XB 04372 \/ /\\l*9l V^/^ \ BOLETIM DA SOCIEDADE BROTERIANA Red. — J. j\.. Hem^iqixes PROF. DE BOTÂNICA E DIRECTOR DO JARDIM BOTÂNICO XVIII 1901 ■^=4mtf^ DUPLICATA DE LA EIBLIOTHÊQUB o"^'" írr SOKSERVATCIívE BCTAITIQUE DE GEN^Vf VENDU EN 1922 VÃ'^>' COIMBRA IMPRENSA DA UNIVERSIDADE 1902 BOLETIM DA ^ -I r^ m -{ Red. — J. A^. Heiir*i(iixes PROF. DE BOTÂNICA E DIRECTOR Dú JARDIM BOTÂNICO XVIII Fase. X ^ 1901 >ÍEW YQfiK ^«otamcau -4=«:i>^ COIMBRA IMPRENSA DA UiNI VERSIDADE 1902 BOLETIM DA SOCIEDADE BROTERIANA Red. — J. A. Iloiii-iqxxes PKOK. DF. líOTANifA E r>Ti:i;r:TOi; no jardim hotanico XVIII 1901 COIMBRA IMPRENSA DA UNIVERSIDADE -iUr^ICATA DE LA EIBLIOTHÊQTJÈ 'líJrSERVATOIRE BOTAKIQUE DE GENEVE ■^ 1822 CO LIBRARY NEW YORK BOTANJCAL (lARDBN PROJET DE NOMENCLATURE PHYTOGÉOGRAPHIQUE HAR Chi. Flatiaialt' Le role de Ia Bolaniíjiie floristiqiie osl relalivcment simple. Qiielle que soit rólendue du torriloire coiisidéir, cllc se propose d'élaljlir la statisti- que des espèces qiii le peuplent, rctherclie Icur origine, leurs migrations, leur dislribiition actuelle et antérieiíre. Qiril s'agisse d'immenses pays comine les Elals-Uiiis de rAmériqiie dii Nord ou de la Russie, d'un ilôt perdu ou d'un cauton, les aiileurs peuveiit employer les mèmes mots pour designer des subdivisions d'importance fort diverse sans cesser d'être com- pris. Les botanisles russes répartissent entre quatre régions tout le terri- loire européen de rEni[)ire du Tsar; un auleur récent en reconnait six datis la petite ile de Lesbos, doiit Tétendue ne dépasse pas quelques kilo- mètres carrés. S'il est rcgretlable, à qiielques ógards, que le sens d'un mot manque de précision, le sujet traité dit assez ce doiit il s'agit pour que cette va- * Os estudos i)li\luge()gra|ihic()S U'u\ int-rcciílo desde muito a attenção dos botâni- cos. Wesse sentido têm trabalhado lioinens de grando valor. A Soeiedade Botânica de Franra nuiito se tem interessado n'esta oiTJem do estudos, e já no Congresso Botânico cvj de 1889, sob a indicação de M. P. MAur:v, tinha nomeado uma commissão e estabele- cr> eido regras para o traçado de cartas ph\ togeographicas. Entre as matérias propostas *"* para discussão no Congresso internacional de Botânica de 1900, figurava a nomencla- I tnra pliytogeographica. Sobre ella apresentou uma interessantíssima memoria o sr. Ch. In» Flahallt, "distincto professor de Botânica na Universidade de Montpeilier, bem conhe- ce eido no nuuido scientitico por seus trabalhos, entre os quaes sobresáem os phytogeo- ^ graphicos. A memoria do sr. Flahault é por isso mesmo de valor especial. ^ A importância d'este trabalho e a conveniência de o tornar conhecido de todos os que no nosso paiz e nas colónias podem occu|)ar-se do estudo das plantas, levou-me a publicar na integra esta memoria e a chamar para ella a attenção de todos os que se interessam pelo estudo das plantas. /. Henriques. 4 riation dans les irilerprétalioiís ii'ait pas des coiisóqiiences bien íacheuses. On remet aisément les choses au poirit. Cette incohérenre est plus fàcheiísc lorsqii'!! s'agit d'oiivraaux. Cest, sans doule, (jue cette série ne correspond plus assez exactemcnt aux besoins d'tme sci(.'ncc qui reclame de plus en [dus de précision. Sans auciui doule, en 1879, M. K\- GLER ira pas prélendu régier une (|ueslion de métliode; il ii'a pas voulu élablir iin code de Jiomenclature pbylogéograj)l!Íque, ne varielur. 11 n'a voulu, ce nous semble, qu'ex|)rimer clairemenl les íaits (|iii font Tobjet de son mémoire; il n'a cboisi les termes qu'il a employés (jue parcc qu'ils lui ont paru commodes, sans en disculer tous les avanlages et les inconvénienls. Le moment parait venu oi!i il Tml íixer le langage. sons peine de ne plus s'entendre. La comj)araison des lails será singulièrcment facilitée si nous adoptons des bases communes et une uniforniité suíTisante d'expres- sion. Nous pourrons comparer les unilés comparables si nous réservons le 1 A. EngleR;, Versuch einev Enlwicklunysgcsch. der exlrutrop. Florewjebiele, p. 326 et suiv. mòme iiom pniir des uiiités de même valciir. Noiís poiírrons à celle con- dilion, j)arler des rógioris tompórées cliauds avcc ou sans saisoii sèchc; nous pomroiis iiiellrí! eii paiiillèle los tegimis médilerranéennc, auslra- lieniK", (kl Cnp, Califoiriieniie, Chiiieiíiie, les (lomaltics désertiques de rAfri(jiic soptentrioricde, de TAsie occideiilale et ceiítralo, de l'Aiistralie, áu Colorado cl dii .Mexiqoe, lo dlslricl des Vosfies et celui des 3Iaines, les zones suhalpifie et alpioe des Aipes, des Pyrénées et du Caucase, etc, ele. M. O. \\ AuniuG a insiste au Gongrès g(jograj)hi(jiie de Berliii siir la nécessilé d'iifie eiilciite aiissi procliaine que possihle. Jusqu'íi [>réseiit. à \rai dire, les góograpluís ce sorit plus occupós de celte quesliou que les bolatiistes. IVos eonriaissances lloristiques nous per- mettent de meltre à peu prés au point les récits des voyageurs et des géograplies ; nous nous en somnies contente pendant longtemps, faute de mieux. Nos éminents confrèies de Berlin ont, les premiers, songé aux moyens pratiques de dégager la géograpliie botanique du chãos oíi elle risquait de se perdre. MÍM. Iíxgleii et Duide ont bien voulu m'in\iler d'une manière pressanle à pieiidre une part íícíívo au Congiès des Géograplies reuni à Jierlin en 1899; j'en ai été empèclié. M. le professeur O. Wahiukg, (pie de longs voyages et de savantes publications ont prepare h cette tache, íit au Coíigrés un rap|)ort dont il a bien voulu m'envoyer les é[trcuves à la \('i!l(; de romerture du Congrès de Botanique. II m'arHionvait en niêuie tcmps que le Congrès international des Géograplies avait accueilli avec i"a\eiir ses proposilions, exprime le désir que des régies lussent proposées et adoptéos par les géographes et qu'il avait, à cette ellet, noinnié une coininisí^ion coniposée de MM. As- CIIEISSOX, Dl!UDE, KnGLHK, GllIiUNEIÍ, HoCK, SciIWELM l KTH, SciILMANX, Voi.CKENS et \> ABi5Ui!G. Là s'est bornée son action. Cette démarchc inontre que le moment est venu pour les phytogéogra- phes (fenvisager les dilTicultés du siijet, de recliercher les sohitions les plus daires, les plus aisément apj)licab!es à tous les pays et, ce travai! accompli, de proposcr aux in(éri'ssés les solulions reconnues Jes plus sim- ples. II est bien entendu que chacun demeurera libre de les admeltre ou de ne |)as les accepter; il ne s'agit pas de faire des lois, mais de clier- chcr en cornmun les moyens les meilleurs d'exprimer les faits qui font Tobjet de nos études. Si nous savons en proposer d'excellents, ils seront, lout naturellemcnt, adoptes. Nous n'avons pas la prélenlion de résoudre le problème; mais s'il est tem[)s qu'il soit pose, le Congrès de Botanique en louriut une occasion qu'il ne lallait pas laisser échapper. 11 ne parait pas inulile, en tous cas, de poser (juel(|ues príncipes, de mettre en avant qtielques idées pour sol- liciler, lei et ailleiu's, des discussions approlondies. 6 La iiomcriclatiire jibylogóoj;raj)hique doil s'ajtj)li(]iier avant lotit à deux. choses diílérentes: 1° Au substralum géograpliiqiie et lopop,rajjlii(jiie de la >ógélaUon, c.-à-d. aux unilés fjéographiques el (opoyraphiqucs; 2" A la végélafioii elle-inème, grouj)ée de di\erses nionières, suivanl les conditions de climat et de milieii, c.-à-d. aux unilés bioloylqnes. Ce sont là les teimes foiidameiílaux dii problème; mais il est d'aulres questions, importantes aiissi, siir lesqtielles d serait utile qu'on s'eritendit. II y a lieu par exemple: 1** d'établir une synonymie internationale des groupes géograpbiques et biologiques de divers ordres, qui puisse ètre proposée aux botaiiistes voyageurs, aux explorateurs et aux géograpbes. 11 importerait de Tólablir dans les priíicipales langues européennes, en Français, en Allemaiul, en Anglais et en Italicfi, en Ks[)agii()l et en Poitugais. on Hollandais, en Suédois et en Danois, peut-èlre en lliissc et en langue Ichèque; mais il faudrait nécessairement adojtler |)Oiir les langues slaves des caraclères latins; 2° de proposer des régies relalivement à la caríograpbie pbytogéogra- pbique, à Texpression des íails généraux par des teinles convenlionnellcs adoptées d'un commun accord, à rexj)ression de la densité relative des groupes, familles, genres ou espèces, aux procedes de repórage, à Tex- pression des altitudes et des proloruleurs, etc; 3° de rechercber une terminologie applicable aux périodes de déve- loppement des dores, etc. Bornons-nous ici à montrer la confusion qui règne dans la nomencla- ture et la distinction des divisions fondamentales. I. Nomenclature des unités géograpliiques et topograplii- ques. — II convient de prendre [)0ur base des divisions fond.imenlales des faits essentieis dominant tous les aulres, inconleslables en eux-memes et dans leurs conséquences pour Ia vie v(>gétale. Les rapporls gónéraux de la végétation avec les conditions fondamen- tales du climat ne laissant place à aucune discussion, c'est avec raison que M. DuuDE ^ s'est eílorcé de figurer les données climatiques fondamen- tales de manière à rapproclier les faits biologiques essentieis de leurs causes determinantes, On peut ainsi d(!'composer nolre lithosplière en tran- ches plus ou moins parallèles à Téquateur, en zones nettement caractóri- sées à la fois par le climat et par la vOgélation qui en esl rexpression. * Drude, Manuel, p. 69 el sniv. pi. IV. Aux pays froids correspondent certaines formes de végétation, plantes de petite taille, à orfiaiies soiiíerrains Irès développés, etc. Les végétaux qiii les habitent résistent à des températures três basses pendant leiír période de repôs et siipportent mèmc pendant leiír période végétative des tempé- ratures inférieiíres à 0°; ce sont des vrgélaux microthermes. Aux pays cbaiids correspondent des végétaux exigeant des températures três éle\ées qui périssenl à O" ou nième h des températures siipérieures au point de congélalion. Beaucoup d'entre eux ont une vie active ò peine interrompue. Ce sont des végélalions macrolhermes. On trouve aux contrées tempérées des plantes qui siibissent un repôs périodique, qui supportent alternative- ment des températures basses et élevées; elles sont mésothermes. il est dono naturel de décomposer le globe terrestre en zones froides, tempérées et chaudes, comme l'a lait M. Wiluelm Sciiimpeu ^ après Gri- stiKACii. On peut encore, sans cesser d'ètre aussi clair, distinguer les zones froides et tempérées suivant Tliémisplière qn'elles occupent. Cest ce qu'a fait M. DuLDE pour le groupement general des régions de végétation en publiant la feuille 46 de \' Alias physique de Berykaus-. Ce groupcmcnt n'a quune valeur générale. II pcrmet un premier triage, une division de la terre accessible aux persoimes les moins préparées à une étude spéciale. II n'est destine qu'à faciliter le groupement ultérieur, je dirais mème à le rendre possible. Les tropiques ne limitent pas rigoureu- sement les llores tropicales; le cercic pol.iire ne manpie pas d'une ma- nière exacte ou commence et oíi íinit certaine \égétalion. Cest pourquoi il semble j)référab!e d'expnmer le caractere climatiqiie le plus important de chacune de ces zones, de les distinguer simplement sous les noms de chaudes, tempérées et froides (au licu de tropicales, tempérées, arctiques). Le mot zone est employé, dans ce cas, dans le scns qu'on lui donne gé- néralement en França is. La notion de zone s'applique exactement à ces unités de premier ordre; ce sont bien des parlies de la surface de la sphère comprises entre deux parallèles; c'est dans ce sens que les météorologistes Tont adopte; mais il naus paraíl impossible de ne pas lappliquer aux tranches suivanl les- quellcs se déconiposc la flore des moiiíaçjnes: nous ne saurions trouver un autre mot pour le remplacer. Cest pourquoi nous aurons à revenir plus loin sur ce point. Les grandes zones, chaudes, tempérées et froides, se décomposent im- médialement en groupes moins importants. Les causes climatiques se com- ' SciUMPRU, Fflauzoir/rogr., p, 227. 2 DuuDE, Atlas, fouilíe 4G. 8 binetil daiis fhiiqiio zone rondameiílale de maiiières divcrscs de façon à róaliser, en somine, des climats três diííórenls, à permettre le développe- ment de végétations d'aspect et de composilion três variée. Les diííérences que manifeste la physiorioinie de la véf;êtation dé deux coiitrées voisiries tradiiit la dissemblance de Icurs cliiiials et leiír ressemblnnce est Tcxpres- sion de la communaiilé des lacleurs climatiques. Kn d'aiitres Icrmcs, un même ensemble de conditions climatiques se combiriaiit de la même ma- nière determine un même lypc de végétadon ; d'aiitros conditions de climat ou seulement une aulre répartition des mêmes conditions donnent lieu au développement de types de végétation diííérents. Cest ainsi que le type de la végétation de notre Europe occidentaie cst la forêt d'arbr<'s à feuillfs caduques, que celui de TEiirope orienlale est le steppe, celui des climats chauds et constamment bnmides des tropiques, la forêt toiíjours verte. Dês lors, les zones climatiques fondamenlales se décomposent lout na- turellemant en grandes réglons de végelaliott, parfaitement naturellcs. Cetle division est même la premiêrc qni apparaisse lorsqu'on éludie la végétation du monde. Cest la plus imj)ortante. Les grandes régions de végétation sont de grandes régions climatiques; la carte de la répartition des grands ensembles natiircls de végétation coincide a\ec celle des principaux ty])cs de climat sur tou'e la terre. Sciiouw et A. P. i)K Canuoi.le ont les premiers distingue les régions ^ Martius et A. dií Canhou. e les ont déíinies avec plus de précision*^. Le nom a été généralcment ado[)lé; il y a donc lieu de suivre la tradition. On lui a pourlatit attiibué un sens plus ou moins large. Nous pensons qu'il convient de lui dontier la valeur que lui a attiibué Gkiseiíacii dans son principal ouvrage -^ Ce sont les régions de végétation de M. Drudk*. Cest ainsi que nous disons: Région foreslière de VEurasie sep(enlrion(de, Région foreslière lempérée de V Europe occideiUíde, Région méúilerrnnéetme, Région des sleppes eitrasiadqucs. C'i's>t le sens propre du mot en Français: il exprime avant tout «une grande étendue de pays» (Littré). Les grands massifs monlagneiix consideres dans leur ensemble et dans leurs rapports avec les régions qui les envirorment et avec Tensemble de la surface terrestre peuvent aussi constituer des régions naturelles. Le massif entier des Alpes constitue la Région des Alpes; nous distinguons de même la Région du Caucase, celle des Pgrénécs el des massifs ibériqiies. * J. Fr. Sghouw, Pldníeqeofjraphip, CoponlmíJMe. t822; édit. ;ill('m.,, Berlin, 1823.— A. P. DE Candolle, Dirlioii. (Irs .ST. Díiínr.. XVÍII, 1820. 2 VoN Martivis, llistortii nalvv. Palmai um, I. I;ib. gcoyr. IH d IV, 18.31. — A. de Candolle, Introduction à ViH. do la Grarjr. hot., 18;J7. ■* Grisebach, Die VcgclaUnn dei- Erdc, 1872. * Drude, Manuel, [». 302 cl sniv. 9 ccllc dos Jíallíans. Stiivaiil Iciir iiniinrtMnce rel.Uive cl Ics rnppniis de Icur vé^^ólíition íi\cc celle dcs uriit('>s voisincs, dcs m.issirs moiihi^itionx di; tnoiíi- dre importíiiice pourront avoir la v.ílcnir dfs (Iímtscs uiiilés stibordoniiC-es doiit il va ôlre (inostioti. Cest ainsi que noiís dirons: dotnaine dii massif central de France, domaiiie allaulique, domaines auslro-occidenlal, central et oriental des AI|)es; ({ne noiís dislin^uerons les sectcins oriental, central et occideiítal des Pyrénées. les sectcurs des Alpes savoisicnnes, danplii- iioises, provençales et maritimes, les dislricls des Albcres, des Cansses cévenois, des Cóvennes gratiitiques, etc. Les diíTérents étages de végétation qni s'éclielonnent snr les versants ajoutent un cerlain nombre de données à celles que íoiirnit Tensemble, projelé ponr ainsi dire sur la surface jiónérale du fílohe, en diversiíiant les conditions biulof^iques et en mullipliont les problèmes pbytogéogra- phiqucs. Les grandes zones fondameníales se subdivisent donc en régions de végétalion (jui constitnent les nnités pliytogóograpbiqnes les plus impor- tantes. La nolion des zones générales rópond ò un besoin de synllièse et resulte d'une cotnparaison consécutive. Les toundras polaires nous appa- raissent comme une région voisine de Ia llégion forestière de TEurope septentrionale, a>ant que nous nous demandions s'il convient de classer chacune d'elles dans un groupe supérieur diíTérent. Cela étant, et puisqu'il parait nécessaire de réserver le nom de zone pour exprimer les bandes parallèles siiivant lesquelles se d(''compose la végélation des montagnes, nous pensons qu'il est avantageux de donner aux zones rondauiefitales le nom Groupcs de regions. Nous aurions ainsi un groupe de rógions froides, un groupe de rógions tempérées, un groupe de régions chaudes; on pourrait dire de même les groupes de régions boréales, australes, tropicales. Nous Tavons dit, ce premier groupement a pour eííet principal de faci- liter un groupement de second ordre, il est donc arbitrai? e; il suílil, pour qu'il soit bon, qu'il rcpose sur des données évidenles, incoíileslées. Les régions l)otani(jues jicnvent èlre subdivisées en circonscriptions se- condaires, d'élendue variable, dans la délerminalion desquelles les \aria- tions du climat sont secondaires aussi; ces varialions dépendent ordinaire- níient de conditions fopograpliiíjues ou géograpbi(pies. Cest ainsi que dans la région forestière de rEuro|)e occid(ntale, les contrées baignées [)ar TOcéan .illanliquc se dislinguent nellement des plai- nes \oisines de la mcr du Nord, des bassins moyens du íílun et du Da- nube. La région méditerrarféeruie na pas, au Sud des P\rénées, les me- mes caracteres qu'en France ou dans lAírique septentrionale. / 10 M. E.NGi.Kii íi donrié le nom de (irovince h ccs siibdivisions do régioiís; cc mot íi, datis heaiicoiip de pJiys, uii scns adminislralif ou poliliíjue étroit fjiii rend son emploi iucorrimode eri doririant lieu à dcs ambiguilós. iVous perisíjfis que le iioin de Doitmine líjur tofi\icnt le mieux. ' Nous dislinfíuons doric, daris Ia répiori rore^li<';re de I'Kur()pe ocriden- tale, un domaine allatuãjue, uii domaine dcs jjlaincs el hastes motilagnes de i Europc occidentale, uíi doinainc da Nord europrcn conlinnilnl ; dans Ia réí,MOii inéditerraíióeriue, dcs domaiiies iljérique, maurilanien, Tran- çais, etc. Les domaines peuvent eux-mêmes se subdiviser on secleurs; des cara- rlères cliuialiques síicondaircs (raduils par Ia \0<^í'Ui\'\()f\ eiiUcronl cri lijjtie d(í coiujjle, mais Ia cousidi-ralion des •'■IriiKííils llorisliíjues doiit iioiis i\';\- voiis pas eu à lenir cornptt; jusqu'i(i iritervicrit aussi. Oiriine poitiou de rópion ou de domaine soit caraclérisée par mi rerlairi riombre d'espèces (ímij^rées de rígions voisiries ou par uri certairi iiombre d'espèces eiidémi- ques, elle pourra consliluer un secleur. Nous dislinguons dans le domaine allantiqiie un secleur aquilanicri, oíi les es[)èces immigrées de la r('ii,\on móditerrarióeniii.' sonl nombreuses, el un secleur armoriro-lif;<''rien oú elles sonl (•!airs(ímf''es : dans le domaine rran(;ais de la réí;ioii m(''diterrari('eiine, un secleur pro\ein:aI oíj abondenl les reprósentanls dti domaine ilalien, un secleur du Houssillon et des Cor- bières que les espaces ib( riques onl envalii, malfiro la barrière des Pyré- nées; dans le domaine ibéri(jue, un secleur bótique caraclérisé par bcau- couj» d'espèces marocaines, ele, etc. On [leiíl inlroduire une dislinclion nouv(;II(! basóe soil sur d(;s fails g(''0- prapliiqiics ou topo;:ra[)Iiiques, soil siir des caiaclères plivsico-cliimiques du sol, rclenlissanl sur la \(''g(''lalion. Le dislricl, lei que nous renlendons avec M. Bkiqlkt, correspond au Jiazirk de M. Enííi.eij. Les lies séparées dcs terres voisines par un bras de mcr plus ou moins ('íleiídu lendenl à se caraclériser comme dislricts, [lar Tapparilion des Ijpes end(''miípi(;s. Des crèles ílrpassanl les limites de Ia vé^jrlation íjuí scfiarenl des vallées lendenl à leur donner des caracteres sp^^ciaiix, en (;m[)ècliant les mifíialions et en la\orisanl rendémisme. Des massifs monta^neux de composilion min('iralo^ique détermimje, isoles au milieu dun massif de composilion diílórente, doivcuit sou\ent ètie di^linguós commtalion su- petposí's en altitude ou eri piofondeur, suivant la significalion que lui a dontiée E. Boissier en 1839. lí. Nomenclature des unités biolog-iques. — La nomcnclature des unités biologiqiies est plus simple, à priori. II laut lecoruiailre, jiour- tant, que si le désordre est grin rappro- chement de formes spécifiques et morpliologiques étrangères les unes aux autres, avec le proíit exclusif de chacune d'elles pour objet; elles vivent les unes à còté des autres, suivant la conformité ou la diversité d'exigen- ces qui trouvent leur satisfaction, soit dans les conditions mème du milieu, soit dans les conditions délerminées par la présence des autres végélaux. Parmi les espèces qui composent Tassocialion, les unes sont dominan- tes, soit par Taction quelles exercent sur lliahilat en créant pour ainsi dire la station, soit parce qu'elles sont caractéristiques dti ;ja\sage \égétal par la forme, la taille ou le nombre des indi\idus; elles íorment alors le fond de la végétation. Les autres sont secondaires, j)lus ou moins isolées, comme si on en avait saupoudré la végélation fondameiílale; ou bien en- core elles sont subordonnées à diveis degrés, soit qu'elles soient três peu répandues, rares, suivant le terme courant, soit qu'elles ne puissent \ivre qu'à Tabri des premières, à leur ombre ou épiphvtes sur leurs organes aériens, ou à leurs dépens, en parasites. LUes peuvent encore être subor- données par la courte durée de leur vie aclive (plantes annuelles, bulbeu- ses, bisannuelles, etc). Ce sont toujours les espèces dominantes qui cara- ctérisent Tassociation. . Ainsi enlendue, rassociation répond exactement à ce que nous avons admis dês 1893, à ce qu'ont décrit AL\L E. Waiíming en Dancmarck, Keuxek en Aulriclie, Roblkt Smith en Lcosse, F. Iíock en Allemagne, SciiRÕTEU en Suisse, Alu. Nilsson en Suède. Le nom á\4ssocialion [Planlassi^cialion] lui a été appliqué par les bo- tanisles de langue anglaise. i\L Wak.vil\g la nomme t^lanlemmfnnd (en danois), Pflanzenverehi; M. A. Nilsson Vãxlsamhãlle en suédois; Kerner la designe sous le nom de Gcnossenschafl; ]\L Iíock lui donne aussi le nom de Besland. II y a cependant des divergences d'opinion relativement à \' Association. M. W.-O. ScHiMPEii y voit des groupes écologiques spóciaux: «Cest la réunion de végétaux dépendant les uns des autres, mais dont les uns ont 16 toijjours un caractere accessoire et ne sauraient \ivre saiis l'appiii des aii- Ires» ^ II reconnait qualre sortes d'associati()iis écologiques de cetle sorte: les liaries, les épipliytes, les sapropliytes et Ics ])arasiles. Ce sont des grou- pes de formes hiologiqiies, noii des associatioiís telles que les comprcnaient Al. de UvMnoLin et A. l*. dk Caxdolle. Si l'associatioií est l'iinilé biologiíjtie Ia plus simple au point de vue jiéograpliique, l'expression ultime de la lutle pour la vie et de Tadapla- tion, les formes binlogiques peii\ciil être coiisidérées comme les unités élé- meutaires au point de vue spécial écologique, comme les espèces sont les unités élémentaires dont s'occupe Ia bolanique llorislique. M. VSauming a mis en rapport avec Télat de nos connaissances biolo- gigues et physiologiques Ia notion des formes bioloyiques [Lehensform, Ve~ gelationsform} demeurées assez vagues jusqu'à lui. GnistcACn entendait par là des formes de meme physiouomie, qu'elles aient ou non des affinités morphologiques entre elles. On sait maintenant que le milieu retentit sur Ia structure; la noiion en a élé précisée. Lorsque nous parlons de la forme éricoíde, par exemple, nous n'entendons pas seulement parler de pliysio- nomie, mais aussi d'une foule de détails de structure dont Taspect aérien irest que Texpression rollective. Griskbacii, donnant à la forme biologicjue un sens peu prócis, ne pou- vait songer à definir plus nettement des groupes biologiques ayant pour base la définition vague de Ia forme biologique, telle qu'il Ia concevait. \í\\ 1838, il imagina de les grouper sous le nom de Formalion pltylogéo- grapluque {PfJanzengeographisclie Formaliun, Vegelalions formalion). «Ich m(')c!ite eiiie Giiippe von IMlanzen die einen abgescblossenen phy- siognomisclien Cliarakler Iriigt, vvie eine Wiese, ein Wald, u. s. w. eine PflaiizengeogrupliIscJie Formalion nennen. Une forma tion est caractérisée tanlôt par ime seule espèce sociale, tanlòt par une association complexe d'espè(:es dominantes des mêmes lamilles, ailleurs elle comprend un groupe d'espèces d'organisation variée, mais ayant cepeiidant une particularité commune, comme il arrive pour les pelouses alj)ines qui se composent à peu prés exclusivement de plantes lierbacées [lérennanies» -. Mais, repre- nant cetle définition pour y introduii'e des distinctions de plus en plus sj)é- cieuses, Ghisebacii distinguait, en 1872, 54 formations. M. Dm de en enumere 27 pour le massif hercynieir^. P]n 1896, il distribue entre 14 formations les divcrs types de forets d'Allemagne ^ Kihz voit 8 forma- * W.-O. ScHiMPRR, Pflanzevpnogro])hic 1898, p. 208. 2 Grisebach. Ueber den Einfluss drs Mimas. . ., 1838. ^ Drude, Ueber die Pmtripien. . ., 1889. '^ DiiuDE, Dciilschlands Pflanzcngeographie, 1896. 17 tions dans les lorèts de Birmanie '; IIllt répartit entre 43 formations la végétation de la Finlande septentrionale^. La notion primitive a disparu; grâce à la nouvelle inlerprélation, Tensemble disparait sous les détails, Tarbre cache la forét. Cette diversité d'interprétatioii a jeté un grand trouble dans Texpres- sion des faits relatifs à ia géograpliie botanique. Nos futaies, qu'elles soient lormées surtout de Chênes ou de Hêtres, 011 de Chênes et de Hètres en mélange, ou associes au Charme, aux Éra- bles, ele, n*en répondent pas moins à un type uniforme. Cest bien une même Formadon dans ie sens primitif du mot. Uassociatiou seule se mo- difie avec les espèces dominantes et avec les variations plus ou moins éten- dues que leur absence ou leur présence introduit dans les rapports des membres de TAssociation. Nos «Bruyòres» du Nord et de TOuest consti- tuent encore une même formation, que Tespèce dominante y soit le Cal- luna viilgaris ou V Eriça cinerea. Nos «Maquis» varient à Tinfini, une vin- gtaine des 70 espèces ligneuses qui les composent pouvant y être domi- nantes ou subordonnées, suivant les circonstances locales. II faut donc distinguer les Formations dans le sens large, primitif que lui a donné Grisebach et les formations telles qu'il les a comprises plus tard. Ces dernières sont des associations caractérisées par un type physio- nomique au lieu de Têtre par les espèces dominantes. Or, comme le type physiononiique le plus saillant est le plus souvent represente par les es- pèces dominantes, il arrive bien souvent que la formation, ainsi comprise, corresponde parfaitement avec Tassociation telle que nous Tavons défuiie. 1\JM. Drude. Beck. Kehneu, WaumiíNG ont admis le sens large avec diverses altênualions. R. Iíult, MM. Steblek et Schroter ont admis le sens étroit. D'autres, se conformant aux variations même de la définition de Grisebach, ont admis des interprétations intermédiaires. II en resulte que pour les uns la notion de formation répond à un type general, comme la Forêt, que pour les autres elle a une valeur três parti- culière; la forêt embrasse alors un grand nombre de Formations. Ce n'est pas tout. Si, dans la première pensée de Grisebach, la /òr- malion avait une valeur purement physiononiique, si le même mot designe, suivant les cas, un ensemble de végétation três étendu ou três restreint, la confusion s'est accrue de ce que beaucoup d'auteurs ont voulu lui donner une signification spéciale. Les uns, en eífet, lui ont gardé un sens descriptif, physionomique (de HuMBOLDT, Grisebach, Meyen); d'autres, cherchant à marquer les rela- ^ KuRZ, Forestflora of british Burma, 1877. 2 HuLT, Fõrsók till analyt. Behandling. . ., 1881. 2 xvin i8 tions de cause à effet, donnent à la formation un sens topographique ou morphologíque (Kerner). Pour M. VV. Schimper, par exemple, une for- mation est une réunion de plantes déterminée par les qualités du sol et les conditions du milieu; elle est pliysiologique; il y a pour lui des for- mations climatiques et des lormations édaphiques. Quelques-uns font même intervenir Torigine dans la détinition de la formation. Pour Celakovsky, par exemple, une formation est un groupe despèces imraigrées en même temps dans une contrée. II ne faut plus s'étonner que plusieurs botanistes, desorientes sans doute par ce désordre, nous avouent employer le mot sans se préoccuper du sens qu'il a, parce que d'autres s'en sont servis avant eux. II ne nous a pas été possible d'énumérer toutes les opinions relatives à la valeur du mot formation. Entre les deux extremes, la première inter- prétation de Grisebach et celle de R. Hdlt, ii y a une gamme infinie de nuances. Cest une confusion babélique, un dédale inextricable. Kerner acceplait pourtant le mot comme une necessite «parce qu'il a été introduit dans ia science» et bien qu'il le jugeât mal choisi. M. War- MiNG s'abstient de lemployer. M. Robert Smith a suivi cet exemple; ses travaux y ont gagné une parfaite clarté K Ne sachant à queile opinion me rallier et queile signification donner ,à ce mot, je ne lai jamais employé; j'ai pu m'en passer sans peine. Nous demandons que les phylogéograpíies prennent un parti, mais qu'en attendant, ils ne nous parlenl de formations qu'en nous disant exactement ce qu'ils entendent par là. En attendant, nous désignons volontiers par le mot Végétalion un grou- pement quelconque indetermine, comme Ta proposé M. Warming. Avec M. Warming, on réserverait Ia désignation de Groupe d'associa- íions (Vereinslilassc) pour embrasser dans un même ensemble plusieurs associations soumises aux mêmes conditions générales de milieu. L'asso- ciation du Hêtre, celle du Chêne pédonculé, celle des futaies mélangées de nos plaines, etc, formeraient un Groupe d' associations d'arbres tropo- philes. L'association du Pin sylvestre, celle du Pin maritime, celles du Pin Cembro, du Sapin, de TEpicéa, etc, formeraient un Grovpe d' associations d'arbres résineux à feuilles persislantes. Nous distinguerions encore, en France, des groupes d'associations : D'arbres non résineux à feuilles persistantes (Gliêne-liège, Cbêne verl). D'arbres conifères à feuilles caduques (Méièze). * RoB. Smith, Plant Assoriation of the Tay Bassin, 1898.— On the study of Plant Association, 1899. — Botanical Survey of Scolland, 1900. 19 D'arbres résineux et feuillus méiaiigés (Hôtre et Sapin, Hêtre et Epicéa, Epicéa et Bouleau. D'arbres résineux et non résineux à feuilles persistantes (Chêne vert et Pin d'AIep, Chêne-liège et Pin maritime, etc. D'arbustes et d'arbrisseaux à feuilles persistantes (Garigues et Ma- quis). D'arbustes éricoídes (Bruyères, etc), etc. II y a des groupes d'associations homogènes, continues (geschlossene Formation) et des groupes d'associations interrompues [offene Formation)^ dont les éléments sont éloignés, dissocies, comme les arbres dans les prés-bois de Méiézes, les buissons dans les garigues méditerranéennes, les broussailles dans les campos du Brésil, les louffes d'herbes sur les greves caillouteuses ou sur les dunes littorales. 11 arrive même que Télément ve- getal soit si clairsemé que c'est tout naturelleníient le substratum qui donne sen nom au groupe d'associations. Cest ainsi quon pourra distinguer les groupes d'associations végétales des dunes et des plages maritimes, des rochers, des éboulis, des greves des torrents et des fleuves, etc. Ges détails seront aiséníient precises. Les groupes d'associations peuvent être eux-mômes distribués en gran- des séries écologiques, basées sur Tensembie des facteurs qui les déter- minent, comme le propose M. Warming. On aurait ainsi des séries de groupes d' associalions hydropbiles, xérophiles, halophiles, mésophiles, qui seraient designes simplement par les substantifs correspondants : Hydrophy- tes, xérophytes, halophytes, mésophytes. Sur ce point, les phytogéogra- phes n'ont qu'à suivre les excellents príncipes poses par M. Warming ^ Les grandes régions phytogéographiques sont caractérisées par un pay- sage vegetal particulier, par un type de végétation qui marque la trace la plus nette de Taction du climat sur la populatipn végétale. Les unités spé- cifiques y revêtent la même livrée ou un petit nombre de livrées distinctes; elles se ressembleut par Taspect, par la taille, par la forme. Les végétaux en arbres de TEurope tempérée, de TAmérique du Nord, de la Ghine et du Japon ont tous le même faciès; ils appartiennent au même type de vé- gétation. Les végétaux herbacés des steppes, oíi qu'ils soient, si diíférents qu'ils puisseiit être au point de vue spécifique, ont partout le même faciès; la forêt tropicale avec ses étages multipies de végétation, ses lianes, ses ^ Warming, Lehrbuch der cekol. Pflanzengeogr., p. 114 et suiv. 20 épiphytes, son tapis herbacr infiniment varie represente encore un méme type de végétation, oíi qu'on lobserve. Le bon sens vulgaire a distingue par des noms spóciaux la somme des propriétés biologiques propres à chacun de ces types. La science n'a qu'à les accepter. Les arbres à feuilles caduques, les arbres à feuilles persis- tantes, les arbrisseaux, les lianes, les Palótuviers, les épiphytes, les plantes grasses, les herbes, les Mousses, les Lichens, les Algues (indépendamment de toute considération lloristique) sont des types de végétation. Ces groupes écologiques représenlent Tunité biologique de premier ordre. Comme nous Tavons fait pour les unités géographiques et topographi- ques, nous énuméroiis la série des terrnes phytogéographiques d'ordre biologique, telle qu'il nous parait possible de Tétablir. TYPE DE VÉGÉTATION écoiogique, nommé par le bon sens vulfifaire. Série écoiogique de Groupes d'Associations, caractéri- sée par un substantif: HYDROPIIYTES, XÉROPHYTES, etc. (Warming 1894). GROU PE D'ASSOCIATIONS ( Ver einskl asse, War- ming 1894. -= Formalioiis, Sghimper 1898, Grisebagh parlim). ASSOCIATIONS (Al. de Hcmboldt 18U7, A.-P. de Can- DOLLE \Mi).^^Formations, Grisebach 1872). Forme biologique; c'est runité écoiogique la plus simple, comme la station est Tunilé lopogra- phique élémenlaiíe. Pour arriver aisément à une entente, il conviendrait que nous mettions à profit les facilites que nous devons aux applicalions de la pbotograpbie et qu'on publiât, pour chaque pays, des collections de paysages-types, ac- compagnés dindicatiotis precises sur la iinture des associations qui les for- ment, complétées par la citation des meilleures descriptions et représen- tations publiées dans les ouvrages antérieurs. Dans Tétat actuei des choses, la formation de collections de ce genre n'est pas difficile, et leur publication ne presente pas de diíFicultés insur- montables. 11 suííit de rappeler à quel ré>uUat est arrivé M. W. Sghim- per, dans un ouvrage classique publjé en 1898 ^ pour concevoir les meil- leures esperances. l)'ailleurs, M. Engler a proposé un bon exemple en traçant, à Tintention des botanistes explorateurs de TAfrique orientale, une esquisse illustrée de la distribution des végétaux dans cette région *. 1 W. O. ScHiMPER, Pflctnzpngeo(iraphie , etc, 1898. 2 A. Engleií^ Grundzuge der P/L-Veibreitung iii Deutsch-Ost-Afrika, 1895. 21 Avant de me d(''cider à soumeltre au Congrès international de Botani- que les considrralions qui prrcèdent, jai consullr uri certain nombre de phjtogrographes que la nature et Tiniportance de leurs travaux meltent journellement aiix prises avec les difficultt-s que je viens de vous signaler. J'ai consullí' surtout MM. Dride, Engí.er et SVarburg dont je devais altendre les meilleurs avis, raison de rinilialive prise par eux au Congrès international des Géographes, reuni à Berlin. La diííicullé d'entrer dans de longs développements par lettres personnelles m'a force à me limiter. Ce m'est un plaisir de reconnaitre que, de Suôde et de Danemarck, d'Ang!eterre, d'Allemagne, de Suisse, de Hussie, d'Italie et des Etats-Unis d'Amérique, comme de France, toutes les réponses que j'ai recues sont favorables à Tidre d'une consuUation générale. Plusieurs. parmi vous, ont pris la peine de lire, par avance, le rapport que vous venez d'entendre avec une attention dont je vous remercie, et m'ont manifestr le même dósir. Je crois donc ôtre Tinterprète dun grand nombre de persoimes intéres- sées en formulant les conclusions suivanles, que j'ai Tlionneur de proposer sous forme de vani, à la discussion et aux délibérations du Congrès: Le Congrès international de Bolanique de 1900, partageant le désir, exprime par le Congrès international des Géographes reuni à Berlin en 1899, de voir Tordre pónétrer dans la nomenclature phytogéographique et Tentente s'établir sur ces questions: 1° Invite les personnes s'occupant de GéograpMe botani- que à associer leurs eíForts pour mettre de Tordre dans Tex- pression générale des faits phytogéographiques, pour établir dans les principales langues la synonymie aussi precise que possible des termes dont il conviendrait de recommander Tusage aux voyageurs et aux géographes ; 2° Prend sous ses ausplces une consultation générale en vue de laquelle il demande la collaboration : tv de la com- mission nommée dans ce but par le Congrès de Berlin; b) de la commission nommée par le Congrès botanique de Paris, en 1889, pour s'occuper de la cartographie botaniçiue; o des phytogéographes de toute nationalité, membres du Congrès actuei, qui voudront bien accorder leur concours à cette oeuvre; d) des phytogéographes étrangers au Congrès qui s'intéressent ou s'intéresseront à ces çiuestions ; 3" Recommande la publication, dans les Revues de cara- ctere international, comme Englers Jahrhildicr et le Bidkliu ilr 1'herhier Boissier, de travaux consacrés à la démonstration des faits, au développemeat des exemples et pouvant servir de modeles pour les efforts ultérieurs. 22 AS CAMPANULACEAS DE PORTUGAL CONTRIBUIÇÕES PARA O ESTUDO DA FLORA PORTUGUEZA POR António Xavier Pereira. Coiatinho As Lobeliaceas, ou Campanulaceas de flor irregular, que são na maior parte plantas tropicaes ou dos climas temperados do hemispherio austral, estão fracamente representadas na Europa ; mas as Campamdaceas pro- priamente ditas, ou de flor regular, têm muitas espécies eiiropêas. Se era pois de prever que este nosso trabalho, relativo a Portugal, accusasse grande pobreza específica de Lobeliaceas, causa, á primeira vista, certa admiração que enumere apenas 13 Campamdaceas typicas: saben- do-se que as explorações botânicas portuguezas têm sido tão considerá- veis, nos últimos tempos, e que na visinha Hespanha estão determinadas cerca de 60 espécies da mesma subfamilia. Como explicação d'este facto, diremos que as Campanulaceas europêas se encontram, principalmente, na parte central da Europa, d'onde, irra- diam n'uma larga zona, comprehendida entre os parallelos de 36 e 47 graus: porém, irradiam tornando-se, na grande maioria, plantas de mon- tanha, isto é, procurando na altitude a correcção da mais baixa latitude. Ora em Portugal, ao sul do Tejo, todos os pontos culminantes são in- feriores a 1:000 metros, e de ordinário mesmo muito inferiores: pois que se Foia attinge 903", a Serra d'Ossa chega apenas a 649™, a Serra de Mú a 575", e as restantes elevações — a Serra d'Arrabida, o Monte Figo, a Serra do Caldeirão, o Monte Cercal, a Serra de Grândola, etc. — são inferiores a 500"" ; proximamente nas mesmas latitudes, a Hespanha apre- senta na Serra Nevada o ponto culminante da peninsula, o pico de Mu- 23 Ihacen com SiSil"", a Serra crAlcaraz com 1:802™, a Serra de Guada- lupe com liSâS"", a Serra Morena com 1:169"", etc. Ao norte do Tejo, as maiores alturas portuguezas não chegam a 2:000"" e, tirando a Serra da Estrella (o ponto culminante de Portugal) com 1:993'" e a Serra de Larouco com 1:580'", são inferiores a 1:500"" todas as restantes: o Gerez, a Peneda, o Marão, Montemuro, Nogueira, Cabreira, Guardunha, Louzã, Bornes, Gralheira, Caramullo, Moroal, Mogadouro, etc; a estas altitudes contrapòem-se na Hespanha os Pyreneos, cujo Monte Perdido tem 3:352"^ e o Maladetta (o ponto culminante da cordilheira) 3:401p"', os Cantabricos cuja Penha d'Europa chega a 2:665"", a Serra de Gredos que sobe a 2:661"', a Serra de Moncayo com 2:349"", a de Guadarrama com 2:403'", etc. Nas differenças tão consideráveis d'altitude das principaes montanhas dos dois reinos da peninsula reside, pois, uma das causas mais impor- tantes da desegualdade específica acima notada. Com eííeito, as Campamdaceas hespanholas ou são espécies de larga área de habitação europêa, localisadas na peninsula exclusivamente nas altas montanhas : como são as espécies do género Phyleuma, a Jasione perennis, a Campânula Trachelium, C. lalifolia, C. rapunculoides, C. per- sicaefoUa, etc. — e nenhuma d'ellas consegue chegar ao nosso paiz; ou sâo espécies privativas das grandes altitudes peninsulares: como a Jasione amclhislína, ./. foliosa. Campânula affinis, C. lanceolata, C. Costae, C. spe- cularioides, C. Herminii, etc. — e d'estas só a ultima tem sido encontrada na serra mais elevada de Portugal, na Estrella ; ou são espécies, umas de vasta distribuição europêa, outras peculiares h peninsula, mas que todas descem na Hespanha das regiões montanhosas ás regiões inferiores: como a Jasione montaria, J. humilis, J. bkpharodon, Campânula Erinus, C. glo- meraía, C. Rapunculus, C. patula, Specularia hybrida, S. castellana, etc. — e d'este grupo é que várias espécies chegam abundantemente ao nosso paiz, emquanto algumas outras parecem apresentar verdadeira tendência a fugir das regiões occidentaes; ou são, por ultimo, plantas da Africa bo- real e da Hespanha : como a Campânula mollis, C. dichotomica, C. fasli- giala, C. lusitanica [C. Loeflingii , das quaes apenas a ultima tem sido vista em Portugal. Das Campanulaceas portuguezas uma só pôde ser considerada como espécie exclusiva de montanha: é a Campânula da Serra da Estrella, a C. Herminii, Hoífgg. et Lk. A Jasione humilis, que se encontra também nas elevações da Estrella e do Gerez, desce ás zonas inferiores da região do norte, representada então pela sua variedade campeslris. Vivem nas regiões montanhosas e inferiores por quasi todo o reino, de ordinário preponderando no norte e no centro, e só descendo ao sul pelas montanhas do Alto Alemtejo e do Algarve, no emtanto algumas também pelas baixas alemtejanas ou algarvias, a Lobelia urens, Wahlenbergia he- 24 deracea, Jasione moníana, C. Rapunculus, C. lusitanica, todas muito fre- quentes; e a C. jjrimulaefolia (tão aííim da C. peregrina, L.), bastante rara dentro da sua grande área de habitação, que vai desde o Minho até ao Algarve. A Jasione blepharodon, provavelmente uma simples variedade ou da J. montana ou da J. corymbosa, foi apenas colhida, em pequena quantidade, na Beira meridional, no Alto Alemtejo e no Algarve; a Specularia caslel- lana só na Beira meridional, e também em numero diminuto. Parecem acantonar-se no centro e no sul : a Campânula Erinus, bas- tante rara na região d'Alemdouro; a Specularia hybrida e o Trachelium coeruleum, uma e outra espécie não muito frequentes, mas bastante disse- minadas; a Laurentia MicheUi, cuja forma depauperada constitue a var. nana, HoflFgg. et Lk., que A. De Candolle considerou na sua Monogra- phia e no Prodromtis como synonyma da L. tenella, d'onde veiu o attri- buir-se erradamente a Portugal esta ultima espécie, da Córsega, Sarde- nha, etc. Por ultimo, exclusiva da região baixa do littoral é só a tão curiosa Ja- sione lusitanica, que, segundo cremos, a|)enas até hoje tem sido encon- trada no nosso paiz. Lisboa, março de 1901. 25 CAMPANULACEAE Eiidl. CIuyís (jciieniiii : (Corolla irretíiilaris ; anllierae cirea slvluni connalac (Tiili. I. IMeliae) 2 (Curolla regularis; aiilliorac liberac v. basi connalac (Tril». II. Campanuleae) . . 3 'Corolla l)ilal)iata, UiIjo dorso longitudinalitfr ad liasin iisijue fisso: flores race- mosi (I) Lobelia, L. jCorolla suLbilaliiala, lubo dorso inlegn». llerbae lenerac v. nanae, lloribus in sp. uoslra solitariis (II) Lanrmtia, Neck. I Capsula verlice loculicide deliisceus 4 [Caiisula lateraliter poris dehisceiís; anllierae liberae o i^iorcs solilarii ; corolla tubiiloso-campanulata, iobis ii l;iliiisciilis : anllierae libe- i lae ; ál\ lu^ inclusas (lllj Wuhlenhcnjia, Schrad. Flores capitali, involucrati; corolla ad hnsln nsqne anguste 5-partila, segtnenlls primo a|)iceni vtjrsus coliaerenlibus deinuin slellaliin palenlibus; anlheiae basi connalae ; sl\ lus exsertus (IV) Jasione, L. [Corolla canipanulala, rotata v. infundibulilorniis, o-loba o I Corolla anguste et longe lubulosa, breviíer 5-loba; inllorescenlia dense corvm- bosa (VII) TracheHwn, L. ÍOvarium bernisphaericuin v. lurbinalnni; corolla canipanulata v. infundibulifornii- cani|ianulata (V) Campânula, L. Ovariuni lineare v. anguste oblouguin; corolla rotata (VI) Specularia, Heist. Trib. I. Lolbolioao, Blh. et Hook., Gen. Pl.y, pg. 542! I. Lobelia, L., Gen. PI.-, n." 1000! 1. Lohclia iireiíiii. L., Sp. PI. ^, pg. 1321 ! Brot., Fl. Lusil. I *, * G. Benthani el J. D. Hooker — Genna Plantarnm, vol. II, pars II. — Londini, 1876. * C. V. Linné — Genera Plantarnm, (edilio sexta). — llolniiae, 1764. 3 C. Linnaeus — Sppcies Ptaniarum (editio lerlia). — Vindobonae, 1764. * F. A. Brotero — Flora Lusitanka, vol. I. — Olisipone, 1804. 26 pg. 304! Hoífgg. et Lk., Fl. Port. \ pg. 19! DC, Prodr. VII «, pg. 372! Gren. et Godr., Fl. de Fr. II 3, pg. 396! Wk. et Lge., Prodr. FL Hisp. II*, pg. 278! Exsic. plura in herb. Wk. et in herb. europ.! L. Farsetia, Vandel., in ROm. Hisp., pg. 66. Variat praecipue caule simplici v. ramoso, bracteis plus minus angustis calyce longioribus v. brevioribus, calycis laciniis plus minus angustis tubum sabaequantibus v. eo brevioribus: a. longebracteata, Pérez Lara; Wk., Suppl.^, pg. 125! Bracteis calycem subaequantibiis ; calycis laciniis linearibus, tubum aequantibus v. superantibus. ^. brevibracteala, Pérez Lara; Wk., /. c! Bracteis, interdum mi- nimis, calyce brevioribus; calycis laciniis triangulari-subulatis, tubo brevioribus. Planta, saltem apud nos, quam a. robustior et frequentius ramosa. Formis intermediis in a. transit. Hab. in humidis, uliginosis et ad rivos, a. in regione septentrionali et media, p. in fere tota Lusitânia sed in australi ut videtur rarius. — 2(. Fl. Maj. ad Sept. [v. v.). a. longebracteata, Pérez Lara. — Alemdouro littoral: prox. a Melgaço, S. Gregório (Moller!); Lanhellas, Insua (K. da Cunha!); Valença (K. da Cunha !) ; Ponte do Mouro, margens do rio Mouro (U. da Cunha !) ; Serra do Soajo, prox. á Senhora do Penedo (Moller!); Montalegre, Lamalonga (Moller!); Serra do Gerez, Caldas (Moller! D. M. L. Henriques!); Cabe- ceiras de Basto (D. M. L. Henriques!); Pedras Salgadas (D. M. L. Hen- riques!); prox. a Braga, Monte do Crasto (A. de Sequeira!); S. Pedro da Cova (Schmitz!); Santo Thyrso (Rebello Valente!). — Beira transmon- tana: Almeida, rio Côa (M. Ferreira!); Villar Formoso (M. Ferreira! R. da Cunha!). — Beira central: prox. d'Aguiar da Beira, lameiros do Poio Negro (M. Ferreira!); prox. a Vizeu, Santa Luzia, Oliveira do Barreiro (M. Ferreira!); Bussaco (B. Gomes! Loureiro!); Lapa e Matta de Vide (M. Ferreira!). — Beira littoral: arredores de Gaya, Grijó (Araújo e Cas- tro!); prox. á Granja (M. Ferreira!); Ourentam (A. de Carvalho!); ar- 1 Comte de HoíTmansegg et H. F. Link — Flore Portugaise, tom. II. — Berlin, 1820. 2 Aug. Pyramo De Gandolle — Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetahilis, Pars Vil, sectio posterior. — Parisiis, 1839. ^ Grenier et Godron — Flore de France, tom. II. — Paris, 1852. * M. Willkomm et J. Lange — Prodromus Florae Hispanícae, vol. II. — Stuttgartiae, 1870. * M. Willkomm — Supplementum Prodr omi Florae Hispanícae . — Stuttgartiae, 1893. 27 redores de Coimbra, Zombaria, Quinta de S. Jorge (Moller! M. Fer- reira!); prox. a Miranda do Corvo, Godinhella (Goiivua Pinto!); prox. ao pinhal do Urso (M. Ferreira!); Albergaria (Moller!); pinhal de Leiria (Pimentel!). — Beira meridional: Alcaide, Barroca do Chorão (R. da Cunha!); Idanha a Nova, margens do Ponsul (R. da Cunha!); Castello Branco, ribeiro da Lyra (R. da Cunha!); Sernache do Bom Jardim, cerca do Collegio (M. de Barros, n."* 66! J. Rosa, n.^ 203! C. do Carmo e J. Vicente, n." lo7!). — Centro littoral: Cintra (Valorado!). — Ahmtejo lit- toral (Valorado!); lagoa dAlbufeira (Moller! Daveau!). — Alto Alemlejo: Portalegre, Senhora da Penha (R. da Cunha!). '^ .- brevibracteata, Pérez Lara. — Alemdouro transmontano: Chaves (Mol- ler!); Serapicos (Costa Lobo!). — Alemdouro littoral: Ponte do Mouro, margens do rio Mouro (R. da Cunha !) ; Monte Dôr (R. da Cunha !) ; Serra do Gerez, Caldas (S. dos Anjos ! Egberto de Mesquita ! Welw. !) ; Bar- cellos, pinhal Gião (R. da Cunha !) ; Vizella (W. de Lima ! Velloso de Araújo !) ; Bougado (Padrão !) ; Porto e arredores (M. Ferreira ! Johnston, Soe. Brol.t n." 210!). — Beira central: entre Celorico e Fornos (M. Fer- reira!); Mangualde (Moller!). — Beira littoral: arredores de Mira (Thiers dos Reis!); entre Mira e a Tocha (M. Ferreira!); Fôja (M. Ferreira!); Montemór-o-Velho, entre Gatões e Fôja (M. Ferreira!); Coimbra, Zom- baria (M. Ferreira!); Soure (Moller!); Louriçal e arredores, Pinhal do Urso (Moller! M. Ferreira! Loureiro!:. — Beira meridional: Malpica (R. da Cunha!). — Centro littoral: Villa Nova d'Ourem (Daveau, Soe. Brot., jj o 210"!); lagoa d'Obidos (Daveau!); Torres Vedras, Venda do Pinheiro (J. Perestrello! Daveau!); Montejunto (Daveau Ii; Cabeça de Montachique (VV^elw. !); arredores de Lisboa, D. Maria, Almargem do Bispo (R. da Cunha!); Cintra (Mendia!). — Alemtejo littoral: Costa de Caparica (Da- veau !) ; Alcochete (P. Coutinho, n.° 743 !) ; Benavente (Daveau !) ; entre o rio Judeu e Arrentella (Welw.!); Coina, Vendas (Welw.!); Arrábida, Calhariz (Daveau!). — -Batocas do Sorraia: Montargil (Cortezào!). — Alto Alemtejo: Marvão, Quinta Nova (R. da Cunha!); Castello de Vide, Prado (R. da Cunha!). — Algarve: arredores de Monchique (Welw.!). n. Laurentia, Neck., Elevi. I, pg. 131, apiid Bth. et Hook., /. c.j pg. 549! 2. liaiifeotia lliclielii, A. DC, Prodr., pg. 49! Gren. et Godr., /. c, pg. 397! Wk. et Lge,, /. c, pg. 278! Exsic. plura in herb. Wk. et in herb. europ.! Lobelia Laurentia, L., Sp. PI., pg. 1391 f Brot., /. c, pg. 304! Hoífgg. et Lk., /. c, pg. 20! 28 Radix annua. Planta caulescens, caulibus ereclis, simplicibus v. ramo- sis, folialis, foliis brevipetiolatis, obsolete crenatis. ^. nana, Hoífgg. et Lk , 7. c, pg. 21! Planta nana, caulibus parvis subnullis, pedunculis fere radicalibus. Vix forma de- pauperala. Hab. in uliginosis, humidis et umbrosis, ut videtur praecipue regionis centralis et australis. — ©. Fl. Apr. ad Sept. (v. v.). OL. genuína. — Alemãouro liltoral: arredores do Porto (Johnston, Soe. BroL, n." 211!); Boa Nova (Casimiro Barbosa, Soe. Brot., n." 212"!). — Beira littoral : arredores de Coimbra (Brot.), prox. d'Eiras (M. Fer- reira!); Valbom (A. de Carvalho). — Centro litloral: Villa Nova d'Ourem (Daveau, n." 1207!); Entroncamento, pinhal do Vidigal (R. da Cunha!); prox. ao Estoril, pinhaes do Livramento (P. Coutinho, n.°745!). — Alem- tejo liltoral: prox. do Seixal, Fernam Ferro (Daveau!); entre Coina e as Vendas (Welw. !). — Alto Alemlejo: Povoa e Meadas, prox. da ribeira de S. João (R. da Cunha!); Redondo (Pitta Sirnòes, Soe. Brot., n.° 21 1«! Fl. Lusit. Exsic., n.° 1048!). — Baixas do Guadiana: Cazevel (MoUer!). — Algarve: prox. de Olhão e de Castro Marim (WeUv., n.° 561!). fi. nana, Hoífgg. et Lk. — Akmdouro litloral: praia do Carreço (R. da Cunha!). — Centro litloral: arredores de Thomar (Hoífgg. e Lk.); entre Óbidos e Torres Vedras (Hoffgg. e Lk.). — Alemlejo liltoral: do Poceirão a Pegões (Daveau !). NoTA.^ — Alphonse De Candolle, no Prodromus, reúne a planta de Hoífmansegg e Link como synonyma da L. íenella; d'ahi vem, segundo julgamos, o ser indicada esta ultima espécie em Portugal no Prodromus Florae Hispanicae. As plantas acima enumeradas convêm com a descri- pçâo da Flore Porlugaise, e representam, sem a menor duvida, uma forma depauperada da L. Miehelii. Do pinhal do Urso, examinámos um exem- plar, existente no herbario da Universidade, muito imperfeito, mas bas- tante notável: é uma pequena planta, cujo caule, enterrado em grande parte, engrossou e endureceu, ao mesmo tempo que creou raizes; á pri- meira vista, lembra uma planta vivaz, mas cromos que se trata antes de uma forma ainda d'esta L. Miehelii, modificada pela habitação na areia: de resto, é planta caulescente, o que exclue a L. lenella. 29 Trib. II. Oainpaniílcae, Blh. et Ilook., /. c, pg. fi44f III. WaMenbergia, Sclirad., Cat. Hort. Gott. in DC, Monoyr., pg. 1129 1 3. ll'alileiilier;^ia liederacea, Rchb., PI. Crit. V^ pg. 47, tab. CCCCLXXX! Alpb. DC, Monogr.'*', pg. 140! Gren. et Godr., /. c, pg. 421! Wk. et Lge., /. c, pg. 279! Exsic. plura in herb. Wk. et in herb. europ.! Campânula hederacea, L., Sp. PI., pg. 240! Brot., /. c, pg. 287! Iloífgg. et Lk , /. c, pg. 16! Laciniis calvcis corolla multo brevioribus. Hab. in umbrosis, saxosis et humidis, ut videtur praecipue regionis septentrionalis et centralis. — 2(. Fl. Jun. ad Sept. [v. v.). Alemdouro transmontano: Cbaves (Moller!); Serapicos (Costa Lobo!). — Alemdcuro littoral: Valladares (Johnston, Soe. Brot., n.° 64o!); mar- gens do Minho (R. da Cunha!); Serra do Gerez (Capello e Torres! D. M. L. Henriques! S. dos Anjos!); Caldas (Moller!); Povoa de Lanhoso (Sea- bra Couceiro!); arredores de Braga, Villa Verde (Furtado!); Barcellos, Athouguinha, Bouça da Marnota (R. da Cunha!); arredores de Guimarães (Velloso d'Araujo !) ; arredores de Vizella (Velloso d'Araujo !) ; arredores de Santo Th>rso (Rebello Valente!). — fíeira transmontana: Taboaço (C de Lima!); Trancoso (M. Ferreira!); Cortiço (M. Ferreira!); Castello Bom, margens do rio Côa (R. da Cunha! . — Beira central: arredores de Vizeu, Vil de Moinhos, Passos de Silgueiros (M. Ferreira!); Oliveira do Conde, Valle Travessa (Moller!); Celorico, margens do Mondego (R. da Cunha!); entre Celorico e Fornos (M. Ferreira!); Vinho (M. Ferreira!); Serra da Eslrella, Lagoa Escura, Pomar de .ludas, prox. de Vallezim, prox. á Salgadeira, Manteigas, ponte de .íugaes (R. da Cnnha ! Wehv. ! Henriques! Daveau ! Moller!); Bussaco (Zuqte Simões!); Luso (Mariz!). — Beira littoral: Louzà (Moller! ; Coimbra e arredores, cerca de S. Bento fMoller !) ; Valle Bom (M. Ferreira !) ; Ponte do Sotào (Henriques!) ; Alber- garia (Moller!); Pombal (Moller!); pinhal de Leiria (Pimentel!). — Beira meridional: Covilhã, Sete Fontes (R. da Cunha!); Alcaide, margens da * H. G. Ludovico Reichenbach — Iconographia Botânica seu Plantae Criticae, quinta centúria tabiiiarum. — Lipsiae, 1827. - Alph. De Candolle — Monographia ães Campaiiulées. — Paris^ 1830. so Ribeira Velha (R. da Cunha!); Serra da Pampilhosa (Henriques!); Villa Velha de Ródão, Azenha do Pereira (R. da Cunha!); Belver (P. Cou- tinho, n.° 746!). — Centro lilloral: Villa Nova d'Ourem (Daveau, Soe. Brot., n." 654" !); Serra de Cintra (Welw.! Valorado!); Collares (Dr. Erdl. !). — Alto Álemtejo: Serra de Monchique, Valle (J. Brandeiro, Soe. BroL, n.° 654M); Picota e Foia (Welw., n."* 104! Guimarães!). IV. Jasione, L., Gen. PI, n.° 1005 ! 1 jPlantae radice annua v. bienni, raro perenni, absque foliorum rosulis 2 [Plantae perennes, caespitosae, foliorum rosulas edentes 3 Braeteae involucri ténues, margine non incrassatae acute dentatae, 7-9, corollas aequantes v. superantes; folia margine non incrassata, repando-dentata; caly- cis laciniae subulato-acuminatae, subpungentes, plus minus pectinato-eiliatae. Planta annua, caule supra médium usque v. ad médium foliato. /. blepharodon, Bss. et Reut. Braeteae plus minus rigidae, margine cartilagineo-incrassalae, 12-20 rarius 12-8, corollis breviorés; folia margine cartilagineo-incrassata, valde undulata; caly- cis laciniae lineari-lanceolatae, subulatae, glabrae v. leviter papillosae v. raris- sime ciliatae. Planta biennis, v. annua v. perennis, caule saepissime infra mé- dium solum foliato J. montaria, L. Braeteae integrae, crenatae v. crenato-serratae; calycis laciniae tubo dimidio duplove longiores; capitula 12-22 mm. diâmetro a. genuína, Wk. Braeteae utrinque lobis 1-3 aristatis serratae; calycis laciniae tubo duplo triplove longiores; capitula 15-25 mm. diâmetro. Planta saepe robustior et caule purpurascente, foliis confertioribus et magis undulatis. p. dentata, A. DC. Braeteae plerumque subintegrae; capitula minima, 8-12 mm. diâmetro, pe- 1 dunculis filiformibus. Planta gracilis, ramosissima, ramis caulem subae- \ quantibus T- gracilis, Lge, Calycis laciniae plus minus lanalae, rigidae, subpungentes, virentes; capitula 7-20 mm. diâmetro, terminalia; folia elongata, lineari-oblonga v. linguaeformia. J. humilis, Lois. Caules humifusi v. adscendentes, simplices v. sub ápice ramulosi. Planta e regione montana a. montana, Wk. Caules erecti v. basi adscendentes, simplices v. a médio ramosi. Planta e re- gione montana v. submontana v. inferiori p. campesiris, Wk. Calycis laciniae glabrae; capitula 6-11 mm. diâmetro, pedúnculo terminali v. sca- piformi; folia lata, obovata v. obovato-Ianeeolata, nitida, glabrescentia v. pilosa, \ ápice ramorum nondum íloriferorum valde conferta. . J. lusitanica, Alph. DC. 4. Jaisioue blefiharodon^ Bss. et Reut., PugilL, pg. 72; 31 Wk. et Lge., /. c, pg. í281 ! Ejcsíc. plura in herb. Wk.! J. montana, (â. bracteosa, Wk., Bot. Zeit., pg. 863; Wk., Suppl, pg. 126! Planta ut videtur inter /. corymbosam, Poir., et J. montariam, L., fere intermédia; pro varielate ad primam v. ad secundam associanda? Hab. in aridis, silvaticis et arenosis in Beira meridionali et Lusitânia australi. — ©. Fl. Apr. ad Jun. [v. s.). Beira meridional: Castello Novo, Cabeço dos Corvos (R. da Cunha!). — Alto Alemtejo: Elvas (Senna!). — Algarve: Albufeira (Bourgeau!); entre Salir e Benafrim (Moller!); Loulé (Moller!). Nota. — Uns reúnem esta planta á J. corymbosa, outros á J. mon- tana, e d'este ultimo parecer é o dr. Willkomm no Supplementum. O estudo dos nossos exemplares acima referidos, uns dos quaes se appro- ximam mais da primeira daquellas duas espécies e os outros da segunda, deixa-nos por tal modo hesitantes acerca da melhor ligação a estabelecer, que, n'esta duvida, preferimos enumeral-a provisoriamente como espécie própria. 5. Jasíouc iiioutaua, L., Sp. PI, pg. 1317! Brot., /. c, pg. 4-02! Hoífgg. et Lk., /. c, pg. 7! Alph. DC, Monogr., pg. 101! DC, Prodr., pg. 415! Gren. et Godr., l. c, pg. 398! Wk. et Lge., /. c, pg. 281 ! Exsic. plura in herb. Wk. et in herb. europ.! Planta eximie variabilis: radice annua, bienni v. interdum perenni, uni- cauli v. pluricauli; caulibus simplicibus v. ramosis v. ramosissimis, statura sat diversis, glabris pilosis hirsutis v. hirsutissimis, ramis axe brevioribus V. eum subaequantibus; foliis majoribus v. minoribus, coriaceis v. sub- tenuis, remotis v. confertis, plus minus undulatis, glabris v. varie pilosis v. hirsutis; pedúnculo elongato, saepe longissimo, rarius mediocri, inter- dum gracili; capitulis mediocribus, v. magnis, v. parvis; bracteis 9-12 rarius minus numerosis, virescentibus v. coloratis, glabris v. pilosis, mar- gine inlegris, sinuatis, crenato-serratis, v. profunde serratis dentibus aris- tatis; pedicellis plus minus elongatis; calycis dentibus lineari-lanceolatis plus minus angustis, tubum vix aequantibus v. co duplo triplove longioribus, glabris v. papillosis v. rarius ciliatis. a. genuina, "Wk., in Wk. et Lge., /. c! Bracteis integris, cre- natis V. crenato-serratis; calycis laciniis tubo dimidio duplove longioribus; capitulis 12-22 mm. diâmetro. Planta plus mi- nus hispido-pilosa, rarius glabra v. hirsuta v. canescens, caule plus minus ramoso rarius simplici; capitulis raro pro- liferis; calycis dentibus typice glabris, interdum (praecipue 32 in forrais maritimis) papillosis v, ciliatis. Formae multae lu- sitanicae in sequente facile transiunt et potius intermediae considerandae. ^. denlala, Alph. DC, Prodr., l. c! J. echinata, Bss. el Reut., et J. Heldreichii, Bss., ex ipso Boiss. in Fl. Orient. III, pg. 885! Wk., SuppL, pg. 126! Bracteis profunde serratis, den- tibus aristatis; calycis laciniis tubo duplo triplove longiori- bus; capitulis 15-25 mm. diâmetro. Planta saepe robustior, hirsuta et interdum canescens rarius glabrescens, plus minus ramosa, caule saepissime purpurascente, foliis confertioribus et magis undulatis, bracteis frequenter coloratis. y. gracilis, Lge., Pugill. \ pg. 105! Wk. el Lge., /. c! Capitulis minimis 8-12 mm. diâmetro, pedunculis íiliformibus valde elongatis, bracteis plerumque subintegris. Planta gracilis, ramosissima, plus minus hirsuta raro glabrescens. Formis intermediis in a. transit. Hab. frequens in aridis, siccis et arenosis, ad viarum et agrorum mar- gines per totam Lusitaniam, a. et y. praecipue in regione septentrionali et media, ^. praecipue in media et australi. — (^ . v. 0. v. 2í. Fl. Maj. ad Sept. [v. v.). a. genuína, Wk. — Alemdouro transmontano: arredores de Miranda do Douro, lífanes, Palaçoulo (Mariz !) ; arredores de Bragança, ponte do Sa- bor, França (P. Coutinho, n.° 748! F. M. Vaz! Moller!); arredores de Moncorvo, Moz, Urros, Peredo (jVIariz!); Villa Real de Traz-os-Montes (Daveau !) ; Amarante (Taveira de Carvalho!); prox. á Regoa (W. de Lima!). — Alemdouro littoral : prox. a Melgaço, S. Gregório (Moller!); Valladares, Velinha, Insua de D. Thomasia (R. da Cunha!); Monsão, Portas do Rosal (R. da Cunha!); Valença, pinhal da Raposeira (R. da Cunha!); Villa Nova da Cerveira, Prado (R. da Cunha!); Caminha, Ca- bedello (R. da Cunha!); Serra do Soajo (Moller!); Serra do Gerez, Cal- das, Lage, Torgo (Henriques ! Moller !) ; Pedras Salgadas (D. M. L. Hen- riques!); Ponte de Lima (Rodrigues de Moraes!); praia d'Ancora (R. da Cunha!); arredores de Braga, monte do Crasto (A. de Sequeira!); Fi- gueiró (M. Ferreira!); Povoa de Lanhoso (G. Sampaio! Couceiro! M. Ferreira !) ; Vizella e arredores ( W. de Lima ! Velloso d'Araujo !) ; Villa ^ Pugillus plantarum imprimis hispanicarum, quas in itinere 1851-52 legit John Lanse, 11 {Videns kabeiige Meddeleíser fra deu naturhistoriske Forening ikjõbenhavn, n.o' i-4, 1860). 33 do Conde (Sampaio!); Tanto Thyrso (Kebello Valleiite!;; praia de Matto- sinhos (R. da Cunha!). — fíeira Iransmuntana : Taboaço (C. de Lima!); Almeida (M. Ferreira!;; Villor Formoso, Alto da Kasa (M. Ferreira! R. da Cunha!); Sernancelhe (A. M. Soveral!). — Beira central: Casteilo de Paiva (Brandão!); Serra do Caramullo (Moller!); Águeda (M. Ferreira!); |)rox. a Vizeu, Passos de Silj;ueiros (Cortez!); Sabugosa (M. Ferreira!); Russaco (Loureiro!); Serra da Estrella, Paradas, Mondeguinho, Fraga da Cruz (Fonseca! iMolierl R. da Cunha!); ponte de Jugaes (i\loller!j; Santa Comba Dão (Moller!). — Beira lilloral: pinhal de Fòja (iMoller!); Coim- bra e arredores. Choupal, Villa Franca (.J. Craveiro! Henriques! Mol- ler!); S. Martinho da Cortiça (M. Ferreira!); prox. á ponte d'Alalhada (Moller!); Montemór-o-Velho, moinho da Matta, Casal do Raposo (M. Ferreira!); arredores de Miranda do Corvo, Godinhella (Gouveia Pinto!); Louzà (Henriques !) ; piídial do Urso (M. Ferreira !) ; pinhal de Leiria (Mendia ! Costa Lobo!); Albergaria (Moller!). — Beira meridional: Man- teigas (Daveau! R. da Cunha!); Covilhã, Castanheira (R. da Cunha!); Fundão, Cabeço de S. Braz (R. da Cunha!); Figueiró dos Vinhos (V. de Freitas!). — Centro lilloral: Entroncamento (Daveau, n." Í09o, pro parle!); Caldas da Rainha (Daveau!); Cercal (Daveau!): Cabo da Roca (Daveau !j. — Alemlejo lilloral: Alfeite, ponta do Matto (Daveau!); Alga- zarra (Daveau!); de Poceirão a Pegões (Daveau!); Palmella (Daveau!). — Baixas do Sorraia: Montargil (Corlezào !). — Alio Alemlejo: Serra d'Ossa (Moller I). — Algarve: arredores de Monchique (Guimarães!). ÍJ. dentala, Alph. DC. — Alemdouro transmontano: Alfandega da Fé (D. M. C. Ochòa !). — Beira transmontana: Trancoso (M. Ferreira!). — Beira central: Celorico, Monte Alto (R. da Cunha!); Gouveia (M. Fer- reira!); Serra da Estrella, prox. a Cèa, ponte do Caniço (NAelw. ! Mol- ler!); Penalva do Casteilo (M. Ferreira!); S. João do Monte (M. Fer- reira!); Oliveira do Conde (Moller!). — Beira lilloral: Coimbra e arredo- res. Baleia, Villa Franca (A. de Carvalho, n." oOrcscnta!las duas espécies do género Allium, ainda não indicadas em Portugal. Estes duplicados têm, na verdade, á mistura, plantas portugiiezas es- pontâneas e algumas outras cultivadas; mas cada exemplar está acompa- nhado do seu rotulo, indicando a procedência, o que parece dar-lhe a de- vida autenticidade. Ambas as espécies acima referidas pertencem á Secção Rhiziridiítm. caraclerisada pela presença de um rliizoma. A primeira é. sem du\ida, a espécie descripla no Prodroums Florae Hispanicae de Willkomm et Lange, pag. 208, sob o nome de .1. fallax, Don. (Grenier et Godron, Fl. de France, III, pag. 212; A. monlanum, Schm., m Rcid). hon. 109 i). O rotulo d'esle exemplar, diz : — «Manteigas, Serra da Carvalheira (raro). R. da Curdia, julho de 1881.» A existência do A. fallax na Serra da Eslrella é muito plausivel, dada a sua distribuirão na llespaidia. A segunda espécie é o A. narcissiflorum, Lam. (A. pedemonlaimm, Willd.). Confere bem com as descripçòes dadas |)or Gren. et Godr., /. c, pag. 212; Parlatore, Fl. IlaL, II, pag. 533; com a gravura de Ueiciíen- bach, /. c, 1 lOí, e com o exemplar da Flora Selecta Exsiccala, do sr. Magnicr, n.** 1539. Tem a umbella paucillor; o perianlho grande, de 12-15 mm., com as divisões obtusas; os estames eguaes a V2 ^^ periantho; as esca- mas externas dos bolbos muito fibrosas, etc. As dÍNÍsòes do periantho nào sào tào fortemente mucronadas, como dizem Grenier e Godron, mas assemelham-se exactamente ás da exsiccala, acima referida, do sr, Magnier. 4() O rotulo tresle exemftlur, diz: — «Insiia de Valladares. R. da Cunha, juidio de 1885.» Não me consta (|ne o A. narch^i jlonim esleja indicado na Ilespa- nlia. A sna presença no Alio iMiidio é bem mais para admirar que a do A. fallax na Mslrella. No emtanto, o rolulo Iranscripto parece aulen- lical-o alli. Ambos estes exem|)lares íicam agora incor|iorados no lierbario da Es- cola Poljtecimica. Lisboa, G de junho de 1901. Antouio Xavier Pereira Cmilinho. UIVI PASSEIO BOTÂNICO AO TORRÃO POR Gonçalo íSniiipaio Encontrando-me em mciados de março de 1899 na villa do Torrão, de visila no men particular amijio dr. Diniz Neves, medico municipal n'.i(|uella localidade, aproveitei o ensejo para fazer um ligeiro reconhecimento bo- tânico d'aquella interessante região. Infelizmente nào só os dias de cjue dispunha na minha curta demora alli eram bem poucos, o que me obrigou a limitar as explorações aos arrabaldes da villa, mas também o impróprio da epocha obstava a que se pudesse colher elementos suííicientes para inn conhecimento regular d'aquella Hora. As primeiras llores da primavera emergiam já do veide tenro que cobria as ondulações dos montes e dos campos; mas a maior parle da vegetação esperava ainda o sol mais quente de maio para abrir as innumeras corollas com que, n'um polychromismo rcidiante, se mancha, então, todo aquelle solo do Alemtejo. Na estação do caminho de ferro das Alcáçovas encontrei a diligencia que devia transportar-me ao Torrão, distante 19 kilometros, pelo maca- dam. Era um d'esses phantasticos vehiculos alemtejanos, espécie de carro de bois j)Uxado a mullas, sem molas nem assentos, e tapado por cima e pelos lados, em forma de túnel, por uma grande esteira que livra o pas- sageiro dos raios do sol, é certo, mas que o priva por completo da vista da paisagem. Antes da partida, porém, pude colher alli um grande numero de exem- plares da Linar'ia linogrisca, que era extremamete abundante pelas mar- gens da linha férrea e dá, por vezes, n'esta parte do Alemtejo, um tom avermelhado aos campos. A Orcius Mário, muito frequente em toda a pro- víncia, estava em ílôr, de mistura com o Onulhogalum umbclkUum. Re- colhi alguns pés da Ophrys lenthredinifera, bonita orchidea do sul, e num tojal levemente pantanoso encontrei uma variedade da Romuka bidboco- 48 dium, espécie (jtie nào achei mais nesta regiào. A planta formava uma j;rande colónia e era noliuel tanlo ])ela unifoiíniclade de caracteres como pelo perianlho, verde por lóra e lilacineo por denlio. A seis kilometios de caminho atra\essamos, num valle, o lindo povoado de Alcáçovas, árabe pelo nome e pelo aspecto, com os seus ediíicios de pilaslras aglomerados, muito lin)|)a e minto caiada, como todas as povoa- ções do sul. As lebres terças do Alemtejo tèm posto nas suas populações habilos seculares de h\giene e asseio que o montanhez do norle, com bom ar e magnificas aguas, por completo desconhece. E, como em todas as villas alemtejanas que temem a peste e as sesões, não faltava alli um pequenino hospital para os pobres, edificio muito novo, de construcçào sem caracter local, mas (ào singelo como bonito. Enlie as Alcáçovas e o Toriào apeei-me por um pouco, acompardíando, a [)asso, a diligencia, (|ue Iteftava lentamente uma ladeira extensa, mas pouco inclinada, orlada de altos Eucalyplos. Mal se resiste, na \erdade, ao enfado que prodtr/.em semelhantes estafetes, dentro dos quaes apenas se enxerga para traz a fita branca da estrada e para a frente as orelhas com- pridas das multas. Foi então (|ue colhi, além de um bom numeio de fíanunculus grami- neiís, planta raia em Portugal, a Ancmone pulinala, de llores douradas, a Scilla iíalica, o Raniuiciiliis dimorplwyhlzus e a Scilla nvmaphyllus. A Esteva é, alli, a planta dominante dos montes e começava a desabrochar as suas primeiras corollas, conio losas de jjapcl branco. Pelos trigaes novos, que pareciam airida relva fresca, havia Papoilas ver- melhas, llores de Viperina e moitas de Fumarias — a «herva do Menino .lesus» — como lhe chama o povo do sul; pelas encostas destacavam-se os cachos alvos das Abroteas no meio das manchas de còr amarella, que é a còr predilfta das Leguminosas. Perto do Torrào começam a apparecer alguns perunlos de granito, e é sobre mn leito (resta rocha (jue correm e se despeidiam em pittorescas quedas as aguas claras do Xarrama. Nada mais inesperado do que esla cinzenta e amontoada penedia da ribeira, descrevendo um sulco profundo pelo meio de um terreno todo schistoso e amarellenlo. Junto da ponte, pelos vallados, brilhavam, a granel, as corollas do Ra- nunculus Hollianus, uma das interessantes espécies da Hora portugueza, bastante rara ao norte. De mistura via-se, em abundância, a Saxijraga granulala, com as suas lloriídias brancas que, segundo se conta, sào o desespero dos pintores que tentam imital-as. Logo acima da margem esquerda do rio, e n'uma eminência do solo, fica a villa do Torrào, onde os Tavoras tinham o solar, que o Marquez mandou destruir e de que só escapou o velho templo que hoje serve de egreja matriz. Em tempos foi cabeça de concelho e leve um convento de i9 frades franciscanos e outro de freiras, cujos ediíicios se encontram em ruínas; actualmente, |)orém. está reduzida ás simples condições de uma \illa modesta, cheia de silencio e de liervas nas ruas, nào obstante o ser centro de uma das mais ricas e affamadas regiões aj^ricolas do Alemtejo, pela abundante e superior producçào do trigo e do azeite. Em volta d'ella, formando planicies extensas c pequenas collinas, com campos e charneca, estende-se um terreno levemente ondulado, sobre o qual põem sombras, aqui e alli, o verde-negro dos azinhos e a rama esfumarenta dos olivaes. A cerca de um kilometro, para o nascente, levanta-se a elegante ermida da Senhora do Bom Successo, muito branca, sobre uma pequena elevação do terreno e onde todos os annos, em setembro, se faz a festa dos traba- lhadores, com philarmonica e danças das raparigas. Dando-me informações do Torrão, escreve o Diniz Neves: «Do terraço que encima o pórtico d'esta ermida disfructa-se uma paizagem bella: de um lado, a poente, vê-se a casaria branca da villa dominada pela egreja matriz que se eleva sobre um monliculo, ao fim, quasi á beira do abrupto declive forrado de oliveiras e azinhos que vai ter á ribeira — o Xarrama — de leito pedregoso e coleante; do nascente ha toalhas grandes de seíi- ras, alguns monles ' pondo notas brancas no verde melancholico da planicie, e por Hm, longe, a barriga lisa e verde dos montes que nos escondem as terras de Alvito e Vianna. Para o sul perde-se a vista: muito longe, h direita, negreja a Serra de Grândola; em frente, quando o ar está limpido, vê-se Ferreira e o grande massiço de eucalyptos por onde enfia a estrada que d'aqui conduz lá; para a esquerda, mais longe ainda, 12 léguas tal- vez, distingue-se a mancha de Beja. J)o lado do norte é a paizagem mais accidentada e mais curta, denunciando a passagem tortuosa do Xar- rama». Perto da ermida colhi diversas plantas, entre as quaes o pequeno íris sisyrinchium, de llores azues e que é bastante frequente no sul, bem como a bonita Linaria amelhystea. Nos terrenos mais leves e mais arenosos a Silene dislachya, que é uma notável variedade da S. calorata, forma pela sua abundância extensas nódoas de um roseo-avermelhado. Na propriedade denominada «Horta das Ameixas» bastante mais afas- tada da ulla, encontrei numerosos exemplares, em fructificação, do Col- chicwn friliJlalum, indicado pela primeira vez nas « Viagens cm Porlugal» do celebre botânico Link. A Scilla hacmispherica crescia também, cora fartura, nas proximidades d'esse logar, sem os menores iiidicios de cul- tura, assim como o Delpliinium slapliysagria e a formosa Coronilla glauca. ^ A palavra rriimie significa no Alemtijo — casLi, habitação. 4 XVIH íiO ambas muitas ve/cs admillidas nos jardins do norte, como plantas orna- mentaes. Pelas margens do Xarrama a Hora é, egualmente, muito interessante. Ahi colhi, entre outras espécies, numerosos exemplares da Genisla Hislrix, o Ctjllsus bactkus, a liosa Pouzini, a Rosa canina, o Lcucoium Irichophyl- lum, a Scilla campamdala e o Dinnllws lusilanicus, que 6 extremamente abundante e come(;ava enlào a florir. E a propósito d'esta planta devo dizer que ella nào me parece especificamente distincla do D. allenualus, pois que muitos dos caracteres com que alguns auclores a separam, como suo a pilosidade da fauce da corolla, a maior saliência da unha das pé- talas e a forma das folhas, eslào longe de ser constantes nos individues da mesma colónia. Por enlre as pedras do rio. junto dos pequenos poços de agua, havia numerosos pés de uma variedade do Narcisms junquilla, de flores ama- relias e muito odoriferas. Esta ^ariedade. que denomino Henriquesii, em homenagem ao ilhistre botânico e professor da IJnixersidade dr. .Iidu» Henri(|ues, 6 muito dislituta pelas folhas muito estreitas e pelo perian- iho concolor, tendo o tubo com 24-27 millimelros de comprimento e a coroa com um terço do comprimento das lacinias. N'esle mesmo logar colhi o ( lieilanlhcs hispânica, pequeno feto sempre bastante raro, embora se encontre, aqui e alli, desde o extremo norte até quasi ao extremo sul do paiz. Nos montados da margem direita do rio encontrei grandes colónias do Alyssum fjranaleme, que era espécie desconhecida em Portugal, e colhi também a rara Spergula veinalis e o Dipcadi serolimim. Como disse, nem o impróprio da epocha nem os poucos dias que me demorei na terra permiltiam obter elementos bastantes para um reco- nhecimenlo regular da sua Hora; comiudo consegui inventariar 222 espé- cies vasculares, que são sullicientes para dar uma ideia da vegetação pri- maveril do Torrào, e que constam da seguinte lista: I. T^A7VtTlVOULAOEA"E 1. Clematis, L. 1. i\ vilic*ella, L. fi. c*a III pn II i flora (Brot.) — TorrHo (nas sei)es e mar- gens dos regatos). '' 4 ]I. Anemonej Tour. 2. A. |ialiiin(«, L. — Entre Alcáçovas e Torrão (abundante nos montes). 111. Ranunculus, Tour. 3. li. fli%'ersifoliiis. Gilib. ^ — Torrão (nos charcos das margens do Xarrama). i. Ità. triloliBis, Desf. — Torrão (nos logares liiimidos). 5. Ei. uiiiricadis. L. — Torrão (frequente nos terrenos frescos). 6. li. llrotcri, Freyn. — Torrão (nos terrenos húmidos e frescos). 7. II. ilolliaiiiiiji, Kchb. — Torrão (abundante nos vallados, pelas margens do Xarrama). 8. li. cIíiii<»8*|iIioi'Ibí%ii.. úhnoyphorhizvs, que é uma fornia média, do (jual elle considera as outras simples variedades. Deve ser, pois, este nome ÍJioteriaiio o adoptado como representando a unidade especifica, não só porque o nosso illustre professor foi o primeiro que a estal)eleceu, mas lambem pmque tal nome é fundado muito criteriosamente sobre um caracter constante e dos mais distinctos da espécie, emquanto que os outros repousam em ca- racteres nuuto variáveis, segundo as fóimas. S2 II. I^ A.P*A\^JEFtAOEAE I. Papaver, Tour. 12. i*. rlxpciíiií. L. — Torrão (nos campos). 13. ■■. «Iiibiiiiii. L. — Torrão (frequente nas searas). 14. I*. Sii^|i>illic*iiial<' (L.) Scop. — Torrão (rrcqiieiile). 22. ^. lliaBíaiiiiiii (L.) Gny. — Torrão. IV. Brassica, L. 23 It. saliiilaria, Brot. — TorrHo (rrefjiiLMiti! rios aroncs do Xnr- ram;i). 24. 11. |i«!iei8(loei*iica!-'o,, a sua determina- ção não ó absolutamente segura. 5i Vlll. Thlaspi, Toiír. 29. T. |ierfolintiiiii, L. — Torrão (nos camjios c searas). IX. Teesdalia, W. Br. 30. T. Ie|iicliiii». DC. — Torrão (miiilo frequente). X. Raphanus, Toiír. 31. It. silvestcr, Lam. ^ — Torrão (muito frequente). I. Reseda, Tour. 32. It. Iiiteola, L. — Torrão. 33. It. uicclia. Lag. — Torrão. VI. OIST^VOEA^E I. Cistus, Tour. 34. C sal^ifoliiisi, L. — Torrão (montes). 35. C. allii(lBií§, L. — Torrão (nos montes). 36. €\ ci*BS|iiiJ9. L. — Torrão (nos montes). 37. V, iiioiispelíoiliiis, L. — Torrão (nos montes). 38. V, ladaiiírenis, L. — Torrão (muito abundante nos montes). * O hinome fie Rapli. raplianisírum com que Linneii denominou a planta é, eviden- temente, vicioso por lauloloíiia, como diz o sr. I^ouy ("Fl. de Franco», por Rouy e Fou- caud, JI, 66) e. por isso, foi com toda a razão substiluido por Lamarctc peio de Raph. silvester, que adopto segundo os Ijons principios da nomenclatura binaria. oh II. Helianthemum, Tour 3!). II. varíaliile. Amo. fi. |il(iiiIA.>ÍTHAOEAE I. Dianthus, Lin. 44. II. adeiiiiatiis. Sm. |i. lii.«iitaiiB(*iis (Brot.) — Torrão (abiitidante nas mar- gens do Xarrama). II. Saponaria, Lin. 45. H, wllíeiaalis, L. — Torrão, 56 III. Silene, Lin. 46. í*. veiiitj$a ((lilib.) Asch. — Torrão. 47. ^. r<»lor£ifa. Poir. 3- ííistítchya (lírot.) — Torrão (frc(|ii('nte). 48. ^. ^alliea, L. — Torrão (frequento). IV. Cerastium, L. 49. i\ g;l4»iiieriiiiiiii. Thiiil. — Torrão (Irequenle). V. Moenchia, Ehrli. 50. jfl. crecla (L.) Gnert. Mey — Torrão (rrequcnlc). 3- Oftainlra (Ziz) — Torrão c Alcáçovas (rrequeiite). VI. Stellaria, L. 51. ^. iiieclia (L.) Cvr. — Torrão (frequonle). VII. Arenaria, L. 52. .%. c*oiiiiiihi'ieeiií!>Í!§, Brol. — Alarovas: na Eslarão. VIII. Sagina, L. 53. S, a|»etala, L. — Torrão. !X. Spergula, L. ^\. ^. arvoRiJiíi.^». L. — Torrão (abundante). 5o. ^. %^criiialís, Willd. — Torrão (rara). o< X. Spergularia, Pers. 56. íí. |iiir|iiirea (Pers.) Don. — Torrão (frtMjtioiilc nos campos). ri. loii^i|ieííí (Lge.) — Torrão (ciimpos c bordas dos ca- minhos). 1. Portulaca, Tour. 57. P. oleravea, L. — Torrão. II. Montia, L. 58. 11. roíilaiia, L. {i. riviilaris (Gml.) — Torrão. XI. TA3JCA.R.ICACEAE I. Tamarix, L. 59. T. gallica, L. — Torrão (raro nas margens do Xarrama). XII. hy^i^er^icaoeaií: I. Hypericum, Tuui". 60. H. |ierforafiiiii, L. — Torrão (frequente). 61. II. toiíieiitiiniiiiii^ L. — Torrão (nos monles). XIII. LIIVACEAE I. Linum, Tour. 62. |j. ailg^iistifoliiiiii, Huds. — Torrão (frequente). o 8 XIV. OER.AIVIACEAE I. Geranium, Tonr. 63. €m. roiíiiicliroliiBiii. L. — Torrão. 64. €m. iii«fttlc'. L. — Torrão (frequente). 65. Cl. «lissecliiiii, L. — Torrão (rref|iiente). 66. O. Rolieriiaiiiiiii, L. — Torrão (frequente). II. Erodium, Herit. 67. K. i*ic*iitariiiiíi (L.) líerit. — Torrão. 68. ■<'. iiioscliatiifiii (L ) Herit. — Torrão. 69. K. Koirys (Cav.) Bert. — Torrão (frequente). 70. K. iiialai*oide!S (L.) Will. — Torrão. III. Oxalis, L. 71. O. eeriiiin, Tliunnb. — Torrão (frequente nos campos). XV. BMJTACEAE I. Ruta, Tour. 72. R. hracteosa, DC. — Torrão (frequente nos montes e nas margens do Xarrama). XVI. IMIA^IVIIXACE^E I. Rhamnus, Tour. 73. II. alaieriiiis», L. — Torrão (frequente nas margens do Xar- rama). í>9 XVII. A]VA.CAR,OIACEAE I. Pistacia, L. 74. P. leiílisíeiísí, L. — Torrão (Irequenlc nos moiiles e nas mar- gens do Xarrama). XVIII ra^SEOL^CEAE I. Genista, Tour. 75. €r. Ipiaeaiitlioi», Brot. — Torrão (frequente nos monles). 76. €m. Hislri:^, Lge. — Torrão (abundante nas margens do Xar- rama). II. Cytisus, Tour. 77. C. baetlCHS, Steud. — Torrão (frequente nos logares assom- brados ou frescos). III. Medicag-0, Tour. 78. il. iiiiiiiina, Lam. — Torrão. IV. Trifolium, Tour. 79. T. repeias. L. — Torrão. 80. '■'. siiIiterrnueiBiiB, L. — Torrão, 81. T. aiiAiistifoliaiiiB, L. — Torrão. 82. '■'. toiBietil»s«Biii. L. — Torrão. 83. T. rc!iii|iiiiaCiiiii, L. — Torrão. V. Psoralea, L. 84. I*. Iiiiiiiiiiii^|»acliiíiiimii (Coss.) — Torrão (muito abundante 61 iV. Rosa, Tuiir. 96. if. oroiiiiiii. L. — Torrão (froqueiile nos silvados). 97. It. l*0(ii»iiii, Tratt. — Torrào (marg(Mis do Xarrama). V. Crataegus, L. 98. C iAioiio,S;'.yil«l; .Tacq. — Tonào (margens da Xarrama'. XX. sa:x:ifrag^a^oeíVE I. Saxifrag-a, Toiír. 99. S. ^'raiiaila<4i. L. — Torrào (frequente nos vallados). XXI. CR ASSULACEAE I. Tillaea, L. 100. T. a4|iialíc*n. L. — Torrào (sobre os penedos liumidos do Xar- rama). XXII. L"5l TIIRA^CEAE 1. Lythrum, L. 101. |j. i^racírcfí. Ten. — Torrào (terrenos frescos). XXIII. M^ I^TA^CKAE I. Myrtus, Tonr. 102. II. eoiiiiiiiiois. L. — Torrào (margens do Xarrama). (5:2 XXIV. CUCUIMBITAOEAE 1. EcballiuTD, C. Hicli. 103. Bi. elaterieiiii (L.) Kiih. — Tonrio. II. Bryonia, Tíjiir. 104. 15. «lioirtit .lacq. — Torrào (Irequciile). XXV. ai^iaoií:.a.1í: 1. Conium, L. IO."]. V. itiac*«i!aliiilt, L. — Torrào (logarcs fio.sros). II. Scandix Tuur. 100. ^. !•€*€• t4'ii-Weiiei*Í!S. L. — Tonno (searas). 111. Foeniculum, Adaiis. 107. I'\ oílioiíiale. Ali. — Torrào. XXVI. I^OTVIOETIACEAE 1. Lonicera, L. 108. li. iiii|»le\a, Ait. — Torrào (frerjiiorile). XXVII. TiLJOIACEAE 1. Rubia, Tour. 109. It. |iei'0^'i*ftiia. L. — Torrão (freqiieíitu). ()3 II. Galliuni, TuLir. 110. €■. S(Ui*(*liai'iiliiiii. Ali. — Turiào (nos caiiiijos). 111. ii. |»nríji»í€'iise. L. ^. iiiiiigitifloraiiii (lirot.— Tuiiào. II!. Asperula, L. 112. A. Kli€*i*iir«lia. li. Bn. — Torrào (rrcqticnte). IV. Crucianella, L. 113. €'. uiEj|;'iiJiilif4»lia. L. — Torrào (muilo frequoiile). XXVIII. A^AT^EOI^TVACKAr: I. Valerianella, Moencli. 114. W. oliioria (L.) Poli. — Torrão. XXIX. ASTERA^CEAE I. Sonchus, Toiír. 115. S. olc^raeciis, L. — Torrào (frequente). II. Taraxacum, Hall. 116. '■'. ofliciíinle. Weig. — Torrào (frequente). 111. Centáurea, L. tlT. V. |llllla(il. L. — Torrào ^^freijueiite). 64 IV. Calendula, L. 118. i\ ar%'eili>is, L. — Torruo (frequente). V. Soliva, R. el P. 119. ^. lia^ilniiien, Less. — TonTio (muito abundante enlre as pe- dras das calçadas). YI. Phag*nalon, Cnss. 120. I*. íiax.tilile. Cass. — Torrão (freíjuente). VII. Bellis, Toiír. 121. II. |iei'Ciiiiis, L. — Torrào. VIII. Senecio, Toiír. t 122. ^. viil^-arií!>, L. — Torrão (frequefite). 123. ^. ;^allícsiíS, Ghaiz. — Torrão. XXX. CAlMI^AlNUr^AOEA^E I. Campânula, Tour. 124. C criíiiiii^ L. — Torrão. XXXI. EIMCACEAE I. Eriça, Tour. 125. E. uiiiljcllitta, L. 65 II. Arbutus, Tour. 126. Jk. iiai>c«lo, L. — Torrão (nos montes). XXXII. míi]\j:ulaoeae I. Anagallis, Tour. 127. A. coeriilea, Sclireb. p. latilViSia (L.) — Torrão (frequente). II. Samolus, Tour. 128. S. l'alcraii(1í, L. — Torrão (logares húmidos). m XXXIII. OI.EAOEAE , - I f , -■«'■■ M I. Jasminum, Tour. 129. >9. ívuílvan^j L. — Torrão (frequente nas margens do Xar- rama). II. PMllyrea, Tour. 130. P. aift^'3B§»íif«ip3ia, L. — Torrão (frequente nos montes e mar- gens do Xarranin). 131. B*. lati folia, L. — Torrão (margens do Xarrama). • III. Fraxinus, Tour. 132. F. aiiA-castifolia, Vahl. "'■ 6.) obtusa, Gr. Godr. — Torrão (nas margens do Xarrama). 5 XVIII 66 XXXIV. boi^r^agMíVacii:a.e I. Oynoglossum, Toiír. 133. C. cretiCHiii, Vill. — Torrão (frequente nos cannpos e bordas dos caminhos). 134. C. claodesliuMBíi, Desf. — Torrão (frequente nos campos). 6.) fallax, nob. — DiíTere do typo pebis corollas violaceo- azuladas e pelo indumento branco-argenteo, mais curto 6 menos abundante. — Torrão (nos campos) ^ II. Borrago, Tour. 135. R. oflicinaliS; L. — Torrão (nos vullados e bordas dos campos). • III. Anchusa, L. 136. A. itálica, Retz. — Torrão (nos campos). 137. Jl. uiicliilata, L. — Torrão (frequente nos campos e vallados). IV. Lycopsis, L. 138. li. arveusiíS; L. — Torrão (nos campos). V. Nonnea, Medic. 139. M. nig^ricans (Lam.) DC. — Torrão (nos campos). 1 Diz De CandoUe (Prod. X, 148) que a espécie tem os pellos do cálix amarellos no estado espontâneo e brancos no estado de cultura. Não é, porém, assim. Na planta espontânea encontra-se, também, esta forma com os pellos brancos, mais curtos e me- nos abundantes, exactamente como os do C. crelkum, com o qual, porisso, se confunde á primeira visla. Conheço exemplares d'esta mesma forma, que me pareceu digna de ser catalo- gada, provenientes da Algéria. fiv VI. Myosotis, L. liO. II. versicolor, Pers. — Torrão (muito frequente). VII. Echium, Tour. 141. E. plautagiiiciiiii, L. — Torrão. VIII. Cerintlie, Tour. 142. C major, L. ^ — Torrão (nos campos frescos). XXXV. COTWOL.VXJX^A.OEAE I. Convolvulus, Tour. 143. C altliaeoicles, L. — Torrão (frequente). XXXVI. SOL.AIVA.OEAE I. Solanum, Tour. 144. S. uigriiiii, L. — Torrão. II. Hyosciamus, Tour. 145. H. alliusi, L. — Torrão. * Fornia de corollas violacco-avcrmolhadas, que ó a forma predominante em Por- tugal. C8 XXXVII. ^OJE^Or^HLXJJliArMAOE^íLE I. Verbascum, Tuur. 146. \. iiiuuatuiii; L. — Torrão (frequente). II. Antirrliinum, Tour. 147. A. 01*011 líiaiBi, L. — Torrão. III. Linaria, Tour. 148. Wj. sinwiea, (L.) ÍIoíí. Lk. — Torrão (muito frequente). 149. Ej. liuogi*r«§>ea. líolf. Lk. ' — Alcáçovas: Estação (muito abun- dante). 150. Ij. aBBícth;^'g»íea (Lam.) Hoff. Lk. ^ — Torrão (frequente e abun- dante). * No Proãromus Florae Hhpanicae considerou o sr. Lange esta planta çonio idên- tica á L. bipartita, WiJld. ; mas a indepondenr-ia das duas espécies loi, depois, clara- mente demonstrada pelo ex."'" sr. (^onde de l''icailio, saliio pmfessor do botânica na Escola Polylechnica de Lisboa, e, mais tarde, jjelo sr. G. Rouy n'nni artigo publicado no Naturallste. Escusado é, pois, lelembrar a(|ai os caracteres dilíeieiíciacs entre as duas Linarias, visto que elles são hoje bem conhecidos pelas publicações dos dois illustres naturalistas. Ha, porém, no artigo do sr. Rouy um erro considerável, para cuja rectificação aproveito agora o ensejo. Na verdade, em contrario da opinião do sr. Conde de Fica- Iho, que considerou muito bem a L. linofirisra. HolT. Lk. e a L sapphirina (Brot.) HoíT. Lk. como espécies distinctas, e esta ultima como idêntica a L. dclphinoulcs, Gay, pos- teriormente descri pia. pretende o sr. Rouy que a segunda seja apenas uma variedade longeraccmosa da primeira e que a terceira seja espécie independente. Ora, a variedade longeracewosa do sr. Rouy nem é mais que uma simples forma sem importância da L. 'liiioijrism nem a ella se leferc. de modo algum, á L. sapphi- rina, Hoff. Lk. Em primeiro logar conheço do vivo a /.. linoíjrisea tanlo de Coimbra, onde o sr. Rouy dá a longeraccmosa, como de vários outros pontos do paiz, e posso asseverar que os caracteres d'esta pretendida variedade não têm a menor importân- cia, porque vai iam irregularmente de um para outro individuo na mesma colónia. Além d'isto basta consultar as diagnoses e a estampa de Brotero {Phyí. Ltisit., tab. Í36) para se ver que o seu Antirrliinum sapphirinum, descripto já na Flora Lusita- 69 IV. Scropliularia, Tour. 151. S. eauiua, L. ^. |iiiiiintiíi»!s, L. — Torrão. 155. W. a£;'i*eíi»íis, L. — Torrão. XXXVIII. LA.1VIIAOEAE I. Lavandula, Tour. 156. Ij. stoceilsas, L. — Torrão (abundante nos montes). nica e mais tarde dado por Hoff. et Link. (sub. Linaria) na Flore Portugaise, differe de toda e quahiiier fóniia da L. linogrism, HotT. Lk. pelos caracteres seguintes : L. Imoyrisea, HoíT. Lk. Caules com folhas raríssimas, curtas e muito separadas. Pediculos excedendo o d(jl)ro do compri- mento dos cálices. Corollas avermelhadas (pela dessecação lornam-se ás vezes um pouco violáceas). Esporão pouco curvo e do comprimento do resto da corolla. Tubo largo e excedendo pouco as sepalas. Palato claro, não pintalgado de azul. Capsulas egualando os cálices. L. sapphirina (Brot.) Hoff. Lk. Caules com folhas abundantes, compridas e approximadas. Pediculos não excedendo o dobro do com- primento dos cálices. Corollas azuladas ou azulado-violaceas. Esporão nuiito curvo a maior que o resto da corolla. Tubo estreito e excedendo muito as sepalas. Palato claro, pintalgado de azul. Capsulas excedendo os cálices. Por outro lado, a estes caracteres da L. sapphirina ajustam-se tão perfeitamente os da L. drlphinnidrs que será impossível admiitir-se a separação das duas plantas, mesuio como simples variedades do mesmo typo especifico. Também não é exacto que, como diz o sr. Rouy para sustentar a sua opinião, a figura dada por Hoff. et Link. re- presente erradamente a L. sapphirina. Em resumo: i.° como bem aíTirmou o sr. Conde de Ficalho a L. linoeirisea e a, L. sapphirina são espécies diversas, e a L. delphinoides é, apenas, synonimo d'esta; 2.° a var. longerareniosa do sr. Rouy é apenas uma fóiina sem importância da L. Unogrisea 6 sem relação alguma com a verdadeira L. sapphirina (Brot.) Hoff. Lk. - - 70 II. Origanum, L. 157. O. ¥iilg;ai*c, L. — Torrão. III. Marrubium, Tour. 158. 11. viilgarc, L. — Torrão (frequente). IV. Staohys, Tour. 159. S. arvensisi, L. — Torrão (campos). V. Lamium, Tour. 160. Li. aiiiplexicniile, L. — Torrão (abundante nos campos e bordas dos caminhos). XXXIX. 3PLAIVT.^OITV^OJEA.E I. Plantago, Tour. 161. I*. serraria, L. — Torrão (frequente). 162. P. corouopiBS, L. — Torrão (muito frequente). 163. P. ps^ylliiiiii. L. — Torrão (frequente). XL. ILLEOE^nAOEAE I. Paronychia, Tour. 164. 1*. arg'Ciitea, Lam. — Torrão (frequente). 71 II. Hemiaria, Tour. 165. H. hirsiiita, L. p. c*iiicrea, (DG.) — Torrão (nos campos) ^ III. Corrigiola, L. 166. C. íiltorniis, L. — Torrão. XLI. 1POLYOOTV.A.OEAE: I. Rumex, L. 167. II. liiiec|»lialo|»liorus, L. — Torrão (frequente). 168. R. acelosicIlM, L. — Torrão (frequente). 169. II. |HilcBier, L. — Torrão (frequente). 170. R. sfulatfis, L. — Torrão (frequente). II. Emex, Neck. 171. E, spiaiosa, L. — Torrão (campos). XLII. D^r^HISTAOEAE I. Dapline, L. 172. IP. g;B&Í48fl9isii. L. — Torrão (frequente nos montes). > A //. cinerai aiiena-^ diíTerc da //. Iiirsiifa por ter as sepalas com os pellos dor- saes e inargin.ies tão compridos como o pelleiro terminal. A raiz annual e os caules reniontantes sào caracteres que também apparecem em carias formas da H. hirsuta. O aspecto das duas plantas ó o mesmo. 72 XLIII. SATVTiVLAOEAE I. Osyris, L. 173. O. alba, L. — Torrão (margens da Xarrama). I XLIV. EUr^HOFtlBIAOEAE I. Euphorbia, L. 174. E. exigiia, L. — Torrão (frequente). 175. E. pepliis, L. — Torrão (frequente). 176. E. |iteric«cea, Brot. — Torrão (campos e bordas dos cami- nhos). 177. E. Iiclioscopica, L. — Torrão (frequente). II. Mercurialis, Tour. 178. 11. auiiua, L. — Torrão (frequente). 111. Callitriche, L. . 179. C. stagualis, Scop. — Torrão (nos charcos). 180. C. S|i.. . .? ^ — Torrão (nos charcos deixados pelo Xarrama entre as pedras). XLV. TUI^TIO^^OEAE I. TJrtica, Tour. 181. U. iiieiiihraiiaeeii; Poir. — Torrão (frequente). » Não estava em íloracão. Pela forma das folhas estreita> e compridas approxima- va-se da C. autumnaiis, L., da qual, comtudo, me pareceu um pouco diversa. 73 XLVI. QXJÉFIO.VOEA^E I. Quercus, Tonr. 182. Q. siilicr. L. — Torrão (nos montes). 183. ^. coceifcra, L. — Torrão (nos montes). 184. f^. ilcx, L. — Torrão (nos campos e montados). XLVII. S.A.LIOAOEA.E I. Salix, Tour. 183. Í>. ciiierea, L. — Torrão: Horta das Ameixas. 186. S. salvifolia, Brot. — Torrão (margens do Xarrama). XLVIII. OJRCHir>IA.CEAE I. Orchis, Tour. 187. O. nSorio, L. 6.) picta, Rchb. — Alcáçovas: Torrão (muito frequente). II. Ophrys, Tour. 188. O. tcutlirecliuifera; ^yilld. — Alcáçovas: Estação. XLIX. IR^IDAOEAE I. íris, Tour. 189. V. sísyriueBiiiiiii, L. ' — ^ Torrão (frequente). 1 A planta não dá 2-4 flores, como se affirina, mas sim um grande numero d'ellas. Estas flores abrem ás 1-4 por dia ao nascer do sol, e apenas duram até á noite; no 74 II. Romulea, Maratt. 190. R. biilboeoclBiim (L), S. et Maur. p. (letiilis, nob. ^ — Bolbo pequeno; periantho em regra menor que no typo, com 10-^5 mill. de comprimento; antheras brancas ou levemente amareUadas, muito estrei- tas, bastante allenuadas para o cimo, com as auriculas agudas e bem divergentes depois da dehiscencia; estyllete nada ou pouco mais comprido que os estames. Planta pequena, muito polymorpha pela coloração do perian- tho, como o typo. — Alcáçovas : Estação, nos matagaes húmidos. dia imniediato, porém^ apparecem outras, cujos botões estavam, como os das que de- vem apparecer ainda, perfeitamente occultos na espatlia. Esta constante producção de flores prolonga-se, em cada individuo, por muitos dias. Reproduz-se muito bem pelas sementes, ao mesmo tempo que se multiplica pelos bolbos. ^ Esta variedade — que entre nós tem sido confundida algumas vezes com a R. Columnae, mas da qual se distingue bem pelo tubo do periantho mais curto e pela bractea superior total ou largamente escariosa, mais oval e menos aguda — pôde en- contrar-se ou em mistura com as diversas e numerosas formas do typo, ou perfeita- mente separada d'ellas e formando colónias mais ou menos extensas. No primeiro caso observa-se um ou outro exemplar intermédio (mas sempre muito raro) que bem pôde ser resultado de cruzamentos; no segundo caso, porém, a pureza dos seus caracteres distinetivos é perfeita. A forma das Alcáçovas apresentava em especial, com relação ás formas do norte, os segmentos do periantho verdes por fora, mas este caracter é pouco importante em valor taxinomico, porque, como tenho observado, é susceptível de numerosas varia- ções em diversas espécies portuguezas do género. Devo dizer que todas as nossas formas da R. bulbocodium diíTerem das formas fran- cezas e de outros paizes pelos veios do periantho não vermelhos mas sim violáceos ou incolores, bem como pela superfície e côr das sementes. Todas estas formas, porém, se grupam em duas variedades bastante distinctas : uma, que considero como incluída no typo, é geralmente maior, tem o estylete mais comprido que os estames e as an- theras muito amarellas, mais largas, pouco attenuadas para o cimo e com as auriculas quasi obtusas e pouco ou nada divergentes depois da dehiscencia; outra, a que per- tence à forma das Alcáçovas, é geralmente bastante menor, tem o estylete nada ou pouco mais comprido que os estacnes e as antheras brancas ou quasi, muito estreitas e muito attenuadas para o cimo, com as auriculas agudas e bem divergentes depois da dehiscencia. 75 I. Narcissus, Tour. 191. M. biilliococliuiii, L. — Torrão (frequente nos terrenos in- cultos). 192. M. juiiqiiilla, L. {i. Heuriciiiesii, nob. ^ — Folhas com 1-2 mill. de largo; periantho concolor, mais ou menos alaranjado; coroa com Vs de comprimento das lacinias; tubo com 24-27 mill. do comprido. — Torrão : abundante pelas margens do Xarrama, a montante da povoação, por entre as pedras. II. Leucoium, L. 193. 1j. trichophyllliiii, Brot.— Torrão (margens arenosas do Xarrama). LI. T)IOSOOrtIA.OEAE I. Tamniis, Tour. 194. T. com III II BI iii, L. — Torrão (nos silvados). * Foi o ex."" sr. dr. Jiilio Henriques, p;iliio Icntti ãe bolanica na Universidade de Coimbra, quem primeiro notou esta interessante variedade, referindo-se claraniente a ella no seu trabalho sobre as Amaryliidaceas de Portugal {Boleiim da Sociedade Bro- teriana, V, pag. 172 a 173) a respeito de uns exemplares de Castello de Vide. Pelas folhas esta variedade liga as fornias do N. juncifolius. Lag. ás formas do N. junquilla, L., assim como pela coroa se prebende ao i\^. junquilloidcs, Wk. que por este caracter egualmente liga a espécie de Lagasca á de Linneu. 76 LII. LILIAOEAE I. Smilax, Tour. 195. S. asgiera, L. [3. iiig^ra (Clus.) — Torrão (margens do Xarrama). II. Asparagus, Tour. 196. A. apliyllais, L. — Torrão (raro pelas margens do Xarrama). 197. A. alfius, L. — Torrão (bastante frequente pelos montes e cam- pos). 198. A. acutãfoliias. L. — Torrão (frequente pelos montes e valla- dos). III. Ornitliogalum, Tour. 199. O. laniliellatuiii, L. — Alcáçovas: Estação. IV. Asphodelus, Tour. 200. A. liiisllauieiíiS; Cout. — Torrão (abundante nos montes). V. Urginea, Stei. 201. U. iiiaritisita (L.) Baker. — Torrão (frequente). VI. Muscari, Mill. 202. iZ. i*a^^- COIMBRA IMPitKNSA DA UNIVERSIDADE 1902 97 ler, J. Daveaij), arredores de Lisboa: Canecas, Lumiar (J. Daveau, VVelw., D. Sopliia da Silva), Bemfica, Porcalhota, Luz (J. Daveau), Tapada d'Ajuda (K. da Cunha), Cascaes (P. Coutinho); — Alto Alemlejo: Portalegre: serra de S. Mamede, Boi d'A^ua, Senhora da Penha (A. Moiler, R. da Cunha), Castello de Vide: Arieiro (H. da Cunha), Évora (A. Moiler); — Alemlejo lilloral: arredores de Lisboa: Almada (P. Coutinho), Costas de Cão: prox. da Senhora do Monte (J. Daveau), Alfeite (R. da Cunha), Cezimbra (J. Daveau), Cabo de Espichel (A. Moiler), entre Odemira e Monchique (J. Daveau); — Algarve: Villa Nova de Portimão (A. Moiler). — lenhosa. Jun.-Julh. (v. V.). — Mndresiha caprina. Hab. na ílesp., Fr. austr., Suissa, Istr., Ital., Dalmácia. Ohserv. — Os trabalhos de herborisação eíTecluados em diíferentes epo- chas em Portugal levam ã conclusão de que a L. caprifolíum L. não existe n'este paiz, e 6 provável que também não exista na Hespanha porque os srs. M. Willkomm e J. Lange não a encontraram, e o sr. M. Colmeiro das muitas citações que faz desta espécie na sua Enumeracion de las Planlas de la Península, diz que: «muitas das localidades que aponta, conforme ^arios observadores, poderão pertencer á L. eirusca Sant. e tal- vez também á L. implexa Ait. antigamente confundidas». A citação feita pelo dr. Brotero da L. caprifolium L. na FL Lusilanica está n'este caso; ou pôde referir-se á L. implexa Ait. ou á L. eirusca Sant. ou a ambas as espécies. Não pode, porém, comprehender senão a L. eirusca Sant. quando este auctor se refere ao norte do paiz, porque é esta a única Lonicera de folhas superiores soldadas que se tem encontrado n'esta zona, muito embora Brotero diga que as llores verticilladas são ren- tes, sessilibus, porque este caracter, pondo de parte a L. caprifolium L., só pertence á L. implexa Ait. e que naturalmente o nosso botânico viu em exemplares colhidos n'outras localidades mas para o sul do paiz, tendo como ponto de partida os arredores da Figueira da Foz. A mensào da L. caprifolium de Hoífmansegg et Link na Flore Portu- gaise só pôde referir-se á L. eirusca Sant., visto que estes auctores citam na referida obra a L. implexa Ait. habitando nas sebes dos arredores de Lisboa. 7. L. Perlclynienum L. Cod. n. 1374; Brot. 1. c; Hffgg. Lk. I. c. p. 31; Gr. Godr. 1. c. p. 10; Wk. Lge. I. c. ; Pari. 1. c. p. 125; Nym. 1. c; Colm. 1. c. p. 13; Henriq. 1. c. n. 356; P. Cout. 1. c. p. 111 ; Rchb. Ic. I. c. t. 1172, f. 3 e 4; Fl. Danica, t. 908 (Periclymenum vulgare Grisl. 1. c. n. 1128; Caprifolium silvaticum Lam.). Nas sebes, mattas, lameiros das regiões infer. e montan. — Alemdouro trasmontano: Bragança (P. Coutinho), Chaves (A. Moiler), de Moledo a Se- 7 XVIII os diellos (J. Henriques); — Alemdouro lilíoral: Melgaço e arredores: S. Gre- gório (A. Moller), serra do Soajo: Portella do Bentinho (A. Moller), Mon- talegre: S. Pedro (A. Moller), margem do rio Minlio: Segadàes (R. da Cunha), arredores de G.imiiiha : Seixas, Jiiiallieira (R. da Cunha), serra do Gerez: Vidoeiro, Maruj.il, Caldas (Moller, M. Ferreira), Monte-Dôr: Pinhal da Gandra (l{. da Cunha), margem do rio do Mouro: Ponie do Mouro (R. da Cunha), arredores de Rraga : monte do Crasto (A. Sequeira), Povoa de Lanhoso (A. Couceiro), Esposende (A. Sequeira), arredores de Vizella (A. Velloso d'Araujo), Barcellos: Aziídiaga do Marnóta (R. da Cunha), arredores do Porto: Boa Nova (E. Joliiistou; ; — Beira Irasmon- tana: Aguiar da Beira: Poço Negro, Lapa e Matta da Vide (M. Ferreira), Almeida: Prado dos Salgueiros (R. da Cunha), Trancoso (M. Ferreira), Villar Formoso: Valle d'Alpicrio (R. da Cuidia); — fíeira central: entre Celorico e Fornos, Cortiço d'AIgodres [M. Ferreira), Castendo: Penalva do Castello (M. Ferreira), Vi/eu: Vil de Moinhos, rio Pa\ia, Passos de Silgueiros (M. Ferreira), Gouvêa (M. Ferreira), Carregal do Sal: Povoa, Santa Comba-Dão (A. Moller), serra da Estreila: airedores de Cêa, Se- nhora do Desterro, Vallesim (Welw.. .1. líenriq,, J. Daveau, F^onseca), Bussaco (F. Loureiro), Ponte da Murccila: Fgreja Nova (M. Ferreira); — Beira lilíoral: arredores de Cantanhede: Mira (AL Ferreira), Ourenlam (A. de Carvalho), arredores de Coimbra: Zombaria, Boa Vista, Mizarella, caminho de Cellas, Rangel, S. Fagundo (A. Moller, M. Ferreira^ serra da Louzã (J. líenriq.), Montemór-o-Velho : enire Gatões e Fôja (M. Fer- reira), Figueira da Foz: Tavarede (M. Ferreira), Buarcos (A. Goltz;, ar- redores do Louriçal: Pirdial do Urso (F. Loureiro), Piídial de Leiria (C. Pimentel), Soure?, Pombal? [A. Moller), Vermoil, Albergaria (A, Moller); • — Beira meridional: Covilhã: prox. do Zêzere (H. da Cunha), Alcaide: Barroca do Chorão (R. da Ciudia), serra da Pampilhosa (.1. Henriques), Castello Branco: Fonte da Mulla, Ponsid (H. da Cunha), RLilpica: Tapada do Prior (R. da Curdia); — Cenlro lilíoral: Porto de Moz: Casaes do Li- vramento (R. da Cunha), Torres Novas: margem do rio de S. Giào, pinhal de Santo António (R. da Cunha), arredores de Torres Novas: serra d'Aire (J. Daveau), Lagoa d'Obidos (VVclw.), Cartaxo (J. Cardoso), arredores d'Alemquer: Montegil (A. Moller), Canecas (J. Daveau), arredores de Lisboa: entre Povoa e Odivellas, prox. do Lumiar, Bellas (Welw., J. Da- veau), Loures (R. da Cunha), Cintra (J. Daveau), praia da Ribeira d'Algés (R. da Cunha), prox. a Cascaes: ribeiro de Caparide (P. Coutinho); — Alio Alemlejo: Marvão: Quinta Nova (R. da Cunha), Portalegre: Senhora da Penha (R. da Cunha); — Baixas do Sorraia: Montargil (Cortezào), Co- ruche (J. Daveau). — lenhosa. Maio-Julh. (v. v.). — Madrrsilva das bolicas. Hab. em toda a Europa desde a Escócia, Dinam. e Suco. até Hesp., Ital. e Grécia, Chypre e Afr. boreal. 99 8. L. Hlsiianica Bss. et líeut. Pug. p. 52; Bourg. exc. 1863; Wk. Lge. 1. c. ; Nym. 1. c. p. 322; P. Cout. I. c. (L. Periclymenum Bss. Voy. p. 276 non L. ; L. Periclym. 3. glauco-hirta Kze. Chlor. N. 146). Nas sebes e maltas da região inler. — Alemlejo litloral: Odemira (G. Sampaio); — Algarve: 3íoncliique e arredores: Foia (A. Moller, Bourg., J. Guimarães, J. Brandeiro), arredores de Villa Real de Santo António (J. Guimarães), arredores de Faro (J. Guimarães). — lenhosa. Maio-Julh. (V. s.). Hab. na Hespanha. Obsekv. — Esla espécie é muito aííim da L. Periclymenum L., mas sendo fixos os caracteres que as difíerenceiam e que vão apontados na respectiva clave, deve esta espécie conservar-se distincta da anterior. A L. Hispânica Bss. Heut. é mais frequente na Hespanha do que em Por- tugal; lá cresce na zona media e austral e no nosso paiz só se tem en- contrado no Algarve, sendo a primeira vez colhida em Monchique pelo sr. Bourgeau em 1853; depois d'isso foi, n'aquella localidade, e n'outras também do Algarve, encontrada por botânicos portuguezes. É possivel que esta espécie venha a encontrar-se também no centro do paiz porque alguns exemplares se tem visto nas immediaçòes de Pombal e Soure, colhidos pelo sr. Moller, que apresentam quasi os caracteres da planta do Algarve, mas cuja fixidez não foi ainda comprovada. iÚÚ VACCINIEAE DG. Arbustos ou snbarbustos, raras veze^s ai vorcs, foUias dispersas ou alternas, coriaroas, perennes ou caducas; estipulas nuilas. Flores heniiapliroditas, regulares. Calyx com o tubo adherente ao ovário, iinibi) lohado ou quasi inteiro, ('orolla eanipanu- lada, urceoiada-subíilobosa ou rodada, 4-5 fendida oulobada, inserida no alto do tubo do calyx, caduca. Eslanies livres inseridos n'uni disco epygiuico em numero egual ao das divisões da corolla ou em numero dobrado; antlieras 2-loculares in- trorsas com os loculos superiormente distmctos e prolongados em tubo perfurado no ápice, algumas vezes appendiculados na base. Ovário com 4-5 loculos multi- ovulados; óvulos inseridos em placenta central, pendentes, anatropos. Eslyleie lili- forme, eslignra capitado. Fructo bacciforme com 4-5 loculos contendo muitas se- mentes; embryão recto no centro do albumen carnoso. Quadro do género Receptáculo globoso, hemlspberico. Limbo do calyx com 4-5 lobos ou quasi in- teiro. Corolla gomilosa ou campanulada, às vozes tubulosa ou cónica com o limbo 4-5 fendido ou 4-5 lobadu. Hstames 8-10 epigynicos ou inseridos na parte inferior da corolla. Baga globosa. Arbustos ou subaibuslos com as raizes muito ramificadas: follias i)equenas alternas, inteiras ou denteadas: flores soli- tárias ou muitas vezes em caclio terminal ou axillar, com fiequencia bracteadas ou 2-biacteoladas 1. Vaccinium L. I. Vaccinium L. Gen. pi. Subarbusto com os ramos angulosos. Folbas ovadas, miudamente serreadas. ver- des em ambas as paginas, caducas. Palores axillares solitaiias, pendentes; limbo do calyx estreito, quasi inteiro; corolla subglobosa de vòv voide losada, anthe- ras appendiciiladas com 2 sedas na base. Baga levantada, negra ennevoada de garço, vermelha poi' dentro com sabor adocicado V. Myrtillus L. 1. V. Myrtillus L. Cod. n. 2700; Brot. Fi. Lusit. II, p. 20; Ilffgg. Lk. Fl. Port. I, |). 417; Gr. Godr. FI. Fr. II, p. 423; Wk. Lge. Prodr. Fi. Hisp. II, p. 335; Pari. Fl. Ital. VIII, p. 720; Nym. Consp. Fl. Furop. p. 490; P. Cout. Fl. lenhosa Port. II, p. 113; Colm. Fnum. y Rev. de las PI. Hisp.-Lusit. III, p. 519; Rchb. Ic. Fl. Germ. XVII, t. 1169. 101 Nos bosques, matlas c pinhaes da região montanhosa. — Alenulouro trasmonlano: serra do Marão: alio da serra (J. lícnriq.); — Alemdouro Ulloral: serra do Soajo: Portella do Bentinho (A. Moller), serra do Gerez: entre as Caldas e a Portella do Homem, Chão do Carvalho, Manga de Ma- ceira, etc. (Hoffmsegg., Brot., Welw., J. Henriq.. Moller, D. M. L. Hen- riq., F. Loureiro, M. Ferreira), Villar da Veiga (VVelw ;, Vianna do Cas- tello: monte de Santa Luzia (K. da Cunha) ; ^ — Beira central: serra da Eslrella: Lagoa comprida (M. Ferreira). — lenhosa. Maio-Junh. (v. s.). — Arando, Uva do monle. Hab. em toda a Euíopa. Observ. — O habitat d'esta espécie ao norte de Portugal é mais extenso do que Brotero e Hoffmansegg e Link notaram, tendo-se mesmo encon- trado, em 1894, na serra da Estrella já parte media do paiz, mas aqui a vegetação do V. MyrtiUiis L. é mais infesada e muito menos desenvolvida do que na região boreal, a julgar pelos exemplares colhidos n'aquella oc- casião. Alguns auctores, como em outra parte disse, acham tão frequente na Europa o V. Myrtillus L. como o V. niiglnosum L. E um engano. Esta ultima espécie ainda não foi reconhecida em Portugal. 102 MONOTROPEAE NuU. Hervas parasitas nas raizes das arvores, coradas, carnosas. Caule guarnecido de mui- tas escamas translúcidas fusco-amarelladas, carecendo de verdadeiras folhas. In- florescencia em cachos pendentes ou de flores solitaiias no alto do escapo. Flores hermaphroditas, quasi regulares; a terminal quinaria e as lateraes quaternárias. Calyx com 4 (raras vezes 5, 3, 2) sepalas deseguaes, livres. Corolla persistente com 4-5 pétalas livres, murchosas, hypoginicas. Estames 8-10, em numero duplo do das pétalas; antheras 2-loculares na base, reunindo-se n'um loculo único ter- minal aberto por uma fenda semicircular. Ovário livre, com 4-5 loculos multiovu- lados; óvulos inseridos no angulo interno dos loculos. Estylele simples, estigma largo, lobulado. Fructo capsular com 4-5 loculos, contendo um grande numero de sementes; dehiscencia loculicida por 4-5 valvas levando os dissepimentos no meio. Sementes cylindricas com um núcleo central excedido nas duas extremidades pela testa muito frouxa e alongada. Embryão sem cotyledones posto no eixo do albumen. Quadro do género Pétalas gibosas na base, erectas, recurvadas no ápice, mais compridas e mais largas do que as sepalas. Estylete direito, fistuloso, terminado por um estigma em forma de prato com 4-5 lobos. Capsula oval-globosa I. Monotropa L. I. Monotropa L. Gen. pi. Caule erecto simples com 12-25 cent. de comprimento, guarnecido desde a base de muitas escamas ovaes obtusas pallido-fuscas. Cacho terminal recurvado e apertado durante a floração e depois levantado e mais frouxo: bractéas ova- das, concavas roídas na margem, mais compridas do que o pedicello recto. Sepalas espatulado-lanceoladas ; pétalas obovado-cuneifoinies, denteadas no ápice, com a base em forma de sacco, pallido-amarelladas. M. Hypopithys L. 1. M. Hypopithys L. Cod. n. 3055; Brot. FI. Lusit. II, p. 17; Gr. Godr. Fl. Fr. II, p. 440; Wk. Lge. Prodr. Fl. Hisp. II, p. 330; Nym. Consp. Fl. Europ. p. 493 ; Colm. Enum. y Rev. de las PI. Hisp. -Lusit. Ill, p. 542; Rchb. Ic. Fl. Germ. XVII, t. 1152; Fl. Dan. t. 232 (Hypopithys multiflora Scop. Fl. Carn. I, p. 285; DC. Prodr. VII, p. 780; Pari. Fl. Ital. VIII, p. 751). 103 «. hirsuta Holh. Tent. II, p. 461; Nolt. Novil. p. 53 (M. hirsuta llorncm. sec. V\. II, p. 179; M. llypopillijs Wallr.). — Bor- dos das sepalas, interior das |)etalas, esíamos e j)istillo pel- ludos. Nas mattas e penhascos das rcfiiõcs infer. e montan. — Beira central: malta do Bussaco (Bernaidino" ; — líeira meridional : soutos de castanhei- ros, prox. de Aldeã das Donas e prox. do Fundão (Brof.), matta do Fun- dão (P.® C. Zimrnermann). — peren. Jun.-Julh. (v. s.). Hab. em quasi toda a Furopa, e lambem na America boreal. OnsEiiv. — Esta espécie é bastante rara na península hispânica. Em Portugal só fez menção d'ella o dr. lírotero na Flora Lusilanica, colhida em vários pontos da Beira e perto do Fundão, onde a encontrou recente- mente o rev. C. Zimmermann prof. no colle^io de S. Fiel. O conde de Hoffmansegg, que tatnhein passou por esta povoação á volta da sua ul- tima viagem á serra da F^slrella, am junho de 1800, não a encontrou, nem a cita na Flore Porlugaise. Modernamente, só o sr. Colmeiro, na sua obra acima citada, fez a indicação da M. Hypopithys L. em Portugal pela transcripção das localidades da Flora de Brotero. 104 ERICACEAE Lindl. Arbustos on subarbustos, raras vezes arvores pequenas. Folhas simples indivisas sem estipulas, alternas ou verticilladas, inseridas no eixo ao nivel dos nós, ordinaria- mente perennes. Inflorescencia varia. Flores regulares, poucas vezes irregulares, calyx inferior livre persistente formado de 4-5 sepalas livres ou um pouco sol- dadas na base. Corolla hypoginica, gamopetala, com 4-5 divisões mais ou menos profunda*s, persistente ou caduca com a peifloração iiiibricaliva. Estames livres em numero egual ao das divisões da corolla ou duplo, inseridos com a corolla em um disco hypoginico; antheras 2-loculares extrorsas, loculos separados no ápice ou na base, ordinariamente appendiculados, abrindo por um poro terminal. Ovário supe- rior livre com 4-5 loculos, 1 ou pluriovulados: estylele filiforme rigido, estigma terminal capitado ou arrodelado. Fructo capsular rafas vezes bacciforme, com 4-5 loculos contendo uma ou muitas sementes, de dehiscencia loculicida e septicida. Sementes pequenas inseridas em placentas centraes pelo prolongamento do angulo interno dos loculos, testa adherindo fortemente ao núcleo. Embryãò recto no centro do albumen carnoso; radieula sempre aproximada do hilo. Quadro das tribus e dos géneros /Fructo bacciforme, indehiscente. Flores regulares, corolla subglobosa ou ovado- l gomilosa, limbo 5-fendido reflectido. Folhas laigas alt(!rnas :"Trib. I. Arbuteae ] DC. — Flores dispostas em cachos terminaes bracteados pendentes. Calyx 5- 1 < partido mais curto do que a caiolla. Estames 10 incluídos, antheras comprimi- 1 das pelo dorso com 2 sedas reflectidas 2 \ Fructo capsular. Corolla vaiia. Folhas largas ou estreitas 3 2 /Arbusto ou pequena arvore. Ovário cingido por 10 lóbulos glandulosos do disco l hypoginico. Baga carnosa tuberculado-granulosa, 5-locular, loculos polysper- 1 micos 1. Arbutus Tourn. jSubarbusto humilde descabido. Ovário cingido por .3 escamas carno.^as do disco hypoginico. Drupa globosa lisa, 5-locular, loculos monospermicos. II. Arctostaphylos Adans. 'Capsula com 2-5 loculos, 2-5 valvas, septicida com muitas sementes. Corolla qui- naria, raras vezes quaternária, caduca. Anlher.is não appendiculadas. Folhas largas alternas ou quasi opposlas : Trib. 11. Rliodoreae Don 4 ) Capsula 4-locuIar com 4 valvas, loculicida, raras vezes septicida. Corolla quater- nária murchosa. Antheras ordinariamente appendiculadas. Folhas estreitas : Trib. III. Ericeae Don 5 t05 fFlores lerminaes corymbosns. Calyx fí-pai'tido egual. Corolla afunilada com o limbo o-lobado mais ou menos irregular. Eslames 10 exclusos, liletos muito compridos ordinariamente reclinados, anllieras abrindo por á poros lerminaes orbiculares. Estylete comprido mais ou menos aríjueadn, excluso. Capsula .S- locular com TJ valvas III. Rhododendron L. JFlores axillares solitárias. Calyx 4-paitido. Corolla ovado-oblonga bojuda, com o limbo curto 4-fendido i-eflectido. Kstames 8 inclusos, antberas alabardinas na base, do comprimento dos (iletes, aluindo por 2 |)ór()s ternnnaes obliquos. Esty- lete recto, incluso. Capsula 4-locular com 4 valvas IV. Daboecia Don. fFlores terminaes ou axillares. Calyx 4-partido ou 4-sepalo. Corolla muito mais comprida do que o calyx de fór.na vai ia. Estamos 8, antberas appendiculadas ou não, abrindo por poros ou fendas. Estigma obtuso capitado ou arrodelado. Capsula loculicida. Follias ordinariamente lineares, verticilladas. . V. Eriça L. JFlores axillares em espiga racimosa. Calyx 4-sepalo pctaloide, mais comprido do que a corolla campanulada [jrofundamente 4-fen(lida. Estamos 8, antberas ap- pendiculadas na base, abrindo por fendas longitudinaes. Estigma grosso, bilo- bado. Capsula septicida. Folhas lanceoladas lineares muito curtas, imbricadas. VI. Calluna Salisb. Ti-ib. I. Ai-l3-Liteae DC. Prodr. VII, p. 580 I. Arbutus Tourii. Itist. p. 598, t. 368 Folbas bastas, pouco pecioladas, oblongas ou ovado-lanceoladas, serreadas, lus- trosas, coriaceas, perennes. Flores dispostas em caebos compostos paniculados. Bractéas fulhiaceas oblongas situadas na base dos cachos simples, bractéolas purpurinas amplexicaules na base dos pedúnculos lloraes curtos. Corolla rosada ou braneo-esverdeada. Baga globosa, açafroada, comestível A. Unedo L. 1. A. Unedo L. Cod. n. 3107; Brot. Fl. Lusit. II, p. 68; Gr. Godr. Fl. Fr. II. p. 425; Wk. Lge. Prodr. Fl. Ilisp. II, p. 340; Pari. Fl. Ital. VIII, p. 722; Nym. Consp. Fl. Europ. p. 490; .1. Henriq. Exp. se. á serra da Estrella, p. 69, n. 357; P. Cout. Fl. lenh. Port. II, p. 115; Colm. Eniim. y Rev. de las PI. Hisp.-Lusit. III, p. 520; Rclib. Ic. Fl. Germ. XVII, t. 116, f. I, II (Unedo edulis Hffgg. Lk. Fl. Port. I, p. 416; Arbutus Clus. Hisp. p. 76, f. 77; Grisl. Virid. Lusit. n. 146; A. vulgaris Barr. Ic. 674; A. Algarbiensis Pourr. sec. Colm. 1. c. p. 523). Nas mattas, bosques e maltagaes das regiões infer. e montan. — Alem- douro trasmonlano: entre Vimioso e Miranda do Douro (P. Coutinbo), arredores de Moncorvo: Moz, Souto da Velha (J. Mariz); — Akmdouro litloral: Villa Nova da Cerveira: margem do rio Minho (R. da Cunha), serra do Gerez: das Caldas ao Borrageiro (Brot., Hoífmsegg., J. Henriq.); — Beira central: matta do Bussaco (J. d'0. Simões, J. Mariz, F. Loureiro), 106 Vacariça (A. de Carvalho); — Beira lilloral: arredores d'Agueda: Ponte do Alfusqueiro (J. Henriq.), Coimbra: matia da Baleia (A. Moller), Pirdial do Urso (F. Loureiro), Pinhal de Leiria (C. Pimentel); — Beira meridio- nal: abas da serra da Eslrella: Teixoso (R. da Cunha), Castello Novo: Cabeço dos Corvos (R. da Curdia), Çaslello Hranco: margem do rio Ponsul (R. da Cunha), Villa Velha: margem do Tejo (R. da Cunha); — Centro lilloral: serra de Cinlr-a (lloíímspgg., Welw., dr. Valorado); — Alio Al em- tejo: Portalegre: Santo António (R. da Cunha); — Alemlejo lilloral: ar- redores de Lisboa: Alfeite (R. da Cunha. J. Daveau), serra d'Arrabida (HoíTmsegg., Welw.), Setúbal: collin;is (A. Luisier); — Baixas do Gua- diana: serra de Scr[)a : Cascalheira (J. Daveau), Beja: charneca do Qué- roal (R. da Cimha); — Algarve: entre Villa Nova de Portimão e Monchi- que (Salv.), serra de Monchique (\A'eKv.), arredores de Faro (J. Guima- rães), entre Faro e Santa Barbara de Nexe (J. Brandeiro). — lenhosa. Novemb.-Fevr., fr, Julh.-Outub. (v. v.). — Medronheiro ou Ervodo. Hab. na ITesp., Irlarid., Fr., Tyrol, Carniol., Dalm., Turq., Grec, Orient., Ital., ilh. do Mediler., Canárias, Açores. n. Arctostaphylos Adans. Fam. pi. 11, p. 165 Folhas bastas, obovado-oblongas obtusas, attenuadas em peciolo curto, inteiras, lustrosas na pagina superior, reticulado-venosas na inferior, coriaceas peren- nes. Flores dispostas em cacho terminal simples denso e bracteado. Braetéas oblongo-lineares tome>ntosas, verdes, do comprimento do pedicello. Corolla ro- sada, pubeseente interiormente. Drupa globosa, pequena, açafroada. A. Uva ursi Spr. 2. A. Uva iirsi Spr. Syst. II, p. ^87; Bss. Voy. bot. de TEsp. II, p. 404; Wk. Lge. 1. c. ; Pari. I. c. p. 726; Nym. 1. c; Colm. 1. c. p. 523; Rchb. Ic. 1. c. f. IH (Arbutus Uva ursi L. ; Arctostaph. ofíicinalis Wimm. Grab.; Gr. Godr. 1. c. p. 426; Uva ursi Clus. Hisp. p. 78, f. p. 79). Terrenos pedregosos e arenosos nas charnecas e mattas da região mon- tanh. — Portugal (Vand., Willk.); — Alemdouro Irasmonlano e lilloral: nos montes das províncias septentrionaes (Alb. da Silv. Gom. Beir.) se- gundo Colmeiro. — lenhosa. Abr.-Maio, fr. Agost.-Out. (n. v.). — Medro- nheiro ursino. Uva d' Urso, Uva ursina. Hab. na Hesp., Inglat., Fr., Scand., Europ. med., Ital., Dalm., Russ., Ásia e Ameria boreal. Observ. — Segundo se vê pela citação do sr. Willkomm no Prodr. Fl. Hisp. 1. c, na qual o sr. Nyman se fundamentou também, suppozeram 107 estes auctores que o A. Uva ursi Spr. fazia parte da flora portugueza. Estas mensòes, talvez baseadas nas citações de Vandelli e iia de Boissier I. c. que dando esta espécie em toda a Europa não faz Portugal exclusão d'ella como faz a Grécia, não constiluiram para o sr. P. Coutinho ele- mentos sufficientes para descrevel-a na sua Flora lenhosa como espécie portugueza. Effectivamente, até ao anno de 1887, ej)ocha em que este auctor publicou o vol. 11 do seu Curso de Silvicultura, mais nenhum ele- mento appareceu que reforçasse as opiniões anteriores sobre a existência d'esta espécie em Portugal. Acontece, porém, que no mesmo anno de 1887 é publicado pelo sr. M. Coliueiro o vol. IH da sua Envmeracion y Revis. de las plantas de la Península, no qual a pag. o2'3 é mencionado o nome d'um colleccionador, o sr. A Ih. da Silv. Gom. Beir., que encontrou em Portugal o A. Uva ursi Spr , certamente na região montanhosa da zona septentrional do paiz. Com a auctoridade, pois, do sr. M. Colmeiro, augmentada pela mensão dos auctores antecedentes, considero esta espécie como planta portugueza, embora um tanto em duvida, por não ser conhecida a localidade exacta do seu apparecimento. Trib. II. IFtlxodLoreao Don. in Edinb«'. phil. joiírn. 17, p. 152; DC. Prodr. VIII, p. 7^12 III. Rhododendron L. Gen. pi. Arbusto erecto eom os ramos flexuosos, glabros. Follias coriaceas, oblongo-Ian- ceoladas agudas, atteniiadas na base, pouco pecioladas, glabras, lustrosas na pagina superior. Corymbos com muitas flores, tjractéas ovado-oblongas acasta- nhadas, acuminadas, muito cedo caducas. Pedúnculos mais compridos do que a coroUa, glandulosos no ápice. Calyx com os dentes curlissimos largamente triangulaies e glandulosos. C.orolla grande afunilado-rodada, intensamente ro- sada," com os lóljos obtusos e branco-hirsutos por dentro junto da base. Filetes até mais de meio densamente C(,'llieados de branco. Eslylete avermelhado. Ca- psula cylindrica truncada glabra . Rh. ponticum L., var. baeticum Bss. Reut. 3. Rh. ponticum L., var. baeticum Bss. Reut., ^Yk. Suppl. Prodr. Fl. Hisp. p. 13.0 (Rh. baeticum Bss. Reut. ap. Boiss. Diagn. pi. orient. II, n. 3, p. 118; Wk. Lge. 1. c. p. 3i2; Nym. 1. c. p. 491 ; P. Cout. 1. c. p. 116; Rh. ponticum L., ^. myrtifolium Don in Wern. mem. 3, p. 409; DC. Prodr. Vil, p. 722; Rh. ponticum Wbb. it. hisp. p. 29; Hffgg. Lk. 1. c. p. 396; Colm. 1. c. p. 339 non L. Na margem dos rios e ribeiras das regiões infer. e montan. — Beira 108 central: arredores d'OIiveira d'Azemeis: margens do rio Insua, perto da Carregosa e do Anluã [D. Manuel de 13. Pina (Bispo Conde), Visconde d'Oli- veira sec. Colm.], Caramulo: Cambarinho, Campía: margens do Alfiis- queiro [J. Henriques, 1). A. Ayres de Gouveia (Bispo de Bethsayda), A. Moller], Águeda e arredores: margens do Águeda e do Agadão [Gonçalo Caldeira (Conde da Borralha), .1. Henriques]; — Algarve: serra de Mon- chique (Holímsegg., Bourg . .1. Daveau, A. Moller), Foia (\A'elw., Willk.), serra da Picota e Malhada O^J^fíte (NAelw., J. Brandeiro). — lenhosa. Abr.-Jun. (v. s.), — Rliododendro, Adelfeira (Algarve), Loendro (Beira). Hab. na Hesp.: Andaluzia e Estremadura. Observ. — Este formoso arbusto que vegeta nas margens dos aílluentes do Vouga e do Antuà, na provincia da Beira, nas bordas das ribeiras e cursos d'agua da serra de Monchique, no Algarve, foi pela primeira vez encontrado em Portugal pelos Conde de Hoífmansegg c prol". Link. em 1799 em continuação da viagem d'estes botânicos pelo paiz, começada dois annos antes. Pelas seguintes phrases inseridas na sua Voyage en Por- tugal (trad.), vol. U, p, 122, se avalia o quanto estes naturalistas ficaram de agradavelmente impressionados quando depararam com esta bella planta: «... Ce bourg [Monchique) ajoute encore à la beauté de la campagne; ses maisons sont dispersées d'une manière pittoresque le long de la mon- tagne; la Serra de Foia trés-haute, élève sa cime pelée au dessus de la vallée; les orangers s'unissent aux chataigniers; le beau fíhododendron ponticum, le plus charmant arbuste de TEiirope, ombrage de toutes parts les ruisseaux.» Depois d'estes botânicos, foi encontrado o mesmo Rhodo- dendro também em Monchique na encosta de Foia, em 184(3, pelo sr. M. Willkomm em excursão batanica pelo meio dia da Hespanha e no Algarve. No anno seguinte foi esta planta colhida por F. Welwitsch nos pontos ele- vados da mesma serra : na Foia e Picota, onde também a encontrou E. Bourgeau no anno de 1853. l)'ahi por diante, outros colleccionadores por- tuguezes e estrangeiros colheram esta espécie na mesma localidade. Se- gundo o affirmava o prof. Link na sua Flore Porlugaise, julgou-se que era Monchique a única estação do paiz onde o Bhododendro se encontrava, mas no anno de 1884, por occasião d'um reconhecimento botânico da serra do Caramulo, o sr. dr. J. Henriques ^ descobriu nas margens do Alfus- queiro bellos exemplares do Rh. ponticum L. var. ; já a este mesmo au- ctor, cerca de dez annos antes, n'um passeio que tiídia dado pelas mar- gens do Agadào, foi-lhe indicada pelo sr. Conde da Borralha esta mesma * J. A. Henriques — Uma excursão botânica na serra do Caramulo^ •Boi. da Soe. Brot. IV, p. 113. 109 planta de que jâ cultivava no seu jardim alguns exemplares. Eífectivamente as margens do rio eslavam cobertas por altos e compactos Rhododendros n'uma grande extensão- Foi, pois, entre os atnios de 1870 e 1872 que se descobriu esta nova estação geographica d'aquella planta em o nosso paiz, 3 graus e alguns minutos mais ao norte do que a primitiva localidade no Algarve. Mais tarde appareceu a mesma espécie em Vouzella e arredores do Caramulo; e ultimiunente ainda mais ao norte, nas visinhanças de Oli- veira d'Azemeis, encontrou-se o Rh. ponlícum L. var. nas margens do Antuã e do rio Insiia, cm torno das [iropriedades do sr. Bis[)o Conde, D. Manuel de Bastos Pina, na Carrcgosa. E portanto esta ultima estação a mais seplentrional da peninsula onde cresce esta esj)ecie, a 40° e 52' de latitude norte. É errónea a citação que os srs. Leresclie et Levier ^ fazem do Rh. baeticum Hss. et Rcut. na serra do Gerez, lajiso que o sr. M. Colmeiro transcreveu para a sua obra sobre as Planlas da Peninsula. É possivel que elle exista na zona entre Douro e Minho, mas por emquanto não está ainda verificada esta estação. Esta espécie que até 1836 foi considerada idêntica ao Rh. pnnúcum L. que cresce na Syria, Armcnia c Ásia menor e que B. Webb- citou como um exemplo a mais para confirmar a lei da distribuição botânica na zona mediterrânea, assim enunciada: «sob a mesma latitude as plantas do ex- tremo leste do Mediterrâneo são representadas no oeste», foi rresse anno pelos srs. Boissier et Reuter"^ julgada uma espécie diííerente d'aquella e por isso a esta deram o nome de Rh. baellcian. A mesma opinião foi con- firmada pelo sr. Boissier* em 187o na sua Fl. Orimlalis. Os fundamentos paia esta distincçào são os seguintes: A espécie oriental differe da do occidente pelas folhas mais coriaceas com a margem mais revolutosa, percorridas por uma nervura mediana mais grossa, e mais atte- nuadas na base, [)eIos pedúnculos e os calyces glabros, pela corolla maior glabra interiormente ou levemente pelluda na base e pela capsula oblongo- cylindrica. O Rh. ponlicum forma montas altas e impenetráveis com o tronco direito e os ramos rectilíneos e grossos, em quanto que o RJi. bae- ticum tem uma estatura mais humilde e os ramos llexuosos e tortuosos. O habitat d'estas duas espécies é também diííerente pois que a primeira estaciona nos outeiros e florestas das regiões montanhosa e alpina, e u 1 L. Leroschc et E. Levier — Dcux excursions botaniqucs dans le nord de VEspagne et le Portuqctl. \)í\q. í)I. 2 B. Wcíjt) — //éT Hispaniense, 1838, p. 29. í E. Boissier — Diníinosrs Plantartini Novarnm, 18oG, ser. II, n." 3, p. UB. * E. Boissier — Flora Orientalis, III, p. 972. 110 segunda dá-se só nas margens dos cursos d'agua da região montanhosa e também da inCerior. Serão estas diíTerenças sufTicientes para considerar a planta do oriente especificamente distimta da planta do occidente? O sr. M. Willkomm poz em duvida no Prodr. fl. Hisp. que fossem espécies dislinctas, e no Sup- plemenium (1893) ao mesmo Prodr. considerou o Rh. baclicum Bss. Reut. como uma variedade apenas do Rh. ponliciim L., da mesma maneira que G. Don. ap. DC. Prodr. classificou como variedade {S. myrtifoUa) d'esta espécie os exemplares colhidos em Gibraltar e serra de Monchique. É diíTicil actualmente a decisão por qualquer das duas opiniões por falta de elementos bastantes de comparação; todavia, pelo exame a que procedi a um exemplar único do Rh. ponticum L. do llerb. do Mediterrâneo, co- lhido em Trebisonda na Arménia por E. Bourgeau, nota-se que as folhas d'esla planta são mais largas e as flores maiores do que as do Rh. baeti- cum, porém, os caracteres deduzidos da pulverulencia dos pedúnculos e do calyx e da pubescencia do interior da corolla são sem importância, por que nào são constantes em qualquer das duas formas. Por outro lado, a esta- tura do Rhododendro da periinsula hispânica não é tão humilde e as ramificações do caule não são tão tortuosas como Boissier descreve, pelo contrario apparecem nas margens do Águeda, nas do Agadão e do rio Alfusqueiro, na provincia da Beira, exemplares do Rh. baeticum que são verdadeiras arvores, o que pôde ser certificado por um lóro rectilineo do caule d'um exemplar d'esta planta vindo d'aquella região e existente no museu botânico da Universidade de Coimbra, que mede l'",50 de altura e tem o diâmetro de 7 centimctros no topo superior, mostrando que o indi- viduo a que este toro pertencia teria pelo menos o dobro da altura, o que jà não pôde considerar-se um arbusto humilde. Ficam, portanto, a estação á beira d'agua e o tamanho um pouco me- nor das folhas ^ e das ílores, os únicos caracteres importantes que diffe- renceiam a planta da região occidental da da região oriental, caracteres que seriam sufficientes para considerar o Rh. baeticum como uma varie- dade occidental do Rh. ponticum, da mesma maneira que a forma j3. bra- chycarpa d'esta espécie que se encontra no Libano subalpirro, constitua uma variedade oriental do mesmo Rh. ponticum. Sigo esta opinião, sem comtudo a julgar sufficientemente demonstrada. > O sr. M. Willkomm, no seu trabalho sobre as regiões botânicas da Península in- titulado : GrundzUge der Pflanzenverbreihing auf Iberischen Halbinsel, irad. no Boi. da Soe. Brot. XVII, p. H2, diz que as folhas do Rhododendro da encosta da Foia são mais pequenas e estreitas do que nos das montanhas de Algeciras. 111 IV. Daboecia Don. 1. c. p. ICO Subcarbusto dircilo ou íiscondnUe, nuiiosissimo cnm os niiios piibesctínles. Follms pouco pceioladiis iiornstciitos vonles o cdin pcllos l)i;iiicos n;i p;ipin;i i-iipoiior, bianeo-tonientosas iia paííiiia infeiior, as mais novas iiiuito revolutosas lineares sulcadas e muito juntas; as adultas oval-lanceoladas ou elllpticas planas ou levemente revolutosas. as su|ieriores bracteiformes glanduloso-pelludas. Flores pendentes em caclios niuito frouxos ao longo da parle superior dos ramos, pe- dúnculos curvados do i-onipriniento da corolla com o calyx glanduloso-pubes- cente. Corolla purpureo-violacea ou raras vezes branca, anllieras vermelbo- escuras. Capsula erecta, oblongo-aguda, glanduluso-pelluda. D. polifolia Don. 4. D. polifolia Dou, 1. c. ; Gr. Codr. I. c. p. 43i; \Vk. Lgc. I. c. ; Nym. 1. c. ; Colm. I. c. p. 538; Cout. I. c. (Ericii Dahoecii Brol. I. c. j). 26; Menziesia Dabeoci Híí-fí. Lk. 1. c. p. 397; DC. FI. Fr.; M. polifolia Juss. Ann. mus. I, p. 55, t. 4, f. I; Andromeda et Eriça Daboecia L. ; Sm. Erigi. bot. t. 35; Androm. monlana Salisb.; Vaccinium caiilabricum Hiids. ; Eriça caulabrica 11. máximo Tourn.). Charnecas, sebes e pirdiaes das regiões iufer. e monlan. — Alemdouro Valorai: Melgaço e arredores: S. Gregório (A. lAloiier, H. da Cunha), Castro Laboreiro: Alcobaça (A. Moller), Moiisào (H. da Cunha). Valença (R. da Cunha, J. O. Simões), Caminha: Pinhal de Camariílo (R. da Cunha, F. Loureiro), entre Douro e JMiidio (Brot., B. Gomes). Montedôr: Gandra (R. da Cunha); Vianna do Castello: monte de Sania Luzia (B. da Cutdia), serra do Gerez: Caldas, Portella do Homem, Agua d'Adega (Welw., Mol- ler, J. Henriq., M. Ferreira), Braga e arredores: prox. do mosteiro de Tibães, Bom Jesus, montes de S. Gens e do Castro (Brot., HoíTmsegg., Welw., Johnston, A. Sequeira), Povoa de Lanhoso (A. de Seabra Cou- ceiro, G. Sampaio), Villa Nova de Famalicão (Welw.), arredores do Porto (Brot.), serras de Vallongo e de Santa Justa (J. Casimiro Barbosa). — lenhosa. Maio-Agosto (v. s.). Hab. na Hcsp., Irlaud. e Fr. occidental. Trib. in. Ei-iceao Don., Gen. syst. Ill, p. 843 V. Eriça L. Gen. pi. 1 i Aniheras reclusas 2 Antheras exclusas, não appendiculadas 9 2 112 (Folhas cclheadas com os pellos glanduloso-capitados 3 ( Folhas nào celheadas, lineares 4 /Suharbusto com o caule erecto ou ascendente ramoso. Folhas ternadas ou qua- ternadas, ovado-lanccnladas revolutosas. Flores pouco pedunculadas em cacho frouxo ou denso no ápice dos ramos, pendentes; bracteolas, pedúnculos e laci- nias do calyx muito celheadas; corolla grande tuhnloso-gomilosa levemente curvada, violácea, com a fauce obliqua. Antheras não appendiculadas, eslylete I excluso . . E. ciliaris L. *Subarbusto com o caule ascendente ou prostrado, muito ramoso. Folhas quater- nadas, oblongo-lineares ou lineares obtusas muito revolutosas. Flores pouco pedunculadas reunidas em cachos capitados ou umbellas simplices terminaes, pendentes; pedúnculos e lacinias do calyx nuiito glanduloso-pelludas; corolla ovado-gomilosa, menor, rosada ou branca com a fauce apertada. Antheras ap- pendiculadas, estylete pouco excluso E. tetralix L. /Arbusto ou subarbusto mais ou menos pubescente. CoroUas grandes não esver- l deadas. Antheras appendiculadas 5 (Arbusto glabro. Corollas pequenas amarello-esverdeadas. Antheras não appendi- culadas Folhas ternadas ou quaternadas muito juntas. Flores pedunculadas ia- teraes dispostas 1-3 nas axillas das folhas, formando cachos compridos densos e folheados. Corolla campanulado-globosa fendida atéquasiaomeio. E. scopariaL. ^Subarbusto; caules erectos ou ascendentes, verdascosos, ramosos, pubescentes. Corollas violaceo-acinzentadas ou brancas, cylindrico-gomilosas. Folhas terna- das, esti'eitamente lineares obtusas sahindo em fascículos da axilla das folhas novas. Flores em umbella na extremidade dos ramúsculos, formando panicula estreita e deusa. Pedúnculos do tamanho da corolla, pendentes. Estylete incluso ou levemente excluso E. cinerea L. 'Arbusto; ramos erectos muito divididos, densamente peitudas. Corollas rosadas ou brancas 6 Í Ramúsculos com pubescencia egual. Folhas quaternadas, grossas. Flores quasi rentes, corollas rosadas ou avermelhadas. Capsulas assetinadas 7 iRamos e ramúsculos bi'ancotomentosos com o tomento composto de pellos curtos 1 6 compridos. Flores muito pedunculadas, corollas rosadas ou brancas. Capsulas ( glabras 8 Folhas patentes obtusas, levemente sulcadas no dorso, a principio com papillas, depois muito glabras, verdes lustrosas. Floies pendentes em umbellas fasci- culadas no ápice dos ramos foimando paniculas compridas eracimosas; bra- ctéas lanceoladas, obtusas avermelhadas branco-ton)entosas, fibrilloso-celheadas na margem; lacinias do calyx largamente ovadas ou quasi redondas obtusas e rostradas com a quilha verde e as margens branco-membranosas, densamente fibrilloso-celheadas. Corolla rosada, ovado-tubulosa um pouco mais larga no aplce; estylete regularmente excluso E. australis L. Folhas muito mais unidas, menos grossas e mais curtas, profundamente sulcadas no dorso, as mais novas muito papillosas. Flores subfastigiadas formando thyrsos compactos; bractéas agudas e as lacinias do calyx vivamente purpurinas, glabras, com as margens estreitamente alvo-membranosas apenas celheadas; lacinias do calyx pouco rostradas, escuro-purpurinas no dorso e no ápice com a quilha branca. Corolla intensamente rosada, menor do que a anterior com a fauce não dilatada \ antes contrahida no ápice. Estylete muito excluso E. aragonensis Wk. 1 ( 113 Arbusto com os líimos iimito vordascosos, os mais novos e os ramúsculos com os pellos do tomento d"uma forma simples. Folhas tornadas ou (|iiatcrnadas eslrei- lamente liiicaics. l-^lorcs dispostas \-'.\ no ápice dos ramúsculos saliindo dos fasciculiis das follias dos ramos maiores, formando o lodo uma panicula alon- eada pviamidal. Pedúnculos arípieados, cotn umas peijuenas liractéas ao meio. C;il\x iiiahro de divisões ovaes, agudas. Corolla quasi do comprimento dos pe- dúnculos, ohlongii-campanulada, levemente comprimida na fauce, rosada. Ap- pendices das anílieras largamente lineares E. lusitanica Rud. Arbusto ou pecpiena aivore de lenho muito duro, com os ramos floriferos mais curtos e densos e os ramúsculos com os pellos do tomento de duaS' formas: ora simples e terminados cm gancho, ora ramosos. Folhas lineares mais grossas e muito densas. Flores 2-4 no ápice dos ramos e ramúsculos formando uma pa- nicula alongada p\ramidal. Pedúnculos bracteolados na base. Lacinias do calyx ovado- lanceoladas', obtusas. Corolla menor, mais cuita do que os pedúnculos, ! campanulada com 4 lólios profundos, branca ou rosada. Appendices das anthe- \ ras oblongo-ari edondadas • • E. arbórea L. ,' Arbusto com os ramos erectos ou toituoso-asccndentes. Folhas pequenas torna- das nnbricadas. lineares obtusas de 3 gmnes. Flores terminacs em numero de 3-6 em umbella, assentes em pedicellus eguaes ou maiores do que a coiolla. Bractéas encostadas ao cahx. Lacinias do calyx oblongo-lineares verdes. Co- rolla ovóide com a fauce contrabida. rosada' violácea ou branca. Antheras 2-partidas até ao meio. Estylete recto muilo saliente E. umbellata L. jSubarbusto com os ramos erectos. Folhas maiores quaternadas lineares obtusas, plano-convexas, canaliculadas por baixo. Flores geminadas axillares formando cachos quasi unilateraes e assentes em [jedicellos mais curtos do que a corolla, bracteolados ao meio. Lacinias do calyx lanceoladas avermelhadas. Corolla ovado-tubulosa cor de carne. Antheras meio salientes, 2-fendidas. Estylete recto muito saliente E. mediterrânea L. 5. E. ciliaris L. Cod. n. 2789; Loeíl. It. Hisp. p. 138; Brot. 1. c. p. 25; Hífgg. Lk. 1. c. p. 407; Gr. Godr. 1. c. p. 430; Engl. bot. t. 2618; \Vk. Lge. I. c. p. 343; Nym. 1. c. p. 488; Colm. 1. c. p. 528; P. Cout. 1. c. p. 118 (E. Coris folio V!1L Clus. Hisp. p. 1 18, f. p. 119). Nas chnrnecas arenosas e húmidas, pinliaes, sebes das regiões infer. e moiitan — Alemdouro lillomi : Melgaço [\{. da Cuidia), Valladares: nnonte da Senhora da Graça (l{. da Cunha), Vallença : montes da Logeira (R. da Cunha), Montedòr: Gandra (R. da Curdia\ Darque: margem do Lima (R. da Cunha), Vianna do Castello: monte de Santa Luzia (R. da Cunha), serra do Bouro: Logar da Cidade (R. da Cunha), serra do Gerez: Tojeiro, Caldas (Welw., A. iVioller, 1). M. L. Hcnriq., Sousa Pereira), Barcellos: Pitdial Gião (R. da Cunha), Villa No\a de Famalicão (\A'eKv.), Porto: ribeiro d'Avintes (Marquez do Fayal); — Beira central: serra de S. Ma- cário (J. Henriq), Vizeu : serra de Santa Luzia (M. Ferreira); — Beira liltoral: arredores de Coimbra (Brot.), Barcouço: Azenha Nova (M. Fer- reira), Pinhal de Valle de Cannas (A. 3Ioller), Quinta da Zombaria (M. Ferreira), Gandra do Ameal, Quinta Branca (M. Ferreira), arredores de Montemór-o- Velho : Fòja (M. Ferreira), Figueira da Foz (F. Loureiro), 8 XV ui 114 Buarcos (A. de Carvalho), arredores do Louriçal: Pinhal do Urso (A. Molier, F. Loureiro), Albergaria (A. Moller) ; — Centro lilloral: Villa Nova d'Ourem (J. Daveau), Alfeizirào: Pardo (II. da Cunha), Vallado: Moita (R. da Cunha), Caldas da Rainha (D. Sophia Silva). OUa e Monte Re- dondo (J. Daveau), Mafra: tapada real (O. Simões), serra de Cintra: matta da Pena, convento dos Capuchos (líoíímscgg., Welw.), arredores de Lisboa: Bellas (R. da Cunha), Cascaes (P. Coutinho); — Baixas do Sorraia: Montargil (J. Cortezào), Samora: Paul das Lavouras (Welw.j, Venda do Pinheiro (J. Daveau); — Alem lej o lilloral: Seixal, Arrentella: pinhal de Coelho d'Abreu (R. da Curdia), Setúbal: Quinta do Pinheiro, entre Pontes e Algeruz (J. Daveau, A. Luisier), serra d'Arrabida (Welw.), entre S. Thiago de Cacem e Sines (J. Daveau), Odemira (G. Sampaio). — ^ lenhosa. Maio-Outub. (v. v.). Hab. na Hesp., íngl. e França. 6. E. Telralix L. Cod. n. 2779; Brot. 1. c. p. 22; Hffgg. Lk. 1. c. p. 408; Gr. Godr. 1. c. p. 431; Wk. Lge. 1. c. ; Nym. 1. c. ; J. líenriq. 1. c. p. 70, n. 358; Colm. I. c. p. 529; Cout. I. c. ; Rchb. Ic. 1. c. t. 112, f. 1 (E. Coris folio L\, Clus. llisp. p. 118). Nos mattagaes, pinhaes e charnecas de solo húmido ou pantanoso das regiões infer., montan. e subalpina. — Alemdouro Irasmonlano: serra de Montesinho: Fonte da Touca Velha (A. Moller), Serra do Marão (G. Sam- paio);— Alemdouro lilloral: Valladares do Minho: Seid)ora da Graça (R. da Cunha), serra do Soajo: Portella do Bentinho (A. Moller), Villar da Veiga (Welw.), serra do Gerez: Portella do Homem, Tojeiro, Leonte, Marujal, Borrageiro, Chào de Maçãs (Brot., Hoífmsegg., Welw., Moller, M. Ferreira), Pedras Salgadas (D. M. L. Henriq.), serra da Cabreira: Chã do Pereiro (G. Sampaio), Povoa de Lanhoso: serra do Merouço (G. Sampaio); — Beira central: serra da Eslrella (M. Ferreira); — Beira lit- íoral: entre Oliveira de Bairro e Aveiro (M.^ Ferreira), arredores de Mira: prox. da Tocha (M. Ferreira), arredores de Cantanhede: Ourentam (A. de Carvalho), entre a estação da Pampilhosa e Luso (M. Ferreira), arredo- res de Montemór-o-Velho: Pinhal de Fòja (M. Ferreira), arredores do Louriçal: Pinhal do Urso (M. Ferreira), Pinhal de Leiria (H. de Mendia, C. Pimentel), Albergaria (A. Moller); — Beira meridional: serra da Pam- pilhosa (J. Henriques) ; — Centro lilloral: Villa No\a d'Ourem (.í. Daveau), arredores das Caldas da Rainha: Aguas Santas (Welw., R. da Cunha), Lagoa d'Obidos (Welw.), Óbidos: prox. do Carregal (R. da Cunha), entre Torres Vedras e Óbidos (Hoíimsegg.), serra de Cintra (H. de Mendia). — lenhosa. .lun -Agost (v. s.). líab na Hesp.. Ingl., Norweg., l)iu;iin., Hollaiid., Bdg., Fr., Aliem., Transilv., Rússia medi«. IIB Observ. — Do cruzamenlo natural da E. clliaris com a E. Telralix s3o conhecidas duas plantas hybridas: a E. Walsoni DC. e a E. Maweana. Este ultimo hybrido, conforme declara o sr. P. Hariot ^ foi descoberto em Portugal por M. Maw. Guiado pelos principaes caracteres apontados para esta planta, pelo sr. W. J. Bean ^ diligenciei referil-os aos diífe- lentes exemplares portuguezes que pude examinar das 2 espécies, sup- postos pães da nova Eriça, e de varias formas das mesmas espécies, e em nenhum exemplar encontrei indicios de cruzamento. Effectivamente, uma robustez maior da planta, ramos íloraes, glabros, alliado a flores lar- gas de còr purpureo-carmezim, formando um cacho cylindrico e denso, participando dos demais caracteres da E. ciliaris ^, não foi possível ser observado em exemplares portuguezes, especialmente n'aquelles que habi- tam as regiões do paiz communs A E. Teíralix. É verdade que o sr. W. J. Bean diz que a E. Maweana é uma planta muito rara, accrescentando que foi descoberta em 1882, mas nada diz a respeito da localidade pre- cisa onde tenha apparecido. Com a auctoridade do sr. P. Hariot deixo aqui consignada a supposi- çâo de ser este hybrido descoberto em Portugal, para em futuras herbo- risaçôes ser verificado o facto. 7. E. ciiierea L. Cod. n. 277o; Loefl. It. Hisp. p. 137; Brot. I. c. p. 23; llítgg. Lk. 1. c. p. 409; Gr. Godr. 1. c. p. 431; Wk. Lge. 1. c. p. 344; Nym. 1. c. ; J. líenriq. 1. c. n. 339; Colm. 1. c. p. 530; P. Cout. 1. c. p. 119; Kchb. Ic. 1. c. t. 112, f. 111 (E. Coris folio VI, Clus. Hisp. p. 114, f p. 116). Nos mattagaes, outeiros arenosos e terrenos de charneca seccos e ári- dos, pinhaes das regiões infer. e montan. — Alemãouro Irasmontano : Bra- gança (M. Ferreira), Bornes (D. Sophia da Silva), Chaves: serra do Bru- nheiro (A. Moller), Villa Heal (J. Daveau), serra do Marão (J. Henriq., P. Coutinho); — Alemdouro lilloral: Melgaço: S. Gregório (A. Moller), Valladares: Gondarem, monte da Senhora da Graça, pinhal de D. Tho- mazia (U. da Cunha), Monsâo (B. da Cunha), Valença: Arão, Urgeira (B. da Cunha), Villa Nova da Cerveira (B. da Cunha), Caminha (B. da Cufiha), serra do Soajo: Ouleiro maior (A. Moller), Pedras Salgadas (D. M. L. Henriq.), serra do Gerez: Caldas, Tojeiro, Barrosão, Preguiça, * M. P. Hariot — Publirations étramjrres: Journal de la Société Naíionale d'Horíi- cuUure de France, ser. 3.S tom. XXI, p. 412. ^ W. J. Bean — Arborelum, Kew : The Gardeners' Chronicle, ser. 3.», vol. XXIV, p. 454. í Whilst, of the supposeJ pai'ont?, E. Walsoni more nearly approaches E. Tetralix, Ibis leans towards E. ciliaris. — W. J. Bean (1. c). il6 Agua d*Adega, Penedo (Welw., A. Moller, D. M. L. líentiq., Capello e Torres), Vianria do Castello: inoiíte de Siuita Luzia (K. da Cindia), arredo- res de Braga: Monte do Craslo (A. Sequeira), arredores de Vizella (A. V. d'Araujo), Amarante: Galào (Taveira de Carvalho), arredores de Santo Tliyrso (A. R. Valente); — //(-/ra central: Serra de S. Macário (J. Henri- ques), Caslendo: Quinta da Insua (M. Ferreira), Vizeu e arredores: serra de Santa Luzia, Sabugosa (M. Ferreira), Carregal do Sal: Povoa (A. Mol- ler), serra do Caramulo (A, MolLer), liussaco [¥. Loureiro), serra da Es- trella: entre S. Homão e Vallezim, Mondeguiidio, abaixo do Sabugueiro (J. Daveau, H. da Cunlia, Welw.), Ponte da Murcella: serra do Vidoeiro (M. Ferreira); — Beira liUural: Espinho (Araújo e Castro), entre Oliveira de Bairro e Aveiro (M. Ferreira), enire Pampilhosa e Luso (M. Ferreira), Mealhada (J. Daveau), arredores de Cantanhede: Ourentam (A. de Car- valho), Coimbra e arredores: Portella, Santo António dos Olivaes, Mainça (Brot., A. Moller, J. Mariz, M. Ferreira), Louzã (J. Henriques), Miranda do Corvo (B. F. de Mello), Gandra do Ameal, Montemór-o- Velho, prox. de Gatões (M. F^erreira). Figueira da Foz (F. Loureiro), Buarcos (J. Ma- riz), Pinhal de Leiria (H. de Mendia), Soure, Pombal (A. Moller), arredo- res de Pombal: monte Sicô (J. Daveau); — Beira meridional: Sernache do Bom Jardim (Marcellino de Barros), Pampilhosa da serra (J. Henri- ques), Castello Branco: Monte Fidalgo (H. da Cunha); — Centro lilloral: prox. d'Ourem e Villa Nova d'Ourem (Welw., O. David), Porto de Moz: Alçaria (R. da Cunha), serra de Minde (R. da Cunha), base da serra de Monte Junto, prox. d'Otta (Welw., J. Daveau). — lenhosa. Maio-Julh. (v. v.). Hab. na Hesp., Ingl., Fr., Belg., Holland,, Aliem, rhenana, Ligur., Transilv., Noruega. 8 E. auslralis L. Cod. n 2741; Brot. 1. c. ; Hffgg. Lk. 1. c. p. 414; DC. Prodr. 1. c. ; Andr. Healh. t. 52; Bss. Voy. bot. Esp. p. 405; Wk. Enum. in Linnaea XXV, p. 45; Wk. Lge. 1. c. p. 345; Nym. 1. c. ; J. Henriq. 1. c. n. 360; Colm. I. c. p. 531; P. Cout. 1. c. p. 118 (E. Coris folio II, Clus. Hisp. p. 108, f. p. 110). Nos mattagaes, charnecas e pitdiaes das regiões infer. e montan. — Alemdouro trasmonlano: Bragança (P. Coutinho), serra de Rebordãos (A. Moller); — Alemdouro liltoral: serra de Bouro: casaes da Espinheira (R. da Cunha), Ponte de Lima: monte do Reboredo (G. Sampaio), entre Val- longo e S. Pedro da Cova (E. Schmitz), Porto e arredores: Santa Justa (E. Johnston, Vasco dOliveira); — Beira Iraamonlana : Moimenta (M. Fer- reira");— lieira central: Bussaco (F. Loureiro); — Beira litloral: arredo- res de Vdla Nova de Gaya : Avintes (Marquez do Fayal), entre Coimbra e Lorvão (Brot.), arredores de Coimbra e Valle de Cannas (W. de Lima, 117 A. Moller), Zombaria, Mainça (A. MoIIer, M. Ferreira), arredores de Montemór-o-Velbo: matta de Fôja (M. Ferreira), Pinhal do Urso (F. Lou- reiro), Marinha Grande (H. de Mendia); — lieira meridional: Soalheira: S. Fiel (C. Zinimermann), Figueiró dos Vinhos (.]. V. de Freitas), Poly- gono de Tancos (J. Pereslrello) ; — Centro Jillorul: entre Alcoentre e Monte Jtinto iBrot.j, serra de Cintra e pharol do Cabo da Roca, prox. a Que- madas (Wehv., J. Daveau); — Alio Alcmlejo: Castello de Vide: Prado (U. da Cunha), Marvão: S. Salvador (H, da íuriha), Porlalejire: Casa Alta (R. da Cunha); — Alcmlejo lilloral: arredores de Lisboa: Arrentella, Pe- rum. Amora (Welw.), Setúbal e arredores (Fín^íg. Lk., Welw., A. Lui- sier), do Poceirào a Pegões i^J. Daveau), de Alcácer do Sal a Grândola (J. Daveau), S. Thiago de Cacem (J. Daveau), entre Odemira e 3Ionchi- qtie (J. Daveau); — Baixas do Guadiana: serra de Serpa: monte Lobo, de Mata Frades al6 ao Valle dos Collos (Conde de Ficalho e J. Daveau); — Algarve: entre Corte Figueira e Mú (.1. Daveau), Monchique: Caldas (WeUv., A. Moller, F. C. Leote), entre Monchique e Aljezur (,í. Daveau), Loulé (Bourgeau). — lenhosa. Fever.-Maio (v. s.). Hab. na Hesp. occid. e Afr. boreo-occidental. 9. E. aragonensis Wk. Enum. 1. c; Wk. Lge. 1. c; Nym. 1. c. (subsp.); J. Henriq. I. c. n. 361; Colm. 1. c. p. 532; P. Cout. I. c. p. 119 (var.) [E. australis Dur. et Bourg. pi. Astur. exs. ; V^'k. Sert non L., Hífgg. Lk. (ex p.); E. umbellata Ass. non L.]. Nos maltos, charnecas, terrenos pedregosos das regiões montan. e al- pina.— Alemdouro trasmonlano: serra de Montesinho: sitio da Lomba, fonte da Touca Velha (A. Moller), Bragança (M. Ferreira), serra de Re- bordàos : alto da serra (J. iMariz), Moncorvo: Reboredo (J. Mariz) ; — Alemdouro lilloral: serra do Soajo: Outeiro maior (A. Moller), serra do Gerez: Barrozão, Carvalha bonita (alt. 1:100 m.) e outros sitios elevados (Iloffmsegg., A. Moller); — fíeira Irasmonlana: Castello Mendo: Moita do Carvalho (R. da Cunha); — Beira central: Gouvêa (M. Ferreira), serra da Estrella: Penha do Gato (alt. 1:760 m.), Labrunhal, Mondeguiidio (Iloffmsegg., J. Henriques, J. Daveau, M. Ferreira, R. da Cunha), Ponte da Murcella, S. iMartinho da Cortiça (M. Ferreira): — Beira meridional: serra da Estrella: Manteigas, Sameiro, abas da serra: Teixoso (R. da Cunha), Fraga da Cruz (R. da Cunha), Covilhã: margens do Zêzere e da Ribeira de Reijamcs ^R. da Cunha); — Baiocas do (iuadiana: Beja: Char- neca do Queroal (R, da Cunha). — peren. Maio-Julh. (v. v.), Hab. na Hespanha. Obsehv. — A E. aragonensis Wk. 6 uma forma montanhosa e alpina da E. australis L. caracterisada pelas folhas e llores menores, pela inflo- 118 rescencia mais compacta, pelos cálices e bractéas glabras ou quasi e pelo diâmetro trabertura da fauce da corolla um pouco menor. O sr. Willkomm separando a E. aragonensis da sua affim, e nào querendo desde logo dar- Ihe os foros de espécie disliucta, lembrou que pudesse constituir uma forma boreal da E. australis L. Nem relativamente a Portugal nem á Hespanha podem as coisas considerar-se d'esta maneira, porque, se é certo que a E. australis L. apparece com muita frequência no meio dia do paiz, como apparece no meio dia da Hespanba, também a mesma espécie se encon- tra nas regiões media e boreal de Portugal e na região boreo-occidental do paiz visinbo. A distribuição geographica acima indicada bem o de- monstra, o que aliás não era para estranbar, visto que Linneu designou cora o nome de E. australis esta espécie por só ter sido encontrada na porção austro-occidental da Europa, isto é, na peninsula ibérica. Para a Hespanha, a designação de forma boreal da E. australis, dada á E. ara- gonensis, nào é apropriada porque ao mesmo tempo que esta espécie se en- contra nas Astúrias e sul dos Pyreneus, também vegeta na Estremadura hespanhola e na Ibéria, mas em localidades de grandes altitudes, d'onde vi exemplares no Herbario do Mediterrâneo. E o mesmo que se verifica em Portugal com relação ao habitat da E. aragonensis ; esta espécie só se encontra nas grandes e por vezes medias altitudes, emquanto que a E. australis apparece nas medias e baixas altitudes de quasi todo o paiz. Ora, uma planta que diíTere doutra affim nào só por um certo numero de caracteres permanentes de incontestável valor, como também pela re- gião ou zona onde se desenvolve, pôde ser considerada espécie distincta d'aquella. Foi, pois, n'esta categoria que o sr. M. Willkomm conservou a E. aragonensis no seu Supplement. Prodr. Elorae Hispanicae, p. 136, e em cujo logar a confirmam os recentes trabalhos de exploração botânica em Portugal. í\0. E. lusitanica Rud. in Schrad. Journ. II, p. 286 ; liffgg. Lk- 1. c. p. 412, t. 71; Gr. Godr. 1. c. p. 433; Wk. Lge. I. c. ; Nym. 1. c. ; J. Henriq. 1. c. n. 362; Colm. 1. c: P. Cout. 1. c. [E. arbórea Brot. 1. c. (ex p.); Thore non L.; E. polytrichifolia Salisb.; DC. 1. c. ; E. codono- des Lindl. et Bot. reg. t. 1698; E. Coris folio I, Clus. Hisp. p. 108, f. p. 1091. Nos mattos, pinhaes, charnecas da região inferior. — Alemdouro litto- ral: serra do Gerez (HoíTmsegg., Brot.); — Beira central: Bussaco (F. Loureiro), Ponte da Murcella (M. Ferreira); — Beira littoral: arredores de Villa Nova de Gaya: ribeiro d'Avintes (Marquez do Fayal), Cantanhede (A. de Carvalho), Coimbra e arredores: Santo António dos Olivaes, Mainça, Carregal, Penedo da Meditação, S. Martinho do Bispo (Brot., W. de Lima, A. Moller, M. Ferreira, J. Mariz), Louzã (Brot.), arredores de Montemor- 119 o- Velho: matta de Fòja (H. de Mendia), arredores do Louriçal: Pinhal do Urso (F. Loureiro), Leiria (II. de Mendia); — fíeira meridional: Soalheira: S. Fiel (C. Zimmermann), Malpica: margens do Tejo (K. da Cunha), Po- lygono de Tancos (Barros e Cunha); — Cenlro lldoral: serra de Cintra: prox. a Quemadas (Welw., J. Davean); — Alemicjo liltoral: arredores de Lishoa : prox. a Alcochete (P. Coutinho), Quinta do Conde e Apostiça (Welw.), arredores de Setuhal: Cotovia (A. Luisier), serra d'Arrabida, prox. do Convento (J. Daveau); — Algarve: entre Corte Figueira e Mú (J. Daveau), Monchique: serra de Foia (Welw., A. Moller). — lenhosa. Dezemb.-Març. (v. v.), — Urze branca ou Torga. Hab. na Ilesp., e Fr. austr.-occideiital. 11. E. arbórea L. Cod. n. 2780; Brot. 1. c. (var.); Gr. Godr. 1. c. p. 432; Wk. Lge. 1. c. p. 346; Pari. 1. c. p. 704; Nym. l. c; J. Henriq. 1. c. n. 363; Colm. 1. c. p. o33; P. Cout. 1. c.; Rchb. Ic. 1. c. t. 113, f. I (E. procera Salisb. non Weiid.; E. elata HíTgg. Lk. 1. c. p. 411). Terrenos assombrados de maltas e junto dos rios e ribeiros das regiões infer. e moFilan. — Alemdouro irasmonUrno : serra de Montesinho: sitio da Lomba (A. Moller), Bragança (P. Coutinhu), serra de Rebordãos (A. Mol- ler), serra do Clarão: perlo da Ermida (.í. Henriques); — Alemdouro lil- toral: Melgaço: margens do rio Minho (U. da Cunha), V^alladares: Insua de 1). Thomazia, Vellinha (H. da Cuidia), iMonsào: Pousa (R. da Cunha), Castro Laboreiro, serra do Soajo: Portella do Bentinho (A. Moller), Ca- minha: Couto da Pena (R. da Cunha), serra do tierez: Tórgo, Borrageiro, Carvalha bonita (Brot., A. Moller), margens do Lima: Darque (R. da Cunha), Barcellos: Souto (R. da Cunha); — Beira Irasmontana: serra da Lapa : Corgo do rio Côja, Lapa e Matta da Vide (M. Ferreira), Castello Mendo: moita do Car\alho (R. da Cunha); — Beira cenlral: arredores de Gouveia: Mello (M. Ferreira), Oliveira do Conde (A. Moller), Vouzella (F. Coutinho), serra de S. xMacario (J. Henriques), serra do Caramulo (A. Moller), Bussaco (J. Henriques), serra da Estrella: S. Romão, Nave, en- costas da Lagoa Comprida, Cocharil, Corgo das Mós, Rodeio Grande (Brot , J. Henriq., J. Daveau, A. Moller, R. da Cunha, Fonseca), Ponte da Mur- cella (M. Ferreira); — Beira liltoral: arredores d'Agueda: Ponte do Al- fusqueiro (J. Henriques), Coimbra: Mainça, matta da Baleia, Santa Clara (A. Moller, M. Ferreira, Gil Medeiros), serra da Louzã (J. Henriques), Marirdia Grande (H. de Mendia); — Beira meridional : serra da Estrella: Teixoso: abas da serra, margem da Ribeira de Beijames: Covilhã, Espi- nhaço de Cão (R. da Cunha), Fundão: Cabeço de S. Braz (R. da Cunha), Alcaide: sitio da Serra :'R. da Cunha), Figueiró dos Virdios (J. V. de Frei- tas);— Centro liltoral: Villa Franca: monte do Senhor da Boa Morte (R. da Cunha), Cintra (dr. Valorado, J. Daveau); — Alio Alemtejo: Castello 120 de Vide: Arieiro, Prado (K. da Cimlia), Portaleji;re : Senhora da Peiília ([{. da Cunha); — Alemlejo lilloral: Setúbal: praia d'Albusquel (A. Lui- sier), serra de S. Luiz e serra d'Arrribida (J. Daveau), base da serra d'Ar- rabida: Valle do Pixaleiro (Weiw.), serra de Grândola (Weivv., J. Da- veau), charneca de S. Thiago de Cacem (J. Daveau); — Baixas do Gua- diana: Serpa: entre Joanna AíFonso e Cascalheira, serra de Ficalho (Conde de Ficalho e J. Daveau) ; — Algarve: Alcoutim (A. Moller), entre Corte Fi- gueira e Mú (J. Daveau), entre Algczur e Monchique e entre Odemira e Mon- chique (J. Daveau). — lenhosa. Març.-Junh. (v. v.). — Urze branca ou Torga. Hab. na llesp., Fr. mediter., Itália, Dalm., Turq., Grec, ilh. do Me- diter., Afr. boreal. Madeira, Canárias. 12. E. scoparia L. Cod. n. 2776; Brot. 1. c. p. 21; Hffgg. Lk. I. c. p. 403; Gr. Godr. I. c. p. 433; Wk. Lge 1. c. ; Pari. 1. c. p. 703; Nym. 1. c; Colm. 1. c. p. 534; P. Cout. 1. c. p. 118; Rchb. Ic. 1. c. t. 113, f. in (E. coris folio IV, Clus Hisp. p. 111, f. p. 113). Pastagens, mattos, pinhaes, soutos arenosos e outeiros calcareos da re- gião infer., raro montan. — Alemdoiiro litloral: serra do Bouro: Casaes da Espinheira (R. da Cunha); — Beira central: Caldas de S. Gemil (A. Moller), Lobão: margens do Pavia (A. Moller), Bussaco (J. Henriques), Ponte da Murcella (M. Ferreira); — Beira littorcd: arredores de Canta- nhede: Ourentam (A. de Carvalho), Coimbra: Penedo da Meditação (Brot., A. Moller, M. Ferreira), serra da Louzà (J. Henriques), Góes: Ponte do Sótão (J. Henriques), Montemor o- Velho: Seixo (M. Ferreira), arredores do Louriçal: Pinhal do Urso (A. Moller), Pombal (A. Moller), Pinhal de Leiria (H. de Mendia); — Beira meridional: Alcaide: Barroca do Chorão (R. da Cunha), serra da Pampilhosa (J. Henriques); — Centro litloral: Porto de Moz: Alçaria (R. da Cunha), Torres Novas: Pinhal de Santo An- tónio (R. da Cunha), Villa Franca : Monte das Torres (R. da Cunha), ar- redores de Lisboa: Cabeça de Montachique (Welw.), serra de Cintra: prox. a Quemadas (J. Daveau), Bellas (R. da Cunha); — Alemtejo lillo- ral: arredores de Lisboa: Alfeite (J. de Mendonça), Santo António e Moita (Welw.), do Poceirão a Pegões fJ. Daveau), Lagoa d'Albufeira (Welw.), Cezimbra e arredores: Palame (J. Daveau, A. Moller), Cabo de Espichel: Perum (Welw.), serra de Grândola (J. Daveau), entre Villa Nova de Mil- fontes e Cercal (.L Daveau); — Baixas do Guadiana: Beja: charneca do Queroal (R. da Cunha), serra de Ficalho e serra de Serpa: Cascalheira (Conde de Ficalho e J. Daveau); — Algarve: entre Córle Figueira e Mú (J. Daveau), Monchique (A. Moller), Cabo de S. Vicente: Valle Santo (Welw.). — lenhosa. Dezemb.-.lun. (v. s.). — Urze das Vassouras. Hab. na Hesp., Fr., Ital. sup. e med., Sarden , Cors., Dalm., Madeira, Açores. 121 13. E. iimbellata L. Cod. n. 2774; Loell. It. hisp. p. 138; Brot. I. c. p. 2i; Hffgg. Lk. I. c. p. 405; DC. Prodr. VII, p. 666; Wk. Lge. 1. c. p. 3Í-7; Nym. I. c. ; J. líenriq. 1. c. p. 71, n. 36í; Colm. 1. c. p. 537; P. Cout. 1. c, p. 117; Weiidl. Eric. I, t. 19 (E. lentiformis Salisb. Act. linn. p. 344, t. VI; E. Coris folio V, Chis. Hisj). p. 114, i". p. 115). [3. subcampanulala DC. I. c. — Corolla rom a fauce mais aberta; estanies mais curtos. •y. major Coss. sp. Bourg. pi. liisj), et liisit. exs. n. 1950; Wk. Lge. 1. c. — Corolla um terço maior; antheras maiores, mas menos exclusas. Folhas maiores e mais grossas. §. anandra Lge, Pug. p. 223; NYk. Lge. I. c. (E. includens Welw. Fl. Lusil. exs. 1848; E. umbellata L., 3- includens, antheris inclusis Welw. 1. c). — Corolla maior, cylindrico-gomilosa; antheras abortivas. Outeiros arenosos, áridos, pedregosos, rochas, charnecas, pinhaes das regiões infer. e montan. — a. — Alemdouro trasoionlano: serra de Monte- sinho; Fonte da Touca Velba (A. Moller), Bragança (P. Coutinho, M. Fer- reira), serra de Rebordãos (A. Moller), serra do Marão: alto da serra (J. Henriques), Moncorvo (J. Mariz) ; — Alemdouro liítoral: Valladares: Vel- linha. Pinhal de D. Thomazia (R. da Cunha), Valença: Pinhal da Rapo- zeira (R. da Cunha), Monte Dôr: Pinhal da Gandra (R. da Cunha), serra de Soajo: Soajo (A. Moller). Villa Nova da Cerveira (R. da Cunha), Ca- minha (R. da Cunha), littoral do Carreço (R. da Cunha), Vianna do Cas- tello: Monte de Santa Luzia (R. da Cunha), serra do Gerez: Vidoeiro, Presa, Borrageiro (J. Henriques, A. l\Ioller), Pedras Salgadas (D. M. L. Henriq.), Povoa de Lanhoso (A. Seabra Couceiro), arredores de Braga : Parada (A. Sequeira), arredores de Santo Thyrso (A. Rebello Valente), Penafiel (D. Sophia da Silva); — Beira trasmo)itana: Taboaço (C. J. de Lima); — Beira central: serra de S. Macário (.1. Henriques), Castendo: Quinta da Insua (M. Ferreira), Vizeu: serra de Santa Luzia, Sabugosa (M. Ferreira), entre Cannas e a P^elgueira (A. Moller), serra do Caramulo (A. Moller), arredores de Tondella : Lobão (A. Moller), Oliveira do Conde (A. Moller), Taboa (Castanheira), serra e matta do Bussaco (J. Mariz, F. Loureiro), arredores de Gouveia: Mello (M. Ferreira), serra da Estrella: Cocharil, Sabugueiro, encosta do Cântaro Gordo (A. IMoller, M. P^erreira, R. da Cunha), Ponte da Murcella: Lavegadas, S. Martinho da Cortiça (M. Ferreira); — Beira liUoral: Coimbra e arredores: Cellas, Pinhal de Mar- rocos, Mainça, V^ilia Franca, gandra do Ameal (Brot., A. de Carvalho, Lúcio M. da Rocha, M. Ferreira, Silva Senna), entre Gatões e Fôja, matta de Fôja (M. Ferreira), serra da Louzã (A. Moller), Miranda do Corvo 122 (Balth. de Mello), Cabo Mondego (A. Moller), arredores do Louriçal: Pi- nhal do Urso (F. Loureiro, M. Ferreira), Pinhal de Leiria (H. de Mendia), Albergaria (A. Moller); — tíeira meridional: abas da serra da Estrella : Teixoso, Fraga da Cruz (W. da Cunha), Covilhã: Espinhaço de Cão (R. da Cunha), serra da Pampilhosa (J. Henriques), Caslello Branco: Carva- lhinho (R. da Cunha), Figueiró dos Viidios (J. V. de Freitas), Malpica (K. da Cunha); — Centro liuoral: Torres Novas: Cova do Fidalgo (IL da Cunha), serra d'Aire (J. Daveau), Torres Vedras: Venda do Pinheiro (J. Daveau), serra de Cintra (J. Daveau), arredores de Lisboa: Estoril: pi- nhaes do Livramento, Cascaes (P. Coutinho); — Alio Alemtejo: Castello de Vide: Pinhal do Prado (R. da Cunha), Marvão: S. Salvador (R. da Cunha), Portalegre e arredores: Senhora da Penha, serra de S. Mamede (R. da Cunha, A. Moller), serra d'Ossa (J. Daveau, A. Moller); — Alem- tejo liltoral: arredores de Lisboa: Piedade, pinhal d'Algazarra (J. Daveau), Alcochete (P. Coutinho), Pinhal do Alfeite (R. da Cunha), Arrentella: Pi- nhal do Coelho d'Abreu (J. Daveau, R. da Cunha), do Poceirão a Pegões (J. Daveau), Setúbal (A. Luisier), de Coina á serra d'Arrabida (Welw.), entre Corroios e Cezimbra (J. Daveau), arredores do Cabo d'Espichel (A. Moller), Grândola (J. Daveau), S. Thiago de Cacem e arredores: S. Bar- tholomeu (J. Daveau), entre Villa Nova de Milfontes e Cercal (J. Daveau), entre Odemira e Monchique (J. Daveau); — liaixas do Guadiana: serra de Serpa (J. Daveau), Beja: charneca do O"eroal (R. da Cunha), entre Carvão e Panoias (J. iíaveau); — Algarve: Monchique (A. Moller), Loulé (Bourgeau), Faro e arredores: Monte Negro (J. Guimarães), entre Faro e Albufeira (Willkomm), Cabo de S. Vicente (Welw.); — ^. — Beira trasmonlana: serra da Lapa: Corgo do rio Côja (M. Ferreira); — Beira central: serra da Estrella: Vallezim, encostas da Penha do Gato (J. Hen- riques, J. Daveau); — Beira littoral: Leiria (H. de Mendia); — Alemtejo liltoral: arredores de Lisboa: Alfeite (R. da Cunha), Garvào (A. Moller); — y. — Algarve: arredores de Monchique: Cabeço (E. Bourgeau), Faro (A. Moller); — ^. — Beira liltoral: Pinhal de Leiria (H. de Mendia); — Centro liltoral: arredores de Lisboa: Estoril: pinhaes do Livramento (P. Coutinho); — Alemtejo liltoral: prox. de Villa Nova de Milfontes: Apos- tiça e entre Villa Nova de Milfontes e S. Luiz (Wehv.). — lenhosa. Abr.- Julh. (v. v.). Hab. na Hesp. e Marrocos. Observ. — Além da forma typica da E. umbellala L. muito espalhada por todo o paiz, existem também as 3 variedades que se encontram em Hespanha. Estas 3 variedades têm todas a corolla maior e os estames menos salientes que na espécie genuina e só podem differenciar-se pelo seguinte: A var. anandra Lge. tem as antheras reduzidas a uns pequenos 123 grânulos escuros inclusos na corolla; a var, major Coss. tem a fauce da corolla menos aberta do que a da var. subcampanulala DC, e as anthe- ras, embora maiores do que as desta ultima, suo menos salientes por ter a corolla mais comprida. As folhas da var. major Coss. suo lambem maiores. A fórraa anamlra L^e. foi descoberta em Villa Nova de ^Milfontes (Alem- tejo) por F. Welwitscb 3 ou 4 annos antes que fosse encontrada em Villa Franca dei Vierzo, Puerto de 3Ianzanal (Hespanha) pelo sr. .Toh. Lange, mas não p(3de preferir-se o nome com que Welwilsch desi^^nou esta forma [E. includens) porque é insufficiente para designar a qualidade caracteris- tica da variedade, e por isso imprópria. As antheras são inclusas por que estão reduzidas a um pequeno fragmento na extremidade do filete. Notei, em alguns exemplares d'esta forma, ílores com antheras completas, embora menores que as typicas, a par de outras llores com antheras abortivas. 14. E. mediterrânea L. Cod. n. 2771; Brot. I. c. p. 2o; Hffgg. Lk. 1. c. p. 406; Gr. Godr. 1. c. p. 428; Wk. Lge. 1. c. p. 348; Nym. 1. c. p. 489; Colm. 1. c. p. 528; P. Cout. 1. c. ; Hchb. Ic. 1. c. t. 115, f . I (E. cárnea, 3. occidentalis DC. Prodr. 1. c. p. 614; E. lugubris Salisb. ; E. hibernica Syme; E. Coris folio III, Clus. Hisp. I, p. 111, f. p. 112). Terrenos sombrios, charnecas húmidas das regiões infer. e submontan. — Alemdouro Utloral: serra do Gerez (Hoíímsegg.); — Beira central : serra da Estrella (Hoíímsegg.) ; — Beira liltoral: Coimbra : Santo António dos Olivaes: Carregal (M. Ferreira), Buarcos (A. de Carvalho), arredores do Louriçal : Pinhal do Urso (F. Loureiro), Leiria (H. de Mendia") ; — Beira meridional: arredores d'Alpedrinha (J. Galvão); — Centro liltoral: Porto de 3Ioz: Livramento (U. da Cunha), prox. da Lagoa d'Obidos (Welw.), prox. de Monte Redondo: charneca d'Otta (J. Daveau), serra de Cintra (Welw., J. Daveau), entre Collarcs e Cintra (Brot., Hoífmsegg.) ; — Bai- xas do Sorraia: Vendas Novas (R, da Cunha ; — Alemtejo liltoral: entre Coina e Palmella (Welw.), arredores de Setúbal: Cot')via (A. Luisier), entre S. Thiago de Cacem e Sines (J. Daveau). — lenhosa. Jan.-Abr. (v. v.). Hab. na Hesp., Fr. mediter., Irlanda. Observ. — O primeiro botânico que deu esta espécie em Portugal foi Clusio, achando-a abundante ao norte de Lisboa e também na outra mar- gem do Tejo, o que posteriormente foi verificado. Linneu não referiu á E. mediterrânea a phrase de Clusio: E. Coris folio III, que a representa, e considerou-a synonymo, como as phrases ^ de C. Bauhino e d'outros, ^ Eriça foliis Corios quaternis, floribus herbareis, deinde ex albo purpura se entibns, J. Bauhinus, I, p. 356 ; — Eriça major, floribus ex herbáceo furpureis, C Bauhinus, Pin. p. 485, V; Touraefort, Inst. I, p. 602, sp. VIII. 124 da E. viridi-purpurea , forque na diagnose de Clusio se descrevem as flo- res, primeiro verdes e dejjois alvo-piirpiireas ou cárneas [flores pluri- mos. . . primum herbacei coloris, deinde ex albo purpurascentes), caracter que as phrases dos Biuihiiios reproduzem claramente e que nào significa que as flores tenham ao mesmo tempo estas duas cores como a expressão viridi-purpurea de Linneu dá a intender, antes pelo contrario. Effectiva- mente na E. medilerranea L., ao abrir das corollas, estas apresentam um tom esverdeado que se transforma depois n'uma linda cor de carne. A E. viridi-piirpurea L. nào existe no heibario do seu auctor, segundo confirmam o dr. Brotero na Fl. Lusit. lí, p. 26, observ. final, e o prof. Link., Fl. Port. I, p. à07, e o próprio Linneu na Diss. de Eriça, n. 9, representou a E. scoparia exactamente com os tons de colorido da E. viridi- purpurea, espécies cujos estames se relacionam melhor entre si do que com os da E. mediterrânea. O sr. Nyman levado pelas incertezas d'esla syno- njmia dá no seu Conspeclus ( orno espécies portuguezas nào só a E. medi- terrânea L. que existe no paiz, mas também a E. vagans L. e a E. pur- purasceus L. que nào está verificado que existam em Portugal. O conde IIoíTmanscgg e Link dào a E. medilerranea nas serras da Estrella e do Gerez onde posteriormente não tornou a ser encontrada. YI. Calluna Salisb. Trans. soe. Linn. VI, p. 317 Arbusto tortuoso, ramoso. Folhas oppostas nos ramos floriferos, e imbricadas por 4 tilas nos ramos estéreis, rentes, lauceolado-lineares, obtusas, prolongadas na base em 2 a|)pendices assovelados. Flores inclinadas, pouco pedunculadas, dis- postas em cacbo espiciforme, unilateral no ápice dos ramos. Calyx escarioso rosado lustroso, com as sepalas oblongo-lanceoladas obtusas convergentes, ro- deadas na base de pequenas bractéas imbricadas verdes, sendo as ultimas cora- das no ápice. Corolla rosada incluída no calyx bem como as antberas appendi- culadas. Estigma saliente 4-fendido C. vulgaris Salisb. 15. C. vuhjaris Salisb. 1. c. ; Gr. Godr. 1. c. p. 428; Wk. Lge. 1. c. ; Njm. 1. c; J. Henriq. I. c. p. 7í, n. 365; Colm. I. c. p. 526; P. Cout. 1. c. p. 120; Rchb. 1. c. t. 111, f. íl (C. Eriça DC. Fl. Fr. III, p. 680; Hffgg. Lk. 1. c. p. 401; Pari. 1. c. p. 693; Eriça vulgaris L. ; Brot. 1. c. p. 21 ; E. Myricae folio Clus. Ilisp. p. 107). [i. puhescens Koch Syn. fl. Germ.; Wk. Lge. 1. c. ; .1. Henriq. 1. c. (Eriça Myricae folio similis Clus. Hisp. p. 108). — Fo- lhas branco-tomentosas. Flores um tanto pallidas. Nas mattas e pinhaes arenosos, charnecas, outeiros, fendas das rochas, 12S das regiões infer. e montan. — Alemdouro trasmonlano: serra de Bornes (D. So|)liia da Silva), serra do i^larào: Scdiellos (.1. Iloiiriques) ; — Alem- douro liUoral : Nalladares: Vellitdia, IMrdial de D. Tliomazia (K. da Cindia), Valença: Pinhal da Ra[Jozeira (K. da Cunha), serra do Gerez: Caldas, Ponte Feia, sítios elevados (Welw., \). M. L. Ilcnriq., A. Moller), arredo- res de Braga: monte de S. Sehaslião (A. Sequeira), Vizella (W. de Lima); ■ — Beira central: serra de S. i>Jacario (J. Henriques), Vizeu: serra de Santa Luzia (M. Ferreira), serra da Estrella: Fonle de Jugaes, Valle do Conde, Covào da Metade, Cântaro iA[agro (M. Ferreira, J. Daveau), serra e matta do Bnssaco: Fonte Fria (J. IMariz, J. M. O. Simões) ; — Beira lilloral: arredores do Porto: serra do Pilar (V. d'Araujo), Coimbra e ar- redores: Baleia, Santo António dos Olivaes, Rangel, Maifiça, S. Martinho do Bispo, Ameal líirot., A. Moller, F. Sousa, J, Mariz, M. Ferreira), Buarcos (A. de Carvalho), Pinlial do Urso (F. Loureiro), Pinhal de Leiria (J. Pimentel); — Beira meridional: serra da F2strella: Manteigas (U. da Cunha), serra da Pampilhosa (.T. Heiniques), Sernache do Bom Jardim (Marcellino de Barros), CasteHo Branco: S. Martinho, Cabeço dos Corvos (R. da Cunha), Malpica (R. da Cunha); — Centro littoral: serra d'Aire (J. Daveau), Torres Novas: piídial de Santo António (R, da Cunha), Val- lado: Aguas Bellas (R. da Cuídia), S. Martinho do Porto: Santo António (R. da Cunha), Caldas da Raiidia (D. Sophia da Silva), Óbidos: Gaeiras (R. da Cunha), prox. de Otta: serra da Neve (Welw.), Otta e Monte Re- dondo (J. Daveau), Fornos d'El-Rei (Welw.), Torres Vedras: Quinta do Hespanhol (J. Perestrello), Villa Franca : monte do Senhor da Boa Morte (R. da Cunha), Cintra: serra e malta da Pena (Welw., FL de Mendia), Cascaes (P. Coutinho); — Alto Alemtejo: Portalegre: Senhora da Penha (R. da Cunha); — Alemtejo littoral: serra de Palmella (J. Daveau), Alfeite (R. da Cunha), Setúbal (A. Luisier', serra de S. Luiz (J, Daveau), Ode- mira (G. Sampaio); — Baixas do Guadiana: Beja: charneca do Queroal (R. da Cunha); — Algarve: entre Corte Figueira e Mú (J. Daveau), ar- redores de Monchique (Welw., J. Guimarães), arredores de Villa Real de Santo António (J. Guimarães), Ferreiras (A. Moller), Faro (J. Guimarães); — 3- — Beira meridional: Covilhã: serra das Sete Fontes (K. da Cunha). — lenhosa. Julh.-Setemb. (v. v.). — Urze ou Torga ordinária. Hab. em quasi toda a Europa, Açores, e na Amer. boreal. 126 NOTA SOBRE AS ESPÉCIES DO GÉNERO MEIVTHA DOS ARREDORES DO PORTO POR Gonçalo Sampaio Entre os diversos géneros criticos é o género Mentha um dos mais imperfeitiimente conhecidos na flora porliigueza, e o seu estudo mereceria, sem duvida, a attençào e o cuidado de lodos os nossos botânicos herbori- sadores. Nào só o inventario das espécies cardiaes e hj bridas — que são com- plexas e por vezes de estudo bem difficil — está ainda por acabar, mas também as condições do seu polymorphismo se desconhecem quasi por inteiro. Na sua ((Flora Lusiíanica» (1804) cita Brotero apenas quatro espécies de Menlhas, e o catalogo das Labiadas portuguezas do sr. Conde de Fi- calho • não accrescenta inais nenhuma, embora fosse feito com o auxilio das grandes collecçòes de Welwitsch, accumuladas no herbario da Escola Polyteclinica. Estas Menthas são as 31. cervina, M. pulegium, M. aquática e M. rolundifoUa. Publicando agora estas notas sobre as Menlhas dos arredores do Porto, accrescento ás espécies indicadas anteriormente, que também se encon- tram aqui, as M. silveslris, x M. ciírata, x M. Schulízii e x M. Marizi, duplicando assim o numero das Menthas portuguezas já conhecidas pelos trabalhos dos nossos botânicos. A todas estas plantas se deve juntar ainda a M. Requienii, encontrada ha poucos annos por mim na pequena bacia do rio Neiva-, e que na nossa peninsula parece disseminada apenas na região occidental do norte. 1 Jornal das Sciencias Malhematicas, Physicas e Naturaes, V. — Lisboa, 187S-1876. * Annaes das Sciencias Naturaes, VI. — Porto, 1899-1900. 127 Posto isto, dou a seguinte nota das Menthas d'estes arredores, isto é, do trecho liltoral comprehendido pelas porções inferiores das bacias do Leça, Douro e Vouga : jVXeiítlua, Tour. Lomiaceas odoriferas, de caule lierbaceo e mais ou menos tetrngonal, com folhas oppostas; llores pequenas, em glomerulos situados nas axillas de folhas ou de bractoas, quer espaçados, quer contíguos, e formando, então, pseudo-espigas termiriaes, obtusas ou agudas; cálix tubuloso ou campanulado, com o ou 4 dentes agudos; corolia branca ou rósea, não labiada, com 4 lóbulos quasi eguaes; estames 4, férteis, direitos e diver- gentes, com os dois loculos das antheras parallelos; achenios ovóides. Plantas mais ou menos hydrophilas, produzindo variados hybridos estéreis ou fecundos. 1. lEeiítlia r<»tiiiilindrico, de fauce nua, com o dentes mais curtos do que o tubo, typica- nietite glabro; corollas rosens, pequenas, glabras por dentro e com os esta- mes inclusos; o\arios babitu.tlmenle íerleis. Flauta de aroma agradável, Inbrida (ex Malin\aud; da J/. aquática pela M. viridis. — Perenne. Fl. agosto e setembro. o. aiJspersa (Moencb.). — Caules, pediculos e cálices inteiramente glubros; inllorescencias menos largas. — Mattosinhos: ao norte da Boa-\ova, nos arrelvados bumidos entre os areaes do lit- toral l Observ. — A planta forma no logar indicado, onde foi descoberta pelo meu amigo e distincto botânico Edwing Jobnston, uma colónia bastante numerosa. Será verdadeiramente espontânea n'este logar? É certo que se esta Menlha fosse indigena entre nós, deveria encon- trar-se com uma área de dispersão muito mais extensa, e nào acantonada em lào estreitos limites de algumas centenas de metros quadrados; mas a ideia de qualquer acção cultural para explicar a sua existência em seme- lhante localidade, bem distante de povoados, deve pôr-se por completo de lado. Demais, eu não encontrei nunca a ^J. cilrala cultivada em Portugal, e creio mesmo que o nào é aqui no norle do paiz. A planta deveria, portanto, ser introduzida n'esta pequena estação lit- toral por um agente inconsciente qualquer, muito provavelmente, talvez, pelas aves de arribação que annualmente visitam as nossas costas. Seja, 1 Pelas distribuições da «Sociedade Broteriana» (Coiniljra) foi diMilgada em ex- siCL-ata, com o n.° 9:20 e sob a demiminação de M. aquática, uma curiosissima planta de Ponta Delgada (Ilha de S. Miguei) e colhida pelo ex.""* sr. Bruno Carreiro. Esta plaiua, que eu não posso deixar de íiliar na M. ciirata — da qual tem exacta- mente o porte, os caules erectos, grossos, tesos e avermelhados, as folhas glahras e rigidas, a forma da inílorescencia e dos caíices. as corollas pequenas, glabras por den- tro e de estames mclusos — offerece, comtudo, a particularidade de ter os ângulos dos caules e dos cálices providos de curtos pellos reflectidos e ásperos, bem como a inflo- rescencia um pouco mais larga. Ella vem lançar, pois, inteira luz sobre uma questão obscura e muito discutida pelos menthologos — qual é a de saber-se se ha ou não uma forma da J7. citrala, citada por Boreau e outros, provida de curtos pellos sobre os caules e cálices, isto é, correspondendo exactamente á 37. odorata de Sole, segundo a letra do próprio texto d"este auclor. 2são resta, pois, agora a menor duvida de que a M. citrnta offerece duas varieda- des, ou fonuas: uma que se devera considerar typica, mais frequente, e que corres- ponde á M. adspersa. Moench., inteiramente glabra e com a inílorescencia menos larga ; outra que se deverá denominar ?. odorata (Sole), por corresponder precisamente à }}. odorata. Sole, com os caules, pediculos e cálices (algumas vezes também a mar- gem das folhas) providos de pellos reflectidos e com a inílorescencia mais larga. ÍS^l porém, como fôr, é absolutamente verdadeiro o seu estado espontâneo entre nós, caso que no continente é pela primeira vez com segurança observado K 6. llciitlia ac|iiaiii*a, L. ampl. — Caules remontantes, flaccidos, ramosos, verdes ou avermelhados inferiormente, com pellos reflectidos; folhas ovaes-oblongas, levemente denteadas, molles, mais ou menos pu- bescentes e bem pecioladas; indorescencias largas, obtusas, globosas ou constiluidas por um conjuncto de glomerulos globosos e distanciados, com bracteas pubescentes, subovaes ou lanceoladas; cálix cylindrico, de fauce nua, com 5 dentes mais curtos do que o tubo, pubescente; corollas róseas ou brancas, pubescentes por dentro, com os estames exclusos (ou, raras vezes, inclusos?); ovários férteis. Planta de aroma agradável, vivendo nos logares encharcados ou muito húmidos. — Perenne. Fl. agosto e setembro^. a. nemorosa, Fr. — Planta pouco pubescente, com as folhas geral- mente maiores, mais compridas e mais longamente peciola- das.— Entre Aveiro e Águeda: Ponte da Rata, etc. p. hirsuta (L.). — Planta muito pubescente, com as folhas geral- mente menores, mais arredondadas e de peciolo bastante curto. — Gaya: Valladares, Esmoriz, etc. Observ. — Esta espécie é muito abundante na bacia do rio Vouga, d'onde, na sua irradiação para o norte, chega a alcançar os lenteiros de Valladares. Antes, porém, de se abeirar da margem esquerda do Douro, desapparece completamente para nào mais se encontrar, que eu saiba, ao norte d 'esta corrente. 7. ^leiítha |>BiSeg'iiiiii, L. — Planta subglabra ou pubescente, 1 Nas liortas do norte encontra-se muitas vezes em cultura a M. piperita, Huds., que se distingue facilmente da M. citrata pela côr verde, pelas folhas mais compridas, pela infloret-cencia mais estreita, laxa e muito comprida. 2 iN'uma pequena nota final sobre esta planta diz Biotero, na sua Flora Lusitanica (vol. I, pag. 17i2) : « Variai capilulis ovalo-oblongis, seu floribiis subspkatiSj, extra aquas, soloque siccato.» Não ha a menor duvida de que estas formas, que o nosso illustre botânico tomou como simples variações dos logares seccos, se devem referir a hybridos da M. aquática por especifs das spicaíae, hybridos realmente sempre menos hydrophilos que aquella es- pécie. Ora, sendo os dois hybridos atrás mencionados (X M. Marizi e X M. Schullzii) derivados da variedade hirsuta (]..), que Brotero considera como espécie diversa, não consigo prever a que plantas se referem aquellas notas. Será questão, esta, que só possa resolver-se com relativa segurança quando feito um estudo bastante completo das Menthas de todo o paiz. 133 com os caules remontantes, providos na base de raizes adventícias, sim- ples ou ramosos, com 1-5 decimelros de altura; folhas pequenas, de pe- ciolo curto ou quasi rentes, ovaes ou oblongas, obtusas ou subagudas, levemente denteadas, sendo as lloraes menores e quasi sempre reílectidas; inllorescencias compostas de glomerulos subglubosos ou ovóides, pequenos, distanciados entre si e mais compridos que as folhas axillantes; cálix tubuloso-campanulado, pnbosccnte ou pelludo, com 5 dentes lanceolados mais curtos que o tubo e com a fauce fechada, depois da desfloraçào, por um annel de pellos convergentes ; corolias lilacineo-roseas ou brancas, com os estames exclusos. Espécie muito odorifera, vivendo nos legares mais ou menos húmidos. — Perenne. Fl. julho a setembro. Commum. Vulg. «Poejo)) ^ 6) iomenlosa (Sm.). — Planta um pouco acinzentada pela sua pu- bescencia abundante, villosa e mais ou menos tomentosa. — Logares soalheiros e mais seccos. Commum. Observ. — Contirmo o asserto de diversos botânicos, dizendo que a M. Iomenlosa, Sm. nem variedade se deve considerar da M. pukgium. É antes uma simples forma dos logares soalheiros e mais seccos, ligada ao typo por todos os intermédios. Nos logares sombrios apparece uma forma quasi glabra, de caules muito delgados e inflorescencia extremamente reduzida, forma que tende, visivelmente, para a variedade micranlha (Fisch.). Esta Mentha é extremamente frequente em todo o paiz, e o seu poly- morphismo foi já notado por Brotero nos seguintes dizeres: i( Variai caule hirsuto in locis siccioribus, et glabro in humidioribus et montosis Lusitaniae borealis. Caulis demum in anlhesi erigituri». 8. !9le8ilBis& (•e3'vÍBia. L. — Planta glabra, de catdes prostrados ou remontantes, providos na base de raizes adventícias, duros, com 1-4 centímetros de comprimento, brancos e um pouco luzidios; folhas peque- nas, rentes, compridas, lineares ou linear-lanceoladas, quasi sempre in- teiras e ás vezes providas nas axillas de um feixe de outras mais pequenas, as lloraes geralmente reílectidas; inflorescencias compostas de glomerulos 1 Por ser contra o geralmente seguido hoje, é que não reuno esta espécie e a se- guinte no género antigo "Puíff/ium», bem caracterisado pelo aspecto, pela forma do caule, pela inflorescencia e pelo cálix provido de numerosos pellos na fauce. O ex."" sr. Malinvaud apontando o facto d'esta planta se não cruzar com as outras espécies de Mentha, caso tão fie(|uei)te n'este género, acha n'isto (Bulletin de la Sociét. Botantque de France, vol. XXVIII, pag. 397) ponderoso motivo para a admissão do género Puk- gium, Milí. 13i siibglobosos, pequenos, distancindos entre si e qiiasi sempre mais curtos que as folhas axillantes; cálix tubuloso-campanulado, com 4 dentes subu- lados, mais curtos que o tubo, e com a fauce fechada, depois da lloravào, por um feixe de pellos convergentes; coroilas brancas, com os estames exclusos. Espécie muito odorifera, vivendo nos sítios mais ou menos hú- midos.— Perenne. Fl. julho a setembro. Margens do Douro (frequente) ^ Observ. — Esta espécie está abundantemente disseminada pelas duas margens do rio Douro, seguindo, em Portugal, o seu curso quasi desde a sua foz até á fronteira hespanhola. Diz Willkomm [Prodr. fl. Hisp. II, pag. 393) que as flores podem ser róseas; eu, porém, nunca as encontrei senão brancas, conforme as indicam já os botânicos antigos, como Tour- nefort e outros. Nos exemplares seccos, de herbario, é que as coroilas tomam, algumas vezes, uma coloração levemente rósea. ^ O género nPreslia» em que muitos auctores modernos mettem esta espécie, não tem razão de existir perante o espirito das classificações modernas, que procuram estabelecer conjunctos naluraes, isto é, em que os individues se aproximem no mesmo grupo ou se separem em grupos dilTerentes, não por um caracter, mas sim pelo con- juncto dos seus caracteres, isto é, pela sua orgaiiisaçào geral. Ora, o aspecto da M. cervina (e o aspecto é sempre resultado da existência de pequenos e numerosos cara- cteres de um grande valor associativo) é extremamente semelhante ao da M. pule- gium, e não será sem uma grande violência dos actuaes critérios de classificação que estas duas espécies se podem separar em géneros diversos, simplesmente com o apoio do numero e forma dos dentes do cálix, sàbondo-se, demais, que ta! caracter é extre- mamente variável, nas labiadas, até dentro dos indivíduos da mesma espécie, como se dá, por exemplo, em alguns Tliymus. Razão de maior haveria, como atraz disse, para admittir o género Pulegium, em que a M. pulegium e a M cervina entrassem, bastante aproximadas pelo seu aspecto geral, pelas suas folhas pequenas, i)ela sua inflorescencia, pela fóinia dos seus caules 6 pelo feixe pillifero da fauce do cálix. 135 QUADRO ANALYTICO DAS MENTHAS DOS ARREDORES DO PORTO IMentlia, Tour. Plantas odoríferas, dfi caules herbáceos, com follias oppostas: flores pequenas, em glomeriilos; cálix com o uu 4 dentes agudos; coiolla com 4 IoIjuIos subeguaes; esta- mes 4^ férteis, divergentes e com os loculos antlieiiferos parallelos. 1 9 Analyse das espécies 'Cálix desflorado com a fauce mia ou quasi; caules agudamente tetragonaes, de folhas medíocres ou grandes 2 I Cálix desflorado com a fauce fechada por um feixe de numerosos pellos conver- gentes; caules subroliços ou obtusamente teti-agonaes, de folhas pequenas. 7 [Folhas rentes ou com o pecíolo extremamente curto; cálix canipanulado, com os I dentes não mais curtos do que o tubo 3 i Folhas bem pecioladas, pelo menos as medias e as inferiores; cálix cylindrico, ( com os dentes bastante mais curtos do que o tubo 4 ;Planta produzindo estolhos aéreos e folhosos; folhas ovaes, geralmente obtusas^ nmito rugosas, verdes e víllosas por cima mas mais ou menos branco-víllosas ou branco-lanudas pnr baixo; inflorescencia es[iicifurme e aguda, com as bra- cteas inteilloraes sublanceoladas e ciliadas; cálix fruclifero nào contraindo na fauce M. rotundifolia, L. o i'Planta produzindo estolhos subteiraneos; folhas agudas, lanceoladas ou ovaes- ^ oblongas, pouco lugosas, pubescentes ou tomentosas por cima, mas sempre muito branco-tomentosas por baixo; inflorescencia espiciforme e subaguda, com as bracteas inlerfloraes linear-subuladas e ianudas; cálix fructifero con- traindo na fauce M. silvestris, L. p. candicans, Crtz. — Folhas lisas, compridas, lanceolado-acuminadas, verdes e pubescentes por cima, com um tomento muito fino e branco por baixo. 'Flores com os ovários habitualmente estéreis, isto é, não vingando as sementes; plantas muito robustas, com as folhas bastante esbranquiçadas na pagina infe- rior '. 5 4 I Flores com os ovários fecundos, isto é. produzindo habitualmente sementes; plan- tas menos robustas, com as fuihas verdes ou levemente esbranquiçadas na pa- gina inferior 6 M 136 Inflorescencias mais oa menos agudas, grandes, cylindrico-subconicas; corollas pubescenles por dentro, com os estamos inclusos; cálices e bracteas inteiflo- raes, com farta pubescencia quasi felpuda; folhas grandes, muito serreadas, ovaes-oblongas e de base cordiforme, as inferiores pecioladas e as superiores quasi sempre rentes; caules muito elevados X M. Marizi, Samp. Inflorescencias obtusas, pequenns, ovóides ou cylindricas; corollas glabras ou quasi glabras por dentro, com os estames inclusos ; cálices e bracteas inler- íloraes com pubescencia quasi ciliada; folbas mediocres, com dentes pequenos e distanciados, ovaes e de base arredondada ou subcordiforme, todas peciola- das ou só as superiores quasi rentes; caules um pouco elevados. X M. Schultzii, Bout. Corolla glaljra por dentro, com os estames inclusos; inflorescencias subcylindri- cas ou ovóides, sempre obtusas, mediocres; cálices inteiramente glabros ou só com pequenos cilios sobre as nervuras; folhas ovaes ou sublanceoladas, ser- readas, glabras, um pouco tesas; caules geralmente avermelhados e propor- cionalmente bastante grossos, hirtos, erectos, glabros ou com pellos reflectidos nos ângulos ( X ?) M. citrata, Ehrh. a. adspersa (Moench.). — Cálices, pediculos e caules inteiramente glabros; inflorescencias monos largas. ^ Corolla pubescente por dentro, com os estames quasi sempre exclusos; inflores- cencias largas, obtusas, globosas ou constituídas por um conjuncto de glome- rulos globosos e distanciados; cálices pubesi^entes; folhas ovaes ou oblongas, levemente denteadas, mais ou menos ijuhescentes, molles; caules veides ou só avermelhados inferiormente, proporcionalmente mais delgados, flaccidos, re- montantes e com pellos reflectidos M. aquática, L. p. hirsuta (L.). — Folhas mais arredondadas, geralmente menores, com pe- ciolo curto e densamente pubescentes, assim como os caules, os pedi- culos e os cálices. Cálices com o dentes lanceolados : corollas roseo-lilacinias ou brancas ; inflores- cencias compostas de glomerulos axillares, dispostos no cimo dos ramos, den-' SOS, globosos, pequenos e separados; folhas pubescentes ou quasi glabras, pe- quenas, ovaes ou oblongas, quasi rentes; caules remontantes, flexíveis, verdes, de base radicante M. pulegium, L. b) tomentosa (Sm.). — Forma um pouco acinzentada pelo seu indumenlo abun- dante. Cálices com 4 dentes espinescentes; corollas brancas (ou algumas vezes róseas?); inflorescencias compostas de glomerulus axillares, dispostos na parte superior dos ramos, densos, globosos, pequenos e separados: folhas glabras, pequenas, estreitas, inteiras e rentes; caules remontantes, duros, glabros e luzidios, de \ base radicante M. cervina, L. Porto, janeiro de 1902. 137 LHELMINTHIA SPINOSA DC. PAR J. IDaveaij. Longtemps considérée comme espèce iiniquement française et originaire des Pyrénées, intirmée par les uns, méconnue par les autres, Y Helminthia spinosa DC. est, encore aujourd'hui, peu connue de la plupart des botanis- tes. Les publications, níiême les pliis recentes, présentent du reste au sujet de cette espèce de notables divergences. Dans ces dix dernières années, par exemple, nous voyons certains auleurs reunir à \'H. spinosa DC. une espèce portugaise \'H. Imkanica Wehvitsch ^ que d'autres persistent à en distinguer*, tandis que, pour d'autres encore, \'H. spinosa rentrerait dans la synonymie de \'H. ecliioides Gaerln ^. Pour tous les auteurs enfin, ces plantes seraient annuelles, tandis que Tespèce recueillie par nous sur les collines calcaires du littoral portugais (exsic. 933) est pourvue d'une souche nettement vivace. Plusieurs questions se posent tout d'abord au sujet de la palrie et de la synonyníiie de cette Chicoracée. L'H. spinosa DC, des Pyrénées, est il spécifiquement distinct de \'H. spi- nosa du Portugal, comme on serait fondé à Tadmetlre d'après Texamen des gravures * et en présence de Ihabitat si différent assigné aux deux plantes? Doit on les considérer comme identiques et faire rentrer dans leur sy- nonymie \'H. lusilanica Welvvitsch^ comme le fait M. Joaquim de Mariz? ^ Cf. Joaquim de Mariz — Subsídios para o estudo da flora portngueza — Cichoria- ceae — in Boletim da Sociedade Broteriana, XI, 1893^ p. 157. 2 Cf. Wilikomm — Illustrationes florae hispanicae insular. Balearium, II, p. 146, t. i77. — Supplementum Prodronú flurae hispan., p. 110 (1893). ' Cf. Index Kewensis, p. 1124. * Cf. De CanáoUe — ícones plavtarum Galltae rariorum, p. 7, t. 21. — Hoffmansegg et Linlí — Flore portugaise, p. 165, t. 93. 5 \Velwit.sch — Ex Schlecht. in Linnaea, XXVII (1854), p. 515. — Exsic. fl. lusit. et algarbiensis (1847), n.'" 221, 227. 138 Faut-il avec Nyman ^ Willkomm (1. c.) et autres, séparer comme dis- tinct H. lusilanica Welw. et H. spinosa DC? Cette dernière espèce est-elle une moiistriiositó â'H. echioides Gaertn comme le declare Gienier-? Si, d'autre p;irt, noiís ijingeant à Topinion de M. .1. de Mariz, nous admeltons la synonymie d'//, spinosa DC. et á'H. lusilanica Welw.; en d'autres termes, si nous rccuiinaissons Tidentité des échantillons de Le- monnier sur lesquels s'est appuyé de Candolle avec ceux recueillis en Por- tugal, comment accepter sans hésilation Tliabitat pyrénéen indique pour les premiers? Cette stalion n'ayant pas été confirmée depuis plus de 160 années, peut-on conserver \'H. spinosa DC. à ia (lore des Pyrénées? S'il y a erreur, comment celle-ci a-t-elle pu se produire? En ce qui concerne la nomenclature, pas de doute pour les échantillons portugais: Hehninlliia lusilanica Welwitscli, dont Willkomm a laissé une planche, est bien la plante décrite et représentée en 1820 par HoíFman- segg et Link ** sous le nom d' Helminlhia spinosa Lamark et De Candolle. Quant à son homonyme, la gravure des ícones de De Candolle*, nous montre une plante dislincle au premier coup doeil des échantillons portugais. La plante des ícones a de plus grandes proportions; les ramificalions de rinllorescence longues et feuillées rappelleiit bien plus le port de \'tí. echioides que de \'H. lusilanica, ce dernier montraut au contraire une inílorescence à rameaux Irès courts, raides, et une tige munie de feuilles três petites, bracléiformes. Sur les échantillorís portugais, les bractées ex- ternes du capitule, ovales, neltemenl appliquées en égalent à peine le tiers; elles sont oblongues-aigues élalées, parfois récurvées et aussi grandes que le capitule d'après la planche des Ícones. Enfin cette gravure montre Yai- grette plus courte que le fruit et le bec plus long que le corps de Vahène, tandis que les plantes portugaises présentent une aigrelte deux fois plus longue que le fruit. Les renseignements qui suivent éclairent singulièrement la question; nous les devons à Tobligeante bienveillance de M. Casimir de Candolle et de son dévoué et savant collaborateur M. Buser. «Les échantillons de VH. spinosa, attribués aux Pyrénées, sont au nom- bre de trois. Ce sont des inllorescences, de simples corymbes longs de 27 à 36 cm., paraissant provenir de plantes três fortes, ayatit pu attein- dre 80 cm. à 1 mètre de hauleur ^. Ces échantillons ne se rapprochent 1 Nyman — Conspectits florae europaeae (1878-82), p. 466. ~ Grenier et Goáron — Flore de France, II, p. 391. ' Hoffmansegg et Link — Flore portngaise, vol. 11, p. 165, t. 93. * De Candolle — ícones plantarum Galliac rariorum, p. 7, t. 21. 5 Les échantillons portugais dépassent rarement 35°"', souche comprise (J. D.). 139 nullement á'H. echioides, mais I'examen de Téchantillon qui a servi de modele pour les Ícones perinet la curieiise conslation que le dessinaleur a agrandí les feiãlles d'un bon liers, bien que récharitiilon choisi possède déjà les plus grandes des trois specimens. lín oulre, les graines, par exemple les plus miires, présenteiit un bec de même longueur que le corps de lakène, tandis qu'il est deux fois plus long sur la gravure. Les échantillons don- nent Timpression de plantes cullivées dans un endroit ombragé; les inllo- rescences molies n'ont aucune coloration estivale, elles n'ont pas ce diva- riqué dur et rectangulaire qu'on observe, par exemple, sur Téchantillon de Bourgeau (n.** 1933), le seul que nous possédions de Y Helminlhia litsila- nica Welwitsch». Ces reserves faites, M. Buser conclut néanmoins à Tidenlité specifique complete entre ce dernier échantillon et ceux de Tberbier du Prodrome, attribués à Lemonnier. L'H. lusilanica Welvvitscb est dono synonyme d'//, spinosa De Can- dolle, mais la gravure présentée par ce même auleur est truquée, et, par suite, inexacte et méconnaissable. Reste la question de Ihabitat pyrénéen. Dans le Synopsis plantarum ^ la coiirte diagnose princeps de \'H. spi- nosa est suivie de Tunique indication «m Pyrenaeis». II en est de même d'après M. Biiser de Tétiquette unique de* 3 échan- tillons á'H. spinosa de Therbier du Prodrome, entierement de la main de De Candolle et sur laquelle il n'est fait nulle mention de Lemonnier. Ce nom apparait pour la première fois en 1808 dans les ícones; dans la flore française, publiée en 181o 2, De Candolle plus explicite dit à la fin de sa description: «Je décris cette plante d'après des échantillons originaires des Pyrénées et qui proviennent de Iherbier Lemonnier». Sur la foi de celle aíTirmation, les auteurs qui suivirent n'hésitèrent pas à comprendre VH. spinosa dans la flore française. Willkomm '^ et après lui M. J. de Mariz se basent même sur rhabilat pyrénéen pour en préjuger lexistence dans TEspagne occidentale. Quelques doutes s'étaient cependant élevés dans le courant du siècle dernier et, dês 1838, De Candolle lui même, faisait quelques reserves díwis le Prodrome*. Douze ans plus tard. Grenier retranche VH. spinosa de la flore de France en constatant que cette espèce connue seulement par Vexemplaire de Lemonnier, n'avait jamais été retrouvée. ^ De Candolle — Synopsis plantarum in flora gallica descriptai^um (1806), p. 265, n.» 2977. 2 Lamark et De Candolle — Flore française. edit. III, 1819, vol. IV, p. 58. 3 Willkomm et Lange — Prodronnis florai' Hispanicae, 11, p. 221. * «In Pyrenaeis ex herb. Lemonnier sei nuperiores saltem in Gallicis non reperie- 1-unt». — De Candolle — Prodromus, VII, p. 132. 140 Enfin Philippe, auteur d'une flore des Pyrénóes (1859) est muet siir V H. spinosa. Lemonnier faisait partie de Ia mission Lacaille et Cassini de Thury, chargée en 1739 de prolonger le méridien de TObservatoire. A celte occasion, il herborisa daris le midi.de la France, notamment dans les Pyrénées; mais, les échantillons de son herbier provenaient-ils bien tous de ses herborisations? Ne s'est-il pas introduit dans celte collection des plantes provenant de jardins botaniques comme on le faisait alors fré- quemment? La supposition en est permise. Contemporain des Jussieu, de Desfontaines qu'il preceda à la chaire du Jardin des Plantes, Lemonnier, médecin du Roy, fut chargé par Louis XV de planter un jardin botanique à Trianon. Cuvier ^ son panégyrisle nous apprend encore que, dans le but d'enrichir ce jardin, Lemonnier profita de son influence pour faire envoyer, dans différents pays, des voyageurs chargés d'y recueillir des plantes. L'un deux, Antoine Richard, parcourut ainsi les iles et les côtes de la Méditer- ranée. Si Ton insiste sur le a fácies cidlurah) des échantillons de Lemonnier, on peut admettre que ceux-ci proviennent de plantes ou graines recueillies dans le S. du Portugal par Antoine Richard et ciiltivées ensuite à Trianon ou au Jardin des Plantes; cette hypothèse est vraisemblable. Quant à latlribution pyrénéenne, elle serait due à une confusion de provenanse, confusion si frequente dans les vieux herbiers, et d'autant plus explicable que De Candolle acquit les plantes de Lemonnier longtemps après le mort de celui-ci^. En oiitre, les échantillons de Lemonnier, se- raient, parait-il, le plus souvent dépourvus de íoute indication de prove- nance; \'H. spinosa, entr'autres, devait être privée d'etiquette puisque celle qu'elle porte est de la main de De Candolle. II découle de ce qui precede que si le nom á' Helminthia spinosa doit être conserve, il y a Meu, par contre, de faire d'expresses reserves sur la figure et la patrie citées |)ar Tauteur. II nous parait même nécessaire de rayer définitivement celte espèce de la flore française, la patrie de cette Chicoracée demeurant rigoureusement comprise dans le domaine des plai- nes et basses montagnes du S. W. de la Péninsule Ibérique, entre Tes- tuaire du Mondego, qui en constitue la limite N., et la baie de Cadix, qui borne vers le S. E. Textension de celte espèce. 1 Cuvier — Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l' Institui, vol. I, p. 94. 2 Benjamen Delessert, acquèreur de 1'herbier Lemonnier, en ceda un certain nom- bre de parts à De Candolle, en 1800; V Helminthia spinosa faisait partie de ce stock. Ul FLORA LUSITANICA EXSICCATA CenturieL XVII Fungi 1601. Clavaria jiincea A. et S. — Coimbra: Jardim Botânico [nas folhas e hastes seccasj (Leg. M. Ferreira — dezembro 1899). 1602. Puccinia Corrij^iolae Cliev. — Soalheira: S. Fiel [nos caules da Corrigiola littoralis], frequente (Leg. C. Zimmermann — maio 1900). 1603. P. Malvacearum Mont. — Soalheira: cerca do collegio de S. Fiel [nas folhas vivas da Malva roiundi folia] (Leg. C. Zimmermann — abril 1901). 1604. Oidium Fragífriae Harz. — Soalheira: cerca de collegio de S. Fiel [nas folhas vivas da Fragaria vesca] (Leg. C. Zimmermann — maio 1901). 1605. Sphaerotheca pannosa ^Yallr. — Fundão e Soalheira: S. Fiel [nas folhas vivas das rosas] (Leg. C. Zimmermann — maio 1901). 1606. Erysiphe Cichoracearum DC. — Soalheira: S. Fiel [nas folhas vivas do Plantago Bellardi], frequente (Leg. C. Zimmermann — maio 1901). Hepaticae 1607. Marsupella emarginata Dumort. — Serra da Estrella (Leg. J. ílen- riques — agosto 1881). 142 Musci (Hypnaceae) 1G08. Hylocomiiim Iriquclrtim S(liim|). — Sorra da Estiella (Leg. J. Hen- riques— agosto 1881). Selaginellaceae 1609. Lycopodium inundatum L. — Ponte de Lima: S. Pedro d'Arcos, prox. da estrada de Vianna (Leg. G. Sampaio — agosto 1901). Coniferae 1610. Juniperus communis L., e. alpina Chis. (J. nana W.). — Serra da Estrella [pontos elevados] (Leg. J. da Silva Tavares — setem- ■ bro 1901). Gramineae 1611. Leersia oryzoides Sw. — Arredores d'Aveiro: Sarrazolla, margens do Vouga (Leg. G. Sampaio — agosle 1901). 1612. Digitaria debilis W. — Ponte de Lima: veiga de S. Pedro d'Arcos [Le^. G. Sampaio — setembro 1901). 1613. D. filiformis Koel. — Ponte de Lima: Sá (Leg. G. Sampaio — setembro 1901). 1614. Phragmites communis Trin. — Montemór-o-Vellio (Leg. M. Fer- reira— setembro 1899). 1615. Agrostis elegans Thore — Arredores de Coimbra: Eiras, Mainça (Leg. M. Ferreira— junho 1899). 1616. Corynephorus íasciculatus Bss. et Reut. — Coimbra (Leg. A. Mol- ler— junho 1886). 1617. Aira multiculmis Dum. — Coimbra: Santo António dos OHvaes, Mainça (Leg. M. Ferreira — abril 1899). 1618. Trisetum hispidum Lge. — Serra da Estrella: prox. do Cântaro Gordo (Leg. M. Ferreira — agosto 1900). 1619. Poa nemoralis L., ^. rigidula Koch — Villa Nova de Gaya: Esteiro de .\vintes (Leg. G. Sampaio — junho 1900). 143 1620. Eragrostis pilosa V. B. — Coimbra: Choupal (Leg. M. Ferreira — outubro 1900). 1621. Scleropoa marítima Pari. — Villa Nova de Gaya: Senhor da Pedra [areaes marítimos] (Leg. G, Sam[)aio — junho 1901). 1622. Agropyrum junceum I*. B. — Setúbal; areaes do Sado (Leg. A. Luisier — maio 1901). 1623. Lepturus filiformis Trin. — Setúbal: marinhas (Leg. A. Luisier — junho 1900). 1624. L. filiformis Trin., var. erecta Winkl. Ilerb. Uechtritz — Ílhavo: Ria [relvagens salgadas] (Leg. G. Sampaio — junho 1901). Cyperaceae 1625. Carex extensa Good, — Foz do Douro, no littoral (Leg. G. Sam- paio—julho 1900). 1626. C. hirta L. — Porto: Valbom, margem do Douro (Leg. G. Sam- paio—abril 190Í). 1627. C. hispida \Y , a. genuina Godr. — Coimbra: Quinta de S. Jorge (Leg. M. Ferreira — maio 1899). 1628. C. panicea L. — Vallongo: Alfena [terrenos sombrios e húmidos] (Leg. G. Sampaio — maio 1901). 1629. C. punctata Gaud. — Coimbra: Santo António dos Olivaes, Car- regal (Leg. M. Ferreira — maio 1899). 1630. Scirpus Holoschoenus L., et. genuinus Godr. — Arredores de Monte- mór-o- Velho: mattas de Fôja (Leg. M. Ferreira — julho 1900). 163L Sc. parvulus L. — Villa Nova de Gaya: Esmoriz, bordas da lagoa (Leg. G. Sampaio — julho 1901). 1632. Fimbristvlis dichotoma Vahl. — Arredores d'Aveiro: Sarrazolla, prox. da Hia (Leg. G. Sampaio — agosto 1901). 1633. Cyperus esculentus L. — Coimbra: Choupal ao Padrão (Leg. M. Ferreira — agosto 1900). Irideae 1634. íris Pseudacorus L. — Arredores de Coimbra: S. Fagundb (Leg. M. Ferreira— julho 1901). 1635. Trichonema bulbocodium Ker., 3- debihs Samp. — Porto: monle das Antas (Leg. G. Sampaio — março 1901). 1636. T. Columnae Rchb. — Arredores de Cascaes: Caparide (Leg. A, X. Pereira Coutinho — março 1898). 144 Amaryllideae 1637^ Narcissus cyclamineiis Baker — Arredores do Porlo: Vallongo, rio Ferreira (Leg. G. Sampaio — fevereiro 1901). OrcMdeae 1638. Orchis cordata Willd. — Seliibal: Quinta do collegio de S. Fran- cisco (Leg. A. Luisier — abril 1901). 1639. Ophrys apilera Huds. — Arredores de Coimbra: Eiras, Tojal (Leg. M. Ferreira — maio 1899). 1640. Epipactis palustris Crtz. — Ilbavo (Leg. G. Sampaio — junho 1901). Juncaceae 1641. Juncus heteroplijllus L. Duf. — Porto: Ermezinde (Leg. G. Sam- paio— maio 1900). 1642. J. maritimus Lam. — Arredores de Montemór-o-Velho: mattas de Fôja (Leg. M. Ferreira — junho 1900). Liliaceae 1643. Alliura pruinatum Lk. — Entre Setúbal e Palmella (Leg. A. Lui- sier—julho 1900). Betulaceae 1644. Betula pubescens Ehrh. — Serra da Estrella: valle de Santo An- tónio, prox. dos Cântaros (Leg. J. da Silva Tavares — setem- bro 1901). 1 Esta espécie foi já distribuída com o n.° 237, mas torna a distribuir-se por ser uma planta muito rara em Portugal. 145 Chenopodiaceae 1645. Chenopodiíim rubrnm L. — Montemór-o-Velho : Ereira (Leg. M. Ferreira — setembro 1899). Amarantaceae 1646. Amarantus patiiliis Bertol. — Arredores de Coimbra: Ribeira de Frades, ca[)el!a da Senhora da Nazareth (Leg. J. de Mariz — setembro 1899). Compositae 1647. Artemisia gallica W. — Setúbal: nas marinhas (Leg. A. Luisier — outubro 1900). Plantagineae 1648. Plantago albicans L., a. longifolia Wk. — Algarve: Faro (Leg. A. Moller — abril 1888). Plumbagineae 1649. Armeria Langeana J. Henriq. — Villa do Conde: Castello (Leg. G. Sampaio — abril 1901). 1650. Statice feruiacea L. — Setúbal: nas marinhas (Leg. A. Luisier — junho 1900). Labiatae 1651. Thymus carnosus Bss. — Arrábida: praia do Portinho (Leg. J. da Silva Tavares — agosto 1900). 1652. Teucrium líaeiíseleri Bss. — Montes de Setúbal e serra da Rasca (Leg. A. Luisier — junho 1901). 10 xvni 146 Asperifoliae 1653. Myosolis intermédia Lk. — Porto: Alàes: margem do Douro (Leg. G. Sampaio — maio 1901). 1654. M. lingulala Lehm., [â. stolonifera DC. — Villa Nova de Gaya: Senhor da Pedra (Leg. G. Sampaio — junho 1901). Convolvulaceae 1655. Convolvulus meonanthus líffgg. Lk. — Arredores de Coimbra: Eiras, Tojal (Leg. M. Ferreira — maio 1900). CusGuteae 1656. Cuscuta breviílora Vis, — Arredores de Coimbra; Geria (Leg. M. Ferreira — agosto 190L Solanaceae 1657. Physabs Alkekengi L. — Coimbra: nos campos do Mondego (Leg. M. Ferreira — agosto 1899). 1658. Lycium europaeum L. — Buarcos: nas sebes da estrada (Leg. J. de Mariz — outubro 1901). Scropliulariaceae 1659. Linaria Cymbalaria Mi!l. — Coimbra: cerca de S. Bento (Leg. M. F^erreira — abril 1899). 1660. L. lanigera Desf. — Setúbal: Quinta do collegio de S. Francisco (Leg. J. da Silva Tavares — agosto 1900). 1661. L. spartea Hífgg. Lk., y. ramosissima Bth. — Coimbra: Choupal (Leg. M. Ferreira — abril 1899). 1662. Odontites hispânica Bss. et Reut, — Setúbal: nos montes (Leg. A. Luisier — agosto 1900). 147 Primulaceae 1G63. Asteroliiium slellaíiim Hfígg. Lk. — Alemtejo: Trafaria, nas dunas (Leg. J. Daveau — maio 1889). 1664. Anagallis latifolia L. — Coimbra: Santa Clara (Leg. M. Ferreira maio 1899). 1665. A. linifolia L., 8- maritima Mar. ^ — Arredores de Cantanhede: Mira: Valleiros (Leg. Thiers David dos Reis — maio 1895). 1666. A. parviílora HlTgg. Lk. — Arredores do Porto: Mattosinhos (Leg. G. Sampaio — abril 1899). Gentianaceae 1667. Cicendia fdiíormis Delarb. — ^ Coimbra: Santo António dos Olivaes, Carregal (Leg. M. Ferreira — maio 1899). Asolepiadeae 1668. Vincetoxicum nigriim Moeneh — Coimbra: Villa Franca (Leg. M. Ferreira — maio 1900). Umbelliferae 1669. Angélica silveslris L. — Coimbra: Choupal ao Padrão (Leg. M. Ferreira — agosto 1900). 1670. Bupleurum fruticosiim L. — Setúbal: Quinta do coUegio de S. Fran- cisco (Leg. J. da Silva Tavares — julho 1900). ParonycMaceae 1671. Spergularia carapestris Wk. — Arredores do Porto: Mattosinhos (Leg. G. Sampaio — maio 1899). Boletim da Sociedade Broteriana, vol. XVI^ p. 172. 148 1672. Spergularia purpúrea Pers. — Porto: margens do Douro (Leg. G. Sampaio — junho 1901). Halorageae 1673- MyriophvHum alterniílorum DC. — Arredores de Caslro Verde: Casevel (Leg. A. Moller — maio 1888). Pomaceae 1674. Coloneasler Pyracantlia Spach — Coimbra: Santo António dos Oli- vaes [subespontanea] (Leg. M. Ferreira — abril 1899). Sanguisorbeae 1675- PoteriumMagnoIii Spach — Arredores de Coimbra: Eiras (Leg. M. Ferreira — maio 1901). Rosaceae 1676. Rubus caesius L., p. leperinus Miill. — Porto: Nevogilde (Leg. G. Sampaio — julho 1899). Papilionaceae 1677. Scorpiurus subvillosa L. — Arredores de Coimbra : Eiras, Redondo (Leg. M. Ferreira — maio 1899). 1678. ílippocrepis unisiliquosa L. — Setúbal: nos montes (Leg. A. Lui- sier — maio 1901). 1679. Vicia anguslifolia Ali., ^. Bubartii Koch — Coimbra: Villa Franca (Leg. M. Ferreira — maio 1899). 1680. V. iutea L. — Coimbra: Mainça (Leg. M. Ferreira — abril 1899). 1681. Anlhyllis V\^ebbiana Hook. — Arredores do Porto: Mattosinhos * [areaes maritimosj (Leg. Jtj. Sampaio — abril 1901). 1682. Lotus Castellanus Bss. et Reut. — Setúbal: prox. das sallinas (Leg. J. da Silva Tavares — maio 1900). 149 1683. Lotus parviflorus Desf. — Biissaco: Portaria de Coimbra (Leg. M. Ferreira — maio 1901). 1684. Trifoliiim lionani Presl., 3- aragoncnsis Wk. — Arredores de Faro: caminho de Ferro (Leg. J. d'A. Guimarães — agosto 1882). 168o. T. glomeratum L. — Coimbra: prox. d'Eiras (Leg. M. Ferreira — maio 1901). 1686. T. minus Sm. — Coimbra: prox. d'Eiras (Leg. M. Ferreira — maio 1901). 1687. Trigonella ornithopodioides DC. — Villa Nova de Gaya: Senhor da Pedra Irelvagens salgadas] (Leg. G. Sampaio — junho 1901). 1688. Genista decipiens Spach — Arredores dé Setúbal (Leg. A. Luisier — abril 1900). 1689. Argyrolobium argenteum Wk. — Arredores de Setúbal (Leg. A. Luisier — abril 1900). Ríiamnaceae 1690. Rhamnus oleoides L. — Setúbal: Quinta do collegio de S. Fran- cisco (Leg. A. Luisier — abril 1901). Eupliorbiaceae 1691. Euphorbia transtagana Bss. — Setúbal (Leg. A. Luisier — maio 1901). Geraniaceae 1692. Erodium cicutarium Hérit., a. genuinum — Coimbra: Choupal (Leg. M. Ferreira — maio 1899). Alsineae 1693. Sagina ciliata Fr. — Porto: Cruz das Regateiras [muros] (Leg. G. Sampaio — junho 1901). 1694. S. maritima Don., a. genuina — Villa do Conde: na praia (Leg. G. Sampaio — abril 1901). 1695. Alsine tenuifolia Crtz. — Coimbra: Santa Clara (Leg. M. Ferreira — abril 1901). 150 1696. Cerasliiim semidecandrum L. — Porto: Gramide (Leg. G. Sam- paio— junho 1901). Frankeniaceae 1697. Frankenia pulverulenta L. — Setúbal: marinhas (Leg. A. Luisier — maio 1901). Violarieae 1698. Viola tricolor L., ^. Henriquesii Wk. ^ — Arredores de Coimbra: Eiras, Redondo (Leg. M. Ferreira — abril 1900). Cruciferae 1699. Lepidium majus Darracq. — Coimbra: S. Paulo de Frades (Leg. M. Ferreira — junho 1899). 1700. Diplotaxis viminea DC, a. genuina Rchb. — Buarcos (Leg. M. Ferreira — outubro 1900). Emeií^clas cl'algixiis mxmeros antex^lores 1310. Sparganium aíFme Schizl. — Serra da Estrella: Lagoacho dos Cân- taros (Leg. M. Ferreira — julho 1894). 432. Scirpus Holoschoenus L., y. australis Koch — Coimbra: Penedo da Meditação (Leg. A. Moiler — junho 1888). 626. Sc. Holoschoenus L., y. australis Koch — Coimbra: Ademia (Leg. A. Moiler— junho 1888). 292. Plantago carinata Schrad. — Bragança: Campo Redondo (Leg. A. Moiler — maio 1884). 1 Boletim da Sociedade Broteriana, vul. X, p. 36. 151 95. Plantago carinata Schrad., [3. depaupcrata Gr. Godr. — Serra da Estrella: Valle da Barca (Leg. A. Moller — julho 1886). 958. Rubiis nemorosus Hayne — Coimbra: Padrão (Leg. A. Moller — maio 1890). 576. Viola siivatica Fries,, p. macrantlia Walir. — Coimbra: matta da Baleia (Leg. A. Moller — março 1888j. 594. Fumaria muralis Soud., y. Boraei Jord. — Arredores de Vimioso: Pinéllo (Leg. J. de Mariz — junlio 1888). J. M. Còlleccionadores para a Centúria XVII Adolpho F. Moller — ^ Coimbra. D. António X. Pereira Coutinho — Lisboa. P.^ Atfonso Luisier — Setúbal. P.® Carlos Zimmermann — Soalheira: S. Fiel. Gonçalo Sampaio — Porto. B.^' Joaquim de Mariz — Coimbra. P.^ Joaquim da Silva Tavares — Soalheira: S. Fiel. B.''' José d'Ascensão Guimarães — Faro. Dr. Júlio A. Henriques — Coimbra. Júlio Daveau — Lisboa (1889). Manuel Ferreira — Coimbra, Eiras. Thiers David dos Beis — Bamalheiro, Mira (1895). 152 Dr. Alessandro Trotter TERZA COMUNICAZIONE INTORNO ALLE GALLE (ZOOCECIDI) DEL PORTOGALLO' A titolo di terza e forse ultima comiinicazione intorno alia cecidologia portoghese, presento qui la determina zione di un certo numero di galle che In massima parte io stesso ho raccolte in Portogallo, durante un viaggio ivi compiuto neiragosto dei 1901, assieme ai mio amico Du. AcHiLLE FoRTi. Ho aggiunlo anche, a titolo di ultima comunicazione, e ciò invero con mia compiacenza, poiché oramai anche il Portogallo pos- siede, nel Signor Prof. Joaquim da Silva Tavares, un suo próprio e valente cecidologo, che già un primo e prezioso contributo ci ha pre- sentato^, ed altri ce ne lascia sperare; percui, oramai, io lascio a Lui ben volentieri e senza rammarico il campo, facendogli i migliori augurii di fruttuose, importanti ricerche. Padova, R. Orto botânico, gennaio 1902. Cytisus sp.? 40. CccicloiBiyiiie [Dipter.J. Ingrossamento, per lo piú unilaterale, dei rametti, lungo 5-10 mm., tomentoso, solitário o concrescente con una cavitò interna abbas- tanza ampia. 1 Per le mie due precedenti commiicazioni cfi'. : Boletim da Sociedade Broleriana, vol. XVI, an. 1899, p. 196-202, e vol. XVII, an. 1900, p. 155-1;)8. - As Zoocecidias portugiiezas {Annacs de Sciencias Naturaes, vol. VII, an. 1900, p. 17-108, tav. MI). 153 Corrisponde qiiasi esattamente ad iin'analoga deformazione di Cy- lisus alhus, descrilla dal Tavaues, e con probabililà dovtita ad una specie di Janeiiella. Quanto ai substrato non Irattasi di Cy- tisus albus ma di specie diversa. A Marvão. 41. i^ri4»plt.yes [? GeiíSsIae (Nalepa)] [Acar.]. Piccole aggiomerazioni costituite da anormali fdlomi pnbescenti, già da me indicate per Ia cecidoflora portoghese su Cylisus grandi- florus DC. (1. c. an. 1900, n. 28). Si confronti ancbe piú sotto ai n. 44. A Marvão. Eriça arbórea L. 42. Cecidomyía BHeflitcrraiiea (F. Low), KieíFer 1900, in «Suite à la Synopse des Cecidom.» p. 10, Diplosis m. F. Low 1883, in «Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch. Wien» Bd. XXXV, p. 485, taf. XVII, fig. 7 (galla) [Dipteb.]. Piccolo cecido gemmiforme di 2-3 mm. di graiidezza. A Cintra: Quinta da Montserrat. 43. ■"errisla crieliia (F. Lôw), KieíFer 1898, in «Synopse des Cecidom.» p. 9, Cecidomyia e. F. Low 1885, in «Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch. Wien» Bd. XXXV, p. 484, taf. XVII, fig. 6 (galla) [DiPT.]. Cecido gemmiforme di 7-8 mm. di grandezza costituito da fillomi allar- gati, acuti superiormente, per lo piú rossastri. Cecidozoo solitário. A Cintra : Quinta da Montserrat. Genista sp. 44. i^i*BO|iBiyc!^ [? Oeiliístae (Nalepa)] [Acau.]. Galle come ai n. 41. Tra Bussaco e Luso. Laurus nobilis L. 45. Tríoza alaerís Flor [Iíemipt.]. Cfr. mia «Prima comunicazione» ai n. 1 (I. c. an. 1899). Tra Bussaco e Luso. 154 Lycium europaeum L. 46. Erioph^^es eíic*ri«'«tes (Nalepa) N. 1898, in «Tierreich, IV Lief.*Eriojjh.). p. 34, n. 107, Phytoplus e. Nalepa 1892, in «Anz. d. k. Ak. d. Wissensch., i\Jathem.-Naturw. Cl. \Yien)> V. 29, p. 128 [AcAR.]. Syn. ; Phytoplus Lycii Canestrini. Pustole ordinariamente fogliari, piú di raro sviluppantisi sui fiori o sui giovani fusti, solitarie o concrescenti, sul principio di color giallo-verdastro, qiiindi bruno-violacee. Neír «Herbarium mycologicum oeconomicum» dei Thumen questa galla trovasi già reppresentata dei Portogallo, ai n. 73 (Cfr. anche ScHLELECHTENDAL, Uebcrsicht d. bis zur Zeit bek. initteleurop. Phytoptocecid. u. ihrer Litt. Ad Almada. Margotia gummifera (Desf.), Lange 47. |jaíí«Í4»|iíci*&ft [? C4iro|9laiia F. Low] [Dipter.]. Nella primavera dei 1901, dalle galle già segnalale nella mia «Prima comunicazione» (1. c. 1899, n. 2) ho ottenuto un único esemplare (5 dei cecidozoo, riferibile, ad cccezione delia statura piú grande, alia specie sopra indicata. Potrebbe darsi però che la 9 ofírisse specifiche differenze, in particolar modo nelKapparato sessuale, cosicché resta ancora dubbiosa la determinazione di questa bella galla. Phillyrea variabilis Timb., et var. 48. Brnii«?riella B»lBÍIB.yreac (F. Low), KieíTer 1898, in «Sy- nopse des Cecidom.» p. 30, Diplosis Ph. F. Low 1877, in «Verh. k. k. zool.-bot. Gesellsch. Wien» Bd. XXVII, p. 13 [Dipter.]. Pustole fogliari discoidali, leggermente salienti sulle due pagine, circondate talora da un'aureola violácea. Serra da Arrábida, aprile 1892, su var. media (A. Moller); a Bussaco, su var. ilici folia; a Cintra: Quinta da Montserrat, si var. lalifolia. 155 Pyrus Malus L. 49. llyy.o^yliis laiiS^eB* (líausman), Horwáth 1897, in «Fauna Regni Hungariae: líemiptera», Aphis l. líausman Illig. Magaz. I, p. 440 [lÍEMIPT.]. Rigonfiamenli ipertrofici piú o meno estesi dei ramoscelli o dei rami adulti. Dintorni di Coimbra, marzo 1901 (A. Moller). Populus nigra L. 50. Pciiiphi^iis ImrstBfiiis (Linné) Kallenbach 1843, in «Mo- nogr. d. Ptlanzenlause» p. 182, Aphis b. Linné. Gaile vescicolari dei rami, sublegnose, con ostiolo situato airapice delia galla. A Luso. Quercus coccifera L. 51. l*la^i»troeliii!9 c«C€*Bferac (Lichtenstein) Mayr [Hyme- NOPT.]. Confronta mia «Prima comunicazione» (1. c. an. 1899) n. 5. A Cintra: Castello da Penha. 52. l*lag;ioti*»cSâiis faisifex Mayr 1882, in «Europ. Arten d. gallenbewohn. Cynip.» p. 33 [Hymenopt.]. Cecido legnoso, snbfusi forme, pluriloculare, il quale si forma a spese dei gattini. A Cintra: Castello da Penha. 53. CoiituB-inaia CflK*Cíiferac Silva Tavares 1900, in l. c. p. 72, n. 125, tav. lí, fig. 8 (galla) [Hymenopt.]. E la galla già indicata nella mia «Prima comunicazione» ai n. 6 (I. c. 1899). A Cintra : Castello da Penha. 54. Hryoiiiyia eocciferae (Marchai) Kieffer 1898, in «Sy- nopse des Cecidom.» p. 17, Cecidomyia C. Marchai 1897, in 156 «Mém. Soe. Zool. de France» t. X, p. 17, pi. I, fig. 18-20, 25-27 (cecidozoo), fig. 21-24 (galla) [Dipter.]. Galle fogliari, ipofille, compresse lateralmente, a forma di cresta, le quali si aprono dal lato opposto a mezzo di una fenditura allungata. 55. iCE*iopãi;i»'es sp. [Acar.] (Erineum impressum Corda, E. cocci- ferum Castagne). Erinei in depressioni laminari, già da me segnalati nella «Prima comnnicazione» ai n. 7 (I. c. an. 1899). A Cintra : Castello da Penha e Quinta da Montserrat. Quercus Ilex L. var. 56. EIrio|ihyes BSieis (Canestrini) IValepa 1898, in «Tierreich, IV Lief. Erioph.» p. 11, n. 18, Phytoptus I. Canestrini 1890, in «La Difesa dai Parassiti» v. I, p. 282 [Acar.]. Olim: Erineum ilicinum DC, E. dnjinum Schl. Erinei rossicci, in piccole macchie tondeggianti, sparse o confluenti, senza depressione nella lamina, o con depressione appena avver- tibile. Serra de S. Macário presso S. Pedro do Sul (M. Ferreira). Quercus lusitanica Lk. var. faginea Boiss. 57. i%ift(lricii!§> ciirvator Hartig. [Hymenopt.]. Cfr. «Prima comunicazione» n. 16 (1. c. 1S99). A Bussaco. 58. A.. giscaaiSo-inflaloi* Silva Tavares 1900, in 1. c. p. 35, n. 40, tav. II, fig. 12 e 12 a (galla) [UvaiENOPT.]. Galla delle gemme simile a quella di A. inflalor ma piú piccola. Presso Batalha. 59. i%. s«ft8itaiJaBS (Fonscolombe) Mayr 1881, in «Genera d. gal- lenbewohn, Cynip.» p. 28, e 1882, in «Europ. Arten d. gallen- bewohn. Cynip.» p. 25, Diplolepis s. Fonscolombe 1832, in «Ann. SC nat.» v. XXVI, p. 190, n. 3 [íIymeivopt.]. Syn. : ? Cynips pomaceus Fourcroy, C. ferruginea Hartig. 157 Piccola galla dellc gemnie, sublegnosa, uniloculare, fusiforme, acumi- nata, da giovane fínamenle rivestita di peli. Tra Batallia ed Alcobaça. 60. A. sii|»erfelatQOiiiBS (Giraud) Paszlavszky 188i, In «Wien. Entomol. Zeitg.» Ill, p. 150, Cytiips s. Giraud 1859, in «Verh. zool.-bot. Gesellsch. Wien» Bd. IX, p. 372. Galla pisiforme, sublegnosa, uniloculare, la quale si sviluppa sul frutti, dal margine interno delia cupola. Presso Batalha. 61. C'.yiii|i!§ coriaria HaimhoíTeu 1867, in «Verh. k. k. zool.-bot. 'Gesellsch.» Bd. XVII, p. 527, fig. 3 (galla) [IíymexNOPt.]. Grosse galle delle gemme, legnose, pluriloculari, fornite di varie appendici, assottigliate verso Testremità, ed un po' incur\ate a guisa di corna. Presso Batalha. 62. i^eiiroteriis haccariam (Linné) Mayr 1881, in «Genera d. gallenbewohn. Cynip.» p. 37, e 1882, in «Europ. Arten d. gallenbewohn. Cynip.» p. 38 e 42 [Hymenopt.]. Galle fogliari ipofille, sferiche, carnose, leggermente salienti anche dal lato delia pagina superiore. A Bussaco. Quercus pedunculata Ehrh. 63. Aufiricuis eurvator Hartig. [Hyme>opt.J. Cfr. n. 57. A Porto: Palazzo di Cristallo. 64. A. fe<»Hia<íal«r (Hartig) Mayr 1882, in «Europ. Arten d. gal- lenbewohn. Cynip.» p. 23, Cijnips f. Hartig 1840, in «Zeitsch. f. Entomol. II. p. 189, n. 8 [Hvmenopt.]. Syn.: Cynips quercus gcmmae Linné, C. gallae quercus gemmae d'An- thoin, C. gemmae cinaraeformis Christ, Aphilolhrix gemmarum Lacaze-Duth. Cecido erbaceo, a forma di carciofo, avente nelTinterno una gallelta ovoide-allungata, uniloculare, decidua. A Porto: Palazzo di Cristallo. 158 65. A. ^jçlohuBi (líartig) Mayr 1881, in «Genera d. gallenbewohn. Cynip.)) p. 37, e 1882, in «Eiirop. Arten d. gallenbewohn. Cy- nip.» p. 23, Cyitips g. Hartig 1841, in «Zeitschr. f. Entomol.» Ill, p. 336, n. 14 [lÍTMENOPT.]. Cecido uniloculare, sublegnoso, pisiforme, il quale si forma a spese di una gemma. A Bussaco. 66. A. inflator líartig 1841, in «Zeitschr. f. Entomol.)) III, p. 337, n. 4 [IIymenopt.]. Rigonfiamento subgioboso o clavato, alPestremità dei rametti, con galletta interna, situata nel fendo di una cavità allungata. A Porto: Palazzo di Cristallo. 67. B)ry»|>ãiaiita divisa (Hartig) Mayr 1871, in «Mitteleurop. Eichengall. etc. » p. 3, n. 51, taf. V, fig. 51 (galla), Cynips d. Hartig 1840, in «Zeitschr. í. Entomol.)) II, p. 188, n. 6 |Hy- ME>OPT.]. Gaile ipofille, aderenti alie nervature, subsferiche, un po' appialtite, uniloculari, coriacee, a superfície iiscia, levigata. L'insetto esce in principio d'inverno dello stesso anno. Gli esemplari da me ottenuti differiscono dal tipo per aver le antenne di 14 articoli anziché di 13. A Bussaco. 68. Meuroleriis alhipes (Schenck) Mayr 1881, in «Genera d. gallenbewohn. Cynip,)) p. 37, e 1882, in «Europ. Arten d. gai- lenbewohn. Cvnip.» p. 39 e 42, Spathegaster a. Schenck 1862- 63, in «.Jahresb. d. Ver. f. Naturk. Nassau)) v. XVII-XVIII, p. 206-207, n. 3, e p. 229 e 232, n. 19-20 [Hyme.>opt.]. Piccola galla ovóide, uniloculare, dei margine fogliare. A Bussaco. 69. I^\ MOiiiisinatis (Olivier) Mayr 1881, in «Genera d. gallen- bewohn. Cynip.)) p. 37, id. 1882, in «Europ. Arten d. gallen- bewohn. Cynip.» p. 39, Cynips n. Olivier 1790, in «Encyclop. méthod.)) V. V, p. 787 [Hymenopt.]. Syn.: Neurolerus Réaumuri Hartig, N. nigricornis Schenck, Cynips quercus tiarae Curtis. Galle per lo piú ipofille, uniloculari, sublegnose, ombelicate, aderenti alia foglia per un solo punto, riveslile di una pubescenza di color fulvo e di aspetto sericeo. A Bussaco. 159 70. M. vesicator (Sclilechlendal) Mayr 1881, in «Genera d. gal- leiíbewohn. Gjnip.» p. 37, e 1882, in «Europ. Arten d. gallen- bewohn. Cynip.» p. 39 e 42, Cynips v. Schlechtendal 1870, in aSlettiner Eiilomol. Zeitg.» v. XXXI, p. 397, n. 9 [Hyme- NOPT.]. Piccola puslola tbgliare, lenticolare, leggermente saliente sulle due pagine. A Porto: Palazzo di Cristallo. ? Quercus pedunculata x Q. lusitanica Per. Coutinho 71. Aiidriccis l»aiUe8l KieíTer 1896, in «Buli. Soe. Entom. de France, p. 370 [lIvaiENOPT.]. Syn.: AnJricus Maijri De Slefani. Galla deile gemme, legnosa, glutinosa da giovane, plurilociilare, siibarotondata, provvista di prolungamenti ad estiemità ottusa, lunghi .^-7 mm. 2 mm. larglii, compressi, striali. A Cintra : Quinta da Montserrat. 72. €yui|is B»aaileli Silva Tavares 1900, in 1. c. p. 42, n. 60, tav. II, fig. 1-2 (galla) [Hvhienopt."]. Grosse galle dei frutli, legnose, uniloculari, bruno-rossiccie,glutinose, simili a quelle delia Cxjnips Maxjri da cui diíTeriscono specialmente per la forma grossolanamente cónica, superiormente ombelicata né espansa. A Cintra: Quinta da Montserrat. 73. ? BfieliwKeSa !§taisiaee8a Fr. [Lepidopter.]. Piccolo rigoníiaraento dei picciolo, bruno-rossastro, un po' unilate- rale. A Cintra: Quinta da Montserrat. Quercus suber L. 74. /!tii«lriciis ^rííssaiíariac Giraud 1859, in «Verh. k. k. zool.-bot. Gesellsch. \Yien» Bd. IX, p. 358, n. 5 [Hymenopt.J. Galle degli amenti, sublegnose, piriformi, uniloculari, rosse da gio- vani, brune invecchiando. A Cintra : Quinta da Monlserrat. 160 75. Aiiclrieiís sp.? [Hymenopt.]. Ispessimento delle giovani foglioline, a superfície brnniccia e bitor- zoliita, racchiiidente iiumerose gallette ovoidi, a pareti distinte, gialliccie. Mi ricordano le galle áeWAndricus Adleri. A 13ussaco. 76. fl^ryoiiiyia eocciferac (Marchai) Kieffer [Dipter.]. Galle come ai n. 54, da cui non diííeriscono che per esser pube- scenti, in correlazione col substrato. A Bussaco; a Cintra: Quinta da Montserrat. 77. BCriophyes sp. [an ? Eriopinjes Ilicis (Can.) N.] [Acau.]. Erinei rossicci, ipofdli, sitiiati in forti depressioni delia lamina. L'erineo delia Querciis Suber è già noto dei Portogallo (Coimbra) trovandosi rappresentato ai n. 61 dei già citato «Herbarium» dei Thumen (v. n. 46). Cfr. anche Schlecutendal, Uebersicht, etc. A Bussaco. Quercus Toza Bosc. 78. ^iiflB^ieai!^ fccMH«Sai«i* (Hartig) Mayr [Hymenopt.]. Galle come a! n. 64. Solo le squamme, con la fitta pubescenza, oíTrono una variazione correlativa ai substrato. A Bussaco. 79. 1%'cMi'oíerMS iioiiiãsiMatifi (Olivier) Mayr [IIyaienopt.]. Galle come ai n. 69. A Bussaco. Rubia peregrina L. 80. l^]i'i«jíSityes sp. [Acar,]. Ripiegamento od accartoccianiejito, piú o meno esteso, dei margini íbgliari verso la pagina superiore. A Bussaco. Salix (? cinerea L.) 81. tíliíç<í>íi»05>Siiis Caprcac Winn. var. iiiajoi* KieíFer 1898, in «Synopse des Cecidora.» etc. p. 22 [Dipter.]. 161 Le giille sono nolevolmciile piú graiuli clie iicl tipo, spesso concre- sfcnli, ed assai proemiiiciili dal lalo delia pagina inferiore. A Cintra : Castello da Penha. 82. fVeiiiatiiS hcSliis Zaddach [Hyaienopt.]. Galle ipofille, globose, pubescenti, le quaii interessano léggermente anclu; la pagina superiore. A Cintra: Castello da Penha. Salix (? aurita L.) 83. l^i*io|»8tye!i sp. Sollevainenti epifilli, sparsi, di 2-3 mm. di diâmetro, a superfície rugosa o léggermente bitorzoluta, a cui corrispondono nella pa- gina inferiore delle cavità piú o meno aperte, fornite di emer- genze parenchimatiche, e rivestite piú o meno fittamente di peli bianchicci, semplici, aciiininali. A Luso. Salix alba L. 84. i\Iei!aiaáQC«4 ^-nSlic^oiSii Slephens 183o, in «lllustr. Brit. En- tomol. mandib.» v. VII, p. 36, n. 39 [IIymenopt.]. Galle fogliari alliiiigate, sporgetiti su ambedue le pagine, uniloculari, a pareti grosse, carnose, a superfície di color verde o rossastro. Serra de S. Macário presso S. Pedro do Sul, settembre 1901 (M. Feuheiiu). 85. B\i*Í4»|iliye.«i sp. [AcAu.]. Piccole galle fogliari cefaloneiformi [FolUculus Salicis alhae Kaich.). A Luso. Sambucus nigra L. 86. F.|ii(riiiici*iis iriloliitis (Nalepa) N. [Acar.]. Foglie deformate. Cfr. mia «Prima comunicazione» ai n. 20 (l. c. an. 1899). A Luso. 11 XVIII 162 Ulex sp. 87. ilsplioudj^Jia Clieiís Yerral 1875, in «Entomol. Month. Mng.» t. XI, p. 224 [Diptek.]. Galla ovóide, unilociilare, formatasi a spese di una gomma. A Bussaco; presso Cintra: ai Cabo da Roca. 88. Apioii itcuteilarc Kirby, Descript. Spec. p. 353, ii. 08. Syn.: Apion Kirbyi Germ., A. idicicola Perris. Ingrossamento ovoide-alliingato dei rametti. A Cintra: Castello da Penha. Ulex Jussiaei Webb. 89. Erlopliyes sp. [Acau.]. Fitta pubescenza biancastra, diíTusa specialmenle sui fiisticini dei germogli, costiliiita da anormali Iricomi, sempiici, acuminali, vei- rucosi. Presso Coimbra, aprile 1902 (A. Mollek). Verónica Anagallis L. 90. Ci2yiiiiiofi*4»ii %iilostilii§i Gyllh. Galla slerica, carnosa, uiiiioculare, derivata da una degenerazione delTovario. Presso Coimbra, lugiio 1901 (A. Moi.leu]. 103 DE MACIEIRA ATÉ CASTRO DAIRE POR J. A. Henriqu-es Pôde dizer-se que a maior parle das serras das Beiras central e tras- montana eslào por explorar sob o ponto de vista botânico. Wehvitsch lierborisou nas serras de Monlemuro e da Graiheira; pelos empregados do Jardim Botânico de Coimbra foi feita uma exploração na Serra da Lapa, mas as únicas serras regularmente estudadas são as da Estrelia, Caramulo e do Bussaco. Em principios de setembro de 1901 tive occasião de percorrer uma parle das serras da Beira central, pertencentes ao ramo que fica entre as bacias do Paiva e do Vouga, e no qual ficam as serras da Freita, Ma- nbouce e de S. Macário com alliludes de 1053 a 1120 metros. Toda esta região é ou de formação granilica ou dos mais antigos ter- renos paleosoicos. Na região, que percorri, enconlra-se o granito desde S. Pedro do Sul até Miicieirn ; os schisios precambricos e o cambrico até ao alto de S. Ma- cário; de Covas do Hio até além do Gafanhão o carbónico inferior e o silurico, seguindo-se o cambrico e reapparecendo o granito nas proximi- dades de Castro Daire. Toda esta região é extremamente accidentada. E o que se vê do alto de S. Macário, para o quni a carta de Portugal dá a altitude de 1053 metros. D'abi se vê até distancia considerável o pa'iz atravessado por mon- tanhas elevadas, entre as quaes ficam valles profundos e estreitos. Como exemplo bastará citar a diííerença de nivel entre S. Macário e a pequena povoação de Covas do Rio, que fica a distancia relativamente pequena. Essa diíTerença é de 577 metros. Quasi egual diíTercnça de nivel (517"") se encontra do alto da Drave até Covas do Monte, pontos pouco distantes, e d'esle ultimo até ao rio contam-se ainda 159 metros. 164 Dos accidentcs do terreno, os mais notáveis sào as ^arp;antas ou |)assa- gens por onde se desce aos valles. Duas que dào acceno do alio da Drave para Covas do Monie e de S. Macário, oti antes da Pena para Covas do Rio, são denominadas — Porias do Inferno — tão extraordinário 6 o seu aspecto. A estação adiantada não permiltiu larga collieila de plantas. Com- ludo foi possivel formar ideia da natureza da vegetação da região per- corrida. As culturas vão além de 800 metros. E o que se vê em Macieira e na Pena. Encontravam-se por toda a parte bellos campos de milho regados abundantemente pelas aguas que desciam dos montes. Além do milho en- contravam-se, mesmo naquella notável altitude, a maior parte das culturas hortenses, a vinha, e pouco abaixo de Macieira ainda a laranjeira dá ópti- mos fructos. Todas as essências llorestaes, que são frequentes no paiz, aqui se en- contram. O carvalho ordinário [Querem robur) é vulgar e representado por óptimos exemplares no caminho de Heriz para Castro liaire. Não longe d'esta povoação encontra-se junto á capella do Presépio um notável exemplar, cujo tronco mede em circumlerencia 14 metros. O carvalho pardo da lieira [Q. Tozza) é egualmente frequente. O castanheiro forma ainda grandes soutos. Merecem especial menção um que está pouco acima de Macieira, e um oulro, bem mais extenso, perto de Grijó nas proximi- dades do Paiva. D'esla espécie enconlram-se b()ns exemplares. Perto de Reriz, entre outros, um ha cujo tronco mede 6"', 17 em circumferencia. Infelizmente a phytonose, que tem destruído esta bella arvore em diversas regiões do paiz, já aqui se manifestou, e decerto produzirá eíTeitos eguaes aos que tem produzido noutras parles. Além destas essências e doutras egualmente vulgares, enconlram-se algumas de moderna iutrodiicção. Duas \egetam perfeitamente bem: o Eucalyplus ylobuh/s, que vi em Macieira e com melhor vegetação (Mn Grijó, cuja altitude é menor. Aqui vegeta perfeitamente a linda Acácia dealbala, que lambem ornamenta quasi todas as estações da linha férrea de Vizeu. Em Castro Daire encontram-se esplendidos exemplares do cedro do Bussaco [Cupressus glauca), em nada inferiores aos que se encontram n'esta bem coidiecida localidade. A boa vegetação d'esta espécie na alti- tude de 568 melros, em localidade onde os in\ernoá são rigorosos, sendo frequente a neve, mostra o gráo de rusticidade de que é dotado e que bem poderia [)assar de essência ornamental para essência llorestal. O pinheiro bravo [Plnus piíiasler) encontra-se ainda por estes sitios e até altitudes consideráveis, mas sem formar mattas de grande extensão. Ao subir para a serra de S. Macário avistam-se ao longe alguns tractos 165 de terreno occupados por esta essência e em altitude superior á de Ma- cieira. A grande parte d'esta região mont.inhosa está completamente despida d'arvores, mesmo em .illitudos onde com toda a facilidade a vegetavão arbórea seria regular. Subindo de Macieira p;ira S. Macário, logo que se passa o souto, a (jue já me icfcri. enc. 1Mí?i;lio1 Oolnieií^o A 21 de junho deixou de existir em IMadrid o distinclo hotatiico pe- ninsular, D. Aliguel Colmeiro y Pciiido, tendo com|>Ieliido quasi oitenta e cinco annos. Nascera em San Tiajio de Compostella a 22 de outubro de 1810. Obteve o gráo de doutor na Universidade central de Madrid aos 27 annos. O estudo das sciencias naturaes [)rendia-lhe mais a attençào do que a prática medica. Já antes de receber o grão tinha sido nomeado profes- sor de IJotanica e Agricultura em Barcelona, e esse ensino exerceu até setembro de ISí^o, epociía em que foi admittido como professor da Uni- versidade d'esta cidade. Em 1.S4G, tendo sido creada a Faculdade de sciencias, obteve o grau de doutor e concorreu á cadeira de organogra- phia e physiologia vegetaes do Jardim Botânico de Madrid, sendo julgado apto para fazer esse ensino. Em 1847 passou de Barcelona para a Uni- versidade de Sevilha, e em 1857 foi transferido para a Universidade cen- tral, sendo encarregado da regência d*uma das cadeiras dos cursos feitos no Jardim Botânico, cuja direcção tomou em 1868 e que conservou até 1900. D. Miguel Colmeiro foi professor distincto, e como tal recebeu nume- rosas provas tanto dos governos hcspanhoes, como de sociedades scienti- ficas, e foi um dos fundadores da Sociedade espahola de Historia natural, sendo eleito seu primeiro presidente. líiquestionavelmente foi um dos sá- bios mais notáveis da Hespaidia, fazendo re\iver os estudos botânicos, que já em epochas passadas tanto tinham florescido. O dr. Colmeiro foi mais homem de gabinete do que explorador. Com- tudo herborisou em diversas localidades, e d'isso ha provas no herbario que legou ao Jardim Botânico. A sua primeira publicação sahiu a lume em 1842, tendo por titulo — Ensayo histórico sobre los progressos de la Botânica, desde su origen hasta el dia, considerados más especialmente con relación á Espana. A ultima publicação foi feita em 1894, tendo por titulo — Los jardines botânicos, su numero, organisación é importância en les naciones más cultas é illustradas. As publicações feitas, quasi todas sobre assum|)tos botânicos, são era numero de 43. Merecem especial menção a publicação feita em 1858 com o titulo — ÍM Botânica y los Botânicos de la Peninsula hispano- lusitana — e a — Enumeración y revisión de las plantas de la Peninsula hispano-lusitana é Islãs Baleares com distribución geográfica de las espé- cies y sus nombres vulgares tanto nacionales como provincial es — publicada de 1885 a 1889, obra de grande trabalho, feita já em edade avançada, e que mostra bem o amor que pelo trabalho sentia o distincto professor. J. Henriques. 182 CONGRÉS INTERNATIONAL DE BOTANIQUE pe Session : Paris, 1900 — 2"ie Session : Vienne, 1905 2™' Circulaire relative à la constitution et au mode de fonctionnement de la Commission Internationale de Nomenclature botanique MOiNSiEiR ET iiONOHÉ confkèue : — ^A une grande majorité, les ques- tionnaires envoyés avec notre première circiilíiire soiit levenus à la Com- mission permanente dii Congros avec des réponses aííirmatives. Les points suivants sont donc acqiiis : V L'unifieation des principes réglant la Nomenclalure botanique est nécessaire ; 2° Le voeu dii Congrès concernant la nomination d'une Commission internationale de Nomenclalure botanique est approuvé; 3" La discussion au sujet de la Nomenclalure será ouverte pendant le prochain Congrès international de Botanique de Vienne en 1905; V La Commission permanente du Congrès a designe pour faire partie de la Commission internationale de Nomenclalure les Botanistes dont les noms ont obtenu le plus de suffrages et en en proportionnant le nombre à Timportance du role botanique des divers pays. La Commission inlernationale de Nomenclalure est mainlenant défini- tivement constituée et se compose des botanistes suivants (par ordre alpha- bétique) : Allemagne MM. Dr. Ascuerson, Professor an der Universitât, 51, Biilowstr., Ber- lin W. 183 Dr. Dride, Professor der Bolan., Director dcs botan. Gartens, Dresdcn. Dh. Engi.e», Professor der Botanik, Director des kgl. bot. Gartens und .Museurns, Jierlin. Dk. Halliiíu, Ass. ;m dom. bot. Museiiin fiir Warerikunde, Ham- hurg. Dr. K. Schumann, Custos am Kgl. hot. JMuseum, Jierlin. Amérique du Nord i États-Unisj MM. Dr. Britton N. L., Director In chief, N. Y. bot. Gardens, New- York. Dr. Greene, Professor of Botany, Catholic Univ. of America, Was- hington. RoBiNSON, Curator of tbe Herbarium, Harvard University, Cam- bridge Mass. Dr. Donnel Smith, 50o, Park Avenue, Ballimore Md. Amérique du Sud (Uruguay) M. Dr. Akeciíavaleta, Director General dei Museo Nacional, calle Uruguay, 369, Montevideo. Grande Bretagne 3IM. Balfour, Professor of Botany, Edinburgh. BuRKiLL, Assistant curator University Herbarium, Cambridge. King (Sir George), 54, Parliament Street, London. Rendle, Ass. of Botany, British Museum, Cromwell Roald, London. Angleterre (Colonies anglaises) MM. Dr. Bolus, Sherwood, Kenihvorlh, near Cape Town. Maidex, Director of the botanical Gardens, Sydney. Dr. Prain, Superintendant of the royal bot. Gardens, Sibpur near Calculta. 184- Autriche-Hongrie MM. Dk. Beck von Mannagetta, Prof. an der deulscheii Universilíil, Prag. Dk. Vinc. de Bokbas, Privatdocent a. d. Universitat, 3 via Des- sewffiana, Budapest. Dr. de Degen, Chef de la Slaliun royale d'essais de semences, Budapesl VI. Dr. FiUTSCii, Prof. der Bot. an der Universitat, Graz. Dr. R. von Wettstein, Prof. der Bot., Direct. des bot. Gartens, Wien. Belgique MM. CoGNiAux, 51, avenue de Spa, Verviers. DuRAND, Directeur intérimaire du Jardin botanique de TÉtat, Bru- xelles. Espagne et Portugal M. Dr. Henriques, Prof., Directeur du Jardin botanique de Coimbra. France MM. Cardot, l, Square du Petit Bois, CharJeville (Ardennes). Drake dei. Castillo, ancien Président de la Soe. botanique de France, 2, rue Balzac, Parts. HuA, Sous-Dir. du Lab. de Bot. syst. à r^cole des Htes-Études, Muséum de Paris. Patouillard, ancien Président de la Soe. mycol. de France, 5, Avenue du Houle, Neiíilly-sur-Seine. RouY, Président d'bonneur de VAss. française de botanique, 41, Avenue Parmentier, Asnlères (Seine). Grèce M. Dr. Th. de Heldreicii, Direct. du Jardin botanique, Alhènes. 185 Pays-Bas MM. Br. W. Buhck, O. J. líoofdiímhtcnaar, Zoelerwandsche Siiigel, 82, Leyden. Dr. Goetiiart, Conservai eiir de 1'IIerbier de TÉtat, Leyden. Italie MM. Dr. Belli, Professeur à TUniversité de Cagliari. Dr. Levier, Médeciíi-Directeur des Thermes de Bormio, Florence. Dr. Saccardo, Professeur à l'Université de Padoue. Dr. SosiiMiER, Président de la SocÍL-lé botanique italienne, Florence. Russie MM. Dr. W. F. Brotheuus, Musée botanique, Hehingfors. De .Iaczewski, Inspecteur de Pathologie végétale du minislère de l'agriculture de Hussic, St-Pelersbourg. Kcsnetzoff, Professeur à rUniversité de Dorpal. Dr. Petunnikoff, .lardin botanique imperial, Moscou. Scandinavie MM. Fries, Directeur du Jardin botanique (VUpsala. MuRBECK, Professeur à lUniversilé de Lund. Suisse MM. Briquet, Conservateur de Tberbier Delessert, Directeur du Jardin botanique, Génève. G. DE Candolle, Cours de St-Pierre, 3, Génève. Dr. Keller, Rektor d. Gjmnas., Winterlhur. Dr. Schinz, Professeur à rUniversilé et Directeur du Jardin bo- tanique, Zurich. 186 Voici maintenant quel será le fonctionnement de cette Commission qui est chargée de préparer les débats au Congrès international de Nomen- clature à Vienne, en 1905: 1" Les lois de la Nomeiíclatiire botanique votées an Congrès interna- tional de Paris, en 1867, serviront de base au travail préparatoire de la Commission comme aux débuls en 1905, d'après les indications du Con- grès de botanique à Paris, 1900. 2° Toutes les motions doivent «Itre présentées sous forme d'articles additionnels, de supressions d'articles ou d'amendements au Code de 1867. 3" Cbaque motion doit être rédigée en Trançais K Elle doit en outre être motivée aussi brièvement et clairement que possible dans une des quatre langues internationales (français, anglais, allemand ou italien). Autant que possible, on fournira des documents statistiques sur les consé- quences des modifications proposées. 4° Les Botanistes qui dósirent soumettre des motions au Congrès doi- vent les envoyer au Rapporteur general de la Commission de Nomencla- ture ^, imprimées avec les motifs à Tappui en 60 exemplaires au moins, avant le 30 juin 1904 3. 5" Les motions seront communiquées par le Rapporteur general aux membres de la Commission pour avis prèalable. 6" Les repouses données par les membres de la Commission seront centralisées par le Rapporteur general. Ce dernier rédigera, sur la base des avis qui lui seront ainsi parvenus, un avant-projet de Code de Nomen- clature botanique et le soumettra aux membres de la Commission. Le travail de la Commission internationale de Nomenclature et de son Rap- porteur general devra ètre achevé à la fin de Tannée 1904. 7° La Commission internationale de Nomenclature enverra au plus tard le 31 décembre 1904, aux Sociétés botaniques principales et aux grands Établissements botaniques des divers pays, le projet de Code bo- tanique qu'elle aura elabore. Pour faciliter les débats du Congrès, le nou- 1 Le français a été, sur la proposition de M. h. N. Britton, declare la langue offl- cielle du Congrès de Vienne 1905. II est toutefois recommandé aux auteurs de mo- tions de traduire aussi leurs propositions en anglais, en allemand et en italien, Texpé- rience ayant montré (jue la clarté gagne à subir Tépreuve préalable d'une traduction. 2 Le Happorteur general de la Commission internationale de Nomenclature designe par le Congrès de Paris 1900 est M. John Briquet, directeur du Conservatoire et du Jardin botaniques de Genève (Suisse). í Ces exemplaires sont destines à la Commission internationale de Nomenclature. Les auteurs des motions qui désireraient soumettre aux mombres du Congrès Texposé de leurs motifs devraient faire tirer celui-ci á 100 exemplaires de plus. 187 veau projet sera mis en regard des lois de la Nomenclature de 1867 et des motions parvenues à la Commis.sion. Le lexte, soumis anx délibéra- tions du Congrès, sera donc rédigé en ['rançais d'une façon synoptiqiie siir Irois colonnes renfermant: rime, ies lois de 1867; la seconde, les mo- tions parvenues à la Commission; la troisiòme, les régies que la Commis- sion propose au Congrès d'adopter. 8° Les motions qui parviendraient au Rapporleur après le 30 juin 1904, ne pourront elre soumises au Congrès que si elles sont remises au Président, imprimées au nombre minimum de 100 exemplaires, avant Touverture des débats. 9^ Le Rapporteur conservera en archives lous les documents qui au- ront servi à élaborer Tavant-projet et le projet de Code de Nomenclature. Ces documents seront à la disposition des Congressistes à Vienne. 10° La Commission fera connaitre par une circulaire ultérieure ses décisions relatives au mode de reprrsentation des Sociétès et des grands Établissements botaniques, ainsi qirau mode de vote au Congrès, après entente avec le Comité d'organisation du Congrès de Vienne 1905. Veuillez agréer, Monsieur et honoré Confrère, Texpression de nos sen- timents les plus distingues. Pour le Bureau peinianent : Le Secrélaire General, Le Président, E. Perrot. J. de Seyres. 3"' Circulaire relative à l'organisation intérieore du Congrès de Nomenclature botanique Monsieur et tuès iroxoRÉ comrère: — 11 nous parait dès mainte- nant ulile de faire connaitre, après la composition de la Commission inler- nationale, la façon dont s'opórera la nomination des dúlégués, la discussion devant le Congrès, ainsi que le mode de votation. 188 Après entente avec le Comité d'organisation de Vienne, nous avons donc elabore le règlement siiivant: 1° Tons les memhres du Congros internalional peuvent assister aux débats. 2** Ont seuls voix délibórative, parmi les membres présents: a) Les membres de la Coinmission internationale dont la composilion a été donnée dans la circiilaire n" 2. 6) Les aiiteurs des molions adressées avant le 30 Juin 1904 au Rap- porteur general de la Commissron internationale de Nomenclature botani- qiie, suivant les formes indiquées dans la circuiaire n° 2, art. 4 et art. 8 cidessous \ c) Les delegues des grands Établissements botaniques, des principales Sociétés botaniques et des sections des Sciences naturelles des Académies scientifiques ofificielles. 3** Les grands Établissements botaniques ont chacun droit à un 1 re- présentant, qui doit être un botaniste oííiciellement attaché à TÉtablisse- ment. 4** Les Sociétés botaniques ^ ont droit à 1 représentant quand le nom- bre de leurs membres ne dépasse pas 100, à 2 représentants lorsqu'elles comptent de 101 à 200 membres, et ainsi de suite. Ces delegues doivent être des membres actifs des corporations qu'ils représenlent. 5** Lorsqu'nne Société de pliis de 100 membres ne peut se faire repré- senter que par un seul délégué, celui-ci dispose d'un nombre de suffrages équivalent au nombre de voix qui revient de droit à la Société. 6** La vérification des pouvoirs des delegues se fera à Tappel nominal dês la première séance du Congrès. 7° Ces dispositions seront rappelées dans Tinvitation publiée ultérieure- ment par le Comité d'organisation de Vienne, afin que les Sociétés puis- sent faire parvenir au Président du Congrès, en temps utile, Tindication du nombre de leurs délégués, ainsi que les noms de ces derniers. * Ces articles sont ainsi conçus : AuT. 4. Les botanistes qui désirent soumettre des motions au Congiès doivent les envoyer au Rapportenr general de la Commission de Nonienclature — M. J. Briquet, directeur du Jardin et du Conservatoire botaniques de Genêre — impriniées avec les niotifs á Tappui, en 60 exeiíiplaires au moins, avant le 30 juin 1904. Art. 8. Cet article est modifé, voir la nouvelle rédaction ci-dessiis. 2 Sont comprises. parnii les Sociétés botaniques, les Corporations scienfiriques qui embrassent la botanique dans leur champ d'activité et dans leurs publications; par exemple la Société impériale des Natvralistes de Moscou, la Linnean Society de Londres^ la Zoologisch-Botanische Gesellschaft de Vienne. La liste de ees Sociétés, Académies ou Associations será dressée pai' les soins du Bureau permanent. 189 Ces décisions nous permettent maintenant de compléter Tart. 8 de notre circulaire n° 2 comme suit: Les motions qui parviendront au Rapporleur general de la Commission interna tionale de Nomenclalure après le 50 Juín 1904, ne pourronl êlre soumises aux délibérations du Congrès que si elles sonl envoyées, imprimées à 100 exemplaires, au Président du Congrès avanl V ouverture des débals, et si la prise en considêralion esl décidée à la majorilé des '^3 des suffrages exprimes. Les motions présenlées au cours des débals ne pourront étre admises que si la prise en considêralion esl décidée à la majorilé des -/3 des suffrages exprimes et ne seront mises aux voix que le lendemain. Veuillez agréer, Monsieur et três honoré Confrère, Texpression de nos sentiments les plus distingues. Pour le Bureau periiianent : Le Secrélaire General, Le Président, Dk. E. Peruot. ' D«. J. DE Seynes. 4, Aveniie de TObservatoiíe, Paris (VI''). 190 índice por ordem dos auctores Pag. Coutinho (D. A. X. Pereira) — As Campanulaceas de Portugal 22 » — Nota ácerea de duas espécies do género Allium novas para a flora portugueza 45 — L'Helminthia spinosa DC 137 — Projet de Nomenelature Phytogéographique 3 A.) — O jardim e instituto botânico da Universidade no anno lectivo de 1901-1902 175 — Plantas novas para a flora portugueza 177 — Notas necrologicas 179 — Subsídios para o estudo da flora portugueza : — Caprifoliaceae 90 — Vaccinieae 100 — Monoiropeae 102 — Ericaceae 104 — Flora lusitanica exsiccata 141 — Obíorvações phaenologicas 173 — Um passeio liotanico ao Torrão 47 — Nota sobie as espécies do género MentJia dos ar- redores do Porto 126 — Terza communicazione intorno alie galle (zooce- cidi) dei Portogallo 152 — Congrès international de Botanique (Cireulaires) 182 Daveau (J.) Flahault (Ch.) Henriques (Dr. J. Mariz (B.^' J. de) n » Moller (A. F.) Sampaio (G.) Troiter (Dr. AU.) 191 ÍNDICE ALPIIABETICO DAS famílias e géneros contidos n'este volume Pag. Achillea L 172 Adianlhuni Toarnf. 79 Agropvruni Gaertn \'i'^ Aíírostis L 142, 167 Atra L 142 Alchemilla Tournf. 60 Alisma L 78 Allium L 4o, 144 AIsine L 149 Alsineae » Alyssum L 52 Amarantaceas 145 Amarantus L » Amaryllideas 144 Anacardiaceae 59 Anagallis Tournf 6o, 147 Anarrhinum Duf. 172 Anclmsa L 66 Andropogon L 78 Andricus^Hartig 136-160 Anemone Tournf 51 Aijgelica L 147, 171 Anthoxantum L 167 Anthyllis L 148 Antirrhinum L 68 Apion 162 Aquifoliaceae 170 Arbulus Tournf. 65, 105 Arctostaphyllos Adans 106 Arenaria L 36, 169 Armeria Wiild 145, 171 Arrhenatlierum Beauv 167 Artemísia L 145 Asparagus Tournf 76 Pag. Asperifulia 146 Asperula L 63 Asphodeins Tournf. 76 Aspliondylia H. Liiw 162 Asterolinum Hoff. et Link 147 Astrocai pus Nock 169 Betula Touiuf. 144 Betulaceae 144, 168 Bisserula L 60 Blechnuin L 167 Borragiiiaccae 66 Borrago Tournf. » Bracliipodiuni Beauv 167 Brassica L 53 Braueriolla Kiefler 134 Bryonia Tournf 62 Bupleuruni Tournf 147 OalendullaL 64 Callitriche L 72 CalUina Salisb 172 Campanulla L 36, 64 Campanulaeeae 25, 64 Cannabis Tournf. 168 Capiifoliaceae 90 Capsella Vent 53 Cardamine Tournf. 52 Carex L 143 Car\ophyllaceae 169 Castanea Tournf 168 Cecidoniyia 153 Cecidomvine 152 Ceitis Tournf. 168 192 Pag. Centáurea L 63, 172 Cerastiuin L S6, 150, 177 Corinthe Tournf. 67 Cheilanthes Sw 79 Cheiranlhus L 177 Clionopoiliaceae 145 Clifiiopodium L » Cicendia Griseb 146 Circaea Tournf 170 Cistaceae 54, 170 Cistus Tournf. » Clavaria 141 Gleniatis DC 50, 169 Colchirum Tournf 77 Compositae 145, 172 Coniferae 142 Conium L 62 Contarinea Roudani 155 Convolvulaceae 67, 146 Convolvulus L » » Coroniila Tournf. 60 Corrisfiola L 71 Corylus Tournf. 168 Corynepliorus Beauv 142 Cotòneaster Medik 147 Colyledon DC 169 Crassulaceae 6], 169 Cralaegus L 61 Crepis MoeuL-h 172,177 Crucianella L 63 Cruciferae 150, 169 Cucurbitaceae 62 Cuscuta Tournf. 145 Cuscuteae » Cynips L 157, 159 Cynoglossuin Tournf. 66 Cynosurus L 78 Cyperaceae 143 Cyperus L 143 Gytisus Tournf. 59 T>aboecia Don Hl Daphnaceae 71 Daphne L » Delphinium Tournf. 51 Dianlluis L 5o, 169 Digitaria Rich 142 Dioscoriaceae 75 Dipcadi Med 77 DiplotaxisDG 53 Drosera L 169 Droseraceae » Dryomyia Kieffer 160 PZIcbalIium C. Rich 62 Epilobium L 170, 178 Pag. Epipactis Br 144 Epitrimerus ; 161 Eragrostis Baauv 143 Erií-a Tournf. 64, 111, 171 Ericaceae 104, 171 Erodiurn Herit 58, 149 Erucastruni Spr 53 Ervngiam L 171 Eryophyes Sieboid . . . 153, 156, 160-162 Erythrea Ren 178 Eupliorbia L 72, 149 Euphorbiaceae » » Fagaceae 168 Fesluca L 78 Firnbristyiis Valil 143 Foeniculúm Adans 62 Franlvi-iiia L 150 Fraxinus Tournf. 65 Fumaria Tournf. 52, 151 Fuuiariaceae 52 Gailium R. et Sch 63, 172 Geaisla L 149 Geraniaceae 58 Geraniuni Tournf. » Gramineae 162, 167 Graiiimitis Sw 79 Gratiola L 171, 178 H aliniium Dun 170 líalorageae 148 Heiiantheinum Tournf. 55, 170 HelleJjorus 169 Helininthia Juss 137 Hepatii'ae 141 Herniinia Tournf. 71 Ilieraciuni L 1 72 Hippocrepis L » Hyoscianius Tournf. 67 Hyloconiium Schreb 142 Hypericaceae 57 Hyperieuni Tournf. » IlexL 170 Illecebraceae 70 Iridaceae 73, 143 íris Tournf. » » Jasione L 30 Juncaceae 77, 144, 167 Juncus Tournf. » » » Juniperus L 142 Labiatae 171 Lactuca L 172 193 Lainiaceae 69 Laniiuiíi Touriif. 70 Lasio[)tera H. Lõw 154 Lathyrus Touriif 60, 177 Laurentia Neck á7, 178 Lavandula Touriif. 69 Leersia Sw 142 Lepidiíim H. Br loO, 169 Leptiirus Br 1^'i Liliaceae 76, 144. 168 Linaceae o7 Linaria Tonrnf. 68,146,171 Liiiuiii Touinf. o7 Lobelia L 25 Lobeliaeeae <> Lonicera L 94 Louicereae 90 Lotus L 148 Lyeiuin L 146 Lycopodiaceae 79 Lycopodium L. 142. 177 Lythraceae 61 Lythrum L ■ iMaiTubium Tournf 70 Marsupella Dniit 141 Medi cago Tuurnf. o9 Melandriurn Roclil 168 Mentha Tournf. 127, 177 Mercurialis Tuurnf. 72 Merendera Rani 1