--i^i-èa^ 'n '^' ^"S '•^^rn '^r^r^. ;**;k î:rrHv»«^^t?^V.j|J|i W^^^ '^^^n h wy^ ]^-^^' vs^ 'y m :n^'^ ■R-^ll^ .^'^^ ifL- .r>j \r:' riÇsP?8?5 :4àA. '^^"^ i^i^^^ '^^ ^ ^.f .>>^^- r.-V ATLAS DES CHAMPIGNONS f t COMESTIBLES Eï YEN^ENEUX A LA MEME LIBRAIRIE Nouvelle flore des Cliampig-nons pour la détermination facile de toutes les espèces de France et de la plupart des espèces européennes, par MM. Costantin et DuFOUR. Un volume de poche in-12, de 300 pages, avec 3842 figures et un tableau des couleurs. Cartonné toile verte, tranche rouge : Prix franco . 6 fr. (Ce volume fait suite à la Nouvelle Flore de MM. Bo.vmer et de Latexs). Les Mucédinées simples. — Histoire, classification, culture et rùle des champignons inférieurs dans les maladies des végétaux et des animaux, par M. J. CosT.o'TiN, Maître de Conférences à l'École Normale Supérieure. Un volume in-8 de 210 pages, avec 190 ligures dans le texte, broché : Prix franco. . 6 fr. .Ouvrage pour la détermination facile des champignons microscopiques, moisissures, etc.). ATLAS DBS CHAMPIGNONS COMESTIIU.es et N'ÉXKXErX 80 PLANCHES COLORIEES REPRÉSFLXTANT l'.U CilAMI'KiNuNS COMMUNS E.\ FRANCK Avec leur description, les moyens de reconnaître les bonnes et les mauvaises espèces et de nombreuses recettes culinaires LWKARY f «Y^ '^^" NEW YOUK U^ DUFOUR BOTAN.CAL . . 1 GAKbBN DOCTELU ES SCIENCES DIIîECTELli AD.IOIM lil' I.AlUili ATOIHE HE UIOLOf.lE VÉGÉTALE HE LA KACILTÉ DES SCIENCES DE IWIIIS, A lONTAINEULEAl'. OIVUAGE SPF.f.lAI.EME\T REniGF. POIK SEnVllt DE rOMPI.E>IE\T A \a NOUVELLE FLORE DES CHAMPIGNOXS de MM COSTANTIN et DUFODR PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES PAUL KLINCKSIECK, ÉDITEUR O'I, KUK DES ÉCOLES, 52 1891 .F7 ATLAS DES CllAMPiriNOX; S .iOI amcal NOTIONS (lÉNËRALKS SUR LKS CllAM l'IGNONS. •s \ Il ne l'aiil |tas cruire ([iic l'on a|i|ielli' C/nnn/jiifiiniis, »'ii\rm"ul \r l;iu\ aux(|iit'l~ il.ins le laiiirni^p lialiilm-l, on (Inini"' <••> iiorn. c'c«.l-a- Inltps rommo les C-rpes. Les champignons piml l<>\\^ ces vég('''aii\ il'orgarisalion In-s . «impie, rhr/. lesquels on nr pml (li>tingiitM' ni racinr, ni liur. ni fiMiilti's. cl i altuinlanlt' ilnv. !<'> planle*^ siipiTifiirr». et (pie l'on appillr la ciiloroph\ lie. Ain^i. pai" i-xemple. ors priHliielinti^ aux(jiiellcs dans h.' langage ordinaire on donne le n'Mn de moisissures, sont des champignons ; le m/ldiou, qui a fait lanl de mal aux vignes, et c|iie r«»n drlrnit aujoui'd "hiii .lu imiyen de la lioiiillic hordejaise, esl un l'hampigiiHii ; la raiiil/e du/)/'' (pii se manifeste sur les feuilles de Ith-, |i.irdi's larhes brunes ou noirâtres est un champignon : la /m'irr ilr /y/cro, est un i-hampign<«n, elc. D'autre part ce que Inii nninnir li.iliiinellenient un champignon, nV-il pas le végétal, l'être tout cnlii r. l)an-> luns les champignons à chapeau, la partie qui sort de terre, et ipic l'un cueille, n'ol que la frncd/îcnli»") du champignon. Dans le sol, il existe des (ilamenls hlanchA(r«*ç, enchcvi qui coii-lil iiciil l;i pitr/ir rii/r/nli'-r de |,i plante. Olle partie vépélalive esl ce ([ue l'on appelle le ini/ruliiiin. Ainsi le ////inr de r/uiinpignoii. dont on «î sert pour ohleuir le ('hampignou de c(uiche. ilans les anciennes carrières ^ des environs de Paris, est précisément le mycélium. S? Dan- cet atlas, on ne s'occupera pas îles champignons infé-:-'"- <•'- LO (pie les moisissiM'es. Ne sont re[»ré>enlees que les principales i^ '"^ champignons ordinaires, comestibles, vénéneux ou indifférents. t~^ Ces champignons se multi|dient au n)oycn d'organes géncralenienl ar- ^~^ UlFOlU. — ('.lIA>n'|Ç.NON:>. i ATLAS DES CHAMPIGNONS rendis, auxquels un dunuu le umu de spores. Ces spores sdhI d'une extrême petitesse; leur diamètre est souvent inférieur à un centième de milli- mètre. Suivant la manière, dont, naissent les spores, on distingue dans les champignons que nous étudions, deux grandes classes. Le Champignon de Couche et tous ceux qui, comme lui, présentent des lames sous leur chapeau, appartiennent à la première de ces classes. Si l'on fait avec un rasoir une coupe transversale très mince d'une lame, et (|u'on la regarde au microscope, on voit que les filaments qui forment cette lame disposent tous leurs extrémités parallèlement les unes aux .1 litres, de façon à constituer sur chaque face de la lame, une couche spéciale à laquelle on donne le nom d'hymenium. Ces extrémités des filaments, sont isolées du reste du filament par une cloison transversale et généralement renfiées On les appelle basides. La classe des champignons (]ui [x'ssède de tels organes, est appelée classe des basidiomycètes. C'est sur ces basides que se développent les spores. A cet efi'et, au som- met de la baside, il se forme des prolongements grêles, généralement au nombre de quatre, ([ue l'on désigne sous le nom de stéTigmates. A leur extrémité ces stérigmates se renfienl, et la )jarlie renflée n'est autre chose que la spore. Une petite cloisf)n vient séparer la spore du stérigmate, et bientôt la spore mûre se détache, et en germant, elle reproduit un nouveau mycélium sim- lequel naîtront de nouveaux chapeaux. Comme type de la seconde classe de champi- gnonsnousciteronsles J/o/-i7/e.s. Ces champignons ([ui poussent au printemps sont faciles à re- connaître : ils sont constitués par un pied por- tant à son sommet une partie plus élargie, glo- buleuse, présentant une série d'enfoncements et de proéminences assez irrégulièrement disposées. Si comme dans le cas précédent, nous faisons dans un champignon de cette classe, une coupe mince perpendiculaire à la surface, et (|ue nous regardions au microscope, nous verrons encore ici les extrémités des fila- ments, disposés parallèlement les unes aux autres, et formant encore une couche particulière appelée également hgmenium Mais les cellules (|ui forment cet hymenium sont plus allongées que les basides du champignon de couche. Au sommet elles sont plus élargies qu'à la base. Comme elles vont se comporter autrement que les basides, on leur donne un autre nom, on les appelle des nsqnes, et les champignon^ qui possèdent des asques con- stituent la classe des ascomvcètes. Ces asquesne forment pas de stérigmates à leur extrémité. Ici les spores naissent, parce que la matière vivante contenue dans l'asque, se fractionne l''ig. 1. — h, Hymenium; b, baside; st, ?térigmate ; sp, spore. ■f * I (lÉNÉHALITI^ÎS SIH LES Clf AMI'KîNOXS 3 PU un ccrlaiii inpiiilnf dii iim^sos niTuiidiits, ipii s'('nvf'lii|i(»f'iil iTiino nn<*m- brane spéciale, d .(.iislilnciil los sporrx. \)n[\> la Morille, U»< spon-s smu mises eu lihrilc iiafcc (|iii' pu- <||| -uniuicl (lora^jqiM', <<• |H'oiliii( iiiH' r»Mll<.' circulaire, (|ui ili'laclu' un |irtit idiivcnli' et permet aux sjtorcs de xtrtir par rniivciliii-c ainsi prciduite. ^f • Entre lesascpies, il y a siiii\(>nl de»; lilauii-nl^ grêles, dans l('-i|iicU il ne se Inruie pas de spores, cl que I un apptdle des pnriif)/ii/si's. if Les orf^aii('> (pir imii- M'hoiis de dccrire, chez les cliampignitns, nr ^nnt vi-ildr> ipi'au . ~"' V- ' ^ microscope. Néanmoins // esl rurciiirni m}- "■ cp.ssaire de recourir à cet inslniiiiriil, panr ilislin I ' r/unr )in /iasidionv/r/^/n dini .[sroiin/ri'/r, f^rs. lj jj formes e.vlérienres dei c/iam/)i(/iions de ri's dfii.r ■ -,r~- groupes sont assez différe.ules pour fterinellre df , - — ne passe tromper. ^ Si par exemple j'dii m in-dulro im ihampi- ^ gnou (lui iirésenle Sdus son clianfau des lames, ,..,,. ^ ' ' ' l'ig. 1. — /«, liYmciiiuii ; 1, «ii- des tubes ou des pointes, il n'y a pas l\ lie>iler : ,,„,. . .»;,,8porf -, p. paraphym'. l'on a artaire à un Basidinuiyeète. Il eu est de même, si le chauipignoii est liss(^ et a la forme d'inie tige rentb'e en mnssiio ou celle dun petit arbio jilus ou moins ramifié. Si, an ((lutraire. le -liainiiignon se présente sous la forme d'ime oou|m' plus ou moins ertnise, c'est imi .V>eiiniyri-te. I^es Morilles ne sES MANIÈRES D'AlTRÈrEIÎ LES CHAMIMGNONS-. Commoul d'abord rcconnailre une bonne espèce d'une espèce véoé- neuse ? Sur ce point, il i\ pniilriit lie laiir iiiaciTcr ipiflipii' It'inps. , priili-iil l)t'aiii'uii|i de Irurs ipialili'- rii vit'illissanl ; il laiil ilmii' avoir soin ilo no jamais ruoiljir lrn|i ii,m's. I']ii ;;r'iii'ial il vaut iiiiriix rt'cttjlpr les Cliainpipnonfi par lin li'in[)SSOC ipii' par un li'inp< liiiiniiji'. Très sonvi'iil h' pinl est fjliis coriacf ipie Ir rliniirau : tel o>l U- cas ilii CoUijIna à pied en fusrtin [n° 2i, plancln; 13;, du /y-pind; l'-li'ri' ( n" !(», plan- che 0), etc. Ce ipio l'un a de mieux à Taire dans ce cas c'est rie jeter le pied. Il est bon aussi très sniivent ileiilever les lames on les tnlie-, snrloiit si l'individu est âgé. (Juand il existe à la surface du chapeau une sorte d'épi- (lerme coriace et facile à eiiIcMi. il lanl avoir (^liam- [)ignons dans la casserol/c avec du heurre frais et des fines herbes; an assaisonne avec (lu sel, (hi iMiivii- ; on peut aji^uter du jus de citron, et nn peu d'ail si l'on aime ce condiment : fréquemment aussi nu ajoute de la chapelure, e'est-à-ilire une croiUe de pain grillée et ràpi'c. Cuits simplement sur le résultais, c'est de les rôtir en brocheltes en les assaisonnant et les arrosant de jus de citron ou de vin de Madère. Signalons pour terminer un |ui>iii|e ipir ron peut employer pour la plu- part des espèces de Cliampignnns. Cèpes. Chanterelles, etc., c'est deles«Miire en /^/v'cfir.f.sc/^ rfc /*o// Av. Oiî nettoie hien les Champignons, puis un les fait hlanrhir, c'est-à-dire i[u'on les passe à Teaii froiile d'ahonl. puis à IVau houillaute, ce t[ui eu ramollit un peu la chair; ensuite on les fail rfrenir c'est-à-dire ([u'on les met dans la casserolle avec un bon morceau de beuiie. On les fait cuire de la sorte avec du sel, du poivre, un bouquet de persil. (In les retire du léii quand ils sont cuits et lui fait une liaison avec ini jaune (rienruu de la eri'ine. Il es' trè< bun d'ajouter une Iranehe de citron. Dans bien des cas les Champiirnons sont ajoutés à un autre plat pour en relever le lioùt On peut les employer d>' la -inrl-' 'lans les met» les plus 6 ATLAS DES CHAMPIGNONS variés, ragoûts, hachis, œufs, légumes, etc. Les Mousserons, les Chanterelles par exemple, parfument l'omelette d'une façon délicieuse. Pour faire une omelette aux Champignons, on fait blanchir les Champi- gnons en les passant dans l'eaii bouillante, puis on les essuie en les pres- sant légèrement, on les hache avec des tînes herbes, on les met dans la poêle avec du beurre, du poivre, du sel. On ajoute les œufs, et la cuisson s'achève comme pour une omelette ordinaire. On peut avec les Champignons fabriquer une poudre que l'on mêle ensuite à divers plais pour les parfumer. On la fait de la façon suivante : on prend à peu près parties égales de Champignons de couche, de Mousse- rons, de Cèpes, de Morilles, de Truffes : on les coupe en morceaux, on les fait sécher, puis on pile le tout dans un mortier et l'on passe au tamis. Il est bon de conserver cette poudre autant que possible à l'abri de 1 air dans une boite bien fermée. Cette poudre dans laquelle les goûts des diverses espèces employées se marient de la manière la plus heureuse com- munique un délicieux arôme aux plats dans lesquels on l'emploie. C'est ordinairement à l'état frais que l'on mange les Champignons : cependant conservés ils peuvent constituer une ressource qui n'est pas à dédaigner. Les Cèpes, les Morilles, les Oranges, etc., peuvent fort bien se conserver. On peut employer pour cela plusieurs procédés. Empêcher le contact de l'air. — On place les Champignons avec de l'huile d'olive dans une boîte en fer blanc dont le couvercle n'est soudé qu'en partie ou dans une bouteille à large col imparfaitement bouchée. Le tout est placé dans de l'eau froide que l'on porte à l'ébuUition. Au bout d'un quart d'heure environ l'air interposé dans l'huile a complètement disparu il ne reste qu'à terminer la soudure de la boîte en fer Itlanc ou la fermeture de la bouteille avec de la cire à cacheter. Dessécher. — Les Champignons bien nettoyés sont passés rapidement dans de l'eau bouillante un peu acidulée puis enfilés les uns à la suite des autres et mis à sécher dans des locaux biens secs, bien aérés, ou mieux dans un four à température douce. Conserver dans leau salée ou le mnaigre. — Il suffit de placer les Cham- pignons dans de l'eau salée ou acidulée avec du vinaigre. On se contente même parfois de les recouvrir d'une couche de sel. GENKHALITKS SUH LKS CIIAMIMC^V )XS 7 EMPOISONNEMENTS i'AR LES ^aiAMIMdNuNS. REMÈDES A EMPLOYEK. Les symptômes d'iin iiii|)iii-,.iiin'm<'iit par \r> ()liaiiipi;:iiiiiis >ijnl assez variés ; tantôt les ellVls sont les lurincs (|iuî ci'ux prudiiiU par une subs- tance nareoti(pio : nausées, éliMn'dissemeijls, somiKilcncc ; laiilùt c'i-hl jjlulid un ]tiiu('i|M' àcic, eonusit' ipii l'ail sciilir sdn acliun ; aliMV »•' |tro- duiscnl \ i\t's (joulcurs dan-- la régidU de rolomac, vumi-t-tMiicnU hImiu- dants, d(3Jocli(in> n|i('lécs, eonvidsions. (les d'Mix sortes d'elFi'ls d'ailleurs peuvent se [)rési'nli r i n-iiniili' rt ,uiL:iiP'iiiri- je danger. Ce n'est gcnéralenirul ipir plu-iiuis Innircs apn--- Iimm* ingesliou i|ue le* substances vénéneuses produisent lein\s ellVts. Les Amanili's sont à oc point de vue parliculirreiu(Mit perfides, le poisfjn ayant dépi pa»s«'! dans la ein-ii- lation (piaud on eommence ;i s'apcrcfvoir di- sa présence. Un ronipriMui facilement cpi'alors le mal est plus dillieili'ii vaincre. La première chose à faire en cas dempoisonuement est de débarra-ii»cr roi'ganisme des substances dangereuses. Si rempoisoiiiiiiucnt dalc de peu d'heures, des vomilifs doivciil élrc employés. Les niiillcurs scjnt Viprcacuuii/ta, de -^ gramuie à l gramme délayé dans de ICaii, ['riiuUir/iic, h la dose de 11) à 15 centigrammes dans une tasse d'eau. Une infusion de lahnr ù fuuici' esl égalenn-nl un voniilif énergique et a été à divers(>s rc[)rises employée avec succès. Si l'on n'a pa» de vomitif sous la main, il faut cependant essayer de faire vomir par tous le» moyens possibles, en faisant avaler de l'eau tièd.>. en chalouillani le f de riniilc. etc. (Juand l'empoisonnement date de plus longtemps, les substances véné- neuses peuvent être arrivées dans linlestin, ri alors il faut s'adresser a des piir(jatifs tels que le snlpifi' iln tnaffm-sii', V/nii/e de ririn, etc. Des lavements peuvent aussi parfois niidn' de -land- services. Si fie violentes douleurs témoignent de rinllunni.iliniMln liibe iulesiin.il, il l'aiit n-noncer aux pur- gatifsouaux vnniilifs eonleiKinl de l'éméliipii-, el avoir recours aux boisson^ ou au\ lavements émollienls. Dans les cas de somnolence les stiniulant> teU qu.- le (,i/> r...id ■! «n. _• .nd secours. Les /)oissnns nrid's;, eau acldulrc avrc du cinaign', jusd*: rUron. etc., sont également utiles dans ce cas, mais il ne faut guère les employer qu'après des vomissements répétés car ces liquides peuvent offrir le danger de dissoudre les principes vénéneux el de rendre bnu' al>sorplion plus facile. Tels sont les [irincipaux remèdes à employer tout d'abonl, avant l'ar- rivée du médecin. Ce dernier appréciera ensuite ?-i des traitements plus énergiques sont nécessaires. ^ ATLAS UEs CIlAMl'lGNO.Nfe i. CLASSE DES BASlDlOxMYCETES Li' iiiiiiilu-c (li's espèces de BasidKiinycclt's (iu'un truiive ('u France dépasse ISdO. Aussi pour faciliter TéUide y distingue-t-on des groupes de moins en moins étendus : ordres, familles, genres, espèces. Le Champignon [leut présenter des lames des tulies. des aiguillons ou des surfaces lisses qui porlcnl 1 liynnMiiiim cl les spiirt.>s : dans ce cas les spores sont toujours à l'extérieur, direclemeut au contact de l'air. Dftns un second cas les spores se forment a Tinlérieur d'une cavité cl"'>e de toutes parts, et il faut qna la paroi de cette cavité se détruise pour (pie les spores soient mises en lilterté. Bien que ces deux groupes de Champignons aient un hymenium, mi a réservé le nom particulier d'HvMKNOMVcÈTES aux Basidicunycètes chez les- ([uels les spores sont extérieures, et Ton a donné le nom de (îastékomycètds à ceux dont les spores naissent à l'intérieur d'une enveloppe entièrement fermée. En outie il eNi>te un autre ordre de Basidiomycrte- (jui comprend des Champignons gélatineux, Irembloltanls comme une sorte de gelée. C'est l'ordre des Trémellinébs. Ces derniers se distinguent en outre par certains caractères microscopiques dans le détail desquels nous n'entrerons pas. A. ORDRE DES HYMÉXOMVCÈÏES Les llyinénomycétes comprennent 5 familles : 1' Agarici.nres. — A la face inférieure du cha[»e.iu il v a des /âmes dis- posées comme les rayons d'une roue. 2° PoLYPORÉES. — A la face inférieure du chapeau il y a des /(/icv accolés les uns aux autres ou creusés dans un lissu [)lus ou moins dur. 3" HvDXÉES. — A la face inférieure du chapeau il exi>te (\er- pointes aiguës ou (nijinllnns. 4" Cla VARIÉES. — La IViieliliralion est lisse ou seulement striée ; elle pré- sente la forme dune lige cylindriz/ui' nu renflée en mnssne, ou celle d'un petit a rhre ramifié. L'Iiymoniiiin existe généralenieiil >iir loiile In surface. o" TnÉLÉi'llORÉES. — La fimliliealion est //'.s.s'> on senlemeni iai;^neii-e à sa face inférieure qui porleriiymcniuin. La forme eu est très variée : ce peut être imc c?'0«/ç étalée sur le hois, un ekapeau sans pied fixi- aux troncs d'arbres, une sorte de eurne d'abondnnre dressée, etc. ai; AHICI.NftKS. — A.MAMTr. «1 1. — FA.Mll.l.l-; Dl'iS ACAHU'INKI'IS La l'aïuilli; des AH;irifiiit''('s, à die seul»' coiniiniii |ilii~ di- I .Olti) i-.|ii-r«->.. A cuise de C'O fiiMiiil iiiniihie dt; luniifs on a jii;.'!' idilc de la divi>er pii o grou|)es ([lie l'on apiiellc .src/?V)//.s-. Le carnrlèrrMiiii sni à faii'CCftlodivi^inii Osl la i-iinli'iir drs spurrs . Il ii'i'-t |ia- du loiil nécossaii'c d'av»!!!' rccuuiN nii iiiirrosro|M' [iniir drlcriiiiiirr irlli' conli'ur'. Suiivcnl la roii|i*iir rlfs «porc* est la iiii'iiic i|ii(' ci'lli' ilr- l,iiiir> on rcinllrl-;. Mai-^ il n'en (•>l pas loujoiiiN ainsi, l'oni' it'conn.iltic |,i iDnIiiii- ili-s s[»or('s on |ilac:<' rériiaiililliMi i^iir du papici' Idaiic, Ir- lanirs Iimiiim'i^ vpix le |)a>, ol an lionl dr ipirhpirs hrnios Ifs s|i(iii- tonduT- en ,:;iand ipind)!'!- fornicnt nnc |tinissii-ro doul la roniriir (■>( l'arilc h icroiinaili'c Si les spores sont hiaiii'lics, on n'en «lis- iiii^nc pas nutiiis sur le papiiT iinr poii-sirrc rarinrn-i'. D'aillrin':^, si ji l'jis- [)('ct des lani('> Idaiicliiv- on jaiMcnii'nl idjorées on sonpronne tpic les spo- res s(tnl lilan(li('>, on pi'ul nictticlr (•lianipi;4nn^aldi- de connaître la cuuleiu' des >|niii-. parci' ipir cn-lains gcin-es pi<'~rnlpnl Ion- lenrs antres earaclères seniMaMis, d ne se dislinguenl fpie par la conlenr de leurs spiucs. On dislinuiie (l(Uic ."i -relions dans la faniillrdes Agaricinées : I' Agari- cinées à spores ùlanc/ies ; 2" Agaricinées à spon-s ro.s/V.s-, mnli'iir r/iair ou coiilc'in' saiir/ion : 3" Agaricinées à spores ^V/j///c fl'ncn- on mnlrtir rniiiltr : i° Agaricinéi^s à spiwes lu un pi^tirpri^ itn /irmi rln/rf ,- .'S'» \'_'ai-i<-inées à sp«ire-» noires. ]>i{i:.Mii:iU': sixtion. — A(iAiii('iM:i:s a spouks iu.anchi'-'* GENRE 1. AMANITA FR. — AMANITE l>es AMANITES se reconnaissent à ce caractère, cpie, dans le jeune Age. rliapiMn el pii'd sont iMiloiiii'- d'ui n\rlo|tp(> coininune ipie l'on appi-ll<- vnlri'. Le plus sou\enl rn lUiln', il \ a un nniirau a la partie supérieure du pied. La vidvese luisi' (piainl le (diani[tignon grandit, mais il en resleloujours des traeesà lélat adidii'. i-]lle forme un '•/(// (pii sVdéve plus ou moins hani antonrtlu i>ied (Planche l, ligure :2>, on Iden ses débris persislcnl à Télal d'fCfl?7/c.s- sur le chapeau (Planche .'L ligure i). on à la hase du pied ipii e-1 "■énrialrminl renllé en fni/hr (Planidn> a, ligure H). Dans ce dernier cas si l'on anaelie le ehampignon sans piveaution. on ca-sse le pied donl le hulbe reste en terre avec les déhris de la vedve. I/on est alors »»xpo«ii à croire rpiil ii'v a pas de volve, cl par suite ù confondre l'espèce (|ue l'on cueille avec (r;uilrr>. qui ne possèdenl pas de volve. Celle err^'ur pr«ul élr«- DiKorii. — ('.iiami'I<;nons. 10 ATLAS DES CHAMPIGNONS très funeste, car cost parmi ks Amanites, que se rencontrent les espècps les plus vénéneuses, il faut donc toujours avoir bien soin d'arracher en entier LES champignons QUE l'oN CUEILLE. N» 1. AMAJSriTA VERNA FR. - AMANITE PRINTANIÈRE I) Oronge ciguë blanche. Planche 1. — ^\ FI cl. Ch. n'> 2, p 3. Chapeau ô/anc, parfois jaunâtre au centre, humide, nu même un peu visqueux, d'abord en cloche, puis plus étalé, diamètre 5-8 centimètres. Pied blanc, plus mou au centre, et creux à la fin, renflé à la base, et entouré par la volve jusqu'à une certaine hauteur. Anneau blanc. Feuillets blancs, ser- rés. Chair blanche, un peu f/cre ouamère. Odeur désagréable Cette espèce pousse dans le? bois, généralement au printemps, parfois en automne : Elle est très vénéneuse et cause beaucoup d'empoisonnements parce qu'on la cueille souvent en laissant dans le sol, la base du pied et la volve. On la confond alors souvent avec un autre champignon très bon, voisin du champignon de couche, et que l'on appelle la Boule de neige (Psul- liota arvensis n° 101). Si on cueille avec soin et sans les briser, les échantil- lons de cette Amanite on constate (\\xpA' Amanite printanière a une volve, un chapeau humide ou visqueux, difficile à peler, et des feuiUets blancs, tandis que la Bou'e de neine n'a pas de volve, possède un chapeau toujours sec, facile à. peler, et que ses feuillets sont rosés, puis pourpre foncé. No 2. AMANITA OVOIDEA B. - AMANITE OVOÏDE Oronge blanche, GoucoTunelle blanche. Planche 1. — N. FI. d. Ch. n" 3, p. 3. Champignon entièiement blanc. Chapeau brillant, soyeux, à bord lisse, un peu recourbé en dessous. 10-20 c. Pied court, épais, toujours plein, ren- flé à la base. Volve en étui large. Anneau très large se désagrégeant facile- ment, et disparaissant (jiielquefois. Feuillets nombreux serrés, souvent frangés sur latrancîie. Chair ferme, douce. Odeur et saveur agréables. Espèce comestible, rare dans le Nord, assez commune /. (h. ir (;, /,. :j. Chapeau /mun; on roniji'^ sans ('•rdi/li-s, plus ou moins l)oiiili< , In 15 ccn- limèlrL's. Pied gros, bulbeux, jaiuic, fulouic cuniini' iruiic snric d'élui des débris (le l,i vohc (|iii csl lilaneiii'. Anneau j;iuur, laines Jnunc Uon^ OIjuir blanche, mais le,i;ii(Mnenl jaune sous ri}pi(|ciint' ; ixlnn- faiblr. lrè« agréable. I^s[)éce comestible, des plus estimées ; raie ilans !•■ Nord, elle l'-l commune dans le (Irnire el le Midi de la l'i-aiiee, en auloinn*'. Klle est facile a disUnguer dr la l'ainsi' Oronfrc fvoic n" 'n dont \,- chapeau csl rouge, couvert d'écaillés blanches, el dnni les lanu-s, l'anneau el {(.• pied sont blancs. On préi)are l'Oronge vraie de bien des laçons, et elle Cfjnstilue toujours un mets exijuis. Oronges à la hordelnise. — Le pied csl haché nicim avec des fines her- bes, de la mie de pain, de l'ail, sau[>oudré de puivre el de sel. Ce hachis est placé dans la coneavili' du chapeau et le loul e>l \n\>. à cuire avec d'ex- cellente huile sur un |)l;d ou dans luie casserole avec on les sert avec une sauce composée d'huile, de jus de citron, de pnivrc. d'ail, d'amandes douces. Simplement frites dans du beurre ou de riniiie puis saupoudrées de sucre, les oronges sont excellentes. Voila podrida, le mets national des Kspagnids, dan.-> lequel il entre un piMi (le loul en l'ait de viandes, de légumes et d'épices, contient nécessaire- ment de l'oronge. Chacun sait combien r(U-onne était a|tpréciée de> ei dis Humain?. L'empereur Claude en particulier l'aimail à la folie. C'est avec un plat d'oronges, convenablement assaisonnr, qu'.Vgrippine essaya d'empoisonner Claude. Comme l'estomac vigoureux de l'empereur se montrait rebelle à la tentative, le médecin \éno[)hon, sous prétexte d'aider la nature el de faire vomii rem|ii'reni\ lui enfonça dans la gorge une plume empoisonnée, cl ainsi le chemin du trône hit ouvert à Néron. On peut conserver l'oronge clans l'huile ou en la faisant sécher. 12 ATLAS DKS CUAMlMiiM i.NS N" 4. AMANITA MUSGARIÀ L. - AMANITE TUE MOUGEES Fausse Oronge. Agaric aux mouches, l'hiitclu' 3. — N. PI. d. Cil. Il'' r. p. ■I . Chapeau globuleux imis convexe plan, rouge vermillon ou rouge orange, couvert d' écailles, blanches, débris de la volve, 8-15 centimètres. Pied blanc, renflé et écailleux à base ; anneau blanc: feuillets blancs. Chair blanche, un peu jaune sous l'épidcrme du chapeau. Cnmmunp dans les bois au commencement de l'automne. Suspecte. On a cité quelques cas dans lesquels diverses personnes ont mangé de cette espèce sans avoir été incommodées. Mais on a fait périr des ;iiiiiniiu\ m liMir iMi dounant. et sur l'homme une série d'empoisonne- ments partiels ou complets ont été signalés. Le cardinal Gaprara, célèbre gourmet du commencement de ce siècle, faillit être empoisonné par son cuisinier (]ui lui avait préparé un plat de fausses Oronges cueillies dans la forêt de Fontainebleau, et prises pour des Oronges vraies. Il est donc très imprudent de manqer l A. muscaria. Mil r,i[i[Mlli' 7\ie mouches i)arce (ju'on l'a employée parfois, imprégnée de lait ou simplement d'eau, et placée dans une assiette, pour attirer les mouches (|ui s'y empoisonnent. N 5. AMANITA PHALLOÏDES FR. - AMANITE PHALLOÏDE Amanite bulbeuse. IHirnche 4. — ^' . FI. '/. f'h //" U. //. -V. Chapeau jauni ou rerdàlre, sans écailles, [)eu élevé, .8-10 ccntimèti'es. Pied blanc, bulbeux. Anneau blanc jaunâtre, vilvr funuanl un étui autour du pied. Feuillets blancs ; chair blanche ; odeur vireuse ; saveur acre au bout de quelques instants. Commune dan.i les bois à la tin de rété et en automne Trèi vé:io- neuse. Il existe une variété à chapeau blanc : à cause de son odeur cl de sa sa- veur, on ne la confondra pas, malgré la >iiuililude de l'aspect, avecl'.-lwa- nite oco'ide (n" 2). N" 6. AMANITA CITRINA SGH — AMANITE COULEUR CITRON Planche 4. — .\ . il. d. ('h. n" JO. p. S. Chapeau jaune ou verddtre, présentant des écailles blanches, jaunes, verddtres ou brunes, 8-10 centimètres. C'est la variété mappa très commune et considérée souvent eumme une espèce spéciale, qui possède ces éeailles brunes. Pied blanc jaunâtre, renflé à la base en un bulbe sur lequel subsis- tent des débris de la volve. Lames blanches, parfois jaunâtres sur le bord. AliAllli.l.SKKS. — LEHIUTK |J Chiiir Itlaii.lir, Iéj,^,.rt3inenl iaiiiiâlie suu.s rr|)uleniio, «ww. (l M-ihh l»*-. I»ui-. imi «•' N 7 AMANITA PANTHEHINA DC. AMANITE PANTHERE FauHdo Golraollr. ri.ni.h.- .,. - y. ri ,i ri,. „" y/, /,. t. (;iiap( ail liiiiii, j^ris roux, i|ii(;l«|m'f«»ir, uli\àtn>, olrié nu luml, rnuvcrt i\i' \\i'li[cr, »'riiillrs un r>Triii"< l/liinr/irs, lî-12 i-i>nlinii'll'CH. l'ird lil ' ' 're, plein, [tiiis creux reiilli" .'i la hase. I.c earaeli-re ili^linclif «le ««Ml- -yc, c'est (|ue lu mire en se ôrisnnt sithsisie du-iirnsiis dit hulhr du pii-H rt tj forme une soiie df si-rnnU iiHiii'ini. \v iircmiei- élanl L'uinuitMi rordinain- à In {miiic supcrieiirc du pii'il, soil (piilipicrnis tivs voisin du second. La'ne» blaiirhcK : chair blanchi', un prn ainrre, ne roufjissunt pas à /Viir. Vénéneuse, (iuinmujit,' dans les hois eu été el en nutoniue. N" 8 AMANITA RUBESGENS FR AMANITE ROUGEATRE Golmotte, Oronge vineuse. Planche :> . — .\ . il. d. (h. n' /.î. p. 4. Chapeau ^ris rnM;Lr'>àtri'. couvert de verrues farineuecs. 6-!i ri'nliuu'frc*. l'ied ruse rougeàlre, pehiehiiix. Volve réduite h dos éeniliet» sur !«• bulbe du pied et aux viM'rnes du chapfau. Feuillets hiaucs ou rusi'9. Cbair blan- che, mais pi'i'nanl n l'air i/unnd <>n imipi' ' ■ ■ '> rmpi'/nnn mi»' rouUur ntugr rini'n.r. pins iiilrn>e dans h' hiillx'. Comestible. Très cunnnunc dau-^ les hois on «'*l<* **l on aulomn** N' 9. AMANITA VAGINATA B. - AMANITE VAGINEE Grisettc, Goucoumclle grise, CoucoumcUf jiunc Plaiirl,,- ti. — .V. ri. d Cil. n" 20, p. . (Ihapcan iiii-. jainu' ~alr un r niiji ài ii>. Pus d'anm'im . NmIm'imi l'»rnie \\'êhù étroit, allong»', blan- châtre iiii l.l.ini- jannàli-r. Feuillet- Idauc grisAlro. CIjair bianrbo. Comestible. .Vsm-/ enuiinune dans jrs bois en été et nulomme GENRE 2 LEPImTA FR. LEPIOTE Les LKiMoTKs n'ont ;>f/.s (/'• »•«/(•.•. I.. > ecailb-s qui. d «n- Ii plupart d«»* espèces, hérissent le clia[teau, no proviennent pa> dr - de la volve comme chez les .\manites, mais de lépiderme qui se fendille el i>f déchire. Le pied présinle un anneau, mais eel anneau, parfois disparaît de bonne heure. Les lames, comme ehez les .Xmanites sont libirs, c>»t-à dire n'arri- vent pas jusqu'au pied. Le pied se delaclie Irè^ facilement du rhapeau. 14 ATLAS DES CHAMPIGNONS N'^ 10. LEPIOTA PROGERA SGOP. - LÉPIOTE ÉLEVÉE Coimelle. Coulemelle, Grisotte. Gouleuvrée. Parasol. Planche 6. - T. FI. d. Ch. n" 28, p. 5. Chapeau brun, à grosses écailles, étalé, présentant souvent un petit ma- melon au centre ; diamètre pouvant atteindre 20 et même 30 centimètres. Pied mux [)àle, tigré de brun ou de noirâtre, renflé à la base, ayant de lo à 30 centimètres de hauteur Anneau blanc, frangé sur les bords, mobile, pouvant glisser le long du pied. Feuillets blancs ou blanc jaunâtre. Chair blanche à odeur agréable. Dans une variété, le L. rachodcs Vitt. ou Lépiote rabotcu^p, la chair rougit à l'air. Comestible, .\ssez commune dans les bois, les endroits frais et ombra- gés, en été et en automne. Champignon très délicat, excellent cuit dans le beurre avec des fines herbes, ou sur le gril, ou en fricassée de poulet. (1 faut avoir soin de jeter le pied qui est coriace. N» 11. LEPIOTA EXGORIATA SGH. - LÉPIOTE EX(J0R1ÉE Planrhe 7. — .V. F/, d. (h n" 29, p. 6. Espèce voisine de la précédente ; seulement au centre les écailles sont réunies souvent en une large plaque brune, le pied n'est généralement pas tigré et la taille est moindre. La variété représentée dans la planche est la variété gradlenla Kr. à pied grêle, élancé, peu renflé à la base ; diamètre du chapeau 8 à 12 centimètres seulement. Espèce comestible ; assez commune en automne, dans les prés et les bois. N° 12. LEPIOTA GRAI^ULOSA BAT. — LÉPIOTE GRANULEUSE Planche 7. — .X. FI. d. Ch. n" 37, p. (j. Chapeau rose, rouge, orangé ou brun, couvert, non d'écaillés mais de fines granulations, 3-8 c. Pied de même couleur que le chapeau, pelucheux à la base, lisse au sommet. Feuillets blancs; chair blanc-jaunàtre. Comestible: commune à l'automne sous les Pins et les Sapins. GENRE 3. ARMILLARIA FR. — ARMILLAIhE Les Armillaires comme les Lépiotes ont un anneau ; mais au lieu d'être libres les feuillets arrivent toujours jusqu'au pied, et même parfois se pro- longent un peu en descendant le long du pied. En outre ce pied ne se dé- tache pas facilement du chapeau comme chez les Lépiotes. AdAHiriNftP.S. — MIMILLAIHP. 15 N" 13. ARMILLARTA MELLEA VAHL. - ARMILI.AIRE DE MIEL Tôte de McduBO — Piboulndo. IHunrlu' 7. — .\ . /•/. '/. Ch. »• Ù4, p. 9. Chappiiii -liiluili ii\ puis »''lnlt'', rio rouIoiirA \iinn\Ar^,jtiun*'drmitfl. r»tttt on liiiiti. luiivril i|i- |.flil)'s (''cailU'- noir»-*. ."i-IO r. I*i<'«| jauni* roii creux dans les individus Agt's, strié au xtuiiuol. Anneau blanc, jaune au itord. Ffiiillrls iilaurliàln-s mu mux clair se iirnlntiucnnl sur li* pii»cl. Chair Itlancliàlit', iMi pt'U àcn-. Trt'.s coininnin' t-n antouini-. vicid sur Ie> virillrn 8our|ic« »••' ■/•-.•--.- UtufTos. Comestible, in.iis peu rr*r|icrrhée quoi)|U)' rAcri'l»- «l»* la paraisse h la euis^ou. I.c iiiril, lii-s coriarf. doit toujours ••Ir*' rrji'l<-. A«' Mi/rrliinii ilf Ci' c/itimpiifnoii rtitisesouveiil, snrh/iil flans /«'j Aoi» */»• l*int. di' Ivi's (jiiiikIs (limiinnf/ps. Sous la foruio do cordons gn'drs c** my**''liuni |m*- nèlre à travers l'écorcr jusqur «laiis la f)arlie la plus vivante »le la • des arbres, onfro le liois cl le lilicr et l.'i se dcvelopp»^ aux dépens «le I .niM-- Ces cordons anx(picl> on doiuic !<• nnrn ,1.- r/ii'.,iii.,, f./i. ( iiiiiiiiiiii ilan» la tige et finissent par tuer larlur l'iiur passer d un .iiliri' ii raulic ils sortent par Treitrci ramilienl dans le soi jn-ipi aux arbres voisins quils pnvahii<.)(«nt ri luenl comme le premier. Ces rlii'/.omorplif's, dans les relions on ils ne s'accroi»>.iul i couche exti'rieuie brune ; les cellides n'y sont plus vivant- branes se sont épaissies, colorées. Dans l.i région en voie dr .h rextrémilé des filaments où toutes les cellules sont vivante* el le conlon entièrement blanc, ces rhi/ouiorpbes ont la curieuse propriéli^ «IVire phnt- phorescents. On a réussi à cultiver \' Armil luire d»' inii'l sur une dt'rnrtiond^ pnin^nur. Les spores germent, et le mycélium, très grêle au début, ne larrle po* h for- mer des cordons plus é[»ais, rameux, enche\étres. Parmi ces cordons les mis resleid dans le liipiide et absorbant la nour- riture, les autres s'allongent en «lebors «les vases decuitu: -'«ni lumi- neux. Si la eullnre est faite 1*1 l'obscurité, la phospliore*«'cn<-< ^ plu» faciles ii observer. N» 14. ARMILLARIA BULBIGERA A. et S - ARMILLAIRE BULBEUSE Phnir/w ,v. — A . /"/. rf. C/i n* 5S, p. 9. Chapeau roux clair, convexe puis plan, le centre un peu relevé. 5-10 centimètres. Pied IdanchAtre, strié de roux, terminé on un btilAe arrondi. Anneau très mince, ne persistant souvent qu'à l'élat de déhri'* au bord du cha|icau. Feuillets blanchAIres ou * uienl r Comestible. Assez commune o.iii- 1.- bois .i- ^.j -^ automne. 16 ATLAS DES CHAMPIGNONS N^ 15. ARMILLARIA ROBUSTA A. et S. — ARMILLAIRE ROBUSTE Planche 8. —T. FI. d. Ch. if 68, p. 10. Chapeau brunâtre, un peu rosé, brillant, soyeux, lisse ou un peu écail- leux. Pied très gros, court, aminci à la base, blanchâtre rayé de roux. Feuil- lets blanchâtres. Chair blanche ou jaunâtre, quelquefois devenant rousse à l'air. La figure représente la variété caligata Vie. Elle vient dans le midi de la France (Alpes-Maritimes), où elle est connue sous le nom de Causetla. Espèce comestible : assez commune à l'automne dans les bois de Conifères. GENRE 4, TRICHOLOMA FR — TRTCHOLOME Les TRicnoLOMES n'ont ;9i7Arf"a/j«eai/. Ce sont en général de gros cham- pignons à chapeau et pied charnus. Le pied ne peut être facilement séparé du chapeau, et les feuillets se relèvent un peu à leur point d'insertion sur le pied, de manière à former une sorte de petite l'-chuncrure. . N' 16. TRICHOLOMA RUTILANS SGH — TRIGHOLOME ARDENT Plancli,^ 9. — -V. //. d. Ch. ii° lU, p. J'i. Chapeau jaune pâle, couvert de petites écailles purpurines 6-10 centi- mètres. Pied épais, couvert au sommet de ponctuations ou de petites li(/nes ;5urjDurî>}es. Lames jaunes. Chair blanche ou jaune, suivant les variétés, jaune dans le 7'. rufilans proprement dit, blanche dans la variété voriegaluni Scop. que représente la figure. Assez commun en été et automne sur les vieux troncs, daii- les hoi- de Conifères. Suspect. N» 17. TRICHOLOMA. SULFUREUM B. - TRICHOLOME COULEUR SOUFRE Planche [i. — 3 . FI. d. C h. »" (Jî. p 10. Cha.\)eixy\ jaune soufre., parfois brun foncé au centre, 5-8 cenlimèlrcs. Pied jaune. Feuillets jaunes. Chair jr'aune. Odeur forte, désagréable. Commun en été et automne, dans les bois, surtout les buis de Sapins. "Vénéneux. N 18. TRICHOLOMA EQUESTRE L - TRIGHOLOME EQUESTRE Plnnrh^ 10. — .V. FI. d. Ch n" 69, p. 11. Chapeau jaune, gris verdâtre ou brun au milieu, couvert Ag petites ^roiV/es plus serrées au centre, visqueux, de forme souvent irrégulière. AiiAUlCIMCKS. — TUIi;ilOL 1rs linj. .|.- «...nii.rc- Cornes tible. N" 19 TRIGHOLOMA GEORGII FR. TRICHOLOME DE LA SAINT GEORGES Mousseron, Ch.impigaon muscat. l'/'inr/n-s JO i-l Jl. — .\ . FI. ,1. Ch. n" Wl. /,, /.?. Chapeau hbmc, hlaur juimàirc ou hhiif rosi-, |>arf<)i,s gris liruiiAlri*, lif-go, 6-12 ccnfiniclros. IMod hlanc, (iiiclquoluis rcnll»' à la has*- ; Fouillrls Maii- chàtres. Chair Maiirho, IVriiir. n.l.'iir A' ra|)p(;lanl souvi-iit colle de la farine fnihln-. Cuniimiii, ini iiriii/i'in/is, !••> pn-- tl \i< \>n'\<. Champi;,Mioii comestible, un des plus délicats -t'r()ll<' n\i-r du srl. du poivre et (h; Uoii hcurre Trais ou (rmtfliciilc huilf. On peut aussi en l'aire des [)lals plus delicals. N'oici deux ui.tniercMJv h-.-» préparer hieii eonniirs. Mousserons n hi cri'inr. — Les mousserons sont placés dans la ca(%.sorn||e avec de bon beurre ou un peu de lard fondu, des épiées, un bouqucl «le fines herbes. On saupoudre d'un [leu de farine el ou laisse miloriner. l'iiis on ajoulc de deux il Iruis cuillerées d<' r..i|ii- -i l'-i' r,;i ■,■... i: (jNiin avec de la crème et deux jaunes d'unif. Mousscrotis II la provcnrn/c. — On met les mou>seron> dans la • lie avec du sel, du poivre, un bon pii-t de lines herbes, ipieltjues cuili- i-. - de consommé, de 1 huile d'olive cl un verre de Champagne. On y jojnl un. tranche de jambon. Quand <. 11 a laissé niilonner un temps sunis<'Ui' enlève lejamlion cl le boiiip;et d^^ lincs hcriies, puis on ajoute, au moment de servir, de la mie de pain découpée en petits morceaux cl |tassée à l'huilo. et (In jus de rilnui. N» 20. TRIGHOLOMA SAPONAGEUM FR. - TRIGHOLOME A ODEUR DE SAVON P/nnr/ie 12. — \, /'/. d. Ch. n' 102, p. N. ChaiMWu In un ou gris jaunâtre, parfois brun verd.-\lre nu centre, lisse d'abord puis [nésenlant de petites écailles et enfin se fendillant, se crevas- sant, 5-10 centimètres. Pied blanc grisâtre ou un peu rougeàtre, un peu écailleux. Feuillets blancs ou jaune crème, tachés parfois de rougeâlre. Chair ferme, blanche, rougissant à l'air. Odeur forte de savou. Commun dans les bois en été et automne. Suspect. DUFOLR. — (iHAWriONONS. 3 18 ATLAS DES CHAMPIGNONS N° 21. TRIGHOLOMA VAGCINUM PSRS. — TRIGHOLOME EGAILLEUX Planche 12. — A. FL d. Ch. n" 124, p. 17. Chapeau brun roux, à écailles 1res nombreuses, rcti'oussées, à bord très laineux, 5-G centimètres Pied de même couleur que le chapeau, mais plus pâle. Feuillets blanchâtres puis se tachant de roux. Ciiair blanche puis roussâtre. Assez commun en automne dans les bois de Sapins. Kspèce comestible, mais peu délicate, non recherchée. N« 22. TRIGHOLOMA VIRGATUM FR,. -TRIGHOLOME VERGETÉ Planche 12. — \. FL d. Ch. n° 131, p. 17, Chapeau gris ou brun, plus foncé au centre, vergeté de petites lignes on de petites écailles noires, 8-10 centimètres. Pied grisâtre, strié. Feuillets serrés, blancs puis gris. Chair blanche puis grisâtre, amère on poivrée. Assez rare ; vient à rautomnc dans les bois de Pins. Suspect. GENRE 5. COLI,YBIA FR. — COLLYBIA Les CoLLYBiA se distinguent des Tricholomes par leur [ticd (jui est plulùt cartilagineux ou fibreux que charnu, et par le mode d'insertion des lames qui arrivent au pied sans présenter d'échancrure. N» 23. GOLLYBIA DRYOPHILA FR. — GOLLYBIA DES GHiîNES Planche 13. — A. FL d. Ch. n" 137, p. 19. Chapeau pres(pie plan, parfois même un peu déprimé au ccnti-e, de con- Irnr assez variabh', blanc jaunâtre, roux clair, brun pâle, généralement plus foncé au centre, !2-3 centimètres. Pied jaunâtre, plus foncé à la base. Feuillets blanchâtres. Chair blanche; saveur et odeiu^ faibles, d(uu;es. Très commun en automne dans les bois, surtout sous les chênes. Comestible, mais peu recherché. N» 24. GOLLYBIA FUSIPES B. — GOLLYBIA A PIED EN FUSEAU Planche 13. — N. FI. d. Ch. n" 15G, p. 22. Chapeau convexe puis étalé, légèrement mamelonné, brun roux, 0-8 centimètres. Pied difforme, terminé en une pointe enfoncée dans le sol, renflé vers le milieu et un peu aminci en haut, très prtfondément strié, roux clair ou brun. Feuillets blancs, puis roux. Chair blanche. Odeur faible, saveur assez agréable. Très commun en été et en automne, en toulFes, au pied des arbres. Comestible. Il est bon d'enlever le pied qui est coriace. AGARICIMIES, — HtLLYItlA 111 N' 25 COLLYBIA RADICATA RELH. - COLLYBIA A RACINE (lliapp.ui vis(|iK'UX, gris jaimàlii' nti bnin p;\li', .'J-(l rrnliinrlrri*. Pied gris ou njiigcàlrc, lor-iiiinr en niio Ininjiif niciio' poinhif, prouveiil |>re.S(|U(; noir, inlin-mi'itt vi'hutè, dr<»il tui iceouilié ;i la luise. Fcuill(;ls jaune |ifiilli'. (lli.iii- Hlaiielif ou jauiiàln*, niulle. Assez eoinniun en auloiuuc. iii grosses touffes sur les troncs «le «livcrs arbres. Comestible. GENRE 6. L=iCCARIA COOKE. — LACCARIA L'espèce uniiiur «jui compose ce ptlit genre a élu classée Inntùl pnniii les CoUijbia, lanli'il dans le genre suivant, Cli(i>cijf/«:. Les feuillets ne des- cendent pas longuement sur le pied comme dans le^ Clilory/n', mais répon- dant ils présentent une p(Mite deni i|ui se prolonge , et !>'urr('(nnt plux lirn»- quomciil (|iii' d.iiis le 6'. infitiKli/nili/nrinis. (lliaii" blauclitilrt-. Oileur aste/ agrûaldi'. Très couiiiiuii rii vie l'I aiifiiiiiiii' |i;ii ini la mousse <»u b-» Teuilb'H niorU-», dans Ips prés ou les bois. Comestible, luai- peu rccbcrrbé, sa chujr élan! Irùs niinr.c. GENRE 8. MYCENA FR. MYCÈNE Les Mycknks sunt le [)lus souvcul il^s cliainpiiînonsde/îWfV»' hiillf, pous- sant sur les troncs d'arbres, les brindilles, les bouilles ui"i(r- On !••» ivroii- nail à liiiichapeau généralement conique, à biu'd dr^ .'-urn reuillcU libres ou remon faut s'insérer frès hnat snr le pi'-d, beaucoup plu^ baul que le bord du chapeau. N" 34 MYCENA GALOPUS FR. - MYGENE A PIED LAITEUX J'Itiiirhe /r. — .\. fl. (l. Cit. Il' i'.i:,. p. .{0. C.hapcan ,i:ris, plus funci' au centre, strie au ln>id, \-i cenlimètrcs. l'it**! grcle, gris, laissant, (piand on le casse, échapper un Inif hlitw. Lame-; blan- ches, un peu glauques. Assez comninn a lautomne, dans les bois sur les troncs d'arbres, le<» brin- dilles ou dans la mousse. N" 35. MYCENA EPIPTERYGIA SGOP. - MYCENE DES FOUGFP^^: l'iuiiriir /r. — .V. /•■/. (/. Cil. Il" :v;r, p. :ij. Chapeau recouvert d'une prUiciili'. risf/u^ii.sc qu"im pei)' .'nlev.r .l'nn.^ seule pièce, prorondémeut slrié, gris ou roux, 2-5 ■ visqueux, grêle, J.iuuc. bames blanches, se tachant «le jaune ou «1 Commun eu été et anlomne parmi la mousse lUi sur les brindili'*!), Im feiiilli- touibées. N'> 36. MYCENA POLYGRAMMA B. -MYCENE STBIE Plmirhe 17. — .\. Fl. d. Ch. «• 267, p. :i4. Chapeau strié, gris, gris jaimàtre, roux ou brun, 2-4 cenlim«>lrc««. Pi«d pidlniidi ment ,s7/7'e >ur toute sa longueur, gris brillant, élancé, rigide, poil : à la base. Lames blancl»t>^ «ai rosées. Parfois odeur (lc,*agréable. 22 ATLAS DES CHAMPIGNONS Très commun on été et automne, dans les bois, isolé ou en loufTes, sur les troncs 0:1 au pied des arbres parmi les feuilles tombées. N° 37. MYGENA PUR A. PERS. — MYCÈNE PUR Planche 17.— X. FI. d. Ch. a° 290, p. So. Cbapeau convexe puis étalé, de couleur très variable, blanc, rosé, lilas pâle, gris jaunâtre, parfois même violet foncé ou brun au centre, 2-4 cen- timètres. Pied de couleur assez variable aussi, le plus souvent rosé ou vio- lacé, poilu à la base, raide, grêle. Lames blanches, rosées ou violacées, peu nombreuses, peu serrées et présentant des veines transversales les réunis- sant çà et là les unes aux autres. Chair blanchâtre. Odeur forte ressemblant à celle du navet ou du radis. Très commun à terre dans les bois en été et automne. GENRE 9. OMPHALIA FR. — OMPHALIE. Les O.MPiiALiES sont en quelque sorte de petits C/i/ocy/^e. Leurs feuillets descendent le long du pied, et leur chapeau est très fréquemment déprimé au centre. N» 38. OMPHALIA FIBULA B. — OMPHALIE EPINGLE Planche 17. —.\. FI. d. Ch. n° 209, p. 37. Chapeau convexe puis déprimé au centre, abord relevé à la fin, jaune orange vif, 1 centimètre. Pied de même couleur. Lames descendant lungue- ment sur le pied, blanches ou jaunes, plus pâles que le chapeau, assez peu nombreuses. Chair blanchâtre. Commun en automne dans l'herbe le long des chemins ou dans les bois. GENRE 10. PLEUROTUS FR. — PLEUROTE. Les Pleurotes sont des champignons charnus dont le pied nesl jamais au centre du chapeau. 11 est excentrique ou complètement situé sur le côté ; il ne constitue parfois qu'une sorte de prolongement court et épais du cha- peau, et dépourvu de lames ; il peut même manquer complètement et alors les lames divergent généralement d'un point qui est sur le côté du cha- peau. N» 39. PLEUROTUS OSTREATUS JAGQ. - PLEUROTE EN FORME D'HUITRE Couvrose, Poule de bois. Nouret, Oreille de noiret. Planche 18. — \. FI. d. Ch. n" 356, p. 43. Chapeau ressemblant grossièrement à une coquille d'huître, brun, brun jaunâtre ou violfi nniiàtre, 6-12 centimètres. Pied court, très épais au som- AGARICINÉKS. — l'LKUnuTE. — IIViMlul'IIOUfc: iA met, [.lus miiico ou l.;is, c\côiilric|ue un l.ilcrui, l.laiicliàlro, poilu ou ve- louté, l.aïucs blunclips, peu m»nibreus(!s, se |ii-u|.iii;;r;uil Mil- II- |.ii-(J. Chair blanclie, épaisse, fcirnc. Odeur cl saveur faildes, a^réalilos. Assez commun en été cl aulomnc sur les troncs durlircs. Comes- tible. Il existe uiu.' variété >enl à leur « liapiuu li.)U|Miirs humide, sou- vent très visfjiii'ux, à leurs feuillets peu nombreux, peu sfrn'S, épais, visrjucur, ayant une apparence cireuse, et souvent quand le chanipignon est vieux se transformant en une masse grasse et cireuse. Ces fouillels le plu.s souvent se itrulongent très loin li' long du pie(L II existe tout un ^^roupc d'IIygrophores rcmari[uables [tar leurs couleurs vives, jaunes, oranges. rouges ou vertes. Ouebiues autres sont <;om[dètemeut d'un blanc pur et éclatant. N" 41. HYGROPHORUS EBURNEUS B. - HYGROPHORE BLANC D'IVOIRE Pfauc/i,' 10. — y. FI. d. C/t. Il" 370. p. 15. Chapeau blanc, légèrement mamelonné, puis souvent déprimé au centre, très vis([ucu.x, 3 o centimètres. Pied hlattc, visqueux, surtout au sommet. Lames blanches, se prolongeant sur le pied, peu serrées, visqueuses. Chair blanche. Odeur et saveur douces, assez agréables. Commun à l'automni' dans les bois, surtout «le Chênes et de Sapins. Co- mestible, employé surtout comme condiment. 24 ATLAS DES CHAMPIGNONS N" 42. HYGROPHORUS NIVEUS SGOP. - HYGROPHORE BLANC DE NEIGE Planche 19. —N. Fi d. Ch., n° 372, p. 43. Chapeau ^/a?îc, convexe puis un peu plus creux au centre, peu visqueux, 2-4 centimètres. Pied hla/i:. Feuillets blancs, assez minces, se prolongeant sur le pied, parfois réunis par des veines transversales. Chair blanche. Assez commun du printemps à l'automne, dans les prairies. Comes- tible et employé comme le précédent. N« 43. HYGROPHORUS PRATENSIS PERS. — HYGROPHORE DES PRÉS Planche 19 —^. FI. d. Ch. n" 391, p. 47. Chapeau rougeâtrc ou orangé, peu visqueux, se fendillant radialenicut quand il est âgé, 4-8 centimètres. Pied épais, blanchâtre, strié de roux. Feuillets blanc jaunâtre ou roux clair, espacés, descendant très loin sur le pied. Chair blanchâtre. Assez commun dans les bois ou les prairies en automne. Comes- tible. N" 44. HYGROPHOPcUS GOCGINEUS SCH. — HYGROPHORE COCHENILLE Planches 19. — .X. FI. d. Ch. n" 397, p. 19. Chapeau convexe, rouge carmin ou rouge orangé^ 2-6 centimètres Pied ronge carmin. Lames jaunes ou rougcâtres, descendant à peine Ir li>ng du pied. Assez commun dans les bois et dans les prés en automne. Certains auteurs le disent comestible, d'autres l'indiquent comme suspect. Il est donc préférable de s'en abstenir. N« 45. HYGROPHORUS CONICUS SGOP. — HYGROPHORE CONIQUE Planclo' i^O. — .^■. /'/. d. Ch. n" 396', p. 49. Chapeau toujours coni(|iio. élevé et //rs jooî/?^?/ dans le jeune âge, avec le bord recourbé vers l'intérieur, puis s'élalant et se fendant radialement avec le bord rehivé vers l'extérieur ; humide ou un peu visqueux et présen- tant un certain degré de transparence : jaune doré ou rouge orange, deccnani noir en vieillissant, 2-5 centimètres. Pied jaune vif, noircissant également. hdiXWQ?^ jaunes puis noires, libres ou s'insérant très haut sur le i)ied. Commun à l'automne dans les bois et les prés. Suspect comme le précédent. GENRE 12, CANTHA.RELLUS BAUCH, — CHANTERELLE Les Chanterelles se reconnaissent à leurs feuillets épais, peu saillants en général, souvent réduits à de sim[»les rides ou des plis que des veines trans- AGAnrCINÉES. — CnANTERELLE 25 vorsalcs n'uiiissiiil, le- 1111- ;ni\ .mires; ces ffiiilli'ls se i)roIoiif;ciil le long du pied. Très souvent, lo chapeau csl (It'ltriiiié an ci-nlre cl parfois nicme creusé en cnlonnoir. N" 46.GANTHARELLUS GIBARIUS FR.— CHANTERELLE COMESTIBLE Gyrole, Gingoule, Jaunelot, Crête de coq. Planche i'O. — A'. / /. d. rh. „" /:'/;, /,. :>/. Cli.ipcau C(>n\i'\(' puis en cntuiuiuii', h Imiils irrc;j;idii-i imui-mI 1(iIji'*:> l'I conloiu iK's, lo plus in)yi\cu\ joKiir d'iriif oif, parluis [)Ius pàlf, 3-6 rcnliuj»'- tres. Pied épais, amini'i à la liasr, j.mni' !ifan;;c. I.aiiii's lar^rs, peu sail- lantes, ramifiées et ii'iniii's cnln' elles par des veines transversales, se prolongeaul lnjii -iir je pied. C.li.iir hl.iiudie; odeur ai;réal)le. Espèce 1res ((unniune dans les buis en été et en aulunine. Comestible, très recherchée : elle a un j;oùl un piMi amer ou piquaid, m.ii- eid.i lii — {)arait à la cuisson. Comme assais(jni,'eiuenl les (Ihanlerclles peuveni Tire employées dans les omelettes, les MaïupiiMlesde veau, avec un lilel de Ixi'ul' ele. ( >n peut njileiiir iiu excelleul plal de ('.li.nilerclles en les faisant cnire dans du beurre ou les fuirr revrnir dans de l'eau (ièdc. N" 47. GANTHARELLUS AURANTIACUS WULF. - CHANTERELLE ORANGÉE. Plane fin 20. — X. FL d. C'/i. »« .J27, p. ."il. Chapeau jamn' orange, pins rouçeàtre f(ne dans l'espèce précédente. convexe puis di'pi'imé au renh-e, .'$-6 eenliuièires. l'ied jaune ronssAtre, de- venant parfois noir, l-'euillets o?'rt;*^t'S, souvent ramenx, mais plus minces, plus nombreux, plus serrés que dans le C cibarius. Chair jaunâtre, molle. Espèce assez commune dans les bois en automne. Elle est considérée comme suspecte, et il faut évite;- diî la confondre avec la pi-écédente. Sa couleur tirant bien plus sur le rouyc ses feuillets serrés permettent de l'en distinguer facilenieMl . N" 48 GANTHARELLUS TUB..EFORMIS FR. - CHANTERELLE EN FORME DE TROMPETTE Planrhe 21. — .\ . /7. d. Cli. n" ./26', p. ôl. Ciiapeaubrun, à bords irréiiuliers, profondément creusé en entonnoir; la dépression se prolonge jus([ue dans A* pi>'d qui est creux presque jusqu n son extrémité inférieure ;dia:nè|ie du chapeau. 2-5 centimètres. l'ied jaune. Feuillets peu nombreux, épais, Itifurqués ou Irifurqués, jaune grisâtre. Espèce assez commune en été et automne dans les bois. Suspecte. DUFOUR. — (lllAMPIONONS. ■* 2G ATLAS DES CnAMPIO'ONS GENRE 13. LACTARIUS PERS. — LACTAIRE Ce genre est très facile à reconnaître. Les Lactaires sont des champi- gnons charnus, à chapeau peu élevé et souvent déprimé au centre, à pied généralement court, et dont la chair ou les lames laissent échapper quand on les coupe^ un lait doux ou acre, blanc ou coloré. lïune façon générale H faut se défier des espèces dont le lait est acre. N- 49. LACTARIUS VKLLEREUS FR. — LACTAIRE A TOISON Planche 21. — N. FI. d. Ch. 71" 442, -p. j2. Chapeau blanc ou roux très pâle, couvert d'un duvet fin et épais, convexe puis déprimé au centre et à bord longtemps recourbé en dessous, 10-20 cen- timètres. Pied gros, court, un peu velouté, lames blanches ou jaunâtres. Lait blanc, acre. Odeur désagréable, chair poivrée. Commun dans les bois en automne. Bien qu'on l'ait parfois donné comme comestible, il est prudent de s'en d'''/ier. N" 50. LACTARIUS PIPERATUS SCOP. - LACTAIRE POIVRÉ Poivré, Chavane, Eauburon, Vache blanche. Planche 22. — A. FI. d. Ch. »" 445, p. 55. Chapeau blanc ou verddtre, en entonnoir, à bord replié en dessous, 10-20 centimètres. Pied blanc, gros, court. Lames blanches, très serrées, se prolongeant sur le pied. Chair ferme, épaisse, blanche Lait blanc, acre. Commun dans les bois en automne. ].i chair très piquante de ce cham- pignon n"est pas délicate, cependant il e.-l comestible ; sa saveur poivrée disparait à la cuisson ; on peut le manger frit dans la poêle. C'est surtout en Pologne et en Russie qu'on l'utilise. On peut le conserver en le coupant en tranches et le desséchant, ou en le plaçant dans du sel et du vinaigre. N» 51. LACTARIUS TORMINOSUS SCH. — LACTAIRE VÉNÉNEUX Planche 22. — .V. FI. d. Ch. «» 453, p. 55. Chapeau couleur chair, roussâtre ou orangé, pré.au mais plus paie. J^aim> lilanc jauiiùtri-, liruiiis-anl au IouoIpt. (Iliair lilaric jauuàlie. Odeur a'^vvahli^. l/dW In-s u/jondunl, blanc, doux. (Celle (.•^pc•.•c esl appelée par beaucmip tl'auleurri L. volrmus). Espèce assez coniniuiie dans les bois el les prés en clé. Comestible. N' 54. LAGTARIUS SU3DULGIS B. - LACTAIRE DOUX P!aiir/ie L'.J. — .\. IL d. C/i II" iCs, p. .),;. Chapeau convexe puis cuucavcv n»ux au jauuAlre. i-li rciilimélres. I*i<*'l ruu.'^sàlre. Feuillels roux. Chair blanche (lu roux i-lair. I.ail hlnnr, doux. Très commun dans les bois en elo cl eu aulomm-. Comestible, mais peu délicat, [leu recherché-. No 55. LAGTARIUS GAMPHORATQS B. - LAGTAIRE GAMPIIRÊ Planche i' l. ~ .\. FI. d. Cli. n" jtj'j, />. :>iJ. Chapeau brun rougeàlrc, convexe jiuis dé-primé au ccnln-, à boni on- dulé^ 3-G centimètres. l'ied rougeàlre. FeuilbMs jaunàlrcs ou jauiu' rongr.\- trc. Chair rougcàtre, ayant Vndiutrdr iWHIt,i, furie surloiil «juanil le cliaiu- pignon est sec. Lait Liane, doii.r. lîspèce commune dans les bois en été el en automne. Comestible. N» 56. LAGTARIUS DELIGIOSUS L. - LAGTAIRE DELICIEUX Rougillon, Rouzillon, Vache rouje. Pliinrl,r2I. — iV. FI. d. Cil. n" .Il F />. -W;. Chapeau louge ou orangé vif, présentant des zonas conccnlriqn>'s plus foncées, déprimé au centre, 5-15 cenlimèlrrs. l'icd orange, puis vcrdAlrr. Feuillets jaune ou orangé pàl(\ Chair jaunâtre, un peu Acro. f.ail <>»•■ doa.c OH un peu (irri\ La chair et les feuillets deviennent rapidemo;;' quand on les froissi\ Kspèce commune dans les bois en élé et en aulumne. Comestible. L'àcrelé disparait à la cuisson. N' 57. LAGTARIUS THEIO(jALUS B. - LACTAIRE A LAIT JAUNE SOUFRE Planche 2J. — \. FI. d. Ch. n" J73, p. 57. Chapeau fauve orange, (dus [aie au bord, zone plus au moins nellemeni, 4-5 ceulimèlrcs. l'ied blauchùUe, rose ou roux clair. Lames blanchàlrc*, 28 ATLAS DES CHAMPIGNONS jaunâtres ou roux clair. Chair blanche, jaunissant à l'air. Lait blanc mais de- venant jaune soufre, doux puis acre au bout de quelcjues instants. Saveur acre. Commun à l'automne dans les bois, surtout dans les bois de Sapins. Suspect. N« 58. LAGTARIUS SCROBIGULATUS SGOP. — LACTAIRE EN GREUX Planche 25. — N. FI. d. Ch. «o 475, p. 57. Chapeau jaune sale ou jaune orangé pâle, déprimé au centre, à bord enroulé en dessous et couvert de longs poils laineux, 10-15 centimètres. Pied jaunâtre présentant çà et \kde petits enfoncements irréguliers. Feuillets blanc jaunâtre. Chair blanche, puis jaune. La'û acre, blanc, puis devenant jjiune. Assez rare dans les bois, en été et en automne. Suspect. N" 59. LAGTARIUS PLUMBEUS B. — LACTAIRE GRIS DE PLOMB Planches 25 et 26. — N. FI. d. Ch. n" J81, p. 57. Chapeau convexe d'abord, puis plat, et enfin déprime au centre, brun noirâtre ou gris de plomb foncé, 8-20 centimètres. Pied gris verdàtre. Feuil- lets jaunâtre sale, serrés. Lait blanc, très dcre. La variété turpis Wcinm, a le chapeau verdàtre sale, plus clair et tirant sur le jaune au bord : les lames jaun';îtres se tachent de brun quand on les froisse. Commun dans les bois à l'automne. On le donne parfois comme comes- tible, mais il est très peu recherché. N' 60. LAGTARIUS PYROGALUS B. — LACTAIRE CAUSTIQUE Planche 20. — ^V. FI. d. Ch. u° 4H5 p. 57. Chapeau convexe puis creux au centre, gris violacé ou brun rosé, parfois marqué de zones brunâtres ou brun jaunâtre, 0-10 centimètres, l'ied brun ou roux clair. Feuillets jaune roussâtre, descendant un peu le long du pied. Chair blanche. Lait blanc, très dcre. Commun en été et en automne dans les prés ou les bois. Vénéneux. GENRE 14 RUSSULA. FR. — RUSSULE Les Russules ressemblent beaucoup aux Lactaires ; mais elles n'ont jamais de lait. Elles ont en général des couleurs vives, rouges, orangées, etc. Leurs feuillets sont, dans la plupart des cas, tous égaux, et souvent bifur- ques. N" 61. RUSSULA AURATA WITH. - RUSSULE DORÉE Planche 27. — N. FI. d. Ch. /?" 497, p. 58. Chapeau visipieux, d'un jaune orange vif, souvent mêlé de brun ou de pourpre, ou rouge au centre etjaune sur le bord,G-8 centimètres. i*ied blanc, AOAIUCINKKS. — UL'SSl LK J'J jjiiiiK! à 1(1 li;i>i', l'ciiillcl-- lil.iiics (Ml jaiiin' pàlf, |i|iis vifMii- U»s b:ird»». Chair Manche. Saveur doua; d'ahunl, nuis lirir nu hnut di^ i/ui-lifues inslaiid. Assez C()iniiuiiii' dans les Imi-; lU été fl en uiilitinni*. (j-rlaiiis aul(?ur-> la disent comestible. N" 62. RUSSULA XERAMPELINA SCH - RUSSULE COULEUR FEUILLE MORTE l'tinniir 'j; . — .\ . FI. d . l'Ii. n" lU'J, p. (in. Clia[>eaii nrangt' nu |piii|iiiiin, |iart"uis i-o-^r on jainiàlri- ri liriiii au iiii- lien, \is([Lienx, lO-iO l'enlinn-lri'-^ l'ifd Itlanc losc, un pni crMillf i\ la l»a*c. Feuillets hlane erèine. (lliair l)lanr jannàlre on jainii' oran;:»-. Suceur douce d'dhm'd, puis un peu 'h-rr. Dans la vaiitMé ahil'ueu J'rrs. le cliaiieaii |>oiirjiri; plus (tu nidius fiuice est itaiTois lâché de vr'rd<\lre, id les fruilU'U «»nl iin«* eoidcur jaunùti'e. Assez rare en clé dan> hs hois. Comestible. N" 63. RUSSULA EMETIG A SCH. - RUSSULE EMÉTIQUE riunc/ic i's. — ;V. Fi. d. c/i. //" :>j:t, p >-■' - Chapeau rouge vif ou Ibncé, mais se décolorant faeilemim . i m< >■ nuu p.u eudiiiits ou même en eut in-, jannàlre ou hlanc, i-iOecnlimclre». l'ied blanc. souvent taelielo de rose pècc commune dans le- b (le Pins. • N" 71. MARASMIUS OREADES BOLT. — MARASME D'OREADE " Faux Mousseron. P/aiir/iC 3J. — .\. l'I il. ('h. ir .,..,. y-. ', '. Chapeau jaune roux clair, un peu plus fone»'; au eenire. parfois »lri»' an lioiil, '-'i f. l'ied sec, jaunâtre. I•^'uillets peu serrés, blancliàlr»'-*. Chair blanche. ( (dcur laiblo, agréaliic. l']sp(''ce assez eoniniune en ('lé cl .n .uiIhuiM'', n ii-, ic« prés, h' bord des chemins. Comestible, niti- p'n i.iImt>Iii'i- .'» i-.oi-i- «Ir- «..i petite taille. GENRE 16. PANUS FR. — PANUS Les TANUS sont des cbanipign(Uis secs, coriaces, tif pourriisani pa*. mais restant secs et par suite se conservant fariicmcul. h' pu'd est mr le côté d}i rJiapciiH. Dans certaines espèces il n'y a p.i- de pied. N' 72 PANUS STIPTIGUS B. PANUS STIPTIQUE PInnrho .ï/. — V. /•'/. d rf, „• Ô80, p. 69. Chapeau en forme de haricot, à bor«| souvent enroulé en des«ou*, roux (»u lirnn, !2-4 c. l'ied court, s'élargissanl au sommet pour se continuer par le chaiteau, roux, l-ames brun nmx, serrées ; saveur fade puis Acre. Ilspèce très commune en toutes s;ii>ons siu' les branche^ cl les tronc* ilarbres où les chaiieaux sont souvent u'ronpés les uns au-dessous des autres. h]spéce vénéneuse. (I) Nvmpln* lies inonlagno?. 32 ATLAS DES CHAMPIGNONS DEUXIEME SECTION. — AGARICINEES A SPORES ROSES GENRE 17. VOLVARIA FR. — VOLVAIRE Les VOLA AIRES sont des champignons ayant une volet", comme les Ama- nites, mais pas d'anneau. N^ 73. VOLVARIA. GL0I03EPHA.bA. DG. — VOLVAiaE GLUANTE Planche 32. — T. Fl. d. Cli. n" (iOi\ p. îi'. Chapeau visqueux, gris verdàtre ou vert olive dans la forme type, blan- châtre OLi gris jaunâtre dans la variété speciosa Fr., bombé d'abord puis presque plan, parfois mamelonné, strié légèrement sur le bord, 7-10 c. JPied blanchâtre ou gris roux clair. Lames blanc rosé, puis roussàtres ; odeur fade, désagréable. Espèce qu'on rencontre en automne dans les pelouses, les jardins, les champs. Espèce vénéneuse. GENRE 18. PLUTEUS FR. — PLUTEUS Les PLUTEUS sont des champignons sans volve ni anui au, à feuillets libres, c'ost-à-dire n'arrivant pas jusqu'au pied. N' 74. PLUTEUS GERVINUS SGH. — PLUTEUS GOULEUR DE GERF Planchr :j^. — .V. Fl. d. C'Ii. n° 028, p. 7.). Cliapeau brun ou roux foncé, parfois plus riair sur le bord, G-12 c. Pied blanchâtre, couvert de petites fibres grises ou noires. Lames blanches puis rosées. Odeur forte. Espèce commune dans les bois, au pied des arbres, ihi [iiiiilcmps à l'automne Comestible, mais peu recherchée. GENRE 19. ENTOLOMA FR. — ENTOLOME Les ENTOLOMES se reconnaissent à ce fait que leurs feuillets présentent une échancrure à leur point d'attache sur le pied. Ce sont, en quelque sorte, des Tricholomes à spores roses. N" 75. ENTOLOMA UVIDUM B. — ENTOLOME LIVIDE Planche .1.1. — N. Fl. d. Ch. n" G-'iJ, ]>. 75. Chapeau gris brun ou gris jaunâtre, parfois un |)eu écaiileux au sommet, à bord fendillé et retroussé à la fiu. 10-12 c. Pied gros, souvent recourl)é AdARir.INKKS. — ENTOLnMi:. — .LITÛI'ILK. — NOLANEA .13 f' "Il |HMi iviillc il 1,1 h.i~i', l.hiiir ^;riMUre, ayuiil [laiToiri (|(icl<|ucH laclif» roii-cs. l'iMiilIcl- I inii.ii iv-;, |)iii- l'uiigcrtlres, Hoiivciil n-énrU'ïi miv la Iraiiolu*. Odcnr d'' fiirinr fntirlic, KspècL' (•(iininiinc il;iii~ Irs huis oïl aiiInmiK'. ^/'t/ijn'' smt n(t>'ur ayi celle esprec est vénéneuse. N" 76. ENTOLOMA CLYPEATUM L. - ENTOLOMC EN BOUCLIER P/aiic/ir :i:i. — .\. /■/. if. ri,, „o c;.y/, j, ;;. (".Ii;il)caii j;ri>, liniii (ui ikiix, .'l-H niilinnlrc-. l'inl hlaiiciiain-, un |ioii lihrilloiix, |tiilvenili'iit an -nmiiicl. i'ciiillels jaiiiie sale. [HiIh nisrs. Kspree eniniiiuiie, (laii> I'IiitIh' |c \i>wj i\r^ |-i.nl>- il.m- I. - (.i.-- •■n |.-, bois. Comestible. GENRE 20. CLITOPILUS FE . — CLITOPIIK \jQs ci.ri'iii'ii.KS se rreonnaissciil a lt'iii< fruitlots desmidiiiti le /<><• pied. N" 77. CLITOPILUS PRUNULUS SCOP. - CLITOPILE PETITE PRUNE Mousseron. P/anr/h' .y/. — \', /■'/. il. Ch. i," //.î/, /». r* riiapeaii blanc, nu giis iaiiii.ilir p;ile, a ImmiI oiifliilf. i ■-> ci'iuim* ir«--i, l'ied lilaiic. l'^MiilIels sen'i's, iioinbi'eiiN. l>I:i" • ■■■-■'• •"! ■_■•'- "• "••.m-.-. '*•■ .:• blanche, l'ernic. ciss.iiilc Odonr île farine. Kspècc commune dans les bois cl los près, en «•! n nulomn- . I ■ var. Orrt'Ka /A, e(msidérée paribis ediiiuu' une esp«'ce spéciale, n les fci' plus serrés, une odeur de l'ai'inr plus Inrle que la rorino lyi ' undle au lieu (rrire l'eiMue. tle eliain|ti;iiion est comestible rt l'un i\r< plu- piist-? -pi'- i --li naisse. Il l'sl généralrmcnt eunnu siui- le ii'Mii de W""-"-"" ■ '^' ■ • confondit' avec d'autres espèces auxquelles mi donne ai. - c/ioloina Georgii (n" 10), et le .)farasnii>i!i Oreades (n* 71). C'est surtout d.uis le Midi >\i' la Krauce, ,inccs. On peut aussi le luellro dans b-s omcIcUe-, t u rannùl, cic. GENRE 21 NOLANEA FR — NOLANEA Les NoLAMiA mit leur pied de consistance carlilagincusp; le rlnn^^an f»*| "^énéralement conirpx', et le bord est toujours droit, jamais en i«* dans le jeune Age. DcKorU — C.lIvMPKiSONS. •' 34 ATLAS DES CHAMPIGNONS N" 78. NOLANEA PASGUA PERS. — NOLANEA DES PATURAGES Planche 34. — y. FI. d. Ch. n" G'Jl, p. ^^. Chapeau brun foncé ou roux foncé, devenant plus pâle en séchant, soyeux. 3-8 centimètres. Pied brun ou gris soyeux, strié. Feuillets gris roussàtre. Très commun dans les pâturages, du printemps à lautomne. 11 n'a aucune qualité qui puisse le faire rechercher. TROISIÈME SECTION. — AGARICIXEE.S A SPORES JAUNE 1) OCRE GENRE 22. PHOLIOTA FR. — FHOLIOTE Les PuoLTOTES ont un anneau. Cet anneau, ressemblant à celui des l^épiotes et des Armillaires, ne doit pas être confondu avec la lame très fragile, ressemblant ;i une toile d'araignée, dont les débris restent le plus souvent attachés au bord du chapeau à l'état adulte, et qui existe dans certains genres que nous verrons i)lus loin. (Cortinarhis, Hijpholomd). TU" 79. PHOLIOTA SQUARROSA MIILL. — PHOLIOTE ÉGAILLEUX Planche 34. — N. FI. d. Ch. n" 7>3, p. 85. Chapeau roux, à ('cailles brunes dressées, o-lO centimètres. Pied roux, à écailles plus foncées, lisse au-dessus de l'anneau. Feuillets couleur rouille. Chair jaune ou jaunâtre, à saveur parfois un peu piquante. Cette espèce assez commune en automne vient sur les tronc? d'arbres par petites touffes de 3 à H individus en général. N" 80.— PHOLIOTA CAPERATA PERS. — PHOLIOTE RIDÉ Planche 3.J. — 3'. /•"/. d. Ch. n" 7:jj. p. -ont vi»<|ueu\. Il y a ti'ès peu d'espèces couicsIiMes parmi les Cortinaircs. N" 82. - CORTINARIUS GLAUGOPUS SCH. - GORTINAIRE A PIED GLAUQUE Planchr :ui . — .V. /•'/.'/. f'/i. ,r : : i - (chapeau ianiic lu uii.ilrc ou orange, vi>(pu'u\. V>-\1 centinictres. l'icd renlle à la hase, ///////'■ yio/ac/' c ti..ii\' ...iii- n» buis, sur- tout les bois de Sajtins, eu idé et en autoume. N" 83. — CORTINARIUS PURPURASCEN3 FR. CÛRTINAIRE PURPURIN. niniKli,- :t/;. — X /•■/. pi-, mai.- bleu ou lilas ilans la variété r.i'riili'srnns, souvent violet fonce an boid, vixpieux, 5-U) centimè- tres, l'ied bulbiMix, lilas on violet, l.ames f/lcues ou viul»'ft<'s, devenant brun cannelle, uiais conservant touj(»urs, surloni sur la tranche, des rellets violacés, et devenant poui|ue «lair ipiaiid on les froisse. Chair vicdeltc ou jaunâtre. Espèce assez commune, venant dan- les bois, sui'"!' -•■"- '••- Sapins, en été ou en automne. N" 84. CORTINARIUS COLLINITUS SOW. - CORTINAIRE VISQUEUX Planrhr :u;. — .\. /•■/. -/. Ch. »• 76',, p. 91. Cliai)eau jaune r.uigeàtre au bord, plus foncé, brun rouge, ou parfois brun olive au sommet, très visquctir, ."î-IO centimèlros. Pied aminci au ;{0 ATLAS DES nnAMPlO'ONS ■ïommol et à la base, plus épais près de la cortinc, javine roiigeàlre, cou- vetl de grosses écailles disposées parfois assez régulièrement en anneaux, visqueux. Lames bleu violacé puis brun cannelle. Chair gris jaunâtre. Espèce assez commune dans les bois en été et en automne. N« 85. GORTINARIUS ELATIOR PERS.— GORTINAIRE ÉLEVÉ Planche 37. — A". FI. d. ('h. n° 706, p. [il. Chapeau en cloche puis étalé, hsse au sommet, strié au bord, visqueux, jaune, grisâtre, gris violacé ou brun, 6-10 centimètres. Pied ayant jusqu'à 2 centimètres d"épaisseur. élancé à Fàge adulte, blanchâtre, parfois un peu violacé. Feuillets brun violacé ou roux foncé. Espèce commune en automne dans les bois, surtout sous les Sapins. N" 86. GORTINARIUS TRAGANUS FR. - GORTINAIRE A ODEUR DE BOUC Planche 37. — T. FI. d. Ch. >t° 780, p. 02. Chapeau violet clair ou pourpre clair, roux orangé au centre, 6-10 cen- timètres. Pied jaune violacé, très renflé à la base. Feuillets dnn jaune rous- sàtre au début, puis roux foncé à la fin. Chair jaunâtre. Odeur /J'/?rfe, rappo- lanl celle du bouc, d'autant plus accentuée que le champignon est [dus vieux. Espèce commune à Tautomne dans les bois. N« 87. GORTINARIUS ANOMALUS FR. - GORTINAIRE ANOMAL Planche 38. — N. FI. d. Ch. n° 787. p. 92. Chapeau de couleurs très diverses suivant la variété. Il peut être jaune pâle, bleu, violet, rose pourpre, rouge brique, gris, brini. roux. La variété représentée est la variété caninus Fr. Le diamètre du chapeau est do 3 à 8 centimètres. Pied renflé à la base, violet au moins au soinuKi. Feuillets bleu violet, ou bleu purpurin puis brun roux ou brun cannelle. Chair jaunâtre ou bleuâtre. Espèce commune à Tautomne dans les bois, surtout les bcjis de Hêtres. N» 88. GORTINARIUS ALBOVIOLAGEUS PERS. - GORTINAIRE BLANG VIOLAGÉ Planche 38. — y. FI. d. Ch. n° 792, p. 93. Chapeau blanc violet ou bleuâtre, soyeux, 5-12 centimètres. Pied violet. Feuillets bleu violacé, puis couleur rouille. Chair blanchâtre, violacée par endroits. Espèce assez commune dans kvs bois en été et eu automne. ACARICINKKS. — CORTI N AIKK. — i;<»Ml'IIII>IUS .'JT N» 89. CORTINARIUS ARMFNIAGUS SCH. - GORTINAIRE ABRICOT l'hiiiriif :s,s. — .\. il. il. (II. iio xir.i, p. if'). Cliiipcaii li-M'. Inill.iiil, |.iiiiii' ,iliii(ir. piii- |).ii-riiis iiiiiiiiri ù IVxlréinilr infé- licurc, lilaiii'. l'i-iiillt'ls jauni- rn-iiie [iiii.s l'aiivc roussAlrr*. (lliair IjIuii- chaire. Espèce assez Cdiiimniir en i-ti' et rn anlniimc dans les irgioiH moii(a> gneuses, sous InsSii|iin-. N" 90. CORTINARIUS GINNAMOMEUS L. - GORTINAIRE CANNELLE J'Ianr/ic :j'J. — .\. il. il. ''h. u" s/:/, /i. ////. Cliapoan luim cannelle, parlnis janni- lonx, ."{-(i rciiliniflri'^. I'io«l cvliu- (lri(|ne, jaune vil'. Feuillets jannes et pnnanl nin' cnnlenr cannelle pin- ou iiKiins foncée. Chair jauiiàlre on rousse. Espèce assez eonmuine m antitnini', -oii> \i'< Sapin-, GENRE 24. GOMPHIDIUS F. - GOMPHIDIUS Les rîoMPiiiDus sont des champignons tn'-s risi/m'iix : commti hs Lopii- naires, ils possèch^nt nm^ ci>r/iiii\ mais on lc< reconnaif i •'• re. dcveiianl noirs, dcsccndaul li long du |ued. Chair jaune. Espèce assez (-(uinuiMie eu automne >ou- les Sapin> : comestible, m.ii- assez coi'iace et |ieu recherchée. N" 92. - GOMPHIDIUS GLUTINOSUS SCH. - GOMPHIDIUS GLUTINEUX Planclie SU. — 3. /•'/. d. Cli. n" HtiO. p. 102. Chapeau visqueux, hrun ou roux, un peu teinté de violel, se lâchant en vieillissant de larges plaques noires, :i-lO cenlimètres. Pied souveol visqueux, uu peu épaissi à la hase, blanc au sommet, jaune vif à sa partie inférieure. Feuillets descendant très loin le long du pied, gris, pui^ 38 ATLAS DES CHAMPIGNONS presque noirs. Chair blanciie, brunâtre sous l'épiderme du chapeau et jaune dans le pied. Espèce commune en automne sous les Sapins. Comme la précédente, comestible, mais peu estimée. GENRE 25. INOCYBE FR. — INOCYBE Les Inocybés ont un chapeau sec, d'un aspect brillant, soyeux ; il est souvent pointu. L'épiderme du chapeau est souvent déchiré en petites fibres ou en écailles, ou déchiqueté sur le bord qui se retrousse. Le pied est généralement nu, et ne présente que rarement un anneau filamenteux qui disparaît de bonne heure. N» 93. - INOCYBE GEOPHILA B. - INOCYBE TERRESTRE Planche 40. — .^^ FI. d. Ch. n" 893, p. 10.^. Chapeau conique d'abord, puis presque plan, mais conservant au centre un petit mamelon conique, lisse, soyeux, blanc ou violacé, souvent roux au centre, 1-2 centimètres. Pied blanc, parfois violacé. Lames gris lilas, puis roussâtres. Espèce commune en automne dans les bois, surtout les bois de Sa- pins. N' 94. - INOCYBE RIMOSA B. - INOCYBE GERCÉ Plaiiclie 4'J. — -A'. /•'/ d. ('h. n" \>11. p. lOG. Chapeau coni(jne, très aigu d'abord, puis plus étalé, parfois en cloche, gris jaunâtre ou brun, 4-7 centimètres. Pied jaune pâle. Feuillets d'un jaune ou d'un brun tirant sur l'olive. Chair blanchâtre. Espèce assez commune en automne dans les bois. GENRE 26. HEBELOMA FR. — HEBELOME Les llEbELOMES sont en général des champignons charnus. Leur carac- tère distinctif c'est que leurs feuillets présentent une échancrure à leur insertion sur le pied. Ce sont, en quelque sorte, des Tricholomes à spores ocracées. AGARICINKES. — IIEHELOMA. — (JALKHA, — CHKHIUOTK 39 No 96. HEBELOMA GRUSTULINIFORMIS B. — HEBELOME ÉCHAUDÉ Planriic -il). — .\ . l'I. d. th. n" [IJH, p. joii. Chapeau roux ou jaunùlrc, plus foncé au cf-nlrf, globuleux fl'a- bord, puis convexe mais peu élevé, [)res(pii' plan ii bi fin, à l»(»rd ondul*^, 8-12 centimètres. ]*ied à écaill<.'s l>Iancbes, ab(>ue, sous les arbres des bois, dans les prés, sur li- bord îles routes. GENRE 28 CREPIDOTUS FR. — CREPIDOTE Les CREriDOTKS sont très faciles à reconnaître : le [lied au lieu d'êlre inséré au centre du rliii|)eau est exceniriijur cau. No 98, CREPIDOTUS MOLLIS SGH. - GREPIDOTE MOU Planche JI. — .^ . /-Y. d. Ch. n" JOH'.i, p. JJ7. Chapeau très 7n<>u, blanc jaunâtre ou roux paie, arrondi -m, . n ft.»rmc do haricot, 2-5 centimètres. Pas de pied ou pied latéral extrêmement court. Feuillets couleur rouille ou couleur cannelle. Chair aqueuse, très molle. Espèce commune en été et en automne, sur le bois j>ourri. 40 ATLAS DES ClLUIPKiNONS GENRE 29. PAXILLUS FR. — PAXILLUS Les Paxillus ont un pied charnu, central ou excentrique ; parfois il n'y a pas de pied. Les feuillets se prolongent longuement sur le pied quand il existe, et ils présentent cette particularité qu'ils sont (ous unis ensemble et peuvent très facilement tous en bloc être détachés du chapeau. A ce point de vue les Paxillus se rapprochent des Bolets (genre 38) chez lesquels les tubes, accolés les uns aux autres, sont très faciles à détacher tous ensemble du chapeau. N» 99. — PAXILLUS INVOLUTUS BATSGH. — PAXILLUS A BORD ENROULÉ. Planche 41. — X FI. d. Ch. n" 1014. p. 117. Chapeau d'abord convexe, puis plan, enfin déprimé au centre, jaune sale ou roux, à bord enroulé en dessous, 10-20 centimètres. Pied jaune d'ocre, non velouté, ou à peine velouté. Feuillets roux, présentant entre eux près du pied, de petites lames transversales. Cliair molle, blanche ou jaunâtre. Espèce assez commune en été et en automne dans les bois. Comes- tible. N" 100. - PAXILLUS ATROTOMENTOSUS BATSGH. - PAXILLUS VELOUTÉ JNOIR. Planche 42 .—N. FI. d. Ch. n" 1012. p. 117. CliapCHU bombé dabord, puis en entonnoir, de forme assez irréguhèi-e, roux ou brun rougeàtre, 10-20 centimètres. IMed court, excentrif[ue ou même latéral, présentant nu duvet épais, brun noirâtre. Feuillets jaune roux, réunis entre eux près du pied ]iar de petites lames transversales. Chair blanche. Espèce assez rare, venant en été et en automne dans les l)ois de Sapins. Comestible, QUATIUKME SECTION. — AGUICLNÉKS A SPOllRS ISKUX ruLUPUE UU 13UUN VIOLACÉ GENRE 30. PSALLIOTA FR. — PSALLIOTE Les Psalliotes sont caractérisés par leur pied nunii d'un anneau et facile à séparer du chapeau, et leurs feuillets libres, c'est-à-dire u'arrivnnt pas justpi'au pied. N" 101. - PSALLIOTA ARVENSIS SCH. — PSALLIOTE DES JACHÈRES Boule de neige, Champignon des bruyères, Paturon blanc. Planche 42. — .V. FI. d. Ch. n" 1021. p. 110. Chapeau blanchâtre, parfois un peu jaunâtre, lisse ou écailleux, 8-20 centimèlrçs. l'icd blaiu- ou l'oux clair; anneau épais et présentant à son AGAllIClNICES. — l'SAI.LlMTK 41 inlôl'it'lll' ini rcbitrtl iihis mt iimuis si'jitiri' cf miislil ikuiI comun: un sucoml nn- neau. Feuillets rosés, [»uis luiiii siold un Imiiii |M)iii[)re. Chair blanehe. Odeur agréa 1)1;'. Espèce couiniiim' en été et en automne, dans les endroits découverts, prés, jardins, clairière di^s I)oi<. Comestible, excellente esj)ére. Nous avons dit plus haut (pi'ou la confond parfois avec une Amanite très vénéneuse, VAmanili' /irhitauière {Voir u" 1, page lOj, et nous avons indiqué les caractères (jui distinguent ces deux espèces. N" 102. — PSALLIOTA SILVATIGA SGH. — PSALLIOTE DES FORÊTS Planc/œ 43. — N. FI. d. Cit. u" JO:j;. />. lli). Chapeau blanc jannàii'c, parfois rosé ou roux, présentant au sommet dans le jeune âge de petites écailles qui disparaissent pins lard, 10-20 cen- timètres. i*ied creux, un peu rende à la base ; collier \)\a\\c, simph'. FeiuUels incarnats, puis brun l'ougeàtre. (lliair idanche, devenant roux ebiir quand on casse le champignon. Espèce commune dansle,s bois àraulonine. Comestible, mais beaucoup moins prisée que la pi-écédeidc ou la suivante. N" 103. — PSALLIOTA GAMPESTRIS L. — PSALLIOTE DES GHAMPS Champignon de couche. PL -13 <'l n. — N. FI. d. Ch. Il' 10 2S, p. îl'J. Chapeau hhinc, roux ou hruii, d'abord globuleux, ensuite moins élecé, puis presque plan, devenant parfois même concave parce (pu- le bord se re- trousse dans les échantillons âgés, lisse quebpiefois, mais le plus souvent présentant des rcaillcs brunes, 8-13 centimètres. Pied plein, blanc, parfois rougeàtre, lisse. Feuillets d'abord rosés puis pourpre foncé. Odeur et sa- veur agréables. Chair restant blanche ou devenant rosrc ou rou.r clair à iair. Ce champignon se présente avec des couleurs et sous dc^ aspeels di- vers, d'où un grand nombre de variétés. Signalons en particulier la \i\- riéié pr'iUicola (n" 103=') dont le chapeau est brun, éeailleux et dont la chair devient promptenu'nt rousse quand on coupe le champignon ; et la variété vaporariu (u" liXi^) dont le chapeau est brun rougeàtre, le pied à jien [u'ès de même eoid(Mn', mais pins chur. on bien jaunâtre. CULTURK DU C.llAMPKi.NON UE COUCHE Ce Champignon est le seul ([ue l'on soit arrivé à cultiver en grand et d'une façon véritablement prati([ne. N'oiei (pu?lques renseignements à ce sujet. Choix de remplacement. — Celle culture exige un endroit on la tempéra- tui"e ne soit pas exposée à de Irop grandes variations. I']lle doit se maintenir DlFOUIl. — (.1H-\M1'1GN0NS. G /i2 ATLAS DES CHAMPIGNONS entre lo" et 30°. Les carrières, les caves sont des emplacements particuliè- rement favorables. Choix du fumier. — Tous les fumiers chauds, ceux de lapin, de mouton, par exemple, sont bons, mais celui de cheval est le plus fréquemment em- ployé ; encore faut-il rejeter celui qui est trop pailleux, celui des chevaux do luxe. Préparation du fimirr. — Le fumier doit subir un traitement particu- lier avant d'être employé. On le dispose en tas d'environ un mètre de hau- teur, en ayant soin de bien le secouer, d'enlever les objets étrangers, les pailles trop longues, etc., afin qu'il soit aussi homogène que possible. On le foule fortement. Au bout d'environ huit jours, il s'y produit une énergique fermentation et la température s'élève beaucoup à son intérieur. On abat le tas, et on le reconstruit en plaçant au centre ce qui était à la surface. Par- fois une nouvelle fermentation nécessite une seconde destruction et recons- truction du tas. On reconnait que le fumier est devenu bon quand sa couleur est brun foncé, que la paille qui s'y trouve a beaucoup perdu de sa consis- tance, et qu'au lieu d'avoir l'odeur liabituelle du fumier, il a plutôt lodeur de champignon. Dressage des meules. — Le fumier est alors transptirté à l'endroit où Von veut faire la culture et on le dispose en meules. Ces meules peuvent avoir par exemple la forme d'un tas de pierres d'environ 50 à 00 centimètres de largeur à la base, et une hauteur à peu près égale. La longueur dépend de l'espace que l'on a. Dans certaines champignonnières des environs de Paris il y en a plusieurs kilomètres de longueur. Ces meules peuvent aussi être adossées à un mur. Le fumier doit être bien meuble, bien divisé, bien lisse; c'est à la main c[ue l'on fait sa toilette. Si une fois mis en meules le fumier fermentait encore trop, sa tempéra- ture dépassant 30", il faudrait l'aérer en y pratii|uant des trous, ou le soule- ver çàet là avec une fourche, puis de nouveau le tasser, le lisser, et seule- ment quelques jours plus tard y mettre lo blanc. Choix et préparation du lilaiic. — Le blanc de Champignon qui n'est autre chose que ce que nous avons a|)pelé le mycélium est formé de filaments grêles, blanchâtres, intimement mêlés au fumier. Le blanc vierge est celui qui n'a pas encore donné de fructifications ; le blanc sec en a déjà produit. Le premier est évidemment préférable pour obtenir une abondante récolte. On en trouve à acheter dans le commerce. On jiout on aller chercher dans la campagne à la base des tas de fumier restés longtemps à la même place. Il est d'ailleurs facile d'en obtenir soi-même. Dans une tranchée on place des lits successifs de crottin ot de balle do blé. Ce crottin contient toujours en abondance des spores de Champignon. On l'arrose, on le recouvre d'une mince couche de fine terre, et au bout de quelques mois on obtient un fumier rempli de blanc de Champignon. Ce fu- mier est divisé en galettes d'environ 10 centimètres de diamètre sur 2 à 3 agaki(;im':es. — l'SArxittiK 43 d'épaisseur, galull(.'s ijui peuveiil èlre conservées dans un endroit sec pen- dant plusieurs années. Au moment où l'on veut les utiliser il est Ixju de les faire ro^nnir, c'e>t- à-dire de leur rendre un certain ileyré d'humidité, ce que l'on obtient en les plaçant dans un endroit chaud et humide, «m même en les arrosant très légèrement avec de l'eau contenant un peu de salpêtre. Lardage. — Le fumier remplissant les conditions requises, le blanc étant en bon état, on procède au lardage, c'est-à-dire à la mise en place dans le fumier des galettes d(î blanc auxquelles le nom de /arrfons ou do mi.s'cv. Avec la main gauche on soulève le fumier, cl avec la droite on introduit la mise <\m doit pénétrer tout entière dans la meule ; puis autour d'elle on presse le fumier. Ces lardons sont placés à une distance d'environ .'}() cen- timètres les uns des autres. On peut en mettre deux rangs en alteni,iiil les mises si la meule a une hauteur de oO à GO centimètres. Dans le cas ou l(!s meules sont placées dehors et exposées à d'assez granules variations de lemi)érature, il faut les recouvrir d'une enveloppe de paille de fumier long (jue l'on nomme chemise. Cette chemise est inutile dans les caves à tem[)érature peu variable. Au bout d'une semaine environ, le blanc de Champignon se développe, et les filaments formés se dirigent de tous côtés dans la meule. Partout, au bout de trois semaines, le fumier est rempli de filaments blancs, et exhale une odeur très forte et très agréable de Champignon. On retire alors les mises, puis on lisae le fumier à l'endroit ([u'ellcs occupaient. Goplage. — L'opération que l'on pratique alors, le gopfage, consiste à recouvrir toute la meule d'une terre légère, riche en calcaire et en salpêtre. Les plâtras écrasés assez fin sont très bons. On en met une couche de 1 à 2 centimètres d'épaisseur. On la lisse soigneusement et dès lors on arrose légèrement la meule de temps en temps. 11 n'est pas mauvais que l'eau d'arrosage contienne un peu de salpêtre et soit à une température d'envi- ron 20°. Récolte. — Quelques semaines après le goptage, les champignons appa- raissent d'abord çà et là sur les côtés et le dessus de la meule, puis de plus en i)lus nombreux. Tous les jours on en peut cueillir de nouveaux. Une même meule peut en fournir ainsi pendant 2 ou 3 mois. Les (ihanipignons doivent être cueillis avant que leur chapeau soit com- plètement étale et quand les feuillets sont encore rosés. C'est à ce moment ([u'ils sont le plus délicats. Plus tard ils deviennent coriaces. Telle est la méthode suivie pour la culture eti grand. Quand on ne veut qu'une petite quantité de Champignons pour un usage i^estreint, on peut se donner moins de peine. Mais prévenons de suite que la réussite est moins si^re. Dans un coin de cave, un sellier, une caisse, un tiroir, on dispose un premier lit de Louse de vache qu'on arrose avec de l'eau contenant du sal- 44 ATLAS DES (.IIAMPKINONS pêlre et iiLion tasse en y ajoutant de la terre l>i(Mi liiie ; i>ais (ni y place le blanc de Champignon et par dessus un mélange déterre et de bouse de vache bien pulvérisées. Au bout d'un temps assez long on peut obtenir des Champignons. On peut encore employer du crottin de cheval bien émietté sur le(iuel on place le blanc et que l'on recouvre d'une chemise de paille longue. PRÉPARATION CULINAIRE DU (IIAMPIGNON DE COUCHE Les quelques procédés de préparation que nous avons indiqués au début de cet ouvrage poui- les Champignons sont tous applicables à TAgaric cham- l)être. Ajoutons cependant encore (juelques recettes utiles. Croûte aux Champignons. — Les Champignons pelés et auxquels on a en- levé les pieds sont placés dans une casserole avec de bon beurre et sautés sur un feu vit : iniis on ajoute du jus de citron, du sel, du poivre, une pointe d'ail. On laisse bouillir environ une heure. On fait alors une liaison avec deux ou trois jaunes dœuf que l'on mèleaux Champignons, puis on verse le tout sur des croûtons frits d'avance dans le beurre. Champignons farcis. — On prépare une farce avec du beurre, de la mie de pain, un peu de lard, des fines herbes ; puis, cpiand le tout est bien ho- mogène, (in en met dans le creux des Champignons que l'on a retournés et dunt on a enlevé les jiieds. Ou fait cuire dans une tourtière avec feu dessus et feu dessous. Hachis aux Champignons. — Les Champignons lavés à l'eau froide et égouttés sont mis dans la casserolle avec un bon morceau debeurre ; on re- mue, on ajoute un peu de farine, un à deux verres de bouillon, des épices, et on laisse réduire environ à moitié. Puis cette sauce est versée sur un harhis de veaii, de mouton, de volaille. Champignons sur le pJat . — \1\\G des manières les plus simples de les préparer, et non la moins bonne. Il suffit de les mettre sur le plat avec du beurre et d'assaisonner avec du sel, du poivre, du persil. Les pieds toujours un peu plus durs, peuvent être hachés avec de la mie de pain et ajoutés à la sauce. Les Champignons peuvent entrerégalement dans des plats plus luxueux, plus recherchés. Citons en un seulement. Truiteaux Champignons. — lue truite est cuite au court bouillon. Dans une casserolle, vous mettez les (Champignons avec du beurre, du sel, du poivre, des échalotes et du persil hachés ; vous ajoutez un peu de bouillon ; ensuite vous trempez une croûte de pain dans le court bouillon ; vous l'égouttez, vous la passez en purée et vous la placez avec les Champignons: puis vous ajoutez à la sauce un morceau de beurre, un peu de farine, une cuillerée de court bouillon. Vous laissez un peu mitonner, puis vous versez celte sauce sur la Imite AliAlUClNKKS. — m l'IhilJiMi:. — l'AN.KiU.i:. — Cnl'IlIN 45 GENRE 31. HYPHOLOMA FR. - HYPHOLOME Les llYi'iioLCMES se reconnaissent à ce <\\u', il.in- li'.iiMiiic âge, un .iiummii formé de lilainenls grêles classez espacés, c"esl-à-ilii r mn' rurfinr^ r.illaclie le pied nu bui-d du cliaijcaii. Celle corlinc peut laisser des Iraces sur le pied ou sur le bord du cIiaiM'.iu, mai^ellf n'(>sl |ias toujours vi-ible dans les écliaulilbjns âgés. N'> 104. HYPHOLOMA FASGIGULARE HUDS. — HYPHOLOME EN TOUFFES Pfnnrhe J-"». — .\. /'Y. d. Ch. IIP 1052, p. li'l. Cbapeau>/////(', plus pàb; au bord, i-O cenlinièlrcs. l'ied creux, souvenl llcxueux ou un peu recourité, jaunàlre, ])arfois roux ou orangé. Lames jaunes, puis v<'rl sa/c. Chair li-rs aini've. Kspèce 1res commune, venant en grosses lou(T(!s sur les vieilles souches à l'aulonine. Suspecte. CINQUIKMK SECTION. — AGAUICINKES A SPORES XOIIIES GENRE 32. PAN^OLUS FR. — PANiEOLE Les Pan.koles sont des Champignons d'assez pelilc taille, à chapeau mince ; le bord du chapeau dépasse les feuillets, et ces tcuillels de couleur grise ou brune ^oul poinlillés dr noir. Ce dernier caractère lient à ce que toutes les spores n"arrivcul pas à maturité en même temps. Alors les pre- mières mûres, d'une couleur noir foncé, forment de petits points noirs sur un fond plus pâle. N" 105. PAN^OLUS PAPILIONAGEUS FR. - PANAÎOLE TACHÉ GOMME DES AILES DE PAPILLON Planche J.). — N. FI. d. di. n" lOSO, p. 12r>. Chapeau hémisphéri(iuc ou en cloche, gris jaunâtre ou roux, 2-3 centi- mètres. Pied long et grêle, blanc roussàtre, couvert d'une fine poussière blanche à sa partie supérieure. Feuillets nondireux, serrés, gris ou roux, pointillés de noir. Espèce très commune dans l'hérite, sur le bord des roules, dans les pâturages ou b^s liois, au printemps, en été et m auti»niue. GENRE 33. COPRINUS PERS. — COPRIN Les Coprins oui poiu' caractère essentiel d'être des champignons très l'p/iruirrrs. Au boni (b' très \)cu de lem[ts les lames et parfois aussi AQ ATLAS DES CHAMHIGNONS Je chapeau, se réduisent en une eau noire comme de l'encre. Cette eau qui contient les spores et une certaine matière visqueuse peut être utilisée comme encre. Le plus souvent le chapeau est en cloche, et les feuillets sont libres ou remontent s'insérer très haut sur le pied. N» 103. GOPRINUS GOMA.TUS FL DAN. - COPRIN A CHEVELURE Planche 40. — -V. FI. d. Ch. n^ 1104, p. 128. Chapeau ovo'ïde puis en cloche, blanc, puis rosé, puis noir, couvert de grosses écailles, 3-8 centimètres. Pied blanc brillant, très long, dépassant 10 centimètres, renflé à la base, présentant dans le jeune âge un anneau qui ne tarde pas à se détacher. Feuillets nombreux, blancs dans le jeune âge, devenant ensuite pourpre foncé, et noirs à la fin. Chair blanche. Espèce commune dans les terrains bien gras, surtout les pâturages. Comestible. Il faut la cueillir quand le champignon est encore jeune, non étalé^ et la manger de suite, car elle passe rapidement. N» 107. COPRINUS GONGREGATUS B, — COPRIN GROUPÉ Planche 40. — .V. FI. d. Ch. n" irjO,p. 12'J. Chapeau en cloche, roux clair ou jaune sale, un peu visqueux, 2-3 cen- timètres. Pied blanc, mince. Feuillets blancs, puis noirs. Espèce poussant en grosses touffes à l'autiunno, dans les bois ou dans les jardins. N" 108. GOPRINUS MIGAGEUS B. —COPRIN MICACE Planche 40. — .V. /-V. d. ('h. «» nsj, p. 131. Chapeau en forme d'œuf puis de cloche, à bord ondulé, se déchirant et se retroussant à la fin, jaune roux, couvert dans le jeune âge de petits points brillants comme du mica, 3-5 centimètres. Pied blanc. Lames blan- ches, jaune sale, puis brun pourpre. Espèce commune du printemps à l'automne, en toufTes dans les bois, ies jardins, les prés ou sur les vieux troncs. N» 109. COPRINUS ATRAMENTARTUS B. — COPRIN NOIR D'ENCRE Planche 47. — .\. FI. d. Ch. n" 1107. p. 128. Chapeau allongé, en cloche, blanc d'abord et recouvert d'une poussière brillante, puis gris ou roux quand cette poussière a disparu, et présentant au sommet de petites écailles brunes, de 3 à 6 centimètres de largeur, de 6 à 8 de hauteur. Pied blanc, haut d'environ 13 centimètres, souvent renflé à la base. Feuillets bruns, puis noirâtres, tombant très rapidement en eau. Espèce assez commune à l'automne, naissant en toufTes dans les prés, et les jardins. POLYPOUÉES. — LE.NZITE. — DÉDALE 47 II. — FAMILLE ])1-:S POLYPORKES Le caractère essentiel de cette famille, c'est ([ue le chapeau présente à sa. face inférieure don (iihes sur la paroi iiilfrne desquels se forment les spores. GENRE 34. LENZITES FR. — LENZITE Les Lenzites, classés parfois dans les Agaiicinées, servent de transition entre la famille des Agaricinées et celle des Polyporées. Ils possèdent des lames parfois indépendantes les unes des autres, mais souvent réunies entre elles par des cloisons transversales cpii limilont ainsi des alvéoles de forme irrégulière, et non de véritables tubes. Les lames et le chapeau sont secs, coriaces. Ces champignons n'oni pas de pied et poussent sur les arbi'es. N« 110, LENZITES FLAGGIDA FR. — LENZITE FLASQUE Planche 47. — l\. FI. d. Cli. n" il 48, p. 133. (Chapeau flas le plus souvent petits. Les tubes constituent généralement une eo«cAe bien dis- tincte du chapeau. Parfois il y a plusieurs couches de tubes superposées. Le pied, (juand il existe, est souvent central, parfois latéral. Heaucoui) d'es- pèces n'ont pas de pied, et le chapeau est fixé par le cùlé sur les troncs d'arbres. Les Polypores sont parfois mous et rharnus, mais le plus souvent durs et coriaces. Certains sont aussi durs que du l/ois. N' 113. POLYPORUS OVINUS SGH. - POLYPORE DES BREBIS Planrhe 48. —\. FI. d. Ch. u° 1221, p. 141. Chapeau blanc puis roux pâle, devenant gercé à la lin et présentant des régions brunes, 3-6 centimètres. Pied blanc, de forme irrégidière. Pores blancs puis jaune citron pâle. Chair blanche puis devenant jaune pâle. Odeur agréable. Espèce comestible. .Vssez commune en été et en automne, dans les fo- rêts de Sapins. N' 114 POLYPORUS PICIPES FR — POLYPORE A PIED COULEUR DE POIX Plunclw 48. — ;V. FI. d. Ch. /(" 1:^:^0, p. 142. Chapeau brun rougeâlre ou brun orangé, déprimé au centre, -4-8 cenli- POLYPORÉES. — POLYPORK 49 mètres. P'u'd noir, vcloiilû, lalrral (jli au moins excentri(iiie. Porcs petits, ronds, jaunâtres. Chair blanche. Espèce assez commune en été, sur les Injncs d'arbres. N" 115. POLYPORUS GONFLUENS A. ET S. - POLYPORE GROUPÉ Phnrhr /'j. — .V. FL d. Ch. H" I2:i:i, p. 142. Chapeaux en éventail, parfois isolés, le plus souvent réunis, plus ou moins nombreux, roses ou orangés, [jarfois jaune roussâtre, 10-15 centi- mètres. Pied simple ou ramifié, lermin('' en une sorte de racine enfoncée dans le sol, épais, ii-régulier, blanc jaunâtre. Tubes courts ; pores petits, ronds, puis irréguliers à la fin. Chair un peu amère. Kspécc assez rare, dans les bois, en automne, comestible, mais peu recherchée. N» 116. POLYPORUS LUGIDUS LEYS. — POLYPORE LUISANT Plancho 4\). — N. FI. d. Ch. n« J23S, p. 143. Chapeau coriace, brun rouge, brillant, couvert d'une sorte de vernis, en demi-cercle, 4-10 centimètres. Pied latrral, vernissé et coloré comme le chapeau. Pores gris, puis brun roux. Chair brune. Kspèce commune en été et en automne, dans les bois, à terre le plus sou- vent, parfois sur les souches de divers arbres. N' 117. POLYPORUS PERENNIS L. — POLYPORE VIVAGE Flanche 49. — N. FI. d. Ch. n" 1248, p. 143, Chapeau brun rouge ou brun foncé, avec des zones plus claires, velouté, parfois déprimé au centre, 3-8 centimètres. Pied velouté, roux ou fauve. Pores petits, gris, puis bruns. Kspèce assez commune, venant à l'automne dans les bois, à terre, sur- tout dans les endroits où l'on a fait du charbon ou sur les vieux troncs. N" 118. POLYPORUS SULFUREUSE. —POLYPORE GOULEUR SOUFRE Planche 50. — N. FI. d. Ch. n° 1233, p. 145. Chapeau généralement sans pied, ya»//?e sou/re, devenant plus pâle en vieillissant, souvent orangé ou rosé sur le bord, 8-15 centimètres. Pores jaune soufre. Chair amère ou piquante. Espèce assez commune en été sur les troncs d'arbres dans les bois. Sou- vent les chapeaux sont groupés et imbriqués. DUFOUR. — CUAMPIGNONS. 7 50 ATLAS DES CHAMPIGNONS W° 119. POLYPORUS VERSICOLOR L. - POLYPORE DE COULEURS VARIÉES Planche 50. — T. FI. d. Ch. a" 1266, p. 146. Chapeau mince, poilu, coriace, -^ans pied, présentant des couleurs di- verses, rouges, violacées, verdàlres^ grises, disposées en cercles. Pores blancs ou jaunâtres. Espèce très commune, toute Tannée, sur les troncs d'arbres variés. N» 120. POLYPORUS BETULTNUS B. — POLYPORE DU BOULEAU Planche 51. — -V. FI. d. Ch. n" 1274, p. 146. Chapeau épais à pied latéral très court ou sans pied, gris ou roux, lisse, se fendillant, présentant à sa surface une pellicule mince, facile à enlever, 0-12 centimètres. Tubes courts ; pores blancs, petits, ronds. Chair blanche, molle puis ferme, un peu acide. Espèce commune en été et en automne sur les troncs dressés ou tdmbés des Bouleaux. On s'en sert parfois pour faire des cuirs à rasoirs. N 121. POLYPORUS IGNIARIUS L. — POLYPORE DU FEU Planche 51. — .V. //. d. Ch. »» 1290. p. 141. Chapeau très dur, velouté dans le jeune âge, en forme de sabot de che- val, brun, gris foncé ou noir. 8-15 centimètres. Pores bruns, disposés en plusieurs couches superposées. Chair brune. Espèce commune toute l'année sur les troncs de divers arbres. Les ha- bitants de la campagne l'emploient quelquefois pour conserver du feu. Les teinturiers s'en servent pour teindre en brun fauve. GENRE 38. BOLETUS L. — BOLET Les Bolets ou Cèpes sont très faciles à reconnaître. Ils sont charnus et l'ensemble de leurs tubes forme une couche spéciale qui se sépare très faci- lement du chap'^nu. Lpur pied pslcentral. Plusieursespèces sont vénéneuses; d'autres, comestibles doivent cimipter parmi les meilleurs chauipignons. N» 122. BOLETUS STROBILAGEUS SCOP. — BOLET POMME DE PIN Planche 52. — N. FI. d. Ch. n° 1.304, p. 150. Chapeau gris, puis brun ncdràtre, couvert de très gi^osses écailles imbri- quées de façon à figurer une sorte de cône de Pin, 8-1.5 centimètres. Pied scouvert de grosses écailles. Tubes bruns, pores blancs puis grisâtres, rougis- sant au toucher. Chair blanche, devenant rosée ou grisâtre quand on coupe le champignon. Espèce peu çummune. venant à l'automne dans les bois. POLYPORKES. — BOLET 51 No 123 BOLETUS FLAVUS WITH. —BOLET JAUNE CLAIR lHancli(i5:i. — iW FL d. Cli. a" r.Uih, p. ir,ii. Chapeau jaune pâle, visqueux dans le joune âge, 4-6 centimètres. Pied jaune, présentant un anneau l)lanc, et une sorte de réseau au-dessus de^cet annoau. Tubes et poresyat/nes. Dans la var elegans Schum. (n^lSSs pi. 53) le chapeau csl d'un )aunc plus vif, et le [)ied présente de petites granula- tions au-dessus do l'anneau. Kspéce poussant à l'autuinnc dans les bois de Sapins, N" 124. BOLETUS LUTEUS L. — BOLET JAUNE Planche 54. -^ ^'. FL d. Ch. /?" 1307, p. 150. Chapeau brun jaunâtre, visijueux, au moins dans le jeune âge, 4-8 cen- timètres. Pied jaunâtre ou brunâtre, présentant un anneau brun ou violacé. Pores, petits jaunes. Chair blanchâtre, jaune sous les tubes. Espèce comestible, assez commune en automne dans les bois, surtout les bois de Pins. N« 125. BOLETUS FELLEUS B. — BOLET AMER Planche 54. — .V. FL d. Ch. n" 1311, p. 150. Chapeau jaune brunâtre, parfois jaune orangé, 5-10 centimètres. Pied jaune brunâtre, souvent plus clair que le chapeau. Pores roses, caractère qui distingue cette espèce de toutes les autres, (^hair blanche, devenant un peu rosée quand on la brise, très amère. Espèce vénéneuse. Assez commune à l'automne dans les bois. N» 126, BOLETUS EDULIS B. — BOLET COMESTIBLE Cèpe, Potiron, Bruquet, Polonais. Miquemot, Nissoulous, Aricélous Planche 55. — N. FI. d. Ch. n" 1313, p. 150. Chapeau brun, quelquefois jaune sale, épais, 8-io centimètres. Pied brun ou fauve, le plus souvenl renflé à la base. Porcs grisâtres, parfois jaunâtres. Chair molle, blanche, rougeâtre sous Tépiderme. Odeur agréable. Espèce très commune dans les bois de juillet à octobre ; on la rencontre ([uelquefois au printemps. Champignon comestible, très délicat, un des meilleurs que l'on connaisse, et des plus recherchés, surtout dans la région du Sud-Ouest. Les manières de le préparer sont nombreuses; voici les plus usitées. Potage aux Cèpes. — Les Cèpes coupés en tranches sont mis dans la cas- serolle avec du beurre, du sel, du poivre, de la croûte de pain, du jambon. On fait cuire le tout environ une heure sur un feu clair, vif, en ayant soin d'ajouter de temps en temps un peu de bouillon. On passe de façon à avoir une purée que Ton remet sur un feu doux cette fois, puis quand le tout a 52 ATLAS DES CHAMPIGNONS mijoté un quart d'heure ou vingt minutes, on verse dans la soupière sur des croûtons passés au beurre. Cèpes aux fines herbes. — On fait mariner les Cèpes pendant quelque temps dans de Thuile avec du sel et du poivre, puis on les fait cuire sur le plat ou dans la tourtière, avec de bon beurre frais, du sel, du poivre, de la chapelure de pain, et des fines herbes hachées menu, estragon, persil, cerfeuil. Cèpes à la bordelaise. — On fait pendant quelques instants revenir les Cèpes sur le gril pour en dégager en partie l'eau qu'ils contiennent, on les essuie ensuite, et on les met à cuire avec du poivre, du sel, de Ihuile dolive, du persil et de l'ail hachés, un peu de jus de citron. Les individus jeunes, à chair plus ferme sont toujours les plus parfumés et les meilleurs. Il est bon d'enlever les tubes et de ne pas employer le pied qui est souvent coriace. Les Cèpes peuvent être simplement cuils sur le gril, frits dans la poêle, mis dans un ragoût, etc. On peut les conserver après les avoir passés au four, il suffit alors, quand on veut les apprêter, de les faire revenir dans un peu d'eau tiède. Souvent on les coupe en tranches que l'on enfile et que l'rin fait sécher. N 127. BOLETUS ^REUS B. — BOLET BRONZE Tête de Negre. Gendarme noir. Planche 56. — .V. Fl. d. Ch. n° 1311, p. 150, Chapeau brun très foncé, presque noir, épais, 5-10 centimètres Pied épais, mais presque cylindrique, gris jaunâtre ou brun jaunâtre. Pores blancs ou légèrement gris jaunâtre, tirant un peu sur le vert. Chair blanche, rosée sous l'èpiderme, devenant jaune pâle à l'air, ferme. Odeur agréable. Espèce comestible, aussi bonne que la précédente et se préparant de la même manière. Commune en été et en automne dans les bois. N« 128. BOLETUS LURIDUS SCH. — BOLET BLAFARD Planche 56. — .X. Fl . d. Ch. n'> 1323, p. 151. Chapeau roux, parfois brun olive, 8-l!2 centimètres. Pied jaune roux, présentant à son sommet une réticulation rouge, peu renflé à la base. Tubes jaunes ou jaune verdàtre, très courts près du pied auquel ils arrivent à peine. Pores rouges, bleuissant au toucher. Chair jaunâtre devenant rapidement à l'air bleue ou verte. Divers auteurs disent cette espèce très dangereuse: d'autres la signalent comme comestible. // est plus prudent de s'en abstenir. N^' 129. BOLETUS SATANAS LENZ. — BOLET SATAN Planche 57. — T. Fl. d. Ch. n° 1322, p. 151. Chapeau blanc grisâtre, brun clair ou jaune roussâtre, épais. 10-2o cen- timètres. Pied court, très renflé à la base, jaune rougeâtre, présentant à son polyi>or[':rs. — iiolet 53 sommet une réliculation rouge. Tubes jaunes; pores rouge vif ou rouge de sang. Chair blanche, devenant A/eue ou uers Poly[)ores. sur des aiguillons comme dans les llydnes, occupe pres([ue loule la surPace de la friielifica- tion. GENRE 42. SPARASSIS FR. — SPARASSIS Les Spahassis sont formés d'un [)ied épais, cliaruu, émellaul un 1res grand nombre de ramifications aplalics. N° 148. SPARASSIS CRISPA WULFF. - SPARASSIS CRÉPU Planrhi'. fJS. — .\ Fl d CI), it" JJJ9, p. JO'J. Pied très épais, aminci à la base, Idanc jaiuiàlre, émettant un très grand nombre de rameaux aplatis, entrelacés, recourbés et comme crépus au sommet, gris jaunâtre, souvent un peu plus jaunes à Textrémité. Es[)èce comestible; vient dans les bois de Sajuns des pays de mon- tagnes. GENRE 43. CLAVARIA L. — CLAVAIRE Les CLAVAIRES out la lornie de figes (\vlindri([ues ou renflées au sommet, parfois terminées en pointe, ou l)ien d'arhuscules très rameux. N' 149. CLAVARIA GINEREA B. - CLAVAIRE CENDRÉE Planche 68. — .V. Fl . d. Ch. a^ 1460, p. 170. Pied court, ramilié dès la base, blanchâtre. HameauK irréguliers, gris clair ou gris foncé. Espèce comestible ; commune en été et en automne dans les bois. Dl'FOUR. — ClI.\.MPIGNON.S. 8 58 ATLAS DES CHAMPIGNONS N» 150. GLA VARIA AGROPORPHYREA SGH - CLAVAIRE A POINTES COULEUR POURPRE Planche 68. — T. FI. cl. Ch. n" 1463, p. 170. Tronc épais, assez élevé, blanchâtre. Rameaux nombreux, courts,, rouqe pourpre ù l'cxirémité. Espèce comestible ; assez commune en automne. N» 151. CLAVARIA FLAVA SGH— CLAVAIRE JAUNE Menotte, Gallinette, Buisson, Tripette. Planche 60. — N. FI. d. Ch. n" 1466, p. 170. Tronc jaune, court, ramifié dès la base Rameaux cylindriques, très nombreux, jaunes sur toute leur longueur. Espèce comestible très estimée : assez commune en automne. N" 152. CLAVARIA FORMOSA PERS. - CLAVAIRE BELLE. Planche 69. — .V. FI. d. Ch. n° 1467, p. 170. Tronc épais, très ramcux, blandiàlrc. Rameaux cylindriques, jaune orange ou même rosés, mais jauurs et dentés à leur extrémité. Espèce comestible, assez commune en été et en automne dans les bois, parfois les p<àturag('s ou les friehes. N» 153. CLAVARIA FASTIGIATA L. — CLAVAIRE POINTUE ;i) Planrhe 69. — .V. FI. d. Ch. n" 1471, p i71. Tronc court, grêle, jaune. Rameaux ;V/ii/7?es, disposés par faisceaux et se terminant tous presque à la même hauteur. Espèce comestible ; assez commune dans l'herbe, le long des routes, dans les prairies. N» 154. CLAVARIA STRIGTA PERS. - CLAVAIRE RAIDE (1) Planche 69. — X. FI d. Ch. n' 1475, p 172. Tronc court, épais, jamic. Raaieaux raides, serrés les uns contre les autres, jaunes. Espèce assez rare, à l'automne, dans les bois ou les pâturages. N« 155. CLAVARIA LIGULA SGH. — CLAVAIRE EN SPATULE Planche 69 — X FI. d. Ch. n" 1496, p. 174. Tige jaune, grêle, renflée à l'extrémité en une massue quelquefois ter- minée en pointe, 3-() centimètres de hauteur. Espèce peu commune. (I) Par eiTour, sur la plancho 69, les mot? « f.mligiala « et « sli-iclan ont été incxac- Icmeut ti-aduits. Les noms fiançais sout ceux que donue le texte. TIIKLIOIMIORKES. — TIll'ULÉPIIOUK 59 N' 156. GLA VARIA. PISTILL.ARIS L. — CLAVAIRE PILON l'htnchi' 70. — A'. J'7. (I. a h. Il" 1J, /). J7J. Tronc gfis ou roux, pai^l'ois jiuiin', lei'riiiiK; eu iiik! massue rl'envii'on 3-4 centimètres d'épaisscui'; la [)lanto entière atteinl une liaulcui- de 8-12 centimètres. Espèce comestible, mais coriace et peu recherchée ; assez commune, vient dans ThorWo des hois, des pâturages, en été et on automne. V. — FAiMlLLl': DI'IS THl-iLEPHURlOES Les Théléphorécs ont une forme extérieure variable ; hi IVuctification est lisse ou seulement rugueuse à la face inférieure rpii porte l'hymenium. GENRE 43. CRATERELLUS FR. — GRATERELLE Les Chatéhelles ont la forme d'une cou|»e irré,i;idit'Ti', d'un cnlounoir ou d'une sorte de corne d'altondanre N» 157. CRATERELLUS GORNUGOPIOIDES L. - CRATÉRELLE CORNE D'ABONDANCE Tromijette des morts. Corne d'abondance. J'/diir/ir 70. — N. ri. il. ('h. ir l.-,.i3, p 179. Chapeau ayant la forme d'un l'uloun )ir dont h; creux se prolonge dans le pied, à bord sinueux et raludlus en dehors, roux foncé ou gris noi- râtre, 4-8 centimètres. J'ied aminci à la base. Espèce comestible, mais |)eu recherchée ; vient par touffes d'un petit noml>re d'in(li\ idus, dans les bois en été et en aidomne. GENRE 44. THELEPHORA EHR. — THÉLÉPHORE Les TiiÉLÉPiioiiES sont de formes très variées ; ce sont des lames dressées et plus ou moins découpées ou des masses aplaties et étalées à terre. N" 158. THELEPHORA ANTHOGEPHALA B. — THÉLÉPHORE EN FORME DE FLEUR Planche 70. — \. Fl. d. Cit. u' 1.500, p. 181. Chapeau ayant la forme d'une lann^ ramifiée fi son extrémité, brune, plus pâle au bord. Espèce assez commune en été dans les bois, poussant à terre. GO ATLAS DES ClIAMl'IGNONS B. ORDRE DES GASTÉROMYCÈTES Dans col ordre les spores se forment à l'intérieur de la fructification (jui, cl la maturité, s'ouvre par un ou plusieurs trous ou se détruit complètement pour mettre les spores en liberté. On donne parfois à la fructification le nom de Pcriclium. Les Gastéromycètes ont été divisés en 4 familles : 1° PiiALLOïDÉES. — L'enveloppe externe se rompt au sommet et émet au dehors les organes sur lesquelles se forme l'hymonium qui est visqueux à la matuinté. 2° NiDL'LARiÉES. — L'cnvoloppe externe contient un nombre plus ou moins grands de petits corps ([ui renferment eux-mêmes les spores à leur intérieur. Ces petits corps sont parfois appelés Péridioles. 3° Lycoperdinées. — L'enveloppe extérieure, simple ou double, contient à son intérieur un ti>>u stérile d'une part, et d'autre part l'iiymenium, qui Qii pulvérulent à la maturité. Le centre du fruil n'est [dus aloi's formé f|ue d'une masse poussiéreuse 4° Hyménogasthées. — Champignons souterrains dont l'enveloppe se détruit entièrement à la maturité. L - FAMILLE DES PHALLOIDEES Champignons présentant une sorte de volve d'où sort à la maturité un corps allongé, surmonté d'une partie renlléo. visqueuse, portant les spores. GENRE 45 PHALLUS L — PHAT.LUS Les PuALLis sont formés dans le jeune âge d'une masse molle assez sem- blable à un œuf; à la maturité, l'enveloppe extérieure de cet œuf se dédiirr et constitue la ro/ye. Il en sort un pied allongf'; et terminé par une tète creusée de noml)reu< sillons, pertoree au sommet et visqueuse à la surface. N" 153. PHALLUS IMPUDIGUS L — PHALLUS IMPUDIGUS Planche 7J. — N. FI. d. Cli. n" lOl.), p J'.)l. Volve blanche ou jaunàtrt;. Pied blanchàti e, mou, criblé de trous, d'en- viron 10 centimètres de hauteur. Tête blanche, creusée de cavités que rem- plit une substance rerddtre, visqueuse. Odeur repoussante. Espèce vénéneuse. Assez comnmne à l'automne dans les bois. NIDULAHIKKS. — CYATIIUS. — l.>i u i l'I^lilil.NKKS. — Tl'LOSTOMA 61 II. — FAMII.T.1-; Di'is Mi)ri,\Hn';i-;s Dans cotto famille la fnictilicatidii mi l'riid'nim cniilirnt à son Intérieur im on plusioiirs potits r(ii-|»s appelés prridiolcs, ciMileiianl eux-mêmes les spores h l(Mir iiili'i'ieiir GENRE 46. CYATHUS HALL. — CYATHUS Les Cyatius oui la loiMiie de peliles coupes, on ois, les branches tombées. N" 161. CYATHUS SERICEUS SCH. — CYATHUS SOYEUX P/,inr/ir 72. - .V. F/, d. C/t. n° 1683, p. l'J2. Fi'uit yrisàlrc il rextérieur, Itrillant, .soyv/.r, gris jaunâtre à l'intérieur, lisse, 1-2 centimètres. Couvercle l)lanc. Péridioles blanc grisâtre. Espèce poussant sur le i»ois en voie de décomposition. N» 162. CYATHUS CRUGIBULUM HOFFM. - CYATHUS CREUSET Vlaurhc 72. — A'. FI. d. Ch. n" lOfi.l, p. 192. Fruit presque cylindriffue ou \\n peu élargi à sa |)artie su|)érieure, jaune h l'intérieur et à l'extiM-ieui', de i/'2 à 1 1/2 centimètre. Couvercle jaune ou orangé. Péridioles blanchâtres. Espèce venant sur le vieux bois à l'automne. III. — FAMILLE DES LYCOPERDINEES La fructification des Champignons de c(Mle familli' pi-oente àson centre, à la maturili'', une poussiér(^ frruu'e par l'ensenilde des spores et des filaments très grêles restés stériles. GENRE 47. TULOSTOMA PERS. — TULOSTOME Les TuLOSTO.MES se i-econnaissent à leni- fruetifical ion formée d'un pied et d'une tête arrondie, s'ouvrant pai' un trou à son sommet. 62 ATLAS DES CHAMPIGNONS N" 163. TULOSTOMA MAMMOSUM FR. - TULOSTOME MAMELONNÉ Planche 72. — -Y. F/, d. Ch. n° 1096, p. 193. Pied blanc jaunâtre, grêle, un peu écailleux. Tète à peu près de même couleur, 1-2 centimètres, s'ouvrant au sommet par un orifice arrondi régulier. Espèce commune, à peu près en toute saison, dans l'herbe, surtout dans les endroits secs. GENRE 48. SCLERODERMA. FERS. — SCLÉRODERME Les ScLÉRODERMEs ont une enveloppe épaisse, dure, pas de pied. No 164. SCLERODERMA VULGARE FR. — SCLÉRODERME VULGAIRE Planche 72. — -V. FI. d. Ch. n° 1703, p. 195. Fruit arrondi, brun jlair uu brun jaunàlre, présentant de nombreuses écailles, de 3 à 10 centimètres de diamètre en moyenne, mais pouvant at- teindre jusqu'à 12 et même 15. Cliair blanche puis brune. .\u centre la poussière formée par les spores est brun noirâtre Dans la variété verrucosum B. le fruit est d'un jaune plus franc et pré sente plutôt des verrues arrondies que des écailles. Espèce commune dans l'herbe des bois ou des collines arides, en au- tomne. GENRE 49. GEASTER MICH. — GEASTER Les TiE^sTER présentent une double enveloppe ; la plus externe s'ouvre en plusieurs valves qui forment une sorte d'étoile à la base de l'enveloppe interne. N" 165. GEASTER FORJSIGATUS HUDS. - GEASTER EN VOUTE Planche 73. — T. Ft. d. Ch »" 17i/7. p. 196. Enveloppe externe s'ouvrant en \ à 5 valves, blanc jaunâtre, 2-3 centimètres. Enveloppe interne portée \)?iv yxn pied court , blanc jaunâtre puis brune. Espèce assez rare, vient à l'automne dans les bois ou les champs. No 166. GEASTER HYGROMETRICUS PERS. - GEASTER HYGROMÉTRIQUE Planche 73. - T. FI. d. Ch ;(» 1710, p. 196. Enveloppe extérieure brunâtre, de 2 â 4 centimètres, s'ouvrant en 4 à 8 valves qui se courbent vers l'extérieur quand le temps est sec, et s'in- I.YCOl'EllUl.NÉKS. — LVluI'LIUmiN 03 fléchissent de nouveau vers l'intérieur quand le temps est Iminide. Enve- loppe interne brune, sans pied, se déchirant au sommet. Espèce très commune du printemps à Thiver dans les champs, les endi'oits secs. GENRE 50. LYCOPERDON TOURN. — LYGOPERDON Les Lycoperdons ou Vesses de Loup sont arrondis et sans pied, ou bieu anùncis à la base en un pied épais jamais aussi distinct de la tête que chez les Tulostomes. En les cou[>anL p;ir Ir milieu ipiand ils sont mûrs on s'a|)er(;oit (pi'à la base il y a une région ([iii n'a i)as formé de poussière. Ce caractère dislingue lt?s Lycoperdons des Bovista (genre suivant). Ils s'ou- vrent par un nu |ilusieurs trous ou bien l'enveloppe se désorganise en entier. L'envelopjjc est généralement mince, caractère qui distingue les Lycoperdons des Sclérodormes. N" 167. LYGOPERDON GEMM.VTUM FL. DAN . — LYGOPERDON GOUVERT DE PIERRERIES. Plancho 74. — ^. l'I. d. Ch. n" J72r>, p. 197. Fruit gris brun. couv(Mi d'aiguillons pointus, ceux du milieu généi'ale- ment plus gros, 3-7 centimètres, atténué en un pied épais, lisse, blanc grisâtre. Espèce assez commune ; vient dans l'herbe en été et en automne. Cornes tible quand elle est jeune, ferme, encore blanche. Il vaut mieux s'en abste- nir quand elle est remplie d'une poussière brune. On prétend que cette poussière peut produii'C des hémorragies si elle est respirée par le nez, et occasionner des ophthalmics si elle arrive dans les yeux. N" 168. LYGOPERDON G/ELATUM B. - LYGOPERDON GISELE Planche 7-1. — \. FI. d. Ch. n" /r:v;. p. 1\)7 . Fruit gris jauuàlr(^ arrondi, termine par un i)icd court;, épais et se rami- fiant sous le sol, 10 à 15 centimètres de diamètre, hérissé d'écailles poin- tues, ou bieu crevassé d'une façon bien régulière. Espèce assez rare, vient dans l'berltc en été ou en automne. Comesti- ble quand elle est jeune. N" 169. LYGOPERDON EGHINATUM PERS. - LYGOPERDON ÉPINEUX. Planrhr 74. — .^". FI. d. Ch. n" 4727, p. 197. Fruit arrondi, atténué à la base, gris brun ou roux, couvert d'aiguillons longs et très serrés. Espèce peu commune, vient à l'automne dans l'herbe. 64 ATLAS DES COAMPIGNONS No 170. LYGOPER.DON PIRIFORMH SGH. — LYGOPERDON EN FORME DE POIRE. Planche 74. - T. FI d. CIi. »" 1730, p. 107. Fruit gris roussàtre, en forme de foire, couvprt d'aiguillons peu serrés 1-3 centimètres. Espèce commune en automne et en hiver. GENRE 51. BOVISTA DILL. — BOVISTA Les BovisTA ont un fruit globuleux, sans pied, et ne présentant pas à sa base de partie stérile comme les Lycoperdons. On constate ce caractère en coupant le fruit par le milieu. N» 171. BOVISTA PLUMBEA PERS. - BOVISTA GRIS DE PLOMB Planche 75. — T. FI. d. Ch n" 1740, p. 198. Fruit arrondi, de 2 à 5 centimètres, présentant une première enveloppe blanche, fugace, et une seconde ne se détruisant (]u"à la maturité, gris de plomb ou gris bleuâtre. Cliair jaunâtre puis brune comme la poussière des spores. Espèce que l'en trouve en automne dans les pâturages, comestible mais peu recherchée N» 172. BOVISTA NIGRESGENS PERS. — BOVISTA NOIRATRE Planche 7:>. — T. FI. d. Ch. n° 1741. p. l'JS. Fruit globuleux, de 3 à 6 centimètres ayant une enveloppe extérieure blanche qui de bonne heure tombe par fragments écailleux, et une enve- loppe interne grise, brune, puis noire. Chair brini foncé comme les spores. Espèce commune en été et en automne dans les pâturages. Comestible mais non recherchée. IV. FAMILLE DES HYMENOGASTREES Cette famille est formée de Champignons 50M^^rra?W5 dont le fruit se désorganise complètement à la maturité pour mettre les spores en liberté. GENRE 52. HYMENOGASTER VITT. — HYMENOGASTER Les Hymenogastek ont un fi-uit globuleux ou irrégulier dont l'intérieur est partagé en plusieurs loges sur les parois desciuelles se forme l'hymenium. THKMELLINRES. — THÉMELLODON (lo N" 173. HYMENOGASTER CITRINUS VITT. — HYMENOGASTER JAUNE CITRON Phnirhr ?:,. — .\. ri. (/. CI,. )," /r.).y. /;. ^oo. Fniil jaiiiic vil', puis l'iuivc, irn'uiilicrciiiciil .inomli, l-.'J (■l'iiliiiiclix's. Chiùv jduiif. On le li'(iiiv(! en .iiilniimc mi en liiviT. C. ORDHl-: DlvS TRKMKLLIXEKS Les TiuoMRLLiNioiis soiil (Jt's Cliaiii pignous ^ôiicralcmcnl tnoiis, grhUiiKvt.ic. Ils ont des formes variées ; ce s(wit laul(")t de petites masses tremljlulanles, irrégulièrcmeiil pUssées, tantôt de ])etites coupes, etc. (1). FAMii.LK DIOS Tin-l.MiaJJXl'lKS GENRE 53. CA.LOCERA. FR. — GALOCÈRE Les C.VLOCKRES ressemblenl exlérieiu'ement aux Clavaires. Il> oui la forme de tiges simples ou de petits arbres plus on moins mtni/ics. N'^ 174. GALOGERA VISGOSA PERS. - GALOCÈRE VISQUEUX Planelte ?:,. — \. FI. d. ('h. //" /TTr, p. 2'iJ. P\a.nie très ramifiée, jaune on jaune rougeàtre ; rameaux bifurques en croissant à leur extrémité. Espèce assez, commune poussant à l'automne sur les souches de Sapins. GENRE 54. TREMELLODON PERS. — TRÉMELLODON Les Trhmellodons rappellent les Hydncs; à. leur face inférieure il y a des aiguillons. N° 175. TREMELLODON GELATINOSUM SCOP. - TRÉMELLODON GÉLATINEUX l'htnrhe T.). — N. FI. d. ('h. n" 17 '.)3, p. 207. Chapeau mmi, grlatineiix, Idanc ,iz:laiiinit> ou brunâtre, 3-5 centimètres, sans pied ou aminci en un pied couii, [irésentant à sa face inférieure des aiguillons mous, un |t(Mi Iransparrnls. (!}. On poul dan? cet onlrc de;^ TivmcHiiK'cs caiMcLériser plusienrf! famillos Irt'-s di>- tincfes (Voir li Nouvelle Flore do MM. C.oslaiitia et Dnfour). Noli.-^ avons trouvé inutilo du faire ici celle divisioQ parce qn'elle repose sur la couiiaissance de caractères visibles seulement au microscope. DiroUR. — CiiAMi'ir.NOMS. 9 06 ATLAS DES CUAMPIGNONS Espèce assez commune dans les bois ou sur les troncs d'arbres, en été et en automne. GEîJRE 55. TREMELLA DILL. — TREMELLE Les Trémelles forment sur la terre ou sur les branches d'arbres des masses très irrégulièrement plissées. N» 176. TREMELLA MESENTERIGA RETZ. — TREMELLE MÉSENTÉRIQUE. Planche 76. — .V. Fl. d. Ch. n° 1817, p. 209. Masse t7'ès plissée, jaune ou fauve, molle, 2-5 centimètres, se développant irès fréquemment sur le sol ou sur les branches tombées, en été et en automne. GENRE 56. AURICULARIA B. — AURICULAIRE Les Auriculaires se gonflent beaucoup par l'humidité et deviennent très molles; leur forme est très variable; elles portent l'hymenium à leur face ipFérieure. N° 177. AURICULARIA AURICULA JUD^ L. - AURICULAIRE OREILLE DE JUDAS Planche 70. — y. Fl. d. Ch. n» 1824, p. 210. Chapeau brun violacé ou noircàlre , ayant la forme d'une coupe plissée à l'intérieur, parfois ressemblant beaucoup à une oreille et présentant un pied court. Espèce commune qu'on peut trouver à peu près en toute saison sur les troncs d'arbres. IL CLASSE DES ASCOMYCÈTES Ce qui caractérise la classe des Ascomycètes. cest que les spores se forment à l'intérieur d'une cellule à laquelle on donne le nom rf'as({ue [Voyez page 3, firjure 2). L'hymenium formé par les asques est tantôt h la surface de la fructification (Pezize), tantôt à son intérieur (7'r (///>•». Dans le premier castes Champignons font partie de l'ordre des Discomyci^ites ; dans le second de ('ordre des TUBÉRACÉES. DISCOMYCETES. — l'EZIZE (M A. ORDRE DES DTSr'OMV( "ÊTES l.a IVuctilicalion des Discomycètes est de forme très variée comme on le verra dans les exemples qui siii\(.'iil, mais dans beaucoup de petites espèces, non figurées dans cet Atlas, elle est aplatir, circulaire et re>:semble plus ou moins exactement à un dis(pie. (D'où le nom de Discomycètes). GENRE 57. PEZIZA FR. — PEZIZE Les Pezizes ont la forme d'une coupe plus ou moins creuse ; elles pos- sèdent un pied ou n'en présentent pas. C'est à la facn intérieure de la coupe que sont les as{[ues. La plupart des espèces sont comestibles ; aucune n'est vénéneuse. N" 178. PEZIZA AGETABULUM L. — PEZIZE EN COUPE Phmrhr 7'L — X. FI. d. Ch., p. 213. Pied court, épais, blanchâtre, présentant des st/louf! et des côtes qui s'écar- tent l'une de l'autre au sommet du pied. C()n|)e grisâtre à l'extérieur, brune à l'intérieur, 3-0 centimèti'cs. I"]spèce comestible ; assez commune dans les endi-oils frais et ombra- gés, au printemps. N" 179. PEZIZA AURANTIA FL. DAN. — PEZIZE ORANGÉE /'/anchr 77. — ;V. FI. d. Ch., p. 213. Coupe sans pied ou à pied très court, Hsse, r(»ugeou orangée, 3-6 cen- timètres. Les individus naissent s(nivent groupés, accolés les uns contre les autres et ont alors des formes très irrégulières. Espèce comestible ; commune au printemps dans les endroits ombrn- gés : bord des cheuiins fies bois, pelouses. N' 180. PEZIZA SGUTELLATA L. — PEZIZE EN BOUCLIER Phnu'ho 77. — :V. FI. d. Ch , p. 2/3. ('.ou[)e sans pied, jaune rouge;ilri', prc^ciilaul au liord de mnnhreux poih noirs, 1-2 centimètres. Espèce commune 'i terre au printemps dans les endroits très fumés, parfois sur le bois en décomposition. N' 181. PEZIZA LEPORINA BATSCH. — PEZIZE OREILLE DE LIÈVRE Planch<' 77. — X. FI. d. Ch., p. 213. Coupe incomplète, fendue sur le rôle, rousse ou brune, 2-3 centimètres, présentant \m pied très court. 68 ATLAS DES CHAMPIGNONS Espèce comestible, assez commune au printemps dans les bois do Pins. GENRE 58. BULGA.RIA FR. — BDLGARIA Le Bllgaria a la forme d'une petite masse arrondie (ui étalée, convexe ou légèrement concave, toujours molle. No 182. BULGARIA INQUINANS FR. — BULGARIA SALISSANT Planche 77. — .Y. FI. d. Ch., p. 213. Masse molle, élastique, globuleuse ou étalée, parfois un peu concave, brun roux ou noire, 1-3 centimètres, salissant les doigts quand on la touche et colorant l'eau en brun rougeàtre. Espèce comestible mais non recherchée ; les individus naissent en touffes sur les vieux troncs d'arbres coupés. GENRE 59. MORCHELLA. DILL. — MORILLE Les Mouilles sont formées d'un long pied surmonté d'une tèle très anfractueuse, ornée de ciHes disposées d'une façon plus ou moins régulière et limitant de larges dépressions. C'est dans les parties creuses que se trouve riiymenium. Les Morilles sont en quelipie sorte des Pezizes accolées les unes aux autres et portées sur un même pied. JS" 183. MORGHELLA ESGULENTA B. — MORILLE COMESTIBLE PInuchc 78. — .V. f/. il. C/i., p. 211. Cliapeau arrondi, présentant des eûtes iri'égulièremcnt disposées, gris, roux, blond ou brun, 3-6 centimètres. Pied blanchâtre. Espèce comestible, très délicate; commune au [)rintcnips dans riierbe. N" 184. MORGHELLA GONIGA PERS. — MORILLE GONIQUE Planrlie 78. — N. FI. d. Ch., p. 214. Chapeau coni(jtn;.i adhérant au pied jusqu'à sa liase, gris jaunâtre ou brun chùr, présentant des côtes pres(|ue droites, descendant du sommet du cône jusqu'à sa base et réunies par des côtes transversales, 2-4 centimètres. Pied blanchâtre, creux. Espèce comestible, très bonne ; commune dans l'herljc au printemps. Tontes les espèces de Morilles sont comestibles et comptent parmi les meil- leurs Cham[)ignons. Il y a bien des manières de les arranger. On peut sim- plement, une fois qu'elles sont lavées et essuyées, les cuire dans la casserole avec du beurre, du sel, du poivre, du persil. Pendant la cuisson qui dure DISCOMYCKTKS. — III;L\RLLE 0!) une lieurr omii'oii du iijoiilc de lciii|i.s ru ti'iii|i- ilr Iran du uiiriix ilii bouillon ; (iiiaïul elles sont, cuiles on fail mie iiai-oii avec des jaunes d'œufs. Morilles à la crème. — Voiei d"ai)rès l'auhil C(jniineiiloii prépare ee plat : « Après avoir passé les Morilles sui- le feu avec du beurre, du m'I, un bouijuel de iiues herbes et un petit morceau de sucre, on les mouille, ipiand elles ont perdu leur eau, de bon bouillon, en ajoutant quelques pincées de farine ; on y mêle ensuit(> de la crème et on les sert avec des croûtes de pain. » Morilles à l'italienne. — On met les Morilles dans la casserole sur un feu vif avec des épiées, un bouquet de lines herbes et de l'huile d'olive ; puis quand elles ont commcmcé à cuire, • on modère le feu, on ajoute un [leii d'oignon, de ciboule, d'ail et ensuite du bouillon et du vin lilanc. La cuisson terminée, on sert avec du jus de citron. On peut encore manger les Morilles farcies, bair faire une sauce de ragoût, etc., et de toutes les façons ces Champignons constituent un mets très délicat. Elles j^envenl (Ure séchées et reviennent facilemeid, dans l'eau sans avoir perdu de leui- arôme. Nous avons dit [)lns haut (page 6), qu'en les pilant ou les râpant avec des Cliampignons de couche, des Mousserons, d(;s (lèpes, des Ti'uifes on obtenait une [joudre avec laquelle on [mmiI paiTn- mer bi'aiieonp de sauces. GENRE 60. — GYROMITRA FR. — GYROMITRE Les (ivROMiTRES Sont formés d'un |»ied assez grêle et d'une l(''tc arrondie) creusée, non de larges alvéoles comme les Morilles, mais de sillons profonds, très conlonrnés. N» 185. GYROMITRA ESGULENTA SGH. — GYROMITRE COMESTIBLE Planche 78. — N. FI. d. Cit., p. 214. Chapeau globuleux, présentant des sillons très irréguliers, roux ou brun, 6-8 centimètres. Pied blanchàti'i^ ou roux clair, lisse, creux. Odeur agréable. Espèce comestible; assez commune au printemps, plus rarement à l'automne, sur le bord des chemins, dans les friches, les bois peu touffus. GENRE 61. HELVELLA. L. — HELVELLE Les IIelvelles, S(jnt formées d'iai long pied assez épais, et d'un chapeau constitué par plusieurs lames minces et lisses. Les Helvelles sont toutes comestibles. N- 186. HELVELLA CRISPA FR. - HELVELLE CRÉPUE Planche 79. — N. FI. d. Ch., p. 214. Chapeau à lames ondidées, plissées, souvent crrpin's >nv le l»ord, blan- 70 ATLAS DES CIIAMPIGXONS châtres ou ruux clair, 3-6 centimètres. Pied blanc roussàtre, présentant des côtes et des siUnns profonds, irrégulièrement disposés. Espèce comestible, assez commune au printemps ou à l'automne dans les bois. N^ 187. HELVELLA LAGUNOSA AF. — HELVELLE LAGUNEQSE Flanche 79. — -V. FI. d. Ch., p. 2î4. Chapeau gris cendré ou brun noirâtre, formés de deux ou trois lames retombant sur le pied, 3-6 centimètres. Pied blanchâtre, creux, présentant de nombreux sillons irréguliers. Espèce comestible; assez commune au printemps et en automne. GENRE 62. LEOTIÀ HILL. — LÉOTIE Les Léoties présentent un pied grêle, long, surmonté d'une tète arrondie, lisse. N^ 188. LEOTIA LUBRIGA FERS. - LÉOTIE VISQUEUSE Planche 80. — -\. FI. d. Ch . p. 21 i. Tète molle, visqueuse, globuleuse ou un peu déprimée d'un brun roux tirant parfois sur le vert. 1-^ centimètres. Pied creux, long, grêle, jaune verdàtre ou roux. Espèce comestible, mais peu recherchée; assez commune en touffes dans les bois, en été ou en automne. B. — ORDRE DES TUBERACÉES Les TuRÉRACÉES sunt des Champignons .souterrains chez lesquels les asques sont à l'intérieur de la fructitication. Ce groupe correspond au groupe des ïïyménogastrées chez les Basidioniycètcs. GENRE 63. ELAPHOMYCES NEES. — ELAPHOMYCE Les Elapiiomyces sont plus ou moins globuleux, et leurs spores forment à la maturité une masse poussiéreuse au milieu de la fructification. N' 189. ELAPHOMYGES GRANULATUS FR. - ELAPHOMYGE GRANULEUX Planche 80. — .A'. FI. d. Ch.. p. 2jr,. Fruit globuleux ou un peu allongé, l»run ou l'oux, couvert de petites verrues, 1-2 centimètres. Chair ferme, rougeàtre puis brune. Espèce qu'on peut rencontrer en toute saison surtout dans les terrains sablonneux. Beaucoup de personnes ont mangé de ce champignon san< en Tl UÉKACKES. — TltUKl-E 71 èlrc incniiiiiKtilées- ; mais il a uni,' ikIclii- viicu.s(j, et luùiiiu un yoùL désa- gréable. Un ilil ({Lie I(!s lièvres, les sangliers, les cerfs savent le déterrer et s'en nourrir. GENRE 64 TUBER MICH. — TRUFFE Les Truffes ont un IViul [dus ou moins arrondi, souvent bosselé et leur cliair présente des sortes de niiiilinircs de couleur foncée, généralement brune ou noire. C'est dans les parties où .se forment les spores que la chair a ces Cdidours. Il n'y a jamais de poussière comme cln-/, les Klapliomyces. N" 190. TUBER ^STIVUM VITT. — TRUFFE D'ÉTÉ Planche 80. — N. Fl. d. Ch , p. 210. Fruit assez irrégulier de forme, de 1 à. 3 centimètres, biun \unv, couvert de larges verrues. Chair gris jaunâtre puis devenant brune, mais parcourue par des bandes blanchâtres, rameuses. Espèce comestible, commune en été et en automne dati< les bois, surtout dans h.' Cenlrt; et le Midi de la France. Les TrulTcs compleni |iai'nii les Chani|)i,iin(uis les plus estimés. Leur aspect n'a rien ([ui plaise à l'ceil, im serait tenté de repousser avec dédain ces productions délicieuses si l'on ne savait « qu'il ne faut point juger les gens sur l'apparence. » Rien de commun entre ces masses noirâtres, hérissées d'aspérités et un diamant de la plus belle eau et étincelant de feux. Cependant Brillât Savarin a appelé les Truffes les « diamants de la cuisine », et Brillât Savarin était un gourmet, par suite un homme d'un goût délicat et sûr. La meilleure espèce est sans contredit la Truffe violefle ou Truffe du Périgord [Tubcr melanosporum). Sa chair est d'un violet noirâtre, parcourue par des veines blanches qui sont bordées de chaque côté d'une ligne rou- geâtre; son odeur, des plus agréables, rappelle celle de la Fraise. Un la trouve dans le Périgord, le Quercy, l'Angoumois, le Poitou, leDauphiné, la Provence. Pour donner une idée de sa consommation nous dirons que le kilogramme vaut actuellement de 15 à 18 francs, et qu'il s'en est vendu dans ces dernières années pour environ 30 millions. On la trouve mûre en automne et en hiver. Plusieurs autres espèces méritent d'être citées comme très prisées. La Truffe d'hiver (Tuber brumale) existe dans les mêmes régions que la Truffe de Périgord, mais remonte plus vers le Nord, car on la trouve fréquemment en Bourgogne, en Champagne, en Lorraine. On la reconnaît à sa chair gris foncé parcourue par des veines blanchâtres. C'est une espèce tardive. La Truffe d'été, dont nous donnons plus haut la description, est au con- traire une espèce précoce et s'avance aussi plus au Nord que la Truffe du Périgord. On la rencontre déjà au commencement de l'été et on la désigne parfois sous le nom de Truffe de la Saint-Jean. 72 ATLAS DES CHAMPIGNONS CULTURE DE LA TRUFFE On sait que les Truffes vivent à l'état naturel dans le voisinage de cer- tains arbres, surtout le Chêne, le Châtaignier, le Noisetier. Le mycélium est formé de filaments bruns, grêles et vraisemblablement vit en parasite sur les racines des végétaux. C'est sur ce mycélium que se constitue la fructifica- tion, ce que dans le langage ordinaire on appelle la Truffe. Le meilleur terrain pour les Truffes est un terrain calcaire, meuble, pas trop humide, et assez découvert. On arrive à cultiver la Truffe en reproduisant les condition? des Truf- fières naturelles. Sur une lisière de bois, dans une clairière exposée plutôt au Sud, on sème des glands (ruf/iers, c'est-à-dire produits par des Chênes sous lesquels viennent des Truffes, et l'on pratique un binage qui favorisera le développement des racines des jeunes Chênes. Les spores sont générale- ment amenées par des causes naturelles s'il y a des Truffes dans la région, mais on est plus sûr de l'ensemencement en mettant çà et là dans le sol des Truffes mûres coupées en morceaux. Au l»out de 5 à G ans en général les TrulTes seront devenues assez abon- dantes pour qu'on puisse faire la récolte chaque année. La truffière artifi- cielle produira de la sorte pendant quinze, vingt, parfois trente ans. La quantité obtenue chaque année diminuera progressivement quand les arbres devenant plus vigoureux ombrageront davantage le sol. Chacun sait que Ton utilise les porcs pour la recherche des Truffes. On dresse aussi fréquemment des chiens dans ce but. PRÉPARATION CULINAIRE DES TRUFFES Les Truffes peuvent être mangées des façons les plus variées. On peut le- préparer seules, ou les faire servir comme accompagnement à une foule d'aliments. Truies cuites sous la cendre. — Roques indique le procédé suivant : « Prenez de belles Truffes lavées et brossées avec soin. Saupoudrez cha- cune d'elles de sel et de gros poivre. Enveloppez-les dans plusieurs doubles de papier, garnis de bardes de lard. Mouillez légèrement ces caisses et mettez-les sous une cendre chaude. Faites cuire pendant une bonne heure. Otez le papier, essuyez vos Truffes, et servez-les cliaudernenl dans une ser- viette. » Truffes à la vapeur de vin. — C'est à Paulet que nous empruntons la recette suivante : « On met dans une casserole deux verres de vin blanc, un petit verre d'eau-de-vie et tel aromate que l'on veut. On place les Truffe; sur un clayon dans la casserole que l'on recouvre de son couvercle, et l'on fait bouillir; aussitôt que l'ébuUition commence, on pose sur le cou- vercle un linge mouillé; les vapeurs se condensent et retombent bouillantes sur les Truffes; lorsque celles-ci snnl cuites, on les retire, et on les laisse un instant se ressuyer à l'air ; on sert sur une serviette. » TUUERACKKS. — CKOF.KoMYCES 73 On peut encore cuire les TrufTos dans du vin de Champa^jne; on peut les cuire en ragoût, les manger en salade avec nu ain'lnM- el une gousse d'ail; on [)Oul on [jarfunicr des uMioIftlr.s-. Tru/f<;s n l'Espagnole. — (►n les (ail sauter dans i'Iiuile avec force épices, sel, [idivi'o, ciboiijr-; Ii.hIm'i'^. lim's hcrhi's, feuille de Laurier; quand elles sont cuites ou ajoiih' un [»en de Madère, el wu fait une liaison avec deux jaunes (rd'iifs. Truffes il In Piéiiinninisi'. — Lp> Tnill'cs marinées dans riniilc s(»iit découpées en lames très minijes el disposées sur un plat avec de Ihuile, du sel, du poivre, du fromage de Parmesan râpé. On en super])0?o plu-iein\s couches et on cuit avec feu dessus et feu dessous. Nous n"indi([uerons pas tous les plats plus ou moins luxueux qui empi'unlent aux Trulfcs une partie de leur réputation. Chacun ronnait les dindes truffées, les poulardes truffées, etr. l'u mot cependant pour (jblenir les meilleurs résultats avec les poulardes. On met les Truffes dans du beurre avec des épices, un [kmi de lard râpé, un pou d'ail ; [uns quand elles ont mijoté de lo à 20 minutes, on les introdiul dans l'animal qu'on vient de tuer et do vider, sans qu'il ail été encore plumé. (Mi le conserve de la sorte jus([u'au moment do !(! cuire Los Truffes chaudes imprègnent de leur parfum d'une façon bien [dus intime les chairs de la poularde. On la plume, on la tlambe et alors on enlève les premières Trufï'es pour on mettre de nouvollos ((ui n'ont encore rien perdu do leur aromo. On com- prend facilement (pie de la sorte le résultat obtenu no [leul elre ([u'oxcellent. KuRn il n'est pas jusqu'à nno liqueur qu'on ne puisse faire avec les Trulfes : le Ratafia de Truffes. On fait macérer les TrutTes une vingtaine de jours dans do bonne oau-do-vie, avec un peu de vanille. Puis on ajoute du sirop obtenu en fon Aricrious [c] -il Arreslerou (c ) "i'i ASCO.MYCÈTES . ti(i Anur.LM.MUA CG — Ani icnla .Inda' il*) C) 1 1 S 7 8 n ■ i (u Pase. PI. Bï Bar/je de Vu'/ie [c] 56 66 HASlDlOMYflin'RS. S Houle de neiije (c.) 40 42 nolet 50 HoLETtS 50 — rereus [c.) 52 56 — bovinus ^c.) 54 63 — chrysentheron (c). 53 60 — collinitns . , 54 63 — edniis (c ) 51 55 — felleus IV.) 5 i ."i4 — flavus 51 53 — granulatns (c) 51 6i — hiridus (s.) 52 56 — luteus (c) 51 5i — pipi'i'aliis (s.) 53 60 — radicans 5t 61 — Safanas (v ) 52 57 — scaher (c. ) 53 59 — strobilocens 50 52 — sublomenlosus (c). 5i 62 — varicgatns 5'i 61 76 Boi.ms versipellis ,c. BOVISTA — uigrescens — pluru' ra TABLE ALPUABÉTIQLE Page. o3 PI. oS Bruquet yC.) „g Bu'^son [C BV '-.ARIA. . . — iuquinan 64 64 15 64 75 51 5-i o8 69 68 68 ( t 65 65 ■n 2'") 25 25 51 40 - ( C.VLOCERA. . . • — viscosa Cantharellcs — aurauliacuÈ [v.). — cibarius [v.) . . . — tubîpforiuis s.' . Cèpe Champignon de couche {c) -41 Champignon des bruyères Champignon muscal (c.j ^ ' Chanlerelle ' • ' 7,^, Chai-ane [c.) Z^ 13 57 58 57 58 58 58 58 Chœromvce — mfeandriforiui? Cl-i^varia — acroporphyrea (c.) — cinerea c.} — fastigiata (c.^ — flava c] — formosa ic. — ligula ■ ■ • ^g — pi^tillaris 'c.' • ' ^^ — stricta • • • • ■ CLAVARIÉE^ Clhocybe • — cTalhiformis (c ) _ infundibuliformi? (c.i — inversa [c] _- nebularis (c.) ^ suaveolen? c.) — viridis [c) CUTOPILIS — Prunulus (c) Oé 19 21 20 20 20 20 20 33 33 14 75 20 20 21 55 43 44 42 10 11 22 80 68 63 69 69 69 69 7Û 69 CopRiNXS uiicaceus. Corne d'abondance c.}- • CORTISARIlà . — alboviolaceus — anomalus ........ • — armeniacus — ciuuauiomeuà — collinitus — clatJor — glaucopus — purpurascens — traganns Coueounielle blanche c). Coucoumelle grise [c] . . • Coucoumelle jaune (c). . . Coulemelle (c) Couleuvrée (c; Couvrose \C) • Craterei.ixs — corcouupioide? (■repidotl'5 — mollis Crêle de Coq (c) Cyathcs crucibuUiiu — hirsuluà — scriccus. • • • Cohnelle c.) .g COLLYBIJ 18 — dryophila (c; ^^ — fusipes c ) j^ : — radioala _ velutipes (^Ci. COPRLMS ^- atratnentarius — couiatus ' c^ . '— congrcgatus. . 19 \\ 45 46 47 46 46 46 46 16 15 16 15 13 16 34 6 13 13 14 D EauLuron [c Elaphomyces. — orannlitu? ). Entoi.cma — clypoatuin — lividum (V. FlSTlLIXA — hepatica c.) • • Foie de bvuf (c.)- Page, 40 59 35 36 36 37 37 35 36 35 35 36 10 13 13 14 14 22 59 , 59 , 39 , 39 . 25 . 61 . 61 61 . 61 PI. 46 70 38 38 S8 39 36 37 36 36 37 1 6 6 6 6 18 47 D.EDALEA . — quercina DISCOMOYCÈTES Dorade (c) Il 70 41 20 48 26 22 70 70 80 32 33 33 32 33 • I.» 55 64 64 TAHLF: ALPllAHKTIQUB Page. PI. G.u.EiiA 39 — leneia 39 Gallinelte{c.) 58 r. ASTÉRi ).M YCÈTES 60 Gkaster 62 — fornic.'itus 62 — hygrometricns 62 Gendarme noir (c. i "iS Gingonle [c.) 25 Golmotte (c . ) 13 Golmotte fausse [v .) 13 GoMPHinius 37 — glutinosus (c.) 37 — viscidus (c) 37 Griselte (c . ) 13 Grisolle (c.) 14 Gyrole (c . ; 2.") Gyromitra 69 — esculenta (c.) 69 41 69 73 73 ■;6 20 3'.) 3'.t i; 6 20 Hebeloma -38 — crustuliniformis 39 40 Helyella '■>9 — crispa (c. ) 69 79 — laciinosa 'c.) 70 79 IIYDXÉES... 55 Hydmm 56 — auriscalpium. . . 56 67 — cyathiforme 56 67 — f-rinaceum (c ) 57 67 — fliiriformf 56 66 — imbricatum (c. ) ."io 66 — répandu m (c.) 56 66 Hygropiioru.s 23 — coccineus (s.) 24 19 — coiiicus (s.) 24 20 — eburueus (c.) 23 19 — niveus (c) 24 19 — pralensis (c.) 24 19 HvMENOdASTEU lit — cilriuus 6."i 7.i IIYMENOGASTRÉES 6i llV.MENdMYCÉTES 8 IIypiioloma 45 — fasciculare (_s.; 43 45 Paie. PI I.Nor.YnE 38 — fastigiata. ;J8 — geopliila ;i8 — rimo:^a :i8 Jaune d'œuf (c.) 11 Jaunclet (c.)., Il .lazeran (c.) 11 40 40 40 2 2 LArcAitiA 19 — laccata 19 14 Lactarus 26 — camphoratus (c^i 27 24 — deliciosus (c.) 27 24 — laclilluus (c.) 27 23 — piperatus (c.) 26 22 , 25 — plumbeus (c ) 28 j g^^ — pyrogalus (v.) 28 26 — rafus (v.) 26 23 — scroblculatU3 (s.) 28 25 - subdulcis (c.) 27 23 — Iheiogalus (s.) 27 24 — rormiuosus (s.) Î6 22 — vellereus (s.) 26 21 Langue de bœuf (c.) 55 64 Lenzites 47 — flaccida 47 47 Leotia ... 70 — ubricai... 70 80 Lepiota 13 — excoriata ^c.') 14 7 — graiiulosa (c ) 14 7 — prncera (C.) 14 6 EYCOPERDINÉES 61 l,v(.(>rEiu>ox 63 — ca'latuLii , .... 63 7i — echinatuiu 63 74 — genunaluin 63 74 — piiifiirme 64 74 78 TABLE ALHUABETiQLE Pa-e PI. M Marasmrs.. , -^0 — alliatiis .• ••• -'^ — ureades (c.) . .. ,• •.• 31 — rotula 30 Menotte (c.) -^^^ Meruuus 2i^ — lacrynians " -J^ Miquemot (c. ) -^I MOBCHELLA • ^'8 — conica (c .).... " ''** — esculenta (c. ) 6*^ Morille (c. ;, ^^ Mousseron [C.) 1' Mousseron (c . ) 33 Mujolo (c.) -1 Myckna 21 — epipterygia - ' — galopas -' — polygramma -' — pura -- 31 ;ii :ii 69 fia 78 10 II 3V -> 17 17 M NÏDULARIEES & 66 Pl.KLHOTUS 22 — Eryngii (C.) 23 18 — ostrea'us (c' 22 18 Plutel'S 32 — corviiius (c.) 32 32 Poi'^ré ■:..) 26 22 P. j)'- v ,c.) ."Jl 3.7 PC* ■■ .{FAIS 47 Pg. r s 48 — '• .i# 50 .71 ■a.;US (c.) 49 4'J ,ù' lus 50 51 cidus 49 49 "iiiis (c.} 48 48 — • reimis 49 49 — p iijcs 48 48 — siiii'ureii.-i 49 50 — vcTsiiolor t . 50 50 Potiron ic.) 51 55 Poule de bois ,c.) 22 18 PSALUOTA ''0 — arveasis (c.) 40 42 — campeslris (c.) 'lO { {'^ — .-^ilvalica = il '3 TAl'.Li; AI.I'IIAIÎIITIQI F. Parc. I' R liin,/ou/e ic.) 23 18 Uouijillon (c.) 27 24 Rouuianel [c.) U 2 Ronzillon (c.) 27 24 RussuLA 28 — aiirala (c.) 28 27 — ciiiclicii (V.) 2!» 28 — fœtons (s.) 29 20 — forcata (s.) 30 'M) — iiifri-icaiis (s.) ;iO 30 — rulira (v.) 29 2!) — vjivscrns (c ) :iO 30 — xorampelina (c.) 2'.t 27 H SCLKllODERMV G2 — viilgaro • 02 72 Spaiiassis .'17 — crispa ^c) .')7 (iS Télé de Méclme (c.) l.'i 7 Te'te de nègre (c.) ."i2 .'K; TlIlîLKPliniiA. , 59 — niitliocepliala "lO 70 THKLKPIIOaÉES 50 Tha.-»ietf.s 'i 8 Page PI. Thamrtes suaveoleus ... 48 48 Tniî.^iRM.A 1)0 — iiK'sfnterica (i(i 70 TitK.Mi'.ijjNKKs g:; 'JHi;\ii;r.i,(ii)ON (ili — gelatinosum. . , t'y.', ''.> Tiiiciioi.OMA K; — e(piestri' (c ) Hi 10 — Georgii (c.) '" / Il — rutilans (s.) I li 0 — sapoiiacpiim (s 17 12 — suirureiim (v.) 1(i 0 — vaccinum (c.) IS 12 — virgatum (s.) IS 12 l'rijiclle [c.j.,'. :i8 (;'J Tro»ipelt(; des morts (c). . , .VJ 711 Tr,i/fe 71 Ti Hici) 71 — a">livuui 71 80 TLilîl'iUACKES 7C T( I,f)STOMA (il — maiiimosuiii 62 ' 72 ^■'■he{c^ 27 lâche blanche (c.) 20 Vache rouge ic.) , .■ ..... 27 Vacholle ic). . . , . , .-.■.•;; /.■.'. /v:, i!.i. . 27 Vey'r.tie (c.).. . . . . J^. ;: .;. . ...^ . .^G Vian (c.) :...,..'.,.. 27 VOLYARIA. :(:> — gloiocephala (v . . 32 23 22 2'f 23 30 23 32 FIN DK I,.\ T.\.. ALPHAP>ETI(,)UR TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES Page* Notions générales sur les Champignons t Principales manières d'apprJter les Champifrnuiis 3 Empoisunnements par les Champignons. — Remèdes à employer 6 I . Classe des Basidiomycètes 8 A. Ordre d 's llyménomycètes .* 8 I . Famille des Agariciuées - •' II. Famille des Polyporéos 47 III. Famille des Hyduées 55 IV. Famille des Clavariécs 57 V. Famille des Théléphorées 59 B . Ordre des Gasléromycètes 60 I. Famille des Phalloïdécs 60 II. Famille des Nidulariécs IV. Famille des Hyménogastrées 64 C Ordre des Trémellinées 65 Famille des Trémellint-es .... 65 II , Classe des Ascomycètes : 66 A. Ordre des Discomycètes 67 B . (Jrdre des Tubéracées 70 Abrévialions des noms d'auteurs 74 Table alphabétique des noms des classes, ordres, familles, genres et espèces, et des noms français les plus usités . „ ... 75 Sainl-IJucnliii. — liiip. J. Muiii'caii et Fils. JJuj'our. Chanipiijnons. Planche 1 ^U / ( ^ NQi. 1 Amanitaverna. V l M^ Jm anitc pnntanicre.focnc'ncuscJ NQl. n N92. Amanila ovoidea. , Jmaniic cvcïdc.fcûmcstibtc). Dufour. Chainpioiions. IHanclu- 2 N93 Amanila caesarea. ^-Imanitc des Césars. (comestible). /)ii]'oai\ Champignons. Planche 3 NÇfl. Amanita rmxscz.n2i. Jmanitc Luc-moiichcs>.(oc'nc'ncnsc). Diifour. Chainpionons. ^A Planche H V h N95. ■Ainanite phalloïde /vcnc'ncuficl. NP6. Amanitacilnna varmappa. ■Amanite citrinc varmappa. (véncncascl. /Jiijoiir. Chanipio/ions. /■'lanchc ô Amanilarubescens. .■Jinanitcrouécdtrc. (comestible). N07. Diifour. Champignons. /■'lanchcLi N?9. Amanitava^inata. .fmanilc vagùic'c {comestible J. N9 10. Lepiota procera . Lépiote élcuêe. (comestible J. Dufour. Champignons Planche 7 N9 12. Lepiota^ranulosa LcpioLc $ranulcLi>ic (comcstihLc). Armillana mellea. JlrmUlaire de miel (comcsttbLc). Dufoar. ChanipLonons. IHanchc 8 N9 m-. Armillariabulbl^era. ^7rn2i7/iaVc' bulbeuse. (comcsUble/. N915 . Armillaria robustavar.caligala. .^Irmillaire robufilc t'a/: chausftce. icomcstibicj. Diifour, Champignons. Planche 9 Tricholoma rutilans var.varie^atum, Trichûlome ardent, uar. panachée, (suspect). N9 17. Ti'icholoma sulfureum . Trich oloni c couleur soufre. ( uc'n en cuxj . Dufour. Champion on .s . Planche /O N918.Tricholoma équestre, l'richolomc eçLcoitrc . (comcsLible) N919. Tricholoma Geor^ii. Tricholonicdc la b'aLiil-GeorJes. (comcsCihU). iJufour. Chanipidnona. Planche // (co/ncstiblcj. ^'^'^--Lj Tricholoma Geor^ii var. albellum. Tricholomcdc la Saini-GeorQes. var. blanchâtre . 6raveolens. Tricholoma Georgii var. Tnclioloni c de la Sainl-Ucorocs car. à odeur forte, (oc/nostiblcj. Diifour. Chainpiànons. Planche /2 Tricholoma saponaceum. 'rrlcliolonic à odciirdc saoja. N022. Tricholoma vaccinum. Trùcholom c c'caiLLcuy:. Tricholoma vir6atum. Trich cl cm c vc raclé. /Hanche iS Collybia fusipes. ColU/bia à pied en fascaii . {coincsUblc). Dufour. Chainpionons. JHanchc /* N925. Collybia radicala. CollLjlpia à racine Laccaria laccata. /. a cca n'a v crniss é. N926. Collybia velutipes . Collybia à pied velouté, (comestible). Diifour. Champignons Planche iJ N929. Clitocybe suaveolens. Clitocybé à odeur douce. (comesiihle). N928 N928. Clitocybe nebularis. N930. Clit.infundibuliformis. Clitocybé ncbi.dcux.(cùmcstiLylc) . CUL. en entonnoir, (comestible). Diifoar. ChainpLQiions I H an clic tO N? 32. Clitocybe\'indis. CUiocqbc vert, (comestible). Bufour, Champignons. Planche i7 Mycena epiptery^ia. Mycènc des Foiiqèrcs. N?38. Omphalia fibula Omphalie épinôle Mycena poly^ramma. M y cène sine. Mycena pura, Àlyccnc pur. Dufoar. Champignons. Planche 18 N939.Pleurotu5 oslreatus. Pleurote en forme d%nîire.(comcstible). Du four. Champiànons. Planche 19 Hy^rophorus niveus. Hyèrophorc blanc de ne i^e (comeslible ). N9iil. Hy^rophorus eburneus. Hypr blanc d'ivoire. {comestible ). N9 4:4:. Hy^rophorus coccineus. N9 43. Hy^rophorus pratensis. Ili/srophorc cochenille. /.<;«.spt\vy. llys>'ophore dcipre's. (comestible). Diifour, Champiànons. Planche 20 N9 4-5. Hygr. conicus Hysr. conique. (suspccLl. CanLharellus cibarius. Chante relie comestible. N94-6. Cantharellus aurantiacus. Chanterelle orangée. (suspecte). Dufoar. Champignons. IHanclzc 2i T\I9 48. .(suspecte). Cantharellus tubœformis. Chanterelle en forme de trompette. N919 Lactanusvellereus. /.aclairc à toison, (suspect). Diifour, ChampLàaons. Planche 22 N9 51. Lactarius torminosus. Lactaire ocncncux . Dufoiir. Champiànons. Planche S3 N952. Lactarius rufus Lactaire roux. (vcnéneuK). N954-. Lactarius subdulcis. lactaire doux, (comestible). N953. Lactarius lactifluus. Lactaire à tait cCbondant.( comestible). DuJ'our, ChampLànons. Planche ' PholioU ride, (corn csUhleJ. N?81. PhoHota mutabilis . PholLotc chanâ'cant. Du four. Champignons. Planche 30 Corlinarius ^laucopus. Corlinaire àpiedjlaiique. N9 84:. N?83. CoTl , purpurascens.var.casrulescens . CorUnairc purpurin, var bleue. Corlinarius coUinitus Cortinaiîv visqueux. iJiij OLir. Ch a inp ion on s Planche 07 Corlinarius tra^anus. Cortinaire àodcurdcbouc. Duj'our. Chainpi-snons. Planche 36 m&d. Cortinarius armeniacus . CorUnaire couleur cibrlcot N988. Cortinarius alboviolaceus. CorUnair(p blanc violacé. N?87. Cortinarius anomalus,var.caninus. i'oiilnairc ancm a l . oar. can [ne. Diifour. Champisnons. JHanclic HO Gomphidius viscidus. Lioinph LdiiLS cisquciix. Gomphidius ^lutinosus. CromphiduLS ^lutùicux. JJuj'our. ChainpcQnons Planche W Inocybe runosa. Inocybé ocrcc. Tnocybe fasti^iata. Inocybe pointiL. N996. Hebeloma crusLuliniformis HebcLoin c c'ch and^'. N993. Tnocybe ^eophila. Inocybe terrestre . JiiiJ'our. Champiônons. Planche */ N99'7. ûalera tenera. Oaiera tendre. r N?98. ^^^ N?98. Crepidotus mollis. Crepidotus mou. Paxillus mvolutus. J^axillus à bord enroulé. (comestible). Dufouf. Champignons. Planche «2 NQIOO. Paxillus atrotomentosus. PaxiUiis velouté noir, (comestible). ^^ N9101. Psalliota arvensis. Psalliote des jachères. (comestible). /Jujbur. ChainpLonons. /Hanche liJ Psalliota sylvatica. P.Halliolcdcsfofvts. \ (comestible). ■^ V ^^ N9103. Psalliota campestris. Psalliote des champs, fecmatible). JJuj'our. Champ LQnons. /■>tanchc '/* N?l03a Psalliota campestris var.praticola. Psalliote des champs,vcir. des prés, (comestible). Psalliota campestris var.vaporaria. PsallioLe des ehampsMar.uaporaria.lconi csUblel. Diijbur. C/ianipioiions. Planche 'i5 N9 lO^i . N910ii. Hypholoma fasciculare. Ilypholomc en Icciffcs. N9105. Panaeolus papilionaceus. \ (suspect). Fa n apo Le ta ch c comme des ailes de papi L L on . Ijuj'our. iJ}aiiipiQnons. Planche W N9106. Copnnus cojnalus. Coprùi à c/iccclurc.fconicsllNi Copnnus micaceus, Lcprin /)n'(.acc. Diifour, Cham.pi6nons Planche '/'/ NO 109. Copnnus atramentarius. Coprux /toircV encre. i / / \\ / V 'y N9110. Lenzites flaccida. Leny.ite fiasque. Diifour. Champignons. Planche W N9111. Daedalea quercina. Bcdaie cUl Chêne. N? 112. Trame te s suaveolens. Tramcte à odeur douce. NPllS.Polyporus ovmus. PoU/porc de ùjvdis. (coniciLibLc). -**.- NÇllii. Polyporus picipes. Polypore à. pied couleur dx; poix,. IJuj our. Ch a inp ij^n ons. Planche ilO N9117. ■^•ij^ Polyporus perennis. Polypore oivacc. N9 116. Polyporus lucidus. Polyporc bnLla.nt. Diifour, Champignons. Planche 50 Polyporus sulfureus. Poly porc Jaune soufre. N?119. Polyporus versicolor. Polijpore de couleurs variées. Duf'oai; Champignons. Planche ôf A ^ 0 N9 120. Polyporus betulinus. Poli/porc du Bouleau. Polyporus i^niarius . Poli/po/v du feu . Bufour, Champtônons. Planche 5S NO 122. Boletus slrobilaceus. Bolet pomme duPtn (comestible). 1 N9122. Dufoar, ChampLànons Planche .5.7 Boletus flavus.var.ele^ans. Bolet Jaiui c c La in otxr.clc^ante. N9123. Bolelus flavus. BolcL jaune clair. Un four. CIt a inp i o/i ons . PlLinchc .V/ N9 laiJt. Boletus luteus Boletjaune. (coniestibU). N9 125 N9 125. BoleLusfelleus. Bol cl amer, (vénéneux). Dufour. Chanipiônons. Planche 35 N9126. Boletus edulis. Bolet comestible. JJufour. Champiônons. Planche 50 (comestible). N9127. Boletub asreus. l^oLct bronzé. N 9 128. Bolelusluridus. liolct blafard. (suspect). Du four. ChainpLQnona. Planche .57 N9129. Boletus Satanas. BoLcL Satan . frc'nmeuxj. DufOLir. Champignons. I^Lanchc 38 N0 130. Bolelus versipellis. BoLci vcrsLpcLlis. (conic^LibLc). Dufour. Champignons. Planche J9 *: ■.'\>i ^\'\:^À î«» ■ r\*: *:3" N9 431. Boletus scaber. lioLcL nidc. (comestible). PuJ'our. Chainpi'Snons. IHanctic 60 N9132. Boletus piperalus. BoLcL poiurc.(suspccL). N9 133. Boletus chrysenteron. BolcL à c/iaLrJaunc. (suspect). Dujbiii , Chanipioiions. /Hanche 01 Boletus varie^atus Bolet panaché. (suspect). N9134-. N9135. Boletus radicans. Bolci à racine. JJuJbur. Chanipioiions. /Hanche 02 N9136. (comestible J ''^^ Bolelus sublomentosus. BoLeLvclouLè. N9136a Bolelus subtomentosus var. fuscus. NPlSea Bolci vcloutc. var. brune. Diifour. ChainpLQnons. Planche 63 Dujou r, Ch a nipi en on s . Planche O^J N9139. Boletus ^ranulalus. Bolet çranulé. (comestible). (comestible). NPIM-O. Fislulina hepalica. Fistuline foie . Dufour, Chanipidnons. I Hanche 05 N? 141 . Merulius lacrymans. Afc'rulc plcurcLir. Dufour. Chanipiànons. Planche 00 N0 143. NPmS. Hydnum imbricatum. Hydne imbrique, f comestible). N914ii. Hydnum floriforme Hydne fiorifcrme. N91t2. Hydnum repand-um Hifdne sinuc. (comestible). iJiLJbur. L'hunipLoiions. Planche 07 NQm Hydnum cyalhifornme. Hi/diic (.'/i jbrnic de coupe Ilydnum auriscalpium. ilijdnc cure-oreiLLe . N914:7. Hydnum erinace-um. Ihjdiic hcrisson. (coincsilble). Dufoiir. Champignons /Hanche OH N914:9. Qavaria cinerea. CLa va ire ccn drcc . ( c o/n csiibl c ). N9 150 . Clavaria acroporpîiyrea Lia vaii'c à. pointes pourprées, (comestible). Du jour. Champignons. M Mi Planche 09 (conic^Ublc). N9151. Clavaria fiava. L'Lauairc Jaune. N9152 Clavaria formosa. Clavaire hellc./eonic^Ublc). NP153 Clavaria fasti^iata. Clavaire fastt^iute^. N9 154:. Clavaria stricta, Clavaire slrictc. IV9155. Clavaria li^ula. ( la va ire en l a n éacl t e . I /JLij'our. CJianipionons /Hanche 70 Craterellus cornucopioides (comestible). Craicrcllc corne d'abondance. N9156. Clavaria pistillaris. Thelephora anthocephala , Clavaùv pilon, (comestible). ThcLcphorc à chapeau en forme de fleur. Dufoar. ChainpiQnûris. N9 160. Cyathub hirsuLus. Ci/athiis h crissé. Planche 7/ Phallus impudicus. Phallus inipadlçue. foc'nc'neu>:J. Du four. CluinipLO/ions. Planche 72 N9 161 . Cyathus sericeus. Cyathus soyeux. N9 16^. Cyathus crucibulum. Cyathus creuset . i^?K, . "^ NP163 Tulostoma mamniosum. Tuloslome à /namclon. N9 161. Scleroden-navuléare. Sclérodcrme viilqairc. / Dufour. Ch ainp i on ons . Planche 13. N9 164-^ Scleroderma vul^are var.verrucosum . Sciérodcrmc vuLgaira, var.vcrruqucusc . N?165. Qeaster fornicatus. Qcaster en uoâle. N9 166. Qeaster hygrometricus. Qéastcr hygrométrique. Duj'our. Champignons. Planche 7'/ N9167. -, T '^ii«»V'Vlvv ,^ ' V- Ïl^.^ ^ N9 167. Lycoperdon gemmatum. Lifcopcrdoa cou oerL de pierre n'es . 1 f Lycoperdon C2slatum Lycopcrdon ciselé . x^( N9 169. NO 170. Lycoperdon. piriforme. Lycoperdon enferme de poire. f Lycoperdon echinatum. Lycoperdon hérissé. Dufûur. Champignons. Planche 73 NP 171. ,'Y NP 172. Bovista ni^rescens. Bovista plumbea. Boutstct noirâtre. Booista gris de plomb. N9 17^1. tap ) N9n3. Hymeno^aster citrinus. llymenoôaster jaune citron. i N0 174. Calocera viscosa. Caloccrc visqaCLLX. N?175.Tremellodon ^^elatinosum. Trcmellodon 0laLi?ieux . iJiifour. C/nimpiànona. IHanclic 70 N? 176. Tremella mesenterica. Trémclle m csentcriqu c . (comestible). NP177. Auricularia Axiticula Judœ. Jurùculaire Oreille de Judas. NP 178. Pezixa acetabvilum. Peztze en coupe (comesiihlcj. Du four. ChampLànons. Planche 77 N9 179. N9 179, Peziza aurantia. Peziza orcux^e'e. (comestible). N0 182. Bulgariainquinans. BulgarùcL salissante. ^ NO 180. Peziza scutellata. Pezize en bouclier. N9 181. Peziza leporina. Pezize oreille de lièvre, (comestible). DufOLir. Chunipionons Planche 7S NO 184 N9 155. Gyromilra esculenla. Ciijroniitrc coincsltblc. Morchella conica. MorLlle conique, {comestible). JJuj'our. Champignons. Planche 79 N?186. Helvella crispa. N9187. Helvella lacunosa. llclvcllc Lacuiiciisc. (comestible}. N9186. Ilclvclle cn'pue (coincsUblc). Diifoar. ChainpLdnons Planche 80 N9 189 Elaphomyces ^ranulatus. Elapliomycc granule. N9188. Leotia lubrica. LcoLic oisgucnsc. N9 190. Tuber asstivum. Trn/fe d'été, (comestible). N9 191. Choeromyces masandriformis. Chooromyce à inéandres. (comestible). ^^^^ >«i\h«'', ^Wl. r^rs ^^À^A .nr\, fk-r. 'rv*^; '^mm ^^ ^^* o/?^ -^^!^Sm: r^Or>o ( %r^^ j^^^^^ ^^^^^^iÀM^^y-. - - H^n^^; .r^^ New York Boinntcal C«rd*n Liforary QK608.F7 D8 Dutour. L./Atlas des champignons comest l:.l..ili, iil II lu II. I III lui lui ini r m iii. iiii. I: 3 5185 00116 6519 hYA ^f^f^ ^'m\f^^ t^^^: m)é.(^i r\f^- iV^f^^ lï^^^^» ^^^t^^ JT. -^^" --. ^•'> ''m^$ ^'\'><^'^ ■f^f^^ jnf^rsf^.