ÿ EEEGP800 19/1 TETE O1NOHO1L 40 A1LIS H3AINN u ’ 1 Cor ù «de ‘ “ CRTETEE £ : ‘ ” * PETER * - . « ’ DA s td ot . 4 : » rat À ou. D dite Je Loan + 2m » « 20h ao 1,0 ‘ © - * Véte « I rare à dos vd « " ons ee ve et sn , . . =. - x PPS Sr < Û > . Se A « , mn L ’ : . . cote à * . nat nt. pote . * tte > PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. TERRAINS CRÉTACÉS. Conditions de la souscription. Par livraison in-8° de 4 planches sur beau papier et du texte correspondant : Pour Paris, 4 fr. 25 c. — Pour les départemens, 4 fr, 35 c, Écrire franco, Les huit volumes parus contiennent les Mollusques céphalopodes, gasté= ropodes, lamellibranches, brachiopodes et bryozoaires, Ouvrages du même auteur, Qui se trouvent Chez Victor MASSON, libraire-éditeur, rue et place de l'École-de-Médecine, 47. PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. TERRAINS JURASSIQUES. Il a déjà paru 64 livraisons renfermant tous les céphalopodes et le com- mencement des gastéropodes, Les prix sont par livraison, comprenant 4 planches in-8° tirées sur papier vélin, et du texte correspondant : Pour Paris, 4 fr, 25 c, — Pour les départemens, 1 fr. 85 c, COURS ÉLÉMENTAIRE DE PALÉONTOLOCIE ET DE CÉOLOGIE STRATICRAPHIQUES. DonxT LE COMPLÉMENT EesT LE PRODROME suivaxT, 2 a in-42, avec 628 figures gravées sur cuivre et 18 tableaux, Prix : 40 fr. Le premier volume est en vente, PRODROME DE PALEONTOLOGIE STRATIGRAPHIQUE UNIVERSELLE DES ANIMAUX MOLLUSQUES ET RAYONNES, Faisant suite au COURS ÉLÉMENTAIRE DE PALÉONTOLOGIE ET DE GÉOLOGIE STRATIGRAPHIQUES, 3 vol. in-12, entièrement terminés, Prix: 24 fr, Les deux premiers volumes sont en vente, FORAMINIFÈRES FOSSILES DU BASSIN DE VIENNE (Autriche). À volume in-4° avec 24 planches du même format. Prix: 25 fr. ———_———————__—_—_—_—_— PARIS. — TYP, COSSON, RUE DU FOUR-SAINT-GERMAIN, 45, re = PALÉONTOLOGIE PRANGARIE, Description zoologique et géologique DE TOUS LES ANIMAUX MOLLUSQUES ET RAYONNÉS Sossiles de France, COMPRENANT LEUR APPLICATION A LA RECONNAISSANCE DES COUCHES, PAR ALCIDE D'ORBIGNY, DO CTEUR ÈS SCIENCES, PROFESSEUR SUPPLÉANT DE GÉOLOGIE A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE PARIS, CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DE LA LÉGION-D'HONNEUR, DE L'ORDRE DE SAINT-WLADIMIR DE RUSSIE, DE L'ORDRE DE LA COURONNE DE FER D'AUTRICHE, OFFICIER DE LA LÉGION-D'HONNEUR BOLIVIENNE, DES SOCIÉTÉS PHILOMATIQUE, DE GÉOLOGIE, DE GÉOGRAPHIE ET D'ETHNOLOGIE DE PARIS, MEMBRE HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE LONDRES, DES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES DE TURIN, DE MADRID, DE MOSCOU, DE PHILADELPHIE, DE RATISBONNE , DE MONTEVIDEO, DE BORDEAUX, DE NORMANDIE, DE LA ROCHELLE, DE SAINTES, DE BLOIS, ETC.; AVEC Des figures de toutes les espèces, lithographiées d’après nature, PAR M. J. DELARUE. MERHRAINS CRÉTACÉS. TOME CINQUIÈME, A CONTENANT LES mrornaes- 8%? À PARIS, Chez VICTOR MASSON, libraire-éditeur, rue et place de l'Ecole-de-Médecine, 17. 1650 et 1851. PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. TERRAINS CRÉTACÉS. MOLLUSQUES. SEPTIÈME CLASSE (1). MOLLUSQUES BRYOZOAIRES. BRYOZO4A, Ehrenberg. Caractères généraux. Confondus avec les Zoophytes, par suite d'une étude su- perficieile de leur enveloppe calcaire, les animaux de cette (4) Entièrement dépourvus de parties testacées, la sizième classe des Mollusques, les Tuxicess sont formés d'un énorme manteau bursiforme, qui renferme les branchies et les viscères. A l’une des extrémités est la bouche, assez près de laquelle le tube digestif contourné sur lui- même vient aboutir, Une grande cavité respiratoire contenant de volu- mineuses branchies communique avec l'ouverture buccale. Du côté opposé à la bouche se trouve la masse viscérale, qui se compose de l'estomac, du foie et d'un énorme cœur. Leur système de circulation se fait d'une manière remarquable; le courant changeant périodiquement de direction de manière que dans l’espace de quelques minutes le mème canal remplit successivement les fonctions d’un veine et d'une artère. Cette classe à laquelle appartiennent les Biphores ou Salpa et les Ascidia \ 1 6 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, division, comme l'ont reconnu MM. Edwards et Audouin, et M. Ebrenberg (4) qui les a séparés sous le nom de Bryoz0a, sont en effet de véritables Mollusques. Au lieu d'avoir Ja ca- vité viscérale simple des Zoophytes, les Bryozoaires, comme les Mollusques tuniciens, ont un canal digestif complet, qui s'ouvre au dehors par une ouverture buccale et une ouverture anale distinctes ; ils ont aussi un appareil branchial bien pro- noncé. Leur manteau ou tunique enveloppante, moins déve- loppée que chez les tuniciens puisqu'elle ne contient plus les branchies, est ordinairement plus ou moins encroûtée de car- bonate de chaux ou de parties cornées. Les branchies à nu forment une couronne de tentacules qui entourent la bouche et sont sarnis de cils vibratiles. Les deux extrémités de l'in- testin sont voisines l'une de l’autre. Ces animaux paraissent manquer de cœur. La partie inférieure du manteau, encroû- tée de parties calcaires ou cornées, faisant partie intégrante de l'animal, forme une enveloppe solide dans laquelle la par- tie libre antérieure de celui-ci se retire pour fuir le danger qui le menace. Ces animaux se reproduisent par bourgeonnement ou par des œufs, et forment des agrégations d'individus ayant une vie commune et une vie individuelle. Il en résulte des en- sembles polypilormes très-variés, représentant des parties plus ou moins régulières souvent très-remarquables. A très- peu d'exception p ès toutes les espèces vivent dans la mer, et ne renfermant pas d'animaux pourvus de parties testacées, n'a pu se conserver dans les couches terrestres. Nous ne la mentionnous donciei que pour ne pas interrompre la suite des séries animales. (1) Dès 1821, Lamouroux dans son exposition méthodique des Poly- piers, p. vi, avait dit posilivement, que ces animaux étaient plus voisins des Mollusques que des Polypiers, et il les rapprochait avec raison des Ascidirns, dont il leur avait reconnu la complication des organes. TERRAINS CRÉTACÉS,. ÿ leurs individus, quoique réduits à des dimensions très-mini- mes , forment souvent, par leur agglomération, des surfaces assez considérables. Importance du Bryozoaire en géologie. Les Bryozoaires sont de toutes les époques du monde. Comme nous le dirons au résumé géologique, ils se sont mon- trés en très-grand nombre dans les terrains paléozoïques, dans les terrains jurassiques, crétacés et tertiaires, sans être moins nombreux dans quelques régions spéciales de nos Océans. Partout où vivent les Bryozoaires, ils y sont ordinai- rement en grandes familles, dans les âges géologiques comme dans les mers actuelles. C’est ainsi que les couches de l'étage silurien supérieur ou murchisonien de Dadley en Angleterre sont en partie formées de ces animaux, que nous avons re- connu à Tournay (Belgique), où des couches de l’étige car- boniférien sont entièrement recouvertes de Fencstrella. Cer- tains states des terrains jurassiques de Normandie, par exemple dans l'étage bathonien de Saint- Aubin, de Langrune, de Luc ou de Ranville, nous montrent la roche, soit composée de Bryozoaires plus ou moius roulés, soit renfermant des colonies entières de ces êtres dans la position où il ont vécu, les uns à côté ou parasites sur les autres, de manière à ce qu'il soit impossible de placer le doigt sans en toucher. On rencontre dans les terrains crétacés des localités non moins riches qui offrent encore des myriades de ces animaux réunis. Les grès de Grandprès (Ardennes) en montrent dans l'étage albien.Les grès cénomaniens du Mans, dans quelques couches, en sont pour ainsi dire pétris ; mais l'horizon crétacé qui en renferme le plus est sans contredit l'étage sénonien. Si en effet les Bryozoaires abondent dans fa craie à Fécamp (Seine- luférieure), à Meudon , près Paris, rien n’est comparable à 8 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. leur multiplicité dans quelques couches du Cotentin, des dé- partements de la Sarthe, du Loir-et-Cher, d'Indre-ct-Loire et de la Charente-Inférieure, où matériellement les couches en sont presque exclusivement formées, de même qu'a Maes- tricht et à Fauquemont en Hollande et en Belgique. Les terrains tertiaires nous ont offert, dans certains âges, un nombre aussi grand de Bryozoaires. C'est ainsi ‘ u’en France nous en reconnaissons des myriades dans l'étage parisien de la Manche, mais surtout dans les couches inférieures de l'é- tage falunien de toute la Bretagne et de la Touraine, principa- lement à Mantelan, à Doué, à Saint-Laurent, aux Cléons, à Thorigné, à Tigné, à Saint-Grégoire, c'est-à-dire depuis Nantes jusqu'à Pontlevois. Nous citerons encore hors de France le Grag coralline du Suffolk, en Angleterre; dans Ja Hesse, Cassel; en Autriche, les environs de Vienne; aux États-Unis, Petersburg , en Virginie , où les Bryozoaires for- maient une paitie des dépôts sédimentaires. Comme on le voit, les Bryozoaires ont toujours, malgré la petitesse des in- dividus, joué un rôle très-important à toutes les époques géologiques de l’histoire de notre globe, et leur étude devient d'autant plus indispensable, que nous avons vu des couches terrestres en être entièrement composées. Maintenant si, par les conditions actuelles d'existence des Bryozoaires vivants, nous cherchons quelles ont été les con- ditions dans lesquelles ont dù vivre les espèces fossiles réu- nies en si grand nombre sur quelques points, nous irouyerons les résultats suivants. Voyons, par exemple, les points connus où ces êtres se trouvent en plus grand nombre. Des sondages et des sables recueillis autour des îles Ma- louines, nous ont montré une quantité considérable de Bryo- zoaires mélangés à des Foraminifères er à des Brachiopodes. Un sondage que nous avons fait par 160 mètres de pro- TERRAINS CRÉTACÉS. 9 fondeur en dehors du cap Horn, à l'extrémité méridionale de l'Amérique, nous a rapporté seulement des débris de Bryozoaires et des Foraminifères, ce qui nous donne la cer- titude que dans ccs parages le fond de la mer est recouvert partout de Bryozoaires vivants ou morts formant des couches sédimentaires. Ces résultais sont d’autant plus curieux, que plusieurs conditions spéciales se trouvent réunies au cap Horn, etaux îles Malouines. Ce sont en effet, 4° des eaux profondes ; 2° des eaux claires etlimpides; 3° des eaux constamment agitées de deux manières : superficiellement par la vague, par une mer toujours en furie, et à d'assez grandes profon- deurs par les courants généraux les plus forts qui soient con- nus.Comme nous l'avons dit ailleurs avec détails (1), un cou- rant des plus violents qui part des régions polaires du grand Océan, comprises entre le 135e et 165° degré de longitude occidentale , se dirige au nord-est, vient se heurter contre le lioral de l'Amérique mérilionale, à la hauteur de l'archipel de Chiloé, où il se sépare en deux bras ; le plus considérable suit du sud au nord le littoral occidental de l'Amérique. Le second bras se dirige au sud , une partie passe par le détroit de Magellan, et le reste suit de l'ouest à l’est, double le cap Horn avec une vitesse de près de quatre kilomètres à l'heure, et se dirige ensuite au nord vers les Malouines ou parallèle- ment à la côte. En résumé, le cap Horn et les îles Malouines, sont absolument dans les mêmes conditions d'existence rela- tivement aux Bryozoaires. Bien que nous ayons retrouvé quelques Bryozoaires pres- que sur toutes les côtes, soit parasites sur les plantes marines, (1) Mollusques de l'Amérique méridionale , introduction, p. nj et aux Foraminifères du même ouvrage, p. 8. 10 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, soit attachés aux coquilles, nous ne regardons pas la présence de ces quelques espèces plus ou moins rares comme pouvant être comparée aux dépôts fossiles que nous avons signalés. Les autres points que nous pouvons citer qui, comme le cap Horn et les îles Malouines, se trouvent dans des conditions de nombre à peu près identiques aux couches fossilifères, sont à l’autre extrémité du monde. Par nos relations avec les capi- taines qui vont à la pêche de la morue au banc de Terre- Neuve et par le grand nombre de Bryozoaires que ramènent les lignes de fond qu'on y place pour pêcher la morue, nous avons acquis la certitude que le fond de la mer sur beaucoup de points n’est composé que de Bryozoaires, vivants où morts, dépendant de tous les genres. Lorsqu’on veut rechercher les conditions d'existence de ce monde de Bryozoaires, on y re- connaît une identité parfaite avec ce que nous avons dit de ceux de l'extrémité de l'Amérique méridionale. On trouve en effet sur le banc de Terre-Neuve : 1° des eaux profondes, 2° des eaux toujours claires et limpides , et 3° des eaux con- stamment agitées superficiellement parles tempêtes et profon- dément remuées par des courants.On sait en effet queles cou- rants généraux du Gulf-stream, après être sortis du golfe du Mexique, longent du sud au nord les côtes de l'Amérique septentrionale jusqu’au banc de Terre Neuve, où ils ont une grande force, et que de là ils s'étendent bien plus au nord et à l’est (4) vers les côtes de la Norwèége. (1) Les côtes profondes du Spitzberg, d'après les matériaux qui nous ont été communiqués par M. Robert, paraissent se trouver dans des conditions peu différentes du banc de Terre-Neuve par rapport aux Bryozoaires, 11 en est ainsi de quelques points voisins du Cap-Nord, sur les bords de la mer Glaciale, comme nous l'avons reconnu par des sables recueillis par le même voyageur. TERRAINS CRÉTACÉS. 11 Si nous partons de ces données les plus positives , sur l'ha- bitation des Bryozoaires vivants, pour rechercher de quelle manière vivaient les Bryozoaires fossiles, on arrive à des ré- sultats d'autant plus certains, que ces grandes réunions de Bryozoaires actuels, comme les réunions des Bryozoaires fos- - siles, surtout ceux des terrains jurassiques, crétacés et ter- aires, contiennent toujours, avec la même composition, le même assemblage de genres de Bryozoaires, toujours un grand nombre de Mollusques brachiopodes et d'Échinoder- mes. Quand on voit comparativement la faune vivante de ces régions avec les faunes fossiles des points que nous avons signalés, il est impossible de ne pas croire à une identité parfaite de conditions d'existence. Il sera donc démontré par ces comparaisons que les Bryo- zoaires fossiles, comme les Bryozoaires vivants, habitaient : 1° les régions profondes des mers, ce que prouve encore la présence, dans ses faunes, des Mollusques Brachiopodes et des Pentacrinus , que l’on sait également ne vivre que dans les grandes profondenrs des mers. 2° Qu'ils se tenaient tou- jours dans les eaux limpides, ce que le manque d’éléments vaseux dans les sédiments qui les renferment, prouve d’une manière péremptoire, surtout en Normaadie, dans la Manche ; dans le bassin de la Touraine et à Maestricht, à toutes les époques jurassiques, crétacées et tertiaires. 3° Qu'ils vivaient dans des eaux agitées, ce qui est prouvé par le manque de sédiments vaseux et surtout par les lits inclinés des couches comme on le reconnaît si bien sur tous les points, lits incli- nés spéciaux aux bancs sous-marins formés par l’action des courants dans les mers anciennes comme dans les mers ac- tuelles (1). (1) Voyez notre Cours élémentaire de Paléontologie et de Géologie stratigraphiques, \, À, p. 78 et 118. 12 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Quand on recherche les raisons qui placent les Mollusques bryozoures avec les Mollusques brachiopodes ct les Crinoï- des toujours dans des eaux claires et souvent renouvelées par les courants, on en trouve la solution dans leur organisation et leurs habitudes. Un être fixe qui ne peut fuir l’envahisse- ment des dépôts sédimentaires qui se font toujours dans la mer, ne peut vivre que dans des eaux claires. Là est son élé- ment de vitalité, sa condition essentielle d'existence. Un être fixe qui ne peut aller chercher sa nourriture a besoin de vivre dans des lits de courants qui renouvellent constamment les eaux et amènent les animalcules dont ces êtres se nourris- sent et qu'ils ne peuvent aller chercher. On voit que les lieux où vivent les Bryozoaires sont une dépendance nécessaire de leur mode d'existence, de leurs conditions de vitalité. Historique abrégé des Bryozoaires. Lorsque nous avons voulu nous occuper de cette branche de la zoologie, nous nous sommes facilement aperçu qu'il y régnait le chaos le plus inextricable, Non seulement les au- teurs avaient mélangé les Bryozoaires aux Zoophytes dont ils doivent être séparés par toute la classe des Échinodermes, mais encore la confusion la plus grande régnait parmi les Bryozoaires, relativement aux limites des groupes et surtoul des genres. On s'était contenté, le plus souvent, d’un à peu près de formes extérieures pour réunir entre eux des êtres quelquefois très disparates de caractères. Pour rétablir l'uni- formité de valeur zoologique de cette série, au niveau des au- tres bien plus connues, il convenait préalablement d'appliquer l'analyse la plus rigoureuse des détails, et de faire un travail général, complet, sur l'ensemble. Jusqu'à la fin du siècle dernier, les Bryozoaires furent tou- jours confondus avec les Corallines et les Zoophytes, comme TERRAINS CRÉTACÉS, 13 on peut en juger en jetant les yeux sur les beaux travaux de Pallas, d'Ellis, de Solander, etc., etc. Depuis cette époque, les auteurs qui se sont le plus occupé de cette série animale, comptent à leur tête Lamarck et Lamouroux. Lamarck, im- primait en 1816, la partie de ses animaux sans vertèbres où se trouvait les polypiers flexibles et les Bryozoaires. Le savant conchyliologiste, tout en se rapprochant encore beaucoup de la nomenclature adoptée par ses devanciers, et mélangeant encore les Bryozoaires aux Plantes et aux Zoophytes, avait néanmoins créé quelques coupes nouvelles. Avant Lamarck, dès 1812, dans des mémoires séparés et simultanément en 1816, le professeur de la Faculté de Caen, le savant Lamou- roux, imprimait ses Polypiers flexibles, dans lesquels on trouve beaucoup plus de coupes génériques, et dès lors une étude plus avancée que chez Lamarck. On trouve même, dans la classification, quelques Bryozoaires presque sépa- rés des véritables Zoophytes. Plus tard, en 1821, le même auteur, sous le titre d'Exposition méthodique des genres de l’ordre des Poly piers, non-seulement poursuivitses recherches sur les Polypiers flexibles et les Bryozoaires vivants, mais encore établit un grand nombre de nouvelles coupes généri- ques pour des espèces fossiles rencontrées dans les terrains jurassiques des environs de Caen. Ce nouvel ouvrage est sans contredit le plus complet relativement à l'ensemble des gen - res. Plusieurs auteurs, tels que Defrance et Goldfuss, ont en- richi la science de quelques genres isolés, mais sans séparer les Bryozoaires des Zoophytes. Dans ses articles du Diction- naire des sciences naturelles et dans son Manuel d'actinologie, M. de Blainville a reproduit les genres de Lamouroux; mais loin de faire avancer la stience, ce travail indigeste n'a fait que mélanger encore plus les Bryozoaires aux Z00phytes, sans jeter aucune lumière sur l’ensemble. V. 2 4 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. C'est donc aux travaux de M. Ebrenberg et surtout à ceux de M. Milne-Edwards,'dans la nouvelle édition des Animaux sans vertèbres de Lamarck en 1836, qu’on doit la distinction nette et précise des Bryozoaires et des Zoophytes proprement dits, et la première indication des genres qui dépendent de l'une ou de l’autre série animale. Néanmoins, comme M. Ed- wards, dans ses importantes annotations, n'a pu changer la division établie par Lamarck, et qu'il a dû se conformer à l'ordre suivi par cet auteur, il est diflicile de se rendre un compte exact de la véritable analogie des genres entre eux et de la classification de l’ensemble. Un mémoire spécial et très-savant du même auteur ne peut pas non plus, malgré son importance, suppléer à cet inconvénient, car il n'a trait qu’à une petite partie des Bryozoaires connus et ne suffit pas pour débrouiller l'ensemble des genres. Nous avons done pensé qu'en donnant ici une classification générale de tous les Bryozoaires vivants et fossiles, nous pourrions rendre un véritable service aux personnes qui s'occupent de science et surtout aux paléontologistes souvent peu à portée de connai- tre les ouvrages sur les êtres vivants. Voici de quelle manière nous avons procédé dans les immenses recherches prépara- toires que nous avons dû entreprendre pour atteindre notre but. Depuis plus de vingt-cinq années nous avons recherché avec soin, tant Sur nos côtes que Sur des plages lointaines et sous toutes les latitudes, des matériaux sur les Bryo- zoaires vivants. Nous possédons peut-être, sous ce rapport, l'une des plus belles et des plus complètes collections. Depuis la même époque nous n'avons cessé de rechercher également les Bryozoaires fossiles qui composent souvent à eux seuls la plus graaide parti des couches sédimentaires des terrains crétacés. Nous possédions done sur l'ensemble des Bryozoxi- TERRAINS CRÉTACÉS. 15 res vivants et fossiles des collections considérables qui pou- vaient nous permettre de faire un travail complet de compa- raison sur l’ensemble. Lamouroux ayant établi le plus de genres dans cette série. nous avons voulu, avant toutes choses, comparer aux collec- tions qu'il a déposées au musée de Caen, toute notre collec- tion, afin d'agir avec certitude dans les rapprochements et dans les caractères de ses genres. Nous avons transporté nos Bryozoaires dans la ville normande, et, après un long travail de comparaison, nous pouvions apprécier à leur juste valeur toutes les coupes génériques établies, soit pour des Bryozoai- res vivants, soit pour des espèces fossiles, par le savant pro- fesseur de Caen. Grâce à l’oblisgeance de MM. Valenciennes et Rousseau, nous avons pu faire le même travail de compa- raison sur les collections de Lamarck déposées au Müuséum d'histoire naturelle de Paris; de sorte que partant de bases certaines nous croyons posséder les éléments de vérité, pro- pres à nous éclairer et à nous guider dans notre étude sur les Bryozoaires. Déjà en 1839 nous avons, dans notre ’oyage dans l'Amérique méridionale, publié un bon nombre d'ob- servations sur ces êtres, en établissant plusieurs coupes gé- nériques nouvelles ou encore inconnues à l'état vivant, qui sont venus nous donner les rapports réciproques de quelques formes. Nous avons depuis, en 1849, fait encore un travail préparatoire sur les Bryozoaires afin de ramener les genres fossiles à leur valeur réelle et de pouvoir les citer dans notre Prodrôme de palcontologie stratigraphique et dans notre Cours élémentaire de paléontologie et de géologie stratigra- phiques. Telles sont les bases qui nous permettent de com- mencer un travail général sur les Bryozoaires, et qui nous donnent les moyens, en décrivant les espèces fossiles spécia- 16 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, les aux terrains crétacés de France, de publier un réritable genera es Bryozoaires connus. Terminolozie. Avant de commencer à nous occuper de la classification ; indépendamment des caractères généraux de l'ensemble que nous avons déjà cités, il nous paraît indispensable de définir la terminologie que nous appliquerons toujours aux diverses parties solides qui composent un individu ou des groupes d'individus réunis. Chaque individu, avons-nous dit, est composé d'un manteau encrouté de parties calcaires ou cornées. Cette cavité solide où rentre la partie antérieure de l'animal, qu'elle qu’en soit la disposition, nous l'appellerons cellule (cellula), Cette cel- lule affecte trois modifications principales : 4° Elle est en forme de petite chambre communiquant avec l'extérieur par une ouverture beaucoup plus étroite que l'in- térieur, et peu saillante ; nous dirons alors que cette cellule est cellulée. (PI. 600 à 607). 2° Lorsqu'’au contraire cette cellule est en forme de tube plus ou moins saillant avec l'ouverture proéminente , nous la dirons fubulée. (PI. 60S). 3° Si enfin cette cellule est réduite à un seul pore non saillant, simplement percé dans la masse testacée, nous di- rons qu'elle est foraminee. Toutes les cellules connues ren- trent dans ces trois divisions de formes. Chaque cellule est pourvue d’une ouverture (apertura) 1rès variuble dans sa forme. Elle est aussi large que la cellule, ou n'en occupe qu'une petite partie; dans ce dernier cas elle est toujours placée à la partie antérieure , que sa forme soit ovale , ronde , triangulaire ou en croissant, etc. Nous appellerons antérieure la partie de cette ouverture qui TERRAINS JURASSIQUES. 17 se trouve du côté où l’ensemble s'accroît ; postérieure le côté opposé, et latérales les côtés de cette ouverture. Souvent cette ouverture est fermée, à la volonté de l'animal, par une pièce spéciale, comme un battant de porte, que nous désignerons comme opercule. Indépendamment de cette ouvertume par où sortent les branchies et la partie antérieure de l’animal, on remarque quelquefois , soit en avant , soit sur le côté de la cellule une ou deux autres petites ouvertures , ce sont pour nous les pores accessoires, qui étaient sans doute destinés à faciliter quelques fonctions organiques de l’animal et remplacent les ovaires. Les cellules sont entières lorsqu'elles sont de contexture lisse, brillante ou plus ou moins ornées, mais sans pores ex- térieurs. Elles sont perforces lorsqu'elles sont percées d'un nombre plus ou moins grand de petits pores qui criblent leur surjace. Le mode de reproduction des Bryozoaires influe beaucoup sur le mode d’agrégation. Ils paraissent tout à la fois Ori- pares et Gemmipares. Ils se reproduisent évidemment par des œufs chaque fois qu'ils forment des groupes nouveanx plus ou moins éloignés et distincts. Chaque groupe a évidemment commencé par un œuf qui, libre, est venu se fixer sur un point quelconque. Cet œuf à donné naissance à la première cellule, autour de la- quelle sont venues successivement se grouper les autres. Ces œufs naissent dans des vésicules testacées spéciales qu’on ap- pelle Ovaires, qui, de formes variables suivant les genres ou les espèces, se trouvent placées soit à la partie antérieure des cellules, comme chez les Escharoïdes, soit sur une cellule avortée qui diffère complètement des autres comme dans le senre Crisia, Il est probable que chez les senres où l'on ne connait pas d’ovaires spéciaux, les œufs se forment à l'inté- 18 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. rieur des cellules. Il est évident que c'est de la reproduction par des œufs que naissent toutes les nouvelles colonies qui se fixent sur des points éloignés de la colonie mère. La reproduction par bourgeonnement a lieu de différentes manières, suivant le mode de groupement des individus, mais produit toujours des Bryozoaires composés où complexes. La première cellule formée et fixée, il en naît, soit latéralement, soit à la partie antérieure seulement, une seconde en tout semblable à la première. De ccs deux premières, ou pour mieux dire autour ou à la suite de celles-ci, il naît un nombre plus ou moirs considérable de cellules identiques qui res- semblent en tout aux premières et, suivant les genres, se groupent toujours de la même manière jusqu'à la plus grande extension connue de chaque ensemble, que nous désignerons sous le nom de Colonie (colonta). Comme presque tous les Bryozoaires forment des colonies on ne peut plus variées dans le mode d'agrégation des indi- vidus qui les composent, nous devons indiquer les principales de ces modifications. Nous disons Colonie articulée, chaque fois que les cellules testacées ou cornées, soit une à une, soit par groupes com- plexes,composés d'un nombre plus ou moins grand de cellules, forment des groupes séparés, distincts, que nous désignerons comme segments, réunis bout à bout les uns aux autres par des articulations cornées flexibles qui permettent à chacun des segments une flexion par rapport aux segments voisins. C'est un moyen de donner de la flexibilité à un ensemble formé de parties testacées non flexibles et de lui permettre, dans les eaux, de recevoir un choc, sans se rompre, C'est encore une double complication dans la formation et dans l’accroisse- ment d'une colonie. Les colonies articulées ont des cellules des deux côtés (G, Cellaria) ou d'un seul côté (G. Crisia).} TERRAINS CRÉTACÉS. 19 Les colonies entières non articulées, c'est-à-dire d'une seule pièce testacée sans segments, sont bien plus nombreu- ses et renferment la plus grande partie des Bryozoaires. Elles se divisent de différentes manières. Elles forment des colonies libres lorsqu'elles sont entièrement isolées sans adhérence (G. flabellipora) , elles sont encore libres lorsque fixes par un point dans le jeune âge, la colonie reste libre ensuite comme on le voit chez les genres Cupularia, Lunulites et Tro- chopora. Lorsque les premières cellules fixes, sur un corps quelconque, donnent naissance à un ensemble qui s'élève en rameaux, en buissons, en feuilles ou en lames, on peut les désigner comme des colonies semi-libres, et ces colonies semi-libres peuvent avoir des cellules des deux côtés ou d'un seul côté. Quand les premières cellules fixes donnent naissance à d'autres cellules toujours fixes, qui s’attachent autour des premières et rampent à la surface des corps sous-marins, sans jamais s’en détacher, nous les désignerons comme des colonies fixes, rampantes. Lorsque la colonie, au lieu de s'étendre sur un même plan ou bout à bout sur une surface rameuse ou foliacée, forme des couches placées les unes sur les autres de manière à ce que la dernière recouvre et étouffe celle qu’elle enveloppe, nous les dirons des colonies superposées. Lorsque la colonie forme un groupe quelconque, recouvert en dessous de l’ensemble ou autour de l’ensemble d’un en- croûtement calcaire commun qui ne permet plus de distin- guer les limites des cellules, nous désignerons eet encroûtc- ment sous le nom d’épithèque. Dans tous ces modes différents de groupement la cellule reste souvent distincte ; alors on reconnaît parfaitement ses limites d'avec ses voisines, ou bien elle est non distincte 20 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, lorsqu'il n’est pas possible de l’isoler par la pensée de ses voisines, et que toutes les cellules confondues ne se distin- guent à l'extérieur que par leurs ouvertures externes pla- cées sur la paroi supérieure ou latérale de la colonie. Classification. En étudiant comparativement les Bryozoaires sous le rap- port des caractères spéciaux des individus isolés, on recon- naît facilement qu'avec des animaux identiques dans leurs caractères généraux tous les Bryozoaires connus se divisent en trois types de formes bien distinctes. Nous voyons, en effet, que la cellule est toujours cellulée, tubulée ou fora- minée ; nous prendrons donc ce caractère qui domine tous les autres pour base de nos coupes primordiales des ordres que nous admettons. Comme dans chaque ordre la cellule est peu différente pour tous les genres qui en dépendent, nous prendrons pour coupes de second ordre, la disposition, le mode général de groupement régulier des individus de cha- que colonie , et nous en formerons des familles. Les genres seront pris, dans chacune de ces familles, sur des caractères plus particuliers de la forme de la cellule ou du groupement des individus qui composent les colonies. De cette manière, avec des caractères certains, les espèces viendront se classer naturellement et sans efforts dans chacune des divisions que nous admettons , et il ne pourra plus rester d'incertitude et d'équivoque pour aucune des formes que nous connaissons aujourd'hui. En partant de la forme de la cellule pour former les or- dres, on arrive à trouver que dans chacun des trois ordres que nous admettons, presque toutes les modifications de fa- milles et de genres se retrouvent identiques, de telle-manière que la caractéristique d'une famille de Bryozoaires cellulés, TERRAINS CRÉTACÉS. 21 par exemple, se trouve la même pour une famille de Brjo- zoaïres tubulés ou de Bryozoaires foraminés ; il n'y a, en effet, que la forme des cellules qui diffère. Ce résultat impor- tant,prouve plus que tout le reste,que ces trois modifications de forme de cellule, qui pourront former nos trois ordres, ont reproduit les mêmes groupements des colonies, et dès lors forment autant de suites parallèles correspondantes. S'il pou- vait rester le moindre doute à cet égard, le tableau ci- joint le prouverait de reste. FRANÇAISE, NTOLOGIE , a le : PALI 22 “æpruor[0q “æpuedipn2sO *XprunozonN | “opuuupi0] 21h70) A," EU (EL UR *SQUIURIO] SHHIVOZO LUE A4Hq4O :€ “æprodynqny, ‘æpuodagoy “æpuoduoq “æpisur) *ÆPISHOIN "291nqn3 91n710 EC TTLUUR “saura SAUIVOZOAU4 AUUO »8 “æpuodofrn “æprpur) *2PHE9S4 *“Zpueu9e") *pHE[9) ‘2217199 9] —_—__—_— me *SA[[LUUE J RE LTTEN 1e) SauIVOZOAUX AUGHO I aJue}NOIIUo 12 ouedoez 2x7 JU2WIIQNU 21U0[0!) 2109 [nos un,p S2[n[01) $9199 XN9P S2p Sa[n[(2) a1qt{ S99[N9T118 (ON S21U0[0;) -I19$ NO 9141] 21U0/0!) * 9109 [nos un,p s2[n[[99 ‘suauos 104 sagpnoie $91U0/07) * 59109 XN9P Sp Sa[n199) *“SAUIVOZOAUA SHAÔdSATION TERRAINS CRÉTACÉS, 23 PREMIER ORDRE. BRYOZOAIRES CELLULINÉS (Cellulinæ), d'Orb. Animal formé d'une cellule ou manteau recouvert d'un enduit testacé ou corné ; de la partie antérieure, où se trouve l'ouverture, sort une gaîne charnue rétractile, saillante, en- tourée de tentacules branchiaux , garnie de cils vibratiles ; sur le côté de cette gaine aboutit le tube anal. Dans la con- traction, celte partie antérieure rentre entièrement sur elle - même dans la cellule, et l’ouverture se trouve souvent, alors, protégée et fermée par un opercule , espèce de lèvre mo- bile de consistance cornée ou testacée. Cellule cellulée, testacée ou cornée. C'est-à-dire qu’elle forme toujours une petite chambre dont l'ouverture est gé- néralement beaucoup plus petite que l'intérieur, et non sail- lante en tube. Le plus souvent même cette ouverture occupe seulement la partie antérieure de la cellule, et s’ouvre dans une partie plane ou concave. Cette ordre diffère des deux ordres suivants par Ja forme constante des cellules, non saillantes en tubes, comme chez les Bryosoaires tubulinés, et à ouverture rétrécie, plus étroite que l'intérieur, et non simplement percée dans la masse comme chez les Bryozoaires foraminés. En partant, avant toute chose, de la forme de la cellule, on arrivera tou- jours à d'stinguer les Bryozoaires cellulinés des deux autres ordres. Ce que nous avons dit de la distribution des Bryozoaires, dans les couches fossilifères, et dans les mers actuelles, se rapporte en tout à cet ordre comme aux ordres suivants qui se trouvent Loujours mélangés. Tel que nous le circonserivons, cet ordre renferme seule- 24 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. ment une partie des Flustrés et des Cellaricrs de Lamou- roux, dans sa classification de 1816, où cet ordre et les deux suivants étaient confondus. Pour retrouver les Bryozsaires que nous y classons naturellement, nous nous trouvons forcé, dans la classification de 1821, publiée par le même auteur, de les rechercher parmiles Polypiers flexibles, dans son pre- mier ordre des Celiéporées, dans une partie de son second et de son troisième ordre des Flustrées et des Cellariées ; et parmi des Polypiers pierreux, dans une partie de ses XI° et XIT° ordres des Escharées et des Milleporées, où sont confon- dus beaucoup de Zoophytes, et même jusque dans le XX: or- dre des Actinaires. Dans la classification de Lamarck, en 1816, les Bryozoaires de cet ordre ne sont pas moins disséminés, on les trouve dis- persés avec des Polypes à polypiers, dans les Polypiers va- giniformes, dans les Polypiers à réseau, et confondus avee les genres de Zoophytes proprement dits, et même avec des Foraminifères encore plus éloignés des Mollusques. Dans sa méthode, M. de Blainville a laissé subsister le même mélange de Bryozoaires de nos trois ordres, avec des Zoophytes et des Foraminifères. On en trouve les genres dans ses familles des Operculifères, des Cellaries et des Sertulariés, etc., où ils sont le plus souvent éloignés de leurs véritables rapports. Ce chaos qu’on remarque dans toutes ces méthodes, où non-seu- lement les Bryozoaires se rencontrent avec des Zoophytes, des Foraminifères et même avec des Plantes, nous empêche de pousser plus loin nos comparaisons. Nous allons donc dans cet ordre, comme dans les autres, laisser tout-à-fait de côté les classifications antérieures, et marcher seulement d'après les données que nous avons reconnues sur les genres en na- ture, afin de les placer dans l'ordre le plus naturel, d’après { TERRAINS CRÉTACÉS. D 2 leurs rapports organiques, €t le p'us facile pour retrouver toutes les formes. Nous divisons l'ensemble des Bryozoaires cellulinés en cinq familles dont voici les principaux caractères distinctifs, et op- posables les uns aux autres. A. Colonies articulées par segments. l'amilles. a Cellules des deux côtés dela colonie. Cellarilæ. b Cellules d’un seul côté de la colonie. Catenaride. B Colonies non articulées et entières. a Colonie libre ou semi-libre. # Cellules des deux côtés de la colonie. Escharido. #* Cellules d’un seul côté de la colonie. Candide. b Colonies entièrement fixes encroû- tantes. Celleporide. {re Famille. CELLARIDÉES (Cellaridæ). D'Orb. Colonies articulées, formées de segments testacés , joints ensemble par une articulation cornée. Chaque segment al- longé, cylindrique ou comprimé, pourvu de cellules des deux côtés. Souvent il naît, entre les segments, des pilosités radi- ciformes , qui servent à fixer ces segments, soit les uns aux autres, Soil aux Corps voisins. Chaque colonie formée d'un grand nombre de segments, représente généralement un pe- tit arbuste de forme et d’aspect varié. Das la fossilisation, les articulations cornées disparaissant entièrement, il est bien entendu qu'on ne rencontre plus alors que les segments isolés, qui par leur extrémité infé- rieure plus étroite, par leur extrémité supérieure plus large, donnent la preuve que la facette Ja plus large donna insertion à deux autres segments, fixés par leur extrémité étroite. 26 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Une seule autre famille, dans les Bryozozires, a la même forme de colonies articulées, à segments pourvus de cellules des deux côtés, c'est la famille des Pericrisidæ, mais celle- cien diffère par ses cellules tubulées , et non cellulées, et dès lors dépend d'un autre ordre, ou les mêmes colonies se retrouvent avec des cellules distinctes. Nous connaissons, jusqu’à présent, trois genres dans cette famille, ils sont ainsi ciractérisés. A Segsments cylindriques, des cellules épales Ouf ANtonr ve «DE: ENS Cellaria, Pallas. B Segments comprimés, a Cellules inégales sur quatre fa- ces dont deux plus étroites sur Îles côtés; point de pores ovariens. Quadricellaria, &'Orb. h Cellules égales, sur deux faces opposées, des pores ovariens. . . Planicellaria, d'Orb. 4er Ge:re CELLARIA, Lamouroux, 1512. Cellaria (pars), Solander, 1787 (Salicornaria, Guvier, 1817; Salicornia, Schweiger, 1819 ; Farcimia, Flem., 1527.) Colonie articulée par segments égaux, naissant par dichoto- misalion deux par deux à l'extrémité de chaque segment déjà existant et représentant un ensemble dendroïde en buis- son, des pilosités radiciformes aux premiers segments. Seg- ments testacés, allongés, cylindriques, souvent en massue à leur extrémité supérieure, couverts tout autour de cellules égales ; placées régulièrement en quinconce ou par lignes longitudinales. Cellules peu distinetes, peu convexes, planes ou même concaves, ordinairement circonscrites par un bour- relet commun. Ouverture ronde, souvent transversale, en TERRAINS CRÉTACÉS. PT demi-cercle ou en croissant, occupant une partie de la ré- gion antérieure. Rapports et différences. Les Cellaires ont en tout la même forme de cellules et la même distribution de celles-ci, qu'on reconnaît chez les Vincularia, mais elles s’en distinguent toujours par les segments articulés que forment ses colonies. Articulées comme les Quadricellaria, elles en diffèrent par les segments non comprimés à cellules égales. En se servant de ces caractères distinctifs il sera impossible de confondre ce genre avec ceux qui s'en rapprochent le plus. Décrit comme Coralline par Ellis, confondu avec les Tu- bularia par Linné, ce genre, confondu avec tous les autres Bryozoaires articulés, fut nommé Cellularia par Pallas en 1766, nom changé en Cellaria par Solander en 1787, mais conservé par Bruguière en 4791. Lamarck en 1801, tout en plaçant encore ensemble tous les Bryozoaires articulés, adopta le nom donné par Solander. On doit à Lamouroux d’avoir, en 4812, le premier, séparé entièrement le genre de tous les autres sous la dénomination de Cellaria, On peut dire même que les seuls changements qui nous paraissent indispensables à effectuer dans le genre Cellaria tel que le circonscrivait Lamouroux, c’est d'en séparer les Cellaria cercoide et barbata de Lamark, qui, par la forme de leurs cellules tubulées, dépendent certainement de l’ordre des Bryozoaires tubulinés, où ils seront placés sous le nom de Pericrisia. En 1817 Cuvier, n'ayant pas présent sans doute le genre Cellaria de Lamouroux, le créa avec des imperfec- tions plus grandes encore sous le nom de Salicornaires. 1] en est ainsi de M. Schweiger qui le nomma Salicorniu. Bien qu'il fût trois fois circonserit, M. Fleming crut aussi, lui, l'é- tablir pour la première fois et l'appela Farcimia. I eut été préférable que Lamouroux prit, au lieu de Cellaria, le nom 28 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, de Cellularia, le plus anciennement donné par Pallas ; mais comme dans son genre l’auteur des Polypiers flexibles ne prit qu’une petite partie du genre Cellularia de Pallas, et que d’ailleurs ce nom de genre a été appliqué à une autre série d'êtres par M. Fleming, nous ne devions pas le chan- ger. C'est à tort que M. Bron (Index palæontologicus, p. 531) place ce genre comme synonyme des Vincularia, Defrance, ou Glauconome, Munster, qui n'appartient pas à la même famille. M. Reuss suit l'exemple de M. Bronn. Aujourd'hui les Cellaires vivent dans les mers profondes de toutes les régions, bien en dessous du balancement des ma- rées. Elles s’attachent entre les rochers, soit au sol, soit sur les racines des plantes marines et y forment des buissons élégants. En ne considérant que la forme extérieure on a souvent confondu les espèces les plus diflérentes. Nous dis- tinguons aujourd’hui, d’après un travail provisoire , les es- pèces vivantes qui suivent. 4° C. Salicornia, Lamouroux, 1812; Ellis, Coralline, pl. 23, f. a, A. Des côtes de France et d'Angleterre. (Notre collection.) 2 C. Ornata, d’Orb., 1839; Pryoz. de l'Amér, méridio- nale, p. 9, pl, 2, f. 10-14. De la côte de Patagonie. (No:re collection.) 3° C. Savignyi, d'Orb., 1851; Savigny, Égypte, Polypes, pl. 6, fig. 7. Espèce bien distincte par la forme de ses cel- lules. De la mer Rouge. ho C. Candeana, d'Orb., 1851, Espèce dont les segments sont fusiformes, très-étroits inférieurement, à cellules ar- rondies antérieurement, doublement bordées, à ouverture an- térieure en croissant. Mers de la Chine. (Notre co‘lection.) 5 C, Tenella, Lamarck, 1816; Anim. sans vert., n° 3, TERRAINS CRÉTACÉS. 29 Mers Australes. (Notre collection.) C’est bien une espèce de ce genre. 6 C. Quatrilatera, d'Orb. 1854. Espèce très-grêle, dont les segments assez longs n’ont que quatre rangées de eellules sur quatre faces opposées. Cellules excavées à grande ou- verture, Des mers de la Chine. (Notre collection.) MM. Phillips et Reuss ont placé sous ce nom d’autres gen- res non divisés par segments. Nous avons découvert quatre espèces de Cellaria dans les terrains crétacés de France. Espèces de l'étage sénonien. No 1247. CELLARIA CACTIFORMIS, d'Orb., 14850. PI. 651, fig. 1-4. Longueur d'un segment, 2 mill. Diamètre, un huitième de millimètre. Segments allongés, droits ou arqués, fortement rétrécis à la partie inférieure, pentagones, pourvus de cellules en quin- conce sur cinq faces opposées. Cellule allongée, plane, ou même légèrement concave, élargie et arrondie en avant où un bourrelet la circonscrit; rétrécie inférieurement où elle est tronquée par le bourrelet de la cellule inférieure. Ou- verture antérieure un peu plus longue que large, tronquée inférieurement. Rapports et différences. Par les cinq côtés de ses segments, celte espèce se distingue nettement de toutes les espèces vivantes. ? Localité. Nous l'avons rencontrée dans l'étage sénonien des bassins parisien et pyrénéen : dans le premier à Néhou (Manche) , à Saint-Germain, près de la Flèche, et entre la Ferté-Bernard et Saÿnt-Côme (Sarthe), à Saint-Germain, près V. $ à 30 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, de Paris; dans le second à Saintes et à Royan (Charente-In- férieure). Elle y est commune. Explication des figures. Pl. 651, fig. 1. Segment de gran- deur naturelle ; fig. 2, réunion supposée des segments ; fig. 3, partie inférieure d’un segment grossi, montrant l'extrémité complète; fig. 4, coupe transversale du même segment. De notre collection. : à No 1248, CELLARIA INÆQUALIS, d'Orb. 4850. PI. 651, fig. 5-8, Dimensions. Diamètre 4 millimètre. Segments arqués, élargis et très-légèrement comprimés en avant, ronds et très-rétrécis en arrière, octozones, pourvus de cellules en quinconce sur huit faces opposées, dont six dans le sens de la compression. Cellule très-2llongée, plane, arrondie en avant, tronquée en arrière, pourvue en avant d’un léger bourrelet. Ouverture terminale antérieure, en croissant transverse tronquée postérieurement. Rapports et différences. Cette espèce, voisine de la précé- dente par la forme de ses cellules, s’en distingue par ses seg- ments six fois plus gros, octogones, et par l'ouverture bien plus courte et transverse. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie sénonienne de Rovan (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 654, fig. 5, segment de gran- deur naturelle ; fig. 6, le même grossi vu sur le côté ; fig. 7, coupe inférieure ; fig. 8, coupe supérieure. De notre col- lection. TERRAINS CRÉTACÉS; 91 . N° 1249. CELLARIA FLExXIANA, d’Orb., 1850. PI. 651, fig. 9-41. Dimensions. Diamètre un tiers de millimètre. Segments allongés, arqués ou droits, cylindriques, ronds, rétrécis en arrière, pourvus de cellules en quinconce sur cinq faces opposées. Cellule allongée, très-légèrement con- vexe, élargie et arrondie en avant, rétrécie en arrière sans aucun bourrelet. Ouverture ovale, plus longue que large, très-petite, placée au quart antérieur de la longueur de la cellule. Rapports et différences. Avec une forme analogue de seg- ments, avec des cellules sur cinq faces, comme le C. Cacti- formis, cette espèce s'en distingue par ses cellules légère- ment convexes, sans bourrelet antérieur, et par son ouverture ovale bien plus petite. Localite. Nous l'avons rencontrée dans la craie sénonienne du sommet du côteau de Saint-Germain près de la Flèche (Sarthe) ; elle y est assez rare. Esplication des figures. PI. 651, fig. 9, segment de gran- deur naturelle ; fig. 10, le même grossi ; fig. 44, coupe su- périeure du même. De notre collection. No 4250. CELLARIA NODOSA, d'Orb., 4850. PI. 651, fig. 12-14. Dimensions. Diamètre un tiers de millimètre. Segments allongés , arqués ou droits, en massue cylindri- que, ronds, rétrécis en arrière, munis de cellules en quin- conce placées sur cinq faces opposées. Cellules allongées, distinctes seulement en avant où elles sont légèrement sail- lantes, comme des nodosités, Ouverture ronde, petite, placée 32 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. au quart antérieur et entourée d’une légère saillie en bour- relet. Rapports et différences. Voisine par sa taille des C. Cac- tiformis et Fleziana, cette espèce s'en sépare bien nette- ment par ses cellules distinctes seulement en avant comme des nœuds. Localité. Elle se rencontre dans l'étage sénonien du som— met du côteau de Saint-Germain près de la Flèche (Sarthe). Explication des figures. Pl. 651, fig. 12, fragment de grandeur naturelle; fig. 13, le même grossi vu de côté; fig. 44, coupe supérieure. De notre collection. Les quatre espèces fossiles que nous connaissons dans le genre Cellaria réel, sont, comme on le voit, spéciales à l'é- tage sénonien des terrains crétacés. M. Bronn en cite plu- sieurs autres,mais qui doiventalier se placer dans des genres différents.il en est de même de toutes les espèces décrites par M. Reuss dans les terrains tertiaires du bassin de Vienne. D'après les données certaines actuelles, le genre Cellaria au- rait commencé à paraître avec l'étage sénonien et serait au- jourd’'hui à son maximum de développement dans les mers actuelles. 2e Genre QUADRICELLARIA, d'Orb., 4850. Colonies articulées par très-longs segments, naissant par dichotomisation, deux par deux, à l'extrémité de chaque segment. Segments testacés très-allongés, presque filiformes, comprimés, élargis en avant, très-rétrécis en arrière , COu- verts de cellules sur quatre faces opposées, mais inégales, de cellules eiles-mêmes inégales ; les cellules des deux côtés les plus larges étant bien plus grandes que les autres. Cellules allongées, planes ou concaves, peu distinctes. Ouverture va- riable, médiocre, placée à la partie antérieure de la cellule.” TERRAINS CRÉTACÉS, 38 Rapports et différences. Les Quadricellaires se distinguent au premier aperçu des Cellaires par leurs segments toujours comprimés, à cellules inégales en grandeur, placées sur qua- tre faces opposées, mais inégales comme les cellules. Jusqu’à présent toutes les espèces connues de ce genre sont spéciales à l'étage sénonien des terrains crétacés, où nous l'avons découvert. Nous connaissons seulement les quatre es- pèces suivantes : No 4251. QUADRICELLARIA ELEGANS, d'Orb., 1850. PI. 652, fig. 4-5. Dimensions. Longueur du segment 4 millimètres , diamè- tre un quart de millimètre. Segmentstrès-allongés, un peu en massue, souvent flexueux, élargis en avant; rétrécis en arrière. Cellules allongées dis- tinctes , planes , plus saillantes en avant, exagones très allongés dont les quatre côtés latéraux sont bien plus grands que les autres. Ouverture en fenêtre en ogive, occu- pant plus du tiers de la longueur de la cellule, arrondie en avant, tronquée en arrière. Localité. Nous avons reconnu cette espèce sur presque tous les points des bassins parisien et pyrénéen où s’est déposé l'étage sénonien. Nous l’avous en effet découvert dans la craie blanche de Néhou (Manche), du sommet du côteau de Saint-Germain près de la Flèche, des sommités entre Ja Ferté-Bernard et Saint-Côme (Sarthe), à Saint-Chris- tophe, à Tours (Indre-et-Loire), à Ventlôme près de Viile- dieu (Loir-et-Cher), et à Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 652, fig. 4, segment de gran- deur naturelle; fig. 2, le même entier grossi; fig. 3, une portion antérieure grossie, vue du côté large; fig. 4, la même al, PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. vue du côté comprimé ; fig. 5 , tranche supérieure. De notre collection. N° 1252. QUADRICELLARIA FILIFORMIS, d'Orb., 1850. PI. 652, fig. 6-9. Dimensions. Longueur du segment 4 millimètres. Diamè- tre un quart de millimètre. Segments très-allongés, filiformes, égaux sur toute leur longueur. Cellules très-allongées, peu distinctes à leur pour- tour où les limites se confondent, mais marquées au milieu par une dépression longitudinale, oblongue, entièrement sé- parée de l'ouverture. Ouverture ovale transversalement, très-petite, occupant le dixième de la cellule, et placée à l'extrémité supérieure sur une partie élevée qui sépare les cellules entre elles. Rapports et différences. Cette espèce est tellement dis- tincte de la précédente que nous croyons inutile de signaler les différences. Localité. Nous l’avons recueillie dans la craie des environs de Néhou (Manche), où elle est très-rare. Explication des figures. P\. 652, fig. 5, grandeur naturelle ; fig. 6, un tronçon grossi, vu du côté large ; fig. 7, le même sur le côté étroit ; fig. 8, tranche supérieure. De notre col- lection. N° 1253. QUADRICELLARIA EXCAVATA, d'Orb., 1850. PI. 652, fig. 10-13. Dimensions, Longueur du segment ? Diamètre un sixième de millimètre. Segments très-allongés , étroits. Cellules très-longues, peu distinctes en arrière, concaves en avant où elles sont bordées TERRAINS CRÉTACÉS, 35 d'un fort bourrelet, saïllant. Ouverture en fenêtre allongée, cintrée en avant, tronquée en arrière , occupant le tiers an- térieur de la cellule. "Rapports et différences. Voisine d'aspect du Q. elegans, celle-ci s’en distingue par sa cellale excavée en avant, peu distincte des autres, à bourrelet antérieur très-prononcé. Localité. Nous l’avons rencontrée dans la craie sénonienne des environs de la Flèche (Sarthe). Ezxplication des figures. PI. 657, fig. 10, un fragment de grandeur naturelle ; fig. 14, le même grossi, vu du côté le plus large ; fig. 42, le même vu sur le côté le plus étroit ; fig. 43, coupe supérieure. De notre collection. No 4254. QUADRICELLARIA PULCHELLA, d'Orb., 1850. PI. 652, fig. 14-47, Dimensions. Diamètre des segments un quart de millimètre, Segments allongés, étroits. Cellules courtes, assez distinc- tes, légèrement saillantes, mais planes, Ouverture en fenêtre, arrondie en avant, tronquée en arrière, occupant plus de la moitié de la longueur des cellules, et simplement percée sur une partie sur-élevée plane. Rapports et differences. Voisine par la surface élevée plane de ses cellules du Q. elegans, cette espèce s’en distingue par ses segments plus gros, par ses cellules bien plus grandes et plus rapprochées les unes des autres. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne des environs de Tours (Indre-et-Loire), de Villedieu (Loir- et-Cher), et de Saintes (Charente Inférieure), Explication des figures. PI. 652, fig. 14, segment de gran- deur raturelle ; fig, 45, un tronçon fortement grossi vu sur 26 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, la face la plus large ; fig. 16, le même sur la face étroite ; fig. 17, coupe supérieure. De notre collection. Résumé géologique. Comme on le voit les quatre espèces que nous connaissons se trouvent dans l'étage sénonien ou craie blanche. Elles se rencontrent même à la fois, au moins pour quelques-unes, dans les différents points du bassin parisien de Paris, de la Manche et de la Touraine , mais en- core simultanément dans le bassin pyrénéen, comme pour prouver la contemporanéité de dépôt. 3e Genre PLANICELLARIA, d’Orb,, 1850. Colonies articulées par segments allongés , qui paraissent naître par dichotomisation, deux par deux, à l'extrémité des premiers segments. Segments testacés, très-comprimés, élar- gis en avant, acuminés en arrière, couverts de cellules égales sur deux faces opposées, à chacune des deux faces larges des segments. Cellules alternes, planes, placées sur deux lignes aux faces larges des segments. Ouverture varia- ble, placée à la partie antérieure de la cellule; on voit de plus, sur les côtés tranchants des segments, un pore acces- soire placé sur le côté de chacune des cellules. Rapports et différences. Comprimées comme les Quadri- cellaria, les Planicellaires s'en distinguent, parce qu’elles ont des cellules égales, placées sur deux faces opposées, et que leurs cellules ont des pores accessoires. Elles ont du reste deux rangées de cellules sur les faces comprimées au lieu d'une. Ce sont les genres les plus tranchés qu'on puisse ad- mettre. Nous connaissons seulement les deux espèces suivantes dé- couvertes dans l'étage sénonien du département de Ia Man- che. TERRAINS CRÉTACÉS. 37 No 4255, PLANICELLARIA OCULATA, d'Orb., 1850. PL. 653, fig. 1-5. Dimensions. Longueur du segment 3 millimètres, largeur un demi-millimètre. Segments allongés, comprimés, élargis en avant, tran- chants sur les côtés. Cellules très-lésèrement renflées, dis- tinctes les unes des autres. Ouverture arrondie ou ovale, très- petite, placée sur la partie moyenne antérieure des cellules, et comme entourée d’un large mais léger bourrelet. Pore accessoire placé sur le côté de chaque cellule et représen- tant une saillie alterne, sur le tranchant comprimé des seg- ments. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonicnne des environs de Néhou (Manche); elle y est rare. Explication des figures. PI. 653, fig. 4, grandeur naturelle d'un segment; fig. 2, figure supposée de la réunion des seg- ments à l’état vivant ; fig. 3, segment grossi vu du côté des cellules ; fig. 4, le même du côté comprimé montrant les cel- lules accessoires ; fig. 5, extrémité supérieure. De notre collection. N° 4256. PLANICELLARIA FENESTRATA, d'Orb., 1850. PI. 653, fig. 6-9. Dimensions, Largeur des segments un demi millimètre. Segments allongés, presque égaux sur leur largeur, tran- chants sur les côtés, plus épais sur la ligne médiane. Cellules planes, non distinctes les unes des autres, très-allongées. Ouverture énorme, occupant les deux tiers de la cellule, en forme de fenêtre cintrée, arrondie en avant, tronquée en 38 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. arrière, sans bourrelets. Pores accessoires en saillies latérales placées sur le tranchant des segments. Rapports et différences. Cette espèce se distingue bien net- tement de la première, par la forme fenêtrée de ses larges ouvertures. Localité. Nous l'avons recueillie avec l'espèce précédente. Explication des figures. PI. 653, fig. 6, un fragment de grandeur naturelle; fig. 7, le même grossi vu sur la face large; fig. 8, le méme vu sur la face comprimée, montrant les ouvertures accessoires ; fig. 9, tranche supérieure. De notre collection. 2° Famille. CATENARIDÆ, d'Orb., 1850. Colonies articulées, formées de segments testacés ou cor- nés, joints ensemble par une articulation cornée. Segments déprimés, pourvus de cellules d’un seul côté où, lorsqu'il se compose d’une seule cellule, celle-ci a toujours son ouver- ture invariablement du même côté. A la jonction des seg- ments ou sur les cellules, on remarque souvent des petits tubes cornés, radiciformes, qui attachent la colonie au sol ou aux plantes marines. Les colonies formées d’un nom- bre considérable de segments et de cellules, représentent fréquemment des arbustes ou des buissons. Nous ne connaissons pas eucore d'espèces fossiles de cette famille. Tous les genres sont vivants et se tiennent en grand nombre dans les zones profondes des mers , au niveau infé- rieur ou au-dessous du balancement des marées par toutes les latitudes, Parallèlement à cette famille, dans l'ordre des Tubulinées, nous trouvons la famille des Crisidæ ou Bryozoaires à colo- nies articulées et à cellules d’un seul côté ; mais les cellules de cette dernière famille sont toujours tubulées et dès lors TERRAINS CRÉTACÉS, 39 très-distinctes. Dans cet ordre, avec des cellules identiques aux Cateraridæ , nous avons la famille des Candide, qui de même n'ont de ceilules que d’un côté; mais elles se distin- guent facilement par leurs colonies d’une seule pièce et dès lors non articulées. Nous réunissons déjà huit genres bien distincts dans cette famille. Leurs caractères différentiels opposables les uns aux autres sont les suivants : A. Sepgments distants séparés par une tige com- mune non cellifère. a Tige commune libre, cellules réunies join- tes bout à bout aux segments. Chlidonia. b Tige commune fixe, rampante, cellules isolées , libres. Aetea. B. Segments non distants, médiatement joints, sans tige commune. a Segments formés d’une seule cellule. + Cellules égales, simples, des ovaires. Catenaria. ++ Cellules mégales, une cellule distincte double à chaque nouvelle dichotomisa- tion, point d'ovaires. Catenicella. b Segments formés de plusieurs cellules. + Segments formés de cellules paires accolées parallèlement à une ligne trans- versale. * Deux cellules par segment. Gemellaria. ** Plus de deux cellules par segment. Menipea. ++ Segments formés de cellules alter- nes accolées suivant deux lignes longi- tudinales, # Segments pédonculés formés de trois 410 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. cellules, point d'ovaires, point d’o- percules. Ternicellaria. ## Segments non pédonculés , à peine distincts, formés d'un grand nombre de cellules des ovaires, souvent un opercule. Cellularia. 4er Genre CHLIDONIA, Savigny, 1814. Chlidonie, Savigny, 1811. Colonies articulées par segments composés de rameaux simples placés de distance en distance sur une tige com- mune cornée, non cellifère, libre, ensemble en buisson touflu, libre. S>gments cornés formés de deux à huit cellules, sui- vant leur âge, le plus ancien en avant davantage. Cellules égales, libres, pyriformes, à ouverture latérale, toujours d’un même côté, unies les unes aux autres par leur extrémité bout à bout. Ouverture ronde, supérieure, presque terminale, bien moins large que la cellule. Point d’ovaires connus. Rapports et différences. Avec des cellules placées bout à bout, comme chez les genres Catenicella et Catenaria , celui- ci s'en distingue nettement par ses segments portés sur une tige commune non cellifère et simplement articulée, formée sans doute de cellules avortées. Ce genre a été établi en 15114, au bas de Ja pl. 13 de l'ex- pédition d'Égypte par Savigny, que sa cruelle cécité a en- levé trop tôt à la science. Il est étonnant que personne n’ait fait mention de ce nom de Chlidonie. Une seule espèce connue est vivante, elle nous a servi à vérifier l'exactitude des travaux de M. Savigny. 19 Chlidonia cordieri, d'Orb., 1850. Eucratea cordieri, Audouin. Explication des planches d'Égypte de Savigny, TERRAINS CRÉTACÉS. A1 pl. 15, fig. 3. De la Méditerranée et des Canaries. (Notre col- lection.) 2° Genre. A£TEA, Lamouroux, 1812. Aetea, Lamouroux, 1812. Anguinaria, Lamarck, 4816. Colonies articulées, composées de cellules isolées, articu- lées par leur base, de distance en distance, sur une tige com- mune, cornée, non cellifère, parasite et rampant à la sur- face des corps sous-marins. Segments testacés, formés d’une seule cellule en massue, fixée par sa base étroite à la tige cornée commune, et terminée par une surface ronde renflée. Ouverture ovale, placée sur le côté et près de l’extrémité des cellules. Point d’ovaires connus. Rapports et différences. Par ses cellules isolées, placées sur une tige commune, rampante et fixe, ce genre se distingue nettement des autres. Confondu par Linné avec les Sertularia, par Solander avec les Cellaria, par Pallas avecles Cellularia, ce genre a défini- tivement été bien établi par Lamouroux en 4812. Lamarck, qui parait avoir aflecté de n'admettre aucun des genres de cet auteur, quaire années plus tard lappelait Anguinaria, nom qui, quoique moins ancien, à été à tort conservé par Schweigeer, Fleminy, Cuvier, Blainville, etc. Toutes les espèces sont vivantes, et nous avons pu en voir de plusieurs régions distinctes. 4° Aetea anguina, Lamouroux, 1812, et Polyp. flexibles, 4816, p. 153, pl. 3, fig. 6; Ellis, Corall., pl. 22, fig. C. D. Anguinariu spalulata; Lamarck, 4816, Anim. sans vert. Océan et Méditerranée, sur les côtes d'Europe. (Notre col- lection.) 2° A, americana, d'Orb., 1850. Cette espèce, très-voisine de la précédente, s'en distingue par ses cellules bien plus 12 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, petites et plus étroites à leur extrémité, Ile de Cuba. (Notre collection.) 3e Genre. CATENARIA, d'Orb., 4850. Catenaires (pars), Savigny, 1811. Æucratea (pars), Lamou- roux, 1816. Unicellaria (pars.) Blainville, 1834. Colonies articulées par segments, composés de cellules distinctes , isolées, formant des branches dichotomes dont l'ensemble forme un buisson touffu. Segments cornés, for- més, sans parties intermédiaires, chacun d’une seule cellule, même celles d'où partent chaque nouvelle dichotomisation. Cellules toujours égales, libres, très-allongées, fusiformes, toutes sont fixées à leurs voisines par leur extrémité posté— rieure, à la partie antérieure de la cellule précédente. Les cellules d’où partent les dichotomisations reçoivent seules deux cellules. Ouverture supérieure ou presque terminale, moins large que la cellule. Des ovaires en bourse placés en avant des cellules. Rapports et différences. Voisin du genre Catenicella, ce- lui-ci s’en distingue par ses cellules toutes égales , par la présence d'ovaires , indépendamment de sa consistence pu- rement cornée. Il diffère du genre Chlidonia par le manque des tiges cornées intermédiaires aux segments. M. Savigny, dans ses beaux travaux malheureusement non achevés, avait réuni sous le nom de Caienaires ce genre aux Catenicella, telles que nous les circonserivons aujourd'hui d’après des recherches faites sur de nombreuses espèces en nature. Ce genre vit dans la Méditerranée et la mer Rouge, sur les racines des plantes marines, au-dessous des marces. En n'y plaçant que les espèces portant les caractères que nous indi- quons, nous connaissons les espèces suivantes : TERRAINS CRÉTACÉS. 43 . 40 C. Lafontii, d'Orb., 1850. Eucratea Lafontii, Audouin, expl. des pl. de Savigny, Égypte, pl. 43, fig. 2. Sans doute de la mer Rouge. (Notre collection.) 2° C. chelata, d'Orb., 1850. Eucratea cheluta, Lamouroux, 4516, Polyp. flexibles, p. 149, pl. 8, fig. 5, Ellis, Coral., t. 22, fig. b. B. Des côtes d'Angleterre. (Notre collection.) 3° C. ambigua, d'Orb., 1850. Eucratea ambigua, d'Orb., 1839. Voyage dans l'Am. mér. Zoophytes, pl. 3, fig. 43-47. Hab. les côtes de Patagonie, (Notre collection.) le Genre. CATENICELLA, Blainville, 1834. (Catenaires (pars), Savigny, 1811 (non Steint., 1825). Meni- pea (pars), Lamouroux , 4812. Catenicella (pars), Blain- ville, 1834). Colonies articulées par segments testacés composés de cellules distinctes, isolées, formant des branches dichoto- mes dont l'ensemble réuni est dendroïde, en buisson, pourvu de pilosités racidiformes aux plus anciennes branches. Seg- ments testacés, formés sans parties intermédiaires chacun d’une seule cellule, excepté la cellule d’où part chaque nou- velle dichotomisation qui est double, et donne naissance à deux branches. Cellules inégales, les unes doubles aux jonc- tions des branches, les autres simples, distinctes, égales, libres, pyriformes ou déprimées, fixées à leurs voisines par leur extrémité postérieure à la partie antérieure de la cellule précédente. Ouverture supérieure, placée toujours du même côté et près de l'extrémité antérieure de la cellule, moins large que la cellule. Point d'ovaires. Rapports et différences. Composé, comme les Catenaria el les Chlidonia, d'une seule cellule par segment, ce genre , tel que nous le circonscrivons, diffère des premières par ses eel- ll PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, lules doubles d’où partent les branches dichotomes , et'des secondes par le manque de tiges cornées intermédiaires en- tre les segments. Confondu avec le genre Catenaire, par Savigny, lorsqu'il fit imprimer sa planche 13 en 1811, cette division fut con- fondue avec un tout autre genre par Lamouroux, en 1812, sous le nom de Menipea. En 1834, M. de Blainville le réunit sous le nom de Catenicella, qu'il forme en dénaturant celui de Savigny, non-seulement avec les Catenaires de ce dernier, les Menipea et les Eucratea de Lamouroux, mais encore avec le genre Hipothoa qui appartient à une autre famille. Néan- moins, en changeant la circonscription, nous conservons le nom imposé par cet auteur plutôt que d’en créer un de plus. Les Catenicella vivent dans les mers de toutesles régions, attachées à la racine des plantes marines et au niveau infé- rieur du balancement des marées. En ramenant le genre à ses limites réelles, d'après l'examen d'échantillons en nature, nous connaissons les espèces suivantes toutes vivantes: 1° C. hyalæa, d'Orb., 1850. Menipea hyalæa, Lamouroux, 1816, Polypiers flexibles, p. 146, pl. 3, fig. 4. Des mers de l'Inde. 20 C. calenulata , d'Orb., 1850. Cellaria catenulata, La- marck, 4816. Anim. sans vert., n° 7. Nouvelle-Hoilande. (Notre collection.) 3° C. vesiculosa, d'Orb., 1850. Cellaria vesiculosa, La- marck. Id., no 20, Hab.? ho C. Contei, d'Orb., 1850. Eucratea Contei. Audouin, 4825. Explication des planches de l'Égypte, Savigny, pl. 43, fig. 1. Catenicella Savignyi, Blainville, 1834. Manuel d’actin., p- 462, pl. 78, fig. 1. Mer Rouge. Java. (Notre collection.) 5° C. carinata ; d'Orb,, 1850. Espèce à cellules larges, TERRAINS CRÉTACÉS, L5 triangulaires, comprimées, non élargies en arrière. Côtes Ouest de la Nouvelle-Hollande , recueillie par Labillardière. Notre collection.) de Genre. GEMELLARIA, Savigny, 4811. Gemellaire, Savigny, 1814. Loricaria, Lamouroux, 1824 (non Poisson). Notamia, Fleming, 4828. Loricula, Cuvier, 1830. Gemicellaria (pars), Blainville, 1834. Colonies articulées, par segments, composés de cellules accolées deux par deux, formant des branches allongées di- chotomes, dont l’ensemble forme d'immenses buissons touf- fus. A mesure que la colonie grandit, il naît, à la partie infé- rieure des rameaux , des filaments radiciformes, qui entou- rent les anciennes tiges et finissent par leur agglomération par former comme un tronc spongieux. Segments cornés, formés de deux cellules accolées par le côté, paires, libres, du milieu desquels naît le segment suivant en tout identique, Cellules en demi-gouttelette, tronquée par le côté accolé, ré- trécie en arrière, arrondie et obtuse en avant. Ouverture presque terminale, petite et ronde, placée sur le côté, mais toujours en dessus. Point d'ovaires. Rapports et différences. Ce genre se distingue facilement de tous les autres par ses segments formés de deux cellules accolées paires. Confondu par Linné avec ses Sertularia, par Pallas avec ses Cellularia, par Lamouroux avec ses Crisia en 4816, et par Lamarck, en 4816, avec ses Cellaria, ce genre avait dès 1811 été distingué par Savigny, dans ses planches, sous le nom de Gemellaires. Néanmoins Lamouroux, croyaut le sépa- rer le premier en 1821, le circonscrivit sous le nom de Zori- caria ; Ce qui n'empêcha pas M. Fleming, en 4828, de le V. 4 h6 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. créer aussi sous celui de Motamia , Cuvier, en 1830, de l'ap- peler Loricula, et de Blainville de le confondre avec des Ser- tulaires sous la dénomination de Gemicellaria. Voilà donc un genre à peine connu qui porte déjà cinq noms génériques différents. Nous conservons naturellement le: plus ancien, celui de Gemellaria. Toutes les espèces sont vivantes et se tiennent dans les régions profondes des mers. Nous y rapportons, d’après nos observations, les espèces suivantes : 1° G. loriculata, d'Orb., AS50. Sertularia loriculata, Linné. Cellularia loriculata, Pallas, p. 64. Ellis, Corall., 24, n° 7, fig. b. B. Côtes d'Angleterre et de France. (Ma col- lection.) 2 G. Americana, d'Orb., 1850. Loricaria Americana, Lamouroux, 4821. Exposition méthodique des Polypiers, p.7, pl. 65, fig. S, 9. Du banc de Terre-Neuve (Notre col- lection.) 3° G. Egyptiaca, d'Orb., 1850. Loricaria id., Audouin. Explic. des pl. de M. Savigny, pl. 13, fig. 4. Probablement d'Égypte. 6° Genre. MeniPeA, Lamouroux, 1812. Cellaria (pars), Lamk. Tricellaria, Fleming, 1528. Colonies articulées par segmens égaux, naissant par di- chotomisation , deux par deux, à l'extrémité supérieure de chaque segment déjà existant et représentant un ensemble dendroïde en buisson. Segments testacés, courts, triangulai- res, déprimés, élargis en avant, très-déprimés, pourvus en dessus de deux ou trois rangées transverses, de cellules non distinctes au nombre de deux ou de trois par rangées, dessous lissé divisé en trois côtes longitudinales par deux sillons. Cel- TERRAINS CRÉTACÉS, k7 lules planes , marquées à l'extérieur par autant d'ouvertures ovales simplement percées dans la face supérieure des sep ments. Point d'ovaires. Rapports et différences. Voisin des Cellularia par ses seg. ments et les ouvertures de ses cellules, ce genre s'en distin- gue par la forme des segments courts, ayant plus de deux cellulestransversales. | Confondu avec les Sertularia par Linné, avec les Cellu- laria par Pallas, avec les Tubularia par Esper, avec les Cel- laria par Lamarek , ce genre a été définitivement arrêté par Lamouroux , en 1812 et 1846, et forme un ensemble bien circonscrit. Peut-être doit-on y rapporter le senre Tricella- ria de Fleming. Toutes les espèces sont vivantes et des mers chaudes. 4° M. Cirrata, Lamouroux, 1816; Polyp. flexibles, p. 445, etExposit. méth. des Polypiers, p. 7, pl. 4, f. d. D. Cellaria, id., Lamarck, n° 27. De la mer de l'Inde. 2° M. Flabellum, Lamour., 1816. Polyp. flex., p. 446, et Exposit. m:thod., p. 7, pl. 4, fig. e. C. 3° M. Ternata, d'Orb., 1850. Cellaria ternata, Ellis et So- lander, p. 30. Tricellaria ternata, Fleming 450. &o M. Tricythara,"d’Orb., 1850. Crisia tricythara ; Lamou- roux, Pol. flex., p. 142, pl. 3, f. 3. Tricellaria tricythara, Blainv, Actino., p. 458. 7° Genre TernicezLanra, d'Orb. 1850, 9, Brit. anim. , p. Colonies articulées par segments égaux, alternes, naissant les uns au bout des autres , les uns simples, les autres dou- bles alors dichotomes, et représentant un ensemble den- droïde en buisson. S'egments cornés courts, déprimés, égaux, invariablement formés chacun de trois cellules alternes, unis L8 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. ensemble par une articulation pédonculée cornée. Cellules en cornet, étroites en arrière , larges en avant, accolées par le côté alternativement deux à la suite les unes des autres du même côté, et une troisième opposée, le pédoncule des seg- ments tenant lieu de la quatrième cellule qui manque dans chaque groupe. Ouverture largement ouverte ovale, anté- rieure, Sans opercule et sans ovaires. Rapports et différences. Ce genre est voisin des Cellularia, dont il se distingue par ses segments composés seulement de trois cellules alternes, placées souvent bout à bout, et non toujours dichotomes, par le pédoncule étroit des segments et par les cellules simples non compliquées, sans opercule et sans ovaires. Nous ne connaissons encore qu'une espèce que nous avons rencontrée sur les côtes de Patagonie. Le Ternicellaria acu- leata, décrit et figuré par nous en 4839, dans les Zoophytes de notre voyage dans l'Amérique méridionale, pl. 2, fig. 4-4, sous le faux nom de Tricellaria aculeata, (Notre collection). 8 Genre CELLULARIA, Fleming, 1828, Cellularia (pars), Pallas, 1766, Fleming, 1828 ; Crisia (pars). Lamouroux, 4816; Bicellaria, Blainville, 4834. Colonies articulées par segments plus ou moins égaux, naissant par dichotomisation deux par deux à l'extrémité supé- rieure de chaque segment préexistant, et représentant dans son ensemble un buisson plus ou moins touflu. Segments testacés on subcornés, allongés, déprimés, égaux sur leur longueur , unis ensemble par une articulation cornée, pourvus en dessus de deux rangées longitudinales de cellules alternes, et en dessous d’un sillon médian de chaque côté du- quel se voit la partie inférieure de la cellule, Cellules dépri- TERRAINS CRÉTACÉS, 19 mées , planes , distinctes, allongées, ornées de pointes ou de saillies régulières. Ouverture largement ouverte, ovale, occu- pant les deux tiers antérieurs des cellules, et le plus souvent protégée par un opercule mobile, porté sur un pédoncule placé à la partie interne de la cellule. Souvent des Ovaires vésiculaires placés en avant de la cellule. Les rameaux por- tent en dessous, de distance en distance, des filaments radici- formes qui servent à fixer l’ensemble au sol. Rapports et différences. Voisin des Menipea, par le mode de groupement de ses segmens, ce genre s’en distingue par ses segmens plus allongés, pourvus seulemeut de deux lignes longitudinales de cellules. Linné, en 1758, a placé ce genre, avec beaucoup d'autres, dans les Sertularia. En 1766, Pallas le plaçait avec les Cal- Zlularia. En 1787, Solander le confondait dans les Cellaria, ainsi que Lamarck, en 1816. La même année, Lamouroux le réunissait à tort avec ses Crisia , qui n’appartiennent pas à la même division.Enfin,en 4828, M. Fleming le séparant tout-à- fait en le circonserivant nettement, lui conserva le nom de Cellularia, appliqué par Pallas, ce qui n'empêcha pas M. de Blainville, en 1834, de donner encore un nouveau nom à la même coupe qu’il désigna comme Bicellaria, Il est de justice de restituer le nom de Cellularia, d'autant plus heureusement donné à cette coupe, qu'il concerne une dénomination déjà établie par le savant Suédois, et qu'on ne pouvait faire dis- paraître de la science. Jusqu'à présent toutes les espèces connues sont vivantes, et se trouvent au-dessous du balancement des marées dans toutes les régions des mers. Nous citerons comme certaines les espèces suivantes : N° 1. Cellularia ciliata, Pallas, 4766, Elen, Zooph., p. 74, Ellis, t. 20, n° 5, fig. d. D. Cellularia reptens, Fleming. 90 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Brit. Zoo!. p, 510, Cellaria cilinta, Lamarck, n° 16.Côtes de l'Océan, en France et en Angleterre. (Notre collectiou). N° 2. C. Scruposa, Pallas, 4766, id., p. 72. Ellis corall., t, 20, n° 4, f. c. GC. Crisia scruposa, Lamouroux, 4816, Polyp. flex., p. 139. Bicellaria scruposa, Blainville, 4834, Actin., p. 459, Côtes de Franceet d'Angleterre. (Notre collec- Lion). N° 3. C. reptans, Pallas, 1766’, id., p. 72. Ellis, t. 20, n°3, fig. b. B. Crisia reptans, Lamouroux, 1816, Polyp. flex., p.140. Bicellaria, id., Blainv., 4834, Actin., p. 459. Cellaria, id., Lam., no 24. Côtes de France et d'Angleterre. (Notre col- lection). N° 4. C. Savignyi, d'Orb., 1850. Savigny, Expédition d'Egypte, p. 42, f, 3. N°5. C. ornata , d'Orb., 1850. Savigny, Expédition d'E- gypte, pl. 414, f. 4. N° 6. C. gracilis, d'Orb., 1850. Savigny, Expédition d'E- gypte, pl. 41, f. 3. N° 7. C. spatulata, d'Orb., 1850. Savigny, Expédition d'Egypte, pl. 12, f, 4. No 8. C. Puelcha, d'Orb., 4850, Bicellaria Puelcha,d'Orb, 1339, Zoophyt. de l'Amérique méridionale, pl. 4, f. 9-13, (Notre collection.) 3° Famille, EscHARIDÆ, d'Orb. Colonies non articulées, testacées ou cornées, totalement libres, alors sans points d'adhérence ; en partie libres, alors fixées au sol sous marin, soit au moyen de radicelles cor- nées, soit par la matière testacée encroutante de sa base, qui donne naissance à des branches plus ou moins rameuses et dendroïdes ou à des expansions lamelleuses, couvertes de TERRAINS CRÉTACÉS. 51 cellules tout autour dans les rameaux cylindriques, ou des deux côtés sur les parties comprimées. Parallèlement aux Escharidæ, nous avons, dans l’ordre des Bryozoaires tubulés, la famille des Periporidæ, qui, comme les Escharidæ, a des cellules des deux côtés de l'en- semble ou tout autour; mais.la famille des Periporidæ , tout en montrant toutes les mêmes modifications de formes, diffère complètement de la première par ses cellules tubuleuses et non cellulées: Dans l'ordre qui nous occupe, cette famille diffère complètement des deux autres formées de colonies non articulées. Elle se distingue des Candidæ par ses cellules placées des deux côtés de l’ensemble libre, et non d'un seul, et des Celleporidæ , par ses colonies libres en partie et non rampantes et parasites à Ja surface du sol. ‘" Les genres de cette famille sont vivants ou fossiles. Si en effet les genres Flabellipora, Electra et Flustra n'ont pas encore été rencontrés à l’état fossile et sont spéciaux aux mers actuelles chaudes et tempérées. Si les genres Vincula- rina, Escharinella et Biflustra n’ont encore été trouvés qu'à l’état fossile, tous les autres se rencontrent dans les deux conditions à la fois. Les huit genres que nous classons dans cette famille, et qui ont pour caractères communs d’avoir les deux côtés égaux, se divisent de la manière suivante, en mettant leurs carac- tères en opposition, afin de les retrouver plus facilement : A. Colonie tout-à-fait libre, ensemble flibelli- forme comprimé . ,ee + = +, + + + Flabellipora. B. Colonie fixe par sa base, libre dans ses autres parties. a Colonie cornée, fixée au moyen de fila- ments radicellés cornés, 52 PALÉONTÔLOGIE FRANÇAISE, 1 Cellules carrées en lignes longitudi- > ORNE GTS DEP NUECESRS CSC TES 1 Cellules en cornets , formant des li- gnes transversales pileuses . . . b Colonie testacée, fixée par sa substance enondsfe sn Alès ghost , 10 dim 18 I Une seulecouchedecellules juxta- posées de chaque côté ou autour de l'ensemble, cellules planes ou concaves. 4 Ouverture petite antérieure. # Cellules autour de branches rondes cylindriques. + Pointde poresovariens. ++ Des pores ovariens . #* Cellules sur deux faces op- posées de branches com- primées. +Pointdeporesovariens. Flustra. Electra, Vincularia. Vincularina. Eschara. ++ Des pores ovariens . Escharinella. 2 Ouverture très-grande occu- pant presque toute la lar- geur de la cellule. . . . IT Plusieurs couches superposées de cellules utriculées convexes ; ensemble rameux ou lamelleux . Biflustra, Celleporina, 1 Genre FLapezcororA, d'Orb., 4850. P1.661, f. 1-4. Colonie non articulée, entière, testacée, entièrement libre, représentant un rhomboïde plein, comprimé, acuminé en coin, anguleux en arrière, élargi en éventail sur les côtés, terminé en dessus par une surface saillante arrondie. Cellules ados- TERRAINS CRÉTACÉS. D sées sur deux plans opposés, disposées latéralement en quin- conce, par suite de lignes parallèles aux deux côtés qui for- ment l'éventail, qui se croisent régulièrement; les cellules sont d'autant plus grandes qu’elles s'éloignent davantage de la base. Toutes sont concaves au milieu et de forme rhom- boïdale ; elles naissent alternativement de chaque côté sur la tranche de la partie antérieure du rhomboïde. Ouverture ovale, placée en long au milieu de la cellule. Point d'ovaires ni de pores oyariens. Rapports et différences. Par son ensemble rhomboïdal ou flabelliforme, libre, ne montrant aucun point d’adhérence, et par ses cellules croissant régulièrement à mesure que l'en- semble grandit , ce genre se distingue nettement de tous les autres. C'est, nous le croyons, le seulexemple d'un Bryozoaire libre, voisin du reste des Æschara, par la forme et les deux plans adossés de ses cellules. Nous avons découvert la seule espèce connue du genre, dans les sables de fond , pris au niveau de 20 mètres envi- ron de profondeur, dans les mers de la Chine, près de Ouan- ang et d'Hainan, par MM. Cécile et de Candé. L'espèce légèrement renflée au milieu, rhomboïdale ; nous la nommons Flabellopora elegans, d'Orb. Nous la figurons, pl. 6614, fig. 4. Grandeur naturelle fig. 2, La même vue de côté, grossie; fig. 3. La même vue de profil ; fig. 4. La même vue en dessus ; fig. 5; la même vue en dessous. (De notre collection). 2 Genre. FLUSTRA, Linné, d'Orb. 1550. Eschara (pars) Ellis, 4755; Flustra (pars) Linné, 1758, Lamarck; Millepora (pars),"Solander 1787; Flustra (pars) auctorum, Colonies non articulées, entières, libres, cornées, fixées à sa base par des filaments radiciformes d'où partent des ol PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. rameaux lamelleux, très-comprimés, divisés sur un même plan, par dichotomisation , et représentant un ensemble dendroïde rameux où en buisson. Cellules sur deux plans opposés dans le sens de la compression et adossées les unes aux autres, la- téralement. Toutes sont égales, allongées, régulièrement placées les unes au bout des autres, par lignes longitudinales, souvent divisées ; alors il naît deux cellules de l’extrémité d’une autre ou ure nouvelle anguleuse , entre les autres, mais représentant un quinconce dans leur ensemble. Leur forme est très-2llongée, en carré long, entourée d'un en- cadrement commun, élevé en bourrelet, tout le milieu est recouvert d'une membrane cornée, qui ferme l’encadre- ment. Ouverture transverse en croissant ou ovale , placée à l'extrémité antérieure de la membrane cornée, près du cadre externe antérieure, pourvue d'une lèvre inférieure en demi- cercle. Souvent un ovaire occupant une cellule de distance en distance. Observations. Les Flustra ont le même mode d’accroisse- ment que les Eschara, à cette exception près que les cellules ne s’encroûtent jamais et sont toujours de même. Rapports et différences. Les Flustra sont aux semi-flustra, ce que sont les Eschara aux Escharina, c'est-à-dire qu'ils ont deux couches de cellules opposées et adossées les unes aux autres, mais ils se distinguent des Eschara, par leurs cellules allongées, carrées, à parois communes, élevées en bourrelet extérieurement , et n'ayant au milieu qu'une mem- brane cornée où l'ouverture est percée. Ils se distinguent des biflustra par la paroi commune des cellules, et par la forme allongée carrée des cellules, ainsique par la consistance cor- née de cette cellule. Histoire. Confondu avec les Eschara et les Flustra par Ellis, et pur Linné ; avec ces genres et les Millepora par Solander TERRAINS CRÉTACÉS. 09 en 1787, ce genre fut séparé des ÆEschara par Lamarck et Lamouroux, mais. ces auteurs, ainsi que M. de Blainville, Jaissèrent encore tous les Bryozoaires à cellules cornées à co- lonies étalées, dans le genre Flustra, que ces cellules soient adossées sur deux plans opposés l’un à l’autre, en représen- tant une colonie libre , ou qu’elles n’aient qu'un seul côté et soient parasites à la surface des corps sous-marins, M. Ed- wards tout en séparant les Flustra des Membranipora, a en- core laissé dans le genre les espèces à deux couches adossées et celles à une seule couche. Nous séparons de ces dernières, que nous laissons seules dans le genre Semiflustra , toutes les espèces qui ont deux couches adossées, car elles ne nais- sent passur des corps quelconques, mais, comme les Eschara, constituent des branches régulières, libres et toujours de même forme dans chaque espèce , sans interposition de corps étrangers. Leur disposition tient au mode d'agrégation des individus dans une même colonie, et nullement à la forme du corps sur lequel la colonie est parasite. Les J'lustra ainsi réduits se trouvent seulement à l'état vi- vant, et dans les mers chaudes et froides, où elles se tien- nent au-dessous du balancement des marées, dans les régions tranquilles. Nous citerons quelques espèces certaines de ce genre. 1° F, foliacea, Esper 1791, supp., 2, f. 4, Ellis, t. 29, fa A, B.C. E. Lamouroux , Expos. des Polyp., p. 3, pl. 2, f.8, Lamarck, 2 édit., p. 249, n° 4. Des côtes de France et d’An- gleterre. (Notre collection.) 2° F,securifrons, d'Orb.1859. Eschara securifrons, Pallas, 1766, p. 56, n° 49, Ellis corall. , pl. 28, f. «, A, B. Flustra truncata, Ginelin, 3789, Syst. nat. , p. 3827. Lamarck, An. sans vert, 2° édit., p. 219, n° 2. Côtes d'Angleterre, (Notre collection.) 510 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 3. F. papyracea, Solander, 1787, p. 13. Ellis, pl. 38, f.8, P,O. F. chartacea, Gmelin , 1789, Syst., p. 3828, n°7, Lam., Polyp. flex., p. 104. Côtes de France et d'Angleterre. (Notre collection.) N° 4. F. pyriformis, Lamouroux, 4816, Polyp. flex., p. 103, pl. I, f. 4. Des mers de l’Australasie. 3° Genre ELECFRA, Lamouroux , 1816. Flustra auctorum. Colonie non articalée,‘entière, cornée, fixée sur des plantes marines par sa substance cornée , d’où partent des rameaux comprimés, presque toujours simples, et représentant par le nombre des rameaux qui partent de la même base, un buisson assez touffu. Cellules sur deux plans opposés dans le sens de la compression, et adossées les unes aux autres latéralement, toutes égales, placées obliquement les unes à côté des autres par lignes transversales très-régulières, chacune a la forme d’un cornet évasé à son extrémité, dont les berdssont saillans, et couverts de pilosités, cette extrémité évasée est fermée d'une membrane mince,à la partie interne de laquelle est une ouverture petite arquée en croissant transverse, pourvue de lèvres mobiles inférieures.Point de pore ovarien ni d’ovaire. Observation. Les rameaux si réguliers chez les individus adultes, sont souvent remplacés, chez les jeunes colonies, de cellules également transverses et verticellées, mais fixées autour de plantes marines à tiges cylindriques. Rapports et différences. Les Electra sontaux Membranipora ce que sont les Flustra aux Semiflustra et aux Reptoflustra. C'est-à-dire qu'ils ont des cellules comme les Membranipora, mais des colonies formées de rameaux libres, et couverts de cellules des deux côtés comme les Flustra. TERRAINS CRÉTACÉS. 57 Histoire. Considéré comme un Flustra par Solander, Ellis, et par Lamarck ; comme une Sertularia par Esper , ce genre en fut séparé en 4816 par Lamouroux, et généralement adopté ensuite par les zoologistes. La seule espèce connue est vivante, et se trouve sur nos côtes. E. verticillata, Lamouroux 4816, Polyp. flex., p. 121. PI. 2, f. 2, Solander et Ellis, pl. 4, f. a, A, Esper, Supp. 2, t. 26 (Sertularia) Electra verticillata et Flustra verticillata, Blain- ville, Manuel d’actinol., p. 449 et 450. Le Genre ViNCULARIA, Defrance, 1829. Vincularia, Defrance, 4829, Glauconome, Munster, Gold- fusss, 1829 ? (non glauconome, Gray, 1828). Colonies non articulées, entières, libres, testacées , fixes par la base d’où partent des rameaux cylindriques non com- primés, divisés par dichotomisation très-régulière, et repré- sentant un ensemble dendroïde en buisson. Cellules tout au- tour des rameaux, très-régulièrement placées , le plus sou- vent en quinconce, par lignes longitudinales et obliques, planes ou concaves, généralement bordées extérieurement. Ouverture ronde, ovale ou en fenêtre, variable dans sa forme, le plus souvent placée en avant de la cellule, et toujours plus petite qu'elle. Point de pores ovariens. Peut-être doit-on con- sidérer comme des cellules accessoires, des cellules diffé- rentes des autres, généralement plus grandes, qu'on remarque chez quelques espèces, soit au milieu des autres, et éparses, soit de distance en distance comme des verticilles. Ces cellules distinctes, ont une ouverture plus grande et d’une autre forme. Rapports et différences. Avec des cellules identiques à celles du genre Cellaria, celui-ci s'en distingue par ses colo 08 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. niesentières, non articulées. Avec des colonies entières, vec des cellules identiques aux cellules des Eschara et des Vin- cularina, ce genre se distingue des premiers par ses cellules rayonnantes autour d’un axe cylindrique, et non adossées sur deux faces opposées. Il diffère du dernier seulement par le manque de pores ovariens ; la disposition des cellules étant Ia même, mais celles-ci n'ayant qu'une seule ouverture. M. Bronn (1) confond avec les Cellaria de Lamarck , de Lämouroux, et les Salicornaria de Cuvier, ce genre qui était pourtant complètement inconnu de cés trois auteurs , et qui est totalement différent du véritable genre Cellaria par son ensemble entier et non divisé par segments.Le genre fut établi avec ses caractères par M. Defrance, au commencement de 4829, dans le t. 58, p. 214 du Dictionnaire des sciences riaturelles, sous le nom de Vincularia. Bien que la planche qui contient le genre Glauconome de M. Munster, dans Gold- fuss, fût peut-être publiée à cette époque, cette planche parut sans texte, et le genre Glauconome de M. Munster, encore sans date certaine, fut peut être publié à la fin de 1829, certainement après le senre Vincularia de Defrance. Comme si la date ne suffisait pas pour admettre le nom donné par Defrance, et pour rejeter enfin celui imposé par Munster, une autre circunstarce vient en rendre l'acceptation indis- pensable dans la science; car en 1828, bien avant la parution du texte qui établissait le genre Glauconome de Munster, ce nom avait déjà été employe par M. Gray, pour une coquille lamelhbranche. En résumé, on doit admettre le nom de Y’incularia de Defrance, comme le plus ancien et celui sur lequel il n’y a pas de doutes pour la date. On doit au contraire rejeter le nom de Glauconome de Munster: (4) Index Palæontologieus, 1, p. 521, TERRAINS CRÉTACÉS, 59 deparce qu'il n’a pas de date certaine ; 2° parce qu’il paraît avoir été publié postérieurement au genre Vincularia; et 3° enfin parce que ce nom de Glauconome avait déjà été appliqué, dès 1828, par M. Gray, à une autre forme ani- male, c'est-à-dire une année avant que le texte de Goldfuss ne parût. Les espèces de Fincularia sont vivantes et fossiles. Elles sont vivantes dans les mers chaudes et froides, et se tiennent à de grandes profondeurs au-dessous du balancement des marées. La colonie se fixe sur un cor, s quelconque, et croît ensuite de manière à représenter un petit arbuste générales ment pourvu de dichotomisatiois régulières. Les espèces vivantes que nous connaissons aujourd'hui sont les suivantes : 4° W. elegans, d'Orb., 1839, Bryozoaires du voyage dans l’Am rique mridionale, pl. 9, f. 25-28. Des iles Malouines. (Fakland,. Notre collection. 2° W. pentagona, d'Orb., 1839, id. pl. 40, f. 4-6. Des îles Malouines. Notre collection. 30 V.sinensis, d'Orb., 1851. Espèce à six ou à sept angles, très- prononcés, pourvus de cellules allongées, hexagones, munie d’une grande ouverture en fenêtre. Mers de la Chine près Ouantang, recueiliie daus un fond de sable, (Notre col- lection.) Nous plaçons encore dans ce genre, en espèces non citées dans notre Prodrome de Paléontologie stratigraphique univer- selle, les Fincularia suivantes, de l'étage falunien, que M. Reuss, a, par erreur, placées dans le genre Cellaria. V. Michelini, d'Orb., 4851. Cellaria Michelini, Reuss, 1848, pl. 5, fig. 1, 2. Du bassin de Vienne. PV. macrostoma, d'Orb.,1851. Cellaria macrostoma, Reu:e, 1848, pl. 8, fig. 5-6. De Vienne. 60 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. V. Schreibersi, d'Orb., 4854. Cellaria macrostoma, Reuss, 1848, pl. 8, fig. 8. De Vienne. V. Haueri, d'Orb., 4851. Cellaria Haueri, Reuss, 1848, pl. 8, fig. 9. De Vienne. F. Stenosticha, d'Orb., 4851. Cellaria stenosticha, Reuss, 1848, pl. 8, fig. 40. De Vienne. V. submarginata, d'Orb., 1851. Cellaria marginata, Reuss, 4848, pl. 7, fig. 28 (non Munster 1839, exclus., fig. 29). De Vienne. VF. Reussu, d'Orb., 1851. Cellaria marginata, Reuss,1848, pl. 7, fig. 29 (non Munster 1539, exclus. fig. 28). De Vienne. V. Haidingeri, d'Orb., 1851. Cellaria Haidingeri, Reuss, 1848, pl. 7, fig. 30. Vienne. V. cucullata, d'Orb., 1851. Cellaria cucullata, Reuss, 1848, pl. 7, fig. 31. Vienne. V. inarata, d'Orb., 1851. Cellaria inarata, Reuss , 1848, pl. 7, fig. 32, De Vienne. V. polysticha, d'Orb., 1851. Cellaria polysticha, Reuss, 1848, pl. 7, fig. 33. De Vienne. Espèces fossiles du 20° etage cénomanien. N° 1257. VINCULARIA CENOMANA, d'Orb., 1847. PI. 600, fig. 8-40. Vinculariacenomana, d'Orb., 1847 , Prodome de Paléont. Strat., 2, p. 174. Etage 20, n° 578, id., Revue de Zoologie, 1850, p. 108. Dimensions. Diamètre des rameaux, un millimètre. Colonie dendroïde, formée de rameaux grêles , divisés par dichotomisations régulières rapprochées et placées sur des plans opposés les uns aux autres. Cellules placées en quin- conce, douze environ, autour de la branche, toutes rappro- chées les unes des autres et également espacées, peu dis= TERRAINS CRÉTACÉS. 61 tinctes, Ouverture en fenêtre en ogive, anguleuse en avant, tronquée en arrière, pourvue d’un fort bourrelet extérieur en saillie; ces bourrelets sont joints ensemble à la base de l'ouverture par ur bourrelet transverse. Rapports et différences. Par ses cellules encadrées, cette espèce se distingue nettement de toutes les autres. Localité. Nous l'avons recueillie dans les sables de l'étage cénomanien du Mans (Sarthe). Elle y estrare. Explication des figures, PI. 600, fig. S, tranche supérieure grossie; fig. 9, un tronçon fortement grossi ; fig. 40, grandeur naturelle. De notre collectiou. N° 4258. ViNCULARIA LORIEREI, d'Orb., 1847. PI. 604, fig. 18-20, Vincularia lorierei, d'Orb., 1847, Prodome de Paléont. strat. 2, p, 174. Etage 20, n° 579. ë Dimensions. Diamètre des rameaux 2 millim. Colonie dendroïde formée de rameaux grèles. Cellules irrégulièrement en quinconce, de 17 à 20 autour de la bran- che, un peu par lignes transverses , et rapprochées les unes des autres, peu distinctes dans la masse, mais chacune mar- quée d’une dépression ovale cisconscrite , où est percée une ouverture petite ronde. Tout en plaçant cette espèce dans le genre Vincularie, il nous reste des doutes sur ses caractères, et nous pourrions craindre qu’elle ne fût une des nombreuses formes sous les- quelles se masquent l'usure des Entalophora. Localité, Recueillie au Mans (Sarthe ), avec la précédente espèce ait dr Explication des figures. PI 604, fig. 18, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 19, une partie du même grossi ; fig. 20, tranche supérieure du même, De ma collection. V. 5 62 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Espèces du 22e étage , sénonien ou craie blanche. N° 1259. VINCULARIA 6RACILIS, d'Orb., 4849. PI. 600, fig. 11-43. Vincularia gracilis, d'Orb., 1850, Prodome de Paléont. strat. 2, p. 261. Etage 22, n° 1008. Id.d'Orb., 1849. Revue zoologique, 4850, p. 110. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 millim. Colonie dendroïde , formée de rameaux octogones , grèles, divisés à de grandes distances par dichotomisation régulière. Cellules placées en lignes longitudinales sur huit faces oppo- sées, et en quinconce les unes par rapport aux autres ; elles sont distinctes, allongées , concaves, élargies et arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière , bordées tout autour d’un léger bourrelet commun, qui représente sur les angles autant de saillies. Ouverture ovale-oblongue, arrondie à ses extrémités, occupant environ la moitié antérieure de la lon- gueur de chaque cellule, et s'étendant jusqu'au cadre anté- rieur. Rapports et différences. Par ses cellules allongées, par son ensemble grèle, cette espèce se distingue nettement des espèces précédentes. Localiié. Nous l'avons recueillie fréquemment dans l'étage sénonien ou craie blanche à Fécamp ( Seine-Inférieure ). Elle se rencontre encore à Tours et à Saint-Christophe (Indre-et- Loire). Explication des figures. PI. 600, fig. 14, un tronçon grossi ; fig. 42, tranche du même ve en dessus; fig. 13, grandeur naturelle. (Les dichotomisations sont dans la nature bieu plus éloignées les unes des autres que daus cette figure). De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 63 No 4260, VINCULARIA NORMANIANA, d'Orb., 1849. PI. 600, fig. 14-16. Vincularia normaniana, d'Orb., 1849. Revue et Magasin de Zoologie, 1850, p.110. Id,, d'Orbigny, Prodome de Paléont. strat. 2, p. 261. Etage 29, n° 4007. Dimensions. Diamètre des rameaux un demi-millim. Colonie dendroïde, formée de rameaux octogones, grèles, divisés par dichotomisation régulière. Cellules placées en lignes longitudinales, sur huit faces opposées, et en quinconce les unes par rapport aux autres, toutes Sont distinctes, for- mant un hexagone allongé irrégulier, très-concaves, bordées tout autour d’une côte commune. Ouverture petite en demi- lune transverse, arrondie en avant, tronquée en arrière, simple et sans bourrelet, occupant, à la partie tout-à-fait antérieure, environ le tiers de la longueur de chaque cellule. Rapports et différences. Avec huit côtés comme le 7. gra- cilis, celle-ci a ses cellules plus courtes et exagones, à ou- vertures la moitié moins grandes. Localité. Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien, à Fécamp (Seine-Inlérieure) , où elle est commune, à Saintes et à Royan (Charénte-Iuférieure), où elle est rare. Explication des figures. PI. 600, fig. 14, un tronçon forte- ment grossi; fig. 15, tranche supérieure du même; fip. 16, grandeur naturelle. De ma collection. Ne 1261. VINCULARIA CRETACEA, d'Orb., 4849. P]. 600, fig. 17-19. Vincularia cretacea, d'Orb., 1849. Revue et Magasinde z00- logie,1850, p.110. 64 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Id., d'Orb., 4850, Prodome de Paléont. strat. 2, p. 61. Etage 22°, n° 4009. Dimensions. Diamètre des rameaux un demi-millim. Colonie dendroïde , formée de rameaux octogones, grèles, divisés à de grandes distances par des dichotomisations régu- lières, les branches divergeant à 90 degrés d'ouverture de l'angle. Cellules placées en lignes longitudinales sur huitfaces opposées, et en quinconce les unes par rapport aux autres; elles ne sont pas distinctes sur la branche, si ce n’est par leur ouverture en demi-fenêtre cintrée, arrondies en avant, tronquées en arrière, très-légèrement bordées et égales aux intervalles qui les séparent, Rapports et différences. Par ses cellules non distinctes et seulement marquées extérieurement par leur ouverture ,cette espèce se distingue nettement des autres. Localité. Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien de Fécamp. Explication des figures. PI, 600, fig. 17, un tronçon forte- ment grossi ; fig. 48, tranche supérieure du même; fig. 49, grandeur vaturelle, figure fautive en ce qu’elle montre les dichotomisations trop rapprochées et les rameaux pas assez écartés. De notre collection. N° 1262. VINCULARIA REGULARIS, d'Orb., 4849. PI. 604, fig. 1-3. Vincularia regularis, d'Orb., 1849. Revue zoologique, 1850, p.110. 1d., d'Orb., 1850, Prodome de Paléont.'strat. 2, p. 261. Etage 22e, n° 1010. Dimensions. Diamètre des branches 4 millim. Colonie dendroïde, formée de rameaux hexagones, très - grèles, divisés par dichotomisations régulières. Cellules pla- TERRAINS CRÉTACÉS, 65 cées en lignes longitudinales sur six faces opposées, et en quinconce les unes par rapport aux autres, toutes très-dis- tinctes, très-allongées, superficielles ou peu excavées, élar- gies en avant, très-rétrécies et tronquées en arrière, Circons- crites d’un bourrelet commun assezlarge. Ouverture médiocre, ovale transversalement, simplement percée à la marge anté- rieure, et occupant environ le quart de la longueur de la cellule. Rapportset différences. Voisine, par la forme de ses cellules, du 7. normaniana, cette espèce s’en distingue par ses bran- ches hexagones, au lieu d’être octogones, par les cellules plus superficielles, plus allongées, et à ouverture ovale trans- versalement. Localité. Nous l'avons recueillie à Fécamp (Seine-Infé- rieure), dans la craie blanche à silex, et à Royan (Charente- Inférieure). Explication des figures, PI. 604, fig. 4, grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon grossi; fig. 3, tranche supérieure du mé- mc. De notre collection. N° 4263. VINCULARIA MAGROPOkA, d'Orb., 1849. PI. 604, fig. 7-9. Vincularig macropora, d'Orb., 1849. Revue zoologique, 1850, p. 111. Id., d'Orb., 1850, Prodome de Paléont. strat, 2, p. 264. Etage 22°, n° 1012. Dimensions. Diamètre des branches un demi-millim. Colonie dendroïde formée de rameaux hexagones assez gros. Cellules placées en lignes longitudinales, sur six faces opposées, et en quinconce régulier les unes par rapport aux autres, toutes très-distinctes, formant un hexagone presque régulier, seulement un peu comprimé, très-concaves et Lor- dées doublement tout autour d'une forte côte commune. 66 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Ouverture petite, ronde, sans bourrelet, simplement percée au milieu, un peu en avant de la cellule, et en occupant tout au plus le tiers. Rapports et différences. Pourvue, comme le 7”, regularis, de cellules sur six faces, cette espèce s’en distingue par ses rameaux bien plus gros, par ses cellules bien plus courtes formant un hexagone presque régulier, enfin par l'ouverture centrale. Localité, Nous l’avons découverte dans la craie blanche de Meudon, près de Paris, et à Vendôme (Loir-et-Cher). Elle est rare. Explication des figures. PI. 604, fig. 7, un tronçon de gran- deur naturelle ; fig. 8, le même fortement grossi; fig. 9 , tran- che supérieure du même. De notre collection. N° 1264. VINCULARIA ROYANA, d'Orb., 48514 . PL 654, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux deux tiers de millim. Colonie dendroïde formée de rameaux octogones, grèles. Cellules placées en lignes longitudinales sur huit faces oppo- sées, et en quinconce régulier les unes par rapportaux autres, très-distinctes, représentant un hexagone comprimé, peu con- caves, bordées tout autour d’un bourrelet commun étroit. Ouverture petite, en demi-lune, transverse, tronquée en arrière, simple et sans bourrelet, occupant le cinquième en- viron de la longueur des cellules. Rapports et différences. Cette espèce se rapproche par ses huit côtés du V. Normaniana, dont elle se distingue par ses rameaux plus petits, ses cellules plus courtes et moins pro- fondes. Voisine par ses cellules du 7. macropora, celle-ci se distingue par la place et la forme de son ouverture. Localité, Nous l'avons recueillie dans la craieblanche des TERRAINS CRÉTACÉS, 67 environs de Royan (Charente-Inférieure). Elle y est rare. Explication des figures. PI. 654, fig. 1, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 2, le même fortement grossi ; fig, 3, tranche supérieure. De notre collection, N° 14265. VINCULARIA PARISIENSIS, d'Orb., 4851. PI. 654, fig. 4-6. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 millim. Colonie dendroïde formée de rameaux octogones, Cellules placées en lignes longitudinales sur huit faces opposées, et en quinconce, très-distinctes, allongées, arrondies et élar- gies en avant, très-rétrécies et tronquées en arrière, con- caves, à peine bordées d'une côte commune plus marquée en avant de chaque cellule. Ouverture très-grande en fenêtre en ogive, arrondie en avant, élargie et tronquée en arrière, occupant moins de la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences, Par ses cellules allongées sur huit faces opposées, cette espèce se rapproche du V. gracilis, mais elle s’en distingue par la forme de l’ouverture plus élar- gie inférieurement. Localité. Nous l’avons recueillie dans la craie blanche de Meudon et de Saint-Germain, aux environs de Paris. Ezxplication des figures. P\,654, fig. 4, grandeur naturelle; fig. 5, un tronçon fortement grossi; fig. 6, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 1266. VINCULARIA MEUDONENSIS, d’Orb., 1851, PI. 654, fig. 7-9. Dimensions. Diamètre des rameaux un millimètre. Colonie dendroïde, formée de rameaux octosones. Cellules placées sur huit lignes lon ;itudinales, et en quincénce , très- distinctes, circonscrites pur un sillon tout autour, allongées , 68 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, très-élargies et arrondies en avant, rétrécies en arrière, con- caves au milieu, et bordées d’un bourrelet très-saillant en avant, spécial à chacune. Ouverture très-grande, ovale allon- gée, dans le sens longitudinal, occupant près de la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences. Un peu voisine , par ses cellules , du V. gracilis , cette espèce s’en distingue par ses angles moins marqués, les cellules en lignes moins régulières, bien plus rétrécies inférieurement , ainsi que par la saillie anté- rieure du bourrelet de chaque cellule. Localité. Nous l’avons découverte dans la craie blanche de Meudon où elle est rare. Explication des figures. PI. 654, fig. 7, grandeur naturelle. fig. 8, un tronçon grossi; fig. 9, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 4267. VINCULARIA GOTHICA, d'Orb., 1851. PI. 654, fig. 13-16. Diamètre des rameaux un millimètre. Colonie dendroïde , formée de rameaux octogones. Cellu- les placées sur huit faces longitudinales , et en quinconce, distinctes, allongées, oblongues, concaves très-lésèrement, presque égales sur leur longueur, tronquées en arrière et bordées d’un bourrelet commun tout autour. Ouverture très- remarquable , en ce qu’elle représente à l'extrémité supé- rieure de la cellule, comme ces fenêtres découpées des mo- numens gothiques du, moyen âge. Cette ouverture arron- die en avant et tronquée en arrière, est de plus rétrécie près de son extrémité inférieure, par une saillie en pointe latérale de chaque côté. Rapports et differences. Par la formede sonouverture, cette espèce se distingue nettement de toutes les auires. TERRAINS CRÉTACÉS, 69 Localité. Meudon près de Paris. Explication des figures. PI. 654, fig. 43, grandeur natu- relle ; fig. 44, un tronçon grossi ; fis. 45, coupe supérieure du même; fig. 16, ouverture plus fortement grossie. De notre collection. N° 1268. VINCULARIA EXCAVATA, d'Orb., 1851. Pr. 654, fig. 17-19. Diamètre des rameaux, deux tiers de millimètre. Colonie dendroide formée de rameaux octogones, divisés de distance en distance par dichotomisation, chaque em- branchement séparé par un angle de 90°. Cellules placées en lignes longitudinales, sur huit faces opposées, et en quin- conce, très-distinctes, allongées, très-élargies et arrondies en avant, très-rétrécies ct acuminées en arrière, fortement concaves, et très-fortement bordées d'une grosse côte com- mune. Ouverture en demi-fenètre en ogive, aussi longue que large, arrondie en avant, tronquée en arrière, occupant en avant le huitième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Un peu voisine du V. Normaniana, par son aspect, cette espèce s'en distingue par ses cellules plus longues, et surtout plus acuminées en arrière, Localité. Elle est très-commune à Meudon, près de Paris. Esplication des figures. PI. 654, fis. 47, grandeur natu- relle ; fig. 48, le même grossi ; fig. 49, tranche supérieure du même. De notre collection. No 1269. VINCULARIA PENTAPORA, d'Orb., 4851. PI. 655, fig. 1-3. Diamètre des rameaux, un tiers de millimètre. : Culonie formée de rameaux pentagones très-srêles, Cel- lules sur cinq faces opposées ea quinconce , très-distinctes , 70 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. très-allongées, arrondies, concaves et élargies en avant, ré- trécies , planes et tronquées en arrière, bordées d’une côte externe Commune. Ouverture très-petite en demi-lune, trans- verse, placée sur le bord antérieur et n’occupant pas plus d'un huitième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par ses cinq angles et ses branches grêles, cette espèce se distingue facilement. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie blanche entre la Ferté-Bernard et Saint-Côme (Sarthe). Explication des figures. P1. 655, fig. 1, grandeur naturelle; fig. 2, la même fortement grossie ; fig. 3, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 1279. VINCULARIA MULTICELLA, d'Orb., 1551. PI. 655, fig. 4-6, Diamètre des branches, deux millimètres. Colonie dendroïde formée de rameaux inégaux , un peu comprimés,dichotomes. Cellules placées sur quatorze ou seize lignes longitudinales, en quinconce : très-distinctes, oblon- gues , très-élargies et arrondies en avant , rétrécies et tron- quées en arrière, très-concaves, bordées d’une forte côte commune. Ouverture en demi-lune étroite, transverse, placée tout en avant, bordée en dessous d’un bourrelet, et n'occu- pant pas plus du cinquième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Avec des cellules voisines de forme du F”. excavata, cette espèce s'en distingue par ses rameaux du double, et pourvus de quatorze à seize lignes de cellules au lieu de huit. Localité. Elle a été recueil1e par nous dans la craie blan- che à Ostrea vesicularis, de Pérignae, entre Pons et Cognac ( Charente-Inférieure }. Explication des figures. Pl.655, fig. 4, grandeur naturelle; TERRAINS CRÉTACÉS, 74 fig. 5, le même gross; fig. 6, tranche supérieure. De notre collection. à N° 1271, VINCULARIA RUSTICA, d'Orb., 4851. PI. 655, fig. 7-9. Diamètre des branches, deux millimètres et demi. Colonie formée de gros rameaux un peu comprimés. Cel- lules très-nombreuses , placées sur douze lignes longitudina- les en quinconce, distinctes, hexagones, un peu plus longues que larges, concaves , et séparées par une forte côte spé- ciale à chacune. Ouverture un peu ovale, assez grande, occu- pant une grande partie de la cavité de la cellule. Rapports et différences. Par sa grande taille , ses cellules hexagones, et sa large ouverture, cette espèce ne peut être confondue avec les autres. Localité, nous l'avons rencontrée avec la précédente. Explication des figures. PI. 655, fig. 7, grandeur natu- relle ; fig. 8, le même, grossi ; fig. 9, le même, vu en dessus. De notre collection. N° 1272. VINCULARIA PULCHELLA, d'Orb., 1851. PL 655, fig. 10-12. Diamètre des branches deux tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux grêles, très-allongés , dont l'extrémité est acuminée. Cellules placées sur douze lignes pa- rallèles et en quinconce, très-allongées, en forme de lozange comprimé dont les longs côtés sont en avant et en arrière , légèrement concaves elles sont circonscrites par une forte côte commune. Ouverture ovale, allongée, transverse, placée au milieu de la longueur des cellules, pourvues en dessus d’une légère bordure. Rapports et différences. Var ses cellules en lozange très- 72 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. allongé et son ouverture transverse et médiane, cette espèce se distingue de toutes les autres Localité. Nous l'avons recueillie à Pérignac (Charente- Inférieure). Explication des figures. PI. 655, fig. 10, grandeur natu- relle ; fig, 44, un troncon grossi ; fig. 12, tranche supérieure. De notre collection. N° 4273. VINCULARIA INORNATA, d'Orb., 4851. PI. 655, fig. 13-15. Diamètre des branches un tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux hexagones, très-grèles. Cel- lules sur six faces opposées en quinconce, distinctes, allon- gées, arrondies et un peu excavées en avant, rétrécies, tron- quées et planes en arrière sans autre bordure que l'angle saillant qui sépare les cellules. Ouverture très-petite en croissant étroit, transverse, placée sur le bord antérieur, et n'occupant que le sixième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Parmi les espèces hexagones, nous n'en connaissons aucune qui soit plus simple, parce qu’elle manque même de bourrelet aux cellules, Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie blanche, entre la Ferté-Bernard et Saint-Côme (Sarthe). Explication des figures. PI. 655, fig. 43 , un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 14, le même grossi ; fig. 15, tranche du même. De notre collection. N° 4274. VINCULARIA SCULPTA, d'Orb., 1854. PI. 655, fig. 16-48. Diamètre des branches, un quart de millimètre. Colonie composée de rameaux très-grèles, hexagones. TERRAINS CRÉTACÉS, 73 Cellules placées sur huit faces opposées et en quinconce, très- allongées, égales sur leur longueur, tronquées en arrière, planes, bordées extérieurement d’un bourrelet distinct et non commun. Ouverture très-étroite, ronde, placée à l'extrémité antérieure de la cellule, et simplement percée au milieu d’une saillie circulaire. Rapports et différences. Par ses cellules doublement bor- dées, par son ouverture des plus petites, entourée de bour- relets, cette espèce se distingue nettement des autres. Localité. Nous l'avons recueillie aux environs de Néhou (Manche) et de Tours (Indre-et-Loire), dans la craie blanche. Explication des figures. PI. 655, fig. 16, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 47, le même fortement grossi; fig. 18, tranche supérieure. De notre collection. N° 4275. VINCGULARIA SANTONENSIS, d'Orb. PI. 656, fig. 1-3. Diamètre des branches, deux tiers de millimètre. Colonie composée de rameaux décagones assez grèles. Cellules sur dix lignes longitudinales et en quinconce les unes par rapport aux autres,allongées en ogive, arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière,profondément exca- vées partout, et séparées les unes des autres par la saillie commune qui les circonscrit. Ouverture assez grande en demi-fenêtre en ogive, arrondie en avant, tronquée en ar- rière, occupant près du tiers de la longueur de la cellule. Rapports et différences. Voisine par ses cellules excavées du W. parisiensis, cette espèce s’en distingue par dix côtés au lieu de huit, ainsi que par ses cellules moins allongées. Localité. Nous l’avons recueillie près de Saintes (Charente- Inférieure), dans l'étage sénonien, 74 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Explication des figures. PI. 656, fig. À, un tronçon de gran- deur naturelle ; fig. 2, le même fortement grossi ; fig, 3, coupe supérieure du même. De notre collection. No 4276. VINCULARIA OCULATA, d’Orb., 1851. PI. 656, fig. 4-6. * Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie formée de rameaux décagones. Cellules placées sur dix lignes longitudinales et en quinconce, toutes sont profondément excavées, arrondies en avant, rétrécies et tron- quées en arrière, séparées par une saillie commune. Ouver- ture très-grande, ovale, dans le sens longitudinal, placée en avant et occupant plus de la moitié de la longueur des cel- lules. Rapports et différences. Voïsine par ses dix angles et par ses cellules excavées du 7. santonensis, celle-ci s’en distingue par ses cellules plus larges, plus profondes, et surtout par des ouvertures de forme différente et plus grandes. Localité. Nous l'avons découverte dans l'étage sénoñien de Saint-Christophe, de Tours (Indre-et-Loire), de Vendôme (Loir-et-Cher) et de Néhou (Manche). Explication des figures. P]. 656, fig. 4, un tronçon de gran- deur naturelle ; fis. 5, le même grossi ; fig. 6, coupe supé- rieure du même. De notre collection. No 1277. VINCULARIA CANALICULATA, d'Orb., 1851. PI. 656, fig. 7-9. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux octogones ou décagones, grèles, dichotomes. Cellules sur huit ou dix lignes longitudi- nales et en quinconce, peu distinctes relativement à leurs li- TERRAINS CRÉTACÉS. 75 mites ; toutes sont allongées et marquées par un petit bour- relet antérieur, par leur ouverture au-dessous, et par un léger canal creusé de cette ouverture jusqu’au bourrelet de _ Ja cellule inférieure. Ouverture ovale antérieure, occupant le tiers de la longueur de la cellule. Rapports et différences. Par l'espèce de canal que forme le milieu de chaque cellule, cette espèce se distingue facile- ment des autres. Localité. Elle est rare aux environs de Néhou et de Tours, où nous l’avons recueillie dans l'étage sénonien ou craie blanche. Esplication des figures, PI. 656, fiy.7, un tronçon de gran- deur naturelle ; fig. 8, le même fortement grossi; fig, 9 branche supérieure du même. De notre collection. N° 1278. VINCULARIA UNDATA, d’Orb., 1851. PI. 656, fig. 40-42. Diametre des rameaux; deux tiers de millimètre. Colonies formées de rameaux décagones, grèles. Cellules sur dix lignes longitudinales et en quinconce, chaque ligne marquée sur le point de séparation par une côte commune on- dée, au milieu de laquelle chacune est très-allongée, et dis- tincte de ses voisines par la saillie des bourrelets de l’ouver- ture, surtout remarquab e en-dessous de celle-ci. Ouverture ovale transverse très-petite et n’occupant pas plus du hui- tième de longueur des cellules. Rapports et différences. Getle espèce, par ses ouvertures saillantes comme des nœuds, se distingue de suite de toutes les autres. Localité. Nous l'avons rencontré dans l'étage sénonien de Vendôme (Loir-et-Cher), où elle est (rès-rare. 76 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Explication des figures. PL, 656, fig. 10, grandeur naturelle d'un tronçon; fig. 41, le même fortement grossi; fig. 42, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 4279. VINCULARIA PALMULA, d'Orb., 4854. PI. 656, fig. 13-15. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie formée de gros rameaux décagones. Cellules sur dix lignes longitudinales et en quinconce, toutes bien dis- unctes , en demi-cintre arrondi et élargi en avant, rétrécies el tronquées en arrière, où elles sont évidées sur les côtés, très-excavées, sans bourrelet commun, un simple angle en remplissant l'office. Ouverture ovale, un peu tronquée en ar- rière, placée près du bord antérieur, occupant environ le tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. Assez voisine par ses cellules du V. oculata, celle-ci s'en distingue par ses rameaux le double plus gros, et par son ouverture de forme différente. Localité. Elle se trouve dans la craie blanche de Vendôme (Loir-et-Cher). Explication des figures. P\. 656, fig. 13, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 14, le même grossi; fig. 15, coupe supérieure du même. De notre colection. N 1280. VINCULARIA FLEXUOSA, d'Orb., 4851, | PI. 656, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux décagones très-réguliers. Cellules sur dix faces longitudinales parallèles et en quin- conce, allonpées, distinctes seulement en avant par un léger Lourrelet transverse placé à distance Ge l'ouverture, et sur TERRAINS CRÉTACÉS. 77 les côtés par un angle commun, toutes planes, un peu élar- gies en avant et tronquées en arrière. Ouverture petite en demi-fenêtre cintrée , tronquée en arrière , située à une cer- taine distance au-dessous du bourrelet antérieur et n’occu- pant pas plus du cinquième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine pour la longueur des cel- lules du 7. canaliculata, cette espèce en diffère complète- ment par la forme de son ouverture et par le manque de canal. Localité. Elle est propre à l’étage sénonien. Nous l'avons recueillie à Vendôme (Loir-et-Cher) et à Néhou (Manche), où elle est rare. Explication des figures. P|. 656, fig. 16, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 47, le même grossi ; fig. 18, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 4281. VINCULARIA TRABECULA, d'Orb., 4851. PI. 657, fig. 4-3. Diamètre des rameaux, un quart de millimètre. Colonies formées de rameaux quadrangulaires à côtés égaux. Cellules sur quatre faces opposées longitudinales, al- ternativement d’un côté et de l’autre, allongées, distinctes seulement en avant par un léger bourrelet transverse, et sur les côtés par l'angle commun. Ouverture en fenêtre allongée, cintrée antérieurement , tronquée en arrière, OCCuüpant un peu plus du tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. VAsine par ses quatre faces du F. tetragona, cette espèce s'af distingue par ses cellules plus longues, non excavées et bien moins rétrécies sur les côtés. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie blanche de V. 6 78 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Néhou (Manche) et du sommet des côteaux de Saint-Ger- main, près de la Flèche (Sarthe). Explication des figures. P]. 657, fig. 4, grandeur naturelle; fig. 2, tronçon grossi ; fig. 3, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 1282. VINCULARIA LABIATULA, d'Orb., 1851. PI. 657, fig. 4-6. Diamètre des branches, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux hexagones peu anguleux. Cellules sur six faces opposées, longitudinales et en quin- conce, ayant la forme d’un lozange irrégulier, larges, arron- dies en avant, tronquées en arrière, circonscriles d'une rainure commune tout autour, planes, excavées seulement au-dessous de l'ouverture. Ouverture n’occupant que le tiers de la longueur des cellules, en fenêtre courte, tronquée in- férieurement , pourvue à cette partie d'une lèvre saillante tronquée. Rapports et différences. Par ses cellules circonscrites d’un sillon, par la lèvre saillante de l'ouverture, cette espèce se distingue de toutes les autres. Localité. Elle se rencontre dans la craie blanche à Théci- dées, des environs de Néhou (Manche). * Explication des figures. PI. 657, fig. 4, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 5, le même fortement grossi ; fig. 6, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 1283. VINCULARIA TRANSVERSA, d'Orb., 4851. PL. 65@ fig 7-9. L2 L2 iamètre d'une branche, un demi-millimètre. Colonie formée de rameaux ronds. Cellules sur six faces TERRAINS CRÉTACÉS. 79 opposées, longitudinales et en quinconce, non distinctes à leur pourtour, marquées seulement en avant par une protu- bérance au milien de laquelle est percée l’ouverture et par une dépression lancéolée quise trouve au-dessous. Ouverture ovale transverse, très-petite et n’occupant que le sixième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine par la saillie des bourre- lets qui entourent l'ouverture du Ÿ. sculpta, cette espèce s’en distingue par ses branches rondes, et par les cellules tout autrement disposées. Localite. Elle se trouve aux environs de Néhou (Manche), où elle est rare. Explication des figures. Pl. 657, fig. 7, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 8, partie du même grossi; fig. 9, coupe supérieure. De notre collection. N° 1284. VINCULARIA CONGINNA, d'Orb., 1854. PI. 657, fig. 10-12. Diamètre des rameaux, un demi-millimètre. Colonie dendroïde , formée de rameaux décagones divisés de distance en distance par dichoiomisation, les rameaux s'é- cartant à 90° d'angle divergent. Cellules placées en lignes longitudinales et en quinconce, très-distinctes, très-allongées, très-excavées, arrondies et élargies en avant, rétrécies en arrière, bordées d'une forte côte commune. Ouverture al- longée, arrondie en avant, tronquée en arrière, occupant le tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. Très-voisine du Y.excavata, celle- ci en diffère par ses cellules plus étroites, plus longues et par l'ouverture le double plus longue. 80 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Localité. Elle est assez commune dans la craie blanche de Néhou (Manche). Explication des figures. PI. 657, fig. 10, une branche de grandeur naturelle (les dichotomisations sont trop rappro- chées); fig. 14, une partie plus grossie ; fig. 12, coupe supé- rieure du même. De notre collection. N° 1285. VINCULARIA LEPIDA, d'Orb., 1851. PI. 657, fig. 43-15. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux arrondis. Cellules inégales, les unes grandes, rares (sans doute des cellules ovariennes), les autres petites, placées sur dix lignes longitudinales et eu quinconce, en ogive aigu en avant, fortement rétrécies en ar- rière, très-profondes, séparées seulement par une crête com- mune. Ouverture grande, en fenêtre oblongue, un peu tron- quée en arrière, occupant moins du tiers de la longueur de la cellule et placée loin du bord antérieur de celle-ci. Rapports et différences. Cette espèce, voisine par la gros- seur de ses branches et la forme des cellules du #. palmula, s’en distingue par ses cellules plus anguleuses en avant, plus rétrécies en arrière, et à ouveriure plus étroite. Localité. Elle est rare dans la craie à Thécidées de Néhou (Manche) ; elle se trouve encore à Saint-Christophe (Indre-et- Loire), et à Pérignac (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 657, fig. 43, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 14, le même grossi ; fig. 45, tranche supérieure. De notre collection. N° 1286. VINCULARIA ANGUSTATA, d'Orb., 1854. PI. 657, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, un demi-millimètre. TERRAINS CRÉTACÉS, 61 Colonie formée de rameaux hexagones, grèles. Cellules sur six faces opposées et en quinconce, distinctes , ovales, arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière, légè- rement excavées, séparées par une crête saillante commune. Ouverture médiocre, en fenêtre arrondie en avant, tronquée en arrière, placée loin du bord antérieur et occupant le tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine par ses six angles et la forme de ses cellules du 7. inornata, celle-ci s’en distingue par ses cellules moins allongées, plus profondes, par la place et par la forme de l'ouverture. Localité, Nous l’avons recueillie à Saint-Christophe (Indre- et-Loire). Explication des figures. PI]. 657, fig. 16, grandeur natu- relle; fig. 47, un tronçon fortement grossi; fig. 48, tranche supérieure du même. De notre collection. No 4287. VINCULARIA RUGOSA, d’Orb., 4851. PI. 656, fig. 1-3. Diamètre des rameaux, deux tiers de millimètre. Colonie composée de rameaux arrondis, cylindriques. Cellules sur dix faces opposées et en quinconce, distinctes, allongées, arrondies en avant, rétrécies et tronquées en ar- rière, séparées par une côte commune large, chacune est or- née en avant d'un bourrelet saillant transverse. Ouverture allongée, arrondie en avant, tronquée en arrière et occupant près de la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine par ses dix côtés et le bourrelet antérieur des cellules du 7. flexuosa, cette espèce s'en distingue par ses cellules excavées et par la grande lon- gueur de 50n ouverture. 82 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Localité. Elle se rencontre aux environs de Néhou (Man- che). Ezxplication des figures. PI. 658, fig. 1, grandeur natu- relle ; fig. 2, un tronçon grossi ; fig. 3, coupe supérieure. De notre collection. N° 1288. VINCULARIA PERFORATA, d'Orb., 18514, PI. 658, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, 1 millimètre. Colonie composée de rameaux hexagones. Cellules placées sur six lignes longitudinales et en quinconce, distinctes, hexa- gones, à angles émoussés, concaves, et séparées les unes des autres par une forte saillie commune. Ouverture grande, un peu hexagvne, occupant la moitié de la longueur des cellules, Rapports et différences. Par ses larges cellules représentant un hexagone presque régulier, ainsi que par la grandeur des ouvertures, cette espèce se distingue facilement des autres. On remarque sur deux des côtés opposés quelques cellules différentes des autres acuminées en avant. Ce sont probable- ment dés cellules ovariennes. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne de Villedieu (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 658, fig. 4, grandeur naturelle; fig. 5, un tronçon fortement grossi; fig. 6, tranche supé- rieure du même. De notre collection. No 4289. VINCULARIA POLYTREMA , d'Orb., 1851. PI. 658, fig. 7-9. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie formée de rameaux arrondis, cylindriques. Cel- lules très-nombreuses, placées sur quatorze lignes longitudi- TERRAINS CRÉTACÉS. 83 nales et en quinconce ; toutes sont en lozange irrésulier, les _ deux côtés antérieurs convexes, les deux côtés inférieurs évidés , fortement creusés , séparés par une forte côte tran- chante commune. Ouverture ovale, un peu tronquée en ar- rière, occupant le milieu de la cellule sur moins de la moitié de sa longueur. Rapports et différences Pourvue, comme le V. bimargina- ta, d'un grand nombre de lignes de cellules, cette espèce s'en distingue par ses cellules d’une autre forme, séparées par une crête commune et à ouverture plus grande. Localité. Nous l'avons trouvée avec la précédente. Explication des figures. PI. 658, fig. 7, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 8, le même fortement grossi ; fig. 9, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 1290. VINCULARIA PERANGUSTA , d'Orb.; 1851. PI. 658, fig. 10-42. Diamètre des rameaux, un demi-millimètre. Colonie composée de rameaux très-grêles octogones, Cel- lules sur huit faces longitudinales, parallèles et en quinconce, très-allongées , entièrement planes, distinctes seulement sur les côtés par l'angle saillant qui les sépare , et en avant par une très-légère bordure antérieure. Ouverture ovale , longi- tudinale, placée immédiatement près du bourrelet antérieur, ayant plus du tiers de la longueur de la cellule. Rapports.et différences. Voisine par ses cellules planes et par leur bourrelet antérieur du 7. flezuosa , celle-ci s’en dis- tingue par huit au lieu de dix faces, et par le bourrelet des cellules placé au bord de l’ouverture. Localité. Nous l’avors découverte dans la craie de Ville- dieu, où elle est rare. 8h PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Explication des figures. Pl. 658, fig. 10, grandeur natu- relle; fig. 44, un tronçon grossi ; fig. 42, tranche supérieure du même. De notre collection. N° 1291. VINCULARIA BOURGEOISIL, d'Orb., 1851. PL. 658, fig. 13-15. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie formée de rameaux arrondis , décagones. Cellules placées sur dix lignes longitudinales eu quinconce, ayant la forme d’un hexagone fortement comprimé, oblong, très-pro- fondément creusées, séparées par une tranche commune. Ouverture en fenêtre assez courte, arrondie en avant, tron- quée en arrière, placée au milieu de la cellule et n’en occu- pant que moins de la moitié. Rapports et différences. De toutes les espèces pourvues de cellules hexagones, cette espèce les a plus longues et plus profondément excavées. Localité. Nous l'avons recueillie avec l'espèce précédente. Explication des figures. PI. 658, fig. 13, un rameau de grandeur naturelle; fig. 14, un tronçon fortement grossi ; fig. 45, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 4292. VINCULARIA RIMULA, d'Orb., 4851. PI. 658, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, un demi-millim. Colonie formée de rameaux octogones, divisés par dicho- tomisation. Cellules réparties sur huit faces opposées longitu- dinales et en quinconce, très-allongées, peu creusées, et seu- lement au milieu, élargies en avant, très-rétrécies en ar- rière, sans bourrelet antérieur, séparées sur les côtés par l'angle commun. Ouverture mtdiocre, tout-à-fait antérieure, TERRAINS CRÉTACÉS, 85 un peu comprimée, arrondie en avant, tronquée en arrière, et occupant le tiers de la longueur des cellules. Voisine des V. fleruosa, celte espèce en diffère par son ouverture bien plus grande, ainsi que par le manque de bour- relet antérieur. Localité. Elle est très-commune à Villedieu(Loir-et-Cher), et à Néhou (Manche). Explication des fiqures. PI. 658, fig. 46, rameaux de gran- deur naturelle; fig. 47, un tronçon grossi; fig. 48, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 4293. VINCULARIA BISINUATA, d’Orb., 1851. PI. 659, fig. 1-3. Diamètre des rameaux, 4 millim. Colonie composée de rameaux décagones, divisés par di- chotomisations régulières. Cellules placées sur dix faces opposées longitudinales et en quinconce, très-allongées, pro- fondément creusées, élargies en avant, rétrécies en arrière, pourvues, en avant, d’un très-léger bourrelet qui disparaît souvent par l'usure, séparées sur les côtés par une côte com- mune très-sinueuse. Ouverture grande, ovale, allongée, lon- gitudinale, occupant la partie antérieure de la moitié de la longueur des cellules. Voisine à la fois des Ÿ. ercavata et concinna, cette espèce se distingue de la première par son ouverture plus grande, ainsi que par son bourrelet plus étroit; elle diffère de la seconde par sa taille du double et par ses cellules plus étroites. Localité. Elle est très-commune dans la craie blanche de Villedieu (Loir-et-Cher), etrare à Meudon, près Paris. Explication des figures. PI. 659, fig. 4, branches de gran- 86 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, deur naturelle; fig. 2, un embrarchement grossi; fig. 3, tranche du même. De notre collection, No 1294. VINCULARIA VERTICILLATA, d'Orb., 48514. Pl. 659, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, un demi-millim. Colonie composée de rameaux cylindriques, ronds. Cel- lules placées sur quatorze lignes longitudinales, et en quin- conce les unes par rapport aux autres. Elles sont de deux sortes, les unes petites, placées régulièrement comme d’ordi- paire, de forme très-allongée, en massue, arrondies en avant, très-rétrécies en arrière, excavées, séparées les unes des autres par une Côte commune, à ouverture petite, terminale antérieure en demi-fenêtre, tronquée en arrière. Les autres cellules sont presque le double plus grandes, placées de dis- tance en distance, tantôt sur une des lignes, tantôt sur l’autre, et formant, par leur disposition transverse comme une partie verticillée. L'ouverture de ces grandes cellules est ovale et placée presque au milieu. Par ses deux sortes de cellules, cette espèce se distingue bien nettement des autres. C’est tout-à-fait une forme excep- tionnelle dans ce genre. Localité. Nous l'avons recueillie aux environs de Vendôme (Loir-et-Cher), où elle est rare. Explication des figures. PI, 659, fig. 4, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 5, le même grossi; fig. 6, coupe supérieure. De notre collection. N° 1295. VINCULARIA LIMBATA, d'Orb., 1851. PL. 659, fig. 7-9. Diamètre des rameaux, 4 millim. TERRAINS CRÉTACÉS. 87 Colonie composée de rameaux cylindriques, ronds ou très- légèrement comprimés, divisés par dichotomisation. Cellules placées sur dix lignes longitudinales et en quinconce assez irrégulier , elles sont hexagones, comprimées, plus longues que larges, limitées tout autour d’un sillon, bordées en de- dans de celui-ci d’un léger cadre saillant, et au milieu d’une dépression ovale peu profonde, à la partie antérieure de la- quelle, assez près du bord, est percée une ouverture petite, plus large que haute, arrondie en avant et tronquée en ar- rière, occupant tout au plus le quart de la longueur de la cellule. Par le cadre non commun de ses cellules, par sa grande simplicité, ainsi que par ses ouvertures, cette espèce se dis- tingue facilement des autres. Localité. Nous l’avons recueillie à Meudon, près Paris, dans la craie blanche, où elle est rare. Explication des figures. PI. 659, fig. 7, un tronçon de grandeur naturelle ; fig 8, une partie fortement grossie ; fig. 9, coupe supérieure. De notre collection. N° 1296. VINCULARIA DESPECTA, d'Orb., 4851. PI. 659, fig. 10-12. Diamètre des rameaux deux tiers de millim. Colonie composée de rameaux ronds, grèles. Cellules pla- cées sur huit lignes longitudinales, et en quinconce, non dis- tinctes les unes des autres, seulement marquées à l'extérieur, au milieu d’une surface lisse, par les ouvertures qui sont allongées, arrondies à leurs extrémités, et égales en longueur aux intervalles qui les séparent. Cette espèce, par sa grande simplicité, puisqu'elle n’a pas de cellules distinctes, diffère complètement de toutes celles que nous avons déjà décrites. 88 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Localité. Nous l’avons rencontrée aux environs de Néhou (Manche), dans la craie blanche sénonienne. Explication des fiqures. PI. 659, fig. 10, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 44, le même fortement grossi; fig. 42, coupe supérieure. De notre collection. N° 1297. VINCULARIA ELEGANS, d'Orb., 1854. PI. 659, fig. 43-15. Diamètre. Deux tiers de millim. Colonie composée de rameaux octogones, grêles, Cellules placées sur huit faces opposées longitudinales, et en quin- conce les unes par rapport aux autres, hexagones, plus lon- gues que larges, les quatre grandes faces étant latérales, limi- tées seulement par l’angle commun qui les sépare, planes, ou seulement un peu concaves antérieurement, ou elles ont un petit bourrelet transverse. Ouverture petite, ronde, pla- cée tout-à-fait antérieurement et occupant environ le quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par ses cellules planes et le petit bourrelet antérieur, sans bourrelets latéraux, cette espèce se distingue nettement des autres. Localité. Nous l’avons recueillie dans la craie blanche | avec l’Ostrea vesicularis, à Perignac, entre Pons et Cognac | (Charente-Inférieure). Explication des figures. P1. 659, fig. 13, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 44, le même fortement grossi ; fig. 45, coupe supérieure. De notre collection. N° 1298. VINCULARIA LEDA, d'Orb., 4854. , PI. 659, fig. 16-18. Diametre des rameaux, 2 millim, TERRAINS CRÉTACÉS, 89 Colonie composée de rameaux cylindriques, ronds, divisés, de distance en distance , par dichotomisation régulière. Cel- lules placées sur douze lignes longitudinales, eten quinconce les unes par rapport aux autres, toutes égales, très-excavées, allongées, arrondies et très-larges en avant, rétrécies, étroi- tes et tronquées en arrière, séparées par une très-forte côte commune très-saillante. Ouverture en fenêtre, arrondie en avant, tronquée en arrière, presque aussi longue que large, placée en avant , assez près du bord, et occupant moins du quart de la longueur des cellules. Voisine du 7”. verticillata, cette espèce s’en distingue par ses cellules égales, plus grandes, plus largeset plus excavées. Localité. Nous l’avons rencontrée avec la précédente à Pé- rignac (Charente-Inférieure), Explication des figures. PI. 659, fig. 46, un rameau de grandeur naturelle ; fig. 47, un tronçon fortement grossi; fig. 48, coupe supérieure du même. De notre collection. Résumé géologique sur les Vincularia des terrains crétacés. Nous avons pu comparer entre elles, jusqu’à présent, dans les terrains crétacés, quarante-deux espèces de Vincularia ainsi réparties : 20° Etage cénomanien (espèces douteuses). F, Cenomana, d’Orb. V. Lorieri, d'Orb. 22° Étage sénonien ou craie blanche. V. gracilis, d’Orb. V. multicella, d’'Ob. Normaniana, d’Orb. rustica, d'Orb. cretacea, d'Orb. pulchella, d’Orb. regularis, d’Orb. inornata, d'Orb. macropora, d'Orb. sculpta, d'Orb. Royana, d'Orb. Santonensis, d'Orb. 90 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, V. oculata,d'Orb. V. Parisiensis, &'Orb. canaliculata, d'Orb. Meudonensis, d’Orb, undata, d'Orb. gothica, d'Orb. palmula, d’Orb. excavata, d'Orb. flexuosa, d'Orb. pentapora, d'Orb. trabecula, d'Orb. transversa , d'Orb. labiata , d'Orb. lepida , d'Orb. concinna, d'Orb. rugosa, d'Orb. angusta, d’Orb. polytrema, d'Orb. perforata , d'Orb. Bourgeoisii, d'Orb. perangusta, d’Orb. bisinuata, d'Orb. rimula, d'Orb. elegans, d'Orb. despecta, d’Orb. limbata, d'Orb. verticillata, d'Orb. Leda, d'Orb. Dans les descriptions, nous avons déjà dit que les deux espèces décrites dans l’étage cénomanien pourraient bien n'être que des Entalophora altérés, que dès-lors nous regar- dons la présence du genre Vincularia dans cet étage comme très-douteuse. A côté de ces doutes, la présence de 40 espè- ces dans l'étage sénonien ou craie blanche, non-seulement prouve que les F’incularia y vivaient en grand nombre, mais encore qu'elles y atteignaient le maximum de leur dévelop- pement spécifique. Nous avons dans notre cours de géologie stratigraphique , prouvé que les terrains crétacés supérieurs du bassin de la Loire étaient du même âge sénonien que la craie supérieure de Meudon près de Paris, du Cotentin et de Maëstrich. S’il restait le moindre doute à cet égard la distribution des Vincu- laria viendrait les lever ; car nous trouvons dans les deux points, la même proportion relative d'espèces; ainsi, nous avons de spéciales 41 espèces dans les régions de la Loire, TERRAINS CRÉTACÉS. 91 et 44 dans les régions de Paris,et de communes à la fois aux deux points , 7 espèces, qui viennent prouver.la contempora- néité d’époque.(Les 7. gracilis, macropora,oculata fleruosa, trabecula , rimula et bisinuata.) Nous comptons dans le bassin pyrénéen, des proportions peu différentes, qui prouvent encore la contemporanéité d’é- poque. En effet, nous avons 6 espèces spéciales à l'horizon de l'Ostrea vesicularis, de la Saintonse, et de plus frois es- pèces qui se trouvent simultanément dans le bassin parisien et dans la Saintonge, comme pour prouver cette contempo- ranéité. Ce sont les 77. Normaniana, reqularis et lepida. Les Vincularia prouvent donc, par leur répartition , soit numéri- que, soit des espèces communes, l'identité d'époque entre les terrains crétacés supérieurs du bassin de Paris, à Paris, à Valognes, et près de la Loire, avec les terrains crétacés su- périeurs du bassin pyrénéen. 5e Genre VINCULARINA, d'Orb. 1850. Colonies identiques aux colonies des V’incularia, dont ce genre à tous les caractères, d'ensemble et de disposition des cellules, mais qui en diffère seulement, par la présence, au-dessus de l’euverture ordinaire, d’un ou plusieurs pores ovariens, placés ou non sur une protubérance spéciale , et donnant quelquefois naissance à une vésicule ovarienne, c’est même cette circonstance qui nous à fait appeler ces pores : des pores ovariens. Jusqu'à présent, toutes les espèces de ce genre sont fossi- les. Nous y rapportons, indépendamment des espèces de l’é- tage sénonien décrites ci-après, les espèces suivantes non citées dans notre Prodrome de paléontologie stratigraphi- que. 92 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Especes de l'étage falunien de Vienne (Autriche). 1. Vincularina scrobiculata, d'Orb., 1851. Cellaria scro- biculata, Reuss, 1848. Aus Vienew foss. Polyp., pl. 8, fig. 4, de Vienne (Autriche). 2. V. duplicata, d’'Orb., 1851. Cellaria duplicata. Reuss, 4848. Id., pl. 7, fig. 34, de Vienne. 3. V. labrosa, d'Orb., 1851. Cellaria labrosa, Reuss, 1818. Id., pl. 7, fig. 35, de Vienne. Espèces du 22° étage ou craie blanche. N° 1299. VINCULARINA SULCATA, d'Orb. 1851. PI. 601. Fig. 4-6 (sous le nom de Vincularia). Vincularia sulcata, d'Orb. 1849. Revue zoologique. 1854, p.111 Id. d'Orb., 1850. Prodrome de paléont. strat. 2, p. 261. Étage 22°, n° 1041. Diamètre des rameaux, deux tiers de millimètre. Colonie composée de rameanx cylindriques, octogones, divisés par des dichotomisations. Cellules placées sur huit lignes longitudinales , et en quinconce les unes par rapport aux autres , toutes allongées, p'acées dans un sillon, séparées par une côte commune, et distinctes seulement par les ou- vertures. Ouverture ronde, circulaire, bordée de bourrelets, placée à la partie antérieure des cellules, et n'occupant pas plus dutiers de leur intervalle. Le pore ovarien est rond, sim- plement percé au-dessus de chaque ouverture, dans le fond du sillon. Localité.Nous l'avons recueillie à Meudon, près Paris, dans la craie blanche à silex. Explication des figures. PI. 601, fig. 4 (sous le nom de Vincularia sulcata), une branche de grandeur naturelle. TERRAINS CRÉTACÉS. 93 fig. 5, un tronçon fortement grossi ; fig. 6, coupe supérieure, De notre collection. No 4301. VINCULARINA OBELISCUS, d'Orb., 1851. PI. 6014, fig. 4-4. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux quadrangulaires ou penta- gones, divisés par dichotomisation. Cellules placées sur qu: - tre et rarement sur cinq faces, opposées et alternes les unes par rapport aux autres. Chacune est carrée, mais offre un demi-cintre creusé, surmonté d’une bande transverse 1rès- saillante. Ouverture en fenêtre cintrée en haut, tronquée en bas, placée au milieu de la partie creusée et occupant la moitié de la hauteur des cellules. On voit aux deux côtés ex- ternes de la bande transverse supérieure à chaque cellule, un pore ovarien de chaque côté, percé sur une saillie spéciale. Cette espèce, par son ensemble carré et tout particulier, se distingue nettement des autres. Localité. Elle est propre à la craie blanche de Villedieu (Loir-et-Cher) où elle est rare. Explication des figures. PI. 660, fig. 1, tronçon de gran- deur naturelle; fig. 2, une partie fortement grossie; fig. 3, coupe supérieure de la variété à quatre faces; fig. 4, coupe supérieure de la variété à cinq côtés. De notre collection. N° 4302. VINCULARINA ECHINATA , d'Orb., 1854. PI. 601, fig. 5-7. Dimensions. Diamètre des rameaux, À tiers de millimètre. Colonie composée de rameaux cylindriques très-grèles. Cellules placées sur cinq lignes longitudinales et alternes , non LP 7 , 9h PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, distinctes, marquées seulement en dehors par une ouverture en fenêtre cintrée en haut, tronquée en bas, simplement percée et occupant une longueur de moitié des intervalles qui séparent les cellules. On voit un peu au-dessus de cha- que ouverture et à droite de celle-ci, un pore ovarier saillant en tube, ce qui rend la branche comme échinulé. Par ses pointes et ses ouvertures simplement percées, celte espèce se distingue nettement des autres. Localité, Nous l'avons recueillie dans la craie blanche qui domine les côteaux de Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe). Explication des figures. P1. 604, fig. 5, grandeur natu- relle; fig. 6, ua tronçon grossi ; fig. 7, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 1305. VINCULARINA TUBERCULATA, d'Orb., 1851. PI. 601, fig. 8-10. Dimensions, Diamètre des rameaux 1 demi-millimètre. Colonie composée de rameaux cylindriques, grèles. Cel- lules placées sur cinq faces opposées, distinctes, ovales, allongées, assez creusées, arrondies en avant, tronquées en arrière, séparées par un angle saillant, commun, toutes surmontées d’une vésicule ovarienne ovale transverse, rem- placée souvent par un pore ovarien percé au milieu d’une saillie. Ouverture en fenêtre cintrée en haut, tronquée en bas, placée en avant de la cellule et en occupant environ la moitié de la longueur. Par la position de ses pores ovariens cette espèce se rap- proche du #. ogivalis, tout en s’en distinguant par ses vésicules et la forme de ses cellules. TERRAINS CRÉTACÉS, 95 Localité. Je l'ai recueillie dans la craie blanche de Sainte- Colombe(Manche) où elle est très-rare. Explication des figures. PI. 660, fig. 8, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 9, une partie fortement grossie ; fig. 10, coupe supérieure. De notre collection. N° 1304. VINCULARINA OBLIQUA. PI. 604, fig. 41-13. Dimensions. Diamètre des rameaux. 1 tiers de millimètre. Colonies composées de rameaux grèles, pentagones. Cel- lules placées sur cinq lignes longituninales et en quinconce irrégulier, de forme allongée, arrondies et élargies, en avant, tronquées en arrière, un peu Concaves, bordées tout autour d’un bourrelet mince plus saillant en avant. Ou- verture en fenêtre arrondie en avant, tronquée en arrière, percée en haut et occupant un peu plus du tiers de la lon- gueur des cellules, Pore ovarien placé en avant et sur le côté gauche des cellules, percé au milieu d’une saillie un peu trian- gulaire, qui avec la saillie des cellules représente une ligne oblique. La forme et la place du pore ovarien distinguent nettement celte espèce. Localité. Nous l'avons rencontrée dans la craie blanche, du sommet du coteau de Saint-Germain, près de la . èche (Sar- the), où elle est rare. Explication des figures. PI. 601, fig. 11; grandeur natu- relle; fig. 12, un tronçon grossi ; fig. 13, coupe supérieure. De notre collection. Résumé géologique sur les V'incularina. Jusqu'à présent nos recherches n'ont encore amené que la découverte de cinq espèces dans les terrains crétacés Toutes 96 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. ces espèces sont, comme on l'a vu, spéciales à l'étage sénonien ou craie blanche, dont le genre paraît être, d’après les élémens actuels, tout-à-fait caractéristique. De ces cinq espèces érois se trouvent dans le bassin parisien aux parties voisines de Paris ou du Cotentin, et {rois aux parties voisines de la Sarthe, ce qui prouve leur identité d'âge. Elles sont dans l'horizon des Thecidea papillata, Terebratulina striata, Be- lemnitella mucronata, eic., etc., qui est identique, aux en- virons de Paris, dans le Cotentin, dans la Touraine, à Royan et dans la Saintonge avec les dépôts de Maëstricht. 6° Genre. EscnArA, Lam., 1801. Escharia (pars), Raï, 1724, Ellis, 1755 , Pallas, 1766; Flus- tra (pars), Linné, 1758 ; Millepora (pars), Solander, 4787 ; Cellepora (pars), Esper, 1791; Eschara (pars), La- marck, 1804. Colonies non articulées, entières, testacées, fixées par la base an moyen de sa propre substance testacée, d’où partent des rameaux ou des lames, invariablement comprimés, plus ou moins divisés par dichotomisation et représentant un en- semble dendroïde ou labyrinthiforme. Cellules juxtaposées sur deux plans opposés, dans le sens de la compression, comme adossées les unes aux autres latéralement. Elles sont égales, ovales, régulièrement ‘placées les unes par rapport aux autres, en quinconce ou par lignes longitudinales et obli- ques; planes ou concaves , souvent bordées extérieurement. Ouverture ronde, ovale ou en fenêtre, très-variable dans sa forme, au moins de moitié plus petite que Ja cellule, placée en avant de celle-ci. Point de pores ovariens ; quelquefois des loges ovariennes distinctes de forme ou même des vésicules ovariennes. TERRAINS CRÉTACÉS, 97 Observations. Le commencement de chaque nouvelle colo- nie d'Æschara ressemble toujours à l’état permanent des Escharina, c'est-à-dire qu'il est composé de cellules ram- pantes simples et fixes : la première cellule est d’abord fixée au sol ou à tout corps solide sous-marin ; souvent, dans les espèces foliacées, les premières cellules juxtaposées couvrent une assez grande surface. Quelquefois même elles devien- nent libres sur une partie de leur surface, comme les Semies- chara, mais dans l’un ou l’autre cas, cet état dure peu, et bientôt la colonie se développe et prend la forme générale du genre avec ses deux couches adossées l’une à l’autre. Dans la marche de leur accroissement, les colonies d'Es- chara offrent une disposition qui, plus que tout le reste, mon- tre que le mode de groupement tient essentiellement aux caractères des genres. Lorsqu'on examine un Eschare dans son accroissement, on reconnait qu’à l’extrémilé de chaque branche, de chaque lame, s'étend d’abord la lame médiane qui sépare les deux couches adossées de cellules, sur laquelle sont déjà marquées, par une côte, l'entourage des nouvelles cellules qui doivent s’y développer. Bientôt ces nouvelles cellules se circonscrivent ; elles sont alors simplement glo- buleuses, renflées ou planes. Lorsque ces cellules sont globu- leuses, saillantes, leur ouverture en avant, ce qui arrive dans les E. retiformis et fascialis, elles s'encroûtent peu à peu tout autour, et bientôt cette ouverture est eufoncée dans Ja masse de plus en plus épaisse. Souvent même, sur la base des branches, les ouvertures se ferment entièrement sans que pour cela la branche cesse de s'encroüter par suite de la vie commune de la colonie. Chez les espèces dont l'ouverture est toujours placée au milieu d’un encadrement saillant, les cel- lules changent bien moins de formes, et offrent peu de diffé- rences suivant la place plus ou moins ancienne qu'elles occu- 98 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. pent. Une preuve que la vie commune existe malgré Poblité- ration des ouvertures extérieures, c'est que ces branches, dont les cellules sont oblitérées, croissent et s’encroûtent encore extérieurement tout le temps de l'existence de la co- lonie, et qu’en outre on retrouve toujours les cavités qu'occu- paient, dans ces cellules oblitérées , la cloison médiane latermédiaire entre les deux couches de cellules et la place vide de ces premières cellules qui communiquent toujours de l’une à l’autre par de petits pores iusqu’aux cellules pourvues d'ouvertures et contenant encore des animaux. C’est un en- semble vivant qui a son existence commune, indépendamment de la vie individuelle de l'habitant spécial à chaque cellule. Parmi les espèces on remarque plusieurs modifications importantes qui tiennent à l'organisation même du genre; nous voulons parler des cellules et des moyens de reproduc- tion. Nous trouvons par exemple : 1° Des espèces dont toutes les cellules sont identiques de forme et dont aucune ne diffère des autres, et ne peut étre considérée comme cellule ovarienne, ni eomme cellule ac- cessoire. 20 Des espèces ont des cellules identiques de chaque côté de la compression, de la colonie, mais ont encore des cellu- les de forme différente sur les côtés, cellules qui forment alors des saillies remarquables sur la partie tranchante laté- raie des rameaux comprimés. Beaucoup d'espèces sont dans ce cas. Il reste à savoir si ces cellules latérales sont des cellu- les avortées ou des cellules ovariennes. 3° Des espèces pourvues de cellules régulières ont à la place de quelques-unes de celles-ci, soit sur le tranchant, soit au milieu des autres, des cellules plus grandes, de forme tout-à-fait disparate avec les autres, qui de distance en dis- tance remplacent les cellules ordinaires. Nous les considérons TERRAINS CRÉTACÉS, 99 comme des cellules accessoires qui comme elles existent si- multanément avec des cellules ovariennes portant un ovaire, ne peuvent être considérées comme des cellules ovariennes. Nous continuerons donc à les appeler des cellules accessoires, Il reste maintenant à chercher les fonctions de ces dernières, Ne pourrait-on pas se demander s’il n’y aurait pas des sexes séparés chez les Eschara? Nous pourrions alors les considérer comme des cellules mâles, et ces différences de cellules se- raient expliquées, mais nous n’osons encore rien conciure de positif à leur égard, cette question ne pouvant être résolue que sur les être vivans. Lo Des espèces, en très-petit nombre, ont en avant de J’ou- verture de la cellule une vésicule sans pore ovarien, qui nous paraît être une vésicule ovarienne, analogue à celle qui se remarque chez les Escharoïdes, Ges vésicules existent rare- ment; mais comme elles se trouvent simultanément avec les cellules accessoires, elles ne peuvent avoir les mêmes fonctions. Comme ces modifications de caractères peuvent exister seulement à des périodes spéciales de l'accroissement de chaque espèce en particulier ; comme elles peuvent manquer sur un point, par exemple, et se montrer sur un autre, nous avons pensé qu'il serait impossible de pouvoir s'en servir pour subdiwser le genre Eschara, Nous croyons donc que ces ca- ractères peuvent reutrer dans les limites des modifications de l'espèce, dans le genre, et ne doivent même pas servir à for- mer des groupes distincts dans ce dernier. Nous avons remarqué que les loges accessoires, sont, le plus souvent, le commencement d'une nouvelle ligne longitu- dinale de cellules ordinaires Cependant il y a beaucoup d’ex- ceptionsàcette règle,car nous connaissons des espèces étroites dont les loges accessoires sont placées de deux en deux sur la longueur des séries longitudinales des cellules ordinaires. 100 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Rapports et differences. Les Eschara diffèrent des Vincu- laria, par leurs colonies formées de deux couches de cellules adossées l’une à l’autre, aussi leurs branches sont-elles tou- jours comprimées au lieu d’être rondes ou cylindriques. Avec un ensemble absolument identique, comme colonies, aux Bs5- diastopora, ils s’en distinguent par leurs cellules non tubu- leuses et non saillantes, Histoire. Rai a le premier, en 1724, dans son Synopsis, employé le nom d’Eschara ; il l'appliquait à plusieurs genres. Ellis, en 4755, plaça également, ainsi que Pallas, en 1766, sous ce nom, les Flustra, les Biflustra, les Bidiastopora, etc. Linné, en 1758, classa tous ces genres dans ses Flustra, que Gmélin, en 4789, conserva avec la même circonscription. En 4787 Solander, au contraire, les mit dans son genre Mille- pora. Esper, en 4791, les réunit dans ses Cellepora et ses Flustra avec tous les genres voisins. Lamarck même, en 1801 et 1816, réunit sous le nom d’Eschara, des Eschara et des Bidiastopora, n'ayant pas tenu compte de la forme de la cellule, tubulée ou cellulée, Voilà pour les espèces vivantes, car les espèces fossiles de plusieurs genres différents ont été encore plus amoncelées dans le genre Æschara, devenu un vé- ritable réceptacle, comme on le voit dans Goldfuss. Nous ne plaçons, dans ce genre, que les espèces ayant en tout les ca- ractères que nous assignons au genre, en le débarrassant des espèces des genres Bidiastopora, Biflustrella, Biflustina, Biflustra , Escharinella, Escharina, Escharoïdes, etc. qu'on ÿ avait inutilement placées. Les Eschare sont aujourd'hui de toutes les mers, depuis les régions les plus froides jusqu'aux plus chaudes, Ils se tien- nent dans les parties profondes et dans les lits de courants généraux. Ils existent aussi bien sur le banc de Terre Neuve, au Spitzberg, sur nos côtes de France, en dehors des rochers TERRAINS CRÉTACÉSe 104 du Calvados, à l’ouest des îles de Ré et d'Oleron, que dans les régions chaudes des mers de la Chme, de l'Inde. Fossile, ce genre à commencé à se montrer avec l'étage ba- thonien des terrains jurassiques. Il reparaît dans l'étage cé- nomanien des terrains crétacés, et occupe ensuite tous les étages géologiques, ayant néanmoins son maximum de déve- loppement spécifique dans l'étage sénonien, comme on le verra dans ce travail. Espèces vivantes. N°4. E. retiformis, Rai, 4724. Syn., p. 314. Ellis, corall., pl. 30, fig. a À. B. C. E. fascialis, Pallas, 1766. p. 42. Mil- lepora foliacea, Solander, 4757, p. 133, n° 6. Cellepora lamellosa, Esper., 4791, pl. 6. ÆEschara foliacea, Lamarck, Lamouroux, etc. En dehors des roches du Calvados, à J'ouest de l’ile d'Oleron et de l'ile de Ré, sur le Banc de Terre-Neuve, au Spuzberg. (Notre collection.) Nous en pos- sédons des colonies d’un demi-mètre d'extension. N° 2. E. decussata, Lamarck, 1816 et 1836, p. 267, n° 3, Océan austral. N°3. £. fascialis, Pallas, 1766, p. 42, n°9, A. Ellis corall., pl. 30, fig. 6, Lamarck, 1816 et 1336, p. 267, n° 4. Médi- terranée. (Notre collection.) N° 4. E. porites, Lamarck, 1816 et 1836, p. 269, n° 10. N° 5. Æ. pavonina, d'Orb. 1851, charmante espèce flabel- liforme, ondulée, représentant une feuille de deux centimè- tres, portée sur un pédoncule, formée de cellales oblongues peu saillantes, à ouverture transverse terminale et étroite, ayant chacune en avant une vésicule ovarienne, brillante comme une perle. En dehors de la pointe de la Baleine, île de Ré. (Notre collection.) N° 6. Æ, lobata, Lamarck,1816 et 4836, t. 2, p. 269, n° 42. 102 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Lamouroux , Exposition méth. des polyp., p.40, pl. 72, fig. 9-12. Banc de Terre-Neuve. (Notre collection.) N° 7. E. clegantula, d'Orb., 1851, charmante espèce dont les colonies sont dendroïdes en buisson touffu, formé de ra- meaux nombreux, divisés par dichotomisations très-régulières, très-étroits, presque cylindriques à la base de la colonie, comprimés aux extrémités, alors pouvus latéralement de cel- lules plus grandes formant une partie dentée, et aux extré- mités de cellules allongées, pourvues en avant d’une vésicule ovarienne qui disparaît dans l’encroûtement de l’ensemble. Les grosses tiges n'ont plus de cellules apparentes. Banc de Terre-Neuve. (Notre collection.) Espèces de l'étage falunien, non mentionnées dans le Prodrome. E. costata, Edwards, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener, p!. 8, fig. 37. Vienne. E. crenatimargo, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener. pl. 8, fig. 38. Vienne. E. subexcavata, d'Orb., 1851. E. excavata, Reuss, 1848. Foss. Polyp. Wiener, pl. 8, fig. 36 (non Michelin). Vienne. E. ezilis, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener, pl. &, fig. 12. Vienne. E. fistulosa, Reuss, 1548, Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 11. Vienne. E, imbricata, Philipi, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wie- ner, pl. 8, fig. 26. Vienne. E. larva, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 29. Vienne. E. obesa, Reuss , 1848. Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 21. Vienne. E. punctata, Philipi, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wie- ner, pl. 8, fig. 25. Vienne, TERRAINS CRÉTACÉS. 103 E. sulcimargo,Reuss, 1848. Foss. Po'yp. des Wicncr, pl 8, fig, 13. Vienne. E. syringopora, Reuss, 1848. Foss, Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 23. Vienne. E. tessulata, Reuss, 1848, Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 35. Vienne. E.undulota, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 24. Vienne. E. varians, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Wiener, pl. 8, fig. 30, 31. Vienne. Espèces de l'étage sénonien non mentionnées au prodrome. E. Quoyiana, Bosqu t, Hagenow, 1851. Bryozen Maas- tricht kreid. PI. 42, fig. 9. Maëstrich. E. Audouini, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid; PI. 9, fig. 5, Maëstrich. E. subeyclostoma, d'Orb., 1851. E. cyclostoma , Hage- now, 1854. Bryozen Maastricht kreid. PI, 9, fig. 7, 8. (Non Goldfuss, 1826.) Maëstrich. Æ. detrita, Hagenow, 1851, Bryozen Maastricht kreid. PI. 9, fig. 13. Maëstrich. E. Blainvillei, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid. PI. 9, fig. 20. Maëstrich. E, Milleri, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid. PI. 8, fig. 18. Maëstrich. E. Ellisi, Hagenow, 1854. Bryozen Maastricht kreid. PI, 9, fig. A1. Maëstrich. E. ichnoidea |, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid. PI, 8, fig. 41. Maëstrich. E, Lamarcki, Hagenow, 1851, Bryozen Maastricht kreid, PI. 9, fig. 2, 3, 4. Maëstrich. 404 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, E. Lamourouxi, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid. PL. 8, fig. 20 ; et pl. 42, fig. 11. Maëstrich. E, lepida , Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreiïd. PI. 9, fig. 44 ; pl. 42, fig. 7. Maëstrich. E, Nystiana, Hagenow, 1551. Bryozen Maastricht kreid, PI. 9, fig. 15, 16, 47. Maëstrich. E. papyracea, Hagenow, 1851. Brvozen Maastricht kreid, PI. 9, fig. 21. Maëstrich. E. pavonia , Hagenow, 1551. Bryozen Maastricht kreid. PI. 40, fig. 6. Maëstrich. E. propinqua , Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid. PI. 40, fig. 4,2 ; pl. 42, fig. 4. Maëstrich. ÆE. pusilla, Hagenow, 1551. Pryozen Maastricht kreïd. PI, 7, fig. 4. Maëstrich. E. rhombea , Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreid, PI. 8, fig. 8. Maëstrich. E. microstoma , Hagen., 1851. Bryozen Maastricht kreid. PI. 8, fig. 19. Muëstrich. E. scindulata , Hagenow, 1851, Bryozen Maastricht kreid. ! PI. 8, fig. 10. Maëstrich. | E, Solandri, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht kreïd. PI. 9, fig. 42. Maëstrich. Nous allons donner maintenant la description de toutes les espèces qui nous sont connues dans les terrains crétacés de France Le nombre considérable que nous en decrirons pro- vient d'une série de voyages faits spécialement pour la re- cherche des Bryozoaires dans toutes les parties de la France. TERRAINS CRÉTACÉS, 105 Espèces du 20e étage : cénomanien. N° 1305. EscHaRA cENOMANA, d'Orb., 187. PI. 602, fig. 1-3. Eschara dichotoma, Michelin, 1845, Icon. zooph., p. 243. PI, 53, f.45. (Non Goldf. 1829. ) E. cenomana, d'Orb., 1850, Prod. de pal. strat., 2? , p. 476. Étage 20e, n° 587. Dimensions. Largeur des rameaux , 3 ou 4 millimètres. Colonie formée de larges rameaux , très-comprimés , di- visés, de distance en distance, par dichotomisations rappro- chées et sur le même plan. Cellules sur 8 à 10 lignes longi- tudinales et en quinconce, très-régulières , ovales, arron- dies en avant , acuminées en arrière , légèrement excavées, chacune pourvue d’un encadrement spécial. Ouverture ovale, occupant une grande pa tie de la cellule. Rapports et différences. Cette espèce est remarquable par la grandeur de ses ouvertures. Localité. M. de Lorière et nous l'avons rencontrée dans les grès des environs de la ville du Mans. Explication des figures. PI. 602, fig. À, un tronçon de ra- meaux de grandeur naturelle; fis. 2, épaisseur du même ; fig. 3, un morceau grossi. (Il n’y à pas assez de cellules de front dans la figure, et les cellules sont trop prolongées en arrière avec un bourrelet trop mince autour. ) De notre col- lection. Espèces du 22° étage : sénonien. N° 1306. EscmaRA DELARUEANA , d'Orb. 1850. PI. 602, fig. 6-8, et pl. 673, fig..8 Colonie composée de lames ondulées, larges, très com primées. Cellules ordinaires en quinconce très-régulier, plus 106 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. longues que larges, arrondies et élargies en avant, très- rétrécies el néanmoins tronquées en arrière , peu excavées , séparées les unes des autres par une forte côte commune. Ouverture large, transverse , arrondie en avant, évidée en arrière , en croissant obtus , et occupant près de la moitié de la longueur des cellules. Cellules accessoires rares , placées à de longues distances, presque par groupes au milieu des autres, et occupant chacune la place d’une cellule ordinaire. Leur forme est allongée , droite, acuminée et prolongée en pointe en avant , élargie en arrière. Leur ouverture est très- longue , étroite en avant et élargie en arrière. Rapports et différences. Par ses expansions lamelleuses, par ses cellules , cette espèce est très-distincte de la précédente. Ses cellules ont le tiers du diamètre de | Æ. piriformis. Localité. Nous l'avons recueillie, dans l'étage sénonien , à Royan (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI, 602, fig. 6, une portion des lames que forme la colonie, de grandeur naturelle; fig. 7, tranche de la même; fig. 8, quelques cellules ordinaires fortement grossies. PI. 673, fig. 16, une partie grossie pour montrer la forme allongée des cellules accessoires , et leur place par rapport aux autres. De notre collection. N° 1307. ESCHARA GIRONDINA , d'Orb., 1849. PI. 602, fig. 9-14, 14-16, et pl. 673, fig. 1. E. girondina, d'Orb., 1849. Revue z0ol., 1850, p. 112. Id., d'Orb., 1850. Prod.de pal., strat. 2, p. 264. Étage 22°, n° 1076. E. Oceani, d'Orb., 1849. Revue z0ol., p. 112, et Pro- drome, n° 1078. Colonie composée de lames planes, très-étendues , com- TERRAINS CRÉTACÉS,. 107 primées , formant de larges surfaces. Des cellules accessoires et ovariennes. Cellules ordinaires en quinconce, formant un hexagone régulier, légèrement excavées au milieu , et bor- dées d’une rainure qui les sépare nettement. Ouverture plus large que longue, transverse , arrondie en avant, tronquée ou échancrée en arrière, occupant un peu plus du tiers de la longueur des cellules. Cellules ovariennes, par lignes paral- lèles au bord, placées à la quatrième ou à la cinquième ran- gée , el occupant elles-mêmes quatre ou cinq rangées ; cha- cune à la moitié antérieure, formant une petite vésicule, échancrée au milieu. Cellules accessoires rares , très-irrégu- lièrement réparties à de grandes distances les unes de autres, et s'intercalant entre les cellules ordinaires sans les rempla- cer. Elles sont allongées , acuminées et arquées à gauche à leur partie antérieure , obtuses en arrière, percées seulement au milieu. Rapports et différences. Par ses cellules entièrement sé- parées par un sillon, et ayant la forme d'un hexagone très- régulier, cette espèce se distingue nettement des autres. Nous avions à tort séparé l'E. Girondina de l'Oceani, qui n’est qu'un état différent d'altération du même. Localité. Je l'ai recueillie à Royan {Gharente-Inférieure). Ezxplication des figures. PI. 602, fig. 9, une portion de grandeur naturelle; fig. 10, tranche de la même; fig. 11, une portion de cellules ordinaires grossies. ; fig. 14 et 15, un fragment de grandeur naturelle (sous le faux nom d'Oceani), fig. 16, le même, grossi. PI. 673, fig. 4, une portion gros- sie, pour montrer a, a, des cellules accessoires , b, b, des cellules ovariennes, et ce, c, des cellules ordinaires, De notre collection. 108 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 1308. EscHarA RoyaNA, d'Orb., 1849. PI. 602, fig. 12-13, et pl. 673, fig. 2, 3. E. Royana, d'Orb., 1849. Revue z00l., 1850, p. 142. Id., d'Orb., 1850. Prod. de pal. strat. 2, p. 264. Étage 22%, n° 4077. Dimensions. Largeur des rameaux, 3 à 4 millimètres. Colonie formée de larges rameaux lamelleux, très-com- primés, divisés par dichotomisations assez rapprochées sur un plan flexuenx. Cellules ordinaires des faces des rameaux sur une dizaine de lignes longitudinales, et en quinconce régulier, formant un hexagone un peu allongé , assez ex- cavées et pour vues d’une large bordure commune. Ouverture en demi-fenêtre arrondie en avant, tronquée en arrière et occupant le tiers de la longueur des cellules. Cellules acces- soires rares, irrégulièrement placées, et occupant, chacune, la place d’une cellule ordinaire. Leur forme est allongée, acuminée en ayant, la pointe tournée tantôt à droite , tantôt à gauche, obtuse et anguleuse en arrière. L'ouverture est en larme étroite. Rapports et differences. Avec des cellules hexagones comme l'E. giroudina, cette espèce est rameuse au lieu d'être en lame. Localité. Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien de Royan. Explication des figures. PI. 602, fig. 42, une branche in- complète de grandeur naturelle ; fig. 45, cellules ordinaires, fortement grossies. PI. 673, fix. 2, une branche entière res- taurée ; fig. 3, un tronc de rameau, grossi pour montrer la forme et la place des cellu'e; ordinaires , et des cellules ac cessoires. De notre collection, TERRAINS CRÉTACÉS. 109 N° 1309. EscHARA SANTONENSIs, d'Orb., 1850. PI. 603, fig. 4-3. PI. 673, fig. 4. » E. santonensis, d'Orb., 1850. Prod. de paléont. strat. 2, p. 264. Étage 22°, n° 1082. Colonie composée de lames très-grandes , ondulées et flexueuses, très-comprimées. Cellules ordinaires en quin- conce assez régulier, oblongues , arrondies en avant rétré- cies et tronquées en arrière, excavées au milieu, bordées par un bourrelet spécial à chacune ; une rainure commune les séparant toutes les unes des autres. Ouverture grande , un peu plus large que longue , arrondie en avant, tronquée en arrière, occupant moins de la moitié antérieure de la longueur des cellules. Cellules accessoires très-rares , très-irrégulière- ment distribuées, et occupant la place d’une cellule ordi- naire. Leur forme est allongée , aiguë et tournée tantôt à droite et tantôt à gauche en avant, élargie et anguleuse en arrière. Ouverture en larme obtuse en arrière. Rapports et différences. En très-larges expansions comme l'E. girondina, cette espèce s’en distingue par ses cellules de toute autre forme. Localité. Nous l'avons recueillie à Pecine, à Saintes, sur les hauteurs de Pons , à Bougneaux et à Pérignac (Charente- Inférieure) où elle est commune , ainsi qu'à Tours (Indre-et- Loire). Explication des figures. PI. 603, fig. 4, une portion mon- trant les cellules ordinaires fortement grossies ; fig. 2, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 3, tranche de la même. PI. 673, fig. 4, une partie grossie, afin de mon- trer la place respective des cellules ordinaires et des cellules accessoires. De notre collection. LP 8 110 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 1310. EscHARA PARISIENSIS, d'Orb., 1849. PI. 603, fig. 4-6, pl. 675, fig. 5. E. parisiensis, d'Orb., 1849. Revue z0ol., 1850, p. 112. Id., d'Orb., 1850. Prod. de paléont. strat., 2, p. 264. Étage 22e, n° 1081. Dimensions. Largeur des rameaux, de 2 à 4 millim. Colonie formée de rameaux simples , étroits en bas , élar- gis en haut, comprimés. Cellules ordinaires (les seules que nous ayons reconnues), placées sur 4 à 10 lignes longitudi- nales et en quinconce très-régulier, plus longues que larges, en hexagone oblong, les premières plus courtes que les der- nières, très- profondément excavées, pourvues, indépendam- ment d’une forte côte commune saillante, d’un sillon intérieur qui circonscrit la cavité relevée en dessous de l'ouverture. Celle-ci ovale, longitudinalement, aux dernières cellules et en occupant la moitié ; les premières ou anciennes cellules ont l'ouverture ronde plus petite. Rapportset différences. Par ses rameaux simples et la régu- larité de ses cellules hexagones, cette espèce est très-facile à reconnaître. Eocalité. Nous l’avons, ainsi que M. le comte de Francq, rencontrée à Meudon, près de Paris. Elle se trouve encore à Chateaudun, à Lisle, à Lavardin, à Vendôme (Loir-et-Cher), à Tours, à Joué (Indre-et-Loire), M. Dutemple l'a recueillie à Chavot, près d'Épernay (Marne). Explication des figures. PI. 603, fig. 4, quelques cellules grossies (elles sont fautives pour la forme de l'ouverture); fig. 5, un rameau complet de grandeur naturelle; fig. 6, épaisseur du même. PI. 675, fig. 5, cellules fortement gros- sies rectifiées ; fig. 6, une tranche grossie, De notre col- lection, TERRAINS CRÉTACÉS, 111 N° 4311. EscHARA NEREI, d'Orb., 1849. PI. 603, fig. 10-15 ; pl. 604, fig. 1-4 (E. dichotoma) ; PL. 673, fig. 7. E. Nerei, d'Orb., 1849. Revue z00l., 1850, p. 112. Id., d'Orb., 1850. Prod. de paléont, strat., 2, p. 264. Étage 22e, no 4080. E. Ligeriensis, d’Orb., Prod., p. 264, no 1075, Dimensions. Largeur des rameaux de 5 à 12 millim. Colonie formée de rameaux larges et épais, variables de largeur de 5 à 12 millimètres, probablement anastomosés. Cellules ordinaires placées sur 10 à 25 lignes suivant la lar- geur des rameaux et en quinconce très-irrégulier; elles sont très-variables de formes sur le même rameau, suivant la place qui leur est échu, ou suivant leur degré d’ancienneté. Les plus anciennes sont bordées d’un bourrelet externe, spécial à chacune, et séparées par une rainure commune entre elles. Plus jeunes, elles sont oblongues hexagones , ou arrondies en avant et rétrécies en arrière, mais toujours excavées, pourvues, au pourtour, d’une côte commune. Ouverture un peu ovale, plus longue que large, invariablement pourvue, en avant, d'une dent arrondie comme une poutteletite. Cellules accessoires. Peut-être devons-nous regarder comme telles les seules cellules différentes des autres ; cependant ce pour- raient être des cellules avortées. Elles sont presque fermées, très-rares, par groupes isolés, et chacune en relief. Leur ou- verture est ronde, simplement percée au milieu. Rapports et différences. Par ses larges rameaux, par ses très-grandes cellules, et surtout par la dent antérieure de l'ouverture, cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre. Elle est tellement variable pour la forme des cellules que, n'ayant que des échantillons isolés , nous avions consi- 112 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. déré les variétés comme des espèces, et nous l'avious figurée sous le nom de Merei, de Ligeriensis et de dichotoma, mais un nouveau voyage nous ayant donné un grand nombre d'é- chantillons intermédiaires, nous avons dû les réunir en une seule espèce. Localité. Elle est assez peu commune aux environs de Tours (Indre-et-Loire), de Villedieu et de Saint-Christophe (Loir-et-Cher), où nous l'avons recueillie. Explication des figures, P\. 603, fig. 10, vieilles cellules grossies ; fig. 41, nn tronçon de grandeur naturelle; fig. 42, tranche du même ; fig. 13, jeunes cellules grossies (sous le nom d’E. ligeriensis) ; fig. 14, rameau de grandeur naturelle. PI. 604, fig. 4, variété de cellules grossies (sous le faux nom d'E. dichotoma); fig. 2 et 3, rameaux de grandeur naturelle, P1.673, fig. 7, une partie grossie pour montrer les cellules qui paraissent être des cellules accessoires, différentes des au- tres. (Le peintre a oublié la dent de l'ouverture.)De notre col- eclion. N° 1312. EscHarA ACASTA, d'Orb., 1851, PI. 662, fig. 4-3. Diamètre des rameaux, 4 millimètre, Colonie composée de rameaux peu comprimés presque ronds, très-grèles, longs, divisés à de longs intervalles par dichotomisation. Cellules inégales, sur six lignes environ, de chaque côté; les unes (cellules ovariennes)placées de distance en distance, par lignes transversales, sont plus grandes que les autres,peu concaves,allongées et percées au milieu d'une petite ouverture. Les cellules ordinaires en quinconce sont allongées, très-excavées, séparées par une crête commune, Ouverture médiocre, ayant la forme d’une fenêtre oblongue, en ogive en ayant, tronquée en arrière, occupant un peu plus mc — TERRAINS CRÉTACÉS. 115 du quart de la longueur totale de la cellule et placée au tiers antérieur. Rapports et différences, Cette espèce se distingue facile- ment des espèces qui précèdent par ses rameaux grèles, peu comprimés. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie blanche sé- nonienne de Fécamp (Seine-Inférieure), de Meudon, près de Paris, et de Sainte-Colombe (Manche). Ezxplication des figures. PI. 662, fig. 4, un rameau de gran- deur naturelle ; fig. 2, un tronçon grossi, montrant les cel- lules accessoires ; fig. 3, coupe supérieure du même. De notre collection. N° 1313. EscHarA AGESTE, d'Orb., 1851, PI. 662, fig. 4-6. Diamètre. À 1/2 à 2? millimètres. Colonie composée de rameaux peu comprimés, assez gros. Cellules presque égales, sur cinq lignes longitudinales de chaque côté et en quinconce, rhomboïdales, plus larges que hautes, excavées, séparées par une côte commune, Ouverture petite, ronde, placée au milieu, mais un peu en avant des cellules, dont elle n’occupe qu’une très-petite partie. Rapports et différences. Avec des rameaux plus gros, mais aussi peu comprimés que ceux de l'espèce précédente, celle- ci a des cellules de toute autre forme rhomboïdale. Localité. Elle se rencontre dans l'étage sénonien de Meu- don, où elle est rare. Ezplication des figures. PI. 662, fig. 4, grandeur natu- relle ; fig. 5, un tronçou grossi; fig. 6, coupe supérieure du même. De notre collection. 114 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. No 4314. EscHARA ACHATES, d'Orb., 4851. PI. 662, fig. 7-9. Dimensions. Largeur des rameaux de 3 à 4 millim. Colonie composée de rameaux très comprimés, larges, en lames, formant des branches dichotomes à de longs interval- les. Cellules inégales : cellules des faces des rameaux sur 10 à 44 lignes longitudinales et en quinconce, très-régulières; chacune forme un hexagore irrégulier un peu allongé, dont les grandes faces sont latérales, très-excavées, séparées par une saillie commune. Cellules latérales de la tranche des ra- meaux, comprimées et pourvues en dessus d’une saillie co- nique, ce qui donne aux rameaux les dents latérales qu'on y remarque. Ouverture petite, ronde, placée un peu en avant du milieu de la cellule. Rapports et différences. Cette charmante espèce se distin- gue nettement des autres par ses rameaux dentés sur les côtés. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie blanche sé- nonienne de Fécamp (3%eine-Inférieure), où elle et rare. Ezxplication des figures. P\, 662, fig. 7, rameaux de gran- deur naturelle; fig. 8, le même grossi vu du côté large; fig. 8, le même vu sur la tranche ; fig. 9, coupe transversale. De notre collection. N° 1315. EscHara Acis, d'Orb., 1851. PI. 662, fig. 10-12; pl. 676, fig. 1-5. Dimensions. Largeur des rameaux ? à 8 millimètres. Colonie composée de larges rameaux comprimés en lames et représentant des branches dichotomes sur le même plan. Cellules ordinaires des faces des rameaux sur 5 à 14 lignes TERRAINS CRÉTACÉS, 415 longitudinales et en quinconce, assez régulières, de forme rhomboïdale, à côtés égaux, légèrement excavées, séparées par une large bande commune et quelquefois par un sillon. Cellules de la tranche petites mais sans saillies. Ouverture ronde, assez grande, placée très en avant et occupant plus du tiers de la longueur de la cellule. Cellules accessoires rhomboïdales, comprimées, très-allongées en avant, élargies enarrière, percées d'une ouverture en larme. Rapports et différences. Voisine de la précédente par ses larges rameaux, cette espèces s'en distingue par ceux-ci plus larges, par ses cellules rhomboïdales et par ses cellules acces- soires. Nous n'avons pas voulu en séparer une variété qui ne diffère que par ses cellules plus petites et ses rameaux plus minces. Localité. Je l'ai rencontrée dans la craie blanche de Fé- camp, où elle est rare; elle est commune à Lisle, à Villavard, à Vendôme, à Lavardin, à Sougé, à Trôot, à Varennes, aux Roches (Loir-et-Cher), à Maune, à Luines (Tadre et-Loire), à Merpins, à la tranchée de Rousselière, commune de Moutiers (Charente), à Pecine, à Saintes, à Royan (Charente-Inférieure), à la Fléche (Sarthe). Explication des figures. P\. 662, fig. 40, une branche de grandeur naturelle ; fig. 41, une partie fortement grossie; fig. 42, coupe de la même. PI. 676, fig. 4, 2, rameaux de grandeur naturelle ; fig. 3, 4, rameaux grossis avec des as- pects différens; fig. 5, tranche des mêmes. De notre col- lection. N° 1316. EscarA ACMON, d'Orb. 1851. Pi. 662, fig. 13-15. Dimensions. Largeur des rameaux 3 millimètres. 116 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Colonie formée de larges rameaux lamelleux , très-com- primés divisés par dichotomisations sur le même plan. Cel- lules ordinaires des faces des rameaux inégales, sur une dizaine de lignes longitudinales et en quinconce; cellules ordinaires peu régulières , oblongues, arrondies en avant, acuminées en arrière , presque superficielles, munies seule- ment d’un encadrement spécial à chacune, une ligne excavée séparant les cellules entre elles. Ouverture en demi-cercle tronqué en arrière, placées en avant de la cellule, et en occu- pant moins du quart. On voit au milieu des rameaux de nom- breuses cellules accessoires qui, bien plus grandes que les autres, Sont terminées en pointes prolongées du côté anté- rieur ; leur ouverture est ovale et plus au milieu. Rapports et différences. La forme des cellules distingue net- tement cette espèce des deux précédentes également en branches lamelleuses. Localité, Elle s’est montrée avec les deux espèces décrites ci- dessus à Fécamp. Explication des fiqures. P\. 662, fig. 13, un bout de ra- meau de grandeur naturelle ; fig. 14, une portion fortement grossie ; fig. 15, tranche de la même branche. De notre col. lection. N° 1317. EscaARa ACTæa , d'Orb., 1854. PI. 662, fig. 16-18. Dimensions. Diamètre des rameaux 2 millimètres. Colonie composée de rameaux étroits, peu comprimés , à côtés arrondis. Cellules ordinaires sur six lignes latérales de chaque côté, de même forme sur les faces larges et étroites, allongées, arrondies en avant, réirécies en arrière, très- excavées, séparées par une très-forte côte commune. Ouver- ture petite en fenêtre tronquée , aussi large que haute, ar- TERRAINS CRÉTACÉS. 117 rondie en avant, tronquée en arrière, et occupant au plus le sixième de la longueur des cellules. Cellules accessoires rares, espacées, placées de distance en distance au milieu des rameaux. Elles sont de la taille des autres, seulement acu- minées en avant et à ouverture centrale plus étroite. Rapports et différences. Avec des rameaux de la même taille que ceux de l'E. Aceste, cette espèce s'en distingue par ses cellules toutes différentes. Avec des cellules voisines de forme de l'E. Acasta , celle-ci en diffère par ses cellules or- dinaires plus arrondies en avant, par ses cellules accessoires d’une autre forme, et enfin par des rameaux du double plus gros. Localité. Nous l'avons recueillie à Fécamp avec les espè- ces qui précèdent. Ezplication des figures. PI. 662, fig. 46, un rameau de grandeur naturelle ; fig. 17, une portion grossie; fig. 48, tranche du même. De notre collection. N° 1318. EscHaRA ÆGEA, d'Orb. 1851. PI. 663, fig. 5-7. Dimensions. Diamètre des rameaux 2 à 3 millimètres. Colonie composée de rameaux étroits peu comprimés , lé- gèrement flexueux , à côtés arrondis, divisés de distance en distance par des dichotomisations. Cellules égales, sur cinq lignes longitudinales et en quinconce les unes par rapport aux autres, de forme rhomboïdale plus hautes que larges, fortement excavées, séparées par une côte commune. Ouver- ture petite, ovale , placée à la partie antérieure des cellules et en occupant le cinquième au plus. Rapports et différences. Voisine de l'£. Aceste, par son peu de cellules et la forme rhomboïdale de celles-ci, cette espèce 4118 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. s’en distingue par ses cellules d’un tiers moins grandes et bien plus longues. Localité. Elle se trouve à Meudon , près de Paris : à Ven- dôme, à Lavardin, à Varennes, aux Roches, à Villedieu (Loir-et-Cher), à La Flèche (Sarthe), à Fécamp (Seine- Inférieure) , à Sainte-Colombe ( Manche), à Pecine, près de Saintes, à Saintes ( Charente-Inférieure ), à Merpins ( Cha- rente ), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 663, fig. 5, un rameau de gran- deur naturelle ; fig. 6, une partie grossie ; fig. 7, coupe d'un rameau grossi. De notre collection. N° 1319. EscHARA AMYNTAS, d'Orb. 1851. PI. 663, fig. 8-10. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux très-étroits, peu compri- més, à côtés arrondis. Cellules ordinaires sur quatre lignes longitudinales et en quinconce,sur les faces larges, de chaque côté ; elles sont allongées, formant un hexagone très-irrégulier dontles quatre grands côtés sont latéraux, assez excavées, sé- parées les unes des autres par un angle commun , et de plus par une côte transverse antérieure. Ouverture petite, ronde, placée au tiers antérieur des cellules et en occupant le cin- quième de la longueur. Les cellules accessoires sont rares et placées seulement sur les côtés à la partie tranchante , elles sont très-espacées, plus longues que les autres, arrondies en avant, pourvues d’une forte bordure antérieure et d'une ouverture très-grande , allongée. Rapports et différences. Voisine de l'E. Actæa, pour la forme des rameaux, cette espèce s'en distingue par ses cel- lules ordinaires hexagones, et par ses cellules accessoires sur la tranche et d’une toute autre forme. TERRAINS CRÉTACÉS,. 119 Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie blanche sé- nonienne, entre La Ferté-Bernard et Saint-Côme (Sarthe) où elle est rare. Ezxplication des figures. PI. 663, fig. 8, grandeur naturelle d'un rameau ; fig. 9, un tronçon fortement grossi ; fig. 9’, Je même vu sur le côté comprimé pour montrer a les cellules accessoires ; fig. 10, coupe transversale. De notre collection. N° 1320. ESCHARA ANDROMEDA, d'Orb., 1851. PI. 663, fig. 44-13. L Dimensions. Largeur des rameaux, 6 millimètres. Colonie formée de larges rameaux lamelleux, très-com- primés, obtus latéralement. Cellules ordinaires des faces des rameaux sur plus de quinze lignes longitudinales et en quin- conces irréguliers , oblongues , formées antérieurement d'un cercle saillant à larges bords dans lequel est percée l'ouver- ture , et en arrière d’une partie un peu convexe et allongée, séparées les unes des autres par une dépression. Ouverture en croissant étroit et transverse , avec une lèvre inférieure marquée. Cellules accrssoires très-nombreuses, plus grandes que les autres au milieu desquelles elles sont irrégulière- ment placées, de forme lancéolée en avant, obtuses en ar- rière, avec une ouverture inférieure ovale. Rapports et différences. Voisine par l'entourage saillant an- térieur de l'E. sezangularis, cette espèce s’en distingue par ses cellules allongées et d’une tout autre forme. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne du sommet du coteau de Saint-Germain , près de La Fièche (Sarthe), à Vendôme (Loir-et-Cher). Ezplication des figures. PI. 663 , fig. 11, un morceau de grandeur naturelle ; fig. 42, le même grossi ; fig. 13, tranche du même. De notre collection. 120 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, No 1321. Escuara AnTioPA, d’Orb. 1851. PI. 664, fig. 1-4. Dimensions. Largeur des rameaux ; deux à quatre milli- mètres. Colonie composée de rameaux lamelleux très-comprimés, divisés par dichotomisation sur le même plan. Cellules ordi- naires des faces des rameaux sur dix à treize lignes longitu- dinales et en quinconce, ovales, fortement arrondies en avant, un peu acuminées en arrière, légèrement concaves au milieu ; chacune forme une surface en relief , et se trouve séparée de sa voisine par une forte dépression qui l’encadre. Lorsque ces cellules sont sur de jeunes rameaux, elles sont simple- ment encadrées sans forte dépression autour. Ouverture en croissant transverse. Cellules accessoires rares, placées pres- que transversalement aux autres, ou au moins dans une po- sition très-oblique, plus petites, acuminées en avant, arron- dies en arrière, à ouverture ovale, longitudinale. Rapports et différences. Voisine de l'E. Anvromeda, par ses cellules en relief, cette espèce s’en distingue par la forme des cellules ordinaires et surtout par la forme des cel- lules accessoires bien distinctes. Localité. Elle a été recueillie à Pezou, aux Roches, à Ven- dôme , à Sougé , à Varennes, à Trôot , à Lavardin, à Lisle près de Vendôme (Loir-et-Cher), à Châteaudun (Eure-et- Loire), à Tours, à Saint-Christophe, à Maune, à Sainte- Maure {Indre-et-Loire}, à Saint-Germain près de La Flè- che (Sarthe), à Perignac, à Bougneaux, au Fief-Neuf près de Pons, à Saintes, à Pecine et à Royan (Charente-Inférieure), à Sainte-Colombe (Manche), à Angoulême (Charente). Explication des fiqures. PI. 664, fig, 4, un rameau de gran- TERRAINS CRÉTACÉS. 127 deur naturelle ; fig. 2, une partie de rameau ancien forte- ment grossie ; fig. 3, un jeune rameau fortement grossi ; fig. 4, tranche du même. De notre collection. N° 4322. EscHARA ÆGLE, d'Orb., 1854. PI. 664, fig. 5-7. Dimensions. Les lames ondulées ont jusqu’à 25 millimètres d'extension. Colonie formée de lames foliacées verticales, très-ondulées à leur bord supérieur, et représentant une surface méandri- forme. Cellules ordinaires en quinconces assez réguliers, de forme un peu allongée, convexes, élargies et tronquées en avant, s’enfonçant sous les autres en arrière, toutes séparées par uue dépression commune. Ouverture en forme de crois- sant étroit transverse , placée en avant sur la partie la plus saillante des cellules. Cellules accessoires rares , placées très- irrégulièrement ; leur forme est acuminée en avant, leur ou- verlure centrale ovale. ” Rapports et différences. Foliacée comme l'E. Æyon cette espèce en diffère complètement par la forme des cel- lules. : Localité. Elle est assez commune où elle se rencontre. Elle a été recueillie à Lavardin, à Villavard , à Villedieu, à Ven- dôme , à Trôot, à Sougé (Loir-et-Cher }); à Tours, à Saint- Christophe , à Luines , à Valliers-le-Grand , à Maune (Indre- et-Loire); à Saintes (Charente-Inférieure), à Saint-Maure dans l’étage turonien. Ezxplication des figures. P]. 664, fig. 5, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 6, quelques cellules fortement grossies ; fig. 7, tranche de la même. De notre collection. 192 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, No 4323. EscnarA Æ6Gon, d'Orb., 1851. PI. 664, fig. 8-10. Dimensions. Lames de plus de 20 millimètres de surface. Culonie composée de lames foliacées ondulées et méandri- formes. Cellules ordinaires très-régulièrement placées en quinconce , très-allongées, convexes , séparées les unes des autres par un sillon commun; toutes sont élargies et tron- quées en avant, acuminées en arrière. Ouverture terminale en avant ayant la forme d'un croissant transverse étroit. Cel- lules ovariennes rares. Nous désignons ainsi, des cellules ana- logues aux autres portant en avant une vésicule ovarienne, et ayant une ouverture plus grande non terminale. Cellu- les accessoires plus petites que les autres, très-rares , épar- ses,de forme acuminée en avant et pourvue d’une ouverture oralel ongitu dinale. Rapports et différences. Avec des cellules analogues à celles de l'E. Ægle, elle en diffère par des cellules bien plus allongées. Localité. Elle se trouve à Villedieu (Loir-et Cher); à Joué, à Tours (Indre-et-Loire); et à Saintes (Charente-Iaférieure). Elle est surtout commune dans les premiers lieux. Erplication des figures. PI. 664, fig. 8, colonie de gran- deur naturelle; fig. 9, un morceau fortement grossi, mon- trant au milieu des cellules ordinaires : « une cellule ova- rienne entière avec sa vésicule ; b cellule ovarienne sans la vésicule ; c cellule accessoire ; fig. 10, coupe transversale. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 123 N° 1324. EScHARA AGATHA, d'Orb., 1851. PI. 664, fig. 11-14. Colonie en lame comprimée , foliacées, ondulées sur leurs bords. Cellules ordinaires régulièrement placées en quin- conce , ovales, légèrement convexes, arrondies en avant, acuminées en arrière , séparées les unes des autres par une dépression commune. Telles sont les jeunes cellules , les au- tres ont une dépression au milieu et une bordure autour. Ouverture ovale , presque terminale en avant, et n’occupant pas plus du quart de la cellule. Cellules ovariennes terminées en avant par un capuchon triangulaire saillant. Rapports et differences. Par ses cellules ordinaires, con- vexes, à ouverture terminale et à cellules triangulaires, cette espèce est très distincte des autres. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie sénonienne au Fief-Neuf, près de Pons, à Saintes (Charente-Inférieure), à la tranchée de la Rousselière , commune de Moutier, à Merpins (Charente). Elle est surtout commune à Villedieu, aux Roches , à Vendôme, à Troût (Loir-et-Cher), à Luines, à Joué et à Tours (Indre-et-Loire). Dans ces derniers lieux, elle a toujours des cellules plus grandes dans les couches infé- rieures chloritées que dans les couches jaunes. Explication des figures. PI. 664, fig. 11, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 13, un morceau de jeune cellule grossi, montrant : a des cellules ovariennes ; fig. 12, cellules bordées plus âgées; fig. 44, tranche grossie. De notre col- lection. N° 1325. EscHARA AGLaIA, d'Orb,, 1851. PI. 665, fig. 1-4. Dimensions. Largeur des rameaux , 2 à 3 millimètres. 124 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Colonie composée de rameaux lamelleux comprimés , for- mant des branches divisées sur le même plan par dichotomi- sation. Cellules ordinaires rares et occupant seulement les côtés des lames; elles sont ovales, arrondies en avant, ré- trécies en arrière , un peu concaves; leur ouverture est en demi-fenêtre , cintrée en avant, tronquée en arrière. Des cellules ovariennes nombreuses occupent le milieu des ra- meaux ; elles ont de plus en avant une vésicule ovarienne en capuchon, arrondi , convexe en avant , échancré en arrière. Cellules accessoires très-nombreuses , placées entre les cel- lules ovariennes au milieu des rameaux ; elles sont étroites, allongées, acuminées en avant, arrondies en arrière, pour- vues d’une ouverture ovale postérieure. Rapports et différences. Par la présence à la fois des trois séries de cellules et par la forme de celles-ci, cette espèce se distingue bien nettement. Localité. Je l'ai recueillie dans la craie blanche sénonienne à Royan (Charente-Inférieure). Erplication des figures. PI, 665, fig. 4, une portion de ra- meau de grandeur naturelle ; fig. 2, une partie fortement grossie ; fig. 3, profil de cellules pour montrer la saillie des vésicules ovariennes ; fig. 4. tranche d’une branche. De notre collection. N° 1326. EscaaRa ALIMENA, d'Orb., 1854. PI. 665, fig. 5-7. s Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 millimètre et demi. Colonie composée de rameaux étroits, flexueux. Cellules inécales , sur six lignes longitudinales et en quinconce de chaque côté, de forme hexagone, fortement creusées et pourvues d’une forte côte externe commune. Au milieu de celles-ci, lorsqu'il naît une nouvelle lione ‘de cellules, on es TERRAINS CRÉTACÉS, 125 remarque des celluies avortées souvent nombreuses. Ouver- ture ronde , petite , placée au milieu des cellules. Rapports et différences. Par ses cellules petites, en hexa- gones réguliers, cette espèce se distingue facilement des autres. Localité. Elle se trouve dans la craie sénonienne , à Meu- don, près de Paris, à Vendôme et à Tours. Explication des figures. PI. 665, fig. 5, une branche de grandeur naturelle; fig. 6, une partie fortement grossie ; fig. 7, Coupe transversale d’une branche. De notre collec- tion. N° 1532. EscHaRA ALLICA, d'Orb., 1851. PI. 665, fig. 8-10. Dimensions. Lames souvent de quelques centimètres de surface. Colonie composée de lames foliacées , ondulées et méan- driformes. Cellules ordinaires peu régulièrement placées en quinconce , ovales, arrondies et élargies en avant, acumi- nées en arrière , assez fortement creusées , séparées les unes des autres par une forte côte commune. Ouverture ronde , as- sez grande , placée en avant et n’occupant pas plus du quart de l’ensemble. Cellules accessoires rares, très-grandes, acu- minées, la pointe latérale à gauche en avant, élargies et arrondies en arrière, et pourvues d’une ouverture au milieu de la partie élargie postérieure. Rapports et différences. Voisine par le diamètre de ses cellules , par ses lames foliacées de l'E, Agatha , celle-ci s’en distingue par ses celules excavées. Localité. Elle est propre à l'étage sénonien et a été recueil- lie à Villedieu, à Vendôme, à Varennes (Loir-et-Cher), à Saint-Christophe, à Tours (Indre-et-Loire), à Royan, à Saintes (Charente Inférieure). We 9 126 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Explication des fiqures. PI. 665, fig. 8, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 9, une portion fortement grossie ; fig. 10, tranche grossie. De notre collection. N° 1333. ESCHARA AMATA, d'Orb. PI. 665 , fig. 14-17. Dimensions. Diamètre des rameaux un et demi à 2 milli- mètres. Colonies composées de rameaux comprimés, assez étroits , légèrement flexueux, arrondis sur les côtés, et formant à d'assez longs intervalles des branches par suite de dichotomi- sations sur un même plan. Cellules presque égales sur six à sept lignes longitudinales et en quinconce de chaque côté, toutes forment un rhomboïde allongé, concave, bordé d'une côte commune. Ouverture Ovale, petite, percée au milieu de la cellule et n’en occupant pas plus du cinquième. Les cellu- les latérales ont la même forme, seulement quelques-unes de distance en distance sont plus sallantes que les autres et forment comme des dents. Lorsque les rameaux sont vieux, les cellules n’otfrent plus d'ouverture , et les cellules ne sont marquées que par une légère dépression. Rapports et différences. Voisine de l'E. Achates, par ses saillies latérales, cette espèce s’en distingue nettement par la forme de ses cellules, et par ses rameaux plus étroits. Localité. Elle se trouve communément à Villedieu (Loir- et-Cher) et à Saintes (Charente-Inférieure). Sæplication des figures. Pi. 665, fig. 14, une branche de grandeur naturelle; fig. 45, un tronçon de jeune branche fortement grossi; fig. 16, un tençon d’une vieille branche grossie ; fig. 47, wanche d’une branche. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 127 N° 1334. EscHaRA ArcCAs, d'Orb. 1851. PI. 666, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux, environ un millimètre, Colonie composée de rameaux peu comprimés, étroits, flexueux , arrondis sur les côtés, divisés de distance en dis- tance par dichotomisation. Cellules presque égales , sur qua- tre lignes longitudinales et en quinconce de chaque côté, formant un hexagone régulir fortement creusé et séparées par une légère saillie commune, Ouverture petite, ovale, percée au milieu de chique cellule et n’en occupant pas plus du cinquième. Rapports et diff‘rences. Par ses rameaux et la forme de ses cellules cette espèce est voisine de l'E. Alimena, rrais elle s'en distingue par ses cellules la moitié plus grandes et sur la moitié de nombre, par lignes, de chaque côté des ra- meaux. Localité. Elle se rencontre à Villedieu (Loir-et-Cher), à Joué (Indre-et-Loire), où eile est rare. Explication des figures. PI. 666, fig. 4, une branche de grandeur naturelle ; fi. 2, un tronçon fortement grossi ; fig. 3, tranche du même. De notre collection. N° 1335. EscRARA ARETAUSA, d'Orb. 1851, PI. 666 ; fi. 4-6. Dimensions. Diunètre des rameaux de 4 à 5 millimètres. Colonies formées de branches et de rameaux comprimés arrondis sur les côtés, divisés par dicholomisation sur le même plan. Cellules égales, régulières, placées de chaque côté sur 14 à 45 lignes longitudinales et en quinconce; leur forme est ovale, arrondie en cintre en avant, rétrécies et tronquées en arrière, fortement excavéeset séparées par une 128 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. côte commune. Ouverture ronde, placée en avant et n'oceu- pant pas plus du tiers de la longueur des cellules. Quelque- fois les rameaux ont une légère cavité médiane, ce qui n’est pourtant qu’accidentel, Rapports et différences. Par ses rameaux réguliers et par ses cellules cette espèce est facile à distinguer. Loculité, Elle est très commune à Villedieu, à Vendôme, à Villavard (Loir-et-Cher) et rare à Royan (Charente-Infé- rieure), à Tours (Indre-et-Loire), à Néhou et Sainte-Colombe (Manche. Explication des figures. PL. 666, fig. 4, un rameau de gran- deur naturelle ; fig. 5 , une portion fortement grossie ; fig. 6, tranche du même. La coupe est trop comprimée et les cellules pas assez rhomboïdales. De notre collection. N° 1336, ESCHARA ARGIA, d'Orb. 1551. PI, 666 , fig. 10-42. Dimensions. Diamètre des rameaux un demi-millimètre. Colonie composée de rameaux comprimés, grêles , arron- dis sur les côtés, divisés de distance en distance par dichoto- misation. Cellules oblongues, presque égales, sur quatre li- gnes longitudinales et en quinconce de chaque côté, chacune est excavée au milieu, bordée latéralement de bourrelets sail- lans, terminée en avant par une partie transversale élevée, au milieu de laquelle est percée une ouverture linéaire et transverse. Rapports et différences. Cette curieuse espèce se distingue nettement de toutes les autres par l'originalité de ses cellules si remarquables. Localité, Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien de Néhou (Manche) où elle est rare. Explication des figures. P\. 666, fig, 10, un rameau de TERRAINS CRÉTACÉS. 1929 grandeur naturelle ; fig. 44, une portion fortement grossie ; fig. 42, tranche de la même. De notre collection. No 1337. ESCHARA ARGYRIAS, d'Orb., 1851, PI. 657, fig. 4-3. Colonie formée probablement de très-larges rameaux. (Nous ne les connaissons pas entiers.) Cellules égales, régu- lières , placées par lignes longitudinales et en quinconce, ovales,ou mieux de forme rhomboïdale, tronquées aux extré- milés, assez excavées, pourvues autour d'une forte côte com- mune. Ouverture antérieure petite, un peu triangulaire, tronquée inférieurement, pourvue d'un léger cadre en relief. Elle occupe le quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par l'encadrement de son ouver- ture, cette espèce se distigue nettement. Voisine de l'E. 4r- gus, ses cellules sont le double plus grandes. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne des environs de Néhou (Manche). Explication des figures. PI. 667, fig. 5, fragment de gran- deur naturelle ; fig. 2, quelques cellules fortement grossies ; fig. 3, tranche du même. De notre collection. N° 1338. EsCHARA ARSIN®Œ , d'Orb, 1851. PI. 667, fig. 4-6. Dimensions, Largeur des rameaux, un et demi à deux mil- limètres. Colonie formée de rameaux étroits, comprimés, tronqués ou arrondis à leurs bords, divisés par dichotomisation sur le même plan. Cellules ordinaires, placées sur 7 à 10 lignes longitudinales ‘et en quinconce, allongées, très-élargies et arrondies en avant, très-rétrécies et très-acuminées en arrière, 130 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. profondément creusées, pourvues d'une côte commune très-large ct saillante. Ouverture petite, placée au tiers anté- rieur, €t occupant le sixième de la longueur des cellules ; sa forme est en demi-fenêtre cintrée, très courte. Cellules accessoires, assez nombreuses, placées sur la tranche, ou bien éparses sur les côtés larges, elles occupent, chacune, la place d’une cellule ordinaire, mais sont bien plus grandes, surtout plus longues, allongées, rétrécies et tronquées aux deux ex- trémités. Ouverture médiane, arrondie. Rapports et différences. Par ses rameaux étroits, par ses cellules acuminées en arrière , ainsi que par ses cellules accessoires, celte espèce se distingue de toutes les autres. Localire. Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien des environs de Néhou (Manche), de Vendôme(Loir-et-Cher) et de Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 667, fig. 4, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 5, une portion de rameaux grossie ; a, a les cellules accessoires; fig. 6, tranche d’un rameau, grossi. De notre collection. Ne 1339. EscHapA ARTEMIS, d'Orb., 1851. PI. 667, fig. 7-10. Dimensions. Largeur des rameaux, 3 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, très-comprimés, pres- que tranchants sur les côtés, divisés par des dichotomisa- tions sur le même plan. Cellules ordinaires placées sur dix lignes longitudinales et en quinconce, offrant une surface un peu rhomboïdale, très-légèrement excavée, en avant de la- quelle est une seconde partie plus creusée, en forme de demi-fenêtre cintrée, tronquée en bas, le tout encadré d’une saillie peu marquée, commune entre toutes. Ouverture en — =“ TERRAINS CRÉTACÉS. 431 croissant transverse dont les pointes sont prolongées en ar- rière. Cellules accessoires très-grandes, n’occupant que les côtés des surfaces planes des rameaux, à la seconde cellule, cu’elles remplacent souvent de deux en deux. Elles sont for- mées d’une ouverture très-longue, pourvue en avant d’un léer coude interne. Rapports et différences. Par ses rameaux plats et tranchants sur les côtés, par ouverture si large des cellules accessoires, cette espèce se distingue des espèces précédentes. Localité. Nous l'avons rencontrée aux environs de Néhou (Manche) ; à Bougniaux, à Saint-Léger, à Pérignac, à Péguil- lac et à Royan (Charente-Inférieure) ; à Cypli, près de Mons (Belgique). Esplication des figures. PI. 667, fig. 7, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 8, la même, grossie ; fig. 9, tranche de la même; fig. 10, quelques cellules pe forte- ment grossies. De notre collection. No 1340. EscHaRA ARGHOSsIA, d'Orb. 1851, Pl. 667, fig. 11-43. Colonie formée de lames qui paraissent avoir une grande extension. Cellules ordinaires très-grandes, placées en quin- conce souvent irrégulier, elles sont plus longues que larges , arrondies et cintrées en avant, très-étroites et évidées sur les côtés en arrière, assez profondément excavées , pourvues d’un fort bourrelet plat, commun tout autour. Ouverture en de- mi-fenêtre tronquée en bas et bien plus large que longue, n’occupant pas le tiers de la longueur des cellules. Cellules accessoires rares, beaucoup plus petites que les cellules or- dinaires, s’intercalant entre elles de manière à déranger les lignes de quintonce, leur forme est un rhomboïde très-allongé 152 | PALÉONTOLOGIE FPANÇAISE. dont l'extrémité antérieure est latérale. Son ouverture est au milieu, petite, large en avant et acuminée en arrière. Rapports et différences. Gelte espèce tout en ayant par la taille des cellules les plus grands rapports avec l'E. piri- formis de Goldfuss, s’en distingue par ses cellules arrondies régulièrement en avant et non rhomboïdales, la cellule acces- soire est aussi acuminée en arrière au lieu d’être arrondie. Localite, Elle se trouve aux environs de Néhou (Manche). Explication des figures. P1. 667 , fig. 41, un fragment de colonie de grandeur naturelle ; fig. 12, une portion grossie ; fig. 43, tranche de la même. De notre collection. N° 1341. EscHARA ASPASIA, d'Orb. 4851. PI. 667, fig. 14-16, Dimensions, largeur des rameaux 4 à 3 millimètres. Colonie formée d’une espèce de branche simple, compri- mée, rétrécie en arrière, élargie et spatuliforme en avant, où elle est arrondie , obtuse latéralement. Cellules placées sur cinq à sept lignes à la partie la plus large et en quinconce, sur deux, trois ou quatre ailleurs, offrant une surface excavée, plus longue que large, arrondie et élargie en avant, rétrécie et évidée en arrière, circonscrite par une crête commune ayantune partie déclive spéciale à chaque cellule. Ouverture petite, transverse, en demi-lune placée près du bord, et n'oc- cupant que le huitième de la longueur des cellules. Rapports et différences.Par sa forme singulière spatuliforme ainsi que par ses cellules, cette espèce se distingue parfaite- ment des autres. Localité. Nous l'avons recueillie à Sainte-Colombe , à Or- glande, à Bonneville (Manche) où elle parait être rare. Explication des figures, PI, 667, fig. 44. Grandeur natu- TERRAINS CRÉTACÉS. 39 relle ; fig. 15, colonie grossie; fig. 16, épaisseur de la même. De notre collection. N° 4342. ESCITARA ATALANTA, d'Orb. 14854, PI. 668 , fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux, 2 et demi millimètres. Colonie formée de rameaux très-comprimés, aplatis, mais plus épais au milieu que sur les berds, divisés par dichoto- misation sur le même plan. Cellules très-irrégulières placées en lignes obliques, divergentes de dedans en dehors, et de bas en haut, et placées irrégulièrement en quinconce. Leur forme est hexagone, plus longue que large ; assez profondé- ment excavées et bordées d’un encadrement commun. Ou- verlure en demi-lune transverse, placée en avant, assez loin du bord, et occupant le sixième de la longueur des cellules. Les cellules ovariennes, occupent tout le milieu des rameaux, elles ressemblent aux autres, mais sont terminées en avant de l'ouverture par une vésicule ovarienne en demi-bourse élevée. Rapports et differences. L'obliquité des cellules de cette espèce ainsi que ses cellules ovariennes distinguent bien cette espèce. Localité. Nous l'avons recueillie à Meudon, près de Paris, où elle est rare. Explication des figures. PI. 668, fig. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 2, une portion fortement grossie ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. No 4343, EscHARA ATHULIA, d'Orb., 1851. PI, 668, fig. 4-6. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 et demi millimètre. 134 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Colonie formée de rameaux comprimés, très-arrondis sur les côtés, et probablement divisés par dichotomisation. C:1- lules très-distinctes les unes des autres, placées sur six li- gnes longitudinales, et en quinconce de chaque côté des rameaux ; elles sont saillantes, ovales, arrondies en avant, acuminées en arrière, excavées au milieu, et creusées tout autour d’une rainure commune. Ouverture ovale, longitudi- nale, placée au tiers antérieur et occupant seulement le sixième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de suite, de toutes les autres, par ses celiules en relief et leur forme acuminée en arrière. Localité. Nous l'avons rencontrée dans l'étage sénouien des environs de Néhou (Manche). Explication des figures. PI. 668, fix. 4 grandeur naturelle ; fig. 5, le même grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection. , un tronçon de N° 1344. EscHARA BELLONA, d'Orb., 1851. PI. 668, fig. 7-9. Colonie formée de rameaux comprimés, mais arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations. Cellules ordi- naires, égales, régulières, placées en quinconce, allongées, planes, arrondies en avant, un peu rétrécies ct tronquées en arrière, entourées d'une légère côte commune. Ouverture plus large que longne, arrondie en avant, troïquée en ar- rière, placée en ävant près de la bordure, et n’occupant pas plus du cinquième de la longuenr des cullules. Cellules ac- cessoires, assez nombreuses, placées au milieu des rameaux, et généralement deux par deux, une de chaque côté d'une cellule ordinaire ; elles occupent la place d’une cellule ordi- TÉRRAINS CRÉTACÉS. 155 naire, sont très-allongées, acuminées e1 tournées tantôt à droite et tantôt à gauche en avant, tronquées en arrière ; leur ouverture est petite, ovale, et placée au milieu de Ia lon- gueur. Rapports et differences, Cette remarquable espèce est fa- cile à distinguer des autres, par ses singulières cellules ac- cessoires placées deux par deux. Localité. Les environs de Sainte Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 668, fig. 7, un fragment de co- lo ie de grandeur naturelle ; fig. 8, une partie grossie : a, a, cellules accessoires ; fig. 9, tranche du même. De notre col- lection. N° 4345. Escrara Bixa, d'Orb., 4851, PI. 668, fis, 10-43. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 un quart millimètre. Colonie formée de rameaux très-étroits, comprimés, un peu tronqués sur les côtés, qui, par la saillie des cellules ac- cessoires, forment, de distance en distance, comme des sail- lies denticulées ; ces rameaux sont, sans doute, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires, occu- part les deux côtés, et placées sur six à sept lignes lougitu- dinales et en quinconce ; de forme rhomboïdale , elles sont irès-légèrement excavées au milieu, et pourvues d'une bor- dure commune, peu distincte. Ouverture transverse, ovale, pourvue en travers, dessus et dessous d’un bourrelet. Cellu- les accessoires. Nous croyons devoir regarder comme telles les cellules qui font saillie sur les côtés des rameaux, elles sont acuminées en avant, pourvues d’une forte ouverture allongée, aiguë antérieurement. Rapports et différences, La singularité de cette espèce la distingue bien des autres. 136 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Localité. Elle se trouve aux environs de Néhou (Manche). Explication des figures. P\. 668, fig. 10, un rameau de grandeur naturelle; fig. 11, uue partie fortement grossie, vue du côté large ; fig. 12, la même, sur le côté étroit; fig. 43, tranche du même. De notre collection. N° 3346. EsCHARA BLANDINA, d'Orb., 1851. PI. 668, fig. 14-46. Dimensions. Diamètre des rameaux, À millimètre. Colonie formée de rameaux très-étroits, peu comprimés, arrondis sur les côtés. Cellules ordinaires (les seules qui nous soient connues) égales, régulières, placées sur six à sept lignes longitudinales de chaque côté, et en quinconce; peu distinctes, elles forment un hexagone très-allongé, très-légè- rementconvexes, par conséquent séparées par une dépression commune. Ouverture ovale, placée en avant, et n'occupant pas au delà du quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. C'est encore une forme si diffe- rente des autres, que nous n'avons pas besoin de faire ressor- tir ses caractères différenuiels. Localité. Néhou (Manche). Explication des figures. PI. 668, fig. 14, un rameau de grandeur naturelle; fig. 15, extrémité d’une branche grossie ; fig. 46, tranche de la même. De notre collection. N° 4347. EscnarA Bouina, d'Orb., 1851. PI. 668, fig. 17-49. Diménsions. Diamètre des rameaux, deux tiers de milli- mètre. Colonie formée de rameaux très-étroits, peu comprimés, très-arrondis sur les côtés, Cellules ordinaires (nous ne con- TERRAINS CRÉTACÉS, 137 naissons que celles-là) égales, régulières, placées sur quatre lignes longitudinales de chaque côté, et en quinconce les unes par rapport aux autres, formant un rhomboïde comprimé, régulier en avant, évidé et tronqué en arrière ; séparées les unes des autres par un bourrelet commun. Ouverture 6vale, placée au tiers antérieur et occupant au plus le cinquième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Ge que nous avons dit à l'espèce précédente, s'applique également à celle-ci. Localité. Néhou (Manche). Explication des figures. PI. 668, fig. 17, rameaux de gran- deur naturelle; fig. 18, un tronçon fortement grossi; fig. 49, tranche du même. De notre collection. N° 1348. EscHARA BoNasiA, d'Orb., 4851. PI. 669, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés, ar- rondis sur les côtés. Cellules ordinaires (les seules connues), égales, peu distinctes, placées sur quatre lignes longitudi- nales et en quinconce de chaque côté, seulement distinctes par l'ouverture ronde, antérieure, bordée d'un bourrelet ; tout l'intervalle est rugueux. Rapports et différences. Au premier aperçu on pourrait prendre cette espèce comme un degré d'usure, d'un Bidias- topora, mais, en l’examinant avec soin, on reconnait, par ses cellules non obliques, qu'elle ne peut appartenir à ce genre. Localité. Avec les précédentes. ‘aplication des figures. PI. 669, fig. 1, une extrémité de raneau de grandeur naturelle ; fig. 2, la même grossie; fig. 3, tranche de Ja même, De notre collection. 138 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, N° 1549. EscnarA CÆciLrA, d'Orb., 1851. PI. 669, fig. 4-7. Dimensions, Diamètre des rameaux, deux tiers de milii- mètre. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés, ar - rondis sur les côtés. Cellules ordinaires, égales, distinctes, placées sur les côtés en quatre lignes longitudinales et en quinconce, très-allongées, à peine excavées, arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière , bordées d’une côte commune assez prononcée. Ouverture ronde, terminale çn avant, n'occupant pas plus du sixième de la longueur des cel- lules. Cellules accessoires, très-rares, placées à de lonss in- tervalles sur le côté comprimé des branches ; elles sont saii- lantes, à bords tranchans, acuminées en avant et en arritre, percées au milieu d’une pe#te ouverture ronde. Rapports et différences. Voisine, par Ja forme de ses celln- les accessoires de l’£. Calliope, celle-ci s’en distingue par la bordure des cellules, et par les cellules accessoires non tro:- quées. Localité. Avec les espèces précédentes. Explication des figures. PI. 669, fig. 4, une branche de grandeur naturelle ; fig. 5, une portion fortement grossie, vue du côté large; fig. 6, la même, vue du côté étroit; fs. 7, tranche de la même. De notre collection. N° 1350. EScHARA GALLIOPE, d'Orb. 1851. PI. 669, fig. 8-10. Dimensions, Diamètre des rameaux , 2 millimètres. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés, arron- dis sur les côtés, divisés par dichotomisations rapprochées et oo TERRAINS CRÉTACÉS. 139 sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules connues), égales, distinctes, placées de chaque côté sur sept ou huit lignes longitudinales et en quinconce assez régulier, hexa- gones, plus longues que larges, non excavées, séparées les unes des autres par une ligne eu creux à peine tracée. Ouver- ture oblongue, placée à la partie antérieure des cellules et occupant près de la moitié de leur longueur. Rapports et différences, Un peu voisine par ses cellules et ses rameaux de l'E, Blandina, cette espèce a les rameaux le double plus gros, l'ouverture d'une autre forme, et un aspect très-différent. Localité. Meudon près Paris. Sxplication des figures. Pl. 669, fig. 8. Une colonie de grandeur naturelle; fig. 9, un tronçon grossi ; fig. 10, tran- che du même. De notre collection. N° 4351. EsCrARA CALLIRHOE, d'Orb. 1851. PI. 669, fig. 11-44. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 millimètre. Colonie formée de rameaux droits, grèles, peu comprimés, arrondis sur les côtés, probablement divisés par dichotomi- sation. Cellules ordinaires égales, assez distinctes, placées de chaque côté des rameaux, sur six lignes longitudinales et cn quinconce, toutes très-allongées, égales sur leur longueur, séparées seulement par un angle latéral commun. Ouverture t'ansverse ovale placée à l’extrémité supérieure des cellules et n’en occupant qu’une très-petite partie. Cellules accessoi- res rares placées soit sur 1e côté large, soit sur le côté étroit, mais presqu'au milieu et occupant la place d’ane cellile or- dinaire. Elles sont bien plus grandes que les autres, saillantes à leur pourtour, excavées au milieu, ailongées, rétrécies à 440 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, | leurs extrémités tronquées. Ouverture ronde, médiane, bor- déc d'un bourrelet. Rapports et différences. Voisine par la largeur de ses ra- meaux de l'£, Cœcilia, celle -ci s’en distingue par le manque de bordure à ses cellules ordinaires, et par les cellules acces- soires tronquées à leur extrémité. Localité. Nous l'avons recueillie dans l'horizon sénonien à Ostrea vesicularis de Royan(Gharente-Inférieure) et à Sainte- Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 669, fig. Âf. grandeur natu- relle; fig. 42, un tronçon grossi, vu du côté large, montrant a une cellule accessoire de profil, et une autre au milieu; lig. 13, le même du côté étroit ; fig. 14, tranche du même. De notre collectios. N° 1352. EscaarA CALyPs0, d'Orb. 1851. PL. 669, fig. 15-17. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 millimètre. Colonie formée de rameaux très-étroits grèles, assez forte- ment comprimés, arrondis sur les cûts, dont nous ne con- naissons pas les dichotomisations. Cellules ordinaires (nous n'en avons pas trouvé d'autres), égales, très-régulières, pla- cées de chaque côté, sur environ dix lignes longitudinales et en quinconce, rhomboïdales, la moitié antérieure à côtés un peu arqués, l’autre à côtés évidés, un peu excavées au milieu, et bordées d’une légère saillie commune. Ouverture ovale lon- situdinale, placée au tiers antérieur et n’occupant pas plus du cinquième de la longueur totale. Rapports et différences. Voisine par la forme des cellules de VE. Camilla, celle-ci a le double de rangées de cellules, et l’ouverture d'une forme toute différente. TERRAINS CRÉTACÉS, 141 Localité. Avec l'espèce précédente à Royan (Charente-In- férieure) et à Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 669, fig. 15, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 16, une partie fortement grossie ; fig. 47, tranche de la même. De notre collection. N° 1353. EscHARA CAMILLA, d’Orb. 1851. PI. 669, fig. 18-20, Dimensions. Diamètre des rameaux 1 millimètre. Colonie formée de rameaux droits, grèles, légèrement comprimés, arrondis sur les côtés. Cellules ordinaires (les seules que nous connaissions) égales, régulières, placées de chaque côté sur six lignes longitudinales et en quinconce, un peu rhomboïdales , néanmoins évidées sur les côtes de la partie inférieure, à peine excavées, ou seulement en avant, bordées d’un côte commune peu élevée et peu dstincte. ”- verture en Croissant transverse , placée tout-à-fait près de la bordure antérieure, et n’occupant pas plus du sixième de la longueur de la cellule. Rapports et différences. Avec des rameaux de même forme et de même diamètre que l'espèce précédente, celle-ci a des cellules et surtout une ouverture de tout autre forme. Localité. Royan, Péguillac (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 669, fig. 48, grandeur natu - relle; fig. 19, une partie grossie; fig. 20, tranche de Ja même, De otre collection. N° 4354. EscHArA CAMÆNA, d'Orb. 1851, PI. 670, fig. 1-4. Dimensions. Largeur des rameaux 4 millimètres. Colonie formée de rameaux comprimés, lamelleux, tran- V. 10 442 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, chans sur les côtés, divisés par larges dichotomisations sur le même plan. Celules ordinaires inégales de formes, les cel- lules latérales de chaque côté des rameaux étant plus larges, elles sont sur douze lignes longitudinales et en quinconce, de forme rhomboidale excavées el séparées par une côte com- mune large, mais peu élevée. Ouverture petite, antérieure, transverse, en demi-lune, n’occupant que l'extrémité des cel- lules. On remarque au milieu des autres, des cellules de même forme , mais plus petites, ce sont peut-être les cellules accessoires, Où il faudra les reconnaître dans les cellules qui, sur une ligne tranchante, couvrent le bord des rameaux, cel- les-ci ont une forme différente des autres et ont leur ouver- ture en virgule droite. Rapports et différences. Voisine par ses larges rameaux de l'E. Artemis, celle-ci s’en distingue bien nettement par ses cellules latérales, et ses cellules accessoires. Localité, Nous l'avons recueillie , commune de Pérignac, entre Pons et Cognac (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 670, fig. À, une extrémité de rameau de grandeur naturelle; fig. 2, la même grossie ; fig. 3, côté de la même; fig. 4, tranche de la même. De notre collection. N° 4355. EscHARA CAssioPE, d'Orb., 4851. PI. 670, fig. 5-7. Dimensions. Largeur des rameaux, 3 millim. Colonie formée de larges rameaux comprimés, arrondis sur les côtés. Cellules ordinaires égales, placées sur onze li- gnes longitudiuales et en quinconce, très-superficielles, al- lougées, arrondies en avant, tronquéés et rélrécies en arrière, pourvues d’une légère bordure commune. Ouverture en de- mi-lune, transverse, placée tout-à-fait à l'extrémité anté- TÉRRAINS CRÉTACÉS. 1153 rieure des cellules et en occupant à peine le sixième. Cellu- les accessoires très-grandes, rares, 6rcupant les côtés larges des brafilies à là placé des cellules ordinaires, lêur forme est acuminée et inclinée à droite en avant, élargies et tronquées en arrièré, pôourvues d’une ouverture longue » ACuminée en avant, élargie en ârrière. Rapports et différences. Voisine par la forme dé ses cellules de l'E. Cœcilia, cette espèce s’en distingue par ses rameaux trois fois plus larges, par ses cellules accessoires différentes, et par l'ouverture deses Céllulés 6rdinaires. Localité, avec l'espèce précédente à Pérignac. Explication des figures. Pl. 670, fig. 5, un fragment de grandeur paturelle ; fig. 6, le même grossi; fig. 7, tranche du même. De notre collection, N° 4356. EscnarA CEPHA, d'Orb., 1854. PI. 670, fig. 8-10. Dimensions. Ditiètré ES rameaux, 2 tiers de millimèt. Colonie formée de rañeaux droits, grèles, très-légèrement comprimés, très-arrondis sur les côtés, divisés par dichoto - misations. Cellüles ordinaires, égales, régulières , placées à chiqüe face large, Sur quatre lignes longitudinales et en quin- conce ; hexagonhes un peu comprimés,elles sont planes, à peine bordées d'une légère côte commune. Ouverture en detni-luné transversale, placée en avant assez près de la bordure, ét occupant 4i'uné très-petite partie de la longueur dés cel- lules. Les écllüles accessoires rie diflèrent quê parce qu'elles sont Satmüntée; d'un léger sillon flexueux qui part en avant de l'ouverture. Rappôrtset différences. Avec des cellules hexagones, et des rameaux grèles comme l'E, Blandina, cette.espèce s’en dis- 14h PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. tingue, par ses celiules planes, par l'ouverture de celles-ci, et par ses cellules accessoires. Localité. Royan (Charente-luférieure), rare ; environs de Sainte-Colombe (Manche). Ezplication des figures. P|. 670, fig. 8, grandeur natu- relle ; fig. 9, un tronçon 'grossi montrant une cellule ac- cessoire ; fig. 10, tranche du même. De notre collection. N° 4357. EsCHARA CHARONIA, d'Orb., 1851. PI. 670, fig. 11-13. Dimensions. Diamètre des rameaux 2 millim. Colonie formée de larges rameaux comprimés, épais et srrondis sur les côtés, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires égales, placées à chaque face, sur sept lignes longitudinales et en quinconce, assez excavées, presque rhomboïdales, seulement les côtés antérieurs sont convexes extérieurement et les côtés inférieurs évidés, l'ex- trémité de ce côté tronqué, bordées d’une forte côte com- mune, Ouverture en demi-lune transverse , placée en avant de la cellule et en occupant le cinquième. Cellules accessoires rares, placées sur les grandes surfaces, occupant la place d’une cellule ordinaire, mais étant beaucoup plus longue, aiguë prolongée et tournée tantôt à droite, tantôt à gauche à son extrémité supérieure, creusée au milieu, et pourvue d'une ouverture ovale médiane. Rapports et différences. Avec des cellules, peu différentes de orme des E. Calypso et Camilla , celle-ci a ses cellules bien plus grandes. Son ouverture de forme toute différente, eu s:s colonies formées de rameaux le double plus larges. Localité, Elle se trouve à Rovan (Charente-Inférieure) et à Meudon près d' Paris, TERRAINS CRÉTACÉS, 145 Explication des figures. PI. 670, fig. A1, une branche de grandeur naturelle ; fig. 12, une partie grossie ; fig. 13, tranche de la même. De notre collection. N° 1353. EscuARA CHLonis, d'Orb., 1851. PI. 670, fi. 44-16, Dimensions. Largeur des rameaux, 4 millimètres. Colonie formée de larges rameaux très-comprimés, min- ces, obtus sur les côtés, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires, égales, placées, à chaque face large, sur 43 lignes longitudinales et en quinconce, pres- que planes, rhomboïdales, tronquées postérieurement, bor- dées d’un large bourrelet non saillant commun. Ouverture en demi-lune transverse , placée en contact avec le bourrelet antérieur. Cellules accessoires, rares, placées sur les côtés des faces larges , à la seconde ou troisième rangée de cellules ordinaires et en occupant la place, chacune est rhomboï- dale, comprimée, d’un tiers plus grande que les cellules ordinaires, droite; l'ouverture n’en occupe que la moitié antérieure, Rapports et différences. Voisine par ses cellules de l'E, Charoniu, cette espèce s’en distingue par ses cellules plus superficielles, séparées par un bourrelet plus large beïucoup moins saillant, par ses rameaux le double plus larges, ayant le double de rangées de cellules, et enfin par ses cellules accessoires. Localité, Royan, Saint-Léger, Pérignac, Péguillac (Cha- rente-Inférieure). Explication des figures. PI. 670, fig. 14, une branche de grandeur naturelle ; fig. 15, une partie fortement grosse ; fig. 46, tranche de la même, De notre collection. 146 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, : N° 1359. EscHara CLAUDIA, d'Orb., 4851. PI. 674, fig. 5-7, pl. 675, fig. 14-16. Dimensions. Diamètre des rameaux, 2 à 3 millimètres. Colonie formée de gros rameaux peu comprimés, très- arrondis sur les côtés, divisés, de distance en distance, par des dichotomisations non sur le même plan. Cellules ordi- naires égales, placées à chaque face large, sur cinq à six lignes longitudinales et en quinconce , très-excayvées , hexa- gones, plus longues que larges, marquées au-dessous de l'ouverture, d’une fossette, et circonscrites d'une très-forte côte commune. Ouverture oblongue, très-comprimée, placée tout-à-fait en ayant, et n occupant pas plus du tiers de la lon gueur des cellules. Cellules accessoires occupant la place d'une cellule, et donnant naissance à une nouvelle ligne de cellules ordinaires, leur forme est allongée, acuminée eu tournée tantôt à droite et tantôt à gauche en avant, élargie et anguleuse en arrière. Rapports et différences. Assez voisine de l'Æ. Cleow, celle- ei s'en distingue par ses rameaux plus gros du double ou du triple et par ses cellules bien distinctes. Localité. Elle est commune à Meudon près de Paris, à Joué, à Tours ({ndre-et-Loire), à Sainte-Colombe (Manche), à Peguillac, à Saint-Léger, à Pons (sur les hauteurs), à Bour- gniaux, à Périguac, à Saintes, à Royan (Gharente-Iaféricure), à Veudôme, à Sougé, aux Roches, à Varennes (Loir-et-Cher), à Merpins (Charente). Explication des fiqures. PI. 671, fig. 5, une partie de co- nie de grandeur naturelle ; fig. 6, un tronçon grossi; fig. 4, tranche du même. PI. 657, fig. 14, grandeur naturelle, variété de Joué; fig. 15, une partie grossie; fig. 46, tranche de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 447 N° 1360. EscHarA CLEON, d’Orb,, 4851. PI. 674, fig. 8-11, Dimensions. Diamètre des rameaux, 1 millimètre, Colonie formée de rameaux grèiles, à peine comprimés, plus ou moins flexueux , divisés à d’assez grandes distances par des dichotomisations. Cellules ordinaires. Les seules que nous ayons pu reconnaître, égales, superficielles, placées, à chaque face large, sur quatre lignes longitudinales et en quinconce , représentant un hexagone comprimé, planes ou convexes , Suivant l’âge (les plus anciennes éiant les plus convexes), bordées d'un fort bourrelet commun. Ouverture ovale, longitudinale, placée en avant, près du bourrelet, ei n'occupant pas plus du quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine, par ses rameaux grêles, de l'Æ£. Cepha, cette espèce s’en distingue par ses rameaux moins comprimés et par la forme de l'ouverture. Localite. Meudon, près de Paris; Joué, près de Tours (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 671, fig. 8, une partie de ra- meau de grandeur naturelle ; fig. 9, vieux rameau grossi ; fig. 10, extrémité d’un jeune rameau grossi; fig. 414, tranche du même. De notre collection. N° 1361. EscHaARA Cui0, d'Orb., 1854. PI. 674, fig. 42-95. Dimensions. Largeur des rameaux, 3 à 4 millimètres. olonie formée de larges rameaux, très-comprimés, plus épais au milieu, presque teanchants sur les côtés, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires pres - qu'égales, occupant souvent toute la longueur des rameaux, 1118 PALÉONTOLÔGIE FRANCAISE, mais souvent aussi ne trouvant place que sur les côtés des frondes. Elles sont placées sur dix à onze lignes longitudinales et en quinconce , planes , plus longues que larges, arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière, bordées d'une côte commune sur les côtés, spéciale, en avant. Ouverture pe- tite, en demi-lune transverse souvent bordée, et n'occupant qu’une très-petite partie de la cellule. Ccllul:sovariennes pla- cées sur le milieu des rameaux, pourvues en avant d'une vé- sicule ovale ; tronquées en arrière. Cellules accessoires rares, placées sur les côtés des rameaux à la deuxième ou troisième ligne de cellules dont elles occupent la place; leur forme est oblongue, comme pyriforme, seulement ouverte au côté in- terne, par un trou virgulaire. Lorsque les parois en sont usées, ces loges laissent une longue ouverture. Rapports et différences. Très-voisine, par la forme de ses rameaux, de l'E. Artemis, cette espèce s'en distingue par la forme toute différente de ses cellules ordinaires et ova- riennes. Localité. Meudon, Saint-Germain, près de Paris. Esplication des figures. P|. 671, fig. 12, une partie de ra- meaux de grandeur naturelle ; fig. 13, une portion de rameau grossi, pourvue de cellules ovariennes au milieu, et de cel- lules ordinaires sur les côtés; fig. 44, tranche du même; fig. 45, une portion de rameau couverte seulement de cellules or- dinaires et de cellules accessoires. De notre collection. N° 4362. EscHARA CLITO, d’Orb., 1851. PI. 672, fig. 1-3. Dimensions. Largeur des rameaux, 5 millimètres. Colonie formée de très-larges rameaux, très-comprimés, arrondis sur leurs bords, divisés par des dichotomisations sur le même plan, plusieurs fois répétées. Cellules ordinaires ir- TERRAINS CRÉTACÉS. 149 régulières, placées sur douze lignes longitudinales et en quin- conces très-irréguliers, elles sont plus longues que larges, ex- cavées, bordées d'une côte commune. etdiversementinclinées suivant la place qui leur est laissée par les cellules accessoires très-nombreuses. Ouverture en demi-lune transversale, bor- dée d’un bourrelet, surtout en dessous. Cellules accessoires très-nombreuses, sur toute la surface de la fronde, occupant la place des cellules ordinaires, mais le double plus longues que celles-ci, vrès-étroites, allongées, infléchies tantôt à droite et tantôt à gauche en avant, anguleuses en arrière, ex- cavées et percées d’une ouverture petite et ovale, placée au tiers inférieur. Rapports et différences. L'aspect singulier que donnent à ses frondes le grand nombre de cellules accessoires distin- gue nettement cetteespèce de toutes les autres. Localité. Nous l’avons recueillie à Meudon, à Saint-Ger- main. M. Dutemple l’a rencontrée à Chavot (Marne). Explication des figures. PI. 672, fig. 1, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 2, une fraction de rameau grossi ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 1363. EscHARA CLYMENB, d'Orb., 4851. PI. 672, fig. 4-6. Dimensions. Largeur des rameaux, 4 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, épais, très-arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules qui nous soient connues) irrégulières, peu distinctes, placées sur neuf ou dix lignes longitudinales et en quinconce, toutes rhomboïdales, légère- ment excavées, bordées en avant d’un bourreletrepréseutant 150 PALÉONTO:OGIE FRANÇAISE, les deux côtés d’un triangle, au milieu d'une surface rugueuse. Ouvertures allongées vu légèrement triangulaires. Rapports et différences. Par le peu de régularité de ses cel- lules et par l'épaisseur de ses rameaux, les portions de bran- ches qui nous sont connues pouvaient n'être que l'état des vieilles cellules ; mais comme nous ne trouvons aucune autre espèce à qui l’on puisse la rapporter, nous ne balançons pas à la décrire. ZLacalite. Meudon, près de Paris, où elle estrare. Ezxplication des figures. PI. 672, fg. 4, une portion de ra- meau de grandeur naturelle; fig, 5, un tronçon grossi ; fig. 6, tranche du même. De notre collection. N°1364. EscuarA CLyTIA, d'Orb., 1851. PI. 672, fig. 7-9. Colonie en lames comprimées. Cellules très-régu'ières pla- cées par lignes longitudinales et en quinconce, plus longues que larges, arrondies et élirgies en avant, rétrécies et tron- quées en arrière, bordées en avant chacune d'une côte spéciale, qui furme sur les loges latérales, leur bordure inférieure, excavées surtout près de l'ouverture, le reste très-superficiel. Ouverture transverse, ovale, placée près de la bordure antérieure et n'oceupant pas le sixième de lalon- gueur des cellules. Rapports et différences. Nous ne connaissons encore, de celle espèce, qu'un fragment de coionie sur lequel nous ne pouvons reconnaître si elle était rameuse ou lamelleuse. La formerégulière de ses cellules en faitune espèce bien ca- ractérisée. Localité. Meudon, où elle est rare. Explication des figures. PI. 672, Hg. 7, fragment de gran- TERRAINS CRÉTACÉS, 151 deur naturelle; fig. 3, une portion grossie; fig. 9, tranche de la même. De notre collection. N° 1365. EscHaRA CORNELIA, d'Orb., 1854. PI. 672, fig. 10-12. Dimensions. Largeur des rameaux, 1 1/2 millim. Colonie formée de rameaux très-étroits, comprimés, arron- dis sur leurs bords, très-flexueux, c’est-à-dire que la com- pression change de plan, ce qui donne des dichotomisations sur des plans formant entre eux un angle assez ouvert. Cellules vrdinaires (les seules qui nous soient connues) régulières, pla- cées de chaque côté sur six à sept lignes longitudinales et en quinconce, hexagones, comprimées, planes, seulement exca- vées au milieu, et à peine circonscrites d'une ligne en creux. Ouverture transverse, petite, un peu ovale, placée en avant, muis séparée de la bordure, et n’occupant pas plus du cin- quième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par ses rameaux très-flexueux, et sscellules, cette espèce est distincte des précédentes, Localité. Meudon, près de Paris. _ Explication des figures: PI. 672, fig. 10, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 11; une portion grossie ; fig. 12, tranche de la même. De notre collection. N° 1366. EscuaRA CREONA, d'Orb., 1854. PI. 672, fig. 13-15. Dimensions, Largeur des rameaux, 4 millimètre, Colonie formée de rameaux étroits peu comprimés, arrondis sur les côtés, divisés à de longs intervalles par des dichoto- misations sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules cognucs) égales, placées sur les côtés, sur cinq tignes longitu- dinales et en quinconce, très-allongécs, très-excavées, arron- 152 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. dies en avant, rétrécies et tronquées en arrière, bordées d'une large côte commune. Ouverture en demi-lune transverse, pla- cée près de la bordure, et n'occupant pas plus du quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine par ses rameaux et ses cel- lules de l'E. Cæcilia, cette espèce s’en distingue par ses ra- meaux plus gros, par cinq au lieu de quatre lignes de cellu- les de chaque côté; par ses cellules plus excavées, par l’ou- veriure en fenêtre tronquée en arrière, et enfin par le man- que de cellules accessoires. Localité. Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 672, fig. 13, une colonie de grandeur naturelle restaurée ; fig. 14, un tronçon grossi; fig. 15, tranche du même. De notre collection. No 4367. EscHARA CREssipA, d’Orb., 1851. PI. 672, fig. 16-18. Dimensions. Largeur des rameaux, 4 et demi à 2 millim. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés, arron- dis sur les côtes, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires, égales, placées, de chaque côté large, sur six lignes longitudinales et en quinconce, un peu plus longues que larges, assez excavées, elles sont en ogives et élargies en avant, rétrécies et tronquées en arrière, pour- vues d'une assez forte côte commune. Ouverture en demi- lune transverse, tronquée en arrière, placée tout-à-fait en avant, et occupant le cinquième de la longueur des cellules. Cellules accessoires, peu rares, occupant la place d’une cel- lule ordinaire, sur les côtés larges. Leur forme est très-allon- gée, très-prolongée en pointe inclinée tantôt à droite, tantôt à gauche en avant, élargie en arrière, où l'ouverture ovale, longitudinale est percée au milieu. TERRAINS CRÉTACÉS, 153 Rapports et différences, Voisine par ses petits rameaux et ses cellules, de l’£. Camilla, celle-ci a ses rameaux le double plus larges, et l'ouverture de ses cellules bien distincte de, forme. Localité. Meudon. Explication des figures. P1. 672, fig. 16, un rameau de gran- deur naturelle; fig. 17, un fragment fortement grossi avec les deux sortes de cellules ; fig. 18, tranche du même. De notre collection. N° 4368. ESCHARA CRITHEA, d'Orb., 1851. PI. 673, fig. 9-11. Colonie formée de parties planes, comprimées, arrondies sur leurs bords. Cellules ordinaires inégales, placées de cha- que côté, sans former de quinconce ni de lignes longitudina- les régulières, mais cependant étant presque suivant ces dis- positions générales ; les unes grandes, les autres petites, toutes en ogive en avant, tronquées en arrière, fortement creusées surtout en avant, pourvues d’une côte étroite mince et com- mune. Ouverture en demi-lune, arrondie en avant, tronquée en arrière, placée en avant et occupant au plus le quart dela longueur des cellules. Cellules accessoires très-nombreuses, occupant l'intervalle des cellules ordinaires, très-petites, sail- lantes, ovales, arrondies en avant et acuminées en arrière ; l'ouverture petite est placée en avant. Rapports et différences. Voisine par la forme des cellules de l'E, Clytia, cette espèce s’en distingue bien nettement par ses cellules accessoires, et même par la grande excavation de ses ce lules ordinaires. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne de Fécamp (Seine-Inférieure). 15 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Explication des figures. PI. 673, fig. GS, un fragment de colonie de grañdeur naturelle ; fig. 40, le même grossi ; fig. A, tratelié du Mefié. De ma colleélion. N° 4369. Escnar4 Cyaxe, d'Orb., 4854. PI. 674, fig. 1-3. Dimension. Largeur des rameaux, 4 millim. Colonie formée de rameaux très-étroits , peu comprimés, arrondis sur les côtés, divisés par dichotomisations très-éloi- gnées les uñes dés autres et sûr un plan un feu türdu. Ce/- lules ordinaires, égales , régulières , placées de chaque côté large, sur quatre ou cinq lignes longitudinales et en quin- conce, plus longues que larges, ovales, planes, ou à peine ex- cavées, élargies et arrondies en avant, rétrécies et presque en ogive renversée en arrière, toutes pourvues d'un bourre- let particulier et indépendant. Ouverture petite en demi-lune; pourvue d’un bourrelet inférieur, tronquée en arrière etoccu- pant le cinquième de la longueur des cellules, Cellules acces- soires assez rares , occupant la place d’une cellule ordinaire, chacune est allongée ; acuminée en avant, la pointe tournée à droite ou à gauche, élargie et anguleuse en arrière. Ouver- ture petite, ovale, longitudinale. Rapports et différences Voisine pour ses détails de l'E 4c- mon, cel'e-ci s’en distingue par ses rameaux cinq fois plus étroits, et ses cellules la moitié moins grandes. Localité. Avec la précédente à Fécamp (Seine-Inférieure) et à Lisle, près de Vendôme (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 674, fig. 1, une colonie de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon de la même, gross, fig. 3, tranche du même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 159 N° 4370. EscHana CYDELE, d'Orb., 4851. PI. 674, fig. 4-6. Dimension. Largeur des rameaux ? à 4 millimètres. Colonie formée de rameaux assez larges, comprimés, fr- rondis sur les côtés, divisés par dichotofhisations éloipnées sur le même plan. Cellules ordinaires, presque égales, régü- lières, placées de chaque côté large, en divergeant du haut -enbaset du milieu en dehors sans former de lignes longitudi- nales ; elles sont en quinconceirrégulier,plus longues que lär- ges, ovales, acuminées et saillantes en avant, élargies et tron- quées en arrière, saillantes et comme en relief ; tout en étant excavées; pourvues en avant d'une côte mince non commune. Ouverture petite, triangulaire occupant à la partie antérieure un sixième de la cellule. Cellules ovariennes assez espacées, occupant le milieu des rameaux pourvues avec la forme ordi- paire d’une cavité ovarienne antérieure en demi-globe. Rapports et différences. Avec des cellules voisines de l'E 4n- tiopa , cette espèce a ses rameaux plus épaissis au milieu, l'ouverture des cellules ordinaires triangulaire et d’une forme toute différente. Localite. Elle se rencontre dans la craie sénonienne des environs de Tours, à Joué (Indre-et-Loire), et à Sainte-Co- lombe (Manche). Explication des figures. P]. 674, fig. 4, un rameau de gran- deur naturelle; fig. 5, extrémité du même grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection. No 1371. EscHaARA CypiPrE, d'Orb., 1851. PI. 674, fig. 7-9, Colonie formée de parties planes. Cellules ordinaires (les 156 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. seules qui nous soient connues), égales, placées en quinconce régulier, oblongues, arrondies et élargies en avant, évidées, rétrécies et tronquées en arrière , entièrement planes, sépa- rées les unes des autres par une rainure commune. Ouverture très-grande, presque circulaire, seulement un peu tronquée en arrière, occupant toute la partie antérieure élargie sur près de la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par ses larges ouvertures, par ses cellules planes, cette espèce se distingue facilement de toutes les autres. Localité. Nous l'avons recueillie à Meudon près de Paris , elle y estirès-rare. Explication des figures. P1. 674, fig. 7, un fragment de colonie de grandeur naturelle; fig. 8, le même fortement grossi ; fig. 9, tranche du même. De notre collection. N° 1372. EscHaRa CYMoDocE, d'Orb,, 1851. PI. 674, fig. 10-13. Dimensions. Largeur des rameaux 1 demi-millimètre. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés, arron- dis sur les côtés, divisés par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires égales, très-régulières, placées de chaque côté large sur huit lignes longitudinales et en quin- conce, chacune est ovalo-rhomboïdale, élargie en ogive en avant, évidée et terminée en pointe en arrière, profondé- ment excavées partout également et bordées d’une lame sail- lante commure. Ouverture assez grande, ovale longitudina- lement, fortement entourée d’un bourrelet, et occupant, en avant, plus du tiers de la iongueur des cellules. Cellules ac- cessoires rares occupant Ja place d'une cellule ordinaire, au milieu des rameaux ; leur forme est acuminée en avant, droite TERRAINS CRÉTACÉS. 157 ou flexueuse, élargie et arrondie en arrière, ouverture occu- pant la moitié antérieure; semblable de forme à la cellule. Rapports et différences. Par ses ouvertures bordées d'un bourrelet, aussi bien que par son ensemble, cette espèce se distingue bien nettement des autres. Localité. Aux environs de Tours, à Joué (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI, 674, fi. 10, une portion de rameau de grandeur naturelle ; fig. 41, une portiongrossie ; fig. 12, une cellule’ plus fortement grossie; fig. 13, tranche d’un rameau grossie. De notre collection. N° 1373. EscHarA CYNARA, d'Orb. 1851. PI. 674, fig. #-16. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 demi-millimètre. Colonie formée de rameaux étroits , comprimés, arrondis sur les côtés. Cellules ordinaires (les seules qui nous soient connues) égales, très-régulières, placées de chaque côté large sur cinq à six lignes longitudinales et en quinconce, toutes arrondies en avant, rétrécies et tronquées en arrière, très-excavées , pourvues, latéralement seulement, d’une côte qui vient saillir à la partie inférieure sur l’ouverture de la cellule précédente,les côtes étant spéciales à chacune. Ouver- ture grande, ronde, occupant, à la partie antérieure des cel- lules, les deux tiers de la longueur de celles-ci. Rapports et différences. La saillie des côtes latérales des cellules sur l'ouverture des cellules inférieures , forme pour cette espèce, un caractère distinctif très-saillant. Localité. Tours (Indre-et-Loire), Vendôme (Loir-et-Cher). Esplication des figures. PI. 674, fig. 14, un tronçon de l'extrémité d'un rameau de grandeur naturelle; fig. 45, le même grossi 17 fois son diamètre ; fig, 16, tronçon du même. De notre collection. V, {{ 158 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 1374. Escrara Cynrurs, d'Orb., 1854. PL. 674, fig. 47-20. Dimension. Diamètre des rameaux 5 à 8 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, très-comprimés, arron- dis sur les bords, probablement divisés par des dichotomisa- tions sur le même plan. Cellules ordinaires presque égales, régulières, placées de chaque côté large, sur douze à 44 li- gnes longitudinales et en quinconce , allongées, arrondies en avant, rétrécies en arrière, légèrement convexes au milieu, et séparées au pourtour par un sillon dont les bords sont comme dentés. Ouverture un peu ovale, placée tout en avant, et oc- cupant les deux cinquièmes de la longueur des cellules. Cel- lules accessoires, rarement au milieu, le plus souvent sur les côtés des rameaux occupant la place des cellules ordinaires ; elles sont ovales, ouvertes sur toute leur largeur, étant seule- ment bordées d’un léger bourrelet. Rapports et différences. Par la forme singulière de ses cel- lules ciliées, ainsi que par la largeur des rameaux, cette es- pèce se distingue nettement des autres. Localité. Tours, Joué (Indre-et-Loire). Ezxplication des figures. Pl. 674, fig. 17, une partie de rameau de grandeur naturelle; fig. 18, le même fortement grossi ; fig. 19, une cellule plus grossie; fig. 20, tranche d'un rameau grossi. De notre collection. N° 1375, EscHARA CyYPRÆA, d'Orb. 1851. Pl. 675, fig. 4-5. Dimensions. Diamètre des rameaux de 4 à 42 millimètres. Colonie formée de rameaux simples,larges,très-comprimés, arrondis sur les bords, rarement divisés par dichotomisations TERRAINS GRÉTACÉS, 159 sur le même plan. Cellules ovales, arrondies en avant, très-ré- trécies, tronquées et fortement creusées en arrière entourées d’une très-forte côte arrondie,commune.Ouverture arrondie, un peu tronquée en arrière, placée tout-à-fait au bord anté- rieur et occupant le tiers de la longueur des cellules. CeZlu- les accessoires très-nombreuses, placées au milieu, sur les côtés, et occupant la place d'une cellule ordinaire. Aiguës et tantôt inclinées à droite ou à gauche en avant, elles sont an- guleuses, en arrière, fortement creusées et bordées comme les cellules ordinaires. Rapports et différences. Très-voisine, par ses cellules, de l'E, Alliça, cette espèce s’en distingue par ses colonies en ra- meaux au lieu d'être en lames, et par des cellules bien plus grandes. . Localité. Très-commune, celte espèce se trouve à Sainte- Colombe (Manche), à Tours, à Joué (Indre-et-Loire), à Châ- teaudun(Eure-et-Loire), à Vendôme, à Varennes, aux Roches, à Lavardin (Loir-et-Cher), à Peguillac, à Saint-Léger, à Sain- tes (Gharente-Inférieure). Explication des figures. Pl. 675, fig. 1, un rameau de grandeur naturelle; fig. 2, une portion grossie ; fig. 3, tran- che du même. De notre collection. N° 1376. EscHARa CYTHEREA , d'Orb. 4851. PI. 675, fig. 4-6. Dimensions. Diamètre des rameaux un millimètre un tiers. Colonie formée de rameaux grèles, à peine comprimés , arrondis sur les côtés, divisés, à de grandes distances, par des dichotomisations sur le même plan. Cellules très-irréeu- lières, placées de chaque côté sur six lignes longitudinales et en quinconce , ovales, arrondies en avant, tronquées et 160 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. rétrécies en arrière , très-excavées, bordées d'une forte côte commune. Ouverture médiocre en demi-fenêtre cintrée en avant, tronquée en arrière, placée tout-à-fait en avant, et occupant le quart de la longueur des cellules. Cellules acces- soires très-nombreuses, placées le plus souvent parlignes, alternes,où elles alternent encore avec des cellules ordinaires, dont elles tiennent la place. Chacune arquée à droite sur une ligne de cellules, et à gauche sur une autre, est allongée, courbe et obtuse en avant, tronquée en arrière et bordée comme les cellules ordinaires. Rapportset differences .L’alternance des lignes longitudinales de cellules ordinaires, et de cellules mélangées, et la singu- lière disposition de celles-ci,distingue nettement cette espèce. Localité. Elle est très-commune à l'Isle, près de Vendôme, «lle se trouve encore à Vendôme , aux Roches (Loir-et-Cher), à Fécamp (Seine-Inférieure), à Joué (Indre-et-Loire), à Sain: tes (Charente-Inférieure). Explication des figures. Pl. 675, fig. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 5, un tronçon grossi ; fig. 6, tranche du même. De notre collection. N° 1377. ESCHARAÏDANAE, d'Orb., 1851. PI. 675, fig. 7-13. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 demi à 3 millimètres. Colonie formée de rameaux plus oumoins larges, très- comprimés, arrondis sur les côtés, ou même tronqués par une série de cellules, divisés de distance en distance par des di- chotomisatious sur le même plan. Cellules ordinaires très- régulières placées de chaque côté sur six à quatorze lignes longitudinales et en quinconce. Elles sont rhomboïdales, presqu'aussi larges que longues , fortement creusées et cir- conscrites d'une forte côte commune, Ouverture; ovale, TERRAINS CRÉTACÉS, 161 placée au milieu de la cellule, dont elle occupe le tiers de la longueur. Cellules accessoires rares, placées au milieu des faces larges , ou sur les côtés, et occupant la place des cellules ordinaires. Sur les faces larges, elles sont’ com- primées, aiguës aux deux extrémités; sur les côtés elles font saillie en pointe en avant, leur ouverture est acuminée en avant, élargie en arrière. Observations. Deux variétés se distinguent, l’une plus large, l’autre très-étroite avec des cellules un peu plus peti- tites. Nous n’avons pas cru devoir les séparer. Rapports et différences. Voisine par ses rameaux, et par ses cellules rhomboïdales, de l'E. Amata, cette espèce s’en dis- üngue facilement par ses cellules bien plus larges et plus courtes. - Localité. Elle est très-commune dans l'étage sénonien, où nous l'avons recueillie dans les bassins anglo-parisien et py- rénéen. Dans le premier à Tours, à Joué, à Luines (Indre-et- Loire), aux Roches, à Vendôme, à Villavard, à Lavardin (Loir-et-Cher) ; dans le second, à Saintes, à Pons (Charente- Inférieure). Explication des figures. PI. 675, fis. 7, grandeur raturelle de la variété large ; fig. 8, un tronçon grossi de ia même va- riété ; fig. 9, le même vu de côté ; fig. 10, tranche du même ; fig. 11, grandeur naturelle de la variété étroite; fig. 42, un troiçon de la même grossie ; fig. 13, coupe du même. De no- tre collection. N° 1378. EscHARA DEJANIRA , d'Orb. 1551. Pl. 675, fig. 17-19. Colonie formée de grandes lames flexueuses, entières. Cellules ordinaires irrégulières, placées par lignes longitudi- nales et en quinconce , mais sans montrer beaucoup de régu- 162 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. larité, chacune est ovale, arrondie et élargie en avant, rétré- cie et tronquée en arrière, plane, à peine creusée au milieu, ornée d’une bordure spéciale formée d’un bourrelet circons- crit de deux rainures. Ouverture en demi-lune tronquée en arrière, placée tout contre la bordure antérieure, et n’occu- pant pas plus du quart de la longueur des cellules. Cellules accessoires rares, donnant naissance à une nouvelle ligne de cellules, et occupant la place de l'une d’elles. Elles sont allon- gées, excavées, obtuses en avant, anguleuses en arrière, avec une ouverture longue, pointue en avant, placée au milieu. Rapports et différences. Par ses grandes lames ondulées cette espèce se rapproche de l'E. Allica, mais elle a des cel- lules pourvues de côtes spéciales et non de côtes communes, indépendamment de beaucoup d’autres différences, Localité. Elle est assez commune, dans les bassins parisien et pyrénéen, à Joué, à Maune (Indre-et-Loire), aux Roches, à Vendôme (Loir-et-Cher), à Péguillac et à Saint-Léger (Cha- rente-Inférieure). Esplication des figures. PI. 675, fig. 17, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 18, un fragment fortement grossi ; fig. 19, tranche du même. De notre collection. N° 1379. EscHARA DELIA , d'Orb. 1851, PI. 676, fig. 6-8. Dimensions. Diamètre des rameaux 3 millimètres. Colonie formée de rameaux fortement comprimés, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules qui nous soient connues), régulières, placées de chaque côté large sur neuf lignes lon- gitudinales et en quinconce, oblongues, un peu rhomboïdales, elles sont élargies et en ogives en ayant, rétrécies, évidées TERRAINS CRÉTACÉS, 163 et un peu tronquées en arrière, planes et circonscrites d’une rainure commune. Ouverture en fenêtre cintrée, courte, ar- rondie en avant, tronquée en arrière , placée en avant, mais pas tout-à-fait au bord, et occupant le quart de la longueur des cellules, Rapports et différences. Voisine par ses cellules de l’'Z, Dejanira, cette espèce s’en distingue par ses colonies en ra- meaux et non foliacées, Localité. Joué (Indre-et-Loire) et Sougé (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 676, fig. 6, un rameau de gran- deur naturelle ; fig. 7, un tronçon fortement grossi; fig. 8, tranche du même. De notre collection, N° 1380, EscHARA Diana, d'Orb., 1851, PI. 676, fig. 9-14, Dimensions, Diamètre d’un rameau 5 millimètres, Colonie formée de rameaux simples, comprimés, s’élargis- sant de la base au som et, arrondis sur les bords. Cellules ordinaires, les seules connues, allongées, placées de chaque face large des rameaux, sur vingt lignes longitudinales et en quinconce ; chacune divisée en deux parties, l’une antérieure saillante en dôme, rétrécie en arrière, pourvue en avantd'une ouverture OYale transversale, dirigée en haut, l’autre ovale, un peu convexe, rétrécie en avant et en arrière, et pourvme d'une carène longitudinale au milieu, Rapports et différences, La division de chacune des cellules en deux parties, distingue nettement cette espèce de toutes les autres, c’est en effet l’une des plus singulières. Localité, Nous l'avons recueillie près de Sainte-Colombe (Manche), où elle est rare. Ezplication des figures, PI. 676, fig. 9, une colonie de 164 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, grandeur naturelle; fig. 10, une portion fortement grossie ; fig. 14, tranche de la colonie grossie. De notre collection. N° 458!. EscuarA DinysaA, d'Orb, 1851. Pl. 676, fig. 42-14. Dimensions, Largeur des rameaux 2 millimètres et demi. Colonie formée de rameaux très-comprimés, arrondis sur les côtés, divisés de distance en distance par des dichoto- misations sur le même plan. Cellules or dinaires régulières , placées de chaque côté sur huit à neuf lignes longitudinales et en quinconce, oblongues, arrondies en avant, évidées, étroi- tes et tronquées en arrière , très-excavées et bordées d'une forte côte commune. Ouverture très-grande, ovale transversa- lement, cependant un peu tronquée en arrière, placée près de la bordure antérieure et ayant un peu moins de la moitié de la longueur des cellules. Cellules accessoires très-grandes, assez rares, placées au milieu des côtés larges, à la place de cellules ordinaires, elles sont longues, étroites , acuminées aux deux extrémités, creusées au milieu, bordées d'une côte commune, et percées au centre d’une ouverture ovale longi- tudinale. Rapports et differences. Voisine de l'E. Lamarckii par la forme de ses cellules, cette espèce s’en distingue par ses ouvertures plus grandes, la bordure des cellules plus étroite. Localité. Nous l'avons recueillie à Sougé, à Villavard et à Lavardin (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 676, fig. 42, grandeur natu- relle ; fig. 43, un tronçon grossi ; fig. 44, tranche du même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS 165 N° 1382. EscHarAa LAMARCKII, Hagenow, 1851. PI. 676, fig. 15-17. Eschara Lamarckii, Hagenow 1851, Bryoz., Maestr. PL..9, fig. 2. Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 à 4 millimètres. Colonie formée de rameaux très-comprimés, arrondis sur les côtés, plus épais au milieu, divisés de distance endistance, par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinai- res plus ou moins régulières, placées de chaque côté sur une douzaine de lignes divergentes,obliques de dedans en dehors, (la seule ligne médiane droite)en quineonce les unes par rap- port aux autres. Chacune est ovale-oblongue, arrondie en avant, rétrécie, acuminée ou tronquée en arrière , fortement creusée, bordée d’une très-grosse côte commune, Ouverture en demi-lune ou même presque ovale transversalement, pla- cée tout-à-fait en avant, et occupant le tiers ou le quart de la longueur des cellules. Cellules accessoires plus ou moins nombreuses, donnant toujours naissance à une nouvelle série longitudinale de cellules ordinaires, il en résulte que les sé- ries sont d'autant plus obliques que ces cellules accessoires sont plus nombreuses. Chacune occupant la place d’une cel- lule ordinaire , est beaucoup plus longue , arquée tantôt à droite, tantôt à gauche et prolongée en une longue pointe en avant, anguleuse et élargie en arrière , creusée sur toute sa longueur et percée d'une ouverture ovale. Rapports et différence. Avec une disposition de cellules semblable à l'E. Cypræa, cette espèce a des rameaux bien plus petits, des cellules la moitié moindres et très obliques. Localité. Très-commune à Sainte-Colombe (Manche), avec les Thécidées, elle à encore été rencontrée à Vendôme (Loir- et-Cher, à Luines ([ndre-et-Loire) et M. Hagenow l’a trouvée 166 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. à Maestricht, ce qui prouve la contemporanéité de dépôt. Explication des figures. P]. 676, fig. 45, une portion de colonie de grandeur raturelle ; fig. 16, une portion grossie de la variété à beaucoup de cellules accessoires ; fig. 47, tranche de la même. De notre collection. N° 4383, EscnarA Doris, d'Orb., 1851, PI, 677, fig. 1-3, Dimensions. Diamètre des rameaux 2 à 3 millimètres. Colonies formées de rameaux épais, comprimés, tronqués presque carrément sur les côtés ; divisés par des dichotomi- sations sur le méme plan. Cellules ordinaires assez régulières, placées à chaque face large sur une dizaine de lignes longi- tudinales et en quinconce peu régulier, en dehors il y a de chaque côté une ligne régulière, les autres le sont peu. Cha- que cellule est ovale, élargie, mais souvent acuminée obli- quement en avant, rétrécie, acuminée ou légèrement tron- quée en arrière, excavée, bordée sur les côtés d'une forte côte commune , non sensible en avant, ce qui forme des cô- tes de lignes ondulées très-remarquables. Ouverture ronde, petite, placée en avant, et n’occupant pas plus du quart de la longueur des cellules. Cellules accessoires rares, occupant le commencement des nouvelles lignes de cellules ordi- paires, mais pas toutes les nouvelles lignes, et tenant la place d’une cellule ordinaire ; elles sont plus petites que les autres, acuminées en avant et en arrière et bordées de bour- relets. Rapports et différences. Voisine par la bordure de ses cel- lules de l'E. Lamarckii, celte espèce s'en distingue par ses cellules non par lignes obliques, par la forme des cellules accessoires et par des détails de forme. Localite, Vendôme (Loir-et-Cher), EE TERRAINS CRÉTACÉS,. 167 Explication des figures. PI. 677, fig. 4 , une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 2, une portion grossie ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. Ne 1384. EscHarA DoriLas, d'Orb., 1551. PI. 677, fig. 4-6. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 à 2 millimètres. Colonie formée de rameaux étroits, grèles, peu compri- més, arrondis sur les côtés, un peu flexueux, divisés à de grandes distances, par dichotomisations obliques et non sur le même plan. Cellules ordinaires régulières, placées à chaque face large sur six lignes longitudinales et en quinconce,rhom- boïdales, comprimées , elles sont profondément excavées et séparées par une côte commune tranchante. Ouverture ovale longitudisalement, placée un peu en avant, bordée inférieu- rement d’un léger bourrelet et occupant le tiers de la lon- gueur des cellules. Cellules accessoires assez nombreuses, placées sur le milieu et sur les côtés des faces larges, elles occupent la place des cellules ordinaires et ne sont pas au commencement des nouvelles lignes de cellules ordinaires. Leur forme est un rhomboïde émoussé sur le côté, acuminé en avant eten arrière, plus grand que les cellules ordinaires. Ouverture étroite, ovale , placée au milieu et en long. Rapports et différences, Cette espèce se rapproche, par ses cellules rhomboïdales, de l'E. Ægea, mais ses rameaux etses cellules sont de moitié moindres, les rameaux plus grèles, moins comprimés , etc. Localité. Elle est commune à Vendôme , aux Roches, à Lisle (Loir-et-Cher), à Vallières (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI, 677, fig. 4, une portion de co- lonie de grandeur naturelle, en partie restaurée; fig. 5, un tronçon fortement grossi ; fig, 6, tranche du même. De notre collection. 168 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, N° 1385. EscHarA DRYA, d'Orb. 1854. PI. 677, fig. 7-9. Colonie formée de grandes surfaces,probablement vertica- les. Cellules ordinaires très-grandes , peu régulières, placées par lignes longitudinales et en quinconce , ovales, arrondies en avant,évidées de chaque côté ,rétrécies et tronquées en ar- rière, elles sont profondément creusées, bordées tout autour d’une étroite côte commune. Ouvertures très-grandes , pres- que rondes , un peu tronquées en arrière , placées en avant et occupant plus de la moitié de la longueur des cellules. Cellules accessoires plus petites que les cellules ordinaires, dont elles commencent chaque série longitudinale, leur forme est étroite, allongée, acuminée et tournée tantôt à droite, tantôt à gauche en avant , à deux ou trois angles en arrière. Avec une ouverture antérieure triangulaire. Rapports et différences. La grandeur des ouvertures de cette espèce, la distingue nettement des autres. Localité, Nous l'avons découverte aux Roches, près de Ven- dôme (Loir-et-Cher), elle est rare. Ezxplication des figures. P\. 677, fig. 7, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. $, une portion fortement grossie ; fig. 9, tranche de la même. De notre collection. N° 1386. EscaarA Ecgo, d'Orb., 1851, PI. 677, fig. 40-12. Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 à 4millimètres. Colonies formées de rameaux comprimés , assez larges , arrondis sur les côtés, divisés de distance en distance par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires assez régulières, placées à chaque face large sur huit à douze lignes longitudinales et en quinconce , presqu'aussi larges TERRAINS CRÉTACÉS, 169 que longues, elles sont arrondies en avant, évidées et acumi- nées en arrière, très-superficielles, planes, à peine bordées d’une légère côte commune. Ouvertures en demi-lune trans- verse , tronquées en arrière, placées tout-à-fait en avant et occupant le uers ou le quart de la longueur des cellules. Cellules accessoires grandes , rares, occupant la place d’une cellule ordinaire, et ne commençant point de nouvelles lignes de celles-ci. Elles sont très-allongées, droites , acuminées en avant et en arrière , creusées et pourvues d’une grande ou- verture médiane, ovale, longitudinale. Rapports et différences. La forme acuminée en arrière des cellules superficielles de cette espèce la distingue facilement des autres. Localité. Les environs de Sainte-Colombe (Manche), dans la craie à Thécidées où elle est rare. Explication des figures. PI. 677, fig. 10, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 411, une portion grossie ; fig. 42, tranche de la même. De notre collection. ' N° 4387. Escara Enusa, d'Orb., 1551. PI. 677, fig. 43-15. Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 à 7 millimètres. Colonie formée de rameaux comprimés plus ou moins lar- ges, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires petites, irrégulières, néanmoins placées à chaque face large des rameaux sur 42 à 17 lignes longitudinales obliques et en quinconce ; ovales , arrondies en avant, un peu acuminées en arrière , elles sont creusées et bordées d'une très-étroite côte commune comme rugueuse. Ouverture petite, en demi-lune, placée en avant et occupant le cinquième de la longueur des cellules, Cellules 170 PALÉONTOiOGIE FRANCAISE. accessaires rares, occupant la place d'une cellule ordinaire, et donnant toujours naissance à une nouvelle ligne de celles- ci. Elles sont étroites , très-allongées, acuminées en avant et en arrière percées, au milieu, d'une petite ouverture centrale, bordées tout autour d’une côte rugueuse.' Rapports et différences. La petitesse des cellules, les côtes rugueuses qui les séparent , ainsi que l’ensemble d'aspect, distinguent bien cette espèce des autres. Localité. Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. P1. 677, fig. 13, une partie de co= lonie de grandeur naturelle ; fg. 44, une portion grossie ; fig. 15, tranche de la même. De notre collection. N° 1388. EscHARA EGÆaA, d'Orb. 4851. PI. 677, fig. 16-18. Colonie comprimée (nous isnorons si elle forme des ra- meaux). Cellules ordinaires (les seules qui nous soient con- nues), très-grandes, très-régulières,par lignes longitudinales et en quinconce, toutes superficielles , très-planes, allongées, un peu arrondies en avant, élargies au milieu, rétréciss et tronquées carrément en arrière, séparées les unes des autres par une côte étroite commune, peu élevée. Ouverture en de- mi-lune, arrondie en avant, échancrée en arrière par une petite lèvre médiane. Rapports et différences. La forme régulière, la taille des cellules et les surfaces planes qu'elles représentent, distin- guent bien cette espèce de toutes les autres. Localité, Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. PL. 677, fig. 46, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 47, la même grossie ; fig. A8, tranche de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 171 N° 4389. Escuara ELEa, d'Orb. 1851. PI. 678, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux 3 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, presque tranchans sur les côtés, beaucoup épaissis au milieu. Cellules régulières, placées de chaque côté large, sur 40 lignes longitudinales et en quinconce très-régulier. Presque toutes sont des cellules ovariennes, On ne voit en effet des cellules ordinaires que sur les deux lignes externes de cellules. Elles sont alors rhom- boïdales, creusées au milieu, pourvues d'une côte commune, et percées au milieu d’une petite ouverture centrale, un peu antérieure. Les cellules ovariennes qui couvrent tout le milieu des rameaux diffèrent des cellules ordinaires en ce que leur moitié antérieure représente une courte vésicule plus élevée que le reste, échancrée au milieu, et recouvrant la cellule jusqu’à l'ouverture. Rapports et différences. Voisine par ses celiules ordinaires de l'E. Danae, celle-ci s'en distingue par ses cellules ova- riennes et par ses rameaux tranchans sur les côtés. Localité. Sainte-Colombe (Manche). Explication des fiqures. PI. 678, fig. 4, une extrémité de rameau de grandeur naturelle ; fig. 2, la même grossie; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 4390. Escnara ELEcrRa, d'Oib. 1854, PI. 678, fig. 4-6, Dimensions, Diamètre des rameaux , 4 millimètres. Colonie formée de larges rameaux épais, arrondis sur les côtés, divisés de distance en distance par dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires régulières, placées de 172 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. chaque côté large, sur douze ou treize lignes longitudinales et en quinconce ; elles sont un peu rhomboïdales , un peu plus longues que larges, arrondies en avant, anguleuses sur les côtés et un peu tronquées en arrière, très-creusées et sépa- rées par un léger angle commun. Ouverture très-grande , ronde, placée tout én avant et occupant plus de la moitié de la longueur des cellules, Cellules accessoires rares, placées entre les cellules ordinaires et donnant quelquefois naissance à une nouvelle ligne longitudinale de cellules ordinaires. Sa forme est ovale avec une pointe latérale, Rapports et différences. Encore voisine de l'E. Danae, celle-ci s’en distingue par ses branches bien plus épaisses , par ses cellules sans bordure et par sa large ouverture. Localité. Nous l’avons recueillie à la tranchée du chemin de fer d'Angoulême à Bordeaux , à la Rousselière, commune de Moutier (Charente). Explication des figures. P]. 678, fis. 4, un tronçon de gran- deur naturelle; fig. 5, une partie proisie; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. N° 4391. EccHaRa EriN4, d'Orb, 1851. PI. 678, fig. 7.9. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 millimètre. Colonte formée d'étroits rameaux, grèles, peu comprimés , arrondis sur les côtés , divisés à de grandes distances par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules connues), régulières, placées de chaque côté large sur six lignes longitudinales et en quinconce. Très-allongées , elles sont élargies et arrondies en avant, acuminées en arrière, creusées, séparées sur les côtés par une forte côte longitudi- nale commune à deux lignes. Ouverture ovale, oblongue, TERRAINS CRÉTACÉS, 178 placée en avant et occupant la moitié de la longueur des cel- Jules. Rapports et différences.Ses branches presque cylindriques, ses cellules dans un sillon ondulé, distisguent nettement cette espèce de toutes les autres. Localité. Les environs de Tours. Explication des fiqures.Pl. 678, fig. 7, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 8, un tronçon grossi ; fig. 9, trauche du même. De notre collection. Espèces du 24° étage turonien. N° 4592, EscHARA ERYX, d’'Orb. 1551. PI. 678, fig. 40-12. Colonie formée de larges expansions foliacées. Cellules or- dinaires régulières, placées par lignes longitudinales et en quinconce, un peu rhomboïdales, aussi larges que longues, elles sont superficielles, un peu saillantes, circonscrites ex- térieurement d'une rainure plus ou moins large, commune ; leur centre est circonscrit d'un sillon. Ouverture enlarge crois- sant,placée en avant, mais séparée du bord par ua bourrelet,et prolongée en arrière dans le sillon intérieur. Cellules acces- soires assez rares, bien plus saillantes que les autres, dont elles occupent la place, elles sont pourvues en avant d'un ca- puchon droit, saillant, élargi en arrière, percé, en avant, d'une ouverture de forme lancéolée. Rapports et differences. Plus rapprochée, par son aspect, de l'E. Ægle que de toutes les autres, elle s’en distingue par ses cellules plus courtes et plus larges, par leur bordure in- terne, et par la forme des ceilules accessoires. Localité, Nous l'avons recuëillie, avec les Hippurites, dans l'étage turonien des environs de Martigues (Bouches-du- Rhône.) V. 12 17/4 V'ALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Explication des figures. PI, 678, fig. 10, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 41, une portion grossie ; fig. 12, tranche de la même. De notre collection. N° 1393. EscnarA EuporA, d'Orb., 1851. PI. 678, fig. 13-15. Dimensions. Diamètre des rameaux, 1 millimètre. Colonie formée de rameaux étroits, grêles, peu comprimés, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations éloi- gnées et sur le même plan. Cellules ordinaires (les seules qui nous soient connues) régulières, placées de chaque côté large des rameaux sur cinq lignes longitudinales et en quinconce. Elles sont rhomboïdales, un peu plus longues que larges, plus courtes, et montrant trois sinus réguliers en avant, acuminées en arrière, creusées profondément et circonscrites d’une côte commune. Ouverture ronde, bordée en arrière d’un bourrelet étroit, placée en avant, mais pas près du bord, et n’occupant pas le quart de la longueur des cellules. Rapports et différences, Voisine par ses cellules rhomboïda- les de l'E. Amata, cetie espèce s’en distingue par ses ra- meaux plus étroits, et par les sinus de ses cellules. Localite. Avec l'espèce précédente à Martigues. Explication desfiqures PI. 678, fig. 13, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fiÿ. 14, une portion grossie ; fig. 45, anche de la même. De notre coilection. N° 1394. EscHARA EuRITA, d'Orb., 1854. PI. 678 , fig. 16-18. Culonie formée de larges expansions. Cellules ordinaires (les seules connues) placées par lignes longitudinales et en quinconce ; allongées, planes, élargies et arrondies en ayant, TERRAINS CRÉTACÉS. 175 évidées sur les côtés et tronquées en arrière, eiles sont cir- conscrites d'une rainure commune. Owvertures grandes, oblon- gues, longitudinales, placées en avant où elles sont près du bord et occupent plus du tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. Un peu voisine, par ses cellules circonscrites, de l'E. Delia, cette espèce s'en distingue par ses cellules bien plus longues ; par l'ouverture plus grande et d'une autre forme. Localité, Nous l'avons rencontrée dans l'étage turonien avec la Trigonia scabra, à Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI, 678, fig. 46, un fragment de colonie de grandeur naturelle ; fig. 17, une partie grossie ; fig..48, tranche du même. De notre collection. Supplément aux espèces du 22 etage sénonien. PP P N° 1395. ESCHARA ECHINATA, d'Orb., 1851, PI. 679, fig. 1-4. Dimensions. Diamètre des rameaux, un demi-millimètre. Colonie formée de rameaux presque cylindriques, peu comprimés, divisés de distance en distance par des dichoto- misations sur le même plan, ornés de trois sortes de cellules placées de chaque côté sur quatre ou cinq lignes longitudi- nales et en quinconce. Cellules ordinaires rhomboïdales, assez fortement creusées, séparées les unes des autres par une très-forte côte commune. Ouverture ronde, placée un peu en avant et occupant plus du tiers de la longueur des cellules. Cellules ovariennes formant de distance en distance, sur les rameaux, des groupes irréguliers, épineux. Chacune est, en effet, recouverte en dessus d’une forte saillie fourche, très- proéminante: Cellules accessoires rares, Placéés aù milieu des cellules ordinaires , et en occupant lx plice, leur forme 176 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. est allongée , lancéolée, plus longue en avaut où ele est creusée d’une ouverture étroite. Rapports et différences. Par ses trois sortes de cellules et par ses rameaux hérissés, cette espèce se distingue bien net- tement des autres. Localité. On la rencontre dans les bassins anglo-parisien et pyréuéen : dans le premier à Tours (Indre-et-Loire), à Va- rennes, à Vendôme (Loir-et-Cher) ; dans le second, sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure). Explication des figures. P]. 679, fig. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 2, un tronçon grossi mon- trant une cellule accessoire au milieu de cellules ordinaires, et des cellules ovariennes; fig. 3, une autre portion gros- sie ; fig. 4, une tranche des mêmes. De notre collection. Résumé zoologique sur les Eschara de France. Nous avons pu comparer entre elles, jusqu'à présent, dans les terrains crétacés de France, quatre-vingt-sept espèces d'Eschara ainsi distribuées dans les étages. Espèces du 20° étage cénomanien. E, Cenomana, d'Orb. Cette espèce est, jusqu'à présent, spéciale à la partie lige- rieune du grand bassin anglo-parisien. Espèces du 21° étage turonien. E. Eryx, d'Orb. E. Eudora. Eurita, d'Orh. Des uois espèces connues, la seconde est de la partie ligré- rienne du bassin anglo-parisien , les deux autres du bassin méditerranéen ; mais toutes propres à leur bassin et à leur: étuges particuliers, TERRAINS CRÉIACÉS. Espèces du 22e étage sénonien. . Delarueana, d'Orb. Girondiua, d'Orb. Rovana, d'Orb. Santonensis, d'Orb. Parisiensis, d'Orb. Nerei, d'Orb, Acasta, d'Orb. Aceste, d'Orb. Acbates, d’Orb. Acis, d'Orb. Acmon, d'Orb. Actæa, d'Orb. Ægea, d'Orb. Amyntas, d’Orb. Andromeda, d'Orb. Antiopa, d'Orb. Ægle, d'Orb. Ægon, d'Orb. Agatha, d'Orb. Aglaia, d’Orb. Alimena, d'Orb. Amata, d'Orb. Allica, d'Orb. Arcas, d'Orb. Arethusa, d'Orb. Argia, d'Orb. Argyrias, d'Orb. Arsinæ, d'Orb. Artemis, d'Orb. Archosia, d'Orb. E. Aspasia, d'Orb. Atalanta, d'Orb. Athulia, d’Orb. Bellona, d'Orb. Bixa, d'Orb. Blandina, d'Orb. Bolina, d'Orb. Bonasia, d'Orb. Cæcilia, d'Orb Calliope, d'Orb. Callirhoe, d'Orb. Calypso, d'Orb. Camilla, d'Orb. Cassiope, d'Orb. Charonia, d'Orb. Circe, d'Orb. Cleon, d'Orb. Clito, d'Orb. Clytia, d'Orb. Creona, d'Orb. Crithea, d’Orb. Cybele, d'Orb. Cymodoce, d'Orb. Cynthia, d'Orb. Cytherea, d’Orb. Dejanira, d'Orb. Diana, d'Orb. Lamarckii, d'Orb. Dorilas, d'Orb. Echo, d'Orb. Lu aim 178 E. PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Esæa, d'Orb. Electra, d’Orb. E. Cydippe, d'Orb. Cynara, d'Orb. Echinata, d'Orb. Cypræa, d'Orb. Camæna, d'Orb. Danae, d'Orb. Cepha, d'Orb. Delia, d'Orb. Chloris, d'Orb. Dydima, d'Orb. Claudia, d'Orb. Doris, d'Orb. Clio, d’Orb. Drya, d'Orb. Clymene, d'Orb. Edusa, d’Orb. Cornelia, d'Orb. Elea, d’Orb. Cressida, d'Orb. Erina, d'Orb. Cyane, d’Orb. Nous avons donc une seule espèce dans l'étage cénomanien, trois dans l'étage turonien, et quatre-vingt-trois dans l'étage sénonien ou craie blanche. Nul doute alors que le maximum de développement des espèces d'Eschara ne se soit montré dans le 22° étage sénonien ; car après avoir étudié les espèces dans tous les âges géologiques, nous n'en connaissons aucun où le tiers de ce nombre même ait encore été mentionné. De toutesces dernières nous en remarquons une , l'E. Za- marckii, qui se trouve à Ja fois à Maestricht et à Sainte-Co- lombe (Manche), dans l'horizon du Thecidea papillata, et dans les régions ligériennes du bassin anglo parisien. Maintenant, pour identifier la contemporanéité des dépôts crétacés des environs de Paris, de Sainte-Colombe (Manche), regardes par tous les géologues comme de la craie blanche, avec les parties de la Loire que nous regardons comme de la même époque et faisant partie du même bassin maritime nous avonsles espèces suivantes : les £. Parisiensis, Acasta, Acis, Ægea, Antiopi, Aliena, Arethusa, Arsinoe, Artemis, Cybele, Cythéres, Lamarckii, Claudia, Cyrane et Cyprea. Nous aurions dunc quinze espèces se lrouvant simultanément TERRAINS CRÉTACÉS. 179 dans les deux régions. Ce nombre est assez élevé, nous le pensons, pour prouver la contemporanéité d'époque, d'autant plus que les Vincularia ont montré des résultats identiques. Si nous cherchons à établir la même comparaison entre le bassin anglo-parisien tel que nous le circonscrivons avec les couches que la superposition nous fait identifier dans le bas- sin pyrénéen, nous aurons des résultats identiques. Les espè- ces suivantes se trouvent simultanément dans les deux bas- sins : £. Santonensis, Acis, Ægea, Antiopa, Ægle, Ægon, Agatha, Amata, Allica, Arethusa, Artemis, Callirhoe, Ca- lrpso, Charoniw, Cytherea, Dejanira, Echinata, Claudia, Cypræa et Danae.— Vingt espèces communes entre les bas- sins anglo-parisien et pyrénéen prouvent, non-seulement la contemporanéité complète des deux bassins des terrains cré- tacés, mais encore, de plus, que ces deux mers avaient des communications directes ; sans cela des êtres fixes, sans au- eun moyen de locomotion, ne pourraient se propager ainsi. En récapitulant les chiffres d'espèces d'Eschara qui se trou- veut dans les dillérentes régions, sans avoir égard aux espèces communes, nous trouverons : aux environs de Paris 26 espè- ces; dans les régions de ia Manche 20 espèces; dans les régions de la Loire 35 espèces; enfin dans le bassin pyrénéen 31 espèces. Ges chiffres si rapprochés les uns des autres vien- nent encore confirmer en tout point les conclusions qui pré- cèdent. Supplément aux genres déjà publiés. Le grand nombre d'espèces d'Eschara ajoutées, cette année, dans nos dernières planches de Bryozoaires, aux planches 602 et 605 publiées en 1850, s'explique par la difficulté du travail et la marche succcssive de nos recherches. Nos premières li vraisons de Mollusques Bryozoaires contiennent seulement, 180 L'ALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, en effet, les espèces qu’un premier travail nous avait permis d'observeret deciter dansnotre Prodrôme de Paléontologie stra- tigraphique; mais ce premier travail, même, nous ayantrévélé la richesse de certaines contrées de la France, relativement aux Bryozoaires, nous nous en sommes préoccupé sérieusement, et nous avons cherché à nous compléter par une nouvelle série de voyages spéciaux destinés à rechercher les Mollusques fossiles de cette classe. Nos résultats ont dépassé de beauconp nos espérances, et le cercle de nos découvertes s’est considéra- blement élargi. Néanmoins, pour profiter de ces nouveaux faits recueillis, il nous fallait encore un temps matériel immense, employé à réunir, avec une loupe, les Bryozoaires contenus dans la craie ; car, le plus grand nombre des espèces, on le sait, a besoin d'un fort grossissement pour être étudié conve- nablement. Nous avons donc dû, avant toute chose, consacrer plus de mille à douze cents heures à ce travail préparatoire, afin de groupper nos matériaux, et de ne plus être obligé de revenir plusieurs fois sur le même sujet. Ces nouvelles re- cherches nous ont permis d'augmenter de beaucoup les espè- ces d'Eschara connues, de découvrir un grand nombre de genres nouveaux pour la science, et nous espérons qu'elles nous permettront de donner, sur les Bryozoaires, le travail le plus étendu qui ait jamais été entrepris jusqu'à présent. Après cesrenseignements quinous Ont paru nécessaires pour expliquer la marche interrompue de cet ouvrage, nous allons reprendre un à un les genres déjà décrits, pour y ajouter les espèces nouvelles ou de nouvelles observations sur les es- pèces déjà publiées. Nous donnerons encore, dans les trois familles traitées, les genres nouveaux dont nos recherches ont amené la découverte. - TERRAINS CRÉTACÉS, 481 re Famille Cellaridæ. (Voyez p. 25.) L'introduction de deux nouveaux genres dans la famille nous oblige à présenter les caractères distinctifs de la manière suivante. À. Segments cylindriques ; des cellules éga- les tout autour. a. Point de pores ovariens. Cellaria. b. Des pores ovariens. Cellarina. B. Segments comprimés, cellules sur les cô- tés. a. Point de pores ovariens. * Cellules inégales, sur quatre faces, dont deux plus étroites; segments filiformes. Quadricellaria. *“Cellules égales autour d’un des côtés ; segments fusiformes. Fusicellarix. b. Des pores ovariens, cellules égales sur deux faces opposées. Planicellaria. Ar Genre. Cellaria, Lamouroux. (Voyez p. 26). N° 1247. Cellaria cactiformis, d'Orb. Ajoutez aux locali- tés déjà indiquées les localités suivantes nouvellement con- statées : Luines (Indre-et-Loire), Vendôme, Varennes, Vil- lavard, Lavardin (Loir-et-Cher). 2° Genre. CELLARINA, d'Orb., 1851. Colonie articulée par segments égaux, naissant par dicho- tomisation, à l'extrémité de chaque segment préexistant, et présentant probablement un ensemble dendroïde. Segments testacés allongés, cylindriques, en massue, couverts tout au- tour de cellules égales, placées régulièrement en quinconce et par lignes longitudinales. Cellules distinctes, planes, pour- 182 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, vues d’une ouverture en occupant la moitié supérieure; et, de plus, portant en avant et latéralement des pores ovariens irréguliers, souvent saillans, comme des vésicules ova- riennes. Rapports e! différences. Les Cellarina ont tous les carac— tères extérieurs des Cellaria, mais s’en distinguent par la présence de pores ovariens qu'on ne voit jamais chez les Cellaria. Ù On ne connaît pas encore de Cellarina vivantes, les deux espèces connues sont fossiles des terrains crétacés. N° 4396. CELLARINA CLAVATA, d'Orb., 4851, PI. 679, fig. 5-8. Dimensions. Longueur des segments, 5 à 6 millimètres. Segments allongés, droits ou arqués, fortement rétrécis à la partie inférieure, en forme de massue octogone, pour- vus de cellules en quinconce sur huit faces opposées. Cellu- les ovales, élargies et arrondies en avant, acuminées en arrière, concaves, séparées par un sillon commun. Ouverture ovale longitudinale, antérieure, occupant moins de la moitié de là longueur des cellules.Pores ovariens très-grands, placés en avant de la cellule, soit au milieu, soit un peu latérale- ment, saillant en capuchon triangulaire, comme une vésicule ovarienne. Localité. Nous l'avons découverte dans l'étage cénomanien du Mans (Sarthe), où elle n'est commune que dans certaines couches privilégiées. Explication des figures. PI. 679, fig. 5, un segment de grandeur natureile ; fig. 6, le même grossi; fig. 7, coupe supérieure du même; fig. 8, un tronçon roulé et usé. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 183 N° 1397, CELLARINA TURONENSIS, d'Orb., 4854, | PI. 679, fig. 9-11. Dimension. Longueur des segments, 5 millim. Segments allongés, droits ou arqués, acuminés à la partie inférieure, hexagones, pourvus de cellules sur six lignes lon- gitudinales et en quinconce. Cellules peu distinctes, allon- gées, marquées seulement en avant par un léger bourrelet antérieur, arrondies en avant. Ouverture ovale allongée dans le sens de la longueur ,placée en avant et n’occupant pas plus des deux cinquièmes de la longueur des cellules. Pores ovariens petits, placés en avant et le plus souvent sur le côté gauche de la cellule ; ils forment un demi-tube court, sail- lant, mais ne se montrant pas à toutes les cellules. Rapports et différences. Avec la même taille et la même forme de segments, cette espèce a des cellules de toute autre configuration. Localité. Nous l'avons découverte dans la craie turonienne, avec le Trigonia scabra, à Sainte-Maure (Indre-et-Loire) et au-dessous de la couche à Radiolites lombricalis à Angou- lême (Charente). Explication des figures, P1. 679, fig. 9, grandeur natu- relle d’un segment; fig. 10,le même grossi ; fig. 11, tranche du même. De notre collection. Des deux espèces que nous connaissons, la première est de l'étage cénomanien et se trouve seulement au Mans; la se- conde est spéciale à l'étage turonien et se trouve simultané- ment dans la partie ligérienne du grand bassin anglo-pari- sien, ét au même niveau, dans le bassin pyrénéen, à Angou- lême, comme pour prouver, avec les autres fossiles, l'iden- tité parfaite de cet horizon géologique. 184 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, 3e Genre QUADRICELLARIA, d'Orb., 1851. ( Voyez p. 32.) | Espèces décrites par les auteurs. Q. Bronnii, d'Orb., 1851. V'incularia Bronni, Reuss, Boehm. kred., p. 66, pl. 45, fig. 30. Bilin (Bohême). N° 1251. Quadricellaria elegans, d’Orb. (Voy. p. 33.) Aux localités déjà indiquées, nous ajouterons les suivantes : Lui- nes (Indre-et-Loire), Trôot, Sougé, les Roches, Varennes, Villavard et Lavardin (Loir-et-Cher). N° 1398. QUADRICELLARIA OBLONGA , d'Orb., 1854, PI. 679, fig. 42-15. Dimensions. Longueur des segments, 4 à 5 millimètres. Segments allongés, presqu'égaux sur leur longueur , droits ou flexueux.Cellules très-allongées, indistinctes,marquées en dehors seulement par un bourrelet simple qui circonserit une dépression oblongue, arrondie en avant, tronquée en ar- rière, où est percé sur les trois quarts antérieurs, une ouver- ture ovale occupant toute la largeur. Rapports et différences. Voisine par son aspect du Q. elr- gans, cette espèce s’en distingue par le bourrelet simple qui entoure les cellules. Localité. Je l'ai recueillie dans l'étage turonien de Sainte- Maure (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 679, fig. 42, grandeur natu- relle ; fig. 13, une portion grossie; fig. 14, la même du côté étroit ; fig. 45, tranche de la même. De notre collection. N° 1399. QUADRICELLARIA MEUDONENSIS, d'Orb., 1851. PI. 679, fig. 16-19. Dimensions. Longueur des segments, 3 à 4 millim. TERRAINS CRÉTACÉS. 185 Segments très-allongés, presque de la même largeur par- tout, droits. Cellules étroites, longues, élargies et arrondies en avant, tronquées en arrière, creusées sur leur longueur au milieu et bordées extérieurement d’un bourrelet plus large en avant qu'en arrière. Ouverture très-remarquable; elle est formée, à l'extrémité supérieure de la cellule, d’une partie qui s'élève du fond de la région creusée et vient s'ouvrir en une fente transversale étroite, Rapports et différences. La singulière ouverture de cette espèce la sépare nettement de toutes les autres. Localité. Dans l'étage sénonien ou craie blanche de Meu- don près de Paris. Explication des figures. PI. 679, fig. 16, grandeur natu- relle; fig. 47, un fragment vu du côté large ; fig. 18, le même vu du côté étroit ; fig. 19, tranche du même. De notre col- lection. Le résumé géologique sur les Quadricellaria (voy. p. 36) ne se modifie qu'en ce sens, que le genre commence avec l'étage turonien, où se trouve le Q. oblonga, et qu'il renferme ensuite cinq espèces dans l'étage sénonien , les Q. elegans, filiformis, excavata, Pulchella et Meudonensis. De ces espè- ces, le Q. elegans se trouve sur tous les points où nous avons rencontré l'étage sénonien, dans les bassins anglo-parisien et pyrénéen. 4° Genre. FUSICELLARIA, d'Orb. 18514. Colonies articulées par segments allongés, un peu compri- més, qui Laissent sans doute par dichotomisation, deux par deux,à l'extrémité des segments,comme chezles Cellaria.Seg- ments testacés, peu comprimés, fusiformes, acuminés à leurs extrémités et renflés au milieu; pris dans le sens de jeur compression, ils offrent un côté arrondi d'où partent deux 186 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. séries de cellules qui garnissent les deux faces ; l’autre côté est, au contraire, tranchant et offre sur sa longueur une lame semblable à la lame qui sépare les deux couches de cellules des Eschara et qui remplit les mêmes fonctions. Cellules for mant un parallélograme un peu renflé sur deux ou trois li gnes longitudinales et en qninconce sur les deux faces de la compression.Ouverture étroite, allongée, percée au milieu et dans le sens de la longueur des cellules, Rapports et différences. Par ses segments fusiformes, ce genre se distingue de tous les autres. Il offre un double ca= ractère très-singulier. Par ses segments, il se rapproche évi- demment des Cellaria, mais par sa lame latérale il offre des rapports avec l'accroissement des Éschara , avec cette diffé- rence cependant que la lame sur laquelle doivent naître les nouvelles cellules, loin d’être à l'extrémité, est latérale. Nous ne connaissons encore qu'une espèce de ce singulier genre, propre à la fois à l'étage turonien des parties ligérien- nes des bassins anglo -parisien et pyrénéen. N° 4400 FUSICELLARIA PULCHELLA, d’Orb., 1851. PI. 680, fig. 1-6. Dimensions. Longueur du segment 4 à 5 millimètres. Segments fusiformes, aeuminés aux extrémités, renflés au milieu. Cellules oblongues, carrées, tronquées aux extré= mités, légèrement renflées, placées de chaque côté de la compression surtrois lignes longitudinales et en quinconce. La première ligne du côté arrondi se compose ordinairement de huit cellules, la seconde de six, et la troisième de quatre. Il n°y a plus ensuite que la lame , et des indices de cellules non formées. Ouverture allongée, linéaire, placée en long et au milieu des cellules dont elle occupe les trois cinquièmes de la lonsueur. | TERRAINS CRÉTFACÉS. 187 Localité. Cette espèce est spéciale à l'étage turouien, et se trouve simultanément, dans les bassins anglo-parisien et pyrénéen. Dans le premier à Sainte-Maure (Indre-et-Loire, ) dans le second à Angoulême, au-dessous des Radiolites sur lesquelles la ville est bâtie. C’est encore un fait de plus qui prouve la contemporanéité des deux dépôts éloignés, mais sur le même niveau géologique. Esplication des figures. PL. 680, fig. 4, segment de gran- deur naturelle; fig. 2, le même fortement #rossi, montrant a son côté arrondi, b le côté où se trouve la lame ; fig. 3, le même du côté arrondi ; fig.4, le même du côté de la lame; fig. 5,tran- che prise au milieu; fig.6, supposition de la forme dela colonie. Le grand nombre de formes nouvelles que nous avons dé- couvert depuis la publication du tableau comparatif des carac- tères opposables des genres, (p. 50) nous oblige à changer tout-à-fait le tablean que nous avons donné, et à le remplacer par les divisions suivantes plus en rapport , nous le pensons, avec l’ordre naturel. lie famille, les Electrine. Colonie entièrement cornée, fixée au moyen de filaments radicellés cornés. On conçoit que la nature purement cornée de toute la colonie s'oppose à la conservation des espèces à l’état fossile. Nous n'avons donc, dans cette division, que des genres et des espèces vivantes. A. Cellules carrées, juxtaposées en lignes longitudinales et en _quinconce. Flustra. B. Cellules en cornets, obliques et pileux, accolés par un des côtés seulement. #, Cellules en lignes transversales régulières. Electra. 8 #, Cellules en lignes longitudinales et en quin- conce. Electrina. 155 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, 3° genre. ELECTRINA, d'O:b. 1351. Colonie entière, cornée, fixée sur des «'gues, ou tout autre corps sous-marin, par sa substance cornée, d’où partent des rameaux ronds ou comprimés , divisés par dichotomisation et présentant un ensemble dendroïde. Cellules sur deux plaus opposés dans le sens de la compression, et adossées les unes aux autres latéralement ou autour d’un axe ficuif, et placées par lignes longitudinales et en quinconce. Elles ont la forme d'un cornet évasé à son extrémité à bords saillans et pileux ; le centre estfermé d'une membrane quilaisse une ouverture à valvule interne. Rapports et différences. Ce genre avec des cellules en cor- net identiques aux cellules des Electra, les a placées par li- gnes longitudinales et en quinconce, au lieu de les avoir par ligaes transversales. Il en résulte une colonie d'un aspect très différent, Probablement confondu avec les Filustra, les espèces de ce genre montrent l'aspect du Flustra pilosa , par exemple. Nous en connaissons deux espèces des côtes de France. N° 1. Electrina lamellosa, d'Orb., 1851. Colonie formée d'un nombre considérable de rameaux libres, placés autour d'une base commune et divergents ; chaque rameau, com: primé , flabelliforme, étroit à sa base , s’élargit à son extré- mité, et se sépare soit en plusieurs digitations lamelleuses sur le même plan, soit en branches dichotomes sur le même plan. Cellules largement ouvertes, et pileuses sur leurs bords. fle de Noirmoutier. Notre collection. N° 2. Electrina cylindrica , d'Orb., 4851. Colonie formée de nombreux rameaux cylindriques, ronds , libres, divisés à de grandes distances par des dichotomisations sur le même plan, mais chaque rameau qui nait est rétréci à son point TERRAINS CRÉTACÉS, 185 d'attache et comme articulé. Cellules sur ciaq ou six lignes longitudinales et en quinconce, très-obliques, pileuses sur leurs bords. Ile de Noirmoutier, rare. Notre collection. 5° famille Escharide. Les colonies dans cette série sont entièrement testacées, fixées aux corps sous-marins par leur propre substance. Cellules entières ou poreuses ou criblées de fossettes spéciales, à ouverture étroite, antérieure , n’occupant qu’une petite partie de la cellule, et dès lors toujours dépourvue de mem- brane operculaire. Les cellules dans cette série sont entières , non criblées de fossettes spéciales en lignes transverses ou rayonnantes, mais lisses, ou lorsqu'elles sont poreuses, les petites ouvertures sont irrégulièrement placées et éparses à la surface. Nous divisons celte première section de la manière suivante : A. Une seule couche de cellules juxtaposées autour ou de chaque côté de l’ensemble ; cellules non utriculées, souvent concaves. a. Colonie tout-à-fait libre, ensemble flabel- liforme comprimé. Flabellopora, b. Colonie fixe par sa base, libre dans ses autres parties. * Colonie lancéolée, s'accroissant par les côtés et l'extrémité. Lanceopora. ** Colonie rameuse ou lamelleuse, s’ac- croissant par l'extrémité seulement. + Cellules autour de branches rondes, cylindriques. 4. Point de pores antérieurs. Vincularia. 2. Des pores spéciaux antérieurs. Vivcularina. ++ Cellules sur deux faces opposées. V. ei © 186 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. 1. Point de pores spéciaux indépen- daus de l'ouverture. Eschara. 2. Des pores spéciaux indépendans de l'ouverture. î X. Un seul pore en avant de Fou- verture. Escharinella. XX. Plusieurs pores. y. Plusieurs pores aux côtés de l’ouverture seulement. Escharellina. yy. Des pores spéciaux autour de l'ouverture et de la cellule. Escharifora. B. Plusieurs couches superposées de cellules utriculées convexes autour d’un ensemble rameux, dendroide, Cellepor ina. A.Une seule couche de cellules juxtaposées autour ou de chaque côté de l’ensemble ; cellules non uiriculces,souvent concaves, a. Colonie tout-à-fait libre, ensemble flabelliforme comprimé. Az Genre. Flabellipora, d'Orb. (voyez p. 52). Nous avons reconnu qu'il existe un pore ovarien ea avant de chacune des cellules. L'espèce se trouve, en plus des localités indiquées, dans le détroit de Malaca et à Manille. b, Colonie fixe par sa base, libre dans ses autres parties. * Colonie lancéolée, s'accroissant par les côtés et l’extrémite. 2e Genre, LANCEOPORA, d'Orb., 1854. PI. 680, fig. 7-10. Colonies non articulées, testacées, probablement fixées par la base, mais sur une très-petite partie des premières cellules ; le reste libre, a la forme d'un fer de lance tranchant sur les côtés et acuminé en avant. Cellules adossées sur deux plans opposés , disposées de chaque côté en lignes longitudinales et en quinconce au milieu de l'ensemble ; une lame tran- TERRAINS CRÉTACÉS, 187 chante, pourvue, de distance en distance, de côtes dans le sens des quinconces, précède , sur les côtés et en avant, lesnouvel- les lignes longitudinales de cellules qui naissent sur les côtés, et la continuation des lignes préexistantes en avant, ce sont des parties disposées pour les nouvelles cellules. Les cellules nouvellement formées sont convexes,criblées partout de petits pores placés sur trois lignes irrégulières ou éparses.L'ouvertu= re est ronde, pourvue d'un bourrelet, et placée à l'extrémité antérieure de la cellulle ; sur les cellules du milieu, la saillie des bourrelets disparaît, et l'ouverture est alors simplement percée. Point d'ovaires ni de pores ovariens. Rapports et différences. Ce genre, l'un des plus curieux parmiles Bryozoaires, se rapproche du Eschara par la dispo- sition de ses cellules sur deux faces opposées et surtout par la lame qui précède les cellules dans l'accroissement; mais il s’en distingue, ainsi que de tous les autres genres de la famille, par sa colonie lancéolée,régulière, s’accroissant, à la fois, par les côtés où il naît de nouvelles lignes longitudinales sur une lame tranchante bien plus développée que chez les Eschara, et par l’extrémité antérieure, tandis que chez tous les genres qui vont suivre, sans exception, l’accroissement n'a lieu que par l'extrémité des rameaux ou par la partie supérieure des expansions lamelleuses de la colonie. C’est une des modifica- tions les plus régulières des Escharides, Nous avons rencontré la seule espèce connue, qui porte les caractères énoncés ci-dessus, dans les sables du Fond, re- cueillis dans le détroit de Malaca par MM. Cécile et de Candé, où elle y est rare. Nous la nommons ZLanceopora elegans, et nous l'avons figurée planche 650, fig. 7, grandeur naturelle de la colonie fig. 8, Ja même, grossie, vue du côté large; fig. 9, la même, vue de côté; fig. 10, une cellule grossie. De notre collection. 138 FALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, ** Colonie rameuse ou lamelleuse , s'accroissant par l’extrémite seulement. + Cellules autour de branches rondes, cylindriques. 4. Point de pores spéciaux antérieurs. 3e genre Vincularia, Defrance (voyez p. 57). Nous allons, dans ce genre, donner aux espèces déjà publiées, les nouvel- les localités où nous les avons découvertes, et les quelques espèces nouvelles que nous avons pu observer dans nos re- cherches récentes, Supplement aux espèces de l'étage sénonien décrites par les auteurs. Vincularia areolata, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht . Kreïid, pl. 6, fig. 12, Maëstrich. V. bella, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht. Kreïd, pl. 6, fig. 13, Maëstrich. F. canalifera, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht. Kreiïd, pl. 6,fig. 44, Maëstrich. Ÿ. procera, Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht. kreid, pl. 6, fig. 15, Maëstrich. S'upplement aux espèces décrites. N° 4259. Vincularia gracilis, d'Orb. (voyez p. 62). Nous l'avons recueillie à Châteaudun (Eure-et-Loir), où elle est rare. N° 4260. J’incularia Normaniana, d'Orb. (voyez p. 63). Elle s’est encore montrée à Meudon, près de Paris. N° 1262. Vincularia regularis, d'Orb. (voyez p. 64). Nous l'avons découverte dans la craie sénonienne de Meudon, près de Paris, de Châteaudun (Eure-et-Loir), de Vendôme, de Va- rennes (Loir-et-Cher), de Tours (Indre-et-Loire), de Saint- Léger, de Peguillac, de Pons, de Pecine (Charente-Inférieure). TERRAINS CRÉTACÉS, 189 Elle est donc, en même temps, des bassins arglo-parisien et pyrénéen. No 4263. P’incularia macropora, d'Orb. (voyez p. 65). Elle se rencontre de plus à Châteaudun (Eure-et-Loir) et à, Villavard (Loir-et-Cher). N° 1264. Wincularis Royana, d'Orb. (voyez p. 66). Elle existe à Meudon, près de Paris. N° 1266. J'incularia Meudonensis, d'Orb. (voyez p. 67). Nous l'avons recueillie à Châteaudun (Eure-et-Loir). No 1271. Vincularia multicella, d'Orb. (voyez p. 70). Elle a été recueillie à Merpins (Charente). N° 1274. Vincularia inornata, d'Orb. (voyez p. 72). Nous l'avons retrouvée à Meudon, près de Paris, et à Trôot (Loir- et-Cher). N° 4276. Vincularia Santonensis, d'Orb. (voyez p. 73). Elle a encore été recueillie à Moutier, près d'Angoulême, et à Merpins, près de Cognac (Charente). N° 1289. Vincularia perforata, d'Orb. (voyez p. 82). Elle est encore commune à Saint-Germain, près de la Flèche (Sar- the), et à Saintes (Charente-Inférieure). N° 1295. Vincularia verticillata, d'Orb. (voyez p. 86). Elle se rencontre à Sainte-Colombe (Manche), à Royan (Charente- Inférieure). Espèces nouvelles du 2° étage turonien. N° 4401. VINCULARIA QUADRILATERA, d’Orb., 1851 PI. 681, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux un tiers de milli- mètre. Colonies formées de rameaux quadrangulaires , à côtés égaux. Cellules sur quatre faces opposées, longitudinales , 190 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, alternativement d'un côté et de l'autre, courtes, distinctes seulement par leurs ouvertures, en fenêtres cintrées, occu- pant presque Ja moitié de l'intervalle qui les séparent. Rapports et différences. Voïsine, par sa forme carrée, du V. trabecula, cette ‘espèce s’en distingue par ses cellules plus rapprochées et plus courtes, par leurs angles plus aigus et par l'ensemble plus large. | Localité. Nous l'avons recueillie aux environs d'Angoulême (Charenté)}, sous la couche à Radiolites lombricatis. Explication des figures. P\, 681, fig. 4, une portion de ra- meau de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon fortement grossi ; fig. 3, coupe du même. de notre collection. (0,1) JG Espèces du 22° étage sénonien. N° 4402. VINCULARIA QUADRANGULARIS, d'Orb. 4854. . PI. 681, fig. 4-6. Dimensions, Diamètre des rameaux 1 demi-millimètre. Colonie formée de rameaux carrés à côtés égaux. Cellules sur les quatre faces et alternes; elles sont courtes, élargies sur les côtés, lésèrement déprimées, mais principalement distinetes par leur ouverture ovale, longitudinale, occupant presque la moitié de leur longueur. Rapports et différences. Voisine de la précédente par sa forme, elle s’en distingue néanmoins par ses côtés plus ren- flés, par la lépère dépression qui entoure l'ouverture, et par l'ouverture elle-même d'une autre forme. Localité, Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien des Roches (Loir-et-Cher) et de Péguillac (Charente-Inférieure). Elle est rare. Explication des figures. PI, 681, fig. 4, grandeur vaturelles fig. 5, un tronçon fortement grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection, TERRAINS CRÉTACÉS. 191 N° 1403, VINCULARIA PONSIANA, , d'Orb. 1551, PI. 651, fig. 7-9. Dimensions. Diamètre des rameaux 2 tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux pentagones. Cellules placées sur chaque face en ligne longitudinales , eten quinconce les unes par rapport aux autres, peu distinctes, allongées, arrondies en avant, tronquées en arrière, planes, seulement un peu saillantes antérieurement, séparées par l'angle commun des faces. Ouverture oblongue, arrondie en avant, tronquée en arrière, occupant deux cinquièmes de la longueur des cel- lules. Rapports et différences. Pentagone comme le 7. Penta- poræ, cette espèce s’en distingue par le manque de bourre- let, et par ses ouvertures bien plus grandes. Localité. Nous l'avons recueillie au lieu dit le Fief-Neuf, sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure). Explication des figures. Pi. 681, fig. 7, grandeur natu- réelle; fig. &, un tronçon fortement grossi ; fig. 9, tranche de Ja même. De notre collection. N° 4404. VINCULARIA 1RREGULARIS, d'Orb. 1851, PI. 681 , fig. 10-42. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 demi-millimètre. Colonie formée de rameaux octogones, arqués ou flexueux. Cellules très-variables de formes; à l'extrémité des rameaux, elles sont ovales, acuminées en avant et en arrière, creusées, L'ouverture très-petite, ovale et transversale, bordée de bour- relets, percée en avant, mais loin du bord; les autres cellules sont ou pourvues d'un chevron brisé en relief au-dessus de l'ouverture, ou entièrement en relef,circonscrites d'une rai- nure commune. 192 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Rapports et différences. Par ses cellules ovales acuminées en avant et en arrière, aussi bien que par la variabilité de ses cellules, cette espèce se distingue bien nettement de toutes les autres. Localité. Je l'ai découverte à Vendôme même (Loir-et- Cher). Ezxplication des figures. PI, 681, fig. 10, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 11, une portion forte- ment grossie ; fig. 12, coupe de la même. De notre collection. N° 1405. VINCULARIA FRANCQOANA, d'Orb. 1851. P}. 681, fig. 43-15. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 millimètre. Colonie formée de rameaux hexagones. Cellules placées en lignes longitudinales sur six faces opposées et en quin- conces, très-distinctes, planes, ovales, arrondies en avant, tronquées en arrière, circonscrites d'une rainure commune qui les sépare nettement les unes des autres. Ouverture très- grande, en fenêtre, arrondie en avant, tronquée en arrière, un peu oblongue, placée près du bord antérieur et occupant environ la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine, par ses cellules circon- scrites d’une rainure et par la forme de celle-ci, du 7. La- biatula, cette espèce s’en distingue par ses ouvertures plus longues que larges, et sans lèvre. Localité. Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI, 681, G6g. 43, grandeur natu- relle d’un tronçon, fig. 14, une partie du même grossi ; fig, 45, tranche du même, De notre collection. TERRAINS CRÉTAGÉS. 193 No 4406. VINCULARIA DISPARILIS, d'Orb. 1851. PI. 681, fig. 16-18. Dimensions. Diamètre d’un rameau 1 millimètre. Colonie formée de rameaux ronds ou un peu décagones. Cellules placées en lignes longitudinales sur dix faces op- posées et en quinconce ; chaque ligne a, indépendamment des cellules ordinaires, des cellules accessoires peu rares. Cellules ordinaires très-distinctes, allongées, arrondies en avant, rétrécies et terminées en pointe en arrière, profondé- ment creusées et séparées par une forte côte commune. Ou- verture ovale, placée en avant, bordée d’un léger bourrelet et occupant moins du tiers de la longueur des cellules. Cel- lules accessoires plus grandes que les cellules ordinaires, dont elles occupent la place, et de toute autre forme. Elles sont rhomboïdales, en fer de lance, plus longues et plus aiguës en avant, également creusées et percées d’une petite ouver- ture longitudinale au milieu. Rapports et différences, Pourvue. comme le Ÿ. Verticillata, d'un grand nombre de cellules accessoires, cette epèce s’en distingue par ses cellules toutes différentes de forme. Localité. Meudon, près de Paris. Ay, près d'Épernay (Marne). Explication des figures. Pl. 681, fig. 16, grandeur natu- relle; fig. 17, un tronçon grossi, montrant des cellules accessoires ; fig. 18, coupe du même. De notre collection. N°1407. VINCULARIA GAUDRYNA, d'Orb. 1851. PI. 682, fig. 4-3. Dimensions. Diamètre d’une branche 1 tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux hexagones, très-grêles, divisés 19/ PALÉONTHLOGIE FRANCAISE, de distance en distance par dichotomisations régulières. Cellules sur six faces longitudinales et en quinconce, assez distinctes, rhomboïdales, creusées, plus courtes et plus lar- ges en avant, acuminées en arrière, bordées d'une côte com- mune prononcée. Ouverture médiocre, ovale, longitudinale, placée tout en avant et n’occupant pas plus du sixième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Ses six angles et ses dimensions la rapprochent du Ÿ. Inornata; mais elle a ses cellules creusées, acuminées en arrière, et son ouverture ovale, longitudinale, ce qui la distingue bien nettement. Localité, Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 682, fig. 1, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 2, la même grossie; fig. 3, coupe de la même. De notre collection. N° 1408. VINCULARIA LONGICELLA, d'Orb. 18514 PI. 682 ; fig. 4-6. Dimensions, Diamètre d'une branche 1 tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux hexagones, très-grêles, divi- sés de distance en distance par dichotomisations à rameaux divergents. Cellules sur six faces longitudinales et en quin- conce, très-distinctes, très-allongées, étroites, élargies et ar rondies en avant, acuminées en arrière, très-creusées, bor- dées d’une forte côte commune, saillantes surtout en avant de chaque cellule. Ouverture ovale, longitudinale, placée tout en avant et occupant moins du quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine de la précédente pour la grosseur des rameaux, cette espèce s'en distingue par ses cellules très-allongées, et de tout autre forme. Localité, Elle à été recucillie par nous, à Sainte-Colombe TERRAINS CRÉTACÉS, 195 (Manche), à Saintes, à Péguillac, et sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 682, fig. 4, grandeur natu- relle; fig. 5, un tronçon fortement grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection. N° 4409. VINCULARIA DICHOTOMA, d'Orb, 4851. PI. 682, fig. 7-9. Dimensions. Diamètre des rameaux 2? tiers de millimètre, Colonie formée de rameaux octogones, grêles, droits, di- visés par dichotomisations régulières, divergeant à 70 degrés d'ouverture, Cellules sur huit faces longitudinales et en quinconce, très-distinctes, représentant un hexagone com- primé sur les côtés, entièrement planes, seulement creusées un peu au-dessous de l’ouverture, séparées les unes des au-' tres par une rainure commune. Ouverture en fenêtre ovale, tronquée inférieurement, placée en avant et occupant le quart de la longueur des cellules. Rapports et différences. La rainure externe de ses cellules la rapproche des 7. Labiatula, Francgana et Limbata ; mais elle se distingue des deux premières par la longueur de ses cellules moins larges, et de la dernière par le manque de ca- dre externe aux cellules, Localité. Nous nous la sommes procurée à Châteaudun (Eure-et-Loir), en brisant les masses de craie. Elle se trouve encore à Luynes (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 682, fig. 7, un tronçon de ra- meau de grandeur naturelle ; fig. 8, le même grossi; fig. 9, tranche du même. De notre collection. 196 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, N°4410, VINCULARIA ARATA, d'Orb. 1851, PI. 682, fig. 10-42. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 demi-millimètre, Colonie formée de rameaux cylindriques, arqués, ronds, Cellules peu distinctes, marquées seulement, à l'extérieur, au milieu d’un sillon peu creusé, séparé par une côte longi- tudinale, d'ouvertures rondes percées à six de leurs diamètres de distance les unes des autres. Rapports et différences. Les sillons dans lesquels sont per cées les ouvertures distinguent cette espèce de toutes les autres. Localité. Nous l'avons recueillie à Luynes, près de Tours (Indre-et-Loire). Explication des fiqures. P\, 687, fig. 10, grandeur natu- relle d’un tronçon; fig.11,le même fortement gross ; fig. 42, tranche du même. No 1411. VINCULARIA PEREGRINA, d'Orb. 1851. PI. 682, fig. 13-15. Dimensions. Diamètre des rameaux 1 millimètre. Colonie formée de rameaux octogones, droits, divisés par dichotomisations régulières. Cellules sur huit faces opposées, longitudinales et en quinconce, assez distinctes parla dépres- sion oblongue, arrondie en avant, rétrécie et tronquée en arrière, qu’elle forme au milieu d’une forte côte commune. Ouverture petite, transversale, en demi-lune, placée en avant et n’occupant que le sixième de la longueur des cellules. Rapports et différences. Voisine par sa taille et ses angles, du Ÿ. Parisiensis, cette espèce s’en distingue par ses cellu- les plus larges, et surtout par son ouverture en demi-lune, toute différente. TERRAINS CRÉTACÉS. 197 Localité. Elle est très-commune, partout où elle se trouve. Nous l’avons successivement rencontrée dans le bassin anglo- parisien, à Vendôme, aux Roches, à Villavard (Loir-et-Cher), à Tours (Indre-et-Loire) et dans le bassin pyrénéen, à Pons (sur les hauteurs) et à Saint-Léger, près de Saintes (Charente- Inférieure). Explication des figures. PI. 682, fig. 43, une portion de grandeur naturelle ; fig. 14, un tronçon grossi ; fig. 45, tran- che du même. De notre collection. Résumé géologique sur les Vincularia, Maintenant, en complétant ce que nous avons déjà dic sur les Vincularia (p. 89), nous ajouterons seulement Jes espè- ces suivantes, avant de nous résumer de nouveau : à Espèces du 21° étage turonien. V. quadrilatera, d’Orb. Especes du 22° étage sénonien. V. quadrangularis, d'Orb. V. Ponsiana, d'Orb. irregularis, d'Orb. Francqana, d'Orb. disparilis, d'Orb. Gaudryna, d'Orb. longicella, d'Orb. dichotoma, d’Orb. arata, d'Orb. peregrina, d'Orb, Ainsi nous avons, dans le 20: étage cénomanien, deux es - pèces douteuses, une dans le 21° étage turonien, et cinquante dans le 22e étage sénonien ou de [a craie blanche. Il n'y a dès lors aucun doute sur le maximum de développement des Vincularia, à l'époque de l'étage sénonien ou de la craie blanche. Pour identifier la contemporanéité des dépôts crétacés de Paris, de la Manche et de la Loire, nous connaissons mainte- ant; eh éspèces communes aux deux points, indépendam- 498 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, ment d’une répartition identique, les espèces suivantes: V. grucilis, regularis, macropora, Meudonensis, inornata, verticillata, oculata, fleruosa, trabecula, rimula et bisinuata, ou onze espèces; c'en est assez, nous le croyons, pour établir la comtemporanéité des dépôts dans ces deux bassins. Ea faisant la même comparaison, entre le bassin anglo-pari- sien (les bassins de la Loire compris) et le bassin pyréneen, nous trouverons, en espèces communes, dans l'horizon de l'Ostrea vesicularis, les Vincularia qui suivent: regularis, Royana, perforata, verticillata, quadrangularis, Longicella, peregrina, Normaniana et Lepida. 1] y a donc, pour prouver plus que la contemporanéité, la communication directe des deux mers des terrains crétacés, neuf espèces de Vincularia communes à ces deux bassins à la fois. 2. Des pores spéciaux antérieurs à l'ouverture. &e Genre Vincularina (voy. p. 91). Nous allons compléter les localités des espèces précédemment décrites et donner la description des nouvelles espèces récemment découvertes. N° 1303. Vincularina tuberculata,d'Orb. (voy. p.94). Nous l'avons rencontrée de plus aux environs de Néhou (Manche), à Trôot et à Sougé (Loir-et-Cher). Espèees nouvelles du 22° étage sénonien. N° 4412. VINCULARINA OGI1VALIS, d'Orb., 4854. Pl. 682, fig. 16-18. Dimensions. Diamètre des rameaux 4 millimètre. Colonie formée de rameaux octogones, droits, divisés par dichotomisations. Cellules sur huit faces opposées, longi- tudinales et en quinconce, très-distinctes , profondément creusées, oblongues, en ogive en avant, formée d'une partie déelive en arrière. Ouverture ovale, placée en avant, dans Ja TERRAINS CRÉTACÉS. 199 partie la plus profonde , et occupant le tiers environ de la longueur des cellules. Pore ovarien placé en avant de l’ou- verture, sur une partie lésèrement élevée. Rapports et differences. Ses cellules en ogive, et profondé- ment creusées, distinguent nettement celte espèce de toutes les autres. Localité. Nous l'avons recueillie à Vendôme (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 682, fig. 16, grandeur natu- relle; fig. 17, un tronçon fortement grossi; fig. 48, coupe du même. De notre collection. Ne 4413. VINCULARINA SIMPLEX, d'Orb. 41854. PI. 652, fig. 19-24, Dimensions. Diamètre des rameaux 2 tiers de millimètre. Colonie formée de rameaux octogones, arqués, grêles. Cellules sur huit faces opposées, longitudinales et en quin- conce; peu distinctes, oblongues, lésèrement cereusées en avant, beaucoup plus en arrière, où elles sont en ogive jus- qu'à l'ouverture, et déclives en arrière. Ouverture triangu- laire, petite, placée au milieu de la longueur à l'angle anté- rieur de la dépression. Pore ovarien petit, simplement percé à la partie la plus antérieure de la partie légèrement creusée placée en avant de l'ouverture. Rapports et différences. La singulière disposition de l'ouver- ture au milieu de la longueur, distingue bien cette espèce. Localité. Aux environs de Tours (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 682, fig. 49, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 20, un tronçon fortement grossi ; fig. 24, tranche du même. De notre collection. Résumé géologique sur les Fincularina. Des sept espèces que nous Connajssons dans les terrains 200 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. crétacés, aucune ne se trouve dans les étiges antérieurs à l'étage sénonien où se sont montrées toutes les espèces. Ce qui donne jusqu'à présent ce genre pour caractéris= tique de l'étage. Pour les espèces, à l'exception du F. tu- berculata, qu'on trouve dans les régions ligériennes et dans les régions cotentines du bassin anglo-parisien, toutes les autres sont spéciales aux régions ligériennes seulement dans ce même bassin géologique. ++ Cellules sur drux faces opposées. 1. Point de pores spéciaux indépendants de l'ouverture. 5° Genre. Eschara. Voy. p. 96. (Nous n'avons aucune es- pèce de supplément.) 2. Des pores spéciaux indépendunts de l'ouverture, X. Un seul pore en avant de l’ouverture. 6° genre ESCHARINELLA , d'Orb., 1850. Colonie non articulée, entière, testacée, fixée à la base par sa substance testacée, d’où partent des rameaux ou des lames comprimés, représentant un ensemble dendroïde. Cellules juxtaposées sur deux plans opposés, dans le sens de la com- pression, comme adossées les unes aux autres latéralement, elles sont presque toujours égales, régulièrement placées les unes par rapport aux autres en quinconce ou en lignes longi- tudinales et obliques, très-variables en forme, et plus ou moins distinctes. Ouverture ronde, ovale ou en croissant, transversales ou longitudinales, n'occupant jamais la moitié de la longueur des cellules, placée en avant de celles-ci, et jamais pourvue de membrane. Un pore ovarien, invariable- ment placé en avant et au-dessus de l'ouverture, donnant, ou non, naissance à une cellule ovarienne. Nous n'avons pas vu de cellules accessoires sur les espèces qui nous sont connues. Rapports et différences. Tel que nous le connaissons , ce TERRAINS CRÉTACÉS, 201 genre, avec tous les autres caractères des Eschara, s’en dis- tüngue par la présence du pore ovarien qui existe en avant de l’ouverture. C'est, en un mot, un Eschara pourvu d’un seul pore ovarien au-dessus de l'ouverture, ce qui n'existe jamais chez les Eschara, où les cellules ovariennes , lorsqu'elles existent, communiquent directement avec l'ouverture sans l'intermédiaire d’un pore spécial. Aucune espèce de ce genre n’a encore été figurée par les auteurs. Les premières sont de l'étage cénomanien des ter- rains crétacés. Nous connaissons des espèces vivantes des mers de l'Inde et de la Chine, dans les régions chaudes. Espèces vivantes. E. indica, d'Orb., 1851. Espèce dendroïde dont les ra- meaux comprimés ont deux millimètres de longueur, ar- rondis sur les côtés, pourvus de cinq rangées de cellules de chaque côté. Cellule aussi large que longue, rhomboïdale, fortement creusée , pourvue d’une ouverture en demi-lune transverse. Le pore ovarien forme saillie en avant. Mcrs de l’Inde, près Pondichéri. Notre collection. Espèces fossilles du 20° étage cénomauien. N° 1414. ESCHARINELLA LORIERI, d'Orb., 4851. PI. 600, fig. b-7 (sous le nom d'Eschara), [+ Dimensions. Largeur des rameaux, 3 millimètres. Colonie formée de larges rameaux très-comprimés, divisés par dichotomisation sur le même plan. Cellules sur douze li- gnes longitudinales et en quinconce, chacune est allongée, un peu excavée, pourvue d'une côte commune. Ouverture en demi-lune , placée en avan et occupant environ la moitié des cellules. Le pore ovarien, sur les échantillons en bon état V, 14 202 PALÉONTOLOEIE FRANÇAISE, de conservation, est en avant de la cellule, près de la côte ex- terne. Les individus usés offrent des cellules ovales et des trous épars autour. Localité. Nous l'avons recueillie aux environs du Mans (Sarthe). Explication des figures. PI. 600, fig. 5, une portion de co- Jonie très-usée ; fig. 6, la même, vue sur la tranche ; fig. 7, grandeur naturelle. De notre collection. Espèces du 22e ctage sénonien. N° 4415. ESCHARINELLA INÆQUALIS, d'Orb., 1854. PI. 653, fig, 1-4. Dimensions. Largeur des rameaux, 2 à 3 millimètres. Colonie formée de rameaux étroits à la base et s’élar- gissant vers l'extrémité, arrondis sur les côtés. Cellules sur une douzaine de lignes longitudinales et en quinconce. Chacune peu distincte, est marquée par une dépression allon- gée, élargie en avant, acuminée en arrière, entourée d'un bourrelet indécis. Les cellules, d'abord petites à la base des rameaux, vont en augmentant de taille jusqu'à l'extrémité de ceux-ci. Ouverture petite, ronde, percée dans la partie antérieure de la dépression. Pore ovarien, percé au-dessus de l'ouverture, dans une dépression triangulaire, et séparé de celle-ci par un léger bourrelet. Localité, Nous l'avons recueillie dans la craie blanche sé- nonienne de Meudon et de Saint Germain, près de Paris. Ezxplication des figures. P]. 683, fig. À, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 2, la même, fortement gros- sie; fig, 3, une portion plus grossie encore. De notre collec- tion. TERRAINS CRÉTACÉS, 203 Ne 14416. ESCHARINELLA SUBCYLINDRICA, d'Orb., 1851. PI. 683, fig. 5-7. Dimensions. Diamètre des rameaux, À millimètre. Colonie formée de rameaux irès-étroits, presque cylin- driques, peu comprimés, probablement divisés par des di- chotomisations, mais à de grandes distances, à en juger par la longueur des parties non ramifiées. Cellules sur quatre li- gnes longitudinales et en quinconce de chaque côté de la branche, peu distinctes, visibles seulement en dehors par l'ouverture ovale, longitudinale, qui à le tiers des intervalles qui les séparent. Le pore ovarien est placé au-dessus et peu distant de l'ouverture; la forme en est triangulaire. Rapports et différences. En rameaux étroits , comme chez VE, baculina, cette espèce s’en distingue par la disposition du pore ovarien, et par la beaucoup moindre grosseur des branches. Localité, Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI, 683, fig. 5, une branche de grandeur naturelle; fig. 6, une partie de la même, grossie ; fig. 7, tranche de la même. De notre collection. N° 4417. ESCHARINELLA BACULINA, d'Orb., 1851. PI. 683, fig. 8-40. Dimensions. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie formée de rameaux étroits, peu comprimés. Cellu- les peu distinctes, sur cinq lignes longitudinales et en quin- conce sur chaque face ; elles sont marquées en dehors par une légère dépression ovale, longitudinalement, où en arriè - re, sur La moitié de la longueur, est placée l'ouverture ovale, égale à trois fois la distance qui la sépare des autres; le pore ovarien est à l'autre extrémité de la dépression. 204 PALÉONTO)OGIE FRANCAISE, Rapports et différences. Voisine, pour les rameaux, de l'es. pèce précédente, celle-ci est plus grosse, et ses cellules au- trement disposées. Localite, Fécamp (Seine-Inférieure). Ecplication des figures. PI. 683, fig. 8, un tronçon de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 9 une partie grossie ; fig. 40, tranche de la même. De notre collection. N° 4418. ESCHARINELLA ELEGANS, d'Orb., 1851. P1.683, fig. 11-13. Dimensions. Diamètre des rameaux , 5 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, comprimés, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ovales, allongées, placées sur plus de vingt lisues longitudinales et en quinconce de chaque côté; cha- cune est creusée, élargie en avant, rétrécie en arrière , Sépa- rées par une large saillie commune. Ouverture en fente transversale, arquée, placée 1out en avant de la dépression. Pore ovarien en fente transversale, placé au-dessus de l'ouverture. Rapports et différences. Comme il n'existe aucun rapport entre celte espèce et les autres , il sera facile de Ven dis- tinguer. Localité. Nous l'avons recucillie à Meudon, près de Paris, et à Royan (Charante-fnférieure). Explication des figures. PI. 683, fig. 41, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 12, une portion grossie ; fig. 13, tranche de la même, De notre collection, TERRAINS CRÉTACÉS, 205 N° 1419. ESCHARINELLA SIMPLEX, d'Orb., 1851. PI. 683, fig. 14-16. Colonie formée de parties comprimées. Cellules très-dis- tinctes, en lignes longitudinales et en quinconce, allongées, élargies, mais un peu acuminées en avant, rétrécies et échancrées en arrière, entièrement planes, bordées d'une côte commune, étroite. Ouverture en demi-lune, transversale, un peu échancrée au milieu et en arrière, placée tout en avant et occupant environ le quart de la longueur des cellules. Pore ovarien placé en avant de la cellule, sur le bourrelet externe. Il donne souvent naissance à des vésicules ovariennes, peti- tes, convexes; alors le pore donne dans la vésicule. Rapports et différences. La forme de ses cellules empé- chera de la confondre avec les autres. Localité, Nous l'avons recueillie à Sainte -Colombe (Man- che), dans la craie à Thécidées. Explication des figures. PI. 683, fig. 14, un fragment de colonie de grandeur naturelle ; fig. 45, le même, montrant des cellules avec le pore ovarien, et d’autres avec la vésicule ovarienne ; fig. 46, tranche du même. De notre collection. Resume géographique sur les Escharinella, Nous connaissons, de ce nouveau groupe, six espèces, dont une du 20° étage cénomanien, et les cinq autres de l'étage sénonien, où ce genre paraît avoir son maximom de dévelop- pement spécifique. L'espèce cénomanienne est du bassin anglo-parisien, région de la Sarthe. Les cinq espèces de l’étage sénonien ou craie blanche, se trouvent dans le bassin anglo-parisien, soit de Meudon, de 206 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Fécamp, ou de Sainte-Colombe (Manche); mais l’une d'elles, l'E. elegans, se trouve simultanément dans le bassin anglo- parisien, à Meudon, et à Royan, dans le bassin pyrénéen, points que, geologiquement, nous regardons comme tout-à- fait contemporains. XX. Plusieurs pores. y. Plusieurs pores aux côtés de l'ouverture seulement. 7- Genre. ESCHARELLINA, d'Orb., 1851. Colonie non articulée, entière, fixée à sa base par sa sub- stance testacée même, d’où partent des ramaux comprimés, formant un ensemble dendroïde. Cellules juxtaposées sur deux plans opposés, dans le sens de la compression, comme adossées les unes aux autres ; égales, souvent convexes et assez régulièrement placées en lignes longitudinales et en quinconce, fréquemment perforées de peus trous irréguliers à sa surface. Ouverture ronde, petite, n'occupant que l'ex- trémité antérieure et sans membrane. Deux pores irrégu- liers, spéciaux, placés seulement autour et le plus fré- quemment sur les côtés de l'ouverture; point de pores au- tour de la cellule. Rapports et differences. Ce genre, pourvu de pores, comme les Escharinella, les a autrement disposés. Au lieu d'un seul au milieu en avant de l'ouverture, les pores sont ici placés presque toujours latéralement à l'ouverture, un de chaque côté. Les espèces sont principalement des terrains tertiaires , en voici quelques-unes. N° 4, E. macrocheila, d'Orb., 1851. Eschara maerocheila, Reuss, 4848. Foss. poly. der Wiener, pl, fig, 44, Vienne (Autriche). No 2. E, biauriculata, d'Orb., 4551, Eschara biauricu- TERRAINS CRÉTACÉS, 207 lata, Reuss., 1848. Foss. polyp. der Wiener, pl. 8, fig. 45. Vienne, N° 3. E. displostoma, d'Orb., 4851, ÆEschara displo- stoma, Reuss., 1848. Foss. polyp. der Wiener, pl. S, fig. 34. Vienne. N° 4. E. polystomella, d'Orb., 1851. Eschara polysto- mella, Reuss, 1848, Foss. polyp. der Wiener, pl. 8, fig, 27, . 28, Vienne. Ne 5. E, coscinophora, d'Orb., 1851, Eschara coscino- phora, Reuss., 1848. Foss. polyp. der Wiener, pl. 8, fig. 20. Vienne. N° 6. E, Ampla, d'Orb., 1851. Eschara ampla, Reuss, 1848. Foss. polyp. der Wiener, pl. 8, fig. 16. Vienne. Espèces vivantes, N° 7. E, ramosa, d'Orb.,1851, Charmante espèce, dont la colonie formée de rameaux étroits, comprimés, pourvus de cellules convexes, percées irrégulièrement à l'ouverture ter- minale en demi-lune trausversale, bordée d'un bourrelet. En arrière de l'ouverture sont deux pores allongés, paires, lar- ges en haut et acuminés en arrière. Sur la côte de l'Inde, voisine de Pondichéry. Notre collection. N° S E. laminosa, d'Orb., 1851. Espèce voisine de la pré- cédente, mais à rameaux plus larges, épaissis au milieu, pourvus d'au moins une douzaine de lignes de cellules très- variables, criblées de trous irréguliers, assez convexes, sur- tout sur les côtés des branches; deux pores en arrière de l'ouverture dont celui de gauche se développe souvent en une rimule large en avant, acuminée en arrière et oblique. Ile de Basilan, mers de l'Inde. Notre collection. N° 9. Cecilleana. Espèce voisine de l'E, ramosa, à ra- meuux encore plus étroits, dendroïdes, à cellules plus petites 206 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, et plus longues, également criblées, mais rugueuses, avec l'ouverture ronde, saillante, pourvue de deux petits pores ronds, ea arrière. Ile de Basilan, mers de l'Inde, Notre col- lection. x. Des pores spéciaux autour de l'ouverture et de La cellule. 8° Genre ESCHARIFORA, d'Orb., 1854. Colonie non articulée, entière, fixée à sa base par sa sub- sance testacée, d’où partent des rameaux comprimés, den- droïdes, des lames en palettes, ou des lames méaudriformes. Cellules ordinaires juxtaposées, sur deux plans opposés, dans le sens de la compression, comme adossées les unes aux au- tres. Elles sont égales, régulières, placées en lignes longitu- dinales et en quinconce, excavées. Ouverture très-pelite, en demi-lune transverse, placée presqu'au milieu de la cellule ; une série de pores spéciaux entoure toute la cellule, et y forme un encadrement. Cellules accessoires réparties comme chez les Eschara. Rapports et différences. Ce genre, avec un ensemble de cellules ordinaires et accessoires identiques , à celles des Eschara, s’en distingue en ce que la cellule ordinaire est entourée d'une série de pores spéciaux qui l’encadre et lui donne un aspect singulier. Voisin des Æscharellina par ses pores , ce genre en diffère par ceux-ci occupant tout le pourtour de la cellule , au lieu d’être dépenda nsde l'ouverture seulement. C'est un type remarquable encore caractérisé par la position médiäne de son ouverture en demi-lune, tandis que les ouvertures de cette forme sont toujours antérieures chez les Eschara. Les quatre espèces que nous connaissons sont de l'étage sénonien ou craie blanche de France. TERRAINS CRÉTACÉS. 209 N° 1420. EsCHARIFORA ARGUS, d'Orb., 1851. PI. 666 , fig. 13-16 (sous le nom d’Escharella). Dimensions. Diamètre des rameaux, de 5 à 6 millimètres. Colonie formée de rameaux très-comprimés, aplatis et lamelleux, arrondis sur leurs bords, divisés par dichotomisa- tions sur le même plan. Cellules égales, régulières, placées sur environ 18 lignes longitudinales et en quinconce, toutes bexagones , un peu allongées, légèrement excavées, pour- vues d’un encadrement commun en relief; au milieu au-des- sous de l'ouverture on remarque de plus une dépression mé- diane. Ouverture médiocre , en croissant transverse, bordée tout autour d'une côte, placée au tiers antérieur des cellules et occupant au plus le huitième de leur longueur. Pores spé- ciaux, au nombre de 10, entourant toute la cellule, comme l’ornement d'un cadre. Cellules accessoires rares, occupant la place d’une cellule ordinaire au milieu des rameaux. Sa forme est rhomboïdale, néanmoins plus longue en ayant où elle est prolongée en pointe droite. Son ouverture est oblon- gue et placée au milieu. Rapports et différences. Par ses cellules hexagones, elle se rapproche de l'E. Circe, mais ses cellules plus distinctes l’en séparent très-nettement, ainsi que la forme et Le nombre des pores spéciaux bien moins nombreux. Localité. Nous l'avons recueillie à Vendôme (Loir-et-Cher), et à Néhou (Manche), dans l'étage sénonien. Explication des figures. P\. 666, fig. 13, une branche de grandeur naturelle; fig. 14, une portion grossie; fig. 15, une petite partie encore plus grossie montrant une cellule acces- soire ; fig. 46, tranche d’une branche. De notre collection. ;' 210 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 4421. ESCHARIFORA GiRCE, d'Orb., 1851. ; PI, 671, fig. 4-4 (sous le nom d’Escharella); PI. 684, fig. 8. Dimensions. Largeur de la palette, 5 millimètres. Colonie formée de larges palettes très-comprimées, mais arrondies en avant, retrécies et épaissies en arrière. Cellules ordinaires, égales, placées sur chaque face large par lignes longitudinales et en quinconce, presque planes, hexagones, un peu plus longues que larges, elles montrent au centre une dépression ovale; elles sont séparées les unes des autres par un sillon büriné commun. On remarque tout autour une série nombreuse de pores spéciaux qui l'encadrent. Ouverture transverse, ovale, placée presque au milieu de la dépression et n’occupant pas plus du sixième de la longueur des cellules. Cellules accessoires, rares, placées au milieu des frondes et occupant la place d’une cellule ordinaire ; leur forme est rhomboïdaie, très-allongée; leur ouverture est longitudinale centrale. Rapports et différences. Avec des rameaux analogues à ceux de l'espèce précédente, celle-ci a les cellules d’un tiers plus petites, et séparées par une ligne en creux. Localite, Royan. Explication des figures. PI. 671, fig. 4, figure fautive, de grandeur naturelle ; fig. 2, une portion grossie ; fig. 3, cellu- les encore plus grossies; fig. 4, tranche grossie. PI. 684, fig. 8, colonie de grandeur naturelle. De notre collection. N° 1422. ESGHARIFORA RHOMBOiDALIS, d'Orb., 1851. PI. 684, fig, 4-4, Colonie formée de lames à surfaces planes, flexueuses, verticalement placées et méandriformes. Cellules ordinaires, égales , régulières, placées par lignes longitudinales et en TERRAINS CRÉTACÉS, 211 quinconce, rhomboïdales, à côtés égaux, un peu excavées, pourvues d’un très-léger encadrement commun. Ouverture en croissant transverse, placée presqu’au milieu de la cellule. On remarque au-dessus de l’ouverture un pere spécial en croissant, et six autres ronds autour de la partie inférieure de la cellule. Sur les individus usés, cés pores, au nombre de sept, sont différens de forme, les deux supérieurs et l'in- férieur sont ronds, les autres allongés, Cellules accessoires rares, placées comme interposées sur les faces et entre les cellules ordinaires, leur forme est lancéolée, la pointe en bas, pourvues d’une petite ouverture supérieure. Rapports et différences. Par ses cellules rhomboïdales, et par la singulière disposition des pores, cette espèce ne peut être confondue avec les autres. Localité. Royan (Gharente-Inférieure). Explication des figures. P|, 684, fig. À, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 2, une petite portion, non usée, grossie, pour montrer la place des pores et la forme des cel- lules accessoires a ; fig. 3, une partie grossie, avee les cellu- les un peu usées; fig. 4, tranche d’une partie. De notre col- lection. N° 4423. ESCHARIFORA cRASsA, d'Orb., 1851. PI. 654, fig. 5-7. Colonie formée d'uue large surface plane , épaisse, en palette, portée par un pied plus étroit, mais très-épais. Cellu- les ordinaires (les seules connues) non distinctes, mar- quées seulement à l'extérieur par louverture en demi-lune wansverse, un peu arrondie, encadrée d’un cercle un peu élevé,;égale à la moitié de l'intervalle qui la sépare des autres. Les cellules sontplacées en lignes longitudinales et en quin- conce peu réguliers, Des pores spéciaux, au nombre de huit 212 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, environ, dont les supérieurs sont les plus grands, entourent la cellule, mais sont souvent irrésulièrement placés. Rapports et différences. Cette espèce se distingue des es- pèces précédentes par ses cellules non distinctes. Localité. Sainte-Colombe, près de Valognes (Manche). 3 Explication des figures. P\. 684, fis, 5, colonie de sran- deur naturelle avec une partie restaurée; fig. 6, une petite partie grossie ; fig. 7, tranche de la; même. De notre collec- tion. Résumé géologique sur les Escharifora. Des quatre espèces que nous connaissons, toutes de l'étage sénonien, la première et la dernière sont des régions de la Manche dans le bassin anglo-parisien ; et l’une d'elles, la première, se retrouve en- core dans les régions ligériennes du même bassin, les deux autres sont du bassin pyrénéen. La répartition égale du nombre des espèces dans les deux bassins est encore nne des nombreuses preuves de contemporanéité complète, comme tous les faits le démontrent. B. Plusieurs couches superposées de cellules utriculées con- vexes représentant un ensemble rameux dendroide. 9e Genre CELLEPORINA, d'Orb., 1850. Cellepora (pars), Lamarck, 1801. Edwards, 1836 (non Cellepora, Fabricius, 1780). Colonies non articulées, entières, libres, testacées, fixées au sol par Ja base calcaire, d'où partent des rameaux plus ou moins divisés par dichotomisation et représentant un ensem- ble dendroïde. Cellules plus ou moins ellipsoïdes, ou ovifor- mes, utriculées, à peine distinctes extérieurement, vertica- les ou obliques, saillantes, amoncelées, sans ordre, les unes sur les autres, et représentant une surface rugueuse. Ouver- tureronde ou en croissant, placée àl'extrémité supérieure de TERRAINS CRÉTACÉS. 213 la cellule, toujours plus étroite que celle-ci. Des vésicules ovariennes nombreuses, généralement bursiformes, placées en avant des cellules, et agglomérées avec celles-ci Observations. Les Celleporina suivent à peu de chose près la même marche dans l'accroissement que les Eschara. Un Celleporina commence à chaque colonie par des cellules en- croütantes, qui se superposent de suite, montrent un groupe- ment régulier. Elles s'amoncellent les unes sur les autres, et forment dans cet amoncellement toujours une colonie régu- lière. Lorsqu'en effet cette colonie forme des expansions fo- liacées, ces expansions sont toujours de la même forme dans la même espèce. Lorsque la colonie représente un ensemble rameux, les branches sont toujours de la même grosseur, et divisées d’une manière régulière dans la même espèce. Il en ré- sulte que ce mode d'asglomération de celiules irrégulièrement placées, forme néanmoins toujours, dans l'ensemble de cha- que espèce, une colonie de forme régulière toujours la même. Lorsqu'on brise un gros tronc d'une espèce rameuse, on reconnaît qu'il n’y à plus seulement des individus agglomé- rés, mais une vie commune. Par suite d’une résorbtion inté- rieure, il s'établit au centre des canaux plus ou moins inter- rompüus, qui divergent obliquement du centre à la circonfé- rence, et de bas en haut, sans ressembler aux cellules ex- ternes, et sans montrer de traces des vésicules ovariennes si nombreuses qui les accompagnent en dehors. Nous croyons donc que la colonie à une existence générale, commune, in- dépendamment de la vie individuelle de chaque habitant d'une cellule. C’est encore l’une des observations qui nous fait attacher beaucoup d'importance au mode de groupe- ment des individus. Rapports et différences. Les Celleporina, tels que nous les caractérisons, sont aux Semi-colleporina et aux Reptocelle- 21h PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, porina, ce que sont les Zschara aux Semi-eschara et aux Cellepora. Dans l'amoncellement des cellules sur plusieurs couches, au lieu de former un ensemble libre ou encroûtant et parasite, ayant des cellules d'un seul côté, les Celleporina s'élèvent en rameaux réguliers, ou en lames pourvus de cel- lules de tous les côtés également. Histoire. Confondu avec les Millepora, par Petiver, par Pallas, par Solander ; avec les Eschara, par Ellis, en 1755, ils furent placés avec les Eschara, les Cellepora et beaucoup d'autres genres dans les Cellepora de Gmelin, en 1789, et d'Esper, en 1791, qui renfermaient beaucoup d’autres genres que le véritable genre Cellepora, créé en 1780 par Othon Fabricius dans sa Fauna Groenlandica. En 1801, dans l'ex- trait de son cours, Lamarck changea tout-à-fait la définition du genre. Loin d'y mettre seulement les espèces que Fabri- cius y avait placées, il en exclut celles-ci, et place dans son genre Cellepora, les espèces à plusieurs couches (nos S emi- celleporina) que Gmelin et Esper avaient à tort introduites dans les Cellepora de Fabricius. Ea 4812, Lamouroux consi- déra les Gellepora comme Gmelin et Esper; il en fut de même de Lamarck en 1816. Alors son genre renferme non- seulement celui qui: nous occupe , les genres Semi-celle- porina Reptocelleporina, mais encore les Cellepora de Fa- bricius, et beaucoup d’autres genres. Goldfuss et les au- teurs allemands revinrent, au contraire , au genre Cellepora primitif de Fabricius, dont M. Edwards, en 1836, dans la seconde édition de Lamarck, fit ses Escharina et ses Escha- roides, Landis qu’il conservait, comme Cellepora , les espèces à plusieurs couches, non placées par Fabricius, et qui com- posent nos genres Celleporina, Semi-celleporina et Reptocel- leporina. Après avoir remonté à la source, on voit que le genre Cel- TERRAINS CRÉTAGÉS. 215 lepora, créé en 1780 par Fabricius, correspond tout-à-fait aux Escharina et aux Escharoides de M. Edwards, et ne peut en aucune manière contenir le genre qui nous occupe, in- troduit plus tard, par Gmelin et par Esper, dans le genre Cellepora. Nous nous trouvons donc forcé de lui donner un nouveau nom, et pour rappeler qu'il dépendait du genre Cellepora de Lamarck, nous l'avons appelé Celleporina. Les Celleporina se trouvent vivants et fossiles dans les ter- rains tertiaires Seulement. Vivants, ils habitent en grand nombre les mers chaudes, tempérées et froides, bien au- dessous du balancement des marées, et surtout dans les lits des grands courants généraux. Principalement sur le banc de Terre-Neuve. Nous en citerons quelques exemples. Espèces vivantes N° 1. C. Incrassata, d'Orb., 1851. Cellepora incrassala, Lamarck, 1816, An. s. vert; éd. de 1836, 2, p. 256, n° 2. Marsig., 4711, pl. 32, f. 450, 151. Méditerranée, banc de Terre-Neuve, où il est très-commun. Le Spitzberg. Notre- collection. Ses rameaux varient de 3 à 7 millimètres de dia- mètre. No 2. C. oculata, d'Orb., 1851, Cellepora oculata, Ya- marck, 1816; 2e éd., t. 2, p. 257, n° 4. Océan austral. No 3. C. endivia, d'Orb., 1851. Cellepora endivia, La- marck, 1816 ; 2° éd., 2, p. 257, n° 5. Océan austral. N° 4, C. leprosa, d'Orb., 1851. Cellepora leprosa, Esper. Zoophytes, Cellepora. PI. IV. Grosse espèce, à rameaux courts, Ne 5. C. crispata, d'Orb., 1851. Cellepora crispata, Esper. Zoophy. cellepora. PI. IX, f. 4-3. ? No 6. C. cornuta, d'Orb., 4851. Cellepora cornuta, Esper. Zoophy. pl. XI, fig. 1-5. 216 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, N°7. C. ramosissima, d'Orb., 1851. Belle espèce formant un buisson de 5 centimètres de diamètre, formé de rameaux cylindriques dichotomes, anastomosés, dont le diamètre varie de 2 à 3 millimètres. Ils sont couverts de cellules épineuses. Voisin du C. cornuta, ses rameaux sont bien plus petits. Banc de Terre-Neuve et sur les côtes du Calvados. Notre collection. N° 8. C. gracilis, d’Orb., 1851, Espèce en buisson, formée de rameaux cylindriques de 4 à 2 millimètres de diamètre. allongés, dichotomes, dont les cellules sont la moitié des cellules de l’espèce précédente. Prise au fond de la mer sur l'attérage de Manille. De notre collection. No 9. C. tuberculata, d'Orb., 18514. Jolie espèce qui com- mence par encroûtcr les coquilles traînées par des pagures, puis forme des branches divergentes, ponctuées, irrégulières. Toute la surface est couverte de tubercules séparés, coni- ques, bruns, tandis que le reste est jaunâtre. Cellules rugueu- ses sans être épineuses, avec des vésicules ovariennes nom- breuses. Côtes du Sénégal. Notre collection. Espèces fossiles de l'étage falunien. N°40. C. palmata, d'Orb., 4851. Cellepora palmata, Miche- lin, 4847, Icon., pl. 78, fig. 4. Faluns de Mantelan (Indre-et- Loire). N° 41. C. foliacea, d'Orb., 1854. Cellepora foliacea, Mi- chelin, 447, Icon. zoophyt., pl. 78, fig, 2, Doué (Maine-et- Loire). N° 12. C. verrucosa, d'Orb., 1851. Cellepora verrucosa, Reuss, 1845, Foss. Polyp. der Wiener, pl. 9, fig. 22. Vienne. \ TERRAINS CRÉTACÉS, 217 Espèces fossiles de l'étage subapennin. N° 43. C. concentrica, d'Orb., 1851. Cellepora concentrica, Michelin, Icon. zoop., p. 73, pl. 15, fig. 3. Astezan. ? N°14. Supergiana, d'Orb., 1851. Cellepora supergiana, Michelin, Icon. zoop., pl. 45, fig. 2 C. ornata? Michelin, fig. 1. Astezan. Famille des ESCHARIPORIDÆ. Cellules criblées de petites fossettes régulièrement disposées. Nous réunissons trois genres dans cette famille , les Escha- rella, les Escharipora et les Disteginopora. Il est singulier de trouver, dans le genre Éscharipora des cellules absolu- ment semblables à celles qu’on voit chez les Biflustra, dont la cellule est entièrement ouverte. Cette circonstance montre les rapports qui existent entre les Escharipora et les genres à cellules couvertes d’une membrane. On pourrait, avec d'autant plus de raison , croire à ces rapports, que chaque fois qu'une espèce d'Escharella ou d'Escharipora , est un peu usée, la partie criblée de fosseties, souvent pelliculaire , d'sparaît, et la colonie pourrait alors être confondue avec les genres de la famille suivante. C’est donc avec double » raison que nous plaçons ces genres criblés de fossettes, entre les derniers Escharidæ à cellules entières, et les ‘pre- miers Biflustridæ à cellules fermées seulement par une mem- brane non testacée. Les genres qui nous occupent sont en eflet des Escharidées, dont l'enveloppe testacée exté- rieure ne s’est pas entièrement solidifiée et a laissé des fos- settes régulièrement disposées, plus ou moins grandes, qui permettent à l’élément aqueux de communiquer directement avec les parties de l'appareil tégumentaire de l’animal, non encroûtée de calcaire, et peut-être même avec les parties internes de l'organisation. V, 15 4 216 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Nous les divisons comme il suit : A Cellules formées d’une seule cavité. a Point de pores autour de l'ouverture. . Escharella. b Des pores spéciaux autour de l’ouver- Mrbniuns 0 SE us ÀE. 44 .c0q00x TER B Cellules formées de deux cavités super- posées comme deux étages. . . , Disteginopora. X. Point de pores en avant de l'ouverture. 10° Genre ESCHARELLA, d'Orb. Colonie en tout semblable aux colonies d’£schara. Cel- lules ordinaires juxtaposées, souvent inégales, généralement convexes , criblées sur toute leur surface postérieure à l'ou- verture, de petites fossettes généralement transverses , rayonnantes, ou placées en long par lignes rayounantes. Ou- verture ordinaire en avant des cellules et sans pores spéciaux autour. Cellules accessoires très rares, mais plus grandes que les autres et ouvertes sur toute leur longueur. Rapports et différences. Avec des cellules analogues de forme et disposées comme les cellules des Eschara, ce genre s’en distingue par la surface postérieure à l'ouverture de ces cellules , criblée de petites fossettes régulièrement disposées en rayons ou en lignes transversales. Il s'en distingue encore par ses cellules accessoires ouvertes sur la moitié de leur longueur, et de toute autre forme. Plus voisin des Escharipora, également criblé de fossettes , il s’en distingue par le manque de pores spéciaux sur les côtés et en avant de l'ouverture. Ge genre avait été jusqu'à présent confondu avec les Escharaæ ordinaires ; une seule était connue. Toutes les espèces que nous connaissons sont fossiles ; et même, chose remarquable , elles appartiennent à l’etage sé- TERRAINS CRÉTACÉS. 219 nonien ou craie blanche de Maëstricht, de Paris, et du bassin pyrénéen de France. Espèces étrangères à la France, non mentionnées dans notre prodrôme. E. Edwardsiana, d’Orb. 1851. Eschara Edwardsiana, Hagenow , 1851, Bryozen Maastricht Kreid, pl. 8., fig. 12. Maëstrich , étage sénonien. N° 1424. ESCHARELLA ARGE , d'Orb. 1851. PL. 666, fig. 7-9. Colonie composée de lames. Cellules grandes, en quüin- conce , saillantes, ovales, arrondies aux extrémités ; moitié antérieure pourvue de bourrelets lisses, moitié postérieure fermée, plus élevée, plane au milieu, et bordée de côtes rayonnantes divergentes ; entre ces côtes sont de petites fos- settes transversales , qui se continüent par lignes rayon- nantes, sur toute la surface plane centrale. Une bordure lisse se voit en dehors des côtes, tout antour de la cellule, dans la dépression commune qui la sépare des autres, Ouverture très-grande arrondie en avant, tronquée en ar- rière et occupant près de la moitié antérieure des cellules. Rapports et différences. Voisine par ses rayons postérieurs de l'£. Edwardsiana, cette espèce s’en distingue bien nette- ment par son ouverture le double plus grande, non saillante et par ses cellules en relief en arrière. Localité. Nous l'avons recueillie dans l'étage sénonien, à Royan (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 666, fig. 7, un morceau de grandeur naturelle ; fig. 8, le même grossi; fig. 9, tranch2 du même. De notre collection. 2920 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 1425. EsCHARELLA RAMOS4, d'Orb. 1851. PI. 684, fig. 9-14. Dimensions. Largeur des rameaux, 2 à 3 millimètres. Colonie composée de rameaux comprimés, étroits, épais, ronds sur les côtés , divisés probablement, par dichotomisa- tion. Cellules ordinaires, de chaque côté sur six lignes longi- tudinales et en quinconce, ovales allongées, un peu concaves, entourées d'un fort bourrelet commun. Contre ce bourrelet en dedans se trouve une série de petites fossettes triangulaires mais un peu transverse. Ouverture ovale, transverse, placée à l'extrémité et occupant au plus le sixième de la longueur des cellules. Cellules accessoires très rares, placées sur le côté large, occupant la longueur de deux cellules, fermées sur la moitié de leur longueur, comme les autres cellules, mais pour- vue en avant d’une grande ouverture munie d’un diaphragme interne sur la moitié antérieure. Rapports et differences. Cette espèce se distingue de toutes les autres par sa colonie rameuse, ct par la forme de ses cel- lules. Localité. Meudon près de Paris. Explication des figures. PI. 684, fig. 9, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 40, le même grossi; fig. 41, tranche du même. De notre collectiou. Résumé géologique sur les Escharella. Les trois espèces connues sont de l'étage sénonien ou craie blache, et chacune se trouve spéciale dans sa localité, une de Maëstricht, la se- conde du Bassin pyrénéen , et la troisième de Paris, dans le bassin anglo-parisien. XX. Des pores spéciaux autour de l'ouverture, 11e Genre. Escuaripors, d'Orb. 1854, Colenie et cellules absolument comme chez les Æscharella TERRAINS CRÉTACÉS. 291 également criblées de fossettes rayonnantes ou transverses, avec une ouverture en tout analogue, mais étant toujours pourvues, soit en avant, soit seulement sur les côtés de pores spéciaux généralement en nombre pair, le plus souvent au nombre de deux, un de chaque côté, et toujours indépen- dants des vésicules ovariennes. Les cellules accessoires sont très-rares, occupant la place des cellules ordinaires, et indé- pendantes des vésicules ovariennes. Rapports et différences comme on l’a vu, par les caractères, ce genre montre tous les caractères extérieurs des Escharella, mais s’en distingue toujours par la présence, autour de l'ou- verture, de pores spéciaux, indépendants des vésicules ova- riennes, qui manquent au contraire chez les Escharella, Aucune espèce n’avait encore été décrite avant notre tra- vail. Nous en avons découvert treize fossiles , toutes de l'étage sénonien, ou craie blanche de France. N° 1426. FsCHARIPORA NEPTUNI, d’Orb., 1851. PI. 603, fig. 7-9, pl. 684, fir, 12. Eschara Neptuni, d'Orb., 1850, Revue zool. 1850,p.112 Id. Prod. de paléont., strat. 2, p. 264. Étage 42°, n° 4079. Id. d'Orb. 1850, Paléont, française, pl. 603, fig. 7-9. Colonie composée de grandes lames comprimées flexueuses. Cellules ordinaires (les seules connues), en lignes longitudi- pales et en quinconce, allongées, un peu convexes, rétrécies en avant et en arrière, renflées au milieu, entourées d'une partie lisse et d’une très forte dépression commune, fossettes, n'occupant que le milieu de la cellule; par fentes transver- sales serrées, interrompues au milieu. Ouverture petite, en demi-lune, tronquée en arrière, placée tout-à-fait en avaut, et n'occupant pas plus du cinquième de la longueur des cel- lules. Pores spéciaux, au nombre de deux, un de chaque côté 222 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, de l'ouverture; leur forme est allongée, ils sont saillants et pourvus d’un fort bourrelet. Localité. Nous l'avons découvert à Royan (Charente-Infé-. rieure) dans la eraie sénonienne avec l'Ostrea vesicularis, ele. Ezxplication des figures. P\. 603, 6g. 7, une partie de co- lonie grossie, fautive par le manque de pores et de fossettes, sous le nom d'Eschara; fig. 8, colonie de grandeur naturelle ; fig. 9, mauvaise figure de la tranche. PL. 684, fig, 12, une partie de la colonie grossie, avec ses pores et ses fossettes. Figure rectifiée. De notre collection. N° 4427. ESCHARIPORA ELEGANS , d'Orb. 1854. PI. 684 , fig. 13-45. Colonie composée d'une lame comprimée plane. Cellules ordinaires (les seules connues) en lignes longitudinales et en quinconce, allongées , entièrement planes, rétrécies en avant et en arrière. Séparées par une légère dépression com- mune partielle , le pourtour lisse. Fossettes très-petites par lignes longitudinales interrompues , formant de petites lignes transverses interrompues au milieu. Ouverture petite en demi - lune tronquée en arrière, placée tout en avant, et n'ayant pas le sixième de la longueur des cellules. Pores spéciaur , placés, un de chaque côté de l'ouverture, à pee marquée sur un bourrelet prononcé. Rapports et differences. Voisine pour la forme, de l'E. Neptuni, cette espèce s’en distingue par ses cellules planes, et par la demi-dépression commune qui les sépare. Localite. À Vendôme même (Loir-et-Cher) , rare. Ezplication des figures. P]. 684., fig. 13, un fragment de colonie de grandeur naturelle; fig. 14, une partie forte- ment grossie ;' fig: 45, tranche de la même. De notre col- lection. TERRAINS CRÉTACÉS. 223 N° 4428. ESCHARIPORA INCRASSATA, d'Orb, 4854. PI. 685, fig. 1-4. Colonie composée d'une grande lame très-comprimée, flexueuse. Cellules ordinaires en lignes longitudinales et en quinconce plus ou moins régulier, ovales, convexes lors- quelles sont jeunes, alors entourées d’une partie lisse, in- dépendemment d'un encroûtement commun assez large. Une parte ovale postérieure à l'ouverture est criblée de fosseites transverses, un peu rayonnantes , larges sur les côtés, acu- minées au milieu. Ouverture assez grande , en demi- lune, tronquée en arrière , placée tout-à-fait en avant et n'ayant pas plus du quart de la longueur des cellules. Pores spéciaux très-irrégulièrement placés, le plus souvent pairs , placés un de chaque côté de l'ouverture , et rarement un au milieu en avant. Lorsqu'il y à une vesicule ovarienne, elle est placée en avant de l'ouverture , entre les deux pores pairs. Cellules accessoires rares, très-grandes, occupant la place d’une cellule ordinaire , ovale, elle a une forte saillie antérieure en bourrelet; tout le reste est ouvert plus large en arrière, Chez les vieux individus, l'encroûtement qui sépare les cel- lules, s’'augmente aux dépens de la partie criblée et prend une très-grande largeur, Alors la partie criblée très -restreinte devient concaye. Rapports et différence. L'encroûtement qui sépare les cel- lules autant que la forme de celles-ci, distinguent nettement cette espèce. Localité, Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 685, fig. 1, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, une portion de vieilles cellules gros- sie, avec une cellule accessoire; fig. 3, une portion de jeunes cellules grossie , avec des vésicules oyariennes et une 22h PALÉONTOLOGiE FRANÇAISE. cellule accessoire; fig. 4, tranche de la même également grossie. De notre collection. N° 1429. ESCHARIPOR4 PENTAPORA, d'Orb,, 1854. PI, 685, fig. 5-8. Colonie composée d’une lame plane, très-rugueuse de chaque côté. Cellules ordinaires (les seules connues) en lignes longitudi- nales et en quinconce. Ovales, peu distinctes, à peine convexes, elles sont séparées par une légère dépression commune. Fos- settes rayonnantes, au nombre de cinq à six de chaque côté, simples, régulières, larges, et interrompues sur le milieu de la cellule où règne une partie lisse avec une dépression iongi- tudinale au milieu. Ouverture aussi longue que large, arrondie en avant, tronquée en arrière, placée tout-à-fait en avant et n'occupant pas plus du cinquième de la longueur de la cellule. Pores spéciaux au nombre de cinq, placés autour de l’ou- verture, et pourvus de bourrelets élevés. Quelquefois par l'usure, un ou plusieurs de ces pores sont tronqués. Rapports et différences. Les cinq pores du pourtour de son ouverture, aussi bien que ses larges fossettes, distinguent cette espèce des précédentes. Localité. Les environs de Sainte-Golombe (Manche) , dans Ja craie à Thécidées. Rare. Ezplication des figures. PI, 685, fig. 5, une portion de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 6, une petite partie forte- ment grossie; fig. 7, profil d'une cellule; fig. 8, tranche grossie. De notre collection. N° 1430, ESCHARIPORA REGULARIS, d'Orb., 1851, PI. 685, fig. 9-42. ‘Colonie formée d’une lame plane assez épaisse. Cellules ordinaires (les seules connues), en lignes longitudinales et TERRAINS CRÉTACÉS. 295 en quinconce. Ovales, très-distinctes, légèrement convexes; elles sont séparées par une dépression commune, interrompue par les pores spéciaux. Le pourtour et le milieu est lisse, entre ces deux parties est une bande formée de spt fossettes placées enrayon,; ces fossettes simples paraissent avoir des étrangle- ments. Ouverture en demi-lune tronquée en arrière, placée tout-à-fait en avant, et ayant le cinquième environ de la lon- gueur des cellules. Pores spéciaux pairs, au nombre de deux, placés en avant de l'ouverture ; ils sont ovales bordés d’un bourrelet. Rapports et différences. Cette espèce est évidemment voisine de VE pentapora, mais elle s’en distingue parfaitement par ses deux pores, par des fossettes plus nombreuses, et par plusieurs autres détails. Localité. Environs de Sainte-Colombe; rare. Explications des figures. PI. 685, fig. 9, un fragment de _ colonie de grandeur naturelle ; fig. 40, une partie grossie, montrant une cellule usée ; fig. 14, profil d'une cellule plus fortement grossie; fig. 42, tranche de la colonie. De notre col- lection. N° 1431. ESCHARIPORA PROBIFICA, d'Orb., 1851. PI. 685, fig. 13-16. Colonie formée d'une lame plane, un peu flexueuse, mince. Cellulss ordinaires, toutes ovariennes, en lignes longitudi- nales et en quinconce régulier ; ovales, peu distinctes , con- vexes, séparées par une légère dépression , chacune porte ne avant,une vésicule ovarienne lisse ovale égale à la moitié de la cellule. Fossettestransverses au nombre de cinq à six de chaque côté toutes simples. Ouverture aussi large que haute, arrondie en avant, tronquée en arrière, placée tout-à-fait à l'extrémité, 226 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, et occupant le sixième de la longueur des cellules. Pores spéciaux, pairs, un de chaque côté, à la base de l'ouverture, en dehors de la vésicule oyarienue. Peut-être doit-on regarder comme des cellules accessoires, d'énormes cellules non fer- mées qui se voyent rarement au milieu des autres. Rapports et différences. Pourvue de deux pores, comme l'E. regularis, cette espèce les a en arrière de l'ouverture et non en en avant, d’ailleurs la disposition des fossettes, la pré- sence des ovaires, et une taille de moitié moindre, suffisent pour l'en distinguer. Localite. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. P]. 685, fig. 13, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 44, une portion grossie; fig. 15, profil d'une cellule vue de côté ; fig. 46, tranche grossie, De votre collection. N° 1432. ESCHARIPORA PLANA, d'Orb. 4851. PI. 685, fig. 17-49. Colonie formée d'une lame plane. Cellules ordinaires (les seules connues) en lignes longitudinales et en .qninconce, ovales, assez distinctes, à peine convexes, séparées par une forte dépression commune, interrompue par les pores spé- ciaux. Fossettes simples, transverses, interrompues au milieu. Ouverture en demi-lune tronquée en arrière, bordée d’un fort bourrelet, placée au bord antérieur et n'occupant pas plus du sixième de la longueur des cellules. Pores spéciaux pairs, au nombre de deux placés à la partie externe postérieure de l'ouverture, leur forme est ronde. Rapports et différences. La position de ses pores spéciaux rapproche cette espèce de l’Æ prolifica, mais elle a les cellu- les de plus du double, et elle manque de vésicules ovariennes ; TÉRRAINS CRÉTACÉS, 227 elle s'en distingue encore par les dépressions qui l'entourent et d’autres détails, que les figures feront reconnaitre. Localité. À Lisle, près de Vendôme (Loir-et-Cher) dans la craie sénonienne. Explication des figures. PI. 685, fig. 17, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 18, une portion grossie ; fig. 19, tranche de Ia même. De notre collection. N° 1433. ESCHARIPORA PRETIOSA, d'Orb. 1851, PI. 686, fig. 1-5. Colonieformée d'une lame flexueuse. Cellules ordinaires (les seules connues)en lignes longitudinales et en quinconces très- irréguliers ; elles sont très-inégales de taille, planes, à peine convexes, très-distinctes, séparéespar une surface plane, lisse, commune. Les vésicules ovariennes , rares , sont globuleuses , placées en avant de l'ouverture, entre les pores spéciaux. La partie criblée de fossettes forme presque un cercle régulier, un peu convexe, pourvue d'environ 14 côtes rayonnantes de chaque côté , toutes criblées, dans les sillons qui les séparent, de petites fossettes transverses. La première externe, est trian- gulaire et figure des festons aux côtes. Ouverture ronde ou un peu ovale transversalement , munie d'un fort bourrelet fes- tonné en avant, et qui devait, sans doute, porter des pointes. Getie ouverture très cn avant, a environ le sixième de la lon- gueur des cellules. Pores spéciaux pairs, placés en avant de l'ouverture. Quelquefois simplement percés dans une fosselte et peu apparents, d'autrefois entourés d'un tube saillant et terminé en bec de flüte. Lorsque la colonie commence et qu'elle n’est pas encore double , et simplement formée d’une seule série de cellules, elle a ses cellules très-convexes en dessous, comme on le voit dans notre figure 5. Rapports et différences, L'ensemble et surtout la disposi- 228 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, tion des fossettes, distingue bien nettement cette espèce sans doute la plus belle de toutes. Localité. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Royan (Chirente-Inférieure). Les cellules de ces dernières sont plus petites. Explication des fiqures. PJ, 686, fig. 1, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 2, une partie grossie, montrant différents états de cellules, et a, une vésicule ovarienne; fig. 3, tranche de la même; fig. 4, une cellule vue de profil; fig. 5, dessous d’un commencement de colonie formé d'une seule couche de cellules. De notre collection. N° 1434. ESCHARIPORA CHRYSALIS, d'Orb. 4854. PI. 686, fig. 6-8. Colonie formée d’une lame assez épaisse. Cellules ordi- naîres (les seules connues) en lignes longitudinales et en quinconces peu réguliers, entièrement planes, ovales, assez distinctes, entourées d’une partie lisse commune, où se trouvent les pores. La partie criblée est ovale allongée , moins élevée que le reste, pourvue en travers d'environ sept côtes séparées par des fossettes interrompues en trois seCLions, une médiane et deux latérales, et de plus elles-mêmes par seg- ments. Ouverture très-antérieure, un peu triangulaire, tronquée en arrière, entourée d’un fort bourrelet entier en avant , mais creusé de chaque côté. Pores spéciaux, pairs, un de chaque côté, bien en arrière de l'ouverture , ronds et percés au-dessous de la partie creusée du bourrelet de l'ou- verture. Rapports et différences. L'espèce de canal qui entoure l'ouverture, aussi bien que les fossettes en trois segments TERRAINS CRÉTACÉS, 229 transverses , distinguent bien cette Escharipora des précé- dentes. Localité. Nous l’avons recueillie au lieu dit le Fief- Neuf, sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure) ; rare. Ezxplication des figures. PI. 686, fig. 6, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 7, une portion grossie ; fig. 8, tranche de la même. De notre collection. N° 1435. ESCHARIPORA STRIATA, d'Orb. 1851. PI. 686, fig. 9-12. Colonie formée d'une lame épaisse, mais très fragile. Cel- lules ordinaires (les seules connues ) en lignes longitudinales et en quinconce régulier ; ovales , allongées , très-distinctes, - rétrécies en avant, acuminées en arrière, assez COnvexes , Sé- parées par une dépression commune. Circonscrite d'une partie lisse non criblée, la partie criblée est couverte de petites fossettes par lignes transversales très-rapprochées qui la rendent comme striée. Ces fossettes sont interrompues au milieu , où règne une ligne longitudinale de points percés. Ouverture un peu en demi-lune, tronquée en arrière, bordée en avant d’un léger bourrelet, placée al'extrémité an- térieure et n'occupant pas le sixième de la longueur des cel- lules. Pores spéciaux pairs, allongés, au nombre de deux, sim- plement percés en avant de l'ouverture dans une dépression spéciale, rarement bordés d'un bourrelet saillant. Rapports et différences. L'aspect strié de cette espèce, ainsi que la simplicité de son ensemble , la distinguent des autres dejà décrites. Localité. Environs de Sainte-Colombe ( Manche }. Explication des figures. PI. 686, fig. 9 ; une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 40 , une partie fortement 230 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. grossie ; fig: 44, profil d'ane cellule ; fig. 12, tranche grossie, De notre collection. N° 1436. ESCHARIPORA LEPORINA, d'Orb., 1851. PI. 686, fig. 43-16. Colonie formée d'ane fame épaisse très-solide. Cellules ordinaires (les seules que nous ayons pu apercevoir ) en lignes longitudinales et en quinconce ; oblongues, peu dis- tinctes, planes, néanmoins séparées par une dépression Com- mune. Les fossettes, transversales, courtes, forment de chaque côté de la cellule , une ligne longitudinale. Ouverture un peu triangulaire , élargie en arrière , placée en avant et occupant le quart de la longueur des cellules. Pores spécieux pairs ,, au nombre de quatre, placés de chaque côté de l'ou- verture sur deux saillies, prolongées comme des oreilles de lièvre, acuminées et libres en avant. Rapports et différences. Les saillies des pores distinguent bien suffisamment cette espèce. Localité. Nous l'avons recucillie au sommet des coteaux de Villavard (Loir-et-Cher ). Ezxplicaiion des figures. PI. 686, fig. 13, une parue de co- Jonie de grandeur naturelle; fig. 14, une portion grossie; fig. 15, une cellule vue de profil ; fig. 46, tranche grossie. De notre collection. N° 4437. ESCHARIPORA INORNATA, d'Orb. 1851. P}. 686, fig. 17-19. Colonie formée d'une lame épaisse et ferme. Cellules ordi- naires (les seules) en lignes longitudinales et en quinconce, hexagones, comprimées, rétrécies et lronquées en avant et en arrière, entourées, chacune en particulier, d'uñe bordure TERRAINS CRÉTACÉS, 251 lisse ; étroite. Les fossettes rondes, sont disposées près de cette bordure , indépendamment d'une autre ligne parallèle, irrégulière, séparée de la première. Ouverture terminale très- petite, ovale transversalèement, entourée d'un fort bourrelet lisse, élargie en arrière sur les côtés de l'ouverture où est percé un pore spécial, petit, de chaque côté. Rapports et différences. Aucune autre espèce ne peut être confondue avec celle-ci par suite de sa grande simplicité. Localité. Sainte-Colombe (Manche.) Ezplication des figures. P1.6S6, fig, 17, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 15, une portion grossie; fig, 49, tranche de la même. De notre collection. N° 1438. EscHARIPORA INsIGNIS, d'Orb. 1851, PI. 687, fig. 1-3. Colonie formée d'ane lame très-fragile. Cellules ordinai- res (les seules connues) en lignes longitudinales eten quin- conce, ovales, arrondies à leurs extrémités, entourées d’une bordure commune et entièrement planes. Les fossettestrans- vérsales, simples, occupent toute la surface de la cellule; elles sont énormes, au nombre de cinq de chaque côté, interrom- pues au milieu. Ouverture placée tout en avant, en demi- luné tronquée en arrière, occupant le tiers de la longueur des cellules ; elle est entourée d’une dépression circonscrite, à la partie inférieure de laquelle, de chaque côté de l'ouver- ture, est placé un petit pore spécial. Ti y a donc deux pores pairs. Rapports et différences. La grande largeur des fossettes, à peine séparées les unes des autres par une surface étroite, distingue autant cette espèce que ses autres caractères. Localité, Nous l'avons recueillie à la tranchée du chemin 232 PALÉONTOLOGIE KFRANCAISE, de fer à la Rousselière, commune de Moutiers, près d'Angou- lême (Charente.) Explication des figures. PI. 687, fig. 1, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 2, une portion grossie; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 1439. ESCHARIPORA FILIFORMIS, d'Orb, 18514, PI. 700, fig. 43-15. Colonie formée de rameaux grêles, filiformes, ronds ou un peu comprimés , divisés, à de longues distances , par des dichotomisations sur des plans opposés. Cellules ordinaires (les seules connues) sur quatre, cinq ou six lignes longitu- dinales et en quinconce , ovales, non distinctes, un peu con- vexes au milieu, entourées d'une partie lisse commune. Les fossettes placées sur une partie ovale, distincte, un peu con- vexe , postérieure à l’ouverture , sont sur huit ou neuf lignes transverses , un peu rayonnantes de chaque côté, mais inter- rompues au milieu. Ouverture terminale en avant, un peu triangulaire , tronquée en arrière, entourée, d'un bourrelet peu saillant. Pores spéciaux pairs, au nomhre de quatre, deux de chaque côté. La première paire aux côtés de l’ou- verture, et souvent terminée par une pointe latérale, La seconde, au milieu de la longueur des cellules, et vis-à-vis des pores de l'ouverture de la cellule voisine. Ceux-ci, lors- qu'ils sont entiers, en pointe très-aiguë. Rapports et différences. L'ensemble filiforme des rameaux, ainsi que tous les autres détails, distinguent nettement cette espèce. Localité. À Fécamp (Seine-Inférieure). Explication des figures. PI, 700, fig. 13 , grandeur natu- relle d'une partie de colonie; fig. 14, un tronçon forte- TERRAINS CRÉTACÉS, 233 ment grossie ; fig. 15, tranche de la même. De notre collec- tion. N° 4440. EscHARIPORA MumiA, d'Orb., 1854. | PI. 687, fig. 4-6. Colonie formée d'une lame très-épaisse , solide et plane, Cellules ordinaires (les seules connues ) en lignes longitudi- nales et en quinconce, ovales, arrondies en avant, retrécies en arrière, comme les grandes enveloppes des momies d'É- gypte, entièrement planes, entourées d’une partie lisse commune. Les fossettes, très-nombreuses, sont transverses, très-étroites et rapprochées, interrompues au milieu. Ouver- ture terminale , en demi-lune ; tronquée en arrière, occupant le cinquième de la longueur de la cellule. Pores spéciaux paires, au nombre de six, trois de chaque côté. La première paire antérieure est, en dehors du bourrelet, de forme triangulaire ; des deux autres paires percées dans le bourrelet et de forme arrondie, la seconde est vis-à-vis l'extrémité inférieure de l’ouverture et l’autre bien au-dessous. Rapports et différences. La forme des cellules de cette espèce , ainsi que les six pores, la distinguent bien nettement des autres. Localité. Sainte-Colombe (Manche). Ezxplication des figures. PI. 687, fig. 4 , une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 5, une portion fortement grossie ; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. N° 41441. ESCHARIPORA OVALIS, d’Orb. 1851. PI. 703, fig. 13-15. Colonie formée d'une lame épaisse, solide et plane, Cellules . ordinaires (les seules connues), en lignes longitudinales et en quinconce, ovales, arrondies aux deux extrémités, planes Ve 16 234 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. dans leur ensemble, cependant entourées d'un large bourre- let un peu saillant et spécial à chaque cellule. Les fosseltes peu nombreuses, sont transverses, au nombre de sept ou huit de chaque côté, occupant seulement les parties latérales d’une partie ovale déprimée, placée au milieu de la cellule. Ouver- ture terminale en avant, circulaire, pourvue d'un bourrelet saillant tout autour. Pores spéciaux, paires, au nombre de quâtre, deux en avant, et deux en arrière, sur les côtés de l'ouverture qu'ils découpent pour ainsi dire, par les fentes triangulaires qu'ils représentent. Rapports et différences. Voisine par la forme des cellules, de Y'E. incrassata, cette espèce s’en distingue par son ouverture circulaire en relief. Localité, Les environs de Tours où elle est rare. Esplication des figures. Pl. 703, fig. 43, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 14, une partie grossie ; fig. 15, tranche de la même. De notre collection. N° 1442. ESCHARIPORA RARIPORA, d'Orb. 4854. PI. 703, fig. 16-18. Colouie formée d'une lame épaisse, plane. Cellules ordi- naires (les seules connues), en lignes longitudinales et en quinconce, ovales, arrondies aux deux extrémitées, planes; pourvues d’un léger bourrelct commun. Les fossettes, placées sur une surface ovale spéciale, sont triangulaires, très-gran- des, au nombre de quatre seulement de chaque côté, et un peu rayonnantes. Ouverture en dem:-fenêtre, tronquée en ar- rière, sans bourrelet, occupant environ le sixième de la lon- gueur des cellules. Pores spéciaux, paires, au nombre de deux, placés de chaque côté, en avant de l'ouverture, leur forme est ronde et pourvue d'un l'ger bourrelet. Rapports et différences. Avec des fossettes aussi rares que TERRAINS CRÉTACÉS. 235 chez l'E. insignis, celte espèce à son ouverture plus petite, étles fossettes moins grandes. Localité, Les environs de Tours, (Indre-et-Loire). Ezplication des figures. PI. 703, fig. 16, une portion de colonie de grandeur naturelle; fig. 47, une partie grossie ; fig. 18, tranche de la même. De notre collection. Résumé géologique sur le genre Escharipora. Nous connaissons 17 espèces de ce genre, toutes de l'étage sénonien de France. De ces dix-sept espèces, une seule, la plus caractérisée , l'E. pretiosa, se trouve à la fois dans l’é- tage sénonien de la Manche, bassin anglo-parisien, et dans le bassin pyrénéen , à Royan, pour en confirmer la contem- poranéité. Toutes les autres sont spéciales à leur bassin par- ticulier et même à leur localité. Réparties par bassin, nous en trouvons 42 dans le bassin anglo-parisien ( dont 8 dans la Manche, 4 à Fécamp, À à Paris et 5 dans les régions de la Loire). Quatre sont du bassin pyrénéen. Le plus grand nombre serait donc des parties de la Manche, dans le bassin anglo- parisien. B. Cellules formées de deux cavités superposées comme deux étages. 42° Genre DisTEGINOPORA, d'Orb., 1851. Colonie comme dans la famille formée de deux séries de cellules adossées sur deux plans opposés de chaque côté, d’un ensemble lamelleux très épais. Cellules formées de deux cavi- tés superposées, l'une inférieure en tout point semblable à la cellule des Escharipora, c'est-à-dire que les cellules sont juxta- posées, criblées, sur une surface postérieure à l'ouverture, de petites fossettes, par lignes rayonnantes, percées en avant d'une ouverture en demi-lune, de chaque côté de laquelle est 236 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. un pore spécial. Au-dessus de cette cavité spéciale à chaqne cellule, qui forme Ja totalité d’une cellule ordinaire chez tous les autres Escharidées , se trouve une seconde cavité commune non limitée par cellules. Au milieu de cet espace libre de la chambre supèrieure, s’élèvent de chaque côté de l'ouverture des cellules, un pilier qui vient soutenir le second toit , formé d’une lame souvent criblée de pores réguliers, dont deux correspondent aux pores spéciaux de la partie in- férieure, et d'ouvertures qui correspondent aussi à l'ouver- ture de l'étage inférieur. En résumé, ce serait comme une maison dont le rez-de-chaussée représenterait des cellules régulières, du plancher supérieur desquelles s'élèveraient , pour former le premier étage, des piliers qui soutiendraient le toit et laisseraient dans ce premier étage un espace non limité, sans séparations cellulaires. Rapports et différences. Bien que les Disteginopora se distinguent nettement de toutes les autres Escharidées par les deux étages que forment chaque cellule, ils n’en ont pas moins des rapports évidents, surtout avec les Escharidées fossiculés. Otez-leur, en effet, l’étage supérieur et vous au- rez un Escharipora avec tous ses caractères. Ce genre est donc un Escharipora portant, au-dessus des cellules ordi- maires, des piliers qui partent de l'ouverture et soutiennent un second plancher spécial, ou se reproduisent de nouveau, vis-à-vis de ces parties de l’étage inférieur, d’abord l'ouver- ture, puis les pores spéciaux de l'espèce. Avec les deux éta- ges absolument identiques, ce genre diffère du Sfeginopora, par ses deux couches adossées de cellules, comme chez les Eschara, au lieu de n’en avoir toujours qu’une comme, chez les Steginopora. Observations. De toutes nos recherches sur les Bryozoaires, cette forme à deux étages, la plus extraordinaire de toutes; TERRAINS CRÉTACÉS. 237 est, sans contredit, celle qui nous a donné le plus de peine à comprendre, Ne pouvant pas supposer qu'il put exister deux étages dans une seule cellule d'Escharidées, nous prenions d’abord la seconde couche supérieure comme un parasite fixé sur la première,et dès lors comme deux espèces fixées l’une sur l’autre. C'est après beaucoup de recherches, de compa- raisons très-prolongées, qu’en voulant ôter la couche supé- rieure qui nous paraissait n'être qu’un parasite, nous avons enfin pu, malgré la petitesse des sujets, reconnaître les rap- ports et les dépendances qui existaient entre la couche infé- rieure et la couche supérieure. Une fois sur la voie, nous avons été à portée de reconnaître successivement sur cinq espèces différentes, une de Disteginopora, et quatre de Ste- ginopora, que ce caractère des deux étages est régulier, n’est point une forme due au hasard, mais qu'elle constitue une organisation spéciale qui, tout extraordinaire qu’elle pa- raisse, n’en est pas moins très-certaine. Il resterait mainte- nant à expliquer celte curieuse organisation, qui permet- tait, peut-être, aux parties extensibles de l'animal, de rester dans son étage supérieur, tout-à-fait abrité du contact exté- rieur, et pouvant alors s'emparer facilement des petits êtres tombés par les ouvertures supérieures. Dans tous les cas, le mode de sécrétion de l’animal, susceptible de produire la charpente supérieure, nous paraît difficile à comprendre. Nous connaissons une magnifique espèce de la craie blan- che de Meudon. N° 1443. DISTEGINOPORA HORRIDA, d'Orb., 1851, PI. 603, fig. 16-19. PI, 687 bis. Eschara horrida; d'Orb., 1850. Prod. de paléont. strat., ?, p. 264, étage 22°, n° 1082, Paléont., pl, 603, fig. 16-19. 238 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Colonie composée d'une grande lame plane, très-épaisse, solide. Cellules en lignes longitudioales et en quinconce, tou- tes obliques; à l'étage inférieur, elles sont légèrement con- vexes, séparées par une dépression commune, ovales, pour- vues d’une surface ovale, postérieure à l'ouverture, couverte de fossettes transverses, par lignes rayonnantes, au nombre de sept à huit de chaque côté. Ouverture en demi-lune, placée en avant et n'occupant qu’un sixième de la longueur des cel- lules, bordée d'un large fer à cheval, étroit en avant, élargi sur les côtés où sont percés un pore spécial de chaque côté. Le fer à cheval qui entoure l'ouverture s'élève comme un pilier oblique pour soutenir l'étage supérieur, et communi- que avec l'ouverture de cet étage, formée d’un cône élargi à sa base, tronqué à son sommet, et pourvu d’une ouverture ovale transversalement. Sur les côtés de l'ouverture, à la par- tie postérieure se voient les orilices externes des pores spé- ciaux simplement percés. On remarque de plus sur les côtés et en avant de l'ouverture une large fossette ovale. Une autre se voit sur la base du cône, en arrière, et une seconde en- tre celle-ci et l'ouverture de la cellule postérieure. Les jeunes colonies n'ont qu'une couche ; alors le dessous est formé de cellules hexagones, saillantes et souvent tuberculeuses. Six ouvertures internes, de chaque côté, commuuiquent d'une cel- lule à l’autre. Localite. Meudon, près de Paris; rare. Explication des figures. P\. 603, fi. 46, une portion de co- lonie grossie, très-fautive sous le rapport des ouvertures, le peintre l'ayant dessinée pendant notre absence ; fig. 47, tran- che grossie de la même, également fautive ; fig. 48, un frag- ment de colonie de grandeur naturelle ; fig. 19, tranche dela même. PI, 687 bis, fig. 1, grandeur naturelle d'une partie deco- lonie ; fig. 2,tranche de la même ; fig. 3, partie grossie, dessinée TERRAINS CRÉTACÉSe 239 par nous, montrant a, les cellules de la couchesupérieure, b, les cellules de la couche inférieure , la première couche étant ôtée ; fig, 4, tranche de la même, grossie, dessinée par nous, montrant a les ouvertures de la couche externe ; b, les pores spéciaux de cette couche; c, la cavité qui occupe l'intervalle des deux couches ; d, les piliers élevés de l'ouverture de la couche inférieure et soutenant la couche externe ; e, la saillie des cellules de la couche inférieure ; f, la cavité interne des cellules de cette même couche ; g, les sutures entre les deux séries adossées de cellules ; fig. 5, dessous des cellules sim- ples des jeunes colonies. De notre colleciion. 6° Famille FLUSTRELLARIDÆ, ? Ouverture très-grande , occupant presque toute la cellule, pourvue d'une membrane operculaire, et de lèvres mobiles, Le groupe qui nous occupe est très-remarquable, mais beaucoup plus simple que les Escharidées, que les Es- charidées fossiculées, dont les cellules sont criblées. Ici, avec des colonies en tout identiques aux colonies des Eschara proprementdits, formées, soit d'un ensemble dendroïde, soit d’un ensemble lamelleux, les cellules sont largement ouver- tes, et l'ouverture occupe souvent la presque totalité de la surface supérieure. Comme la partie projetée au dehors par l'animal ne pourrait eu remplir toutes les parties, cette large ouverture est fermée d'une membrane charnue, à la partie antérieure de laquelle se trouve une petite ouverture, pour- vue de lèvres mobiles. Dans la fossilisation, la membrane dis- paraît, et il ne reste plus que l'encadrement testacé qui la protégeait. Nous avons pourtant reconnu, sur quelques indi- vidus exceptionnels , encore des traces de cette membrane alors un peu testacée. 240 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Cette série est moins solidement réunie en colonie que les Escharidées , l’altération fait souvent séparer les deux lames adossées, et chaque ligne longitudinale de cellules se sépare aussi en s’isolant, et pourrait tromper l'observateur, si l’on ne reconnaissait de suite ces parties séparées, aux facettes de connexion qu’elles montrent sur les points qui étaient en contact. Nous les divisons comme il suit : A. Cellules sans pore séparé de l'ouverture. a. Cellules sur une seule ligne de chaque côté. Filiflustra. b. Cellules sur plusieurs lignes de chaque côté. Biflustra. B. Cellules avec des pores séparés de l'ouverture. a, Un seul pore placé en arrière de l’ouver- ture. Flustrella. b. Plusieurs pores. Flustrina. A, Cellules sans pores. a. Cellules sur une seule ligne de chaque côte. 4cr genre FILIFLUSTRA ; d'Orb., 4854. Colonie non articulée, entière, testacée, fixée par la base au moyen de sa substance même d’où part une expausion filiforme, comprimée, droite. Cellules juxtaposées l’une au bout de l’autre sur une seule ligne, de chaque côté, adossées régulièrement l'une derrière l’autre. Leur forme est ovale, toute leur largeur est pourvue d’une ouverture, sans doute fermée d’une membrane, à l'état vivant, mais simplement ou- verte à l’état fossile. Point de pores ovariens ni de cellules ac- cessoires. Rapports et differences. Ce genre se distingue des deux familles précédentes par ses cellules largement ouvertes. Il se distingue des genres suivants pourvus de cellules TERRAINS CRÉTACÉS, 21 identiques, par la forme de sa colonie formée seulement de deux séries de cellules adossées, représentant un ensemble filiforme. C’est un mode de groupement très-remarquable. Aucune espèce de ce genre n’était connue avant nos travaux, et même nous n’en connaissons qu’une espèce spéciale à l'é- tage sénonien de France. N° 1444, FILIFLUSTRA COMPRESSA, d'Orh., 1851. PI. 687, fig. 7-9, Dimensions. Diamètre de la colonie, demi-millimètre. Colonie formée de tiges très-comprimées sur la face des cellules, droite, avec de légers étranglements. Cellules pla- cées de chaque côté l’une derrière l’autre, de forme ovale oblongue, pourvues d’un bourrelet plus saillant en avant. Ouverture occupant toute la longueur de la cellule, sa forme est ovale oblongue, déclive en avant, très-creusée en arrière. Localité. Nous l’avons recueillie sur les hauteurs de Pons (Gharente-Inférieure), au lieu dit le Fief-Neuf, dans l'étage sé. nonien le mieux caractérisé. Elle y est très-rare. Explication des figures. PI. 687, fig. 7, partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 8, la même grossie, vue sur une des faces cellulaires ; fig. 9, la même , vue sur le côté. De notre collection. b, Cellules sur plusieurs lignes de chaque côte. 2e Genre , BIFLUSTRA , d'Orb., 1850. Flustra et Eschara (pars), auctorum, Colonie non articulée , entière, libre, testacée, fixée par la base calcaire, d’où partent des rameaux ou des lames, comprimées , représentant un ensemble dendroïde ou ia- melleux. Cellules juxtaposées sur deux plans opposés, ados- sées les unes aux autres latéralement, plus ou moins égales 2h42 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, et régulières, rondes ou ovales, placées par lignes longitudi- nales et en quinconce les unes près des autres, circonscrites d’un cadre élevé le plus souvent particulier et distinct. Ou= verture ronde ou ovale, occupant la plus grande surface extérieure du cadre ou souvent presque aussi large que la cellule. Point de pores ovariens, souvent des vésicules ova= riennes en avant des cellules; rarement des cellules acces- soires, alors elles sont infiniment plus grandes que les cellules ordinaires et placées au milieu d'elles. Telle est la dépouille testacée fossile, mais il y a, comme aux Membranipora, une membrane cornée ou charnue qui recouvre cette ouverture en laissant seulement une ouverture spéciale antérieure, transverse. Ce dont nous nous sommes assurés surdes espèces vivantes. Les cellules communiquent entre elles par deux ou trois pores latéraux internes, toujours ouverts. Observations. Ce genre paraît s'accroître absolument comme les Æschara (voy. page 97), mais à cette différence près que les cellules adossées sont moins adhérentes, qu’elles se détachent par lames, ou même par lignes de cellules, mais alors montrent toujours les facettes de leurs points de contact. Dans le mode d'accroissement, les lignes longitudi- nales sont ici bien plus fréquentes que chez les Eschara, et plus essentielles. Le plus souvent, chaque nouvelle ligne qui naît au milieu des lignes déjà existantes commence par une cellule spéciale, toujours plus petite que les autres, d'une autre forme, et que nous ne voulons pas confondre avec les cellules accessoires toujours plus grandes, nous les désigne- rons donc sous le nom de cellules primo-sériales. Il arrive cependant que des lignæ de cellules prennent naissance sans ces cellules primo-sériales, les nouvelles lignées commençant entre les autres par une cellule presque semblable aux au- tres, seulement moins régulière. L'âge amène souvent, dans TERRAINS CRÉTACÉS. 213 la cellule, l'oblitération graduelle de la partie aperturale, qui souvent est entièrement fermée. Rapports et différences. Les Biflustra sont aux Membra- nipora ce que sont les Eschara aux Cellepora, c'est-à-dire que ce sont des Membranipora libres, formés de deux cou- ches adossées. Ce genre, analogue aux £schara et aux Flus- tra par son mode de groupement des colonies, se distingue du premier par ses cellules pourvues d'une ouverture pres- que aussi large qu'elles, et en partie fermée par une mem- brane charnue, qui disparaît par la fossilisation; il se distin- gue du second par son ensemble non corné, et par les cellules rondes ou ovales au lieu d’être carrées. Plus spécialement voisin des genres Flustrina et Flustrelia pourvus de cel- lules identiques, il s'en distingue par le manque de pores spécianx, autour des cellules. Avec des cellules identiques à celles du genre Filiflustra, il s’en distingue par des colo- nies formées de nombreuses lignes de cellules juxtaposées. Histoire. Ce genre avait été confondu avec les Eschara par tous les auteurs. Les premières espèces connues ont, en effet, été publiées par Goldfuss, dans le genre Eschara, telles que son Æ. Cyclostoma, M. Reuss, en 484$, en a fait autant, pour son E. bipunctata, et M. de Hagenow, dans son très- important travail sur les Bryozoaires de Maëstricht, ne les a pas non plus séparés de ses Eschara, contenant tous les Bryozoaires cellulinés, à deux couches de cellules adossées. Ea séparant aujourd’hui cette série des Eschara, nous le fai- Sons àvec la conviction intime qu’elle ne pouvait rester dans cc genre. Nous connaissons des espèces vivantes et fossiles. Vivantes, elles sent des grandes profondeurs de la mer, aussi bien des régions froides que des régions chaudes, car l’une des es- pèces est du banc de Terre-Neuve, et l'autre des environs 244 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. de Manille, dans l'Inde. Les espèces fossiles ont commencé à paraître, au moins dans les connaissances actuelles, avec le 20° étage crétacé, cénomanien ; elles sont au maximum de leur développement numérique avec le 22° étage sénonien, et ne montrent plus que des espèces isolées et peu nom- breuses ensuite. Espèces vivantes. N° 4. B. ramosa, d’Orb., 1851. Espèce dont la colonie est formée de rameaux comprimés, arrondis sur les côtés, larges d’un à trois millimètres, divisés par des dichotomisations éloignées sur le même plan. Cellules sur cinq à dix lignes longitudinales et en quinconce de chaque côté, ovales ré— gulières,pourvues d’un léger cadre élevé.Ouverture occupant presque toute la cellule, formant un ovale très-régulier. Prise sur le mouillage, dans la rade de Manille. Notre collection. N° 2. B. aculeata, d'Orb., 1851. Espèce dont la colonie est formée d’une grande lame flexueuse, épaisse, de couleur brune. Cellules en lignes longitudinales et en quinconce, ovales, chacune pourvue, sur les côtés, vers le milieu de leur longueur, d'unesaillie épineuse qui se dirige vers le haut tout en s'arquant. en sens inverse. Ouverture, par suite des deux saillies,' comme divisée en deux parties : l'une antérieure transverse petite, l’autre grande postérieure. Prise sur le banc de Terre-Neuve. Notre collection. N° 3. B. Puelcha, d'Orb., 1851. Flustra Puelcha, d'Orb., 1839. Bryoz. du voyage dans l'Amérique méridionale, p. 18, n°34, pl. VIIL, fig. 15, 46. Côte de Patagonie. Notre col- lection. Espèces fossiles du 22° étage sénonien ou craie blanche (crétacés). B. Savignyana, d'Orb., 1851. Eschara Savignyrana, Hage- TERRAINS CRÉTACÉS. 245 n0W, 4854. Bryozen Maastricht Kreid. PI. 8, fig.9. Maës- trich. | .B. Lesueuri, d'Orb., 1851. Eschara Lesueurü. Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht Kried. PI. 8, fig. A7. PI. 42, fig. 42. Maëstrich. B. subbipunctata, d'Orb., 1851. Eschara bipunctata. Ha- genow, 1851. Bryozen Maastricht Kreid. PI. 9, fig. 9 (non Feuss., 1848). Maëstrich. _ B. nana, d'Orb., 1851. Eschara nana. Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht Kreid. PI. 9, fig. 10. Maëstrich. B. Esperi, d'Orb., 1851. Eschara Esperi. Hagenow, 1851. Bryozen Maastricht Kreid. PI, 42, fig. 8. Maëstrich. Espèces fossiles du 26° étage falunien (tertiaire). B. bipunctata, d'Orb.. 4851. Eschara bipunctata. Reuss., 1848. Foss. polyp. der Wiener. PI, 8, fig. A7. Vienne. ESPÈCES DES TERRAINS CRÉTACÉS DE FRANCE, Espèces du 20° étage cénomanien. N° 4445. BIFLUSTRA CARANTINA, d'Orb., 1851. PI. 687, fig. 10-12. Dimensions. Diamètre des rameaux : 1 mill. et demi. Colonie formée de rameaux étroits cylindriques, peu com- primés. Cellules ordinaires sur cinq à six lignes longitudi- nales et en quinconce de chaque côté, toutes très-régulières, un peu rhomboïdales, arrondies en avant, tronquées en ar- rière, un peu saillantes en avant, séparées par une rainure commune. Ouverture ovale placée en avant et occupant plus de la moitié de la longueur des cellules. Localité, Nous l'avons renconiréé avec les Caprina bipar- tita, et le Radiolites agaricifor mis, à l'ile Madame, près de l'embouchure de la Charente 216 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Explication des figures. PI. 687, fig. 40, un tronçon de colonie de grandeur naturelle ; fig. 41, le même grossi; fig. 42, tranche du même. De notre collection. N° 1446. BIFLUSTRA CENOMANA, d'Orb., 4851. PI. 687, fig. 13-16. Dimensions. Largeur des rameaux, 3 à 5 millimètres, Colonie formée de rameaux larges, très-comprimés, arron- dis sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ordinaires très-distinctes, sur une quinzaine de lignes longitudinales et en quinconce de chaque côté, ovales, arrondies en avant, acuminées en arrière, plus relevées en arrière qu'en avant, entourées d’un bourrelet spécial à cha- cune, étroit en avant, plus large en arrière et circonscrites d'une profonde rainure. Ouverture ovale, un peu plus en avant qu’en arrière, occupant toute la largeur de la cellule, moins le bourrelet extérieur. Rapports et différences. Ses larges rameaux et la forme de ses cellules distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité, Dans les grès de l'étage cénomanien du Mans (Sarthe). Explication des figures. Pl. 687, fig. 13, une portion de colonie de grandeur naturelle ; fig. 14, une petite partie gros- sie ; fig. 15, profil des cellules; fig. 16, tranche grossie. De notre collection. Espèces du 21° etage turonsen. N° 4447. BIFLUSTRA SUBCYLINDRICA, d'Orb., 1851. Pl. 657, fig. 17-49. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 millimètre Colonie formée de rameaux étroits, subeylindriques, peu comprimés. Cellules placces sur six lignes longitudigales régu- lières et en quinconce de chaque côté, planes, séparées par + TERRAINS CRÉTACÉS. 247 une petite rainure commune. Ouverture ovale occupant le milieu de la cellule, en laissant tout autour une distance égale. Rapports et différences. Voisine, par ses rameaux subcy- lindriques, du B. Carantina, celte espèce s'en distingue par ses cellules hexagones. Localité. Sainte-Maure (Indre-et-Loire), dans l'horizon géo- logique du Trigonia scabra. Explication des figures. PI. 687, fig. 17, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 18, une partie grossie vingt fois ; fig. 49, tranche de la même. De notre collection. N° 1448. BIFLUSTRA INÆQUALIS, d'Orb , 4854. PI. 685, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des colonies, 4 à 4 et demi milli- mètre. Colonie formée de rameaux étroits, peu où point compri- més. Cellules inégales, placées sur huit à douze faces oppo- sées et en quinconce , alternativement une ligne de grandes et une ligne de petites cellules hexagones, circonscrites d'une rainure commune, en dedans de laquelle est un anneau ovale qui sert de bourrelet autour d'une ouverture de même forme, qui occupe presque toute la cellule. Rapports et différences. Avec des rameaux de même gros- seur qu'aux n° 4447 et 4449, cette espèce a les cellules iné- gales placées par lignes alternativement grosses et petites. Ce caractère, ainsi que le plus grand diamètre des cellules, la distingue en particulier de B. subeylindrica. Localité, Nous l'avons recueillie dans le même horizon que l'espèce précédente, à Sougé (Loir-et-Cher), à Luines (Indre- et-Loire), et à Angoulême (Charente) où elle se trouve au- 248 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, dessous du bancà Radiolites lombricalis. Partout commune. A Luines les rameaux sont plus gros. Explication des figures. P. 688, fig. À, une partie de colo- nie de grandeur naturelle ; fig. 2, une partie grossie, de la variété octogone ; fig. 3, tranche de la même. De notre col- lection. N° 1449, BIFLUSTRA SIMPLEX, d’Orb. 1851. ° PI. 688, fig. 4-6. Colonie formée de lames plus ou moins larges. Cellules assez égales, rhomboïdales, anguleuses sur les côtés, obtuses aux extrémités, simplement séparées par une cloison verti- cale , étroite, commune, rugueuse, qui sert aussi d’encadre- ment à l'ouverture, aussi grande que la cellule. Rapports et différences. La forme des cellules et de la co- Jonie, distingue cette espèce des autres. Localité. Dons l'étage turonien à Angoulême (Charente), à Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI, 688, fig. 4, une portion de colonie de grandeur naturelle; fig. 5, une portion fortement grossic ; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. N° 4450. BIFLUSTRA INORNATA, d'Orb, 4851, PI. 688, fig. 7-9. Colonie formée d’une lame assez épaisse, mais très-fragile. Cellules égales, placées par lignes longitudinales et en quin- conce, peu distinctes, marquées en dehors, au milieu d’une surface plane assez large, communes entre elles, par l'ou- verture ovale qui est égale à deux fois l'intervalle supérieur où se remarque une dépression en demi-lune, propre, sans doute, à recevoir les vésicules ovariennes, TERRAINS CRÉTACÉS. 249 Rapports et différences. La forme des cellules et de la colonie la distingue bien de toutes les espèces qui pré- cèdent. Localité. Sainte-Maure (Indre-et-Loire ); rare. Explication des figures. PI. 688 , fig. 7, colonie de gran- deur naturelle; fig. 8 , une partie fortement grossie ; fig. 9, tranche de la même. De notre collection. N° 1451. BIFLUSTRA ELONGATA , d'Orb., 1851. PI. 688, fig. 10-12. Colonies formée d’une lame mince, très-fragile, plus ou moins large, Cellules égales , placées en lignes longitudinales et en quinconce , très - distinctes , allongées , comprimées, un peu rhomboïdales, larges et tronquées en avant, retré- cies en arrière , séparées par une mince cloison verticale commune qui circonscrit une ouverture aussi grande que la cellule. Rapports et différences. Avec des cellules aussi largement ouvertes que chez le B. simplex , celle-ci s’en distingue par ses cellules plus longues , plus comprimées et d'une autre forme. Localité. Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Ezxplication des figures. PI. 688, fig. 40, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 41, une partie grossie ; fig, 42, tranche de la même. De notre collection. N° 1452. BIFLUSTRA oG@iVaLis, d'Orb., 1851. PI. 688, fig. 43-15. Colonie formée d’une lame assez mince, fragile, flexueuse. Cellules égales , placées par lignes longitudinales et en quin- conce, très-distinctes , très - allongécs, comprimées, un peu rhomboïdales , larges et en ogive en avant, très-évidées et V. 17 250 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. retrécies en arrière , séparées les unes des autres par une cloison verticale commune , circonscrivant l'ouverture, aussi grande que la cellule. Rapports et différences. Très - voisine de la précédente par sa colonie et ses cellules, elle s’en distingue par celles-ci en ogive au lieu d'être tronquées en avant, et bien plus étroites. Localité. Angoulême, au-dessous du Radiolites lombrica- lis ; commune. Explication des figures. Pl. 688, fig. 43 , une colonie de grandeur naturelle ; fig. 14, une partie fortement grossie ; fig. 15, tranche de la même. De notre collection. Espèces du 22° étage senonien. 4 Colonies rameuses dendroides. N° 4453. BIFLUSTRA RUSTICA, d'Orb. 1851. Pl. 655, fig. 7-9. (Sous le nom de V'incularia.) Vincularia rustica, d'Orb. 1851. Voyez ci-dessus, p'1E Diamètre des branches , deux millimètres et demi. Colonie formée de gros rameaux un peu comprimés. Ce/- lules très-nombreuses , placées sur douze lignes longitudina- les en quinconce , distinctes, hexagones , un peu plus longues que larges , concaves et séparées par use forte côte spé- ciale. Ouverture à chacune un peu ovale, assez grande, occu- pant toute la cavité de la cellule. Rapports et différences. Par sa grande taille, ses cellules hexagones , et sa large ouverture, celte espèce ne peut être confondue avec les autres. Localité. Nous l'avons rencontrée à Pérignac (Charente }, à Sainte-Colombe (Manche), et à Meudon, près de Paris. TERRAINS CRÉTACÉS. 251 Explication des figures. PI. 655, fig, 7, prandeur naturelle ; fig8, lamême grossie; fig. 9, la même vué en dessus. De notre collection. N° 4454. BIFLUSTRA DESPECTA, d'Orb., 4851. PL. 659, fig. 10-12. (Sous le nom de Vincularia.) Vincularia despecta , d'Orb., 1851. Voyez plus haut, p. 87. Diamètre des rameaux deux tiers de millim. Colonie composée de rameaux ronds, grêles. Cellules placées sur huit lignes longitudinales, et en quinconce, non distinctes les unes des autres, seulement marquées à l'exté. rieur, au milieu d’une surface lisse , par les ouvertures qui sont allongées, arrondies à leurs extrémités, et plus longues que les intervalles qui les séparent, Cette espèce, par sa grande simplicité, se rapproche du B. pygmea mais s'en distingue par la disposition de ses cellules. Localité. Nous l'avons rencontrée aux environs de Néhou (Manche), dans la craie blanche sénonienne. Ezplication des figures. PI. 659, fig. 40 , un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 41, le même, fortement grossi ; fig. 12, coupe supérieure. De notre collection. N° 4455. BIFLUSTRA ACTÆON, d’Orb., 1851. PI. 663, fig. 1-4. Dimensions. Diamètre des rameaux, un demi-millimètre. Colonte formée de rameaux très-étroits, très-grêles , peu comprimés, à côtés arrondis, divisés par dichotomisation. Cellules ordinaires inégales : les cellules des côtés larges, sont peu distinctes, sur deux lignes alternes , et seulement marquées extéricurement par de longues ouvertures oblon- gues, arrondies à leurs extrémités, qui occupent une surface 252 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. égale à leur intervalle. Les cellules de la tranche sont mar- quées seulement par une petite ouveriure étroite surmon- tée d’une saillie (ce sont probablement des cellules avor- ices ). Rapports et différences. Par ses tiges étroites et ses cellules sur deux lignes, cette espèce se distingue nettement de toutes les autres. Localité. Nous l'avons recueillie dans la craie sénonienne de Royan (Charente-Inférieure), où elle est rare. Explication des figures. P1. 663, fig. 1 , une branche de grandeur naturelle ; fig. 2, la même, grossie , vue du côté large ; fig. 3 , la même, vue du côté étroit ; fig. 4, tranche su- périeure. De notre collection. N° 4456. BIFLUSTRA PYGMÆA, d’Orb., 1851, PI. 688 , fig. 46-18. Dimensions. Diamètre des rameaux, ur demi-millimètre. Colonies formées de rameaux étroits, peu comprimés, subcylindriques, divisés par des dichotomisation sur le même plan. Cellules égales , planes tout autour sur dix lignes lon- gitudinales et en quinconce, ovales-oblongues , excavées, arrondies et élargies en avant , rétrécies et tronquées en arrière, séparées par une saillie commune. Ouverture ovale , placée en avant et occupant les quatre cinquièmes de la longueur des cellules. Rapports et différences. Avec une distribution analogue au B. Carantina, cette espèce a les cellules plus étroites, et les rameaux infiniment plus petits. Localité. Les environs de Vendôme et Vendôme même (Loir -et-Cher). Esplication des figures. PI. 6SS, fig. 16, une partie de colonie dé grandeur vaturelk ; fig. 17, une partie furte- TERRAINS CRÉTACÉS. 253 ment grossie; fig. 18, tranche du même. De notre collec- tion. Ne 4457. BIFLUSTRA ARGUS, d’Orb., 1851. PI. 689, fig. 1-4. Dimensions. Diamètre des rameaux , un millimètre. Colonie formée de rameaux hexagones , à angles obtus, divisés de distance en distance par des dichotomisations. Cellules placées sur chaque face en lignes longitudinales et en quinconce ; très-distinctes, fo: mant un exagone irrégulier, cha- cune d’elle est plane, chez les vieilles cellules, pourvue d'un en- cadrement spécial au centre en avant,est un ovale plus élevé,au milieu duquel est percée l'ouverture ovale n’occupant pas plus du tiers de la longueur des cellules. Chez les jeunes branches, l'ouverture est simplement ouverte au milieu d'une surface plane, et cette ouverture ovale occupe les deux tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences. Par le double encadrement de ses cellules, cette espèce se distingue nettement des autres à l’âge caduque. Dans le jeune âge ce sont les cellules penta- gones qui la font reconnaître ; ainsi que l'ouverture excen- trique. Localité. Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 689, fig. 1, grandeur natu- relle ; fig. 2, la même grossie , jeune branche; fig. 3, une vieille branche ; fig. 4, tranche de la même. De notre collec- tion. N° 1458, BIFLUSTRA VARIABILIS , d'Orb,, 1851. PI. 689, fig. 5-8. Dimensions, Diamètre des rameaux, un- peu moins d’un millimètre. 25h PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Colonie formée de rameaux ttéragones ou pentagones à angles assez saillants, divisés de distance en distance par des dichotomisations sur le même plan. Cellules placées sur chaque face en lignes longitudinales et en quinconce, cha- cune très-distincte , très-allongée, élargies et arrondies en avant , tronquées er arrière , planes, seulement un peu sail- lantes en gradins en avant , séparées les unes des autresar une petite rainure commune. Ouverture ovale, allongée, placée tout en avant de manière à ce qu'il ne reste plus qu’une bordure , mais éloignée au bord postérieur ; elle oc- cupe les deux tiers de la longueur des cellules. Rapports et différences, La forme quadrangulaire ou penta- gone de cette espèce, aiasi que ses grandes cellules allon- gées,ila sépare nettement des autres. Localité. Nous l'avons successivement recueillie à Ven- dôme ( Loir-et-Cher ); à Pecine, près de Saintes, et sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure). Explication des figures. Pl. 689, fig. 5, colonie de gran- deur naturelle; fig. 6, un tronçon grossi; fis. 7, tranche d'un échantillon quadrangulaire; fig. 8 , tranche d’un échan- tillon pentagone. No 1459. BIFLUSTRA ÆQUALIS, d'Orb., 1854, PI. 689, fig. 9-11, Dimensions. Diamètre des rameaux , un demi-millimètre. Colonie formée de rameaux cylindriques ou un peu com- primés , divisés de distance en distance par des dichotomisa- tions sur le même plan. Cellules placées sur six ou huitlignes longitudinales et en quinconce, hexagones, planes, un peu comprimées , séparées par une rainure commune. Ouverture ovale, placée seulement un peu plus en ayant qu'en arrière , etayant plus des deux tiers de la longueur des cellules. TERRAINS CRÉTACÉS, 255 Rapports et différences. Voisine par ses rameaux et ses cellules du B. Argus, cette espèce s’en distingue par ses cellules plus courtes, plus larges, ainsi que par son plus grand nombre de lignes longitudinales. Localité, Pecine , près de Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. PL. 689, fig. 9, une partie de co- Jonie de grandeur naturelle ; fg. 10, un tronçon grossi ; fig. 11, tranche du même. De notre collection. N° 1460. BIFLUSTRA FRAGILIS, d’Orb., 1851, PI. 689, fig. 12-14, Dimensions. Diamètre des rameaux, un à un et demi-milli- mètre. Colonie formée de rameaux comprimés, grêles, divisés par des dichotomisations. Cellules placées tout autour sur six lignes longitudinales et en quinconce, hexagones, très-com- primées, séparées par une suture commune. Ouverture ovale, presqu'aussi grande que la cellule, puisqu'il ne reste autour qu'un léger bourrelet uniforme, Rapports et différences. Avec des rameaux comme les es- pèces précédentes, celle-ci a des ouvertures aussi grandes que la cellule, Localité. Lisle, près de Vendôme (Loir-et-Cher). Explication des figures. Pl. 689, fig. 42, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 13, la même, grossie; fig. 14, tranche de la même. De notre collection. N° 4461. BIFLUSTRA ROYANA , d'Orb., 1854. PI. 689, fig, 45-17. Dimensions. Diamètre des rameaux , un demi-millimètre. Colonie formée de rameaux un peu comprimés, assez minces, divisés, de distance en distance, par des dichotomi- 256 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, sations sur le même plan. Cellules placées sur quatre lignes longitudinales et en quinconce, de chaque côté des rameaux, ovales , inégales, à peine séparées par une suture hexogone commune , pourvues d’un bourrelet ovale, étroit, qui cir- conscril une ouverture de même forme, occupant la plus grande partie de la longueur des cellules. On voit quelquefois des cellules avortées, petites, circulaires. Rapports et différences.Les bourrelets ovales qui circonsceri- vent tout autour la cellule, séparent nettement cette espèce des précédentes. Localité. Royan. Ezxplication des figures. Pl. 689 , fig. 45, grandeur natu- relle ; fig. 16, une portion grossie ; fig. 17, tranche. De notre collection. N° 1462. BIFLUSTRA PULCHELLA , d'Orb., 1851. PI. 690, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux, un peu moins d’un millimètre. Colonie formée de rameaux très-grêles , un peu compri- més. Cellules placées tout autour sur huit lignes longitudi- nales et en quinconce, hexagones, bien distinctes par une suture impressionnée, pourvues en avant d'un bourrelet ovale, atténué en arrière, qui circonscrit une ouverture de même forme, presqu'aussi longue que la cellule, néanmoins plus distante en arrière qu’en avant. Rapports et différences. Elle est plus voisine du Z. varia- bilis que de toute autre espèce , mais elle s’en distingue par ses cellules plus nombreuses, plus raccourcies, ce qui donne à l’ensemble un tout autre aspect. Localité. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 690, fig. 1 , partie de colonie TERRAINS CRÉTACÉS, 957 de grandeur naturelle; fig. 2, une partie grossie ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. Ne 1463. BIF&USTRA FLEXUOSA, d'Orb., 1851, PI. 690, fig. 4-6, Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 demi millimètre. Colonie formée de rameaux assez fortement comprimés, un peu tordus, divisés par des dichotomisations, non sur le même plan. Cellules placées de chaque côté, larges sur cinq : à six lignes longitudinales et en quinconce, à peine distinctes par une suture peu marquée, hexagones irrégulières, elles se composent d’une bordure ovale, non saillante, qui circons- crit une ouverture de même forme très-srande, occupant presque toute la cellule. Rapports et différences. Cette espèce se distingue des pré- cédentes, par ses cellules peu distinctes largement ouvertes et par ses rameaux comprimés et flexueux. Localité. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 690, fig. 4, une partie de co- lonie de prandeur naturelle; fig. 5, un tronçon grossi ; fig. 6, tranche da même. De notre collection. N° 1464. BIFLUSTRA CRASSO-RAMOSA, d'Orb., 1854. PI. 690, fig. 7-10. Dimensions, Diamètre des rameaux, ? à 3 millimètres. Colonie formée de rameaux épais, larges, peu comprimés, toujours tordus sur eux-mêmes, divisés par dichotomisations sur des plans opposés. Cellules placées de chaque côté sur cinq lignes longitudinales et en quinconce, très-distinctes par une suture en rainure, toutes hexagones sur la suture, mais ces sutures s’effacent par les bourrelets ovales qui circons- crivent l'ouverture de même forme qui occupe toute la cel- 258 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, lule. Chez les vieux individus usés, le bourrelet disparaît. Les lignes de cellules se séparent très-facilement les unes des autres par la fossilisätion. Elles sont simplement accolées. Rapports et différences. Avec des cellules comme chez le B.Royana, cette espèce S'en distingue par ses rameaux tor- dus, toujours trois fois plus gros, à cellules plus oblongues. Localité. Pérignac, Bougniaux, Royan (Charente-Infé- rieure ). Explication des figures. P\. 690, fig. 7, un tronçon de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 8, une partie de jeune ra- meau grossie; fig. 9, une partie de vieux rameau usé; fig. 10, tranche du même. De notre collection. N° 4465. BIFLUSTRA GRACILIS, d'Orb., 1851. PI. 690, fig. 11-13. Dimensions. Diamètre des rameaux, À demi millimètre, Colonie formée de rameaux très-grêles, minces, à peine comprimés. Cellules très-nombreuses, placées de chaque côté sur cinq lignes longitudinales et en quinconce; non dis- tinctes, seulement marquées en dehors par des ouvertures ovales, égales aux intervalles qui les séparent. On voit rare- ment au milieu des autres une grande cellule presque le dou- ble des autres, qui nous paraît être une cellule accessoire. Rapports et différences. Voisine par les rameaux du B. des- pecta, elle s'en distingue par un bien plus grand nombre de cellules et par le manque des ornements de celle-ci. Localité. Nous l'avons recucillie sur les hauteurs des envi- rons de Pons (Charente -Inférieure), au lieu dit le Fief-Neuf, Elle y est rare. Explication des figures. P\. 690, fig. 41, un tronçon de grandeur naturelle; fig, 12, une partie grossie, avec une cel- TERRAINS CRÉTACÉS, 259 lule accessoire ; fig. 13, tranche de Ja même. De notre col- lection. N° 4466. BIFLUSTRA PARISIENSIS, d'Orb., 1851. PI. 690, fig. 14-17. Colonie formée de rameaux assez gros, peu comprimés. Cellules très-nombreuses, sur sept ou huit lignes longitudi- nales et en quinconce, hexagones, comprimées, séparées par une légère suture. Ouverture chez les jeunes rameaux, occu- pant toute la cellule, séparées qu’elles sont seulement de la suture, par une légère bordure. Chez les vieux rameaux l’ou- verture diminue, tandis que la bordure devient bien plus large. Rapports et différences. Dans le jeune âge les cellules sont voisines de forme du B, fragilis, mais les lignes de cellules sont le double plus nombreuses, sur les rameaux. Localité. Meudon, près de Paris. Explication des fiqures. PI. 690, fig, 14, Une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 15, un jeune rameau grossi; fig, 16, un vieux rameau grossi; fig, 47, tranche du même. De notre collection. N° 4467. BIFLUSTRA REGULARIS, d'Orb., 1851. PI. 694, fig. 1-3. Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 à 4 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, très-comprimés , plans épais, divisés par des dichotomisations sur le même plan, et représentant un ensemble dendroïde. Cellulestrès-régulières , sur sept à huit lignes longitudinales et en quinconce, hexa- gones planes, un peu comprimées, séparées par une ligne imperceptible commune. Ouvertures ovales, très-régulières, occupant toute la cellule, excepté une légère bordure tout 260 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, autour. Les séries de cellules se séparent souvent par la fos- silisation. Rapports et différences. Les larges rameaux de cette es- pèce la distinguent nettement des autres, ainsi que la régula- rité de ses cellules. Localité, Royan, à l'embouchure de la Gironde. Commune. Explication des figures. P\. 691, fig. 1, une partie de colo- nie de grandeur naturelle ; fig. 2, un tronçon grossi; fig. 3, tranche du même. De notre collection. N° 1468, BIFLUSTRA RHOMBOIDALIS, d'Orb., 1851, PI. 691, fig. 4-6. Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, très-comprimés, très- réguliers, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules régulières sur 41 à 46 lignes longitudinales et en quinconce, très-régulières, rhomboïdales, excavées, séparées par une côte commune, lisse, étroite. Ouverture ovale, oc- cupant tout le milieu de la cellule, sur plus de la moitié de son diamètre. Une variété à plus petites cellules est de Royan et des Roches, tandis qu'une variété à cellules un peu plus grandes, se trouve à Tours, et auprès de Saintes. Les Cellules accessoires Sont triangulaires, plus grandes que les autres. Rapports et différences, L'hexagone régulier que forment les cellules, distingue bien cette espèce des autres. Localité, Elle se trouve simultanément aux Roches (Loir- et-Cher), à Tours (Indre-et-Loire), à Saintes et à Royan (Cha- rente-Inférieure ). Explication des figures. PI, 691, fig. 4, un rameau de gran- deur naturelle; fig. 5, une partie grossie ; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 261 Ne 1469. BiFLUSTRA PROLIFICA, d'Orb. 1851. PI. 691, fig. 7-41 : : Dimensions. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie formée de rameaux larges, comprimés, minces, réguliers, divisés de distance en distance par des dichotomi- sations sur le même plan. Cellules régulières, sur huit ou dix lignes longitudinales et en quinconce, allongées, arrondies en avant, creusées et tronquées en arrière, pourvues sur quel- ques rameaux et toujours au milieu, de vésicules ovariennes nombreuses, arrondies en avant, saillantes et tronquées en arrière. Ouverture oblongue et même allongée, arrondie à ses extrémités occupant les deux tiers de la longueur des cel- lules. Rapports et différences. Avec des rameaux réguliers, comme ceux du B. regularis, celte espèce à des cellules infiniment plus allongées et moins larges. Localité, Royan, Bougniaux, Pérignac, Péguillac et Saint- Léger (Charente-{nférieure). Explication des figures. PI. 691, fig. 7, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 8, une portion de rameau grossie, sans vésicules ovariennes; fig. 9, une portion grossie, avec vésicules ovariennes ; fig. 40, saillie des vésicules ova- riennes; fig. 11, tranche grossie, De notre collection. N°1470 BiFLUSTRA HETEROPORA, d'Orb., 1551. PI. 691, fig. 12-16. Dimensions. Diamètre des rameaux, de 3 à 5 millimètres. ulonie formée de rameaux plus ou moins larges, compri- més,minces,très-variable dans leur largeur, probablement di- visée par dichotomisations, Cellules très-inégales en grandeur, 262 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, placées par lignes longitudinales et en quinconce, ovales, marquées au dehors ‘par Vuurerlure ovale occupant la plus grande partie de la cellule. Cellules accessoires, rares, dis- séminées au milieu des autres, de même forme, mais le dou- ble de diamètre, plus acuminées en avant. Chez les vieilles cellules, louverture est considérablement rétrécie tout autour. Rapports et différences. La grande inégalité des cellules ordinaires, la dimension extraordinaire des cellules accessoi- res séparent nettement cette espèce des autres. Localité. Le Fief-Neuf, près de Pons (Charente-Inférieure), ‘Tours (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI, 691, fig. 42, un rameau de grandeur naturelle; fig. 13, un fragment bien plus large; fig. 14, une partie grossie des jeunes cellules ; fig. 15, une partie grossie des vieilles cellules; fig. 46, tranche grossie. De notre collection. N° 4471. BIFLUSTRA LIMBATA, d'Orb., 1851. PI. 692, fig. 1-3, Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie formée de rameaux comprimés, minces, très-fra- giles. Cellules inégales, irrégulières, ovales, saillantes, pla cées en quinconce irrégulier, chacune est élevée, pourvue d'une saillie ovale, en avant de laquelle est l'ouverture, sépa- rée de ses voisines par une forte dépression circulaire com- mune. Ouverture ovale placée en avant et occupant plus de la moitié de la longueur des cellules. Rapports et différences. La saillie que forme chaque cellule distingue particulièrement celte espèce. Localité, Environs de Sainte-Colombe (Manche). Rare, TERRAINS CRÉTACÉS, 263 Explication des figures. PI. 692, fi. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fis. 2, la même grossie; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 1472. BIFLUSTRA MEUDONENSIS, d'Orb., 1851. PI. 692, fig. 4-6. Dimensions. Largeur des rameaux ? et demi millimètres, Colonie formée de rameaux comprimés, épais, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules ovales, arron- dies en avant, tronquées en arrière, un peu saillantes en avant, placées par lignes longitudinales et en quinconce ir - régulier, séparées par une rainure commune, Ouverture ovale placée en avant de la cellule, et occupant beaucoup plus de la moitié de sa longueur. Cellules accessoires, plus grandes du double, avec une rainure supérieure. Rapports ot différences, Ses gros rameaux comprimés ainsi que la forme des cellules distinguent bien cette espèce. Localité. Meudon, Saint-Germain, près de Paris; Néhou (Manche) ; Pons (Gharente-Inférieure). Explication des figures. PI. 692, fig. 4, grandeur naturelle ; fig, 5, ua fragment grossi; fig. 6, tranche du même. N° 1473. BIFLUSTRA PAUPERATA, d'Orb., 1851, PI. 692, fig. 7-12, Dimensions. Diamètre des rameaux 2 à 3 millimètres. Colonie formée de rameaux épais comprimés, divisés par des dichotomisations sur le même plan. Cellules hexagones, larges, presque aussi larges que hautes, planes, placées en lignes longitudinales et en quinconce irrégulier, formées seulement d'une ouverture ovale où un peu carrée, qui occupe presque toute les cellules, Au commencement de chaque nou- 264 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, velle ligne longitudinale de cellules, il y a une cellule primo- sériale beaucoup plus petite que les autres et ovale. Rapports et différences. Voisine de la suivante par ses cel- lules ordinaires largement ouvertes, cette espèce s’est dis- tingue néanmoins bien nettement par ses cellules non sail- lantes et par les cellules primo-sériales simples non allongées. Localité. Meudon, près de Paris; Royan (Charente-Infé- rieure). Explication des figures. PI. 692, fig. 7, une partie de co- lonie de grandeur naturelle, de Meudon; fig. 8, la même grossie, elle nous paraît formée de vieilles cellules; fig. 9, tranche de la même; fig. 10, une autre partie de colonie de graudeur naturelle, de Royan ; fig. 14, la même grossie, nous la croyons composée de nouvelles cellules; fig. 12, tranche de la même. N° 1474, BIFLUSTRA APERTA, d'Orb., 1851, PI, 692, fig. 43-15. Dimensions. Diamètre des rameaux, 2 à 3 millimètres. Colonie formée de rameaux épais, comprimés, très-fragiles, qui s’élargissent de la base au sommet, et se divisent proba- blement par des dichotomisations sur le même plan. Cellules irrégulières, rondes, carrées, ovales, suivant la place qu'elles trouvent, placées sur trois à dix séries de chaque côté, c'est- à dire qu'à la base des rameaux, elles sont sur trois séries de chaque côté, mais il naît successivement de nouvelles séries jusqu’au nombre de dix à onze de chaque côté. Les cellules ordinaires, sur les séries déjà formées, sont un peu saillantes en avant, et formées seulement d'une immense ouverture, circonscrite par un léger bord. Chaque nouvelle série de cel- lules, commence par une cellule primo-sériale, très disparate TERRAINS CRÉTACÉS, 265 avec les autres, d'un tiers plus longue, très-étroite, allongée, pourvue d'une dépression oblongue, tronquée aux deux bouts, où est percée une ouverture linéaire, obtuse à ses ex- trémités. Rapports et différences. Voisine de l'espèce précédente par ses cellules ordinaires, elle s'en distingue par ses cellules primo-sériales accessoires qui commencent toutes les nou. velles séries. Localité. Meudon, près de Paris; Sainte- Colombe (Man- che). Explication des figures. PI. 692, fig. 13, grandeur natu- relle d’une partie de colonie; fig. 14, la même g#rossie ; fig. 45, tranche de la même. De notre collection. N° 1478. BIFLUSTRA DIVERGENS, d'Orb., 1851. PI. 692, fig. 46-18. Dimensions. Diamètre des rameaux, 4 à 2 millim. Colonie formée de rameaux très-minces, très-comprimés, fragiles, s'élargissant de la base au sommet, et se divisant par dichotomisations régulières, sur le même plan. Cellules iné- sales, croissant de diamètre des premières aux dernières d’un même rameau, placées sur six à dix lignes longitudina- les et en quinconce, chaque ligne commence par une très-pe- tite cellule avortée en pointe en arrière, tronquée en avant. Les cellules ordinaires sont très-allongées, formées d’abord en arrière d’une ouverture ovale qui en occupe toute la lar- geur, celle-ci surmontée d’une dépression ovale destinée à supporter la vésicule ovarienne, et enfin, d’une dépression carrée. Cellules accessoires, nous considérons comme telles de très-larges cellules gvales, le double des cellules ordinai- res, isolées sur les lignes, «mais rares au milieu des autres. Rapports et différences. La disposition croissante des cel- V. 18 266 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, lules, leurs deux dépressions supérieures, distinguent cette espèce de toutes les autres. Localité. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Explication des fiqures. P1. 692, fig. 16, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 47, la mémegrossie, fig. 48, tranche de la même. De notre collection. 20 Colonies flabelliformes ou lamelleuses. N° 4479. BiFLUSTRA ALLITA, d'Orb., 18541. PI. 665, fig. 11-13. Colonie composée de lames. Cellules peu régulières, mais en quinconce, marquées seulement à l'extérieur au milieu de Ja surface de distance en distance, par une ouverture allongée, étroite, entourée d'un large cadre circonscrit dont l'ensem- ble est presque carré. Rapports et différences. Par ses cellules remarquables, et même disparates dans le genre, cette espèce reste bien dis- tincte des autres. Localité, Nous l'avons recueillie aux environs de Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI, 665, fig. 11, un fragment de grandeur naturelle ; fig. 42, le même grossi; fig. 13, tranche du même. De notre collection. N° 4480, BIFLUSTRA RETICULATA, d'Orb., 4851, PI. 693, fig. 1-3. Colonie composée d'une lame un peu flexueuse, très- mince, très-fragile. Cellules assez régulières, ovales, arron- dies et élargies en avant, rétrécies syr les côtés 4 étroites et tronquées en arrière, placées par fignes longitudinales et en quinconce, séparées les unes des autres par une cloison mince TERRAINS CRÉTACÉS. 267 verticale commune, qui en même temps circonscrit une ou- verture aussi grande que la cellule. Rapports et différences. Voisine, par la forme des cellules, du B. ogivalis, cette espèce s’en distingue par les cellules plus courtes et plus larges. Localité. Villavard, Trôot (Loir-et-Cher), les hauteurs de Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe). Esxplication des figures. PI. 693, fig. 4, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 2, une portion grossie; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 41481, BIFLUSTRA BIMARGINATA, d'Orb., 4851. PI. 673, fig. 4-6. Colonie composée d’une grande lame, plane, assez mince. Cellules régulières hexagones,un peu plus longues que larges, placées par lignes longitudinales et en quinconce, séparées les unes des autres par une cloison verticale, mince, commune,en dedans de laquelle, sur un plan moins élevé est une bordure qui circonscrit une large ouverture ovale ou un peu rhomboï- dale, presque aussi longue que la cellule. Quelques cellules ont, en avant, une petite vésicule ovarienne saillante, ar- rondie. Rapports et différences. Avec des cellules hexagones, comme le B. bituberculata, cette espèce s'en distingue par la bordure intérieure de ses cellules, et par le manque de tu- bercules. Localité. Nous l'avons recueillie à la Charlotterie, près de Saintes (Charente-Inférieure). Ezplication des figures. PL. 693, fig. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 5, une portion grossie ; fig. 6, tranche de la méme. 268 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 1452, J'iFLUSTRA BITUBENCULATA, d'O:b., 4854. PI. 695, fig. 7-9. Colonie formée d’une lame mince, flexueuse, très-fragile. Cellules régulières hexagones, à peine comprimées, placées por lignes longitudinales et en quiaconce, séparées par uue cloison verticale, étroite, qui en même temps circonscrit une ouverture occupant toute la cellule. On remarque en avant, au fond de la cellule, deux tubercules saillants, réguliers, éga- lement espacés. Rapports et differences. Les cellules hexagones entière- ment ouvertes, pourvues des deux tubercules intérieurs, dis- tinguent de suite cette espèce de toutes les autres. Localite, Nous l'avons recueillie à Villavard et aux Roches (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI, 693, fig, 7, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 8, une portion grossie ; fi. 9, tranche de la même. De notre collection. N° 4483. BIFLUSTRA STRANGULATA, d'Orb., 1551. PI. 693, fig. 10-12. Colonie formée d'une lame plane, très-grande et très-fra- gile, verticale, un peu flabelliforme. Cellules rhomboïdales, comprimées, Concaves, placées par lignes longitudinales ét en quinconce, séparées par une crête commune. Beaucoup de cellules ont en avant une vésicule ovarienne convexe glo- buleuse. Ouverture allongée, ayant en tout la forme d'un ou de serrure, plus large et arrondie en avant, comme étranglée au milieu, élargie et tronquée en arrière, occupant une grande partie de la longueur des cellules. Rapports et differences. La forme de l'ouverture distingue celte espèce de toutes les autres, TERRAINS CRÉTACÉS. 269 Localité, Sur les hauteurs de Villavar.! et de Lavardin (Loir- et-Cher). Explication des figures. P]. 693, fig. 40, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 41, une portion grossie; fig. 12, tranche de la même. De notre collection. N° 118%, BIFLUSTRA TUBERCULATA, d’Orb., 1851. PI. 693, fig: 13 15. Colonie formée d’une lame plane, épaisse, fragile. Cellu- les très-allongées, étroites, un peu plus larges au milieu, tron- quées aux extrémités, séparées par une crête commun €, pour- vues en avant d'un tubercule transverse irrégulier,et placées par lignes longitudinales et en quinconce. L'ouverture est allongée, étroite, placée au milieu, et occupant presque toute la longueur de la cellule. Rapports ct differences. Les tubercules oblongs et trans- verses qui séparent toutes les cellules d’une rangée longitu- dinale, distinguent parfaitement cetie espèce. Localité. Nous l'avons recueillie à la tranchée du chemin de fer de Bordeaux, au lieu dit la Rousselière, commune de Moutier, près d'Angoulême (Ghareñte). Explication des figures. Pl. 693, fig. 13, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 44, une portion fortement rrossie ; fig. 15, tranche de la même. De notre collection. N° 1485. BIFLUSTRA FENESTRELLA, d'Orb., 1851, PI. 693, fig. 16-18. Colonie formée d'une lame, qui parait avoir des limites Ja- térales. Cellules allongées, étroites, en lignes longitudinales et en quinconce, chacune est divisée en deux parties, l’une antérieure ovale, excavée en pente déclive vers l'ouverture 270 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. de même forme qui en occupe le centre, l’autre postériure plane ou un peu excavée, lisse. Rapports et différences. La forme des cellules rappelle un peu celle du B. Allita, avec cette différence que dans celle-ci le pourtour des ouvertures est excavé en pente déclive, au lieu de former un bourrelet saillant, Localité. Les environs de Sainte-Colombe (Manche). Explication des figures. PI. 693, fis. 16, grandeur natu- relle d’un fragment de colonie; fig. 17, le même fortement grossi ; fig. 18, tranche du même. De notre collection, No 1486. BIFLUSTRA OBLONGA, d'Orb., 1851. PI. 694, fig. 1-3. Colonie formée d'une lame flabelliforme très-large, dont nous ne connaissons pas l’extension. Cellules oblongues, ar- rondies en avant, anguleuses sur les côtés et l’extrémité infé- rieure, à ses points de jonction aux autres cellules, planes, pourvues d’un très-léger bourrelet antérieur; les cellules ovariennes ont de plus en avant, une vésicule ovarienne con- vexe, plus longue que large, tronquée en arrière. Ouverture oblongue, arrondie à ses extrémités. Rapports et différences. Avec des ouvertures analogues au B. fenestrella, Cette espèce s'en distingue par ses cellules de tout autre forme. Localité. Elle est commune aux Roches (Loir-et-Cher), dans les couches jaunes. On la trouve encore à Maune et à Vallière-le-Grand ( Indre-et-Loire ). Explication des figures. PI. 694, fig. 1, une partie de co- jonie de grandeur naturelle; fig. 2, une portion grossie, avec des cellules simples et des cellules ovariennes ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 271 N° 4487. BIFLUSTRA CONFUSA, d'Orb., 1851." PI. 694, fig. 4-6. Colonie formée d’une lame étendue , plane, solide. Céllules en lignes longitudinales et en quinconce, non distinctes entre elles, composées, lorsqu'il n’y a pas de vésicule ovarienne, d'une ouverture ronde , avec une ligne de pression triangu- laire en avant, séparées par une partie élevée commune. Lorsqu'il v à des vésicules ovariennes , on voit, en avant de l'ouverture, une vésicule peu élevée qui se confond avec le reste et forme une protubérance, dont les côtés viennent saillir sur les côtés de l’ouverture. Les cellules accessoires, rares, sont plus petites, acuminées en avant, et bordées d’un large bourrelet, Rapports et differences. Ses cellules rondes, ses cellules accessoires aiguëset ses vésicules ovariennesdistinguent cette espèce de toutes les autres. Localite. Villedieu (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 694, fig. 4, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 5, une portion grossie, mon- trant des cellules ordinaires, des cellules ovariennes et des cellules accessoires ; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. N° 1488. BIFLUSTRA TESSELLATA, d'Orb. 1851. PI. 694, fig. 7-9, u° Colonie formée d'une lame plane, mince et fragile. Cellules en lignes longitudinales, très-allongées, non distinctes, com- posées d’une ouverture ovale-oblongue, bordée d’un bour- relet commun sur quelques points, excepté en avant, ou se trouve un espace un peu concave, arrondi antérieurement, tronqué en arrière , surmonté d’un second également excavé, 272 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, un peu carré, séparé des premiers et de l'ouverture de la cellule suivante par un bourrelet commun. Rapports et différences. Celte remarquable espèce se dis- tingue bien des autres par les deux dépressions antérieures de ses cellules. Localite. Environs de Sainte-Colombe (Manche). Ezxplication des figures. Pl 694, fig. 7, un fragment de grandeur naturelle ; fig. 8, une partie grossie ; fig. 9, tranche de la même. De notre collection. N° 1489. BIFLUSTRA AMATA , d’Orb,, 1851. PI. 694 , fig. 10-12. Colonie formée d'une lame épaisse, plane, solide. Cellules par lignes longitudinales un peu divergentes et en quinconce, séparées par une forte côte commune, distinctes seulement par une ouverture ovale, régulière, occupant toute la largeur jusqu'au bourrelet commun; chacune est surmontée d'une dépression semi-lunaire, sans doute destinée à recevoir la vésicule ovarienne. Ë Rapports et différences. Voisine de la précédente par la dépression antérieure de ses cellules , cette espèce s’en dis- tingue par une seule dépression au lieu de deux. Localité. Lavardin , sur la côte (Loir-et-Cher). Explication des figures. P], 694, fig. 10 , une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 41, une partie grossie ; fig. 12, tranche de [a même. De notre collection. N° 4490. BIFLUSTRA MEGAPORA , d'Orb., 1851. PI. 694, fig. 43-45. Colonie formée d'une lame épaisse, mais fragile, flexueuse. Cellules inégales par lignes irrégulières longitudinales et en quinconce peu régulier, très-distinctes, très-grandes, ovales, TERRAINS CRÉTACÉS, 275 acuminées en avant, plus élargies en arrière , composées d'un simple bourrelet étroit, souvent confondu avec celui des cel- lules voisines qui encadre une ouverture occupant toute la cellule. Rapports et differences. Le grand diamètre des ouvertures de cette espèce la distingue parfaitement des précédentes. Localité. Les environs de Tours (Indre-et-Loire), et de Lavardin (Loir-et-Cher). Explication des figures. PI. 694, fig. 13, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 14, une partie grossie; fig. 45, tranche de la même. De notre collection. N° 4491, BIFLUSTRA GRANDIS, d'Orb., 1854. P]. 694, fig. 16 45. _ Colonie formée d’une lame assez mince peu fragile, plane. Cellules inégales, placées irrégulièrement en quinconce, hexagones, comprimées, séparées par une très-légèrerainure commune, composées d’un étroit bourrelet externe spécial, qui circonscrit une ouverture ovale, presque aussi grande que la cellule. Cellules accessoires peu rares, très-remarquables, environ le tiers des cellules ordinaires et intercallées oblique- ment entre celles-ci sur une des faces de l'hexagone, chacune a une ouverture oblongue postérieure qui en occupe la moi- tié, l’autre est formée d’un plateau ovale, circonscrit en avant d’un léger bourrelet passant sur les sutures des cellules or- dinaires voisines. Rapports et différences. Voisine de la précédente par le diamètre des cellules, cette espèce s'en distingue par ses cellules hexagones, et par les singulières cellules accessoires dont elle est pouvue. Localite, Les environs de Saintes (Charente-Inférieure). 274 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Explication des figures. PI. 694, fig. 16, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 47, une portion grossie, montrant deux cellules accessoires ; fig. 18, tranche de la même. De notre collection. N° 4492. BIFLUSTRA LACRYMOPORA, d'Orb., 1854. PI. 695, fig. 1-3. Colonie formée d’une lame mince, solide, plane, flabelli- forme. Cellules régulières, placées par lignes longitudinales et en quinconce, hexagones, très-allongées, les facettes des côtés ayant le double de longueur des facettes terminales, très-distinctes, séparées par une forte rainure commune, composées en avant d’un étroit bourrelet convexe, s'élargissant en arrière et circonscrivant une ouverture très-allongée, plus large et obtuse en avant, un peu acuminée en arrière, plaçée très-près du bord antérieur et occupant presque toute la longueur de la cellule. Les cellules ovariennes, très-rares dans cette espèce, sont pourvues en avant d’une vésicule ova- rienne, convexe, qui prend un peu sur l'ouverture et se pro- longe sur la cellule suivante. Souvent on remarque par place, des cellules entièrement fermées un peu convexes. Rapports et différences. La longueur des ouvertures, ayant la forme de larmes, ainsi que la forme des cellules, distin- guent bien cette espèce. Localité, Elle est commune aux Roches, à Trôot, à Sougé, à Villavard , à Vendôme (Loir-et-Cher) ; à Tours, à Luines et à Vallières (Indre-et-Loire), à Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 695, fig. 1, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. ?, une portion fortement grossie, montrant des cellules avec et sans vésicules ovarien- nes, et des cellules fermées; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 275 N° 1493. BIFLUSTRA FLABELLATA, d'Orb., 1851. PI. 695. fig. 4-6. Colonie formée d'une lame épaisse, solide, rétrécie et pé- donculée à sa base, élargie en éventail à son extrémité. Cel- lules peu régulières, placées en quinconce irrégulier, hexa- gones ou pentagones suivant la place qu'elles ont; elles sont planes, pourvues d’un large encadrement plat, non convexe, où est percée un peu plus en avant qu’en arrière, une ouver- ture ovale ou presque ronde. Rapports et différences. Avec des ouvertures rondes comme chez le B. Cyclopora, cette espèce en diffère par ses cellules la moitié plus petites et sans bourrelet spécial autour. Localité. Près de Saint-Germain (Seine-et-Oise). Rare. Explication des figures. PI. 695, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig. 5, la même grossie; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. No 4494, BIFLUSTRA MEANDRINA, d'Orb., 1851. PI. 695. fig, 7-10, Colonie formée de lames minces, solides, très-flexueuses, verticales ou obliques, réunies en une masse méandriforme souvent très-considérable. Cellules régulières, très-petites, placées par lignes longitudinales et en quinconce, rhomboï- dales, un peu comprimées, excavées, séparées les unes des autres par une légère côte commune. Souvent, sur les vieilles lames on ne voit plus que l'ouverture, toujours petite, ronde, occupant le centre. Cellules accessoires assez communes, plus petites avec l'ouverture acuminée en avant. Rapports et différences. La forme de la colonie méandri- forme ainsi que la petitesse des ouvertures distingue bien 276 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, c: Lie espèce, Assez voisine par ses ouvertures du B, con/usa, elle a ses cellules la moitié plus petites. Localité. C'est l'espèce la plus commune et la plus répan- due, elle se rencontre à Villedieu, aux Roches, à Lavardin (Loir-et-Cher }, à Vallière-le-Grand, à Maune, à Saint-Chris- tophe, à Luines (Indre-et-Loire), à Pecine,1 Saintes (Charente- Inférieure), à la Rousselière, commune de Moutier (Charente). Explication des figures. PI. 695, fig. 7, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 8, une portion grossie, d’une vieille lame, avec des cellules accessoires; fig. 9, tranche de la même; fig. 10, une portion plus grossie, d'une jeune lame. N° 1495. BiFLUSTRA LIGENENSIS, d'Orb., 1851, PI. 695, fig. 44-43, Colonie formée d’une lame ferme, solide, plane, un p'u flexueuse. Cellules ordinaires très -régulières, placées par li- gues longitudinales et en quinconce, peu distinctes, arrondies enavant, évidées sur les côtés et tronquées en arrière, à peine séparées. Ouvertureovale, placée plus en avant qu’en arrière, occupant les deux tiers de la longueur des cellules. Cellules accessoires très-rares, presque le double plus grandes que les autres, surmontées d’un triangle en relief. Rapports et differences. Avec des cellules petites, presque rondes, comme l'espèce précédente, celle-ci s’en distingue par la forme des cellules ordinaires et accessoires toutes différentes. Localité, À Luines, à Tours (Indre-et-Loire), à Vendôme (Loir-et-Cher), sur les hauteurs de Pons (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI, 695, fig. 11, une partie de colonie de graudeur naturelle ; fig. 12, une portion grossie ; montrant une cellule accessoire, plus grande que les autres ; fig. 43, tranche de la même. D: notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 271 N° 14496. BIFLUSTRA CYCLOPORA, d'Orb., 1851. PI. 695, fig. 44-16. Colonie formée d’une lame mince, fragile, plane. Cellules hexagones, distinctes, peu régulières placées par lignes lon- gitudivales et en quinconce, un peu comprimées, séparées par une suture peu visible, pourvues d'une ouverture ronde, bordées d’un bourrelet. Rapports et différences. Voisine par ses ouvertures du B. flabcllata, cette espèce n'est pas flabelliforme, et a les cel- lules le double de diamètre. Localite. Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 695, fig. 14, un fragment de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 15, une portion grossie ; fi. 46, tranche de la même. De notre collection. N° 4497. BIFLUSTRA MARGINATA, d'Orb , 4851. PI. 696, fig. 1-4. Colonie formée d'une lame mince, fragile, plane. Cellules en quinconce, allongées, distinctes, seulement au dehors par une ouverture ovale oblongue, bordée d’un bourrelet mince, égal tout autour ,chaque cellule est abaissée en avant, relevée en arrière, où le bourrelet se trouve séparé par un léger es- pace du bourrelet de l’autre cellule. Rapports et différences. Voisine, par la forme des cellules, du B. oblonga, celte espèce s'en distingue par le bourrelet de son ouverture. Localité. Elle est très-commune, à Vendôme, aux Roches, à Lisle, à Lavardin, à Trôot, à Villavard (Loir-et-Cher), à Tours, à Luines, à Vallièrele-Grand (Indre-et-Loire), à Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures. VI. 696, fig. À, une partie de co- 278 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, lonie de grandeur naturelle; fig. 2, une portion grossie ; fig. 3, cellules grossies vues de profil; fig. 4, tranche d’un fragment de colonie. De notre collection. N° 4498. BIFLUSTRA EMARGINATA, d'Orb., 1851. Pl. 696, fig. 5-7. Colonie formée d’une lame mince, fragile, plane. Cellules placées par lignes longitudinales et en quinconce, régulières, hexagones, peu distinctes, à peine séparées par une légère rainure, pourvues d’une ouverture presque aussi grande qu’elles, ovales, fortement évidées tout autour. Rapports et différences. Le pourtour de l'ouverture des cellules, évidé et déclive, au lieu d’être muni d'un bourre- let, distingue bien cette espèce. Localité. Vendôme, Roches (Loir-et-Cher). Rare. Explication des fiqures. PI. 696, fig. 5 , une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 6, une portion grossie; fig. 7, tranche de la même. De notre collection. N° 4499. BIFLUSTRA PAPYRACEA, d'Orb., 1851. PI. 696, fig. 8-10. Colonie formée d'une lame très-mince, très-fragile, en- tièrement plane. Cellules placées par lignes longitudinales et en quinconce, très-régulières, planes, hexagones un peu comprimées, séparées à peine par une rainure commune. Ouverture ovale, occupant à l'exception d’une légère bande plane, toute la cellule. Rapports et différences. Avec des cellules du même dia- mètre que les deux espèces précédentes, celle-ci s'en distin- gue par son cuverture ovale, sans bourrelet ni partie évidée. C'est, du reste, celle dont la colonie est la plus mince. TERRAINS CRÉTACÉS. 279 Localité. Elle se trouve à Vendôme, à Villavard, aux Ro- ches, à Lavardin (Loir-et-Cher). Explication des figures. P\. 696, fig. 8, une partie de colo- nie de grandeur naturelle ; fig. 9, une portion grossie; fig. 10, tranche de la même. De notre collection. N° 4500. BIFLUSTRA OVALIS, d'Orb., 4851. PI. 696, fig. 11-13. Colonie formée d’une lame assez mince et fragile, plane, Cellules par lignes longitudinales et en quinconce, régulières, non distinctes, composées d’une grande ouverture ovale, sé- parée de ses voisines par une mince cloison commune, portant en avant une vésicule ovarienne en demi-lune convexe. Rapports et différences. Voisine de l'espèce précédente pour la forme de l'ouverture, celle-ci s'en distingue par ses colonies plus épaisses, par ses cellules non distinctes, et par la vésicule ovarienne. Localité, Vendôme {Loir-et-Cher). Ezxplication des figures. Pl, 696, fig. 14, un fragment de colonie de grandeur naturelle; fig. 12, une portion grossie ; fig. A3, tranche de la même. De notre collection. N° 4501. BIFLUSTRA GIRONDINA, d'Orb., 1851. PI. 696, fig. 14-16. Colonie formée d’une lame épaisse, solide , flexueuse. Cel- lules inégaies, placées par lignes longitudinales et en quin- conce, non distinctes, marquées seulement au dehors par une ouverture acuminée en avant, élargie en arrière, où elle est pourvue d’un plus fort bourrelet que partout ailleurs. Cellu- les accessoires, le double des autres, à ouverture ovale, pour- vue d'un plus fort bourrelet inferieur. Rapports et différences. La forme de l'ouverture rappro- 280 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, che cette espèce du B. lacrymopora, mais elle s’en distingue par celte ouverture ayant Ja partie acuminée en avant, au lieu de l'avoir en arrière. Localité. Royan (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI. 696, fig. 14, un fragment de colonie de grandeur naturelle ; fig. 45, le même grossi ; 6g.16, tranche du même. De notre collection. Résumé géologique sur les Biflustra des terrains crétacés. Après de longues et miautieuses recherches nous avons reconnu, dans les terrains crétacés de France, cinquante- quatre espèces ainsi distribuées dans les étages. Espèces lu 20° étage céenomanien. B. Carantina, d'Orb. B. Cenomana, d'Orb. Ces deux espèces 2 Jignées longitudinales de cellules en quinconce, courtes longues seulement du cinquième du diamètre des rameaux, non visibles extérieurement autrement que par l’ouverture ivès-saillante en tube. Rapports et différences. Voisine par le peu de longueur des cellules de VE. gracilis, cette espèce a les rameaux moitié plus petits, quoique ayant plus de lignées de cellules; ces cellules ne sont pas apparentes à leur base. Localité. Le Mans (Sarthe); Villers (Calvados), dans le 20e étage cénomanien. Explication des figures, PI. 617, fig. 15, un tronçon grossi; fig. 16, tranche du même ; fig. 17, une partie de colonie de grandeur naturelle. — PI. 619, fig. 6, grandeur naturelle ; fig. 7, un rameau grossi; fig. 8, un rameau usé grossi; fig. 9, tranche du même. De notre collection. N° 1847. ENTALOPHORA CARANTINA, d'Orb., 1852, PI. 753, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. TERRAINS CRÉTACÉS, 755 Colonie rarcuse, dendroïide, à rameaux lés èrement com- primés, grêles, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de cellules placées sur six lignées longitudi- nales de cellules en quinconce, très allongées, ayant de lon- gueur deux fois le diamètre des branches, parfaitement dis- tinctes à l'extérieur, où elles ont une simple suture visible par transparence. Ouvertures saïllantes en tubes. Rapports et différences. Très-voisine de forme de l'E. vas- siacensis, Cette espèce à ses rameaux plus gros, invariable- ment comprimés, et avec des cellules distinctes. Localité. Villers (Calvados) ; Le Mans (Sarthe) ; île Madame (Charente-Inférieure), dans le 20° étage cénomanien, où elle est très-commune. Explication des figures. PI. 753, fig. 16, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 17, une portion grossie ; fig. 48, tranche de la même. De notre collection. N° 1847 (bis). ENTALOPHORA RAMOSISSIMA, d'Orb. PI. 618, fig. 1-5, Entalophora ramosissima, d'Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 2, p. 176, étage 20°, n° 609. Diamètre des rameaux, 2? millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, composée de rameaux cy- lindriques, gros, solides, divisés, de distance en distance, par des dichotomisations sur des plans opposés ou souvent ana- stomosés, formés d'environ dix-huit à vingt lignées longitu- dinales de cellules rapprochées, courtes, non distinctes à l'extérieur, termineés par une ouverture un peu déprimée et peu saillantes. Rapports et différences. Le grand rapprochement des cel- lules de cette espèce la distingue bien des précédentes. Localité, Villers (Calvados) ; dans l'étage cénomanten. 786 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Explication des figures. Pl. 618, fig. 4, une partie de colo- nie de grandeur naturelle ; fig. 2 et 4, parties grossies, avec des cellules entières et d'autres usées; fig. 3, 5, coupes transversales des rameaux. De notre collection, N° 1848, ENTALOPHORA TENUIS, d’Orb., 1850. PI. 619, fig. 10-142, Diamètre des rameaux, demi-millimètre. Colonie dendroïde, rameuse, formée de rameaux cylindri- ques, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, composés d’une douzaine de lignées longitndinales de cellules en quinconce, aussi longues que la moitié du diamètre des rameaux, visibles extérieurement par une saillie antérieure, et une déprsesion postérieure bordée. Ouverture très-saillante en tube. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de l'E. V'indinnensis, avec laquelle elle a le plus de rapports par des branches moitié plus grêles et ayant aussi moitié moins de lignées de cellules. Localite, Le Mans, dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. Pl. 619, fig. 10, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 44, une portion grossie ; fig. 42, tranche de la même. De notre collection. N° 1848 his. ENTALOPHORA INCONSTANS, d'Orb., 4852. Pl. 754, fig. 15-47. Diamètre des rameaux, À millimètre. Colonie dendroïde, rameuse, formée de rameaux cylindri- ques, divisés par des dichotomisations rapprochées sur des plans opposés, composés de 8 à 40 lignées longitudinales de cellules placées, soit en quinconce, soit par lignées transver- sales, et cela sur la même branche ; chacune longue d'un TERRAINS CRÉTACÉS. 787 demi-diamètre des rameaux, est peu visible dans l'intervalle. Ouverture très-grande, ronde, saillante en tube. Rapports et différences. Gette espèce est remarquable par ses cellules souvent par rangées transversales tout en for- mant des lignées longitudinales, et en quinconce sur la même tige. Localité. Angoulême (Charente) , sous la couche à Radio- lites lombricalis, dans l'étage turonien. Ezxplication des figures. PI. 754, fig. 15, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 46, une extrémité de rameau grossie pour montrer la disposition des cellules; fig. 17, tranche de la même. De notre collection. N° 1849. ENTALOPHORA RARIPORA, d'Orb., 1847. PI. 621, fig. 1-3. PL. 623, fig. 15-17. Entalophora raripora, d'Orb., 1847. Prod. de Paléont, strat., 2, p. 267, étage 22°, n° 1124. Entalophora santonensis, d'Orb., 1850. Voyez pl. 623, fig, 15-17, Pustulipora virgula, de Hagenow, 1851. Bryoz., Maast., p.17, pl. 4, fig. 3. Pustuliphora nana, de Hagenow, 1854. Id., p. 47, pl. 4, fig. 4. Pustulipora rustica, de Hagenow, 1851. Zd., p. 17, pl. 4, fig. 5. Diamètre des rameaux, demi-millimètre. Colonie rameuse, dendroïde, à rameaux cylindriques, pré- les, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de quatre lignées longitudinales de cellules en quin- conce, très-longues, ayant en longueur quatre ou cinq fois le dismètre des branches, non distinctes extéricure“ent, les 758 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. rameaux étant assez fortement ridés en travers, L'ouverture est très-saillante extérieurement, prolongée en tube très- long. Rapports et différences. Voisine d’aspect de l'E. Caran- tina, celte espèce s’en distingue par quatre au lieu de six lignées de cellules, par ses rameaux cylindriques, ridés en travers et par ses cellules non distinctes. Localité. C’est l'une des espèces les plus communes qui se trouvent en même temps dans les étages turonien et sénonien. Dans l'étage 24° turonien, nous l'avons recueillie à Angou- lême (Charente) ; à Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Dans le 22e étage sénonien, à Meudon, à Saint-Germain, près de Pa- ris ; à Fécamp (Seine-Inférieure); à Sainte-Colombe (Man- che); à Châteaudun (Eure-et-Loire); à Lisle, à Vendôme, à Varennes, aux Roches, à Villavard, à Lavardin, à Sougé, à Trôot, à Villedieu (Loir-et-Cher); au côteau de St-Germain, près de la Flèche (Sarthe) ; àLuines, à Tours, à Saint-Christo- phe , à Joué (Indre-et-Loire) ; à Saintes, à Royan, à Pons, à Pécine , à Pérignac, à Péguillac, à Bougniaux, à Saint-Léger (Gharente-Inférieure); à Merpins (Charente). A l'exception des échantillons de Fécamp, presque tous les autres sont lisses et non ridés en travers. Ciply (Belgique) Maëstrich. Explication des figures. Pl. 624, fig. 4, un rameau de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon grossi; fig. 3, tran- che du même. — PI. 6143, fig. 15, grandeur naturelle ; fig. 16, un tronçon usé, grossi; fig. 17, tranche du même. De notre collection. N° 1850. ENTALOPHORA SUBGRACILI5, d'Orb., 1847. PI. 621, fig. 4-6. Entalophora subgracilis, d'Orb., 1847. Prod., ?,p 267, étage 22°, no 1495, TERRAINS CRÉTACÉS, 189 Diamètre des rameaux, un tiers de millimètre. Colonie rameuse, dendroïde, à rameaux subcylindriques, filiformes, divisés par ses dichotomisations sur des plans op- posés, formés de quatre lignées longitudinales de cellules longues de cinq à six fois le diamètre des rameaux, lisses en- tre elles, mais sans se montrer extérieurement. Ouverture très-saillante en tube. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par ses rameaux infiniment plus grêles, et non ridés en travers. Localité. Meudon, auprès de Paris; Fécamp (Seine-In- férieure) ; Sainte-Colombe (Manche) ; Châteasudun (Eure-et- Loire); Lisle, Vendôme, les Roches, Lavardin, Villavard, Sougé , Trôot, Villedieu (Loir-et-Cher); le côteau de Saint- Germain, près de la Flèche ; les hauteurs, près de la Ferté- Bernard (Sarthe); Royan, Pérignac, Péguillac, Bougniaux, Saint-Léger (Charente-Inférieure), dans le 22° étage séno- nien. Explication des figures. PI. 621, fig. 4, colonie plus grande que la nature ; fig. 5, une branche grossie; fig. 6, tranche de la même. De notre collection. N° 1851. ENTALOPHORA nORRIDA, d'Orb., 4847. PI. 621, fig. 43-15. Entalophora horrida, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 267, étage 22e, no 1127. Dismètre des rameaux, un millimètre. Colonie formée de rameaux cylindriques sans doute divi- sés par des dichotomisations, composés de six à huit lignées longitudinales de cellules longucs environ d'un diamètre des rameaux, non visibles à leur base, lisses entre elles, termi- 160 l'ALÉONTOLOGIE FRANCAISE. nées chacune par une ouverture formée d'un long tube sail- lant, presque transverse. Rapports et différences. Cette espèce se distingue des deux précédentes et de toutes les autres par les ouvertures des cellules dirigées presque transversalement au lieu d'être obliques. Localité. Fécamp (Seine-Inférieure) ; dans le 22° étage sé- nonien. Ezxplication des figures. PI, 621, fig. 43, rameau de gran- deur naturelle ; fig. 44, le même, grossi ; fig. 15, tranche du même. De notre collection. N° 4852. ENTALOPHORA SUBREGULARIS, d'Orb., 1847. Pi. 621, fig. 16-18. PI. 622, 15-17. Entalophora subregularis, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 267, étage 22°, n° 1128. Entalophora cchinata, d'Orb., 18504 Voyez pl. 622, fig. 15-17. Pustulipora variabilis, de Hagenow, 1851. Bryoz. Maast., p. 19, pl. 1, fig. 6. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie dendroïde, formée de rameaux cylindriques, di- visés par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de 40 à 14 lignées longitudinales de cellules placées en quinconce, longues de moins de la moitié du diamètre des rameaux, non visibles à leur base, à ouverture ronde, tubu- leuse, peu saillante. Rapports et différences. Voisine de taille deV’E. tenwis, cette espèce a les rameaux plus gros, bien plus longs entre les bifurcations et d’un tout autre aspect, Localité. Fécamp (Scine-Inférieure) ; Pécine, Pons, Péguil- TERRAINS CRÉTACÉS. 291 lac, Pérignac, Saint-Léger, Bougniaux, Saintes, Royan (Cha- rente-Inférieure); Meudon, près de Paris; Sainte-Colombe (Manche) ; Lisle, Sougé, Vendôme, Varennes, Trôot, les Ro- ches, Villavard , Lavardin, Villedieu (Loir-et-Cher); Saint- Germain, près de la Flèche (Sarthe); Tours, Joué (Indre-et- Loire) ; Merpins, Moutiers (Charente). Esplication des figures. PI. 624, fig. 16, une branche de grandeur naturelle; fig. 17, une portion grossie; fig. 48, tranche de la même. — PI. 622, fig. 15, un rameau de #ran- deur naturelle; fig. 16, un rameau bien entier, grossi ; fig. 17, tranche du même. De notre collection. N° 4853. ENTALOPHORA FILIFORMIS, d'Orb., 1850. PI. 622, fig. 1-4. Diamètre des rameaux, demi-millimètre. Colonie dendroïde, formée de rameaux cylindriques, fii- formes, divisés, à de grandes distances, par des dichotomi- sations sur des plans opposés,composés de 8 lignées longitu- dinales de cellulcs en quinconce , distinctes extérieurement par une saillie longitudinale bordée de sutures, longues d'environ un diamètre des rameaux, à ouverture ronde très- grande, peu saillante, tellement mince qu’elle est toujours brisée. Rapports et différences. Gette espèce a ses rameaux de moitié moins de largeur que la précédente, et avec beau- coup moins de lignées de cellules; les cellules distinctes à l'extérieur. Localité. Fécamp (Seine-Inférieure); Meudon, près de Paris; Châteaudun (Eure-et-Loire). Explication des figures. PI, 622, fig. 1, une branche de grandeur naturelle ; ty, 2, la même, grossie; fis, 3, tranche 792 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, de la méme; fig. 4, un tronçon plus fortement grossi. De notre collection. N° 1854. ENTALOPHORA LINEARIS, d'Orb., 4850. PI. 622, fig. 5-7. Pustulipora Benedeniana, de Hagenow, 1851. Bryoz., Maast., p. 17, pl. 1, fig. 6 (échantillon usé). n Diamètre des rameaux, demi-millimètre. Colonie dendroïde, composée de rameaux cylindriques, filiformes, divisés à de très-grandes distances par des dicho- tomisations sur des plans opposés, formés de huit Zignées longitudinales de cellules en quinconce, distinctes entière- ment par une grande saillie, longues d'environ deux fois le diamètre des rameaux, à ouverture très-pelite, très-saillante en tube, très-oblique. Rapports et différences. Avec des rameaux de la même grosseur que ceux de l'E. filiformis, cette espèce s’en dis- tingue par ses cellules le double plus longues, plus saillantes et à ouverture infiniment plus petite. Localité, Fécamp (Seine-Inférieure) ; à Châteaudun (Eure- et-Loire) ; à Lisle, à Vendome, à Villavard, à Lavardin, aux Roches, à Sougé, à Troot (Loir-et-Cher); à Meudon, près de Paris ; au côteau de Saint-Germain, près de la Flèche (Sar- the); à Joué, à Tours (Indre-et-Loire); à Saintes, à Royan (Chrente-Inférieure) ; Fauquemont, Maëstricht. Explication des figures. PI. 622, fig. 5, une partie de ra- meau de grandeur naturelle; fig. 6, uu tronçon grossi; Gg. 7, tranche du même. De notre collection. N° 4855. ENTALOPHORA VARIEGATA, d'Orb. 4850. PI, 622, fig. 18-21. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimèire. TERRAINS CRÉTACÉS. 193 Coloxie dendroïde, composée de rameaux irréguliers, so- lides, épais, gros, carrés ou à six faces, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de 4 à 6 lignées longitudinales de grosses cellules en quinconce ou sur quatre lignes , non distinctes extérieurement, longues de moins ou d’un diamètre des rameaux, terminées par une large ouverture très-sailllante. Rapports ct différences. Voisine, par son petit nombre des lignées, du Æ. raripora et subgracilis, cette espèce est bien plus grosse, plus solide, à cellules bien plus courtes. Localité. Meudon, près de Paris, commune ; les Roches (Loir-et-Cher), rare. Explication des fiqures. PI, 622, fig. 18, ua tronçon de grandeur naturelle; fig. 19, 20, variétés grossies ; fig. 21, tranche de la variété à 4 côtés. De notre collection. N° 1856. ENTALOPHORA MADREPORACEA, d'Orb., 1847. PI. 623, fig. 1-3. Ceriopora madreporacea, Goldfuss, 1830, 4, p. 35, pl. 40, fig. 42. Pustulopora madreporacea, Blainville, 1834. Man. d'act., p.417, pl. 70, fig. 5. Dict. LX, p. 382. Ceriopsra madreporacca, Broin., 1837. Lith., p. 594, pl. 26, fig. 6. Entalophora madreporacea, d'Orb., 847. Prod. de Pal. stat., 2, p. 267, étage 22e, no 1130. Pustulipora madreporacea, de [agenow, 1854, Bryoz., Maast., p.18, pl. 4, fig. 8. Diamètre des rameaux, 2? millimètres, Colonie dendroïde, composée de rameaux gros, solides, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, for- més de dix lignées longitudinales de grosses cellules en quin- V, k ol 794 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, conce, non distinctes à leur base, mais à ouverture très- saillante, très-grande; les cellules ont de longueur, environ la moitié d’un diamètre des rameaux. Rapports et différences. Voisine par la position de ses cel- lules de l'E. subregularis, cette espèce a ses rameaux bien plus gros, et surtout ses ouvertures le double plus grosses ; c’est à ne pouvoir les confondre. Localité. Meudon, près de Paris ; Royan (Charente-Infé- rieure) ; Maëéstrich ; Vendôme (Loir-et-Cher). Explication des figures. Pl. 623, fig. 4, partie de colonie trop petite pour la grandeur naturelle; fig. 2, une partie grossie ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 4857. ENTALOPHORA BREVISSIMA, d'Orb., 1850. PI, 625, fig. 5-10. Diamètre des rameaux, 3 à 6 millimètres. Colonie courte, trapue, un peu dendroïde, composée de quelques rameaux gros et courts, irrégulièrement placés, et eux-mêmes irréguliers, cylindriques ou comprimés, formés de lignées très-nombreuses, irrégulières, de cellules rappro- chées, très-saillantes à leur ouverture. Rapports et différences. Cetie espèce forme exception dans le genre, par son ensemble court et ramassé ; cependant, en analysant les parties, on ne peut la placer ailleurs que dans le genre Æntalophora. Localité. Environs de Tours. Explication des figures. Pl. 625, fig. 5, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 6, 7, divers aspects de la colonie gros- sie ; fig. 8, profil, grossi, de l'extrémité d’une branche ; fig. 9, la même, vue en dessus ; fig. 10; saillie des cellules, De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 795 N° 1858. ENTALOPHORA RUGosA, d'Orb., 1852. PI. 754, fig. 48-20. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie composée de rameaux très-gros, inégaux de dia- mètre dans leur longueur, cylindriques, formés de 44 lignées longitudinales d'énormes cellules tubuleuses, dont l'intervalle, où les cellules ne sont pas apparentes, est cou- vert de très-grosses rides formées de côtes transverses, inter- rompues, très-saillantes. Ouverture très-grande, saillante en tube. Souvent sur les vieilles branches les cellules sont obli- térées par une petite cloison en dedans de la partie saiïllante terminale. Rapports et différences. La présence des grosses rides entre les cellules distingue aussi bien cette espèce que sa grande taille. Localité, Vendôme, Trôot (Loir-et-Cher); Veules (Seine- Inférieure). Explication des figures. P]. 754, fig. 18, un rameau de grandeur naturelle; fig. 19, une partie grossie ; fig. 20, tran- che de la même. De notre collection. N° 4859. ENTALOPHORA PUSTULOSA, d’Orb., 1847. PI. 755, fig. 1-3. Ceriopora pustulosa, Goldfuss. Pétrif., 1, p. 37, pl. 11, fig. 3. (Non Michelin, 1849.) Pustulopora pustulosa, Blainv., 1834, Dict., LX, p. 383. Manuel d’Actin., p. 418. 1d., Edwards, 1836. Edit. de Lamarck, 2, p. 314. Pustulopora Goldfussii, Rœmer, 1841. Kreïde, p. 22, n° 3. Entalophora pustulosa, d'Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 2, p. 267, étage 22°, n° 1131. 796 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Puslulopora pustulosa, de Hagenow, 1851. Bryoz., Maaït., p. 48, pl. 1, fig. 7. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie dendroïde, composée de gros rameaux cylindri- ques, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de 20 à 22 lignées longitudinales de cellules petites, non distinctes extérieurement, séparées par un intervalle lisse, long du quart du diamètre des rameaux ; ouvertures petitesrelativement, saillantes en tube transverses, saillantes lorsque la colonie n'a pas été usée. Rapports et différences. Avec un aspect voisin de l'E. madreporacea, Cèlte espèce a ses rameaux le double plus gros, les lignées le doubie plus nombreuses, mais l'ouver- ture des cellules plus petite. Localité. Royan (Charente-Inféricure; Tours (Indre-et- Loire); Merpins (Charente); Martigues (Bouches-du-Rhône); Gehrden (Allemague) ; Maëstrich. Explication des figures. P|. 755, fig. 4, un tronçon de grandeur naturelle; fig. ?, un tronçon grossi ; fig. 3, tran- che du même. De notre collection. No 4860. ENTALOPHORA SYMETRICA, d'Orb., 1852, PI. 755, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux cylindriques, très-réguliers, divisés, à de grandes distances, par des dicho- tomisations sur des plans opposés, formés de 16 lignées longi- tudinales très-résulières, de grosses cellules distinctes exté- rieurement, placées en quinconce, distantes entre elles sur la lignée d'environ un sixième du diamètre des rameaux ; ouverture très-large, ronde ; elle est assez saillante. Rapports et differences. De toutes les espèces que nous TERRAINS CRÉTACES, 197 connaissons , celle-ci est la plus régulière, et celle dont les cellules, par lignées très-régulières, sont le plus rappro- chées. Localité. Saintes, Royan (Charente-fuférieure), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 755, fig. 4, grandeur naturelle des rameaux; fig. 5, un tronçon grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection. En résumé, nous avons dans les terrains crétacés, 23 es- pèces ainsi réparties : 3 dans l'étage néocomien, 1 dans l'étage albien, 4 dans l'étage cénonamien, { dans l'étage turo- nien, et 44 dans le 22° étage sénonien, où se trouve le maxi- mum de développement des especes. 3° genre. CAVARIA, de Hagenow, 1851, Si nous avons bien compris le genre établi par M. de Ha- genow, les Cavaris de cet auteur seraient des Entalophora dont le centre, vide comme ch:z les Diastopora, aurait des cloisons transverses de distance en distance. Cette organisa- tion , des plus exceptionnelles parmi les Bryozoaires, nous laisserait quelques doutes, si nous ne connaissions Pexacti- tude habituelle de M. de Hagenow. Néanmoins 1 se pourrait que cet habile observateur eût pris pour des cloisons les saillies des fortes rides transverses qu'on voit toujours sur l’hépithèque des Diastopora. S'il en était ainsi, le genre Cava- ria rentrerait en entier dans les Diastopora, établis depuis 1521, et ayant dès lors toute antériorité sur le genre Ca- varia. Voici Les espèces que M. de Hagenow place dans ce genre. Cavaria irrequtaris, de Hagenow, 1851, Bryoz. Maastrich. Kreid., p. 53, pl. 6, fig. 4, Maëstrich. 798 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Cavaria pustulosa, de Hagenow, 1851. Jd., p. 54, pl. 6, fig. 2. Maëéstrich. Cavaria micropora, de Hagenow, 1851. 1d., pl. 6, fig. 3, peut-être le même que le précédent, mais usé. Maëstrich. Le genre. BIDIASTOPORA, d’Orb., 1847, Colonie fixe par la base , d’où partent des rameaux com- primés, divisés par des dichotomisations sur le même plan ou sur des plans opposés, et représentant un ensemble den- droïde. Chaque branche est pourvue des deux côtés de Li- gnées longitudinales de cellules saillantes en tube, plus ou moins allongés, placées en quinconce les unes par rapport aux autres, ou Lout au moins éparses sans montrer de lignées transversales. A l'extrémité de chaque branche est une partie tranchante montrant au milieu une lame germinale, et de chaque côté des germes de ceilules de plus en plus petits en approchant de la lame médiane. L’usure montre des cellules hexagonales, en contact par lignées longitudinales. Rapports et différences. Les Bidiastopora, avec des lignées identiques à celles des Entalophora, ont des rameaux com- primés au lieu de branches cylindriques. Il en résulte deux séries de cellules adossées, avec des germes au centre. Nous avons établi ce genre, en 1847, dans notre Prodrome de Paléontologie ; aujourd'hui nous le séparons en deux. Aux espèces rameuses, dendroïdes, nous conservons le nom de Bidiastopora, et nous restituons aux espèces en lames méan- driformes le nom de Mesinteripora donné par M. de Blainville en 1834. Nous connaissons aujourd'hui 17 espèces fossiles de ce geure , dont 2 du 41° étage bathonien, 3 de l'étage néoco- mien, et de l'étage aptien, 2 de l'étage cénomanien, et huss TERRAINS CRÉTACÉS. 799 dans l’étage sénonien, où se trouve le maximum de dévelop- pement du genre. Bidiastopora macropora, d'Orb., 1852. Espècetrès-épaisse, à lame germinale très-saillante, dont les cellules sont déme- surément longues. Il en résulte que les ouvertures sont aussi très-éloignées , toutes les cellules apparentes représentant, sur les intervalles, comme des stries longitudinales. Du 41° étage bathonien de Saint-Aubin (Calvados). Notre collection. Bidiastopora latifolia, d'Orb., 1852. Espèce dont les ra- maux ont 4 à 8 millimètres de largeur, dirigés vers le haut, où ils vont en s’élargissant et où ils sont flexueux et comme méandriformes. Ranville (Calvados), dans le 11° étage ba- thonien. B. tubulifera, d'Orb., 1831. Eschara tubulifera, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 8, fig. 19. Vienne. Du 26: étage falunien. N° 1860 A. BIDIASTOPORA ACUTA, d’Orb., 1852, PI. 784, fig. 3-5. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux comprimés, ren- flés au milieu, très-tranchants sur les côtés, et divisés par des dichotomisations sur le même plan, formés de huit à dix lignées de cellules en quinconce, toutes saillantes en tube. Rapports et différences. Les côtés des branches sans cel- lules et très-tranchants, distinguent bien cette espèce des autres. Localité, Sainte-Croix (canton de Vaud), dans l'étage néo- comien. Explication des figures. PI. 784, fig. 3, une partie de colo- nie restaurée, de grandeur naturelle; fig. &, un tronçon grossi ; fig. 5, tranche du même. De notre collection. 800 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, N° 4860 B. BIbIASTOPORA CAMPICHEANA, d'Orb., 1852. PI. 784, fig. 6-8. Diamètre des rameaux, 2 à 4 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux plats, très-com- primés partout également, et non tranchants sur les côtés, divisés par des dichotomisations sur le même plan, très- courtes et larges. Chaque rameau est pourvu de cellules sur 8 à 42 lignées longitudinales de cellules petites, saillantes. Rapports et différences. Les feuilles plates très-minces, égales en épaisseur, que forment lesrameaux de cette espèce, Ja distinguent à la fois de la précédente et de la suivante. Localité. À Sainte-Croix, avec la précédente, dans l'étage néocomien supérieur ei moyen. Découvert par M. Campiche. Explication des figures. PI. 784, fig. 6, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 7, la même, grossie ; fig. 8, tranche de la même. De notre collection. No 1860 C. BIDIASTOPORA NEOCOMIENSIS, d’Orb , 1852. PI. 784, fig. 9-44. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie dendroïde, composée de rameaux étroils, peu comprimés, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomi- sations éloignées, portant une douzaine de lignées de grosses . cellules saillantes, rapprochées. Rapports et différences. L'épaisseur des rameaux, leur fai- ble diamètre et leurs côtés arrondis distinguent bien cette espèce des deux précédentes. Localité. Avec les deux précédentes, à Sainte-Croix (can- ton de Vaud). Explication des figures. PI. 784, fig. 9, une partie de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 40, la même, grossie ; fig. 44, tranche de la même. De notre coliection. TERRAINS CRÉTACÉS, SOL N° 1861. BiprASTOPORA INORNATA, d’Orb., 1852. PI. 755, fig. 7-9. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie dendroide, composée de rameaux peu comprimés, divisés à de grandes distances par des dichotomisations sur des plans opposés, formés de chaque côté de sept lignées Jongitudinales de cellules placées en quinconce. Chacune est distincte extérieurement, vblongue, terminée par une large ouverture tubuleuse. Localité. Les Croûtes (Aube), dans le 18° étage aptien. Explication des figures. P1. 755, fig. 7, colonie de gran- deur naturelle; fig. 8, une extrémité de rameau, grossie ; fig. 9, tranche du même. De notre collection. No 1862. BIDIASTOPORA COMPRESSA, d'Orb., 1852. PI. 619, fig. 1-5. Entalophora compressa, d'Orb., 1847. Prod. de Pal, 2, p. 176, étage 20°, n° 60. à Diamètre des rameaux, 4 millimètre et demi. Colonie dendroïde, composée de rameaux comprimés, ar- rondis sur les côtés, divisés à de grandes distances par des dichotomisations légèrement obliques les unes par rapport aux autres, formés de chaque côté large de 8 à 9 lignées lon- gitudinales de cellules placées en quinconce. Chaque cellule oblongue est aplatie à sa base, pourtant bien distincte, offrant une ouverture assez saillante en tube. Rapports et différences. Le nombre des lignées et la com- pression des rameaux distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité. Le Mans (Sarthe), dans le 20€ étage cénomanien. Explication des figures. PI. 619, fig. 4, une partie de colo- 802 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. nie de grandeur naturelle; fig. 2, un rameau non usé, grossi ; fig. 3, un rameau usé, grossi; fig. 4, tranche du même ; fig. 5, rameau du côté étroit. De notre collection. N° 1863. BIDIASTOPORA GRACILIS, d'Orb., 1852. PI. 755, fig. 10-12. Diamètre des rameaux, 1 millimètre. Colonie dendroïdé, composée de rameaux peu comprimés, arrondis sur les côtés, formés de chaque côté large de 8 lignées longitudinales de cellules très-espacées, très-allon- gées, pourtant placées en quinconce ; ouverture très-pelite, saillante. Rapports et différences. Cette espèce est infiniment plus grêle, plus épaisse que la précédente, avec laquelle elle ne peut être confondue. | Localité. À Villers (Calvados), dans le 20° étage cénoma- nien. Explication des figures. PI. 755, fig. 10, grandeur naturelle d'une extrémité de rameau ; fig. 414, le même, grossi ; fig. 12, tranche du même, De notre collection. N° 1864. BIDIASTOPORA ELEGANS, d’Orb., 1850. PI. 627, fig. 5-8. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux très-compri- més, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations en sens obliques, formés de chaque côté large de 10 à 12 lignées longitudinales de cellules non distinctes, peu longues, placées en quinconces assez réguliers ; ouverture très-petite, saillante. Rapporis ct différences. Cette espèce a beaucoup de rap- ports avec le B. compressa ; mais ses rameaux sont le double pius larges, avec des cellules non distinctes. TERRAINS CRÉTACÉS, 803 Localite. Meudon, près de Paris; Royan (Charente-Infé- rieure) Sougé (Loir-et-Cher), dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 627, fig. 5, une branche de grandeur naturelle ; fig. 6, une partie grossie (il n'y à pas assez de cellules); fig. 7, la même, du côté étroit; fig, 8, tranche de la même. De notre collection. N° 4865. BIDIASTOPORA CULTRATA, d'Orb., 1850. PI. 627, fig. 9-12. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie composée de rameaux comprimés, tranchants sur les côtés,formés de chaque côté de cinq à six lignées longitu- dinales de cellules distinctes, non autrement que par leur ouverture en tube. Rapports et différence. Les côtés tranchants des branches de cette espèce suffisent pour la caractériser parfaitement. Localité. Sainte-Golombe (Manche), dans le 22e étage sé- nonien. Explication des figures. PI. 627, fig. 9, une fraction de ra- meau de grandeur naturelle ; fig. 10, la même, grossie, vue du côté large ; fig. 11, la même, vue du côté étroit; fig. 12, tranche du même. De notre collection. N° 1866. BIDIASTOPORA CRASSA, d'Orb., 1850. PI. 627, fig. 13-16. Diamètre des rameaux, À millimètre et demi. Colonie composée de rameaux peu comprimés, épais, ar- rondis sur les côtés, divisés par des dichotomisations, formés de chaque côté large de 9 lignées longitudinales de cellules non distinctes, rapprochées et comme groupées par endroits où elles sont plus serrées. Ouverture saillante, ronde. Localité, Royan (Charente-Inférieure), dans l'étage séno- nien. 804 PALÉONTOLOGiE FRANÇAISE, Rapports et différences. Voisine du B. elegans, celui-ci à ses rameaux le double plus épais. Explication des figures. PI. 627, fig. 13, un tronçon de grandeur naturelle; fig. 44, le même, grossi; fig. 45, le mêmé, vu du côté étroit ; fig. 46, tranche du même. De notre collection. N° 4867. BiD1ASTOPORA RUSTICA, d'Orb., 1850. PI. 65, fig, 1-4. Diamètre des rameaux, 2 à 4 millimètres. Colonies composées de rameaux comprimés, épais, ru- gueux, arrondis sur les côtés, divisés par des dichotomisa- tions, formés de chaque côté large de quatre à ciaq lignées irrégulières de grosses cellules non distinctes, dont l’inter- valle est fortement ridé en travers. Ouvertures grandes. Rapports et différences. Les rides transverses et la gros- seur des ouvertures distinguent bien cette espèce. Localité. Sainte-Colombe (Manche), dans l'étage sénovien. Ezxplication des figures. P\. 628, fig. 1, un troncon de co- lonie de grandeur naturelle; fig. 2, tronçon grossi, vu du côté large; fig. 3, le même, vu du côté étroit ; fig 4, tranche du même. De notre collection. N° 1868. BIDIASTOPORA MARIÆ, d'Orb., 1852. PI. 755, fig. 13-45. Diamètre des rameaux, 1 millimètre Colonie composée de rameaux comprimés, arrondis sur les côtés, divisés, par des dichotomisations sur des plans presque opposés, formés de chaque côté large de cinq lignées longi- tudinales de cellules très allongées, peu distinctes, marquées seulement par une ouverture pelile, étroite. Rapports ct différences. Voisine par son ensemble du 8. TERRAINS CRÉTACÉS, 805 elegans, cette espèce est bien plus étroite avec moins de li- gnées de cellules. Localité. Vendome (Loir-et-Cher), dans l'étage sénonien. Explication des figures. Pl. 755, fig. 43, grandeur natu- relle d'une partie de colonie ; fig. 44, un tronçon grossi ; fig. 45, tranche du même. De notre collection. N° 1869. BIDIASTOPORA TRIANGULARIS, d'Orb., 4852, PI. 755, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. Colonie composée de rameaux comprimés, triangulaires, divisés par des dichotomisations, formés de chaque côté large de 8 à 42 lignées longitudinales, irrégulières, de cel- lules très-saillantes en tube à leur ouverture. Rapports et differences. La forme triangulaire de rameaux distingue cette espèce de toutes les autres. Localité. Royan (Charente-Inférieure), dans l'étage séno- nien. Explication des figures. PI. 755, fig. 16, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 17, une extrémité de rameau, grossie ; fig. 18, tranche de la même. De notre collection. N° 4570. BiprAsTOPORA PAPYRACEA, d'Orb., 4852, PI. 756, fig. 4-3. Diamètre des rameaux, 2 à 3 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux très-comprimés, minces, à côtés tranchants, divisés par des dichotomisations sur le même plan, formés de chaque côté large de 18 à 20 lignées longitudinales irrégulières de cellules ; lorsqu'elles sont entières, saillantes et rapprochées, mais très-fugaces et presque toujours usées et ne montrant plus que la cavité interne. 806 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Rapports et différences. Tranchante sur les côtés, comme le B. cultrata, celte espèce est toute différente d’aspect par suite de ses nombreuses lignées de cellules. Localité. Les hauteurs de Pons, de Pérignac (Charente- Inférieure), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 756, fig. 1, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 2, la même, grossie, en par- tie usée ; fig. 3, tranche de la même. De notre collection. N° 1871. BiDIASTOPORA REGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 756, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, ? tiers de millimètre. Colonie dendroïde,composée de rameaux très-étroits, peu comprimés, droits, à côtés arrondis, divisés par des dichoto- misations, formés de chaque côté large de cinq lignées longi- tudinales très-régulières, de larges cellules non distinctes au- trement que par leurs ouvertures larges, rondes, saillantes en tube. | Rapports et différences. Celle-ci se distingue des autres par ses rameaux étroits, par son peu de lignées de cellules et par les larges ouvertures de celles-ci. Localité. Sougé, Trôvt (Loir-et Cher), dans l'étage séno- nien. Explication des figures. PI. 756, fig. 4, une portion de co- louie de grandeur naturelle ; fig. 5, un tronçon grossi; fig. 6, tranche du même. De notre collection. 5° genre. MESINTERIPORA, Blainville, 4834. Ceriopora (pars), Goldfuss. Bidiastopora (pars), d'Orb., 1847. Ditaxia (pars), de Hagenow, 1851. Colonie fixe à sa base, d'où partent des lamescomprimées, contournées de diverses manières, £mais le plus souvent TERRAINS CRÉTACÉS. 807 flexueuses et méandriformes. Chaque lame est pourvue des deux côtés et adossée, de lignées longitudinales de cellules saillantes en tube, plus ou moins allongés, placées en quin- conce les unes par rapport aux autres, ou tout au moins éparses sans former de lignes transversales régulières. Le bord de chaque lame du côté où elle s'accroît est tranchant. On voit au milieu une lame germinale très-marquée, souvent très-saillante, et de chaque côté de nombreux germes de cellules de plus en plus petits en approchant de la lame. L'’usure montre des cellules ob'ongues par lignées longitu- dinales. Rapports et différences. Les Mesinteripora Sont très-voi - sins des Bidiastopora, mais ils s’en distinguent par leur co- lonie en lames contournées et méandriformes, au lieu de former des rameaux libres, dendroïdes dans leur groupe- ment. M. de Blainville, en 4834, a créé ce genre sans bien le définir. Dépuis, en 1536, il a été confondu avec les Diasto- pora par M. Milne Edwards. En 1847, nous l’en avons sé- paré, mais alors nous l’avions placé avec nos Bidiastopora, ne pouvant conserver le nom de Mesinteripora aux espèces dendroïdes. Mais en séparant celles-ci et leur conservant le nom de Bidiastopora, nous reprenons pour les espèces méan- driformes en lames non dendroïdes, le nom de Mesinteripora. C'est encore une partie du genre Ditaxia de M. le docteur de Hagenow. | Nous connaissons aujourd'hui 10 espèces de ce genre, dont 1 du 40° étage bajocien, 3 du 41° étage bathonien, 3 du 17e étage néocomien, et 3 du 22° étage sénonien. Mesinteripora meandrina, d'Orb., 1852. Bidiastopora meandra, d'Orb., 1847. Prod. de Paléont. stat., 4, p. 289, 808 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, étage 40°, no 478. Conlie (Sarthe) ; Port en Bessin (Calvados). Notre collection. A1. Michelini, de Blainville, 1834. Man. d’actin., p. 437, pl. 71, fig. 3. M. Dedalæa, de Blainville, id., p.452. Diasto- pora Michelini, Edwards, Ann. des sc. nat., ?* série, t. 9, pl. 43, fig. 4. Diastopora foliacea, Michelin, Icon., pl. 56, fig. 8. Diastopora Michelini, Michelin, id., pl. 56, fig, 10. Bidiastopora Michelini, d'Orb., Prod. de Paléont. strat., 1, p. 317, étage 11e, n° 376’. Ranville, Luc, Saint-Aubin (Calvados). Notre collection. M. Eudesiana, d'Orb., 1852. Diastopora Eudesiana , Edwards, 1835, id., p. 45, pl. 44, fig. 4. Michelin, pl. 56, fig. 9. D. lamellosa, Michelin, id., pl. 56, fig. 11. Bidiasto- pora Eudesiana, d'Orb., 1847. Prod. de Pal., 4, p. 317, étage Ale, n° 37 . Ranville. M. microphyllia, d'Orb., 1852, Bidiastopora microphyllia, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 317,étage 11° n° 381. Luc (Calva- dos). Notre collection. N° 4872. MESINTERIPORA NEOCOMIENSIS, d'Orb., 1852. PI. 756, fig. 7-9. Colonie en lame très-épaisse, très-flexueuse, surtout à son bord supérieur méandriforme, formée de chaque côté d'un grand nombre de lignées longitudinales de cellules longues, convexes sur toute leur longueur, terminées par une ouver- ture tubuleuse, saillante. Le bord de la colonie est épais, coupé en bizeau abrupte, la lame germinale étroite, peu sail- lante, trois ou quatre rangées de germes de chaque côté. Localité. À Bettancourt-la Ferrée (Haute-Marne), dans le 17e étage néocomien inférieur. M. Tombeck et nous. Explication des figures. PI. 756, fir. 7, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 8, la même, grossie ; fig, 9, TERRAINS CRÉTACÉS. 809 dessus du bord de la lame pour montrer la lame germinale et les germes de cellules. De notre collection. No 1872 bis. MESINTERIPORA MARGINATA, d'Orb , 1852. PI. 785, fig. 1-3. Colonie en lame très-mince, solide, flexieuse, formée, de chaque côté, d’un grand nombre de lignées irrégulières, lon- gitudinales, de cellules très-longues, planes sur leur longueur et marquées sur les côtés d'une bordure commune, saillante de côté, terminées supérieurement par une grande ouverture saillante en tube. Le bord externe de l’ensemble est étroit, coupé droit et avec peu de germes. Rapports et différences. La grosseur des cellules, leur grand éloignement, et surtout leurs bordures latérales, distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité. Aux environs de Sainte-Croix (canton de Vaud), où elle a été recueillie dans l'étage néocomien par M Cam- piche. Explication des figures. PI. 755, fig. 1, une partie de colo- nie de grandeur naturelle ; fig. 2, un morceau gro:si; fi, 3, tranche du même. De notre coilcction. ’ s No 1572 ter. MESINTERIPORA VAUDENSIS, d'Orb., 4852.) PI. 785, fig. 4, 5. Colonie en masse méandriforme, anastomosée de diverses manières ; chaque lame, mince, flexueuse, est couverte des deux côtés, en lignées longitudinales et en quinconce, de cel- lules médiocrement longues, bordées d'un côté et terminées par une ouverture saillante en tube. Rapports ct différences. Voisine de la précédente par la bordure de ses cellules, cette espèce s’en distingue par ses V. 52 810 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, cellules infiniment plus petites, à ouvertures plus rappro- chées. Localité. Aux environs de Sainte-Croix, dans le canton de Vaud, dans l'étage aptien, où elle a été découerte par M. le docteur Gampiche. Explication des figures. P|. 785, fig. 4, une colonie de gran- deur naturelle; fig, 5, une partie grossie, vue de côté. De notre collection. N° 1573. MESINTERIPORA AURICULARIS, d'Orb., 1852. PI. 626, fig. 1-4. Bidiastopora auricularis, d'Orb., 1850, Voyez pl. 626, fig. 4-4. Colonie en lame très-mince, flexueuse, en feuilles ondu- lées, largement méandriformes, formée, de chaque côté, de lignées longitudinales peu régulières de cellules rapprochées en quinconce irrégulier, non distinctes à leur base, s'élevant en tubes assez saillants. Le bord de la colonie est très-mince, coupé en biseau tranchant ; la lame germinale étroite, très- saillante avec quelques rangées de germes de chaque côté. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par sa colonie très-mince, à méandres très-large- ment exprimés. Localité. Sainte-Maure, Tours, Joué (Indre-et-Loire); Vil- ledieu , Trôo t,Sougé (Loir-et-Cher); Martignes (Bouches- du-Rhône) ; Saintes, Bougnaux, Royan (Charente-Inférieure). à la tranchée de Rousselière, commune de Moutier(Charente), dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 626, fig. 1, colonie de grandeur naturelle ; fig, 2, cellules srossies ; fig. 3, saillie des mêmes, plus grossies encore ; fig. 4, bord grossi pour montrer les germes. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 511 N° 1574. MESINTERIPORA COMPRESSA , d'Orb., 1852. PI. 756, fig. 10.13. Ceriopora compressa, Goldfuss, 1830, 4, p. 37, pi.11, fig.4. Id., Blainville, 4834. Man. d’actin., p. 414. Polytrema compressa, d’Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 2, p. 279, étage 22°, n° 1339. Ditaria compressa, de Hagenow, 1854. Bryoz., Maast., p. 50, pl. 4, fig. 40. Colonie en lame épaisse, flabelliforme, élargie à son extré- mité et souvent très-flexueuse, ondulée, formée, de chaque côté, de lignées longitudinales peu régulières de cellules rapprochées en quinconce, distinctes dès leur base, et s’élè- vant obliquement en avant en tubes saillants. Le bord de la colonie est très-épais, coupé d'une manière abrupte, jusqu'à la lame germinale très-saillante au milieu avec trois ou quatre rangées de germes de chaque côté et des côtes qui précèdent les germes sur la lame germinale. Rapports et différences. Par sa grande épaisseur, cette espèce a du rapport avec le M. neocomiensis. Mais elle s’en disüngue par la forme de sa colonie, et par la saillie de sa lame germinale. Histoire. Un échan tillon usé a été figuré par Goldfuss, sous le nom de Ceriopor a compressa. En 1841, lorsque M. de Blainville créa son genre Mesiateripora, il ne l'y comprit pas et la laissa avec les Ceriopora. Nous l’avons placée avec les Polytrema dans no! re Prodrome, ne la connaissant pas alors en nature. Mieux é tudiée par M. de Hagenow, cette espèce lui servit de type à la-création d'un nouveau genre qu’il appela Ditazia, # ans s'apercevoir que ce genre existait déjà deux fois, d'abor d par Blainville en 1834, et par nous en 1847 et 1849. Sous le’ nom de Mesinteripora, nous classons l'espèce daus le genre où 1 elle doit rester. 812 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Localité. Meudon, près de Paris ; Sainte-Colcnbe (Man- che); Joué (Indre-et-Loire); Maëstrich. Dans le 22< étage sénonien. Explication des figures. PI. 756, fig. 10 relle; fig. 44, une portion, grossie ; fig. 42, bord grossi, vu en dessus; fig. 43, le même, vu de profil, avec une coupe intérieure. De notre collection. srandeur natu- > OU N° 1875. MESINTERIPORA LAXiPORA, d’Orb., 4852. Pl. 756, fig. 14-17. Colonie en lame irès-mince, fragile, plane, formée, de chaque côté, de lignées longitudinales peu régulières de cellules éloignées, en quinconces allongés, non distinctes à leur base, s’élevant très-obliquement en tubes peu saillants. Le bord de la colorie est très-mince, mais SN comme celui de l'espèce précédente. Rapports et différences. Avec une lame germinale aussi saillante que chez l'espèce précédente, celle-cis'en distingue par sa colonie moitié plus mince, avec des cellules infini- ment pius lâches, plus espacées. Localite. Dans le 22e étage sénonier, à Villavard, à Lavar- din, à Trôot, à Sougé (Loir-et-Cher); à Tours (Indre-et- Loire); à Royan (Charente-Iuférieure). Eszplication des figures. P1. 756, fig. 14, grandeur naturelle d'une portion de colonie ; fig. 45, une paru e, grossie ; fig. 46, tranche supérieure, vue en dessus ; fig. 47, profil de la même. De notre collection. Nous allons indiquer, plutôt que décrire, ic 1, un assez grand nombre de genres étrangers aux terrains , ‘rélacés et tous spéciaux aux terrains paléozoïques, dont n ous avons déjà indiqué les caractères et les espèces qui s'y r apportent, soit dans notre Cours de Paléontolaœis et de yéolu "qe stratigræ- TERRAINS CRÉTACÉS, 813 phiques, soit dans notre Prodrome da Paléontologie straiigra- plhique. 6° genre. PENNIRETEPORA, d'Orb., 4847. Deux rangées de cellules d'un seul côté, d’un ensemble penniforme, composé d’une tige et de rameaux libres, laté- raux , non anastomosés. On connaît, de ce genre perdu, 8 espèces fossiles : les premières de l'étage murchisonien; le maximum à l'étage carboniférien ; les dernières de l'étage permien. 7e genre. PryLopora, M'Coy, 1844. C’est une Fenestrellina en forme de plume comme les Pennirctepora, mais dont les branches latérales sont anasto - mosées el forment des oscules allongés. Les ? espèces de ce genre perdu, sont spéciales à l'étage carboniférien. 8° genre. IcHTayoracHIs M'Coy, 1844. Ce sont des Penniretepora dont les cellules sont éparses sur les tiges d’un ensemble penniforme, au lieu d’être sur deux lignes. Ce genre perdu a offert 4 espèces, 2 de l'étage carboniférien, 2 de l'étage permien. 9° genre. FENESTRELLA, Lonsdale. Cellules formant une double ligne régulière, longitudinale, séparée par un sillon médian, à la partie supérieure de branches longitudinales, dichotomes, unies entre elles par de petits rameaux latéraux non cellifères. Nous connaissons, de ce genre perdu, 36 espèces fossiles : les premières de l'étage murchisonien , le maximum à l'étage carboniférien, les dernières à l'étage permien. 10° genre. FENESTRELLINA, d'Orb., 4547, Ce sont des Fenestrella, pourvnes de pores intermédiaires 81 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, très-espacés sur la côte qui sépare les deux rangées de cellules. Les 4 espèces de ce genre perdu sont de: l'étage carboniférien. 11° genre. RETEPORINA, d'Orb., 1847. Ce sont des Polypora dont les cellules, placées sur deux lignes parallèles , rapprochées , régulières , longitudinales, non séparées par une côle, sont à la partie supérieure de branches largement anastomosées, de manière à ne laisser entre elles que des oscules oblongs, régulie s, placés par lignes divergentes. On connaît, de ce genre perdu, une seule espèce, de l'étage devonien. 12e genre. KERATOPHYTES, Schlotheim, 1820. Ce sont des Fenestrella à plus de deux rangées de cellules et sans côtes médianes entre les cellules. Les rameaux sont unis entre eux par de petites branches latérales, étroites, transverses, non cellifères. On connait une seule espèce fos- sile, de l'étage permien. 13° genre. PozyporA, M'Coy, 1844. Genre voisin des Retepora, mais ayant des cellules nom- breuses, éparses, entre des oscules ovales, espacés, par lignes, mais sans cellules sur la ligne des oscules. Nous con- naissons, de ce genre perdu, 43 espèces fossiles : la première de l'étage murchisonien ; le maximum à l'étage carbomférien; la dernière de l'étage permien. Le genre. FiLiSPARSA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par sa base, d'où partent des rameaux dépri- més, divisés par des dichotomisations sur le même plan, et représentant un ensemble dendroïde, rarement anastomosées. Chaque branche est pourvue en dessous d'une épithèque non TERRAINS CRÉTAGÉS, S15 perforée, et, en dessus, de lignées longitudinales de cellules saillantes en tube, plus ou moins allongées, en quinconce les unes par rapport aux autres, ou éparses sans montrer de lignées transverses. A l'extrémité de chaque branche sont de nombreux germes de cellules, d'autant plus petits qu'ils approchent de la face inférieure. Jamais de pores intermé- diaires. Rapports et différences. Ce genre se distingue de tous les genres précédents par sa colonie rameuse, non anastomosée, et sans poutrelles intermédiaires. Plus voisin par son aspect et la disposition des cellules, du genre Hornera, il s'en dis- tingue bien nettement par le manque de pores inte: médiaires et de pores inférieurs. Pour mieux dire, c'est un Âornera sans pores accessoires. Histoire. En créant le genre Hornera, Lamouroux , en 1821, y plaça pour type le Milepora lichenoïdes de Linné et de Pallas, le Retepora frondiculata de Lamarck, qui est caractérisé comme le genre qui précède quant à l'aspect et à la disposition des colonies, des cellules; mais qui s’en distingue par des pores opposés qui couvrent par lignes le côté opposé aux cellules. Le genre Filisparsa est done pour nous, un Hornera, dont le côté opposé aux cellules manque de pores et est couvert d’une épithèque très-prononcée. Il se distingue des Zdmonea par ses cellules éparses au lieu d'être par lignes transversales. Toutes les espèces que nous connaissons sont fossiles des terrains crétacés supérieurs, des terrains tertiaires, ou vi- vauLes dans les mers actuelles. Nous en connaissons actuelle- ment 18 espèces ainsi réparties : 2 dans l'étage néocomien, 4 dans l'étage sénonien, 4 dans l'étage suessonien ou nummu- litique, 2 dans l'étage parisien, 8 dans l'étage falunien, et 6 espèces vivantes. 616 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Filispoia tabulifera, d'Orb., 4852. Hornera tabulifera, de Hagenow, 1851, Bryozen. Maastrich, Kreid., pl. 2, fis. 1. Maëstrich. Dans le 22° étage sénonien. Filisparsa nummulitorum, d'Orb., 1852. Espèce très- déprimée, lisse et convexe en dessus, avec des cellules nombreuses en dessus. Le Gibret, près de Dax (Landes), dans l'étage suessonnien. Notre collection. Filisparsa Hippolyta, d'Orb., 4852. Hornera Hippolyta, Defrance. Dictionn. des sc. nat., t. 21, p.432, pl. 46, fig. 3. Edwards, 1838, Ann. des sc. nat., 9, p. 20, pl. 44, fig. 3. Grignon, étage parisien. Filisparsa filiformis, d'Orb., 1852. Espèce à rameaux de la grosseur d’un fil, dichotomes avec trois à quatre lignées lon- gitudinales de cellules à .arges ouvertures, peu distantes; le côté opposé offre des saillies longitudinales de cellules. Fos- siles de Parnes (Oise), dans le 25° étage parisien. Notre col- lection. Filisparsa biloba, d'Orb., 1852. Hornera biloba, Reuss., ASAS. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 6, fig. 21. Vienne, du 26° étage falunien. Filisparsa verrucosa, d'Orb., 1852. Hornera verrucosa, Reuss, 4848. Foss. Polyp. der Wicner, pl. 6, fig. 22. Vienne, du 26° étage falunien. Filisparsa levis, d'Ocb., 1852? Hornera lœvis, Edwards, 1838. 14., p. 20, pl. 41, fig. 2. Dax, étage falunien? Espèces vivantes. Filisparsa foraminulata, d'Orb., 1851. Tubulipora fora- minulata, de Blainville, 1834. Manuel d'Actinologie, pl. 62, fig. 3. Dict. des sc. nat., pl. 40, fig. 3 (non Lamarck). M. Edwards a pensé que c'était le même que le Cellepora fimbriata de Lamarck; mais celui-ci a ses rameaux libres et YERRAINS CRÉTACÉS. 017 non rampants, Ce ne peut donc être la même espèce, Espèce vivante. Filisparsa incrassata, d'Orb., 1852. Espèce dont les ra- meaux courts et gros ont un demi-millimètre de diamètre, avec quatre ou cinq lignées longitudinales de cellules. Le dessous a des rides en travers et des lignes longitudinales produites par les cellules. Du cap Nord, mer Glaciale. Notre collection. Filisparsa tubigera, d'Orb., 1852. Espèce dont lesrameaux ont moins d’un millimètre de diamètre, avec trois à quatre lignées de cellules toutes visibles à l’extérieur, très-distantes les unes des autres, surtout sur la longueur, terminées par des ouvertures tubuleuses très-saillantes en tubes verticaux. Côté opposé rond, lisse, avec les cellules marquées. lle de Ré. Côtes du Calvados, en France. Notre collection. Filisparsa marginata, d'Orb., 1852. Espèce voisine du F. tubigera, mais plus large, à cellules moins saillantes, non convexes à leur base, et, au contraire, séparées par une côte commune. Ile de Ténérifle (Canarie), où nous l'avons re- cueillie. Filisparsa rugosa, d'Orb., 1852, Espèce voisine du F, in- crassala, mais ayant au moins huit lignées de cellules rap- prochées. Le dessous est concave et fortement ridé en travers, Archipel de Chuzan. Notre collection. Filisparsa Candeana. d'Orb., 1852. Espèce voisine du F, tubigera, mais à cellules et intervalles ridés en travers. A Hainan (mers de Chine). Notre collection. N° 4875 bis. FILISPARSA NEOCOMIENSIS, d'Orb , 4852, PI. 760, fig. 10-13. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie composée de rameaux déprimés, formés en dessus 818 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. de trois ou quatre lignées longitudinales irrrégulières de cellules longues , saillantes en longs tubes rétrécis à leur extrémité, et très-distantes les unes des autres. Le dessous est plat, lisse, avec des rides transverses assez prononcées. Rapports et différences. Aucune des autres espèces aue nous connaissons n'est aussi grêle et n’a aussi peu de lignées de cellules. Localité. Baudrecourt (Haute-Marne), dans l'étage néo- comien. Explication des figures. Pl. 760, fig. 10, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 41, le même, grossi, vu en dessus; fig. 42, le même, vu en dessous. De notre collection. N° 1875 ter, FILISPARSA CRASSA, d'Orb., 14852. PI. 760, fig. 14-17. Diamètre des rameaux, 2? millimètres. Colonie composée de gros rameaux peu déprimés, formés en dessus de 7 lignées longitudinales régulières de cellules peu saillantes, longues, très-distinctes sur toute leur lon- sueur ; à ouverture ronde, peu saillante ; le dessous est lisse, L'extrémité des rameaux offre des germes de cellules nom- breux, en lignées et en quinconce. Rapports et différences. C'est de toutes la plus grosse et la plus régulière. Localité. Vassy (Haute-Marne), dans l'argile ostréenne ou néocomien supérieur. Explication des figures. PI. 760, fig. 44, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 15, le même, grossi, vu en dessus ; fig. 16, le même, vu en dessous ; fig. 17, tranche du même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 819 N° 4876. FILISPARSA ALTERNATA, d'Orb., 1852. PI. 621, fig. 7. Entalophora alternata, d'Orb., 1850. Voyez pl. 621, fig. 7, 7. Diamètre des rameaux, 1 quart de millimètre. Colonie composée d'une branche grêle, portart, d'un seul côté alternativement, une longue cellule à droite et une lon- gue cellule à gauche, chacune alternant avec l’autre du côté opposé, et projetée en un long tube. Localite. Fécamp (Seine-Inférieure); Meudon, près de Paris ; Sainte-Colombe (Manche) ; Lavardin, Villavard, Ven- dôme (Loir-et-Cher); côteau de Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe), dans le 22< étage sénonien. Ezxplication des figures. P1. 621, fig. 7’, Grandeur naturelle ; fig. 7, La même, grossie. De noire collection. No 4877. FiILISPARSA RAMOSA , d'Orb., 1852, PI. 756, fig. 48-22. Diamètre des rameaux, d’un demi à un millimètre. Colonie dendroïde, en éventail, composée de rameaux très-déprimés, droits, à côtés obtus, divisés à de longues distances par des dichotomisations sur un même plan flabel- liforme, formés en dessus de 3 à 5 lignées longitudinales de cellules, non distinctes au dehors, dont les ouvertures très- larges, sont éparses à d’assez grandes distances inégales les unes des autres. Dessous entièrement lisse, Rapports et différences. Par ses rameaux très-déprimés et non anastomosés, cette espèce se distingue bien de toutes les autres. Localité. À Sainte-Maure (Indre-et-Loire), dans le 21 étage turenien. 520 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Explication des figures. Pi. 756, fig. 48, une partie de grandeur naturelle ; fig. 19, une portion de rameau, grossie, vue en dessus ; fig. 20, le même, vu en dessous; fig. 21, le même, vu de profil; fig. 22, tranche transversale du même. De notre collection. N° 1378. FILISPARSA RETICULATA, d'Orb., 1852. PI. 757, fig. 4-4, Diamètre des rameaux, 1 millimètre, Colonie dendroïde, réticulée, composée de rameaux dé- primés, flexueux, divisés à de courtes distances par des dichotomisations sur le même plan, et presque toujours anastomosés de manière à former des mailles régulières ; composés en dessus de 3 lignées longitudinales de cellules non distinctes extérieurement, si ce n’est par leurs ouvertures tubuleuses, éparses, ou en quinconces les unes par rapport aux autres. Le dessous est lisse avec quelques lignes d'ac- croissement transverses. Rapports et différences. Les branches anastomosées de manière à former des mailles régulières, suffisent parfaite- ment pour distinguer cette espèce. Localité. À Angoulême (Charente) , au-dessous de la cou- che à Radiolites lumbricalis; à Saint-Maure (Indre-et-Loire); à Sougé et à Trôot (Loir-et-Cher), dans le 21° étage turo- nien. Explication des figures. Pl, 757, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, une partie, grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, vue en dessous; fig. 4, tranche de la même. De notre collection. : 45e genre. UNIRETEPORA, d'Orb., 4852. Nous avons formé ce genre sur la figure d'une espèce TERRAINS CRÉTACÉS. 821 publiée pa: M. Michelin, mais dont nous ne connaissons pas l'original. Il serait caractérisé, si la figure est exacte, par par une seule série de cellules sur des branches anastomosées en mailles, et cellifères d’un seul côté, comme celles des Retepora. L'espèce type est l’Uniretepora granosa, d'Orb., 1847. Prodrome de Paléontologie stratigraphique, 3, p. 437, étage 26°, n° 2587. Retepora granosa, Michelin, 1847. Ico- nographie zoophytologique ; p. 315, pl. 76, fig. 2. Fossile du 26° étage falunien de Doué (Maine-et-Loire). 16° genre. DiscosparsA, d'Orb., 1552. Colonie fixe par sa base, puis s’élevant ensuite en disque libre plus ou moins cupuliforme, régulier, n'ayant des cel- lules que d’un seul côté. Le dessous est pourvu d’une épi- thèque ridée concentriquement. Le dessus, généralement concave, offre au milieu, des cellules éparses, tubuleuses, placées en quinconce les unes par rapport aux autres. Autour des cellules complètes, est une bordure plus ou moins large de germes de cellules ; autour de ces germes s'étend sur les colonies bien complètes une très-large lame germinale pourvue de sillons rayonnants. Dans certaines espèces vi- vantes, les nouvelles colonies naissent sur les bords des vieilles. Les lames du pourtour manquent presque toujours aux espèces fossiles ; le moindre contact suffisant pour les briser sur les espèces vivantes. Rapports et différences. La forme discoïdale de ce genre le distingue nettement de tous ceux qui précèdent. Avec la même dispo:ition du disque libre sur les parois que les genres Radiotubisera et Discotubigera, celui-ci s'en distingue par ses cellules éparses et non ea lignes rayonnantes. Nous connaissons aujourd'hui 6 espèces : 1 du 20° étage cénomanien, 4 du 21e étage turonier, 3 du 22: étage sénonien, et uné espèce vivante des côtes de France, 822 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Discosparsa marginata, d'Orb., 1852. Magnifique espèce, dont la colonie est cupuliforme, dont la lame germinale est très-grande, radiée ; au milieu des cellules en quinconces, dont celles du bord seulement sont prolongées en tubes très- longs et courbes. Une double série de germes entre la lame germinale et les cellules. Souvent plusieurs cupules parasites tout autour des vieilles colonies. Explication des figures. P\. 757, fig. 5, une jeune colonie de grandeur naturelle ; fig. 6, la même, grossie, vue de profil ; fig. 7, la même, vue en dessus, 7’ tranche du bord, grossie ; fig. 8, vicille colonie de grandeur naturelle, vue en dessus; fig .9, la même, grossie; fig. 10, la même, vue de profil. Sur des Eschara pêchés en dehors des côtes du Calvados, vis- à-vis de Port-en-Bessin. De notre collection. N° 1579, DiSCOsPARSA LAMINOSA, d'Orb., 1852. PI. 757, fig. 11-45. Colonie discoïdale, cupuliforme, assez régulière, très- mince, très-concave en dessus ; dessous lisse, un peu ridé concentriquement et strié en rayonnant. Dessus très-concave en coupe, pourvu partout de petites cellules espacées, non visibles dans leurs intervalles, terminées par une ouverture espacée, tubuleuse, saillante. Localite. Dans le 20° étage cénomanien, au Mans (Sarthe). Explication des figures. PI. 767, fig. 11, colonie de grar- deur naturelle ; fig. 42, la même, grossie, vue en dessus ; fig. 13 , colonie vue en dessus ; fis. 44, colonie vue de profil; _ fig. 15, coupe figurative pour montrer le peu d'épaisseur de l'ensemble. De notre collection. No 4880, DiscosPansa CUPULA. d'Orb., 1852. PI. 758, fig. 1-5. Colonie discoïidale, cupuliforme , régulière, très-épaissee TERRAINS CRÉTACÉS. 823 Dessous lisse avec des rides concentriques et des stries rayonnantes. Dessus concave en entonnoir, pourvu au milieu de cellules grosses, longues, visibles dans toute leur lon- gueur, terminées par une ouverture assez grande. Au pour- tour l'épaisseur d'au moins quatre germes de cellules en bordure large sur une partie déclive. Rapports et différences. La grande épaisseur de cette espèce empêche de la confondre avec la précédente. Localité. Dans l'état turonien, à Angoulême (Charente). Explication des figures. PI. 755, fig. À, grandeur naturelle ; fig. 2, colonie, grossie, vue en dessus; fig. 3, la même, vue en dessous ; fig. 4, la même, vue de profil; fig. 5, coupe dela colonie pour en montrer l'épaisseur. De notre collection. N° 1881. DiscosPARSA siMPLEX, d'Orb., 1852, PI. 641, fis. 5-8. Diastopora simplez, d'Orb., 1850. Voyez pl. 641, fig. 5-8, Colonie discoïdale, clypéiforme, régulière, mince. Dessous lisse avec des rides concentriques. Dessus plat ou légèrement concave, pourvu de cellules en quinconce, larges, visibles sur une partie de leur longueur et terminées en tube, Au pourtour se voient des germes nombreux de cellules et les restes de la lame germinale. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par sa moins grande épaisseur et sa forme moins excavée. Localité. Elle se trouve dans l'étage sénorien de Fécamp (Seine-[nférieure) ; de Tours et de Luines (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 641, fig. 5, grandeur naturelle de la colonie; fig. 6, colonie, grossie, vue en dessus; ne. 7, la même, vue en dessous; fig. 5, la même, vue de profil, De notre collection. 82! PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, N° 1582. DisCOSPARSA TUBERCULT A,d'Orb., 1852 PI. 646, fig. 1-4. Lichenopora tuberculata, d'O:b., 1850. Voyez pl. 646, fig. 1-4. Colonie cupuliforme, épaisse. Dessous lisse avec quelques rides concentriques, mais aussi avec des stries rayonnantes. Dessus plat ou à peine concave, pourvu de petites cellules en quinconce, très-rapprochéesles unes des autres et terminées en tubes. Les germes de cellules sont peu nombreux au pourtour. Rapports et différences. Celte espèce, très-voisine de la précédente, s’en distingue par des cellules plus petites et un ensemble bien plus épais. Localite. Luines, Tours (Indre-et-Loire); Saint-Germain, près de Paris; Ciply (Belgique), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 646, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 2, colonie, grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, vue en dessous; fig. 4, la même, de profil. De notre collection. N° 1853. DiSCOSPARSA CLYPEIFORMIS, d'Orhb., 1852, PI. 75S, fix. 6-9. Colonie plane ou coavexe, clypéiforme, très-mince, fragile. Dessous plan ou concave, marqué de fortes côtes conceniri- ques. Dessus convexe, couvert de très-petites cellules épar- ses, en quinconce, très-rapprochces les unes des autres, et tubuleuses à leur extrémité, Peu de germes de cellules autour. Rapports ct differences. Cette espèce se distingue des autres par sa forme plate, mince et par ses petites cellules. Localité, Dans l'étage sénonien, à Vendôme, aux Roches, JERRAINS CRÉTACÉS, S25 à Villedieu (Loir-et-Cher) ; à Tours, à Joué (Indre-et-Loire) ; à Saintes, à Pécine (Charente-Inférieure). Explications des figures. PI, 758, fig. 6, colonie de grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie, vue en dessus; fig. 8, colonie, vue en dessous ; fig. 9, coupe transversale de la même. De notre collection, 17° genre. DiasroporA, Lamouroux, 1521. Diastopora (pars), Edwards, 4836. Auctorum. Cuvaria et Cælocochlea, de Hagenow, 1851. Colonie fixe dans le jeune âge, mais ensuite se développant en une lame mince, libre, soit horizontale ou diversement con- tournée, soit enroulée sur elle-même en tubes simples ou ra- meux, invariablement pourvue de ceilules d’un seul côté. Cha- que lame porte en dessous une épithèque lisse ou ridée, et en dessus de très-nombreuses ligaées longitudinales ou rayon- nantes de cellules placées irrégulièrement en quinconce , ou éparses, terminées par une ouverture très-saillante en tube. Autour des cellules complètes de la colonie se trouve une série plus ou moins nombreuse de germes de cellules, et une lame germinale très-étendue chez les espèces vivantes. (Voyez pl. 758, fig. 10-12, pour type vivant.) Rapports et différences. Ce genre est très-voisin par la dis- position des cellules ei de la lame germinale,des Discosparsa ; mais il s’en distingue en ce qu'au lieu de former une coupe régulière dans son ensemble, sa colonie représente seulement une lame diversement contournée, plane ou tubuleuse. Ge genre est du reste aux Entalophora et aux Bidiastopora ce qu'est le genre Semieschara aux V'incularia et aux Éschara. Il se distingue des Berenicia par son ensemble libre et non encroûtant. Histoire. En 1821, Lamouroux s'exprime de la manière V 53 826 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. suivante en établissant son genre Driastopora (Expos. mêth. des genres de l'ordre des Polypiers, p. 42). « Polypier fossile, » composé de lames planes et polymorphes, ou de rameaux » fistuleux couverts, sur une seule face, de cellules tubuleuses, » isolées, distantes les unes des autres et saillantes. » Il n'y a donc aucun doute que le genre ne füt établi pour recevoir des Bryozoaires n'ayant de cellules que d’un seul côté d'une lame libre. Ea 4834, M. de Blainville, à son article Diasto- pora, place dans le même genre non- seulement des Bryozoaires libres à cellules d’un seul côté, mais en- core les colonies à deux couches adossées, et les espèces encroûtantes ; tandis que, dans d’autres articles, des espèces à colonies à deux couches, il forme le genre Mesinteripora, er des espèces encroûtantes il les met avec Lamou- roux dans les Berenicea. Dans son important travail sur les Bryozoaires, M. Edwards regarde , comme devant rentrer dans le même genre, les Diastopora , les Berenicea de Lamouroux, et les Mesinteripora de Blainville. Nous ne pou- vons adopter celte manière de voir; aussi Conservons-nous les trois genres parfaitement caractérisés, eL nous ne sorlons pas des caractères assignés à celui-ci par son créateur. Les genres Cavaria et Cælocochlea, de M. de Hagenow, nous paraissent rentrer dans celui-ci. Nous connaissons aujourd’hui 9 espèces : 4 du 11° étage bathonien , 4 du 17° étage néocomien, 4 du 49° étage albien, 4 du ?: étage cénomanien, 4 du 22° étage sénonien, et une espèce vivante des côtes de France. Diastopora foliacea, Lamouroux, 1821. Expos. méth. des Polyp., p. 42, pl. 75, fig. 1-4 (non D. foliacea , Michelin, 1843). Blainville, Actin., pl. 63, fig. 1. D. foliacea, d'Orb., Prod., 1, p. 317, étage 14°, n° 376. Diastopora, Lamourouxi, Edwards , 1555, Ann. des sc, nat., 2° série, pl. 15, fig. 2. TERRAINS CRÉTACÉS. 827 Michelin, Icon. zoophyt., pl. 56, fig. 7. De Ranville, Luc, Laugrune {Calvados), dans le 14° étage bathonien. De notre collection. D. pustulosa, d'Orb., 1851. Cælocochlea (n. g.) pustulosa, de Hagenow, 1851. Bryozen, Maastrich. Kreid, pl. 6, fig. 4. Maëstrich. D. subpustulosa, d'Orb.; 1851.Cavaria pustulose, de Hage- now, 1851. Bryozen, Maastrich. Kreid, pl. 6, fig. 2, Maës- trich. Diastopora latomarginata, d'Orb., 1852. Espèce en larges expansions plus ou moins arrondies, ou irrégulières, planes, avec des cellules d’une longueur extraordinaire, taillées en bec de flûte, entourées d'une lame germinale énorme, légè- rement ridée en travers. Du banc de Terre-Neuve, sur les Eschara et les Celleporaria. De notre collection. Explication des figures. PI. 758, fig 10, grandeur naturelle; fig. 11, une portion, grossie, vue en dessus ; a lame germi- nale, b germes des cellules, c jeunes cellules, 4 vieilles cel- lules ; fig. 12, la même, vue de profil. N° 1884. DIASTOPORA TUBULOSA, d'Orb., 1849. PI. 635, fig. 1-3. Diastopora tubulosa, d'Orb., 1849. Prod. de Pal. strat. 2, p. 56, étage 17° n° 460”. Colonie, qui commence par une lame libre, épaisse, puis s'élève en tubes creux, branchus, dichotomes, représentant un ensemble dendroïde. La partie interne de la lame est lisse. La partie externe est couverte de cellules saillantes en tube, espacées, mais en quinconces irréguliers. Localité. Dans le 17e étage ntocomien de Fontenoy et d'Auxerre (Yonne); Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse). M, Campiche. 8928 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Ezxplication des figures. PI, 635, fig. 4, colonie de grandeur naturelle; fig. 2, la même, grossie; fig. 5, une partie plus grossie encore. De notre collection. No 1885. DIASTOPORA DUTEMPLEANA, d'Orb., 4852, PI. 617, fig. 8-10. Entalophora Dutempleana, d'Orb,, 1850. Voyez pl. 617, fig. 8-10. Colonie dendroïde, rameuse, composée de rameaux prin- cipaux, tubuleux, très-longs, cylindriques, d'où partent quelquefois d'autres petites branches tubuleuses , très-dis- parates avec les premières. Lame épaisse, solide, couverte en dehors de petites cellules très-rapprochées, saillantes en tube à leur extrémité. Rapports et différences, Tubuleuse comme la précédente, celle-ci s’en distingue à la première vue par ses cellules infiniment plus rapprochées les unes des autres. Localité. Grandpré (Meuse), dans le 49° étage albien. Explication des figures. PI. 617, fig. S, un rameau de grandeur naturelle; fig. 9, une portion grossie; fig. 10, tranche du même. De notre collection. N° 1886. DIASTOPORA £SCHAROIDES, Michelin, 4845, PI. 619, fig. 43-15, PI. 636, 3-5. Diastopora escharoides, Michelin, 1845. Icon. z00phyt, p. 218, pl. 53, fi. 18. Id., d'Orb.,1817. Prod. de Pal. str., 2, p. 176, Ctage 20°, n° 601. Entalophora fistulata, d'Orb., 1850. Voyez pl. 649, fig. 15-15. Colonie en lame plane où en’ tubes irréguliers plus ou moins larges. cylindriques, sans former de rûme aux. Lame TERRAINS CRÉTACÉS, 829 mince, frag.le, marquée en dessous de lignes concentriques ou transversales, rapprochées ; en dessus de cellules sail- lantes assez éloignées les unes des autres. Rapports et differences. Le peu d'épaisseur des James et leurs stries distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité, Le Mans (Sarthe), dans le 20e étage cénomanien. Explication des figures. PI. 619, fig. 13, un rameau de grandeur naturelle; fig. 14, le même, grossi; fig. 45, coupe du même. — PI. 656, fig. 3 grandeur naturelle; fig, 4, le même grossi; fig. 4’, dedans grossi. De notre collec- tion. N° 1887. DIASTOPORA TUBULUS, d'Orb., 4850, PI. 641, fig. 9, 40. PI. 758, fig. 43. Colonie en lame ou dendroïde, alors formée de tubes creux, assez réguliers, cylindriques, divisés de distance en distance par des dichotomisations sur des plans opposés. Lame assez épaisse, solide, ridée en travers en dedans, pourvue en dehors de lignées longitudinales, de cellules régulièrement placées en quinconce, et le plus souvent par séries obliques. Rapports et différences. Tubuleuse comme les trois espèces précédentes, celle-ci s’en distingue par ses cellules par séries obliques. Localité. Dans le 22° étage sénonien ou craie blanche de Fécamp (Seine-Inférieure) ; à Meudon, près de Paris; à Sainte-Colombe (Manche); à Lisle, à Vendôme, aux Roches, à Lavardin, à Villavard, à Sougé, à Trôot, à Villedieu (Loir-et- Cher) ; à Tours, à Luines, à Joué (Indre-et-Loire) ; à Pécine, à Pons, à Pérignac, à Royan (Charente-Inférieure) ; à Merpins Charente) ; à Ciply (Belgique). Esplication dos figures. PI. 641, fig. 9, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 10, le même, grossi, — PI 758, fig. 830 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. 13,une extrémité de rameau, grossie pour montrer les ger- mes. De notre collection. N° 1888. DIASTOPORA PAPYRACEA, d'Orb., 1852. PL. 758, fig. 14-16. Colonie en lame plane, flexueuse, très-mince, comme une feuille de papier, marquée en dessous de rides parallèles à l'accroissement , sur une surface lisse; et en dessus, de lignées longitudinales de cellules espacées, placées en quin- conce, non marquées en dehors, seulement terminées par une ouverture saillante en tube. Rapports ct différences. Le peu d'épaisseur des lames, l'éloignement des cellules entre elles, et la disposition en lame rend cette espèce très-distincte. Locaiité. Dans l'étage sénonien, à Meudon, près de Paris ; à Fécamp (Seine-Inférieure); à Sainte-Colombe (Manche) ; à Vendôme, à Varennes, à Trôot, à Sougé, aux Roches {Loir-et- Cher) ; à Tours, à Joué (Indre-et-Loire) ; à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe); à Saintes, à Pécine, à Saint-Léger (Charente-Inférieure). Explication des figures. PI, 758, fig. 14, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 15, une portion de lame, grossie, vue en dessus ; a lame germinale, » germes de cellules, ce cellules ouvertes, d cellules fermées ; fig. 46, la même, vue en des- sous. De notre collection. 18° genre. TuguLiporA , Lamarck, 1816. Colonie fixe, rampante à la surface des corps sous-marins, diversiforme , néanmoins représentant un faisseau de cellules tubuleuses, réunies obliquement ou verticales, et quelquefois discoïides sans former de rameaux, ni d'autre forme régulière. Chaque colonie est composée d’un faisceau de cellules ac- TERRAINS CRÉTACÉS, 831 colées sur une partie de leur longueur, libres ensuite. Les germes non portés sur une lame germinale, sont accolés sur les côtés des cellules complètes du côté où s'accroît l'ensem- ble. On ne voit ni lignées ni séries dans la disposition géné- rale des cellules. Rapports et différences. Ainsi réduit, le genre Tupulipore se trouve restreint aux colonies dont les cellules sont grou- pées en faisceaux irréguliers sans représenter de rameaux ni de disques réguliers. En créant le genre en 1816, Lamarck y plaçait tous les genres pourvus de cellules tubuleuses, en partie libres. En 1836, M. Edwards circonscrit à peu près le genre comme Lamarck ; car nous y retrouvons encore des genres sans pores et ayec pores intermédiaires, et des genres en disques à lignées rayounantes, d’autres à cellules éparses, et enfin les Proboseina de M. Audouin, qui ne sont autre chose que les Criserpia de M. Edwards. Nous avons dû enlever tous ces genres qui n’ont pas les caractères que nous assignons, afin de le circonscrire régulièrement. Ainsi réduit, nous connaissons encore 10 espèces : 4 du 17° étage néocomien , À du 20° étage cénomanien , 2 de l’étase sénonien, 2 tertiaires, et 4 espèces vivantes. T. parca, Rœmer, 1846. Kreid, p. 19, n°4 pl 5, fig. 47. Hanovre, Peine, dans l'étage sénonien. T. parasitica de Hagenow, 1854. Bryozen, Maastrich. Kreïd, pl. 4, fig. 4. Maëstrich. Dans le 22° étage sénonien. Tubulipora irregularis, d'Orb., 1852. Espèce diversiforme, enroulée ou en surfaces planes, pourvue de nombreuses séries de cellules presque par lignées dirigées dans diverses direc- tions. Environs d'Orglande (Manche), étage parisien. Notre collection. T', explanata, Edwards, 1538. Aun. des sc. natur., p. 14, 832 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. pl. 42, fig. 3. Grignon. Peut-être cette espèce doit-elle être placée dans le genre Diastopora ? T. verrucaria, Edwards, 1538. Annales des sc. naturelles, 1. 8,p. 3, pl. 42, fig. 1. Madrepora verrucaria, Linné, 4758, X,p. 17. Pallas, 1766, p. 280. Othon Fabricius, Fauna Groenlandica, p. 450. Côtes d'Europe. Banc de Terre-Neuve. Notre collection. T. organisans, d'Orb., 1539. Voyage dans l'Amérique méridionale. Polypiers, p. 19, pl. 9, fig. 1-3. Iles Malouines. Notre collection. T. serpens, Fleming, Brit. an., p. 529. Tubularia serpens, Linn. 4758. Syst. nat. sp., 3. Mitlepora liliacea, Pallas, p. 248. Ellis, p. 74, pl. 27, fig. e, E. Tubulipora transversa, Lamarck, 1816, n° 4, Lamouroux. Exp., pl. 64, fig. 4, Blain- ville. Man. d'Act., p. 424. Millepora tubulosa, Solander et Ellis, p. 136. Méditerranée. Notre collection. T. gregaria, d'Orb., 1852. Espèce en large lame pourvue en dessous d’une épithèque, et en dessus de faisceaux de cellules très-élevées en tubes. Port Jackson, Nouvelle-Hol- lande. Notre collection. N° 4889. TUBULIPORA FASCICULARIS, d'Orb., 1547. PI.,651, 5. 1,2 Tubulipora fascicularis, d'Orb., 1847. Prod., 2,p. 87, étage 47e, no AG1. Colonie en une sorte de faisceau oblique, étroit à son principe, très-élargi ensuite, formé de cellules tubuleuses, accolées ensemble et libres sur une partie de leur longueur. Localité, Vassy (Haute-Marne), dans le 17° étage néoco- mien. Explication des figures. PI, 631, fig. 4, colonie parasite sur TERRAINS CRÉTACES. 833 un amorphozoaire ; fig. 2, la même, vue de côté. De notre collection. L N° 1890. TUBULIPORA CENOMANA, d’Orb., 1850. PI. 631, fig. 3-5. Colonie en un faisceau très-élevé obliquement, formant un demi ou trois quarts de cercle, composée de cellules en un épais faisceau, où celles adultes et les jeunes sont réunies autour à la partie élevée , sur une grande épaisseur; le reste de la colonie forme une partie déclive sur laquelle quelques cellules sont saillantes, et dans les intervalles on voit des rides transverses. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par les rides de sa base et par uve bien plus grande épaisseur de cellules à l'extrémité des faisceaux. Localité. Le Mans (Sarthe), dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. PI. 631, fig. 3, colonie de gran- deur naturelle, parasite; fig. 4, la même, grossie, vue de profil ; fig. 5, la même, vue en dessus. De notre collection. 19° genre. STOMATOPORA, Bronn, 1825. Alecto, Lamouroux, 1821, (non Leach, 4815). Aulopora (pars), Goldfuss, Reuss. Coloniefixe, rampante à la surface des corps sous-marins, composée d’une lignée longitudinale formée elle-même d’une série de cellules placées bout à bout l’une à l’extrémité de l'autre, et se bifurquant une ou plusieurs fois, de manière à représenter, dans l’ensemble, des ramifications dendroïdes parasites. Chaque cellule est terminée par une ouverture verticale, tubuleuse, saillante. La bifurcation des branches part toujours de l'extrémité d’une cellule. A l'état frais l’ou- verture, à en juger par une espèce vivante, doit être très- prolongée en tube vertical. 834 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Rapports et différences. Ce genre se distingue de tous ceux qui précèdent, dans cette famille, par une seule série de cel- lules placées l’une au bout de l’autre. Très-voisine des Pro- boscina, les cellules sur une seule ligne les distingue encore; si en effet dans ce dernier genre la colonie commence encore par une cellule , il nait bientôt d'autres cellules latérales, éparses sur de larges branches. Histoire. Lamouroux a créé, en 1821, ce genre sous le nom d'Aleclo, tout en disant lui-même à cette époque que ce nom avait déjà été employé par Leach en 4815. C'est Ja confusion qui pouvait naître de ces deux noms iden- tiques appliqués à des genres tous différents qui détermina M. Bronn, en 1825, à le changer, et il lui substitua celui de Stomatopora (1). Cette dénomination n’a été jusqu'a présent adoptée par personne, et nous-même nous ne la connaissions pas lorsque nous avons conservé le nom d’ÆA/ecto, dans notre Prodrome. Le changement fait par M. Bronn, rentrant tout à fait dans les principes de priorité que nous avons toujours proclamés dans tous nos ouvrages, nous nous empressons de l’adopter ici en rectifiant toute notre nomenclature anté- rieure. Nous connaissons aujourd'hui 24 espèces de Stomatopora ainsi réparties dans les étages : 2 dans le 40e étage bajocien, 2 dansle 44° étage bathonien , 3 dans le 14° étage corallien , 3 dans de 17° étage néocomien, 5 dans le 20° étage cénoma- uien, 3 dans le 22° étage sénonien, 1 dans l'étage suessonien, 3 dans le 26: étage falunien, et deux espèces vivantes. Espèces non propres aux terrains crétacés.® Stomatopora dichotomoides, d'Orb., 4852. Alecto dicho- (4) Dans son {ndex Palæontolog., M; Bronn place plusieurs espèces étrangères aux genres, comme son S. compressa qui est une Berenicea, etsonS. divaricata qui est un Hippolhoa, etc. TERRAINS CRÉTACÉS. 835 toma, Michelin, 4841. Icon., p. 10, pl. 2, fig. 46 (non La- mouroux, 4821). Alecto dichotomoïdes, d'Orb., 4847. Prod., 4, p. 288, étage, 10° n° 468. Bayeux, Moutiers (Calvados). De notre collection. S. Bajocensis, d'Orb., 1852. Alecto Bajocensis, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 285, étage 10, n° 489. Port-en-Bessin. De notre collection. S. dichotoma, Bronn, 1525. Pflanzenth, 43, pl. 7, fig. 3. Alecto dichotoma, Lamouroux, 1821. Exp., p. 82, pl. 81, fig. 12-44; d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 317 étage Ale, n° 365. De Ranville. De notre collection. 9, Calloviensis, d’Orb., 1852, Alecto Calloviensis, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 344, étage 42°, n° 252. Lyon (Calvados); Pizieux (Sarthe). Notre collection. $. intermedia, Bronn, 1848. Index Palæont., p. 1202. 4u- lopora intermedia, Munster, Goldf., 1833. Pétrif., 4, p.118, pl. 65, fig. 4. Alecto intermedia, d'Orb. Prod., 2, p. 25, étage 14e, n° 400. Streitberg. $. corallina, d'Orb., 4852. Aulopora dichotoma, Goldf., 4, p. 112, pl. 65, fig. 2 (non Lamouroux), 1821). Ælecto co - rallina, d’Orb., 1847. Prod. ?, p. 25, étage 44°, n° 404. La Rochelle, Streitberg. Notre collection. S. Rupellensis, d'Orb., 1852. Alecto Rupellensis, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 25, étage 44e, n° 402. Pointe du Ché, près de La Rochelle. Notre collection. S. nummulitorum, d'Orb., 1852. Alecto numniulitorum, d'Orb., 4847. Prod., 2, p. 328, étage 24°, ne 567. Gibret (Landes). Notre collection. $.subdivaricata, d'Orb., 4852. Aulopora divaricata, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 7, fig. 48 (non Roemer, 1840), Vienne, dans le 26° étage. S, regulosa, d'Orb., 1852, Aulopora regulosa, Reuss, 1518. 6536 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Foss. Polyp. der Wiener, pl. 7, fig. 19. Vienne, dans le 26° étage. S. parvula, d'Orb., 4852. Alecto parvula, Michelin, 4847. Icon., p. 320, pl. 77, fig. 4, d'Orb. Prod., 3, p. 137, étage 26°, n° 2589. Doué (Maine-et-Loire). S. eburnea, d’'Orb., 1852. Alecto eburnea, d'Orb., 1839, Voyage dans l'Amérique méridionale. Polypiers, p. 20, pl. 9, fig. 14-46. Iles Malouines. Notre collection. Stomatopora Gallica, d’Orb., 1852. Nous décrivons sous ce nom une espèce vivante des côtes de France très- remarquable de toutes les manières; ses cellules ont la forme d’une massue rampante, analogue aux cellules des Hippothoa, mais terminée antérieurement à l’ouverture, par un tube vertical, presque aussi long que la cellule. Il ne peut y avoir de doutes sur le classement de cette espèce dans le genre Stomatopora, et nous croyons même que la longueur du tube apertural nous révèle ce que devaient être les espè- ces fossiles. Sur les parties profondes de la Manche, près le Calvados. De notre collection. PI. 759, fig. 4, grandeur natu- relle; fig. 2, trois cellules grossies, vués en dessus ; fig. 3, les mêmes, vues de profil ; a ouvertures. Ne 1891. STOMATOPORA GRANULATA, Bronn, 4848. PI. 628, fig. 5-8. Alecto granulata, Edwards, 1838. Ann. des sc. nat., 9, p. 207, pl. 16, fig. 3. 1d., d'Orb., 1847. Prod. de Paléont., 2, p. 86, étage 17., n° 453’. Voy. pl. 628, fig. 5-8. Stomatopora granulata, Bronn, Index Palæont., p. 1202. (Exelus. synom.) Diamètre des rameaux, À tiers de millimètre. Colonie plus ou moins rameuse, divisée régulièrement en TERRAINS CRÉTACÉS, 837 rameaux grêles, dichotomes de deux en deux ou de trois en trois cellules. Cellules allongées, ayant généralement de lon- gueur deux à trois fois la largeur, non distinctes, étant aussi larges à une extrémité qu'à l’autre, nese distinguant extérieu- rement que par la saillie de la petite ouverture qui termine chacune d'elles en avant. Localité. Wassy (Haute-Marne); les Sainits-en-Puisaye (Yonne), dans le 47° étage néocomien, et aux Croutes, 13e étage aptien? à Sainte-Croix (Vaud), dans les couches infé- rieures moyennes et supérieures. M. Campiche. Explication des figures. P\, 628, fig. 5, colonie de grandeur naturelle ; fig. 6, la même grossie ; fig. 7, quelques cellules plus grossies ; fig. 8, profil des mêmes. De notre collection. N° 1892. STOMATOPORA INCRASSATA, d'Orb., 1852. PI. 628, fig. 9-41. Alecto incrassata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 86, étage 17e, u° 453. Voyez pl. 628, fig. 9-14. Diamètre des rameaux, 2 tiers de millimètre. Colonie rameuse, divisée en rameaux assez larges, épatés, dichotomes d'une ou de deux en deux cellules; cellules courtes, ramassées, ayant en longueur moins de deux fois leur largeur, assez distinctes, larges et renflées au milieu, terminées par une large ouverture ronde, saillante. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par la largeur de ses rameaux, ses cellules plus courtes, bien plus épatces,. Localité, Wassy, avec l'espèce précédente; à Sainte-Croix (Vaud). M. Cusmpiche. Explication des figures. PI, 628, fig. 9, grandeur naturelle de la colonie (les rameaux sont trop petits); fig. 40, colonie grossie ; fig, 41, profildes cellules, De notre colleciion, 838 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. N° 4893. STOMATOPORA SUBGRACILIS, d'Orb., 4852. PI. 629, fig. 1-4. Alecto gracilis, 1847. Prod., 2, p. 109, étage 17, n° 760, voy. pl. 629, fig. 1-4 (non Edwards, 1838). Diamètre des rameaux, À quart de millimètre. Colonie rameuse , divisée en rameaux filiformes , très- grêles, dichotomes d’une, de deux ou de trois en trois cellules; cellules oblongues, deux fois aussi longues que larges, dis- tinctes, renflées, ridées en travers, et terminées par une ouverture saillante. Rapports et différences. Cette espèce est plus petite et plus grêle que toutes celles qui précèdent, ses cellules sont aussi ridées. Localité, Dans la partie supérieure urgonienne , du 17° étage néocomien de La Grange-au-Ru, près de Wassy (Haute- Marne). Ezxplication des figures. PI. 629, fig. 1, colonie de grandeur naturelle ; fig. 2, colonie grossie ; fig. 3, cellules plus gros- sies ; fig. 4, profil des mêmes. De notre collection. N° 1894. STOMATOPORA LINEARIS, d'Orb., 1852. PI. 629, fig. 5-8. Alecto linearis, d'Orb., 1550. Voyez pl. 629, fig. 5-8. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonie formée d’une longue ligne flexueuse, donnant naissance latéralement et à d'assez grandes distances à des ra- meaux absolument transverses ; chacun de ceux-ci plus court que la branche principale, où l’on compte jusqu'à 41 cellu- les sans rameaux. Cellules ovales, oblonges, distinctes, lisses, renflées, à ouverture proéminente. TERRAINS CRÉTACÉS. 839 Rapports et différences. La disposition de la colonie en ligae flexueuse la distingue bien des autres. Localité. Au Havre (Seine-Iaférieure), dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. PI. 629, fig. 5, colonie de grandeur naturelle ; fig. 6, colonie grossie ; fig. 7, deux cellules plus grossies ; fig. 8, profil des mêmes. De notre collection. N° 1895. STOMATOPORA LONGISCATA, d'Orb., 1852. PI. 629, fig. 9-11. Alecto longiscata, d'Orb., 1850. Voyez. pl. 629, fig. 9-11. Diamètre des rameaux, 1 cinquième de millimètre. Colonie rameuse, divisée en rameaux filiformes, très- grêles, dichotomes irrégulièrement ; cellules très-allongées, toutes d’une venue, lisses, quatre fois plus longues que lar- ges, terminées par une ouverture très-saillante. Rapports et différences. Aussi grêle que le S. suhgracilis, cette espèce s’en distingue bien nettement par ses cellules sans renflement, infiniment plus longues et lisses. Localité. Le Mans (Sarthe); Villers (Calvados), dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. PI. 629, fig. 9, grandeur naturelle; fig. 40, colonie grossie ; fig. 44, profil plus grossi, de deux cellules. De notre collection. N° 1896. STOMATOPORA PLICATA, d'Orb., 1852. PI. 629, fig. 12-15. Alecto plicata, d'Orb., 1850. Voyez pl. 629, fig. 42-15, Diamètre des rameaux, À demi-millimètre. Colonie formée de rameaux irrésuliers, dichotomes ; cel- lules ovales, convexes, avec un fort pli transverse au milieu SA PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, de sa longueur. Caractère qui suflit pour la distinguer netlte- ment de toutes les autres. Localité, Le Mans, avec la précédente. Explication des figures. Pl. 629, fig. 12, une colonie de grandeur naturelle; fig. 13, une colonie grossie; fig. 14, deux cellules, vues de face, grossies; fig. 45, les mêmes, vues de profil. De notre collection. N° 4897. STOMATOPORA DIVARICATA, Bronn, 1548. PI, 629, fig. 16-18. Aulopora divaricata, Rœmer, 4840. Ool., 2, p. 45, pl. 17, fig. 3. Id., Roemer, 1541. Kreid, p. 18. Alecto divaricata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 175, étage 20°, n° 591. Stomatopora divaricata, Bronn , 4848. Ind. Palæont. , p. 1201. Alecto brevis, d'Orb., 1850. Voyez pl. 629, fig. 16-18. Diamètre des rameaux, 1 demi-millimètre. Cette espèce est surlout remarquable par ses cellules très- courtes, lisses, à peine plus longues que larges, saillantes, épaisses, par ses grands rameaux très-irrégulièrement dicho - tomes. Ce sont les caractères qui la distinguent des autres. Localite, Le Mans, avec la précédente. Essen (West- phalie.) Explication des figures. PI. 629, fig. 16, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 47, un rameau grossi, vu en dessus ; lig. 17, le même, vu de profil, De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 841 N° 4898. STOMATOPORA RETICULATA, d'O:b., 1552. PI. 630, fig. 1-4. Alecto granulata, Michelin, 1845. Icon. zooph., p. 207, pl. 52, fig. 4 (non granulata, Edwards, 1538). Alecto reticulata, d'Orb., 1847. Prod. de Paléont. strat., 2, p. 175, étage 20°, n° 590. Voyez pl. 630, fig. 4-4. Diamètre des rameaux, 1 demi-millimètre. Colonie rameuse, dendroïde, composée de nombreux ra- meaux divergents, par suite de dichotomisations rappro- chées, formés de cellules oblongues, plus ou moins rappro- chées, remarquables, lorsqu'elles sont entières, par la saillie des ouvertures tubuleuses. Localité. C’est la plus commune dans le 20: étage cénonten du Mans (Sarthe); de Villers (Calvados); de l'ile Madame (Charente-Inférieure) ; de Sainte Groix { Vaud). M. Campiche. Elle a été décrite par M. Michelin, sous le faux nom de granulata, espèce totalement différente, et d'une autre époque géologique. Cette similitude de nom l'a fait réunir en une seule espèce par M. Bronn. Explication des fisures. PI. 630, fie. À, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 2, une partie grossie, fig. 3, cellales plus grossies, vues en dessus; fis. 4, les mêmes, vues de profil. De notre collection. N° 1899. SromaroPora CALYP50, d'Orb.,1852. PI, 630, fig. 5-8. Alecto Calypso, d'Orb., 1847, Prod., 2, p. 265, étage 22°, .n° 1096. Voyez pl. 630, fig, 5.8. Colonie rameuse, dendroïde, rampante, composée de nombreux rameaux larges, épatés, divisés par dichotomisa - tions nombreuses, de deux oude trois en trois cellules. Gelles - V: 54 842 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, ciovales, larges, découpées, marquées de rides transverses, Ouverture terminale, large et saillante. Rapports et différences. C'est de toutes les espèces que que nous connaissous, la plus large et celle dont les rameaux sont le plus festonnés par la saillie des cellules. Loculité, Saintes (Charente-Inférieure), dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 650, fig. 5, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 6, la même, grossie ; fig. 7, deux cellules, vues en dessus, très-grossies ; fig. 8, les mêmes, de profil. De notre collection. N° 1900. STOMATOPORA RAMEA, Bronn, 1848.% PI. 630, fig. 9-42. Alecto ramea, Blainville, 4834. Man. d’Act., p. 464, pl. 78, fig. 6. & ÆAulopora ramosa, de Hagenow, 1839. In Jahrb. p. 294. ÆAulopora ramosa, Rœmer, 1841. Kreïd, pl. 5, fig. 45. Alecto ramosa, Morris, Cat., p. 30. Aulopora Hagenowi, Reuss, pl. 45, fig. 38, 39. Alecto ramea, d'Orb., 1547, Prod., 2, p. 265, étage 22, n° 1095. Stomatopora ramea, Bronn, 1848. Ind. Paléont.. p. 4202, Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonie rameuse, rampante, composée de rameaux étroits, d’une même largeur partout, divisés par des dichotomisa- tions nombreuses. Celluies étroites, très-longues, et toutes d'une venue, sans renflement, très-élevées et trois fois aussi longues que larges, Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par ses rameaux infiniment plus grêles et d'une TERRAINS CRÉTACÉS, 843 seule venue. Elle diffère de la suivante par sa colonie le double plus large. Localité. Dans le 22° étage sénonien, à Fécamp, à Dieppe (Seine-Inférieure); à Meudon, près de Paris; à Vendôme, aux Roches, à Villavard, à Lavardin, à Sougé, à Trôot, à Villedieu (Loir-et-Cher) ; à Tours (Indre-et Loire) ; à Saintes, à Royan, à Pons (Charente-Inférieure) ; à Merpins (Charente); à Martigues (Bouches-du-Rhône) ; à Bilin (Bohème); à Sarstedt (Allemagne). Ezplication des figures. PI. 630, fig. 9, une colonie de grandeur naturelle; fig. 40, une portion grossie; fig. 14, deux cellules grossies, vues en dessus; fig. 42, les mêmes, de profil. De notre collection. N° 1904. STOMATOPORA GRACILIS, Bronn, 1848. PI. 758, fig. 17-18. Alecto gracilis, Edwards, 1838. Ann. des sc. nat., 9, p. 207, pl. 16, fig. 2 (non d’Orb., 1850). Stomatopora gracilis, Bronn, 1848, Ind. paléont., p. 4202. Diamètre des rameaux, À cinquième de millimètre. Colonie si petite qu’on ne la voit pour ainsi dire pas à la vue simple,composée de rameaux très-grêles, plus fins qu’un fil, divisés à de longues distances par des dichotomisations. Cellules flexueuses, six fois plus longues que larges, grêles, avec une ouverture petite, saillante. La première cellule a la forme d’une gourde déprimée. Rapports et différences. C’est la plus petite de toutes les espèces, celle dont les rameaux sont le plus grêles. Localité, Dans le 22° étage sénonien, à Meudon, près de Paris. Explication des figures, Pl, 7o8 , fig. 17, colonie de 84h PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, grandeur naturelle ; fig. 48, la même, grossie, De notre coi- lectien. 20° genre. PROBOSGINA, Audouin, 4826, Proboscina, Audouin, 1826. Criserpia, Edwards, 1838. Idmones, d'Orb., 1847 (non Lamouroux, 1820). Colonie fixe, rampante à la surface des corps sous-marins, composée d'un ensemble virgulaire ou rameux, qui com- mence par une eellule œuf, qui n’a pas d'issue, et donne naissance à la première cellule ordinaire pourvue d’une ou- vergre terminale. De cette première cellule en partent généralement deux, et le nombre des cellules va en s'accrois- sant au fur et à mesure que Ja branche rampante vireuliforme s’allenge et grandit. Souvent la colonie reste avec cette forme de virgule plus ou moins large, droite ou contournée ; mais, d’autres fois, cette première branche s’allonge, se bifur- que encore, et forme un ensemble dendroïde, rampant, divisé par des dichotomisations régulières. Les cellules forment des lignées longitudinales, ou au moins sont éparses sans être en lignes transversales. Chacune est terminée par une ouverture Saillante en tube plus ou moins long. Dans l'ac- croissement les germes de cellules sont à l'extrémité de cha- que branche, en dessous. On voit seulement très-rarement, une lame germinale rampante aux côtés de la colonie. Rapports et différences. Ce genre se distiugue des T/monea et des Filisparsa, par sa colonie fixe, rampante. Fixe, ram- pante, comme les Reptotubigera , ce genre s'en distingue par ses cellules éparses sans former de lignées transversales ré- gulières. Il se distingue des Stomatopora par ses branches formées de plus d'une lisnée de cellules, et des Berenicea par des colonies rameuses, et non discoïdales ou en taches irré- gulières. TERRAINS CRÉTACÉS, 945 Histoire. Une espèce de ce: genre fut décrite, en 1780, sous le nom de Tubipora serpens par Fabricius, dans sa Fauna Groenlandica. Esper, dans sa Compilation, la décrivit et la figura sous le nom Ce/lepora ramulose, et Lamarck la plaça, en 1816, dans son genre Tubulipora. En 1826, M. Audouin, dans son explication des planches de l’Expédition d'Ée ypte de Savigny, ve trouvant pas où les classer convenablement, forma, de deux figures très-exactes de cet ouvrage, son genre - Proboscina, où il y rangea également par erreur, des Crisia. Quoi qu'il en soit, dès cette époque le genre était parfaite- ment établi. En 1835, M. Edwards, dans son Mémoire sur les Tubulipora , y plaça l’espèce anciennement conaue , et le Proboscina de M. Audoin, n’adoptant pas ce dernier genre. Ge fait est d'autant plus extraordinaire, que la même année (dans les Ann. des sciences naturelles , t. 9, p. 16), il créait, pour la même forme animale, son genre Criserpia, ne se souvenant pas, sans doute, que le nom de Proboscina avait été appliqué par son ami M, Audouin, depuis plus de dix années. Les espèces ont été placées, par @eldfuss, parmi les Cellepora ; par M. Michelin, parmi les Tubulipora; par N. Reuss, avec les Diastopora. Pour nous, en 4847, trompé par un mauvais échantillon du genre Zdmonea de Lamouroux, nous avons placé toutes les espèces sous ce nom ; mais, au- jourd’hui que nous sommes plus éclairé sur les caractères et sur l’histoire de ce genre, nous reprenons le nom de Probos- cina, qui est plus ancien que celui de Criserpia, et doit à l'avenir rester à ce genre, renfermant un grand nombre d’es- pèces, depuis les terrains jurassiques jusqu’à l'époque ac- tuelle. Nous en connaissons 34 espèces, dont 8 vivantes. Proboscina elegantula, d'Orb., 1852, Tdmenea cleguntula, d’Orb., 1847. Prod., 4, p. 288, étage 40°, m° 470. Port-en- Bessin (Calvados). Notre collection. 816 PARÉONTOLOGIE FRANCAISE. P.complanata, d'Orb., 1852. 1dmonea complanata, d'Orb., 4847. Prod., 1, p. 288, étage 10°, n° 471. Bayeux (Calvados). Notre collection. P. gracilis, d'Orb., 1852. Idmonca gracilis, d'Orb., 1847. Prod., 4, p.317, étage p. 11°,n° 368.Ranville. Notre collection. P. Ammonitorum, d'Orb. 1852. Tdmonca Amnmonitorum, d'Orb. 1847. Prod., 1, p. 378, étage 13°, n° 494. Ile d'Elle (Vendée). Notre collection. P. serpulæformis, d'Orb., 1852. Rosacilla serpulæformis, Rœmer,1840, pl. 5, fig. 16. Diastopora serpulæformis, Reuss, 1846. Bohème, p. 66, pl. 15, fig. 40. Bilin (Bohème), Gehr- den (Allemagne). P. latefalis, d'Orb., 1852, Espèce en large rameau, dont les cellules divergentes en dessus, se dirigent et s'achèvent toutes sur le bord où elles s’accroissent. Parnes, dans le 25° étage parisien. Notre col'ection. P. Michelini, d'Orb., 1852. Criserpia Michelini, Edwards, 1838. Ann. des sc. nat., 9, p. 46, fig. 4. Environs de Néhon (Manche). P. echinata, d'Orb., 4852. Cellepora echinata, Goldfuss, p. 102, pl. 36, fig. 4. Edwards, 1836, édit. de Lamark, 2. p. 263. Astrupp. P. fimbriata, d'Orb., 1852. Tubulipora fimbriata et corni- gera, Michelin, 1847. Icon., p. 3214, pl. 77, fig. 7, 8 (non Lamark, 4816). Zdmonea fimbriata, d'Orb., 1847. Prod., 3, p- 137, étage 26e, n° 2592. Doué, Ambillon. P. subechinata, d'Orb., 1852. Diastopora echinata, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 7, fig. 44, 45 (non Muuster, non Goldfuss). Vienne, dans le 26° étage falunien. P. Partschii, d'Ocb., 4852. Diastopora Partschi, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 7, fig. 16, 47, Vienne, avec la précédente. TERRAINS CRÉTACÉS, 947 P. serpens, d'Orb., 1851, Tubipora serpens, Fabricius, 1780. Fauna Groenlandica, p. 428, 4, p. 251. Cellepora ramulosa. Esper, 1791. Pflanz, t. 4, p. 251. Cellepora, pl. V. Tubulipora fimbria, Lamark, 1816. Anim. s. vert., 2, p. 163, 2° édition, t. 2, p. 243. Edwards, 1838. Ann. des sc. nat., 8, p. 10, pl. 14, fig. 2. Méditerranée, océan Atlanti- que ; île de Ré; côtes du Banc de Terre-Neuve. Notre col- lection. | P. Bory, Audouin, 1826. Explication des planches d’'É- gypte de Savigny, pl. 6, fig. 4. P. Lamourouxi, Audouin, 1826. Zd., pl. 6, fig. 5. Mer Rouge. P. dichotoma, d’Orb., 1851. Criserpic dichotoma, d'Orb., 1839, Voyage daus l'Amérique méridionale. Polypiers, p. 19, pi. 9, fig. 7-13. Iles Malouines. Notre collection. P. latifolia. Espèce dontles rameaux sont en éventail, très-larges, allant toujours en s’élargissant, entièrement plats, à cellules ailongées, peu saïlantes, avec peu de ger- mes à l'extrémité de chaque branche. Banc de Terre-Neuve. Notre collection. P. Malacensis, d'Orb., 1852. Grande espèce dont les ra- meaux ressemblent au P. fimbriata, mais plus larges de moitié, à nombreuses cellules hérissées. Détroit de Malaca. Notre collection. No 4902. PROBOSGINA Z1cZAC, d'Orb., 1852, PI. 631, fig. 6-8. Idmonea ziczac, d'Orb., 1847. Prod, de Paléont. strat,, ?, p. 86, étage 17°, ne 455. Voyez pl. 654, fig. 6-8. Colonie rampante, dendroïde, composée de branches assez étroites, d’égale largeur partout, très-déprimée, divisée par des dichotomisations très-régulières ; les rameaux pourvus 848 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, de trois à quatre lignées longitudinales de cellules distinctes, éparses, dont les ouvertures sont larges, saillantes. Localite. Vassy (Haute-Marne); Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse), dans l'étage néocomien inférieur. Explication des figures. PI. 631, fig. 6, srandeur naturelle; fig. 7, colonie grossie; fig. 8, élévation de la même. De notre collection. N° 18035, PRoBosciNA crassa, d'Orb., 1852. PL. 634, fig. 9-11. Aulopora crassa, Rœmer, 4840, Kreid, p. 18. Oolüh, pl. 47, fig. 5. Idmonea divaricata, à Orb. 1547. Prod., ?, p. 86, éuge 47°, n°454. Voy. pl. 631, fig. 9-44. Idmonea crassa, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 86, ctage 17°, n° 456. Diamètre des rameaux, de 4 à 3 millimètres. Colonie rampante, dendroïde, composée de branches larges, irrégulières, d'inégaie largeur, divisée par des di- chotomisations régulières et rapprochées ; chaque rameau pourvu de trois lignées longitudinales de cellules en quin- conce irrégulier, non distinctes autrement que par la saillie de larges ouvertures, Entre ces ouvertures la surface est ridée en travers d'une manière très-prononcée. Rapports et differences. Cette espèce se distingue facile- ment de l'espèce précédente par ses rameaux plus gros, moins saillants, et partout ridés en travers. Localité. Dans la partie inférieure du 47e étage néocomien:; à Fontenoy (Yonne); Nozeroy (Jura) ; à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse) ; à Schœppenstedt (Allemagne). Explication des figures, PI, 651, fig. 9, grandeur naturelle TERRAINS CRÉTACÉS. 549 (les rameaux sont trop petits) ; fig. 10, une portion grossie ; fig. 11, profil d’une branche. De notre collection. : Ne 1904. ProBosGiNA DEPRESSA, d'Orh., 1852. Pi. 634, fig. 12-14. Idmonea depressa, &'Orb., 1847. Prod., 2, p. 109, étage 47e, n° 762. Voyez pl. 631, fig. 42-14. Diamètre des rameaux, demi à un millimètre. Colonie rampante, dendroïde, tout à fait plate, composée de rameaux larges, commençant toujours par être étroits, puis s’élargissant jusqu'à la première bifurcation, de cette première à la seconde, et ainsi de suite à chacune des dicho- tomisations régulières et presque à la même distance à cha- que rameau. Chaque rameau est pourvu de deux à dix cellules de largeur inégale, tcutes plancs, éparses, distinctes sur toute leur longueur qui est grande, terminées par une ouver- ture petite, saillante. Rapports et différences. Cetle espèce se distingue des précédentes par la largeur inégale de ses rameaux et le grand aplatissement de son ensemble. Localité. A Nozeroy (Jura); et aux environs de Wassy (Haute-Marne) ; dans la partie supérieure du 17e étage néo- comien. Explication des figures. PI. 651, fig. 42, grandeur naturelle d’une colonie ; fig. 43, la même, grossie ; fig. 14, profil d'une partie de branche. De notre collection. N° 4905. PROBOSCINA MARGINATA, d'Orb,, 185?, PI. 759, fig. 4, 5. Diamètre des rameaux, 1 millimètre, Colonie rampante, dendroïde, très-déprimée, composée d'abord d'une cellule œuf, puis d'une cellule simple qui 850 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. donne naissance à deux rameaux divergents d’une cellule chacun, qui, à la deuxième cellule, se bifurquentet donnent naissance à de longs rameaux formés de deux lignées de cellu- les. Chaque cellule est large, ovale, avec une partie médiane plus élevée et une large bordure de chaque côté. Nous avons cru voir de plus de fines stries transverses, L'ouverture est saillante, ronde. Rapports et différences. Les cellules bordées, et le singu- lier mode de dichotomisation de cette espèce, la distinguent bien nettement des autres. Localité, Les Croutes (Aube), dans le 18: étage aptien. Explication des figures. P. 759, fig. 4, colonie de grandeur paturelle ; fig. 5, la même, grossie ; a cellule œuf, De notre collection, N° 1096. PROBOSCINA RICORDEAUANA, d'Orb., 1852. PL 759, fig. 6-7. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonie rampante, assez épaisse, composée d'abord d'une cellule œuf, d’une cellule, puis de deux. Alorsil y a bifurcation et il se forme un rameau arqué,très-élargi à son extrémité, for - mé de quatre lignées longitudinales de cellules très-distinctes, petites, en quinconce, chacune terminée par une ouverture très-saillante. Rapports et différences. Aucune des espèces précédentes n'a des cellules aussi serrées et n’a sa colonie aussi épaisse. Localité. Les Croutes (Aube); Gurgy (Yonne); avec la pré- cédente. Nous l'avons dédiée à M. Ricordeau, comme un hommage rendu à ses intéressantes recherches. Explication des figures, P1. 759, fig. 6, grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie, montrant & la cellule œuf. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 8951 N° 1907. PROBOSCINA RAMOSA, d'Orb., 1852. PI. 632, fig. 4-3. PI. 633, fig. 4-3. Diastopora ramosa, Michelin, 1845. Icon. Zoophyt., p. 203, pl. 52, fig. 3. Tdmonea ramosa, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 175, étage 20°, n° 594. Tdmonea cenomana, d'Orb., 1850. Voy. 633, fis. 1-3. Diamètre des rameaux, un à un et demi-millimètre. Colonie rampante, dendroïde, assez convexe, composée de rameaux nombreux, dichotomes, tous étroits au commence- ment et élargis à leur extrémité, composés de cinq à six lignées longitudinales, irrégulières de cellules un peu en quinconce, toutes visibles partout et pourvues d’une ouver- ture très-longue, étroite. Rapports et différences. La forme de la colonie rapproche cette espèce du P. depressa ; mais elle s’en distingue par ses rameaux le double plus gros, bien plus convexes, et par ses cellules plus saillantes. Localité. Dans le 20° étage cénomanien, au Mans, à Saint- Calais (Sarthe) ; à l’île Madame (Charente - Inférieure); à Tourtenay (Deux-Sèvres). Explication des figures. PI. 632, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, la même, grossie ; fig. 3, profil d'une extrémité de rameau. — PJ]. 633, fig. 1, grandeur naturelle d’une jeune colonie ; fig. 2, jeune colonie grossie ; fig. 3, profil de la même. De notre collection. No 1908, PROBOSGINA DILATATA, d'Orb., 1852. PI. 632, fig. 4-6. Idmonea dilatata, d’Orb., 1850, Voyez pl. 632, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, À millimètre. 892 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Culonie rampante, composée d'une seule branche, très- déprimée, plane, qui commence par une partie étroite, s’é- largit en éventail, et de celte première partie en part une seconde étroite qui s’elargit de nouveau ; on y compte de six à sept lignées de cellules éparses, longues, visibles sur toute leur étendue, et terminées par une ouverture saillante. Rapports et différences. La forme de la colonie fait de cette espèce un passage des Proboscina aux Berenicea ; elle est plus large que toutes les autres. Localité. Au Mans, avec l'espèce précédente. Explication des figures. PI, 632, fig. 4, colouie de grandenr naturelle ; fig. 5, la même, grossie ; fig. 6, profil de la même. De notre collection. N° 1909. PROBOSCINA ANGUSTATA ; d'Orb., 1852, PI. 632, fig. 7-9. Idmonea angustata, d'Orb., 4850. Voyez pl. 632, fig. 7-9. Diamètre des rameaux, 1 demi-millimètre. Colonie rampante, dendroïde, non convexe, composée de rameaux peu nombreux, très-grêles, dichotomes, tous étroits et du même diamètre sur toute leur longueur, composée de deux lignées longitudinales de cellules alternes, visibles sur toute leur longueur, lisse et terminée par une ouverture sail- lante. Rapports et différences. Le peu de largeur des rameaux presque filiformes, suffit pour distinguer cette espèce. Localité. Au Mans (Sarthe), avec les deux précédentes. Explication des figures. PI. 637, fig. 7, colonie de grandeur paturelle ; fig. 8, la même, grossie ; fig. 9, profil de la même. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS. 853 N° 4910. ProBosciNA RUGOsA, d'Orb., 1552. PI. 733, fig. 4-7. ‘Idmonea rugosa, d'Orb., 1850. Voy. pl. 633,:fig. 4-7. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonierampante, dendroïde, plane, composée de rameaux peu nombreux, étroits, d’une égale largeur partout, compo- sés de trois lignées longitudinales de cellules régulièrement en quinconce. Chacune, trois fois aussi longue que large, est oblongue, un peu renflée au milieu, assez régulièrement ridée en travers, et terminée par une ouverture saïllante, ronde. Rapports et différences. Voisine de l'espèce précédente par l’étroitesse des rameaux, elle s'en distingue par ses ra- meaux plus larges, composés de trois lignées de cellules, et surtout par les rides de celles-ci. Localité. Le Mans, dans l'étage cénomanien. Explication des figures. PI. 635, fiz. 4, colonie de gran- deur naturelle; fis. 5, une partie, grossie; fig. 6, profil de la même ; fig. 7, quelques cellules plus ‘grossies. De notre collection. No 1911. PROBOSGINA SUBELEGANS, d'Orb., 1852. PI. 759, fig. S-13. Loptopora elegans, d'Orb., 1847. Prod. de Paléont. strat., 2, p. 184, étage 20, n° 741. ([ndividu adulte usé.) Diamètre des rameaux, jusqu'à 3 millimètres. Colonie rampante, dendroïde, un peu convexe, composée de rameaux étroits au commencement de la première bran- che, puis s'élargissant graduellement à chaque dichotomisa- tion, de manière à ce que les derniers rameaux soient énor- mes par rapport aux autres, Les rameaux sont formés d'un 854 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, très-grand nombre de cellules éparses, rapprochées, distinc- tes, légèrement ridées en travers, et terminées par une ou- verture saillante. Les jeunes colonies commencent par une cellule œuf, sans ouverture, qui donne naissance à une cel- lule courte, ronde, avec ouverture. L'usure rend celte espèce méconnaissable, et peut même faire croire qu’elle appartient à un autre genre. Rapports et différences. C’est la plus grosse espèce de tout l'étage cénomanien et l’une des plus remarqgnables. Ne con- naissant pas l'espèce entière, de ses rameaux usés, nous avions fait le genre Leptopora, et nous avions nommé l'espèce elegans. Aujourd’hui nous détruisons notre genre Leptopora, et nous donnons à l'espèce le nom de subelegans , ayant figuré sous ce nom une autre espèce. Localité. Le Mans, dans l'étage cénomanien. Explication des figures. PL. 759, fig. 8, jeune colonie de grandeur naturelle; fig. 9, la même, grossie ; fig. 10, tran- che de la même ; fig. 411, commencement de la colonie, gros- sie ; a, cellule œuf; b, c, premières cellules ; fig. 42, colonie adulte, de grandeur naturelle ; fig. 13, la même, grossie, usée. De notre collection. N° 1912. PROBOSCINA RADIOL TORUM, d'Orb,, 1852, PI. 633, fig. 8 10. Idmonea Radiolitorum , d'Orb., 1S47. Prod., 2, p. 200, étage 21e, n° 218’. Voyez pl. 633, fig. 8-10.: Diamètre des rameaux, 1 millimètre, Colonie rampante, subdendroïde, très-convexe, anguleuse, composée de rameaux virguliformes, qui naissent deux par deux de dichotomisations plus ou moins régulières, ils sont étroits à la base, élargis à leur extrémité, triangulaires sur leur tranche, couverts de quatre à cinq lignées longitudinales TERRAINS CRÉTACÉS. 855 de cellules en quinconces réguliers sur les pentes latérales des rameaux, peu distinctes, seulement terminées par une ouver- ture saillante en tube. Rapports et différences. La forme virgulaire des rameaux, aussi bien que leur tranche triangulaire , distinguent cette espèce. Localité, Dans la zone à Radiolites du 21: étage turonien, de Pons (Charente-Inférieure) ; d'Angoulême (Charente); de Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Explication des figures. PI. 633, fig. 8, une colonie de gravdeur naturelle ; fig. 9, colonie grossie ; fig. 10, profil. (Cette figure n’est pas assez épaisse.) De notre collection. N° 1943. PROBOSCINA CORNUCOPIÆ, d'Orb., 4852, PI. 633, fig. 11-13. Pi. 634, fig. 7-9. Idmonea Echinorum, d’Orb., 4850.Voy. pl. 633, fig. 11-15. jeune. Idmonea Cornucopiæ, d'Orb., 1850. Voyez pl. 634, fig. 7-9, plus âgé. Diamètre des rameaux, jusqu’à 3 millimètres. Colonie rampante, subdendroïde, très-déprimée, composée de peu de rameaux, étroits à leur base, très-élargis à leur extrémité, au nombre de six à huit au maximum, tous courts et larges, divisés par des dichotomisations , couverts d’en- viron une dixaine de lignées longitudinales de cellules éparses, assez distinctes, à ouverture saillante. Rapports et différences, Gette espèce est voisine des P. ramosa et elegans, mais avec des rameaux infiniment plus courts et plus larges, Lotalité. Meudon, près de Paris; Vendôme, les Roches, Villavard, Lavardin, Trôot (Loir-et-Cher); Tours (Indre-et- Loire), 856 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Explication des figures. PI. 633, fg. 41, grandeur natu- relle ; fig. 42, colonie jeune, grossie; fig. 43, profil de la même.— Pl. 634, fig. 7, une colonie plus âgée, de grandeur naturelle ; y. 8, la même, grossie ; fig. 9, profil de la même. . De notre collection. N° 4914. PROBOSCINA TOUCASIANA, d'Orb., 4852, PI. 634, fig. 1-6. Idmonea Toucasiana, d'Orb., 1847; Prod., 2, p. 265, étage 22e, n° 1100. Voy. pl. 634, 5, 6. Idmonca elegans,d'Orb. 1847., Prod., 2, p. 265, étage 22°, n° 3099. Voy. pl. 63%, fig. 4-4. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie rampante, dendroïde, très-déprimée, plane, com- posée d'un grand nombre de rameaux très-étroits à leur base, élargis ensuite, et d'autant plus larges qu'ils sont plus éloignés de la première branche, tous longs, divisés par de nombreuses dichotomisations régulières, couverts de 5 à 40 lignées lougitudinales de cellules longues, distinctes partout, terminées par une ouverture saillante. Voisine du P. Cornucopiæ par ses cellules nombreuses et ses rameaux, Cette espèces'en distingue par ses rameaux bien plus étroits, plus nombreux et infiniment plus déprimés, à cellules plus distinctes, Nous avons reconnu que n0s Zdmonca Toucasiara et elegans ne forment qu'une seule et même espèce. Localité. Dans l'étage sénonien, à Fécamp (Seine-Infé- ricure) ; à Meudon, près de Paris; à Villavard, à Lavardin (Loir-et-Cher) ; à Tours, à Maune, à Joué (Indre-et-Loire) ; à Merpins (Charente) ; au Cas, près du Beausset (Var)à Explication des figures. P\. 634, fig. 4, colonie de grandeur naturelle ; fig, 2, la même, grossie ; fig. 3, profil d'upe bran- TERRAINS CRÉTACÉS. 857 che ; fig. 4, quelques cellules plus grossies ; fig. 5, une autre colonie ; fig. 6, la même, grossie. De notre collection. N° 1915. PROBOSCINA FASCICULATA, d'Orb., 1852. PI. 634, fig. 10-13. Diastopora fusciculata, Reuss, 4846. Bœhm., p. 66, pl. 45, fig. 35-37. Idmonea fasciculata, d'Orb., 1847. Prod. , 2, p. 265, étage 22e, n° 1098. Diamètre des rameaux, 1 demi-millimètre. Colonie rampante, dendroïde, déprimée , composée de nombreux rameaux étroits, de la même largeur partout, très-longs, divisés par de nombreuses dichotomisations, cou- verts de deux lignées longitudinales de cellules non distinctes extérieurement, ridées en travers, dont les ouvertures larges sont très-irrégulièrement placées. Cette espèce est voisine, par son ensemble et les détails, du P. divaricata ; mais ses rameaux sont infiniment plus pe- tits et ses cellules moins nombreuses. Localité, Dans l'étage sénonien, aux Roches (Loir-et-Cher); à Tours (Indre-et-Loire); à Saint-Germain , près de la Flèche (Sarthe); à Saintes (Charente -Inférieure); à Bilin (Bohème). Explication des figures. PI. 634, fig. 10, colonie de gran deur naturelle ; fig. 14, la même, grossie; fig. 12, un ra- meau, vu en dessus, plus grossi; fig. 13, le même, vu de profil. De notre collection. N° 1917. PROBOSCINA ALTERNATA, d'Orb., 4852, PI, 760, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie rampante, trèsirrégnlière, cosistnt, le plus soa- Ve 55 858 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. vent, en un seul rameau, diversement contourné, déprimé, portant deux lignées de cellules très-saillantes en tube, et alternant l’une avec l’autre; les ouvertures sont très-Jongues et saillantes. De toutes les espèces fossiles, c’est la plus simple et en même temps la plus hérissée par ses longues ouvertures, Localité. Fecamp (Seine-Inférieure) ; Sainte-Colombe (Man- che); Vendôme (Loir-et-Cher) ; Joué (Indre-et-Loire); dans le 22e étage sénonien. Explication des fiqures. P1. 760, fig. 4, grandeur naturelle; fig. 5, la même, grossie, vue en dessus; fig. 6, la même, vue de côté. De ma collection. 21° genre. BERENICEA, Lamouroux, 1821. Berenicea, Lamouroux , 4821. Diastoporu (pars), Blain- ville, 4834. Edwards, 1838, auctorum (non Diastopora, La- mouroux, 4821. Rosacilla aulopora, Rœmer, 1839. Colonie fixe, rampante à la surface des corps sous-marins, composée d’une seule couche d’un ensemble circulaire, ou en tache irrégulière, incrustante, formée de lignées rayon- nantes, irrégulières, et de cellules éparses, placées en quin- conce, chacune terminée par une ouverture tubuleuse très- saillante. Sur les échantillons frais, on voit autour des cellules déjà formées, un bon nombre, en bordure, de germes de cel- lules, et autour de ces germes, une large lame germinale qui tapisse le corps étranger, sur la partie où doivent se dé- velopper les nouveaux germes de cellules. Nous avons re- connu sur une espèce de l'étage corallien de véritables cel- lules accessoires, six fois grandes comme les autres, avec une ouverture transverse, terminale. Rapports et différences. Eu tout disposée comme chez les Diastopora, quant aux cellules et à leur accroissement, ce TERRAINS CRÉTACÉS, 859 genre s’en distingue nettement par sa colonie fixe, ra: pante, au lieu d’être en lame libre, Histoire. Parfaitement établi en 1821, sous le nom de Berenicea, par Lamouroux, qui, comme nous aujourd’hui, le réduisait seulement aux espèces fixes, rampantes, composées d’une seule couche mince de cellules, ce genre à été ensuite incompris par tous les auteurs. M. de Blainville y place évi- demment des Cellépores. Pour M. Edwards, dans son Mé- moire sur les Diastopora, non-seulement il réunit les Bereni- cea aux Diastopora de Lamouroux , mais il y joint les Mesin- teripora de Blainville, et le premier il y introduit encore des espèces à plusieurs couches superposées de cellules, dont Lamouroux n’avait fait aucune mention. En effet, il se trompe lorsqu'il donne pour type du Berenicea diluviana de Lamou- roux, une espèce à plusieurs couches, tandis que l’auteur normand, dans sa description comme dans sa figure, ne donne qu'une espèce encroûtante formée d’une seule couche de cellules. Pour nous, ces espèces à plusieurs couches consti- tuent des genres distincts. Lorsqu'ils sont libres, ce sont nos Multisparsa, et lorsqu'ils sont fixes, encroûtants, nos Æepto- multisparsa, el ne sont point, comme l’a cru le savant obser- vateur, faute d’un nombre suffisant de moyens d’études, de simples variétés d'espèces. Nous connaissons aujourd'hui 36 espèces fossiles et vivan- tes, ainsi réparties : dans le 10e etage bajocien, 4 espèces ; dans le 44e étage bathonien, 3 espèces ; dans le 42° étage callovien, 2 espèces ; dans le 14° étage corallien, 2 espèces; dans le 15e étage kimmerdigien, 1 espèce ; dans le 17: étage néocomien, 4 espèces; dans le 18° étage aptien, 1 espèce; dans le 49° étage albien, 4 espèce ; dans le 20° étage, 1 es- pèce ; dans le 22 étage, 6 espèces ; dans le 25° étage pari 860 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. sien, 4 espèce ; dans le 26* étage falunien, 9 espèces; cofin, 4 espèce vivante des côtes de France. Berenicea Normaniana, d'Orb., 1852. Diastopora verru- cosa, Michelin, 4841. Icon. zoophyt., p. 10, pl. 2, fig. 44 (non Edwards, 1848). Diastopora Normaniana, d’Orb., 1847. Prod. 4, p. 288, ctage 10°, no 472. Bayeux, Moutiers (Cal- vados). Notre collection. B. scobinula, d'Orb., 1852. Diastopora scobinula, Miche- lin, 1841. Icon. zoophyt., p. 10, pl. 2, fig. 42. Id., d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 288, étage 10°, n° 473. Moutiers (Calva- dos) ; Guéret (Sarthe). Notre collection. B. Belemnitorum, d'Orb., 1852, Dizxstopora Belemnilo- rum, d'Orb., 1847. Prod. de Paléont., 4, p. 288, étage 40°, n° A74, Port-en-Bessin (Calvados). Notre collection. B. subflabellum , d'Orb., 1852 Diastopora flabellum , d'Orb., 1847, Prod., 1, p. 288, étage 40°, n° 476. Port.-en- Bessin. Notre collection. B. diluviana, Lamouroux, 1824. Exp., des Polyp., p. 81, pl. 80, fig. 8 (non Edwards, non Michelin). Diastopora La- mourouxi, Edwards, 1838. Ann. des sc. nat., 2° série, pl. 45, fig. 2. Michelin, pl. 56, fis. 7. D’Orb., Prod., 4, p. 317, étage 41°, n° 372. Rauville, Luc, Langrune, Saint-Aubin. Notre coilection. Lamouroux ne figure ni ne parle, à pro- pos de son Berenicea diluviana, aucunement de plusieurs couches qui composent le Diastopora diluriana de M. EJwards. B. verrucosa, d'Orb., 1852. Diastopora æerrucosa, Edwards, 1838. 1d., pl. 44, fig. 2. Michelin, pl. 56, fig. 44. Id., d'Orb., Prod., 4, p. 517, étage 44°, n° 375. Rauville, Luc. Notre collection. Berenic'a undulati, d’'Orb., 4852. Diastopora undulata, Michelin, 1846.72. p. 242, pl. 56, fig. 45, Z2,, d'Orb., 1847. TERRAINS CRÉTACÉS, 861 Prod., 9, p. 517, étage 11°, n° 374, Rauville. De notre coi- Ject'on. Bcrenicea laxata, d'Orb., 4852. Diastopora laxuta, d'Orb., 1847, Prod., 1, p. 345, étage 42%, n° 253, Lion (Calvados) ; Pizieux (Sarthe) Notre collection. Berenicea dilatata , d'Orb., 1852. Diastopora dilataia, d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 378, étage 43°, n° 495. Villers (Calvados). Notre collection. Berenicea orbiculata, d'Orb., 1852. Cellepora crhiculata , Goldf., pl. 42, fig. 2.Rœmer, 1836. Ool., p. 48. Cel- lepora orbiculata, Edwards, 1536, édit. de Lam., 2, p. 262. D'Orb., Prod., 2. p. 25, étage 14°, n° 403. Pointe-du-Ché (Charente-Inférieure); Bavyreuth, Sireetberg, Herrn, Muns- ter, Notre collection. Berenicea rugosa, d'Orb., 1852. Esrèce dont l'intervalle des ouvertures est chargé de grosses rides concentriques très- prononcées, et très-souvent de vésicules ovariennes saïllantes, cinq fois grandes comme les cellules, à ouvertures transver- ses. Angoulins, près de la Rochelle (Charente-Inférieure). De notre collection. Berenicea tenuis, d'Orb., 1852. Diastopora tenuis, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. bb, étage 15°, n° 182. Notre collection. Berenicea flabelliformis, d'Orb., 1852. Rosacilla flabelli- formis, Rœmer, 1839, Oolite, pl. 47, fig. 4. Id., Kreid., p. 19, n° 4. Diastopora flabelliformis, d’Orb., 1847. Prod., 2, p. 86, étage 17°, n° 458. Schoppenstedt, Hanovre. Notre collection. Berenicea Arduennensis, d'Orb., 1852. Diastopora gracilis, Michelin, 1841. Icon. zooph., p. 5, pl. 1. fig. 9 (non Edwards). Diastopora Arduennensis, d'Orb., 1847. Prod. 2, p. 440, étage 49, n° 300. Grandpré (Ardennes). Berenicea ornata, d'Orb., 4852. Klustra ornata, Reuss, 862 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. 1846. Bohème, p. 70, pl. 45, fig. 3. Diastopora ornata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 266, étage 22e, n° 4114, Kutschlin (Bohème). Berenicea Parisiensis, d'Orb., 1852. Espèce plane, mince, à cellules très-distintes dès leur base, maïs à intervalles très- unis et plans. Damery (Marne), dans le 25° étage parisien. De notre collection. B. congesta, d'Orb., 1852. Tubulipora congesta, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 7, fig. 1-3, Vienne. Dans le 26° étage falunien. B. foliacea, d'Orb., 1852. Tubulipora foliacea, Reuss, 1848. Id., pl. 7, fig. 5. Vienne. B. echinulata, d'Orb., 1852. Tubulipora echinulata, Reuss, 1848. Id., pl. 7, fig. 6. Vienne. B. minima, d'Orb., 1852. Diastopora minima, Reuss, 1848. Id., pl. 7, fig. 7. Vienne. B. rotula, d'Orb., 1852. Diastopora rotula, Reuss, 4848. Id., pl. 7. fig. 8. Vienne. B. flabellum, d'Orb., 4852. Diastopora flabellum, Reuss, 4848. Id., pl. 7, fig. 9. Vienne. B. sparsa, d'Orb., 1852. Diastopora sparsa, Reuss, 1818. 1d., pl. 7, fig. 10. Vienne. B. subannulata, d'Orb., 1851. Cellepora annulata, Reuss, 1848. Id., pl. 9, fig. 20 (non Lamouroux, 1821). Vienne. B, plumula, d'Orb., 4851. Diastopora plumula, Reuss, 1848. Foss. Poyp. der Wiener, pl. 7 fig, 41-43. Vienne. Berenicea prominens, Lamouroux, 1821. Expos, p. 80, pl. 80, fig. 1, 2. Espèce vivante de la Méditerranée, des côtes de France, à l’île de lé, sur les rochers du Calvados, du banc de Terre-Neuve. Notre collection. Nous en figurons un jeune. PI. 760, fig. 7, grandeur naturelle ; fig. 8, jeune co- lonie grossie ; fig."9, profil de la même: PS TERRAINS CRÉTACÉS. 863 N° 4918. BERENICEA MEGAPORA, d'Orb., 1852. PI. 635, fig. 4, 5. Diastopora megapora, d'Orb., 1849. Prod., ?, p. 36, étage 47°, n° 460". PI. 635. Colonie irrégulière, encroùtante, composée de cellules éparses, très-grandes, très-saillantes en tube. Gette espèce a les cellules plusieurs fois plus grandes que les autres espèces. Jocalité. Fontenoy, Auxerre (Yonne); Vassy (Haute- Marue); Nozeroy (Jura), dans l'étage néoromien inférieur. M. Campiche l'a rencontrée à Sainte-Croix (Vaud). Explication des figures. ?}. 635, fig. 4, une colonie de graa- deur naturelle; fig. 5, quelques ceilules, vues de profil. De notre collection. N° 1919, BERENICEA POLYSTOMA, d'Orb., 1857. PI. 635, fig. 6-9, Aulopora poly stoma, Rœmer, 1839. Oo, pl. 17, fig. 6. Id, Rœmer. Kreide, p. 19, n° 8. Diastopora polystoma, d'Orb., 4547. Prod., 2, p. 86, étage 47°, n° 459. Diastopora gracilis, d'Orb., 1850. Voyez pl. 635, fig. 6-9 (non gracilis, Edwards, 1838). Colonie fixe, en tache arrondie, assez régulière, assez épaisse, composée de cellules éparses, distinctes, très-rap- prochées et très-saillantes en tube à leur extrémité. Les cellules de cette espèce sont moitié plus petites que celles de l'espèce précédente. Décrite et figurée d’une ma- nière assez imparfaite par M. Roœmer, nous l’avons à tort figuré sous le faux nom de gracilis, qui appartient à l'espèce suivante. 864 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, Localité. Vassy, Bettancourt-la-Ferrée, Baudrecourt Haute-Marne); Fontenoy, Auxerre (Yonne); Schoppenstedt, Hanovre, dans l'étage néocomien inférieur, M. Campiche l'a recueillie à Sainte-Croix (Vaud). Explication des figures. Pl. 635, fig. 6, jeune colonie de grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie; fig. 8, colonie adulte de grandeur naturelle ; fig. 9, la même, grossie. De notre collection. N° 4920. BERENICEA GRACILIS, d'Orb., 1552. PI, 635, fig. 40-13. Diastopora yracilis, Edwards, 4838. Ann. des sc. nat., 1. 9, pl. 44, fig. 2 (nou d'Orb., 1850). Diastopora intermedia, d'Orb., 1850. Voyez pl. 635, fig. 40, 14, Diastopora Vassiacensis, d'Orb., 1547. Prod., 2, p. 1409, étage 47°, n° 761. Voyez pl. 635, fig. 12, 15. Colonie fixe, rampante, discoïdale, très-mince, composée de petites cellules éparses, très-distinctes, très-éloignées les unes des autres, mais très-apparentes dans l'intervalle. Ou- verture pelite. Cette espèce est bien distincte de la précédente par ses co- lonies infiniment minces, ayant des cellules bien plus longues, dontles ouvertures plus petites, sont beaucoup plus éloignées les unes des autres; elle commence aussi plus souvent par un ensemble flabelliforme. Localité, Dans les couches ostréennes, ou sous-étage urgo- nien des environs de Wassy (Haute-Marne); et des environs d'Auxerre (Yonne) ; Sainte-Croix (Vaud).M. Campiche. Explication des figures. P\. 635, fig. 10, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 14, la même, grossie; fig. 42,'une autre Le TERRAINS CRÉTACÉS, 865 colonie de grandeur natureile; fig. 43, la mêrne, grossie. De notre collection. No 1921. BERENICEA CLEMENTINA, d'O:b., 1852. PE 090, 66,12 Diastopora Clementina, d’Orb , 1847, Prod., 2, p, 120, étage 48°, n° 145. Voy. pl. 656, fix. 1, 2. Colonie fixe, rampante, discoïdale ou flabelliforme, très- mince, composée de cellules peu distinctes, éparses, légère- ment rilées en travers, toutes très-allongées, à petite ouver- ture. Ce qui distingue surtout cette espèce des précédentes, c'est la surface plane que forme la colonie, ainsi que les rides transverses. Locutite. M. Clément - Mullet l’a recueillie aux Croutes (Aube), dans le 18° étage aptien. Elle se rencontre encore à Gurgy (Yonne); à la Grange au Ru près de Vassy (Haute- Marne ); à Sainte-Croix (Vaud). M. Campiche. Explication des figures. PI. 636, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 2, la même, grossie. De notre collection. N°4922. BERENICEA REGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 656, fig. 9, 10. PI. 637, fig. 3, 4. Diastopora regularis, d'Orb., 1850. Voyez pl. 636, fig. 9, 10. Diastopora densata, d'Orb., 1550. Voy. pl. 637, fig. 4, 2. Diastopora orbicula, d'Orb., 1850. Voy. pl. 637, fig. 3, &. Colonie fixe, rampante, discoiïdale, assez mince, composée de cellules distinctes, éparses, assez éloignées, lisses dans leurs intervalles, toutes très-allongies. Cette espèce se distingue de la précédente par ses colo- nies bien plus épaisses, à cellules plus saillantes, et convexes sur leur longueur, Après avoir vu un grand nombre d’échan- 866 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, tillons des trois espèces citées à la synonymie, et que nous avions d’abord séparées par suite d’une épaisseur différente de la colonie et du rapprochement des cellules , nous avons cru devoir les réunir toutes trois en une seule. Localité. Dans le 20° étage cénomanien, au Mans (Sarthe) ; à Villers (Calvados); à l’île Madame (Charente-Inférieure); au Havre (Seine-L férieure . Explication des fiqures. PI. 636, fig. 9, une jeune colonie de grandeur natnrelle; fig. 10, la même, grossie. — PI. 6 ”, fis. 4, colonie adulte ; fig. 2, la même, prossie, un peur ; fig. 3, autre jeune colonie de grandeur naturelle ; fig. &,ia même, grossie. De notre collection. N° 1923. BERENICEA GRANDIS, d'Orb., 1852, PI. 659, fig. 4, 5. Diastopora grandis, d'Orb., 1850. Voyez pl. 639. fg. 5, 6. Colonie fixe, rampante, discoïdale ou irrégulière , n'ince, composée de cellules dont les ouvertures très-grandes sont très-espacées et surtout très-distinctes les unes des autres, avec l'intervalle lisse. De toutes les espèces de l'étage sénonien, c'est celle qui a les plus grandes cellules et les plus écartées, caractère qui la distinguent. Localité. Fécamp (Seine-Inférieure), dans le 22° étage sé- nonien. Explication des figures. Pi. 639, fig. 4, colonie de grandeur naturelle ; fig. 5, la même, grossie. De notre collector. N° 1924. BERENICEA PAPILLOSA, d'Orb., 1852. PI. 639, fig. 6, 7. Diastopora pamllosa, Reuss, 1846. Bohème, p. 65, pl. 45, fig. 44, 457 j TERRAINS CRÉTACÉS. 867 Id., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 266, étage 22°, n° 1415. Diastopora Oseanica, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 266, étage 2%, n° 1147. Voy. pl. 639, fig. 6, 7. Diastopora disciformis, de Hagenow, 1851. Bryoz. Maast. Kreid., p. 16, pl. 40, fig. 7. Colonie fixe, rampante, discoïdale, mince, composée de cellules peu élevées, assez peu serrées, en quinconce, la moitié moins grandes et plus serrées que chez l’espèce pré- cédente, et non distinctes entre les ouvertures, Localité, Dâns l'étage sénonien, à Fécamp , à Dieppe (Seine-Inférieure); à Meudon, près de Paris ; à Tours, à Joué, à Maune (Indre-et-Loire) ; à Lisle, à Vendôme, aux Roches, à Villavard, à Lavardin, à Sougé, à Trôot, à Villedieu (Loir-et- Cher) ; à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe) ; à Saintes, à Royan (Charente-Infcrieure) ; à Merpins (Charente) ; à Bilin (Bohème), à Maëstrich. Esplication des figures. PI. 639, fig. 6, colonie de grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie, mais un peu usée. De notre collection. N° 1925. BERENICEA LITTORALIS, d'Orb., 1852. PI. 640, fig. 7, 8. Diastopora littoralis, d'Orb., 1850. Voy. pl. 640, fig. 7, 8. Colonie fixe, rampante, très-mince, très-irrégulière, of- frant, par ses découpures tout autour, l'aspect d'une île avec son littoral formé d’anses et de caps ; composée de cel- lules écartées, lâches, visibles seulement par la saillie des ouvertures. Voisine des deux précédentes, elle se distingue de la pre- mière par ses cellules moitié plus petites, de la seconde par ses cellules bien plus lâches, et par sa colonie plus mince} 868 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Localité. Meudon, près de Paris ; Tours, les Roches, Joué; Royan, dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. P\. 640, fig. 7, colonie de grandeur naturelle ; fig. 8, la même, grossie. De notre collection. N° 1926. BERENICEA ECHINATA, d'Orb., 1852, PI. 641, fig. 4, 2. Diastopora echinata, d'Orb., 1850. Voyez pl. 641, fig, 4, 2. Colonie fixe, rampante, discoïdale, épaisse, composée de cellules très-serrées les unes contre les autres, très-élevées en tubes, bien distinctes sur toute leur longueur. Avec la même forme que le 2. papillata, cette espèce a les cellules distinctes , et surtout bien plus rapprochées et plus sail- Jantes. Localite. Tours, Saint-Christophe, Joué, Luynes, Maune (Indre-et-Loire); Fécamp (Seine - Inférieure); Sainte-Co- lombe (Manche); Vendôme, les Roches, Villavard (Loir-et- Cher). Explication des figures. PI. 644, fig. 4, colonie fixe sur une Rhynchonella vespertilio; fig. 2, la même, grossie. De notre collection. N° 1927. BERENICEA PAPYRACEA, d'Orb., 1852. PI. 641, fig. 3, 4. Diastopora papyracea, d'Orb., 4850. Voy.pl.641, fig. 3,4. Colonie circulaire ou flabelliforme, ayant les dispositions générales des espèces précédentes, mais s’en distinguant par sa colonie mince comme une feuille de papier, dont les cel- lules sont infiniment plus petites que chez toutes les autres, longues, distinctes sur toute leur longueur. Localité. Meudon, près de Paris, dans le 22° étage séno- nien. Tin TERRAINS CRÉTACÉS, 869 Explicalion des figures. PI, 641, fig. 3, colonie de grandeur naturelle; fig. 4, la même, grossie, De notre collection. 22° genre. MuLTisparsA, d'Orb., 1852. Diastopora (pars), Edwards, 4838, non Lamouroux, 4821, Colonie fixe par sa base, d'où partent des rameaux com- primés, divisés par des dichotomisations sur le même plan, et représentant un ensemble dendroïde. Chaque jeune bran- che est pourvue des deux côtés de lignées longitudinales de cellules saillantes en tube plus ou moins allongés, placées en quinconce , ou éparses, sans former de lignes transverses. Au fur et à mesure que cette jeune branche s’allonge, il part de la base une seconde couche de ceilules qui s'avance sur la première ; il en naît ensuite une troisième et une qua- trième, et toutes ensemble s’avancent, en grandissant de bas en haut, en laissant une partie non recouverte àl'extrémité. Il en résulte qu’à la base il y à jusqu'à quatre couches de cel- lules de chaque côté, plus loin trois, ensuite deux, et enfin à l'extrémité des rameaux il y a seulement une couche de cha- que côté. La branche première a la lame germinale au mi- lieu, et chaque autre couche à un grand nombre de germts en avant. Nous avons reconnu sur un échantillon du M. Lu- ceana, des cellules accessoires énormes, très-remarquables ; elles s'élèvent comme des pustules triangulaires, avec ouver- ture transverse à son extrémité. Rapports et différences. Ce genre se distingue nettement de tous ceux qui précèdent par ses colonies formées de plu- sieurs couches de cellules. Il est aux Bidiastopora, ce que sont les Celleporaria aux Eschara, où mieux, ce que sont les Multeleu aux Melicertites, En effet, cette marche ascendante de couches de cellules est marquée au plus haut degré chez 870 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, les genres Multelea et dars celui-ci, mais n’en est pas moins l’un des plus remarquables. Une des deux espèces que nous connaissons a été consi- dérée, par M. Edwards, comme une simple variété de son Diastopora diluviana, qui n’est pas le Berenicea diluviana de Lamouroux, décrit et figuré en 4821. L’une d’elles est propre au 41e étage bathonien des terrains jurassiques. L'autre, du 22° étage sénonien des terrains crélacés. Multisparsa Luceana, d'Orb., 1852. Diastopora diluviana (pars), Edwards, 1838. Ann. des se. nat., 9, pl. 14, fig. 4 (Exculs., pl. 15, fig. 3). Bidiastopora Luceana,d'Orb., 4847. Prod., 1, p. 317, étage 11°, n° 330. Cette espèce est réelle- ment magnifique, et «Ile est tellement bien caractérisée, que nous croyons devoir la donner comme type du genre. PI. 761, fig. 4, colonie de grandeur naturelle; fig. 2, une bran- che grossie, montrant a, les deux premières couches ados- sées ; b, la première couche ascendante ; e, la seconde couche ascendanie ; d, la troisième ascendante, qui toutes, des deux côtés des rameaux, s'élèvent simultanément de bas en haut, ayant toujours une ligne de germes de cellules en avant ; fig. 3 , tranche d’une branche; fig. 3’, une cellule accessoire, grossie. Nous avons recueilli cette espèce à Luc (Calvados), dans le 11° étage bathonien ou de la grande oolite. Nous en possédons une colonie parfaitement entière. N° 1928. MULTISPARSA FOLIACEA, d'Orb., 1852. PI, 760, fig. 18-20. Nous ne connaissons de cette espèce que des fragments de colonie, qui annoncent cependant un ensemble lamelleux , couvert de petites cellules serrées, éparses, sur trois ou qua- tre couches de chaque côté. Elle est bien plus mince que la précédente. TERRAINS CRÉTACÉS. 871 Localité. Dans le 22° étage sénonien, à la tranchée de Rous- selière, commune de Moutier (Charente). Explication des figures. PI. 760, fig. 18, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 49, quelques cellules gros sies ; fig. 20, tranche, grossie, d'une branche. De notre col- lection. 23° genre. SEMIMULTISPARSA, d'Orb., 1852. Diastopora (pars), d’Orb., 1850. Non Lamouroux, 1821. Colonie en lame simple ou contournée en tube, libre d’un côté, couverte alors d’une épithèque prononcée; et, de l’autre, d'un nombre plus ou moins grand de couches superposées de cellules éparses, qui se recouvrent successivement l’une l’au- tre tout le temps de la vie de la colonie, jusqu’à former une épaisseur considérable d’au moins une douzaine de couches. Les nouveiles couches qui naissent paraissent ne suivre au- cun ordre réguler dans leur mode de recouvrement. Rapports et différences. Ce genre est à celui qui précède, ce que sont les Semnic-lleporaria aux Celleporaria , c'est-à- dire que, formé de plusieurs couches comme lepremier, il ne forme pas des branches des deux côtés desquelles marchent en remontant des couches nouvelles, mais offre des couches superposées d’un seul côté, l’autre ayant une forte épithèque ridee en travers. Nous ne connaissons encore que deux espèces, toutes deux du 22 étage sénonien, ou de la craie blanche de France. N° 1929. SEMIMULTISPARSA TUBEROSA, d'Orb., 1852, PI. 639, fig. 1-3. Diastopora tuberosa, d'Orb,, 1850, Voyez pl. 639, fig. 4-3, Colonie variable, en grosse surface concave en dessous, et 572 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, pourvue d'une forte épithèque ; et, en dessus, offrant une masse convexe bosselée, couverte de cellules éparses, petites et peu saillantes. D'autres fois, sa lame s’étend plus ou moins largement enroulée, elle offre un tube couvert extérieurement d'un nombre illimité de couches de cel'ules. La couche exté- rieure a de petites cellules qui rayonnent autour d'une pre- mière et enveloppe les autres. Sa surface externe est irrégu- lière, mais non ridée. : Localité. À Villedieu, à Lavardin (Loire-et-Cher); à Meu- don, près de Paris; à la Rousselière, commune de Moutier (Charente); dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 639, fig. 4, colonie de grandeur naturelle; fig. 2, la même, grossie; fig. 3, tranche grossie de la même, pour montrer les diverses couches dont eile se com- pose. De notre collection. N° 1930. SEMIMULTISPARSA RUGOSA, d'Orb., 4852. PI. 761, fig. 4-6. Colonie tubuleuse, en tubes très-gros, irréguliers, dont l'intérieur a une épithèque lisse, mais dont l'extérieur, cou- vert de trois à quatre couches superposées, a cela de remar- quable, qu'au lieu d'être lisse, il forme des côtes ou rides en tous sens, produites sans doute par la jonction des parties de couches qui viennent se heurter. Les cellules sont bien plus petites que chez l'espèce précédente, et ce caractère ainsi que celui des rides, suffisent pour les distinguer. Localité. Villedieu (Loir-et-Cher), dans l'étage sénonien. Explication des figures. V1. 661, fig. 4, un tronçon de gran- deur naturelle ; fis. 5, le même, grossi; fig. 6, tranche du même. De notre co'leciion. 24° genre. CELLU:IPORA, d'Orb., 1847. Coloni: en grosse masse diversiforme, très -comp'exe dans TEBRAINS CRÉTACÉS. 875 sa composition ; l'ensemble prend, il est vrai, toutes les for- mes, mais est invariablement formé d’un grand nombre de couches superposées de cellules elles - mêmes distribuées d'une manière très-régulière. Chaque couche se compose en effet de sous-colonies, chacune formée de cellules éparses, mais rayonnantes autour d’un point central, comme le sont les colonies invariables des Berenicea discoïdales. Chaque sous- colonie, lorsqu'elle se rencontre avec sa voisine, en est sépa- rée par un espace, soit lisse, soit simplement formé d’un nombre considérable de cellules avortées. Il en résulte, entre chaque sous-colonie, comme une limite en relief ou en creux très marquée comme des sentiers. Les cellules sont en tout comme celles des Berenicea. L'accroissement de ce genre est aussi complexe que sa composition. Chaque sous-colonie paraît donner raissance, au centre, à une nouvelle couche de cellules, qui s'étend et recouvre la sous-colonie seulement, sans empiéter sur sa voisine, qui fait de même, et la colonie entière s’épaissit successivement de plus en plus. Il en ré- sulte comme des compartiments séparés. Rapports et différences. Ce genre, composé de différentes couches superposées de cellules comme le précédent et le suivant, s’en distingue par ses colonies, formées de sous- colonies, agrégées , rayonnantes, réunies en une seule masse, mais séparées par des parties différentes du reste. Nous connaissons de ce singulier genre deux espèces du 20° étage cénomanien. Nous avions placé l’une parmi les Bryozoaires cellulinés, mais nous avons reconnu depuis par une analyse plus spéciale, que ce genre appartient bien aux Tubulinés centrifuginés, et à ceite famille. V, 56 814 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, N° 4931. CELLULIPORA ORNATA, d'Orb., 1847. PI. 606, fig. 5, G. Cellulipora ornata, d'Orb., 4847. Prod., 2, p. 475, étage 20°, n° 559. | ? Colonies en grosses tubérosités irrégulières, très-épaisses. Chaque sous-colonie en relief, séparée de sa voisine, par une dépression ou rigole anguleuse, formée de cellules avortées ou de germes. Les cellules sont courtes, serrées les unes con- tre les autres. Localité, Le cap la Hève, au Havre (Seine-{nférieure). Explication des figures. PL. 606, fig. 5, une colonie de gran- deur naturelle ; fig. 6, une sous-colonie, grossie pour mon- trer les dépressions qui la circonscrivent ; fig. 6”, quelques cellules grossies et usées. De notre collection. N° 4932, CELLULIPORA SPONGIOSA, d'Orb. , 1852, PI. 637, fig. 5, 6. Diastopora spongiosa, d'Orb., 1850. Voyez pl. 637, fig. 5,0. Colonie en plaque irrégulière; chaque sous-colonie, sépa- rée de sa voisine par un espace lisse, un peu saillant, est anguleuse à son pourtour, comme bosselée à sa surface, formée de cellules éparses, rayonnantes, chacune distincte, allongée, puis saillante. Il en résulte que cette espèce se dis- tingue de la première par l’encadrement en relief eu lisse des sous-colonies. Localité. Le cap la Hève, au Havre. Explication des figures. PI. 637, fig. 5, une colonie de grandeur naturelle; fs, 6, quelques sous-colonies grossies. De notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 879 25e genre. REPTOMULTIPARSA, d'Orb., 1852. Diastopora (pars), Edwards, Michelin, d'Orb. (non Lamou- roux, 1824). Colonie en masse encroûtante, parasite à la surface des corps sous-marins, composée invariablement de plusieurs couches superposées de cellules éparses, qui se recouvrent successivement. Chez quelques espèces les nouvelles couches sont irrégulières, commencent sur un point quelconque, et de là recouvrent toute la surface de la colonie; chez d’autres, surtout dans les colonies discoïdales, la nouvelle couche naît du centre, mais de la première colonie, et les autres de même, comme nous l'avons vu pour les Semimultelea (voy. pl. 741), et marchent vers le bord. Souvent deux ou trois couches parallèles se suivent ainsi et marchent du centre vers la circonférence. Les cellules sont, du reste, éparses, disposées absolument comme chez les Berenicea et les autres genres de la même famille, avec des germes de cellules au- tour des cellules complètes. Nous avons reconnu sur quelques échantillons d'énormes cellules accessoires ailongées, occupant la place de plus de huit cellules ordinaires. Rapports et différences. Comme on le voit, ce genre fixe et encroûtant, composé de plusieurs couches de cellules super- posées, comme les Cellulipora, s’en distingue par ses colo- nies simples et non complexes; c’est-à-dire que chaque nouvelle couche recouvre la colonie entière et n'est pas res- treinte à sa sous-colonie seulement, on à une partie circon- scrite dans un grand tout. C’est, du reste, le mode le plus simple de couches successives superposées. En 4821, lorsque Lamouroux établit son genre Berenicea, il y plaça une espèce fossile sous le nom de diluviana , en disant « qu’elle se présente en expansions arrondies, encroû- 876 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. tantes, » mais ne parle en aucune manière de plusieurs cou- ches superposées. En 1838, Lorsque M. Edwards réunit les Berenicea aux Diastopora, il décrit et représente, sous le nom de Diluviana, non une véritable Berenicea, comme La- mouroux, mais bien une espèce à plusieurs couches super- posées, Cette erreur est ensuite consacrée par M. Michelin. Pour nous, ce sont non-seulement deux espèces distinctes, mais encore deux genres différents. Le Berenicea diluviana de Lamouroux reste dans le genre Berenicea tel que nous le conservons; mais le Diastopora diluviana de M. Edwards appartient à ce genre et diffère complétement de l'espèce de Lamouroux, MM. Deslonchamps et Edwards semblent croire que les colonies simples à une couche et à plusieurs, en colo- nie encroûtante ou en colonie rameuse, pourvues de couches des deux côtés, peuvent dépendre de la même espèce. S'il en était de même chaque fois qu'on trouve une Berenicea, on devrait trouver des Multisparsa et des Reptomultisparsa; mais il n’en est pas ainsi; car on trouve des Berenicea dans A7 étages et dans les mers actuelles, tandis que nous ne con- naissons encore des Multisparsa que dans deux étages, et des Reptomultisparsa que dans cinq étages ; aucun, par exemple, dans les terrains tertiaires et les mers actuelles où les Bere- nicea abondent. Il est donc prouvé par ces faits que c’est une forme de colonie, aussi fixe dans cette famille, que les Cel- leporaria (Cellepora, Lamarck) parmi les Cellulinés empätés, et que toutes les nombreuses formes complexes que nous avons découvertes dans les familles desCentrifuginés tubulinés et foraminés. Nous en connaissons aujourd'hui cing espèces, deux du 41: étage bathonien, une du 49° étage albien, une du 20° éuape cénomanien, et une du 22e étage sénonien. Reptomullisparsa diluviana, d'Orb., 1852, Diastopora dilu- TERRAINS CRÉTACÉS, 877 viana, Edwards, 1538. Ann, des sc. nat., 9, p. 36, pl. 45, fig. 3. (Non Berenicea diluviana, Lamouroux, 1821.) Michelin, pl. 36, fig. 13. 7d., d'Orb., Prod. 1, p. 317, étage 41°, n° 371. Diastopora incrustans, d'Orb., 1847. Prod. 4, p. 288, étage 10°, n° 475. De l'étage 40° bajocien de Conlie (Sarthe), du 11e étage bathonien de Ranville de Lebisey (Calvados), PI, 761, fig. 7, une cellule accessoire, grossie. Reptomultisparsa microstoma , d'Orb., 1852. Diastopora microstoma, Michelin, 4846. Icon. zoophyt., p. 243, pl, 57, fig. 4. D'Orb., Prod. 4, p. 317, étage 11°, n° 373. Ranville (Calvados). N° 1933. REPTOMULTISPARSA DUTEMPLEANA, d'Orb., 1852. PI. 764, fig. 8-40. Colonie parasite sur une serpule libre; il en résulte une forme presque cylindrique, mais bien caractérisée par sa surface mamelonnée très-irrégulière, couverte de très pe- tites cellules rapprochées les unes des autres et saillantes en tube. Localité. M. Dutemple l'a rencontré à Grandpré(Ardenncs), dans le 49° étage albien ou du Gault, Explication des figures. PI. 761, fig. 8, colonie de grandeur naturelle ; fig. 9, quelques cellules grossies; Gr. 10, tranche de la même. De notre collection. No 1934. REPTOMULTISPARSA GLOMERATA, d'Orb., 1852, PI. 636, fig. 7, 8. Diastopora glomerata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 176, étage 20e, ne 604. Zd., 1850, Voyez pl. 636, fig. 7, 8. Colonie en grandes taches encroûütantes, arrondies ou irré- gulières, à la surface d'une Rhynchonella, composée de deux couches superposées de cellules, dont la dernière nait du 878 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, centre de la première et les deux s’accroïssent à la fois en s’augmentant tout autour par une très-large bordure de ger- mes de cellules. Cellules éparses en quinconce , en partie usées et alors peu saillantes, un peu ovales. Rapports et différences. Les couches en plaques arrondies qui naissent du centre, distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité. Au cap la Hève, dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. PI. 636, fig. 7, une colonie de gran- deur naturelle; fig. 8, la même, grossie. Elle laisse à désirer sur la circonscription des couches. De notre collection. N° 1935. REPTOMULTISPARSA CONGESTA, d'Orb., 4852, PI. 640, fig. 1-6. Diastopora congesta, Reuss, 1816. Bohème. Kreïde, pl. 15, fig. 42. Diastopora confluens, Reuss, 4846. Id., pl. 45, fig. 44. Id., d'Orb., 4847. Prod., 2, p. 266, étage 22°, no 4446. Voyez pl. 636, fig. 4-6. Diastopora congesta, d'Orb., 1847. Voyez pl. 636, fig. 1-3. Cosonie en taches arrondies, encroûtantes, à la surface des différents corps, composée de deux ou de trois couches supperposées de cellules ; chacune naît du centre des autres, et s'accroît tout autour par un bon nombre de germes. Les cellules sont plus petites que chez l'espèce précédente, mais ont la même disposition. Elles sont éparses et saillantes, dis- tantes les unes des autres. Localité, Dans le 22e étage sénonien, à Tours (Indre-et- Loire) ; à Varennes (Loir-et-Cher) ; à Saintes (Charente-In- férieure) ; à Bilin, à Kutschlin (Bohème). Explication des figures, PL. 640, fig. 4, une jeune colonie de grandeur naturelle; fig. 2, la même, grossie ; fig. 8, pro- TERRAINS CRÉTACÉS. 879 fil de la même; fig. 4, une autre colonie de grandeur natu- relle; fig. 5, la même, grossie, échantillon un peu usé ; fig. 6, profil du même. (Les étages ne sont pas assez tranchés.) De notre collection. 3° famille, CLaUsID#, d'Orb., 1852. Cellules centrifuginées, sans opercule, sans pores spéciaux ni intermédiaires ouverts à l'extérieur, mais entourées de fossettes fermées extérieurement, que la moindre usure met à découvert, fossettes que nous regardons dans beaucoup de cas comme des cellules avorlées, prêtes à se développer dans des circonstances données. Nous avons donc ici des cellules - ordinaires et des cellules avortées. Cellules ordinaires, comme toujours dans cette division, tubuleuses, élevées au- dessus des parties environnantes, distribuées par groupes spéciaux, distincts, au milieu de vastes surfaces de cellules ayvortées, ou bien éparses, par lignées longitudinales, au milieu de ces mêmes cellules avortées, Cellules avortees, consistant en surfaces intermédiaires aux groupes de cellu- les ou aux cellules éparses, formées de fossettes variables en grandeur et en nombre, toujours fermées extérieurement, et ne se révélant que par l’usure de la pellicule testacée qui les recouvre. Quelle que soit du reste la forme des colonies, elles s'accroissent toutes, dans cette famille, comme chez les deux précédentes, par une série de germes, soit à l’extré- mité des branches cylindriques, soit par une bordure de ces mêmes germes de cellules autour des colonies lapelleuses, sur une lame germinale, Rapports et différences. Cette famille offre encore, comme les précédentes, lorsque les colonies sont fraiches, non usées, des cellules tubuleuses, éparses ou placées par groupes ; mais un caractère (out à fait exceptionnel vient les en sépa- 580 PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE. rer. En effet, cette surface lisse quelquefois, qui sépare-les cellules ordinaires, est criblée, sous une légère couche tes- tacée, de nombreuses fosseltes ou cellules avortées, qui ap- vwaraissent dès que celte couche testacée est enlevée par l'usure ou une altération quelconque. Il résulte de ces carac- ières, que cette famille est intermédiaire entre les deux pré- cédentes et celles qui suivent, tout en se distinguant nette- ment des unes et des autres. Ses cellules ordinaires, avec leur intervalle fermé à l’état frais, la rapprochent des deux précé- dentes, dont ses cellules avortées , intermédiaires les dis- tinyu nt parfaitement; car l'usure dans les deux premières familles produit une seule cavité par cellules, tandis qu'ici l'usure produit dans cette famille, autour de chaque cellele, un grand nombre d’autres fossettes qui l'entourent. Ce carac- tère des fossettes qui entourent les cellules” dans l'usure rapprochent évidemment cette famille des deux qui vont suivre, avec toutefois cette différence, que chez les Clauside, l'usure seule fait paraître ces fossettes fermées à l'extérieur, tandis que ces fosseltes ou pores intermédiaires sont toujours ouverts chez les deux familles suivantes. Nous avons pu, comparativement à ce que nous avons fait pour les deux familles précédentes, former deux familles bien distinctes et parallèles dans les genres à cellules avor- tées ; mais le petit nombre de genres que nous avons, nous les fait réduire à la valeur de sections. Voici donc comment nous divisons la famille par des caractères opposables. Are pivision. Groupes de cellules isolés au milieu de vastes surfaces de cellu- les avortées. GENRES. a Groupes autour d’une colonie cy- lindrique * Accroissement ascendant à l'ex- TERRAINS CRÉTACÉS, trémité des rameaux seule- ment. ** Accroissement ascendant à l'ex- trémité et descendant à chaque groupe. b Groupes d'un seul côté de la co- lonie. * Colonie libre non encroûtante. ** Colonie encroûtante. 2* DIVISION. Sans groupes, les cellules éparses, également espacées au milieu des cellules avortées. a Une seule couche de cellules au- tour d’un. colonie cylindrique. * Colonie claviforme , non ra- meuse. ** Colonie rameuse, dendroïde. b Plusieurs couches de cellules su- perposées. * Cellules des deux côtés de branches libres. ** Cellules d’un seul côté de Ja colonie. y Colonie non encroûtante. yy Colonie encroûtante. 781 Spiroclausa. Terebcllaria. Srmiciausa. Keptocliusa. Claviclausa. Clausa. Mulriclausr. Semimulticlausa. Reptomu lticlausa. Presque tous les genres de cette famille étaient inconnus ou mal compris avant nos recherches, tous, un seul excepté des terrains jurassiques, sont des terrains crétacés, et un seul douteux est encore vivant. A" genre. SPIROCLAUSA, d'Orb, , 1852, Ceriopora (pars), Goldfuss. Zonopora (pars), d'Orb., 1847. 882 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Terebellaria, de Hagenow, 1851 (non Lamouroux , 1824). Colonie entière, fixe par la base, d’où partent des rameaux cylindriques, en colonne torse, divisés par des dichotomisa- tions espacées, et représentant un ensemble dendroïde. Cha- que branche est pourvue sur une zone spirale saillante, d’un groupe de trois ou quatre cellules de largeur, toutes s'élè- vent en tube lorsqu'elles sont intactes. Entre cette zone de cellules, est une autre zone spirale lisse lorsqu'elle est intacte, mais lorsqu'elle est usée, elle montre un grand nombre de cellules avortées qui étaient cachées sous cette surface lisse. La branche usée montre des cellules hexagÿones partout, seu- lement celles de la zone cellulaire sont infiniment plus grandes que les autres, surtout les cellules du milieu. Aux bifurcations des branches la zone cellifère se sépare pour tourner en sens inverse sur les deux nouveaux rameaux. Rapports et differences. Ce remarquable genre se distingue nettement des précédents par ses deux zones spirales dont, alternativement, l’une est couverte de cellules tubuleuses, et l’autre, lisse, esi pourvue, en dessous de l’épithèque, de nombreuses cellules avortées. Voisin par sa spirale du genre Terebellaria, celui qui nous occupe en diffère par sa spirale ascendante sans recouvrement inférieur. Histoire. La seule espèce connue a été figurée sous le nom de Milleporite par Faujas de Saint-Fond. Goldfuss l’a aussi représentée sous celui de Ceriopora. En 1847, ne la connais- sant pas complete, nous l'avons placée parmi nos Zonopora. Ayant bien reconnu qu'elle ne pourrait rentrer dans le genre Terebellaria de Lamouroux, qui, comme on peut le juger par les caractères comparatifs, n'ont pas du tout de similitude. En 1551,M. de Hagenow, l'aaussi figurée très-usée et mécon- naissable, en le rapportant au genre Terebellaria, Mainte- nant que nous la connaissons parfaitement complète avec ses TERRAINS CRÉTACÉS. 883 cellules tubuleuses, nous ne balançons pas à la séparer en- tièrement de ce genre. La seule espèce connue à laquelle s'appliquent les caractères est de l’étage sénonien, et se trouve en même temps en France et à Maëstrich. N° 1936. SPIROCLAUSA SPIRALIS, d’Orb., 1852, PI. 764, fig. 1-5. Milléporite en colonne torse, Faujas. Mont Saint-Pierre, p. 192, pl. 35, fig. 9, 40. Ceriopora spiralis, Goldf. Pétref., 4, p. 36, pl. 41, Gg. 2. Zonopora spiralis, d’Orb., 1847. Prod., ?, p. 267, étage 22e, n° 4138. Zonopora elegans, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 267, étage 22°, n° 1140. Terebellaria spiralis, de Hagenow, 1851. Maast., p. 22, pl. 3, fig. 9. (Exclus., fig. g, À.) Diamètre des rameaux, de 2 à 4 millimètres. En décrivant ce genre, nous avons décrit l'espèce unique, Localité, Dans l'étage sénonien, à Sainte-Colombe (Manche); à Royan, à Saujon, à Pérignac, à Péguillac, à Bougniaux (Charente-Inférieure) ; à Maëéstrich. Explication des figures. PI. 763, fig. 4, une partie de ra- meau degrandeur naturelle ; fig. 2, le même, grossi, très-frais, avec un embranchement; fig. 3, un tronçon de rameau usé, montrant les cellules et les cellules avortées de la zone lisse ; fig. 4, coupe longitudinale, grossie, pour montrer la direc- tion des germes; fig. 5, tranche de la même, grossie. De notre collection. 2° genre. TEREBELLARIA, Lamouroux, 1821, Colonie entière, fixe par la base, d'où partent des rameaux gros, cylindriques, divisés par des dichotomisations souvent 884 - PALÉONIOLOGIE FRANÇAISE, très-nombreuses, et représentant un ensemble dendroïde. Chaque branche est pourvue en spirale detroiszones parallèles. Ces trois zones commencent à l'extrémité desbranchesparune saillie formée exclusivement de germes de cellules (a, fig. 14; pl. 763) ; un peu plus bas, dans la spirale, se développent en dessus des cellules complètes, tubuleuses (b) qui s'oblitè- rent ensuite (c); plus bas encore les trois zones a b c sont distinctes, on voit en dessus une zone de cellules oblitérées non ouvertes, a; au-dessous, une zone de cellu!es tubuleuses ; saillantes et ouvertes, b ; et, enfin, sous cette seconde, une zone de germes de cellules, c. Ces trois zones, au lieu de rester à la même place, marchent successivement vers le bas, en recouvrant les autres couches inférieures de la manière suivante (voyez la fig. 17). Les germes inférieurs se déve- loppent les uns après les autres, et donnent naissance à des cellules complètes ; à mesure que les cellules s'augmentent vers le bas, elles s’oblitèrent en haut, et se ferment de ma- nière à toujours laisser les trois zones à peu près de même largeur. Dans les très-vieilles colonies, on peut compter ainsi un grand nombre de couches en gradins. Rapports et différences. Comme on peut en juger par les caractères comparatifs avec le genre précédent, il est im- possible de les confondre, parce que celui-ci, non-seulement s'accroît toujours par l'extrémité, mais se couvre encore sur toute la longueur des zones spirales, de nouvelles couches qui augmentent de haut en bas. C’est peut-être de tous les genres de Bryozoaires le plus compliqué et celui qui nous a donné plus de difficultés à bien comprendre. Toutes les espèces sont des terrains jurassiques, et spécia- lement des étages bajocien et bathonien. Terebellaria gracilis, d'Orb., 4847. Prod. de Pal., 4, p. 289, étage 10e, no 484, Guéret (Sarthe). Notre collection. TERRAINS CRÉTACÉS, 885 Terebellaria antilopa, Lamouroux, 4821. Expos., p. 84, pl. 82, fig. 2. D'Orb., Prod., 4, p. 318, étage 11°, n° 392. Voyez pl. 763, fig. 14, une extrémité de branche, grossie, vue de profil; a, germes des cellules ; 4, cellules développées, e, cellules obltérées ; fig. 15, le même, vu en dessus; fig. 46, une grosse branche, grossie, montrant les trois zones a, b,e de la fig. 14; fig. 47, tranche longitudinale d’une branche pour montrer le recouvrement descendant des zones; fig. 48, tranche transversale d'une branche avec les couches enve- loppantes. Ranville, Saint-Aubin (Calvados). Terebellaria ramosissima, Lamouroux, 4821. Id., p. 84, pl. 82, fig. 4. D'Orb., Prod., 4, p. 31S, étage 41e, n° 394. Nous en possédons des colonies de 8 centimètres de dévelop- pement. Luc, Langrune, Ranville (Calvados). Terebellaria tenuis, d'Orb., 4847. Prod., 4, p. 318, étage 14°, n° 393, Luc (Calvados). Notre collection. 5° genre SEMICLAUSA, d'Orb., 1852, Colonie entière, fixe par sa base, d'où partent des lames contournées en tubes, pourvues de cellules d’un seul côté. Le tube aval ou anguleux est, en dedans, pourvu d'une épithè- que ridée en travers,et en dehors de cellules disposées sur des parties anguleuses, saillantes, par groupes verticaux ou obli- ques, interrompus, formés de lignées transversales, alternes sur là partie anguleuse la plus saillante du groupe. Entre chaque groupe qui couvre la surface externe, est un espace plus ou moins large, sans cellules ouvertes, mais formé de petites cellules avortées, non ouvertes à l'extérieur. Rapports et différences.Ce genre se rapproche des deux pré. cédents par ses cellules par groupes, placés au milieu de larges espaces de cellules avortées; mais ils’en distingne d'abord par ses colonies lamelleuses, pourvues de cellules d’un seul côté. 886 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Il en diffère encore par la disposition des lignées de cellules sur les groupes. En eflet, dans les deux genres précédents les cellules sont éparses sur les groupes, tandis qu’ici des cel- lules sont par lignées transversales, alternes, comme chez les Idmonea. C'est peut-être l’un des plus singuliers modes de groupement des cellules. Mode qui prouve jusqu’à l’évidence, la vie commune de Ja colonie. — Aucune espèce de ce genre n’était connue ; les deux que nous décrivons sont des terrains crétacés: l’une du 17° étage néocomien, l'autre du 22° étage sénonien. N° 1937. SEMICLAUSA ALTERNATA, d'Orb., 1852. PI. 764, fig.6-10. Colonie formée d’une lame reployée en tube comprimé, pourvu d’un grand nombre de groupes allongés, obliques, saillants en toit, alternant sur un des côtés, et les uns courts, les autres longs, tous dirigés obliquement de ce point d’al- ternance, où ils sont plus élargis, vers le côté opposé de la colonie. Sur la partie la plus élevée en toit de chaque groupe sont des lignées transverses, composées de trois ou quatre cellules suillantes en tubes. L'intervalle des groupes est pourvu de cellules avortées peu visibles. Localité. M. Campiche a découvert cette charmante espèce dans la partic inférieure du 47e étage néocomicn de Sainte- Croix (canton de Vaud). Ezxplication des figures. PI. 764, fig. 6 et 7, les deux côtés de grondeur naturelle de la colonie; fig. 8, tranche de la même ; fig. 9 et 10, les deux côtés grossis de la colonie pour montrer l'alternance des groupes. De notre collection. N0 1938. SEMICLAUSA ANGULOSA, d'Orb. , 4852. PI. 764, fig. 11-15. Colonie formée d'une lame reployée en tube comprimé ou Te TERRAINS CRÉTACÉS. 887 triangulaire, pourvu d'autant de groupes longitudinaux qu’elle a d’angles saillants, c'est-à-dire qu’elle en porte deux à trois très-anguleux, saillants, pourvus en travers, alternes sur le faîte, de nombreuses lignées écartées, composées cha- cune de quatre à cinq cellules. L’intervalle entre chaque groupe est presque aussi large que le groupe lui-même, pourvu de nombreuses cellules avortées, allongées et non ouveries. Rapports et différences. Cette espèce se distingue bien de la précédente par ses colonies le plus souvent triangulaires, avec des groupes beaucoup plus longs. Localité. Dans le 22° étage sénonien, à Vendôme (Loir-et- Cher). Explication des figures, P. 764, fig. 11, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 42, la même, grossie; fig. 13, tranche de la même. De notre collection. 4° genre. REPTOCLAUSA, d'Orb., 1852. Colonie rampante, encroûtante à la surface des corps sous- marins, représentant une expansion plus ou moins grande, formée de groupes de cellules allongés ou ovales, élevés en toit, circonscrits en ilots, au milieu d’une surface de cellules avortées, non ouvertes extérieurement. Chaque groupe est couvert de lignées transversales, alternes sur le faîte, et com- posées chacune de trois à quatre cellules tubuleuses lors- qu’elles sont intactes. Le bord des colonies montre un grand nombre de germes de cellules sur les intervalles, comme sur les groupes de cellules, seulement les germes des groupes sont plus gros. Rapports et différences. Ce genre, en tout organisé comme le précédent, ne s’en distingue que par sa colonie encroû- tante, fixe dans toutes ses parties, au lieu d’être formée d’une 886 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. lame libre enroulée en tube. Nous en connaissons deux es- pèces fossiles des Lerrains crétacés : l’une de l’étage néoco- mien, l’autre de l'étage sénonien. N° 4939. REPTOCLAUSA NEOCOMIENSIS, d'Orb., 1852, PI. 765, fig. 4, 2. Colonie en vaste surface encroüûtante, épaisse, composée de groupts très-nombreux, de forme ovale, un peu oblongue, élevés en toit, placés transversalement au bord, à peu près en quinconce les uns par rapport aux autres, séparés par un intervalle plus étroit que les groupes. Chaque groupe mon- tre, alternées sur le faîte, de huit à douze lignées transver- sales, composées de trois à quatre cellules chacune. L'inter- valle est couvert de nombreuses cellules avortées, non ou- vertes, dans la même direction que les cellules complètes. La bordure des germes est très-large. Localité. M. Campiche a découvert cel!e curieuse espèce à Sainte-Croix (Vaud), dans la couche inférieure de l'étage néocomien. Explication des figures. PI. 765, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, partie de colonie grossie pour mon- trer, a, les germes de cellules à l'extrémité des groupes ; b, les groupes de cellules ouvertes; c, les intervalles De notre collection. . N° 1940. REPTOCLAUSA OBLIQUA, d'Orb., 1852. PI. 765, fig. 3, 4. Colonie encroûtante, mince, composée de groupes souvent très-nombreux, oblongs et même ailongés, convexes, placés très-obliquement et irregulièrement , séparés par un inter- valle plus large que les groupes. Chaque groupe est pourvu de lignées alternes et transversales, composées «le trois cellu- ‘es, TERRAINS CR !TACÉ*, 889 Cette espèce se distingue de la précédente par ses colonies infiniment plus minces, par ses groupes plus longs et obli- ques, et par moins de cellules aux groupes. Localité, Dans le 22° étage sénonien , à Tours, à Joué (Indre-et-Loire) ; à Saintes (Charente-Inférieure). Explication des figures, PI, 765, fr. 3, une colonie de grandeur naturelle; fig. 4, la même, grossie ; «, cellules usées dans les groupes. De notre collection. 5° genre. CLAVICLAUSA, d'Orb., 1852. Entalophora (pars), d'Orb., 1847. Colonte entière, fixe par la base étroite, et s’élevant en - suite en sé urgissant de manière à représenter une massue cylindrique, pourvue tout autour, sur la base, de cellules rares ; puis. à l’extrémité, de cellules nombreuses, disposées irrégulièrement en quinconce, sans former de lignées dis- tinctes; les cellules sont capillaires, tubuleuses, saillante:, sans laisser entre elles de pores intermédiaires, mais ayant toujours des cellules avortées, fermées, plus ou moins nom breuses, visibles extérieurement par des compartiments en relief et en creux. La moindre usure enlève la pellicule qui recouvrait les cellules avortées, et alors toutes se montrent comme des pores autour des cellules. Nous croyons que l'ac- croissement de la colonie se fait par suite du développement, à l'extrémité de cellules avortées, en cellules ordinaires ; car, sans cela, les colonies ne montrant aucun germe ouvert, il serait difficile de s'expliquer leur accroissement. Rapports et différences. Ce genre se distingue de tous ceux qui précèdent dans la famille, par ses cellules éparses sans former de groupes distincts. Il se distingue des genres sui- V. 57 890 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, vants par sa colonie en massue souvent énorme à son exiré - mité. Nous connaissons cinq.espèces, dont quatre fossiles, des terrains crétacés , et une espèce vivante des côtes de l’AI- gérie. Claviclausa Africana, d'Orb., 4852. Espèce dont la tige grêle s'épanouit tout à coup et ‘donne naissance à une partie presque cupuliforme, couverte de grosses cellules ordinaires entre lesquelles sont des cellules avortées, petites, mais ca- chées. La tige est comme ridée en travers. Vivante sur les côtes d'Alger. Notre coilection. N° 1941. CLAVICLAUSA CLAVA, d'Orb., 1852, PI. 620, fig. 4-6. PI. 765, fig. 5. Entalophora clava, d'Orb., 1850. Voyez pl. 620, fig. 1-6. (Exclus. fig. 4, 2.) Colonieen massue généralement étroite, la base est grêle, les cellules y sont espacées, placées en lignées longitudinales et en quinconce ; l'extrémité est obtuse. Les cellules sont es- pacées, non distinctes à leur base, et simplement saillantes. Entre deux cellules est un espace où se voient, à l’état frais, un entourage de cellules avortées, anguleuses etnombreuses, fermées, qui ne sont ouvertes que par suite d'usure ou d’al- tération. Localité. Le Mans (Sarthe); Villers (Calvados), dans le 20e étage cénomauien. Esplication des figures. Pl. 620, fig. 1,2 (figures à exclure de l'espèce) ; fig. 3, tranche de l'extrémité grossie; fig. 4, colonie de grandeur naturelle; fig. 5, une colonie grossie (les cellules sont trop distinctes à leur base) ; fig. 6, une co- lonie usée, montrant les cellules avortées. — PI. 765, fig: 5 murccau gross pour montrer les cellules avortées fermées , TERRAINS CRÉTACÉS. 891 et celles que l'usure à ouvertes sur une colonie. De notre collection. No 4942. CLAVICLAUSA ELEGANS, d'Orb., 1852. PI. 765, fig. 6-9. Colonie en massue étroite. La base est épatée, élargie, pour se fixer aux Corps sous-marins ; de là part une partie étroite, qui s'élargit graduellement, et se termine par une partie obtuse. Les cellules, par lignées longitudinales, sont très-écartées entre elles. et en quinconces irréguliers. Elles sont simplement saïllantes à leur extrémité, mais non dis- tinctes dans leur intervalle, où l'on aperçoit, par transpa- rence , des cellules avortées, longues, que l'usure montre parfaitement. Rapports£et différences. Voisine de la précédente par I forme de sa colonie, cette espèce s'en distingue surtout par l'allongement des cellules avortées,de forme toute différente. Localité. Dans le 21° étage turonien, à Sainte-Maure (Indre- et-Loire) ; à Angoulême (Charente), au-dessous de la couche à Radiolites lombricalis. Ezplication des figures. Pl. 765, fig. 6, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 7, la même, grossie ; fig. 8, coupe de la même ; fig. 9, une portion usée, pour montrer la forme des cellules avortées intermédiaires. De notre collection. N° 1943. CLAVICLAUSA GLOBULOSA, d'Orb., 1852, PI, 765, fig. 10-45. Colonie en massue globuleuse, courte et très-largé. La base est très-étroite , mais elle s’élargit subitement et est terminée par une partie semi-sphérique très-grosse. Les cellules commeñicent au nombre de trois ou quatre, très -dis- 892 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. tinctes et très-saillantes. Entre celles-ci s’en développent d'autres, et ensuite la partie élargie se montre toute cou- verte de cellules espacées, saillantes , entre lesquelles des compartiments irréguliers se montrent à l'extérieur, par une petite côte. Ces compartiments correspondent aux cellules avortées, fermées extérieurement par une legère couche testacée, elle-même criblée de très-petits pores. La forme globuleuse de cette espèce la distingue bien des deux précédentes. Localité. Meudon, près de Paris ; Fécamp, Veules (Seine- inférieure) ; Saintes (Charente-Inférieure) ; dans le 22e étage sénonien. Explication des figures. P|. 765, fig. A0, très-jeune colonie de grandeur naturelle; fig. 41, la même, grossie ; fig. 42, une colonie plus âgée, de grandeur naturelle; fig. 43, la même, grossie ; fig. 44, vieille colonie, de grandeur naturelle ; fig. 45, la même, grossie. De notre collection. No 4944, CLAVICLAUSA FRANCQANA, d'Orb., 1852. PI. 765, fig. 46,47. Colonie en massue pyriforme, c'est-à-dire intermédiaire en longueur entre les deux précédentes espèces, très-mince à la base, très-élargie à l'extrémité, mais non subitement. Les cellules sont d’abord lâches et visibles à leur base, au commencement de la colonie, mais elles sont de suite sépa- rées les unes des autres par des compartiments en relief, qui recouvrent les cellules avortées. Les cellules développées sont rapprochées, irrégulièrement placées. Rapports ct différences. Très-voisine de la précédente pour les détails de ses cellules et de ses cellules avortées, cle espèce s'en distingue bien par sa forme générale. TERRAINS CRÉTACÉS, | 893 Localité. M. lebaron de Francq l’a découverte dans !e nord de la France , dans le 22° étage sénonien. Nous l'avons aussi recueillie à Fécamp (Seine-Inférieure). Explication des figures. PI. 765, fig. 16, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 17, la même, grossie. De notre col- lection. 6° genre. CLAUSA, d'Orb. , 1852, Entalophora (pars), d'Orb., 4850. Colonie entière, fixe par sa base, d’où partent des rameaux cylindriques, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés et représentant un ensemble dendroïde. Chaque ra- meau est pourvu, tout autour, de lignées longitudinales le cellules placées en quinconce, ou éparses les unes par rap- port aux autres. Les cellules sont généralement espacées, saillantes en tube à leur extrémité, non apparentes dans leurs intervalles, où sont, au contraire, de nombreuses cellules avortées, recouvertes, et visibles seulement quand l'usure ou l’altération a enlevé la pellicule testacée qui les recouvre. A l’extrémité des rameaux est une surface convexe, sur la- quelle on reconnaît quelques germes de cellules ouverts, irréguliers et beaucoup de fermés. La tranche donne aussi des germes irréguliers, presque tous de la même gros- seur. Rapports et différences. Avec la même organisation des cellules ordinaires et des cellules avortées fermées que le genre précédent, celui ci s'en distingue par sa colonie ra- meuse, dendroïde, composée de rameaux cylindriques. Avec un aspect extérieur en tout identique aux colonies des Entalophora , ce genre s'en distingue par ses cellules avor, tées, intermédiaires aux cellules, 894 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Nous connaissons maintennat neuf espèces. Clausa Sarthacensis, d'Orb., 1852. Entalophora Sartha- censis, d'Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 4, p. 289, étage 10°, n° 481. Guéret (Sarthe). Clausa undulata, d'Orb., 1852. Hoteropora undulata, de Hagenow, 1851. Bryoz. Maast., p. 47, pl. 5, fig. 16, étage 22. Maëstrich. Nous avons examiné des rameaux non usés, et nous pouvons répondre de notre détermination. Clausa rustica, d'Orb., 4852. Pustulopora rustica, d'Orb., 1839. Voyage dans l'Amérique méridionale. Polypiers, p.27, pl. 40, fig. 13-15 (échantillon usé). Iles Malouines. Notre collection. No 4945. CLAUSA HETEROPORA, d'Orb., 1852. PI. 766, fig. 4-4. Ceriopora heteropora, d'Orb., 1847. Prod. de tes 2, p. 184, étage 20°, no 735. Diamètre des rameaux, 4 millimètre et demi. Colonie dendroïde, composée de rameaux cylindriques, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, com- posés, sur 146 lignées longitudinales et en quinconce, de cel- lules saillantes en tube, espacées, et lisse dans leurs inter- valles. Lorsqu'il y a usure, on voit autour de chacune des cellules huit fossettes communes aux diverses cellules qui entourent la cellule centrale. Les germes à l'extrémité des rameaux sont de plus en plus petits de l'extérieur à l'inté- ricur sur une saillie conique. Localité, Le Mans (Sarthe); Villers (Calvados), dans le 20e étage cénomanien. Explication des figures. PI. 766, fig. 4, grandeur natu- relle d’une partie de colonie; fig. 2, une extrémité de ra- TERRAINS CRÉTACÉS. 895 meau, grossie, montrant a, les germes des cellules; b, les cellules complètes non usées; et c, les cellules usées avec les fossettes intermédiaires; fig. 3, tranche d'un rameau, vu en dessus; fig.4, cellules usées, grossies. De notre collec- tion. N° 4946. CLAUSA comPressA, d’Orb., 1852, PI. 766, fig. 5-8. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie dendroïde, composée de rameaux un peu compri- més, divisés par des dichotomisations presque sur le même plan,composés sur 18 lignéeslongitudinales de cellules en quin- conce ou en lignes obliques, toutes saillantes, espacées ; l’in- tervalle est lisse. L’usure montre les cellules avortées, irré- gulières, généralement allongées dans le sens de la lon- gueur. Rapports et différences. La forme constante des rameaux toujours comprimés et les dichotomisations sur le même plan suffisent pour distinguer cette espèce de la précédente. Localité. Sainte-Maure (Indre-et-Loire), dans le 21° étage turonien. Ezplication des figures. PI. 766, fig. 5, une partie de colo- nie de grandeur naturelle; fig. 6, un tronçon grossi , pour montrer les cellules en tubes; fig. 7, un tronçon altéré, mon- trant les cellules usées et les fossettes intermédiaires ; fig. 8, tranche d’un rameau grossi. De notre collection. N° 1947. CLAUSA OBLIQUA, d'Orb., 1852. PI. 623, fig. 18-21. Entalophora obliqua,d'Orb.,1850.Voyezpl. 623, fig. 18-21. Colonie dendroïde, composée de rameaux cylindriques , divisés par des dichotomisations sur des plans opposés , composés de 16 à 18 lignées longitudinales irrégulières de 896 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, cellules peu saillantes en tube, placées le plus souvent par lignes obliques interrompues et très-irrégulières. A l'état frais l'intervalle est lisse, mais l’usure dévoile beaucoup de petites fossettes autour de chaque cellule. Rapports et différences. Voisine des deux espèces précé- dentes, celle-ci a ses rameaux cylindriques, ses bifurcations sur des plans opposés, et beaucoup plus de fossettes inter- médiaires entre Les cellules. Localité. Dans l'étage sénonien, à Meudon , près de Paris; à Sainte-Colombe (Manche) ; à Vendôme, à Lisle, aux Roches, à Villavard, à Lavardin, à Trôot, à Sougé (Loir-et-Cher); à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe); à Tours, à Joué, à Maune, à Luines, à Vailières (Indre-et-Loire) ; à Saintes, à Sait-Léger, à Pérignac, à Peguillac, à Bougneaux, à Pons, à Royan (Charente-Inférieure); à Merpins (Charente). Explication des figures. PI. 623, fig. 48, un fragment de colonie de grandeur naturelle; fig. 19, le même, à l'état frais, grossi ; fig. 20, tranche du même; fig. 21, un tronçon usé pour montrer les cellules avortées. De notre collection. N° 1948. CLAUSA MiCROPORA, d’'Orb., 1852. PI. 624, fig. 4-3 ; et pl. 766, fig. 9. Entalophora micropora, d'Orb., 1852. Voy. pl. 624, fig. 1-3. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. 'olonie dendroïde, composée de rameaux filiformes, gré- les, cylindriques, divisés à de’ longues distances par des dichotomisations sur des plans opposés, composés d'environ huit lignées longitudinales de cellules très-petites, saillantes, placées en quinconce les unes par rapport aux autres, el très- espaceés. L'intervalle sur les rameaux frais est lisse; mais lorsqu'il y a usure, on voit entre chaque cellule, dans le sens TERRAINS CRÉTACÉS. 897 longitud'nal, quatre fossettes oblongues, incgales, ce qui donne à cette surface un aspect très-singulier. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes les autres par ses rameaux grêles, par ses cellules espacécs et très-pelites. Localité. Dans l'étage sénonien, à Vendôme, à Villarvard, à Lavardin, aux Roches, à Sougé, à Trôot (Loir-et-Cher); à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarthe); à Saintes (Cha- rente-Inféricure). Explication des figures. PI]. 624, fig. À, tronçon de gran- deur naturelle ; fig. 2, le même, grossi, à l’état frais; fig. 3, tranche du même. — PI. 766, fig. 9, un tronçon grossi, usé, pour montrer les fossettes intermédiaires aux cellules. De notre collection. N° 4949, CLAUSA IRREGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 624, fig. 9-12. PI. 766, fig. 40-12. Entalophora irreguiaris, d'Orb., 4847. Prod., 2, p. 267, étage 22°, n°4433. Id. d'Orb., pl. 624, fig. 9-12. Diamètre des rameaux, de 3 à 5 millimètres. Colonie dendroïde, composée de gros rameaux cylindri- ques, divisés à de longues distances par des dichotomisations en sens opposés, composés de cellules saillantes, très-gran- des, éparses, ouau moins très-irrégulièrement placées, quel- quefois par séries obliques, séparées par un espace lisse qui laisse pourtant apercevoir les compartiments intermédiaires. Lorsque la surface est usée, on voit de très-grandes fossettes intermédiaires irrégulières entre les ouvertures. La tran- che montre des germes de cellules presque égaux en gros- seur. Rapports et différences, La grande taille de certe espèce, 898 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, aussi bien que ses cellules, la distinguent des autres espèces des terrains crétacés. Localité. Royan (Charente-Inférieure) ; Villavard, Lavar- din, Lisle, Trôot, Sougé (Loir-et-Cher) ; Saint-Christophe, Tours (Indre-et-Loire), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 624 , fig. 9, colonie de gran- deur naturelle, restaurée; fig. 10, figure théorique de la bifurcation en sens opposés d’une colonie dendroïde; fig. 44, un tronçon non usé, grossi, fig. 42,trauche du même, sans les cellules intérieures.—Pl, 766, f. 40, un tronçon usé, grossi, montrant les fossettes intermédiaires aux cellules; fig. 41, tranche grossie avec les cellules intérieures; fig. 12, une extrémité de jeune rameau avec ses compartiments.De notre collection. No 1950. CLAUSA FRANCQANA, d'Orb., 14852. PI. 766, fig. 13-15. Diamètre des rameaux, 2 tiers de millimètre. Colonie dendroïde, composée de rameaux grêles, cylin- driques, généralement commençant, après chaque dichoto- misation, par être étroits à leur base, et s'élargissant en- suite, composés de neuf ou dix lignées longitudinales de cellules saillantes dès leur base, disposées en lignes obliques quelquefois en chevrons brisés.L'intervalle est tout réticulé, et permet facilement de distinguer les fossettes cachées des- sous. L'extrémité des branches est terminée par un prolon- gement strié, sans cellules. Rapports et différences. Avec des rameaux de la même grosseur que ceux du C.micropora, cette espèce a de gros- ses cellules saillantes, des rameaux presque fusiformes, et l'intervalle des cellules réticulé. Localité. M. le baron de Francq l’a découverte dans le nord de la France , où elle parait commune. TERRAINS CRÉTACÉS. 399 Explication des figures. PI. 766, fig. 43, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 14, une portion grossie ; fig. 15, extrémité d’une jeune branche, grossie, De notre collec- tion. 7e genre. MuLTICLAUSA, d'Orb,, 1852. Colonie fixe par sa base, d’où partent des rameaux divisés par des dichotomisations sur le même plan et formant un en- semble dendroïde. Chaque rameau est pourvu, tout autour, de plusieurs couches de cellules en lignées irrégulières; les cellules sont espacées, en quinconce, séparées les unes des autres par un espace réticulé, lisse, qui recouvre de nom- breuses fossettes ou compartiments intermédiaires, que nous avons regardés comme des cellules avortées. Rapports et différences. Ce genre se distingue du précé- dent, dont il a les cellules, par ses rameaux formés de plu- sieurs couches de cellules superposées. Nous connaissons une seule espèce du 22° étage sénonicn. N° 1951. MULTIGLAUSA COMPRESSA, d'Orb., 1852. PI. 767, fig. 1-4. Diamètre des rameaux, 3 à 4 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux comprimés, di- visés par des dichotomisations presque sur le même plan, et souvert anastomosées aux extrémités des colonies, composés de chaque côté d'environ 13 lignées de cellules placées en quinconce. Leur intervalle est uni, mais l'usure montre beau- coup de fossettes irrégulières. Localité, Saintes (Charente-Inférieure), dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 767, lig. 1, colonie de grandeur naturelle ; fig. 2, un tronçon non usé, grossi ; fig. 3, un tron- çon usé, grossi; fig. 4, tranche du même. De notre collec- lion. 900 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. 8e genre. SEMIMULTICLAUSA, d'Orb, 1852. Colonie en grandes expansions planes ou enroulées en tube, pourvue en dessous d’une forte épithèque ridée dans le sens de l’accroissement, et en dessus de nombreuses couches de cellules superposées. Chaque couche est couverte de cellules espacées, éparses, ou presque en quinconce ; chacune, un peu saillante en tube, est séparée de sa voisine par un inter- _valle lisse, mais qui recouvre des fossettes nombreuses, ap- parentes lorsqu'il y a usure. Les couches s'accroissent les unes sur les autres et montrent au bord beaucoup de germes de cellules. Rapports et différences. Ce genre, au lieu d'offrir des ra- meaux libres et réguliers comme le précédent, ou d'offrir une colonie encroûtante comme le suivant, forme des lames ou des tubes dont l'intérieur est libre et pourvu d’une épi- thèque très-prononcée ; c'est aux Multiclausa ce qu'est le genre Semicelleporaria aux Celleporaria, ou les Semieschara aux Eschara. Nous en connaissons une seule espèce, du 22° étage séno- nien. N° 1952. SEMIMULTICLAUSA VARIABILIS, d'Orb., 1852. PI. 767, fig. 5-10. Colonie très-variable, en lame plane, irrégulière, couvrant de grandes surfaces, ou enroulée en tube, et alors formant de véritables rameaux creux et une colonie dendroïde, affec- tant toutes les formes ; composée de couches assez minces, irrégulièrement placées, dont le bord est couvert de germes. Cellules peu saillantes, espacées, séparées par une surface lisse qui, lorsqu'elle est usée, montre de nombreuses fossettes irrégulières, généralement allongées. Nous avons vu jusqu’à 10 couches de cellules superposées.* TÉRRAINS CRÉTACÉS. 901 Localité, Vil'e lieu, Lavardin (Loir-et-Cher) ; Tours (Indre- et-Loire). Explication des figures. PI, 767, fig. 5, 6, 7, diverses colo- nies de grandeur naturelle ; fig.8, quelques cellules entières, grossies ; fig. 9, épithèque de la partie inférieure des colo- nies lamelleuses ; fig. 410, tranche de la même avec ses cou- ches superposées. De notre collection. Genre 9° REPTOMULTICLAUSA, d’Orb. , 4852. Colonie fixe, rampante et encroûtante, amorphe ou plus ou moins rameuse et même dendroïde , formée de couches su- perposées de cellules tubuleuses , éparses ou par lignées lon- gitudinales , très-espacées les unes des autres, séparées par un espace lisse sur lequel on remarque pourtant des parties réticulées, qui révèlent en dessous autant de fosseltes inter- médiaires ou de cellules avortées très-distinctes, mais très- irrégulières, séparées par une cloison commune. Les couches s’accroissent par le bord , et montrent alors des rangées de germes sur trois ou quatre de front au pourtour. Rapports et différences. Ce genre, formé de plusieurs cou- ches de cellules superposées comme chez les Multiclausa, à sa colonie rampante, encroûtante, au lieu de former des ra- meaux réguliers toujours libres. Nous connaissons une seule espèce fossile, du 20° étage cé- nomanien. N° 1953. REPTOMULTICLAUSA PAPULARIA, d'Orb., 1852. PI. 767, fig. 41-14. Ceriopora popularia, Michelin, 1844. Icon. Zoophyt., p. 424, pl. 32, fig. 7. 1d., d'Orb., 1847. Prod. 2, p. 184. atage 20°, no 734. Clonie très-variable de forme, depuis une lame encroû- 902 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, tante jusqu'à un ensemble rameux, creux, presque den- droïde, mais très-diversiforme. Les cellules sont éparses, pourtant un peu en quinconce , espacées , peu saillantes. L’in- tervalle est comme réticulé lorsqu'il est intact , et perforé de fossettes lorsqu'il est usé. Localité. Le Mans, Saint-Jean-la-Forêt (Sarthe); Honfleur, Villers (Calvados); Coulange (Orne); dans le 20° étage céno- manien. Explication des figures, Pl. 767, fig. 11, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 12, quelques cellules entières, gros- sies ; fig. 13, quelques cellules altérées, grossies ; fig. 44, bord d’une couche nouvelle, grossie. De notre collection. A° Famille. CRisiNibÆ, d’Orb., 1857. Cellules centrifuginées , sans opercule , tubuleuses , éle- vées au-dessus des parties environnantes , le plus souvent placées par lignées transversales, occupant un côté de la co- lonie, montrant très rarement un pore accessoire , mais ja- mais entre elles de pores intermédiaires. Le côté opposé aux cellules est pourvu soit de pores opposés nombreux, placés ou non par lignes longitudinales , soit de cellules tubuleuses, éloignées les unes des autres, éparses et bien distinctes des cellules du côté opposé , et qui presque toujours les précè- dent. L'accroissement le plus général dans cette famille a lieu par des germes de cellules à l'extrémité des rameaux ; mais il a lieu aussi en même temps, chez deux genres, par un grand nombre de germes, à la surface supérieure tran- chante des lames verticales que forment les branches de la co'onne, de chaque côté d'une lame germinale médiane. Rapports et différences. Cele famille , voisine des Tubige- ridæ , Surtout par ses lignées le plus souvent transversales de cellules, s'en distingue nettément , ainsi que des prêré- TERRAINS CRÉTACÉS, 903 dentes, parce qu'elle mcntre toujours du côté opposé aux cellules simples, soit des pores opposés, soit des cellules dif- férentes des autres. Elle se distingue des Caveidæ par le manque de pores intermédiaires nombreux entre les cel- lules. Nous divisons la famille de la manière suivante : A. Colonie rameuse dendroïde, simple, à li- Genres. gaées transversales ou 'ongitudinales. ‘ a. Accroissement à l'extrémité et sur les côtés des rameaux. * Cellules sans pores accessoires. Reticulipora. ## Cellules avec un pore accessoire. Bicrisina. b, Accroissement à l'extrémité des ‘ra- meaux seulement. * Lignées transversales , point de pores accessoires. 1. Une seule lignée non interrompue, Filicrisina, 2. Deux lignées interrompuesau milieu. Crisina. #* Lignées longitudinales, des pores ac- cessoires. Horneras B. Colonie discoïdale, composée de lignées rayonnantes. Multicrisina. 4e Genre. RETICULIPORA , d'Orb., 1847. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux com- primés, souvent très-larges, divisés par des dichotomisations qui s’anastomosent de manière à former des surfaces réticu- lées , planes, ou en coupe. Chaque branche montre sur son côté étroit interne une partie arrondie sur laquelle sont des cellules opposées , éparses et rares, tubuleuses et très-sail- lante. Le tranchant externe des branches montre une surface en biseau, au milieu de laquelle est une lame germinale où 904 ÇV'ALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, se développent, de chaque côté, un grand nombre de cellules de plus en plus petites, de l'extérieur à l'intérieur. Les parois latérales de la branche montrent des lignées transversales peu régulières de cellules élevées et tubuleuses , sans pores spéciaux entre elles. Dans son accroissement, ce genre offre des particularités très-remarquables : à l'extrémité de chaque branche parais- sent d'abord, sur une partie cylindrique , acumiuée, montrant en dedaus des cellules opposées assez prononcées, ct en de- hors de simples germes de cellules, un indice de lame germinale. Bientôt celle-ci se développe avec ses germes, et ensuite tant que la colonie existe , cette branche s'accroît en hauteur par le côté de la lame gerainale , tandis que les branches s'accroissent et se multiplient par l’extrémité et donnent naissance à de nouveaux rameaux. Il y a donc ici l'accroissement ordinaire par l'extrémité des branches , et l'accroissement latéral simultané qui se fait sur le côté de chacune des branches.Il en résulte queles branches sont d'au- tant plus larges qu'elles sont p'us éloignées de l'extrémité. Ces deux caractères suflisent, ainsi que les cellules opposées, pour distinguer ce genre de tous ceux qui précèdent. Ce genre se montre pour la première fois dans le 11° étage des terrains jurassiques , et avait été confondu par M. de Blainville avec les Apsendesia, dont il n'a aucun des carac- tères. Toutes les autres espèces que nous avons fait connaître dans notre Prodrome de Puléontologie stratigraphique , sont fossiles des terraiis crétacés , et spécialement du 22° étage sénonien. Nous en connaissons 6 espèces. Reticulipora dianthus, d'Orb., 1847, Prod., 4, p. 316, étage 41°, n° 364. Apsendesia dianthus, Blainville , 1834, Manuel d’Actin., p. 409, pl. 69, fis. 2, Zd., Michelin, PI, 55, TERRAINS CUÉTACÉS. 905 fig. 4, Luc, Langrune, Ranville (Calvados ). De notre col- lection. Reticulipora Nummulitorum , d'Orb., 1852. Espèce à ra- meaux larges, épais , très-irrégulièrement contournés , à li- gnes de cellules assez régulières. Couisa (Aude), dans le 24° étage suessonien ou étage nummulitique. Notre collection. Ne 4954. RETIGULIPORA LIGERIENSIS, d'Orb., 1850, PI. 609, fig. 1--6. Relisulipora ligeriensis, d'Orb., 1850. Prod., 2, p. 264, étage 22e, no 4091. Colonie en grande surface onduleuse, de plus de 40 milli- mètres , formée de rameaux ondulés , anastomosés en mailles égales, le plus souvent rhomboïdales ou hexagones en de- dans ; irrégulières , carrées ou rhomboïdales en dehors. Ra- meaux comprimés, montrant sur la trancheexterne une lame germinale épaisse , saillante , sur les parois de laquelle sont des germes. Cellules par lignées transversales, assez régu- lières, saillantes. Localité. Les environs de Tours, Maune , Joué (Îndre -et- Loire); Sainte - Colombe (Manche); Villedieu , les Roches (Loir-et-Cher ) ; Saintes, Péguillac, Perignac, Saiat-Léger, Bougniaux, Royan (Charente-Inféreure) , daus l'étage séno- nien. Ezplication des figures. PI, 609, fig. 4, colonie entière de Saintes , grandeur naturelle ; fig. 2 , partie de colonie de Royan, grandeur naturelle ; fig. 3, quelques mailles grossies vues eu dehors (les germes de cellules ne sont pas assez pro- nvncés de chique côté de la lame germinale); fir. 4 quel- ques cellules vues en dedans; fig. 5, côté des lames ou ra- meaux grossie; fig. 6, dessus plus grossi (ies germes de cel - lales sont fautifs). De notre collection. V. 8 906 PALÉONTOLÔGIE FRANCAISE, Ne 4955. RETICULIPORA GIRONDINA , d'Orb., 4850. PI. 609, fig. 7-12.' Reticulipora girondina, d'Orb. 1850.Prod. 2, p. 265, étage 22e, n° 1094. Colonie très-grande , plane ou ondulée, qui parait devoir être de 40 à 50 millimètres d'extension, formée de rameaux droits, divergents , divisés, de distance en distance , par des dichotomisations peu séparées et réunis transversalement entre eux par des poutrelles transversales cellifères, de ma- nière à former des mailles carrées, un peu plus longues que larges.Rameaux comprimés, pourvus sur les côtés de cellules par lignées transversales. Rapports et différences, Cette espèce se distingue nette- ment de Ja précédente, par ses rameaux droits et ses mailles carrées. L'aspect en est tout différent. Localité.Royan (Charente-Inférieure), dansl'étagesénonien. Explication des figures. PI. 609, fig. 7 eL 8, parties de co- lonies de grandeur naturelle, vue en dedans ; fig.9, quelques cellules grossies vues du côté de la lame germinale (les ger- mes de cellules n’y sont pas assez prononcés) ; fig. 40, quel- ques cellu!es grossies, vues du côté opposé ; fig. 41, côtés grossi d'une branche usée ; fig. 12, côté de la lame germi- nale plus grossie, fautive comme la fig. 9. De notre collection. N° 4956, RETIGULIPORA OBLIQUA , d Orb., 1850. PI. 6140, fig. 4-6. PI. 768, fig. 4, 2. Reticuliporaobliqua, d'Orb., 1850, Prod., 2, p. 264, étage 22e, n°1093. Colonie en coupe plus ou moins large, portée sur une base, et prenant jusqu'à 50 et 60 millimètres de développement, formée de rameaux droits,dichoiomes divergents, portant de chaque côté dis branches latérales très-obliques qui se réu- TERRAINS CRÉTACÉS. 907 nissent au milieu en formant des mailles obliques irrégu- lières, ou comme des ogives en dedans, des plus irrégulières en dehors. Rameaux très-comprimés , mais très-larges dans le sens de la compression , en grandes lames pourvues de li- gnées transversales très-régulières de cellules rapprochées et saillantes en tube. Rapports et différences. La forme oblique des mailles in- complètes des rameaux distingue bien cette espèce des deux précédentes. Localité. C'est la plus commune, Nous l'avons recueillie dans l’étage sénonien à Lisle, à Vendôme , aux Roches, à Villavard , à Lavardin, à Trôot, à Sougé , à Villedieu (Loir- et-Cher) ; à Tours, à Saint-Christophe , à Joué, à Luines, à Maune, à Vallières-le-Grand (Indre-et-Loire) ; à Saintes, à Pons, à Royan (Charente-Inférieure) ; à Merpins et à Mou- tiers (Charente) ; à Martigues (Bouches-du-Rhône) ; à Sainte- Colombe (Manche) ; à Fécamp (Seine-Inférieure). Explication des figures. PL. 610, fig. 4, une colonie de gran deur paturelle de Saintes , les rameaux vues en dedans; fig. 2 , autre colonie de grandeur naturelle, vue en dehors ; fig. 2, quelques mailles grossies, vues du côté opposé à la lame cellifère; fig. 4, les mêmes, du côté des lames celluli- fères ; fig. 5, un rameau, vu de côté et grossi ; fig. 6, une va- ricté de mailles en ogives de Tours.—Pl, 768, fig. 4, partie de colonie de grandeur naturelle, pour montrer l'épaisseur des lames ; fig. 2, un rameau ou lame, vu du côté large et grossi. De notre collection. N° 4957. RETICULIPORA PAPYRACEA , d'Orb., 1850. PI. 611, fig. 4-5. PI. 768, fig. 3-:0. Reticulipora japyracee, d'Orb., 1850, Prod., 2, p. 267, étage 22e, ne 10917, 908 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Colonie formée de rameaux très-minces comme une feuil'e de papier, divergents, divisés à de courtes distances par des d'chotomisations et s'anastomosant entre eux de manière à représenter des mailles hexagones , comprimées ; chaque ra- meau montre en dedans, sur sa tranche,des cellules opposées sailantes éparses sur sa partie convexe. La tranche du côté cpposé offre une courte lame germinale , accompagnée de germes. Les côtés offrent des lignées transversales de cellu- les, souvent irrégulières. Rapports et différences. Cette espèce se distingue des pré- cédentes par sa grande ténuité, par sa colonie très-petite, et ses rameaux minces comme une feuille de papier. Localité. Fécamp (Seine-Inférieure ); Meudon, près de Paris ; Châteaudun (Eure-et-Loir). Explication des figures. P1. 611, fig. 4, une branche gros- sie, vue d’un côté ; fig. 2, la même, vue de côté opposé; fig. 5, l1 même, vue du côté large ; fig. 4, tranche (elle est fautive); fiz. 5, grandeur natureile.—P1. 768, fig. 3, colonie de gran- der naturelle ; fig.#, une extrémité de branche grossie pour montrer qu'elles s'accroissent par l'extrémité et sur le côté ; fr. 5, lamême, vue du côté large ; a côté externe ; b côté interne ; fig. 6, côlé interne des rameaux pour montrer les cellules opposées; fig.7,1e même rameau du côté opposé, pour mo utrer les germes des cellules de chaque côté de la lame ger- niinale ; fig. 8, 9, 10, tranches des rameaux de divers âges. De notre collection. 2e genre. BiCRIsINA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par sa base, d'où partent des rameaux com- primés, larges, divisés par des dichotomisations en sens in- \erses, non anastomosés, et représentant un ensemble den- droide, Chaque branche montre sur un de , colonie de gran- TERRAINS CRÉTACÉS. 991 deur naturelle ; fig. 6, la même, grossie, vue en dessus; fig. 7, la même, vue de profil. De notre collection. 26e genre. TECTIGAVEA, d'Orb., 4852. Colonie composée de sous-colonies superposées les unes sur les autres comme une pile de monnaie, et saillantes toutes en toit lesunes sur les autres, sans montrer de confluence. Cha- que nouvelle sous-colonie nait du centre des précédentes. Ges sous-colonies sont déprimées, planes et pourvues d'une épithèque en dessous ; convexes en dessus, le centre creux avec des pores opposés. Autour rayonnent un petit nombre de lignées, formées chacune de plus d’une rangée de cellules; beaucoup de pores intermédiaires entre les lignées, et un large cercle de germes de cellules autour. Rapports et différences. Les sous-colonies absolument dis- posées dans ce genre comme chez les Domopora, s’en dis- tinguent parce qu’elles ont plus d’une rangée de cellules aux lignées rayonnantes. C'est, en un mot, un Radiocavea formé de colonies empilées les unes sur les autres verticalement, non confluentes. La seule espèce connue est du 22° étage sénonien. Tecticavea cumulata, d'Orb., 1852. Lichenopora cumu- lata, Michelin, 4847. Icon. zooph., p. 319, pl. 77, fig. 1. Ra- diopora cumulata, d'Orb., 1847. Prod., 3, p. 458, étage 26”, n° 2602. Doué (Maine-et-Loire). No 2024. TECTICAVEA BOLETIFORMIS, d'Orb., 1852. PI. 784, fig. 8-12. : Colonie, comme l'indique le genre; nous dirons seulement que nous ne connaissons que trois sous-colonies superposées, mais 1rès-inégales entre elles, en largeur et en épaisseur. Localité. Cypli, près de Mons, en Belgique, dans l'étage sénouien. 992 L'ALÉONTOLOGIÉ FRANCAISE, Explication des figures. P\. 781, fig. 8, 9, deux formes de colonie de grandeur naturelle; fig. 40, l'une d'elles, grossie, vue de profil; fig. 41, l’autre, grossie, vue de profil; fig. 42, Ja même, vue en dessus. De notre collection. 27° genre. RAD1OPORA, d'Orb., 4847, Colonie composée de sous-colonies confluentes, superpo- sées par couches et représentant un ensemble encroûtant, fixe, ayant par l’agglomération des couches la forme bul- beuse, arrondie, ou en masse informe. Chaque sous-colonie est comme la colonie ordinaire des Unicavea; elle a au centre des pores opposés nombreux, et autour des lignées rayon- nantes en plusieurs cycles, formées d'une seule série de cel- lules tubuleuses. Entre les lignées sont des pores intermé- diaires. L’accroissement est très-singulier. Il naît d’abord une sous-colonie, comme celle des Unicavea ; bientôt des bords de celle-ci partent en rayonnant sur deux, trois et plus de points, des espèces d’expansions formées de germes de cellules. Ces expansions se régularisent, s’élargissent et bien- tôt forment autant de sous-colonies semblables à la première. Ce mode d’accroissement continue toujours par le pourtour à élargir la colonie ; mais, en même temps, au centre se fait un autre développement de nouvelles sous-colonies. Du mi- lieu d’une des anciennes il en naît, en effet, une nouvelle qui prend son extension, et bientôt une nouvelle couche recou- vre la première, et il en nuit successivement d'autres, jusqu'à former des masses d'une grande épaisseur. Rapports et différences. Dans l'analyse, ce genre a des sous-coloneis comme les colonies des Unicavea , mais celles- ci sont confluentes entre elles et sur plusieurs couches. Avec la même disposition de sous-colonies que les Semimulticavea, le genre Radiopora s’en distingue encore par le manque d'é- TERRAINS CRÉTACÉS. 993 pithèque au-dessous de la colonie, qui dès lors n'est point en lame libre, mais bien en forme de tubérosités fixes. Les espèces que nous connaissons sont toutes, jusqu’à pré- sent, des terrains crétacés et tertiaires. Radiopora substellata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 476, étage 20e, n° 613. Ceriopora stellata, Goldfuss, pl. 31, fig. 1. Rœmer, 1840. Nordd. Kreide, p. 23, n° 4. Essen (West- phalie). Radiopora socialis, d'Orb., 1852. Defrancia socialis, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 5, fig. 23. Vienne. Du 26° étage falunien. Radiopora licheniformis, d'Orb., 1847. Prod., 3, p. 139, étage 26°, n°2603. Ceriopora licheniformis, Michelin, 1847. Icon. zooph., 323, pl. 77, fig. 11, Ambillon, Doué (Maine- et-Loire), dans l'étage falunien. Radiopora tuberosa, d'Orb., 1847. Prod., 3, p. 138, étage 26°, n° 2604. Lichenopora tuberosa, Michelin, p. 69, pl. 14, fig. 6. Colline de Turin, 26° étage falunien. N° 2025. RADIOPORA HETEROPORA, d'Orb., 1852. PI. 781, fig. 13-16. Alveolites heteropora,Rœæmer,1836,00l.PI, XVII, fig. 7, 8. Heteropora tuberosa, Rœmer, 1840. Kreïide, p. 23, n° 2. Polytrema subtuberosa, d'Orb., 4847. Prod., ?,p. 94. Étage 17, n° 535. (Individu usé.) Monticulipora neocomiensis, d'Orb., 1849. Prod, 2., p. 95. Étage 17°, n° 541’. Cotonie tubéreuse ou globuleuse, très-variable dans sa for- me ; lorsqu'elle est très-fraiche, elle montre sur les côtés la saillie des différentes couches qui se sont succédé les unes aux autres. La surface supérieure est comme mamelonnée, chaque mamelon correspondant à une sous- colonie. Chique 994 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, sous-co!lonie convexe, cest pourvue de centre convexe, et au- tour de lignées rayonnantes, espacées, mais très-distinctes, entre lesquelles sont de nombreux pores intermédiaires. Histoire. Décrit pour la première fois à l’état usé, par M. Rœmer, sous le nom d’A/veolites heteropora, ce même au- teur, quelques années plus tard, l'appelait encore Heteropora tuberosa, nom que nous avions nous-même changé en 1847, en celui de Polytrema subtuberosa. La même année, un échantillon, très-frais, fut nommé par nous Monticulipora neéocomiensis. Aujourd'hui que nous avons un grand nombre d'échantillons sous les yeux, nous avons reconnu que tous dé- pendent d'une seule espèce, et que cette espèce mieux étu- diée dépend du genre Radiopora, dans lequel nous la plaçons sous son nom spécifique le plus ancien, celui de Æeteropora. Localité. En France, on la trouve dans l'étage néocomien inférieur de Fontenoy, de Chenay (Yonne) ; de Géovressiat (Aïn); de Vassy, de Baudrecourt (Haute-Marne) ; en Suisse, à Sainte-Croix (Vaud) (M. Campiche); en Allemagne, à Schœn- delahe, Ezplication des figures. PI. 781, fig. 13, colonie non usée, de grandeur naturelle ; fig. 14, la même, grossie, vue en des- sus ; fig. 45, la même, vue de profil ; fig. 16, une sous-colo- nie grossie. De notre collection. N° 2026. RADIOPORA PUSTULOSA, d'Orb., 1847. PI. 649, fig. 4-4. Radiopora pustulosa, d'Orb., 1847. Prod., ?, p. 476. Étage 20°, n° 615. Colonie. En grandes surfaces, plus ou moins épaisses, quelquefois globuleuses, formées de couches minces, super- posées, de sous-colonies larges, convexes, confluentes, assez TERRAINS CRÉTACÉS, 995 régulièrement espacées et d'égale largeur. Le centre est un peu concave, les lignées régulières, élevées. Rapports et différences. Gette espècese distingue de la pré- cédente par ses sous-colonies, au moins du double de graa- deur. Localité, Le Havre (Seine-Inférieure); l'ile Madame (Cha- rente-Inférieure). t Explication des figures. PI. 649, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig, 2, quelques colonies grossies, vucs en dessus; fig. 3, les mêmes, vues de profil. De notre collection. N° 2027. RADIOPORA HuotrANA, d'Orb., 1550. PI. 650, fig. 1-5. Ceriopora Huotiana, Michelin, 1845. Icon., p. 206, pl. 5?, fig, 7. Colonie portée par un pédoncule et se développant en une grosse boule, couverte partout de sous-colonies planes, très- confluentes. Chacune des sous-colonies n'a pas desaillie, elle est entièrement unie, suivant la convexité générale de l’en- semble. Les lignées sont écartées, mais très-reconnaissables à deux eyeles. Lorsque les colonies de cette espèce sont usées, elles n'offrent plus aucune trace de lignées rayonnan- tes, mais seulement des pores inégaux à la surface. La coupe démontre, par la continuité des cellules divergentes , que le pédoncule dépend bien de l'espèce, Rapports el différences. La forme bulbeuse de cette espèce, la distingue aussi bien que son pédoncule, Localité. Le Mans (Sarthe); l'ile Madame (Charente-Infé- rieure) ; dans le 20° étage cénomanien. Esplication des figures. PI. 650. fig. 4, colonie de gra deur naturelle; fig. 2, la même, grossie, vue de profil; fiy. 8, la 996 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, même, vue en dessus; fig. 4, coupe verticale d'une colonie, fig. 5, une colonie usée. De notre collection. N° 2028. RAploPorA BULBOSA, d'Orb., 1850. PI. 650, fig. 6-8. Colo nie portée par une large base, et se reconvrant suc- cessivement de nouvelles couches jusqu’à former une sorte de bulbe épais, plus large à son extrémité supérieure qu’à sa base. Chaque couche paraît avoir eu une légère épithèque inférieure. Elle s’use facilement, et ne montre plus que des centres rayonnants, avec des parties intermédiaires commu- nes tout autour. Il ne nous reste aucun doute que cette espèce observée plus fraîche ne soit bien un Radiopora. Rapports et différences. La division de la colonie, en ca- lottes successives et superposées, ainsi que la légère épithè- que inférieure des couches, distinguent bien cette espèce des précédentes. Localité. Le Mans (Sarthe), dans l'étage cénomanien. Esplication des figures. P\. 650, fig. 6, colonie de gran- deur naturelle; fig. 7, la même, vue en dessus et grossie ; fig. 8, la même, vue de profñl. De notre collection. N° 2029. RADIOPORA FORMOSA, d'Orb., 14847. PI. 782, fig. 1, 2. Ceriopora formosa, Michelin, 1845. Icon. zoophyt., p. 206. PI. 52, fig. 6. Radiopora formosa, d'Orb., 4847. Prod, 2, p. 176. Élage 20e, n° 643. Colonie large à la base, divisée ensuite en sortes de ra- meaux globuleux, dirigés dans tous les sens, le tout couvert de sous-colonies confluentes,non distinctes et planes, dont les lignées sont droites et très-écartées, qui paraissent être sé- parées par un grand nombre de pores intermédiaires. TERRAINS CRÉTACÉS. 997 Rapports et différences. La forme presque rameuse de cette espèce la distingue bien des autres. Eîle parait étre comme le Radiopora Huotiant, c'est-à-dire ayant les colonies su- perposées, nou distinctes, mais aussi confluentes sur les côtés, que de haut en bus. Localité. Le Mans (Sarthe), dans l'étage cénomanien. Explication des figures. P\. 782, fig. 1. colonie de grandeur naturelle, copice d'après M. Michelin; fig. 2, une portion de trois sous-colonies, grossies, également copiées du même ou- vrage. N° 2030. RADIOPORA FRANCGQANA, d’Orb., 1852. Pi. 782, fis. 3-3. Colonie rampante, peu épaisse, très-remar quable en ce qu'elle nous a donné la manière dont l’ensemble s’accroît. Il pait d'abord une sous-colonie circulaire. De cette première, partent deux ou trois expansions stoloniforme, qui s’allon- gent sous forme de germes de cellules; bientôt chacune de ces expansions vient former une sous-colonie identique à la première. Les autres sous-colonies continuent ainsi, vers le bord, tandis qu’au milieu de la colonie, de nouvelles sous- colonies naissent sur les anciennes. Les lignées sont peu ré- gulières et peu distinctes, surtout au loin de leur point de départ. Rapports 21 différenc:s. Touteslesautres espèces étant plus ou moins g#lobuleuses, celle-ci s'en distingue dès lors très - facilement. Localité, À Meudon, près de Paris, dans l'étase sénouien, découverte par M. le baron de Francq, qui à bien voulu nous la communiquer. Læplication des figures. PI. 782, fig. 3, 4, deux co'ouies de grandeur naturelle; fig, 5, une jeune sous col) iie, encore 998 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, seule; fig. 6, une autre, ayant déjà a le commencement du germe d'une seconde ; fig. 7, une colonie composée de quatre sous-colonies; b, la sous colonie primaire ; ecc, les sous-co- Jonies secondaires; fig. 8, une colonie formée de plusieurs sous-colonies, et montrant au milieu le germe de la couche supérieure à la première. De notre collection. 4: division. CENTRIFUGINÉS FARAMINÉS, d’Orb. Cellules centrifoginées, toujours dépourvues d’opercules; colonie excessivement variable dans sa forme, composée dé cellules foraminées, non saillantes, en tube simplement per- cées dans uné masse calcaire commune, soit isolces et épar- ses, soit groupées de diverses mavières. On remarque sur ces colonies, soit des cellules toutes semblables, sans pores iotern:édiaires; ou bien de nombreux pores, placés soit entre les cellules ordinaires, soit du côté opposé. Cette division renferme tous les brvozaires à cellules cen- trifuginees, dont i'ouverture, au lieu d'être saiïllante entube, comme chezles tubulinés, est, au contraire, simplement percée dans la colonie, en représentant un orifice rond ou anguteux, en tube capillaire, ou une sorte de partie en entonnoir. Si dans la division qui précède, nous avons trouvé que les gcures avaient été peu étudiés sous le rapport de leurs ca- ractères intimes, déterminés par la forme de la cellule, nous pouvons le dire encore ici avec plus de raison; car toute cette division, dans laquelle nous trouvons plusieurs familles et beaucoup de genre, rentrait, pour ainsi dire, dans un seul geure,celui des Certopora. Nous y plaçons les familles suivantes : A Cellules sans pores spéciaux, opposés, ni FawriLes intermédiaires. TERRAINS CRÉTACÉS, 999 a Ouverture des cellules évasée extérieu- rement. Ceide. b Ouverture des cellules non évasée, sim- ple. Cavide. B Cellules avec pores opposés ou intermé- diaires. * Cellules et pores opposés par grou- pes. Crtisidæ. “* Cellules et pores intermédiaires épars, Crescisidæ. Are famille. Ceidbx, d'Orb., 1852. Cellules centrifuginées, sans pores spéciaux opposés, ni pores intermédiaires ; les cellules placées les unes à côté des autres, soit par lignées longitudinales, soit par lignées trans- versales, sont toutes simples, distinctes, s’épanouissant au dehors de manière à représenter une ouverture en entonnoir, bien plus large à son orifice qu’ensuite. Ces cellules se groupent de diverses manières, sur une colonie très-variable de forme. L’accroissement des colonies est comme chez les autres Bryozoaires centrifuginés, c’est-à-dire que sur les co- Jonies cylindriques, un grand nombre de germes de cellules se voient à l'extrémité des rameaux, où ils représentent un cône ayant des germes de plus en plus petits à mesure qu'ils appro- chent du centre. Sur les colonies comprimées, il y à au milieu une lame germinale prononcée, et de chaque côté une couche de germes et de cellules. Sur les colonies ayant des cellules d'un seul côté, il y a d’abord une lame gernminale, et des germes à l'extrémité, appuyées d’un seul côté sur cette lame germinale où ils prennent naissance. Cette famille se distingue de la suivante par l'ouverture des cellules évasée et en entonnoir, au lieu d’être simple- ment percée. 4000 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Nous divisons les genres de la famille ainsi qu'il suit : A Cellules autour ou des deux côtés de 14 co- GENRes. lonie. a Cellules autour de colonies cylindriques. * Lignées longitudinales. Filices. ** Lignées transversales. Lateroces. b Cellules des deux côtés d’une colonie com- primée. Cea. B Cellules d'un seul côté de la co'onie. a Colonie libre, non encroüûtante. Semicea. b Colonie fixe, rampante ou encroûtante. Reptocea. fer genre. FiLiCEA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux eylin- driques, divisés par des dichotomisations sur des plans op- posés et représentant un ensemble dendroï.le ou anastomosé. Chaque branche cylindrique est pourvue, sur toute son éten- due et tout autour, de lignées longitudiaales de cellules distinctes, non tubuleuses, éparses ou placées en quinconces irréguliers, percées dans la masse et montrant extérieure- ment une ouverture en entonnoir oblique, de forme hexa- gone, ou irrégulière à son pourtour, où les parois +0al communes, formées d’une saillie en côte. Dans cet eutoanoir la cellu'e occupe la partie inférieure. A l'extréinité de chaque branche se voit une partie conique portaul un grand nombre de germes de cellules en quinconce ; les g:rmes ciant d'au- tant plus petits qu'ils approchent du centre et de l'extréinité. Jamais de pores intermédiaires. Rapports et différences. Avec des cellules en tout identi- ques, et des lignées longitudinales comme chez le genre Cea, cclui-ci a les rameaux ronds, cylindriques au lieu de les avoir comprimés. Il manque dès lurs de la lame germinale de ce genre. TERRAINS CRÉTACÉS. 1001 Les quatre espèces que nous connaissons sont du 22 étage sénonien ou de la craie blanche. N° 2031. FILICEA REGULARIS, d'Orb. 1852. PI. 786, fig. 1-4. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, formée de rameaux assez gros, cylindriques, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, composés, sur 46 à 18 lignées longitudinales, de cellules placées en quinconce, dont l'ouverture, comme une larme, se trouve à la partie inférieure médiane, d'un évasement hexagone, un peu comprimé, dont les bords communs sont tranchants. On remarque quelquefois des cellules plus grandes que les autres, qui sont peut-être des cellules accessoires. Localité. Meudon, près de Paris, dans la craie blanche de l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 786, fig. À, une partie de colonie de grandeur naturelle ; fig. 2, un tronçon, grossi ; fig. 3, tranche du même ; fig. 4, coupe longitudinale du même. De notre collection. Ne 2032. l'ILICEA SUBCOMPRESSA, d'Orb., 4852. PI, 786, fig. 5-7. Diamètre des raracaux, 2 millimètres et demi. Colonie rameuse , dendroïde, formée de rameaux un peu comprimés, composés d'environ 20 à 24 lignées longitudinales de cellules placées en quinconce , dont l'ouverture ‘ovale , oblongue, se trouve à la région inférieure d'un évasement hexagone, comprimé, à bords communs, tranchants. Il y a des cellules plus grandes que les autres, alors très-irrégu - lières. Y. ü4 1002 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Rapports et différences. Voisine de la précédente, cette espèce a beaucoup plus de lignées de cellules, l'ouverture non en larme, et des rameaux comprimés. Local.té. Vendôme (Loire-et-Cher) ; Tours, Saint-Christophe (Indre-et-Loire); Saintes, Royan ( Charente-]Inférieure ) ; Moutier, Merpins (Charente), dans l'étage sénonien. Explication des figures. P]. 786, fig. 5, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 6, une partie grossie ; fig. 7, tranche du même. De notre colletion. | < Ca N° 2033. FILICEA RHOMBOIDALIS, d'Orb., 1852, PI. 756, fig. 8-10. Diamètre des rameaux, À millimètre, Colonie rameuse, dendroide, formée de rameaux très- grèles, cylindriques, composés d’une dixaine de lignées longitudinales, irrégulières, de cellules en quinconce, dont l'ouverture petite, ovale, tout à fait inférieure, s’épanouit en avant en un rhomboïde irrégulier, dont les bords, communs avec les ouvertures voisines, est tranchant. Les cellules sont très-irrégulières de forme et de taille. Rapports et différences. L'ouverture rhomboïdale, ainsi que ses rameaux grêles et le peu de lignées de cette espèce, la distinguent bien des précédentes. Localité. Les Roches, près de Vendôme (Loir-et-Cher); dans l'étage sénonien, Explication des figures, PI. 786, fig. 8, une branche, de grandeur naturelle; fig. 9, un tronçon, grossi; fig. 40, tran- che du même. De notre collection. N° 2034. FiLICEA OBLiQUA, d'Orb., 1852. PI. 786, fig. 11-13. Diamètre des rameaux, 2? millimètres. TERRAINS CRÉTACÉS, 1008 Colonie rameuse, dendroïde, formée de rameaux solides, cylindriques, composés de 18 à 20 lignées longitudinales, régulières, de cellules non en quinconce, mais par lignes lon- gitudinales, circonscrites latéralement d’une côte commune, où chacune, plus ou moins oblique, est supérieurement en poinue, élargie postérieurement, où se trouve une petite ou- verture ovale, très-évasée en avant, avec des séparations tranchantes, communes. | Rapports et différences. La disposition singulière des cel- lules dans des sillons longitudinaux, distingue bien cette es- pèce. Localité. Les environs de Tours (Indre-et-Loire), dans l’é- tage sénonien. Explication des fiqures. PI. 786, fig. 11, une branche de grandeur naturelle ; fig. 12, la même, grossie ; fig. 13, tran- che du même. De notre collection. 2e genre LATEROCEA, d'Orb., 1852. Colonie identique à la colonie des Filicea, mais avec des lignées transversales de cellules sur les branches, au lieu de lignées longitudinales. En effet, chaque branche cylindriqne est pourvue, par rangées annulaires, de cellules hexagones, percées dans la masse, et montrant extérieurement une ou- verture en entonnoir, de forme hexagone. Rapports et différences. La disposition en lignées transver- sales, au lieu d’être longitudinales amène une différence très- grande dans la forme et laconnexiondescellules dans les deux genres. En efles, tandis que chez les Filicea, les cellules sont en contact immédiat de haut en bas, et séparées latéralement; chez les La!lerocca, les cellules sont au contraire en contact immédiat par les côtés et séparées de haut en bas. Il résulte encore de celle disposition, que dans le premier genre il y a 1004 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. dans l'hexagone des cellules, une facette en haut et en bas, et deux latérales de chaque côté, tandis que dans le second il p’y à aucunes facettes en haut eten bas, mais bien trois fa- cettes latérales de chaque côté. Nous connaissons , jusqu'à présent, l'espèce suivante du 22° étage sénonien. N° 2035. LATEROCEA SIMPLEX, d'Orb., 1852, PI. 786, fig. 44-46. Diaméire des rameaux, 4 à 2 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, formée de rameaux cylindri- ques, composés d'environ 40 à 15 cellules par lignées, annu - laires, transversales. Ces cellules sont rhomboïdales, avec les angles latéraux, coupés, ou pour mieux dire, formant un hexagone un peu comprimé, encadré d'une crête commune, et ayant au bas une ouverture, petite, ovale. Localité. Elle se trouve dans le 22° étage sénonien. Nous l'avons recueillie successivement à Trôot,à Sougé, à Lavardin, à Villavard, à Villedieu (Loir-et-Cher); à Pons, à Saintes (Cha- rente-Inférieure) ; à Merpins, à Moutier (Charente). Ezplication des figures. Pl. 7S6, fig. 44, une partie de colonie, de grandeur naturelle; fig. 15, une extrémité de branche, grossie; fig. 16, tranche de la même. De notre col- lection. 3° genre CEA (1), d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux compri- més, divisés par des dichotomisations sur le même plan, et l'eprésentant un ensemble dendroïde. Chaque branche est pourvue des deux côtés, de celiules en quinconce, irréguliè- rement placées, sans former de lignées longitudinales.Chacune (4) Cea où cæa, noîn d'une ile de la mer Egée, une des Cyclades. TERRAINS CRÉTACÉS, 1005 est hexagone, plus ou moins, et très-irrégulière, à ouver- ture évasée comme un entonnoir, dont les bords sont com- muns. À l'extrémité de chaque branche se trouve une lame germinale médiane, et de chaque côté un grand nombre de germes de cellules de plus en plus petits, de l'extérieur à l'intérieur. Rapports et différences. Avec des cellules identiques aux cellules des Zaterocea, ce genres'en distingue parsesrameaux comprimés, au lieu d'être ronds, et par la présence d’une lame germinale à l'extrémité des rameaux, Nous connaissons aujourd'hui 4 espèces du 22° étage séro- nien ou de la craie blanche. N° 2836. CEA RUSTICA, d'Orb., 1857. PI. 787, fig. 1-3. Diamètre des rameaux, 4 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux larges et très épais, irréguliers, arrondis sur les côtés, portant de chaque côté un grand nombre de cellules très-irrégulières de forme : les unes aiguës en avant, les autres presque rhomboïdales ; toutes avec une ouverture ronde inférieure, qui s'épanouit et se dilate vers le haut, sous des formes très-diverses. Localité, Vendôme (Loir-et-Cher), rare. Dans l'étage sé- nonien. Explication des figures. Pl. 787, fig. 1, un tronçon de grandeur naturelle; fig. ?, le même, grossi; fig. 3, tranche du même. De notre collection. No 2037. CEA COMPRESSA, d'Orb., 1852. PI. 787, fig. 4-6. Diamètre des rameaux, 4 millimètres. Colonie dendroïde , composée de rameaux larges, frès- 1006 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, comprimés, mais cependant arrondis sur les côtés, couverts de chaque côté d'un grand nombre de cellules irrégulières, placées en quinconce, ayant une forme hexagone, séparées par une côte commune. L'ouverture, très-pelite, est au cen- tre. Rapports et différences. La grande compression des rameaux et la forme hexagone des cellules, distinguent bien cette espèce. Localité, Tours (Indre-et-Loire), dans l'étage sénonien. Explication des figures. Pl. 787, fig. 4, une branche de grandeur naturelle; fig. 5, un tronçon, grossi; fig. 6, tran- che du même. De notre collection. N° 2038, CEA DIGITATA, d'Orb., 4552. PI. 787, fig. 7-10. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie dendroïde, composée de rameaux peu larges, très- épais et arrondis sur les côtés, couverts partout de cellules hexagones, peu régulières. L'ouverture est ronde, placée au milieu, et l'évasement, qui est assez large, est séparé des cel- lules voisines. L'extrémité des branches offre une assez groe lame germinale, saillante en avant. Rapports et différences. La forme étroite des rameaux, leur épaisseur, suflisent pour distinguer cette espèce de la précédente. Localité. Tours, Saint-Christophe, Maune, Joui, Luines (Indre-et-Loire); à Vendôme. Dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 787, fig. 7, une partie de co- lonie, de grandeur naturelle ; fig. 8, une extrémité de ra- meau, grossie ; fig. 9, la même, vue en dessus ; fig. 10, quel- ques cellules plus fortement grossies. De notre collection. M TERRAINS CRÉTACÉS. 1007 N° 2039. CEA LAMELLOSA, d'Orb., 1852. PI. 787, fig. 11-43. Colonie formée de larges lames, qui paraissent être foliacées et comme méandriformes, épaisses, couvertes partout de ce!- lules un peu hexagones , irrégulières, à crête commune, à ouverture ronde, centrale. Le bord des lamesmontre de nom- breux germes de cellules, de chaque côté d’une lame ger- minale, saillante. Rapports et différences, La forme en lame, et non en ra- meaux, distingue parfaitement cette espèce des précédentes. Localité. Tours (Indre-et-Loire), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI, 787, fig. 11, une portion de colonie, de grandeur naturelle ; fig. 12, la même, grossie, vue de côté; fig. 13, la même, vue sur la lame germinale de l'extrémité de la colonie. De notre collection. 4° genre. SEMICEA, d'Orb., 1852. Colonie fixe dansle jeune âge, mais se développant ensuite en une lame mince, libre, soit horizontale, soit enroulée sur elle-même en tubes simples ou rameux, invariablement pourvus de cellules d'un seul côté. Chaque lame porte en dessous une épithèque lisse ou ridée, et en dessus de très- nombreuses cellules placées en quinconce d’une manière irrégulière, ayant extérieurement la forme d'un entonnoir oblique. Autour des cellules complètes, sur le bord des co- lonies, se voient de nombreux germes de cellules et une lame germinale. Ce genre se distingue des précédents par ses cellules pla- cées d'un seul côté de la colonie. Il se distingue du suivant par sa colonie libre au lieu d’être rampante et encroûtante à la surface des corps sous-marins. 1006 L'ALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Nous connaissons seulement deux espèces fossiles du 22° étage sénonien. N° 2040, SEMICEA TUBULOSA, d'Orb., 1852, PI. 787, fig. 14-16. Diamètre des tubes, 2 à 3 millimètres. Colonie dendroïde, rameuse, composée de rameaux tu- buleux, ondulés, comprimés, divisés par des dichotomisa- tions, formés d’une lame épaisse, enroulée sur elle-même, pourvue en dedans d’une épithèque, et en dehors de cellules très-irrégubières, dont l'ouverture, aussi irrégulière, montre souvent à la base comme une petite languette. Localité. Joué, près de Tours (Indre-et-Loire); Saintes (Charente-Inférieure), dans l'étage sénonien. Ezplication des figures. PI. 787, fig. 44, une branche de grandeur naturelle; fig. 15, une partie, grossie ; fig. 16, tranche, grossie d’une branche, De notre collection. N° 2041. SEMIGEA LAMELLOSA, d'Orb., 1557. PI. 787, fig. 17-20. Colonie sous la forme d’une lame épaisse, solide, contour - née sur elle-même, ou pour mieux dire reployée sans former de tubes, couverte d’un seul côté de cellules très-obliques, de ferme irrégulière, comme un entonnoir couché sur le côté, ayant l’ouverture inférieure. Le dedans des lames porte une épithèque épaisse, ridée. Le bord des lames est en biseau avec de nombreux germes. Rapports et différences. La forme lamelleuse non en tube, distingue cette espèce de la précédente. Localité, Vendème et Varennes (Loir-et-Cher), dans l'étage sénoniens Ezplication des figures. PA. 787, fig. A7, partie de colonie TERRAINS CRÉTACÉS, 1009 de grandeur naturelle ; fig. 18, bord d’une lame, grossi; fig. 49, le même, vu en dessous; fig. 20, tranche du même. De notre collection. 5° genre. REPTOCEA, d'Orb., 1852. Colonie fixe, rampante à la surface des corps sous-marins, composée d’une couche épaisse de cellules capillaires, pla- cées d'un seul côté et en quinconce. Chacune offre une ouverture en entonnoir, très-évasée. Ce genre, voisin du précédent, s’en distingue par son ensemble fixe, rampant, au lieu d’être libre. Des deux espèces que nous connaissons, l’une est du 20° étage cénomanien, et l’autre du 22° étage sénonien. No 2042. REPTOCEA CENOMANA, d'Orb., 1852. PI. 788, fig. 1-3. Colonie irrégulière, ovalaire, déprimée, un peu convexe en dessus, inégale en dessous, couverte de cellules d'une forme hexagone, placées en quinconce, chacune distincte par une rainure commune avec une ouverture ronde cen- trale. | Localité. Le Mans (Sarthe), dans le 20° étage cénoma- nien. Explication des figures. PI. 788, fig. 1, colonie, de gran- deur naturelle , vue en dessus ; fig. 2, la même, vue de côté; fig. 3, quelques cellules, grossies, vues en dessus. N° 2043. REPTOCEA RECTA, d'Orb., 1852. PI, 788, fig. 4-6. Nous ne connaissons de cette espèce que des fragments de colonie, qui annoncent un ensemble épais, flexueux, formé de cellules peu régulières, verticales, capillaires, à ouver- 1010 L'ALÉONTOLOGIE FRANCÇAISE. ture petite, placée au milieu d'un encadrement pourvu de facettes. Cette espèce se distingue de la précédente par ses cellules verticales plus larges. Localité. Sainte-Colombe (Manche), dans l'étage sénonien ou la craie blanche. Explication des figures. PI. 788, fig. 4, une partie de gran- deur naturelle; fig. 5, quelques cellules grossies, vues en dessus; fig. 6, tranche verticale des mêmes. De notre col- lection. 2° famille. Cavinx, d'Orb., 1852. Cellules centrifuginées, sans pores spéciaux, ni pores in- termédiaires. Les cellules égales, placées les unes à côté des autres, soit par lignées longitudinales, soit par lignées trans- versales, sont simplement percées dans la masse, comme un pore ou un trou rond non évasé en entonnoir à son Ouver- ture. La colonie est aussi variable de forme dans cette fa- mille que dans les autres, L'accroissement se fait en général de la même manière que chez les Ceidæ, par des germes de cellules à l'extrémité des branches. L'ouverture simple, non évasée en entonnoir, mais seule- ment percée d’un trou, distingue cette famille de la précé- dente. Les genres de cette famille, à l'exception des Ceriapora, qui renfermaient une multitude de formes différentes, étaient peu ou point connus. Nous les divisons de la manière sui- vante : A Des pointes, des côtes ou des nœuds à la GENRES. surface de la colonie. a Cellules autour ou des deux côtés de ja colonie. TERRAINS CRÉTACÉS, * Des pointes autour, avec le centre sans cellules. #* Des côtes ou des nœuds, couverts de cellules partout. a Cellules d’un seul côté d'une colonie fixe, rampante. B Surface cellulaire unie, sans saillies. + Une seule couche de cellules. a Cellules autour ou des deux côtés de la colonie. # Cellules autour de rameaux cy- lindriques. *# Cellules sur toutes les faces de la colonie. y Cellules des deux côtés de la colonie. x Avec lame germinale. xx Sans lame germinale au centre des rameaux. z Les cellules sur des sil- lôns longitudinaux. zz Les cellules par lignées transversales sans sil- lons. yy Cellules sur trois faces oppo- sées. b Cellules d’un seul côté de la co- lonie. * Colonie non lamelleuse. y Golonie rameuse, réticulée. yy Colonie en demi-massue, ** Colonie Himelleuse. Ao41 Echinocava. Nodicava. Reptonodicava. Ceriocava. Cava. Sulcocava. Latcrocava. Filicava. Retecava. Clavicava. Semicava. 1012 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, ++ Plusieurs couches de cellules aux colonies. a Cellules autour d’un ensemble ra- meux. Ceriopora. b Cellules d'un seul côté de l’en- semble. * Colonie libre, rameuse. Semimulticara, * Colonie fixe, globuleuse ou en- croûtante. Reptomuliicava. ie genre ECHINOCAVA, d’Orb., 1852. Echinopora, d'Orb., 1847 (non Lamarck, 1816). Ceriopora, Michelin. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux cylin- driques, divisés par des dichotomisations sur des plans op- posés, formant un ensemble dendroïde, rameux. Chaque branche est pourvue, tout autour, de saillies coniques , en pointes, représentant comme des épines. Le centre de cette épine paraît ne pas avoir de cellules, mais la base et tout l'intervalle compris entre elles, est couvert de cellules petites, rondes, simplement percées comme des pores égaux entre eux. Rapports et différences. Ce genre se rapproche des Cerio- pora, mais il s’en distingue par les saillies en pointe dont tous les rameaux sont couverts. La seule espèce connue a été d'abord décrite par M. Mi- chelin, sous le nom de Ceriopora. Ayant reconnu qu'elle différait des Ceriopora, comme nous les circonscrivons, nous avons, pour elle, forméle genre Echinopora, nom que nous avons dû changer aujourd'hui en celui de ÆEchinocava, parce qu'il faisait double emploi avec un genre de zoophytes de Lamarck. TERRAINS CRÉTACÉS, 1013 N° 2042. EcniNocava RauLint, d'Orb., 1852. PI. 788, fig. 7,8. Ceriopora Riulini, Michelin, 1844. Icon. zoophyt., p. 2, pl. 4,fig. 7. Echinopora Raulini, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 141. Étage 49e, n° 306. Espèce dont les rameaux ont jusqu’à 4 millimètres de dia- mètre, et vont en diminuant jusqu'à leur extrémité ; ils sont divisés par des dichotomisations sur le même plan. Localité, On le trouve à Grandpré et à Macheroméanil (Ar- dennes), dans le 49° étage albien. Ezplication des figures. PI. 788, fig. 7, une partie de co- lonie, de grandeur naturelle; fig. 8, un tronçon, fortement grossi, montrant, a, une pointe entière, b, une pointe cassée. De notre collection. 2° genre. NoptcavaA, d'Orb., 1852. Colonie formée de rameaux cylindriques, un peu compri- més, divisés par des dichotomisations sur des plans opposés, et représentant un ensemble dendroïde. Chaque branche est marquée en travers, soit de côtes transverses régulières, soit de côtes interrompues ou même de nœuds, ‘et couverte par- tout de cellules éparses, rapprochées, égales, dont l'ouver- ture est ronde. L’extrémité des rameaux montre un eône germinal, obtus, couvert de germes, comme dans les autres genres de cette division. Rapports et différences. Avec le même aspect que le genre Ceriocara, celui-ci s'en distingue par les côtes ou les nœuds transverses de ses rameaux. Toutes les cellules égales, dis- tinguent ce genre des Æchinocava. Nous connaissons 4 espèces, dont 2 sont des terrains jur :s- siques et 2 des terrains crétaeés. 1014 FALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Nodicava pustulosa, d'Orb., 1852. Ceriopora pustulosa, Michelia, 1846. Icon.zooph , p. 245. PI. 57, fig. 6. Monticu- lipora pustulosa, d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 323 ; étage 14, n° 169. Luc, Ranville, Lebisay (Calvados) ; dans le 41e étage bathonien. De notre collection. Nodicava compressa, d’'Orb., 1852. Espèce dont les dicho- tomisations des rameaux sont sur le même plan, les rameaux comprimés, et les nodosités généralement latérales et trans- verses. Ranville, Luc, Langrune (Calvados); dans le 44° étage bathonien. Notre collection. Nodicava muricata, d'Orb., 1852. Achilleum muricatum, Goldf. 2, p.85. PI. 31, fig. 3. Monticulipora muricata, d'Orb., 4847. Prod.,?, p. 184. Étage 20°, n° 740? Essen, dans l'é- tage cénomanien ? N° 2043. NODICAVA DIGITATA, d’Orb., 4852. PI. 788, fig. 9, 10. Diamètre des rameaux, 3 millimètres. La seule espèce connue dansles terrains crétacés est munie, d'environ vingt cellules autour des rameaux. Localité. Les environs de Sainte-Croix (canton de Vaud), dan; l'étage néocomien. Elle paraît y être rare. Explication des figures. P\. 788, fig. 9, une branche, de grandeur naturelle; fig. 10, extrémité de la même, grossie. De notre collection. 3° genre. REPTONODICAVA, d'Orb., 1852. Colonie formée d'une masse bulbeuse , arrondie, fixe par sa base, couverte partout, à sa surface supérieure, de saillies en forme de nœuds, ou de petites côtes irrégulières, saillan- Les; ces saillies, comme leur intervalle, pourvues de cellules poriformes, égales, très rapprochées les unes des autres. Ce genre, avec les nodosités et le même aspect extérieur TT TERRAINS CRÉTACÉS, 1015 que les Nodicava, s'en distingue par sa colonie bulbeuse, non rameuse et non dendroïde. Les deux espèces connues sont du 44e étage bathonin ou de la grande oolite, et du 22e étage sénonien. Reptonodicava globosa, d'Orb.; 4852. Millepora glohosa, Defrance. Ceriopora globosa, Michelin, 1846. Icon. zooph., p.246. PI. 57, fig. 5. Monticulipora globosa, d'Orb., 187. Prod., 4. p. 323.Étage 14°, n° 470. Luc, Laugrune (Calvados). de notre collection. Reptonodicava mamillosa, d'Orb., 1852. Ceriopora ma- millosa. Rœmer, 1840, Kreid, p. 23, n° 6. PI. 5, fig. 25. Monticulipora mamillosa, d'Orb., 1847. Prod. 2, p. 279. Étage2®%, n° 1347. Étage sénonien de Goslar (Allem.). 4° genre CERIOGAVA, d'Orb., 14852. Ceriopora (pars) auctorum. Colonie fixe par la base, d’où partent des rameaux cylin- driques, divisés ou non par des dichotomisations, et représen- tant un ensemble dendroïde ou anastomosé. Chaque branche cylindrique est munie partout d'une seule couche de cellules distinctes, éparses, simplement percées dans la masse, d’une ouverture simple, ronde ou anguleuse. L'extrémité des bran- ches est généralement obtuse, sans montrer toujours de cône germinal bien caractérisé. * Rapports et différences. Nous plaçons dans ce genre tous les Ceriopora des auteurs ayant une seule couche de cellules et des ouvertures simples, représentant dans leur ensemble, une colonie rameuse. Histoire. Quelques espèces de ce genre appartenaient aux Ceriopora de Goldfuss et de tous les auteurs allemands, mais non aux Ceriopora de Blainville, qui n'y place que les espè- ces à plusieurs couches, Nous y réunissons également une 1016 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, partie des Ceriopora de notre Prodrome. Aujourd'hui que nous attachons de la valeur, non-seulement à la forme de la colonie, mais encore plus au caractère de composition d’une ou de plusieurs couches de cellules, nous plaçons les espèces rameuses à une seule couche dans ce genre, les espèces ra- meuses à plusieurs couches dans le genre Ceriopora, et les espèces à plusieurs couches globuleuses ou polymorphes, sous le nom de Reptomulticava; car nous avons reconnu que le genre Polytrema, de Risso, auquel nous rapportions ces es- pèces, ne dépend peut-être pas des Bryozoaires, et que dans tous les cas il diffère essentiellement des espèces fossiles que nous avions cru devoir y rapporter dans notre Prodrome. Les espèces de ce genre sont de tous les terrains, mais sont encore bien incomplétement connues. Nous en citons 13 es- pèces, dont 5 des terrains jurassiques, 5 des terrains crélacés et 3 desterrains tertiaires. Ceriocava Leda,d'Orb.,1852, Ceriopora Leda, d'Orb.,1847. Prod. 4, p. 222, étage 7°, n° 173, Villefranche (Saône-et- Loire, dans le 7° étage sinémurien. Notre collection. Ceriocava Sarthacensis, d'Orb., 1852. Ceriopora Sartha- censis, d'Orb., 1847. Prod 1, p. 293, étage 10°, n° 552, Conlie (Sarthe), dans le 12e étage cal'ovien. Notre collec- tion. Ceriocava corymbhos:, d'Orb., 1852. M:Uepora corymbosa, Lamouroux, 4821. Expos. mith. des Polyp., p. 87, pl. 83, fig. 8-9, Ceriopora conifera, Michelin, 4546. Icon. z00ph., pl. 57, fig. 8 (non Lamouroux, 1821), Ceriopora corymbosa, d'Orb., 1847. Prod. 1., p. 323, étage 11°, n° 476, Ranville, Luc (Calvados), dans le 114< étage bathonien. Notre collec- tion. Ceriocava Neptuni, d'Orb., 1852. Ceriopora Neptuni, d'Orb., 4817. Prod. 4, p. 325, étage 44e, n° AS3, étape TERRAINS CRÉTACÉS, 1017 bathonien, de Luc, de Ranville (Calvados). Notre collection. Les dichotomisations sont, dans cette espèce, sur le même plan, ce qui donne un ensemble flabelliforme. Ceriocava radiciformis, d'Orb., 1852. Ceriopora radici- formis, Goldfuss, 4, p. 34, pl. 10, fig. 8. Zd., d'Orb. Prod. 4, p. 387, étage 15e, n° 642, Turnau (Allemagne), dans l'étage oxfordien. Ceriocava subnodulosa, d'Orb., 1852. Ceriopora subno- dulosa, Rœmer, 1840. Kreïde, p. 23, n° 10. Ool., pl. 47, fig. 19, dans l'étage néocomien de Schoppenstedt (Hanovre). Cerivcava variabilis, d'Orb., 4852, Ceriopora variabilis, Munster, Philippi, 1844. Foss. tert., p. 36, pl. 1, fig. 10. Id., d'Orb. Prod. 3, p. 150, Cassel (Hesse), étage falunien. Ceriocava arbusculum, d'Orb.,1852.Ceriopora arbusculum, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 5, fig. 42-13, Vienne. Ceriocava megalopora, d'Orb., 1852. Ceriopora megalopora, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 5, fig. 44, Vienne. N0 2044. CERIOCAVA APTIENSIS, d'Orb., 1852. Nous donnons sous ce nom une espèce dont les rameaux ont 4 à 5 millimètres de diamètre, divisés par des dichotomi- sations irrégulières , souvent anastomosées, mais qui est en trop mauvais état pour être figurée. Elle a été recueillie dans l'étage aptien des environs de Sainte-Croix, canton de Vaud, en Suisse, par M. le docteur Campiche. N° 2045. CERIOGAVA RAMULOSA, d'Orb., 1852. PI. 785, fig. 11-42. Chœtetes ramulosus, Michelin, 1845. fcon. zooph., p. 20%, pl. 51, fig, 5. DUR 65 1018 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Ceriopora ramulosa, d'Orb., 1847. Prod. ?., p, 184. Etage 20e, n° 733. Diamètre des rameaux, 30 millim. Colonie rameuse, dendroïde, formée de rameaux cylindri- ques d'autant plus gros qu'ils approchent de la base de la colonie, entourés de cellules irrégulières, anguleuses ou rondes, d'un diamètre presque égal. La cassure montre des rayons non interrompus du centre à la circonférence des rameaux. Localité. Le Mans (Sarthe), dans l'étage cénomanien. Explication des figures. PI. 788, fig. 11, une branche de grandeur naturelle; fig. 12, quelques cellules grossies. De notre collection. N° 2046. CERIOGAVA MAMILLARIS, d'Orb., 1852. PI. 788, fig. 13-14. Colonie formant une surface encroûtante d'où partent un rrand nombre de petits rameaux en massue, obtus à leur extrémité, couverts partout de petites cellules égales, épar- ses. Les rameaux paraissent quelquefois se bifurquer à leur extrémité. Rapports et différences. La forme et la taille de cette espèce suflit pour bien la distinguer de la précédente. Localité. Le cap la Hève, près du Havre (Seine-Inférieure), dans le 20° étage cénomanien. ; Explication des figures. PI. 788, fig. 13, une colonie de grandeur naturelle; fig. 14, un raneau grossi. De notre collection. N° 20/47. CERIOCAVA IRREGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 788, fig. 45-16. Diamètre des rameaux, 7-8 millimètres. TERRAINS CRÉTACÉS. 1019 Colonie rameuse, dendroïde, irrégulière, formée de ra- meaux gros, Courts, flexueux, simples ou bifurqués sur le même plan ou sur des plans opposés ; chacun est terminé par une partie obtuse, finissant presque brusquemeni. Les cel- lules sont irrégulières, très-serrées les unes contre les autres. Rapports et différences. La forme des rameanx et des cellules rapproche cette espèce du €. ramulosa, mais elle s’en distingue par des rameaux bien plus petits ainsi que les cellules. Localité, Martigues (Bouches-du-Rhône), dans le 24: étage turonien. Explication des figures, P1. 788, fig. 45, une partie de co- lonie de grandeur naturelle ; fig. 46, quelques cellules gros- sies. De notre collection. 5e genre. CAVA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d’où partent des rameaux très- comprimés, lamelleux, divisés par des dichotomisations sur le même plan, et représentant un ensemble dendroïde. Cha- que branche, comprimée, est munie de chaque côté d'uneseule couche de cellules éparses, simplement percées dans la masse, L'extrémité des branches est pourvue d’une lame germinale, et de germes de cellules. Rapports et différences. Avec des cellules identiques aux cellules des Ceriocava, ce genre s’en distingue par ses ra- meaux comprimés et dès lors pourvus d’une lame germinale préexistant aux germes de cellules. Cava dumetosa, d'Orb., 1852. Ceriopora dumetosa, Miche- lin, 1546. Icon. zooph., pl. 57, fig. 7 (non Millepora dume- tosa, Lamouroux), id., d'Oib., 1847. Prod., 4, p. 323. Etage 44, ne 477, Cette espèce, que M, Michelin rapporte au Afil- 1020 : PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. lepora dumetora, de Lamouroux, s'en distingue par le man- que de pores intermédiaires; ainsi ces deux espèces sont de genres différents. Luc, Ranville (Calvados), dans le 41° étage bathonien. De notre collection. Cuva subcompressa, d'Orb., 1552. Ceriopora compressa, d'Orb., 4847. Prod., 1, p. 324. Etage 11°, n° 484. Saint-Au- bin (Calvados), dans l'étage bathonien. De notre collection. 6° genre. SULCOGAVA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux com- primés en sens inverse à chacune des dichotomisations qui sont sur des plans opposés et représentant un ensemble den- droïde.Chaque branche est pourvue, de chaque côté large, de cellules placées par lignes longitudinales régulières. Dans tous les cas, une interruption, latérale aux séries de cellules, se voit aux deux petits côtés, sur la tranche de la compression des rameaux où les lignes de cellules sont généralement al- ternes. Les cellules, de forme virgulaire, sont percées dans dessillons lonsitudinaux. Nous ne connaissons pas l'extrémité des rameaux ; seulement nous avons remarqué qu'ils devien- nent de plus en plus étroits et comprimés, à mesure qu'ils ap- prochent de l'extrémité. La tranche en travers des rameaux donne au centre un grand nombre de germes de cellules. Rapports et différences. Ce genre, tout à fait exceptionnel dans la série, se distingue des précédents par ses rameaux comprimés, et n'ayant de cellules que des deux côtés larges. Il à aussi un aspect très-remarquable. Nous en connaissons trois espèces, toutes du 22% étage sé nonien de France, N° 2048. SULCOCAVA SULCATA, d'Orb., 4852, PI. 789, fig. 4-3, Diaraètre des rameaux, 4 millimètre. TERRAINS CRÉTACÉS, 1021 Colonie dendroïde, composée de rameaux comprimés en sens inverse à chaque dichotomisation, larges et épais,un peu anguleux sur les côtés étroits, portant sur chaque face large par lignes transversales, interrompues, dans 8 à 9 sillonslon- gitudinaux, autant d'ouvertures allongées, qui à elles seules représentent la cellule. Nous avons remarqué au-dessus de chaque ouverture, un pore spécial assez prononcé. Il y a un renflement à chaque rangée de cellules. Localité. Meudon, près de Paris, dans la craie blanche de l'étage sénonien. Explication des figures, PI. 789, fig, 4, une branche de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon, grossi, vu du côté large, et montrant une tranche de rameau; fig. 3, le même, vu du côté étroit. De notre collection. N° 2049, SuLcocavaA cRISTATA, d'Orb., 1852. PI. 789, fig. 4°8. Diamètre des rameaux, 4 millimètre. Colonie dendroide, composée de rameaux comprimés en sens inverse à chaque dichotomisation, tous larges, un peu anguleux sur les côtés étroits,où les cellules sont alternes.Sur le côté large se voient une douzaine de sillons longitudinaux, où sont placées les cellules.Celles-ci sont par lignes transver- sales, interrompues, portant chacune des côtes étroites et che- vauchant l’une sur l’autre. Elles sont percées dans le sillon, mais entre chacune se voit, sur les jeunes rameaux, une crête arrondie, assez saillante. Chez les vieux rameaux, ces crêtes sont émoussécs et les cellules sont virgulaires. Rapports et différences. Cette espèce, voisine d'aspect du C. sulcata, s’en distingue principalement par la présence d'une crête entre les cellules. Localité. Elle se trouve dans beaucoup de lieux différents: 1022 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Nous l'avons, en effet, recueillie à Varennes, près de Ven- dôme , à Vendôme (Loir-et-Cher) ; à Tours ; à Joué, à Luines (Indre-et-Loire), dans l’étage sénonien. Elle est surtout com mune à Tours et à Vendôme. Explication des fiqures. Pl. 789, fig. 4, une partie de colo- nie, de grandeur naturelle; fig. 5, jeune rameau, grossi, vu du côté large; fig. 6, le même, vu du côté étroit; fg. 7, un tronçon de vieux rameau, vu du côté étroit; fig. 8, tranche du même. De notre collection. N° 2050. SULCOCAVA LACRYMA, d’Orb., 1852. PI. 789, fig. 9-42. Diamètre des rameaux, 1 millimètre. Colonie dendroïde, composée de rameaux comprimés en sens inverse à chaque dichotomisation; assez larges, arron- dis sur les petits côtés où les cellules sont alternes. Sur le côté large, on voit huit ou neuf lignées longitudinales d'ou- ocrlures de cellules, comme des larmes, et représentant des lignées longitudinales très-régulières, et des séries transver- ses interrompues au milieu, le tout sans former de sillons proprement dits. Rapports et différences. Le manque de sillon, et la forme lacrymale des ouvertures des cellules, suffit pour bienla dis- tinguer des précédentes. Localité. Je l'ai recueillie à Royan (Charente-inférieure), dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 789, fig. 9, une partie de co- lonie, de grandeur naturelle ; fig. 40, un tronçon, grossi, vu du côté large; fig. 14, le même, vu du côté étroit ; fig. 42, tranche du même. De notre collection. . 7° genre. LATEROCAVA, d'Orb., 1852. Colonie semblable en tout, pour la forme des rameaux et Li: os al TERRAINS CRÉTACGÉS. 1023 leurs dichotomisations, au genre Sulcocava, mais avec des cellules non placées dans des sillons, éparses, par lignées transversales, ou en quinconce. C’est même ce caractère du manque de sillon qui nous les a fait séparer du genre précé- dent. Nous en connaissons deux espèces du 22° étage sénonien ou de la craie blanche, N° 2051. LATEROCAVA RUSTICA, d’Orb., 1852. PI. 789, fig. 13-16. Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonie formée de rameaux peu comprimés, arrondis sur les côtés où les ouvertures sont alternes, couverts sur cha- que face large d'environ neuf ouvertures de forme laery- male, placées irrégulièrement en quinconce, sans représen- ter des lignes longitudinales régulières, ni des séries trans- versales. Rapports et différences. Les cellules en quinconce et non par lignes longitudinales distinguent bien cette espèce des précédentes. Localite. Sainte-Colombe (Manche), dans l'étage sénonien. Explication des figures. P1. 789, fig. 43, une partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 14, un tronçon, vu du côté large ; fig. 15, le même, vu du côté étroit; fig. 16, tran- che du même. De notre collection. N° 2052. LATEROCAVA GRACILIS, d'Orb., 1852. PI. 789, fig. 17-20, Diamètre des rameaux, À demi-millimètre. Colonie formée de rameaux peu comprimés, arrondis sur les côtés étroits où les ouvertures sont presque paires, cou- verts sur les côtés larges’ de lignes transverses, composées 1024 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, de sept ouvertures de forme lacrymale, placées dans un enfoncement entre des saillies. Ces ouvertures, loin de se correspondre dans le sens longitudinal, sont, au contraire, en quinconce les unes par rapport aux autres. Rapports et différences. Avec des cellules en quinconce, comme chez le C. rustica, celle-ci s'en distingue par beau- coup moins de cellules de chaque côté et par les ouvertures en lignes transversales régulières, Localité. À Meudon, près de Paris, dans l'étage sénonien. Explication des figures. P}. 789, fig. 17, un morceau de rameau de grandeur naturelle ; fig. 18, une partie, grossie, vue du côté large; fig. 19, le même, vu du côté étroit ; fig. 20, tranche du même. De notre collection. 8e genre. FiL1CAVA, d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux trian- gulaires, divisés, de distance en distance, par des trifurea- tions de branches divergentes et représentant un ensemble dendroïde.Chaque branche triangulaire est pourvue, sur cha- que angle saillant, d'une interruption ou côte germinale lisse, sans cellules. C’est l'intervalle de ces troïs côtes, sem- blables aux parties germinales de certains genres, qui est couvert de cellules poriformes , rondes , irrégulièrement placées en quinconce. L'extrémité des rameaux montre les trois côtes lisses, entre lesquelles sont les germes de cel- lules. Rapports et differences. Ce genre, avec des côtes germi- nales lisses comme chez le genre Retecava, s'en distingue nettement par ses rameaux triangulaires, ayant trois côtes germinales, au lieu d'une seule, et par ses digitations sur trois faces au lieu d'être sur le même plan. Il ne faut pas confondre ce genre avec les Crisaora, de Lamouroux ; Veuro- TERRAINS CRÉTACÉS, 1025 pora de M. Bronn, qui pour nous sont des Spongiaires. La présence intérieure des cellules centrifuginées l'en sépare bien nettement. Nous connaissons une seule espèce remarquable de l'étage sénonien ou de la craie blanche. No 2053. FILICAVA TRIANGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 790, fig, 1-4. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie dendroïde, rameaux triangulaires, renflés sur les angles ; côtes germinales peu marquées. Cellules poriformes rondes, éparses sur l'intervalle des côtes germinales. Localité. Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI 790, fig. 1, partie de colonie de grandeur naturelle; fig. 2, la même, grossie ; fig. 3, extrémité, grossie d’un rameau, vue en dessus ; fig. 4, tran- che d'un rameau, grossie. De notre collection. 9e genre. RETECAVA, d'Orb., 4552. Retepora, Goldfuss, 1826 (non Lamarck). Aeticulipora (pars), d'Orb., 1850. /dmonea, de Hagenow, 1854 (non La- mouroux, 1821). Colonie fixe par sa base, d’où partent des rameaux com- primés, divisés par des dichotomisations sur le même plan, dans le sens de leur compression, souvent anastomosés, et représentant dans leur ensemble une surface plane, réticulée par des mailles assez régulières. Chaque branche comprimée est verticale ; sa partie inférieure est lisse, ronde, sans cel- lules; sa partie supérieure est tranchante et porte une côte germinale lisse au milieu. Les cellules sont placées sur les deux côtés ; elles ont la forme d’un pore rond, et représen- tent des sortes de lignes transversales très - irrégulières. 1026 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, L’extrémité des rameaux est très-comprimée, {ranchante, avec la côte germinale donnant naissance aux germes de cellules. Rapports et differences, Voisin du genre précédent par la présence de la côte germinale longitudinale aux rameaux, celui-ci s’en distingue par les rameaux pourvus de cellules d'un seul côté, par une seule côte germinale au lieu de trois, et enfin par la disposition réliculée de sa colonie. Au besoin, il pourrait avec lui former une petite famille à part, qui serait, parmi les Bryozoaires foraminés, les représentants des Reticulipora parmi les Crisinidæ, caractérisés par leur lame germinale. La seule espèce connue de ce genre a d'abord été figurée par Goldfuss, en 1836, sous le nom de Retepora. La forme réticulée de Ja colonie ayant ici passé avant les caractères des cellules, car ce Bryozoaire n’a absolument aucun rapport avec les Retepora. Nous l'avons aussi figurée à tort, en 4850, sous le nom générique de Rericulipora, les caractères de celte espèce étant bien différents. M. de Hagenow, l’année suivante, la donnait dans le genre Zdmonea ; mais, à la pre- mière vus, il est facile de se convaincre qu’elle ne dépend en aucune manière du genre créé par Lamouroux pour des Bryozoaires à cellules tubuleuses. Aujourd'hui nous en fai- sons un genre bien distinct et nous le plaçons parmi nos Bryozoaires foraminés, où nous pensons qu'il devra défini tivement rester. N° 2054. RETECAYA CLATHRATA, d'Orb., 1852. PI. 610, fig. 7-41. — PI. 790, fig. 5-9. Retepora clathrata, Goldfuss, 4826 - 1830. Petrif., 1, p 29, pl. IX, fig. 42, c, d (exclus. fig. a, b, e, f. Id,, Edwards, 4836. Édition de Lamarck, 2, p. 282. ee, TERRAINS CRÉTACÉS, 1027 Reticulipora clathrata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 264, étage 22°, n° 192. « Reticulipora ramosa, d'Orb., 1850, Voyez pl. 610, fig. “7-11. Prod., 2, p. 265, n° 1094. TIdmoncea clathrata, de Hagenow, 4851, Bryoz. Maast., p. “27, pl. 2, fig. 2. Diamètre des rameaux, 4 4/2 millimètre. En décrivant ce genre, nous avons décrit l'espèce unique dont la colonie reticulée à souvent d'assez grandes dimen- sions. L’extrémité des branches a des parties libres acumi- nées. Les rameaux sont du reste très-variables en grosseur, suivant les échantillons. Localité. Nous l'avons recueillie en France, dans l'étage sénonien, à Meudon, près de Paris ; à Sainte-Colombe (Man- che) ; elle se trouve encore à Gypli (Belgique), et surtout à Maëstrich. Explication des figures. PI. 640, fig. 7, un rameau grossi, vu en dessus ; fig. 8, le même, vu en dessous; fig. 9, un ra- …meau plus grossi, vu sur le côté; fig. 40, le même, vu en dessus ; fig. 44, tranche du même.—Pl. 790,fig. 5, une por- ion de colonie,de grandeur naturelle; fig. 6, extrémité d’ure “branche, de grandeur naturelle ; fig. 7, la même, grossie, “vue en dessus ; fig. 8, l'extrémité grossie d’un rameau, vue “de côté ; fig. 9, tranche du même. De notre collection. | 10° genre. CLAVICAVA, d'Orb., 4852, Colonie fixe par la base,d’où part un pédoncule lisse étroit, “déprimé, qui se termine en une surface élargie, arrondie, “spatuliforme ou en palette. L'ensemble ressemble à une demie-massue déprimée ou à une spatule. Le dessus est pourvu à l'extrémité ronde, en dessus seulement, de nom- 1028 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, breuses cellules poriformes éparses ; le dessous est entière- ment lisse et sans cellules. Rapports et différences. La forme en spatule, pourvue de cellules d'un seul côté, suffit parfaitement pour caractériser et distinguer ce genre de tous les autres. C’est, parmi les Cavidæ, une forme analogue à celle des Clavitubigera, dans les Tubigeridæ. On connait une seule espèce fossile du 47e étage néoco- mien. N° 2055. CLAVICAVA COMPRESSA , d'Orb., 1852. PI. 790, fig. 10-43. Gette espèce, qui porte les caractères du genre, est longue de 4 millimètres. Nous l'avons recueillie à Fontenoy (Yonne), dans l'étage néocomien inférieur. Explication des fiqures. P\. 790, fig. 40, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 41, la même, grossie, vue en des- sus ; fig. 42, la même, vue en dessous; fig. 43, la méme, vue de profil. De notre collection. 11° genre. SEMICAVA, d'Orb., 1852. Colonie fixe dans le jeune âge, mais se développant plus tard, soit en lame mince, libre, soit en lame contournée sur elle-même, et représentant des tubes simples ou rameux, composée d'un seul côté d’une seule couche de cellules pori- formes simplement percées dans la masse et éparses sans conserver de position régulière entre elles. Le dessous des lames montre une épithèque prononcée et ridée en travers. L’'extrémité des branches tubuleuses est obtus et fermé en- tièrement. Rapports et différences. Comme on l'a pu juger par les caractères qui précèdent, ce genre se distingue de tous les TERRAINS CRÉTACÉS. 1029 autres par une seule couche de cellules d’un seul côté d'un ensemble lamelleux diversement contourné. Nous connaissons une seule espèce du 22° étage sénonien. N° 2056. SEMICAVA vARIABILIS, d’Orb., 1852. PI. 790, fig. 14-20, . Colonie aussi variable que possible, souvent en surface irrégulière comme globuleuse, mais creuse, avec des tiges qui en partent (fig. 15); d’autres fois représentant des ra- meaux réguliers tubuleux, divisés par des dichotomisations et représentant un ensemble dendroïde; le dedans a des rides très-marquées sur l’épithèque. … Localité. Nous l'avons recueillie sur beaucoup de points - différents de l’étage sénonien ou craie blanche : à Vendôme, aux Roches, à Villedieu (Loir-et-Cher) ; à Luines, à Tours, à | . Saint-Christophe, à Joué, à Maune (Jndre-et-Loire); à Saintes | (Charente-Inférieure). | … Ézplication des figures. PI. 790, fig. 44, 15 et 46, diverses Hcolonies de grandeur naturelle ; fig. 47, un tronçon grossi, montrant a l'épithèque intérieure ; fig. 18, épithèque d’une lune, vue en dedans ; fig. 49, tranche grossie des cellules; ‘ig 20, extrémité grossie d'un rameau. De notre collection. 12° genre. CERIOPORA, Goldfuss, 1826. 4 Ceriopora (Pars), Goldfuss, 4826; Blainville , 4854 ; d'Orb., 1847. Colonie fixe par la base, d’où partent des rameaux eylin- driques divisés par des dichotomisations et représentant un ensemble dendroïde. Chaque branche est pourvue de plu- Sieurs couches superposées et s'enveloppant les unes les dutres, de cellules comme des pores ronds simplement percés _ à la surface. : 1030 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Rapports et différences. Comme nous l'avons dit au genre Ceriocara, Goldfuss, en 1826, plaça sous le nom de Ceriopora une multitude de formes diverses de Bryozoaires. En 4834, Blainville a restreint considérablement les caractères du genre, et n'y plaça que les espèces pourvues de plusieurs couches de cellules superposées les unes aux autres, que la colonie soit rameuse ou bulbeuse. Aujourd'hui, pour suivre la marche que nous avons adoptée pour tous les Bryozoaires, nous croyons devoir réserver plus spécialement le nom de Ceriopora aux espèces rameuses dendroïdes , et placer les espèces globuleuses non dendroïdes sous le nom de Repto- multicava. De cette manière, il faudra nécessairement chan ger les noms de beaucoup de Ceriopora, admis en 1847 dan rotre Prodrome de Paléontologie stratigraphique , puisqu'à cette époque nous n'avons pas reconnu les différences basé sur la présence d'une ou plusieurs couches de cellules. £ Nous en coanaissons actuellement cinq espèces dans les. terrains crélacés. Ceriopora truncata, Michelin, 1845. Icon. zooph., p. 206, pl. 51, fig. 7. Polytrema truncata, d'Orb., 4849, Prod. 2, p. 185, ctage 20°, n° 729, Le Mans (Sarthe), dans le 20e age cénomanien. Ceriopora tubiporacea, Goldfuss, 4830. Petref. 4, p. 35, pl. 10, fig. 13, Suède, Maëstrich, dans dre sénonien. Notre collection. Ceriopora müilleporacea, Goldfuss, 1830. Id., p. 34, pl. 10, fig. 10, étage sénonien de Maëstrich. Notre collection. | C. micropora, Goldfuss, 4830, p. 33, pl. 40, fig. 4, Maës- trich, dans l'étage sénonien. TERRAINS CRÉTACÉS. 1031 N° 2059. CERIOPORA DIGITALIS, d'Orb., 1852. PI. 791, fig. 8-9. Colonie composée d'une partie cylindrique droite comme . un doigt, très-obtuse et arrondie à son extrémité, rétrécie à sa base, composée de couches superposées de cellules pori- formes. Localité. Sainte-Colombe (Manche), dans l’étage sénonien. Rapports et différences. PI. 791, fig. 8, une eolonie de grandeur naturelle ; fig. 9, la même, grossie, De notre col- lection. 13° genre. SEMIMULTICAYA, d'Orb., 1852. Colonie fixe dans le jeune âge, puis se développant en la- mes ou en tubes creux,lendroides composés d'un seul côté de plusieurs couches superposées de cellules poriformes, simple- ment percées dans la masse et éparses. Le côté opposé aux cellules est muni d’une forte épithèque ridée par des lignes d’accroissement. Rapports et différences. Composé de plusieurs couches su- perposées de cellules poriformes, comme chez le genre pré- cédent ; celui-ci s’en distingue par sa colonie, n'ayant de cel- Jules que d’un seul côté d’un ensemble lamelleux ou tubuleux, creux. Nous connaissons jusqu’à présent trois espèces fossiles des terrains crétacés de France. Semimullicava licheniformis, d'Orb., 4852. Ceriopora li- cheniformis, Michelin, pl. 52, fig. 5, Le Mans, dans l'étage cénomanien. N° 2057. SEMIMULTICAVA CORNUTA, d'Orb., 1852. PI. 794, fig. 4-3, Colonie très-irrégulière, rameuse et presque dendroïde, 1032 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. mais les rameaux sont comme gibbeux, contournés dans di- vers sens, el terminés par une extrémité presque pointue, percée ou non d’une fente qui correspond à l'intérieur creux. Elle est formée de plusieurs couches concentriques, de cel- lules dont l’ouverture est ronde, simple et poriforme. Localité. À Grandpré (Ardennes), dans le 19e étage albien ou le gault. Ezplication des figures. PI. 79, fig. 1, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, tranche d'un rameau, grossi; fig. 3, quelques cellules plus grossies. De notre collection. N° 2058. SEMIMULTICAVA TUBERCULATA, d'Orb., 1552. PI. 791, fig. 4-7. Colonie rameuse, dendroïde, formée de très-gros rameaux creux, qui vont en diminuant de diamètre des inférieurs aux supérieurs, en se bifurquant plusieurs fois et formant un en- semble dendroïde rameux. Chaque rameau creux a une épi- thèque ridée en dedans, et en dehors sur une surface comme boursouflée, presque tuberculeuse, plusieurs couches super- posées de cellules. poriformes serrées et très-petites. . Rapports et différences. La surface boursouflée et la gros- seur des rameaux, distinguent bien cette espèce des précé- dentes. Localite. Les environs de Tours, dans l'étage sénonien. Explication des figures. PI. 791, fig. 4, 5, rameaux de gran- deur naturelle ; fig. 6, cellules grossies ; fig. 7, épithèque in- térieure des rameaux. De notre;collection. AAc genre. REPTOMULTICAVA, d'Orb., 1852, Ceriopora (pars), Goldfuss, Blainville. Polytrema (pars), d’Orb., 1847. Colonie lixe par toute sa surface inférieure, rampante ou TERRAÎNS CRÉTACÉS, 1033 encroûtante à la surface des co:ps sous-marins, composée, d’un seul côté, de plusieurs couches saperjosées, se recou- vrant l’unel’autre de cellules poriformes, simplement percées à la surface extérieure d’un ensemble cn mamelon ou en grande masse bulbeusce, souvent très-irrégulières. Rapports et différences. Ce genre, formé de même que le précédent, decouches de cellules superposées, s'eu distingue en ce que la colonie, au lieu d'être libre en partie et de porter une épithèque en dessous, a une forme tubtreuse, fixe, para- site, à la surface des corps sous-marins, sans avoir d’épithè- que en dessous. Comme nous l’avors dit au genre Ceriopora, M. de Blain- ville réunissait sous ce nom seulement les Ceriopora, comme nous les concevons aujourd'hui, et les Reptomulticara, que nous décrivons ici. Mais comme nous réservons plus particu- lièrement le nom de Ceriopora aux espèces rameuses den- droïdes, nous plaçons ici seulement les espèces bulbeuses, sans épithèques en dessous. Nous connaissons beaucoup d'espèces dans les terrains ju- rassiques, crétacés et tertiaires. Nous en citons 26, sur les caractères desquelles nous n’avons pas de doutes. Dont 3, des terrains jurassiques ; 18, des terrains crétacés, et,7 des ter- rains tertiaires. Reptomulticava corallina, d'Orb., 1852. Polytrema coral- lina, d'Orb., 4847. Prod., 2, p. 41. Etage 44°, n° G?1 (bis), Tonnerre, Sainpuits (Yonne), dans l'étage corallien. Reptomulticava capilliformis, d'Orb., 1852. Polytrema ca- pilliformis, d'Orb., 4847, Prod., 2, p. 41. Etage 44e, ne 621. Chætetes capilliformis, Michelin, 1844. Icon. zooph., p. 112. PI. 26, fig. 2. Saint-Mihiel (Meuse), Clamecy (Nièvre); Ton- nerre, Châtel-Censoir (Yonne); dans le 44° étage corallier. Notre collection. \F 66 4034 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Reptomulticava gradata, d'Orb., 1852. Espèce en masse, de 10 à 30 centimètres de dismètre, ronde, unie à sa sur- face, et toute divisée intérieurement par zones'concentriques, très-régulières. Tonnerre, Sainpuits( Yonne), dans le 14° étage corallien, De noie collection. Reptomulticava Arduennensis,d’'Orb., 1852. Ceriopora pc- lymopha, Michelin, 4841. Icon. zooph., p. 2. PI, 4, fig. 4 (non Goldfuss, 1830). Polytrema Arduennensis, d'Orb., 1847. Prod.,?, p. 148. Etage 19%, n° 338. Grandpré (Ardennes). Reptomulticava pseudo-tuberosa , d'Orb., 1852, Ceriopora tuberosa, Michelin, 1845. Icon. zooph., p. 208. PI. 53, fig. 1 (nonRœmer, 1841).Polytrema pseudo-tuberosa, d'Orb.,, 1847. Prod., ?, p. 184. Etage 20°, n° 731. Le Mans (Sarthe), dans l'étage cénomanien. Reptomulticava avellana, d'Orb., 1852. Ceriopora avel- lana, Michelin. PI. 52, fig. 43. Le Mans (Sarthe), Reptomulticava theleoidea, d'Orb,, 1852. Ceriopara theleoi- dea, de Hagenow, 1851. Bryoz n Maastrich. Kreid, pl. 5, lig. 5. Maëstrich. Étage sénonien. Reptomulticava Schweiggeri, d'Orb., 1852. Ceriopora Schwreiggrri, de Hagenow, 1851. Bryozen Maastrich. Kreïd. PI. 5, fig. 1. Maëstrich. Étage sénonien,. Reptomulticava polytaxis, d'Orb., 1852. Ceriopora poly- taxis, de Hagenow, 1851. Bryozen Maastrich. Kreïd, PI, 5, fig. 2. Muëstrich. Reptomulticava cavernosa, d'Orb., 1852. Ceriopora caver- nosa, de Hagenow, 1853. Bryozeu Maa:tricit. Kreid. PI, 5, liy,3. Maëstrich. Reptomulticava cavernosa, d'Orb.,185?? Tetia cavernosa, Micheloui, 1838, Sp. zooph., p. 218.P:. 7, fig. 7.Cellepora pu- micox» Michelin, 1842. Icon. zooph., p. 72. PI. 44, fig. 42 (aon Lamarck). Myriosoum cavernosa, d'Orb., 4847, Prod., TERRAINS CRÉTACYS. 1035 3,p. 158 (par erreur). Turin, dans le 26° étage falunien. Rptomulticava simplez, d'Orb., 1852. Tethya simplez, Mich lin, 1812. d., p. 78. PI, 15. fig. 12. Polytrema sim- plez, d'Orb., 1847. Prod., 3, p. 154. Étage 26-, n° 2788’. Turin Étage falunien. | Reptomulticava spongiosa, d'Orb., 1852, Ceriopora spon- giosa, Philippi, 1844. Beitr. PI. 1, fig. 22. Polytrema spon- giosa, d'Orb, 1847. Prod., 3, p. 154. Étage 26-, no 9789. Reuss. PI. 5, fig. 8-10. Cassel (Hesse), Vienne, Reptomulticava applicata, d'Orb., 4852? Retepora appli- cata, Michelin, 1847. Icon. zooph. PI. 76, fig. 4. Polytrema applicata, d'Orb., 1847. Prod., 3,p. 151. Étage 96-, n° 2790. Reptomulticava globulus, d'Orb., 1852, Ceriopora globulus, Reuss, 1818. Foss. Polyp. der Wiener. PI. 5, fig. 7. Vienne. Reptomulticava cylindrica, d'Orb., 1852. Ceriopora cylin- ri a, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener. PI, 5, fig. 41. Vienne. No 2060. REPTOMULTICAVA MICROPORA, d'Orb., 1852. PI. 791, fis. 10-12. lveolites micropora, Rœmer, 1839. Oolithe, p. 44, n° 4, pl. 17, fig. 11. Colonie tubéreuse , polymorphe, représentant une masse plus ou moins globuleuse, à surface supérieure plane, per- cée d'un uombre cousidérable de cellules serrées, souvent anguleuses, poriformes. Lorsqu'il y a cassure, on voit parfai- tement les couches de cellules verticales superposées. Localité. En France, à Saint-Dizier (Haute - Marne); à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse) ; à Schandelahe (Alle- magne); daus le 17e étage néocomien. Explication des figures. PI. 791, fig. 10, colonie de gran- 1036 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. deur naturelle, vue de côté ; fig. 44, la même, vue en dessus ; li, 42, quelques cellules, grossies. De notre collection. N° 2061. REPTOMULTICAVA TUBEROSA, d'Orb., 1852, PI. 791, fig. 13, 44. Alveolites tuberosa, Rœmer, 1539, Ool., p. 14, pl. 47, fis. 11, Ceriopora tuberosa, Rœmer, 1840. Kreïd., p. 23, n° 5. Polytrema tiberosa, d'Orb., 1840, Prod., 2, p.94, étage 47°, n° 534. Colonie représentant une masse tubéreuse, polymorphe, couverte partout de petites tubérosités irrégulières, éparses à la surface supérieure. Cellules rondes ou anguleuses, écar- tées, poriformes, égales et couvrant tou'es les parties des tubérosités. Rapports et differences. Le nombre considérable des tubé- rosités de la surface supéricure distingne bien cette espèce de l1 précédente qui est plane. Localité. Dans l'étage néocomien de Vassy (Haute-Marne); à Schoppenstedt et à Schandelähe (Hanovre). Explication des figures. PI. 794, fis. 13, une coloni: de srandeur naturelle ; fig. 44, quelques cellules, grossies. De notre collection, N° 2062. REPTOMULTICAVA COLLIS, d'Orb., 4852, PI. 792, fig. 4-3. Colonie parasite sur les corps sous-marins, sous la forme d'ua tubereule à base élargie, arrondi à son sommet d’envi- ren 4 millimètres de diamètre, couvert partout de cellules éyales, rondes, assez régulièrement placées. Rapports et différences. La forme de Ia colonie et là régu- larité des cellules de‘cette cspèce suffisent pour bien la dis- tinguer des deux précédentes. “ ETTRR TERKAINS CRÉTACÉS. 1037 Localité, Fontenoy, Saint-Sauveur (Yonne), dans l'étage néocomien. Explication des figures. PI. 792, fig. À, colonie de gran- . deur naturelle; fig. 2, la même, grossie, vue de profil; fig. 3, la même, vue en dessus. De notre collection. N° 2063. REPTOMULTICAVA PYRIFORMIS, d'Orb., 4852, PI. 792, fig. 4, 5. Colonie souvent de 6 centimètres de longueur, pyriforme, sans point d'adhérence sur quelques individus, et affectant généralement une forme oblongue, ovale, couverte partout de rides dans tous les sens, déterminées par les couches suc- cessives, minces, de cellules poriformes, rondes, égales, très- régulières. Rapports et differences. L'ensemble pyriforme ou ovale de Ja co'onie, ainsi que les rides de sa surface, suffisent pour faire reconnaître cette espèce et la distinguer des treis précédentes. Localité. À Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse), dans l'étage aptien, où elle a été recueillie par M. Campiche. Explication des figures. PI. 792, fig. 4, colonie de grandeur naturelle ; fi. 5, une partie, grossie. De notre collection. Ê N° 2064. REPTOMULTICAYA SPONGITES, d’Orb., 4852, PI. 792, fig. 6-14. Ceriopora spongiles, Goldfuss, 1826-1533, p. 35, pl. 40, fig. 14. Polytrema spongites, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 183, étage 20°, n° 725. Colonie généralement sous la forme d’une petite coupe de 7 millimètres de diamètre, irrégulière, déprimée, à bords arrondis et épais, portée sur un petit pédoncule, formée de 1038 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. plusieurs couches superposées et enveloppañtes de cellules régulières, rondes, poriformes, très-grosses par rapport à l’ensemble. Dans le jeune âge, elle est en dôme. Rapports et différences. Cette espèce se distingue des es- pèces précédentes par sa colonie cupuliforme et ses grandes cellules. Localité, Le Mans (Sarthe); et la source salée, près des bains de Rennes (Aude); à Essen (Westphalie), dans le 20° étage cénomanien. Elle est assez commune. Explication des figures. PI. 792, Gg.6, colonie adulte, de grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie, vue en dessus; fig. 8, la même, vue en dessous ; fig. 9, la même, de profil ; fig. 10, jeune individu de grandeur naturelle; fig. 11, le même, grossi. De notre collection. N° 2065. REPTOMULTICAVA IRREGULARIS, d'Orb., 1852. PI. 794, fig. 15, 16. Chaætetes irregularis, Michelin, 1847. Icon. zooph., p. 306, pl. 75, fig. 2 (non Sow., 1839). Polytrema Marticensis, d'Orb., 1847 Prod., 2, p. 209, étage 21°, n° 349. Golonie formée d'une masse pédonculée, de 7 à 8 centi- mètres de longueur, irrégulière, élargié en haut, ét pourvue, à cette partie, de saillies coniques peu régulières, représen- tant presque des sommités de branches. L'ersemble est partout couvert de cellules nombreuses, grosses et souvent un peu anguleuses, visibles à l'œil nu. Rapports et différences. La forme mamelonnée de celte espèce la rapproche du R. mamillata ; maïs cette dermière a les cellules infiniment plus petites et non visibles à l'œil nu. L TERRAINS CRÉTACÉS 1039 Localité. Soulage (Aude); Martigues, Mazangues (Bouches- du-Rhône), dans le 21° étage turonien. | Explication des figures. P\. 591, fig. 15, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 16, quelques cellules, grossies. De notre collection. N° 2066. REPTOMULTICAVA COQUANDI, d'Orb., 1852. PI, 792, fig. 12, 13. Chaætetes Coquandi, Michelin, 1847, Icon. zoophyt., p. 306, pl. 73, fig. 3. Polytrema Coquandi, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 209, étage 21°, n° 350. Colonie amorphe, représentant une masse irrégulière plus ou moins grande, jusqu'au diamètre de 10 centimètres. Dé- primée ou bulbeuse, à surfaces lisses, planes ou convexes, couvertes de cellules éparses, rapprochées, régulières, mais un peu anguleuses. Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme globuleuse, et surtout par sa surface lisse non tuberculeuse. Localité. Soulage (Aude); Mazangue, Figuières (Bouches- du-Rhône) , dans le 21° étage turonien. Explication des figures. PI. 792, fig. 12, échantillon de grandeur naturelle; fig. 13, quelques cellules, grossies. De notre collection. N° 2067. REPTOMULTICAVA FLABELLUM, d'Orb,, 1592. P], 793, fig. 1-2. Ch&tetes flabellum, Michelin, 4847. 1con. zooph., p. 306, pl. 72, fig. 9. Polytrema flabellum, d'Orb., 1817. Prod. ?, p. 209, étage 21e, n° 348. 1040 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Colonie déprimée, représentant une surface de plus de 44 centimètres de diamètre, plus ou moins ronde ou flabelli- forme, convexe et inégale en dessus, à surfaces lisses entre des espèces de saillies irrégulières, et couvertes de cellules petites, poriformes, rapprochées. En dessous se voient, au- tour d'un centre, des lignes d’accroissement concentriques formant soit des ondulations, soit des gradins; on y voit en- core, non une épithèque, mais des stries rayonoantes formées par les cellules. L'ensemble flabelliforme, ou mieux bolétiforme, de cette espèce, la distingue bien nettement des précédentes. Localité. Bains de Rennes (Aude); Mazaugue (Var); les environs d’Alais (Gard), dans le 21° étage turomien. Explication des figures. P|. 793, fig. 1, colonie réduite de moitié, vue en dessus ; fig. 2, la même, vue en dessous. De notre collection. N° 2068. REPTOMULTICAVA MAMILLATA, d'Orb., 1852. PI. 794, fig. 1. Polytrema mamillata, d'Orb., 1847. Prod. 2., p. 209. Etage 24°, n° 352. Colonie du diamètre de 65 millimètres, formant une masse bulbeuse irrégulière, couverte en dessus de nombreux ma- melons inégaux,obtus,bien distincts, couverts partout de très, petites cellules poriformes serrées les unes contre les autres et non visibles à l'œil nu. Rapports et différences. Avec une forme analegue par ses mamelons au R. irregularis, cette espèce s’en distingue bien nettement par ses cellules moitié plus nombreuses et plus petites. Localité. Le Beausset (Var), dans l'étage turonien. LERRAINS CRÉTACÉS. 1041 Eæplication des figures. P\. 794, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle, De notre collection. N° 2069. REPTOMULTICAVA MAMILLA, d'Orb., 1852. PI. 793, fig. 3,4. Cerinpora mamilla, Reuss, 1816. Bohême, p. 63, pl. 11, fi: 11. Ceriopora pygmeæa, Reuss, 1846, p. 63, pl. 14, fig. 9. Polytrema mamilla, d'Orb., 4847. Prod. 2, p. 279. Etaye 22e, n° 1341-1342. Colonie très-variable, mais toujours petite, de 5 millin è- tres au plus d'extension, sous la forme d'un mamelon isolé, plus ou moins élevé et large, ovale ou rond, formé de cou- ches successives de cellules rondes, régulières, très-grosses pour la colonie. Rapports et différences. Cette espèce a beaucoup de rap- ports avec le À. collis, mais est plus élevée avec des cellules d’un autre diamètre. Localité. Elle est commune dans le 22° étage sénonien, où nous l'avons recueillie aux Roches, à Vendôme (Loir-et- Cher), à Joué,à Tours, à Maune, à Luines(Indre-et-Loire) ; à Pons (Charente-In'érieure).Elle se trouve en Bohême,à Bilin. Explication des figures, Pl. 793, fig. 3, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 4, la même, grossie. De notre col- lection. No 2070. REPTOMULTICAVA SIMPLEX, d'Orb., 1852. PI. 793, fig. 5-8. Colonie très-variable, petite (10 millimètres), sous forme d’un mamelon irrégulier ou plus élevé, et formant alors un double mamelon comme pédonculé. Les cellules sont remar- quablement petites, poriformes. 1042 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Rapports et différences. Cette espèce est un peu voisine, par sa forme en mamelons isolés, du À. mamilla ; mais elle S'en distingue par des cellules infiniment plus petites. Localité. Dans l'étage sénonien, à Vendôme (Loir-et-Cher); à Pons, à Saintes (Charente-Inférieure); à Moutier (Cha- rente). Explication des figures. P]. 793, fig. 5, 6, 7, diverses co- lonies de grandeur raturclle; fig. 8, quelqnes cellules gros- sies. De notre collection. N° 2071. REPTOMULTICAVA SUBIRREGULARIS, d'Orb, 4852. PI. 794, fi. 2, 3. Polytrema subirregularis, d'Orb., 1847. Prod. 2, p. 279, cage 22e, n° 1334. Colonie presque lamelleuse, diversement contournée, de A centimètres d'extension, couverte partout à sa surface de légères saillies arrondies, comme bosselées, qui sont autant de centres de nouvelles couches de cellules superposées, Les cellules sont petites et assez irrégulières. Rapportset différences. Cette espèce, par sa forme bosselée et les centres de cellules qui forment ces bosselures, se dis- tingue bien des autres espèces. Localité. Nous l'avons recueillie à Saintes (Charente Infé- rieure), dans l'étage sénonien, où elle est rare. Ezxplication des figures. PI, 794, fig. 2, colonic de gran- deur naturelle; fig. 3, une partie grossie, pour montrer les tubercules. De notre collection. 3° famille. CyrisinÆ, d'Orb., 1852. Cellules centrifuginées, simples, poriformes, placées par groupes entre des pores intermédiaires ou des pores opposés. Les cellules sont en eflet soit par groupes ovales ou trans- TERRAINS CRÉTACÉS. 1043 verses sur des nodosités, soit par lignes ou par branches alternes, mais toujours séparées ou isolées des pores inter- médiaires ou des pores opposés qui les séparent, ou se trou- vent du côté opposé. Dans cette famille remarquable, l’ac- croissement est comme chez les familles précédentes, avec cette seule différence qu'il a lieu non-seulement à l'extrémité des branches par des germes, mais encore par tous les points des rameaux ou branches latérales, de sorte que l'accroisse- ment a lieu sur une colonie par tous les points à la fois. Rapports et différences. Les cellules et les pores, étant sé- parés par groupes distincts, viennent distinguer cette famille des deux précédentes, où les cellules couvrent la colonie sans avoir de pores intermédiaires ni de pores opposés, et de la suivante, où les cellules ne sont plus par groupes, mais bien éparses au milieu de pores intermédiaires également épars à la surface cellifère des colonies. Les genres de cette famille ont été dispersés dans plusieurs séries différentes par les auteurs. Nous les divisons en caractères opposables, de la manière suivante : A Cellules autour ou des deux côtés de la co- GENRES, lonie. a Groupes de cellules par nœuds, au- tour de rameaux cylindriques. Plethopor 1. b Groupes de cellules, par crêtes longitu- dinales ; rameaux anguleux. Cytis. B Cellules d'un seul côté de la colome. a Cellules d’un côté, des pores opposés de l’autre. # Une seule rangée de groupes de cel- lules. Unicytis. 41044 L'ALÉONTOLOGIE FRANCGAISE, °* Deux rangées aiternes de groupes de cellules. Semicytis. b Cellules d'un côté, une épithèque de l'autre. # Colonie rameuse, dendruiïde. x Épithèque en dessus, cellules en dessous. Truncatula. xx Épithèque en dessous, cellules en dessus. Supercylis. ** Colonie discoïdale, ou cupuliforme. Discocytis. 1°" genre. PLETHOPORA, de Hagenow, 1854. Monticulipora (pars), d'Orb., 4847. Plethopora (pars), de Hagenow, 1851. Colonie fixe par Ja base, d’où partent des rameaux plus ou moins cylindriques, divisés par des dichotomisations ct représentant un ensemble dendroïde. Chaque branche cylin- drique est pourvue, tout autour, de groupes isolés de cellu- les placés par nœuds, ronds, ovales ou transverses. Chacun de ces groupes ou nœuds est formé de cellules poriformes rapprochées; entre chaque groupe de cellules, sont des po- res intermédiaires petits. Des groupes de cellules terminent les braaches le plus souvent. Rapports et différences. Par les groupes de cellules éparses sur des branches cylindriques, ce genre se distingue bien des autres, En 1847, nous l'avons réuni à nos Monticulipora. En 1851, M. de Hagenow l'a donné sous le nom de Plethopora, mais en y plaçant à tort une espèce de notre genre Zonopora (le P. Pseudo-torquata). Aujourd'hui, nous adoptons le genre de M. de Hagenow, moins l'espèce précitée. Toutes les espè- ces que nous connaissons, sont du 22: étage ou de l'étage se- nonien. TERRAINS CRÉTACÉS. 1045 Plethopora verrucesa, de Hagenow, 4854. Brvoz. Kreid, p. 45. PI, 5, fig. 40. P. truncata, de Hagenow. 1d., p. 46. PI. 5, fig. 41, de Maëstrich. Notre collection. Ces deux espèces, de M. de Hagenow, nous paraissent n'en faire qu'une ; aussi ne balançons-nous pas à les réunir. N° 2072. PLETHOPORA RAMULOSA, d'Orh., 1852, PI. 799, fig. 1-3. Monticulipora ramulosa, A'Orb., 1847. Prod., ?, p. 279. Ét:ge 22, n° 1345. Diamètre des rameaux, 42 millimètres. Colonie rameuse, formée de gros rameaux, courts et obtus, quelquefois anastomosés, formant un ensemble dendroïde. Chique rameau porte, à sa surface, des groupes saillants, ovales ou oblongs, de cellules poriformes, serrées. Entre ces yroupes, des pores intermédiaires, presque aussi gros que | s cellules. Rapports et différences. Cette espèce se distinoue de la précédente, par ses rameaux plus gros, plus réguliers, et avec beaucoup plus de groupes de cellules, Localité. Nous l’avons recueilli à Royan (Charen'e-fnfé- 1icure), dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 799, fig. 4, colonie de grandeur raturelle ; fig, 2, quelques groupes de cellules, grossis; fig. 3, tranche longitudinale d'un rameau. De notre collection. N° 2073. PLETHOPORA CERVICORNIS, d'Orb., 1852. PI. 799, fig. 4, 5. Monticulipora cervicoruis, d'Orb., 1547. P:0d., 2, p. 279. 2 L Ftage 22, ne 1346. Diamètre des rameaux, 5 millimètres. Colonie rameuse, dendroide, formée de rameaux longs et 1046 lALÉONIOLOGIE FRANÇAISE. assez grêles, non obtus à leur extrémité, mais bien un peu acuminés. Chaque rameau est pourvu de gros tubercules transverses, en crêtes, portant des cellules au milieu. La base et les intervalies de ces groupes de cellules, sont fine- ment percés de nombreux pores intermédiaires. Rapports et differences. Les groupes de cellules transver- ses et en crêtes, ainsi que les rameaux bien plus petits, suf- fisent pour distinguer cette espèce Localité. Les environs de Tours (Indre-et-Loire), dans l'é- tage sénonien, où nous l'avons recueillie. Ezxplication des figures. Pl. 799, fig. 4, un rameau de grandeur naturelle ; fig. 5, une partie, grossie. De notre col- lection. 2e genre. CyTis (1), d'Orb., 1852, Colonie fixe par la base, d'où part une grosse t'ge presque carrée, ou un peu comprimée, portant, de distance en dis- tance, sur les angles, des saillies de cellules obliques, formant crêtes. Les crêtes des deux angles d’un côté se réunissent en avant en une partie lancéolée-aisuë, et là s'achèvent. Il naît ensuite deux nouvelles crêtes distinctes, séparées, qui vont encore se réunir plus haut. Ceci a lieu d’un côté de la tige, tandis que la même chose setrouve du côté opposé, mais de telle mauière que la partie lancéolée d’un côté corresponde au contraire, à la partie où les deux crêtes sont séparées. Pour mieux dire, chaque partie lancéolée se trouve alternati- vement d'un côté et de l’autre de la tige carrée. L’intervalle des crêtes de cellules est occupé par un grand nombre de jores intermédiaires, obliques, comme les cellules. Rapports et différences. Lastige carrée de ce genre et les crêtes de cellu'es obliques, suflisent pour bien le distinsuer (4) Cytis, nom ancien d'une ile, sur la côte d'Arabie. TERRAINS CRÉTACÉS. 1647 du genre Pléthoporaet des genres qui suivent. Une seule es - pèce est connue ; nous l'avons découverte aux environs d: Tours (Indre-et-Loire), dans l'étage sénonien. No 2074. CYTIS LANC£OLATA, d'Orb., 1852. ! PI. 794, fig. 47. Diamètre des rameaux, 3 à 4 mill mètres. Nous n'avons encore que des fragments de l’espèce unique du genre. SERRE Localité. Joué, Tours, dans l'étage sénonien, Explication des figures. PI. 794, fig. 4, un tronçon de grandeur naturelle ; fig. 5, le même, vu du côté étroit ct d’une des parties lancéolées ; fig. 6,le même, vu du côté large; fig. 7, tranche du même. De notre collection. 3° genre. UNicyris, d'Orb., 1852. Colonie fixe par la base, d’où part un tronc assez court qui porte généralement deux branches divergentes, presque ho- rizontales , simples ou bifurquées. Chique branche compri- mée a la forme d’une faulx ;'elle est ronde en dessous, tandis qu'en dessus elle est presque tranchante, formée de saiilies cristiformes bien distinctes. Chaque crête, comme un feston, est couverte latéralement de chaque côté, de ecllules très- obliques. Tout le reste des branches est couvert de pores opposés et intermédiaires, L'extrémité des rameaux est ob- tuse, pourvue de germes et avec des crètes festonnées nais- santes ; de sorte que les branches s'accroissent par leur ex- trémité et par toute la partie cristiforme. La tranche montre beaucoup de cellules et de pores. Rapports et différences. Avec des cellules obliques er lo- calisées, comme chez les Cytis, ce genre s'en distingue pir ses crêtes à cellules en festons unisériales, placées sur le mi- 1048 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, lieu supérieur des rameaux Ce genre se distingue des detx genres suivants par une au lieu de deux séries de crêtes cel- lifères. Nous en connaissons une seule espèce, du 22° étage sénonien. N° 2075, UNIGYTIS FALCATA, d'Orb., 1852, PI. 794, fig. 8-12. La colonie à jusqu'à 30 millimètres d'extension, et les ra meaux jusqu'à 4 milliuiètres de diamètre. En décrivant le genre, nous avons décrit l'espèce unique. Localité, Nous l’avons successivement découverte dans l'é- tave sénonien : à Châteaudun (Eure-et- Loire); à Lisle, à Vendôme, à Villavard, à Lavardin (Loir-et-Cher); à Saint- Christophe, à Tours, à Joué, à Luines, à Maune (Indre-et- Loire) ; à Saintes, à Pécine, à Pons, à Pépuillac, à Pérignac, à Saint-Léger, à Bougniaux (Charente-Inférieure) ; à Meudon, près de Paris. Explication des figures. PI. 794, fig. 8, une colonie de sraudeur naturelle; fig. 9, la même, grossie; fig, 10, un ‘ro. çon de rameau p#rossi, vu en dessus; fig. 11, le même, vu en desctous ; fig. 12, tranche grossie. De notre collection. he genre. SEMiCyrIs, d'Orb., 1852. Osculipora (pars), d'Orb , 1847. Colonie fixe par la base au moyen d'un pédoncule, sou- vent assez long, sans cellule, d'où partent plusieurs bran- ches, le plus généralement trois, divergentes, obliques, sim- les ou plusieurs fois bifurquées. Le pédoncule à des côtes longitudinales, entre lesquelles sout des rangées de pores opposés.Chaque branche plus ou moins longue est déprimée, or tant de chaque côté, latéralement, une rangée alterne de aibies cristiformes ou «nguleuses, simples ou lohées, por- TERRAINS CRÉTACÉS. 1049 tant à leur extrémité des cellules très-obliques. Toutes les autres parties des branches sont couvertes de pores interméc- diaires du côté des cellules, ct de pores opposés en dessous. Souvent l'extrémité des branches est terminé par un prolon - gement cylindrique, sans cellules. La celonie s'augmente donc par l'extrémité des branches et par les saillies laté- rales. Rapports et différences. Ce genre a, comme le précédent, des cellules obliques sur des parties cristiformes, et des pores opposés au-dessous des branches ; mais il s’en distingue par ses rameaux déprimés et non comprimées, porlant deux sé- ries de groupes de cellules au lieu d'une seule. Nous avions placé à tort, en 4847, une des espèces de ce genre parmi les Osculipora. Aujourd'hui nous fisuron: quatre espèces du 22° étage sénonien. N° 2076, Semicyris RUGOSA, d Orb., 1852. PI, 795, fig. 1-7. Osculipora rugosa, d'Orb., 4847. Prod. 2, p. 268. Etage 22, n° 4441. Colonie formée par un long pédoncule strié en long et por- tant des pores opposés par lignes dans les stries. A l'extré- mité du pédoncule, il part trois branches presque toujours simples, divergentes, obliques et arquées. Chaque branche est déprimée, convexe en dessous, concave en dessus, por- tant en dessus des saillies simples, alternes, latérales, trian- gulaires, munies en dessus de cellules obliques. L'intervalle des saillies cellulaires et le dessous des branches est pourvu de nombreux pores intermédiaires el opposés par lignes en chevrons brisés, dirigés de chaque côté de la ligne médiane en avant. L'extrémité des rameaux porte un long prolonge- ment sans cellules, V. 67 1050 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Localité. Nous avons découvert cette espèce à Fécamp (Seine-Inféricure), dans l'étage sénonien, où elle est assez commune. Elle se trouve aussi en Angleterre, peu loin de Folkstone ; M. de Franc l’a recueillie encore à Carancy (Pas- de-Calais). Explication des figures. P\. 795, fig. 4, colonie de gran- deur naturelle; fig. 2, la même, grossie; fig. 3, un tronçon de rameau,’vu en dessus; fig. 4, le même, vu en dessous; fig. 5, tranche du même; fig. 6, extrémité d’un rameau grossi; fig. 7, une partie du pédoncule, grossi. De notre collection. N° 2077. SEMICYTIS FENESTRATA, d’Orb., 4852. PI. 795, fig. 8-11. Diamètre des rameaux, ? millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, composée derameaux dépri- més, concaves en dessus, convexes en dessous, divisés à dis- tances égales par des dichotomisations sur le même plan. Chacune porte latéralement des saillies simples, alternes, comme des pointes obtuses, munies à leur extrémité de nombreuses ceilules obliques. L'intervaile des saillies, en dessus et en dessous, moutre «les pores opposés et intermé- diaires placés dans des carrés représentant des fenêtres, et d'sposés en lignes longitudinales. Rapports et différences. Les pores opposés par séries lon- gitudiuales, distinguent bien cette espèce de la précédente. Localité. Nous l'avous recueillie aux Roches (Loir-et-Cher), dans l'étage sénonien. Explication des figures. Pl. 795, fig. 8, une branche de grandeur naturelle ; 6g. 9, un tronçon grossi, vu en dessus; fig. 40, le x ême, vu en dessous; fig. 14, tranche du même. De notre collection, TERRAINS CRÉTACÉS. 1051 N° 2078. SEMICYTIS DISPARILIS, d'Orb., 1857. PI. 795, fig. 42-15. Diamètre des rameaux, 6 millimètres. Colonie ramcuse, dendroïde, composée de rameaux gros et épais, néanmoins déprimés dans leur ensemble, à peu près plaus en dessus, fortement convexes et arrondis en dessous, divisés et subdivisés à des distances irrégulières par des di- chotomisations sur le même plan. Chacune des branches porte alternativement sur les côtés, des saillies ou crêtes, quelque- fois simples, mais le plus souvent avec une ou deux petites crêtes latérales.Chacune montre à son extrémité, en dessus,des cellules vbliques, nombreuses. L'intervalle des crêtes, en dessus, est couvert de petits pores intermédiaires, irréguliers. Le dessous des branches offre de très petits pores opposés, par lignes longitudinales, peu régulières. Rapports et différences. La grosseur des rameaux, la mul- tiplication des crêtes cellulaires sur le côté des branches, aussi bien que la disparité et la forme des pores intermédiai- res et des pores opposés, suflisent parfaitement pour distin- guer cette magnifique espèce. Loculite.Nousl’avons recueillie successivement à Vendôme, à Trôot, à Sougé, à Villedieu, à Lavardin, à Villavard (Loir- et-Cher)\; à Joué, à Tours, à Saint-Christophe, à Maune, à Vallières-le-Grand, à Luines (Indre-et-Loire). Explication des figures. Pl. 795, fig. 42, une branche de graudeur naturelle ; fig. 13, un tronçon, grossi, vu en dessus; fig. 44, le même, vu en dessous; fig. 15, tranche du même. D: notre collection. 1052 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, N° 2078 bis, SEMICYTIS FRANCQANA, d'Orb. , 4852, PI. 794, fig. 43-15. Colonie pédonculée, formant une coupe très-comprimée, composée d'une base épatée, d'un court pédoncule, presque cylindrique, qui s'élargit brusquement en éventail, dont le bord supérieur est festonné par des saillies cellulaires. Cette partie inférieure est partout couverte de très-petits pores op- posés, allongés, presque vermiculés. En dessus, l’ensemble est en forme de navette concave, entourée de saillies cellulai- res, anguleuses, couvertes toutes de cellules nombreuses. La forme en coupe comprimée de cette espèce, suflit pour la distinguer de toutes les autres. Localité. A Carancy (Pas-de-Calais),où M. le baron de Francq l'a découverte dans le 22° étage sénonien. Explication des figures. PI. 79, fig. 13, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 14, la même,grossie, vue de profil; fie, 45, la même, vue en dessus. De notre collection. 5° genre. TRUNCATULA, de Hagenow, 1851. Osculipora (pars), d'Orb., 1847. Truncatula (pars), de Ha- genow, 4851. Colonie fixe par la base, par une surface épatée envelop- pante, d'où partent des branches plus ou moins nombreuses, horizontales ou obliques, déprimées , bifurquées ou non, et représentant un ensemb'e dendroïde. Chaque branche un peu déprimée, porte, en dessus, une surface plane ou concave, pourvue partout d’une épithèque lisse ou striée, et latérale- ment des expansions longues et anguleuses, également cou- vertes d'une épithèque. En dessous, au contraire, se trouvent sur les expansions latérales, des cellules obliques, nombreu- ses, et au milieu des pores intermédiaires nombreux de di- verses formes, suivant les espèces. Dans l'accroissement, la TÉRRAINS CRÉTACÉS, 1053 colonie s'augmente par l'extrémité des branches, et par l'ex- trémité des expansions latérales simultanément. On voit sou- vent à l’aisselle des expansions, une vésicule ovaricnne, en demi-calotte ronde et lisse. Rapports et différences. Avec le même aspect, le même mode d’accroissement que le genre précédent, celui-ci s’en distingue nettement par la présence d’une épithèque en des- sus des branches et des expansions latérales. Il en résulte qu'il n'y à de pores et de cellules que d’un côté de la colonie, au lieu d'y en avoir des deux côtés. En 1847, dans notre Prodrôme, nous avons confondu Ja plupart des espèces de ce genre avec les Osculipora, que nous en séparons complétement aujourd'hui. En 1851, M. de Hagenow (Bryozoaires de Maëstricht) à donné nos Osculipora, sous le nom de Truncatula, nom que nous avons dû aban- donner pour prendre le plus ancien: celui d’Oscu/ipora, mais parmi les figures donnés à ce genre. M. de Hagenow, sous la dénomination de Truncatula filir, donne certainement une es- pèce de ce genre, Nous en profitons avec plaisir, pour con- server le nom de Truncatula, imposé par M. de Hagenow. Seulement, alors, nous n’y placons que l’espèce indiquée, ou pour mieux dire, quelques figures de cette espèce. Nous connaissons aujourd’hui huit espèces. Les premiè- res, du 20° étage cénomanien; les autres, toutes du 2?° étage sénonien, où se trouve le maximum de développement des espèces. Truncatata pinnata, d'Orb., 1852. Zdmonea pinnata, Rœmer, 1840. Kreide, p. 20, pl. 5, fig. 22. 1d., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 175, ne 592 (non Michelin, 4845). D'Essen, dans le 20e étage cénomanien. Truneatula filix, de Hagenow, 1951. Bryuz. Maostrih. 1054 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Kreïd., pl. 3, fig. 4, a, b, d, f, g (exclus. fig. c), Maëstrich. Dans le 22° étage sénonien. Truncatula semicylindrica, d'Orb., 1852. 1dmonea semi- cylindrica, Rœmer, 1840. Kreid., p. 20, pl. 5, fig. 21? Ru- gen et Gehrden, dans le 22° étage sénonien. N° 2079. TRUNCATULA ACULEATA, d'Orb., 1852. PI. 796, fig. 1-5. Idmonea aculeata, Michelin, 4845. Icon. zooph., p. 203, pl. 57, fig. 20. Osculipora aculeata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 177, étage 20, n° 621. Id., d'Orb., 1850. Revue zool., 1, p. 110. Diamètre des rameaux, 4 à 5 millimètres. Colonie rameuse, portée par une large attache encroû- tante, d'où partent en divérgeant plusieurs branches hori- zontales ou arquées, les unes simples, les autres bifurquées, toutes beaucoup plus larges et plus épaisses à leur base qu’à leur extrémité terminée en pointe. Chaque branche très- déprimée est large, concave en dessus, convexe en dessus, pourvue de chaque côté d’expansions aiguës, alternes, pro- longées en pointes, et divisées presque horizontalement. En dessus une épithèque lisse ou seulement marquée de lignes d'accroissement se remarque partout. En dessous on voit, à l'extrémité des expansions latérales, une nombreuse série de cellules obliques , et au milieu des rameaux, des pores intermédiaires nombreux obliques. Les vésicules ovariennes sont lisses. Localité. Le Mans (Sarthe); Villers (Calvados); dans le 20° étage cénomanien. Explication des figures. PI. 796, fig. 4, colonie de grandeur naturelle ; fig. 2, la même, fortement grossie; a, une vési- TERRAINS CRÉTACÉS. 1055 cule ovarienne ; fig. 3, une portion de rameau, vue cn des- sus ; fig. 4, le même, vu en dessous; fig. 5, tranche du même. De notre collection. N° 2080. TRUNCATULA SUBPINNATA, d'Orb., 4852. PI. 796, fig. 6-9. Idmonea pinnata, Michelin, 4845. Icon. zooph., p. 243, pl. 52, fig. 9 (non Rœmer, 1840). Diamètre des rameaux, 4 demi-millimètre. Colonie rameuse, poriée par un léger et court pédoncule épaté d'où partent deux branches divergentes obliques, plu- sieurs fois bifurquées sur le même plan, presque égales sur leur longueur, et vbtuses à leur extrémité, Chaque branche peu déprimée est concave en dessus, très-couvexe en des- sous, où elle est surtout très-épaissie au milieu, pourvue alternativement de chaque côté d’expansions latérales rondes, dirigées obliquement de dedans en dehors et de bas en haut. En dessus se voit une épithèque avec des lignes d’accroisse- ment, et en dessus à l'extrémité des expansions de nombreu- ses cellules obliques ; au milieu des rameuux sont des rainures longitudinales se terminant toutes par un pore intermédiaire. Les vésicules ovariennes rares, sont ovales, lisses, et placées a l’aisselle des expansions en dessous. Rapports et différences. La délicatc:se des rameanx, la disposition dés expansions latérales, et surtout la forme des pores intermédiaires comme canaliculés, distinguent bien cette espèce. M. Michelin l'a à tort rapportée à l'{dmonea pinnata de M. Rœmer, dont les rameaux sont infiniment plus gros et plus larges, et qui constitue bien une espèce différente. Localité. Le Mans (Sarthe), dans l'étage cénomanien, Explication des figures, PI, 796, fig. 6, colonie de gran- 4056 PALÉONTOLOSIE FRANCAISE. deur naturelle; fig. 7, un tronçon de branche, vu en dessus ; fig. 5, le mime, vu en dessous, montrant, a, une vésicule ovaricune; fig. 9, tranche d'un rameau, grossie. De notre co!lection. N° 2081. TRUNCATULA TETRAGONA, d'Orb., 4853, PI. 796, Gg. 40-14. 1dmonea tetragona, Michelin, 4845, {con. zooph., p. 219, pl. 53, fig. 10. Osculipora lateralis, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 177, étage 20°, n° 622. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, composée de branches un peu tétragones, déprimées, divisées plusieurs fois par des dicho- tomisations sur le même plan, égales en diamètre sur leur longueur ; chaque branche est un peu concave en dessus, carrée el très-épaisse en dessous, munie alternativement, de chaque côté, de saillies latérales très longues, aiguës, dirigées obliquement de dedans en dehors. Le dessus des branches montre une épithèque comme pourvue de stries divergentes. Le dessous, carré et très-épais, est partout couvert de petits pores intermédiaires très-obliques. 11 n’y a de cellules obli- ques qu'à l'extrémité des saillies latérales. Rapports et différences. Gelte espèce se rapproche de la précédente par la disposition générale des parties ; mais elle s’en distingue par ses rameaux plus gros, plus carrés, offrant en dessus et en dessous des caractères bien différents. Nous avions pensé à tortque cette espèce, figurée par M. Mi- chelin, devait être un individu usé de notre 7, aculeata; mais nous avons reconnu, sur des échantillons bien frais, que c'était réellement une espèce différente, et la même que nous avions appelée lateralis. TERRAINS CRÉTACÉS. 1057 Localité. Le Mans (Sarthe), avec les deux espèces précé- dentes, dans l'étage cénomanien. Explication des figures. P\. 796, fig. 10, une partie de bran- che de grandeur naturelle ; fig. 14, un tronçon, grossi, vu en dessus; fig. 42, le même, vu en dessous; fig. 43, le même, de profil ; fig. 44, tranche du même. De notre col- lection. N° 2082. TRUNCATULA ALTERNATA, d'Orb., 4852. PI. 797, fig. 1-4. Diamètre des rameaux, 2 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, composée de branches dé- primées, divisées plusieurs fois par des dichotomisations sur le même plan. Chaque branche est très-convexe et arrondie en dessous; en dessus, les saillies cellulaires latérales très- éloignées les unes des autres dans le sens longitudinal, for- ment des pointes à leur extrémité, et à leur base une partie ansuleuse qui vient alterner sur le milieu. Le dessus a des stries obliques, divergentes sur l’épithèque.Le dessous offre, sur les saillies cellulaires des cellules, et entre ces saillies, au milieu, des espèces de sillons interrompus où sont les pores intermédiaires. Rapports ct différences. L'espèce d’alternance des saillies cellulaires du dessus des branches suffit pour bien distinguer celte espèce. Localité, Nous l'avons recueillie dans le 24° étage turonien, des environs de Martigues(Bouches-du -Rhône); à Angouléme (Charente). Explication des figures. PI. 797, fig. 4, une portion de branche de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon de branche grossi, vu en dessus ; fig. 3, le même, vu en dessous ; fig. 4 ; tranche du même. De notre collection. 1058 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, No 2083. TRUNCATULA CARINATA, d'Orb., 4852. PI. 797, fig. 5-15, Hornera carinata, Reuss, 1846. Boheme Krcid., p. 63, pl. 14, fig. 6. Crisisina carinata, d'Orb., 1847. Prodrome, 2, p. 265, étage 22°, n° 1102. Diamètre des rameaux, de 2 à 6 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, portée par un large point d'attache encroûtant, d’où partent dans tous les sens des rameaux divergents, horizontaux, droits, très-déprimés, plusicurs fois bifurqués sur le même plan, et donnant nais- sance à des branches elles-mêmes divisées. Dans les jeunes colonies ces branches sont gréles, déprimées, tranchantes ; mais, chez les vieilles, ces branches sont larges, un peu convexes en dessous. Chaque branche est pourvue latérale- ralement de saillies cellulaires alternes, horizontales , très- déprimées. Le dessus des branches offre sur la tranche et les saillies cellulaires,des stries longitudinales peu résulières sur l’épithèque. Le dessous offre sur les saillies des cellules obliques, et, au milieu de la branche, des pores intermé- diaires presque aussi grands. On voit souvent, à l'aisselle des saillies, une vésicule ovarienne lisse, en demi-calutte. Rapports et différences. Par la grande dépression des ra- meaux, leur forme tranchante et leurs saillies , celte espèce est facile à distinguer des autres. C’est la plus commune partout. Localité. Elle caractérise parfaitement le 22° étage séno - nonien ou de la craie blanche, où, à de rares exceptions, elle se trouve partout. Nous l'avons successivement recueillie : à Meudon, près de Paris; à Fécamp, à Triquerville (Seine- Inférieure) ; à Sainte-Colombe (Manche); à Châteaudun TERRAINS CRÉTACÉS, 1059 (Eure-et- Loire) ; à Pezou, à Lisle, à Vendôme, à Villedieu, à Villavard, à Lavardin, à Trôot, à Sougé, aux Roches (Loir- et-Cher) ; sur le sommet des côteaux de Saint-Germain près de la Flèche (Sarthe) ; à Tours, à Joué, à Luines, à Maune, à Valliers-le-Grand (Indre-et-Loire); à Bougniaux, à Saint- Léger,à Péguillac, à Pérignac, à Royan, à Saintes,à Pécine ; à Pons(Charente-Inférieure); à Merpins, à la Rousselière, près de Moutier (Charente); M.Francq l'a recueillie à Garancy(Pas- de-Calais). Elle se trouve en Angleterre, près de Folkstone. Ezplication des figures. PI. 797. fig. 5, une jeune branche de grandeur naturelle ; fig. 6, la même, grossie, vue en des- sus ; fig. 7, la même, vue en dessous ; fig. 8, une partie de jeune branche, grossie , vue en dessus, ayant, a, une vésicule ovarienne; fig. 9, la même, vue en dessous ; a, vésicule ova- rienne; fig. 40, tranche de la même; fig. 11, une branche plus âgée, vue en dessus; fig. 12, la même, vue en dessous ; fig. 13, la même, vue de profil ; fis. 14, tranche de la même; fig. 15, une branche dans l'extrême vieillesse, de grandeur naturelle. De notre collection. N° 2084. TRUNCATULA GRACGILIS, d'Orb. , 1842, PI. 798, fig. 4-5. Diamètre des rameaux, de 4 à 3 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, portée par un point d'attache encroûtant, d’où partent des rameaux peu nombreux, diver- gents, droits, un peu déprimés, un grand nombre de fois bifurqués sur le même plan. Ces branches sont toujours gré- les, déprimées, concaves en dessus où les saillies cellulaires, couvertes d’une épithèque striée en long, viennent alterner. Le dessous, très-épais et convexe au milieu, porte sur le côté, plutôt en dessus qu'en dessous, les saillies cellulaires, ai- -guës et grêles, où les cellules obliques se montrent. L'inter- 1060 L'ALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, valle sur la partie épaisse est couvert de pores intermédiaires peu nombreux, placés dans le fond inférieur d'une dépression en forme de V. Rapports ct differences. La forme grêle des rameaux, au- tant que la forme des pores intermédiaires, distingue bien cette espèce. Localité. Dans l'étage sénonien ou craie blanche, Nous l'avons successivement recueillie à Meudon, près de Paris; à Trôot, à Sougé, à Lavardin, à Villavard, à Vendôme (Loir- et-Cher); à Tours, à Saint-Christophe, à Villers, à Joué, à Luines, à Maune (Indre-et-Loire); à Saintes, à Pécine (Cha- rente-Inférieure), Explication des figures. PI. 798, fig. 4, colonie de grandeur naturelle; fig. 2, un tronçon, grossi, vu en dessus; fig. 3, le même, vu en dessous: fig. 4, le même, vu de profil, fig. 5; tranche du même. De notre collection. 6° genre. SUPERCYTIS, d'Orb., 1552. Colonie fixe par la base, d'où part un pédoncule cylindri- que, assez Court, s’évasant assez brusquement en haut, et don- nant naissance à des branches simp'es ou bifurquées, diver- geant horizontalement, mais réunies à leur base. Chacune de ces branches est courte, déprimée, couverte en dessous, d’une épithèque mince, et en dessus de cellules obliques, porifor- mes. Au milieu de la colonie, en dessus, se remarque souvent une ou deux vésicules ovariennes, lisses, ovales, demi-bom- bées, et ayant en dedans un canal qui communique avec l'in- térieur de la colonie. Rapports et différences. Ce genre a tout à l'opposé du genre Truncatula. Quand ce dernier a les cellules en dessous, on les voit en dessus; dans celui-ci, l'épithèque aussi couvre le des- TERRAINS CRÉTACÉS, 1061 sous, au lieu du dessus. Ce caractère suflit pour l'en distin- pucr. La seule cspèce connue qui ‘renferme les caractères du genre, est du 22° étage sénonien ou de la craie blanche. N° 2085. SUPERCYTIS DIGITATA, d'Orb., 1852, PI. 796, fig. 6-9. Localité. Nous l'avons recueillie à Meudon, près de Paris ; à Sainte-Colombe (Manche); à Lavardin, à Lisle (Loir-et- Cher); à Fécamp (Seine-Inférieure), Explication des figures. PI. 798, fig. 6, unc colonie de grandeur naturelle; fig. 7, la même, grossie, de profil; fig. 8, la même, vue en dessus, et portant deux vésicules ova- riennes, une cassée, une entière ; fig. 9, la même, vue en des- sous, De notre collection. 7° genre. Discocyris, d'Orb., 1852. Pelagia, Michelin, 1844 (non Péron, 1801, non Lamouroux, 1821). Defranceia (pars), Bronn, 1848. Colonie fixe par sa base, d’où s'élève, sur un pédoncule, un ensemble cupuliforme, circulaire ; le dessus, très-concave, _infondibuliforme, offre un nombre plus ou moins grand de côtes divergentes, les unes simples, les autres bifurquées ; toutes couvertes d’un épithèque lisse, qui se terminent cha- cune, au bord de la cupule, par une pointe anguleuse, ce qui découpe le bord de l'ensemble en dents de loup. Le dessous offre sur toute la surface des pores intermédiaires, qui de- viennent des cellules obliques, poriformes, à l'extrémité de chaque saillie anguleuse. On remarque souvent, en dessous, assez près du bord, des vésicules ovariennes, ovales, qui se d‘veloppent au milieu des cellules. Observations. La moindre usure fait disparaître l'épithèque en dessus, et montre alors seulement les cellules en dessus. 1062 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Cette usure, plus prolongée, fait entièrement disparaître les côtes ; il montre une surface circulaire, sans rayons supé- rieurs, mais reconnaissable à ses cellules obliques.C’est ainsi que les Pelagia Eudesü, infundibulum et insignis, de M. Mi- chelin, ne sont réellement que différents états de forme et d'usure d’une seule et mêue espèce. M. Michelin a donné ces espèces sous le nom de Pelagia; mais non-seulement elles n'appartiennent pas au genre créé sous ce nom, en 1801, par Péron, pour un Acalèphe, mais pas plus au genre Peligia de Lamouroux, qui a une épithèque en dessous, et au milieu en dessus, et ne ressemble en rien à celui-ci (voyez genre Defranceia, Bronn). C’est aussi à tort que M. Bronn a placé ces espèces dans le genre Defranceia, qui a été créé par lui, en 1825, pour remplacer le nom de Pelagia, employé par Lamouroux quand Péron s’en était déjà servi pour une autre forme animale dès 1801. Rapports et différences. Ce genre a tous les caractères de cellules obliques placées seulement en dessous, d'épithèque en dessus, et de saillies cellulaires des Truncatula ; mais il s'en distingue par sa colonie cupuliforme et en disque ré- gulier. ‘Tous ses rapports d'organisation le placent donc dans cette famille , mais nullement avec les Pelagia de La- ioul'OUX. Nous connaissons, jusqu'à présent, une seule espèce, propre au 20° étage cénomanien de France. N° 2086. Discocyris Eupesit, d'Orb., 1852. PI. 798, fig. 10-17. Pelagia Eudesii, Michelin, 1844. Icon. zooph., p. 123, pl. 32, fig. 5. Zd., d'Orb. Prod., 2, p. 175. Pelagia infundibulum, Michelin, id, p. 205, pl. 52, 6g. 4. 14., d'Orb. Prod., ?, p. 175. TERRAINS CRÉTACÉS, 1063 Pelagia insignis, Michelin, &4., p.205, pl. 52, fig. 2. (In- dividu usé.) Defranceia Eu lesii, Bronn, 1848. Index Palæont., p. 405, Defranceia infundibulum, Bronn. 1848. Index, p. 405. Defranceia insignis, Bronn, 1848. [ndex, p. 405. Localité. Le Mans (Sarthe) ; Villers Calvados) , dans le 20° étage cénomanien, où elle est assez commune; nous en pos- sédons plus de 100 exemplaires. Explication des figures. PI. 798, fig. 10, colonie de gran- deur naturelle; fig. 11, une colonie, vue de profil ; 42; la nême, vue en dessus; a, a, avec des saillies entières ; b, b, avec des saillies rompues ; fig. 13, la même, vue en dessous ; lig. 14, une extrémité de saillie, vue en dessous et plus for- tement grossie ; fig. 15, une vésicule ovarienne, grossie ; fig. 16, coupe verticale d'une colonie; fig. 47, une colonie usée el grossie. De notre collection. 4 famille. CrescisinÆ (1), d'Orb., 4852. Cellules centrifuyinées, simples, poriformes, éparses entre des pores intermédiaires également ‘épars. Cellules sous forme de pores ronds, simplement percées et entourées cha- cune d’un nombre plus ou moins grand de pores également percés, mais bien plus petits que les cellu!'es. L'accroisse- ment est des plus simples et en tout semblable à ce que nous avons vu pour les familles précédentes. Rapports et différences. Cette famille se distingue nette- ment des précédentes par ses cellules et ses pores mntermé- diaires épars et nullement groupés. Il en résulte des formes plus simples, et le dernier degré de simplicité des pores et des cellules combinés. (1) Crescis, Nom d’une nymphe de la mer, 4064 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Les genres ont été d'abord décrits par Goldfuss comme des Ceriopora ; en les confondant avec les genres pourvus seule- ment de cellules et manquant de pores intermédiares. Nous avions aussi eu cette pensée en 1847 ; mais aujourd'hui, après de nombreuses observations, nous séparons entièrement les espèces pourvues de pores de celles qui n’en n’ont pas. Nous revenons alors à admettre le genre Hcteropora de M. de Blainville, qui devient le type de la famille. È {. Nous divisons les genres comme il suiL. A Surface cellulaire formant des monti- cules. GENRES. a Une seule couche de cellules. * Cellules autour de rameaux Cy- lindriques. Nodicrescis. ## Cellules d'un seul coté de la colonne. x Colonie libre non encroû- tante. Seminodicrescis. xx Colonie rampante , en- croûtante. Replonodicrescis. b Plusieurs couches de cellules. Multinodicrescis. B Surface cellulaire unie. a Une seule couche de cellules. 8 Cellules autour ou des deux cô- tés de l’ensemble. x Cellules autour de rameaux cylindriques. y Coloniedendroïde,rameuse. Heteropora. yy Colonie flabelliforme ;'ré- ticulée. Omniretepora. xx Cellules des deux cotés de rameaux comprimés. Crescis. TERRAINS CRÉTACÉS, 1065 ** Cellules d’un seul côté de la colonie. Semicrescis. b Cellules sur plusieurs couches. * Cellules autour d’une colonie rameuse. Multicrescis. #* Cellules d'un seul côté de la colonie. x Colonie libre, avec épithè- que en dessous. Semimulticrescis. xx Colonie fixe, sans épi- thèque en dessous. Reptomulticrescis. 4: genre Nopicrescis, d’Orb., 1852. Ceriopora, Heteropora auctorum. Colonie formée de rameaux cylindriques divisés par des dichotomisations sur le même plan, et représentant un en- semble dendroïde ou flabelliforme. Chaque branche est cou- verte de nombreuses saillies coniques, comme des nœuds et montrant partout, sur les nœuds comme dans leur intervalle, une seule couche de nombreuses cellules poriformes , simple : ment percées dans la masse, entre lesquelles sont des pores intermédiawes. Rapports et différences. Ge genre, dans cette famille, mon- tre absolument les mêmes caractères de nœuds saillants à la surface que le genre Nodicass, dans la famille des Caveidæ, Ce caractère des nœuds le disuingue bien des Æcteropora, dont la surface des rameaux est unie. Nous connaissons trois espèces : l’une des terrains jurassi- ques, l’autre des terrains crétacés. Nodicrescis inæqualis, d'Orb., 1852. Monticulipora inæ - qualis, d'Orb., 4847. Prod., 1, p. 325. Étage 14°, no 417, V. 68 1066 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Ranville (Calvados), dans le 11° étage bathonien. De notre collection. Nodicrescis verrucosa, d'Orb.,1852. Heteropora verrucosa, Roemer, 1840, Nord. Kreide, p. 23, n° 3, pl. 5, fig. 26. Monticulipora verrucosa, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 95. Etage 17°, n° 541. Goslar (Allemagne). N° 2093. NODICRESCIS TUBERCULATA, d'Orb., 1852. PI. 800, fig. 8,9. Diamètre des rameaux, de 6 à 41 millimètres. Colonie très grande, formée de rameaux gros et cylindri- ques, divisés par des dichotomisations sur le même plan, donnant des branches d'autant moins grosses, qu'elles appro- chent de l'extr.mité qui est obtuse, tous couverts d’aspérités espacées, égales, comme de petites montagnes. Cellules dis- tinctes, beaucoup plus grosses que les pores. Ceux-ci au nombre de six par cellule environ. R:pports et différences. La grosseur des cellules très pe- tite, les aspérités monticulaires, moins grosses, dislingne cette espèce des précédentes. Localité, Les environs de Saintes (Charente-luférieure) , dans le 22° étage sénonien ou de la craie blanche, où elle est commune. Explication des figures. PI. 800, fig 8, une partie de co- colonie de grandeur naturelle; fig. 9, quelques cellules grossies. De notre collection. 2e genre. SEMINODICRESCIS, d'Orb. , 1852. Colouie formée d’une lame plane ou enroulée sur elle- même en tube creux, portant une épithèque en dedans, et en dehors, sur une surface couverte de nœuds, des cellules poriformes éparses, entre lesquelles sont des pores intermé- diaires. TÉRRAINS CRÉTACÉS, 1067 Ce genre diffère du précédent, dont il a tous les carac- tères , en ce sens qu'il n’a de cellules que d’un côté , d’une colonie lamelleuse, plane et libre. e Nous n’en connaissons qu’une seule espèce. N° 2095. SEMINODICRESCIS NODOSA, d'Orb., 4852. PI. 800, fig. 12-44. Diamètre des colonies, 8 millimètres. Colonie formée d’un seul tube creux, composé d'une couche de cellules, dont la surface extérieure est couverte de tubé- rosités arrondies , à peu près également espacées, pourvues de cellules petites et de pores intermédiaires. Localité. Les environs de Saint-Dizier (Haute-Marne) ; aux Croutes (Aube) , dans le 18° étage aptien. Explication des figures. PI. 800, fig. 42, une colonie de grandeur naturelle ; fg. 13, tranche de la même; fig. 14, quelques cellules grossies. De notre collection. 3e genre. REPTONODICRESCIS, d’Orb, 1852. Colonie formée d'une seule couche encroûtante de cellules poriformes, non saillantes, simplement percée dans la masse à la surface boursoufl'e ou couverte de nodosités, d'un en- semble enveloppant les corps sous-marins. Entre les cellules se voient des pores intermédiaires peu nombreux. Sur le bord de la colonie, comme nous l'avons reconnu chez beaucoup de Bryozouires, il naît d’abord sur le corps sous-marin une large lame germinale parasite, en dedans de laquelle est une bordure de germes de cellules, avant d'atteindre les cellules formées. Rapports et différences. Ce genre différe du précédent par sa colonie fixe, rampante dans toutes ses parties à la surface À des corps sous-marins, au lieu d'être libre. 1068 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. Nous en connaissons deux espèces : une du 44° étage ba- thonien ou de la grande oolite, et l’autre du 26° étage. Reptonodicrescis marginata, d'Orb., 1852. Cette espèce mince , à cellules obliques, est parasite sur les térébratules de son étage ; elle est remarquable par sa large lame germi- nale. Luc (Calvados). Notre collection. Reptonodicrescis echinata, d'Orb., 1852. Cellepora echi- nata, Michelin, 1844. Icon. zooph , p. 74. PI. 15, fig, 4. Monticulipora echinata, d'Orb., 1847,, Prod., 3, p. 190. Etage 27°, n° 478. Astezan, dans l'étage subapennin. 4° genre. MULTINODICRESCIS, d'Orb., 1852. Colonie en masse tubéreuse ou bulbeuse , à surface exté- rieure, couverte de nodosités en saillies peu régulières , for- mée d’un grand nombre de couches superposées de cellules poriformes, espacées, entre lesquelles sont des pores inter- médiaires. Rapports et differences. Ce genre, formé des mêmes nodo- sidés que les trois genres précédents, s’en distingue par sa colonie tubéreuse , composée d’un grand nombre de couches superposées de cellules. Une seule espèce du 11e étage bathouien ou de la grande oolite nous est connue. | Multinodicrescis subincrustans , d'Orb., 1852. Monticuli- pora subincrustans, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 323. Etage 44°, ne 472, Saint-Aubin, Luc, Langrune (Calvados). De notre collection. 5e genre. HETEROPORA, Blainville, 1834. Ceriopora (pars), Goldfuss. D’Orb. Colonie fixe par sa base, d'où partent des rameaux eylin- driques, divisés par des dichotomisations sur des plans oppe- sés et représentant un ensemble dendroide, mais non réticulé. TERRAINS CRÉTACÉS, 1069 Chaque branche cylindrique est pourvue, sur toute son éten- due et tout autour, d’une seule couche de cellules poriformes, rondes, éparses à la surface, percées simplement dans la masse, entre lesquelles sont, également épars, un nombre plus ou moins grand de pores intermédiaires. L’extré- mité des branches est obtuse sans montrer de cône ger- minal. Rapports et différences. Ce genre diffère du suivant par sa colonie rameuse, dendroïde et non réticulée. Hisotire. Goldfuss a décrit et figuré quelques espèces de ce genre dans ses Ceriopora, qui embrassaient presque tous les Bryozoaires centrifuginés. En 1834, M. de Blainville sépara, à juste titre, des Ceriopora les espèces rameuses mu- nies en même temps de cellules et de pores intermédiaires. Nous croyons cette coupe excellente, et nous y plaçons au- jourd’hui seulement les espèces pourvues d’une seule couche de cellules. Toutes les espèces de ce genre sont fossiles, Nous en con- naissons 14 espèces : dont 4 des terrains jurassiques, 7 des terrains crélacés, et 3 des terrains tertiaires. Heteropora Lorieri, d'Orb., 1852. Ceriopora Lorieri, d’Orb., 1847. Prod., 1, p. 293, étage 40e, n° 553. Fossile du 10° étage bajocien de Guéret (Sarthe); de Port-en-Bessin (Calvados). Notre collection. Heteropora ramosa, Michelin, 4846, Icon. zooph., p. 224, pl. 54, fig. &. Ceriopora ramosa, d’Orb., 1847, Prod., 4, p. 323, étage 11°, n° 474. Lebisay, Langrune, Ranville (Calva- dos) ; dans le 44° étage bathonien. De notre collection. Heteropora ramosissima, d'Orb., 1852, Ceriopora ramosis- sima, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 323, étage 11° n° 476, étage bachonien de Ranville (Calvados). Notre collection, Heteropora Ranvillensis, d'Orb., 1852. Espèce dontles ra- 1070 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, meaux sont la moitié plus gros et plus longs que chez l'Æ. ramosissima, el d’un tout autre aspect. Heteropora clatula,d’Orb., 1852. Ceriopora clavula, Koch, 1837. Beitr., p. 55, pl. 6, fig. 43, Zd., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 95, étage 17°, n° 510. Étage néocomien de Hanovre. Heteropora “surculacea, Michelin, 1815. Icon. zooph., p. 209, pl. 51, 8. Ceriopora surculacea, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 184, étage 20°, n° 736. Le Mans (Sarthe) ; dans le 20° étage cénomanien. Heteropora concinna, Rœmer, 1840. Kreide, p. 24, n° 6, pl. 5, fig. 27, Gehrden (Allemagne). Dans le 22° étage séno- nien. Heteropora eryptopora, d'Orb., 1852. Ceriopora crypto- pora, Goldf., 1, p. 33, pl. 10, fig. 3.74., de Hagenow, 1851. Bryozen Maastrich. Kreide, pl. 5, fig. 6, Maëstrich. Dans l'éa e énonien. Heteropora crassa, de Hagenow, 1851. Bryozen Maastrich. Kreid., pl. 5, fig. 42,43, Maëstrich. Étage 22. Heteropora tenera, de Hagenow, 1854. Bryozen Maastrich. Kreid., pl. 5, fig. 44. Maëstrich. Heteropora intricata, d'Orb., 4852? Heliopora intricata, Michelin, 4847. 1con. zooph., pl. 75, fig. 6. Ceriopora intri- cata, d'Orb., 4847. Prod., 3, p. 150, étage 26°, n° 2750. Doué, Mantelan. Étage falunien. Beteropora tortilis, Lonsdale, 4845. Quarterly jour. 4; p. 500. Ceriopora tortilis, d'Orb., 1847. Prod., 3, p. 150, étage 26e, n° 2787. Willamburg (États-Unis). Dans l'étage falunier. Heteropora dichotoma, Reuss, 1848. Foss. Polyp. der Wiener, pl. 5, fig. 20. Vienne. TERRAINS CRÉTACÉS. 1071 No 2087. HETEROPORA CONSTANTII, d'Orb., 1852. PI, 7995.16, 2 Heteropora dichotoma, Michelin, A841. Icon. zooph., p. 4, pl. 1, fig. 41 (non Goldfuss, 1830). Ceriopora Constantii, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 443, étage 19, n° 340. Diamètre des rameaux, 4 millimètres. Colonie rameuse, dendroïde, formée de rameaux cylindri- ques, attenués à l'extrémité des branches, et d'autant plus gros qu'ils approchent de la base de la colonie, entourés de grosses cellules poriformes, rondes, entre lesquelles sont des pores intermédiaires, anguleux, peu nombreux. Localité. Grandpré (Ardennes) ; dans le 49° étage albien, ou du Gault, Explication des fiqures. PI. 799, fig. 6, colonie de gran- deur naturelle ; fig. 7, quelques cellules, grossies. De notre collection. 6° genre. OMNIRETEPORA, d'Orb., 1847. Colonie en grandes plaques horizontales, formée de ra- meaux cylindriques, divisés de manière à s'anastomoser en mailles régulières représentant un ensemble parfaitement réticulé. Chaque branche cylindrique est pourvue tout au- tour de grosses cellules espacées, poriformes, rondes, épar- ses, entre lesquelles sont des pores intermédiaires nombreux et épars. Ge genre, autant qu’on peut en juger par la conservation des échantillons , aurait des cellules comme chez les ÆHete- ropora; mais la colonie est réticulée en grandes lames hori- zontales. Nous en connaissons deux espèces mentionnées dans notre Prodrome, t. 4, p. 45, et spéciales au 1° étage silurien. 1072 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, L'O. anastomosa, d'Orb. Prod., 4, p. 45, n° 329. De l'Ohio. L’O. crassa, d'Orb. Prod., 1, p.45, n° 330. Hornera crassa, Lousdale, 4839, in Murch. silur. syst., pl. 45, fig. 43. An- gleterre. Wenlock. 7° genre. CRESCIS, d'Orb., 1852, Colonie fixe par la base, d’où partent des rameaux com- primés ou des lames divisées par des dichotomisations sur le même plan ou sur des plans opposés, et représentant un en emble dendroïde. Chaque branche comprimée, montre, de chaque côté, une couche de cellules poriformes, simple- ment percées, entre lesquelles sont des pores intermédiaires. Dans l'accroissement, l’extrémité des branches montre une lame germinale centrale, sur laquelle naissent les germes de cellules qui deviennent cellules parfaites ensuite. Ce genre est aux Heteropora ce que les Eschara sont aux Vincularia, c'est-à-dire qu'ils en diffèrent par leurs rameaux comprimés et pourvus d'une lame germinale à l'extrémité des rameaux. Crescis dumetosa, d'Orb., 1852. Millepora dumetosa, La- mouroux, 1821. Expos. méth. des Polyp., p. 87, pl. 82, fig. 7 (non Ceriopora dumetosa, Michelin, 4846, pl. 57, fig. 7). Ranville, Luc (Calvados), dans le 14° étage bathonien. De no- tre collection. Crescis complicata, d'Orb., 1852. Ceriopora complicata, d’Orb., 1847. Prod., 4, p. 324, étage 11°, n° 484’. Dans l’é- tage bathonien des environs de Châtel-Censoir (Yonne). Notre collection. 8° genre. SEMICRESCIS, d'Orb., 1852. Colonie composée de lames planes ou contournées sur elles-mêmes, de manière à former un tube creux, pourvu en dedaus ou en dessous d’une épithèque ridée, et en dessus ou TERRAINS CRÉTACÉS. 1073 eu dehors d'une seule couche de cellules espacées, éparses, poriformes , entre lesquelles sont de nombreux pores inter- médiaires, épars et anguleux. Rapports et différences. Avec des cellules et des pores in- termédiaires semblables à tous les autres genres de la fa- mille, celui-ci s'en distingue par une seule couche de cellules d’un seul côté de la colonie. Nous en connaissons une seule espèce, du 22e étage stno- nien ou de la craie blanche. Ne 2083. SEMICRESCIS TUBULOSA, d'Orb., 4852. PI. 799, fig. 8-10. Colonie en lame mince, quelquefois plane, d’autres fois en- roulée sur elle-même en un large tube creux, dont l'intérieur est fortement ridé en travers sur l’épithèque, et l'extérieur pourvu de cellules rondes , poriformes, régulières et régu- lièrerent placées, entre lesquelles se trouve antour de cha- cune d’elle six pores intermédiaires. Localité. Sainte-Colombe (Manche); Royan (Charente-In- férieure). Dans le 22e étage sénonien. Explication des figures. PI. 799, fig. 8, un tronçon de grandeur naturelle, vu en dedans ; fig. 9, le même, grossi; fig. 10, le même, vu en dessus. De notre collection. 9e genre. MULTICRESCIS , d'Orb., 1852. Heteropora (pars) auctorum. Colonie fixe par la base, d'où partent des rameaux cylin- driques ou subcylindriques, courts ou rameux, alors den- droïdes, et divisés par des dichotomisatlons. Chaque branche est composée, sur toute sa surface et tout autour,de plusieurs couches superposées de cellules poriformes, rondes, éparses, entre lesquelles sont de nombreux pores intermédiaires plus petits, également épars. 1074 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Rapports et différences. Avec le même aspect que les Æe- teropora, ce genre s’en distingue par plusieurs couches su- perposées de cellules autour des rameaux, au lieu d’une seule. Quelques espèces on! été confondues avec les Heteropora. Nous en connaissons 44 espèces , dont 4 des terrains jurassi- ques, 6 des terrains crétacés et 3 des terrains tertiaires. Multicrescis pyriformis, d'Orb., 1852. Myriapora prri- formis, Lamouroux , 1821. Expos. des Polypiers, p. 87, pl. 83, fig. 5 (non Heteropa pyriformis, Michelin, pl. 57, fig. 3). Polytrema pyriformis, d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 323. Étage 41e, n° 473. Ranville, Lebisay, Saint-Aubin (Calvados) , dans le 11° étage bathonien. De notre collection. Multicrescis conifera, d'Orb., 1852. Millepora conifera, Lamouroux , 1821. Exp. méth. des Polyp., p. 87, pl. 53, fig. 6, 7 (non Ceriopora conifera, Michelin, qui est le Cerio- cava corymbosa). Ceriopora conifera, d'Orb., 1847. Prod., 1, p. 324. Étage 41°, n° 479. De l'étage bathonien, de Luc, de Langrune, de Saint-Aubin, de Ranville (Calvados). De notre collection. Multicrescis macrocaulis, d'Orb., 1852. Ceriopora ma- crocaulis, d'Orb., 1847. Prod., 4, p. 324. Étage 11°, n° 4S0. Étage bathonien de Ranville (Calvados). De notre collection. Multicrescis acuminata , d'Orb., 3852. Espèce des trois quarts plus grêle que le AZ. cori/era, à branches acuminées, dichotomes sur le même plan. Saint-Aubin (Calvados), dans l'étage bathonien. De notre collection. Muiticrescis digitata, d'Orb., 1852. Heteropora digitata, Michelin, 1844. Icon. zooph., p. 124, pl. 34, fig. 4. Tours. Dans le 22° étage sénonien. Multicrescis anomalopora, d'Orb., 1552, Heteropura ano- TERRAINS CRÉTACÉS. 1075 malopora, Reuss, 1818. Foss. Polyp. des Wiener, pl. 5, fig. 47, 18. Vienne. Multicrescis stipilata, d'Orb., 1851. Heteropora stipitata, Reuss , 1848. Foss. Polyp. desWiener, pl.5, fig. 19. Vienne. Étage 26° falunien. Multicrescis stellulata, d’Orb., 1851. Hcterop. stellulata, Reuss, 1848. Foss. Polyp. des Weiner, pl. 5, fig. 21-22. Vienne. N° 2089. Muzricrescis RICORDEANA, d'Orb., 1852. PI. 799, fig. 11-43. Ceriopora Ricordeana, d'Orb., 1849. Prod:.2; p:421. Étage 18, no 449’, Diamètre des rameaux, de 2 à 6 millimètres. Colonie, soit par expansions digitées , longues et obtuses, qui partent d’un encroûtement superficiel, soit en rameaux cylindriques, dichotomes , ronds, couverts de cellules pori- formes, rondes, entre lesquelles sont de nombreux pores in: termédiaires. Localité. Dans le 18 étage aptien, des environs de Vassy (Haute-Marne) ; des Croutes (Aube), et de Gurgy, près de Seigneley (Yonne), où M. Ricordeau l’a découverte. Explication des figures. PI. 799, fig. 41, 42, colonie de graudeur naturelle ; fig. 43, une jeune colonie, grossie. De notre collection. N° 2090. Muzricrescis MicuEeLiNI, d'Orb., 1552. PI. 799, fig. 14, 15. Heteropora cryptopora, Michelin, 1844. Ion. zooph., p. 3, pl. 4, fig. 2 (non Goldfuss. 1830). Ceriopora Michclini, d'Orb., 1847, Prod., ?, p. 443. Étage 49e, n° 341. 1076 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Diamètre des rameaux, 5 à 8 millimètres. Colonie épatée à sa base, d'où partent des rameaux très- irréguliers, comme pourvus de nodosités, contournés et pourtant divisés par des dichotomisations assez régulières , presque sur le même plan. Cellules comme à l'ordinaire, seu- lement il y a une grande différence de diamètre entre les cel- lules et les pores intermédiaires. Rapports et différences. Les rameaux gros, tortueux et comme tuberculeux, distinguent bien cette espèce de la pré- cédente et de la suivante. Localité, Dans le 19° étage albien, où M. Dutemple l'a re- cueilli, à Grandpré (Ardennes). Explication des figures. PI. 799, fig. 44, une colonie de grandeur naturelle ; fig. 45, quelques cellules plus fortement grossies.De notre collection. N° 2091. MuLTICRESCIS MAMILLATA, d'Orb., 1852. PI. 800, fig. 4,2. Colonie pourvue d’un gros pédoncule, qui s'élargit beau- coup et donne naissance à la fois à six à huit grosses bran- ches courtes et très-obtuses, rondes à leur extrémité et très- irrégulières. Sur le pédoncule on distingue les diflérentes couches superposées de cellules. Celles-ci sont assez grosses, éparses, entre lesquelles il y a des pores intermédiaires , en- viron six par cellule. La grosseur de la colonie, de 6 à 7 centimètres, ainsi que les rameaux courts, suflisent bien pour distinguer celte espèce. Localité. Grandpré (Ardennes) ; dans le 19° étage albien ou le gault, Explication des figures. PI. 800, fig. 4, colonie de gran- TERRAINS CRÉTACÉS, 1077 deur naturelle ; fig. 2, quelques cellules grossies. De notre collection. N° 2092. MuLTicRESCIS VARIABILIS, d'Orb., 4852, PI. 800, fig. 3-7. Colonie de 5 à 40 millimètres de développement ; dans le jeune âge formé d'une seule partie cylindrique, plus ou moins en massue ; dans l’âge adulte, un pédoncule où l'on voit les différentes couches, s'élargit supérieurement et donne nais- sance à de gros rameaux divergents, courts, simples ou bi- furqués, souvent comme de gros mamelons. Cellules assez régulières avec très-peu de pores intermédiaires. Les petites colonies courtes et en massues, ou comme de gros mamelons portés sur un pédoncule, distinguent bien cetle espèce. Localité, Au Mans (Sarthe), dans le 20° étage cénoma- nicn. Explication des figures. PI. 800, fig. 3, jeune colonie de grandeur naturelle; fig. 4, 5, diverses colonies adultes ; fig. 6, une d’clles, grossie ; fig. 7, quelques cellules. De notre collection. No 2093. MuLTICRESCIS LAXATA, d'Orb., 18572. PI. 800, fig. 40, 41. Diamètre des rameaux, ? à 3 millimètres. Colonie formée d'une base où l'on voit deux couches em- boïtantes, d'où part un tronc qui donne naissance à deux branches grèles, divergentes, couvertes partout de cellule très-espacées , dans l’intervalle desquelles sont de nombreux pores intermédiaires très-pelits. Le petit diamètre des rameaux, autant que l'éloignement des cellules, caratérisent bien cette espèce. 1078 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. Localité. Sainte Colombe (Manche), dans l'étage sénouien. Explication des figures. PI. 800, fig. 40, une colonie de grandeur naturelle; fig. 11, quelques cellules grossies. De noire collection. 40° genre SEMIMULTICRESCIS, d'Orb. 1852. Colonie fixe par la base, d’où partent soit des lames sim- ples pourvues d’une épithèque en dedans, soit des lames enroulées en tubes, mais toujours formées de plusieurs cou- ches de cellules superposées d'un seul côté de l’ensemble et représentant soit une colonie plane, soit une colonie den- droïde. Cellules poriformes, éparses, entre lesquelles se trouvent un plus ou moins grand nombre de pores intermé- diaires. R'pports et différences. Avec des cellules et des pores ab- solument identiques, et plusieurs couches de cellules super- posées comme nous l'avons décrit daus le genre Multicrascis, celui-ci s'en distingue par des cellulles d'un seul côté de colonies lamelleuses, ou tubuleuses. Nous connaissons une seule espèce du 20° étage cénoma- mien de France. N° 2094. SEMIMULTICRESCIS RAMOSA, d'Orb., 1852, PI. 800, fig. 15-17, Colonie de 20 à 30 millimètres d'extension, formée d'un gros tube creux en dedans, lisse en dehors, d’où partent très- irrégulièrement des rameaux creux, plus ou moins lougs, et de diverses grosseurs, obtus. Les cellules sont distinctes, ranprochées, et les pores se voient entre les cellules. Rapports et différences. La présence des rameaux et le manque de tubérosités, distinguent bien cette espèce de la précédente. TERRAINS CRÉTACÉS, 1079 Localité. Le Mans (Sarthe), dans le 20° étage cénoma- nien. | Explication des figures. P|. 500, fig. 15, 16, diverses colo- nies de grandeur naturelle; fig. 17, quelques cellules, gros- sies. De notre collection. 11° genre REPTOMULTICRESCIS, d'Orb., 1852. Colonie amorphe, fixe dans toutes ses parties inférieures, et représentant, par l'amoncèlement des couches superpo- sées, une masse arrondie, plus ou moins bulbeuse, non ra- meuse, el sans épithèque en dessous. Cellules et pores comme dans tous les autres genres de la famille. Rapports et différences. Ce genre différe des deux précé- dents également formés de plusicurs couches superposées de cellules, par sa forme amorphe, n'ayant de cellules que d’un seul côté, l'autre étant fixe et rampant à la surface des corps sous-marins. Nous citerons cinq espèces foisiles, dont 2 des terrains jurassiques, 2 des terrains crétacés et À des terrains ter- tiaires. Reptomulticrescis ficulina, d'Orb., 1852, Heteropora ficu- lina, Michelin, 1847. Icon. zooph., pl. 57, fig. 2. Polytrema ficulina, d'Orb., 1847. Frod., 1, p. 323, étage 11°, n° 473’. Lebisay, Luc, Langrune, Saint-Aubin (Calvados), dans l'étage bathonien. De notre collection. - Reptomulticrescis subincrustans, d'Orb., 1852. Polytrema subincrustans, d'Orb., 4847. Prod., 1, p. 323, étage 41°, n°473". Ranville (Calvados), dans l'étage bathonien. De notre collection. Reptomulticrescis spongioiles, d'Orb., 1852, Heteropora spongioites, Michelin, 1844 Icon zooph., p.38, pl. 4, fi, 3, 1080 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, Polytrema spongioides, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 143, ctage 49°, n° 339. Grandpré, Machéroménil (Ardennes). Reptomulticrescis lobata, d'Orb., 1852. Chatetes lobatus, Michelin, 1844. Icon. zooph., p. 201, pl. 51, fig. 6. Poly- trema lobata, d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 185, étage 20-, n°727. Le Mans (Sarthe), dans le 20: étage cénomanien. Reptomulticrescis Lyncurium, d'Orb., 1852. Tethya Lyn- curium, Michelin, 1842. Icon. zooph., p. 78, pl. 15, fig. 43. Polytrema Lincurium, d'Orb., 1847, Prod., 3, p. 151, étage 26, n° 2788. Turin. Étage 26: falunien. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L'ENSEMBLE DES BRYOZOAIRES. . Il résulte de l’ensemble des Bryozoaires fisurés, décrits ou indiqués dans cet ouvrage, comme appartenant certaine ment aux genres que notre travail nous à permis d’étudier, que nous connaissons aujourd'hui 219 genres et 1929 es- pèces. Quand on compare ces chiffres à ce qui existait dans la science, pour cetie classe de Mollusques, il est facile de s'apercevoir que nos recherches spéciales, exécutées pendant près de quatre années, nous ont fait tripler le nombre de ces espèces. Ce résultat est d'autant plus important, qu'il nous a donné les moyens de revoir successivement toutes les formes diverses ; de pouvoir les envisager sous un point de vue tout à fait neuf, et de mieux connaître ces êtres si variés et si remarquables dans leurs détails d'organisation. Nous ne savons pas quel jugement sera porté sur cet immense travail ; mais nous pouvons dire avec vérité que de tous nos travaux paléontologiques et zoologiques, c’est certainement celui qui nous à offert le plus de difficultés à vaincre, et celui que nous regardons comme le plus difficile à trait-r. Heureux si, dans celte circonstance, nos efforts peuvent jeter quelque luinière sur ces animaux jusqu'alors si peu connus. . Get ensemble, divisé en deux ordr.s, se trouve réparti dans les couches terrestres de li manière suivantes V, 69 1082 TERRAINS. Raléozoïques. Triasiques. Jurassiques, Crétacés, Tertiaires. Faune actuelle. En supprimant les genres el espè- ces non susceptibles de fossili- sation au nombre de Il reste en espèces solides PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, Pryozoaires Bryozoaires ÉTAGES. CELLULINÉS. CENTRIFUGINÉS, Genres. Esp. Totaux. Geor. Esp. Totaux, Genr. Eep. 4. Silurien. va 3 » 6 ue 9. Devonien. D + # » 5 : 3. Carboniférien, » À » 6 % 10 66 4. Permien. » » | » » » 8. Conchylien. » »|] , DRE LA 6. Saliférien. 5 | » D 7. Sinémurien. » » 1 1 8. Liasien. » » » » 9. Toarcien. AE LS 10. Bajocien. » = > 7 16 41. Bathonien. > » 5 l59 #90; O7 32 92 12. Callovien. , » 7 FRE | 43. Oxfordien. FE vs 14. Corallien. DL TÈS 24,0 45. Kimméridgien.» » 4.4 16, Portlandien. » »} D »} 47. Néocomien. 14 1 97: JE 48. Aptien. L:1 4 9 10 19. Albien. 3 FE 149 21 90, Cénomanien. 44 26 56 593 49 73 }130 480 91. Turonien. 0:47 47 2 29, Sénonien. 54 547 415 300 93, Danien. » D) » _» 94, Suessonien. 3 D tr 069 95. Parisien. 42 94 43 99 26 Falunien. 40 73( 41109 91 59{ 32 101 27. Subapennin. 4 3. 4 58 312 26 80 148 68 : 26 40 244 40 244 19 64 19 64 En scrutant les faits contenus dans le tableau précédent, on s'aperçoit d'abord que les genres et les espèces de Bryo- zoaires, pris dans leur ensemble, commencent à paraitre à leur minimum numérique, avec les terrains paléozoïques, où nous ne connaissons cucore de bien caractérisés que 10 gen- TERRAINS CHÉTAGÉS, 1083 res et 66 espèces; que les DBryozoaires sont encore peu connus dans les terrains triasiques, mais qu'ils augmentent de nombre dans les terrains jurassiques, où nous comptons 32 genres et 93 espèces. Celle marche croissante continue dans les terrains crétacés, où 186 genres et 1073 espèces nous donnent certainement le maximum de développement dé cette série animale. Cela est d'autant plus vrai que les terrains tertiaires ne vous donnent plus que 73 genres et 240 espèces. La nature actuelle même ne nous montre, dans toutes les mers, que SA genres et 392 espèces, Si nous dé duisons de ces chiffres les genres et ies espèces non suscep- libles de fossilisition, nous trouverons même ces nombres réduits à 59 genres et 308 espèces. Après ces résultats, il ne rester aucun doute que les B’yozoairés n'aient marché dans la période croissante de développement générique et spéci- fique jusqu'au 22° étage sénonien des lerrains crélacés et que, depuis cette époque, ils ne soient en décroissance com - plète, jusqu'à l’époque actuelle, qui reste encore dans cette décroissance de formes génériques. L'analyse des grandes époques géo'ogiques par rapport aux Bryozoaires qu’elles renferment, rous montrent une série de genres avec le 1°° étage si'urien des terrains paléozoïques. Ces genres augmentent de nombre avec le ?° étage dévonien, Ils prennent leur maximum uumérique dans le 3° étage car- boniférien, pour disparaitre ensuite dans celte première grande division des âges du monde. Les terrains jurassiques nous montrent un fait semblable tn genre apparaît avec le 7° étage sinémurien; sept se voicut dans Je 40 étage bajocien. Le 41° étage bathouin cflre 50 genres et 57 espèces, ou le maximum de développement d s Bryo- soaives dan: les étages jurassiques, puisque les genres dispa- 1084 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. raissent ensuite ou au moins diminuent beaucoup de nombre dans les étages supérieurs. Les terrains crétacés sont aussi dans les mêmes conditions : le premier des étages néocomien, offre, 38 genres et 55 es- pèces. Ge nombre s'accroît, daus le 22° étige sénonien, au chiffre énorme de 169 genres et 847 espèces, en offrant un maximum immense de développement. C'est, du reste, le dernier effort de la création dans ces terrains; car un nombre considérable de ces genres et toutes les espèces s’éteignent dans ce dernier étage sans passer aux terrains tertiaires. Les terrains tertiaires n'offrent plus que la continuité des mêmes genres, sans montrer de centre de création. 11 faut nécessairement conclure de ces faits partiels : que trois centres de développement des Bryozoaires se sont mani- festés dans les âges qui nous ont précédés sur la terre. Le premier, dans l'étage carboniférien des terrains paléozoïques ; le second, dans l'étage bathonien, au milieu de la durée des terrains jurassiques; et le troisième, à la fin des terrains cré- tacés. Notre époque ne montre pas de nouveau centre de déve- loppement, puisque le nombre des genres inconnus jusqu’a- lors est réellement insignifiant, comparé, surtout, à ce que nous voyons dans les terrains crétacés. Comparaison des ordres entre eux. Si maintenant nous en- visageons la question sous un autre point de vue, pour nous assurer siles principales formes des Bryozoaires ont suivi la même marche dans les âves du monde, rous trouverons des résultats bien différents et tout à fait disparates entre eux. L'ordre des Bryozoaires cellulinés ne montre pas un genre niune espèce dans les terrains paléozoïque:, triasiques et jurassiques. Ils commencent done à paraître avec les terra ns créta.és. Ils montrent : 4 genre dans l'étage néocomien, 1 en- core dans les étages aptien et albien, 41 dans Le 20: étage céno- TERRAINS CRÉTACÉS. 1085 manien , 9 dans le 24° étage turonien, puis 54 genres dans le 22° étage sénonien où se trouve le maximum de développe : ment des Brvozoaires cellulinés. Les terrains tertiaires offrent au-si un développement assez grand au 26° étage falunien. Les genres vivants sont inférieurs en nombre à ceux de l’é- tage sénonieu. Les Bryozoaires cellulinés sont donc nés pour la première fois avec le 17° étage des terrains crétacés. Ils ont eu leur maximum de développement avec le 22° étage de ces terrains, et sont actuellement moins nombreux dans l’époque actuelle, sans cesser d’être pourtant largement re- présentés. L'ordre des Bryozoaires centrifuginés à paru, au con- traire , avec les terrains paléozoïques; les genres se sont augmentés dans les terrains jurassiques ; ils ont pris leur maximum de développement dans les terrains crétacés. Mais ils ne montrent plus qu’un très-faible minimum de nombre dans les mers actuelles. Cette espèce de cantonnement ou du moins d'apparition disparate de ces deux ordres, le premier au 17° étage seu lement ou au milieu des âges du monde avec le commence- ment des terrains crétaces, et l’autre dès le commencement de l’animalisation dans les couches terrestres, offre un fait curieux et d’une grande importance. Nous regardons même cette distribution différente des deux ordres comme la con- firmation la plus complète des divisions que les caractères zoologiques nous ont fait adopter. Une autre confirmation semblable se trouve encore dans la distribution #éologique des genres placés dans nos centri- fuginés, tubulinés et foraminés. Dans le premier de ces deux sous-ordres, beaucoup de genres se montrent encore dans les mers actuelles, tandis que, dans le second, aucun ne survit aux terrains tertiaires. Il en résulte qu'ils manquent comple- 1086 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, tement de représentant dans notre faune, et ont disparu entièrement de la surface du monde animé. Nous terminerons Ces considérations générales par un tableau comparatif du nombre des geures qui naissent et s'é- teignent dans les terrains, comme une confirmation de ce que nous avons avancé précédemment et de ce qui doit suivre. TERRAINS, BRYOZOAIRES CELLULINÉS, BRYOZOAIRES CENTRIFUGINÉS, Genres qui Genres qui Gepresqui Genres qui naissent, s’éteignent, paissent, s’éteignent, Paléozoïques » » 10 10 Triasiques » » » » Jurassiques » » 33 6 Crétacés 55 25 103 91 Tertiaires 19 13 b 18 Époque actuelle 4 » » » Ge tableau démontre de la manière la plus péremptoire ce que nous avons avancé : des périodes croissantes et décrois- santes des formes animales dans cette série d'êtres. Les Bryozoaires cellulinés ne nous montrent aucune forme dans les terrains paléozoïques, triasiques et jurassiques, Ils offrent, dans les terrains crétacés, 55 genres qui y naissent et 25 qui s'y éteignent. Ils montrent donc déjà le maximum de développement des nouveaux genres, tandis que les 25 {enres qui s'y Cteignent indiquent de suite que la période décroissante commence. Cela est si vrai, que les nouveaux genres, dans les terrains tertiaires, ne sont qu'au nombre de 49, ou beaucoup moins de la moitié de ce qui existe dans les terrains crélacés. A l'époque actuelle, il n'en naît plus que quatre inconnus ux cpoques antérieures. Ainsi, en résumé, Mine. TERRAINS CRÉTACÉS. 1087 les Bryozoaires cellu inés sont dans une période décrois- sante, depuis la fia des terrains crétacés. Les Bryozoaires cen'rifuginés ont, daus les terrains paléo- zoiques, 10 genres qui y naissent et s’y éteignent sans passer aux terrains suivants. Cette série offre dans les terrains jurassiques 33 genres qui y naissent, sur lesquels 6 seulement s’éteignent, ce qui montre que la période croissante existe. Les terrains créta- cés offrent 103 genres nouveaux, sur lesquels 91 s'y étei- gnent, comme pour prouver, d’un côté, le maximum de dé- veloppement de la période croissante, et le commencement de la période décroissante. Cette dernière période est encore plus confirmée dans les terrains tertiaires, où le nomibre des genres qui y naissent (5) n'est pas le tiers de ceux qui s’y éteignent, au nombre de 18. Pour l'époque actuelle, comme elle ne montre plus de formes nouvelles, elle est dans la décroissance la plus marquée. s PR ne L EE de = * DÉbiC M + (LAS 1 “ étre ; NT XF à $ TE # Cr sat a GS En 12 nn 3m | bn 4. cs Bed RERERT + DL UE “ie * 14 Le PE “pe A: HE F 2 Se % a cu ras À | ñ Eure MO “ Lie x ce » k . EUR Rs 9 as: 1] s % Hu s wi v- dut E) ER à ; Te ne" CRT ‘2e 2 DE 0 EC En y 4 é \ fil ra CPAS ot LE: “ à CONSIDÉRATIONS STRATIGRAPHIQUES SPÉCIALES AUX GENRES ET AUX ESPÈCES DE MOLLUSQUES BRYOZOAIRES DES TERRAINS CRÉTACÉS DE FRANCE. Nous décrivons et figurons, dans cet ouvrage, huit cent soixante - dix-neuf espèces de Bryozoaires, propres aux terrains crétacés de France, et réparties de la manière sui- vante : 3 ; ; inférieur ou néocomien 46 47e étage néocomien ps : 5? supérieur ou urgonien 4 18e étage aptien 12 19° étage albien 16 20° étage cénomanien 94 24e étage turonien 45 22e étage sénonien. 662 Total 879 Ici les chiffres propres seulement aux Bryozoaires des ter- rains crétacés de France, se trouvent parfaitement en rap- port avec ce que nous trouvons pour la totalité des espèces connues. De même le maximum de développement spécifi- que se voit au 22° étage sénounien. Les étages qui montrent le plus d'espèces, après celui-ci, sont, dans leur ordre numé- rique, les étages cénomanien et néocomien, Ces résultats, qui approchent de ceux obtenus pour les Brachiopodes, sont 1090 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, très-significatifs pour prouver que l'étage sénonien est celui qui a montré la plus grande surface de mers dans les condi- tions spéciales les plus favorables au développement des Bryozoaires, c'est-à-dire des surfaces profondes, et pourtant traversées par des courants sous-marins, Espèces du 17° etage néocomien, Purlie inférieure (ncocomien ). MEMBRANIPORA ne0COmMIeNSIs. ELEA reticulata. FASCiCULIPORA flabellata. CyRTOPORA Campicheana, FRoON - pipoRA Campicheana. RADIOFASCIGERA rAMOSa. APSENDESIA neocomiensis. MuL- TIFASCIGERA Campichcana. CORYMBOSA neocomiensis. SPIROPORA neocomiensis. REPTOTUBIGERA neocomiensis, UNITUBIGERA discus. ACTINOPORA regularis. MULTITUBIGERA Campicheana. ENTALOPHORA icaunensis et neocomiensis. BIDIASTOPURA acuta, Campicheana et neocomiensis. MESINTERIPORA neoco- miensis, marginata et Vaudensis. FILISPARSA neocomiensis. DiastoPoRA tubulosa, TUBULIPORA fascicularis. STOMATOPORA granulata et incrassata, PROBOSCINA zigzac, crassa el de- pressa. BERENICEA megapora et polystoma. SEMICLAUSA alternata. REPTOCLAUSA ne0comiensis,. MULTIZONOPORA ramosa. ZONOPORA Cottaldina et irregularis. R&PTOGAVEA rugosa, DiSCOGAVEA neocomiensis. RADIOPORA heteropora. NODiGAvA digitala. CLAVICAYA compresssa. REPTOMULTI- GAYA micropora, tuberosa, colis et pyriformis. Les 46 espèces de cel étage y sont, jusqu'a présent, tout TÉRRAINS CRÉTACÉS, 1091 à fait spéciales, et deviennent caractéristiques. De ce nom- bre : 9 se sont montrées seulement dans le bassin anglo- parisien de la Haute-Marne, de l'Aube et de l'Youne. 25 sont, au contraire, spéciales aux anciennes mers crétacées méditerranéennes, de Sainte-Croix (canton de Vaud), et du département du Jura. 13 se trouvent simultanément dans ces deux anciens bassins, telles que les Entalophora icaunensis et neocomiensis ; Mesinteripora neoccomi:nsis; diastopora tubulosa ; Slomatopora g'anulata et incrassata ; Proboscina gigzac el crassa; Berenicea megapora et polystoma ; Multi- zonopora rainosa; Radiopora heleropora, et Reptomulticuva micropora. Ces espèces suffisent amplement pour deémon- trer la contemporanéité de ces dépôts. 5 espèces plus lar- gement réparties se trouvent encore, dans ces anciennes mers, jusqu'en Hanovre ; ce sont les Proboscina crassa, Be- renicea polysioma, Multisonopora ramosa, Radivpora hete- ropora, et Reptomulticava tuberosa. Ainsi nul doute ne peut exister sur l'identité de ces différents points comme des dé- pendances de l'étage néocomien, déposées simultanément à de graudes distances les unes des autres, Partie supérieure urgonienne. ENTALOPHORA Vassiacensis. FiLISPARSA Crassa. STOMATO- poRA subgracilis, et BERENICEA gracilis. De ces quatre espèces, les trois premières sont spéciales, dans leur étage, àu bassin anglo-parisien, de la Haute-Marac, de l'Aube et de l’Youne, tandis que la dernière se trouve simultanément dans ce même bassin, et à Sainte-Croix, con- ton de Vaud, qui dépend du bassin méditerrancen. Espèces du 48° élage aptien. MEMBRANIPORA Conslricta, 1092 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE, MUuLTELEA ivregularis. BIDIASTOPORA inornata, PROBOSs- cINA märginata et Bicordeana. BERENICEA Clementina. SEMICELLARIA TamMOsa. UNICAVEA vassiacensis. DOMOPORA Muletiana. CERIOCAVA aptiensis. SEMINODICRESCIS nodosa. MuzrTicrescis Ricordeana. De ces 12 espèces, toutes spéciales à leur étage, 9 sont propres au bassin anglo-parisien , des départements de la Haute-Marne, de l’Aube et de l'Yonne; 2 sont spéciales, jusqu’à présent, au bassin méditerranéen de Sainte-Croix, dans le canton de Vaux ; et une espèce, le Berenicea Clemen- tina, se trouve dans les deux bassins à la fois. Espèces du 19° etage albien. MELICERTITES Haimeana. ELEA triangularis. REPTELEA acteon. MULTELEA gracilis. ENTALOPHORA anguslata, DIASTO- PORA Dutempleana. REPTOMULTISPARSA Dutempleana. ZONo- PORA lævigata. LATEROCAVEA Dutempleana. SPARSICAVEA irregularis. SEMIMULTICAVEA Landrioti. ÉCHINOCAVEA Roulini. SEMIMULTICAVA Cornuta. HETERO- PORA Constantii. MULTICRESCIS Michelini et mamillata. De ces seize espèces, propres à cet étage, 15 sont encore spéciales aux grès de Grandpré et de Novion, dans les Ar- dennes et la Meuse, et dépendant du bassin anglo-parisien ; et une, le Semimulticava Landrioti , se trouve dans ce même bassia et dans les dépôts de Sainte-Croix, canton de Vaud, dépendant des anciennes mers méditerranéennes, Espèces du 20° étage céenomanten ou craie chloritée. CELLARINA clavata. ViINCULARIA cenomana et Lorieri. Es- CHARA Cenomana. HiPPOTHOA elegans et simplex. CELLEPORA Michaudiana, vindinnensis, Maceana et Trigeri. ESscHARI- NELLA Lorieri. REPTESCHARELLINA Oceani. REPTESCHARBLLA . TERRAINS CRÉTACÉS. 1093 Lorieri et ovula. BiFLUSTRA carantina et Cenomana. FLUSTREL- LARIA fragilis et cyclopora. MEMBRANIPORA cenomana, vin- dinnensis, Paresii, megapora, ornata, crenulata et pustulosa. REPTOFLUSTRELLA Cenomana. NODELEA cenomana. MELICERTITES semiclausa et com- pressa. ELEA rhomboïdalis. REPTELEA sarthacensis et Oceani. MUuLTELEA divergens. SEMIMULTELEA cupula. REPTOMULTELEA tuberosa. FORICULA Pyrenaïca. MYRIOZOUM pustulosum. FAsCICULIPORA reticulata. CoRYMBOsA Menardi. FASCIPORA pavonina. PERIPORA glomerata pseudospiralis et gradata. SPIROPORA Cenomana. LATEROTUBIGERA Cenomana. IDMONEA cenomana et Calypso. REPTOTUBIGERA virgula. ENTALOPHORA vendinnensis, carantina, ramosissima et tenuis. BIDIASTOPORA compressa et gracilis. DiscospParsA laminosa. DIASTOPORA escharoïdes. TUBULIPORA Cenomana. STOMATOPORA linearis, longiscata, plicata , divaricata et reticulata. PROBOSCINA ra- mosa, dilatata, angustata, rugosa et subelegans. BBRENICEA regularis. CELLULIPORA Ornala et spongiosa. REPTOMULTIS PARSA pglomerata. CLAVICLAUSA clava. CLAusA heteropora. REPTOMULTICLAUSA papularia. CAVEA elongata. DISCOCAVEA pocillum et cenomana. RADIOCAVEA elegans. UNIGAVEA sub- radiata. SEMIMULTICAVEA multistella. DOMOPORA clavula. RAp1OPORA pustulosa, Huotiana, bulbosa et formosa, REPTO- CEA cenomana. CERIOCAVA ramulosa et mamillaris. REPTOMULTICAVA spon- gites. TRUNCATULA aculeata, subpinnata et tetragona. Disco- cyris Éudesii. MuLTICRESCIS variabilis. Sur ces 94 espèces, toutes propres à cet étage, 77 sont, d’après nos connaissances actuelles, spéciales à l'ancien bas- sin anglo-parisien, du Mans (Sarthe), du Havre (Seine-Infé- rieure), de Honfleur, de Villers (Calvados), et de l'Orne. 3 sontpropres au bassin pyrénéen, de l'embouchure de la Cha- + 1094 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE. repté et dela Charente-Inférieure, etune au bassin méditerr:- néen. 40 sont communes aux bassins anglo-parisien et pyré- néen : les Membranipord cernomann, Melicertites compres:a, Idmonea cenomana, Entalophora carantina, Proboscina ra- mosa, Berenicea regularis, Unicavea subradiata, Domoyora clavula, Radiopora pustulosa et Huotiana. Une, le Forieula Pyrenaïca, se trouve dansles bassins pyrénéen et méditerra- néen; uneencore, le Stomatopora reticulata, s’est rencontrée dans les bassins parisien et méditerrancen. Enfin une , le Reptomulticava spongites, plus largement répaadue, se voit dans les bassins anglo-parisien , et méditerranéen, jusqu'en Allemagne, à Essen sur le Rhur. De ces faits il résulte que le nombre des espèces commu- nes aux différents bassins peuvent prouver d'une manière certaine la contemporanéité des dépôts faits simultanémi dans chacun d'eux. Il en résulte, de plus, que ces nombres dénotent un: communication bien positive entre les diflé- rentes mers de cette époque remarquable. Espèces du 21° étage turonirn. CELLARINA türonensis. QUADRICELLARIA oblonga. Fusicer - LÂRIA pulchella, VINCULARIA quadrilatera. EscaARA Erf, Eudora ei Eurita. SEMIESCHARA flabellata. BiFLUSTRA sub. * - lindrica, inæqualis, simplex, inornata, elongata et ogiva'is. FLUSTRELLARIA heteropora. MEMBRANIPORA angulosa el va- lis. FLUSTRELLA luronensis. NODELEA marticcnsis. MELICERTITES foricula. ELEA Lu: o- nensi sSEMIELEA Vieilbanci, MULTELEA s:miluna. LATEROTU- BIGERA flexuosa. IDMONEA carantina, lata et angulosa. Enra- LOPHORA inconstans et raripora. FILISPARSA ramosa el re’i- culata, Discospansa cupula PrososeinA radiolitoruin. CLavi- à Lo “ : TERRAINS CRÉTACÉS. 1095 CLAUSA elegans. CLAUSA compressa. CAVEA regularis. SPar- SICAVEA Carantina. CERIOCAVA irregularis. REPTOMULTICAVA irregularis, Co- quandi, flabellum et mamillata. TRUNCATULA alternata. Nous connaissons, dans cet étage, 43 espèces, sur lesquelles deux seulement, les Semiclea Vicilbanci et Entalophora ra- ripora, se trouvent simultanément dans le 21° étage turo- nien et le 22° étage sénonien. Il n’y aurait donc de caractéris- tiques du premier, que 41 espèces; mais ce nombre si restreint d'espèces communes ne représentant j as le ving- tième de l'ensemble, ne vient, en aucune manière, détruire l'importance stratigraphique des autres. Des 13 espèces de cet étage, 41 ne se sont rencontrées que dans le bassin anglo-parisien, à Sainte-Maure (Tndre-:t- Loire); 11 ne se sont offertes que dans le bassin j:yrénéen, d'Angoulème (Charente), et de Pons (Charente-[nférteure) ; 7 sont , au contraire, spéciales au bassin méditerranéen du Beausset (Var), de Martigues (Bouches-du-Rhône), de Sou - lige et de la montagne des Cornes (Au!e); ce qui forme un total de 29 espèces propres, jusqu’à présent, à un seul des grands bassins mari‘imes de cette époque. A côté de ces espèces spéciales, 14 espèces ou près de la moitié, sont plus largement réparties, et se rencontrent dans plusieurs de ces anciennes mers à la fois. Par exemple, 10 espèces, les Cellarina turonensis, Fusicellaria pulchella, Bi- flustra inæqual's el simplez, Semielea Vieilbanci, Il monea lata, Entalophora raripora, Filisparsa retivulata, Proboscina radiolitorum, et Clavivlausa elegans, se montrent dans les Dassins anglo-parisien et pyrénéen. Deux espèces, les Trun- cutula alternala et Multeleu semiluna, ont vécu en même temps dans Is bassins anglo-parisien et méditerranéen. Une espèce, le Cavea regularis, vivait dans les bassins méditerra- 1096 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, - néen et pyrénéen. Enfin une espèce, le Melicerti'es foriculu, habitait les trois bassins anciens à la fois. Cette répartition simultanée de 44 espèces sur 43 daus les différents bassins des mers turonniennes, prouve, pour nous, d'après nos recherches spéciales sur le cantonnement des espèces dans les mers actuelles, que non-seulement ces diffé- rents dépôts devaient être contemporains, mais encore que ces mers avaient entre elles, bien qu'elles soient séparées aujourd'hui, des communications directes par un point quel- conque de leur circonscription. Espèces du 2% étage sénonien ou craicblanche. CELLARIA cactiformis, inæqualis, flexiana et nodosa. Qua- DRICELLARIA elegans, filiformis, Meudonensis, excavata et pulcheïla. PLANICELLARIA oculata et fenestrata. ViNCULARIA gracilis, Normaniana, cretacea, regularis, Mi- cropora, Rovana , Parisiensis, Meudonensis, Gothica, exca- vala , pentapora, multicella, pulchella, inornata, sculpta, santonensis, Gaudryna, oculata, disparilis, canaliculata, peregrina, undata, Francqana, palmula, arata, flexuosa, lon- gicella, trabecula, dichotoma, labiatula, transversa, Ponsiana, concinna, quadrangularis, lepida, angustata, rugosa, per‘o- rata, polytrema, perangusta, Bourgeoisti, rimula, bisinuata, verticillata, limbata, elepans, Leda et irregularis. EscHaRA Delaruena, Girondina, Royana, santonensis, Pa- risiensis, Nerei, Acasta, Aceste, Achates, Acis, Acmon, Actæa, Ægean, Amyntas, Andromeda, Antiopa, Æule, Ægon, Agatha, Aglaia, Alimena, Allica, Amata, Arcas, Arethusa, Argia, Argv- rias, Arsinoe, Artemis, Archosa, Aspasia, Atalanta, Athali, Bellona, Bixa, Blandina, Bolina, Bonasia, Cœcilia, Calliope, Callirhoe, Camila, Camæna, Cassiope, Cepha, Charonia, Chlo- ris, Claudia, Cleov, Clio, Clito, Clymene, Clytia, Cornelia, TERRAINS CRÉTACÉS. 1097 Cressida, Crithea, Cyane, Cybele, Cydippe, Cymodoce, Cvy- nara, Cynthia, Cypræa, Cytherea, Danae, Dejanira, Delia, Diana, Didyma, Lamarckii, Doris, Dorilas, Drya, Echo, Edusa, Egæa, Elea, Electra, Eriua et echinata. LATERESCHARA Achaies. LUNULITES Bourgeoisii, cretacea, tubereulata, parpyracea, regularis, petaloïdes, rosacea, plana et subconica. REPTOLUNULITES angulosa et ovalis. PAVOLUNU- LITES elegans, Costata. STICHOPORA clypeata. SEMIESCHARA, grandis, bimarginala, complanata, Normaniana, Meudonen- sis, tubcreulata, irregularis , simplex, ringens, disparilis, inornata, bipartita, cylindrica, arborea, excavata, rugosa, elongata et dentata. HiproTHOA gracilis et laxata. MOLLIA guttata. CELLEPORA Villiersi, simplex, Neptuni, Parisiensis, Santonensis, Clio, Zetes, Zenobia, Zelina, Zengis, Xiphia, Xanthe , Vesta , Urania, Thisbe. REPTOCELLEPORARIA cre- tacea. VINGULARINA suleata, echinata, tuberculata , obliqua, ogi- valis et simplex. ESCHARINELLA inæqualis, subcylindrica, baculioa, elegans et simplex. SEMIESCHARINELLA complanata. R£&PTESCHARINELLA lransversa. Porina filigrana, angustata, varians et filiformis, REpro- PORINA MiCrapora. ESCHARELLINA oCulala. SEMIESCHARELLINA mumia. REPTES- CHARELLINA imarginala, tuberculata et horrida. EscaarirorA Argus, Circe, rhomboïdalis, crassa, flabel- lata et lentiformis. REPTESCHARELLA inæqualis, radiata, pyg- mæa, flabellata, pupoides, costata et cyclopora. REPTOPORELLA regularis. ESCHARELLA Arge et ramosa. EscuariroR4a Neptuni, elegans, incrassata, pentapora, re- gularis, prolifica, plana, pretiosa, chrysalis, stiata, feporina, inorvala, insignis, filiformis, mumia, ovalis et raripora. SEMI- ESCHARIPORA fragilis, obliqua, simplex, dentata, mumia, LA , 70 1098 PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE, rustica, complanata, brevis, semicostata, interrupla, irregu- laris, ovalis. REPTRSCHARIPORA Meudonensis, exigua, con- vexa, punctala, ornata et rustica, MULTESCHARIPORA insignis et Francqava. DisteGiNoporA horrida et Francqana. STEGINOPORA irre- gularis,*ornata, aculeata et pulcheila. d FiLIFLUSTRA compressa. BIFLUSTRA rustica, despecta, AC- 1æon, pygmæa, Argus, variabilis, æqualis, fragilis, Ro yana, pulchella, flexuosa, crasso-ramosa, gracilis, Parisiensis, regu- laris, rhomboïdalis, prolifica, hetetopora, limbata, Meudo- nensis, pauperata, aperta, divergens, Allita, reticulaa, bi- marginata , bituberculata, strangulata, tuberculata, fenes- tella, oblonga, confusa, tessellata, amata, megapora, grandis, lacrymopora, flibellata, meandrina, ligeriensis, cyclopora, marginata, emarginala, papyracea, ovalls et gi- rondina. DiSCOFLUSTRELLARIA clvp'iformis et doma. LATE- ROFLUSTRELLARIA, hexagona. FiLIFLUSTRELLARIA Obliqua. FLUSTRELLARIA dubia, Meudonen:is, simplex, cretacea, hexa- gona, limbata, ovalis, irregularis, granuiosa, trisinuata, con- fusa, Francqana, dentata, pustulosa, costata, incrassata, fo- rata, profunda, annulata, oblonga, bipunctata, similis, tubu- lo:a, elongata, aculeata, rhomboïdalis, Santonensis, angulosa et inornata. MEMBRANIPORA gracilis, ligeriensis, Normaniana, Francqana, Clio, concatenata, Calypso, rhomboïdalis, Cypris, elongata, marginata, strangulata ;' subsimplex, pyriformis et rustica. e FLusrreLLA pulchella, lateralis, frondosa, polymorpha , regularis, polypora, irregularis, inversa, convexa, baculina, subcylindrica, echinata, simp'ex, rhomboïdalis, cryptella , terminalis, marginala, confusa. FiLIFLUSTRELLA lateralis, SEMIFLUSTRELLA rhomboïdalis, ovalis, lmbata, pulchella, or- nata, excavata et icda. LATEROFLUSTRELLA complanata. REP- ie. TERRAINS CRÉTAGÉS, 1099 TOFLUSTRELLA simplex, ovalis, Meudonensis, excentralis et transversa. FLUSTRINA transversa, pentagona, pulchella, compressa, baculina, elegans, ornata, constricta, ovalis, circularis, irre- gularis, regularis, simplex, oculata, triforata, spatulata, obeliscts. FILIFLUSTRINA cylindrica. SEMIFLUSTRINA monili- fera, lateralis, angulosa, inornata et marginata. PyRIFLUS- TRINA elegans. REPTOFLUSTRINA marginata, bimarginata , simplex et tubuiosa. UNIGRISINA Compressa. NODELEA angulosa, sémiluna , ornata , pulchella et trans- versa. MULTINODELEA tuberosa. MELICERTITES Meudonensis, triangularis, semiluna, opivalis, undata et Francqana. ELEA lamellosa et hexagona. R&TELEA pulchella. SeiELEA dicho- toma et plana. RePTELEA ligeriensis et pulchella. MuLtELga inæqualis, simplex et magnifica. SEMIMULTELEA arborescens, irregularis et gradata. CLAUSIMULTELEA tuberculata. ForicuLA aspera et spinosa. MYRIOZOUM punctatum. FASCICULIPORA cretacea et Incrassata. CYRTOPORA elegans. DiscorasciGsrA ligeriensis et radiata, OscuLIPORA Royana. FiLIFASCIGERA dichotoma. REPTOFASCIGERA alternata, CorymsosA clavata. FAsciPORINA Meudonensis, flexuosa et Francqana. SEMIFASGIPORA variabilis. Peripora ligeriensis. SPIROPORA antiqua. LATEROTUBIGERA transversa, macropora, annulato-spiralis et micropora. Tugt- GerA antiqua, disticha et distans. CLAVITUBIGERA convexa, angustata, depreÿsa et excavata. IDMONEA ramosa, unipora, subgracilis, dorsata, cancellata, pseudo - disticha, Cypris, excavata, grandis, marginata, filiformis, communis, subal- ternata el Cytherea. SEMITUBIGERA lamellosa. SEMILATEROTU- BIGERA annulata. REPTOTUBIGERA marginata, ramosa, serpens et elevata, RADIOTUBIGERA organisans. DISCOTUBIGRRA mo- 1100 PALÉONTOLOGIE FRANCAISE. neta et Santonensis. UNITUBIGERA papyracea. ACTINOPORA cretace2, diademoïdes et Gaudrvna. PAVOTUBIGERA flabel'ata. MULTITUBIGERA gregaria. CONOTUBIGERA irregularis. SERIETU- BIGERA Francqana et dilatata. CLAVISPARSA pinnata et clavata. ENTALOPHORA subgracilis, horrida, subregularis, filiformis, lineuris, variegata, madre- poracea, brevissima, rugosa, pustulosa et sym:trica. Bipras- ropora elegans, cultrata, crassa, rustica, Mariæ, trisngularis, papyracea et regularis. MESINTERIPORA auricularis, com- pressa et laxipora. FiLiSPARSA alteraata et ramosa, Disco- sPARSA siuplex, tuberculata et clypeiformis. DiasroPora tu- bulus et papyracea. STOMATOPORA Calyp PI, Pages. Flabellum, d'Orb. V, Berenicea subflabellum, 860 Flabellum, Reuss. V. Berenicea id, 862 Foliacea, Lamouroux. 826 Foliacea, Mich. V. Mesinteripora Michelini. 808 Glomerata, d'Orb, V, Reptomultisparsa id, 877 Gracilis, Edw. V. Berenicea id, 864 Gracilis, d'Orb. V. Berenicea polystoma. 865 Gracilis, Mich. V. Berenicea arduennensis, 861 Grandis, d'Orb. V. Berenicea id, 866 Incrustans, d’Orb. V, Reptomullisparsa diluviana. 876 Intermedia, d'Orb. V. Berenicea gracilis. 864 Lamellosa, mich. V, Mesinteripora Eudesiana, 808 Lamourouxi, Edw. V. Diastopora foliacea. 826 Lamourouxi, Edw. V. Berenicea diluviana, 860 Latomarginata, d'Orb, 827 Laxata, d'Orb, V. Berenicea id. 861 Littoralis, d'Orb, V, Berenicea id. 867 Megapora, d'Orb. V. Berenicea id, 863 Michelini, Edw. V, Mesinteripora id. 808 Microstoma, Mich. V. Reptomultisparsa id, 877 Minima, Reuss. V. Berenicea id. 862 Normaniana, d’Orb, V. Berenicea id, 860 Oceani, d'Orb. V. Reptelea id. 641 Oceanica, d'Orb. V. Berenicea id. 866 Orbicula, d'Orb. V. Berenicea regularis. 865 Ornata, d’Orb, V. Berenicea id. 861 Papillosa, Reuss. V. Berenicea id, 866 Papyracea, d'Orb. 758 880 Papyracea, d’Orb. V. Berenicea id. 868 Partschii, Reuss. V, Proboscina id, 846 Pavonina, Mich, V. Fascipora id, 693 Plumula, Reuss. V. Berenicea id. 862 Polystoma, d'Orb. V. Berenicea id, 863 Pustulosa, d’'Orb. 827 Ramosa, Mich. V. Proboscina id, 851 Regularis, d'Orb. V. Berenicea id. S65 Scobinula, Mich, V. Berenicea id, 860 Serpulæformis, Reuss, V, Proboscina id, 846 Simplex, d'Orb, V, Dlscosparsa id, 828 ALPHABÉTIQUE. Drasropona. | Sparsa, Reuss, V, Berenicea id, Spongiosa, d’Orb, V. Cellulipora id, Subpustulosa, d'Orb, Triquetra, Mich. V, Reptotubigera id, Tuberosa, d’Orb. V, Semimultisparsa id, Tubulosa, d'Orb, Tubulus, d’Orb, Tenuis, d'Orb, V. Berenicea id Undulata, Mich, V, Berenicea id. Vassiacensis, d’Orb, V. Berenicea gracialis, Verrucosa, Edw, V, Berenicea id, Verrucosa, Mich. V, Berenicea Normanniana. Vieilbanci, d’Orb. V, Semielea id, Urscocave4, d’'Orb, Aculeala, d'Orb. Cenomana, Mich, Compressa, d’Orb, Crispa, d'Orb. Girondina, d'Orb, Irregularis, d’Orb. Mellevillensis, d'Orb, Neocomiensis, d'Orb. Parnensis, d’'Orb, Pocillum, d'Orb, Verrucaria, d'Orb. DuscocyTis, d'Orb. Eudesii, d’Orb. DuiscorasciGerA , d'Orb. Candeana, d'Orb, Cupula, d'Orb. Ligeriensis, d'Orb. Radiata, d'Orb. DrscorLusrrezLA, d'Orb, Complanata, d'Orb, Doma , d’Orb. Umbellata, d'Orb, Vandenhekeï, d'Orb. DrscorLusTReLLARIA , d’Orb. Clypeiformis, d'Orb, EL 635 644, 758 798 745 743 722 1159 Pages. 862 874 827 751 871 827 829 860 ibid, 864 860 ibid. 656 957 958 960 961 938 ibid, 961 959. ibid 958 959 958 1061 1062 674 675 ibid, ibid. 676 561 562 561 ibid, ibid» 507 508 1134 TABLE DicOFLUSTRELARIA, PI, Pages, Dactylus, d'Orb., 508 Doma, d'Orb. 722 509 Discopora circumyallata, Reuss, V. Cellepora id, 395 Cucullata, Ræm, V, Cellepora id, ibid, Fornicata, V. Cellepora id, 400 Polymorpha. Reuss. V, Reptoporina id, 444 Reticulata, Ræm, V. Cellepora id, 395 Reticulum, Lamk, V. Membranipora id, # 542 Ringens, Ræm. V. Reptescharivella id, 429 Simplex, Reuss, V. Membranipora subsimplex. 556 DiscoporezL4a, d’Orb, 472 Berardana. d’Orb, 474 Haidingeri, d’'Orb. ibid, Incrassata, d'Orb. ibide Umbellata, d'Orb. 717 473 Discosparsa, d'Orb. 824 Clypeiformis, d’Orb. 758 824 Cupula, d’Orb. 758 822 Laminosa, d’Orb, 757 tbid. Marginata, d'Orb. 757 ibid, Simplex, d'Orb. 641 823 Tubercula, d'Orb. 616 824 DiscoTuBicErA , d'Orb. 757 Michelini , d'Orb. 758 Moneta, d’Orb. 751 ibid, Santonensis, d'Orb. 751 ibid, DiSTANSESCHARELLA , d'Orb, 463 Familiaris, d'Orb. 463 Inflata, d'Orb, 463 Radiata , d'Orb. 464 DisTANSESCHARELLINA , d'Orb, 45 Pteropora, d'Orb, ibid, DisreginoporA, d'Orb. 235, 498 Horrida, d'Orb, 603, 687 bis, Francqana, d'Orb. 784 498 Drraxra, Hag. 952 Auomalopora, Hag. 775 953 Compressa, Hag, V. Mesinteripora id, S14 Douorora , d'Orb. ALPHABÉTIQUE, 41439 Domorora. PI, Pages. Bosquetiana, d'Orb. 988 Clavata, d'Orb, thid. Clavula, d'Orb. 667 989 Cochloides, d’Orb, 781 990 Diadema, d'Orb. V, Radiocavea reti_ulata, 963 Muletiana, d’Orb, 781 988 Phlyctænodes, d’Orb, ibid, Prolifera, d'Orb, ibid. Stellata, d'Orb, ibid. Stellata, d'Orb, V. Lichenopora id. 963 Tuberculata, d'Orb, V, Semimulticavea id, 986 E. Ecmxocava, d'Orb, 012 ; Raulini, d’Orb, 788 1013 Ecuinorona Raulini, d'Orb, V, Echinocava id, ibid, Eces, d'Orb. 627 Calloviensis, d'Orb, 629 Cervicornis, d’Orb, 628 Hexagona, d'Orb. 738 633 Lamellosa, d’'Orb, 625 632 Ranvilliana, d’Orb, 628 Peticulata, d'Orb, 782 629 Ramosissima, d’Orb. ÿ 628 Rhomboidalis, d'Orb, 737 631 Turoneusis, d'Orb, Id, ibid, Triangularis, d'Orb. 602, 757 630 Ezecrrs, Lamouroux. 26, 330 Verticillata, Lamouroux, 57 EzecTriNa, d'Orb. 188, 350 Cylindrica, d'Orb, 4188 Lamellosa, d'Orb, ibid, ELECTRINIDÆ, (Famille,) 329 ELEIDÆ, d'Orb, (Famille, ) 606 ÉATALOPHONA ; Lamouroux, 777 Abbreviata, d'Orb, 779 Acteon, d'Orb. V, Reptelea id, 640 Augusta, d'Orb, 817 785 1156 TABLE ENTALOPHORA, PI. Alternata, d'Orb. V. Filisparsa id. Anomala, d’Orh, Appendiculata, d'Orb, V, Cavea id, Bajocensis, d’Orb, Bajocina, d'Orb. Brevissima, d'Orb, 625 Calloviensis, d'Orb, Carantina, d’Orb. 753 Cellarioides, Lamouroux. Cenomana, d'Orb, V. Laterotubigera id. Cespitosa, Lamouroux, d'Orb. Clava, d'Orb. V, Claviclausa id. Clavata, d’Orb, V. Clavisparsa id. Clavula, d'Orb, Colliformis, d'Orb. V. Clavisparsa id. Compressa, d'Orb, V. Bidiastophora id. Costata, d’Orb. V. Cavea id, Cribraria, d'Orb. V. Sparsicavea id. Dutempleana, d'Orb, V, Diastopora id. Echinata, d'Orb., V, Entalophora subregularis. Filiformis, d’Orb, 622 Fistulata, d’Orb, V, Diastopora escharoïdes. Gallica, d'Orb, Geminata, d’Orb. Gracilis, d’Orb, Gracilis, d'Orb, V. Multelea id, Gracilis, d’Orb. V, Entalophora angusta, Gratteloupi, d'Orb. Haïimeana, d'Orb. V, Melicertites id, Horrida, d’Orh, 621 Inconstans, d’Orb, 754 Irregularis, d'Orb, V, Clausa id, Irregularis, d’Orb, V. Sparsicavea id, Icaunensis, d’Orb. 616 Indica, d'Orb. Laxipora, d'Orb. Linearis, d’Orb, 622 ‘Macrostoma, d'Orb. Madreporacea, d'Orb. 623 EnrTaroPnora, ALPHABÉTIQUE, Meudonensis, d'Orb. V. Melicertites id, Micropora, d’Orb. V. Clausa id. Moulinsii, d'Orb. Neocomiensis, d’Orb. Obliqua, d’Orb, V. Clausa id. Pavonina, d’Orb, V, Fascipora id, Proboscidea, d’Orb, Pulchella, d’Orb. Punetata, d'Orb. V. Laterocavea id, Pustulosa, d’Orb, Ramosissima, d'Orb, Raripora, d'Orb. Royana, d'Orb, V. Cavea id, Rugosa, d’Orb, Santonensis, d’Orb, V. Éntalophora raripora. Sarthacensis, d'Orb, V, Clausa id, Sarthacensis, d’Orb. V, Entalophora vendinnensis, Semi-clausa, d’Orb, V, Melicertites id, Sparsa, d’Orb. Straminea, d’Orb, Subgracilis, d'Orb, Subirregularis, d'Orh, Subregularis, d’Orb, Subverticillata, d'Orb, Symetrica, d’Orb. Tessonis, d’Orb. Tenuis, d’Orb. Tetragona, Lamouroux, Transversa, d’Orb. V, Laterotubigera id, Triangularis, d'Orb, V. Melicertites id, Tubulosa, d'Orb, Variegata, d'Orb, Vassiacensis, d'Orb, Vendinnensis, d’Orb, Vieilbanci, d'Orb. V, Semielea id, Acis, d'Orb. Achates, d’Orb, V, Latereschara id, Aceste, d'Orb, pi. 616 618 621, 623 754 621 621, 622 755 619 622 753 617, 619 96 662, 676 662 636 343 114 ibid, 113 1238 TABLE Escuana. PI, Pages, Acasta, d'Orb. 662 412 Acmon, d’Orb, Id, 445 Actæa, d'Orb, Id. 416 Ægon, d'Orb, 664 122 Ægle, d'Orb, Id 424 Ægea, d’Orb. 663 117 Affinis, Edw, 544 Agatha, d'Orb. 66/4 423 Alimenisa, d'Orb, 665 124 Allita, d'Orb, Id. 125 Aglaia,d'Orb. Id. 123 Amata, d'Orb. Id, 126 Ampla, Reuss, 344 Amyntas, d'Orb, 663 415 Andegavensis, Mich, V, Cellepora id, 397 Andromeda, d’'Orb, 663 419 Annularis, Moll, V. Reptolatereschara id. 418 Arcas, d’Orb, 666 427 Archiaci, de Hag. V, Porina filograna, 435 Antiopa, d’Orb, 664 120 Archosa, d'Orb, 667 431 Argyrias, d’Orb, Id. 129 Arsinoe, d'Orb. Id, ibid, Artemis, d’Orb, Id. 430 Arethusa, d’Orb, 666 127 Argea, d'Orb, Id. 128 Aspasia, d'Orb. 667 152 Atalanta, d'Orb, 668 153 Athulia, d'Orb, Id. ibid, Audouini, de Hag, 105 Bellona, d'Orb, 668 154 Bixa, d'Orb. Id. 435 Biaperta, Mich. V, Reptoporina id. 442 Bidentata, Edw. 545 Bipunctata, Reuss, V, Biflustra subbipunctala, 245 Bipunctata, Reuss, V, Biflustra id, ibid, Bimucronata, Moll, Y, Cellepora id, 100 Biauriculata, Reuss, V, Escharellina id, 206 Blandiva, d'Orb, 668 156 ALPHABÉTIQUE, 1139 EscHara. PI, Pages, Blainvillei, Hag,. 105 Bolina, d’'Orh, 668 156 Bonasia, d'Orb, 669 137 Borniana, Moll, V, Cellepora id, 403 Boryana, Hag. V, Porina filograna, 435 Brongniarti, Fdw. V, Escharellina id. 448 Cæcilia, d'Orb, 669 138 Calliope, d’Orb, Id. ibid. Callirhoe, d’Orb, Id. 139 Calypso, d’Orb. Id, 140 Camæna, d'Orb, 670 < Ai Camilla, d'Orb. 669 ibid. Cassiope, d’Orb. 670 142 Cenomana, d'Orb, 602 105 Cepha, d'Orb. 670 445 Cervicornis, Lamk. 344 Charonia, d'Orb, Id, 444 Chloris, d’'Orb. Id, 445 Claudia, d'Orb. 671, 675 146 Cleon, d’Orb, 671 147 Clio, d'Orb. Id, ibid, Clito, d'Orb. 672 148 Clymène, d'Orb, Id. 9 Ciytia, d'Orb. Id, 150 Conferta, Reuss, 344 Convexa, Roemer, V, Mollia id, 388 Cornelia, d'Orb. Id, 451 Coronata, Hag. V. Porina filograna. 435 Coscinophora, Reuss, V, Porellina id, 476 Costata, Edw. 102 Crenatimargo, Reuss, ibid, Creona, d'Orb. Id, 151 Cressida, d'Orb. Id, 452 Crithea, d'Orb, 673 153 Cuvieri, Hag, V, Flustrella id, 283 Cyane, d'Orb. 674 154 Cybèle, d'Orb, IA, 155 Cyclostoma, V, E. Subeyclostoma, 103 Cyclostoma, d'Orb, V, Reptoporellina id, 177 1110 TABLE Escnara, PI, Cydippe, d'Orb. 674 Cymodoce, d’Orb. Id. Cynara, d'Orb. Id, Cynthia, d'Orb, Id. Cypræa, d'Orb, 675 Cytherea, d'Orb. Id, Danae, d'Orb, Id, Decussata, Lam. Delarueana, d'Orb, 602, 673 Delia, d'Orb. 676 Dejanira, d’Orb. 675 Depressa, Moll. V, Reptoflustra id. Deshayesii, Edw. Desmaresti, Hag. V, Porina filograna. Detrita, Hag. Diana, d'Orb. 676 Defrancei, Hag. V. Porina filograna, Displotoma, Phil. V, Porina id. Didyma, d'Orb, Id. Doris, d'Orb, 677 Dorilas, d’Orb. Id. Drya, d'Orb. Id. Dubia, Edw, Echinata, d'Orb. 679 Echinoidea, Hag, Echo, d’Orb. 677 Egea, d'Orb. Id. Edusa, d'Orb. | Id. Edwardsiana, Hag, V, Escharella id. Elea, d'Orb. 673 Electra, d'Orb, 678 Elegans, Edw, V. Escharellina id, Elegantula, d’Orb. Ellisüi, Hag. Erina, d'Orb. Id, Eryx, d'Orb. Id. Escavata, Renss, V. Eschara subescayala, Esperi, Hag. V. Biflustra id. Eudora, d'Orb. ld, Pages, 455 4156 457 458 ibid, 159 160 401 105 162 161 328 344 435 103 163 435 454 164 166 167 168 343 175 103 168 470 169 219 171 ibid, 448 102 105 172 473 102 245 174 ALPHABÉTIQUE, AAA Escara, IE Pages, Eurita, d'Orb. 678 474 Exilis, Reuss. 402 Fascialis, Pall, V, E, retiformis, 401 Filograna, Gold. V, Porina id, 435 Fistulosa, Reuss, 102 Flabelliformis, d'Orb. 343 Foliacea, Lam. V. Eschara retiformis, 101 Foveolata, Hag. V. Porina filograna, 435 Frondiculosa, Pall, V, Semiflustra id. 326 Fragilis, d'Orb, 344 Gaimardi, Hag. V, Flustrella id, 283 Girondina, d'Orb, 602, 673 106 Goniostoma, Hag. V. Porina filograna, 435 Gracilis, Lamk. V, Porina id. 454 Grandipora, Blainv. 345 Horrida, d’Orb. V. Disteginopora id. 237 Imbricata Philippi, V. Escharella id, 462 Impressa, Moll, V, Cellepora id, 40% Incrassata, Blainv. 345 Inflata, Edw. 514 Insisa, Edw. ibid, Jussieui, Hag. V. Porina filograna. 435 Kleini, Hag. V. Porina filograna. 435 Labiosa, Mich. V. Cellepora id. 397 Labrata, d’Arch. V. Cellepora sublabiata. 396 Lamarckii, Hag. 676 165 Lamourouxi, Hag, 104 Larva, Reuss. 402 Lata, Edw. 3hñ Lato, Mich. V. Cellepora id, 397 Leuntiformis, Hag. V, Escharifora id, 464 Lepida, Hag. 404 Lesueurii, Hag. V. Biflustra id, 245 Lichenoides, Lamk. V, Escharellina id, 148 Ligericnsis, d'Orb. V. E, Nerei, 111 Lobata, Lamk, 104 Lobulata, Edw, 345 Lomdalei, Edw, 543 114? TABLE Escu ii. PI. Pages. Macrocheila, Reuss, V, Porellina id, 476 Microstroma, Hag. 104 Milleri, Hag. 103 Milleporacea, Edw. 345 Monilifera, Edw. V. Escharellina id, 448 Nana, Hag. V. Biflustra nana. 245 Neptuni, d'Orb. V. Escharipora id. 224 Nerei, d'Or, 673 411 Nobilis, Michei, V, Multescharinella subnobilis, 4158 Nystiana, Hag, 104 Obesa, Reuss. 102 Otto-Mulleriana, Moll, V, Cellepora id. 403 Pallasiana, Moll, V, Cellepora id. ibid, Papillosa, Reuss, 344 Papyracea, Hag. 404 Parisiensis, d'Orh, 693, 673 110 Parnensis, d'Orb, 344 Patellaria. Moll, V, Mollia id, É 388 Pavonia, Hag. 104 Pavonia, d'Orb. 101 Peissonelli, Hag, V. Porina filograna, 435 lPeroni, Hag. V. Porina filograna, ibid, Pertusa, Edw, V. Porina pertusa. 434 Pertusa, Mich. V. Cellepora subpertusa, 397 Pilosa, Pall, V. Reptelectrina d, 334 Planata, Moll, V. Membranipora id, 542 Planula, Moil, V. Mollia id, 358 Polyomma, Reuss. #44 Polystoma, Hag. V. Porina filograua, 435 Polystomella, Reuss, V, Escharellina id. 207 Porites, Lam. 401 Porosa, Edw. 344 Propinqua, Hag. 104 Punctata, Philipp. 402 Pusilla, Hag. 104 Pyriformis, Mich. V, Cellepora sarthacensis, 394 Quinquepunctala, Hag, V. Porina filograna, 435 Quoyana, Bosq. 103 Radiata, Moll, V, Celleporu id, 404 ALPHABÉTIQUE, 1143 FscnaR4, Pi, Pag. Ranvilliana, Mich, V, Elea id. + 628 Retiformis, Hav, 404 Rhombea, Hag. 104 Rondeleti, Hag. V. Porina filograna. 143 Royana, d'Orb, 602, 673 108 Santonensis, d'Orb. 603, 673 109 Savigniana, Hag. V, Flustrella id, 560 Scindulata, Hag,. 104 Sedecimdentata, d'Orb, V. Membranipora id, 542 Sedgwickii, Edw, V. Porina id, 134 Somistellata, Hag. V, Porina filograna. 435 Solanderi, Hag. 104 Spongites, Pall, V. Semicelleporaria spongites, 421 Subeyclostoma, d'Orb. 108 Subescavala, d'Orb, mt Subpyriformis, d’Arch, V, Cellepora id. 396 Sulcata, Edw. | 345 Suleimargo, Reuss. V. Escharella id, 462 Syringopora, Reuss, V. Escharella id, ibid, Tessulata, Reuss, 105 Triengularis, Michel, V. Elea id. 630 Tubulifera, Reuss, V, Bidiastopora id. 399 Undulata, Reuss. 105 Variabilis, Hag, V, Porina filograna, 435 Varians, Reuss. 103 Verneuili, Hag. V. Porina filograna. 135 Vicinalis, Hag. V. Porina filograna, ibid, Vulgaris, Moll, V. Reptoporina id, 445 Vulgaris, Moll, V, Reptoporellina subvulgaris, 477 EscuaneLLa, d'Orb, 2148, 462 Arge, d’Orb. 666 219 Argus, d'Orb, V, Escharifora id, 209 Circe, d'Orb, V, Escharifora id, 210 Edwardsiana, d'Orb, 219 Imbricata, d'Orb, 162 Ramosa, d'Orb. 684 220 Sulcimargo, d'Orb. 462 Syringopora, d'Orb, ibid, ESCHARELLIDÆ, d'Orb, (Fumille,) 459 All TABLE EscnarezLinA, d'Orb, 4854. © Ampla, d'Orb. Baculina, d'Orb. Biauriculata, d'Orb. Brongniarti, d’Orb. Cecilleana, d'Orb. Coscinophora, d’'Orb. V, Porellina id. Coronata, d'Orb, Duplicata, d'Orb, Elegans, d'Orb. Labrosa, d'Orb, Laminosa, d'Orb, Lichenoïdes, d'Orb, Macrocheila, d'Orb. V. Porellina id, Monilifera, d'Orb. Oculata, d'Orb. Parnensis, d'Orb. Polystomella, d'Orb. Ramosa, d'Orb. Schreïbersi, d'Orb. ESCHARELLINIDÆ, d'Orb. {Famille,) ESCHARIDÆ, (Famille, ) EscaniNa Alyareziana, d'Orb. V, Reptescharellina id, Audegavensis, d'Orb, V. Cellepora id, Armata, d'Orb, V. Reptescharellina id, Biaperta, d'Orb. V. Reploporiua id, Borniana, Edw. V. Cellepora id. Bougainvillei, d'Orb. V, Cellepora id. Brongniartiana, d'Orb. V. Reptescharella id, Bulbifera, Rœm. V. Reptescharipora id, Chilina, d'Orb, V. Cellepora id. Cornuta, d’Orb, V. Reptoporina id, Costata, d'Orb. V. Gellepora id, Crenulata, Reuss. V. Pyripora id. Cucullata, d'Orb, V. Cellepora id, Cyclostoma, Edw. V, Reploporellina id, Edwardsiana, d'Orb, V, Cellepora id. Elegans, d'Orb, V, Gellepora id, Globifera, Edw, V, Cellepora id, 1 PI, Pag. 206, 447 207 683 203 207, 476 448 ibid, ibid, ibid, 207 448 206, 476 418 449 h48 207 ibid. 448 445 50, 455 et 339 453 397 453 h42 108 399 465 450 ilid, 402 ALPHABÉTIQUE, 1145 EscHaRINA, PI. Pages. Gracilis, d'Orb, V, Cellepora id, 397 Granulosa, Rœm, V. Reptescharinella id. 429 Inflata, Rœm, V, Distansescharella id, 463 Isabellcana, d'Orb. V, Reptoporina id, 4a2 Labiata, d'Orb. V, Cellepora id. 396 Labiosa, d'Orb. V. Cellepora id. 397 Lata, d'Orb, V. Cellepora id, ilid. Ligeriensis, d'Orb. V, Reptelea id, 641 Lorieri, d'Orb, V, Reptescharella id, 466 Maceana, d’Orb. V. Cellepora id. 405 Margaritifera, Edw. V, Cellepora id, 402 Marsupiata, Edw, V. Cellepora id, 403 Michaudiana, d'Orb. V. Cellepora id. 404 Micropora, d’Orb. V. Reptoporina id. ANA Neptuni, d’Orb, V, Cellepora id. 408 Nidulata, Edw, V. Cellepora id, 405 Oceani, d'Orb. V. Reptescharellina id, 454 Otio-Mulleriana, Edw, V. Gellepora id, 403 Pallasiana, Edw. V. Cellepora id, ébid. Paresü, d'Orb. V. Membranipora id, 545 Pavonia, Rœm, V. Reptescharinella id, 152 Perforata, Reuss, V. Pyripora id. 539 Personata, Edw. V. Reptescharella id. 465 Pertusa, d'Orb. V. Cellepora subpertusa, 397 Pertusa, Edw. V. Cellepora id, ACL Peruviana, d'Orb. V. Gellepora id, 399 Pulchella, Edw. V, Cellepora id, 403 Pariformis, d'Orb, V. Cellepora Sarthacensis, 394 Radiata, Reuss.V. Distansescharella id, hGA Radiata, Rœm, V, Reptescharella id. 465 Radiata, Edw. V. Cellepora id. 401 Regularis, d'Orb, V. Reptescharinella id. 453 Paimula, d'Orb, V. Reptescharella id, 465 Sagena, Lonsd, V, Reptescharinella id, 429 Sarthacensis, d’Orb, V, Reptelea id, 640 Simplex, d’Orb. V, Cellepora id, 407 Simplex, d'Orb. V. Reploporina id, h42 Subpyriformis, d'Orb, V, Cellepora, 396 Sulcata, Edw, V, Gellepora id, h0& Vs “si # 41146 TABLE ESCHARIN 4. PI, Pag, Torquata, d'Orb, V, Cellepora subtorquata, 399 Torquata, Edw. V, Cellepora id, 103 Trigeri, d'Orb, V. Cellepora id. £ 406 Tumidula,V. Cellepora id, 399 Vasculata, Edw. V, Reptescharinella id, 429 Villiersi, d'Orb. V, Cellepora id, 407 Vindennensis, d'Orb, V. Cellepora id. 405 Vulgaris, Edw, V. Reptoporina id, 3 EscnariNezLa. d'Orb. 1850, Diplostoma, d’Orb. V. Porina id, 434 Elegans, d'Orb. 633 204 Indica, d’Orb. 201 Inæqualis, d'Orb, 683 202 Lorieri, d'Orb. 600 204 Famosa, d'Orb. 683 126 Simplex, d’Orb, 205 Subeylindrica, d'Orb. Id. 203 ESCHARINELLIDÆ,. (Famille.} 425 Ercnanirora d'Orb. 1851, 208, 459 Argus, d'Orb. 656 209 Circe, d'Orb. 671 210 Crassa, d’Orb. 684 11 Flabellata, d'Orb. 715 160 Lentiformis, d’Orb. Id. 461 Rhomboidalis, d'Orb, 684 210 Striata, d'Orb. 686 229 Escuaripora, d'Orb. 220 179 Chrysalis, d'Orb. 686 228 Elegans, d'Orb, 654 932 Filiformis, d'Orb. 700 232 Incrassala, d'Orb. 685 223 Inornata, d'Orb. 686 230 Insignis, d’'Orb. 687 231 Leporina, d’Orb, 686 230 Mumia, d'Orb. 687 233 Neptuni, d'Orn. 603, 084 224 Ovalis, d’Orb. 703 233 Pentapora, d'Orb. 653 224 Plana, d'Orb, Id, 226 Pretiosa, d'Orb. 686 227 ALPHABÉTIQUE, EScHariror. Prolifice, d'Orb, Regularis, d'Orb. Raripora, d'Orb. EscnanPorinx. (Famille.) , Escnanrres distans, Hag. V. Peripora Ligeriensis. Gracilis, Hag. V. Melicertites Meudonensis, Escæarompes peltata, Rœm, V. Cellepora id. EucraTea, Lamx, Ambigua, d'Orb. V, Catenaria id. Appendiculata, Lamx. V. Crisidia id, Chelata, Lamx. Contei, Aud, V. Catenicilla id, Cordieri, Aud, V. Chlidonia Cordieri, d’Orb, Cornuta, Lamx. V. Crisidia id, Lafontii, Aud, V, Catenaria id, F. Farcimia, V, Cellaria, FascicuzartA aurantium, Edw, V, Meandripora id. FascicuzrPoRA, d'Orb. Americana, d'Orb, Clavata, d'Orb. V, Corymbosa id. Cretacea, d'Orb. Flabellata, d'Orb, Incrassata, d'Orb. Marsillii, d’Orb. Menardi, d'Orb, V, Corymbosa id, Plicata, d’Orb. Prolifera, d'Orb, Ramosa, d'Orb, Reticulata, d'Orb. Urnula, d'Orb, V, Bicavea id, FASCIGERIDÆ, d'Orb, (Famille, ) F'ascrporA, d'Orb, Pavonina d'Orb. FASCIPORIDÆ, d'Orb, (Famille ) Fascrponna, d'Orb. Flexuosa, d'Orh, Pi, 685 Id. 703 742 783 742 E 234 217, 478 704 622 395 26 672 667 668 692 670 669 670 668 691 668 ibid, ibid, 669 996 665 692 695 688 693 695 1145 FASCIPORIN A+ Francqana, d'Orb. Meudonensis, d'Orb, FonEsTRELLA, Lonsd. FENESTRELLINA, d'Orb. Fizicava, d'Orb. Triangularis, d'Orb, Fizicavea, d'Orb. Dactylus, d'Orb. Frzicea, d’Orb, Obliqua, d'Orb. Regularis, d'Orb. Rhomboidalis, d'Orb. Subcompressa, d’Orb,. Ficicrisi4, d'Orb. Geniculata, d’Orb, Frcicrisina, d'Orb, Petiformis, d'Orb. Verticillata, d'Orb. FizrrascicerA, d'Orb. Alternata, d'Orh. Dichotoma, d'Orb. Megæra, d'Orb. FILIFLUSTRA, d'Orb, Compressa, d'Orb, FiLiFLusTRELLA, d’Orb, Lateralis, d'Orb. FILIFLUSTRELLARIA, d'Orb, Obliqua, d'Orb. Prolifera, d'Orb. FILIFLUSTRINA, d'Orb. Cylindrica, d'Orb, FrcisparsA, d'Orb. Alternata, d'Orb. Biloba, d’Orb, Candeana, d'Orb, Crassa, d'Orb, Filiformis, d’Orb, Foraminulata, d'Orb, Hippolyta, d'Orb, TABLE Pi. 745 627 790 707,773 786 Id. Id, Id, 744 732 621 760 Pages. 695 694 815 ibid. 1024 4025 939 940 1000 1002 1004 1002 4004 603 604 940 941 ibid, 684 ibid, 685 684 219, 506 244 562 ibid. 512 513 ibid, 575 ibid. 814 819 816 817 818 846 ibid, ibid ALPHABÉTIQUE, 1149 FILISP ARSA, PI, Pages. Incrassata, d'Orb, 847 Lævis, d'Orb, 816 Marginata, d'Orb. 847 Neocomiensis, d'Orb, 760 ibid, Nummulitorum, d’Orb. 816 Famosa, d'Orb. 756 819 Reticulata, d’Orb. 757 820 Rugosa, d’Orb. 817 Tubigera, d’Orb. ibid. Tabulifera, d'Orb, 816 Verrucosa, d’Orb, ibid. FLaBezLipoRrA, d'Orb., 4850. 52 186, 432 Elegans, d'Orb, 53 FLusrTr4, Linné, 53, 325 Aragoiï, Audouin. V. Reptescharella id, 465 Acanthina, Quoy, V, Cellepora id. 403 Angustiloba, Lam. V. Ornithoporina avicularia. 322 Avicularia, Flem, V, Ornithopora id, ibid. Bombicina, Sol. V. Semiflustra id. 326 Becquerelii, And, V. Cellepora id, 102 Bifurcata, Desm, V, Porina id, 434 Bouchardi, Aud. V. Cellepora id, 102 Brongniartii, Aud, V, Mollia id, 388 Carbassea, Sol, V. Semiflustra id, 326 Cecilii, Aud. V. Cellepora id, A014 Chartacea, Gmel. V. F. Papyracea, 56 Coronata, Bory. V. Reptoporina id. 443 Crassa, Desm. V. Cellepora id, 396 Crassidentata, Lam, V, Reptelectrina id, 334 Cretacea, Desm. et Les. V. Membranipora id. 541 Dentata, Sol, V. Reptelectrina id. 334 Depressa, Lam, V, Reptoflustra id, 338 Diadema, Quoy. V, Reptoporina id. 45 Duboisii, And. V, Cellepora id, 404 Dutertrei, Audouin. V, Reptescharellina id, 458 Eriophora, Lamx. V,. Reptelectrina id, 334 Flabelliformis, Desl, V, Eschara id, 345 Foliacea, Esper. 55 Frondiculosa, Lamx, V, Semiflustra id, 328 1150 TABLE L | FLUSTRA. PL Pages, Gayi, Aud. V. Cellepora id, 402 Genisii, Audouin, V. Reptescharellina id. 454 Giobifera, Quoy. V. Cellepora id. 402 Globulosa, Desm. V. Cellepora id, 394 Impressa, Lamx. V. Reptoflustra id. 328 Impressa, Aud, V, Reptoporina id. 443 Inca, d’Orb, V. Reptoflustra id. 328 Isabelleana, d'Orb. V. Reptoflustra id, ibid. Jaubertïi, Aud, V, Cellepora id. L02 Laplacei, Aud. V, Cellepora id. 1hid, Latreilli, Aud. V. Cellepora id. ibid, Legentilei, Aud. V. Cellepora id, 401 Lepeireïi, Aud. V, Cellepora id, 401 Lineata, Linn, V, Reptelectrina id, 334 Mamillaris, d'Orb. V. Reptoflustra id, 528 Marceliüi, Aud. V. Reptescharellina id. 453 Margaritifera, Aud.V. Cellepora id, 402 Marsupiata, Quoy. V. Cellepora id. 405 Megastoma, Desm. V, Cellepora id, 394 Membranipora, Muller. V. Membranipora id. 542 Membranacea, Mull, V. Reptoflustra id, 328 Microstoma, Desm. V. Cellepora id. 397 Monferandii, Aud. V. Reptoporina id, 445 Nidulata, Quoy. V. Cellepora id, 403 Nouetii, Aud, V, Cellepora id, 402 Ombracula, Bory. V. Reptoporina id. 443 Ornata, Reuss. V, Berenicea id, 864 Papyracea. Sol. 56 Peregrina, d'Orb, V. Reptoflustra id, 329 Pilosa, Linn. V. Reptelectrina id. 354 Poissonii, Aud, V. Reptescharellina id. 454 Pouilletii, Aud, V. Cellepora radiata,. 401 Puelcha, d'Orb. V. Biflusira Puelcha. 244 Pulchella, Quoy. V. Cellepora id. 405 Pyriformis, Lamx, 56 Rosselii, Aud. V. Cellepora id, 402 Rozieri, Aud.. V. Reptescharellina id, 453 Savartii, Aud, V, Membranipora id. 542 Securifrons, d'Orb. 55 : ALPHABÉTIQUE, 1151 FuusrrA. BE Pages, Sedecimdentata, Edw. V. Membranipora id. ‘ 542 = Sulcata, Quoy. V. Cellepora id. 403 Telacea, Lamk, V, Reptoflustra id. 328 Tehuelcha, d’Orb, V. Reptoflustra id, ibid. Tessellata, Desm. V. Cellepora id. 394 Thenardiüi, Aud. V. Cellepora id. 402 J Torquata, Quoy. V. Cellepora id. 403 | Truncata, Gmel, V. F. Securifrons, 55 Tubulosa, Ellis. V, Pherusa id. 327 | Unicornis, Fleming, V. Membranipora membranacea. 542 ; Utricularis, Desm, V. Cellepora id, 394 Vasculata, Qnoy. V. Reptescharinella id, 429 Verticillata, Blainv, V, Electra id, 57 FLustTrezLa, d'Orb. 282, 560 | Baculina, d’Orb, 699 291 Confusa, d'Orb, 700 296 Convexa, d'Orb, 669 290 Cuvieri, d'Orb, 283 Echinata, d’Orb, 699 292 Frondosa, d'Orb, 697 285 Gaimardi, d'Orb, 283 Inversa, d'Orb, 698 289 Irregularis, d'Orb, 698 288 Lateralis, d'Orb, 697 285 Marginata, d'Orb. 700 293 Oryptella, d'Orb, Id. 294 Poly; morpha, d’Orb. 697 286 Pulypora, d'Orb, 698 288 Pulchella, d'Orb, 697 284 Rhomboidalis, d'Orb, 699 294 Regularis, d'Orb, 698 287 Savignyana, d'Orb, 560 Simplex,. d'Orb. 699 293 Subcylindrica, d’Orb, Id, 294 Terminalis, d'Orb. 700 295 Turonensis, d'Orb, 696 283 FLusrnezzanra, d'Orb, 513 Aculeata, d'Orb, 727 534 Angulosa, d'Orb, 728 596 1152 + TABLE FLUSTRELLA. : Annulata, d'Orb, Bipunctata, d'Orb, Candeana, d'Orb, Confusa, d'Orb. Costata, d'Orb. Cretacea, d’Orb. Cyclopora, d’Orb. Cylindrica, d'Orb. Dentata, d'Orb, Dubia, d'Orb. Elongata, d’Orb, Forata, d'Orb. Fragilis, d'Orb. Francqana, d'Orb. Granulosa, d'Orb, Heteropora, d’'Orb. Hexagona, d'Orb. Incrassata, d’Orb, Inornata, d’'Orb. Irregularis, d’Orb. Limbata, d'Orb, Meudonensis, d’Orb, Oblonga, d’'Orb. Ovalis, d'Orb. Profunda, d'Orb, Pustulosa, d'Orb, Rhomboidalis, d'Orb. Santonensis, d’Orb. Similis, d’Orb. Simplex, d’Orb, Subcompressa, d'Orb, Texturata, d'Orb. Trisinuata, d'Orb. Tubulosa, d’Orb. FLUSTRELLARIDÆ, d'Orb. (Famille. ) FLUSTRELLIDÆ, d'Orb. (Famille. ) FLUSTRIDÆ, (Famille.) FLusrrina, d'Orb, Baculina, d'Orb. 324 298, 575 304 L ALPHABÉTIQUE, FLUSTRELLA, Circularis, d'Orb. Compressa, d’Orb. Constricta, d’Orb. Elegans, d'Orb, Irregularis, d’Orb, Obeliscus, d’Orb, Oculata, d'Orb, Ornata, d’Orb, Ovalis, d'Orb. Pentagona, d’Orb, Pulchella, d’Orb. Regularis, d'Orb, Simplex, d’Orb, Spatulata, d'Orb, Transversa, d’Orb. Triforata, d’Orb. FLUSTRINIDÆ, d’Orb, (Famille) Foricuza, d'Orb. Aspera, d'Orb, Pyrenaica, d’Orb, Spinosa, d'Orb. FRONDIPORA, Imp. Campicheana, d’Orb. Marsilii, Mich. V, Fasciculipora id, Reticulata, Blainv, Verrucosa, Blainv. FusicezLarta, d’Orb, Pulchella, d'Orb. FuncezcA Dujardini, Hag, V. Corymbosa id, Plicata, Hag. V. Fasciculipora id, Prolifera, Hag, V. Fasciculipora id. G. GemezLartA, Savigny, 4811, Americana, Larmx, V, Gemellaria id, Ægyptiaca, d'Orb. Loriculata, d’Orhb, PJ, 702 704 702 701 702 660 703 702 Id. 701 Id. 702 703 Id, 704 703 742 744 742 783 680 1155 Pages, 205 304 304 302 305 309 307 303 304 299 300 306 307 308 299 308 574 657 659 658 759 676 678 668 677 673 485 186 690 668 ibid, 1154 TABLE Gevwrcezcau1A, Blainv, V, Gemellaria. Gzaucoxome, Munster, 4829, H. HereroporA, Blainv. Anomalopora, Reuss, V, Multicrescis id, Anomalopora, Blainv, V. Ditaxia id, Clavula, d'Orb, Concinna, Ræm. Constant, d'Orb, Crassa, Hag. Cryptopora, Mich, V. Multicrescis Michelini, Cryptopora, d'Orb. Dichotoma, Reuss. Dichotoma, Mich, V. Heteropora Constantii, Digitata, Mich. V. Multicrescis id, Ficulina, Mich, V, Reptomulticrescis id, Intricata, d'Orb. Lorieri, d'Orb, Michelini, d'Orb. Ramosa, Mich. V, H, Michelini, Ramosa, Rœm. V, Multizonopora id. Ramosissima, d’Orb, Ranvillensis, d’Orb. Spongioides, Mich, V. Reptomulticrescis id, Stellulata, Reuss, V, Multicrescis id, Stipitata, Reuss, V. Multicrescis id, Surculacea, Mich, Tenera, Hag, Tortilis, Lonsd, Tuberosa, Rœæm,. V. Radiopora heteropora,. Undulata, Hag. V. Clausa id. Verrucosa, Ræm, V, Nodicrescis id. Hipporxoa, Lamx, Borealis, d'Orb, Catenularia, Flem, Dispersa, d'Orb, Divaricata, Lamx. Pl, Pag. 1068 4074 953 1070 ibid, 1074 1070 41075 4070 ibid. 1071 4074 1079 1070 1069 Errala. 4069 et Errata, 927 1069 ibid, 1079 4075 ibid. 1070 ibid, ibid, 993 S94 1066 382 384 383 ibid, ibid, RTS : ALPHABÉTIQUE, Hippornoa, Divaricata, Aud, V. Hippothoa Savignyana. Elegans, d'Orb. Fusiformis, d'Orb, Gracilis, d'Orb. Laxata, d'Orb. Robertina, d’Orb, Savignyana, d'Orb, Simplex, d'Orb. Tuberculum, Lonsd, V, Pyriflustrella id, Vesiculosa, d'Orb. Horxera, Lamx. Aflinis, Edw, Americana, d'Orb. Andegavensis, Mich. V, Idmonea id, Andegavensis, Mich, Biloba, Reuss, V. Filisparsa id, Biseriata, Philippi. V. Hornera gracilis, Carinata, Reuss. V, Truncatula id, Crassa, Lonsd, V. Omniretepora id. Elegans, Defr. Frondieulata, Lamx, V. Hornera lichenoïdes, Gracilis, Phil. Haüeri, d'Orb. Hippolyta, Defr, V. Filisparsa id, Hippolytus, Reuss, V. Hornera Haüeri, Lævis, Edw, V. Filisparsa id, Lichenoiïdes, d'Orb, Nummulilorum, d’'Orb, Radians, Blainv, V, Idmonea id, Reteporacea, Edw. Rubeschii, Reuss, Seriatopora, Reuss, V, Idmonea id. Serrata, d’Orb, Stricla, Edw. Subagpmulata, Phil, V, Hornera gracilis. Tabulifera, Hag. V, Filisparsa id, Verrucosa, Reuss, V, Filisparsa id, Heziopora intricata, Mich. V, Heteropora id, HemicezLantiA ramosa, d’Orb, V, Semicellaria id, Id. ibide 730 919 ibid, ibid, 816 ibid, 1070 935 4196 TABLE PI, Pages, L IcuTuyonACHIS, M’Coy, 813 InmoneA, Lamx. 728 Aculeata, Mich, V, Truncatula id. 1054 Alternata, d’Orb, V. Filifascigera id. 684 Ammonitorum, d’'Orb. V. Prohoscina id, 846 Andegavensis, d’Orb. 751 Angulosa, d'Orb. 748 735 Angustata, d’Orb. 731 Angustata, d'Orb, V. Proboscina id, 852 Biseriata, Philippi.V. Bitubigera id. 748 Californica, d’Orb, 732 Calypso, d'Orb. 747 733 Canariensis, d'Orb, 732 Cancellata, Reuss., V, Idmonea subcancellala. 730 Cancellata, de Hag. 748 739 Carantina, d'Orb. Id, 734 Carinata, Reuss. V. Idmonea subcarinata, 731 Cenomana, d'Orb. 614 732 Cenomana, d’Orb., V. Proboscina ramosa, 851 Clathrata, de Hag. V, Retecava id, 1026 Commiscens, Lonsd, 730 Communis, d’Orb, 766 745 Complanata, d'Orb, V. Proboscina id. 846 Compressa, Reuss, 730 Cornucopiæ, d'Orb. V, Proboscina id, 855 Coronopus, Defr, 729 Coronopus, Mich. V. Idmonea subcoronopus, 730 Cultrata, d'Orb, ibid, Contortilis, Lonsd. 729 Crassa, d’Orb, V. Proboscina id, 848 Cypris, d'Orb. 749 741 Cytherea, d’Orb, 750 746 Depressa, d'Orb, V. Proboscina id. 849 Dilatata, d’Orb, 731 Dilatata, d’Orb, V. Proboscina id. 851 Disticha, Blainv. V, Tubigera id. 725 ALPHAPÉTIQUE, ITMONEA. Disticha, d’Orb. V, Reptotubigera id, Disticha, Mich. V, Idmonea cenomana, Disticha, Reuss, V. Crisina id. Divaricata, d’Orb, V, Proboscina crassa, Dorsata, de Hag. Echinorum, d’Orb, V, Proboscina cornucopiæ, Elegans, d'Orb, V, Proboscina Toucasiana, Elegantula, d'Orb. V. Proboscina id, Excavata, d'Orb. Fasciculata, d'Orb, V, Proboscina id, Fasciculata, Reuss, V, Crisina id. Filiformis, d’Orb, Fimbriata, d'Orb. V, Proboscina id, Galeotii, Nyst, Geometrica, de Hag. V, Crisina id, Gracilis, d'Orb. V. Proboscina id. Gradata, Defr, Grandis, d'Orb, Grateloupi, d'Orb. Lata, d’Orb, Lichenoïdes, de Hag, V. Crisina id, Lineata, de Hag. V. Idmonea pseudo-disticha, Macilenta, de Hag. V. Idmonea ramosa. Maculata, de Hag, V. Tubigera disticha, Marginata, d’Orb. Maxillaris, Lonsd. Milneana, d'Orb. Pertusa, Reuss. V. Crisina id. Petri, d’Arch. Pinnata, Michel, V. Truncatula id, Pseudo-disticha, de Hag. Radians, Edw. Radiolitorum, d'Orb, V, Proboscina id. Ramosa, d'Orb. Ramosa, d'Orb. V. Proboscina id, Rugosa, d'Orb. V, Proboscina id, Rustica, d'Orb, Semicylindrica, Ræm, V, Truncatula id, Seriatopora, d'Orb, 748 749 750 749 748 611 Id, 1158 TABLE IDMONEA. P!, Subalternata, 4'Orb, ù 521 Subcanceilata, d'Orb, Subcarinata, d’Orb, Subcoronopus, d'Orb, Subgracilis, d'Orb. 614 Sulcata, de Hag. V, Idmonea pseudo-disticha, Tetragona, Mich. V, Truneatula id, Toucasiana, d'Orb. V. Proboscina id, Transversa, Edw. Triquetra, Lumx. Triquetra, Galeotti. V, Idmonea Galcotti, Tuberosa, d'Orl, Unipora, d’Orb, 613 Ziczac, d’Orb. V, Proboscina id. Inrricarra Bajocensis, Defr, V, Entalopliora id, Straminea, d'Orb. V. Entalophora id, IxvensarrA milleporacea, de Hag. V. Melicerlites id. Trigonopora, de Hag. V. Melicertites id, Tubiporacea, de Hag, V. Melicertites id, K. KerATOPHYTES, Schloth. KnRusENsTERNA verrucosa, Tiles, V, Frondipora id, LA LanceoporA, d'Orb. Elegans, d'Orb. 680 LaTerescHARA, d'Orb, Achates, d'Orb. 662 Larerocava, d'Orb. Gracilis, d’Orb, 789 Rustica, d'Orb, 789 LATEROCAYEA, d'Orb, Dutempleana, d'Orb, 772 Punctata, d'Orb. 628, 772 LargroceA, d'Orb, S'mplex, d'Orb, 786 814 678 486, 342 186 345 346 1022 1023 ibid. 932 993 933 1008 1004 k fi ÿ à ge u AR LC | ALPHABÉTIQUE, LATEROFLUSTRELLA, Q'Orb. Complanala, d'Orb, LATEROFLUSTRELLARIA, d'Orb, Hexagona, d'Orb. LATEROTUBIGERA, d'Orb. Aunulato-spiralis, d'Orb, Cenomana, d'Orb, Leprorora elegans, d'Orb, V, Proboscina subelegans, Flexuosa, d'Orb, Macropora, d'Orb, Micropora, d'Orb, Ncocomiensis, d'Orb. Transversa, d'Orb, Verlicillata, d'Orb, LicaexoporA, Defr, Aculeata, d'Orb, V, Discocavea id. Armorica, Mich, V. Unitubigera id, Cariosa, d'Orb. Cenomana, Mich, V. Discocavea id, Compressa, d'Orb, V. Discocavea id. Conjuncta, Mich, V. Radiofascigera id, Crispa, Defr. V, Discopora id, Defranciana, Mich, Depressa, d'Orb, Elatior, d’Orb, Irregularis, d’Orb, V, Discocavea id, Mediterranca, Mich, V, Unicavea id. Organisans, d'Orb, V. Radiotubigera id, Pocillum, d’Orb, V, Discopora id. Stellata, d'Orb. Tuberculata, d'Orb, V, Discopora id, Tuberosa, Mich. V. Radiopora id, Turbinata, Defr. Lopnozeris, Hag, Alternans, Hag, Irregularis, Has, Radians, Hag. Lonicanta, Lamx, V, Gemellaria, Ægypliana, Aud, V, Gemellaria id, 754 618, 754 Id, Id, Id, 622 776 646 1160 TABLE Loricuza, Cuvier, V, Gemellaria, Lunuzsres, Lamk, Bourgeoisii, d'Orb, Conica, Defr. V. Trochopora id, Cretacea, Defr. Cuvieri, Defr, V. Cupularia urceolata. Goldfussii. Hag. Hagenowi, Bosq. Haïdingeri, Reuss, V. Discoporella id, Haidingeri, Reuss, V, Stichopora id. Papyracea, d'Orb, Petaloides, d'Orb, Plana, d'Orb. Regularis, d'Orb. Rosacea, d’Orb, Subconica, d’Orb. Tuberculata, d’Orb. Umbellata, Defr. V. Discoporella id, Umbellata, Mich. V, Discoflustrella id, Urceolata, Lumx. V. Cupularia id. Vandenhekei, Mich, V. Discoflustrella id. M. Maprerora verrucaria, Linn, V. Discocavea id, Verrucaria, Linn, V. Tubulipora id. MarGinaria cireumvyallata, d'Orb, V. Cellepora id. Concatenata, d'Orb. V. Membranipora id, Denticulata, Rœmer. V. Cellepora id. Elliptica, Rem, V. Membranipora id, Ostioleta, Reuss, V. Reptoflustrina id. Parisiensis, d'Orb. V. Gellepora id. Polymorpha, d'Orb, V, Reploporina id. Santonensis, d'Orb. V. Cellepora id, Tenuisulcata, Reuss, V. Cellepora id. M&£aANpROCAvVEA, d'Orb, Elevata, d'Orb. Radiata, d'Orb, \Miranpropora, d'Oib. PI. 600, 704 704 704 705 706 705 Id, 707 704 832 395 253 594 o41 281 409 QUE 410 395 983 984 985 671 ALPHABÉTIQUE. 1161 MEANDROPORA. PI, Pages, Aurantium, d'Orb, 672 Cerebriformis, d’Orb, ibid, MezicerirA, Edwards. 426 Charlesworthii, Edw, 427 MezicerTites, Rœm. 616 Bathonica, d’Orb. 617 Cenomana, d’Orb. ibid, Cenomana, d’Orb, V. M, Vendinnensis, 621etErrata, Compressa, d'Orb, 736 620 Dubia, d'Orb. 618 Foricula, d'Orb. 737 621 Francqana, d'Orb. Id. 626 Gracilis, d’Orb, 617 Haimeana, d’Orb. 617 618 Lorieri, d'Orb. 604 621 Meudonensis, d’Orb. 623 622 Micropora, d'Orb. 737 624 Milleporacea, d’Orb, 648 Ogivalis, d'Orb. 737 624 Porosa, Ræm, 618 Rhomboïdalis, d’Orb, 617 Pœmeri, Rœm, 618 Semicluusa, d'Orb, 618, 736 619 Semiluna, d'Orb. Id. 623 Triangularis, d’Orb. 625 623 Trigonopora, d’Orb. 648 Tubiporacea, d’Orb, ibid, Uuaata, d'Orb. 737 625 Vendinnensis, d'Orb, 600 Errata, Mecogesra Radiata, Audouin. V, Unicavea id. 971 MeugranirorA, Blainv. 539 Angulosa, d'Orb. 728 548 Bipartita, d'Orb, 543 Calypso, d'Orb. 729 553 Cenomana, d'Orb. 606 54 Ciliata, d'Orb, 543 Clio, d'Orb. 729 552 Concatenala, d'Orb, Id. 553 Constrieta, d'Orb, 728 543 à À 74 1162 TABLE MEMBRANIPORAe PI, Pag. Corrugata, Blainv. V. Membranipora Savartii, 542 Crenulata, d’'Orb. 728 247 Cretacea, d'Orb, 4 5ht Cypris, d'Orb. 607 551 Dentata, d'Orb. 541 Diadema, Reuss. ibid. Echinata, d'Orb. ibid, Elliptica, d'Orb. ibid, Elongata, d'Orb. 729 555 Faujasi, d'Orb. 541 Fenestrata, d'Grb. ibid. Francqana, 729 551 Gracilis, d'Orb. 607 549 Granti, d'Orb. 541 Irregularis, d’Orb. ‘ 542 Ligeriensis, d'Orb. 607 250 Malacensis, d'Orb. 543 Marginata, d'Orb. 729 555 Marticensis, d'Orb. V, Membranipora subsimplex. 556 Megapora, d’Orb. 607 546 Membranacea, Blainv. 542 Neocomiensis, d'Orb, 243 Nobilis, Reuss. : 541 Normaniana, d'Orb, 607 550 Ornata, d’Orb. 728 546 Ostiolata, d'Orb. V, Reptoflustrina id. 581 Ovalis, d’Orb. 728 548 Paresii, d'Orb, 606 545 Planata, d'Orb. 542 Pustulosa, d'Orb, 728 547 Pyriformis, d'Orb, 729 557 Reticularis, Blainv. 542 Reticulum, Blainv. 542 Reticulum. Reuss. V. Membranipora subreticulum, 541 Rhomboïdalis, d'Orb, 729 554 Rustica, d'Orb. Id. 558 Savartii, d'Orb, 542 Sedecimdentata, d'Orb, ibid, Simplex, d'Orb, ibid, ALPHABÉTIQUE. 41163 MEMpRAN:PORA, PI, Pages, Simplex, d'Orb, V, Membranipora subsimplex, 556 Sinensis, d'Orb, 542 Spinosa, d'Orb, ibid, Strangulata, d’Orb, 729 556 Subreticulum, d’Orb, 544 Subsimplex, d’Orb. 729 556 Vaginata, d’Orb, 54 Vendinnensis, d'Orb, 606 545 MEnirea, Lamx, 1842. 46 Cirrhata, Lamx, 47 Flabellum, Lamx, ibid, Hyalina, Lamx. V, Catenicella id, LAN Ternata, d'Orb. 47 Tricithara, d'Orb. ibid, MusinreriporA, Blainv. 806 Auricularis, d'Orb, 626 810 Dedalæa, Blainv. V, Mesinteripora Michelin, 808 Compressa, d’Orb, 756 844 Eudesiana, d'Orb. 808 Laxipora, d'Orb. 756 812 Marginata, d'Orb, 785 809 Meandrina, d'Orb, 807 Michelini, Blainv. 508 Microphyllia, d’Orb. ibid, Neocomiensis, d'Orb, 756 (CATTA Yaudensis, d'Orb. 785 809 Mrezeronra cellulosa, Linn, V. Retepora id, 364 Cervicornis, Pall, V. Eschara id, 344 Conifera, Lamx. V, Multicrescis id. 1074 Corymbosa, Lamx. V. Ceriocava id, 1016 Crustacea, Linn. V. Reptocelleporaria id, 423 Dumetosa, Lamx. V, Crescis id, 4072 Foliacea, Soland, V, Eschara retiformis, 100 Frondipora, Pall, V, Frondipora reticulata. 677 Globosa, Defrance, V. Reptonodicava id, 1045 Lichenoïdes, Linn, V, Hornera id, 049 Liliacea, Pallas. V, Tubulipora serpens, 832 Pumicosa, Pallas, V. Reptocelleporaria crustacea, 123 Punetata, Phil, V, Myriozoum id, 662 1164 TABLE MILLEPORA, Pi, Retepora, Pail. V, Retepora cellulosa, d’Orb, Reticulata, Linn. V, Frondipora id. Reticulum, Esp. V. Membranipora id. Straminea, Phil. V. Entalophora id. Tubipora, Solan, Ell, V. Hornera lichenoides. Truncata, Pall, V. Myriozoum id. Tubulosa, Soland, Ell, V, Tubulipora serpens. Mozz14, Lamx., Anuulata, d’Orb. Brongniartii, Edw. Convexa, d'Orb. Folinæ, Edw, Guttata, d'Orb, 712 Patellaria, Lamx. Planula, Lamx. Faricostata, d'Orb. Schizogaster, d'Orb. Tuberculata, d'Orb. MoxricuciporA cervicornis, d'Orb. V, Plethopora id, Echinata, d’Orb. V. Reptonodicrescis id. : Globosa, d’Orb. V. Reptonodicava id. Inæqualis, d'Orb, V. Nodicrescis id. Mawmillosa, d'Orb, V. Reptonodicava id. Murieata, d’Orb, V. Nodicava id. Neocomiensis, d'Orb. V. Radiopora heteropora, Pustulosa, d'Orb, V, Nodicava id, Ramulosa, d'Orb. V. Plethopora id. Subincrustans, d’Orb, V. Multinodicrescis id, Verrucosa, d'Orb. V, Nodicrescis id. MuzTeLea, d'Orb. Divergens, d'Orb. 739 Gracilis, d'Orb. Id, Inæqualis, d'Orb. Id. Irregularis, d'Orb. 782 Magnifica, d’Orb. 740 Semilupa, d'Orb. 739 Simplex, d'Orb, Id. MuLTESCHARELLINA, d'Orb, Aculeata, d'Orb, EE nf das ; MULTESCHARELLINA, Accumulata, d’'Orb, Candeana, d’'Orb. Globulosa, d’Orb. Nobilis, d'Orb. Subnobilis, d'Orb. ALPHABÉTIQUE. pi, MUuLTESCHARINELLA, d'Orb,, 1854, Prolifera, d’Orb. MuzrTescuaRIpoRA, d'Orb, Francqana, d’Orb, Insignis, d'Orb. Pinguis, d'Orb, MuLTICAVEs, d'Orb, Lateralis, d’Orb, Magnifica, d'Orb, MuzriczausA, d'Orb. Compressa, d’'Orb, Muzricrescrs, d'Orb. Acuminata, d'Orb, Anomalopora, d’Orb, Conifera, d'Orb. Digitata, d'Orb, Laxata, d’Orb, Macrocaulis, d’Orb. Mamillata, d’Orb. Michelini, d'Orb, Pyriformis, d'Orb. Ricordeana, d’Orb. Stellulata, d'Orb. Stipilata, d'Orb. Variabilis, d'Orb, MuzricrisiNA, d'Orb, Centralis, d'Orb. Costata, d'Orb, Cupula, d’Orb, MuLTIFASCIGERA, d’'Orb, Campicheana, d’Orb, MuLTINODELEA, d'Orb. Tuberosa, d’Orb, Muzrinopicnescs, d'Orb. 754 720 778 778, 779 767 800 800 799 799 800 770 770 762 756 1165 Pages, 457 458 ibid, chid, ibid, 430 429 495 497 496 ibid, 975 976 977 899 899 1073 1074 ibid, ibid, ibid. 1077 4074 1076 4075 1074 1075 ibid, ibid, 4077 920 924 ibid, ibid, 687 688 614 615 1068 1166 TABLE MUuLTINODICRESCIS, PI, Pages, Subipcrustans, d'Orb, É 41066 MuzriroriN4, d'Orb, 435 Ostracites, d'Orb. ibid. MuzrTisparsA, d’Orb, 869 Foliacea, d’Orb, 760 870 Luceana, d'Orb. 870 MuLTiTUBIGERA, d'Orb, 767 Campicheana, d'Orb, 763 768 Gregaria, d'Orb. 752 769 MuLTizoNoPORA, d'Orb, 926 Ligeriensis, d’Orb, 772 927 Ramosa, d'Orb. Id, thid. MyrioPora pyriformis, Lamx. V, Multicrescis id, 1074 Truncata, Blainv. V, Myriozoum id, ‘ 662 Mxrriozoux, Donanti, 660 Cavernosa, d'Orb, 1034 Gracile, d'Orb, 662 Punctatum, d’Orb. ibid, Punctatum, d'Orb, V. M. punctulatum, 663 et Errata. Punctulatum, d'Orb, 783 ibid. Pustulosum, d’Orb. Id. 662 Subgracile, d'Orb. ibid, Truncatum, Ebrenb, thid, MYRIOZOUMIDÆ, d'Orb. 657 N. Nopezea, d'Orb, 608 Angulosa, d'Orb. 755 610 Cenomana, d'Orb, 761 609 Marticensis, d’Orb, 735 609 Ornata, d'Orb. Id, 612 Pulchella, d'Orb. 736 613 Semiluna, d'Orb. 735 611 Transversa, d'Orb. 736 613 Nonrcava, d'Orb. 41043 Compressa, d'Orb, 1014 Digitala, d'Orb. 788 ibid. Muricata, d'Orb. ibid. ALPHABÉTIQUE, Nopicava, PI, Pustulosa, d'Orb, Nopicrescis, d'Orb, Inæqualis, d'Orb, Tuberculata, d'Orb, 809 Verrucosa, d'Orb. Noramia, Fleming. V, Gemellaria, 0. OseLrA alternata, Mich, V. Filifascigera id, Disticha, Mich, V, Reptotubigera id, Tubulifera, Lamx. V, Reptotubigera id, OnnireTEPORA, d'Orb. Anastomosa, d'Orb, Crassa, d'Orb, OnxiTuoPora, d'Orb,, 4851, Avicularia, d'Orb. OnxiTuoporixa, d'Orb. Avicularia, d'Orb, Dilatata, d’Orb, Multiserialis, d'Orb, OscuziporA, d'Orb, Aculeata, d'Orb, V, Truneatula id, Repens, d’Orb, Royana, d'Orb, 800 (bis) Rugosa, d'Orb. V, Semicytüis id, m Tetragona, d'Orb, V, Truncatula id, Truncata, d'Orb, BR PanicAveA, d'Orb, S Perfora, d'Orb, 780 Pavozunuzires, d'Orb, Costata, d'Orb, 706 Elegans, d'Orb, Id, Pavorumicera, d'Orb, Flabellata, d'Orb, 752 PeLacia clypeata, Lamx, V, Defranceià id, 1168 TABLE PELAGIA, Defranciana, d'Orb, V. Lichenopora id, Eudesii, Michelin, V. Discocylis id. Iofundibulum, Mich, V, Discoc;tis Eudesii. Insignis, Mich. V. Discocytis Eudesii, PENNIRETEPORA, d'Orb, PEripona, d'Orb. Glomerata, d'Orb. Gradata, d’Orb. Ligeriensis, d’Orb. Pseudospiralis, d'Orb, Variabilis, d’Orb. Parnusa, Lamx. Tubulosa, Lamx, PLANICELLARIA, d’Orb. Fenestrata, d’Orb. Oculata, d'Orb, PzeTnopora, Hag. Cervicornis, d'Orb. Ramulosa, d'Orb, Truncata, Hag. V. Corymbosa id. Truncata, Hag, V. Plethopora verrucosa. Verrucosa, Hag. Pozyrora, M'Coy. PozyTrema applicata, d’Orb, V. Reptomulticava id, Arduennensis, d'Orb, V. Reptomulticava id, Capilliformis, d'Orb, & Reptomulticava id, Compressa, d’Orb. V, Mesinteripora id, Coquandi, d'Orb. V. Reptomulticava id, Corallina, d'Orb. V. Reptomulticava id, Flabellum, d'Orb, V, Reptomulticava id. Lincurium, d'Orb. V. Reptomulticrescis id. Lobata, d'Orb. V. Reptomulticrescis id. Mamilla, d'Orb. V, Reptomulticava id, Mamillata, d'Orb. V. Reptomulticava id. PI, 616 745 616, 745 616 653 Id. 799 Id. Marticensis, d'Orb. V. Reptomulticava irregularis. Pseudo-tuberosa, d'Orb. V. Reptomulticava id. Pyriformis, d'Orb. V. Multicrescis id. Simplex, d'Orb, V, Replomulticava id, Spongioides, d'Orb. V. Reptomullicrescis id, Pages, 963 1062 ibid, ibid, 813 701 702 704 ibid, 705 702 327 ihid, 36, 337 37 ibid, 1044 1045 ibid, 690 1045 ibid, 514 1035 1034 1033 814 1039 1033 1039 1080 ibid, 1041 1040 1038 1034 1074 1035 1079 : ALPHABÉTIQUE. POLYTREMA, PI, Spongiosa, d'O:b, V, Reptomulticava id. Spongites, d'Orb, V. Reptomulticava id, Subincrustans, d’Orb. V. Reptomulticrescis id, Subirregularis, d'Orb, V, Reptomulticava id. Subtuberosa, d'Orb, V. Radiopora heteropora, Truncata, d'Orb, V. Ceriopora, id. Tuberosa, d'Orb, V. Reptomulticaya id. Ficulina, d’Orb. V. Reptomulticrescis id, PORELLIDÆ, d'Orb. (Famille) Porezix4, d'Orb, Coscinophora, d'Orb. Macrocheila, d'Orb, PORELLINIDÆ, d'Orb. (Famille.) Ponixa, d'Orb., 1851. Africana, d’Orb. Angustata, d’Orb. Bifurcata, d'Orb. Diplostoma, d’Orb, Filiformis, d’Orb, Filograna, d’Orb, Gracilis, d'Orb, Imbricata, d'Orb, Pertusa, d’Orb, Sedgwickii, d'Orb. Scrobiculata, d’Orb, Varians, d’Orb. PORINIDÆ. (Famille.) Pnozosein4a, Audouin. Alternata, d'Orb. Ammonitorum, d’Orb, Angustata, d'Orb, Bory, Aud. Complanata, d'Orb. 626 744 626 714 760 632 Cornucopiæ, d’Orb, 633, 634 Crassa, d'Orb, Depressa, d'Orb, Dichotoma, d’'Orb, Dilatata, d’Orb. Echinata, d’Orb, 634 631 632 1169 Pages, 4035 1037 1079 1042 995 1030 4035 4079 472 476 ibid. ihid, 475 452 134 436 434 ibid, 438 135 4134 ibid. ibid, ibid, ibid, 437 31 844 857 846 852 847 846 655 818 849 847 851 846 1170 TABLE Elegantula, d’Orb. Fasciculata, d'Orb, Fimbriata, d'Orb. Gracilis, d'Orb. Lamourouxi, Aud, V, Proboscina Bory. Luteralis, d'Orb, Latifolia, d’'Orb. Malacensis, d'Orb. Marginata, d'Orb, Michelini, d'Orb. artschii, d’Orb. Radiolitorum, d'Orb. Ramosa, d’'Orb, Ricordeauana, d'Orb. Rugosa, d’Orb. Serpens, d'Orb, Serpulæformis, d'Orb. Sertularioides, Aud, V, Crisia id, Subechinata, d'Orb, Subelegans, d'Orb, Toucasiana, d'Orb, Ziczac, d'Orb, PryLorors, M'Coy. PI, 634 759 633 632, 633 759 733 759 634 651 PusruzrporA benedeniana, Hag, V, Entalophora linearis, Geminata, Hag. V, Entalophora id. Nana, Hag. V. Entalophora raripora, Rustica, Hag. V, Entalophora raripora, Tubulosa, Hag, V. Entalophora id. Variabilis, Hag. V. Entalophora subregularis. Virgula, Hag. V, Entalophora raripora, PusruLoporA ANOMALA, Reuss. V. Entalophora id. Clavula, Reuss, V. Entalophora id, Dubia, Hag. V, Melicertites id, Echinata, Mich, V, Entolophora vendinnensis, Goldfussii, Rœmer, V. Entalophora pustulosa. Gracilis, Edw. V, Entalophora id. Macrostoma, Edw. V. Entalophora id, Madreporacea, Blainv. V. Entalophora id. Proboscidea, Edw, V, Entalophora jd. His À ALPHABÉTIQUE, 1174 1 PusruLorona, PI, Pages. | Pseudospiralis, Mich. V. Peripora id, 703 Pustulosa, Blainv. V. Entalophora id, 795 Pustulosa, Mich, V. Laterotubigera cenomana, . 745 Rustica, d’Orb, V, Clausa id, 89% Semiclausa, Mich. V, Melicertites id, 619 Sparsa, Reuss, V, Entalophora id, 780 Verticillata, Blainv. V, Spiropora antiqua. 740 Pyricavs4, d'Orb, 974 Françqana, d'Orb, : 778 975 PYyRIFLUSTRELLA, d’Orb, - 569 Arctica, d'Orb, 570 Tuberculum, d'Orb. 570 PYRIFLUSTRINA, d'Orb, 580 Elegans, d'Orb, 733 580 Pynrrpora, d'Orb. 538 Crenulata, d'Orb, ibid, Perforata, d’Orb. 539 Pyriformis, d'Orb, ibid, Ramosa, d'Orb, ibid, Q. QuapricELLARIA, d'Orb, 32, 184, 337 Bronnii, d’Orb, 184 Elegans, d'Orb, 652 33, 184 Excavata, d'Orb, 652 34 Filiformis, d’'Orb, Id, ibid. Meudonensis, d'Orb, 679 184 Oblonga, d'Orb. Id, ibid, Pulchella, d'Orb. 652 35 R. Ran1ocaveA, d'Orb, 964 Diadema, d’Orb, 776 966 Elegans, d'Orb. 642 965 Elliptica, d’Orb, 777 966 Reliculata, d'Orb. N 965 Sellula, d’Orb, thid, Verrucosa, d'Orb, ibid, 1172 TABLE PL, Pages, RADioFAsGIGERA, d'Orb, 681 Conjuncta, d’'Orb. thid, Famosa, d'Orb. 783 682 RapioporA, d'Orb. 992 Bulbosa, d’Orb, 650 996 Conjuncta, d'Orb, V. Radiofascigera id, 682 F ormosa, d'Orb. 782 996 Francqana, d’Orb. Id, 997 Heteropora, d’'Orb. 781 995 * Huotiana, d'Orb. 650 995 Gregaria, d’Orb. V, Multitubigera id. 769 Laudrioti, d’Orb, V. Semimulticavea id, 980 Licheniformis, d'Orb, 993 Multistella, d'Orb, V, Semimulticavea id, 981 Pustulosa, d'Orb, 649 994 Socialis, d'Orb. 993 Substellata, d'Orb. ibid. Tuberculata, d’Orb, V, Semimulticavea id, 980 Tuberosa, d'Orb. 993 RADIOTUBIGERA, d'Orb. 756 Complanata, d’Orb. thid, Grignonensis, d'Orb. 1hid, Organisans, d’Orb. 646 757 RePTELEA, d'Orb, 639 Acteon, d'Orb, 604 640 Ligeriensis, d'Orb. 605 641 Oceani, d'Orb, 636 ibid, Pulchella, d’Orb. 738 642 Sarthacensis, d'Orb. 604, 738 640 REPTELECTRINA, d'Orb, 333 Crassidentata, d'Orb, 334 Criophora, d'Orb. ibid. Dentata, d'Orb. ” ibid, Lineata, d’Orb. ibid, Pilosa, d'Orb. ibid. REPTESCHARELLA, d'Orb, 464 Aragoi, d’Orb. 465 Brongniartiana, d'Orb. 1bd. Circumornata, d'Orb. ibid. ALPHABÉTIQUE, 1178 REPTRSCHABELLINA. Pages. Costata, d'Orb. 716 470 Cyclopora, d’Orb. Id. 471 Flabellata, d'Orb, Id, 469 Haueri, d’Orb. 465 Inæqualis, d'Orb. Id, 467 Indica, d’Orb, 466 Jacotini, d’Orb, 465 Lessoni, d'Orb. AA Lorieri, d'Or. 604 466 Ovula, d'Orb. 745 4166 Personata, d'Orb. 465 Pupoides, d'Orb. 746 470 Pupula, d'Orb. 465 Pygmea, d’Orb, 746 468 Radiata, d'Orb. 465 Radiata, d'Orb, V. R, subradiata, L68 et Errata. Rimulata, d'Orb., 465 Signata, d'Orb. 464 Subradiata, d'Orb, 716 Errata. REPTESCHARELLINA, d'Orb. 451 Alvareziana, d'Orb, 453 Armala, d'Orb. 453 Borealis, d’Orb, 454 Crenilabris, d'Orb, 452 Decorata, d'Orb, tbid, Dunkeri, d'Orb. ibid, Dutertrei, d'Orb. 453 Genisii, d'Orb. 454 Globulosa, d'Orb. 153 Inæqualis, d'Orb, 454 Marcellii, d'Orb, 153 Marginopora, d'Orb, 452 Microstoma, d’Orb, 453 Minuta, d'Orb, 452 Oceani, d'Orb. 605 454 Pavonia, d'Orb, 152 Persevalii, d'Orb, ibid, Pleuropora, d'Orb, ibid, Poissonii, d'Orb, 454 A17h TABLE REPTESCHARELLIN A+ PI, Pages. Fegularis, d'Orb. 455 Rozierüi, d'Orb, ibid, Semicristala, d’Orb. ibid, Ternata, d'Orb, 452 Tristoma, d'Orb. 454 RePTESCHARINELLA, d'Orb,, 1854, 428 Amphora, d'Orb, 129 Barrandi, d’Orb, 452 Ceratomorpha, d'Orb. 929 Entomostoma, d’Orb, A52 Granulosa, d’Orb, 429 Pusilla, d'Orb. 128 Mobli, d’Orb, 429 Rhomboidalis, d'Orb. ibid, Ringens, d'Orb. ibid, Sagena, d'Orb, ibid, Subgranulata, d'Orb, 428 Transversa, d’Orb, 744 430 Vasculata, d'Orb. 429 R£PTESCHARIPORA, d'Orb, 489 Brongniarti, d'Orb. 490 Bulbifera, d'Orb, ibid. Complanata, d'Orb. ibid, Convexa, d'Orb. 720 492 Cornuta, d’Orb. 490 Elegantula, d’Orb. ibid. Exigua, d'Orb, 749 491 Magnifica, d'Orb. 490 Megalota, d’Orb, ibid, Meudonensis , d'Orb. 749 491 Ornata, d'Orb. 720 94 Plicatella, d'Orb. 490 Punctata, d'Orb, Id, 493 Rustica, d'Orb, Id. 491 Reprocavea, d'Orb, 954 Rugosa, d'Orh, 775 955 Reprocea, d'Orb. 1008 Cenomana, d'Orb, 788 1(09 Recta, d'Orb, Id, ibid, A PP PES ATPHABÉTIQUE, 1175 PL Pages, ReprocezLeroraRIA, d'Orb., 1851, 424 Cretacea, d’Orb, 713 423 Cristata, d'Orb. : ibid, Crustacea, d'Orb, ibid, Foraminosa, d'Orb, 422 Globularis, d'Orb, ibid. Informata, d’Orb, ibid, Polyphyma, d'Orb, ibid, Polythele, d'Orb, ihid, Prasitica, d’Orb. ibid, Quadrangularis, d’Orb, 423 Fosula, d’Orb, 122 Similis, d'Orb. 423 Subinflata, d'Orb. 422 Tuberosa, d’Orb, 423 Umbilicata, d'Orb, ibid, ReproczausAa, d'Orb. 887 Neocomiensis, d'Orb. 765 888 Obliqua, d’Orb. Id. ibid, RerrorascicerA, d'Orb. 685 Allernata, d'Orb. 74h 686 ReprorzusrrA, d'Orb, 327 Depressa, d'Orb, 328 Impressa, d'Orb, ibid, Inca, d’Orb, ibid, Isabelleana, d'Orb. ibid, Mamillaris, d’Orb. ibid, Membranacea, d'Orb, ibid, Peregrina, d'Orb, 329 Puelcha, d’Orb. 328 Tehuelcha, d'Orb, ibid, Telacea, d'Orb. thid, ReprorLusrrezza, d'Orb, 570 Actica, d’Orb. 571 Americana, d'Orb, ibid, Appendiculata, d'Orb, ; ibid, Cenomana, d'Orb, 570 Duchasteli, d'Orb, ibid, 1170 REPTOFLUSTRELLA. Excentralis, d'Orb. Loxopora, d'Orb. Meudonensis, d'Orb, Monilifera, d'Orb. Ovalis, d'Orb. Ringens, d'Orb. Simplex, d’Orb. Transversa, d'Orb. REPTOFLUSTRINA, d'Orb. Arctica, d'Orb. Bimarginata, d'Orb. Complanata, d’Orb. Lyra, d'Orb. Marginata, d'Orb. Ostiolata, d'Orb. Simplex, d'Orb. Tubulosa, d’Orb. REPTOLATERESCHARA, d'Orb. Annularis, d'Orb. Capensis, d'Orb. ReproLuxuLiTEs, d'Orb. Augulosa, d'Orb. Ovalis, d'Orb. ReptToMuLTELEA, d'Orb. Tuberosa, d'Orb. Repromuzricava, d'Orb. Applicata, d'Orb. Arduennensis, d'Orb. Avellana, d'Orb. Capilliformis, d'Orb, Cavernosa, d'Orb, Collis, d'Orb. Coquandi, d’Orb. Corallina, d'Orb. Cylindrica, d'Orb. Flabellum, d'Orb. Globulus, d'Orb. Gradata, d'Orb. Jrregularis, d'Orb. TABLE 734 Id, 793 791 115 ibid. 306 397 ibid, 654 655 1052 4039 1034 ibid, 41033 41034 1036 4039 1035 4055 1039 1055 1034 408 ALPHAPÉTIQUE. REPTOMULTICAVA, Mamilla, d'Orb. Mamillata, d'Orb. Micropora, d Orb. Polytaxis, d'Orb, Pseudo-tuberosa, d'Orb. Pyriformis, d'Orb. Schweïiggeri, d’Orb, Simplex, d'Orb. Simplex, d'Orb. V. R, subsimplex, Spongiosa, d'Orb. Spongites, d'Orb. Subcavernosa, d'Orb. Subirregularis, d'Orb. Subsimpiex, d’Orb, Theleoïidea, d’'Orb. Tuberosa, d’Orb. RepromuLricLAUsA, d'Orb. Papularia, d'Orb. RepromuLricrescis, d'Orb. Ficulina, d'Orb. Lobata, d'Orb. Lyncurium, d'Orb. Spongioides, d’Orb, Subincrustans, d'Orb, R&ProMULzTISPARSA, d'Orb, Congesta, d’Orb, Diluviana, d’'Orb, Dutempleana, d’'Orb, Glomerata, d'Orb, Microstomu, d'Orb, Repronopicava, d'Orb, Globosa, d’Orb. Mamillosa, d'Orb. Revronopicrescis, d'Orb, Ecliinata, d'Orb. Marginata, d'Orb. PReproPorELLA, d’Orb. Regularis, d'Orb, ReproporeLLINA, d’Orb, V; LT? PI, Pages. 798 4044 794 1040 794 4035 1034 ibid, 792 4037 1034 4035 4041 et Errata 1035 792 1037 1034 794 1042 793 Errata, 4031 791 1036 904 767 ibid. 1079 ibid, 1080 ihad, 1079 “id, 875 640 678 876 761 877 636 ibid. ibid, 1014 4045 ibid, 1067 1068 ibid, 474 717 475 477 1 Cr 1178 REPTOPORELLIN A+ Costala, d’Orb. Cyclostoma, d'Orb, Heckeri, d'Orb. Horrida, d'Orb. Marginata, d'Orb. Porosa, d'Orb. Subvulgaris, d'Orb, Tuberculata, d’Orb, RepToporina, d'Orb. Aspera, d'Orb, Biaperta, d’'Orb. Candeana, d’Orb, Cornuta, d'Orb, Coronata, d’Orb. Crassilabris, d'Orh. Diadema, d'Orb. Elongala, d'Orb. Eudlicheri, d’Orb. Impressa, d'Orb. Isabelleana, d’Orb. Malusii, d'Orb, Micropora, d'Orb. Alonferandii, d’'Orb, Ombracula, d'Orb, Partschüi, d'Orb, Physocheila, d’Orb. Polymorpha, d'Orb, Prolifera, d’Orb, Protuberans, d'Orh. Rugosa, d’Orb. Hexagona, d’Orb. Simplex, d'Orb. Tenella, d’Orb. Tetragona, d'Orb, Trigonostoma, d'Orb. Vulgaris, d'Orb. R&PpTOTUBIGERA, d'Orb, Confluens, d’Orb. Depressa, d'Orb. TABLE PI. 745 ia, Id, Pag. 477 477 thid, 436 455 477 ibid, A56 hi 444 42 444 43 ibid, h42 445 LUE 442 443 442 443 444 443 ibid. 442 ibid. URI ibid. 442 A43 444 442 ibid, ibid, ibid, 443 751 752 ibid, ALPHABÉTIQUE. - RePTOTURIGERA, PI, Disticha, d'Orb. Elatior, d'Orb, Elevata, d'Orb. 760 Marginata, d'Orb, 750 Neocomiensis, d'Orb, 763 FRamosa, d'Orb. 751 Serpens, d’Orb, Id, Triquetra, d'Orb, Tubulifera, d'Orb, Virgula, d'Orb, Raerecava, d'Orb. Clathrata, d'Orb. 610,790 RePezeA, d'Orb. Pulchella, d'Orb, 762 Transversa, d'Orb, Rerepora, Lamk, Applicata, Mich. V. Reptomulticava id, Archimedes, Lesueur, V, Archimedipora id, Cancellata, Goldf, V. Idmonea id. Cellulosa, Lamk, Clathrata, d'Orb, V. Retecava id. Disticha, Goldf, V, Tubigera id, Elegans, Reuss, V, Sparsiporina id. Frustulata, Lamk. Fraudiculata, Lamk, V. Hornera lichenoides, Granosa, Mich, V. Uniretepora id. Indica, d’Orb. Lichenoïides, Goldf, V. Crisina id, Radians, Lamk. V, I[dmonea id, Reticulata, Lamk. V. Frondipora id, Truncata, Goldf. V, Osculipora id, Versipalma, Lamk, RererommrA, d'Orb. Cancellata, d’Orb. V. Idmonea id, Dactylus, d'Orb. V. Filicavea id. Depressa, d'Orb, LE Lichenoïdes, d'Orb, V. Grisina id. Ramosa, d'Orb. 608,773 Royana, d'Orb, 14,,772 1180 TABLE PL Pages. Rereporixa, d'Orb. 814 Rericuzirona, d’Orb, 903 Clathrata, d’Orb. V. Retecava id. 1026 Cultrata, d'Orb, V, Bicrisina id. 909 Dianthus, d’Orb, 904 Girondina, d'Orb, 609 906 Ligeriensis, d'Orb, Id. 905 Obliqua, d’Orb. 610,768 906 Nummulitorum, d'Orb. 905 Papyracea, d'Orb. 611,768 907 Ramosa, d'Orb, V. Retecava clathrata, 1026 RosaciLLa flabelliformis, Rœm. V. Berenicea id, 861 Serpulæformis, Rœm, V, Proboscina id, 846 S, SALICORNIA, V. CELLARIA, 26 SBmicAvA, d'Orb. 1028 Variabilis, d’'Orb. 790 1029 SeuicEA, d'Orb. 1007 Lamellosa, d’Orb. _ 787 1008 Tubulosa, d'Orb. Id, ibid, SeMICELLARIA, d’Orb, 934 Ramosa, d’Orb. 772 935 SEMICELLEPORARIA, d’Orb, 4851, Autillarum, d'Orb. 421 Cucullina, d'Orb, ibid, Spongites, d'Orb. ibide SeMICLAUSA, d'Orb. 885 Alternata, d'Orb, 764 886 Angulosa, d’'Orb. Id, ibid, SEmicrescIs, d'Orb, 41072 Tubulosa, d'Orb, 799 4073 Semicyr1s, d'Orb. 4048 Disparilis, d'Orb. 795 4051 Fenestrata, d'Orb, Id, 1050 Francquna, d'Orb, 794 1052 Rugosa, d'Orb, 795 1049 SeureLe4, d'Orb, 635 ALPHABÉTIQUE. SEMIELEA, Dichotoma, d'Orb. Plana, d'Orb. Vieïlbanci, d'Orb. SEMIESCHARA, d'Orb. Africana, d’O. Arborea, d’Orb. Bimarginata, d'Orb. Bipartita, d'Orb, Complavata, d’Orb, Cylindrica, d’'Orb, Dentata, d’Orb. Disparilis, d’Orb, Dutempleana, d'Orb, Elongata, d’Orb, Excavata, d'Orb. Flabellata, d’Orb. Grandis, d’Orb. Inornata, d’Orb, Irregularis, d’Orb. Lamellosa, d'Orb. Magua, d’Orb. Mamillaris, d’Orb. Meudonensis, d’Orb, Normanniana, d'Orb, Oblonga, d’Orb. (erreur), V. Semiescharellina id, Parisiensis, d'Orb. Ringens, d'Orb, Rugosa, d'Orb, Simplex, d’Orb, Tuberculata, d'Orb, SEMIESCHARELLA, d'Orb, Flexuosa, d'Orb. SEMIESCHARELLINA, d'Orb, Mumia, d'Orb. Oblonga, d’Orb. SEMIESCHARINELLA, d'Orb., 1854. Complanata, d'Orb, SRMIESCHARIPOEA, d'Orb, Brevis, d'Orb, 1181 P4, Pages, 638 637 758 638 637, Id, 636 364 366 710 378 654 369 709 376 708 369 710 377 Id, 381 709 375 366 710 380 Id, 378 708 367 601 368 709 376 708 373 366 367 366 708 371 Id, 370 150 366 709 374 710 379 709 373 708 372 462 ibid, 449 714 450 450 427 714 ibid, 479 718 485 1182 TABLE SEMIESCHARIPORAs PL Pag. Complanata, d'Orb, Id, 484 Dentata, d'Orb. 718 482 Fragilis, d'Orb. 7147 480 Interrupta, d'Orb, 719 487 Irregularis, d'Orb. Id. ibid, Mumia; d'Orb. 718 483 Obliqua; d’Orb, 717 481 Ornata, d'Orb. 480 Ovalis, d'Orb. 719 488 Pulchella, d'Orb. 480 Rustica, d’Orb. 718 484 Semicostata, d'Orb. 749 486 Simplex, d’Orb. 748 481 SemtFASCIPORAy d'Orb, 696 Variabilis, d'Orb, 745 ibid, SEMIFLUSTRA3 d'Orb. 326 Bombicina, d'Orb. thid, Carbassea, d'Orb. É ibid, Frondiculosa, d'Orb, ibid, SEMIFLUSTRELLA, d'Orb. 563 Excavata, d'Orb. 731 567 Gracilis, d'Orb. 563 Leda, d’Orb, 731 567 Limbata, d’Orb, 730 565 Ornata, d'Orb. 731 566 Pulchella, d'Orb. 730 565 Ovalis, d'Orb. Id. 564 Rhomboïdalis, d'Orb. | Id. ibid. SEMIFLUSTRINA, d'Orb, 276 Angulôsa, d'Orb. 782 578 Inornata, d'Orb. 733 578 Lateralis, d'Orb. 732 977 Marginata, d'Orb. 733 579 Monilifera, d'Orb. 732 577 SEMILATEROTUBIGERA, d'Orb. 750 Annulata, d'Orb. 762 ibid, SEMIMULTELEA, d'Orb. 650 Arborescens, d'Orb, 638, 744 652 ALPHABÉTIQUE, SEMIMULTBELEA+ Cupula, d'Orb, Gradata, d’Orb, Irregularis, d'Orb. SEmimuLTICAVA, d'Orb. Cornuta, d’Orb, Licheniformis, d'Orb, Tuberculata, d'Orb. SEMIMULTICAVEA, d'Orb. Landrioti, d'Orb. Meudonensis, Muitistella, d'Orb, Tuberculata, d’Orb. SEMIMULTICLAUSA, d'Orb. Variabilis, d'Orb. SewmmuLricrescIs, d'Orb. Ramosa, d'Orb. SemmuLrispARsA, d'Orb, Rugosa, d'Orb, Tuberosa, d'Orb. SEmrNoDICKESCIs, d'Orb, Nodosa, d'Orb, SemrroRINA, d'Orb. Elegans, d'Orb. Fissurella, d'Orb. Geminipora, d’'Orb. Pulchella, d'Orb. Rugosa, d'Orb. SemrrupiGenA, d'Orb. Dimidiata, d'Orb. Lamellosa, d'Orb, Pluma, d'Orb. SexrALANA, Lamx, Acervata, Blainv, Alternata, Edw, Convoluta, Lamk, V. Amatia id. Cornuta, Lamk. Lendigera, Lamak. Semiconvoluta, Edw. Crispa, Lamk 750 749 ibid. ibid, 594 595 ibid. 594 595 594 295 abid, 1184 TABLE PI, Pag. Spiralis, Blainv, V, Amatia id, 594 Unilateralis, Edw. 595 SERIALARIDÆ, d’Orb. (Famille.) 592 SertAToporA anliqua, Defr, V. Tubigera id, 722 Antiqua, Defr. V. Spiropora id, 7410 Grignonensis, Defr. V, Spiropora id, 707 SERIETUBIGERA, d'Orb. 770 Dilatata, d'Orb, 753 774 Francqana, d’Orb, Id. ibid, SerTuLanriA cereides, Gmel. V. Tubucellaria opuntioides, 336 Cornuta, Linn. V. Crisidia id, 603 Eburnea, Linn, V. Crisia id, 598 Fastigiata, Linn. V. Acamarchis id, 324 - Lendigera, Lion. V. Serialaria id, 594 Loriculata, Linn. V, Gemellaria id, 46 Opuntioides, Gmel., V. Tubucellaria id. 336 SPARSICAVEA, d'Orb. 948 Carantina, d’Orb, 775 950 Cribraria, d’Orb, 623 ibid, Francqana, d'Orb. 775 951 Irregularis, d'Orb, 617 949 SPARSIDÆ, d’Orb. 772 SPARSIPORINA, d'Orb. 439 Elegans, d’Orb. ibid, SPIROCLAUSA, d'Orb, 884 Spiralis d’Orb. 764 883 SPIROPORA, Lamx. 705 Antiqua, d'Orb. 615, 745 710 Elegans, Lamx. 707 Cenomana, d’Orb, "645 705 Glomerata, d’Orb. V, Peripora id. 702 Grignonensis, d’Orb. 707 Neocomiensis, d'Orb. 784 708 SIPHONELLA gracilis, de Hag. V. Semiflustrella id, 563 Cylindrica, de Hag. V. Flustrellaria id. 515 Subcompressa, de Hag. V, Flustrellaria id. thid, STEGINOPORA, d'Orb, 499 Aculeata, d'Orb. 721 502 Irregularis, d'Orb, 720 500 Ornata, d’Orb, 721 501 ALPHABÉTIQUE, 1185 SPEGINOPORA, PI. Pages. Pulchella, &'Orb, 724 503 STEGINOPORIDÆ, d'Orb, (Famille.) 497 STELLIPORA, Hall, 6738 Antheloïdes, Hall, ibid, Bosquetiana, de Hag. V, Domopora id. 988 STELLOCAYEA, d'Orb, 967 Culirata, d'Orb. 1h 969 Francqana, d’Orb. Id. 968 SricHOPoRA, de Hag, 360 Clypeota, de Hag, 707 361 Haïdingeri, d'Orb, 561 Regularis, d'Orb. V, Tubigera antiqua, 722 STOMATOPORA, Bronn, 833 Bajocensis, d’Orb, 835 Calloviensis, d'Orb, ibid, Calypso, d’Orb, 630 841 Corallina, d'Orb, 835 Dichotoma, Bronn. ibid, Dichotomoïdes, d'Orb, 83 Divaricata, Bronn. 629 840 Eburnea, d'Orh, 8356 Gallica, d'Orb, ibid, Gracilis, Bronn, 758 843 Grapulata, Bronn. 628 836 Incrassata, d'Orb, Id, 837 Intermedia, Bronn, 835 Linearis, d’Orb. 6:9 838 Longiscata, d'Orb. Id, 839 Nummulitorum, d’Orb. 835 Parvula, d'Orb. 836 Plicata, d'Orb. 629 839 Ramea, Bronn. 650 842 Regulosa, Bronn, 835 Reticulata, d'Orb, 630 shit Rupellensis, d’Orb, 835 Subdivaricata, d'Orb, ibid, Subgracilis, d'Orb, 629 838 SuzcocavA, d'Orb, 1020 Cristata, d'Orb. 789 1021 1186 TABLE SUCCOCAYAe Lacryma, d’Orb, Sulcata, d'Orb, Suprercyris, d'Orb, Digitata, d'Orb, Tecricavea, d'Orb, Boletiformis, d'Orb: TEREBELI.ARIA, Lamx, Antilopa, Lamx. Gracilis, d'Orb, Ramosissima, Lamx. Spiralis, de Hag. V, Spiroclausa id, Tenuis, d'Orb. TerEBRIPORA, d'Orb, 1839. Irregularis, d’Orb. Ramosa, d'Orb. TFeunicezLARIA, d'Orb, 14850. Aculeata, d’Orb, Terra cavernosa, Mich, V, Reptomulticava id, Téruya simplex, Mich, V, Reptomulticava id, Lyncurium, Mich, V. Reptomulticrescis id. Tricezzart4a aculeala, d'Orb. V. Ternicellaria. Ternata, Flem, V. Menipea id. Tricythara, Blainv, V, Menipea id. Trocxoror4, d'Orb, Conica, d'Orb. Ovxalis, d'Orb, ThuncaruLa, de Hag, Aculeata, d'Orb. Alternata, d'Orb, Carinata, d'Orb, Filix, de Hag. Gracilis, d’'Orb. Pinnata, d'Orb, Repens, de Hag. V. Osculipora id, Semicylindrica, d'Orb. Subpinnala, d'Orb. PI, 789 Id, 793 751 796 797 Id. 798 796 ALPHABÉTIQUE, TRUNCATULA, PL Tetragona, d'Orb. 796 Truncata, de Hag. V, Osculipora id, Tusicera, d’Orb, Antiqua, d'Orb, 613, 746 Distans, d'Orb. 746 Disticha, d’Orb, Id TUBIGERIDÆ, d'Orb, (Famille) TusucezzariA, d'Orb, Barbata, d'Orb. Clayata, d’Orb. Fusiformis, d'Orb, Opuntioides, d’Orb, Tusuzaura serpens, Linn, V. Tubulipora id, Tusuzirora, Lamk. Brongniarti, Edw. V. Actinopora id, Catenularia, James, V, Hippothoa id, Cenomana, d’Orb. 631 Clypeiformis, d'Orb. V, Unicavea id. Congesta, Reuss. V, Berenicea id. Cornigera, Mich. V. Proboscina fimbriala, Echinulata, Reuss. V. Berenicea id, Elegans, Mich. V, Radiocavea id, Explanata, Edw. Fascicularis, d’Orb, Id, Fimbria;, Lamk, V, Proboscina serpens, Fimbriata, Mich. V, Pustulopora id, Foliacea, Reuss, V. Berenicea id, Foraminulata, Blainv. V, Filisparsa id, Fungicula, Mich, V. Unitubigera id. Gregaria, d’Orb. Grignonensis, Edw, V. Unicavea id, Grignonensis, Mich, V, Radiotubigera id, Irregularis, d’Orb, Megæra, Lonsd, V. Filifascigera id, Organisans, d'Orb. Parasitica, de Hag. Parca, Rœm, Patina, Lamk. V, Discocavea verrucaria. Serpeus, Fleming. 1187 Pages. 41056 679 724 722 724 723 698 385 336 337 ibid, 336 832 830 762 583 833 972 862 846 62 965 831 832 847 846 862 816 760 832 971 756 831 684 832 831 ibid. 958 509 1188 TABLE TusurirorA. PL Pages, Serpens, Fabr. V. Proboscina id, 847 Transversa, Lamk. V. Tubulipora serpens. 832 Transversa, Lamk, V. Idmonea id, 731 Verrucaria, Édw. 832 U. UnicAveA, d'Orb. 970 Californica, d'Orb. 972 Clypeiformis, d’Orb. ibid. Collis, d’Orb, 643,778 973 Convexa, d'Orb, 972 Coronata, d’Orb, 971 Deformis, d'Orb, ibid, Formosa, d’Orb, thid. Grignonensis, d’Orb. ibid, Mediterranea, d'Orb. tbid, Novæhollandiæ, d'Orb. ibid, Radiata, d’Orb. ibid, Subradiata, d'Orb. 642 972 Vassiacensis, d’Orb. Id. ibid. UnicezLar1A, Blainv. 42 Cornuta, Blainv. V. Crisidia id, 4 603 UnicrisrA, d'Orb. 600 Compressa, d'Orb. 734 ibid, Vindobonensis, d’Orb. 601 Unicyris, d'Orb. 4047 Falcata, d’Orb. 794 1048 UxireTEPORA, d'Orb, 820 Granosa, d'Orb. 821 UNITUBIGERA, d'Orb. 759 Armorica, d’Orb. 760 Convexa, d'Orb. 759 Disciformis, d'Orb,. 760 Discus, d'Orb. 763 760 Erecta, d'Orb. 760 Fungicula, d'Orb. 1hbid. Laxata, d'Orb. 759 Papyracea, d'Orb. 643 761 ALPHABÉTIQUE, 1189 Uxiruricer4. Pi. Pages, Subdisciformis, d'Orb, 5 760 Ve VacrnoporA fissurella, Reuss, V. Semiporina id, 440 Geminipora, Reuss, V. Semiporina id, ibid, Porosa, de Hag, V. Melicertites id, 618 Texturata, Reuss, V, Flustrellaria id, 515 VixcuLartA, Defrance, 4829, 57, 188, 312 Angustala, d'Orb, 657 80 Arata, d'Orb. 682 196 Areolata, de Hag. 188 Bella, de Hag. ibid, Bisinuata, d'Orb. 659 85 Bourgeoisii, d'Orb. 658 84 Bronnii, Reuss. V, Quadricellaria id, 184 Canaliculata, d’Orb, 656 74 Canalifera, de Hag. 188 Cenomana, d'Orb, V, Melicertites id, 600 60 Concinna, d'Orb. 657 79 Cretacea, d’Orb, 600 63 Cucullata, d'Orb. 60 Despecta, d’Orb,/V, Biflustra id. 251 Dichotoma, d’'Orb, 682 495 Disparilis, d'Orb. 681 498 Dubia, d’'Orb, V, Flustrellaria id, 517 Elegans, d’Orb, 59 Elegans, d'Orb, V, Subelegans, Errata 68 Excavata, d'Orb. 654 69 Flexuosa, d'Orb, 656 76 Francqana, d'Orb, 681 492 Gaudryna, d'Orb, 682 493 Goldfussii, d'Orb. 345 Gothica, d'Orb, 654 68 Gracilis, d'Orb, 600 62,188 Grancis, d'Orb. V, Semicschara id, 368 Haidingeri, d'Oib, 60 Haueri, d'Orb, ibid, Inara a, d'Orb, bu, 4490 TABLE VIRGULARIA, PI, Pages. Inornata, d’Orb. 655 72,189 Irregularis, d'Orb. 681 194 Labiatula, d’Orb, 657 78 Labrosa, d'Orb, V, Escharellina id, 448 Leda, d’Orb. 659 88 Lepida, d'Orb. 657 80 Limbata, d'Orb. 659 86 Longicella, d’Orb. 682 194 Lorieri, d'Orb. V, Melicertites id, 604 61 Macropora, d'Orb. Id. 65,169 Macrostoma, d’Orb, V, Biflusira id. 59,506 Meudonensis, d’Orb, 654 67,189 Michelini, d'Orb, 59 Multicella, d'Orb. 655 70,189 Normaniana, d'Orb, 600 63, 188 Oculata, d’Orb. 656 74 Palmula, d'Orb. Id. 76 Parisiensis, 654 67 Pentagona, d'Orb. 59 Pentapora, d'Orb. 655 69 Perangusta, d'Orb, 658 83 Peregrina, d'Orb. 682 196 Perforata, d'Orb, 658 82, 189 Polysticha, d’Orb. 60 Polytrema, d'Orb. 65$ 82 Ponsiana, d'Orb, 681 4194 Procera, de Hag. 158 Pulchella, d'Orb. 65 71 Quadrilatera, d’Orb. 681 189 Regularis, d’Orb. 601 61,188 Reussii, d'Orb. 60 Rimula, d'Orb. 658 84 Royana, d'Orb. 654 66,189 Rugosa, d'Orb, 658 81 Rustica, d'Orb, V. Biflustra rustica. 250 Santonensis, d'Orb, 656 73, 189 Schreiïbersi, d’Orb, V. Escharellina id, 418 Seulpta, d’'Orb, 655 72 Sinensis, d'Or, 59 ALPHABÉTIQUE, 1191 VINCULARIA, PI, Pag. = Stenosticha, d'Orb. 60 Subelegans, d’Orb, 659 Errala. Submarginata, &’'Orb, 60 Sulcata, d'Orb. V, Vincularina id. 601 92 Trabecula, d'Orb, 657 14 Transversa, d'Orb., Id, 78 Undata, d'Orb. 656 75 Verticillata, d'Orb. 659 86,489 VixcuLAINA, d'Orb. 1850, 91,498, 426 Dubplicata, d'Orb, V, Escharellina id, L48 Echinata, d'Orb, 601 93 Obeliscus, d'Orb. V, Flustrina id, 309 Obliqua, d'Orb. Ja. 95 Ogivalis, d’Orb, 682 198 Scrobiculata, d'Orb, 92 Simplex, d'Orb, 682 499 Sulcata, d'Orb, 601 92 Tuberculata, d'Orb. Id, 94, 198 Z. Zoxopora, d'Orb. 928 Cottaldina, d'Ofb, 774 - 929 Elegans, d’Orb, V, Spiroclausa spiralis, 883 Irregularis, d’Orb. 774 930 Lævigata, d'Orb, Id, 921 Pseudospiralis, d'Orb, V. Peripora id, 703 Ramosa, d'Orb, V. Multizonopora id, 927 Spiralis, d'Orb. V, Spiroclausa id, 883 Undata, d'Orb, Id. 932 Variabilis, d'Orb, . IX 994 FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DU CINQUIÈME VOLUME, TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE CINQUIÈME VOLUME. Pages, Seplième classe, Mollusques bryozoaires, 5 Caractères généraux. ibid, Importance des Pryozoaires en géologie, M: Historique abrégé des Bryozoaires, 42 Terminologie. 16 Classification (celte classification est changée plus loin). ‘20 4er Ordre. Bryozoaires cellulinés. 23 Supplément aux genres déjà publiés, 479 NouvezLe cLassirication de l'ensemble des Bryozouires (c'est la classi- fication réelle à suivre). 314 4er Ordre. BRYOZOAIRES CELLULINÉS, d'Orb. 313 CELLULINÉS RADICELLÉS (4°' sous-ordre). - 348 CELLULINÉS EMPATÉS (2° sous-ordre). 337 2e Ordre, BRYOZOAIRES CENTRIFUGINÉS. 585 - CENTRIFUGINÉS RADICELLÉS (1° sous-ordre). 591 CENTRIFUGINÉS EMPATÉS (2° sous-ordre). , 604 are Division, CENTRIFUGINÉS OPERCULINÉS, 605 2e Division, Id, FASCICULÉS. 664 3° Division. Id. TUBULINÉS, 697 he Division, Id. FORAMINÉS, 998 Considérations générales sur l’ensemble des Bryozoaires. 40S1 Considératlons stratigraphiques spéciales aux genres et aux espèces de Mollusques bryozoaires des terrains crétacés de France, 1059 Espèce du 17° étage néocomien, 3090 Id, du18° id, aptien, 1091 Id, du49° id. albien, 1092 Id, du 20° id, cénomanien, ibid, Id. du 21°id, turonien, 109% Id. du 22°id, sénonien. 1096 Errata et additions, 4106 FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES. oo PatiS, — IMPRIMERIE DE COSSON, RUE DU FOUR-ST,-GERMAIN, 43. 3INDINS ST°T Ep =# ] BINDING CTTT >CI e) Ê PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY QE Orbigny, Alcide dessalines d' 135 Paléontologie française