Cri- scurlo. Vol: i parte I prezzo Duc. 1. Arace, tragedia di Uco Foscoro , con osservazioni critiche dell’ab. UrBA- no Lamprepi. Napoli, 1828. Borel ec. Associazioni in corso, Nuovo trattato del matrimonio se- condo le disposizioni del codice per lo regno delle due Sicilie, dell’ avv, Atserto Riccosene. Palermo , 1828, 191 presso Pedone e Muratori; si pubbli- ca per fascicoli da 12 a 13 fogli, va ragione di tarì 5 per foglio. Varu opuscoli oratorii e poetici, italiani e latini conteventi panegirici, prediche , sermoni , altre prose, iscri- zioni e poesie diverse, del reve- rendissimo P. Pasquavi (Contunst) da S. Niccorò agostiniano scalzo, di Napoli. Napoli, 1828, Borel ee. Volumi 6 in 8° grani 3 il foglio. Trattato delle prescrizioni secondo i muovi codici francesi di M. F. A. VAZEILLE, recato in lingua italiana , ed accresciuto della giurisprudenza re- lativa al Regno delle Due Sicilie , dall’ avy. Camiuto PonticeLLI. Mapoli, 18628, ZBorel ec. Volumi II in 8° prezzo Carlini 18. Copice penale e d’ instruzione cri- minale annotato delle disposizioni le- gislative , e delle decisioni della giu- risprudenza di Francia, da G. B. St- REY; delle disposizioni legialative , e delle massime della corte suprema del Regno delle Due Sicilie , da G. Liee- RatorE, col confronto delle leggi ro- rane. Napoli , 1828, presso Borel ec. associazione a grani 5 il foglio, Nuova associazione al repertorio universale ragionato di giurisprudenza e questiooi di diritto da Mércin. Na- poli , 1828, presso Borei ec. BisLiorecA di educazione, Un vo- lumetto al mese, presso /Aarotta e Vanspadoch, Tratro di GucrieLmo lrrctAamD, trad. italiana. Napoli, 1828. Borel ec. io 24 volumi, uno al mese, prezzo grani 30 il volume, Fiort poetici, ossia raccolta di poesie scelte , con quelle di vari poeti moderni , e più parte viventi, [Vapo- li. Marotta e Panspadoch. RicercHe sull’ istoria di Avellino. Napoli, 1828, Borel ec. Vol. 4, in 12.0 Esame economico del sistema civi- le, di Fiuippro Briganti. Napoli, 1828, ZBorel ec, prezzo Carlini 15. 192 Oss:nvazioni sulla rachitide del | pubblicate da Gio. Bar. Venmictioti» dott. Paoo Giuttaso. Napoli, 1828, | Tom I, par. I. Ace-Bat. Perugia, Borel ec. prezzo Carlini 4. 1828, Baduel, in 4.° di p. 170 pres d Baj. 84. STATI PONTIFICI. LIBRI ITALIANI STAMPATI L’ABBIGLIAMENTO pastorale , canzo- ALL’ ESTERO. metta dell'avv. Domenico Missinoti. Pesaro , 1828, A. Nobili. FatizRo, tragedia di Tommaso ZauLi Biocnarra degli scrittori perugini , { Satani. Bastia » 1828, G. Fubia- @ notizia delle opere loro , ordinate e | ni. 8.0 OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTE NELL’OSSERVATORIO XIMENIANO DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare piedi 205, AGOSTO 1828 (co, Termo. | & o > S| Ora 3 5|aleas|ss| "8 Stato del cielo 5. a |E|8|s/°8|°8 | Tasa[dE .| Sul 3°| 80] Caf PRE. È I 7 mat. {28. 0,8 Lo 16,4 | 84 Ostro |Ser. nuv. Calma 1| mezzog. |28. 0,7 |21,0 |22,1| 54 Ponen. | Sereno Calma rt sera |28. 0,8 |21,5 |18,7]| 71 Lib. [Sereno _ Ventic. 7 mat. (28. 1,0 [21,4 [17,9 | 81 Scir, |Sereno Calma 2| mezzog. |28. 0,3 [21,4 [23,5 | 55 Lev. |Nuvolo Vento _| _1t sera |27. 11,6 {22,0 {21,0 | 7 Lev. |Nuvolo. Calma | 7 mat. [27. 11,6 [22,0 [18,5 82 Gr.Le.|Ser. con nebbie Calma 3 mezzog. |27. 11,5 {22,4 {23,6 | 73 Ponen.|Ser. nuve Vento II sera |27. 11,9 |22,;5 119,9 | 62 |Lib. Sereno Ventic. | 7 mat. |27. 6,4 {22,0 [18,0] 88 Lib. Ser. con nuv. Ventic. 4| mezzog. |27. 11,3 |21,9 [22;3 | 57 I Ser. con nuv. - Vento tI sera |27. 10,9 |22,0 {19,2 | 64 Lib. det: con DUv. Ventic. | 7 mat. [27. 11,0 [22,0 [194] 81 Gr. Le. Ser. con nuv. Ventie. d| mezzog. |27. 11,3 [21,9 [21,8] 67 Lib. |Ser.nuv. Vento forte | rr sera [27. 11,5 |21,6 |18,1 | 85 Lib. ;Ser. con neb. Vento 7 mat. ,27. 11,7 {21,4 |18,4 | 86 Scir. |Ser. ragn. Ventic. 6 mezzog. |27. 11,7 [21,9 |21,3 | 66 Po. Li.|Nuv. ser. Vento | It sera |27. 11,8 [21,5 |18,9 | 93 Lib. {|Ser. nuv. Vento fe___—___—_-————{——[ ——T—____——__——_—_—_—_—___- 7 mat. [27. 11,7 [21,4 |19,9 | 87 Gr. Tr.{Nuvolo Ventic. È mezzog. |27. 11,9 [21,6 |25,2 | 73 Ponen.}|Ser. nuv. Vento forte i r1sera |27. 11,4 {21,7 [19,6 | 93 JLib. Ser. con nuv. Vento | IL n’. ooonon"-‘oeozNnRoocllTééòàì 59 | Termo n N°) > cl cl =|Elsjss zi Stato del ciel 9 3 oa, pe dai ato del cielo A pa SjS|2 3 © 3 1 PA SILE PI 7 mat. |27. 11,7 |21,4 |19,6| 82 Gr- Tr.|Ser. nuv. Ventic mezzog.|27. 11,7 |21,8 {23,9 | 45 Lib. |Sereno ragn. Vento. 1t sera |28. 1,2 |22,5 {18,9 | 85 Lib. |Serena Calma. 7 mat. |28. 0,8 |22,2 {17,9 | 89 —_—|Po. M.|Sereno Calma. g| mezzog.|28. 0,4 |22,9 [245 | 60 | Ponen. | Sereno Ventic, rI sera l28, 0,4 |23,2 |20,0 | 72 Gr, Le.|Sereno Ventic, 7 mat. |28. 0,4 |22,9 {19;2| 80 Lib. |Sereno Calma | 10] mezzog.|28. 0,2 |23,2 |25,8| 59 Lib. |Sereno V enti rrsera |28. 0,0 [24,0 [22,0 | 62 Maest. |Sereno Calma || 7 mat. |28. 0,4 [23,8 |20,7 | 75 -{Gr. Tr.|Ser. con nuv. —Calma 11] mezzog,. 28. 0,5 |23,7 [24,3! 62 Lib. {Sereno Vento forte] ri sera |28. 0,5 |23,5 120,8 | 72 Lib. |Sereno Ventol 7mat. |28. 0,9 |22,7 [20,4] 73 Lib, {Sereno Vento fortel 12| mezzog.|28. 1,0 |22,7 |22,0 | 68 Lib. |Sereno Vento4 ri sera |28. 1,5 |22,8 |16,5 | 64 Lev. |Sereno Ventic, w 7 mat. |28. 1,5 |20,3 13,7 73 — |Scir. |Sereno Venti : 13 mezzog. |28. 1,1 |21,2 |21,3| 45 Tram, |Sereno Ventie ri sera |28. 0,3 |27,3 [18,0 | 60 Gr. Le.|Sereno Ventie 7 mat. |28. 0,3 |21,0 [17,0 | 67 Scir. |Ser. neb. Calma Y 14| mezzog.|27. 11,3 |21,5 [23,1 | 68 Lib. |Sereno Ventichi 11 sera |27. 9,7 |22,5 {22,0| 85 Gr: Le.|Ser. neb, Ventie 7 mat. |27. 9,8 {22,2 |19;5 97 0,03! Maest. |Ser. nuv, Ventig 15. mezzog.|27. 10,9 |22,2 [21,4 | 65 Lib. {Ser. nuv, Vento fortellì r1 sera |27. 10,6 j21,5 |17,0 | 85 ‘Lib. |Sereno Ventid 7 mat. |27. 11,5 {21,0 |16,7 | 92 {Po. M. [Ser. con neb, Calmafi 16| mezzog.|27. 11,6 |at,1 {20,4 | 75 Lib. |Ser. nuv. Ventofii 11 sera |27. tr,g |20,0 [15,5 | 82 Lev. |Sereno Calma id 7 mat. |28. 0,5 (20,0 |15,0 | 87 -—_ |Gr, Le,| Sereno Venti 17| mezzog.128. 0,8 |19,9 |20,6 | 49 Greco Sereno Ventdh I rt sera |28. 1,8 ‘20,8 |17,9 | 55 Sc. Le. Bel ser. Calmi 7 mat. |28. 1,5 {19,3 [15,6 | 69 Maest. |Bel ser. Calm; 18| mezzog.|28. 1,3 |19,9 |21,1| 52 Ponen. {Sereno Ventifi 11 sera 128. 1,0 |21,0 {t17,0| 61 Lev. |Sereno Calm: 7 mat. |28. 1,3 |20,3 |16,0| 76 Scir. |Sereno Vent 19| mezzog.|28. 1,1 |20,5 |22,6| 57 Ponen. |Ser. con neb. Calmilil, ri sera |28. 0,9 ‘21,3 |19,0! 72 Ponen. |Ser. nuv. Calmfli | ermo. 5 E| | E 3 = |t9|ò]|z3|3 5| Ora 8 > |a | Bi|ss| 38 Stato del cielo E ai s s 3 3 2 E & egcha: | n] 7 mat. |28. 1,5 {21,1 |17,5 | 80 Sc'r. |Sereno Calma o|mezzog. |28. 1,5 |21,3 [22,1 | 58 Ostro Sereno Calma 1; sera |28, 1,6 |22,1 |20,0 | 72 Ostro |Ser. ragn. Ventic. 7 mat. |28. 1,7 {21,6 |17,1]| 82 Scir. |Sereno Calma 21\mezzog. |28. 1,6 |22,2 |24,5 | 60 Ostro |Ser. ragn. Calma ti sera |28. 1,2 |22,8 |19;9 | 77 Lib. |Ner. con nebbie Calma 7 mat. |28. 0,3 |22,7 {19,4 | 84 Gr. Tr.|Ser. nuv. Calma 22} mezzog. |27. 10,9 |22,6 {22,7 | 76 | 0,03|Ostro {Nuvolo Vento II sera |27. 10,7 |22,1 |19,0| 97 Ostro |Nuvolo Ventic.! 7 mat. |27. 10,3 {21,5 [18,9 | 80 Ostro {Nuvolo Calina 23|mezzog. |27. 10,5 |21,0 |14,8 | 83 | 0,6] Tram. |Pioggia Vento furios.: 11 sera |27. 11,8 |19,5 113,7 | 76 [Gr. Le.'Sereno Ventic.| 7 mat. |27. 11,9 |18,5 |1r2,5 | 84 Lev. |Sereno ragn. Ventic®) 24|mezzog. |28. 0,3 |18,7 |13,6 | 60 Lib. |Ser. ragn. Ventie» ri sera |28. r,0 |19,0 [14,3 | 71 Sc. Le.| Sereno Ventic», 7 mat. 28. 2,0 |18,6 14,0 | 81 Sc. Le'| Sereno Ventic. (25\mezzog. |28. 2,2 |18,6 (19,7 | 48 Maest. | Ser. ragn. Calma 11 sera ;28. 2,1 |t9;5 116,0 83 Scir. |Sereno Calma | 7 mat. |28. 2,5 {19,2 114,9 | 90 | Maest. | Sereno Calma | j26|mezzog. |28. 2,9 [10,3 |20,0 | 62 Lib: Sereno Calma i | rr sera [28. 2,4 |19,8 115,8 | 75 Scir. {Sereno Ventic. | 7 mat. |28. 2,5 [19,7 13,8 | 64 Sc. Le.|Sereno Ventic. 27|mezzog. |28. 2,3 |19,6 |20,3 | 66 Lib. |Sereno Ventic. ri sera |28. 1,9 |20,0 !17,0 | 78 Lib. |Sereno Ventic. 7 mat. |28. 1,3 |19,7 |15,5 | 96 Lev. |Nuv.pneb. Calma l28|mezzog. |28. 1,0 |19,9 |20,3 | 69 Lib. {Ser ragn. Ventic. ri sera |28. 0,3 |20,0 {17,4 | 78 Ostro |Sereno Calma i | 7 mat.|28. 0,1 19,8. 15,6 | 87 —— |Macst. Nav. neb, —Ventic, [29 mezzog. De 11,9 119,9 [19,9] 78 Tram. |Nuvolo Calma { | rrsera!27. 11,4 19,5 |15,9]| 96 Tram. |Sereno Ventie. 7 mat. |27. 11,7 {19,0 {13,5 [100 Scir. {Ser.ragn. Ventic. 30|mezzog. |27. 11,7 |19,2 {19,8 | 73 Po. Li.|Ser. neb. Calma 11 sera |27. 11,4 |19,7 |t1,0 1 96 Os. Sc.|Ser. con neb. Calma 7 mat. |27. 11,4 |19;5 |16,9 {roo Sc. Le.| Nav. neb, Calma 31|mezzog. |27. 11,7 |19,7 |20,0 | 75 Po. M.|Nuv. neb. Ventic. 19,3 |16,9 | 88 Scir. Sereno Ventic. tI sera |27. 11,7 ii dn ;9 Patto: sun 2, ;29P n: indi cei be fur it 6 bene Ln CL, PUTIDE po seat Ù pr di DOLO su na; Ma ii gp Lita LE Ma È Mi #1 a ind; seat Rip 9. tel Ha 7 Mov Moninbiit i NATO II La nu ngi SESTA > Bia bo i nba fade cs To. dtigion pd IRA DISTA ; i PRI "ROS di fiset ki vi: sat; Phiapremita een RITI ; ti drsn bai ir #. pi À pot pid x sanre A UICALGigaT Cui di ama 1 [aL sita ii miti LAT ‘ i Rat La (on 2% pus Piptt: REI PETE O TA AZIO RETI Cu È p é agro, Dio DASGR adch alieni velati w perc ie | PIRAM (RAC, ULACNO ua fi sità AI dl fi si ‘oniatà Ada (a 4 no] tr riti) pe î LARE I hi dpr d Pa: DI mile DPS EAETO "/9 ila dI «ciasriv K Vv O retata. cal vi ga no Fi] PONI «0 LI x ol» , >. fui ° Ò Bi gifno ARI, ometto ei, > 1A + ea | PRIORE — 9 i Sei sn veve n bannati eroga i sint Me DT, s | puotd.;.. 1 dei ANA: ie pe | ode Ala 099 cinto ne faremmo «ni geo - BILIA ATA Ma beat pus fi [od s$e vite... Ja sn 70M; An Bigi Maro: 1 A pe di | si REC. ta gesstizat) i A) TOLOGIA | sì pubblica ogai sea per Inicio non. minore sa 10 ghi soli “compongona | False, ed ui volume è. ponte: da UL i Lee associazioni si i prendono PI mere, dal Direttore Editore 6. P. Vieussena. La COLORE IM NO; per tutto il ‘regno dr dalla Spedizione delle feno 1 SRO Veneto $ presso 24. e R. Direz. delle Poste. per totti U Scicli e respettive Direzioni delle Spediz. della SSR — Gazzette presso la ‘R. Direz. delle Poste, a pi # 7 &. (102 presso Gem. Vincenzi e C:0 Vibr. — prsso il da Derviè direttore delle Poste. alii gen. delle. Poste Pontif, SESSO “presso: Raff. Trani; largo del ‘palazzo. ERMO., per tutta la Sica Lib | presso il'sig. F. Gruis, via Toledo N;*.y. AUGUSTA | 7 (presso la Direzione delle Gazzette. par: - presso J. J. Paschoud. - presso J. pe Rue de Tournon N, 6 — presso CF. Lol N. ci FAIEEDIAOE Row, se Di Prezzo D’ ASSOCIAZIONE da pagarsi sotisipatamente, .{ franco .di;porto $ perla posta. - tutto i gno ; franco di porto il Ducato di La — «franchi 36. sa | È franco alle frontiere. " i per la posta i È TI. È 10 Stato Pontificio, —scadi 8 RETE i £- franco di porte s Psa SS sl i «perla posta a —frariohi,36. sr SERI i ei franco Torino no 3 EIN E RIVE DR 0 Milano. o franchi Dan a franco Parigi n ie per la posta ’intera i dr) ” anni DI 18 1827 Nora 84,1 in 28 volumi broché © uò rilasciare a meno di. PRA O TL ì IL. 250 LÌ 3 n 30° :3 INDICE # DELLE MATERIE CONTENUTE 1 NEL PRESENTE aueDennO. È Storia dell’arte dia coi monumenti, di G. B. L G, adi dAgio- court. — Art. IL CENA | ( Stefano Ticozzi. } Pag Sullo stato dell’ Arti e della civiltà i in Russia; prima del regno di Pie. sì tro il grande. — (Seb. Ciampi. } Atlante storico € SPIES delle} letterature antiche e moderne del — Art. I ‘ Corso di Storia moderna, del sig. Quit: all’ > Ateneo di Parigi. (E. La battaglia di Benevento, storia del teglie DE , scritta dal d tt 74 o D. Guerrazzi. Ta A K.X.Y. o, Viaggio in Savoja di Dave Bertolotti. Ue MO ‘Principes de la philosophie de l’histoire ,.traduits de la Screnza Nuova, de G. B. Vico; di-Michelet {(Giul. Ricci) Compendio d’un Trattato elementare di chimica, del profess. Giuseppe Gazzeri. (G. Cioni) Rivista LETTERARIA +. Da Ceva, Buondelmonte 6 gh Amedei , s trage=! \ dia. — A. Palli, Buondelmonti , tragedia, p. 133. — Campan. Dell’ Educazione, trad.‘ del Ferreri s p..130. — Dizionario: della. Geografia comparata ; p. 140. — Al. Cappì ; Dipinto di Fil: Agri. vi cola, p. 141.— Chateaubriand, Genio del Cristianesimo ; trad. di. L. Toccagni , p. 143. — Celso, della Medicina, volg. di Del Chiap-. pa; p. 144. — De Lama, Elogio del co. Cesare Ventura }p.145. — Davanzati ,. Lo scisma d’Inghilterra, pi 146. — Cicogna, Cenni sopra Bianca Cappello, p. 147. — Terzo; Versione di alcune egloghe latine, p. 149. — Cammilli, Direzione ‘per osservare i monumenti: Viterbesi., p. 150. — Antichità ciceroniane in Napoli, p. 150. — - Bianconi, Numismatica, p. 151. — Amati; L’ isola del congianeo.| triamvirale, pi 151. — Bruschi ,s Istituzioni di materia medica I° p..152.— Gonelli, Necrologia di G. Moretti, p. 153. Belle arti. Intorno a quattro quadri dipinti dal prof. Chialli. Bullettino scientifico. = Meteorologia. — Fisica e chimica. — Paleonto=. grafia. — Zoologia: — Mineralogia. — Scienze mediche. — Del ‘va- > 3 iolo in Marsiglia. — Invenzioni e acaperto: — - Società scientifiche. net — Geografia e viaggi scientifici. i ‘» i Necrologia. Dott. Fr. Chiarenti, E gt Sie uz Paolini) 18 Bullettino bibliografico, pi ge Li Tavole meteorologiche. PARSO CA | RE DITO i (RE ten PrO "Mewdioni: 4 del Baron: CdHlo Dupia nell Istituto di. Erano E 2 Hi ramo e dall Aut toré istesso dimostrato in in Parigi bi RE Hi mo "corso con | piacere ‘eetolto: dall’ judustre ‘mazion cese., e- fayorito da. quel Governo; che Ridge istituì Cattedre in molte Gittà e porti della Francia. SR — Oggetto. principale. di questo ‘Gutso: è ( come il suo titol a mostra). E ‘applicazione la più. chiara ; e immediata della. Geomel della Meccanica ‘ai diversi ‘mestieri; e per conseguenza diviene | l’aiuto il ‘più efficace ,.e sicuro ai manifattori ; per + esalta, fuci ragionata esecuzione dei loro ‘lavori. i I pregi di quest’ Opera hanno determinato il sig. ‘maretresel Luigi Tempi a procurarne in Firenze la spiegazione al’ 1 sila tulle sue spese. Ma non avrebbe egli creduto di conseguire compl mente il suo scopo, ove in succorso di quella Istituzione, non. ad ancora procurata la traduzione Italiana: della sudiletta Opera ; cl stata eseguita dal sig. Antottio Cioci, incaricato di di mostrate a blico le lezioni. del: sig, Dupin.. Sarà da me sollecitamente. pubblicata questa. Tadao quale mi lusingo poter unite alcuni schiarimenti, è aggiuate provi dall’ Autore, e “che saranno raccolte ‘in'uua. appendice finale alla! duzione*, allorquando non giungano in tempo per esser collocate me appendice parziale alle diverse lezioni cui:si referiranno.. L'Opera sarà divisa ib Fascicoli, ciascuno dei quali. CH delle quarantacinque lezioni y 40 cui è diviso Il corso dei tre. Vol suddetti, unitamente alle Tavole appartenenti a Ciascuna: leziot e; Il prezzo. di ciascou Fascicolo sarà di. soldi dieci fiorentini, | L'Opera tutta sarà stampata con sollecitudine ed esattezza $ A quelli che vorranno profittare delle pubbliche lezioni che si ini Fireuze sulle tracce di detta Opera, potranno avere per ì Cutso la stampa. della traduzione se non terminata, almeno I più che a metà, la qual parte prima che sia esaurita , sarà: già | compita vr intiera Stampa, È Le associazioni si prenderanno al mio Negozio” e da- tolti i cipali librai d’Italia; e coloro che bramano farne acquisto frmerà il manifesto per. quel numero di copie che desiderano, |; ‘(‘’’‘A Firenze 1) 30 Settembre 1828. Pa: i GUGLIELMO PTT $ DI ANTOLOGIA N.° XCIII. Settembre 1828. Saggio di alcune voci estratte dal Nuovo Dizionario militare italiano di Giuserpe GRASSI. ( Ved. Antologia N.° 91, pag. 88. ) AVVISO DELL'AUTORE. Pi dare una sufficiente idea del mio nuovo lavoro nelle varie sue parti, e per amore di brevità, mì sono ristretto in questo Saggio a sole quaranta quattro voci, lasciando in disparte quelle che più pregne di significati o più ric- che di notizie storiche avrebbero occupato uno spazio mag- giore : fra le voci trascelte ho cercato di offrirne alcune della milizia greca, altre della romana , altre dei tempi cavallereschi, altre di macchine antiche, altre finalmente di fortificazione e di tattica moderna : alcune pure sono di topografia militare , ed altre accennano alla poesia ed ‘allo stile elevato della prosa, acciò che dal loro complesso si possa far ragione delle regole e delle avvertenze, colle quali mi sono governato in tutto il corso dell’ opera. La- scio pertanto ad ogni discreto e giudizioso critico la cura ‘ di raffrontarle e di riscontrarle così per le definizioni e spiegazioni loro, come per gli esempi di cui sono corre- date , col Vocabolario della Grusca , e col Dizionario en- ciclopedico dell’ Alberti, Poche parole basteranno altresi 2 a dimostrare a quali autorità io mi sia attenuto per ac- certare la legittimità d’ogni voce, e per assicurarne l’e- spressione : quelle dei testi citati dalla Crusca sono na- turalmente le prime , e non credo necessario lo avvertire che di molte voci nuove, trasandate dalla Crusca in questi suoi testi stessi, mi sonv liberamente fatto padrone , come si potrà riconoscere in Defezione, Chi viva, Erompere, Ficcare, Mescolarsi, Vedere, e più altre, che ho desunte dal Machiavelli, dal Varchi, dal Castiglione , dal Caro, e dal Galileo , tutti autori citati dagli Accademici fioren- tini. Non presi, rispetto a queste sicure autorità , altra licenza se non quella di aggiungere alle opere del Caro ammesse nel Vocabolario , la sua classica traduzione del. l’Eneide , a quelle del Galileo, il suo trattato di forti- ficazione posto in luce pochi anni sono, ed a quelle del P. Segneri, una nobile sua traduzione di una parte della storia delle guerre di Fiandra di F. Strada, Di queste tre aggiunte verrà parlato qui sotto. Quanto è alle citazioni riferite dalla Crusca di codici MSS., o di edizioni rarissime, che non mi sono potuto procurare, ne ho lasciata la mal. leveria all’ Accademia stessa che le raccolse , coll’ indica- zione ( Crusca). Mi tocca ora di dare una succinta contezza di quegli, scrittori italiani, ai quali mi è stato forza ricorrere , se pur voleva soddisfare ai bisogni dell’arte militare , sup- plire alle troppe mancanze del Vocabolario, e vendicare la bellissima lingua nostra da quell’ indegna taccia di po- vertà , che stando nei termini di esso Vocabolario le po- trebbe venire. Stimo dovere tutto mio di riprotestare che dove convengono i toscani autori, hanno questi diritto di precedenza , come si vedrà dal catalogo che seguita ; ma che quando essi venivano meno, mi feci alla lingua uni- versale d’Italia, ed a quegli scrittori non toscani, che per consenso di secoli e di nazione sono reputati migliori, ed eccone un cenno : ArgarortI. Ho creduto potermi valere utilmente delle varie operette militari di questo scrittore del secolo XVIII, il quale comecchè peccante di troppo amore di neologismo, e e — 3 mostra tuttavia grande studio e gusto di lingua nelle ope- rette di cui parlo : per altra parte ho seguito l’ esempio dell’ Alberti, che ebbe pure a citare altre opere dello stesso autore. ( Venezia , 1791 pel Palese. 17 Vol. in8.° ) Barperrr. Trad. Ces. La traduzione dei Commentarii di Cesare di Francesco Baldelli ( Venezia pel Giolito , 1571 in 12.°), opera di un cultissimo scrittore toscano del se- colo XVI, mi riusciva non dirò utile ma necessaria , poi- chè del grande autore latino non si trova nella Crusca esempio nessuno di traduttore autorevole : epperò dove mi venivano meno per le voci di guerra della milizia romana i migliori e più noti, mi feci alla versione di cui parlo , della quale non vedo per qual motivo si sia privata la lingua, dacchè si sa come l’ edizione sopraccitata è stata riveduta e migliorata colla scorta del celebre filosofo fio- rentino Pier Vettori, e di altri sommi uomini di quel torno . BarroLi. Le opere storiche del P. Daniello Bartoli non hanno qui mestiere di commendazione rispetto allo stile, nè rispetto alla lingua. I pretesti della loro esclusione dal Vocabolario non solamente ripugnano alla critica fi- lologica dei tempi nei quali venne sancita, ma. offende- -rebbero assai più i lumi di questo secolo , se tuttavia du- rasse : più copiosa miniera di voci e di modi adoperati con felicissima audacia, non credo si possa rinvenire al- trove. Cito sempre la più corretta edizione che finora sia venuta alla luce delle storie di questo sommo ingegno , cioè quella procurata a questi anni in Torino dallo stam- patore e libraio G. Marietti. Brwrrroerro. Non cercherò dei motivi, che possono aver portato gli ultimi Vocabolaristi ad escludere dagli autori citati il nome dell’ illustre Porporato Guido Ben- tivoglio , che nella forbitissima sua Storia delle guerre di Fiandra, e nelle sue Relazioni allargò di tanto il patri- monio della lingua non solamente nella, parte militare, ma nella civile e politica. Raccolsi quindi dalla prima di queste opere una buona mano di vocaboli , che mancando nei testi di lingua, avrebbero lasciata imperfetta una scien- 4 za che in quella famosa scuola di guerra di tante inven- zioni s’ accrebbe. (Ediz, de’Class. It. di Mil.) Birrincoccio. Biringuccio Vannoccio, o Vannuccio Bi- ringoccio , autore della Pirotecnia , non poteva essere da me trasandato per le cose dell’ artiglieria, e segnatamente per l’arte della fusione e del getto de’ metalli, come per varie invenzioni di guerra. La vasta dottrina e la molta pratica di questo scrittore Sanese del secolo XVI, che ha preceduto di tanto i moderni studi di mineralogia e di chimica metallurgica, pare dovessero meritargli più grata ricordanza presso gl’ italiani, i quali dopo quattro suc- cessive edizioni malamente fatte in Venezia, lo posero in piena dimenticanza. Farebbe opera generosa e patria chi prendesse a restituire la fama di questo valent’ uomo col purgare le citate edizioni dei loro innumerevoli errori, e col notare seguendo la storia delle scienze a qual grado esse fossero in Italia al tempo del Biringoccio. Già il dotto Barzellotti, fin dall'anno 1808 prese a vendicarne la me- moria ; ma l’onorata fatica di cui parlo è rimasta finora intentata anche per parte di un altro ottimo ingegno to- scano, il dottor Cioni , il quale ci aveva tempo fa posto la mano . Sono stato costretto a seguire nelle mie ricer= che la pessima fra le stampe che ne sono state date, che è quella del Comin da Trino fatta in Venezia, Vanno 1558, nella quale il bel linguaggio di Siena vien sovente tra- sformato in dialetto veneziano. Borr4. Volendo dar perfezione all'opera mia col re- carla dalle milizie più antiche alla moderna e presente che è il principal suo scopo, e dovendo per evitare ogni invidia attenermi ad un solo autore fra i viventi, che scris- sero in prosa le guerre dei nostri tempi, mi sarà facilmente conceduto da ogni discreto lettore ch’ io abbia trascelte le Opere storiche di quest’ uno , che per franchezza di stile e proprietà di locuzioni non la cede ai migliori de’ nostri antichi. Ho avuto sott'occhio le edizioni originali così della storia dell’ ultima guerra d’America come di quelle d’Italia. CaranI trad, El. Nelle cose greche si troverà citata la schietta e sincera traduzione delle Ordinanze d’ Eliano e e o 5 per M. Lellio Carani, corretto scrittor toscano e cinque- centista , sull’impressione procuratane in Firenze , l’anno 1552, da Lorenzo Torrentino. Caro trad. Eneid. Ad alcune opere del Caro citate dalla Crusca, ragion voleva che per accrescer pregio al mio lavoro aggiugnessi la rinomata traduzione dell’ Enei- de, nella quale i vocaboli dell’antica milizia sono con bel magistero nobilitati, e fatti propri della lingua moderna, (Ediz. de’ classici italiani di Milano ) Corsini trad. Cong. Mess. Citando il nome di que- ‘sto traduttore , ho seguito l’ opinione dell’Alberti che pri- mo lo promulgò valendosi anch’ egli dell’opera del Cor- sini, la quale, come ognun sa, è anonima, non avendo il modesto traduttore preso altro titolo se non quello di Accademico della Crusca. Questa bella versione di un ele- gante lavoro spagnuolo , è fra quelle ammesse dall’Acca- demia della Crusca, nell’ adunanza del 1786, per la com- pilazione di un nuovo Vocabolario. ( Edizione di Firenze del Cecchi , 1699 , in 4.°) Davir4. Le elesantissime Storie delle guerre civili di Francia di Arrigo Caterino Davila sono così note non solamente in Italia, ma in tutta Europa, che sarebbe inu- til opera il parlare dei loro pregi. Ardito uomo di guerra scrisse con nobile risolutezza di stile e con bella preci- sione di vocaboli quei memorabili fatti dei quali fu te- stimonio e parte; nè vw ha forse, rispetto all'arte, in tutta la nostra letteratura una più esatta descrizione milita- re di quella ch'egli fece dell’ assedio di Roano, ove con grande maestria congiuuse alla dignità dell’ eloquenza la severità dell’ arte che professava, Nel farmi a ricavare da così ricco tesoro le voci proprie della milizia, non temei di errare nella scelta avendo per me le testimonianze, che del valore del Davila nella lingua fecero i migliori lette- rati d’Italia, e fra questi Apostolo Zeno, il Tiraboschi, ed il Parini. ( Edizione de’ classici italiani di Milano) Garirro. Lasciando di parlare delle opere dell’ insi- gne matematico, Galileo Galilei, citate nel Vocabolario della Crusca, debbo qui far avvertire che mi sono ezian- 6 dio giovato del suo Trattato di fortificazione, pubblicato a questi ultimi tempi dal cav. Venturi con altre opere ugualmente inedite dello stesso immortale scrittore. (Me- morie e lettere inedite finora o disperse di Galileo Galilei, etc. Parte prima e seconda. Modena per G. Vincenzi e C. 1818, 2 vol. in fol.) Non occorre dire con qual diligenza, o piut- tosto con quale amore io abbia impreso la ricerca di tutte le voci militari usate dal Galileo , alcune delle quali so- no già state con esattezza di critica e con acutezza d’in- gegno notate ed illustrate dal dotto bibliotecario della Parmense , A. Pezzana. Chè se questo trattato non fosse ristretto a quella sola parte della fortificazione che trat- ta della difesa delle piazze , non avrei avuto più nobili esempi da scegliere nè più sicure autorità da seguitare in tutta questa parte della milizia, Moxnrecuccori. Le opere militari di questo grande italiano , l’emolo del Turenna, il difensore della Cristia- nità, che scrisse della guerra con quell’ animo istesso col quale la esercitò , giacquero per la ignavia dei tempi in lunga dimenticanza quantunque le estere nazioni le aves- sero ad esemplare irrefragabile ed unico di scienza mili- tare ridotta a’ suoi più schietti principii, La nostra in- dolenza fu tanta che lasciammo invecchiare l’ errore che questo nostro sommo uomo di guerra avesse scritto le ope- re sue in lingua francese, mentre’ egli per la franchezza dello stile ed il nervo della frase e perla brevità dei con- cetti non ha fra noi, nè forse altrove, scrittore tattico che lo pareggi. La splendida edizione procurata dal Fo- scolo in Milano, l’anno 1807, non bastò a ritornare a quelle opere l’intiera fama loro , poichè l’ illustre editore tra per la mancanza di un buon testo, come per impa- zienza d’ ingegno , le diede all’ Italia imperfette e scom- poste. Sottentrai volenteroso , fin dal 1819, alla fatica di ricomporre, per dir così, quelle ossa, e coll’aiuto di ot- timi testi ridussi le pagine del Montecuccoli a sincera le- zione , le corredai di note perpetue , e v’aggiunsi quelle illustrazioni che più potevano giovare ai progressi del- l’ arte e della lingua militare. Questa mia edizione , alla quale mi riferisco nelle citazioni e che ardisco chiamare la più esatta di quanto ne sieno state pubblicate dappri- ma, è venuta alla luce in Torino sul finire del 1821 , in 2 volumi in 8.° stampati con molta diligenza da G. Fa- vale (*). Montr. L’ Italia tutta intiera sarà per consentire con me nella scelta che ho fatta di questo gran poeta per le frasi colle quali egli ha mirabilmente nobilitato gli usi di guerra moderna , e per le voci onde accrebbe la greca milizia nella sua rinomata traduzione dell’ Iliade. Narpr trad. Tit. Liv. La traduzione delle Deche di Tito Livio di questo scrittore fiorentino del secolo XVI , pare non meritasse la severa cacciata dalla quarta impres- sione del Vocabolario della Crusca, colla quale sembrò rinnovellarsi quella di cui fu vittima egli stesso al tempo delle ultime disgrazie della patria sua : chè se in que- st’ opera del suo esilio egli non pareggia esattamente il testo, supera tuttavia nella proprietà delle voci corrispon- denti alle latine e nella retta intelligenza di queste, i traduttori che l’ avevano preceduto; quindi stando sem- pre alle parole non ho creduto dovermi privare dell’ auto- rità di lui ogni volta che lo richiedeva la mancanza as- soluta di un’ altra. Ho seguito nelle mie ricerche la pri- ma edizione stampata in Venezia, per gli eredi Giunti, l’anno 1540, in fol. (Leggi le calde parole , colle quali il Tiraboschi si fa a giudicare di questa traduzione nella sua storia della letteratura italiana, vol. VII, pag. 923.) SeewERrI. Alle opere di questo purgato scrittore già ammesse agli onori del Vocabolario , se ne aggiunge ora una non troppo nota, e della quale più che delle altre ho fatto profitto per la compilazione del mio Dizionario, perchè tutta militare, e degna anch’essa per molti capi dell’ alta fama dell’ autor suo : è questa una fedele tradu- zione di una delle Decadi dello storico latino delle guerre di Fiandra , il P. Famiano Strada, nella quale sono par- (*) Di questa buona edizione se ne trovano alcune copie presso il libraio G. Piatti, 8 ticolarmente narrate tutte le gloriose gesta di quel fol- gore di guerra, Alessandro Farnese, che tanto di splendore mandò in quelle guerre sulle armi di Spagna e tanto sul nome italiano. Quest’ opera stampata in Roma per gli ere- di del Corbelletti, l’ anno 1648, in 4.°, porta il titolo se- guente: Della guerra di Fiandra, Deca seconda , compo- sta da Famiano Strada della Compagnia di Giesù, e vol- garizzata da Paolo Segnere della medesima Compagnia , dedicata 42 Serenissimo Principe Ranuccio Il, Duca di Parma e di Piacenza. La perizia del Segneri, ed il suo sentire nella lingua italiana , già si mostrano anche in quest’ opera che è la sua prima ; essa fa fede ad un tempo dell’ insufficienza del Vocabolario nelle cose militari, rico- nosciuta dal P. Segneri stesso, che obbligato a ricorrere ad altre voci, crede doversene scusare con una nota ap- posta in calce al volume. Sorrawi-RascHINI. È questi l’autore di un Dizio- nario militare-istorico-critico, stampato in Venezia , l’anno 1759, (un vol. in 4°) nel quale questo gentiluomo Moda- nese trattò di molte cose della guerra seguendo ad occhi chiusi alcuni scrittori francesi , traducendogli malamente, creando e foggiando vocaboli a posta sua, e frammetten- do quà e là certi suoi strani articoli che non concernono alla scienza militare, e che mostrano da quali bizzarre idee fosse guidato l’ antore. Quindi egli non viene da me citato se non alcune rarissime volte, non mai per dare autorità ad una voce qualunque essa si sia, ma solamen- te per dichiararne qualche particolar significato : a questo modo è pure proceduto coll’ autore , di cui parlo , 1’ Al- berti, senza nominarlo mai. Tensini. Fra gli scrittori dell’ arte, che quantunque nati nel secolo precedente appartengono tuttavia alla sto- ria letteraria del secolo XVll, ho trascelto questo auto- re , semprecchè il Galileo non mi forniva le voci neces- sarie a tutti gli uffizii dell’ architettura militare; venni a questa scelta sull’avviso del dottissimo Tiraboschi, il quale non conoscendo al suo tempo il Trattato di fortifi- cazione del Galileo, annovera il Tensini ed il Sardi co- 9 me i due principali e migliori scrittori d’architettura mi- litare nel secolo sopraccitato. Di fatto Francesco Tensini da Cremh fu uno dei più rinomati ingegneri di guerra , che vivessero al suo tempo; condusse molti assedii, edi- ficò grandi fortezze , versò sovente nei pericoli delle bat- taglie in Piemonte, nella Boemia, e nelle Fiandre , ed ebbe carichi e gradi eminenti negli eserciti di Spagna, di Baviera , dell’ Impero, e della Repubblica Veneziana: eb- be mente feconda di belle invenzioni, e scrivendo dell’ar- te sua, lo fece con quell’esattezza di parole e con quella proprietà , dalle quali il pratico non potrebbe volendo de- clinare : di queste solamente lo ricercai con diligenza, si- curo ch’ egli parlava la lingua schietta e corrente a’ suoi tempi in tutta Italia. L’ opera è stampata per la prima volta in Venezia, l’anno 1624, in fol. Vinci. Nessuno che abbia fior di giudizio vorrà con- tendere a Lionardo da Vinci, nato toscano e nel buon seco- lo della lingua, quell’autorità che gli si compete nelle cose dell’arte che professò con tanta gloria, e della quale scrisse con tanta evidenza. Basta per ogni altra la testimonianza del Parini, il quale propose il Trattato della pittura fra le opere classiche della lingua nostra. Pochissime sono le voci che io ne ricavai, ma i lettori mi sapranno grado della loro forma spontanea ed originale. (Ediz. dei Clas- sici italiani di Milano.) Sono questi gli scrittori, dei quali ho fatto uso per gli esempi recati nel Saggio seguente: sarà oggetto di un lavoro apposito nel nuovo Dizionario il dichiarare più lar- gamente i motivi della scelta così di questi, come di que- gli altri che non hanno trovato luogo sotto le voci che qui si stampano. Ripeto di aver avuto principalmente in mira di accertare la legittimità dei vocaboli ed il retto loro im- piego , seguendo in questo la regola stessa dei Vocabola- risti della Crusca, i quali per le voci particolari di questa o di quell’ arte non dubitarono di accostarsi alle autorità dei maesiri che le avevano trattate , benchè di rozza e d’ informe dicitura. T. XXXI. Settembre. N 10 ACCECARE. v. att. In lat. Obstruere . In franc. Combler ; Ob- struer. Metaforicamente si dice d’ ogni cosa aperta, di cui si riempia il vano con materie fattevi ruinar dentro, toglien- dole così la luce. Es. Si poteva trovar modo , che le cannoniere non fossero così esposte ad essere imboccate ed accecate . (Garrtro) — Già cominciavano a gettar nella fossa fasci di tronchi e di rami, e tutto ciò che loro veniva alle mani, per accecarla. (SrewerI) — Spazzano cotali difese la linea orizzontale della campa- gna, e però meglio che di ficco; ma poco o assai che il la- voro del nemico s° innalzi , esse restano accecate ed imboc- cate. (MonrecuccoLI) ARGIRASPIDE, s. m. In lat. Argyraspides plur. Soldato scelto d’infanteria, che portava uno scudo d’ argento o intarsiato di questo metallo. Gli Argiraspidi erano le guardie del gran- de Alessandro il Macedone , il quale gli istituì raccoglien- dogli dal fiore de’suoi , e facendone un corpo atto ad ogni più arrischiata fazione. L’ Imperatore Alessandro Severo nel richiamare l’ avvilita milizia romana alle primitive discipli- ne, rimise in uso gli Argiraspidi. Si usa più frequentemente al plurale. Es. Dalla medesima parte era lo squadrone del Re ; costoro erano chiamati Argiraspidi dalla maniera delle armi. ( Nanpr Trad. Tit. Liv.) ASSEDIO. s. m. In lat. Obsidio ; Obsessio. In frane. Siège. Lo (a) e accamparsi che faceva un esercito intorno ad una città per acquistarla colla fame. Significato disusato. Es. I Tedeschi andarono a campo a Osopio.... dove, poichè eb- o bero battuta la rocca con l’artiglieria, e dato più assalti in- vano , si ridussero a speranza d’ averla per assedio , confida- tisi nell’ esser dentro carestia d’ acqua. ( Gviccrarnini ) Operazione d° un esercito accampato intorno ad una piazza per conquistarla colla forza , abbattendone le fortificazioni. In lat. Oppugnatio . Deesi avvertire , che nei primi secoli della lingua italiana questa voce fu adoperata al modo stesso de’ Latini , cioè nel significato di circondare alla larga e fuori delle offese il recinto d’una città, onde impedirle le vetto- vaglie ed affamarla ; e però si usò anche il verbo Assedere, quasi sedersi sotto una città. I Romani di fatto avevano ben distinto questo modo di Assediare da quello del battere colle macchine murali una città , e del prenderla per forza: chia- PE LIE N N I n II mavano la prima operazione Obsidio , e la seconda Oppu- gnatio. Egli è con questa avvertenza , che si hanno a leg- gere le storie romane, e quelle de? nostri scrittori anteriori al secolo XVII. Avanzando a questo tempo felicemente l’arte militare , si strinsero le città nemiche con forti linee di cir- convallazione tutto all’ intorno, d’ onde le truppe assedianti riparate dalle offese s° accostavano per via di trincee alle mura, battendole colle artiglierie, od atterrandole colle mi- ne. Allora le parole Assedio e Oppugnazione rimaste sino a quel tempo separate incominciarono a confondersi, e si chia- mò Assedio largo quello , nel quale l’ esercito assediante cir- condava la piazza fuori delle offese di essa, e Assedio stretto quello , col quale si faceva sotto alle mura nemiche batten- dole colle artiglierie , o rovinandole colle mine. Finalmente si prese da’Francesi il vocabolo B/occo, o Bloccatura , e si intese con esso l’ operazione d’ un esercito , che chiude con numerosi corpi di truppe posti alla larga tutti gli aditi d'una piazza forte, onde stancarla ed affamarla , e rimase alla pa- rola Assedio il secondo significato surriferito. L’Assedio è for- male o violento: nel primo gli assedianti , terminate le li- nee di circonvallazione fuori del tiro del cannone della piaz- za , si vanno successivamente avanzando verso di essa con trincee, e con altri lavori; nel secondo, ommettendo tutte le prime operazioni dell’Assedio formale , sboccano tutto ad un tratto sullo spalto ; e vi si alloggiano. Es. Passò l’esercito all’ oppugnazione di Turs.... ma il popolo, che ne’ primi giorni dell’ assedio avea mostrato di volersi ar- ditamente difendere , come vide aperte le trincee , e pian- tate le artiglierie, si arrese. ( Davizd) — Seguù la resa dopo tre anni di largo e di stretto assedio, e fu senza dubbio - una delle più famose oppugnazioni , e difese, che mai se- guissero in alcun tempo . ( Bewrivoetro ) — Nell’ assedio formale ed a forza, conviene accamparsi , cinger la piazza, aprir le trincere , approcciarla, batterla, sforzare i di fuori, aprire la contrascarpa, passare il fosso con gallerie , dar V assalto , ec. ( Moxrecvecori ]}i — Levar r’assenro. In frane. Lever le siège. Ritirarsi dall’ As- sedio, dalle mura di una fortezza senza averla espugnata . Alcuni antichi scrittori adoperarono in questo significato an- che il modo di dire: Aprir l° assedio. Es. Le sentenze comuni furono , che si levasse l’ assedio , e con tutte le forze unite sandasse ad unici il Duca di Parma; 12 chè tante volte in tante altre guerre i più celebri capitani ave- vano levati gli assedii. ( BewntIvoetIO )} — MANTENER L’ assepro. In frane. Couorir le siège. Sostenere con un corpo d’ esercito le truppe assedianti , ed assicurar loro le spalle dalle forze dei soccorritori della piazza assediata. Es. IL Marchese per la sinistra si ritornò coll’ esercito a man- tener l’ assedio intorno Siena. (SecwI } — Porre L’Assepro. In frane. Mettre le siège. Circondare una città , un luogo forte per assediarlo. È questo il significato primitivo di un modo di dire, di cui la Crusca reca molti esem- pi al figurato. Es. I Fiorentini puosono oste e assedio alla città di Lucca. ( G. Virzaxi |. } — SrarE Ap assenio. În franc. Faire le siège. Tenere assediato ; dimorare all’ assedio. - Es. Mandarono l’ oste generale a Bibbiena , e assediaronla , e stettonvi ad assedio cinque mesi. ( Crowrcaer. Amarer. Cru- sca } — SrrIGNERE L’AsseDIo. In franc. Presser le siège. Accostarsi sempre più alla fortezza assediata ; avanzare colle opere di offesa sotto le sue mura. Es. I Fiorentini appresso strinsero l’ assedio (di Lucca). (G. Vi LANI ). BARRITO. s. m. In lat. Barritus. Forte grido, che alzavano i soldati romani nel farsi addosso all’ inimico; tolta la somi- glianza da quello dell’ elefante. Es. E grido niuno, il quale è barrito chiamato , levare non si dee, se prima colle schiere de’ nemici non è congiunto.(B. Gran- soni Trad. Veg. ) BLOCCO. s. m. In frane. Blocus. Assedio posto alla larga e fuori del tiro del cannone nemico , onde occupare le vie principali ed impedire l’accesso ad una piazza che si vuole conquistare affamandola. È l’Obsidio de’'Romani , e l’Assedio largo degli antichi Italiani. Gli scrittori francesi lo chiamarono nel seco- lo XVII Bouclement dal verbo Boueler. Es. Per blocco o per ossidione pigliansi più facilmente che per la forza quelle piazze , che sono molto popolate 0 molto forti , o di vasta circonferenza , che richiedono gran presidio. (Mo w- rEcuccoLi) — Dentro Bagdad vi aveva ventimila soldati di presidio , e ne era governatore Achmed Bascià.... Vi mise il blocco con tutte le sue genti Kulicano , sperando di averla per fame. ( Arcarorri) 13 BRONZO. s. m. In franc. Bronze. Una composizione di rame e di stagno a ragione d’ undici o dodici libbre di stagno sopra cen- to di rame , colla quale si fanno le artiglierie , ed altri stru- menti di guerra. Tutte le boeche di fuoco si gettano ora in Bronzo , eccettuate quelle che servono alla marineria , ed alcuni pezzi d’ assedio , che si fanno di ferro fuso. Il Bronzo viene anche dai pratici chiamato Metallo. V. Es. Co ) muove di natura e d’ aspetto (il rame) secondo la pro- porzione dello stagno che gli date , così cambia nome , e non più rame ma bronzo si chiama ; ovvero per maggior distin- zione di certa quantità di stagno per ogni cento di rame in su, da’ maestri è detto metallo più e manco fino secondo che più o manco di stagno contiene. ( Birincoccio ) — Si tro- varono nella città cento sessanta cannoni la più parte di bronzo. ( Borra ) 2.° Figurat. vale cannone , bocca di fuoco , ma non si adopera che in istile poetico , od oratorio. Ds rr! calpestio Di cavalli e di fanti, e sotto il grave Peso de’ bronzi un cigolìo di rote, Che mestizia e terror mettea nel core. — ( Monti ) CHILIARCA. s. m. H capo d’una Chiliarchia nella falange greca. La Crusca ha in questo significato Celiarca, ma meno corretta- mente quanto all’ origine della voce. Non lascierò d’avvertire, che questo bel vocabolo con molti altri della greca milizia , che io registrava col solo pensiero d’ illustrare le antiche storie dei Greci, e di giovare ai loro traduttori, ritorna ora pieno di vita nel linguaggio delle mi- lizie moderne mentre la greca nazione ripiglia colle antiche sue glorie gli antichi suoi militari ordinamenti. Es. Il capo di questa chiliarchia si suol chiamare per nome il chiliarca , cioè il colonnello. ( Carawi Trad. El, ) CHILIARCHIA. s. f. Un corpo della falange formato da due pen- tacosiarchìe, e di mille e ventiquattro soldati. La radice della voce è nel greco Chili, che val Mille. Es. Pigliando due colonnelli di cinquecento e dodici uomini l’uno verrassi a fare la chiliarchia. ( Carani Trad. El.) CHI VIVA? In frane. Qui vive? Grido militare, col quale s°in- terroga da lontano chi viene , per riconoscerlo. Es. Ancora che Andrea di Filippo Giugni con alcuni altri gi- togli alquanto incontra , e paratogli l’arme davanti , gli 4 14 avesse con un mal viso domandato chi viva.... gridato Francia entrò dentro. ( Varcai ). Di cotal vista insospettì Volscente, E gridò dalla squadraè Olà fermate ; Chi viva? A che venite ? ove n’ andate ? Chi siete voi ? Caro Trad. En. COSACCO. s. m. In frane. Cosaque. Soldato di milizia irrego= lare e leggiera agli stipendii della Russia, della quale abita e difende principalmente le immense frontiere orientali e me- ridionali : veste all’orientale od alla foggia polacca, e com- batte per lo più a cavallo; non riceve soldo che in /guerra, nella quale va armato di lunga lancia , di sciabla, di pisto- le , e talvolta di moschetto e d’ arco ; frena un cavalluccio leggerissimo al corso; combatte spicciolato , intraprende i convogli , pizzica i lati e le spalle dell’ inimico , e lo tiene continuamente in moto e sulle difese ; non dà e non prende riposo mai; assalta anche da fronte con furia e con feroce grido , e dà volta con pari velocità se incontra uomini fermi e serrati negli ordini loro, ma torna ben tosto a tribolargli sguizzando di continuo. Il numero dei Cosacchi, che la Rus- sia può ad un bisogno aggiungere a’ suoi eserciti d’ Europa ascende sino a centomila combattenti, ordinati in reggimenti, che essi chiamano Pulk , ciascuno di 500 a 3 mila uomini circa , secondo i luoghi nei quali è levato ; scelgono essi stessi i loro uffiziali tranne il capo del reggimento , che vien dato dal governo , e che in lingua russa vien chiamato Hettmann, ed in lingua cosacca Atamann , titolo che assume pure il capo supremo di tutti i Cosacchi. Gli uffiziali non hanno pro- priamente grado nell’ esercito, e sono subordinati non sola- mente agli altri uffiziali, ma ai sotto-uffiziali altresì dell’e- sercito regolare. Il modo di combattere di questa gente è na- turalmente disordinato, non usando altra evoluzione fuori di quella di ordinarsi in piccole truppe , e di piombare così al- largati sul nemico , di cacciarsi nelle sue file, rotto ch’ egli è, e di farne macello colla sciabla ; o di riformarsi in un luogo convenuto, se sono costretti alla fuga. Ogni reggimento ha una o due insegne , di seta, entro le quali sono dipinte le immagini dei Santi loro protettori: guerreggiando sulle loro frontiere coi popoli vicini fanno altresì uso di una fru- sta di lunghe strisce di cuoio, che chiamano Kantschu, colla quale spingono al corso i loro cavalli, e battono la gente dis sarmata che si fa loro incontro. dorici 15 Es. Stretta dunque la città coll’ assedio i Cosacchi , ne vennero alle prese ed all’ assalto. ( Barrorr ) — I Cosacchi e i Cal- mucchi , i loro ussari , si spandevano quà e là nel deserto a battere la campagna. ( Arearorri ) — Il principe Bagrazione co’ suoi Cosacchi sulla dritta. ( Borra ) DEFEZIONE. s. f. In lat. Defectio. In franc. Défection. Abban- dono della parte , colla quale si stava congiunto per dovere o per patti. Separazione di sudditi dal loro sovrano , di truppe dal loro capitano , d’ alleati dalla lega. La voce è tutta latina, e suona propriamente Mancamento ed Abbandono; ma si fa più o meno grave dalle condizioni del tempo e del modo , co- sicchè vien talvolta ad accostarsi alla ribellione e tal altra al tradimento. In un secolo tanto fecondo di defezioni ho creduto far vantaggio alla lingua ed agli scrittori col recare in mezzo l’ unico esempio di questa voce , che mi sia venuto sott’oc- chio nei testi di lingua, allargandone la definizione a tutti i principali significati della voce latina, e di cui il Machiavelli non ne tocca che un solo. Es. Come fu per intervenire a questo Re, quando fu preso nella giornata di Brettagna, dove lui era ito in favore di quel Duca, e contro ai Francesi; e fu disputa , morto che fu il Re Carlo , che per quel mancamento , e defezione dalla Co- rona , lui dovesse aver perduto il poter succedere. ( Macura- VELLI | DENTE. s. m. In franc. Redan. Un’ opera di fortificazione cam- pale ;o tumultuaria , fatta con due facce congiunte ad angolo sagliente verso 1’ inimico. Va unita, o disgiunta da altre opere. Es. L’ esempio di circondare gli alloggiamenti con denti si ha dalla figura. ( GarrLeo ) — I soldati moschettieri stando in quei denti coperti possono tirar meglio alla campagna . ( Tex- sINI } — A penti. In franc. A’ redans. Aggiunto alle voci fortificare , Fortificazioni , Opere , Cortine, ec. Vale con Denti, guarnite di Denti , fabbricate a foggia di Denti. Es. S° accomodano alcune piccole cortine difendendo ciascuna con un fianco ; e questo modo si dice fortificare a denti. ( Ga- riLr0 ) — Il campo si cinge sul terreno più eminente al- l’ intorno con trinciere a denti, o a punte. ( MowrEcvccoLI ). — A penti pr sega. In frane. A’ crémaillère. S' aggiunge alle voci Fortificare , Fortificazioni , Opere , Cortine , ec., e vale fabbricare, o fabbricate con più angoli continui saglienti , e rientranti. 16 Es. Dove sono eminenze faccio la strada coperta a denti di sega. ( Tewsrni ) EROMPERE, o ERUMPERE. v. n. In lat. Erumpere. Saltar fuori con impeto. È voce più nobile di Sortire , che è la tecnica , e però si adopera dagli oratori e dai poeti. Es. Con tutta la forza unitamente in un tratto, quasi come scoppio di bombarda, erumpe. ( Casrierione } + + + ++... Spalancansi le porte , » Erompono pedoni e cavalieri Con immenso tumulto. ( Mowrr Trad. Iliad.) FICCARE. v. n. In franc. Ficher. Dicesi del projetto che cacciato da un’arma da fuoco percuote e penetra nel bersaglio contro il quale è diretto. Es. Quando il tiro va a percuotere e ferire la muraglia in un solo punto, questo vien dimandato tiro di ficco, o ficcare. Ed altrove: Volendo il nemico condursi nella fossa, non verrà se non ricoperto da trinciere , ed aprirà la contrascarpa, e per l apertura cercherà di traversare la fossa ; nel qual caso le artiglierie di striscio non gli potranno recare impedimento alcuno, ma \sibbene quelle che ficcano. ( Garrtro } 2.° Si adopera altresì in senso attivo, e s'intende del Percuotere un luogo con tiri di ficco. Es. Dovendo in ciascun fianco essere almeno due cannoniere , ordineremo che una strisci il baloardo , e ficchi la contra- scarpa , e V altra strisci la contrascarpa , e ficchi il baloardo. ( Garitro } FISCHIARE. v. n. In frane. Sifer. Per similitudine si dice delle palle che cacciate dalle armi da fuoco rendono nella rapida ‘loro passata un suono somigliante al fischio. Es. Ed egli fornito dell’ istesse armi, e d’ ugual valore , arrivò intrepidamente e felicemente 1° altro in mezzo alle palle , che gli fischiavano d’ ogni lato. ( Srewert ) FRASCATO. s. m. In frane. Baraque. Propriamente Baracca fatta di rami verdi e fronzuti. Lo accampare sotto i Frascati è tanto in uso nella milizia moderna, che giova richiamare quello della voce che venne pure adoperata di frequente dai nostri antichi cronisti. ’ Es. Eranoin padiglion, tende e frascati , Con gran commodità tutti alloggiati. ( Arrosro ) 2.” Per Faseina, o Fascio di rami fronzuti , o di Frasconi. In frane. Fagot. "si Es. Sanza contasto riempierono di loro frascati il primo fosso. ( M. Virrani } GATTO. s. m. In france. Chat. Nome dato dagli antichi Italiani alla Vigna , ed alla Testuggine arietaria de’ Romani. Sin dai tempi di Vegezio i barbari chiamavano Gatto la Vigna: Vin- eas dixerunt veteres quas nunc militari barbaricoque usu cattos vocant ( Lib. IV). La parola barbara prevalse, e s’in- corporò nella lingua nostra per significare una macchina fatta d’un solo tetto o tavolato intessuto di vinchi, e coperto di pelli crude, dal quale pendeva una gran trave ferrata, colla quale si battevano le mura nemiche, od un forte rampicone di ferro col quale si aggrappavano e traevano al basso i merli, e le pietre già smosse dall’ urto del montone. Bono Giam- boni traducendo colla lingua del suo secolo, il XIV, le cose romane chiama Gatto la Testuggine antica. Es. Aiutandosi oltre a molte altre macchine belliche, per su- perare Vl altezza delle mura , con gatti e con varii instru- menti di legname. ( GviccrarDiNI ) — Tirati adunque i gatti sotto le mura della città, piantato il terrapieno , e dirizzate le torri. ( Barperri Trad. Ces. ) Catapulte, monton, gatti, e baliste. ( Tasso) 2.° Chiamano pure i moderni artiglieri con questo nome uno stru- mento fatto d’ un’ asta guarnita ad una estremità di tre la- minette elastiche ed incurvate in dentro , colle quali si esa- mina l’anima d’un pezzo per riconoscere se vhanno camere in esso , dove sono, e come profonde. In franc. Chat. ( SorrAni-RaAscHINI) GIANNIZZERO. s. m. In frane. Jannissaire. Soldato scelto d’in- fanteria , e guardia del Gran-Turco. La milizia de’Gianniz- zeri è stata istituita da Amuratte , primo di questo nome, l’anno 1362, allevando all’ armi i fanciulli cristiani fatti schiavi: in processo di tempo venne essa decorata di molti privilegii , onde fu scala per ascendere ad ogni più eminente carica dell’impero Ottomanno. I Giannizzeri erano prestanti di corpo , d’ animo, e d° armi sopra tutti gli altri soldati, e maneggiavano con gran destrezza il moschetto , la sciabla , e le pistole; seguivano in guerra il Sultano, e guardavano in pace i palazzi imperiali ed i siti più gelosi dell’ impero : erano ordinati in Ode, o compagnie di cento novantasei sol- dati ciascuna, ed il numero loro s’ accrebbe sino a centoses- santamila uomini; portavano turbante , e bandiera lor pro- pria. Questa milizia, che era il nervo delle forze turche , è I, XXXI. Settembre: 3 18 stata spenta dal presente Sultano Mahmond, l’anno 1826, con grande uccisione nella capitale e nelle provincie. Es. Solimano seguitava dietro col resto dell’ esercito, in persona,. accompagnato da’giannizzeri , che in guisa della falange Ma- cedonica lo stipavano. (Sereni) — Rimasero in quest’ atto ta- gliati fuora, ed in certe casette rinchiusi alcuni pochi gian- nizzeri, che vollero innanzi soffrire di lasciarsi quivi abbru- ciare ; che arrendersi. Ostinazione degna di riflessione e d’ am- mirazione. ( Mowrecuccori ) IMBOCCARE. v. att. In franc. Enfiler ; Battre en enfilade. Per- cuotere , battere coi tiri la bocca delle trincee , delle forti- ficazioni , delle strade , delle piazze , dei ponti , ec.; bat- tere per filo in dirittura, da fronte per tutta la profondità. Es. Nella faccia dinnanzi sarà bene non vi far cannoniera al» cuna , perciocchè verriano tanto scoperte , che senza difficoltà sariano imboccate. ( Garizeo ) — Se egli medesimo aggiustan- do una colubrina non l’ avesse felicemente tirata contro i ne- mici, perchè colpì ed imboccò la trincea. ( Davira) — Si vede essère la trincea imboccata dal tiro che viene dalla cor- tina. ( Tensini ) — Imsoccare LE ARTIGLIERIE, vale investirle con colpo d’altra artiglieria nella bocca, onde restino senza potersi usare. Es. Furono tratte alcune palle pari di grandezza alle bocche delle artiglierie de’nostri così per appunto, che le imboccarono subito, e tolsero a’ nostri ogni facoltà di poter più scaricare loro contra. ( Serponari ) — Imboccate le artiglierie di fuori, scavalcati i pezzi, conquassate le ruote, e dissipati i gab- bioni. ( Davita) INGROPPARE. v. att. In franc. Mettre en croupe . Far salire i fanti in groppa a’ cavalieri, per trasportarli con maggior ve- locità da un luogo all’altro. Bella voce militare e tutta ita- liana. Questo modo d’ ingroppare la fanteria , e d° addestrare i fanti leggieri a saltar in groppa a’cavalli è stato trovato dai Romani all’ assedio di Capua , 1’ anno di Roma 541, ove in- feriori di forze alla cavalleria cartaginese , supplirono al nu- mero con questo nuovo stratagemma di guerra. Scelsero per- ciò dalle legioni i più agili soldati, che armarono alla leg- giera , i quali portati dai cavalieri in groppa sino a fronte della cavalleria nemica, balzarono a terra e lanciando i loro giavellotti di piè fermo contro di essa, la posero in fuga. Es. Ma il Duca di Guisa, e il conte di Brissac, ingroppati mille 19 dugento fanti , sollecitarono tanto il loro viaggio , che soprag- giunsero il nemico. ( Davita ) — Porre la fanteria a cavallo, o sulle carra , o ingropparla. ( Mowrecyecori } LABARO. s. m. In lat. Labarum. Grande insegna militare romana tutta di porpora , e guarnita d’oro e di gemme , che s° al- zava in tempo di battaglia, andava innanzi alla persona del- Imperatore, ed era adorata dai soldati. Fu dapprima la spo- glia; ossia la veste insanguinata d’ un nemico ucciso posta sopra un'asta in segno di vittoria, quindi ebbe forma di pa- ludamento imperatorio attaccato ad un bastone posto in tra- verso d’ un’ asta, nella stessa forma degli antichi Gonfa- loni italiani. Costantino pose una corona sull’asta, e dipinse nel drappo il monogramma di Gesù Cristo con una croce. Es. L’ aquile, il Labaro, le immagini, e V altre insegne star vano nel campo in un tabernacolo, e questi erano gli idii del- l’ esercito. (Davanzati) LANCIA. s. f. In lat. Lancea. In frane. Lance. Asta di legno lunga cinque braccia in circa , con ferro acuto in punta. Adoperossi sino dalla più remota antichità, e fa arme di ma- no e da tiro de’ pedoni e de’ cavalieri , ma particolarmente di questi ultimi. Trovasi in uso presso gli Ebrei, i Persiani, i Greci, i Germani, i Galli, e gli Spagnuoli; i Romani la presero da’ barbari. Dopo la caduta dell’ impero di Roma se ne armarono tutti gli uomini d’ arme, ed il portarla fu un privilegio de’ nobili e liberi uomini. Nell’investire il nemico si abbassava la lancia reggendola colla destra, ed acciò col- pisse più ferma si appoggiava sopra un ferro lunato infisso nella corazza alla metà del petto ; questo ferro si chiamava Resta, onde venne il modo di dire: Porre la lancia in re- sta. Dopo l'invenzione delle artiglierie la lancia non venne, come tante altre armi offensive, abbandonata, ma si ritenne come propria della cavalleria sino al tempo delle guerre di Fiandra , sul fine del secolo XVI, ove la natura de’ siti, e la difficoltà d’ avere , e di mantener cavalli proprii al sol- dato di lancia, ne fecero dimetter l’ uso ; 1’ abbandonarono pure i Francesi sotto Arrigo IV, più tardi assai gli Spagnuo- li; finalmente cadde in discredito presso tutte le nazioni oc- cidentali , ma non la deposero i Turchi mai, nè i Polacchi loro naturali nemici. Venne ripigliata nelle guerre della ri- voluzione francese , ed imitando i Polacchi si istituirono in tutti gli eserciti reggimenti di cavalleggieri armati di lancia. Il legno della lancia d’oggidì; che per lo più è di frassi- 20 no, chiamasi particolarmente Asta (in frane. Hampe ), la punta, che è di ferro acuto, chiamasi propriamente Ferro, ( in franc. Fer), e la parte estrema chiamasi Calcio ; (in franc. Bout). Si porta dai cavalieri col calcio piantato entro una Calza di cuoio (in franc. Botte ) appiccata alla staffa de- stra; la lancia moderna ha sotto il ferro l’ornamento orien- tale di una banderuola (in frane. danderole ; fanion) per lo più screziata di due colori. Le lancie alte in una mischia erano segno di disordine, e 1° alzar la lancia sopra la testa era un chiamar d’ arrendersi , come l’ abbassarla mostrava l’ intenzione d°’ offendere. Es. Lancillotto senza dimoranza abbassa la lancia (Tavora rir. Crusca ) — La lancia è la regina dell’ armi a cavallo ; ma le difficoltà, che si sono contratte per averla , per mantenerla , e per adoperarla , hanno fatto appresso noi lasciurne l’ uso. ( Moxrecuccori ) 2.° Per similit. si chiamò Lancia ogni spezie d’ arme in asta da lanciare. Es. Lanciata gli fu una corta lancia manesca. ( G. Vixrani ) 3.° Ogni soldato armato di Lancia ( in frane. Lance , Lancier ). Quest’ uso di chiamare Lance i cavalieri armati di lancia ven- ne portato in Italia dalla compagnia inglese detta la Compa- gnia Bianca, dopo lo metà del secolo XIV. Sotto questo no- me comprendevano essi Inglesi tre cavalieri, i quali nelle battaglie erano assuefatti a scendere da cavallo , ed a com- battere a piedi investendo a capo basso contro l’inimico con una lunga lancia maneggiata da due di essi nel tempo me- desimo. L’ordinanza di questa milizia era serrata come quella della falange; la sua armatura era una celata chiusa , un giaco d’ acciaio , guarnito d’ una lamiera sul petto, i brac- ciali, i cosciali, e le gambiere di ferro, una spada lunga, e una daga. Questa formidabile armatura accoppiava in quei tempi tutto il vantaggio di quella degli nomini d’ arme alla stabilità ed alla fermezza delle fanterie. Le lance francesi si contavano a sei per lancia, che chiamavano Lance fournie; esse si mostrarono in Italia verso il fine del secolo XV. Si tro- vano ancora le lance italiane ridotte a tre per lancia verso la metà del secolo XVI. Es. Poichè gli Inglesi si vidono ricondotti, come uomini vaghi di preda, e vogliosi di zuffa ja di 2 di febbraio (1363) in nu- mero di mille lance, i quali si facevano tre per lancia di genti a cavallo ; ed egli furono i primi, che recarono in Italia il ti ALI 21 condurre la gente da cavallo sotto nome di lance , che in prima si conducevano sotto nome di barbute, e bandiere. ( G. Vix- LanI ) — Nelle ordinanze di Carlo V imperadore sotto una cornetta di cavalleria si contavano lancie 60 armate di tutta pezza , mezze-corazze 120 , cavalleggieri con lunghi archibu- gj 60. ( MowrecvccoLi ) — Lancia spezzata. In franc. Lance passade, Anspessade, Lance brisée . Soldato di lancia , il quale andava agli stipendii di questo o quello stato individualmente ; e senza far parte di nessuna compagnia. Es. Industriosamente aveva il Duca Valentino fatto poche con- dotte grosse , ma soldato e continuamente soldava molte lance spezzate e gentiluomini particolari. ( GvrccrarDInI } 2.° Si chiamarono altresì con questo nome alcuni valorosi cava- lieri, ai quali essendo in battaglia morto il cavallo , spez- zavano verso il calcio le loro lancie onde poterle maneggiar a piedi, venendo a porsi alla testa delle fanterie: quindi si chiamò Lancia spezzata ogni più ardito soldato , e partico- larmente quello , che per virtù e fede non comuni era eletto ad assistere alla persona del principe: Es. Uscì in mezzo alle sue lancé spezzate con una Zagaglia in mano. ( Varcxi } .3.° Nel secolo XVI, e nel XVII si chiamarono ancora Lance spez- zate que’ soldati eletti sì di fanteria che di"cavalleria , i quali aiutavano ai caporali, e talvolta ai sergenti ne’ varii loro doveri. Es. Perchè rispose ferocemente e con troppa arroganza alla lancia spezzata , che andava a rivedere le sentinelle, fu dal castel- lano messo in carcere. ( SerpONATI ) — Assassare La Lancia. In frane. Baisser la lance. Abbassar la punta della lancia e rivolgerla contro 1’ avversario; porsi in atto d° offesa. Es. Vedendo un cavaliere mosso colla lancia abbassata verso il suo signore , egli si dirizzò per traverso. ( M. Virvani ) — Arresrare LA LANcIA . In franc. Mettre la lance en arrét. Mettere il calcio della lancia sulla resta per ferire. Es. Con molto ardir vien Ricciardetto appresso , E nel venire arresta sì gran lancia. ( Arrosto ) — Caro pri LaNncIA. Denominazione patticolare del primo dei tre o quattro cavalli, che l’uomo d’ arme traeva in guerra con sè. Es. Ancora , che ciascuno uomo d’ arme fosse obbligato di tener nel tempo della guerra tre cavalli, un capo di lancia, un petto, 22 e un ronzino je a tempo di pace solamente i due principali senza il ronzino. ( Varcat ) — Correre unA LANCIA. Muoversi in isteccato contro 1’ avversa- sario per rompergli la lancia addosso ; uso 0 modo di dire de’ tempi cavallereschi. La Crusca cita molti esempi di que- sto modo di dire al figurato, ma il primitivo suo significato è questo. — RomprrE unA LANCIA. In franc. Rompre , Briser una lance . Modo di dire dei tempi cavallereschi , e vale Fare un colpo di lancia contro l’avversario in torneo, o in giostra, ritiran- dosi rotta ch’ella è senza far uso d’altre armi. Era una prova d’ ardire e di destrezza degli antichi cavalieri, i quali in questi scontri non ponevano mai la mira che allo scudo del- l’ avversario. Es. S° appresentò un trombetto al signor Malatesta , e gli spose umilmente , che un cavaliere gentiluomo di quei di fuora desi- derava di rompere yna lancia con alcuni di quei di dentro. ( Varcai } MANICA. s. f. In frane. Manche. Un membro , ossia divisione del battaglione, che era posta sull’estremità dell’una e del- 1° altr’ ala per proteggere le picche , che stavano in mezzo : le maniche erano perciò tutte d’archibugieri; ma il numero di questi è assai vario secondo i tempi, e le varie ordinanze. Verso la metà del secolo XVII v’ aveva per ogni manica 200 uomini al più, e verso la metà del XVIII si chiamò Mani- ca la terza parte d’un grosso battaglione. Le maniche anda- rono in disuso nelle guerre di Germania , e dopo gli scom- partimenti della tattica prussiana. Es. Avendo veduto una manica d’ archibugieri avanzarsi nel- l apertura d’ un prato. ( Davira ) — Sei squadre in due linee dall’ un de’ lati, e sei dall’ altro formano le maniche. (Mox- TECUCCOLI } MESCOLARSI. v. n. pass. In lat. Implicare aciem. In frane. Se méler. Stringersi addosso al nemico con tanta risolutezza da entrare nelle sue file, e combattere a corpo a corpo. Bel si- gnificato militare non avvertito dalla Crusca. ; Es. Si combattè in Affrico da cavalli del Bichi aspramente ; € st mescolarono in guisa , che quattro cavalli del Bichi restarono prigioni. Ed in altro luogo: La scaramuccia fu grossissima e si mescolarono in guisa, che gli archibusi si adoperarono in vece di spade. Ed ancora in altro luogo : Ivo Biliotti , abbas- sando la testa , secondo il costume suo, € dicendo a’ suoi sol- 23 dati, su valenti nomini mescoliamei , faceva quello , ch’ egli era usato di fare. ( Varczi ) — Caricò Monsignore di Villers con la sua squadra la parte 00° era il Maresciallo di Birone, e Giovanni Battista Sansone si mescolò dall’ altra ov era la persona del Re.( Daviza ) METALLO. s. m. In franc. Bronze. Lo stesso che Bronzo, cioè Metallo artifiziato. V. Bronzo. È voce usata impropriamente dai pratici italiani. Es. Così cambia nome, e non più rame, ma bronzo si chiama, ovvero per maggior distinzione da’ maestri è detto metallo. ( Br- rIncoceIo ) —, Quanto alla materia dell’ artiglieria, se ne fa di cuoio, di ferro , e di metallo : questo è un composto di rame e di stagno a diverse leghe. ( Mowrectccori ), 2.° Poeticamente per gli stromenti di metallo che si sonano ne- gli eserciti. Es. E che facesse udir tanti metalli, Tanti tamburi, e tanti varii suoni, Tanti annitriri in voce di cavalli. ( Arrosto ) Timpani e corni e barbari metalli E voci di cammelli e d° elefanti. ( Tasso ) NERVO. In lat. Nervi, plur.; Rodur. In frane. Nerf ; Force. La parte migliore, la più importante , la più forte d’ un esercito, o di qualunque altra cosa appartenente alla guer- ra. È detto figuratamente dall’ essere i nervi la parte più elastica, e più vigorosa del corpo umano. Si scrive anche Nerbo. Es. Le infanterie sono il nervo degli eserciti. ( MacanraveLti ) — Primieramente perchè il nervo della guerra è il danaro. ( Qui risponde alla frase di Cic. Nervi belli pecunia). (Fr. p’ Awzra. Crusca) — Riscontrate le bande nere che erano il nerbo del- l’esercito. ( Qui risponde all’ Elite dei Francesi ). ( Gurccrars DINI ) 2.° Adoperasi anche per la parte più scelta di un corpo di truppe, che in certe occasioni si fa operare e combattere separatamente dalle altre. Es. Aggiunsevi gran parte de’ cavalli di guardia, col nerbo di Germani che allora la persona guardavano dello Imperadore. (Qui il lat. ha Robora Germanorum). (Davanzati Trad. Tuc.) OFFESA. s. f. In frane. Offensive. L’ azione dell’ assaltare , del combattere il nemico ; il contrario di Difesa. Es. Nè più tardò allora il Farnese ; ma parendogli che fosse ar rivato il tempo di poter liberamente passare dalla difesa al- 24 all’ offesa , determinò d’ uscire quanto prima con Vesercito alla campagna. ( BewrIvoezio ) 2.° Si adopera altresì al plurale, ed è vocabolo generico di ogni operazione militare di offesa. i Es. Levaronsi nei due primi giorni con le artiglierie le offese, che erano assaî forti e per fianco. (Gvicerarnini) — La strada maestra per essere concava in forma di trinciera , era coperta in gran parte dalle offese della fortezza. ( Davira) — Usa- vano anticamente , per difesa delle loro città, cingerle di mu- raglia atta a resistere a quelle offese, che da diversi stromenti del nemico le venivano. ( Garrtro }' ONAGRO. s. m. In lat. Onager. Macchina militare. degli ultimi tempi della romana milizia , colla quale si lanciavano grosse pietre , e macigni. Ammiano dice essere l’Onagro una cosa stessa collo Scorpione ; ma Vegezio distingue le due macchi- ne , e conferma la nostra definizione. Es. Contra le dette cose usato è di difendere gli assediati co’ba- lestri, e gli onagri , e gli scorpioni, ec. ( B. Gramzoni Trad. Veg.) — Gl’ instrumenti co’ quali gli antichi difendevano le terre erano molti , come baliste, onagri , scorpioni , arcoba- liste , fustibali. ( Macuravetti ) PARTITA. s. f. In frane. Parti e Parti bleu. Un corpo di trup- pe ; che guerreggia in modo irregolare , e separato affatto dall’ esercito reale, tentando i fianchi e le spalle del nemi- mico , facendo scorrerie , sorprese , ruberie improvvise, ec. Es. Sorprendonsi quartieri , foraggieri, corridori, partite , guar- die. Ed in altro luogo : Lasciata alla disposizione del Principe una partita di due mila cavalli. Ed altrove: Il tenente mare- sciallo Sporck buon condottier di partite. ( Monrecuccori } — Oggi non fiderebbe loro una partita di dugento cavalli la Francia. Ed altrove : Eccoti una partita di némici , tu monti a cavallo , vai, gli ammazzi. ( ArearortI |} PRESA. s. f. In lat. Expugnatio. In franc. Prise. L° azione del prendere una città , una fortezza , un campo, un luogo for- tificato per forza d’ armi, o per istratagemma. Es. Banducdar , Soldano de’Saracini , dopo la presa che avea fatta della città d’ Antiochia , e del reame d’ Erminia , passò con suo esercito in Turchia. ( G. Virrani ) 2.° Tutta la quantità della preda, del bottino che si fa in guer- ra. Traslato dalla caccia e dalla pesca. In lat. Spolia. Es. Considerava V Italia come sua presa. ( Qui figurat.) ( Davaw- zari Trad. Tac. ) 25 3.° Si usa altresì per Ischiera , Frotta d’ uomini, che combatte e si muove separatamente da sè ; come pure per una parte dell’ esercito divisa dal rimanente: quindi i modi di dire Presa di gente, Presa di soldati, e simili, cioè una porzione de- terminata o indeterminata di essi. In lat. Mi/itum manus. Es. Per la gran moltitudine degli uomini.... sì feciono quattro prese. (Saccnerri) — Si rannodavano quà e là nella Carolina Settentrionale parecchie prese di repubblicani comandate da capitani arditi. Ed in altro luogo : Bellegarde , per consentire coi movimenti di Nugent , aveva avviato a Rovigo una presa di tre mila soldati. ( Borra ) 4.° Termine della lotta ; e vale Mossa fatta per prendere l’ av- versario , e la parte ove si tenta di prenderlo: di quà i modi di dire militari Andar alle prese, Essere alle prese , ec. Es. Imparano in lottando a far varie prese , e sgusciare di esse. ( SerpoWATI | — Arre prese. In frane. Aux prises . Posto avverbialmente coi verbi Venire, Andare, Essere, Trovarsi, vale all’atto della zuffa , del combattimento ; ed è traslatato dalla lotta , ove Venire alle prese valeva Acchiappar l’avversario. In lat. Ma- num conserere. Es. A mezza spada vengono di botto, E per la gran superbia , che l’ha accese, Van pur innanzi, e si son giù sì sotto, Ch’ altro non pon , che venire alle prese. ( Agrosro } Un reggimento caroliniano , e gli stanziali marilandesi, che già si trovavano alle prese da fronte , furono anche assaliti sul loro sinistro fianco. ( Borra) — Dan Le PRESE. Dar la scelta, 1 elezione del modo di com- battere. Es. Dì,ch'io gli do del combatter le prese, O vuole a corpo 0 battaglia campale. (Crarero Cavvanto. Crusca ) — Presa D’ ARMI, o peLL’ ARMI. L’ azione del levarsi in arme, dell’entrare in guerra. È frase nobile. I Francesi dicono nello stesso senso : Prise d’armes ; Levée de boucliers. Es. Determinò finalmente di voler assentire alla presa dell’ ar- mi, e proseguire i disegni della lega. ( Davira) — Questa fu la prima presa d’ arme... che fuil cominciamento della guer- ra civile. ( Borra ) QUARTABUONO , e QUARTOBUONO. s. m. In frane. Eyuerre à Epaulement. « Strumento di legno di più grandezze, che 'T. XXXI, Settembre. 4 . 20 ha angolo retto, e due lati eguali, che lo compongono; dai punti delle due linee rette è tirata la diagonale ; serve per lavorar di quadro ,,. Questa definizione è del Baldinucci, e lo stromento definito è ancora in uso nelle costruzioni: pare che il Galileo nel seguente esempio dia a questa voce lo stesso significato. Bitta Bisogna far il Quartobuono , conforme alla pendenza che vorremo dare alla scarpa. (Garrzzo ) RIEMPIERE e RIEMPIRE. v. att. In lat. Complere. In frano. Completer; Remplir les cadres. Mettere nuovi soldati in luogo de’ mancanti; Fornire le compagnie , i battaglioni, i reggi- — menti , l’ esercito del numero d’ uomini prefisso. Dicesi an- che Mettere a numero , Fare il numero. È frequente nei li- bri di Cesare la frase Legiones complere. Es. Soldarono molti capitani nuovi, e massimamente di quelli delle bande nere, ed a’ vecchi riempierono ed accrebbero le compagnie. ( Varcui ) — Diede al medesimo tempo gli or- dini che bisognavano per rimettere insieme l’ esercito , e per rinforzarlo di nuovi fanti e cavalli : fece riempiere a quest’ef- fetto i reggimenti alemanni, e valloni, e ne aggiunse un altro. ( BewnrivoeLIo ). . .... .— Gli menò tre mila (Spa- gnuoli ) in Fiandra , perché quivi riempissero i Terzi antichi. ( SecwerI ) ROSA. s. f. In frane. Ravin. Terreno alquanto avvallato, e cor- roso da impeto d’acqua, o altro. Si pronunzia coll’O stret- to, e colla S aspra : se il terreno della Rosa è molto avval- lato e profondo , in questo caso prende il nome di Borro. È voce, che appartiene più alla topografia, che alla scienza militare , ma è di tanta frequenza nelle cose della guerra , che ho creduto doverle dare un luogo in quest’opera, quan- tunque non abbiano il loro le voci Rivo, Ruscello, Torren- te, Fiume, Sabbione, Monticello, e simili, che debbo sup- porre più note di questa. Es. I Messicani avvisati, che erano giunti gli Spagnuoli in di- fesa di que’ di Cialco , s° impadronirono i primi d’ alcune rose di terreno per aspettare in sito, dove i cavalli non potessero danneggiargli. ( Corsini Trad. Conquista del Mess. ) ROVESCIO. s. m. In franc. Revers. La parte di dietro d’un’opera di fortificazione, d’ un luogo, d’ un posto ; la parte opposta a quella che fronteggia il nemico, onde i modi avverbiali A rovescio, e Di rovescio. In frane. A revers, cioè dalla parte contraria alla principale. In istile elevato si dice an- che: A ritroso. o, Es. Gli Americani credendosi di non poter sostener il nemico , che veniva di rovescio , precipitosamente lo abbandonarono. ( Borra ) Lo stesso che Manrovescio, cioè Colpo d’arme da taglio dato colla mano rovescia. In franc. Revers; Coup d’arrière-main. Voce di scherma. Es. Dannosi punte ; dannosi fendenti , Dannosi stramazzon , danno rovesci. ( Pure ) Una uccisione di soldati , dove non è nel dare se non tre modi, cioè una punta, un rovescio , e un fendente. ( L. da Viwci ) SAGRO. s. m. In frane. Sacre ; Sacret. Il più grosso fra i pezzi d’ artiglieria da campo ne’ secoli XVI e XVII. Portava tal- volta fino a otto libbre di palla di ferro coll’Aspide, ma era più lungo di canna. È anche detto Sagra. Il nome è preso, come tutti gli altri delle artiglierie di quei tempi, da un animale di rapina, e da una sorta particolare di falcone, che chiamavasi Sagro. Es. E già cominciatosi a conoscere per le palle, che tiravano i due sagri piantati quella notte, che non vi era artiglieria da battere le muraglia. ( GviccrarpinI } SCORTINARE. v. att. In franc. Balayer. Battere coi tiri la som- mità, la cresta d’un parapetto per levarne le difese. Alcuni moderni francesi usano in questo signif. il verbo Ebrécher. Es. Dai luoghi rilevati si può essere battuto, scortinato , ed offeso dentro. ( GaLrLeo) — Si piantarono quattordici pezzi d’ artiglieria, dieci che a dirittura percotevano nella mura- glia, e due da ciascun fianco, che scortinavano, e levavano le difese. ( Davita) SOPRACCOLLO. s. m. Propriamente Sopraccarico , dall’ avverb. Sopra, e dal primitivo significato del verbo Accollare, cioè Porre in collo , e figuratamente Caricare ; o da Sopra, e da Collo , che nelle cose di marineria vale Carico. Si adopera \questo nome in forma d’ avverbio colla preposizione Di, per indicare quelle genti, quelle truppe di terra che si pongono sulle navi per essere trasportate da un luogo all’ altro , e sono come un soprappiù del carico ordinario di esse navi: quindi Uomini, Fanti, Truppe di Sopraccollo vagliono Uomini, Fanti, Truppe da sbarcare, che i Francesi dicono pure Zrovpes de O débarquement. | Es. E nel tempo medesimo Andrea Doria con le galee , e con mille fanti di sopraccollo , assaltò i porti dei Senesi ( Gurc- CIARDINI ) ao 28 TERZO. s. m. Nome dato ne’secoli XVI e XVII ad un corpo di truppe a piedi , simile ai moderni nostri reggimenti. Secondo gli scrittori contemporanei si contavano in un Terzo di fan- teria da mille a millecinquecento e sino a duemila soldati . In questo significato è voce tutta spagnuola ( Tercio) e ve- nuta in Italia e nelle Fiandre al tempo della dominazione di Spagna. Es. Fu necessario che il Terzo d’ Italiani, composto di gente veterana e disciplinata ripigliasse la scaramuccia. (Dara) — A cui ella ha conferito uno stendardo di cavalleria nel suo Terzo. (Qui lo Stendardo di cavalleria non è che una ono- ranza). (Repr)—..... Gli menò tre mila (Spagnoli) ir Fiandra , perchè quivi riempissero i Terzi antichi. ( Sreweni) TESTUDINE, e TESTUGGINE. s. f. In lat. Testudo. In frane. Tortue. Una macchina murale d’ offesa usata dagli antichi | fatta d’ un tetto posto sopra quattro travi , sotto il quale stavano i soldati riparati dalle offese dell’ inimico per met- tere in moto altre macchine, o per iscavar la terra, ec. Le Testuggini erano di più maniere : quella che i Romani chia- mavano 4rietaria era larga trenta cubiti , ed alta sedici sino alla gronda del tetto; l’altezza del tetto fatto a modo di una Testuggine era dalla gronda in su di sette cubiti; nel mezzo del tetto sorgeva una torretta larga dodici cubiti, con quat- tro palchi, sul più alto de’ quali si collocavano scorpioni e , catapulte, ed in quei di sotto si teneva in pronto 1’ acqua per estinguere il fuoco , se mai vi s’ appiccava per opera del nemico. Sotto il tetto poi della Testuggine si collocava l’Arie= te, il quale messo in bilico sopra funi pendenti dall’ alto , e spinto dai soldati dava di cozzo nelle mura opposte per abbatterle. Tutta la macchina era coperta di cuoio fresco , onde preservarla per ogni parte dal fuoco; girava sopra quat- tro , od otto ruote e si muoveva da ogni banda. Avevano altresì i Romani una Testuggine più semplice per riempiere i fossi, ed un’ altra per iscavar pozzi : queste erano quadra- te, col tetto ben coperto, e senza torretta sopra : i soldati e cavatori vi lavoravano sotto, e la muovevano senza uscir fuori. Es. Fece dell’ esercito quattro parti; una sotto le testudini a zappar le trincee. (Daranzari Trad. Tac.) — Fece accostare riti mura gli argini, i mantelletti, e sotto le testudini gli arie- i. (Narpi Trad. Tit. Liv. ) 2° si chiamò pure con questo nome un’ operazione militare de- Po gli antichi eserciti, nella quale i soldati piegando un ginoc- chio a terra, e congiungendo insieme gli scudi venivano, per dir così, a fasciarsi tutto all’ intorno d’ una cortina di fer- ro, onde ripararsi per alcun tempo dal saettamento dell’ini- mico. In questa maniera di Testuggine l’ordine delle schiere era circolare, e si raccoglieva nel mezzo del cerchio la fan- teria leggiera, la cavalleria, e la salmeria. Avevano altresì un’ altra maniera di Testuggine, che usavano nell’ assalto re- pentino d’ un’ opera fortificata, o d’una città : i soldati al- zavano i loro scudi sopra il capo congegnandogli in piano inclinato , acciocchè coloro, che dovevano andare all’ assal- to, vi salissero come sopra un palco , e s’ accostassero a que- sto modo ai nemici : i soldati della fronte e de’ fianchi non alzavano lo scudo, ma se lo paravano davanti o dal lato esposto , onde rendere tutta la Testuggine impenetrabile alle offese. Questa operazione di guerra fu in uso presso i Persiani ed altri antichissimi popoli: i Romani sempre intenti a dar perfezione alle loro militari istituzioni, la trasportarono dagli anfiteatri ai campi di battaglia. Es. Messisi i soldati le targhe in capo, fatta ferrata testuggine, vanno sotto le mura. ( Davanzarr Trad. Tac.) TRAGUARDO. s. m. In franc. Hausse. Paletto di metallo , ag- giunto alla parte superiore della culatta de’pezzi, che scorre verticalmente dentro due incastri scavati nella modanatura di essa culatta, e si ferma mediante una vite: sono segnati sopra di esso, e dalla parte che guarda il cannoniere, i gradi d’elevazione , ed ha nella sommità un foro per cui si tra- guarda : la visuale tra questo foro , il segno di mira della volata, ed il bersaglio , serve ad aggiustare con esattezza il cannone all’ obbietto , allorchè questo è posto in maggior di- stanza del secondo Punto in bianco naturale. È trovato ita- liano, come si vede dal seguente esempio tratto da uno scrit- tore che viveva sul principio del secolo XVI. Es. I traguardi si fanno di varie forme. Il modo che si usa è di metterlo da piè sopra al mezzo appunto dell’ artiglieria , e per un piccolo foro, che si fa dentro a un canaletto , si traguarda con un occhio. EA appresso: Ancora si fa un simil traguardo bucherato , che cammini fra due sponde in un'orla- retto simile al cursore che si fa alle impannate , e nelle sponde si segnano i gradi , e con questo s° aggiustano le artiglierie per tirarle. ( Brrincoccro) VEDERE. v. att. In franc. Voir. Lo stesso che Scoprire ; ed è 30 forte traslato, col quale gli uomini di guerra riferiscono al luogo la facoltà di vederne un altro, che ha la persona po- sta su quel luogo medesimo. In questo significato, che è affatto nuovo alla lingua, non si adopera che nelle cose della mi- lizia, e particolarmente in quelle della Fortificazione parlan- do di Opere o di Siti, dai quali si possano scoprire altre Opere o Siti. Es. Per generalissimo precetto , e regola invariabile terremo il fare , che tutte le parti della nostra fortezza scambievolmente siveggano , e si difendano. (Garrteo) VENUTA. s. f. In franc. Avenue. Via, strada che mette capo ad una fortezza , ad un quartiere, ad una piazza, ec. Es. Già avevan prese tutte le venute al Castello. (SecwERI) — Assicurandolo maggiormente la fortezza della città , e del ca- stello di essa, i borghi capacissimi per alloggiarla sua gente , e le venute della città di sito fortissimo, e tale, che ogni luogo si avrebbe potuto difendere a palmo a palmo. ( Davrr4) ZAPPARE. v. att. e n. In frane. Saper; Aller à la sape. Proce= dere contro una fortezza, o contro un’opera di fortificazio- ne coi lavori della Zappa. V. Es. Per traversare e potere scorrere la spianata userà l’ inimico le trinciere , per traversar la fossa le traverse di balle e li gab- bioni, e finalmente si condurrà all’atto del zappare.EA in altro luogo : Il simile faranno ancora nella cortina , quando il ne- mico venisse per zapparla. ( Garrcro) ZATTA , e ZATTERA. s. f. In franc. Radeau. Veicolo di navi- gazione fatto di legnami e tavole collegate insieme in guisa piana, e che galleggia sull’acqua occupando una larga su- perficie , e pescando pochissimo fondo. Serve a moltissimi usi nelle cose di guerra. Es. Sperando con le barche e con gli uomini periti di quella na- vigazione , e con le zatte che essi fabbricherebbero , poterla op- primere (La città di Venezia). ( Gvrccrarpini) — Adatta ronsi molti grossi arbori da nave l’ uno con l’altro, e formos= sene come una zatta , secondo il nome più comune in Italia. (BewrIvocLio) — E zattere di nave si tessevano. Ed in altro luogo : Vettovaglie , ed artiglierie nelle zatte per l Adige da Trento mandate. ( Benz0) dI Notizie de’ viaggiatori che esplorano 1’ Affrica interiore , estratte dal Quarterly Review , giornale inglese, e dalla Revue Brittannique giornale francese (*). Il maggiore Laing — Ultime nuove di lui — Congetture circa Tombuctù «— Pearce — Sua morte — Morrison. — Sua morte — Il capitano Clapper- ton — Sua morte — Lander suo domestico ritornato in Europa — Dikson e Suza — ll tiglio di Mungo Park — Il Dialiba , ossia il Niger degli antichi geografi — Linant — Sue congetture ad esplorazioni del paese interposto fra l’ Abissinia e lo Tchad. Comunque tristissime sien le notizie corse circa gli enunciati viaggiatori, non si dee nondimeno rinunciare alla speranza di rivederne qualcheduno. I giornali si sono mu- tuamente copiati nel pubblicare sì sinistri avvisi ; e le sol- lecitudini sì de’ dotti come de’ curiosi fecero deplorar per- dite che forse non ancora si sono avute. La mala fama del clima e dell ’indole degli affricani, accertando ciò che è sol probabile, spaventa coloro che eran disposti a seguir le tracce di Laing, Clapperton e Park. In siffatto stato di pubblico sentire noi , invece di abbandonarci all’ afflizione universale , abbiamo interrogato ricercato ed esaminato le ultime nuove positive sugli esploratori in subietto ; ed è il risultamento di tali indagini e critiche quello che ora presentiamo ai nostri lettori, onde ognuno possa ragionar da sè medesimo e conchiuderne ciò gli parrà più verosi- mile. È invero molto a temersi che il maggior numero de- gli intrepidi viaggiatori, sì stimabili nonchè degni d’esser rimpianti, sia perito. Ma intanto non si ebbero finora do- cumenti autentici di morte che de’ soli Clapperton Pearce e Morison. Quanto a Laing e Dikson, ciò che ne fu quinci e quindi vociferato fa dubitare della sua veracità . È un precetto il sospettar del falso allorchè veggonsi asserti con- tradittorii. (*) Noi abbiamo più volte riprodotte le notizie contradittorie venute in Eu- ropa intorno al maggior Laing ed agli altri viaggiatori inglesi in Africa. I no- stri lettori non sgradiranno il quadro che ci viene presentato da uno de’ più reputati giornali inglesi sul vero stato di quella questione. 32 Ognuno ha letto e udito che il Maggiore Laing pro- poneasi di andare a Tombuctù costeggiando le sponde del Niger, e seguendone il corso fino alla sua foce, per ri- solvere il problema se questo fiume sbocchi nell’ Atlanti- co , o nello Tchad mare interno dell’ Affrica. Il viaggia- tore era giunto il 9 maggio 1825 a Tripoli che disegnava come punto di partenza pel suo viaggio; però la lentezza oppure il tempo necessario sia a’ debiti preparativi sia ad attendere qualche carovana con cui accompagnarsi , vel trattenero due mesi. In questo intervallo sposò egli la fi- glia di Warrington Console Brittannico presso i Reggen- za tripolina. Tana ne partia il 17 luglio in compa- gnia dello Sceikko Babani, uomo ricco, di molta conside- razione, e assai pratico delle regioni che si voleva esplorare , avendo soggiornato venti anni a Tombuctù ove era la sua famiglia. Sì Warrington come Laing danno molti elogii a questo Sceikko. Si obbbligava esso a condurre il viaggiato- re in due mesi e mezzo o fino a Tombuctù , o tutt’ al più in una città vicina, ove il raccomanderebbe a Mouctar Ma- rabut (sacerdote) assai istruito e riputato in quelle contra- de. Muctar quindi lo avrebbe agevolato a proseguire le sue investigazioni sul corso del Niger. Alcune circostanze inutili a rammentarsi costrinsero la carovana a deviar dal camino ordinario , prendendo l’altro per Bencoli, pel quale allungando trecento e più leghe, si giunse a Gadames il 13 settembre. Quivi Laing visitando il suo bagaglio trovò che'gli strumenti geografici eransi o rotti o guasti per cause -che se egli potea prevedere non potea però evitare. Il caricare e scaricar delle some, il passo e moto de’ camelli , le scosse pel camino sovra un suolo ineguale e sabbioso avean prodotto que’ danni. Il cronometro si era fermato ;-e la polvere finissima delle ca- ligini del deserto, facendo attrito sulle parti metalliche de- gli strumenti, avea quasi cancellata la scala delle gradua- zioni barometriche. In quelle deserte aride e spaventevoli regioni osservava spesso il viaggiatore un fenomeno che è comune in tutti i luoghi d’ Africa ove non alligna vege- tazione; nell’ora cioè del maggior freddo, ossia verso il le- 33 var del sole , la superficie del suolo appena coperta da una fioritura salina o nitrosa, Innanzi d’ arrivare a Gadames Laing ignorava che Ba- banì era il governadore di questa città. Egli nol seppe se non quando , al vedere la grande autorità che vi avea e l'accoglimento con cui fu ricevuto , chiese la ragione di tanto ossequio ad uno che ei credeva sol ricco negozian- te. Una casa intera con giardino e scuderie, provveduta inoltre d’ ogni vittuaglia e strame, fu data per l’ allog- gio del viaggiatore e suo seguito. Gadames è popolata da sei in sette mila abitanti, ed è luogo di transito alle ca- rovane che vanno e vengono dal Sudan ; circostanza che dà molta attività al suo commercio, I Tuariki che abita- no il contiguo deserto del gran Sahara, vi pagano un tri- buto per la sicurtà del viaggio e de’ magazzini delle mer- canzie che vi depositano. L’ ampiezza della città non è minore di quella di Parigi ; ciò è perchè ogni casa ha il suo giardino. I quali giardini sono irrigati da canali che scaturiscono da una vastissima conserva d’ acqua esistente nel centro della città, ed ognor piena per aquedotto che vien da fuori. Un muro di semplice terra e poco alto dà un aspetto di grande capitale a questa borgata. Essa è nella geografica intersezione del 30° 7° parallelo col 6,0 50° 45” meridiano all’ Oriente di Parigi. Quantunque fosse ancora il mese di settembre , il termometro di Réaumur scendeva intanto qualche volta fino al 5 grado. La carovana tornò a mettersi in camino il 27 otto- bre, dirigendosi da Gadames ad Ensala, città tuarika la prima che si incontri entrando dal lato orientale nella pro. vincia di Tuat, e distante trentacinque giornate da T'om- buctù. L’ ingresso del maggiore inglese in Ensala fu una vera ovazione fattagli dalla curiosità la più avida e dal- l'ospitalità la più sincera. Gli erano andati incontro più di mille Ensalesi, vaghi di vedere un bianco che era pre- corso da altissima riputazione di abilità in medicina. Egli infatti visitò gli infermi; ne guarì molti ; prescrisse cure e rimedii ad altri; e con questi benefizii si mostrò grato al ricevuto amichevole accoglimento. T. XXXI. Settembre. 9 34 Finalmente il viaggiatore partia dall’ ospitale Ensala il dì 10 gennaio 1826 , e dopo due settimane entrava nel deserto di Tenezarof a venti giornate da Tombuctù. È que- sto il più orrido fra tutti i deserti d’Africa; un vero oceano di sabbia finissima senza la menoma apparenza di vegeta- zione. Laing godea d’ ottima salute, e pieno di speranza era più che mai entusiasmato sul buon esito della sua in- trapresa , non avendo fino a quel punto incontrato che buona gente e cordiale accoglienza. Era stato inoltre accom- pagnato ed assistito con ogni zelo dal Tuariko Hattila, già amico e protettore del capitano Lyon ne’suoi viaggi in Africa, e Babanì avea per lui la cura di un padre. Tutte queste consolanti notizie eran da poco giunte a Tripoli al- lorchè vi si sparse la nuova che la caravana era stata ag- gredita, uccisi i domestici di Laing, e che questi ferito anche esso, era però pervenuto a scampar dalle mani degli assalitori ed a rifugiarsi in casa del Marabut Muctar. Non sapeasi che pensare di sì triste dicerie finchè la sposa del viaggiatore non ricevè una lettera del marito in cui si con- fermavan pur troppo le corse voci e i concepiti timori, La lettera era scritta dal deserto di Tenezaroff, Eccone uno squarcio, i ‘* Profitto della partenza di un Tuariko che ritorna a Thuat per farvi pervenire mie notizie. Io stò bene at- tualmente, e non più risento alcuna conseguenza delle in- disposizioni che a quando a quando bo sofferte dopo la mia partenza. Piacendo a Dio spero d’esser fra venti gior- ni in Tombuctù ; e dopo due mesi di soggiorno in questa città, conto di rimettermi in viaggio verso qualche punto della costa occidentale d’ Africa. Ho molto a dolermi dei Tuariki ; pochissimi fra essi rassomigliano al buon Hat- tila ; e il console ( Warrington) si è troppo affrettato a crederli amici degli inglesi. Vi farò in una altra lettera che scriverò da Tombucetù , il racconto delle mie avven- ture ; prima di giungervi non credo di poter avere occa- sione a ricapitarvene. Mentre vi scrivo il sole mi colpisce co’ suoi concentissimi raggi verticali ; e perciò scusate la brevità non essendo possibile di reggere ulteriormente così 35 alla scoperta. Peno d' altronde a scrivere perchè non posso tener la penna se non col pollice o col medio , per causa di un forte taglio che mi interdice l’uso dell’ indice. E pro- babile che con queste ultime frasi Laing dissimulava la descrizione di qualche profonda ferita, onde non allarmare la tenerezza coniugale. A questa lettera giunta in Tripoli il dì 26 settembre 1826, ne seguì verso il mezzo ottobre un’altra scritta dalla casa del Marabut Muctar ove era tuttavia Laing; il quale men discreto questa volta dicea ciò che gli era ‘avvenuto di sinistro, e particolareggiava che due de’ suoi domestici, un israelita cioè ed un negro battezzato , eran stati massacrati da’ Tuariki. Maggiori schiarimenti e par- ticolarità dava quindi in una lettera scritta in Azoad ai principii di gennaio 1827, e portata in Tripoli da un ara- bo nominato Hamet che lo avea seguitato fino a quel luo- go. Dopo esser miracolosamente scampato all’assalto de- gli scorridori, era caduto infermo per una febbre epide- mica che travagliava tutti gli abitanti azoadesi. ‘Io non ho potuto, scriveva egli, fare a meno di dar qualche soc- corso a questi infelici. Il contagio ne ha fatti perire più della metà ; anche Sidi Muctar, il degno e generoso Sidi Muctar, Sceikko.e Marabut di questa provincia, è perito. Quest’ uomo commendevole, che avea tanto affetto per me, e parlava con tanto entusiasmo della mia intrapresa, vo- leva egli stesso condurmi fino a Nusci allorchè cadde gra- vemente infermo. Intento ad assisterlo con ogni cura presi anch’ io la febbre. Muctar morì; ed io fui per nove gior- ni senza ricevere verun soccorso da chicchessia , mentre Jak infermato anche esso, e con lui il marinaro inglese, morirono l’ un dopo l’ altro. In tal modo di tutti i viag- giatori partiti dall’ Inghilterra non rimasi in vita ch’ io solo.,, Durante questo terribile frangente avea Laing ot- tenuto il permesso di recarsi in Tombuctù ‘ ma, aggiu- gneva egli con una dolorosa espressione , debbo riguardar come quasi fallita la mia impresa; non ho più camelli per andar oltre ,,. In un altro brano in cui faceasi più apertamente menzione dell’ attacco de’ Tuariki dice; ‘io 36 mi vò ristabilendo piuttosto celeramente; ma ho spesso violentissimi dolori di capo che son gli effetti delle rice- vute ferite. ,, E infine esprime il suo dispiacere di non po- ter scrivere più a lungo, non potendo fare ancora libero uso delle braccia tutte addolorate e contuse. Hamet intanto raccontava da capo a fondo e con mol- te particolarità tutto il sofferto disastro. Ecco pressapoco il compendio del suo racconto. ‘ Dopo la partenza dalla provincia di Tuat la caravana accelerava il suo camino perchè scarseggiava d’acqua, e non facea meno di sette le- ghe (venti miglia) al giorno. Alla nona stazione videsi unirsi ‘alla caravana un drappello di circa venti Tuariki armati di moschetti lance spade e pistole. Sette giorni do- po , rinforzati da un’ altra mano de'loro, aggredirono im- provisamente i viaggiatori . La tenda del maggiore fu as- salita; e Laing che dormiva, sorpreso mentre prendea le armi ;, fu pericolosamente ferito in una coscia. Egli istesso Hamet fu steso al suolo per un colpo di sciabla. Nè Ba- banì nè alcuno del suo segnito punto vennero in soccorso degli inglesi; lo che fa supporre che il governadore di Ga- dames non fosse innocente in questa inalavventura . Sol volle dopo il fatto far seri rimproveri a’Tuariki, a’ quali inviò un Marabut onde dassero giuramento che nòn più assalirebbero la caravana ,,. È indubitabile che Ja condotta di Babanì in questa occasione fu se non sospetta, alcerto molto strana ; ed al dire dell’ arabo , il maggiore Laing ne perdè la fiducia. Hamet inoltre narrò circostanze che se son vere, non più deggiono far porre in dubbio la perfidia dello Sceikko. Nel giorno precedente alla notte in cui si fu'assalito, avea Babanì persuaso all’ufficiale inglese di non ricaricare il suo fucile che questi avea scaricato tirando ad una cor- . nacchia , dicendo che ciò era inutile perchè non si correa verun rischio ; ed oltre a ciò avea Babanì nel giorno istesso tolto sì ad Hamet come ad un altro domestico di Laing i loro zaini, ne’ quali eran le munizioni da sparo, dandoli a portare a’ Tuariki. Le due lettere delle quali fu parola son le ultime i; 37 che siensi ricevute dal viaggiatore. Ogni ulteriore notizia circa Laing fu oralmente data dagli africani, e sovratutto dal suo domestico arabo. Continuava questi a narrare che dopo l’ aggressione dei Tuariki il maggiore non essendo in istato a proseguir cammino; si fermò nel mezzo. del deserto con Hamet Jak ed un negro schiavo , che l' uffi- ciale inglese emancipò in ricompensa della sua fedeltà. La carovana intanto andò ‘oltre fino a’ pozzi più prossi- mi, ove fece alto per attendere il ferito. Ciò avvenuto si continuò il viaggio. Nulla di notevole non accadde fino all’ arrivo nella tribù di Muctar. Questo uomo generoso accolse benevolmente l’ ospite , dandogli vittuaglie fresche riso legumi un bove ed ogni genere di assistenza. In casa del Marabut si fermarono Babanì e Laing finchè quest’ul- timo non si fosse pienamente ristabilito delle sne ferite. Più che ogni altra cura o rimedio gli era necessario il riposo . Vi occorsero almen venti giorni perchè 1’ infermo si trovasse in istato di convalescenza. Il primo uso che egli volle fare delle poche forze ricuperate fu quello di rimet- tersi in viaggio, Babanì insistea per un più lungo soggior- no onde aspettare almeno che la ferita della mano non più minacciasse pericoli. Ma quattro soli giorni dopo questo colloquio lo Sceikko gadamese infermava gravemente per disenteria e morì. Muctar inventariando l’ equipaggio e il bagaglio di Babanì, onde renderne conto ad un suo ni- pote che era in Tombucta , scrisse all’ erede. perchè ve- nisse a raccogliere la successione. Fra Tombuctù ed'Arwan, residenza di Muctar, non si viaggia che in caravana; il carteggio adunque fu lento ; ma alla fine giunse il nipote dello Sceikko, e presa l’eredità, si offrì a condurre Laing nella città testè nominata. Però vi si opponea il Mara- but, non ancor credendolo sufficientemente guarito a po- tersi rimettere in camino , ed assicurandolo che l’avrebbe egli stesso accompagnato e ricondotto. In quel mentre im- perversando la disenteria epidemica cadde infermo e mo- rì un sì degno uomo. Morirono ‘anche Jack e Harry. Il figlio di Muctar esibivasi a menare il viaggiatore inglese I | 38 in Tombuctù , nonchè di ricondurlo sano e salvo quindi in Tuat, mediante il prezzo però di mille talleri. Laing non avendo questa somma in moneta contante ne offriva una equivalente in mercanzie. Convenuto 1’ accordo , e fatti i necessarii preparativi, che non dovevano essere con- siderevoli non molto lungo essendo il camino, si posero in vlaggio, : Qui termina il racconto del domestico arabo ; il quale spaventato da’ pericoli corsi nell’ assalto de'Tuariki, dalle ferite del suo padrone, dalla morte de’ suoi compagni’, e dall’ epidemia di quel ciima non volle più seguirlo, e chie- stone congedo si unì ad una carovana che partia per Tri- poli. Laing gli diede una specie di ben servito, in cui traspare il dispiacere di vedersi abbandonato dall’ unico domestico che gli rimanea. Non vi si leggono senza pietà e commozione le seguenti frasi, “Io sono appena conva- lescente , e debolissimo per la febbre che m’ avea tratto all’ orlo del sepolcro. I cadaveri di Jak e «del. marinaro Harry sono appena raffreddati ed ancora insepolti : ed ec- co che quest’ uomo (l’arabo) mi dice che vuol partirsene | Quantunque egli oblii meco tutte le leggi dell’ umanità così abbandonandomi nel mio stato attuale, pure io non voglio violarne alcuna seco lui. Che ei dunque provegga a sè stesso ; che ei vada; e Dio possa proteggerlo. Gli dò un camello e vittuaglie ; in tal modo viaggerà come viag- giar potrebbe un sultano per quest’ orrido oceano di sab- bie ec. ec, ,, Son queste le ultime notizie certe che abbiansi del maggiore Laing. Or essendo scorso alcun tempo senza ri- ceverne nuove ulteriori , il console inglese in Tripoli più che chiunque altro premuroso a saper ciò che ne fosse del sno genero , stimò di rivolgersi al Pascià onde ne fa- cesse prendere contezza. Al dire di un giornale francese ( Stella ) il Pascià suddetto avea dalle raccolte informa- zioni saputo che gli europei arrivati a Tombuctù eran stati uccisi da’ Fellati allorchè questi conquistatori avean sog- giogato quella città ; che però il maggiore Laing era scam- pato a’ persecutori fuggendo verso il Bambara, ma che in- | 39 seguito e raggiunto da un drappello di quelle genti, era stato ucciso anche esso. A tali asserti non aquetavasi Warrington ; che anzi sospettava che il Bey l’ ingannasse con le notizie di un simulato carteggio , ed attribuiva un tale inganno ad un’astuzia o vendetta dell’ avarizia. ‘* Il Bey , dicea esso, non ha visto senza dispiacere che men- tre fu dal governo inglese largamente retribuito per l’ as- sistenza prestata a Oudney Denham e Clapperton anni in- nanzi, non avea ancora veduto donativo alcuno per quella data a Laing.,, A confermar questi sospetti vennero ta- luni mercatanti arrivati da Tuat a Murzuk nel Fezzan, i quali asserivano che il maggiore era vivente e in Tombu- ctù. Una caravana intera inoltre venuta da questa città in Tripoli per la via di Gadames affermava lo stesso , e mostravasi anzi sorpresa nell’ udir parlare della pretesa morte del viaggiatore. Mentre il console raccogliendo queste notizie da co- loro che venian dall’ Africa interiore dubitava sempre più della veracità di quella datagli dal Pascià , la Stella pro- seguiva a riferir ulteriori particolarità sulla morte di Laing; particolarità, dicevano i compilatori, comunicate dal pri- mo ministro tripolino. Warrington, che era appaltato al giornale in quistione, leggendo un tale articolo e sorpreso di vedere che diceansi in Parigi cose che egli ignorava in Tripoli , corse dal Pascià suddetto scongiurandolo a dirgli schiettamente tutto ciò che egli sapesse di certo relativa. mente alle notizie contenute nella Gazzetta, Il Bey giurò di non saper nulla di più di quello che già gli avea co- municato ; ed aggiunse che anche questo gli era parso po- co degno di fede. Ma non pago il console nè delle assi- curazioni nè del giuramento di quell’ imperante, ideò di ricorrere al solo mezzo che sia capace di far dire il vero a’ Barbareschi ; alla forza. In conseguenza scrisse egli al comandante delle brittaniche armi navali nel Mediterra- neo perchè spiccasse nelle acque di Tripoli un vascello onde con questa minaccia imporre al Bey di dichiararsi nnallevadore di tutto ciò che potrebbe accadere al mag- giore Laing, tostochè quest’ ufficiale era stato affidato 4o alla sua protezione nell’ intrapreso viaggio. Che ove poi il viaggiatore fosse soggiaciuto ad eventi che ogni pruden- za umana non potea nè prevedere nè evitare, si prendesse almeno contezza certa di ciò che ne era , e si ricuperasse il bagaglio nonchè l’ itinerario. Questa intimazione ebbe il suo effetto. Warrington così scriveva il dì 20 novembre 1827: “S. A. spedisce due messi a Tombuctù per infor- marsi sulla faccia del luogo di tutto ciò che può essere avvenuto al maggiore Laing, per provvedere a’ suoi biso- gni se ancora è vivente , e per riavere il suo bagaglio e portafoglio ove fosse effettivamente morto. I due messi par- tono questa sera,,. Non si sa tuttavia nulla di loro ; lo che intanto non impedisce che le gazzette europee non ripro- ducano spesso spesso le antiche notizie in nuove guise , mentrechè si dovrebbe essere più circospetto a dar credito a tutto ciò che dicono i mauri e gli arabi, Essi senza cu- rarsi di mettere la menoma esattezza ne’ racconti loro, se non mentiscono il più delle volte per interesse , si ingan- nano quasi sempre per ignoranza. Nel caso in quistione più che in qualunque altro vuolsi essere diffidente della menzogna. Ormai si tien per indubitato il conquisto che i Fellati fecero di Tombuctù. Ma quanto al massacro di Laing e del suo seguito non se ne udì parlare che dal solo Pascià e dal suo Ministro. De’ mercatanti venuti con le ca- ravane dal Sudan, alcuni dicevano che il viaggiatore in- glese era arrivato a Sansading; altri che l’avean visto e lasciato in Tombuctù. Se il seguente fatto non fu travisato passando da boc- ca in bocca o da carteggio in carteggio, può esso dar la ragione per cui Laing non stimò opportuno di portar seco molta quantità di denari contanti. Douglas, console in- glese in Tanger, trovandosi nel 1827 in Inghilterra, ri- cevè lettera da uno de’ primi commercianti di Marocco , il quale venendo da Tombuctàù fu richiesto dal primo mi- nistro marocchino se mai un tale suo corrispondente tom- buctuese gli avesse fatto parola della somma di 908 tal- leri da lui rimessigli per passarli in mano di un europeo (Belzoni). Questo prudente e diligentissimo esploratore 4i “aveva adunque pensato che la mediazione di quel magi- strato fosse il mezzo il più sicuro a far pervenire in Tom- buctà il denaro di cui potrebbe aver bisogno durante il suo viaggio. E non si era ingannato, poichè giunto in quella città trovò che la somma depositata in Marocco l’avea pre- corso. Dopo d’ esservisi soffermato per sei mesi onde rac- coglier notizie e prender disegni, deliberò di proseguire il suo viaggio accompagnandosi con una carovana che anda- va ad Arwan. Cammin facendo , e continuando a scrivere a disegnare a far osservazioni geografiche cogli istrumenti pertonde!; cose tutte che sono incantesimi e stregonerie pe’ barbari africani, divenne sospetto a’carovaneggianti, i quali risolsero di ucciderlo a fine di liberarsi della peri- colosa compagnia di un mago. Belzoni fu infatti assassi- nato. La nuova della morte giunse in Tombuctù ; ed ei pare che Laing avuta conoscenza di questi fatti si fosse servito dell’ istesso mezzo adoprato dal viaggiatore italiano perchè gli si ricapitasse il suo denaro. Del rimanente non essendo questa che congettura, non gioverà trattenervisi per farvi inutili ipotesi. Circa le notizie poi avute pel canale del Pascià tri- polino non è sragionata la diffidenza che esse deggiono ispirare. Se v° ba un luogo opportuno a intercettar lee ed a sostituir false nuove alle vere che possono venir da Tombuctù, esso è alcerto Tripoli, dovendo le carovane che vengono dal Burnù o dal Sudan transitar necessariamente per Murzuk le prime e per Gadames le seconde ; amendue città frontiere de’ dominii tripolini . È facile adunque al governo della reggenza il tenervi agenti di sua fiducia che intercettino ogni carteggio. Del che ne può essere pruova e documento il seguente aneddoto. Allorchè Warrington seppe che Clapperton proponeasi ad andare per la seconda volta al Burnù per la via di Sakkatù, ne scrisse subito ad El-Kanemi Sceikko burnuese , e ne ricevè cortese risposta. Ciò incoraggi il console a serivergli ulteriori lettere , alle quali con sua sorpresa non vide verun riscontro. Non sa- peva a che attribuire un tal silenzio finchè non giunse in 'T. XXXI. Settembre. 6 da Tripoli un domestico del fu Tirwith che facea ritorno dal Burnù dopo la morte del padrone. Affermò questi che Mu- reni Sceikko del Fezzan e Governadore di Murzuk era quello che intercettava le lettere e le risposte fra War- rington ed Elkanemi. Nè ciò basta. Noi sappiamo da ca- nale autentico che il testè ripetuto Elkanemi ricevè dal governo tripolino un dispaccio di gravi rampogne, in cui leggevansi le seguenti fras!: “ Finora ti abbiam creduto un buon ministro dell’ Altissimo; ma ci eravamo ingannati, e non più ci stupisce che il cielo rifiuti il benefizio della pioggia alla terra che ha la disgrazia di essere da te go- vernata. Imperocchè per quale mai merito e ragione vorreb- be Iddio favorire un amico de’cani di cristiani ?,, Lo Sceik- ko seppe rispondere con nobilissima dignità ad una sì im- pertinente riprensione. ‘* Finchè i cristiani, diceva egli, si condurranno bene ne’miei stati, e vi mercanteggeranno pa- gando puntualmente ciò che vengono a comprarvi, essi troveranno in me buona accoglienza ospitalità e protezio- ne. Se egli è vero che Dio è meco adirato per la mia condotta con questa gerte , perchè mai il suo fulmine non ancora arse Tripoli ove ve ne sono tanti e giornalmente tanti altri vi arrivano? ec. ec. ,, Credesi che il Pascià scri- vesse quella sì fanatica lettera; ma egli lo nega ; ed an- che il suo ministro non vuol sentirsene imputato. L’itinerario del maggiore Laing è giunto all’ ufficio delle colonie in Londra; ma sventuratamente esso finisce nel giorno in cui il viaggiatore partì da Ensala. Tutto il resto manca ; ed è precisamente la parte che manca quella la quale dovea contenere le novità più curiose ed impor- tanti. Se la nostra opinione non ci inganna (e noi la te- niamo per verissima) Laing è tuttora vivente. Egli ricom- parirà forse in Europa quando vi è men aspettato , ripor- tandovi una minuta descrizione di Tombuctù ; di quella misteriosa città di cui finora non se ne ha notizia e non se ne parla che pe’ racconti degli africani (1). Una città (1) Avni fa un membro della Società Africana incontrò per le strade di 43 che è l’emporio generale del commercio di un reame sì va- sto quale è il Sudan, che è vantaggiosamente situata nel centro dell’ Africa occidentale è sovra un fiume navigabi- le , che ormai è a notizia di tutti i popoli, deve neces- sariamente eccitare una viva e ardente curiosità. Fin quì di Laing. Vuolsi ora dir qualche cosa di Clap- perton Pearce Morrison e Dikson. Questi quattro viaggia- tori preposti ad esplorar l’ Africa interiore dalla parte me- ridionale al Niger, furon portati sulle coste della Guinea ‘a bordo di una nave della marina reale. Dikson prese terra a Widah; i tre altri sbarcarono a Badagri nella baja di Benin. Accolseli benevolmente il re badagrese dando loro tutto quello di cui avevan bisogno, e promettendo di farli con buona scorta accompagnare fino a Gannah limite dei suoi stati, ove potrebbero prendere le disposizioni e i mezzi necessari ad entrare nel reame del Sudan. Gannah è al 6.° 56° di latitudine boreale là ove lo stato di :Badagri con- fina con quello di Yo o Eyo. Vi si và per un sentiero al- pestre e strettissimo fra dense foreste, che quasi non per- mette il camino se non a’ soli pedoni. Ciò fu avvisato ai nostri viaggiatori; ma non perciò si smarrirono essi d’ani- mo, e sì posero in viaggio il 18 decembre 1825. Voglionsi per lo meno trenta giornate di camino da Gannah a Katunga capitale dell’Yuriba; camino per luo- ghi paludosi ed ur:idi infetti di miasmi pestiferi, Il capi- tano Pearce fu il primo a risentirne i funesti effetti; in Londra un marinaro americano, che ridotto all’ultima miseria gli chiedea l'elemosina. Raccontava questo accattone che essendo stato gettato dalla tempe- sta sulle coste d’Africa, fu preso schiavo da alcuni mercanti mauri , e dopo. molti mesi di viaggio condotto a Tombuctù, ove fu venduto al re di quell’ imperio. Narrando molte particolarità curiose circa quella città gli abitanti e il governo, aggiugneva che la regina soleva ornarsi e portar spallini militari ‘all’ europea ; del quale arnese pareva essere molto vaga. Dopo una schiavitù di più mesi gli riuscì a fuggire, e qual che è più a giungere ad una delle colonie portoghesi sulle coste orientali d’Africa, ove fu imbarcato sovra una nave inglese e con- dotto a Londra. Si pubblicò tutto ciò che ei narrava $ e la narrazione fu com- posta riferendo ciò che egli diceva, non sapendo esso nè leggere nè scrivere. 44 pochi giorni infermava e moria quest’ eccellente ufficiale, che pieno di coraggio d’ intelligenza e istruzione, ma di gracile complessione , non aveva punto voluto udire i suoi compagni, i quali avean cercato di persuaderlo a rinunziare ad una impresa in cui vuolsi una salute a tutta prova. Poco poi a questa perdita se ne fece un’ altra. Morrison sentì i primi sintomi del morbo che avea fatto perir Pear- ce; ma più prudente o men ostinato di quest’ ultimo, ce- deva alle istanze di Clapperton e consentiva a riprendere il camino verso Badagri accompagnato da Houtson nego- ziante che volontariamente si era unito a’ viaggiatori per andar seco loro fino a Katunga. Si riprese adunque la via di Gannah, e quivi imperversando fieramente lo stato del- I’ infermo , non fu possibile nè l’andar più oltre nè sal- varlo dalla morte. Houtson dopo celebrati i funerali del compagno raggiugnea Clapperton, Questi due viaggiatori proseguendo coraggiosamente innanzi , uscirono alla perfine da quella micidiale regio- ne, e trovaronsi in una provincia puranco montuosa e selvosa ma salubre e pittoresca. Il sentiero conducea da sito in sito sempre più bello a vedere. A poco a poco uscen- do da’ monti entrarono in un paese ondeggiato in vaghe colline abbellite da poderi borgate casolari e cascine. Le città sono cinte da mura di terra e fossata, alcune delle quali pareano esser popolose almeno di diecimila anime . Vuolsi credere che la religione maomettana non siasi pro- pagata fin lì; poichè gl’ indigeni nonchè mostrare pe’ no- strì viaggiatori quell’ ostile avversione che tutti gli Isla- miti hanno per gli europei, eran anzi seco loro ospitalis- simi; ed i più ricchi faceano a gara per albergarli in casa propria. Così viaggiando ben accolti giunsero a Katringa il 27 febbraio 1826. Quivi Clapperton scrisse al Sultano Bello partecipandogli con la notizia del suo arrivo anche il di- segno che avea di portarsi a Sakkatà per la via di Yuri, Lo pregava inoltre di procurargli i mezzi per andare a Tombuctùà, donde partirebbe per Adamua alla volta del 45 Burnù a fine di terminar l’esplorazione della periferia dello Tchad. Katunga è sotto all'intersezione del go° 9’ paral- lelo boreale col 3° 46° 45” meridiano all’Oriente di quello di Parigi. Durante il soggiorno in quella latitudine il ter- mometro di Reaumur non oltrepassò il grado 28; ed uopo è aggiugnere che questi momenti di calore son rari perchè la temperatura ordinaria è quella del 23.° Il barometro poi era pressochè sempre all’ altezza di 26 pollici ed otto linee ; onde è che il suolo deve essere poco superiore al livello dell’ oceano. In Katunga si separarono i due viaggiatori. Clapper- ton che ne partiva per progredire oltre, prendea la volta di Borgho , essendochè dalle raccolte notizie, è essa la via più corta per andare a Yari. Dal suo canto Houtson , che dovea ritornare a Badagri udia prima di rimettersi in ca- mino , che il suo compagno era giunto a Yarro capitale di una delle provincie di Borgho ; che vi era stato ben accolto dal Re borghese, il quale non pago di ben rice- verlo dandogli vittuaglie e foraggi, aveva anzi voluto an- dargli incontro con una scorta di cinquecento uomini a cavallo. Clapperton soffermatosi alquanti giorni presso un ospite sì generoso, si era quindi messo in viaggio per tra- sferirsi a Wawa, città sol quattro giornate distante da Yu- ri. Houtson ripartia da Katunga verso la Baia di Benin ; e comunque andasse solo, vi giunse felicemente senza alcuna molestia o sinistro per via. Intanto Dikson, che lasciammo a Widah, ebbe la ventura di trovarvi un buon collega di viaggio. Era un tale Suza, negoziante portoghese molto pratico di quelle con- trade, e ciò che più importava, molto amico del re di Dahomey. Dikson infatti non ebbe che motivi di grati- tudine alla compagnia di Suza sì pel buon accoglimento avuto dal monarca dahomeese , come per la migliore e più breve direzione fattagli prendere per andare a Sakkatù. Fatta qualche dimora in Abomey capitale di quel reame, e prese le debite notizie e provisioni necessarie a conti- nuare il viaggio , si ripose in camino venendo accompagna- 46 to dalle genti del principe fino alle frontlere. Partito da Abomey il 31 dicembre doveva sul finire di gennaio 1826 trovarsi a Sciar città molto frequentata da’ commercianti di quelle coste. Infatti James negoziante inglese residente in Widal, scriveva il 26 aprile a’ suoi corrispondenti di Londra , che Dikson era felicemente ed in ottima salute arrivato a Sciar, donde era poi partito alla volta di Yu- ri, città cinque sole giornate distante da Sakkatù . Nel- l’ istessa lettera dava anche la notizia dell’ arrivo del ca- pitano Clapperton in questa capitale degli stati del Sul- tano Bello. Alle notizie di sì prosperi esordii successe un tristo silenzio di due anni, che doveva essere il precursore di nuove tristissime. Nel febbraio del corrente anno, ecco che tutt’ insieme arriva in Badagri Lander domestico di Clap- perton. con un negro chiamato Pascoe. Venivano essi da Sakkatù dopo un viaggio di nove mesi, dando la notizia della morte del viaggiatore, e riportando col suo bagaglio i suoi manoscritti. Clapperton era morto di dissenteria il 13 aprile 1827; ma questa infermità comunque sì terribi- le e letale in Africa, non era però stata la cagione uni- ca dell’immatura fine del capitano. Una profonda e giusta afflizione d’ animo gli era stata più funesta e micidiale della fiera malattia. Arrivato a Sakkatù avea, contro ogni sua certezza, trovato che il Sultano Bello non solo non era più quello che tanto amichevolmente ed ospitalmente l’ave- va accolto nel viaggio dell’ anno 1822, ma mostravasi an- zi diffidente sospettoso ed avverso. Nè ciò bastando, aveva il Sultano de Fellati aperta la lettera che il re d’Inghil- terra scriveva ad Elkanemi Sceikko del Burnù,e tolti i do- nativi destinati per questo principe. Clapperton vedendo allora fallita e andata in aria la sua impresa, se ne af- flisse così fortemente, che da quel giorno Ja sua salute an- dò con indicibile rapidità peggiorando , di modo che non più vi fu speranza di conservarlo in vita; e Lander attri- buiva la di lui morte più a questo violento dolor morale che alla dissenteria. - 4 Esaminando la condotta di Bello, sì contraria A volta all’ altra mostrata col viaggiatore europeo nell’ an- no 1822, è parso ad alcuni che poteva essere non solo escusata ma benanche giustificata, Ognuno ‘rammenterà che in occasione del primo viaggio di Clapperton nell’Af- frica interiore, erasi quel Sultano fortemente doluto delle munizioni di guerra mandate dal governo inglese allo Sceik- ko del Burnù. Fra’ principi africani naturalmente gelosi e ‘quasi sempre in mutua guerra, è naturalissima cosa quella che gli aiuti bellici dati a’ Burnuesi abbian allarmato e in- sospettito l’ imperante de’Fellati. Vi fu inoltre il fatto che Denahni per mostrare ad Elkanemi la potenza de’ razzi di Congreve incendiò, senza che il volesse, una città fellatese in cui il razzo cadde per azzardo. Ciò pose in costerna- zione tutto il reame di Bello; e vuolsi aggiugnere che questo regolo, mentre era indignato dalle notizie di siffatti avvenimenti, ebbe anche avviso perchè fosse cauto co’viag- giatori europei, essendo gente mandata a spiare, e perciò tale ad esser ricevuta con rigorose precauzioni. Checchè ne sia, certo è che la immatura fine di Clap- perton è una perdita irreparabile per la scienza geografi- ca. Se v'ha cosa che possa minuirne il dispiacere è quella che il suo fedele domestico fu fortunato di poter salvare l'itinerario, che in questo momento è sotto il torchio. Vi si lesgeranno curiose descrizioni e particolarità del paese in- terposto fra Badagri e Sakkatù ; le provincie di Katunga, Kang, Wawa, Berghu, Busa nel di cui fiume naufra- gò Mungo Park, Nyfe o Nufe, Yuri, Kano ec., ec. son ora messe sulla carta della geografia d’ Africa, e non già ad ipotetici calcoli’ di distanze, bensì con tutte le precise graduazioni astronomiche, In tal modo dalla parte del golfo di Benin, ove prima non era cognito che il solo lido, co- nosconsi oggi più centinaia di leghe verso il Sudan. Poichè tutto ciò debbesi al diligente e infaticabile zelo di un domestico, sarà qui luogo opportuno a dar qualche cenno delle avventure di quest’ uomo amoroso. Lander arrivò a Portsmut il dì 1 maggio 1828 sulla nave 48 7 1’ Esk. Racconta egli dunque che dopo aver assistito , chiu- si gli occhi , e resi i funebri onori al suo padrone tumu- landone il cadavere sotto un masso di pietre quadrate in un giardino di Sakkatù, ottenne dal Sultano fellatese il permesso di ripatriare, e perciò quello di rimettersi in ca- mino alla volta di Badagri onde trovarvi un imbarco per l’Inghilterra. Non poco gli costò per impetrare un tal favore , ma sopratutto per riavere i manoscritti del viag- giatore, essendochè Bello avea messo in sequestro tutto il bagaglio del defunto. Era intanto egli riuscito, sebbene con pericoli d’ogni genere, a nascondere un oriuolo che Clap- perton voleva donare al perfido monarca africano, ove que- sti gli avesse esaudita la sperata protezione nel suo viag- gio. Fece nel ritorno una via diversa da quella fatta nel- l’andare impiegandovi sette mesi di tempo. Voleva egli esplorare se il Niger ( Dialiba ) metta foce nel golfo di Benin, come i più de’geografi ora opinano, oppur se corra verso lo Tchad nel cuore d’Africa. Senonchè dovè rinun- ziare a questo disegno , mentre inseguito da’ Fellati che aveano intenzione di ucciderlo fu costretto a torcere il camino per l’Haussa , il Nyffi , l’ Hio ed altre contrade. Scampato questo rischio incorreva in uno più grave. Giunto presso ad una colonia portoghese , i negri aizzati da’ co- Joni lo avvelenarono con una bevanda; ma fortunatamente il veleno non ebbe il suo pieno effetto ; e que’ supersti- ziosi indigeni vedendolo illeso dal tossico propinatogli, il crederono un uomo altamente protetto da’Fetisci, volsero in rispetto il loro abbominio , e colmandolo di doni lo favorirono pel resto del viaggio. Finalmente arrivando in Badagri, gli permettea di partire per l’Europa il principe di quel paese mercè però un riscatto di mercanzie ascen- denti al valore di 61 lire sterline. Sta egli ora compilan- do il racconto di questo suo viaggio ; racconto che farà appendice a quello di Clapperton , e del quale non al- certo sarà la parte la meno interessante, Non più si ebbero notizie di Dikson ; e pare omai in- dubitato che ei non giungesse a Sakkatù , tostochè nol 49 vide Lander durante il suo soggiorno in queila città del Sudan . Già dicemmo che si era messo in cammino con prosperi auspici perchè accompagnato dal Portoghese Suza molto amico del re di Dahomey. Partì quindi per lo Sciar, ove secondo il detto di alcuni mercanti africani capitati in Sierra Leone, non trovò eguale accoglimento. I Sciaresi al- ‘legavano molti frivoli motivi onde smpedirtli il passaggio pel loro paese , e particolarmente quello del Fetiscio che mostravasi avverso allo straniero. Ma il viaggiatore, met- | tendo a profitto le grossolane superstizioni di que’barbari, aveva saputo volgere in agevolazione l'ostacolo al suo an- dare. Disse egli che poichè si era consultato il Fetiscio dei Negri , uopo facea di consultare anche quello de’Bianchi. Indi preso un pollo vivo il fece uccidere dagli africani, e ciò fatto il sottopose all’azione della pila elettrica che avea seco, L’ animale si contorcea scotendo testa piedi ed ali come se fosse per rivivere e volarsene. Che si giudichi dello spavento eccitato nell’ animo de’ negri spettatori di un tal prodigio. Allora non che opporsi al suo viaggiare lo scongiurarono perchè para al più presto. Sennonchè incontrava alla partenza un’altra difficoltà non minore e forse più grave della prima. Niun facchino, niun posses- sore di cavalli o somieri voleva accompagnarlo per por- tare il suo equipaggio ; cotanto era il terrore che avea som- mosso negli animi di quegli africani l’ esperimento della scoperta di Galvani e della macchina di Volta. Dopo que- ste nuove, non ne corse più voce alcuna ; ed è probabile che debba già essere annoverato fra le non poche vittime dell’omicida clima o indole de’ popoli d’ Africa . Alcuni intanto non ancora disperano di rivederlo ; ma se questo tenue raggio di speranza non è una illusione dell’ amici- zia, dovrebbe ben presto realizzarsi per non essere inte- ramente spento. Lo Sciar è una provincia che trovasi a diciassette gior- nate al nord di Dahomey, ed al S. O. del Yary o Yaury. Ivi disegnava portarsi il maggior Laing da Tombuctù al- T. XXXI. Settembre. 7 50 lorchè nel mese d’ agosto la pienezza del finume ne permette la navigazione. Tanti esempi di tristo esito han quasi dimostrato che intraprendere un viaggio per l’ Africa interna , ed esporsi ad una morte sicura, son tutt’una cosa. Ciò non pertanto non si intiepidisce punto lo zelo degli esploratori. Che anzi pare che ei si infervori; poichè non appena odesi la morte di un viaggiatore , ecco presentarsi subito una folla di altri più animosi che si offrono a succedergli; ed al- lora si e sol imbarazzato a saper scegliere il migliore fra tanti buoni all'impresa. Nel novero di questi intrepidi e preziosi uomini, che l’ardore per l’esplorazione delle in- teriori provincie africane invola all’Inghilterra, fora ingiu» stizia non far motto del figlio del rinomato, Mungo-Park. Siccome la nave di guerra , la Sibilla, in cui era alunino nautico facea vela per le coste occidentali d’ Africa , così chiese ed ottenne il permesso di tentare un viaggio nei luoghi ove era perito il suo padre onde Panta da anse tutte notizie , Sbarcava adunque in Accra, donde partiva pel reame dell’Aquimbo. Arrivato a Iasunga che ne è la ca- pitale , trovò gli abitanti occupati a celebrar la festa di Yam loro iddio ; cerimonia religiosa di cui il giovine viag- giatore fu vago di notare tuttii riti e le particolarità. Onde meglio farlo salì sovra un albero; sul quale fa un giorno intero al sole che lo feriva alla scoperta, e dissetandosi spesso col vin di palma. Nello scenderne verso sera, cad- de, si ferì la testa, infermò gravemente , ed a capo di tre giorni morì il 3x ottobre 1827. Si disse in Europa che era morto perchè avendo osato profanare un albero sacro al Fe- tiscio , era stato avvelenato da’sacerdoti negri, ad oggetto di accreditare sempre più con un tale esempio la loro im- postura e venerazione. Ma ciò fu ultimamente smentito da un suo congiunto ; il quale in una lettera indiritta alla Gazzetta d’ Edimborgo vendica la memoria del giovine Park da questa accusa d’imprudenza irreligiosa, asserendo che è perito per febre gialla aggravata dagli accidenti della caduta dall’ alto dell’ albero , dalla ferita del capo, e dal- 5I l’ esser stato per un giorno intero al sole scoperto. Il certo poi è che Akitto re aquimbese, il fece con ogni assiduità assistere durante la malattia, e che non appena fu mor- to, dopo averlo fatto seppellir con onori, spedì un cor- riere in Accra onde darne la nuova al residente europeo ivi stabilito, e ricapitargli tutto l’ equipaggio del defonto. Park era un giovine di moltissime speranze, assai istruito, e più che il padre appassionato pe’viaggi. Tuttochè dotato di salute , di forze e di tutte le altre qualità fisiche ne- cessarie a poter tentare con buon esito i cimenti nell’Af- frica interiore, avea forse più del dovere fiducia in sè stesso. Ma questo errore gli è scusabile perchè comune a tutti i giovani; e massime alla gioventù inglese. Fia mestieri adunque rassegnarsi al destino; l’intera esplorazione delle africane provincie interiori esigerà altre vittime; e 1’ Europa vi immolerà altri uomini preziosi , de’ quali ella potrebbe fare un assai più utile impiego . Infatti qual bene ne venne finora da’ viaggi fatti in que- st’ infelice parte del globo? Nulla che rifaccia i sudori e i danni costati per internarvisi. L* Africa è la tomba degli Europei , la terra della schiavitù , l'albergo di tutti i de- litti e le miserie che mai possono affligere l’ umanità. Le interminabili guerre fra tanti regoli barbari e feroci che signoreggiano quelle contrade, non hanno altro scopo che quello di far mutuamente prigionieri , ossia d’ Acquistar schiavi. Le mercanzie che vi ricerca il commercio son rare nelle provincie prossime alle coste , e rarissime nelle me- diterranee. Quest'ultime, per lo più aridi deserti, son ri- belli a qualunque coltura a qualunque produzione , e non possono albergare che i soli scorridori (2). (2) Queste riflessioni su’ viaggi per 1’ Africa interiore ci sembran troppo severe. Se si pervenisse a fare imparare agli Africani le arti che essi ignorano, ed a dar loro qualche amore per l’ erudimento, il prese migliorebbe con gli abi- tanti , e quelle contrade non più sarebbero cotanto inabitabili. 1 deserti d’ Af- frica potrebbero almeno nutrir greggi e armenti come le steppe dell'Asia . La mineralogia inoltre di quel continente è tuttavia incognita, e potrà forse con. tenere tesori pel commercio. Infine l’esplorazione intera d’Africa non alcerto co- 5a Il fiume che Mungo Park vide scorrere verso Oriente in una direzione affatto contraria a quella che i geografi sup- ponevano , e che credevasi essere il Niger degli antichi , non merita punto la rinomanza che usurpava. La sua lar- ghezza presso Nufe è di un terzo minore di quella del Ta- migi presso al ponte di Westminster . Cangia esso corso allorchè si approssima a Tombuctù ; e se và a metter foce nell'Oceano atlantico, ciò avviene probabilmente nel golfo di Benin. In tal caso la lunghezza del suo alveo sarebbe di settecento leghe, ossia due mila miglia. La colonia in- glese che ora si sta fondando nell’ isola di Fernando-Pò, risolverà presto o tardi questo problema geografico. Que- st isola è situata rimpetto alla foce del fiume che porta il nome di Benin. Un animoso esploratore o commercian- te che il costeggiasse o navigasse contro correnti, potrebbe arrivare al di là di Gatto; e secondo tutte le probabilità non fora necessario andar più oltre per decidere se il mi- sterioso fiume tombuctuese sia o nò un fiume tributario del sopradetto Oceano. La memoria di Clapperton rimarrà negli Annali della Geografia, perchè non mai potranno essere obliati i buoni servigi resi a’progressi della scienza nelle due imprese alle quali ebbe parte. A lui devesi tutto ciò che ora si sà di certo circa il paese interposto fra il Benin e il Lago Tchad. Clapperton era un uomo assai bello della persona. Egli è morto nel migliore stadio delle sue opere e dell’età sua; di 38 anni cioè, e mentre era alla vigilia di svelare ciò che da Tolomeo in quà fu un arcano pe’ geografi. Infine lo spazio compreso fra l’ Abissinia e lo Tchad era per noi una delle terre incognite. Ora grazie agli sforzi della società africana questo vuoto va man mano riempien- dosi. Uno de’ suoi membri, il signor Linant, navigando a ritroso il Nilo, e da questo entrando nel Bar-el- Abiad sterà neppur la millesima parte delle perdite in uomini e denaro che sì fanno in tante miserabili guerre accese per una più miserabile e niquitosa politica. Nota della Rivista Britannica. 53 (il fiume Bianco) risalì fin dove quest’ ultimo era navi- gabile, ossia fin dove esso, nella stagione anteriore a quella delle piogge, non è più idoneo alla navigazione. Forse questo viaggiatore incorse relativamente a questo ramo del Nilo in quell’istesso errore commesso da Oxley risalendo il fiume Macquarie nella Nuova Galles del Sud; ossia di sbagliare il filone , il volume maggiore d’ acqua, la parte insomma la più profonda dell’ alveo fluviale , e di crederlo quindi non più navigabile. Comunque sia egli si propone di eseguir costeggiando ciò che non potè, o credè non po- tere, proseguir per acqua; e supponendo che il Bianco sgor- ghi dallo Tchad, si accinge a verificar la sua ipotesi pro- seguendo per terra il letto di un tal fiume fino al lago, se tanto è che da questo sbocchi. Assicura egli che le spon- de e regioni adiacenti sono fertili, ben coltivate e popo- lose di greggi e armenti; ma il più importante è che gli indigeni son pacifici , d’ indole benigna , e non punto mo- lesti a’ viaggiatori europei. In tal modo è sperabile che to- sto o tardi sarà chiarito anche quest’ altro segreto della geografia africana; ed allora si saprà con certezza il luogo in cui debbonsi indagare le tanto oscure scaturigini del Nilo . Appendice. Mentre mandavamo sotto il torchio 1’ articolo ricevia- mo la trista nuova della morte del Luogo-tenente Colon- nello Denham. Una breve ma violenta malattia il tolse a’ viventi in Sierra Leone verso gli ultimi giorni di giugno p. p. Aveansi sue lettere del 27 e 29 maggio ; nelle quali leggevasi che egli era più che mai pieno di ardore e co- raggio non che di speranze nel mandare ad effetto i suoi disegni circa lu stabilimento e la prosperità della nuova colonia nell'isola Fernando Pò. I tanti esempi delle funestissime influenze del clima di Sierra Leone hanno abituato gli animi a udir senza sor- presagun evento di tal natura, Ma d’altra banda ponendo mente al modo felice con cui avea saputo Denham nel 54 Burnù e viaggiare, e dimorarvi tre anni, e trionfar di tutti gli ostacoli che minaccian la vita degli europei in Africa ; ponendo mente inoltre. che durante il suo sog- giorno di diciotto mesi in Sierra Leone non avea sentito che leggierissime e rarissime indisposizioni di salute, avea dritto a poter confidare in sè stesso onde rendere ulteriori servigi con le sue esplorazioni geografiche; così ognuno non avea torto a sperare che egli sarebbe vissuto abba- stanza per essere sempre più utile ed alla scienza ed alla sua patria. La sua nomina a Governadore della Colonia era stata accolta con gradimento universale. Comunque avesse da poco incominciato l’ esercizio delle sue funzioni governa- tive, il primo espediente che credè indispensabile a pren- dere fu quello di invitare i regoli delle tribù adiacenti a concertare insieme i mezzi necessari onde vi fosse la mi- gliore armonia e buona intelligenza possibile fra gli indi- geni e i coloni. Stava egli inoltre maturando il disegno di fondare una cassa di risparmi nello stabilimento colo- niale di Free-Town. Il luogotenente Colonnello Denham era nativo di Lon- dra, ed avea 43 anni. Se l’addirsi a favorir la coltura dello spirito umano , ad ampliare i benefizi della civiltà fra’ barbari, ed a salvare i nostri simili iniziando popoli schiavi nella carriera della libertà, è un ufficio più glo- rioso di quello di trattar le armi per far conquisti , niuno non negherà che egli è morto con una gloria e fama assai migliore e meritoria di quella che avrebbe ove fosse ca- duto in una battaglia data da un esercito conquistatore. 55 Sura VerERINARIA DI PELAGONIO. Lerrera4 II. Al profess. Maro Pieri. A voi, pregiatissimo amico., che conoscete ciò che diede occasione alla mia lettera al sig. march. Gino Cap- poni sulla mascalcia latina di Pelagonio da me pubblicata per la prima volta : a voi che aveste la compiacenza di lesgere quella mia lettera, e darmene un cortese giudizio, confido che non dispiacerà che io v’ intitoli questa seconda lettera sullo stesso tema, esponendo le nuove ragioni, che mi sembrano di qualche peso a sostenere il mio assunto; cioè : che quella operetta veterinaria sia stata da Pelago- nio originalmente scritta in latino e non in greco ; e che l’autore di quella abbia vissuto e scritto verso la metà del secolo IV. E primieramente ( per tacere il voto d’ altri lettera- ti) mi giovi riportare un articolo di lettera del chiariss. sig. Bartolommeo Borghesi , scrittami dopo aver ricevuto un esemplare del trattato di Pelagonio, e la mia lettera al sig. march. Capponi. + + + + Ella ha cominciato dal restituire 1’ autorità di Vege- zio, revocata in dubbio dalla moderna critica , e agli argomenti che ne ha addotti sarebbe stato desiderabile il‘ poterne aggiungere un’ altro di fatto, se le fosse riuscito di fare èsaminar di nuovo il codice Corbeiense, che alla descrizione che ne abbiamo sembra non dovesse essere, tutto al più, posteriore al IX secolo (1). Imperocchè la testimonianza che da lui ne ha tolta per comprovare che il suo autore fu veramente latino parmi di grave peso, e non disprezzabile eziandio la ragione che ha desunta dal confronto che fa del suo stile con quello di Columella, che ognun sa in (1) Il codice Corbiense fu seguito dallo Schneider nella sua edizione del Vegezio. 56 qual sermone abbia compilato la sua opera. Intanto pare a me che qualche altro puntello alla di lei opinione si fosse potuto desumere dallo scrittore da lei messo in luce , su di che le verrò esponendo qualche idea come si presenta alla penna, e quale ho potuta concepirla in una rapida scorsa che son tornato a dare a quel libro , dopo il ricevimento della sua lettera. E in primo luogo osservo che in fine del codice riccardiano leggesi: Commentum ar- tis medicinae sine veterinariae explicit Pelagoniorum Saloninorum. Meraviglierassi ognuno senza dubbio come vi si nomimi l’ autore nel numero dei più ; nè io entrerò a discutere se ciò sia per errore del copista, o perchè realmente vi sieno stati due Pelagonii, come potrebbe taluno sospettare , vista la differenza che g’ incontra nelle ricette. In esse per l’ ordinario si tace da chi provengono , il che fa abbastanza intendere che sieno di chi parla ; ma spesso pure si cita il veterinario da cui furono prescritte , e talvolta anco s’ an- nunziano di Pelagonio. Pare adunque che questo Pelagonio citato sia un uomo diverso da quello che scrive ; e niente opporrebbesi che potesse essere stato un altro della sua famiglia , le cui coè gnizioni in mascalcia avesse egli ereditate. In qualunque caso que- sto dubbio, che ora viene in testa a me, può esser venuto anche al menante; e quindi avergli dato incitamento di giudicare che quel ricettario fosse di due Pelagonii. Ma che ne sia di ciò, che niente fa al caso presente , hoc unum est che in quel codice si at- tribuisce all’ autore il cognome di Salonino. Se ciò è ; egli fu un uomo senza meno latino ; primieramente perchè i greci non usa- rono che un nome solo, nè fra loro abbracciarono la polinomia se non quelli che conseguirono la cittadinanza di Roma; seconda- riamente , perchè quella nomenclatura è interamente di conio ro- mano. Il gentilizio Pelagonius serba esattamente la prescritta ter- minazione in ius: la definenza in onius è frequentissima nelle fa- miglie italiane , nè osta la radicale; perchè se TEÀ@Y66 è greco , non meno pelagus, è latino. Saloninus poi è un cognome tutto pretto romano; dopo che il celebre Asinio Pollione l’ebbe dato per la prima volta a suo figlio ; diramato poscia ad altri molti, e reso celebre nei secoli inferiori dalla famiglia di Gallieno. Nè io crede- rei che quel Sa/oninus sia stato aggiunto per denotare la patria di Pelagonio, come che ei fosse nativo di Salone nella Dalmazia, co- munque sia vero che di là provenne in origine quella parola ; per- chè in questo caso sarebbesi chiamato Salonensis, o Salonitanus , come in pari circostanze vediamo praticato dalle lapidi di quella città , e dagli scrittori lati e bassi , non esclusi gli ecclesiastici. E 57 un?’ altra non disprezzabile ragione per credere che Pelagonio fosse un uomo dell’ impero occidentale si è , che esso apertamente con- fessa a pag. 21 di essere stato in Toscana: aliud, quo ( apud tuscos amatores asturconum ego didici: il che quanto bene convenga coll’aver dedicato il suo libro ad Arzigio, che dalla sua lapida sappiamo appunto avere ottenuto l’ officio di consularis Tusciae et Umbriae, ognuno sel vede. Ma ciò che sopra ogni altra cosa mi persuade che questo testo sia veramente originale, e non mai una versione dal greco dei secoli del fango , dipende dall’ avervi tro- vata una formula tutta latina , e tutta propria dell’ età di Diocle- - ziano e di Costantino , la quale non poteva mai venire in capo ad alcuno , non dirò del 1200 o del 1300, ma nemmeno dell’ 800 , o del 1000. Ella leggerà sul principio del capitolo XIV, che scriven- do a Festiano gli dice: congruum est ut de lumbis et de renibus apud claritatem tuam pauca dicamus. Chiunque mezzanamente erudito ben sa che quel claritas tua è un titolo fratello carnale del nostro vostra eccellenza , il quale era proprio dei senatori, appellati viri clarissimi, che ne era anzi il sinonimo , siccome lo è ora Emi nentissimo di Cardinale, onde egualmente il titolo che loro si dà è quello di vostra eminenza. E questa formula si vede poi ripetuta anco ad Arzigio , ove egli scrive nella lettera proemiale (pag. 9) contentusque sum me ex tua claritate florere. Questo titolo restò in uso finchè darò il senato, cioè a dire fino alla morte il Teodorico o poco più oltre. In greco l’ equivalente in etichetta di clarztas era Ao ut poTme benchè più comunemente s’interpreti splendor. Ora nel- l’ ipotesi dello Sprengel, che quest’opera fosse scritta in origine in greco , e tradotta poi in latino nei tempi della più crassa ignoranza, come potrebbe supporsi che il volgarizzatore, ignaro di un formu- lario andato in disuso tanti secoli prima, avesse ambedue le volte reso con tanta esattezza il AQjuT por ue claritas, e non piuttosto splendor , lux , fulgor, dignitas , nobilitas , e che so io; e avesse quindi sfuggito il cadere nell’ errore in cui sono caduti presso che tutti i traduttori anche antichi , e specialmente quelli degli atti de’ concilj , come ha ben notato il Volesio. Ma vi è di più, che que- sto titolo mi dà grandissimo indizio, che non abbiamo errato nel- l’età che abbiamo aggiudicata a Pelagonio. Abbiamo veduto che il titolo di C/aritas viene anco dato ad Arzigio ; il quale dalla lapida abbiamo saputo essere stato consolare di una provincia. E ciò va bene ai tempi di Diocleziano e di Costantino, nei quali questo era appunto il titolo che conveniva ai presidi delle provincie ; onde per esempio, negli atti de’ SS. Claudio ed Asterio presso il Baronio T. XXXI. Settembre. 8 d 58 all’ anno 285, n. 4 si dice al proconsole : ex iis unus astat in con spectu claritatis tuae. Ma non così andò ta faccenda un poco , più tardi, perchè l’ ambizione degli uomini fu sempre la medesima, e al tempo di Teodosio gli stessi imperatori trattavano i consolari di gravitas tua, ed anco di spectabilitas tua, che era un grado di più, come vedesi nel codice Teodosiano; per niente poi dire dei se- coli anche posteriori, in cui questi titoli divennero anche più fasto- si; e gli stessi senatori non si stettero contenti del claritas, ma vol- lero farne il superlativo, e quindi ne venne fuori il barbaro claris- simatus , che s’ incontra anche nella formula 38 del 7 libro di Cas- siodoro. Queste cose che le vengo così tumultuariamente accen- nando hanno bisogno di ozio e di ponderazione per essere digerite; ma spero tuttavolta che gioveranno a mostrarle che rimangono tut- tavia delle armi per una gagliarda difesa ec. Voi converrete meco che io debba esser molto tenuto alla cortesia del ch. sig. Borghesi, il quale mi offre argo- menti che altri che un uomo quale egli è , fornito di eru- dizione , di dottrina e di criterio non comune, non avrebbe potuto somministrarmi; nè io aggiungerò a quanto mi scrive se non una considerazione: cioè che dopo gli argo- menti di lui mi sembra che per sostenere l’originale gre- cità di Pelagonio vi bisognerebbero prove e documenti della più gran certezza; e che quando anco si potesse provare, bisognerebbe convenire che la traslazione in latino fosse stata fatta a’ tempi dello stesso Pelagonio, e in conseguenza essere dettatura per lo meno anteriore al V secolo. Ma quello che sono per esporvi non è di minor peso di quanto precede. Una fortunata combinazione mi ha pro- curato un documento, che per mio avviso toglie di mezzo ogni dubitazione sull’autenticità di Pelagonio e come scrit- tore latino , e scrittore del tempo che già ad evidenza aveva fissato il sig. Borghesi. Eccovene l’istoria. Il dotto mio amico , l’autore della bella traduzione della vita di Poggio Bracciolini, l'avv. Tonelli, tornando da Vienna mi annunziò che in quella città aveva tenuto di- scorso col sig. Kopitar, uno dei custodi della Biblioteca imperiale, circa a Pelagonio e alla mia lettera al sig. Gino 59 Capponi: egli aveva trovato opportuno quanto io vi diceva circa l’ opinione del sig. Sprengel sopra Vegezio e Pela- gonio; e quindi pel mezzo dello stesso mio amico mi fece dono d’un articolo del giornale tedesco intitolato Yakrbicher der literatur etc.; pubblicato fino dal 1824 accompagnan- dolo col seguente articolo di lettera, M. Cioni verra lui-méme (par la copie ci-jointe du premier ar- ticle de mon collegue le docteur en médicine d’Eighenfeld) ce qui en ‘ est par rapport aux fragmens des hippiatriques qui se sont conser- vés dans notre codex Bobiensis. Jai cru remplir les vues de M. Cio- ni en passant la copie de son Pelagonius (la Bibliothèque en ayant déjà une) à M. d’Eichenfeld , qui doit en faire l’ analise pour nos Yahrbùchern. L’ articolo favoritomi dal sig. Kopitar è dello stesso sig. Eighenfeld ,, e fu stampato a Vienna nel 1824. Esso è destinato ad illustrare un codice Bobbiense, riscritto. o palimsesto , esistente nella. biblioteca cesarea di Vienna. Ecco la traduzione di ciò che concerne l’istoria e la ma- teria di quel MS. ; e specialmente per ciò che contiene relativamente all’ippiatria latina. Volgarizzamento dell’ Articolo tedesco. Fra i MSS. portati da Napoli a Vienna nel 1717 per opera di Alessando Riccardi primo custode della biblioteca cesarea, uno se ne trova, che in grazia della sua antichità e di ciò che con- tiene sembra meritare sopra tutti l’ attenzione degli eruditi. È questo un codice latino , in pergamena, che apparteneva una volta alla biblioteca del monastero di S. Colombano di Bobbio , rino- mata pe’ MSS. che possedeva. L’ antichità , il formato , la materia e le altre particolarità di esso codice , sono, minutamente descritte dal Denis. Cod. MSS. theolog. bibliothec. palat. Vindobonae. Vo- lume II; P. I. Col. 628, et seg. Rendono già molto pregevole il nostro MS. le sole tre cose inedite descritte dal Denis, delle quali dà alcuni saggi; cioè la gram- 60 matica latina di Claudio sacerdote finora affatto sconvsciuto ; quin- di il panegirico dell’ imperatore Anastasio , fatto dal grammatico Prisciano, consistente in 312 esametri, con una prefazione in 33 giambi , e l’intero poema di G. Remnio Fannio Palemone de pon- deribus et mensuris. Ma pregevolissimo lo rende il consistere quasi per la metà di membrane riscritte o palimsesti. In proposito di che avverte il Denis 1. c. col. 632: ceterum lectionem hactenus (cioè da f. 1 fino al f. 42) relatorum per se difficilem , difficiliorem reddit conditio codicis rescripti; continebant enim haec membrane splen- didissimum olim , et saeculi, ut videtur, V, ecemplum Pharsaliae Lucani , litera quadrata luculenta exaratum,, quod ita abrasit in- felix ignorantia , ut e vestigiis crocei paene coloris lineis inter- currentibus, f. 17 p. 2, eruere potuerim v. 175 lib. V hemistichium: ffammasque in viscera mergis. Questo passo del Denis vuole però esser corretto per più conti. Primieramente non sono riscritti so= lamente i menzionati 42 fogli, ma la maggior parte dei 26 fogli in quarto. Il nstro MS. si compone di 159, e più accuratamente di 160 fogli (perchè il foglio 42 è contato due volte), del qual numero 25, e più correttamente 26, sono in quarto; il rimanente in foglio pie- colo. In secondo luogo i frammenti di Lucano non arrivano fino al foglio 42, ma solo fino al fo. 36: su di che evvi ancora da notare che , propriamente appartengono alla Farsalia soli trentadue fogli poichè i fog. 13 , 14 , 19 , 20 non sono riscritti. In terzo luogo non solo si può leggere un emistichio, ma, come si mostrerà avanti, si può ancora accuratamente determinare il numero de’ versi di Lu- cano contenuti in questi trentadue fogli; la massima parte de’quali versi, se non in tutto, almeno in parte si posson leggere senza soccorso chimico. Finalmente in quarto luogo i fogli riscritti del nostro manoscritto, oltre i frammenti di Lucano, contengono ancora altri cinque frammenti diversi fra loro, sì per la scrit- tura che per la materia, egualmente antichissimi , in parte scritti in caratteri unciali. Di questi frammenti una gran porzio= ne è totalmente inintelligibile , il rimanente poi è solo difficilissi= mo a leggersi. Ciò che mi è riuscito di scoprire in questi 72 fogli del nbstro MS. con gran fatica e con molta pazienza, viene adesso comuni- cato al colto pubblico che prende interesse a tali materie. Tralascio però tutto ciò che riguarda alla scrittura più recente, essendo ciò stato descritto diffusamente ed accuratamente dal Denis ; 1. e. Sélo farò osservare , per prevenire inutili ricerche , che il Denis f. Il ha erroneamente letto Gennadii Episcopi, invece di Gennadi opera 6r sunt. Un simile errore ha commesso.anco al fog. 23, v, ove ha letto sermo austigutinis invece di sermo castigationis. | Passa quindi il sig. Eighenfeld a dar notizia de'versi del V lib. della Farsalia contenuti nel palinsesto, i quali co- minciano dal v. 31, e vanno fino al v. 324 ; limitandosi, come di.opera già edita, a riportare 66 varianti che han luogo in quei soli versi. Dopo di che scende a dar conto dei frammenti che seguono, i quali trattano 1° Ippiatria Latina , a’ cuali premette le seguenti notizie. Immediatamente a’ frammenti di Lucano succedono 5 fogli in quarto da fol. 37, a 4r, de’ quali il 38 ; il 39, ‘il 40 sono scempi, mentre i fol. 37 e 41 sono insieme attaccati. Il nome e il titolo dello scritto non comparisce su veruno di essi , nè vi è neppure connes- sione fra loro a norma dellè materie che contengono. Si trova però sul fol. 39 al quart’ultimo verso il numero romano CXLVIII, al qua- le succedono alcune traccie di qualche cosa scrittavi sopra e poi scassata, e che è affatto inintelligibile. Immediatamente sul rovescio dello stesso foglio al v. 2 segue il numero CXLVITMI, senza alcun segno visibile d’ altro carattere sopra scrittovi. Abbiamo în conse- guenza tre capitoli successivi; al 147 de’ quali manca il principio; al 148, come fra poco vedremo y manca un solo verso, o al più due; al 149 la fine. Confrontandoli colle pag. 245, 100,305 de- gl’ ippiatri greci si trova una perfetta coincidenza fra ambedue i testi, e mancano solo nel greco i seguenti: Potio ad apiosos — Potio ad equum rabidum che s° incontrano al cap. 147 del nostro testo latino, invece de’quali trovasi due volte la parola AAA0 Oltre que- sti pezzi attribuiti per la massima parte a Pelagonio nell’ippiatria greca ; s° incontra ne’ nostri fogli ancor molto dello stesso autore; ma senza indicazione di numero di capitolo ; qualche poco di Ab- sirto, molto di quello che è riportato nell’ ippiatria greca senza nome di autore , e alcuni pezzi de’ quali non ho potuto scoprire traccia alcuna negl’ippiatrici greci nè in Vegezio. Descrizione dell’ esterno di questi frammenti. Pergamena: sottile, liscia, scabra soltanto a schiazze sopra una pagina per l’ abrasione dei caratteri , e per questo talvolta an- cor lacerata , del resto di un giallo sudicio. i 62 Formato : presentemente un piccolo 4°: chiaro peraltro appa- risce che sia stato tale anche ‘originariamente dalle ultime linee del foglio 39, e dalle prime tergo dello stesso foglio confrontate colla pag. 100 del testo greco ; dal che ne viene che il foglio può essere stato scorciato.di una; o ‘al più di due linee. Inchiostro: giallo; affatto sbiadito ; in parecchi luoghi non trovasene. traccia ; cosicchè le lettere sono riconoscibili. soltanto dalla rimastavi impressione. Le pagine non divise , ciascuna comprendente 20 o 21 linea, l’ultima delle quali è talvolta troncata in modo da esser talora visibili solo le più alte cime delle letrere: anco il principio e il fine di molte righe; per essere stata ritagliata la pergamena, ha perduta una o più lettere, che io) ho completate insieme con quelle sbiadi= te, dove mi è stato, possibile. Il numero medio delle lettere di ciascuna linea è di 24. Rigatura: assai profondamente segnata collo stile attraverso tutta la larghezza del foglio. - Lo scritto più recente, consistente in alcune lettere minuscole scritte al di sopra , che il Denis riferisce al secolo VII o all’ VIII, cuopre il più antico. Lo seritto più antico è unciale, i caratteri sono belli, rotondi, molto pieni ; le lettere F, P,.Q, X, Y passano sotto la rigatura, la Tè un poco più alta; le abbreviature monogrammatiche che s’in- contrano sono le seguenti: A ed E; A ed R; Ced I; Ned S5NeT; O ed L; 0eP;0edS;Red A; UedI; Ued R; U ed S. Le ab- breviature propriamente dette son poche: Q invece di quae ; B per dus; un segno traverso sopra l’ultima vocale invece dim, n, principalmente alla fine de’ versi; scrip, per sscripulus, sext, per sextarius, hemin. per hemina:. le cifre delle misure una volta po per ponderibus ;' scarif'”!5. per scarificabis ; lettere sciolte sopra la u. a parola, ex. gr. aga, clet due volte: le cifre romane vi si vedono come i numeri de’capitoli, e frequentemente per determinare la quantità de’ rimedi. Su di che giova pure osservare che nelle ci- fre 2,3, 4, il primo segno delle unità è sempre maggiore de- gli altri , ela x sta invece del v . Le iniziali sono maiuscole e senza spira ; le parole non separate , fuorchè nell’ indicare un nuovo medicamento , e nel cominciare una nuova proposizione . Nissun segno d’ interpunzione. Il punto si trova alle abbre- viature . Nissun segno di divisione. 63 Ortografia : arcaica ; ipsut , capud , intellegimus , temptatur , ungues , aleum , come più spesso nel codice Corbeiense di Vegezio per allium , buturum , herbum per eroum , api per appii, la vera vettonica per la comune bettonica , deicis per deticis , tunsa, inte- ranea , defritum : il tus che si trova in tanti MSS. per thus, baccarum , bacas e anche vacarum ; ‘aristolochia ed aristolocia , cyatos e ciatos , api ancora per appium, equis ponderibus ed acquis p., sed e set più spesso c per ch, ancusa , la già sopra nota- ta aristolocia , cocliarum, cocliare, la t per th, il citato cyatos, te- rebentina spesso falso nelle parole greche, scynî e scynu per schoes ni e yovoy, ysopi, paraliticeo thisanae per ptinsanae terebentina, absentium. Incontrasi pure talvolta sangui emittendus. Dopo avere il sig. Eighenfeld notate tutte queste par- ticolarità relative ai frammenti d’ ippiatria latina conte- nuti nel codice Bobbiense, li riporta nel suo articolo tali quali stanno nel MS. , aggiungendovi alcune brevi note- relle. Io trascrivo quelli stessi frammenti, ponendovi a fronte ciò che nel cod. Riccardiano da me pubblicato tro- vasi corrispondere a quelli, e che è contenuto: nella pag. 868, dal ver. 4. al ver. 19. nella pag. 92, dal ver. 1. al ver. 25. nella pag. 96, dal ver. 24 in poi, per tutta la pag. 97 » fino al ver. 18 della seg. pag. 98. nella pag. 99, dal ver. 17, fino al ver. 13 della pag. 100. Le note apposte in piè di pagina contrassegnate dalla lettera E appartengono all’ autore tedesco sig. d’ Eighen- feld. L’altre segnate colla lettera C appartengono a me. 64 Frammenti dell’ Ippiatria latina. Fol. 37. linas in sole ad scabiem. acetum acre I) raitayuniti.. . . . et picis liquidae modicum et ce driae omnia simul decoque et cum ferbet peniculum in fuste ligato et sic udas totum corpus sane 2) lotio humano calido prius quam inducas medicamentu lavas corpus pecori et sic un gues in sole aliud asfaltu et sulfur aequaliter conteris adjunges olei modicum et per ungues in sole item adipem porcinam cum pice et cera aequa liter solvis et sulfur cum oleo calido teres et omnia supradic ta commisces et cum calet peru gues 3 ad scahiem adipes por cinos libra cerae rà sulfuris © Ir olei f picis liquidae cyatos Ir* 4 Fol. 37. v- et ita perungues. aliud. . lotei 5) ue teris 5) facies scrip. I stercoris su illi f°5) facies olei heminam sul furis “Ir1 picis liquidae cyatos I haec emnia coquito ut liquida (1) Invece di questo mostro negl” ippiatrici greci si legge yAcbor TA- Siyov. Ruellio traduce puerile strigmentum , Vegezio vi sostituisce Spicula . { tratti dello scritto del nostro testo non concordano nè colì’ uno nè col- l’altro. E. Sembra però che concordino col tes. Ricc. che legge Kay TAYOV TA: Fmov , le quali parole son ripetute anco 4 versi sopra; et sulfur vivum, et picem liquidam, et butyrum, et quod graeci dicunt TL'YWU Tudimov. Pare manifesto che il copista del codice Bobbiense trovasse scritte queste parole con lettere greche, e che le trascrivesse con lettere latine, scrivendo Rai per Kai prendendo il K per R ; quindi invece di TQYOV scrivesse tayun pren- dando il Y gamma per y ipsilon latino. Omesse quindi le due lettere prime 3 65 Pelagonii Cap. XXVI. Medicamina ad scabiem p. 88. Vers. 16 . + « +. et sîc linas in sole. ad 29. Aliud: acetum acre ua Tayov TUudIMOv, et picis liguidae modicum, et cedriam. Omnia simul decoquis; et cum fervet, peniculum in fuste ligato sic linas totum corpus. Sane prius lotio humano calidam com- misces, et inde , prius quam inducas medicamentum lavas corpus pecori, et sic unges in sole. Vers.a3 —Aliud: asfaltum, et sulfur aequaliter conteris, et adiun- ad 25. ges olei modicum , et perunges. Sane in sole ungatur. Vers. 26 Aliud: adipem porcinum, cum pice, cera aequaliter re- ad 29. solvis, et sulfur cum oleo calido deteris, et omnia supra adiuncta commisces , et cum calet inlinas , vel per- ungis. Vers. 30 Aliud : adipis lib., cerae sem. , sulphuris — ij, bi- ad 33. tuminis — , olei selib., picis liquidae cyat. y. Quae conterenda sunt conterito, et permisceto omnia, et co- quito , et ita perungito. Pag. 89 Item aliud: lotit veteris , faecis scrp. , stercus suil- Vers. 4 lum selib., faecis olei hem., sulfuris — ij, picis li- ad 8. quidae cyat. itij , haec omnia coquito , ut liquida roudiyov scrivesse iti.... essendo svanite o cancellate le tre ultime lettere del vocabolo greco. Avendo poi riunite queste tre parole ne nascesse il mo- stro raitayuniti, per l’ errore di un K preso per R, e di y preso per y. €. (2) Questo passo è dunque. decisivo per 1’ asserzione de’ grammatici an- tichi, alla quale non prestò intera fede il Facciolati, ( Lexic. Totius Latini- tatis) che sane si dovesse accettare in significato di valde o valide. È. (3) Ad scabiem manca nel test. Riccard, ma è nel titolo del cap. XXVI p-. 88, della quale dal v_ 16, al v. 33 si contiene tutto ciò che occupa il fol. 37 del cod. Bobbiense. C. (4) Il margine inferiore di questa. pagina conteneva originarramente un verso o due che sono stati tagliati. E. I due versi tagliati vengono suppliti dal testo Riccardiano dalle parole che stanno a fronte in carattere corsivo. C. (5) Le parole /otei et. facies qui corrette nelle note dal sig. Eighenfeld, sono pure emendate dal testo Riccardiano. €. 'T. XXXI. Settembre. 9 sint et calido loco perunguito equum semel in die usque ad sa nitatem item bitaminis p Ir sulfuris f teris et commisces in oleo in quo ante bullierit an cusae fasciculum unum et sole calido ungues sane 6) si sole no habet medicamentum uirtu tem nec effectum aliter in eta bulo hordeum quod nascitur qua si spica nigra contundes et mis- ces olei cyprinî quod sufficit tepidum sole calido perungues item ranas in aqua coques et col liges unetum ipsarum et com RIRORE n ati Cala uf cal a WI Fol. 38. v. ciquiatosuiuniuersa 8) cum aqua caelesti decoque et tepefacta dabis potio ad apostaticos buxi folia et sambuci et cedr*° aut cicutae coque ex aqua co latum bone potionabis 9) ordo mietletem daemonis sui acci piet si tamen soporaueris ut facile suscitari et ambulare sine mitio possit uel si calcitro sus fuerit ipsa potione uteris adjecta aqua frigida ad umbi _ licum erit certissimum remediu potio ad omnes dolores puluere lateris 10) uetustiorem resinae terebentinae "I aqua calida da bis hoc de experimento est (6) sine sole. E. (7) La mancanza accennata in questa pagina dai . . +, e nella nota 4) mostra che essendo il tergo della pag. antecedente vi è tagliato un verso o due, suppliti del test, Riccard., da me riportati in carattere diverso, rome iy al- tre simili susseguenti occasioni. C. Vers. 9 ad 13. Vers. 14 ad 16. Vers. 17 ad 19. n sint, et calido loco perungito equum semel in diem usque ad sanitatem. Item aliud: bituminis j. i, sulphuris vivi selib. , thuris mannae selib.; teris et commisces in oleo, in quo ante bullierit anchusae fasciculus unus, et sole calido ungis; sine sole non habet medicamentum vir- tutem nec effectum. Item aliud : tibiumt5°) hordeum, quod nascitur quasi spica nigra, contundes, et misces olei cyprini quod sufficit , et tepidum sole calido perungis. Item aliud: ranas in aqua coques, et colligis unctum ipsarum, et commisces lenticulam, et adipem, et oleum et tepefactum perungis. Pelagonius cap. XXVIII Potiones et omni tempore necessariae. P. 97 V.22.. . et foeni cyatos vj. Universa cum aqua coeliiti, ad 24. Vers. 25 ad 3y. Vers. 32 ad 34 et tepefacta dubis per triduum. Potio ad apostatiros ; buxi folia , et sambuci, et ce- driae, aut cicutae coques ex aqua , et colata bene, potionabis : obdormiet , et lethedemonis sui acci- pit). Sic tamen soporabitur , ut facile suscitari, et ambulare sine vitio possit; vel si calcitrosus fue- rit, ipsa potione uteris, adiecta aqua frigida ad um- bilicum ; erit remedium certissimum. Potio ad dolores omnes: pulverem teris vetustiorem, resinae terebentinae —, aqua calida dabis hoc experi- mento. (8) ciquiutosuiuniuersa è dal testo Riccardiano corretto cyathos vj. Uni- versa ec. C. (9) Dormiet et lethen demonis sui accipiet, si tamen soporaveris. . Il test. Riccard. porta la stessa correzione ed anco più completa, leggendo obdormiet invece di dormiet e soporabitur per soporaverit : l’interpetrazione italiana del Sarchiani corrisponde all’ interpretazione dell’ autore dell’ arti- colo tedesco: C. (10) Il testo Bobbiense corregge il Ric. C. 68 (a) lia baccas lauri aleum purgatu murram cum uino calido dabis per nares item herba quae 11) Fol. 38. Compositio pastilli simplicis sed summi panacis radicem et po (1) linem triticeam aequis pond (e) ribus tunsa et cribrata uino su bigito ueteri et facito pastil (los) et potionem dato si perfrix (e) rit aut uulnus fuerit intrins (e) cus sanabitur potio 12) ad eos quibus pulmones i (n) cursu rumpuntur uel os qui(bus) male olet spicae nardi cro (ci) murrae costi scyni cassiae fistulae piperis albi unciae singulae eisque herbum m(oli) f tum pro modo miscetur quae leuigata et cribrata melli ad mixta dilutum per narem sin (is) “ tram infunduntur priusqua (m) potionem de absentio et nitr(0) melle et posca os defricabis 15) Fol. 39. v. faucibus infundito quae si paru fuerit ista post capud aduratur unctionibus calidis perunguatur quod ad robur ostendimus collyrio sane oculos inunguito potio ad apiosos primo de temporibus sanguis emittendas est deinde po (ti)o haec adhibenda semen api spi (ca) nardi petroselini macedonici lactucae semen cum aqua mulsa permixta om(n)ia dabis dieb. quing. capudque ejus pellicula oleo made facta coperies certissima ac ma nifestissima potio (11) Qui pure manca un verso supplito dal testo Ric. Cl (12) Questi due versi sono interpolati nel testo Ric (C. P. 08 V.i 69 Item alia: bacca lauri, allium purgatum, myrram cum vino candido per nares dabis. Alia: herba quae hereclea, et panacea dicitur, teres cum vino veteri et dabis. | Compositio pastilli simplicis sed summi : panacis ra- dicem, et pollinis triticeae aequis ponderibus, tunsa et cribata vino subigito veteri, et facito pastillos , et potionem dato. Si perfrixerit, aut vulnus fuerit in- trinsecus, sanabitur. - Quibusdam et pulmones rumpuntur in cursu coactis, aut crebrius tussientibus. Hos quidem os transvorasse putant. Poiio. Spicae nardi, croci, myrrae, costi, schoeni , cassiae fistulae, piperis albi —, singulas, eisque her- bum molitum pro modo miscebis. Quae levigata, et cri- brata melli admixta diluta per narem sinistram in- fundito. Prius quam potionem des, absinthio, et nitro cum melle , pesca eos defricabis. Pelagonius Cap. XXIX. De rabie, vel de cursu lunae, Pag. 99 Vers. 17 ad ar. Pag. 100 Vers. 7 ad 13. vel de insania, vel de paralitico. Haec simul cum vino faucibus infundito; quae si pa- rum profuerit ista potio, caput aduratur, unctionibus calidis perungatur, quas ad robur ostendimus. Collyrio sane oculos inungito. Potio ad apiosus : primum de temporibus sanguis detrahendus est , deinde potio haec adhibenda . Se- men apii , spicae nardi , petroselini macedonici , la- ctucae sem. , papaveri sem.; cum aqua mulsa permi- xta omnia dabis diebus quinque , caputque ejus pel- licula oleo madefacta cooperies , certissima manifesta potto. (13) Qui pube la correzione proposta dal sig. Eighenfeld nella nota cor- Frisponde alla lezione del testo Riccardiano , e in parte lo corregge leggendo os invece di eos. —- Qui pure è un verso tagliato. C. 70 potio ad equum rabidum bacas lan ri purgatas et oleum teris in ui no calido et per narem deicis GELV.Im: aa milo in Cardicum autem intelligimus si est in terra capud impegerit si 14) tidium curandus si sustinuerit sinapi et laseri in modum fabae mel lis acetabula dua tantundem et aquae calidae aceti cyatos Irr in uno con tere et potiona et deambulet uiride que cibnm praebebis aegro pe cori et cum sanus fuerit uenae c (er) uicis laxandae sunt et de poste (rio) ribus sangui‘°) emittendus ut per (pe) tua sanitas perseueret CXLVIni in paraletyco signa haec sunt labra praua et dissoluta lingua passione ips (a) (m)oritur unus oculus minor fit auris una dejecta curatio hujus talis est labra scarif(ic)"?! unc tionibus his uteris quee recipiut in se olei ueteris selibram bitumi nis selibram resinae eronalis se libram ammoniaci sextarios sex Fol. 40. v. gentiane petroselini aridi cassi ae fistulae omnia prout dolueris aequis ponderibus tunsa et cribra ta uteris confectio arteri acae murre troglites © Ir scynu “Ir cinnami”u piperis albi”u piperis nigri” Inn cassi ae” Ir f resinae colofoniae” u aristolociae” Irt1 acori Irr baca rum lauri” Ir aliud murrae “In piperis”Irr lini semen frixu lib I unae passae sext I nastur (14) Il testo Ric. supplisce ciò che manca nel cod. Bobbiense e ne cor- regge l’ interpolazione. C. Pag. 99 Vers. 20 ad 22. Vers. 31 ad 34. Pag. 100 Vers. I ad 6. Vers. 14 ad 26. Pag. 96 Vers. 24 ad 26. Vers. 27. ad 31. Vers. 32 ad 34. 71 Item potio ad equum rabidum : baccas lauri purga- tas, et oleumteres in vino candido et per nares deicis. Ad cardiacos. Cardiacum autem intelligimus sic : si terrue caput impegerit; si frequenter sibi ilia mordicus appetierit , si stans sudaverit , si fastidium sustinue= rit, curandus sic ; sinapi et laser in modum fabae , mellis acetabula — ij , tantundem et aquae calidae , aceti cyath iiij in unum conteres : potiona ; et diw deambulet, viridemque cibum praebebis aegro pecori, et cum sanus fuerit, venae cervicis larandae sunt, et de posterioribus sanguis mittendus est , ut pervetua sanitas perseveret. Item in paralitico signa sunt. Labra prava et disso- luta, lingua ipsa passione moritur , oculus unus mi nor fit, auris una deiecta. Curatio huius talis est . Labra scarifica, unetionibus his uteris, quae recipiunt in se olei veteris selib. , bituminis selib. , eronalis re- sinae selib., ammoniaci sextantem, etc. In gentianae, petroselini aridi, cassiae fistulae: omnia, prout voles, aequis ponderibus tunsa et cribrata: uteris. Confectio arteriaca: myrrae troglitis — iiij, schoe- ni ij, cinnami— o, piperis albi —o, piperis nigri —v, casiae — iij,s, resinae volophoniae — © , aristolo- chiae — iiij , acori iij , baccarum lauri — tlij. Item arteriaca ad tussem; myrrze — iij, piperis — tij , lini seminis fricti lib. , uvae passae sext., na- ci sext I nuclei sext I decoques et cera contundes et mel mis cebis cum dare wolueris globu los facies in modum nucis e (t) (per) os per dies uirr deicis curasti aliud murrae I cinnami” II croci” Ir turis masculi” I nar di syriaci” Ii resinae terebe (tinae) “Ir piperis albi” Ix1 quae 15) F. 40. traganti libra mellis attici libra arida contundes et cernes et mel le miscebis —potio ad omnia interanea uitia buturum mel opopanacem murram equis po omnia lenigata cum uino per narem infunduntur potio aestiualis hormini semen heminam petroselini hemin murrae sext I sil gallici sext I api semen heminam sceyni ‘In teres et colas et cum aqua mul sa faucibus infundes potio equis intrinsecus laboran tibus uel qui morbo temptantur et hii qui siccas nares habent facile curantur hac potione thisanae sucum defritici cia tos duos per triduum dabis pos. tea decoctam facies sic ysopi “Ir palmulas n XX p.. wirid(i)s 16) puluis om (ni) bus potionibus anteferend (us) gentianae aristolochiae mur (rae) uacarum lauri rasuraebori (5) aequis ponderibus in puluere (m) redigis de que potionabis contr (a) omnes morbos decoques in uin (0) junci radices et marrubium c (0) (15) Qui pure evvi uu verso tagliato. E. — La parola quae del cod. Bob- Pag. 97 Vers. 1. ad 3. Vers. 4 ad 10. Vers. 11 ad 13. Vers. 14 ad 17. Vers. 18 ad 23. Pag. 92 Vers. 1 ad 12 "3 sturci sext., mellis sext., nuclei sext. Decoques et cetera contundes, et melli miscebis. Cum «dare volue- ris, globulos facies in modum nucis, et in os per dies octo deicis» Item aliter: myrrae — iij, cinnami — 8, croci — ij thuris — itij, nardi Turiaci — itij, resinae te- rebentinae — itij , piperis albi — itij, uvae passae ammoniacae — ilij folium nardi — ij, tracanthi lib. mellis attici lib. Arida contundis et cernis; et melli miscebis panacem, myrram aquis ponderibus: levigata omnia cum vino per nares infunduntur. Potio ad omnia interaneorum vitia: butyrum, mel, panacem, myrram aequis ponderibus; levigata omnia eum vino per narem infunduntur. Potio aestivalis: hormini semen hem., petroselini hem., myrrae sext; sil gallicum hem., abrotoni hem., schoeni — iij; teris et colas et cum aqua mulsa faucibus in- fundis. Potio equis intrinsecus lahorantibus, aut qui morbo tentantur, et iis, qui siccas nares habent: bene et facile curantur hac potione. Tisanae sucum, defriti cyatos ij per triduum dabis : postea decoctam isopi — iij pal- mulas xx, rutae viridis fasces ij; fabae, et foeni cya- thos vj. Universa cum aqua coelesti et benefacta da- bis per triduum. Pelagonius. Cap. XXVIII. Pulvis omni potioni anteferendus: gentianam, aristo= lochiam, myrram, baccas lauri, rasuram eboris ae- quis ponderibus in pulverem rediges, de quo potionabis contra omnes morbos sic. Decoques in vino iunci radicem, et marrubium: co- biense pare doversi leggere uvae a norma del test. Ric. il quale pel resto sup- plisce alle parole scritte in carattere diverso. C. (16) Qui pure è un verso tagliato. E.— Supplisce alla mancanza il test, C; T. XXXI. Settembre. 10 las ipsut winum et adjunctum pulueris cocliarium unum pl (e) num potionas per triduum si febriunt pecora in aqua deco ques junci radicem et appium colas adjunges pulueris cocl (i) are et mellis modicum ut sit aqua mulsa et sic potionas pe (r) triduum contro uenena aut pulueris plus quam cocliare cum uini sextario et olei hem (i) nam deicis per dies Irr mac Fol. 4i. v. nettonicae lib. saxifragae "I cas siae fistulae "I ysopi fasciculos duos euphorb. mannae turis”I 17) piperis”I costi "I sertulae cam panae opopanacis”I spicae 18) haec omnia tundes et — fin) Il tes. Ric. supplisce a ciò che manca nel Bobbiense. C. (18) I seguenti 13 versi sono così bene raschiati da non potersi leggere per nieute. E. — È suppliti dal cod, Ric. GC. 75 lans ipsum vinum , et adiuncto pulvere, cocliare uno, potionas per triduum. Si febriunt pecora in aqua de- coquis iunci radicem, et apium;,colas, adiungis pul- veris cocliare, et mellis modicum, ut sit aqua mul- sa, et sic potionas per triduum. Contra venena au- tem pulveris plus quam cocliare cum vini sext, et olei hemina , deicis per triduum. Vers. 13 Potio quadrigaria, idest pulvis trachanthi, ormini, pe- ad 25. troselini, dettonicae, sarifragi , cassiae fistulae, iris illiricae, melliloti, radices absinthui syriaci —, ys0pi fasciculos ij, cuphorbi mannae thuris —, zingiberis — myrrae —, folii —, gentianae —, herbae salinae —, piperis —, thuris masculi —, costî —, sardae cam- panae —, ypopanacis —, spicae indicae —, scyrman- thos, ammoniaci —, cinnami —, abrotani —, radicis apopanacis —, semen rutae —, strobilos minutos vir- rides xxv, nuclei — v, glicygrizae. Haec omnia con- tunsa , et cribrata servabis, etc. Siccome il sig. Eighenfeld fa succedere ai frammenti d’ ippiatria latina alcune sue osservazioni, per non inter- rompere il filo seguito da lui continuerò a dare il volga- rizzamento del suo articolo. Conghietture sull’ antichità, e sulla relazione che passa fra l’ippiatria latina e la greca. Se si confronta il carattere della nostra ippiatria latina col fac- simile dell’ Orosio della Mediceo-Laurenziana, riportato dal Mabil- lon ( de re Diplomatica. Ed. sec. Parigi 1709 pag. 354, tab. VI, N.° 5) si trova fra entrambi la più sorprendente somiglianza. In conseguenza di tal confronto i cinque fogli che contengono i fram- menti sopra riportati nel nostro codice sarebbero stati scritti verso la metà del IV , o al più sul principio del V secolo. Pure negl’Ippiatrici greci si trova un passo tratto da Absirto , il quale, secondo ciò che asserisce un celebre scrittore, dovrebbe n6 aver fatta la campagna contro i Bulgari sul Danubio sotto Costan- tino Pogonato. Se quest’asserzione fosse dimostrata; siccome il pre- fato imperatore regnò, come è noto, fra l’anno 668 e 683, e la cam- pagna del medesimo contro i Bulgari avvenne , secondo Cederno e l’ autore della Historia Miscella, nell’ undecimo anno del regno di quell’ imperatore , i nostri cinque fogli non potrebbero essere stati scritti prima dell’ anno 679. Tutto quello però che si sa del tempo in cui visse Absirto si fonda sopra tre testimonianze , cioè sulle due di Suida e di Endocia , i quali come contemporanei fra loro, sembra che abbiano attinto alla stessa sorgente, se pure non si sono ricopiati . Da ambidue si dice di Absirto Sparevmauevos tTÌ Kwyrayrvovroi factAsws ev Zxubia Tapa tovterpor. La terza tes- timonianza è dello stesso Absirto ( Hippiat. init. pareva devo EV TOS TAY|LATK Tos ET: Tov lerpov. Da queste tre autorità riu- nite ( messa da parte la schiettezza delle due autorità di Suida, e di Eudocia ) non consegue nulla più, se non che Absirto ab- bia servito al tempo di un Costantino fra le legioni della Scizia sul Danubio. Per sostenere l’asserzione che Absirto abbia vissuto sotto Costantino Pogonato bisognerebbe che fosse dimostrato, che non fossero stanziate sul Danubio delle legioni sotto altro prece- dente Costantino; contro di che milita la narrazione di Zosimo L. II, p. 93, et seg. edi. Obsoniae 1679, che Costantino il grande abbia fatto una campagna vittoriosa sul Danubio contro i Sarmati capitanati da Rauismodo (1) ; ovvero si dovrebbe portare una prova diretta che quando anco vi fossero state delle legioni sul Danubio, sotto uno o più dei precedenti Costantini, pure Suida ed Eudo- cia hanno inteso di parlare solamente di Costantino Pogonato : questa prova peraltro non è recata in verun luogo. L’altro ar- gomento poi, che a tempo di Costantino il grande non vi fossero baroni, del quale argomento si serve il sopraccitato scrittore per comprovare maggiormente il suo asserto , perde tutta la sua forza dimostrativa quando si legge Tyrannius o Turranius Varro, come hanno letto anco il Fabricio, biblioth. grae., e Schneider a Vegezio , che scrive {d4AAspsos per Valerius , e Rapwr per Varro. L’ opinione dunque di Haller e di Fabricio , che Absirto sia stato contemporaneo di Costantino il grande, non è peranco confutata, (1) In proposito di essere stato Absirto sul Danubio presso i Sarmati, alla pag. 44 dell'edizione di Pelagonio si legge: Item alud Absyrti, quod se apud surmatas vidisse adseveravit. Questo passo di Pelagonio conferma che Absirto abbia militato contro i Sarmati, piuttosto che contra i Bulgari. C. 2 e non sembra che almeno fino ad ora si possa addurre alcuno storico fondamento contro l’ipotesi, che la nostra ippiatria latina sia da collocarsi nel IV, o al più nel V secolo. Mi si permetta ancora un’altra supposizione. Schneider pone un limite all’ asserzione tenuta finora in conto di cosa giudicata, che Pelagonio ed Absirto abbiano scritto in greco. Egli dice ne’ suoi commentari a Vegezio p. 24. Pelagonium et Absirtum graece scripsisse , ex iis saltem capitibus, quae in Hippiatricis servata leguntur, adfirmare ausim , nisi is qui farraginem istam postremis romani imperii aut Costantinopolitani concinnavit , la- tina transtulit in graecum sermonum, additis interdam vocabulis morborum (et remediorum vi aggiungo io): si rifletta adesso al IlovftA xoudpeydpiov che s'incontra nell’ ippiatria , pag. 299 , ciò che è manifestamente il pulvis quadrigarius | e più avanti 281, al Eypior useAov TAAZIVÉ, ove si dice ne’ nostri ippiatrici latini pulverem lateris vetustiorum, e si confrontino con esso i la- terculi bessales di Vitruvio v. 10; p. 305 &Eovy gs ov e seg. latinis ex primo exemplo (2). Ammesso ancora per altro che ambidue questi scrittori abbiano scritto in greco , sebbene ad onta del lo- ro nome greco (3) non sia impossibile che abbiano scritto in latino , sarebbe per questo canto inverisimile 1’ ammettere, che i loro scritti, a cagione della loro generale utilità, sieno stati tra- dotti in latino prestissimo ; e che di questi e di altri autori la- tini sieno state fatte delle collezioni rapsodiche, di che forni- scono la prova i nostri cinque fogli, e forse Vegezio ; e che poi dall’ uso di queste collezioni e traduzioni i greci originali sieno stati appoco appoco messi da parte, cosicchè fossero già perduti sotto Costantino Porfirogenito; e che per comodo di quell’ impe- ratore le versioni e le raccolte latine fossero di nuovo tradotte in greco e riunite in un corpo d’Ippiatrici. Questa è una semplice ipotesi ed io lascio il giudizio ai dotti che accoppiano le cognizioni critiche filologiche , istoriche e mediche necessarie ad una tale in- dagine , circa la relazione dell’ ippiatria greca con la latina, ed in particolare con gli scritti de’ singoli autori da cui entrambe furono raccolte. Al fin qui detto non dee attribuirsi altra pretensione che quella di avere eccitata l’ indagine. (2) Ne' luoghi ne’ quali Pelagonio riporta voci greche a pag. 34, 35, 88, vi aggiunge sempre quod graeci vocant. €. (3) Dalla lettera del sig. Borghesi risulta che il nome di Pelagonio è prettamente latino , e ne adduce le ragioni. €, 78 Da quanto ho fin qui riportato mi pare che si possa con qualche ragione dedurre : 1. Dalla lettera del sig. Borghesi che il nome di Pe. lagonius sia latino e non greco tanto per la desinenza la- tina, quanto per il nome gentilizio Saloninus. Il. Che abbia scritto in latino e non in greco avendo fatto uso della formula claritas tua, claritate tue florere, tutta affatto latina e tutta propria de’ tempi di Dioclezia- no e di Costantino ; formula usata scrivendo ad Arzigio , cui conveniva quel titolo senatorio per essere stato pre- side d’ una provincia. III. Dalla scoperta fatta dal sig. Eighenfeld delle mem- brane palimseste del codice Bobbiense , che esistono dei frammenti, i quali posti a confronto del testo Riccardiano corrispondono parola per parola da non potersi dubitare che questi due testi non sieno una cosa stessa, IV. Che i frammenti del codice Bobbiense essendo di scrittura della metà del IV, o al più del principio del V secolo , l’ età di Pelagonio viene confermata , secondo le investigazioni del sig. Borghesi, alla metà del secolo IV. V. Che anco lo Schneider ne’suoi commentari a Ve- gezio opina che Pelagonio abbia scritto in latino , e piut- tosto crede che la sua opera possa essere stata tradotta in greco successivamente ; dal che non dissente il sig. Ei- ghenfield, VI. Che quando anco Pelagonio avesse scritto in greco ne sarebbe stata fatta la versione latina prestissimo, essen- do il carattere del codice Bobbiense del secolo IV, o del principio del V. VII. Infine che o voglia considerarsi il testo della Ric» cardiana originariamente scritto in latino, o una versione dal greco non potrà negarsi a questa scrittura un posto fia le opere degli scrittori latini posteriori di poco a Co- lumella, ed anteriori a Vegezio. Nell’aspettativa di vedere l’articolo che nel giornale tedesco pubblicherà il sig. Eighenfeld, nel quale spero trovare qualche nuovo argomento a favore del mio Pela- T9 gonio, e nella fiducia che altri (cui sta a cnore il posses- so di un codice quale è il Riccardiano, che diviene sem- pre più pregiabile, se per avventura non è unico) mi possa essere d’aiuto a sostenerne l’onore, farò fine, sottoponendo al vostro giudizio la causa di questo nuovo scrittore. è + . + Si quid movisti rectius istis ; Candidus imperti, Il vostro G. Cioni. 15 Agosto 1828. Viaggio da Costantinopoli in Inghilterra. Del Rev. R. W arscH. Londra 1528. La presente lotta stà maturando forse nuovi destini alla civiltà dell'Europa. Il popolo che dal settentrione discende sui campi dell’antica Mesia e della Tracia, og- gidì Romelia e Bulgarìa, trae a sè l’attenzione del mon- do intero, incerto ancora a qual fine possa riuscire l’im- presa. L’annunziato viaggio, scritto dal cappellano del- 1’ ambasciatore britannico a Costantinopoli Lord Strang- ford, può diffondere nuova luce su questo importante ar- gomento. Il dot. Walsh ci dipinge il gran Sultano Mahmoud, com’ uomo fermo e risoluto, e, se Dio gli perdoni, che pizzica un poco di Pietro il grande. Così pronto a intra- prendere , così forte a persistere. Pietro si liberò de’ suoi streliz; Mahmoud de’giannizzeri, Con la sua famiglia, vale a dire conle figliuole, egli non è punto crudele, anzi tenero; nella vita privata cortese ed affabile: barbaro co’suoi sud- diti, sempre moderato co’ Franchi. Vediamo delle provincie poste al settentrione di Co- stantinopoli; trasportiamei sul teatro della guerra. Da Burghaz fin presso al Balkan, confine settentrionale della Romelia , è pianura, nuda d’alberi e d’abitanti, Il Bal- 80 kan distà da Costantinopoli cento quaranta miglia . Il passo è una gola, il cui fondo è un picciol fiume: passo pericolosissimo, ma pittoresco. La montagna sorge dai lati a perpendicolo, altissima, tutta folta di bosco; sicché sola nel mezzo lascia visibile una striscia di cielo. I ponti get- tati sul precipizio , son fragili : e sotto i passi del nostro viaggiatore, uno se ne fracassò con pericolo. Passato la montagna, siamo in Bulgaria : la quale al dì d’oggi s’estende dalla foce del Danubio sino alla con- giunzione di questo fiume col Timosh, sopra Viddin. La Bulgaria ha per confine, a settentrione il Danubio; a mez- zogiorno la catena del Balkan che viene parallela al fiu- me, lunga trecencinquanta miglia, larga quaranta o cin- quanta. Ma i Bulgari varcarono codesti limiti; e a poco a poco stendendosi per ila montagna , occupan ora a mez- zogiorno un buon tratto della Romelia, per sè spopolata. La turca e la greca ferocia s’ accordano a struggere gl’in- felici Romelioti ; che, a poco a poco scemando, cedono il terreno a’ lor vicini, rustici laboriosi e tranquilli. Onde, s' altro non segue, l’incolto e disabitato paese ch’ è al mezzodì del Balkan tra il mare e i monti, diverrà Bul. garia . Questi popoli, perduta già l'indole guerresca degli avi loro, menano vita pastorale in villaggi de’ quali, seb- bene nessuno possa dirsi propriamente città, pure alcuni hanno manifatture. e commercio. Selimnia , città sulla co- sta meridionale del Balkan, ha quasi ventimila abitanti, il più Bulgari ; fabbrica grossi panni e canne di schioppo in tutta la Turchia ricercate ; e, ciò che più monta, quel- l’ essenza di rose , che quasi tutta trasportasi in Inghil- terra. A questa coltura è serbata parte delle terre vicine :; sicchè l’abbondanza de’ roseti accresce bellezza al paese amenissimo. I Bulgari son tra tutti i paesani, i più semplici, i più cortesi; e la loro bontà fa contrasto evidente con la brutale rozzezza de’ turchi; misti a loro, ma da lor ben diversi. Noi rincontravamo per via compagnie ora di Turchi or di Bul- 8: garì , occupati a’'lavori medesimi, ma separati sempre. [ turchi si distinguono al turbante, al cinto , alle pistole , alla sciabola, e specialmente al cipiglio , al far bru- sco, a certo disprezzo insolente che disgusta ed offende. Mai da loro un segno di cortesia ; mai che tirassero dal- l’ un lato i lor bovi o le loro carrette per lasciarci passa- re : ch’anzi allora parevano contenti quando, per l’angus- tia della via, ci potevano o cacciare nel fango o avvi- luppare tra gli alberi, tra le macchie. Alle lor case non c’ era da aver nulla ; e avvicinarsi per dimandare del Jlat- te, dell’acqua, gli era un porsi al pericolo d’ un’ archi- bugiata o d'un colpo di sciabola, I Bulgari portano un berretto di pelle nera; un ca- miciotto di lana scura, lavoro delle lor rega calzo- ni di tela bianca, sandali di cuoio. non concio , allac- ciati con corregge sopra il . collo del piede : non teiola 7 non sciabola, non altr’ arme. Ma ciò che più li distingue è quell’ aria ingenua , quel far cordiale, quel saluto ami- chevole. Tiravano sempre da un canto i loro bufali , i loro carri; e se ci vedeano .impacciati, o costretti a far- ci via fuor del sentiero, parevan solleciti di mostrarci che non era lor colpa. Bastava por piede nelle loro ca- se per. essere accolti da tutta la famiglia con piacere, con festa : la ricompensa poi dell’ ospitalità era ben pic- cola ; e se noi non l’avessimo data spontanei, essi non l’ avrebbero, cred’io, nemmeno richiesta. Nel 1810, il grosso dell’ esercito russo venne fino a Schumla, ch'è il centro della provincia : i cosacchi pas- sarono il Balkan, e s’avanzarono fino a’ sobborghi di Bur- ghaz, ottantaquattro miglia distante da Costantinopoli , Quanto alla invasione presente, ecco ciò che il nostro viag- giatore ne pensa. — Le difficoltà incontrate nella guerra del dieci, ci sieno d’esempio. Approfittando della momentanea debolezza del nemico, i russi toccarono le rive del Danu- bio; colà si fermarono: e dopo una sanguinosa lotta di ben sei anni, noi li ritroviamo ancora sulla medesima ri- Sempre ch’ e’ tentarono d’avanzare furon sempre res= T. XXXI. Settembre. II Ca pinti:'e una città non bene munita, e di nessun conto agli occhi d’ un esercito europeo , fu l’ argine insuperabile del loro valore. Ma superato quest’argine , un altro ne resta, e ben più forte, dalla natura innalzato ; la gran catena del Bal- kan : cui traversano cinque vie : una va da Sofia a Ter- tar-Bazargic; due da Ternova per Keysanlik e Selimnia ; Aue da Schumla per Carnabat e Haidhos: le tre prime con. ducono ad Andrinopoli ; diritto a Costantinopoli le altre due. Quelle che passan per Ternova son le più ardue, per- chè s’internano nel più alto e nel più ripido della mon- tagna : quella d "Haidhos è la più battuta, chè quivi la sa- Tita pel borro è più agevole. Ma niuna via è inaccessibi- le agli Spahi-turchi, cavalleria quasi feudale, che gode dal Sultano ‘certe possessioni ereditarie , con l’obbligo d’ ar- marsi al bisogno. ‘Parecchie di queste truppe si chiamano delhi, cioè pazze, per la cieca audacia de’loro impeti , e per le disperate imprese che tentano. Con simile cavalleria il ‘più destro e animoso esercito dee in quelle gole 1 non sen- «za grande pericolo cimentarsi. Altro ostacolo è nelle stagioni. Sola la primavera il clima è propizio , le acque pure, le pasture' abbondanti, l’aria salubre : con la state, i fiumi seccario , secca ogni verde ; la terra diventa uno spazzo arido, infocato: nel giorno, il riflesso del sole insoffribile ; la notte’, pericolo- se le umide e fredde rugiade che stillano in copia. Quanti eserciti, o ai tempi antichi o ne’nostri, tentarono quel cam- mino di state , ne pagarono il fio. L’ inverno gli è peggio ancora : la terra paludosa non sostiene il peso dell’ arti- glieria, de’ bagagli ; le gole de’monti o ingombre di neve, o inondate da’ torrenti; ponti di legno tremolanti e gua- sti; passì strettissimi da poterli dita un pugno di gente contro un esercito intero ; ripari dietro a het i tur- chi combattono con tanto ardore ; villaggi sparsi quà e là, che non offrono nè schermo nè vitto. I russi lo sanno : che nell’ultima guerra dominavano già tutto il paese tra ‘il Balkan e il Danubio, tranne Vafha, Nissa, e Sehum. la ; lo dominavano con cento mila uomini armati nella 83 pianura, appiè ‘della montagna , a’ passi : e pur non 0s8- rono porvi il piede, se non qualche torma di Cosacchi; e ben tosto rincularono anch'essi. Pare che i turchi non temano da questa parte un as- salto : e tanto si fidano del riparo della montagna, che tra Schumla e Costantinopoli non inalzarono pure una fortezza a difesa. Ben temono d’ un’ invasione dal mare ; e perciò i Dardanelli ed il Bosforo, tutto insomma dal mar di Marmara al Nero, sembra una fortezza continua. Nel 1821, che si temeva una guerra con la Russia, i cas- telli tutti furono ristaurati , innalzate muove batterie ad ogni lingua di terra. Eppure bastava assaltare codeste bat- terie dalla parte della terra , dalle alture che dominano le coste del Bosforo , come appunto pensavano i russi, per farle abbandonare in un subito, Egli è tristo a vedere come sieno per varie cagioni spopolate le provincie ottomane. I villaggi per lo più quasi deserti: Costantinopoli stessa scemata della metà. Così nel clima e sul suolo dove la vita è più bella, ministra legit- tima della tirannide, regna la morte. I Moldavi e i Valacchi, posti tra il Pruth e il Danu- bio, paese ora occupato da Russi, non son punto guerrieri: fiacchi di corpo e di spirito; e solo per fiacchezza aborrenti da’ grandi delitti. L’insensibilità loro, unita alla Turca ra- pacità , la profonda ignoranza dei più lascia sterili quelle terre ubertose. Gli abitanti sommano a, 1,9500,000. I villici non son più, come un tempo, servi della gleba :. pos- sono ‘andare dove lor piace : non pagano che un tanto per testa. Il linguaggio di queste e delle vicine contrade è un latino corrotto: in Transilvania più puro; tanto che nella forma è la lingua stessa de’ classici. Trovandosi il dot. Walsh a Her- manstatt, che n’è la capitale, la mattina innanzi giorno si sente destare da un uomo che aveva in mano una lanter- na e un bicchiere, e dirsi; Visne schnaps, domine. — Quid est schnaps? — Schnaps, domine, est res maxime necessaria omnibus hominibus omni mane. — Gli era il lustra-stivali. Altra singolarità raccontata dal dott. Walsh è la po- 34 polarità dei romanzi di Walter Scott in que” paesi lonta:, ni. Lo leggono con gran piacere i boiardi Valacchi. Un li- braio in Transilvania gli mostrò nella sua bottega un ri» tratto , dicendogli in francese : Ze sieur Waltere Skote, l’homme le plus célebre en toute 1° Europe. Ecco ciò che l'A. osserva de’ greci : “ Qualunque sia per essere il destino de’ turchi, o che questa straordinaria nazione , dopo penetrato nel cuore della cristianità, dopo tentato invano di sostituire all’ Evangelo il Corano nel. l'occidente , come già fece nell’oriente, dopo fornita una prova della immutabilità d’ una religione di pace , debba ritornare al nido ove nacque; ossia che restando in Eu- ropa , ella ne adotti alfine la civiltà, e divenga parte vi. va della gran famiglia europea; qualunque, io diceva ,, sia per essere il lor destino, rimarrà sempre un fatto del quale è lecito congratularsi con gioia purissima ; la salute e la libertà della Grecia. La culta Europa soleva disprezzar questo popolo co- me degradato , degenere : ma un’ esperienza di bene ot- t’' anni, prova, cred’io, che il carattere loro , come il lin- guaggio , sebbene alterato in parte, pur serba la forza tt. la grazia d'’ un tempo. Quell’attività, quel fervore , ga amor delle lettere, quell’ ardire, quella intrepidez- ‘za che distinsero gli avi loro, mista a un non so che di leggero , di sospettoso, di crudele , di perfido , distingue ancora la Grecia rinata. Lo stesso amore inestinguibile di libertà fu che vinse e la tirannide Persiana e la Turca. Quanto alle virtù domestiche , sarebbe ingiustizia il ne - gar loro lode di cordiale bontà verso lo straniero , di forte affetto ai doveri di famiglia; affetto forse in essi più vivo che ne’loro antenati. Se pui si pensa tutto ciò che noi dobbiamo alla Gre- cia, si vedrà chefil nostr'obbligo è ben più che d’.una sterile stima, Essi maestri a noi nelle lettere, nelle scien- ze , nelle arti ; essi primi propagatori di quelle verità religiose, alle quali l'Europa dovrà la sua libertà e la sua pace. Per la lor lingua il Vangelo fu diffuso nel mondo ; nelle loro città la parola di pace fu accolta; e sì salde vi 85 lasciò le radici, che nè lusinghe nè minacce d’una tiran- nide di quattro secoli potè stornar questo popolo incompa- rabile dall’antico suo culto. Liberare un tal popolo , con- correre all’onore della sua rigenerazione , era impresa ben degna delle grandi potenze d’ Europa, che quanto più ci porranno d’amore, tanto più ne trarranno e di vantaggio e di gloria. | Venend’ ora più ‘di proposito al viaggio del dott. Wal- sh, ai 2$ d'ottobre egli si partì di Costantinopoli per la via che, dumila trecent’ anni fa, prese Dario marciando contro gli Sciti, e che i Russi già tennero e tengono or nuovamente , marciando coutro la capitale dell’ impero ot- tomano. Tristo viaggiare, dice l’A. n., in un paese che non offre nè strade, né vetture, nè alberghi, nè vivanda pei passeggeri, nè letti, Strade si chiamano le orme de’ ca- valli e de’ carri : le vetture son quattro tavole soprappos- te a grossolane ruote, tirate da bufali aggiogati con cor- de: non servono insomma che al trasporto di robe. Gli alberghi son certe lunghe scuderie, dove non trovi che pa- glia : i letti son paglia, o un pezzo di tavola nel granaio ch’ è sopra : il desinare e la cena è quello che ciascuno può provvedersi per via, e portar seco. V’è qualche ec- ‘ cezione, ma rara: e tali son tutte le provincie dell'impero ottomano a me note, come in Asia così nell’ Europa. Costantinopoli, come ognun sa , è fabbricata sul pro- montorio triangolare che sporge nel mare di Marmara ; ha due lati bagnati dal mare ; il terzo è la base, a dir così, del triangolo. Le mura ne sono in più luoghi sì guaste, che, senza grandi ristaurazioni, non possono servire a di- fesa. Girano dodici miglia; tre dal porto, quattro dal lato del mare di Marmara, e cinque dalla terra Il muro da terra con le fortificazioni si stende dal porto al mare , sino al fa- moso castello delle sette Torri. Ed è qui il Top-Capusi, | porta de’ cannoni, ch’è quella per la quale entrò Mao- metto II. Dicesi de’ cannoni, dalle grosse palle di grani- to , che i turchi adoprano pe’loro sterminati cannoni: palle quivi collocate in memoria della conquista. Poco lontano, e rimpetto alla porta sorge un monticello artifi- 86 ciale, chiamato Maltepé , donde bella è la vista della città, del mare, e de’dintorni in distanza grandissima, Quivi Maometto II spiegò lo stendardo del Profeta, e da quella banda diresse l’assalto. Le brecce ben grandi che restano ancora nel muro lì presso , attestano la vigorosa e dispe- rata resistenza de’greci. Il corpo di Costantino XIV fu ri- trovato in una di queste brecce , dov’egli s° era piantato quasi per argine al torrente de’ barbari, Quivi sorge ora ‘ un grand’ albero , come per indicare il luogo ove cadde l’ultimo de’ Paleologhi. S’ avanzano da questa banda anche i russi; e forse la porta che vide entrare la Luna falcata, darà nuovamente l’ ingresso alla croce. I turchi già sel presentono: on- de i cipressi del gran cimitero , posto perciò sulla riva asiatica , stendono le fosche lor ombre fin presso a Scu- tari. Gli è forse il più vasto cimitero del mondo: lungo. tre miglia. Persuasi i turchi di dovere un giorno ritornare nell’ Asia onde uscirono , vogliono le lor ceneri deposte in luogo dove l’ infedele non venga a turbarle. Adunque i più di coloro che muoiono a Costantinopoli sono dai loro amici trasportati al di là del Bosforo; e la scala per la quale i cadaveri scendono nella barca, dicesi Za scala della morte. Antiche profezie diffuse nel popolo, e altri simili pregiudizii confermano questa idea , e molto possono sulla fantasia debole e superstiziosa de’ turchi. $’ aggiunge una certa corrispondenza di nomi , singolare. Costantinopoli in vari tempi fu difesa invano e fu vinta da uomini che por- tavano appunto il medesimo nome. Sotto un Baldovino i latini la fecero sua ; sotto un Baldovino la persero. Un Costantino la rifabbricò e la costituì capitale dell’ impero greco : quando l’insurrezione greca nacque, un Costantino era l’erede della corona di Russia. Un Maometto la vin- se , sotto il patriarcato di un Gregorio : un Gregorio era patriarca nel cominciamento dell’insurrezione ; e il Sul- tano presente è un Maometto. Che Costantino abbia ri- nunziato al trono, che Gregorio sia stato impiccato, ciò non importa : resta sempre la fatale corrispondenza de’ nomi: Maometto, Gregorio , Costantino, 1 La distruzione dei giannizzeri poi , rende affatto di- versa la guerra presente tra’Turchi e Cristiani, dalle pas- sate, Computati gli uccisi nelle vie, nelle caserme, all’atmei-, dan, nelle case ove furon colti e secretamente strozzati , i giannizzeri che in quella strage perirono, sommano a ventimila. Per più giorni i cadaveri mutilati furon vedu- ti gettare nel Bosforo ; quindi, per la putrefazione, venuti a fior d’ acqua ; galleggiarono nel mare di Marmara ; ri- caddero involti nell’ alighe e nel fango , e ammontati per modo da impedire od almeno impacciare a' battelli il pas- saggio. Così quel che Giovenale finge della barca di Ser- se, si avverò quasi nel medesimo sito: cruentis — Flucti- bus, et tardà per densa cadavera prorà. Dopo distrutti i giannizzeri , regna in Costantinopoli una calma simile al silenzio de’sepolcri. Se la nuova della vittoria di Navarrino avesse trovati gli animi quali era- no al primo tempo della insurrezione , che mai sarebbe stato de’ Franchi ? Vedremo se la nuova disciplina militare potrà nuo- cere o giovare all’ antica energia di que’ Barbari. Certo se ci fosse stato tempo a organizzare la riforma, ella a- vrebbe infuso vigore in un corpo già languido; ma tol- ti di mezzo i vecchi soldati, i nuovi inesperti, alienati dal loro Principe, l'impero e lo spirito pubblico da tante scosse indebolito, e questo nel momento d’una guerra fer- ribile e quale i Turchi non ebbero mai a sostenere nep- pur ne’ più floridi tempi della loro grandezza , sono ra- gioni ben forti a reprimere in essi quella vivezza d’azione di cui l’anima è la speranza. Il Sultano intraprenditore di questa grande innovazio- ne, cui nessuro de’ suoi predecessori avrebbe impunemente tentata, è nel vigore dell’età; e succedette nel 1808 a Mu- stafà suo fratello. Di quindici maschi e quindici femmi- ne, da suo padre lasciati, rimane egli solo. Se un altro ve n’era , i giannizzeri da lungo tempo avrebbero solle- vato lui dalla noia di regnare e di vivere. Egli aveva due figli , l'un di dieci anni, speranza de’ giannizzeri ; che 88 morì. Altri dice per opera del padre ; altri dice, ed è più credibile, dal vaiuolo. Maometto volle colla vaccinazione degli altri suoi figli dare un esempio straordinario a’suoi sudditi; e mostrarsi, in una cosa almeno, disposto a adot- tare, anche fuori della milizia, le riforme europee. Il Sultano conosce , dicesi, la letteratura orientale » intende l'arabo, lo scrive ; e i suoi Aaticherifs, da lui sempre dettati, e talvolta scritti, si vogliono commendevoli ‘ per lo stile, Crudelmente severo non solo co’raya, ma co’ Turchi stessi , senza nessun rispetto alla vita dell’ uomo e ai do- veri dell’ umanità, egli ha però sempre protetti i sudditi delle altre potenze. Invece di chiudere , come i suoi pre- decessori solevano , gli ambasciatori nelle Sette-Torri , . quando tra loro e il ministero nasca discordia, egli agevo- la ad essi la partenza, e assicura tranquilla dimora a quelli di Joro nazione che volessero rimanere. La rabbia da’Turchi concepita allo scoppio della insurrezione Greca, si sten- deva ai Cristiani tutti; e pure, intanto che i Greci pe- rivan tutti sotto il fucile di chi primo potea coglier= li, i Franchi rimaser sempre sicuri : e noi, dice l’autore , non ostante un qualche accidente seguito nel tumulto, andavamo tuttavia a piede, e per la città e ne’dintorni , o per affari o per diporto ; senza temere de’ Turchi, ar- mati tutti di sciabola e di pistole cariche , e pronti a far- ne uso alla minima provocazione. E in questi ultimi tem- pi, che lo spirito pubblico poteva parer contro a’ Franchi più giustamente irritato, il Sultano offerse tale esempio di moderazione e di buona fede, che onorerebbe le più incivilite nazioni d’ Europa. La solitudine , dice l’A,, che regna ne’dintorni di Costantinopoli, fa sull’animo un’impressione profonda. Noi eravamo distanti poche centinaia di passi da una immensa capitale di settecento mila abitanti; e, come se fossimo presso alle ruine di Palmira , tutto era intorno desolazione e silenzio. Non case di campagna, quaii biancheggiano sotto a' sobborghi d'una grande città ; non folla di gente che vengono e vanno: un paio di bufali, un cavaliere solitario & appena visibile sull’ ultimo orizzonte della vasta prua; altri segni non v’avea di movimento e di vita. Quest’ è , parmi, che indica meglio d’ogni altra cosa , l'inerzia del carattere turco. Perchè le rive del Bosforo sono popolatis- sime; e da Costantinopoli fin presso al mar Nero , gli è quasi un villaggio continuo. Il mare brulica tutto di bat- telli che vengono e vanno, modo di viaggiare accomodatis- simo alla orientale mollezza. Sdraiato sur un cuscino , con la sua pipa in bocca, il Turco se ne va senz’ accorgersi; dove, se abitasse più dentro terra, non potrebbe andare che a cavallo o in vettura. Ma non v'essendo nè vetture nè strade tollerabili , egli è anche perciò, che il di fuori della città dalla parte di terra è un deserto. Dopo quattr’ore di cammino, passammo per S. Stefa- no , villaggio sul mare ; soggiorno de’ Franchi, e special. mente degl’Inglesi in autunno. ll promontorio su cui sporge il villaggio, è il rifugio delle quaglie, che quivi si radu- nano per migrare a clima più caldo. È stata sempre osser- | vata l'immensa quantità di codesto volatile nell’ oriente, da cui prende il nome l’isola Ortigia nell’Egéo. A Costan- tinopoli le son, sul primo , un cibo squisito ; poi tanto comuné che viene a noia. Cominciano ad apparire a un promontorio vicino a Derkon, nel mar nero ; quindi ‘ al Capo S. Stefano, sul mare medesimo : pare adunque che vengano di Russia e vadano in Affrica. Quando scendono, il terreno n’ è tutto coperto; se le insegui , ti saltano in- nanzi di cespuglio in cespuglio: il giorno seguente, le non vi son più . Questo segue ogni anno , sempre nel luogo medesimo » eppure nessun sa dire donde codeste quaglie vengono e dove vanno . Ho ricercato diligentemente ; e non ho mai trovato chi le vedesse volare o sulla terra o sul mare. Si dice ch’elle viaggian di notte;”ma s’egli è pur vero che passano il mar nero, dovrebbero volare anche il giorno $ perchè prima di Derkon , non hanno dove posare, In bito > “cn non è strada : sono sentieri erbosi; ognun prende di dove gli pare. Pure di state v’ è un sen- tiero battuto dai più, che d’inverno sparisce per le piog- T. XXXI. Settembre. 12 90 ge; onde ognuno che passa ne fa uno da sè : cosicchè in certi luoghi Ia strada è novecento in mille piedi larga. Il viaggiatore però si regola a certi segni: e sono primiera- mente due poggetti che sorgono di distanza in distanza , non più grandi d'un mucchio di fieno, per mezzo i quali s' intende che la strada passi ; chiamati poggiuoli del sacro stendardo ; perchè nelle spedizioni de’Turchi contro l’Eu- mepa , ogni:sera nel luogo dove l’ esercito s’attendasse , s’innalzavano due di questi tumuli, sull’un de?’ quali s'.inalberava lo stendardo del Profeta, ed era nel bel mez- zo del campo. Ma questi segnali son troppo distanti, e non bastano. In gennaio e in febbraio , un vento di Scizia fred- dissimo versa la neve a masse su questa pianura ; sì che ogni orma sparisce , e i viaggiatori si smarriscono, e muo- iono. Dieci anni fa, un selietar che recava delle impor- tanti notizie da Schumla , si smarrì per Ja neve, ed errò più giorni, a risico di perire con tutto il seguito ; on- d’egli poi eresse a sue spese, di distanza in distanza , dei pali su tutta la linea della via; che ora son quasi tutti fra- cassati o caduti: nè v’ è da sperare che i Turchi pensino a ripararli. Eran questi i soli termini milliarii che s° in- contrassero in tutto l’ impero Turco. Arrivammo a Kinliki , città florida vent’ anni fa, ora villaggio di due o tre casuccie. Nella rivoluzione del 1807, quivi, per isventura degli abitanti, s° azzuffarono i due partiti. Si vedono ancora le trincee, fra le ruine ; e gli avanzi delle case , sparsi sopra un grande spazio , indicano una città già fiorente. E ridotta a tre case in vent'anni! Prova notabile della decadenza gravissima di quest’ impero. A Burghaz il cielo annuvolato e piovoso, ci tolse la vista della strada diritta; nè vi ci riconducemmo che dopo lungo deviare in mezzo a casipole e ad orti. Rimeg- sici nella buona via, ci trovammo là dove i Cosacchi nel 1810, prutando il Baltico, arrivarono saccheggiando , vale a dire, a’sobborghi di Burghaz. Percorso ancora un gran tratto di piamure Senda, giungemmo in un bosco. Eran quelli i prim’ alberi che noi vedessimo da Costantinopoli in poi, vale a dire nello spazio di cento miglia. E questo I bosco ci consolò l'occhio e l’animo , per ben tre miglia ì fin presso a Kirklési. I Turchi di Kirklèsi disprezzano e abborrono chiunque conosce altra lingua che la Turca : e quando se n’ accor- gano, giungon perfino agl’insulti ed a peggio. Quest’odio tanto accanito d’ ogni civiltà è un singolar carattere ed unico della snperbia Turca. Insuperbire dell’ ignoranza, e disprezzarefichi n°ha meno, sarebbe cosa incredibile , se non fosse comune in Turchia, Di tutti i giannizzeri ad- detti alle famiglie de’ varii ambasciatori esteri , un solo, dice l’ autore , ch'io sappia, degnava parlare una lingua franca , e anche questi era un rinnegato svizzero , e nol faceva senza pericolo. Negli ordini superiori della so- cietà ; gli è il medesimo. Le cose politiche furon sembre da’ Turchi trattate per mezzo d’interprete ; il qual’ inter- prete, sino al momento della insurrezione, era un greco. Si cercò allora un turco da sostituirglisi e invano ; con- venne prendere per dragomanno un ebreo. S° istituì final- mente un collegio, dove alcuni giovani turchi imparassero le lingue de’Franchi: ma a tanto non li potè condurre altro che l’estrema necessità , e la fermezza straordinaria del presente Sultano. Nel 1805, l'impero sotto il buono ma debole Selim ; era affievolito ; le province lontane in sommossa s le più vicine inquiete sì principi d'Europa disposti alla guerra, Col trattato del 1792, la Turchia aveva concesso che la Russia intervenisse nelle cose della Moldavia e della Va- lachia ; e che gli ospodari dell’ una e dell’ altra dovessero durare sett’ anni, nè potessero esser deposti senza l’as- senso della Russia : ma non tenne i patti. Gli ospodari furono deposti prima: la Russia si lamentò; e il Turco chiu- se il Bosforo a’vascelli di lei. Il gen. Michelson passò con 60,000 uomini il Dniester , prese senza resistenza Benda e Chatzim; entrò in Yassi, capitale della Moldavia; corse sopra Bucharest , capitale della Valachia; sconfisse Mu- stafà Baraiktar , il prode Ajan di Rutchuck; aiutato da una sommossa de’Valacchi contro i Turchi, entrò in Bu- charest ; prese possesso della Bessarabia, della Moldavia, 92 della Valachia, mon lasciando a’ Turchi, al settentrione del Danubio, altro rifugio che Giurgewo : e già si accin- geva a varcare la riva meridionale del fiume. Un esercito d’ Asiatici si raduna in fretta a Andrinopoli , marcia coi giannizzeri verso il Danubio : ma, scontenti di chi voleva fra loro introdurre la disciplina europea, si sollevano, uc- cidono parecchi capi , e giungono al fiume tanto in disor- dine che non osano tentare un assalto. Così stefitero i Russi fino al 1810, in possesso della loro conquista. L’esercito Turco crebbe allora a 200,000; i Russi passarono il Danubio in tre punti, assaltarono Rutchuck , e perdettero semila uomini; assaltarono Schumla, e furono sgominati. Allora i Turchi publicarono quel memorabile bullettino: abbiam prese tante teste d’ infedeli da farne un ponte pel quale i credenti potranno passare nel mondo di là ,,. La resistenza valorosa de'Turchi , rese vani i disegni della Russia. Al settembre , Kamensky attaccò d’improv- viso i Turchi a Baynè, e dopo lunga lotta, li sconfisse, lasciandone dodicimila fra morti e feriti. Rutchnek si rese con tutta la flottiglia turca, e Giurgewo dall’ altra riva, I Turchi, per divertire la forza nemica , spediscono una squadra nel mar nero, e minacciano la Crimea ; i Russi , nondimeno inealzando nella Bulgaria , fofzano il gran-visir a ripassare il Balkan, e ritirarsi in Andrinopoli, lasciando al di là de’ monti, Varna, fortezza quasi invin- cibile sul mar Nero, e Schumla appiede del Balkan. In- tanto Selim , e poi Mustafà , strangolati , diedero luogo a Mahmud. Questi innalza lo stendardo del Profeta a Dan- Pacha, gran pianura due miglia distante da Costantino- poli; chiama con un hattischerif tutti i buoni mussulmani sotto le sne insegne ; raccoglie un forte esercito , gli dà per capo un nuovo gran-visir, Afmed-Aga, uomo fermo, e già noto per la difesa di Braila. Il visir varca i mon- ti, respinge i Russi al di là del Danubio, si slancia ter- ribile sopra Rutchuck , occupata da Kutusow 5 che ve- dendosi alle strette , trasporta gli abitanti all’ altra ri- va , appicca il fuoco a’ quattro lati. della città , e si ri- tira. I Turchi entrano a precipizio , spengono l'incendio; 93 e guerniscono la fortezza. Il visir, inanimito , risolve di respingere i Russi anche al di là del fiume , tenta il pas- saggio in tre punti, passa a Widdin, ha già 30,000 uomini in Valachia: dalla parte di Rutchuch, prende la grand’isola di Slobudsè , e per quella via fa passare il più dell’armata. Kutusow fa rivarcare a Markoff il Danubio, fa attaccare con ottomila uomini il campo del visir, l’occupa, e costringe i Turchi fuggitivi a ritirarsi in Rutchuch, A quella nuova il Visir passa il fiume sopra un battello, e favorito dal vento e da una pioggia veemente, sbarca sicuro. Ma i Russi cacciano innanzi la loro flottiglia, tolgono ogni comunicazione tra le due parti dell’esercito Turco, prendono l’isola, costrin- gono dopo lunga fame e dopo la perdita di diecimila uo- mini il nemico trincierato ad arrendersi. I Turchi, già en- trati in Valachia e a Widdin, ripassano il fiume. Il gran- visir raccoglie in, Rutchuch ligesercito e i nuovi rinforzi ricevuti in gran copia : e già si preparava una nuova lotta di sangue, quando la, debolezza de’Turchi, il pericolo dei Russi allora allora minacciati dall’invasione Francese , dis- posero ambe le parti all’ accordo. La pace di Bucharest , conchiusa nel maggio del 1812, stese il confine russo dal Dniester al Pruth, cioè gli donò la Bessarabia e gran parte della Moldavia. Ora una nuova lotta incomincia. A pensare la vastità dell’impero, la fertilità delle terre, l’abondanza di tutte le cose necessarie al vitto, le forti cit- tà d’Andrinopoli, Schumla, Rutchuch, e i tanti villaggi sparsi sopra le trecento miglia di territorio, che corrono dalla capitale al confine dell'impero ; a pensare la forza del potere assoluto che può tutti questi mezzi condurre potentemente ad un fine; a pensare per ultimo che queste trecento miglia dal n. A. percorse non son che il meno d’un impero il qual si stende sì vasto nelle tre parti del mondo, la Turchia si direbbe simile ad un leone addormentato , a cui basta per ischiacciare ogni nemico , destarsi. Ma pen- sando poi lo squallore di questo ameno paese , le campa- gne incolte, le città spopolate, in ruina ; e la miseria d'ogni intorno e il silenzio; pensando che gli altri popoli od avanzano tutto giorno nelle arti della civiltà, e solo il Tarco rimane a un dipresso quale i barbari suoi antenati del- l'Asia, se non ch'egli ha smarrita anche quella inflessi- bile energia che i suoi antenati spingeva a una vittoria di distruzione ; si vien quasi a conchiudere che il leone , non addormentato , ma è già moribondo ; é che gli ultimi convulsivi suoi moti non saranno che gl’indizii dell’ ac- . celerata sua fine (*). PI X. (*) L'Opera del D. Walsh è stata pubblicata sono già elcuni mesi, L’ Atlas historique des littératures etc. par A. Jarnr Dx Mayer. — L’ Atlante cronologico della letteratura italiana di G*** T** _ L’ Iconographie instructive we: les desseins de Devirra avec des textes par De Manor et Bore. . (Continuazione) Il metodo impiegato dal De Mancy nel suo atlante istorico si modifica necessariamente e diviene più industrioso ove la ma- teria è più abbondante e più complicata , ove più importa di ben dividere generi e specie, ov’ è d’ uopo aggruppare un gran nu- mero di fatti e di nomi, ec. ec. Ciò) apparisce, senza bisogno d’ altre prove, dai tre quadri, che succedono immediatamente al mappamondo delle lingue, il quadro cioè della letteratura greca, quello della latina e quello dell’ ecclesiastica, apparte= nenti alla seconda divisione, che s° intitola dalle antiche lette rature . \ I due primi di questi tre quadri (3.° 4.° e 5.° dell’ atlante) formano, per così dire, una sola cosa. L’ affinità, che passa fra le due letterature a cui sono consecrati» è a tutti manifesta . I Greci , popolo il più ingegnoso della terra , scoprendo , come s° e- sprime l’autore , le regole del vero bello, produssero quasi in ogni genere letterario opere degne di servir d’esemplare a tutte le nazioni. I Romani, loro primi imitatori, li hanno spesso ugua- gliati e talvolta pure li hanno superati. Quindi si è dato alla letteratura degli uni e degli altri il nome di classica per eccel- 95 lenza. Mille e secento opere, fra complete e incomplete; rappre- sentano per noi questa doppia letteratura, la più bella eredità che ci abbiano trasmessa gli antichi. Fra tanti avanzi preziosi , di cui tre quarti sono greci, trovansene molti, i quali possono annoverarsi fra i più insigni monumenti dell’ umano ingegno, e il cui studio è tuttavia riguardato come la base dell’ educa- zione letteraria. uest’ educazione , specialmente, i due qua- dri, di cui si parla, debbono di necessità andare congiunti. La storia, e quindi il quadro, della greca letteratura ab- braccia più di 27 secoli. In sì lungo spazio jdi tempo, dice l’ autore , questa letteratura passò per diversi gradi e per di- verse vicende, inevitabile conseguenza de’ cangiamenti politici e religiosi della nazione da cui prende il nome. Quindi la sua storia può dividersi in diversi periodi corrispondenti a que’ gra- di e a quelle vicende diverse. L'autore, seguendo lo Schoéll, la divide in questi sei: favoloso — eroico — ateniese — alessandrino — romano — bizantino. Il favoloso, com’ ei dice, si perde nella notte de’ tempi e termina alla caduta di Troia (1270 anni prima {dell’ era nostra) quando cioè comincia per la Grecia la vera istoria. Di questo pe- riodo rimangono appena i nomi d’ alcuni poeti, non volendosi tener conto d’ alcuni frammenti, che la buona critica riguarda ‘ come apocrifi. Esso è l’età d’ Orfeo, di Lino e di Museo. — L’eroico è quello in cui propriamente si vede nascere la greca letteratura. Essa, come tutte l’ altre, comincia colla poesia, che fra i Greci fu presto assai perfetta . L’ arte di scrivere in prosa non fu da essi conosciuta che verso la fine del periodo medesi- «mo (verso il 594 innanzi all’ era nostra ) cioè verso il tempo di Solone. Un tal periodo è sacro pei nomi d’ Omero e d’ Esiodo.— L’ ateniese è quello del più gran lustro della letteratura, di cui si parla. Essa è coltivata e onorata in tutte le repubbliche della Grecia, che hanno gloriosamente combattuto per la loro libertà. Ma la repubblica d’ Atene, per la natura del suolo, l’indole del governo, il genio degli abitanti , ec. diviene per così dire il centro della letteratura medesima. La lirica e la drammatica (l’età dell’ epica era passata) la storia, l’ eloquenza, la filosofia man- dano dal suo seno un meraviglioso splendore. Ma la libertà della Grecia spira a Cheronea (338 innanzi all’e. n.) e co1 essa finisce il più bel periodo della sua letteratura. Come però gli effetti della conquista e del cangiato governo furono avvedutamente temperati dalla politica di Filippo, questo pericdo sembra an- cora prolungarsi per dieci o quindic’ anni, cioè fn quasi a tutto 96 il regno del successore. Pindaro e i migliori lirici, Sofocle e gli altri tragici illustri, Aristofane e altri comici , Erodoto eì gran- di storici, Demostene e gli altri famosi oratori, Platone: e i prim- cipali filosofi appartengono a tal periodo. — L’ alessandrino pren- de il nome dalla città a cui diede il proprio nome il suo fonda- tore Alessandro. Dopo la morte di questo la Grecia or si trova oppressa dal giogo de’ Macedoni, or lacerata dalle guerre civili. La sua letteratura si rifugia allora presso i Tolomei, principi greci dell’Egitto, conquistato dal figlio di Filippo. Ma in questo nuo- vo asilo essa va a poco a poco trasformando sè stessa. Il genio creatore; che l’ animava ;, cede il luogo a quello della critica e dell’ erudizione, e sembra trasferirsi alle scienze ( alle matema- tiche in ispecie) che fanno ogni giorno grandi progressi. Alessan- dria seguita ad essere la capitale del mondo letterario anche do- po che la Grecia è caduta in poter de° Romani. Nondimeno il periodo, che da essa denominiamo, si fa terminare all’ assedio di Corinto (innanzi all’ e. n. 146 ) poichè dopo di questo la greca letteratura si ecclissa in faccia alla latina. Aristotele serve di passaggio fra il periodo antecedente e l’ alessandrino , a cui dan lustro Menandro , Teocrito, Callimaco, Polibio , Aristarco ec. ec. — Il romano si stende dall’assedio di Corinto alla riunione del- l’ impero sotto Costantino. Durante quest’ intervallo che fu di cinque secoli (fino al 306 dell’ e. n.) la Grecia degenerò intera- mente sotto il peso della schiavitù , e' la sua letteratura parte- cipò sin da principio a questa degenerazione, mentre la latina saliva a grado sempre maggiore. Quando questa decadde, la greca si rialzò alquanto con Epitteto, Plutarco, Marcaurelio, Luciano, Erodiano, Pausania , i due Dioni, Longino ec. — Il bizantino è così detto da Bizanzio , a cui Costantino diede il proprio nome trasportan= dovi la_sede dell’ impero. Per questa traslazione la Grecia ripi- gliò in qualche modo il suo posto fra le nazioni. Bizanzio non era originariamente città greca , ma pur 1° aveano fondata colo- ni greci, e la circondavano altre città ove parlavasi la greca lingua. Questa alfine (dopo l’ottavo o il nonv secolo) prevalse in corte alla latina ; e la greca letteratura, se il favore d’ alcuni principi illuminati non avesse incontrato un ostacolo invincibile nella barbarie del popolo, avrebbe allora potuto rifiorire . Essa invece si ridusse a poco altro che alle dispute teologiche, le quali empiono il periodo di cui si parla. Dobbiamo però a questo pe- riodo la conservazione de’ lumi e de’ modelli antichi, i quali tra- sportati in Italia all’ epoca della distruzione del greco impere (verso la metà del secolo decimoquinto) si sparsero indi in tutta 9 Europa. Eusebio , Libanio ; Giuliano, Coluto, Quinto Smirneo, Eliodoro ; Proclo , Planude ec. appartengono a tal periodo , alla fin del quale termina la storia della greca letteratura propria- mente detta. Il carattere distintivo di questa letteratura è, al dir del- l’ autore , l’ originalità. Sebbene gli Elleni primitivi ricevessero dagli stranieri i germi dell’ incivilimento ; sebbene i primi poeti e i primi saggi della Grecia abitassero . nell’ Asia minore presso a popoli che aveano da gran tempo istituzioni politiche e reli» giose assai celebrate ; sebben finalmente nelle produzioni. della greca letteratura s’incontrino spesso idee egizie, fenicie e fors’an- . che indiane 5 pure nulla di più nazionale di questa letteratura, nulla che contrasti in modo più singolare con quella dell’Oriente. Un'altra impronta d’originalità le viene dall’ analogia di tutte le parti della lingua; sì ricca; sì pieghevole,sì armoniosa, e dalle forme diverse dello stile. costantemente appropriate a diversi generi dicom- porre, in ciascun de’quali si hanno modelli eccellenti fin da’prin cipii della letteratura medesima. Ciò per altro che più la distin- gue si è l’intima relazione ; la perfetta analogia che si. osserva fra le sue produzioni e lo. stato politico della Grecia ne’ suoi differenti periodi; relazione o analogia, che può servir di guida sicura alla critica per giudicare dell’ autenticità dell’opere attri- buite a greci scrittori. La divisione e la disposizione delle fasce interne del qua- dro; ove si rappresentano i sei periodi indicati (ove cioè si enu- merano gli scrittori di ciascun periodo secondo la loro classe in ordine necrologico , e l° opere di ciascuno scrittore in ordine cro- nologico) e specialmente le colonne laterali di cronologia compa- rata aiutano il lettore a riconoscere di periodo in periodo l’effetto delle cose, politiche sovra le letterarie. — Simili colonne (giovi notarlo qui per non avere più bisogno di ripeterlo) si trovano in tuttii quadri delle varie letterature, ove pur trovansi, come in questo della greca, una casella ‘0 divisione consecrata alla storia della lingua a cui una, letteratura ‘appartiene ; un’ altra ‘alle migliori versioni (francesi già 5° intende) dell’ opere più insigni di tal letteratura s° è antica 0 straniera; e un’ altra finalmente ai libri di vario genere onde possono itrarsi più copiose notizie intorno alla letteratura medesima; Al prospetto circostanziato.dell’istoria della greca letteratura prop. detta, cioè dell’antica, forma appendice nel quadro di cui si parla un prospetto compendioso dello stato di questa lettera» 10 AXAI, Settembre, 53 8 tura Ta occidente ne’ secoli decimoquarto e decimoquinto , e un altro ancor più compendioso delle origini della greca letteratura moderna. La prima, studiata da lungo tempo innanzi al risorgi- mento delle lettere in Inghilterra, Irlanda, Alemagna, e Italia, ebbe fra noi nel secolo decimoquarto un fervido propagatore in quel Barlaam che fu maestro al Petrarca ; ed indi nel Petrarca medesimo , nel Boccaccio ec. Nel secolo seguente ebbe , per così dire, tanti illustri rappresentanti in quei profughi famosi, Teo- doro Gaza , Giorgio di Trebisonda, Gemisto Platone, Gio. Bes- sarione, Demetrio Calcoldila, Costantino e Teodoro Lascari ec., i quali (per tacere de’ protettori che qui trovarono ne’ Medici, in Niccolò V fondatore della Vaticana, in Alfonso d’ Aragona re di Napoli ec.) si fecero seguaci il Filelfo, il Guarino , l’ Auri- spa ; il Valla, il Poggio, il Bruni, il Marsuppini, il Landino , il Poliziano , ec. ec. La greca letteratura moderna par che cominci poco dopo il 1070 colla cronica universale di Simeone Setho (epo- ca in cui fu inventato il verso politico sostituito all’ esametro ) e conti fin da’ primi tempi diversi romanzi e molte canzoni po- polari, che ormai tutti conoscono. Un’epoca novella, come ognun sa, è cominciata per essa colle prose di Coray e i canti di Righa . La storia e quindi il quadro della letteratura latina com- prende lo spazio di dodici secoli, che 1’ autore, seguendo qui pure lo Schoéll, divide in cinque periodi: il barbarico, — quello degli Scipioni, — quello di Cesare e d’ Augusto, — quello che può denominarsi da Nerone e da Traiano, — e quello che può denominarsi da Marcaurelio, da Costantino e dai successori. Il primo , ch’ è di cinque secoli ( dalla fondazion di Roma sino alla fine della prima guerra punica, ciò sino al 242 innan- zi all’ era nostra) appena può dirsi l’ alba d’ una letteratura che spunta. Ad esso appartengono i versi fescennini o saturnini , i canti degli Arvali e quelli de’ Salii già inintelligibili ai giorni d’ Orazio , le rappresentanze degl’ istrioni chiamati d’Etruria con- tro la peste, le favole atellane , rozzi drammì che si recitava- no dalla nobile gioventù, gli apologhi di cui ci è saggio quello famoso di Menenio Agrippa , i fasti de’ pontefici e i libri de’ma= gistrati, monumenti storici distrutti dai Galli, e le origini della romana giurisprudenza. — Nel secondo, che dura sino alla mor- te di Silla (cioè sino all’ anno 78 innanzi all’ e. n.) trovansi i veri cominciamenti della latina letteratura. Formata, come già si disse , ad imitazione della greca, ristretta a principio alle fami- glie patrizie , che si procurano a gran spesa de’ maestri stranie- 99 rì, essa non ha un carattere che le sia proprio. La distinzione , che sin d’allora si fece di due lingue, illustre e plebea ; venne, se così possiamo esprimerci, da quest’aristocrazia della letteratu- ra; e fu probabilmente una delle cause, per cui mai la lette- ratura medesima non diventò veramente nazionale . Fiorirono nel periodo di cui si parla (ma non furono che mediocremente gustati dal popolo , il quale ben presto li abbandonò pei mimi e gl’ istrioni) vari poeti tragici e comici, Andronico , Ennio, Pa- cuvio, Plauto, Terenzio ec., onde l’ autore crede potersi distin= guere il periodo medesimo col titolo di drammatico. Ad esso pu- re appartengono Fabio pittore , il primo storico latino, e Catone censore , filologo ed agronomo. — Il periodo seguente, l’ età d’oro della letteratura latina , si suddivide in due, 1’ uno de’ quali , secondo il nostro autore, può intitolarsi della letteratura politi- ca e l’altro della poetica. Nel primo che spira con Cicerone (431 innanzi all’e. n.) trovansi, oltre Cicerone e gli altri grandi orato- ri, Cesare, Sallustio e il più vigoroso de’ latini poeti Lucrezio. Nel secondo, che termina con Augusto (l’anno 14 dell’e. n.) si trovano i poeti più eleganti e più perfetti , Virgilio , Orazio, Ovidio, Tibullo ec. e, fra gli scrittori di vario genere, il dottis- simo de’ romani, Varrone, e il più magnifico degli storici, T. Livio, che morì come Ovidio nel periodo seguente. Di che modo Augusto e il suo accorto ministro proteggessero la letteratura è a tutti noto. I favori, com’ era naturale, furono da essi profusi agli scrittori lor panegiristi; e parve cosa mirabile che non facessero colpa a Cornelio Severo d’ alcuni versi in lode di Cicerone e a T. Livio di qualche paragrafo in lode di Pompeo. La letteratura protetta nel nuovo governo dovea servire a far dimenticare 1° an- tico. Però la prima biblioteca pubblica che si vedesse in Roma, quella fondata da Augusto, fu, come nota l’autore, collocata nel tempio della libertà. Sebbene adulta , la letteratura di cui par- liamo seguitò a rimanere sotto gli auspici della greca. Molti de giovani romani frequentavano le scuole d’ Apollonia, di Rodi , di Mitilene, d’ Atene, mentre un gran numero di retori e di grammatici greci insegnavano in Roma. La giurisprudenza e il governo romano ; più che la romana letteratura, servirono a pro- pagare nelle provincie la lingua latina, che alfine vi prese il luogo degli idiomi nazionali, eccetto in Grecia e nelle contrade che aveano fatto parte dell’ impero d’ Alessandria . — Il perio- do , che s'intitola da Nerone e da Trajano, uno de’ peggiori ed uno de’ migliori fra gl’ imperanti , può prolungarsi fino al 138 dell’e. n. cioè a tutto il regno d° Adriano , amico delle let- 100 tere, ma geloso e spesso persecutore crudele de’ loro cultori. La letteratura di questo periodo porta impressi i segni di tutt'altro dispotismo che quello d’ Augusto. Il suo carattere generale è una filosofia severa, un sentimento profondo e doloroso dei diritti dell’ umanità oltraggiata . Una tal letteratura si assomiglia ne- cessariamente alla repubblicana . L° entusiasmo della libertà spira ne’ versi di Lucano , allevato nel palazzo de’ Cesari, e com- pagno della giovinezza di Nerone. Egli e la più parte de’ gran- di scrittori del suo periodo hanno misera fine. Questo perio- do è illustrato successivamente da scrittori d’ origine spagnuo- la, Lucano già detto , i due Seneca, Silio, Floro, Marziale , Quintiliano; e chiuso da quattro illustri romani, 1’ uno e l’ al- tro Plinio , Giovenale e Tacito. I due ultimi, nati e cresciu- ti sotto odiosi tiranni, si preparano in silenzio a pubblicare sotto buoni principi quegli scritti immortali, che sono per la posteri- tà, come gli estremi accenti del genio di Roma. — L° ultimo dei periodi indicati è il periodo della decadenza . Questa fu sì rapi- da e sì completa che in tre secoli (dalla metà del secondo secolo dell’ era nostra alla caduta dell’ impero d’occidente, cioè al 476) non si possono citare, lasciando a parte gli scrittori cristiani, altri poeti distinti che Nemesiano, Calpurnio, Ausonio, Clau- diano , ed altri prosatori di qualche nome che Apulejo, Giu- stino, Aulogellio, Ammiano Marcellino , Macrobio ec. Malgra- do 1° ardore con cui le lettere erano coltivate in varie parti del- 1’ impero; malgrado le scuole allor famose di Cartagine, Milano, Marsiglia, Tolosa ec. la poesia quasi più non produsse che de- gli epitalami, degli enigmi, de’ versi serpentini, e la prosa che delle grammatiche , de’ commenti, de’compendi storici ; nè l’ u- na propriamente senza Claudiano avrebbe più avuto vita, nè l’altra senza Ammiano ; l’ ultimo degli storici latini degni di tal nome, avrebbe più avuto dignità. Principali cause di questa decadenza furono il disdegno degli Antonini per la lingua e la letteratura latina o il lor favore esclusivo per la lingua e la filosofia de’Greci; l’ignoranza di molti de’ lor successori d’ ori- gine barbarica, portati sul trono da prepotenti soldati; le agi- tazioni continue dell’impero ; le invasioni de’ barbari in tutte le ‘parti di esso, e finalmente la distruzione del culto antico do- po il regno di Costantino. Questi cinque periodi ci sono presentati dall’ autore pres- s’ apoco del modo stesso che i sei della greca letteratura. La sola differenza notabile è fra il quinto della latina e il sesto della greca; poichè nell’ uno i poeti e i prosatori cristiani , appar- 10I tenenti al periodo stesso, hanno caselle distinte; e nell’altro, per mancanza di spazio, non l’hanno. Le vicende della lingua e letteratura latina dalla loro total decadenza al risorgimento delle lettere, e da questo sino ai nostri giorni, sono accennate nel- l’ introduzione al prospetto istorico di cui ho recato le cose principali. L’essere la lingua latina madre comune alle più celebri fra le moderne lingue d’ occidente , e la latina lettera tura principal fondamento a’nostri studi letterari ha fatto, credere all’autore che un quadro cronologico della storia di questa let- teratura parrebbe a tutti veramente necessario. Ho sentito più d’ una volta mettere in dubbio l’utilità non che la necessità di simili quadri. Essi, dicesi, quando pure sie- no esatti, non forniscono che cognizioni superficiali e incomple- te, atte piuttosto a nutrir la presunzione che a propagar l’istru- zione ; il che potrebbe dirsi, come vedete, di tutti i com- pendi storici, di tutte le notizie sommarie intorno ad una ma- teria qualunque. Certo i quadri, di cui si parla, egualmen- te che i compendi e le notizie accennate, mal suppliscono alle grandi opere per chi voglia e possa fare studi profondi . A chi nol voglia o non ne abbia comodità apprestano un po- co del frutto ch’ altri cavò da tali studi; nè in ciò io veg- go alcun male. Essi di più avvezzano la mente ad abbrac- ciare in un tempo gran numero di fatti, le cui relazioni, an- che in mezzo agli studii profondi, si perdono facilmente di vi- sta; invogliano per la loro stessa complicazione a studii che mai non si sarebbero fatti; servono per chi li cominci di guida as- sai opportuna, massime in certe situazioni isolate della vita (ond’ ebbe fin da principio tanto favore 1’ atlante di Lesa- ge specialmente nelle famiglie degli emigrati) e giovano, sup- posti certi studii già fatti, a richiamare e riordinare un gran numero d’idee, o a supplirne le lacune. Quindi io non veg- go come possano chiamarsi inutili neppure dai dotti, i quali d’ altronde avrebbero un poco a mnettersi ne’ panni di que’che nol sono. Ai soli deboli di vista sarebbe lecito, parmi, rivo- carne in dubbio l’ utilità, giacchè , per la minutezza de’ ca- ratteri, essi a prima giunta non vi trovano che confusione. L’ abitudine peraltro può in breve tempo renderli anche per loro abbastanza chiari; ed io semicieco n° ho buona prova nei due della greca e della latina letteratura, che mi sono finora tenuti dinanzi, e di cui duolmi di non poter qui indicare tutte le particolarità. Complemento in certa maniera dell’ uno e dell’ altro ; e in- , IO2 troduzione a quelli delle letterature moderne, è il quadro della letteratura ecclesiastica , il qual comprende l’ indicazione degli scrittori de’ due testamenti, e la cronologia degli scrittori ec- clesiastici propriamente detti , dall’ origine del cristianesimo sin verso la fine del secolo decimoterzo. Questa cronologia è dal- l’autore distinta in tre periodi , dall’ origine del cristianesimo alla distruzione dell’ impero in occidente, cioè fino al 476; — dalla distruzione dell’ impero al cominciamento delle crociate, cioè fino al 1196; — dal loro cominciamento al loro termine o all’espulsione de’cristiani dalla Palestina, cioè fino al r2gr. D’in- di in poi, dice l’autore , la storia della letteratura ecclesiasti - ca si confonde talmente con quella della chiesa da non poter- ne facilmente venir separata. A questa parte di storia letteraria, che comprende cinque secoli, ei consacrò una fascia orizzontale a piè del quadro , ove hanno pure una casella i principali serit- tori eterodossi. Il luogo, che tiene ne’due quadri antecedenti la cronologia politica, lo tiene in questo la cronologia della storia della chiesa. Ai due quadri della letteratura greca e latina deve prece- derne uno delle letterature orientali. Al quadro della letteratu- ra ecclesiastica taluno bramerebbe che ne succedesse un altro delle letterature nate dalle religioni diverse. I quadri, che finora abbiamo delle letterature moderne, so- no: quello della letteratura francese nel decimoquinto e decimo- sesto secolo; quello della medesima letteratura nel secolo di Luigi XIV ; quello chè ci descrive questa letteratura nel secolo di Luigi XV; un quadro speciale dell’ accademia francese e di quella dell’ iscrizioni e belle lettere; un quadro della letteratu- ra italiana ; un altro della spagnuola; e un altro della porto- ghese e brasiliana. Ne! primo di questi quadri (7, 8,9, 10, 11, 12, e 13 del- l’ atlante) 1’ autore, dopo averci presentato un prospetto som- mario di tutta la storia della lingua francese, ci presenta per così dire sopra insolite dimensioni quello della storia della fran- cese letteratura ne’ due secoli da cui il quadro s° intitola. Que- sto prospetto , che risale fino a Carlomagno, lottante indarno colla forza del suo genio contro la barbarie del suo tempo, e vie- ne sino alla morte del grande e infelice Enrico IV, è uno de’più ricchi diîfatti e de’ più abbondanti di vedute. Ne recherò a sag- gio quella parte_ove ragionasi delle cause generali che influirono sulla letteratura francese nel secolo decimosesto. La Francia (non reco sempre le parole dell’autore, ma cer- 103 co sempre d’ esprimerne i pensieri) avendo partecipato assai tar- do ai progressi intellettuali del resto d° Europa , trovò intorno a sè più letterature già formate. Dall’ epoca della spedizione di Carlo VIII in Italia, essa cominciò a studiare e imitare, per quanto gliel permettea la rozzezza del proprio idioma, gli serit- tori di questa nazione , la cui lingua era già fissata, e la cui civiltà dovea sembrare meravigliosa . Sgraziatamente nella sua inesperienza si compiacque ancor più de’ loro difetti che delle loro bellezze; e l’imitazione le riuscì di molto danno e di piccola utilità. Più dannosa certamente, come quella che fu più lunga, le riuscì l’ imitazione degli scrittori spagnuoli. Sul principio del secolo decimosesto Francesco I fece tradurre in francese il roman- zo famoso dell’ Amadigi, e questa versione accolta con gran tra- sporto produsse un effetto straordinario. La Spagna da quel punto esercitò sopra la Francia una specie d’ impero letterario , che si accrebbe per diverse cause e specialmente per le dissensioni della Lega. — Sembra che al rinascimento delle lettere 1° apparizione improvvisa di quanto forse di più perfetto produssero un tempo le due più perfette letterature , avrebbe dovuto mettere i fran cesi su miglior via. Ma essi non erano ancor maturi per gli esempi della classica antichità. Si leggevano avidamente le opere insigni degli scrittori d’ Atene e di Roma, tratte dalle vecchie biblioteche e sparse per tutto dalla stampa recentemente inven- tata; ma sarebbe stato d’uopo aver già buon gusto per ben profit- tarne. L’ ammirazione , in cui eran tenute , fu pel più gran nu- mero un’idolatria senza discernimento. Quindi un’imitazione sen- za consiglio, che recò essa pure più danno che utile. Ronsard + Bellean, Baif, Dubartas pretesero piegar la lingua ai modi delle lingue antiche; e nel loro sforzo impotente minacciarono d’im- pedire per sempre la formazione d’ un idioma e d’una poesia na- zionale. — Del resto nella letteratura del secolo la poesia non dovea tenere che un posto secondario. I lumi che andavano cre= scendo , sebben lentamente, cominciavano a far conoscere gli abusi d’ogni specie che non poteano distruggere. Pur troppo, mal- grado le sollecitudini di Francesco I, l’ignoranza e la barbarie se- guitavano a regnare ne’ tribunali , nelle scuole , ec. inevitabile conseguenza delle agitazioni che turbarono il regno de’ successori. Quindi lo sdegno o l’impazienza degli uomini più veggenti; lo spirito satirico di molti di essi; e l’aria d’assalitori che si diedero alcuni. Ma errori accreditati non poteano prendersi di fronte impune- mente. Ramo ed altri soccombettero nell’impresa ; Charron si sal- vò a gran pena; Rabelais e Montaigne meno dogmatici e più de- 104 stri non delusero il risentimento de’ contemporanei se non oo- prendo 1° arditezza delle loro censure colle apparenze della fri- volezza e dello scherzo . — Le controversie religiose , che occu- parono il principio del secolo, ebbero una grande influenza sulla letteratura del secolo medesimo. Esse , agitando gli spiriti, de- starono la curiosità , la riflessione l’ ardore del sapere; e tutti gli studi divennero o più energici o più severi. — La Francia, già divisa per l’ opposizione delle idee religiose, non tardò a di- venirlo per quella delle dottrine e delle tendenze politiche . Il dispotismo erudele de’ grandi , 1° orribile politica di Caterina, la malvagità de’ regni di Carlo IX e d’Enrico ITI, eccitarono molti a desiderare migliori arbitri de’comuni destini. In mezzo a tanti disordini gli scrittori abbracciarono ‘le opinioni più conformi al lor carattere e alla loro situazione. I più saggi deploravano l’ac- ciecamento o combattevano 1’ ostinatezza de’ principi senza ces- sare d’esser loro fedeli. Gli uni, come Montaigne, faceano inten- dere liberamente le doglianze dell’ umanità*e i voti dell’ anime generose. Altri, come il cancelliere de 1’ Hospital, collocati più presso al trono, recava no all’orecchio di chi vi sedeva queste do- glianze e questi voti. Altri frattanto esageravano la necessità d’una riforma politica. La Boétie chiamava l’obbedienza ai re una schiavitù volontaria, e Languet, sotto il nome di Giunio Bru- to, manifestava i sentimenti , che già animarono i repubblicani di Roma antica. Così in mezzo alle controversie religiose taluno giunse fino ad urtar le basi del cristianesimo. Altri, più savi, si limitarono a combattere gli eccessi d’ nno zelo inconsiderato ; o le passioni che prendevano la maschera della religione . De I’ Hospital già nominato, Bodino, il virtuoso. De Thou, il presidente Jeannin, che fu poi l’ amico d’ Enrico IV, van ri- cordati primi fra questi savi, che operarono allora tutto il bene che poteva operarsi. Finalmente ne’ tempi funesti della lega si alzò più d’ una voce magnanima contro i furori delle sette; e durerà lungamente la memoria di Pietro Pithou, che difese la sua patria e i suoi re contro ogni specie di fanatismo. — Tutte queste cose insieme influirono sulla letteratura, non esclusa la poesia. Questa per lungo tempo non ebbe altro maggior pregio che la grazia e l’ ingenuità. Marot verso la metà del secolo le diede non so qual decenza , che prometteva fra poco la forza e la dignità; Jodelle e Garnier verso la fine fecero introvedere coi loro saggi benchè informi ciò che diverrebbe un giorno il teatro francese. — Se i tempi d’ agitazione convengono particolarmente alla musa dell’ istoria , nessuno le fu più propizio che il secolo 195 decimosesto. Filippo di Comines\descrisse con ingenua franchez- za il regno di Luigi XI; De Thou nell’ istoria delle cose con- temporanee mostrò ampiezza di vedute ed animo esente da pre- giudizi. Ma la letteratura del secolo deve ai filosofi la sua glo- ria maggiore. L’ eloquenza di questo secolo mandò qualche luce, non però dai tribunali o dal pulpito, ma dalle assemblee, ove si agitarono i grandi interessi della religione e dello stato, Gli ora- tori si distinsero poco per gli ornamenti della dicitura non an- cora abbastanza pulita, ma taluno di/essi si fece ammirare pel . vigor de’ pensieri e il vivo amore del bene. Il decimosesto seco= lo produsse grandi effetti morali. In esso , come nel diciottesi- mo, si manifesta un gran movimento di pensiero, un gran desi- derio di riforma, che dai popoli si comunica a’principi, un’ im- pazienza di giogo, che talvolta ha funestissime conseguenze. Nel- l’ uno come nell’ altro , la letteratura 5’ occupa d’ oggetti i più importanti al ben essere della società. Avvi però fra 1’ uno e l’ altro questa gran differenza, che nel primo si fere quasi tutto per entusiasmo religioso, e nel secondo: per principi, che par- rebbero escludere ogni entusiasmo. Un’altra gran differenza, che ridonda interamente ad'onore del primo; si è ch’esso dovea tutto creare; mentre i successi dell’ altro erano preparati di lunga mano . Mat Il prospetto dell’istoria letteraria del. secolo di Luigi XIV, nel quadro seguente ; è ‘tratto in gran parte dall’ opera di Vol- taire sul medesimorargomento, e spira l’entusiasmo che provano i francesi al ricordare quel:ch’essi chiamano il gran secolo. La cro- nologia di :quest’istoriarè divisa dall’autore in tre periodi, il primo di 25 anni dalla minorità di Luigi XII alla fondazione dell’ac- cademia francese , epoca del nascimento della letteratura classi- ca in Francia, età di Régnier, di Malherbe ec. ; — il secondo di 5o anni, dalla fondazione dell’ accademia alla revocazione del- l° editto di Nantes, età di Corneille , di Molière, di Racine, di La Fontaine , di Pascal, di Bossunet, fdi Fénélon , ec. ec.; — il terzo di 30 anni dalla revocazione già detta alla vecchiaia di Luigi XIV, che sopravvisse alla propria gloria, età in cui scom- parvero tutti i grandi ingegni che illustrarono il periodo precer dente , e sorsero alcuni di quelli che diedero maggior fama al secolo di Luigi XV. Il prospetto della storia letteraria di questo secolo ‘è trat- to in gran parte da due discorsi di Iay e di Fabre già premia- ti dall’ istituto di Francia e divenuti assai rari. La cronologia T. XXXI. Settembre. 14 106 di quest’ istoria è divisa dall’ autore in due periodi ; l’ uno e l’altro di 37 anni, il primo dalla morte di Luigi XIV alla pub- blicazione dell’ Enciclopedia, ed è 1’ età di Fontenelle , Monte- squien ; Voltaire ec. = l’ altro dalla publicazione già detta alla convocazione degli stati generali ossia al principio della rivolu- zione, ed è l’età di Rousseau , Buffon, d’ Alembert , Condillac , Elvezio, Mirabeau, Condorcet, ec. ec. Per quanto la storia letceraria di questi due secoli sia cono- sciuta in tutte le parti del mondo civile, ad alcune delle quali, da Luigi XIV in poi la letteratura francese ha spesso tenuto luogo di letteratura nazionale, i due quadri, in cui è rappresentata, non parranno sicuramente senza pregio di novità. Appendice all’ uno e all’ altro è il quadro speciale delle due accademie, la francese propriamente detta, e quella dell’ iscrizioni e belle lettere. L'accademia francese (divenuta poi una delle classi dell'Istituto) conta da Richelieu fino a noi due secoli d’ esistenza. Areopago della lingua e della letteratura ; dice l’an- tore, accusata e censurata fieramente da scrittori d° ogni specie respinti dal suo seno ; e debolmente difesa da grand’ nomini, che ne formarono parte , essa non possede alcun corpo d’ annali da poter opporre a’ suoi detrattori. Scopo del quadro ; che qui l’au- tore ci presenta, è di fornire, com’ei s’ esprime, gli elementi di quest’ opera che manca. Le quaranta colonne ; in cui esso è distribuito , hanno in sè qualche cosa di veramente curioso. Vi si trovano de’nomi, che si cercherebbero indarno ne’quadri de’vari secoli della letteratura francese ; e vi si cercano indarno molti de’ più bei nomi, che leggonsiin que’ quadri. Questi nomi però formano una lista a parte rimpetto a quelli degli accademici gran signori, gran dignitari ec.i quali precedono, per solo comodo della distribuzione, la lista de’ segretari perpetui. Una lista particolare de’ soggetti di premio proposti dall’ accademia serve , secondo il voto di d’Alembert, ad indicare lo stato degl’ intelletti e i progressi del gusto nell’ epoche differenti. Un'altra lista interessantissima è quella dell’ opere premiate come più utili ai costumi, dal 1783 al 1825, per lascio del benemerito conte di Montyon, il cui nome suona sì caro in tutta Europa. L’ accademia dell’iscrizioni e belle lettere ( divenuta anch'essa una delle classi dell’ Istituto ) non occupa nel quadro che un piccolo spazio. Quest’ accademia; a cui diede principio una frazione dell’ antecedente sotto il mini- stero di Colbert, è grandemente benemerita degli studi storici. La lista de’ soggetti di premio da lei proposti da un secolo in 107 qua è cosa degna di particolare attenzione. Quest’ accademia è posseditrice di gran numero di manoscritti intorno alla storia pa- tria, e s'è acquistata l’universal gratitudine communicandone alcuni assai preziosi all’ autore di quest’ atlante. Nessuno già si meraviglia ch'egli abbia posti i vari quadri della letteratura nazionale innanzi a quelli delle letterature stra- niere, anche dell’italiana , che pur tutte ( parlo delle moderne) le precede. Ei non oblia questa precedenza , anzi ne parla in ter- mini eloquenti. « Gli ultimi due secoli del medio evo, egli dice, e il primo dell’età che gli vien presso , formano la grand’ epoca dell’ istoria d’Italia, epoca di libertà municipale, d’ indipendenza nazionale e di valore guerriero; età gloriosa pel rinascimento delle lettere e dell’ arti, la cui infanzia fu assai breve sotto il bel cielo che ispirò già Cicerone e Virgilio, ec. ec. ,, Il solo amore alle cose patrie, come vedete, poteva farlo essere men fedele alla cro- nologia , e alla propria ammirazione. Ei comincia, al solito, il quadro storico della nostra lette- ratura da un breve prospetto della storia della lingua , riferen- dosi pel di più al suo quadro etnografico , il quale ordinariamente suol servirgli di testo e non di commento a ciò ch’ei dice di ciascuna lingua ne’ quadri delle varie letterature. Ivi, interpre- tando un verso celebre del Petrarca riguardo a’ poeti siciliani , fa che la lingua di que’ poeti diventi la lingua della Toscana ( asserzione, ch'io non so di quali prove ei potrebbe afforzare , se rispondesse a’ quesiti per la seconda volta proposti dall’ acca- demia della Crusca); e attribuisce l’essersi adottata da tutte le classi colte d’ Italia una lingua comune, ch'è quanto dire la formazione d’ una lingua letteraria , al bisogno di communicarsi i mezzi di difesa contro gli stranieri, che ne minacciavano ; ciò che per lo meno sembrerà problematico. Uscito da questo primo prospetto ; ove gli è piaciuto di toc- care questioni spinose, e di non facile soluzione, ei ci presenta, sulle tracce del Ginguené , del Sismondi e del Salfi, un prospetto alquanto meno breve della storia di nostra letteratura , cui di- vide in sette periodi. Il primo è quello del secolo decimoterzo, in cui gl’italiani cominciano dall’imitare i poeti provenzali e finisco- no ben presto col superarli.—Il secondo si stende per tutto il deci- moquarto, da noi detto il buon secolo, il secolo de’tre gran padri della lingua e della letteratura. — Il terzo è quello che s’inti- tola dal secolo seguente, quasi tutto consecrato allo studio della classica antichità, ma al cui principio troviamo il Sacchetti, nel 108 ty cui mezzo troviamo il Pulci, e sulla cui fine troviamo il Boiardo, e quel maestro di squisite eleganze il Poliziano. — Îl quarto si stende per tutto il decimosesto, secolo a tanti riguardi splendidis- simo , secolo dell’ Ariosto e del Tasso, del Machiavello e del Guicciardini ec. ec. — Il quinto abbraccia il secolo decimosettimo, secolo infelice se non si pensi che al Marino e alla sua scuola, secolo ancor glorioso se si pensi particolarmente ad un grande sto- rico il quale , volendo, poteva pur essere un grande scienziato, e ad un gran scienzato, che fu ad un tempo insigne scrittore , per tacer d’altri molti che in Toscana specialmente serbarono pres- sochè incontaminato il patrimonio del gusto. — Il sesto si stende pel secolo decimottavo , che cominciò col Gravina, vide nel suo mezzo Metastasio e Goldoni, e finì coll’Alfieri. L’ ultimo è quello del secolo presente, che fortunatamente ancor possede Monti, Pindemonte ec. ec. e conta fra’suoi scrittori ancor giovani qual- cuno in cui l’ Europa ha inteso lo sguardo. Il quadro istorico , a cui il prospetto indicato serve d’intro- duzione , dissomiglia alquanto dagli altri della medesima specie per due particolarità segnatamente. Non potendo nelle due larghe fascie, che divise in varie caselle rappresentano i periodi vari della nostra leterattura, collocarsi tutti i nomi degli autori di qual- che celebrità coll’ indicazione delle loro opere , l’autore ha posta fra le fascie medesime una colonna intermedia, ove all’ elenco alfabetico degli autori di maggior fama, distinti secondo le loro classi , ne precede un altro degli scrittori , che in quelle fascie non sono mentovati. E come dall’ economia del sno piano gli era vie- tato di consecrare un quadro speciale alle accademie ed altre isti- tuzioni letterarie, di cui l’Italia abbonda più che ogn’altra na- zione , egli ha posta la cronologia di tali istituzioni fra le solite co- lonne di cronologia comparata, la prima delle quali , cioè quella di cronologia letteraria, viene sino al 1826, e finisce coll’ edizione dell’ opere di Lorenzo il Magnifico, dovuta al giovane principe, che nel 1828 ha spedita in Egitto una deputazione di dotti To- scani . Per quanto il quadro, di cuisi parla, sia lavorato con dili- genza , certo la critica vi troverà da esercitarsi. Esaminando il ri- parto in esso fatto di due ordini di scrittori ( riparto da cui l’autore s' è prudentemente astenuto ne’ quadri d’ altre letterature ) si domanderà forse con meraviglia or come taluno sia posto nel primo or come tal altro lo sia nel secondo ? Con maggior meraviglia si domanderà forse come in nessuna parte del quadro sia fatta men- 109 zione di scrittori , il cui nome è qui nella bocca di tutti, del Porzio p- e. storico sì elegante del secolo decimosesto; del Bonamici storico non meno eloquente che elegante del secolo scorso; del Coco, morto sul principio del seguente, e sì celebre per un’opera che sembra col- locarlo fral’autore dell’Anacarsie quello dell’Aristippo; del Perticari, del Giordani, del Grassi, ristoratori a’ nostri giorni degli studi della lingua e dell’eloquenza; del Leopardi prosatore e poeta sì aureo per lo stile e sì profondo pei sentimenti ? Non dirò nulla di certi sba- gli or di nome or di qualifica, Lanra Baltifua p. e. invece di Laura Batt iferra, Lod. Adimari poeta sacro invece di poeta satirico, sbagli che forse non sono che tipografici. Qualche giornalista francese ha notato, se ben mi ricordo, come sbaglio un po’ meno facile a spiegarsi l’ aver posto fra i prosatori Antonio Vinciguerra , satirico del secolo decimoquinto. Io non noterò se non come semplice inavvertenza l’ aver posto fra i nostri giovani poeti de la plus bril- lante espérance Pietro Borsieri , che forse avrà fatto qualche verso di circostanza, ma che si.è distinto propriamente come critico vi- vace , di che basti recar in prova le sue Avventure letterarie d’ un giorno , e i suoi articoli del Conciliatore , i più graditi dopo quelli del Pecchio , che pur andava nominato pe” suoi libri pieni di no- tizie interessanti sulla Spagna, il Portogallo » l’Inghilterra, la Grecia. Ma già quanto alle ommissioni, che possono incontrarsi nel quadro , valga presso gli uomini discreti questa ingenua di- chiarazione dell’ autore. ‘6 L’ istoria letteraria d’un popolo che conta tante scuole celebri quante grandi città, e in ogni città una o più accademie ; d’un popolo sì abbondante di prosatori e di poeti, che dà materia a tante storie letterarie quante sono le sue provin- cie, eccedeva i limiti d'un solo quadro, limiti imposti dal piano generale dell’ opera. Indicando , come ho fatto , le principali sor= genti a cui possono attingersi intorno a tale istoria cognizioni più estese, ho avuto per iscopo di supplire a quanto mancava al mio la- VOTO 33° Ogni letteratura un po’ ricca vorrebbe sicuramente uno o più quadri per secolo , ch’ è quanto dire vorrebbe un atlante speciale. Giò ben comprese 1’ autore italiano dell’ atlante cronologico della nostra letteratura , di cui annunciai il mese scorso il primo fasci= colo , che comprende i primi quattro secoli della letteratura me- desima , ed ora ho qui dinanzi anche il secondo , che giugne fino a tutto il secolo decimottavo. Q@est’autore anch'egli ebbe l’ occhio all’ atlante di Lesage , di cui pare che volesse adottare il metodo. ‘In fatto però ei se n’è molto dilungato, spargendo, per così dire, i no- 110 mi e le notizie sul più gran numero possibile di fogli, mentre quegli tendeva a concentrar tutto in pochissimi , e non curandosi punte di cronologia comparata. Anch’ egli mostra d’intendere la rela- zione che hanno fra loro in ciascun’ epoca lo stato politico e lo stato letterario d’ una nazione. Ma egli pone la cronologia degli avvenimenti politici come un antecedente fra il prospetto e la ero- nologia della letteratura di ciascun secolo ;} e come in questa cero- nologia si restringe ai principali scrittori, così nell’altra si restringe ai principali avvenimenti.Quindi ciascuno prevede che ilsuo atlan- te nel tntt° insieme comprende assai meno cose che il solo quadro di De Mancy, al cui confronto non ha che il vantaggio d’alquante notizie più circostanziate intorno a vari autori e ai tempi in cui vissero. Nè queste notizie, per essere scritte in Italia, sono generalmente parlando più giudiziose o più esatte che se ci venis- sero di lontano ; ed ogni foglio; dell’ atlante , m’ incresce il dirlo , n° è prova. Un mio dotto amico, il quale può esser maestro a me eda molti, prendendo in mano tempo fa il primo fascicolo di quest’ a- tlante, e scorrendone i primi due secoli, fece loro in margine e tra verso e verso alcune annotazioni , dalle quali il lettore potrà giudicare dell’indole dell’opera, el’ autore esser avvertito della necessità d’ adoperarvi intorno nuove fatiche . È pur troppo ordinario a quelli che si dedicano a lavori cronologici il la- sciarsi sorprendere dalla distrazione o vincere dall’ impazienza , e quindi or segnare or non segnare l’ epoche degli avvenimen- ti. Ciò il nostro autore ha fatto assai spesso, cominciando dal qua- dro politico del secolo decimoterzo. Ivi p. e. ei non s'è curato di segnar l’ epoca del concilio generale di Lione contro Federigo II , onde l’ amico mio ha dovuto supplirvi, notando che il concilio fu tenuto rel 1248. Per ciò che riguarda la cronologia de’ pontefici del secolo stesso (e quì cominciano ben altre negligenze) 1° amico ha dovuto correggere due Onorati in Onori, e al primo di questi ha posto innanzi Innocenzo IIT, che non andava dimen- ticato. Nella casella delle republiche diverse, ove parlasi del- la grande politica influenza di casa Medici sopra quella di Fi- renze, l’amico riflette assai giustamente che in quel secolo non si sapeva nemmeno che la casa de’ Medici, non ancora uscita di Mugello , esistesse. Ove parlasi, di S. Francesco d° Assisi, come poeta , l’ amico , dopo averne rettificato l’anno della nascita ; che fu il 1180 e non sicuramente il 1226, anno della morte, nota come ?’ Aff ha provato non essere di S. Francesco gl’ inni, che se gli III attribuiscono , e di ciò ha scritto un libro a posta. Ove 1’ autore parla della cronica di Matteo Spinello , scritta secondo lui nel dialetto napoletano, l’altro corregge questo napoletano in pugliese. Ove quegli dice che Ricordano Malespini fu il primo che non scri- vesse in un dialetto particolare d’ Italia, 1’ amico fa quest’ anno- tazione : scrisse come ghibellino : fu in molte parti copiato da Gio- mwanni Villani, che solamente omise 0 mutò l’ espressioni favorevoli all’ impero o contrarie a’ papi: scrisse nel suo proprio idioma fio- rentino ," non potendosi allora avere idea d’ una lingua universale d’ Italia ; poichè appena si cominciava a scrivere in volgare. Ove quegli parla della traduzione del Tesoro di Brunetto Latini fatta da Bono Giamboni, l’amico aggiunge che fu fatta circa il 1311. Ove quegli, seguitando a parlare delle prose di Brunetto , dice di dover ricordare la versione da lui fatta del libro dell’ Oratore di Cicerone e di alcune sue orazioni ; l’amico nota che la ver- sione ron è del libro dell’ Oratore ma de’ libri di retorica j} e no- mina Ze due orazioni quella cioè per Marcello e quella per Li- gario. Ove 1° autore attribuisce a Ginguené l’opinione che Bru- netto suggerisse a Dante l’idea della Divina Commedia , l’amico soggiunge : Ginguené riconosce che Dante non è debitore a nes- suno per l’invenzione del suo poema. Ove quegli dice che Dante ben ebbe ragione di por Brunetto nell’inferno , se ciò fece per un di lui poema in terza rima, di cui l’ argomento è esecrabile, I° amico riflette che sì dubita molto se il Pataffio sia di Brunetto. Ove quegli dice dell’ opinione d’ alcuni, contraria peraltro al- 1° opinione generale , che il Crescenzio traducesse egli stesso la sua opera latina , l’amico osserva: la traduzione è del secolo de- cimoquarto: 1° autore dedicò l’ originale latino a Carlo d’ Angiò , che cominciò a regnare nel 1265. Ove quegli loda Fra Giordano per la purezza della lingua in cui predicò, l’amico nota: Ze prediche non sono veramente com’ egli le disse ; ma come un divoto uditore ne andava notando nell’ ascoltarlo quel che gli pareva meglio e secondo che poteva: onde si vedono essere piuttosto estrat- ti ed analisi scritti colle parole e le frasi non del predicatore ma del compendiatore. Giunto al fine del non lungo quadro crono- nologico , l’amico domanda perchè 1° autore ron ha nominato Al bertano Giudice di Brescia, autore del trattato morale, scritto da lui in latino, ma nello stesso secolo tradotto in italiano ? perchè non Guido Giudice delle Colonne, messinese? perchè non Giulio d’Alcamo poeta siciliano , ec.? Quindi soggiunge : non capisco se l’autore voglia parlare degli scrittori in gehere (nel t12 qual caso le ommissioni sono moltissime ) o solamente delle cose scritte in italiano. Nel prospetto generale del secolo decimoquarto , ove l’ au- tore, fra i molti principi italiani (i Visconti, gli Estensi, gli Scaligeri, i Carraresi, i Gonzaghi, i Corregeschi, i Polentani, i Malatesta) che secondarono gl’ingegni di quel secolo creatore pone anche i Medici e gli Aragonesi, l’amico domanda: come c'entrano i Medici appena conosciuti allora ? come gli Aragonesi, che incominciarono a regnare alla metà del secolo seguente ? Ove pare che I’ autore dia lode a Dante d’ avere col suo esempio cer- cato di ravvivare l’ antica letteratura del Lazio e così giovato alla nostra , 1’ amico osserva che le due opere latine di Dante , per la materia e la barbarie dello stile ,, nulla potevano giovare nè punto giovarono ad alcuna sorta di letteratura. Nel quadro politico del secolo l’amico si ferma a quel Bonifazio XI, corso pro- babilmente per errore di stampa, correggendolo in Bonifazio IX. E dove l’autore nota il grande scisma d’occidente, che durò al dir suo anni 71, l’amico dice nò: cominciato nel 1379 all’elezione dl’ Ur- bano VI durò 4o anni sino alla nomina di Martino V. Nel qua- dro cronologico de’più celebri scrittori, ch’indi succede, ove l’anto- re indica varie opere di Domenico Cavalca, 1’ amico ne nomina qualch’altra, e domanda con meraviglia come l’autore dimentichi la stupenda traduzione delle vite de’ SS. Padri? Ove l’autore parla degli Ammaestramenti degli Antichi di Bartolommeo da S. Con- cordio, come d’opera che abbia dell’originale, ei nota che /’ opera consiste in testi latini per lo più d’antichi tradotti con molta cone cisione e proprietà. Ove quegli dice di Matteo Villani che , con- tinuando la storia di Giovanni sno fratello , compensò l’ inferio- rità dello stile colla sincerità della narrazione e la verità de’fatti contemporanei , l’ altro aggiunge ron solo di Firenze e d’ Italia ma d’ Europa. Ove. quegli commenda le Vite degli illustri Fio- rentini di Filippo Villani, come quelle che gli diedero grandis- sima fama, l’amico nota che pur sono assai magre. Ove quegli dice del Dittamondo di Fazio degli Uberti che diletta ed istruisce nella cosmografia , 1 altro non può non notare ch’ è senza inven= zione , povero di stile, noioso. Ove quegli, ricordando la canzone in cui Fazio piange la sua povertà, osserva esser questa la sorte comune de’ poeti, l’altro soggiunge: la sua povertà nasceva dal- esilio per causa di fazioni: egli era di schiatta nobile e ricca. Ove quegli asserisce , citando il Salviati , che lo stile del Pas- savanti si avvicina di molto a quel del Boccaccio, l’ amico dice : ri3 tutt’affatto diverso ; nitido e conciso e semplice. Ove quegli narra che nel Pecorone non trovasi nulla di scostumato , l’amico ri- pete interrogativamente questo ru//a, e risponde scherzando: ok un pochetto sè. Ove quegli pur dice delle novelle del Pecorone medesimo che , ad eccezione delle due prime, le altre sono tratte dalla storia, l’ amico soggiunge : storia ? molte sù ; ma molte sono di fatti particolari e forse inventate. Ove quegli pur dice che, confrontando le date , si riconosce falsa l'opinione di coloro che attribuiscono le novelle del Pecorone a Giovanni Villani , l’amico soggiunge : dall’ ultime parole della novella che parla de’ Pisani si vede che fu scritta dopo il 1408, cioè dopo la sommissione di Pisa a’ Fiorentini. Giunto al fine del quadro, anch'esso alquanto povero , l’ amico domanda : ma e Zanobi da Strada, lodato poeta ed eccellente prosatore magnifico in gran parte de’ Morali di S. Gregorio, dove lo lascia? E Lapo da Castiglionchio*, giure- consulto , scrittore italiano elegante? Ei due Buoninsegni sto- rici? E Dino Compagni sommo , coetaneo di Dante? E l’ ignoto autore delle Storie Pistolesi? E il Fortefiocchi autore della vita del Tribuno? Altre interrogazioni e osservazioni senza numero potrebbero farsi riguardo ai quadri degli altri secoli della nostra letteratura, ove (per tacere di qualche omissione singolare, come quella d’uno dei due più grandi avvenimenti dello scorso secolo, la guerra dell’ indipendenza degli Stati Uniti d° America ) or cercansi in- darno alcuni nomi cospicui, or se n’incontrano altri scritti in mo- do che sembrano trascritti da libri stranieri , or si veggono lacune riguardo alla nascita e alla morte degli scrittori, che con qual- che diligenza potevano empirsi, or si leggono giudizi o superfi- ciali o inammissibili. Ma piacemi ( poichè m’ è tolto di potere lo- dar altro che l’ intenzione, con cui l’ atlante è composto, e 1’ a- mor patrio, che ne traspira ) troncare ogni critica, e passare agli altri due quadri di moderne letterature finor pubblicati dal De Mancy, quello della spagnola e quello della portoghese. In letteratura come in politica, dice l’ autore, gli Spagnoli salirono anch’ essi la loro volta al grado di dominatori d’ Europa. Ma l’ epoca del loro splendore letterario non durò che cent’ anni. Indi la decadenza fu sì rapida, l’ irruzione del cattivo gusto fu &ì pronta e sì irrimediabile, che una critica severa, dai moderni risalendo agli antichi, Seneca, Lucano, Silio, ec. ha creduto poter asserire che un tal gusto sia inerente al carattere degli abi- tatori della penisola. Sarebbe però facile, consultando la storia , P. XXXI. Settembre. 15 114 R additar le cause che hanno indefinitamente ritardato fra essi il risorgimento della letteratura, la quale, malgrado alcuni uomini in- signi che l’onorarono in ogni tempo , si riguarderebbe oggi come estinta, se non promettesse dirivivere sotto nuove sembianze nelle contrade già scoperte da Colombo. La cronologia di quest’ istoria è dall’ autore divisa in tre principali periodi: dall’invasione degli Arabi sino all’ avvenimento di Carlo V al trono di Spagna; — da quest’ avvenimento a quello della famiglia borbonica, il qual pe- riodo è generalmente conosciuto sotto il nome de’ tre Filippi; — e da questo secondo avvenimento insino a noi. Il primo periodo comprende all’ incirca nove secoli, dal 711 al 1516. Dopo l’ invasione de’ Goti, ben ch’essi adottassero la lingua de’signori del mondo, nella quale molti Spagnoli si re- sero illustri, era quasi cessata in Ispagna ogni letteratura. I soli monumenti letterari, che ci rimangano dell’ epoca di que’ barbari, sono le loro leggi scritte in latino informe, e un poema di pari eleganza sull’ invasione de’ Mori , attribuito all’ ultimo re de’ Goti, Rodrigo , le cui sfrenate passioni furono causa principale di que st’ invasione novella. I figli dell’ Arabia , appewa entrati in Ispagna, piegando a nuova gentilezza i loro costumi, e sviluppando le idee confuse che recavano dall’ Oriente, divennero superiori al resto degli Europei. Nel dodicesimo secolo essi possedevano scuole pub bliche assai celebrate e cospicue biblioteche. Gli Albufeda, gli Averroe , gli Avicenna ec. ec. davano gran fama alla loro lette- ratura. La loro lingua, ridotta da tanti ingegnosi scrittori a molta perfezione , fu talvolta adottata dai vinti , quando si abbando- narono all’ entusiasmo poetico. Ma più che la loro lingua questi adottarono le loro idee di galanteria, mentre alla vista del loro culto abborrito sentivano svegliarsi in petto un nuovo fervore per la cristiana religione. Quindi i trattati di teologia misti ai romanzi cavallereschi, delizia de’ vecchi Spagnoli, i quali non disdegna- vano del tutto le favole dell’ antichità. Questo triplice gusto an- nunciava qual sarebbe un giorno la spagnuola letteratura , ove trovansi le forme pompose dello stile orientale, un non so che di mistico derivato dalla religione , e quel colore vivace ch’ è par- ticolare alla mitologia. Mentre gli Arabi e i Cristiani coltivava- no a gara le lettere, gl’Israeliti della penisola non rimanevano inoperosi , e tutto parea promettere uno splendido avvenire. Pre- parato da’°due Alfonsi, il X el’ XI, e da Giovanni II sa chi ‘si aggruppano intorno alcuni uomini insigni, il marchese di Santil- lana , il conte di Mena ec.; affrettato da Ferdinando e Isabella e dal loro successore Carlo V, sotto i quali la cacciata de’ Mori, 1:15 la scoperta d’un nuovo mondo, tante magnifiche imprese accu- mularono materia di poemi e di storia agli scrittori futuri, que- st'avvenire al fin giunse verso la metà del secolo decimosesto. Già fin dal principio del secolo (ossia dal principio del regno di Carlo V, d’onde comincia il secondo periodo il qual si stende fino al 1701) apparvero alcuni poeti, che furono per così dire i forieri del periodo de’ tre Filippi, e rimasero poi sempre mo- delli quanto allo stile. Boscan, nudrito nello studio di Dante e del Petrarca, introdusse nella poesia spagnola nuovi metri e nuova armonia. Garcilaso della Vega ; rapito sì presto alle muse, lasciò fra gli Spagnoli il modello della poesia amorosa. Ponzio di Leo- ne ; accoppiando all’ardore della fantasia una delicatezza squisita di sentimento , fece sentire tutto il potere della lingua spagnola ne’ soggetti sacri ed elevati. Hurtado di Mendoza poeta elegante, abile storico , romanziere ingegnoso , riprodusse nella lingua materna gran parte delle bellezze della letteratura italiana. Altri insigni Spagnoli intanto , dispersi nelle contrade straniere, davano ancor più lustro alla patria letteratura. Las Casas, l’ amico de- gl’ Indiani , dettava la loro storia che ancor giace inedita , di- fendeva in vari scritti eloquenti i loro diritti, invocava per essi la regia pietà, compiangeva i loro mali e vendicava al- fine colla schiettezza inesorabile del suo racconto la loro di- struzione . Ercilla, combattendo nelle guerre dell’ Araucania , traeva da esse il soggetto e la grandezza degli epici suoi versi. Cervantes or perseguitato , or belligerante , or prigioniero de’ bar- bareschi, componeva 1 immortale sua opera, che nol sottrasse alla miseria e sol gli ottenne la tarda pietà de’ concittadini. Chi venne dopo di lui ebbe destino alquanto più favorevole. La vita di Lope de Vega fu agitata ma non infelice, e gli ultimi suoi giorni furono coronati da lieti successi. Quest’ uomo, ch’ eser- citò un sì gran potere sullo spirito della sua nazione, fu il più fecondo tra i poeti d’ Europa. La ricchezza della sua imagina- zione teneva per così dire la Spagna in un’estasi perpetua. Ei s'era così immedesimato nel pensiero di tutti, che gli uomini del volgo, per esprimere che una cosa qualunque pareva lor bella, di- cevano proverbialmente: è di Lope. Ma già la letteratura spagnuo- la andava perdendo la sua purezza primitiva. Gongora , creatore dello stile culto (noi diremmo ricercato ) e capo d’ una scuola nu» merosa avea in certa maniera dato principio ad un nuovo periodo. Alcuni uomini di genio, che apparvero dopo di lui ed illustra- rono gran parte del secolo decimosettimo , De Castro , imitato da Corneille ; Quevedo , I uomo più spiritoso del suo tempo e non 116 impropriamente chiamato il Voltaire della Spagna; Calderon; che sempre si nomina dopo Lope de Vega; Solis drammatico distinto e storico insigne si opposero all’ irruzione del cattivo gusto e apparvero degni di tempi migliori. Quando la Francia ebbe dato un re alla Spagna, quando i grandi scrittori del secolo di Luigi XIV ebbero imposta al mondo una specie di vassallaggio letterario , la Spagna più non produsse che de’cattivi scrittori o de’deboli imitatori. Questi imitatori peral- tro erano preferibili ai seguaci di Gongora, e servirono in qualche modo a mantenere le tradizioni del sano gusto. Più di essi vi ser- virono alcuni critici ingegnosi, Luzan colla sua poetica, Feyoo colle sue osservazioni spiritose, De l’Isla colla sua opera sì celebre, che fu pei cattivi oratori del suo tempo ciò che l’opera di Cervantes fu pei romanzieri stravaganti d’un altro. Alfine, senza abbandonar af- fatto l'imitazione de’Francesi, si tornò di nuovo allo studio de’clas- sici nazionali, ciò che diede alla Spagna altri pregevoli scrittori. La fine dello scorso secolo ne conta parecchi perseguitati la più parte e quindi assai conosciuti dagli stranieri, fra cui andarono ad esercitare il loro ingegno. Melendez nelle sue pastorali e nelle sue odi parve restituire alla lingua poetica 1’ elegante purezza de’ tempi di De La Vega. L’ autore delle favole lette- rarie Yriarte è stato chiamato il La Fontaine degli Spagnoli, ‘ come Moratin juniore, pocanzi ancor vivente, n’è stato appellato il Moliére. Prima della morte di questo sno poeta , figlio d’ un altro che passa pel riformatore del teatro spagnolo, la nazione ebbe a piangere la perdita di vari illustri viaggiatori e scrittori, i due Ulloa, i due d’ Azara , il Jovellanos, il Llorente , il Conde. Alcuni poeti fiorivano ancora in Ispagna al principio di questo secolo , Tapia, Heredia, Quintana, Arriaza, Martinez de la Rosa ec. Le sventure de’ tempi hanno' ridotto al silenzio quelli che le tempeste politiche non hanno gettato lungi dalla lor patria. La letteratura spagnuola si è stesa fin dal secolo decimosesto anche in America , e conta buon numero d’ autori nati al Mes- sico , nel Perù, nel Chilì, nelle Floride, all’Avana ; e il lor catalogo non è la parte meno curiosa del quadro, di cui si parla. Fra tanti autori io non ne nominerò che uno vivente, come quello che più c’importa di conoscere, Carlo Bustamante, 1’ Erodoto de- gli Stati Uniti Messicani. La letteratura portoghese, dice l’ autore, è poco conosciu- ta in Europa, ove generalmente si confonde colla spagnuola . Per una fatalità inevitabile a’popoli conquistati, le armi di Fi- lippo secondo , che invasero il suolo del Portogallo , parvero in- 157 vaderne anche la letteratara. La lingua di Camoens, parlata da un popolo che più non aveva un'esistenza sua propria, fu di- menticata da’ filologi, e la letteratura di questo popolo pressochè ignorata. Giova adunque il richiamarla alla memoria degli uo- mini; ciò che basta a rimetterla in onore. La storia di questa letteratura può dividersi in cinque principali periodi: dall’ inva- sione degli Arabi alla morte di Vasco De Gama, — da questa all’invasione degli Spagnuoli, — da tale invasione alla morte d’ Alfonso IV, — da questa all’ avvenimento della casa di Bra- ganza al trono portoghese , — ed indi sino a’ nostri giorni. Primo periodo dal 711 al 1524. Durante il dominio degli Arabi la letteratura fu press’ a poco in Portogallo quello che fu in Ispagna. Ma i Portoghesi scossero il giogo di que’ conquistatori assai prima degli Spagnoli. Alfonso di Borgogna, divenuto lor pri- mo re dopo la vittoria d’Urica ( 1139) fu uno de” lor primi scrittori. Bentosto si videro fiorire tra loro più poeti, Egaz Moniz Cohelo , Gonzalo Herminguiez ec. Più tardo il famoso Mucias, detto l’Inna- morato!, rese immortali co’ suoi versi i suoi amori e le sue sven- ture. Scrisse nell’ idioma galliziano , e fondò una scuola che si estese al resto della pénisola. Nessuna nazione ebbe tanti re cultori delle lettere , come la portoghese. Due secoli, circa, dopo Alfonso , epoca famosa per l’ istituzione della cortes, si di- stingue Dinitz , il fondatore dell’ università di Coimbra, il re agricoltore e guerriero. Egli era poeta alla maniera de’ trovatori , e contribuì non poco a diffondere in Portogallo il gusto delle let- tere. Sotto di lui vivea, dicesi, Vasco di Lobeira, il padre del romanzo cavalleresco. Sotto Don Pedro , altro re poeta , il corona- tore d’Ines de Castro , visse fra gli altri Fernando Lopez, e le lettere furono molto incoraggite. Sotto Emanuelle il grande, epoca famosa di conquiste e di scoperte, nella quale le lettere ebbero anche maggiori incoraggimenti , fiorì Bernardino Ribeyro , abile “ prosatore e poeta di tal vaglia , che fu da Camoens chiamato 1° En- nio del Portogallo. Secondo periodo dal 1524 al 1600. Morto Emanuelle, tra pei disastri della guerra, tra per altre cagioni, le lettere langui- scono per qualche tempo. Ma Giovanni III, imitando il suo prede- cessore , le rianima e affretta l’epoca del lor più grande splen- dore. Sae Miranda viaggia in Italia e ne riporta il gusto di quella poesia, che hanno resa sì celebre Dante e il Petrarca . Egli porge col suo stile l’ esempio dell’ armonia unita alla forza e all’ ingenuità, ed è riguardato come il primo legislatore del parnaso portoghese. Antonio Ferreira, venuto poco dopo di lui, ottiene il titolo di legislatore secondo. Egli imita nell’ odi , nel- 1’ egloghe ec. le più belle forme degli scrittori della Grecia e del Lazio; dà all’ Europa la prima commedia di carattere , il Gelo- so, e la seconda tragedia regolare , quell’ Ines di Castro che più tardo gli Spagnuoli vollero attribuirsi . Nel tempo stesso Gil Vicente , abbandonandosi al solo suo genio , merita dalla nazio- ne che lo ammira il sopranome di Plauto portoghese. Egli ‘pre- cede d’ nn secolo circa i drammatici spagnuoli , che precedet- tero essi medesimi i francesi . Diego Bernardes., Pedro Andra- da Caminha , Fernando Alvarez da Oriente contribuiscono al perfezionamento della lingua e accrescono la gloria letteraria della nazione . Come i loro predecessori essi coltivano special- mente la poesia pastorale, celebrando per così dire le bellezze della natura che hanno intorno . Mentr’ essi ciò fanno in seno agli agi e alla corte, un uomo ignorato da tutti, povero, er- rante, celebra su lidi lontani la gloria de’suoi compatriotti di cui divide i pericoli. Agitato da una passione , che forma il destino della sua vita, ei non l’oblia che per l’amore della patria. Afflitto dalla povertà, ei non chiede ai re che d’ascoltarlo perchè partecipi - no ai nobili pensieri che fanno battere il suo cuore. Egli è Ca- moens, è l’autor de’Lusiadi, cui salva dal naufragio per donarli alla sua patria , ove viene a spirare in uno spedale il dì che la po- tenza portoghese spira sulle rive dell’Affrica. Chi legge i suoi versi ammira l’alto animo che gli dettò ; intende come fossero ripe- tuti in Asia dai discendenti degli Albuquerque nell’ andare al combattimento, e come i portoghesi mai non li pronuncino senza commozione. Contemporanei ai poeti , che si son nominati, tu- rono alcuni celebri prosatori. Pel merito dello stile Gio. De Bar- ros è posto a capo di tutti. Ei fa conoscere agli Europei 1° In- die non per anco descritte da altri, ma si abbandona troppo spesso alla sua imaginazione e partecipa a tutti i pregiudizi del suo tempo. Osorio invece è superiore al suo secolo pe’ suoi lumi . e le sue idee filosofiche. Lucena è un modello d’ eleganza e di correzione ; De Goes nelle sue cronache interessa vivamente per la sua ingenuità ; Conto, Castanheda, Albuquerque sono per 1° arte dello scrivere poco inferiori a De Barros , e per le noti- zie che somministrano ancor più degni di fede. Fra i viaggia- tori del medesimo periodo si distingue Mendes Pinto, il cui stile ammirabile fa perdonar volentieri la stravaganza de’suoi racconti. Terzo periodo dal 1600 al 1683. Durante la più gran parte del secolo decimosesto i tre monarchi , succedutisi 1’ uno all’al- tro, proteggono le lettere , che coltivano essi medesimi. Dopo la 119 deplorabile giornata d’ Alcazar-Kebir, in cui combatterono al- cuni chiari poeti , lo scettro cade nelle deboli mani d’ Enri- co-, il quale fa presagire 1’ abbassamento; a cui ormai il Por= togallo è destinato. Nondimeno 1’ impulso dato da Camoens du- ra sempre, e i poeti non mancano. Corte Real e Rodriquez Lo- bo segnano il passaggio fra 1’ antecedente e il nuovo periodo. L’ uno, epico e guerriero come 1’ autor de’ Lusiadi, si mostra ac- ceso del fuoco d’un’imaginazione ardentissima, ma privo di gusto. L' altro merita il nome di Teocrito portoghese, ed è veramente il più grazioso de’bucolici della sua nazione. Tenta anch’egli di sol- levarsi all’ epopea, ma non riesce felicemente. Quasi tutti i poeti celebri, che gli succedono, fanno il medesimo tentativo, ed han- no fortuna più propizia. Mauzinho Quebedo fa prova di molta for- za nel suo Scipione Affricano; Pereira de Castro si mostra ispi> rato dal genio d° Omero e della classica antichità nella sua Li- sbona fondata; Sae Menezes nel suo Conquisto di Malacca è pieno d’ardore cavalleresco , il qual contrasta grandemente collo spirito depresso della nazione sotto il dominio spagnuolo . Du- rante il periodo , di cui si parla, i prosatori par che facciano a gara per allontanarsi da quelli del tempo di Giovanni III. Come i poeti, sono anch’essi meno corretti dei loro antecessori, e sacri= ficano la naturalezza alla pompa. Brito, Nunez de Liam, Luigi De Souza, Giacinto De Andrada si distinguono egualmente per le loro bellezze che per le loro esagerazioni. Quarto periodo dal 1683 al 1741. ?Negli ultimi anni del dominio spagnuolo tutto concorre a comprimere l’antico en= tusiasmo nazionale. Il solo grand’ uomo di questo periodo , Vieira , perseguitato a morte da un tribunale terribile , va ® portare in America le sue sublimi ispirazioni. Si adotta in poe- sia qualche cosa di simile al gongorismo degli Spagnuoli, la cui lingua è adoperata da molti autori portoghesi. I più celebri, co- me Violante do Ceo e Vasconcello ; meritano appena d’ esser nominati. Quinto periodo dal 1741 a? nostri giorni. Il Portogallo, al sa- lire della casa di Braganza sul trono;î riacquistò la sua indipen= denza , ma non la sua gloria letteraria. Verso quell’ epoca il con te d’Ericeyra , amico di Boileau, produsse una riforma nelle let- tere, introducendovi il gusto francese. Più tardi prevalse il gu- sto classico dell’ antichità per la fondazione specialmente dell’ac- cademia degli Arcadi, in cui si distinsero Garzam, sopranominato I’ Orazio portoghese , Da Cruz Sylva, imitatore d’ Orazio nel- l’ epistole e nelle satire comé lo fu di Pindaro nell’ odi, ed 120 altri uomini ingegnosi, e morti quasi tutti infelicemente . Al principio del nostro secolo fu veduto brillare un giovane poe- ta, Barbosa Dubocage , il quale ebbe una vita press’ a poco sì agitata come quella di Camoens, ed è divenuto com?’ egli poeta della nazione. È difficile presagir nulla intorno all’ av- venire della letteratura del Portogallo come di quella della Spagna, finchè i destini politici delle due nazioni non sono compiti. Come la letteratura spagnuola ha passati i mari, e al di là di essi, specialmente, oggi promette di rifiorire, così è avvenuto della portoghese. Il Brasile , dice l'A. , è terra naturale di musici e poeti che vi s'incontrano spesso nelle campagne e nelle città fra l’infime classi. Pure non sembra che la letteratura portoghese cominci a fiorirvi se non verso i primi anni del secolo decimosettimo. Final- mente nel decimottavo essa produce buon numero d’egregi scrittori, e fa presagire ciò che diverrà un giorno. Nel suo poema di Caramon- ron , 0 il Capo de’ selvaggi, Durno celebra nobilmente la gloria della nazione. L’Uraguay poema di Basilio De Gama è pieno di bel- le e variate pitture. Costa, Gonzaga, Alvarenge, tutti vittime della politica europea, hanno date poesie, che si lodano per molti pre- gi. Fra i prosatori si distingue Rochapitta, lo storico del Brasile; Azeredo, che ha scritta la storia del commercio di Portogallo; Andra- de, che passa pel più dotto fra i Brasiliani; Ferreira, celebre viaggia- tore che può chiamarsi l’Humboldt del Brasile. Corona la schiera de’ prosatori e de’ poeti l’ imperadore Don Pedro primo ; di cui son note le lettere intorno al governo dello stato, scritte a suo padre e già tradotte in più lingue , e 1’ inno nazionale, ch'egli medesimo ha posto in musica. (Il resto nel quaderno seguente). rd GerrrruDpE. Par mad. Horrrinse Arrart pe Tasnass. III Vol. Florence, Ciardetti , 1827. A giudicare quest’ opera secondo gl’innumerabili pre- giudizii della mediocrità, certamente c’ è da biasimare non poco: a gindicarla in sè stessa, c’è molto più da ammi- vare. Chi cerca nella Gertrude un romanzo e non più, r2I nell’ autore della Gertrude, non più che una donna, può restare ingannato; chi, senza cercare nulla di ciò che secondo certe regole può parere conveniente e bello, sa trovarvi e sentirvi tutto il Bello che c’è, non può non esserne stupefatto, Il lettore leggero riprenderà la povertà del disegno, l’ari- dità dello stile, la soverchia uniformità del tuono, la so- verchia lentezza: il lettore che pensa, saprà conoscere in quella povertà di disegno, una straordinaria ricchezza di sentimento : in quell’ aridità di stile un affetto profondo, e proprio solo delie anime forti ; in quella monotonia, in quella lentezza una varietà di tinte, un progresso d’azio- ne , verissimo e secondo le meditazioni della filosofia e _se- condo la terribile esperienza del cuore. Ma queste son cose inaccessibili a’ lettori volgari : ed è certissimo. che un’ anima volgare, dalla lettura di questo libro non saprà cogliere altro che noia. Edvige, Leonora, sorelle; Gertrude , cugina loro, son megli, la prima ad un giovane amato, il qual, proseritto dalla Francia, la conduce in Grecia a morire di spasimo pe’ continui pericoli a cui la guerra della greca indipen- denza lo espone ; la seconda ad un uomo avanzato d’età, pregevolissimo per amabilità e per carattere, che l’ama qua- si da padre, e n'è riamato, ma accortosi poi dell’amore vi- vissimo dalla moglie sempre virtuosa contratto con un gio- wine protestante , risolve , protestante anch’ egli , di far divorzio e di cedergliela ; la terza infine ad un uomo di tutta amabilità, ma leggero, che ben presto la abbando- na alla compagnia ed all’affetto d’un americano, singolare per forza d’animo e di mente, il qual, dopo lunghi com- battimenti prima col proprio dovere e poi col proprio or- goglio , mortole il marito, la sposa. Ecco tutto: qui non viluppo d’ accidenti , non lotta di passioni straordina- rie per inverisimiglianza: ma avvenimenti ed affetti co- munissimi , resi singolari dalla singolarità del caratte- re di chi ci passa, e li sente. Non dalla fantasia, nè dal cuore, quale i romanzieri vogliono il cuore, ma dal- l’ intelletto e dall’ animo trae 1’ A. la materia e la for- T. XXXI. Settembre. 16 129 za del suo racconto : ad ogni pagina quì si manifesta la presenza , quasi solenne, d’ uno spirito elevato e potente. Il fine, ch’io non so se l’A. si sia chiaramente proposto, ma che certo dall’ intero dell’ opera risulta chiarissimo , il fine della narrazione è il mostrare gli effetti dell’amo- re, e di tutte le circostanze che ne indicano la mancanza e il bisogro , che ne segnano l’ apparizione , che ne fo- mentano o ne reprirnono l’ energia , in un’ anima dotata di grandissima forza; forza inoperosa , ma vivissimamente sentita. Questa serie di parole , a chi ben considera, vuol significare un amore in cui 1’ affetto è esaltato dal pen- siero, e il pensiero da un fortissimo , sebbene in parte legittimo orgoglio. Tali sono i caratteri di Gertrude e di Rodrigo; che debbono amendue risentirsi di questa tripli- ce forza; d’ orgoglio, di pensiero, e d° affetto: e svolgersi quindi in azioni e in passioni elevate , se si riguardino dall’un canto ; ma se dall’ altro, alquanto boriose, e per soverchia ‘ostentazione di forza, ora deboli, ora ridicole, Ma la ridicolasgine e la debolezza , non son certamente da imputarsi all’A.; la qual si sarà forse tanto vivamente immedesimata ai caratteri che dipingeva da non vedere l’effetto che la pittura produrrebbe in altrui; ma che, se avesse voluto adulare gl’ idoli suoi coll’abbellire gli effetti di quella triplice forza di cui parliamo, avrebbe fatto opera debolissima, e al tutto mediocre. Il Bello appunto quì sta nel contrasto di tanta energia con tanta irresolu- zione; di tanto sentimento con tanta smania di mostrar- cisi superiore; di tanto desiderio di felicità e di sapere, con tanta angoscia di spirito , con tanta perturbazione e quasi ansia d’intelletto. Tale è l’ ingegno e l’animo umano, abbandonato a sè stesso : così ci governa l'orgoglio! L’A. ci ha dato (e chi sa che senza volerlo?) una lezione su- blime e terribile! Ma se l’orgoglio indebolisce, non toglie però la forza del- l’ animo e la grandezza. Non errò dunque l’A. a dimostrarei in Gertrude e in Rodrigo , due anime belle di loro ener- gia. E l'energia e la bellezza, mad. Allart la deduce, chi 123 | nol sentirebbe?, dal fondo dell’anima propria. Sola la co- scienza può parlare tant’ alto! II. Una seconda lezione, e non meno importante , e più accessibile agl’ ingegni volgari, che da questo libro può trarsi, è nell'arte con cui la ch. A. viene svolgendo i caratteri delle tre donne di cui narra il destino, Non c’è forse libro, che dimostri con più diretta evidenza , come l'educazione, della donna principalmente, col matrimonio, piuttosto che finire, incominci. Codesto in parte è l’effetto delle nostre imperfettissime istituzioni ; che alleviamo la donna a tutt’altro che ad essere moglie e madre; ma gli è pu- re l’effetto della natura invincibile delle cose: giacchè non havvi dottrina , non abitudine , che possa far indovinare alla donna quel ch’ella sarà , quando il palpito dell’amo- re verrà a sottentrare improvviso alle vaghe idee dell’ in. fanzia, alla pericolosa vanità d’un’ adolescenza che ignora il male, eppur sembra che lo commetta, servendo alle con- suetudini di una società depravata . Il primo amore è il primo cambiamento essenziale che segue nel cuor d’ una donna ; che scuote dal fondo tutto l’edifizio della sua edu- cazione ; che , cangiando il punto di veduta , cangia so- vente lo spirito intero: ma il primo amore non è già l’uni- co cambiamento: e le sensazioni che seguono al matrimo- nio, si può egli sperarle così regolari e uniformi, da nou imprimere negli affetti d’un cuore naturalmente sensibile, un movimento più rapido ? E la rapidità non è ella una varietà per sè stessa ? Non trae forse seco l’ istinto della irregolarità e del disordine? Quest’ è che ci mostra l'esempio della dolce Eleono- ra, della generosa Gertrude: virtuose amendue; amendue tenere del compagno che s’eran già scelto : eppure amen- due lo tradiscono col desiderio; per cammino diverso si tro- vano amendue sulla strada delle donne corrotte. Manca, è vero, nel romanzo la morale alla favola + ma il quadio per sè medesimo, è fortemente morale. III. Se l'A. si fosse ristretta a dipingerci i progressi d’ una passione colpevole , omettendo (come dai roman- zieri finora s'è fatto ) tutto ciò che appartiene all’intimo 124 stato dell’animo che la soffre, il suo quadro sarebbe cer- tamente riuscito imperfetto, e di disegno e di esecuzione, e di verità e di bellezza. Ma quì noi siamo condotti nei penetrali più riposti del pensiero e del sentimento; assis- tiam testimonii alla guerra della ragione con la sensibi- lità, dell’orgoglio filosofico con la umiliazione d’una te- nerezza smodata; della nerezza , del terrore , della rabbia quasi, che da cotesta guerra si desta: e gli stessi prestigii che oppone la sensibilità alla ragione , gli stessi sofismi dell’ affetto che vorrebbe per sè solo creare un’ eccezione alle regole generali che governano il mondo degli spiriti; tutto qui diventa morale. Tanta è'la forza della verità pienamente mostrata. Il disordine stesso , il vizio, il de- litto, è uno spettacolo non più pericoloso, ma santo , se nulla si omette di ciò che lo accompagna e lo segue. E un’ anima corrotta che ci desse a conoscere tutta intera la serie de’ propri traviamenti , quand’anche s’ingegnasse d’ ingentilire tutto ciò ch'è male coi colori del bello, purchè nulla omettesse , ispirerebbe dello stato suo compassione e spavento, IV. Ho detto che quì, come altrove , la moralità è tutt’insieme bellezza. Questo addentrarsi nelle più pro- fonde intenzioni, nell’affetto più intimo dell’ uomo ope- rante; quest’ insistere nella rappresentazione fedele ed in- tera di quant'è in noi più delicato, più difficile a espri- mersi , a cogliersi, a indovinarsi , è un sublime secreto dell’ arte. La rivelazione della vita interiore, la conoscenza dell’ uomo invisibile, noi la dobbiamo al Cristianesimo ; il quale a taluni pare un seguito necessario del platonis- mo perfezionato ; ma differisce da quello come il corpo dall’ ombra. La poesia degli antichi è tutta nel mondo esteriore ; e perciò, chi lo nega?, più splendida nelle for- me , più vivace, meglio disegnata, più snella. La poesia de’ moderni , se vuol essere originale cioè conforme a’ co- stumi ed a’ tempi, non può, non deve arrestarsi alla su- perficie ; la bellezza fisica è per lei vera bellezza sì, ma bellezza d’espressione : espressione della natura morale. E però , se noi non vogliam condannarci a uno sfogo leg- 125 gerò d’un affetto leggerissimo e ormai quasi puerile, la nostra poesia dee necessariamente assumere un carattere di gravità , di profondità , di costanza ; men leggiadro , se vuolsi, delle antiche grazie; ma più efficace, più limpi- do , più sublime. Solo Virgilio fra gli antichi , Virgilio , la cui anima incomparabile sembra avere indovinato il cri- stianesimo , nel quarto libro ci ha dato uno splendido esempio di quella poesia che s’interna ne’cuori, e ne trae ‘ fuori i più ritrosi secreti. Altro esempio , ch’ io sappia , dell’ insistere sopra una passione, del mostrarne gli arcani e i sensibili progressi, le cagioni ed i segni , nell’ antica poesia non abbiamo (1). Ovidio, in tanta prolissità e in tanto affetto, non si mostra però mai conscio di quest'arte pro. fonda: si sfoga tutto in lamentazioni ingegnose , in des- crizioni faconde ; ma la corda dello spirito ivi è tocca così leggermente, che ben mostra com’ egli ne ignorasse l'accordo ed il suono. Gli stessi poeti del secol d’argento, più abondanti ancora , e , convien pur concederlo , più profondi, si sfogano anch’ essi in sentenze e in imagini ; e la lor maniera di dipingere non differisce dalla primiti- va, se non che nella frequenza degli epifonemi , e nella smania di mostrar la cosa medesima da più lati; o piut- tosto nell’ inganno di credere ringrandito il disegno mol- tiplicando i colori. La crescente tirannide dell’ impero, e la barbarie , sotto alle cui nevi dovea fomentarsi il ger- me d’ una nuova civiltà , riserbarono a Dante la gloria di accennare cotesta , che noi chiameremmo poesia degli spiriti. Sebbene l’indole e il fine del suo poema non gli permettesse d’ entrare nella via della passione ; e segui- tarne passo passo i tortuosi andamenti , alcuni tocchi però chiaramente dimostrano in lui il sentimento d’ una dop- pia originalità per la quale il suo tempo non era ancora (1) Apollonio, convien confessarlo , nell’ Argonautica ba offerto a Vir- gilio il modello della Didone; e la prima parte dell’innamoramento è trattata ancora con più particolarità in Apollonio che in Virgilio stesso: ma l’ ul- tima della disperazione , nel greco poeta è appena accennata, 129 maturo. Tali sono i due versi della Francesca : Quanti dolci pensier !, tali alcuni tocchi dell’Ugolino ; tale la de- scrizione della sera» Era già l'ora; tali parecchie simi- litudini tratte dall’ uomo stesso, e dall’ intimo del senti- mento +» La innumerabile schiera de’ poeti amorosi parrebbe dover tutta appartenere a questo genere nuovo; eppure, 0 fosse la boria dell’ ingegno , che traeva que’ molti, e so- vente il Petrarca istesso alle sottigliezze , a’ concetti, alle ripetizioni leggiadre e ben velate d'una medesima idea ; o fosse lo spirito d’imitazione , della quale il Petrarca an- ch'egli, ch’era pure il modello, non seppe francarsi; o fosse il puerile prurito del verseggiare, che nell’ingegno dei più tenea vece della vera vocazione dell’ affetto ; o fosse la na- tura dei metri, la Canzone , la Ballata, la Sestina e il Sonetto , restii per cagioni diverse alla svariata e piena e libera espressione della cosa più ardua ad esprimersi, la gradazione del sentimento ; o fosse infine la natura stessa di quell’ amore, frivolo, vuoto , e troppo spesso sotto i veli platonici sufficientemente carnale ; certo è che la nostra poesia amorosa, se pur se n’eccettuano alcuni passi del più grande verseggiatore che fosse e sarà mai, si ri- duce a continui atti d’ adorazione , di sacro tremore , di rammarico del vedersi sprezzato, alternati a quando a quan- do con fredde espressioni di religioso rimorso. Tutto estrin- seco $ tutto monotono : niente di circostanziato , miente d’individuale; epperò niente d’universale mai: giacchè la verità individuale (cosa singolare ma infallibile), se fedel- mente espressa, non può non essere insieme la verità uni- versale . Il cinquecento non seppe essere originale altrimenti che, alla poesia amorosa aggiungendo l’ adulatoria ; peste, di secolo in secolo dilatatasi fino a noi. In tanta oblivione del vero scopo dell’ arte, il genere epico non potea certamente resistere alla comune corruttela . Quindi le stranezze ro- manzesche ; quindi nel Tasso, gli affetti più veri, falsati da uno stile sempre artificiato e imitativo 5 le situazioni 127 più commoventi , e , convien dirlo , più nuove , indebo- lite dalla imperfezione del concetto, che omettendo quella serie di cagioni interne che movono l’ nomo all’operare , lo lascia freddo spettator degli effetti. Chi crederebbe che di tutti i poeti, da Dante al Monti, il leggero Ariosto sia de’pochi che mostrino a quando a quando d’aver tornato a indovinare il secreto di Virgilio e di Dante , l’ arte d° insistere sulla progressione dell’affetto ; di tesserne , direi quasi , la storia? Le gradazioni osservate nel descrivere le prime furie d’ Orlando sono certamente un bel saggio di questa epopea dello spirito. I delirii del secento fecero ad alcuni sensati ingegni del secolo seguente supporre il bisogno di rimettersi affatto sulle orme de’classici; quasichè il gusto sia l’unico elemento della vera poesia; quasichè dall'imitazione si possa attin- gere il genio ; quasichè 1’ imitazione appunto non avesse a poco a poco condotti a tanta degenerazione gl’ingegni. Quindi un languore si diffuse su tutta la nostra lettera- tura : talchè, se si tolga la linea segnata dal Chiabrera, dal Filicaia , dal Guidi , dal Frugoni , dal Minzoni (2), imitatori anch’essi nel fondo, ma non tanto nel tuono, io non so che possa l’Italia vantare allo straniero ne’versi suoi, altro che , ( tranne poche eccezioni) una fiacca eleganza, pregio anch’ esso più sovente di convenzione che vero ; e un inutile cinguettìo. Sorsero alfine il Parini, 1’ Alfieri, ed il Monti. Primo il Parini pose nella sua lirica non so che d’individuale ; ma l'età in ch'egli visse non era ancora preparata a quel forte linguaggio dello spirito , i cui caratteri sono la pro- fondità e la franchezza. L’Alfieri, tutto pieno d’ una pas- sione politica , sacrificò a quella sovente la verità dei ca- ratteri e degli affetti : e preoccupato da un fiensiero vee- (2) Io non intendo agguagliare il Chiabrera al Frugoni, o al, Minzoni. Nè credo necessario di dire qual più mi piaccia dei tre. Dico che in tutti questi poeti è un tuono, più o men forte , di franchezza e di vita, che non è nella poesia del lor secolo. V'è l’aria poetica, se non v'è in tutti il fondo. x 128 mente, non ebbe la sofferenza di graduare ne' personaggi da sè rappresentati , l’ intensità del sentimento secondo gl indizii della storia e 1’ esperienza del cuore. Quegli che primo in Italia insegnò l’arte d’insistere nella rappresen- tazione della passione interna con quella fermezza con cui fin allora s' insisteva nella rappresentazione delle esterne azioni, gli è il Monti. L’Aristodemo, la più compiuta, al mio credere, delle opere sue, l’Aristodemo è una creazione originale , e, in mezzo a’ difetti dall’Autore medesimo con- fessati , degnissima della sua fama. Ma la principale bel- lezza, quella che, al mio parere, è la fonte e la vita di tutte le altre, si è Venerzia e la costanza, posta nel per- correre i varii.stadii d’un medesimo sentimento. Uno solo è il sentimento in quella tragedia dominante ; sola una fisura occupa di sè tutto il quadro: il primo atto li con- tiene in sè tutti e cinque ; eppure i quattr’. altri non sono una ripetizione del primo. Concepire un’idea simile , ed eseguirla a quel modo, dimostra una forza di mente, pos- siam dirlo senza esagerazione, ammirabile: tanto. più, che codesta è come l’idea madre d’ una poesia nuova , d’una nuova letteratura in Italia. Dopo l’Aristodemo , conviene, giacchè null’ altro ab- biam d’intermedio, nominar l’Ildegonda . Io non inten- do quì paragonare nè ingegno ad ingegno , nè lavoro a la- voro: osservo soltanto e numero i passi dall’arte fatti nella nuova sua via. Nell’ I/degonda tutta la narrazione è oc- cupata dalla disperazione, a gradi a gradi crescente d’un’ infelice fanciulla. E ciò ch'è quì di principalmente notabi- le, è la fermezza (io non cerco ora se troppa ) con cni, senza precipitare o mozzar nulla , si toccano cotesti {gra- di, e vi si arresta l’ imaginazione e l’ affetto, Di questo genere altre poesie drammatiche non ab» biamo che l’Aristodemo ; altra poesia narrativa che 1’ Il- degonda ; altro romanzo che i Promessi sposi. A questo ge- nere non appartengono il Carmagnola e 1’ Adelchi, forse perchè gli argomenti nol comportavano ; non apparten- gono i Zombardi Crociati , perchè troppo il poeta volle inventare di suo , sì che non ebbe spazio da esporre con 129 quella fermezza che dovea, gli affe:ti reali, propri dell’im- presa e del tempo. V. Tutto ciò ch’ è grande , è difficile : e però nella nuova via, quant'è più l’altezza a cui si tende, più fre- quente è il pericolo della caduta. Troppo insistere sulla sto- ria dell'uomo interiore, può generare facilmente sazietà e noia ; può torre al poeta la forza e lo spazio di rappre- sentare i segni e gli effetti della passione ; può renderlo affettatamente minuzioso, ed ardito a spacciare per fatti dell’ anima passionata, i risultati o della fredda meditazio- ne, o d'un’ esperienza angusta, immatura. La maggiore difficoltà sta nel cogliere appunto la reale gradazione dell’ affetto; e mostrando il passaggio dell’ani- mo dall’ un grado all’altro , esser vero. Questa difficoltà non mi par superata in un de’ tratti più mirabili de’Pro- messi sposi; la conversione dell’Innominato. Le disposi- zioni di quell’ anima annoiata del male , i primi tocchi della pietà ch’ è già per sè medesima un cambiamento in quel cuore ferreo , la confusione che l’ assale alla vista della sua vittima, tutto è fin quì sovranamente còlto, è quasi tutto con egual potenza indicato. Ma quando siamo alla notte, i sentimenti di rabbia, di disperazione, d’or- goglio che l’assalgono con tanta furia di quanta è capace un’anima ancora verde nel delitto, non mi paiono diret- tamente condurre a un così prossimo cambiamento. Un carattere come l’ Innominato, e non cangiato ancora, non ricevere alcuna impressione di sdegno, d’orgoglio da quel suo passaggio in mezzo alla folla meravigliata e sospetto- sa; non par verisimile. La storia dice che l’Innomninato, dopo avuto un colloquio col Borromeo , cangiò vita : ma non dice , parmi , che l’ Innominato sia ito a cexcare la presenza del vescovo, in imezzo alla moltitudine raduna- ta, in un giorno ch’ era giorno di festa per futto il din- torno. Egli scende tutto irritato di quella gioia comune, scende non per altro che per saperne il motivo; e va di- filato a cercare dell’Arcivescovo di Milano. Forse il passo parrebbe men brusco , se l’A. ci avesse dipinti i sentimenti T. XXXI. Settembre. 17 $ 130 che, cammin facendo , agita vano quell’ anima umiliata 4 Ma umiliarla conveniva "abpra umiliarla agli. occhi suoi propri; giacchè ‘la stanchezza del male non ‘genera clie. maggiore: perversità, quando non conduce ad arrossire della propria bassezza . To so bene che , descritti tatti i gradi intermedii della conversione, la cosa sarebbe troppo ita in lungo; so che allora sarebbe stato assai più difficile rendere teatrale e romanzesca quella conversione ; so in- fine che nella pittura del nostro Manzoni, c’è tanta pro- fondità da ammirare , che nor è quasi lecito i] mostrare desiderio di quello che manca: ma io amava spiegare ap- punto con un esempio ormai celebre , la difficoltà della nuova via che s’apre ai poeti e ai romanzieri avvenire. Un'altra, e non lieve difficoltà in questa via si è il fermarsi in modo nella pittura del cuore , che deseri- vendo i progressi della passione”, la descrizione non paia, a dir così, stazionaria; che le gradazioni dell’affetto non sieno tanto delicate da sfuggire all’ occhio de’ più, e da parere inutili ripetizioni . Quest’ è che a’ lettori volgari parrà certamente del terzo tomo del romanzo annunziato, al quale è tempo ormai di tornare. Quivi la lotta di Ro. drigo e di Gertrude con la propria passione, è sì lunga, e in tanti modi dipinta , che pare a prima vista al lettore di considerar sempre la cosa nel medesimo aspetto. E non E quell’ alterno rasserenarsi e rimbrùnire dello spirito di Gertrude; quell’ alterno disdegno ed affetto di Rodrigo, sono gradazioni , posto il carattere dell’ una e dell’ altro, quale in principio noi lo abbiamo accennatò , mirabili. VI. Non si creda però che tutte di simil genere, vale a. dire recondite ; sieno le bellezze di questo lavoro. Havvi dei secreti del cuore, che pochi san cogliere, ma che tutti al primo annunzio riconoscono per esperienza o per os- servazione verissimi : e di tali secreti, specialmente ove si tratta dell’ animo delle donne, noi ne troviamo non po- chi, e con gran perspicacia rivelati (T. I. p. 9, 19, 47, 59, 63, 64, 80, 84, 105, 111. T. IL p.1, 69, 97, 127, 134, 139, 209, 241. T. III. p. 3, 36, 48,57, 95 , 109, 115, 121). 131 Inoltre ; le cbaliagi evi pregiudizi della società di Parigi e di tutte le grandi società., sono da mad..de Thé- rase, con, verità grande toccati, e sovente con ‘grazia . (T. DL p. 15, 16, 61, 70,794, 82, 111. T. ll. p. 70,77; 81; 809, 134, 153, ec. ). Se non che talvolta potrebbe notarsi un certo fare soverchiamente franco, che se non s’ avvi- cina-alla sguaiataggine , è però ben lontano da quella de- licatezza, che è propria dello spirito ingentilito dall’espe- rienza sociale; delicatezza di cui la ch. A. offre d’altronde moltissime nel suo libro le prove. Di questo egg le tracce si posson vedere nel T. 1. p. 21, 36, 40, 51,61, ni, 79, 83, 95. T. Il. p. 56,71, 91, 100; 197» sli queto T.. dll p. 178132436, 67. Altra;volta, mad. de Therase pare che si ted alquanto ‘ dominare da que’ pregiudizii medesimi a’ quali si mostra. così superiore ; comè quando nell'amore ripone tutta la felicità dello spirito; 0 quando troppo concede alla forza ...... dell’animo , e a certa orgogliosa dignità di carattere, (T. I, pigz:T. Il" p. 45,59) 65, ‘90, 126, 127, 167, 168, 181, .,r 184, 294, 243. T. 11. p. 5, 12, 18, 37, 43,51, 57, sen. 65; 97, 99, 108, 114, 134). Nè possiamo tacere che in mezzo alle molte e impor-, tanti verità di morale e di politica, che l’ A. in origi- nal modo sovente o dichiara od accenna, (T. IL p. 99, sorlpt03) TETI pista 3a; 294 BAT 30° 35 a 41, 49, 52, 54, 155, 180, 181, 189. T. Ill. p. 16, 55,50, 96); noi abbiam riscontrate parecchie proposizioni che non vogliamo certamente comprese nell’ elogio dovuto a | questo d’altronde pregevolissimo libro. (T. Il. p. 4, 49, 69/198 384 /67:*187°/ og 610226 42320237. TI p. 5, 16, 18, 20, 112, 132). Nè comprendiam nell’elo- gio quelle due singolari digressioni (T. ]1l p. 187. T. III, p. 72), l'una sulla necessità della morale, l’ altra sui de- serti d’America. Ma dobbiam piena e sincera la lode a tutti que’ tratti , dove nel dipingere alcuna qualità grande de’ suoi ‘personaggi, l'illustre dorina ‘dipinge al Vivo Sè stessa CIAO PIO It PIONT. Hi prtro, 90; 48, 53, 97, 72,99, 103 111, 170, 174, 201. T. Ul. p. 4, 29, 132 34,43, 51, 59, 50, 61,62, 72,85, 96, 110, 112). Ed è sopratutto nei caratteri di Rodrigo e di Gertrude ch” ella ci si dimostra quant' ell’è ; sebbene. gli altri tutti nel genere loro sieno con profonda verità disegnati, e con, fran- ca semplicità. > (ARR Aa Ciò proviene, a mio credere, dall aver PAL “Pea la scena nel secolo in cui viviamo ; ch'è il vero mezzo di dare al romanzo piena verità , piena vita. Nella descri- zione del tempo passato, per quanti sieno gli ainti e le cure del poeta, tutto è vago ed incerto ; e qualche vio- lazione, nè piccola, della verità storica è inevitabile , sì nel romanzo che propriamente chiamano storico , come in quello che si vorrebbe chiamar descrittivo; distinzione inutile, come osservava sagacemente un uomo d’ ingegno e di senno (3). K. ba Yi (3) Indicatore Genovese.— Ved. Antol. N.° 89, p. 1197-18. Del VANTAGGIO DELLA PUBBLICITÀ NELLE PROCEDURE CRIMINALI Discorso di ParRorito + Parre seconpa. ( Ved. l’Antologia , luglio 1827 , N.° 79). Sarebbe stato assai bene che la stampa di questa se- conda parte seguitasse da vicino quella della prima: per- chè non deggio ripetere adesso ciò che ho detto allora ; e ciò che ho detto allora parmi che possa giovare molto ad imprimere negli animi quanto sono per dire. Certo io non avrei privato di questa utilità il mio argomento se molti mesi di lontananza dalla mia patria ed altri pensieri non mi avessero impedito di continuarne la trattazione , Confido peraltro che quelli i quali amano queste materie, perchè amano gli uomini, si faranno da capo e daransi la pazienza di rileggermi. Io merito poco o nulla ; ma la ve- rità che mi proposi di far conoscere merita assai , ed è 133 degnissima di essere studiata e conosciuta . Non dico già dai filosofi italiani , perchè questi lo hanno fatto prima è molto meglio di me : dico dai giovani , e da tutti quelli l’ intelletto dei quali ha bisogno di qualche guida nell’in- vestigazione del vero, e che sono spinti dal loro buon sen- timento ad investigarlo , specialmente in materie che im- portano tanto al ben’ essere dell’ umanità, Ora , a questi tali io voglio cominciar a dire : che non si avvisino di va- gheggiare nella pubblicità delle procedure una forma per- fetta. Il perfetto non appartiene che a solo Iddio. Tutto ciò che si compone nella mente umana ; tutto ciò ch’esce dalla mente umana partecipa necessariamente dei tanti difetti della nostra natura. All’ uomo non è dato che di formare o di sciegliere il migliore: l’ottimo è di altre na- ture, è di altro tempo. Ma di quel migliore bisogna put sempre andare sulla traccia e far ogni sforzo di posseder- lo. In tutte le cose è bello di cercarlo, è utile di trovar- lo: ma in quelle i cui effetti vanno sulle sostanze, sulla libertà, sulla vita , sull’ onore dei cittadini, sarebbe in- famia di non cercarlo e gravissima sciagura di non tro- varlo. Lo abbiamo noi trovato questo migliore nella ma- teria della quale ci occupiamo? A me pare di sì. Poichè avendo dimostrato che la pubblicità nei giudizi criminali è conforme al patto sociale , che impedisce la corruzione dei giudici e dei testimonii , che resiste alla preoccupa- zione dell’animo , che agevola la scoperta del vero, che sostiene la libertà civile , che giova a prevenire i delitti; ed avendo dall’altra parte dimostrato che la secretezza non solo non opera alcuno di questi effetti, ma anzi li distrugge e produce i contrarii; io credo di avere determinata più che abbastanza l’opinione di tutti i buoni tra questi due modi di giudicare gli accusati. Ma i buoni medesimi vivendo in un paese dove le procedure sono secrete, potrebbero talvolta essere tenuti in sospeso da qualche discorso contrario alla pubblicità, E di questi discorsi penso che ne debba udire molti la gioventù : perchè i maestri in diritto si. adope- rano generalmente a far conoscere le regole di procedura 134 | che sono comandate nel codice , ad assegnarne come poss sono le ragioni, e si guardano con timida cautela dal toc- carne i difetti, e molto più dal lodare le diverse o le opposte . Di questi discorsi se ne leggono pure qualche voita sui libri, e se ne odono di tratto in tratto nella conversazione ordinaria cogli uomini ; perchè dove regna la secretezza nei giudizi, molti sono coloro a cui piace @ giova di sostenerla e di applaudirla , facendosi schiavi del- l’uso o cortigiani del potere. Onde non mi meraviglio che Bentham dica di non avere trovato alcuni motivi speciosi in favore delle procedure secrete, che in un’ opera stam- pata., molti anni sono ,, in Francia dal sig. Boucher d’Ar- gis . Io non ho veduto quell’ opera : ma vivendo in un paese assai diverso per le forme, giudiziarie dall’ Inghil-. terra, ho avuto occasione di udir a ripetere molte volte quegli stessi motivi ed altri ancora. Anzi mi ricordo di avere, trovato in un libercolo recente queste parole: la di-, fesa degli accusati è una vecchia abitudine , della quale bisogna scordarsi. Ora , è pur troppo manifesto che in un paese dove vi è chi ha il coraggio di pensare o almeno di scrivere e di mandar attorno colle stampe una tale, pro- posizione, argomenti. di ogni sorta contro la pubblicità non ne possono mancare. Vero è che questi argomenti (dei quali è molto raro che ne sieno persuasi quelli stessi che li mettono in campo ) si dilegùano subito al primo affac- ciarsi della ragione e dell’ esperienza. Ma è vero altresì che in materia di tanta e tale importanza bisogna com- battere gli avversarii fino agli estremi, se non fosse. per altro, per toglier loro almeno il potersi vantare di buona fede. Udiamo adunque con pazienza le loro parole, e ve- diamo se sieno tanto forti e potenti, quali essi le spac- ciano, da far tenere come non buona o pericolosa quella pubblica. forma nei giudizi, che gli antichi ammisero nel numero ; delle loro generose e sapientissime istituzioni; che i barbari adottarono, mon per raziocinio, ma-quasi per in... genito sentimento ;della natura; quella pubblica forma di cui si compiacciono e si gloriano molti popoli moderni ; 5135 che fu la. conelusione delle profonde. speculazioni dei giu- reconsulti ‘filosofi , ‘e sarà pur sempre il desiderio . sa nt m. ‘gliore’ e print di tutte Je nazioni. . WII I pubblici dibiltebatanivi aprono “oa; specie di scuola dove si viene ad apprendere il modo di commettere i de- ‘ litti e quello di difendersi. Ecco un’ opposizione che Bentham non ha trovato nel suo autore e ch'egli certo non poteva immaginarsi, Ep- pure questa opposizione è la più frequente che si oda fare da alcuni nei paesi dove le procedure sono secrete . *Ve- dete , o lettori , come questi nomini divengano sottili e serupolosi allorchè si tratta di contraddire ad vna istitu- zione buona e generosa. Riderei di questa sottigliezza e di questi scrupoli, se non dovessi piuttosto piangere. E piango quando considero che questi uomini medesimi non danno poi alcun pensiero ai veri mezzi e più ovvii e più neces- sarii di prevenire i delitti. E così dev’essere : perchè (juando si ragiona delle leggi con altro intendimento che quello del bene degli uomini, è mestieri che si stimino inutili quante non concorrono ad operare l’effetto proposto, e che si rifiutino come nocive tutte quelle che lo contrariano . Che importano i modi di dividere quanto più si può le pro- prietà ? a che serve di animare l'industria? a che di togliere i privilegi usurpati da alcune classi? a che di alleggerire in ogni maniera possibile i gravi pesi che schiacciano la mi- nuta gente? Che vale di sbandire l’ ignoranza, di sradi- care le superstizioni, di correggere gli errori? Che vale di mettere una gran cura nell’educazione popolare } e di vo- lere l’ esatta osservanza dei buoni costumi specialmente in quelli all’ ese mpio dei quali si conformano le idee di tutti gli altri? Che giova un codice di leggi penali chiare , pre- cise , comuni ; il quale tolga ogni speranza, ogn’ incertez- za, ogni distinzione, ogni arbitrio? Che giova, in breve, che le ruote , di cui si compone la macchina del gover- no, tendano tutte al necessario fine di rendere istrutta la mente del popolo , di farne buono il cuore , generosi i 136 sentimenti, moderati i desiderii, sodisfatti i bisogni, co- moda la vita? Ohl a tali cose questi giureconsulti pen- sano nulla o poco ; e vanno frattanto lambiccandosi il cervello a sforzarsi di colorire con motivi di pubblico bene quell’ orribile mostro della secretezza nelle procedure. Tra questi motivi niuno mi si affaccia con minori apparenze di ragionevole e di probabile dei sopradetto. E credo che ogni nomo, il quale non alimenti obliqui pensieri e che sia avvezzo un poco a meditare sulle istituzioni utili a’ suoi simili, debba vedere manifestamente e subito il contrario di quello che dicono i nostri oppositori ; cioè debba ve- dere uno dei vantaggi non piccoli della pubblicità nel- l’ aiuto ch’ essa presta all’ educazione della moltitudine , Certo non importa, io credo, di essere un grande filosofo a comprendere che la natura dell’ uomo è tale da potersi più facilmente e più sicuramente condurre cogli esempii di quello che sia coi precetti e coi sermoni. Non occorre però un grand’ingegno a vedere nella pubblica forma dei giu- dizii un a giurisprudenza ed una morale , le quali messe in atto e poste sensibilmente sotto gli occhi della molti- tudine, diventano di somma potenza ad istruire lo spirito ed a regolare il cuore di essa. Dico anche la morale: per- chè quantunque la violazione della maggior parte delle sue regole non dia materia di giudizio; nulladimeno, sic- come nel più gran numero dei giudizi è necessario d’in- vestigare alquanto la precedente condotta dell’accusato e le cause probabili del delitto ; così il popolo che ascolta va acquistando a poco a poco la cognizione di quei germi nascosti, di quei lontani e reconditi movimenti, che svi- luppandosi e crescendo di giorno in giorno, invigoriscono sempre più la tendenza al delitto e poi trascinano 1’ uo- mo a commettere il delitto medesimo, Niuno diventa pes- simo in un punto, Ogni colpevole prima di giungere a quell’ ultimo pensiero, a quell’ultimo desiderio , a quel- l’ultimo atto ch'è il delitto, deve passare per una lun- ga filiera di molti pensieri, di molti desideri, di molti atti che non sono delitti, ma che precedono , preparano il delitto e vi conducono. Intorno a questi pensieri, a que- 137 sti desideri, a questi atti si aggirano propriamente le re- gole della morale. Niun discorso, niun insegnamento è tanto efficace ad imprimerle queste regole nel popolo , quanto lo è tutto ciò che scuote ed agita la fantasia: per- chè nel popolo la fantasia è l’unica strada per chi voglia arrivare presto e con effetto alla sua mente ed al suo cuore . La moltitudine è avidissima di udire i racconti: più avida è di vedere le cose che le piacerebbero raccon- tate, Non posso credere che la brama d’ instruirsi e di migliorarsi la faccia andare in folla ai pubblici dibatti- menti : credo ch’essa vi sia condotta dalla euriosità e dal diletto che ne spera. Ma non importa: che vada. L’istru- zione della mente ed il miglioramento del cuore si trami- schieranno di necessità a cuel piacere ch’ essa riceve dal rappresentarsi di un vero dramma , in cui ascolta di fre- quente ad investigare i più riposti e leggeri movimenti delle tendenze , dei desiderii , delle passioni non buone ;in cui le accade spesso di dover sesuire passo passo i loro fune- sti progressi, ed in cui vede quasi sempre il fine sciagu- rato al quale conducono. Ciò è in quanto alla morale. In quanto alla giurisprudenza, non è mestieri di molte con- siderazioni , io stimo, a trovare utilissimo quell’ insegna- mento delle leggi criminali che i pubblici dibattimenti dif- fondono negl’intelletti volgari , senza loro fatica, anzi con loro diletto. Certo se la moltitudine dev’ eseguire le leggi, è necessario che prima le conosca . Infinito è il numero dei delitti che provengono dall’ignoranza in generale; ma è pur grandissimo quello che proviene dall’ignoranza spe- ciale della legge. Quando si stimava che l’ istruzione del popolo fosse un mezzo sicuro di renderlo migliore, si aveva ordinato che i parochi dovessero spiegare ogni festa nelle chiese una parte del codice penale. Ciò andava bene e doveva produrre molto effetto sì per istruire le menti, come per tenere in freno le passioni. Quel mezzo dunque era buo- mo: ma assai più buono ed efficace doveva esser quello della pubblicità dei giudizi; perchè tutto ciò che si vede cogli occhi dee fare maggior impressione nella moltitudine di tutto ciò che per comprendere è necessario anche un legge- TT. XXXI. Settembre. i 18 1!8 rissimo sforzo di raziocinio; perchè il conoscimento della legge non è mai tanto chiaro e perspicuo come quando proviene dal fatto della sua applicazione ; e perchè un tal modo di conoscere le leggi , andando congiunto a tutto ciò che può agitare le fantasie , è avidamente cercato dal popolo, è curiosamente studiato e vi lascia un’impressio- ne quasi indelebile. Voglio aggiungere una cosa di minor importanza ; ma pur degna di essere considerata. Si crede assai utile il teatro: e certo lo è, se non fosse per altro, perchè toglie molti da un pericoloso ozio, e li occupa in un onesto trattenimento con qualch’ esercizio dell’ intel- letto e del cuore. Or perchè non vorrete concedere alla solennità dei giudizi di operare anch’ essi almeno questo poco di bene? Certo sarebbe meglio, io credo, che quelli i quali non hanno altro mestiere che andar vagando tutto il dì per la città con parole vane o maligne e forse con non buone intenzioni , si raccogliessero piuttosto , come farebbero, (e già facevano ) nelle aule dei tribunali , e trovassero ivi materia di occupazione e soggetto di pen- sieri e di discorsi , non voglio dire adesso utili ed istrut- tivi, mi basta innocui agli altri ed a loro stessi. Al quale vantaggio forse mirava quell’ avvedutissimo ingegno di Platone, quando scrisse nel nono delle leggi : ‘ Che i giu- dizi si dieno palesemente , e che innanzi di venire a que- sto, alla presenza dell’accusatore e del reo seggano i giu- dici, quanto più ad essi vicino, servata la dignità loro ; onde i cittadini che abbondano d’ozio ascoltino siffatte cose diligentemente ,,. Tutto ciò che ho fino qui appena toccato, e intorno a cui si potrebbe molto parlare, a me sembra di tanta evi- denza da non poter venire ragionevolmente contradetto da niun uomo ragionevole. Pure come il numero dei sofistici e degli amatori delle dispute è molto più di quello che bisogna, non mi stupirei se taluno promovesse dei dubbi, o mettesse in campo delle difficoltà, o trovasse esagerata qualcheduna delle sopradette proposizioni. Di ciò non mi stupirei. Ma che si voglia mutare affatto il bianco in ne- ro, del sì far nò , e predicare la pubblicità dei giudizi 139 come un solenne e regolare corso di scienza aperto in tutte le provincie, affine d’ instruire comodamente le genti nel modo di commettere i delitti; ma che si voglia far. pas- sare come balordi quei Greci e Romani che istituirono queste strambe cattedre e le continuarono per molti se- coli, senza accorgersi di un tanto e sì manifesto disordi- ne ; ma che si stimino pazzi gl’ Inglesi e i Francesi che fecero sì memorande fatiche e sopportarono tante sciagure per averle ; ma che si reputino più che stolti gli Ameri- cani degli Stati Uniti, i quali mettendo maggior cura di ogni altro popolo nel limare i costumi della loro nazio- ne , tengono poi ed amano di tenere fra di essi questo se- menzaio di mali esempi e questa pubblica scuola di scel- leraggini; ma che si trovino, io dico, tante belle novità ignote a quanti considerarono più lungamente queste ma- terie , e se ne cavi quindi una conclusione del tutto con- traria a quella ch’ essi ne cavano; ella è per me cosa tanto straordinaria e maravigliosa, che mi fa un inviluppo nella mente e mi riesce quasi un enigma. Vero è che que- sto enigma lo posso facilmente disciogliere se considero la persona di alcuni di quelli che mettono in campo simile opposizione , e se guardo ai veri motivi che li fanno par- lare. Ma di tali oppositori e di tali motivi io non posso, nè vorrei ora occuparmi . Sarebbe questa materia di ben altro ragionamento; e già fu trattata da Machiavelli e da Alfieri. Io vorrei darmi, se fosse possibile, un avversario di buona fede , e discutere questa obbiezione un istante con lui. Voi dite che i pubblici dibattimenti insegnano il, modo di commettere i delitti. Molti paesi d’Italia eb- bero prima i secreti giudizi; poi li mutarono nei pubbli- ci; poi ricaddero nei secreti. Ebbene : egli è un fatto di cui potete accertarvi a vostro talento che in questi paesi il numero dei delitti, considerato, uno spazio eguale di tempo , fu assai minore in quello della pubblicità, Come va dunque questa faccenda? Risponderete che io ho torto dimettere tale diminuzione a sola lode della pubblicità, e che molte possono essere le cause che concorsero a pro» durla. Ciò che qui mi dite non fa veramente un grande 140 onore ai governi dove tornarono le secrete procedure; ed io volentieri vi concedo che la pubblicità non sia il solo motivo della diminuzione , come la secretezza dell’ accre- scimento dei misfatti. Cerchiamo dunque d’ investigare questa cosa più in sè stessa, più nel suo intrinseco. Voi stimate che l’istrnzione a commettere le azioni dilittuose. provenga da ciò che i pubblici dibattimenti rendendo pa- lesi i modi dei quali i malvagi si valsero ad effettuarle , l’ insegnino così agli altri. A dire il vero io ho sempre creduto che dovess’ essere di poco profitto una scuola in cui i premi che si dispensano sono le prigioni , i lavori forzati, l’ infamia e la morte. Ho sempre creduto che un uomo cattivo se mai per caso (il qual caso, notate, non dev’ esser molto frequente ) mette il piede nella sala del- I udienze, vi trovi assai più motivi di spaventarsi e di ritrarsi dal delitto ch’ egli meditava , di quello che le- zioni a commetterlo . Ma lasciando anche questo ; pote- te voi credere che il malvagio abbia bisogno di tali le- zioni ? Voi siete intervenuto ai pubblici dibattimenti: or diterté ;} da qual parte venivano i più grandi ed avveduti colpevoli? forse dalla città o da luoghi vicini , dove. gli uomini potevano facilmente ascoltare i pubblici processi od esserne informati? oppure dai boschi, dai monti , dal fondo delle campagne, dove non mai o di rado penetrava una languida scintilla di questa luce benefica ? Io sarei per iscommettere dieci contr’ uno che fra tatti i più ac- corti scellerati i quali vi sono comparsi dinnanzi , non v'era chi fosse venuto giammai come spettatore ad un pubblico dibattimento. Voi avete letto le cause celebri di Pitaval. Erano pubblici o secreti i giudizi in Francia, quando si commettevano quei misfatti, che per la somma astuzia nel concepirli , e la grande accortezza nell’ effet- tuarli, meritarono di essere tramandati ai posteri, come perpetuo e terribile esempio della perfidia umana? Siamo forse scarsi di grandi ed avvedutissimi colpevoli adesso in quei luoghi d’ Italia, dove ci hanno chiuso a dieci chiavi - stelli le stanze della giustizia? Oh! per l’amore di Dio, se amate gli uomini, non opponete somiglianti chimere ad 141 una istituzione provata giusta e necessaria dai princip'i più rigorosi del diritto , provata utile dall’ esperienza di tante nazioni e di tanti secoli. Persuadetevi che il catti- vo non ha mestieri di altra lezione a divenire colpevole, che di quella ch’ egli trae dai falsi raziocinii della sua mente e dalle sfrenate voglie del suo cuore. Persuadetevi che nel raddrizzare i primi , cioè nello sbandire. quanto è più possibile l’igno;anza, nel regolare le seconde, cioè nel diffondere ia morale e nel provvedere ai bisogni del popolo , consiste tutta l’arte del legislatore : Ja qual arte non è, non fu, e non potrà essere giammai nel far an- dare la giustizia come una di quelle femmine svergognate che non hanno coraggio di alzare la fronte in faccia alle genti , Ma veggo che voi vorreste pur dire qualche altra cosa : forse indovino il vostro pensiero . Voi pensate che i pubblici dibattimenti possano almeno istruire il colpe- vole nel modo di difendersi. Potrei rispondervi che l’aria dei tribunali non è quella che venga a respirare più vo- lentieri chi ha indosso il grave peso di un misfatto o lo medita. Potrei rispondervi che chi ha avuta tant’ astuzia quanta basta a trovare i mezzi sovente difficilissimi di ef- fettuarlo , è ben raro che manchi di quella che occorre ad immaginare e preparare le difese se venisse scoperto . Queste e molte altre cose potrei rispondervi : ma non me ne lascia subito il tempo la maraviglia chè provo nel. l’udirmi a fare da voi questa obbiezione . Voi vivete in un paese dove le procedure sono secretissime : voi vivete in un paese dove il legislatore, affine di moderare al- quanto gli arbitrii inseparabili da quel funesto sistema della secretezza , è stato costretto a chiudere il giudice fra i brevi termini delle prove legali. Voi siete dunque in un paese dove basta che il malvagio si guardi nel com-' mettere il delitto da alcune combinazioni di circostanze facili ed evitarsi per andare sicuro del fatto suo. Voi siete dunque in un paese dove non importa altro studio al col- pevole che la poca fatica di negare ogni cosa a mettere sempre il suo giudice nel più grande imbarazzo, e nove volte delle dieci nell’impossibilità di provargli legalmente 142 il contrario. E voi, abitando un tal paese, voi avete il coraggio di contrapporre ai pubblici giudizi un simile di- scorso ? Ma questo discorso non è solamente strano nella vostra bocca, perchè la secretezza vi ponga, in ciò stesso che qui dite, a peggiore condizione della pubblicità. Que- sto discorso è anche falso in sè medesimo. Considerate un istante che il numero dei giudici, che tutta la tela della procedura , la quale si dispiega dinnanzi i loro occhi e molte altre ragioni che qui non giova di ripetere, conce- dono al legislatore di potere senza pericolo non doman- dare, nella pubblicità dei giudizi , altro motivo delle sen- tenze che l’ intimo convincimento di quelli che le pro- nunziano. Considerate che questo intimo convincimento, avendo per sola regola il criterio e la conscienza del giu- dice, può formarsi da qualunque delle circostanze che precedono, accompagnano o susseguono l’azione erimino- sa. Considerate che queste circostanze variano tanto, quan: to variano le persone , i tempi , i luoghi, i fatti. Tutto ciò considerato ; supponete che un uomo di cattive inten- zioni vada per qualche tempo alle udienze ; ch’ egli co- nosca praticamente il modo con cui procedono le corti di giustizia ; ch' egli vegga da quali minime cose , da quali remoti indizi, da quali inavvertiti ed inevitabili casi na- sca sovente la persuasione del giudice; che vegga quanto spesso riescono inutili le più fine astuzie, i più meditati raggiri, le più studiate risposte , le apparenze più splen- dide; e poi ditemi se i pubblici dibattimenti insegnino al malvagio il modo di difendersi, o non debbano levargli piuttosto anche la speranza di essere capace a tenersi in salvo da tutte quelle innumerevoli combinazioni di cose , da tutti quegl’infiniti accidenti che potranno rendere certo un giorno il suo misfatto nella mente e nella coscienza de’suoi giudici. 143 $. III. La pubblicità avverte i complici : potrebbero quin- di fuggirsene: potrebbero nascondere gli oggetti che for- mano la prova del delitto : potrebbero accordarsi, af- fine di apparecchiare una difesa al prevenuto. Questa opposizione, come chiaramente deve apparire ad ognuno, non riguarda la pubblicità quale noi l’aveva- mo , qual’ esiste in Francia, e quale fu portata dai fran- cesì in altre parti d’Europa. In tutti questi luoghi l’istru- zione del processo è sempre secreta : il dibattimento non fa che pubblicare ed ampliare l’istruzione medesima. La pubblicità però del dibattimento in nulla vale a favorire i complici ; perch’ essi nulla hanno fatto se non sono fag- giti, se non hanno nascosto i corpi del delitto , se non si sono concertati a difendere l’ imputato durante l’istru- zione: la quale essendo , come dico , secreta, non ha al- cun disavvantaggio maggiore di quello che abbia l’inquisi- zione nell’opposto sistema. Ma io ho voluto mettere in cam- po queste difficoltà per aver motivo di far conoscere a quel- li che nol sapessero quanto sieno diversi in tal proposito i pensieri degl’ Inglesi e degli Americani degli Stati Uniti : onde abituando un poco la mente alla larghezza delle loro opinioni , e alla intiera pubblicità ch° essi adoperano da tanto tempo e con sì felice successo ; alcuni si vergogni- no ad essere o a fingersi spaventati anche di quella pub- blicità dimezzata, ch’è pure finalmente quel tanto che noi osiamo di sperare. Le seguenti Jinee sono dunque rivolte a coloro che combattono la pubblicità , non dei giudizi, ma dell'istruzione dei processi: ed userò così per un istante un modo contrario a quello dei chirurghi; i quali dopo. abbassate le cateratte, cominciano ad avvezzare a poco a poco gli occhi alla luce, e vanno sempre per gradi mag- giori. Ma nelle guarigioni degli occhi intellettuali forse può essere buona qualche volta la strada opposta. Voglio almeno tentarla: e certamente se mi riesce di mostrare il bene nel tutto, non vi sarà, credo, chi sia tanto cieco che nol vegga o tanto ostinato che non voglia vederlo an- 144 che in quella parte, ad ottenere la quale ci affatichia- mo. Prima di ogni altra cosa egli è da sapere che in In- ghilterra e negli Stati Uniti d’America si procede nel se- guente modo. Un uomo citato o condotto a rendere conto di un delitto che se gl’imputa, non è tenuto a rispon- dere se prima non abbia consigliato con chi vuole. Dopo l’ interrogatorio di lui si assumono subito le deposizioni dei testimonii. Il magistrato fa quello ed ascolta queste generalmente a porte aperte e quindi alla presenza di quanti vogliono intervenirvi. Una tale pubblicità , s° è più ristretta da un lato di quella degli antichi Germani, che facevano queste cose in mezzo alle piazze ed alle strade ; è dall’ altro lato di molto maggiore , perchè i gior- nalisti, specialmente in Inghilterra si affrettano di rap- portare quanto hanno veduto ed udito a tutta la nazio- ne. Concedo che questa maniera di cominciare i processi debba parere molto maravigliosa a tutti quelli che sono da tanto tempo abituati a pensare , che le prove di un delitto sieno impossibili a trovarsi quando non si metta colui che n’ è accusato nel profondo delle tenebre e nol si tolga quasi dal numero dei viventi. E bisogna dire che l abitudine a pensare così sia molto radicata nel- le menti degli uomini e come sarebbe a dire trasfusa nel- la Joro natura ; perchè neppure i francesi quando cor- revano tanto sfrenatamente dietro ad osni novità ed era- no sì avidi di ogni perfezione nell’ ordinamento sociale ; neppur essi ebbero il coraggio di fare questo passo. De- cretarono la pubblicità dei giudizi , composero le assem- blee dei grandi giurati per conoscere dell’accusa , quelle dei piccoli per giudicare del fatto ; ma l’ istruzione pre- paratoria rimase sempre secreta . Forse credevano che la nazione non fosse abbastanza apparecchiata per un sì gran- de mutamento venuto tutto di un colpo : forse la parte che dominava (come le ree passioni si frammischiano sem- pre alle parti ) volle conservarsi un modo di opprimere ?? avversa: fors’ erano troppo pochi coloro che avessero meditato intorno a questa materia per poter condurre nel loro avviso quella fervida turba d’ improvvisatori di leg- 145 gi. Comunque sia , l istruzione preparatoria rimase sem- pre secreta. Credo bene che nol sarebbe più, se il gover- no imperiale francese coll’ abolizione dei giurati d’accusa, col ristabilire la censura della stampa, col disciogliere ogni rappresentanza popolare , con quel suo gran corredo di giurati speciali e di corti speciali ordinarie e straordina- rie, non fosse venuto ad impedire o piuttosto a far gran- demente retrocedere i pensieri della nazione in tutto ciò che riguarda le pubbliche libertà. Ma ora che quell’ e- norme ostacolo è tolto di mezzo ; ora che la gloria del campo non compensa più i disordini del foro ; ora che le idee dei filosofi e dei giureconsulti francesi si volgono tutte a liberare la loro patria da qualche rottame ch’esi- ste tuttavia del vecchio tempo e dai moltissimi che vi ha lasciati l’ impero ; ora che la giurisprudenza criminale è divenuta materia di studio quasi popolare ; ora , dico , è molto ripetuta e va facendosi ogni dì più comune in Fran- cia l’opinione che non sia necessaria , nè utile, nè buo- na , la secretezza nell’ istruzione preparatoria . E dico- no : I nostri legislatori hanno forse creduto che il dibat- timento pubblico potesse correggere tutti i vizi dell’ i- struzione secreta: ma si sono ingannati. Un testimonio, il quale, per un motivo qualunque , abbia alterata la verità nella sua prima deposizione , e le cui parole sono seritte e stanno là pronte ad essergli rinfacciate quando occorra ; come potrà egli rettificare al dibattimento ciò che ha detto prima , colla certezza di venire pubblica- mente smentito da sè medesimo e col pericolo d’ incor- rere nella pena della falsa testimonianza? La quale ret- tificazione del testimonio è in tanto più difficile , che i nostri avvocati non hanno la facoltà di fargli direttamente il contro-esame , come in Inghilterra e negli Stati Uniti d’America ; ma devono indirizzare le loro domande al pre- sidente delle sedute , il quale le rivolta poi al testimo- zio. E così la domanda viene sempre più o meno cam- biata ; si frammette sempre tra essa e la risposta tanto tempo quanto basta a studiarla , e si toglie quel rapido andare e ritornare del dialogo da cui il vero potrebbe uscire T. XX AI. Settembre. 19 145 anche involontario. E i vizi o i difetti dei documenti che descrivono i luoghi od altre cose, e specialmente di quei documenti che riguardano i corpi dei delitti, come varrà il dibattimento a correggerli ? E poi, quando l’ istruzio- ne è secreta qual cosa impedisce al giudice istrattore di usare tutti gli artifizi che possono condurre il prevenuto, quasi sempre confuso e spaventato, a quelle confessioni o . contraddizioni che invano , anzi con suo discapito , egli cercherà poscia di negare o di modificare al dibattimen- to ? e già si sa che questi artifizi non sono nè rari, nè pochi ; e fra di essi è primo quella tortura moderna d’im- pedire all’accusato ogni comunicazione anche nell’interno 3 delle quali cose è posto nell’ arbitrio del giudice il tempo ed il modo. Con questi e somiglianti argomenti , ma con assai più forti parole.e con molti esempi di casi avvenuti di fresco, si combatte in Francia la secretezza nell’ istru- zione preparatoria. Ai quali argomenti non saprei vera- mente qual buona risposta si potesse contrapporre. Più facile è promuovere delle difficoltà contro l’ istruzione pub- blica del processo : e queste difficoltà sono quelle appunto che io ho messe in fronte al presente capitolo. Ma qui, o lettore, è ben necessario, se non l’hai fatto, che tu adoperi tutta la forza del tuo intelletto e del tuo sentimento a mettere da parte le idee che hai fi- n‘ ora conservate e a far tacere quelle abitudini fra le quali sei vissuto. Io non ti voglio dare in prova me s esso ; ma delle carceri, e di fargli sopportare infinite privazioni ; sì ti posso dire che persone istruite e persuase più ch’altri mai, non solo dell’ utilità , ma della necessità dei pubblici dibattimenti, le ho vedute a rimanere in sospeso , quando ho loro parlato della pubblicità nell’ istruzione. Tanto è vero che le condizioni le quali, per un motivo o per l’al- tro, vanno da moltissimo tempo congiunte alle cose , tra- scinano seco ed incatenano i pensieri anche degli uomini non cattivi, nè stolti. I popoli del settentrione i quali invasero le parti meridionali d’ Europa (che noi chiamia- mo barbari, e che i nostri maestri c’ insegnano a disprez- zare, perchè non sapevano comporre nè belle piose ne 147 bei versi; quando invece dovrebbero insegnarci ad imitarli in molte cose ben più utili delle belle prose e dei bei versi ) piantavano, come ognun sa , iloro tribunali in mezzo ai cam- pi; e là, col testimonio del cielo, all’aria aperta, fra la molti- | tudine delle genti, s’ instruivano de’misfatti e procedevano all’assoluzione degl’innocenti o alla condanna dei colpevoli. Per quanto si affaccendassero i legisti e quelli che li ani- mavano ad introdurre un infinito numero di sottigliezze e molt’ impedimenti nella formazione dei processi ; il cam- biamento della procedura dalla verbale alla scritta e, ciò chè più, dalla pubblica alla secreta, non può essere accaduto nè tutto in un punto nè in breve tempo. M’im- magino che ogni colpo il quale si dava alla pubblicità dovesse recare allora molta maraviglia nelle menti degli uomini, Non mi stupisco però che ora accada il contrario. Ma è mestieri di dire che l’ abitudine e, a così esprimermi, una certa antica piegatura d’idee ha una gran parte in questa maraviglia dell’ intelletto. Io insisto quindi perchè ci spogliamo di tali abitudini, perch* offriamo, dirò così, un orecchio vergine se vogliamo farsi capaci di quel quasi naturale istinto che faceva intieramente pubbliche le pro- cedure fra i barbari ; e di quelle ragioni che le rendevano ‘così pubbliche fra i Greci ed i Romani ; e di quelle per cui le vogliono conservare in tal modo pubbliche gl’In- glesi, gli Americani e gli Svizzeri. Anche questi ho no- minato , perchè, quantunque di essi non si accostumi di gridare le novelle su pei libri, pure voglio si sappia che l'istruzione del processo si fa a porte aperte in alcuni luoghi di quel paese , è specialmente fra i Grigioni ; quei Grigioni , dei quali per poco noi ne parliamo come degli “Algerini. Ora, tutti questi popoli hanno da molto tempo pensato e seguitano tuttavia a pensare : la prima qualità della giustizia essere quella di rendere eguale la condizione delle parti, fra cui si cerca il vero; non potersi quindi senza grave alterazione di essa giustizia, anzi senza di- struggere la sua natura medesima , mettere in mano del- l’accusatore (sia egli una persona pubblica è privata ) tutti i mezzi di sostenere‘? accusa, mentre si tolgono 148 all’ accusato tutti quelli che gli gioverebbero ad appa- recchiare la difesa : ciò accadere appunto allorchè l’istru» zione preparatoria è secreta; perchè l’uno di essi rimane tra il pubblico , l’ altro è gettato nel fondo di un carcere; l’ uno può andare sulle traccie di ogni passo della proce- dura , all’ altro si nascondono tutti ; l’ uno può consigliarsi con chi vuole, l’altro è privato di ogni comunicazione : stare senza fondamento il timore che questo generoso ed equo modo di procedere favorisca il colpevole a concertare false ed artifiziose difese : facilmente potersi scoprire dal giudice le sue mene ed i suoi raggiri: queste scoperte essere tanto agevoli che sovente gli vengono dinnanzi sen- ‘za ch’egli ne faccia ricerca ; perchè è della natura delle cose che il vero trovi soccorso da per tutto, mentre la frode. più accorta si tradisce, da sè medesima; e perchè in una nazione generosa partecipante alla. persecuzione dei. colpevoli pel divulgamento delle circostanze del pro- cesso di mano in mano che si sviluppano, oltre alte per- sone interessate nella causa , l’ intervento di tutti gli uo- mini onesti è assai più potente di quanti sforzi valgano a fare pochi individui amici o complici del malfattore : es- sere anzi avvenuto innumerevoli volte che questi sforzi medesimi abbiano svelato il delitto, abbiano tradito il colpevole, e giovato grandemente a far nascere nell’ animo del giudice quella persuasione della reità che da altre cose non si sarebbe mai potuta formare: doversi ritenere di niun valore quello che dicono della fuga dei complici e del nascondimento degli oggetti costituenti la prova del delitto : i complici starsene troppo all’ erta e troppo in sugli orecchi per non accorgersi dell’arresto e della di- sparizione dell’ autor principale e per avere bisogno di es» serne avvertiti dall’ interrogatorio pubblico o dai giornali: essere raro il caso che non siano arrestati o chiamati con- temporaneamente all’ autor principale medesimo; ed assai più raro che intervengano alle udienze , dove mille acci- denti e mille potrebbero scoprirli all’occhio vigile della giustizia : per rispetto al nascondimento degli oggetti po- tersi dire le stesse cose, ed aggiungere, che, o gli amici ed i 149 complici sapevano prima del magfstrato dov’essi erano ripo- sti, e la obbiezione è inutile, o il sanno dopo, ed egualmente inutile, o vengono asaperlo nello stesso tempo che il magi- strato, e sarebbe. maraviglioso ch’egli avesse ad impadronirsi dei corpi del delitto mezzi men pronti e meno validi di quelli dei complici e degli amici a nasconderli. Ma dall’al- tra parte, come può l’interrogato manifestare il luogo do- v’esistono le prove del delitto senza palesarsi colpevole ? e s'egli per tale si confessa, a qual prò gli amici darsi la briga di nascondere le prove? E la confessione della colpa, non trascina con sè anche quella dei complici? E se il prevenuto con nobiltà di animo quas’impossibile ad immaginare, accusasse lui solo e tacesse il nome dei compagni , che può giovare a questi di trafugar i corpi del delitto? In questo trafugamento non vi sarebbe anzi il pericolo che venisse scoperta la loro complicità? perchè bisogna pur sempre ritornare a quel vero principio che quando gli accusati sono colpevoli e quando si lasciano liberi i mezzi della difesa , è frequentissimo il caso che da questi mezzi medesimi escano le prove più convincenti della loro colpa, Tali cose dicono quei popoli: e notate che potrebbero dirle anche se la pubblicità nell’ istruzione fosse appena intro dotta fra di loro; perchè queste cose non vengono che dalle considerazioni dell’ intelletto. un poco esercitato sopra tali materie. Essi hanno inoltre l’ar- gomento di una lunga esperienza : argomento irrepugna- bile per chiunque non voglia contrapporsi all'evidenza dei fatti, e credere che genti tanto savissime quanto sono gl’ Inglesi e gli Americani degli Stati Uniti amino , per farsi singolari, un modo di procedere, che lasciando scap- pare dalle mani della giustizia la maggior parte dei rei, tenga sempre ingombrate le lor terre. d’ infinito numero di scellerati e rovini i costumi di tutta la nazione. Ma torniamo alle difficoltà che si promuovono contro i pub- blici dibattimenti, ( Il seguito in un prossimo fascicolo ). 150 RrvISTA LETTERARIA. Lettere d’ etrusca erudizione pubblicate dal cav. Francesco Iw- cairami. Poligrafia Fiesolana 1828 in 8.° fig.® Nell’ ottobre del 1826 fu trovato presso Perugia ; fra varie antichità etrusche, un disco manubriato di bronzo (altri forse ame- rà dir patera) ben lavorato , ottimamente conservato, e singolare per due nomi in ispecie, posti a canto di due delle tre figure che vi sono incise, e non ancor letti in verun monumento . Il conte Vermiglioli avrebbe tosto voluto farlo conoscere al pubbli- co, e, non potendolo per malattia, ne mandò un calco in gesso al cav: Inghirami; dicendogli nella lettera accompagnatoria (la prima delle annunciate) che il disco meritava a doppio titolo d’es- ser pubblicato e illustrato nella sua opera de’ Monumenti Etru- schi. Lo meritava pe le particolarità, che ho pur dianzi accen- nate, e lo meritava cu.ie argomento novello in favor dell’ opi- nione sostenuta in quell’ opera , che simili utensili, quando pur non sieno specchi mistici, debbano almen dirsi specchi usuali. La lucidezza del suo rovescio , scriveva il conte, è assai favore- vole a quest’ opinione , che pur di recente mi è sembrata giu- stissima , vedendo presso il sig. Sproni un disco (o patera ordi- naria ch’altri voglia chiamarlo) restaurato da’ secoli nella parte incisa anzichè nell’ opposta , sicuramente per non deturparlo ove, per l’ uso che voleva farsene, avea d’uopo d’esser più terso. Il cav. Inghirami fu ; come può imaginarsi, lietissimo del cal- co, ma insieme dolente di non poterne più far uso per l’ opera sua , giacchè quella serie di monumenti, per la quale poco pri- ma gli sarebbe stato assai utile, avea già ricevuto il suo compi- mento. Quindi, tratto disegno del calco medesimo , pensò di mandarlo al nostro regio antiquario ; il cav. Zannoni, pregandolo (lettera seconda) ad esporre ciò che gli sembrasse delle figure e de’ nomi del disco in esso copiato, e a cui, s’ egli acconsenti- va, ron potrebbe sicuramente desiderarsi più perito illustratore. All’ inchiesta gentile il cav. Zannoni ha risposto (lettera ter- za) assai gentilmente.; il che nel caso nostro vuol dire assai dot- tamente. Dell’ una delle figure del discoy quella ch’è a manca di chi guarda, era facile dire il nome, quando pure non vi si leg- gesse da lato ; giacchè la clava che tien colla destra, l’arco che impugna coll’ altra mano , la pelle di leone che le pende dagli omeri, e il Cerbero che le s’ inchina a piedi , fanno a tutti ma- 151 nifestissimo essere la figura d° Ercole. Sta questi rivolto ad una figura muliebre,; la quale occupa il mezzo della piccola scena, e, mentre colla destra gli posa un serto sul capo, un altro ne solleva colla manca . Certo quest’ incoronazione è il pre- mio delle dodici fatiche dell’ eroe, 1’ ultima delle quali fu il Cerbero vinto (qui 1’ illustratore , facendo una piccola digressio- ne, pon d’ accordo gli antichi sul numero delle teste del Cerbe- ro ; distinguendo le tre canine che gli spuntan dal collo e le molte serpentine che gli gremiscono il tergo); e il secondo serto , che si diceva, conferma tale opinione. Ma l’eroe non potea por piede in inferno senz’ essere iniziato a’ misteri eleusini detti i maggiori ( altra digressione erudita); nè iniziarsi a tali misteri , ove rammemoravasi il passar degli uomini dalla vita selvaggia alla civile, senz’ essersi reso puro dal sangue degli uccisi Cen- tauri. Nè ciò bastava, poichè essendo que’ misteri istituiti pei soli Ateniesi (terza digressione più interessante dell’altre) Ercole, benchè iniziato a’ minori, che diconsi anzi istituiti per esso, avea d’ nopo, come già l’ ebbero i Dioscuri, come poi 1° ebbe lo scita Anacarsi, ed altri di cui si ha memoria sino al secondo secolo del- l’era nostra, d’ esser prima dichiarato cittadino d’Atene. Così as- sicurati bene i titoli e la condizione dell’ Ercole del bel disco , l’ illustratore viene al suo nome incisogli a fianco, e trovatolo di lezion conforme a quello di più dischi pur lavorati in Etruria, si compiace a confrontarlo con altro scritto poco differentemente in un greco vaso dipinto , illustrato dal Millingen, e ne prende occasione d’una digressioncella grammaticale , in cui prova con- tro l’Eckel e il Lanzi che l’ heth fenicia , impiegata da’ Greci e dagli Etruschi, lungi dall’ avere ne’ monumenti il valore del theta, non è che una semplice aspirazione. — Prima di proferire il nome della figura femminea che incorona l’ eroe, ricordandosi d’ altra, che con una vitta nella destra e l’asta o lo scettro nella manca sta innanzi all’ eroe medesimo , il quale impugna non so che ramo , nella pittura d’ un vaso pubblicato dal Millin, si trattiene alcun poco a parlar d’ essa, onde agevolarsi le con- getture intorno a quel nome. Millin vede in tal figura o Cerere o una donna a lei consecrata, che inizia Ercole ai misteri eleu- sini; e gliene porge indizio così la vitta, che già si disse, co- me il ramo pur sopra indicato , ch’ egli crede di mirto. Ma, per tacere ch° Ercole secondo la favola fu iniziato da Eumolpo, e che l’ officio d’iniziare ne’ misteri eleusini sembra che apparte- messe ai soli uomini; il supposto mirto , dice il nostro illustra- tore , è vero alloro colle sue bacche , segno di vittoria e non 152 d’ iniziazione, in cui d’ altronde portavasi corona e non ramo di mirto ; e la vitta, che pur è segno ordinario d°’ iniziaziene , lo è anche talvolta di vittoria. Ciò egli prova al suo solito con testimonianze copiose di scrittori, e riscontro di monumenti; dai quali rinfrancato inclina a credere che la vitta, di cui si è detto, sia presentata ad Ercole, siccome a quello che vin- se in ognuna delle molte e perigliose fatiche, a cui 1° espose Euristeo sostenuto dalla prepotente Giunone; anzi che la fem- mina astata o scettrata che gliele presenta sia questa Dea . È vero ; ei dice, ch’ ella fa nemica all’ eroe; ma è pur vero che in fine ebbe per lui mente benigna . Apollodoro la ricon- cilia con lui al salire ch’ ei fece dal rogo all’ Olimpo . Qual- ch’ altro di quegli antichi poeti, che abbiamo perduti, ha forse fatta avvenire la riconciliazione subito dopo le famose fa- tiche. In una patera del museo kircheriano vedesi accanto a Giove e rimpetto ad Ercole una Giunone, che ha nella destra un serto d’ alloro, sicuramente per incoronarne l’eroe vincitore de’ mostri e già reso immortale. Se questo essa fa in cielo , po- tè anche fingersi che il facesse in terra prima ch’Ercole salis- se lassù. La femmina, che lo incorona nel nostro disco, ha veramente una tal foggia d’ abito , che meglio si addice a Ve- nere che a Giunone . Ma Giunone e Venere , osserva l’illu- stratore , citando Omero, Callimaco , Pausania ec. , paiono te- nersi talvolta dagli antichi per una medesima divinità . Nè la foggia d°’ abito, che si diceva, è straniera a Giunone nell’ opere dell’ arte ; di che reca in prova e la pittura del già citato vaso del Millin, e una medaglia di Coo pubblicata dal Montfaucon, e due dischi manubriati, che il cav. Inghirami si propone d’il- lustrare , e dell’ un de’ quali il Caylus già scrisse più cose che il nostro erudito qui esamina . Giunone , ei prosegue, fu di- vinità molto venerata dagli Etruschi, i quali, secondo Straho- me , la dissero Cupra dal luogo di questo nome (oggi Grotte al mare ) ov’ ebbe tempio famoso . Or come nel disco , di cui ei parla, è dessa appellata Myrar ? La risposta , che l’ illustrato- re dà a questa domanda, non è breve. Ei deriva il Myran (sulla cui lezione prima di tutto ragiona) dal greco j,ùw coeo, claudo, di cuidiscorre i significati , e conchiude che Myran sia detta Giunone perchè, in veder Ercole uscir trionfante da strani pe- gigli, si tacesse per meraviglia e cessasse d’essergli avversa, Che gli Dei, egli aggiunge , avesser talora un nome da qualche par- ticolar circostanza è cosa sì nota, ch'io posso rimanermi dal recarne gli esempi. — Il nome della terza fignra del disco è , co- 133 in’ ei lo legge, adducendone le ragioni, Zeintha, scritto pro- babilmente per Zentha, che può ridursi a Letha, la Dea dell’obli- vione. Questa Dea , posta com'è nel disco accanto a Giunone, e senza aver parte attiva nella reppresentanza, sembra indicare , com’ ei s’ esprime , che la regina degli Dei ha dimenticato tutto quello ond’ Ercole gli era odioso. Del resto ; ei conchiude savia- mente , è assai difficile il parlare di lingua etrusca , non ostante i sicuri canoni dettatine dal Lanzi, finchè non si scoprano altri monumenti da potersi tra loro e con quelli, che già si conoscono, raffrontare. À Il cav. Inghirami (lettera quarta) si mostra assai pago di ciò che il dotto antiquario gli scrive, e a meglio provargli la sua sod- disfazione gli manda il disegno d’altro disco manubriato , appar- tenente al museo del cav. Bacci d’ Arezzo; e di questo pure, ove leggesi un nome non per anco letto altrove , gli chiede la spiegazione. Perchè però quel dotto non creda che ormai il chie- dente schivi d’ occuparsi egli stesso di simili monumenti; lo av- visa che sta illustrandone uno acquistato a Chiusi dal consiglie- re Dorow, e pel quale sa essere stato consultato e il dotto stesso e il prof. Orioli, che ne’ suoi articoli antologici sui Monumenti Etruschi dell’Inghirami propose intorno a’dischi manubriati nuove congetture , riguardandoli insieme come specchi mistici e come patere destinate ai riti sepolcrali. Questa volta il cav. Zannoni rispondendo all’ amico (lettera quinta ed ultima) non che di cortesia che appaga, ha voluto far prova di generosità che previene i desideri. Colla spiegazione richiesta del nuovo disco ei gli manda spontaneo quella di un er= me con etrusca iscrizione, rinvenuto nel dicembre dell’ anno scor- sn presso alla Rocchetta sul confine genovese, e già appartenente, per ciò che sembra, all’Etruria di mezzo o alle sue adiacenze. I com- mentatori, egli dice in una specie d’esordio, mal interpretando le autorità degli antichi, hanno spesso confuso gli Dei viali figurati, e i sassi e legni terminali non figurati, probabilmente per due ragio- ni. La prima che gli uni e gli altri si confondevano dagli antichi stessi nei lor riti, cioè si ungevano e coronavano indistintamente (e qui cita in prova Ovidio, Siculo Flacco e Cicerone); e l’altra che que- ste unte e coronate divinità sono da lor chiamate ora lapidi ora stipiti. Esaminando però bene i passi ove ne favellano (e qui si fa ad esaminarne egli stesso uno di Tibullo, rettificando il comento fattone dall’Heyne, e un altro di Teofrasto, correggendo la nota del traduttore fiorentino) vedesi, egli dice, che veramente si distin- T. XXXI. Settembre. 20 154 guevano; il che conferma colla testimonianza di Minuzio Felice ove parla d’ un simulacro di Serapide posto sul lido d° Ostia , e con quelle di Properzio e d’Apuleio , che parlano di tronchi lavorati o piuttosto strapazzati colla dolabra. Di tale specie è 1° etrusco nuovamente scoperto , e di cui può muoversi dubbio se abbia servito di confine oppure avuto posto fra le rurali divinità. L’il- lustratore esamina le ragioni che sembrano dar peso alla pri- ma opinione , e dice di propendere alla seconda per 1’ iscrizione che vi si legge e ch’ egli interpreta me consociavit Munius. Que- sto, egli dice, è nome frequente nell’ antiche lapidi (ne cita del tesoro gruteriano, del muratoriano ec.) e la sua desinenza è vera- mente etrusca , siccome già provò il Lanzi con una gemma del nostro museo. Le altre due parole le spiega anch’ esse aderendo al Lanzi ove illustrò un passo delle tavole eugubine e alcune etru- sche iscrizioni. Tocca in seguito l’ uso antichissimo d’ introdurre i monumenti a parlare ; di che reca in prova due epigrafi in versi conservateci da Pausania, e potea recarne tant’altre. Dice infine che l’erma di Munio fu sicuramente collocato fra altri siffatti (che tanto esprime il consociato, parola, com’ei prova, non ignota all’antichità) e di simili ermi avvi esempio fra le pitture d’ Ercolano. — Passa quindi al disco manubriato, in cui veggonsi due figure, l’una virile e l’ altra femminile , ciascuna delle quali ha da lato la sua. iseri- zione. La femminile è al tutto ignuda; e la fa riconoscere per Venere la parola Turan, ch’ è uno de’ nomi della Dea presso gli Etruschi. Ella tiene la sinistra appoggiata al fianco , e recasi al capo la destra. Quivi il bronzo è un po’ consunto ; nè sì può de- finire se la dea s’ acconci il crine , se il cosperga d’ unguenti o se faccia altra cosa, supposto che ciò che vedesi vicino alla de- stra sia parte di nastro ; il qual leghi la ghirlanda di mirto che ricorre intorno al disco. L’altra figura è nuda pur essa, ma con manto che giù le scende dal braccio sinistro, la cui mano strin- ge un’ asta. Il guerriero arnese , dice l’ illustratore , ne induce a crederla Marte , e quest’ opinione è afforzata dalla presenza di Venere , che spesso vedesi con lui ne’ monumenti dell’ arte. Il rome Avun o Afun scrittogli accanto , e ch’or s'incontra per la prima volta , anch’ esso la conferma. Questo nome ei lo deriva dal greco Zéw elamo , reboo è e parlando per incidenza del di- gamma eolico , interposto alle due prime lettere del nome già detto , mostra coll’ autorità di Dionisio Alicarnasseo e d° altri, che questo digamma gli Etruschi e i Latini non l’ebbero già da- gli Eolii, come opinano vecchi e moderni grammatici, ma è let- tera o aspirazione per così dire aborigena. Quindi , citando. passi 155 d’ Omero, di Sofocle , di Plutarco ec. ec., mostra come l’epiteto d’urlante convenga perfettamente al Dio della guerra. Nè faccia meraviglia, egli dice, che questo Dio venga indicato nel disco con voce che dinota una sua qualità. Omero, già citato più volte, fa non di rado nome assoluto degli Dei quello, che aggiunto al pro- prio; dichiara la loro indole o alcuna qualità che li distingue. Igno- ro, egli aggiunge, se gli Etruschi avessero come i Greci un nome proprio per Marte. Mi basta aver provato che gli dettero questo ‘esprimente il gridar suo; forte come l’ urlo di nove 0 diecimila uomini in guerra. In una-lingua , che sì scarsa è a noi perve- nuta e con tante incertezze , il ritrovamento d’ un nuovo e. si- curo vocabolo è acquisto non lieve. Alle cinque lettere succedono tre tavole ; 1’ una rappresen- tante il primo de’ due dischi indicati, un’ altra il secondo, e- un?’ altra (ch’ è quella di mezzo) l’erma colla sua iscrizione. Tutte e tre, per l’accuratezza con cui sono incise, si riconoscono uscite dalla ormai celebre Poligrafia Fiesolana. M. Commedie di Arzerro NorA, ediz. undecima accresciuta e cor- retta dall’ Autore. Firenze, 1827, St. Granducale. Vol. II.° Questo volume contiene / ammalato per immaginazione , il nuovo ricco e la vedova in solitudine. L’ ammalato per imma- ginazione non si dee confondere con la celebre commedia le malade imaginaire di Molière: giacchè Alfonso, il protagonista del sig. Nota è un uomo di fresca età, d’ingegno vivace e gentile‘, il quale vinto da timori chimerici per la sua salute, non sa risolversi a dar la mano di sposo a un’ avvenente e spiritosa cugina / Euge- nia ) ; benchè un suo zio dovizioso , con paterno avvedimento gli avesse imposto l’ obbligo di prender moglie fra un tempo determi- nato ; spirato il quale, e non seguendo il matrimonio ; 1’ eredità dovesse passare a una sorella consanguinea dell’ ipocondriaco , chiamata Aspasia. Ora questa donria di cattiva indole, avida di acquistar l’ eredità del zio ; e godersela poi con un sig. Raimondo amante degno di lei, al quale si vuol maritare, si adopera con ogni maniera di medici, medicine, libri e discorsi, per mantenere e fomentare nel fratel suo l’idea de’ supposti malori da cui egli si crede travagliato : finchè per un incidente singolarissimo e affatto nuovo ; come altresì con l’ opera. d’ un saggio medico e filantropo, conosce Alfonso 1° error suo e 1’ altrui tradimento poche ore ap- pena prima che spiri il fatal termine: prende in moglie la tenera - 156 Eugenia e confonde l’ avarizia della trista ‘sorella, 1’ ipocrisia di Raimondo. L’ azione vien rallegrata da due altri medici; l’ uno de’ quali voleva guarire Alfonso con rimedii tonici e stimolanti secondo il sistema di Brown, 1’ altro gli voleva togliere e spirito e forze e sangue con la dottrina del controstimolo. Questa è una delle più originali, regolari e vivaci commedie del sig. Nota. Il nuovo ricco per lo contrario è in alcune parti una imita- zione del Bourgeois gentilhomme del citato Molière ; siccome fu osservato già dalla Biblioteca Italiana (1816 vol. IV. p. 27) con la differenza , che la commedia francese ne presenta un ridicolo co- mico ed amabile , dove l'italiana ci espone troppi caratteri odiosi, il che, secondo ne pare, è difetto relativamente al genere. Ecco il soggetto: un fabbro chiamato Gepido , uomo di rozze maniere, ostinato e di poco cervello è divenuto ad un tratto opulento per 1’ eredità d’ un zio, che si suppone morto ab intestato. Ridicolo nel sno orgoglio, menato pel naso da un furbo raggiratore , bef- feggiato da un’ astuta vedova ; alle cui nozze egli aspira , dispregia i parenti, anzi li caccia di casa se vengono a visitarlo ; e di più vuol costringere il proprio figlio ( Titta ) a romper la fede data ad un’ onesta contadinella ( Agnese ) da cui è amato teneramente , e tuttociò perchè segua il trattato con una zitella civettina ( Zsadella) amante riamata d’ un altro, e nipote dell’ accennata vedova. La misera Agnese tradita , abbandonata ha un bel volersi fiancheg- giare de’ suoi diritti, e pregare e supplicare e piangere, e racco- mandarsi al giudice del villaggio: il suo Titta l’ ama pure costan= temente : ma come vincere la durezza e l’ insensataggine del nuovo ricco ? Così si vanno agitando le cose tra la speranza e il timore dall’ un canto, l’orgoglio ; le bricconate e i raggiri dall’ altro. Di già son preparati i doni nuziali, già si banchetta allegramente , già s’ appressa l’ora terribile per Agnese che inosservata tutto vede, tutto sente , e vien meno dal dolore ; quando giunge improv- viso il giudice , ed arreca il rinvenuto testamento olografo del zio di Gepido ; per cui 1’ ospedale della villa è fatto erede; Titta ed Agnese hanno un legato per viver insieme felici ; ed. allo stolro e erudele villano saran provveduti gli alimenti, ov’ egli elegga di ricovrarsi nell’ ospedale stesso. Dopo la prima edizione molti mi- glioramenti e variazioni furono fatte dall’ autore a questa comme- dia perchè il dialogo riuscisse più spedito e disinvolto; e più in- teressanti alcuni punti di scena. La vedova in solitudine è commedia tutta moderna. La sig: Marina vedova di Gilberto colonnello italiano morto alla giornata di Lutzen e fatta erede di tutte le sostanze di lui, ricca inoltre 157 delle proprie come figlia unica di un agiato cavaliere lucchese , si è data in preda al dolore ed alla malinconia ; e al tutto deliberata di non voler passare a seconde nozze va ad abitare un delizioso palazzino sulla riviera orientale di Genova. Ivi legge e scrive ro- manzi : ivi alimenta il sentimentalismo ora presso un ruscelletto che scende al mare, ora al fonte di Diana e sotto un salice pian- gente , ora sul poggio d° Artemisia e via via. Nessuno è ammesso in quel recinto sacro alla vedovile costanza, fuorchè un mae- struccio di grammatica ( D. Polidoro) da cui essa va imparando la bella letteratura, e un sig. Urbano veterinario , che le insegna l'astronomia. Finalmente tutto è disposto, affinchè sovra un bel piedistallo di marmo si debba innalzare fra poco il busto del- l’estinto sposo; e la solenne iscrizione è già preparata con l’opera e l’ingegno dell’ erudito grammatico. Iutanto il padre di lei ed un sig. Lionardo avvocato e amico di loro casa si mettono.in capo di voler sanare il cervello della vedova solitaria , e propongono di darla per moglie a un conte Giulio, uomo fresco e vivace ; il quale dopo avere speso anni e denari ne’ viaggi e nel bel mondo , è risoluto di voler far senno coll’ ammogliarsi, e desidera di cono- scere Marina di cui ha già veduto un ritratto. Ma l’ introdursi nella solitudine egli è cosa pericolosa e difficile ; non solo pe’ di- vieti della padrona, ma e molto più , perchè un ladro fattore (/Mi- chele ) il quale maneggia a sua posta gl’interessi della vedova, veglia dì e notte perchè nessun uomo vi si possa accostare. Tut- tavia il conte Giulio accompagnato da un suo fidato cameriere trova modo di penetrar nel recinto e si fa innanzi arditamente spacciandosi per un viaggiatore incognito amante di quadri e di rarità , e di più fisiomante. Il fattore si sdegna e vuol farlo partire: ma la dotta e letterata Marina non può sosteneré il divieto contro un seguace di Lavater e di Gall, sebbene egli taccia il suo nome: e gli concede di poter vedere la galleria e il museo : anzi sentendo ch’egli era amico e condiscepolo del suo caro sposo, piega alquanto il suo rigore; e lo accompagna ella stessa, di che sono oltremodo dolenti e il fattore e i due maestri. Conviene avvertire che prima della venuta di Giulio , già si era a lei presentato 1° avvocato Lio- nardo munito di pien potere dal padre , per proporle in isposo lo stesso cavaliere , al che aveva la vedovella sdegnosamente risposto ferma di non volere marito. Sarebbe troppo lungo l’ enumerare tutti gli accidenti per cui naturalmente progredisce 1’ azione, e come con la sola forza del dialogo pieno d’ arte e di brio si venne a poco a poco domesticando Marina, e alla fine sg’ innamori del giovane incognito ; e con quale avvedimento lo svelto cameriere 158 (Favorì) dia ad intendere al fattore, e questi riferisca alla padrona, che il forestiere è un cattivo soggetto, che abbandonò e moglie è figli e batte la mala via da scioperato, e così s’ adiri e arrossisca la donna del novello amor suo; e scacci da sè il forestiero, e tornar voglia a’ primi divisamenti. Finalmente il sig. Lionardo che va regolando la macchina e disponendo le cose a buon esito, parla di bel nuovo a Marina del conte Giulio , e la prega di volerne almen vedere il ritratto. Si arrende con fatica la vedova : e qual è la sua meraviglia e il piacere di riconoscere in esso il forestiere incognito da lei amato ? Essa benedice l’ accorgimento del padre e di Lionardo e tutte le astuzie per cui le cose sono condotte a così lieto evento. La stampa di questo secondo volume ne è sembrata bastevol- mente corretta. Abbiam però inteso molte persone a lagnarsi che il ritratto posto in fronte al primo non presenti la fedele imagine del sig. Nota , il quale essendo venuto parecchie volte in Toscana; ha dato luogo al confronto. E. Manuale della lingua itailana compilato da Frawcxsco Anzro- sori. Milano, pet Antonio Fontana 1828. Non poteva esser meglio ideato, nè più felicemente eseguito il piano del manuale della lingua italiana del sig. Ambrosoli . Vi troveranno gli studiosi della italiana favella un succinto trat- tato grammaticale ed un’ ampia raccolta di esempii estratti da buoni scrittori, ad oggetto di far conoscere l’uso che fu fatto da’ più accreditati di essi di quelle parti del nostro idioma ; per le quali di regole certe e costanti manchiamo. Ma se utile sommamente è da stimarsi, sotto questo duplice aspetto considerato, il lavoro del nostro A., non meno commen= devole ci sembra per esservi raccolto il fiore di quanto altri va- lenti ingegni in sì fatta materia ne scrissero , avendo avuto in mi» ra di formare un volume, che fosse , com’ egli si esprime , alle mani dei giovani “ e che loro insegnando le regole. più impor- »» tanti della grammatica , li addestrasse ancora nel maneggio di » quelle parti che possono dirsi arbitrarie, e le quali bene usate 3» accrescono tanta vaghezza al discorso, quanto possono e confon- 3» derlo e deturparlo dove non siano ben conosciute ,;. — Quanto alla parte grammaticale rigorosamente detta , manifesta l’A. con tutta franchezza di essersi giovato di quanti lo avevano prece- duto, profittando di tutti, non aderendo scrupolosamente a nessu- 159 no, e di avere ricorso alcune volte alle teoriche generali non solo dei nostri, ma ancora degli stranieri. Quanto alla parte pratica prese per guida principalmente il Mastrofini , il compendio di Compa- gnoni , il Cinonio ; il Bartoli, e i dizionarii li più rinomati. — In due parti fu divisa dall'A. l’opera della quale parliamo. Trat- tasi nella prima del nome, sue accidentalità ec., dell’ aggiunti- vo, del pronome , del verbo, dell’avverbio, della preposizione, delle congiunzioni , delle interiezioni. Si tien proposito nella se- conda della sintassi in generale, della sintassi grammaticale, della sintassi irregolare , dell’ ufficio ed uso pratico di molte voci ita- liane . Con molta avvedutezza poi premette generalmente l’A. l'origine, e l’ufficio delle parti del discorso, il che influisce grandemente a porre gli studiosi in grado di conoscerne a prima vista le regole respettive. Î Ecco dato un succinto ragguaglio del manuale del sig. Am- Trosoli, 1’ utilità del quale stimiamo evidentissima , e teniamo per certo, che debba rispondere al fine dall’autore propostosi, ed al bisogno della studiosa gioventù. M. M. Nouvel abrégé de la grammaire italienne réduit è XXIV legons avec des thèmes gradues par s° exercer à parler dès les pre- mières legons, et des phrases, et petits contes pour ies com- mengans. Par Prerre Rosrer de Florence. Floren'e 1828, chez l’auteur, via Maggio. N.° 1924. Fu sempre lodevol cosa il semplicizzare quanto fosse possi bile l’ insegnamento , e il non disprezzare nel corso del medesi- mo quei vantaggi importantissimi che dalla osservazione , e dalla esperienza resultano. Se non andiamo errati tale ci sembra essere stato il divisamento del sig. Pietro Roster nel suo metodo d’\istrui- re, e nel pubblicare il compendio della grammatica che ora an- nunziamo. Ci dispenseremo dall’ entrare in qualunque siasi par- ticolare intorno a quest’ operetta, essendochè si conoscono oramai altre grammatiche , le quali o più, o meno estesamente sullo stesso modello composte , si trovano da lunga pezza fra le mani della stndiosa gioventù. Ci congratuliamo ciò nonostante con l’au- tore , il quale dimostra col fatto che gli stanno a cuore i pro- gressi de’ suoi allievi, e che adopera quei mezzi che sono a sua disposizione per attenuar loro la fatica , e il tempo abbreviarne. M. M. 160 Bibliografia italiana , ossia giornale generale di tutto quanto si tampa in Italia. Libri, Carte Geografiche, Incisioni, Lito- grafie, Novità musicali. Anno Primo 1828. Parma dalla tip. Ducale. Editore, F. Pastori Direttore del Gabinetto di lettura. Tutto ciò che appartiene a statistica, già comincia a parero così ‘prezioso com'è veramente. Questo Giornale, ch'è un mero in- dice delle opere che vengono uscendo in Italia , diverrà certa- mente più utile di molti giornali letterarii e scientifici. Racco- gliendo i titoli di tuttì i libri che veggono di mano in mano la luce , il sig. Pastori fa gran servigio non solo a’ librai; col dif- fondere la cognizione delle imprese loro, ma e a’ letterati e ai pensatori col mostrar loro quali opere principalmente attraggano l’attenzione del pubblico, qual piega prenda lo spirito della nazione , quali argini si potrebbero opporre alla inondazione di opere o inutili, o inette, o nocive. Se il sig. Pastori vorrà di più dar la serie delle migliori od almeno delle più rinomate od aspettate opere che si stampano in Francia, accrescerà il pregio dell’ impresa sua; ma a ben compiere questo uffizio, conver- rebbe ch’ egli scegliesse, ripeto , i libri migliori; non ponesse, come incominciò , accanto a un’ opera di valore, 1’ annunzio di qualche meschino libretto , il cui titolo già dice abbastanza. Dovendo scegliere , giova scegliere il meglio. L’indice delle opere italiane è ancora incompiuto, per non essersi ben diffusa la fama di questa impresa , e per la naturale incuria de’ librai, che ad un menomo incomodo sogliono sacri- ficare talvolta 1° utile loro stesso. Noi li preghiamo , pure in vi- sta del loro proprio interesse , a voler comunicare all’Editore di questa Bibliografia i manifesti delle imprese loro; e rendere così perfetto , al possibile , l’indice da lui promesso. Intanto , quale egli è, giova fornirci a un dipresso l’idea della direzione che prendono gli studi in Italia. Nei due primi numeri , troviamo annunziate ventisette opere di morale , poli- tica, giurisprudenza, pedagogia; trentaquattro , di storia , geo grafia , erudizione , biografia ; di religione, ventuna ; di farma- cia e di medicina ventiquattro; otto di fisica e chimica ; dieci d’ agricoltura ; otto d° arti belle e meccaniche ; di critica let- teraria , di prima istituzione letteraria, di polemica , trentasei ; di poesia, trentuno; diciannove di novelle e romanzi. La pro- porzione poi tra le opere originali e le traduzioni e le ristampe indica anch’ essa la tendenza e lo spirito della nostra letteratu- 161 ra. De’ romanzi , delle poesie , de’ libri di storia e di geografia, delle opere di religione , le originali sor meno chie le ristampe. Di medicina , di fisica , d’ arti, d’ agricoltura, di giurisprudenza, di critica , le originali son più. Giova intanto che gl’ italiani si dilettino a tradurre de’ buoni romanzi, delle poesie anche me- diocri, piuttosto che scriverne delle pessime; ‘giova che i libric- ciattoli non meditati sopra le auguste materie della religione , dien luogo ad opere più solide e più coscienziose ; giova che i nostri dotti s’ cecupino d’arti, di giurisprudenza , d’ agricol- tura , di medicina , di fisica. Ma non giova però che trascurino le scienze storiche, o limitino 1’ erudizione alla'secca , e slegata, e congetturale interpretazione di qualche frammento d’ antichi- tà: non giova che si perdano in questioni di letteratura e di lingua; in compilazioni di regole (che già ne abbiamo assai); in pedanteschi o digiuni commenti; e ciò ch’ è peggio ; in vili ed inette compa Raf: ed oltraggi. Questa classificazione delle opere secondo 1° argomento loro, e questa distinzione in opere originali e traduzioni o ristampe, il sig. Pastori medesimo potrebbe farla alla fine d’ogni anno, per agevolare ai lettori la deduzione delle molte e importanti conse- guenze che ne derivano chiaramente. K. X. Y. Descrizione delle medaglie antiche greche del museo Hederoa- riuno ec., distribuite secondo il sitema geografico numismatico per Donznico Sesrini. Parte séconda con XXI tavole in ra- me. Firenze presso G. Piatti 1828, 4° magg. di p. 388. ‘(1). Dopo aver annunziata la descrizione di molte medaglie gre- che osservate in più musei tanto pubblici che privati dal ce- lebre nostro concittadino Domenico Sestini, con piacere annun- ziamo ora la seconda Parte di quest’ opera istessa , corredata da molte tavole di medaglie intagliate in rame. Il chiarissimo autore si era proposto di dare la ‘descrizione di tutte le medaglie greche del museo Hedervariano , e quella dei muovi e grandiosi acquisti fatti dopo la pubblicazione del Catalogo delle medaglie del detto museo descritto già con poca perizia dal P. Caronni Barnabita } il quale certamente non rese (1) Intorno alle ultime opere del professore Sestini, vedasi un esteso ragguoglio nel bullettino bibliografico del. presente fascicolo» T. XXXI. Settembre. 2I sha un gran servizio alla scienza, avendoci date, tante descrizioni er- ronee, e molte, medaglie con negligenza descritte , come nell’an- nunziare la prima parte ‘accennammo; laonde in questa seconda l’autore ha data l’ esatta descrizione di tutte le medaglie greche del museo Hedervariano dal Bosforo Cimmerio sino all’ Armenia Romana, non lasciandone alcune altre di varii musei, per uni- formarsi al titolo della prima parte, aggiungendovi 1’ incisione anche di esse. Per un tal lavoro si viene ad impedire che i nu- mismatici siano costretti a servirsi dell’opera Caronniana, ed a prendere abbagli fidandosi a moltissime di quelle insulse ed er- ronee descrizioni. Il chiarissimo autore non è haber dal pubblicare una ter- za parte contenente la descrizione delle medaglie dei Re di So- ria sino a quei della Mauritania, e se avrà vita, come vivamente desideriamo, spera di poter dare la descrizione di tutte le medaglie dalla Spagna fino a quelle dell’ isole dell’ Arcipelago. Intanto esortiamo tutti quei che. posseggono l’opera Caron- niana , a provvedersi di quest’altra, per le ragioni sopra indi- cate; ed il catalogo del P. Caronni potrà servir loro anche di ri- scontro per molte medaglie ivi incise, e che vengono citate, ma non del pari incise, in questa che annunziamo. Non tralasceremo di rilevare che il chiarissimo autore ha dato un bell’esempio di stima e rispetto per la memoria de’ ce- lebri numismatici possessori di ricchi musei in Parigi, e che nel cor- so degli ultimi dieci anni sono stati rapiti da morte immatura (2), consacrando loro questo libro per quel dovuto omaggio. che vi- vendo hanno meritato , e che prende nuovo lustro per questo che dal decano de’ numismatici ad essi è tributato. SC. Saggio sugli scritti e sul genio di S4axesrrARE, paragonato ai poeti drammatici. greci e francesi: con alcune considerazioni intorno alle f «Ise critiche del S. di Vorrarre. Opera di mad. Movwracu, Traduzione, dall’ inglese. Firenze. Tip. all’ insegna di Dante. 1820. L’ abomination de la désolation e st entrée dans le temple du Seigneur: esclamava Voltaire al sentir tradotte da Letourneur , più fedelmente che Voltaire non soleva, le opere tutte di Sha- fa) D' Hermaad} Griesud de da Viscolles, Tochon d'Annecp,; Allier «lo Hautrrocle. 163 Kespéat : ina id non era un rispondere molto esattamente al bel saggio di mad: Montagu. Quest’ operà , piena d’ ottime e incon- trastabili verità,e con diligente e felicissimo ‘accorgimenta tradotta, noi raccomaridismo a ‘tutti que’ lettori che cercano il vero nel Bello. Nè si temià dal titolo ‘che 1’ ill A. non altro assunto si sia proposta’ fuor quello di declamare le più note lodi di Shakes- pear. Peresrina è qui l analisi; gentile la critica , e solida sem- pre. Al genio de’ tragici greci , a’ varii pregi de’ francesi è resa la debita lode Nè i difetti di Shakespear sono dissimulati o palliati con malaécorto artifizio. Ma di mezzò ai difetti sorge gigante la fi- gura'del Genio, più maestosa e mirabile che non le forme compos- te, gentili, e, se vuolsi, perfettè della greca bellezza. Noi non vogliamo però comprese nelle lodi dovute a que- st’opera le osservazioni sulla necessità del maraviglioso nel dram- mà ‘tragico ; siccome nell’ epico. La poesia dee , come tutte le al- tr’arti , seguire ‘i progressi delle idee religiose , morali, e politiche nella ‘società i e voler fregiare il suo tema d’ ornamenti con- trarii alle credenze del tempo , egli è un volere negli anni della virilità ritornare ai giochi infantili , siccome a bella imagine d’in- nocenza. Shakespeare profittò delle credenze ancor vive nel po- polo: epperòd il suo maraviglioso è veramente tale e in sè stesso e nella imitazione poetica: ma dà codesto non segue che senza il mi- rabile soprannaturale, la tragedia non possa aver vita. Altri potrà pensare che tempi in cui la popolare credenza apre alla poesia questo campo, sien più poetici: io per me non lo credo. Ma checchè sia di ciò, rimarrà sempre cetto che l’ ostinarsi a cercar la bellezza in un corpo ‘già morto da cento é cent’ anni , foss” anche stato il modello della bellezza, è un voler ritrarne lo scheletro. E quanto al sopran- naturale, 1’ intervento di quella causa invisibile che tutto dispone al iS sublime de’ fini, purchè degnamente rappresentato, io credo sia più mirabile di qualunghe personificazione inventò mai la bril- Tante imaginaziohe de' greci, 0 la superstiziosa e fosca fantasia de’ nostr avi.. I - Mad. Montagu pone rimpetto alle grand” opere di Shakespea- re, la declamatoria poesia di Corneille : e chiunque abbia senno ben vedrà da qual parte sia'la Vittoria. Quel senso di convenien- za che ai francesi interdice ogni familiarità di sentimento e di sti- le , toglie sovente alla loro tragedia quel pregio di convenienza ben più essenziale ed intrinseca, che sta nella viva espressione de- gli affetti naturali, proprii dell’uomo e del tempo. Quindi è che co- desta appariscente dignità di tuono, è sovente in sè stessa, più bassa e più ridicola della bassezza comica del gran tragico inglese. Tutto 16 in quell’ altissimo ingegno , chi ben riguarda, è coordinato ad.un fine; e quelle stesse che paiono stravaganze od inezie vengono da un’intenzione profonda ; da una osservazione originale; della natura, qual ella si rivela all’uomo che sa, contemplarla dall’ alto. L’ ill. A. in questo saggio non tolse a considerare che, Corneille; ma,lo stesso Racine quante mon offrirebbe di quelle medesime in- convenienze , velate con la maestria dello stile, e sostenute dalla verità d’ alcuni affetti delicati e potenti? Nella Fedra, a cagione d’ esempio, quel Teramene che inculca ad Ippolito l’importan- za dell’ amore, non pare egli un personaggio dell’ Aminta 0, del Pastorfido? Ed è tragica forse quella precipitata risposta che. fa il buon aio alle parole ancor dubbie d° Ippolito ? Venus , par votre orgueil si long-temps méprisée , Voudrait-elle à la fin justifier T'hésée ? Ippolito allora sapientemente risponde ; che Teseo alla RE Sila era un valent’'nomo, e poteva peccare: ma Ippolito ? Ippolito, non ha le droit de faillir comme lui. Alle quali sofisticherie Teramene religiosamente soggiunge : Ah Seigneur , si votre heure est une fois marquee, Le Ciel de nos raisons ne sait ‘point s'informer . «.....,, E poi con questa erudizione morale rincalza 1’ argomento :. Craint-on de s’ègarer sur les traces d’ Hercule? Quel courage Vénus n’a-t-elle pas domté ? E finalmente : Il n’en faut point douter , vous aimez, vous briilez. Certamente , chi trova simili scene non pur tragiche e serie, ma convenienti e helle, non può non trovare ridicolo Shakspear. Noi non intendiamo con ciò d’esercitare verso i tragici francesi quella ingiustizia, che contro Shakspear appunto esercitano e francesi e. italiani: ma non possiamo non desiderare che la critica in tutte le letterature d’ Europa non diventi più conscienziosa , più li- bera , più virile. Di questa specie di critica io potrei dal libro, Dec annunziato trarre più saggi, e così rendere onore e all’ ingegnosa autrice , e al valentissimo Traduttore. Ma perchè desidero e spe- ro che molti vogliano assicurarsi il piacere dell’intera lettura, credo il meglio lasciar viva agli amici della buona critica una curiosità che non rimarrà certamente ingannata. K. AT; "o sn BULLETTINO SCIENTIFICO. vg Settembre 1898. Spena NATURALI. ul i ubi » ero Lettera del sig: Canzo e al prof. Gazzeri . Sig. Professore. I i sassi inviarle un pezzo di caldaia di rame it dipinto, per così dire; dal, fulmine, e che, ho Pinto: poter, me. ritare la, osservazione di un fisico. Cadde questo fulmine in. un temporale formatosi.il dì 29 Agosto. sul mezzo giorno ,. ed andò (strano caso ) a percuotere una piccola casa. Entrò in una delle stanze ,, aprendosi la strada per una, finestra fatta di carta e di vetri,, che i in gran parte infranse. Scorse strisciando presso .il suolo la lunghezza della stanza, come asserisce una donna che giaceva inferma nel letto, e penetrato per la, porta nella camera contigua si gettò tosto sul focolare, non che su di un uomo che. stava coi ginocchi a terra preparando cibo. Per sua somma. for- tuna; egli non ne rimase vittima, ma solo ne fil scosso negli arti inferiori, perchè cadde rimanendogli bruciata la epidlermide delle gambe. È perciò forza il conchiudere che queste sole siano state scorse dalla materia elettrica. Qui poi in. vari rami diviso, rotte alcune pietre del focolare, scomparve. Sicuramente da uno di questi rami del fulmine rimase percossa la caldaia, che contenendo poco liquido, ed appesa ad un braccio di ferro, stava sul fuoco. I labbri del foro , non più largo di un mezzo pollice , sporgenti verso l’interno , portando alcun poco. della sostanza ‘carbonosa che ricopre la faccia esterna della caldaia , ‘mostrano ‘abbastanza la via del fulmine dall’ esterno all’ interno della, caldaia. Osser- verà ella chiaramente le impronte” a forma di raggi di una ma- teria gialla e nerastra, sicuramente fatta di solfo e di ferro , So stanze dal fulmine trasportate. Queste non si ‘mostrano che al di là di una riga che non è per nulla coperta , e che circonda il foro, conformandosi alla linea sinuosa del suo contorno. Io non credo, come vuole il Fusinieri, che la scintilla elettrica non sia costituita che da materia ponderabile incandescente , e estrema- 166 mente sottile; ma per altro veggo non potersi negare che la ma- teria elettrica, allorchè scorre per Varia, seco trasporti una por- zione del polviscolo atmosferico ; ed è questa sicuramente la causa delle così dette pietre ceraunie, o pietre del fulmine, la cui esistenza è sicuramente innegabile. È per questo che tutte le volte che la corrente elettrica luminosa incontra corpi che le resistano , allora per la perduta velocità , o per l’ abbassata tem- peratura, è costretta a depositàre ùna porzione di questo pol- viscolo , il quale sicuramente dà alla scintilla elettrica quel così vivo colore , che deve perdere, anche per la mancanza del pol- viscolo, nel vuoto Torricelliano. I colori infatti dipinti su questo rame sono troppo chiaramente formati da vera materia depositata dal fulmine, che rotta la caldaia si è irraggiato e diviso in"più rami; ed è ‘perciò che io ‘inclinò a credere esser questa , non già il calore, la causa delle'apparenze elettriche di Priestley , sulle quali ha recentemente pubblicate alcuné osservazioni il bravo nostro fisico. sig. cav. Leopoldo ODE Se di fatti per azion'del calore si producesserò le apparenze di Priestley, dovendosi cre- dere per analogia prodotta da égual causa questa apparenza del fulmine , io non intenderei Coni non presso, al foro, ma al ‘di là di questo si dovesse mostrare , essendo qui stata più intensa che in altro luogo la temperatura ; ; la qual causa appunto ha impedito (spiegando queste apparenze per materie depositate dal e che in questo punto possano depositarsi. Se ella crede fueste mie considerazioni degne di qualche cosa, avrò a grado che le pubblichi nell’ OC mentre pre- gandola, di scusarmi, mi dichiaro con tutta stima e rispetto Di Lei sig. Professore. Forlì il di 58 Agosto (p828 | i i ‘'' Carro MartEvOOT. Nel miese di luglio, decorso sono state sentite alla Martinicca due scosse di terremoto , una il dì 6 a ore 2 minuti 30 della mat- tina , l' altra, il di 29 a ore 4 minuti 30 similmente della mattina. Il terremoto ‘del giorno 29 ha preceduto di ventitrè ore quello che è stato sentito a Lima, e che ha cagionato in quella città danni considerabili.. ‘Forse questi due feno: neni sono stati prodotti da una stessa causa. st Il 23 gennaio 1828 è stato osservato a ‘Kialkhta un fenomeno non meno magnifico che straordinario. Il freddo era rigorosissimo; al levare del sole furono veduti ai due lati di quest’ astro dei 167 raggi luminosi che in. Sibetia chiamano ‘orecchie. del sole ; a dieci ore della mattina questi raggi si trasformarono in. parelii brillanti. Un immensa colonna biancastra, simile alla coda d’una cometa , partiva: dal ‘sole ; che ;era già arrivato ad una, notabile elevazione , e ‘si dirigeva verso ponente ; si formò in tutta l’esten- sione del cielo un cerchio regolare, alla. circonferenza del quale si vedevano sette ‘immagini. del isole, pallide e senza raggi, si- tuate ad una egual distanza fra loro e dal vero sole. Quest’ ul- timo rifletteva itfoltre nell’ atmosfera quattro. grandi cerchi bian- chi, disposti in modo da formare una piramide , e due dei quali si trovavano circoscritti ‘mel cerchio sopra rammentato, mentre gli ‘altri due erano: nella ‘parte dell’ orizzonte opposta al. sole. È stato osservato che dovevano esservi quattro cerchi dentro il gran- de, ma uno d’ essi era caneellato dalla luce del sole, e non si vedeva che una metà ‘dell’ altro», che brillava dei yivi colori, del- l’ iride. È danno che questo fenomeno ; il quale ha durato. fin presso mezzo giorno, non sia stato ‘osservato da dei dotti. Fisica ‘e Chimica. Si sa che l’oro:ed il platino; che sono elettronegativi rispetto agli altri metalli} posti a contatto d’ uno di questi ; scompongono l’acqua resa leggermente acida . Partendo. da questo fatto, il sig. Bischof si è servito dell’apparato e del processo seguente, per riconoscere il grado comparativo dil tensione \elettrochimica che ha luogo fra il platino o l'oro € ciascuno degli altri metalli, Egli curva informa di sifone un tubo di vetro, e lasciata aperta una delle due estremità ;.stira ed assottiglia I’ altra. alla fiamma d’una lucerna. Introduce nel piccolo foro di questa estre- mità assottigliata un filo di platino fino ad una discreta distanza dal punto d’ ingresso; ‘è ve lo fissa esattamente con una me- stura resinosa, sicchè ‘tra il. filo metallico ed il. vetro non possa sfuggire veruna porzione di gas. Allora, empiuto il tubo d’acido solforico allungato, introduce nell’ estremità aperta un filo d’un altro metallo , che rispetto al platino è positivo, e che si mette in comunicazione col filo ‘di platino fuori del tubo. Stabilito ap- pena il contatto fra i due metalli, la scomposizione dell’ acqua comincia ‘ad affettnarsi, e si sprigiona dell gas da ambedue i lati. Mentre quello del' metallo positivo sfugge per l’ estremità aperta, quello somministrato “dal'‘platino resta nel tubo, ed accamulan= dovisi spinge il liquido verso 1’ estremità aperta. Quando il. gas 168 idrogenie ha empiuto il tubovfitto all’estremità del filo di platino; questo non ‘avendo più contatto col liquido essa l’azione, e lo sviluppo del gas. ratori ‘Tenenido conto del teri bha è stato necéssario: per svilup- pare quella quantità di:gas idrogene ; ve ripetendo «1° esperienza con' diversi metalli positivi, si ottengono dei numeri i qualiin> dicano ‘la tensione elettrochimica ‘di due 0 più metalli fra! loro. Così ‘il sig. Bischof ha trovato che la-tensioné. elettrochimica fra il rame ed vil platino sta a quella chefè.fra.il Min ed il pla» tino come 239 a 1244. o she obom: tri Siccome l’estensione della superficie i per:.mezzo della ida il metallo positivo è in contattò colliquére;acide-influisce|mol- to sulla rapidità \con'‘cui si. sprigiona il.gas. idrogene. dal .lato del ‘metallo negativo; per avere dei risultamenti comparativi esat- ti, ‘’isogna chie la superficie di contatto sia sempre esattamente éguale. |‘ Il dia cav. Leopoldo Nobili di Reggio, che si è occupato e si occupa con tanto successo)nello studio dei fenomeni elet- tromagnetici ed altri affini, da molte sue esperienze è stato con- dotto a concludere che'una ‘granocchia ben prepatata è uno stru- mento più sensibile di qualunque galvanometidi; ed; anche di quello sensibilissimo a due staghi lan “007 chez a lui.si deve. Nel giornale delle arti di Louie, pedi 1858, sono indicate le seguenti curiose esperienze d’ ottica » .;.| Se dopo aver fatto un ‘piccolo foro «in una carta , si ponga questa in faccia ad un muro biancoro ad una finestra; e mentre un ‘osservatore avvicina 1’ occhio al' foro; dalla parte della, carta opposta a quella che ‘guarda il muroilo la? finestra , sia posto fra l'occhio e la carta uno spillo ; ;questo sarà veduto dall’ altra, parte del foro rovesciato ed ingrandito. Il sig.. Lecat indica come causa d’ un tal fenomeno questa; che 1’ occhio vede soltanto 1° ombra dello ‘spillogsulla retina, e siccome la luce che è arrestata dalla testa dello spillo viene dalla parte! inferiore. del, muro ..0 della finestra; e quella chè è arrestata dalla punta, viene dalla. parte superiore ; 1’ ombra deve sembrare necessariamente rovesciata. Il dott. Brewster ha'fatta conoscere nella seguente esperienza una curiosa spiegazione della formazione degli. Aloni. Si prende una soluzione saturata d’ allume, e dopo averne versate. aleune gocce sopra un pezzo di vetro, ove ben presto. si cristallizzano 169 in piccoli ottaedri piani appena visibili ad occhio nudo, si pone questo pezzo di vetro fra l’osservatore ed il sole, o un lume ac- ceso, stando l’occhio vicinissimo alla superficie del vetro, ove non è l’allume. Si vedono allora tre belli Aloni di luce, a diverse distanze dal corpo luminoso. L’interno; che è il più bianco, è formato dalle imagini rifratte da due delle superficie dei cristalli ottaedri poco inclinate 1° una all'altra. Il secondo Alone, i di cui colori sono più belli, con dei raggi azzurri esterni, è for- mato da due facce più. inclinate. Il terzo , che è grandissimo e coloratissimo , è formato da due facce anche più inclinate. Pos- sono ottenersi li stessi effetti con altri cristalli, ed ogni Alone sarà raddoppiato quando la refrazione sia considerabile, e mo- dificato da diversi colori quando la refrazione sia debole. Gli ef- fetti posson variare in un modo cuorioso, facendo cristallizzare sullo stesso pezzo di vetro dei sali d’ un colore determinato ; per questo mezzo degli Aloni bianchi e colorati si succedono uno al- l’ altro. Il sig. Ziegler di Winterthur ha comunicato alla società elvetica delle scienze naturali un esperienza di fisica , che con- siste nel porre un disco di carta, di metallo, o anche una mo- neta, all’orifizio d’ un tubo di legno ; soffiando con forza all’altra estremità del tubo, il disco o la moneta restano al suo posto, e non cadono se non al momento in cui si cessa di soffiare. Egli dice che finora non si è trovato spiegazione sodisfacente di questo fenomeno. A noi sembra molto analogo a quello sul quale ri- chiamò già 1’ attenzione dei fisici il sig. Clement Desormes per un nuovo pericolo d’ esplosione delle macchine a vapore ; che potrebbe derivare dalle stesse loro valvole di sicurezza; di che parlammo con qualche estensione ( Ant. N.° 73 gennaio 1827 pag. 159 ). i I chimici sanno che scaldando i nitrati in un crogiuolo fino all’infuocamento , 1’ acido nitrico che li costituisce è scomposto, e si sprigiona del gas ossigene. Essi riguardavano il residuo di quest’ operazione come un nitrato. Recentemente il sig. Ermanno Hess avendo studiato questo genere di combinazioni , le riguarda come composte d’ossido d’ azoto e delle diverse basi dei nitrati, dai quali si ottengono, dopo aver mantenuto questi infuocati finchè cessi d’esalarne gas ossigene , e che un corpo acceso im- T. XXXI. Settembre. 292 170 merso nella parte vuota del crogiuolo vi si estingua. Il prodotto che si ottiene trattando così il nitrato di potassa somiglia mol- tissimo questo sale; è solubile, com’ esso, molto più a caldo che a freddo, si cristallizza sotto la stessa forma, e si fonde egualmente per il calore. Secondo il sig. Hess 100 parti ne cone tengono 61, 14 di potassa, e 38 , 86 d’ossido d’ azoto, senz’acqua di cristallizzazione. Il nitrato di soda è scomposto anche più facilmente. Il pro- dotto ridisciolto si cristallizza in bei romboedri. È formato di 44, 52 di soda, 42, 67 d’ossido d’azoto, e 12, 81 d’acqua, la x quale non è scacciata per la fusione. L’ autore non ha potuto ottenere isolata la combinazione del- l’ ossido d’ azoto coll’ ammoniaca. Il prodotto della scomposizione del nitrato di barite si cri» stallizza come quest’ ultimo. È composto di barite 61, 47; ossido d’ azoto 24, 07, acqua di cristallizzazione , che non abbandona per il calore, 14, 46. L’ autore ha ottenuto anche delle combinazioni d’ ossido d’a- goto con alcuni metalli. Il protossido di ferro è stato proposto dal sig. Kastrer come un reattivo sensibilissimo per scuoprire la presenza dell’ ossigene in una mescolanza aeriforme. Egli prepara il protossido come ap- presso. In una boccia, o altro vaso che possa turarsi esattamente, egli fa bollire dell’ acqua; nella quale fa poi disciogliere cinque per cento di solfato di ferro verde recentemente preparato. Sciolto il sale, e lasciata bollire la soluzione, vi aggiunge dell’ammo- niaca finchè ve ne sia un eccesso. Turata esattamente la boccia, aspetta che il precipitato si sia interamente formato , separa il liquido per mezzo d’ un tubo di vetro, lava il precipitato con acqua che abbia prima bollito, quindi vi versa dell’ alcool caldo finchè il vaso sia pieno. Allorchè vuol fare uso di questo protossido , ne prende ra- pidamente dal vaso che lo contiene con un piccolo cucchiaio ; e lo mette in un vaso pieno d’acqua privata d’aria per mezzo del> l'ebollizione, In questo vaso si fa passare il mescuglio aeriforme che si vuol sottoporre all’ analisi. Un solo millesimo di gas ossi gene che questo contenga è tosto indicato dal colore ocraceo che prende il protossido. Il sig. Landgerbe ha indicato una muova polvere fulminante I71 molto energica; la quale si compone di 2 parti di nitrato di po- tassa, 1 parte di eolfo , e 6 parti di sal marino ; il tutto ridotto in polvere sottile. La forza d° esplosione di questa polvere si eser- cita d’ alto in basso. Se in una dissoluzione allungata di nitrato d’ argento si versi una dissoluzione similmente allungata di nitrato di stagno, e si muova bene la mescolanza , si osserva che il liquido prende in pochi minuti un:color giallo, poi bruno; bruno rossastro; e fi- nalmente di porpora cupo: Aggiungendovi dell’ acido solforico al: lungato , si deposita in fondo al vaso ‘un:precipitato di color di porpora bruno ; senza quest’ aggiunta il liquido si scolora a. poco a poco, e non somministra più che une scarso precipitato: Que- sto processo è del sig. Frick. Il sig. Marshall ‘Hall aveva ‘provato che il ferro non scom+ pone l’acqua pura. Il sig. Guibourt aveva preteso dimostrare il contrario. Il primo y esaminata di nuovo la questione, ha rico- nosciuto che il ferro decompone l’acqua in cui sia immerso, quan= do questa contenga dell’ acido carbonico. Si sprigiona dal gas idro- gene come allorquando agiscono sul ferro gli acidi solforico o idroclorico lallungati. Per l’aggiunta della calce viva, o della ma- gnesia calcinata, cessa questa composizione dell’acqua, lo che prova (che il ferro non scompone l’ acqua senza la presenza d’ un acido; e. che deve attribuirsi alla presenza dell’ acido carbonico la.scomposizione' dell’ acqua osservata! nelle sue esperienze dal sig. Guibourt, che non vi aveva pensato: I chimici non accordano all’ idrogene la facoltà di scomporre l’ acido borico. Ma il sig. Varvinski ha potuto: scomporlo operando come appresso. Dopo avere èmpiuto «d’ acido borico in scaglie un tubo di porcellana, ed infuocato questo a rosso $ ha trovato l’acido vetrificato. e colorato in bruno: La massa bollita con acqua stil- lata si è disciolta , lasciando mn residuo in fiocchi di colore oli- vastro , che separato dal liquido soprastante, lavato ‘e scaldato sopra una foglia di platino, si è trasformato in una massa vetrosa. A questo e ad altri caratteri la. massa vetrosa si è annunziata per boro. L’analisi chimica ha condotto il sig. John a riconoscere la natura ‘di varie ‘materie coloranti impiegate dagli antichi egiziani. Un color verde di cui era rivestita una massa di cemento rica» 172 vata dalle catacombe di Tebe, era una mescolanza d’una materia gialla vegetabile, d’un azzurro di rame, e di colla. Il colore az- zurro verdastro di cui erano coperte alcune figure di legno solite porsi intorno alle mummie, è azzurro di rame reso verdastro al- l’aria. Un bel colore turchino staccato da un monumento di Tebe, era composto d’ossido di rame, di silice, e di soda ; questo è il turchino d’ Alessandria. Un certo color bruno era una mescolanza d’ossido bruno di ferro, di creta, e di colla. Un color rosso di mat- tone era semplice ossido di ferro. Alcuni cilindri di smalto erano formati d’argilla plastica ricoperta d’ uno smalto composto di si- lice , di calce, di soda, e d’un poco d’ ossido di ferro. L° autore ha analizzato anche il fango del Nilo, e diverse altre materie', alcune delle quali d’ origine vegetabile. Si conoscevano fin qui due combinazioni della silice colla potassa; una con eccesso di silice forma il vetro ordinario , l’al- tra con eccesso di potassa è il Ziquor silicum. Il sig. Fuchs ne ha formata una terza, che sta in mezzo a quelle due, e che egli ottiene satmrando una soluzione bollente di potassa con della si lice precipitata recentemente e ben lavata . .Si ottiene la stessa preparazione precipitando dal Ziguor silicum per mezzo dell’acido solforico una parte della silice, e quindi ridisciogliendola nel resto del liquore. Un miglior processo consiste nel fondere insieme ro parti di carbonato di potassa, 15 di quarzo puro, ed una di car= bone; la massa fusa , ridotta in polvere, si tratta con quattro 0 cinque parti d’ acqua bollente , che la discioglie quasi intera- mente , benchè con lentezza. Si evapora la soluzione finchè acqui- sti un peso specifico di 1,24, con che prende la forma d’ un li- quido viscoso, opalino , che per evaporazione si converte in una massa solida , vetrosa , trasparente , fissa all’ aria , simile al ve- tro comune, benchè un poco meno dura. L’ autore riguarda que+ sto composto come un nuovo silicato di potassa, composto di 62 parti di silice, 26 di potassa, e 12 d’acqua. Si può ricuoprirne del legno ed altri oggetti per difenderli dal fuoco; può anche im- piegarsi come luto nei laboratorii. Il sig. Raspail, per mezzo d’un microscopio che produce un ingrandimento di duemila diametri, si è accertato che i cristalli che si osservano nel pendanus, typha , orchis , etc. e tutti quelli che nei vegetabili hanno una lunghezza di un decimo di milli- metro; ed un diametro di un 400.° circa, sono cristalli di fo- 173 sfato di calce ; mentre i cristalli che si trovano nell’ iris, ed al» tri, che hanno un diametro di un cinquantesimo di millimetro, sono di ossalato di calce. I cristalli di pendanus fortemente riscaldati e poi raffreddati non avevano subìto la minima alterazione . Gli acidi vegetabili non avevano azione sopra di essi ; gli ossiacidi minerali li hanno disciolti istantaneamente senza la minima effervescenza. Tali cri- stalli non esistono nei semi cereali, i quali contengono del sol- fato di calce. I semi del theligonum cynocrambe , pianta meri- dionale, ne contengono un numero immenso. Nella radice della Corydalis tuberosa il sig. Wackenroder ha trovato una nuova sostanza alcalina vegetabile, cui ha dato il no- me di Coridalina. Il miglior mezzo d’ estrarla consiste in far ma- cerare per più giorni i tubercoli contusi , versare nel liquido bruno e leggermente acido che risulta un leggiero eccesso di carbonato di soda, che vi forma tosto un precipitato abbondante di color grigio-chiaro. Facendo digerire sopra un tal precipitato dell’ al- cool, questo acquista un color giallo verdastro, e deposita, dopo essere stato feltrato, dei piccoli cristalli di Coridalina. La mag- gior parte di questa resta per altro nella soluzione. Si estrae da essa evaporandola, versandovi dell’ acido solforico allungato, che ridiscioglie il deposito formatosi, e precipitando la Coridalina con. un sottocarbonato alcalino. Questo nuovo alcali è in cristal- li prismatici, o in scaglie, senza colore, odore, o sapore, e po- chissimo solubili nell’ acqua. Le sue combinazioni cogli acidi sono amarissime. Un altro principio alcalino vegetabile è stato trovato dal sig. Martius nel frutto della Paulinia sorbilis detto Guarana; però l’autore ha dato a quel principio il nome di Guaranino. Per ot- tenerlo , si tratta il frutto coll’ alcool caldo ; 1’ estratto alcoolico raffreddandosi lascia depositare un olio grasso , che si separa , quindi scaldando di nuovo l’estratto il Guaranino si sublima. Purificato per. una seconda cristallizzazione, è bianco, cristallino, d’ edor penetrante allorchè si riscalda; è sciolto facilmente dal- l’ alcool, difficilmente dall'acqua. Le soluzioni sono amare. e leg- germente alcaline. La soluzione acquosa intorbida il nitrato d’ar- gento , le dissoluzioni di protossido di mercurio , e gli acetati di piombo . 174 Il sig. Tunnermann ha fatto conoscere un nuovo acido vé+ getabile fattizio, che ha distinto col nome di amilico, e che noi diremmo piuttosto amidico. Ecco il modo di prepararlo. Si pone in una storta fino ad un quarto della sua capacità una mesco- lanza a parti eguali d’ amido e d’ossido di manganese; su cni si versa una quantità d’acqua sufficiente a formarne una pasta. Adattato alla storta un recipiente munito d’un tubo di sicurezza; si scalda fin presso all’ebollizione, nel tempo stesso che si aggiun- gono a poco a poco per la tubulatura della storta 3 parti d’aci- do idroclorico concentrato , che produce in principio una viva effervescenza. Il prodotto della distillazione ( che non bisogna con- durre fino a secchezza ) è l’acido amidico impuro per la mesco- lanza d’un poro d’acido idroclorico. Ha appena color sensibile; ha odore di mandorle amare; sebbene nulla contenga. d’ acido idrocianico. Si purifica dall’ acido idroclorico saturandolo di cal- ce, filtrando ed evaporando fino alla formazione d’ una leggiera pellicola salina; e lasciando quindi formarsi i cristalli d’amidato di calce, che si scompongono con acido solforico allungato pro- cedendo per distillazione, che dà l’ acido amidico puro. In una memoria letta avanti l'Accademia delle scienze di Pa- rigi Sull’acido cianico e sui composti che esso forma con diversi gas; il sig. Sérullas ha fatto conoscere un vero acido cianico, diverso da quello che i chimici hanno finora indicato sotto questo nome. Si prepara scaldando nell’acqua. il percloruro di cianogene ; evapo- rando fino a secchezza per volatizzare l’ acido idroclorico ; dopo di che resta l’ acido cianico cristallizzato , bianchissimo, poco so- lubile , e che arrossa debolmente i colori azzurri dei vegetabili. Il sig. Bartolommeo Bizio, che sebbene si qualifichi col modesto titolo di farmacista, si è mostrato dotto ed esperto chimico, per non pochi pregiati lavori analitici, che si trovano sparsi in varii giornali scientifici, si è determinato a riunirli insieme, .e farne gradito dono al pubblico. Tre fascicoli, venuti in luce in Vene- zia per le stampe dell’Antonelli, comprendono tutta la prima ed il principio della seconda parte d’un primo tomo, a cui, è inten- zione dell’ antore farne poi succedere qualche altro. La detta prima parte del primo tomo presenta l’analisi d’al- quante materie organiche , e la scoperta in esse d’aleune nnove sostanze per opera del sig. Bizio. Così egli ha scoperto : 1.° nel loglio / lolium temulentum L.) due sostanze particolari, alle quali 175 ha dato i nomi di Zolino e gloiololico; a.° nel granturco ( zea muys ) la zeina ; 3.° nel castoro ( materia contenuta in un ani» male dello stesso nome ) la castorina ; 4.° in una bile umana l’ eritrogeno , che egli congettura formare per la sua unione al- l’ossigene la parte colorante del sangue; 5.° nell’inchiostro o li- quor nero della seppia la melanina ; 6.° in una orina umana lat» tea del burro ; 7.° nel succo del fico ( ficus carica } non già il caoutchouch , o gomma elastica , che alcuni vi avevano ammes» so, ma una materia resinosa ; 8.° nella noce americana ( cara- rium commune) diverse materie, non particolari, ma contenute anche in vegetabili diversi ; 9.° nel frumento ( triticum hyber= num ) il triticino, che è la stessa cosa colla gloiodina del prof. Taddei, di cui il sig. Bizio sostiene la natura particolare, a mal- grado della contraria opinione del sig. Thénard ; 10.° nella scorza del frutto della melagrana (| punica granatum )Vausterogeno ed il punicino , uniti sì l’uno che l’altro all’ acido gallico, e più una sostanza resinosa , che non si trova nella scorza delle radici, e della clorofilla , in luogo della quale la scorza delle radici contie- ne una materia grassa. L° efficacia di quest’ ultima scorza contro la tenia, e contro i vermi in genere, è attribuita dal sig. Bizio al gal- lato d’ austerogeno , che vi è contenuto senza quello di pu- nicino » i La seconda parte del primo tomo è intitolata : Ricerche e spie- gazioni d’ alcuni fenomeni . Il terzo degl’ indicati fascicoli ne con- tiene il principio ; vi si riferisce e vi si spiega il fenomeno della colorazione spontanea in rosso della polenta di granturco , feno- meno osservato la prima volta sul principio d’ agosto 1819, e del quale sembra che il sig. Bizio abbia riconosciuta la vera cagione , avendo potuto riprodurlo o affrettarlo a suo piacimento. Mineralogia. Il sig. G. Papi, nelle ricerche che va facendo di oggetti relativi alla storia naturale, ha ritrovato in un luogo del terri- torio di Pitigliano, ricco di prodotti vulcanici, un grosso fram- mento di pirosseno di Haity , di color verde bottiglia tendente al nero , del peso d’once 1 e 3 denari ; frammento che, per quanto ha potuto giudicare dalle facce e dagli angoli in esso ancora in- tatti, non dovrebbe essere che la nona parte approssimativamen= te di ciò che era nel suo totale, potendosi calcolare della lun- ghezza di 7 pollici, e del diametro di circa 2 per gli angoli più sporgenti. Egli crede inoltre che tentando in quel luogo qualche 176 escavazione , anche non molto profonda, passano ritrovarvisi de- «gli oggetti preziosi intatti, avendo tutti quelli posti presso la superficie qualche difetto prodotto dalle lavorazioni che si fanno annualmente in quel terreno cogli strumenti campestri. SCIENZE MEDICHE. Daremo quì un breve cenno dei risultamenti che il sig. Flourens ha ottenuti da molte sue ingegnose ricerche intorno ad alcuni punti fisiologici , risultamenti che egli ha recentemente comunicati all’ accademia delle scienze di Parigi. Cercando egli di determinare con maggior precisione che non si fosse fatto prima di lui i limiti del punto centrale e vitale del sistema nervoso , ha trovato che questo punto comincia all’ ori- gine dell’ottavo paio, e si estende solo alcune linee sotto que- st’ origine. Tagliando l’encefalo al di sopra di questo punto, tutto l’encefalo muore, e la midolla spinale vive. Tagliando la midolla spinale al di sotto di questo punto, tutta la midolla spinale muo- re, e l’encefalo vive. Vi è dunque nei centri nervosi quel punto che i fisiologi hanno cercato sì lungamente ; e da cui dipende la vita di tutte le altre parti. Questo punto è fra la midolla spi- nale e 1’ encefalo , cioè nel centro stesso dei centri nervosi. Ba- sta che una parte qualunque sia riunita a questo punto per vi- ‘ vere, basta che ne sia separata per morire. Però questo punto co- stituisce il odo vitale, ed il legame centrale di tutte le parti nervose. Un secondo oggetto di cui il sig. Flourens si è occupato è stato il seguente. Ripetute l’ esperienze del Fontana, del Mon- rò, del Cruiskanc, e di più altri intorno alla riunione delle estremità tagliate d’ uno stesso nervo, ha cercato quali diversi effetti potrebbero risultare dalla riunione incrociata dei diversi nervi. Però ha fatto incontrar fra loro l’estremità superiore d’un nervo e l’ inferiore d’ un altro, e le ha mantenute in questa po- sizione. La riunione è stata completa; il ritorno della funzione è stato completo in alcuni casi , non in alcuni altri. In tutti è stata perfetta la comunicazione delle irritazioni per le estremità riunite ; però vi è stata vera continuità fisiologica nel nuovo ner- vo, formato per la riunione incrociata delle estremità dei due nervi diversi, come continuità di tessuto. Passiamo al terzo oggetto delle ricerche del sig. Flourens. La disposizione dei canali semicircolari dell’ orecchio negli uccelli , e particolarmente nei piccioni , è stata benissimo indicata dal sig. 177 Cuvier. Questi canali sono in numero di tre, due verticali ed uno orizzontale ; essi formano col vestibulo e colla chiocciola l’o- recchia interna o il laberinto. Nei piccioni il più grande di questi canali è il superiore. Esso è verticale, e diretto obliquamente da dietro in avanti; il canale medio è orizzontale ; l’inferiore è verticale e diretto d’avanti in dietro ; esso s’ incrocia coll’ orizzontale. Fatta successivamente la sezione di questi diversi canali , la quale non ha prodotto la morte degli animali sui quali è stata eseguita , il sig: Flourens ha osservato gli effetti seguenti ; i quali si sono mantenuti sopra diversi animali per quasi un anno. 1.° La sezione del canale orizzontale, dai due lati, è co- stantemente seguitata da un violento moto orizzontale della te- sta. La sezione d’ un.canal verticale, o superiore o inferiore , dai due lati, è seguitata da un violento moto verticale della te- sta. Finalmente la sezione dei canali orizzontali e verticali insie- me è accompagnata da un moto verticale ed orizzontale in- sieme . ».° La sezione d’ un canale, da un solo lato ,, sia il canale verticale o orizzontale , è sempre seguitata da un effetto infini- tamente minore che la sezione dello stesso canale eseguita dai due lati. 3.° La sezione dei canali semicircolari non impedisce l’ani- male di vivere, ma l’effetto che ne risulta sussiste finchè l’ani- male vive. 4.° Il principio da cui dipende quest’ effetto risiede nei ca- nali membranosi inviluppati dai canali ossei, cioè nei veri ca- nali semicircolari , e nella loro espansione nervosa. « È senza dubbio una cosa sorprendente, dice il sig. Flou- sg tens, vedere delle parti d’ una tessitura così delicata e di così »» piccol volume come i canali semicircolari, esercitare un azione s, così potente sull’ economia animale, e vedere delle parti le s; quali per la loro stessa posizione nell’ orecchio sembrerebbero sì non dovere esercitare che una funzione speciale e limitata al- » l’ udito , avere un influenza così distinta nei, movimenti . Nè »» deve in fine far maraviglia minore il vedere ciascuna di que- » Ste parti determinare un ordine o una direzione di movimenti » così perfettamente conformi alla loro propria direzione. Così i » canali orizzontali determinano un moto orizzontale , i verti- » cali uno verticale. Di più uno dei canali verticali , 1’ inferiore, » è diretto d’ avanti in dietro, e determina un moto saltuario T. XXXI. Settembre. 23 178 s, d’avanti in dietro; l’altro vertical superiore ha una direzione da »» dietro in avanti, e determina un moto saltuario conforme a que- »» sta direzione. « Da un altro lato , sebbene i fenomeni dei quali è causa la »» sezione dei canali semicircolari abbiano un evidente analogia »» coi fenomeni del cervelletto , pure questi due ordini di feno- »» meni sono perfettamente distinti ,,. Sembra al sig. Flourens che l’ultima asserzione resti bastan- temente provata , 1.° dall’integrità del cervelletto costantemente osservata in tutte le citate esperienze ; 2.° dalla direzione dei mo- vimenti, che è sempre in rapporto colla direzione dei canali le- si; 3.° finalmente per la natura stessa di questi movimenti re- golari, che la lesione del cervelletto non produce giammai. Que- sti movimenti costituiscono dunque un fenomeno proprio esclusi- vamente ai canali semicircolari. Inoltre questo fenomeno è tanto più importante a considerarsi, quanto che non è raro vederlo costituire un sintoma più 0 meno dominante in diverse malattie, tanto nell’uomo ,. quanto negli animali, e l’aver finalmente fissato la sede d’ un sintoma tanto singolare, è un progresso della diagnosi, che non sarà perduto per la terapeutica. Il sig. Flourens ha ripetuto le stesse esperienze su dei pol- }, dei passeri, ed altri uccelli, e ne ha sempre ottenuti li stessi risultamenti, almeno quanto alla sostanza ed alle circostanze essenziali del fenomeno. Donde egli conclude che il fenomeno il quale consegue la sezione dei canali semicircolari è costante e generale nella classe degli uccelli. Egli ha intenzione di esporre in un altra memoria gli effetti che risultano dalla sezione degli stessi canali semicircolari nelle altre classi di animali. L’ importanza delle osservazioni e dei fatti annunziati dal sig. Flourens avendo indotto 1° accademia ad incaricare dell’esa- me di essi una comm ssione composta dei sigg. Portal, Dumeril. e Cuvier, quest’ ultimo come relatore lesse in altra seduta un rapporto onorevole per il sig. Flourens, dichiarando che la com- missione, ripetutene tutte le esperienze, aveva riconosciuti esatti i risultamenti da lui annunziati. Gli antichi avevano ammesso una circolazione diretta ed im= mediata fra la madre ed il feto , lo che portava a supporre im- mediata comunicazione fra i vasi dell’ utero e quelli della pla- centa. Moltiplici ed accurate osservazioni indussero poi i fisiologi ad abbandonare quella supposizione, ed a pensare che il pas- 1.29 saggio del sangue dall’ utero nella placenta avvenga principal- mente per l’ assorbimento operato dalle numerose boccucce delle primitive radicette della vena ombelicale. Recentemente il sig. Tommaso Biancini, attnal dissettore nello spedale di Pisa, ha tentato di far rivivere quella prima opi- nione della circolazione diretta fra la madre ed il feto , appog- giandosi ai risultamenti d’ aleune sue ricerche, delle quali è fatto parola in un processo verbale della società medicd-fisica fiorentina riferito nell’ Antologia fascicolo di gennaio 1828 pag. 193. Ma il sig. Massimiliano Rigacci, in una sua lettera ad un amico, pubblicata pochi giorni sono per le stampe del Fantosini, ha preso a confutare la sentenza del sig. Biancini, producendo in appoggio della contraria , generalmente ammessa dai fisiologi più distinti, alcune sue Osservazioni anatomico-fisiologiche , appog- giate ai risultamenti d’ un gran numero d’ esperienze che l’amo- re degli studi anatomico-fisiologici gli aveva fatto intraprendere fino dall’ anno 1819 e susseguenti, non solo sopra la donna, ma anche sopra le femmine di varie specie d’ animali. Nella mag- gior parte dei casi l’ iniezione dei vasi dell’ utero arrestandosi a questo viscere , senza passare nei vasi della placenta , se in al- cuni casi questo passaggio ha avuto luogo , il diligente sperimen- tatore si è assicurato che ciò era avvenuto, o per rottura di vasi, o per effetto d’ assorbimento operatosi per quel resto di vitalità che dopo la morte , e cessate le altre funzioni , conservano per un certo tempo l’estreme boccucce dei vasi assorbenti. In fatti se il passaggio nella placenta dei liquidi iniettati nell’ utero ha luogo operando immediatamente o poco tempo dopo la morte, al- l’ opposto non si verifica mai ove si operi dopo un intervallo suf- ficiente all’ estinzione d’ ogni vitalità , e però d’ ogni azione delle boccucce assorbenti. Convinto il sig. Rigacci dall’ osservazione e dall’ esperienza che le apparenze ottenute dal sig. Biancini sono effetti o dell’ assorbimento , o dello stato patologico , o della rot- tura dei vasi, toglie loro ogni efficacia a provare la comunicazio- ne frai vasi placentali ed uterini, e però la circolazione imme diata e diretta fra la madre ed il feto. Il dottor Verniere ha richiamato 1’ attenzione dell’ accademia delle scienze di Parigi sopra alcuni processi terapeutici semplicis- simi applicabili a tutti i casi d’ avvelenamento. È noto che il dott. Magendie è giunto a sospendere intera- mente l’ assorbimento in un cane , inducerilo in esso una specie 180 di pletora artificiale, con introdurre una quantità notabile d’acqua tepida nelle vene. Partendo da questo fatto capitale, il sig. Verniere fece l’espe- rienza segnente. Fatta una piaga ad una zampa d’ un cane giova- ne , ed applicati sopra questa piaga tre grani d’ estratto alcoolico di noce vomica , fece una legatura sopra 1’ articolazione umero-cu- bitale del membro avvelenato. Iniettò lentamente per la vena giu- gulare tant’acqua quanta l’animale potè sopportarne senza soffrir molto ; quindi aprì , al di sotto della legatura , la vena del mem- bro avvelenato , e raccolte alcune once di sangue, le iniettò nella vena giugulare d’ un altro cane. Questo morì nell’ istante stesso , agitato da convulsioni tetaniche. Frattanto , nettata di- ligentemente la piaga del primo cane , e fattone uscire un po- co di sangue , l’ animale fu lasciato in libertà . Esso non diede alcun segno d’ avvelenamento , ed otto giorni dopo stava benis- simo, allorchè 1° autore lo sacrificò ad altre esperienze. Egli è evidente che la pletora artificiale, o la turgescenza del sistema sanguigno prodotta dall’ iniezione dell’ acqua, impe- dendo l’ assorbimento , il veleno non ha potuto introdursi che in quella parte del sangue che scolava per la vena aperta , poi- chè questa vena e le sue efferenti erano i soli vasi che non par- tecipassero alla pletora generale. Un altra causa ha dovuto op- porsi all’ avvelenamento. La corrente sanguigna effettuandosi sol- tanto dall’ arteria alla vena aperta ; il veleno introdotto nei vasi è stato obbligato a seguitare il corso del sangue nella vena che lo versava fuori del corpo. Riguardando quest’ esperienza come decisiva , e come certa 1° efficacia di questo mezzo terapeutico , il sig. Verniere non dis- simula che la necessità d’ iniettar dell’ acqua nelle vene è nella pratica applicazione un .-inconveniente grave. Ma egli è persuaso che si possa supplire all’ iniezione producendo nel membro av- velenato una pletora locale per mezzo d’ una legatura mediocre- mente stretta. Fatta questa , basterà aprire una delle principali vene della parte ingorgata , per produrre lo scolo del sangue ca- rico del principio velenoso. Dopo aver citato due esperienze d°’ esito felice in appoggio della sua idea, il sig. Verniere soggiugne: È facile a concepi- s, re, e l’esperienza lo prova , che se la sanguigna è pratica» » ta prontamente , quando il veleno è tuttora contenuto nelle » grosse vene, nel polmone , e nel cuore , aperte così al san- » gue vie larghe e facili, con incidere le grosse vene, esso pas- 181 serà di preferenza per la strada in cui trova minor resistenza, »» e conseguentemente la porzione destinata alle altre parti deve » diminuire nella proporzione del sangue che passa per le vene so Aperte. ,) ‘< Fin quì, in tutti i casi d’ avvelenamento , la cura si li- », mitava quasi esclusivamente a toglier via il veleno dalla su- »» perficie su cui era stato deposto. Niuno aveva pensato a per- »» seguitarlo nelle vene, e molto meno a raggiugnerlo nelle pro- »» fondità degli organi della circolazione. Le esperienze che ho » riferite riducono la terapeutica di tutti i casi d’avvelenamento »» (senza eccettuarne la rabbia , se pure il veleno rabifico non è »» che un veleno) ad alcuni precetti così semplici e di così fa- »» cile esecuzione , da non superare l’intelligenza e 1° abilità del » pratico più volgare. ,, GEOGRAFIA, STATISTICA , x VIAGGI SCIENTIFICI. s Spedizione in Siberia. — Una spedizione deve portarsi nel nord est della Siberia, per osservarvi i fenomeni del magnetismo , e determinare, per quanto sia possibile , la situazione dei poli magnetici, Il professore Hanstcein, il luogotenente di marina Doe, ed il dottore Erman di Berlino hanno ricevuto quest’ incarico. Si crede che il loro viaggio durerà due anni. Le persone che com - porranno la spedizione devono riunirsi a Pietroburgo il 15 mag- gio. Lasciando la capitale, la spedizione si dirigerà verso Mosca, Casan, e Tobolsk; di là essa passerà al nord seguendo il corso dell’ Obi fino a Beresaw, per esaminare il ramo settentrionale dei monti Ooral, che i viaggi fin quì intrapresi non hanno fatto co- noscere se non imperfettamente. Da Tobolsk , passando per Ta- ra, Tomsk, Kramoiarsk , e Nischnei-Udinsk, anderà ad Irkoutsk, ove deve svernare, e subito che sarà possibile rimettersi in via, si dirigerà al nord est sopra Jakoutsk e Ochotock. In quest'ulti- mo luogo quei dotti si propongono di fare le osservazioni che formano l’ oggetto del loro viaggio , e per arrivarvi dovranno scor- rere 667 miglia inglesi d’ un paese interamevte disabitato. Il dot. Erman è incaricato delle osservazioni astronomiche. ( Annali dei viaggi). Spedizione progettata dal governo degli Stati-Uniti per esplo- rare i mari del sud. — Alcuwi cittadini di Nantucket (piccola città d’ America sulle coste del Massachuset) indirizzarono nel mese di febbraio ultimo al congresso degli Stati. Uniti una memoria , rBa nella quale richimavano l’attenzione particolare della legislato- ra sul commercio delle diverse parti dell’ Unione coll’ isole e le coste dell’ Oceano pacifico. Espongono in essa che questo commer- cio e quello che si fa fra queste isole e la China hanno prodotto grandi vantaggi; che la pesca della balena impiega 40,000 tonnella- te , 3,000 marinari , ed un capitale di tre millioni di dollari; ma che molti viaggi intrapresi da bastimenti mercavtili o daZenieri in mari ed in paraggi affatto incogniti , hanno incontrato perdite ro- vinose per gl’ intraprenditori e gravi pericoli peri marinari. Da al- cuni anni essi hanno successivamente percorse le coste del Perù e del Chili, quelle del nord-ovest , la Nuova. Zelanda , e le isole del Giappone. I benefizi provenienti da queste spedizioni sono stati hi- lanciati da non poche perdite. Un gran numero di bastimenti ba naufragato sopra delle isole o delli scogli che non sono indicati sopra veruna carta , ed un fatto che merita d’ esser preso in considerazio- ne è questo : che la maggior parte dei navigli i quali hanno visitato questi mari non sono arrivati al loro destino. Però gli autori della memoria raccomandano come cosa d’ estrema importanza il fare esplorare con scrupolosa attenzione le coste , Je isole, i banchi, e gli scogli che si trovano in questi mari , al quale oggetio invitano il governa a mandarvi una spedizione. Il comitato degli affari marittimi, a cui questa petizione fa rinviata, domandò, con una lettera dei 3 marzo , il parere del se- gretario di stato per la marina. Questi rispose il 14 che questo pro- getto aveva tutta la sua approvazione: “mandando, diceva egli, 33 una spedizione per riconoscere quest’immenso oceano, acquiste- 3; remo nuove cognizioni geografiche e scientifiche, le quali sono » utili non solo ai commercianti , ma anche alle altre classi della »» società: ,, Egli termina la sua lettera proponendo di destinare a quest’ effetto una somma di 45 a 50 mila dollari. Il sig. Reynolds, autore di questo progeîto, lo appoggia sopra considerazioni del maggiore interesse : “ Non ci resta più , dic’ egli , da esplorare se non la regione polare del sud; tutti i tentativi fatti dai navigatori europei per arrivarvi sonò stati infruttuosi. E questa una contrada ancora quasi incognita , che offre un vasto 2) campo a quelli fra noi che sono animati dal desio delle intrapre- se, senza esigere grandi capitali. Un paese di più di 1,500,000 miglia quadrate è interamente incognito; niuno si è mai avvici- nato ad una costa che si estende per lo spazio di 300 gradi di lon. gitudine sotto il cerchio antartico ; vi sono regioni immense si- tuate sotto latitudini comparativamente più temperate le quali non sono state esplorate se nou imperfetta mente, e che meritano ca 183 »» di fissar l'attenzione. E chi sa che non esistano nell'emisfero me- ,, Fidionale dei paesi corrispondenti colla Lapponia , la Norvegia, 3; una parte della Svezia, e le coste settentrionali della Russia asia- » tica ? ( Bullettino della società di geografia). Progetto d’ una strada a traverso l’istmo di Panama. — Il capo militore del dipartimento di Panama, in una nota indirizzata agli agenti inglesi, dava l'avviso che egli era incaricato dal go- verno municipale di far costruire una nuova strada da Panama a Porto- Bello, per facilitare la comunicazione per terra fra i due Oceani. Egli ‘stabilisce che la distanza diretta dall’ uno all’ altro non è che di r2 leghe e 2 miglia inglesi, che la strada non ec- cederà 14 leghe, e che vi sono occupate tre compagnie d’ ope- ranti, ciascuna di o uomini. Finalmente egli sperava potere nel mese di marzo decorso farvi passare la posta, ed aver disposto diversi luoghi per ricevere dei coltivatori. L’editore del giornale che comunica questa notizia assicura che molte persone sperimentate credono possibile stabilire una strada di ferro a traverso di quest’ istimo, con una spesa poco considerabile. Sulla morte di Lapeyrouse. — I nostri lettori hanno veduto a pag. 156, parte 3 del Vol. XXVI dell’ Antologia , quali circo- stanze fecero sperare che si potrebbe ritrovare ‘qualche traccia positiva del celebre navigator francese, la di cui sorte da tanti anni eccita al più alto grado l'interesse degli amici delle scienze e dell’ umanità. Il capitano d Urville francese , ed il capitano Dillon inglese , ciascuno dal canto suo erano occupati in questa esplo- razione. La seguente lettera che troviamo nel Bullettino della so- cietà di geografia, scritta dal sig. Giovanni Russel, è senza dab- bio la prima nuova diretta che noi riceviamo della spedizione inglese : essa porta la data del 7 novembre 1827 dalla Nuova- Zelanda. “ Io ho il piacere d’informarvi del nostro arrivo qui, dopo un felice viaggio intrapreso collo scopo di scuoprire quale è stata la sorte di Lapeyrouse e delle sue navi. Ambedue perirono la stessa notte sopra uno scoglio presso l’ isola di Manicolo, si- taata a 11.° go latitudine sud, e 167° longitudine est. Una delle navi si sommerse dopo essersi spezzata sopra uno scoglio, e tutti gl’individai che erano a bordo di essa perirono ; l’altra s, fu gettata egualmente dai flutti sopra quello scoglio, e que- gl’ individui del suo equipaggio che giunsero e scampare sal- 184 Cd varono dal naufragio tanti inateriali da costruire nn picesto naviglio, in un luogo che si chiama Paion. Diversi di essi vi farono massacrati dagl’ indigeni ; tuttavia riescì agli altri di for- mare il loro piccolo naviglio, col quale abbandonarono l'isola , eccettuati due di essi, cinque mesi dopo il loro naufragio. Uno di quest’ individui è morto da circa 3 anni, l’altro s’ imbarcò sopra un canot o barchetta , ed il suo destino è ignoto. E’ molto verisimile che egli sia perito, giacchè se ne sono fatte inutilmente molte ricerche nelle isole adiaceati ,,. « Si sono ottenute le prove più convincenti che questi vascelli erano francesi, Noi possediamo a bordo diverse monete d’ argento e di rame che portano un giglio, una gran campana, su cui si trova in grandi caratteri |’ iscrizione Bazir» m’ a fait , un altra più. piccola colle armi di Francia , e gli ornamenti della poppa d'un vascello con un largo giglio. Trovammo ancora un fram- mento di candeliere dorato , su cui erano incise le armi della famiglia di Costignon ,, Io sono , ec. Il sig. Eduardo Ruppell tornato a Franefort sua patria dai suoi lunghi viaggi, scrive in data «ei 29 agosto quanto appresso: »» ” » 2) ” « Dopo il mio arrivo io sono stato occupato nell’esame delle mie collezioni di storia naturale per accelerare la collezione dell'Atlante zoologico. Il decimo fascicolo delle tavole è sotto il torchio; siamo dunque alla metà di questa pabblicazione, ed io spero che gli altri dieci fascicoli saranno tatti messi in ven- dita dentro 18 mesi. Quest’Atlante servirà per una Fauna dei paesi del nord-est deli’Affrica che sono stati da me visitati, € sarà composto di 6 sezioni , cioè : 5 fascicoli di mammiferi con 3a tavole eolorite 6 d’ uccelli 36 a È di rettili 9 4 di pesci 24 2 di molluschi e zoofiti 12 ei d’ insetti e crostacei 9 —_ —_ 20 fascicoli in foglio +. +. . + + con 120 tavole colorite. “ {o non pubblico che oggetti disegnati e coloriti al naturale , € che sono o assolutamente nuovi, o di cui non si hanno ancora buo- ne figure. Il prezzo di sottoscrizione per ciascun fascicolo è di 3 } fiorini, 0 presso a poco 8 franchi. La deserizione statistica e geografica dei paesi da me percorsi non forma che un sol volume - 185 3, in 8° con alcune tavole e carte, Io mi propongo di farlo stam- » pare nel corso del prossimo inverno ,.. SOCIETÀ SCIENTIFICHE. Imp. e R. Accademia dei Georgofili. Adunanza solenne de’ 21 settembre 1828. = Il presidente S. E. il sig. consigliere di stato marchese cav. Paolo Garzoni-Ven- turi recatosi espressamente dal suo governo di Livorno presedè l’adunanza, alla quale assisterono molti accademici onorarii, eme- riti, ordinarii e corrispondenti, ed un numeroso concorso di altri dotti e distinti personaggi. Il segretario degli atti Emanuele Repetti aprì la seduta con un discorso in cui epilogò la storia dei lavori accademici , a seconda delle materie , facendo precedere gli studi agrarii e forestali, quindi parlando di quelle vertenti sulla privata e pubblica economia , e finalmente di tutto ciò che alle scien- ze e alle arti della Georgica affini aveva più o meno immediato rapporto. Fu in questa parte specia' mente , dove 1’ oratore colse opportuna occasione di richiamare l’ attenzione degli uditori a contemplare gli oggetti d’ invenzione e d’industria attinenti ai respettivi accademici, e che a tale effetto trovavausi in quel giorno esposti nella gran sala. Il segretario per le corrispondenze prof. Giovacchino Taddei lesse il rapporto relativo ;al suo ufficio, e nel quale dopo rese le dovute retribuzioni alle varie società scientifiche e letterarie ed ai molti autori e redattori di opere complete o periodiche in quest’ anno da loro inviate, fece rilevare il pregio e l’utilità che ritrarre si potea da quelle a favore della toscana economia campestre. Fra le quali cose più specialmente si estese a discorrere, 1.° dell’ impor- tantissimo stabilimento agrario eretto di recente a Rovi/lein Fran- cia , e della intelligenza con cui nei vari suoi rami viene diretto, dal celebre agronomo Dombasle. 2.° Dello stato dell’agricoltura in Russia , e in terzo luogo de’ vantaggi che ritraggono dallo spirito di associazione i piccoli proprietari di beni rustici nel cantone di Vaud in Svizzera , e i grandi proprietari degli Stati Uniti dell’A- merica. Quindi il sig. Ferdinando Tartini-Salvatici a nome della de- putazione deliberante nel rapporto di cui egli era relatore, rese conto del giudizio accademico relativo alle memorie inviate al concorso sulla miglior pratica dei letami , a forma del programma T. XXXI. Settembre. 24 186 > stato pubblicato nella seduta del dì 3 dicembre 1826. Nel qual rapporto si riepilogava la storia e i motivi che indussero l’Acca- demia a proporre sino dal 1817 il quesito tendente a rischiarare la teoria e la pratica degl’ ingrassi e segnatamente fissare l’utilità e il danno risultante dal farli fermentare ; quesito che essendo ri- masto per due volte insoluto , venne riprodotto nel 1819 con doppio premio da conferirsi nel 1822. Sebbene delle due me- morie presentate in detto anno, una fosse stata dichiarata de- gna della corona e l’ altra onorata dell’ accessit, come quelle che fissavano su solide basi la teoria degli ingrassi, dimostrando per moltiplici esperienze dannosa in genere la fermentazione dei leta- mi, e assegnando le regole da applicarsi in un gran numero di casi, non ostante l’Accademia fu d’ avviso che quelle due dotte e importantissime memorie non avevano conquistato l’ argomento nella sua pienezza ; avvegnachè andavano esse soggette ad ecce- zioni che la differenza dei terreni, la diversa voracità delle piante, 1’ incostanza de’ climi , la presenza di varie specie! di animali , e molti altri elementi dovevano determinare. In conseguenza dei quali riflessi l'Accademia , desiderosa di vedere rimosso ogni dubbio ed ogni difficoltà in un soggetto agra- rio di tanta importanza ; nel tempo medesimo che teneva per di- mostrato teoricamente esser contraria ai buoni principj la fermen- tazione dei letami prima di amministrarli al terreno , pubblicò un nuovo programma ,'in data dei 30 novembre 1826 , col quale si assegnava un premio di zecchini 5o a chi pel concorso di quest’an- no 1828 avesse saputo meglio indicare gli inconvenienti possi- bili derivanti dall’ uso dei letami freschi , assegnandone il giusto valore di fronte alla perdita che la fermentazione in essi produce. E poichè riguardava come obietto principale alla nuova dottrina , la quale escludeva la fermentazione degl’ingrassi, il non poterlì avere nello stato di loro freschezza con sufficiente uniformità e minutezza di parti, domandò come ciò supplire si potesse indipen- dentemente dalla fermentazione. Sei memorie a ciò relative erano pervenute prima dello spira- re del luglio p. p. termine prefisso dal programma ; distinta cia- scuna di esse colla respettiva epigrafe , come appresso: r.% « Tristo è quel suol che il suo signor non vede ,, e « Fertilissimus in agro oculus domini est. ,, 2.* « Prosperitati publicae augendae. ,, 3.3 « Inventa perficere non est in gloriam ,,. 4.3 « Humus mutatur in plantas , plantae in animalia, ani malia in humum animalem ; et sic creatori opus per circulum. ,, pedi x 187 5.° « Non igitur fatigatione quemadmodum plurimi conside- rant nec sunie sed nostra scilicet inertia minus benigne nobis ar- va respondent, etc. ,, 6,* « È ridente la campagna Nel bel maggio e tutti i fiori Danno fuori i grandi odori E il pastor più non si lagna. ,, La prima e la seconda memoria fissarono 1’ attenzione della de- putazione giudicante superiormente a tutte le altre, sia per la min gliore esposizione e applicazione dei principj della scienza, quanto ancora per l’ abbondanza e giudiziosa condotta degli esperimenti. Più ricca la prima in dottrina non scompagnata da esperienze con- dotte con sapienza e attenzione non comune, sembrava superata dalla seconda nella parte esperimentale, rendendosi conto in que- st'ultima dei fatti replicatamente osservati in una scala molto estesa e in circostanze differenti. I due scrittori concordano pienamente fra loro nell’ opinione che se vi ha inconveniente negl’ impieghi dei letami freschi, a ciò può in qualche modo ripararsi coll’ industria , mentre è irrepara- bile il danno che nella perdita di una gran parte della materia in- grassante produce la fermentazione. Nel tempo però che la depu- tazione ha giudicato meritevoli di somma lode gli autori delle due memorie suddette, gli è sembrato altresì che ad esaurire le condi- zioni tutte imposte ne’ concorrenti dal programma accademico qualche cosa pure vi mancasse; specialmente per ciò che ha rappor- to alla ricerca dei mezzi atti a far acquistare sempre ai letami una sufficiente uniformità e minutezza di parti, senza dispersione di principii nutrienti, e quindi che non potrebbe a rigore assicurarsi avere alcuni dei concorrenti acquistato diritto a conseguire il pre- mio proposto , come dovutogli per giustizia. Ma poichè le molte esperienze contenute nella seconda me- moria, e le profonde dottrine comprese nella prima sono tali da guidare la pratica agraria forse con inattesa sollecitudine alla so- luzione completa del problema, il corpo accademico, dietro il parere della suna deputazione deliberò che dovesse farsi conoscere al pubblico 1’ una e 1’ altra memoria e i respettivi autori, a ciascu- no dei quali, appena fossero conosciuti , assegnò la ricompensa di zecchini venticinque, che è la metà del premio promesso dal programma. Quindi 1° Accademia non potendo credere compiuto il suo impegno coll’ aggiungere alle due memorie del 1822 la pubblica- zione degli scritti qui sopra indicati, a fin di rimuovere ogni in- 188 certezza ed ogni difficoltà sull’ importante argomento del quale sì tratta, mostrandosi nel tempo stesso convinta che per trionfarne in un modo assoluto e luminoso vi vogliano forze grandissime, fatti grandiosi e palpabili , pratica diffusione d’insegnamenti operativi,, e replicate conferme di risultamenti moltiplicati e felici, giu- dicò essere necessarii mezzi straordinarii d’ eccitamento per com- pensare in parte almeno gli studii e le premure che gli agro- nomi potrebbero a tal uopo impiegare, e coerentemente alla propo- sizione fattale dalla sua deputazione permanente, supplicò ed ot- tenne dalla munificenza del Principe che ci governa la grazia di potere disporre di un premio straordinario di zecchini cento da conferirsi all’ autore di quella memoria che nei modi qui appresso descritti per il concorso del 1835, verrà riconosciuto avere me- glio soddifatto al seguente PROGRAMMA. « 1.° Presi in esame i metodi di conservare i letami nel loro » stato di integrità già descritti nelle memorie fin qui coronate >» dall’ I. e R. Accademia, si correggano i difetti che vi si po- >» fessero riscontrare, e si indichino quei nuovi processi che s» potrebbero a quelli sostituirsi, e che fossero dall’ esperienza s) provati immuni da qualunque inconveniente, e suscettibili an- » zi d’ esser generalmente , facilmente, ed economicamente adot= 53 Loarees, « 2.0 Determinare fino a qual punto, ed in quali casi oc- »s, corra procurare artificialmente in alcune specie di letami non so fermentati quella divisione di parti che la fermentazione », avrebbe indotto naturalmente, mentre però ne avrebbe disper- ., sa una gran porzione di materia fertilizzante ; e dopo avere », esaminati i precetti suggeriti in questo proposito dagli autori s» delli scritti coronati supplire ai vuoti che in essi fossero ri- »» masti per modo che l° agricoltura vi trovi maggiore utilità.,, « 3.° Esibire finalmente un corredo d’ esperimenti grandiosi sì annualmente ripetuti e sempre in modo sodisfaciente accertati, »» dai quali si rilevi la comparativa utilità dell’ impiego d’ in- »» grassi fermentati e non fermentati, tanto recenti che conservati ,» così a vantaggio delle semente dei cereali che d’ ogni altra »» Specie di piante cui si apprestino ingrassi nelle diverse terre ed » esposizioni. 3, 189 Avvertenze, « E soprattutto importante che gli esperimenti siano eseguiti sopra una estesa scala e tale da meritare la fiducia degli agri- coltori , al qual oggetto è necessario che le esperienze sian ripe- tute più volte sì in piano che in poggio; e non solo in differenti terreni, ma ancora che vengano esposte alle diverse influenze del variabil andamento delle stagioni. ,, « Non si valuteranno in conseguenza di ciò come conclu- denti le esperienze fatte sopra appezzamenti di terra minori di mezzo quadrato , ragguagliato presso a poco ad uno staio a sementa. ,, Le Memorie dovranno essere inviate dentro il mese di lu- glio 1835 al segretario delle corrispondenze della suddetta I. e KR. Accademia fregiate di un epigrafe da ripetersi sopra un biglietto sigillato, in cui deve racchiudersi il nome, cognome e il domicilio del concorrente, e che sarà rimesso annesso alle respet- tive memorie. Firenze 21 settembre 1828. Il Segretario degli Atti EMANUELLE REPETTI. Terminata la lettura del rapporto e del nuovo programma, S. E. il presidente sig. march. Garzoni-Venturi assistito dal vi- ce-presidente sig. March. Ridolfi diede alle fiamme. le quattro schede su cui erano ripetute le epigrafi delle memorie state esclu- se, ed aprì quella che portava in fronte l’epigrafe Tristo è quel suol che il suo signor non vede , e trovò essere autore della me- moria n.° 1 il prof. Giovacchino Taddei socio ordinario. In seguito disigillata 1’ altra scheda contrassegnata col motto prosperitati publicae augendae riscontrò il sig. Luigi Mari di Campiglia socio corrispondente , autore della memoria n.° 2. I quali due scrittori essendo presenti all’ adunanza furono accompagnati dal segretario degli Atti davanti al seggio di S. E. il lodato presidente, dal quale fin consegnato a ciascuno di essi l’ autentica conferma del meritato guiderdone. Ritornato al suo seggio il segretario degli Atti dopo avere rammentato il concorso aperto sino dall’ adunanza solenne del- l’anno ultimo decorso per tutto luglio 1829, pubblicò per il con- corso del 1830 il seguente: 190 ProcRAMMA. « Accade spesso di vedere in un campo ove sia stato semi nato grano o altri graminacei, ingiallire e perdersene le piante dal mese di marzo in poi, mentre fino a quell’ epoca aveano an- nunziato la più prospera vegetazione. ,; € Questo fenomeno chiamasi comunemente arrabbiaticcio o terren guasto dai pratici agricoltori, e lo ripetono essi da cattivi lavori, da mal fatta preparazione del suolo, e soprattutto dal- l’ averlo lavorato umido per poca pioggia, guazza ec. in modo che sia venuto a rimescolarsi il terreno bagnato col secco. ;; « Non essendo però bene accertate queste osservazioni ; 0 almeno non essendo certo se a questo non si aggiungano altre cause di quel danno , l’ Accademia assegnerà per il concorso del- l’anno 1830 un premio di zecchini venticinque all’ autore della memoria che meglio risolverà il suddetto quesito, e nella quale, oltre al venir esposto tutto quello che l’ esperienza avrà mostrato essere la vera cagione del così detto arrabbiaticcio , st conterrà una teoria ben sostenuta dai fatti, che spieghi perchè quelle cause producano quegli effetti; ed assegnati poscia i rimedit per sanare il suolo guastato scenda a spiegare anche di questi il modo di agire, avuto riguardo , sì nell’ assegnare le cause del- l’ arrabbiaticcio come nell’ appropriare i rimedii, alle circostan- ze atmosferiche ed alle diverse qualità di terreno, di vegetabili, di letami, di esposizione ec. ,; Le memorie dovranno essere inviate dentro il mese di lu- glio 1830 al segretario delle corrispondenze della suddetta I. e R. accademia fregiate di un epigrafe da ripetersi sopra un biglietto sigillato, in cui deve racchiudersi il nome, cognome e il domi- cilio del concorrente , e che sarà rimesso annesso alle respettive memorie. Il Segretario degli Atti EMANUELLE REPETTI. Contemporaneamente alla suddetta lettura furono dispen- sati agli accademici ed altri distinti uditori le stampe dei due programmi anzidetti, unitamente ad un opuscolo del socio corri- spondente sig. Antonio Piccioli relativo ad un suo uovo e st curo mezzo di distruggere gl’ insetti che danneggiano la pianta dell’ Ananasso. Quindi 1’ accademico e deputato sig. avv. Aldobrando Paolini disse l’ elogio storico del defunto socio ordinario dott. Chiarenti 19I nel quale all’eleganza dello stile andava di pari passo la verità dei fatti. Finalmente il sig. prof. Antonio Targioni-Tozzetti lesse per il di lui padre prof. Ottaviano il solito rapporto delle osserva- zioni meteorologiche ed esperienze da uest’ ultimo fatte nel- l’orto accademico , e con questo ebbe termine l’ adunanza.* E. R. Società medico-fisica fiorentina. Adunanza ordinaria del 10 agosto. — Dopo la consueta let- tura ed approvazione del processo verbale della seduta fantece- dente , e dopo le solite comunicazioni del segretario delle corri- spondenze , essendo venuto a mancare le letture di turno sup- plì ad esse per primo il sig. Biancini, dissettore anatomico nell’I. e R. Università di Pisa, e nostro socio corrispondente con una sua dissertazione sopra un feto anencefalico da esso lui dissecato nel decorso febbraio. Investigando pertanto il nostro socio colla solita sua diligenza e ciò che mancava, e ciò che tuttora esisteva nel feto in discorso, notò da prima la deficienza dei tegumenti e delle ossa che formano il vertice , e la porzion posteriore del cranio, non che l’esterior parete dello speco vertebrale fino al coccige. In luogo delle quali parti avendo egli ritrovato una membranella rossognola co- perta esteriormente dalla cuticola, e riconosciuta con ulteriore esame per la pia meninge, vidde, per l’incisione di lei, vacua la superstite porzione del cranio da ogni vestigio di cervello, di cervelletto, e di midolla allungata, mentre ciò che esisteva di speco vertebra- le non conteneva traccia alcuna di midolla spinale. Era però bello il vedere come su tutta l’interna superfice di questa pia madre sì nella superstite porzione del eranio, come nello speco vertebra= le si glomerassero a mò di plessi, moltissimi filamenti nervosi, che riuniti in più gran fasci costituivano non tanto i nervi de- gli organi de’sensi, come quegli ancora, che nello stato fisiologico provengono dalla midolla spinale: come tutti questi nervi belli e formati andasser poi normalmente a vivificare fino alla loro estremità periferica gli organi, ai quali appartenevano: come i diversi nervi spinali uscendo pei loro fori di comunicazione co- stitnissero la intiera serie dei gangli invertebrali; e come si 0s- servasse costantemente , che laddove era più numerosa la reti- cella vascolare sanguigna, che vedevasi ovunque serpeggiare sui nervi , ivi il nervo si facesse più robusto e più grosso. Passan- 102 do quindi alla minuta descrizione delle ossa tuttora smperstiti nella testa, fra le quali mancava la porzione cerebrale del fron- tale, le ossa parietali, e le interparietali, ne andò descrivendo la forma e la struttura alla maniera del Geoffroy S. Hilaire, av- vertendone le molte particolarità, ed anomalie; fra le quali non è per certo la più frequente quella di aver trovato la staffa non poggiare sulla finestra ovale come fisiologicamente suole ac- cadere, ma assai lungi da questa apertura. Se non che riflet- tendo che con questa sola mancanza di cervello; e di midolla spinale coesisteva poi la perfetta fabrica dei nervi fino alle ul- time loro estremità periferiche, ed appariva pur anco la regolare conformazione del sistema muscolare , non che del cuore e del- l’ intero sistema sanguigno , non lasciò di osservare come questo ed altri fatti consimili, che egli con isquisita erudizione andò raccogliendo in buon dato , come , dissi, questi fatti stieno in opposizione colla teorica di coloro , che dalla sola presenza del cervello, e dello spinale midollo derivano la sorgente degli spi- riti animali, quella del calore, quella del moto, e del senso ; e quella. infine della forza motrice del cuore. Dalla mancanza poi nel mostro in questione di ogni rudemento di apofisi spinosa delle vertebre, lo che egli asserì aver veduto in quattro altri casi di spina bifida, egli si crede autorizzato a concludere che il difetto della porzion posteriore dello speco vertebrale fosse piuttosto do- vuto a deficenza di ossificazione della porzione annale delle ver- tebre stesse, che a divaricamento delle due metà delle quali si compone ciascuna spina. E giunto infine a ragionar della cansa possibile di questa mostruosità , parve a lui poterne essere una probabile la quasi totale obliterazione dell’interna carotide, poco al di là dell’ estremo superiore del canal carotico, non che quella dell’ arteria basilare per la mala conformazione delle vertebre del collo . In seguito fu fatta lettura di una memoria inviata alla so- cietà nostra dal sig. Daliso Casabiancea , sul passaggio del san gue dalla madre al feto, e viceversa ; in cui l’autore assistito dal sig. Vinciguerra, ed alla presenza dei chiarissimi profes- sori di fisiologia e di anatomia della università di Pisa, essendo in undici esperienze , fatte sugli animali, giunto a far passare il mercurio iniettato per le arterie della madre , nelle vene dei feti, e viceversa, senza perciò che in questo duplice passaggio del fluido iniettato potesse mai riscontrarsi stravaso , o effu- sione alcuna nei tessuti intermedii, concluse 1.° che i fluidi È 193 iniettati per le arterie della madre erano trasportati nella ve- na ombelicale del feto: 2.° che quei fluidi, i quali venivano spinti nelle vene uterine passavano a riempire le arterie ombelicali ; 8.° e che questi fluidi hanno una libera circolazione dalla ma- dre al feto, e dal feto alla madre per due serie di vasi, che sono quegli stessi descritti dal sig. Biancinz sotto il inome di arterie utero-placentali, e di vene placento-uterine. Per lo che fu molto opportuna l’ ostensione, che il prelodato sig. Biancini faceva dopo questa lettura di un suo disegno dinotante lo stato di un utero muliebre nel terzo giorno dopo il parto, in cui vedevansi, nell’area ove aderiva la placenta, una serie nume- rosa di vasi troncati, e più o meno penduli o prominenti sulla superfice della membrana interna di quel viscere pieno del- l'iniezione stata spiata per le arterie uterine, e che davano l’idea della connessione, che essi dovevano avere col corpo della placenta nel periodo della gravidanza. Dopo di che ritiratasi la società in seduta straordinaria fu- rono eletti a socii corrispondenti i sigg. dot. Pietro Bruni e dot. Filippo Carresi. P. B. CORRISPONDENZA. Seconda lettera al prof. Gazzeri intorno alla direzione degli aerostati. Sig. Professore. Dopo l’esperienze esposte nella precedente mia lettera, aven- done io intraprese alcune altre per riconoscere gli effetti che dalla rotazione della mia spirale , applicata effettivamente ad un aerostato possano ottenersi per la direzione di questo, voglio co- municarle i risultamenti d’una di queste, giovandomi , per me- glio spiegarmi , della quì annessa figura. Essa rappresenta una Mongolfiera , o un gran pallone di carta ripieno d’ aria rarefatta. X è un tubo di latta vuoto che traversa da una parte all’altra il pallone un poco sotto alla metà della sua altezza. Ad una delle sue estremità è adattata la spi- rale S , all’ altra una pertica di legno , che porta un peso de- stinato a fare equilibrio alla spirale , e mantener diritto il pal- T. XXXI. Settembre. 25 194, lone. Acciò il peso del tubo X e dei diversi oggetti che sostiene non laceri le pareti del pallone , il tubo stesso è sostenuto dalle due corde cc, che passando per entro al pallone sono attaccate alla parte superiore di esso , o al punto di sospensione. Rarefatta l’ aria nel pallone fino al punto che tendesse ad elevarsi , 1’ ho fatto lasciare in libertà nel medesimo tempo in cui, mediante un facil meccanismo , era similmente abbando- nato a sè stesso il peso P , il quale discendendo faceva colla corda cui era appeso girare la rotella , e conseguentemente la spirale S. Appena questa concepiva il moto rotatorio , si avan- zava visibilmente traendosi dietro il pallone , il quale si vedeva cambiare di forma , come mostra la figura. Questo risultamento confermando quello ottenuto nella di- versa esperienza descritta nell’ altra mia lettera, prova che la spirale rotando , ed avanzandosi nel senso del suo asse, può ti- rarsi dietro un aerostato. In una delle esperienze da me fatte il peso destinato a far girare la spirale non essendo elevato da terra che 9 braccia, il diametro della ruota di latta, in quella parte ove sta avvolta la corda essendo di cinque sesti di braccio, la corda svolgendosi di sopra una circonferenza di tre volte cinque sesti di braccio, cioè di braccia 2 $; prima che il peso arrivasse a terra la spirale non poteva fare che circa 3 4 rivoluzioni. Appena il peso toccava terra la spirale si fermava ; il globo ripigliava la sua forma se qualche volta ritornava velocemente indietro rispinto da un vento moderato contro il quale era stata diretta la spirale. Questo vento non era molto forte; bensì dopo avere per tre volte ripetuto l’esperienza, con felice successo, egli strappò la Mongolfiera. stato curioso l’ osservare che 1’ aerostato , in forza delle tre rivoluzioni e mezzo della spirale ha percorso orizzontalmente un tratto di braccia 3 1, cosicchè ciascuna rivoluzione lo ha fatto avanzare d’un braccio , e della totalità delle braccia 3 4 in due minuti secondi. Senza parlare di molte piccole circostanze che contrariavano in qualche modo 1’ effetto , dirò solamente che, per aggravare il sistema meno che fosse possibile , ho impiegato un peso di lib- bre 34, il quale faceva girare la spirale con mediocrissima ve= locità. Egli è evidente che applicando in vece la forza d’un uo mo , questa facendo concepire alla spirale un moto rotatorio con tinuo e molto più veloce, farebbe avanzare il sistema con una rapidità proporzionatamente maggiore. 195 Dopo che 1’ aerostato fu rotto per l’azione del vento, come ho detto sopra, mi venne volontà di fare la seguente esperien- ta. Sospeso a lunghe corde il solito tubo di latta in posizione orizzontale , fu adattata ad una delle sue estremità la spirale, e appresso ad essa una specie di vela formata di lenzuoli adat- tati ad un telaio composto di 4 pertiche ; all’altra estremità del tubo era un contrappeso adattato a mantenere il tutto in equi- librio . i Fatta girare la spirale per mezzo del solità peso, essa si avan- zò nella direzione del suo asse tirandosi dietro la vela; che si gonfiò in senso opposto. Quest’effetto ebbe luogo anche dirigendo la spirale contro il vento che soffiava con mediocre forza. L’ effetto di questa spirale è tale che ne sono maravigliato io stesso allorchè considero la poca velocità che con i mezzi im* piegati fin qui ho potuto dare alla spirale. In tutte le azioni meccaniche vi è un maximum d’ effetto che mi resta a determinare nella mia spirale , non sapendo io an- cora di qual grandezza essa debba essere per produrre sull’ aria il maggiore effetto possibile senza perdere troppo di velocità e senza esigere troppo sforzo nell’ uomo che la fa agire. So bene che la resistenza dell’ aria dovrebbe crescere come i quadrati delle velocità ; ma non sono ancora abbastanza con- tento delle poche esperienze da me fatte sulla resistenza dell ’a- ria per fidarmi di farle conoscere. Per altro tutte le mie esperienze mi confermano mella per- suasione che un aerostato cui siano adattati, secondo il mio si- stema la spirale ed i remi, debba potersi dirigere a volontà, bensì in quei discreti limiti o condizioni che ho indicati nella prece- dente mia lettera. Possedendo una copia manoscritta delle lezioni di fisica che dava nel 1803 Charles a Parigi, trovo che parlando egli degli aerostati ( coi quali fu il primo ad elevarsi) dice che grandi sono le difficoltà che s'incontrano per dirigerli, e che nelle sue ascen- sioni egli ha sempre veduto che la navicella o galleria oscilla sotto il globo , e che però non può produrre effetto alcuno so- pra di esso. Anche prima di legger ciò, io ne pensava egualmen- te, e sono intimamente persuaso che qualunque principio mo- tore applicato alla galleria sarà sempre insufficiente. Sono intanto ; ec. N. L. B. INDICE DELLE MATERIE CONTENUTE NEL VOL. TRIGESIMOPRIMO. SOIENZE MORALI E POLITICHE. Neri del diritto romano nel.medio evo, di F. C. di Savigny. Art. I. (Avo. P. Capei) A. Saggio sulle cause ed i rimedi delle angustie attuali dell’economia agraria in Sicilia, di Niccolò. Pal- mieri. — Principii di civile economia, di S. Scu- deri. (FS) Cenni statistici sull’ Impero Ottomano. (Dal Globo) ,» Discorso letto il 29 dicembre 1827 dal Dirett. di Pub- blica beneficienza G. B. Spina patrizio riminese . PE RES 7 Enciclopedia pei fanciulli, di G. A. Rampoldi. 3° 3 Orazioni di M. T. Cicerone, versione dell’avv. Spirito Sicuro. (F.8.}59 Conversazioni sulla filosofia naturale ;. trad. dall’ in- glese. (G. B.}.» L’ Indicatore genovese , foglio commereiale. (X.}) Reclamo del prof. Gem. Riccardi di Modena, intorno ad un articolo inserito nell’ Antologia ; ed ,osser- vazioni del Direttore. (Vieusseur) 197 Sullo stato dell’ arti e della civiltà in Russia prima del regno di Pietro il Grande. (S. Ciampi) B. Pag. 19 Cours d’histoire moderne, de M. Guizot. (F. S.} > » 97 Principes de la phi losophie de l’histoire, traduit de la Scienza nuova de G. B. Vico , par J. Michelet. Art. II ed ultimo. ‘(Giul. Ricci) ,» 3 118 Dell’ Educazione. Tratt. di Mad. Campan. (K. X. Y.) »» 30 139 Genio del Cristianesimo , di Chateaubriand. sn li Del vantaggio della pubblicità nelle procedure crimi- nali. Art. II. Discorso di (Patrofilo) G. » 133 Grocraria, SrarIstIcA , ViaccI, EC. Viaggio in Savoja di D. Bertolotti. (M.) B. ,, 100 Dizionario della geografia comparata. (K. X.Y.) x 3» 140 Spedizione scientifica in Egitto. Magneti 41) Colonia inglese di Fernando Pò. PORRI 17. Notizie di viaggiatori che esplorano l’Africa interiore; estratte dal Quaterly Review. Lavori Viaggio da Costantinopoli in Inghilt., del R. Walsh. (x. de str 079 Spedizione in Siberia. st db 179 Spedizione progettata dal governo degli Stati Uniti per esplorare i mari del sud. uaar 179 Progetto d’ una strada a traverso l’ istmo. di Panama. > 3 181 Sulla morte di Lapeyrouse. Peo Pubblicazione del Viaggio di Ed. Ruppell. si ag 10% LETTERATURA, FILOLOGIA , CRITICA LETTERARIA ; EC. Della natura delle cose, poema di T. Lucrezio Caro, nuovamente volgarizzato. . (4.), A. 5,99 Del nuovo Dizionario militare italiano di G. Grassi. Lett. al Dir. dell’ Antologia. Art. I. (G. Grassi), ,, 88 Ape SI Bel È La fidanzata ligure, opera. dell’ Autore della Sibilla Odaleta. (ESTE. TijAidog 19 La Beneficienza. Idillio di G. B. Spina. O dii re Cronologia universale , di G. B. Rampoldi. parti #36 Longo Sofista, trad. d’A. Caro. Ed. Borghi e C. (M.) 33° » 140 Atlas de littérature ancienne et moderne , par Jarry de Mancy. — Atlante della letteratura italiana, 198 di G. T. — Iconographie instructive. Ed. G. Re. nouard. Art. I. (M.) B.Pag. 39 Art. II. C. CE) 94 La Battaglia di Benevento, storia del secolo XIII, scrit- ta dal dott. Guerrazzi. (IRA Le) aa I Buondelmonte e gli Amedei, Tragedia di Carlo Ma- renco. — Buondelmonte Buondelmonti, Tragedia di Angelica Palli. 09 ga ig RS Della medicina , di Aulo C. Cornelio Celso. Volg. dal Del Chiappa. cad I 144 Elogio storico del conte A. Ventura, scritto da G. De Lama. 93: 55 A Lo scisma d'Inghilterra di B. Davanzati. Ed. sen. ,, 39 > 146 Bianca Cappello. Cenni storico-critici di Em. Cicogna. (iS. C.) >> 35 147 Alcune egloghe latine, volg. da Ben. Sav. Terzo. ., » > 149 Necrologia di Giuseppe Moretti ; scritta da Giuseppe Gonnella. VIE) 5 SIIDS Sulla Veterinaria di Pelagonio. Lett. II. (G. Cioni) C. ,, 55 Gertrude. Romanzo di Mad. di Therase. (K. X. Y.),) » 120 Commedie di Alberto Nota. Vol. II. (Py SOT Manuale della lingua italiana compilato di Fr. Am- brosoli. (DM. M.) 33 39 158 Abrégé de la Grammaire italienne di P. Roster.» , > 159 Bibliografia italiana, di F. Pastori di Parma. (K. X. Y.) ) 3 160 Saggio sugli scritti di Shakespeare, di mad. Mon- tagu. >> 30 3 162 ARCHEOLOGIA, EC. Antichità ciceroniane, ed iscrizioni esistenti nella villa formiana. (S. C.) B. ,; 150 Catalogo numismatico del cav. Angelelli. so ESE L’ Isola del congresso triumvirale , ec. di B. Amati ;, >; 3) 15I Lettere d’ etrusca erudizione, pubblicate dal cav. Fr. Inghirami. (M.) C. ,, 150 Descrizione delle medaglie antiche greche del Museo Hedervariano , di D. Sestini. (S. C.)'» 16 be) BELLE ARTI. Storia dell’arte dimostrata coi monumenti , dalla sua decadenza nel IV secolo fino al suo rinnuovamen- to nel XVI, di G. B. L. G. Seroux d’Agincourt. 199 Arti iI. (St. Ticozzi) A. Pag. 39 7 Art. II. Dell’ origine, composizione e decomposizione de?’ Nielli; esercitazione del comm. L. Cicognara. ($. Ciampi) A. Sopra la vita ed i dipinti di fra Seb. Luciano sopranno- mato del Piombo, dell'Avv. P. Biasi. (K.X.Y.),, Di un dipinto di Filippo Agricola, del commend. Al Cappi. Ba Direzione per osservare i monumenti di Viterbo. ($S. C.} »» Intorno a quattro quadri dipinti dal prof. V. Chialli. ,, SCIENZE NATURALI. Meteorologia. Bulletino scientif. Luglio 1828. DE 9 » Agosto B. "i È Settembre C. Fisica e chimica. A Luglio A. a e: Agosto B. 55 a Settembre C. Compendio di un trattato elementare di chimica del prof. G., Gazzeri. (G. Cioni) B. Paleontografia. Bullettino scientif. Agosto 1828. 5 Zoologia. sà pa * Mineralogia. 55 pi ne 739 »” Settembre C. SCIENZE MEDICHE. Intorno la necessità dello studio della notomia patolo- gica , discorso del prof. L. Pacini. (D. EB.) A. Archivio della medicina omiopatica , tradotto dal dott. G. Belluomini. (V.) »» Bullettino scientifico. Varietà. nà 33 bb) B. » 5» C. S44:33 23 29 I 50 128 200 Istituzioni di materia medica del dott. Domenico Bru- schi. (7.} B. ., 159 Malattia epidemica di Marsiglia. oa SOCIETÀ SCIENTIFICHE , FILANTROPICHE E LETTERARIE. I. e R. Accad. de’Georg. Sed. del 6 luglio 1828. (E. R.) B. ,, 177 Sed. solenne del 27 settemb. ,, O. ;, 183 Soc. Medico-fisica fiorentina. Sed. Aprile e maggio 1828. A. ,, 163 Ta Giugno e luglio Bs a 1_I8E % Agosto C. ,, 189 Società per la diffusione del metodo di reciproco in- segnamento. Adunanza del 20 giugno. A. ,, 166 VARIETÀ, CORRISPONDENZA, EQ. Bullettino scientifico. Luglio 1828. Varietà. B. ., 170 Seconda lettera al prof. Gazzeri intorno alla direzione degli aerostati. (NL B.}.0..:: 393 NxcRoLOGIA. Prof. Giuseppe Avanzini. (M. P.)A. » 170 Cav. Francesco Bocci. (D. Valeriani) ) » 174 Dott. Francesco Chiarenti. (A. Paolini) B. ,, 186 Fine del Volume XXXI. OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTE NELL’ OSSERVATORIO XIMENIANO DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare picdi 205. SETTEMBRE 1828. [oe] ‘l'ermo & Fa > n E =|m|3|.5/,8 S| Ora S 5 || [Fs Stato del cielo 3 a Sakog oo d BET e | | ] | » 7 mat. {27. 11,7 !19;5]|15,0! 96 iPo. M.!Ser. con neb. Ventic . I| mezzog. |27. 10,5 |19,7,|21,3| 69 Scir, |Nuvolo C:lina rr sera |27. 11,7 |20,9 |18,7] 96 Scir, 'Ser. nuv. Calma rr _——————_———————_—_ ——-_<€l=-=>=—=—=—=>=" "__---— rr ————————_---_--—.m_--_ _0é@mnR 7 mat. |27. 11,6 [20,6 [15,9 | 95 Scir. |Ser. nuy, Calma | mezzog. |27. 11,4 |20,8 |22,4 | 72 Ustro |Nuvolo Ventie. _| 1t sera |[27. 11,9 |21,0 |18,2 |100 | 0,03{Gr. Tr.\Nuvolo Calma 7 mat. |28. 0,0 {20,9 |17,2 gr 0,06 Scir. |Ser. con neb. Ventic 3 mezzog. |28. 0,3 {20,8 |19,4 | 70 Maest. | Ser. con neb. Ventic 11 sera |28. 0,8 [2t,t 116,1 | 99 Scir. |Sereno Calma 7 mat. |28. 0,7 {20,3 |15,5 [194 Scir. |Nebbioso Calma 4| mezzog. |28. 0,3 [204 18,0 | go |0,o1|Scir. |Pioggia .. Vento 11 sera |27. 11,7 119,9 [15,1 [100 | 0,45]Lib. |Nuvolo Ventic tenzi [nn _ — | | — [| ——_— —— T————ccxe—_0oy)—1"0n"!1llEPee (_, — 7 mat. |27. 11,4 |18,9 [16,7 | 95 | 0,04'Os. Li. Nuvolo Calma 5| mezzog. |27. 11,8 |19,ì !19,6 | 79 Po. Li. Nuvolo Vento rt sera |27. 11,8 |19,0 116,1 100 Os. Li. Ser. nuv. Ventic. 7 mat. }27- 1159 18,7 |15,8 | 99 Po. Li.|Nuv. ser. . Calma 6| mezzog. 27. 11,7 |19;2 |20,5 | 71 Lib. {Ser- nebb. Vento _| at sera 28. 0,4 |19,5 |17,0 | 80 Tram. |Sereno Ventic. 7 mat. |28. 1,6 [19,0 {15,0 | 86 Scir. {Sereno Ventic 7| mezzog. |28. t.9 |19,0 |19,2 | 62 Ostro |Ser. ragn. Ventic 11 sera |28._2,0 119,8 !17,0 | 65 | Gr. Le.|Ser. con neb. Vento [ce] "Fermo Lul ac) > Q = — ta 3 Le x “i 5) È ° Ora 3 5 Poe gi 53 Stato del cielo Di pi SS pi d 6 TONE i | | 7 mat. |28. 2,6 |19,r |15,0] 78 Scir. |Sereno. Ventic. 8| mezzog.|28. 2,6 |19,3 {20,3 | 53 Sc. Le.l Ser. con neb. Ventic.' ri sera |28. 2,3 |20,0 |16,3 | 75 Sc. Le.|Sereno Ventic. 7 mat. 28. 2,5. 19,5 ‘|14,0 | 86 Sc. Le.'Sereno Ventic,' g| mezzog. 28. 2,2 |19;5 |19,8| 58 | Po. M. Ser. ragn. Ventic.! 11 sera ‘28. 1,9 (20,9 |16,9] 85! Ostro Sereno Ventic, | 7 mat. |28. 2,0 [19,3 {15,7 | 90 Sc. Le.|Ser. neb. Calma 10| mezzog.|28. 2,1 [19,5 {20,0 | 70 Tr. M.|Sereno ragn. Ventic.|f ir sera |28. 1,9 [20,6 |18,2| 81 Tram. |Nuv. neb. Calma {È gmat. (28. 1.9 120,5 [16,0 | 92 Lib. |Nuv, ser. Calma (fl ri| mezzog. 28. 1,6 ‘20,6 |21,2} 75 Ostro |Nuvolo Calina | 11 sera (28. 1,2 20,5 119,5 | QL | Ostro |Nebbioso Calma 7mat. |28. 1,0 |20,5 18,5 95 Tr. M.{Nuv. neb. Vento 12] mezzog.|28. 0,4 |21,0 |22,9 | 75 Lev. |Sereno Ventic. 11 sera |28. 0,0 |21,6 |20;0 | 84 Lib. |Ser.neb. Calma 7 mat. |28. 0,1 |21,6 |19,5 | 92 Lib. {Ser nuv, Ventic 13 mezzog. |28. 0,3 121,5 |23,9| 71 Gr. Le. Sereno Ventic | i ar sera |28. .0,5 |22,5 |20,0 | 89 Greco |Ser. con neb. Calma | | 7 mat. |28. 0,9 22,5 |19,1 | 96 Lib. |Nuv.!Ineb. Veptic.| fl nl mezzog.|28. 0,9 |21,5 24,0 | 75 Tr. M.|Nuvolo Calma È rr sera (28. 1,4 |22,8 {20,0 | 85 Ostro |Nuv. ser. Ventic. — rc. 3233 reti ro if Meran a T_T |\21Zz2À2À22Z3KKCCPrrrr———T <> | Ù“ 7 mat. |28. 0,7 |22,2 |18,0 |100 0,05 Po. M.|Nuv, ser. Ventic, Y '15 mezzog. 28. 0,9 |22,2.|22,4 | Si Li. Nebbioso Vento | rr sera 28. 0,1 122,0 | 19,0] 75 Lib. Sereno Ventic. È 7 mat. |28.. 0,3 (22,0 |15,0 | 70 Maest. |Sereno Ventic. mezzog.|28, 1,0 l21,3 120,4 45 Gr. Le. |Sereno Vento ri sera (28. 2,7 10019 116,1 65 Greco {Sereno Vento |J 7 mat. |28. 4,3 19,6, Fr 65 Greco !|Sereno + Vento jrzi mezzog. 28. 4,3. .19;3 (13,7 | 48 ‘Tram. Sereno Vento forte i.xy sera 28. 4,3 10,1 13;0! 50 | Lev. . Ser. rag. Ventic. _ : | g Da. |23. 3,8 |15,0 [11,0 | 65 Scir. |Nuvolo secco Vento 18| mezzog.|28. ro 14,8 | 46 Greco |Sereno Vento rr sera 128. 1,9 118,0 {14,0| 55 Gr: Le.|Nuvolo Vevtic. i 7 mat. 8. 1,5 196 12,5) 90 Gr. Le.| Nuvolo teso Vento 19| mezzog. 28. 1,0 17.4 [16,51 74 Tram. |Nuvolo Vonto forte m sera 28. 0,3 16,7 |14,2 70 Tram. !Sereno Vento fo Rie lire ire SIT SAI fee] Termo. | jr Lo > - 7 lato] f|:i|ai 3| Ora 3 #4 E 35 3 Stato del cielo 3. a USS S| a ò Uto po | ci Li 7 mat. |28. 0,7 [16,1 | 14,0| 66 ‘Gr: ‘Tr.|S. con n. sparse. Vento f. 20|mezzog. |28. 1,5 [16,3 |16,4 | 56 Tram. !Ser. cou nuv. Vento Imp 13 sera |28. 32,1 {16,0 |13,1 | 65 Gr. Tr.{Ser: con nuv. Venue: 7 mat. |28. 2,2 [15,1 {12,0 | 71 Tram. |Sereno Ventie 21|mezzog. |28. 2,4 [15,8 [15,8 | 61 Greco |Sereno Ventie ri sera |28. 2,5 |t6,2 [13,0 | 68. Tram. |Sereno Ventic. 7 mat. |28. 2,5 |15,5 {10,0 | 82 Sc. Le.|Sereno Veutie 22|mezzog. |28. 2,6 {15,8 [15,6 | 65 Ponen. !Sereno Ventic. rt sera |28. 2,4 [16,5 [14,4 | 84 Ponen. | Nuvolo Calma 7 mat. [28 1,9 [106,4 12,0. 100 | 0,47 Scir. Pioggia Vento 23|mezzog. |28. 2,0 {16,4 [15,8 | 85 |‘o,o3|]Lev. {Nuvolo Ventic rtsera |28. 2,1 [16,6 [15,0 | 9I |Lev. |Sereno con neb. Ventic. | 7 mat. |28. 2,4 |16,0 |12,8 | 98 Sc, Le.|Sereno ragn. Vento 24 mezzog. |28. 2,5 [16,4 {17,2 | 73 Ponen [Ser. ragn. Ventic. 11 sera |28, 2,9 |i7,1 |14,0 |100 Scir.. {Sereno Ventic. 7 mat. 28. 2,9 16,8 |: 1,9 |100 Scir.. .|Ser. neb. Calina 25 mezzog. |28. 3,4 |16,8 {17,8 | 68 Ostro {Sereno Calma 1» sera :28. 2;9 [17,3 |15,0.) 80 Ostro |Ser. neb. Calma 7 mat. |28. 2,8 [17.0 (13,0 | 97 Scir. |Sereno {Calma 26 mezzog. |28. 2,7 |15,0 |18,0 | 64 Po. Li.|Sereno Calma 1I sera |28. 2,8 |18,0 ‘55,0 | 02 Ostro {Sereno Calma 7 mat. [28. 2,8 17,6 |12,7 97 Scir. |Sereno Ventic. 27 mezzog. |28. 2,8 |17,0 {17,9 | 75 Ponen.|Ser. con neb. Ventic. I rt sera |28. 2,2 [18,8 15,3 | gt Ostro |Sereno Ventic. ———————— »—r— ——°—8 - | 7 mat. [28. 1,8 [18,0 |15,0 | 95 Sc. Le .|Nuvolo Calma 28 mezzog. |28. 1,1 |18,0 [16,7 |100 | o,r1| Ponen. [Pioggia Ventic 1I sera |28. 0,7 |:7,5 |17;4 |i00 {| 1,83|Lev. {Nuvolo Calma | 7 mat. |28. 0,6 |17,1 [15,0 | 99 ———|Lev. {Nebbia Calma 29 mezzog. |28. 0,5 117,3 17,8 | 85 Po. Li.| Nuvoloso Ventic. 1t sera |28. 0,5 17,5 |14,1| 95 Scir. |Sereno Ventic. Ventie: Calma Ventic. Sereno Ser. con nuv. Sereno do ra | viti diga tentati soa dai ‘aglomabià > Tepadi do n gun pperett. ft È n i tac] Lio 4 ciare N tec a etrate) e Fax rr darti v MIISCAL Litaahi ai mati È Ci de , è gibt > sorte i irradiazione Fg ini 1) ton a È I Mm it, ca) TOIRC di do da Py cpperagta) i Lili si prendono PASIORI La; ‘È NI G. P. Fieusseux. i ni i Spedizione delle Gazzette, k pila duet: deqla presso le R: Direz delle Poste, > À per tutti li Stati Sardi valle respettive Direzioni delle Spedit; delle : sti presso la R. Dire. delle Poste, agi ts presso. Gem. Vincenzi e C.0 Vibr. LE TEVNITSE pyeala i sig. Derviè direttore delle Poste. 1À. ANI tutto lo stato Font ificio, presso il sig. Pietro Capobianchi, impiegato to nell'amministrazi gen. delle Poste Pontifi. — presso Raff. Trani, largo del pala 0: i presso il sig. F. Gruis, via L'oledo N° 7. MIRI ON a Co preso la Direzione delle Gazzette. ALS Lt adi i n ‘presso 7A J. Paschoud. A s “presi TI Renouard Rue de Tournon N..6 * presso ©. F. Molini N.gt Pa REGRAIRE Row. Tr Puezzo 13 ASSOCIAZIONE da a pegon aoticipatamente, Le4 3 it fianco di i porto ‘per la posta | * i franco di otto franchi 36. LEE i per la posta RARA pag franco alle frontiere Mo per la posta franco di porto È per la posta ) i franchi 36 | PRIVO : Aranco;Torino i È e ; o Milano Sbonchi de 6 franco Parigi perla posta L'intera collezione dei + 7 anni, Bai: -1829 No sa 84, i in.28 volumi broché i può rilasciare. a meno di è a SINO. L. 250 C lianni 1825 26.37 separati in-ciascun anno h ” 150 ÙU, D) pttelo: sciolto, quando sia disponibile. Si 3 | 18 = di na RE e 0 Seo aac; Notizie de’ viaggiatori che Ro 1'Affriéa interiore.» CN “Sulla veterinaria ‘di. ‘Pelagonio. Lettera Il dti de a Log da Seni in lena, del i Walsh: i cc par De ri et “Bojer. Art. it 3 Gertrude ; par mad. Hortense Allart De. Thérase. ig x Del. vantaggio della puhblicità nelle procedure criminali. Art. Ho i- < sCorso di Vetrai FRE, Di Lo È 3 TE Re (ata filo) _ Nota; Meno ve); pi ie = sli, Mannale” della gua italiana (IM. M), p: 158, =. Roster,” Grammatica italian {MM}; p. 159. — Pastori Bibliografia italiana (K. >. Yi) p: . 160, — Sestini, Medaglie del Museo Hedervariano ( S. ia ppi 16r Montugn. Saggio sopra, Shakespeare (K: X.Y. };p. 161; par - BernerTINO SCIENTIFICO: Meteorologia, p.1163. — Fisica e chimica » » pe 165. — Mineralogia , p. 173. — Scienze mediche ; pi di _ - Geo-. sE grafia ce viaggi, p: 179: — Società scientifiche , pi 183. RIS + "Connisrombenza. Seconda lettera intorno agli SCORE di (e L B: o , Tavole meteorologiche i EVPRE Tago IRLOE ; VARESE LI