LES DIATOMÉES D'AUVERGNE LES DIATOMEES D'AUVERGNE PAR Le Frère HÉRIBAUD JOSEPH PROFESSEUR AU PENSIONNAT DE CLERMONT-FERRAND MEMBRE HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE DE l'aCADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE BOTANIQUE DE LA SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANÇAISE , ETC. DIEU est grand dans les grandes choses , et il est infini dans les plus petites, comme dans celles qui sem- blent n'être pas. Linné. AVEC 6 PLANCHES DESSINÉES PAR MM. J. BRUN ET M. PERAGALLO ET REPRODUITES EN PHOTOTYPIE PAR LA MAISON THÉVOZ ET C 8 , DE GENÈVE Prix : 12 Francs CLERMONT-FERRAND PENSIONNAT DES FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES Rue Godefroy-de-Bouillon PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES PAUL KLINCKSIECK 52, Rue des Ecoles, 52 1893 A LA MEMOIRE DE MAXIME ROUX Témoignage de Reconnaissance Frère HÉRIBAUD JOSEPH DÉDICACE En dédiant les Diatomées d'Auvergne à la mémoire aimée de Maxime Roux, j'accomplis un devoir de justice et de reconnaissance. Une part des matériaux mis en œuvre pour la rédac- tion de cette publication provient de mon excellent et regretté ami. C'est à lui que je dois encore d'avoir été initié à V étude attrayante des Diatomées. Il a été mon premier maître. D'un naturel bon et aimable, causeur aussi intéressant qm fécond, Maxirne Roux plaisait à tous ceux qui V ap- prochaient. Dans les relations, il n'avait qu'un but, faire plaisir; aussi, ne lui connut-on jamais que des amis. Explorateur infatigable, doué d'une belle intelligence, d'une grande sûreté de coup d'œil et d'aptitudes multi- ples, il aurait pu se livrer aux recherches les plus variées dans le vaste domaine des sciences naturelles ; les Dia- tomées eurent toujours ses préjérences , et l'activité pro- digieuse qu'il mit à étudier ces charmantes miniatures du monde des plantes lui a assuré un rang distingué parmi les diatomistes français. Maxime Roux a été le premier botaniste du centre de la France qui ait entrepris cette étude spéciale. VIII DEDICACE. Le résultat pratique de ses recherches persévérantes devait être la publication d'une Flore descriptive des Diatomées d'Auvergne, œuvre importante à laquelle il avait bien voulu m 'associer à titre de collaborateur. C'est en vue de la réalisation de ce beau projet, qu'a- près~avoir consacré une douzaine d'années à son étude favorite dans notre province, il comprit, en vrai natu- raliste > que la comparaison de nos espèces d'eau douce avec celles" d'une région éloignée , serait d'une haute valeur pour la Flore qu'il concevait. Aussi, sans se laisser arrêter, ni par des considéra- tions économiques, ni par les incidents d'une longue tra- versée, il entreprit, en 1889, un voyage scientifique aux Antilles. Il ne se borna pas à recueillir de nombreux matériaux d'étude, pendant son séjour aux îles américaines; il eut soin de noter encore une foule défaits concernant le principe de la fixité de l'espèce, dont il était, à bon droit, le partisan convaincu. A son retour dans sa chère famille , il se proposait de mettre en œuvre les matériaux destinés à l'ouvrage, couronnement de ses recherches laborieuses, lorsqu'il plut à Dieu de rappeler à luCcet infatigable pionnier de la science, le 17 mars 1891, dans la 41 e année de son âge! En déposant mes regrets sur la tombe de mon excel- lent ami, je me fais un devoir d'qffrir à sa veuve, Madame Maxime Roux, l'hommage de mes profonds respects , joints à mes vifs remerciements pour V offre gracieuse qui m'a été faite par ses soins des matériaux accumulés par son mari. F. H. J. LES DIATOMÉES D'AUVERGNE PAR Le Frère HÉRIBAUD JOSEPH Professeur au Pensionnat de Clermont-Ferrand Membre honoraire de la Société Botanique de France Les Diatomées d'Auvergne ont été l'objet déjà de quelques publications partielles. En 1855, le professeur William Smith nous donna la liste des espèces qu'il avait récoltées au puy de Dôme et au Mont-Dore (Bull, de la Soc. bot. de Fr. 9 t. II, p. 64). Cette première contribution à notre Flore diatomique a une importance considérable , en raison de l'autorité de son auteur. Nos dépôts fossiles de Ceyssat, de Randanne., des Rouilhas et de Saint-Saturnin, furent étudiés, en 1878, par MM. Paul Petit et le docteur Leuduger-Fortmorel ; le résultat de leurs recherches a été publié dans le second volume du Journal de Micrographie. Dans les Mémoires de l'Académie de Clermont-Fer- rand (séance du 7 mars 1878), on trouve une Notice inté- ressante de M. Michel Cohendy, concernant les gisements de l'Ardèche et de l'Auvergne. A côté de détails très précis sur la distribution géographique et la nature de ces dépôts, l'auteur donne la série des Diatomées de celui de 1 * INTRODUCTION. Ceyssat, d'après Fanalyse du professeur Ehrenberg. Mal- gré quelques erreurs de détermination et de synonymie, l'étude du diatomiste allemand constitue un document précieux pour l'histoire de nos Diatomées fossiles. M. Roujou, docteur ès-sciences et ancien chargé de cours à la Faculté de Clermont , nous donna aussi , dans cette même séance du 7 mars 1878, une liste des Diatomées du gisement de Ceyssat; il est regrettable que Fauteur n'ait pas cru devoir apporter plus de précision dans les déter- minations des espèces de ce dépôt, déjà connu. Je signalerai enfin les Diatomées des eaux minérales de la Bourboule, par M. P. Petit. La liste dressée par le diatomiste parisien a été donnée dans le rapport du doc- teur Danjoy (Ann. Soc. d'Hydrol méd., 1885). Ces quelques études éparses constituent, du moins à ma connaissance, tous les travaux consacrés à la Flore dia- tomique de notre belle Auvergne. Le nombre des espèces ou variétés relevées dans Fen- semble de ces publications s'élève à 122, dont 86 espèces fossiles et 36 espèces récoltées à l'état vivant. Les Diatomées nomenclatures dans le présent ouvrage atteignent à peu près le nombre de 700 espèces ou va- riétés, dont une centaine environ sont nouvelles pour la Flore universelle. Grouper les faits acquis depuis la Note du professeur W. Smith jusqu'à celle de M. P. Petit, faire connaître le résultat des récoltes de Max. Roux, et celui de mes recherches personnelles, tel est l'objet de ce travail. INTRODUCTION. 3 Une partie des matériaux utilisés provient de Max. Roux ; notre regretté compatriote avait surtout exploré la Limagne , un certain nombre de sources minérales et quelques points clés monts Dores. Il me restait donc à compléter les recherches dans le groupe montdorien et à me procurer les espèces des mon- tagnes du Forez et celles du département du Cantal. Une série d'excursions que j'ai faites dans ces diverses régions pour explorer les lacs, les cascades, les tourbières et les cours d'eau, m'a fourni des éléments d'étude considéra- bles; de plus, les plantes aquatiques Phanérogames, les Muscinées et les Algues de mon herbier d'Auvergne ont apporté de nouveaux contingents provenant des princi- paux points des deux départements. A Tétude des Diatomées vivantes, j'ai dû ajouter celle des espèces fossiles, très nombreuses chez nous, et dont Max. Rouxne s'était pas encore occupé. Enfin, j'ai reçu de divers correspondants un bon nombre de récoltes intéressantes, soit parce qu'elles contenaient des espèces rares, soit parce qu'elles m'ont permis de si- gnaler des localités que je n'avais pu visiter. Que mes collaborateurs veuillent bien trouver ici l'assu- rance cordiale de ma gratitude. Je remercie, en particulier, M. Fabbé Régis Crégut, auteur d'une savante étude sur l'emplacement d'Avitacurrij célèbre villa de Sidoine Apollinaire, pour avoir eu l'obli- geance de me procurer les dépôts du Creux Mortier, de Verneuge, de la Cassière, etc.; et pour m'avoir fourni des renseignements topographiques très précis sur plusieurs autres gisements. • Je dois aussi un témoignage de bon souvenir à MM. Bié- lawski et Gonod d'Artemare, mes deux intrépides com- 4 INTRODUCTION. pagnons d'excursion dans la région des lacs et des tour- bières des hauts plateaux. Le savant diatomiste, J. Brun, professeur de Micros- copie à la Faculté de Genève; MM. H. et M. Peragallo, anciens élèves de l'Ecole polytechnique, et M. J. Tempère, directeur du journal Le Diatomiste, ont acquis un droit spécial a ma gratitude, pour m'avoir prêté, avec le plus aimable empressement, le concours de leur profond savoir dans l'étude laborieuse des matériaux nombreux que j'a- vais à examiner. Je ne saurais omettre d'exprimer ici ma reconnaissance à M. le docteur Paul Girod, professeur de Botanique à la Faculté des sciences de Clermont, pour l'intérêt tout par- ticulier qu'il a bien voulu porter à la publication de ce travail. Merci à MM. Paul Gautier et Ch. Bruyant, licenciés ès-sciences naturelles, pour la récolte pélagique du Creux de Soucy qu'ils ont eu l'amabilité de me communiquer, et aussi pour les dépôts, non moins précieux, provenant de sondages faits au lac Pavin et au lac d'Aydat. C'est grâce au matériel d'exploration fourni par la Sta- tion d'Histoire naturelle de Besse, dont la création est due à l'initiative de M. le professeur P. Girod et à M. Ber- thoule, que MM. P. Gautier et Ch. Bruyant ont pu entre- prendre leurs recherches intéressantes. Ainsi que le fait observer M. Ch. Bruyant, dans son rapport sur l'exploration du Creux de Soucy, jusqu'à ce jour les recherches étaient difficiles. Le naturaliste obligé d'emporter avec lui un matériel embarrassant et pourtant incomplet, arrêté dans ses excursions, perdait malgré tout la plus belle part de ses trouvailles. L'installation d'une INTRODUCTION. 5 Station d'Histoire naturelle à Besse, en plein massif mont- dorien, en pleine région lacustre, est pour les explorateurs un centre habilement choisi. Les récoltes peuvent mainte- nant être étudiées de frais ou préparées dans les meilleures conditions. Aussi, cette installation première qui deviendra, nous l'espérons, un laboratoire complet et définitif, assure a M. le professeur P. Girod et à M. Berthoule la reconnais- sance des naturalistes ; déjà elle a affirmé son importance et son opportunité : le Creux de Soucy et le lac Pavin, jusque-là incomplètement fouillés, ont pu être explorés à fond, grâce à la proximité des éléments de recherche. Les déterminations de nos Diatomées ont été faites avec les meilleurs objectifs modernes, et â l'aide des belles figures de l'Atlas de M. Ad. Schmidt et de celles du Sy- nopsis de Van Heurck. De nombreuses préparations de MM. J. Brun, Moller, Peragallo, P. Petit, Tempère, etc., m'ont permis de com- parer les espèces d'Auvergne avec les types de ces diato- mistes. Malgré les nombreuses excursions que j'ai faites sur les principaux points de nos deux départements, je n'ai point la prétention d'avoir tout trouvé. Dans quelques-unes des 500 récoltes étudiées, notamment dans celles qui provien- nent des sources minérales, j'ai dû négliger plusieurs pe- tites formes â striation peu marquée, que je n'ai pu réussir â déterminer encore complètement. Il faudrait, pour les étudier, les monter dans un médium à très haut indice de réfraction. Mes loisirs, trop rares, ne me permettant pas de m'occuper de ces manipulations minutieuses, je tiens ces formes intéressantes à la disposition des diatomistes désireux de pousser à bout l'examen. O INTRODUCTION. Les jeunes diatomistes de l'Auvergne qui marcheront dans la voie que j'ai essayé de leur frayer, n'ont pas à craindre de voir l'attrait du nouveau manquer a leurs recherches; ainsi que l'a dit le savant abbé Boulay, les oeuvres divines, â rencontre de celles de l'homme qui n'entame que la surface, ont en profondeur des ressources indéfinies ; il suffit d'appliquer à un point du domaine scientifique, souvent minime à première vue, la part d'in- telligence que nous avons reçue du Créateur pour entrevoir des merveilles encore inexplorées. Avant de dresser l'inventaire de nos Diatomées , il me paraît utile de résumer, dans les pages suivantes, quelques généralités sur ces^ plantes microscopiques, d'après les travaux les plus récents. NOTIONS SOMMAIRES SUR LES DIATOMÉES De l'étude des Diatomées. — Le professeur J.-E. Smith, dans un discours prononcé devant la Société de Microscopie de Dunkirk s'exprimait ainsi : « On parle souvent des diatomistes presque avec mépris; trop souvent les biologistes les regardent comme une classe d'observateurs qui n'emploient guère le microscope que pour s'amuser. Et ce fait, que les diatomistes ne sont pas encore d'accord sur la structure de quelques-uns de leurs frustules favoris , est souvent aussi un argument invoqué pour montrer la folie de cette étude des Diatomées. Ce sont là de purs sophismes. L'étude des Diatomées est aussi raisonnable que celle de n'importe quelle branche des sciences biologiques , et les travaux des diatomistes n'ont pas été inutiles; c'est à eux, à leurs continuelles demandes aux opticiens, que nous devons les merveilleux perfection- nements réalisés sur les objectifs ; et j'ose affirmer qu'un diatomiste peut dire sur la structure d'une Diatomée des choses aussi intéressantes qu'un pathologis te habile sur la structure d'un globule du sang. » Mais l'étudiant, celui qui se prépare a des recherches nouvelles, ne doit pas négliger l'étude des Diatomées, car aucun exercice pratique n'a encore été découvert pour ap- prendre à l'étudiant l'usage et le maniement de ses instru- ments, qui soit comparable aux difficultés supérieures qu'offrent ces organismes minuscules. On a dit que l'ad- versité nous éprouve et montre nos belles qualités. Ces o INTRODUCTION. petites Algues davantage encore éprouvent lé prétendu manipulateur, et, comme le juge, font voir ses pires dé- fauts. » (Journal de Micrographie, t. II, p. 197.) A ce plaidoyer, M. H. Peragallo ajoute : « Si l'étude des carapaces des Diatomées est difficile, celle de leur histoire biologique Test bien plus encore. On ^ n'a que des données très incomplètes sur la reproduction de ces organismes, et cette étude, poursuivie sur ces infi- niment petits et exigeant l'emploi des méthodes et pro- cédés micrographiques les plus délicats, présente les plus sérieuses difficultés. Aussi ceux qui raillent les chercheurs travaillant sur cette voie, me rappellent un peu le renard du fabuliste. » Il est vrai que la collection des Diatomées a un grand charme pour celui qui ne fait du microscope qu'un sujet de distraction ; appelons-le par son nom, pour l'amateur microgrâphe. Mais c'est encore, à mon avis, une des choses qui devraient le plus contribuer à encourager l'étude des Diatomées, car tout travail scientifique sérieusement fait peut produire des résultats et doit être encouragé. » Toute personne qui consacre à l'étude des infiniment petits de la nature les loisirs que lui laissent les occupa- tions de sa vie ordinaire, sera forcément captivée par les Diatomées. On les trouve partout, elles présentent des détails de structure surprenants, les collections qu'on peut en faire sont peu encombrantes, ont une forme et un aspect élégants, et sont presque inaltérables. » La préparation et l'examen des Diatomées soulèvent une foule de petits problèmes que l'on a plaisir à résou- dre. Enfin, les échanges de collection à collection sont faciles. Toutes ces conditions, qui sont loin de se rencon- trer dans les autres branches de l'histoire naturelle, dé- termineront encore bien des personnes à collectionner des Diatomées. » INTRODUCTION. 9 <( Il y a près de quarante ans, nous dit le savant Deby, que je m'occupe pendant mes loisirs , hélas ! trop peu nombreux, de l'étude des Diatomées. J'y ai trouvé, pen- dant cette longue partie de mon existence, un délassement bienfaisant, une récréation saine et de bon aloi, un plaisir continu , qui m'ont maintes fois fait oublier momentané- ment les petites et les grandes misères de la vie. » « Les Diatomées, cette joie et ce désespoir des micrographes, les Diatomées, ces pierres de touche de nos objectifs, pour l'examen desquelles ont été construits les plus parfaits, les plus admirables et les plus coûteux de tous les instruments; les Diatomées enfin, qui ont fait faire à l'art si difficile de la construction des objectifs plus de progrès que tous les êtres réunis de la création (D r Pel- letan). » Ce que c'est qu'une Diatomée. — Les Diato- mées sont des Algues microscopiques, unicellulaires, tou- jours aquatiques , tantôt isolées et solitaires (Navicula> Surirella, Pleurostgma), tantôt adhérentes ou accolées les unes aux autres, formant, par leur ensemble, soit un long ruban (Nitzschia, Fragilaria, Tabellaria), soit une membrane tubulaire, dans laquelle les individus sont librement alignés (Melostra, Cymbella). En 1842, le professeur Ehrenberg avait classé les Diato- mées dans le règne animal, à cause des mouvements dont elles sont douées ; mais les nombreux travaux publiés depuis les placent sans contestation parmi les Algues conjuguées, où elles forment un groupe bien défini. Ces petites Algues sont caractérisées par la présence constante d'une membrane de cellulose fortement impré- 10 INTRODUCTION. gnée de silice, pouvant résister à la ealcination et à Faction des acides les plus énergiques. Une Diatomée adulte et vivante comprend : 1° une membrane externe nommée coléoderme ou thalle; 2° une enveloppe protectrice bivalve appelée carapace siliceuse; 3° une cellule membraneuse occupant l'intérieur de la carapace. Chaque individu, ainsi constitué, a reçu le nom de frustule; cette dénomination s'applique aussi a la carapace seule, alors qu'elle est débarrassée du coléoderme et de la cellule membraneuse, telle qu'on la trouve à l'état fossile. Examinons brièvement les trois parties constitutives d'une Diatomée. Le coléoderme. — Le coléoderme ou thalle est une matière morte, inerte, sécrétée par l'organisme lui-même; il forme un enduit muqueux, permettant aux Diatomées d'adhérer les unes aux autres ou de se fixer aux plantes aquatiques, aux rochers humides, ou à tout autre corps immergé ou flottant. Dans Jps jeunes frustules , le coléo- derme est généralement bien apparent ; mais au fur et à mesure que la Diatomée acquiert sa forme normale, il se distend, se désagrège et se trouve bientôt réduit à l'état d'une simple pellicule peu visible. C'est le coléoderme qui forme les pédicelles et les coussinets servant de support à beaucoup de Diatomées , comme les Gomphonema, les Rhoicosphenia , etc.; il constitue aussi la membrane tubulaire des Melosira> des Cymbella, etc., ainsi que les rubans des Fragilaria et des Tabellaria; c'est encore par son intermédiaire que les deux valves du frustule sont maintenues en contact. Le coléoderme contient toujours une faible quantité de silice empruntée au milieu ambiant ; d'après le profes- seur J. Brun, ce serait même aux dépens de cette enve- INTRODUCTION. 11 loppe externe que les valves se formeraient en prenant à l'eau sa silice. Dans les Diatomées vivantes, le coléoderme masque toujours plus ou moins les détails du frustule, c'est pour- quoi, dans la détermination des espèces, il est souvent nécessaire de le détruire afin de pouvoir utiliser les carac- tères tirés de la surface de la carapace. Enfin, c'est dans une couche amorphe du coléoderme que s'opère le développement des jeunes frustules. Il peut même arriver que le pédicelle des Gomphonema produise une large expansion hyaline , aux bords de laquelle se développent des filaments qui portent les jeunes frustules. La carapace siliceuse. — La carapace, ou enveloppe siliceuse des Diatomées, se compose de deux parties sem- blables nommées valves. Les valves sont légèrement convexes en dehors et con- caves en dedans ; elles entourent la cellule membraneuse. Les bords des deux valves, en se prolongeant, s'em- boîtent l'un dans l'autre comme le couvercle et la base d'une boite en carton. On appelle faces valvaires les deux côtés du frustule qui ne se déboîtent pas ; les faces valvaires correspondent à la surface supérieure du couvercle (face valvaire supé- rieure) et à la surface inférieure de la petite boîte (face valvaire inférieure). Les faces latérales , formées par les prolongements su- perposés des bords de chaque valve , ont reçu le nom de face connective ou simplement connectif. C'est suivant la face connective que s'opère le dédoublement de la Dia- tomée par scissiparité, ainsi qu'on le verra plus loin; cette partie de la carapace est moins épaisse que les valves, de plus, elle est toujours lisse, c'est-à-dire dépourvue de stries et de ciselures. D'après les observations de l'ingénieur Deby, l'adhérence de la valve inférieure avec 12 INTRODUCTION. son anneau est plus forte que celle de Panneau supérieur avec sa valve; mais, en général, l'adhérence n'est pas assez intime pour résister à Taction des acides énergiques bouillants; c'est ce qui explique pourquoi après le trai- tement des récoltes par l'acide azotique, et surtout par l'acide sulfurique, on trouve toujours des débris de con- nectifs détachés des valves. Dans quelques Diatomées, en particulier chez les Pleur osig ma > l'adhérence des con- nectifs avec leur valve respective est même très faible. En raison de leur nature siliceuse, les carapaces des Dia- tomées peuvent résister indéfiniment â la putréfaction , et se conserver intactes dans les couches géologiques. La carapace ne résiste pas seulement â l'action dissolvante des agents atmosphériques, mais encore â la chaleur rouge sombre; au rouge blanc elle se ramollit en donnant une masse d'un aspect vitreux. Striation des faces valvaires. — Les valves présentent toutes les figures imaginables; cependant elles sont géné- ralement régulières, et souvent admirablement symé- triques, ornées de dessins et de fines ciselures d'une élé- gance parfaite ; ces dessins se présentent sous forme de stries , aréolations , côtes ou perles. Il n'est pas possible de trouver dans la nature , des incrustations plus merveil- leusement organisées que l'enveloppe siliceuse des Dia- tomées; aussi leur étude est-elle des plus attrayantes et pleine de charmes. Les stries sont des lignes plus ou moins visibles sur la surface extérieure des valves ; mais on ne les distingue bien qu'après la destruction du coléoderme et du contenu de la cellule membraneuse. Ce n'est qu'avec le secours des fortes lentilles apochro- matiques â immersion homogène, que l'on peut contem-. INTRODUCTION. 13 pler toute la finesse et la délicatesse des dessins qui ornent ces valves diaphanes, véritables joyaux de la Création. Examinées aux plus forts grossissements, les stries se résolvent en une série d'ondulations ou en petites perles sphériques, dont la confluence constitue les stries. On ignore encore si ces perles sont elles-mêmes en creux ou en relief. D'après le professeur Abbe, qui s'est beaucoup occupé de ces recherches délicates, toute induction sur la nature réelle de détails microscopiques aussi petits est toute gratuite et purement illusoire. Les stries sont toujours moins nettes dans les frustules jeunes que dans les frustules adultes. Schumann et le professeur J. Brun, ont constaté que, pour une même espèce , l'altitude augmente le nombre des stries et diminue leur intensité. J'ai vérifié le même fait pour quelques Naviculées d'Auvergne; il en résulte que les caractères spécifiques empruntés à la striation ne sont pas d'une rigueur absolue, à moins que la région, dont on étudie la flore diatomique, ne présente pas des dif- férences d'altitudes considérables; mais, pour une contrée telle que l'Auvergne, il est nécessaire de tenir compte de cette donnée. Le degré d'éclairement ne peut-il pas aussi modifier sensiblement la striation? Par exemple, la striation d'une espèce vivant sur les bords ensoleillés d'un lac, reste- t-elle identique à celle de la même espèce se développant â une profondeur considérable, où la lumière n'arrive que très affaiblie? N'ayant pas suffisamment de faits à l'appui pour résoudre cette question intéressante, je me borne â la signaler â l'attention des diatomistes. Les Isoetes, presque toujours couverts de Diatomées , et qui croissent abondamment depuis le bord de nos lacs jusqu'à de grandes profondeurs, pourront aider â élucider le fait que je mentionne. 14 INTRODUCTION. On a donné le nom de nœud ou nodule à une bosselure lisse et arrondie, située au centre de chaque face valvaire; souvent il en existe aussi aux deux extrémités. Le nœud est bien apparent dans les Naviculdj les Pleurosigma^ les CocconeiSj etc.; il est entouré d'un espace lisse nommé area ou stauros. L'area forme une espèce d'auréole transparente, et se prolonge , sous forme de zone linéaire lisse, jusqu'aux deux extrémités de la face valvaire. Cette ligne médiane, longeant chaque valve et s'interrompant au nœud central, s'appelle raphé. Le raphé est plus ou moins apparent, et varie beaucoup dans ses dimensions. La cellule membraneuse. — La cellule membraneuse remplit exactement la cavité de la carapace qui lui sert d'enveloppe protectrice ; elle renferme : 1° une substance colorée, nommée endochrôme,, analogue à la chlorophylle des plantes vertes; 2° une masse protoplasmique entourant un noyau; 3° des globules de nature huileuse, qui doivent jouer probablement le rôle de l'amidon des végétaux su- périeurs. L'endochrôme est une matière de consistance visqueuse, translucide et d'une couleur jaune brunâtre. Sous l'in- fluence de la chaleur, de l'alcool ou des acides , cette subs- tance prend une belle teinte verte. L'endochrôme n'est , en réalité , que de la chlorophylle modifiée ; cette modification de la chlorophylle a reçu le nom de diatomine; la diatomine, comme la chlorophylle, décompose l'acide carbonique de l'air sous l'influence de la lumière solaire ; le carbone est utilisé par la Diatomée et l'oxygène est rejeté. L'endochrôme contient aussi du fer, qui se retrouve à l'état de peroxyde quand on calcine des Diatomées vivantes. INTRODUCTION. 15 La putréfaction n'agit que très lentement sur Fendo- chrôme; ainsi j'ai constaté, sur des Diatomées récoltées depuis plus de vingt ans , que cette substance était encore en bon état de conservation. M. le professeur J. Brun a même vu des Diatomées fossiles, provenant de la Hollande, qui présentaient çà et là des frustules dont Fendochrôme était encore jaune et transparent. Dans le dépôt de l'é- tang de Saint-Loup, près de Ponteix, j'ai aussi trouvé quelques exemplaires montrant des traces très évidentes de Fendochrôme ; mais ce cas exceptionnel n'a lieu que pour les frustules dont les valves sont restées exactement emboîtées. Dans l'intérieur de la cellule membraneuse, Fendo- chrôme se présente tantôt sous forme de granulations (endochrôme granuleux), tantôt sous forme de plaques ou lamelles (endochrôme lamelleux). Ces deux états parti- culiers de Fendochrôme ont servi de base à la classification des Diatomées par M. P. Petit. Petitesse des Diatomées. — Pour donner une idée de la petitesse extrême de ces miniatures du règne végétal, il suffira de dire que des mensurations récentes, faites parle professeur J. Brun, nous apprennent qu'un millimètre cube pourrait contenir quarante millions d'exemplaires de YAchnanthes delicatula et vingt-sept millions du Navicula pelliculosa ; il est vrai que ce sont là nos deux plus petites espèces ; mais, parmi les. plus grandes, on en trouve rarement qui atteignent quarante centièmes de millimètre. Mouvements des Diatomées. — La plupart des Diatomées libres sont douées d'un mouvement de propul- sion souvent très vif, analogue à celui des zoospores et des 16 INTRODUCTION. anthérozoïdes des autres Algues et des Cryptogames en général ; mais , avec cette différence essentielle , que les Diatomées sont dépourvues de cils moteurs, tandis que les zoospores et les anthérozoïdes en sont constamment munis (1). Le mouvement des Diatomées se produit en ligne droite dans le sens de la longueur du frustule, et, de plus, il y a alternativement avancement et recul. La cause de ce mou- vement n'est pas encore bien connue : l'ingénieur Deby l'attribue à un phénomène de capillarité; le professeur J. Brun , à un courant externe qui s'établit entre le nœud central et l'un des pôles , puis , qui change subitement et passe toujours du nodule central à l'autre pôle. Au total , les opinions à l'égard du mouvement des Diatomées sont très variées , et aucune ne satisfait pleinement l'esprit ; ce point concernant l'histoire générale de ces petites Al- gues reste encore mal élucidé et demande de nouvelles recherches. Diatomées vivantes. — Les Diatomées à l'état vivant se rencontrent presque partout où se trouve de l'eau, qu'elle soit limpide ou trouble, stagnante ou cou- rante, chaude ou glacée; partout l'œil armé du micros- cope en découvre des quantités innombrables sur les plantes aquatiques, les Mousses et les rochers humides, les alluvions des fleuves, des rivières et des plus petits cours d'eau. Presque toujours un assez grand nombre d'espèces habitent pêle-mêle le même substratum ; c'est ainsi que, sur un simple rameau de Myriophyllum spicatum, pris (1) Les petits filaments qu'on observe quelquefois à la surface des valves de certains Nitzschia , Synedra , Cymbella, etc., et que plusieurs diatomistes ont pris pour des cils moteurs, ne sont qu'une Algue parasite ( Leptotrix rigidula Kiz.J , ainsi que Ta démontré le professeur J, Brun. INTRODUCTION. 17 dans le lac d'Aydat, j'ai pu en distinguer vingt-quatre es- pèces; un seul pied de Littorella lacustrtSj cueilli sur le bord du lac de la Crégut (Cantal), m'en a fourni vingt- six; et sur quelques filaments de Conferve récoltés dans le lac inférieur de la Godivelle, j'en ai observé vingt-huit espèces. . Les corpuscules reproducteurs des Diatomées sont si ténus qu'ils ont échappé jusqu'à présent à l'examen des observateurs, même â l'aide des objectifs â immersion les plus puissants. Ces sporules restent flottants dans l'air, lequel les transporte d'une contrée â l'autre. Sur les montagnes d'Auvergne, comme sur les Alpes et les Pyrénées, ces germes microscopiques peuvent rester sans périr, des semaines et des mois, sur des rochers arides exposés au soleil , ou sur la neige et la glace exposés aux froids les plus rigoureux; mais, dès que les conditions de la germination leur sont favorables, c'est-à-dire un peu d'humidité et quelques rayons de soleil, on les voit se mul- tiplier avec une rapidité prodigieuse ; c'est par milliards qu'on peut observer des Diatomées sur des points où peu de jours avant il n'en existait aucune. Diatomées fossiles. — A l'état fossile , les Diato- mées constituent des dépôts nombreux sur la surface du globe; grâce à leur enveloppe siliceuse, le temps lui- même n'a pas de prise sur leur carapace, et celle-ci passe à travers les âges géologiques dans un état parfait de con- servation, avec ses valves ornées des sculptures les plus élégantes et les plus variées. Ces petites Algues jouent un rôle important dans la for- mation des dépôts sédimentaires qui s'accumulent au fond des mers, des estuaires et des lacs. Ce rôle, les Diatomées l'ont joué aussi dans les temps anciens , depuis le carbo- 2 18 INTRODUCTION. nifère inférieur, et Ton rencontre aujourd'hui dans Fé- corce terrestre des couches d'une étendue considérable et d'une grande épaisseur, composées en majeure partie de carapaces de Diatomées. Il est très remarquable de constater que les espèces trouvées dans les cendres du charbon de Saint-Etienné, de Newcastle, etc., telles que : Gomphonema capitatum, Synedra Ulna var. œqualtSj Dktloma vulgaire, etc., etc., sont absolument identiques aux individus de ces mêmes espèces vivant actuellement. Si ces plantes ont traversé les âges géologiques sans subir aucun changement (M. Van Tieghem) , on ne voit pas la part que les adeptes d'une certaine école voudraient accorder a l'action du temps sur l'évolution prétendue de l'espèce végétale ou animale. Il faut bien reconnaître que ce fait incontestable, concernant la stabilité des caractères spécifiques, est loin d'être en faveur des théories transformistes, « échafaudage d'hypothèses appuyées sur d'autres hypothèses, mais complètement dénuées de preuves (Abbé Boulay). » « Il est hors de doute , a dit avec un rare bon sens le grand naturaliste Schimper, que, dans le monde actuel, nous avons affaire à des espèces qui peuvent bien se mou- voir dans un certain cercle dont cependant elles ne sortent pas. Je ne saurais admettre qu'il soit permis aux systé- maticiens du monde présent de quitter les faits actuels pour se laisser entraîner par les spéculations de la philo- sophie naturelle. » La plupart des dépôts d'origine marine appartiennent a l'époque tertiaire : l'un des plus beaux est celui qui forme la côte du Pacifique de l'Amérique du Nord; il s'étend au moins depuis San-Francisco jusqu'au bas de la Cali- fornie. Ce vaste dépôt est une sorte de schiste bitumineux blanchâtre, formant les roches de la côte et les collines INTRODUCTION. 19 avoisinantes ; il est connu sous le nom de pierre de Mon- ter ey, à cause de la localité où il a été découvert. Sur les côtes de l'Atlantique, il en existe un autre non moins étendu, appartenant au miocène; il occupe toutes les côtes, depuis la rivière Patucent, dans le Maryland, jusqu'en Virginie. Les villes de Petersburg, Rich- mond et Fredericksburg sont bâties sur cet immense dépôt. A Baldjik, en Bulgarie, il existe un dépôt que Ton croit être d'origine saumâtre. C'est le seul gisement de cette nature que l'on connaisse. Dans la presqu'île de Jutland (Danemark), on trouve une ardoise â polir qui contient des Diatomées spéciales ; les dépôts de Fur et de Skiva, encore dans le Danemark, sont aussi très riches et renferment des espèces qui n'ont pas été trouvées ailleurs. Mascara, en Algérie, est célèbre pour son gisement tertiaire. Les dépôts d'Egim (Grèce) et des lies Baléares sont surtout remarquables en ce que les Diatomées s'y trouvent mélangées â des spicules d'épongés. Le sous-sol de la zone littorale de la Flandre occidentale est formé d'une argile marneuse de 50 mètres de profon- deur, et contient de 20 â 25 % de valves de Diatomées marines. Je citerai encore les dépôts de Moron (Espagne), de Licata (Sicile), de Natanaï (Japon), de Nottingham, de Santa-Monica, en Amérique, et, enfin, le dépôt du puy de Mur (Puy-de-Dôme), le plus remarquable assurément de tous les dépôts connus â la surface du globe. Les dépôts d'eau douce se sont produits et se produisent encore dans les lacs, les étangs, les mares et les fossés. Ces dépôts sont pulvérulents et leur densité est souvent inférieure â celle de l'eau; â l'état sec, ils sont blancs ou gris, suivant la quantité db matières organiques qu'ils 20 INTRODUCTION. contiennent. En Auvergne, on les désigne sous le nom de randannite (1) , du nom de la localité (Randanne) où se trouve l'un de ces dépôts; ailleurs, on les appelle farine fossile, a cause, sans doute, de leur ressemblance avec la farine des céréales. En raison de leur nature siliceuse, on les utilise sous le nom de poudre à polir et de tripoli, dans les arts et dans l'industrie métallurgique, pour le polissage des métaux. Lorsque le gisement est formé presque exclusivement de valves de Diatomées , cette homogénéité le rend précieux pour entrer, sans danger d'explosion, en mélange avec la nitroglycérine dans la composition de la dynamite; tels sont les dépôts d'Eger et d'Ebsdorf en Allemagne, de Degernfors en Finlande , de Santa-Fiora en Toscane , et nos dépôts de Ponteix, de Ceyssat et des Rouilhas. Le génie militaire a exploité ces trois derniers, de préférence à tout autre, à cause des espèces à valves très épaisses qu'ils contiennent ; ces espèces appartiennent surtout aux genres Epithemia, Cymbella, Synedra et Navicula. La matière pulvérulente de ces dépôts peut absorber jusqu'à 80 % de son poids des liquides dont on l'im- prègne. Pour utiliser cette faculté d'absorption , il suffit de saturer le dépôt de nitroglycérine; en cet état, ainsi que le font observer MM. Leuduger-Fortmorel et P. Petit, la puissance explosive au moindre choc est annihilée; elle ne se produit plus que sous l'influence de l'étincelle électrique ou d'une capsule fulminante. La dynamite (1) C'est en 1832 que la randannite fut signalée pour la première fois à Ceyssat, par M. Fournet; il la désigna sous le nom de Silice gélatineuse , supposant qu'elle était due à des dépôts d'eaux thermales. Après sa découverte de Ceyssat, M. Fournet ayant eu occasion de parler à M. le comte de Montlosier de cette terre siliceuse, celui-ci reconnut qu'il en possédait l'analogue dans une prairie de son domaine de Randanne, d'où le nom de randannite , donné par Dufrénoy, à tous les dépôts diatomifères d'Auvergne. Mais, ainsi que le fait observer avec raison notre savant compatriote, M. F. Gonnard, il aurait été plus exact de Rappeler ceyssatite. INTRODUCTION. 21 devient ainsi transportable, même par le chemin de fer, pourvu qu'elle soit renfermée dans des barils qui ne laissent rien transsuder. Distribution des Diatomées sur la surface du sol- — L'excessive ténuité des Diatomées leur per- met, une fois sèches, d'être balayées par le vent qui les répand au loin sur d'immenses étendues de pays, et même d'un continent a l'autre. L'air redevenu calme, elles tom- bent sur le sol, et les pluies , délayant ces corpuscules organiques , les transportent dans les ruisseaux, les lacs et les tourbières, et là, grâce â leur reviviscence, elles ne tardent pas à se multiplier avec une prodigieuse activité. Cette diffusion des Diatomées et de leurs germes par les courants aériens et les pluies , distribue assez unifor- mément les espèces d'eau douce sur les continents. L'Auvergne, par sa situation géographique, ses nom- breuses sources minérales, â toutes les altitudes et â toutes les températures, offrant, de plus, dans ses lacs, une grande variété de profondeurs , possède un ensemble de conditions éminemment favorables â l'éclosion et au déve- loppement des Diatomées ; aussi,, il n'est pas étonnant que nous ayons presque toutes les espèces d'eau douce de la Flore française. Les espèces marines vivantes nous font totalement défaut ; ainsi, bien que les vents de l'ouest nous appor- tent des sporules des Diatomées marines des bords de la Manche et des plages de l'Océan , et ceux du midi des rivages de la Méditerranée, je n'ai encore trouvé aucune de ces espèces dans nos sources minérales, alors que, dans leur voisinage , plusieurs représentants de la Flore mari- time Phanérogame, s'y trouvent très prospères, tels que : Spergularia satina et tnarginata , Taraxacum lepto- 22 INTRODUCTION. cephalum, Glaux maritima, Triglochin maritimutn , Glyceria distans, Chara crinita var. brevispina, etc. Nous avons bien , dans les eaux minérales de Saiût- Alyre, de Saint-Nectaire, de Saint-Floret, etc., le Nite- schia vitrea, donné comme espèce marine par Rabenborst, mais cette belle espèce se trouve aussi dans des eaux douces ou saumâtres; de même le Fragilaria hyalina, découvert à Saint- Alyre, et regardé par quelques auteurs comme Diatomée marine, a été observé dans les eaux saumâtres sur plusieurs points de la France ; les Navicula pumila et perminuta sont dans les mêmes conditions ; en somme , la Florule diatomique de nos sources miné- rales actuelles ne se compose que d'espèces saumâtres, â l'exclusion de toute Diatomée marine. M. Roujou s'est évidemment mépris en signalant (avec signe de doute, il est vrai), un Amphitetras dans le dépôt de Ceyssat; ce genre, d'ailleurs très facile â distinguer, est essentiellement marin, et aucun de ses représentants n'a été trouvé, ni dans les eaux douces, ni dans leurs dépôts. Il nous manque aussi un petit nombre de Diatomées des sommets élevés des Alpes et des Pyrénées que je n'ai pu réussir à découvrir chez nous ; telles sont : Cocconeis helvetica; Gomphonema glaciale)' Navicula pyrenaica , N. scila, N. Mauleriet Diatomella Balfouriana. Je suis persuadé que des recherches ultérieures nous procureront ces quelques espèces; elles doivent exister, soit dans les lacs des montagnes, soit dans les tour- bières des hauts plateaux, soit enfin sur les parois des cascades situées â de grandes altitudes. Multiplication des Diatomées. — Les Diato- mées se multiplient par subdivisions binaires et succès- INTRODUCTION. 23 sives du frustule, c'est-à-dire par déduplication ou scissi- parité. Au moment de la division du frustule, le contenu de la cellule membraneuse augmente rapidement en volume; sous Faction de cette dilatation interne, la face connective s'élargit par suite du glissement des deux connectifs Fun sur l'autre ; ce mouvement de dislocation se continue jusqu'à ce que les bords libres des deux connectifs soient très rapprochés Fun de l'autre. En même temps que la face connective s'élargit, le noyau ^ le protoplasma et Fendochrôme se partagent en deux moitiés; leur division est à peu près complète lorsque la face connective a atteint sa plus grande largeur. Une fois cette division effectuée, les deux moitiés du noyau vont occuper respectivement les deux parties du protoplasma, pour former chacune un noyau nouveau ; puis les deux masses protoplasipiques commencent à sécréter une pellicule siliceuse qui, en s'épaississant graduelle- ment , reproduit deux jeunes valves absolument identi- ques à celles du frustule primitif. Le frustule est maintenant formé de quatre valves, dont deux externes (valves anciennes) et deux internes (valves nouvelles) ; le tout est encore retenu par les deux connec- tifs des anciennes valves; mais un léger glissement des connectifs finit par séparer les deux jeunes frustules ; la jeune valve de chacun d'eux va se placer au bord libre du connectif unique , et le jeune frustule se trouve ainsi constitué sur le plan de l'ancien. On voit que chaque nouveau frustule est formé de deux valves : une provenant de l'ancien frustule , et une nou- velle; celle-ci, se trouvant emboîtée dans le connectif an- cien , est nécessairement plus petite que la valve ancienne qui lui est opposée. La carapace du nouveau frustule ne comprend encore que deux valves et un seul connectif; mais le bord de la nouvelle valve se prolonge bientôt pour former un jeune 24 INTRODUCTION. connectif qui glisse sous celui de la valve ancienne, et la structure du frustule se trouve ainsi constituée par deux valves et deux connectifs : les deux nouveaux frus- tules peuvent alors se diviser à leur tour comme celui dont ils proviennent. Suivant son état de développement, on peut rencontrer, chez une même espèce de Diatomée, des frustules ayant : 1° Deux valves, un connectif et un noyau (frustule jeune); 2° Deux valves, deux connectifs et un noyau (frustule adulte) ; 3° Deux valves , deux connectifs et deux noyaux (frus- tule en voie de multiplication) ; 4° Quatre valves, quatre connectifs et deux noyaux (dernière phase des phénomènes de la multiplication). Comme les nouvelles valves se forment à l'intérieur des anciennes , il en résulte que les frustules diminuent de taille au fur et à mesure que les subdivisions se reprodui- sent. C'est ce qu'il est facile de constater dans presque toutes les récoltes. Aussi la variabilité de la taille des individus d'une même espèce est si grande, qu'il n'est pas possible d'accorder à cette donnée une valeur spécifique sérieuse. C'est à la diminution de taille, aux légères modifications de forme, ou encore au manque de netteté des dessins qui commencent à orner la jeune valve, qu'il faut attribuer le trop grand nombre des prétendues espèces créées par certains auteurs. Lorsque la diminution du frustule est arrivée a un mi- nimum de taille qui n'est pas dépassé, la division cesse, et la reproduction intervient pour ramener le frustule à sa grandeur primitive,- INTRODUCTION. 25 Reproduction des Diatomées. — Malgré le nombre très considérable de faits constatés, a dit M. Deby, ce que nous savoiis de tout ce qui concerne la reproduc- tion des Diatomées reste peu compris et mal élucidé. Quoi qu'il en soit, il est admis que la reproduction se produit toujours dans les individus qui sont arrivés au minimum de la tailie par voie de divisions successives. Les phénomènes de la reproduction, sur lesquels les diatomistes sont généralement d'accord, peuvent se résu- mer ainsi : 1° Le fruslule commence par sécréter une couche épaisse de mucilage dont il s'entoure; puis, le protoplasma se dilate, et, sous sa pression, les deux valves se disjoi- gnent par le glissement des deux connectifs, et finissent par se séparer complètement. Le protoplasma, mis ainsi en liberté dans la masse mucilagineuse , s'entoure d'une membrane et prend la forme d'un corps ovoïde nommé sporange. 2° Dans l'intérieur du sporange il se produit un jeune frustule qui grandit rapidement, s'enveloppe d'une mem- brane plus ou moins incrustée de cilice,, et ordinairement plissée en travers. Ce jeune frustule a reçu le nom d'auxospore. 3° L'auxospore, en se développant, déchire en deux la membrane du sporange, et finit par acquérir une longueur a peu près double de celle du frustule qui l'a produite. Puis, dans l'intérieur de l'auxospore, on voit apparaître un nouveau frustule identique à celui dont il provient, c'est-à-dire avec la reproduction exacte de tous les carac- tères spécifiques. Ce nouveau frustule se nomme frustule sporangial. 4° Enfin, le frustule sporangial est mis en liberté par la 26 INTRODUCTION. rupture de la membrane de Fauxospore ; la masse muci- lagineuse, dans laquelle les phénomènes de la reproduc- tion se sont passés, se réduit, par résorption, à cette mince membrane qui se voit à l'extérieur de tous les frustules vivants , et que Ton connaît déjà sous le nom de colêo- derme. Dans quelques cas, Fauxospore se forme par le mélange dé deux masses protoplasmiques appartenant à deux frus- tules de même espèce ; mais les phénomènes ne diffèrent pas essentiellement de ceux que je viens de résumer. La Diatomée est maintenant revenue â son point de départ , possédant la faculté de se multiplier par subdi- visions binaires , jusqu'à la formation d'une nouvelle auxospore. Des observations attentives ont permis de constater qu'une Diatomée adulte peut se diviser en une heure, et, d'après Ehrenberg, le nombre d'individus provenant du frustule primitif s'élèverait â 35 billions au bout de vingt- quatre heures; d'autre part, d'après les recherches de MM. W. Smith, Thwait et J. Brun, il faut six à dix jours pour que, de Fétat de germe, une Diatomée arrive à pouvoir se diviser, c'est-à-dire soit parvenue â Fétat adulte. Reviviscence des Diatomées. — Les Diatomées possèdent la faculté de survivre à une dessiccation com- plète. Pendant les grandes chaleurs de Fêté, il arrive fréquemment que des fossés et des mares, qui contenaient des Diatomées, se dessèchent et restent dans cet état pen- dant plusieurs mois; il en est de même des mousses, des écorces et des rochers exposés aussi â de longues périodes de dessiccation; cependant, dès que les pluies arrivent, on y retrouve dçs Diatomées comme auparavant. INTRODUCTION. S? Ce phénomène n'est pas exclusif à ces petites plantes ; les Lichens et beaucoup d'Algues d'eau douce jouissent de la même propriété. La reviviscence des Diatomées a été démontrée par M. P. Petit, à l'aide d'une série d'expériences absolument probantes (Journal de Micrographie, 1877, p. 242). M. Schumann avait déjà observé que les Diatomées sur- vivent à la congélation. Recherche des Diatomées. — Le matériel né- cessaire pour une excursion diatomique est peu considé- rable : une provision de flacons à large goulot, bouchés et numérotés, une canne à crochet et une bonne loupe Cod- dington, ou mieux, un microscope de poche, tel est le bagage. Pour l'indication générale des principales stations re- cherchées par ces petites Algues, je ne saurais mieux faire que de m'inspirer d'un charmant article publié dans Vin- tellectual Observer. Nous supposons, dit l'auteur, que le diatomiste et ses amis vont entrer en campagne., armés, équipés et pourvus du fourniment nécessaire a leurs opérations. Arrêtons-nous devant ce petit cours d'eau rocailleux ; la couche brune que nous apercevons sur les pierres, et les longs filaments qui flottent dans l'eau constituent une bonne récolte; un examen ultérieur nous montrera proba- blement Diatoma Mesodon, Eunotia Arcus, Tabellaria fenestrata eijlocculosa. Un peu plus loin, une petite cascade sautille de pierre en pierre pour tomber dans la rivière. Le duvet velouté brun qui couvre les pierres nous donnera de beaux Gotn- 28 INTRODUCTION. phonema geminatum et capitaturn, mêlés au Cymbella lanceolatum. La teinte verte que présentent les flaques d'eau le long de la route est une véritable mine d'or , car rarement on trouvera le Navicula cuspidata aussi complètement exempt de tout mélange. Voici une autre flaque d'eau formée par les dernières pluies; il a donc fallu bien peu de temps pour produire cette couche brunâtre qui tapisse le fond de la mare ; elle est constituée presque exclusivement de Nitzschia palea. Plus loin, nous rencontrons un moulin à eau. Le canal est couvert d'une végétation confervoïde ; les filaments bruns attachés au bois de l'aqueduc et à la roue hydrau- lique sont probablement des Diatoma vulgare et elonga- tum; peut-être y trouverons-nous aussi Surirella spi- ralis, qui semble faire choix de ce genre de station. Après avoir gravi le penchant des collines, nous récol- terons quelques herbes de cet étang boueux, car dans ces localités on a quelque chance de rencontrer des espèces alpines rares , comme Navicula rhomboïdes, obtusa, divergeas, lata et alpina. Pendant que nous marchons sur ce sol mouvant , nous aurons soin de prendre un paquet de Sphagnum; plus tard, en exprimant l'eau dont la Muscinée est im- bibée, nous pourrons peut-être y trouver quelques beaux spécimens de Navicula hemiptera et alpina. Avant d'abandonner les hauteurs, faisons une ample provision des plantes aquatiques (Algues filamenteuses, Isoetes, Myriophyllum, Potamogeton, etc.) qui croissent sur les bords ensoleillés du lac ; les lavages de ces plan- tes nous donneront de magnifiques Surirella biseriata, ovaia et splcndida; des Epithemia turgida et Zébra; des Cymbella aspera et Ehrenbergii; des Navicula major et viridis; des Diatoma hyemale et Mesodon, et peut- être aussi Cocconeis lineata et RouxiL INTRODUCTION. 29 Dans la tourbière exploitée et voisine du lac, nous aurons soin de prendre une [motte de tourbe; un lavage subsé- quent nous fournira plusieurs espèces peu communes. Voici une belle cascade située à plus de 1,500 mètres d'altitude , empressons-nous de recueillir une quantité suffisante de la couche brune et glaireuse qui couvre les parois des rochers mouillés, et de prendre quelques touffes des Mousses imprégnées des vapeurs de la cascade, nous aurons là : Melosira Rœseana ; Navieula borealis et, probablement, plusieurs autres espèces alpines. Après avoir exploré les lacs, les cours d'eau, les cas- cades et les tourbières des hauteurs, descendons la vallée qui s'ouvre devant nos pas, et arrêtons-nous un instant pour visiter cette petite grotte au fond de laquelle jaillit une source d'eau vive ; le plafond est enduit d'une couche couleur chocolat, dure et granuleuse au toucher; c'est une récolte pure et splendide de Melosira arenaria, et nous n'hésiterons pas à en prendre une bonne quantité, car il est rare de trouver cette jbelle espèce dans un état moins mélangé. Les Aulnes et les Saules qui bordent le ruisseau de la vallée sont tapissés de Mousses ; détachons-en quelques touffes, nous pourrons y trouver plusieurs espèces intéres- santes, en particulier Navieula anglica. La prairie marécageuse qui s'étend devant nous, pro- vient d'un ancien lac desséché; un fossé d'assainissement, large et profond, la traverse; sur le talus du fossé nous remarquons une couche de terre d'un blanc grisâtre, friable et très légère. C'est un dépôt de Diatomées fossiles; em- pressons-nous d'en faire une bonne provision. Ce dépôt formait, à une époque antérieure, le bassin du lac dans lequel les Diatomées, en coulant à fond, se sont accumulées, et leurs carapaces ont formé la couche que nous venons de découvrir. 11 est à remarquer que l'endo- chrôme a été détruit par une espèce de rouissage, et les frustules sont maintenant réduits à la carapace siliceuse 30 INTRODUCTION. d'une limpidité parfaite. Cette terre, fortement silicifère, nous explique sa valeur pour la culture des céréales, et l'inconvénient qu'elle présente dans celle des pommes de terre, des navets et, en général, dans la culture des plantes qui ne s^assimilent pas la silice. J^a masse chevelue de couleur sombre qui croît sur cette vanne est une belle récolte bien pure de JVavicula ne- glecta, dont les frustules sont contenus par rangées régu- lières à l'intérieur des longs filaments. Visitons l'étang voisin et tirons de l'e^u un paquet de ce Myriophyllum spicatum, couleur de rouille; il porte un mélange confus de plusieurs espèces dont quelques-unes sont intéressantes , notamment Amphipleura pella- cida. Le fossé d'eau claire qui longe la route est la station recherchée par plusieurs Diatomées, telles que : Pleu- rosigma attenuatum et Spencer ii; Nitéschia linearis et tenuis; Surirella ovata; Cymatoplêura Solea; Na- vicula elliptka; Cymbella maculata et Synedra Ulna, espèce commune que l'on trouve dans chaque fossé d'eau claire. Les pierres qui encombrent le lit du ruisseau, provenant de la source voisine, sont tapissées de longs filaments d'un brun jaunâtre, qui valent la peine d'être récoltés. Il faut doucement les ôter de l'eau, étant donnée leur extrême fragilité; c'est une belle espèce : Meridion circulaire. La source d'où sort le ruisseau jaillit avec une certaine force et soulève, dans ses bouillons, un sable teinté de brun. Nous recueillerons de ce sable, et nous pourrons constater que sa couleur brune est due au Fragilaria Harrisonii, presque pur. Les endroits marécageux où les plantes sont enduites d'une couche jaune d'oxyde de fer ne doivent pas être négligés. On prendra quelque peu de la matière floconneuse et légère qui couvre la surface de la boue. On peut être sûr d'y trouver de belles Diatomées, telles que : Surirella Introduction. 31 spîralis et splendida ; Navicula nobilis et Stauroneis Phœnicenteron. Avant de terminer notre excursion, explorons avec soin cette source minérale, dont les eaux chargées de carbonate de chaux en ont déposé une couche épaisse sur la surface du sol; prenons une assez grande quantité de la pellicule confervoïde qui couvre- la roche calcaire humide; nous y trouverons probablement, outre les magnifiques Surirella elegans, ovalts et ovaia, le Fragilaria hyalina et le Nitëschia mtrea avec sa variété gallica. Si nous avons la bonne fortune d'y rencontrer le rarissime NiUschia Kittlii, nous pourrons nous féliciter d'avoir donné à notre excur- sion un sérieux couronnement. Florales spéciales. — Le diatomiste qui étudie les habitudes de nos petites plantes, et qui s'applique sur- tout â acquérir la connaissance des lois qui président à leur distribution dans une région donnée, telle que l'Au- vergne, par exemple, ne tarde pas â s'apercevoir qu'un grand nombre] de Diatomées se rencontrent â peu près partout; aussi bien en plaine qu'en montagne, et dans les sources minérales comme dans les eaux douces; d'autres, au contraire, recherchent certaines stations particu- lières. Ainsi, les unes restent localisées dans les eaux minérales siliceuses ou calcaires ; d'autres n'habitent que les hautes altitudes , tandis que certaines s'élèvent peu au-dessus de la plaine; il en est qui exigent une eau chaude et stag- nante, d'autres une eau fraîche et courante; d'autres enfin ne se trouvent que sur les Mousses humides ou sur telle ou telle plante aquatique. Voilà pourquoi une même station ne saurait convenir au développement des germes de toutes les espèces qui lui sont apportés par lés courants aériens. 3â INTRODUCTION. Voici, d'après les récoltes de Maxime Roux et le résultat de mes propres recherches, la Florule diatomique de nos sources minérales : Amphora acutiuscula. — Normanii. — salina. — Ergadensis. Cymbella pusilla. Mastogloia Dansei. Navicula appendicvlata. — Cincta. — atomus. Fragilaria hyalina. Nitzschia Victoriœ. — commutata. — ovalis. — scalaris, — vitrea et var. — Kittlii. — microcephala. Surirella patella. Les Diatomées suivantes constituent la Florule de la plaine : Achnanthes Biasolcttiana. — hungarica. — exilis. Rhoicosphenia Van Heurckii. Amphora hyalina. Stauroneis Legumen. Navicula Menisculus. — slesvicensis. — ovalis. — perminuta. Pleurosigma attenuatum. — Kutzingii. Mtzschia Tryblionella. — hungarica. — dubia. — thermalis. — bilobata. — denticulata. — Tabellaria. — vermicularis. — communis. — inconspicua. — Hantzschiana. Melosira Dickiei. Passons maintenant a la Florule de la montagne, com- prenant les espèces qui n'ont pas été récoltées au-dessous de 700 mètres d'altitude : Achnanthes coarctata. — Peragalli. — trinodis. — gibberula. — flcxella var. Gomphoncma geminatum. — Augur, — parvulum. — subtile. . — Mustela. INTRODUCTION. 33 Gomphonema affine. Cymbella lœvis. Stauroncis Smithii. Navicula suecica. — borealis. — longa. — acuminata. — acrosphœria. — biceps. — nivalis. — leptoceplmla. — Cesatii. — scutelloides. — serians. — firma. — - scminulum. — mi ni ma, — pelliculosa. Navicula binodis. — perpusilla. Epithcmia rupcstris. Eunotia tridcntula. — paludosa. — incisa. Synedra barbatula. Asterionella formosa. Fragilaria undata. NUzschia sinuata. Denticula frigida, Tetracyclus Braunii. Surirella helvctica. — r obus ta. Melosira lirala. — » granulata. Cyclotella comcnsis. Nos dépôts fossiles ont aussi leur Florule spéciale, comprenant les espèces qui n'ont pas été rencontrées en- core à l'état vivant, telles sont : Cocconeis molesta. — californica var. — intermedia. — tenuissima. — speciosa. Achnanthes subsessilis. — exigua. Gomphonema Clavus. — auritum. — sarcophagus. — Hebridense. Amphora gracilis. — Proteus. Cymbella obtusa. — norvegica. — délecta. — turgidula. — Pauli. Stauroneis Bruni. — amphilepta, — gallica. — acutiuscula. — mesopachya. Stauroneis scolica. Navicula gentilis. — aquitaniœ. — Dariana. — Esox. — Porrecta. — subacuta. — hybrida. — notata. — costata. — megaloptera. — basaltœproxima. — lineolata. — brevistriata. — stomatophora. — Bogotensis. — giobiceps. — recta. — icostauron var. — dûcurrens. — Termes, — mesotyla. — macra. 34 INTRODUCTION. Navicula percgrina. — rostellata. — Cyprinus. — Gastrum. — Placentuta. — lanceolata. — bomboides. — crassirostris. — Smithii. — arverna. — aponina. — Heribaudi. — Columnaris. — dilatata. — Pcisonis. — dubia. — americana et var. — ampliafa. — bisulcata. — bacilliformis. — lepida. — pseudo - bacilium. — Creguti, — mi ni ma. — falaisensis. — minuscula. Amphiprora recta. Eunotia parallela. — Faba. — polydentula. — Rabenhorstii. Iiaphoneis belgica. — amphiceros. Synedra af finis. Fragilaria elliptica. — inter média. — pacifica et var. Diatoma elongatum. Peronia Heribaudi. Striatdla Girodt. Tetracyclus emarginatus. — decoratus. — ellipticus, — Lamina. — Lancea. — compressus. Cymatopleura hibernica. Nitzschia spectabilis. — socialis var. — panduriformis var. — tubicola. — acutiuscula. — fossilis. Surirella norvcgica. — turgida. — Bruni. — striatula et var. Campylodiscus Thuretii. Stenopterobia anceps. Periptera saxogallica. Melosira lœvis. — tenuissima. — Borreri. — Heribaudi. — Bruni. — varennarum. — striata. Cyciotellu Meneghiniana, — stelligera. Stephanodiscus Astrœa. — Hantzschianus. Coscinodiscus pygmœus. — radiatus, — dispar. — exasperans. — chambonis. Heribaudia ternaria. Presque toutes ces Diatomées fossiles existent à Fétat vivant dans les eaux douces de l'Europe centrale, et la plupart seront certainement trouvées tôt ou tard chez nous, à l'exception toutefois des espèces exclusivement marines du dépôt du puy de Mur. INTRODUCTION. 35 Détermination d'une Diatomée. — Pour trouver le nom d'une Diatomée, deux examens successifs sont souvent nécessaires ; il faut d'abord l'observer à l'état vivant, à un grossissement de 300 à 400 diamètres. Ce premier examen permet de noter les caractères fournis par les différentes parties organiques du frustule, telles que l'endochrôme, les filaments, les coussinets, les points d'attache, etc. Comme il est utile de bien apprécier la forme exacte de toutes les faces du frustule, on y par- vient facilement en appuyant légèrement et par saccades sur le cover. Avant de procéder au second examen, il faut débar- rasser la Diatomée du coléoderme et de la cellule membra- neuse renfermant le protoplasma, l'endochrôme et les globules de nature huileuse, afin de n'avoir à étudier que la carapace siliceuse. Les procédés employés pour détruire la matière orga- nique du frustule sont assez nombreux ; le traitement par l'acide azotique bouillant, avec addition de chlorate de potasse pulvérisé, est celui que j'ai constamment utilisé. Les Diatomées d'eau douce, en raison de l'épaisseur des valves, résistent fort bien à ce traitement énergique, et il présente l'avantage précieux d'être très expéditif ; quelques minutes d'ébullition suffisent pour détruire la substance organique. Le chlorate de potasse doit être ajouté au moment de l'ébullition et en petite quantité. Lorsque le dépôt est de- venu d'un blanc laiteux, on laisse refroidir et on procède ensuite aux lavages, que l'on répète jusqu'à ce que toute trace d'acide ait disparu. La Diatomée, réduite maintenant à la carapace, montre nettement les belles stries et les dessins merveilleux qui 36 INTRODUCTION. ornent les faces valvaires et fournissent d'utiles caractères spécifiques. Pour apprécier les détails minutieux de la striation des valves, il faut ordinairement un grossissement de 700 à 800 diamètres, et parfois davantage pour les très petites espèces à striation peu apparente. Montage des Diatomées. — Les Diatomées suffi- samment nettoyées doivent être montées. Le montage peut se faire à sec, ou dans un médium fluide, ou encore au baume du Canada, Les préparations à sec ou au liquide se détériorent presque toujours; le montage au baume étant inaltérable est généralement préféré. Voici, d'après M. H. Peragallo, le savant monographe des genres Pleur osig ma et Rhùosolenia, la manière d'opérer le montage au baume. Le baume doit être acheté sec ; si on ne peut se le pro- curer que liquide, on le dessèche complètement a l'étuve et on le redissout au bain-marie, dans l'essence de téré- benthine, jusqu'à consistance sirupeuse. Le cover chargé de Diatomées bien sèches étant légèrement chauffé, on dépose alors sur sa surface une goutte d'essence de té- rébenthine qui pénètre les Diatomées et chasse les bulles d'air qu'elles contiennent. On chauffe ensuite lentement, jusqu'à ce que l'essence soit presque complètement éva- porée., et on ajoute une ou deux gouttes de baume. Puis on continue à chauffer pour achever d'évaporer l'essence jusqu'à ce que, en transportant le cover sur une plaque froide, le baume devienne* complètement dur. On a ainsi une petite lentille plan convexe, formée par le cover et la goutte de baume. Dans cet état on peut expédier les co- vers à ses correspondants qui n'auront qu'à achever le INTRODUCTION. 37 montage. Pour cela, on renverse la petite lentille sur un slide que l'on chauffe, en ayant soin d'appuyer, dès le début, sur un bord du cover avec une aiguille pour qu'il s'applique sur le slide par un mouvement de charnière. Lorsque le baume est liquéfié , on appuie pour chasser l'excès et on refroidit le tout. Le grand avantage de cette manière d'opérer, consiste en ce que tout est rapidement terminé, et que Ton peut de suite nettoyer les bords du cover et placer l'étiquette; cinq minutes suffisent à une préparation. Le montage fait, le reste de la récolte est placé dans un flacon de collection étiqueté, et on laisse les Diatomées se déposer ; on enlève ensuite l'eau pour la remplacer par de l'alcool, ce qui est important, car sans cela il se formerait des moisissures. Si l'on a besoin, plus tard, de faire de nouvelles prépa- rations, il faudra remplacer l'alcool par de l'eau distillée pour éviter que les Diatomées ne se réunissent en agré- gations au moment du montage. Triage des Diatomées. — Il peut arriver que l'on ait besoin de trier et de choisir les plus beaux exemplaires d'une récolte, de manière à faire des prépara- tions ne contenant qu'une seule espèce. Le triage se fait à un grossissement de 200 à 250 diamètres, avec un poil de pinceau servant à détacher les frustules, et à les trans- porter un a un sur un cover dont la face supérieure est enduite d'une légère couche de gélatine dissoute dans l'eau distillée. Au centre de la face qui n'a pas reçu l'en- collage, on marque un petit point d'encre et on applique de suite cette face sur le slide a côté du cover qui con- tient les Diatomées à trier; le point d'encre suffit pour produire l'adhérence nécessaire tout en indiquant le cen- tre du cover. Une fois la Diatomée sur le point d'encre, on procède au montage par la méthode ordinaire. 38 INTRODUCTION. Les préparations faites ainsi demandent du temps et de l'adresse, mais elles sont nettes et très commodes pour l'étude. CLASSIFICATION DES DIATOMEES. Plusieurs systèmes ont été proposés successivement par Agardh, Ehrenberg, Kùtzing, Rabenhorst, etc., pour clas- ser les Diatomées. Ces divers auteurs ont utilisé, tantôt la forme extérieure des frustules, tantôt le mode de végé- tation des Diatomées vivantes, qui se présentent libres ou réunies en filaments, ou portées par un pédicelle. En 1856, le professeur W. Smith, dans son Synopsis,, attira l'attention des diatomistes sur les deux états de l'endochrôme. Quelques années plus tard (1861), Ralfs publia un système basé sur la présence ou l'absence du raphé et du nodule, et fit remarquer les affinités naturelles qui exis- tent entre plusieurs groupes. Le professeur Pfitzer, frappé de la remarque de W. Smith, concernant les deux états de l'endochrôme, en- treprit une étude sérieuse de cette substance et, en 1871, publia une nouvelle classification basée sur les deux dis- positions particulières qu'elle présente dans le frustule ; mais Pfitzer n'ayant pas su appliquer son principe aux affinités des tribus et des genres, son œuvre est restée incomplète. L'année suivante, un savant diatomiste américain, H.-L. Smith, reprit et compléta le système de Ralfs, INTRODUCTION. 39 que le D r Van Heurck a traduit et publié dans son ou- vrage, le Microscope, 1878. Le système du professeur H.-L. Smith a été suivi par plusieurs auteurs, notamment par le docteur Van Heurck dans son remarquable Synopsis des Diatomées de Bel- gique. Il présente surtout l'avantage de pouvoir être ap- pliqué aussi bien sur les individus vivants que sur les frustules fossiles et les préparations au baume. D'après la présence ou l'absence du raphé, l'auteur divise la famille des Diatomées en trois sous-familles, savoir : 1° Les Raphidées, comprenant les tribus des Cym- belléesy des Naviculées, des Gomphonémées, des Ach- nanthées et des Cocconéidées, c'est-à-dire toutes les Dia- tomées ayant un raphé, au moins sur Tune des deux valves ; 2° Les Pseudo-Raphidées, comprenant les tribus des Fragilariées, des Tabellariées et des Surirellées, c'est-à- dire toutes les Diatomées ayant au moins, sur l'une des deux valves, un espace blanc (pseudo-raphé) simulant un raphé ; 3° Les Crytpo-Raphidées, comprenant les tribus des Chœtocérées, des Mélosirées, des Bidulphiées, des Eupo- discées, des Héliopeltées, des Astérolamprées et des Cos- cinodiscées, c'est-à-dire toutes les Diatomées n'ayant ja- mais de raphé ni de pseudo-raphé sur aucune des valves. En 1876, M. Paul Petit, après avoir complété les obser- vations du professeur Pfitzer, publia une classification basée sur les deux états de rendochrôme. Ainsi que l'avait fait Pfitzer, M. P. Petit divise la fa- mille des Diatomées en deux sous-familles^ savoir î 1° Les Placochromaticées, comprenant les tribus des 40 INTRODUCTION. Achnanthées, des Gomphonémées, des Cymbellées, des Naviculées, des Amphipr orées, des Niteschiées, des Sa- rirellées, des Synédrées et des Eunotiées, c'est-â-dire toutes les Diatomées à endochrôme lamelleux; 2° Les Coccochromaticées, comprenant les tribus des Fragilariées, des Plagiogr arrimées, des Trachysphé- niées, des Licmophorées, des Tabellariées, des Rhizoso- léniéesy des Chœtocérées, des Bidulphiées, des Eupo- discées, des Héliopeltées, des Astérolamprées, des Coscr- nodiscéesy des Xanthiopyxidées et des Gaillonellées ou Mélosirées, c'est-à-dire toutes les Diatomées à endo- chrôme granuleux. C'est la classification de H.-L. Smith, légèrement mo- difiée, que j'ai adoptée pour la disposition systématique des Diatomées d'Auvergne. NOMS DES AUTEURS CITES AVEC ABREVIATION. Ag. = Àgardh. Aru. = Arnott. Auersw. = Auerswald. Berk. = Berkeley. A. Br. = A. Braun. ,. Bréb. = de Brébisson. Br. =J. Brun. Castr. = Castracane. Cl. = Clève. Desm. = Desmazières. Donk. = Donkin. Ehrb. = Ehrenberg. Eul. = Eulenstein. Greg. = Gregory. Grév. = Gréville. Grun. = Grunow. Htz. = Hantzch. Hass. = Hassalt. Heib. = Heiberg. F. Hérib. = F. Héribaud Joseph. Kit. =Kitton. Ktz. = Kutzing. Lag. = Lagerstedt. Lyngb. = Lyngbye. Moor. == Moorhouse. Naeg. = Naegeli. Nitz. = Nitzsch. Norm. = Norman. H. Perag. = H. Peragallo. M. Perag. = M. Peragallo. Pritch. = Pritchard. Rab. = Rabenhorst. Schum. = Schumann. Ad. Sch. == Ad. Schmidt. W. Sm. = W. Smith. Thw. = Thwaites. V. H. == Van Heurck. Wartm. = Wartmann. Les noms des auteurs qui ne figurent pas dans cette liste sont cités sans abréviation. TITRES DES OUVRAGES CITÉS AVEC ABRÉVIATION. A. S. Atl. = Ad. Schmidt, Allas der Diatomaceenkunde. Bréb. D. C. = Brébisson, Diatomées de Cherbourg» Br. D. A. J. = Brun, Diatomées des Alpes et du Jura. Ehrb. Micr. = Ehrenberg, Microgéologie. Greg. D. C. = Gregory, Diatoms of the Clyde. Ktz. S. A. = Kûtzing, Species Algarum. Sm. S. B. D. = W. Smith, Synopsis of British Diatomaceœ. V. H. S. =■ Van Heurck, Synopsis des Diatomées de Belgique. Je n'ai mentionné que l'indication de la figure qu'il m'a paru le plus utile à consulter. SIGNES ABRÉVIATIFS. CG =*= Très commun. C = Commun. AC = Assez commun. RR = Très rare. R = Rare. AR = Assez rare. UNITÉ DE MESURE. L'unité de mesure adoptée dans ce travail est le mikron (/a), ou millième de millimètre. DISPOSITION SYSTÉMATIQUE DES DIATOMÉES D'AUVERGNE Sous-Famille I. — RAPHIDÉES. l re Tribu. - ACHNANTHÉES. Genre Cocconeis Ehrb. 1835. Coc. Pediculus Ehrb. (V. H. S. pi. 30, fig. 28 à 30). Puy-de-Dôme. Manglieu (Max. Roux). Etang de Chan- celade (Montel). Villars; Lezoux; lac d'Aydat; eaux mi- nérales de Sainte-Marguerite (!) W. Cantal. Massiac; Arpajon; Boisset; Mauriac (!). Hab. Espèce commune dans toutes les eaux stagnantes ; un peu moins fréquente en montagne. Coc. salina Rab. (Sûssw. Diat. p. 27, fig. 8 = Coc. Pediculus var.) Puy-de-Dôme. Etang de la Masse, près de Latour-d' Au- vergne (Paillarse). Manglieu (Max. Roux). Cantal. Allanche (Btélawski). Salers (!). Hab. Parasite sur les plantes aquatiques des eaux stag- nantes, surtout sur les Algues filamenteuses. AR. (t) Le signe (!) signifie que j'ai récolté l'espèce aux localités qui le précèdent. 44 LES DIATOMÉES D 'AUVERGNE. Coc. Placentula Ehrb. (V. H. S. pi. 30, %. 26 et 27). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint- Saturnin; Randanne; Rouilhas-Bas; Ceyssat; la Cassière; Champeix; Olby. — Vivant : Lac d'Aydat; lac inférieur de la Godivelle; lac Chauvet; lac de laFaye; Pierre-sur-Haute; étang de Giat, près d'Aigueperse; Ambert; Villars; Châteaugay; Riom; sources minérales de Sainte-Marguerite; étang de Li- gonnes, près de Lezoux (!). Manglieu; Issoire; Saint- Babel; Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Le Lioran; Aurillac; ruisseau des Roques, près de Saint-Santin (!). Boudier, près d'Eglise-Neuve (Brioude). Hab. Mêmes stations que les deux espèces précédentes. CC. Coc. intermedia M. Perag. et F. Hérib. nov. (1). (PI. III, fig. 1 et 2). Même conformation générale que les Coc. Placentula et lineata; intermédiaire comme dimensions. Longueur 50 a 70 f*. Valve supérieure a perles formant des lignes sinueuses, espacées et irrégulières; 12 perles en 10/* sur l'anneau, et 15 en 10^ à l'intérieur. Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Ponteix; Ver- neuge. AR. Forma minor nov. M. Perag. et F. Hérib. Ne diffère du type que par ses dimensions beaucoup moindres. Longueur 20 à 30 ft. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. AR. Coc. lineata Grun. (V. H. S. pi. 30, fig. 31 et 32.) Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Ponteix; (1) Les diatomistes pourront se procurer la plupart des espèces et variétés nouvelles décrites dans cet ouvrage, triées et montées, chez M. J. Tempère, préparateur-micro- graphe habile et consciencieux. — 168, rue Saint- Antoine, Paris. GENRE COCCONEIS. 45 Rouilhas-Bas; Pré Cohendy; les Queyrades n° 2 (1); Ceyssat', Randanne; puy de Mur. — Vivant : Source froide, à Saint-Saturnin; grotte de Royat (!). Mont-Dore (Faure Armand). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Son- dage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Farges, près de Paulhac (Sagette Albert). Mu- rat; Le Lioran (!). Hab. Eaux vives de la région montagneuse. AC. G. Rouxii F. Hérib. et J. Br. nov. (PL I, fig. S=Coc. lineata \ar.) Valve supérieure assez bombée, avec marge très abais- sée. Lignes longitudinales formées par de grosses perles distantes, bien nettes et de même grosseur jusqu'au ruban marginal. Valve inférieure presque plane jusqu'au cercle du bord qui s'abaisse fortement, ce qui donne à la face con- nectée l'aspect d'une ellipse aplatie. La ponctuation des stries transversales y augmente beaucoup de grosseur, du centre à la circonférence. Nodules du ruban marginal for- tement accentués, bacillaires et irrégulièrement espacés. Longueur 40 à 90f*. Largeur 25 a 55/*. La silice est plus épaisse que dans le type de Grunow; de plus, cette forme remarquable offre, dans le champ visuel du microscope, un aspect beaucoup plus robuste. Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix. — Vivant : Source froide, a Saint-Saturnin; vallée de Chaudefour, au Mont- Dore (!). Cantal. Fontaine du village de Farges, près de Pau- lhac (Sagette Albert). Plomb du Cantal; base du puy Mary (!). Hab. Eaux vives des montagnes. AR. Ce Cocconeis est dédié a Maxime Roux. (1) Le dépôt des Queyrades, situé près du lac d'Aydat, a été étudié sous les nu- méros 1 et 2. 46 LES DIATOMÉES d'aUVERGNÇ. Var. euglypta Grun. (V. H. S. pi. 30, fig..33 et 34). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Ponteix; les Queyrades n° 2. Cantal. Le Lioran, sur Fontinalis antipyretica (!). R. Forma minor »ap. M. Perag. et F. Hérib. Comparées à celles du type, les dimensions de cette forme sont excessivement réduites. Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. CC. Coc. tenuissima Nrcg. (Rab. FI. eur. Alg. p. 99). Espèce très petite, hyaline. Longueur 12 à 15f*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. C. Coc. californica Grun., forma subcontinua. (V. H. S. pi. 30, fig. 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Champeix; Saint-Saturnin; Creux Mortier, près de Ponteix. AC. Coc. molesta Ktz. (V, H. S. pi. 30, fig. 18 et 19). Absolument identique à l'espèce actuelle des lagunes de Venise. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur, près de Chauriat. AR. Coc. speciosa Greg. var. (PI. III, fig. 3). Espèce très petite, portant de fortes perles disposées sur deux rangs seulement. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2. R. (1). (1) Le dépôt de Varennes, situé près du lac Chambon, a été étudié sous les n os 1, 2 et 3. — Pour les détails concernant le mode de formation de ce curieux dépôt, je renvoie le lecteur à la Flore pliocène du Mont-Dore, étude magistrale, récemment publiée par M. l'abbé Boulay. Chez l'auteur, à la Faculté catholique de Lille. GENRE ACHNANTHES. 47 Goc. trilineatus M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL III, fig. 4, et 5). Espèce petite, à extrémités quelquefois un peu coniques. Valve supérieure à raphé presque invisible, striée trans- versalement, à stries parallèles au centre, devenant rayon- nantes et circulaires aux extrémités, au nombre de 19 en- viron en 10/*. Valve inférieure portant de chaque côté trois rangées de perles formant des lignes plus ou moins si- nueuses; la troisième rangée très rapprochée du bord, qui est lui-même garni d'une rangée de granules. On compte 15 à 17 perles en 10j*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2. AR. Obs. — - Dans le dépôt de Rouilhas-Bas, on trouve plusieurs Cocconeis voisins des Coc. Placentula et lineata, mais qui ne se rapportent franchement à aucune de ces deux espèces, quoique en ayant la striationj leur forme générale est plus ronde. On y voit notamment une grande forme dont les deux valves parais- sent avoir des anneaux marginaux. Le genre Cocconeis, très richement représenté en Auvergne, surtout dans les dépôts fossiles, demanderait à être revu avec soin. Genre Achnanthes Bory 1822. Ach. subsessilis Ktz. (V. H. S. pi. 26, fig. 21 a 24). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. R. Obs. — Cette espèce est donnée comme marine par le D r Van Heurck. Ach. coarctata (Bréb.) Grun. (V. H. S. pi. 26, fig. 17 à.20). Puy-de-Dôme, Mont-DorefW. Smith). 48 LES DIATOMÉES D' AUVERGNE. Cantal. Rochers humides du Pas-de-Roland; cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). Hab. Cascades et sources vives des montagnes. R. Ach. hungarica Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Issoire (Max. Roux). Etang de Croptes, près de Lezoux; Aigueperse (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine. AR. Ach, delicatula (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 3 et 4). Puy-de-Dôme. Sources de Fontanat; cascade d'En val, • près de Riom (\). Cantal. Dienne; Murât (!). Hab. Parois des cascades; sources vives; flaques d'eau de pluie sur les rochers. AC. Ach. exigua Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 29 et 30 = Stauroneis exilis Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du puy de Mur. R. Habite les régions tropicales et, en Europe, les sources minérales très chaudes. Ach. Biasolettiana Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 27 et 28). Puy-de-Dôme. Le Buisson, sur les plantes aquatiques de la grande pièce d'eau (Max. Roux). Hab. Eaux stagnantes; bassins, étangs. R. Ach. exilis Ktz. (V. H. S. pi. 27, fig. 16 à 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant: Lacd'Aydat; eaux minérales de Sainte-Margue- rite; petit bassin du Pensionnat des Frères de Cler- mont (!) GENRE ACHNANTHES. 49 Hab. Eaux calcaires ou siliceuses, vives ou stagnantes do la plaine. C. Ach. microcephala (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 20 à 23). Puy-de-Dôme. Fossile ; Dépôt du puy de Mur. Cantal. Fontaine du village de Farges, près de Paulhac (Sagette Albert). Le Lioran; Salers (!). R. Hab. Sur les Algues filamenteuses des eaux stagnantes de la région montagneuse. R. Ach. minutissima Ktz. (V. H. S. pi. 27, fig. 37 et 38). Puy-de-Dôme. Le Buisson ; Saint -Nectaire (Max. Roux). Riom; Pontgibaud (!). Hab. Sûr les plantes aquatiques; en plaine et en mon- tagne. AC. Ach. lanceolata (Bréb.) Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 8 à 11). Puy-de-Dôme. Fossile : Puy de Mur; Ceyssat; Cham- peix; Saint-Saturnin; les Queyrades n° 2; Saint-Loup; Rouilhas-Bas. — Vivant : Eaux minérales de Saint-Flo- ret, de Châtelguyon, de Gimeaux(!). Etang de Chancelade (Montel). Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Saint-Flour; Maurs; Massiac; Condat (!). Hab. Eaux vives ou stagnantes,, douces ou minérales ; à toutes les altitudes. AC. Obs. — Dans le dépôt du puy de Mur, on trouve une variété du type à rostre très prolongé. A première vue, on pourrait confondre Y Ach. lanceolata du dépôt des Queyrades n° 2, où il abonde dans la partie légère, avec le Navicula Creguti var. lanceolata du même dépôt, mais les valves de YAchnanthes sont plus petites, le stauros est moins large, et les stries sont surtout moins serrées. 4 50 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Ach. Peragalli J. Br. et F. Hérib. nov. (PL I, fig. # 4). Espèce très petite. Longueur 12 à 16/*; largeur 6 à 8/*. Frustule elliptique, à terminaisons capitulées ou simple- ment rostrées. La valve supérieure porte des stries larges, peu convergentes et lisses. Ces stries s'atténuent subite- ment dans la région médiane, environ à mi-distance de la marge au centre. La valve inférieure porte des stries plus fines et plus serrées (comme chez Y Ach. Clevei Grun.) et très convergentes; elles laissent un large nodule central qui s'évase considérablement, en cônes rectilignes, jus- qu'aux flancs de la valve. Sur l'un des côtés du frustule se trouve un demi-cercle très nettement marqué, interposé entre les deux valves et n'interrompant pas les stries de la face supérieure (comme chez Y Ach. lanceolata). Face connective très peu courbée, presque reetiligne. Cette espèce, bien distincte, est dédiée à M. Hippolyte Peragallo. Puy-de-Dôme. Bords de l'étang de Chancelade; sur di- verses Algues filamenteuses (Montel). R. Ach. trinodis (Arn.) Grun. (V. H. S. pi. 27, fig. 50 à 52). Cantal. Rochers du Pas-de-Roland, sur Mousses hu- mides; pente nord du Plomb (!). Hab. Eaux vives et rochers humides des montagnes. R. Ach. gibberula Cl. (V. H. S. pi. 37, fig. 47 a 49). Cantal. Base du puy Mary, sur Hypnum Jluitans; ro- chers humides près du sommet du puy Violent (!). Hab. Mousses humides et sources vives des hautes mon- tagnes. R. Ach. flexella (Ktz.) Bréb. (V. H. S. pi. 26, fig. 29 à 31 = Achnanthidiumjlexellum Bréb.). GENRE RHOICOSPHENIA. 51 Puy-de-Dôme. Ruisseau de Fontanat; cascade d'Enval, près de Riom (!'). Cantal. Aurillac; Murât (!). Hab. Eaux vives ou stagnantes de la plaine et des basses montagnes. Assez répandu mais jamais abondant. Var. alpestris J. Br. (Br. D. A. J. pi. 3, fig. 26). Cantal. Source vive près du sommet du Plomb; cas- cade de Saint-Paul, près de Salers (!). Forme spéciale aux grandes altitudes. R. 2 e Tribu. - GOMPHONÉMÉES. Genre Rhoicospherria Grun. 1860. Rh. curvata (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 26, fig. 1 k3 = Gomphonema curvata Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Champeix; Saint- Saturnin. — Vivant : Petit bassin du Pensionnat des Frères de Clermont; Villars; plateau de Châteaugay; lac des Esclauses; eaux minérales de Sainte-Marguerite; Sayat;Ambert; Saulzet-le-Chaud; Châtelguyon (!). Saint- Nectaire (Max. Roux). Cantal. Maurs; Mauriac; Boisset; Saint-Flour (!). Hab. Lacs, étangs, tourbières; en plaine et en mon- tagne. C. Rh. Van Heurckii Grun. (V. H. S. pi. 26, fig. 5 à 9). Puy-de-Dôme. Etang de Giat, près d'Aigueperse; eaux minérales des Salins, â Clermont (!). Hab. Eaux stagnantes, douces ou minérales. RR. Cette espèce a été trouvée à Vichy, source Lardy, par Max. Roux. 52 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Genre Gomphonema Ag. 1824. Gomph. geminatum Ag. nec Ktz. (W. Sm. B. D. I. p. 78, pi. 27, fig. 235). Cantal. Source froide, près du sommet du Plomb du Cantal (!). Hab. Eaux vives des montagnes et des hautes vallées. RR. Gomph. constrictum Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 6= Gomph. truncatum Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Champeix; les Queyrades n os l et 2; Rouilhas-Bas; la Cassière; Ponteix; Ceyssat. — Vi- vant : Issoire (Max. Roux). Etang de Chancelade (Mon- tel). Lac Guéry; lac Pavin; lac d'Aydat; Narse d'Espi- nasse; étang Gaubert, près de Lezoux; Job, près d'Am- bert (!). Cantal. Arpajon (J. Brun) W. Le Lioran, lac de la Crégut (!). Hab. Eaux stagnantes; lacs, étangs, tourbières. C. Obs. — Le Gomph. constrictum du dépôt des Queyrades n° 2, n'est pas le type d'Ehrenberg, c'est plutôt une forme inter- médiaire entre le type et la variété suivante. Var. subcapitata Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; les Queyrades n oS 1 et 2; Olby; la Cassière; Ceyssat; Champeix; Saint-Sa- turnin; Creux Mortier; Saint-Loup; Pré Cohendy. — Vivant : Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). AC. (1) Je dois à l'amabilité de mon savant compatriote, M. B. Rames, la liste des Dia- tomées récoltées dans le Cantal, en 1877, par M. le professeur J. Brun. GENRE GOMPHONEMA. 53 Var. elongata M. Perag. et F. Hérib. nov. Cette variété est intermédiaire entre le Gornph. cons- trictum et le Gomph. Mustela. Longueur 65^. Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Randanne. AR. Gomph. capitatum Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 7 — Gomph. constrictum var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Olby; Ponteix; les Queyrades n° 2; Saint-Loup; Rouilhas-Bas; Randanne; Pré Cohendy, — Vivant : Le Buisson (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier) . Cantal. Saint -Jacques- des -Blats; Aurillac; Chau- desaigues (!) Hab. Eaux limoneuses., marais, tourbières. C. Var. curta V. H. (V. H. S. pi. 23, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. R. Gomph. acuminatum Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig, 16). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière (1); Randanne; Ceyssat; les Queyrades n° 2; Saint-Saturnin. — Vivant: Lac d'Aydat; lac Guéry; lac Pavin; lac inférieur de la Godivelle; étang Gaubert, près de Lezoux; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Saint- Babel; le Buisson (Max. Roux). Cantal. Arpajon (J. Brun). Lac de la Crégut; Saint- Flour; Salers; Dienne (!). Hab. Espèce commune dans les eaux stagnantes; à toutes les altitudes. (1) Le riche dépôt de Vassivière m'a été communiqué par M. Dumas-Damon, auteur de plusieurs publications intéressantes sur la Flore d'Auvergne. 54 LES DIATOMÉES D' AUVERGNE. Var. Clavus Bréb. (V. H. S. pi. 23, fig. 20). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n os 1 et 2; Ran- danne; Creux Mortier. AR. Var. coronata Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Rouilhas-Bas; la Cas- sière. Cantal. Ruisseau des Roques, près de Saint-Santin- de-Maurs, sur Hypnum rivttlare (!). AR. Yar. laticeps (Ehrb.) Grun. (V. H. S. pi. 23, fîg. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; les Queyrades n° 2; la Cassière; Ceyssat; Ponteix; Saint-Saturnin; Rouilhas- Bas. R. Var. trigonocephalum Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 18). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Ceyssat; les Quey- rades n° 2; la Cassière; Saint-Saturnin. AR. Var. intermedia Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 21). Puy-de-Dôme. Fossile: Vassivière; Ponteix. R. Var. pusilla Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. AR. Obs. — Une forme semblable à cette variété, mais plus grande (70 ft), à tête tout à fait rhomboïdale et à flancs droits, se trouve dans le dépôt de Ceyssat. Gomph. Augur Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 29 = Gomph. cristatum Ralfs). Puy-de-Dôme. Gour de Tazanat (F. Hardouin). Lac Guéry (!). Hab. Grandes eaux stagnantes de la région monta- gneuse. R. Var. Gautieri V. H. (V. H. S. pi. 23, fig. 28). Puy-de-Dôme, Lac inférieur de la Godivelle (!), R, GENRE GOMPHONEMA. 55 Obs. — Le dépôt de Saint-Saturnin contient une forme tout à fait analogue à la var. Gautieri, mais plus grande. Gomph. montanum Schum. (V. H. S. pi. 23, fig. 33 à 35 = Gomph. acuminatum var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Eaux minérales de Sainte-Marguerite et de Saint- Nectaire (Max. Roux). Cantal. Saint-Flour; base du puy Mary; Salers (!) Hab. Eaux minérales de la plaine; tourbières et eaux vives des hauts plateaux. AR. Var. pumila Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 36). Puy-de-Dôme. Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Garenne de Saint-Santin-de-Maurs (!). R. Gomph. subclavatum Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 38 = Gomph. montanum var.). Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n os 1 et 2; Ran- danne; Ceyssat; Saint-Saturnin; Saint-Loup. — Vivant: Eaux minérales de Gimeaux; lac inférieur de la Godi- velle (!). Cantal. Garenne de Saint-Santin; Salers (!). Hab. Sur les Algues et autres plantes aquatiques des eaux tranquilles; lacs, étangs, tourbières. AR. Var. acuminata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL IH, fig. 8). Diffère du type par ses extrémités plus aiguës, sans tou- tefois présenter l'étranglement du Gomph. Brebissonii de Kùtzing. • Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge. AC. Gomph. commutatum Grun. (V. H. S. pi. 24,fig.2). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — - Vivant : Lac inférieur de la Godivelle; lac Montcineyre; lac des Esclauses (!). Hàb. Grands lacs des montagnes. AR. 56 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Gomph. parvulum Ktz. (Y. H. S. pi. 25, fig. 9 = Gomph. minutissimum Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; Verneuge; Saint- Loup ; les Queyrades n os 1 et 2. — Vivant : Source miné- rale de Saint-Floret; Job, près d'Ambert (!). Cantal. Saint-Flour; Chaudesaigues (!). Hab. Etangs, fossés, sources minérales; sur les Algues et autres plantes aquatiques. AR. Var. subcapitata V. H. (V. H. S. pi. 25, fig. H). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. R. Var. lanceolata Ehrb. (V. H. S. pi. 24, fig. 10).. Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 1; Saint- Loup. — Vivant : Petit bassin de la maison du D r Parret, à Clermont (Max. Roux). R. Gomph. dichotomum W. Sm. (V. H. S. pi. 24, fig. 19 à 21 = Gomph. gracile Ehrb.) Puy-de-Dôme. Fossile: La Cassière; Saint-Saturnin; Rouilhas-Bas. — Vivant : Gour de Tazanat (F. Har- douin). Plateau de Châteaugay (Quittard). Le Buisson (Max. Roux). Job; Villars; Orcines (!). Cantal. Arpajon (J. Brun). Saint-Flour; bords du Lot, â Vieille vie (!). . Hab. Espèce assez répandue sur les plantes aquatiques de la plaine; moins fréquente dans la région montagneuse. Gomph. auritum A. Br. (V. H. S. pi. 24; fig. 15 à 18 = Gomph. gracile var.) Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; les Queyrades n°2; Saint-Saturnin; Olby ; Vassivière; Verneuge; Champeix'; Rouilhas-Bas. AR. Gomph. tenellum Ktz. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 24, fig. 22 â 25 = Gomph. clavatum Ehrb.). GENRE GOMPJÏONEMA. 5*7 Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. — Vivant : Ruisseau de Fontanat; bords de l'Allier, sous Mire- fleurs (!). Hab. Marais, étangs, bords des cours d'eau peu rapides; à toutes les altitudes. R. Obs. — D'après le professeur J. Brun, le Gomph. glaciale Ktz. ne serait autre chose que le Gomph. tenellum mal développé. Gomph. micropus Ktz. (V. H. S. pi. 24, fig. 46). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Creux Mortier; les Queyrades n° 1. — Vivant : Eaux minérales de Sainte- Marguerite (!) Hab. Eaux stagnantes de la plaine et des basses mon- tagnes. R. Var. minor Grun. (Y. H. S. pi. 25, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 1. ' — Vi- vant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Sainte-Marguerite ■(!). R. Gomph. intricatum Ktz. (V. H. S. pi. 24, fig. 28 et 29). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Ceyssat. — Vivant: Lac d'Aydat; lac inférieur de la Godivelle; lac Montcineyre; étang Gaubert, près de Lezoux; Ambert; petit bassin du Pensionnat des Frères de Clermont; pla- teau de Châteaugay (!). .-.. Cantal. Saint-Flour; bords de la Truyère, en aval du pont de Garabit (!). . ■ . . Hab. Eaux stagnantes; grands lacs, étangs, laisses des cours d'eau. AC. Var. pumila Grun. (V. H. S. pi. 24, fig. 36). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. R. 58 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Gomph. Brebissonii Ktz. (V. H. S. pi. 23, fig. 23 et 24= Gomph. acuminatam var.) Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 1; Randanne; Ponteix; la Cassière; Champeix; Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Lac d'Aydat; lac Guéry; lac inférieur de la Godi- velle; tourbières de Saint-Genès-Champespe; marais tour- beux de la Croix-Morand (!). Cantal. Base du puy Mary; lac de la Crégut; Saint- Urcize; sommet du ravin de la Croix, au Lioran (!). Hab. Marais tourbeux, lacs et cascades des hautes montagnes. AC. Gomph. elongatum W. Sm. (V. H. S. pi. 23, fig. 22 = Gomph. acuminatum var.) Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n° 2; Creux Mortier. — Vivant : Mont-Dore (W. Smith). Cantal. Rochers humides des bords de la Maronne, sous Salers (!). Hab. Plantes aquatiques; rochers humides et cascades des hautes vallées. AR. Var. minor M. Perag. et F. Hérib. nov. Forme intermédiaire entre le Gomph. elongatum et le Gomph. Brebissonii. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Obs. — Dans le dépôt des Queyrades n° 2, on trouve une forme très longue, atteign ant jusqu'à 85 p, à tête rhomboïdale, qui doit être rapportée, comme variété, au Gomph. acuminatum Ehrb. plutôt qu'au Gomph. elongatum W. Sm. Gomph. subtile Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Ruisseau sortant de la Narse d'Espinasse (!). GENRE GOMPHONEMA. 59 Cantal. Sommet du Plomb; pente nord du puy Mary (!).♦ Hab. Eaux vives et tourbières des montagnes. R. Gomph. Mustela Ehrb. (V. H. S. pi. 24, fig. 4). Puy-de-Dôme. LacPavin, sur Fontinalis arvernica (!). RR. Cette espèce rare est â rechercher dans les autres lacs de nos montagnes. Var. curvata J. Br. et M. Perag. nov. (PL III, fig. 6 et 7). Face valvaire presque bacillaire, à centre renflé et à extrémités largement arrondies. Stries transversales presque parallèles, légèrement radiantes au centre, n'at- teignant pas le raphé; espace hyalin arrondi autour du nodule central et portant un point unilaterne. Face con- nectée étroite, arquée et atténuée aux deux extrémités. Longueur 80 p, avec 9 stries en 10^. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 1. AR. Forma minor nov. M. Perag. et F. Hérib. Longueur atteignant à peine 45/x. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AC. Gomph. Vibrio Ehrb. (V. H. S. pi. 24, fig. 26). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Randanne; Rouilhas- Bas; Saint-Saturnin; Vassivière. — Vivant : Etang Gau- bert, près de Lezoux; lac d'Aydat (!). Cantal. Lac delaCrégut; Salers; ruisseau des Roques, près de Saint-Santin (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine et des montagnes. AR. Gomph. insigne Greg. (V. H. S. pi. 24, fig. 39 et 40). Puy-de-Dôme. Signalé dans le dépôt de Rouiihas-Bas, par MM. P. Petit et Leuduger-Fortmorel. M. Peragallo Fa trouvé aussi dans celui de Pourchères (Ardèche). 60 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Gomph. Cygnus Ehrb. (Microgéol. t. V, pi. 3, fig. 33).' Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne (P. Petit et Leuduger-Fortmorel). — Vivant: Rochers humides du Val d'Enfer, au Mont-Dore. Cantal. Sommet du ravin de la Croix, au Lioran, sur Mousses humides; cascade de Saint-Paul, près de Sa- lers (!). Hab. Eaux vives des hautes vallées; parois des cas- cades. R. Gomph. angustatum (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 24, fig. 49 et 50 = Gomph. commune Rab.) Puy-de-Dôme. Plateau de Scey, près le Buisson (Max. Roux). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Job, près d'Ambert (!). Cantal. Maurs; Montmurat (!). Hab. Etangs et fossés de la plaine. AR. Var. productaGrun. (V. H. S. pi. 24, fig. 52 à 55). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne ; les Queyrades n Q 2; laCassière; Rouilhas-Bas. — Vivant: Plateau de Scey (Max. Roux). Eaux minérales de La Bourboule (P. Pe- tit). R. Var. subeequalis Grun. (V. H. S. pi. 25, fig. 1). Puy-de-Dôme. Sources minérales de Gimeaux (!). R. Var. intermedia Grun. (V. H. S. pi. 24, fig. 47). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt dé l'étang Saint-Loup. AR. Gomph. affine Ktz. (V. H. S. pi. 24, fig. 8 a 10). Puy-de-Dôme. Lac Guéry, sur Isoetes lacustris (\). Hab. Grands lacs de la région montagneuse. R. GENRE GOMPHONEMÀ. 61 Gomph. Sarcophagus Greg. (V. H. S. pi. 25 , fig. 2 = Gomph. angustatum var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; les Queyrades n°2; Creux Mortier. Espèce commune dans le dépôt de Randanne, et rare dans les deux autres. Gomph. olivaceum Ehrb. (V. H. S. pi. 25, fig. 20). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; Job, près d'Ambert (!). R. Hab. Sur les pierres immergées et les parois des cas- cades, plus rarement sur les plantes aquatiques. AR. M. le chanoine Durin m'a communiqué cette espèce des environs de Moulins (Allier). Gomph. exiguum Ktz. (V. H. S. pi. 25, fig. 34 = Gomph. hyalinum Heib.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. — Vivant : Laisses de l'Allier, a Gondolle et a Bellerive (!). Cantal. Etang du Trioulou, près de Saint-Constans (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Gomph. abbreviatum Ktz. (V. H. S. pi. 25, fig. 16). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. — Vivant : Aigueperse; Médagues (!). Cantal. Bords du Celé, à Saint-Constans; Massiac (!). Hab. Ruisseaux, étangs, fossés; assez répandu sur les plantes aquatiques de la plaine. Gomph. semiapertum var. tergestina Grun. (V. H. S. pi. 25, fig. 40). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. RR. Gomph. Hebridense Greg. (PL III, fig. 9)/ Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. R. 62 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. 3 e Tribu. — CYMBELLÉES. Genre Amphora Ehrb. 1831. Amph. acutiuscula Ktz. (V. H. S. pi. 1, fig, 18). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). R. Obs. — Van Heurck donne cette espèce comme Diatomée ma- rine. Amph. Normanii Rab. (V. H. S. pi. 1, fig. 12 = Amph. humicola Grun.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite et de Médagues (!). R. M. le chanoine Dur in m'a communiqué cette espèce de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire). Amph. salina W. Sm. (V. H. S. pi. 1, fig. 19 = Amph. lineolata Ktz. nec Ehrb.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). R. Amph. veneta Ktz. (V. H. S. pi. 1, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossés vaseux, à Lussat (Lastiolas). Cantal. Rochers du Pas-de-Roland (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; cascades et rochers humides des montagnes. AR. Amph. ovalis Ktz. (V. H. S. pi. 1, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile: Ponteix; Rouilhas-Bas; Ran- danne;" Saint-Saturnin. — Vivant : Lac d'Aydat; lac in- férieur de laGodivelle; étang Gaubert, près de Lezoux; GENRE AMPHORA. 63 narse de la Cassière (!). Saint-Nectaire (Max. Roux). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Salers; vallée de Fontanges; la Bastide; Au- rillac; Murât (!). Tourbières du Cézallier (Biélawski). Hab. Espèce assez fréquente sur les plantes aquatiques, en plaine et en montagne. Amph. Pediculus Grun. (V. H. S. pi. 1, fig. 6 et 7 == Amph. minutissima W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Randanne; la Cassière; les Queyrades n° 2; Olby; Creux Mortier; Saint- Saturnin. — Vivant : Issoire; Saint-Nectaire (Max. Roux). Champeix ; Coudes (!). Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. — Vivant : Ro- chers du Pas-de-Roland; Salers; Murât (!). Hab. Etangs, fossés, cascades; ça et la a toutes les alti- tudes. AR. Var. exilis Grun. (V. H. S. pi. 1, fig. 9 et 10). Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). R. Var. minor Grun. (V.H. S. pi. i, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AR. Cantal. Farges, près de Murât; Chaudesaigues (!). R. Var. major Grun. (V. H. S. pi. 1, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; Creux Mortier; Rouilhas-Bas. AR. Amph. gracilis Ehrb. (V. H. S. pi. 1, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; les Queyrades n° 2; Creux Mortier. R. Amph. affinis Ktz. (V. H. S. pi. 1, fig. 2 = Amph. libyca Ehrb. partim = Amph. abbreviata Bleisch). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Ponteix; Creux Mot- 64 LES DIATOMÉES p' AUVERGNE. tier; la Cassiêre; Rouilhas-Bas. — Vivant : Eaux miné- rales dé Gimeaux (F. Hardouin). Mare d'eau douce, près 4e Lezoux, sur Ceratophyllum submersum (!). Sondage du lac d' Aydat (Ch. Bruyant). t - Gantal. Eaux minérales de Vic-sur-Cère; Maurs; bords du Lot, à Saint-Projet (!). Hab. Assez répandu sur les plantes aquatiques de la plaine. Eaux douces ou minérales. Amph. Proteus Greg. (A. S. Atl. pi. 27, fig/2 a 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Amph. Ergadensis Greg.? (Greg. D. C. pi. 4, fig.71)- Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire {Max. Roux). R. Amph. hyalina Ktz. (A. S. Atl. pi. 26, fig. 52 a 55). Puy-de-Dôme. Fossés vaseux, à Lussat (Lastiolas). Fossés du marais de Marmillat, près de Clermont (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Genre Cymbella Ag. 1830. Groupe des NAVICULACÉES. Gymb. Ehrenbergii Greg. (A. S. Atl. pi. 9, fig. 6 à 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant: Effiat, près d'Âigueperse; Orcival; Bellerive; lac de Chambédaze; lac d'Aydat (!). Gour de Tazanat (Desnier). Cantal. LeLioran; Salers;la Vigerie; Saint-Simon (!). Hab. Lacs, tourbières, eaux vives ou stagnantes de la plaine et de la montagne. AC. GENRE CYMBELLA. 65 Var. minor V. H. (V. H. S. pi. 2, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Gymb. cuspidata Ktz. (V. H. S. pi. 3, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Lac d'Aydat; lac Servière; lac de la Landie (!). Mont-Dore (W. Smith). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Saint-Flour; Mauriac ; vallée de Fontanges (!). Hab. Sources vives, lacs, tourbières, cascades et Mousses humides des hautes vallées. AR. Gymb. naviculiformis Auersw. (V. H. S. pi. 2, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; les Queyrades n os 1 et 2; laCassière; Rouilhas-Bas. — Vivant: Lac Guéry; lac de Laspialade; lac des Esclauses (!). Cantal. Lac de la Crégut; Saint-Urcize (!). Hab. Tourbières, lacs et cascades des montagnes. AR. Gymb. ataphicephala Nœg. (V. H. S. pi. 2, fig. 6). Puy-de-Dôme. Fossile: Pré Cohencly; Rouilhas-Bas; Saint-Saturnin. — Vivant : Lac d'Aydat (!). R. Gymb. subaequalis Grun. (V. H. S. pi. 3, fig. 2). Puy-de-Dôme, Tourbières de Vassivière; lac Chauvet; marais delà Croix-Morand (!). Cantal. Lac de la Crégut; prairies de Saint-Urcize (!). Hab. Eaux vives; marais et tourbières de la région montagneuse. AR. Dans la liste générale des Diatomées françaises de M. H. Peragallo, ce Cymbella n'est signalé qu'en Belgique. Gymb. obtusa Greg. (A. S. Atl. pi. 9, fig. 41 a 47). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. R. 5 66 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Cymb. pusilla Grun. (V. H. S. pi. 3, fig. 5). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret. Hab. Eaux minérales de la plaine. R. Espèce nouvelle pour la France. Cymb. lœvis Nseg. (V. H. S. pi. 3, fig. 7 = Cymb. gracilis Ehrb. var.). Cantal. Base du puy Mary; pente nord du Plomb (!). Hab. Marais tourbeux, cascades, Mousses humides et lacs des montagnes. R. *o x Cymb. affinis Ktz. (V. H. S. pi. 2, fig. 19). . Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Saint-Saturnin; Champeix; Rouilhas-Bas. — Vivant : Le Buisson (Max. Roux). Ambert;lac d'Aydat; Villars ; Riom(!). Cantal. Le Lioran (J. Bran). Dienne; Saint-Flour (!). Hab. Tourbières ; rochers humides, étangs, ruisseaux; en plaine et en montagne. AC. Cymb. leptoceras (Ehrb.?) Ktz. (V. H. S. pi. 2, fig. 18). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. — Vivant : Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Cantal. — Arpajon (J. Brun). Hab. Souvent mêlé â Fespèce précédente dont il diffère peu. AR. Obs. — Dans le dépôt de Saint-Saturnin, on trouve une forme intermédiaire entre le Cymb. affinis et le Cymb. leptoceras, con- firmant ainsi l'opinion de quelques auteurs qui ne voient dans le Cymb. leptoceras qu'une variété du Cymb. affinis. A propos du Cymb. leptoceras, il convient de faire observer que Ktitzing semble avoir pris plaisir à donner les noms attribués par Ehrenberg à des formes' tout à fait différentes "de celles dési- gnées et dessinées par cet auteur. Ainsi, par exemple, dans sa Microgéologie, Ehrenberg donne 19 figures du Cocconema lep- GENRE CYMBELLA. 67 toceras qui, presque toutes, représentent une forme moyenne allongée pouvant se rapporter au Cymb. helvetica de Ktz., tandis que Kutzing donne, sous le nom de Cymb. leptoceras Ehrb., une forme petite qui a conservé ce nom depuis. C'est la forme dési- gnée ici sous le nom de Cymb. leptoceras Ktz. Cymb. norvegica Grun. (A. S. Atl. pi. 10, %. 41). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; Ponteix. R. Ce Cymbella est nouveau pour la flore française. Cymb. alpina Grun. (A. S. Atl. p]. 71, fig. 44 et 45). Puy-de-Dôme. Ambert, sur HypnumfLuitans; sommet de Pierre-sur-Haute , sur Hypnum sarmentosum (!). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Cantal. Base du puy Mary; Salers; prairies de Prat- de-Bouc (!). Hab. Tourbières des hauts plateaux, cascades, lacs. R. Obs. — La présence du Cymb. alpina, dans les eaux minérales de Gimeaux, est très remarquable au point de vue général de la* géographie botanique. Cymb. microcephala Grun. (V. H. S. pi. 8, fig. 36 à 39). Puy-de-Dôme. Etang de Chancelade (Montel). Lac de Laspialade (!). Cascade de Sainte-Elisabeth, près de La- tour-d'Auvergne (Paillarse). Cantal. Dienne; Neussargues; Aurillac(î). Hab. Eaux vives ou stagnantes de la région monta- gneuse. AC. Cymb. anglica Lag. (V. H. S. pi. 2, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Ponteix. — Vi- vant: Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). AR. Ce Cymbella a été trouvé à Moulins (Allier), par M. le chanoine Durin. 68 LES DIATOMÉES d'aUVERGNË. Cymb. délecta A. Schm. (A. S. Atl. pi. 9, fig. 18). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Ponteix. RR. Espèce nouvelle pour la flore française. Cymb. turgidula Grun. (A. S. Atl. pi. 9, fig. 23 à 26). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Saint-Saturnin; Pon- teix. R. Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. R. Cymb. stomatophora Grun. (A. S. Atl. pi. 10, fig. 28 à 30). Puy-de-Dôme. Aigueperse; Pontgibaud (!). Hab. Etangs, fossés, ruisseaux de la plaine. R. Groupe des C0CC0NEMÉES. Cymb. gastroides Ktz. (V. H. S. pi. 2, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Saint-Saturnin. — Vivant : Lac des Esclauses; lacPavin; Orcival (!). Cantal. Ruisseau des Roques, près de Saint-Santin (!). Hab. Sur les Algues et autres plantes aquatiques; à toutes les altitudes. AC. Var. minor Ktz. (V. H. S. pi. % fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôts de Rouilhas-Bas et de Saint-Saturnin. R. Obs. — On trouve, dans le dépôt de Saint- Saturnin, une forme intermédiaire entre le type et sa variété minor. Cymb. lanceolata Ehrb. (V. H. S. pi. 2, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Ponteix; Saint-Sa- turnin. — Vivant : Bellerive; Effiat; Lezoux; tourbières de Vassivière; lac Pavin; lac Guéry (!). Cascade de Sainte- Elisabeth, près de Latour-d' Auvergne (Paillarse). Son- GENRE CYMBELLA. 69 dage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Saint-Germain- Lembron (Max. Roux). Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. — Vivant : Au- rillac; Saint-Jacques-des-Blats (!). Hab. Espèce assez fréquente dans les eaux de la plaine et des montagnes, surtout dans les lacs et les tourbières. Var. W. Sm. (A. S. Atl. pi. 10, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile: Ponteix; Rouilhas-Bas. Ri Cymb. aspera Ehrb. (PL III, fig. 10). Cette belle espèce se distingue du Cymb. lanceolata, auquel certains auteurs la rapportent comme variété, par ses dimensions toujours plus grandes ; par les stries plus nettement perlées, n'atteignant pas le raphé et donnant naissance, de chaque côté de cette ligne, à une bande hya- line de 5 â 6f* de largeur. Longueur 220 à 230/*. On compte 8 à 9 stries en 10^. Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Champeix; Ver- neuge; les Queyrades n os 1 et 2; Pré Cohendy; Rouilhas- Bas; Saint-Saturnin; Ceyssat; Varennes n os 1 et 2; Pon- teix. — Vivant: Narse de la Cassière; grotte de Saint- Floret (!). Cascade de Sainte-Elisabeth (Paillarse). Le Buisson; Manglieu (Max. Roux). Cantal. Saint-Flour ; bords de la Truyère, sous le pont de Garabit; Aurillac; Massiac (!). Allanche; tourbières du Cézallier (Biélawski). Hab. Lacs, tourbières et cascades de la région monta- gneuse. AC. Cymb. cymbiformis Ehrb. (V. H. S. pi. 2, fig. 11). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Rouilhas-Bas; Creux Mortier; les Queyrades n° 2. — Vivant : Villars; lac de Laspialade; lac d'Aydat; lac Pavin; lac Guéry (!). Gour de Tazanat ; eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Etang de Chancelade (Montel). Sondage du lac d'Aydat 70 LES PIATOMÉES B' AUVERGNE. (Ch. Bruyant). Pionsat; le Buisson; Issoire; Coudes (Max. Roux). Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. — Vivant : Arpa- jon; Murât (J. Brun). Boisset; Montmurat; étang du Trioulou, près de Saint-Constans (!). Hab. Répandu dans tous les lacs et les eaux stagnantes. Gymb. parvaW. Sm. (V. H. S. pi. 2, ûg.U=Cymb. cymbiformis Ehrb. var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin ; Ceyssat. — Vivant : Source minérale de Saint-Floret (!). Saint-Nec- taire (Max. Roux). Hab. Sources minérales de la plaine et de la montagne; rarement dans les eaux douces. R. Gymb, Pauli M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL III, fig. 11). Longueur 50p. Dos fortement et très régulièrement courbé, sur une longueur de 1/4 de circonférence environ; ventre droit ou très légèrement concave et un peu renflé au milieu. Raphé fortement et régulièrement cintré, divi- sant la valve en deux parties sensiblement égales; extré- mités très faiblement récurvées. Stries atteignant presque le raphé et ne laissant qu'un petit espace hyalin autour du nodule central. Se distingue du Cymb. maculata par son dos qui est plus régulièrement courbé; par ses extrémités moins épaisses et qui ne sont ni prolongées ni recourbées. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AC. Obs. — Ehrenberg paraît avoir vu cette espèce dans le même dépôt, mais il Ta confondue avec le Cymb. Cistula Hempr.; il a désigné les deux formes sous le nom de Cocconema fusidium. Gymb. Cistula Hempr. (V. H. S. pi. 2, fig., 12 = Cymb. minor Ag.). Puy-de-Dôme. Fossile ; Randanne; la Cassière; Cham- GENRE CYMBELLA. 71 peix ; Rouilhas-Bas ; Olby ; Ponteix ; Saint-Saturnin ; Creux Mortier. — Vivant: Lac Pavin; lac d'Aydat; lac Chambédaze; étang Gaubert, près deLezoux; Effiat; Am- bert; Orcines; petit bassin du Pensionnat des Frères de Clermont (!). Saint-Babel; Vic-le-Comte; Champeix (Max. Roux). Etang de Chancelade (Montel). Thiers (Arbost). Cantal. Sansac; les Quatre-Chemins, près d'Aurillac; Salers (!). Tourbières du Cézallier (Biélawski). Ruisseau de la Tuile, près de Chavagnac (Sêchwoux). Hab. Eaux vives ou stagnantes; cascades, ruisseaux. C. Var. fusidium (Ehrb.?) M. Perag. et F. Hérib. (PL III, fig. 12). Plus bombé et plus fortement gibbeux du côté ventral que le type ; ressemble a la forme représentée par Ad, Schmidt Atl. pi. 10. fig. 4, mais plus petit. Nodules termi- naux très visibles; granules caractéristiques souvent peu marqués. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AC. Var. A. Sck. (A. S. Atl. pi. ii, fig. 24). Cantal. Salers; lac de la Crégut (!). R. Cymb. maculata Ktz. nec. Bréb. (V. H. S. pi. 2, fig. 16 = Cymb. variabilis Wartm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Randanne; les Quey- rades n° 2; Saint-Saturnin. — Vivant : Le Buisson (Max. Roux). LacGuéry; lac Chauvet; lac de la Landie; fon- taine d'Amboise, à Clermont; sources de Fontanat(î). Son- dage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Arpajon (J. Brun). Etang du Trioulou, près de Saint-Constans ; le Rouget (!). Hab. Eaux vives, stagnantes ou courantes, grands lacs, à toutes les altitudes. AC. Obs. — Le Cymbella maculata du sondage du lac d'Aydat n'est pas exactement le type de Kiitzing; c'est plutôt une forme inter- médiaire entre le Cymb. maculata et le Cymb. Cistula. 12 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Forma curta Grun. (V. H. S. pi. 2, tig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. AC. Cymb. tumida Bréb. (V. H. S. pi. 2, fig. 10). Puy-de-Dôme. Laisses de T Allier/sous Mezel; le Cendre (Max. Roux). Pont-de-Dore; Courpière (!). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Massiac; Saint-Mamet; Mauriac (!). Hab. Etangs, fossés, bords des cours d'eau peu rapides; sur les plantes aquatiques. AR. Cymb. helvetica Ktz. (V. H. S. pi. 2, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Randanne; Creux Mortier; les Queyrades n° 2; Ponteix; Saint-Saturnin. — Vivant: Lac d'Aydat; lac Servière; lac Chauvet; tour- bières de Vassivière et de Saint-Genès-Champespe (!). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Cantal. Pente nord du Plomb; base du puy Violent; marais tourbeux, près de Saint-Urcize (!). Hab. Eaux siliceuses ou calcaires de la plaine; tourbières des hauts plateaux; lacs et cascades de la région monta- gneuse. AR. Genre Encyonema Ktz. 1833. ' Enc. prostratum (Berk.) Ralfs (V. H. S. pi. 3, fig. 9 à 11 = Enc. maximum Wartm.). Puy-de-Dôme. Saint-Nectaire; Manglieu (Max. Roux). Lac d'Aydat; lac Guéry; lac Montcineyre; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Cantal. Lac de la Crégut (!). Tourbières du Cézallier (Biélawski). Hab. Lacs et tourbières des hauts plateaux ; eaux stag- nantes de la plaine. AC, GENRE ENCYONEMA. 73 .' Enc. turgidum (Greg.) Grun. (V. H. S. pi. 3, fig. 12). Puy-de-Dôme. Bords de l'Allier, a Mezel; Médagues; ruisseau d,e Fontanat (!). Cantal. Massiac; Aurillac; Maurs (!). Hab. Sur les plantes aquatiques ; bords des étangs, lacs, fossés. AR. Enc. caespitosum Ktz. (V. H. S. pi. 3, fig. 14 = Enc. Auerswaldi Rab.) Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Le Buisson (Max. Roux). Lac d'Aydat; lac Pavin; lac Guéry; Villars; eaux minérales de Sainte-Margue- rite (!). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Salers; ruisseau des Roques, près de Saint- Santin-de-Maurs (!). Arpajon (J. Brun). Hab. Ruisseaux, lacs et cascades des montagnes; étangs et fossés de la plaine. C. Var lata V. H. (V. H. S. pi. 3, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fontaine de la place Delille et bassin du Jardin des Plantes, à Clermont. R. Enc- Pediculus Ktz. (V. H. S. pi 3, ûg.U=Enc. cœspitosum var.). Puy-de-Dôme. Sommet de Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Salers; le Falgoux; lac de Menet (!). Hab. Marais tourbeux, lacs, rochers humides et casca- des des montagnes. AR. w o l Enc, ventricosum Ktz. (A. S. Atl. pi. 10, fig. 59). Puy-de-Dôme. Fossile: Randanne; Ceyssat ; Olby ; les Queyrades n° 2; Pré Cohendy; Rouilhas-Bas; la Cassière; Creux Mortier. — Vivant: Le Buisson; Coudes; Issoire 74 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. (Max. Roux). Lac Pavin; lac d'Ayclat; lac de la Landie; Villars; fontaine de la place Delille, a Clermont; Pierre- sur-Haute; Sainte-Marguerite (!). Cantal. Bords du Celé, a Saint-Constans; Boisset; Leynhac; Saint-Flour (!). Hab. Espèce répandue sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes. Var. minuta Hilse (V. H. S. pi. 3, fig. 17). Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). Fontaine de la place Delille, a Clermont; bords de l'Allier, à Coudes (!). Cantal. Arpajon; Velzic; Saint-Simon (!). AR. Var. excisa M. Perag. et F. Hérib. nov. Diffère des variétés connues de YEnc. ventricosum > en ce que la face ventrale, au lieu d'être légèrement convexe ou absolument rectiligne^, présente une légère dépression vers le milieu, dont la direction générale est rectiligne. Puy-de-Dôme. Clermont, fontaine de la place Delille ; Durtol; Royat (!). R. Enc. gracile (Ehrb.?) Rab. (A. S. Atl. pi. 10, fig. 36 et 37). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; les Queyrades n° 1; Ponteix. — Vivant : Eaux minérales de Gimeaux (!). Cantal. Lac de la Crégut; ruisseau des Roques, près de Saint-Santin (!). Hab. Eaux stagnantes et ruisseaux de la plaine; lacs des montagnes. AC. Var. lunata W. Sm. (V. H. S. pi. 3, fig. 23). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; lac inférieur de la Godi- velle (!). R. Forma minor Grun. (V. H. S. pi. 3, fig. 22). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. AR. GENRE STAURONEIS. 75 Enc. lunula Grun. (A. S. Atl. pi. 10, fig. 42). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; Saint-Saturnin; Ponteix. — Vivant : Saint-Nectaire (Max. Roux). Mont- Dore ( W. Smith). Sommet de Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Albepierre; Saint-Jacques-des-Blats (!). Hab. Marais tourbeux, cascades des hautes vallées, AR. Var. JL. Sch. (A. S. Atl. pi. 71, fig. 14). Puy-de-Dôme. Clermont, fontaine de la place Delille; étang, près de Lezoux (!). R. 4 e Tribu. - NAVICULÉES. Genre Stauroneis Ehrb. 1843. St. Phœnicenteron Ehrb. (V. H. S. pi. 4, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Vassivière; Ran- danne; la Cassière; les Queyrades n° 2; Rouilhas-Bas ; Pré Cohendy; Ponteix; Varennesn°2; Creux Mortier; Saint-Saturnin. — Vivant : Job, près d'Ambert; Saint- Genès-Champespe ; lac d'Aydat; Narse de la Cassière (!). Champeix; Saint-Babel (Max. Roux). Tazanat (Desnier). Cantal. Allanche (Biélawski). Saint-Jacques-des- Blats; Ruines; Neussargues (!). Hab. Cette belle espèce est assez fréquente dans toutes les eaux limoneuses, mais rarement abondante. Var. gracilis J. Br. et M. Perag. nov. Forme grêle, à striation fine; stauros s'étendant jus- qu'au bord de la valve. Puy-de-Dôme. Fossile; Ponteix; Vassivière; Rouilhas- Bas. AR, 76 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Var. lanceolata J. Br. forma major nov. Analogue à la figure 5, pi. 9, des Diat. des Alp. et du Jura de J. Brun, mais plus grand, atteignant jusqu'à 250/*. Cette grande forme rappelle le St. Pteroides Ehrb., signalé par cet auteur dans presque tous les dépôts d'eau douce, et dont la description est d'ailleurs très vague. Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas; les Queyrades n° 2, où il abonde. Forma crassa M. Perag. et F. Hérib. nov. Variation trapue, plus courte et plus large que le type. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). AC. St. gracilis W. Sm. (J. Br. D. A. J. pi. 9, fig. 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Etang, près de Lezoux; fossés du marais de Mar- millat(!). Hab. Eaux stagnantes : lacs, étangs, fossés profonds de la Limagne R. Obs. - Se distingue de la variété gracilis du St. Phœnicen- teron, en ce que le stauros n'atteint pas le bord de la marge. St. Bruni M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL III, fig. 22). Rappelant, comme forme, le St. Phœnicenteron, mais proportionnellement plus large. Longueur 115p, lar- geur 38/a. Valves à extrémités atténuées et arrondies. Raphé s'élargissant entre les nodules centraux et termi- naux. Stauros grand et évasé, atteignant presque le bord de la valve. Stries rayonnantes, nettement "perlées, au nombre de 15 en 10f*. Sur la partie de la valve où aboutit le stauros, on voit quelques petites stries, de longueur iné- gale, irrégulièrement espacées et formées chacune de 2 à 5 perles. Silice jaune. GENRE STAtmONEIâ. 77 Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier; les Queyrades n° 2, où il est commun. Cette espèce est dédiée à M. J. Brun, le savant profes- seur de Microscopie de la Faculté de Genève. St. amphilepta Ehrb. (PL III, fig. 18). Semblable au St. Phœnicenteron par la forme et le ra- phé bifide, mais il en diffère par la striation plus serrée (17 à 18 stries en 10f*, au lieu de 14). La longueur varie entre 88 et 108/*. Rabenhorst identifie l'espèce d'Ehrenberg auSï. Phœni- centeron forma minor, mais sans aucune indication concer- nant les stries. Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Saint-Loup; les Queyrades n° 2; Pré Cohendy. AR. Espèce nouvelle pour la flore française. St. gallica M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL III, fig. 21). Valve longuement lancéolée, a terminaisons très légère- ment prolongées et largement arrondies. Des cloisons in- ternes, produites par un ploiement des bandes connectives à l'intérieur de la valve, donnent parfois aux extrémités une apparence de petite tête fortement accentuée. Raphé formé d'une seule ligne; nodules terminaux très nets. Stries très délicates et fortement radiantes, laissant entre elles et le raphé un espace hyalin assez large, allant en croissant progressivement des extrémités au centre ; deux stries inégales rendent le stauros linéaire et de largeur moyenne. Longueur 70 à 80/x, avec 19 à 20 stries en 10/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 1. AR. St. anceps Ehrb. (V. H. S. pi. 4, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Verneuge; Saint- Saturnin. — Vivant : Gour de Tazanat (F. Hardouin). 78 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Pont-de-Dore (Max. Roux). Etang Gaubert, près de Le- zoux (!). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biêlawski). Saint- Flour ; marais tourbeux près de Saint-Urcize (!). Hab. Eaux stagnantes, lacs, étangs, fossés de la plaine; tourbières des hauts plateaux. AR. Var. amphicephala Kiz. (V. H S. pi. 4, fig. 0). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. AR. Var. hyalina M. Perag. et J. Br. nov. (PL III, fig. 19). Forme remarquable, ressemblant au St. crucicula de W. Smith (B. D. pi. 19, fig. 192), mais se rattachant au St. anceps d'Ehrenberg, dont elle se distingue par les stries très difficilement visibles, même avec les meil- leures lentilles â immersion. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. R. St. acuta W. Sm. (V. H. S. pi. 4, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Varennes n°l; Creux Mortier; les Queyrades n° 2; Saint-Saturnin. — Vivant : Etang de Chevalet, près de Charensat (Montel). Cantal. Neussargues; lac de Menet; Saint-Flour (!). Hab. Lacs, étangs, marais tourbeux, fossés ; en plaine et en montagne. AR. St. acutiuscula M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL III, fig. 20). Conformation générale du St. acuta, mais beaucoup plus petit, ayant à peine 22 p de longeur; stauros proportion- nellement plus large et moins évasé; stries rectilignes, fines, mais bien nettes, au nombre de 20 en 10 f*. — Espèce bien distincte. Puy-de-Dôme, Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AR. GENRE STAURONEIS. 79 St. platystoma Ehrb. (CL et Grun. Arct. Diat. pi. 3, fig. 61). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. — Vioant: Etang Gaubert, près de Lezoux; Maringues (!). Vie-le-Comte (Max. Roux). Cantal. Pleaux; Mauriac; lac de Madic; Marcolès (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; étangs., fossés. R. St. Mesopachya Ehrb. (Microgéol. pi. 15, fig. 26). Tout à fait conforme à la figure d'Ehrenberg. Longueur 75f*, avec 18 stries en 10j*. Analogue au St. platystoma, mais moins large et à striation beaucoup plus nette. Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Creux Mortier. AC. Espèce nouvelle pour la flore française. St. dilatata W. Sm. (Br. D. A. J. pi. 9, fig. 9). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Gour de Ta- zanat (F. Hardouin). Laqueuille ; sommet de Pierre- sur-Haute (!). Hab. Eaux stagnantes; à toutes les altitudes. R. St. scotica A. Sch. (A. S. Atl. pi. 48, fig. 9 â 11). Puy-de-Dôme. Indiqué dans les dépôts d'Auvergne, par MM. P. Petit et Ludeuger-Fortmorel. St. Legumen Ehrb. (V. H. S. pi. 4, fig. 11). Puy-de-Dôme. Fossés vaseux, à Lussat (Lastiolas). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. St. smithii Grun. (V. H. S. pi. 4, fig. 10 = St. li- nearis W. Sm.). Cantal. Base du puy Mary; cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). Hab. Eaux vives des hautes montagnes, RR. 80 LES DIATOMÉES d'aUVERGNE. Genre Mastogloia Tnw. 1848. Mast. Dansei Thw. (V. H. S. pi. 4, fig. 18). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (!). Cantal. Eaux minérales de Vic-sur-Cère (!). Hab. Sources minérales de la région montagneuse. R. Mast. Smithii Thw. (V. H. S. pi. 4, fig. 13). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; cascade la Dore, au Mont- Dore ; lac des Esclauses (!). Hab. Grands lacs, cascades des hautes vallées. R. Genre Navicula Bory 1822. Groupe des PINNULARIÉES. Nav. nobilis Ehrb. (V. H. S. pi. 5, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile: Verneuge; Rouilhas-Bas ; les Queyrades n os 1 et 2; Ponteix; Ceyssat; Saint-Saturnin; Saint-Loup. — Vioant : Fontaine-du-Berger; Tazanat; Ambert; Saint-Genès-Champespe ; Compains; Valbeleix; Mont-Dore (!). Murols; lac Chambon (Max. Roux). Cantal. Saint- Jacques-des-Blats ; le Falgoux; Dienne; Saint-Flour (!). Allanche (Biélawski). Hab. Eaux stagnantes de la plaine ; tourbières et lacs des montagnes. AC. Var. gracilis M. Perag. et F. Hérib. nov. Cette forme ne se distingue du type que par sa longueur moindre; elle atteint a peine 280 ft; largeur normale. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. GENRE NAVICULA. 81 Nav. gentilis Donk. (A. S. Atl. pi. 42, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n os 1 et 2p Rouilhas-Bas; Ponteix; Verneuge ; Creux Mortier ; Ceys- sat; Saint-Loup; Pré Cohendy. AR. 0j 5 . — Bans le dépôt des Queyrades n°2, on trouve une forme intermédiaire entre les Nav. nobilis et gentilis. Nav. Dactylus Ehrb. (V. H. S. pi. 5, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas; Randanne. — Vivant : Lac Guéry; lac de la Landie (!). Hab. Grands lacs des montagnes. R. Nav. gigas Ehrb. (Micr.) var. gracilis nov. Forme intermédiaire entre le type d'Ehrenberg et le Nav. transversa A. Sch. (A. S. Atl. pi. 43, fig. 5 et 6). Longueur 290/x, avec 6 côtes en 10p. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge. R. Nav. aquitaniae J. Br. et F. Hérib. nov. (PL II, fig. 4). Face valvaire elliptique-lancéolée, allongée, a flancs con- tinus (fig. 4. b), ou plus ou moins renflés au centre et vers les bouts. (Var. undulata, fig. 4. a). Longueur 170 à 240/*. Largeur 34 a 45 f*. Terminaisons coniques. Raphé bifide, excepté au centre, où il est oblique vers le nodule, ainsi qu'aux deux bouts, où il s'infléchit latéralement dans le même sens et s'y termine en hameçon. Stries rubanées, ondulées-pontuées, finement bosselées, au nombre de 9 à 12 en 10/x. Ces stries sont rayonnantes vers le centre et convergentes vers les cônes terminaux, où elles se relèvent en se courbant en crochets près du raphé. Une large area occupe environ le tiers de la largeur valvaire. Cette area reste parallèle à la marge, excepté autour du nodule mé- dian, où elle se dilate. Une série caractéristique de pseudo- 82 les diatomées d'auvërGiNë. stries, courtes et atrophiées, forme, parallèlement au raphé, une zone un peu nébuleuse de silice épaisse, assez nette- ment visible et qui reste distante des vraies stries. Espèces affines. — Le Nav. Esox Ehrb. (PI. IV, fig. 4) a les stries lisses; les terminaisons évasées, largement tron- quées et munies d'une frange de très courtes stries ; quant au Nav. Esox de O'Meara (PL 31, fig. 33, page 369) il doit être autre chose. — Le Nav. halionata de Pantocsek (PL 1, fig. 12 et PL 12, fig. 211) s'en éloigne par ses stries de Pi- nularia, et par son raphé linéaire et incurvé aux deux bouts dans des sens opposés. Enfin le Nav. permagna de Gréville (M. J. PL 12, fig. 18 à 21. — 1866), bien qu'il ait quelquefois une forme analogue a notre var. undulata, n'appartient pas au même groupe. Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur , où il en constitue une des espèces typiques. Nav. Dariana A. Sch. (A. S. Atl. pi. 4, fig. 25). Puy-de-Dôme. Fossile : .Dépôt des Queyrades n° 2. R. Nav. Esox Ehrb. etDonk. (PL IV, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas ; Verneuge. R. Diffère du Nav. major Ktz. par ses terminaisons atté- nuées, munies d'une frange de très courtes stries et par les stries voisines des deux extrémités qui se prolongent jusqu'au raphé. Ces deux dernières espèces sont nouvelles pour la flore française. Nav. major Ktz. (V. H. S. pi. 5, fig. 3 et 4). Puy-de-Dôme. Fossile: Saint-Saturnin; Ceyssat; Olby; la Cassière; Rouilhas-Bas; Vassivière; Randanne^ Pré Cohendy; Champeix; Varennes n° 1; Saint-Loup; les Queyrades n os 1 et 2. — Vivant : Lac d'Aydat ; Ambert ; *Job; Laqueuille; Pontgibaud (!). Murols; source vive, près de Champeix (Max. Roux). GENRE NAVICDLÀ. Sa Cantal. Salers; Saint-Flour; Aurillac; Vic-sur-Cère; lac de Menet; Saint-Jacques-des-Blats; Ruines (!). Tour- bières du Cézallier (Biêlawski). Hab. Lacs, marais tourbeux, fossés ; ça et la à toutes les altitudes, mais jamais abondant. Var. horrida M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. IV, fig. 3). Cette forme remarquable ressemble beaucoup a la figure 17, planche 42, de l'Atlas de Ad. Schmidt, mais elle s'en distingue en ce quel'area, au lieu d'être simplement sablée, porte de fortes épines. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. R. Var. interrupta M. Perag. et F. Hérib. nov. Semblable a la fig. 10 de la pi. 42 de l'Atlas Ad. Schmidt, mais auquel il manque une ou deux côtes mé- dianes de chaque côté. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. AR. Nav, Porrecta Ehrb. Var.? (Micr. pi. 5, fig. 14). Intermédiaire entre le Nav. major et la fig. 14 d'Ehren- berg, désignée ci-dessus. Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Varennes n° 1. R. Ce Navieula est nouveau pour la France. Nav. viridis Ktz. (V. H. S. pi. 5, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Ceyssat; Pré Cohendy ; Randanne ; les Queyrades n os 1 et 2; Rouilhas- Bas; Vassivière; Verneuge; Saint-Saturnin; Saint-Loup. — Vivant: Coudes; Saint-Nectaire; la Bourboule [Max. Roax). Lac d'Aydat; lac inférieur de la Godivelle; Pierre- sur-Haute; # Ambert; Job; marais de la Croix-Morand; étang Gaubert, près de Lezoux (!). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Sondage du lac Pavin (Ch. Br ayant et P. Gautier). Cantal. Saint-Urcize ; lac de la Crégut; lac de Menet; le Lioran; le Falgoux; Salers (!). 84 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Hab. Eaux vives ou stagnantes, douces ou minérales; à toutes les altitudes. C. Var. commutata Grun. (V. H. S. pi. 5, fig. G). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Rouilhas-Bas ; les Queyrades n° 2; Pré Cohendy; Randanne; Verneuge; Creux Mortier; Saint-Saturnin. — Vivant: Plateau de Scey, près le Buisson (Max. Roux). Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). AR. Forma curta (A. S. Atl, pi. 42, fig. 19). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (\). R. Obs. — Dans les eaux minérales de Saint-Floret, on trouve une variété du JSav. viridis à flancs moins droits que le type, se rapprochant de la forme figurée par Ad. Schmidt, pi. 42, fig. 22, mais elle est encore plus accuminée et munie d'un plus large es- pace hyalin. Nav. rupestris Ktz. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 38 a 44). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Randanne; Ver- neuge; les Queyrades n° 1; la Cassière; Varennes n°3; Rouilhas-Bas; Pré Cohendy; Creux Mortier; Olby. — Vivant : Le Buisson (Max. Roux). AR. Nav. hemiptera Ktz. (A. S. Atl. pi. 43, fig. 26 et 27;. Puy-de-Dôme. Fossile: Vassivière; Ponteix; Ran- danne. — Vivant : Job, près d'Ambert; narse d'Espi- nasse (!). Etang de Chevalet, près de Charei^sat (Montel). Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Saint-Jacques-des-Blats; Pleaux; Saint-Ur- cize; Saint-Flour (!) Allanche (Biêlawski) . Hab. Eaux vives ou stagnantes de la zone sous-alpine ; rare en plaine. AR. GENRE NAVICULA. 85 Var. Bielawskii F. Hérib. et M. Perag. nov. (PL IV, ûg. 10). Forme voisine de la figure 28, planche 43, de l'Atlas de Ad. Schmidt, mais dont elle diffère par ses côtes plus lon- gues et par ses extrémités atténuées. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. AR. Cette Navicule est dédiée à M. Biélawski, auteur d'un travail récent sur les tourbières du Plateau Central. Var. JL. Sch. (A. S. Atl. pi. 43, fig. 28 P. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. R. Nav. subacuta Ehrb. (A. S. Atl. pi. 43, fig. 31). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Espèce nouvelle pour la flore française. Nav. cardinalis Ktz. (A. S. Atl. pi. 44, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; les Queyrades n° 2. — Vivant : Tourbières de Vassivière; Narse d'Espinasse (!). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biélawski). Prairies marécageuses de Saint- Urcize; la Gandillon, près de Dienne; Ségur; Mandaille (!). Hab. Tourbières et marais des hauts plateaux. AR. Nav. hybrida M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL IV, fig. 9). Valve bacillaire, a flancs rectilignes, à extrémités atté- nuées, prolongées et largement arrondies. Raphé mince ; nodule central petit ; nodules terminaux petits et appuyés contre les extrémités de la valve. Stries presque parallèles, n'atteignant pas le raphé, au nombre de 8 à 9 en 10f*. Es- pace hyalin fusiforme, large au centre et diminuant pro- gressivement jusqu'aux extrémités. Longueur 80 p en- viron. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. AR. 86 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Nav. lata Bréb. (V. H. .S. pi. 6, fig. 1 et 2 = Nav. suecica Ehrb.). Cantal. Rochers du Pas-de-Roland, sur Mousses hu- mides; source vive, près du sommet du Plomb (!). Hab. Rochers humides, lacs et cascades des hautes ré- gions. R. Var. minor M. Perag. et F. Hêrib. nuv. (PI. IV, fig. S). Se distingue facilement du type par sa forme elliptique très arrondie, plus courte, et par ses côtes plus larges. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. R. Nav. humilis Donk. (V. H. S. PL 11, fig. 23). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Hab. Eaux stagnantes, douces ou minérales. AR. Nav. borealis (Ehrb.) Ktz. (V. H. S. pi. 6, fig. 3 = Nav. latestriaia Greg.). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Olby; Rouilhas- Bas; Verneuge; la Cassière; Saint-Saturnin; Ponteix; Creux Mortier. — Vivant ; Eaux minérales de la Bour- boule (P. Petit). Mont-Dore (W. Smith). Ambert; Com- pains; marais de la Croix-Morand (!). Cantal. Farges, près de Murât (Sêchiroux). Ch^u desaigues (Brioude). Monts du Cézallier (Biélawski). Saint- Urcize; rochers humides du Pas-de-Roland; cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). Hab. Tourbières, Mousses humides des cascades et des troncs d'abres de la région montagneuse. AR. Var. major M. Perag. et F. Hérib. nov. La longueur de cette belle forme peut atteindre jusqu'à 70 p 9 alors que le type en a à peine 50. Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Ponteix. Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers. AR. GENRE NAVICULA. 87 Var. minor M. Perag. et F. Hérib. nov. Forme très petite, atteignant â peine 20j*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge. AR. Nav. gracillima Pritch. (V. H. S. pi. 6, fig. 24 = Nav. tenuis Greg.). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne ; les Queyradesn°2; la Cassière; Creux Mortier. — Vivant : Vallée de la Cour, au Mont-Dore (!). Eaux minérales de Gimeaux (F. Har- douinj. Hab. Çà et la â toutes les altitudes; eaux vives ou stag- nantes. AR. Nav. notata M. Perag. et F. Hérib. (PL IV, fig. 11). Espèce petite, bacillaire, étroite, très légèrement ré- trécie au milieu, â extrémités coniques et arrondies. Stries fines, n'atteignant pas tout â fait le raphé et laissant, au- tour du nodule central, un espace hyalin assez grand qui se prolonge jusqu'au bord de la valve en un stauros évasé. Les stries sont radiantes au milieu de la valve et devien- nent convergentes à l'endroit où la valve commence â se rétrécir; celles qui limitent le raphé sont beaucoup plus fortes que les autres. Longueur 40 â 5(V, avec 10 à 11 stries en 10p. Espèce bien distincte. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. AR. Nav. longa Greg. (A. S. Atl. pi. 47, fig. 6). Puy-de-Dôme. Lac de Laspialade; lac des Esclauses (!). Cantal. Lac de la Crégut; marais tourbeux, près de Saint-Urcize (!). Hab. Tourbières, lacs et cascades des montagnes. R. Nav. costata Ehrb. nec Ktz. (PL IV, fig. 7). Longueur 100 â 120 f*, avec 2 1/2 côtes en 10j*. 88 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. R. Cette belle espèce est nouvelle pour la flore française. Obs. — Suivant son habitude, Kutzing a donné le nom de Nav. costata à une forme tout à fait différente de celle d'Ehrenberg. Nav. megaloptera Ehrb. (PL IV, fig. 6). Espèce semblable à la précédente, mais plus petite et â côtes plus fines. Longueur 60 â 80 p, avec 3 â 3 1/2 côtes en 10p. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. AC. Ce Navicula est nouveau pour la France. Nav. Brebissonii Ktz. (V. H. S. pi. 5, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile: Vassivière; laCassière; Saint- Saturnin. — Vivant : Marais tourbeux de la Croix-Mo- rand; lac des Esclauses; source froide â Saint-Saturnin; Ambert; Job; Fontanat; eaux minérales de Sainte-Mar- guerite; Laqueuille (!). Plateau de Scey, près le Buisson; Sauxillanges (Max. Roux). Lussat (Lastiolas). Cantal. Neussargues (Biélawski). Saint-Urcize; Pol- mignac; Arpajon; Thiézac (!). Hab. Canaux d'irrigation, fossés, marais, lacs, â toutes les altitudes, mais plus répandu en plaine. AC. Var. diminuta Grun. (V. H. S. pi. 5, fig. 8). Puy-de-Dôme. Le Buisson ; Issoire (Max. Roux). Bords de l'Allier, â Gondolle (!). R. Var. ovalis H. Perag. (A. S, Atl. pi. 44, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossés , â Saint-Germain-Lembron (Max. Roux). R. Var. subproducta Grun. (V. H. S. pi. 5, fig. 9), Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). R* GENRE NAVICULA. 89 Var. elongata J. Br. el F. Hérib. nov. Remarquable par sa forme â peine elliptique, et par ses flancs allongés. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. AR. Nav. divergens W. Sm. (A. S. Atl. pi. 44, fig. 6 et 7). Puy-de-Dôme. Fossile: Saint-Saturnin; Vassivière. — Vivant : Mont-Dore (W. Smith). Eaux minérales de Sainte-Marguerite; source minérale du Salet, près de Courpière (!). Cantal. Sainte-Anastasie (Biélawski). Eaux minérales de Vic-sur-Cère; Maurs (!). Hab. Lacs, étangs, eaux minérales de la plaine. AR. Var. undulata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL IV, fig. 2). S'éloigne du type de W. Smith par le nombre des stries (8 en 10/x, au lieu de 14 1/2) ; diffère des figures de l'Atlas de Ad. Schmidt, pi. 44, fig. 6 et 7, par sa longueur moin- dre (81 p), et surtout par l'ondulation légère de ses bords. Cette variété ressemble, comme forme, au Nav. Legumen var. decrescens Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 16), mais elle s'en distingue aisément par le nombre des stries et par leur interruption au centre de la valve. Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. R. • Var. prolongataJ. Br. et M. Perag. nov. (PL IV, fig. 1). Se distingue du type par sa forme bacillaire, â termi- naisons prolongées et légèrement capitulées. Puy-de-Dôme. Dépôt de Vassivière. AC. Nav. basaltaeproxima J. Br. et F. Hérib. nov. (PL II, fig. 5). Face valvaire bacillaire, â terminaisons nettement coni- ques. Flancs rectilignes (forma recta, fig. 5. d), ou plus ou moins comprimés vers le centre (forma bigibba, fig. 5. c). 90 . LES DIATOMÉES ^AUVERGNE. Longueur 75 à 90 f*. Largeur 14 à 18f». Stries rubanées, fine- ment bosselées, ondulées et plissées (surtout vues à l'immer- sion homogène), comme celles du Nav. aquitaniœ, de lon- gueur un peu inégale, rayonnantes dans la région médiane, convergentes vers les pôles, au nombre de 10 à 13 en 10/*. Elles bordent une grande et large area lisse, de forme lon- guement lancéolée, très dilatée autour du nodule central, en laissant presque toujours les stries médianes plus cour- tes d'un côté que de l'autre. Raphé incurvé du même côté de la valve, au centre et aux deux bouts. Silice d'aspect brunâtre vue a un faible grossissement; assez fragile. Cette espèce rappelle le Nav. subsalina Donk. (V. H. S. pi. 11, fig. 6), mais elle n'appartient pas au groupe du Navicula de Donkin. Elle vient plutôt se placer à côté du Nav. elëgans W. Sm. (Diat. pi. 16, fig. 137) qui habite les eaux marines ou saumâtres. Voir aussi les espèces des- sinées par Ad. Schmidt (PL 44, fig. 10, 11 et 52), formes données sans noms et qui se rapprochent passablement du Nav. divergens W. Sm. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur, où il abonde, surtout dans la zone supérieure du dépôt. Nav. recta J. Br. et F. Hérib. nov. (PL II, fig. 3). Face valvaire plane, à flancs exactement rectilignes; extrémités bien arrondies. Longueur 100 à 120p. Largeur 20 â 23^. Stries transversales parallèles, non convergentes dans la région médiane, au nombre de 7 en 10/x; elles at- teignent le raphé et raccompagnent â une faible distance d'une rangée de perles bien nettes; celles des extrémités sont arquées, â convexité dirigée vers le centre. Les 4 ou 5 stries médianes compriment le nœud central. A l'im- mersion homogène, l'espace intercostal montre une double rangée de perles fines, alignées dans le sens de la lon- gueur des côtes et appliquées contre elles. Raphé large, rubané, lisse et rectiligne; toujours un peu -comprimé et bi-mamelonné aux deux bouts. Silice forte. GENRE NAV1CULA. 91 Notre Navicula recta appartient au même groupe que les Nav* advena (A. S. Atl. pi. 8, fig. 29), Nav. Eugenia (A. S. Atl. pi. 8, fig. 44) et Nav. Eudoxia (A. S. Atl. pL 8, fig. 39 et 40). Il a aussi quelque analogie avec le Nav. Campylodiscus de Grunow, mais il ne saurait être consi- déré comme une variété de Tune ou de l'autre de ces es- pèces, car aucune d'elles n'a de ponctuation perlée inter- costale; tout au plus observe-t-on chez le Nav. Campy- lodiscus quelques rares bosselures très peu proéminentes entre les côtes. Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. R. M. J. Brun a reconnu cette espèce dans une récolte prise par Max. Roux (1889), sur les rivages de l'Océan Indien. Nav. icostauron Cl. et Grun. var. conifera J. Br. et F. Hérib. nov. (PI. II, fig. 2). Valve à flancs rectilignes, acuminée, tronquée. Lon- gueur 50 à 55 /*. Largeur 7 à 9^. Stries transversales non convergentes ; 11 à 12 en 10 4 «. Stauros rectiligne. Par ses stries lisses et par son raphé bifide, cette forme appartient au groupe des Pinnulariées. Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt marin du puy de Mur. R. Obs. — Nous avons adopté le nom de cette espèce marine, d'a- près le dessin qu'en a donné Grunow (Cl. et Grun. Arct. Mat., PL ], fig. 14), car elle est évidemment autre 'que le Stauroneis icostauron d'Ehrenberg (Rab. page 250; Pritt. pi. 12, fig. 73 et Ehrb. Microgéol. pi. 16, fig. 17). Dans cette forme d'Ehrenberg, franchement elliptique, les côtes convergent fortement vers le centre et touchent le raphé. La forme dessinée par W. Smith, pi. 18, ûg. 163, appartient au Nav. viridis, mais elle est beau- coup plus grande. Le Nav. acuminata W. Sm. (B. D. pi. 18, fig. 164) se rapproche davantage de la variété du puy de Mur, mais le type de W. Smith n'a jamais de stauros. M. J. Brun a constaté cette Diatomée dans une récolte prove- nant du haut Colorado, prise par M. Penard (1891) à 3,000 mè- tres d'altitude. 92 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Nav. stauroptera Grun. (V. H. S. pi. 6, fîg. 7). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas, Ponteix; Ran- danne; Saint-Saturnin; Les Queyrades n° 2. AR. Var. gracilis P. Petit (Gis. silic. foss. de l'Auv. J. de Micr. t. % 1878). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. AR. Nav. parva Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 6. = Nav. stauroptera var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix ; les Queyrades n° 2. Cantal. Lac de la Crégut; base du puy Mary (!). Hab. Eaux vives et grands lacs des montagnes. R. Nav. gibba Ehrb. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 46 à 51). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; Pré Cohendy; Saint-Saturnin; Ponteix; Creux Mortier; Saint -Loup. — Vivant : Mont-Dore (W. Smith). Cascade de Sainte-Eli- sabeth, près de Latour-d' Auvergne (Paillarse). Bords de l'Allier, à Coudes (Max. Roux). Fontaine-du-Berger; prairies marécageuses, au-dessus de la gare de Bourgheade; Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Molompise; Ruines, près de Saint-Flour; Saint-Mamet; Mauriac; Roc du Merle, près du Falgoux (I), Hab. Marais, étangs, rochers humides, en plaine et en montagne. AC. Var. hyalina M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. IV, fig. 14). Diffère des figures du Nav. gibba données dans l'Atlas de Ad. Schmidt, en ce que les stries sont extrêmement courtes; elles disparaissent même sur une certaine étendue au milieu de la valve. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 3; Saint-Loup. AC. GENRE NAVICULA. 93 Nàv. Tabellaria Ehrb. (V.H. S. pi. 6, fig. S=Nav. punctata Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière; Saint-Saturnin. Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers; rochers du Pas-de-Roland (!). Hab. Cascades,, tourbières et lacs des montagnes. AR. Nav. acrosphaeria Bréb. (A. S. Atl. pi. 43, fig. 14 à 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Verneuge; les Quey- rades n° 2, où il est très commun. — Vivant : Etang de Chancelade (Montel). Laqueuille (!). Cascade de Sainte- Elisabeth, près de Latour-d' Auvergne; étang de la Masse (Paillarse). Cantal. Base du puy Mary; rochers humides de la vallée de Fontange (\). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente, mais plus rare. Var. minor M. Perag. et F. Hérib. nov. Forme très réduite, ayant à peine 40f* de longueur. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. AR. Var. laevis M. Perag. et F. I^rib. nov. Se distingue du type par l'absence des points sablant le raphé et l'aréa. Longueur 180/*. Puy-de-Dôme. Fossile: Saint-Saturnin; Ceyssat R. Nav. bicapitata Lag. (V. H. S. pi. 6, fig. 14). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Ceyssat; la Cas- sière. — Vivant : Marais tourbeux de la Croix-Morand ; narse de la Cassière (!). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biélawski). Prairies tourbeuses de Saint-Urcize (!). Hab. Eaux stagnantes, lacs, étangs, tourbières des hauts plateaux. AR. 04 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Obs. — La forme fossile du dépôt de Rouilhas-Bas est remar- quable par sa longueur exagérée; elle atteint jusqu'à 90/z. Var. hybrida Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. AR. Obs. — D'après les fig. 9 et 14 du -Synopsis de Van Heurck, on ne voit pas l'analogie qui peut exister entre le type et la va- riété; le Nav. bicapitata var. hybride de Grunow, bien conforme d'ailleurs à celui de la Cassière, semblerait être plutôt une va- riation du Nav. subcapitata Grun. Nav. biceps Greg. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 67)= Nav. sphœrophora var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. Cantal. Murât (J. Bran). Bords de la Cère, à Thié- zac (!). Hab. Eaux vives des montagnes. R. Nav. subcapitata Grun. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 53). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; les Queyrades n° 1; la Cassière. — Vivant : Plateau de Scey (Max. Roux). Job, près d'Ambert, sur Fojitinalis antipyretica (!). Hab. Etangs, ruisseaux, iossés; sur les plantes aqua- tiques de la plaine et des basses montagnes. AR. Var. paucistriata Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 23). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 1. — Vi- vant : Quelques rares frustules observés dans la récolte prise sur le plateau de Scey, près le Buisson (Max. Roux). R. Var. stauroneiformis Grun. (V. H. S. pi. G, fig. 22). Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier, — Vivant : Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Job, près d'Ambert (!). AR. GENRE NaViCULà. 95 Nav. brevistriata Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 5 = Pinntdaria biglobosa Schum.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 1. R. Nouveau pour la flore française. Nav. stomatophora Grun. (A. S. Atl. pi. 44, fig. 27 à 29). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge. AR. Nav. Bogotensis Grun.? (A. S. Atl. pi. 44, fig. 30). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 1. RR. Obs. — Cette détermination est suivie d'un signe de doute, parce que le Nav. Bogotensis ne se distinguant du Nav. stomato- phora du même auteur que par l'absence de deux sillons semi- circulaires entourant le nodule, ce caractère négatif n'a pu être constaté; l'exemplaire examiné ayant une position oblique dans la préparation, il est possible que, dans cette position, les sillons ne fussent pas distincts, et que le frustule observé soit un Nav. stomatophora , trouvé bien caractérisé dans le dépôt de Ver- neuge. Nav. appendiculata Ktz. (V. H. S. pi. 6, fig. 18 et 20). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Source incrustante de Saint-Floret (!). Hab. Eaux minérales de la plaine et de la montagne. R. Var. irrorata Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 30 et 31). Puy-de-Dôme. Mêlé au type dans les eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). R. Nav. globiceps Greg. (V. H. Suppl. A, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. RR. Nav. decurrens Ehrb. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 30)/ 96 LES DIATOMÉES d'aUVERGNE. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. AR. Ces deux dernières espèces sont nouvelles pour la France. Nav. mesolepta Ehrb. (V. H. S. pi. 6, fig. 10 et 11 = Nav. nodulosa Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Olby ; Verneuge ; Saint-Saturnin. — Vivant: Le Buisson; plateau de Seey, près du Buisson (Max. Roux). Ambert; Brion; Fonta- nat; étang Gaubert, près de Lezoux; Culhat; Pont-de- Dore(!). Cantal. Neussargues; Raulhac; Saint - Jacques -des- Blats; Albepierre (!). Hab. Eaux vives ou stagnantes ; assez répandu en plaine; plus rare en montagne. Var. stauroneiformis Grun. (V. H. S. pi. 6, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas; la Cassière; Saint-Saturnin; Creux Mortier. — Vivant: Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). AR. Nav. nivalis Ehrb. (V. H. S. pi. 10, fig. 21 = Nav. qûinquenodis Grun.). Cantal. Pente ouest du Plomb du Cantal. Hab. Eaux vives de la région alpine. R. Var. interrupta W. Soi. (A. S. AU. pi. 45, fig. 76 = Nav. inter- rupta W. Sm.), Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin. — Vivant : Bords de T Allier, à Pont-du-Château; fossés du marais de Cœur, près de Riom (!). Hab. Fossés, étangs de la plaine, prairies maréca- geuses. AR. Nav. nodosa Ktz. (A. S. Atl. pi. 45, fig. 56 à 58). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. — Vivant : Mont-Dore (W. Smith). GENRE NAVICULA. Vi Cantal. Sommet du ravin de la Croix, au Lioran; pente nord du puy Mary (!). Hab. Cascades, sources vives, Mousses humides des montagnes. AR. Nav. Termes Ehrb. (A. S. Atl.pl. 45,'fig. 71 = Nav. nodulosa Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Yar. stauroneiformis V. H. (Y. H. S. pi. 6, fig. 12 et 13). Puy-de-Dôme. Dépôt de Rouilhas-Bas. AR. Nav. mesotyla Ehrb. (A. S. Atl. pi. 45, fig. .54 et 55). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Ponteix. R. Obs. — On trouve, dans le dépôt de Saint-Saturnin, une va- riété du type qui diffère des formes représentées par Ad. Schmidt (A. S. Atl. pi. 45, fig. 54 et 55), en ce que les ondulations sont beaucoup moins marquées et les extrémités moins capitulées. (Jette forme se rapprocherait plutôt de la figure 58 de la même planche, mais elle est plus petite, plus grêle, et les stries sont plus rapprochées. Nav. macra Grun. (A. S. Atl. pi. 44, fig. 54). Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n°l; Verneuge; Creux Mortier. AR. Nav. Legumen forma vix undulata V. H. (V. H. S. pi. 6, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas; Ponteix. R. 98 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Groupe des RADIOSEES. Nav. oblonga Ktz. (V. H. S. pi. 7, fig. l = Nav. polyptera Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Etang Gaubert, près cla Lezoux; sommet du puy de Dôme; Besse(!). Cantal. Chaudesaigues ; fossés, près de Maurs (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine et de la montagne. R. Nav. Menisculus Schum. var. upsalensis Grun. (V. H. S. pi. 8, fig. 23 et 24). Puy-de-Dôme. Fontaine de la place Delille, à Cler- mont (!). R. Nav. cincta Ktz. (V. H. S. pi. 7, fig. 13 et 14). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint -Nectaire; Sainte-Marguerite (!). Cette espèce et la suivante ont été trouvées à Vichy, source Lardy, par Max. Roux. Hab. Eaux minérales de la plaine et de la montagne. R. Nav. Heufleri Grun. (V. H. S. pi. 7, fig. 15). Puy-de-Dôme. Saint-Babel; le Buisson; Saint-Nec- taire ; plateau de Scey (Max. Roux). Médagues; Riom; Ambert; bords de l'Allier, à Bellerive (!). Cantal. Mauriac; Maurs; Montmurat; Boisset (!). Hab. Espèce assez fréquente dans les eaux stagnantes, douces ou minérales; sur les Algues et les Mousses hu-' mides. Nav. leptocephala Bréb. (V. H. S. pi. 7, fig. 16). GENRE NAVICULA. 99 Cantal. Base du puy Mary; Col de Cabre (!). Hab. Sources froides, rochers humides et tourbières des montagnes. R. Nav. gracilis Ehrb. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 7, fig. 7 et 8). Puy-de-Dôme. Saint-Nectaire (Max. Roux). Tazanat (Desnier). Lac Servière; lac Chauvet ; lac des Escïauses; Saint-Remy-sur-Durolle (!). Cantal. Bords du Lander, sous Saint-Flour; lac de Menet (!). Hab. Eaux vives des montagnes; grands lacs; rare en plaine. Var. V. H. (V. H. S. pi. 7, fig. 9 et 10 = Schizonema negiectum Thw. nec Nav. neglecta K(z.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Lussat (Lastiolas). Cantal. Maurs; bords du Lot, a Vieillevie (!). Hab. Eaux vives ou stagnantes; plantes aquatiques, Mousses humides. AR. Nav. radiosa Ktz. (V. H. S. pi. 7, fig. 20 = Nav. angusta Grun.). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Ceyssat; Olby; Randanne; les Queyrades n os 1 et 2; la Cassière; Va- rennes n° 1; Ponteix; Champeix; Saint-Saturnin. — Vi- vant : Lac Pavin; lac d'Aydat; lac de Laspialade; lac Chauvet; Vertolaye; Job; Lezoux; Effiat; Ennezat (!). Coudes; Saint-Germain-Lembron ; la Bourboule (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Saulzet-le- Chaud (F. Pierre). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Le Lioran; lac de Madic; lac de la Crégut; Saint -Ûrcize; Vic-sur-Cère; Arpajon; bords du Goul, sous Ronesque; Raulhac; Boisset; Leynhac (!). 100 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Hab. Espèce commune dans les eaux vives ou stag- nantes, et à toutes les altitudes. Var. acuta Grun. (V. H. S. pi. 7, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile: Ponteix; les Queyrades n° 2 ; Rouilhas-Bas. — Vivant : Saint-Nectaire (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Eaux minérales des Sa- lins, à Clermont (!). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Saint-Urcize ; Marcenat; Salers 0). AR. Nav. acuminata W. Sm. nec Ktz. (W. Sm. B. D. pi. 18, fig. 164). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (\P. Smith). Tourbières, entre Besse et Vassivière (!). Hab. Cascades et tourbières des montagnes. AR. Nav. peregrina Ehrb. (A. S. Atl. pi. 47, fig. 58). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n os 1 et 2, où il est assez commun. Obs. — Cette espèce est bien conforme à la figure désignée ci- dessus, mais nullement à celle de Van Heurck, planche 7, fig. 2. Elle diffère du Nav. radiosa par sa taille plus grande et par le nombre de ses stries. Nav. tenella Bréb. (V. H. S. pi. 7, fig. 21 et 22 = Nav. radiosa var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier; les Queyrades n° 1. — Vivant : Le Buisson [Max. Roux). Etang de Chancelade (MontelJ. Lac de Laspialade (!). Cantal. Le Falgoux; Salers; lac de laCrégut; étang du Trioulou, près de Saint-Constans (!). Hab. Etangs et fossés de la plaine; cascades et lacs des montagnes. AR. GENRE NAVICULA. 101 Nav. viridula Ktz. (V. H. S. pi. 7, fig. 25). Puy-de-Dôme. Le Buisson ; Hospeux ; Champeix (Max. Roux). Lussat [Lasliolas). Etang de Chancelade (Montel). Ambert; Sainte-Marguerite; Pontgibaud; Tallende; Ro- ehefort (!). Cantal. Lac de la Crégut; lac de Madic; le Rouget; Murât (!). Hab. Eaux stagnantes; marais, fossés, lacs; en plaine et en montagne. AC. Nav. slesvicensis Grun. (V. H. S. pi. 7, fig. 28 et 29). Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). Champeix (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Nav. rostellata forma minor (V.H. S. pi. 7, fig. 24). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Nav. rhyncocephala Ktz. (V. H. S. pi. 7, fig. 31). Puy-de-Dôme. Châteaugay ; Ambert; Villars; Allagnat; Pont-des-Eaux ; Aigueperse (!). Issoire; Billom (Max. Roux). Cantal. Pleaux; Aurillac; Murât; lac de la Crégut (!). Hab. Espèce répandue dans toutes les eaux. Nav. cryptocephala Ktz. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 8, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Saint-Saturnin. — Vivant: Lac inférieur de la Godivelle; lac Chauvet; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Vic-le-Comte; Saint-Babel (Max. Roux). Cantal. Arpajon (J. Brun). Sansac; la Capelle- Vies- camp (!). Hab. Eaux vives ou stagnantes, en plaine et en mon- tagne. AC. 102 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Nav. Reinhardtii Grun. (V. H. S. pi. 8, %. 5 et 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. — Vi- vant : Fontaine du village de Villars, près de Clermont, sur Hypnum rusciforme. Hab. Eaux stagnantes des basses montagnes. R. . Espèce nouvelle pour la flore française. Nav. Gyprinus W. Sm. (V. H. S. pi. 7, fig. 3). Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. R. Nav. Gregaria Donk (V, H. S. pi. 8, fig. 12 à 15). Puy-de-Dôme. Fossile: La, Cassière; Vassivière; Saint- Saturnin. — Vivant : Lussat (Ldstiolas). Médagues; Ma- lintrat (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Nav. gastrum(Ehrb.) Donk. (V. H. S. pi. 8, fig. 25). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôts de Rouilhas-Bas et de Saint-Saturnin. AR. Navicule nouvelle pour la France. Forma elliptica M. Perag. et F. Hérib. nov. Diffère du type par sa forme presque elliptique. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. R. Forma major M. Perag. et F. Hérib. r.ov. Semblable aux formes données dans le Synopsis de Van Heurck, pi. 8, mais ayant une longueur de 60/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Nav. PlacentulaEhrb. (V. H. S. pi. 8, fig. 28). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. AR. Navicula nouveau pour la flore française. Nav. anglica Ralfs. (V. H. S. pi. 8, fig. 29 et 30 = Nav. PlacentulaYixY.). GENRE NAVICULA. 103 Puy-de-Dôme. Manglieu; Saint-Babel (Max. Roux). Etang de la Masse, près de Latour-d'Auvergne (Pail- larse). Job, près d'Ambert; Enval, près de Vic-le- Comte (!). Cantal. Saint-Flour ; Chaudesaigues; Saint-Urcize; col de Neurome, près du Falgoux (!). Hab. Cascades, Mousses humides. AR. Nav. lanceolata Ktz. (V. H. S. pi. 8, fig. 16). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Espèce nouvelle pour la France. Nav. dicephala (Ehrb.?) W. Sm. (V. H. S. pi. 8, fig. 34). Puy-de-Dôme. Fossile: La Cassière; Creux Mortier; les Queyrades n° 2. — Vioant : Le Buisson (Max. Roux). Narse de la Cassière; tourbières de Vassivière (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; tourbières des hauts plateaux. AR. Forma minor W. Sm. (V. H. S. pi. 8, fig. 33). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; la Cas- sière. R. Nav. Gesatii Rab. (V. H. S. pi. 8, fig. 35). Cantal. Lac de la Crégut; lac de Menet (!). Cette espèce, nouvelle pour la France, est a rechercher dans les lacs des montagnes du Mont-Dore. fïab. Grands lacs des montagnes. RR. ^o 1 Groupe des DIDYMÉES. Nav. bomboides A. Sch. (V. H. S. Suppl. B, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur, où il est assez fréquent. 104 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Var. minor J. Br. et F. Hérib. nov. Forme se rapprochant du Nav. didytna d'Ehrenberg. Puy-de-Dôme. Fossile: Dans le même dépôt que le type, mais plus rare. Var. média Cl. et Grun. (Arct. Diat. pi. 3, fig. 54). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt du puy de Mur. R. Nav. crassirostris Cl. et Grun. (Art. Diat. pi. 3, fig. 57). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du puy de Mur. R. Navicula nouveau pour la France. Nav. Smithii Bréb. (V. H. S. pi. 9, fig. 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. R. Obs. — Tout à fait semblable à la figure indiquée, mais dont les côtes, au nombre de 7 1/2 en 10/x, sont simplement granu- lées au lieu de porter deux rangées de perles. La détermination de cdtte espèce rare est due à M. J. Brun. Nav. elliptica Ktz. (V. H. S. pi. 10, fig. 10 = Nav. ovalis W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Les Queyrades n°2; Verneuge; la Cassière; Rouilhas-Bas; Varennes n os 1 et 3; Ceyssat; Ponteix; Champeix; Olby; Creux Mortier. — Vivant: Grotte de Saint-Floret ; Ambert; source froide, à Saint- Saturnin; lac d'Aydat; lac inférieur de la Godi- velle ; Valbeleix : grotte de Royat; Pontgibaud (!). Chau- riat; Saint-Babel (Max. Roux). Gour de Tazanat; Châ- telguyon; Gimeaux (F. Hardouin). Sondage du lac Pa- vin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Sarcenat (F. Pierre). Cantal. Le Lioran; Saint-Jacques-des-Blats ; Vic-sur- Cère; Salers; Boisset; Cayrols; Aurillac (!). Hab. Espèce commune dans toutes les eaux, en plaine et en montagne. GENRE NAVICULA. 105 Var. minutissima Grun. (V. H. S. pi. 10,fig. U). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; la Cas- sière. Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Saler s (!). R. Var. oblongeUa Nœg. (V. H. S. pi. 10, fig. 12). Puy-de-Dôme. Fossile: LaCassière; Saint-Saturnin, R. Var. extenta W. Sm. (W. Sm. S. B. D. pi. 16, fig. 153). Puy-de-Dôme. Narse de la Cassière (!). AR. Var. major M. Perag. et F. Hérib. nov. Semblable a la figure 30, pi. 7, de l'Atlas de AcL Schmidt, donnée sous le nom de Nav. elliptica; cepen- dant la striation n'a pas tout a fait l'aspect de celle du Nav. elliptica. La longueur atteint 70/*. Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n° 2; Creux Mortier. AR. Nav. ovalis Hilse nec W. Sm. (A. S. Atl. pi. 7, fig. 33 = Nav. elliptica var.). Puy-de-Dôme. Maringues; Pont-du-Château (!). Hab. Ça et là dans les eaux tranquilles de la plaine. R. Nav. arverna M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL IV, fig. 19). Face valvaire largement elliptique, à extrémités prolon- gées, petites et tout à fait arrondies. Stries rayonnantes, courbes, formées de petites perles très nettes, allongées dans le sens de la longueur du frustule, c'est-à-dire per- pendiculairement à la direction de la strie; stries mé- dianes au nombre de 5 en 10f*, plus ou moins écourtées ; de chaque côté du nodule central, on voit une strie recti- ligne, plus longue, et dirigée perpendiculairement au ra- phé; celles des extrémités sont plus serrées que celles du centre. Longueur 50/*. 106 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Espèce curieuse et très distincte. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2. R. Groupe des STAURONÉIDÉES. Nav. tuscula Grun. (V. H. S. pi. 10, fig. U=Stau- roneis punctata Ktz.) Puy-de-Dôme. Fontaine du village de Tazanat (Des- nier). Volvic; Pontgibaud (!) Cantal. Dienne; fossés, àTJiiézac; Thalizat, près de Saint-Flour (!). Hab. Eaux stagnantes des basses montagnes. R. Nav. mutica Ktz. (V. H. S. pi. 10, fig. 19). Puy-de-Dôme. Ambert; étang Gaubert, près de Lezoux; lac Guéry; lac de Laspialade (!). Cantal. Farges, près de Paulhac (Albert Sagette). Lac de la Crégut; fossés des prairies de Saint-Urcize (!). Hab. Etangs et fossés de la plaine; lacs, cascades et tourbières des montagnes. AR. Var. Cohnii (V. H. S. pi. 10, fig. 17 = Stauroneis Cohnii mise) . Cantal. Rochers du Pas-de-Roland (!). Hab. Mêlé au type, mais plus rare. Groupe des PERSTRIÉES. Nav. pusilla W. Sm. (V. H. S. pi. 11, fig. 17 = Nav. gastroides Greg.). Puy-de-Dôme. Ambert; eaux minérales de Sainte- Marguerite (!). Hab. ' Eaux stagnantes, douces ou .minérales. R. GENRE NAVICULA. 107 Nav. scutelloides Grun. forma minor (A. S. Atl. pi. 6, fig. 34). Puy-de-Dôme. Etang de Chancelade (Montel). Hab. Eaux stagnantes; à rechercher dans les lacs de nos montagnes. R. Navicule nouvelle pour la flore française. Groupe des CRASSINERVIÈES. Nav. cuspidata Ktz. (V. H. S. pi. 12, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Rouilhas-Bas; Ceyssat; Olby ; Creux Mortier. — Vivant : Manglieu ; le Buisson (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Pontgibaud; Murols ; Orcival ; Croix-Morand; Pierre-sur- Haute (!). Lussat (Lastiolas). Thiers (Arbost). Cantal. Sainte- Anastasie (Biêlawski). Saint-Georges, près de Saint-Flour; Marcolès; Boisset; Maurs; Mau- riac (!). - Hab. Eaux stagnantes, en plaine et en montagne. AC. Nav. cuspidata Ktz. forma craticula M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. IV, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AR. Obs. — Il y aurait toute une étude à faire sur cette forme, car il est probable que c'est celle qui a été décrite et figurée par plusieurs auteurs sous le nom de Surirella craticula Ehrb.; cependant un examen fait à l'aide d'un bon objectif permet de constater que le frustule comporte quatre valves, dont les deux extérieures sont celles du Nav . cuspidata, et les deux inté- rieures ne sont autres que celles du Surirella craticula. Van Heurck, dans son Synopsis , page 100 , à propos de la forme craticulaire du JSav. ambigua (V. H. S. pi. 12, fig. 6), admet que les marques caractérisant la forme craticulaire doi- vent être à la partie interne des valves, la partie externe étant 108 LES DîATOMÉES d' AUVERGNE. celle qui porte les stries ; cette hypothèse ne saurait être admis- sible, du moins pour la forme du Nav. cuspidata, car dans la même préparation, on trouve à la fois, et les frustules complets, et les valves isolées, donnant, soit le Nav. cuspidata, soit le Su- rir c lia craticula. Le D r Gregory aurait dû se douter de la nature véritable du Surirella craticula, puisque dans son étude sur les Diatorna- ceous Earth of Mull. (Q. J. M. S. vol. II, pi. 17, flg. 6), il donne, sous le nom de Surirella craticula, un dessin où il figure parfaitement le raphé et les stries du Nav. cuspidata. Cette forme semblerait établir le passage des Navicula aux lâastogloia. Var. Heribaudi M. Perag. nov. (PL IV, fig. 16). La forme extérieure, les dimensions, le raphé et les no- dules sont les mêmes que dans le Nav. cuspidata, mais la variété se distingue facilement du type en ce que les stries, au lieu d'être presque parallèles et sensiblement perpendi- culaires au raphé, présentent plutôt la disposition de celles du Nav. radiosa, c'est-â-dire qu'elles sont d'autant plus rayonnantes qu'elles se rapprochent davantage du centre, sans toutefois devenir normales au raphé vers les extré- mités ; en outre, les stries de la partie centrale sont beau- coup plus écartées que les autres et assez irrégulièrement espacées ; celles des extrémités sont au nombre de 13 en Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AR. Nav. ambiguaEhrb. (V. H. S. pi. 12, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas. — Vivant : Is- soire; les Martres-de- Veyre ; le Buisson (Max. Roux). Lac Bourdouze; lac Chambon; lac d'Aydat (!). Cantal. Lac delà Crégut; cascade de Saint-Paul, près deSalers; eaux minérales de Vic-sur-Cère (!). Hab. Eaux stagnantes; lacs, cascades et marais tour- beux des montagnes. AR. GENRE NAVICULA. 109 Nav. sphaerophora Ktz. (V. H. S. pi. 12, fig. 2). Puy-de-Dôme. Aulnat; Nébouzat; Vol vie; Arnbert; Gour de Tazanat(!). Le Buisson (Max. Roux). Cantal. Aurillac; Pleaux; Saint-Simon, près d'Au- riilac; Leynhac; Saint-Mamet (!). Hab. Espèce assez répandue dans les eaux stagnantes de la plaine. Nav. serians (Bréb.) Ktz. (V. H. S. pi. 12, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Marais tourbeux, près de Besse; lac Chauvet; tour- bières de Saint-Genès-Champespe (!). Mont-Dore (W. Smith). Cantal. Prairies tourbeuses de Prat-de-Bouc; base du Plomb du Cantal (!). Tourbières duCézallier (Biélawski). Hab. Lacs, tourbières, cascades des hautes vallées. AR. Var. minor Grun. (V.H. S. pi. i% fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — 'Vi- vant : Etang de Chancelade (MontelJ. R. Var. minima Grun. (V. H. S. pi. 12, fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. AC. Var. Peragalli J. Br. et F. Hérib. nov. Se distingue du type par sa forme elliptique très al- longée. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. AR. Nav. vulgaris Heib. (V. H. S. pi. 17, fig. G = Schi- zonema vulgare Thw.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Bords de la Dore, sous Thiers (Arbost). Ambert; Job; bordsde r Allier, àBellerive; Lezoux; ChâteIguyon(!). Fontaine près de la gare de Royat (F. Pierre). Champeix (Max. Roux). 110 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Cantal. Molompise; Thiézac; Arpajon; Saint-Flour; Saint-Constans (!).. Hab. Bords des ruisseaux; eaux stagnantes, fossés; Mousses humides. ÂR. Var. lacustris J. Br. (Br. D. A. J. pi. 8, fig.'20). Puy-de-Dôme. Cascade de la Volpie, près d'Ambert (!). Bords de la Couze, à Champeix (Max. Roux). R. Nav. aponina Ktz. (V. H. S. pi. 12, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. Nav. exilis Grun. (V. H. S. pi. 12, fig. 11 et 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Tourbières de Saint-Genès-Champespe ; lac de Las- pialade; lac de Montcineyre;. Compains; Egliseneuve- d'Entraigues (!). Cantal. Lac de la Crégut; lac de Menet; Salers (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine et des montagnes. AR. Nav. amphisbaena Bory (V. H. S. pi. 11, fig* 7). Puy-de-Dôme. Pionsat; Vic4e-Comte ; Issoire; le Buis- son (Max/ Roux). Gourde Tazanat; bords de l'Allier, sous Mirefleurs ; Saint-Nectaire; Aulnat; Sainte-Margue- rite; marais de Marmillat; Saint-Beauzire; Effiat (!). Cantal. Aurillac; Lavergne, près de Boisset; Maurs; Montmurat; Pleaux; Massiac (!). Hab. Eaux limoneuses de la plaine et des basses mon- tagnes; ça et là, mais jamais abondant. Nav. rhomboïdes (Bréb.) Ehrb. (V. H. S. pi. 17, fig. 1 et 2 = Frustulia saxjonica Rab.). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Fournols (F. A bel- Benoît) . Tourbières de Vassivière ; Pierre-sur- Haute; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). GENRE NAVICULA. 111 Cantal. Lac de la Crégut; Saint-Urcize; cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). Hab. Eaux douces ou minérales, vives ou stagnantes; lacs, rochers humides, cascades, à toutes les altitudes. AR. Nav. crassinervia Bréb. (V. H. S. pi. 17, fig. 4 = Van Heurckia crassinervia Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Ro- chers humides du Val d'Enfer, au Mont-Dore; marais de la Croix-Morand; lac Guéry; lac Chauvet; lac Chambon; Laqueuille; Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Lac de la Crégut; cascade de Saint-Paul, près de Salers; Saint-Jacques-des-Blats; Aurillac; Saint-Si- mon; Pierrefort (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. AR. Nav. lineolata (Cl.) Ehrb. (Microgéol. PL 16, fig. 3 = Van Heurckia lineolata CL). Puy-de-Dôme. Dépôt de Vassivière. AC. Espèce nouvelle pour la flore française. Obs. — Le répertoire d'Habirshaw donne Nav. lineolata = Nav. serians; mais l'examen des figures d'Ehrenberg ne permet pas d'identifier les deux espèces. Le Nav. lineolata se rappro- cherait plutôt du Nav. divergens dont il diffère par sa forme bacillaire, à extrémités presque aussi larges que le milieu et légèrement capitulées. Groupe des L1M0SÉES. Nav. limosa Ktz. (V. H. S. pi. 12, fig. 18). Puy-de-Dôme. Fossile : Verneuge; les Queyrades n os 1 et 2; Olby; la Cassière; Saint-Saturnin; Rouilhas-Bas; Ponteix; Creux Mortier; Varennes n° 1; Pré Cohendy ; 112 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Randanne.— I 7 ïW^:Champeix; Mang\ie\i(Max. Roux\. Mont-Dore (W. Smith). Ambert; Brassac; Sainte-Mar- guerite; Pontgibaud; Rochefort; Menât (!). Cantal. Cascade du Saillant, près de Saint-Flour; Neussargues; Dienne; Saint-Mamet; le Rouget (!). Hab. Marais, tourbières, cascades; assez commun en plaine et en montagne. Var. curta Grun. (V. H. S. pi. 12, fig. 23). Cantal. Marais bourbeux de Prat-de-Bouc (!). R. Var. gibberulaGrun. (V. H. S. pi. i2, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. Var. subinflata Grun. (V. H. S. pi. 12, fig. 20). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. AR. Var. undulata Grun. (V. H. S. pi. 12, fig. 22). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Randanne; Creux Mortier. AR. Forma major M. Perag. et F. Hérib. nov. La longueur de cette forme peut atteindre 110j*. Puy-de-Dôme. Fossile: les Queyrades n os l et 2; Pré Cohendy. AR. Nav. Heribaudi M. Perag. nov. (PL IV, fig. 8). Valves à trois lobes, le central plus grand et elliptique; lobes terminaux coniques, à extrémité un peu prolongée et largement arrondie. Raphé droit, se terminant au centre par une petite perle légèrement excentrique, et aux extré- mités par un nodule rond, gros et bien visible. Le raphé est entouré d'une aréa lisse, large, dilatée autour du nodule central parallèlement aux bords de la valve, et se prolon- geant latéralement jusqu'à ces bords, en formant un pseudo-stauros large et évasé. A hauteur des milieux des lobes terminaux, Taréa se rétrécit brusquement en se rap- GENRE NAVICULA. 113 prochant du raphé et se prolonge en pointe jusqu'aux extrémités. Stries nettes, sensiblement normales aux bords de la valve. Longueur 70 à 90^, avec 16 stries en 10p. — Espèce très distincte. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. AR. Nav. ventricosa Donk. forma minuta (V. H. S. pi. 12, fig. 26). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AR. Nav. Iridis Ehrb. (V. H. S. pi. 13, flg. 1). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. — Vivant : Etang de Chancelade (Montel). Lac Servière; lac de la Faye; lac Chauvet (!). . Cantal. Lac de la Crégut (!). Hab. Grands lacs des montagnes. R. Forma angustataM. Perag. et F. Hérib. nov. Longueur 170/*. Largeur 27f». Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 1. R. Nav. Columnaris Ehrb. (Ehrb. Micr.t. 14, fig. 23). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. R. Espèce nouvelle pour la flore française. Obs. — D'après la forme générale et les dimensions du frus- tule, la Diatomée de Rouilhas-Bas est bien celle d'Ehrenberg. Dans son Atlas, pi. 49, fig. 1, Ad. Schmidt donne le dessin d'une forme encore plus grande et qu'il assimile aussi au Nav. Colum- naris d'Ehrenberg. < Nav. amphigomphus Ehrb. (V. H. S. pi. 13, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Ceyssat. — Vi^ vaut: Bords de l'Allier, a Coudes (Max. Roux). Riom; Effiat; Malintrat; Pont-du-Château (!). Cantal. Saint-Georges, près de Saint-Flour; Larguât; Lachourlie; Boisset ; bords de la Maronne, sous Salers (!). : Hab. Eaux vives, en plaine et en montagne. AR.. 8 114 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Nav. lœvissima Grun. (V. H. S. pi. 13, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fossile : Puy de Mur; Rouilhas-Bas. — Vivant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Eaux minérales de Chaudesaigues (!). Hab. Eaux stagnantes, douces ou minérales. R. Forma elongata M. Perag. et F. Hérib. nov. Ne se distingue du type que par sa forme beaucoup plus allongée. Puy-de-Dôme. Dépôt de la Cassière. R. Nav. trinodis W. Sm. (V. H. S. pi. 14, fig. 31, a = Nav. lœvissima var.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Cantal. Rochers du Pas-de-Roland, sur Mousses hu- mides; cascade du Saillant, près de Saint-Flour (!). Hab. Eaux minérales de la plaine, Mousses humides et cascades des hautes vallées. R. Nav. dilatata Ehrb. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Creux Mortier; Ponteix. AR. Navicula nouveau pour la flore française. Nav. Peisonis Grun. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 24). Puy-de-Dôme. Fossile : Champeix; Creux Mortier. R. Nav. dubia Ehrb. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 11 = Nav. Peisonis Grun?). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Nav. affinis Ehrb. (V. H. S. pi. 13, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. — Vi- vant : Job, près d'Ainbert; tourbières de Yassivière; GENRE NAVICULA. 115 Croix-Morand; lac Chambon; lac de Montcineyre; lac d'Aydat; narse de la Cassière; Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Le Lioran ; Aurillac; le Falgoux (!). Hab. Eaux stagnantes ; marais tourbeux; plaine et mon- tagne. AR. Var. undulata Grun. (V. H. S. pi. \3, fig. 6). Cantal. Marais tourbeux, près de Saint-Urcize. R. Nav. producta W. Sm. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 37 à 39). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite ; Sayat (!). Saint-Nectaire (Max. Roux). Hab. Plantes aquatiques des eaux stagnantes. R. Nav. amphirhynchus Ehrb. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 27 à 29). Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier; les Queyrades n os 1 et 2; Pré Cohendy. — Vivant: Lac inférieur de la Godivelle; lac Chauvet; narse de la Cassière; eaux miné- rales de Sainte-Marguerite (!). Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers; Saint- Jacques-des-Blats ; Massiac (!). Hab. Lacs, tourbières; eaux vives ou stagnantes. AR. Var. major M. Perag. et F. Hérib. nov. La longueur de cette forme peut atteindre jusqu'à 95^. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Pré Cohendy. R. Obs. — Quelques auteurs considèrent les Nav. producta et amphirhynchus comme simples variétés du Nav. affinis d'Eh- renberg. Nav. patula W. Sm. (Br. D. A. J. pi. 7, fig. 33 = Nav. latiuscula Ktz.). Puy-de-Dôme, Lac d'Aydat; lac Chauvet; lac de la 116 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Faye; tourbières de la Croix-Morand; narse d'Espi- nasse (!). Hab. Grands lacs des montagnes; tourbières des hauts plateaux. R. Nav. americana Ehrb. (V. H. S. pi. 12, fig. 37). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Espèce nouvelle pour la flore française. ^ar. bacillaris M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL IV, fig. 13). Forme bacillaire et plus étroite que le type. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Forma minor M. Perag. et F. Hérib. nov. (Pi. IV, fig. 12). Ne diffère de la variété précédente que par sa taille beau- coup plus petite. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. AR, Nav. firma Ktz. (A. S. Atl. pi, 49, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; Rouilhas- Bas; Saint-Saturnin. — Vivant': Etang de Chancelade (Montel). Lac Chambon (!). Cantal. Saint-Urcize (!). Tourbières du Cézallier; Al- lanche (Biêlawski). Hab. Lacs, étangs,, fossés d'irrigation, cascades. AR. Var. W. Sm. (W. Sm*. Ann. pi. 63, fig. 1 . — 1865). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). R. Nav. ampliata Ehrb. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; les Queyrades n° 2; Randanne; la Cassière; Verneuge; Rouilhas-Bas;. Creux Mortier; Saint-Saturnin. AR. Var. minor M. Perag. et F. Hérib. nov. Cette forme réduite mesure à peine 45^ de longueur. • Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge, R, GENRE NAVICULA. 117 Nav. foisulcata Lag. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Creux Mortier* R. Forma major M. Perag. el F. Hérib. nov. Ne diffère de la forme type que par ses plus grandes; di- mensions. Longueur 90/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Pré Cohendy. R. Groupe des BACILLEES. Nav. Bacillum Ehrb. (V. H. S. pi. 13, fig. 8). Puy-de-Dôme. Etang Gaubert, près de Lezoux; Am- bert; Ariane; narse de la Cassière; la Croix-Morand (!). Gour de Tazanat (F. Hardoutn). Cantal. Salers; le Falgoux; Mandaille; Saint-Mamet; Maurs (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine et de la montagne. AR. Forma minor (V. H. S. pi. 13, fig. 10).1 Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt deVerneuge; Olby. AR. Obs. — La Navicule du dépôt d'Olby ne ressemble pas tout à fait à la forme représentée par la figure 10, pi. 13 de Van Heurck ; elle est presqua elliptique, à terminaisons allongées, et la partie centrale bacillaire très courte. Nav. bacilliformis Grun. (V. H. S. pi. 13, fig. 11). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; les Queyrades n°2; Saint-Loup. R. Navicule nouvelle pour la flore française. Nav. bacillaris Greg. (V. H. S. pi. 12, fig. 27et28). Je n'ai pu réussir a retrouver cette espèce, signalée en Auvergne par M. H. Peragallo. 118 LES DIATOMÉES D 'AUVERGNE. Nav. lepida Greg. (V. H. S. pi. 13, "fig. 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Nav. pseudobacillum Grun. (V. H. S. pi. 13, %. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. AR. Ces deux dernières Navicules sont nouvelles pour la France. Var. major M. Perag. nov. Ressemble, comme forme, a la fig. 9 de la pi. 13 de Van Heurck, et à la description du Nav. Bacillum donnée par M. Brun, dans ses Diatomées des Alpes et du Jura, page 71, mais elle en diffère par les stries qui n'arrivent pas jusqu'au raphé, et par ses dimensions plus grandes. Longueur 80f* en moyenne, au lieu de 35^. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. AC. Nav. Pupula (V. H. S. pi. 13, fig. 15 = Stauroneis reclangularis Greg.) Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. — Vivant : Etang Gaubert, près de Lezoux (!). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Theix; Saint-Genès-Champanelle (!). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Lac de la Crégut; ravin de la Croix, au Lioran; Murât (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; grands lacs des mon- tagnes. R. Obs. -— Le Nav. Pupula est peut-être la forme désignée par Ehrenberg sous le nom de Nav. silicula. Var. minuta R'z. (V. H. S. pi. 13, fig. 16). Puy-de-Dôme. Fossile: Saint-Saturnin; la Cassière; Rouilhas-Bas. AR. GENEE NAVICULA. 119 Groupe des MINUTISSIMÉES. Nav. perminuta Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 7 = Nav. veneta Ktz. var.). Puy-de-Dôme. Fontaine de la place Delille, à Cler- mont (!). R. Nav. pumila Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 35^ Nav. veneta Ktz. var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. — Vi- vant : Fontaine de la place Delille, à Clermont. R. Ces deux petites espèces sont à rechercher dans les eaux stagnantes de la plaine. Nav. seminulum Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 8. B. = Nav. oculata Bréb.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Fontaine près de la gare de Royat (F. Pierre). Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Cantal. Source vive située sous les rochers Saint- Jacques, à Saint-Flour (!). Farges, près de Paulhac (Al- bert Sagette). AR. Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine et de la montagne. R. Var. fragilarioides Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Verneuge. — Vi- vant : Fontaine près de la gare de Royat (F. Pierre). AR. Nav. Greguti F. Hérib. et M. Perag. nov. (PL IV, fig. 17). Valve elliptique ou plus ou moins rhomboïdale, a ter- minaisons largement arrondies. Stries radiantes, nettes, fortes et interrompues, ou plutôt très raccourcies au centre, 130- LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. où elles forment un pseudo-stauros large, bordé par 3 ou 4 stries très courtes; les deux points, terminant le raphé au nodule central, sont très éloignés l'un de l'autre. La lon- gueur du frustule varie entre 28 et 35p, avec 12 à 15 stries en 10p. Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Randanne; les Quey- rades n° 2. AC. Cette espèce fossile est dédiée â M. l'abbé Régis Crégut, en souvenir des nombreux matériaux d'étude qu'il a eu l'amabilité de me procurer. - Var 8 lanceolata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. IV, fig. 18). Variété remarquable par sa forme lancéolée-rhomboï- 1 dale. Puy-de-Dôme. Fossile : Mêlée au type, et tout aussi fréquente. Nav. minima Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. lh = Nav.-. minutissima Grun. nec Rab.). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt du Creux Mortier. AR. Nav. atomus Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 24 = Sy- nedra atomus Rab.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Saint-Nectaire (!). Hab. Eaux minérales de la région montagneuse. AR. Nav. atomoides Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 12). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret; Job, près d'Ambert (!). Hab. Eaux stagnantes, douces ou minérales. AR. Nav. falaisensis Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. R. GENRE NAVICULA. 12t Nav. pelliculosa Hilse (V. H. S. pi. 14, fig. 32 = Frustuliapellkulosa Bréb.). Cantal. Pente nord du Plomb du Cantal ; source de FAllagnon ; sommet de la Margeride (!). Hab. Sources vives des montagnes. R. Nav. minuscula Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. AR, Nav. binodis W. Sm. (Br. D. A. J. pi. 7, fig. 18). Puy-de-Dôme. Gour de Tazanat (F. Hardouin). Tour- bières de la Croix-Morand. (!). Hab. Çâ et la sur les plantes aquatiques des eaux stag- nantes; Mousses humides, tourbières. AR. Nav. Rotaeana Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n° 1. — Vi- vant : Job, près d'Ambert ; Courty, près de Thiers (\). Etang de Chancelade (Montel). Hab. Eaux stagnantes, à toutes les altitudes. R. Var. minor Griin; (V. H. S. pi. 14, fig. 18 et 19).' Cantal. Lac de la Crégut (!). R. Var. oblongella Grun. (V. H. S. pi. 14, fig. 21). Puy-de-Dôme. Theix; Chanonat (!). R. Nav. perpusilla Grun. V. H. S. pi. 14, fig. 22 et 23 = Nav. latissima Greg.). Cantal. Rochers humides du Pcàs-de-Roland; source vive près du sommet du Plomb (!). Hab. Cascades et rochers humides des montagnes. R. 122 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Genre Amphipleura Ktz. 1844. Amph. pellucida Ktz. (V. H. S. pi. 17, fig. 14 et 15). Puy-de-Dôme. Champeix; le Buisson (Max. Roux). Tazanat; Aulnat; Ambert; Lezoux (!). Cantal. Maurs; Arpajon; les Quatre-Chemins, près d'Aurillac (!). Hab. Eaux limoneuses; étangs, marais tourbeux. AR. Genre Pleurosigma W. Sm. 1853. PL attenuatum Ktz. (V. H. S. pi. 21, fig. 11). Puy-de-Dôme. Fontaine du village de Tazanat (Des- nier). Bords de l'Allier, sous Mirefleurs (!). Cantal. Fossés vaseux , sous le village de Mont- murât (!). Hab. Eaux stagnantes, calcaires ou siliceuses. R. PL acuminatum (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 21, fig. 12 = PL lacustre W. Sm.). Puy-de-Dôme. Le Buisson; Saint-Babel; Issoire; Pion- sat (Max. Roux). Eaux minérales de Sainte-Marguerite; Aulnat; Vertolaye (!). Lussat (Lastiolas). Cantal. Maurs; Arpajon; Massiac; Pleaux (!). Hab. Dans toutes les eaux stagnantes de la plaine. AC. Var. scalproides Rab. (V. H. S. pi. 21, fig. 1). Puy-de-Dôme. Çâ et là, mêlé au type. AR. PL Spencêrii W. Sm. (W. Sm. B. D. pi. 22, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Varennes n° 1. — Vivant: Le Buisson (Max. Roux). Sondage du lac GENRE AMPHIPRORA. 123 d'Aydat (Ch. Bruyant). Aulnat; marais de Cœur; bords de l'Allier, à Pont-du-Château (!). Cantal. Fossés vaseux, près de Maurs (!). Hab. Etangs, fossés limoneux de la plaine, bords vaseux des cours d'eau peu rapides. AR. PL Kùtzingii Grun. (V. H. S. pi. 21, flg. 14 = PL gracilentum Rab.). Cantal. Bords du Lot, à Vieillevie; étang duTrioulou, près de Saint-Constans (!)« Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente, à laquelle quelques auteurs le rattachent comme variété. R. Genre Amphiprora Ehrb. 1843. Amph. recta Greg. (M. J. pi. 1, fig. 40. - 1857). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy dé Mur. R. Espèce marine nouvelle pour la flore française. 124 LES DIATOMÉES D' AUVERGNE. Sous-Famille IL — PSEUDO-RAPHIDÉES. 5 e Tribu. - EUNOTIÉES. Genre Epithemia Bréb. 1838. Ep. turgida Ktz, (V. H. S. pi. 31, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Fossile : LesQueyrades n° 2; Randanne; Pré Cohendy; Saint-Saturnin; Ceyssat; Ponteix; Ver- neuge; Varennès n° 3; Champeix; Creux Mortier. — Vi- vant : Lac Guéry; eaux minérales de Sainte-Marguerite; lac Pavin; étang Gaubert, près de Lezoux; lac d'Aydat; Theix; plateau de Châteaugay; grotte de Saint-Floret; Médagues(î). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Saint-Nec- taire; le Buisson ; Saint-Germain-LembronfMa^. Roux). Sondage du lac Pavin (P. Gautier et Ch. Bruyant). Cantal. Massiac; Vic-sur-Cère ; Murât; Salers; Saint- Flour; Raulhac; Prat-de-Bouc; Dienne; Saint-Jacques- des-Blats (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; lacs et tourbières des montagnes. C. Obs. — VJEp. turgida du dépôt des Queyrades n° 2, pourrait être considéré comme une variété, car les extrémités, au lieu d'être prolongées vers le bas, comme dans la figure de Van Heurck, ou dans le prolongement de la valve, comme dans W. Smith, sont franchement retournées vers le dos. Dans le dépôt de Saint-Saturnin, on trouve une forme réduite dont la longueur atteint à peine 63/*. GENRE EPITHEMÏA. 125 Var. granulata Grun. (V. H. S. pi. 31, fig. 5 et 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; la Cassière; Cham- peix; Rouilhas-Bas. — Vivant : Lac Pavin ; lac d'Aydat(!). Etang salé de la Reveille, près du Buisson (Max. Roux). "Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). . Var. Vertagus Kîz. (V. H. S. pi. 31, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; les Queyrades n° 2; Champeix ; Saint-Saturnin. — Vivant: Narse d'Espinasse; Laqueuille; Picherande (!). Cantal. La Vigerie, près de Dienne; Salers (!). AR. Forma crassa M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL llf, fîg. 16). Intermédiaire entre YEp. turgida et YEp. Wester- mannii de Kùtzing. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AC. Ep. Westermannii Ktz. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 31, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile: Varennes n°l; Champeix. — Vivant : Etang Gaubert, près de Lezoux; lac inférieur de la Godivelle; Ennezat; eaux minérales de Sainte-Margue- rite (!). Hab. Ordinairement mêlé à YEp. turgida, dont il n'est peut-être qu'une variété. Ep. Hyndmanii W. Sm. (V. H. S. pi. 31, fig. 3 et 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Varennes n os 1 et 2 ; Champeix. Cantal. Fossile: Dépôt de Joursac. R. Se trouve aussi dans les dépôts de Charay et de Pour- chères (Ardèche). . • . Var. curta M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL 111, fig. 17). Forme très courte, presque triangulaire, et dont la lon- gueur égale à peine deux fois et demie la largeur. Puy-de-Dôme. Fossile) Dépôt de Varennes n° 2. AR, 126 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. Ep. Sorex Ktz. (V. H. S. pi. 32, fig. 6 â 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Saint- Saturnin; Champeix. — Vivant: Lac Pavin; lac de Chambédaze; lac inférieur de la Godivelle ; lac de la Landie ; lac de Las- pialade; Lezoux; Médagues; Sainte-Marguerite (!). Mu- rols; Vic-le-Comte; Saint-Nectaire (Max. Roux). Son- dage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Vic-sur-Cère ; Raulhac; Cariât; Saint-Flour; Polmignac; Pleaux; Mauriac (!). Hab. Grands lacs, cascades et tourbières des montagnes; ça et là dans les eaux vives de la plaine. AC, Ep. gibba Ehrb. (V. H. S. pi. 23, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyradesn°l; Randanne; Pré Cokendy; Saint-Saturnin; Ceyssat; Champeix ; Creux Mortier. — Vivant: Lac Guéry; lac d'Aydat; lac inférieur de la Godivelle; étang Gaubert, près de Lezoux; lac Chau- vet; lac des Esclauses; lac Chambon (!). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Murols; Champeix (Max. Roux). Cantal. Ailanche; Murât; Dienne; le Lioran; le Fal- goux; Ruines (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes, à toutes les altitudes. AC. Var. parallelaGrun. (V. H. S. pi. 32, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Rouiihas-Bas. — Vi- vant : Saint-Nectaire (Max. Roux). Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). AR. Var, ventricosa Grun, (V. H. S. pi. 32, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Fossile ; Ceyssat; les Queyrades n°l; Rouilhas-Bas; Verneuge; Pré Cohendy. — Vivant : Lac Pavin; lac Guéry; lac Servière; lac de la Landie; Lezoux; Saiate-Marguerite (!). Montaigut-le-Blanc (Max, R,qux). GENRE EPITHEMIA. 127 Cantal. Massiac; Vic-sur-Cère; Maurs (!). AR. Ces deux variétés sont souvent mêlées au type. Forma longissima M. Perag. et F. Hérib. nov. Ne se distingue du type que par sa longueur plus grande ; elle peut atteindre 220/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Ep. succincta Bréb. (V. H. S. pi. 32, fig. 16 à 18). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. R. Ep. Argus Ktz. (V. H. S. pi. 31, fig. 15 à 18 = Ep. inter média Hilse). Puy-de-Dôme. La Bourboule (Max. Roux). Etang Gau^- bert, près de Lezoux; lac d'Aydat; lac Servière; Fon*- tanat; Pont-des-Eaux ; Rochefort (I). Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers ; Dienne; le Lioran; Lavergne, près de Boisset (!). Hab. Grands lacs, cascades, marais tourbeux; en plainQ et en montagne. AC. Var. amphicephala Grun. (V. H. S. pi. 3!, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. t Var. alpestris W. Sm. (W. Sa». B. D. pi. i, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile : Assez fréquent dans la partie légère du dépôt de Ponteix. Ep. constricta W. Sm. (W. Sm. B. D. pi. 30, fig. 248). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. R. Ep. Zébra Ktz. (V. H. S. pi. 31, fig. 9 = Ep. adnata Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile: LaCassière; Pré Coheady; le» Queyrades n°l; Randanne; Olby; Varenne» u° 3; Ymé» 128 LES DIATOMÉES p' AUVERGNE. vière; Ponteix; Rouilhas-Bas ; Ceyssat; Saint-Saturnin; Creux Mortier. — Vivant: Lac Pavin; lacGuéry; lac de laLandie; lac de Laspialade; lac Chauvet; tourbières dé" Saint-Genès-Champespe; la Godivelle; Picherande; Sau- rier; Valbeleix; Ardes-sur-Couze ; 01loix(!). Sondage du Jac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Fossile: Dépôt de Joursac. — Vivant: Lac de la Crégut; Condat; Menet; Saint-Urcize ; bords de la Truyêrè, sous le pont de Garabit (!).'■ Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. AC. . Var. proboscideaGrun. (V. H. S. pi. 31, fig. 10), Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin ; Creux Mor- tier; Champeix. — Vivant : Lac Pavin; lac Chauvet; Narse d'Espinasse (!). Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers; lac de la Crégut; • Saint-Fleur; Mauriac (!). AC. Obs. — VEpithemia proboscidea du dépôt de Saint-Saturnin Ûiffère sensiblement de la figure donnée par Van Heurck; il se rapprocherait plutôt de YEpithemia Argus var. amphicephala\ figure 19 de la même planche ; cependant la forme de notre dépôt fossile présente tous les caractères de YEpithemia Zébra et non ceux de YEp. Argus. . Var. longissima M. Pera'g. et F. Hérib. nov. (PI. III, fig. 13). Diffère du type par sa longueur beaucoup plus grande; elle atteint 120 f*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. AR. Var. longicornis M. Perag, et F. Hérib. nov. (PI. III, fig. 14). Forme allongée de YEpith. Zébra ; ressemble tout à fait à YEp. longicornis Ehrb. W. Smith identifié cette forme à YEp. ocellatay mais, dans le dépôt des Queyrades n° 1, pas plus que dans celui dé Ceyssat, on ne trouve aucune face connective pouvant ■se rapporter à YEp. ocellata; toutes les faces connectiveè GENRE EPITHEMIA. 129 qu'on y observe, et appartenant â YEp. longicornis, sont identiques â celles de YEp. Zébra. Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n° 1; Ceyssat. AR. Var. undulata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. III, fïg. 15). Forme grêle et ondulée, surtout sur la face dorsale. Lon- gueur 120p.Cette curieuse variété pourrait bien ne pas être autre chose qu'une déformation de la précédente. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AR. Var. minor M. Perag. et F. Hérib. nov. Forme courte et arrondie. Longueur atteignant â peine 30p. Analogue â YEp. textricula Ktz. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AR. Forma curta M. Perag. et F. Hérib. nov. Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne ; Olby. R. Obs. — On trouve, dans le dépôt de Saint-Saturnin, une va- riété de YEp. Zébra, dans laquelle la face ventrale, au lieu d'avoir une courbure uniforme, suit la cloison interne presque jusqu'à sa pointe, bien marquée par un point très brillant. Ep. gibberula Ehrb. (V. H. S. pi. 32, fig. 11 â 13 = Ep. textricula Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Randanne; Saint- Saturnin; Vassivière. — Vivant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Gimeaux; Sainte-Margue- rite; le Salet, près de Courpière (!). Cantal. Chaudesaigues; eaux minérales de Vic-sur- Cère (!). Hab. Eaux minérales de la plaine et de la montagne. AR. Var. producta Grun. (V. H. S. pi. 32, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Houx). Médagues ■(!). R. 9 130 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Ep. ocellata Ehrb. (Br. D. A.J. pi. 2, fig. 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. Cantal. Prairies tourbeuses de Saint-Urcize ; lac de la Crégut(!). Hab. Tourbières des hauts plateaux; grands lacs. R. Ep. rupestris W. Sm. (S. B. D. pi. 1, fig. 12). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Cantal. Pente nord du puy Mary; sommet du ravin de la Croix, au Lioran (!). • Hab. Mousses humides et parois des cascades des mon- tagnes. R. Genre Êunotia Ehrb. 1837. (Comprenant le genre Himantidium des aut.) Eun. Arcus Ehrb. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 34, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouilhas-Bas; Vassivière; Saint-Saturnin. — Vivant : Mont-Dore (Max. Roux). Ambert; Pierre -sur -Haute; tourbières de Vassivière; Billom; bords de F Allier, à Bélier ive; Fontanat; Orcival; Enval, près de Riorn; Lezoux (!). Cantal. Arpajon (J. Brun). Le Rouget; Maurs; bords du Lot, à Vieille vie; Raulhac (!). Tourbières du Cézallier (Biélawski). Hab. Espèce commune dans toutes les eaux de la plaine; tourbières des montagnes. Var. bidens Grun. (V. H. S. pi. 34, fig. 7). Presque toujours mêlé au type. Var. hybrida Grun. (Y. H. S. pi. 34, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Vassivière. AR. GENRE EUN'OTIA. 131 Var. plicata J. Br. et F. Hérib. nov. (PL 1, fij. 5 et PL V, fig. 6 et 7). Les dimensions, la striation et les terminaisons tron- quées sont comme dans le type, mais la valve porte latéra- lement une forte plissure formant une encoche plus ou moins allongée, et souvent plus rapprochée d'un pôle que de -l'autre. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. C. Eun. major (W. Sm.) Rab. (V. H. S. pi. 34, fig. 14). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; la Cassière; Saint- Loup ; Champeix. — Vivant : Source minérale, près du village de Tazanat (Desnier). Pontgibaud; sources vives de Fontanat; Pont-des-Eaux; grotte de Royat; Laqueuille (!), Vallée de la Cour, au Mont-Dore (Max. Roux). Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. — Vivant: Source del'Allagnon; Boisset; Salers(!). Arpajonf*/. Brun). Hab. Eaux vives, siliceuses ou calcaires; assez commun en montagne, plus rare en plaine. Var. bidens (Greg). W. Sm. (V. H. S. pi. 34, fig. 15). _" Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. — Vivant : Lac Pavin; lac de Laspialade; étang, près de Lezoux (!). Cantal. Base du puy Mary (!). AR. Eun. gracilis (Ehrb.) Rab. (V. H. S. pi. 33, fig. 1 et 2), Puy-de-Dôme, Fossile: Ponteix; les Queyrades n os 1 et 2; Saint-Saturnin; Vassivière. — Vivant: Marais delà Croix-Morand; tourbières de Saint-Genès-Champespe; lac Chauvet (!). Lac Chambon (Max. Roux). Cantal. Arpajon (J. Brun). Maurs; Lachourlie (!). Hab. Ruisseaux, sources vives, tourbières des hauts pla- teaux. AR. Forma major M. Perag< et F. Çérib. nov. Grande forme, se rapprochant de Y Eun. gracilis par son 132 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. aspect et le recourbement de ses extrémités, et de VEun. formica Ehrb. (V. A. S. pi. 34, fig. 1) par sa dilatation ventrale, mais la dilatation dorsale manque. Longueur 170^. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. AR. Eun. pectinalis (Ktz.) Rab. (V. H. S. pi. 33, fig. 15). Puy-de-Dôme. Tourbières de la Croix-Morand ; sommet de Pierre-sur-Haute; lac de Laspialade ; narse d'Espinasse; vallée de Chaudefour, au Mont-Dore (!). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biêlawski). Sommet du ravin de la Croix, au Lioran; Saint-Jacques-des-Blats; Salers; marais de la Margeride; cascade du Saillant, près deSaint-Flour(l). Hab. Eaux vives, cascades, lacs, tourbières des mon- tagnes. AC. Var. ventricosa Grun. (PI. V, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. R. Var. undulata Ralfs (V. H. S. pi. 33, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant : Etang Gaubert, près de Lezoux (!). Cantal. Lac de la Crégut (!). AR. Var. stricta Rab. (V. H. S. pi. 33, fig. 48). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. AC. Forma elongata Rab. (V. H S. pi. 33, fig. 16). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Sommet de Pierre-sur-Haute (!). AR. Eun. minor (Ktz.). Rab. (V. H. S. pi. 33, fig. 20 et 21). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; les Queyrades n os 1 et 2; la Cassière;. Verneuge; Vassivière; Saint-Loup. AR. GENRE EUNOTIA. 133 Eun. parallela Ehrb. (V. H. S. pi. 34, %. 16). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassiviçre; Ponteix; les Quey- rades n os 1 et 2. R. Eun. Faba (Ehrb.) Grun. (V. H. S. pi. 34, fig. 34 = Eun. SoleiroliiW. Sm. nec Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n°l; Saint- Saturnin, AR. Obs. — Les exemplaires observés dans le dépôt des Queyrades sont dépourvus de cloisons internes. La forme curn valvis in- ternis se trouve dans le dépôt de Saint-Saturnin. Eun. robusta Ralfs var. tetraodon Ehrb. (V. H. S. pi. 33;%. 11). Puy-de-Dôme. Mont-Dore ( W. Smith). Lac des Es- clauses; sommet de Pief re-sur-Haute ; tourbières de Vas- sivière et de Saint-Genès-Champespe (!). Cantal. Prairies tourbeuses de Saint-Urcize; Prat-de- Bouc (!). Hab. Marais, tourbières et lacs des montagnes. AR. Eun. monodon Ehrb. (V. H. S. pi. 33, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Rouilhas-Bas. R. Var. diodon Ehrb. forma minor (V. H. S. pi. 33, fig. 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. R. Var. hendecaodon Ralfs (V. H. S. pi. 33, fig. 13). Puy-de-Dôme. Sommet de Pierre-sur-Haute. AR. Eun. incisa Greg. (V. H. S. pi. 34, fig. 35. a). Puy-de-Dôme. Lac des Esclauses; lac Chauvet (!) Hab. Grands lacs des montagnes. AR. 134 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Eun. impressa var. angusta Grun. (V. H. S. pi. 35, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Ponteix; Rouilhas-, Bas. AR. Eun. polyglyphis Grun. (V. H. S. pi. 34, fig. 33-= Eun. polydentula Ehrb.). -, . ^ Puy-de-Dôme. Fossile : Varennes n os 1 et 2. R. Obs. — Cette espace se présente avec 4, 5, 6 et 7 dents. Les Eun. tetraglyphis, pentaglyphis et heœaglyphis d'Ehrenberg, ainsi que le fait observer Van Heurck, rentrent dans \'Em:< polyglyphis de Grunow. — La forme .' trouvés dans le dépôt de- Varennes est munie de 5 dents. Eun. tridentula Ehrb. (V. H. S. pi. 34, fig. 29 et 30). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Cantal. Salers; le Falgoux (!). AR. Hab. Cascades et tourbières des montagnes. AR. Var. bidentula W. Sm. (V. H. S. pi. 34, fig. 28). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. AR. Eun. praerupta Ehrb. forma curta Grun. (V. H. S. pi. 34, fig! 24). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Randanne. Cantal. Rochers humides du Pas-de-Rolaud. Hab. Cascades, tourbières et rochers humides des mon- tagnes. R. ^o 1 Var. inflata Grun. (V. H. S. pi. 34, fig. 17). Cantal. Prairies tourbeuses, près de Saint-Urcize(î). R. Var. bigibba Kf z. (V. H. S. pi. 34, fig. 26) . Cantal. Rochers du Pas-de-Roland; cascade de Saint- Paul, près de Salers; base du puy Mary (!). R. GENRE EUNOTIA. 135 Eun. paludosa Grun. (V. H. S. pi. 34, fig. 9 = Eun. gracilis W. Sm. nec Himantidium gracile Ehrb.). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Fournols (F. Abel-Benoit). Lac de Laspialade; lac Pavin; marais tour- beux de la Croix-Morand (!) . Cantal. Le Lioran; Saint-Urcize; base du puy Mary (!]. Hab. Lacs, cascades et tourbières des montagnes. ÀR. Eun. Rabenhorstii Cl. et Grun. var. monodon (V. H. S. pi. 35, fig. 12. 6). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Randanne. R. Eun. lunaris Grun. (V. H. S. pi. 35, fig. 3 et 4 = Synedra lunaris Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Verneuge; Saint-Loup; les Queyrades n° 1; Pré Cohendy; la Cassière; Randanne; Vassivière; Saint-Saturnin. — Vivant: Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier), Job, près d'Ambert (type); Theix; Gimeaux (!). Cantal. Murât; Saint-Flour; lac de Menet (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux siliceuses ou calcaires; à toutes les altitudes. AR. Var. bilunaris Grun. (V. H. S. pi. 35, fig. 6. b). Puy-de-Dôme. Marais tourbeux du sommet de Pierre- sur-Haute. R. Var. exisa Grun. (V. H. S. fig. 6. c). Puy-de-Dôme. Fossile : Pré Cohendy; Verneuge; Saint-Loup; les Queyrades n° 1. — Vivant: Job, près d'Ambert; Theix (!). R. Var. subarcuata (Nœg.) Grun. (V. H. S. pi. 35, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôts de Verneuge et du Pré Cohendy. R. 136 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Eun. flexuosa Ktz. (V. H. S. pi. 35, fig. 9 et 10). Cantal. Salers; Albepierre; base du puy Mary (!). Hab. Tourbières et rochers humides des montagnes. R. Var. bicapitata Grun. (V. H. S. pi. 35, fig. M). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant: Mont-Dore (W. Smith). R. Genre Raphoneis Ehrb. 1844. Raph. belgicaGrun. (V. H. S. pi. 36, figr-25). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. R. Espèce nouvelle pour la flore française, ainsi que la va- riété suivante : Var. elongata Grun. (V. H. S. pi. 36, fig. 29). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt du puy de Mur. R. Raph. amphiceros Ehrb. (V. H. S. pi. 36, [ûg. 22 et 23). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du puy de Mur. R. Genre Ceratoneis Ehrb. 1840. Ger. Arcus Ktz. (V. H. S. pi. 37, fig. 7 = Eunotia W. Sm. = Cymbella Hass. = Synedra gibbosa Ralfs). Puy-de-Dôme. Fossile : Champeix. — Vivant : Mont- Dore (Max. Roux). Pierre-sur-Haute; Laqueuille (!). Cascade de Sainte-Elisabeth, près de Latour-d' Auvergne (Paillarse). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal» Source vive, près du sommet du Plomb; ro- chers humides du Pas-de-Roland ; cascade de Saint-Paul, près de Salers; Enchanet, près de Pleaux (!).. GENRE SYNEDRA. 137 Hab. Eaux siliceuses des montagnes; rarement .dans la plaine. AR. Var. amphioxys Rab. (Br. D. A. J. pi. % fig. 28). Mêmes stations que le type, mais moins fréquent. 6 e Tribu. - FRAGILARIÉES. Genre Synedra Ehrb. 1831. Syn. Ulna Ehrb. (V. H. S. pi. 38, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin (type); Olby; Pré Cohendy; Ceyssat; les Queyrades n os let2; Saint- Loup; Verneuge ; Randanne (en fragments). — Vivant : Lac inférieur de la Godivelle; lac d'Aydat; petit bassin du Pensionnat des Frères de Clermont ; fontaine de la place Delille, à Clermont (type); Billôm (type); Sainte-Mar- guerite; Pierre- sur-Haute (!). Hospeux; le Buisson; Manglieu; Saint-Nectaire (Max. Roux). Cantal. Murât; lac de la Crégut ; AuriHac(!). Arpajon (J. Brun). Hab. Eaux vives ou stagnantes ; espèce très commune a toutes les altitudes. Var. subaequalis Grun. (V. H. S. pi. 38, fig. 13). Puy-de-Dôme. Fossile: Creux Mortier; Vassivière; Ceyssat. — Vivant : Job, près d'Ambert, sur Callitriche stagnalis. AR. Var. vitrea Ktz. (V. H. S. pi. 38, fig. il à 12 = Syn. Ulna var. œqualis, forme typique de Kùtzing). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Saint-Loup; Creux Mortier; les Queyrades n° 1. — Vivant : Laisses de la Dore, sous Thiers , sur Hottonia palustris (Arbost). 138. LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Aulnat, près de Clermont; eaux minérales de Saint-Alyre; Billom; fontaine du village de Villars, surHypnum rusci- forme (forma longirostrisGrun.)(\). Saint-Nectaire (Max. Roux). AR. Var. spatliulifera Grun. (Y. H. S. pi. 38, fig. 4). Puy-de-Dôme. Lac des Esclauses (!). Cantal. Saint-Urcize (!). R. Yar. ampjiirliynelius Ehrb. (V. H. S. pi. 38, fig. 5). Puy-de-Dôme. — Fossile : Dépôt' de Saint-Loup. — Vivant: Eaux minérales de Sainte-Marguerite; Aulnat, près de Clermont; Job, près d'Ambert (!). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). . Cantal. LeLioran; Vic-sur-Cère (!). Arpajon, près d'Aurillac (J. Brun). AR. Var. danica Ktz. (V. H. S. pi. 38, fig. 14. a=Syn. radians W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Ceyssat; les Queyrades n° 2. — Vivant; Billom; Nébouzat; Gi- meaux (!). R. Var. lanceolata form&brevis Ktz. (V. H. S. pi. 38, ûg. 9). - :. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. AC. * Var. longissima W. Sm. (V. H. S. pi. 38, fig, 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix ; Saint- Saturnin ; Rouilhas-Bas; les Queyrades n° 2; Ceyssat. — Vivant : Lac d'Aydat ; lac des Esclauses ; Pont-de-Longue, près la gare de Vic-le-Comte; Pontgibaud; Gour de Tazanat(!). Sondage du lac Pavin ( Ch. Bruyant et P. Gautier) , Cham- peix; Saint-Floret (Max. Roux). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biélawski). Mauriac; Salers; Pleaux; vallée du Lander, sous Saint-Flour (!). AC. Var, obtusa W. Sm. (V. H. S. pi. 38, fig. 6). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Saint-Saturnin. Cantal. Lac de la Crégut; lac de Menet (!). GENRE SYNEDRA. 139. Var. bicurvata Grun. (V. H. S. pl,38,fig. 8). , Tout à fait conforme à la figure désignée ci-dessus. Puy-de-Dôme. Bord du lac des Esclauses, sur Hypnum scorpioides (!). RR. Obs. — Pour se conformer aux figures d'Ehrenberg et aux: description^ des différents auteurs (excepté à celle de Van Heurck), on çst amené à admettre, pour le type du Syn. Ulna, une forme linéaire, à extrémités arrondies, dont le diamètre n'est pas supérieur à la largeur de la valve ou très peu, et présentant ou non un très léger (étranglement immédiatement au-dessgus de l'extrémité, c'est-à-dire dont les terminaisons seraient com- prises entre celles des figures 3 et 5 de la pi. 38 de Van Heurck, et à peu près semblables à celles delà fig. 8. Il convient de mettre tout a fait de côté la fig. 7, quoiqu'elle soit semblable à celle donnée par Ktitzing (Bac. pi. 30), car cette forme est parfaite- ment dessinée par Ehrenberg sous le nom de Syn. rosûrata. Kiitzirig a donné au Syn. Ulna la figure du Syn. rôstrata, et à décrit et figuré cette dernière forme sous le nom de Syn. œqualis. Syn. acuta Ktz. (V. H. S. pi. 39, fig. 3 = Syn. Acus var.). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat ; Olby. — Vivant : Lac Chauvet; lac Guéry (!). Cantal. Source de FAllagnon; Vic-sur-Cère (!). Hab. Çà et là dans les eaux vives et les grands lacs des montagnes. R. Var. oxyrhynclius Ktz. (V. H. S. pi. 39, fig. 1 a). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Cèyssat. Cantal. Cascade du Saillant, près de Saint-Flour (!). R. Syn. capitata Ehrb. (V. H. S. pi. 38, fig. 1). ï Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Rouilhas-Bas. ^- Vi- vant : Lacd'Aydat; marais de Marmillat; étang de Croptes^ près de Lezoux(!). Hab. Eaux stagnantes ; fossés et marais de la plaine. ^R. 140 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Syn. Acus (Ktz.). Grun. (V. H. S. pi. 39, fig. 4 a = Syn. oxyrhynchus W. Sm. rcec Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin., — Vivant: Le Buisson; Pionsat (Max. Roux). Etang Gau- bert, près de Lezoux (!). R. Cantal. Murât; Salers (!). Arpajon (J. Brun). Hab. Eaux stagnantes de la plaine et des «basses mon- tagnes. AR. Var. fossilis Grun. (Y. H. S. pi. 39, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt do Ceyssat. R. Var. angustissima Grun. (V. H. S. pi. 39, fig. 10). Puy-de-Dôme. Etang Gaubert, près de Lezoux (!). R. Syn. delicatissima W. Sm. (V. H. S. pi. 39, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile: Geyssat; Saint-Saturnin. — Vi- vant: Lac d'Aydat; laisses de l'Allier, à Bellerive (!). Cantal. Lac de Madic; étang du Trioulou, près de Saint-Constans (!). Hab. Etangs, lacs, fossés de la plaine. AC. Var. mesoleia Grun. (V. H. S. pi. 39, fig. 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. R. Syn. radians Ktz. nec W. Sm. (V. H. S. pi. 39, %. 11). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat. — Vivant : Marais de Marmillat, près d'Aulnat ; étang de Cr optes, près de Le- zoux (!). Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Etang, près de Saint-Mamet; fossés, près de Montmurat (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes de la plaine. AR. Syn. af finis Ktz. (V. H. S. pi. 41, fig. 13). GENRE SYNEDRA. 141 Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. AC. Var. subtilis Grun. (V. H. S. pi. 41, fig. 18). Puy-detDôme. Fossile : Mêlé au type dans le même dépôt, et presque aussi fréquent. Syn. gracilis (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 41, fig. 15. b). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Sainte-Marguerite; lac d'Aydat; lac Chambon(!). Cantal. Lac de la Crégut; bords de la Cère, à Ar- pajon (!). Hab. Assez répandu sur les plantes aquatiques, et notam- ment sur les Algues filamenteuses. Syn. rumpens (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 40, fig. 14). Puy-de-Dôme. Etang de Giat, près d'Aigueperse; fossés du marais de Cœur; Maringues (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Syn. Vaucheriae Ktz. (V. H. S. pi. 40, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossés au nord du puy Crouel, près de Clermont; marais de Cœur, près de Riom; bords de l'Al- lier, a Pont-du-Château (!) . Cantal. Maurs; Arpajon ; fossés,, près de Mauriac (!). Hab. Etangs, mares et fossés de la plaine; sur les plantes aquatiques. AC. Var. parvulaKlz. (V H. S. pi. 40, fig. 22). Puy-de-Dôme. Sondage du lac Pavin ( Ch. Bruyant et P. Gautier). AR. « Var. truncata Ktz. (V. H. S. pi. 40, fig. 20). Puy-de-Dôme. Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). AC. 142 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. Syri. barbatula Ktz. (V. H. S. pi. 40, fig. 6. a). Puy-de-Dôme. Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). AR. : . . ;■ ;■ ' - A rechercher dans les autres lacs d'Auvergne. Genre Asterionella Hass. 1855. - Aster, formosa Hass. (V. H. S. pi. 52, fig. 1). ■ Puy-de-Dôme. Lac Servière; lac des Esclauses; lac Guéry (!). Sondage du lac Pavin; Creux de Soucy (Ch. Bruyant et P. Gautier). R. Hab. Cette belle espèce doit habiter la plupart des lacs d'Auvergne ; elle est à rechercher dans celui de la Crégut (Cantal). Je l'ai constatée très abondante dans la récolte pélagique du Creux de Soucy. Var. gracillima Grun. (V. H. S. pi. 51 , fig. 22). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin, ou il est assez commun, mais toujours en fragments. Genre Fragilaria Lyngb. 1819. Fr. capucina Desm. (V. H. S. pL 45, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Rouilhas-Bas; la Cas- sière; les Queyradesn°2; Creux Mortier; Saint-Saturnin; Saint-Loup. — Vivant: Eaux .minérales de Saint- Alyre, à Clermont (Max. Roux). Lac d'Aydat; lac inférieur de la Godivelle; Orcival ; Gour de Tazanat (!). Cantal. Murât (J. Brun). Lac de la Crégut;. cascade de Saint -Paul, près de Salers; Aurillac (!). Hab. Espèce commune dans toutes les, eaux et â toutes les altitudes. Très variable. ,'■.. , GENRE FRAGILARIA. 143 Var. acuminata Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 8). Cantal. Lac de Madic, près de Saignes, sur Nitella arvernica (!). R. Var. acata Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 5). Puy-de-Dôme. Job, près d'Ambert, sur Callitriche stag± nalis. AR. Var. mesolepta (Rab.) Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 3 = Fr. con- tracta Schum.). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; les Queyrades n? 2 ; Olby; Creux Mortier; Ceyssat. — Vioant: Eaux miné- rales de Châtelguyon. AC. Ces trois variétés sont souvent mêlées au type. - Fr. bidens forma major Heib. (V. H. S. pi. 45, fig. 6). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. AR. Forma toinor Heib. (V. H. S. pi. 45, fig. 7. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. AR, Fr. construens (Ehrb.) Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 22 et 23). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Saint-Saturnin; Pré Cohendy; la Cassière; Randanne. — Vivant : Lac d'Aydat ; lac inférieur de la Godivelle; eaux minérales .de Sainte- Marguerite; Job; Theix; Villars; petit bassin du Pen- sionnat des Frères de Clermont ; source minérale de Saint- Floret (!). Le Buisson; Champeix (Max. Roux). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Aurillac; garenne de Saint-Santin-de-Maurs; Marcolès; bords du Lot, à Saint-Projet; Massiac (!), Hab. Eaux stagnantes et vaseuses. ÂC. Var, pumila Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 21). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Saint-Nectaire (Max. Roux). R. \ 144 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Var. Venter Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 24). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Pré Cohendy. — Vivant : Petit bassin du Pensionnat des Frères de Cler- mont; lac d'Aydat; Theix; gour de Tazanat (!). Manglieu (Max. Roux). AC. Ces deux variétés se trouvent ordinairement mêlées au type et sont presque aussi fréquentes. Var. capitata J. Br. et F. Hérib. nov. (PLI, fig. 2). Face valvaire bacillaire ou elliptique -allongée, à termi- naisons toujours nettement capitulées. Stries lisses, de longueur inégale, courtes ou même nulles vers la région médiane. Longueur 18 à 25f*, avec 14 â 16 stries en 10f*. Cette variété remarquable, que Ton pourrait considérer comme espèce distincte, vient se placer près du Fragi- laria binodis Ehrb. Puy-de-Dôme. Fontaine de la place Delille, â Cler- mont. C. Il est probable que cette forme intéressante sera trouvée sur d'autres points de la Limagne; elle doit habiter la plu- part des eaux stagnantes de la plaine. Var. genuina Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 26). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Olby. C. Fr. binodis Ehrb. (V. H. S. pi. 45, fig. 25). - Puy-de-Dôme. Fossile : Saint -Saturnin; la Cassière. — Vivant : Petit bassin du Pensionnat des Frères de Cler- mont; eaux minérales de Sainte-Marguerite; lac d'Aydat; Theix (!). Fontaine près de la gare de Royat (F. Pierre). Issoire (Max. Roux). Hab. Mêmes stations que le Fr. construens, auquel plusieurs auteurs le réunissent comme variété. AC. Var. obliqua J. Brun et F. Hérib. nov. Se reconnaît facilement à sa forme un peu courbée, et plus déprimée sur l'un des flancs que sur l'autre, ce qui GENRE FRAGILARIA. 145 lui donne l'aspect d'un Eunotia ou d'une petite forme du Hantzschia amphioxys. Puy-de-Dôme. Fontaine près de la gare de Royat (F. Pierre). Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). AC. Ob s% _ En raison des trop nombreuses forrfies attribuées au Fragilaria construens, je crois sage de maintenir au rang d'es- pèce le Fragilaria binodis d'Ehrenberg qui est, en somme, une espèce bien constante pour la striât ion et la forme de ses termi- naisons. Fr. Harrisonii (W. Sm.) Grun. (V. H. S.. pi. 45, fig. 28 = Odontidium Harrisonii W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. — Vivant : Fontaine près du village d'Orcines; marais de Marmillat; rochers humides du Val d'Enfer, au Mont- Dore; cascade de la Volpie, près d'Ambert (!). Cantal. Source vive, à la base du puy Mary (!). Hab. Rochers humides des hautes vallées; ruisseaux et marais de la plaine. R. Fr. mutabilis (W. Sm.) Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 12 = Odontidium mutabile W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile: Ceyssat; Saint-Saturnin.— Vivant : Le Buisson (Max. Roux). Lac inférieur de la Godivelle; lac d'Aydat; étang Gaubert, près de Lezoux; petit bassin du Pensionnat des Frères de Clermont; Am- bert (!). Etang de Chancelade (Montel). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Le Lioran (J. Brun). Lac de la Crégut; lac de Menet (!). Hab. Ruisseaux, marais, grands lacs; assez répandu en plaine et en montagne. Fr. elliptica Schum. (V. H. S. pi. 45, fig. 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier; la Cassière; 10 146 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Verneuge; Ceyssat; Rouilhas-Bas; les Queyrades n os 1 et 2. Assez rare, excepté dans le dépôt de Rouilhas-Bas où il abonde. Forma minor Grim. (V. H. S. pi. 45, fig. *6 et 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Fr. intermedia Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 9 .à 11). Puy-de-Dôme. Fossile: LaCassière; Verneuge; Ceys- sat ; Saint-Saturnin ; Creux Mortier. AR. Obs. — M. Clève identifie ce Fragilaria au Synedra Vau- cheriœ, dont il est en effet très voisin. Fr. parasitica Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 30 = Fr. andulata Cram.). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouiihas-Bas; les Queyrades n° 2; Olby. — Vivant : Sondage du lac d'Aydat fCh. Bruyant). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Grand bassin du Jardin des Plantes de Clermont (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. AR. Var. subconstricta Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 29). Puy-de-Dôme. Laisses de l'Allier, a Bellerive (!). R. Fr. brevistriata Grun. (V. H. S. pi. 45, fig. 32). Puy-de-Dôme. Fossile : Puy de Mur; Ponteix. — Vi- vant : Ruisseau de Fontanat, près de Royat (!). Saint- Germain-Lembron (Max. Roux). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Hab. Eaux vives ou stagnantes, en plaine et en mon- tagne. AR. Var. laponicaGrun. (V. H. S. pi. 45, fig. 35). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du puy de Mur. AC. Var. pusilla Grun. (V. H. S. pi. 45/flg. 34). GENRE FRAGILARIA. 147 Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant: Fontaine de la place Delille, â Clermont (!). AR. Var. subacuta (V. H. S. pi. 45, Pg. 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. AC. Var. MormorumGrun. (V. H. S. pi. 43, fig. 31). Puy-de-Dôme. Fossile : Varennes n os 1 et 2. — Vivant: Grands bassins, àTheix (!). R. Var. subcapitata Gmn. (V. H. S. pi. 45, fîg. 33). Puy-de-Dôme. Fontaine d'Amboise, à Clermont (!). R. Fr. pacifica Grun. (V. H. S. pi. 44, fig. 20 â 22). Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. C. Trouvé vivant au Cap de Bonne-Espérance et aux Iles Samoa. Var. trigona J. Br. et F. Hérib. nov. (Pi. I, fig. 8). L'aspect de cette forme intéressante est caractéristique; elle rappelle les petits Tricetarium. Les frustules sont li- bres ou groupés quelquefois en assez grand nombre (fig. 6). Cette variété du Fr. pacifica correspond â celle du Fr. parasitica var. trigona de Grunow, dessinée à un grossis- sement de ^o (y. H. S. pi. 116, fig. 14). Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur, où il est assez fréquent, surtout dans la zone inférieure. Fr. virescens Ralfs (V. H. S. pi. 44, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile : Verneuge; Ceyssat; Saint- Loup; Creux Mortier; Ponteix; Olby; les Queyrades n os 1 et 2; Rouilhas-Bas ; Varennes n° 2; Saint-Saturnin. — Vivant: Lac d'Aydat; lac Pavin; Val d'Enfer, au Mont- Dore; Orcival; Theix(!). Source minérale de Saint- Alyre, à Clermont (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Har- douin). Cantal. Farges, près de Murât fSéchiroux). Chau- desaigues (Brioude). Talizat, près de Saint-Flour (!). 148 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Hab. Eaux stagnantes des alluvions de la plaine; cas- cades et torrents des hautes vallées; grands lacs. C. Var. exigua Grun. (V. H S. pi. 44, fig. 2 et 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ponteix. R. Var. ventricosa M. Ptrag. et F. Hérib. nov. A peine deux fois et demie plus long que large ; le centre presque circulaire; extrémités atténuées et arrondies. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AR. Forma elongata M. Perag. et F. Hérib. nov. Diffère du type par sa forme bacillaire très allongée. Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyradesn 2; Verneuge; Pré Cohendy, où il abonde. Obs. — Dans le Dépôt de Verneuge, on trouve le Fr. virescens depuis la forme presque circulaire jusqu'à la forme bacillaire très allongée, ressemblant beaucoup au Fr. Capuoina; cepen- dant toutes ces variations présentent le caractère de striation du Fr. virescens, c'est-à-dire stries transversales fines, à peine plus faiblement marquées au centre de la valve, et n'étant ni margi- nales, comme dans le Fr. Capucina, ni interrompues par un pseudo-stauros, comme dans les Fr. œqualis, producta, etc. Fr. œqualis Lag. (V. H. S. pi. 44, fig. 7). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. — Vivant : Sondage du lac Pavin fCh. Bruyant et P. Gautier). Cantal. Lac de Menet; prairies d'Albepierre (!). Hab. Lacs et marais tourbeux des montagnes. AR. Fr. producta Grun. (V. H. S. pi. 44, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Verneuge ; Creux Mortier. — Vivant : Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gau- tier). Lac des Esclauses (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. R. Fr. hyalina (Ktz.) Grun. (V. H. S. pi. 44, fig. 14 et -l5 = Diatorna hyalina Ktz.). GENRE FRAGILARIA. 149 Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Alyre, a Cler- mont (Max. Roux); Source minérale du plateau du Sa- ladi, près la gare de Vic-le-Comte (!). Hab. Eaux minérales de la plaine. R. Fr. undata W. Sm. (V. H. S. pi. 44, fig. 9). Puy-de-Dôme. Mont -Dore (W. Smith). Sommet de Pierre-sur-Haute (!). Hab. Tourbières et eascades des montagnes. R. Var. W. Sm. {Ann. and Mag. of Nat Hist. t. 15, pi. 53, fig. 7. — 1855). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Je n'ai pas retrouvé cette variété du diatomiste anglais. Fr. nitzschioides Grun. (V. H. S. pi. 44, fig. 10). Puy-de-Dôme. Issoire (Max. Roux). Sondage du lac Çavin fCh. Bruyant et P. Gautier). Lac Guéry; lac des Esclauses (!). Cantal. Lac de la Crégut; lac de Menet (!). Hab. Grands lacs; étangs et fossés de la plaine. R. Var. Brasiliensis Grun. (V. H. S. pi. 44, fig. 11). Puy-de-Dôme. Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). AR. Cette jolie forme est â rechercher dans les autres lacs de nos montagnes. Fr. striatula Lyngb. (V. H. S. pi. 44, fig. 12 = Grammonema striatula Ag.). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; étang, près de Lezoux (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. AR. •150 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Genre Denticula Ktz. 1844. Dent, tenuis Ktz. (V. H. S. pi. 49, fig. 28 a 31). Puy-de-Dôme. Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Arpajon (J. Bran. — 1877). Polmignac; étang duTrioulou, près de Saint-Constans (!). Hab. Etangs et grands lacs; en plaine et en mon- tagne. AR. Var. intermedia Grun. (V. H. S. pi. 49, fig. 25). Puy-de-Dôme. Job, près d'Ambert (!). R. Var. mesolepta Grun. (V. H. S. pi. 49, fig. 23 et 24). Puy-de-Dôme. Bords de l'Allier, à Gondolle (!). R. Dent, inflata W. Sm. (V. H. S. pi. 49, fig. 32 à 34). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. — Vivant : Lac d'Aydat (!). Cantal. Lac de Madic; fossés, près de Murât (!). Hab. Eaux stagnantes de la région montagneuse; rare en plaine. Dent, frigida Ktz. (V. H. S. pi. 49, fig. 35 à 38). Puy-de-Dôme. Val d'Enfer, au Mont-Dore (!). Cantal. Source vive, à la base du puy Mary (!). Hab. Eaux vives et cascades des montagnes. R. Dent, elegans Ktz. (V. H. S. pi. 49, fig. 14 et 15). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Source minérale de Saint-Floret; Job, près d'Am- bert; cascade de Sainte-Elisabeth, près de Latour-d' Au- vergne (Paillarse). Cascade de la Dore, au Mont-Dore (!). Cantal. Source de FAUagnon; le Falgoux (!). Hab. Sources minérales; cascades et rochers humides des montagnes. AR. GENRE DIATOMA. 151 Var. thermalis Ktz. (V. H. S. pi. 49, fig. 17 et 18). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire [Max. Roux). Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). R. Genre Diatoma DC. 1805. Diat. vulgare Bory (V. H. S. pi. 50, fig. 1 a 6). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Manglieu; le Buisson (Max. Roux). Layat, près de Riom (Quittard). Etang de Chancelade (Montel). Thiers (Arbost). Lac des Esclauses (!). Cantal. Salers ; vallée de Dienne; le Lioran (!). ' Hab. Etangs, lacs, tourbières et ruisseaux, à toutes les altitudes. AC. Var. lineare W. Sun. (V. H. S. pi. 50, fig. 7 et 8). Puy-de-Dôme. Mont-Dore ( W. Smith). Cantal. Salers; Thiézac; Neussargues; Raulhac(!). R. Diat. elongatum Ag. (V. H. S. pi. 50, fig. 18 à 22). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. Diat. tenue. Ag. (V. H. S. pi. 50, fig. 14). Puy-de-Dôme. Fossile: Les Queyrades n° 2; Saint- Saturnin. — Vivant: Lac d'Aydat (!). Cantal. Lac de Madic; Saint-Mamet; étang, près de Parlan (!). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes. AR. Ob St — D'après M. le professeur J. Brun {Diat. des Alpes et du Jura, p. 113), le Diatoma tenue Ag. serait identique au Den- ticula tennis Ktz. Diat. pectinale forma elongatum Ktz. (V. H. S. pi. 50, fig. 24). 152 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Forme presque bacillaire, à extrémités renflées; parait intermédiaire entre les Diat. tenue et pectinale. Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2. AC. Diat. Ehrenbergii Ktz. (Br. D. A. J. pi. 4, fig. 18). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). Le Buisson (Max. Roux). Gour de Tazanat (!). Cantal. Farges, près de Murât; LeLioran; Saint-Si- mon, près d'Aurillac (!). Hab. Lacs, étangs; eaux stagnantes et limpides. AR. Var. Qrande W. Sm. (Br. D. A. J. pi. 4, fig. 17). Puy-de-Dôme. Issoire; Aigueperse; lac d'Aydat (!). Cantal. Lac de la Crégut; bords du Lot, à Vieille- vie (!). AR. Diat. hyemale (Lyngb.) Heib. (V. H. S. pi. 51, fig. 1 et 2 = Odontidium hyemale Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin. — Vivant : Grande Cascade du Mont-Dore (Baraduc). Gour de Ta- zanat (F. Hardouin). Fontaine-du-Berger; sommet du puy de Dôme; Pierre-sur-Haute ; Croix -Morand; La- queuille (!). Lac Chambon (Max. Roux). Cantal. Murât; base du puy Mary; Saint-Flour; Sa- lers; le Falgoux (!). Hab. Torrents, sources vives, cascades des hautes val- lées, grands lacs des montagnes. C. Diat. Mesodon Etz. (V. H. S. pi. 51, fig. 3 et 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n os 1 et 2; Pré Cohendy. — Vivant : Ordinairement mêlé à l'espèce pré- cédente, à laquelle plusieurs auteurs le réunissent comme variété. AC. Diat. anceps Grun. (V. H. S. pi. 51, fig. 5 à 8 = Fra- g ilaria anceps Ehrb . ) . GENRE MERIDION. 153 Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Saint-Saturnin; Pré Cohendy ; Verneuge ; les Queyrades n os 1 et 2; Ran- danne; Saint-Loup. — Vivant : Lac inférieur de la Godi- velle; lac de Laspialade (!). Cantal. Source vive, près du sommet du Plomb; fon- taine du villagade Saint-Urcize (!). Hab. Lacs et tourbières des montagnes. AR. Yar. anomalum W. Sm. (Y. H. S. pi. o\, ûg. 9 = forma cum valvis in ternis). Puy-de-Dôme. Fossile : les Queyrades n os 1 et 2; Ver- neuge; Creux Mortier ; Saint-Loup. AC. Genre Meridion Ag. 1824. Mer. circulare Ag. (V. H. S. pi. 51, fig. 10 à 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; Pré Cohendy; la Cas- sière; Saint-Loup; Verneuge (forma cum valvis internis); Creux Mortier; Randanne (forma cum valvis internis); Rouilhas-Bas; Saint-Saturnin; les Queyrades n os 1 et 2.— Vivant: Le Buisson (Max. Roux). Lac d'Aydat ; Fon- tanat; bords de l'Allier, sous Mirefleurs; Issoire; grand bassin du Jardin des Plantes de Clermont (!). Sondage du lac d'Aydat fCA. Bruyant). Cantal. Salers ; Boisset; Chaudesaigues ; Saint- Flour (!). Bords de la Jordanne, â Aurillac (Biêlawski). Hab. Eaux vives ou stagnantes; parasite sur les Algues filamenteuses, ou en couches brunes, glutineuses, sur les cailloux immergés; â toutes les altitudes. AC. Mer. constrictum Ralfs(V.H.S.pl.51,fig.l4etl5). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; Pré Cohendy; Saint-Saturnin ; Saint-Loup. — Vivant : Val d'Enfer, au Mont-Dore; Job, près d'Ambert (!). Le Buis- son (Max. Roux). 154 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Cantal. Dienne; Chaudesaigues; Maurs (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente, mais moins répandu. Forma cum valvis internis (V. H. S. pi. SI, fig. 16 et 17 = Mer . ' Zin kenii Klz . ) . Puy-de-Dôme. Fossile : Les Quey rades n° 1; Saint- Loup; Randanne; la Cassière; Verneuge; Creux Mor- tier. AC. 7 e Tribu. - TABELLARIÉES. Genre Tabellaria Ehrb. 1839. Tab. fenestrata Ktz. (V. H. S. pi. 52, fig. 6 à 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; la Cassière; Rouilhas-Bas; Verneuge; les Queyrades n os 1 et 2; Vas- sivière. — Vivant : Etang Gaubert, près de Lezoux; Job, lac d'Aydat ; lac Pavin; lac Guéry; lac inférieur de la Go- divelle; lac des Esclauses; Pontgibaud: Valbeleix (!). Puy de Liard, près le Buisson; Champeix; lac Ctiambon (Max. Roux). Etang de Chancelade (Montel). Cantal. Lac de la Crégut; Saint-Flour; Aurillac; Boisset; Pleaux; Mauriac (!). Hab. Ruisseaux, marais, lacs et étangs ; à toutes les alti- tudes. CC. Obs. — Dans le dépôt de Vassivière, on trouve le Tabellaria fenestrata sous quatre formes bien distinctes que l'on peut éta- blir ainsi : 1° La forme typique, grande, à stries bien visibles et à centre à peine plus large que les extrémités. AR. ; 2° Une variation du type caractérisée par le centre presque nul. R.; 3° Une forme pluspetite, à stries peu visibles, et dont le centre GENRE PERONIA. 155 est notablement plus large que les extrémités; elle ressemble tout à fait aux figures données par Ehrenberg (MicrogêoL), et qu'il désigne sous le nom de Tab. trinodis. CO ; 4° Enfin, une forme à stries bien visibles, à centre également plus large que les extrémités; c'est le Tab. nodosa d'Ehren- berg. AC. Tab. flocculosa Ktz. (V. H. S. pi. 52, fig. 10 a 12). Puy-de-Dôme. Fossile : Vassivière ; Verneuge ; les Queyrades n° 1; Rouilhas-Bas; Pré Cohendy ; la Cassière. — Vivant : Lac d' Aydat ; lac inférieur de la Godivelle ; lac des Esclauses; Job, près d'Ambert (!). Hospeux; Pion- sat (Max. Roux). Etang de Chancelade (Montel). Cantal. Lac de la Crégut; les Ternes; Dienne; Chau- desaigues; Saint-Urcize; Pierrefort (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. CC. Var. biceps Ehrb. (MicrogéolJ. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. AC. Genre Peronia Bréb. et Arn. 1868. Per. Heribaudi J. Br. et M. Perag. (PL I, fig. 1). Face valvaire largement cunéiforme, de dimensions très variables. Longueur 40 à 70 f*. Largeur 6 a 7/*. Face con- nectée s'élargissant un peu vers le gros bout, comme chez le Peronia erinacea Bréb. (V. H. S. pi. 36, fig. 19). Vers le gros bout, large et arrondi, de la face valvaire, se trouve un faible étranglement qui forme un rostre à large base et un peu oblique. Ce même bout porte un raphé court, éga- lant environ le tiers de la longueur de la valve ; il est dirigé obliquement et se termine, à chaque extrémité, par un point brillant, simulant un petit nodule courbé. L'extré- mité atténuée porte aussi, mais pas toujours, un raphé semblable. Striation transversale ; stries bosselées et irré- 156 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. gulièrement interrompues, surtout vers les nodules. A l'un des flancs de la valve, vers le raphé supérieur, les stries sont obliques et convergent vers le centre valvaire. Dans les frustules entiers, on constate ordinairement que les deux valves sont assez dissemblables et parfois, sur Tune d'elles, les deux raphés manquent totalement (fîg. 1. c). On compte 13 a 20 stries en 10/*; elles sont plus serrées vers le large bout. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière, où il abonde, surtout dans la partie légère. Genre Rouxia J. Brun et F. Hérib. nov. 1893. Dédié à Maxime Roux. Le genre Rouxia, de la tribu des Tabellariées, pré- sente les caractères suivants : Face valvaire allongée, f usiforme, portant une ligne mé- diane interrompue au centre (pseudo-raphé) et formant ainsi deux canaux courts, nets,, rectilignes, placés bout a bout et assez distants l'un de l'autre. Valve légèrement asymétrique, perlée. Face connective un peu sigmoïde. La présence de ces deux petits raphés rend difficile le classement exact du genre Rouxia dans la grande famille des Diatomées. Cette segmentation du raphé le rapproche des genres Brebissonia et Berkleya; mais, d'autre part, nous avons constaté plusieurs fois que chez quelques Pseudo-Raphidées, telles que les Eunotia, les Peronia et les Actinellcty le nodule terminal se prolongeait sous forme d'un petit canal court et peu marqué; c'est cette analogie qui nous a déterminés a placer ce genre exotique dans le même groupe. Roux. Peragalli J. Br. et F. Hérib. nov. (PL I, fig. 12). GENRE STRIATELLA. 157 Face valvaire linéaire dans la région médiane, où elle présente quelquefois un très faible rétrécissement central. Les terminaisons sont ou atténuées en longs cônes obtus, ou formées de cônes arrondis et ordinairement de dimen- sions un peu inégales. Deux lignes de perles entourent chaque raphé. Ces perles se prolongent jusqu'à Tune des extrémités en une fine ponctuation médiane, et à l'autre bout, elles s'interrompent de manière à laisser lisse tout le centre du cône terminal, ce qui accentue l'aspect asymé- trique de la valve. La bordure porte aussi des perles en rangée simple ou double. Ces perles marginales se prolon- gent jusqu'aux deux extrémités et j diminuent peu â peu de grosseur. Longueur 40 à 75f*. Largeur 6 â 7/*. Japon. Fossile : Dépôt d'Abokiri et calcaire de Sen- daï. R. Cette espèce est dédiée â M. Maurice Peragallo, en reconnaissance de la part considérable qu'il a prise dans l'étude de nos Diatomées fossiles. Genre Striatella Ag. 1832. Str. Girodi F. Hérib. et J. Br. nov. (PL II, fig. 8). Face valvaire lancéolée, accuminée, à flancs munis de faibles entailles correspondant aux cloisons (fig. 8. c). Lon- gueur 30 â 35/*. Largeur 6 â 8/*. Face connective â côtes n'atteignant ni le centre ni la marge. La bordure porte une série d'encoches dans l'excavation desquelles les extrémités des côtes viennent s'emboîter. Surface lisse. Aux plus for- tes lentilles apochromatiques, on n'aperçoit qu'une stria- tion croisée, très faible et très peu distincte, et encore faut-il que les exemplaires soient montés au tolu ou au styrax. Silice mince et très délicate. Le Striatella Girodi ne peut pas être rapporté, même comme variété, au Tessella hyalina (Janisch et Rab. Mer de Honduras, pi. 2, fig. 14. — 1863), bien qui! ait 158 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. avec cette dernière forme passablement d'analogie, pour la flexion médiane des côtes et pour la hyalinité; ni au Striatella interrupta Ehrb. et Lyngb., si bien dessiné par Heiberg (pi. 5, fig.15. — 1863) et par Van Heurck (pi. 54, fig. 8). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin dupuyde Mur. AR. Cette Diatomée marine est dédiée à M. le docteur Paul Girod, professeur de botanique à la Faculté de Clermont- Ferrand. Genre Tetracyclus Ralfs. 1843. Tetr. emarginatus W. Sm. (PL III, fig. 27 = Tetr. lacustrîs Ralfs = Biblarium crux Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n os 1 et 2. Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. R. Se trouve aussi dans le dépôt de Ceyssac, près Le Puy (Haute-Loire). Tetr. decoratus J. Br. et F. Hérib. nov. (PL II, fig. 6). Cette très petite et curieuse espèce est nettement diffé- renciée des autres Tetracyclus connus, par la striation en éventail des flancs de sa face connective, et par le peu de netteté des cloisons de sa face valvaire. Face Valvaire presque carrée, avec 6 bosselures et 2 cloi- sons ordinairement peu distinctes, demi-circulaires et pla- cées au-dessous des deux bosses terminales. Surface lisse à bordure frangée de petites perles. Longueur du frustule 16 à 22f*. Largeur 12 à 18/*. Face connective en carré plus ou moins allongé, à flancs rectilignes, toujours traversés par plusieurs lignes perlées, triondulées, s'entrecroisant dans le sens de la plus grande longueur. Les flancs portent des stries qui rayonnent en éventail a partir de la région médiane de la marge. Ces stries, qui se résolvent en perles GENRE TETRACYCLUS. 159 à Timmerslon homogène, donnent à la face connective un aspect très caractéristique. Silice mince et fragile. Espèce très distincte. Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. AR. Tetr. Braunii Grun. (V. H. S. pi. 52, fig. 13 et U= Gomphogramma rupestre A. Braun). Puy-de-Dôme. Vallée de la Cour, au Mont-Dore (!). Cascade de Sainte-Elisabeth, près de Latour-cP Auvergne (Paillarse). Cantal. Le Lioran; base du puy Mary (!). Hab. Eaux vives, cascades et rochers mouillés des mon- tagnes. AR. Obs. — A l'exemple de Rabenhorst, Pritchart, Schuraann, Mœller et W. Smith, je considère le Tetr. Braunii Grun. comme spécifiquement distinct du Tetr. rhombus Ralfs. Le doc- teur Van Heurck, dans ses types de Diatomées, admet aussi la distinction des deux espèces, puisqu'il donne, sous le n° 348, Tetr. rupestris (A. Br.) Grun., et sous le n° 349, Tetr. rhombus Ralfs. Le caractère différentiel le plus saillant, et en même temps le plus facile à constater, est la présence de stries intercostales, parallèles aux côtes, dans le Tetr. Braunii, alors que le Tetr. rhombus en est constamment dépourvu. Tetr, ellipticus (Ehrb.) M. Perag. (PI. III, fig. 23 et 24). Tetr. Lamina (Ehrb.) M. Perag. (PI. IV, fig. 20). Tetr. Lahcea (Ehrb.) M. Perag. (PI. III, fig. 25). Tetr. compressus (Ehrb.) M. Perag. (PI. III, fig. 26). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1, dans lequel les quatre formes se trouvent mêlées. AR. 160 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Obs. — On sait que les Tetracyclus fossiles décrits par Ehren- berg sous les noms de Biblarium ellipticum, Lamina, Lancea et. compressum, ont été réunis par Ralfs, en 1861, sous la dénomi- nation de Tetracyclus rhombus, et l'année suivante Grunow les comprit aussi dans son Tetr. elUpticus. Il est bien probable, en effet, que ces quatre Diatomées appar- tiennent à un même type spécifique, et si je les maintiens encore ici, c'est uniquement par respect pour le profond savoir de M. Maurice Peragallo, qui a su les distinguer dans le dépôt de Varennes. Toutes ces formes sont dépourvues de stries intercostales. 8 e Tribu. - SURIRELLÉES. Genre Gymatopleura W. Sm. 1853. Cymat. elliptica W. Sm. (V. H. S. pi. 55, fig. 1 = Cymat. nobilis Hass.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Saint-Babel; Pionsat; Saint-Nectaire (Max. Roux). Etang Gaubert, près de Lezoux; Tazanat; lac Ser- vière (!). Cantal. AWanche (BiélawskiJ. Massiac; Saint-Flour (!). Hab. Etangs, lacs, marais, tourbières. AR. Var. subconstricta Grun. (V. H. S. pi. 55, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. — Vivant : Laqueuille (!). Cantal. Saint-Urcize; Saint-Jacques-des-Blats (!). R. Cymat. hibernica W. Sm. (V. H. S. pi. 55, fig. 3 et 4 == Surir ella plicata Ehrb.). Puy-de-Dôme. Dépôt de Saint-Saturnin. R. GENRE CYMATOPLEURA. 161 Var. major M. Perag. nov. Se distingue du type de W. Smith par ses dimensions beaucoup plus grandes : 130 â 180/* de longueur et 70 à 85/* de largeur, avec 3 points i en 10^, tandis que le diato- miste anglais ne donne pour dimensions du Cymat. hiber- nica que 56 à 122 [t. Rabenhorst lui attribue 70 à 113/* de longueur et 56 à 83/* de largeur. Puy-de-Dôme. Dépôt de Saint-Saturnin. AR. Gymat. Solea Bréb. (V. H. S. pi. 55, fig. 5 a 7 = Surirella Solea Bréb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Rouiihas-Bas; Ceyssat; Ran- danne; Varennes n° 2; Saint- Saturnin; Creux Mortier. — Vivant: Etang Gaubert, près de Lezoux; Aulnat, bords de l'Allier, sous Mirefleurs; Champeix; Aigueperse (!). Saint-Nectaire; le Buisson; Manglieu; Issoire (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Lussat (Las- tiolas). Cantal. Arpajon (J. Brun). Lac de la Crégut; Mau- riac; Maurs; Boisset; Pleaux; Saint-Simon; les Quatre- Chemins, près d'Aurillac (!). Hab. Etangs, fossés, marais, bords vaseux des cours d'eau peu rapides. AC. Var. apiculata Pritch. (Br. D. A. J. pi. 1, fig. 1 ! = Cymat. api- (ulata W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Verneuge. — Vi- vant : Saint-Babel (Max. Roux). Eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Lussat (Lastiolas). Fossés a Pont- Charroux, près de Clermont (F. Pierre). Cantal. Bords vaseux du Celé, sous Saint-Constans [ fossés des prairies d' Arpajon (l). Hab. Çâ et là avec le typi£, mais moins fréquent. 11 162 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Genre Hantzschia Grun. 1877. Hantz. amphioxys Grun. (V. H. S. pi. 56, fig. 1 et 2 = Nitzschia amphioxys W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Rouilhas-Bas ; Ceyssat; Randanne; Pré Cohendy; les Queyrades n os l et 2; Ponteix; Vassivière; Creux Mortier. — Vivant : Aulnat; marais de Cœur; Pont-du-Château; Riom; Saint- Beauzire; Billom; Pontgibaud; Champeix (!). Issoire; Varennes-sur-Usson (Max. Roux). Etang du puy de Saint-Sandoux P. Gautier). Cantal. Saint-Constans; Saint-Mamet; Cayrols; Mar- colès; Pleaux (!). Hab. Etangs, fossés; en général dans les eaux stag- nantes douces ou minérales ; assez commun, surtout au printemps. Var. major Grun. (Y. H. S. pi. 56, fig. 3). Var. intermedia Grun. (V. H. S. pi. 56, fig. 4). Var. vivax Grun. (Y. H. S. pi. 56, fig. 6=Nitz*ch>'a vivax Hantz.). Puy-de-Dôme. Ces trois variétés, reliées entre elles par tous les intermédiaires^ se trouvent dans le dépôt du Creux Mortier. AR. Hantz. elongata Grun. (V. H. S. pi. 56, fig. 7 et 8 = NiUschia elongata Hantz.). Puy-de-Dôme. Source froide située sous le château de Saint-Saturnin (!). R. Cette espèce, indiquée coiçme étant assez répandue par la plupart des auteurs, se trouvera sur d'autres points de notre province ; elle est à rechercher surtout dans les eaux vives de la plaine. GENRE NITZSCHIA. 163 Genre Nitzschia Hass. 1845. Groupedes TRYBLIONELLA. Nitz. Tryblionella Hantz. (V. H. S. pi. 57, fig. 9 et 10= Tryblionella Hanteschiana Grun.). Puy-de-Dôme. Fossés vaseux , à Aulnat; Effiat; Is- soire (!). Lussat (Lastiolas). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Hab. Eaux stagnantes, a toutes les altitudes. AR. Nitz. Victoriae (Grun.) (V. H. S. pi. 57, fig. 14). Puy-de-Dôme. Eaux minérales du Salet, près de Cour- pière (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. A été trouvé aussi à Moulins, par M. le chanoine Durin. Nitz. angustata W. Sm. (V. H. S. pi. 57, fig. 22 et 23). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; lac Chambon; tourbières de la Croix-Morand (!). Hab. Lacs, grandes eaux limpides, tourbières. AR. Nitz. constricta Greg. (V. H. S. pi. 58, fig. 8). Puy-de-Dôme. Etang dupuy de Saint-Sandoux (P.Gau- tier). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Pont- de-Dore; marais de Cœur, près de Riona (!). Hab. Etangs, fossés, eaux minérales de la plaine. AR. Groupe des PANDUR1F0RMES. Nitz. panduriformis Greg. (V. H. S. pi. 58, fig. 1 à 3). Var. lucida J. Br. et F. Hérib. nov. (PL I, fig. 11). 164 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Diffère du type par sa forme toujours plus large, plus trapue et surtout par sa striation beaucoup plus délicate, striation en Plearosigma, qui n'est quelquefois visible qu'à Timmersion homogène. Cette Diatomée tient le milieu entre le Nite. panduri- formis de Gregory et le NU*, nicobarica de Grunow {New Nitzschiœ, pi. 12, fig. 2. — 1880). Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. R. M. J. Brun a trouvé ce Niteschia dans un sondage de POcéan indien (Ile Rodrigue), que M. Tempère lui a com- muniqué. Groupe des APICULAT^. Nitz. acuminata (W. Sm.) Grun. (V. H. S. pi. 58, fi§. 16 et 17 = Tryblionella acuminata W. Sm.). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Montaigut-le-Blanc ; Saint-Sandoux (!). Cantal. Eaux minérales de Vic-sur-Cère ; Chaudes- aiguës (!). Hab. Eaux stagnantes, à toutes les altitudes. AR. Nitz. hungarica Grun. (V. H. S. pi. 58, fig. 19 à 22). Puy-de-Dôme. Lussat (Lastiolas). Riom; Maringues(î). Cantal. Etang du Trioulou, près de Saint-Constans ; fossés, près de Maurs (!). Hab. Eaux vaseuses de la plaine; étangs, fossés. AR. Groupe des PSEUD0-TRYBL10NELLA. Nitz. Galida Grun. (V. H. S. pi. 59, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). Riom; Aigue- perse; Champeix (!). Cantal. Chaudesaigues; Massiac; Arpajon^!)* Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. GENRE NITZSCHIA. 165 Groupe des DUBI^E. Nitz. dubia W. Sm. (V. H. S. pi. 59, fig. 9 à 12). Puy-de-Dôme. Saint-Babel (Max. Roux). Lussat (Las- tiolas). Eaux minérales de Gimeaux (F. Hardouin). Hab . Etangs , fossés ; sources minérales de la plaine. AR. Nitz. commutata Grun. (V. H. S. pi. 59, fig. 13 et 14). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Source minérale de Saint-Floret (!). Hab. Eaux minérales de la plaine et de la région mon- tagneuse. R. Nitz. thermalis Auersw. (V. H. S. pi. 59, fig. 20 = Surir alla thermalis Ktz.). Puy-de-Dôme. Ambert; Aulnat, près de Clermont (!). Issoire (Max. Roux). Hab. Eaux limoneuses des fossés et des mares. AR. Groupe des BILOBAT^. Nitz. bilobata W. Sm. (V. H. S. pi. 60, fig. 1). Puy-de-Dôme. Pont-du-Château ; Malintrat (!). Hab. Marais, étangs, fossés vaseux. R. Var. hybrida Grun. (V. H. S. pi. 60, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (!). R. Groupe des GRUNOWIA. Nitz. Denticula Grun. (V. H. S. pi. 60, fig. 10 = Denticula obtusa W. Sm.). 166 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Puy-de-Dôme. Grand bassin du Jardin des Plantes de Clermont; fossés du marais de Marmillat (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. AR. Nitz. Tabellaria Grun. (V. H. S. pi. GO, fig. 12 et 13= Grunowia Tabellaria Rab.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2. — Vi- vant : Source vive à l'entrée de la vallée de Chaudefour, au Mont-Dore; lac des Esclauses (!). Hab. Grands lacs, cascades et sources froides des mon- tagnes. R. Nitz. sinuata (W. Sm.) Grun. (V. H. S. pi. 60, lig. 11 = Denticulata sinuata W. Sm.). Puy-de-Dôme. Cascade du Serpent, au Mont-Dore; lac Chauvet (!). Cantal. Source vive, près du sommet du Plomb (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. R. Groupe des BAC1LLARIA. Nitz. Socialis Greg. var. basaltica J. Br. et F. Hé- rib. nov. (PI. I, fig. 6). Le type de cette espèce marine a été dessiné par Gregory (M. J. pi. 1, fig. 45. — 1857), et par Grunow (V. H. S. pL 61, fig. 8) avec 13 à 15 stries en 10/*; les variétés Ka- rianaj australis et baltica ont été reproduites par Clève (New Diat. pi. 6, fig. 106, 107 et 108. — 1879). La variété actuelle diffère du type : 1° par ses points ca- rénaux moins nombreux (3 à 4 en 10^), irréguliers, ovales, carrés ou bacillaires, formant une carène bordée de lignes ondulées; 2° par sa valve a terminaisons plus prolongées, assez aiguës et plus incurvées. Longueur moyenne 70 à 90 f*. Striation nette, comme dans le type, mais plus serrée, soit 17 à 19 stries en 10/*. GENRE NITZSCHIA. 167 LeNite. hyalina de Gregory (Clyde, pi. 14, fig. 104), vuducôtéconnectif, lui ressemble; mais si notre Diatomée est vue du côté valvaire, elle se rapproche plutôt du -iV/te. spathula de Brébisson, sans qu'il soit possible de l'iden- tifier ni à Tune ni à l'autre de ces deux espèces. Puy-de-Dôme. Dépôt marin du puy de Mur. RR. Groupe des DISSIPAT^. Nitz. dissipata Grun. (V. H. S. pi. 63, fig. 1 —Nitz. minutissima W. Sm.). Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand, fontaine de la place Delille (!). AR. Cette petite espèce se trouvera ailleurs, surtout dans les eaux stagnantes de la plaine. Var. média Grun. (V. H. S. pi. 63, fig. 2 et 3). Puy-de-Dôme. Mêlé au type, mais* plus rare. Groupe des SIGMOIDE.E. Nitz. Sigmoidea Nitz. (V. H. S. pi. 63, fig. 5 à 7 = Nitz. elongata Hass.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant : Fossés a Ppnt-Charroux, près de Clermont (F. Pierre). Lussat (Lastiolas). Le Buisson (Max. Roux). Gour de Tazanat (F. Hardouin). Aulnat; Pont-du-Châ- teau; Riom ; Maringues; Billom; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Cantal. Fossés, près de Maurs; mare d'eau douce, sous Montmurat; Saint-Constans (!). Hab. Eaux limoneuses de la plaine, AR. Var. armo ricana Grun. (Y. H. S. pi. 63, fig. 8). Puy-de-Dôme. Dans une mare d'eau douce, a Lussat (Lastiolas). R. , 168 LES DIATOMÉES D' AUVERGNE. Nitz. vermicularis (Ktz.) Hantz. (V. H. S. pi. 64, fig. 2). Puy-de-Dôme. Maringues; Randan; Billom (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. AR. Max. Roux a trouvé ce Nitzschia a Cusset (Allier). Nitz. Brebissonii W. Sm. (V. H. S. pi. 64, fig. 4 et 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Rouilhas-Bas. — Vi- vant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Fossés du marais de Cœur (!) . Hab. Eaux minérales ; fossés et étangs delà plaine. R. Groupe des OBTUSE. Nitz. obtusa W. Sm. (V. H. S. pi. 67, fig. 1). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2. — Vivant : Fossés vaseux, a Culhat (!). Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). Hab. Eaux stagnantes, à toutes les altitudes. R. Var. scapelliformisGrun. (Y. H. S. pi. 67, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossés vaseux, à Lussat (Lastiolas) . R. Groupe des SPECTABÏLES. Nitz. spectabilis Rab. (V. H. S. pi. 67, fig. 8 et 9 = Nitz. Smithii Pritch.). Puy-de-Dôme. Fossile : Puy de Mur; Randanne; les Queyrades n° 2. R. Obs. — Le Nitz. spectabilis du dépôt des Queyrades n° 2 est bien conforme aux figures de Van Heurck, mais il a 13 à 14 stries en 10p, alors que le diatomiste belge en indique seulement 9 à 10 en 10ft, et Rabenhorst 15 à 17 en 10/*. GENRE NITZSCHIA. 169 Croupe des LINEARES. Nitz. linearis W. Sm. (V. H. S. pi. 67, fig. 13 â 15). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. — Vi- vant: Lac d'Aydat; source froide, à Saint-Saturnin; Job, près d'Ambert; Nébouzat; fontaine de la place Delille, â Clermont; eaux minérales de Sainte-Marguerite (!). Son- dage du lac Pavin (Ch.\Bruyant et P. Gautier), Le Buis- son; plateau de Scey (Max. Roux). Lussat (Lastiolas). Pont-Charroux, près de Clermont (F. Pierre). Cantal. Boisset; Maurs; çtang du Trioulou, près de Saint-Constans ; Montmurat (!). Hab. Espèce commune dans toutes les eaux stagnantes de la plaine. Var. major V. H. (V. H. Types de Diat. n 6 403). Puy-de-Dôme. Le Buisson (Max. Roux). R. Nitz. tenuis Grun. (V. H. S. pi. 67, fig. 16). Puy-de-Dôme. Tourbières de Vassivière; eaux miné- rales de Sainte-Marguerite (!). Bords de la Dore, sous Thiers (Arbost). Etang de la Masse, près de Latour- d'Auvergne (Paillarse). Le Buisson (Max. Roux). CantXl. Vic-sur-Cère ; Saint- Jacques-des-Blats; Mau- riac (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. AR. Nitz. subtilis Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 7 et 8). Puy-de-Dôme. Ambert; Orcival; Pontgibaud (!). Cou- des; Saint-Germain-Lembron (Max. Roux). Hab. Sur les plantes aquatiques des eaux stagnan- tes. AR. Nitz. recta Htz. (V. H. S. pi. 67, fig. 17 et 18). 170 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Puy-de-Dôme. Varennes-sur-Usson (Max. Roux). Champeix; Saint-Sandoux (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Nitz. vitrea Norm. (V. H. S. pi. 67, fig. 10). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint -Nectaire (Max. Roux). Sources minérales de Saint-Floret, de Sainte-Marguerite, de Saint-Alyre et du Salet, près de Courpière (!). Hab. Espèce assez fréquente dans nos eaux minérales, surtout dans celles de Saint-Nectaire et de Saint-Floret. * Var. gallica J. Br. nev. (PI. V, fig. 1 et 2). A propos de cette variété remarquable, M. le professeur J. Brun a bien voulu me communiquer les détails sui- vants : « Je suis pour le maintien du Niteschia vitrea Norm. var. gallica J. Br. « Il se peut que ce soil là la même forme que Grunow a dessinée (V. H. S. pi. 67, fig. 11), et c'est probable; mais j'estime que c'est là une variété bien définie et à nommer. En effet, je n'ai pas observé de transition du type à cette variété dans les préparations où ces formes sont mêlées. La variété gallica y tranche toujours nettement par sa grandeur et son aspect. Elle est aussi trop abondante dans certaines récoltes d'Auvergne et du Midi, pour n'être qu'une simple forme sporangiale, car celles-ci sont tou- jours rares. Enfin, la différence assez notable et constante dans le nombre des stries, me semble aussi militer en fa- veur de l'adoption de cette grande forme comme étant une variété à distinguer du type. » Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (!). Saint-Nectaire (Max. Roux). AC. Un frustule incomplet, trouvé dans le dépôt de Vassi- vière, semble pouvoir être rapporté à cette variété. GENRE NITZSCHIA. 171 Nitz. Kittlii Grun. (PL V, fig. 3). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret, près d'Issoire, où il abonde; il est même très commun dans le tuf calcaire déposé par les eaux incrustantes delà source (!). Cette grande et belle espèce, très remarquable par ses points carénaux gros et carrés, n'avait été trouvée encore qu'a Pétat fossile en Hongrie, dans les dépôts de Soos (Grunow) et de Gyongyos (Panlocsek). Le Nite. Kittlii est donc nouveau pour la flore française. C'est à M. H. Peragallo que je dois la détermination exacte de ce rarissime Nitzschia. Groupe des LANCEOIAm Nitz. Palea Ktz. (V. H. S. pi. 69, fig. 22 b. et 22 c. = Nitz. Kutzingiana Hilse). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat (P. Petit et Leuduger-Fortmorel) . — Vivant : Source minérale de Saint-Floret; Job, près d'Ambert; Clermont, fontaine de la place Delille (!). Royat, fontaine près de la gare (F. Pierre). Coudes (Max. Roux). Cantal. Maurs; Murât; fontaine de Salers (!). Hab. Eaux stagnantes; en plaine et en montagne. AC. Var. exilis Grun. (?). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de la Bourboule (Petit). Var. tenuirostris Grun. (V. H. S. pi. 69, fig. 31). Puy-de-Dôme. Clermont, fontaine de Saint- Alyre(!).R. Nitz. fonticola Grun. (V. H. S. pi. 69, fig. 15 à 20). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. — Vi- vant: Clermont, fontaine de la place Delille; source mi- nérale de Saint-Floret (!). Hab, Ordinairement mêlé a Fespèce précédente. AR. 172 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Nitz. tubicola Grun. (V. H. S. pi. 69, fig. 14); Bien conforme à la figure de Van Heurck. Longueur 40ft, avec 8 à 9 points carénaux en 10/*. Stries invisibles, même à l'aide des meilleures lentilles. Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 2; Varennes n° 2. R. Nitz. microcephala Grun. (V. H. S. pi. 69, fig. 21). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint -Nectaire (Max. Roux). Source minérale du Salet, près de Cour- pière (!). AR. Espèce nouvelle pour la France. Nitz. minuta Bleisch (V. H. S. pi. 69, fig. 23). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (!). R. Nitz. communis Rab. (V. H. S. pi. 69, fig. 32). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (!). R. . Var. obtusa Grun. (V. H. S. pi. 60, fig. 33 et 34). Puy-de-Dôme. Source minérale de Saint-Floret (!). AR. Nitz. ovalis Arn. (V. H. S. pi. 69, fig. 36). Puy-de-Dôme. Eaux minérales du Salet, près de Cour- pière (!). RR. Les quatre Diatomées précédentes ne paraissent pas s'éloigner de nos eaux minérales. Nitz. amphibia Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 15 à 17). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt du Creux Mortier. — Vi- vant : Gour de Tazanat (F. Hardouin). Cantal. Murât; Massiac; Vic-sur-Cère (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine et des basses mon- tagnes. AR. GENRE NITZSCHIA. 173 Var. Frauenfeldii Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 18). Puy-de-Dôme. Gour de Tazanat (F. Hardouin). Lac Chambon (!). Hab. Mêlé au type, mais plus rare. Nitz. acutiuscula Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AR. Nitz. f ossilis Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 24). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Ceyssat, où il était déjà signalé par Grunow. AR. Obs. — Quelques auteurs considèrent ces deux dernières es- pèces comme variétés du Nitz. amphibia. Nitz- frustulum Grun. (V. H. S. pi. 68, fig. 27). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Sainte-Marguerite et de Saint-Floret; Job, près d'Ambert (!). Royat, fontaine près de la gare (F. Pierre}. Saint-Nectaire; le Buisson (Max. Roux). Eaux minérales de la Bourboule (P. Petit). Cantal. Aurillac, fontaine du Gravier; Vic-sur-Cère ; Mandaille (!). Hab. Etangs, fossés, eaux vives, à toutes les alti- tudes. AR. Var. perpusilla Rab. (V. H. S. pi. 69, fig. 8). Cantal. Eaux minérales de Vic-sur-Cère (!). R. Var. minutula Grun. (V.H. S. pi. 69, fig. 5). Cantal. Source minérale de Cropières, près de Êau- lhac (!). R. Var. Bulnheimiana Grun. (V. H. S. p\ 68, fig. 30). Puy-de-Dôme. Royat, fontaine près de la gare (F. Pierre). R. 174 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Var. «ou.? Dans cette forme, on constate 12 points et 24 stries en 10p. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Ceyssat. AR. Nitz. Hantzschiana Rab. (V, H. S. pi. 69, fig.l = Nite. frustulum var.). Puy-de-Dôme. Issoire, fontaine de la place publique. (Max. Roux). Coudes; Mezel; Lezoux (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. AR. Nitz. inconspicua Grun. (V. H. S. pi. 69, fig. 6). Puy-de-Dôme. Clermont, fontaine de la place Delille ; grand bassin du Jardin des Plantes (!). Hab. Çâ et là dans les eaux stagnantes de la Limagne; fossés, bassins. AR. Groupe des NITZSCHIELLA. Nitz. acicularis W. Sm. (V. H. S. pi. 70 fig. 6). Puy-de-Dôme. Etang, près de la gare de Courty; fossés du marais de Marmillat, près de Clermont (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine. R. Genre Surirella Turpin. 1827. Sur. ovalis Bréb. (A. S. Atl. pi. 24, fig. 1 à 4). Puy-de-Dôme. Le Buisson; Saint-Nectaire (Max. Roux). Murols; Médagues; Gimeaux(I). Cantal. Maillargues (Biélawski). Vic-sur-Cère (!). Hab. Mares, fossés, eaux stagnantes peu profondes, douces ou minérales. AC. GENRE SURIRELLA. 175 Sur. patella Ehrb. (A. S. Atl. pi. 23, fig. 62). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Sources minérales de Sainte-Marguerite (!). Assez rare à Saint-Nectaire et très commun dans la ré- colte de Sainte-Marguerite. Hab. Eaux minérales de la plaine et de la montagne. R. Sur. ovata Ktz. (A. S. Atl. pi. 23, fig. 49 à 55). Puy-de-Dôme. Bords de l'Allier, sous le pont de Mire- fleurs; Aulnat, près de Clermont; source ferrugineuse, près de Saint-Floret (!). La Ribayre; le Buisson (Max. Roux). Hab. Eaux stagnantes et bords des cours d'eau peu ra- pides. AC. Var. minuta Bréb. (À. S. Atl. pi. 23, fig. 43 = Sur. pinnata Desm. nec W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Saint-Saturnin. — Vi- vant : Saint-Babel; le Buisson; plateau de Scey (Max. Roux). Gimeaux; Volvic; Lezoux (!). Cantal. Aurillac; Boisset; Ruinés, près de Saint- Flour(!). AR. Var. pinnata W. Sm. nec Desm. (Br. D. A. J. pi. 2, fig. 5). Puy-de-Dôme. Issoire (Max. Roux). Durtol; fontaine du village d'Orcines; Aubière (!). Cantal. Massiac; Dienne (!). Allanche (Biélawski). AR. Sur. salina W. Sm. (A. S. Atl. pi. 23, fig. 61 = Sur. ovata var.). Puy-de-Dôme. Plateau de Scey, près le Buisson (Max. Roux). Eaux minérales de Médagues; Gimeaux (!). Hab. Eaux stagnantes douces ou minérales. R. Sur. splendida Ehrb. (A. S. Atl. pi. 22, fig. 15 à 17). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Vassivière. — Vi- 176 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. vant : Mont-Dore (W. Smith). Saint -Nectaire (Max. Roux). Lac de la Landie (D r Henneguy). Lac Guéry; lac Chauvet; lac Chambon; bords de l'Allier, sous le pont de Mirefleurs (!). Gimeaux ; Tazanat (F. Hardoain). Cantal. Tourbières du Cézallier (Biélawski). Murât; Thiézac (!). Hab. Grands lacs et tourbières des hauts plateaux. AC. Sur. splendidula A. Sch. var. minutaf(A. S. Atl. pi. 23, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière. R. Diatomée nouvelle pour la flore française. Sur. saxonica Auersw. (A. S. Atl. pi. 22, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Fossile : La Cassière; Saint-Saturnin. — Vivant : Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). Hab. Grandes eaux stagnantes; lacs, étangs. R. Sur. norvegica Ehrb. (A. S. Atl. pi. 21, fig. 17). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. C. Ofo. _ Très variable de forme et de dimensions. Les grands exemplaires de ce dépôt présentent souvent un étranglement plus ou moins prononcé dans la partie médiane. Les deux espèces précédentes sont nouvelles pour la France. Sur. turgida W. Sm. (A. S. Atl. pi. 22, fig. 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. Obs. — Ce Surirella est tout à fait conforme 4 la description donnée par W. Smith, et sa longueur, 129^, est bien comprise dans les limites indiquées par cet auteur; il ressemble aussi, comme forme, à la figure désignée, mais les côtes sont plus ser- rées; elles sont au nombre de 2 en 10 p. GENRE SURIRELLA. 177 Sur. biseriata Bréb. (V. H. S. pi. 72, fig. 1 à 3 = Sur. bifrons Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : LaCassière; Saint-Saturnin; Rouilhas-Bas ; Varennes n° 1. — Vivant : Sommet du puy de Dôme; Croix-Morand ; Job, près d'Ambert; source mi- nérale du Salet, près de Courpière; source ferrugineuse, près de Saint-Floret (!). Saint-Babel (Max. Roux). Son- dage du lacd'Aydat (Ch. Bruyant). Cantal. Base du puy Mary; Saint-Urcize; Saint-Flour; Molompise; Arpajon(!). Hab. Eaux vives ou limoneuses, douces ou minérales, à toutes les altitudes. AC. Var. ellipticaP. Petit (Diat. lacs des Vosg. fig. 12). Puy-de-Dôme. Lac Servière, sur Isoetes lacustris. RR. Var. Ktz. (A. S. AU. pi. 23, fig. 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. R. Bien conforme à la figure désignée, mais plus petite. Var. subacuminata V. H. (V. H. S. pi. 72, fig. l et 2). Puy-de-Dôme. Bords de F Allier, sous Maringues; Pont- gibaud (!). R. Var. linearis W. Sm. (Br. D. A. J. pi. % fig. 9). Puy-de-Dôme. Mont-Dore (W. Smith). R. Sur. Bruni F. Hérib. nov. (PI. I, fig. 7). Face valvaire elliptico-conique. Raphé longitudinal rec- tiligne, sans crochets ni ondulations, comme on en voit sur le Surirella contor ta (Kitton M. J. pi. 81, fig. 4 (1874) et A. S. Atl. pi. 56, fig. 2). Longueur 140 a 170/*. Lar- geur 80 à 95ft. Environ 2 à 4 côtes en 10/*, le plus sou- vent 3. Vers les extrémités de la valve, les côtes attei- gnent la ligne médiane en s'incurvant plus ou moins en demi-cercle. Vers le centre valvaire, elles deviennent ree- 12 178 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. tilignes et s'éteignent peu à peu, environ a mi-chemin. Elles gardent quelquefois une direction oblique par rap- port à l'axe de la longueur; de plus, elles se prolongent toujours sur la face connective qui est ordinairement très large. Les stries intercostales sont au nombre de 20 en 10 p, en moyenne. En se rapprochant de la ligne médiane, les perles qui les composent s'atténuent et deviennent plus distantes; elles sont même souvent irrégulièrement espa- cées, si bien qu'à l'immersion homogène, l'œil les distingue et les différencie alors facilement. Dans son ensemble, et surtout vers ses extrémités, cette espèce rappelle beaucoup le Sur irella gemma d'Ehrenberg, mais elle se résout en perles bien plus facilement. Déjà avec de bonnes lentilles à sec et une lumière oblique, elle offre le même aspect dit « en panier tressé » du Sur. gemma; de plus, dans notre espèce, les perles sont rondes et non carrées comme dans le test précité. Silice mince, fragile. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur , où il n'est pas rare. Qu'il me soit permis de dédier cette belle espèce à M. le professeur J. Brun, le savant diatomiste de la Faculté de Genève, auprès duquel j'ai toujours trouvé lumière et sympathie, pendant mes laborieuses recherches sur les Diatomées d'Auvergne. Sur. striatula Turp. (V. H. S. pi. 72, fig. 5). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt marin du puy de Mur, où il est commun dans la zone supérieure. Var. O-autieri F. Hérib. et J. Br. (PL I, fîg. 10). Le type de cette espèce abonde dans les eaux saumâtres des côtes de la Méditerranée et de l'Océan, ainsi que dans les marais salants actuels. La variété Gautier i diffère du type par sa forme toujours plus ovoïde et conique; par ses côtes non élargies vers les GENRE SURIRELLA. 179 flancs de la valve, et en ce qu'elles sont parallèles entre elles, plus serrées et plus finement striées dans le sens de leur longueur. Ad. Schmidt (Atl. pi. 21, fig. 15) donne, sans la nommer, une forme qui semble avoir avec notre variété beaucoup d'analogie, mais qui a toutes ses côtes rectilignes et une bordure fort différente. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du puy de Mur, mêlé au type et aussi fréquent que lui. Cette jolie forme est dédiée à M. Paul Gautier, en sou- venir de sa découverte du dépôt marin du puy de Mur (1). Sur. helvetica J. Br. (Br. D. A. J. pi. 2, fig. 4). Puy-de-Dôme. Tourbières de Vassivière; cascade de la Djore, au Mont-Dore; sommet de la vallée de Chaude- four (!). Cantal. Cascade de Saint-Paul, près de Salers; source vive, près du sommet du Plomb (!). Hab. Eaux" vives et cascades des montagnes. AR. Sur. elegans Ehrb. (A. S. Atl. pi. 21, fig. 18). Puy-de-Dôme. Fossile: La Cassière; Rouilhas-Bas. — Vivant : Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Etang de Chevalet, près de Charensat (Montel). Lac Guéry ; tourbières de la Croix-Morand (!). . Cantal. Marais sous les rochers du Pas-de-Roland; Cheylade; prairies tourbeuses de Prat-de-Bouc (!). Tour- bières du Cézallier (Biélawski). Hab. Lacs, cascades et tourbières des hauts plateaux. AC. (1) Le premier échantillon du dépôt du puy de Mur que j'ai eu le plaisir d'examiner, m'a été communiqué, en effet, par M. Paul Gautier, et je me fais un devoir de recon- naître et d'établir ici son droit de priorité relativement à la découverte de ce curieux dépôt, ne m'attribuant d'autre mérite que celui d'en avoir révélé la nature marine, par l'étude des Diatomées qu'il contient, étude que j'ai faite en collaboration avec M. le professeur J. Brun. 180 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. Sur. robusta Ehrb. (A. S. Atl. pi. 22, fig. 3 et 4 = Sur. nobilis W. Sm.). Puy-de-Dôme. Lac Servière; lac Guéry, sur Isoetes la- custris (!). Hab. Grands lacs des montagnes. R. Cette espèce habite aussi les lacs des Vosges (P. Petit). Sur. Grumena Bréb. (A. S. Atl. pi. 24, fig. 7 a 10). Puy-de-Dôme. Fontaine du village de Durtol, près de Clermont; bords de l'Allier, sous le pont de Mirefleurs (!). Cascade de Sainte-Elisabeth, près de Latour-d' Auvergne (Paillarse). Cantal. Mauriac; Neussargues; Dienne; Mandaille; bords du Lot, à Vieillevie (!). Hab. Bords vaseux des cours d'eau; fossés, étangs, en plaine et en montagne. AR. Sur. gracilis Grun. (V. H. S. pi. 73, fig. 16). Puy-de-Dôme. Lac Servière, lac Chauvet; val d'Enfer, au Mont-Dore (!). Cantal. Sommet du ravin de la Croix, au Lioran; Dienne (!). Hab. Cascades, lacs et eaux vives des montagnes. AR. Var. minor J. Br. nov. Longueur 50/*. Puy-de-Dôme. Etang d'Hôspeux, près d'Issoire (Max. Roux). R. Sur. tenera Greg. (A. S. Atl. pi. 23, fig. 7 a 9 = Sur. diaphana Bleisch). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). Champeix; Plauzat (!). Cantal. Eaux minérales de Chaudesaigues ; Saint- Flour (!). Hab. Eaux stagnantes, douces ou minérales. AR. GENRE CAMPYLODISCUS. 181 Sur. angusta Ktz. (A. S. Atl. pi. 23, fig. 39 à 41 = Sur. apiculataW. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Vassivière. — Vivant : Plateau de Scey, près le Buisson- (Max. Roux). Eaux minérales de Sainte-Marguerite et du pla- teau du Saladi, près la gare de Vic-le-Comte (!). Lussat (Lastiolas). Cantal. Eaux minérales de Vic-sur-Cère (!). Aurillac (Biélawski). Hab. Assez commun dans toutes les eaux de la plaine et des montagnes. Var. contorta P. Petit. Simple anomalie du type, sans importance. Puy-de-Dôme. Eaux minérales de la Bourboule (P. Pe- tit). RR. Sur. spiralis Ktz. (V. H. S. pi. 74, fig. 4à7=Cam-. pylodiscus spiralis W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt de Verneuge. — Vivant: Grottes de Pranal, près de Pontgibaud; grotte des Sor- ciers, à Saint-Floret (!). La Ribayre, fossés de la route (Max. Roux). Hab. Sources vives ombragées; grottes humides; sou- vent mêlé au Melosira arenaria. R. Genre Campylodiscus Ehrb. 1841. Camp, noricus Ehrb. (V. H. S. pi. 77, fig. 4 à G = Surirella norica Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fontaine du hameau de Chez-Monnéron (F. Hermand). Grotte des Sorciers, à Saint-Floret (!). Cantal. Source vive, sous les rochers Saint-Jacques, a Saint-Flour (!), 182 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Hab. Marais, eaux vives, snrtout sur les Mousses aqua- tiques. AR. Camp, costatus W. Sm. (V. H. S. pi. 77, fig. 3 = Camp. Kibernicus Ehrb.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. — Vivant: Layat, près de Riom (Quittard). Saint-Babel (Max. Roux). Enval, près de Vic-le-Comte (!). Cantal. Source vive située sous les rochers Saint- Jacques, à Saint-Flour (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. AR. Camp. Thuretii Bréb. (V. H. S. pi. 77, fig. 1 = Camp, simulans Greg.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. RR. Obs. — D'après certains micrographes, cette belle Diatoraée marine ne serait autre chose qu'une déformation du Surirella fastuosa Ehrb. (Voir de Brébisson, Remarques et Additions). Genre Stenopterobia Bréb. ( mst.). Genre créé par de Brébisson pour le Surirella anceps de Lewis, décrit en 1863-1865. — Kitton (Monmouth deposit. Science Gossipj 1867), donne déjà cette Diatomée sous le nom que lui avait attribué de Brébisson, ce qui ferait re- monter la création de ce genre entre 1863 et 1867. St. anceps Lewis (PI. IV, fig. 4). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Vassivière, où il abonde, mais les exemplaires y sont presque toujours fragmentés. Diatomée nouvelle pour la flore française. Sous-Famille III. — CRYPTO-RAPHIDÉES. 9 e Tribu. — CH^ETOCÉRÉES. Genre Periptera Eiirb. 1844. Perip. saxogallica J. Br. et F. Hérib. nov. (PI. II, fig. 7). Face valvaire elliptique. Longueur 16 a 23/*. Largeur 8 à 11 f*. Surface lisse ou irrégulièrement ponctuée. Sur la bordure, on aperçoit des épines de longueur très varia- ble et placées quelquefois obliquement ou transversale- ment. Face connective d'aspect tubulaire; l'une des termi- naisons est arrondie et l'autre est rectiligne. Longueur 15 à 25f*. Surface lisse; munie quelquefois d'une rangée de perles placées près de la couronne d'épines; ces épines, vues ainsi de côté, apparaissent plates, simples ou rami- fiées^ diversement infléchies et toujours de longueur iné- gale. Silice très épaisse. Cette espèce appartient à ce groupe de Diatomées encore mal défini, où viennent se ranger aussi les Dycladia, les Pterotheca et les Syndendrium. En tous cas, si le genre Periptera d'Ehrenberg mérite d'être conservé, notre Dia- tomée doit y être placée, car on y constate également des spicales épineux sur l'un des côtés du frustule, et, sur l'autre, une bosselure avec frange ponctuée. Si le frustule offrait une cloison transversale., il se rapprocherait de cer- tains Melosira, notamment du Melosira Skeletonema Grév. (V. H. S. pi. 83 ter, fig. 6, 8 et 9). Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt marin du puy de Mur. CC. 184 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. 10 e Tribu. - MÉLOSIRÉES. Genre Melosjra Ag. 1824. Melos. Borreri Grév. (V. H. S. pi. 85, fig. 5 à 7 = Melos. moniliformis Ag.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. AC. Var. ignimontana J. Dr. et F. Hérib. nov. (Pi. H, fig. 1). Le Melos. Borreri de Gréville est très polymorphe. Plusieurs variétés ont déjà été décrites, savoir : var. his- pida Castr. (V. H. S. pi. 85, fig. 8); var. octogona Grun. (Mer Caspienne, pi. 4, fig. 12). Le Melos. setosa Grév. (M. J. Diat. des Tropiques, pi. 6, fig. 17 à 19. — 1863), semble en être aussi une variété. La variété ignimontana est caractérisée par une face valvaire hémisphérique, couronnée d'un cercle plus ou moins épineux, et placé environ aux deux tiers du dia- mètre. La courbure de Ja face connective porte quelque- fois, mais pas toujours, 6 à 8 épines robustes et coniques. Striation ponctuée très nette. La ligne de suture du con- nectif est bordée d'une série de petites perles. Silice très épaisse, d'aspect ordinairement brun clair. Puy-de-Dôme. Mêlé au type dans le même dépôt. AR. Melos. varians Ag. (V. H. S. pi. 85, fig. 10 â 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; les Queyrades n°2; Ceyssat; Randanne. — Vivant: Le Buisson; petit bassin de la maison du docteur Parret, â Clermont (Max. Roux). Issoire; Clermont, fontaine de la place Delille; fontaine du village de Verneuge ; Châteaugay ; lac d' Ay- dat; lac inférieur de la Godivelle; Orcival(!). Lussat (Las- tiolasj. Cantal. Riom-ès-Montagne; Murât; Condat; Saint- Cernin; Maurs (!). GENRE MELOSIRA. 185 Hab. Espèce répandue dans les eaux stagnantes, a toutes les altitudes. Melos. distans Ehrb. (V. H. S. pi. 86, fig. 21 à 23). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; les Queyrades n°l. — Vivant : Mont-Dore (W. Smith). Ambert; Job; Pontgi- baud (!). Cantal. Saint-Flour ; les Ternes ; Ruines ; Dienne ; bords de la Maronne, sous Salers (!). Hab. Eaux stagnantes ou courantes; rochers humi- des. AR. Var. alpigena Grun. (V. H. S. pi. 86, fig. 28 el 29). Puy-de-Dôme. Eaux minérales de Saint-Nectaire (Max. Roux). R. Melos. nivalis W. Sm. (V. H. S. pi. 86, fig. 25 à 27 = Coscinodiscus minor W. Sm. nec Ktz.). Puy-de-Dôme. Fossile : Les Queyrades n° 1; Vassi- vière; Randanne. — Vivant: Mont-Dore ( W. Smith). Sommet de Pierre-sur-Haute (!). Cantal. Pente nord du Plomb; base du puy Mary; rochers humides du Pas-de-Roland (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente; très rare en plaine; assez répandu au-dessus de 1,200 mètres d'alti- tude. Melos. Rœseana Moor. (V. H. S. pi. 89, fig. 1 à 5 = Melos. spinosa Grêw. = Orthosira spinosa W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile: Rouilhas-Bas; Saint-Nectaire; Randanne. — Vivant : La Bourboule (P. Petit). Val d'Enfer, au Mont-Dore ; sommet de la vallée de Chaude- four; Laqueuillc; la Roche-Sanadoire (!). Grande cascade du Mont-Dore (Max. Roux). Grotte de Royat (W. Smith). 186 LES DIATOMÉES D* AUVERGNE. Cantal. Le Lioran; Thiézac; la Vigerie; Albepierre; cascade de Saint-Paul, près de Salers (!). Hab. Cascades et rochers mouillés des montagnes; des- cend très rarement dans la plaine. AR. Melos. arenaria Moor. (V. H. S. pi. 90, fig. 1 à 3). Puy-de-Dôme. Fossile : Randanne; Creux Mortier; Saint-Saturnin; Varennes n° 2. — Vivant : Grotte de Saint-Floret; grotte de Royat; étang de Saint-Bonnet, près du village de Tazanat; Vol vie (!). Yronde (Max. Roux). Cantal. Saint-Simon, près d'Aurillac; le Lioran; Dienne; Saint-Georges, près de Saint-Flour; Ségur; le Falgôux (!). Hab. Eaux limoneuses ou limpides; cascades, rochers et grottes humides. AR. Melos. lirata Ehrb. (V. H. S. pi. 87/fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Lac Guéry; lac Servière, sur Isoetes la- custris (!). Hab. Grands lacs des montagnes. R. Var. lacustris Grun. (V. H. S. pK 87, &g. 3). Hab. Mêlé au type, mais plus rare. Melos. granulata Ehrb. (V. H. S. pi. 87, fig. 9 à 12). Puy-de-Dôme. Etang de Chancelade (Montel). Val d'Enfer et sommet de la vallée de la Cour, au Mont- Dore (!). Cantal. Rochers humides du Pas-de-Roland; le Lio- ran; source vive, près du sommet du Plomb; lac de Me- net; lac de la Crégut (!). Hab. Cascades, lacs, rochers humides et sources vives des hautes montagnes. AR. L*^!. Melos. crenulata Ktz. (V. H. S. pi. 88, fig. 3 à 5). GENRE MELOSIRA. 187 Puy-de-Dôme. Fossile: Saint-Saturnin; Ceyssat; les Queyrades n os 1 et 2 ; Randanne ; Pré Cohendy ; étang Saint-Loup. — Vioant\: Sondage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier), Le Buisson (Max. Roux). Bas- sins de Theix; Pont-des-Eaux (!). Cantal. Condat; Neussargues; Polmignac (!). Tour- bières du Cézallier (Biélawski). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; lacs, fossés et ca- naux d'irrigation des montagnes. AR. Var. ambigua Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 12 à 15). Puy-de-Dôme. Fossile : Creux Mortier; Rouilhas-Bas. Vivant: Le Buisson (Max. Roux). Champeix (!). Son- dage du lac Pavin (Ch. Bruyant et P. Gautier). AR. Var. valida Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 8). Puy-dè-Dôme. Lac Guéry; lac Pavin (!). Cantal. Salers; lac de la Crégut; lac de Menet (!). R. Var. undulata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. V, fig. 15). Cette variété présente, comme le Melos. crenulata, un cercle de petites épines droites et obtuses; mais elle s'en distingue nettement en ce que les stries de la face connec- tée sont formées de points excessivement fins, et allongés dans le sens de la génératrice; ces points, irrégulièrement espacés, forment comme un moiré de lignes sinueuses transversales, analogues a celles que Ton observe chez le Cocconeis Placentula. La face valvaire est lisse, excepté celle des grands individus (probablement les frustules spo- rangiaux), où elle est sablée de points très fins. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôts de Verneuge et du Pré Cohendy. R. Melos. laevis Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 19). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt du Creux Mortier. AC. 188 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Melos. Dickiei (Tliw.) Ktz. (V. H. S. pi. 90, fig. 10 à 16). Puy-de-Dôme. Bords de l'Allier, à Bellerive. RR. Cette espèce sera trouvée très probablement sur d'autres points. M. le chanoine Durin me l'a communiquée de Moulins (Allier). Melos. lineolata Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 1 et 2). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt d'Olby. AC. Melos. tenuis Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 9 et 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Saint-Saturnin; Pré Cohendy; Creux Mortier. — Vivant : Eaux minérales de Saint- Nectaire (Max. Roux). Etang de Chancelade (Montel). Lac Pavin; lac Guéry (!). Cantal. Saint-Jacques-des-Blats; lac de la Crégut; lac de Madic (!). Hab. Grands lacs, fossés des prairies de la région mon- tagneuse. AR. Melos. tenuissima Grun. (V. H. S. pi. 88, fig. 11). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin, où il est très commun et bien caractérisé. Melos. Bruni M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL V, fig. 8,9 et 10). La face connective de cette espèce, dédiée à M. J. Brun, ressemble beaucoup â celle du Melosira sulcata Ehrb. (V. H. S. pi. 91, fig. 13 et 14), mais la face valvaire dif- fère notablement de la figure 14 de la même planche; les granules sont plus gros, plus dispersés, disposés sans or- cire, et plus serrés vers les bords que vers le centre, qui est souvent hyalin. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 1. C, GENRE MELOSIRA. 189 Melos. varennarum M. Perag. et F. Hérib. nov. (PLV, fig. 12, 13 et 14). Frustule à valves dissemblables et presque planes, à centre lisse, très large. Valve supérieure striée seulement sur une zone de 7 à 8/*; présentant, soit l'aspect d'une valve de Melosira arenaria, dont le bord seul serait strié, soit plutôt celui de la figure 13, planche 74, de l'Atlas de Ad. Schmidt, mais beaucoup moins marqué. Valve inférieure portant de petites côtes proéminentes, ayant à peine une longueur de 7/*, terminées par une petite perle qui est plutôt visible sur la face connective que sur la face val- vaire. Les côtes sont au nombre de 7 à 7 1/2 en 10/*. Face connective rectangulaire, beaucoup plus courte que large. La ligne de jonction des deux frustules accolés montre un rang de petites perles sur un des côtés seulement, ce qui prouve que les valves sont dissemblables. Comme dans le Melosira arenaria, cette face est couverte de petits points formant des stries décussées, au nombre de 20 en 10/*. Diamètre de la valve, 50 à 60/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Varennes n° 1; Randanne. Très commun dans le premier des deux dépôts et rare dans le second. Obs. — Le Melosira Boulayana M. Perag., du dépôt de Ranc (Ardèche), est assez voisin de notre Melos. varennarum, mais celui de l'Ardèche s'en distingue cependant par le nombre de côtes (5 à (3 en 10/*, au lieu de 7 à 7 1/2); par ses dimensions plus petites et surtout en ce que la perle qui, dans l'espèce d'Au- vergne termine la côte, se trouve, dans le Melos. Boulayana, sur son prolongement, comme un point sur un i, et presque en de- hors de la valve même. Melos. orichalcea Mertens nec W. Sm. (Br. D. A. J. pi. 1, fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Ceyssat; les Queyrades n° 1. — Vivant : Pionsat (Max. Roux). Etang de Chancelade 190 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. (Montel). Ambert; Pierre-sur~Haute ; Gour de Tazanat; Coudes; Murols; Volvic; Pontgibaud (!). Cantal. Dienne, Albepierre; fossés des prairies de Saint-Urcize (!). Hab. Eaux stagnantes de la plaine; canaux d'irrigation des prairies des basses montagnes. AC. Melos. striata M. Perag. et F. Hérib. nov. (PI. V, fig. «). Espèce très petite. Frustule complet un peu plus long que le diamètre, portant des stries longitudinales fines, au nombre de 16 en 10^, et ne paraissant pas granuleuses; elles ne sont bien visibles que dans les grands exemplaires. Diamètre 8 à 12/*. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de la Cassière. C. Melos. Heribaudi J. Br. nov. (PL II, fig. 9). Face valvaire granuleuse ou pruinée, avec un centre lisse ou verruqueux. Striation invisible. Diamètre 10 à 25/*. Surface de jonction des frustules munie d'une excavation médiane. Les frustules ne se rencontrent jamais unis en longs filaments; tout au plus trouve-t-on deux frustules accolés, ce qui rapproche cette espèce des Cyclotella. Du reste, ces deux genres passent insensiblement de l'un à l'autre, et je ne puis admettre qu'ils soient placés dans deux tribus différentes, comme l'ont fait quelques auteurs. Cette espèce fossile a aussi bien le faciès des Cyclotella que celui des Melosira, et c'est l'absence de stries ra- diantes sur le disque extérieur de la valve qui m'a déter- miné à la placer dans ce dernier genre. Silice très épaisse et robuste. Puy-de-Dôme. Fossile: Dépôt marin du puy de Mur. CC. Le Melos. Heribaudi a quelque analogie avec le Melos. Westii W. Sm. des mers tropicales, tel que Fa dessiné M. l'abbé de Castracane, mais il n'est pas possible d'iden- tifier les deux espèces. GENRE CYCLOTELLA. 191 Genre Cyclotella Ktz. 1833. Cyclot. operculata Ktz. (V. H. S. pi. 93, fig. 22 et 23). Puy-de-Dôme. Croix-Morand; lac d'Aydat; eaux mi- nérales de Sainte-Marguerite ; étangs des bois de Lezoux ; Lapeyrouse (!). Cantal. Lac de la Crégut; Raulhac; la Condamine, près d'Aurillac (!). Arpajon (J. Bran). Hab. Marais, étangs, fossés d'irrigation, â toutes les alti- tudes. C. Var. antiquaW. Sm. (V. H. S. pi. 92, fig. 1). Puy-de-Dôme. Lac d'Aydat; étang de Giat, près d'Ai- gueperse; lac Servière (!). Bords de la Dore, sous Thiers, sur Hottonia palustris (ArbostJ. Hab. Mêmes stations que le type, mais plus rare. Cyclot. comtaKtz. (V. H. S. pi. 92, fig. 16 à 22 = Cyclot. discophœa Ehrb.). Puy-de-Dôme. Gour de Tazanat (F. Hardouin). Lac d'Aydat; lac Pavin; sommet de Pierre-sur-Haute; petit étang à la base du puy de Corne (!). Cantal. Lac de la Crégut; lac deMenet; marais au- dessus de Chastel-sur-Murat (!). Hab. Eaux stagnantes; grands lacs, tourbières. AR. Var. arverna M. Perag. el J. Br. (PL V, fig. 16). Forme voisine du Cyclotella radiosa Grun. (V. H. S. pi. 92, fig. 23), dont il se distingue par la silice légèrement jaunâtre, par les perles plus grosses et par les granules de la partie centrale plus fins. Puy-de-Dôme. Fossile : Ponteix; Creux Mortier; Rouilhas-Bas. — Vivant : Sondage du lac d'Aydat (Ch. Bruyant). AR. 192 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Gyclot. bodanica Eul. (V. H. S. pi. 93, fig. 10 = CycloL comta var.). Puy-de-Dôme. Lacd'Aydat; lac Chauve t; marais, près de Besse (!). Hab. Lacs et tourbières de la région montagneuse. R. Gyclot. comensis Grun. (V. H. S. pi. 93, fig. 16 et 17 = CycloL comta var.). Puy-de-Dôme. Lac Servière; lac Guéry; marais tour- beux de la Croix-Morand (!). Hab. Mêmes stations que l'espèce précédente. R. Gyclot. Kutzingiana Thw. (V. H. S. pi. 94, fig. 1 â 4). Puy-de-Dôme. Bords de l'Allier, â Pont-du-Château ; lac d'Aydat; lac Guéry (!). Cantal. Lac de la Crégut; Massiac; étang, près de Cayrols (!). Hab. Eaux vives ; lacs, tourbières, cascades, en plaine et en montagne. AR. Gyclot. Meneghiniana Ktz. (V. H. S. pi. 94, fig. 11 à 13). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin, où il est excessivement commun. Obs. — Espèce voisine de la précédente dont elle n'est peut-être qu'une variété plus petite, à stries et ponctuation marginale plus faibles. Dans le dépôt de Saint-Saturnin, cette forme y est d'ailleurs extrêmement variable comme dimensions et comme flexuosité de la valve. Le diamètre varie de 7 à 28/*. Les exem- plaires de grande dimension sont presque plats et ressemblent beaucoup au Stephanodiscus Astrœa du même dépôt (V. H. S. pi. 95, fig. 5). GENRE CYCLOTELLA. 193 Cyclot. stelligera Ci. et Grun. (V. H. S. pi. 94, fig. 22 à 26). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt des Queyrades n° 2, où il est bien caractérisé. AR. Genre Stephanodiscus Ehrb. 1845. Steph. Astraea Ktz. (V. H. S. pi. 95, fig. 5 = Cyclo- tella rotula W. Sm.). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Saint-Saturnin. R. Var. minutula Grun. (V. H. S. pi. 9îi, fig. 7 et 8). Puy-de-Dôme. Fossile: Vassivière; Champeix. — Vi- vant : Sondage du lac Pavin (Ch. BruyantetP. Gautier). Cantal. Fossile : Dépôt de Joursac. AR. Steph. Hantzschianus Grun. (V. H. S. pi. 95, fig. 10). Espèce à rechercher dans nos dépôts fossiles, où elle a été signalée par M. H. Peragallo. 11 e Tribu. — COSCINODISCÉES. Genre Coscinodiscus Ehrb. 1838. Cosc. pygmaeus J. Br. et M. Perag. nov. (PI. I, fig. 9 et PL V, fig. 17 et 18). Valve bombée. Anneau marginal lisse, robuste, assez caduc. Perles centrales anguleuses, relativement grosses, irrégulièrement espacées. Les autres perles beaucoup plus petites, serrées et s'atténuant jusqu'à la marge. Diamètre 10 à 25*. 13 194 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Cette petite espèce, bien distincte, n'a guère d'analogie qu'avec le Coscinodiscus decipiens de Grunow (V. H. S. pi. 91, fig. 10), dont elle diffère par ses perles qui s'atté- nuent brusquement du centre au bord, a partir de la moitié environ du rayon ; par son anneau marginal lisse et par l'absence d'épines marginales. Puy-de-Dôme. Fossile: Puy de Mur; Varennesn°l. AC. Var. micropunctataM.Perag. et F. Hérib. nov (PI. V, fig 19). Se distingue du type par ses perles beaucoup plus pe- tites. Puy-de-Dôme. Fossile : Mêlé au type dans le dépôt de Varennes n° 1. C. Gosc. radiatus Elirb. (A. S. Atl. pi. 60, fig. 5 a 10). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. R. Cosc. dispar M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL V, fig. 21 et 22). Espèce très petite. Frustule très bombé, et, par suite, face connective elliptique. Valves dissemblables. La face supérieure (fig. 22) porte des perles sensiblement égales, tant au centre qu'à la circonférence ; elles sont éparses sur le disque, isolées au centre et de plus en plus serrées sur les bords, où elles sont quelquefois alignées en petites cor- des ou arcs. Les perles de la valve inférieure sont sensible- ment de la même dimension; elles sont éparses au centre et disposées en séries rayonnantes vers la circonférence; de plus, le bord, ordinairement lisse dans la valve supé- rieure, porte, dans la valve inférieure, 7 ou 8 côtes ou épines. On compte 15 à 17 perles en 10^. Le diamètre du disque varie entre 8 et 22 p. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2, où il est très commun ; c'est l'espèce caractéristique du dépôt, Var. radiata M. Perag. et F. Hérib. nov. (Pi. V, fig. 23 et 24). ^ GENRE COSCINODISCUS. 195 Se distingue du type en ce que les perles sont dans un ordre plus régulier; dans la valve inférieure elles sont rayonnantes jusqu'au centre. Le bord du disque porte ordi- nairement 10 côtes ou épines. Cette variété ne se rencontre que dans les plus grandes formes de 18 à 22/*, rarement dans celles qui ont un dia- mètre moindre. Puy-de-Dôme. Mêlé au type. AC. Gosc. exasperans Roth (A. S. Atl. pi. 58, fig. 9). Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt marin du puy de Mur. R. Coscinodiscus chambonis M. Perag. et F. Hérib. nov. (PL V, fig. 20). Espèce très petite; face connective rectangulaire; face valvaire plane, circulaire, couverte de petites perles de dimensions sensiblement égales au centre et à la circonfé- rence, formant des lignes rayonnantes plus ou moins si- nueuses et anastomosées; au centre, on trouve quelques perles plus grosses que les autres. Les deux valves sont un peu dissemblables; la différence consiste dans le rayon- nement plus ou moins marqué des perles et dans la longueur des côtes marginales qui se réduisent parfois à une simple perle brillante sur le bord de la valve. La circonférence porte 15 à 20 petites côtes ou épines. On compte environ 20 perles en 10/*. * Le diamètre de la valve varie entre 8 et 20p. Espèce très distincte. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 3, où il constitue à lui seul presque toute la masse du dépôt. • Gosc. Hauckii Grun.? (V. H. S. pi. 94, fig. 29). La figure 29, désignée ci-dessus et dessinée par Grunow, est-elle bien véritablement un Coscinodiscus ? Dans le dépôt des Queyrades, on trouve plusieurs valves tout à fait 196 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. semblables à cette figure; mais, pour M. Maurice Pera- gallo, qui les a examinées avec le plus grand soin, elles ne sont autre chose que des frustules de Melosira distans ou crenulata, dont la valve terminale s'arrondit, les épines disparaissent et les stries ponctuées empiètent sur la valve, de sorte que, vu du côté valvaire, le frustule paraît sous la forme circulaire, strié sur les bords et ponctué au centre. Genre Heribaudia M. Perag. nov. 1893. Face valvaire formée d'un disque circulaire hyalin, 01* très finement ponctué, muni d'un rebord portant trois pe- tites expansions ou ailes coniques, entre lesquelles s'épa- nouissent trois autres ailes plus grandes, arrondies et plissées. Herib. ternaria M. Perag. nov. (PL V, fig. 25). Caractères du genre. — Diamètre du disque 20^. Lar- geur totale de la face valvaire 30/a. Puy-de-Dôme. Fossile : Dépôt de Varennes n° 2. RR, ADDITIONS. NOTE SUR LE DÉPÔT MARIN DU PUY DE MUR. Le dépôt du puy de Mur est situé à 500 mètres d'alti- tude, et à 100 mètres environ au-dessous du sommet ba- saltique de la montagne. L'épaisseur paraît être d'une dizaine de mètres. Les couches inférieures sont parallèles, très friables, d'un gris jaunâtre, avec des teintes qui tranchent çâ et là sur la couleur générale, par un aspect plus blanc ou plus foncé. La région supérieure se présente sous la forme d'une masse grisâtre, compacte et homogène, d'une densité plus grande que celle des assises inférieures; de plus, elle n'offre pas de stratification bien distincte. Ce dépôt, que l'on retrouvera sans nul doute sur d'au- tres points de notre Limagne tertiaire, s'est donc formé par assises successives obéissant â des conditions variées. Cependant, la composition des couches inférieures dif- fère peu de l'une â l'autre, et l'investigation microsco- 198 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. pique révèle presque toujours les mêmes espèces de Dia- tomées. Dans la zone supérieure,, les grandes espèces, telles que : Navicula aquitaniœ et hasaltœproxima ; Sur irella stria- tula, etc., sont fréquentes et souvent en exemplaires complets; tandis que, dans les assises inférieures, ces belles espèces sont rares et presque toujours brisées. La pression qu'a subie ce dépôt a dû être formidable, car, chauffé avec des cristaux de sulfate de soude hydraté, il se gonfle énormément par le refroidissement de la masse. L'examen microscopique permet d'y reconnaître des grains de pollen de Conifères, caractérisés par leur forme trimamelonnée et leur surface réticulée. On y constate encore la présence de débris amorphes de fibres et de cellules végétales, mêlés à une abondante poussière mi- nérale. Etudiée dans le champ visuel du microscope à la lumière polarisée, cette poussière minérale ne semble pas provenir de roches éruptives; c'est aussi l'opinion de M. le profes- seur J. Brun et de son fils, très versés l'un et l'autre dans cette étude minéralogique ; ces éléments minéraux n'ont pas le faciès spécial des sables volcaniques. Le sable est toujours mêlé de limonite, et les angles vifs des grains prouvent que ce sable n'a pas été roulé, ou du moins n'a pas subi la longue action de la vague comme celui des plages maritimes. Dans certaines fractions de couches blanchâtres, très friables et pulvérulentes, on observe de très petits cristaux blancs, bacillaires, parfaitement rectilignes, plats, obli- quement tronqués, solubles dans l'acide chlorhydrique avec effervescence, et dont le plan d'extinction est a 45°. Ce sont très probablement des cristaux de carbonate de chaux (aragonite), dont la cristallisation a marché avec la dessiccation lente du gisement. La Florule diatomique de ce curieux dépôt comprend ADDITIONS. 199 les espèces et variétés suivantes, soigneusement vérifiées par M. J. Brun, avec les lentilles apochromatiques mo- dernes les plus parfaites : Cocconeis lineata Grun., page 44. — molesta Grun., page 46. Achnanthes exigua Grun., page 48. — lanceolata Grun., page 49. — microcephala Grun., page 49. Navicula aquitarriœ J. Br. et F. Hérib., page 81. — — var. undulatah Br. et F. Hérib., page 81. — basaltœproxima J. Br. et F. Hérib., page 89. — — forma bigibba J. Br. et F. Hérib., page 89. — recta J. Br. et F. Hérib., page 90. — icaustauron Cl. et Grun. var. conifera J. Br. et F. Hérib., page 91. — Cyprinus W. Sm., page 102. — bomboides A. Sch., page 103. — — var. média CL et Grun., page 104. — — var. minor J. Br. et F. Hérib., page 104. — crassirostris Cl. et Grun., page 104. — lœvtsstma Grun., page 114. Navicula Julieni F. Hérib. et J. Br. nov. (PI. VI, fig. 8 et 9= Van Heurckia Bréb.). Longueur 70 à 100^. Largeur moyenne 17/*. Valve hya- line, ordinairement elliptique , allongée, à terminaisons acuminées, un peu coniques; quelquefois, mais rarement, elliptique-lancéolée (fig. 9). Les bordures de la valve, surtout les nervures médianes, sont très en relief. Stries longitudinales fines, légèrement ondulées, parallèles aux colonnes des nervures médianes, un peu courbées autour du nodule central. Stries transversales très fines, plus ser- rées, peu distinctes, non convergentes, toujours rectilignes et parallèles entre elles. Le réseau de cette striation, vu à 200 LES DIATOMÉES ^AUVERGNE. Timmersion homogène, rappelle tout a fait celui des Van Heurckia. Les deux fortes nervures longitudinales et mé- dianes sont à peine dilatées près du nodule central, qui est très petit et peu visible. A leurs extrémités, elles s'atté- nuent en une pointe conique surmontée d'une grosse perle obliquement placée (fig. 8 d). — Espèce bien distincte. Le Pleurosigma Kjellmannii Cl. (Clève et Grun. pi. 4, fig. 8) offre, à première vue, un aspect assez semblable au Nav. Julieni, surtout par la striation. — Le Nav. Mar- tonjii Pant. (PI. 17, fig. 247) a bien aussi quelque ressem- blance, mais, tel qu'il est dessiné, les fortes nervures médianes ne sont guère indiquées et, de plus, les nodules sont bien différents. — Enfin, le Nav. frigida Grun. (Fr. Jos. Land, pi. 1, fig. 25), Diatomée marine, se rap- proche également de notre espèce, mais sans qu'il soit pos- sible d'identifier les deux formes fossiles. Hab. Trouvé récemment dans la couche supérieure du dépôt, mêlé aux grands Nav. aquitaniœ et basaltœ- proxima; au Surirella striatula et a sa variété Gautieri. Cette Navicule est dédiée a M. A. Julien, professeur de Géologie â la Faculté de Clermont-Ferrand. Amphiprora recta Grag., page 123. Raphoneis belgica Grun., page 136. — var. elongata Grun., page 136. — amphtceros Ehrb., page 136. Synedra affinis Ktz., page 140. — — var. subtilis Grun., page 141. FragUaria brevistriata Grun., page 146. — — var. laponica Grun., page 146, — pacifica Grun., page 147. — var. trigona J. Br. et F. Hérib., page 147. Striatella GirodtF. Hérib. et J. Br., page 157. Tetracyclus decoratus J. Br. et F. Hérib., page 158. Niteschiapanduriformis var. lucida J. Br. et F. Hérib., page 163. — spectabilis Ralfs, page 168. ADDITIONS. 201 NiUschia socialis var. basaltîca J. Br. et F. Hérib., page 166. Surirella Bruni F. Hérib., page 177. — striatula Turpin, page 178. — — var. Gautieri F. Hérib. et J. Br., page 178. Campylodiscus Thureti Bréb., page 182. Periptera saxogallica J. Br. et F. Hérib., page 183. Melosira Borreri Grun., page 184. — — var. ignimontana J. Br. et F- Hérib., page 184. — HeribaudiJ. Br., page 190. Coscinodiscus exasperans Roth, page 195. — pygmœus J. Br. et M. Perag., page 193. — radiatus Ehrb., page 194. Telle est la série des Diatomées contenues dans le dépôt du puy de Mur ; on voit qu'il renferme un mélange cu- rieux d'espèces d'eau douce, d'eau saumâtre et surtout d'espèces exclusivement marines, telles que : Coscino- discus radiatus; Periptera saxogallica ; NiUschia so- cialis et panduriformis ; Navicula bomboides, aquitantœ, basaltœproxima Julieni; Striatella Girodi ; Surirella Bruni, striatula et sa variété Gautierij etc., etc. Les espèces et variétés déjà connues ne se rencontrent guère aujourd'hui que dans les mers tropicales; quant aux espèces nouvelles, on ne les trouve plus dans les eaux marines actuelles; mais, dans leurs dépôts mo- dernes, on observe des formes voisines presque équiva- lentes : Ainsi, le Striatella Girodi correspond au Str. unipunc- tata Ag. actuel; le Tetracyclus décora tus, au Tetr. emar- ginatus Ehrb.; le Cocconeis molesta y est identique â l'espèce actuelle des lagunes de Venise; le Melosira Heri- baudi rappelle le Melos. Westii W. Sm., tel qu'il est dessiné par l'abbé de Castracane (Diat. des mers tropi- cales. — Chalenger); le Surirella Bruni offre, pour le 202 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. réseau de sa striation, une bien singulière analogie avec le Sur. gemma Ehrb. ; de même que le Navicula basai- tœproxima touche au Nav. elegans'W. Sm., etc.; toutes espèces marines ou saumâtres des côtes actuelles de la France. Ces analogies remarquables rendent ce gisement fort intéressant et très instructif. Le fait que le dépôt du puy de Mur s'est formé dans des lagunes où l'eau de mer et l'eau douce venaient jadis s'éta- blir alternativement, reste incontestable, et les espèces très spéciales qui s'y rencontrent, et que Ton n'a pas encore trouvées ailleurs, indiquent aussi qu'il s'est formé dans des conditions toutes particulières de lumière, de salai- son, de température et de profondeur de l'eau. La nature marine de ces couches à Diatomées étant bien établie, il restait à résoudre la question délicate relative à leur formation. C'est au profond savoir de notre éminent professeur, M. A. Julien, que la science géologique sera redevable de la solution lumineuse de ce beau problème. Voici le résultat de ses savantes recherches, et tel qu'il a bien voulu me le communiquer : Clermont- Ferrant! , le 20 mai 1893. Monsieur et cher Confrère, Vous m'avez fait l'honneur de me demander mon opi- nion sur l'origine des couches à Diatomées marines et sau- mâtres que vous avez si heureusement découvertes au puy de Mur, découverte très inattendue et qui jette un vif rayon de lumière sur un point spécial de la stratigraphie de notre Limagne tertiaire. J'écarterai tout d'abord l'hypothèse , à mon avis très improbable, d'une colonie accidentelle rappelant les colo- nies de plantes salines qui rendent si intéressante la flore actuelle de l'Auvergne. J'estime que les couches à Diato- mées du puy de Mur, épaisses d'une dizaine de mètres environ, et dont vous avez reconnu et suivi les affleure- ments à tous les aspects de la montagne, constituent un réel niveau stratigraphique. C'est un horizon saumâtre, puisque les précieuses al- gues siliceuses qu'il renferme forment un mélange intime d'espèces marines, d'espèces saumâtres et d'espèces d'eau douce. Il est par conséquent incontestable, aux yeux d'un géologue, que la mer a pénétré chez nous, pour y former ces assises, et qu'elle a ainsi introduit au milieu des cou- ches lacustres un niveau de couches lagunaires, bien que l'on n'y ait pas encore découvert de fossiles marins autres que les Diatomées microscopiques en question, ce qui 204 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. n'est, sans nul doute, qu'une affaire de temps et de persé- vérance dans les recherches. Pour avoir la solution de ce délicat et difficile problème posé par votre curieuse et originale découverte, il faut ré- pondre aux trois questions suivantes : 1° Quel est l'exact niveau stratigraphique des couches à Diatomées du puy de Mur et de celles qui en sont le prolongement encore hypothétique dans la Limagne , et qu'il faut y découvrir? 2° Où était la mer à cette époque? 3° Quelle direction a suivie le bras de mer partant de l'Océan, ou mieux la traînée de lagunes qui a atteint notre région lacustre ? Position stratigraphique. — Les couches à Diato- mées appartiennent à l'Aquitanien supérieur. On sait que dans les bassins de la Seine et de la Loire, au nord du Pla- teau Central, l'étage aquitanien qui fait suite à l'étage ton- grien (les deux étages ayant été formés dans le cours de la période oligocène) forme deux puissantes assises réunies sous le nom de « Calcaire de Beauce ». L'assise inférieure que l'on désignait jadis squs le nom de « Calcaire du Gâtinais », créé par M. de Roy s, est plus connue de nos jours sous celui de « Calcaire de Beauce in- férieur ». Cette assise est représentée dans la Limagne par les couches à Lymnœa pachygaster et Planoi^bis cornu, qui débutent â la base par les couches saumâtres a Pota- mides Lamarcki et Hydrobia Dubuissoni. Ces premières couches â Potamides reposent sur les arkoses supérieures de la Limagne et sur les argiles sableuses du bassin d'Is- soire, qui terminent l'étage tongrien. L'assise supérieure est aussi connue sous le nom de « Cal- caire à Hélices de l'Orléanais » ou de « Calcaire de Beauce supérieur ». Elle a pour équivalent synchronique, dans la Limagne, le calcaire à Hélix Ramondi et à Phryganes qui recouvre ADDITIONS. 205 le calcaire à Lymnées. Or, c'est en plein calcaire à H. Ra- monai que sont intercalées les couches à Diatomées. Elles appartiennent donc, comme je vous le disais plus haut, à l'Aquitanien supérieur. Permettez-moi d'ajouter quelques notions de plus aux précédentes, notions qui ne seront pas inutiles pour la dis- cussion qui va suivre. Au-dessus de l'Aquitanien, apparaissent dans la vallée de la Loire, principalement dans la forêt d'Orléans, des sables ferrugineux d'origine fluviatile, puis des marnes qui les dépassent transgressivement et sont, à leur tour (en faisant abstraction des sables azoïques de la Sologne), recouvertes par les dépôts coquilliers marins, ou faluns de la Touraine. Les sables ferrugineux et les marnes forment F étage Langhien ou Burdigalien, nom proposé tout récem- ment par M. Depéret, professeur à la Faculté de Lyon. C'est dans cet étage qu'apparaissent pour la première fois, en France, les deux grands genres de Pachyderme?, Dinothe- rium et Mastodon, associés à beaucoup d'autres vertébrés, comme à Neuville-aux-Bois, par exemple, dans les sables, ou Montbuzard, dans un calcaire compact, passant latéra- lement aux marnes de l'Orléanais. C'est à la base de ces marnes que l'abbé Bourgeois, de célèbre mémoire, a dé- couvert, dès 1867, un très intéressant gisement de co- quilles fossiles parmi lesquelles la Melania aquitanica. C'est celui de Suèvres, entre Mer et Blois. Cet étage lan- ghien existe aussi dans la Limagne. A Gergovia, ce sont des marnes remplies de Melania aquitanica, de Mela- nopsis Hericarti et d'C/mbs, etc. Ces coquilles ont été si- gnalées depuis longtemps par M. Bouillet, qui les avait faussement assimilées à Melania inquinaia et Melanopsis buccinoidea de l'Eocène inférieur, et qui les considérait également à tort comme ayant vécu dans un lac détruit par la sortie du basalte de Gergovia. Ce sont des coquilles exclusivement fluviatiles, qui témoignent par leur présence de l'exhaussement définitif de la Limagne, après la dis- 206 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. parition du lac Léman, extension dans nos régions du lac de Beauce, ,au sein duquel s'étaient déposées les cou- ches aquitaniennes. Cet étage est aussi représenté par un lambeau subsis- tant au puy de Mur. C'est un dépôt de sables fluviatiles à stratification entrecroisée, de quelques mètres d'épaisseur, et qui se trouve intercalé entre les calcaires à Hélix Ra- mondi et à Phryganes et le manteau de basalte qui l'a conservé en le protégeant contre 1 érosion. Voyons maintenant la composition de l'Aquitanien, au midi du Plateau Central, dans l'Agénais et le Bordelais. L'Aquitanien des environs d'Agen est depuis longtemps classique. Il forme également deux puissantes assises. L'assise inférieure, reposant sur la mollasse tongrienne de l'Agénais, est le calcaire blanc dit de « l'Agénais », équiva- lent du calcaire de Beauce inférieur, ou du calcaire à Lym- nées d'Auvergne. Au-dessus se développe l'assise supé- rieure ou calcaire gris de l'Agénais, à Hélix Ramondi. Mais cette dernière assise est intercalée entre deux cou- ches d'argile marine k'Ostrœa aginensis, l'inférieure la séparant du calcaire blanc et la supérieure du calcaire de l'Armagnac, qui se développe surtout dans le Gers, où il renferme deuxgites fossilifères célèbres : celui de Sansan, à 10 kilomètres au sud d'Auch, qui renferme la même faune que les sables de l'Orléanais, et qui a été illustré par les travaux de Lartet; et celui, plus méridional, de Si- morre, qui renferme dans des sables la faune de Montabu- zard. Ce calcaire lacustre de l'Armagnac appartient donc à l'étage Langhien, ainsi que les faluns marins de Léo- gnan, qui se déposaient simultanément dans un golfe échancrant à l'ouest le bassin de la Gironde. Enfin, dans le Bordelais, le calcaire gris d'Agen est rem- placé par des faluns coquilliers marins. Ce sont les faluns de Bazas, de Lariey, de Saint- Avit, etc., déposés dans un golfe aquitanien qui a envahi à deux reprises l'Agénais et y a déposé ces argiles ostréennes que nous avons signa- ADDITIONS. 207 lées à la base et au sommet du calcaire gris â Hélix RamondL Ces notions élémentaires rappelées, nous sommes con- firmés dans l'attribution des couches à Diatomées du puy de Mur, au niveau supérieur de l'Aquitanien. Ces couches sont synchroniques du calcaire de Beauce supérieur, du calcaire gris d'Agea, des f aluns de Bazas. Voyons maintenant la seconde question : Où était la merâ cette époque? Dans le nord et l'ouest du Plateau Central, les terres émergées depuis le retrait de la Mer Tongrienne qui y avait déposé les sables (TEtampes et de Fontainebleau, ne laissent voir aucune trace de son retour pendant la durée de rAquitanien. Le calcaire de Beauce, â part le niveau d'Ormoy, vers la base, est franchement lacustre. Ce n'est que dans le Midi que ces traces apparaissent. La mer, en effet, y a pénétré sur trois points : â Bazas,, comme nous l'avons vu quelques lignes plus haut; à Fontcaude, près de Montpellier, et à Carry-le-Rouet, près de Marseille. Faluns de Bazas. — L'Océan pénétrait en golfe dans le bassin de la Gironde et y a laissé de riches dépôts co- quilliers. C'est dans leur sein que l'on recueille : Ostrœa aginensis; Pyrula Lainei; Cerithium Serresi; C. biden- tatum; Turritella Desmaresti; Arca cordiiformis, etc. Marnes bleues de Fontcaude. — A Fontcaude, â quelques kilomètres à l'ouest de Montpellier, affleurent des marnes bleues qui renferment : Potamides plicatus, Potamides margaritaceus, Id. papaveraceus , Pyrula Lainei, etc., du même âge que les faluns de Bazas, et qui ont été déposées en ce point, non plus par l'Océan, mais par la Méditerranée aquitanienne. Carry-le-Rouet. — A Carry-le-Rouet et au cap Cou- ronne, â une faible distance â l'ouest de Marseille, exis- tent également des faluns aquitaniens d'une extraordinaire 208 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. richesse fossilifère. Ils n'ont pas livré moins de 200 espèces aux recherches de MM. Matheron, Gourret, Fontannes et Depéret, qui les ont successivement étudiés. On distingue dans leur puissante épaisseur trois assises superposées : à la base, des sables et marnes gréseuses à Pecten subpieu- ronectesj reposant sur les couches tongriennes; au milieu, ce sont des couches saumâtres à Potamides, Cyrènes et Corbules. D'après MM. Fontannes et Depéret, ces deux assises correspondraient à l'Aquitanien inférieur. Enfin, une troisième et dernière assise, correspondant aux faluns de Bazas et au calcaire de Beauce supérieur, est formée par une mollasse jaune et rouge exclusivement marine, renfermant : Turrltella quadriplicata , Pyrula Lainei, Ostrœa aginensis, Cytherea undataj etc., en un mot, toute la faune de Bazas. Nulle autre part, en France, on ne connaît de dépôts marins aquitaniens. Par conséquent et sans doute possible, c'est d'un de ces trois points qu'a dû partir le bras de mer ou la série de lagunes qui a pénétré jusque dans le cœur du Plateau Central. C'est la dernière question qui reste à examiner. Quelle direction a suivie le bras de mer partant de l'Océan aquitanien ? Ce bras de mer venait-il d'Agen, de Fontcaude ou de Carry-ie-Rouet ? Examinons successivement chacun de ces points. Et d'abord, on peut affirmer qu'il ne venait pas d'Agen et que ce n'est point le golfe de Bazas qui a pénétré dans la Limagne. En effet, les argiles marines â Ostrœa aginensis qui séparent le calcaire blanc de TAgénais du calcaire gris, ou qui recouvrent le calcaire gris et le séparent du calcaire langhien de l'Armagnac, disparaissent rapidement à une faible distance au nord d'Agen. D'après M. G. Vasseur (1), « cette argile si fossilifère â (t) Contribution à l'étude des Terrains tertiaires du Sud-Ôiest de la France (1891), pa$e 5. AUDITIONS. 209 » Prayssas, passe latéralement à une marne sans fossile, » puis à un calcaire blanc-jaunâtre qui se soude au calcaire *» supérieur de l'Agénais pour former les escarpements de » Brios. Plus au nord, â la montée de Saint-Pierre (La- » cène), entre Laugnac et Sainte-Colombe, onpeutcons- » tater que toute trace d'argile a disparu; les deux cal- » caires se confondent en une seule masse où il n'est plus » possible d'établir aucuAe division. » Les modifications de faciès que je viens d'indiquer ne » sont pas particulières aux environs de Laugnac; elles se » reproduisent également et d'une façon très constante » dans la région qui s'étend de Laparade (rive droite du » Lot) vers Saint-Antoine, Hautefage et La Roque-Tim- » baut. » Au nord et à Test de la partie de l'Agénais devenue » classique en raison des divisions géologiques bien dis- tinctes qu'elle présente, il existe donc une deuxième » zone très différente de la première, et caractérisée par » la réunion de toutes les assises aquitaniennes en une » seule masse de calcaire d'eau douce ». Nous avons voulu donner, malgré sa longueur, cette citation de notre savant collègue et ami, parce que ses recherches si minutieuses et si sagaces ont établi le rivage au nord d'Agen, du golfe aquitanien de Bazas. Le bras de mer qui a pénétré dans le Plateau Central n'a pu venir du Sud-Ouest. Ce bras de mer venait-il de Fontcaude ? Pas davantage; il est vrai qu'on ne connaît pas le rivage septentrional du golfe aquitanien de Montpellier, mais il suffit de jeter lès yeux sur la Carte géologique de France pour s'assurer qu'un bras de mer, se dirigeant de Font- caude vers le Plateau Central, aurait dû passer par Som- mières et Alais, où l' Aquitanien est largement représenté. Or, d'après les belles études de M. Fontannes (1), dans le (1) Le groupe d' AU dans le Dauphiné, la Provence et le Bas-Languedoc (1885). 14 210 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. bassin de Sommières les calcaires a Hélix Bamondi n'ot- frent rien de saumâtre. Il en est de même dans la région d'Alais et de Barjac, en un mot dans tout le Gard et l'Ar- dèche méridionale. L'Aquitanien exclusivement terrestre ou lacustre de ce bassin est formé à la base : de 20 â 25 mètres d'argile grise ou rougeâtre, de couches ligniteuses et des couches de Salindres â Acerotherium iricisivum et Cyclostoma antiquum. Ces argiles sont surmontées par 70 à 80 mètres de conglomérats à éléments calcaires, d'argile sableuse, bariolée,, et du grès mollassique d'Alais â Chamœrops Du - masi. Ainsi, rien de marin, et il faut chercher ailleurs. Reste enfin le golfe de Carry-le-Rouet. Ce golfe ne pé- nétrait pas dans l'intérieur du bassin du Rhône et ses ri- vages se confondaient pour ainsi dire avec le rivage ac- tuel de la Méditerranée en ce point. Mais si la mer n'allait pas plus loin, il faut ajouter que la vallée du Rhône formait à cette époque une terre basse, mal protégée par un fragile cordon de dunes contre les empiétements de la Méditer- ranée,, et maintenue sous sa dépendance. Ce sont, en effet, les belles et récentes études du regretté Fontannes qui nous ont révélé que, depuis Marseille jusqu'à Lausanne, la vallée aquitanienne du Rhône a été soumise à un régime sinon franchement marin, du moins nettement saumâtre. L'étage aquitanien fait défaut dans le Haut-Comtat, mais en revanche il est très développé dans la Provence et le Dauphiné. Il existe aussi une autre lacune plus au nord, qui va du bassin de Crest à la Suisse; mais tous les bassins où les couches de cet horizon sont visibles et acces- sibles â l'étude ont offert un caractère lagunaire et sau- mâtre démontré par l'abondance des Potamides, des Cy- rènes et des Hydrobies associés â Y Hélix Ramondi, à la Lymnœa pachygaster et à d'autres mollusques terrestres ou d'eau douce. Les principaux bassins ou lambeaux dispersés sur cette ADDITIONS. 211 vaste étendue, a partir de Carry-le-Rouet, sont ceux d'Aix, d'Apt et Manosque en Provence , et ceux de la Garde- Adhémar, de Valaurie, de Réauville et de Crest, dans le Dauphiné. Dans les bassins de Provence dominent le Pota- mides microstoma et VHydrobia Dubuissoni, fossiles émi- nemment saumâtres, associés à Neritina aquensis, Hélix Ramondi et Lymnœa pachygaster. Il en est ainsi à Aix, à Pertuis, à Manosque. Dans les bassins du Dauphiné, c'est le Potamides Gra- nensis, très voisin du margaritaceus, qui domine au con- traire. Il en est ainsi à la Garde- Adhémar, â Valaurie, à Réau- ville et dans le bassin du Crest, dans la Drôme ; et dans toutes ces localités, ce Potamides Granensis est associé â Hélix Ramondi et autres fossiles de l'Aquitanien su- périeur. Il en est de même en Suisse. On sait que la mer Tongrienne, venant du Nord, a pé- nétré par la vallée du Rhin jusqu'en Suisse, établissant ses rivages entre Baie et Berne. Les dépôts aquitaniens qui succèdent ont été subdivisés, par les géologues de ce pays, en trois assises superposées dont l'ensemble est connu sous le nom de « Mollasse d'eau douce inférieure ». L'assise inférieure est constituée par le grès de Rallingen, sur les bords du lac de Thoune ; l'assise moyenne est une mollasse â Hélix rugulosa; l'assise supérieure est une mollasse lignitifère et gypsifère. Cette dernière, près de Lausanne, renferme des Néritmes, Hélix Ramondi, Planorbis so- lidus, Lymnœa subovata, Anthracotherium, etc. Mais â Monod et à Rivaz, dans le canton de Vaud, aux Hohe- Rhonen, la mollasse à lignite renferme des coquilles sau- mâtres telles que des Cyrènes et des Mélanopsides. Ainsi, en résumé, FAquitanien n'est saumâtre que dans l'Est et le Sud-Est de la France, de Marseille au canton de Vaud, c'est-à-dire dans toute la région comprise entre le Plateau Central et les Alpes qui, â cette époque, n'exis- 212 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. talent pas encore. Il est donc probable que 1 nos formations saumâtres, n'ayant jamais eu de relations avec la mer d'Agen ou de Montpellier, sont une dépendance des dé- pôts lagunaires de la région du Rhône et doivent en être considérés comme l'ex tension dans notre pays. Je suis persuadé que cette origine s'imposera, au moins dans Tétat actuel de la science. Mais il reste une autre question à se poser, orne dernière enquête à faire. Comment la mer a-t-elle pu pénétrer dans le cœur du Plateau Central, protégé qu'il était contre son invasion par le double barrage des montagnes du Lyonnais et du Vi- varais et par celles du Forez ? C'est à cette dernière question, mon cher et savant Con- frère, que je dois vous répondre et que je dois vous mon- trer très succinctement la possibilité de cette intervention. Le Plateau Central, tel qu'il se développe aujourd'hui sous nos yeux avec ses chaînes de montagnes, ses volcans élevés, ses vallées profondes, n'existait pas à l'époque oli- gocène; la notion de bassins lacustres disséminés à la sur- face de ce Plateau, sans liaison entre eux, enfermés de toute part entre des rivages, le plus souvent escarpés et en falaises, a disparu de la science depuis une douzaine d'an- nées. J'ai démontré, le premier, que les soi-disant bas- sins tertiaires de la France centrale n'étaient que des plis synclinaux, restes épars d'une formation plus étendue qui couvrait jadis la majeure partie de cette belle région, le reste ayant été enlevé par dénudation. Vous pouvez vous reporter pour l'examen architecto- nique de nos bassins a l'étude que j'ai publiée dans l'An- nuaire du Club alpin français pour 1880, sous le titre : « La Limagne et les bassins tertiaires du Plateau Central, struc- ture géologique, architecture, climat, faune et flore », accompagnée de trois coupes géologiques. Cette étude dé- montrait nettement le plissement qui a amené la séparation du bassin de la Limagne de celui d'Issoire, d'une part, ADDITIONS. 213 et le grand plissement de la Limagne elle-même, consé- quence de la formation des Alpes et du Jura, à la fin de l'époque miocène. Et je terminais ainsi (1) : « Je ne puis m'empêcher de voir dans ces deux vallées » delà Loire et de l'Allier deux immenses plis concaves » séparés et limités à l'Ouest et à l'Est, par des plis con- » vexes dont le plus orientai forme la chaîne des Cé- » vennes; le pli central, le Forez; le plateau du Puy-de- » Dôme le pli occidental, et synchroniques de la forma- » tion des Alpes. » Cette conception qui nous représente la structure du » Plateau Central sous un jour bien différent de celui sous » lequel on est habitué à le voir, est nouvelle à coup sûr » dans la science; l'avenir en démontrera, je l'espère, le » bien fondé. » Cet avenir est arrivé, ces vues nouvelles résultant des coupes que j'avais établies dans la Limagne ont subi Té- preuve du contrôle et sont entrées définitivement dans le domaine de la science. Mes recherches ont été continuées dans ce sens par M. Michel Lévy, dans le Lyonnais et le Beaujolais, et les résultats auxquels ce savant est arrivé n'ont fait que confirmer et étendre les miens propres (2). Votre découverte de couches à Diatomées marines dans notre Aquitanien en est une nouvelle 'et éclatante confir- mation. A cette époque, le Plateau Central offrait une vaste étendue de terres basses,, sans reliefs élevés, sans chaînes de montagnes ni volcans dont l'activité intimement liée aux phénomènes orogéniques qui ont amené la création des Alpes, ne s'est produite que plus tard. La moindre oscillation mettait nos régions du Centre en communication facile avec le reste de la France; c'est ainsi qu'au début du dépôt de nos arkoses tongriennes, le lac de Reignat et (1) Annuaire du Club alpin (1880), page 470. (2) B. S. G. F. 3e série, t. xvi. 214 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. de Montaigut-le-Blanc était en relation avec l'Ardèche et le Gard; les mêmes mollusques, tels que Slriatella Bar- jacsnsis, Nystia Duchasteli, etc., pullulent dans les deux stations et, comme ce sont des coquilles saumâtres, les la- gunes du Midi de la France pénétraient, en conséquence, jusque dans le bassin d'Issoire. A une époque plus récente, a la base de l'Aquitanien, une nouvelle traînée de lagunes saumâtres se poursuivait depuis les environs d'Etampes et d'Ormoy jusqu'au delà du Cantal. Ce sont les couches à Potamides Latnarcki et Hydrobia Dubuissoni qui se continuent sur cette vaste étendue sans autres interruptions que celles produites par les érosions. Il n'est donc pas, en définitive, surprenant que le même fait se soit reproduit pour la troisième fois pendant l'Aquitanien supérieur, à l'époque de YHelix Ramondi, et il paraît bien, par la discussion qui précède, que l'invasion s'est faite par l'Est ou le Sud-Est. Voici un dernier argument. Au-dessus des couches saumâtres à Potamides granensis et Hélix Ramondi du bassin de Crest, au sud de Valence, existe à Autichamp une marne tourbeuse a Melanopsis Hericarti. C'est une marne lan- ghienne qui correspond soit aux marnes â Mêlanies et Me- lanopsis de Gergovia, soit aux sables fluviatiles du même âge du puy de Mur. Les deux coupes faites dans les deux pays sont donc identiques. Or, en étudiant avec la plus grande attention les spécimens de Melanopsis que je pos- sède de Gergovia, et les comparant aux figures de M. He- ricarti publiées par Fontannes, qui a créé l'espèce, il m 5 est impossible de saisir la moindre différence. Ainsi, l'identité de nos couches du puy de Mur avec celles du Valentinois se poursuit de l'Aquitanien supérieur au Langhien inclusi- vement. L'identité des deux Melanopsides indique, en effet, entre les deux régions, des relations qui viennent confirmer celles que je crois avoir démontrées pour l'Aqui- tanien supérieur. ADDITIONS. 215 Il me reste, cher et savant Confrère, après cette consul- tation un peu longue peut-être, a vous féliciter de votre belle découverte et à inviter tous les amateurs de géologie de notre beau pays d'Auvergne à se lancer dans la carrière à votre suite et à poursuivre l'extension de cette curieuse et intéressante enclave d'origine saumàtre dans les collines de la Limagne, partout où existe l'horizon de Y Hélix Ra- mondi. Mais ce ne sont pas les Diatomées seules qu'il faut y découvrir. Il faut aussi rechercher les coquilles telles que les Potamides et les Cyrènes qui caractérisent les forma- tions de cette nature et dont les géologues sont plus habi- tués à se servir que des microscopiques algues à test sili- ceux dont vous poursuivez du reste l'étude avec tant de zèle et de vraie science. Votre très dévoué Confrère, P. -A. Julien, Professeur de Géologie et de Minéralogie à la Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand. NOTE ADDITIONNELLE. Pendant V impression des lignes qui précèdent^ mon appel a été entendu. M. Jean Giraud, préparateur* de Géologie à la Faculté des ScienceSj est allé, le 18 juin, au puy de Mur pour visiter les couches à Diatomées marines, et il a été assez heureux pour découvrir, ce même jour, non-seulement des Hydrobies, innombra- bles et certainement connues sous un autre nom de nos devanciers, MM. Lecoq et Bouillet, par exemple, mais encore des Cyrènes, qui n'y ont jamais été signa- lées. M. J % Giraud a eu l'obligeance de me montrer, ainsi qu'au Frère Héribaudy ces fossiles qui ont été dé- posés par lui dans les collections géologiques de la Fa- culté des Sciences. A. Julien. DÉPÔT D'AUXILLAC PRÈS DE MURAT (CANTAL). Le dépôt lacustre d'Auxillac, d'après les renseignements que je dois à l'amabilité de M. Bouhard et à mes confrères de Murât, paraît avoir une épaisseur d'une douzaine de mètres et plusieurs hectares d'étendue. Ce vaste dépôt, situé a une altitude de 1,100 mètres en- viron et à 1,500 mètres du village d'Auxillac, est connu dans le pays sous le nom de Terre- Blanche, dénomina- tion de la propriété à laquelle il appartient. A certains endroits, les couches sont traversées par des bancs d'humus mélangés de cailloux basaltiques; sur d'autres points, on trouve des bancs composés de petits fragments de basalte qui paraissent avoir été roulés. Il est évident que les Diatomées se sont développées dans un ancien lac et dans des conditions particulièrement fa- vorables â leur multiplication, ainsi que le témoignent l'étendue et l'épaisseur du dépôt. Les éruptions volcaniques, survenues après sa formation, ont dû, en changeant la configuration du sol, dessécher le lac et faire jaillir, à une petite distance de là, les sources qui l'alimentaient, comme le prouvent les terrains tour- beux et très humides qu'on remarque le long de la route de Murât à Auxillac. 218 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. C'est à M. Marcelin Boule, docteur ès-sciences natu- relles et attaché au Muséum, que je suis redevable du pre- mier échantillon de ce beau gisement, échantillon qu'il avait reçu lui-même de M. Bouhard. Je dois aussi, à M. Bouhard, plusieurs envois pris sur les principaux points de la surface et à différentes profon- deurs. Les matériaux nombreux et variés que j'ai reçus, m'ont permis de constater que ce gisement est extrêmement va- riable, suivant la profondeur. C'est ainsi qu'un échantil- lon pris a 5 mètres, s'est trouvé presque exclusivement formé par le Melosira canalifera J. Br. et F. Hérib. nov. Un autre, provenant d'une profondeur de 7 mètres, ne contient guère que le Cyclotella Iris J. Br. et F. Hérib. nov. Ailleurs, les fragments observés comprennent un mé- lange confus d'un assez grand nombre d'espèces. Aussi, le diatomiste qui se bornerait â l'examen d'un seul échantillon, n'aurait qu'une idée très incomplète de la richesse du gisement. Voici la liste des Diatomées d'Auxillac, dressée d'après l'observation d'une vingtaine de slicles, faits avec des ma- tériaux pris sur les principaux points, et dont douze ont été examinés par M. le professeur J. Brun : Cocconeis Pediculus Ehrb., page 43. — — var. rotunda J. Br. et F. Hérib. nov. (1). Se distingue du type par sa forme presque circulaire. . Cocconeis Placentula forma minor J. Br. et F. Hérib. nov. Comparées à celles du type, les dimensions de cette forme sont extrêmement réduites. Cocconeis trilineatus M. Perag. et F. Hérib., page 47. (1) Les espèces et variétés imprimées en caractères gras sont nouvelles ou particu- lières au dépôt d'Auxillac» ADDITIONS. 219 Cocconeis speciosa Greg. var., page 46. Achnanihes lanceolata Grun. var. elliptica Cl. (Diat. Find. pi. 3, fig. 10. — 1892). Rhoicosphenia curvata Grun., page 51. Gomphonema capitatum Ehrb., page 53. — subclavatum Grun., page 55. — olioaceum Ehrb., page 61. — ' intricatum var. dichotoma Grun. (V, H. S. pi. 24, fig. 30 et 31). Gomph. cantalicum J. Br. et F. Hérib. nov. (PL VI, fig. 11, 12 et 13). Valve lancéolée, en forme de massue très allongée. Stries granulées, très faiblement convergentes vers le centre; au nombre de 10 en 10j*. Une longue ligne de dé- marcation dans l'épaisseur des stries les coupe en deux sur chaque côté de la valve. Longueur 160 à 225j*. Largeur moyenne 32f*. Les crochets du point d'attache du pédi- celle, vus du côté connectif, sont toujours assez distants l'un de l'autre (fig. 11. d). Notre espèce n'a de rapport qu'avec le Gomph. Hercu- lanum Grun. (V. H. S. pi. 23, fig. 2), d'origine américaine, mais celui-ci est plus petit, plus ventru ; le large bout porte un fort épaississement de la silice, et les deux crochets du point d'attache du pédicelle, vus du côté connectif, adhè- rent l'un à l'autre; l'area du nodule terminal y est canali- forme et s'atténue en pointe â la marge; enfin, les stries sont plus serrées, soit 12 à 16 en 10f*. Assez commun dans les couches inférieures. Var. costalonga J. Br. et F. Hérib. nov. (Pi. VI, fig. 13). Diffère du type par la ligne de démarcation coupant les stries, qui est beaucoup plus visible, et par une très légère courbure des deux extrémités de la valve, ce qui lui donne l'aspect d'un Cymbella. Forma major J. Br. et F. Hérib. nov. (PL Vf, fig. 12). 220 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Ne s'éloigne du type que par sa plus grande longueur, laquelle peut atteindre jusqu'à 230^. Amphora ovalis Ktz., page 62. — Pedtculus Grun., page 63. Cymbella leptoceras Ktz. forma curta (V. H. S. pi. 3, fig. 24). — alpina Grun. forma minor J. Br. et F. Hé- rib. nov. Variation du type plus petite encore que celle de la figure 44, de l'Atlas de Ad. Schmidt, planche 71. Cymbella gastroides Ktz., page 68. — lanceolata Ehrb., page 68. — aspera Ehrb.j page 69. — cymbiformis Ehrb., page 69. — Cistida Hempr., page 70. Gymb. conifera J. Br. et F. Hérib. nov. (PI. VI, fig. 7). Face valvaire trapue,, à extrémités larges, même quel- quefois dilatées, toujours coniques, obtuses. Le nodule ter- minal est enveloppé d'une petite sphère hyaline super- posée au cône. Longueur de la valve 40 à 50/*. Largeur 15 a 18 p. Stries fortes, granulées, rectilignes, convergeant très peu vers le centre; au nombre de 10 en 10ft à la région dorsale. Silice très épaisse. Espèce bien distincte. Ce petit Cymbella se distingue facilement des espèces connues ; il n'a guère d'analogie qu'avec le Cymb. sinuata Greg. (Diat. d'eaux douces d'Angleterre. M. J. PI. 1, fig. 17. — 1856). Le Cymb. Schmidtu Grun. (A. S. Atl. pi. 9, fig. 48) et le Cymbella, sans nom, de A. Sch. Atl. pi. 9, fig. 14, sont des espèces affines. Assez fréquent dans les couches inférieures et supé- rieures; paraît nul ou très rare dans la région moyenne. Gymb. Bouleana F. Hérib. et J. Br. nov. (PI. VI, fig. 14). • ' ■■- ADDITIONS. 221 Cette espèce appartient au groupe très varie des Cymbi- Jormis; elle se distingue par ses terminaisons tronquées et hyalines au delà des nodules terminaux. Ceux-ci sont en forme d'oriflamme et sont courbés presque à angle droit dans le sens de la région dorsale. Longueur 60 à 75 /*. La valve est plus large et la courbure générale du frustule est plus prononcée que dans le Cymb. cymbiformis ; au-dessous du nodule central, on constate quelquefois un rudiment de ponctuation identique â celle qu'offre le Cymb. Cistula. Notre Cymb. Bouleana peut donc être considéré comme intermédiaire entre les deux espèces précitées. Assez commun dans les couches inférieures du dépôt. Cette Diatomée est dédiée â M. Marcelin Boule, en recon- naissance des matériaux d'étude qu'il a eu l'amabilité de me procurer. Encyonema p7*ostrâtumRa]is, page 72.* — turgidum Grun., page 73. Stauroneis Phœnicenteron Ehrb., page 75. Navicula major Ktz., page 83. — nodosa Ktz., page 96. — Hitchcockii Ehrb. (A. S. Atl. pi. 49, fig. 35 et 36). — Menisculus Schum. (V. H. S. pi. 8, fig. 20). . — Heufleri Grun., page 98. — radiosa Ktz., page 19. — Reinhardtii Grun. = Nav. vernalis Donk., page 102. — Placentula Ehrb., page 102. — dicephala W. Sm., page 103. — elliptka Ktz., page 104. — — var. oblongella Nseg., page 104. / v — , limosa Ktz., page 111. — ventriùosa Donk. (V. H. S. pi. 12, fig. 24). — — forma minuta Grun., page 113. — perpusilla Grun., page 121. Epithemia Uirgida Ktz., page 124. 222 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Epithemia turgida var. granulata Grun., page 125, — Hyndmanii W. Sm., page 125. — S or ex Ktz.j page 126. — gibba Ehrb., page 126. — — var. parallela Grun., page 126. — Argus Ktz., page 127. — Zébra yar. proboscidea Grun., page 128. Eunotia polyglyphis Grun^ page 134. — lunaris Grun., page 135. Synedra Ulna Ehrb., page 137. — Acus Grun., page 140. — — var. fossilis Grun., page 140. — var. subtilis Ktz. (V. H. S. pi. 41, fig.18). — — var. ventricosa J. Br. et F. Hérib. nov. (PL VI, fig. 6). Diffère du type et de la variété fossilis du dépôt de Ceyssat, par sa région médiane- plus ou moins turgide et ventrue. Abonde dans les "couches supérieures et légères du dépôt. Synedra delicatissima W. Sm., page 140. — — var. mesoleia Grun., page 140. — — var. angustissimaGv\m.,ip. 140. — rumpens Grun., page 141. — Vaucheriœ Ktz., page 141. — — var. parvula Ktz., page 141. capitellata Grun. (V. H. S. pi. 40, fig. 26). — Grotonensis Edw. (V. H. S. pi. 40, fig. 10). — hyperborea Grun. (Fr. Jos. Land. pi. 1, fig. 25.) Fragilaria construens var. pumila Grun., page 143. — binodis Ehrb., page 144. _ Harrisonii Gv\m., page 145. — elliptica Schum., page 145. — brevistriata Grun., page 146. ADDITIONS. 223 Fragilaria brevistriata var. laponica Grun., page 146. — — var. subacuta V. H., page 147. — . — var. Mormorum Grun. , p. 147. Tetracyclus ellipticus (Ehrb). M. Perag., page 159. Tetr. tripartitus J. Br. et F. Hérib. nov. (PI. Vf, fig. 5). Face valvaire (fig. a) bacillaire, trimam elonnée. Extré- mités coniques, arrondies. Côtes fortes, distantes, trans- versales ou irrégulièrement interrompues. Longueur 70 à 110/*. Largeur moyenne 20/*. Face connective (fig. b) a surface pruinée. Divisions longitudinales rubanées, a plis- sures très légères. Côtes internes peu capitulées et se ter- minant par des nervures (plissures) diffuses qui s'écartent en forme de balai, comme c'est le cas aussi pour le Tetra- cyclus ellipticus Ehrb. Flanc externe rectiligne, à grosses perles rondes ou plus ou moins carrées, correspondant aux côtes de la face valvaire. Silice forte et résistante. Cette curieuse et grande espèce établit une transition entre les genres Tetracyclus et le Rhabdonema Torelli Clève (Mer arct. pi. 4, fig. 20, a. b. c), dont elle a la forme, et montre combien ces deux genres sont rapprochés. Se trouve ça et là dans la partie lourde du dépôt, mêlé aux Cymbella et aux Epithemia. Grâce â la solidité de la carapace, les exemplaires sont presque toujours entiers. CymatopleuraSolea Bréb.,page 161. NiUschia fossilis Grun., page 173. — acutiuscula Grun., page 173. Nitz. ignimontana J. Br. et F. Hérib. nov. (PL VI, fig. 10). Face valvaire dilatée dans la région médiane (a). Extré- mités très allongées; tantôt rectilignes, tantôt courbées comme dans le Nitzschiella longissima W. Sm. forma in- versa (V. -H. S. pi. 70, fig. 4 et W. Sm. pi. 15, fig. 121). Silice hyaline, délicate. Stries très fines, nettes, au nombre 224 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. de 17 à 18 en 10^, sans ondulations dans le sens longitu- dinal (a et 6). Longueur 65 à 100 /*. — Certains exemplaires rappellent le Hantzschia Weyprechtii, tel que Fa dessiné Grunow (Fr. Jos. Land pi. 1, fig. 60). Cette petite espèce est fréquente dans les couches infé- rieures et supérieures, mais rarement en exemplaires en- tiers. Elle y est mêlée aux NU*. Jossilis et acutiuscula Grun. qui ne s'y rencontrent qu'en exemplaires isolés. Elle est nulle ou très rare dans les couches moyennes où les petits Synedra abondent. Surirella robusta Ehrb.,, page 180. — saxonica Auersw., page 176. — biseriata Bréb., page 177. Melosira granulata Ktz., page 186. — - varennavum M. Perag. et F. Hérib., p. 189. — tennis Ktz., page 188. Melos. canalifera J. Br. et F. Hérib. (PI. VI, fig. 15). Diamètre delà face valvaire 25 a 35^. La bordure montre intérieurement de larges canaux courts et diversement in- curvés (fig. a, valve, vue en dessous) et la surface porte de grosses perles de dimensions variables et irrégulièrement placées, comme chez le Melos. sulcata Ehrb. (fig. 6, valve vue en dessus). Tout le centre est lisse, pruiné ou vague- ment granulé. Vu du côté connectif (fig. c), l'aspect est celui d'un Melos. granulata trapu et à très grosses perles. Silice robuste et très épaisse. Abonde dans les couches moyennes du dépôt dont il constitue à certains endroits presque toute la masse. Cyclotella Meneghiniana Ktz., page 192. — var. rectangulata Grun. (V. H. S. pi. 94, fig. 17 et 18). — comta Ehrb., page 191. Cyclot. Iris J. Br. et F. Hérib. nov. (PI. VI, fig. 1 ;â4). ADDITIONS, 225 Face valvaire à flancs abaissés. Bordures marginales fai- blement en relief. La région comprise à l'intérieur des cer- cles marginaux offre deux bosselures, Tune en creux, l'au- tre en relief (voir la zone conneetive, fig. 3). Stries on- dulées, dichotomes, inégales, atteignant rarement le centre, laissant ordinairement le tiers ou la moitié du diamètre lisse ou recouvert d'une ponctuation éparse , inégale et confuse. On observe (surtout à sec), sur la bordure intra- marginate, des rudiments d'épines. Le diamètre varie entre 35 et 45f*. Cette forme typique et ronde (fig. 1) est celle qui se rap- proche le plus des autres Cyclotella. Elle est la moins ré- pandue dans la masse du dépôt. La forme ovalo-conique J var. ovalis (fig. 2), et la forme elliptico-conique var. cocconeiformis (fig. 4) y sont beaucoup plus abondantes; cette dernière variété est aussi beaucoup plus petite (diamètre moyen 16^); la variété ovale est de grandeur intermédiaire (diamètre moyen 25^). Silice épaisse et résistante. Cette espèce fossile, qui semble avoir disparu dans les eaux douces de la période géologique actuelle, constitue, à elle seule, presque toute la couche moyenne; mais elle se retrouve aussi dans les autres assises de ce remarquable dépôt. Elle semble y avoir joué le même rôle que le Melo- sira Heribaudi a dû jouer dans les lagunes qui ont donné le dépôt du puy de Mur. — C'est un rôle identique que joue encore de nos jours le Melosira crenulata Ktz., qui vit pélagique dans nos lacs montdoriens et qui constitue souvent plus des 9/10 de la vase de leur fond, ainsi que j'ai pu le constater dans le produit d'un sondage fait au lac Pavin par MM. Ch. Bruyant et P. Gautier. Le Cyclotella comta Ehrb. joue un rôle analogue dans les lacs alpins ; d'après les observations de M. le professeur J. Brun, les 11/12 de la vase de quelques lacs sont formés par des ca- rapaces de ce Cyclotella. 15 226 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Remarquons aussi que notre Cyclotetta ÏÏrû fait tran- sition avec certains Coscinodiscus (Cosc. capensis et la- cusiris Grun. Fr. Jos. Land PI. IV, fig. 29 a 31) qui, eux aussi, portent une double bosselure et ont également leurs • stries dichotomes et des épines intratnarginales. Coscinodiscus chambonisM. Perag. et F. Hérib., p. 195. — ■ pygmœus var. crassipunctata J. Br. et F. Hérib. nov. Diffère du type par les perles beaucoup plus grosses. En résumé, la florale du riche dépôt d'Auxill^c com- prend 98 espèces ou variétés, dont une vingtaine sont iné- dites ou nouvelles pour la flore française. Malgré ce résultat, déjà satisfaisant, il est bien probable que ce vaste gisement contient d'autres espèces en exem- plaires disséminés. Sous le rapport des applications industrielles, le dépôt d'Auxillac, en raison de sa pureté et surtout a cause des espèces a valves entières et très épaisses qu'il contient, appartenant aux genres Cymbella, Epithemia, Navietda, Melosira, Cyclotella et Coscinodiscus, est bien supérieur a tous les autres dépôts lacustres connus, y compris ceux de provenance allemande pour la fabrication de la dyna- myte, ainsi que j'ai pu m'en convaincre par l'examen comparatif d'échantillons nombreux. DEPOT DE NEUSSARGUES (cantal). Le dépôt tertiaire de Neussargues, découvert récemment par M. Bouhard, affecte la forme d'un filon de 60 centi- mètres d'épaisseur, avec une inclinaison de 15 degrés en- viron vers le Sud-Ouest. Voici, d'après l'observation d'une douzaine de slides, la liste des espèces qu'il contient : Cocconeis Pediculus Ehrb., page 43. Placentula Ehrb. , page 44. — lineata Grun., page 44. Obs. — On trouve aussi, çà et là, un Cocconeis muni de côtes granulées, ce qui lui donne l'aspect de la fig. 7, pi. 30 du Sy- nopsis de Van Heurck, mais l'espace central hj r alin est moins large; de plus, on constate une demi-côte de part et d'autre de la côte médiane. — Cette forme, probablement inédite, exige de nouvelles recherches, les exemplaires observés étant trop cor- rodés pour pouvoir être décrits complètement. Rhoicosphenia curvata Grun., page 51. Gomphonema capitatum forma curta V. H., page 53. Amphora ovalis Ktz., page 62. — affinis Ktz., page 63. — Pediculus. Grun., page 63. 228 LES DIATOMÉES d' AUVERGNE. Cymbella leptoceras Ktz., page 66. — lanceolata Ehrb., page 68. — aspera Ehrb., page 69. — cymbiformis Ehrb.,, page 69. Encyonema prostratum Ralfs, page 72. Stauroneis Phœnicentcron Ehrb., page 75. Navicula major Ktz., page 82. — viridis var. commutata Grun., page 84. — Legumen forma vix undulata V. H., p. 97. — radiosa Ktz., page 99. — tenella Breb., page 100. — Reinhardtii Grun., page 102. — Placentula Ehrb., page 102. — elliplica Ktz. var. minutissima Grun., p. 105. — Bacillum Ehrb., page 117. Nav. Bouhardi F. Hérib. nov. = Nav. cuspidata Ktz. var. Conformation générale du Nav. cuspidata Ktz., dont il diffère : 1° par les extrémités qui rappellent celles Au Nav. ambigua Ehrb.; 2° par les nodules centraux plus gros et entourés d'une area plus large; 3° par ses dimensions plus grandes. Longueur 120 à 130^. Largeur 30 â 40 f*. On compte 15 â 16 stries en 10/*. Silice hyaline et délicate. Cette belle forme, que je dédie à M. Bouhard, en re- connaissance des nombreux matériaux d'étude qu'il a eu la bonté de me communiquer, est assez fréquente dans le dépôt, mais les exemplaires sont plus ou moins corrodés et le plus souvent brisés. Pleurosigma acuminatum Grun., page 122. Longueur 160^. Stries transversales, 20 en 10/*. Epithemia turgida Ktz., page 124. — So/'&E-Ktz., page 126. — Hyndmanu W. Sm., page 125. — Zébra var. proboscidea Grun., page 128. Eunotia polyglyphis Grun., page 134. Synedra C/Z/iaEhrb., page 137. ADDITIONS. 229 Un fragment de valve que je rapporte à l'espèce d'Ehren- berg. Fragilaria Harrisonii Grun., page 145. mutabilis Grun., page 145. elliptica Schum., page 145. — brevistriata Grun., page 146. Mer kl ion constrictum Ralfs, page 153. Tetracyclus emarginatus \V. Sm., page 158. ellipticus Ehrb., page 159. Cymatopleura Solea Bréb., page 161. Niteschia sygmoidea W. Sm., page 167. On compte 30 stries et 6 points en 10 f*. Sttrirella roôwsto Ehrb., page 180. Melosira distans Ehrb., page 185. — granutata Ehrb., page 186. — arenaria Moor., page 186. Melos. Boulayana M. Perag. nov. « Valves dissemblables ; la supérieure porte à la circon- férence une garniture de côtes doubles en forme de plis formés par deux stries; ces côtes, au nombre de 5 à 6 en 10<*_, sont écartées les unes des autres d'environ une largeur cle strie ou la moitié de leur épaisseur. La valve inférieure porte une garniture de côtes robustes et écartées les unes des autres d'une distance à peu près égale à la moitié de leur épaisseur; elles sont couronnées par une perle qui fait suite à la côte et se projette en dehors de la valve, comme un point sur un i, de manière à lui donner un as- pect crénelé. Sur les deux valves, les côtes s'affaiblissent progressivement et s'évanouissent à environ aux deux tiers du rayon, laissant le centre lisse. A 5 ou 6^ de la circonfé- rence, les stries s'infléchissent et paraissent plus marquées à partir de cette région. Cette courbure des stries fait que le centre n'est pas au niveau des bords. » Quand les valves sont accolées, les côtes ou les perles de la valve inférieure viennent s'intercaler entre les côtes doubles cle la valve supérieure. Diamètre 40 a 55^. » 230 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE. Ce Melosira, dédié au savant professeur de la Faculté catholique de Lille, M. Pabbé Boulay, a été découvert dans le dépôt de Ranc (Ardèche),. par M. M. Peragallo; il est assez fréquent dans celui de Neussargues. Cyclotella comta Ktz., page 191. Coscinodiscus nov. ? Forme voisine de la fig. 19, pi. 57, de l'Atlas de Ad. Schmidt. DÉPÔT DELA BOURBOULE (pu y-de-dôme). Ce dépôt est relativement pauvre en espèces, à en juger du moins par le seul échantillon qu'il m'a été possible d'examiner; la liste suivante a été dressée d'après l'obser- vation de quatre slides. Cocconeis lineata Grun.> page 44. Rhoicosphenia curvata Grun., page 51. Cymbella lanceolata Ehrb., page 61. Navicula major Ktz., page 82. — crassinervia Bréb., page 111. — peregrina Ehrb., page 100. Epithemia turgida var. Vertagus, page 125. — HyndmaniiW. Sm., page 125. — Westermanniï Ktz., page 125. — Sovex Ktz., page 126. Fragilaria elliptica Schum., page 145. Melosira. granulata Ehrb., page 186. arenarid Moor., page 186. — varennarum M. Perag. et F. Hérib. , page 189. Gyclotella Temperei M. Perag. et F. Hérib. nov. Diamètre 10 â25^; stries un peu ondulées, inégaies, granulées; striation analogue à celle du Cladogramma 232 LES DIATOMÉES D'AUVERGNE, cebuense Grun. (V. H. S. pi. 83 bis, fig. 20). Marge munie d'une rangée de perles ; espace central parfois presque nul, et sablé de granules peu visibles. Très fréquent ; c'est l'espèce caractéristique du dépôt. Ce Cyclotella est dédié à M. J. Tempère, fondateur et directeur du journal Le Dtatomiste. J'ai trouvé aussi un exemplaire de ce Cyclotella dans le dépôt précédent, mais il est probable qu'il y est accidentel. A titre de documents, concernant les Diatomées fossiles du Plateau Central, je crois utile de donner, dans le ta- bleau suivant, les espèces trouvées dans quelques gise- ments de l'Ardèche et de la Haute-Loire. DIATOMEES FOSSILES DE L'ARDÈCHE ET DE LA HAUTE -LOIRE. Cocconeis lineata var. euglypta — californica var. subcontinua et Placentula — — scutellum var. minutissima M. Perag. nov Achnanthcs lanciolafa var. ovalis M. Perag. nov Rhoicosphenia curvata • Gomphonema abbreviatum var. acuminata M. Perag. nov. — montanum, insigne et subclavalum Cymbf lia Ehrenbergii — lanceolata , — af finis Ktz. et tumidula — gastroides — parva , maculata, Cistula, alpina — helvetica, delicatula et gibba Encyonema lunuta Staùroneis Phœnicenteron et acuta Navicula major — nobilis — peregrina, Smithii et Tabellaria — Placentula — viridis — elliptica var. minuta — gastroides var. elliptica M- Perag. nov — scutelloides et ovata M. Perag. nov — radiosa et Menisculus var. upsalensis Pleurosigma Brebissonii et acuminatum var. curta M. Perag. nov Epithemia Westermannii — Hyndmanii — turgida et sa var. granulata — Sorex y Zébra et sa var. proboscidea — Argus — Ocellata, gibbei % ula et sa var. producla... — fenestrata M. Perag. nov Eunotia Arcus — polyglyphis var. pentaglyphis Synedra Ulha. — capitata Fragilaria mutabilis — virescens, laponica, brevistriata var — costata M. Perag. nov Tetracyclus emarginatus Ehrb Cymatopleura elliptica — hybernica et spiralis Kain Surirella biseriata, elegans et robusta — tortuata Temp. nov — turgida Campylodiscùs costatus Terpsinoe americana var. trigona Grun. Melosira arenaria et granulata — tenuis — Jurgensii — tenuissima — nivalis, undulata et Boulayana M. Perag. Cyclotclla comta — • striala var. et Meneghiniana — stelligera Stephanodiscus Astrœa CosviHodiscus Boulet H. Perag. nov Obs. — Cocconeis scutellum var.; Navicula ovata; Pleurosigma Brebissonii ; Epi- themia fenestrata; Fragilaria costata; Cymatopleura spiralis; Surirella tortuata; Terpsinoe americana var. ; Melosira Jurgensii et Coscinodiscus Boulet, n'ont pas été trouvés dans les dépôts d*Auvergr:e. ARDÈCHE HAUTE- LOIRE \^—^ w^^" ^ o s «3 PS -1 es CA •g s o o | Le 1 Monastier | La Roche- 1 Lambert X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X PLANCHES. PLANCHE I. Fig. 1. Peronia Reribaudi J. Br. et M. Perag. b, c, valves d'un même frustule. 2. Fragilaria construens Grun . var. capitata J. Br. et F. Hérib. a, face connective. 3. Cocconeis RouœiiF. Hérib. et J. Br. c, valve supérieure. d, valve inférieure. 4. Achnanthes Peragalli J. Br. et F. Hérib. 5. Eunotia Arcus Ehrb. var. plicata J. Br. et F. Hérib. 6. Nitzschia socialis Greg. var. basaltica J. Br. et F. Hérib. a, terminaison dessinée à ^. 7. Surirella Bruni F. Hérib. d, terminaison dessinée à 1 -y^. 8. Fragilaria paci/ïca Grun. var. trigona J. Br. et F. Hérib. b, frustutes groupés. 9. Coscmodiscus pygmœus M. Perag. et J. Br. 10. Surirella striatula Turp. var. Gautieri F. Hérib. et J. Br. 11. Nitzschia panduriformis Greg. var. lucidaJ. Br. et F. Hérib. 12. Rouœia Peragalli J. Br. et F. Hérib. dessiné à ^~. b t face connective. c, forme d'Abokiri. Grossissement ~. Diatomées d'Auvergne PU 2 a. A Y b. C 11 9 d. b. Phototypie Thévoz & C'. e à Genève Prof. J.DPun delin. PLANCHE IL Fig. 1. Melosira Borreri Grév. var. ïgnimontana J. Br. et F. Hérib. b, face connective. 2. Kavicula icostauron Cl. et Grun. var. conifera J. Br. et F. Hérib. 3. — recta J. Br. et F. Hérib. 4. — aquûaniœj. Br. et F. Hérib., dessiné à ~. a, var. undulata. b, type. 5. — basaltœproœima J. Br. et F. Hérib. c, var. bigibba. d, type. 6. Tetracyelus decoratus J. Br. et F. Hérib. d, face valvaire. 7. Periptera saxogallica J. Br. et F. Hérib. a, £, face connective. c, face valvaire. .. 194 — — var. crassipunctata nov.. . 226 — radiatus Ehrb 194 Cyclotella Ktz. 1833 191 — bodanica Eul 192 — comensis Grun 192 — comta Ktz 191 — var. arverna nov 191 — Iris nov 224 — — var. ovalis nov 225 — — var. cocconeiformis nov.. 225 — Kutzingiana Thw 192 — Meneghiniana Ktz 192 — var. rectangulataGrun 224 — operculata Ktz 191 — var. antiqua W. Sm. . 191 — rotula W. Sm 193 — stelligera Cl. et Grun . . 193 — Temperei nov 231 Cymatopleura W. Sm, 1853. 160 — elliptica W. Sm 160 — — var. subconstricta Grun. . 160 — hibernica W. Sm 160 — — var. major «ou 161 — nobilis Hass 160 — Solea Bréb 161 — — var. apiculala Prilch 161 Cymlbella Ag. 1830 64 — Arcus Hass 136 — affinis Ktz 66 — alpina Grun 67] Cymb. alpina forma minor 220 — amphicephala Naeg 65 — anglica Lag 67 — aspera Ehrb 69 — Bouleana nov 220 — Cistula Hempr 70 — — var. fusidium nov 71 — conifera nov ?20 — cuspidata Ktz 65 — cymbiformis Ehrb 69 — délecta A. Seh 68 — Ehrenbergii Greg. 64 — — var. minor V. H 65 — gastroides Ktz 68 — — var. minor V. H 68 — helvetica Ktz 72 — laevis Naeg 66 — lanceolata Ehrb 68 — — var. W. Sm 69 — leptoceras Ktz 66 — — forma curta nov $20 — — forma minor nov. 220 — maculata Ktz 71 — — forma curta Grun 72 — microcephala Grun 67 — minor Ag 70 — naviculiformis Auersw 65 — norvegica Grun 67 — obtusa Greg 65 — parva W. Sm 70 — Pauli nov 70 — pusilla Grun 66 — stomatophora*Grun 68 — subaequalis Grun. 65 — tumida Bréb 72 — turgidula Grun 68 — variabilis Wartrn 71 Denticula Ktz. 1844 150 — elegans Ktz 150 — — var. thermalis Ktz 151 — frigida Ktz 150 — inflata W. Sm 150 — tenuis Ktz 150 — — var. intermedia Grun 150 — — var. mesolepta Grun. ... 150 Diatoma DG. 1805 151 — anceps Grun 152 — — var. anomalum W. Sm . . 153 — Ehr.nbergii Ktz. 152 — — var. Grande W. Sm.. . 152 TABLE ALPHABETIQUE. 249 Diat. elongatum Ag. . . . 151 — hyalina Ktz 148 — byemale Heib 152 — Mesodon Klz 152 — pectinale forma 151 — tenue Ag 151 — vulgare Bory 151 — — var. lineare W. Siii 151 Encyonema Ktz. 1 833 72 — Auerswaldi Rab 73 — cœspitosum Klz 7 3 — — var. IataV. H 73 — gracile Rab 74 — — var. lunata W. Sm 74 — -^ forma minor Grun 74 — lunula Grun, 75 — — var. A. Sch 75 — maximum Wartm 72 — Pediculus Ktz 73 — prostratum Ralfs 72 — turgidum Grun . ' 73 — ventricosum Ktz . 73 — — var. excisa nov 74 — — minuta Hilse 74 Epithemia Bréb. 1838 124 — Argus Ktz 127 — -— var. amphicephala Grun. . 127 — — var. alpestris W. Sm. . . . 127 — constricta W, Sm 127 — gibba Ehrb 126 — — forma longissima nov. . . 127 — — var. parallela Grun 126 — — ventricosa Grun 126 — gibberula Ehrb. 129 — — var. producta Grun 129 — HyndmaDii W. Sm. 125 — — var. curta nov. 125 — intermedia Hilse 127 — ocellata Ehrb 130 — rupestris W. Sm 130 — Sorex Ktz 126 — succincta Bréb 127 — textricula Ktz 129 — turgida Ktz 124 — — var. granulata Grun. ... 1-25 — — var. Vertagus Ktz 115 — — forma crassa nov 125 — Westermannii Ktz 125 — Zébra Klz 127 — — var. minor nov 129 Ep. Zébra var. longicornis 128 — — var. longissima nov 128 — — var. proboscidea Grun.. . 128 — — var. undulata nov 129 — — forma curta nov 129 EunotiaEhrb. 1857 130 — Arcus Ehrb 130 — — var. bidens Grun 130 — — hybrida Grun 130 — — var. plicata nov 131 — Faba Grun 1 33 — flexuosa Ktz 136 — — bicapilata Grun 136 — gracilis Rab 131 — — var. major, nov*. ..... . 131 — impressa var. Grun ..134 — incisa Greg 133 — lunaris Grun 135 — — - var. bilunaris Grun 135 — — var. excisa Grun 135 — — var. subarcuata Grun 135 — major Rab 131 — — var. bidens W. Sm 131 — minor Rab 132 — monodon Ehrb . 133 — — var. diodon Ehrb 133 — — var. hendecaodon Ralfs.. 133 — paludosa Grun 135 — parallela Ehrb 133 — pectinalis Rab 132 — — var. elongata Rab 132 — — - var. stricta Rab 132 — — var. undulata Ralfs 132 — — var. ventricosa Grun 132 — polydentula Ehrb 134 — polyglyphis Grun 134 — praerupta Ehrb. 134 — — var. inflata Grun 134 — — var. bigibba Ktz '. . 134 — Rabenhorstii Cl. et Grun 135 — robusta Ralfs var 133 — Soleirolii W. Sm 133 — tridentula Ehrb 134 — — var. bidentula W. Srr... 134 Fragilaria Lyngb. 1819 142 — aequalis Lag 148 — anceps Ehrb 152 — bidens Heib. forma major 143 — binodis Ehrb 144 — — var. obliqua nov 144 250 LES DIATOMEES D AUVERGNE. Fr. brevistriata Grun , . 146 — — var. laponica Grun 146 — — var. Mormorum Grun... 147 — — var. pusilla Grun 146 — — var. subcapitata Grun. . . 147 — capucina Desm 142 — — var. acumioata Grun 143 — —var. acuta Grun 143 — — var. mesolepta Grun.... 143 — construens Grun 143 — — var. capitata nov 144 — — var. genuina Grun 144 — — var. pumila Grun 143 — — var. Venter Grun 144 — contracta Schum. 143 — elliptiea Schum 145 — — forma minor Grun 146 -— Harrisonii Grun 145 — hyalina Grun 148 — intermedia Grun 146 — mutabilis Grun 145 — nitzscbioides Grun 149 — — var. Brasiliensis Grun .. . 149 — pacifica Grun 147 — — var. trigona nov 147 -— parasitica Grun 146 — — var. subconstrictaGrun. . 146 — producta Grun 148 — striatula Lyngb 149 — undata W. Sm 149 — — var. W. Sm 149 — undulata Cram 146 — virescens Ralfs 147 — — var. elongata nov 148 — — var. exigua nov 148 — — var. ventricosa nov 148 — Frustulia saxonica Rab 110 — — pelliculosa Bréb 12 L Gomphogramma rupestre A. Br... 159 G-omphonema Ag. 1824 52 — abbreviatum K(z 61 — acuminatum Ehrb 53 — — var. Glavus Bréb 54 — — var. coronata Ehrb 54 — — var. intermedia Grun 5i — — var. laticeps Grun 54 — — var. pusilla Grun 54 — — var. trigonoceph. Ehrb. 54 — affine Ktz 60 — angustatum Grun 60 G-omptu angust. var. intermedia. 60 — — var producta Grun 60 — — var. subœqualis Grun. . . 6o — Augur Ehrb 54 — — var. Gautieri V. H 54 — auritum A. Br. . 56 — Brebissonii Ktz 58 — cantalicum nov ^J9 — — var. costalonga nov 219 — — forma major nov . . 219 — capitatum Ëhrb. 53 — — var. curta nov 53 — clavatum Ehrb 56 — commune Rab 60 -— commutatum Grun 55 — constrictum Ehrb 52 — — var. elongata nov 53 — — var. subcapitata Grun. .. 52 — cristatum Ralfs 54 — curvatum Ktz 51 — Cygnus Ehrb 60 — dichotomum W. Sm 56 — elongatum W. Sm 58 — — var. minor nov 58 — exiguum Ktz 61 — geminatum Ag 52 — gracile Ehrb 56 — hyalinum Heib 61 — Hebridense Greg 61 — insigne Greg 59 — intricatum Ktz. . 57 — — var. dichotoma Grun 219 — — var. pumila Grun 57 — micropus Ktz 57 — — var. minor Grun 57 — minutissimum Bréb 56 — montanum Schum 55 — — var. pumila Grun 55 — Mustela Ehrb 59 — —var. curvata nov 59 — — forma minor nov 59 — olivaceum Ehrb 61 — parvulum Ktz 56 — — var. lanceolaU Ehrb 56 — — var. subcapitata V. H . . . 56 — Sarcophagus Greg. 61 — semiapertum var 61 — subtile Ehib 58 — subclavatum Grun 55 — — var. acuminata nov 55 TABLE ALPHABÉTIQUE. 251 G-omph. tenelîura Ktz 56 — truncatum Ehrb . . . 52 — Vibrio Ehrb 59 (irammonema striatula Ag 149 Grunowia Tabellaria Rab 166 Hantzschia Grun. 1877 162 — ampbioxys Grun 162 — — var. intermedia Grun 162 — — var. major Grun 162 — — var. vivax Grun 162 — elongata Grun 162 Heribaudia M. Perag. 1893.. 19 — ternaria M. Perag. nov 196 Himantidiam gracile Ehrb 135 Mastogloia Thw. 1848 80 — Dansei Thw 80 — Smithii Thw 80 Melosira Ag. 1824 184 — arenaria Monr 186 — Borreri Grév, 184 — — var. ignimontana nov... 184 — Boulayana nov 229 — Bruni nov 188 — canalifera nov 224 — crenulata Ktz 186 — — var. ambigua Grun 187 — — var. undulata nov 187 — — var. valida Grun 187 — Dickiei Ktz 188 — - distans Ehrb 185 — — var. alpigena Grun 185 — granulata Ehrb * 186 — Heribaudi J. Br. nov 190 — laevis Grun 187 — lineolata Grun 188 — lirata Ehrb 186 — var. lacustris Grun 186 — moniliformis Ag 184 — nivalis W. Sm 185 — orichalcea Mertens 189 — Rœseana Moor 185 — spinosa Grév 185 — striata nov 190 — tenuis Grun 188 — tenuissima Grun 188 — varennarum nov 189 — varians Ag 184 Meridion Ag. 1824» 153 — circulare Ag 153 — constrictura Ralfs 153 Mer. constr. forma cum valvisint. 154 — Zinkenii Ktz 154 Navicula Bory 1822 80 — acrosphaeria Bréb 93 — — var. laevis nov 93 — — var. minor nov 93 — acuminata W. Sm 100 — affinis Ehrb 114 — — var. undulata Grun 114 — - ambigua Ehrb 108 — americaua Ehrb 116 — — var. bacillaris nov 116 — — forma minor nov 116 — amphigomphus Ehrb 113 — amphirhyncbus Ehrb 115 — — var. major nov 115 — amphisbaena Bory 110 — ampliata Ehrb 116 — — var. minor nov 116 — anglica Ralfs 102 — angusta Grun 99 — aponina Ktz 110 — appendiculata Ktz 95 — — var. irrorata Grun 95 — aquitaniae nov 81 — — var. undulata 81 — arverna nov 1C5 — atomoides Grun 120 — atomus Grun 120 — bacillaris Greg 117 — bacilliformis Grun 117 — Bacilium Ehrb 117 — basaltœproxima nov 89 — — var. bigibba 89 — bicapitata Lag 93 — — var. hybrida Grun 94 — biceps Greg 94 — biglobosa Schum 95 — binodis W. Sm 121 — bisulcata Lag 117 — — var. major nov 117 — Bogotensis Grun. 95 — bomboides A. Sch 103 — — var. média Grun 104 — — var minor nov 104 — boreaiis Ktz 86 — — var. major nov 86 — — var. minor nov 86 — Bouhardi nov 228 — Brebissonii Ktz 88 252 LES DIATOMÉES D AUVERGNE. Nav. Breb. var. diminuta Gr 88 — — var. elongata nov. ..... 89 — — var. ovalis H. Perag 88 — — var. subproducta Grun. . 88 — brevistriata Grun 95 — cardinalis Ktz 85 — Cesatii Rab 103 — cincta Ktz 98 — Columnaris Ehrb 113 — costata Ehrb 87 — crassinervia Bréb 111 — crassirostris CI. et Grun 104 — Creguti nov 119 — — var. lanceolata nov. ... 120 — cryptocephala Ktz 101 — cuspidata Ktz 107 — — var. Heribaudi nov 108 — — forma craticula nov 107 — Cyprinus W. Sm 1 02 — Dactylus Ehrb 81 — Dariana A. Sch 82 — decurrens Ehrb 95 — dilatata Ehrb 114 — dicephala W. Sm 103 — — var. minor W. Sm 103 — divergens W. Sm 89 — — var. prolongata nov. ... 89 — ■ — var. undulata nov 89 — dubia Ehrb. . % 114 — elliptica Ktz. 104 — — var. extcnta W. Sm. . . . 105 — — var. major nov 105 — — var. minutissima Grun.. 105 — — var. oblongella Naeg 105 — Esox Ehrb 82 — exilis Grun 110 — falaisensis Grun 120 — firma Ktz H6 — — var. W. Sm 116 — gastroides Greg. 106 — gastrum Donk 102 — — var. elliptica nov 102 — — forma major nov 102 — gentilis Donk 81 — gibba Ehrb 92 — — var. hyalina nov 92 — gigas Ehrb 81 — globiceps Greg 95 — gracilis Ehrb 99 — — var. V. H 99 Nav. gracillima Pritch 87 — Gregaria Donk 102 — hemiptera Ktz 84 — — var. Bielawskii nov 85 — Heribaudi M. Perag. nov 112 — Heufleri Grun 98 — bumilis Donk. 86 — hybrida nov 85 — icostauron var. nov 91 — Iridis Ehrb . 113 — — var. angustata nov 113 — Julieni nov 199 — laevissima Ktz 1.14 — — var. elongata, nov 114 — lanceolata Ktz 103 — lata Bréb 86 — — var. minor nov 86 — latestriata Greg. 86 — latissima Greg. 121 — latiuscula Ktz 115 — Legumen Ehrb. forma 97 — lepida Greg 118 — leptocepbala Bréb 98 — limosa Ktz. in — — var. curta Grun 112 — — var. gibberula Grun 112 — — var. subinflata Grun 112 — — var. undulata Grun 112 — — forma major nov 112 — lineolata Ehrb lll — longa Greg , 87 — macra Grun 97 — major Ktz 82 — — var. horrida vov 83 — — var. interrupta nov 83 — megaloptera Ehrb. 88 — Menisculus Sch. var 98 — mesolepta Ehrb 96 — — var. stauroneiforaiis Grun. 96 — mesotyla Ehrb 97 = — minima Grun \ 20 — minuscula Grun 121 — minutissima Grun 120 — mutica Ktz 106 — — var. Gohnii V. H 106 — nivalis Ehrb 96 — — var. interrupta W. Sm . . 96 — nobilis Ehrb 80 — — var. gracilis nov 80 — nodosa Ktz. 96 TABLE ALPHABETIQUE. 253 Nav. nodulosa Bréb., 97 — notata nov 87 — oblonga Ktz 98 — oculata Bréb. , 119 — ovalis Hilse 105 ~ parva Grun 92 — patula W. Sm 115 — Peisonis Grun 114 — pelliculosa Hilse 121 — peregrina Heib. 1 00 — perminuta Grun 119 — perpusilla Grun 121 — Placentula Ehrb. 102 — polyptera Ehrb 98 — Porrecta Ehrb. 83 — producta W. Sm 115 — pseudobacillum Grun 118 — pumila Grun U9 — punctata Bréb 93 — Pupula Ktz. 118 — — var. minuta V. H 118 — pusilla W. Sm 106 — Quinquenodis Grun 96 . — radiosa Ktz 99 — — var. acuta Grun 100 — recta nov 90 — Reinhardtii Grun 1 02 — rhomboïdes Ehrb 110 — rhyncocepbala Ktz 101 — rostellata Ktz. forma 101 — Rotœana Grun 121 — — var. minor Grun 121 — — var. oblongella Grun. . . 121 — rupestris, Ktz 84 — scutelloides Grun. forma 107 — seminulum Grun.. .*. 119 — — var. fragilarioides Grun . . 119 — serians Ktz. . . . 109 — —var. minima Grun 109 -— — var. minor Grun 109 — — var. Peragalli nov 109 — slesvicensis Grun 101 — Smithii Bréb 104 — spbœrophora Ktz 109 — stauroptera Grun 92 — — var. gracilis P. Petit 92 — stomatopbora Grun 95 — subacutà Ehrb 85 — subcapitata Greg 94 — — var. paucistriata Grun. . . 94 Nav. subcap. var. stauroneiformk 94 — Tabellaria Ehrh. 93 — tenella Bréb 100 — tenuis Greg 87 — Termes Ehrb 97 — — var. stauroneiformisV.H. 97 — trinodis W. Sm 114 — tuscula Grun 1 06 — ventricosa Donk. forma 113 — viridis Ktz 83 — — var. turta A. Sch 84 — — var. commutata Grun 84 — viridula Ktz 101 — vulgaris Heib 109 — — var. lacustris. J. Br 110 Nitzsckia Hass. 1845 162 — acicularis W. Sm 174 — acutiuscula Grun 173 — acuminata Grun 164 — ■ amphibia Grun 172 — — var. Frauenfeldii Grun.. 173 — amphioxys W. Sm 162 — angustata W. Sm 163 — bilobata W. Sm. . . 165 — — var. hybrida Grun 165 — Brebissonii W. Sm 168 — Calida Grun 164 — communis Rab 172 — — var. obtusa Grun 172 — commutata Grun 165 — constricta Greg 163 — Denticula Grun 1 65 — dissipata Grun 167 — — var. média Grun 167 — dubia W. Sm 165 — elongata Hass 1 67 — fonticola Grun 171 — fossilis Grun 173 — frustuhm Grun 173 — — var. Bulnheimiana Grun. 173 — — var. minutula Rab 173 — — var. perpusilla Rab 173 — Hantzschiana Rab 174 — hungarica Grun 164 — ignimontana nov 223 — inconspicua Grun 174 — Kittiii Grun. 171 — Kutzingiana Hilse. 171 — liuearis W. Sm 169 — .— var. major V. H 169 254 LES DIATOMEES D AUVERGNE. Nitz. microcephala Grun 172 — minuta Bleisch 172 — minutissima W. Sm 167 — obtusa W. Sm . 168 — — var. scapelliformis Grun. 168 — ovalis Arn 172 — Palea Ktz 171 — — var. exilis Grun 171 — — var. tenuirostris Grun . . 171 — panduriformis Greg. var 163 — recta Htz 169 — sigmoidea Nitz 167 — — var. armoricana Grun. . . 167 — sinuata Grun \ 66 — Smithii Pritch 16S — socialis Greg. var. nov 166 — spectabilis Rab 168 — subtilis Grun 169 — Tabellaria Grun 166 — tenuis Grun f 69 — thermalis Auersw 165 — Tryblionella Htz 163 v — tubicola Grun 172 — vermieularis Htz. v 168 — Victorise Grun 163 — vitrea Norm. . . 170 — — var. gallica J. Br. nov.. 170 — vivax Grun . . . . 162 Odontidium Harrisonii W. Sm . . . 145 — hyemale Lyngb 152 — mutabile W. Sm 145 Orthosira spinosa W. Sm 185 Periptera Ehrb. 1844 183 — saxogallica nov 183 IPeronia Bréb. et Arn. 1868. . . . 155 — Heribaudi nov 155 Pinnularia biylobosa Scltum 95 PMeurosigma Ktz. 1853 122 — acuminatum Grun . . . m 122 — — var. scalproides Rab 122 — attenuatum Ktz 122 — gracilentum Rab 123 — Kutzingii Grun 123 — lacustre W. Sm. 122 — Spencerii W. Sm 122 Raphoneis Ehrb. 1844 136 — amphiceros -Ebrb^ 136 — belgica Grun 136 — — var. elongata Grun. .... 136 RHoicospHenia Grun 1860 . . 51 Rli. curvata Gr 51 — Van Heurckia Grun 51 Rouxia J. Br. et F. Hérib. 1893. 156 — Peragalli nov 156 Schizoriema vulgarc Thw 109 Stauponeis Ehrb. 1843 75 — acuta W. Sm 78 — acutiuscula nov 78 — amphilepta Ehrb 77 — anceps Ehrb 77 — — var. amphicephala Ktz.. 78 — — var. hyalina nov 78 — Bruni nov 76 — Cohnii Hilse 106 — dilatata W. Sm 79 — exilis Ktz 48 — gallica nov 77 — gracilis W. Sm 76 — Legumen Ehrb 79 — Mesopachya Ehrb 79 — Phœnicenteron Ehrb 75 — — var. gracilis nov... 75 — — var. lanceolata J. Br 76 — — forma crassa nov 76 — platystoma Ehrb 79 — punctata Ktz 1 06 — rcctangularis Greg 118 — scotica A. Sch 79 — Smithii Grun 79 Stenopterobia Bréb. (mst.). 182 — anceps Lewis 182 Steplianodiscus Ehrb. 1845. 193 — Asirsea Ktz 193 — — minutula Grun 193 — Hantzschianus Grun 193 Striatella Ag. 1832 157 — Girodi nov 157 Surirella Turp. 1827 174 — angusta Ktz 181 — — var. contoita P. P lit... 181 — apiculata W. Sm 181 — bifrons Ehrb 177 — biseriata Bréb 177 — — var. elliptica P. Petit. . . 177 — — var. Ktz 177 — — var. linearis W. Sm 177 — — var. subacûminata V. H. 177 — Bruni F. Hérib, 177 — Grumena Bréb 180 . — elegans Ehrb 179 TABLE ALPHABÉTIQUE. 255 Sur. graciîis Grun 180 — — var. minor J. Br 180 — helvetica J. Br 179 — norica Ehrb 181 — ovalis Bréb 174 — norvegica Ehrb 176 — ovata Ktz 175 — — var. minuta Bréb 175 — — var. pinnata W. Sm 175 — patetla Ehrb . 175 — plicata Ehrb 160 — robusta Fhrb 180 — salina W. Sm 175 — saxonica Auersw 176 — Solea Bréb , . 161 — spiralis Ktz 181 — splendida Ehrb 1 75 — splendidula A. Sch. var 176 — striatula Turp 178 — — var. Gautieri nov 178 — tenera Greg. 180 — thermalis Ktz 165 — turgida W. Sm 176 Synedra Ehrb. 183î 137 — acuta Ktz 139 — — var. oxyrhynchusKtz.... 140 — Acus Grun. 140 — — var. angustissima Grun.. 140 — — var. fossilis Grun 140 — — var. subtilis Grun 141 — — ventricosa nov 222 — delicatissima W. Sm 140 — — var. mesoleia Grun 140 — affinis Xtz 140 — atomus Rah 120 — barbatula Ktz 142 — capitata Ehrb 1 39 — capitellata Grun 222 — Crotonensis Edw 222 — delicatissima W. Sm 140 Syn. gibbosa Ralfs 136 — graciîis Ktz 141 — hyperborea Grun 222 — lunaris Ehr 135 — radians Ktz 140 — oxyrhynchus W. Sm 150 — rumpens Grun 141 -* Ulna Ehrb 137 — — var. amphirhynchuslihrb. 138 — — var. bicurvata Grun 139 — — var. danica Ktz 138 — — var. lanceolata forma 138 — — var. longissima W. Sm . . 138 — — var. obtusa W. Sm 138 — — var. spathulifera Grun. . 138 — — var. subaequalis Grun. .. 137 • _ _ var# yitrea Ktz 137 — Vaucheriae Ktz 141 — — var. parvula Ktz 141 — , — var. truncata Ktz 141 Tabellaria Ehrb. 1839 154 — fenestrata Ktz 154 — — var. nodosa Ehrb 155 — — var. trinodis Ehrb 155 — flocculosa Ktz 155 — — var. biceps Ehrb 155 Tetracyclus Ralfs. 1843 158 — Braunii Grun 159 — compressus JVI . Perag 159 — decoratus nov 158 — ellipticus M. Perag 159 — emarginatus W. Sm 158 — lacustris Ralfs 158 — lancea M. Perag 159 — Lamina M. Perag 159 — tripartitus nov 223 Tryblionella acuminata W. Sm.. 164 — Hantzschiana Grun 163 Van Heurckia crassinervia Bréb.. 111 — lineolata Cl 111 Germon t-Ferrand , typographie et lithographie G. Moint-Louis, rue Barbançon.