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Foster BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE CHENU TOME PREMIER. DONOVAN. PARIS A. FRANCK, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE RICHELIEU, 69. 1845 ; CHENU. BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. PREMIÈRE SÉRIE. — TOME I". … k | “qu Dent AN ji ET ERA PAC 1 PRESS A MONSIEUR BENJAMIN DELESSERT MEMBRE DE L'INSTITUT. e/ 74 0? 2ste UT GP cette pudloañon n CN ras E frut de Cara ux put me Jocerf personrels ef dont y fugfoe revendquer 7 Honreecsr /° ’ rerfi # cheri ar uit devorr ie mel lien cher. ele VOUS rt offrant 4 lonures €. Cernovr de rol/re soUcrtude pour ouf ce M: ; 7 A à ENTE , ? ga ae pe Les JCLEILCOS , AC frere ge VOUS fprouvertez 209 por four conCoUrtr aut trogres 4 une france de 4 Hotoie rail æ liquelle VOUS CONIACICZ Lurec farce de 2127 NUS, el ge vous lof le conservation de A mportante collection de Cogulles dec celebre pry peur I Pr 2 Dauullez agréer, e onseur, 2 cyprçporor du profond | 6 é reel ef 7 le vecorerhoance de votre res Mranlle el tres-olehant JeICUleur | PLAN J} GC heuu ; i di 1 aa À CI M cit \ OEM / ÿ À Va Ÿ Le AAA LR ah es | | RETIER MT ce à s4n a "à &, y AA Wu: "Im L 17 1 Las 10 ES LA WU UT LACET Ko: w TRS ie Les On à justement comparé les sciences à une tour dont le sommet tend à s’élever sans cesse, tandis que la base se perd dans les profon- deurs de la terre. Les hommes qui se consacrent à l’avancement des sciences ajoutent chaque jour une pierre à cet édifice; ils meurent, mais leurs travaux subsistent pour servir de guides et de point de dé- part à ceux qui leur succèdent : ce sont autant de signes de recon- naissance sans lesquels il faudrait toujours recommencer ce qui déjà a été fait, et perdre l'espoir d'arriver jamais au but. ILest donc bien important de connaître les travaux de ceux qui nous ont précédés, si l’on ne veut pas s’exposer à considérer comme nou- veau, ce qui depuis longtemps est connu; mais la rareté et le prix élevé des anciens ouvrages, et même de quelques bons livres récem- ment publiés sur la conchyliologie, n’en permettent pas l'acquisition à la plupart de ceux qui s'occupent de cette branche importante de l’histoire naturelle. Quelques-uns de ces ouvrages ne se trouvent même pas dans les grandes bibliothèques publiques. J'ai done cru servir utilement la science en publiant, sous un format commode, la traduction en français de tous les travaux remarquables 6 BIBLIOTHEQUE CONCHYLIOLOGIQUE. dont l'importance est généralement reconnue par les conchyliologues. J'ai pensé aussi qu’il ne serait pas moins utile de présenter de la même manière les mémoires contenus dans les grands recueils pério- diques, tels que les transactions des sociétés linnéenne et zoologique de Londres, de Philadelphie, de Boston, ete. Ces mémoires, extraits des journaux, formeront une seconde série qui paraîtra en même temps que la première, réservée aux ouvrages spéciaux. Cette publication ne nuira pas à la vente des originaux, qui seront toujours recherchés par les amateurs assez riches pour les acheter, et elle facilitera les recherches de ceux qui, en plus grand nombre, sont moins favorisés par la fortune. C’est enfin un hommage rendu aux auteurs dont les travaux ne sont bien appréciés que par ceux qui comprennent parfaitement la langue dans laquelle ils sont écrits. Ces traductions laisseront peut-être beaucoup à désirer; on y recon- naitra sans doute des fautes, mais il est si difficile en traduisant un livre de conserver toujours la même valeur aux expressions originales, qu'on m'exeusera en faveur du motif, d’avoir osé m’imposer une tâche si fort au-dessus de mes forces; et, si la critique peut être désarmée, ce sera par lintention que j'ai eue de faciliter les recherches, de servir les intérêts de la science et de mettre à la portée de toutes les per- sonnes qui étudient la conchyliologie et la géologie, les ouvrages dont il est impossible de se passer et qu’elles ne pourraient se procurer, même en partie, qu'au prix des plus grands sacrifices. OUVRAGES ENTIÈREMENT TERMINÉS ET QUI PARAITRONT SUCCESSIVEMENT. PREMIÈRE SÉRIE. TOME PREMIER. — DONOVAN. — British shells. 5 volumes in-8° et 480 planches, réduits en 1 volume in-8° et 48 planches. TOME SECOND. — MARTYN. — Le Conchyliologiste universel. 4 Volumes in-folio et 160 planches ; réduits en 4 volume in-80 et 56 planches. TOME TROISIÈME. — LEACH. — Partie conchyliologique des Mélanges zoologiques. 3 volumes in-8° et 26 planches. CONRAD. — Nouvelles coquilles d'eau douce des États-Unis. 1 volume in-18 et 8 planches. RAFINESQUE. — Monographie des Bivalves de l'Ohio. 1 volume in-8° et 3 planches. SAY. — American conchology. À volume in-8° et 48 planches. Ces 6 volumes réduits en 4 volume in-8 et 34 planches. TOME QUATRIEME. — MONTAGU. — Testacea britannica. Trois volumes in-4° et 30 planches, réduits en 1 volume in-8° et 42 planches. 8 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. DEUXIÈME SÉRIE. TOME PREMIER. — Transactions de la Société linnéenne de Londres. Tous les mé- moires sur la conchyliologie, contenus dans les 18 volumes pu- bliés, réunis en 4 volume in-8°. TOME DEUXIÈME. — Transactions de la Société zoologique de Londres. TOME TROISIÈME. — Journal de la société d'histoire naturelle de Boston. Nous annoncerons sur la couverture de chaque volume les ouvrages qui seront publiés dans le courant du mois suivant. Le prix des volumes variera nécessairement, et sera toujours en proportion du nom- bre des planches, dont l'exécution entraîne des frais d'autant plus considérables, que cet ouvrage ne peut se tirer qu'à un petit nombre d'exemplaires, CHENU. —————_— BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. Paris, — Typ. Lacrampe ET Comp., rue Damiette, 2, E. DONO VAN. HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES D'ANGLETERRE COMPRENANT LA FIGURE ET LA DESCRIPTION DE TOUTES LES ESPÈCES DÉCOUVERTES JUSQU'ICI DANS CE PAYS, CLASSÉES D'APRÈS LE SYSTÈME DE LINNÉ; OUVRAGE TRADUIT DE L'ANGLAIS PAR J.. CG. CHENU, Docteur en médecine, Chirurgien aide-major de la Gendarmerie du département de la Seine ; Conservateur du Musée conchyliologique de M. Benjamin Delessert. PARIS A. FRANCK, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE RICHELIEU, 69. 1849 he NT A LIAAUTAN AMOTEUR l j \ à A D ' 6 mL | “on 4 n'es FE LT 4] «Al le à [ DD à 'U Ê b x nr Fa , | ! | saTin r 7. | 1 MA LL 4 ENT IA si ht e “à LL NI È | à LCR } ANAU [ET 10 de. L QU L : : i un : en. ’ f | " x | a du AE " TON KIA dt M biraue 2 AMPLI IAA L \ À à | bi + Fa F { > | , r : = | (il ‘ÉEn ,DA4HO D , $ | ; Pit LE: | 2 PAT : Î » FLE À è D | ec cum dt ét tétrz L dut lt Lo avé ts) dé atert er 4 pis tds CALE EUR bé “dde ur us tit Hit | Les (#4 mu “in 4. hi DUTUNE lui (an [L Mù ETIL ‘18 Dayieermmr) ï ; # LE: À | LL Le | ( "at Ars Ro 1 PP ee AU 1) MAR DA 7 ù A ù « La \, Su, de D” LAS 1 nait Li … ù dut LD an ! w, y + Par È nl AIT 1 le pa L à BLAAT UN \ 1 # À A ? Mo AUTATICX (DIT HOMANT \ 4 h 6 | | : jé LI] es dur « (TR : ni ; ” \ À . ‘ 1 ! PA s APPEL UT OUPS Ni fl E . si | fr \ ï I 7 1 { 1 n si "1 AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR. Cet ouvrage est offert comme un recueil très-étendu de toutes les coquilles les plus remarquables d'Angleterre. L'auteur se proposait d’abord de présenter, dans les cinq volumes dont 1l se compose, la figure et la description de toutes les coquilles qu'il pourrait regarder avec certitude comme habitant les côtes de ce pays, et il pensait qu'il était possible d’en connaître le nombre approximatif d’après les ouvrages de Lisrer, Merrer, PETIVER, WALKER, PENNANT et Da Cosra; mais, après avoir étudié la collection de ce dernier, examiné les espèces inédites qu’il reçut, visité plusieurs cabinets et ajouté aux espèces de sa propre collection celles qui lui parvinrent dans le cours de sa publication, ou qu’il trouva lui-même dans diffé- rentes parties éloignées du pays, il reconnut que ce nombre était bien plus considérable qu'on ne le supposait, et l’obligerait à modifier son premier projet. En effet, l'importance de plusieurs de ces espèces nouvelles ne lui permettant pas de les omettre dans un ouvrage de cette nature, il a cru devoir exclure toutes celles qui sont si petites qu’elles sont désignées sous le nom de coquilles microscopiques, pour les remplacer par de plus grandes et de plus intéressantes. Cette omission doit donc être plutôt considérée comme avantageuse que comme nuisible, puisqu'elle a permis de faire connaître des espèces jusqu'alors inédites. L’auteur, en faisant ce recueil, n’a rien négligé de ce qui lui a paru important, soit dans sa collection, soit dans celles des amis près desquels il eut accès, et il ne pense pas que l’addition des coquilles microscopiques l’eût assez justifié d’avoir étendu ce recueil au delà de son plan primitif NOTE DU TRADUCTEUR. L'histoire naturelle, publiée en un grand nombre de volumes par Donovan, est en quelque sorte une faune d’Angleterre. Les cinq volumes dont se compose la partie conchyliologique ont paru, le premier en 1799, et le dernier en 1803. Les planches sont assez bonnes, mais le coloris est généralement peu soigné, même dans les plus beaux exemplaires ; nous avons reproduit exactement chaque figure, sans vouloir les corriger et sans chercher à mieux faire. Les lettres C. G. et C. S., qui se répètent à chaque description, remplacent les mots CARACTÈRES GÉNÉRIQUES et CARACTÈRES SPÉCIFIQUES employés dans l'édition originale. Donovan a corrigé lui-même, dans un errata placé à la fin du tome V, des erreurs que nous indiquerons aux pages qui s’y rapportent. INTRODUCTION. VERMES. Cette classe d'animaux fut d'abord confondue avec les insectes et les phantes : les in- testinaux et les mollusques faisaient partie de la classe des insectes ; les zoophytes et les lithophytes étaient rangés avec les végétaux. Quelques auteurs ont même regardé les tes- tacés ou coquilles comme une branche de la minéralogie, sans avoir égard aux animaux qui les habitent. Dans son Systema Naturæ, Linné place tous ces animaux dans la der- nière classse zoologique, et les caractères qui les distinguent sont tirés de leur structure inférieure, comme il le fait pour les animaux les plus grands et les plus parfaits : Cor uniloculare, inauritum ; sanie frigida, albida. Tentaculatis vermibus. Les cinq or- dres de la classe de Linné sont ainsi définis : Intestina, simples, nus, sans membres. Mollusca, simples, nus, mais non sans membres. Testacea, animaux avec une enveloppe calcaire. Lithophyta, animaux composés, fixés à une base calcaire ( corail). Zoophyta, tige végétante, semblable à une plante, animal composé ressem- blant à une fleur. Linné a renfermé dans l’ordre des testacés toute la tribu des coquilles ; ses caractères génériques sont tirés de la coquille et de l'animal qui l'habite, tandis qu'il ne considère que la coquille seulement pour la définition de l'espèce. La méthode de classification de cette tribu, d’après les animaux, est combattue par de sérieuses objections, quoiqu'il soit impossible de contester que les coquilles ne sont que les enveloppes ou habitations de ces animaux, et qu’elles ne doivent pas fixer particulièrement l'attention. il INTRODUCTION. Les testacés sont des vers mous, simples et couverts d'une enveloppe calcaire; ils forment trois divisions, d'après le nombre des valves dont se compose le test. La première ne comprend que trois genres : Chilon, Lepas, Pholas. Ce sont les mul- tivalves ; ils sont formés de plusieurs valves ou pièces contigués les unes aux autres; la seconde renferme les bivalves ou coquilles à deux pièces, liées l’une à l'autre par une charnière ou un cartilage; la troisième, enfin, se compose des univalves, qui ont la co- quille complète en une seule pièce, comme ce mot l'indique. Les genres linnéens sont : MULTIVALVIA. CHITON. LEPAS. PHOLAS. BIVALVIA. Concux:. Mya. SOLEN. TELLINA. CARDIUM. MACTRA. Donax. VENUS. SPONDYLUS. CHAMA. ARCA. OSTREA. ANOMIA. MyTiLus. PINNA. UNIVALVIA. Spira regulari COCHLEX. ARGONAUTA. NAUTILUS. Conus. CYPRÆA. BuULLA. VoLUTA. BuccINun. STROMBUS. MuREx. TRocHus. TurBo. HELIx. NERITA. HALIOTIS. Sine spira regulari. PATELLA. DENTALIUM. SERPULA. TEREDO. SABELLA. HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES D’ANGLETERRE. OSTREA VARIA. l'arvgatedl, or onceared A call. Pier the Va bec C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, inégale. Charnière sans dent, ayant une petite fossette ovale. C. S. Coquille presque également convexe; environ trente rayons rugueux, imbri- qués, ou garnis d’écailles transverses ; une oreillette f. OsTREA variA. Testa æquivalvi : radiis trigenta scabris compressis echinatis uni- aurita. Gmelin, Linné, syst. nal., 5524, 48. P. SUBRUFUS ; strigiis vigenti quatuor, ad minimum donatus. — P. parvus, ex croceo variegatus, tenuiter admodum striatus, alternis fere striis paulo minoribus. Lister, hist. conch. PECTEN Minor nostras, striis plurimis minoribus. Mus. Petiv., p. 86, n° 830. PECTUNCULUS ECHINATUS fusco purpureus. Borlase, corn., p. 277. PECTEN VARIUS : variegated scallop. Pennant, brit. zool., n° 64, tab. 61, fig. 64. PECTEN MONOTIS : one eared scallop. Parvus angustior, æquivalvis, inæqualiter, auritus, strigis echinatis. Da Costa, tab. 10, fig. 1, 2, 4, 5, 7, 9. On trouve sur nos côtes plusieurs belles variétés de cette espèce. Quelques-unes sont d'une couleur uniforme, obscure, rougeâtre ou pourprée, sans aucune tache ; d’autres sont violettes, et d’autres d’un jaune brillant ou orangé. Les plus élégantes sont variées de blanc, de rouge, de pourpre et de brun. La variété pourpre est marbrée de taches irrégulières blanches; la variété rouge-corail a des taches noires et blanches, et elle est blanche à la partie supérieure. Nous les indiquons comme des exemplaires de pre- mier choix. Pennant dit que cette espèce se trouve souvent sur des bancs d’huitres et est pêchée avec elles. « Elle est commune sur la plupart des côtes d'Angleterre ; comme au pays de Galle, à Margate, à Sheerness, dans le comté de Kent, dans le Sussex, dans le Dor- setshire, dans le Devonshire ; à Lelant et à la baie de Whitsand, etc. ; dans le Cor- nouaille ; à l'embouchure de la rivière d’Aln, dans le Northumberland , et dans beau- coup d’autres endroits. » (Da Costa.) PECTEN OBSOLETUS. Plirsfis., 2. C. S. Une grande oreillette striée avec des valves lisses égales ; huit rayons obsolètes ; d'une couleur pourpre foncé. Pennant, brit. zool., n° 66, tab. 61, fig. 66 1 Elle a deux orcillettes, mais l'une est beaucoup plus grande que l'autre. 10 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. PECTEN PARVUS. Parvus fuscus longitudinaliter striatus. Da Costa, brit. conch., 153, 8. C'est une coquille très-rare; Da Costa en reçut un exemplaire de Cornouaille. Les valves sont égales et peu profondes ; la coquille est mince et semi-transparente ; les oreillettes inégales, l’une très-petite. L'intérieur est lisse et brun, comme perlé. L'ex- térieur est d’un brun tirant sur le pourpre foncé, avec un grand nombre de belles stries longitudinales‘, dont huit ou dix sont plus saillantes que les autres. Celles-ci ne sont cer- tainement pas les rayons obsolètes de Pennant, comme l’imagine Da Costa ; le premier auteur doit faire allusion aux rayons intermédiaires, qui sont déprimés et paraissent usés comme il les décrit. TURBO CIMEX. Zee Welle. Pl: 1, fs, a. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale, ou de forme turriculée. Ouverture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Coquille ovale, oblongue ; stries treillissées, entrecroisées en spirale. TuRBO GIMEx. Testa oblongo-ovata, striis decu:satis : punctis eminentibus. Linné, syst. nal., p. 1233, n° 609. TURBO CANCELLATUS. Lattieed. Turbo minimus albus cancellatim vei decussatim stria- tus. Da Costa, brit. conch., 104, 60, tab. 8, fig. 6, 9. La grandeur naturelle de cette coquille, ainsi qu'un très-petit exemplaire, se trou- vent représentés dans notre planche; c’est une espèce très-petite, épaisse et mate. Les stries sont élevées, larges, et se croisent de manière à former un treillis d’épais sillons. Cette espèce vient de Cornouaille et de Guernesey ; elle se trouve aussi dans la Médi- terranée. TURBO PULLUS. Ze Gel. PL, r'ofig:14, ab: 1c.1d. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale, ou turriculée ; ouverture plutôt comprimée, orbiculaire, complète. TurBo PuLLUS. Turbo testa imperforata ovata lævi, apertura antice diducta. Linné, syst. nat., p. 1233, n° 610. TurBo miximus lævis, variegatus, albo rubicundus. Small red and white variegated whelke. Borlase, corniw., p. 277. TüuRBO PICTUS, Painted. Turbo minimus lævis, albo et rubro perbelle pictus. Da Costa, p. 103, 59. tab. 8, fig. 4, 3. C'est une espèce très-petite, mais élégante, très-délicate, mince, transparente, lisse et brillante. Les variétés en sont nombreuses, en général de couleur blanche ou rose, variées de rouge, avec des taches pourprées ou pourpre rougeûtre, disposées en zônes spirales, avec des raies transverses; ondulations irrégulières, avec des lignes et des points colorés. Quelques-unes sont également variées de diverses couleurs. La fig. 4, d. représente la coquille de grandeur naturelle; la fig. 4, c. un exemplaire adulte. Les fig. #, 4, a. 4, b. sont des variétés élégantes vues au microscope. Da Costa désigne cette espèce comme venant de la côte de Cornouaille et d'Exmouth, dans le Devonshire. 1 La figure de l'ouvrage de Pennant est rendue avec des stries transverses ; cela paraît être une erreur du graveur. DONOVAN. 11 PATELLA PELLUCIDA. «Ze rayed lnpel. Plar, fie. 5,»ab. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, subconique, sans spire. C. S. Coquille complète, gibbeuse, pellucide ,, marquée de rayons bleus longitu- dinaux. PATELLA PELLUCIDA : testa integerrima obovato-gibba pellucida : radiis quatuor cæ- ruleis. Gmelin, Linné, syst. nat.. 3717, 153. PATELLA MINIMA lævis pellucida aliquot cæruleis lineis eleganter insignita. Lister, hist. conch., tab. 543, fig. 27. PATELLA MINOR, fusca, tenuis, umbone nigro ad extremitatem anteriorem detruso, tribus inde lineis cæruleis per dorsum decur-entibus pulchre distincta. Wallace, Ork- neys, p. ki. PATELLA ANGLICA parva, prætenuis cymbuliformis, lineis cæruleis guttatis. Mus. Pe- iv. cent. 8, p. 68, no 725. Transparent Patella. Brit. z00l., 4, no 150, (ab. 90, fig. 150. PATELLA LÆVIS. Smooth Patella. Brit. z00!., n° 51, an old sheli. PATELLA CÆRULEATA. Blue rayed. Da Costa, brit. conch., 7, 4, tab. À. fig. 5, 6. LEPAS D'EAU DOUCE, demi-ovoide transparent, à trois lignes bleues. D'Avila, tab. 1, p. 428, n6 962. Lorsque cette coquille est jeune, elle est très-transparente et cornée ; elle a l'ouver- ture ovoide, les bords lisses et égaux; elle a aussi plusieurs lignes longitudinales d’un bleu brillant, qui s'étendent du sommet aux bords. Suivant Linné, ces lignes sont au nombre de quatre ; quelques auteurs disent cinq, et Borlase en mentionne neuf. Dans quelques exemplaires, la couleur bleue est dispersée en taches; dans d’autres, en lignes, et dans d’autres encore, en traits courts et interrompus. Linné observe que le bleu bril- lant n’a été trouvé dans aucune coquille, excepté dans celle-ci. Les exemplaires adultes sont très-différents des jeunes, et ont été considérés à tort, par quelques auteurs, pour des espèces distinctes. Les jeunes sont remarquables par leur transparence. Les coquilles adultes sont plus épaisses et plus grandes : l'ouverture est irrégulière ; le sommet n’est pas au centre de la coquille, et les rayons sont d’un bleu- noirâtre. La fig. 5 indique la grandeur naturelle de cette espèce. Elle se trouve sur la côte de Cornouaille, et sur la côte de Dorset, près de Wey- mouth. Martin, Sibbald et Wallace, la recurent des îles occidentales de l'Écosse et des Orcades. ( 2/7 A PATELLA FISSURA. Ar hel ELA r Us 6, a: C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, subconique, sans spire. G. S. Coquille ovale, striée, réticulée ; sommet recourbé ou plié par derrière. PATELLA FISSURA : testa ovali striato-reticulata : vertice recurvo, anterius fissa. Gme- lin, Linné, syst. nat., 3728, 192. PATELLA INTEGRA parva, alba, cancellata, fissura notabili in margine. Lister, hist., conch., tab. 543; Petiver, gaz., tab. 75, fig. 2. PATELLA testa sulcato-reticulata, vertice recurvo, margine antice sursum lisso. Mul- ler, zool. dan. 1, p. 83, t. 24, fig. 7, 9, rar. 1, p. 51, prodr. 2864. 12 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. PATELLA FISSURA. Slit., brit. zool., t. 90, fig. 152, p. 144. Da Costa, brit. conch., 11, 5, tab. 1, fig. 4. LEPAS D'EAU DOUCE RÉTICULÉ, avec une petite fente ou entaille. Z'Avila, cab. 1 p. 428, no 962. Trouvée sur les côtes de Cornouaille et de Devonshire. , STROMBUS PES PELECANIL Dérvorants oo. Plus dBe: Mia C. G. L'animal est un limaçon. Coquille univalve, spirale; ouverture très-dilatée et lèvre étendue, creusée. C. S. Lèvre étendue, divisée en quatre doigts ou fourches. STROMBUS PES PELECANI : testa labro tetradactylo palmato digitis angulato, fauce lævi. Gmelin. Linné, syst. nat., 3507, 2. Cochlea testa longa acuminata, aperturæ la- bro dilatato, duplici stria antice sinuato. Linné, fauna suec., 1, p. 378, no 1323. APORRHAIS QUADRIFIDUS. Four-fingered. Aporrhais subfuscus, anfractibus nodosis, labro palmato quadrifido. Da Costa, brit. conch., 136, 80, tab. 7, fig. 7. BUCCINUM BILINGUE striatum labro propatulo digitato. Lister, hist. conch., tab. 8, 65, fig. 20. STROMBUS CANALICULATUS, rostratus, ore labioso, striatus, papillosus, auritus aure admodum crassa, et in quatuor appendices breviores expansa, ex candida cinereus. Gualtieri, conch., tab. 53, fig. À. APORRHAIS EDINBURGICUS minor nodoso. Petiver, gaz., tab. 79, fig. 6. — Tab. 127, fig. 41. STROMBUS PES PELECANI. Corvorants foot. Pennant , brit. z0ol., n° 9%, tab. 75, fig. 94. AILE DE CHAUVE-SOURIS FEMELLE, PATTE D'OIE, HALLEBARDE. D'Avila, cab. 1, p. 191, n° 344. Coquille très-singulière, mais qui n’est pas rare sur nos côtes, à Cornouaille, à De- vonshire, à Durham et à Sussex; dans le Carnarvonshire et dans le Merionetshire, sur la côte d'Écosse et dans les Orcades. Lo) 7 1) HALIOTIS TUBERGULATA. C/ereulared sex Car. Pur fera C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, dilatée, ou aplatie, présentant une série de trous dans sa longueur; spire près de l’une des extrémités et tournée en de- dans. C. S. Coquille ovale, oblongue ; contour sillonné transversalement, rugueux ; tuber- culée. HALIOTIS TUBERCULATA. Testa subovata, dorso transversim rugoso tuberculato. Gme- lin, Linné, syst. nat. conch., p. 3687, sp. 2. AURIS MARINA, major profunde sulcata, magis depressa , fusco colore obsita, intus argentea. Guallieri, ind. conch., tab. 69, fig. 4. AURIS MARINA quibusdam : patelli fera Rondoletii, 2:72: œyaz, Aristotelis. Mother Of peari. Lister, hist. an. angl., p. 167, it. 16, tab. 3, fig. 16. Tuberculated sea ear. Pennant, bril. zool., n° 144, Lab. 88, fig. 144. HALIOTIS VULGARIS. Common sea ear. Da Costa, bril. conch., p. 15, pl. 2, fig. 1, 2. Pennant dit que cette espèce est souvent jetée sur la côte sud du Devonshire; elle DONOVAN. 45 ‘) est commune à l’est de Sussex et sur la côte de l'île de Guernesey. — Quand elle est vivante, elle adhère aux rochers comme les patelles. CARDIUM ACULEATUM. LCA PA Pl nes C. G. Deux dents près du crochet, et une autre éloignée de chaque côté de la co- quille. C. S. Coquille à peu près en forme de cœur ; côtes élevées, sillonnées au-dessous du milieu, et entourées de longues épines canaliculées. CARDIUM ACULEATUM : C. testa subcordata : sulcis convexis linea exaratis : exterius aculeato ciliatis. Gmelin, Linné, syst. conch., p. 3247, 7. PECTUNGULUS MAXIMUS insigniter echinatus. Wallace, Orkney, p. #4. COEUR DE BOEUF. D’Argenville, conch., À, p. 335, fig. B. COEUR DE BOEUF ÉPINEUX. D'Avila, cab., p. 355, n° 817. CoNcHA CoRDIFORMIS æquilatera, umbone cardium unito, striata, striis latis canali- culatis muricata aculeis longis et acutis, aliquando recurvis in summitate striarum po- sitis, albida, et parvis maculis luteis obscure fasciata. Gualtieri, 1, conch., tab. 72, fig. A. CARDIUM ACULEATUM. Aeuleated. Pennant, brit. z001., 137, tab. 50, fig. 37. CARDIUM ACULEATUM. Spiked cockle. Da Costa, brit. conch., p. 175. C'est la plus grande des bucardes ou pétoncles qui habitent les côtes d'Angleterre ; elle est notée par Wallace comme coquille des Orcades, ainsi que par Pennant, qui la dit également des Hébrides. — C’est une coquille épaisse, avec de hautes côtes en rayons, séparées par de fortes épines creuses ; elle est couverte d’un épiderme fibreux de couleur blanchâtre, tachée de brun clair; la couleur des bords est blanche, avec une faible teinte de rouge ou de rose. La circonférence du bord est de dix pouces ct demi. C'est une des six espèces rares que Da Costa ne put se procurer pour son ouvrage, et auxquelles il fait allusion dans la préface !. LEPAS ANATIFERA. «Cnañferotis ACoO?/t AL Plon, fe ue C. G. L'animal est un triton. Coquille multivalve, à valves inégales, fixées par un pédicule. C. S. Coquille comprimée, composée de cinq parties, fixées à un pédicule, ou tube membraneux. LEPAS ANATIFERA, testa compressa quinquevalvi lævi pedunculo insidente Gmelin, Linné, syst. nal. conch., p. 3214, 13. BALANUS ANATIFERA Compressus quinquevalvis lævis, tubo seu colle membranaceo insidente. Da Costa, brit. conch., 253, T2, tab. 18, fig. 3. CONCHA QUINQUEVALVIS COMPRESSA, tubulo quodam lignis aut algæ marinæ odhæ- rens; animal sui generis multi cirrhis instructum continens, falso dicta anatifera. Sib- bald, mus., p.170, no 2. 1 J'ai décrit les coquilles d’après les exemplaires, excepté dans six cus, où je n'ai pu me procurer les co- quilles originales pour compléter la serie ; je les ai empruntées à des auteurs véridiques, et le Zec/eur trouvera ces espèces désignées en caractères romains. 14 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. LEpas lesta compressa basi membrana cylindricea. Fauna suee. 1, n° 1350. LEPAS ANATIFERA CUM TRITONE. Stalp., obs. 2, p. 458, t. 45; obs. it. 82. CONCHA ANATIFERA, Barnacle shell, Merret, Pin., p. 194. BALANUS COMPRESSA, flat centre shell. Grew., mus, p. 148. — Wallace, Orkn., p. 45, fig. 1. — Mus. Peliv., p. 82, n° 802. Anatiferous. Brit. zool., no 9, tab. 38, fig. 9. CoNCHA ANATIFERA marsine læve. Lister, hist. conch., tab. 440, fig. 283. B. ConcHA ANATIFERA subrotunda Bartholini. Lister, conch., t. 439, fig. 280. y. TELLINA GANCGELLIFERA striis minimis argutissime signata cinerea. (rualtieri, test., tab. 106, fig. 8. Le Lepas anatifera se trouve sur les côtes d'Angleterre et d'Irlande, mais plus sou- vent sur celles d'Écosse. Au moyen de ses branches ou pédicules, il adhère au bois des vaisseaux, aux planches, aux troncs d'arbres et autres corps flottants dans l’eau. Cette curieuse production marine se compose de plusieurs branches membraneuses inégales, ou bras, aux extrémités desquelles les coquilles sont disposées irrégulière- ment ; les plus-grandes groupées en faisceaux avec les plus petites. Les branches sont d’un beau rouge, les coquilles d'un violet bleuâtre. L'animal est un triton, et est muni de cirrhes ou tentacules avec lesquels il prend sa nourriture. Ces tentacules sont pecti- nés et sortent de la coquille lorsqu'elle est ouverte. Au seizième siècle, on supposait, en effet, que c'était des plumes, et de là vint la fable bizarre qu'un barnacle produi- sait un canard ‘. Ce n'était pas seulement une opinion vulgaire; elle fut sanctionnée par des détails sérieux que donnèrent de savants naturalistes de ce temps, et surtout Gérard 2, dont les observations se trouvent généralement relatées par les auteurs en décrivant cette espèce curieuse. TROCHUS MAGUS. Créereulateu 7 2. Pl he, 2 ap. C. G. L'animal est une limace. Coquille conique; ouverture à peu près triangulaire. C. S. Coquille pyramidale un peu déprimée ; base ombiliquée; les sommets des spi- , res s'élèvent en tubercules distincts. Trocaus MAGus, testa oblique umbilicata : convexa, anfractibus supra obtuse nodu- losis. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3567, sp. 7. 1 Vide anas albifrons, pl. 102. Æist. Brit. Brrds. 2 Nous déclarerons ce que nos yeux ont vu, ce que nos mains ont touché. Il y a dans le Lancashire une petite île appelée Pile of Foulders, où se trouvent des débris de vieux navires brisés ou naufragés, des troncs de vieux arbres pourris qui y ont également été jetés par la mer. On remarque sur ces bois une certaine écume qui se change en coquilles qui ont la forme des moules, mais sont plus aiguës et de couleur blanchà- tre ; l’intérieur contient quelque chose de semblable à une frange en soie finement tissée et blanche, Une des extrémités est attachée à l’intérieur de la coquille, comme le sont les animaux des huîtres et des mou- les ; l’autre extrémité se transforme bientôt en une masse rugueuse, qui prend avec le temps la forme d’un oiseau. Lorsqu'elle est développée, la coquille reste ouverte, et la première chose que l’on aperçoit, est la frange ; ensuite vient l’œuf de l'oiseau qui pend en dehors, et à mesure qu'il se développe, il ouvre gra- duellement la coquille, jusqu’à ce qu’il sorte tout à fait et ne pende que par le bec; peu de temps après il arrive à sa grosseur et tombe dans la mer, où il se couvre de plumes, et se transforme en oiseau plus gros que le canard et moins gros que l’oie, ayant les pattes et le bec noirs, et le plumage noir et blanc, tacheté de la même manière que notre pie grièche. Il est appelé en plusieurs endroits Pie-Annet, et le peuple du Lancashire ne le désigne pas par d’autre nom que celui d’oie d’arbre (tree goose); il est en si grand nombre dans cet endroit et dans toutes les parties voisines, que l’on peut s’en procurer un des plus gros pour 3 pences. Si l’on doute de la vérité de ce que je rapporte, que l’on vienne à moi, et je satisferai les plusin- crédules par le témoignage de bons témoins. Voir GERARD’S HERBAE, p. 1587, 1588. DONOVAN. 15 TROCHUS ACUMINATUS, crebris striis transverse et undatim dispositis donatus. The wary striated trochus, pearl-coloured. Borlase, cornic., p. 278, tab. 98, fig. 6. TROCHUS MAGUS tuberculated. Pennant, bril. zool., no 107, tab. 80, fig. 107. SABOT SORCIÈRE. D’Argenville, conch., 1, p. 263. TROCHUS PYRAMIDALIS UMBILICATUS, anfractibus supra marginatis, infra nodulosis, al- bus, variegatus. Tuberculatus. Da Costa, 25, tab. nr, fig. 4, 4. Cette coquille se trouve sur les côtes de Sussex, de Dorset, de Devonshire, de Corn- wall, du pays de Galles, etc. — C'est une espèce élégante, ordinairement blanche, bi- garrée de petites bandes en zig-zag avec des ondulations d’un beau rouge, comme le montre la fig. 2, a. Cependant, elles sont quelquefois d'une teinte jaunàtre un peu terne, au lieu d'être blanches, avec les bandes d’un brun foncé. La coquille est d’une riche couleur perlée lorsque l'enveloppe extérieure est enlevée. TROCHUS CONULUS. Corée. PMR IS MS; C. S. Coquille conique, imperforée à la base ; un tour caréné. TrocHus CONULUS , testa imperforata conica, lævi, anfractibus linea elevata inter- stinctis. Linné, syst. nat., p. 1230, no 598. TROCHUS PYRAMIDALIS PARVUS, ruberrimus, fasciis crebris exasperatus. Lister, hist. conch., tab. 616, fig. 2. TROCHUS CONULUS. Conule. Pennant, brit. zool., n° 104, tab. 80, fig. 404. TROGHUS CONULUS. Conale. Da Costa, brit. conch., 21, tab. 2, fig. #4, 4. Linné propose cette coquille comme une espèce ( Conulus ); mais 1l observe, en même temps que ce peut être une petite variété du Trochus zizyphinus, parce que, de même que cette espèce, elle est imperforée et a une carène saillante sur les tours. Pennant dit qu'elle est à peine distincte du T. Zizyphinus. Da Costa pense que c'est assurément une espèce distincte. Si la coquille, fig. 10%, de Pennant est exacte, elle est d’une plus grande dimension qu'aucun de nos exemplaires. Da Costa dit que sa taille surpasse rarement celle d'un noyau de cerise. Elle est commune sur les rivages de Sussex; elle à été reçue de la côte de Devonshire. La fig. 3 est de grandeur naturelle; la fig. 3, a, est grossie. SERPULA SPIRORBIS. C. G. L'animal est une térébelle, ou ver. Coquille tubuleuse adhérente à d’autres corps, tels que des coquilles, des pierres, etc. C. S. Coquille petite, orbiculaire, spirale ou tournée comme une corne d’ammon ; convexe supérieurement, aplatie inférieurement. SERPULA SPIRORBIS, testa regulari spirali orbiculata : anfractibus supra introrsum subcanaliculatis sensimque minoribus. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3740, 5. VERMICULUS EXIGÈUS albus nautiloides, algæ fere adnascens. Lister, hist. conch , tab. 533. — Huddes{ord’s edition, tab. 553. Very small worm shell: Dale, haric., p. 391, n° 2, et p. 455, n° 2. Depressed orbicular cockleæ on algæ. Wallace, Northumb., 1, p. 402, no #1. SERPULA SPIRORBIS. Spiral. Pennant, brit. zool., n° 155, tab. 91, 55. 16 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. SERPULA SPIRORBIS. Spiral. Vermiculaire nautiloïde. — Parva orbiculata et spirali, ammoniæ instar convoluta. Da Costa, brit. conch., 12, tab. 2, fig. 41. Cette espèce se trouve en grande quantité sur la plupart des côtes d'Angleterre ; elle adhère aux coquilles, aux pierres, aux crustacés, etc.; mais principalement aux feuilles du Fucus serratus et autres plantes marines. C'est une coquille blanche, non polie; elle est toujours isolée et dispersée çà et là sur les corps auxquels elle adhère. Petiver l'appelle la paillette du naufrage, parce qu'elle paraît comme autant de paillettes blan- ches sur les parties noirâtres des corps submergés. Une portion de plante marine, avec des coquilles qui y adhèrent, est un objet curieux au microscope. La fig. 4 représente la grandeur naturelle des coquilles; la fig. 4, a. en montre le grossissement. Observations.— Dans son édition originale, le docteur Lister rangea cette coquille parmi les espèces vermiculaires (tab. 533, fig. 5 ), la nommant Nautiloide, d'après sa forme entortillée comme un Nautile; mais il plut à son rééditeur, le révérend M. Hud- desford, de renverser la classification du docteur en la plaçant dans la famille des Nau- tiles, où elle est maintenant (tab. 553 ). 11 attache ainsi à la mémoire du docteur Lis- ter une erreur de classification, dont cet excellent et exact conchyliologiste ne fut pas coupable. (DA CosrTA, p. 23.) PINNA MURICATA. Chorny Ying or seat Larn. Pl. an, e15, at - C. G. Charnière sans dent et placée sur un côté; valves égales, béantes à la base. C. S. Coquille triangulaire, striée; les stries sont entourées d’écailles ou épines ai- guës, ovales et concaves. PINNA muRiICATA : Testa striata, squamis concavis ovatis acutis. Gmelin, Linné, syst. nal. conch., p. 3364, sp. 4. PINNA TENUIS, striata, muricata. Lister, hist. conch., tab. 370, fig. 210. PINNA FRAGILIS. Brittle. Pennant, brit. zool., no 80, tab. 59, fig. 80. PINNA TENUIS, costis longitudinalibus muricatis. Muricata, thorny. Da Costa, tab. 16, fig. 3, p. 240. PINNA RECTA transversim et directe striata, et rugosa, striis in summitate aculeis exasperatis, ex fusco rubro nigricans. Guallieri, 1, conch., tab. 79, fig. p;—Seba,mus., 3 tab192 sertie ConcHA PINNA. Hasselq., it., 447, no 137. PINNA LATA altera. Rumph., mus., tab. 46, fig. M. Le docteur Rutty parle d’une Pinna de 10 pouces de long et 5 de large, trouvée près de Skerries en Irlande ; et M. Pennant « a vu des exemplaires de grande Pinna trou- vés aux Nouvelles Hébrides, dans la collection du docteur Walker, à Mofjat ; » mais il ne sait pas d’une manière certaine à quelle espèce les rapporter. M. Pennant dit : « Ils étaient très-rudes à l'extérieur ; mais je ne puis me rappeler s'ils étaient de l’es- pèce trouvée dans la Méditerranée, ou de celle des Indes Occidentales {. » La seule espèce de Pinna que nous connaissions est la P. muricata de Linné, ou P. Fragilis de Pennant, et celle-ci est très-rare. Ce dernier auteur l’a décrite d’après un exemplaire du cabinet de Portland, qui avait été trouvé à Weymouth, dans le Dorset- shire. Da Costa dit qu'il a vu un très-petit exemplaire de la même espèce, venant de la côte du pays de Galles. Nous figurons l’un et l’autre. = 1 Cet auteur indique cependant cette coquille comme une nouvelle espèce britannique, sans autre description que : Pinna ingens, — Grande nacre. DONOVAN. 17 Cette coquille est extrèmement mince et fragile; elle est ouverte à son extrémité la plus large ; elle est semi-pellucide et de couleur cornée, l'extérieur est marqué de côtes longitudinales garnies de séries de petites épines'. L'intérieur est lisse, de couleur corne pâle, et d’un brillant perlé au sommet. BUCCINUM LAPILLUS. lp, or burrfole HUelhe. 4 P1.,1v, fig. 4,,a. b. c+ d. C. G. Ouverture ovale, se terminant par un canal court. C. S. Ovale; terminée en pointe aiguë ; tours sillonnés; lèvre large. BUCCINUM LAPILLUS : testa ovata acuta striata lævi, columella planiuscula. Linné, syst. nal., p. 1202, n° 467. CocnLeA testa crassa ovata utrinque producta; spiris quinque spiraliter sulcatis ; aperturæ labro undulato. Faun, suec., p. 378, n° 2167. BucanuMm MNUS, albidum, asperum, intra quinas spiras finitum. Lister, hist. an. ang., p. 158, tit. 5, tab. 3, fig. 3. Bucarxum brevi rostrum supra modum crassum, ventricosius, labro denticulato : pur- pura anglicana. Lister, hist. conch., tab. 965, fig. 18. — Et B. brevirostrum, album denticulo unico ad imam columellam. Purpura anglicana, fig. 49. Purple marking whelke. Borlase, corn., p. 277, tab. 28, fig. 11. English purple. Smith, Cork, p. 318. Horse wrinkies. Smith, Waterford, p. 272. Small purple whelke. Wallis, Northumb., p. 401. BUCCINUM LAPILLUS. Massy. Pennant, brit. zool., 4, n° 89, tab. 72, fig. 89. BUCCINUM CANALICULATUM mMIinus , Crassum varicolor, striatum seu purpura angh- Cana, purpuro buccinum. Da Costa, brit. conch., tab. 7, fig. 1, 2, 3, 4, 9, 42. C'est une coquille forte et épaisse, dont la longueur est en général d'environ un pouce - et demi, elle est de forme tout à fait pyramidale, avec une pointe aiguë; elle a cinq tours sillonnés; les sillons du tour inférieur sont entaillés, écailleux et très-rugueux. A l'intérieur de la bouche, il y a cinq longues dents parallèles. La couleur varie; souvent elle est brun-jaunètre et uniforme, argilense ; quelquefois tout à fait blanche, ou blanche mêlée de violet, et entourée de jaune ou de brun. Les espèces de cette dernière couleur sont les variétés les plus élégantes du B. lapillus. —On trouve ces coquilles en quantité sur un grand nombre de rivages de la Grande-Bretagne. C'est une des espèces qui produisent la teinture pourpre analogue à la pourpre des an- ciens; et, quoique cette teinture ait été remplacée par la cochenille, les coquilles qui fournissent cette couleur sont toujours cependant un objet de curiosité. La pourpre de Tyr était très-estimée. On sait qu'elle était extraite d’une espèce de Murex ; mais d’au- tres pourpres d'un éclat inférieur sont aussi mentionnées par les anciens. Da Costa pense que la liqueur de ce Buccin (Buccinum lapillus) avait de la valeur chez les anciens Anglais, et il cite, à l'appui de cette opinion , l'autorité de Bede, qui vivait environ dans le septième siècle. « Il y a, dit-1l, des limaçons très-communs, qui servent à faire de l'écarlate ou de la teinture cramoisie, et dont le rouge élégant, loin de se ternir ja- mais, soit par la chaleur du soleil, soit par la pluie, devient plus vive avec le temps ?. » 1 Dans la figure de Pennant, elles sont obsolètes. 2 Sunt cochleæ, satis superque abundantes, quibus tinctura coccinei coloris conficitur. Cujus rubor pul- cherrimus nullo unquam solis ardere, nulla valet pluriarum injuria pallescere ; sed quo vetustior eo solet esse venustior. — Bede, Hist. Eccles. (édit. opt.), t. I, ch. 1, p. 277. 1 18 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. En 1684, M. Cole, de Bristol, décrivit la manière d'extraire la pourpre de cette co- quille, dans les Transactions philosophiques. Voici ce qu'il rapporte : « Les coquilles, étant plus dures que beaucoup d'autres espèces, doivent être cassées à grands coups de marteau, sur un plat de fer ou sur un fort morceau de bois (la bou- che tournée inférieurement), afin de ne pas écraser le corps de l'animal qui s’y trouve. Les morceaux cassés étant nettoyés, on apercevra une veine blanche, placée transversa- lement dans un petit sillon ou fente, près de la tête de l'animal, et qu'il faut vider à l’aide d'un pinceau de crins de cheval, court et terminé en pointe. Les lettres, les figu- res où autres dessins qui seront tracés sur la toile (et peut-être aussi sur la soie) parai- tront alors d’une belle couleur d’un vert clair; et, s'ils sont placés au soleil, ils pren- dront les couleurs suivantes : si l’on opère en hiver, à midi, si c’est en été, deux heu- res après le lever du soleil ou deux heures avant son coucher, car, par la chaleur, la succession des couleurs est si rapide, qu'on peut à peine la distinguer. Après le vert clair viendra le vert foncé, qui passera en quelques minutes au vert de mer, puis après au bleu, au rouge pourpré, et enfin, après une heure ou deux d'exposition, le rouge pourpre se montrera pour ne plus être altéré mème par le soleil. Cette dernière couleur étant la plus belle, on lave l'objet teint dans de l'eau de savon chaude, et on le fait sécher.Il sera alors d'un beau cramoisi, approchant de la couleur royale; on n’aura besoin d'em- ployer aucun moyen pour conserver la couleur, elle restera la même, si l'opération a été bien faite, comme j'ai pu m'en assurer sur des mouchoirs qui ont été lavés plus de quarante fois; la couleur est seulement un peu altérée. Le drap teint par ce procédé et exposé au soleil répand une odeur fétide analogue à un mélange d'ail et d'assa fœtida. » OSTREA SUBRUFUS. Pl: iv, fie: 2, a. C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, inéquivalve; charnière sans dents, ayant une petite cavité ovale. :. S. Coquille mince; vingt rayons longitudinaux finement striés ; oreillettes inégales ; couleur variée ; généralement rouge. PEGYEN TENUIS, subrufus, maculosus, circiter vigenti striis majoribus, at lævibus, donatus. Lister, hist. an. angl., p. 85, tab. 5, fig. 30. PECTEN SUBRUFUS. Pennant, bril. zool., n° 63, tab. 60, fig. 63. PECTEN Picrus : mediocris, fere æquivalvis, tenuis, variis coloribus perbelle variega- tus. Da Costa, brit. conch., p. 14%, sp. 3. PECTUNGULUS PENNATUS, striis dense notatus, luteo purpurascens, pecten altis striis albo purpureis transverse variegatis insignis ; et pectunculus purpurascens vittis albis circularibus variegatus. Borlase, cornw., p. 277, tab. 28, fig. 18, 21 et 22. Cette élégante espèce se trouve sur plusieurs côtes de la Grande-Bretagne et de l'Ir- lande, particulièrement sur celles de Cornouaille, de Dorset et de Northumberland. En général, la longueur est de 2 pouces et demi. La coquille est mince et plutôt convexe. L'intérieur est lisse et brillant, et ordinairement blanc, quoiqu'il soit parfois brunètre. Da Costa en énumère ainsi les principales variétés : 1° presque blanche, où blanche va- riée de brun, de rouge et de pourpre; 2° d'un jaune brillant unifo:me, où d'un jaune pâle mêlé de blanc; 3, d'un brun uniforme où d'un brun rouge, ou tirant sur le pour- pre avec du blanc, ete. Toutes ces couleurs sont élégamment mêlées et bigarrées parfois marbrées ou disposées en zones,en bandes, ou en larges rayons longitudinaux, ete. La fig. 2 représente un bel exemplaire de l'espèce bigarrée de rouge et de blanc. La fig. 2, a. est l'orange-foncé uniforme, que nous croyons moins commun. DONOVAN. 19 HELIX NEMORALIS. Gerald En À Plan tie 3 4"DR Cd C. G. Ouverture ou bouche contractée et semi-lunaire. GC. S. Coquille imperforée, subarrondie, mince, pellucide ; bouche semi-lunaire : or- née de bandes de couleur variée. HEuIX NEMORALIS : testa imperforata subrotunda lævi diaphana fasciata, apertura subrotundo-lunata. Linné, faun. suec., 2186. — Gmelin. Linné, sysl., nat. conch., p. 3647, 108. COCHLEA CITRINA aut LEUCOPHÆA, non raro unicolor, interdum tamen unica, inter- dum etiam duobus, aut tribus, aut quatuor plerurnque vero quinis fasciis pullis dis- tincta. Lister, hist. an. ang., p. 116, tit. 3, tab. 2, fig. 3. COCHLEA IMPERFORATA, interdum unicolor, interdum variis fasciis depicta. Fasciata. Girdlet. Da Costa, brit. conch., p. T6, sp 4. HELIX NEMORALIS, variegated. Pennant, brit. zool., n° 131. Dans la dernière édition du Systema Naturæ, le professeur Gmelin porte les va- riétés de cette belle coquille terrestre au nombre de trente-une. Da Costa décrit six variétés principales, dans sa Conchyliologie britannique !. Quelques-unes sont rares ; d'autres extrêmement communes, vivant sur les arbres, dans les haies et dans les jar- dins. C'est une espèce abondamment répandue, qui se trouve dans toutes les parties de l'Europe, aussi bien que dans la Grande-Bretagne. PA TEA VULOATAN M orerrore Lonpel Pluv, figé, a bite. dre: C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, subconique, sans spires. C. S. Coquille ovoide, ayant environ quatorze côtes obsolètes; bords épais ou di- latés. PATELLA VULGATA. Testa subangulata : angulis quatuordecim obsoletis margine di-- lato acuto. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3697. —Sp. 23, (8) Schroet, n. litté- ral. 3, p. 62, n° 117, (y) Knorr., Vergn., 6, tab. 27, fig. 8. 1 1. Uniforme, d’une couleur citron pâle, ou jaune de différentes nuances ; la bouche finement bordée, à l'intérieur et à l’extérieur, d’un brun foncé et d'une nuance brunâtre sur toute la partie du tour qui tient à la bouche, ou à la lèvre extérieure jusqu’au siilon de la columelle. Assez commune. 2. Uniforme, de couleur chair de différentes nuances, avec la bouche aussi bordée de brun foncé; et le dernier tour exactement teint comme la variété précédente Elle n’est pas très-commune. 3. Uniforme, de différentes nuances de brun, avec les mêmes dispositions. Commune. 4. Le fond jaune, ou jaune verdâtre, de différentes nuances, avec une seule bande spirale régulière, sui vant les circonvolutions des tours, au centre même de chaque tour, la bordure brune autour de la bouche. Assez commune. 4. Couleur de chair de différentes nuances, bigarrée comme la précédente, avec une simple bande. Elle n’est pas très-commune. 6. Plusieurs bandes spirales d’un brun foncé sur un fond jaune, couleur de chair ou brunâtre, quelque - fois jusqu’à cinq bandes au moins sur le dernier tour ; d’autres fois quatre. Ces bandes sont de différente largeur, quelques-unes très-étroites, comme des lignes, d’autres plus larges, et d’autres tellement larges, qu’elles couvrent le tour, et font que la couleur du fond ne paraît que dans les bandes. Elles ne sont pas non plus équidistantes ou régulièrement disposées ; mais les bandes les plus largés se trouvent générale- ment sur la partie supérieure des coquilles, Ces espèces à bandes sont très-communes, Da Cosra, Br. Conch., p. T8. 20 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. PATELLA INTEGRA ex livido cinerea, striata. Da Costa, p.35, pl. 1, fig. 4, 2, 8. PATELLA ex hvido cinerea striata. Lister, hist. anim. Angl., p.195, tit. 40, tab. 50, fig. 40. PATELLA VULGATA, common. Pennant, bril. zool., 4, n° 145, tab. 89, fig. 145. PATELLA INTEGRA. Ælein, Ostracol., p. 115, $ 283, no 10. Lepas. D'Argenville, p. 21. Cette espèce est commune sur toutes les côtes d'Europe. La surface extérieure est, en général, couverte d'une matière grossière, au-dessous de laquelle se trouve un épi- derme blanchâtre. Ces coquilles varient beaucoup par leur couleur, non-seulement dans les divers degrés d'accroissement, mais aussi dans l'état adulte. Lorsqu'elles sont jeunes, les couleurs sont remarquablement vives et disposées élégamment; la co- quille est plate et les bords sont profondément crénelés : les adultes sont, au contraire, très-coniques, de couleur moins brillante, à bords irréguliers et à sillons plus obsolètes. Quelques auteurs ont considéré plusieurs variétés comme des espèces distinctes. Da Costa, entre autres, regarde la Patella depressa de Pennant comme une jeune variété de l'espèce commune. BUCCINUM LINEATUM. -Zecated Pl, fes 42a.1b/0e:4d. C. G. Coquilles dont la bouche est fendue à l'extrémité; la gouttière se recourbe en arrière, exactement comme la bouche d’une sole ou poisson plat. Da Costa. C. S. Coquille petite, pyramidale, pointue à l'extrémité, d'un brun foncé; linéolée en spirale ; de couleur blanche. BUCCINUM LINEATUM : recurvirostrum minimum pullum, lineis albidis spiraliter dis- tinctum. Da Costa, brit. conch., p. 130, sp. 77. Cette espèce se trouve en grande abondance sur la côte de Cornouaille. Notre planche représente plusieurs figures, grossies des variétés les plus élégantes, et les figures de grandeur naturelle. NERITA PALLIDULUS. Z%Æ «Mer PlvS Ge: 25 C. G. Coquille globuleuse ; ouverture semi-lunaire. C. S. Coquille semi-transparente; tours saillants; bouche semi-lunare , très-ou- verte; ombilic prononcé. NERITA CORNEUS, spira paululum exserta Pallidulus. Da Costa, p. 51, sp. 29. Da Costa dit: « Cette espèce est rare, car je n'en ai recu qu'un petit nombre des côtes de Kent et de Dorset. » Il la considère aussi comme une coquille qui n’a pas été décrite. NERITA FLUVIATILIS. «ver Aer. PIE, JS», dD- C. UE. Le. el. Je C. S. Coquille petite, tachetée, rayée et réticulée. NERITA FLUVIATILIS; N. lesta rugosa labiis edentulis. Linné, syst. nal , p. 125, 3, n° 723. DONOVAN. 21 NERITA parvus fluviatilis, eleganter maculatus, fasciatus, aut reticulatus. Fluviatilis. Da Costa, brit.conch., p. 48, sp. 27. NERITA FLUVIATILIS, e cæruleo virescens, maculatus, operculo subrufo lunato et acu- leato datus. Lister, hist. an. Angl., p. 136, tit. 20, tab. 2, fig. 20. Nertra FLuviariuts exiguus, reticulate variegatus. Small netted Thames nerit. Wus. peliv., p. 67, n° 718. NERITA FLUVIATILIS, River. Pennant. bril. zool., n° 142, tab. 87, fig. 442. Cette espèce est très-commune dans les rivières. Elle est petite, de forme ovoide, et très-élégamment bigarrée de nuir, de blanc, de rouge, de vert, etc.— L'astérisque indique la grandeur naturelle de la coquille. VENUS CHIONE. PI. v, fig. 4, a. C. G. Coquille bivalve. Charnière garnie de trois dents, dont deux sont rapprochées et la troisième divergente. C. S. Coquille lisse, avec de fines stries transverses, un gros cartilage à une échan- crure, et à l’autre une longue dépression ovale aigue. VENUS CHIONE : testa transverse subrugosa lævi, cardinis dente posteriori lanceolato. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3272, sp. 16. P. GLABER, Smooth. pectunculus major crassus, politus castaneus, lucide radiatus. Da Costa, Br. Conch., p. 184, sp. 22. PECTUNCULUS MAXIMUS crassus, lævis fere radiatus. Mus. peliv., p. 86, n° 833. — Curvirostrum, Leigh. Lancashire, tab. 3, fig. 5. VENUS CHIONE. 5. Rumphius, mus., tab. 42, fig. G. VENUS GHIONE. 7. Chemn. conch., 6, tab. 33, fig. 334. « Cette espèce, dit Da Costa, est rare en Angleterre. Je l'ai trouvée à la baie du Mont, dans le Cornouaille, où les pêcheurs me dirent qu'ils l'appelaient le poisson de la reine ; elle se trouve aussi près de Fowey, et sur d’autres rivages de ce comté. J'en ai vu quel- ques-unes venant de Weymouth, et M. Petiver la reçut de l’île de Purbeck, dans le Dor- setshire. Le docteur Leigh dit qu'elle vient des côtes de Cheshire. » Pennant n’a pas mentionné cette coquille. Dans le Systema naturæ, Linné la décrit comme une espèce asiatique; mais il ajoute que c'est peut-être aussi une espèce euro- péenne. Dans la dernière édition publiée par Gmelin, elle est expressément désignée comme une espèce britannique. Habitat in mari britannico, etc. Cette coquille est épaisse, forte et pesante; l'extérieur est lisse et brillant, avec de nombreuses stries concentriques transverses, et quelques faibles rayons longitudinaux. Les bords sont plats. L'intérieur est d’un blanc laiteux et brillant. « TURBO FASCIATUS. Pi ttoS "a D: C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale, terminée en pointe. Ou: verture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Six tours d’un blanc marbré ou entouré de bandes noires. TURBO FASCIATUS. Fasciated. Pennant, bril. zo0l., no 119, tab. 82, fig. 119. BucciNuM ExIGUUM fasciatum et radiatum. Lister, hist. conch., Lab. 19, fig. #. C'est une des six espèces que Da Costa indique en caractère romain, parce qu'il ne put se procurer les originaux pour les figurer et les décrire dans la Conchyliologie bri- 22 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. tannique. Elle est figurée dans la Zoologie britannique de Pennant, qui dit qu'elle est très-commune à Anglesea, dans les endroits sablonneux près de la côte. > 7 ? =) D) TELLINA BIMACULATA. Dh Le 24 Celler. PI. 1V52ñ9:40, ed C. G. Charnière ordinairement garnie de trois dents. Coquille généralement oblique d'un côté. C. S. Coquille arrondie, un peu triangulaire, lisse et blanchâtre. Deux taches oblon- gues, d'un rouge de sang, à l'intérieur. TELLINA BIMACULATA : Testa triangulo-subrotunda latiore lævi albida : intus maculis duabus sanguineis oblongis. Linné, fauna suec. LE, n° 2135. — $S. N., p. 1120. T. MINIMA Lævis alba, intus maculis duabus sanguineis oblongis notata bimaculata. Da Costa, brit. conch., p. 213, 45. Cette espèce singuliè e se trouve sur les rivages du Lancashire et du Hampshire. TELLINA TENUIS. Zee Cellen. Pl.ÿ, fe. 14-10 /e- C. S. Coquille mince, subarrondie, brillante, quelquefois rouge. TELLINA PLANATA. Concha testa subrotunda, glabra, incarnata. Linné, fauna suec. E, p- 381, no 1335. TELLINA testa ovata, compressa, transversim substriata lævi : marginibus acutis, etc. S.N., p. 1147, no 52. TELLINA valde tenuis, parva, subrotunda, plerumque rubra. Da Costa, brit. conch., p. 210. sp. 43. TELLINA PARA, intus rubra, ad alterum latus sinuosa. Lister, conch., tab. 405, fig. 250. TELLINA lævis intus et extra rubra, ad latus sinuosa. 1bid., fig. 251. TELLINA PLANATA. Plain. Pennant, brit. zool., n° 29, tab. 48, fig. 29. Elle se trouve sur un grand nombre de nos côtes, comme celles de Kent, d'Essex, de Cornouaille, etc. Quelques-unes des variétés sont extrêmement délicates, et agréable- ment rayées de rouge pâle et de blanc. Il y en a beaucoup qui sont entièrement blan- ches où d’un blanc teint de jaune ; mais la variété la plus rare est d'un violet foncé ou pourpre. NERITA GLAUCINA. Gecre Mer! PLEvr Ge. 4, a. b: C. G. Coquille globuleuse. Ouverture semi-orbculaire. C. S. Coquille ombiliquée, brillante; tours renflés, obtus. Ombilic grand et profond, avec la lèvre intérieure repliée sur le dernier tour. Une chaîne de petites taches brunes le long des spires. NERITA GLAUCINA : Testa umbilicata lævi, spira obtusiuscula, umbihco semiclauso : labio gibho dicolore. Linné, syst. nat., p. 1254, n° 716. NERLTA GLAUCINA. Livid. Pennant, brit. zool.. n° 444, fab. 87, fig. AAA. DONOVAN. 25 COCHLEA CATENA. Chain nerit. C. umbilicata albo rudescens fasciis maculatis, maxime ad imos orbes distincta. Da Costa, brit. conch., p. 83, sp. #5. Cette coquille n’est pas rare sur les rivages des côtes d'Essex et de Kent, sur les ri- vages sablonneux de Lincolnshire, de Dorsetshire, de Devonshire, de Cornouaille, etc. La mème espèce se trouve dans la Méditerranée et aux Indes occidentales. Les couleurs sont très-belles, particulièrement dans les jeunes coquilles. NERITA LITTORALIS. PL Vi ho72 a bc. 0. C. S. Coquille épaisse, lisse. Sommet aplati. Lèvre intérieure repliée obliquement. NERITA LITTORALIS : Testa lævi, vertice carioso, labiis edentulis, Linné, syst. nal., p. 4253, no 724. NERITA VULGARIS, unicolor, flavus aurantiacus, vel fuscus, aut fasciatus, aut reticu- latim variegatus. Littoralis. Da Costa, bril. conch., p. 50, sp. 28. — Lister, Hist. Conch.. tab. 697, fig. 39. NERITA LITTORALIS. Strand. Pennant, brit. zool., n° 143, tab. 87, fig. 143. Cette coquille est très-commune sur toutes les côtes d'Angleterre ; on y trouve surtout les belles variétés jaunes. Celles qui ont de larges bandes ou ceintures, ainsi que celles qui sont réticulées et verdâtres, sur un fond clair, sont des variétés rares de cette espèce. VA 4 , PATELLA HUNGARICA. Large 00 J: lv fe td, a Pa :. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, subconique, sans spires. : S. Coquille complète, conique, acuminée, striée ; le sommet recourbé ou dirigé de côté. >) PATELLA UNGARICA : Testa integra, conico acuminata, striata, vertice hamoso revoluto. Linné, Syst. nat, p. 1259, no 761. PATELLA HUNGARICA. Bonnet. Pennant, brit. zool., n° 447, tab. 90, fig. 447. PATELLA INTEGRA, albescens , striata, vertice spirali, intus rosacea. Da Costa, Brit. Conch., p. 12, sp. 6. LEPAS BONNET DE DRAGON. D'Avila, cab. 1, p. 86, 87, no 32, 34. « Cette espèce ne se trouve que sur la côte de Cornish, et même elle y est très-rare. On la pèche beaucoup plus généralement à quelques milles du rivage, car la coquille est si mince, qu'elle peut à peine rouler du lieu où elle s'est développée jusqu'au rivage. On la trouve en général fixée sur une espèce de pétoncle appelée frills, dans le Cornwalles.» (Da Costa.) ? 72 © PATELLA PARVA. «Ÿ UT. Lonfet PI. vx, fig. #, a. C. S. Coquille petite, complète, sans éclat, blanchâtre, faiblement rayonnée de rouge. PATELLA PARVA : integra, parva, sublævis, albescens radiis rubentibus. Da Costa , Brit. conch., p.T, sp. 3. Da Costa considere cette coquille comme une espèce qui n'a pas été décrite; 11 en 2% BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. reçut plusieurs exemplaires des côtes de Dorsetshire, mais jamais d'aucun autre rivage britannique, et par conséquent il la présente comme une coquille rare. Elle est plus grosse qu'un pois, mince, et semi-pellucide, de forme conique déprimée, et le sommet inclinant beaucoup d'un côté. L'intérieur est blanchâtre, l'extérieur l’est également; mais on y remarque quelques rayons longitudinaux d'un rouge päle ou d'un brun pourpre. PATELLA RETICULATA. -“Zckculate mask Lonfie Pl vx, 62. 5;'a.b: PATELLA LARVA RETICULATA. Patella parva cinerea, vertice perforata. Da Costa, Brit. Conch., p.14, sp. 7. PATELLA GRÆCA. Striated. Pennant, brit. z0ol., n° 153, tab. 89, fig. 153. PATELLA CLATHRATA. Alein, Ostrac., p. 116, 284, n0 2. Lister, hist. conch., tab. 527, fig. 2. Pennant dit que cette espèce habite l’ouest de l'Angleterre. Les exemplaires de la col- lection de Da Costa furent pêchés près de Weymouth, dans le Dorsetshire. C'est une co- quille rare, qui n’est pas connue pour habiter d’autres côtes britanniques. La longueur de cette coquille est d'environ trois quarts de pouce, sa largeur d'un demi-pouce, et sa hauteur d’un quart. L'extérieur est profondément réticulé, ou garni de sillons longitudinaux saillants et transverses. Le sommet incline d'un côté, et est percé d'un trou de forme oblongue de la longueur d'environ une ligne. TURBO CINCTUS. God Poe NA UN PI. vi, fig. 6, a. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale, terminée en pointe. Ouver- ture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Blanchâtre, bigarrée de brun. Tours enflés et sillonnés ; deux sillons particu- hers, grands, larges, et un peu arrondis au milieu de chaque tour. TurBo cnxcrus : strombiformis medius albus pullo variegatus, anfractibus porcis tu- midis latis et spiralibus cinctus. Da Costa, brit. conch., p. 114, sp. 66, tab. 7, fig. 8. TurBo EXOLETUS. Linné, Syst. nal. C’est une coquille très-rare. Da Costa dit qu'il ne l’a reçue que des côtes de Lincoln- shire et de Lancashire. TURBO TEREBRA. eCveer A hell. Pvr., hier 7,a.,b. C.S. Coquille étroite, allongée. Douze tours striés en spirale. Six des striessont saillantes. TurBo TEREBRA : Testa turrita anfractibus carinis sex acutis. Gmelin, Linné, syst. nal., p. 3608, sp. 81. CocHLeA testa longa subulata, spiris duodecim striatis. Linné, fauna suec. Æ, p. 378, n°4322, 2. n° 21/74. BUCCINUM TENUE, dense striatum, duodecim minimum spiris donatum. Lister, his. an. Angl., p. 461, tit. tab. 3, fig. 8. DONOVAN. 25 STRoMBIFORMIS medius albus rufo variegatus, anfractibus striatis, terebra. Da Costa, Brit. Conch., p. 112, sp. 65. TURBO TEREBRA. Auger. Pennant., brit. zool., n° 143, tab. 84, fig. 113. La couleur de cette espèce varie beaucoup. En général, le fond est d’un blanc laiteux, avec des raies, des points et des taches brun - rouge pèle ou orange, La longueur est d'un pouce et demi à deux pouces et plus. Elle n’est pas rare sur beaucoup de côtes d'Angleterre !. Adanson en a une variété () du Sénégal. D'autres auteurs mentionnent la même espèce comme venant des mers des Indes orientales et de l'Afrique. = 4 MYTILUS MODIOLUS. Gear «Muscle. Pl va, fie. À. C. G. Charnière sans dents; elle consiste en un sillon longitudinal. CG. S. Coquille grande, noirâtre; un côté anguleux près du milieu de la coquille, l’autre droit; gibbeuse vers les crochets, et obtuse à l'autre extrémité. MyriLus MopioLus : Testa lævi, margine anteriore carinato, natibus gibbis cardine sublaterali. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3354, sp. 14. MYTILUS MAGNUS NIGRESCENS. Modiolus. Da Costa, brit. conch., p. 219, sp. 49, tab. 45, fig. 5. MuscuLus pAPUANUS auctorum. Rumphius, mus., tab. 46, fig. B. MYTILUS MODIOLUS. Great muscle, Pennant, brit. zool., p.113, 77, tab. 46, fig. 77. MuseuLus pAPUANUS. Adanson, Sénég. L, tab. 22, fig. C.— Lister, Hist. Conch., tab. 359, fig. 198. — Gualtieri, test. , t. 91. H. L. — Rumphius, mus., t. 46, fig. B.° CNP DIS? Le Mytilus modiolus est la plus grande espèce de ce genre qui habite les rivages bri- tanniques, sa longueur étant de six à sept pouces et sa largeur de trois. C’est une co- quille forte et pesante dont la couleur est noirâtre, tirant sur le violet. Elle est couverte d'un épiderme mince, membraneux, de couleur brune, et souvent de balanes et d'au- tres animaux crustacés, A l'intérieur , elle est lisse et perlée, et parfois richement colorée de diverses nuances, parmi lesquelles dominent principalement le rouge, le pourpré et le vert. Ces coquilles ne séjournent que dans les eaux profondes et ne viennent jamais au rivage; mais quelquefois elles saisissent l’hamecon des lignes et sont prises par les pêcheurs. Da Costa reçut le M. Modiolus de petite taille, des bancs de sable de Margate, dans le comté de Kent, de Cornouaille, et d’autres rivages anglais. L'exemplaire que nous figurons est de Scarborough, dans le Yorkshire; ceux que l'on trouve sur la côte du pays de Galles et de l'Écosse, et surtout aux Orcades, ne sont point inférieurs, sous le rapport de la taille, à ceux de Scarborough. DONAX CRENULATA. Lurpie ie re Phases 264 bre" C. G. Coquille bivalve, très-obtuse d'un côté ; bord crénelé; charnière variée, ayant en général deux dents. 1 Cette espèce est commune sur beaucoup de nos côtes, et sur quelques-unes on la trouve en grande quantité; par exemple, aux îles de Scylly, à Liverpool, où elles sont appelées Cockspurs ; à Scarborough, après les tempêtes d'hiver, suivant ce que nous dit Lister ; à Éxmouth et dans d’autres endroits des rivages de l'ouest; j'en ai reçu de très-belles et de très-parfaites des côtes du pays de Galles, de Elintshire, Pwlhely dans le Carnarvonshire, et de Barmouth dans le Merionetshire. C’est aussi une coquille des Orcades. Da Cosra. 26 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. C. S. Un côté comme tronqué ; stries longitudinales prononcées ; bord dentelé. Doxax RUGoSsA. Testa antice rugosa gibba, marginibus crenatis. Linné, syst. nal., p. 1127, no 4104. — Mus. reg., p. 494, no 50. DonAx DENTICULATA : Testa anterius obtusissima : labiis transverse rugosis, margine denticulato, nymphis dentiformibus. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3263, sp. 6. Cuxeus ex albo et violaceo radiatus, intus vero violaceus, latere altero gibbo et trun- cato. Truncatus. Truneatea purr. Da Costa, brit. conch., p. 205, sp. 40. TELLINA intus ex viola purpurascens, in ambitu serrata. Lister, hist. an. Angl., p. 490, tit. 35, tab. 5, fig. 35. TELLINA CrAssA, admodum leviter striata, intus violacea. Lister, hist. conch., tab. 375, fig. 216—376.—218, 219. DoNAX DENTICULATA. Purple. Pennant, brit. zool., n° 46. Cette espèce est très-élégante et très-remarquable. La planche représente cinq de ses variétés les plus singulières. Les jeunes coquilles sont quelquefois entièrement blanches, ou d'un blanc légèrement brunâtre, rouge ou viclet; les coquilles adultes sont d'un violet foncé à l'extérieur, et ont des taches de la même couleur à l'intérieur. Cette es- pèce est très-commune sur les côtes occidentales de l'Angleterre, ainsi que sur celles d'Irlande et d'Écosse. MYTILUS DISCORS. Zee Muscle. Pl:wvre, fief 3}nax bc. dre: C. G. Charmère sans dents ; elle consiste en un rayon longitudinal. C. S. Coquille ovale, un peu diaphane et cornée. Surface extérieure divisée en trois parties ; les deux extrêmes striées longitudinalement ; celle du milieu à stries transver- sales très-fines. Myrizus piscors. Testa ovali cornea subdiaphana, antice longitudinaliter, posterius transversaliter striata. Gmelin, Linné, syst. nat. conch., p. 3356, sp. 24. MyriLus minor tenuis areis tribus distinctus. Discors. Da Costa, bril. conch.. p. 21, sp. 51. La découverte de cette espèce, rare sur nos côtes, est attribuée par Da Costa au doc- teur Richard Pultney F. R.S. de Blandford, dans le Dorsetshire ; il la trouva dans une ascidie à Weymouth. On l'a rencontrée aussi au Groënland, en Islande et en Norwége; on la désigne enfin comme venant de l'Océan du Sud ". La coquille qu'on trouve sur la côte britannique est très-petite, fragile et semi-trans- parente. L'extérieur est de couleur brunâtre ou rose teinte de vert. L'intérieur est lisse, brillant et un peu perlé. 1 Gmelin. Ilest probable que cette variété, trouvée dans les mers du sud est, celle que Da Costa men- tionne dans sa description du Mytilus discors. « Tons les exemplaires que Linné a vus du Mytilus discors, aussi bien que tous ceux trouvés sur nos côtes, sont très-petits, minces et délicats ; mais une variété qui n’en diffère que par la taille et la couleur, car elle n’est pas plus grande qu’une grosse noisette et tout à fait brune, fut apportée de l'hémisphère du sud par le grand et national navigateur, l'honorable capitaine Cook, dans sa dernière expédition pour les découvertes de nouvelles contrées. Celles-ci étaient entièrement inconnues à tous nos collecteurs ; mais comme elles ne diffèrent que par la taille, l'épaisseur et la couleur, qu'elles ont exactement la même structure et les mêmes habitudes que celles de nos côtes, forment-elles une espèce distincte ou seulement une variété. » Comme on peut désirer voir une figure de cette espèce très-analogue, nous la donnons dans notre pl. 7, fig. 3,e. DONOV AN. 27 ANOMIA EPHIPPIUM -Zger or ononheel DUT Pl vx, ie abc C. G. Coquille bivalve à valves inégales : l'une gibbeuse vers le crochet, l'autre plate et perforée près de la charnière. C. S. Arrondie, pellucide, très-rugueuse. La valve plate, perforée. ANOMIA EPHIPPIUM : Testa suborbiculata, rugosa, plicata, planiore perforata. Gmelin, Linné, syst. nal., p. 3340, sp. 3. AnomrA. Subrotunda plicata pellucida lævis, valva planiore perforata, tunica cepæ. Da Costa, brit. conch., p. 165, tab. 14, fig. 3. HUÎTRE PELURE D'OIGNON. D’Argenville, conch. 2, p. 316, tab. 22, fig. C, 14, p. 277, tab. 49, fig. C. The perforated oyster. Peliver, mus., p. 85, no 823. ANOMIA EPHIPPIUM. Larger. Pennant, brit. zool., no 70, tab. 62. L'Anomia Ephippium se trouve souvent sur l'huitre commune, à la coquille de la- quelle elle adhère au moyen d'un fort ligament tendineux qui passe par la perforation de la valve supérieure. Cette coquille est de forme irrégulière ; l'extérieur est rude et mem- braneux; l'intérieur lisse, perlé, brillant, et présente des teintes élégantes. Dans quel- ques exemplaires, les couleurs varient considérablement, les unes étant d'un riche pour- pré, d’autres d’un rouge pâle, brun, ou d'un jaune foncé, et tous d'un reflet argenté. BULLA LIGNARA. ZDod Tprer. PE vente." a EXC: C. G. Coquille subovale. Ouverture oblongue, tres-étendue, lisse et enroulée. C. S. Coquille oblongue, ovale, étroite d'un côté ou un peu ombiliquée (ou plutôt con- volutée), striée transversalement. BüLLA LIGNARIA : Testa obovata, oblongiuscula, transverse striata, vertice sabumbili- cato, Linné, syst. nal. BULLA LIGNARIA major, leviter et dense transverse striata. Da Costa, brit. conch., p. 26, sp. 14, tab. 1, fig. 9. CoNcHA VENERIS MAJOR, leviter et dense striata. Lister, hist. conch., tab. 714., fig. 71. BULLA LIGNARIA. Wood. Pennant, brit. zo0l., no 83, tab. 70, fig. 83. OUBLIE, PAPIER ROULÉ, TONNE A BOUCHE ENTIÈRE. D’ Avila, cab., p. 206, n° 387. Cette espèce n’est pas très-commune. On la trouve sur les côtes de Cornouaille, de Levonshire et de Dorsetshire, et aussi sur quelques-unes des côtes d'Irlande. La longueur est en général d’un pouce et demi à deux pouces ; la coquille est fragile, peu brillante, et d’une couleur brunâtre; elle est garnie transversalement de stries fines et d’un grand nombre de veines étroites blanchâtres. Les noms latin et anglais viennent de la ressemblance de cette coquille avec un morcean de bois veiné. Cette coquille est très-ouverte ; l'animal est une limace. 28 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. ? D 7 TURBO CLATHRATUS. «Ze or /abe Henkitrap. PI. vin, fig. 2, a. D. c. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale terminée en pointe, ouver- ture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Coquille en pointe, sans ombilic; tours enflés et séparés par un canal pro- fond; plusieurs côtes élevées, régulières, dirigées longitudinalement de l'ouverture à l'extrémité. TurBo cLATHRATUS Testa turrita ex umbilicata : anfractibus contiguis lævibus. Gme- lin, Linné, syst. nat., p. 3603, sp. 63.— Fauna suec., 2170. CLAraRATUS. Strombiformis minor albus aut pullo variegatus, costis longitudinalibus elatis eleganter distinctus. Da Costa, brit. conch., p. 115, sp. 67, tab. 7, fig. 41. COCLEA VARIEGATA, striis raris admodum eminentibus exasperata. Lister, hist. conch., tab. 588, fig. 51. TURBO CLATHRATUS. Barred Wentletrap. Pennant, bril. zool., n° A14, tab. 81, fig. 444, 411. A. FAUSSE SCALATA. D’Avila, p. 221, no 427. Cette coquille est une des plus singulières espèces qui se trouvent sur les côtes bri- tanniques. Elle est analogue à la fameuse Scalaire ou wentletrap des Indes orientales, qui est considérée comme si précieuse par les conchyliologistes ; et c'est à cause de cette analogie qu'on l'appelle fausse Scalata. Sa longueur est d'environ un pouce, et quelquefois deux pouces où même davantage. Sa bouche est parfaitement ronde et bordée d’un anneau épais; il s'élève de cet anneau plusieurs bourrelets saillants, équi- distants et distincts, en général au nombre de huit, qui s'étendent longitudinalement et obliquement sur toute la coquille. Ces côtes ou bourrelets paraissent plus remarquables et plus proéminents lorsque les spires sont très-convexes, ou renflées et séparées les unes des autres par un profond canal spiral. La couleur de la plupart des exemplaires est d’un blanc de lait, mais elle est parfois obscurcie par du brun, ou marquée trans- versalement de lignes ferrugineuses interrompues. L'espèce se trouve sur plusieurs côtes britanniques. DONAX TRUNCULUS. -7%4/are/ PMR UHE UNE C. G. Coquille bivalve. Bord antérieur rugueux. C. S. Coquille étroite, brillante, fasciée à l'extérieur de brun et de pourpre. Intérieur pourpre. Bord crénelé. Doxax rRuNGuLUS. Testa antice lævi intus violacea, marginibus crenatis. Linné, syst. nal. TELLINA SUBFUSCA angustior inter purpurascens. Lister, hist. conch., tab. 376, fig. 217. | CUNEUS ANGUSTrIOoR lævis subfuscus vittis purpurascentibus fasciatus vittatus. Da Costa, brit. conch., p. 207, sp. 41. DONAX TRUNCULUS. Yellow. Pennant, brit. zool., no 45, tab. 55, fig. 45. Cette jolie petite coquille a une longueur d'environ un pouce et demi. On la trouve sur les côtes d’'Essex, de Sussex et de Cornouaille, aussi bien que sur celles du pays de Galles, d'Écosse et d'Irlande. DONOVAN. 29 DONAX IRUS. £eél Dour. PL. vint, fig. 4, a. C. S. Coquille ovale. Extérieur rugueux et ridé transversalement d'un grand nombre de lamelles élevées, membraneuses et onduleuses. Doxax 1RuS. Testa ovali, rugis membranaceis erectis striatis cincta. Fozrarus. Cuneus parvus albescens, rugis foliaceis et membranaceis erectis transver- sim cinctus, foliatus. Da Costa, brit. conch., p. 204, sp. 39, tab. 45, fig. 6. Elle se trouve en grande quantité dans le Cornouaille, enterrée dans le sable, et elle n'est pas rare sur les rivages du Dorsetshire. LEPAS BALANUS. Poutyed DT 2 PI. vin, fig. 5. C. G. L'animal est un triton. Coquille formée de plusieurs valves inégales; fixée par un pied. C. S. Coquille conique, profondément sillonnée ou garnie de côtes longitudinales proéminentes. Opercules aigus. LEpAS BALANUS : Testa conica, sulcata, fixa, operculis acuminatis. Linné, syst. nat., p. 1107. Porcarus. Balanus majusculus valvis porcatis. Da Costa, brit. conch., p. 249, sp. 69. Elle est commune sur les côtes britanniques, adhérente aux rochers, aux coquilles, etc. C'est une grande et forte espèce, qui est rarement au-dessous de la taille d’une aveline ou grosse noisette, de forme conique et d'un aspect raboteux ; elle est garnie de côtes longitudinales très-saillantes. LEPAS COSTATA.. 44 corn All PL vrrr he: 16,4: C. S. Coquille un peu conique ; côtes équidistantes et divergentes; opercules aigus. LEPAS CosTATA. Testa subconica, operculis acutis : valvulis costatis. Cette espèce, rare et curieuse, qui jusqu'à présent n'a été ni décrite ni figurée, fut trouvée par feu T. Adams, esq. de Pembroke, adhérente à des débris de rochers brisés, et elle est entre les mains du révérend T. Rackett, de Spetisbury, dans le comté de Dorset : nous sommes redevables à son obligeance des figures de cette coquille et de piusieurs autres espèces qui ne sont pas dans notre collection. LEPAS CONOIDES. PI. vaux, fig. 7, a. C. S. Coquille conique; lisse, valve aiguës supérieurement : ouverture très-petite. LEPAS CONOIDES : Testa conica lævi valvulis acuminatis, apertura angustissima. Trouvée par M. Bryer de Weymouth, fixée au Lepas anatifera. 50 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. MUREX DESPECTUS (1). 7e large or dpascd ME € Pl, 0871? C. G. Coquille spirale, rugueuse ; ouverture se terminant par une gouttière étroite, canaliforme, et un peu saillante. C. S. Bouche ample, ovale, allongée et cancellée à l’extrémité supérieure ; huit tours. Murex pesrecrus. Testa patulo caudata, oblonga : anfractibus octoteretibus. Linné, fauna. suec., 2165. BucarnuM ALBUM, læve, maximum septem minimum spirarum. Lister, hisl., an. Angl., p. 455, tit. 4, tab. 3, fig. 4. BUGCINUM ROSTRATUM, Mmajus crassum, orbibus paululum pulvinatis. Lister, hist. conch., tab. 913, fig. 4. MUREX DESPECTUS. Despised. Pennant, bril. zool., tab. 78, fig. 93. B. mMAGNüM. Buccinum canaliculatum, magnum crassum, striatum album. Da Costa, tab. 6, fig. 4, p. 120. C'est la plus grande des espèces univalves turbinées que lon trouve dans les mers bri- tanniques. Elle habite les eaux profondes, et l'on dit que c'est une coquille commune sur les rivages d’Essex, de Sussex, etc., aussi bien qu'en Ecosse, aux Orcades et en Irlande. Elle est rare sur la côte de Dorset. On la pèche souvent avec les huîtres et parfois on la mange ; mais comme c'est une nourriture grossière, les pêcheurs s'en servent plus ordinairement comme d’appât. Les plus grandes coquilles de cette sorte se trouvent dans nos mers; quelquefois elle a plus de cinq pouces de longueur ; c'est une coquille forte, épaisse et pesante, de couleur blanche à l'extérieur; l'intérieur est du jaune le plus agréable tirant sur l’orangé, lisse et tres-brillante. CARDIUM MEDIUM. Zen Hear/ Cochle. PI 1x, fig. 2. C. G. Deux dents près du crochet, et une autre de chaque côté de la coquille. }. S. Coquille un peu en forme de cœur, etsillonnée longitudinalement, rétuse d'un côté. CARDIUM MEDIUM : Testa subcordata; antice retusa, longtudinaliter striatosulcata. Linné, syst. nat., n° 77. p. 1122.— Lister, conch., t. 316, fig. 152.—Guallieri, t. 83, fig. B.— Chemnitz, conch., t. 16, fig. 162, 165. Cette coquille n'a pas encore été mentionnée comme d’origine anglaise. Notre exem- plaire , qui ne diffère sous aucun rapport de ceux trouvés dans la Méditerranée, pro- vient de Hartlepoole, sur la côte de Durham. CARDIUM CILIARE. CYPREA PEDICULUS. «74 lose Cowry, or nur. Pl, fie 2.:3 406: C. G. Coquille subovale, échancrée aux extrémités ; ouverture de la longueur de la coquille, longitudinale, linéaire, dentelée. C. S. Convexe, marginée et sillônnée transversalement jusqu'aux extrémités. UYPREA PEDICULUS testa marginata transversim suleata. Linné, syst. nal., p 1180, n° 364. CoNGuA VENERIS exigua, alba, striata, nuns. Lister, hist. conch., tab. 707, fig. 57. CONCHA VENERIS exigua purpurascens, striis minimis transversis, tribus maculis fus- cis dorso inspersa, The purple spotted nuns, alias cowrie. — Concha venéris minima DONOVAN. 39 nullis maculis insignita. The smallest nuns without spots. Borlase, Corniw., p. 277, tab. 28, fig. 42, 43. Pou pe MER. D'Argenville, conch., 1, p. 310, tab. 21, fig. L.—14, p. 270, tab. 48, fig. L. PORCELLANA VULGARIS, parva, globosa, striata, candida, dor HELIX TENTACULATA. Zee or olwe Water sua PI. xxIv, fig. 9 à 14. C. G. Ouverture de la bouche contrâctée et demi arrondie. C. S. Coquille sans ombilic, subconique, à cinq tours; ouverture plutôt ovale. HELIX TENTAGULATA : Testa imperforata, ovata, obtusa, impura, apertura subovata. Linné, syst. nat., p. 1249, n° 707. CocuLEA parva, pellucida, operculo testaceo cochleatoque clausa. Lister, hist. conch., tab. 132, fig. 32. ; CocuLeoLa oblonga fluviatilis, Common small river snail. Petiver, gazoph., tab. 18, fig. 8. — Small fresh water turbo with five wreaths. Wallis, Northumb., p. 370. TurBo imperforatus, parvus, subrufus, lævis, quinque spirarum. Nucceus. Da Costa, bril. conch., p. 9, sp. 50. HELIX TENTACULATA : Pennant, brit. zool., 4, n° 440, tab. 86, fig. 140. Cette espèce habite la plupart des rivières et des eaux stagnantes. STROMBUS COSTATUS. «Z/ Séromleus. PI. xxiv, fig. 15 à 18. C. G. L'animal est une limace: Coquille univalve, spirale; ouverture dilatée, levre étendue, un peu prolongée. C. S. Coquille petite, brune, terminée en pointe, tours renflés et garnis de côtes lon- gitudinales saillantes. STROMBIFORMIS parvus fuscis, anfractibus costis elatis longitudinalibus insignitis. Cosrarus. Da Costa, brit. conch., p. 118, sp. 71. Da Costa, seul auteur qui ait décrit cette curieuse coquille, dit qu'elle se trouve sur les côtes de Cornouaille. ) } SERPULA VERMICULARIS. Sorwron Vespa. e PI. xxv, fig. À à 5. C. G. L'animal est une tébérelle, ou ver serpentiforme. Coquille tubulée, et adhérente à d'autres corps, tels que des coquillages, des pierres, etc. C. S. Coquille arrondie, cylindrique ou un peu conique, rugueuse, à ondulations irrégulières. SERPULA VERMICULARIS : Testa tereti subulata, curvata, rugosa. Linné, syst. nat. Gmelin, Ut. 1, fig. 4, p. 3743. — Dentalium testa cylindracea, inæquali flexuosa, con- torta. Linné, Fauna suec., 1, p. 380, n° 1328. TuguLr in quibus vermes. Worm. Pennant, bril. zool., n° 157, tab. 94, fig. 159. SERPULÆ Vermicularis, commen. Da Costa, brit. conch., p. A8, sp. 9, tab. 2, fig. 5. Ces coquilles se trouvent en grande quantité sur toutes les côtes d'Angleterre, soit en groupes attachés aux pierres, aux coquillages et aux débris qu'on trouve dans la mer, soit isolées, prenant quelquefois l'aspect d'une univalve enroulée. En général, la couleur est blanche; une variété élégante, teinte de rouge, et telle qu'elle est représentée dans notre planche, fut pêchée à Brighton, et communiquée par M. P. Munn, de Bond-Street. 10 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. TELLINA CORNEA. Aorny Chloe: PL. xxv, fig. 6 à 9. C. G. La charniere est le plus souvent garnie-de trois dents; la coquille est générale- ment oblique d'un côté. C. S. Coquille subglobuleuse. Glabre, de couleur cornée, avec un sillon transverse. TELLINA CORNEA : concha testa subglobosa, glabra, cornei coloris : sulco transversal. Linné. Musculus exiguus, pisi magnitudine, rotundus, subflavus, ipsis valvarum oris albidis. Lister, hist. an. angl., p. 150, tit. 34, tab. 2, fig. 31 Pectunculus fluviatilis, nostras nuciformis. Petiver, mus., p. 86, n° 831. Musculus fluviatilis, æquilaterus, lævis rotundus, pisiformis, ex rubro flavescens, ipsis valvarum oris albidis. Guallieri, À, conch., tab. T, fig. C. C. Parvum globosum viride-fuscum. Nux. Da Costa, brit. conch., 173. Tellina Cornea. Horny. Pennant, bril. zool., n° 36, tab. 49, fig. 39. Da Costa observe que Linné a très-improprement placé cette coquille dans le genre Tellina, car elle ne répond pas à la définition de ce genre, et il fait remarquer que ses habitudes, sa forme, sa convexité, etc., la rapprochent plus des Cardium que de tout autre genre. Elle est conservée comme Telline dans la dernière édition du Systema Na- turæ, par Gmelin, et cette autorité ne nous permet pas de proposer un changement. Cette coquille et la Tellina rivalis décrite par le docteur Maton, dans les Transactions Linnéennes, sont très-analogues, quoique bien évidemment différentes, ainsi que nous l'avons exprimé dans notre description de la dernière planche 62. La Tellina Cornea est, suivant Geoffroy, un animal vivipare, et se trouve en grande quantité dans la plupart des rivières et des eaux stagnantes. ? ; À ELA LA TELLINACFABUEA ere Code ai PI. xxv, fig. 40 à 42. C. G. Charnière ordinairement garnie de trois dents. Coquille oblique d'un côte. C. S. Coquille ovale, comprimée, oblique ou plutôt saillante d'un côté; une valve lisse, l’autre présentant de nombreuses stries obliques. TELLINA FABULA. Testa ovata, compressa, inflexa, anterius subrostrata : valva altera lævi, altera oblique substriata : striis reflexis. — Gronov., z00ph., tab. 13, fig. 9. — Gmelin, Linné, syst. nat.,t. A,p. 6, p. 3239, sp. 61. Nous découvrimes cette espèce assez extraordinaire sur les sables, vis-à-vis l’île de Caldy, environ à deux milles au-delà de Tenby, dans le Pembrokeshire. Elle est indiquée par Gronovius et Gmelin, comme coquille de la Norwége et de la Méditerranée, et l’on dit qu'elle a été trouvée sur la côte de Dorsetshire, par feu le docteur Pultney, mais elle n'a Jamais été décrite comme espèce britannique. Les plus petites figures sont de grandeur naturelle. TELLINA FAUSTA. PI. xxv, fig. 43. 14. C. G. La charnière est généralement garnie de trois dents, et la coquille oblique d'un côte. DONOVAN. 71 C.S. Coquille un peu triangulaire, avec desstries obsolètes, fines et transverses. TezLINA FAUSTA. Testa subtriangulari, striis transversis minutissimis obsoletis. TELLINA FAUSTA. Soland., ms.—Lister, conch., tab. 388, fig. 235. C'est une espèce britannique extrêmement rare, et qui n'est mentionnée ni par Pen- nant, ni par Da Costa. Cette coquille est généralement de couleur pâle à l'extérieur, et agréablement nuancée de jaune au-dedans. AD De = À ? 74 HELIX CONTORTA. CXcé vever Cle AWell PI. xxv, fig. 45 à 17. C. G. Ouverture de la bouche contractée et semi-lunaire. C. S. Coquille épaisse, ombiliquée, un peu aplatie. Ouverture étroite et en forme de croissant. HELIX CoNTORTA : testa subumbilicata, plana, utrinque æqual : apertura lineari ar- cuata. Gmelin, Linné, syst. nat., p. 3624. Planorbis minima crassa. Tiney many-cireled, thick, river cheese shell. Peliver, guz., tab. 92, fig. 8. Planorbis minima crassa, utrinque umbilicata, anfractibus subdepressis. CRassA. Da Costa, brit. conch., p. 66, sp. 37, tab. 4, fig. 11. Ce limacon aquatique est rare; on l'a trouvé dernièrement dans la Tamise, près de Greenwich. Petiver dit que celui qu'il possède fut pris dans des ruisseaux près de Peter- borough-House, à Westminster. Da Costa confondit cette coquille avec l'Helix complanata de Linné : c'est évidemment l'Helix contorta de cet auteur, qui le décrit très-exactement dans la Fauna Suecica. SERPULA GRANULATA. PL. xxv, fig. 48. 49. C. G. L'animal est une térébelle ou ver serpentiforme. Coquille tubulée, qui adhère a d’autres corps, tels que des coquilles, des pierres, etc. C. S. Coquille un peu arrondie, spirale, vivant en groupe : trois côtes élevées sur le côté supérieur. SERPULA GRANULATA : testa tereti spirali glomerata ; latere superiore sulcis tribus ele- vatis. Gmelin, syst., t. À, p. 6, p. 3741, sp. 9. Cette espèce singulière n'a pas encore été mentionnée comme coquille anglaise. Nous l'avons trouvée avec des Lepas Intertexta sur la coquille de l’écrevisse commune de mer (Lobster). Linné dit qu'elle se trouve en grande quantité dans les mers du Nord, adhé- rente à des pierres et à des coquilles. \ 3c Of) Life MYA DEPRESSA. LEPFEIIEL. : Ze 4 “fre rmpa PE x fes 725. C. G. L'animal est une ascidie. Coquille bivalve, ouverte à une extrémité; la char- mère est en grande partie composée d’une dent épaisse, forte et large, qui n’est pas insérée dans la valve opposée. C. S. Coquille un peu ovale; le côté antérieur est cunéiforme et oblique ; le côté 12 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. postérieur arrondi, bâillant; dents de la charnière crénelées, le centre de la coquille est légerement déprimé. MYA DEPRESSA : testa subovata, antice subcuneiformi declivi, medio depressa, postice rotundata hiante, cardinis dente crenulato. Après avoir comparé les nombreuses espèces de Myes d'eau douce, trouvées dans dif- férentes parties du royaume, le conchyliologiste sera peut-être surpris du petit nombre que nous nous hasardons d'admettre comme espèce distinctes. Les variétés de ces coquilles paraissent infinies, et il est permis de douter si elles doivent être attribuées à l’âge, à quelque accident, ou à quelques qualités particulières des eaux qu’elles habitent, car ces variations dans l'aspect général ont été prises trop souvent pour des différences carac- téristiques d'espèces. Comme nous nous occuperons plus loin d'une manière complète des espèces de Myes, nous bornerons pour le moment nos remarques à la coquille que nous avons sous les yeux et à l'espèce très-analogue, la Mya ovata du docteur Solander. Cette coquille a été considérée par quelques auteurs comme une simple variété de l'ovata, et nous confessons que notre opinion est encore flottante en lui assignant un nom et un caractère comme nouvelle espèce. On a trouvé dernièrement la Mya ovata dans la rivière de Froome, dans le Somersetshire, et aussi dans New river, près de Londres. Les variétés qu'on lui reconnait communément sont nombreuses, mais nous pensons qu'aucune d'elles ne peut être considérée comme espèce distincte, si ce n'est la coquille dont nous parlons, qui assurément est celle qui s’en éloigne le plus, si elle n’est réellement qu'une variété. À tous les âges la Mya ovata semble plus ventrue et plus ovale; et, quoique la dernière varie considérablement, nousavons cependant observé en général vers le centre une légère dépression qui contribue à rendre l'extrémité plus aplatie et plus cunéiforme que dans la Mya ovata. Nous pourrions peut-être ajouter, avec quelque raison, que l'ouverture au-delà de la charnière à l'extrémité la plus large, est plus ample que dans la Mya ovata. Il faut encore douter si cette différence est suffisante pour former un caractère spéci- fique distinct et si elle est constante. Cette coquille et la Mya ovata habitent les mêmes eaux, Car nous avons vu plusieurs exemplaires provenant de la rivière de Froome, où l'on sait que se trouve aussi la Mya ovata; la couleur ne fournit aucune indication : les deux espèces sont verdätres, radiées de jaune et plus ou moins colorées. Elles sont rare- ment d'une couleur plus fanée que l'exemplaire que nous figurons ; quelques exemplaires sont plus olivätres et d’autres sont teints de brun foncé. TURBO FONTINALIS. PI. xxvi, fig. 4. 5. C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale, terminée en pointe; ouver- ture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Coquille ombiliquée, subconique, tours ventrus; lisse. TURBO FONTINALIS : testa umbilicata, subconica, anfractibus ventricosis lævibus. Cette coquille n’a été décrite n1 par Pennant ni par Da Costa. Elle vit dans les eaux douces. TELLINA RIGIDA. Z/ and 24 Cr PLECRVE ne. PAT C. G. Charnière ordinairement garnie de trois dents; coquille généralement inclinée d'un côte. DONOVAN. 75 C. S. Coquille un peu déprimée, subarrondie, épaisse avec un grand nombre de stries transverses, filiformes, et une dépression longitudinale plus profonde près de l'extrémité postérieure. TELLINA RIGIDA. Testa subdepressa, subrotunda crassa transversim confertissime, striata, postice longitudinaliter magis depressa. TELLINA crAssAa. Pennant, brit. zool., p. 87, sp. 28? Pectunculus depressior subrotundus, dense et transversim strigatus. Derressior. Da Costa, brit. conch., p. 194%, sp. 30, tab. 413, fig. 4. Da Costa paraît être le seul auteur qui ait décrit cette coquille, et dit qu'il l’a reçue de la côte de Cornouaille. C'est une coquille épaisse et pesante, quoique plutôt transparente : les côtés sont à peu près semblables et les crochets placés presqu'au centre. La couleur est généralement blanche, avec une teinte jaune à l'extérieur. Quelques exemplaires sont agréablement radiés d’œillet-pàle : l'intérieur est d’un luisant remarquable, nuancé de jaune, de rouge et d'orangé. BUCCINUM UNDATUM. Pre or Common Gel. PI. xxv1, fig. 8. 9. C. G. Ouverture ovale, se terminant par un canal court. C. S. Coquille oblongue, rude, striée transversalement, avec un grand nombre de côtes courbes. BucciNuM UNDATUM : testa oblonga rudi transversim striata ; anfractibus curvato-mul- tangulis. Gmelin, Linné, syst. nat.,t. 3 p. 3492, sp. 93. — Fauna suec., 2263. Buccinum crassum rufescens, striatum et undatum. Lister, hist. an. Angl., p. 156. üt. 2, tab. 3, fig. 2. —Et buccinum tenue, læve, striatum et undatum. 1d., p. 157, tit. 3, tab. 3, fig. 3. — Buccinum brevirostrum tenuiter striatum, pluribus undatis sinubus distinctum. Lister, hist. conch., tab. 962, fig. 14. — Buccinum, brevirostrum magnum, tenue, leviter striatum. 1d., tab. 9692, fig. 45, 45. a.—Id., exerc. anal. alt., p. 68. Rough, and our most common Whelke. Dale Harw., p. 382, n° 3, 4. BUCCINUM UNDATUM. Waved. Pennant, brit. zool., n° 90, pl. 73. BUCCINUM STRIATUM, striated. Pennant, brit. zool., n° 91, pl. 74. BuccrnuM canaliculatum medium vulgare rufescens striatum, pluribus costs undatis distinctum. VULGARE. Da Costa, brit. conch., p. 122, sp. 73, tab. 6, fig. 6, 6. Cette coquille est le buccin commun des conchyliologistes anglais, et est quelquefois ap- portée au marché comme bonne à manger. La variété brune est commune, et Linné dit que celles qui sont brunes fasciées de blanc et de bleu sont rares ; ces variétés sont figu- rées dans notre planche. Lister, Pennant et d’autres auteurs ont considéré la variété striée de cette coquille comme une espèce distincte; elle est certainement privée de ces côtes saillantes où nœuds si remarquables dans cette coquille en général, mais les transitions de l'espèce striée à celle à nœuds sont si bien graduées et si faciles à suivre, que nous devons partager l'opinion de Linné et de Da Costa qui l'admettent comme une simple variété. BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. _! qe HELIX LÆVIGATA.. noce PI. xxvni, fig. 4 à 4. C. G. Ouverture de la bouche contractée et semi-lunaire. C. S. Coquille imperforée, pellucide, arrondie; deux tours, le premier très-grand, le second petit, obtus et un peu de côté. HELIx LÆviGATA. Testa imperforata, obovata, obtusissima, pellucida, lævissima. Gme- lin, syst. nal., tt. 1, p. 6, p. 3663, sp. 148. HELIX LÆVIGATA. Smosothea. Pennant, brit. zool.. t. 4, t. 86, fig. 139. — Testa, m. rar., fig. A7. — Chemnilz, fig. 1590, 9. Coquille rare, trouvée sur la côte de Kent, et à Studland, dans le Dorsetshire, commu- niquée par le Rév. T. Rackett. Pennant considère cette espèce comme une coquille d'eau douce, disant qu'elle habite les étangs. Gmelin ne dit rien concernant son habitat. MACTRA STULTORUM. Peauyed ace PLV fe:5. 1607 C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, à côtés inégaux ; dent cardinale compli- quée avec une petite rainure de chaque côte ; dents latérales éloignées. C. S. Coquille demi-transparente, lisse, avec de faibles radiations ; intérieur tirant sur le pourpre. MACTRA STULTORUM : Testa subdiaphana, lævi obsolete-radiata, intus purpurascente, vulva gibba. Gmelin. syst. nat., tit. A, p: 6, p 3258, sp. 11. PECTUNGULUS triquetrus ex flavo radiatus. Lister, hist. conch., tab. 251, fig. 85. MACTRA STULTORUM, simpleton. Pennant, brit. zool., n° 49, tab. 59, fig. 42. TRIGONELLA tenus admodum concava, ferrugineo-cinerea radiata. — RapiaTa. Da Costa, brit. conch., p. 196. sp. 32. — Tab. 12, fig. 3. 3. Nous avons remarqué cette coquille en grande quantité sur les bords sablonneux du sud du pays de Galles, et principalement sur ceux du Pembrokeshire. On la trouve aussi sur les côtes de l'Ouest, à Highlake dans le Cheshire, près de Liverpool, à l'embouchure de la Mersey, sur la côte d'Aberdeenshire, et sur d'autres rivages d'Écosse. La couleur générale de l'extérieur est d’un blanc de lait, délicatement radié de brun ; à l'intérieur les jeunes coquilles sont teintes d'un brun rougeâtre, les adultes de violet. CARDIUM ECHINATUM. Chorny 2. PI. xxvur, fig. 8. C. G. Deux dents près du crochet; une autre éloignée de chaque côté de la coquille. C. S. Coquille un peu cordiforme, côtes saillantes carénées, et garnies d'épines vers le milieu. CARDIUM ECHINATUM : Testa subcordata, sulcata : costis carinatis, aculeatis. Linné, Gmelin, syst. nat., t. 1, p. 6, p. 3247, sp. 8. PEcruNcuLUs orbicularis fuscus, striis mediis muricatis. Lister, hist. conch., tab. 324, fig. 164. CARDIUM ECHINATUM. Pennant, brit. zool., n° 38. DONOVAN. 75 CARDIUM ORBICULARE, Costis circiter vigenti echinatis, spinis hamatis. EcHiNATUM. Da Costa, brit. conch., p. 176, tab. 44, fig. 2. Les coquilles mortes et usées de cette espèce se trouvent en grande quantité sur plu- sieurs côtes britanniques. C'est une espèce élégante, quoique les couleurs soient généralement obscures; l'inté- rieur est blanc, l'extérieur d'un brun pâle, quelquefois marqué de bandes transverses de couleur grisâtre. LE) ? 72 CARDIUM TUBERCULATUM. Gxéereulated cochle. PL: xxvIT, 10.29: C. S. Coquille légèrement cordiforme ; côtes obtuses, striées transversalement. CARDIUM TUBERCULATUM. Testa subcordata : sulcis obtusis, nodosis transversim striatis. Linné, Gmelin, syst. nat. \, p. 6, p. 3248, sp. 11. Gmelin mentionne plusieurs variétés de cette espèce. On l'a confondue quelquefois avec la Cardium rusticum. On la trouve sur la côte de Dorsetshire; elle est rare et n’a pas encore été décrite comme coquille britannique. NEA DUBLIN EM rene PI. xxvu, fig. 40. 44. 42. C. G. L'animal est une ascidie. Coquille bivalve, bâillante d’un côté; la charnière est en grande partie formée d’une dent épaisse, forte et large, qui n’est pas insérée dans la valve opposée. C. S. Coquille fragile, brune, fortement bâillante; dent rudimentaire dans une valve seulement. Mya pugiA. Testa fragili fusca, subtus valde hiante, valva una edentula, altera rudi- mento dentis. Mya puBrA. Pennant, brit. zool., p. 82, 19. Pennant, qui semble être le seul auteur qui ait décrit cette coquille, dit qu'elle a un rudiment de dent à l'intérieur, avec une grande ouverture ovale opposée à la charnière ; coquille brune et fragile, de la grosseur et de la longueur d'une pistache ou d'une fève; elle a été trouvée près de Weymouth. Cette coquille est rare; Pennant la mentionne d’après le cabinet de Portland. MUREX CARINATUS. evvrated mirez. PI. xxvui, fig. 1. 2. C. G. Coquille spirale, rude; ouverture terminée en une gouttière étroite et un peu prolongée, ou en forme de canal. C. S. Queue prolongée : coquille oblongue, ayant six tours, deux unis au sommet, le premier ventru ; ouverture demi-circulaire. MUREX CARINATUS : Testa patulo-subcaudata oblonga : anfractibus sex lævibus bicari- natis; primo ventricoso, apertura semi-circulart. MUREX CARINATUS. Angulated. With five or six spires, the body ventricose : the spires 76 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. rising into angulated ridges. The apeture semi-circular. Length near four inches. From the Portland cabinet. Pennant, brit. zool., t. 4, p. 123, sp. 96. La coquille figurée dans notre planche est unique, elle appartint d'abord à feu la du- chesse de Portland, qui permit à M. Pennant de la décrire dans la Zoologie britannique. Cet auteur en a donné deux figures, l’une à la planche 77, et l'autre dans le frontispice du quatrième volume. L'existence de cette espèce n'étant prouvée que par un exemplaire isolé, différentes con- Jectures se sont élevées à son sujet parmi les conchyliologistes. Quelques-uns ont été disposés à l'admettre sans aucun doute comme une espèce, et d’autres comme une sim- ple variété accidentelle d'accroissement du Mureæ antiquus de Linné. Dire jusqu'à quel point nous sommes autorisés à soutenir la première opinion, voilà ce qui appartient au naturaliste critique. Il est absurde d'avancer que ce ne peut être une espèce distincte, parce qu'il n’en a été trouvé jusqu'ici qu'un seul exemplaire; l'existence de beaucoup d'autres espèces a été établie sur la preuve d’un seul exemplaire, et d'ailleurs son rapport avec le Mureæx anti- quus n'est pas si évident qu'on pourrait d'abord l'imaginer.Elle s'en rapproche assuré- ment par la forme générale, mais le sommet du Murex antiquus se termine très-complé- tement en tubercule, tandis que celui du Carinatus est terminé par deux tours unis, et enfin, il n'y a pas dans les angles du contour en général cette rigoureuse correspondance qui pourrait nous amener à considérer la coquille dont il s'agit comme une variété du Murex Carinatus. En décidant cette question de quelque importance pour les conchyliologistes anglais, on a jugé à propos de donner une planche supplémentaire du Murex antiquus, afin que la différence entre les deux coquilles puisse être plus facilement distinguée. Nous devons cependant faire observer que la dernière n’est pas absolument connue comme une coquille britannique ; elle est plutôt des mers du Nord, et l’on suppose qu'elle habite quelques- unes des îles septentrionales éloignées qui font partie des possessions britanniques. Le Murex antiquus de Pennant est une coquille très-différente de l'espèce de Linné dont elle porte le nom, et n’a aucun rapport avec elle. On est maintenant incertain de savoir de quelle partie de notre côte la duchesse de Portland reçut cette coquille; Pennant garde le silence sous ce rapport, mais nous ne pou- vons contester que Sa Grâce ne l'ait reçue comme une coquille britannique, puisqu'elle fut insérée, d'après son autorité, dans la Zoologie britannique. SOLEN MARGINATUS. Uarginatel RTE 100 C PISE Me Me C. G. Coquille bivalve, équivalve, oblongue, ouverte aux deux extrémités ; à la char- nière se trouve une dent subulée tournée en arrière, souvent double; elle n’est pas insérée dans la valve opposée. L'animal est une ascidie. C.S. Coquille droite, d’une égale profondeur, ayant dans chaque valve une seule dent. SOLEN MARGINATUS : Testa lineari recta marginata, valvulis undentatis. SOLEN VAGINA. Sheath. Pennant, brit. z0ol., p. 83, n° 21. Quelques conchyliologistes s’imaginent que Da Costa a confondu cette espèce avec le Solen siliqua, mais il est plus probable qu'il ne l'a jamais rencontrée, car le caractère des dents de la charnière n'aurait pas échappé à son observation ; dans son aspect général elle à de la ressemblance avec le Solen siliqua, mais elle a une extrémité marginée et dans chaque valve une seule dent; le Solen siliqua au contraire, a deux dents dans une DONOVAN. 7 valve et une dans l’autre; la dent simple est insérée dans les deux autres lorsque la coquille est fermée. C'est une espèce très-rare. Pennant dit qu'elle habite Red-Wharf, Anglesea; ce n'est pas le Solen vagina de Linné, tel que Pennant le décrit. 9) TROCHUS TERRESTRIS. -Z#rer 7 0 PI. xxvun, fig. 3. 4. 5. C. G. L'animal est une limace. Coquille de forme conique; ouverture à peu près triangulaire. C. S. Coquille conique, blanchâtre, avec une bande spirale brune au milieu des tours. TrocHUS TERRESTRIS : Testa subconica, albida, anfractibus linea media fusca. Trocaus terrestris. Land. Pennant, brit. zool., no 108, tab. 80, fig. 408. Trocuus terrestris tertius. Da Costa, brit. conch., p. 36, C. Pennant décrit cette nouvelle espèce britannique de trochus de terre, d'après l'autorité de M. Hudson, qui la découvrit sur les montagnes de Cumberland. Da Costa la présente comme une espèce distincte, mais il parait supposer qu'elle est la même que celle trouvée par le docteur Lister dans la mousse, sur le tronc des grands arbres des bois de Burwell, dans le Lincolnshire, et avec laquelle la coquille trouvée par M. Morton, dans le bois de Morsley, comté de Northampton, a beaucoup de rapport. La coquille du docteur Lister a six ou sept tours, et celle de M. Morton n'en a que cinq. Mort., Northampt., ch.T, p. 415. TURBO DUPLICATUS. Go redgei SD I PES 9:37 EE C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale ou de forme pyramidale ; ouverture un peu comprimée, orbiculaire, complète. C. S. Coquille allongée, avec deux carènes saillantes au sommet de la spire. TURBO DUPLICATUS. Spiræ anfractibus carinis duabus acutis. Gmelin, Linné, syst. p. 3607, sp. 79. BUCcINUM crAssuM, duobus acutis, et inæqualiter altis stris in singulis duodecim minimum spiris donatum. An buccinum striatum oxxrw£ fab. columnæ? Lister, hist. an. angl., p. 160, tit. 7, tab. 3, fig. 7. TURBO DUPLICATUS. Doubled. Pennant, brit. zool., n° 119, tab. 84, fig. 4112. STROMBIFORMIS major rubro lutescens aut pullus : anfractibus duabus carinis sive striis acutis insignitis. Bicarinatus. S. Torcular. Da Costa, brit. conch., p. 110, 44. — tab. 6. fig. 3. Cette espèce est admise comme coquille britannique sur l'autorité du docteur Lister, qui dit l'avoir obtenue de pêcheurs de Scarborough. Le docteur Lister n'avait vu aucun exemplaire vivant de cette espèce, et il en conclut que ce doit être une coquille péla- aienne, où une de celles qui vivent loin des rivages. Comme Pennant avait compris cette espèce dans sa Zoologie britannique, Da Costa, d'après cette autorité, ne voulut pas l'omettre dans sa Conchyliologie britannique, mais il fait remarquer qu'il est permis de supposer que le docteur Lister a été trompé par les pêcheurs, car on croit généralement que cette coquille vient des Indes-Orientales; quel- ques-uns cependant la considèrent comme une espèce de l'Inde-Occidentale, et d'autres comme une espèce européenne. 78 : BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLGGIQUE. MYTILUS ANATINUS. ne lose AMuscle. PI. xxvu, fig. 6. 7. C. G. La charnière est sans dents, et consiste en un rayon longitudinal. C. S. Coquille ovale, comprimée, fragile, à bords membraneux ; natèces excoriées. MyriLus ANATINUS. Testa ovali compressiuscula, fragilissima, margine membranaceo, natibus decorticatis. Gmelin, Linné, syst. nal., p. 3355, sp. 16. MuscuLus LATUS, testa admodum tenui, ex fusco viridescens, interdum rufescens, etc. Lister, hist. an. angl., p. 146, tit. 29, tab. 2, fig. 29. MuscuLus tenuis minor latiusculus. Append, hist. an. angl., p. 10, tit. 30, tab. 4, fig. 2. — Append, hist. an. angl., in Goed, p. 13, tit. 30, tab. 4, fig. 2. My majores a nostratibus. Horse muscle, Merret, Pin., p. 193. MyriLus anatinus duck. Pennant, brit. zoo, n° 79, tab. 68, fig. 79. MyriLus fluviatilis minor. ANATINUS. Da Costa, brit. conch. p. 215, sp. 47, tab. 15, fig. 2. Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec le Mytilus Cygneus, maiselle en diffère en ce qu'elle n’a qu'environ la moitié de la taille de celui-ci; qu'elle est plus comprimée et plus oblongue, d'un vert plus clair et que le bord cartilagineux s'étend en ligne droite et à angle aigu, comme une nageoire, etse continue de là en ligne oblique vers la base où elle est arrondie. — Elle est extrêmement commune dans les rivières et dans les eaux stagnantes. La coquille de Pennant est en proportion beaucoup plus large que nos exemplaires. . ? À SOLEN ANTIQUATUS. ÆOnliquated jolen, OT FAXZOT Hell PE Ce 12: C. G. Coquille bivalve, équivalve, oblongue ; ouverte aux deux extrémités ; à la char- nière se trouve une dent subulée tournée en arrière, souvent double; non insérée dans la valve opposée. L'animal est une ascidie. C. S. Ovale-oblongue, semi-pellucide, bord inférieur, sinueux au milieu. SOLEN CHAMA- SOLEN : testa ovali-oblonga, subpellucida, sinuosa. Da Costa, brit. conch., D. 238, sp. 62. CHaAMA angustior, ex altera parte sinuosa. Lister, hist. conch., tab. 491, fig. 265. SOLEN CULTELLUS, Kidney. Pennant, brit. zool., n° 95, tab. 46, fig. 25. C'est peut-être la plus rare espèce du genre Solen trouvée sur les côtes britanniques et, comme le fait observer Pennant, elle semble réunir les genres Solen et Mya. Elle est voi- sine du Chama de Da Costa, qui à cause de cela l'appelle Solen Chama-Solen. Pennant la donne comme venant de Weymouth, et Da Costa la reçut des rivages de Dorsetshire et de Hampshire. Pennant a pris par erreur cette coquille pour une espèce très-distincte décrite par Linné, sous le nom de Solen cultellus. DE VENUS CANCELLATA. LIN LISE Pere PI. xxx, fig. 3. 4. C. G. Coquille bivalve. Charnière garnie de trois dents, dont deux rapprochées, la troisième divergeant des crochets. DONOVAN. 79 C. S. Coquille un peu en forme de cœur avec des côtes lamelliformes transverses éloignées; une dépression cordiforme se trouve à l'échancrure sous les crochets. VENUS CANCELLATA. Testæ stris transversis membranaceis remotis, ano cordato. Gmelin, Linné, syst., p. 3270, sp. 8. PECTUNCULUS strigis transversis remotis, acutis membranaceis, donatus. Membrana- ceous. Da Costa, brit. conch., p. 193, sp. 29, tab. 13, fig. 4. Right hand. Da Costa décrivit cette coquille d’après un exemplaire de la collection de feu le docteur Fothergill. Elle vient de la côte de l'Ouest. La coquille figurée par Pennant, n° 48, A. PI. 48, sous le nom de Venus Erycina, ap- partient probablement à cette espèce, car elle semble entièrement privée des ondulations longitudinales qui divisent les sillons transverses dans la Vénus Erycina. : 1/74 OSTREA LINEATA. _Zecrted T2 PIRE, 160170. C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, inégale; charnière sans dents, ayant une petite cavité ovale. C. S. Valves à peu près égales, minces : l’une est blanche, l'autre marquée d'une seule ligne rouge à la carène de chaque côté. : OSTREA LINEATA : testa subæquivalvi tenui, valva una alba, alterius singulis costis linea purpurascenti. PECTUNCULUS, mediocris, fere æquivalvis, tenuis, valva una alba, altera vero cum hinea purpurascente in summitate unaquæque costæ lineatus. Da Costa, brit. conch., p. 147, sp. 4, tab. 10, fig. 8. Cette élégante coquille semble n'avoir été décrite que par Da Costa; il dit qu'elle a été pêchée aux environs de Weymouth, dans le Dorsetshire, mais qu'il ne l'a vue que venant de Cornouaille. Nous avons aussi cette coquille sur la côte du Devonshire. Elle paraît habiter la côte de l'Ouest en général, quoiqu'elle y soit rarement rencontrée. PHOLASSTRIATA. «Zee Plock. Pl xx, fe. 9. 6: C. G. L'animal est une ascidie. Coquille bivalve, ouverture large à chaque extré- mité avec plusieurs valvules à la charnière. Charnière pliée en arrière et unie par un car- tilage. C. S. Coquille ovale avec de nombreuses stries. PHoras STRIATA. Testa ovata multifarium striata. Gmelin, Linné, syst, p. 3215, sp. 3. — Act. angl., 55, €. 1, fig. À à 4. — Guallieri, test., tab. 105. F. Extrèmement rare comme espèce britannique, et qui n'a été mentionnée ni par Ben- nant ni par Da Costa. Elle se trouve dans la collection du Rév. T. Rackett. PHOLAS DACTYLUS. Ze Palloch. PI. xxx, fig. 9. 40. 44. C. G. L'animal est une ascidie. Coquille bivalve, ouverture large à chaque extré- mité avec plusieurs valyules à la charmère. Charnière pliée en arrière et réunie par un cartilage. 80 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. C. S. Coquille oblongue, striée transversalement , et réticulée à la partie supérieure par de petites épines. Pnoras pacryzus. Testa oblonga hinc reticulato-striata. Gmelin, Linné, Synts Nat., p. 3274. Pholas rostratus major diepensis vulgo gallice Piteau dictus. Append. an Angl. in goed., pp. 37, tab. 2, fig. 3. — Pholas striatus, sinuatus ex altera parte. His. conch., tab. 433, fig. 276. — Pholas alte striatus, ex altera parte sinuatus, eadem mucrona- tus, hist. nost. conch., anglice Piddocks, gallice Piteau ; earumque piscatories pitau quieres. Exercit. Anat., 3, p. 88, tab. T, fig. 1, 2. — Pholas angustius; oblong pierce stone or pholade. Petiver, Gazoph., tab. 79, fig. 10. — Piddocks. Dale, Harw., p. 389. Pholas dactylus, dactyle. Pennant, Brit. Zool., p. 76, sp. 10. Pholas angustius striatus et veluti aculeatus; muricatus. Da Costa, Bril. conch., p. 244, sp. 65, tab. 16, fig. 2, 2. Cette espèce pénètre dans la terre ou perce les rochers, dans lesquels elle forme de grandes cavités cylindriques. Elle n'est pas rare sur quelques-unes de nos côtes, et quelquefois on la mange; elle est bonne au printemps. MUREX ANTIQUATUS. ( ) « Æntu naled NUL CL. PI. xxxi, fig. 1 C. G. Coquille spirale, raboteuse; l'ouverture se termine en gouttière étroite et un peu prolongée ou en forme de canal. C. S. prolongée; coquille oblongue, à huit tours; carènes des spires tuberculées MUREX ANTIQUATUS : testa patulo-caudata oblonga : anfractibus octo teretibus. Fauna suec., 2165.—Gmelin, t. À, p. 3546. Dans la description de la pl. cix, notre motif, pour considérer cette coquille et le Hu- rex carinalus comme deux espèces distinctes, est brièvement établi; et il est à présu- mer que la différence sera plus apparente en comparant les deux coquilles figurées dans la pl. ax, et celles de la planche ci-jointe. On a trouvé quelquefois des coquilles de cette espèce ayant la bouche à gauche; elle habite les parties septentrionales de l'Europe. BU A PERD A code Pl xxI, M8: 5.04. C. G. Coquille subovale. Ouverture oblongue, très-large et unie; sommet convoluté. C. S. Coquille presque entièrement ouverte, subarrondie, pelluade, avec de faibles stries transversales. BuLLA APERTA : testa subrotunda, pellucida, transversim substriata, tota hante. Gmelin, Linné, syst. nat., t. I, p. 6, sp., 3424, sp. 8. - Bulla pellucida , fragilissima, tota hians, $S. apertura amplissima. Da Costa, brit. conch., p. 30, sp. 16. Da Costa dit que toutes les coquilles de cette espèce qu'il connaît furent pêchées près de Weymouth, dans le Dorsetshire, et nulle part ailleurs sur la côte britannique; elles ne sont pas même communes en cet endroit; elles sont donc aussi rares que curieuses. — Nous devons ajouter que cette espèce est rare parce qu ‘elle n'habite qu'une localité, (1) Mürex duplicatus. DONOVAN. gi dans une partie de la baie sablonneuse de Caermarthen, au-dessous de Tenby; là on la trouve en abondance. Elle est appelée « la bulle » par cet écrivain, qui observe qu'elle ressemble exactement à une bulle ou vessie d'eau. L'ouverture est tellement grande que tout l'intérieur de la coquille est visible. Le contour est un peu ovale et légèrement involuté; la coquille n’est pas ombiliquée. Ce n'est certainement pas la Bulla patula de Pennant (Brit. zool., n° 85, A.), comme Da Costa et Gmelin l'imaginent. Les figures sont quelquefois gravées de manière à tromper les esprits les plus attentifs ; mais comme nous possédons la coquille que Pennant a décrite, nous pouvons hasarder de dire que les deux premiers écrivains sont dans l'erreur. L'espèce Aperta n'était pas connue de Pennant, et la coquille qu'il figura d'après le cabinet de Portland, sous le nom spécifique de Patula, est extrêmement rare. BULLA CYLINDRICA. -Zarsow Llle PE tTeNS 6 C. S. Coquille cylindrique, lisse, blanche et mince. BULLA CYLINDRICA. Testa cylindrica lævi alba tenuissima. Gmelin, t. 1, p. 3433, sp. 38. C'est une espèce très-rare sur nos côtes et elle approche tellement de la Bulla pallida de Da Costa (Voluta pallida, Linn.), décrite et figurée à la planche xvur de cet ouvrage, qu'elle peut aisément être confondue avec celle-ci, à moins qu'on ne compare les deux coquilles. La Bulla cylindrica est plus comprimée et a la columelle parfaitement unie; tandis qu'au contraire l’autre a des raies ou rugosités sur cette partie, comme on l’a déjà fait observer, circonstance qui constitue un caractère du genre Voluta dans le système de Linné. Dans la description de la Voluta pallida nous fûmes conduits à penser avec Da Costa que la coquille figurée par Pennant dans la Zoologie britannique, n° 85, À, était la même espèce. Nous avons reçu depuis l'exemplaire figuré dans notre planche, et, comme il paraît correspondre plus évidemment à la coquille de Pennant qu'à-l'autre, il ne peut y avoir d'inconvénient à rapporter la description de la première espèce à celle qui nous occupe. Gmelin ne fait pas la plus légère mention de cette figure de Pennant, de sorte que nous ignorons son opinion à cet égard. Il est certain que la coquille était tout à fait inconnue de Da Costa. VENUS UNDATA. reed Lu. PIERRE MIE TRS? CG Coquille bivalve. Charnière garnie de trois dents; deux rapprochées, la troi- sième divergeant des crochets. C. S. Coquille orbiculaire, convexe, marquée transversalement de stries très-fines et onduleuse au bord. VENUS UNDATA. Testa orbiculata, convexa, tenui transversim, subtilissime striata, mar- ane undafa. | Venus undata. Waved.—With thin, convex, orbiculated shells, of a white colour, tin- ged with yellow, and marked with thin concentrie striæ ; waved ad the edges. Pennant, bril. zool., 4, sp. 51. Il ne peut y avoir aucun doute que la coquille figurée et décrite par Pennant, dans le quatrième volume de sa Zoologie britannique, n° 51, ne soit la même espèce que notre 6 82 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. coquille. L'auteur dit qu'elle est de la taille d'une noisette, d'où il paraît que l'exem- plaire qu'il vit était jeune; le plus grand de nos exemplaires est de la taille représentée dans notre planche. ù C'estla Venus lactea de quelques cabinets, nom qui en exprime suffisamment la cou- leur; mais comme elle a été appelée auparavant Undata par Pennant, nous pensons qu'il vaut mieux conserver le nom que cet auteur lui a donné. MYA OVATA. Care 7774 PI xxx ei 220 C. G. L'animal est une ascidie. Coquille bivalve, ouverte à une extrémité ; la charnière garnie le plus souvent d'une dent épaisse, forte et large, qui ne s'insère pas dans la valve opposée. C. $. Coquille oblongue, ovale, partie postérieure presque ronde et très-légèrement béante; première dent de la charnière crénelée. Mya ovara : testa oblongo-ovata, postice rotundata, vix hiante, cardinis dente pri- mario crenulato. C'est la coquille dont nous avons parlé dans la description de la planche xxvi, sous le nom de Mya ovata. La différence entre elle et la Mya depressa, comme on l'a déjà fait observer, semble consister en ce que la première coquille est plus ovale et n'est pas déprimée vers le milieu; l'ouverture à l'extrémité la plus large n’est pas aussi grande que dans l’autre. Cette espèce habite, comme nous l'avons déjà remarqué, les mêmes eaux que la Mya depressa, c’est-à-dire la nouvelle rivière, près de Londres, et la Froome, dans le Somer- setshire. C’est une coquille épaisse, forte et pesante, de couleur verdâtre et radiée. La figure n° 3 est un exemplaire de couleur brune de la Mya depressa. TELLINA INÆQUISTRIATA. CEnegrallystretel Cellen. PlsaiP ane. 27r 0e C. G. La charnière est ordinairement garnie de trois dents; coquille généralement dé- primée d'un côté. C. S. Coquille ovale, déprimée et plutôt un peu aplatie, vermeille, ayant transversa- lement des stries très-fines ; les stries sont en plus petit nombre et plus grandes à l'extré- mité antérieure. TELLINA INÆQUISTRIATA. l'esta ovata, compresso-planiuscula rosea, subtilissime trans- versim striata : striis anterius paucioribus majoribusque. Espèce très-rare de Telline communiquée à Da Costa après que sa Conchyliologie fut publiée; par conséquent elle n’est pas mentionnée dans cet ouvrage. Nous croyons qu'elle a été trouvée par feu le docteur Pultney, sur la côte de Dorsetshire. D ON NE PS fe d0p. C. G. Deux dents près des crochets, et une autre éloignée de chaque côté de la co- quille. C. $S. Environ vingt-six sillons, avec des écailles recourbées obsolètes. DONOVAN. S5 CARDIUM'EDULE : testa antiquata; sulcis viginti sex obsolete recurvato imbricatis Linné, Gmelin, t. 1, p. 6, p. 3262, sp. 20. PECTUNCULUS VULGARIS, albidus, subrotundus, circiter viginti sex striis majusculis at planioribus donatus. Da Costa, bril. conch., p. 480, sp. 19. CARDIUM ADULE, Edible Cockle. Pennant, bril. z00l., n° 41, tab. 50, fig, 41. Le Pétoncle commun est abondant sur tous les rivages sablonneux ; ces coquilles s: cachent dans le sable, et leur demeure se découvre par une petite trace ronde, dépri- mée sur la surface. Les pétoncles sont bons à manger depuis l'automne jusqu'au prin- temps; ils fournissent une nourriture saine et agréable, et ceux de Selsea, près de Chi- chesterz sont regardés comme les meilleurs que nous fournit l'Angleterre. Ces coquilles varient un peu et par la forme et par la couleur; les deux exemplaires figurés dans notre planche diffèrent entr'eux, l'un étant plus orbiculaire que l'autre. Elles sont en général blanchâtres, quelquefois elles ont une teinte bleuâtre ou jaunàtre. CARDIUM RUSTICUM? PSS Dee: CARDIUM RUSTICUM. Testa antiquata : sulcis vigenti remotis; interstitiis rugosis. Gme- lin, t. 1, p. 6, p. 3252, sp. 23? Malgré les variations infinies auxquelles est sujet le Cardium edule, notre co- quille paraît en différer trop pour pouvoir tre confondue avec lui. Quelques conchy- lologistes la regardent comme le Cardium rusticum, et quoiqu'elle ne se rapporte pas rigoureusement à la description spécifique de Gmelin, elle en approche cependant plus que du Cardium edule. Cet auteur fait remarquer les rapports du Cardium rusticum avec notre espèce, mais il fait observer que les sillons sont plus profonds et les côtes moins nombreuses et plus convexes dans le rusticum ; il remarque aussi que cette dernière co- quille à un sillon au bord antérieur lorsque les valves sont fermées, et une dépression étroite derrière les crochets, « ano evidente, sed angusto, » ce qui n'existe pas dans l'autre. Les rainures de notre coquille ne sont pas aussi profondes-que l'implique « Sul- cis profondioribus, » mais elles sont plus profondes et plus amples que dans l'espèce commune; les côtes sont aussi plus convexes, en plus petit nombre, et rudes, comme le décrit Gmelin. — La couleur paraît bien indiquée : il dit qu'elle est quelquefois fer- rugineuse, avec des bandes livides, et quelquefois blanche, avec la partie antérieure fauve. Une autre variété de cette espèce est blanche, et porte des bandes ferruzi- neuses jaunâtres ou bleuâtres. ? MACTRA GLAUCA. Glaucous nacl' «a. f PÉGuUE, fe rT. C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, inéquilatérale. Dent cardinale com- posée, et une petite rainure de chaque côté; dents latérales écartées. C. S. Coquille ovale, d'un blanc terne, avec des rayons verts; très-finement striée transversalement et rugueuse à l'extrémité antérieure. Macrra GLAUCA. Testa ovata sordide alba glauco radiata subtilissime transversim striata anterius rugosa. (melin, t. À, p. 6, p. 3260, sp. 20.—Chemnilz, conch., 6, t. 23, fig. 232-233. C'est une nouvelle espèce comme coquille britannique, et les conchyliologistes en sont 84 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. redevables à Miss Pocock qui l'a découverte sur notre côte. Ce n'est pas la seule espèce due aux recherches de cette dame : nous en connaissons plusieurs autres qui ont éte trouvées par elle sur différentes parties des côtes maritimes, et spécialement sur celle de Cornouaille, ainsi qu'on le verra ci-après. Quelques espèces que nous avons sous les veux ont été recueillies par elle pendant l'été de 1801, dans les sables de Hale, au-des- sous de Lelant. Les gens de la campagne disent qu'on les trouve dans la saison en grande abondance sur cette côte. Quoiqu'inconnue jusqu'ici comme coquille britannique, elle avait été découverte dans la Méditerranée, et l'on ne peut hésiter à admettre qu'elle ne soit la coquille figurée par Chemnitz, comme il est dit plus haut. Gmelin renvoie aux deux figures de cet ouvrage, n° 232 et 233, pour cette espèce glauque, et la description lui convient en général, mais avec quelque différence quant à la couleur des rayons. — Gmelin donne une autre espèce, la Mactra, grandis, que nous soupconnions d’abord être la même que notre coquille. Elle s'accorde précisément avec la couleur des rayons, mais d'après la figure de l'ouvrage de Chemnitz, citée par Gmelin pour cette espèce, il paraît que ces rayons sont beaucoup plus fins que dans la nôtre, et ils sont aussi divisés par d'autres rayons concentriques ; — le contour de la dernière présente également quelques diffé- rences. MACTRA SUBTRUNCATA. hace NnAclr« . PI. xxx, fig. 4.2. 3. C. G. L'animal est une téthys. Coquille bivalve, inequilatérale. Dent cardinale com- posée, avec une petite rainure de chaque côté. Dents latérales écartées. C. S. Coquille un peu triangulaire, blanchâtre, unie, subtronquée de chaque côté. MAGTRA SUBTRUNCATA : testa subtriangularis, albescens, lævis, lateribus subtrun- catis. Trigonella albescens lævis, lateribus subtruncatis. Subtruncata. Da Costa, brit. conch., p. 498, n° 34. : C'est une coquille épaisse, forte et pesante, de forme un peu triangulaire, très-aplatie et oblique de chaque côté, depuis les crochets : les valves sont plutôt convexes, les crochets aigus et courbés vers l’intérieur. La couleur est päle ou blanchâtre, et elle est marquée extérieurement d'un grand nombre de stries fines et concentriques. Cette coquille est reçue du Hampshire et du Devonshire, mais elle n'est pas com- mune. On l’a trouvée à l’état fossile dans les sables, à Woolwich. TROCHUS PAPILLOSUS. : 7, TURBO LLBUS. 2e rec er Plexevir! fe 122489 PE C. G. L'animal est une limace. Coquille univalve, spirale ou en forme d'entonnoir Ouverture un peu comprimée, orbiculaire, entière. C. S. Coquille en pointe, lustrée et blanche. TurBo ALBuS. Testa turrita, nitida alba. Strombiformis parvus albissimus lævis. White. Da Costa, brit. conch., p. 116, sp. 68. Turbo minimus lævis albus. Mülk white smooth whetke. Borlase, corn., p. 27 TurBo ALBUS. Pennant, bril. zool., n° 414, tab. 79? Nous n'avons jamais rencontré cette coquille sur les côtes d'Angleterre, quoique l’on 1 116 BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. nous ait dit qu'elle se trouvait assez souvent sur plusieurs points où nous avons dirigé nos recherches. Da Costa dit que cette espèce se rencontre surles rivages de Cornouaille, aux environs de Fowey, de la baie de Whitsand, de Land's End, etc., et aussi dans le Devonshire. Le Turbo albus, de Pennant, est d'Anglesea. TURBO VITTATUS. — er Oz CE D © ©: QG = © © © 19 à Cr à Cr Fr © Co Co = © © {1 87 75 65 101 108 142 Mytilus Nerita Ostrea E >atella BIBLIOTHÈQUE CONCHYLIOLOGIQUE. marearitiiera 4 %. , ME 04 DANSE ER RE RE, 0 ONE au 0 © PAL OR DÉCÉDQUIE Ee 0 05 4 Le se à prætlenuis,. , … . : . - CEUNCALAS Fe M: Co a M CURE ATAULQUS 24e net re + OICE DAGDALUS OR PE CYSNEUS 2 # «st CR TS TISCOTS: 2 LS RP ENTER RRE éduliS. om io CE TIRE MOTOS ER NE RER pellucidus TUE PUSOSUS 2 ECM Ce QT umbilicatus . . . UDSUAUS TENTE PME HUVIAUIIS PER ER Slaucina 4 40. . er, 4 NBOIEUE). à. AR LRU JACOD EAP Te à RE lineatar Ne. SN pr DUSIOR SEE E.: « AE dr SUDPUUS SE AU NEED VATIAR 2 LEE. MENT RECU Le 10 SUR pellucida . . reticulata.. . . . . HNBAPICA Eu ee : . . 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