BR pie Eu Y 0d «e. . el ey. . ise ee A OS e e > a eres AOS e vs 3 AA - E ad mo.” AGA Tide : m7 , as IA - y et ... sio .. AE ps , n 3 Pel el : ; IA A ; CA Pr rr de . A é . , ó TY Pon! en re ado E: MARA eE T A da Da di TA ón o. ds Le ret ni? ..... 120 Porn ds e de a 8 a le A O a RS 5 he] e ; SOME TITAN DE LA ACADEMIA NACIONAL DE CIENCIAS EN CORDOBA (REPÚBLICA ARGENTINA) Tonto" 20 VU BUENOS AIRES IMPRENTA Y CASA EDITORA DE CONI HERMANOS 684 — Calle Perú — 684 19/02 a IS c7 da (o 607855, ES SiS NOTICES PRÉLIMINAIRES WANUIRERES NOCVEATX DES TERRAINS CRETACÉS DE PATAGONIE Par FLORENTINO AMEGHINO Ce mémoire fait suite á celui que, sous le titre de Notices préliminatres sur des ongulés nouveaux des terrains crétacés de Patagonie j'ai publié Pannée derniere dans le volume XVI, pages 349 et suivantes du Boletín de la Academia Nacional de Ciencias de Córdoba. J'y donne des breves notices sur des on- gulés nouveaux rapportés par Carlos Ameghino dans son der- nier voyage et surles autres mammiferes non ongulés, qu'il a recueillis dans les mémes formations pendant les derniéres années de recherches. Il y a sans doute des naturalistes qui n'ont pas eu Poccasion - de prendre connaissance de mes derniers travaux sur la den- ture des mammiferes. C'est pourquoi avant de passer á la caracterisation des formes nouvelles je croisutile de dire deux mots sur la nomenclature dentaire que ¡'emploi dans ce mé- moire et que j'ai employé dans mes derniéres publications. Je désigne les molaires par leur numéro k«Kordre de 1 a 7, supposant les séries toujours completes. Les sept molaires des marsupiaux sont parfaitement homologues des sept molai- res des placentaires, et celle-ci est la seule méthode qui per- a met Vétude comparée de la denture de ces animaux, que c'est bien á tort que dans les classifications, on persiste á les séparer par un abíme. Quant aux éléments primaires quí constituent les molaires plexodontes, je considere chaque molaire complete comme étant constituée, par deux lobes, un antérieur et Pautre posté- rieur, chaque lobe parfait ayant trois éléments primitifs ou denticules, un externe, Pautre interne, et le troisieme inter-, PrOTEODIDELPHYS PRAECURSOR. Branche mandibulaire droite, vue par la face externe, grossie trois diamétres de la grandeur naturelle. 1744 z, les incisi- ves; e, la canine; 1 maá7m, les sept molaires. Crétacé inférieur (couches á Proteodidelphys). médiaire ou médian, Ces six denticules, d'apres leur position respective je les désigne avec les noms de : antérieur externe, antérieur interne, médian antérieur, postérieur externe, postfé- rieur interne et médian postérieur. A ces éléments, dans les molaires supérieures il faut ajouter la présence d'un denticule accessoire impaire placé sur le coin antérieur externe; cet élémentjoue un grand róle dans la denture des ongulés anciens, etil a persisté, quoique non indépendant, sur les molaires de plusieurs groupes de mammiféres plus récents. Les molaires de tous les mammiferes, avec la seule excep- tion de celles des édentés et des cétacés, sont des modifica— tions des molaires plexodontes primitives á 6 denticules; les différents types de molaires se sont constituées par Patrophie, EA EA l'hypertrophie, la disparition ou la fusion de ces denticules, ou par leur complication, reduplication, etc. Les figures ci-contre qui représentent un des mamwmiferes Sarcobores des premiers temps crétacés et un des ongulés de la fin du crétacique, donnent une idée bien exacte de la dis- position de ces éléments primitifs. Ceux quíá ce sujet désirent des détails plus complets peu- vent consulter mon mémoire, On the Primitive Type of the yn 72) PROTEODIDELPHYS PRAECURSOR. Molaire 6 inférieure du cóte droit, augmentée 6 diametres de la grandeur naturelle; «, vue par la face externe; b, vue d'en haut. Crétacé inférieur (couchesá Proteodidelptys). ae, désigne le denticule antérieur externe; az, lantérieur interne; m«, le médian antérieur; pe, le postérieur exter- ne; pz, le postérieur interne; mp, le médian postérieur; e, bourrelet basal. Plexodont Molars of Mammals dans les Proceedings of the Zoo- logical Society of London, a. 1899, p. 355 a 571, avec figures, et aussi mon travail, Sur l'évolution des Dents des Mammiféres, dans le Boletin de la Academia Nacional de Ciencias, t. XIV, p. 381-517, a. 1896. En outre, je compte publier prochainement de nouveaux matériaux qui jettent une grande lumiére sur ces questions. PRIMATES PROSIMIAE Notopithecidae ADPITHECUS SUBTENUIS, N. Sp. Notablement plus petite que A. secans. Les molaires supérieures de remplacement sont á con- O tour triangulaire, et celles persistantes quadrangulaires. Tou- tes les molaires ont un fort bourrelet basal antérieur et un autre postérieur. La molaire 5 supérieure mesure 4 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 4 millimetres de diame- tre transverse á la base de la couronne. Les molaires supé- rieures 3 á 7 occupent un espace de 17 millimetres. Partie in= férieure des couches a Notostylops. DeEUTEROTHERIUM DISTICHUM, Ongulé du groupe des Proterotherides, du crétacé le plus récent (couches a Pyrotherium). Molaire 5 inférieure du cóté droit, aug- mentée 2 diamétres de la grandear naturelle. «a, molaire non usée qui venait de percer la gencive, vue d'en haut; b, la méme molaire d'un individu adulte, vue Ven haut; e, la méme dent peu usee, vue de cóte. Les lettres désignant les den- ticules, comme dans la figure précédente. ADPITHECUS PLENUS, n. sp. Beaucoup plus grande que A. secans. Les molaires persistantes supérieures sont plus com- primées d'avanten arriere et plas élargies transversalement; les crétes perpendiculaires externes sont peu marquées; muraille externe excavée sur la ligne perpendiculaire médiane. La mo- laire 5 supérieure mesure 5 millimétres de diametre antéro- postérieur sur le cóte externe, et 7,5 millimetres de diamétre transverse á la base de la couronne. Couches á Notostylops. ADPITHECUS REDUNCUS, N. sp. Taille comparable á celle de 4. e secans, mais branches mandibulaires plus basses. Molaires inférieures persistantes avec les deux tubercules coniques internes tres hauts, pointus, l'antérieur beaucoup plus haut que le postérieur et tout les deux un peu courbés et tres pen- chés en avant. Les molaires inférieures 5 et 6 occupent un es- pace de 9 millimetres. Couches a Notostylops. ANTEPITHECUS PLEXOSTEPHANOS, N. Sp. Beaucoup plus grande que A.brachysthephanos. Dans les molaires supérieures le grand pli d'émail interne est tres profond, compliqué et separé de la muraille interne par une barre; bourrelet basal transversal antérieur, et aussi le postérieur, développés sous la forme de crétes transversales. La molaire 5 supérieure mesure 8 milli- métres de diaméetre antéro-postérieur et 10 millimétres de diametre transverse á la base de la couronne. Partie supérieure des couches á Notostylops. INFRAPITHECUS DIVERSUS, N. Sp. De la taille de /. cinctus, mais avec la branche horizontale de la mandibule notablement plus haute, les molaires inférieures sans bourrelet basal et les molaires intérieures de remplacement plus petites et avec les deux coches internes profondes. La symphyse mandibulai- re est plus haute, plus large et plus ronde. Les molaires infé- rieures 24 4 occupent un espace de 10 millimétres et 12 mil- limetres dans Pautre espece. Hauteur de lá branche mandi- bulaire au-dessous de la molaire 3 inférieure, 13 millimétres. Couches á Notostvlops. ÍNFRAPITHECUS EXPANSUS, M. Sp. Notablement plus grande que Vespece antérieure, avec la branche horizontale de la mandi- bule basse et tres epaisse. Les molaires sont grosses et sans bourrelet d'émail moins la molaire 2 qui a un bourrelet inter- ne. Les molaires inférieures 2 á 4 occupent un espace de 14 millimétres Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 4 inférieure, 9,5 millimetres. Couches a Notos- tylops. HYRACOIDEA Archaeohyvracidae ARCHAEOHYRAX SULCIDENS, N. sp. Cette espece présente pres- que absolument les mémes caracteres que A. nesodontoides, mais elle est de taille beaucoup plus petite, la différence étant si grande que toute confusion reste impossible. En outre, les trois sillons verticaux du cóté externe sont plus longs et ne dis- paraissaient pas si vite. La couronne de la molaire 5 infé- rieure mesure 6,5 millimetres de diametre transverse; lon- gueur de la dent de la couronne au bout de la racine, 16 milli- métres. Couches á Astraponotus. ACOELOHYRAX CORONATUS, N. 8., N. sp. C'est un intermédiaire partait entre Acoelodus et Pseudhyrax. Les molaires supérieu—- res ne sont pas brachyodontes comme celle de Acoelodus, si- non á couronne á fut notablement plus long, avec une tendan- ce a Phypselodontie mais pas a un degré si prononcé que dans Pseudhyrax. Ces molaires á contour irrégulier, ontle cóté ex- terne beaucoup plus large que l' interne, le cóté antérieur un pen convexe Ou arrondi et le postérieur plat et droit. La face externe est fortement ondulée avec deux fortes crétes perpendiculaires médianes; le coin antérieur externe se prolonge en avant en forme de créte par suite de Pallongement de la couronne de la dent et la fusion du denticule impair du coin antérieur ex- terne avec le denticule antérieur externe. Il ya un bourrelet d'émail en avant et un autre en arriére, tout les deux placés assez haut, Les racines sont au nombre de trois, toutes bien séparées mais courtes, deux externes et une interne. Dans la surface de mastication les plis profonds du genre Acoelodus ont disparu et on en voit á peine les traces tout á fait super ficielles. La molaire 3 supérieure mesure 8 millimetres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 5 millimetres sur interne et 10 de diamétre transverse á la base de la couronne; la couronne est haute de 8,5 millimétres sur le cóté externe et 6,5 sur l'interne. Les molaires inférieures ont le lobe antérieur plus haut que le postérieur, ce dernier étant constitué par un croissant externe (denticules postérieur externe et médian postérieur “fusionés) et le denticule postérieur interne isolé et allongé transversalement. Ce genre est le descendant d'Acoelodus et VPantécesseur de Pseudhyrax. Partie supérieure des couches ú Notostylops. EoHYRAX PRAERUSTICUS, N. Sp. Se distingue de E. rusticus par sa taille notablement plus petite et par les molaires inférien- res á couromne plus courte, la tendance a 'hypselodontie étant encore tres peu accentuée. Les molaires supérieures sont brachyodontes, avec la grande vallée «dP'émail tres profonde mais séparée de la muraille interne par une barre longitudi- nale qui relie les deux lobes internes. Dans les molaires infé- rieures non usées le lobe antérieur porte une coche interne assez profonde; dans le lobe postérieur la coche qui sépare le denticule postérieur interne du coin postérieur du croissant externe está peine indiquée et disparait aussitót que la dent est un peu usée. La molaire 5 inférieure mesure 6,5 millimetres de diametre antéro-postérieur et 4 millimetres de diamétre transverse (1), la hauteur de la couronne dans les dents non usées étant seulement de 7 millimetres. Couches á Notostylops. EoHYRax BRACHYODUS, n. sp. Taille encore plus petite que celle de lespéce précédente. Molaires inférieures á couronne courte et á racines également tres courtes quoique bien sépa- vées. Le lobe antérieur est á contour rectangulaire, avec le (1) Dans mon précédent mémoire, par une erreur typographique, le diamétre transverse de la molaire 5inférieure de E. rusticus est donné comme étant de 9 millimétres tandis qu'il v'est que de 6. — 41M = vrand diameétre en direction transversale, la face antérieure plate, la face externe arrondie et la face interne avec une co- che étroite et profonde; le lobe postérieur est á contour sous- elliptique, sans coche interne, mais séparé du lobe antérieur sur le cóté interne par un sillon tres profond. La couronne de la molaire 5 inférieure a 6 millimetres de diamétre antéro- postérieur, 4 millimetres de diametre tranverse, et 5 millimé- tres de haut. Hauteur de la branche horizontale de la mandi- bule, 9 millimetres. Couches a Astraponotus. Acoelodidae ACOELODUS PROCLIVUS, N. Sp. Se distingue facilement par sa taille tres considérable en proportion de celle de tou- tes les autres especes du méme genre. Les molaires supé- rieures persistantes sont á contour quadrangulaire mais avec le coin antérieur externe qui se prolonge en avant en forme de colonne; la muraille externe porte deux fortes crétes perpendiculaires, une pres du bord antérieur et Pau- tre pres du bord postérieur, lespace entre les deux crétes étant un peu creusé; un fort bourrelet basal d'émail sur la face antérieure quí tourne dans le cóté interne sur le lobe an- térieur; un bonrrelet transversal postérieur qui descend jus- qwá la surface de mastication formant une fossette postérieu- re; couronne tres basse. La molaite 5 supérieure mesure 31 millimetres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 10 millimétres sur l'interne, et 14 millimetres de diameétre transverse á la base de la couronne. Partie supérieure des couches a Notostylops. ACOELODUS TERMINALIS, M. Sp. Les molaires persistantes su- périeures présentent le méme contour que celles de Pespéce précédente mais sont un peu plus petites, les deux crétes per- pendiculaires externes sont beaucoup plus hautes, le coin antérieur externe est rejeté en dehors en forme de créte per- O pendiculaire, et le bourrelet basal antérieur tourne sur le cóté interne au-dessus des deux lobes jusqu'a rejoindre le bourrelet transversal postérieur; la grande vallée d'émail de la couronne montre la couche d'émail du cóté externe plissée en nombreux petits zig-zags. La molaire 3 supérieure mesure 11,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 9 sur Pinterne et 12 de diamétre transverse á la base de la couronne. Partie supérieure des couches á Notos- tylops. LITOPTERNA Proterotheriidae EOLICAPHRIUM PRIMAR(UM, N. 8., Nn. sp. Branches mandibulai- res soudées et symphyse comme dans les Litopternes plus récents, mais avec denture complete. Les trois incisives et la canine sont placées en avant en série continue tres serrée, la canine étant séparée de la molaire 4 par une barre assez lon- gue. L'incisive interne a la couronne large, mais qui termine enpointe triangulaire, avec une petite carene longitudinale mé- diane sur la face externe et une autre sur l'interne. L'incisive externe est á pointe conique. La canine est trés petite. La mo- laire 1 está deux racines. Le changement de denture s'accom- plissait quand Panimal était déja adulte. La symphyse est longue de 3 centimétres, large de 19 millimetres en avant et de 30 millimetres en arriére. La barre qui sépare la canine de la molaire 4 estlongue de 11 millimétres. Les deux premiéres molaires occupent un espace de 16 millimetres, la deuxieme étant deux fois aussi grande que la premiére. Partie supérieu— re des couches a Notostylops. Notohippidae INTERHIPPUS DEFLEXUS, N. 8., M. Sp. Molaires supérieures á fút allongé, arquées, á racines courtes, avec couronne quadran— E + ¡A gulaire comprimée d'avant en arriére, élargie transversale- ment, présentant le cóté externe un peu plus large que lP'in- terne; face externe ondulée et sans bourrelet basal; cóté interne divisé par une vallée étroite et profonde, en deux lo- bes presque égaux; un bourrelet tres fort á la base de la couronne sur le cóté interne; le grand pli d'émail du cóté in- terne de la couronne est bifurqué comme chez les équidés, et il ya en outre des fossettes d'émail isolées au centre de la cou- ronne. Molaires inférieures avec le lobe antérieur plus haut, étroit et avec une échancrure profonde sur le cóté interne, remplie par du cément; une échancrure semblable, mais plus étroite et plus profonde, également remplie par du cément, sépare les deux lobes sur le cóté interne; une fossette d'émail circulaire et isolée au milieu du lobe postérieur. Toutes les dents, supérieures et inférieures, portent une couche de cé- ment tres épaisse. La molaire 5 supérieure a une couronne de 16 millimetres de diameétre antéro-postérieur sur le cóté ex- terne, 12 millimetres sur l'interne, 15 millimetres de diamétre transverse sur la surface de mastication et 21 millimétres a la base de la couronne. La couronne de la derniére molaire infé- rieure mesure 22 millimetres de diametre antéro-postérieur et 7 millimeétres de diamétre transverse dans le lobe antérieur. Par- tie la plus supérieure des couches á Astraponotus. PLEURYSTOMUS, NOM. n. ensubstitution de Eurystomus Roth, 1901, préoccuapé par plusieurs auteurs. Le type, Pleurystomus (Eurystomus) Stehlina, est, d'apres Roth, du tertiaire inférieur. Je crois probable qu'il soit des couches á Pyrotherium, car il me parait tres proche parentsinon égal, au genre Eurygeniops Amegh. 1896. PERISSODACTYLA Hyvracotheriidae ProHYRACOTHERIUM PATAGONICUM, N. 8., N. Sp. Taille tres petite. Molaires supérieures persistantes á couronne courte et racines tres longues; couronne á contour rectangulaire avec le plus grand diamétre en direction transversale, et constituée par deux tubercules ou denticules externes, deux internes et deux médians, plus un tubercule impair sur le coin antérieur ex- terne; les deux denticules externe et le denticule impair du coin antérieur externe, s"unissent pour former une créte ex- terne longitudinale; les denticules internes et médians s'unis- sent formant deux crétes transversales séparées sur le cóté interne et unies á la créte longitudinale externe sur le cóté externe; la face externe présente deux colonnettes perpendi- culaires convexes correspondantes aux deux denticules exter- nes, et une toute petite aréte perpendiculaire médiane; en avant, sur le coin antérieur externe il y a une petite colonnette correspondante au petit denticule impair. Les deux lobes in- ternes ont la forme de tubercules coniques ápeu pres de méme grandeur et sont séparés par une vallée transversale qui pene- tre dans la couronne mais reste superficielle; il y a un petit bourrelet basal transversal en avant et un autre en arriére ; le cóté interne de la couronne est un peu plus étroit que lV'ex- terne. Ces molaires sont presque absolument identiques á celles de Hyracothertum un peu usées. Les molaires supérieu- res de remplacement sont triangulaires, leur cóté externe est constitué par les deux denticules externes et le denticule im- pair antérieur, tandis que le cóté interne nía qu'un seul lobe ou tubercule uni aux denticules externes par deux crétes di- vergentes oblique-transversales; un bourrelet basal transver- sal antérieur et un autre postérieur. Les molaires inférieures —= AG = ont le lobe antérieur creusé sur la face interne et avec un fort tubercule interne (denticule antérieur interne); le lobe posté- rieur est constitué par un croissant externe et un tubercule isolé placé sur le coin postérieur interne. La molaire 5 supé- riure mesure 5 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 4 millimétres sur l'interne et 6,5 millimétres de diamétre transverse. La molaire 3 inférieure mesure 3 mi- llimétres de diamétre antéro-postérieur et 3,8 millimetres de diameétre transverse. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, est haute de 10 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. PROHYRACOTHERIUM MATUTiNUM, N. Sp. Taille un peu plus pe- tite que celle de Pespece précédente. Les molaires supérieu- res persistantes ont les deux denticules externes moins coni- ques, plus en forme de V, avec les deux colonnettes perpen- diculaires externes plus saillantes, l'espace entre ces deux colonnettes plus profondement creusé et sans vestige de la pe- tite créte médiane que lP'on voit dans lPautre espece; en outre des deux bourrelets transversaux antérieur et postérieur, “il y a aussi un bourrelet basal sur la face externe. La molaire 5 su- périeure mesure 4,8 millimetres de diametre antéro-postérieur sur le cóté externe, 3,5 millimetres sur l' interne et 6 millime- tres de diamétre transverse. Couches a Notostylops. PROHYRACOTHERIUM MEDIALIS, N. Sp. Un peu plus grande que P. patagonicum. Molaires supérieures persistantes tres com- primées davant en arriéere, et tres élargies dans la direction transversale; muraille interne tres penchée en dehors; la face externe a les deux colonnettes perpendiculaires tres saillantes et plus rapprochées, lespace entre ces colonnettes étan! profondement excavé et avec un tout petit tubercule au mi- lieu. La couronne d'une dent persistante supérieure déja usée a 5,5 millimetres de diametre antéro-postérieur et 9 milliméetres de diametre tranverse, Couches a Notostylops. A a Lophiodontidae LoPHIODONTICULUS PATAGONICUS, N. 8., N. Sp. Les molaires in- férieures sont constituées par deux lobes transversaux, l'anté- rieur un peu plus haut que le postérieur; le lobe antérieur est constitué par une créte épaisse, placée transversalement et un peu oblique de dedans et en arritre vers le dehors et le devant, le bout externe courbé en avant formant un crochet; le lobe postérieur est formé par une créte en croissant 0u vir- gule, dont la pointe externe mince arrive en avant á la base du lobe antérieur, tandis que la pointe externe plus large est placée sur le coin interne postérieur laissant entre cette poin- te et le lobe antérieur une grande vallée transversale qui se retreci graduellement vers le dehors; cette créte en virgule porte une petite depression en arriére sur la face postérieure ; couronne tres basse et avec un petit bourrelet basal sur le cóté externe. Ces molaires sont une représentation en minia- ture de celles du genre Lophiodon avec la seule différence que dans ce dernier genre manque la petite depression postérieure du lobe postérieur parce que la fusion du denticule postérieur interne avec le croissant externe (denticules postérieur externe et médian postérieur fusionnés) est parfaite. Molaires supé- rieures de remplacement, triangulaires, avec la muraille exter- ne terminée en deux pointes plus un denticule impaire sur le coin antérieur externe; un seul lobe conique interne duquel part une créte oblique qui le relieau coin antérieur externe; un bourrelet basal transversal en avant et un autre en arriére. La molaire 5 inférieure mesure 6 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4,5 millimétres de diamétre transverse. La molaire suivante est un peu plus grosse. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 14 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. LoPHIoDONTICULUS RETROVERSUS, NM. Sp+ Notablement plus pe- tite que la précédente, avec les molaires inférieures á couronne SIE 2 — a = presque aussi longue mais plus étroite, un peu plus haute et sans bourrelet sur la face externe. La molaire 5 inférieure mesure 5,3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4mil- limétres de diamétre transverse. Les deux molaires 5et 6 occu- pent un espace de 11 millimetres. La branche mandibulaire au- dessous de la molaire 5 est haute de 10 millimetres. Partie su- périeure des couches a Notostylops. CONDYLARTHRA Phenacodontidae CALIPHRIUM SIMPLEX, Amegh. 1895. Ce genre des couches á Pyrotherium et encore tres imparfaitement connu, que j'ai placé d'abord dans les Proterotheridés et apres dans les Ma- crauchenidés, n'appartient ni á Pun nia lautre de ces deux groupes sinon aux Condylarthres de la famille des Phénaco- dontidés; cette détermination a été possible apres la décou- verte des autres formes du méme groupe. C'est un genre tres rapproché de Lambdaconus et le dernier survivant de cet or- dre dans l'Argentine. DIDOLODUS COLLIGATUS, N. Sp. Taille comparable á celle de D. multicuspis. Les molaires inférieures persistantes sen dis- tinguent par la présence d'un bourrelet basal sur le cóté ex- terne, tres accentué sur la derniere molaire. Dans les molaires inférieures de remplacement 3 et 4, le lobe postérieur, est en forme de talon ou créte transversale basale coupante, sans ves- tige de division en deux tubercules. Dans la derniére molaire inférieure, les deux tubercules postérieur interne et médian postérieur, au lieu d'étre bien séparés Pun de Vautre, sont unis par une créte jusqu'a leur cuspide présentant ainsi une aproximation au genre Selenoconus. La molaire 7 inférieure = 49 == mesure 10,5 millimetres de diamétre antéro-postéFieur eu millimétres de diametre transverse dans le lobe antérieur. Couchesá Notostylops. NEPHACODUS LATIGONUS, N. 8., M. sp. Ressemble á Didolodus etencore d'avantage á Phenacodus. Les molaires inférieures 5 et 6 ont les deux lobes d'égale hauteur, mais Pantérieur est plus petit et plus étroit que le postérieur; le lobe antérieur est formé par un grand tubercule externe á une seule pointe co- nique (denticule antérieur externe) et un gros tubercule in- terne divisé en deux pointes (denticules médian antérieur et antérieur interne); entre ces deux gros tubercules un grand creux fermé par une créte transversale en avant et une autre en arriére. Le lobe postérieur est constitué par un grand tu- bercule conique externe, un tubercule plus petit sur le cóté interne opposé a Pantérieur et un gros tubercule conique im- - pair placé sur la ligne médiane (denticule médian postérieur) mais non sur la méme ligne transversale que les deux anté- rieurs (postérieur interne et postérieur externe) comme en est le cas chez Didolodus, sinon completement en arriére ; une pe- tite créte oblique transversale relie le tubercule postérieur ex- terne á Pantérieur interne. Cette dent porte en outre un bourt- relet transversal en avant et un autre en arriére tous les deux bien accentués. La surface de l'émail est partout fortement ri- dée. La molaire 5 inférieure mesure8,5 millimétres de diame- tre antéro-postérieur et 6,5 millimetres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches á Notostylops. DisTYLOPHORUS, NOM. n. en substitution de Stylophorus Roth 1901, nom preoceupé par plusieurs auteurs. D'apres Roth la denture de ce genre, serait presque semblable á celle du singe Alouata, Le type, Distylophorus (Stylophorus) alouatinus, est donné par Roth comme procédant de la formation crétacée. O) Selenoconidae n. fam. Se distinguent des Phénacodontidés par les molaires infé- rieures 5 et 6 qui ont le lobe postérieur avec les denticules postérieurexterne et médian postérieur unis á leur base de sorte á constituer un croissant externe á deux pointes; le tubercule postérieur interne reste completementisolé, placé sur le coin postérieur interne. Dans la derniére molaire inférieure le tu- bercule médian postérieur est rapporté plus en arriére cons- tituant un troisieme lobe séparé sur le cóté externe par une forte dépression verticale dans la créte en croissant. Cette fa- mille parait constituer une transition entre les Phénacodonti- dés et les Méniscotheridés, présentant aussi des rapports avec les Mioclaenidae et surtout avec le genre Protoselene. SELENOCONUS SPICULATUS, M. SP. La derniere molaire inférieu— re est proportionnellement plus courte que dans les autres especes; dans le lobe postérieur la figure externe en croissant présente les deux pointes correspondantes aux denticules pos- térieur externe et médian postérieur bien isolées et en forme de cónes pointus, tandis que le denticule postérieur interne également conique et pointu est rapporté plus en arriére en face du médian postérieur; la molaire, vue par derriére pré- sente les deux tubercules, médian postérieur et postérieur in- terne en forme de deux tubercules coniques pointus tres haut et Opposés, séparés par une grande fente verticale profonde. La couronne mésure 6,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et3,6 millimetres de diamétre transverse. Couches á Notostylops. O ANBLYPODA ASTRAPOTHEROIDEA Albertogaudryvidae ALBERTOGAUDRYA REGIA, N. sp. Notablement plus grande que A. unica. La molaire 4 inférieure est áune seule racine et á couronne constituée par un cóne pointu comprimé latérale- ment. Molaire 2 inférieure avec le talon basal postérieur cons- titué pardeux tubercules, un externe plus grand et Pautre in- terne plus petit. Molaires 5 et 6 inférieures avec le tubercule postérieur interne qui conserve encore son indépendance. Bourrelet basal externe des molaires inférieures plus fort. La canine inférieure est á racine sous-elliptique, á couronne tres bombée sur la face linguale et deprimée sur la face labiale ; la couronne de la méme dent de 4. unica differe pour pré- senter la couronne limitée á la base et sur les deux cótés par un bourrelet d'émail qui sur les deux coins latéraux remonte vers la cuspide. La molaire inférieure 7, mesure 36 millimétres de diametre antéro-postérieur et 18 milliméetres de diameétre transverse. La canine supérieure, vers le milieu, a une section de 28 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Grand diame- tre de la canine inférieureá la base de la couromne, 21 + milli- metres. Partie supérieure des couches a Notostylops. ALBERTOGAUDRYA TERSA, M. Sp. Beaucoup plus petite que A. unica. La canine supérieure n'est pas de contour triangulaire; dans la couronne la section est regulierement ovoide, large, arrondie et sans émail sur la face labiale; plus étroite sur la face linguale : la racine est sans émail et á section elliptique; les deux cótés latéraux sont bombés transversalement tout du long est la couche d'émail está surface lisse. Les molaires su- périeures ont la face externe profondement creusée sur la ligne médiane dans le sens perpendiculaire avec un bourrelet basal tres fort et le denticule impair du coin antérieur externe tres gros. Les incisives inférieures sont tres petites, á couronne courte, épaisse, tres bombée sur la face labiale et un peu ex- cavée et avec un trés fort bourrelet sur la face linguale; la ra- cine est cylindrique et tres longue. La canine, á la base de la couronne, mesure 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches a Notostylops. Astrapothériidae ProPLANODUS ADNEPOS, N. 8., N. Sp. L'animal encore mystérieux des couches a Notohippus, que je place dans cette famille dVune maniére provisoire, a un précurseur aussi mysterieux dans les formations crétaciques. Les incisives inférieures ont la couronne courte, conique, un peu comprimée latéralement et usée sur la face linguale; la racine est de section un peu elliptique et tres longue; la couronne d'une dentá peine usée est longue de 10 millimetres et large de 9,5 a la base; la partie conservée de la racine avec un diametre de 9 millimétres est longue de 16 mais il y en manque á peu pres autant. La forme générale de ces dents est égale aux dents correspondantes de Planodus mais s'en distinguent par la face labiale de la cou- ronne plus étroite, lémail plus lisse, par Pabsence du grand bourrelet basal et du bourrelet cuspidal que l'on voit dans la face labiale de ce dernier. Partie supérieure des couches á Notostylops. A ANCYLOPODA Homalodontotheriidae Un examen plus attentif des débris de cette famille prove- nants des couches á Pyrotherium, des couches á Astraponotus et des couches á Notostylops, m'ont démontré que au moins une partie des débris des couches á Astraponotus décrits sous le nom générique d'Asmodeus, different génériquement aussi bien du genre de ce nom que de Thomashuxleya, et je les sépare comme constituant un genre nouveau que je nomme Proasmodeus. Vue le changement successif que la connaissan- ce de débris plus complets m'a obligé á introduire dans la nomenclature de ces animaux, je donne ici les caractéres dis- tinctifs plus importants des trois genres en question. AsmoDEUs, Amegh. 1895. Intermaxillaires avec les ¡m- cisives tres prolongés en avant des canines. Molaires persis- tantes supérieuresá face externe un peubombée etavec la cré- te perpendiculaire antérieure effacée. Molaires inférieures persistantes avec une fossette d'émail isolée au milieu du lobe postérieur. Dans la derniére molaire inférieure le tuber- cule postérieur interne du lobe postérieur a perdu son indé- pendance et se présente fusionné avec le grand croissant externe. Astragale á corps aplati, rectangulaire, plus long que large, avec téte articulaire ronde et dirigée en avant, et une petite perforation en arriéere; sauf la perforation astragalienne cet Os est absolument identique á celui d'Homalodontotheríuwm. Type du genre, Asmodeus Osborni des couches á Pyrotherium. ProAsmoDEUS, N. Y. La partie de la symphyse mandibulaire qui porte les incisives ne se prolonge pas en avant des O canines, les incisives étant placées dans une méme ligne transversale. Molaires supérieures persistantes avec face exter- ne ondulée et créte perpendiculaire antérieure peu marquée. Molaires inférieures persistantes sans fossette d'émail au mi- lieu du lobe postérieur. Dans la derniére molaire inférieure le tubercule postérieur interne du lobe postérieur conserve son indépendance jusqu'a un áge tres avancé. L'astragale est á corps aplati, tres court d'avant en arriére, et tres élargi dans le sens transversal, l'extrémité postérieure est tres large et comme tronquée transversalement avec une perforation tres grande; la téte articulaire n'est pas ronde sinon aplatie verti- calement et se dirige obliquement en avant et en dedans d'une maniére tres accentuée. Type du genre, Asmodeus armatus Amegh. 1901, des couches á Astraponotus. ThHomasHuxLeYa, Amegh. 1901. La partie de la symphyse mandibulaire qui porte les incisives est tres prolongée en avant des canines avec les incisives placées dans la méme ligne longitudinale de miolaires. Intermaxillaire avec les incisives tres prolongé en avant des canines. Molaires supérieures persistantes á face externe déprimée et créte perpendiculaire antérieure tres prononcée. Molaires inférieures persistantes sans fossette isolée dans le lobe postérieur, mais avec le tu- bercule postérieur interne qui conserve son indépendance jusqu'á tres tard. Astragale á corps haut, bombé d'avant en arriere, court, élargi transversalement, avec perforation petite et partie postérieure du corps tres retrécie, presque en poin- te. Type du genre, Thomashuxleya rostrata, Amegh. 1901, des couches a Notostylops. ProASMODEUS EXAUCTUS, NM. Sp. Taille comparable á celle de P. armatus, mais branches mandibulaires plus gréles, symphy- se mandibulaire plus basse et beaucoup plus étroite, et cani- nes moins fortes. La molaire inférieure 2 montre la face in- terne avec deux creux profonds, un plus grand en avant et Pautre plus petiten arriére, séparés par un pilierá base beau- coup plus large que le haut et creusé á son tour verticale— ment sur la ligne médiane. Dans P. armatus cette dent est á face interne convexe et avec un talon transversal postérieur. Dans toutes les molaires la surface de l'émail est couverte de petites rides verticales. La canine inférieure sur le bord al- véolaire a un diameétre antéro-postérieur de 14 millimétres. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 15 centime- tres. Couches a Astraponotus. THOMASHUXLEYA EXTERNA, M. Sp. Plus petite que 7. rostrata. Les molaires supérieures persistantes ont la grande vallée interne d'émail compliquée, et portent un fort bourrelet basal interne et externe. Les molaires inférieures persistantes sont á couronne tres basse et avec le coin antérieur interne pourvu d'un bourrelet quí s'étale sous la forme d'un talon basal apla- tie. La molaire 5 inférieure mesure 19 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 13 millimetres de diametre transverse. Les molaires inférieures + 4 6 ocecupent un espace de 59 mil- limétres. Couches a Notostylops. THomASHUXLEYA PRINCIPIALIS, N. Sp. Taille tres petite. Molai- res inférieures sans bourrelet interne ni externe. Molaires persistantes inférieures larges, avec le lobe postérieur pro- portionnellement grand et avec la face externe tres bombée d'avant en arriére. La molaire 6 inférieure mesure 12 millime- tres de diametre antéro-postérieur et 9 millimetres de diame- tre transverse. Les molaires inférieures 6 á 7 occupent un espace de32millimétres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, est haute de 25 millimétres. Couches á No- tostylops. ANISOTEMNUS, N. g. Type, Isotemnus distentus Amegh. 1901. Incisives supérieures á couronne courte, large, bombée sur la face labiale, déprimée sur la face linguale, et avec bourrelet EE E basal sur les deux faces. Canines bien développées, á couronne comprimée et pointue. Molaires supérieures de remplacement triangulaires, constituées par un lobe conique interne et une muraille externe assez large. Molaires supérieures persistantes aveclaface externeondulée, avec créte perpendiculaireantérieu- re forte; deux lobes internes un peu coniques, l'antérieur beau- coup plus grand que le postérieur et unis par une créte lon- gitudinale jusqw'a pres de leurs cuspides; en plus de la grande vallée médiane toutes les molaires supérieures portent une fossette isolée dans le coin antérieur externe. La molaire 4 in- férieure est a une racine seule et á couronne lanceolée. Les molaires inférieures 2 et 3 sont comprimées latéralement, pres- que coupantes. Dans les molaires inférieures 5 a 7, la créte ex- terne du lobe postérieur est presque droite, avec le cóté in- terne profondement excavé et le tubercule postérieur interne isolé et petit; sur le bord interne, dans le creux qui sépare le tubercule antérieur interne du postérieur interne il y a un tout petit tubercule. La série des molaires inférieures forme une ligne bombée ou convexe d'avant en arriéere tandis que les molaires supérieures forment une ligne concave dans la méme direction. La surface de l'émail dans toutes les dents est cou— verte par une quantité de petites rides verticales qui lui donne un aspect chagriné. C'est l?'antécesseur probable de Thomas- huzxleya. ANISOTEMNUS DISTENTUS = Ísotemnus distentus, Amegh. 1901. C'est la seule espece connue. La série des sept molaires in- férieures occupent un espace de 124 millimétres. Isotemnidae Prostriors rYpus, Amegh. 1897. Molaires supérieures de remplacement triangulaires, á un seul cóne interne et une mu- raille externe large avec le bord antérieur terminé en pointe; O A bourrelet basal interne et externe bien développé; une vallée d'émail au centre de la couronne. Molaires persistantes su- périeures 5 et 6, quadrangulaires; muraille externe avec deux colonnes perpendiculaires larges et saillantes et Pespace in- termédiaire profondement excavé; cóté interne constitué par deux lobes coniques et pointus bien séparés; une grande vallée transversale dans la couronne séparée de la face interne par une barre longitudinale; un grand bourrelet d'émail á la base de la muraille externe; un fort bourrelet transversal á la base de la face antérieure qui tourne en dedans et s'étend sur toute la face interne du lobe antérieur interne; un bourrelet transversal sur la face postérieure. Derniére molaire supérieu- reavec un seul lobe interne. La molaire 5 supérieure mesure 10 millimétres de diametre antéro-postérieur el 14 millimétres de diamétre transverse. Les trois molaires supérieures 5a 7 occupentun espace de 30 millimétres. L'espece est des couches a Notostylops. ProstrYLoPSs APICATUS = Isolemmus apicatus, Amegh. 1901. Cette espéce, placée d'abord dans le genre [sotemnus doit étre rapportée au genre Prostylops. ANISORHIZUS ATRIARIUS, N. g., M. Sp. Type, une molaire in- férieure de remplacement, probablement la troisieme. Cette dent est á couronne tres basse, étroite en avant, large en ar- riére, et porte trois grosses racines séparées dans toute leur longueur, á peu pres de la méme grandeur, placées, une en avant et deux en arriére en ligne transversale. La couronne est constituée par deux lobes séparés sur le cóté externe pár un sillon vertical tres profond, les deux lobes se rétrécissant graduellement en dehors de sorte á terminer en aréte étroite verticale; le cóté interne est excavé, avec une forte colonne verticale opposée au sillon externe et avec un tres fort bour- relet basal qui passe en dessus de la colonne susmentionnée. Le lobe postérieur présente au miliea de la courorne une ON EE fossette isolée, et on en voit une autre plus petite sur le bord postérieur. La couronne mesure 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 8,5 millimétres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches á Notostylops. POoROTEMNUS CRASSIRAMIS, N. 2., NM. Sp. Molaires inférieures de remplacement á couronne haute, constituée par deux lobes; lobe postérieur plus haut, en créte transversale et avec une créte basale antérieure qui tourne sur le cóté interne pren- nant la forme de bourrelet; lobe postérieur en croissant plus bas et avec un creux profond entre la concavité du crois- sant et la muraille postérieure du lobe antérieur; ce creux s'ouvre sur le cóté interne et renferme un petit tubercule. Sur la face interne le bord interne du lobe antérieur forme une forte colonne ou cóne beaucoup plus haut que le reste de la dent. Molaires inférieures persistantes avec le lobe anté- rieur plus bas et plus étroit sur le cóté externe et pourvues «Vun bourrelet basal sur les deux cótés, interne et externe. Branches mandibulaires avec une forte protubérance latérale externe dans la région des molaires de remplacement. Partie symphysaire de la mandibule, apparemment édenté. La mo- laire inférieure 2 a une couronne de 11 millimetres de dia- meétre antéro-postérieur, 8 millimétres de diamétre transverse et 10 millimétres de haut. La molaire inférieure 5 a 13 milli- metres de diametre antéro-postérieur et 9 millimetres de dia- métre transverse. Partie supérieure des couches á Notos- tylops. DipLoDONoPs, nom. n. en substitution de Diplodon Roth, 1901, preoccupé. Le type, Diplodonops (Diplodon) ampliatus Roth, WVP'apres Pauteur, vient du crétacé supérieur. MAXSCHLOSSERIA ANATONA, N. Sp. Beaucoup plus forte que M. praeterita, Dans les molaires supérieures, les lignes simu- lant des plis et des fossettes d'émail que Pon voit dans l'autre O espece, sont plus marquées quoique peu profondes; sur le cóté interne on apercoit un vestige de division en deux lobes. La molaire 3 supérieure mesure 7 millimétres de diametre antéro-postérieur et8 millimétres de diamétre transverse. Les trois molaires supérieures persistantes 5 a 7 occupent un espace de 22 millimetres. C'est le descendant de M. praeterita. Partie supérieure des couches á Notostylops. PLEUROSTYLODON BICONUS = Trimerostephanos biconus Amegh. 1897. Les nouveaux matériaux recueillis obligent á rapporter cette espece au genre Pleurostylodon. Canines supérieures et inférieures différentiées mais pas trop grandes; canine su- périeure á couronne courte, conique, un peu arquée et usée en biais sur la face postérieure; canine inférieure á couronne lancéolée, comprimée latéralement, pointue et á bords tran- chants. Les molaires supérieures ressemblent á celles de P. modicus, mais n'ont pas de bourrelet basal externe. Der- niére molaire supérieure avec un bourrelet d'émail á la base du cóté interne. Surface de l'émail, lisse ou presque lisse. La molaire supérieure 5, mesure 15 millimétres de diamétre an- téro-postérieur et 20 millimetres de diamétre transverse á la base de la couronne. Les molaires inférieures 3 a 7, occupent un espace de 65 millimétres. La branche mandibulaire au—- dessous de la molaire 5, a 22 milliméetres de haut. Couches á Notostylops. PLEUROSTYLODON SINUOSUS, M. Sp. Áussi grande que P. modi- cus. Elle s'en distingue par les molaires persistantes supé- rieures qui ont sur la face externe la créte perpendiculaire postérieure tres forte; Pespace intermédiaire entre les deux crétes externes est creusé au milieu: le cóté interne est divisé en deux lobes par une dépression verticale assez profonde. La molaire 5 supérieure mesure 24 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 24 millimétres de diametre transverse á la base de la couronne. Couches á Notostylops. PLEUROSTYLODON COMPLANATUS, N. Sp. Beaucoup plus petite que P. modicus. Les molaires supérieures persistantes ont la face externe plate, sans vestiges de la créte perpendiculaire pos- térieure et sans bourrelet basal. La molaire 5 supérieure me- sure 12 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 16 milli- métres de diametre transverse á la base de la couronne. Cou- ches a Notostylops. DimeRrOSTEPHANOS, Dn. g. Sans difieréntiation entre les inci- sives, la canine et la premiere molaire. Dans les molaires in— férieures de remplacement le petit tubercule conique posté- rieur interne reste isolé du croissant externe et de la colonne interne du lobe antérieur. Derniére molaire inférieure avec le lobe postérieur convexe sur la face externe, sans vestiges de divisions en deux lobes. Type, Trimerostephanos angustus Amegh. 1897. Ce genre parait limité aux couches a Notostylops. TRIMEROSTEPHANOS, Amegh. 1895. Differe du précédent par le lobe postérieur de la derniere molaire inférieure avec la face externe divisée en deux lobes, par le coin interne du lobe an- térieur des molaires de remplacement qui constitue une colon- nette tres haute, et par le petit tubercule postérieur interne qui - reste séparé du croissant externe tandis que par une créte il se relie au coin interne du lobe antérieur laissant un creux entre cette créte et le croissant externe; toutes les especes de ce genre sont des couches a Pyrotherium et des couches á Astraponotus. DIMEROSTEPHANOS COLHUEHUAPENSIS, NM. sp. Beaucoup plus petite que D. angustus, avec les branches mandibulaires hautes en arriere et basses en avant, et molaires inférieures sans bourrelet basal ni sur le cóté interne ni sur lP'externe. Les molaires inférieures 4 á 7 occuppent un espace de 36 millime- tres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 21 millimetres. Partie supérieure des couches á Notostylops. o DIMEROSTEPHANOS CHICOENSIS, NM. Sp. Encore plus petite que la précédente. Molaires inférieures sans bourrelet basal. La mo- laivre inférieure 4 mesure 7 millimétres de diametre antéro- postérieur et 6 millimetres de diamétre transverse. Les molaires inférieures 3 et 4 occupent un espace de 13 millimetres. La branche mandibulaire au dessous de la molaire 5 est haute de 15 millimétres. Couches a Notostylops. DIMEROSTEPHANOS ATTRITUS, NM. Sp. Notablement plus grande que D. angustus. Molaires inférieures persistentes avec un tres fort bourrelet basal sur le cóté interne et sur l'externe et avec le tubercule postérieur interne du lobe postérieur inde- pendantjusqu'á tres tard. La molaire 6 inférieure mesure 15 millimétres de diametre antéro-postérieur et 10 millimétres de diametre transverse. Les deux molaires inférieures 6 et 7, oc- cuppent un espace de 35 millimetres. Partie supérieure des couches a Notostylops. TILLODONTA Notostylopidae NoTOSTYLOPS CHICOENSIS, M. Sp. Un peu plus petite que NV. mu- rinus. Branches mandibulaires proportionnellement basses. Molaires inférieures persistantes á couronne haute; dans ces molaires, le tubercule postérieur interne du lobe postérieur a une forme plus conique et se trouve placé plus en avant, de sortea partagerle creux interne du croissant externe en deux, Vantérieur en forme de coche et le postérieur en forme de fossette isolée. La molaire 5 inférieure mesure 8 millimétres de diameétre antéro-postérieur et 5,5 millimétres de diamétre transverse. Les molaires 5 47 occupent un espace de 29 milli- metres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 18 millimetres. Couches a Notostylops. O NOTOSTYLOPS AMPULLACEUS, N. Sp. Plus grand que N. murinus. Il se distingue de celui-ci par les branches mandibulaires qui au lieu de devenir plus basses vers l'avant, deviennent au contraire graduellement plus hautes de sorte a constituer une symphyse tres forte, convexe et portant de grandes incisives en forme de défense. Les molaires inférieures 34 7 occupent un espacede 44 millimetres. La branche mandibulaire au-des- sous de la molaire 5, est haute de 22 millimetres, et au-des- sous de la molaire 3, de 25 millimetres. Couches a Notostylops. NoTOSTYLOPS ASPECTANS, NM. Sp. Dela grandeur de N. muri- nus. Les deux derniéres molaires supérieures et inférieures sont tres grandes. Les molaires supérieures persistantes sont plus carrées que dans les autres espéces, plus longues d'avant en arriére et moins élargies transversalement, avec une vallée d'émail á la couronne, peu marquée et isolée. Sur les molai- res 5 et 6 supérieures, la muraille interne présente un vestige de divisions en deux lobes. Les branches mandibulaires sont trés basses. La molaire 6 supérieure mesure 10 millimetres de diametre antéro-postérieur et 12 millimetres de diamétre transverse. Les deux molaires supérieures 6 et 7 occupent un espace de 21 millimetres. La molaire 6 inférieure mesure 410 millimétres de diaméetre antéro-postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 15 millimetres. Couches a Notosty- lops. ToNosTYLOPS SPISSUS, M. 8., M. Sp. Molaires aussi grandes que celles de N. muriínus et branches mandibulaires beaucoup plus basses. La derniére molaire inférieure est tres courte, á peine un peu plus longue que lV'avant derniére et avec le lobe postérieur constitué par un croissant externe tres court et un grand tubercule conique interne (postérieur interne) placé a Vangle postérieur interne, l'espace entre ce tubercule, le crois- sant externe et la muraille postérieure du lobe antérieur étant = 8 = occupé par un creux profond. Tant qu'on peut en juger par les dents en mauvais état, il parait que les molaires 5 et 6 ont une conformation semblable. La molaire inférieure 6 me- sure 8 millimétres de diametre antéro--postérieur et 6,5 milli- métres de diametre transverse. Les molaires 6 et 70ccupent un espace de 18 millimétres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, est haute de 15 millimetres. Couches a No- tostylops. IsosTYLOPS FRETUS, M. 2.,N. Sp. Molaires supérieures sous qua- drangulaires, plus larges que longues et avec le cóté interne un peu plus étroit que lPexterne. Surface de mastication des molaires sans fossettes ni plis d'émail. Bourrelets transversaux antérieur et postérieur á peine indiqués. Muraille interne avec un fort sillon perpendiculaire qui la divise en deux lobes. Mu- raille externe avec la créte perpendiculaire antérieure des mo- laires de Notostylops et celle postérieure d'/sotemnus, l'espace intermédiaire étant creusé perpendiculairement. La molaire 5 supérieure mesure 7 millimetres de diametre antéro-postérieur et 10 millimetres de diametre transverse. Couches a Notosty- lops. ORTHOGENIOPS, NOM. n. en substitution de Orthogenium Roth, 1901, nom préoccupe. Type Orthogeniops (Orthogenium) Ame- ghinoz Roth, d'apres lV'auteur, du tertiaire inférieur ; peut-étre des couches á Pyrotherium. Pantostylopidae PANTOSTYLOPS COMPLETUS, N. sp. Un peu plus petite que P. ty- pus. Les molaires supérieures persistantes ont les denticules médians plus apparents, les deux lobes internes plus hauts et plus pointus et en plus un trés fort bourrelet basal sur la face interne qui passe sur les deux lobes et s'unit aux bourrelets transversaux antérieur et postérieur. La molaire 5 supérieure T. XVII 3 A mesure 4;8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 5,5 millimétres de diamétre transverse. Couches á Notostylops. ENTELOSTYLOPS APPRESUS, N. Sp. Taille intermédiaire entre E. completus et E. incolumis. Molaires supérieures avec le lobe interne antérieur tres grand et le postérieur tres petit et beau- coups plus bas; face externe plate et sans bourrelet basal; un fort bourrelet basal sur le cóté interne qui tourne sur les deux faces antérieure et postérieure. La molaire 3 supérieure mesure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimetres de diameétre transverse. Couches á Notostylops. RODENTIA Les rongeurs ne sont pas bien anciens; les premiers débris reconnaissables apparaissent dans les couches á Notostylops. Ces débris, quoique encore rares et incomplets, sont tres im- portants parce qu'ils nous dévoilent la phylogénie de ce grou- pe dont Porigine restait mystérieuse. D'apres la disposition des denticules des molaires inférieures de quelques rongeurs an- ciens comparée á celle de certains Diprotodontes fossiles, j'avais avancé la supposition que les rongeurs pourraient représenter une branche des anciens Diprotodontes (1). Les découvertes postérieures confirment cette supposition. Les rongeurs descendents d'un Diprotodonte ancien avec la qua- trieme molaire inférieure persistante hypertrophiée ressem- blant á Abderites ou Polydolops. Cette molaire s'est réduite graduellement, mais le type ancien a persisté plus longtemps dans la quatrieme caduque ; cette dent, chez les formes plus anciennes, est toujours plus grande et plus compliquée que la quatrieme de remplacement, et cette complication est d'au- tant plus grande que les formes sont plus anciennes; chez les 1) Proceed. Zool. Soc. of London, a. 1899, p. 561. rongeurs de l'époque du Pyrotherium (Cephalomyidae) la qua- trieme caduque est beaucoup plus grande que celle corres- pondante de remplacement, tres allongée d'avant en arriére et avec les bords denticulés sous une forme qui rappelle la dent correspondante des anciens Diprotodontes. Odontomysopidae n. fam. Rongeurs primitifs, avec une grande incisive inférieure et une autre supérieure et peut-étre des incisives internes peti- tes. Toute la denture en série continue et molaires probable- ment en nombre complet. ODONTOMYSOPS SPINIFERUS, M. 8., M. Sp. Symphyse mandibu- laire courte, haute et relevée, avec une tres forte incisive á la- quelle suivent trois petites dents á une seule racine, et á celles- ci des dents á deux racines en nombre non déterminé. Ces dents sont á deux lobes; lVantérieur plus haut, tranchant, avec plusieurs pointes est un peu excavé en dedans; le lobe posté- rieur plus bas, plus petit et pointu est un peu excavé sur le cóté interne. L'incisive supérieure est un peu arquée, á racine tres longue, comprimée latéralement et á bout mince, proba- blement oblitéré; la couronne est tres courte, émaillée, un peu acuminée, avec la face antérieure étroite et aplatie, et la face postérieure usée en biais; le bout de la racine est cassé, et la partie conservée de la dent est longue en ligne droite de 2% millimetres, dont seulement 7 correspondentá la couronne; la racine a 6,5 millimetres de diametre antéro-postérieur et 4 milliméetres de diametre transverse; le bout antérieur de la couronne est large de 2,5 millimetres. L'alvéole de l'incisive inférieure est large de 3 millimetres. La branche mandibu- laire derriére la symphyse est haute de 10 millimetres. Partie inférieure des couches á Notostylops. E Promysopidae n. fam. Rougeurs primitifs avec deux ou trois incisives inférieures de chaque cóté et barre entre les incisives et molaires déja tormée. PromYsops ACUMINATUS, N. g., N. sp. Branches mandibulaires présentant la forme caractéristique des rongeurs Hystrico- morphes. Molaires avec racines séparées (les couronnes sont encore inconnues). Une longue barre entre la premiére mo- laire implantée dans la mandibule et Pincisive externe. Par- tie symphysaire avec trois incisives, la deuxieme rudimentai- re, la premiere et la troisieme plus grandes et avec la couron- ne séparée de la racine. Les racines des incisives sont sans émail, tres comprimées latéralement, á croissance limitée, avec le bout pointu et oblitéré ressemblant á celles des anciens Di- protodontes. La racine de JP'incisive interne a 3 millimétres de diametre antéro-postérieur et seulement 4 millimétre de diametre transverse. La barre est longue de 9 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au milieu de la barre, 8 millimetres ; au-dessous de la premiere molaire implantée dans la mandibule, 10 millimetres. Partie supérieure des cou- ches a Notostylops. ? PROMYSOPS PRIMARIUS, D. Sp. Incisive inférieure principale avec couronne et racine d'uneforme completement ditférente. La moitié antérieure Ou couronne ressemble déjáa presque completement á la méme partie des rongeurs plus récents; la face antérieure est large, convexe et émaillée, avec le cóté latéral externe arrondi et l'interne coudé á angle droit; la face postérieure est sans émail ; le boutantérieur est tronqué trans- versalement et usé en biais sur la face interne comme dans les rongeurs modernes. La moitié postérieure non émaillé ou racine, est trés comprimée latéralement, de section elliptique et bout aminci et probablement obliteré (le bout est cassé). Cette dent, peu arquée, dans la racine ressemble encore á celle des Diprotodontes, mais non dans la couronne. Longueur en ligne droite, 20 millimetres. Diametre dans la racine: antéro- postérieur 4,5 millimetres; transverse 2,5 millimetres. Lar- geur dans la partie antérieure de la couronne, 3,5 millime- tres. Couches á Astraponotus. Cephalomyidae CEPHALOMYS PRORSUS, NM. Sp. Un peu plus petite que C. plexus. Les molaires inférieures ont le lobe antérieur plus comprimé d'avant en arriére que dans les autres espéces et en pointe sur les deux cótés latéraux; le lobe postérieur est á face posté- rieure plus convexe. Les moluires supérieures montrent des petites fossettes d'émail isolées. Les quatre molaires inférieu- res occupent un espace de 9,5 millimétres. Distance de la partie antérieure de l'incisive inférieure á la partie posté- rieure du condyle articulaire, 27 millimetres. Couches a Pyro- therium. ASTEROMYS ANNECTENS, N. Sp. Un peu plus petite que A. punc- tus et avec des caracteres de transition au genre Cephalomys. Dans les molaires inférieures, le lobe postérieur est convexe en arriére eten avant, avec le cóté interne élargie se rapprochant de la figure cordiforme et avec une toute petite fossette ¡isolée dans la partie antérieure. Les molaires supérieures, en plus du grand pli d'émail qu'ont celles de Cephalomys, montrent aussi deux petites fossettes isolées. Les quatre molaires infé— rieures occupent unespace de 14 millimetres. Couches á Pyro- therium. EE DIPROTODONTA ALLOTHERIA Polydolopidae PoLyboLors, Amegh. 1897. La dentition inférieure de ce genre était encore inconnue. Cette denture consiste d'une grande incisive suivie par plusieurs petites dents á une seule racine et couronne basse et aplatie comme dans les Paucitu- berculés et particulierement les Abderitidés. La molaire 3, présente aussi cette méme forme au lieu d”étre en pointe sti- loide comme chez Abderites. La molaire 4, c'est une grande dent hypertrophiée, á couronne ovoide tres haute, tres epaisse á la base, mince en haut et avec le bord antérieur et supé- rieur tranchant et denticulé; deux grandes arétes verticales sur la face externe et une ou deux sur l'interne. La molaire 5 cestunedentgrande, large et basse en arriere, étroite et haute en avant, la partie tout-a-faitantérieure étant constituée par une pointe presque aussi haute que la couronne de la molaire 4; la partie postérieure plus basse porte deux files de petits tu= bercules marginaux, le centre étant creusé en bassin. La mo- laire 6 est un peu plus petite, á contour rectangulaire et avec deux files de tubercules marginaux, le centre étant aussi creusé en bassin. Molaire 7 de la méme forme et aussi longue mais avec la partie postérieure plus étroite et arrondie. PoypoLor Thomas1, Amegh. 1897. Dans la molaire 5 infé- rieure ilya 748 tubercules sur le bord interne et 6 á 7 sur lVexterne. Les molaires suivantes, 6 et 7 ont 4 ou 5 tubercules sur chaque cóté. La couronne de la molaire 5 inférieure me- sure 4,5 millimetres de diametre antéro-postérieur, 3,8 de dia- e O) métre transverse, 4 millimetres de hauteur surlebord antérieur et 2 millimetres sur le bord postérieur. Les molaires 5 á 7 occupent un espace de 12 millimetres. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 7,5 millimétres. Couches á Notostylops. PoLYDOLOPS SERRA, N. sp. Plus petite que la précédente. La grande molaire 4 inférieure hypertrophiée está bord tranchant, a les denticules plus hauts, et les cótés latéraux plus bombés etá surface plus lisse. Molaires 5 a 7 avec tubercules margi- naux plus petits mais plus hauts. La molaire 3, trés petite et á couronne deprimée est placée contre la base de la molaire k comme chez Abderites. La molaire inférieure 5 porte sur le bord interne une dizaine de petits tubercules marginaux, mais sont un peu moins nombreux sur les molaires suivantes. La molaire 4inférieure mésure 4,5 millimetres de diametre antéro- postérieur et la couronne 5,5 millimetres de haut. Les molaires inférieures 5 á 7 occupent un espace de 9 millimetres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 6 millimetres. Couches a Notostylops. PoLyboLors Fur, n. sp. Un peu plus grande que P. Thomast. Les molaires inférieures sont plus étroites, avec la couronne moins compliquée et la branche mandibulaire plus haute. Les molaires inférieures 5 4 7 occupent un espace de 12 milli- metres. La molaire inférieure 6 est large de 2,8 millimetres et la molaire 7 de seulement 2 millimétres. La branche mandibu- laive au-dessous de la molaire 3, est haute de 9,5 millimétres. Couches a Notostylops. PoLYDoLOPS CRASSUS, N. Sp. Encore un peu plus grande que Pespece précédente. Les branches horizontales de la mandi- bule sont excessivement épaisses et fortement bombées sur leur deux faces, interne et externe. La molaire inférieure 4 présente quatre crétes verticales externes, deux sur la partie NE antérieure, une sur la ligne médiane et l'autre en arriére; la couronne de cette dent mesure 5,5 millimetres de diamétre antéro-postérieur, 5,3 milliméetres de diamétre transverse á la base et 7 millimétres de haut. Les molaires inférieures 54 7 occupent un espace de 11,5 millimétres. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 10 millimétres, el au-dessous de la molaire 4 est épaisse de 6 millimetres. Couches á Notostylops. PoLYDOLOPS CLAVULUS, N. Sp. Taille tres petite. Molaire £ in- férieure proportionnellement plus petite, avec les deux faces presque lisses et les bords tranchants mais sans denticules apparents. Les molaires 5 4 7 ontles couronnes plus simples, avec un'petitnombre de tubercules marginaux. La molaire 5 ne porte que trois tubercules coniques bien accentués sur le bord interne. La molaire 4 ¡nférieure mesure 3 milliméetres de dia— métre antéro-postérieur, 2,5 millimétres de diamétre transverse á la base et 4, millimétres de haut. Les molaires inférieures % a 7 occupent un espace de 5 milliméetres. La branche man- dibulaire au-dessousde la molaire 3 est haute de 4,5 millimé- tres. Couches a Notostylops. PSEUDOLOPS PRINCEPS, N. 8., N.Sp.La molaire 3 supérieure est presque égale á celle d'Abderites, haute, arquée en arriére, comprimée latéralement, la cuspide tronquée transversale- ment, bord antérieur et inférieur tranchants, sans dentelures mais avec quelques sillons verticaux dans la partie antérieure; la couronne de cette dent mesure 4,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 3 millimétres de diameétre tranverse á la base et 6 millimétres de haut. La molaire 4 supérieure está contour quadrangulaire, un peu plus large en arriére que en avant, et pourvue de trois rangées longitudinales de tubercu- les; la rangée ou file externe est constituée par des tubercules plus petits et plus bas; la file qui suit vers le dedans est for= mée par des tubercules pointus, plus gros et plus hauts; la E file interne est formée par des tubercules gros, bas et mousses ; la file externe compte 5 tubercules, la deuxieme compte 6 tu- bercules; le nombre des tubercules de la file interne sur lPéchantillon déjá un peu usée on ne peut pas le déterminer. Cette dent mesure 4,5millimétres de diametre antéro-postérieur et 4,5millimétres de diametre transverse en arriére. La molaire 3 supérieure est de la méme forme mais un peu plus petite et avec un moindre nombre de tubercules. L'incisive inférieu- re est petite, á couronne courte et comprimée latéralement de méme que la racine. La molaire 4 inférieure a la méme forme que celle de Polydolops, mais avec la couronne un peu plus basse et plus étendue d'avant en arriére,á bords tranchants et finement dentelés; la couronne mesure 5,5 milliméetres de dia- métre antéro-postérieur et 6 millimetres de haut. Les molai- ves inférieures 6 et 7 sont rectangulaires, plus longues que larges, avec le bord interne en forme de créte tres haute dé- coupée en tout petits denticules, le bord externe beaucoup plus bas et le centre des couromnes excavé en bassin. Couches a Notostylops. PLIODOLOPS PRIMULUS, NM. g., M. Sp. Molajre 6? supérieure á contour quadrangulaire avec quatre racines longues bien sé- parées, deux externes et deux internes; couronne basse et pourvue de quatre tiles longitudinales de tubercules; les deux files externes ont chacune 5 0u 6 tubercules, ceux de la rangée tout á fait externe étant un peu plus bas; la file inter- médiaire Ou troisieme vers le dedans comprend un gros tuber- cule postérieur bien développé et des vestiges rudimentaires des tubercules antérieurs; la file interne compte aussi 5 tu- bercules, plus bas et mousses ; cette dent mesure 3,5 milli- métres de diameétre antéro-postérieur et 3,5 de diamétre trans- verse. La dent qui suit, (m. 7?) est beaucoup plus petite, á contour elliptique ou sous-cylindrique et avec moins de tuber- cules; cette dent mesure 3 millimétres de diamétre antéro- postérieur et autant de diamétre transverse. La plus grand ressemblance est avec Meniscoessus. Couches á Notostylops. AMPHIDOLOPsS SERRULA, N, 8., Nn. sp. Molaire 6? inférieure á contour rectangulaire, plus longue que large et excessivement basse; la surface de mastication est creusée formant un bas- sin long et profond, ce bassin étant interrompu en avant par une créte transversale basse qui le divise en deux, la dent aussi restant divisée en deux lobes, Pantérieur beaucoup plus court d'avant en arriére mais plus haut que le postérieur. La surface de l'émail du bassin est couverte de toutes petites rides quí lui donne un aspect chagriné. Le bord périphérique s'éleve en forme de créte plus haute sur le bord interne que sur lexterne et divisée dans un grand nombre de tres petits denticules desquels on peut en compter á peu pres une qua- rantaine. La couronne de cette molaire mesure 3,8 millimetres de diametre antéro-postérieur, 3 millimetres de diameétre transverse, et seulement 1,8 millimetres de hauteur dans sa partie la plus haute. Couches a Notostylops. AMPHIDOLOPS SERRIFER, U. Sp- Plus petite que la précédente. La molaire 6 ? inférieure présente la méme créte transversale antérieure qui divise le bassin en deux lobes, avec le coin an- térieur interne relevé en forme de cuspide dominante. Les tubercules périphériques sont beaucoup moins nombreux mais plus gros et plus hauts; on compte 3 gros tubercules sur le cóté interne et 4 sur Pexterne; la dent étant déjáa usée on v'apercoit plus les petites denticules des bords antérieur et postérieur. La couronne mesure 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimétres de diamétre transverse. Couches á Notostylops. Es Y == PAUCITUBERCULATA Abderitidae PARABDERITES MINUSCULUS, N. Sp. Beaucoup plus petit que A. bicrispatus des couches á Colpodon. La molaire 3 inférieure est proportionnellement de couronne plus petite, avec un pe- tit denticule en avant sur la ligne médiane, etavec les cótés latéraux lisses, sans les sillons verticaux des espéces plus récentes. La molaire 4 ne differe que par le bord moins tran— chant et les sillons verticaux externes qui sont moins accen- tués. Dans l'échantillon á ma disposition les molaires infé- rieures sont déjáa assez usées mais on apercoit que les couron- nes étaient constituées par deux lobes en croissant. Les mo- laires 3 4 7 occupent un espace de 9 millimétres. La branche horizontale au-dessous de la molaire 5, est haute de 4 milli- metres. Couches a Pyrotherium. SARCOBORA PEDIMANA Microbiotheriidae IDEODELPHYS MICROSCOPICUS, N. Y., NM. Sp. Ressemble á Proteo- didelphys. Il est représenté par un morceau de la partie anté- rieure de la mandibule, avec onze alvéoles circulaires sans dents desquels un ou deux correspondentá des incisives. Il n'y a absolument de différentiation entre Palvéole correspondante á la canine et celles des incisives et de la premiere molaire. Toutes les alvéoles diminuent graduellement de diamétre vers A ES le devant et sont toutes dans la méme ligne longitudinale de sorte que les molaires de remplacement n'étaient pas placées obliquement comme dans Proteodidelphys, ce que indique avec certitude un genre différent. Les onzes alvéoles occupent un espace de 7 millimetres. La branche mandibulaire n'a que 2 millimetres de haut. Partie inférieure des couches á Notosty- lops. SPARASSODONTA Arminiheringiidae, n. fam. Le cráne dans sa conformation générale ressemble á celui des Borhyaenidés. Molaires au nombre de sept de chaque cóté de chaque máchoire. Canines tres fortes et présentant un dé- veloppement en longueur comparable seulement aux incisives des rongeurs. Les molaires supérieures sont tres fortement penchées vers le dedans et celles inférieures vers le dehors, les branches mandibulaires étant aussi tres rapprochées dans leur bord inférieur et fortement écartées dans leur bord supé- rieur ou alvéolaire. Branches mandibulaires tres basses en avant, et symphyse excessivement longue occupant plus de la moitié de la longueur des branches horizontales. Molaires supérieures 5 et 6 constituées par une lame longitudinale avec un grand tubercule conique en avantá cuspide bifide, et sans talon interne. Couche d'émail excessivement mince dans tou- tes les dents. (4) ARMINIHERINGIA AUCETA, N. 8., N. sp. Taille considérable. Créte sagittale tres longue et tres haute. Créte occipitale tres haute et fortement penchée en arriere. Canines excessivement longues, avec le bout de leur racine qui arrive jusqu'á la base des molaires postérieures; la partie en dehors des alvéoles, également tres longue, est fortement comprimée latéralement (1) HERMANN VON ÍHERING. E et termine en pointe conique depourvue d'émail, celui-ci n'é- tant présent que dans le jeune áge. Incisives tres petites. Ca- nine et molaires de chaque cóté en série continue tres serrée. Molaires supérieures 4 á 3 avec deux racines grandes et lon- gues, et la couronne en cóne emoussé. Les molaires supérieu- res 4 46 augmentent graduellement en grosseur d'avant en arriére, la molaire 7 étant beaucoup plus petite que la 6 et pla- cée transversalement. Les formidables canines inférieures sont faiblement courbées vers le haut et se dirigent en avant et en dehors simulant deux grandes défenses. La molaire 4 in- férieureá deux racines et couronne aplatie est couchée en avant sur la canine. La molaire inférieure 2 est aussi couchée en avant mais d'une maniére moins accentuée. La molaire in— férieure 3 ressemble á celle de Borhyaena. Les molaires in— férieures suivantes augmentent en grandeur et en hauteur de la 4* á la 7%. La molaire 4 est beaucoup plus basse que celle qui la précede et celle qui la suit, avec une couronne á trois tubercules, celui du milieu étant le plus haut. Molaire 5 de la méme forme que la molaire 4 mais plus haute. Les molaires inférieures 6 et 7 ont la couronne formée par deux lobes ; le lobe antérieur est en cóne comprimé obliquement; le lobe postérieur est plus grand, plus haut et plus pointu, avec un tout petit talon transversal postérieur. La molaire 6 supérieu- re, mesure 17 millimétres de diamétre antéro-postérieuret 15 millimétres de diamétre transverse en avant. La molaire 7 in- férieure mesure 21 millimétres de diameétre antéro-postérieur et 12 millimetres de diaméetre transverse. La canine inférieure sur le bord alvéolaire a un diametre antéro-postérieur de 20 millimétres, et 12 millimétres de diamétre transverse. La par- tie qui sort en dehors de P'alvéole est longue de 45 millimetres tandis que celle implantée dans V'alvéole doit avoir de8 a 9 centimétres. Les 7 molaires inférieures occupent un espace de 10 centimétres. Hauteur de la branche mandibulaire: au- dessous de la 7* molaire, 46 millimétres; au-dessous de la Ye molaire, 32 millimetres. Couches a Notostylops. a ARMINIHERINGIA CULTRATA, N. Sp. Taille beaucoup plus petite. Molaires supérieures 4 4 6 moins larges en avant mais avec un rudiment de talon interne. La molaire 6 supérieure mesu— re 13 millimétres de diametre antéro-postérieur et 8 millime- tres de diametre transverse. Couches á Notostylops. DILESTES DILOBUS, M. 8., N. Sp. Les molaires inférieures 54 7 sont constituées par deux lobes d'égale grandeur mais le pos- térieur un peu plus haut; ces lobes ont la forme d'un cóne un peu comprimé latéralementavec les deux faces un peu conve- xes et sont séparés par une échancrure plus profonde et beau- coup plus large sur la face interne que sur l'externe. Les deux lobes sont usés en biais sur la face interne. L'émail est á sur- face rugueuse. La molaire 7 inférieure mesure 20 millimetres de diametre antéro-postérieur et 9 millimétres de diamétre transverse. Couches a Notostylops. Hathlyvacynidae ProcLADOSICTIS ANOMALA, NM. 8., N. Sp. Les molaires supérien- res 4 a 6 sont constituées par deux parties, une antérieure com- pliquée, et l'autre postérieure plus simple; la partie antérieu- re est en triangle, avec deux tubercules externes plus hauts, et un tubercule interne beaucoup plus bas, en cóne pointu, ce cóne formant le talon interne antérieur; la partie postérieure, ou plus exactement postérieure externe, est aussi en triangle mais á surface plus ou moins plate. Dans la molaire 4, les deux tubercules externes sont presque égaux et la partie trian—- gulaire postérieure se dirige en arriére; cette dent montre en outre un petit bourrelet basal sur la face externe. Dans la molaire 5, les deux tubercules externes sont de grandeur iné— gale, lPantérieur étant plus petit et plus bas; il n'y apas de bourrelet basal externe et la partie triangulaire postérieure se dirige un peu obliquement vers le dehors. Ces deux dents (4 et 5) sont a diametre longitudinal plus long que le diamétre Sd A transverse. La molaire 6 présente les deux tubercules externes de la partie antérieure placés au contraire sur le cóté interne de la dent, le tubercule postérieur étant beaucoup plus haut et plus gros que lantérieur; la partie triangulaire postérieure ici n'est pas postérieure sinon externe; en outre il ya une au- tre prolongation triangulaire externe placée dans la partie an- térieure, le diamétre longitudinal étant ainsi beaucoup plus court que le diamétre transversal. La molaire 3 inférieure est á pointe conique comprimée, convexe sur la face externe, dé- primée sur interne et avec un petit bourrelet basal postérieur. La molaire 4 supérieure mesure 8 millimetres de diameétre an téro-postérieur et 6millimétres de diametre transverse. La mo- laire 6 supérieure mesure 7 millimetres de diamétre antéro- postérieur et 11 milliméetres de diametre transverse. Les molai- res supérieures 44 6 occupent un espace de 23 millimetres. Couches á Astraponotus. PROCLADOSICTIS ERECTA, N. sp. La molaire 3 inférieure est á racines plus séparées, couronne plus basse et plus épaisse, moins deprimée sur le cóté interne, le bord antérieur plus vertical et le bord postérieur avec un talon bien développé. Cette dent á un diamétre antéro-postérieur de 9 millimetres et la couronne est haute de 5,5millimetres. Partiesupérieure des couches a Notostylops. PSEUDOCLADOSICTIS DETERMINABILE, NM. 8., N. Sp. La molaire 3 inférieure a la couronne constituée par un tubercule conique bas, épais, á face externe plus convexe que l'interne et avec un petitbourrelet basal sur la face antérieure ; sur la face pos- térieure il y á un petit tubercule basal placé sur la ligne mé- diane: de ce tubercule part un bourrelet basal qui va sur le cóté interne et renferme un petit creux: un autre bourrelet semblable qui part du méme tubercule va sur la face externe et termine dans un petit tubercule sur le coin postérieur ex- terne, séparé du cóne principal par un creux. Cette dent me- E sure8,3millimétres de diametre antéro-postérieur,6 millimetres de diamétre transverse en arriere, et la couronne est haute de 7 millimétres. Couches a Notostylops. TRICONODONTA Spalacotheriidae ARGYROLESTEs PERALESTINUS, N. 8., N. Sp. Molaires supérieures constituées parun grand cóne antérieur interne suivit en arriére par un long talon ou prolongement triangulaire ; cóté externe avec un tres fort bourrelet basal qui descend en forme de créte, plus fort sur le coin antérieur externe ou il constitue un petit tubercule. Ces dents ressemblent á celles de Peralestes avec la différence que le cóne antérieur interne est plus bas et que dans le talon triangulaire postérieur manque le petit tubercu- le que l'on voit sur les molaires de ce dernier genre. Une mo- laire supérieure mesure 7 millimétres de diamétre antéro- postérieuret 5 millimétres de diametre transverse en avant. Couches á Notostylops. NEMOLESTES SPALACOTHERINUS, N. 8., N. Sp. Molaires inférieu- res constituées par trois lobes coniques disposés en triangle, celui du milieu plus grand et plus haut, placé en dehors et les deux autres plus petits placés sur le cóté interne de celui du milieu. Lelobe ou cóne du milieu est tres haut, pointu, avec la face externe tres bombée, la face interne avec une élé— vation au colonnette verticale au milieu et bords antérieur et postérieurs minces, presque tranchants. Le lobe antérieur, beaucoup plus bas, est aussi pointu, á face externe presque plate, face interne bombée et bords tranchants. Le lobe ou tu- bercule postérieur est plus petit que Pantérieur et plus coni- que. Une molaire inférieure mesure 8 millimetres de diameétre antéro-postérieur, 8 millimétres de diametre transverse, et la NONE cuuronne a 12 millimetres de haut dans la cuspide centrale. La plus grande ressemblance de ces dents c'est avec celles correspondantes du genre Spalacotherium. Couches a Notosty- lops. EDENTATA GRAVIGRADA Protobradydae, n. fam. Edentés primitifs tres petits, possédant une denture de lait et des vestiges de dents rudimentaires dans la partie antérieu—- re du palais. Arc zygomatique sans apophyse descendante. PROTOBRADYS HARMONICUS, N. 8., NM. Sp. Taille tres petite. Pa- lais représentant en miniature celui d'un Mylodon, avec la seule différence que la partie antérieure élargie du maxillaire est edentée. Partie palatine du maxillaire élargie dans la par- tie antérieure en avant de la premiére dent. Le maxillaire por- tait cinq molaires desquelles dans P'echantillon á ma disposi- tion ne restent que les alvéoles placés en série continue. D'apres les alvéoles, la premiere molaire était petite et cylin- drique; la deuxiéme était beaucoup plus grande, elliptique, avec son grand diamétre en direction transversale; les trois molaires suivantes étaient petites el cylindriques. Il y a des vestiges d'alvéoles correspondants á une premitre dentition ou de lait déja tombée. La premitre dent était implantée á 6 millimétres en arriére du bord antérieur du maxillaire: le bord de cette partie édentée en avant de la premiere dent montre un sillon dentaire avec des cloisons transversales indiquant Pexistence de dents antérieures rudimentaires qui tombaient de bonne heure ou ne se développaient pas. Les cinq molaires TOMO XVII 4 A (IA occupaient un espace de 15 millimetres. Un morceau d'une dent antérieure, trop grande pour pouvoir appartenir á cette espéce, montre une structure compliquée par la présence d'une couche de substance dure ressemblant á de l'émail et placée entre la dentine et le cément. La plus graude ressem- blance de cette piece, c'est avec la partie correspondante de Bradypus, et il est possible que ce genre soit á la fois la sou—- che des Bradypoda et des Gravigrada. Couches a Notostylops. GLYPTODONTIA Propalaehoplophoridae GLYPTATELUS, Amegh., 1897. Dans ce genre les molaires sont á couronne longue et étroite, et a fút allongé divisé en trois lobes comme dans Glyptodon, mais ces lobes au lieu d'étre prismatiques, sont elliptiques ou sous-cylindriques ; les deux sillons externes des molaires inférieures sont larges mais su- perficiels: les trois arétes verticales des molaires des Glypto- dontidés, dans le dents de Glyptatelus constituent des colonnes verticales larges et arrondies. En outre, ces dents different par leur structure; la lame de dentine que l'on voit dans les mo- laires des Glyptodontes plus moderne, faisant saillie dans le centre de la couronne, n'existe pas dans celles de Glyptatelus ; dans les molaires de ce dernier genre le milieu du fút dentaire est occupé por un depót pas trop gros de dentine vasculaire tendre, laquelle dans le centre de la couronne donne origine á la formation de creux semblables á ceux que l'on observe dans les molaires des Gravigrades. GLYPTATELUS MALASPINENSIS, N. Sp. Á peu pres de la taille de G. tatusinus. Elle en differe par les plaques de la carapace dorsale dont les figures qui les ornent sont plates ou dépri- mées au lieu d'étre bombées comme dans lP'autre espece; la O surface des plaques est aussi plus ponctuée et les figures pé- riphériques des deux cótés latéraux sont plus nombreuses et parfaites. Les plaques du casque céphalique sont grandes, avec une grande figure centrale sous-circulaire un peu bombée entourée par un nombre considérable de petites figures péri- phériques á surface plate et disposées dans une seule file. Dans chaque point de convergence d'un sillon périphérique avec le sillon central il y a presque toujours une perforation assez grande, aussi bien dans les plaques de la carapace dor- sale que dans celles du casque céphalique. Les plaques rec- tangulaires de la carapace dorsale ont en moyenne, 26 milli- métres de long, 20 de large et 104 12 d'épaisseur. Couches a Pyrotherium. GLYPTATELUS FRACTUS, N. Sp. Notablement plus petite que les deux autres especes. La sculpture des plaques de la cuirasse dorsale estbien délimitée, avec les figures bombées et sépa- rées par des sillons profonds, ressemblant beaucoup á celles de G. tatusinus. Les molaires sont beaucoup plus petites, avec lescolonnes verticales plus arrondies, le lobe postérieur beaucoup plus grand que les deux autres, et les dépressions verticales externes plus profondes. La couronne d'une molai- re inférieure mesure 10 millimétres de diamétre antéro-posté— rieur et 4 millimetres de diamétre tranverse dans le lobe mé- dian; lesmémes diamétres d'une molaire inférieure de G. tatu- sinus sont 16 et 6 millimétres. Couches a Astraponotus. LoMAPHORELUS DEPSTUS, N. Y., N. Sp. De la taille de Proéutatus lagena. Les plaques exagonales de la cuirasse dorsale présen- tent une sculpture externe á peine accentuée; cette sculpture estforméepar une grande figure centrale irregulierement sous- circulaire et plusieurs figures périphériques imparfaites, la séparation des figures étant indiquée non par des sillons sinon par des dépressions superticielles avec des nombreuses perfo- rations tres petites qui pénetrent dans la plaque obliquement, IZ et convergent vers le centre; cette disposition donne á la sculp- ture de ce genre une ressemblance avec celle du genre Loma- phorus. La surface des figures est lisse etavec des ponctuations tres fines. Une plaque typique a 18 millimétres de long, 15 millimetres de large et 5 á 6 millimetres d'épaisseur. Couches a Astraponotus. Palaeopeltidae PALAEOPELTIS TESSERATUS, N. Sp. Beaucoup plus petite que P. inornatus. La carapace dorsale est constituée par des pla- ques rectangulaires assez reguliéres, á face externe bombée, non rugueuse mais ponctuée et sans aucun vestige de figure centrale. Les plaques sont unies par des sutures parfaites et ont en moyenne, 30 millimetres de long, 25 de large et 18 d'épaisseur. Couches á Astraponotus. DASYPODA Chlamvdotheriidae MACHLYDOTHERIUM ASPERUM, N. g., Nn. sp. Taille considérable. Les molaires sont absolument du méme type et de la méme structure de celles du genre Chlamydo!heríum, avec la seule différence qui sont á couronne un peu plus large et ontl'ex- cavation longitudinale du cóté bilobé, également plus large. Les plaques mobiles de la cuirasse dorsale, par leur contour ressemblent aussi a celles de Chlamydotherium mais sont á face externe excessivement rugueuse et portent une créte ou quille longitudinale médiane, tres haute dans quelques piéces; cette créte est limitée par deux dépressions latérales profon- des. La partie antérieure en forme de touche destinée á étre imbriquée est imparfaite et aussi rugueuse que le reste de la plaque; la dépression transversale qui sépare ces deux par- O ties est également imparfaite et rugueuse. Beaucoup de ces plaques portent en avant deux grandes perforations comme dans les pieces correspondantes de Peltephilus. Les plaques fixes sont beaucoup plus petites que celles mo- biles, de la méme forme rectangulaire mais deux fois plus épaisses, avec la face externe aussi rugueuse et carénée; il pa- rait que ces plaques étaient limitées á la partie tout-a-fait pos- térieure. Toutes les plaques de la cuirasse sont sans perfora— tions piliferes aussi bien sur les bords latéraux que sur le bord postérieur. La couronne d'une molaire inférieure mesure 17 millimetres de diamétre antéro-postérieur, et 9 millime- tres de diamétre transverse dans le lobe postérieur. Une des plaques mobiles plus grandes mesure 46 millimétres de long, 28 de large et 9 d'épaisseur; celles de grandeur moyenne ont 40 a 45 millimetres de long et 184 20 de large. Couches á Astraponotus. MACHLYDOTHERIUM ATER, M. sp. Beaucoup plus petite que la précédente. Les plaques mobiles de la carapace sont á surface externe moins rugueuse et avec la carene longitudinale mé- diane moins saillante quoique plus large; la partie antérieure destinée á étre imbriquée est encore plus rudimentaire que dans Pespece précédente. En avant, autour de la partie anté- rieure de la caréne, il y a deux, trois et parfois quatre grandes perforations circulaires. Sur le bord postérieur et les bords latéraux il y a des perforations circulaires petites et espacées. Ces plaques, ont en moyenne 25 milliméetres de long, 18 mil- limétres de large et 6 millimetres d'épaisseur. Les grandes perforations de la partie antérieure ont un diamétre de 2 a 4 millimetres. Couches á Astraponotus. ? MacHLYDOTHERIUM INTORTUM, N. sp. Les plaques de la cara- pace á demie mobiles, sont rectangulaires, fortement arquées WVavant en arriére, concaves sur la face interne et convexes sur Pexterne. La sculpture consiste en une grande figure posté- NS rieure qui occupe toute la largeur de la plaque avec un prolon- sement antérieur beaucoup plus étroit et entouré en avant etsurles cótés latéraux par une file de grandes perforations cir- culaires disposées en fer á cheval. Une plaque typique de cette forme mesure 22 millimetres de long, 17 de large et 5 d'épais- seur. Couches á Astraponotus. 2 MAcHLYDOTHERIUM SPARSUS, N. Sp. Taille considérable. Les plaques fixes sont de contour irregulierement rhomboidal, tres épaisses en proportion de leur grandeur et pourvues de sutures parfaites tres serrées. La face externe porte une figure ou carene centrale, pas trop haute et placée tres obliquement ; Autour de cette figure il y a une dépression large, suivie vers le dehors d'un rebord, lequel sur le devant se diviseen deux ou trois figures périphériques. Toute la surface est ponctuée mais pas trop rugueuse. Une plaque fixe typique a 33 milli- metres delong, 25 de large et 10 d'épaisseur. Partiesupérieure des couches á Notostylops. Dasvpidae MergUTATUS, N. 8. Type, le Proéutatus lageniformis, Amegh. 1897, des couches a Pyrotherium. Par les plaques isolées de la carapace c'était presque impossible de séparer cet ani- mal du Proéutatus lagena du santacruzien, mais la découverte postérieure de parties du cráne et de la denture vient a dé- montrer qu'il s'agit d'un animal totalement différent. Les mo= laires, au lieu d'étre plus ou moins elliptiques et placées obliquement comme en est le cas chez Eutatus et Proéutatus, sont á contour rectangulaires, á couronne un peu plus longue que large, avec la face interne (dans les inférieures) bombée et Vexterne bilobée par une forte dépression verticale; ces dents sont implantées avec leur grand diametre dans la méme ligne longitudinale de la série dentaire et les dernieres mo- laires diminuent successivement de grandeur. Leur structure aussi est diflérente; apparemment elles ne sont constituées que par une masse homogéne de dentine, sans qu'a la couronne il y ait la saillie centrale constituée par la dentine centrale plus dure que Pon voit dans les molaires de Proéutatus et de Eu- ta tus. METEUTATUS ATTONSUS, NM. Sp. De la taille de M. lageniformis. Les plaques de la carapace sont á sculpture moins saillante, comme déprimées, etles trous piliferes du bord postérieur sont beaucoup plus petits. Dans les plaques fixes la partie cen- trale de la face externe est comme enfoncée au creusée, et dans les plaques mobiles le corps de la figure lageniforme est déprimé au centre. Les plaques fixes plus grandes ont 30 mil- limetres de long et 14 4 15 de large. Couches á Astraponotus. METEUTATUS RIGIDUS, M. Sp. Plus petite que la précédente, avec les plaques fixes de la carapace plus rectangulaires, la sculpture externe saillante et les perforations piliferes du bord postérieur tres grandes; la figure centrale en caréne de chaque plaque est plus étroite en arriére et plus saillante. Une plaque fixe typique a 22 millimétres de long et 10 de large. Couches a Astraponotus. METEUTATUS PERCARINATUS, 1, Sp. Un peu plus petite que Proéu- tatus lagena. Les plaques fixes sont courtes et larges. La sculpture bien délimitée, est constituée par une grande figure centrale lageniforme, deux figures périphériques antérieures et deux latérales médianes. La grande figure lageniforme est trés large en arriere et parconrue par une créte longitudinale mé- diane tres haute limitée á droite et á gauche par deux sillons latéraux. Le systeme de trous piliferes du bord postérieur est peu développé. Une plaque fixe typique mesure 17 millimétres de long et12 de large. Partie supérieure des couches a Notos- tylops. o E METEUTATUS CONCAVUS, N. Sp. Plaques fixes quadrangulaires ou rectangulaires, proportionnellement minces, á face interne plate et face externe excavée transversalement 0u soitconcave d'avant en arriére. La surface externe est ponctuée. La sculp- ture ressemble á celle de Proéutatus lagena mais si peu accen- tuée qu'á peine est-elle visible. Une plaque fixe typique á 19 millimetres de longueur, 16 de large et 445 millimetres d'épais- seur. Couches á Pyrotherium. ? METEUTATUS ANTHINUS, N. Sp. Les plaques mobiles se dis- tinguent par la complication deleur sculpture; surle corps de la plaque á un peu moins d'un millimétre du bord il ya un sillon qui sans interruption parcour les deux cótés latéraux et le postérieur; á ce sillon vers le dedans suit une créte osseuse parallele au sillon ; vient aprés un deuxieme sillon concen- trique au premier, et au milieu la figure lageniforme tres bien accentuée. Une plaque mobile typique a 23 millimétres de long et 10 de large. Couches a Pyrotherium. METEUTATUS LUCIDUS, NM. Sp. Taille de M. lageniformis. Les plaques fixes, les seules connues, montrent sur la face externe une caréne longitudinale médiane, étroite et basse en arriére, et quí dévient plus haute et s'élargit en avant en forme de cla- ve, pour terminer brusquement dans une forte dépression transversale, sans qu'il y ait-des figures périphériques distine- tes. La surface est lisse, sans ponctuation ou tellement légere qu'on ne Papercoit qu'avec Paide d'une loupe. Une plaque ty- pique a 19 millimetres de longueur et 12 de large. Couches a Pyrotherium. ARCHAEUTATUS MALASPINENSIS, NM. 8., N. sp. Les plaques fixes antérieures sont rectangulaires, longues et étroites. Sur la face externe il y a une grande figure lageniforme á surface plate, qui en arriere occupe toute la largeur de la plaque etse rétrécie tout á coup d'une moitié vers la partie antérieure ; en avant il E y a deux figures périphériques séparées par un sillon médian, et en arriéere de ces figures il y a24 4 trous circulaires assez grands. Le systeme de perforations piliferes du bord postérieur est complétement différent de ce que lP'on voit dans Eutatus, Proéutatus et Meteutatus; il consiste de trois ou quatre, par- fois cinq perforations circulaires tres petites et bien espacées. Une plaque fixe typique a 19 millimetres de long et 9 de large. Couches á Pyrotherium. AMBLYTATUS PANDUS, N. g., n. sp. Plaques fixes rectangulaires on presque carrées, épaisses, áface interne plate etl'externe un peu déprimée transversalement au milieu, la partie antérieure etla partie postérieure étantainsinotablement plus relévées que la partie médiane. La face extevne est unie et ponctuée, sans divisions en figures distintes, mais dans la partie médiane du tiers antérieur il y a une fosse profonde en forme de U ouverte en arriére. Sur le bord postérieur le systéme pilifere est repré- senté par trois ou quatre perforations circulaires petites et tres espacées. Une plaque fixe typique a 19 millimetres de long, 14 de large et6 d'épaisseur. Couches á Pyrotherium. AMBLYTATUS AREOLATUS, N. Sp. Presque aussi grande que la précédente, mais les plaques son plus minces et avec la face externe plus plate; la fosse en forme de U de lespéce précé- dente, est ici remplacée par une impression également en forme de U, avecles branches plus longues et entre ces branches pé- nétre une petite carene longitudinale médiane. Dans le fond de la ligne concave quí constitue 1'U il y a plusieurs perfora-- tions tres petites; deux sillons transversaux vont de l'impres- sion mentionnées aux cóté latéraux. Perforations piliféres postérieures comme dans Pespece précédente. Une plaque fixe typique a17 millimétres de long, 13 de large et 4 d'épaisseur. Couches á Pyrotherium. PSEUDEUTATUS CLYPEUS, N. 8., N. Sp. Plaques fixes quadrangu- DS A laires, á sutures dentées bien marquées, avec la face interne profondement concave, et la face externe légerement convexe et partagée en deux parties par un sillon en courbe transver- sale, peu accentué; la partie postérieure est irregulierement sous-circulaire avec une élévation longitudinale médiane á peine visible ; la partie antérieure, echancrée en arriétre re- présente les figures périphériques antérieures des plaques des autres genres ici fusionnées ou non divisées. La surface est tres légerement ponctuée. Le systeme pilifere du bord posté- rieur consiste dans un nombre assez grand de perforations cir- culaires tres petites placées dans une ligne transversale et en série assez serrée Une plaque fixe typique mesure 13 millime- tre de long, 11 de large et3 4 4 d'épaisseur. Couches á Astra- ponotus. ANTEUTATUS LENIS, M. 8., 0. Sp. Sculpture des plaques ¡égale ou presque égale á celle que Pon voit chez Eutatus, Proéuta- tus, etc., sauf que sur les plaques fixes la carene longitudinale médiane est tres oblique. Les plaques n'ont pas de sutures dentées ; leurs bords sont coupés nette transversalement, par- fois sont méme un peu concaves; ces plaques, durant la vie de Panimal s'unissaient les unes aux autres par du tissu fibro- cartilagineux. Ce mode d'articulation est propre aux tatous les plus anciens. Sur le bord postérieur il ny a pas de perfora- tions piliferes ou sont rudimentaires au nombre de deux ou trois. Ce caractere aussi est primitif; les tatous les plus an- ciens de la base des couches á Notostylops n'avaient pas de poil, le systeme pilifere s'etant développé apres graduellement. Il y a une file de perforations tres petites sur les deux bords latéraux, Une plaque mobile typique a 26 millimetres de long, et 9 de large. Une plaque fixe typique mesure 16 millimétres de long et 11 millimetres de large. Partie supérieure des cou- ches a Notostylops. ANTEUTATUS LAEVUS, N. sp. Beaucoup plus petite que l'espece précédente. La plupart des plaques, aussi bien les mobiles que les fixes, portent, en outre de la grande figure lageniforme, deux figures périphériques antérieures et deux médianes laté- rales. Une plaque fixe typique a 11 millimetres de long et 7 de large. Couches á Astraponotus. UTAETUS BUCCATUS, DN. g., N. Sp. Plaques mobiles avec une carene longitudinale médiane pas trop haute, accompagnée d'une dépression á chaque cóté, avec deux 0u trois trous cir- culaires parfois tres grands, dans la partie antérieure de chaque dépression. Plaques fixes avec la méme caréne mais placée obliquement, et entourée dans la partie antérieure par quatre grands trous circulaires, deux de chaque cóté, et souvent un cinquieme impaire, placé en avant sur la ligne médiane; ces plaques portent deux ou trois figures périphériques antérieures et deux médianes latérales. Dans toutes les plaques, le sys- teme pilifere du bord postérieur est absent ou rudimentaire. Bords des plaques non dentelés ou a dentelures imparfaites, Particulation avait lieu principalement par l'interposition de tissu fibro-cartilagineux. Une plaque fixe typique mesure 13 millimeétres de long, 10 de large et 3,5 d'épaisseur. C'est le tatous le plus abondant dans les couches á Notostylops. UragTUS ARGOS, N. Sp. Plus petite que la précédente, avec la carene longitudinale médiane plus forte et les perforations des dépressions de la face externe plus petites; les plaques fixes présentent deux figures périphériques postérieures. Une pla- que fixe typique a 11 millimetres de long, 8 de large et 2,5 d'é- paisseur. Couches á Notostylops. UrAETUS LAXUS, N. Sp. Plus grande que U. buccatus. Les plaques fixes sont á face externe déprimée transversalement vers le milieu, avec la figure centrale et les figures périphéri- ques tres peu accentuées. Il y a deux grandes perforations dans la partie antérieure de chaque plaque. Surface externe tres légerement ponctuée. Une plaque fixe typique a 16 milli- metres de long, 11 de large et 5 d'épaisseur. Couches á No- tostylops. ?UraeTuUS DEUSTUS, N. Sp. La véritable place de cette espéce est douteuse, et il est presque certain qu'elle doit représenter un genre á part, mais les matériaux dont pour le moment je dispose ne me permettent pas de le caractériser. L'espece est de taille comparable á celle d'un grand Eutatus. Plaques á sur- face externe rugueuse et avec sutures dentées quoique non parfaites. Les plaques mobiles ont le corps avec les bords la- téraux relévés en forme de crétes longitudinales, lespace in- termédiaire entre les deux crétes étant creusé et au centre de ce creux, une caréne longitudinale médiane pas trop haute; la partie antérieure en forme de touche destinée á Pimbrique- ment est tres grande et séparée du corps par une grande dé- pression transversale de la méme maniére que chez Eutatus ; ces plaques ont de 3 a 4 centimétres de longueur et 1,5 centi- metres de large. Les plaques fixes sont courtes et larges, par- fois plus étendues transversalement que d'avant en arriére; la face externe présente une figure centrale oblique qui va du centre á un des coins postérieurs, étant entourée en avant par trois ou quatre figures périphériques et trois vu quatre grandes perforations circulaires. Une de ces plaques typiques mesure 13 millimetres de long, 15 de large et 6 d'épaisseur. Partie su- périeure des couches á Notostylops. PosTEUTATUS INDENTATUS, DM. g., N. sp. Les plaques mobiles montrent sur la face externe trois crétes longitudinales paral- leles assez fortes, convexes transversalement et placées une sur chaque cóté et la troisiéme au milieu, étant séparées par deux sillons; dans le fond de chacun de ces deux sillons il y a deux 0u trois perforations petites ; les deux colonnes longi- tudinales latérales sont partagées en deux parties par une en- taille transversale profonde. Les plaques fixes sont rectangu- — 60 laires et épaisses; la face externe montre une figure centrale haute et allongée qui en arriére se fusionne avec une grande figure de toute la lavrgeur de la plaque tandis que dans la par- tie antérieure est entourée par trois ou quatre figures périphé- riques et trois ou quatre perforations circulaires petites. Dans toutes les plaques, le systeme pilifere du bord postérieur se réduit á deux petites perforations, une dans chaque coin, et parfois une troisiéme sur la ligne médiane. Les bords des pla- ques sont coupés transversalement ou concaves, l'articulation ayant été au moyen de l'interposition de tissu fibro-cartilagi- neux. Une plaque fixe typique a 14 millimétres de long, 9 de large et 4 á 5 d'épaisseur. Partie supérieure des couches á Notostylops. PosTRUTATUS SCABRIDUS, N. Sp. Taille beaucoup plus grande que la précédente. Plaques mobiles avec la carene longitudi- nale médiane plus haute; chaque point de confluence de Pentaille transversale qui partage les crétes latérales avec les sillons longitudinaux porte une perforation. Les bords la- téraux des plaques mobiles sont coupé transversalement mais il y en a qui portent des dentelures, quoique imparfaites. Les plaques fixes se distinguent par la partie antérieure de la caréne centrale qui est entourée par un nombre assez considérable (6á 8) de petites perforations. Une plaque mobile typique a 30 millimétres de long et 10 de large. Une plaque fixe typique mesure 14 millimétres de long, 11 de large et 5 á 6 d'épais- seur. Partie supérieure des couches á Notostylops. PosTEUTATUS INDEMNIS, n. sp. Plus petite que P. scabridus. Dans les plaques mobiles, les crétes longitudinales latérales v'ont pas d'entaille transversale ou est á peine indiquée, et les perforations dans le fond des sillons longitudinaux sont plus grandes. Dans les plaques fixes, la grande figure posté- rieure etson prolongement antérieur ont l'aspect lageniforme bien accentué et les figures périphériques antérieures sont sé- o BA parées par des sillons profonds. Toutes les plaques sont á bords non dentés, coupés transversalement ou concaves. Une pla- que fixe typique a 10 millimetres de long et 8 de large. Cou- ches á Notostylops. PARUTAETUS CHICOENSIS, M. 8., M. Sp. Taille petite. Plaques á systeme pilifere imparfait comme chez Zaedyus, Prozaédyus, etc., et á bords sans dentelures, tronqués transversalement ou concaves au milieu. Les plaques fixes á contour rectangu- laires ont la figure centrale en caréne longitudinale qui part du tiers antérieur de la plaque, et arrive précisement jusqu'au bord postérieur; cette figure est étroite mais un peu plus large en avant que en arriére. Ces plaques portent six figures péri- phériques a surface bombée, deux antérieures grandes et po= lygonales, deux médianes plus petites et triangulaires, et deux postérieures allongées d'avant en arriére; les sillons qui sé- parent ces figures sont profonds. Sur les plaques mobiles il y a trois carenes ou crétes longitudinales, celles latérales sans entailles transversales. Une plaque fixe typique a 10 millimé- tres de long, 6 de large et 3 d'épaisseur. Couches á Notos- tylops. PARUTAETUS CLUSUS, N. Sp. Plus grande que l'antérieure. Les perforations piliferes du bord postérieur au lieu d'étre limi- tées a deux ou trois, sont au nombre de 5á 6, toutes petites, circulaires et bien espacées. Sur les plaques fixes les figures externes sont moins accentuées, les deux figures périphériques antérieures sont plus ou moins fusionnées dans une seule, et les deux intermédiaires ne sont pas triangulaires sinon plus ou moins rhomboidales; la figure centraleen carene longitu- dinale s'elargie en avant en forme de clave. Une plaque fixe typique mesure 13 millimétres de long, 8 de large et 4 d'épais- seur. Partie supérieure des couches a Notostylops. PARUTAETUS SIGNATUS, N. Sp. Plus petite que P. chicoénsis. e A Sur les plaques fixes la figure centrale en caréne est haute, étroite et élargie en avant en forme de clave; les deux figu- res périphériques antérieures sont d'égale grandeur, sous-cir- culaires et bombées; les deux figures périphériques postérieu- res également allongées d'avant en arriére occupent une moitié de la longueur de la plaque. Les perforations piliferes du bord postérieur sont au nombre de 3 a 4 et tres petites. Sutures non dentées. Une plaque fixe typique a 9 millimetres de long, 5 de large et 25 d'épaisseur. Couches á Notostylops. ORTHUTAETUS CRENULATUS, M. 8., DM. sp. Plaques fixes de con- tour rectangulaire, épaisses, á systeme pilifere postérieur ru- dimentaire etles bords á sutures dentées. La sculpture de la face externe est tres saillante; il y a une figure centrale en ca- rene longitudinale médiane qui occupe á peu pres la moitié de la longueur de la plaque et n'arrive pas au bord postérieur; deux figures périphériques antérieures polygonaleset bombées; deux figures périphériques médianes allongées d'avant en arriére qui 0ccupent un peu plus du tiers de la longueur dela plaque et á surface bombée; une grande figure postérieure tres saillante qui occupe toute la largeur de la plaque et pré- sente la forme d'un fer á cheval ou d'un U ouvert en avant; la partie postérieure de la figure centrale en carene longitudi- nale pénétre entre les branches de la figure en U. Une plaque fixe typique a 14 millimetres de long, 8 de large et 445 d'épais- seur. Partie supérieure des couches á Notostylops. ORTHUTAETUS CLAVATUS, N. Sp. Plus petite que la précédente. Plaques fixes á sutures non dentées, sans systéme pilifére ap- parent, etavec la figure longitudinale centrale tres étroite en arriere et qui s'elargit considérablement en avant prennant la forme de clave. Une plaque fixe typique mesure 41 millimétres de long, 8 de large et 4 d'épaisseur. Partie inférieure des cou- ches á Notostylops. AAA COELUTAETUS CRIBELLATUS, M. ., N. Sp. Plaques fixes rectangu- laires, petites, épaisses, sans systeme pilifere apparentet a sutures non dentées les bordsétant coupés nette transversale- ment; la face externe présente six grandes fossettes circulaires disposées en deux rangées longitudinales de trois fossettes cha- que rangée, ou en trois paires transversales, les fossettes de la paire antérieure étant notablement plus grandes. Ces 6 fos- settes sont séparées par des cloisons trés minces de sorte qu'elles occupent toute la surface ne laissant pas de place pour le développement d'autres figures. Une plaque fixe typique mesure 7,5 millimétres de long, 4,5 de large et 3,5 d'épaisseur. Couches a Notostylops. SADYPUS CONFLUENS, N. 8., N. sp. Plaques fixes rectangulaires proportionnellement courtes, larges et a sutures dentées. Sys- teme pilifere du bord postérieur enormement développé, re- présenté par une grande vacuité qui occupe toute la largeur du bord postérieur de la plaque et une partie considérable de la face supérieure. Lasculpture consiste d'une grande figure postérieure qui occupe les deux tiers de la surface de la plaque avec une élévation careniforme au milieu qui se prolonge tres peu en avant, et deux figures périphériques antérieures, sou- vent fusionnées. Plaques mobiles également courtes, larges avec le systeme pilifere présentant le méme développement et ornées de trois crétes longitudinales, larges et pas trop hautes. Une plaque fixe typique mesure 13 millimeétres de long et 40 de large. Couchesa Astraponotus. SADYPUS ASCENDENS, N. Sp. Taille beaucoup plus considérable. Figure postérieure et systeme pilifere comme dans lPespéce précédente. Plaques fixes proportionnellement plus longues, avec une seule figure périphérique antérieure et deux figures périphériques médianes, toutes les figures étant séparées par des sillons profonds. Une plaque fixe typique a 17 millime- tres de long et 10 de large. Couches á Astraponotus. del aa SADYPUS NEPOTULUs, M. sp. Taille beaucoup plus petite. Systeme pilifere également tres développé sous la forme d'une fosse transversale trés large qui s'étend sur une partie de la face externe et montre seulement une ou deux cloisons tres minces. Figure postérieure avec la carene médiane plus accen- tuée. Deux figures périphériques antérieures et souvent deux médianes, ces derniéres petites et triangulaires. Une plaque fixe typique a 10 millimétres de long et 7 de large. Couches á Pyrotherium. ISUTAETUS DEPICTUS, NM. g., N. Sp. Les plaques fixes sont cour— tes et larges, presque carrées etá sutures dentées. Le bord postérieur sur la face supérieure est en arc de cercle. Le sys- teme pilifere du bord postérieur consiste dans unnombre con- sidérable de tres petites perforations circulaires placées dans une ligne enarc de cercle. La sculpture consiste d'une figure centrale en quille ou caréne saillante tres courte, la partie pos- térieure de cette quille étant entourée par une seule grande fi- gure périphérique en arc de cercle, qui occupe la moitié pos- térieure de la plaque. La partie antérieure est occupée par trois figures périphériques antérieures et souvent une petite figure périphérique latérale médiane sur un cóté ou sur les deux. Une plaque fixe typique a 12 millimetres de long et 10 de large. Couches á Astraponotus. ÍSUTAETUS PETRINUS, N. sp. Taille comparable á celle de l'es- pece précédente. Elle s'en distingue par le systeme pilifere plus développé, constitué par des perforations plus larges; la figure centrale en carene est un peu plus longue, moins haute et placée obliquement; les trois figures périphériques anté- rieures sont moins distinctes et celle médiane latérale est plus grande. Une plaque fixe typiqgue a 12 milimétres de long et 10 de large. Couches á Pyrotherium. HEMIUTAETUS CONSTELLATUS, D. 8., n. sp. Plaques fixes, rec— — 66 — tangulaires, proportionnellement longues et étroites, á sutures non dentées et systeme pilifere du bord postérieur présentant un développement intermédiaire entre celui de Dasypus et de Zaédyus. La sculpture externe consiste dans une grande figure centrale claviforme tres saillante, large en avant etqui se ré- trécie graduellement en arriétre et termine pour s'éffacer dans une grande figure postérieure presque plate. Ilya six figures périphériques antérieures, petites, tres saillantes et disposées en deux files transversales de trois figures chaque file; deux figures périphériques latérales médianes de la méme forme des celles antérieures. Une perforation circulaire danschaque point de confluence de deux sillons. Une plaque fixe typique a 13 millimetres de long et 8 de large. Couches á Pyrotherium. ANUTAETUS CIRCUNDATUS, N. g., N. sp. Plaques fixes rectangu- laires. La face externe porte une carene médiane courte et saillante placée au milieu d'un grand creux qui est entouré par un rebord périphérique tres saillant et non divisé en figu- res séparées. Systéme pilifere du bord postérieur bien déve- loppé. Une plaque fixe typique a 10 milliméetres de long et 6 de large. Couches á Astraponotus. ANUTAETUS TURTUOSUS, N. Sp. Un peu plus grande que la pré- cédente; elle en differe aussi parla figure centrale en carene plus saillante, et par le rebord périphérique qui est rugueux et avec des petites perforations. Une plaque fixe typique mé- sure 12 millimetres de long et 7 de large. Couches a Pyrothe- rium. ProzAEDYUS TENUISSIMUS, N. Sp. Cette espéce se distingue fa- cilement par ses dimensions tres petites. Dans les plaques mobiles la face externe présente une créte longitudinale média- ne entre deux dépressions convergentes en avant, et avec deux files de perforations placées dans le fond des deux dé- pressions mentionnées. Une plaque mobile typique mesure 9 Ap X millimétres de long et 4 de large. Couches á Pyrotherium. PACcHYZAEDYUS CUNEIFORMIS, M. g., N. sp. Plaques fixes rec- tangulaires, beaucoup plus longues que larges, á face interne concave et tres épaisses en proportion de leur grandeur. Sys- teme pilifere du bord postérieur constitué par une file trans- versale de perforations assez petites. La sculpture externe est constituée par une figure centrale longitudinale médiane qui commence dans le tiers antérieur et termine dans le bord pos- térieur; cette figure est tres large dans la partie antérieure et serétrécie graduellement en arriere pour terminer en pointe présentant lP'aspect d'un coin; deux figures périphériques an- térieures, grandes, polygonales, á angles saillants et á surface un peu concave; deux figures périphériques latérales média- nes á face déprimée; deux figures périphériques postérieures assez grandes et en segment de cercle avec la cavité tournée vers la ligne longitudinale médiane de la plaque; surface de toutes les figures lisse et sans ponctuations apparentes, Une plaque fixe typique mesure 12 millimetres de long, 8 de large et 3 d'épaisseur. Couches a Astraponotus. Sstegotheriidae (1) ASTEGOTHERIUM DICHOTOMUS, M. g., N. Sp. Taille tres petite. Les plaques sont rectangulaires, beaucoup plus longues que larges, tres minces, avec les bords non dentés, coupés trans- versalement et parfois concaves au milieu de sorte qu'elles étaient unies par un tissu fibro-cartilagineux; cette conforma— tion s'est conservée jusqu'au genre Stegotherium du santacru- zien, avec la différence que chez ce dernier les bords ne sont 1) D'aprés les matériaux dans les mains de M. le professeur W. B. Scott, Stegotherium et Scoteops seraient synonymes ; les deux noms étant de la méme date, je donne la preférence a celui de Stegotherium. a jamais concaves, mais sont tres souvent obliques. Du systéme pilifere si développé dans le dernier représentant de cette ligne (Stegotherium), il n'y ena pas de vestiges que par excep- tion dans quelques plaques, et alors il est réduit a une seule perforation excessivement petite. Les plaques fixes présentent une grande figure lageniforme avec le prolongement antérieur en forme de col long et étroit; á chaque cóté de ce prolon- gement il ya une figure périphérique antérieure, les plaques étant teronquées transversalement inmédiatement en avant du bout du col de la figure lageniforme. Les plaques mobiles ont absolument la méme disposition de la sculpture, sauf qu'en avant, au lieu d'étre tronquées au niveau du bord antérieur de la figure lageniforme, vient la partie plus haute en forme de touche destinée á l'imbrication. Un certain nombre de pla- ques présentent le bout postérieur de la face interne comme coupé en biais ou obliquement, conformation qui atteint son maximum de développement dans le genre Stegotherium. Une plaque fixe typique mesure 7 millimétres de long et3 de large. Partie inférieure des couches a Notostylops. Ce genreest la plus ancienne souche connue de la ligne gui aboutit au Stego(herium et il est tres important parce qu'il prouve que les poils ont apparu apres les écailles osseuses. Le systeme pilifere s'est développé graduellement á partir d'As- tegotheríum dans la base des couches a Notostylops jusqu'au Stegotheríum du santacruzien, etil en est absolument de méme en suivant les lignes qui aboutissent á Dasypus et a Eutatus. PSEUDOSTEGOTHERIUM CHUBUTANUM, n. Sp. De la taille du P. Glangeaudi des couchesá Colpodon. Ilen differe principale- ment par le systeme pilifére moins développé et par la face externe des plaques un peu rugueuse. Sur la face externe des plaques fixes se conserve la figure lageniforme qui n'existe plus dans lP'espece tertiaire. Les grandes perforations de la partie antérieure de la face externe du P. Glangeaudi, dans cette espece sont petites, pas plus grandes queles perforations O E piliferes périphériques. Une plaque mobile typique mesure 17 millimétres de long et 5 de large. Partie supérieure des cou- ches a Notostylops. ProsTEGOTHERIUM NOTOSTYLOPIANUM, M. g., 1. Sp. Comme gen— re c'est un intermédiaire parfait entre Pseudostegotherium et Astegotheríum, et comme eux avec les plaques á bords non dentés. Il differe du dernier par la présence de perforations sur la face externe autour de la partie antérieure de la figure lageniforme, et il differe du premier par Pabsence de perfo- rations piliferes sur les bords latéraux et postérieur, ou pour n'en presénter parfois que des vestiges tout-a-fait rudimentai- res limités au bord postérieur. Sur les plaques mobiles les fi- gures externes sont effacées, présentant un aspect un peu ru- gueux rappelant la conformation de Stegotherium. Les plaques fixes présentent la figure lageniforme et les deux figures péri- phériques latérales médianes que l'on observe chez Astegothe- ríum, mais au lieu d'étre tronquées inmédiatement en avant, portent une figure périphérique antérieure bien développée. Les perforations de la partie antérieure de la face externe sont aunombre de 24 4. Une plaque fixe typique á 7 millimétres de long et 4,5 de large. Partie supérieure des couches á No- tostylops. PRrOSTEGOTHERIUM ASTRIFER, N.Sp. Beaucoup plus grande que la précédente. Les plaques, fixes et mobiles présentent sur la face externe une caréne longitudinale médiane peu accentuée. Les perforations de la face externe sont au nombre de 8 a 10 vu méme davantage, disposées en deux lignes convergentes vers l'avant. Il y a un systeme pilifere limité au bord posté- rieur et constitué par 3 á 5 petites perforations circulaires tres espacées; sur les plaques mobiles ce systeme est encore plus rudimentaire. Une plaque fixe typique a 9 millimetres de long et 7 de large. Partie supérieure des couches á Notostylops. PELTATELOIDEA Peltephilidae Aussi bien dans les couches á Astraponotus que dans les couches á Notostylops, il y a des plaques, généralement im- parfaites, rappelant celles du genre Peltephilus. Ces débris appartiennent sans aucun doute a des représentants de cette famille, mais, pour le moment ils sont encore insufisants pour en faire une détermination plus précise. PREMIERE CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA FAUNE MAMMALOGIQUE DES COUCHES A COLPODON Par FLORENTINO AMEGHINO L'étage Colpodonien (ou couches á Colpodon) est constitué par des dépóts d'eau douce ou sous-aériens, qui s'étendent sur plusieurs points de l'intérieur du territoire du Chubut et correspondentá la partie inférieure de la formation patago- nienne marine de la cóte, soit á Pétage «julien ». Il y a une quinzaine d'années que les premiers débris du genre Colpodon décrits par Burmeister, furent trouvés pres de lPembouchure du Rio Chubut, dans la partie inférieure de la formation patagonienne. En 1898, Carlos Ameghino, trouva plusá Pintérieur et faisant suite au patagonien marin infé- rieur, des dépóts d'eau douce et sous-aériens contenant une faune de mammiféres completement nouvelle avec la seule exception du Colpodon que c'est précisement le genre qui a laissé le plus de débris. Comme, en outre, celui-ci est un genre d'une conformation particuliére et assez facile á recon- naitre, je m'en suis servi pour désigner Pensemble de cette faune et létage géologique qui la contient. J'ai donné á ces dépóts le nom de « couches á Colpodon », ou étage colpodo- nien, quoique comme époque il soit synchronique de lPétage 7 julien, celui-ci représentant le facies marin, et l'autre le facies terrestre d'une méme formation. Ces couches représentent la base de la formation patagonienne et correspondent a la base du tertiaire. Quand la série géologique est complete, les cou- ches á Colpodon réposent sur les couches á Pyrotherium en stratification concordante, mais les couches constituant la transition sont stériles en fossiles. En outre, la différence en- tre la faune du Colpodon, et celle du Pyrotherium est assez considérable pour qu'au point de vue paléontologique on y reconnaisse un hiatus indiquant l'existence d'une fáune de transition, de laquelle on n'a pas encore trouvé de dé- bris. Comparée avec les faunes plus anciennes, la faune des cou- ches a Colpdon differe par la disparition complete des Probos- cidiens (Pyrothéeres), des Condylarthres, des Hyracoides, et des Isotemnidés et la diminution des Leontinidés. Les Astra- polhéres et les Notohippidés sont dans leur plus grand déve- loppement, et les rongeurs commencent a se diversifier. Cette faune est encore notable par une partie de ses ongu- lés qui se trouvent au méme stade d'évolution dentaire que les ongulés du tertiaire le plus ancien d'Europe et de l'Améri- que du Nord. Leurs molaires supérieures persistantes (mo- laires 5á 7) présentent la forme triangulaire ou trigodonte sur laquelle on a tant insisté comme preuve évidente de la théo- rie de la trituberculie et de la complication graduelle. Heu- reusement, ici l'on possede les vestiges des faunes mam- malogiques de l'époque crétacée contenant les ancétres des mammiferes tertiaires, et l'on peut constater que les genres éocenes á molaires triangulaires descendent de genres créta- cés á dents cuadrangulaires et a six denticules. Cette simpli- fications s'est accomplie par la transformation des deux den- ticules médians antérieur et postérieur en deux crétes obli- ques transversales qui sur le cóté externe aboutissent aux coins antérieur et postérieur, tandis que sur l'interne conver- gent au denticule interne antérieur pour constituer le triangle; E 7 le denticule postérieur interne reste ainsi isolé prennant l'ap- parence d'une partie accessoire surajoutée, A la place correspondante je m*"occupe plus longuement du plus notable de ces cas de simplification, que c'est celui qu'on observe dans la ligne des Macrauchenidés. J'ai donné une liste des mammiféres fossiles des couchesá Colpodon dans les Anales de la Sociedad Científica Argentina, t. 51, fascicule IV, pages 76-78, avril 1901. Dans le présent travail, les especes mentionnées dans la publication en ques- tion sont précédées d'un astérisque. Je- dois encore rappeler, que je désigne les molaires par leur numéro d'ordre de 14 7, supposant les séries toujours completes. PRIMATES SIMIOIDEA Homunculidae * HOMUNCULITES PRISTINUS, N. g., N. sp. Le genre et l'espece sont représentés par une branche mandibulaire gauche avec la cinquieme molaire en place. La branche horizontale est tres courte, haute et épaisse, ressemblant á celle des singes. La symphyse, quoique incomplete, laisse voir qu'elle était cour- te et arrondie. La denture était en série tres serrée, lV'alvéole de la derniére molaire, se trouvant dans la base de la branche ascendente et sur le cóté interne. La fosse massetérique est peu profonde, ressemblant a celle d'Homunculus. La molaire 5 en place sur la mandibule, est á couronne basse, de contour rec- tangulaire et presque deux fois aussi longue que large; elle est constituée par deux lobes, l'antérieur plus haut, et chaque lo- be avec deux tubercules, un sur le cóté interne et lPau- E A tre surlexterne, á peu pres de la méme hauteur et unis par une faible créte transversale. Cette dent qui est tres grosse en proportion de la branche mandibulaire mesure 4,5 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 2,3 millimétres de dia- métre transverse. Jugeant par les alvéoles, la sixieme et la septieme molaires étalent successivement plus petites; les trois molaires 5 4 7 n'occupaient qu'un espace longitudinal de 7 millimetres. D'apres les alvéoles, les molaires antérieures de remplacementt á 4, ne devaient occuper pas plus de 3 mil- limétres. La partie conservée de la mandibule est longue de 15 millimetres et entiere devait avoir á peu pres 25 millime- tres. ly a un tros mentonnier au-dessous de la molaire 4. La branche horizontale au-dessous de la molaire 5, est haute de 5,5 millimetres. J'attribue á la méme espece une molaire supérieure isolée á trois racines, une interne et deux externes; la couronne est basse, quadrangulaire, et porte quatre tubercules, deux sur le cóté interne et deux sur lexterne, tous les quatre parfaite- ment isolés et presque pointus; cette dent mesure 3,5 milli- metres de diamétre antéro-postérieur et autant de diamétre tranverse en avant, mais elle est un peu plus étroite en arrié- re. Ce genre me parait étre Pantécesseur de l'Homunculus de la formation santacruzienne. * PITHECULITES MINIMUS, N. g., N. sp. C'est un animal nota- blement plus petit que le précédent; il n'est représenté que par un morceau de mandibule avec deux dents et un fragment de maxillaire avec trois dents. Les molaires inférieures sont de contour rectangulaire, á deux lobes, Pantérieur plus haut que le postérieur; chaque lo- be porte deux tubercules principaux, le tubercule antérieur im- terne étant le plus gros et le plus haut. Il y a un rudiment du tubercule médian antérieur, placé sur le coin antérieur inter ne de chaque molaire; on voit aussi un fort bourrelet d'émail ála base de la partie antérieure et externe du lobe antérieur A de chaque dent. Les deux molaires placées sur le morceau de mandibule, probablement la quatriéme et la cinquieme, occu= pent un espace longitudinal de 3,5 millimetres, chaque mo- laire ayant 1,7 millimétres de longueur et 1 millimétre de lar- geur. Les molaires supérieures sont quadrangulaires, á quatre tubercules principaux, deux externes et deux internes, ceux-lá étant plus hauts que ces derniers ; sur chaque molaire le tu- bercule antérieur externe est plus haut et plus gros que tous les autres. Les deux tubercules externes de chaque dent sont un peu allongés dans le sens longitudinal et unis a leur base par une créte faible; les deux tubercules internes sont isolés et de forme conique; il y a aussi un petit tubercule accessoire sur le coin antérieur externe de chaque dent; le tubercule an- térieur interne est un peu plus bas que le postérieur interne. Ces dents ont seulement 1,2 millimétres á 1,3 millimetres de diamétre antéro-postérieur et autant de diamétre transverse. TYPOTHERIA Protypotheriidae * CochiLiUs, 1. g. Ce genre présente un mélange de carac- teres des genres Icochilus, Protypotherium et Interatherium, et il en constitu certainement la souche. La formule dentaire estla méme que chez Protypotherium mais la disposition de la denture est différente. En haut, les molaires persistantes ont la méme forme de celles de Protypotherium: les molaires supérieures de remplacement présentent aussi la méme forme que celles persistantes sauf que le sillon perpendiculaire placé pres du bord antérieur de la face externe, est un peu plus accentué. La premiére molaire supérieure de remplacement perdait ce sillon de bonne heure prennant avec l'áge un con- tour elliptique. A Dans la mandibule, les molaires 5 4 7 ressemblent aux co- rrespondantes de Protypotherium, mais ont le lobe antérieur plus petit et triangulaire ce qui les rapprochent aussi aux mo- laires d*Icochilus. Les molaires 3 et 4 ontaussi la méme forme, et le lobe antérieur plus petit que le postérieur, au contraire de Protypotherium, chez lequel, dans les mémes dents, le lobe postérieur est plus petit que Pantérieur; en outre ces molaires ne sont pas placées obliquement comme chez ce dernier genre sinon avec leur grand axe dans la méme ligne longitu- dinale de la denture. La deuxieme molaire inférieure est pla- cée obliquement et avec le lobe postérieur rudimentaire comme dans Protypotherium. La premiere molaire, la canine et les incisives sont á couronne tres comprimées, prennant la forme de spatule, Les incisives inférieures sont nettement bi- lobées sur la face linguale, mais la face labiale reste convexe. Dans ce genre, les molaires de la premiétre série, c'est-á-dire celles caduques et celles persistantes, étaient en fonction en méme temps durant une assez longue période; le remplacement de la denture avait lieu á un áge assez avancé! Les molaires caduques sont pourvues de racines tres longues et á bout fer-— mé; celles de remplacement n'ont pas des racines ou n'en présente que des vestiges á un áge tres avancé. * COCHILIUS VOLVENS, N. sp. Cette espece est aussi grande que Protypotherium praerutilum et ses débris son relativement abondants. Le cráne présente la surface frontale et nasale for- tement convexe dans le sens transversal. Les 7 molaires supé- rieures occupent un espace longitudinal de 341 millimétres. La denture inférieure, de la partie antérieure de la premiere incisive á la partie postérieure de la derniére molaire, occupe un espace de 46 millimetres. Hauteur de la branche horizonta- le au-dessous de la 5e molaire, 19 millimetres. * CoCHILIUS PENDENs, N. sp. Cette espéce est représentée par la partie antérieure d'une mandibule avec la symphyse mais ee y REE ne portant en place que la deuxieme molaire. L'espece se distingue facilement par sa taille beaucoup plus considérable que celle de l'espéce précédente. La couronne de la deuxieme molaire a 7 millimétres de diametre longitudinal et 4 millimétres de diamétre tranverse; la couronne de la mé- me dent de €. volvens mesure 4,5 millimétres de diamétre longitudinal et 2 millimetres de diameétre transverse. La mandibule au niveau de la deuxieme molaire présente un diamétre tranverse maximun de 26 millimétres et dans C. volvens de seulement 18 millimetres. Il y a aussi un fragment de maxillaire avec deux molaires postérieures en place que j'attribue provisoirement á la mé- me espéce; la couronne de chacune de ces molaires mesure 12 millimétres de diametre longitudinal et 6 millimétres de diamétre transverse maximum. La 5* molaire supérieure de C. volvens, la plus grande de la'série, ne mesure que 6 milli- métres de diamétre longitudinal et 4 millimetres de diamétre transverse. * CoCHILIUS COLUMNIFER, N. Sp. Espece de taille relativement considérable, représentée par un morceau de branche mandi- bulaire droite portant en place les molaires 3 á 6. Que cette es- pece soit du genre Cochilius ce n'est pas absolument súr, car la quatrieme molaire a le lobe postérieur un tiers plus petit que Vantérieur et se trouve implantée un peu obliquement comme dans Protypotherium. Le cóté interne de ces molaires présente les deux lobes bien séparés et en forme de colonnes reguliéres comme dans Cochilius. La couronne de la molaire 5, mesure 7 millimétres de diametre longitudinal et 5 milli- métres de diamétre transverse. Les trois molaires 4á 6 occu- pent un espace de 21 millimétres. Hauteur de la branche ho- vizontale au-dessous de la 5* dent, 20 millimétres. = "M8 = Hegetotheriidae * PAcHYRUCOS POLITUS, N. Sp. Espece de taille relativement considérable, avec la formule dentaire typique du genre, mais présentant dans le jeune áge des vestiges rudimentaires des dents disparues : en outre elle se distingue par la molaire 2 qui est aussi grande et de la méme forme que la molaire 3, tandis que dans les especes plus récentes la molaire 2 est plus petite et avec le lobe antérieurplus ou moins atrophié. L'hypertro- phie des incisives médianes étaitun peu moins avancée que dans les especes plus recentes. Les 6 molaires inférieures ovccupent un espace de 26 millimetres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la 5e molaire, 13 millimétres. * HEGETOTHERIUM, Sp. Plusieurs dents isolées indiquent la présence d'une espece de ce genre mais ne permettent pas de la déterminer avec précision. TOXODONTIA Nesodontidae (1) * PROADINOTHERIUM MUENSTERI, N. Sp. Comme dans tous les représentants de ce groupe, la distinction spécifique est tres (1) Les naturalistes apprendrons sams doute avec surprise que les Nesodontes, des ongulés parfaits, étaient des mammiferes polyphyodon- tes plutót que diphyodontes. Ces animaux possédaient, en effet, une série dentaire antérieure a la premiére ou de lait; cette série était cons- tituée par des incisives qui restaient en fonction assez longtemps et apres étaient remplacées par lesincisives de la premiere série (incisives de lait) de la méme maniére que ces derniéres étaient remplacées par celles de la deuxiéme série. Je comptais parler de cette découverte et de la polymorphie inouie de la denture des Nesodontes, le jour ou j'au- rais pu faire la description complete de tous les stades de la dentition O. difficile á établir et méme impossible á reconnaitre sur les dents isolées, mais elle est tres accentuée sur quelques piéces du squelette. La taille est comparable á celle de l'Adinotherium ferum. La denture ressemble aussi á celles des espéces plus récentes d'Adinotherium avec la différence que la deuxiéme incisive supérieure et la troisieme inférieure, avec lPáge se fer- majent au bout donnant origine á une racine non émaillée comme dans les espéces des couches á Pyrotherium; ces dents sont en outre proportionnellement plus petites que dans les especes plus récentes. Les molaires inférieures persistan- tes sont plus comprimées que dans les espéces d'Adinothe- rium et avec les sillons verticaux du cóté interne trés profonds ; le sillon interne du lobe antérieur est tres profond mais s'ef- face de bonne heure. La 3e molaire inférieure mesure 13 mil- limétres de diametre antéro-postérieur; la 4e molaire, 14,5 millimetres; la 52,19 millimetres; la 6*, 21 millimétres et la 72, 30 millimétres. Dans le squelette les différences sont bien plus considéra- bles; ici, je ne signalerai que celles que l'on apercoit sur l'as- tragale et le calcanéum. L*astragale comparé á celui d*Adino- thervum, présente la tétearticulaire plus étroite dans la direction transversale, plus étendue dans le sens vertical et séparée par un col plus long; le corps de Pos est comprimé transversale- ment et la poulie articulaire tibiale est ('un tiers plus étroite; la créte externe de cette poulie est tres comprimée et excessi- du genre Nesodon avec les figures correspondantes. Tout derniérement, le Prof. W. B. Scott qui prépare une grande mono graphie sur la faune santacruzienne est venu a La Plata pour étudier ma collection de fossi- lesde cette époque et je lui ai communiqué tous les stades de l'évolu- tion dentaire du genre Nesodon, incluse les piéces qui indiquent l'exis- tence de lPavant premiere dentition. Il les a étudiées et pris des nom- breuses photographies et il en donnera prochainement la description. Cela me permet d'indiquer tout simplement la découverte mentionnée plus haut, renvoyant pour les détails et les figures á la prochaine publi- cation de mon éminent collégue et ami le Prof. Scott. <= 80-— vement haute donnant a Pensemble de l'os un aspect tout particulier. Cet os mesure 33 millimétres de longueur et la poulie articulaire est large de 12 millimetres. Le calcanéum présente la méme compression latérale que Pastragale et il est notablement plus haut que celui d'Adino- therium ; la facette articulaire péronienne est une moitié plus étroite que dans les especes modernes et la facette astraga- lienne externe est presque verticale. Cet os est long de 57 mil- limétres ; le tuber calcis a 20 millimetres de long et 9 milli- métres de diamétre transverse ; la facette articulaire tibiale est large de 6 millimétres. * PRONESODON VATES, N. sp. Cette forme parait constituer la souche de toutes les especes du genre Nesodon. La deuxieme incisive supérieure n'a pas le contour triangulaire de la méme dent de Nesodon, le coin antérieur étant arrondie ce qui donne á la dent une section sous-rectangulaire, plus élargie trans- versalement sur la face labiale antéro-externe que sur le coin interne. La face linguale est creusée longitudinalement ; la face labiale présente une forte cannelure versle bord interne; on ne voit de lPémail que vers la cuspide de la couronne et fait complétement défaut sur la face linguale. La section de cette dent mesure 18 millimétres dans le sens transversal, 14 millimétres de diameétre antéro-postérieur sur le cóté latéral externe et 41 millimetres sur l'interne; avec l'áge la base se fermait completement. Les molaires inférieures persistantes se distinguent par leur forme tres comprimée, par la présence (un sillon vertical tres profond sur la face interne du lobe postérieur, et par la grande profondeur du sillon interlobulaire interne. La molaire 5 me- sure 23 millimétres de diametre antéro-postérieur; la sixiéeme mesure 24 millimétres ; la septieme est incompléte en arriéere sur le seul échantillon disponible ; la largeur de la couronne est de 6 4 7 millimétres. La branche horizontale au-dessous de la sixieme denta 54 millimetres de hauteur et seulement 24 mil- E limetres, d'épaisseur. Ces mesures indiquent une espéce nota- blement plus petite que N. andium. HIPPOÍDEA Les dernitres découvertes paléontologiques en Patagonie, qui permettent de tracer la phylogénie de presque tous les groupes de mammiféres, m'ont appris que les Notohippidés sont plus éloignés des Litopternes qu'on ne le supposait, les deux groupes s'étant constitué indépendamment. On ne peut donc pas continuer á les placer dans le méme groupe et je les séparent comme ordre á part sous le nom d'Hippoidea. Ce groupe comprend deux grandes familles. 1 Les Votohippidae, se distinguent par Pastragale á corps oblique, avec poulie articulaire peu excavée, et avec téte arti- culaire convexe et portée par un col assez long. On ne les connait jusqu'á présent que de l'Argentine et son limités aux couches crétaciques les plus récentes etá la base du tertiaire, une espece arcivant jusqu'a l'éocene supérieur. 20 Les Equidae, se distinguent parl'astragale á corps relevé, avec poulie articulaire profondement excavée ett éte articulaire plate, tronquée transversalement, avec col tres court ou méme sans col du tout(Equinae). ls apparaissent dans l'éocene su- périeur et deviennent graduellement plus abondants. Le chan- gement de la téte articulaire de Vastragale est le résultat de la transformation du stade plantigrade des Notohippidés dans le stade digitigrade des Equidés. Notohippidae * ARGYROHIPPUS, N. S. Les premiers débris incomplets d'une espéce de ce genre, jeles ai rapportés á Nannodus eocaenus, mais un nouvel examen des débris de ce dernier m'ont de- TOMO XVI 6 montré qu'il est différent et synonyme de Notohippus toxodon- toides (1). Argyrohippus sous certains rapports est méme plus spécia- lisé que les chevaux modernes. L'intermaxillaire ressemble completement á celui d'un cheval, avec les six incisives á peu pres de méme grandeur, placées en avant en demicercle et pré- sentant la méme forme que celles des chevaux. Apres les in- cisives vient une barre assez longue, au milieu de laquelle on observe parfois les vestiges d'une canine atrophiée. Les molaires supérieures sont au nombre de sept, pla- cées en série continue. Les quatres molaires de remplace- ment augmentent de grandeur de la premiére á la derniére; les trois molaires persistantes sont plus grosses, la sixiéme étant un peu plus grande que la cinquieme et la septieme; ces dents ont le cóte interne divisé en deux lobes par un sillon assez profond mais qui disparait de bonne heure. La molai- re 1 está une seule racine; les six restantes sontá trois raci- nes, une interne tres grande et deux externes plus petites. Dans la mandibule les six incisives sont placées en avanten demi cercle, tres pressées etavec courte diflérence de la méme grandeur; ces incisives encore peu usées, sontá couronne étroite et longue, un peu élargies en avant etá face labiale plate tandis que la face linguale montre une forte aréte longitudina- le placée un peu plus pres du cóté interne que de l'externe. Cette conformation est presque égale á celle que l'on observe chez Colpodon, avec la seule différence que dans ce genre ces dents ontun fort bourrelet basal d'émail qui manque dans ce- lles de Argyrohippus. La canine inférieure présente presque la méme forme que les incisives mais est un peu plus grande, et se trouve placée a continuation de l'incisive externe. La sym- physe mandibulaire de Argyrohippus présente aussi huit dents (1) Un autre synonyme de cet animal est Entocasmus heterogenidens basé sur des dentsd'un individu excessivement vieux. Tous les débris décrits sous ces trois noms génériques sont des couches a Notohippus. incisiformes placées en demicercle comme chez la plupart des ruminants. Derriére la canine vient un petit diasteme et apres 6 molaires en série continue, de méme forme que celles de Notohippus mais á couronne un peu plus large et avec les plis d'émails moins compliqués; l'élargissement de ces molai- res est le résultat du grand développement de la croúte de ce- ment qui est tres épaisse sur toutes les dents mais surtout sur les molaires. La premitre molaire de la mandibule ou soit la molaire 2 de la série complete est á une seule racine; les suivantes ont deux racines. Du squelette je connai Vastragale qui se distingue de celui des formes plus anciennes par le corps moins oblique, la pou- lie articulaire plus profondement excavée, la téte articulaire plus courte et présentant un petit commencement de facette articulaire pour le cuboide. Je connai aussi la partie inférieu— re du troisieme métacarpien qui ne se distingue de celui du cheval que pour étre un peu plus comprimé d'avant en arriére, et démontre que les Notohippidés tertiaires ne possédaient déjáa qu'un seul doigt fonctionnel comme les Hipparions. Argyrohippus est l'antécesseur de Notohippus de la base (couches a Notobippus) de la formation santacruzienne, et un descendent de Morphippus des couches á Pyrotherium. * ArcYromippus BouLzl (1), n. sp. Des deux espéces que je comnais de ce genre, celle-ci c'est la plus grande, avec la sym- physe procombante et les incisives proclives. Les plis d'émail des molaires sont peu compliqués. Dans les molaires inférieu- res, le creux interne de chaque lobe forme un pli d'émail sim- ple qui termine en pointe sans plis secondaires en zig-zags. Les molaires supérieures 2 et3 occupent un espace de 23 milli- metres; la molaire 3 mesure 13 millimétres de diametre antéro- postérieur sur le cóté externe et 16 millimetres de diamétre transverse. Dans l'intermaxillaire les quatre incisives du mi- (1) Marcelin Boule, paléontologiste francais. Po liea occupent sur le bord alvéolaire un espace transversal de 1 millimétres. La barre entre lPincisive externe supérieure et la premitre molaire mesure pres de 3 centimétres. Dans la mandibule la derniére molaire est beaucoup plus grande que Pavant derniére; la molaire six mesure 17 millimétres de dia— métre antéro-postérieur et 9 millimetres de diamétre transver- se; la molaire 6, mesure 27 millimetres de diamétre anté- ro-postérieur et 9 millimétres de diamétre transverse. Les six molaires inférieures occupent un espace de 99 millimétres. Hauteur de la branche horizontale sur le cóté externe et au- dessous de la molaire 5, 39 millimétres. * ARGYROHIPPUS FRATERCULUS, N. Sp. Taille notablement plus petite que celle de lespece précédente, avec la symphyse man- dibulaire plus relevée et les incisives moins proclives. Dans les molaires inférieures persistantes pas trop usées, on voit que P'émail du creux interne de chaque lobe pénétre dans la couronne en faisant des plis secondaires, tandis que le pli in- terne du milieu qui sépare les deux lobes est toujours simple, mais dans les molaires de remplacement ce méme pli est au contraire compliqué. Le diasteme entre la canine incisiforme et la molaire 2, est tres court. Les sept molaires supérieu- res oceupent un espace de 88 millimétres. La molaire 6 in— férieure mesure 16 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 8 millimétres de diaméetre transverse. Les six molaires infé- rieures occupent un espace de 84 millimétres. Le diasteme en- tre la canine inférieure et la molaire suivante n'est que de 5 millimétres sur le bord alvéolaire. Les incisives inférieures peu usées ont des couronnes larges de 74 8 millimétres. La molaire 6 inférieure mesure 16 millimétres de diamétre anté- ro-postérieur et 7 millimetres de diametre transverse. La mo- laire inférieure 7, mesure 19 millimetres de diametre antéro- postérieur et 7 millimetres de diamétre transverse. Hauteur de la mandibule sur le cóté externe, au-dessous de la molaire 08 E 5,33 millimetres. Longueur maximum de la mandibule com- pléte, 195 millimetres. PseunHippus TOURNOUERI (1), n. g., n. sp. Est représenté par un gros morceau des intermaxillaires et une branche mandi- bulaire avec la symphyse incompléete. Dans Pintermaxillaire, les 6 incisives sont tres grosses, mais ne sont pas placées en avant en demicercle comme dans le genre précédent, sinon Pune derriére l'autre et un peu plus en dehors de sorte que la partie tout-á4-fait antérieure n'est occupée que par la paire d'incisives internes. Malgré cela, et quoique la partie anté- rieure des intermaxillaires et proportionnellement étroite, ces os sonttres larges et tres massifs, présentant une forme assez semblable á la partie correspondante d'Eurygeniops. Derriére Pincisive externe vient une barre assez longue, maisje ne connais rien du reste de la denture supérieure. Dans la mandibule la canine v'est pas incisiforme comme dans Argyrohippus et se trouve séparée par un diasteme tres court, aussi bien de Pincisive externe que de la premiére mo- laire. La symphyse est moins haute et moins large avec six in- cisives étroites. Il y a sept molaires en série continue, avec couronne plus simple que chez les autres Notohippidés et res- semblant davantage á celles de Nesodon. Les plis d'émail du cóté interne sont simples et pointus. La derniére molaire in- férieure est beaucoup plus grande que lPavant derniére. La molaire 6 inférieure mesure 18 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 9 millimetres de diameétre transverse. La molaire 7 a 27 millimetres de diamétre antéro-postérieur. Les sept mo- laires inférieures occupent un espace de 109 millimetres. Pseudhippus est un descendant de Eurygeniops des couches a Pyrotherium. (1) André Tournouer, naturaliste francais qui a fait plusieurs explo- rations paléontologiques en Patagonie. == LITOPTERNA Proterotheriidae * PROLICAPHRIUM, N. 8. Présenteun mélange des caracteres des genres Licaphrium et Proterotherium, mais se raproche davantage du premier que du deuxieme. La formule dentaire est la méme de tous les Proterothéridés. Les trois molaires supérieures persistantes ontles deux lobes internes séparés par un sillon mais pas d'une maniére si accentuée que chez Proterotheríum, s'éloignant ainsi de Licaphrium qui'a les deux lobes internes unis. Les petits tubercules médians antérieur et postérieur des mémes molaires sont mieux accentués et plus gros que chez Licaphrium mais pas tant que chez Proterothe—- ríuwm ; la vallée longitudinale qui sépare les deux tubercules (ou lobes) externes, des quatre tubercules internes et médians est peu profonde, ressemblantá Licaphrium, mais la derniére molaire montre le tubercule médian postérieur qui manque dans ce genre et se trouve chez Proterotherium. Les molaires de remplacement montrent les deux lobes internes fussionnés dans un seul lobe en demicercle; les tubercules médians sont encore visibles sur les molaires 3 et 4. Les molaires 3 á7 en outre des trois arétes perpendiculaires normales, qui sont tres accentuées, montrent deux arétes intermédiaires. Dans la mandibule les molaires postérieures sont courtes et tres larges; le tubercule isolé du creux interne du lobe posté- rieur (tubercule postérieur interne) si caractéristique de Lica—- phrium, existe indépendant que sur la derniére molaire; sur les autres molaires on en voit seulement des vestiges dans les dents non usées. Le troisieme lobe de la derniére molaire est bien accentué. La couche d'émail est mince sur toutes les dents ce qui fait que les caracteres dentaires s'effacent tres de bonne heure, condition qui rappelle les mammifeéres crétacés. Dans le cráne, le caractéere le plus saillant est la prolonga- tion de la pointe antérieure des nasaux qui s'étendent beau- coup plus en avant que chez tous les Proterotheridés du santa- cruzien. Prolicaphrium est la souche des genres plus récents Lica- phrium et Proterotherium. * PROLICAPHRIUM SPECILLATUM, N. Sp. Áussi grande que Lica— phrium Flower. Cette espece se distingue par la grande lar- geur des molaires en proportion de leur diamétre antéro-pos- térieur, et par Pabsence ou le peu de développement des arétes perpendiculaires intermédiaires de la face externe des molai- res supérieures. Le tubercule médian postérieur de la derniére molaire esttres fort. La molaire 5 supérieure a 12 millimétres de diameétre antéro-postérieur et 21 millimetres de diamétre transverse. La dent correspondante inférieure mesure 14 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimetres de diamétre transverse. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 87 millimétres, et les sept inférieures ont exacte- ment la méme longueur. Distance du bord antérieur de lVinci- sive supérieure au bord postérieur de la derniére molaire, 112 millimetres. * PROLICAPHRIUM SPECTABILE, N.Sp. De taille un peu pluscon- sidérable que lespéece précédente, mais avec les molaires moins larges, et la face externe des molaires supérieures 3 a 7 avec les arétes perpendiculaires intermédiaires tres accen- tuées. Le tuberecule médian postérieur de la derniére molaire supérieure est tres petit. La molaire 5 supérieure mesure 15 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 20 millimétres de diamétre transverse. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 10 centimétres. ProLICAPHRIUM FESTINUM, M. sp. Taille tres réduite. Lobe pos- térieur interne de la derniere molaire supérieure, atrophié; Po lobe interne antérieur de la méme dent tres grand et saillant. Arétes perpendiculaires intermédiaires de la face externe des molaires supérieures, assez accentuées. Vallée longitudinale médiane de la surface de mastication de la couronne, large et profonde. La derniére molaire supérieure mesure 9 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimétres de dia- métre transverse. * PROTHOATHERIUM, N. g. Les molaires supérieures sont sur le méme type de celles de Thoatheriummais avecles deuxlobesin- ternes mieux séparés, les creux de lacouronne moins profonds, et la face externe avec arétes perpendiculaires intermédiaires etsans bourrelet basal d'émail. Dans la mandibule, la dernitre molaire porte un troisieme lobe bien développé formé par un tubercule interne et un autre externe. Les creux interne en for- me de Y sont peu profonds, et toutes les dents sont sans bou- rrelet d'émail aussi bien sur la face externe que sur l'interne. Le Prothoatheríium est lPantécesseur de Thoatherium et probablement aussi de Diadiaphorus. * PROTHOATHERIUM LACERUM, N. sp. Plus petite que Thoathe- ríum minusculum et uvec les molaires supérieures tres larges en proportion de leur longueur. La molaire supérieure 5, me- sure 8 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 11 milli- metres de diametre transverse. Les trois molaires 3, 4 et 3 occupent un espace longitudinal de 24 millimetres. Les cing derniéres molaires inférieures occupent un espace de 43 milli- metres. Hauteur de la branche horizontale de la mandibule, au=dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 16 millimétres. * PROTHOATHERIUM SCAMNATUM, N. sp. Plus grande que Pes- pece précédente, á peu pres de la taille de Thoatheríium crep1- datum et avec les molaires supérieures proportionellement moins larges. La molaire 5supérieure mesure 10 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimetres de diamétre transverse. La derniére molaire supérieure mesure 12 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimetres de diame- tre transverse. La derniére inférieure est longue de 14 milli- métres. Les molaires inférieures 24 4 occupent un espace de 29 millimetres. Hauteur de la branche horizontale de la man- dibule au-dessous de la molaire 4 sur le cóté externe, 18 milli- métres. Macrauchenidae Les animaux de la ligne qui aboutit au genre Macrauchenia, je les avait distribué en deux familles, les Macrauchenidés et les Mesorhinidés, cette derniére ayant pour type le genre Me- sorhinus de la formation entrerienne. Mais apres je me suis apercu que le nom de Mesorhinidés nr'était pas trop approprié parce que le genre Mesorhinus résulte étre plus pres de Ma- crauchenia que de Theosodon. En outre, les especes de la base du tertiaire qu'on a découvert derniérement ont la partie an- térieure du cráne absolument normale, et de cestade á celui re- présenté par Macrauchenia il y atoutes les transitions inter médiaires. Je crois done maintenant plus sage conserver tous les représentants de cette ligne dans une seule famille divisée en trois sous-familles qui ont pour typesles genres Macrauche- nia, Theosodon et Cramauchenia avec les caracteres sui- vants. A. Ouverture nasale antérieure placée en haut du cráne dans la partie tout-a-fait postérieure des maxillaires; nasaux atrophiés; maxillaires et intermaxillaires constituant devant Pouverture nasale un toit transversalement convexe qui se prolonge jusqu'aux incisives. Macraucheninae. B. L'ouverture nasale antérieure commence inmédiatement derriére les intermaxillaires dans la forme normale, mais se prolonge et reste largement ouverte jusqu'au-dessus de la par- tie postérieure des maxillaires. Nasaux placés en arriére de Pouverture nasale, et tres courts. Theosodontinae. C. L'ouverture nasale est placée dans la partie antérieure du cráne et se trouve couverte par les nasaux qui sont bien développés et se prolongent en avant jusqu'au-dessus des in- termaxillaires, dans la forme normale. Cramaucheninae. Cramaucheninae Dans cette sous-famille rentrent les especes de la formation patagonienne et des couches á Pyrotherium. CRAMAUCHENIA, N. g. Le cráne est long, á surface supérieure deprimée etavec Pouverture nasale antérieure placée dans la partie antérieure du cráne; lesos nassaux sontbien développés et se prolongent en avant jusqu'au-dessus des intermaxillaires La denture inférieure ressemble á celle du genre Theosodon, sauf que la dernitre molaire manque de la grande cuspide transversale et isolée du creux interne postérieur, cuspide quí représente le tubercule postérieur interne. Les difiérences les plus notables et les plusimportantes sur tout au point de vu phylogénétique, on les constate dans les molaires supérieures persistantes. Sans la découverte de ce genre on serait bien embarrassé pour expliquer la conformation des molaires de Macrauchenia etles homologies de ses diffé- rentes parties. Dans Cramauchenia ces dents sont á contour quadrangulaire; la muraille externe est constituée par deux lobes en Y avec trois crétes perpendiculaires comme chez Ma- crauchenia, tandis que la muraille interne est bilobée par un sillon perpendiculaire profond comme chez Proterotherium, etc. Maintenant, si l'on regarde la surface de mastication on y is PA apercoitcette conformation particuligre nommée «trigonodon- te » ou trituberculaire que l'on trouve sur plusieurs mammi- feres du tertiaire ancien de l"hemisphére nord et quí est consi- dérée comme une preuve en faveur de la théorie de la compli- cation graduelle. La couronne se présente comme étant formée par deux lobes transversaux de forme et de grandeur inégales. Le lobe antérieur beaucoup plus grand, représente un triangle dont la base est formée par les lobes externes et le sommet par le lobe 0u tubercule interne antérieur; de ce lobe ou tuber- cule interne antérieur partent deux crétes divergeantes qui vont une au milieu du lobe externe postérieur, et Pau- tre au coin antérieur du lobe externe antérieur ; ces deux crétes longitudinales de la muraille externelimitent un espace en triangle profondement excavé au milieu; en outre, il ya un bourrelet basal d'émail tres haut, sur le coin antérieur inter- ne. Le lobe interne postérieur est plus bas et séparé du grand triangle antérieur, présentant lP'aspect d'une partie accessoire. C'est cette conformation que Pon a pris á tort comme primiti- ve, considérant le grand triangle antérieur comme plus ancien, et le petit lobe ou tubercule postérieur interne comme sur- ajouté apres. Heureusement, ici, nous possédons la série com- plete des diflérents stades d'évolution de cette ligne de mam- miféres, et ¡ls nous prouvent qu'il s'agit d'un caractere acquit par une modification des molairesá six tubercules. Le genre Cramauchenia descend du genre Protheosodon des couches á Pyrotherium, dont les molaires persistantes supé- rieures sont de contour quadrangulaires etá six tubercules, deux externes, deux internes et deux intermédiaires ou mé- dians. Dans les molaires de Cramauchenia le grand triangle antérieur resulte de la transformation du tubercule médian antérieur dans une créte oblique qui va du tubercule interne antérieur au bord antérieur du lobe externe, et de la transfor- mation du lobe médian postérieur dans une autre créte obli- que semblable qui va du méme lobe ou tubercule interne anté- rieur au lobe externe postérieur, laissant isolé le lobe interne A postérieur. J'appelle d'une maniére speciale l'attention des naturalistes qui s'occupe de l'évolution dentaire sur cette ori- gine secondaire du triangle ou trigon appelé primitif. Les molaires carrées de Macrauchenia présentent une surface de trituration avec quatre grandes fossettes d'émail, une sur le milieu du cóté interne, une au centre de la couronne, la troi- sieme (la plus grande) sur le coin antérieur interne, et la quatrieme sur le bord postérieur. La fossette du milieu du bord interne, représente le sillon perpendiculaire que sur la muraille interne, sépare les deux lobes internes des molaires de Cramauchenia; ce sillon s'est approfondie et apres s'est couvert par un mur restant ouvert en dessous. La fossette du centre de la couronne c'est le creux du triangle antérieur de la dent de Cramauchenia, devenu plus profond. La fossette du coin antérieur interne c'est le creux formé par le développe- ment successif du bourrelet d'émail basal du cóté antéro-in- terne. En fin, la fossette postérieure est un creux placé entre le lobe postérieur externe et le postérieur interne, limité en avant par la créte oblique transversale postérieure du triangle, et fermé en arriére par le bord postérieur de la dent qui s'est développé en forme de créte transversale. La derniére molaire supérieure de remplacement de Cramau- chenia ne differe des molaires persistantes que par son cóté in- terne qui est constitué par un seul lobe ou denticule duquel partent les deux crétes obliques transversales qui vont á la muraille externe et forment ici aussi un triangle avec un creux au centre; á ce triangle s'ajoute un grand rebord basal d'émail sur le cóté antérieur interne et un autre sur le postérieur inter- ne. Dans ce cas aussi nous sommes en présence d'une modifi- cation de la quatrieme molaire de Protheosodon constituée par un seul cóne interne, deux tubercules médians et deux lobes externes ; les deux tubercules médians se sont transformé en deux crétes obliques transversales qui vont de deux lobes ex- ternes au lobe 0u tubercule interne. Les os du squelette, du moins ceux que P'on connait (calca- O néum, astragale, humerus, etc.), ressemblent completement aux mémes os de Theosodon, sauf qui sont plus petits. Cramauchenia est le descendant de Protheosodon et Vanté- cesseur de Theosodon. * CRAMAUCHENIA NORMALIS, N. Sp. Espéece de taille tres redui- te, se distingant en outre par Pabsence de bourrelet basal d'émail sur le cóté externe des molaires inférieures. En haut, les molaires de remplacement augmentent graduellement de grandeur de la premiére á la quatrieme. Les molaires 5 et 6 sont á peu pres de méme grandeur mais plus grandes que la molaire 4, tandis que la molaire 7 est notablement plus petite. La molaire 3 supérieure mesure 46 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et autant de diamétre transverse dans la partie antérieure mais elle est plus étroite en arriére. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 95 millime- tres. La molaire 5 inférieure mesure 15 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimetres de diamétre transverse. Les sept molaires inférieures occupent 98 millimetres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la molaire 3 sur le cóté externe, 25 millimétres. * CRAMAUCHENIA INSOLITA, N. Sp. Taille un peu plus considé— ble que celle de lespece précédente. Les molaires inférieures se distinguent pour porter sur la base du cóté externe de la couronne, un bourrelet d'émail trés développé et á bord gra- nuleux, que nous avons dit n'existe pas sur les molaires de Pautre espéce ; ces dents sont en outre, plus épaisses. La mo- laire 6 supérieure mesure 18 millimétres de diametre antéro— postérieur et 17 millimetres de diametre transverse en avant, La molaire 6 inférieure mesure 16 millimétres de diamétre an- téro-postérieur et 11 milliméetres de diamétre transverse. Les deux derniéres molaires supérieures occupent un espace de 36 millimetres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la molaire 6, sur le cóté externe, 27 millimétres. a —Á ASTRAPOTHEROIDEA Astrapotheriidae ASTRAPOTHERIUM HERCULEUM, Amegh., 1899. J'ai fait mention de cette espece vraiement colossale, un des plus gros mam- miféres concus dans Sinopsis geológico-paleontológica. Suple- mento, page 6. En parlant de la derniére molaire supérieure de remplacement, j'ai dit que cette dent a une couronne de 45 millimétres de long et31 de large, tandis que je voulais dire le contraire, 31 millimétres de long(diametre antéro-postérieur) et 45 de large (diametre transverse). Cette dent ressemble un peu á celle de Parastrapotheríiwm Holmbergi, mais avec le re- bord basal interne beaucoup plus accentué; la créte per- pendiculaire de la face externe est aussi plus forte et plus rapprochée du coin antérieur. Cette dent differe en outre pour présenter toutes les racines fusionnées surtout les deux ex- ternes qui sont fusionnées jusqu'a leur bout, ce qui constitue une différence considérable avec toutes les espéces connues de cette famille. Du bout de la racine á la surface de la cou- ronne, cette dentest longue de 83 millimetres. Une avant derniéere molaire supérieure de remplacement (m. 3) que j'attribu á la méme espece présente aussi toutes les racines fusionnées. Le bourrelet basal de la face externe est plus fort etil ya une seule créte perpendiculaire placée surla partie médiane. La couronne mesure 25 millimetres de diamétre antéro-postérieur et30 millimétres de diamétre trans- verse. Longueur de la couronne au bout de la racine, 82 milli- métres. Parmi plusieurs autres pieces référables á cette espece, je vais faire mention spéciale d'une deuxieme incisive inférieure de dimensions énormes. La couronne assez usée et sous une forme non symétrique, est longue de 45 millimetres et large E de 33 millimétres; il y a sur les deux faces, labiale et lingua- le, un gros bourrelet d'émail fortement ridé et par endroits granuleux. La racine, tres comprimée latéralement, montre une section elliptique de 36 millimétres de diamétre vertical et 21 millimétres de diamétre transverse, L'incisive interne ou premiére est de couronne peu élargie, convexe sur la face la- biale et bilobée par un sillon longitudinal médian sur celle linguale. Le bout de la couronne est usé en courbe symétri- que. La couronne est longue de 43 milimétres et la plus grande largeur es de 31 millimétres. La racine, dans le col, a 33 mil- limétres de diamétre vertical et 25 millimetres de diametre transverse. Les matériaux pour le moment á ma disposition ne me per- mettent pas de décider si cette espece est un vrai Astrapothe—- ríúum ou un Parastrapotherium, * AsTRAPTOHERIUM TRIANGULIDENS, N. Sp. Cette espece n'est re- présentée que par une canine supérieure isolée, petite, avec la coupe transversale qui représente un triangle isocéele parfait, dont la base estconstituée par la face supérieure non émaillée; vers le milieu de la longueur la section transversale a 33 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur ou vertical et 19 milli- métres de diamétre transverse dans la face supérieure. L'émail s'étendait tout du long de cótés latéraux; il est de surface presque lisse, sans grands sillons longitudinaux. La dent était á croissance continue. Ces caracteres correspondent á ceux d'Astrapotherium et non á ceux de Parastrapotherium. Il y a aussi des molaires isolées qui par leur dimensions pourraient appartenir á cette espece, mais pour le moment leur determi- nation resterait douteuse et il est préferable de les passer en silence. ? ASTRAPOTHERIUM SYMMETRUM, N. sp. Je prend comme type de cette espéce une incisive inférieure interne 0u premiére, d'une conformation tellement différente de la méme dent des autres a espéeces qu'il ne peut rester aucun doute sur la distinction spé- cifique. La couronne n'est pas élargie transversalement sinon proportionnellement plus étroite et plus épaisse que dans les autres especes. L'usure de l'extrémité antérieure est symé- trique ou á peu pres, formant une courbe reguliére. Le bou- rrelet basal está peine indiqué. La face inférieure Ou labiale est fortement convexe transversalement dans toute la longueur. La face supérieure Ou linguale présente une forte aréte longi- tudinale médiane, haute et convexe, qui part du col de la dent sous une forme tres accentuée et en diminuant gradue- llement termine dans le bord antérieur. Dans tous les autres Astrapotheridés connus, les incisives sont pius ou moins aplaties sur la face labiale et portent un fort sillon longitu- dinal médian sur la face linguale, conformation bien différente de celle que présente l'incisive en question. La couronne de cette dent, déja un peu usée mesure 5 centimétres de longueur et 25 millimétres de largeur; le diamétre vertical dans le col est de 27 millimétres. Je refere á la méme espece, une molaire supérieure de rem- placement, probablement la troisiéme, présentant toutes les racines fusionnées dans une seule comme dans la derniére de remplacement de A. herculeum, mais beaucoup plus courte ; la couronne, de contour rectangulaire est aussi large sur le cóté interne que sur Pexterne ce qui la distingue tres bien de toutes les especes connues de la méme famille. Les coins per- pendiculaires antérieur et postérieur de la face externe pré- sentent la forme de crétes saillantes, etla créte perpendiculaire placée pres du bord antérieur est aussi tres accentuée, de sorte que la face externe entre ces trois crétes montre deux grandes cavités; il ny a pas de bourrelet basal, du moins qui passe au-dessus de la base de la colonne perpendiculaire externe. La couronne mesure 21 millimétres de diamétre an— téro-postérieur et 29 millimetres de diamétre transverse. Lon- gueur de la couronne au bout de la racine, 64 millimétres. O ? PARASTRAPOTHERIUM CRASSUM = * Astrapotherium crassum, Ameghino (A. S. €. A., t. 51), l. c. Cette espéece gigantesque, aussi grande que l' Astrapothertum giganteum du santacruzien se trouve représentée par des dents de plusieurs individus, Les incisives inférieures sont toutes bilobées par le sillon lon- gitudinal médian de la face linguale; dans la face labiale, la moitié antérieure est déprimée et méme un peu creusée au milieu; il y a un bourrelet d'émail assez fort mais pas trop rugueux. La couronne est peu élargie, de 30 millimétres de diameétre transverse, et la racine comprimée latéralement, a au col, 2 centimétres de diametre vertical et 18 millimetres de diamétre transverse. L'incisive externe Ou troisieme est á cou- ronne tres élargie et racine moins comprimée; la couronne est large de 4 centimétres; la racine dans le col, mesure 26 milli- métres de diamétre vertical et 22 millimetres de diamétre transverse. Les molaires inférieures, aussi bien les caduques que celles de remplacement et aussi les persistantes, sont pourvues d'un bourrelet basal d'émail assez développé. Il y a trois molaires inférieures caduques, mais la premiere tombait sans étre rem- placée. La couronne de la premiére molaire inférieure per- sistante (m. 5) mesure 44 millimetres de diaméetre antéro-pos- térieur et 23 millimetres de diametre transverse á la base. La canine inférieure assez grande, se distingue par la face infé- rieure convexe et assez bombée, tandis que la face supérieure au lieu d'étre excavée comme dans les autres espéces de la méme famille, est completement plate. Cette dent, d'un indi- vidu encore jeune, est large de 4 centimétres, et présente 25 millimétres d'épaisseur, mais dans l'áge adulte devait acquérir un développement beaucoup plus considérable, D'en haut, je connais une molaire de remplacement, une molaire persistante et une canine, les trois pieces d'un individu completement adulte. La molaire de remplacement c'est l'avant-derniére (m. 3); la face externe est bombée avec une colonne perpendiculaire TOMO XVII 7 SÓ tres large et un bourrelet d'émail qui ne passe pas au-dessus de la base de la colonne; sur la face interne le bourrelet d'émail est plus accentué et continu; la couronue mesure 24 milli- métres de diametre antéro-postérieur et 30 millimetres de dia- meétre transverse. La molaire persistante c'est la deuxieme (m. 6) et ne présente rien de notable ; la couronne mesure 73 millimetres de diametre antéro-postérieur et 67 millimetres de diamétre transverse. La canine supérieure de laquelle existe la partie antérieure d'une longueur de 20 centimetres, est la partie la plus caracté- ristique. Cette dent, usée en avant dans la méme forme que dans les autres especes, présente la face externe regulierement convexe tandis que la face interne est déprimée et un peu excavée longitudinalement vers le milieu. La section trans- versale n'est pas triangulaire ni elliptique comme dans les autres especes, sinon ovoide, étroite en bas et plus large en haut; la face inférieure est arrondie; la face supérieure, beaucoup plus large, est également arrondie et sans vestiges du sillon longitudinal que lP'on voit sur la méme dent des autres especes ; lémail s'etend sur les cótés tout du long de la partie conservée, dont le bout dans la partie cassée est plein, ce qui prouve que la dent était considérablement plus longue; la section transversale dans la partie cassée, mesure 6 centi- métres de diametre antéro-postérieur ou vertical et 34 milli- métres de diamétre transverse. * PARASTRAPOTHERIUM RUDERARIUM, NM. sp. Taille beaucoup plus petite que celle de Pespece précédente. Une branche mandibulaire d'un individa jeune porte quatre molaires cadu- ques, et au-dessous de celles-ci deux molaires de remplace- ment ce qui fait rentrer Vespéce dans le genre Parastrapothe- rium. Les trois incisives inférieures de remplacement sont á cou- ronne moins inégales que dans les espéces ci-dessus mention- nées. La premiére incisive a une couronne large de 20 milli- O métres;la racine, au col, a 16 millimétres de diametre vertical et 14 millimetres de diametre transverse. La deuxieme incisive a une couromne large de 21 millimétres; diametre de la ra- cine au col : 17 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimetres de diamétre transverse. La troisiéme i¡ncisive a une couronne large de 23 milliméetres; la racine, au col, a 11 millimétres de diametre vertical et 15 millimetres de diaméetre transverse. Les trois incisives montrent la couronne bilobée sur la face linguale par une dépression longitudinale média- ne, la face labiale aplatie et un bourrelet d'émail assez fort á la base des deux faces. Les molaires supérieures et inférieures ne présentent aucun caractere distinctif sauf leur petitesse. La couronne de la pre- mitre molaire inférigure pérsistante (m. 5) mesure 37 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur et 22 millimetres de diamétre transverse. La couronne de la deuxieme molaire per- sistante supérieure, mesure 49 millimétres de diamétre anté- ro-postérieur, 22 millimétres de diameétre transverse dans la surface masticatoire et 41 millimetres á la base. La derniere molaire inférieure de remplacement (m. 4) se fait remar quer por son contour rectangulaire et par la face externe montrant une colonne perpendiculaire placée plus en arriéere que dans la généralité des especes eten outre plus étroite mais plus haute; la couronne mésure 20 millimétres de diametre antéro-postérieur et 25 millimetres de diametre transverse. La canine supérieure, de laquelle j'en connai le bout anté- rieur d'une longueur d'un decimétre, est peut-étre la partie la plus caractéristique. Cette dent est completement massive, avec lémail limité á la partie tout-á-fait antérieure, ce qui permet de reconnaitre qu'elle était á croissance limitée. Le contour n'est pas triangulaire, niovoide, sinonirrégulierement sous-circulaire, avec les deux diameétres presque égaux, soit 25 millimétres de diametre antéro-postérieur et 23milliméetres de diamétre transverse ; la face postérieure est étroite et com- me carennée; la face antérieure est tres large, déprimée et un — 100 — peu creusée longitudinalement vers le milieu, présentant un peu de ressemblanceavecla canine correspondante de l'Astra— pothertum columnatum du santacruzien. Un petit astragale isolé, d'un individu adulte, appartient pro- bablementá cette espece : il a un peu moins de 7 centimétres de diametre antéro-postérieur, 7 centimetres de diametre transverse en avant, et présente la téte articulaire un peu plus prononcée que dans les autres especes. PARasTRAPOTHERIUM PAUCUM, N. sp. Encore plus petite que la précédente, á peine un peu plus forte que P. ephebicum, de laquelle se distingue par les molaires inférieures qui portent un bourrelet d'émail á la base de la couronne sur le cóté ex- terne quoique peu développé; dans celles de P. ephebicum il v ya pas de traces de bourrelet. Les débris de cette espéce, encore rare, consistent en quelques molaires, et des incisives. La premiere molaire inférieure persistante (m. 5), déja tres usée, a une couronne de 30 millimetres de diamétre antéro- postérieur et 17 millimetres de diametre transverse. La cou- ronne de la premiere persistente supérieure (m. 5), également tres usée, mesure 27 millimetres de diamétre antéro-posté- rieur, et 36 millimetres de diamétre transverse. Les incisives se distinguent par leur couronne, dont la face supérieure ou linguale, en place de la gouttiere ou sillon pro- fond que dans les autres especes la divise en deux lobes, pré- sente une dépression concavetres large, qui donne á ces dents une forme bien différente. La face labiale est fortement aplatie et un peu creusée longitudinalement au milieu. Dans toute les incisives la couronne est élargie et proportionnellement tres courte. Une incisive, probablement l'interne, encore peu usée, présente une couronne longue de 16 millimétres et large de 16; la racine, dans le col, mesure 11 millimetres de diamétre ver— tical et autant de diametre transverse. La dent complete est longue de 53 millimetres. — 101 — ASTRAPOTHERICULUS, D. Y. Méme formule dentaire que chez Astrapotheritum, Toutes les molaires supérieures et inférieu— res, avec un tres fort bourrelet d'émail á la base. Canines su- périeures et inférieures, trés petiles, avec l'émail limité á la partie tout-4-fait antérieure, á croissance limitée et bout fermé. Symphyse mandibulaire non élargie ni aplatie, sinon étroite, haute, et avec les canines implantées presque verticalement. Tous les représentants sont de petite taille ; ¡jusqu'á maintenant on ne les connais que de la formation patagonienne. Type du genre, l'Astrapotherium Ihering1, Amegh. 1899. ASTRAPOTHERICULUS LAEVIUSCULUS, M. sp. Beaucoup plus petite que A. Theringí. La molaire 5 inférieure présente le bourrelet d'émail aussi développé que dans Pespece typique, mais á sur— face moins granuleuse; la couronne mesure 26 millimeétres de diamétre antéro-postérieur et seulement 7 milliméetres de dia- métre transverse. La canine supérieure, tres petite, est de section triangulaire et avec la face antérieure un peu arrondie; la section de cette dent mesure 15 millimetres de diametre antéro-postérieur et 9 millimetres de diamétre transverse. ASTRAPOTHERICULUS MINUSCULUS, NM. Sp. == Astrapotherium mi- nusculum, Ameghino, l. e, Encore plus petite que l'espece pré- cédente, mais avec des caracteres si différents qu'il est possi- ble correspondent á une différence générique, mais on ne pourra le recomnaítre avec certitude qu'a Paide de nouveaux matériaux. La piéce la plus caractéristique est une molaire supérieure persistante qui parait correspondre á la deuxiéme (m. 6). Cette dent differe des molaires persistantes de tous les autres astra- potheridés qui me sont connus par le grand sillon médian inter- ne qui ne se prolonge pas en avant, le coin interne de la créte transversale antérieure étant fusionné avec la créte longitudi- nale externe, donnant lieu á la formation d'une grande fos- — 102 sette antérieure indépendante dés le jeune áge et qui persiste juquíá un áge avancé. Il y a aussi une fossette médiane et une fossette postérieure qui reste également isolée de bonne heure. Il ny a pas de bourrelet d'émail, ni sur la face externe, nisur Pinterne, mais il en existe un, court, quoique assez haut, surle coin antérieur interne. Cette dent, déjá assez usée, sur la surface de mastication, mesure 24 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 114 millimetres de diametre trans- verse;á la base de la couronne, les mémes mesures donnent 19 millimetres de diametre antéro-postérieur et 20 millimetres de diamtre transverse. Les incisives inférieures sont aplaties dans toute leur lon- gueur, á couronne courte, large, bilobée sur les deux faces, avec bourrelet d'émail sur la face linguale et sans bourrelet sur celle labiale. Une incisive, probablement médiane, pré- sente une couronne longue de 7 millimétres, large de 9 milli- métres et épaisse á la base de seulement 3 millimetres ; lon- gueur de la dent complete, 24 millimétres. ANCYELOPODA Homalodontotheriidae PROCHALICOTHERIUM PATAGONICUM, M. 8., N. Sp. Animal d'assez grande taille, qui différe des autres représentants du méme groupe par les molairessupérieures qui ont les lobes internes en forme de gros cónes isolés qui ne se fusionnaient á la colline longitudinale externe qu'á un áge tres avancé. Par ces carac- téres, ce genre se présente comme tres proche parent des Cha- licotheridés de Phémisphere nord. La souche des Chalicotheri- dés et des Homalodontotheridés, est le genre crétacé, Eocha- licotherium. Malheureusement, le Prochalicotheríiwm pour le moment — 103 — n'est connu que par quelques rares débris. La piece la plus caractéristique, c"estune molaire supérieure de remplacement, probablement la troisieme, a couronne de contour rectangulaire et plus large que longue. La muraille externe montre une créte perpendiculaire pres du bord antérieur et un bourrelet d'émail d'un développement médiocre; ce bourrelet s'unit aux deux coins antérieur et postérieur et leur donne la forme de crétes perpendiculaires. La partie interne est constituée par un seul lobe en forme de coin isolé; la dent en s'usant, ce cóne se fusionne avec la créte externe au moyen d'une créte transversale postérieure. Dans l'échantillon, quoique déja tres usé etavec le lobe interne en communication avec la créte externe, ce lobe conserve sa forme en cóne et descend bien davantage que la créte externe. Un bourrelet d*émail qui part de la base du cóté interne antérieur de ce cóne, Punit aussi au coin antérieur de la muraille externe. La dent est pourvue de trois racines, deux externes et une interne. La couronne mesure 20 millimetres de diaméetre antéro-postérieur et 30 millimetres de diametre transverse. Une autre molaire de remplacement, probablement la pre- mitre ou peut-étre la deuxieme, á couronne basse et avec deux racines, une antérieure petite et la postérieure beaucoup plus grande, présente la muraille externe ondulée et celle in- terne en demi-cercle. La couronne est constituée par une grande colline longitudinale externe, et un cóne interne, pe- tit et completement isolé; de la base de ce cóne interne par- tent deux bourrelets d'émail en ares de cercle, Pantérieur qui va Sunir au coin antérieur externe, et l'autre au coin pos- térieur externe. La couronne mesure 16 millimétres de dia- meétre antéro-postérieur et 14 millimetres de diamétre trans— verse. La canine inférieure est proportionnellement beaucoup plus petite que celle d'Homalodontotherium. C'est une dentá con- tour eliiptique et racine tout-á-fait droite, d'un diametre ma- ximum de 16 millimétres. La couronne n'a que 2 centimétres — 104 — de long, esten forme de cóne un peu comprimé latéralement, et présente un bourrelet d'émail peu développée sur les deux faces, interne et externe. Les incisives, tant qu'on peut en juger par le seul échanti- llon que je connais, étaient tres petites et en voie de dispari- tion; la couronne est longue de seulement 41 millimétres, lar- ge de 6, bombée en dessus et en dessous, et avec un bourrelet d'émail sur les deux faces, d'un développement enorme en proportion de la grandeur de la dent. DIO0OROTHERIUM COLHUEHUAPENSE, N. Sp. Espece de grande tail- le, représentée par une canine supérieure tres usée et á cause de cela ne pouvant fournir aucun caractere distinctif, et une molaire persistante inférieure, probablement la premiére (m. 5), peu usée et avec la couronne parfaite, permettant une détermination exacte. La couronne de cette molaire, tres haute en proportion de la largeur, distingue inmédiatement cette dent de celles d'Homalodontotherium. La couronne me- sure, 32 millimetres de diametre antéro-postérieur, 18 milli- metres de diamétre transverse á la base, 33 millimetres de hauteur sur le cóté externe et seulement 22 millimetres sur interne. Il y a un bourrelet d'émail suivie sur la face exter- ne, et un autre sur l'interne qui se fusionne avec les coins antérieur et postérieur leur donnant la forme de créte. Sur la surface de mastication les deux lobes ne sont pasencore fu- sionnés, la pointe postérieure du lobe antérieur se présen- tant séparée de la pointe antérieure du lobe postérieur. Entre les deux lobes, il ya une coche profonde sur le cóté interne. Le lobe postérieur est constitué par une muraille externe en croissant longitudinal comme chez les anciens Isotemnidés, terminant en deux pointes, une antérieure (denticule posté- rieur externe) et autre postérieure (denticule médian posté- rieur); sur le cóté interne il y a un grand tubercule ou colon- ne (denticule postérieur interne) unie au croissant externe dans toute sa hauteur, et placé vers le milieu du lobe, don- — 105 — nant origine á la formation de ceux coches internes ; de ces deux coches, Pantérieure représente la fente entre les deux lobes, et la postérieure sépare le denticule postérieur interne du médian postérieur. | Leontiniidae LEONTINIA TERTIARíA, N. sp. Il parait que ce genre, tres abon- dant a lépoque du Pyrotherium, vivait encore, quoique trés rare, au commencement du tertiaire. Pour le moment il n'est représenté que par deux molaires inférieures de remplace- ment, qui semblent correspondre á la deuxieme et troisiéeme. La couronne basse, courte, tres épaise, el avec un énorme bourrelet d'émail á la base, ne laissent presque aucun dou- te sur la réference générique. Ces dents sont beaucoup plus grosses que celles de £. Garzonz, et en differe par le bourre- let d'émail qui est plus accentué et aussi par une forme un peu différente des lobes. Par ces caractéres, ces dents con- cordent avec celles de £L. Gaudry et des autres espéces de la méme taille, mais sont plus petites et la deuxieme de rempla- cement présente le bourrelet d'émail de la face externe indé- pendant sur les deux lobes; les coins médians de ce bourre- let, se fusionnent avec la créte verticale constituée par le bord postérieur du lobe antérieur; la couronne de cette dent me- sure 13 millimetres de diametre antéro-postérieur et autant de diameétre transverse. La couromne de la troisieme molaire inférieure de remplacement, mesure 18 millimetres de diame- tre antéro-poslérieur et 13 millimetres de diametre trans- verse. CoLropon, Burm., 1885. De ce genre, Burmeister a décrit et figuré les molaires supérieures et inférieures; maintenantje connais aussi les incisives et les canines, ainsi qu'un calca- néum etun astragale. La plus grande ressemblance de ce gen- — 106 — re est avec Ancylocoelus mais il présente aussi des caracte- res qu'on ne trouve que sur des représentants d'autres famil- les appartenánt méme á des sous-ordres différents. La for- mule dentaire est 123 2 1231507 : les canines manquent. Toute la denture forme une série continue trés serrée; toutes les dents sont avec racines á bout fermé et á croissance, limitée. Les incisives supérieures internes ressembles á celles des Notohippidés et des chevaux, á contour sous-triangulaire et sans bourrelet d'émaila la base de la couronne, qui susedans la méme forme de celles des chevaux. La deuxieme incisive supérieure est un peu plus forte, á contour plus triangulaire avec la couronne en pyramide prismatique triangulaire; il y a un bourrelet d'émail limitéáa la partie antérieure de la face ex- terne ou labiale; la face labiale, dans la dent non usée, est excavée et avec un fort bourrelet d'émail. La troisieme inci- sive supérieure est beaucoup plus petite, avec la couronne en cuspide comprimée latéralement, et avec un fort bourrelet d'émail sur les deux cótés, interne et externe. Dans la prédo- minance de la deuxieme incisive sur la premiere et la petitesse de la troisieme il y a une relation avec les Nesodontidés et le genre Leontinia, mais la dent en question n'est pas hypertro- phiée comme chez les premiers et wa pas non plus Paspect caniniforme qu'on y voitdans le dernier genre mentionné ; en outre, les autres incisives sont d'une forme bien diftérente. Dans la mandibule il y a prédominance des incisives exter- nes sur les quatre internes. Les quatre incisives internes sont ácouronne étroite et longue et á peu de chose pres ont la mé- me grandeur; leur face labiale est un peu aplatie et avec un bourrelet d'émail faiblement développé; leur face linguale est parcourue longitudinalement par une créte étroite el tres hau- te quí s'afaiblit graduellement vers la base pour disparaítre aufond dun grand creux constitué par un bourrelet basal d'un développement enorme. L'incisive externe ou troisieme est deux foix plus grosse, mais comme forme ne se distingue que par la face labiale qui présente une faible créte longitudi- — 107 — nale médiane qui s'afaiblit graduellement «(VParriere en avant, et de laquelle, sur les incisives internes on en voit que des vestiges rudimentaires, Les incisives inférieures, surtout les quatre internes, ressemblent completement á celles de quel- ques Notohippidés. La premiére molaire inférieure est tres petite, á couronne triangulaire et pointue, avec un fort bourrelet d'émail tout au tour; la restauration que de cette dent a donné Burmeister, re- sulte ainsi completement erronée. La premitre molaire supé- rieure est aussi tres petite; la couronne est constituée par une colline longitudinale externe et un lobe interne séparé par une vallée longitudinale médiane, fermée en avant et en arriére par deux crétés transversales tres basses; la face externe porte un grand bourrelet d'émail a la base et une forte créte perpen- diculaire pres du bord antérieur. La petite dent décrite et figurée par Burmeister comme étant la premiére molaire supé- rieure de remplacement c'est l'incisive externe supérieure. Les autres molaires, d'en haut et d'en bas ont été décrites et figurées tres exactement par Burmeister. J'ajouterai seule- ment, que les molaires persistantes inférieures, par leur cou- ronne ressemblent d'avantage á celles de Nesodon qu'a celles WVancun autre genre; les molaires persistantes supérieures res- semblent á celles d'4strapotherium ; les molaires supérieures de remplacement sont presque égales á celles d'Homalodon- totherium, tandis que celles de remplacement inférieures sont presque identiques á celles de Leontinia. La symphyse mandibulaire et l'intermaxillaire ne sont pas élargie et ne présentent pas non plus d'étranglement derriére la partie incisive. L'astragale ressemble á celui de Nesodon avec la différence qu'il est plus haut, moins oblique, á poulie articulaire plus excavée et téte articulaire moins rejettée en dedans. Le calca- néum ressemble aussi á celui de Vesodon, avec la différence que la facette astragalienne externe est plus large et plus apla- tie et la facette péronienne plus étroite. — 108 — Je ne place le Colpodon dans la famille des Leontinidae que une maniére tout-a-fait provisoire. Ceux qui voudront dé- terminer la place de ce genre d'une maniére plus précise, auront leur travail, car on dirait qu'il est construit avec des débris de genres de plusieurs sous-ordres. Jen connais deux especes á peu pres de méme taille, mais présentant des caracteres dentaires bien différents. COLPODON PROPINQUUS, Burm. 1885, (est l'espece type du gen- re, décrite par Burmeister. Le caractere distinctif le plus no- table de cette espece, est que les trois molaires supérieures de remplacement 2 a k, telles comme sont représentées par Burmeister et comme se trouvent aussi sur les maxillaires á ma disposition, présentent deux racines externes bien sépa- rées etdivergentes; la bifurcation de racines commence inmé- diatement au-dessus du col. COLPOPON DISTINCTUS, N. Sp. Dans cette espece, toutes les mo- laires supérieures de remplacement moins la derniére, pré- sentent les deux racines externes fusionnées dans une seule grande racine, á surface externe convexe, la division n'étant méme pas indiquée par un sillon. Dans la premiére et deuxié- me dent, cette racine externe est fusionée aussi avec interne, chacune de ces dent ne montrant ainsi qu'une seule racine. La troisieme dent montre une grande racine externe et une interne. La quatrieme dent présente deux racines externes et une interne comme les molaires pérsistantes. Les sept molai- res supérieures occupent un espace de 125 millimétres et les sept inférieures de 135 millimétres. Distance de la partie an- térieure de Pincisive interne inférieure á la partie postérieure de la derniére molaire, 157 millimétres. L'incisive interne in- férieure a une couronne longue de 16 millimeétres et large de 6 millimétres. L'incisive externe a une couronne longue de 24 millimétres et large de 13 millimétres. Hauteur de la branche — 109 — mandibulaire, au-dessous de la molaire 4, sur le cóté externe, 4 centimetres. RODENTIA COENDIDAE Steiromyvinae * STEIROMYS NECTUS, N. Sp. Espéece aussi grande que S. deten- tus du santacruzien. Je n'en connais que la mandibule incom- plete, quí se distingue par l'incisive proportionellement petite etá face labiale fortement convexe au lieu d'étre plate comme en est le cas dans les espéces santacruziennes. Les trois pre- mitres molaires inférieures occupent un espace de 16 milli- métres. L'incisive a 4 millimetres de diametre antéro-posté- rieur et 4 millimetres de diamétre transverse sur la face anté- rieure Ou labiale. STEIROMYS AXICULUS, N. Sp. Cette espece a la méme grandeur que la précédente et avec l'incisive inférieure de face anté- rieure également trés convexe, mais s'en distingue par cette méme incisive excessivement étroite; cette dent a 4 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et seulement 2,5 millimétres de diamétre transverse. Les trois dernieres molaires inférieu- res Occupent un espace de 17 millimetres. STEIROMYS TABULATUS, N. Sp. Un peu plus grande que l'espe- ce précédente. Les incisives inférieures sont proportionnelle- ment plus grandes et á face antérieure presque plate et un peu striée. L'incisive supérieure, assez forte et un peu conve= xe en avant, montre sur la face antérieure une bande longitu- dinale médiane plus plate et se distinguant tres bien des — 110 — cótés latéraux qui se présentent comme des bandelettes plus étroites et paralleles. Un autre caractere qui permet de distin- guer facilement l'espece c'est la disproportion de grandeur entre la premiere molaire inférieure (m. 4) qui esttres grande, etla deuxieme(m. 5) qui est tres petite. La molaire 4, mesure 7 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 5,2 millimétres de diametre transverse. La molaire 5, mesure 5 millimetres de diameétre antéro-postérieur et 5 millimetresde diametre trans- verse. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 24 millimetres. L'incisiveinférieure a 5 millimétres de diame- tre antéro-postérieur et4,35 millimetres de diametre transverse. L'incisive supérieure a 6,5 millimetres de diametre antéro- postérieur et 5,5 milliméetres de diametre transverse. STEIROMYS SEGREGATUS, M. sp. N'est représenté que par quel- ques molaires inférieures d'un individu completement adulte et indiquantune espece beaucoup plus petite que toutes les précédentes. La molaire inférieure 4, mesure 5 millimétres de diameétre antéro-postérieur et 3,5 millimetres de diametre transverse. Les quatre molaires inférieures occupaient a peu pres un espace de 16 417 millimetres. * EOSTEIROMYS HOMOGENIDENS, NM. 8., N. Sp. Les incisives, aus- si bien les supérieures que les inférieures, sont á face anté— rieure Ou labiale fortement convexe. Les quatre molaires su- périeures sont de grandeur presque égale, les deux du milieu étantá peine un peu plus grosses que les autres deux. Les molaires sont un peu plus simple que celles de Steiromys. La molaire 4 a un pli oblique interne et deux fossettes ou vallées d'émail sur le bord externe de la couronne, divisant la muraille externe en trois piliers; ces piliers quand ils sont peu usés ont la forme de tubercules coniques. Les molaires 5 et 6, et probablement aussi la 7, présentent trois plis d'émail sur le cóté externe, les deux piliers externes prin- cipaux prennant aussi la forme de tubercules. Dans Steiro- — 111 — mys toutes les molaires supérieures ont quatre plis d'émail sur le cóté externe. En regardant les dents par la surface de mastication, on voit que chez Eosteiromys chaque molaire est divisée en deux lobes transversaux par deux plis d'émail oppossées, un inter— ne et Pautre externe qui pénetrent dans la couronne oblique- ment; chaque lobe renferme une fossette d'émail allongée transversalement, et qui dans les dents nouvelles s'ouvre sur le cóté externe par une fente profonde. Chez Steiromys le lo- be postérieur de chaque dent renferme deux creux d'émail au lieu d'un. Les incisives supérieures sur la face antérieure, sont larges de 4 millimetres. Les quatre molaires supérieures occupent un espace de 19,5 millimetres. Distance du bord antérieur de l'incisive supérieure au bord postérieur de la der- niere molaire, 41 millimétres. Acaremvinae * PROTACAREMYs, Nn. g. Se distingue de Acaremys par les molaires qui présentent beaucoup de ressemblance avec celles de Steiromys. Comme dans ce dernier genre, chaque molaire de Protacaremys est divisée en deux lobes transversaux par deux plis d'émail opposés, l'un interne et autre externe. Sur le cóté externe des molaires intérieures, les deux lobes de chaque dent au lieu d'étre tres étroits, presque en créte ou lame comme en est le cas dans Acaremys, sont au contraire larges, bas et arrondis. Sur la couronne, chaque lobe renfer- me un creux grand et profond qui ne disparaissait que tres tard; chez Acaremys ces creux sont tres petits et disparaissaient de bonne heure, aussitót que les dents étaient un peu usées, surtout sur le lobe postérieur. Sur les molaires supérieures on constate les mémes caracteres mais invertis. La premiére mo- laire inférieure est toujours de contour allongé ou elliptique. La fosse masséterique est peu profonde et sans la ligne ápre — 112 — supérieure qui la limite chez Acaremys. Ce genre c'est l'anté- cesseur d'Acaremys. * PROTACAREMYS PRIOR, N. Sp. Á peu pres de la taille de A. murinus ou á peine un peu plus fort. Les molaires inférieures ont les lobes externes, larges, bas et arrondis. La premiere molaire (m. 4) est allongé et non presque carré comme chez A. murinus. Les quatre molaires inférieures occupent un es- pace de 9 millimétres, PROTACAREMYS AVUNCULUS, N.sp. Un peu plus petite que l'es- péce précédente et avec la fosse masséterique de la face ex- terne de la branche mandibulaire un peu plus profonde; la créte oblique qui limite cette fosse en bas, est tres forte et prend origine en avant au-dessous de la derniére molaire. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 7 milli- metres. PROTACAREMYS PULCHELLUS, Nn. sp. Plus petite que P. prior et avec les deux molaires intermédiaires de la mandibule nota- blement plus grosses que la premiere (m. 4) et la derniére (m. 7). En outre, dans les molaires inférieures de cette espéece le creux d'émail du lobe antérieur se communique avec la co- che formée par le pli médian du cóté externe, constituant l'é- mail des deux creux, une lame avec des sinuosités en zig-zags qui manquent dans les molaires des especes précédentes. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 8 milli- metres. Echynomyidae *PROTADELPHOMYS LATUs, N. 8., n. Sp. Cet animal, qui est Pantécesseur du genre Adelphomys du santacruzien, pour le moment n'est connu que par une branche mandibulaire in- complete. La forme de la mandibule et l'incisive large et de — 113 — face labiale absolument plate est comme chez Adelphomys, mais les dents sont tres diflérentes. Toutes les molaires sont á couronne basse, mais avec des racines longues et bien sé- parées. Les quatres molaires augmentent graduellement en grosseur de la premiére á Pavant derniére, la derniére étant beaucoup plus petite que celle qui la suit. La premiere est de contour allongé, la deuxieme et troisieme sont carrées, et la quatrieme est sous-carrée. Chaque molaire a la couronne di- visée en deux lobes transversaux, l'un antérieur beaucoup plus erand et Pautre postérieur plus petit; le lobe antérieur est étroit sur le cóté externe et tres large sur le cóté interne qui est divisé en deux parties par un pli d'émail profond et tres étroit; le bord postérieur du lobe antérieur est aplati et un peu ondulé. Le lobe postérieur, séparé de l'antérieur par un sillon transversal peu profond, se présente sous la forme d'une lame transversale drouite et un peu ondulée en avant, et convexe en arriere. L'incisive est large de 3 millimetres. La troisieme molaire (m. 6), la plus grande mesure 2,5 millimetres de dia- métre antéro-postérieur et 2,8 millimetres «de diamétre trans— verse. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 10 millimetres. * PROSPANIOMYS PRISCUS, M. 8., NM. Sp. Ressemble á Spanio- mys duquel il en est le précurseur. La ressemblance est surtout notable dans la forme de la mandibule et de Pincisive, maisles molaires sont un peu différentes et conservent encore des ca— ractéres quí les rapprochent de celles des Acaremynae. Les molaires inférieures se distinguent par les trois plis du cóté interne qui ne sont pas en forme de fente profonde comme chez Spaniomys, sinon en forme de creux peu profonds et assez larges, de sorte que les quatre grandes lames ou colon- nettes internes de ce dernier genre, ici sont rudimentaires; en outre, ces creux et ces lames sont en direction presque trans- versale, le creux ou sillon rentrant du cóté externe étant aussi beaucoup moins vblique; en plus, le creux du lobe antérieur T. XVII 8 — 114 — de chaque molaire reste isolé, de sorte que sur le cóté interne on ne voit en réalité que deux fentes incompletes et superfi- cielles. Les deux premieres molaires inférieures occupent un espace de 5,5 millimétres. L'incisive n'a que 1,3 millimetres de largeur. Myocastoridae * LUANTHUS INITIALIS, N. Sp. L'espece type du genre, L. pro- pheticus, du patagonien supérieur, je Pavais placé dans les Eocardidés; je n'en connaissais que des dents isolées. L'es- péce du patagonien inférieur m'est connue par un morcesu de branche mandibulaire avec les molaires 4 á 6 en place, et la molaire 4 supérieur isolée; ces débris présentent plus d'affi- nités avec les Myocastoridés qu'avec les Eocardidés. Les mo- laires sont á racines bien séparées de la couronne. Les molai- res inférieures sont constituées par deux lobes en forme de prisme triangulaire; sur le cóté externe, les deux lobes sont rétrécie présentant la forme en lame coupante comme chez les Cavidés ; sur le cóté interne, les deux lobes sont fusionnés formant une muraille unie comme dans Neoreomys. Sur le bord de la muraille interne il y a trois plis superficiels qui disparaissaient de bonne heure, n'en restant que les vestiges sous la forme de trois petites fossettes d'émail sur la surface de mastication; la fossette du milieu représente le pli que sur le cóté interne sépare les deux lobes dans les jeunes; les deux fossettes restantes sont placées une dans chaque lobe. Les trois molaires augmentent graduellement de grandeur de la premiere á la derniere. La couronne de la molaire 6, mesure 5,5 millimétres de diametre antéro-postérieur et 4,5 milli- métres de diametre transverse. Les trois molaires inférieures £ a 6 occupent un espace de 15 millimetres. La premiére molaire supérieure (m. 4) a une grande racine interne et deux racines externes courtes et petites; dans sa forme générale cette dent concorde avec celle de Neoreomys, = 115 — avec la différence que les deux lobes ont la forme de prismes triangulaires, étroits et séparés par un sillon profond sur le cóté interne, et fusionné sur le cóté externe formant une mu- raille unie. La surface de mastication présente plusieurs fos- settes petites et isolées, dont le nombre et la grandeur variait sans doute avec l'áge. La couronne mesure 4,7 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 4,5 millimetres de diametre transverse. Le genre Luanthus est la souche probable de la famille des Myocastoridés. Octodontidae EoctToDOX SECURICLATUS, N. g., n. sp. Ce genre, tout en con- servant un aspect général de Acaremys, il en difíere par des caracteres qui conduisent á le considérer comme las plus an— cienne souche des vrais Octodontidés. Malheureusement il n'est représenté que par des débris tres incomplets. Dans les molaires, le pli interne et celui externe de chaque dent sont moins obliques que chez Acaremys, et en opposition presque parfaite; il en resulte que chaque molaire présente une cou- ronne constituée par deux lobes transversaux unis par un isthme placé au milieu. Ces lobes sont un peu étroits sur le cóté externe, et plus larges et arrondis sur l'interne. Chaque lobe renferme un creux de contour elliptique avec son grand axe dans le sens transversal et qui reste completement isolé, sans fente sur le cóté interne. La troisieme molaire inférieure mé- sure 2,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 milli- métres de diamétre transverse. Les trois derniéres molaires inférieures occupent un espace longitudinal de 1,5 millimetres. — 116 — Vizcacidae * PERIMYS DISSIMILIS, M. Sp. Comparable par la taille á P. eru- tus du santacruzien; il s'en distingue, ainsi que des autres es- peces, par les molaires inférieures qui sont constituées par deux lames transversales en segment de cercle, dont les ares sont opposés, celui de la lame antérieure avec la convexité regardanten avant, et celui de la lame postérieure avec la convexité regardant en arriére. Les deux lames sont séparées par un dépót de cement assez épais, et divisées l'une de l'au- tre par deux sillons opposés, un interne et l'autre externe, donnant origine á la formation de deux colonnettes étroites sur chaque cóté; une lame mince d'émail qui part du bord antérieur de la lame postérieure pres du cóté interne, réuni cette lame au coin interne de la lame antérieure. Dans la pre- mitre molaire (m. 4), la lame transversale antérieure est atro- phiée, ne présentant que la moitié de la largeur de la deuxie- me, mais se trouve également séparée par un sillon interne et un autre externe comme dans les autres molaires. La base de Pincisive arrive jusqu'au bord antérieur de la molaire 6. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 13 milli- metres, Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cótéexterne, 8 millimétres. * PERIMYS INCURVUS, M. sp. Mémes caracteres de l'espéce précédente, mais plus petite et avec la lame antérieure de la premiere molaire (m. 4) encore plus atrophiée; les lames transversales de chaque dent sont moins arquées, ayant une forme plus losangique. Les quatre molaires inférieures occu- pent un espace de 9 millimetres. Hauteur de la branche man- dibulaire, au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5,9 millimetres. * PERIMYS TRANSVERSUS, N. sp. Presque aussi grande que — 117 — P. onustus du santacruzien; elle s'en distingue par les molai- res inférieures qui sont plus larges sur le cóté interne, avec les lamelles transversales moins obliques et proportionnelle- ment plus larges. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 24 millimetres. L'incisive inférieure est large de 3,5 millimetres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 15 millimetres. * PerIMYS INCAVATUS, NM. Sp. De la méme taille que l'espece précédente. Elle se distingue par les molaires inférieures dont le cóté interne, au lieu d'étre arrondi, porte un sillon vertical plus ou moins profond; dans l'espéce précédente ce sillon r'existe que sur la derniére molaire. Le cráne se distingue de celui de toutes les espéces santa- eruziennes de grande taille par Pouverture des arriéres nari- nes qui est plus profonde vers l'avant. La barre est tres cour- te, pas plus longue que la série des quatre molaires, tandis que dans toutes les espéces santacruziennes est notablement plus longue. La surface supérieure du cráne est plate. La cré- te occipitale á peine elle est indiquée, et de celle sagittale il n'y en a pas de vestiges, étant remplacée par un plan sagittal un peu haut, court, large et plat, duquel divergent en avant les crétes pariétales. La suture des pariétaux avec les frontaux forme une ligne transversale presque droite. Les quatres mo- laires, aussi bien en haut qu'en bas, occupent un espace de 23 millimetres. Longueur de la barre entre Pincisive supé- rieure et la premitre molaire, 24 millimétres. Longueur du cráne, 102 millimetres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 16 millime- tres. Eocardidae PALAEOCARDIA MATER, N. 8., N. Sp. N'est représentée que par une branche mandibulaire incomplete. Les molaires sont á — 118 — couronne trés courte et avec les racines tres longues et bien séparées. Dans chaque molaire, la couronne est constituée par deux lobes qui sont étroits sur le cóté externe et larges sur interne chaque lobe présentant ainsi l'aspect cardiforme qu'on observe chez les Eocardidés; le sillon interlobulaire externe est profond et oblique, tandis que celui du cóté inter- ne estmoins profond et prend la forme d'un petit pli rentrant d'émail; chaque lobe porte en outre une petite fossette d'émail au milieu de la surface de mastication ce qui donne á ces molaires une tres grande ressemblance avec celles des Acare- mynés. L'incisive est tres étroite etá surface labiale convexe et tres oblique comme chez les Eocardidés. La forme de la man— dibule est égale á celle des Eocardidés, avec le bourrelet 0s- seux externe pour Pattachement du masseter qui commen- ce au-dessous de la partie postérieure de la premiére molaire (m. 4) et descend obliquement en bas eten arriére comme chez Eocardía. La deuxieme molaire inférieure (m. 5) a 2 millimé- tres dediamétre antéro-postérieur et 1,5 millimétres de dia- métre transverse. Les trois premieres molaires occupent un espace de 6 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5 millime- tres. A wen juger que par les molaires seulement, ce genre on le placerait dans les Acaremynés, mais la forme de la mandi- bule et de l'incisive estcomme dans les Eocardidés et les Ca- vidés; en outre, comme dans les molaires les caracteres qui les distinguent de celles des Acaremynés, sont précisement ceux qui les rapprochent de celles des Eocardidés il est pres- que certain que Palaeocardiía représente la souche de ces der- niers. De cette sorte, les Cavidés, qui sont les descendants des Eocardidés, se seraient séparés des Acaremynés dans la base de Peocéne. — 119 — DIPROTODONTA ALLOTHERIA Neoplagiaulacidae, Amegh. 1889 * EOMANNODON MULTITUBERGULATUS, NM. Y., N. Sp. N'est repré- senté que par la moitié postérieure de la branche mandibulai- re droite. La forme de cette partie de la mandibule est comme chez les Abderitidae. Par un morceau de l'alvéole on recon- nait que la molaire 4 était hypertrophiée, et devait avoir la forme de celle de Abderites que, un peu moins compliquée, est la méme que Pon voit dans la molaire correspondante de Neoplagiaulax. Les molaires suivantes, 5 á 7, diminuent graduellement de grosseur de la cinquieme a la septieme. Ces molaires sont á contour rectangulaire avec la couronne basse et les racines longues. Chaqu'une de ces molaires montre une couronne dont la surface de mastication est occupée par un creux ou bassin profond entouré par une muraille périphéri- que, plus haute sur le cóté interne que sur l'externe, et divi- sée dans un nombre de petits tubercules coniques, également plus hauts et aussi plus pointus sur le cóté interne que sur lVexterne; oncompte de 4 á 5 tubercules sur le bord externe et3a 6 surPinterne; le bassin est fermé en avant et en arrit- re. La molaire 5, mésure 1,5 millimetres de diamétre antéro- postérieur et 1 millimetre de diameétre transverse. Les trois derniéres molaires inférieures occupent un espace de 4,5 mil- liméetres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 3,5 millimétres. Je considere l'Eomannodon comme le type antécesseur de Neoplagiaulaz. — 120 — PAUCITUBERCULATA Abderitidae * A BDERITES CRISPUS, N. Sp. Un peu plus grande que A. me- ridionalis; elle sen distingue ainsi que des autres especes santacruziennes, par la molaire 5 inférieure qui suit la gran- de dent hypertrophiée. Cette molaire 5, estbeaucoup plus cour- te d'avant en arriére, de sorte qu'au lieu de présenter un con- tour rectangulaire, présente un contour carré presque parfait ; les deux crétes transversales, aussi bien dans cette molaire que dans la suivante (m. 6), sont beaucoup moins accentuées que dans A. meridionalis. La petite dent rudimentaire et styliforme ou molaire 3, est encore plus atrophiée que dans l'espece san- tacruzienne et placée plus sur le cóté interne. La branche mandibulaire est plus convexe sur le cóté externe et beau- coup plus épaisse. La grande molaire +, hypertrophiée, a un diametre antéro-postérieur de 6 millimétres. La molaire 5, a 2,5 millimetres de diameétre antéro-postérieur et 2 milliméetres de diamétre transverse. Les molaires 4,5 et 6, occupent un espace de 10,5 millimetres. Hauteur de la branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 7,5 milli- metres. * ABDERITES CRISPULUS, N. Sp. Se distingue des espéces santa- eruziennes par les mémes caracteres que A. crispus. Elle dif- fere de cette derniére espéece parla molaire 4 hypertrophiée qui est plus petite, á couronne proportionnellement plus hau- te et avec un nombre plus considérable d'arétes verticales, mais particulierement par sa taille notablement plus petite. La molaire 4, a 4,5 millimétres de diameétre antéro-postérieur. La molaire 5, mesure 2,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 2 millimétres de diameétre transverse. Hauteur — 121 — de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5,5 millimetres. * PARABDERITES BICRISPATUS, NM. g., N. Sp. Se rapproche de Abderites et présente á peu pres la taille de A. meridionalis. Les trois dernitres molaires 5 a 7 ont á peu pres le méme contour et les mémes proportions que chez Abderites; malheureuse- ment les échantillons sont trop usés et ne laissent pas voir les details de la couronne; pourtant ont reconnait que la couron- ne était pas creusée en bassin comme chez Eomannodon et ne présentait pas non plus les deux crétes transversales que Pon voit dans celles d'Abderites; probablement, tant qu'on peut en juger par les vestiges qu'il en reste, chaque molaire portait deux crétes en croissant comme chez Acdestis. La mo- laire 4, était en voie de s'hypertrophier sans atteindre la gran- deur de celle d'Abderites, quoiqu'elle s'en rapproche par la forme. Cette dent est constituée par deux parties qui représen- tent les deux lobes; la partie antérieure est plus haute, á bord supéro-antérieur tranchant, le coté externe avec deux sillons et trois arétes verticales, le coté interne faiblement ondulé, et le bord tranchant avec trois denticules; la partie (ou lobe) postérieur est beaucoup plus bas et se présente comme un grand talon basal transversal postérieur plus large que la par- tie antérieure, creusé en bassin avec le bord interne plus haut que Pexterne. La dent qui vient en avant (m. 3) est bien développée et presque aussi haute que le lobe antérieur de la molaire 4; elle est implantée par deux racines bien séparées, avec la couronne comprimée, á bord tranchant divisé en trois denticules, celui du milieu plus haut que les deux autres; en outre cette dent porte deux sillons verticaux sur la face exter- ne et deux sur l'interne. En avant de cette dent vient un dias— teme assez large, et aprés quatre petits alvéoles dans lesquels s'implantaient de toutes petites dents á couromne aplatie (sta- godoniformes) comme dans les autres genres de la méme famille. L'incisive est á section elliptique, tres comprimée la- = 122 = téralement, avec les deux faces, antérieure et postérieure convexes et tres étroites. La molaire 3 mesure 2 millimétres de diameétre antéro-postérieur. La molaire 4, mesure 3,5 millime- tres de diametre antéro-postérieur, 2,3 millimetres de diame- tre transverse dans le lobe postérieur et 4 millimétres de haut dans le lobe antérieur. La molaire 5, mesure 3,5 millimétres de diametre antéro-postérieur et 2,3 millimetres de diamétre transverse. Les molaires 3 á 7 occupent un espace de 15 milli- metres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 6,5 millimeétres. Le genre Parabderites qui se trouve déja représenté dans les couches á Pyrotherium par une espece tres petite (P. minus- culus) c'est la souche probable du genre Abderites. PARABDERITES INVELATUS, N. Sp. Représentée par la partie pos- térieure de la branche mandibulaire gauche qui porte en place les trois derniéres molaires un peu moinsusées que dans l'é- chantillon de Pespece précédente; dans ces molaires, la cou- ronne déja assez usée, laise encore voir le sillon médian ex- terne qui sépare les deux lobes, et un pli rentrant d'émail sur le cóté interne qui pénétre dans la couronne vers le dehors et en arriére Oopposé au sillon médian externe. L'espece differe de la précédente par sa taille notablement plus petite, par la molaire 3 plus grande en relation avec la 6, et par la forme de la méme molaire 5, qui est plus courte et plus carrée. La mo- laire 5 mesure 3 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimetres de diametre transverse. Les trois molaires 54 7 oceupent un espace de 6,6 millimetres; les mémes dents dans Pespece précédente occupent un espace de 9 millimétres. Hau- teur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5 millimetres. — 123 — Epanorthidae * PALAEPANORTHUS, N. g. Se distingue par la troisieme molai- re inférieure (m. 3) qui est tres petite, implantée oblique- ment, á couronne sous-coniques et avec un tubercule ba- sal postérieur placé sur le bord interne. En avant de cette dent s'implantaient cinq petites dents, á couronne aplatie, de sorte qu'il y avait le nombre complet de 11 dents sur chaque bran- che mandibulaire au lieu de 40 comme chez Epanorthus. * PALAEPANORTHUS PRIMUS, NM. sp. Représentée par une bran- che mandibulaire gauche. Les molaires 3 á 7 occupent un es— pace de 9,5 milliméetres. Distance du bord antérieur de Pal- véole de la grande incisive au bord postérieur de la derniére molaire, 15 millimetres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cótéexterne, 4 millimetres. Garzonidae GARZONIA, Sp. Quelques débris, indiquent Pexistence (une espece de ce genre, de taille excessivement petite, mais ¡ls sont insufisants pour une détermination plus précise. SARCOBORA PEDIMANA Microbiotheriidae * PACHYBIOTHERIUM ACCLINUM, D. 8.,N.sp. Représentée par une branche mandibulaire gauche incompléte, mais avec pres- — 124 — que toutes les molaires. Cette piece se distingue de la forme que l'on voit dans les autres genres de la méme famille, pour étre arquée latéralement, indiquant une mandibule tres large en avantet arrondie. Les dents sont en série continue et tres serrées les unes aux autres. De la canine il ne reste que lPal- véole qui par la forme indique une dent tres forte et implan- tée verticalement. La molaire 1, tres petite, n'est représentée que par les deux racines placées transversalement. La molaire 2 est basse, á couronnesous-conique, comprimée, a bord tran- chant, implantée un peu obliquement, et porte un tout petit talon basal postérieur placé plus sur le cóté interne que sur Pexterne. La molaire 3 est á couronne beaucoup plus haute, avec un lobe antérieur en cuspide pointue, et un lobe posté- rieur en forme de talon basal transversal un peu tourné vers le cóté interne. Les molaires suivantes, 4 a 7, sont constituées par un lobe antérieur plus haut et á trois cuspides, et un lobe postérieur plus bas également á trois cuspides. Des trois cuspides ou denticules du lobe antérieur, l'antérieur externe est le plus fort et le plus haut; Pantérieur interne est plus petit et op- posé au précédent; le médian antérieur c'est le plus petit de tous et se trouve placé en avant, vers le milieu et presque á la base de la couronne. Le lobe postérieur presque en forme de talon transversal, est creusé au milieu et présente les trois denticules, bas et mousses; le postérieur externe est placé sur le coin postérieur externe ; le postérieur interne se trouve sur le coin postérieur interne, et le médian postérieur sur le bord postérieur pres du coin interne. L'alvéole de la canine a un diamétre de 3 millimetres. Les molaires 4 a 3 occupent un espace de 6,5 milliméetres. Les molaires 4 á 6, ont avec peu de différence la méme grandeur et occupent un espace de 10 mil- limétres. * OLIGOBIOTHERIUM DIVISUS, N. g., NM. Sp. Représenté par la partie postérieure de la branche mandibulaire droite avec les — 125 — deux derniéres molaires en place. Taille tres petite. Dans la molaire 6, les deux lobes sont comme dans le genre précédent, Pantérieur beaucoup plus haut que le postérieur; dansle lobe antérieur on ne voit qu'un grand cóne ou denticule pointu sur le cóté externe qui représente le denticule antérieur externe, et un deuxieme denticule pointu et bien séparé de Pantérieur, placé sur le coin antérieur interne représentant le denticule médian antérieur; le denticule antérieur interne n'existe pas s'étant fusionné avec l'antérieur externe. Dans le lobe posté- rieur de la méme dent existent les trois denticules, bas et peu séparés, tous les trois placés en arriére sur le bord postérieur en ligne transversale comme on les voit aussi dans plusieurs mammiferes de l'eocene inférieur de Reims décrit par Lemoi- ne (Adapisorex, Adapisoriculus, etc.). Dans la derniére molaire on ne voit quw'un grand cóne antérieur suivi d'un grand talon postérieur creusé au milieu et sur lequel on n'apercoit pas d'éléments distincts. Les deux derniéres molaires inférieures ovccupent un espace de 3,5 millimetres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, sur le cóté externe, 4,5 millimétres. SPARASSODONTA (1) Borhvaenidae * PSEUDOBORHYAENA MACRODONTA, N. 8.,N. Sp. Taille plus gran- de que celle de B. tuberata. Le cráne tantqu'on peut en juger par Pexemplaire en mauvais état dont je dispose, parait avoir la méme forme que dans Borhyaena, mais la denture montre Je profite de Poccasion pour confirmer ce que j'ai annoncé dans les Anal. Soc. Cient. Arg., t. 50, p. 220, a. 1900, concernant a la dentition des Sparassodontes; ces animaux possédaient une dentition de lait compléte comme les Carnivores et les Créodontes, avec la seule difté- rence que le changement de la denture avait lieu tres tót. — 126 — des caracteres différents et de valeur générique. Dans Bor- hyaena, les molaires supérieures 5 et 6 ont la couronne cons- tituée par un talon interne atrophié, et une partie externe formée par un cóne antérieur bien développé et assez gros, un grand cóne médian tres haut, suivi en arriere d'un talon trian— gulaire allongé; chez Pseudoborhyaena ces molaires ont le méme contour que dans Borhyaena mais ne portent que le grand cóne du milieu, encore plus grand et plus pointu, le cóne antérieur s'étant atrophié et fusionné avec le cóne du milieu. La derniére molaire supérieure est proportionnellement plus grosse, implantée obliquement au lieu de transversalement, avec la couronne a trois denticules bien séparés, celui du mi- lieu étant le plus grand et lPantérieur le plus petit. Dans la molaire 3 supérieure le talon postérieur est beaucoup plus petit que dans la méme de Borhyaena. Dans les trois dernitres molaires inférieures, le lobe ou ta- lon postérieur n'est représenté que par un petit bourrelet transversal á la base de la couronne. Les incisives supérieures sont tres petites, comprimées latéralement et aux nombre de deux de chaque cóté. Les incisives inférieures me sont in- connues. Les canines ne sont pas trop grosses mais si tres longues et avec l'émail limité á la pointe de la couronne. La canine supérieure, par exemple, a sur le bord alvéolaire un diamétre antéro-postérieur; de 16 millimétres et 12 millime- tres de diamétre transverse; la partie de la dent qui sort de l'alvéole estlongue de 4 centimétres etle bout émaillé ne mé- sure que 15 millimétres de longueur. L'émail, surtout dans les molaires 2 et 3 supérieures et inférieures está surface ru- gueuse. Les molaires sont toutes tres grosses en proportion de la grandeur du cráne. Dans la mandibule les molaires 1 et 2 sont un peu espacées et les molaires 3 á 5penchent fortement en arriére. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 92 milliméetres. Distance du bord antérieur de V'incisive ex- terne supérieure au bord postérieur de la derniére molaire, MON. = 125 millimétres. Le cráne entier mesure á peu pres 25 cen- timétres de longueur. La canine inférieure sur le bord alvéo- laire a 15 millimétres de diametre antéro-postérieur, et 11 mil- limetres dediamétre transverse; la partie qui sort en dehors de PValvéole mesureen droite ligne, 38 millimétres de longueur. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 92 milli- métres. Hauteur de la;branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 38 millimetres. * PseuDOBORHYAENA LONGAEVA, N. Sp. Cette espece, de taille beaucoup plus grande que la précédente, est représentée par la branche mandibulaire droite. L'espace occupé par la série des molaires est á peine un peu plus long mais les molaires antérieures sont plus pressées les unes aux autres; en outre toutes les molaires sont implantées verticalement et nor penchées en arriére comme dans l'autre espece. La ca- nine est beaucoup plus grosse. L'émail qui couvre les mo- laires ne présente pas les rugosités qui montre dans Pautre espéce. La canine a une section de 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres dediamétre trans- verse. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 95 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, surle cóté externe, 46 millimétres. Prothylacynidae * PSEUDOTHYLACYNUS RECTUS, N. g., N. sp. Cette espéce est re- présentée par une brauche mandibulaire gauche incomplete, mais avec les sept molaires parfaites. Les deux branches man- dibulaires étaient completement séparées et non fusionées comme dans Prothylacynus; la partie horizontale est d'hauteur plus uniforme et par consequent avec la partie antérieure plus haute que dans le dernier genre sus-mentionné, Le talon pos- térieur des molaires 4 á 6 est petit maisá deux tubercules, un — 128 — interne et Pautre externe. La premiere molaire est implantée un peu obliquement, mais les molaires 2á 5 sont avec leur grand axe dans la méme direction que l'axe longitudinal de la série dentaire. Toutes les molaires sont en série tres serrées et toutes implantées verticalement. La molaire 4 v'est pas plus basse que la molaire 3 et presque aussi haute que la mo- laire 3. Toutes les molaires augmentent graduellement en hauteur de la premiere a la derniéere. Les trois molaires 4 á 3, sont constituées par un cóne haut et comprimé avec un petit talon basal postérieur. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 68 millimétres. Hateur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 24 millimétres. Hathlvacynidae *CLADOSICTIS CENTRALIS, N. Sp. Représentée par la partie an- térieure d'un cráne, malheureusement sans denture, indi- quant une espece un peu plus forte que €, Trouessarti du santacruzien. Cette espece se distingue facilement par la ré- sion frontale large et plate dans la moitié antérieure qui est limitée en arriéere par une ligne transversale droite qui sur chaque cóté termine dans une apophyse postorbitaire beau- coup plus forte et formant un angle droit. Le trou sous- orbitaire est placé plus en avant de l'orbite. Les nasaux étaient proportionnellement plus longs et plus étroits en avant. Les palatins s'unissent en avant avec les maxillaires au moyen d'une suture transversale. Le palais ne porte pas de vacuités palatines. Distance du bord antérieur de la canine au bord postérieur de la derniere molaire, 38 millimétres. Largeur du palais dans la partie postérieure 44 millimétres. Distance transversale entre les deux bouts des apophyses post-orbitaires, 22 millimetres. — 129 — * CLODOSICTIS EXTERNA, M. Sp. Taille plus petite que celle de Pespece précédente; elle s'en distingue aussi facilement par les apophyses postorbitaires tres réduites et par la partie fron- tale antérieure qui en arritre n'est pas limitée par une ligne transversale droite, sinon qu'elle se rétrécit graduellement jusqu'a rejoindre la créte sagittale. Dans le palais, les os pa- latins ne sont pas tronqués transversalement en avant comme dans Pautre espéece sinon qwils se rétrécissent graduellement terminant en une ligne courbe. Les molaires supérieures 2 et 3 portent un petit tubercule basal postérieur. Dans les mo- laires supéricures 4, 5 et 6, le coin antérieur externe de la base de la couronne est rejeté en dehors sous la forme d'un petit tubercule basal. Dans la molaire 6, la base des deux tuber- cules centraux principaux est portée plus en dedans, et la muraille externe de la couronne est profondement échancrée au milieu; on observe la méme conformation quoique á un degré beaucoup moins accentué, sur la molaire 3. La der— niére molaire supérieure placée transversalement est propor- tionnellement plus grande, constituée par un cóne central un peu comprimé, un talon antérieur long et tranchant, et un tubercule basal postérieur. Les sept molaires supérieures oceuppent un espace de 38 millimetres. La molaire 6 supé- rieure, mesure 6 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, et 6 millimétres de diamétre transverse sur le bord antérieur. La molaire 7, mesure 2,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. T. XVII E) — 130 — EDENTATA GRAVIGRADA Megalonychidae Metopotherinae * ProscHISMOTHERIUM OPPOSITUM, N. £., N. sp. Dela taille de Schismotherium fractum. Le cráne est á peu de chose pres de la méme grandeur de celui de cette derniére espéce mais il en differe assez par la forme. La surface supérieure est plate, non globuleuse en arriére et avec la créte sagittale tres faible. La partie antérieure au lieu de se rétrécir un peu comme chez Schismotherium, s'élargit comme chez Eucholoeops, étant aussi tronquée inmédiatementen avant des caniniformes. En con- cordance avec cette élargissement antérieur du cráne, le palais au lieu d'avoir une largeur á peu pres uniforme comme dans le genre santacruzien, est au contraire presque triangulaire, tres étroit en arriere et beaucoup plus large en avant, surtout entre la paire de dents antérieures. La premiére dent de cha- que cóté et caniniforme et séparée de¡la deuxiéme par une bar- re assez longue, caractéere qui éloigne ce genre de Schismothe- ríuwm mais aussi de tous les représentants connus du méme groupe. La deuxieme molaire supérieure et les suivantes pré- sentent la méme forme et disposition que chez Schismotherium avec la seule différence que la troisieme est proportionelle- ment plus large. Lafdeuxiéeme molaire supérieure de section elliptique a 6,5 millimétres de diamétre. La troisieme molaire mesure 6,5 millimetres de diamétre 'antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse. Les quatre dents molari- ormes occupent un espace de 30 millimetres. Longueur de la — 131 — barre entre la caniniforme et la premiétre molariforme, 9 mi- llimétres. Distance du bord antérieur de la caniniforme au bord postérieur de la derniére molaire, 49 millimétres. Lar- geur du palais entre les caniniformes, 25 millimeétres ; entre la derniére paire de molariformes, 44 millimétres. * PAPALOIDES, n. g. Conformation de la partie antérieure du cráne comme chez Hapalops, avec le palais non élargi en avant, et caniniformes petites, séparées par une barre courte et im- plantées sur la méme ligne longitudinale des molariformes. Deuxiéme dent supérieure, ceylindrique au sous-cylindrique. Les branches mandibulaires sont courtes, trés convexes en bas et sur le cóté externe, et excesivement épaisses ressemblant un peu á celles du genre Ortotherium, avec l'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire placée sur le cóté externe de la base de la branche montante. * HAPALOIDES IGNAVUS, M. Sp. Taille un peu plus petite que Hapalops rectangularis. Sur le cráne incomplet á ma disposi- tion, n'existe que la partie postérieure de Palvéole de la cani- niforme supérieure; cette dent était séparée de la premiére molariforme par une barre de 8 millimétres. La premiére mo- lariforme supérieure est á contour sous-cylindrique, avec son plus grand diamétre de 7 millimeétres, dans la direction de la série dentaire. La troisieme dent ou deuxieme molariforme está contour ovoide, avec son plus grand diameétre dans le sens transversal et plus grosse sur le cóté interne que sur l'ex- terne; cette dent mesure 7 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 10 milliméetres de diamétre transverse. La quatrieme dent est elliptique, de 5,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 9,5 millimetres de diameétre transverse. La derniére molaire ou cinquieme est un peu plus petite, avec la face an- térieure plate et la postérieure convexe. Les quatre molari- formes supérieures occupent un espace de 34 millimétres. — 132 — Largeur du palais entre la troisieme paire de dents 20 milli- metres. Dans la mandibule, la premiere dent est petite, elliptique, avec le grand diamétre de 6 millimetres dans le sens trans- versal. La deuxieme dent est également elliptique et aussi avec son grand diameétre en direction transversale; cette dent mesure 6 millimetres de diametre antéro-postérieur et 10 mil- limetres de diamétre transverse. La troisieme dent est a peu pres de la méme grandeur que la deuxieme et dans la méme position, mais présente la face verticale antérieure fortement convexe et la face postérieure plate. La derniére molaire est regulierement elliptique, et avec sont plus grand diamétre en direction oblique comme chez Hapalops; cette dent mesure 12 millimétres dans son diamétre le plus grand et 8 millimetres dans le petite diameétre. Les quatre dents inférieures occupent un espace de 40 millimétres. Hauteur de la branche mandibu- laire au-dessous de la quatrieme dent, 29 millimetres. * HAPALOÍDES PONDEROSUS, N. Sp. Cette espece n'est représen- tée que par un morceau de maxillaire portant en place les trois dents intermédiaires. Ce morceau indique une espece á peine un peu plus grande que la précédente. La molaire 2 s'en distingue pour présenter son plus grand diamétre en direc- tion transversale et non longitudinale comme dans Vautre es- pece; cette dent mesure 8 millimetres de diametre transverse. La molaire 3 mesure 7 millimetres de diamétre antéro-posté- rieur et 11,5 millimetres de diametre transverse; son contour est elliptique, au lieu d'ovoide comme dans lespece anté- rieure, HAPALOÍDES LAEVIUSCULUS, N. sp. N'est représenté que par un morceau de maxillaire avec l'alvéole incomplet de la molai- re 2, et les molaires 3 et 4 en place et completes. Ce morceau indique una espece beaucoup plus petite que H. ¿gnavus. La troisieme molaire está peine un peu plus grosse sur le cóté — 133 — interne que sur l'externe, et mesure 4,5 millimetres de dia- métre antéro-postérieur et 7 millimétres de diamétre transver- se. La quatrieme molaire est á peine un peu plus petite que la précédente, étant un peu plus étroite sur le cóté interne que sur Pexterne. Les deux molaires, troisieme et quatrieme oc- cupent un espace de 10 milliméetres. En outre des morceaux décrits il y a encore d'autres Osse- ments de Gravigrades, particulierement des astragales, des phalanges onguéales, etc., indiquant des animaux comparables par la taille au Scelidotheríum du pampéen. Ces Os appartien—- nent á deux 0u trois genres différents. Quelques piéces ressem- blentá d'autres similaires trouvées dans les couches á Pyrothe- rium et appartenant d'apres toutes les probabilités a 'Octodon- totheríum, et il est possible que ces os des couches á Colpodon puissent se référer au méme genre. Pourtant, avec les maté- riaux actuels, pour le moment on ne peu rien dire de plus précis. GLYPTODONTIA Propalaehoplophoridae PROPALAEHOPLOPHORUS BILINEATUS, NM. Sp. Représentée par quelques plaques de la partie postérieure de la carapace, in- diquant un animal de la grandeur de P. australis: du santa- cruzien. Ces plaques, á contour rectangulaire, ont une grande figure centrale elliptique entourée par une rangée de figures polygonales petites; dans la partie antérieure il y a une dou- ble rangée de figures semblables. Le caractéere plus notable servant á distinguer ces plaques de celles des especes santa- eruzienes, c'est la surface lisse et bombée des figures et les sillons qui délimitent les figures, qui sont étroits et tres pro- fonds. Une plaque mesure 33 millimétres de diamdtre antéro- postérieur, 24 millimétres de diamétre transverse et 10 milli- métres d'épaisseur. — 134 — * ProPALAEHOPLOPHORUS af. ExiLis. Amegh. 1899. Quelques plaques tres petites et tres minces semblent se rapporter a cette espéce, qu'on ne la connaissais que du patagonien supérieur (couches á Astrapothericulus). ProPALAEHOPLOPHORUS, Sp. Plusieurs plaques isolées ressem- blent á celles du P. australis du santacruzien, mais ces débris sont insufisants pour déterminer l'espece avec précision. D A CS MELODÍA Dasypidae * PROEUTATUS aff. LAGENA. Amegh. 1888. Le genre Proeutatus est représenté par des plaques de plusieurs régions de la ca- rapace ; par leur sculpture ces plaques ressemblent á celles de P. lagena, mais il y en a de plusieurs grandeurs et avec des variations plus ou moins grandes dans les figures. Il est pres- que certain que ces plaques appartiennentá plus d'une espéece mais sans des matériaux plus complets il n'est pas possible de les distinguer; je crois done sage, provisoirement, de les ins- crire toutes sous le nom de Proeutatus aff. lagena. PROEUTATUS POSTPUNTUM, N. sp. Représentée par plusieurs plaques de la section fixe postérieure, qui indiquent un ani- mal de la taille de P. lagena. Ces plaques se distinguent de celle de la derniere espece par leur surface moins lisse, avec une grose ponctuation et la figure centrale lageniforme mal delimitée, mais le caractere distinctif le plus notable consiste dans la présence d'une paire de trous, placés, non á la partie antérieure comme c'est la regle quand ces trous existent, sinon dans la partie postérieure. Une plaque de grandeur mo- yenne mesure 21 millimétres de diamétre antéro-postérieur, — 135 — 8 millimétres de diamétre transverse et 6 millimétres d'épais= seur. * PRODASYPUS CENTRALIS, N. Sp. De la taille de P. patagonicus. Les plaques movibles s'en distinguent par les trous piliferes du bord postérieur en plus petit nombre mais plus grands. Les plaques inmobiles du bouclier pelvien se distinguent par les figures de la face externe, qui sont tres hautes, bombées á surface lisse et séparées par des sillons profonds ; dans le fond du sillon qui entoure la figure centrale il y a des grandes perforations. Les figures périphériques sont plus hautes que la figure centrale. Les plaques ont de 9 a 12 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 7 48 milliméetres de diamétre trans- verse. * PROZAEDYUS HUMILIS, NM. Sp. Taille presque égale 0u á pei- ne un peu plus petite que celle de P. proximus. Les plaques movibles se distinguent par la sculpture de la face externe, formée par une figure centrale allongée, étroite et bombée en forme de colomne, et deux figures latérales paraléelles á la pre- miére et divisée en deux parties par un sillon transversal vers la moitié de leur longueur; le bord postérieur présente deux petits trous piliferes placés vers la partie médiane et sur la face supérieure. Ces plaques mesurent 15 millimétres de dia- métre antéro-postérieur eta 3 millimetres de diamétre trans- verse. Les plaques fixes de la partie antérieure du bouclier pelvien se distinguent par les deux figures latérales qui sont divisées en trois parties par deux sillons transversaux ; comme regle générale, elles n'ont en arritre qu'une seule perforation piliféere assez grande, placée vers le milieu de la largeur du bord postérieur en partie sur la face supérieure. Ces plaques mesurent en moyenne, 10 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 4 milliméetres de diametre transverse. — 136 — Stegotheriidae * STEGOTHERIUM (1) vARIEGATUM, N. sp. Dans les coupesá Colpodon, les débris de Stegotherium sont proportionnelle— ment plus abondants que dans le santacruzien, mais ne con- sistent qu'en plaques isolées de forme assez variée et appar- tenant peut-étre á plus d'une espéece, quoique pourle moment il estprudent de les reunir toutes sous un méme nom spécifi- que. Comme caractéere distinctif commun on peut indiquer la surface externe de toutes ces plaques qui est beaucoup plus granuleuse Ou rugueuse que dans celles du santacruzien; en outre se font remarquer par la présence d'une figure longitu- dinale médiane, parfois un peu oblique, presque toujours tres étroite et haute, en forme de colonnette, limitée sur les deux cótés latéraux par deux dépressions profondes. Les dimen- sions deces plaques paraissent correspondre á une taille un peu plus considérable que celle de l'espéce santacruzienne. Les plaques dela région postérieure sont petites, épaisses, á contour quadrangulaire ou rhombique, ayant en moyenne 9 millimétres de longueur par 6 á 7 de largeur; en avant de- (1) Derniérement M. le professeur W. B. Scott m'a montré le dessin du cráne complet de Scotaeops simplex Ameghino, 1887, un genre du santacruzien qui n'était connu que par un petit morceau de branche mandibulaire et dont la véritable place restait plus que problématique; il resulte étre un tatou á museau tres mince et tres allongé, a branches mandibulaires styliformes et denture rudimentaire. La carapace de ce tatou parait correspondre aux plaques isolées décrites sous le num de Stegotheríuwm tessellatum, Amegh., 1887. Si Videntité générique de ces débris se confirme, les deux noms datant de la méme époque, je préférerais conserver celui de Stegotherium tessellatum qui est plus en harmonie avec les caractéres de lP'animal. Jusqu'a présent je considérais le Stegothervum comme un Peltateloide allié de Pelte- philus, mais le cráne en question et le squelette démontrent que c'est un véritable Dasypode présentant des caractéres anormaux. — 137 — viennent rectangulaires, plus longues et plus nettement im- briquées, constituant dans la partie centrale des anneaux comme chez les formes récentes; les plus grandes de ces pla- ques movibles ont en moyenne 20 a 22 milliméetres de lon- gueur par 748 de largeur. Toutes les plaques, sont comme celles de lespéece santacruzienne á bords non dentés, coupés transversalement, et unis pendant la vie par du tissu fibro- cartilagineux. * PsEUDOSTEGOTHERIUM (G — N $ E e TR Ñ 1 IS ( AS Y 0 SS Z S SN 1993 pasooo. [A] eye) / 8 (75 SUL 91] sapo) I[0DO(? »p eruUB Lio a 10q105 9P $01 N E AB8 A SS - quo pay Ms [00] MS SOON y Ser E IAS 5 11 | ON 0.LIO ) 210890 mts SS a . E NS N a AS Si Ni NS yá SS == A pS a / YN N, 2yopeds y X you y 9 nun NONE on oe UU O HAZE Nx ALÍ preto per] ay Am995 $010 oPe 12] 0.13) 53 UeT OL) ULNTIOVN selonSTH se'T op o9Tuyyjol U0Q1eO OP soyrisodop soT op UOT3OL el UNX HLNAINOA VZOUGNAN 44d VUJHTTIAUONAYA V'I YOd ODIDOTOHD HLOD — 141 — extremo sud de una cadena que, paralela á la precordillera de Mendoza (con el Paramillo de Uspallata) y separada de ella por una depresion, se extiende con aumento de altura y bajo distintos nombres (sierra de Las Higueras, de las Peñas, del Retamito, etc.) hasta la ciudad de San Juan ; ellaforma en esta region el último contrafuerte de los Andes. El rhet — véase el perfil — está limitado al naciente por areniscas terciario-diluviales, que componen esta cadena en nuestra region, y al poniente, en la parte sud, por acarreo mo- derno (glaciar) que constituye colinas de altura insignifican- te. En Ja parte norte la faja rhética se estrecha y se encajona más, por avanzar desde el poniente un levantamiento del terreno paleozóico, que en el Cerro Negro alcanza su mayor altura (cerca de 1600 metros), cayendo entonces rápidamente hacia la depresion y llegando en una pared de caliza silúrica en directo contacto con los estratos rhéticos. Aquí puso el doctor Salas el pique de ensayo « Rickard » sobre los depó- sitos carboníferos. Como los bancos de caliza y dolomita silúrica (con fósiles característicos) y las margas rhéticas tienen posición casi igual y vertical, parece existir, á la primera ojeada, una suce- sion concordante; sin embargo, pronto se nota quelas últimas se inclinan algo hacia el poniente en la zona de contacto. Evidentemente, existe aquí una falla (ruptura) á conse- cuencia de la cual descendió el terreno rhético. Al poniente viene, arriba de la caliza silúrica, un piso de grauwacke (muy probablemente devónico), cubierto en la cima del Cerro Negro por areniscas coloradas con inclinacion hacia el poniente. Estas areniscas — no las he estudiado de cerca — deben pertenecer al permo-carbón y estar relacio- nadas con las areniscas de la precordillera, que contienen los depósitos carboníferos del Cerro Pelado (véase el perfil). Al oriente de la caliza silúrica, las margas y pizarras con dos mantos carboníferos, que en su afloramiento alcanzan cada uno cerca de 2 metros de ancho, se ponen verticales y — 142 — están limitados por areniscas margosas abigarradas, sobre las que siguen areniscas colorado-parduzcas. En éstas ya se nota una insignificante inclinación hacia el naciente. Al internarse cada vez más en la cadena que se levanta al naciente, subiendo por las quebradas hondamente erosio- nadas, se ve que sobre las últimas areniscas siguen otras de color gris-parduzco, viniendo luego un piso muy caracte- rístico de conglomerados y sobre ellos, areniscas finas, grises, con bancos de arcilla. En todas partes se halla yeso en capitas finas, que cru- zan los estratos. La inclinacion ha cambiado poco á poco de la vertical en la hácia el naciente, disminuyendo ésta cada vez más en los depósitos superiores. Luego la inclinacion se pone contraria, aparecen de nuevo los conglomerados con fuerte inclinacion hácia el poniente y poco despues de haber cruzado en una estrechura muy angosta este piso, las formas quebradas del terreno se pierden, el relieve se presenta más suave, nos encontramos otra vez en el rhet con sus estratos margosos, pizarras carboníferas y las areniscas coloradas en su pen- diente. Toda la cadena más al este, hasta que ella pasa en la llanura de Jocoli, debe estar compuesta, según mis investiga- ciones hechas en una quebrada, cerca de Jocoli, igualmente de areniscas terciario-diluviales, con variable inclinacion. Notable es una faja gris-blanca quese destaca bien en la falda oriental desde Jocoli, ya cerca de la cumbre de la cadena, la que parece ser formada de Dacita (Andesita) ó de tufa de esta roca eruptiva, manto que se halla á menudo interpuesto entre las areniscas terciario-diluviales tambien en las precor- dilleras de San Juan (por ejemplo formando los Cerros Blan- cos, cerca de San Juan). Para conocer el terreno rhético en sus detalles, nos tras- ladaremos desde el pique Rickard, á 15 cuadras más al sur, donde se encuentra el pique Eloisa con la casa de la admi- nistración (cerca de 950 metros). — 143 — En la pendiente del terreno observamos aquella misma se- rie de estratos compuestos de areniscas terciario-diluviales, debajo de las cuales aparecen, con inclinacion hácia el na- ciente, las areniscas colorado-parduzcas con un banco de conglomerados de 1 metro y más de espesor en su yaciente. Estas areniscas forman el límite superior del rhet, análo- go á la sucesion de las capas en las sierrras pampeanas (La Huerta, etc.). Cerca de una cuadra al sur del pique Eloisa, el perfil de los estratos rhéticos, de posicion casi vertical, está constituído de arriba abajo por : 1% Areniscas margosas abigarradas, muy desmenuzables, con un banco de areniscas amarillentas, de cerca de dos me- tros en el yaciente; en total cerca de 40 metros ; 2% Margas y pizarras arcillosas, en parte (cerca de la caja) areniscosas, con los depósitos carboníferos; cerca de 90 metros; 3% Areniscas margosas abigarradas como las del 1% con un banco de conglomerados en su pendiente; cerca de 24 metros ; 4% Marga y pizarras arcillosas con depósitos carboníferos como las del 2, con interposicion de areniscas de color claro, cerca de 90 metros. Todo el terreno es algo salado. Al poniente, el último piso está limitado por colinas de acarreo glaciar, como ya hemos dicho más arriba. Notable es en el perfil la repeticion del piso de areniscas margosas abigarradas. Tai vez uno está inclinado á explicar esto por una superpo- sicion de pliegues, pero esto no es admisible, porque falta una sucesion simétrica de las capas, quedando el banco de conglomerado en el segundo piso, arriba de las areniscas margosas. Además, el piso se pierde hacia el norte y así, creo hay que considerarle como una interposición de un irregular «stock » entre las margas carboníferas, lo que no tiene nada — 144 — de extraño en esta clase de depósitos. Esta interposicion me parece una señal muy favorable referente al aumento del es- pesor total del rhet en direccion al sud. Plantas fósiles se hallan en gran cantidad, tanto en las margas como en las pizarras hasta el punto de estar llenas estas últimas al encajonar los depósitos de carbón. Sobre su carácter de flora rhética no puede haber ninguna duda. La lista de las especies se publicará en otro lugar. Afloran seis mantos de pizarras negras, que hacen suponer carbón en la profundidad; tres de ellos, sobre los que están trabajados los piques, tienen en la superficie un espesor de uno y medio hasta cinco metros, notándose, algunas cuadras al sur del pique Eloisa, uno con un espesor de más de seis metros. Los trabajos de reconocimiento, hace poco, han sido prin- cipiados. El pique principal, sobre un manto de cerca de cinco me- tros de espesor, ha llegado hasta una profundidad de más de 20 metros, habiendo salido carbón lustroso en poca profundi- dad en capitas delgadas entre las pizarras negras. Por abajo el carbón aumentaba notablemente alcanzando á los 20 me- tros de profundidad un espesor de más de un metro y de buena calidad. Su estructura es esquistosa, “alternando capitas de hulla ne- gra lustrosa compacta y de fractura concoidea con otras de menor lustre, compuestas evidentemente de substancia más terrosa. Contiene algo de yeso y de pirita. Arde, hinchándose, con una llama larga, exhalando un olor y humo desagradable. El residuo que queda por la combustion es, las más de las veces, dle la misma forma del carbon crudo (como la del carbon de madera quemada) poniéndose pulverulento. Se puede clasificarlo como hulla seca de llama larga. Si la hulla es muy bituminosa nada hay que permita declararla como un esquis- to bituminoso. — 145 — La carbonizacion de los vegetales está á la vista en las pi- zarras que los contienen, notándose muchas veces hojas bien distinguibles en su forma y nervatura, pero completamente carbonizadas. Parece que ha sido especialmente la familia de las Cyca- dineas (juntos con helechos) la que ha suministrado el mate- rial para el carbon. El análisis verificado por el doctor J. J. KyLE, en la Casa de Moneda dió : Muestras varias : gua ISroOSCÓPICA oo aos d. Matentas Volatiles.--.. <<< 0... 25. Ci y A 38.2 REMATE AA 30.40 Calorías (método de Berthier)...... 3936 Muestras elegidas : URSS COMIC a licor 8.40 — 10.65 Materias volátiles: omnia da eos ads 32.80 — 297,41 COM NS 52.95 — 42.64 COI A 5.85 — 19.30 Calo lasioa EL DO 5167 — 4036 Análisis verificado por el doctor Francisco Lavalle : Muestras varias : Humedad y materias volátiles.. 28.20 — 20.30 CA a E ARA ej 51.25 — 52.20 PA A 20.55 -- 27.50 — 18.00 4860 Calorías (método de Berthier).. 4445 — Muestras elegidas : Humedad y materias volátiles.... 38.50 — 44.60 MALDONADO o dot 55.00 — 45.89 (UVA A ies Me ta e le 6.50 — 9.50 Caos A ae 4971 — 5703 Es VII 10 — 146 — Nuevas muestras analizadas recientemente por el doctor FRANCISCO P. LAVALLE : En 100 gramos HUME SA A do do 10.80 Materias rolas 35.90 Materias ea 6.81 Carbón PUT o bla reos 46.49 TOA ae e 100.00 Poder calorífico (método de Berthier) 5610 calorías Quemado en vasija cerrada forma coke esponjoso, bastante denso, de aspecto metálico y muy semejante á los carbones comunes del comercio. La cantidad de azufre varía entre 2.45 y 2.80 por ciento en algunos trozos. De los datos que anteceden se desprende que el carbon examinado puede uti- lizarse en las mismas condiciones que cualquiera de los co- nocidos en plaza y de procedencias diversas. En motores fijos han sido ensayados con buen éxito. En la usina de gas en Mendoza (señor FABER) el carbon dió 230 metros cúbicos de gas por tonelada. Considerando la poca profundidad de que se han extraído las muestras de ensayo, los resultados son satisfactorios. Por las últimas muestras se ve que el carbon á mayor profundidad, mejora notablemente, disminuyendo la canti- dad de ceniza. En la extraccion no habrá dificultades particulares á ven- cer: El transporte hasta Mendoza no tropezará con ningun in- conveniente en esta llanura, donde hay muy buenos caminos carreteros hasta las minas mismas. También se podría unirlas fácilmente por un ramal secundario ó por alambre- carril con la línea de Mendoza á San Juan, que queda dis- tante cerca de cuatro leguas (estación Jocoli). Los trabajos ejecutados hasta hoy no permiten emitir un juicio definitivo en cuanto á la cantidad de carbon; sin em- — 147 — bargo, un manto de más de un metro, de regular calidad, como está á la vista en el pique Eloisa, se le considera por lo general explotable, y de estos mantos habrá varios. Desde el punto de vista geológico, con relación á la pro- pagación de los depósitos, soy de opinion, que ellos con- tinúan cubiertos de aluvion hasta la ciudad de Mendoza; es decir, por un espacio de cerca de ocho leguas. Greo que no habrá fallas que corten los depósitos bajo hundimiento en dirección oblicua al rumbo de las capas, como se ha observado, con gran perjuicio para la explota— cion en los terrenos carboníferos del viejo continente, pues la tectónica de todos los terrenos que componen la precordi- llera y sus faldas es tan sencilla y tan uniforme en el senti— do que los terrenos continúan con gran regularidad y sin ser interrumpidos en manera indicada, formando fajas diri- gidas de Norte á Sur, que tales conclusiones son a priori justificadas. Cuando la sucesion de los terrenos no es más normal, co- mo en el caso del Cerro Negro, donde el rhet limita la caliza silúrica, es debido á la fractura de los pliegues, á la forma- ción de una falla paralela al rumbo de las capas y á consi- guiente descenso de ellas. Pero tales fallas longitudinales no interrumpen el terreno en su continuacion de Norte á Sur y supuesto el caso que la faja rhética desapareciera en su corrida de Norte á Sur en un trecho en la superficie, volverá á aflorar en otro punto de esta línea. Será difícil, sino imposible, demostrar directamente la continuacion de nuestra zona carbonífera hácia el sur, hácia la ciudad de Mendoza, por estar cubiertos los depósitos por aluvion, pero al norte, nuestra argumentacion ya está com- probada, habiendo podido constatar el terreno en Pedernal (cerca de 50 kilómetros al norte del Cerro Negro) en un punto previamente calculado; y entre éste y el Cerro Negro . los depósitos deben salir en varios otros puntos. Pero con AR. - esto no quiero decir que el terreno en esta parte contenga carbon. Segun dicen, existe carbon en el Cajon de Montaña (al oeste de Durazno, provincia de San Juan), pero fáltannos investigaciones que comprueben estos asertos. Puede ser que los mantos carboníferos disminuyan ó se pierdan com- pletamente al norte, lo que estaría conforme con nues- tras observaciones, hechas en el corte de la quebrada Dehe- sa, al frente del río Tambolar, donde, sobre areniscas que pertenecen al permo-carbón ó al trias, descansan margas y arcillas sin carbon. Como he hablado sobre posibles irregularidades de los de- pósitos, no quiero pasar en silencio las pequeñas alteracio- nes en el rumbo, que algunos mantos han sufrido al sur del pique Eloisa, en el extremo norte del arriba mencionado «stock» de areniscas margosas, y las que evidentemente son debidas á la interposición de éste y á los efectus de presion contra un material pétreo de distinta resistencia. Pero se reconocen que ellas carecen en absoluto de importancia, pues los mantos carboníferos vuelven pronto al rumbo é in- elinacion regular. Que tales pequeños cambios pueden repe- tirse, no hay para qué decirlo. Profundidad. — En nuestra exposicion hemos basado las deducciones, en primer lugar, sobre la tectónica de los te- rrenos, consistiendo en la formacion de pliegues. Segun es- to, debe existir una continuacion subterránea (sinclinal) en- tre los depósitos actualmente trabajados en Las Higueras y los otros que salen más al naciente dentro de las areniscas terciario-diluviales. Las capas verticales van, pues, á pasar en la horizontal. La profundidad en que esto se efectúa debe ser muy grande, dada la gran inclinacion de las capas y el gran espesor de las areniscas terciarias; para su cálculo se precisaría datos que no están á mi disposicion. Supongo que son varios cientos de metros hasta donde continúan los depósitos carboniferos en posición vertical. — 149 — El espesor de los depósitos lo hemos calculado en cerca de 200 metros, comprendiendo éste el ancho total visible de las margas y pizarras carboníferas, inclusive las areniscas mar- gosas (cerca de 60 metros), desde las areniscas coloradas al extremo oriental hasta las colinas de acarreo al poniente. Las capas de este último terreno (rodados, arena, arci- lla), son horizontales en las colinas, pero parecen cam- biar—no está bien claro — en el contacto con los depósitos rhéticos en la vertical, como puede verse mejor en un corte más al sur. Este hecho tiene interés científico, pues él nos enseña de que tambien en tiempos muy modernos han tenido lugar dislocaciones y movimientos de los terrenos; pero prácticamente no tiene mucha importancia, á lo menos no podemos deducir de él a prior:, que los depósitos rhéticos estén aquí cortados y que no sigan otros pisos carboníferos más al poniente. Se necesitaría cortar los depósitos en esta direccion desde el pique Eloisa, como tambien convendría una galería desde este mismo hácia el naciente para conocer el carácter de los otros mantos. Pero la propagacion subte- rránea del rhet devajo del acarreo hácia el poniente, si exis- te, pronto debe estar limitada por otros terrenos, como cali- za silúrica, grauwacke ó por las areniscas terciario-diluvia- les por razón de la arriba mencionada falla en el Cerro Ne- gro, cuya continuacion hacia el sur pasa muy probablemente aquí. Existe la posibilidad de que más al poniente, en la llanu- ra que se extiende hasta Canota, al pié de la precordillera, ó en la falda de ella misma, hay una ó dos fajas rhéticas más, encajonadas entre otros terrenos, como lo hemos imaginado en el dibujo de nuestro perfil. Ellas formarían entonces la continuacion setentrional de los depósitos de Cacheuta con los de Challao, separados de los de Las Higueras por otros terrenos (por ejemplo por la caliza silúrica del Cerro de Cal). — 150 — Sobre el espesor de los depósitos de carbon en Las Hi- gueras ya hemos referido más arriba. Cómo ellos, más al sur, hacia Mendoza, están cubiertos por acarreo, claro es, que no se puede saber, si los mantos carboníferos dentro de las margas siguen siempre con el mismo espesor, pero el hecho de que hay capas de carbón rhético, si bien de poco espesor, en la precordillera misma (Challao, Arroyo Papagayos, Ca- cheuta, El Salto, La Reta), y la consideracion de que en la actual depresion mendocina debe haber existido en la época rhética una cuenca con lagunas y rica vegetacion, limitada al poniente, pero de mayor extension hácia el naciente, nos hace suponer que los depósitos que ocupen partes más centrales de la cuenca, sean no solamente de mayor espe- sor, como es efectivamente ya el caso en Las Higueras, sino tambien de mayor regularidad. Arriba ya hemos expuesto, cómo al naciente de los depó- sitos de Las Higueras, en la cadena de areniscas terciario- diluviales aflora una segunda faja rhética. Más al naciente, — para proseguir ahora el terreno rhético hacia el naciente y entrar luego en consideraciones generales — es muy proba- ble que esto se repita, pero los depósitos deben estar cubier- tos por terrenos modernos. También puede ser que los plie- gues no lleguen á la superficie, pues es de suponer que la posición muy inclinada del rhet, como de todos los otros te- rrenos, en la orilla de la precordillera, disminuya más al oriente. En tal posicion poco inclinada, el rhet, cubierto de areniscas coloradas, aparece otra vez en las sierras pampea- nas, en particular al norte y al sur de la sierra de La Huer- ta, rodeándola sin duda completamente y extendiéndose subterráneamente tanto hácia el poniente como al naciente. Esto nos da una idea de la gran propagacion del terreno rhético desde la precordillera hasta las cadenas más orienta- les de las sierras pampeanas(á lo menos hasta la sierra de Los Llanos), y cómo el terreno incluye tambien en esta region, — 151 — donde aflora en las orillas de las sierras, depósitos de car- bon (Marayes, Usno, Campo de Ichigualasta), es de supo- ner que hay entre ellas y los de la precordillera una conti- nuacion subterránea, aunque en parte á gran profundidad, siendo así posible la existencia de extensas cuencas carboní- feras. Tanto en las depresiones de la region ocupada por las precordilleras como en las entre las sierras pampeanas, el te- rreno se ha formado bajo condiciones iguales, lo que hace más probable su continuidad, máxime si nos fijamos en el carácter petrográfico que es común á las dos regiones, es- tando representado por margas, pizarras arcillosas, arenis- cas margosas y cuarcíticas de colores claros. Además, los ve- getales enterrados en ellos representan los mismos tipos de una vegetacion característica para depresiones con lagunas. La profundidad á que se encuentran los depósitos de carbon en estas cuencas, debe aumentarse — así se deduce por lo general, supuesta una posicion normal — cuando nos alejamos de las sierras que han formado antes las orillas de las cuencas ; y está demás decir, que por estas razones todos los trabajos tendentes á averiguar los depósitos de carbón de- ben partir de ellas en la región de su afloramiento, avan- zando con las perforaciones hácia el centro de las cuencas. Hasta hoy nada se ha hecho en este sentido, pues los tra- bajos realizados en Marayes, al sur de la sierra de La Huer- ta, tienen el defecto de ser practicados en la orilla de una cuenca, y como el espesor del carbón en tal región del aflo- ramiento es por lo común insignificante y su calidad infe- rior, no era razonable esperar mejores resultados que los obtenidos. Lo mismo puede decirse de los depósitos de El Salto, La Reta y de Challao en la precordillera de Mendoza. Antes de que se efectúen trabajos de reconocimiento co- mo se deben hacer, no se puede afirmar que no existen en el terreno rhético depósitos de carbón en cantidad explotable (1). (1) Canront, en su informe Sobre la formacion carbonifera de la — 152 — Los puntos para éstos ya están fijados en las precordille- ras: Las Higueras, y en las sierras pampeanas Los Marayes, en el extremo sur de la sierra de La Huerta y al norte de ésta en Usno y en el campo de Ichigualasta, cerca de El Bal- de, con las comarcas contiguas (1). República Argentina (Escuela nacional de minas de San Jnan), llega á las mismas conclusiones referente al carbón del terreno rhético. En este trabajo se citaademás la opinión de STELZNER sobre el valor práctico del terreno rhético, tomada de su obra Bertrage zur Geologie und Palaeontologie der Argentinischen Republik. No puedo pasar por alto un punto de la traducción que conceptúo falso. STELZNER no habla de antiguos mares, que hubieran sido rellenados por las capas rhéticas, ni que «en la orilla de este mar» hubiera existido en la época triásica espléndidos bosques, sino de « Becken » que debe traducirse por «cuen- cas » Ó « depresiones ». Mar no hubo en la época rhética, ni antes de ella en las referidas regiones. Todas estas regiones centrales ya han sido, mucho antes de la época carbónica, continente (arcáico), sobre el que se formaron primero los depósitos de este terreno y luego arenis- cas (triásicas) y los estratos rhéticos. En la época de la sedimentacion de estos últimos, las serranías y depresiones ya estaban más acentuadas, resultando así, que los depó- sitos rhéticos están limitados más á las depresiones. La exposicion de CaNtoN1 referente á la época carbónica adolece del mismo error, cuando nos habla del «archipiélago carboniífero». Tal concepto da una idea del carácter y de la propagacion de los depósi- tos carbónicos y rhéticos desfavorable desde el punto de vista práctico. Tengo que observar, además, algunas opiniones teóricas, contenidas en la página 10, línea 20 y siguientes, las que, dice CANTONI, SON COn- firmadas por STELZNER, VALENTIN, HAUTHAL y BODENBENDER. Por mi parte no he emitido semejante teoría y mucho menos voy á confirmarla; y en cuanto á STELZNER, VALENTIN y HAUTHAL jamás han dicho una palabra en tal sentido. Hay que tener cuidado con las citas. (1) En Marayes parecen existir segun los informes de JOAQUIN GODOY y Octavio Nicour dos niveles de pizarras carboníferas; en el uno, di- cen, hubo carbon de 2 á 2,5 metros de espesor; el otro no ha sido re— conocido completamente. Hoy dia los laboreos son inaccesibles, pero no hay duda, que existe carbon, como ya STELZNER lo ha confirmado. Segun Rickarbel carbon de Marayes contiene : — 153 — La poca inclinacion de los estratos de los últimos puntos, falta de grandes dislocaciones y poca profundidad, en que se hallan los depósitos, hacen estos lugares muy á propósito para perforaciones. Resultará de ellas la direccion en la que hay que proseguir los trabajos. En las regiones en que el rhet está cubierto por terrenos modernos (areniscas arcillosas, arcilla y arena), que han pro- ducido una superficie más ó menos llana, hay que tener en cuenta al elegir los puntos de perforacion, que el subsuelo del terreno primitivo (gneis, etc.) no es siempre de esta mis- ma forma, sino que, por el contrario, será en su mayor parte ondulado, manifestándose tales ondulaciones, con las que los terrenos sobrepuestos se acercan á la superficie, á veces por muy insignificantes levantamientos. Con tales perforaciones se resolverá al mismo tiempo el no menos importante problema referente á las aguas subte- rráneas, pozos artesianos, etc., que exige por sí solo una solucion. Hace ya casi treinta años que Stelzner (entonces cate- drático de geología en la universidad de Córdoba) indicaba el distrito de Marayes como uno de los más adecuados para tales trabajos de reconocimento, y esta opinion, referente á la probabilidad de encontrar depósitos explotabies en el rhet, la ha sostenido, siguiendo con interés las investigacio- nes geológicas de los últimos decenios en la Argentina, hasta su muerte, ocurrida siendo director de la Academia de minas de Freiberg, en Sajonia. Nuestros conocimientos actuales hablan más y más en fa- Agua higroscópica 1,57; materias volátiles á 30,80; carbon fijo 36.20; cenizas 22.43. En el campo de Ichigualasta hay una serie de mantos, pero en su afloramiento de poco espesor. Segun Cantoni ellos se aumentan, dan- do en parte un carbon de más de un metro de espesor y de regular calidad. El carbon es muy parecido al de Las Higueras. — 154 — vor de esta opinion, resultando que los terrenos carboníferos, que hay que distinguir, segun mis investigaciones, en rhéticos y permo-carbónicos, los primeros se presentan con caracte- res más propicios de contener depósitos explotables. Sobre el permo-carbon trataré más abajo. Ahora, como los depósitos de Las Higueras llenan por el momento las mejores condiciones, está demás recomendar que se practique sondeos en mayor escala que los hasta ho y hechos. Es un deber del gobierno tomar en consideracion un asunto de tan magna importancia. En todo caso, con estejdescubrimiento hemos adelantado mucho en la cuestion concerniente al carbon de piedra, pues dejando de lado la importancia local que puede tener, él hecha más luz sobre el carácter y la propagación del terreno carbonífero, haciendo esperar en general una solucion mejor de la que hasta hoy se creyó. El carbon rhético no resiste la comparacion, segun las ex- periencias, con las clases de carbon proveniente del «terreno carbónico »; pero si se encuentra en bastante cantidad y es de barata explotacion, encontrará una aplicacion local en muchas industrias, y en particular en nuestras provincias andinas, como Mendoza, San Juan y la Rioja, en las que la leña es un artículo tan sumamente escaso, que casi no se halla al alcance de los pobres, y donde los establecimientos metalúrgicos existentes (por ejemplo el de Uspallata) han cesado sus trabajos por falta de combustible y por estas razo- nes no es de esperar se funden otros nuevos que podrían dar impulso á la minería. Consideraciones generales sobre el Permo-Carbon como terreno carbonifero Más arriba he dicho que el terreno rhético es, creo, más propicio que el permo-carbon respecto á la posibilidad — 155 — de contener depósitos explotables. Esto exige más explica- ciones. En un trabajo que saldrá en la entrega siguiente del Boletin de la Academia, y que tratará sobre la constitucion geológica de la precorditlera de San Juan y de las sierras pampeanas, hablaré detalladamente sobre el « permo-carbon », es decir, sobre una serie de areniscas, cuyos niveles inferio- res se manifiestan por su posicion y por su carácter fitopa- leontológico como equivalente de lo que se llama « terreno carbónico ó terreno carbonífero » (en sentido estricto). El no está limitado á la precordillera de Mendoza y San Juan, con su prolongacion al norte y noroeste hasta el Famatina, sino que aflora tambien, depositado sobre gneis, etc., en varias partes de las sierras pampeanas (sierra de los Llanos, de San Luis, de Velazco, etc.). Son casi exclusivamente areniscas las que le componen ; las pizarras están desarrolladas en grado mínimo, contenien- do á veces muy insignificantes capitas de verdadero carbon. Lo que llaman carbon no es la mayor parte de las veces más que pizarra carbonífera. Los puntos en que salen estas últimas y conviene preci- sarlos, son los siguientes. Voy á enumerarlos en seguida desde el sur al norte por la precordillera de Mendoza y de San Juan hasta el Fama- tina, y luego las de las sierras pampeanas : Cerro Pelado, Retamito, Carpintería y Pocito, Los Colo- rados de Zonda y La Deheza, Huaco (cerca de Jachal), y pro- bablemente algunos afloramientos cerca de Tucunuco; Trapi- che y Cerro Bola (cerca de Guandacol), Los Tambillos y Carrizal (en la falda occidental resp. oriental del Famatina), Los Saladillos y Amanao, cerca de Chilecito; además en la sierra de los Llanos y en sus faldas (Pampa de Ansulon, Malanzan y Chamical), en la sierra de San Luis (Bajo de Velis), y muy probablemente en la sierra de la Huerta y en el Pié de Palo, Piques y socavones de ensayo en escala pequeña son en — 156 — parte ya de fecha muy vieja (varios decenios atrás), como los de Huaco y de Los Tambillos. Mayores extensiones han te- nido los trabajos ejecutados sobre los depósitos de los Co- lorados de Zonda y de La Deheza, en el año 1888, por el in- geniero Thierry. Los de Retamito (1883) han sido ensayados otra vez en el año pasado, y en el cerro Pelado, tambien conocido desde muchos años atrás, han principiado á trabajar nuevamente. Todos, salvo tal vez los del último punto, toda- vía no concluídos, no han tenido resultado alguno. Estos son tambien los únicos puntos, en que el terreno sale á la superficie con un aspecto algo favorable, por la existencia de pizarras, pero ellas tienen un espesor muy In- significante, reduciéndose en su mayor parte á un solo manto. Los otros, como Carpintería, Trapiche, Saladillos, Amanao, Sierra de los Llanos, de San Luis, no merecerían ser men- cionados si no tuviesen su interés por las plantas fósiles que contienen, las que nos han permitido clasificar el terreno co- mo permo-carbon. La propagacion del terreno es pues muy grande, — su ex- tension más al norte todavía noestá fijada, — mucho más ge- neral que el terreno rhético, pues mientras éste queda más limitado, dentro de las depresiones de las serranías, aquel sube hasta alturas considerables, tanto en la precordillera como en las serranías centrales. Pero su carácter es en todas las regiones sumamente este- ril, lo que salta ya inmediatamente á la vista por la predo- minancia de las areniscas; y estos hechos, constatados en tan variados puntos, creo que bastan para no dar lugar á ilu- siones. Y no se diga que nos falta mucho que conocer en esta región. Afloramientos de alguna importancia no nos pueden haber escapado. Lo que tal vez se descubra despues, no cambiará nuestro concepto, sino que vendrá á apoyarle más aún. Lo que se puede objetar, es que todos estos depósitos no — 157 — sean sino afloramientos de las cuencas carboníferas en las orillas de las serranías, que por consiguiente debieran pre- sentarse en calidad y cantidad inferior, y que en las partes más centrales de las cuencas muy bien pudieran encontrarse depósitos de carbon explotables. Tal objecion, teóricamente, es fundada ; nosotros mismos hemos hecho deducciones análogas concernientes al terreno rhético; sin embargo siempre sería de extrañar cómo un terreno de tan grande propagacion no salga á lo menos en uno ú otro punto con carácter favorable. Pero supuesto que hubieran capas productivas en estas cuencas, prácticamente serían sin valor por razon de encon— trarse á profundidad muy grande, tal vez inaccesible para ser explotados; pues sobre ellos deben seguir: primero un piso de areniscas de mucho espesor — en la provincia de La Rioja entre Paganzo, Vilgo, Gruandacol, ete., él alcanza á lo menus 1000 metros; — luego, encima, á lo menosen la mayor parte de las depresiones, el terreno rhético, arriba de éste otra vez areniscas y al fin el terreno terciario-diluvial y de- pósitos modernos; en total, de un espesor mínimo en muchas partes de quinientos metros. Pero, prescindiendo de este cálculo, que tal vez no tiene sino un valor aproximativo, basta el hecho de que hay dife- rencias de nivel del terreno permo-carbon en las faldas de las serranías centrales, producidas por descensos, que alcanzan más de mil metros, para no hablar de los muchos mayores que hay en las orillas de la precordillera y en las que los depósitos, en posicion casi vertical debajo de otros terrenos deben hundirse hácia profundidades muy grandes. El único punto de esta regicn en algo favorable para per- foraciones, por hallarse los terrenos poco inclinados, es Retamito, en la provincia de San Juan, y tal veztambien la re- gion entre el Pié de Palo y el Cerro Valdivia, en la que hay que esperar que el terreno primitivo (pizarras cristalinas) suba más á la superficie. Pero tal empresa no tendría bas- — 158 — tantefundamento desde que queda constatada la esterilidad del terreno en todos los demás puntos conocidos. Lo que ha contribuido que. entre otros, THierrY en su obra « La cuestion del Carbon de Piedra » (memoria presen- tada al Congreso Industrial Argentino en el año 1900) hayan indicado una exploracion en este punto, hasido la clasifica- cion del piso de Retamito como « Culin », pero tal clasifica- cion, aunque fundada sobre algunas plantas fósiles caracte- rísticas para el Culm europeo, no puede ser todavía conside- rada como definitiva, pues faltan hasta hoy en general, segun mi opinion, datos seguros que permitan una paralelizacion de nuestros depósitos de la precordillera como de las sierras centrales, con los pisos del terreno carbónico, caracterizados en Europa y en Norte-América. En todo caso, no hay razón alguna para suponer una parte productiva arriba de los depósitos de Retamito, porque en ninguna de las regiones en que salen depósitos más ó menos idénticos á los de Retamito ha sido observado un piso rico en carbón (1). (1; Además de Retamito, THieRRY recomienda como punto para explo- rar San Javier, al sud de Misiones, y la región entre el Sudoeste del Neuquen y la frontera sud de Chile. Los depósitos de San Javier están todavía envueltos en completo mis- terio, desde que STELZNER, referiéndose á MoussY, en su obra citada, los mencionó sin ningun detalle. No existe, pues, por el momento una base práctica y tampoco nos la proporciona el sudoeste (Neuquen, etc.), pues deducciones, como las de que probablemente se encontrasen al lado oriental de los Andes en te— rritorio argentino los mismos depósitos carboníferos (hulla terciaria) que hay al lado occidental en Chile (Lota, Coronel, etc.), no tienen ni valor teórico ni son científicamente admisibles. Pero estoy completa— mente conforme con THIERRY, cuando dice que se hagan las debidas inves- tigaciones en regiones que prometan alguna probabilidad de encontrar carbon; pero no comprendo, por qué no examina con toda detencion los depósitos ya conocidos, que reunensin duda alguna las condiciones para una exploracion, requeridas por THIERRY en su obra. — Del terreno rhético él no hace caso. Pero dejando todas estas consideraciones de lado, sería inexplicable el lanzarse á una empresa tan aventurada, cuando se presta un terreno carbonífero, como el rhético más fácil de alcanzar y en todo caso más propicio. A lo menos hay que resolver primero este problema, antes de emprender otro. Es una preocupacion, fundada en el carácter del terreno carbónico en Europa y Norte-América, el creer que sola- mente éste sea carbonífero; al contrario, hoy en día, con el progreso de las investigaciones geológicas en otros conti- nentes, sabemos, que los otros terrenos contienen mucho másdepósitos de carbón que lo que en general se cree. Car- bon triásico y rhético (incluso liásico) es conocido y en parte explotado ya desde tiempoatrás en Richmond, en Virginia, en Carolina del Norte, en Schonen enSuecia, en los Alpes aus— triacos, en el Banat, Transilvania, Cáucaso, India oriental, Australia (Queensland), y en especial en China, donde al- canza una gran propagación y mucho espesor. La poca atencion que hasta hoy se ha dedicado al Rhet, su descrédito, es debido en nuestro país además á una confu- sionde sus depósitos con los permo-carbónicos, Todos los depósitos carboníferos de la parte central y del norveste han sido considerados antes como rhéticos, error fundamental y lamentable, y como una gran parte de ellos, — y exactamente los permo-carbónicos — se mostraron co- mo estériles, quemaron el santo y la fé. Es de transcendental importancia distinguir con toda pre- De la distincion sobre terreno rhético y carbonífero, que falta en su obra, no se puede prescindir, ni aún en el caso de tratarse la cuestion desde el punto de vista puramente práctico. No se puede hablar « del terreno carbonífero », refiriéndose á los depó- sitosde Dehesa, San Rafael, Marayes, etc., tan completamente distintos. Pero en cuanto á los depósitos permo-carbónicos de la precordillera como de las serranías centrales ¡en los puntos más arriba mencionados) participo absolutamente de la opinión de THIERRY. — 160 — cision los dos terrenos, para lo que por ahora, en general, no habrá más dificultades. Pero puede haber casos en que se podría incurrir fácil- mente en errores, pues no en todas partes de las depresio- nes existe el terreno rhético, y por consiguiente no se puede emprender en cualquier punto una perforacion. Hay regiones, por ejemplo la de Paganzo (La Rioja), en las que el permo-carbon sale á la superficie, no siendo des- arrollado el rhet. Si se emprendiera aquí una perforacion, considerando los depósitos como rhéticos, sería un gran error; y sise hubiera tenido ya en el año 89, en que hicieron aquí una perforacion, nuestros conocimientos actuales, el fracaso habría sido evitado, no se habrían invertido inútilmente mi- les de pesos, y lo que vale más aún, la confianza en todos los depósitos carboníferos no se habría perdido. Investigaciones geológicas muy detalladas deben preceder pues á cualquier sondaje, pero, como ya lo he dicho en otro lugar, existen comarcas limitadas y conocidas desde el punto de vista geológico, como Marayes, Campo de Ichigualasta y Las Higueras, en las que pueden ser emprendidos inmedia- tamente trabajos de reconocimiento. Con la conciencia más escrupulosa se puede afirmar que en esos puntos existen las condiciones para esos trabajos, pero no se puede decir á ciencia cierta — y hay que preve- nirlo en nuestro país más que en otro alguno — si ellos ten- drán un resultado satisfactorio. GUILLERMO BODENBENDER. Córdoba, Mayo de 1902. OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS EN 1890 FUERA DE CÓRDOBA Por OSCAR DOERING A principios del año 1890 establecí varias oficinas meteo- rológicas en los departamentos Totoral, Tulumba, Río Seco y Sobremonte. A más de realizar mi propósito principal, hice en este viaje un gran número de determinaciones barométricas de alturas, cuyos resultados han visto la luz en este Boletin, tomo XVI, página 5 y siguientes, y determiné la declinacion é intensidad horizontal del magnetismo terrestre en todas las localidades donde estaba obligado á detenerme algunos días para instalar las oficinas meteorológicas, y que son las que siguen: Villa General Mitre (El Totoral)........ Enero 16 de 1890 San José de la Dormida (La Dormida).... » 18-20 Villa de Maria (El Rio Seco)............ » 22-24 S. Francisco de Sobremonte (El Chañar)... » 26-30 CAM o lao Febr. 2-5 Todas esas observaciones se han hecho con el teodolito magnético de mi propiedad C. BAMBERG, número 2597, así T. XVI 11 — 162 — como las que corresponden al año 1889 y que he publicado en el tomo XVI de este Boletin (1). Publicaré las observaciones y sus resultados en el órden cronológico indicado. VILLA GENERAL MiTrRE (El Totoral) p =— 30%42/5; )= 6435 al W. de Greenwich; H 569 m. /0.D.) El paraje en que hice las observaciones magnéticas, es un sitio (campo entónces) al W de la casa (hotel) delseñor FELIx Cucco, sitio que hace cruz con la quinta de la familia Pinto. La iglesia se encuentra á unos 300 metros de este sitio con un azimut N 70% 51'45 E. Las casas más próximas distaban . como 0 metros. Determinacion de la hora 1890. Enero 16. Círculo de reflexion. Reloj: Glashútte. Alturas correspondientes del (-). Altura doble Mañana Tarde Mediodia 860" — 15” O 8"44"41*2 do el dos 12*9"2812 80 —2 O 46 47.4 321540. 212 O) 49 19.8 2053040 219 900 —1 O AY UA A 2152 O 54 0.6 24 55.8 28.2 920 —2% 201952 22 48.2 26.1 O) 58 37.0 20 16.6 26.8 (1) Por un descuido en la correccion de las pruebas se dice en el encabezamiento del trabajo á que aludo, que las observaciones se han efectuado con un magnetómetro de desviacion, lo que no es cierto. De los primeros párrafos del citado trabajo se desprende claramente que el instrumento usado ha sido el mismo teodolito magnético O. Bamberg 2597. — 163 — Mañana Tarde Corrección del índice.......... + 1'12'5 + 1'17'5 Temperatura del aire.......... 22.5 27.0 NERO, AO 718.5 Resultado: AT = + 0%37:3 Determinacion del azimut de la mira Me ha servido de mira una cruz de madera levantada en una loma al SSE de mi carpa. La cruz dista 1500 metros. 1890. Enero 16, a. m. Mira: 235*34:00 6*422]5*2 (Y 181*10/25 44 860 181 33.2 45 59 8 (0) 181 20.75 47 38 2 (] 180 34.75 2.0 da AT = + 0368 Mira: 235734:00 6*49=42*0 2] 180*21:25 51 13 6 0 180 45.50 52 44 4 (0) 180 36.25 54 26 0 (1 179 49.00 a AT = + 0%36£8 1890. Enero 16, p. m. Mira: 235*33/88 9. 554" 64 (6) 330%56:00 10. 55 55 4 (O) 330 43.50 11. 57 40 8 (] 329 58.25 12. 59 39 4 (] 329 44.75 AT = + 0%38*3 — 164 — Resultado : azimut de la mira Observacion 1-4 mañana 158*34/17 ) ,_ y MOS ; 5-8 Ñ 34.38 $ 158*34:27 » 9-12 tarde 158 35.01 Promedio: 158*34/64 Declinacion 1. Enero 16, 7*21” a. m. — 7*39" a. m. Marca arriba. 0 ose 88*21:75 (2 obs.) y PA e 25.38 » >» abajo. en ts 25.38 » » AUD 21.88 Mira.... 235"33:94 Norte magnético 88”23:60 (75 a. m.) A 2. Enero 16, 7*42" — 7*58" a. m. Marca arriba. od - 88*20:38 (2 obs.) abajo e 25.15 » > DUO 25 13 » ADA A 20 83 -(3.»: ) Mira.... 235733/94 Norte magnético — 88”23:02 (7"8 a. m.) 3. Enero 16, 1"18” — 140” p. m. Marca arriba. As: 88”24:92 (3 obs.) Abajo... e 26.88 (2 » ) >> abajo. 22 soci 26.00 > >. DROrriDa: Son: 24.00 » Mira.... 23573337 Norte magnético 88”25:45 (175 p.m.) 4. Enero 16, 1*42 — 2*10” Marca arriba. 07. 00. 8821:50 (2 obs.) » abajo. Epi TIVA Marta abajo...)...... 25 AED ae o 2 Mira.... 23533.3/ Norte magnético 88”24/30 (1"9p. m.) Resultado. Declinacion en « El Totoral) ». ISIOS BMEFO, 11.092 Made M== HAS (de SA 23.7 (9) 1 e 26.8 (3) DS O Pt 25.8 (4) Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman (*) [.. Enero 16,a. m. Cronómetro: Glashutte. Temperatura inicial 2677, final 24*%2. Amplitud inicial 22”, final 1”. Angulo de torsion = 034; y = 0.000 895. + 11*10" 6:2 + 11*16- 488 (138 osc.) T = 25987 == O 17.6 » 6029 E 34.4 33.2 : 6000 SE 47.4 46.4 , 6015 198 19.0 , 6029 a 15.6 14.8 , 6029 me 31.4 35.6 S 6014 a 44.6 48.4 , 5986 A A 576 18 4.4 > 6000 E 18.4 17.2 > 6000 a 34.0 32.8 > 6000 sp 47.2 45.6 : 5971 SI EU He 19 1.6 s 5971 de 15.4 14.4 s 6014 E 36.4 35.2 , 6000 al 49.2 48.4 > 6029 CS 20 3.8 > 5971 E 18.0 16.4 > 5971 (*) El método que he seguido en la observacion de las oscilaciones, y que difiere un poco del que se usa generalmente, está explicado en mi última publicacion magnética. Este Boletin, tomo XVI, pág. 437. — 166 — — 11'14”33*%6 + 11*20"37*6 (140 osc.) T = 2*6000 de 46.8 50.6 » 5986 Promedio a ies ale T. == 226000 Para reducir á arco 00 pequeño.......... — 0.0065 Para A Mi AO e T, = 2:5935:40 II. Enero 16, a. m. Cronómetro: Glashutte. Temperatura inicial : 24%0, final 2376. Amplitud inicial : 22*, final 1”. Angulo de torsion: como antes. + 11*2373:0 + 11292300 M188 1080 T:*=2< 6018 — 15.2 14.4 » Ss =— 31.2 — 35.6 (140 osc.) 29 - 47.2 +? 48.4 » ? ? + 24 5.2 + 30 4.2 (138 osc.) 6015 = 18.0 — 16.8 » 00 — 33.6 — 32.6 » 14 + 46.8 + 45.2 » 5971 - ds AS 31 6.4 . (140 086.) 86 - 15.0 — 18.8 » 86 = 36.4 — 34.8 (138 osc.) 71 + 49.2 + 47.8 » 85 =+ 26 5.2 + 32 3.6 » mel — 17.6 — 16.0 » yal — 33.4 — 32.0 » 86 — 46.4 + 44.8 » Al == 21. 2.4: 33 5.6 (140 osc.) 43 — 14.8 — 18.4 » 71 — 33.6 — 34.0 (138 osc.) T - 48.4 + 46.8 » 71 Promedio. <> cobos seems de lea la TAI AOR Para reducir á arco % pequeño........... — 0.0065 Para 1105. 00M tl le T, = 209224440) III. Enero 16. p. m. Cronómetro: Glashútte. Temperatura inicial: 27?3, final 27?1 Amplitud inicial: 25*, final 1%5. Angulo de torsion : como antes. — 167 — + 4*41” 458 + 4*47” 1%6 (136 osc.) T 2:6235 -- M6 = 14.0 » 206 — 33.6 — SN (138 osc.) 203 + 46.8 + 48.4 » 203 S- “4QND 8 + 48 4.0 » 174 — 15.4 —- 16.4 » 159 — 31.6 = 32.4 » 145 + 44.6 + 45.6 » 159 + 43 6.0 + 49 2.0 (136 osc.) 176 o 18.4 -— 14.0 » 147 — 34.6 — 35.4 (138 osc.) 145 - 47.6 + 48.4 » 145 + 44 3.6 + 50 4.4 » 145 ES 16.0 — 16.6 » 130 -- 32.0 —= 32.8 » 145 + 45.2 + 46.0 » 145 + 45 6.4 + dls 20 (136 osc.) 147 - 18.8 — 14.4 » 147 — 34.6 -- 39.6 (138 osc.,; 159 o 48.0 + 48,4 » 116 PROMO rta delta 1. = 2 Para reducir á arco 00 pequeñO........ — 0.0071 PAra LSD: ME A a E. = 256090 (UE) Desviaciones de la aguja 1. Enero 16, 357” — 417” p. m. Distancia del iman : 200%”. Temperatura media: 26:3; ¡p = 0.000390. Iman al Polo N al Lectura E E MIS E W 66 53.12 W E 112 48.25 W W 66 30,25 Angulo de desviacion...... AA Correccion por ángulos desiguales..... Enero 16 Atl pao o UA P Promedio (2 obs. » » 230.03 — 0.05 ? = 23-6:48 (1) — 168 — 2. Enero 16, 4*19” — 4”29” p. m.; distancia 200 metros. Temperatura media 26”5; + = 0,000 391 Iman al Polo N al Lectura Promedio E E 103-400 (2£0bsA E W 66 57.00 » W E 112 50.75 » W W 66 31.00 » Angulo de desviaciones PI DOE Por ángulos desigualestan. eh ole — 0.05 Enero 16, 44D: Me e p =.23 0:89 12) Resultados: De la combinacion (TI) con (2) se deduce : M = 409.385 y con este valor de (1) H = 0.26 510 (Enero 16, 4*1 p. m.] de (2 H = 0.26 519 (Enero 16, 4*6 p. m.) San JosÉ DE LA DORMIDA » = — 30*20:8; « = 63754:9 W. Gr.; H = 488 m. (0. D.) Las observaciones magnéticas se han practicado en la en- trada sur á esta pequeña poblacion, como á S0 metros al sur de la posada de doña TeoDORa DE BuLacio. El 18de Enero es- taba mi instrumento instalado en una casa recien construida con adobes crudos, no techada aun; el 20 de Enero á pocos pasos fuera de esa casa. Determinacion de la hora 1. 1890. Enero i8. Alturas correspondientes del (). Circulo de reflexion. Cronómetro : Glashútte. — 169 — Doble altura Mañana Tarde Mediodia 8020: — 20" 8"28"594 (5) 3"49"56:0 19033 31 30.8 O. 47 23.6 27.2 82%0: — 20" 333.804 45 17.4 27.6 36 94 Q 4246.4 27.9 Corrección del índice: a. m. + 1:2775, p. m. + 1”26"0 Temperatura del aire: » 290,» 3074 Barómetro : a. m. 719%0, p. m. 717%4 Resultado : AT = + 1”15*8 (Enero 18, 12*m.) 2. Alturas correspondientes del (). Doble altura Enero 18, p.m. Enero 19, a.m. Medianoche 820: — 20” 3"42%4614 (O) 8'"36"41*6 12*9"44*0 45 17.4 O 34 10.6 44.0 8020: — 20” 4523.01 0) 32.42 45.9 49 56.0 (O 232.9 44.4 780: — 20” A O 27 26.0 44.4 54 33.6 O AU 55.2 44.4 760: — 15” 56 41.6 O 22 47.6 14.6 Corrección del indice: p. m. + 126”0, a. m. + 1/42 Temperatura del aire: » 0 a 295 Barómetro : p. m. 7174, a.m. 7198 Resultado : AT = + 1”19*7 (Enero 19, 12*m.) 3. Enero 19. Alturas correspondientes del (>). Doble altura Mañana Tarde Mediodia 84*:0 — 20” 8"38"482 (5) 3'40"27*8 12*9"38%0 41 19.8 O 37 55.6 US - Resultado : AT = + 1”24*1 (Enero 19, 12"m.) E 3b. Enero 19. Alturas correspondientes del (E). Doble altura Mañana Tarde Mediodia 760" —= 15” S320-16:0/160) 3:09 0:58 12*9"38*4 22 4136 16) 36 27.8 SUN A 94 55.2 DO 542.4 38.8 21:20:00 51 50.4 38.2 Corrección del índice: a. m. + 1:42%, p.m. + 1450 Temperatura del aire : » de MS A 338 Barómetro : a. m. 7198, p. m. 719%5 Resultado : AT = + 1”23*%4 (Enero 19, 12*m.) TA adoptada para Enero 19, 12m = + 1”23*%6 4. Enero 20. Alturas correspondientes: del (>. Doble altura Muñana Tarde mediodia 780: — 151 825298 (0) 13:04" 8:50 12*9"49*2 23.12 0 51-370 49.1 8020: — 20” 30 6.4 GO 49 31.0 48.7 32 38.6 O 46 59.0 18.8 820 — 15” 344 44.8 (O) 44 52.0 48.4 3717.20 221.0 49.1 810: — 15” 39.22.00 40 13.2 47.6 4156.0 O 37 42.8 49.4 860: — 20” 44 16 O 35 34.8 48.2 46 31.8 () 33 4.4 48.1 Resultado : AT = + 1”30*8 (Enero 20, 12*m.) Para La Dormida se deduce T = + 775 Determinacion del azimut de las miras En el primer punto de observacion (dentro de la casa en construccion) me ha servido de mira (que llamaré A) la cruz de la torre de la iglesia, que dista apenas 400 metros. E o En el segundo punto (fuera de la casa en construccion) elegí como mira el poste de telégrafo que estaba delante de la oficina telegráfica establecida entonces en la ultima casa al norte de la poblacion y cuya distancia aproximada del punto de observácion, era de 300 metros. Esta última mira la lla- maré mira B. I. Enero 18, p. m. Mira A : 232*34:00 (al W.) Glash. 5"55”29*2 [5H 47” 3 E AS SMS O 46" 32 3.1 A =*E 125169 II. Enero 19, p. m. Mira A: 23274000 (al W); Glash. 6"13”12%4 (Cx] 44*23"00 15310 Q 7:50 1724.8 O 2850 19 144 O . 16:50 AT = + 12138 III. Enero 19, a. m. Mira B: 173*6:62 (al N.) Glash. 7*47"14*8 (| 262*34:2 49 18.6 20.25 50 59.4 O 48.25 53 10.2 O 34.25 AT = + 1%2222 IV. Enero 19, p. m. Mira B: 174215/75 Glash. 415-328 C) 17 34.8 Q 19 6.8 O 20 39.4 (O Resultados : Azimut de la mira Mira A de 29571858 2. 1732 Promedio adoptado.... 295*17:95 Declinación A A Marcarariiba. e A E ADO elos 2 abajo e » AIDA Norte magnético.... En. 18, 7h0 a, 232330 308724125 20-92 26.58 25.42 30825:54 En. 18,15 p. 232*51:88 308*44:75 49.88 49.42 44.50 308747:14 (al N.) AT = + 1%25%0 ¡WNW) En. 18, 75a. DIO 308”26:00 26:12 26.62 DIAS 308”26:46 En. 19, Tha. 13 610 174558 :67 12.50 11.25 8.83 177*10:31 Mira B 76:98 8.73 77:85 (N) En. 18, 151 p. 3325188 308”46:50 49.25 51.25 45.25 308”48:06 En. 19,3%3p. 174*15:50 178*20:88 24.33 25.50 21:67 178*23:10 — 173 — Resultado. Declinacion. 1890: Eneror18, 1%0 a. Mmiseñess D= — 11” 98 (1) » 18 4 mid tó 10.1 (2) » O AO MAS) > 18 GOA PM 13.2 (4) AO ALA Ms MENO AO ZE Po A 15.5 (6 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman I. Enero 18, 10*29* — 39” Cronómetro : Glashútte. Punto A. Temperatura inicial 285, final 3075 Amplitud inicial 18”, final 1” Angulo de torsion 0336; y = 0.000 890 + 10:29= 46 + 10*35= 4:88 (188 osc.) T = 2*6101 = 136 — 18.0 » 116 = 33.4 — 33.8 » 116 + 46.4 -- 46.8 » 116 + 30 2.4 + 36 2.4 » 087 — 14.8 —= 15.6 » 145 — 39.8 = 31.6 (136 osc.) 162 + 48.8 + 44.4 » 147 + 31 4.6 + 31 5.4 (138 osc.) 145 = dl - 18.0 » 145 = 33.6 — 34.4 » 145 + 46.4 + 46.8 » 116 + SI, +. 38-..2.4 » 116 — 14.6 — 15.6 » 159 3 36.0 = 3150 » 116 + 48.8 49.8 » 159 + IDOL Interrupcion — = 17.6 — — 33.6 — + 46.4 eS Promedio. lost re aer tls alo E, = 236133 Para reducir á ángulo 0 pequeno.......- — 0.0031 — 174 — II. Enero 18, 10*41" — 10*52». 11. Cronómetro : Glashutte. Punto A. Temperatura inicial, 3077, final 29%0. Amplitud inicial 157, final 1”. Angulo de torsion 0336; y = 0.000 890. + 1041” 116 - 13.6 — 13.8 » 101 — 34.8 =- 35.2 » 116 47.2 + 48.2 » 159 _ 42 3.4 + 48 4.0 » 131 = 16.0 = 16.8 » 145 - 31.2 = 32.4 (136 osc.) 118 + 50.0 + 45.6 » 147 + 43 5.8 -— 49 1.6 » 162 = 18.8 — 14.2 » 133 =- =— — 39.2 > — = 47.6 + 48.4 (138 osc.) 145 + 44 3.6 = 50 4.4 » 145 =- 16.0 — iZ » 174 — 32.2 = 32.8 » 130 - 45.0 - 46.0 » 159 + 45 6.0 + 51 2.0 » 176 — 18.6 = 14.4 » 162 = 35.0 — 39.6 » 131 — 47.6 + 48.6 » 159 PROMEDIO. dot ade el a T. == "226189 Para reducir á arco 0 pequeñO........... — 0.0031 Para Enero 18. .10"8'9: ML Mea los. abr TI IBIS L 10%47= 1% Enero 20, 645" — 6*56" a. m. Cronómetro : Glashutte. Punto B. Temperatura inicial 22?3, final 2198. Amplitud inicial 17”, final 0975, Angulo detorsion : 0336; y = 0.000 890 + 645" 5%2 — 18.4 — 34.0 (188 osc.) T == 226058 + 651” 5%2 (138 osc.) T = 26087 1 — 3 » 58 » 58 — 175 — + 64574752 + 6'41"468 (138 0sc.) T = 2*6058 + 46 2,8 OZ ZO » 87 ES 15.6 — 15.2 » 58 = 30.8 = 35.6 (140 osc.) 57 + 44,4 + 49.4 » del + 47 5.2 + 53 5.2 (138 0sc.; 87 = 18.2 =- 16 » 44 - 33.6 — 32.8 » 29 + 47.0 + 47.2 » 72 + 48 2.8 +F 54 2.4 > 58 —- 15,4 - 14.8 44 =- 36.4 — 36.0 » 44 + 49.2 + 49.4 » 72 + .49 5.2 + 55 5.2 » 87 -- 18.0 — 17.6 » 58 = 33.6 — 32.8 » 29 + 46.8 + 46.4 » 58 ROMEO tte dos aja Sa T =2*6061 Reduccion á arco oo pequeño.......... — 0.0039 Para micro 0. OO Masas a Ti 26029 Ve Enero 20, 7*11" == 792% a. me: Cronómetro : Glashutte. Punto B. Temperatura inicial 22%4, final 23*2. Amplitud inicial 19”, final 1”. Angulo de torsion : 0336; y = 0.000 890. + 711" 44 — + 7*17= 36 (138 0sc.) T = 26029 — 17.6 — 16.8 S 29 =— 32.8 =— 32.6 » ae + 46.0 + 45.6 » 58 + 12 2,4 SAG » 29 o 14.4 =— 14,4 » 87 — DA — 34.2 » 15 l- 48.4 + 48.6 » 101 += 13 3.8 ISS » 87 — Mae = 16.8 » 58 — 32.8 — 32.4 » 58 =- 46.0 + 45.4 » 44 + 14 1.6 +0 120% 16 » 87 — 176 — — 7*14"14*%4 — 7*20"14%0 (188 0sc.) T 256158 — 30.2 - = » pen - 48.4 — = > == + 15 4.0 + "PL 3 > 29 — 1722 -— 16.4 » 29 — 32.6 — 32.4 » 72 o 46.0 — 45.6 » 538 PLOMO a A TA 26056 Reducción á arco 00 pequeño.......... — 0.0049 Para Enero 20 Te. 226007 Desviación de la aguja Temperatura media : 1. Enero 18, 10" 1 a. m. 27*3; 2. Enero 20, 159 ama: 2498; Iman al Polo N al 1 2 E E 109*59:75 47-29""715 W E 108 56.88 46 37.75 W W 63 36.00 0 56.50 E W 63 3.25 0 44.12 Angulo de desviacion..... IS ST Correc. por áng. desiguales. — 0.29 0.18 PICOS. ne = 23" 4.06 23 6.54 Resultados : combinando I y Il con 1 resulta M=409.872 H = 0.26541 (Enero 18, 9"4 a. m.) III y IV con 2 resulta M= 410.256 H = 0.26528 (Enero 20, 7*4 a. m.) VILLA DE Marta (Rio SrEco) p == 29543; 1—= 6311 9al w. Gr.; H == 35m (00 La oficina telegráfica provincial ocupaba un terreno tan espacioso que pude hacer mis observaciones magnéticas allí mismo, sin temor de influencias locales. El punto de obser- — 177 — vacion era en la parte septentrional de la poblacion, al NE de la iglesia, de la que distaba 350 metros, más ó menos. Determinacion de la hora í. Enero 22. Alturas correspondientes del (>). Círculo de reflexion. Cronómetro : Glashútte. 980: — 15* JAQUE O 137 612 12:9”2671 14 42.8 (Y) 4 10.6 26.7 J00*0: — 15” 16 50.2 AA 26.7 AA AO o 26.6 1020" — 15" 21 26.4 6 51 27.4 26.8 nube (O 54 55.2 -- 104*0! — 15" 26 44 O 52 48.2 26.3 28 36.4 (Y 50 16.8 26.6 Correccion del índice: a. m. + 1:12'5, p. m. + 1'25'0 Temperatura del aire: a. m. 29%4, p. m. 32%6. Barómetro : a. m. 729%6, p.m. 728*0. Resultado: AT — + 2”26*6 Enero 22, 12*m.) 2. Enero 23. Altura correspondiente del S. 960: — 15” TE SAS OS LS 0N4: 122074356 10 499.6 O 8 38.2 43.9 980: -- 15" 19 54.8 O 6 30.6 42.7 15 25.2 Y 3 59.0 42.1 100%0: — 15” IESANNO 1 53.2 43.4 02.8 OA 6 41.9 102%0: — 20" EAN O) 57 14.0 41.8 24 41.6 O 54 44.0 42.8 104*0!: — 15* 26 50.4 O 52 37.0 43.7 22.6 O 50 4.4 42.5 Correccion del índice: a.m. + 1/25”, p. m. + 1'35" Temperatura del aire: a. m. 302, p. m. 394, y Barómetro : a. m. 730%0, p. m.727.6. Resultado : AT = + 2%25*5 (Enero 23, 12*m.) T. Xvn 12 E 3. Enero 24. Alturas correspondientes del (>. 7190: — 15" 825” 4%4 (3 3"54747*0 — 12%9"55*7 27340 O 52 16.0 55.0 79%0: — 15” 29 49,4 O 50 10.6 56.5 32 10.6 O 47 40.2 55.4 810: — 10* 34194 OQ 4532.0 55.7 36 48.2 O). 43 2.4 59.3 830: — 15" 38 54.0 O 40 55.6 54.8 41 26.0 Y 38 25.6 55.8 Correccion del índice: a. m. + 1:20" ds m. + 1:25”. Temperatura del aire: a. m. 32%4, p. m. 3873. Barómetro : a. m. 729.6, p. m. 706.1. Resultado: AT = + 2”26*%5 (Enero 24, 12*m.' Determinacion del azimut de la mira En todas las observaciones a declinacion magnética en Rio Seco, la mira ha sido una seña (adorno) en una de las ventanas de la iglesia, que se veía más claro en la mañana que en la tarde. I. Enero, 22 a. m. Mira: 165%57:44 [al SW) Glash. 6*24731%4 (| 33"48'25 26 19.0 36.50 98 14.4 O 58.50 380190 O 4.95 AT = $ 27266 II. Enero 22, a. m. Mira: 165%57:44 (SW) Clash 633 O) O Za do 34 56.8 |) 13.00 36 45.6 (] 32 26.00 nubes 41 16:0 (Cali AT = + 2”26*%6 IT. Enero 22, p. m. Glash. 4*45"97+ IV. Enero 23, a. m. 4 (| 190*26:00 AO A 48 39.8 O 42.75 50 15.4 O. 32,50 52 22.4 (| 189 41.75 54 0.2 (0) 19 8.25 AT = + 2"26%4 Mira: 165*57:57 (SW) 552156 (| 30*14:50 57 23.2 (| 29 59.50 59 19.1 (O 30 21.50 13.6 O 9.00 338.2 ( 29 19.50 A O) 149250 V. Enero 23, p. m. AT = + 22257 Mira : 166%0/0 (SW) Glash. VI. Enero 24, a. m. 546% 7:8 (] 184* 9:00 48194 O 28.00 51 6.0 (O - 10.00 52 19.0 (] 183 26.25 54 94 O. 48.50 55 41.0 G) 5.00 AT = + 22557 Mira : 165*59'81 0 (| 337 6:25 29 56.8 (] 32 52:75 57.6 [O 33 14.00 6 [() 32 59.00 AT = + 226,2 = UN) = Resultado. Azimut de la mira : ACM Enero 22-231 20%594 (10 > A 20.98 [2 DA 20.52 ¡4 AE 19.04 '6) Promedio : A. M... 237*20:27. PREM OSO Azimut adoptado : 237*20'91 ¡SW) PM Enero 220. 23 DA 22 A Y Declinacion Enero 22 Enero 22 Enero 22 Enero 22 Enero 23 7%8 2-1. 1259 p.m. 113 p.m, 764 a.m. 2 3 4 5 | 5/165*57:75/165%57:50/165*57:50/165*57:63 | AS > DG 7151299 35.15|299 41.75/299 42.12/299 36.38 Marca abajo. . 00 41.1% 48.62 48.00 Marca abajo. 40.88| 41 38 18.7 48.25 5 Marca arriba. 62] 36.25 41.88 41.62 N. magnético. |299*38/31|299*38:62|29945'25|299?45:00|299*38:75 Declinacion..|—11*1/3 |—11*1'6 |—11?84 |—]11*8:2 |—11*1/8 l Enero 23 Enero 25 Enero 23 Enero 23 Enero 24 747 a-1n. 12h9 p.m. 112 p.m. 113 p.m. 7h2 a.m. 7 8 9 10 5%57:63/165*57:93/165": 31165757'93/165”59'88 Marca arriba. |: 36.12|299 42.50]: 2.50/299 43.38/299 39.75 Marca abajo.. - 6: 48.88 9.1: 50.25 45.7% Marca abajo. y3S 49.00 97 a 45.2: Marca arriba. D.62 42.1: AE 43.10 40.( 2 N. magnético.|299*38/57|299*45/78|299*48:44|299*46'94|299*42'69 Declinacion..|—11*1'6 |—11*8!/5 |—11*9/2 |—11*9'7 |—11*3'5 081 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman I. Enero 22, 2*4* — 2*15” p. m. Il. Temperatura inicial : 3972, final Amplitud inicial: 207, final 1”. Cronómetro: Glashutte. 3924: Angulo de torsion = 07336; y = 0.000 890. + 2%4” 44 + 210" 58 = 16.8 = 18.4 — 32.8 = 34.4 + 45.6 5 47.6 Lo 6 == aa = 14.0 =: 16.0 = 35.2 = 32.0 6 48.4 be 44.8 Na + 126,4 - 16.8 = 19.0 e 32.8 == 35.0 e 46.0 + 48.0 += E 13 3.8 == 14.8 = 16.8 = 36.0 = 32.8 sE 49.0 An 45.6 SO E 14 1.6 = 18.0 - 14.2 = 33.6 = 33.6 Sh 16.6 - 48.6 O A A E Reduccion á arco cs pequeno. . Pra Baiero 22 Dd Do 2d Enero 22, 2*19".— 2*30" p. m (138 osc.) T = 2*6188 » » 136 o0sc.) » (138 0sc.) . Glashutte. Temperatura inicial: 39%3, final 3877. Amplitud inicial : 23”, final 1“. e e E + 2*25” 6.2 = 17.2 — 18.4 (138 osc.) T >» 203 203 232 203 232 235 206 232 246 246 232 203 232 235 221 206 192 232 232 = 216221 — 0.0054 == 6157 1276160 174 III. RA ar Promedio Reduccion á arco v pequeno Para Enero 22, 2”4 p. m 24]19"32*8 46.0 20 GS 14.4 36.0 48.8 21 4.4 17.2 32 46.2 2 S 2D 18.0 34.2 46.8 4 RA Él 5 00 29 — [si al Ha do O iaa 23 PEA = 07 de me (138-0s6:) T ="2:6232 » >» » (136 osc.) >» (137 osc.! (138 osc.; » (136 08C.; (138 osc. Glashutte. Temperatura inicial: 34%2, final 3572. Amplitud inicial: 18*, final 1”. PA 154 ++ ++ | ¡[== QU 0D ONN?NA0wmnDoN h Oo o A W 0) 00 00 Le. + 103” 62 = 18.8 A AN [en] (311 US ERIN DO0DONNIAR ADO (140 osc.) T (138 0sc.) (136 osc.. 188 232 203 192 206 246 203 221 221 206 183 232 —= 20210 0.0 71 26139 276071 086 AVE — 183 — — 10*0*15*2 — 10"6"17%0 (136.05c:)'T =2562917 =- 312 — 32.8 » 203 + 44.4 + 45.6 » 174 + IAS Interrupción —= == 18.4 — E = 34.2 — e + 47.0 — en E de A e O Y 104= 226162 Reduccion á ángulo % pequeno.......... — 0.0044 Bara vBuero: 295 100 a. Mi e o E SBS Enero 23, 10*9" — 10*20” a. m. Glashútte. Temperatura inicial: 35%2, final 36*0. Amplitud inicial: 22”, final 078, + 10* 9” 052 MOM 136 (138 osc.) T = 2*6188 — 14.4 = 14.4 » 087 —- 30 — 35.6 » 116 =F 47.0 + 48.4 » 188 + ¡035 + 16 4.6 » 174 — 16.0 — EZ » 174 — 3156 — 33.2 » 203 + 44.4 + 46.0 » 203 =F IL + MO) 136 (ose. 192 - 18,4 — 14,8 » 206 = 34.6 = 36.0. 138 (osc.) 188 + 47:4 + 18.8 » 188 + 1 A + MES » 217 — 16.0 — 18.0 » 232 3230) -— 33.2 > 174 45.2 + 47.6 > 261 + 18 16:4 + 19/0974 136 (osc.) 176 — 19.0 — 0) » 175 == 35.2 = 36.8 138 (0sc.) 203 + 48.0 + 49.6 » 203 O A E CANO 1o= DEIS Reduccion á arco 00 pequeño............ — 0.0065 Ea Enero 2d. LO do Mia. orita e == E6102 RÁ V. Enero 23, 4*58” — 5"9” p. m. VE Glashutte. Temperatura inicial: 35%5, final 3795. Amplitud inicial: 25”, final 1”. Angulo de torsion = 030. + + ++ LI ER i++] +! Promedio 4*58” 218 15.2 31.4 44 4 59 5.6 18.2 34.0 47.4 OA E DD Oo RROwW 19) Ra pa O ) e 0 Or 0) Eb . 0: . E AC D*+0NoNvVoSaoNr»OR*> pooR msn Para' Enero 23, 9-1, P. Mi... Enero 23, 00:10%= 5: (138 osc.) T = 2*6261 o er: Ea T: = 26290 Reduccion á ángulo sw pequeno » 261 » 246 » 246 (136 osc.) 235 » 250 (138 osc.; 215 » 232 » 217 > 218 » 232 » 232 » 203 » 203 (136 osc.) 192 » 235 (138 osc.) 232 » 9 » 188 y 217 E ER — 0.0083 A T.. = 261% Glashutte. Temperatura inicial : 37%5, final 38%0. Amplitud inicial : - [++ 107 08 29% final 1. + 556" 28 = 15.6 31.2 44.2 17 5.8 18.4 al 1138 osc.) T = 256232 » 232 (136 osc.) 231 » 221 (138 osc.) 275 » 261 — 185 — — 5113220 — 51773404 (18870s€:); T ="2*6261 L 45.2 + 47.4 » 246 A 0 o + 18 3.4 > 246 = 14.0 —- 16.0 » 232 — 34.8 = 32.0 1136 osc., 265 le 48.4 + 45.0 » 22M + 13 4,2 E 19: 06:4 (138 osc.) 246 = 16.8 — 18.6 » 2 — 33.2 — 34.8 » 202 + 16.0 48.0 » 232 + 14 2.0 + 20 3.8 » 218 —= 14.8 — 16.4 > 203 = 36.2 = 32.4 (136 osc.,) 92 4= 49.0 + 45.6 » 221 A == 20292 Reduccion 4 drGO 00 pequeno... m2... — 0.0083 PAE Co SIAP MA a e F.=="256149 Desviación de la aguja 1. Enero 23, 10"9 a. m. (1) — Euero 23, 4%6 p. m. /2) Distancia del iman : 200%”, Temperatura media : 3770 — 40%4, Iman al PoloN al 1 2 E E 324 19:12 32427:25 W E 323 43.2% 323 49.50 W W 278 13,00 A E W 278 8.38 St 62 Angulo de desviacion.... p = 22*%55/12 22754:82 Correc. poráng. desiguales. — 0.08 0.04 A O = 2255:04 2254 "718 Resultados: De las combinaciones de III y IV con 1 resulta M = 410.320 H = 0.26568 (Enero 23, 10*5 a. m.) V y IV con 2 resulta M =410.530 H = 0.26537 ¡Enero 23, 4"8 p.m.) de Iy ll » H = 0.26556 (Enero 22, 2”2 p. m.) — 186 — SAN FRANCISCO DE SOBREMONTE (EL CHANAR) o = — 29%46:50" ) = 63%56/40%5 al w. Gr.; (1) H =690 m. (O. D.) En esta villa he practicado las observaciones magnéticas en el espacioso patio de una casa que el señor ZeNoBIO PONCE DE LEóN me prestó. Estaba situada en la calle Florida, á poca distancia al sur de! la plaza, y el punto de observación dis- taba más de 20 metros de la casa más próxima. Determinacion de la hora 1. Enero 26 p. m. y 27 a. m. Alturas correspondientes del (>. Circulo de reflexion : Cronómetro Glashutte . Altura doble Enero 26 p. m. Enero 27 a. m. Medianoche 64%>01 — 10” 4:22-30"6: O) 8 051352 1212169 5 0600) 7572 20.9 62%0* — 15" Es O) 55 359.6 21.5 29 39.4 U 53 4.0 2 60*0* — 10” 31 45.6 (Y) 50 57.4 21.5 3416.4 O 48 2%.6 21.0 Correccion del índice: p. m. + 1/30%,a.m. + 125”. Temperatura del aire: p. m. 263, a. m. 22%4. Barómetro: p. m. 696.5, a. m. 697.2. Resultado : AT = + 1754*5 [Enero 26 á 27, 12* m. n... 2. Enero 28. Alturas correspondientes del (>. 10501 — 15% 9*33" 0*%2 () 2*49"36s4 — 12*14"18*3 53000 ais 18.5 (2) Coordenadas determinadas á pedido del Gobierno de la Provincia de Córdoba, por el autor en Julio de 1896; la latitud por alturas cir- cunmeridianas y la longitud por trasmision telegráfica de la hora del Observatorio Nacional de Córdoba. — 187 — 1070 =15* E nube 109*0” -— 151 42 19.0 44 52.6 1110 — 151 A OSO 49 32.6 Correccion del índice, a. m. + 125”, p. m. Temperatura del aire: a. m. 26%8, p. m. 30%, O o) O O O 2445778 42 26.0 40 16.6 7 43.4 39 31.4 33 5.2 Barómetro : a. m. 691.4, p. m. 689.0. Resultado: AT = + 1”54*5 (Enero 28, 12* m. n.). 122141755 17.8 18.0 18.7 18.9 de 1729", 3. Enero 29 p. m. y 30 a.m. Alturas correspondientes del (>). 700: — 10” dm 2908 10-12 680 — 10* 1262 14 35.4 660 — 10" 16 41.8 19-16.0 O) O) O) Q) O) O) 8"1544*8 ND.2 IAS 8 38.2 6 32.4 4 0.2 1d e) 38.2 37.0 36.8 e! 38.1 Correccion del índice : p. m. + 1'30”,a. m. + 136”. Temperatura del aire : p. m. 212, a. Barómetro : p. m. 695.8, a. m. 698.0. Resultado : AT = + 2"4*2 (Enero 29 á 30, 12” m. n.). 4. Enero 30. Alturas correspondientes del (). 660 — 10” SAO 6 32.4 680" — 15" 8 38.2 MEATES “uno” =.10* 1315.2 15 44.8 nas 0s —010* 17 50.8 74-01 — 10* 22 27.8 O abpabDabalb 4”18”47*0 16 16.4 m. 198. 19511236 Correccion del índice: a. m. + 1:36”, p. m. + 1425”. Temperatura del aire: a. m. 198, p. m. 202, Barómetro : a. m. 698.0, p. m. 701.2. Resultado : AT = + 2”7*1 ¡Enero 30, 12 m. n.). s T= + 5%8 para los dias del 26 al 30 de Enero 1890. — 188 — Determinacion del azimut de la mira La mira era una raya vertical que había trazado en el mar- co de una puerta, al E. 1. Enero 26 p. m. Mira: 247*47'75 (El Glash. 4*54"59%4 (| 51*13'50 57 4.6 (| 50 59.50 58 44.4 (O 51 2.2% 60 19.0 (O 51 15.00 agE = + AT MATE neror ama Mira: 2474750 ¡El Glash. 6*34"47%0 (| 252%27"75 TE 34 286. (4) 9.1: 38 47.6 () 1.00 40 21.4 (6 ZO 41 58.6 O 1595 43 26.0 (0 5.00 ACOIADES III. Enero 28 a. m. Mira : 2474738 Glash. 6*35"36*0 (A 252* 8"75 37 271.6 ()]251 58.25 SAS 250220500 40 52.0 |() 252. 8.75 aT = + 1%53*1 Resultados : Azimut de la mira. Enero 27, a. m..... 98*28'93 :2) Enero 26, p. m...... 98”29'54 (1) >. ELO A ML 28.01 /3; Promedio 2 y 3 a. m. 98*28'47 Promedio adoptado.. 98”29*00 — 189 — Este valor es aplicable á las determinaciones de la decli- nacion efectuadas los dias 26 á 28 de Enero. En la madrugada del 29 de Enero encontré la carpa vol- teada por el ventarron de la noche anterior. Asimismo es- taba en el suelo el trípode que había dejado, sin el instru- mento, plantado en la carpa. Aunque establecí el instrumento casi en el mismo punto, con diferencia tal vez de algunos centímetros, el azimut de la mira tan cercana ya no era el mismo. Para determinarle de nuevo, hice las siguientes ob- servaciones: IV. Enero 29, a. m. Mira : 2727'88 E Glash. 8"34"50*2 (Y 18” 9'25 36 34.0 (] 17 56.00 38 20.6 (5) 18 25.50 39 43.2 (5 18 15.50 AT = + 1%59*9 V. Enero 29, p. m. Mira: 27*27'94 (E) Glash. 4*32%42*8 Y 194*34'00 34 58.2 (] 19.25 36 15.6 (O 47.25 38 94 0 35.00 AT = + 2%2%0 VI. Enero 30, a. m. Mira: 27727'88 Glash. 8"31"43*2 (Y 18?14'00 048 2 0 17 59:50 339 34.0 O) 1827.75 31 6.0 (O) 18 16.00 Ar == E 276%2 — 190 — VII. Enero 30, p. m. Glash. 4*46"57%4 (O) 193%51'75 48 46.6 (| 193 1'50 50 43.6 (| 192 49.25 53 38.2 [O 19 6.00 MIO SL Resultado: Azimut de la mira. Enero 29 y 30: A. M. Enero 29... 98835 [4] P. M. Enero 29... 9878'49 (5) 2» 30: 8.36 (6, E 8.34 (7) Promedio : A. M.... 98*836 PIM... 9859519 Azimut adoptado : 988'39 Declinacion Enero 27 Enero 27 Enero 28 Enero 28 7%0 a.m. 753 a.m. 751 a.m. 755 a.m. Mi e lato es 247"46:69|247*46'69|247*47'44|247*47'50 Marca arriba 160 19.50|160 18.75/160 20.38/|160 19.75 Marca abajo 25.00 25.00 26.62 27.00 Marca abajo 25.25 24. 27.00 26.12 Marca arriba 19.25 18.7: 20.25 20.25 Norte magnético 160722'25|160*21'75|160*23'56|160*23 '28 Declinacion —11”4'4 |—1173'9 [—11%5'0 |—11*4'7 Enero 28 112 p.m. E y = 191 Enero 28 155 p.m. 6 247” 48100/247*48'00 Enero 28 18 p.m. 2474800 Enero 29 Enero 29 114 p.m. 157 p.m. 8 9 21D 21521 38 001300 23.88/300 23.75 30.50 31.00 31.38 31.62 24.12 23.15 Marca arriba. Marca abajo.. Marca abajo. . Marca arriba. 160 25.12/160 25.00/160 25. 51.00 31.00 30. 31.63 31.25 SL: 25.13 24.88 24.16 300*27'47|300*27'53 —11*8'5 |—118'5 160*27"9 —11*8'8 160*28*22|160*28'03 —11*9'0 |—11*8:9 N. magnélica. Declinacion.. Mira Enero 30 712 a.m 10 Enero ¿0 715 a.m. 11 212819 Enero 30 Enero 30 151 p.m. 113 p.m. 12 13 27*28'00| 27*28'00 300 18.50 25. 25. dele Marca arriba Marca abajo Marca abajo........ Marea arriba: .¿...... de .50 5.62 5.50 ¿12 93/300*21'66|: 1119 300 20.12/300*20.00 2 1 7 U Norte magnético....... 30021 ' Declinacion —11*21 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman I. Enero 27, 9*36" — 9*47 a. m. Cronómetro : Glashútte. Temperatura inicial 30%0, final 3156. Amplitud inicial 25”, final 1”. Angulo de torsion = 0”298. (138 osc.) T = 276188 203 + 99497 3*4 16.0 » + 936" 2%0 14.4 — 192 — — 9'"36"35%6 — 9*42"32%0 (136 osc.) 2*6206 + 48.8 - 45.0 » 192 + 37 48 + 43 6.0 (138 osc.) 174 — 17 Al = 18.8 » 188 = 33.6 — 34.8 » 74 É A 48.0 » 188 + 38 2.8 + 44 3.4 » 130 - 1522 =— 1672 » 159 -- 31.0 — 32.2 » 174 o da HE 45.0 » 130 +, 39 5.8 + 45 1.2 (1136 osc. 133 — 18.4 - 13.6 » 118 — 34.4 = 35.2 (138 osc.) 145 ys AiO E 48.0 > 145 + 40 3.0 + 46 3.6 » 130 — 15.6 = 16.4 » 145 — 31,8 = 32.4 ) 130 + 44.8 =- 45.2 116 Promedio. a T-= 2 610S Reduccion á ángulo oo pequeno........ — 0.0083 PAaraEncro 2190 T, = 260754) II. Enero 27, 9"49” — 10*0” a. m. Cronómetro : Glashulte. Temperatura inicial : 3078, final 326. Amplitud inicial : 24%, final 1*2. + 9%49% 50 + 955" 152 (136 ose.) T = 256192 — 17.6 - 14:0 > 206 — 33.6 = AS (138 osc. 232 == 68 E 48.0 » 174 A A a » 174 156 - 16.8 » 174 — 31.6 — 32.8 » 174 + 44.8 — 45.6 » 145 E AS ES 0 147 -- 18.6 — AS » 147 -- 34.8 - 35.6 (138 osc.) 145 a A 48.6 » 159 A Al » 159 =- 16.0 — WO » 159 Promedio Reduccion á ángulo oo pequeno........ Para Enero 27, 9*9 a. m A E. = 226081 — 9*58"32*8 + -- O 46.0 ODIO OO A OACI O 0 Ao8rosciT. == 256116 » 145 » 130 » 130 » 131 » 131 E PIES — 0.0078 Desviación de la aguja Distancia del iman : 200%”, Temperatura media : Iman al E, Polo Nal E » W » E » W » W » E » W Angulo de desviacion p = Correc. por áng. desig. — ANGOL SIdO icoioeas Resultados: Combinando I con 1, resulta M = 409.890 H II con 2, resulta M = 409.850 H De 3, resulta 1 2 3 En. 28, 10% a. En. 27, 912 a. En. 27, 1150 a. IZ 39 0 PARO! 184*58'75 1851438 185% 1'88 19.00 184 27.12 184 26.50 138 49:12 1385700 138*53:38 47.25 571.50 55.00 2255'35 2253 '50 225500 0.10 0.07 0.08 225525 2253 '43 22-54 '92 0.26635 (Enero 27, 9"4a. m.) A H 0.26631 (Enero 27, 10*%5a. m.) 0.26624 ¡Enero 28, 10*4a. m.) CamMINMAGA (provincia de Córdoba, dep. Tulumba) p.= 30%5'8 1,= 64*0:5 al w. Gr.; H = 10m. (0. D.) En esta pequeña poblacion, compuesta de una capilla y unas pocas casas que flanquean la plaza, vivía yo en el edifi- T. XVII 13 — 194 — cio de la escuela fiscal, la que por falta de un preceptor, no funcionaba en aquel tiempo. En el terreno de la misma es- cuela, situado al sur de la plaza, puse mi carpa é hice mis observaciones magnéticas. Esta comodidad me la proporcio- nó una persona caracterizada de Caminiaga, el señor JoseEJ. CHAVES, que es acreedor á mi más sincera gratitud por las finas atenciones con que él y su distinguida señora me han colmado durante los dias de mi permanencia en aquel pueblo. Determinacion de la hora 1. 1890. Febrero 2. Alturas casi correspondientes del (-). Círculo de reflexion. En la mañana había observado ocho alturas del sol. Las nubes que cubrían el cielo durante la tarde, no me permi— tieron tomar las alturas correspondientes á las de la mañana, pero sí conseguí cuatro alturas que se podían combinar con cuatro de las antemeridianas á fin de obtener una correccion buena de mi cronómetro para el mediodia del 2 de Febre- ro. Reproduzco aquí las alturas corregidas por error del ín- dice (del cero), por refraccion y paralaje. 3830:35" (>) 8%32754*4 31301 E) Salmos 331210 O) 392.288 385835 () 3”48"54*2 4*2 AT = + 1%55%. ."] "54*7 para Febrero 2, , 193 mediodia. Resultado: AT= + 1 Adoptado: AT = + 1 2. Febrero 3. Alturas correspondientes del (-». 890" — 15” IIOADES A) ASIA 19115982 235.20 22.4 58.8 910 215 4420 (5 1916.4 59.2 7128 O 1645.6 59.2 930 10 921.6 O 14364 59.0 — 1953 — O pl ad E 0 19*11759*%4 950 —15 VAIO 9 56.4 90 Z Correccion del índice: a. m. + 1/30”, p.m. + 132%. Temperatura del aire: a. m. 24%, p. m. 30%8, Barómetro: a. m. 699.4, p. m. 697.9. Resultado: AT = + 2"2'4 (Febrero 3, 12m... 3. Febrero 4. Alturas correspondientes del (>). 7790" — 15" — 8%329%59%4 (5 3*51> 86 12*]120>5 352.6 OQ 4837.4 0.5 ONO = 15 O 63979 =- 40 20 O 43 58.6 0.3 SO 15 AO 0.9 44 39.0 (OQ 3921.6 0.3 $30. 15 46 45.6 O 37 14.8 0.2 19164 O. 34 44.0 0.2 No se ha determinado la correccion del índice, nise han tomado las observaciones correspondientes del barómetro y temperatura del aire. Resultado : AT = + 2"6*0 (Febrero 4, 12*m. 4. Febrero 5. Alturas correspondientes del (>). 65%0' — 15" 8% 57440 O 4*18-132 12*11%58%6 81.40 15420 58.2 eno =:10 10 21.0 O 13 35.2 58.1 12 52.0 (Y) 11 4.8 58.4 6970.10 14 59.4 O 858.2 58.8 Faitan los datos relativos á determinacion del índice, tem- peratura del aire y barómetro. Resultado : AT = + 2*11*8 TT = + 57 para Caminiaga. — 196 — Determinacion del azimut de la mira Tuve que emplear como mira la esquina de una casa en el ángulo NE de la plaza, á 150 metros de distancia. I. Febrero 3, a. m. Mira: 82*15'44 (NE Glash. 8"34"1454 (| 12973800 9.4,10 130 2.75 II. Febrero 3, p. m. Mira : 82*15'00 (NE) Glash. 6*31%268 (| 295"41'25 32 51.8 O 296 4.2% ANNO III. Febrero 4, a. m. Mira: 821500 Glash. 6*59%54*8 2] 140%44'50 AAA DS 630 325.2 (5 140 55.50 452.4 (Y 140 10.00 AT «="-+ "270% IV. Febrero 4, p. m. Mira: 82*13/37 Glash. 549” 9%4 (Y 300*54'50 50 46.6 (E) 43.25 52 35.6 65.00 54 24.6 (O 52.15 AT = + 2270 LAS. AS A A E. a de có — 197 — V. Febrero 5, a. m. Mira : 82*14'12 Glash. 6"39%3750 2] 142%47"75 41 26.8 <) 34.25 O 58.25 49 190% (5) 14.25 AT = + 2%]05%5 VI. Febrero 5, p. m. Mira: 82*13'44 Glash. 444” 2%0 (Y 308*4300 45 53.2 () 30.00 47 19.0 (5) 56.50 48 47.8 (O 15.25 AT = + 2%350 Resultados: Azimut de la mira. Febrero 3, a. .M... 39"43'36 11 Febrero 3, p. m... 394600 (2) » 22 O 44.86 (3) » A ANA 47.40 (4) E A 44.79 (5 » As 45.89 (6) Promedio a. m.... 3944/34 Promedio p. m.... 39*46'43 Azimut adoptado : 394538 (NE) Es una demostración más de lo que he dicho en otro lu- var (*) sobre el inconveniente de elegir como miras las esquinas de objetos. Hay una diferencia de 2” entre las de- terminaciones de la mañana y las de la tarde, debida á la variacion de la sombra durante el dia. (*) Véase: O. D., Observaciones magnéticas de 1884 á 1888, en este Boletin, tomo XIV, página 150. Marca arriba Marca abajo Marca abajo Marca arriba — 198 Declinación de la aguja Norte magnético Declinacion Marca arriba. Marca abajo.. Marca abajo. . Marca arriba. N. magnético. Declinacion.. Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman. I. Febrero 4, 9*21* — | 53 36. .|—11*8'6 Febrero 4 756 a.m. 1 | 82148 ALE 40.62 34! 533806 Febrero 4 78 a.m. | 8291488 53 35.12 40.75 40.38 35.00 53-31'8: —11*8'3 Febrero 4 112 p.m. Febrero 4 113 p.m. 533" 42'06 == SO Febrero 5 | 7h2 a.m. | | 6 ; | 82*14'19| 40.25 40.00 31.75 333115 ¡—118'6 53 36.00| 5: 533690 —11*8'1 Temperatura inicial 293, final 3393. Amplitud inicial 21”, final 098. Angulo de torsion 0*345. Febrero 5 24 p.m. 53"42'84 Febrero 4 15 p.m. Febrero 5 2h6 p.m. —11*15'0|— 9"33” a. m. Glashútte .T = + 5*7. + 921” 516 + 9*27" 1%6 1136.0se.) T.= 226176 = 18.2 =— 14.2 » 76 — 34.4 — 3002 (138 osc.) 45 + 47.2 + 48.4 » 74 0122 1132 + 128: 4.2 » 59 = 15.6 =— 16.8 » 74 — 31.6 — 32.8 » 74 ES 44.4 + 45.6 » 74 + 23 6.0 + 2520 (136 osc.) E - 18.4 — 14.0 » 47 o 34.4 = 33.4 (138 osc.) 59 + 47.4 + 48.8 » 88 + 24 3.4 + 30 4.0 » 30 — 16.0 - 16.8 » 45 — 32.0 — 32.8 » 45 =- AO E 46.2 » 74 + 2 6.4 == 31 2.0" ((186%0s€!; 47 = 18.8 = 14.8 » 76 — 34.8 — 35.6 (138 osc.) 45 — 48.0 + 48.6 » 30 A A tes iu =*2-6161 Reduccion á arco 00 pequenO........... — 0.0058 pararFebrero'L, DI: 41d: IM... do odon: E. =+2:6103 — 199 — =s- II. Febrero 4, 9"34” -— 9*45" a. m. Glashútte, 9T = + 577. Temperatura inicial 33%4, final 35%0. Amplitud inicial 20*, final 097. Angulo de torsion 0*345. + 9234" 552 17.6 33.6 46.4 35 2.4 14.8 36.4 49.2? 36 5.4 18.0 33.8 lolis cl + 9*40” 672 = 18.8 = Y) A 00 asar dal pp ES e AAN ESO So A DO WR Al SS (188t0sc.) 1 = 26159 » 74 » 74 74 » 88 >» == 1136 osc. 47 » 61 » 76 (138 osc.) 88 + 937” 3%0 + 943” 4%4 (1387050: T ="256188 — ¡BAS = 16.8 » 74 — 31.4 =- 32.8 > 88 + — + 46.0 — — + 38 — + 44 2.0 — — =- 18.4 - 14.4 (136 osc.) 76 — 34.4 — 99.6 (138 0sc.) 74 + 47.4 == 48.8 » 88 Promedio AN E A Po= ANS Reduccion á ángulo o e queto RI — 0.0053 Para ¡Febrero 4. IE MM ia T. == 261221 . Febrero 4, 454” — 55” p. m. Glashútte ¿T = + 57. Temperatura inicial 355, final 35%5. Amplitud inicial 20%, final 1”. Angulo de torsion 0345. 4 454” 40 + 50” 6%4 (138 osc.) T = 276261 += 16.8 — 18.8 » 232 = 32.4 — 34.8 » 261 + 45.6 + 48.0 » 261 +" 09 1.8 + 134 » 203 14.4 — 16.4 » 232 = 36.0 — dd LIB OSc:) 192 + 49.0 + 45.4 » 206 + 56 4,8 + 2 1.6 » 235 — 16 — 14.2 » 221 — 33.6 — 39.0 (138 osc.) 188 t- 46.8 + 48.2 » 188 IA ES EZ ES, » 218 = 15.2 = 16.8 » 203 — 31.0 -= 32.8 » 218 + 44,2 + 46.2 » 232 + 58: 5.6 +. 4 176 (136 osc.) 176 — 18.0 — 14.4 » 206 3 34.0 =- 36.0 » 232 + 47.0 + 48.8 > 218 PTOMedIO.. 0. st too T*= 26210 Reduccion á arco 00 pequeno....... .. — 0.0054 Para Febrero 4.0 Dip Mas T, =2:61651)É — 201 — IV. Febrero 4, 5*"7” — 518” p. m. Glashútte, 0T = + 537 Temperatura inicial 3525, final 35%7 Amplitud inicial 21?, final 172. Angulo de torsion 0*345. + 9% 7% 4%0 + 5"13” 6%0 (1387056) T = 276232 -- 16.3 — 18.8 » 32 - 32.4 - 34.6 » 46 qe AO EE 47.8 » 46 + e” 136 + 14 4.0 » 61 -- 14.4 — 16.6 » 46 = 35.6 — 32.4 (136 osc.) 35 E 48.8 + 45.6 » 35 + 914448 O » 06 — A 14.0 » 06 — 33.4 - 39.2 (138 osc.) 18 + 46.4 + 48.4 » 92 + 10 2.8 + 16 4.4 » 03 - 15.2 — 17052 » 32 -- O) — 32.8 » 18 3% 44.2 + A6.0 » 18 + 11 5.6 + 17 20 (136 osc.) 06 — 18.4 - 14.8 » 06 == 34.4 - 36.0 (138 osc.) 03 + 47.2 + 48.8 > 03 IU obs a ts lla TI A230324 Reduccion á ángulo 0 pequeño........ — 0.0060 Bara pBebretord, 02 po Mio... o Ti == 26164 (10)% Desviacion de la aguja Distancia del iman : 200”. Feb. 4,10h2a. Feb. 4, 10t6a. Feb.4,4%4p. 1 2 3 Temperatura media : 348 3175 993 Iman al E, Polo N al E IS MiS OS 718% 9100 AUN » ESO IS ARIAS TO MISIL — 202 — 538 31258'50 Imán al E Polo N al Y ISS SS SIMAO 31 54.38 » Y » W 31 58.38 Angulo de desviacion.. p = 22*57'69 22*56'59 22*58'25 Correc. por áng. desig.. — 0.06 0.06 0.05 y COLELIDO. denia 225163 2256.53 22*58'19 Resultados : Combinando IT con 2 resultaría M = 410.390 Il con 1 resultaría M = 410.250 TI con 3 resultaría M = 409.890 El valor de M es muy alto. De la discusion de esas observaciones y de las que se han hecho antes y des- pues en Córdoba, resulta como valor más probable, log M =2.611731, y adoptándolo, se calcula para Caminiaga : 0. Ec 2 0 a mono rosaono == 03419. 7/2 OA O = 0:26 036 OA Moo = 0,20 $ A e = 0.26 519 Oscar DOERING. Diciembre de 1901 CONTRIBUCION AL CONOCIMIENTO DE LA PRECORDILLERA DE SAN JUAN DE MENDOZA Y DE LAS SIERRAS CENTRALES DE LA REPÚBLICA ARGENTINA Por GUILLERMO BODENBENDER Hace ya algunos años que en la falda de la precordillera entre San Juan y Mendoza, se descubrió un depósito de car- bon con plantas fósiles que permitieron clasificar este terreno como « carbónico ». Este importante descubrimiento, echando por tierra la teoría tan largo tiempo sostenida de que este terreno no existía en la Argentina, fué el punto de partida de numerosas investigaciones en las provincias de Mendoza, San Juan y La Rioja tendentes á buscar más datos sobre la edad y propagacion de los yacimientos. Como además del terreno carbónico existe el terreno rhético en parte igualmente carbo- nífero, y como el primero ha sido confundido con el segundo, ha sido necesario extender las investigaciones casi á todos los terrenos que componen esta parte de la República, aun cuando la geología de algunas regiones y en especial de la precordillera de San Juan era desconocida, casi en absoluto. Nuestro trabajo contendrá así resultados geológicos gene— rales. Voy á darlos tal como han sido obtenidos en el trans- curso de las investigaciones, pero arreglados segun princi- pios geológicos y orográficos. La insuficiencia de los resultados referentes á la posicion de los depósitos carboníferos de Retamito, Carpintería, Los Colorados, etc., me obligó á recorrer la serranía entre San Juan y Jachal á fin de buscar datos complementarios. Cono- ceremos así la constitucion de esta parte de los Andes, que torma una entidad orográfica y geológica. Una vez conocido el horizonte geológico de estos depósi- tos carboníferos, se trató de averiguar las relaciones entre ellos y otros encontrados al norte y nordeste de Jachal hasta el Famatina. Todo esto está expuesto en la primera parte del trabajo : La precordillera de San Juan, de Mendoza (en parte) y su continuacion al norte hasta el Famatina. En la segunda parte : Las serranías centrales, perseguimos los terrenos carboníferos al naciente de la precordillera de San Juan y de Mendoza, como al sur del Famatina por las sierras centrales aisladas(sierras pampeanas), dilucidándolas másampliamente, como lo hemos hecho en el trabajo Devono y Gondwana. Mi trabajo será, pues, una revista general de los terre- nos que componen esta región de la Argentina (partes de las provincias de Mendoza, de San Juan, de la Rioja, de San Luis), con especial consideracion de los depósitos carboní- feros (*). Sobre el valor práctico de éstos ya he emitido mi opinión en El carbon rhético de Las Higueras, en la pro- vincia de Mendoza (entrega anterior de este Boletin). Las siguientes líneas representan, pues, una ampliacion de mi obra Devono y Gondwana en la República Argentina (Boletín de la Academia Nacional de Ciencias, tomo XV) y han sido escritas con el fin particular de servir de intro- ducción geológica á la obra de mi colega doctor Kurtz, la que es de desear aparezca en este año (Contribuciones á la Palaeophytologia Argentina. 1V-VI, Boletin de la Aca- demia Nacional). 25 A fin de tener una ligera instruccion topográfica compárese el « Croquis de las serranías de las provincias de San Juan y de La Rioja», publicado en mi obra abajo citada. — 205 — J. LA PRECORDILLERA DE SAN JUAN, DE MENDOZA Y SU CONTINUACION AL NORTE HASTA EL FAMATINA. A. — SILURO, DEVONO, PERMO-CARBON Y TRIAS Con el nombre de « Precordilleras » designo las cadenas que en las provincias de Mendoza y San Juan corren para- lelas á la cordillera principal y quese distinguen de ésta esencialmente por su constitucion geológica (terrenos paleo- zóicos en las precordilleras, terrenos mesozóicos en la cor- dillera principal). StELZNER (*) las llamó «antecordilleras » y las dividió en «interiores» y «exteriores », comprendiendo en las primeras la sierra de Tontal, el Paramillo de Tontal y la sierra Alta de Zonda, y en los segundos la sierra Chica de Zonda, la de Talacasto, de Villicum y de Huaco. La razon para tal división creyó encontrarla este geólogo en la diferente constitucion geológica, pues segun él las primeras eran de grauvaca y pizarras presilúricas; y las segundas de caliza silárica. At fin de este capítulo veremos si este concepto es justificado. Nuestras investigaciones se refieren principalmente á la region de las precordilleras exteriores. (Compárese la lámi- na con los cortes geológicos, que acompaña este trabajo.) 1. Quebrada de la Laja. — Los Colorados de Zonda Empiezo por un perfil, trazado con direccion de naciente á poniente, por la quebrada de la Laja hasta los Colorados de Zonda. (*) Stelzner, Beitraege zur Geologie und Palaeontologie der argen— timischen Republik. — 206 — Esta quebrada, situada en la sierra chica de Zonda, la pri- mera de dichas cadenas, al sur de la ciudad de San Juan, es un punto de importancia en la historia de la geología de la República, pues en él ha sido constatado por STELZ- NER-KAYSER la primera vez el terreno silúrico. STELZNER dice (pág. 46 y 74 del citado trabajo) : « La quebrada que se halla al poniente de la ciudad del San Juan, en inmediata cercanía de ésta, está cortada en dolomita silúrica, siendo depositados en posicion dislocada, en su fondo y flancos : conglomerados, areniscas y pizarras arcillosas obscuras, que encierran, poco arriba de Pocito, restos indeterminables de plantas que pertenecen probablemente al sistema rhético ». Mis observaciones son las siguientes: Al entrar en la que— brada, viniendo desde Pocito, se ve en su parte naciente arcillas bien estratificadas terciarias — diluviales con fuerte inclinacion hacia el naciente y cubiertas de rodados. , La serie de capas, que está cortada en la quebrada misma por un arroyo, se compone de areniscas gris-amarillentas ó gris-negruscas, que descansan sobre pizarras arcillosas negras (con interposicion de areniscas). Este sistema, depo- sitado casi horizontalmente, está limitado al naciente por calizas y dolomitas silúricas con rumbo al norte y con fuerte inclinacion hácia el naciente, de tal modo que parece des- cansar en discordancia sobre las calizas. Al poniente, estas mismas areniscas y pizarras, cambiando pocoá poco su posicion horizontal por la inclinada hácia el naciente, vienen á reposar sobre bancos de caliza silúrica, que manteando en el mismo sentido, forman el cordon alto de la sierra chica de Zonda. Se puede observar los mismos estratos en una quebrada lateral que se junta con la quebrada principal cerca de la abertura, y en cuyo lecho sigue el camino arriba al Agua de Lagarto. Todos se inclinan hácia el naciente, presentándose respecto á los bancos de caliza silúrica en completa concordancia. En la pendiente del cordon silúrico, á una altura inac- a AS cesible, aparece una faja de color gris blanco, probable- mente constituida de arenisca, que se interpone entre la caliza silúrica y las pizarras con las areniscas negras. Estas contienen muchísimos restos de plantas, todos mal conserva- dos é indeterminables, con excepcion de un pedacito de Lep:- dodendron, que encontré despues de haber revisado un mon= ton de piedras. Es por eso, no hay duda, que este terreno nada tiene que hacer con el rhético; lo consideramos como permo-carbon ( ). Una discordancia entre los estratos y el siluro no existe. Con la dislocación general que sufrió todo el conjunto del siluro, del devono y del permo-carbon de la precordillera hu- bo otra local, en la que los estratos permo-carbónicos hori- zontales al descender se pusieron en contacto con los bancos de caliza silúrica. Despues de haber pasado la sierra chica de Zonda por la quebrada de la Laja, bajamos á una depresion constituida de depósitos terciarios-diluviales, de que hablaremos más ade- lante, y limitada al poniente por los primeros contrafuertes de la sierra grande de Zonda. Ya desde lejos se divisan aquí los Gerros Colorados de Zonda, punto muy conocido, pues allí pasa el camino de San Juan á Maradona, Cuevas, Ton- tal y Calingasta (*). Estos cerros y sus alrededores están compuestos de un sistema de areniscas depositadas sobre grauvaca, principal constituyente de la sierra grande de Zon- da. STELZNER, página 35 del citado trabajo, las consideraba como terciarias, pero ellas pertenecen evidentemente á va- rios terrenos. (*: Nos permitimos emplear desde ahora y en adelante este nombre. Las razones para una clasificacion semejante las encontrará el lector en el transcurso de nuestra disertacion. (2) Nuestro perfil Corte geológico, número 3, está ampliado al po- niente, segun observaciones ligeras, hechas en un viaje al Espinacito. (Compárese el correspondiente perfil en la obra citada de STELZNER). 208) = El grupo inferior, directamente depositado sobre grau- vaca, y caracterizado por colores abigarrados amarillos, colorados, verdosos, pardos y negros, sale en los Cerros Co- lorados mismos (en sentido estrecho) que alcanza el camino cerca de una media legua al poniente del puesto. Al examinar más detenidamente el carácter petrográfico de este complejo, resulta que la parte inferior se compone esencialmente de grauvaca y grauvaca margosa Ó cuarcítica con contenido de mineral de hierro y descompuesta — de ahí los colores abigarrados — caliza cuarcítica y de pizarras arci- llosas. Notable es la interposicion de pizarras carboníferas y de carbon arcilloso que ha motivado en el año 1889 una ex- ploracion (por pique y galería de 60 metros de largo) dirigida por el ingeniero THierrY. Verdaderas areniscas en parte del carácter de arkose ó pizarreñas-micáceas de color gris ó gris amarillento alcanzan su mayor espesor recien en la parte su- perior del piso, pasando porarriba en taludes de grano más fino y de color algo colorado. Sobre estas areniscas siguen otras, las más de las veces muy arcillosas, de color gris ó gris colo- rado, de considerable espesor, y constituyente principal de todo esta region. Conglomerados cuyo material es compuesto esencialmente de pórfidos, cambian con las areniscas arci- llosas, pero lo más característico es que muchos de los bancos de éstas contienen fragmentos de Andesita (Dacita), ó bancos enteros de tufa ó de brecha de esta roca eruptiva, muchas veces mezclada con material arcilloso ó areniscoso se hallan interpuestos. Las areniscas de este último grupo las considero como ter- ciarias-diluviales (*) y son las mismas que llenan, deposita- das sobre caliza silúrica ó sobre grauvaca, la depresion en- tre la sierra chica y grande de Zonda ; las mismas que apa- (*) En mi obra Devono y Gondwana he dado á este terreno el nombre de «terciario-pampeano » para significar que él es el componente principal de la llanura (pampa) argentina. — 209 — recen con interposicion de un banco inmenso de Dacita, cons- tituyente de los Cerros Blancos, en la puerta del rio San Juan, y que siguen sin interrupcion al norte, formando, — ora sobre areniscas en las faldas de las serranías, ora sobre grauvaca devónica, ora sobre caliza silúrica, etc., — la gran depresion encerrada por el Villicum al naciente y la cadena de Ullun, Talacasto, Tucunuco, etc., al poniente (compárese los cortes). Esta última cadena forma la continuacion de la sierra alta de Zonda. Elterreno terciario-diluvial nose halla solamente en la falda oriental de la sierra de Zonda sinó que sale tambien, con espesor muy considerable, en una depresion dentro de ella, como se ve al tomar desde los Colorados, camino al norte por el arroyo de la Costa; aquí son visibles varios bancos de tufa andesítica entre las areniscas, y esta repeti- cion del terreno, encajonado entre siluro, devono, etc., sigue varias veces desde naciente al poniente — una muy notable se encuentra entre la Zonda alta y el Paramillo de Tontal — hasta la gran depresion que separa la cordillera alta de las sierras de Tontal, del Tigre, etc. ¿Qué representa aquel piso inferior carbonífero que tiene, incluso las areniscas, un espesor tal vez de más de mil metros? No se han encontrado plantas fósiles determinables, pero su carácter petrográfico, su posicion inmediata y con transicion sobre grauvaca, cuya posición sobre el devono fosilífero conoceremos más adelante, y su union directa con otros depósitos carboníferos á describir, nos permiten, sin expo- nernos á incurrir en error, á contarlo como terreno permo- carbónico. Muy probable es que parte de las areniscas, en su pendiente, pertenezcan al trias. Si proseguimos el terreno desde los Colorados por el arroyo de la Costa al norte, le vemos desaparecer al ponie- te debajo del terreno terciario-diluvial, llegando éste en di- recta posicion sobre el grauvaca; pero mirando desde aquel arroyo hácia el poniente, se destaca detrás de la mencionada T. XVI 14 — 210 — depresion, compuesta por el terreno terciario-diluvial, una faja abigarrada, encerrada segun parece, por grauvaca. Esta faja, sin duda alguna, no es más que la repeticion del terre- no carbonífero de los Colorados, reproducida, para anticipar algo sobre la tectónica de esta region, por formacion de gran- des pliegues. Segun me dijo el señor ingeniero THIERRY, que me acompañó en mi viaje, y á quien aprovecho la oportunidad para manifestarle mi gratitud por la valiosa ayuda que me prestó en mis investigaciones, esta misma faja sigue al Norte, eruzando el río San Juan, y tiene su continuacion directa en los depósitos carboníferos de la Dehesa. De estos últimos va- mos á tratar más adelante. Recuerdo aquí que STELZNER halló restos de plantas en piza- rras arcillosas en el Puesto de Córdoba, entre Maradona y los Colorados, y además en la falda oriental del Paramillo de Tontal, al poniente de Maradona. En la misma falda en Agua Pinta, aparecen areniscas grises sobre grauvaca y en las Cuevas existen areniscas grises y coloradas y par- das en relacion con caliza silúrica y pizarras de grauvaca. Todos es- tos depósitos deben representar restos del terreno permo-—carbon y del devono plegado y dislocado. La continuaciondel permo-carbon alsur de los Colorados en la region limitada al Norte por el Paramillo de Tontal, al sur por el Paramillo de Uspallata y al naciente por la con- tinuacion de la sierra chica de Zonda (cadena de la Carpintería, de Retamito, etc.) todavía no es conocida, pero supongo que, si bien los estratos se hunden debajo del terreno terciario diluvial en las depre- siones de esta region, ellos van á aflorar en las serranías chicas que se levantan en ellas. Del depósito carbonífero del Cerro Pelado, que perte- nece á la precordillera de Mendoza, trataremos más abajo. Si el reconocimiento del terreno permo-carbon, que hemos conocido hasta ahora, ha sido basado exclusivamente sobre el carácter petrográlico y estratigráfico, encontramos argumen- tos paleontológicos, prosiguiendo el terreno desde la quebrada de La Laja hácia el sur en la falda oriental de la Zonda chica y de su continuacion meridional. — 211 — 2. Carpintería La estancia Carpintería, y estacion del mismo nombre del ferrocarril de San Juan á Mendoza, está situada cerca de ocho leguas al sur de San Juan. Un perfil trazado desde el Cerro Valdivia — este cerro se compone segun las muestras que he visto en casa del señor DesIDERIO FONSECA, de San Juan, de eneiss, rocas anfibólicas y de granito — en direccion hácia el poniente y que pasa por el punto La Cruz de Caña, corta en las partes más bajas estratos de arcilla, arena y rodados, en su mayor parte bien estratificados y con inclinacion hácia el poniente ó el naciente. Siguen á elios, todos con inclinacion hácia el naciente: 1” Arcillas de color gris blanco, amarillentas ó rojizas; 2? Areniscas arcillosas y margosas de color pardo rojizo con interposicion de yeso (Rhet ?); 3 Areniscas cuarcíticas micáceas de grano variable y de color gris blanquecino ó gris amarillento (color predomi- nante). Nos encontramos con los últimos sedimentos, cuyas capas, fuertemente inclinadas hacia el naciente sobresalen en parte como crestones, en una distancia de legua y media al poniente del Cerro Valdivia. Las plantas fósiles encontradas por el señor DESIDERIO FONSECA y por mí dentro de los esquistos como de las are- niscas son, segun el doctor Kurtz, las siguientes : Bergiophyton insigne, Kurtz; Lepidodendron cf. australe, Mc Coy ; Archaeocalamites scrobiculatus (SCHLOTH) SEWARD; Glossopteriss ampla, Dana. Cerca de 5 kilómetros al Norte de la mina Cruz de Caña, cerca del lugar llamado Los Jejenes, ha sido descubierto igualmente por el señor Fowxseca, el infatigable cateador de carbon, otro muy interesante depósito fosilífero. Encajonado entre areniscas de la naturaleza petrográfica de — 212 — las arriba descritas, de la mina Cruz de Caña, se compone de esquistos arcillosos algo micáceos y cuarcíticos muy finos, de color gris ceniza, en parte muy desmenuzables é incoherentes, con inclusión y eflorescencia de mucho alumbre impuro. Su espesor total alcanza cerca de 6 metros. Háciael poniente vienen areniscas como las que forman la caja, de un espesor de varios cientos de metros. Las plantas recogidas por FONSECA y por mí son, segun la determinación del doctor Kurtz, las siguientes: Sphenopteris (Asplenites) Maesseni KurTz. Sphenopteris Salamandra, Kurtz. Sphenopteris sanjuanina, Kurtz. Rhacopteris Szajnochat, Kurtz. Glossopteris Browntana, BrxG. Gangamopteris cyclopterordes (Mc Coy), Fersrm. spec. Cordaites (?). Ginkgo Meisteri, Kurtz. El señor Fonseca encontró además un pescado, que todavía espera su determinacion, Seguramente al mismo horizonte pertenecen las siguientes plantas recogidas por el D" J. SaLas, de Mendoza, en la Rin- conada, poco al norte de aquel punto. Sphenopteris Bodenbender:, Kurtz. Sphenopteris Fonsecae, Kurtz. Cardiopteris polymorpha (GOEPP.) ScHIme. Neuropteridium validum, Felstm. Adiantides antiquus (ErT.) STUR. Lepidodendron spec. Considerando que estos depósitos plantíferos se encuen- tran en casi directa continuacion del muy cercano de la Cruz de Caña, tomando el rumbo de estratos en esta locali- dad, y que las areniscas que las incluyen son petrográfica- mente idénticas, creo que los dos ocupan el mismo nivel, 04 lo menos, no pueden distanciarse mucho. | Tomando el camino desde Carpintería al Agua de Jejenes, E E despues de recorrer las lomas de la misma constitucion que las que se hallan entre el cerro Valdivia y Cruz de Caña y siguiendo siempre rumbo hácia el poniente, encontramos pa- sado aquel punto, un sistema de areniscas y conglomerados gris y amarillentos, petrográficamente idénticos á los que encierran más al sur los mencionados depósitos fosilíferos, y despues de un trayecto de más de una hora á caballo, siempre por estas areniscas, llegamos á Pájaros Muertos, punto que queda ya muy cerca á la pendiente del cordon silúrico, que forma la continuacion austral del de la Zonda. Aparecen aquí pizarras arcillosas negras con interposición de calizas negras (!) de un espesor notable (mas de 50 me- tros) y con restos de plantas indeterminables. En su ya- cimiento siguen, constituyendo ya parte de la pendiente del cordon, pizarras de grauvaca, luego pizarras arcillosas des- menuzables con restos de plantas y areniscas grises y pizarras con interposición de conglomerados (terreno devónico?). Este piso descansa directamente ó por intermedio de otros es- tratos de poco espesor é inaccesibles, por ser la pendiente muy escarpada, sobre la caliza silúrica. La situacion topográfica de las pizarras plantíferas en Pa- jaros Muertos, mucho más al poniente de la línea norte-sur, trazada por los depósitos fosilíferos de la Cruz de Caña, etc., y su nivel debajo de las ya varias veces mencionadas areniscas gris-amarillentas de mucho espesor, nos permiten requerir para ellas una edad mayor; ellas corresponden tal vez á las pizarras y areniscas carboníferas de la quebrada de la Laja. 3. Retamito Las plantas fósiles descubiertas cerca de Retamito, pueblo que queda como á 30 kilómetros al sur de Carpintería, han sido las primeras del sistema permo-carbon encontradas en la República Argentina y las que han motivado varias pu- — 214 — blicaciones citadas en la mencionada obra del doctor Kurtz. El relieve del terreno cerca de Retamito, al poniente, nos ofrece en rasgos generales el mismo aspecto que al poniente de Carpintería. Lo que resulta en primer lugar, es la continuacion del cor- don de caliza silúrica; esta eminencia guía en casi toda la extension de la precordillera y una observacion más dete— nida, nos convence de la gran conformidad del carácter geo- lógico de las dos regiones. Al poniente del cordon principal se extiende, con direc- cion norte á sur, una gran depresion (zona de fallas) en la que muy cerca de la poblacion Pedernal y al pié del cordon mismo, se observan arcillas y margas coloradas, blancas, amarillentas, que seguramente pertenecen al rhet, forman- dolacontinuacion septentrional de este terreno de las Higue- ras en la provincia de Mendoza (compárese la lámina con el perfil de las Higueras). Subiendo la escarpada Quebrada de Pedernal, pasamos la caliza silúrica del cordon principal. Una vez llegados á la cumbre del paso y doblando entónces hácia el sur para bajar al lecho de un arroyo que corre en direccion á Retamito, se presentan en las sucesivas barrancas del arroyo los siguien- tes estratos de abajo á arriba. 1% Caliza silúrica ; 2” Conglomerados con fragmentos angulosos y redondea- dos de cuarzo blanco, de pedernal, etc. (6 metros de es- pesor); 3 Areniscas y esquistos arenisco-micáceos, de color gris- rojizo ú obscuro, incluyendo esquistos arcillosos negros, con un depósito de carbón impuro de cerca de 50 centímetros de espesor. Todo este conjunto tendrá 25-30 metros de es- pesor. Siguen arriba varias capas de esquistos arcillosos negros con restos de vegetales, encajonados entre areniscas esquis- tosas, luego otras areniscas duras con areniscas arcillosas — 215 — cubiertas de estratos arcillosos de color rojo, blanco, etc. (Rhet?) Cerca de un kilómetro y medio al este de la mina, hay, en el respaldo del sistema, conglomerados muy considerables de fragmentos grandes, los más redondeados, de cuarzo y areniscas cuarzosas feldespáticas. Es mi opinion, como la de mi malogrado colega el doctor J. VALENTIN (Bosquejo geológico de la República Argenti- na), que existe entre la caliza silúrica y los estratos descri- tos una falla. En las pizarras arcillosas negras que incluyen el depósito de carbón, han sido encontradas las siguientes plantas : Botrychiopsis Weissiana Kurtz. Archaeocalamites serobiculatus (SCHLOTH) SEWARD. Veltheimianum STERNBG. Lepidodendron australe Mc Coy. Cordailes sp. SEWARD. 4. Cerro Pelado En este cerro, situado en la precordillera, cerca de diez leguas al poniente de la ciudad de Mendoza, se halla un de- pósito de carbon impuro de un metro de espesor entre areniscas cuarcíticas y micáceas gris-amarillentas ó gris- blancas, acompañadas de conglomerados, todos inclinados hácia el naciente, y con rumbo norte. Existe transicion pau- latina de psamitas en pizarras de grauvaca y arcillas piza- rreñas con los que alternan bancos de cuarcita y de grauvaca muy calcáreos (terreno devónico?). En las arcillas que incluyen el carbon hay restos de plantas mal conservadas, cuya nervatura indica, segun el doctor Kurrz, Glossopteris 0 Gangamopteris muy probablemente la Glossopteris Browniana BrNG. Todos los estratos están en completa concordancia en la mina vieja como en la quebrada, de abajo de ella. Pero ellos = 26 — deben estar cortados contra la caliza silúrica del cerro Pelado por una falla. Otra falla, que parece poner las areniscas junto con el depósito de carbon en posicion discordante con las pizarras, se nota en la misma pendiente del cerro Pelado cerca de medio kilómetro al sur de la mina de carbon. Los depósitos carboníferos han sido considerados antes como rhéticos por la pretendida discordancia sobre el terreno silúrico (compá- rese arriba los terrenos de la quebrada de Zonda), lo que es absolutamente erróneo. (Véase : El suelo de la ciudad de Mendoza, con perfiles, del mismo autor : Boletin de la Academia Nacional, tomo XV). De los datos anteriores resulta, que los horizontes de los depósitos carboníferos ó de los con plantas fósiles, dejando á un lado por ahora el carácter fito-paleontológico, no están fijados ni por abajo ni por arriba. Una serie de los estra- tos, al parecer completa, existe entre Carpintería y Pájaros Muertos. Sobre caliza silúrica inferior siguen en este último punto grauvaca, pizarras arcillosas con bancos de caliza, en partes con restos de plantas indeterminables y arriba de ellos, con transicion, viene el piso de areniscas cuarcíticas Ó micá- ceas con depósitos carboníferos y las plantas enumeradas. No hay que olvidar que el nivel de estos depósitos queda á lo menos mil metros, si no mucho más, arriba de las piza- rras de Pájaros Muertos. Otra serie completa de sedimentos, y tal vez la más per- fecta, existe en el Cerro Pelado, pudiendo observarse aquí paso á paso la transicion paulatina del piso de grauvaca, pi- zarras, etc., en areniscas y conglomerados con los depósitos carboníferos. Por fin recordaré que los depósitos carboníferos de los Colorados descansan igualmente sobre grauvaca. Esencialmente distinta es la posicion de los estratos de Retamito, siguiendo ellos cas1 inmediatamente sobre caliza silúrica. Esto se explica probablemente por una falla que NT hizo desaparecer el piso de grauvaca, etc. Semejante posi- cion ocupan los depósitos de carbon de Huaco (pág. 235). En lo sucesivo trataremos de fijar con más precision la po- sicion de los depósitos carboníteros y plantíferos, buscando de averiguar el nivel de la grauvaca, que hemos conocido en algunos casos como asiento de ellus y de relacionarle con el Devono. Ya hace varios años que he constatado en Jachal, situado cerca de 150 kilómetros al norte de San Juan, el Devono (*) y sabemos por E. KaYser (?), que los estratos depositados sobre el silaro inferior representan la parte superior del Devono inferior ó la parte inferior del Devono medio. Quiero anticipar aquí, que en todos los otros puntos entre Jáchal y San Juan, en que he podido observar en mis últimas investi- gaciones el Devono, éste, representado por el mismo piso de Jachal, descansa directamente sobre el siluro inferior. Refiriéndome á los trabajos citados en cuanto á los detalles, mencionaré aquí solamente los datos concernientes á las rela- ciones de ciertas areniscas con el sistema devónico de Jachal, limitándome á la descripcion de este último á grandes rasgos. Los cortes más completos se hallan al poniente del río Jachal; elios pasan con direccion naciente á poniente, pri- mero por un cordon silúrico con el cerro del Agua Negra, luego varias depresiones y lomadas, para cruzar al fin más al poniente un cordon alto con el Cerro Negro y Cerro Blanco, (véase la lámina de los cortes geológicos, N* 1), El terreno devónico, descansando sobre la caliza silúrica del cerro del Agua Negra, forma en la region comprendida entre este ce— rro y el camino que pasa al naciente del Cerro Blanco, dentro de una depresion de Jachal á Gualilan, lomadas de poca altu- 1) Devono y Gondwana arriba citado. Y 2) Beitraege zur Kenntnisse imiger palaeozoischer Faunen Sued- Amerikas ». Zeirtschr. der deutschen geologischen Gesellschaft, 1897. ra, constituídas de pizarras arcillosas, de grauvaca, calizas, areniscas, etc. Durante mis primeras investigaciones publicadas en el citado trabajo, he podido constatar fósiles solamente en la parte inferior de esta série de estratos, consistiendo en una inmensa cantidad de Liorhynchus Bodenbenderí Kay- ser, Leptocoelia acutiplicata Coxk., Tropidoleptus fasci- fer Kayser, etc.; pero existe tambien (en la orilla del arroyo por que pasa el camino de Jachal á Gualilan y en otrosp un- tos), como he averiguado ultimamente, el piso superior con Conularia, Spirifer antárcticus MORR. y SHakPEL, Lio- rhynchus Brackebuschi Kayser, etc. La sucesion de los estratos es, pues, absolutamente idéntica á la del cerro del Fuerte (véase mas adelante pag.236) y del cerro Negro. Lo que nos interesa por ahora es, que arriba del Devono fosilífero, sigue grauvaca con bancos de caliza, y sobre ellos arenis- cas grises pizarrenas calcíticas Ó cuarcíticas ; estos estratos. con un espesor de algunos cientos de metros, pasan poco a poco en areniscas grises amarillentas y arriba de ellas vienen areniscas coloradas. De estas últimas, como veremos más ade- lante en el capítulo sobre el permo-carbon de las sierras pam- peanas, hay que considerar, por lo menos su parte superior, como triásicas. La série de los sedimentos desde el Devono hasta las areniscas coloradas es continua con transicion pau- latina del carácter fitológico. En el tercer perfil, trazado por la falda del cerro Negro, y el que forma la continuacion del del cerro de Agua Negra, se repite exactamente la misma serie de terrenos desde el siluro hasta las areniscas. Trate- mos ahora de unir la série de los terrenos de Jachal con los carboníferos arriba descritos cerca de San Juan. En la primera parte de nuestra excursion al sur hasta Gua- lilan ninguna dificultad se ofrece, pudiendo observar, en las cadenas que encierran la depresion, porque pasa el camino, cortes casi idénticos á los de Jachal, en particular no perdi- mos de vista las areniscas, que junto con la caliza silúrica, — 219 — nos sirve de eminente guía. Que el Devono tambien está des- arrollado, nos lo hace suponer el importante piso de grauvaca etc., que sigue sin interrupción, depositado sobre la caliza silúrica, en la pendiente de lacadena al occidente, pero como argumento seguro encontramos entre la Ciénega del Espejo y Gualilan, cerca del último punto, en un arroyo que baja de la cadena occidental, los fósiles característicos del piso infe- rior de nuestro Devono. En Ja misma forma como en Jachal, tan absolutamente igual en sentido petrográfico como paleontológico, que mues- tras de las rocas, llenas de fósiles, no se pueden distinguir en nada de las de Jachal, el Devono compuesto de pizarras ver- dosas y parduzcas llenas en parte con Liorhynchus Bo- denbenderi y Tropidoleptus fascifer KAYser, se halla inmediatamente sobre la caliza silúrica inferior en los Cerros de Gualilan. Nuestro piso superior está hundido en la de- presion (*). Que el terrreno devónico haya escapado hasta hoy á los geólogos é ingenieros que han visitado las minas de oro de Gualilan se explica, pues en el cerro de la misma mina no se notan sino pizarras verdosas de grauvaca sin fósiles, pero pocas cuadras más al sur estas pizarras, sin fósiles, aumentan considerablemente de espesor y es aquí, á poca distancia del camino, que va de Gualilan á la Ciénega de Guali- lan, donde se puede recoger en gran cantidad los fósiles. Mas al sur el terreno devónico ya ha desaparecido antes de llegar á la Ciénega de Gualilan — se hunde completamente en la (*) Tengo que observar aquí que fijiíndose con más detencion, como no he podido y no he querido, en el carácter paleontológico de los es- tratos, no dejará de poderse recoger muchos más fósiles. Esto sea dicho er cuanto á todos los puntos fosilíferos, á mencionar en adelante. En nuestrás actuales investigaciones que deben limitarse á reconocer los terrenos á grandes rasgos, hay que prescindir de¿estos detalles paleon- tológicos, y mayormente cuando un corte, como el de Jachal, ha sido bastante estudiado ya á propósito de una paralizacion de los estratos. — 220 — depresion casi plana, saliendo solamente á la superficie algu- nos cerros aislados de caliza silúrica. Recien dos leguas al sudeste de la Ciénega de Gualilan aparecen otra vez areniscas, pizarras arcillosas, grauvaca con geodos de caliza componien- do en considerable espesor una lomada muy erodida, que eruza el camino á la quebrada de Talacasto; aunque no he observado fósiles, con excepcion de una mal conservada Cho- netes, el carácter del terreno hace suponer que se trata aquí de Devono. Acercándose á la quebrada de Talacasto la se- rie de los terrenos aparece otra vez con toda claridad. Sobre las calizas silúricas con inclinacion hácia el poniente viene un fuerte piso devónico de pizarras margosas con ban- cos y geodos de caliza y grauvaca, los que en su parte inferior, cerca de las calizas silúricas, están repletos de fósiles, estando los bancos fosilíferos accesibles y á la mano en la barranca al lado norte del rio antes de entrar en la quebrada. Se distinguen aquí, como en Jachal, de abajo para arriba : 1? bancos llenos con Meristella; 2% grauvaca con Lepto- coelia acutiplicata y Tropidoleptus fascifer; 3 caliza y marga con VWitulina pustulosa, corales, etc. Más al poniente siguen arriba bancos duros de grauvaca y caliza — fósiles no he encontrado — con un espesor de algu- nos cientos de metros y, más al poniente, cortadas por una falla, areniscas coloradas. Pizarras devónicas estáná la vista tambien en posicion casi vertical sobre los bancos de caliza silúrica dentro de la quebrada misma, Recuerdo que ha sido en el extremo na— ciente de esta quebrada, donde STELZNER (trab. cit., pág. 41 y 47) descubrió, como en la quebrada de La Laja, los fósiles, sobre los que E. KaYser fundaba la edad silúrica inferior de est=terreno. Una vez constatado el Devono al poniente del cordon silúrico, en que está erodida la quebrada de Talacasto, y el que forma la continuacion de la cadena de Agua Negra, de Tucunuco, de Gualilan (con el Cerro Sapo), deduje que de- bía encontrarse también al naciente de éste, y en efecto bas- — 221 — ta, al salir de la quebrada, haber pasado las Aguas de Tala- casto y doblar al norte, para convencerse de su existencia, estando diseminado sobre toda la pendiente, formada esen- cialmente por pizarras, puestas inmediatamente sobre cali- zas silúricas, trozos y geodas de caliza ferruginosa, parda ó amarillenta, llenos de Leptocoelia acutiplicata, Tropido- leptus fascifer y otros con Meristella, El grauvaca que aparece en la pendiente del devono fosilífero de la parte occi- dental de la quebrada, como el piso de las areniscas están hundidas, limitando depósitos terciarios-diluviales, arcillas, areniscas, etc.), en posicion casi vertical directamente con el devono fosilifero. La cadena de Tucunuco, que forma la inmediata continua- cion septentrional de la de Talacasto, está constituida, como se ve va desde lejos, principalmente de caliza silúrica, pero es casi seguro que en la composicion de su falda oriental entra tambien el Devono, continuando él hasta Jachal, si bien parcialmente hundido como sucede en la parte occi- dental de la depresion entre el Cerro del Agua y los Cerros del Fuerte. Los terrenos silúrice, devónico, el piso de grauvaca y el de las areniscas en la pendiente de éste, como el terciario- diluvial son, pues, desde Jachal hasta Talacasto, de igual des- arrollo, y sus cortes. de naciente á poniente, casi iguales, componiendo la caliza silúrica la parte alta de la cadena, el devono y las areniscas la vertiente oriental y occidental y el terreno terciario-diluvial las depresiones. Siguiendo la falda occidental de la quebrada de Talacas- to hácia el sur, las areniscas arriba de grauvaca se desta- can bien en forma de una faja, ya por su color abigarrado á vista y casi sin interrupcion en todo el trayecto entre Ta- lacasto y el Agua de Tombolar, y continúan desde este pun- to más al sur, componiendo la parte superior de la pendiente occidental de una depresion en que está cortado el rio seco de Tombolar. Este, con direccion norte á sur y en una distancia de cerca de tres leguas desde el Agua de Tombolar, se junta con el rio seco de la Dehesa, con curso de naciente á poniente, para ir al rio de San Juan. Tracemos ahora un perfil (véase perfil nú- mero 2 en la lámina de los cortes geológicos) desde la junta de estos ríos en direccion poniente á naciente, remontando el rio seco de la Dehesa hasta los ya mencionados depósitos de carbon de la Dehesa, y de alli por la Cuesta Nueva de la Dehesa y por la angostura del mismo nombre, una quebrada sumamente angosta cortada en caliza silúrica, hasta la pen- diente oriental de toda la serranía (de Ullun), la que pasa por la gran depresion situada entre ésta y la cadena de Villicum. La depresion del rio Tombolar y su continuacion al sur, que está encerrada entre el Paramillo de Tontal y la sierra Alta de Zonda y en la que corre el río de San Juan por un trecho antes de cruzar esta serranía, está compuesta de los varias veces mencionados depósitos terciario-diluviales, Ellos limitan en una cadena baja al poniente del río Tombo- lar, como parece, con el devono, — pizarras verdosas y par- duzcas componen la pendiente baja, grauvaca la cumbre de la cadena — y pasan al naciente del río con transicion paula- tina, en depósitos areniscosos-margosos, sobre los que vie- nen areniscas coloradas 0 grises y conglomerados. La posi- cion de todos los estratos es casi vertical, en el centro de la depresion, cubiertas horizontalmente de conglomerados mo- dernos; más al naciente ellos se inclinan algo hácia el na- ciente, llegando así los depósitos terciario-diluviales debajo de las areniscas. El valle de Tombolar levantándose hacia el norte poco á poco su nivel, se ensancha más y más y pasa (por la cuesta- baja del mismo nombre) en una especie de llanura ondulada, encerrada entre cadenas, la que forma parte de la gran depresion que sigue á Gualilan y Jachal. Subiendo el rio seco de la Dehesa, desde la junta con el rio Tombolar arriba, se nota cómo las areniscas con interpo- — 223 — sicion de conglomerados que contienen fragmentos de ca- liza silúrica, de grauvaca, de gneiss, etc., y cambiando con erauvaca areniscosa y grauvaca misma, pasan en un gran piso de grauvaca de varios cientos de metros de espesor. El río lo corta en una angostura en cuyas pendientes los ban- cos cambian varias veces la inclinacion, demostrando fuertes plegaduras. Cerca de « La Laguna », una vertiente, que sale cerca de un crestón de caliza silúrica (no dibujado en el per- fil) en la pendiente septentrional, el valle se ensancha y con esto los estratos toman otro carácter, convirtiéndose en pi- zarras arcillosas que cambian con grauvaca, y con bancos de caliza. Ellos parecen ser en su mayor parte sin fósiles, pero he conseguido, al recorrer la pendiente septentrional y en especial su parte más occidental cercana á la caliza silúrica, recoger algunas muestras de caliza, que contenían : Meristella, Vitulina pustulosa, Orbiculordea y restos de crinoideas. Estos fósiles, si bien son muy pocos, bastan para clasificar el terreno, dados además otros cortes ya co- nocidos ó á mencionar más adelante, como Devono. Más al naciente el devono se pone directamente sobre cali- za silúrica, cuyos bancos plegados en forma de una inmensa bóveda salen en una estrechura del valle. Al doblar despues de haber pasado esta estrechura, al norte, tomando el camino á la cuesta vieja de la Dehesa, la caliza silúrica desaparece de- bajo de devono, grauvaca y areniscas; pero aflora otra vez más al norte de la cuesta, cubierta en sus flancos occidental como oriental de igual modo, primero por el devono fosilífero, — aquí tambien he observado bancos llenos con Meristella y Tropidoleptus fascifer — y arriba de él el piso de grauvaca. En nuestro perfil hemos dibujado en la pendiente oriental de la caliza silúrica en la estrechura del rio seco de la Dehesa devono fosilífero, pero esto sucede solamente en una parte de la pendiente, llegando en otra areniscas grises del terre- no carbonífero, que vamos á conocer ahora, en inmediato contacto con la caliza silúrica y de igual inclinacion, ó, como — 224 — sucede en la pendiente al lado sur del río Seco, en contacto con grauvaca, y si se sigue las areniscas la cuesta vieja de la Dehesa arriba, ellos salen en parte debajo del devono, razon, por la que supongo aquí una falla con direccion más ó menos hácia el noroeste. Con nuestra llegada en esta region, ya hemos entrado en las quebradas, cortadas en el gran piso de tal vez más de 2000 metros de espesor, de areniscas con los depósitos de carbon de la Dehesa. Sin interés sería describir el variable carácter de estas areniscas que con sus colores abigarrados y con sus capricho- sas formas de erosion — sus bancos son casi verticales — forman un muy pintoresco paisaje, sobre el que se abre la vísta al viajero desde la altura de la Cuesta Vieja. Su mate- rial es esencialmente cuarcítico, y predomina en su parte superior el color colorado, en su inferior el color gris. Pi- zarras arcillosas faltan casi completamente. Cerca de la Cuesta Nueva se interponen conglomerados (con fragmentos de caliza silúrica, de grauvaca y de pizarras cristalinas) y grauvaca (en partes con plantas fósiles) entre las areniscas, formando á la vista una transicion en su yaciente, compuesto de grauvaca en bancos gruesos y en pizarras. Demás será decir, que este piso es absolutamente idéntico al que ya hemos conocido más al poniente. Lo que hay que notaren particular, es la existencia de dos capas de carbon arcilloso hojoso, — al aire se deshace en un polvo con eflores- cencias de sulfato de hierro y de alumbre impuro — entre las areniscas, la una distante de la otra algunos cientos de metros, cuyas fajas negras con rumbo norte á sud (más ó menos)se destacan ya bien desde la Quebrada Vieja de Dehesa. Hay, segun THIERRY, una tercera capa, más al naciente. Plantas fósiles se hallan en la caja arcillo-ferruginosa de la segunda capa, pero en muy mal estado de conservacion. Algunos restos hacen suponer: Archaeocalamites. Recordamos, por ser muy importante, que el piso carboní- — 225 — fero de la Dehesa, sigue al sur hasta Los Colorados, como ya quedó arriba expuesto. Al naciente de la Cuesta Nueva se interponen entre la grauvaca bancos de caliza negra, en su superficie de color amarillo ó pardo por oxidación de carbonato de hierro. En estas calizas hay que fijarse con detencion, pues ellas son las que contienen generalmente fósiles, caso que sucedió tam- bien en la mencionada cuesta, donde al revisar lijeramente las muestras de rocas, como se presentaban en el camino, pude constatar la Vitulina pustulosa KAYSER. Debo notar aquí, que ya STELZNER mencionó que, segun comunicacion del doctor ReYxa, de Mendoza, habían sido ha- llados fósiles en la Cuesta de la Dehesa. Esta ha sido la razon, dadas mis investigaciones devónicas en Jachal y el hecho ya conocido de la existencia de depósitos de carbon en esta cuesta, porque he buscado en esta region una solucion del problema concerniente á las relaciones de los depósitos car- boníferos con el devono, objeto que alcancé en uno de mis últimos viajes, ejecutado en Enero de 1902, Cumplo un grato deber de expresar á los señores ingenie- ros CANTOM y ThH1errY, de la escuela de minas de San Juan, que me acompañaron junto con algunos alumnos de ésta, mis gracias por la fina atencion y poderosa ayuda que me dispensaron durante el viaje. Dicho piso devónico debe corresponder al observado al poniente cerca de la laguna del rio de la Dehesa, arriba des- crito, representando el piso superior del devono fosilífero de Jachal y de Talacasto. El piso inferior, que aparece, depositado directamente sobre la caliza silúrica de la Angostura de la Cuesta Nueva, se distingue esencialmente, como en la region de la citada laguna, de aquel piso porsus capas pizarreñas arcillosas, desmenuzables, entre las que se encuentran pizarras calcí— ticas-ferruginosas de color pardo ó amarillo en la superficie descompuesta. T. XVII 15 — 226 — Si se sigue, al ilegar desde la Cuesta Nueva á la entrada de aquella angostura, este piso, al norte, en la pendiente oc- cidental del cordon silúrico, se puede observar en una dis- tancia de cerca de 10 cuadras bancos llenos de Meristella, Chonetes fuertensis Kays y Tentaculites. Como exige la estratigrafia, se repite con toda regula- ridad el piso devónico fosilífero sobre la caliza silúrica al naciente del cordón silúrico — fósiles se hallan, donde el ca- mino que viene de la Punta del Agua (Ullun) á la Cuesta Vieja de la Dehesa llega á la caliza silúrica — y arriba de él viene el piso de grauvaca. Más al naciente siguen en nuestro perfil en inmediato con- tacto y de igual posicion casi vertical de la grauvaca los depósitos terciario-diluviales. Interpuestos entre ellos, se destaca, formando en parte una verdadera muralla de varios metros de espesor, un banco de tufa ó brecha andesítica. Se ve que el piso de las areniscas de la Dehesa y del rio Tombolar, por estar hundido, no sale en esta region, y si se toma desde este extremo naciente de nuestro perfil, en la pendiente oriental de la serranía de Ullun rumbo al sur por la Punta del Agua hasta la gran depresion con la puerta del rio San Juan, parece — no he recorrido esta region — que tam - bien el piso devónico se pierde debajo los depósitos ter— ciario-diluviales. Es digno de ser notado de paso, que el banco de tufa dacítica de éstos, aumentando considerable- mente su espesor, forma ahora un horizonte constante, trans- formándose poco á poco en un gran manto de dacita, que compone en la puerta del río de San Juan los ya arriba men- cionados Cerros Blancos. Al otro lado del río los terrenos se levantan otra vez en la falda oriental de la Sierra Alta de Zonda, continuacion de la cadena de Ullun, saliendo en los Golorados el piso de las areniscas carboníferas y en su ya- ciente el del grauvaca con calizas y pizarras. Resta decir, que un corte por la quebrada entre el Agua de Tombolar y los Tambillos, que queda al norte del perfil — 227 — de ia Dehesa, cortando la misma serranía tambien de po- niente á naciente, presenta en igual desarrollo el terreno si- lúrico, devónico fosilífero y el grauvaca en la pendiente de éste. Se distingue sólo del perfil de la Dehesa, en que, por razon de una notable depresion, las calizas silúricas, con el devono fosilífero en su pendiente, afloran solamente en la quebrada de Tambillos, en la pendiente oriental de la serranía, correspondiendo al cordon de las calizas silúricas, más orientales del perfil de la Dehesa. El piso de las areniscas falta aquí tambien en la pendiente oriental, limitando los depósitos terciario-diluviales in- mediatamente con el devono. Algunas leguas más al norte de la quebrada de Tambillos, encontramos entonces en la quebrada de Talacasto un otro perfil, casi idéntico al de Tambillos, Tombolar, cuyos detalles ya hemos tratado más arriba. RESULTADOS Nuestra excursion por la precordillera desde Jachal hasta cerca de la ciudad de San Juan ha tenido por objeto prin- cipal buscar las areniscas con depósitos de carbon, que se encuentran al sur de San Juan en Carpintería, Retamito, etc., y cuya posicion quedaba dudosa, determinando un horizonte fijo sobre el que pudiéramos referir y determinar su edad. Los cortes que hemos descrito, nos hicieron conocer los siguientes terrenos de arriba para abajo, prescindiendo de los terrenos diluviales más modernos y de los aluviales : 1” Terciario-diluvial, consistiendo en areniscas arcillosas, arcillas, conglomerados, tufas ó brechas de dacita (andesita), mezcladas muchas veces con material arcilloso ó bancos de este mismo. El pasa en areniscas y en sedimentos arcillosos Ó margosos, que tal vez pertenecen al Rhet; 2% Areniscas coloradas, de edad probablemente triásica — 228 — (véase las razones expuestas más abajo). No existe ningun límite entre eilas y las 3% Areniscas cuarcíticas, micáceas óÓ del carácter de ar- kose, con predominancia de color gris amarillento. Pizarras arcillosas, caliza, á veces silicatada, conglomerados, grau- vaca areniscosa y grauvaca mismo están interpuestos en su parte inferior. A este terreno pertenecen los depósitos de carbon. Abajo de este piso sigue : 4% Grauvaca en bancos ó en pizarras, en parte con ca- liza, y en su yaciente; 5 Devono fosilífero, compuesto de pizarras arcillosas, pizarras de grauvaca y bancos de caliza; 6 Siluro inferior, formado por caliza y dolomita. Pasamos por alto el siluro, por haber sido ya tratado dete- nidamente en las obras citadas. El devono fosilífero, representando la parte superior del piso inferior óÓ la parte inferior del piso medio de otros países (Estados Unidos, etc.), se presenta en todos los cortes, absolutamente idéntico á los yacimientos observados en Ja- chal de un grupo inferior, formado por bancos llenos con Meristellaesp. y arriba de ellos tales con Leptocoelia acu- tiplicata, Lyorhanchus Bodenbenderi, Tropidoleptus fascifer. Este grupo es muy general y se presta muy fácil á la obser- vacion, no faltando casi nunca en la pendiente de los escarpados cordones de la caliza silúrica donde forma por razon de las pizarras arcillosas que lo compone y que se descomponen fácilmente, lomadas de formas redondeadas y depresiones. Creo que ahora, constatada la propagación ge- neral de nuestro devono medio sobre ei siluro inferior, no puede ya ser puesta en duda su transgresion. Arriba de este grupo inferior de estratos vienen grau- vaca, pizarras y calizas, que nos dieron poco material de fósiles; supongo no sea porque escaseen sino por la poca atención, que he dedicado á él. Pero el hallazgo de Vitulina pustulosa nos demuestra á lo menos el carácter devónico de este grupo, que muy probablemente corresponde al segundo grupo de Jachal, caracterizado por Spirifer antarcticus, Va- tulina pustulosa, Chonetes falklandica, Conularia (Jua- chua (?) y otros. Esta seguridad de la determinacion del nivel nos falta en cuanto al considerable piso cuatro, por carecer aquí hasta hoy de todo documento paleontológico. En la parte austral de nuestra region (Talacasto, Dehesa, Los Colorados) él está constituído al parecer esencialmente de grauvaca, á veces con caliza, alcanza varios cientos de metros de espesor, — la apreciación del espesor verdadero es casi imposible por la formacion de plegaduras, — forma pendientes escarpados en los valles, que se distinguen bien de los del terreno devó- nico fosilífero y pasa con transicion litológica en el piso tres de las areniscas. En Jachal, en la depresion entre el Cerro Negro y el del Agua Negra, en que pasa el camino de Jachal á Gualilan, la distancia horizontal topográfica entre el se- gundo grupo devónico (grauvaca y caliza en geodas llenos con los fósiles característicos), que aflora en la orilla de un arroyo seco, y las areniscas pizarreñas micáceas, no al- canza más de 200 metros. Cerca de 15 metros arriba del yacimiento fosilífero compuesto de grauvaca y de caliza, viene un banco de conglomerados, que se destaca bien, cor- tado por el arroyo, y siguen entonces en una pequeña de- presión, cubiertos en su mayor parte por acarreo aluvial, pizarras, grauvaca areniscosa pizarreña, las areniscas pizarre- ñas y al fin areniscas cuarcíticas en bancos gruesos, forman- do al poniente dei camino una pendiente alta y barrancosa. Más al sur (como á la mitad del camino entre Jachal y la Quebrada del Potro), donde encontré casi en la cima de una loma, al naciente del camino, una capa llena de Spirifer Chu- quisaqua, ella dista de las areniscas cerca de 400 metros, constituyéndose los estratos de transicion de pizarras des- menuzables y areniscas pizarreñas. 230 — Por ahora, pues, no nos queda más que el hecho de la tran- sicion del piso de grauvaca, roca característica de nuestro devono, en las areniscas del piso tres. Restos de plantas he observado ya dentro de los depósitos devónicos fosilíferos mismos en la falda del Cerro Negro de Jachal. Una mayor concentracion de ellas, pero tambien in- determinables por su mala conservacion, se hallan dentro de las areniscas cuarcíticas grises, que forman la parte inferior de la ya mencionada barrancosa loma de areniscas. Segun el relato de las gentes de la region, existen yacimientos car- boníferos en varios puntos al sur de Jachal, en la cadena de Tacunuco. Las areniscas del piso de Jachal siguen al sur adentro de la precordillera siempre puestas sobre grauvaca, pero á veces hundidas, y contienen en la Dehesa depósitos carboníferos, continuando de allí hasta los Colorados, al poniente de la sie- rra chica de Zonda. Ahora, en la falda oriental de ésta se ha constatado, como hemos visto, en Retamito, Carpinteria, Quebrada de la Laja, un terreno de areniscas con depósitos de carbon ó con plan- tas fósiles, depositado igualmente sobre grauvaca y con tran- sicion en ella. Llegamos á la conclusion, de que esta zona de terreno carbonífero fuera de la precordillera y que se hunde más al norte debajo el terreno terciario-diluvial, no forma sino el ala oriental de aquel de dentro de la precordillera. Hemos dicho que se hallan ya plantas fósiles en el grau- vaca, dependiente del devono fosilífero. En la Dehesa existen dos ó tres yacimientos de carbon muy distantes entre sí en un complejo de areniscas de más de 2000 metros. En los Colcrados se destacan tambien varias capas de arcilla carbonífera. En Carpintería (Pájaros Muer- tos) hay yacimientos plantíferos en pizarras de grauvaca y en calizas, á lo menos 1000 metros debajo de las areniscas y por todas ellas hasta los depósitos plantíferos y carboníferos de Cruz de Caña y Jejenes se notan rastros de plantas. — 231 — Imposible es por ahora fijar horizontes determinados en este enorme terreno ; sólo se puede decir que los depósitos de Carpinteria (Cruz de Caña y Jejenes) y de Retamito son muy probablemente del mismo nivel, á lo menos no pueden estar muy distanciados. Ahora, averiguada la posicion estratigráfica del terreno sobre grauvaca, que forma la pendiente del Devono medio, y su carácter fitopaleontológico, me parece lo más razonable, dado además que arriba de él vienen areniscas coloradas con el Rhet en su pendiente (véase más abajo), considerar el com- plejo como permo-carbon, como ya habia propuesto en mi trabajo Devono y Gondwana. Conviene decir, que tal vez su parte inferior corresponda al verdadero « terreno carbónico », pero todavía no me parece justificado aseverarlo, como se ha hecho con los depósitos de Retamito, con el Culm. Por arriba, el permo-carbon tampoco está fijado, pasando, como ya he dicho, en areniscas coloradas; en ellas no se ha constatado hasta hoy depósitos carboníferos salvo que se quiera contar como perteneciente á ellos el manto superior en la quebrada de la Dehesa. En la pendiente de las areniscas coloradas aparecen en algunas partes margas y pizarras arcillosas, pero no me ha sido posible obtener elementos suficientes que me permitie- ran la determinacion de su horizonte. Felizmente nos dará luz en esta cuestion el terreno rhético de la provincia de Mendoza. Deseo anticipar aquí — pues la descripcion de este terreno prefiero darla separadamente más adelante — que el rhet está encajonado entre areniscas y que esta misma disposicion la encontramos otra vez en las sierras pampeanas (capítulo IT). No puede haber ninguna duda de que las areniscas sobre las que él reposa, en estas regiones, corresponden á las arri- ba mencionadas en la pendiente del permo-carbon, razon por la cual las considero como triásicas. — 232 — La edad de las areniscas, en la pendiente del rhet (véase el perfil de los depósitos carboníferos rhéticos de Las Higueras), es por ahora indeterminable. Lo más probable me parece que sean de edad jurásica, si no pertenecen al rhet mismo. Arriba de ellas siguen inmediatamente las areniscas y arcillas del terreno terciario-diluvial (compárese el citado perfil), caracterizado por lo general por inclusion de mantos de Andesita con sus tufas. En Devono y Gondwana he llamado este enorme piso « terciario-pampeano », para indicar que estos sedimentos son los mismos ó muy parecidos á los que componen las llanuras de la Argentina, que con poco acierto figuran sin distinción en las obras geográficas como pampas argentinas. Cometeríamos una ligereza, requiriendo para ellas una edad pliocénica, como parece haberse constatado para algunos depósitos en otras partes «le la República. Puede ser que los pisos inferiores de nuestro terreno, como que se desarrollan á lo largo de los Andes, tienen su origen más antes de la época pliocénica. La ciave de este problema habrá que buscarla en las regiones del sur. El terreno terciario-diluvial ocupa casi todas las depresio- nes que separan las cadenas; el trias, el permo-carbon y el devono afloran eu las faldas de las serranías, pero no en todas partes, descendiendo á veces hasta completa desapa- ricion, y la caliza silúrica está á la vista, y en particular en la zona oriental, formando las cimas muy escarpadas de las cadenas ó saliendo como murallas á veces perpendiculares. Los perfiles darán una idea de estas relaciones. Nuestras investigaciones se limitaron á las cadenas más orientales de la precordillera, á la sierra de Zonda con su con- tinuacion al norte (sierra de la Dehesa ó de Ullun, sierra de Talacasto, de Gualilan y de Jachal) y al sur (sierra de Carpin- tería, de Retamito, etc.). Al frente de la ciudad de San Juan, y al poniente de la serranía de Zonda, se levanta con altura muy considerable el Paramillo de Tontal y la sierra de Tontal, — 233 — (la última de cerca de 4000 metros), que al norte del rio San Juan encuentra su prolongación en la sierra del Tigre. La constitucion geológica de estas serranías todavía no es completamente conocida, pero un ligero estudio, que hice en un viaje por esta parte desde Barriales (rio de Cas- taño) hasta Maradona (véase el respectivo perfil), junto con las observaciones de STELZNER, casi no dejan duda de que todos aquellos terrenos participan en su composicion. Al fijarse detenidamente en la grauvaca, no dejará de des- cubrirse fósiles devónicos. Dudo mucho que exista grauvaca silúrica ó presilúrica, mas creo que todas las calizas silúricas de ésta como de las otras regiones han de ocupar un nivel inmediatamente sobre las pizarras cristalinas (metamorfoseadas), como afluran, en- cerrando caliza y dolomita, en la precordillera de Mendoza (serrania de Uspallata y de la Cortadera). Sea de ello lo que fuere, nuestras investigaciones han tenido por resultado que la grauvaca de las cadenas más orientales no es presilúrica ni silúrica, sino en su mayor parte devónica. Hay que mencionar además que la caliza silúrica no está limitada á las cadenas orientales sino que sale tambien, en espesor muy considerable, en el Paramillo de Tontal, como se ve claramente desde la cuesta de la Dehesa (véase el respec- tivo perfil). No existe, pues, la diferencia geológica entre las cadenas exteriores é interiores de la precordillera de San Juan, que STELZNERCreyó haber constatado, quelas interiores se componían de grauvaca silúrica, y las exteriores de caliza silúrica. La caliza silúrica en las cadenas exteriores está, á causa de las fallas y descensos de los terrenos, en su pendiente, más á la vista en parte, peroeste carácter no basta para jus- tificar tal division en sentido geológico. Orográficamente tal vez se pueda hablar de interiores y exteriores, pero no hay que olvidar que un límite entre ellas no existe, pasando las unas en las otras, siendo las depresiones que las separan, á veces, muy poco acentuadas, como sucede en la série de las — 234 — cadenas desde la sierra chica de Zonda hasta la sierra de Ton- tal. Si su altura aumenta gradualmente en esta region, no es en modo alguno la regla general. Otro inconveniente orográfico tiene esta division, segun la cual la sierra alta de Zonda puede ser considerada como cadena interior, mientras su continuacion al Norte con la sierra de la Dehesa, Talacasto, etc. podría figurar muy bien como exterior. Todas las cadenas paralelas forman una entidad orográfica, que geológicamente se distingue bien de la cordillera principal por el desarrollo predominante de los terrenos paleózoicos y por faltar el terreno jurásico y cretáceo fosilífero, como ha sido constatado en la cordillera principal. El terreno terciario-diluvial participa tambien en la compo- sicion de la falda de la cordillera principal, subiendo á al- turas muy considerables (por ejemplo en el valle del río Castaño y del río de los Patos hasta arriba de 3000 metros). Resta prevenir que la diferencia geológica de la precordi- llera y de la cordillera principal no es absoluta, hallándose tambien en parte en la falda de la ultima (por ejemplo en la cordillera de Colanguil) pizarras de grauvaca. La precordillera está separada de la cordillera principal en la provincia de San Juan por una depresion en muchas partes muy ancha (rio Blanco, llanura del Rodeo, de Iglesia, rio Castaño, etc.) constituida de sedimentos terciario-diluvia- les (+), la que se pierde recien al sur, en la provincia de Men- doza, formando aquí la serranía de Uspallata, una especie de puente entre las dos cordilleras. STELZNER propuso para la precordillera de San Juan y de (*) Sobre la formacion terciario-diluvial, compárece Devono y Gond- VINO. El terreno cretáceo se halla en las provincias de Catamarca, Salta, Jujuy. Creo que él forma transgresion sobre terrenos más viejos, muy probablemente sobre las areniscas triásicas. Mendoza el nombre de « anticordillera », es decir, cordi- llera contraria, para indicar la diferencia geológica, arriba expuesta. Conceptúo que estas razones no encuentran expresion por la preposicion « anti ». Además, me parece que este nombre tiene el inconveniente de hacer creer que se trate aqui de una cordillera del mismo orden orográfico que el de la cordillera principal. Así, no creo que tal denominacion sea aceptada en vez del arraigado nombre de «precordillera », que tiene la ventaja de señalar, de un modo comprensible para todos la posicion delantera referente á la cordillera principal. En cuanto á la tectónica, resulta que la precordillera re- presenta una montaña de pliegues, saltando á la vista en eminente grado la plegadura en la caliza silúrica y en la grauvaca. Muy probable es que ésta se extendió tambien á los otros terrenos hasta el terciario-diluvial. A consecuencia de los pliegues se formaron rupturas, diri- gidas de Norte al Sur, que han tenido otra vez por resultado descensos de zonas (en forma de fajas) de esta misma direccion A estos últimos procedimientos es debido en primera línea el relieve actual. La falta de los terrenos jurásico y cretáceo en la precordillera y el carácter terrestre que tienen los terre- nos anteriores (permo-carbon y trías), nos demuestran que esta region se levantó sobre el nivel del mar ya al fin de la época devónica, quedando continente hasta nuestros días. De paso sea dicho, que la parte central, al naciente de la cordillera, es más vieja, formando ella continente imedia- mente despues de la época arcáica. No se puede determinar el principio del levantamiento de la precordillera, cayendo él tal vez en la época carbónica. Su forma actual resultó recien en la epoca diluvial, como uno de los últimos efectos del levantamiento de los Andes. — 236 — PERMO-CARBON ENTRE LA PRECORDILLERA Y EL FAMATINA En la introduccion hemos dicho que el estudio cel terreno permo-carbónico ha sido en primera línea el objeto de nues- tras investigaciones. Ahora, constatado éste en la precordillera de Mendoza y de San Juan hasta Jachal falta proseguirle al norte y nordeste de este pueblo hasta el Famatina. Esta region representa la continuacion septentrional de la precordillera de San Juan. Es verdad que esta zona monta- ñosa no forma ya una unidad como la precordillera, divi- diéndose en mayor cantidad de cadenas y extendiéndose más al naciente, pero las relaciones orográficas con la cordillera principal son en total las mismas como las de la precordillerade Mendoza y San Juan, y las diferencias se explican fácilmente, tomando en consideracion que en aquella region ya se prepara la transicion en las altiplanicies del Norte (Atacama, etc.). En su carácter geológico las cadenas al norte y nordeste de Jachal son además análogas á las precordilleras de San Juan y de Mendoza, sólo con la diferencia de que el terreno primitivo (pizarras cristalinas) participa más en su composi- cion conforme á su mayor desarrollo en general al naciente de los Andes en esta parte de la Argentina. Nos trasladamos, pues, otra vez á Jachal, principiando nues- tras observaciones en el Cerro del Fuerte al lado naciente del río de Jachal (compárese corte geológico número [, y lo que arriba, página 217, está expuesto) para continuar nuestra gira hasta el Famatima. Areniscas grises y arriba coloradas, puestas en la falda occidental del Cerro del Fuerte sobre el Devono, siguen en direccion al norte con aumento muy considerable de su es- pesor y con completa desaparicion del Devono hasta Ciene- — 237 — guita y Huaco reposando en este último punto directamente sobre la caliza silúrica. Repito aquí lo que he dicho en el citado trabajo, Devono y Gondwana. Las mismas relaciones como al Poniente entre el siluro y las psamitas parecen existir al naciente de la sierra de Hua- co, donde las psamitas encierran del pueblito de Huaco un depósito de carbon arcilloso pizarreño. STELZNER ya ha mencionado el carbon de Huaco, tomándo- lo como de edad rhética. Esta opinion, que en su tiempo ha tenido algun fundamen- to, hoy día no es más sostenible. Siguiendo las psamitas desde la Quebrada de Huaco, en la parte occidental del cordon silúrico (Cerros Aguila, de la Batea, Abra de Panacan) hasta Trapiche (Véase Devono y (zondwana, perfil 2) encontramos aquí una region muy á propósito para dar luz sobre la edad de estas capas. Las calizas silúricas, con fósiles característicos, se hallan en las cercanías de Trapiche, en Tambería, en la Quebrada de Alaya; arriba de ellas sigue un sistema de grauvaca y pizarra que recuerdan los estratos devónicos de Jachal. No he encontrado fósiles en ellos. Están sobrepuestos por areniscas, abajo grises, arriba coloradas, cuya íntima relacion con los descritos de Huaco y de Jachal es indiscutible. Muy cerca.de las casas de Trapiche se halla, dentro de las areniscas grises, en el límite de las pizarras y de grauvaca, un depósito muy insignificante de esquisto carbonífero en que he podido constatar Neurapteridium validum Ferstm. Cerca de 10 metros arriba se divisó ya desde abajo un tronco de un Lepidodendron, segun la determinacion del doctor Kurtz, Lepidophloios laricinus SrERNB. ya cono- cido en el Brasil (San Paulo). La suposicion de la edad rhética de estos depósitos, como se ha creido antes, es por consiguiente errónea. Al mismo ni- vel pertenece, sin duda, un depósito carbonífero arcilloso — 238 — (restos muy mal conservados de Neuropteridium y de Noeggerathiopsis?) que se halla en el Cerro Bola, cerca de Guandacol, ocho leguas al nordeste de Trapiche. Como en Trapiche, las areniscas coloradas se hallan tambien aquí en la pendiente del depósito. Pero la caliza silúrica falta y el yacimiento compuesto aquí tambien de grauvaca y de are- niscas pizarreñas, limita directamente bajo una falla el sis- tema arcáico (véase l)evono y Gondwana, perfil 3). Trasladándonos más al nordeste á la sierra de Famati- na, en Potrero de los Angulos, encontramos un perfil casi igual al de Trapiche : sobre caliza silúrica con fósiles reposa en concordancia grauvaca y pizarras (Devónica ?), que pa- san en psamitas grises (con restos de plantas). Estas están cubiertas igualmente con psamitas coloradas ó blancas. En Carrizal, cerca del pueblito Famatina, en la pendiente oriental del Famatiua, hay una série de estratos en posicion vertical que empieza con pizarras siguiendo en concordan- cia al poniente areniscas cuarcíticas grises, blancas y colo— radas. En el límite entre las grises y blancas encontré en un esquisto arcilloso carbonífero Sphenopteris Bodenbendert Kurtz y Philotheca delicuescens GoerP. Varias otras Ca- pas carboníferas están intercaladas entre las areniscas blancas y coloradas. El espesor total de las areniscas alcanza más de 100 metros. El Otopteris argentinica, GEN. recogido por STELZNER en las pizarras carboníferas de la Cuesta Colorada cerca de Escaleras, en el Famatina, es segun el doctor Kurtz Rha- copteris inaequilatera (Gorr) Feisrm. é indica un nivel inferior de la série del permo-carbon (Culm). Las relaciones estratigráfico-petrográficas, constatadas entre los depósitos carboniferos 0 plantíferos de Huaco, Cerro Bola y Potrero de los Angulos y de Carrizal permiten dar á ellas la misma posicion, la que correspondería á nues- tro permo-carbon, tomando en cuenta el nivel de las arenis- cas en los alrededores de Jachal arriba del devono y el ha- — 239 — Jlazgo de Lepidophloios laricinus, Neuropteridiurm vali- dum y Noeggerathiopsis Hislopt, en Trapiche. Aquellos depósitos forman una liga entre el permo-carbon de la precordillera, depositado sobre el devono y el de las sierras pampeanas, que reposa en posicion discordante so- bre el terreno arcaico (véase capitulo 1), y es en particular el depósito del Cerro Bola, que por la aparicion de las pi- zarras cristalinas en su yaciente nos prepara á las relacio- nes existentes en estas regiones. B. — EL TERRENO RHÉTICO DE LA PRECORDILLERA DE MENDOZA Por el doctor Zuber, á quien debemos el Estudio Geo- lógico del Cerro de Cacheuta y de sus contornos (Bo- letín de la Academia Nacional, tomo X), sabemos que sobre el meláfiro que compone la parte sur de este cerro (la parte norte se constituye de granito y de pizarras y grau- vaca silúricos) reposan tufas y margas de color gris, verde ó colorado, incluyendo en parte guijarros de meláfiro, de grauvaca y de pórfido. ZuBER considera las tufas como pro- ductos de la descomposicion del meláfiro, pero creo son tufas de pórtido cuarcífero (compárese abajo). Hácia arriba las tufas se convierten en un sistema de margas estratificadas con interposicion de areniscas grises calcáreas, conglome- rados y esquistos bituminosos, petrolíferos y en parte car- boníferos (muy delgadas capas de carbon). Dicho piso de margas contiene la rica flora fósil cuyos representantes, recogidos por el doctor ZuBEr, han sido des- critos por el doctor L. SzAJNOCHA. Otras nuevas colecciones se recogieron que dieron motivo á una nueva revisacion y ampliada descripcion de todas las especies hasta hoy encon- tradas, contenida en la obra arriba citada del doctor KukTz. Las plantas son las siguientes : — 240 — Daneopsis cacheutensis Kurtz, Sphenopteris elongata CARR. Cladophlebis mesozoica KurTz et var. Cladophlebis denticulata (BrxG.) FONTAINE. Cladophlebis constricta FONTAINE. Thinnfeldia odontopteroides (Morr.) Fersim et var. (fertil : Bravardia mendozensis HAUTHAL). Oleandridium Brackebuschianum Kurtz. Oleandridium mareysiacum (Gern1Tz) Kurtz. Phyllotheca australis BrGT. vel spec. aff. Podozamites elongatus Feistm, var. latior FerstM. Zamites cacheutensis Kurtz. Pterophyllum sp. Sphenozamites Geinitzianus Kurtz. Batera Argentinae Kurtz. Baiera Muensteriana HEER, var. Los estratos plantíferos se hallan en dos puntos : los unos, inmediatamente detrás de la casa de la administracion, están llenos de Cladophlebis; los otros, cerca de seis cuadras distantes al noroeste, sobre el mismo rumbo de las capas, contienen Estheria mangaliensis Jones y Thinnfeldia. No puedo decir cuál de estos dos estratos es el inferior. Además de estos estratos existen depósitos terciarios Ó diluviales, constituídos por conglomerados y areniscas, y al fin cuaternarios. Ya BURMEISTER y STELZNER han constatado la existencia del sistema rhiético en la precordillera de Mendoza en el Para- millo de Uspallata — segun el doctor Kurtz, se halla aquí : Cladophlebis denticulata (BrwG.) FONTAINE, y segun AvÉ- LALLEMANT: Estherta mangaliensis y Thinnfeldia odon- topteroides (Morr.) Feistm. — como tambien en su vertiente oriental, en Challao, Isidro, etc., en inmediata cercanía de la ciudad de Mendoza. Segun mis investigaciones (véase : El suelo y las ver- — 241 — tientes de la ciudad de Mendoza y sus alrededores, Boletín dela Academia Nacional de Ciencias, tomo XV) podemos distinguir los siguientes pisos principales que cons- tituyen junto con pizarras silúricas ó devónicas la pendiente oriental de la precordillera entre el río de Mendoza al Sur y la Quebrada de Chilca al Norte, de arriba á abajo : 1% Areniscas coloradas y blancas con margas abigarradas; 2% Conglomerados, areniscas blancas en parte margosas, margas, esquistos bituminosos, en parte carboníferos. En este piso (Challao, arroyo Papagallos), que representa el rhet, han sido hallados : Estheria mangaliensis Jones; Cladophlebis mesozoica KurTZ; Thinnfeldia odontopteroides Fstm. var. Zuberi (SZAJN). 3 Tufas de pórfidos cuarcíferos, psamitas grises y colora- das, conglomerados. El terreno rhético tiene, pues, aquí en su pendiente, como en Cacheuta, areniscas, lo que observaremos en otros puntos más adelante. La circunstancia de que verdaderas tufas de pórfido cuarcífe- ro junto con psamitas forman el yacimiento, me hace suponer como ya he indicado arriba, que las tufas de Cacheuta sean tal vez de la misma naturaleza. Por ahora es de importancia haber constatado que el rhet descansa sobre areniscas, y no tengo escrúpulo de identificarlas con las que reposan sobre el permo-carbon. Aparecen psamitas coloradas y de otros colores, que se distinguen por su mayor dureza de las areniscas, en la pendiente del rhet, en varios puntos de la precordillera de Mendoza , así especialmente en la Quebrada de Piedra y entre ésta y Canota; estas areniscas deben tener, supongo, relacion con las que se hallan en los depó- sitos de carbon del Cerro Pelado, siendo depositadas sobre ellas. El corte porla precordillera de Mendoza, en la region de los depósitos de carbón rhético de Las Higueras (véase la T. XVI 16 ONO E lámina) da una idea general sobre la composicion y tectónica de esta serranía. En el capítulo sobre las sierras pampeanas veremos que el rhet de estas regiones descansa igualmente sobre areniscas y que debajo de éstas sigue el permo-carbon. Estas son las razones que me inducen, como ya lo tengo expuesto en Devono y Gondwana, á considerar las areniscas como triásicas. Sobre los depósitos rhéticos carboníferos de Las Higueras, y en el Salto, provincia de Mendoza, ya he informado en el mismo Boletin, tomo XVI y XIlI, respectivamente. Los primeros tienen un interés particular por su riqueza en carbon. Sus plantas fósiles, que se han podido determinar (muchas no bien conservadas) son : Danaeopsis cacheutensis KurIz. Sphenopteris elongata Carr. Acrocarpus jocoliensis KurTz. Thinnfeldia odontopteroides FE1sTM. Thinnfeldia incisa Sap. Thinnfeldia (?) tenuinervis GrINtz. Thaumatopteris cf. Schenkti NATH. Phylloteca cf. australis BRNGT. Phylloteca spec. Pterophyllum spec. Anomozamites Salasi1 KURTZ. Petrográficamente los dos depósitos no se distinguen de los de Cacheuta. En Las Higueras su pendiente esta formada tambien por areniscas colorado-parduzcas, sobre las que descansa el te- rreno terciario-diluvial. (Véase el respectivo perfil de la lámina que acompaña este trabajo.) — 243 — 11. LAS SIERRAS PAMPEANAS A. PERMO-CARBON (EN POS!CION DISCORDANTE SOBRE GNEIS Y PIZARRAS CRISTALINAS), TRIAS Y RHET « Prolongando los perfiles de Jachal arriba descritos hácia el naciente, cortarían algunas cadenas paralelas á las anti- cordilleras, que STELZNER reunió bajo el nombre de « Sie- rras pampeanas ». Al naciente del cordon de Huaco, entre éste y el rio Ber- mejo, se extiende una llanura ancha, interrumpida solamente por insignificantes levantamientos, compuestos los más de areniscas. Separadas por llanuras, siguen entonces en órden poniente á naciente las sierras de la Huerta, la sierra de los Llanos y la sierra de Córdoba. La composicion de estas sierras pampeanas (incluso la sierra de San Luis y la parte austral de las sierras de Vilgo y de Velazco) es la siguiente : El macizo de las sierras está formado de gneiss y de piza- rras cristalinas (con granito), con corrida más ó menos al norte, verticales ó de inclinacion hácia el poniente ó na— ciente. Los estratos silúricos y devónicos no se han constatado hasta hoy en ninguna parte. Las cuarcitas, areniscas y grauvaca, arriba de filitas ar- cáicas, que he descubierto en la falda oriental de Los Llanos, nos enseñan que las formaciones postarcáicas (terreno cám- brico ?) participan tambien en la composicion del suelo de esta region. Siguen sobre las pizarras cristalinas en posicion discordante conglomerados, areniscas en parte con vegetales, — 244 — esquistos carboníferos y depósitos insignificantes de carbon. Plantas fósiles precedentes de este terreno de las sierras pampeanas han sido reconocidas por primera vez en Bajo de Velis, en lasierra de San Luis, por el doctor Kurtz, en el mismo mes (enero del año 1894), en que descubrí el devono en Jachal y los depósitos carboníferos con Lepidophloios laricinus STERNBG., Neuropteridium validum FelstTMm., Noeggerathiopsis Hislopi Fristm., en Trapiche. Ya en este tiempo yo estaba convencido que las areniscas arriba del devono, como se presentaban en las precordilleras, debian representar el carbon ó el permo-carbon. Sobre la base de estos interesantes hechos y como yo es- taba avisado en el año 1893 de la existencia de un depósito de carbon en la Pampa de Anjulon, en la parte sur de la sierra de Los Llanos, me decidí, enel año 1895, á emprender un viaje á esta region, cuyos principales resultados ya he referido en el artículo Sobre la edad de algunas forma- ciones carboniferas en la República Argentina, en la revista del Museo de La Plata, tomo VII. A este viaje siguió en el año 1895/96 otro á la falda norte y poniente de esta misma sierra, estudio que se extendió á la parte austral de la sierra de Vilgo (Paganzo, Amanao, Sala- dilio), en la que desde tiempo atrás era conocido el depósito de carbon de Paganzo. Por fin, visité en el año 1896 el Bajo de Velis, con el objeto de instruirme sobre la posicion de los depósitos fosilíferos. Como mis estudios más completos pertenecen á la sierra de Los Llanos, prefiero empezar con la exposicion de sus resultados. Sobre la constitucion de la sierra de Los Llanos y de la sierra de Malanzan con la de Chepes (continuacion de ésta), que corren paralelas, separadas por una depresion en la que están situados los pueblitos de Chimenea, Tres Cruces y Solca, instruye mejor un corte que, trazado desde Olta y pasando en dirección a: poniente por los mencionados pun- E tos de la depresion, llega á Malanzan, al pie de la sierra del mismo nombre. Los elementos constitutivos principales son gneis, pizarras cristalinas y granito, que salen en las cumbres de las dos serra- nías cubiertas en los flancos por conglomerados y areniscas de gran espesor. Estas suben en la sierra de Malanzan en parte hasta arriba de la cumbre misma. Entre Solca y Chimenea, en la mencio- nada depresion, descansan casi horizontalmente sobre el gra- nito, conglomerados y areniscas coloradas mientras que en la falda oriental de la sierra de Olta dichos estratos en posi- cion horizontal ó inclinada se sobreponen en discordancia sobre pizarras cristalinas. Dejando de lado estos depósitos de edad dudosa, podemos distinguir en la sierra de Olta desde la apertura de la que- brada del mismo nombre hasta Chimenea los siguientes pisos enumerados de abajo para arriba : 1? Conglomerados, con fragmentos redondeados y angulo- sos en parte muy grandes, y areniscas cuarcíticas y micácicas (el piso descansa sobre gneiss?); 2% Areniscas, amarillentas, gris-blancas, en parte seme- jante á arkose, con esquistos delgados arcillosos. Arriba de Agua Negra en la pendiente sud he observado capas carboníferas y restos de Neuropteridium validum Ferstm. Los pisos 1” y 2” deben tener un espesor de varios cientos de metros. 3% Poco abajo del paso entre Chimenea y Olta, conglome- rados muy gruesos grises, yen el paso mismo arcillas rojizas alternando con areniscas grises. Siguen arriba otra vez conglomerados muy gruesos (frag- mentos redondeados de granito, etc., con cemento cuarzoso) que alternan con areniscas grises ó rojizas del carácter de arkose. Los pisos 2% y 3* forman una serie continua y petro— gráficamente transitoria, teniendo todos los estratos la misma inclinacion hacia el poniente. — 246 — Entre el 1” y 2” hay una falla, quedando una parte del piso 1* en posicion horizontal. Cerca de Chimenea predominan conglomerados rojizos (compuestos esencialmente de fragmentos de granito) alter- nando con areniscas coloradas ; los que parecen reposar direc- tamente sobre granito, como es el caso ya mencionado cerca de La Aguada, entre Chimenea y Solca. Subiendo la cuesta de Solca que va á Malanzan, aparecen en la parte baja: 1 Conglomerados grises muy gruesos con interposicion de areniscas y parcialmente con esquistos carboníferos, hori- zontalmente depositados (rio Solca arriba). Hácia el norte se levanta un cordon granítico, cuyos dos flancos están cubiertos por estos mismos depósitos con incli- nacion anticlinal, evidentemente dislocados por una falla, lo cual se nota en una loma cerca del pueblito. En una altura de 60 metros sobre el nivel del pueblo Solca vienen arriba de este piso : 22 Areniscas coloradas, igualmente horizontales, cubier- tas por 3 Estratos arcillosos grises, pardos y negros que alternan con areniscas arcillosas. El espesor total de los pisos 2% y 3%, alcanza más de 100 metros. Más arriba en el camino, la posicion horizontal de estos estratos cambia en una inclinada hácia al noroeste, produ- cida por una falla con direccion noroeste. En la cumbre (cerca de Los Loros) á una altura de 300 metros arriba del nivel de Solca vienen alternando entre sí en posicion otra vez horizontal : areniscas grises micáceas, esquistos artillosos (con restos de vegetales y madera pe- trificada) y calizas arcillosas negras. Su posicion entre el piso 1” y 2% queda fuera de toda duda. Cuesta abajo, estos estratos de la cumbre se inclinan hácia — 247 — el poniente y debajo de ellos aparecen, cerca de Malanzan, otra vez areniscas grises y conglomerados (piso 10). Este corte nos suministra una série de sedimentos que concuerdan completamente en su parte inferior con los de la Quebrada de Olta, desde los conglomerados hasta las arenis- cas coloradas. En la Quebrada de Malanzan es notable sólo el aumento de esquistos arcillosos y la aparicion de calizas arcillosas negras. La depresion entre la sierra de Los Llanos (ó de Olta), y la sierra de Malanzan, en la que corre el rio Solca, se ensan- cha más en direccion al sudeste y forma cerca de 8 leguas distante de Chimenea la Pampa de Anjulon, Poco abajo de ésta, las dos sierras ó sus ramificaciones se acercan ó se jun- tan obligando al río Solca á atravesarlos en una angosta es- trechura. Desde Solca, como desde Chimenea, siguen hácia el sud los conglomerados y las areniscas cubriendo las pendientes de las sierras pero desapareciendo hácia la parte central de la cuenca bajo depósitos diluviales y aluviales. Ellos se levantan otra vez en la Pampa de Anjulon siendo entonces cortados por el rio Solca, formando lomas, barrancas y peñascos altos á los dos costados de este río. Cerca de tres kilómetros al norte de la Peña, al lado na- ciente del valle, se junta el arroyo Totoral con el río Solca. Poco arriba de su embocadura, conglomerados (con fragmen- tos de granito y de gneiss), y areniscas grises y coloradas, horizontalmente depositadas, salen en el lecho como en las barrancas del río y encierran, cerca de seis metros arriba del nivel del río en una lomita, esquistos arcillosos. Nos encon- tramos en el punto llamado por la gente Mina de Carbon del arroyo Totoral. Aqui encontré la flora compuesta de : Neuropteridium validum Felistm. var. Argentimnae Kurtz. Pachypteris riojana Kurtz. — 248 — Glossopteris relifera FE1sTM. Glossopteris indica Scminp. ((—. communis FErsTM.). Aphlebia. Phyllotheca deliquescens (GOEPP) SCHMALH. Phyllotheca leptophylla Kurtz. Annularia argentina Kurtz. Noeggerathiopsis Hislopi Feist. et var. cuneifolia KURTZz. Ciclopitys dichotoma FeIstM. Los esquistos arcillosos de color gris amarillento tienen un espesor de tres ó cuatro metros y son cubiertos por areniscas arcillosas del mismo color. En el límite de las areniscas, los esquistos forman bancos más gruesos y más duros, encerran- do plantas en regular estado de conservacion. Más abajo los esquistos se vuelven muy hojosos, blandos y quebradizos por interposicion de muchos vegetales completamente car- bonizados hasta formar delgaditas capas de carbon. Subiendo la pendiente en direccion al naciente (cerca de seis metros arriba del nivel de las capas fosilíferas) aparecen conglomerados y areniscas grises y rojizas (componentes: eneiss, filita, granito, etc.), depositados horizontalmente so- bre granito. Cerca de media legua río Solca arriba, los conglomerados y areniscas reposan igualmente sobre granito, y al otro lado del río Solca, en el lecho del arroyo Nacate, los conglome- rados están puestos en discordancia sobre gueiss (con rumbo noroeste), cruzado por filones de granito y de pegmatita. Los conglomerados y areniscas se pueden perseguir des- de el arroyo Totoral á lo largo de la pendiente oriental del valle del río Solea hasta la arriba mencionada estrechura. Cerca de 350 metros al sud del arroyo Totoral, al lado naciente del camino que va ál a Peña, se halla, en la barran- ca de una loma, la continuacion del depósito de las pizarras arcillosas del arroyo Totoral, con un espesor de 10 metros. En su parte superior, que está cubierta de conglomerados — 249 — y de areniscas sale poco abajo de éstos un banco de marga gris ó negra, de dos á tres centímetros de espesor con : Cladophlebis mesozórca KURTZ. Walchia sp. Las arcillas margosas llevan yeso y hierro ocráceo. Estos mismos estratos interpuestos entre areniscas grises y encerrando plantas carbonizadas indeterminables como del- gadas capas de carbon, forman parte de la pendiente entre La Peña y El Portezuelo (estrechura del río Solca) ; así los he visto cerca de 15 metros arriba del pié de la « Barranca colo- rada ». El yacimiento se compone de conglomerados gruesos, que cortados por arroyitos y formando lomitas barrancosas siguen hasta El Portezuelo, donde reposan sobre gneiss. La sedimentacion de todos estos depósitos se efectuó evi- dentemente en una cuenca angosta; ella ha sido muy irregu- lar, produciéndose transiciones entre los conglomerados, las areniscas y los estratos arcillosos. Por estas razones poca importancia tendría el distin- guir varios horizontes en estos depósitos ; los tomamos como un piso, compuesto de conglomerados y areniscas coloradas ó grises que incluyenlocalmente capas arcillosas ó esquistos con plantas ó con carbon y que descansa sobre granito y sobre las pizarras cristalinas en discordancia. Su espesor alcanza en algunas partes de 60 hasta 100 metros, pero ha sido mayor, habiendo sufrido los depósitos fuerte erosion. Su directa union con los conglomerados y areniscas de la Quebrada de Olta, como de la de Malanzan — resta mencionar que entre Unquillar y Arado se hallan tambien esquistos ar- cillosos y areniscas que contienen Veuropteridium val1- dum — es tan aparente, que la identidad de los sedimentos no puede ser dudosa. Hemos visto que en la quebrada de Malanzan siguen arriba de los depósitos permo-—carbóvicos areniscas dislocadas por unafalla con direccion hácia el noroeste. Estos mismos depó- sitos se hallan igualmente dislocados en la pampa de Anjulon, — 250 — donde sus estratos con este mismo rumbo noroeste é incli- nacion hácia el poniente salen abajo de la Barranca Colora- da cruzando el río Solca y formando el borde occidental de dicho río. Resulta, pues, que el permo—carbon que se extiende por toda la depresion entre la sierra de Malanzan con la de Che- pes y la sierra de Los Llanos ha sido depositado dentro de una cuenca de gneiss y pizarras cristalinas arcáicas, llenán- dola, como es muy probable, completamente. La sedimenta- cion siguió en los siguientes períodos, dando lugar á la for- macion de las areniscas coloradas (triásicas) y de otros es— tratos. En el período diluvial todo el conjunto de los depósitos experimentó dislocaciones, con cuyo motivo se inclinaron y hundieron, formándose así, acompañados estos procedimientos con una fuerte erosion, la depresion actual entre las mencio- nadas sierras. Pero el permo-carbon no está limitado á la citada depre- sion sinó que se extiende fuera de las serranías que la en- cierran. Ya lo hemos visto en la falda occidental de la sierra de Ma- lanzan al tratar el perfil Olta-Malanzán. Un perfil que he estudiado en la pendiente septentrional de la sierra de Los Llanos, en La Aguadita, muy cerca de Chamical, nos convence más de la gran propagación y uni- formidad de la formacion. El se presenta en cortes formados por el arroyo Aguadita y sus afluentes laterales desde el pueblito Aguadita (La Huer- ta de la Higuera). La cascada con la laguna de este mismo nombre, está ho- radada en granito y forma éste, probablemente, con el gneis y filitas, la base de todo el terreno. Desde la Huerta de la Higuera siguen en direccion hácia el Norte, formando una série continua de abajo para arriba : 1” Esquistos arcillosos, grises y negros ; — 251 — 2% Areniscas arcillosas, alternando con areniscas cuarcíti- cas, duras, de color gris ó colorado; 3" Areniscas y conglomerados grises; los últimos forman la pendiente hácia el pueblito Aguadita; 4% Areniscas y arcillas coloradas y pardas. Entre los pisos 3" y 4% se interponen, visibles en las ba- rrancas de un arroyito que se junta con el arroyo Aguadita, arcillas plásticas grises y rojizas, que incluyen un insignifi- cante depósito de carbon muy arcilloso (edad ?). Todos los estratos corren hácia el Noroeste con inclinacion entre noroeste y nordeste. Ricas en plantas son en particular algunas capas del 2* en su límite con el 3%. Con excepcion de Lepidodendron y de Noeggerathiopsis Hislop1 todos los restos son indeterminables. En la pendiente septentrional de la Sierra de Los Llanos hasta Olta parece ser Aguadita el único punto en que aflora el permo-carbon, estando hundido y cubierto de estratos diluviales y aluviales en las otras partes. Debe existir en esta region una gran falla con direccion Noroeste, que ha produ- cido la muy escarpada pendiente septentrional de la Sierra de Los Llanos. Esta falla es paralela á la que formaba la ya descrita gran depresion entre los Llanos y la Sierra de Malanzan. Prolongando la línea trazada por esta depresion, en di- rección al Noroeste se llega, una vez pasada una gran llanu- ra, al Norte de la Sierra de Los Llanos, á un gran valle com- prendido entre la Sierra de Velazco y la Sierra de Vilgo con la de Paganzo. En su abertura hácia el Sur, cerca del extremo Sur de la Sierra de Velazco, se interponen las lomas de Los Colorados, así llamados por el color colorado de las areniscas. Donde el ferrocarril llega á la falda de los Colorados para doblar al Norte, en dirección á Chilecito, se halla á una distan- cia de cerca de dos kilómetros el puesto Saladillo. Las lomas están constituidas en este punto por una série de conglomerados o. pa (compuestos de fragmentos de granito, cuarzo, gneiss) con in- terposicion de algunos depósitos arcillosos carboníferos, cu- biertos al poniente en Los Mogotes por areniscas coloradas. Mirando desde el puesto Saladillo hácia el noroeste se destaca una faja negra constituida por esquistos negros muy hojosos en la que encontré : Lepidodendron selaginoides STERNB. Lepidodendron Veltheimianum STERNBG. Los esquistos incluyen delgadas capitas de carbon lustroso compacto. La base de los conglomerados y de las areniscas no es visible, pero es de suponer que se halle á poca profundidad, compuesta de granito y de pizarras cristalinas. Estas consti- tuyen la Sierra de Velazco y afloran en la punta Sur de esta sierra, muy cerca de Saladillo. La inclinacion de los conglomerados es distinta, indicando pliegues. Donde éstos se inclinan, en la loma entre Saladillo y los Mogotes, en sentido anticlinal, sale una fuente salada, algo saltante y caliente, probablemente, sobre una rajadura. El depósito carbonífero arcilloso que se halla en la barran- ca del arroyo Saladillo demuestra flexura, acompañada de insignificante falla, llenada de arcilla. Al poniente de Los Colorados el permo-carbon, con las areniscas coloradas en su pendiente, se hunde bajo el alu— vión de la llanura, para subir otra vez en la Sierra de Vilgo. La falda austral de ésta sierra, llamada Sierra de Paganzo, se presta para un estudio de cortes muy claros. En la punta sur del Cerro de Paganzo el terreno se cóm- pone de conglomerados y de areniscas que depositados sobre granito y gneiss y cubiertos de areniscas coloradas incluyen en su parte inferior, entre esquistos arcillosos, un depósito de carbon. Todos los pisos son absolutamente iguales á los de Saladillo. Los estratos no se hallan, en su mayor parte, en su primi- tiva posicion, sino que han experimentado notables disloca- ciones, como se ve por la fuerte y á veces variable inclinacion de las areniscas coloradas en las dos faldas de la serranía. Entre las areniscas coloradas hay mantos de porfirita augítica ó de meláfiro (SrererT, Argentinische Ergussgeteine). Aunque hasta hoy no han sido encontradas plantas fósiles en las pizarras carboníferas, podemos constatar con toda se- guridad que no se trata aquí del terreno rhético. Este aparece reposando sobre las areniscas coloradas recien más al ponien- te y al noroeste (Cerro Morado, Gualá, etc.) en la gran cuen- ca que se extiende al norte de la sierra de la Huerta. Una serie de estratos semejantes á los de Paganzo se observa en el trayecto entre Amanao, Vilgo y la quebrada de Totoral, en un corte por la Sierra de Vilgo, situado más al norte de Paganzo. Ha sido en la falda occidental, como á tres kilómetros al na- ciente de Amanao, en el camino á Vilgo, donde he descubierto en una arenisca gris-blanca cuarcítica arcillosa, que alterna con depósitos arcillosos carboníferos, Lepilodendron acu— leatum STERNB. Sobre estas areniscas siguen al poniente otras coloradas. Esta faja de areniscas y conglomerados continúa al norte en la falda occidental del Famatina (los depósitos de carbon de Tambillo pertenecen al permo-carbon) y comunica por una ramificacion al poniente, en la altura de Hornillos, con los depósitos carboníferos del Cerro Bola y de Trapiche, cerca de Guandaco!. En nuestra gira por las precordilleras ya hemos conocido éstos depósitos en su relacion con el Devono y como en el Cerro Bola aparece en el yacimiento de los estratos el terreno arcáico, siendo muy cercano el terreno silúrico y devónico, ellos pueden formar tal vez una liga entre los de la precordillera que en concordancia vienen arriba de los es- tratos devónicos y los de las sierras pampeanas que reposan en discordancia sobre las pizarras arcáicas. — 204 — Nos resta describir los depósitos de Bajo de Velis, en la Sierra de San Luis, punto más austral y más oriental de la re- gión de las sierras pampeanas, en que el permo-carbon ha sido constatado. Se encuentran en el valle superior del rio Cantana, ya cerca del borde septentrional de la Sierra, muy dislocados, arriba del terreno arcáico compuestos principalmente de filitas y granito. Donde el camino que viene de Cantana cruza el rio doblan- do al poniente para subir al puesto Bajo de Velis, se presenta una barranca constituida de areniscas del carácter de arkose, en parte muy micácea (rumbo norte é inclinacion al naciente). Si ellas descansan sobre las filitas, que aparecen poco abajo, no es posible observarlo. La cantera de las areniscas en que han sido descubiertas hace algun tiempo las plantas fósiles, consideradas antes como terciarias se halla poco másarriba del puesto, en la pendiente izquierda del rio. Nada interesante ofrece esta excavacion, poco profunda del punto de vista petro y estratigráfico. Son areniscas cuarcíticas y micáceas de grano fino, muy duras, cuyos bancos tienen algunos decímetros de espesor. Capitas de material más grueso alternan con otras más finas y arci- llosas, pero ambas forman casi siempre un solo cuerpo. Como las plantas mejor conservadas se hallan con preferencia en las capitas finas, es algo difícil separarlas completamente. En las areniscas de grano grueso no se notan más que restos carbonizados de vegetales destrozados. Las plantas fósiles son las siguientes : Neuropteridium validum Frrstm. Glossopteris Browniana Brer. (encontrado en la ba- rranca abajo mencionada). Gangamopteris ciclopterordes Feistm. Equisetites Morenitanus Kurtz, Phylloteca. Noeggerathiopsis Hislopi Frerstm, et var. — 255 — Euryphyllum Whitttanum Ferstm. Rhipidopsis ginkgoides SCHMALH. Rhipidopsis densinervis FE1STM. Walchia sp. Enmayor cantidad se hallan plantas tambien en los esquistos arcillosos micáceos gris-negruscos, que salen en una barran- ca al lado derecl:o del río, poco más abajo del puesto. Entre otras plantas idénticas á la de la cantera encontré (Flossop- teris Browniana Bret. Río arriba aparecen areniscas blan- cas cuarcíticas y calcáreas con rumbo al norte. Otras arenis- cas hay en el lecho del río con rumbo al nordeste y con va- riable manteo. Nada he podido constatar referente á la posicion relativa de los depósitos descritos entre sí. Hasta hoy el Bajo de Velis es el único punto de la Sierra de San Luis en que el permo-carbon está constatado. La forma- cion ha tenido sin duda un desarrollo mayor, extendiéndose muy probablemente por toda la region de la Sierra de San Luis, yal Norte por la de las sierras de las Minas que forman la continuacion austral de la sierra de los Llanos y de Chepes arribadescrita. En la Sierra de Córdoba no ha sido observado hasta hoy con seguridad. Las areniscas que la rodean en sus faldas y que encierran en algunos puntos depósitos de esquistos carboníferos, per- tenecen tal vez en parte al sistema permo-carbónico y en parte al rhético. Desde la sierra de Velazco (véase arriba) se extenderá pro- bablemente al norte apareciendo en las de las sierras de Ca- tamarca y de Tucuman. Es seguro que algun dia se descubrirá tambien la forma- cion en las faldas de la sierra de la Huerta y del Pié del Palo, extendiéndose de esta region hasta la precordillera. Su reaparicion en Brasil (Río Grande do Sul) hace supo— ner su continuacion hácia el naciente, debajo de formaciones más modernas. | El carácter petrográfico y paleontológico del conjunto de los estratos carboníferos ó plantíferos del permo-carbon descrito de la precordillera, como de las sierras pampeanas, es en general el mismo y en las dos regiones siguen con pocas excepciones arriba de ellos y con directa continuacion aresniscas coloradas. Estas areniscas quedan, como veremos más adelante, en el yacimiento del terreno rhético, corres= pondiente á lo que hemos observado en la precordillera, razon por la cual las considero como triásicas. Si consideramos todo el conjunto como permo-carbon, debemos hacer notar expresamente que su límite con el trias no está determinado de un modo preciso, como ya hemos constatado igualmente en la precordiliera de San Juan. So- bre el valor práctico de los depósitos carboníferos ya he informado en mi trabajo El carbon rhético de Las Higueras en la provincia de Mendoza (este Boletín, tomo XVII, en- trega 1). En cuanto á la evolucion de las épocas en general desde la arcáica hasta las más modernas de las sierras pam- peanas como de la precordillera de San Juan me refiero al tra- bajo citado Devono y Gondwana, páginas 33-39. B. — EL RHET El terreno rhético ha sido descubierto para la Argentina por STELZNER en Marayes, en la punta sur de la sierra de La Huerta. STELZNER dice : « En el distrito de Marayes se extienden en la falda occidental de la sierra de La Huerta colinas com- puestas de las areniscas que se pierden bajo acarreo hácia el poniente en la llanura. En las vertientes del arroyo Papaga- llos y más al poniente están intercalados entre las areniscas blancas micáceas con poca inclinacion hácia el poniente esquistos arcillosos y un depósito de arcilla carbonífera que incluye capitas de carbon lustroso. «Este afloramiento de carbón es conocido ya desde mucho — 251 — tiempo, siendo mencionado por primera vez por RickaAkD (Mining journey, 1863, pág. 269), y en el Informe sobre los distritos minerales, minas y establecimientos de la República Argentina, en 1868 y 1869, publicacion oficial del Ministerio del Interior, 1869. Los primeros trabajos de picado han sido ejecutados por KLAPPENBACH, en el año 1868, trabajos á los que se debe el hallazgo de plantas cuya determinacion por Geinrrz (Ueber rhaetische Pflanzen und Thierreste im den argentinischen Provinzen La Rioja, San Juan und Mendoza; este trabajo forma parte de la obra citada de STELZNER) dieron por resultado que los depósitos son sin duda de edad rhética. Estos restos de plantas son en su mayor parte carbonizados y en parte muy bien conservados sobre los planos de los esquistos. » Según GEINITZ las plantas son las siguientes : Thinnfeldia odontopteroides Frerstm. Thinnfeldia lenuinervis GEIN. Oleandridium Mareystacum (Gerx.) Kurtz. Pterophyllum Oeinhausianur. GoEPP. Pachypteris Stelzneriana GErN. Baiera taeniata F. Braun. Sphenolepis rhaetica GElN. Chondrites mareystacus GEIN. Estos depósitos de Marayes, reconocidos como rhéticos, han sido la causa de que todos los depósitos de carbon de esta region se consideraran igualmente como rhéticos (STELZ- NÉR, obra citada, y BRACKEBUSCH, mapa geológico) y de ahí resultaron otros errores estratigráficos. El capítulo sobre el rhet, en la obra de STELZNER, necesita pues en su mayor parte una completa transformacion, refiriéndome en este sentido á loque he expuesto en el primer capítulo de este trabajo y además al ya citado Carbon rhético de Las Higueras en Mendoza. Hoy sabemos que ellos, en su mayor parte, son de edad permo-carbónica. Pero los sedimentos rhéticos tienen, como los de la pre- T. XVIU 17 — 258 — cordillera y de la region de las sierras pampeanas, una gran propagacion. Así lo hemos constatado en el Cerro Mo- rado, al norte de la sierra de la Huerta. Esta region merece una atencion especial, encerrando aquí el sistema varios depósitos de carbon, cuyo afloramiento en el campo de Ichigualasta sigue más al norte (Guala, etc.), hundiéndose al Norte y al Oeste bajo depósitos más modernos. Aunque estos depósitos de carbon son de poco espesor, es de notar que hay varios de ellos sobrepuestos y en la cali— dad parece mejorar considerablemente en la profundidad, co- mo lo ha constatado el señor ingeniero Cantoni, en San Juan. Mis investigaciones en la region entre el Cerro Morado, Paganzo y Amanao, tendentes á averiguar la posicion estrati- gráfica me han dado por resultado, que éste sistema carbonífero reposa sobre las areniscas coloradas que forman la pendiente del permo-carbon en Paganzo (véase arriba). Estas son las razones por las que considero las areniscas coloradas situadas entre el permo-carbon y el rhet como triásicas. En la pendiente del rhet del Cerro Morado se halla arenisca colorada, que se extiende en la depresion como en las faldas de las colinas muy al norte. Una disposicion absolutamente idéntica hemos conocido en la precordillera de Mendoza. El sistema rhético debe continuar en las dos pendientes de la sierra de La Huerta (sale en Usno?), comunicando así con los depósitos de Marayes. Hay tambien probabilidad que exista entre la sierra de Malanzan como en la de Chepes y sierra de La Huerta y tal vez tambien al sur de la sierra de los Llanos, y no me parece aventurado expresar que el terreno se extienda debajo de formaciones más modernas en la gran llanura hasta la pro- vincia de Mendoza. ¿Pero a qué profundidad? Seguro es que sus sedimentos tienen una gran extension, pero creo que ellos y en especial los productivos con carbon se limitan más á las depresiones entre las serranías men- cionadas y en particular á las de la región occidental entre la precordillera al poniente y la sierra de Los Llanos, al na- ciente, mientras el permo-carbon tiene propagacion mucho más general, como se ve por su afloramiento casi en todas las pendientes de las serranías centrales de la precordillera de San Juan y del Famatina, etc., subiendo á veces á consi- derables alturas. Sobre la importancia práctica del terreno rhético carboní— fero compárese el citado trabajo Carbon de Las Higueras en Mendoza. Nada sabemos aún de la relacion que haya entre el sistema liásico plantífero (véase más abajo) en la cordillera principal y el rhético de la parte central de la República. No se ha constatado en ninguna parte de la última region, sedimentos marinos fosilíferos arriba del rhet, siendo por esto casi seguro que no existen. Por estas razones estamos en duda, si las areniscas colo- radas como las he visto en la pendiente del rhet del Cerro Morado y las que tienen en esta region mayor propagacion pertenecen al sistema jurásico. Pero es notable la analogía que existe entre los depósitos rhéticos de las depresiones entre las sierras pampeanas y las de la precordillera de Men- doza (Cacheuta, Challao, Higueras, ete.), siendo formada la pendiente en ambas regiones, como el yacimiento, por are- niscas. APENDICE YACIMIENTOS CARBONÍFEROS LIÁSICOS La sucesion de las capas en la mina «Tránsito », en posi- cion casi horizontal como ellas salen al costado norte del arroyo Bayo, afluyente del río Atuel, y poco al norte de la junta de éste con el río Salado, es, segun apuntes del doctor — 260 — J. Salas, de Mendoza, que ha tenido la amabilidad de propor- cionarmelos, los siguientes : 1 Tierra y rodados; 2% Areniscas con fósiles animales liásicos ; 3 Carbon terroso, sin fósiles ; 4% Arenisca sin fósiles ; 5” Carbon. Espesor 90 centímetros ; 6% Areniscas ; 7” Esquistos negros, llenos de plantas fósiles ; S” Areniscas ; 9” Carbon terroso ; 10% Esquistos negros con plantas fósiles indeterminables. De los fósiles animales de la capa 2, remitidos á mi hace años porel doctor Salas, he vislo: Spimferina rostrata v. ScHoTH. y Pecten alatus v. Buch. Las plantas fósiles abajo enumeradas provienen de lacapa 7. Sobre las areniscas liásicas de esta region me escribe mi colega R. HAUTHAL : « Más al sur, en el arroyo Blanco, cerca de su embocadura en el Atuel, he hallado Amaltheus Spinatus BrNG. y Spt- riferina rostrata v. SCHOLTH, que demuestran que las are- niscas de esta region representan el Lías medio. « La misma arenisca amarillenta y viva con Pecten alatus v. Buch. Pecten disciformisScHúb y Spiriferina rostrata v. ScHorh, he observado un poco más al poniente en la orilla izquierda del Atuel, demostrando aquí tambien la existencia de la formacion liásica media. « En la misma region he recogido una Montlivaultia (?) y una /sastrea, juntos con Pecten textorius v. ScHOoTH, pero en una caliza negra, lo que indica la existencia de un banco calcáreo en la region mencionada, que no lo busqué porque desgraciadamente no tenía tiempo, » La lista de las plantas fósiles de la mina Tránsito es, segun el doctor Kur7z, la siguiente : Asterotheca Fuchsii SoLms LAUBACH. LÁMINA 1 CORTES GEOLÓGICOS POR LA PRECORDILLERA DE SAN JUAN 1—Jachal—Rodeo PONIENTE NACIENTE Cerro Blanco JE Cordillera Horizontal 0 2 —Matagusanos—Dehesa—Calingasta Sierra de Tontel E Serra de la Dehesa Cuesta Nueva Kio le Calingasta Ye la Dehesa po de Villlcum EZ Angostura de la Cu M Cordillera EROS e. Tembotas A INE SES EM Puta del Agua 7 Nr EN LAN Patagusanos o e o AN ES ae : 3—Carpintería Los Colorados—Maradona—Barriales Sierra «ve Tontal m Verra de Zonda Cuesta del Paraim!lo Cieney3 de S Cobecoras AN S, Chri AN Rio de Colingasta 19ñr3 102 orale Bearri3/es AA ii ld hi, hi Cer. E Valdivia JT V0r/zontal_0 Escala vertical 1:120,000 Escala horizontal 1:400,000 1000 2000 3000 5000 M TIA CE EA O, o km. E= E==> Siluro Devono Permo-Carbón Terciario—Diluvial Dacita, Andesita, Las flechas indican fallas. (Grauvaca etc.) Trias y Rhet?) (Conglomerados, Areniscas von sus tufas (predominantes), z (Areniscas, Conglomerados; y Arcillas) las últimas muchas veces en en la Sierra de Tental?) Margas etc. representan en mezcla cor material areniscoso parte talvez el rhet y areilloso GuinLekmMo BODENBENDER — «Contribución al conocimiento geológico de la ps San Juan, de Mendoza y de las rras cenfr de la Re . nal de Cien- pública irgentina—Boletin de la Academia Na cias, tomo XVII, entrega 2 “1 230149 “JJAX outro] —8eGqO0P19;) U9 BELDUAL) IP [LUOIDUN VLULOPEIY Y[ 9p UjjoJog «PZOPua op ULAOIA ep U9 SLIDOBUY SY] 9P OD1J9YA UYQALO 15 >— UNACOH ONUNTILAE) “SU[pU4 UBOIpur 9014 $Y'T “1ylod yo ua soprjuasordol uY»]s9 04 SOUIDPOUL SPUL SOJISOdIP OULOD [PLOP[S 0dLIVIY “epez u9 soptjuosordol ue¡s9 06 "eje Jeds() 9p OJUBILA [9P 0913941 OUSILO]) [e Opuorouoj1ad ou] (5 09JU940Y 049419) — eurjuodios “ejnuorop “ez eo ap uorisodiojur uo) IBN 23119) SE :19493 59 S9IJIME OLI9D [9 Á ejoueo duo pulod PP dad e «yaod yo roroposr]ed [9 o1uo) sopyi9d SO'[—(¿ OMINJIS LICANVA) VOLMTIS Y21[Y9 Y 10d sujsondo1qos 10 se1iezid uon31s *eje[peds/] OL [9p A[[LA [9 YISeY SI) OL1OO 19P ajuaruod lu sUN—Y LON (SPIO9JLUOGIEO (Ope]og 0119) [9 ua u0qavo ap 82/N) SNS 109 (St]JOIY SPOSTUDIY 'sOpriomo]3uo;)) seaezid Á SUgIeLo) sojisodap uo) ou3Iio] oJamad qa SLI y) (vIVANLILO) (e]1uopo(í Á uzeo) PIS apuy era JULAN[EO-OJAVIDAO L, 1948 SUL Á U9q1eO-ouLOd be x al 5 2 AA EIA ya > 00009: :/€31/49A EJEIS7 000002 :/ :/2/41071404 E/2957 “w00L ep /E/402:10u q JA (ojo sezanbiy sej ap) te (2096) 1P90p ap erenao > upques ap soyisodap So] uoa|' y Seuasaj Sel ap odue) = sesanbiy se ejepredsp, Áeyouer ap eueuag jueuta¡12] any UnSos $318 Opéleg 04.3) 53] MG 3.1499 IAUNALOVN : ALNAINOd SBI9OSTE SET Sp 0913971 NOQIBO Op soyIsodap so] ap uorSer e] un VZOINAN HA VAATIMHON)AYHA VI YOA ODIDOTOHD ALHOO — 261 — Sphenopteridium proto-loxsoma Kurtz. Sphenopteridium truncatum Kurtz. Cladophlebis mesozóica Kurtz. Cladophlebis Salasiana Kurtz. Macrotaeniopleris sp. Oleandridium vittatum (BrNG.) SCHIMPER. Equisetites Salasianus KURTZ. Anomozamites princeps (OLbHam et MORR). SCHIMPER. Anomozamites rajmahalense Morrk. Palaeozamia sp. conf. brevifolia F. Braun. Plilophyllum sp. Walchia esp. Por fin, haré mencion de otro yacimiento liásico, encontra- do en La Piedra Pintada (Neuquen), cuyas plantas son, segun el doctor Kurtz : Asplenites macrocarpus Fe1stM. Thinnfeldia sp. Dictyophyllum sp. Otozamites Ameghino? Kurtz. Otozamites Bunburyanus Z1GNOo. Otozamites Rothianus Kurtz. Otozamites Barthianus Kurtz. Brachyphyllum sp. Véase detalles: Le Lias de la Piedra Pintada (Neuquen) por los doctores S. RorH, F. Kurtz, C. BURKHARDT, Revista del Museo de La Plata, tomo X, página 225. Dr. GUILLERMO BODENBENBER. Córdoba, Enero de 1902. RESULTADOS GEOGRÁFICOS DE UN VIAJE AL NORTE DE LA SIERRA DE CÓRDOBA (1896) Por OSCAR DOERING Con el objeto de inspeccionar algunas oficinas meteoroló- gicas que había fundado en años anteriores y que no daban señales de vida, emprendí, en Junio de 1896 un viaje por Quilino, San Francisco de Sobremonte, La Dormida y Villa General Mitre. El gobierno provincial me encargó de la de- terminacion de la posicion de San Francisco y, conocedor de la deficiencia y escasez de datos geográficos relativos al nor- te de la provincia y sur de Santiago, me interné con idéntico objeto en esta provincia, yendo á Ojo de Agua y á Huascán, estancia situada en la antigua Merced de Ambargasta. A más de estos trabajos efectué determinaciones magnéticas é hice observaciones de barómetro y aneroides que me habilitan á construir el relieve del camino recorrido. Del resultado de la inspeccion he dado cuenta donde co- rresponde, asimismo no diré nada aquí respecto de las ob- servaciones magnéticas que se publicarán en orden cronoló- gico con las otras numerosas que estoy haciendo desde 1885 en la provincia y zonas limítrofes: únicamente condensaré en este estudio los trabajos ejecutados para la determinacion de las coordenadas geográficas de los puntos indicados y el re- sultado de las observaciones hipsométricas. T. XVI 18 — 264 — El viaje Llegué á la villa Quilino en la tarde del 25 de Junio alo- jándome en el hotel nuevo de los señores Ambrosio Becerra y Raimundo Paolini. Este hotel, bien administrado, era uno de los pocos adelantos que pude descubrir, despues de una ausencia de 6 años, en esta villa de indígenas mentados por su longevidad. Si exceptúo el crecimiento natural de las fi- las de aguaribay que orlan los costados de la plaza y la cru— zan por las diagonales, si prescindo de que la municipalidad habia hecho prolongar algunas calles á inmediaciones de la plaza, todo ha quedado como antes, debido á esa inactividad y apatía que se nota en las poblaciones retiradas de las líneas férreas, á las que no se incorporan elementos forasteros. Y aunque entre la villa de Quilino y suestacion ferroviaria hay sólo unos tres ó cuatro kilómetros, esa pequeña distancia hace las veces de una muralla chinesca : por un lado, en la estacion, el progreso, las pulsaciones de la vida moderna, por el otro el estacionamiento, la vida patriarcal con todas sus luces y sombras. Pocas poblaciones gozan de un clima tan notable como el de Quilino que en los tuberculosos desahuciados por la cien- cia detiene el desenlace fatal durante meses y aún años. Las observaciones sistemáticas efectuadas para la Oficina Meteo- rológica Provincial por los señores SiLvio FAUTARIO y Ma- NUEL LaHITTE — los dos descansan ya en paz — demuestran la existencia de una temperaturaalta y seca, la falta de oscila- ciones interdiurnas bruscas en temperatura y humedad rela- tiva del aire, vientos escasos y de poca intensidad, corrobo- rándose así, con la imparcialidad de las cifras, que es justa la fama de que goza Quilino como sanatorio para los tísi- cos, pero especial y casi exclusivamente en la estacion fría dei año. — 205 = Pues, si bien en invierno la localidad es un paraíso — ha- blo de las condiciones climatológicas, —se convierte durante el verano, en un horno cuyos aires abrasadores maduran la abundante fruta con un mes de anticipacion. No faltan jamás enfermos que inviernan en Quilino, y sila poblacion les brindase comodidades, no queda duda que la villa gozaría de los beneficios materiales de una concurrencia aumentada, máxime ahora que la división que se está haciendo del campo comun, facilita la adquisicion de sitios á título de propiedad. Esta opinion favorable que sobre la base de las observa- ciones meteorológicas me había formado del clima de Quili- no, llegó á ser casi desmentida durante los días que la villa me albergaba esta vez. Despues de concluída mi tarea en poco tiempo, había pensado en tomar la mensajería para San Francisco de Sobremonte, pero fuí rechazado en vista de lo excesivo del bagaje formado por mis numerosos instrumen— tos científicos. Tuve que buscar coche particular y en estas diligencias pasaron muchos días. Como asustado por un fuer- te temblor de tierra que se notó en Quilinoá las 6* 42" 30s p. m. del día 25 de junio y que fué sentido hasta en San Francisco de Sobremonte, el sol que nos había acompañado hasta la estacion de Quilino, quedó oculto hasta mi salida el 30 de junio á las 10 a. m. El aire estaba tan obscuro que tuve que suspender las observaciones magnéticas por falta de luz. La temperatura media del 26 era de 119, la del 27 de 145; el 28 bajó á 10%1 (2 p. m.) y 8%0 (9 p. m.): á la vez se presentó el fenómeno raro de una lluvia invernal, «las lá- grimas de San Pedro », que seguía durante la noche; el 29 la temperatura oscilaba entre 8%0 y 9%0. La misma tempe- ratura baja continuaba el dia de mi salida (30 de junio) á pesar de los esfuerzos que hacían los rayos solares para atra- vesar las densas capas de nubes. Esos días frios eran una sorpresa poco comun para los ha- bitantes de Quilino, que se presentaban con abrigos jubila- dos hacía tiempo. —= 266 Mi propósito era pernoctar en San Pedro, pero una visita prolongada que con mi compañero de viaje, doctor ROMAN AviLa, pagamos al amable dueño del « Pozo del Algarrobo », señor JuLIO AviLa, y la franca oposicion de nuestros caballos lo impidió. Mi compañero bajó en « La Lumicara », estable- cimiento de uno de sus parientes, yo mismo solicité y obtuve la hospitalidad del señor CARMEN ALIAGA en su pintoresca propiedad « La Mariquita ». Lo que llama la atencion en el trayecto por la llanura (de Quilino al Pozo del Algarrobo), es la abundancia del «Quimi- lo », penca muy semejante á la verdadera « tuna » (Opuntia Ficus Indica). Las espinas largas y fuertes se venden en Quilino como mondadientes. Supe de boca de mi compañero que la hacienda que come de la fruta, se «enteca, pues pierde la memoria y no vuelve á los bebederos». Reproduzco esa aseveracion con cierto escepticismo, pues creo difícil que se llegue á descubrir en el quimilo la substancia química que produzca tan notable efecto sobre la memoria de las vacas. Si está constatado el hecho — y no lo dudo — que los ani- males que comen del quimilo se abstienen de tomar agua, se le puede encontrar una explicacion menos violenta, recor- dando que las pencas contienen substancia acuosa en abun- dancia para apagar la sed y que, por tanto, la hacienda que se alimenta con ella, no tiene necesidad de tomar el agua fangosa de las represas. Ese recurso á la debilidad de memoria de las vacas, me parece que corre parejas con otras preocupaciones de nin- gun modo comprobadas, pero inveteradas del campesino, como por ejemplo con el pretendido peligro que el contacto del «chelco» tiene para el cuerpo humano, ó con lo de las víboras convertidas en ordeñadoras de las vacas, siendo así que están físicamente inhabilitadas para producir el vacío en su boca. La palabra « Lumicara » me parece idéntica con Rumica- ra (cuero de piedra ó piedra labrada), pues, segun Moss1 EN « la l (que nunca es usada por los verdaderos quichuas del Perú ó6 Bolivia) se halla solamente en cambio de la rusada por los aymaristas, santiagueños ; locro es rocro, y tala es tara » ('). El 1% de Julio temprano seguí viaje : quedaba nublado el cielo y el aire bastante frio. La temperatura subió de 8% (7 a. m.) sólo á 11? (2 p. m.) y desde las 3 */, p. m. cayó una garúa mezclada con nieve que cesó recien despues de mi llegada á la villa cabecera del departamento Sobremonte. No dejaré de citar dos pequeños errores que se notan en el mapa oficial de Ja Provincia del año 1883. El poblado de San Luis (estancia del señor Wenceslao Novillo) figura en ese mapa unos kilómetros al Norte de la villa de San Pedro, pues queda situado apenas á un kilómetro al Sur-Oeste de la villa. Además, el nombre de la localidad Sevilla (Corral de Sevilla) está repetido en el mapa; hay que borrar el que está más al poniente. El carril seguía, ántes, de San Pedro casi derecho al NNE hasta San Francisco; hoy da una vuelta muy grande al po- niente, desde el Rosario, pasando por Chuñaguasi; recien en La Esquina empalma con el carril viejo. Se sube continua- mente desde Quilino (446 m.) hasta el Rosario (908 m.), de allí va bajando el camino. Desde el último alto considerable entre El Carrizal y la pequeña población San Francisco (no idéntica con San Francisco de Sobremonte) se ven las blancas torres de la nueva iglesia de la villa cabecera. Apenas había llegado á la villa, tomando alojamiento en la conocida casa de huéspedes de « doña Brígida », cuando « el santo me mandó saludar » en forma de una bolsa de papel llena de cédulas para una rifa que las matronas y niñas de la poblacion habían organizado en beneficio de su templo. Con placer oblé este impuesto de piso, pues la iglesia, aun- (2) MicueL ANGEL Mossi, Manual del Idioma General del Perú, Córdoba, 1889, página 21. — 268 — que sin estar concluida, con sus dos torres estilo romano, de 38 metros de altura, era la más bonita y elegante de todas las que conocía entónces en la campaña de la Provincia. Se edifica, casi exclusivamente, con las ofrendas de los vecinos estimulados y entusiasmados por el incansable canónigo Apolinario Argañarás ; se ha invertido ya un dineral y faltan todavía sumas considerables para dejarla del todo concluída. Pero me ocurre la duda, en que muchos vecinos del « Chañar » me acompañan, de si una obra de tanta impor- tancia no es un anacronismo en una villa que va despoblán— dose visiblemente. Pues, mientras que el nombre de la villa se ha agrandado y santificado —la modesta denominacion « El Chañar » ha cedido á la más pomposa de « San Francisco de Sobremonte » — esta misma va achicándose y decayendo sin que se pueda descubrir de qué manera detener la ruina. Sólo durante las fiestas del Santo están ocupadas todas las casas, en el resto del año más de la mitad quedan sin habitantes. En 1890 existían todavía muchas casas de comercio : esta vez encontré unas pocas. Las calles estaban silenciosas, la gente obrera, ociosa cerca ó dentro de los pocos despachos de be- bidas. ¡Qué contraste con lo que ví más tarde en Ojo de Agua! No se ven labranzas en el Chañar, las verduras más comu- nes son sumamente escasas : falta el elemento fertilizante, el agua. El agua de beber es gruesa ó salitrosa : un solo pozo de balde suministra agua potable de regular calidad, pozo que está contiguo inmediatamente á la iglesia. Aun en el caso remoto de que se realice el sueño dorado de los vecinos de esos departamentos alejados, la llegada de la locomotora, no veo porvenir para el Chañar. Recien el 3 de Junio el sol me permitió tomar á toda prisa algunas alturas; desde entónces adelante había tiempo regu- lar para mi objeto. Demoré en la villa hasta la mañana del 3 de Julio, haciendo observaciones magnéticas y tomando alturas del sol á fin de determinar la hora, la latitud y tele- = 069 == gráficamente la longitud. Ocupado con tantas observaciones y su computacion inmediata, poco tiempo me quedaba para cultivar relaciones sociales. Pero con gusto me recuerdo de los agradables ratos pasados con varios vecinos, los señores ELEeOoDORO MONTENEGRO, BERNARDO CHAPITAL Y SOULÉ, este último gefe de la Oficina Telegráfica y Postal, empleado exce- lente y experimentado y á la vez muy buen conocedor del departamento. Despues de haber presenciado, el 9 de Julio, las evolucio- nes militares de la juventud estudiosa chañaresca, sólo á son del « hop-nó » de su maestro, salí en coche tirado á la cin- cha por dos peones algo entusiasmados en honor á la fiesta patria, cuyos brios concluyeron cuando nos encontramos de repente con la lanza del coche rota. El camino á Ojo de Agua va bajando con pendiente suave y derecho al Norte hasta los actuales límites de la provincia de Córdoba; allí se dirije al NE y recien en la última parte, de Caranchiyaco adelante, el terreno se presenta más acci- dentado. Hay algunas poblaciones de mucha extension, como ser Navarro y El Cachi. No hablo de la vegetacion que ha sido descrita minuciosamente y con maestría por el en- tonces profesor de botánica doctor LORENTZ con motivo de su viaje á Santiago que hizo con su compañero STELZNER en 1872 (*). Uno de mis « cocheros », sin duda buen cordobés, me hizo la observacion que al entrar en la provincia de Santiago « todo lo bueno » se concluía, especialmente la buena leña y madera. No sé si estaba comprendida entre « lo bueno » la palma de la Sierra (Trithrinax campestris); en efecto, esteárbol, á veces la única decoracion del paisaje, se despide próximamente en el límite actual de las dos provincias, despues de haber acompañado al viajero desde San Pedro adelante. (+) R. Narr, La Plata Monatschrift, tomo II y ITL. o El nombre « Ojo de Agua » revela que existe allí el ele- mento vivificante que tanta falta hace en El Chañar. Cinco vallecitos ó cañadas converjentes forman una depresion de cuya parte más baja brota el agua espontáneamente dando lugar á la formacion de una pequeña laguna. A sus inmedia- ciones existen algunos ranchos — la parte más antigua de la poblacion — cuyo número va disminuyendo, puesto que el agua sorprende con frecuencia á los moradores de esas casitas, brotando de repente en el interior de los ranchos. La villa ocupa preferentemente la loma, que en suave ascenso se levanta hacia el norte del ojo de agua. Allí está la plaza, un plano inclinado de forma de un rectángulo oblongo, cer- cada con alambre, desprovista del adorno de árboles que no admite la roca que sale á flor; allí, en el costado Norte de la plaza, que es el más elevado, se levanta la iglesia con sus dos torres, cuya altura liliputiense forma un contraste raro con la esbeltez de la nave principal del templo; allí está, en el mismo costado, la escuela y, no lejos de ella, la oficina telegráfica; allí se presentan, rodeando la plaza, la mayor parte de las casas particulares y de comercio, edificadas en filas rectilíneas, mientras que otras quedan diseminadas irre- gularmente en los dos valles que flanquean esa loma. Aña- diendo á ese cuadro el verdor alegre del pasto del campo, de los frutales y alfalfares que interrumpen y matizan el tinte monotono que producen las aglomeraciones de casas y ran- chos, es forzoso confesar que Ojo de Agua es una villa suma- mente pintoresca, máxime cuando es mirada desde uno de los tantos puntos culminantes que la rodean. Mas, ese panorama alegre y variado no es lo único que impresiona al viajero en favor de esta villa. Por donde quiera que vea, descubre un movimiento, una actividad poco comun en los habitantes de la campaña : bastan unas pocas horas de estadía para darse cuenta de la importancia comercial de este pueblo. A todas horas del día se cargan y descargan grandes carros y carretas que formando tropas llevan los — 271 — productos de este rico departamento y vuelven con mercade- rías. Existían entonces 12 casas de comercio en la villa y varias de ellas trabajaban, segun se me decía, con un capital superior á 100.000 pesos. Va en aumento continuo la po- blacion, compuesta de unas 1000 almas : una parte mínima santiagueños, predominando los cordobeses.. Y esto tiene su explicacion. Así como el Sur de la provincia de Córdoba es tributario del puerto del Rosario y desvinculado comercialmente de la capital de Córdoba, con la que lo liga sólo el vínculo de la administracion política y judicial, así el departamento Su- mampa (Ojo de Agua y Quebrachos) de la provincia de San- tiago tiene su mercado en Córdoba que lo es más importante y más familiar que su capital política, Santiago. La misma naturaleza se constituye en promotriz de la corriente hácia Córdoba : al Norte del departamento está el despoblado y existen terrenos anegadizos y pantanosos que obstaculizan el tráfico, teniéndolo frecuentemente incomunicado con San- tiago. El que tiene que ir á Santiago, toma la mensajería á Quilino y allí el tren que lo lleva á su destino, y este viaje en gran zigzag al Sur, luego al Norte, al naciente y otra vez al Norte es el único posible que ofrece la comodidad de carruaje y ferrocarril. La correspondencia, tambien, viene con preferencia del Sur : del Norte llega sólo un correo á caballo con las alforjas livianas. Las tropas de carros toman el camino del Chañar á la Dormida y al Totoral, empleando generalmente 6á 7 días en el viaje de ida y vuelta á Córdoba. Dada la facilidad de encontrar trabajo, no se descubren en Ojo de Agua esos grupos de gente ociosa que, sin ocupacion alguna, obstruyen en otras partes las entradas y el acceso al mostrador en las casas de comercio, espiando las escasas «changas » que un forastero les puede brindar. Pero en los domingos y días de fiesta se entregan con pasion á los en— cantos que para el criollo tiene la riña de gallos. Villa María tenía antes fama por su aficion al juego de la pelota: Ojo de Agua me parece caracterizada por su amor á la riña de gallos. No contentos con la riña de dos gallos, hacen pelear, á me- nudo, tres ó cuatro, especie de riña que lleva el nombre de mochila. Tal es la villa de Ojo de Agua, en la que entré el 9 de Julio, encontrándola embanderada en honor de la fiesta patria. Apenas había bajado en casa del señor BELAKMINO NOVILLO, cuando recibí la visita del señor Justo Loza, suprema au- toridad (comisario) de Ojo de Agua y dueño de la gran es- tancia Huascan, quien, á insinuacion de su hermano Fran- cisco, durante muchos años receptor y gefe político del de- partamento Sobremonte, vinoá ofrecer sus buenos servicios para el mejor logro de mi propósitos. Y voy á anticipar que si he podido ejecutar mis trabajos allí y en Huascan con toda comodidad y sin estorbo de ninguna clase, debo esta rara ventaja á las finas atenciones de ese caballero, de lo que dejo constancia aquí para agradecerle de algun modo por los grandes servicios que me ha prestado y por la fina hospi- talidad de que me ha hecho gozar en su estancia. Impuesto del objeto de mi viaje, me facilitó el gran patio de la comisaría,que quedaba situada en la misma plaza, á 50" al SE. de la iglesia. Allí dejé colocada mi carpa para hacer las mediciones magnéticas y allí he efectuado todas las de- más observaciones. En los intervalos tenía como compañero al señor JUAN GONZALEZ que había venido á vivir en Ojo de Agua por razones de salud y que prestaba sus servicios á la po- blacion como médico, lo que había hecho antes en Sobremon- te con autorizacion del Consejo de Higiene de Córdoba. Ese señor que se creia tísico, había tenido ocasion de estudiar practicamente el clima de todas las villas desde Qui- lino al Norte: recien en la de Ojo de Aguase sintió perfecta- mente bien. En verdad, durante los días que he pasado allí, el tiempo ha estado como para darle razón. A las 7 a. m, la temperatura estaba alrededor de 12”, á las 2 p. m. entre 22? — 2713 — y 30 y á las 9 p. m. cerca de (5 : temperaturas benignas y agradables, si se tiene presente que estábamos á princi- pios de julio, en pleno invierno. El 12 de julio, á la noche, había concluido del todo mis observaciones, tanto las magnéticas, como las astronómicas para la determinacion de la hora y de la latitud, y el 13 vino el tilbury del señor Loza á llevarme á Huascán. La distancia rectilínea entre Ojo de Agua y Huascán es de 31 kilómetros; pero contando las vueltas del camino resultan sin duda 35 á 40 kilómetros: con una yunta de caballos brio- sos recorrimos ese trayecto encuatro horas, á la vuelta aun en sólotres horas y cuarto. El camino es, á principios, el carril viejo de Santiago bordado por la línea de postes telegráficos, mas poco despues de pasar por la estancia El Jume, dejamos carril y telégrafo á mano derecha, para seguir el carril nuevo y exce- lente que el señor Loza había construido hace poco á fin de acortar la distancia á Huascán. El terreno es poco ondulado, recien cerca de Piedra Blanca (estancia) aparecen pequeños cerros y mogotes que indican que nos acercamos á los bor- des de la Sierra. La vegetacion, muy rala al Sur de Ojo de Agua, no falta aquí en ninguna parte: es la de las salinas, en que predomina el quebracho blanco y la brea, y dende una cañada en este terreno seco hace suponer que se encuentre agua, allí está un puesto, una estancia ó un pequeño po- blado. Siendo ya de noche, á las 7 p. m. llegamos á Huascán. No he podido saber nada sobre el origen de la palabra Huascán (prefiero esta ortografía á la de Guascan que se en- cuentra en los mapas). ¿ Es quichua? En este caso, ¿cuál es su radical, huas?1, casa, ó huasa, espalda? ¿O es el idioma de los comechingones ? ¡ Y quién sabe cuántas alteraciones ha sufrido la palabra hasta presentarse en la forma actual ! En Ojo de Agua me habían ponderado ya la linda situacion de Huascán, sin embargo escuchaba algo incrédulo esa opi- nion. ¿Qué bellezas de paisaje, me dije, pueden encontrarse tan cerca de las salinas, en terreno tan bajo? Con esta convic- cion me acoste en la noche del 13 de Julio, la primera de las dos que he pasado allí. Pero lo que se presentó á mi vista en la mañana del dia siguiente, me convirtió pronto y radicalmente en admirador de Huascán. Una casa grande, moderna, con ancho corredor por todo su costado Norte, está situada en una colina aislada de for- ma de un bajo cono troncado: el camino, un plano inclinado, describe casi las tres cuartas partes de la circunferencia del cerro para llegar con comodidad á la cumbre, cuyocentro está ocupado por el edificio. Las casas para la servidumbre, los galpones y los ranchos de la peonada están apartadas del edificio principal, diseminados por los flancos del cerro y en el bajo, al pié del alto, algunas á distancia hasta de 400 me- tros, pero todos dentro de un cerco de palo á pique, de gran extension, que forma una de las ensenadas más grandes que he visto en las estancias. Dentro de la ensenada se han con- servado muchos árboles seculares que ofrecen una sombra densa á la numerosa hacienda mestizada que entra á ciertas horas para tomar agua. Al sur se ve, en ei bajo, el puesto Santo Domingo, separado de la estancia por una cañada honda y ancha con agua dulce, al naciente la cadena extendida del Cerro Negro, interrumpido por un portezuelo, toda ella bien poblada de monte tupido y verdoso ; al Noroeste las ondula- ciones del terreno que ocultan Santo Domingo (de Quiroga) y la poblacion Las Lagunitas cuya iglesia estaba edificándose; al oeste la sierra de Ambargasta, encapotada en esa atmós- fera azuleja que la tierra flotante en el aire interpone entre los paisajes algo distantes. Es un golpe de vista encantador, no de aquellos que cau- tivan por lo imponente de las moles grandes alternadas con interrupciones é incisiones hondas, por sus precipicios y abismos al lado de masas de rocas caprichosamente desparra- madas, como si un gigante las hubiese tirado de su cubilete, por ese paso brusco no preparado de elevaciones y depresio- nes, lo que produce una mezcia de admiracion y vértigo en el ánimo del viajero y excita sus nervios. En vano se busca esa impresion en las últimas ramificacio- nes de la sierra. Aquí el soplo alisador de Eolo ha adelgaza- do las dimensiones y amolado todas las asperezas sin pro- ducir la monotonía de la forma. Aquí predomina la línea suavemente curva, la línea sinuosa y ondulada cuyo aspecto lleva la serenidad al alma del observador. Pronto pasó el reducido tiempo, día y medio, que pude dedicar á Huascán. Determiné la latitud, la declinacion mag- nética, hice las observaciones necesarias para saber la co- rreccion del cronómetro á objeto de calcular la longitud por trasporte del tiempo yel azimnt de mis visuales. Además hicimos una pequeña excursion al Cerro Negro, desde don- de dirigí varias visuales á puntos conocidos que, combina- das con las que había hecho al lado de la casa de Huascán, me dieron la ubicacion de estas localidades : la llegada de la noche me interrumpió en este trabajo. Si un cielo claro me hubiese favorecido, mi cosecha de observaciones y mediciones habría resultado más abundante ; pero las nubes hicieron di- fícil conseguir buenas alturas del sol, de modo que las pocas observaciones de esta clase me han costado muchísimo tiempo. El 15 a las 11 a. m. salí de Huascán, llevándome el mismo señor Loza á Ojo de Agua. Mi propósito era aprovechar la tarde y la mañana siguien- te para tomar alturas de sol, con las que la derivacion de la longitud de Ojo de Agua y Huascán habría podido mejorar- se y fundarse sobre base más segura aun. Pero el viento Sur que se había levantado á mediodia, cubrió el cielo con una espesa capa de nubes, que no desapareció tampoco en la mañana del día siguiente; parecía, pues, condenado á una inactividad fastidiosa. Mi buena suerte me salvó de apurar este cáliz de amargura. Durante mi estadía en Huascán el cura de la parroquia, presbítero ANTONIO MARCHETTI, había vuelto á Ojo de Agua de la inspeccion de una de sus numerosas capillas enla campa- ña, Apenas supo mi vuelta de Huascán, cuando me hizo una visita, y desde ese momento hasta el de mi salida casi no nos hemos separado. El señor MArCcHETTI tenía una vasta instruccion é ideales más elevados que los de cumplir sólo con sus tareas espiri- tuales, en las que era de una actividad sorprendente. Su ga- binete de trabajo era un templo levantado al arte, á la música y á laciencia; le ocupaba la historia de los Abipones, cuya antigua reduccion en el fuerte de igual nombre estaba en una de las extremidades de su curato, en la orilla del rio Dulce. Rara vez he pasado el tiempo tan agradablemente como en- tónces en el trato con el cura. El estaba por hacer un viaje á la parte oriental de su cu— rato para inspeccionar los trabajos de una capilla que estaba construyendo en el fuerte de Abipones y me pidió con insis- tencia le acompañara, prometiéndome resultados científicos importantes de esta exploracion en Zonas tan alejadas y casi del todo desconocidas. En efecto, el cura tenía razon, y si yo hubiese tenido libertad de accion, no habría vacilado ni si- quiera un minuto para aceptar la oferta. Pero me llamaban mis tareas universitarias, pues mi li— cencia estaba por vencer, y todavía tenía que observar va- rios días en San Francisco para dejar mis trabajos conclui- dos: con el mayor sentimiento tuve que optar por mi parti- da de Ojo de Agua, que hice en mensajería el dia siguiente, 16 de Julio. Prometí gustoso volver, tan pronto como me fuese posible, para hacer ese viaje de exploracion con el cura. Esta pro- mesa no ha podido realizarse, muy á pesar mio; no pude adivinar que nuestra despedida sería para siempre; poco tiempo despues la muerte prematura del señor MARCHETTI privó á sus feligreses de uno de sus mejores curas. a ES Concluidas mis observaciones en San Francisco, salí el 19 de Julio con la mensajería, la que, esta vez, no tenía incon- veniente en recibirme con mi numeroso bagaje, pues era el único pasajero hasta La Dormida. El camino de San Francisco á Rayo Cortado me era nuevo: en su primera parte conduce por la cumbre de la Sierra, notándose sólo ondulaciones sua- ves en el terreno. Despues de una hora de viaje pasa por un alto que permite una última mirada á las torres esbeltas de la iglesia de San Francisco, y de allí hasta el Rayo Cortado baja rápidamente el camino; desde esta última localidad pa- sa por la llanura á orillas de la Sierra. El que haya viajado una vez en tiempo seco por la llanura, sea por este camino ó cualquier otro, sabrá perdonarme que no refiera nada sobre esta parte de mi viaje. A no ser la sie- rra al Occidente, cuyos panoramas nos entretienen de vez en cuando, el viaje sería de los más aburridos. Las densas nu- bes de tierra que las ruedas del carruaje levantan, no per- miten ocuparse mucho de los alrededores del camino sinó en el caso de que un viento favorable nos acompañe, y aun así es un sufrimiento molesto para los ojos, la garganta y los pulmones del viajero. Hice el honor que la palabra impone, á San José de la Dormida y llegué el día siguiente, 20 de Ju— lio de 1896, vía Totoral (Villa General Mitre) y Sarmiento á Córdoba poniendo fin á este viaje que había durado casi un mes. LAS OBSERVACIONES ASTRONÓMICAS Y SUS RESULTADOS DETERMINACION DE LA HORA'EN SAN FRANCISCO DE SOBREMONTE Todas las observaciones dedicadas á este objeto y á la de- terminacion de la latitud se han efectuado, sobre un horizonte de mercurio, con mi círculo de reflexion de Wanschafk-Berlin, — 278 — que da directamente los 5”. El medidor de tiempo que me ha servido, era mi cronómetro Broecking número 1024 (box- chronometer), que bate 0%5. Lo dejaba siempre, desde el momento de la llegada, en el cuarto que ocupaba, sustra- yéndolo, en cuanto se podía, á las influencias de los cam- bios de temperatura, y comparándolo en intervalos cortos, — y sin excepcion poco antes y despues de hacer una série de observaciones, con mi cronómetro de bolsillo Lange « Sóhne, Glashútte, número 13.373, que bate 0*2 y que era mi reloj de observacion. El punto de observacion en el Chañar era el sitio de la conocida casa de huéspedes de doña Brígida Alcorta : daré más adelante su posicion exacta. Había llegado á la villa en la tarde del 1% de Julio. En la noche principió una garúa que siguió hasta medio dia del 2 sin cesar, y hasta altas horas de la noche siguiente con in - termitencias, dia además desagradable por la baja temperatu- ra que oscilaba entre 9%6 y 13%0. Era un dia inútil para cualquier clase de observacion. El 3 de Julio el dia amane- ció toldado, pero el viento Norte que se había levantado an- tes del alba y que seguía soplando, me dió la esperanza de un cambio más favorable del tiempo. A las 9.30 a. m. las nubes se presentaron menos densas ; de vez en cuando, pero siempre durante un corto número de segundos, se podía des- cubrir parte del disco pálido del sol. En todo ese tiempo de 9.30á11.15a. m., hice los mayores esfuerzos para obtener un número regular de observaciones, pero conseguí tan só- lo tres, y, con dificultad, unadeterminacion poco satisfactoria, del error del índice (del 0) de mi instrumento. Como es na- tural, las observaciones tomadas en estas circunstancias, no son de las mejores que he hecho: un número crecido de tentativas sin resultado produce aun en el observador más sereno cierta tension de los nervios que no le predispone para efectuar buenas observaciones. Contribuyó á aumentar mi nerviosidad el temor de no poder disponer de las obser- Lao o vaciones necesarias para la determinacion telegráfica de la longitud que estaba convenido de antemano con el Observa- torio Nacional de Córdoba para el dia siguiente, 4 de Julio, Recien despues de la 1 p. m. el estado del cielo permitió ob- servar con más calma y sin interrupciones. Los mismos inconvenientes se repitieron los dias siguien- tes, tenía que tomar las observaciones cuando podía, y no como quería y como habría sido conveniente por razones científicas. Esta falta involuntaria de método y regularidad ha aumentado sobremanera el trabajo de computacion, á la vez de impedir que los resultados fuesen de última preci- sion. Por otra parte, el tiempo se prestaba admirablemente para la observacion de alturas circunmeridianas del sol. No he podido, ni siquiera, pensar en observaciones de estre- llas, pues desde las 3 p.m. hasta las 9 a. m. el cielo estaba siempre toldado. Despues de apuntadas las circunstancias difíciles en que tuve que trabajar, paso á dar los detalles de mis observacio- nes con sus resultados. San Francisco, Julio 3 de 1896 2. Glashútte 10*47"13*6 () 67*51'50”. Techo II (*) 2. 10 51 22,0 5H 69 34 5 » 3. 10 58 36.8 () 69 32 25 » (359253510 ) z A 0/10) ES Correccion del índice = + 2'9" (?) Brocking-Glash = +- 36*9. A t= 16%. 4. Glash. 1* 37464 (5 71*19'35". Techo II. 5. 6 42.0 O) 69 53 5 (*) Se entiende la posicion (I ó II) del techo de cristal que se coloca sobre el horizonte de mercurio para evitar las ondulaciones del líquido debidas al viento. T. XVII 19 6. Glash. 1* 9"17"2 () 69732" 5 7 11 44.0 0 70 14 55 8. 15 2.4 (O) 68 43 25 9 17 39.6 () 69 22 45 (359*26'35" > : Pe PAE (o) ? , = 0/0) (1. 0380.05 Correccion del índice = + 1'4275. Brock. — Glash. = + 37:15. - Bi= 699%7.. p=1922 10. Glash. 2* 5”36:8 () 59* 0' 5*. Techo II. Tis 7 44.4 () 58 29 45 12. 11 52.0 Q 57 9 55 13: 13560057 0 5 14. 15 56.4 (Y) 56 30 15 15: 17 57.8 () 55 59 50 Bróck. — Ghash. = + 3677. .-B,= 700%%0.... ¿=19%5 16. Glash. 2*22*10%0 (SH 56* 0* 5”. Techo I TA 24 9.2 (35 55 29 50 18. 26 2.00 54 59 55 19. 27 57.2 (Y) 54 30 15 20. 29 50.4 (5 53 59 45 21. 31 45.6 () 53 29 55 (309211657) . : En 8 ) / ( == / .E 0/0) ) 0.30 6.25 Correccion del índice = + 1'18*5. Techo 1 y II. Bróck. — Glash. =+36%5. B="700"3. t¿= 194. Resultados, Julio 3 Observaciones 1 y 2: AT Brócking = — 20*32 10”49"9 Observaciones 2 y 3: — 25.42 59.6 Promedio : AT Brócking = — 22187 10”52%8 (Techo (1). Observaciones 4 y 5: AT = — 23*51 IS, Observaciones 6 y 7 — 21.71 AAA Observaciones 8 y 9 — 25.04 O Promedio : AT =— — 23*42 1*1173 (Techo 11) Para julio 3, 12* m. AT aprox. = — 23:14 Techo Il; — 98 = Promedio 10-15 (*). AT = — 21*62 (Techo II y (O). Promedio 16-21 (?). — 24.66 ¡(Techo Il y (5). AT = — 23*14 para las 2"34 p.m. San Francisco, Julio 4 de 1896 22. Glash. 10” 0%40%4 () 58*44'25". Techo I 23. 3 52.0 () 59 29 35 24, 556.00 59 58 5 25. 8 16.8 Y) 60 30 10 26. 10*11"18*0 (5 62*12'15". Techo Il 27. 13 28.2 (5 62 40 45 28. 17 58.8 (5) 63 39 5 29. 21 29.6 (5) 64 21 35 0/0) eS as q 0 ' Correccion del índice = + 1'29”. (Techo I y Il). Brock. —= Glash. = + 37:38. B= "7062. t= 13%. 30. Glash. 1"43”36*8 () 65 0' 5", Techo 1. 31. 46 5.6 (O 64 30 15 32. 48 31.60 64 0 5 33. 50 55.6 0 63 30 0 34 5318005063 0 0 35. 55 40.0 () 62 29 40 36. Glash. 2*23"36*0 () 54*46'35", Techo II. 37. % 94054 710 38 2840.80 532 5 39 30 36.8 0) 5256 0 40 32 18.0 Y) 52 29 15 927'35" ) paa NE ¿qu : '0/0) e 30.25 4 Correccion del índice = + 1'0* (Techo [ y 1I). Bróck. — Glash. = + 38*2 (observ. 30-35), = +38*7 (observ. 36-40). B="06""2 30-35), ="105""7 (36-40); t =14”2 ¡30-35), = 13%0 (36-40). (2) Esta expresion significa que el promedio de las observaciones se ha tratado como si fuese una sola observacion, naturalmente con apli- cacion de la correccion conocida á causa de que el promedio de los tiempos no corresponde al promedio de las alturas. A Resultados, Julio 4 Promedio observac. 22-29 : AT Brocking = -- 25768 10"10%4 a. m. Promedio observac. 30-35 : UNO 1 50.0 p.m. Promedio observac. 36-40 : — 24.13 2 28.5 p. m. Para julio 4, 12” a. m.: AT aproxim. = — 24*59 San Francisco, Julio 5 de 1896 En la mañana neblina hasta las 11 a. m. 41. Glash. 2”19”28*%5 ( 56” 0'10". Techo II. 42. 21 26.8 Y) 55 30 15 43 232.80 55 0 5 24 25 20.8 0) 5430 5 45 2715.20) 54 0-5 Brock. — Glash. == 45082 ¿Bi= 104% 795 10/80 46 Glash. 2*31”12*8 (SH 53*59'55". Techo I 47 33 4805330 5 48 34 54.4 (00 53 0 5 49 36 47.6 (5 5230 5 50 38 36.4 () 51 59 55 Bróck. — Glash. = + 4573. B="704%"7. t=18%0. (35927'10" dO0/ 03030 $ Resultados, Julio 5 Promedio observ. 41-45: AT Brócking = — 23*93 para 2*24*”] p. m. Promedio observ. 46-50: — 25.82 para 2 35.7 p. m. Promedio : AT Brócking = — 24*87 para 2*5" p.m. dCorr delindice e + 1'10” (para las ubs. 41-50). — 283 — San Francisco, Julio 6 de 1896 51 Glash. 10"19”30%6 (5 64*15' 5”. Techo Il. 52 22 54.8 O 63.56 0 53 2% 3.2 O 64 21 55 54 27 5.2.5 65 48 55 55 29 12.0 Y) 65.10 25 56 31 49.8 O) 66 42 45 PD Brock. — Glash. =>+ 47*2 B="706""0. t=15" 57. Glash. 10*34754*4 5 67*17' 0*. Techo L. 58. 37 9.8 O 66 38 45 59. 39 58.0 5 68 11 30 60 42 18.0 () 67 32 55 Bróck. — Glash. = + 47*1 BOS == GN EAS [ Corr, del ind. = + 1'17%5 (obs. 51-60). 61 Glash. 1*55”16*8 () 61*%55'35". Techo IL. 62 59 14.8 62 615 63. 2 645.2 O) 59 19 35 64. 12 36.8 U 58 58 45 65. 17 56.8 O 56 36 0 66. 91 36.0 0 56 43 55 67 2 1.60 54 47 40 68 28 26.8 (O 54 57 5 ( 3597 27 199” 5 / E e AS) y 30 20 0 / Correccion del índice = + 1 8'8. e Glas ==> AMO: BR TEA AE 1971 Resultados, Julio 6 Observ. 51-56: AT Brock. = — 28786 (techo II) para 10"26"9 a. m. Observ. 57-60: — 26 92 ¡techo I) para 10 39.4a. m. Observ. 61-68: — 25.38 ¡techo II) para 2 14.1 p. m. Julio 6, 12* m.: AT aprox. = — 26*63. — 284 — San Francisco, Julito 7 de 18396 69. Glash. 9"57*33%6 (5 59*29'45". Techo 1. 70. 59 37.25 60 0 0 Tie 10 1 43.6 () 6U 29 55 72. 3 52.4 (5) 60 59 55 13: 6 1.0 61 29 50 74 Glash. 10*10”*44*8 (Y 61730' 0”. Techo Il. 1% 12 58.0 O 61 59 55 76. 15 15.6 OQ) 6230 0 ade 17 36.0 () 62 59 55 78. 20 -1,.6:6) 63.30 5 00) | e 2d e E Correccion del índice = + 1'6/2. Bróck. — Glash. = + 495. B="07""3. (=18*2, 79: Glash. 1"48"52*8 () 6330' 5”. Techo ll. 80. 51 186063 0-5 81. 53 371.8 Y) 62 29 50 82. 55 54.4 () 61 59 55 83. 58 11.6 (O) 61 29 50 84. Glash. 2” 2*49*8 (3 61*30' 0”. Techo 1. 85. 4596061 0 0 86. 7 7.2 (O 60 29 55 87. 9 16.4 (5 59 59 55 88. 11 198155930 0 00) | pl sl ia Correccion del índice = + 1'3/4. Brock. = Glash.= +:51:0. .B=="705%%4...10 1 = 2173 Observac. 69-73 y 84-88: AT Brócking Observac. Julio 7, Resultados, Julio 7 (de alturas correspondientes) 74-78 y 19-83: 12% im: - AT Brocking = — 27 — 26: — 21. 65 50 OL: O y techo 1. [() y techo Il. — 289 — San Francisco, Julio 8 de 1896 89. Glash. 9"56”56%0 (SH 59*30' 0”. Techo 1 90. 58 59.6 (5) 59 59 55 91. 10 1 6.00 60 99 55 92. 3120061 0 0 93. 5 22.0 (5 61 29 55 9%. Glash. 10" 9"59%4 () 61*29'55". Techo II. 357 12 11.0 (O 61 59 55 96. 14 29.8 O) 62 29 55 97. 16 47.6 O 62 59 55 98. 19 10.4 () 63 29 45 0/0) | Es SS Sl Correccion del índice = + 1'1'7. Bróck. — Glash. = + 48*65. B="06""0. t=197. 9: Glash. 1%50” 64 () 63*29'50". Techo Il, 100. 52 26.4 O) 62 59 55 101. 54 46.4 O) 62 29 50 102. 57 7.00 61 59 50 103. 59 19.4 (O) 61 29 55 104. Glash. 2" 354.4 (5 61*29'55". Techo I 105. 6 3:2 75 60 59 55 106. 8 11.2 G) 60 29 55 107. 10 17.2 (SH 59 59 50 108. 12 23.6) 59 29 55 f 359-27%33"3 00+ 030 18.3 Buck Glash. + 50:15... B=704*"1. . £= 227. Correccion del índice = + 1'4?2. Resultados, Julio 8 (de alturas correspondientes) Observ. 89-93 y 101-108: AT Brócking = — 2865 (O) y techo L. Observ. 94-103 — 28.52 (O) y techo Il). Julio 8, 12” m.: AT Brócking = — 28258 En resúmen, durante los días 3 á 8 de Julio, es decir antes — 286 — de mi salida á Ojo de Agua, se han observado las siguientes correcciones de mi cronómetro Brócking 1024 : Julio 3, 10*88 a. m. AT = — 22*87 [(obs.) — 23*20 ¡calc'. 2.3, 1118 p.m == 23,42) 519: =:23:30.. 3 ». 3, 2.347. — ZA » i— 23.35 3 » 4,10.18a. m. —' 25:68 2 1 — A,18. 05 » 4, 2.16p. m. — 23.50 » —24.35 » »- 5, 2.50.p. m: — A.87 » —25.371 » 6, 10.52 a. m. — 21.89 >» —26.22 » » 6, 2.33 p. m. — 2.388 » — 26.31 » > 1, 12:00 a: m0: == DS DO > 8, 12.008:. 10; — 28.58 >» — 28.31 » He hecho notar ya que en muchos días el tiempo desfavo- rable me había obligado á tomar las observaciones á horas inconvenientes para una determinacion precisa de la correc- cion del reloj, de lo que se desprende que los valores de AT que acabo de dar están afectados de errores, á más de serlo por no haberse podido eliminar los errores instrumentales constantes, defecto de que no adolecen los valores calculados con alturas correspondientes. Ya por esta razon, ya con el objeto de calcular la marcha diurna del cronómetro, someto los resultados directos de la observacion á una depuración por el cálculo, cuyos resulta- dos he anticipado ya en la última columna vertical del cuadro que precede. El valor tan pequeño de la ecuacion de tiempo (= + 4”) me ha dispensado de la necesidad de hacer una diferencia entre el tiempo medio (Julio 3-6) y el tiempo ver- dadero (Julio 7-8). Con tal objeto llamemos x á la correccion del cronómetro (AT) á mediodia del 3 de Julio, disminuyendo su valor y el de las que corresponden á los dias en cuestion, antes en 200 para que el cálculo sea más cómodo, y sea y la varia- cion de aquella en 24 horas, la así llamada marcha diurna del cronómetro (21). Expresando, además, las horas en fraccion de dia, formamos las siguientes ecuaciones de condicion : =P x =- 0.05 y = — 287 a + 0.05 y = — 3.42 x+0.10 y = — 3.14 + 0.92 y = — 5.68 + 1.09 y =-— 3.50 x + 2.10 y = — 4.87 x + 2,9% y = — 7,89 + 3.09 y = — 5.38 x - 4.00 y = — 6.73 (peso 2) x + 5.00 y = — 8.58 ¡peso 2) (Los resultados de los dias 7 y 8 de Julio entran con peso doble, pues provienen de observaciones antemeridianas com- binadas con las post-meridianas correspondientes). De ahí se deducen las dos ecuaciones normales : 19 x + 28.24 y = — 67.56 D 28.24 x + 106.6512 y = — 199.6295 (11) cuya resolucion nos suministra los valores : los que quieren decir que, segun el cálculo, la correccion del cronómetro á mediodia (verdadero) del 3 de Julio era de — 23:25 y que el cronómetro ha ido adelantando á razon de 150110 por cada 24 horas. Con este valor de 3T concuerda muy bien la variacion de- ducida de las observaciones que había hecho, antes de em- prender esta excursion, en Córdoba, los dias 20 á 24 de Junio, variacion que era igual á — 1*050, Calculando con esas constantes las correcciones corres- pondientes á mediodia de cada uno de los dias en cuestion, disponemos de los siguientes valores de AT para el cálculo de los azimutes, de la latitud y de la longitud: a e Julio 3, 12” m. AT calculada — 23*25; aprox. observada — 23*15 SS » — 24.26 » — 24.59 OS » A » — ES » — 26.28 ; y — 26.63 > : » = 21:29:35 » — 26.73 8 > » — 28.31; » — 28.58 DETERMINACION DE LA HORA EN OJO DE AGUA (PROV. DE SANTIAGO) Cualquier otro viajero abundaría en elogios para clasificar el tiempo que reinaba en los días que me tocó pasar en Ojo de Agua. Sin embargo, para mi objeto no eran tan espléndi- dos : el sol se ocultaba con frecuencia, cuando más precisaba de su presencia. No me ha sido posible, en ninguna tarde, tomar las observaciones que correspondían á las efectuadas en la mañana, de modo que su computacion me ha ocasionado un gran gasto de tiempo por la necesidad de repetir alterna- tivamente los cálculos de AT y de la latitud, mejorando su- cesivamente los resultados. Con todo, yo mismo puedo dar la clasificacion de « buenas » á mis observaciones en Ojo de Agua, sin exponerme á ser refutado por el crítico más seve- ro. He aquí lo que he observado en el gran patio de la comi- saría, como á 50 metros al SE. de laiglesia que ocupa el cos- tado N, de la plaza. Ojo de Agua, Julio 10 de 1896 109. Glash. 9*35%26%0 (5) 55” 0'-5". Techo 1. 110. 37 19.8 (5 52 30 -5 111. 39 68056 0 0 112. 40 58.6 0 56 30 0 113. 49 55.205 57 0 5 114. 4653.20) 57 010. Techo" ll: 115, 48 52.0 O) 57 30 -5 — 289 — 116. Glash. 9*50"49*%4 () 58” 0: 0” 147. 52 49.0 Y) 58 30 10 118. 54 48.4 (Y) 59 0-10 0/0) a SS sado Correccion del índice = + 1'18/8. Bróck. — Glash. =+53%00. B="14"6. (=18%8. 119. Glash. 2*20"53:2 (O) 57? 0 5”, Techo II. 120. 24 54.8 (551 0 5 Techo 1. 121. 26 46.4 5 56 30 0 122. 28 41005056 0 0 123. 30 32.8 (5 55 30 5 124. 32 22.0 (5 55 0-5 125. 33 56.4 O) 53 30 15 (359*27'28:3 ) Ñ IAS ds 9/0) l 0.30.25.0$ Correccion del índice = + 1'3/3. Brock: = Glash:: == 555940 B:=12%2, - 1=243 Resultado, Julio 10 OR AM AT =+927"71 de 24 O IAN + Sa 58 A O + 29.88 q OS 2 0 DAN y OA + 31.18) Para Julio 10, 12* m,: AT = + 29:12 Ojo de Agua, Julio 11 de 1896 126. Glash. 9*54%42%4 7) 60*13'45" 127. 56 26.8 O) 59 36 5 128. 59 1.6% 61 16 45 129. 10 130.2 O 60 49 35 130. 4 36.4 5 61 33 40 131. 6444063 7 5 132. 8 57.6 (0) 63 38 0 133. 11 36.80 63 10 5 0/0) e 50 E | Correccion del índice = + 1'27'5. Bróck. — Glash. = + 55%0, — O — 1 134. Glash. 1"57"24*%4 () 62*56'55". Techo 1 135; 59 33.6 () 63 30 55 136. Z MIRAISAOA62 00415 137% 3 19.8 () 62 38 35 138. 516.8 (O) 61 7 45, Techo Il. 139. 7 6.4 (5) 61 44 55 140. 8 51.0 O) 60 16 20 141. 10 42.0 (SH 60 53 10 q ( 359*27'25"0 ) ; sr 0 An OJO) L 030 922.54 Correccion del índice = + 1'672. Brock. — Glash..=H.56—1 AB= 167, 1 IA Resultados, Julio 11 Dd alma: AT = + 28*11 101 1 » + 27.39 Dl Et 10 7 + 28.16 y Prom. AT = + 28*24 10 12 0 + 29.31 2 0 pom + 29.94 DA » + 29.62 med : 2 7 a + 29.74 | Prom. AT = + 29.61 08 101 » + 29.14 Para Jullo 11, 12%5m.: AT = + 28*92 Ojo de Agua, Julio 12 de 1896 (359-30"15 7 920 $ 142 Glash. 10" 6"11*6 75 631215 143. 8 30.6 O) 62 40 45 144. 11 53.6 (0 64 29 55 145. 13 24.0 (O) 63 47 35 146. 16 45.6 (5 65 34 55. 147. 19 90065 2 5 148. 20 49.8 75 66 26 45 149. 23 32.8 O) 65 56 45 359*30'35'0) 00/70 2793. 3 Bróck. — Glash. = + 96*4. al Correccion del índice = + 1'12;5. Techo II. o Techo-Ik Techo 1. Correccion del índice = + 1'10'9 (Techo 1). DESEO: t =:20%6: — 291 — 150. Glash. 1*"51” 16 O) 64737'35" 151. 53 28.6 GQ 64 52% 152. AO AAA Y) 153. 59 43.2 Y) 62 41 15 154. NR LOA 1245 155. 402 6 31.10 156. 6 32,2 (5 62 8 45 antes 3 E RN Corrección del índice = + 1'21'7 AO 10 AE 90 (359 27 21.7 despues 0.30 18.3 | Correccion del índice = + 1'10.0. Brócking — Glashútte = + 58%5. BEST: b=2082: Resultados, Julio 12 de 1896 10" 8% a. m. AT Bróck = + 25*26 1 1014 >» + 26.24 ( EAN 10 19 : + 26.89 y Prom. AT = + 25*99 10093. 7» + 25.57 1 54: p. m + 29.58 0» + 30.50 | Se DLL A + 30.41 y Prom. AT = + 30"76 IT + 32.54 Para Julio 12, 12* m.: AT = + 28137 DETERMINACION DE LA HORA EN HUASCÁN (PROVINCIA DE SANTIAGO) Tiempo poco favorable para mi objeto : muy nublado. Huascán, Julio 14 de 1896 157. Glash. 10% 5"21*2 5 63*40'45". Techo II. 158. 834.40 6394 5 159. 10 58.0 0 65 0-5 160. 15 44.0 0) 66 4 50. Techo 1. 161. 17 52.0 O 65 30 5 — 292 — 162. Glash. 10*19"52%8 () 66*%59' 163. 23 25.6 () 66 40 55 (359726'40" ) , Pe 0/0) L-029 55 pon del índi Bróck. — Glash. = + 574. B==74 (359-27'20:0 ) TN ES 0/0) ( 03015.7$ Corr. del ind. =+ 1'1472. (Techo I). 164. Glash. 2” 0”*22*0 (Y) 63%41'45”. Techo 1. 165. 312.00 64 555 166. 6 44.4 O) 62 11 55 167. 9 4.4 O 62 41 15 168. 11 0.2 OY) 62 12 35. Techo II. 169. 13 8.2 (5 60 37 55 2 $35927'12:5 a E 0/0) 1 030 20.0 Corr. del índ. = + 1'13'8. (Techo Il) Bróck. — Glash. =+ 588. B="42"8. t=15%9. Huascán, Julio 15 de 1896 170. Glash. 10* 5” 322 (5 63*52'25". Techo 1. 171. 7 14.4 (O) 63 20 15 172. 8 56.4 O 63 43 55 173. 10 31.8 (O 65:10 5 174. 12 40.4 () 65 38 25. Techo II. 175. 14 44.00 65 245 176. 16 23.6 (O) 65 24 55 177. 18 17.6 () 66 53 25 35927'30* | e . , . E , LA-< 0/0) 0 29 55 ¿ Correccion del índice = + 1'17'5. Brock. — Glash. =.42:55:0: en a) ce = + 1'42%5. 20. AOS Resultados en Huascán, Julio 14 e 10 11 > 10 18 ) 10529 AT Broke == B = 7437. t=12% AA 16:46 pa 14.34 PTromrALi= 15.53 -— 16%06 ad po ma. AL Brock. — 118763 2.9 eS — 16.09 * Prom. AT = — 17*54 218 » — 17.91 Julio 15 102 7="a. m:.. AT” Brock. == ea 10 10 » = MTB d E AA == e — 18.39 ( AS TOS => SEDE) Para Julio 14, 19% m.: AT = Para Julio 14-15, 12* m. n.: AT = DETERMINACION DE LA HORA EN OJO DE AGUA Durante el tiempo que estuve por segunda vez en Ojo de Agua (despues de la vuelta de Huascán), es decir, en la tarde del 15 y la mañana del 16 deJulio, el cielo permaneció toldado, y con gran sentimiento no pude hacer observaciones nuevas que habrían sido convenientes para determinar con más pre- cision la marcha de mi cronómetro y la longitud que de ella — 293 — depende. DE SOBREMONTE San Francisco, Julio 17 de 1896 La mañana estaba nublada ; no se pudo observar. 178. 179. 180. 181. Glash. 2*35%14*0 () 54*53'45". Techo IL. 39 15.2 0) 54 49 35 40 43.60 54 94 5 49 56.4 () 52 43 35 y 359*27'15" ) - — 16194 DETERMINACION DE LA HORA EN SAN FRANCISCO 0) 03015 4 Correccion del índice = + 1'15”. Bróck. — Glash. = + 1*677. BS=uUMI a: l 15%. 182. 183. 184. 185. 186. 187. 188. 189. 190. 191% 00) ( 359*27'10"0 ) — 294 — Glash, 9%58%:05 O RO0F34* O) gi A »Ronoo EHOIADwA O MN ¡OCIOLOJOJOJO OJO OO, 0 29 57.55 San Francisco, Julio 18 de 1896 o . Techo LI. Ni PS DN» NO DD Ha DD == tu uu ¡IS [96] co >. Techo II. OD Or Ot $ Oo gg COOma o ON 010) 0 0) 1) 0) 03 O) 93 CS] (3 [$1] CUIOIION Correccion del índice = + 1'26"2. Bróck. — Glash. = + 1%9*85.. B="711%%8. t=11”. 192. 193. 194. 195. 196. 197. 198. 199. Glash. 2*10” 56 (5 13 1160 15 900 17/83: 0 20 45.6%) 23 2.0 0 6 860 28 25.2 % SA 62749'10". Techo II. 60 59 45 O) [e um [e] 9) [a] 5. Techo l. CS.» O SiS Or E =] SS (35 USA ; errada EN 11825 0.0R 030 15.04 Correccion del índice = + 1'18'5. Brock. — Glash. =+1"13:55. B="T7i0%8, t=14”. Resultados en San Francisco, Julio 47 . AT Bróck = — 31:97 ) 3 — 39.33 Prom: ALÍ 32:15. Julio 18 AT: 32:11 — 32.87 | Prom AT = — 3278 (Techo I. — 33.36 — 2905 — ETA AT — 3413 ) En 203 EA — 33,815 Prom. 4T = — 34*27 (Techo II). A PMA — 32.98 ) qe pued ; 92 16 ASA — 33.08 | Prom. AT = — 33*03 (Techo II). 299 dae — 35.70 ) My En 9 97 a 35.37 Prom. AT —= — 35*03 (Techo 1. Promedio : Julio 17-18, 12* m. n... 4T = — 32*83. Promedio: Julio 18, 12% Misco... AR ="= 33-19 DETERMINACIÓN TELEGRÁFICA DE LA LONGITUD DE SAN FRANCISCO Para el 4 de Julio había convenido con mi amigo, el dis- tinguido director del Observatorio Nacional, doctor Juan M. Thome, la trasmision telegráfica de la hora á las 10*59"0?, 11*0”0* y 11*1”0*, tiempo medio de Córdoba. He tenido la suerte de encontrar á la hora fijada la comunicacion direc- ta con el Observatorio, expedita y de no perder ninguna de las señales. Con gusto me recuerdo en esta ocasion de los buenos servicios que me ha prestado la actividad y compe- tencia del gefe de la Oficina Nacional de Telégrafos del Cha- ñar, señor H. SouLÉ. Recibí las señales por el oido, observando los momentos de su llegada con mi reloj Glashútte, minuciosamente com- parado con el cronómetro Brócking momentos antes y des- pues. He aquí el resultado : 1* señal 2: señal 3* señal Llegada al Chañar. Glash. 10*59"48* 4 11'0”48: 3 11*1748* 5 Bróck. — Glash........ + 37.29 + 37.29 + 37.29 ADTOCKIDE <<... ..- — 24.22 — 24.22 — 24.22 Tiempo medio de S. Fran- aia EOS 147, CUASI O Tiempo medio de Córdoba. 1059 0.00 110 0.00 111 0.00 Diferencia de tiempo..... A E E Y A IA 1 y O O A E E RO EIN EFOMedio..... «....> — 1”147 Puesto que la hora de San Francisco está adelantada T. XVII 20 — 296 — 1”1*47 con relacion á la de Córdoba, San Francisco está si- tuado al Este de Córdoba. Longitud de Córdoba, Observat. Nacion.: 4”16”48*2 al W. de Greenw. Diferencia en tiempo Córdoba-S. Franc.: — 1”1*47 Longitud de S. Franc. de Sobremonte.: 4” 154673 al W. de Greenw. ó en arco 6356'40/5 al Oeste de Greenwich. DETERMINACION DE LA LONGITUD DE OJO DE AGUA De las observaciones que había hecho en San Francisco desde el 3 hasta el 8 de Julio, hemos visto que había resul- tado Julio 8 129% m.... AP=— 28:31 - y “TI = "120 Supongo que el cronómetro haya conservado esa marcha diurna hasta el momento de mi salida de San Francisco, pues- to que hasta ese momento se encontraba en las mismas con- diciones de antes. Con esta hipótesis fundada se calcula su correccion en el momento de mi partida Jalio 9: 910 a nl e AT =.= 29322: Despues de haberlo llevado á Ojo de Agua y Huascán, ob- servé por segunda vez en San Francisco con el siguiente resultado : ADOS E e AT = = 32:83 Júulo 18, 12 Mita Ta e AT = — 33.71 ó, reuniendo esas AT en un solo promedio Julio 1860 4:oMo 0 teca AT = — 33:30 y como teníamos Julio 994012. Dio as: AT = — 2922 — 297 — resulta que el cronómetro ha adelantado 408 en 8 dias 20 horas 20 minutos ó sea en 8847, y que, de consiguiente, su marcha diurna media durante su ausencia de San Francisco ha sido de — 0*4583. Ve modo que si el cronómetro hu- biese permanecido en San Francisco, habria estado afectado de las siguientes correcciones (AT) válidas para las 12” m. de cada día : AA A — 29:27 Juliol4 e >: — 31%56 Ol — 29.73 Ae — 32.02 ll pio. — 30.18 o — 32.47 Na DP — 30.64 E -— 32.93 rie — 31.10 AS — 33.39 Si comparamos estas correcciones calculadas para San Fran- cisco con las que hemos observado simultáneamente en Ojo de Agua, nos resultará la diferencia entre la hora local de San Francisco y la de Ojo de Agua, es decir, la diferencia de longitud de las dos villas. Este cálculo es el siguiente : A las 12% m. de Julio 10 Julio 11 Julio 12 S. Francisco AT calculada...-.. — 2973 — 30*18 — 30*64 Ojo de Agua AT observada....-.. + 29.192 + 28.92 + 28.37 Diferencia en tiempo.......... — 58:85 — 59:10 — 59*01 Promedio. 2.0... — 58:99 Longitud de San Francisco... + 4”15”46.73 al W de Greenwich Longitud de Ojo de Agua.... + 4*14"477*74 = 63*41'56"1 contados desde el meridiano inicial de Greenwich. DETERMINACIÓN DE LA LONGITUD DE HUASCÁN Aplicando el mismo método con relacion á Huascán, te- nemos : A las 12% m. de Julio 14 Julio 14-15 San Francisco AT calculada..... — 31%56 — 31*79 Huascán AT observada... 00... — 16.80 — 17.94 Diferencia en tiempo..... e — 14*76 — 1455 Promedio oa 14%65 — 298 — Longitud de San Francisco... + 4*15%46%73 Longitud de Huascán........ + 4%15"32718 = 63:53 1: 1A0a de Greenwich. DETERMINACION DE LA LATITUD DE SAN FRANCISCO He deducido la latitud de alturas circunmeridianas del sol observadas en cada uno delos dias 5, 6, 7 y 8 de Julio. Aña- diré al registro de los elementos observados (el tiempo y la altura del sol) la latitud calculada de cada observacion. San Francisco, Julio5. Alturas circunmeridianas del O) Tiempo Altura doble Latitud deducida 1. —Glash. 11"48"32:8 (5 75*17' 5”. Techo I. S. 29*%46'46'5 2 50 54.8 O) 74 18 45 40.3 3 53 9.4 O 714 Q 45 42.6 4. 56 26.4 () 73 29 25 42.3 Ds 12 020.8 A 75 32 5. Techo Il. 50.0 6 6 27.6 (Y) 74 30 45 47.4 d 10 42.8 () 74 27 25 43.3 8 15 34.8 7) 75 94 45 42.2 9 19 26.0 (O) 74 14 35 92.5 Brock. — Glash. = + 44505 AT Brock. = — 256 B:=:1067%0: by =18%: Por haberse nublado desde las últimas observaciones, la correccion del índice pudo determinarse recien 1 hora des- pues, como sigue : ( 359927" 510) ( 02015.0Í e ) 26 - de . . Techo 1060 de E y | Correccion del índice = + 1'23'8 Techo U CG Correccion del índice = + 1'20*0 ot QQ Resultado : » = — 29*46'45"2, 4 O — 299 — San Francisco, Julio 6. Alturas circunmeridianas del O) ( 359227'4515 19 HA ¡0/0 1 030 25 Correccion del índice = + 1'6*. Techo Il. Tiempo Altura doble Latitud deducida 10. Glash. 11*50%53*2 (5 75*33'45". Techo Il. S. 29*46'48:8 du: 52 40.2 O 36 40 50.3 12 542.20 39 5 50.3 13 AMES) > 45 55.0 14. 12 0 16.4 O 74 41 45 48.2 15. 2 25.6 O 42 30 50.2 16. 4600 4235 54.9 17. 831.00 4135. Techo 1 50.8 18. 161100 339 50.0 19 18 3.6 0 75-33 15 47.7 Bróck. — Glash. = + 46*9. AT Brock. = — 266 BI=M035 0 =A18S43 Resultado : $ = — 29”46'506 San Francisco, Julio 7. Alturas circunmeridianas del O OJO] ON Correccion del índice = — 1'23"8. Techo IL. 0.30 2.5) Tiempo Altura doble Latitud deducida 20. Glash. 11*43” 52 (5 7528'30"”. Techo ll. S. 29”46'46'6 21. 4527.60 3445 49.7 22. 471980 3915 49.1 23. 49 16.8 O) 43 30 47.2 24. 50 54.4 O) 46 25 52.6 25. Glash. 11 53 22.4 () 74 47 35. Techo 1. 45.4 26. 5200 5015 45.6 27. 517 640 52 5 47.4 28. 5923.20 54 5 43.8 29. 12 1960 54 55 48.4 30. 313820 559% 51.4 SL 45880 55% 53.9 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. Tiempo Glash. 129% 6"92* ( 359*27110" 00) 03010 Bróck. — Glash. = + 50%0. B = 7106%25. — 300 — Altura doble Latitud deducida (O) 745520". S 29*46'49"8 O 515 55.7 O) 53 30 49.9 OQ 7554 5 Techo Il 54.8 O) 51 15 51.2 O 499% 46.5 O 45 35 46.1 O 42 35 47.1 Corr. del índ. = + 1420”. (Techo 1). AT Brock. = — 2677 t¿=205%0: Resultado: p =S. 29*46'49"1 (Julio 7). San Francisco, Julio 8. Alturas circunmeridianas del sol Tiempó Altura doble Latitud deducida 40. Glash. 19% 4216*8 () 75* 9:10". S. 29-46'57"4 41. 65% 0. 10905 50.4 42. 84600 815 le 43. IA 56 44. 121160 545 46.7 45. 14 55.6 0 76 5:35 51.3 46. 17 285 2% 50.5 47. 1854.00 055 59.1 48. 90 4.4 0 75 56 55 48.0 49. 9136.80 5315 58.6 0.0971 Qu 0) E E : ? | Corr. del índ. = + 1/20%8, Brock, — Glash.= 4993507 TAI Broca ES B — 7O5w5, (= 9, Resultado : p = S. 29*46'52"1 (Julio 8). Las cuatro séries de alturas circunmeridianas del sol dan el resultado siguiente para la latitud de San Francisco de So- bremonte : Julio 5 = — 29*%46'45"2, Peso ?/z. 9 observaciones. E 50 6 yal 10 > A) 49 1 AZ 20 » 2.8 52 1 A 10 > Resultado definitivo: p = — 29*46'49"7 (4 series, 49 observaciones). He hecho 24 observaciones más, que no reproduzco aquí : $ en cada uno de los dias 3 y 6 de Julio, y 4 en cada uno de los diás 5 y 7 de Julio. Son alturas extrameridianas del sol, efectuadas á pocos grados de distancia del meridiano que darían una latitud aproximada. Las hice por precaucion en aquellos dias tan nublados ; pero no me ha parecido necesa- rio aprovecharlas, puesto que pude conseguir alturas circun- meridianas que dan un resultado de más precision. DETERMINACIÓN DE LA LATITUD DE OJO D£ AGUA He tenido la gran suerte de conseguir alturas circunme- ridianas del sol en cada uno de los tres dias que he pasado en Ojo de Agua. Ojo de Agua, Julio 10 de 1896 Tiempo Altura doble Latitud deducida 50. Glash. 11255552%0 73 77:19'55", Techo LS 29*29'35*"0 51. 5814160 1445 35.3 52. 5929.40 16 5 31.4 53. ICAO) 16 50 34.8 54. 38d O a do 35.0 55. A OO 34.8 56. 71 32.4 O 716 13 5 Techo Il. 34.1 57. 93.20 145 35.6 58. 11 14.4 O 10 25 32.4 59. 13 2.6 O 7 55 33.0 60. AC OTOS 36.2 61. ARO) 135 39.1 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. ZA, 72. 73. 74. 75. 76. Lil 78. 79. — 302 — 0/0) | do Corr. del ind. = O£30M10 41) Bróck. — Glash. = + 5858. Bi= ISSO) t + 1'26"2, ¡Techo ID. ATABToOck. === 2951 LE Resultado: p == S. 29*29'34*4 [12 observaciones). Ojo de Agua, Julio 11 de 1896 Tiempo 59 21.4 € UNS e AS ¡OJO, TORA A OE AANAAAREDED f 35927:10" NA ' e ==> ran: 00) / 03010 OA del ind. =+ 120”. Bróck. — Glash. = + Altura doble Glash. 11*53"16%4 (O) 76*22'40" Techo 1. 25 30 27 45 29 15 30 15 30 25 30 10 31 20 29 25 27 35 25 35 23 35 21 15 17 40 —i E] 55*30. B:="re1 t Techo Il. Latitud deducida S 2929353 31.8 36.4 33.9 32.3 39.9 914 6 36.1 33.4 36.2 34.2 32.8 33.4 36.2 AT Bróck. = + 28*8, = INS. Resultado : + =S. 29*29'34"5 (14 observaciones). Ojo de Agua, Julio 12 de 1896 Tiempo Glash. 12” 516*8 5 73440 9 440 10 46.8 G Altura dobl 71950" 5 49 15 48 1: 47 1 [$1] e " Techo 1. Latitud deducida 29"29"36:2 39.9 44.2 39.5 — 303 — Tiempo Altura doble Latitud deducida S0. Glash. 12*13" 8*%4 () 76*41'55”. Techo II. S. 29*”29'41*1 81. 144120 3945 40.1 82. 1. 2.8:0' +36 5 42.2 83. 18 55.6 O 32 45 36.3 oG , A ¡00 | de sl de - Corr. del ind. =-+.1'21”7. Bróck. — Glash. = + 57*15. AT Bróck. = + 2814. Bi= 11450 t="23%8. Resultado : $ = S. 29*29'39"9 (8 observaciones). Estas observaciones han podido principiarse recien 1” despues de la culminacion , les falta el correctivo de las ob- servaciones antemeridianas. De consiguiente hago entrar su resultado sólo con un peso = '/. en la formacion del prome- dio de las latitudes determinadas. Con los datos obtenidos en los tres dias, resulta la latitud de- finitiva de Ojo de Agua de este modo : Julio 10 de 1896. p = S. 29*”29'34"4 Peso 1. 12 observaciones. O 34 5 le 14 > Ss 19) » 39 9 » M3 8 » Latitud de Ojo de Agua: p = S. 29*29'35"5 (34 observ. en 3 series). DETERMINACIÓN DE LA LATITUD DE HUASCÁN Las dos noches que he pasado en Huascán no se prestaban á ninguna observacion, de consiguiente me quedó como único tiempo hábil, para determinar la latitud, el mediodia del 14 de Julio. Había poca esperanza de conseguir unas observa- ciones ; sin embargo estuve listo desde las 11 '/, a. m. Sólo consegui 2 observaciones antes de la culminacion; luego pa- saron 46 minutos sin sol, minutos que me parecían una eter- nidad. Al fin, de 12*28” á 39" pude hacer, no sin trabajo, otras 6 observaciones y determinar tambien la correccion del índice. De estas 8 observaciones, que suministran resul- — 304 — tados parciales bien concordantes, depende mi determinacion de la latitud de Huascán. Las observaciones y sus resultados son los siguientes : Huascán, Julio 14 de 1896 84. Glash. 11"38" 6*8 (Y) 77* 1'45" Techo 1. 85. 40 54.000 71815 5 86. 12 27 44.0 Y 78 19 25 87. 30 0.2077 945 88. 19132 16:87 1525 89. 3416.80 7157 0 90. 12 36 16.8 5H 7749 0 91. 39 10.4 (0) 76.32 55 í 3592720" >) 0/0) 1 0301575 Corr. del índ. =-+ 1'14”2. Bróok. — Glash, =57%5 (84-85), + 5729 (86-89), + 58%0 (90-91). AT Bróck. = — 16%8. B:="142%98, t= 150761 Resultados Observaciones 84 y 8) p = ¿cooovoommos. S. 2915450 105000: » 86:87 p:="S: 2915432 ] » 88 y 89 42.2 + .29.15.41. Sp m* » 90 yA 91 38.5 ) Latitud de Huascán: p = S. 29*15'43"4 LAS OBSERVACIONES GEODÉSICAS Y SUS RESULTADOS Los puntos de observacion que la casualidad me había brindado en San Francisco y Ojo de Agua, carecen de toda importancia y se han borrado con mi salida. Pero he tenido el cuidado de ligarlos á otros más caracterizados y que se — 305 — pueden reconocer con facilidad. Con este objeto hice las mediciones indispensables de distancias y determiné el azi- mut verdadero de mis visuales. SAN FRANCISCO Mediante observaciones del sol, dirigiendo visuales á sus bordes derecho é izquierdo, determiné el azimut de la línea: punto de observacion á un poste de telégrafo que se encon- traba como á 200 metros al oeste, sirviéndome de mi teodolito magnético Bamberg número 2597. Los detalles de esa operacion son los siguientes: Julio 5 de 1896, antes de ponerse el sol Visual al poste: 5%44'22,. 1 Glash. 4* 8"31*8 (OH) 317 5'24 2. 9 56.0 (O 30 52 86 3: 11 30.6 (] 30 6 15) 4. 13 32.2 (Y 29 47 86 Prom.->.... Glash. 4*10%52*65 (Y) 30*28'04 Bróck. — Glash. = + 46*1. AT Bróck. = — 25143. Julio 7 de 1896, a. m. Visual al poste: 5%43'81. 5. Glash. 8*0"31*%0 [SH 142? 0'72 6. 2 26.8 (O) 141 43 57 7 4 57.6 (| 140 49 05 8 6 27.6 (Y 140 34 52 ED 5. Glash. 8*3"35750 141*16'9 O Bróck. — Glash. = + 49725. AT Bróck. = — 27113. — 306 — Julio 7, p. m. Visual al poste: 5743'81. 9. Glash. 4*46” 6%4 () 25*23'33 10. 47 46.4 () 25 10 48 dd: 49 39.6 () 24 55 24 POD. bu adt Glash. 4*”47%50*8 YO) 25* 9'68 Bróck. — Glash. = + 50*70. AT Brock. = — 27*49. A causa de la hora adelantada y el rápido aumento de la nebulosidad. las observaciones 9-11 se han tomado hacien- do con el hilo vertical del retículo la biseccion del disco solar. Las observaciones que dejo apuntadas, dan el siguiente resultado para el azimut de la visual al poste de telégrafo : Observaciones 144. julio 5 p.m. Azimut = 279*28'74 > 9411 31 p om: Azimub= 29*30 Promedio (observaciones post-meridianas) Azimut = 279*29'02 Observaciones 5á8. Julio 7 a. m. Azimut = 279*29'08 Azimut adoptado. Late 279*29'05 ó sea W 9*29'3" N. Con este valor se deducen los rumbos verdaderos de mis visuales dirigidas á la Iglesia. á la torre del Sn la vee Azimut N 70*47'38 E á la medianaranja del S.............. » N 66 46 19 E á la puerta de fierro en el extremo Oeste » N 6l 38l E La Iglesia está situada en el costado Oeste de la plaza, su eje longitudinal corre próximamente de Este á Oeste y sus dos torres con el portal en su medio constituyen la parte oriental de la Iglesia. Mi visual á la torre del Sur se refiere — 307 — á la base de la cruz ó veleta de hierro que lleva las letras T(e) D(eum) L(audamus). Una pequeña triangulacion me dió como distancia de la torre 80”00 ; de consiguiente tenemos con el azimut dado las siguientes coordenadas de lapunta de la torre sur, referi- das al punto de observacion: Torre Sur X = + 26"32: dp = + 0'85 Y ="2"15"59.5 d='"= 2,81 == 0119 y como coordenadas geográficas de la torre del Sur resultan : r LATITUD LONGITUD AAA A en arco en tiempo Punto de observacion. — 29%46'49'67 63%56'40"5 + 4”15"46*73 Coord. de la torre S.. + 0 85 — 281 — 019 Torredel (Sur... — 2946'48"8 —63%56'31'7 + 4"15*46*54 La longitud se ha contado desde el meridiano de Greeu- wich; si la referimos al meridiano inicial de Córdoba ME 16248=2=64" 123" de Greenw.), resulta 1"1*66 = 15'25"3 al Este de Córdoba. En el Plano General de la Provincia de Córdoba de 1883, San Francisco tiene la posicion aproximada de == En BS == 6357'5" ó estácasi exactamente un kilómetro al Sudoeste del punto en que se encuentra segun mis determinaciones. Esta circuns- tancia es un gran elogio para un mapa que, en la escala de 1: 500.000, se ha construido con carencia absoluta de de- terminaciones astronómicas en esta parte de la provincia. Aunque las observaciones magnéticas que hice esta mis— ma vez en San Francisco, han de publicarse en otro trabajo, creo conveniente anticipar aquí un resultado. — 308 — De 4 observaciones que hice los días 7 y 8 de julio resul- ta la declinacion de la aguja igual á 10*23/8. El año 1890, en los días Enero 28 á 30 y con 13 observa- ciones la había determinado en 11*5:5. La disminucion anual de la declinacion en San Francisco sería igual á 6:48 6 AS OJO DE AGUA Aquí he determinado directamente el azimut de mi visual á la torre orienta) de la Iglesia parroquial con los detalles si- guientes : Julio 10 de 1896, p. m. Cruz de la torre: 34626'78 12. Glash. 3"32"36*8 G] 343"50'24 da 34 18.8 Y] 33 58 14. 36 9.010 49 05 15. 37 36.8 (O 34 29 PO Maaas Glash. 3"35"10*35 (5 343*41'"79 Bróck. — Glash. = + 56%5. AT Brock. = + 29*05. Julio 11 a. m. Cruz de la torre: 346*26'7 16. Glash. 8*17” 4*%0 (] 87730'95 17 19 42.0 07! 18. 91 1161) 23.33 19. 22 3.6 (0 10 95 Prom 02 Glash: ¡$20 95305) SILES Bróck. — Glash. = + 55%0. AT Bróck. = + 28199. — 309 — Julio 11 de 1896, p. m. Cruz de la torre: 346” 26'44 20. Glash. 3*33"54*8 ()] 343*32'62 21. 39 57.2 E) 14 05 22. 37 18.8 (6 32 38 23. 38 49 4 (0 17 14 AAA Glash. 3*36"27*%55 (O) 343”24'05 % Bróck. — Glash. — + 56*44. AT Bróck. = + 2885. Julio 12 de 1896, p. m. Cruz de la torre : 3462536. 24. Glash. 3"22"15*2 (Y 345”26'42 25. AS MN O) 42 62 REO. Glash. 3"23" 6*2 () 345*34'52 Brock. — Glash. = + 5977. AT Brock. = + 28131. Resultados : Azimut de la cruz de la torre del Este : P. M. Julio 10 311*59'16 (Observaciones 12 y 15) A! 59 23 (Observaciones 20 y 23) RA o 58 47 [Observaciones 24 y 25) P. M. Promedio.. 311*58'95 A. M. Julio 11 S9NgO Azimut adoptado.. 311*59'47 Ó sea W. 41*59'28” N. Con este rumbo y la distancia que he determinado, resultan las coordenadas siguientes de la torre del Este: Xx == 33740 = + 108 WIND 6= == 38 =*5E80509 y la posicion geográfica de la cruz de la torre oriental de la Iglesia — 310 — LONGITUD LATITUD É en arco en tiempo Punto de observacion.. — 29*29'35"5 63%41'56"l + 4*14”*47*74 de ¿a torre. ans + 1.1 + 1.4 + 009 Torre E de la iglesia... -— 29*29'34"4 63%41'57"5 + 4”14”47*83 La Iglesia está en el costado Norte de la plaza, su eje lon- gitudinal corre del Norte al Sur, en cuya parte están las dos torres. Su parte más alta no guarda proporcion con el resto de la arquitectura, es liliputiense, como sise nubiese con- cluido antes de tiempo el material de que están construídas. Para determinar la declinacion magnética hice aquí 10 observaciones: era de 1097 '7. CAMINO DE OJO DE AGUA Á HUASCÁN La mayor parte de las estancias y puestos situados á corta distancia del camino á Huascán no figuran en los mapas, por lo tanto hice todo lo que estaba en mi poder para fijar apro- ximadamente su posicion geográfica. Por falta de una brú- jula de bolsillo, tuve que apreciar el ángulo formado por la sombra y el camino que recorrimos, apuntando el momento de cada observacion. Con el tiempo apuntado y la correccion (AT) del reloj he calculado el azimut del sol para ese mo- mento, deduciendo el rumbo del camino. El tiempo emplea- do en recorrer una distancia me ha servido de medida de la misma y la esfera del reloj muchas veces para medir los án- gulos con más exactitud. La pequeñez de aquellos ángulos y la altura baja del sol en la tarde de mi ida á Huascán me han ayudado mucho, y, á pesar de lo primitivo del método, tengo la convicción de haber calculado posiciones aceptables que no se alejan mucho de la verdad. Son las siguientes : Longitud Latitud S Pozo Redondo; puesto... <.ooio.. 63*42' 2926' La Loma Colorada, estancia ..... 63 43 29 25 Jaume estanela ooo cono de 63 43 29003 HarSoledad, puesto ...b.den.o sant. 63 44 29192 ElAheilan, Puesto. cooocoon o... 63 45 22 La Piedra Blanca, estancia....... 63 47 29 20 Sanjuaneito, puesto «vacio. .mes > 63 51 29 18 HuAscÁn Las observaciones se han hecho á 10 metros al Este de la casa habitacion de Huascán. El azimut astronómico de todas las visuales que he dirigido allí, depende del que determiné para la línea Huascán á Quebracho Blanco, en la sierra de Ambargasta, el largo de la cual resulta de los cálculos igual á 6535 metros. Ese azimut, igual á 272*44'64, fluye de las siguientes observaciones : Huascán, Julio 14 de 1896 p. m. Visual á Quebracho Blanco : 304*24'88 26. Glash. 3*37"24*8 (] 33958:10 27. 39 24.4 [O 340 10.24 28. 40 45.6 (O) 339 57.38 29. 42 9.0 (| 339 10.72 Bróck. -- Glash. = + 59:3. AT Bróck. = — 16%9 Las observaciones 26 y 27 dan 2724463, la combinacion 28 y 29, 272" 44:65 como azimut de la línea. La declinacion de la aguja, resultado de 3 observaciones, en la tarde del 14 y en la mañana del 15 de julio, era 10*18:7. T. XVII 21 — 312 — Doy ahora las visuales que he dirigido desde el mismo punto de observacion de Huascán : las cifras indican, no la lectura del ínstrumento, sinó el azimut astronómico de los objetos apuntados, contado del Norte. Cerro Negro, última elevacion al Norte....... 297 44'00 Cerro Negro (mi estacion trigonométrica)...... 43 10 25 Cerro.Negro de dos «ErEStOnES. +=. 47 35 60 Cerro Negro, última elevacion al Sur......... 66 20 00 Cerro Negro; cerrito aislado. iia aja. 75 850 Puesto Santo Domingo (de Loza).... ........ 169 49 60 Lindero Nor-Oeste de la estancia Huascán (920”) 217 55 00 Sierra de Ambargasta, su fin al Sur..........- 265 48 00 Sierra desconocida, más alejada............. 267 31 00 Sierra de Ambargasta, Quebracho blanco..... 272 44 64 Sierra de Ambargasta, punto más alto........ 278 15 40 Las Lagunitas (Santo Domingo de Quiroga... 288 44 07 Sierra de Ambargasta, su límite al Norte...... 296 8 00 En la tarde del 14 de Julio subí con el señor Loza á uno de los cerros que forma parte de la cadena llamada, con nombre genérico, Cerro Negro. Allí hice estacion trigonométrica con mi teodolito magnético, dirigiendo las visuales siguientes cuyo azimut verdadero reproduzco : Cerro de La Guardia, invisible, á 15 kilómetros. 43”16'00 Sanjuanicito, puesto. coi e 139 25 25 Santo Domingo (de Loza), puesto........ Ae 196 11 25 Huascán, punto de observacion.............. 223 10 25 Sierra de Ambargasta, Quebracho blanco...... 261 31 25 LAS LApunias. a ia 264 13 25 La llegada de la noche interrumpió mi ocupacion no con- cluida aún. Avalúo la longitud de mi base, ó sea la distancia entre las dos estaciones trigonométricas en Huascán y el Cerro Negro, en 2050 metros con un error probable que no puede pasar del 1 /, de su longitud. En efecto, el largo de un cerco que va, con rumbo al Naciente, de uno de los por- — 313 — tones de la estancia hácia el Cerro Negro, es, hasta la cumbre, de 15 cuadras (1950 metros) medidas con cinta. Añadiendo la distancia del porton al punto de observacion y teniendo pre- sente la oblicuidad de mi línea, tengo que aumentarla en 100 metros. Con esta base y los azimut observados he podido calcular las posiciones siguientes (repito la de Huascán, de la cual dependen todas): DISTANCIA TUS _ Longitud Latitud S Segun Calci inform. OSCAR aa alan aya 6353' 1"1/2915'43"4/0 m.| — Cerro Negro, estacion trigonom. Ll 14 55.1/2050| — Sierra de Ambargasta, quebra— EDONDÍANCO cre asas Ts e, 15 33.3/6535| — Sierra de Ambargasta, punto ME OIEA 74 050 5 2.0/66001| — Ambargasta, casa de la estancia. 56 6.0 4 4.0 =| — Las Lagunitas, poblacion ...... 54 54.9 5 9.7/3245| 3900 16 50.0/2094| 1950 gr e S" Domingo, puesto de Loza... 2 47.4 Merrorde La Guardia... o... 45 49.0 9 1.5| — |17000 Samancio a tela 5106 AGE 15000 Se comprenderá que los décimos de segundos y aun sus unidades son irrisorios; sin embargo, los he conservado para que consten las diferencias en longitud y latitud con Huascán y porque son las que fluyen del cálculo. Las casas de Ambargasta no son visibles ni desde Huas- cán, ni desde el Cerro Negro, tampoco se me podía indicar su direccion con tanta exactitud como para no errar una vi- sual. No obstante doy la posicion de Ambargasta con mucha aproximacion, guiado por los siguientes datos. Se me dijo que el camino de Las Lagunitas á la sierra de Ambargasta (al — 314 — Quebracho blanco) pasa por las casas de Ambargasta con rum- bo más ó menos Oeste, v que la distancia entre Las Lagu- nitas y Ambargasta es un poco más grande que la que hay entre este último punto y la sierra de su nombre. Ahorabien: la distancia entre el Quebracho y Las Lagunitas resulta de mis cálculos igual á 3532 metros (27 cuadras), y si supone- mos la que existe entre Las Lagunitas y Ambargasta igual á 3/. partes del total (Ó sean 2118 metros), sededucen las coor- denadas que he dado arriba. Un error en esta distancia no alteraría sensiblemente la latitud, pero sí que influiría en Ja longitud supuesta. La pequeña sierra de Ambargasta se presenta como una sola cadena que corre próximamente de Sur á Norte. Me ha- bría gustado determinar con más exactitud el rumbo de su eje longitudinal, pues supongo que ha de pasar mucho tiem- po antes que la visite otro explorador. Desde Huascán ella queda limitada, al Norte, por el azimut 2968 y por 265* 48” al Sur. Visuales dirigidas á sus extremidades desde el Cerro Negro habrían dado la posibilidad de fijar tanto el rumbo, como la extension longitudinal de Ja sierra, pero la llegada de la noche no me ha permitido efectuar esa ope- ración. Para llegar, á pesar de esto. á una aproximacion, he su- puesto tres distintos casos: 1* Que el eje de la sierra de Ambargasta corra de NNW á SSE; 2% Que corra en direccion del meridiano, de Ná S.; 3 Que se extienda de NNE ássw. En el primer caso su longitud sería de 4660 metros, en el segundo de 3680 metros y en el último de 3480. Se ve que en ningun caso alcanza á un largo de 5 kilómetros. En la longitud geográfica que le corresponde (más ó menos 63” 57'), ella es la última elevación hacia el Norte, el último vestigio de la sierra de Córdoba, así como en el meridiano de 63*46' el cerro de La Guardia. — 31) — Finalmente, presento un pequeño cuadro demostrativo de las pusiciones que las localidades fijadas por mis observa- ciones tienen en los mapas originales de esas regiones. Plano general o) ED 3 - | hs o 3 Córdoba, 1883 Braclebusch, Mapa geológico O. Doering San Francisco de Sobre-(63%5 UU (RAE no monte (El Chanar)...... (29 3.8/2 figura > € 63730:7|6: Ojo de Agua id AÑ s 129 43 a 63 43 5/63 5 29. (63 56 129 15 ANO DASaSiA eco lana Las Lagunitas El cerro de La Guardia. Considero como tales: 12 El plano general de la provincia de Córdoba, publicado en 1883 en la escala de 1 : 500.000, que contiene tambien el Sar de la provincia deSantiago adonde me llevó esta excursion; 2% El mapa que acompaña la Memoria Descriptiva de la provincia de Santiago del Estero, por A. Gancedo, y cuyo título completo, muy sugestivo, es: Mapa de la provincia de Santiago del Estero segun los datos oficiales más mu- O E dernos, conocimiento práctico del terreno y con modi- ficaciones notables respecto á otros existentes, por Ale- jandro Gancedo. Santiago, Marzo de 1885. No está indi- cada la escala, la que flota entre 1: 932,000 y 1: 937.000, representando proximamente dos leguas por un milímetro ; la longitud s- cuenta desde el meridiano de Córdoba. 3 El mapa Geológico del Interior de la República Argen- tina por el doctor Luis Brackebusch, impreso para la Academia Nacional de Ciencias,1891, en la escala 1: 1.000.000. En este mapa se encuentran condensados no sólo los estudios geoló- gicos, sinó tambien los resultados topográficos que el infa- tigable explorador ha reunido en sus numerosos viajes por todo el Norte de la República. El mapa en que se debió suponer que había más exactitud y más detalles en la region que nos ocupa, es el más equivo- cado: el de Gancedo. Probablemente el archivo del departa- mento topográfico de Santiago es muy defectuoso. Si el autor hubiera añadido una zona angosta de la provincia colindante de Córdoba tomando en cuenta el mapa de esa provincia publi- cado dos años antes, no habría dejado de asustarse de los errores de su mapa. (Me refiero siempre al departamento Sumampa; por lo demás puede ser un trabajo muy merito- rio). Para no entrar en más detalles, diré sólo que la distancia entre Ambargasta y Huascán — apenas 5 kilómetros — es en el mapa citado de 23 kilómetros y que la villa de Ojo de Agua, si tuviere las coordenadas que le da el señor Gancedo, estaría situada en el departamento Río Seco de la provincia de Cór- doba 6á 31 kilómetros al SE (con un azimut de 144*48') de su posicion verdadera. La población Las Lagunitas (ó Santo Domingo), con escuela y capilla, falta del todo en el mapa. Antes de existir los ferrocarriles al Norte de Górdoba, la mayoría de los exploradores han pasado por estas regiones, pero generalmente en mensajería ó en coche particular, por ejemplo, Moussy, Burmeister, Stelzner y Lorentz. Ninguno ha contribuido al conocimiento topográfico de esta parte de la — 311 — República : cuando más, dan el número de leguas que sepa- raban á las distintas postas ó, si dicen algo, es sólo para que- jarse de la monotonía y de las fatigas del trayecto entre San Francisco de Sobremonte y Santiago. El único que á lomo de mula ha estudiado el departamento de Sumampa, ha sido el doctor Brackebusch, que lo cruzó de naciente al poniente, de Sumampa por el Simbolar á la extremidad Sur de la sierra de Ambargasta. ALTIMETRIA Todas las alturas que he determinado en este viaje de ex- ploracion se deben á observaciones del barómetro ó de ane- roides. Los instrumentos que me han servido para este ob- jeto, eran los siguientes : 1% El barómetro de mercurio, de cubeta y de escala re- ducida, Fuess número 947; 2 El aneroide Bohne 1024, de formato medio (67 milíme - tros de diámetro); 3% El aneroide Apel número 672, de formato grande, que segun la marca que lleva, es tambien de construccion de O. Bohne (130 milímetros de diámetro); 40 Un psicrómetro de rotacion, dividido en medio grado, de Fuess. El barómetro número 947 se ha observado, para el control de los aneroides, junto con éstos, eu Córdoba (antes del via- je), en Quilino, San Francisco de Sobremonte (antes y des- pues de la excursion al Norte, en Ojo de Agua (antes y des- pues de la ida á Huascán) y en San José de la Dormida. En aquellos puntos del camino donde me parecía conveniente obtener la altura, se observaron los dos aneroides. Me habría gustado llevar el barómetro de mercurio tambien á Huascán, pero el pequeño coche no admitía mucho equipaje y tuve que dejar el instrumento en Ojo de Agua. — 318 — Felizmente no ha sido necesario reemplazar los aparatos citados por otros de repuesto que había llevado para el caso de un accidente. El barómetro de mercurio, comparado con el barómetro normal de la Oficina Meteorológica Provincial, necesitaba una correccion aditiva de 0.59 milímetros antes de salir de Córdoba, correccion que disminuyó durante la excursion, re- sultando despues del viaje igual á + 0.23. Por la falta abso- luta de datos sobre si esa disminucion se ha efectuado poco á poco, ó de golpe, he calculado con la correccion media de —- 0.41 milímetros. El resultado de la comparacion de los dos aneroides con el barómetro 947 corregido, está condensado en el pequeño cuadro en que las lecturas de los aneróides están reduci- das ya á temperatura normal (09), BOHNE 1024 q a ¡E E_ROOO>-]=5¿XEUED Fecha, 1896 Número de comparaciones Lectura | Correcc. B E a Doom do Córdoba Junio 24 413.4 +13.2 134 3-18:6 +12.6 +13.5 24138 Quino Junio 25-30 San Francisco Julio 1-9 Ojo de Agua Julio 9-13 Ojo de Agua Julio 15-16 San Francisco Julio 16-19 S. José de la Dormida.| Julio 19-20 ono O DUWDO Won (AI RS) A E HE A ++ —] Se ve que los aneroides usados tienen un coeficiente de escala muy pequeño y que se han portado bastante bien. Así no ha habido dificultad en calcular su correccion para los puntos en que no se habían observado simultáneamente con el barómetro de mercurio, y la concordancia entre los dos aneroides, despues de la reduccion de sus lecturas, mediante — 319 — sus respectivas correcciones, es casi absoluta, contándose muy rara vez una discordancia de + 0.1 milímetros y nin- guna que sea superior á esa cantidad. Para la determinacion de las alturas he hecho 50 observa- ciones de los tres instrumentos á la vez, y 151 de sólo los dos aneróides, lo que da un total de 452 lecturas. Además hay un número regular de observaciones efectuadas con un solo instrumento con el objeto de corregir la refracción as- tronómica, observaciones que no he utilizado para el cóm- puto de las alturas ; tampoco he descuidado las observaciones del psicrómetro de rotacion para tener la temperatura del aire y la presion del vapor: hay 94 observaciones de este psicrómetro, con las que se han interpolado las temperaturas que hacían falta. Las observaciones simultáneas de la estacion de base (Cór- doba) me han sido facilitadas con su amabilidad acostumbra- da por el director de la Oficina Meteorológica Argentina, se- ñor Gualterio G, Davis, y sobre la altitud del barómetro de ese instituto nacional — 438 metros — están basadas las al- turas que presento en este estudio. No es mi ánimo reproducir aquí el detalle de las observa- ciones que he practicado en esta ocasion : me contento con dar los resultados en la forma que acostumbro, añadiendo á la altura deducida el número de observaciones de que pro- viene, así como el departamento á que las localidades per- tenecen y sus coordenadas aproximadas (véase el cuadro final). Conviene observar que todas las localidades de la provincia de Santiago que menciono, están situadas hoy en el departamento de Ojo de Agua, pues desde mi excursion el departamento de Sumampa se ha desdoblado en dos. Las determinaciones de alturas hechas por vtros explora- dores en esta region son escasas, especialmente en la pro- vincia de Santiago. Gancedo atribuye á la villa de Ojo de Agua, una altitud mínima de 480 metros, cifra que ha pasado á la obrita del doe- — 320 — tor Seelstrang y al diccionario de Latzina. Más conforme con la mía (534 metros) está Brackebusch (Mapa Geol.) que da 350 metros. Voy á observar que Brackebusch adopta 50 me- tros como última unidad en sus alturas. Para la sierra de Ambargasta se consigna generalmente una altura máxima de 210 metros, atribuida á la autoridad de M. de Moussy. Esa cifra es errónea, y lo puedo asegurar, á pesar de que no me ha sido posible visitar la sierra para medir su altura barométricamente, ni proceder á una determinacion trigono- métrica, para la que carecía de instrumento. A su tiempo he dicho que determiné en Huascán el azimut de un quebra- cho blanco situado en la cumbre de la sierra de Ambargasta, ni siquiera en la parte más alta. Lo hice mediante alturas del sol, con mi teodolito magnético cuya construccion no permite dirigir visuales á objetos situados más de medio grado debajo del horizonte. Esto indica que la parte más alta de la sieria de Ambargasta tiene á lo menos la altura de Huascán (347 metros), aumentada por la depresion del horizonte que se puede calcular en 3 metros. En mi Jista consigno este valor de 350 metros para la sierra de Ambargasta. Contra la altu- rá de 210 metros hablan tambien las observaciones de Bra- ckebusch. En su mapa geológico apunta para las casas de Am- bargasta, por donde él ha pasado, la altura de 300 metros, prueba de que de sus cálculos ha resultado una altura limi— tada por 275 metros y 325 metros. Ahora bien, las casas de la estancia Ambargasta están situadas fuera de la sierra, en un valle formado por ondulaciones mucho más bajas que la sierra que se levanta visiblemente sobre las casas y las on- dulaciones de terreno que las rodean, prueba más que suficien- te para hacer desaparecer de los libros la altura equivocada de 210 metros y adoptar, como apreciacion mucho mejor la de 350 metros. De Martin de Moussy tenemos las alturas 690 metros para el Pozo del Tigre y 720 metros para San Francisco de So- — 321 — bremonte. La diferencia de nivel entre los dos puntos con— cuerda con la mía, pero sus alturas son 30 metros más altas que las mias (661 y 692 metros). Al Sur de San Francisco de Sobremonte, el mapa geológico de Brackebusch contiene las siguientes alturas (entre parén- tesis van las mias): San Francisco de Sobremonte 700 (692); Pozo del Algarrobo 300 (632); Villa de San Pedro 850 (825); Silverio 450 (614); Rio de los Tártagos (454) y Barreto (441) 400 metros. La Dormida 500 (470). Las Peñas 550 (491). Alto de los Mistoles (479) y Totoral Chico (525) 650. Totoral (Villa B. Mitre) 700 (569). Finalmente acompaño los perfiles del camino recorrido en esta excursion. El trayecto entre Quilino y el Corral de Sevilla, y el de La Esquina á San Francisco de Sobremonte, lo había recorri- do en sentido opuesto el año 1890, asimismo, y en igual año el que va del Rayo Cortado á Sarmiento. Las distancias de San Francisco hasta Huascán se han recorrido tambien dos veces en la ida y vuelta de esta excursion. De consiguiente todas las alturas representadas en los perfiles se han medido dos veces, con excepcion de las que hay entre Sevilla, via Chuñaguasí á Esquina, y de las situadas entre el Chañar y el Rayo Cortado. No es de extrañar, pues, que algunas alturas representadas en los perfiles sea distintas de las que doy en el cuadro final. Estas últimas son las que provienen de la excursion que acabo de relatar; aquellas, las que deben su orígen al pro- medio formado de las alturas de este trabajo y de las que había tomado el año 1890. La escala elegida para las distancias horizontales es de | : 200.000 (5 milímetros para 1 kilómetro) y la de las alturas ! : 10.000 (1 milímetro para una altura de 10 metros). ALTURAS DETERMINADAS EN Localidad E Agua del Chanar Auaditaco. ocasiona. Los Algarrobos....... El Alijilan 5|El Alto Grande Alto de Mistoles Ambargasta, Sierra de . Bárreto El Cachi lO|La Caida Los Cajones Caranchiyaco ElCarrzali..: Las Casas Nuevas 15|¡Cerro Negro Los Cocos Chanar Viejo Chúnaguasi.. o Joost La Dormida 20/El Espinillo La ESQUIDA Los 2 0... La Estrechura.... Huaca EN Tuner teo. tt 20 La LagUda.u os. desudtes Loma Colorada Puma Los Manantiales....... La Mariquita on 1 NAavarTO: hola dns Ojo de AQuUe-- 0... l0s. Casitenasa e El Pergamino......... La Piedra Blanca...... JdlLas Piedritas... ou... ...o.:s pobl. » estancia pobl. > posta pobl. puesto cerro pobl. 2 villa pobl. estancia pobl. estancia » pobl. estancia pobl. villa pobl. puesto ESTE. VIAJE Provincia[Departamento| Latitud | Longitud Córdoba| Totoral [30%44” |[64* 5' > Sobremonte|29 57 [63 51 Santiago| Sumampa [29 36 [63 51 y » 29 211163145 Córdoba|Sobremonte|29 45 [63 57 » Totoral [30 38 [64 2 Santiago| Sumampa [29 15 2/63 57 Córdobal Tulumba (30 10 [63 48 Santiago! Sumampa [29 34 [63 49 Córdoba| Rio Seco |30 7 (63 47 » » 30 63 47 Santiago| Sumampa [29 32 [63 46 Córdoba|Sobremonte|29 57 164 4 » » 29 43 163 56 Santiago| Sumampa |29 15 [63 52 Córdoba| Rio Seco |30 6 |63 47 » Sobremontei30 1 [63 48 » > 29 58 |64 7 Tulumba [30 21 (63 55 Santiago! Sumampa |29 33 [63 47 CórdobalSobremonte|29 53 [63 59 » Tulumba [30 24 [63 55 Santiago| Sumampa |29 15 7/63 53 » > 29 23 163 43 Córdoba| Ischilin |30 13 [64 27 Santiago| Sumampa [29 25 [63 43 Córdoba| Tulumba [30 7 [64 15 » Sobremontel29 50 163 53 » Tulumba [30 7 [64 13 Sobremonte/29 40 [63 55 Santiago| Sumampa |29 29 6/63 42 Córdoba| Totoral [30 34 [63 59 » Sobremonte|29 45 [63 56 estancia[Santiago| Sumampa [29 20 [63 47 pobl. [Córdoba|Sobremonte|29 51 [63 59 tura en metros E Rh a | Número de observac. NS Eh a > SA AO AS Pa h er al LÁMINA 111 Perfiles del Norte de la Sierra de Córdoba basados sobre los datos hipsométricos de Oscar Doering .De SSW ANNE ENE. á .De WSW +0 .De SSW á NNE: á NNW.. ..De SSE : 200 TEA LÁMINA ly Perfiles del Norte de la Sierra de Córdoba basados sobre los datos hipsométricos de Oscar Doering ..De NNE 4 SSW.....-.... MA: asi X fl JE E e S Pz) Xi Z Si o a al (77) YN SE9 ES Ae, IS POs, 919 Rio de Silverió De NNW 195 229 A IE 0 NES7 Ñ Si ALL ITA IS q qe S e S : SY 5 S S 3 SN [eS] «a N £92 Zi gel! E N 5/9 Á pes” N 1a? S S Ol : S : ya PEL E P n y2 y IS E N A S 8/2 yl e e cal 1 35 OL pe DeINNE ASI 3 Qu Boletín de la Academia Nacional de Ciencias, Tomo XVI LIT LAMODERNA: CORDOBA — 323 — Localidad Provincia|Departamento| Latitud | Longitud | z Las Playas pobl. [Córdoba|[Sobremonte|29*34” [63 48 El Potro Colgado puesto » Tulumba [30 7 |64 12 Pozo del Algarrobo... . ¡estancia » » 30 8 |64 19 Pozo de los Algarrobos.| puesto [Santiago| Sumampa [29 36 [63 52 Pozo del Tigre estancia[Córdoba|Sobremonte|29 42 [63 56 Pozo de Juancho pobl. > Rio Seco [30 2 |63 47 Pozo Redondo estancia|Santiago| Sumampa [29 26 [63 42 La Puerta pobl. ¡Córdoba|Sobremonte|29 38 [63 5: El Quebracho posta [Santiago| Sumampa |29 37 [63 5: 3¡Quilino villa [Córdoba| Ischilin [30 13 [64 El Rayo Cortado... pobl. Rio Seco [30 63 : El Retiro casa Totoral [30 39 [64 Rio Piscoguasi ] Tulumba [30 63 io Leo oboe > Sobremonte|29 63 Rio de los Tártagos. ... » Rio Seco |: 63 El Rodeo pobl. Tulumba ¡30 12 [63 » Sobremonte|: 3 [64 » » 2 . 64 San F” de Sobremonte..| villa » » 35/San Juancito puesto [Santiago| Sumampa |29 San Luis estancialCórdoba| Tulumba villa » » Santa Bárbara estancia » |Sobremontel: Santa Elena [a hs Rio Seco [30 GOES ab cero adoro aii ide ¡ pobl. » [Sobremontej29 : El Sauce estancia Tulumba [30 pobl. » 30 AS > Sobremonte|29 El Simbolar .. » » Tulumba [30 : 65|La Soledad = estancia[Santiago| Sumampa |29 < Los Sunchitos........| pobl. [Córdoba| Rio Seco |29 El Totoral villa » Totoral [30 estancia » » 30 41 pobl. [Santiago| Sumampa [29 31 puesto [Córdoba|[Sobremonte|29 44 as O AS A a PR HP rwn e [WN 1-1 00 DO. 63 64 64 Rh Oo y O O na Pp, O) (dy SA y 00 A US UU) Y 0 (OWN O 00 Ha > Aa UY >= 00 Córdoba, Mayo de 1902. OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS FUERA DE CÓRDOBA EN 1891 Y 1892 Por OSCAR DOERING El año [891 es uno de los pocos cuyas vacaciones no he podido dedicar á exploraciones científicas: asuntos particu- lares me detuvieron en Capilla del Monte. Recien á fines del año se me ofreció una oportunidad para continuar la explo— racion magnética. Aceptando una invitacion de mi amigo el ingeniero ADOLFO KETTLER, le acompañéá él y á una comision de ingenieros, entre los que recuerdo los señores STABILE y LovADOxaA, en su tarea de hacer el inventario del tren rodan- te de la Reconstruccion del (entónces) F. €. C. N., hoy F.C. C. de €. Mientras desempeñaban su mision al Norte de La Madrid, me quedé en esta estacion, donde había determinado ya las constantes magnéticas el 27 y 28 de Enero de 1886. LA MADRID $ DADA 1.="65 12" al w: de (Gr; H = 28259 Cuando hice mis primeras observaciones en este punto, existían á más de la estacion y una casa de material, sólo unos pocos ranchos. Entretanto La Madrid había pasado á ser estacion cabecera del F, C. Provincial de Tucumán (hoy Nor- — 323 — oeste Argentino). Al Oeste de la estacion encontré un buen nucleo de una poblacion, con casas bien alineadas y cons- truidas, de modo que no pude trabajar en el mismo punto de observacion del año 1886, pero sí, apenas á 40” de distancia de él, en medio de los jumales característicos para ese peda- zo de tierra saliltrosa, refractaria á la agricultura, que se lla- ma La Madrid. Mi carpa de observacion estaba á 200” al SW. de la estacion, en 21 campo, y á una distancia conveniente de las casas. En 1886 habían determinado los siguientes valores del magnetismo terrestre : declinacion: 11*25'9; inclinacion : 23732/0; intensidad horizontal 0.2713, usando de mi mag— netómetro de desviacion. Determinacion de la hora Todas las observaciones destinadas á este objeto se han tomado con mi círculo de reflexion, sirviendo de cronómetro mi reloj Glashútte 13373 que se comparaba antes y despues de cada serie de observaciones con mi cronómetro Brócking 1024. Determinacion de la hora 1891. Diciembre 4 p. m. a O coi Z so 10 (2 o E 1.01 (5 oa “ mo-wj2 aia Cron. Brócking — Glash. = + 0”8*0. Correccion del índice = + 1'775. Temp. del aire t = 31%0. Barómetro = 7131*”0. Diciembre 5 de 1891. Alturas correspondientes del +). Glashútte 9. 85*0' — 15” Glash. 8*24* 630 ( (SH 3”26"44*8 (17) 11*55"25%4 10. 2632.8/ 0 2417.4 118; 25.1 11.870 — 15 28 US) 1 22M0:8 119 26.3 127 31 .6.8(0. -19.42.0 (20 24.4 13.890 — 15 33. DAL. M2 121 25.3 14. 3990.91.) HALLO (29 23 15.910 — 15 31 211.416. TBIS:2 123 24.8 16. 40 8610 - = Cron. Brócking — Glash. a. m. + 0%1758, p. m. + 0%20*3. Corrección del índice a. m. + 1'7/5, p. m. + 1'10/0. Temp. del aire a. m. £ =28%0, p. m. t = 33%0. Barómetro a. m. 732””0, p. m. 731*”2, oo Resultados De las observaciones del 4 de Diciembre, resultan las si- guientes correcciones del cronómetro Brocking : De 1 y 2 AT Brocking = — 4”56*2 De 3 y 4 » 56.6 De 5 y 6 » 56.2 DeT7y8 » 53.3 Promedio AT Brócking = — 4”56*2 para Dic. 4, 3"6” p.m. (1) Aunque estos valores parciales tienen una concordancia muy satisfactoria entre ellos, el resultado es probablemente afectado de un error, inevitable, cuando se calcula con altu- ras tomadas de un solo lado del meridiano sin disponer del valor exacto de la latitud. Así sucede en el caso presente, en que la latitud es tomada de los mapas. * Mas confianza merece el resultado que he deducido, com- binando las observaciones 1 y 2 conlas 9 y 10, tratándolas como alturas casi correspondientes en cuyo caso basta un va- — 321 — lor aproximado de y. De esta combinación resulta la correc- cion del cronómetro para la medianoche, principio del dia civil del 5 de Diciembre. 1 y 2 con 9 y 10. AT Brócking = — 4”53*4 (2) De las alturas correspondientes números 9-15 y 17-23 del 5 de Diciembre sededuce: AT Brócking = — 4"545 para Diciembre 5, 12” m. (3) La marcha diurna 3 = — 2*2, sacada de AT (1) y (2), con- cuerda bien con la que observé en Córdoba antes de esta excursion. Determinacion del azimut de las miras. La mira I era la letra L en el letrero de la estacion, á 200” al NNE, la mira Il un poste de telégrafo, á 1200” al SSE, cerca del puente ferrocarrilero sobre el río Graneros. 1. Diciembre 4, p. m. Mira 1 17729170 (NNE). Mira II 306*42:38 (SSE) Glash. 5*29"]14*8 (] 41*51:19 33 0.40 42 4.28 37 32.6 (O) 41 37.62 42 2.8 (G] 40 36.90 Cron. Brócking — Glash. = + 0%9%4 AT Brócking = — 4”52%8. T. XVI 150) 19 — 328 — 2. Diciembre 5. a. m. Mira 1 177*28:81 (NNE). Mira II 306*41:67 (SSE) Glash. 7*11*24*8 (] 251*57:14 14 40.6 [() 252 16.90 17 46.0 (1 251 21. 90 19 46.4 (5) 251 47.14 Cron. Brócking — Glash. = + 0%17*2. AT Brócking = — 4”54*1. 3. Diciembre 5, p. m Mira 1 177728:33. Mira II 306*41'43 Glash. 6*16” 4%0 (y 365881 18 30.2 (5 37 16.42 20:33.2 (5:.31 3110 22 29/8641 36 17514 Cron. Brócking — Glash. = + 0210. AT Brocking = — 4%5511. Resultado. Azimut de las miras 1. Diciembre 4, p. m. Mira I 27*58:25. Mira Il 157*10:93 3. Diciembre 5, a. m. Mira I 27 58.40. Mira H 157 11.50 Promedio p.m... Mira l 27*58732. Mira Il 157*11:22 2. Diciembre 5, a. m. Mira I 27 56.50. Mira II 157 9.36 Valores adoptados. Mira I 27*57:41 (NNE). Mira II 157*10:29 (SSE) La discrepancia entre el valor que dan las observaciones postmeridianas con el de las matutinas, revela otra vez que el valor adoptado para la latitud (== — 27*40'48”) no es del todo exacto. Declinacion de la aguja La declinacion se observa en el teodolito magnético Bam- berg número 2597 que llevaba, con una aguja doble y otra — 329 — simple, más liviana, que oscilan sobre una punta metálica cen- tral. Con el creciente deterioro de esos estilos, las observa- ciones se hacen más fastidiosas y resultan discordantes deb ¡- do al roce, á la vez el valor deducido pierde mucho de su exactitud. En vista de estos inconvenientes, había hecho mo- dificar, por un relojero, la aguja liviana de declinacion de tal modo que se la podía observar colgada de una hebra de seda en el mismo tubo de suspension que se usa para las defle- xiones (desviaciones) de la aguja corta (de intensidad). Con esta modificacion tenía la ventaja de gastar menos tiempo en la observacion, de sacar valores más fidedignos y de estar siempre preparado el instrumento sea para observar la de- clinacion ó la intensidad horizontal con sólo cambiar la aguja. Por otra parte era necesario determinar la torsion del hilo de seda. Careciendo de una aguja de torsion para este objeto he determinado la torsion en cada localidad — y esto gene- ralmente algunas veces — de un modo muy sencillo y bas- tante exacto para mi objeto, intercalando una observacion de la aguja suspendida de hilo entre 2 de la misma aguja mien- tras oscilaba sobre la punta, ó viceversa. La diferencia es el error resultante de la torsion y se emplea, con el signo cambiado, para corregir las observaciones tomadas con la aguja colgada de un hilo. Ejemplo, de La Madrid, Diciem- bre 5. (1) (2) (3) Aguja con hilo Aguja sobre punta Aguja con hilo 12%) m. (2 obs.) 1251 p.m. (4obs.) 1258 p.m. (2 obs.) Marca arriba... 160%39:28 160%38:33 160*39:76 Marca abajo... 59.28 42.43 59.64 Norte magnét. 160*49:28 169*40:38 160%49:70 Norte magnético de la aguja suspendida (1 y 3)... 1604949 Norte magnético de la aguja sobre punta (2)..... 160 40.38 Gurreccion por torsión delhilo: 2 == 01d. De este modo he hecho todas mis observaciones de la de- clinacion en adelante. El número de observaciones para ca- da declinacion ha sido de 4 en el orden siguiente : Marca 330 — arriba, m. abajo, m. abajo, m. arriba. Aquí publico sólo los promedios. Van mis observaciones. Fecha y hora .... Norte magnético. . Corr. por torsion.. | Declinacion...... Fecha y hora..... Mira Í. Marca arriba.. Marca abajo Norte magnético. . Corr. por torsion.. | Declinacion...... | | | Dic. 4, 4*3 p.|Dic. 4,5"0 p.|Dic. 4,6*0 p. 177*29:58 | 177*29:58 306 42.88 | 306 42.86 160 34.52 | 160 33.69 221091 52.98 160*43: — 9.1 =119 2.4 Dic. 5,8*%0a. Fecha y hora .... Mira” Tos. ¿00 Marca arriba. Marca abajo Norte magnético... Corr. por torsion.. Declinacion...... Dic.5.4%0 m 160739 '28 160*49/2 OE -11? 8! 9 59.28 | 160*43:33 — 9.11 -11” 1: 9 6 —— _————Á | 10 38/33 42.43 | 40/38 1129 306 42. 160 34.05 2d 1604351 — 9.11 =11* 1: 1 70 38 Dic.5,8"9 a. |Dic.5, 105a. 11 Dic. 5,42% p.|Dic. 5, 198 p. Dic.5,7*6a. ZO 306 41.67 160 35.! DO 160*45: Dic.5,11'0a. 1112801 | 306 41.67 160 36.31 | ESS 38.81 38:81 55.95 56 90 58.21 358.81 160%46:13 47:14 48:51 48:81 — 9.11 — 9.1) — 9.11 — 9.11 1149 51.8, | —1L* 6: 8 +=118 95 | EAS 13 14 15 16 Fecha y hora ....|Dic.5,2"0p |Dic.5,2"5p.|Dic.5.3"0p.|Dic.5,5”6p A A IIS AS 306 41.67 Marca arriba..... 1603964 pel) 38:33 | 160 36.90 Marca abajo ..... 59.52 58.8] 58.81 571.62 Norte magnético..| 160%49'58 48:99 48:57 | 160*47:26 Corr. por torsion.. — 9.11 — 9.11 — 9.11 — 9.11 Declinacion...... O A MR A Intensidad horizontal En La Madrid y en todas las localidades que he visitado des- pues con el objeto de hacer observaciones magnéticas, he vuel- to al método de las determinaciones relativas de la intensidad horizontal mediante las desviaciones (deflexiones) de la aguja imantada, método usado con tan buen resultado por Lamont en sus exploraciones magnéticas de varios paises de Europa. De esta manera la observacion (de la intensidad horizontal) se reduce á la de la aguja de intensidad bajo la influencia del iman usado en las oscilaciones y colocado en 4 distintas posicio- nes, trabajo de 10 minutos y menos, quedando las oscilaciones reservadas á la estacion de base (Córdoba). Me he decidido en favor de este temperamento por las razones siguientes : 1? Rara vez se trabaja en un viaje con la calma necesaria para conseguir un buen resultado en las oscilaciones, para lo que concurren además las influencias molestas ó perjudiciales del tiempo, máxime de la temperatura y la agitacion del aire; 2* La observacion de las oscilaciones requieren un tiempo precioso, no pueden interrumpirse y cansan al observador mucho más que cualquier otra clase de trabajo ; 3? Suprimiendo las oscilaciones se gana tiempo para mul- tiplicar el número de las deflexiones que en cualquier cir- — 382 — cunstancia se pueden hacer con toda la precision y exactitud necesarias. Lo que es indispensable para el cálculo, si se procede de la manera indicada, es el conocimiento del valor del momento magnético. Mediante las observaciones que se hacen en Cór- doba antes y despues de cada viaje, ese valor se conoce con la exactitud necesaria. He aquí las observaciones de deflexion efectuadas en La Madrid : Temperatura media Imán al E, Polo N al E... NV » E ¡EA Mirar Angulo de deflexion ¿..... Corr. por áng. desiguales.. > corregido Í . 1181750 DICIEMBRE 4 4*7 p. 2 cl 6*3-p: 2473 172118144 :76 180 52.15/|180 59.05 139 47.62/|139 51.19 139 46.19/139 40.48 20 47.27| 20 48.04 — 0.24| — 0.15 20 47.03] 20 47.89 0.26 602| 0.26 647 GQ DICIEMBRE 5 Sal DAS 181*38/81 ASS 139 37.86 140 2.38/140 8.10 20 45.53| 20 42.38 — 0.131 — 0.14 20 45.40] 20 42.24 0.26 700| 0.26 688 953Mal 300 813928 Maa AO Sra Temperatura media...... II Imán al E, Polo N al E... [1814952 » W » E...1180 43.10 » W » "W...1140 1.19 > 1% "w.:1139.56.90 Angulo de deflexion $ .... Corr. por áng. desiguales . O OOPTEJIdO ) 133*24:28 21 5.6 (] 132 30.48 23 6.8 (] 132 11.91 24 45.6 (O) 132 28.33 AT Glash. = — 2”49*1 2. Junio 15 a. m. Mira 1 592/62. Mira II 343440 Reloj 5*27”42*8 [() 132” 2:62 9 26.0. 131 11.91 31 19.8 (] 130 53.10 315016 181.108 AT Reloj = — 3*4*1 eS 3. Junio 15 p. m Mira 1 59*2:50 Reloj 4*16*30*2 (| 25*14/52 18 446] 0.2% 19 56.80 17.62 21156 5.71 AT Reloj = — 2%48*7 4. Junio 15 p. m. 7 — Mira 1 59*2:50 Glashútte 4”23”30*%6 [) 24*53:10 5. Junio 16 a. m. Mira 1 58%52:38. Mira Il 342*54:25 6. Junio 16 a. m. Reloj 8*50”49*8 (Jj 127” 9:: 25 17.8 (O) 4 37.62 26 56.6 (| 23 50.95 98 31.4 (] 23 37.38 AT Glash. = = 391/55 0005 Mira 1 5852/38 52 39.8 (Y 126 49. 54 17.40 12 6. 55 40.6 (6) 126 50. AT Reloj = — 2”15*9 (1 Sw (CO +» gl OLI Nn Resultados. Azimut de la mira 1 AOS mo se 5.Juniol6a.m.... Promedio a. m..... 4. Junio 15p.m.. Promedio Glash.... Promedio adoptado : Glashútte — 22*33:23 (peso 11. — 22 28.96 [peso 3). — 22*31:81 — 22 32.94 Reloj 2. —22*34:32 [peso 1) 6. — 22 32.38 (peso %) — 2233167 3. — 22 29.98 — 2232:37 Prom. reloj. — 22*31:83 — 22*32:10 Ó sea 337*27:90 (NN W). — 338 — Teniendo presente la excesiva marcha diaria de los dos re- lojes, he atribuído un peso = '/,á las determinaciones del azimut números 5 y 6, y he formado los promedios de la manera especial que enseña la agrupacion de las cifras.] Declinacion. Cosquin, junto 15 de 1892 1 2 3 O A AAA a. OS 10%9 a. A A 59:32 10 | SO 30] 09 An Miracle. ase e ose . [343 4.05 | 343 4.05 | 343 4.05 Marca ariba. caso e 9333.09 |. 9332.98 || 93-330 Marca abajo... econo cen de 57.50 57.38 56.90 Norte magnético........ ¿ss |, 93 45.59 93 45.18 | 93 45.00 Correccion por torsion....... — 28.50 — 28.50 — 28.50 Declinación loa «| —11 41.8 | —11 41.4 | —11 41.2 1 5 f 7 o 2D 200 p> 28 p. arip A 597 3:33] 593238 | 59%: 3:39] 095 19.33 Mita e 343 4.65 | 343 4.65 | 343 4.65 | 343 4.65 Marca arriba ....| 93 33.79 93 33.90 93 14.66 93 12.15 Marca abajo..... 571.31 56.74 19,04 15.59 Norte magnético..| 93 45.58 | 93 45.35 93 16.85 93 13.87 Corr. por torsion.| — 28.50 — 28.50 — -- Declinacion ......| —11 41.6 | —11 41.3 | —11 41.3 | —11 39.3 El valor tan grande de la correccion por torsion se explica así: al principiar mis observaciones encontré el hilo de seda roto y tuve que reemplazarlo por otro que no pude someter al procedimiento conocido de la «detorsion » con la que se consigue aminorar la torsion. Talvez haya influido esta cir— — 339 — cunstancia en que no se manifiesta el período diurno en mis observaciones de la declinacion. CAPILLA DEL MONTE p=—30%50'37'0; 1A= +4 181 1=6431'"46:0; == Esas coordenadas corresponden á mi casa situada en la banda N. del río de Capilla del Monte ó de Calavalumba. Para referirlas á la cruz de la capilla (ó centro de su puerta principal), hay que aumentar la latitud en 22”0, mientras que la longitud queda sin alteracion, pues de una pequeña triangulacion que hice, resulta que la iglesia dista 655756 del frente meridional de mi casa y que la cruz se ve bajo un azimut verdadero de 190*49'45”. Las coordenadas de la poblacion están marcadas en el Pla— no General de la Provincia con 30?51'9" y 64*31'8". Seels- trang (Alturas, etc.) y Latzina (Diccionario Geográfico Ar- gentino, 3* edicion) dan 30*52' y 64*32”., Determiné la longitud por trasporte de la hora de Córdoba mediante mi cronómetro Brócking en los dias 29 de Setiem- bre y 9 de Octubre de 1892, resultando una diferencia en tiempo de + 1”18*9, He procedido á la determinacion de la latitud 2 veces, en Agosto de 1892 y, hace poco, en Abril de 1903. He ahí sus detalles. 1. Agosto 4 de 1892. Alturas circunmeridianas del (> Doble altura Limbo Reloj Alturas corregidas sil 0s O 1386 42*18'23"0 41 30 10) 5 12.8 20 38.1 44 50 0) 7 31.0 22 18.0 50 15 O) 14 49.4 25 0.6 50 30 O) 17 24.0 25 8.0 Doble altura Limbo Reloj Alturas corregidas 83*45'40” O IS 02UE6 AO 4251 42 0 O 24 14.0 50 52.0 37 0 O 2153.06 48 22.1 29 25 O JUMSIES 44 34.2 20 50 O) 39 1092 40 16.7 Correccion del índice + 1'26/3; == 1510) BITs AT Reloj = — 10%27*1. Resultado : 5 observaciones O) .... o = — 30*33'58:2 5 observaciones ().... p=-— 31 552.1 Promedid.. coi ea sóla d p = — 30*49'55"2 (Agosto 4) 2. Agosto ¿ de 1892. Alturas circunmeridianas del (> Doble altura Limbo Glashutte Alturas corregidas 84958 5" UU 11%47"36:8 42*28'56:6 85 5 35 0) 50 38.0 32 41.6 10 35 Ú 53 12.8 35 11.6 15 15 O) 59 50.6 36 31.6 18 10 0) 58 3.2 37 31.6 21 30 'o) MAS 39 99.1 22 30 o 3 12.8 40 39.1 23 0 O 5 21.4 41 24.1 23 10 e 7 53.6 41 29.1 84 17 35 O; 113322 42 8 40.4 14 40 O 14 27.6 7 13.0 12 20 O 16 14.0 6 3.0 7 55 O 18 51.0 3 50.5 2 55 O 21 22.2 1 20.5 83 56 30 'o] 24 1.2 41 58 8.0 no. 0 27 18.2 53 23.0 Correccion del índice = + 1'28:8; t=14"5; B=683""2, AT Glashútte = + 1”58*3. Resultado : 9 observaciones (.... p = — 3034" 04 7 observaciones ().... p==— 31 541.6 Promedio ............ ?= — 30%49'51'0 (Agosto 5) -— — 341 — 3. Agosto 9 de 1892. Alturas circunmeridianas del () Doble altura Limbo Glashútte Altura meridiana 87*33'55" o) 11*57"34*4 4349'39"7 3535 5 59 9.4 35.0 37 2% ¡AAA 38.1 38 35 a 2 54.4 39.9 39 5 O) 4 31.8 37.9 39 2 e 6 7.6 42.5 86 35 20 O 9 18.0 43 18 3.1 32 50 G 11 49.4 6.7 gio 0 14 30.2 3.8 28 25 ) 16 14.4 37 MOMO: 18 51.8 5.8 Correccion del índice = + 1'10”; ¿=14*, B=682*"0 AT Glashutte = — 4%59%5. A las alturas meridianas que preceden (del 9 de Agosto) hay que aplicar todavía la correccion por error del índice y por refraccion y paralaje; esta última correccion importa — 12"3 para las €) y — 13'4 para las O). Con ellas sale el resultado: ¿ = — 30*49'51”0 (Agosto 9). Las tres determinaciones de la latitud, que darían un pro- medio de — 30*49'52"4, están muy concordantes ; sin em- bargo, no pude considerarlas como definitivas. Unos años más tarde descubrí un defecto en mi círculo de reflexion sin po- der determinar su origen, ni la época desde la cual había existido. Para salir de la duda de si mis observaciones de Agosto de 1892 eran sólo aproximaciones — el defecto altera- ba las alturas — ó exactas, me propuse volver á determinar la latitud de Capilla del Monte en la primera oportunidad, la que se ha presentado recien en Abril de este año 1903. Con este objeto hice las observaciones siguientes : — 342 — 1. Abril 12 de 19083. Alturas circunmeridianas del (>) Circulo de reflexion. Reloj: Waltham. Techo Altura doble Limbo Hora Latitud resultante TI 102* 0'15” O 12 13836 3050'29:5 0 5 O) 31729 38.7 101 59 25 O 5 38.0 34.5 58 15 8) 7 12.4 3 56 25 O) 8 59.8 39.5 I 10049 5 O) 11 2.4 38.2 46 5 O 12 56.4 33.5 Correccion del índice + 2'1378; "16406 B == 01935 Cronómetro Leroy-Waltham = + 1*15*6 AT Leroy = — 3”0"79; er = — 1540 Resultado : 5 observaciones ().... p= — 3034'25:1 2 observaciones ().... p=-— 31 6 46.6 PromediO: arco ae ?¿= — 30*50'35”8 ¡Abril 12; 2. Abril 43 de 1903. Alturas circunmeridianas del (+) Círculo de reflexion. Reloj de observacion Waltham. Techo Altura doble Limbo Hora Latitud resultante I 100% 2'10” O) 11*”51”46*4 30750'41'4 5 2 O 53 48.6 48.6 s 0 O 55 36.0 41.0 9410 0 57 24.8 44.8 10 55 2 59 11.2 42.7 113 (OQ 12 051.2 43.7 10 11 45 O 2 51.4 39.3 11 25 O 4 15.6 38.9 101 14 2 o 5 58.4 40.3 12 45 O) 7 58.4 44.4 10 45 O TZ 41.8 8 45 O) 10 58.0 44.5 610 3 12 33.2 41.6 — 343 — Correccion del índice : ántes + 2'19”2, despues + 2'13”4 ¿== 2050: == (it A Leroy-Waltham = + 1”28?*9 AT Leroy =— 32:30 ; oT = — 1550 Resultado : 8 observaciones (Y)... p=— 31% 6'41:75 5 observaciones ()... vo = — 30 34 43.32 Promedio naa. p= — 30%30'42' 5 (Abril 13) 3. Abril 46 de 1903. Alturas circunmeridianas del (>) Círculo de reflexion. Reloj de observacion Waltham. Techo Altura doble Limbo Hora Latitud resultante I 97*52'40" O 11”49”40%4 30%50'37"1 515 0 53 5.6 35.1 59 50 O 54 50.8 33.5 ESO 56 48.0 35.1 155 'O) 58 32.0 38.1 2 10 0) 127 00-156 31.1 2 5 O 1 42.8 34.7 1 40 O ID SUE 11 99 4 5 O) 5 22.8 34.1 2 20 O) nde 34.6 0 15 O) 8 32.2 40.6 98 58 15 'o) 10-052 33.2 5530 0 11 32.8 35.1 51 35 a 13 2.6 35.2 Correccion del índice : ántes + 2'22*2, despues + 2'1570 == USZ: B= 60% A Leroy-Waltham + 2”41*6 AT Leroy =— 3711; oT =— 1%50 Resultado : 8 observaciones ().... p=- 31" 6'35:2 6 observaciones ().... p=— 30 34 35.7 Promedio: 502 dos p= — 30*50'35"4 (Abril 16) T. XVI 23 4. Abril 16 de 1903. Observaciones de estrellas en su paso por un vertical proximo al meridiano Instrumento universal Hildebrand 2931. Cronómetro de bolsillo Leroy. Y LEONIS £ LEONIS % CRUCIS £ CRUCIS % VIRGINIS Gruas á la izq. á la izq. ¡|á la derecha D I EN — 10" 9*44* 6/10"47"14* 8/11* 8" 5* 6/11*45:39%76 Paso Mide aceite 8*29"58:00 1032 0 48 52. 8 9.34. 4 46 26. 6 Pasorll. oe EDO 03100 1103.56 47 13. 4 o o as — 3 7563] — 3 7.714 — 3 7.718] — 3 7.801 — 3 7.84 Tiempo sidéreo de la observac..[10* 2 45.09/11 43 36.10/12 22 2,61/|12 42 47.67/13 19 45.68 A 10 3 14.22/11 44 8.86/12 21 16.71]12 42 7.521183-20 10442 A O — 0 29.13| — 0 32.76| + 0 45.901 + O 40.15| — 0 21.76 Círculo vertical...| 43”16:0” 45*571'0* | 328*16'0* | 33141" 011 SOARES Nivel oc 2.5 10.8:1:3.0 11.4 | 2.3. 10:5,13.2- UL:37| AIDA ZICOFrejIdo. 5. me 4317" 701 45*56'"53:91 31*43 52 01 2819/3001 SOMESS6 Reducc. al merid..| + 0.6 + 0.7 +08 + 0.9 + 0.65 os ad 30 50 51.5| 30 50 14.0] 30 30 52.8] 30 50 15.8] 30 50 37.8 Promedio : ? = — 30%50'34/4 (4) t="10%0: B= 018750: Correccion de O (dZ) = — 1070. Una parte del nivel corresponde á 33:0. En las 3 columnas horizontales encabezadas « Paso I, IL, HID> las cifras indican el momento en que la estrella ha pasado por cada uno de los 3 hilos verticales que componen — en union con uno horizontal — el retículo de este instrumento que es, talvez, el más compendiado de todos los instrumen- tos análogos sin que carezca de la precision necesaria. El círculo vertical da como última subdivision 30”. El método usado, el de pasos de estrellas al N. y al S., ob- servados en un solo plano vertical no muy alejado del meri- diano, es uno de los más útiles para el viajero, pues permite por la combinacion del paso de 2 estrellas, calcular tanto la latitud, como la correccion del cronómetro y el azimut del — 345 — vertical de las observaciones. No tenía interés en las últimas, por lo tanto he reducido las alturas observadas á alturas me- ridianas por intermedio del ángulo horario conocido. No he podido proceder á otra observacion de estrellas, pues en las 12 noches que he pasado en Capilla del Monte, la del 16 de Abril era la única de cielo despejado. Resumiendo, tenemos las 4 determinaciones siguientes de la latitud : 1. Abril 12 de 1903, de 7 circunmeridianas del sol.. 30%50'35/8 2: >» 16 » de 13 > » e 42.5 Se » 16 » de 14 » » Qu 39.4 4. » 16 » A SO e 34.4 El promedio, latitud de Capilla del Monte =S 30*50'37'0 lo adopto en definitiva, desechando, por las razones aducidas, el resultado que me dieron mis determinaciones de esa lati- tud efectuadas en el año de 1892 (3049 '52'4). Determinacion de la hora en 1892 El cronómetro usado ha sido mi reloj de precision Glashútte; para tomar la hora en las observaciones he empleado otro re- loj de bolsillo comparado antes y despues de cada serie de observaciones con Glashútte. 1. Agosto 4 de 1892. Alturas correspondientes del (-) Círculo de reflexion. Altura doble Reloj a. m. Reloj p. m. Mediodia 63 0' 9543134 o) 2*38"20:2 12*16"25*8 58 20.9 O 34 29.8 25.0 64 30 59 55.2 O 32 32.4 23.8 OEA O) 28 57.2 24.1 66 0 534.4 a 6 26.0 934.0 0 23 11.0 22.5 — 346 — 67-30" TOSLIEITEA O) 220 12*1624*7 153.0 (O MIES 26.4 Prom. reloj... 10” 4%49*3 PUES: 12*16”24*8 A Glash.-reloj, —11 51.0 —11 41.7 Prom. Glash.. 9'52%5833 O) 2*16"18*6 19% 403854 Con un error del índice igual a. m. y p.m.(+ 1'28'8), temperatura baja y casi igual (1278 y 13*5) y el barómetro alrededor de 677%”, no he creido necesario hacer la reduc- cion de las alturas. Resultado : AT Glash.. = + 171973< AT reloj = — 10*27*1 (Agosto 4, 12* m.! 2. Agosto 3 de 1892. Alturas correspondientes del (> Altura doble Reloj a. m. Reloj p. m. Mediodia 63” 0' 9"42750*6 O 2*29"44*4 19PGELTES 46 38.2 O 25 56.8 17.5 64 30 9 48 15.2 O 24 24.4 1958 53 712 O 20 28.4 17.8 66 0 9 53 45.6 O 18 51.0 18.3 57444 O 14 53.6 19.0 67 30 9 59 26.4 O 13 9.4 179 10: 331.2 O IZ 172 Prom. reloj... 9*53” 2:35 (9) 21913379 19*6-185 ¿3 A Glash.—reloj. — 2 32.9 — 2 16.6 Prom. Glash.. 9"50%29*4 O) AUS 193339 Resultado : AT Glash. = + 175833 ; AT reloj = — 0*26*5 (Agosto 5, 12” m.) 3. Agosto 6 de 1892. Alturas correspondientes del (> GU 0 9* 3074450 10) 2413332 12*6”8! 7 6 34180 O 37 57.2 6 61730" 9*35"48:*2 O 2"36"3072 12*6”9*2 39 26.8 O 32 48.6 337 63 0 40 57.6 a loa 6.4 44 44.8 O MIES 8.3 Prom. reloj... SS ES EE) O 2"34”36*0 12*6"8*0 A Glash.—reloj. — 311.0 — 3 5.1 Prom. Glash.. 9”"34”28*9 O 23153023 19030956 Resultado : AT Glash. = + 2%45*3; AT reloj = — 0”33*%2 [Agosto 6, 12" m.) 4 a. Agosto 7 de 1822. Altwras casi correspondientes del (>) Glash. a. m. 9"27”27*8 () 29*59'52'5. Reloj a. m. 9"31" 4*%6 p. m. 2 41 55.4 () 29 22 38.8 p. m. 2 45 16.4 Resultado : AR Glash. ==: 2709293 AT reloj = — 0”29*0. 4 b). Agosto 7 de 1892. Alturas cast correspondientes del (>) Glash. a. m. 9*32"31*3 () 30”44'55"0. Reloj a. m. 9*"36" 8*1 pm. 2:34 10.71:0/301,45 150. Po m2 403: Resultado : AT Glash. = + 3”01*9; AT reloj = — 0”28%0. Pr. 4a y 4b: ATGlash. =-+3”0%4; ATreloj=—0%28*5 [(Agosto7, 12* m.) 5. Agosto 9 de 1892. Alturas correspondientes del E) GO" 9*29%44*4 O 2* 49744*4 12*6"14*4 33 16.0 O JUEZ 15.6 62 30 34 44.8 '0] 37 44.4 14.6 A O) 34* 8.2 14.8 64 0 A O) 32 38.4 14.7 13310 "0 28 58.4 14.7 Prom. reloj... 9"36"3438 (0) 235548 — 12'"6"14*8 A Glash.-reloj. — 5 1.8 — 4 53.5 Prom. Glash.. 9*31"33%0 O) 22315 E:3 12 Resultado : AT Glash. = + 4%4*1: AT reloj = — 0”53*%6. Determinacion del azimut Desde c! punto donde había establecido mi carpa de ob- servaciones magnéticas (es decir á 15” al Este de mi casa) elegí como mira una ventanita de la casa de mi hermano D* ADOLFO DOEKING. La casa queda á 670” bajo un azimut de 18843" al S. y está situada en la misma loma ocupada por la capilla. Con el hilo vertical del anteojo hice la biseccion de la ventanita. 1. Agosto 4, a. m. Mira 160%5:30 (S) Reloj 8” 53218 (Y] 31*49:28 ge 6810 58.5 10 5.610 40.7 12 4.0430 49.4 13 51.06) 32.86 15 43.616) 48.57 A Glash. — reloj = — 11*50%7 ; AT reloj = — 10*31:3. 2. Agosto 4, p. m. Mira 160%6:19 Reloj 5*12"49%0 Q| 263"46/19 14 42.4 [0 264 2.38 16 7.2 (0 263 50.95 17 47.8 (1263 6.19 19 59.4 (O 263 20.48 21 4.0 6] 262 40.95 49 A Glash. -— reloj = — 11%34%5; AT reloj = — 10”1675 2849 = 3. Agosto 5, a. m. Mira 160%5:21 Reloj 7*55”27%6 () 32*35:00 5758.40 11.67 59 50.6 (| 31 22.62 8 120.6 () 8.33 A Glash. — reloj = — 235% AT reloj ="='053951. 4. Agosto 6,.a. m. Mira 160%5:71 Reloj 8” 6"50%6 (] 30*28:10 8 50.6 (O) 30 41.67 10 47.6 (2 30 22.38 13 8.2 (Y 29 26.90 A Glash. — reloj = — 3"10%5; AT reloj = — 07324 5. Agosto 6, p. m. Mira 1605/48 Reloj 5"10”47*8 (| 262*12:15 12:25:66) 262 30.72 14 6.0 (Y 261 46.19 15 21.4 (O) 262 7.62 A Glash. — reloj = — 2578: AT reloj = — 0%24%5 6. Agosto 7, a. m. Mira 160%5:48 Reloj 7"39"11*4 (] 34*53:57 4149.4(] 31.19 4341.00 46.66 4152.40 31.43 A Glash. — reloj = — 3373; AT reloj = — 027*%7 Resultados : Azimut de la mira. 2 Da. p.m. 1. Agosto 4.... 188%41:53 2. Agosto 4.. 188? 44:05 Je » A AZ 5 » Dv. 44.38 4. » (AS 43.14 6. » ye 40.51 Promedio ...... 1834184 Promedio...... 188744:21 Azimut adoptado : 1884303 Reconozco dos causas para explicar la falta de homogenel- dad de los valores que preceden : 1? La naturaleza de la mira, que no era un objeto de di- mensiones reducidas, sino algo ancho cuyo centro se deter— minaba con el hilo vertical del retículo ; 22 La incertidumbre en la correccion de los dos relojes. He calculado la correccion de cada uno de los relojes para el momento de hacerse las observaciones del azimut y han da- do valores bastante discrepantes del tiempo medio local. Declinacion de la aguja Se ha observado la aguja colgada de un hilo de seda. AGOSTO 3 1 2 3 4 Hora. su. oa 100 a. 1104. 23. Pp. 39 Pp. Mia in 160*- 5:12. 160* 5:12 | 160* 5:19 116055310 Marca arriba..... 342 53.10 | 342 55.95 | 343 2.14 | 343 1.90 Marca abajo ..... 343 16.43 | 343 19.05 24.88 24.64 Norte magnético..| 343 4.76 | 343 7.50 | 343 13.51 | 343 13.27 Corr. por torsion.| — 27.90 — 27.90 — 27.9 | — 27.90 Declinacion......| 11 14.8 1 17.5 11.23.5 11 23.3 AGOSTO 4 AGOSTO 3 5 6 7 8 Ad A AAA O 8'4 a. 9'4 a. 102 a. Mi a IA O en Oe e UA A IE Marca arriba..... E E A o e O a 0) Marca abajo ..... ZE Zi 26.19 23.34 Norte magnético..| 343 13.28 | 343 17.26 | 343.14.65 | 343 11.79 Corr. por torsion.| — 27.90 — 27.90 — 21.90 — 27.90 Declinación... 11:23.3 11 26.4 11 23.8 VO AGOSTO 4 Hora ost: Je | AO Ra. 10D: 20 p. 2 05D: MA: SIGO DS GON da 1 1605 0:99 1 100% 3:90 Marca arriba... /,343 1.43 13437 3.58 [343 3.21 [343 3.21 Marca abajo...... 25.00 26.78 26.55 26.42 Norte magnético..| 343 13.21 | 343 15.18 | 343 14.88 | 343 14.82 Corr. por torsion.| — 27.90 — 27.90 — 27.90 — 27.90 al Deelinacion....-..| 11 92,4 11 24.4 1: a 11 24.0 HA a O as Eo Ep: E 2365 MA: ataco ora 160 5:18|160? 5:18|160* 5:18/160* 5:18/160* 5:18 Marca arriba ....[343 0.84/342 59 05/343 2.50/343 3.10/343 5.12 Marca abajo..... 25.00/343 22.38 26.30 27.62 29.04 Norte magnético.|343 12.92/343 10.71/343 14.40/343 15.36/343 17.08 Corr. por torsion.| — 27.90| — 27,90| — 27.901 — 27.90| — 27.90 Declinacion..... 1199291 120761 1 24:41 A11425.351 11-270 =— 302 => “aer e AGOSTO 8 AGOSTO 5 ICO 18 19 20 21 22 A 3:0 pp: 1103.22 Op. 20 Pp. 3 0p. E AA 160” 5:18/160* 5:48/160” 5/48/1607 5'48/160” 5:48 Marca arriba ....1343 4.76/343 5.83/343 10.24/343 10.00/343 10.24 Marca abajo..... 27.62 29:17 32.62 33.33 32.38 Norte magnético. (343 16.19/343 17.50/343 21.43/343 21.67/343 21.31 Corr. por torsion.| — 27.90| — 27.90| — 27.901 — 27.90| — 27.90 Declinacion..... 11.26.11 1197.11 11 3149 1131 3 [(P3I60 Para determinar la correccion, por torsion, de la aguja de declinación, se hicieron el dia 6 de Agosto las siguientes ob- servaciones : Aguja colgada de hilo Hr EN 10 a Marca arriba..... 3294440 Marca abajo..... 330 8.22 Norte magnético . 329 56.31 Núm. de observ.. 4 Aguja colgada ............ Aguja sobre punta....... Correccion por torsion..... Aguja Aguja sobre punta colgada de hilo 14 p. 1>8*p. 329"26:71 32974548 329 30. 329 28. 12 Intensidad horizontal 29 330 7.50 50 329 56.49 4 32956:40 329 28 50 —- 27.90 Estas determinaciones han sido relativas, limitándose (mé- todo de Lamont) á la determinacion del ángulo de desviacion producido por el imán colocado al E y W del meridiano á 200 milímetros. — 303 — AGOSTO 3 AGOSTO 4 PF — A 1 2 3 1 A O OSA AT SL: 104 a Temperatura media...... 1405 158 1222 1795 Imán al E, Polo Nal E...| 3*42:14| 3*47:86| 3*58:33| 3”48:81 FW » E. 2)1 4 41-19/| 4 44.281 4 52:62]. 4 47.86 90 WI » W...[322 27.86/322 25.24/322 38.81/322 37.14 > E » W...|322 22.86/322 30.00/322. 31. a 322 31.43 Angulo de deflexion...... 20 53.151 20 54.22| 20 55. 20 52.02 Corr. por áng. desiguales..| — 0.25| — 0.23| — 0% — 0.25 DICONESIdO.. lideró 2052. 90/20 53.99| 20 59.03| 2051.77 os a AA 0.26 514/0.26 477|/0.26 495/0.26 501 AGOSTO 4 $ o A AGOSTO Y 5 6 7 $ A A 110 a Y p IN E 80a. Temperatura media....... EZ 19587 214 56 Imán al E, Polo N al E...| 4*48'10| 4”50:95| 4*50:72| 5* 1:19 » W » Es=31013:90.48/3:54.52| 3 90:99| 4 1.67 » W » W...|322 30.00/322 31.19/322 30.24/322 33.57 E » W...|322 35.71/|322 38.10/322 35.24/322 40.00 Angulo de deflexion...... 20 53.22| 20 54 05| 20 54.05| 20 57.32 Corr. por áng. desiguales..| — 0.24| — 0.23| — 0.25| — 0.25 PRCOBTESIAO ooo coo 20 52.98| 20 53.82| 20 53.80| 20 57.07 A CI 0.26 480/0.26 433/0.26 415/0.26 517 AGOSTO Y A —zzzzgAgqgqá=> 9 10 11 12 Hora copas alista SO) Ele 1055 a Sta 1 AL0-p: Temperatura media....... 10*9 1573 1678 1878 Imán al E, Polo N al E...| 4*57:38| 4*51:19| 450:72| 4*47:62 > » 1 3 58.33| 352.86| 350.24] 3 50.72 0100 W » W...[322 35.95/322 35.00/322 34.05/322 35.00 » E » W... 1322 42.38322 44.05/322 39.76/322 38.81 Angulo de deflexion...... 20 54.34| 20 51.25| 20 51.79|: 20 51.13 Corr. por áng. desiguales..| — 0.25| — 0.24| — 0,26| — 0.23 ANEDITESIdO rotas ys 20 54.09| 20 51.01] 20 51.53| 20 50.90 O oe aa 0.26 523/0.26 538|/0.26 510/0.26 500 — 304 = AGOSTO 9 PE 1 14 15 16 A 20 p. 3.0. p 40 p. 50 p. Temperatura media...... 20%0 190 18*0 115% Imán al E, Polo N al E...| 4*49/52| 4”48:57| 4*48:10| 4”50:48 » Y » E...| 351,191 3:50.12|.-3.41.861103.96.19 > W » W...[322 34.05/322 33.10/322 30.48/322 24.28 > E » W...|322 39.521322 37.62/322 35.95|322 32.86 Angnlo de deflexion...... 20 51.78| 20 52.14¡ 20 52.38| 20 57:38 Corr. por áng. desiguales..| — 0.24| — 0.23| — 0.26| — 0.22 P COPTORidO. ero cms 20 51.54| 20 51.91] 20.52.1291 2057/16 A 0.26 473/0.26 477/0.26 484/0.26 453 Las observaciones que preceden se han hecho con la aguja larga, cuyo momento magnético M ha sido de 389.927 antes y despues del viaje. CAPILLA DEL MONTE $¿=— 30750'37* (0. D.);: 1=+4*18"7*1 =64*31'465 (0.3% H=98l m. En los primeros días de Octubre de 1892 pasé otra vez á Capilla del Monte, donde hice las observaciones magnéticas que siguen. El punto de observacion era próximamente el mismo en que había observado en Agosto del mismo año. Determinacion de la hora Esta vez he hecho un número mas grande de observaciones (alturas del (O), con el objeto de determinar bien la marcha diurna de mi cronómetro Brocking. El 30 de Setiembre había determinado su correccion en Córdoba y volví á hacer lo mismo el día despues de mi llegada á Córdoba (Octubre 8). De A la discusion de las observaciones tomadas en Córdoba y Ca- pilla del Monte resultó una diferencia de tiempo entre las dos localidades de 1”18*9, la que sumada á la longitud de Córdoba (+ 4” 16”48*2) da la longitud que figura arriba. Todas las alturas se han observado con mi círculo de re- flexion. la. Octubre 1* a. m. Alturas singulares del (>) 25: 47 15.2 O) 716 23 55 49 56.4 O) 76 2 55 Cronómetro Brocking — Glash. = — 3”17%0 Correccion del índice + 1'28*4; 55 BESAS Resultado : AT Cronómetro =— 27”51*9 (8”8 a. m.) 1b. Octubre 1” p. m. Alturas singulares del (>) Glash. 8*53” 4118 O ) 5x0 or3gn a 51 23.2 0 ) O Cronómetro Brócking — Glash. = — 3”15%0 Correccion del índice = + 1'26/2: = HIS B=/678774 Resultado : AT cronómetro = — 37133 (3*9 p. m.) AT cronómetro adoptado para Octubre 1*, 12' m. =— 2”56*1 2. Octubre 2. Alturas correspondientes del (). Glashútte 86” 0” — 15" 9"10"1614 (3) 2'40”50%6 11*55"3315 ETSACAAO) 38 4.0 33.8 88 0 — 15 15-31,0 O 39 36.4 33.7 ISSO 32 47.8 33.8 90 0 —10 20 45.2 OU nubes 2336.4 O » 92 015 20 a » 28590 O » 00 Cronómetro Glash..... a. m. =-—3"21*2 p.m. —3"18%0 Correccion del índice.. » + 1300 » + 1'27'6 Temperatura del aire £. >» 200 » 242 DArOMERO re » 68573 » 68470 Resultado : AT cronómetro = — 2*59*6 (Octubre 2. 12” m) 3. Octubre 4. Alturas correspondientes del +). Glashútte 93” 0 — 15" 9"25”1914 (5) 2*24”26*4 11*"54”5229 238 150 21 32.2 51.6 9 0 — 15 30 39.0 O 19 6.4 52.1 33348 O 16 11.4 53.1 97 0 — 20 36 44 O 13 38.6 51.5 3) 2107 10 41.0 Dg 9 0 —10 41 348 (O SS 51.0 44 38.2 (O 5 8.6 33.4 A Cronómetro — Glash. a. m. =— 3"14%4 p.m. —3"12355 Correccion del índice.. » + 1'24*0 » + 1'278 Temperatura del aire £. » 2074 » 230) Barómetro ........... » 6857"5 » 684””6 Resultado : AT cronómetro =— 3"1%5 Octubre 4, 12* m.) 4. Octubre 7. Alturas correspondientes del (). Glashútte E UR 0 0”. 10*9938%6. 165 A LFLG6T0 1153-2753 34524 O 120 ES 21 118 30 — 2% 38 50.2 (O Ss 4.0 2181 120 0 — 10 40 24:4 O 6 29,4 26.9 A Cronómetro — Glash. a. m. = — 23774 p.m. —2”36:0 Correccion del índice... » + 0'582 » + 1'21'8 Temperatura del aire t. » 200 » 21%0 BAroMeltor oa > 688””0 » 6869 Resultado : AT cronómetro = — 3”6*1 ¡Octubre 7, 12' m.) . Oct. 7 p.m. y Oct. 8 a. m. Alturas correspondientes del). Glashútte 660" — 15” SNS O 8147 :2:8 11"52”42*3 AO) 12726 42.6 640 — 15 30 107%. E 9 14.8 42.5 38 44.0 O 6 39.8 41.9 620 — 15 40 58.4 O 4 26.8 42.6 43 31.0 O IESSE6 42.3 A Cronómetro — Glash..... == 2 3053 — 222550 Correccion del índice....... + 1'10'0 + 1'14'0 Temperatura del aire £..... 2120 19.8 BATOMBIO e a e as 671875 676""1 Resultado : AT cronómetro = — 37576 “Octubre 7-8, 12 m. n.) Determinacion del azimut de la mira La mira ha sido la misma que tenía en Agosto. 1. Octubre 4, a. m. Mira 206*10:54 (s.) * Glash. 8'21” 052 (] 93” 6:66 23 9.8 (1 92 44.76 25 34.4 (2 93 00.00 21 58.270 92 35.71 Cronóm. — Glash. = — 3"14%0; AT Cronóm. = — 259%4 2. Octubre 6, a. m. Mira 206*9*57 Glash. 7*57734%8 (Y 97*25:71 59 41.8 A 6.42 8.02 6:41 21519 341.80 6.19 Cronóm. — Glash. = — 2736%6; AT Cronóm. = — 3%4*3 Resultados : Azimut de la mira. OCULTA = WIN Oct 23.85 Azimut adoptado. ao oca "186723. 03 — 308 — Declinacion de la aguja Esta vez he observado la aguja doble de declinacion que oscila sobre punta. Las observaciones se hicieron el 4 de Octubre. 1 HOT e 38 a. Mira 2061054 Marca arriba....| 31 2.44 Marca abajo..... 7.74 Norte magnético.| 31 5.09 Declinacion..... -11 18,0 vo ION 206*10*54 31 3.02 8.34 31 5.68 -11 18.6 170. Pp: 206*10:54/206* 10:54 31 12.45 17.78 31 15.12 -11 28.1 |-11 29.3 Intensidad horizontal 134: 13.65 18.99 16.32 31 31 26 p 20610:54 31113321 18.65 31, 15:293 -11 28.9 El 2 de Octubre hice 2 determinaciones de la intensidad horizontal, observando las desviaciones de la pequeña aguja con el iman colocado á 200 metros al E y W del meridiano. El momento magnético del iman resultó ser igual á 389.197 G. G. 5. Fecha y hora 1 Oct. 2, 11"La. Temperatura media........ 234 Imán al E, Polo N al E... 107*28:10 » W » E... 106 36.43 » W » Wir 65 33.33 » E » W 65 22.62 Angulo de deflexion....... 20 47.14 Corr. por áng. desiguales... — 0.19 P GOITEcIdO. ermano 20 46.95 A 0.26 480 Córdoba, Abril 27 de 1903. y) Oct. 2, 129 p. 239 107-30:00 106 41.67 65 39.52 65 27.38 20 46.19 — 0.18 20 46.01 0.26 494 COMUNICACIONES MINERAS Y MINERALÓGICAS Por GUILLERMO BODENBENDER vi ÓNIX-MÁRMOL DE LAS PROVINCIAS DE SAN LUIS Y DE MENDOZA El ónix-mármol es conocido ya desde varios años en la provincia de San Luis, de la sierra del mismo nombre, y en la provincia de Mendoza, encontrándose en ésta cerca de San Rafael, pueblo situado á la orilla del río Diamante. En la sierra de San Luis los depósitos se hallan en el lugar llamado «El Pantano », cerca de tres leguas al norte de La Toma, es- tacion terminal del ferrocarril que viene de Villa Mercedes. Las rocas principales de esta region son el gneis y el gra- nito, que forman colinas bajas, onduladas, pero que pronto se pierden hácia el sur y naciente debajo del terreno pampea- no de la llanura. Andesitas con sus tufas aparecen disemina- das, pero alcanzan un muy considerable desarrollo en el ais- (*) Estas comunicaciones, que continuarán, contendrán descripcio— nes de criaderos metalíferos, de rocas y de minerales de la Argentina, formando un complemento á Los Minerales del mismo autor. (Véase las anteriores en el tomo XVI, páginas 206 y siguientes, y 273 y si- guientes). T. XVIl 24 — 360 — lado cerro de San José del Morro, situado al sur del citado pueblo La Toma entre las sierras de San Luis y de Córdoba. En el extremo sur de esta última salen además rocas basál- ticas (ó melafíricas) y es probable que ellas participan tam- bien en la constitucion de la sierra de San Luis. Los depósitos de ónix son superficiales, como ha sido observado en otros países y ocupan bajas depresiones entre las lomas indicadas extendiéndose á lo largo de un arroyito. Masas arcillosas y calcáreas, con cantos rodados, las cubren, y una capa de tra- vertina (ó tosca) con inclusion de fragmentos de cuarzo, gneis, granito, etc., separa el ónix del gneis ó del granito. En varios puntos se observa tambien una interposicion de travertina entre el ónix. El banco más considerable de ónix alcanza un espesor de 15. El ónix es compacto, de color predominante verde-claro, pero cambia, en parte, con capas de estructura fibrosa ; estas tienen el aspecto de aragonita, son bien separadas de los pla- nos del ónix, de color blanco ó agrisado, con fibras perpendi- culares á los planos ó radialmente agrupados alrededor de varios centros. En el último caso quedan huecos, cuyas paredes están tapi- zadas con cristales de carbonato de calcio romboédrico. Una estratificación muy fina y ondulada raras veces se manifiesta en el ónix, apareciendo recien á la vista por des- composicion que sigue los planos de separacion ó las rajadu- ras que atraviesan las masas. El color verde cambia en nubes y venas de pardo, amarillo, rojizo, ete., que producen hermo- sos efectos de coloracion y que son evidentemente debidos á la oxidación de carbonato de hierro. Notable es la existencia de huecos, muchas veces perpen- diculares á los planos de estratificacion, y por lo comun an- chos en un extremo, angostos en el otro, con lo que las capitas onduladas horizontales cambian su direccion, ajustándose á la forma del hueco y rodeándole. Puede ser que gases ó vapo- res que se desarrollaron en el fondo del agua, durante la sedi- — 361 — mentacion, los hayan producido. Los huecos están en parte completamente llenados con espato de cal, por infiltracion posterior. En la composicion del ónix entra un notable contenido de carbonato de hierro, además se hallan insignificantes can- tidades de manganeso y de magnesio. Por calcinacion se deshace en fibras pequeñas, tiñéndose de amarillo y de pardo-negrusco. Su peso específico es 2.7, igual á la calcita. La masa fi- brosa, que tiene sólo indicios de hierro, alcanza un peso es- pecífico de 2,9, igual, pues, á la aragonita. El polvo del ónix, tratado segun el nuevo método para dis- tinguir aragonita y calcita (ME1GEN, Central blatt fúr Mine- ralogte, 1901, n* 19), con una disolución muy diluidadenitra- to de cobalto, dió al principio un color blanco sucio ; luego, despues de ser hervido algunos minutos, verde; el de la masa fibrosa se tiñó pronto de violeta. Esta reaccion, junto con la mayor densidad, permite clasificar el mineral fibroso como aragonita. Como la calcita debe quedar blanca óteñirse de blanco-ama- rillento, blanco-azulado ó blanco-verdoso, segun el autor de aquella reaccion, parece que el ónix fuera calcita, pero quedamos algo en duda por su coloracion verde intensa. Sin embargo, este color parece producido por el contenido de hierro, porque el mismo color se obtiene hirviendo una mez- cla de carbonato de calcio y de hierro con nitrato de cobal- to. A favor de la clasificacion como calcita habla tambien la densidad del ónix. Esto concuerda con el concepto más acep- tado de que el ónix sea siempre calcita. Quiero notar que se precisa una disolucion de nitrato de cobalto muy diluida para obtener un violeta claro; disolu- ciones más concentradas dan color azul y matices de azul verde. Aragonita cristalizada dió así variables coloraciones segun el grado de la concentracion. Polvo de calcita queda- ba siempre blanco con muy débil tinte azul. — 362 — La formacion de los depósitos de ónix sin duda es debida á aguas termales, que acompañaron las erupciones andesíticas ó basálticas en época terciaria ó diluvial. Ellas han disuelto tal vez, en su camino, calizas granudas arcáicas, como se hallan en la sierra de San Luis, precipitándose otra vez el carbonato de calcio en forma ae ónix. Menos probable me parece, por razon de las grandes cantidades en que se halía el ónix, que el carbonato de calcio provenga de rocas dioríticas, ó de ro- cas basálticas. Ta) origen termal del ónix, aceptado tambien para depó- sitos en otros países, formaba la base de la opinion de que se trata no de calcita sino de aragonita; hoy sabemos que la ara- gonita se forma tambien en aguas de temperatura baja (307). WARTH demostró últimamente, por formacion artificial de aragonita, que no es la temperatura alta que produce arago— nita, sino la calidad básica (alcalina) de las aguas que tienen en su mayor parte las aguas termales. Pero tambien otros factores desempeñaron probablemente un rol en la produc- cion de calcita ó de aragonita, y entre ellos, creo, el grado de concentracion de las disoluciones y, en nuestro caso, tal vez aun, la presencia de carbonato de hierro en ellas. Los depósitos de ónix de San Rafael (arroyo Salado, en la pendiente norte del rio Diamante), son muy parecidos, por no decir idénticos á los de la sierra de San Luis. Ellos descansan sobre una arcilla areniscosa, margosa, muy desmenuzable, de color gris rojizo muchas veces con tosca y están cubiertos en varios puntos por travertina. Sobre estas arcillas, que son sin duda de un terreno mo- derno, se nota en las barrancas sur del río Diamante un man- to de dolerita en columnas. En un punto del vallecito del arroyo Salado he observado un conglomerado con fragmentos angulosos de una roca fel- sítica cubierto con capas de aragonita fibrosa y alternando con travertina. La formacion del ónix y de travertina es aquí evidente- — 363 — mente en conexo con erupciones doleríticas que han tenido su foco principal en el volcán del cerro Diamante, al lado sur del rio Diamante. El color principal del ónix de San Rafael es igualmente verde, y según las pocas muestras que poseo, más claro y más transparente que el de la sierra de San Luis. El ónix de la sierra de San Luis se le explota desde hace al- gunos años y es conocido en el mercado por su belleza, sien- do tan apreciado como las mejores clases que vienen de Méjico y de California. Creo que hay más depósitos no des- cubiertos. El de San Rafael va á conquistar sin duda igual fama. Su explotacion tropieza todavía con dificultades de transporte que desaparecerán con la terminacion del ferrocarril, ya en construccion, que une San Rafael con Mendoza. Añado algunos apuntes generales sobre el ónix. Hay que distinguir entre el ónix precioso, que es cuarzo eripto-cristalino, una variedad de calcedonia y el ónix ordi- nario ú ónix-mármol, que es carbonato de calcio. Le han lla- mado así por cierta semejanza en belleza y textura, con el ónix verdadero. El ónix-mármol de primera calidad debe ser compacto, homogéneo, transparente y de un color hermoso (con venas y nubes). El color más predominante es verde, pero hay de todos los colores, como amarillo, rojo, café, negro, azul, na- ranja, clavel, limon, nogal. El ónix « Pedrara», de México, muy apreciado, tiene matices de clavel. El de color blanco figura en el comercio como alabastro (el verdadero alabastro es sulfato de calcio hidratado). Los países más importantes que le producen, son : Califor- nia, Arizona, Utah, México, Egipto y Algeria. El precio es sumamente variable, cambiando entre 50 cen- tavos y 50 pesos por pié cúbico. Tambien se llaman ónix, á veces, á variedades de estalacti- tas 6 mejor de estalagmitas, con estructura fibrosa radial en — 364 — capas concrecionadas, de color principal blanco con tintes verde, café, etc., las cuales provienen de cavernas, en regio- nes calcáreas (Arkansas, Italia, Francia, Alemania, etc.). VII CRIADEROS AURÍFEROS DE LA RINCONADA (PROVINCIA DE JUJUY) Entre los numerosos criaderos auríferos de la Puna de Jujuy, República Argentina (entre 22% y 23”, 65730" y 66230"), son los más conocidos los de La Rinconada, pueblo pequeño situado á una altura de 3950 metros (22230 ' y 66210" aproximadamente), en un rincon — de ahí su nombre—de una quebrada de la pendiente oriental de la sierra de Cabalonga, que separa el valle del caudaloso rio de San Juan de Mayo (afluente superior del rio Pilcomayo) de una gran meseta (al- tura media de 3500 metros) con la muy extensa laguna de Po- zuelos. El agua de ésta, variando segun las estaciones, es siem- pre abundante. Elextremo sur dela laguna, en que desemboca el arroyito de La Rinconada (con muy poca agua) se halla á una distancia de cerca de 20 kilómetros. El ferrocarril de Jujuy á Bolivia, cuya construccion ha empezado, pasará á distancia de cerca de 45 kilómetros al naciente del pueblito (línea recta). Los caminos para carros hasta Jujuy y Salta son buenos y su construccion, hasta el ferrocarril, no tropezará con difi- cultades. La vegetacion es sumamente escasa, en particular en la meseta, predominando las compuestas; entre ellas hay un ar- busto leñoso y resinoso (Lepidophyllum quadrangulare, lamado « tola »), que usan de combustible, Más importancia — 365 — como combustible, por su sistema leñoso, en mayor parte subterráneo tiene Azorella diapensiordes As. Gr., llama— do « llareta », de la familia de las umbelíferas. Se le usa, por ejemplo, para motores á vapor, como sucede en el estableci- miento Timon Cruz, mencionado más abajo. CO 771 Mucho más rica es la vegetacion en el valle del rio San (1 ppon001114) 11111 ATT nn ya , WN Al 11110 ENE 7777 11 y di CG) UD AN 6 = WR 1111 <= any dl ed AMI 1 5111131 vu 0 y UE IM A VERS A j pe LT Munaipata E y DM | am o q | A INS aii Y Socavón cae Lavaderos ALZAN CAE y Lavaderos e | Po, Da Croquis de las vetas de oro de San José de la Rinconada (Jujuy) Juan. Entre los árboles figura aquí en primer lugar «Chur- qui » (Prosopts ferax, Gr.), que suministra excelente ma- dera para combustible ú para construcciones. Las vetas de cuarzo aurífero se hallan dentro y fuera del pueblo en gran cantidad, siendo interpuestas entre pizarras negras y grauvaca (silúricas ó devónicas), con rumbo de norte á sur é inclinacion casi perpendicular. Su espesor va- — 366 — ría entre pocos centímetros hasta dos metros; en la mina Blanca ellas alcanzan hasta cerca de 15 metros (empalme de varios filones). Su corrida es de varios kilómetros. Excavacio- nes muy viejas se extienden por todas partes, sobre las vetas como sobre el aluvion aurífero que cubre las pendientes. El trabajo más formal consiste en un socavon que princi- pia al nivel del arroyo y corta en direccion poniente á na- ciente una série de vetas. Su longitud ha sido, en Febrero del año 1901, 129.5 metros. Hasta debajo de la iglesia él tendrá un largo de cerca de 160 metros, quedando cerca de 16 me- tros abajo del nivel de ésta. Hasta aquella fecha han sido cor- tadas siete vetas, cuyo ancho en el corte, es: 8, 12, 10, 12, 14, 110 y 27 centímetros respectivamente cada una. Al poniente siguen varios otros filones, que afloran en parte en la misma plaza del pueblo. Los filones se hallan, con predominancia, en pizarras arci- llosas negras, teniendo ellos, en general, mejor vista, en cuanto á la ley, que los dentro de grauvaca. En la última he observado en varios puntos mucha pirita de hierro crista- lizada transformada en hierro pardo. Las pizarras son, se- gun me han dicho, en la caja, auríferas. El cuarzo es compac- to óporoso, de distintos colores, en parte estratificado. En las muchas muestras revisadas he encontrado poca pi- rita de hierro (descompuesta) y más escasa blenda. Hay oro á la vista. Las vetas del socavon, en tiempo de mi visita, be- neficiadas en el establecimiento Timon Cruz, cerca de La Rinconada, en el molino de Huttington, dieron, segun me han dicho, entre I y 1,5 onzas, sin beneficio de los residuos, pues el molino no tuvo concentracion por fruevanners. Dicen que tiempo atrás los cuarzos daban cerca de 10 on- zas, empobreciendo mucho por abajo. Lavaderos viejos se hallan principalmente en la salida de la quebrada, donde el suelo removido, zanjas viejas y ruinas de habitaciones, marcan los trabajos hechos en siglos pa- sados. Hoy dia, en tiempo de lluvia, los habitantes, reco- — 367 — giendo el agua en pequeñas represas, lavan todavía, vendien- do las pepitas de oro en los almacenes para costear las pocas exigencias de su vida. Aluvion sacado en una calle, cerca de la plaza, frente del almacen de Angel Saravia, y lavado ante mis ojos en ba- tea dió 0,612 gramos de oro por 0,2 de metro cúbico. El oro se halla en formas redondeadas, granitos, pajitas y alambres, en su mayor parte muy pequeños, no alcanzando un milíme— tro. Las pepitas redondas son escasas. Notable es la presencia de mucho hierro magnético, que sin duda proviene de traquitas. Tomando en consideracion que éstas no se hallan en inmediata cercanía de las vetas, pero si algo distante (por ejemplo, en el Cerro Redondo, cer- ca de una y media legua al norte, como tambien al poniente de La Rinconada) y además, que hay pepitas completamente redondeadas, es probable que el aluvion aurífero no esté for- mado enteramente ¿n loco (por descomposicion de las vetas), sinó, á lo menos en parte, por transporte, si bien tal vez no lejano. Dícese quese halla tambien hierro magnético en los cuar- zos de los filones, pero esto me parece una equivocacion, siendo las partículas que se puede sacar por el iman, del cuarzo triturado, no más que hierro saltado de los quebrado- res del molino. Interés mineralógico tiene el plomo nativo en el alu- vion (véase estas mismas comunicaciones). El título de oro, constatado en la Casa de Moneda, Buenos Aires, por el señor doctor J. KyLe, son 880 milésimos, el resto es en su mayor parte plata. El ensayo ha sido hecho directamente sobre pepitas de aluvion. Tal ley, comparada con la de oro de los placeres de Ajedrez y Eureka de la mis- ma Puna de Jujuy (35 kilómetros al sur y 50 kilómetros al norte de La Rinconada, respectivamente), es muy baja, siendo ella 959 y 976 respectivamente (segun J. KYLeE y Y. NOVvARESE). La ley se acerca á la del oro aluvial de La O Perdida, cerca de Santa Catalina, al norte de La Rinconada, que tiene 850 milésimos. Si los filones auríferos están relacionados con las tra- quitas, me parece muy dudoso. En la quebrada de La Queta, entre Cochinoca y La Rinco- nada, he observado en inmediata cercanía de filones aurí- feros, granito (ó granito porfídico) dentro de pizarras silúri- cas (ódevónicas), las que en parte han sido transformadas en contacto con el granito, en roca gneisica, incluyendo la ma- sa pizarreña, ojos de feldespato, cuarzo, etc. Vetas de cuar- zo con ortoclasa cruzan las pizarras ó están intercaladas. La misma roca granítica se halla más al sur de la quebrada, en la sierra de Quichagua, como en la cadena de Cochinoca, siendo seguro que tiene gran propagacion en toda la Puna de Jujuy. El granito participa tambien segun BrRACKEBUSCH, en la composicion de la sierra de Aguilar, al sur de Cochinoca. Asíno hay que olvidar la existencia de esta roca, si sequie- re discutir el origen de los criaderos auríferos. Resta decir, que en las labores de La Rinconada el agua se encuentra ya á cerca de 10 metros de profundidad, lo que constituye una gran molestia para los trabajos. El terreno bajo no es adecuado para desaguar por soca- vones. VIII CRIADEROS DE SELENIURO DE COBRE, DE SULFURO DE COBRE Y DE SULFURO DE PLATA. — CARBONATO CON CLO- RURO DE COBRE (PROVINCIA DE CATAMARCA). Las muestras provienen de un lugar al poniente de Tino- gasta, provincia de Catamarca. En una masa silíceo-calcítica de muy perfecta estratifica- — 369 — cion, se destacan capitas muy delgadas de un mineral fino- eranuloso de color azul-violeta, compuesto de seleniuro de cobre. Las reacciones al soplete son muy evidentes, indican- do un gran contenido de selenio. Las capitas más gruesas y al parecer más puras del mineral, tienen apenas 5 milíme- tros de espesor, pero al diso| verlas en ácido con efervescen- cia queda siempre un resíduo de sílice ó masa terrosa. Con el mineral alternan capitas muy delgadas de Chalcomenita (selenato de cobre) de carbonato de cobre y de yeso. Es casi seguro que se trata aquí de Umangita, encontrado junto con Eukairita, hace años, en la sierra de Umango (al veste de Vinchina), provincia de La Rioja, y descripto por KLOCKMANN. El Umangita contiene: selenio, 45,4 por ciento ; cobre, 54,6 por ciento (Cu, Ses). La masa arcillo-calcítica-silícea que forma la ganga y que es cruzada en parte por una red muy fina de estos mis- mos minerales, es muy probablemente una tufa. Sobre los planos de estratificacion hay dendritas de mineral de manga- neso como incrustaciones de carbonato de cobre. En otras muestras aparecen, en la misma ganga muy ferrí- fera, filoncitos sumamente finos y muy lustrosos, al parecer, de sulfuro de cobre, y mezclas de éste con seleniuro. Al examinar el sulfuro en un matraz como en tubo abierto en dos extremos, notábase siempre un insignificante subli- mado blanco agrisado en inmediata cercanía del polvo á en- sayar, desprendiéndose al mismo tiempo poco humo, que co- loreó la llama de verde. Estas reacciones hicieron suponer la existencia del teluro, pero no podía conseguir la fundicion del sublimado en goti- tas claras, como exige el teluro, volatilizándose el sublima- do al calor rojo. Ultimamente recibí del señor doctor ScHmIbr, de Andalga- lá, una muestra, absolutamente igual á las arriba descriptas —supongo es de la misma procedencia ó á lo menos de la — 3710 — misma clase de criaderos, — en la que dentro de aquella misma ganga se destacaban capitas delgadas de un mineral, compuesto de cobre y de azufre, con los caracteres de sulfu- ro de cobre. En un otro pedazo del criadero se presentó, formando un filoncito muy delgado entre las capas estratifi- cadas de la ganga, como igualmente en cristales muy peque- ños, diseminados en la masa silíceo-calcítica, un mineral de plata, de color blanco-agrisado, más oscuro en la superficie, probablemente árgentita. Al ser examinado el sulfuro de cobre en un tubo abierto en dos extremos, se formaba un fuerte sublimado blanco- agrisado alrededorde la muestra, tanto arriba como abajo, con un borde amarillento y amarillo-parduzco más arriba en el tubo. Este sublimado fundió al calor de la llama (sin so- plete) en gotitas negras, que al enfriar, tomaron color ama- rillo-rojizo y amarillo-parduzco, color que se puso cada vez más claro, solidificándose la masa fundida en un agregado cristalizado de agujas finas. Expuesto el tubo por algun tiem- poal aire, las agujas se mostraron muy higroscópicas, trans- formándose en masa granulosa de color verde-claro. Al ser calentado el tubo de nuevo, despues de la volatilizacion del agua, se formó un depósito que fundió otra vez en gotitas negras, repitiéndose en seguida los fenómenos descriptos. Durante la operacion salió del tubo mucho humo gris- blanco, que sublimó en la parte superior del tubo con color gris-blanco, en parte negro, pardo ó amarillento y que colo- reó la llama de verde-azulado. Las mismas reacciones se manifestaron al hacer el ensayo en un matraz, pero en algunos casos el sublimado fundió en gotas claras. Si bien algunas de estas reacciones recordaron el teluro, la mayor parte habló en contra. El examen del sublimado dió por resultado la existencia de cobre en él. Esto y la circunstancia de que el sublimado, con la consiguiente fundicion en gotas, etc., se formaba sola- — 3711 — mente en cantidad considerable, cuando la muestra del mi- neral elegido contenía capitas de carbonato de cobre á la vista, dió motivo para analizar éste solo, aplicando á este fin incrustaciones de carbonato (de aspecto de malaquita gra- nulosa), como se encontraron sobre las muestras. Resultaron las mismas reacciones: formacion de un subli- mado gris-blanco, fundicion en gotitas negras con las si- guientes manifestaciones arriba descriptas. Estas reacciones no podían venir de otra substancia sino de cloruro de cobre, lo que fué confirmado por el ensayo directo del cloro en el carbonato de cobre. Como las capitas de sulfuro de cobre están acompañadas siempre de tal carbonato en mayor ó menor cantidad, se ex- plican así las á primera vista extrañas reacciones (parecidas á las del Nantokita, Cl Cu). El mineral podemos considerarlo como mezcla de malaquita con oxicloruro de cobre, siendo muy probable que tales mine- rales tengan gran propagacion en nuestro país (por la accion del cloruro de sodio sobre el afloramiento de los criaderos). He hecho mencion de las reacciones porque no las encuen- tro descriptas en los tratados de mineralogía y de ensayo de. minerales á mi disposicion, y á la vez para llamar la atencion sobre estos minerales. Por DomeYko conocemos el Atlasita, una mezcla de ma- laquita con atacamita, de Chañarcillo, en Chile. Los criaderos descriptos de seleniuro de cobre, etc., me- recen, en sentido científico como práctico, la mayor aten- cion. Espero poder dar, en breve, más detalles sobre su na- turaleza. IX CRIADERO DE ÓXIDO DE ESTAÑO (CASITERITA) CON ESCO- RODITA Y PIRITA ARSENICAL EN LA PROVINCIA DE LA RIOJA. La casiterita ha sido constatada hace años en la provin- cia de Catamarca, sin que se haya conocido el nombre del lugar. Una muestra, en que cristales bien formados se hallan en una roca parecida al Greisen, en drusas como incluidos, me ha sido regalada en el año 1894 por el ingeniero Húnicken, declarándome éste señor que el criadero no era explotable. Como la muestra es muy distinta de las del lugar abajo men- cionado, es muy probable que provenga de otro criadero. El descubrimiento de varios filones de Wolfram, en la sie- rra de Córdoba como en la de San Luis, hizo esperar tambien el del óxido de estaño, por razon de encontrarse estos mine- rales muchas veces asociados. No obstante mis investigaciones, no pude constatar en es- tas minas el estaño al estado de casiterita, nien las vetas ni en las cajas (sobre un fosfato estanífero voy á referirme en otro lugar). La falta del óxido de estaño fué además muy extraña, dado el criadero del mineral, en granitoen una inmensa propaga- ción (sierras de San Luis, Córdoba, Catamarca, La Rioja, Tucuman, etc.). Esto tal vez encuentra su explicacion, — para no hablar de la poca iniciativa minera de nuestros serra- nos — en la dificultad de conocer el mineral, á causa de su carácter no metálico, si se prescinde de su alto peso especí- fico, propiedad, sin embargo, en que gente lega, como la ma- yor parte de nuestros mineros y cateadores, no se fija. Tanto más podemos felicitarnos por la buena noticia, llega- — 313 — da hace poco, de que el ansiado mineral ha sido descubierto porel ingeniero DameEL Babor, en el Cerro de las Minas, dis- trito Mazan departamento Arauco, provincia de la Rioja. El señor BaBorT ha tenido la amabilidad de remitirme muestras así como algunos datos que ilustran la naturaleza de los cria- deros. El Cerro de las Minas, en cuya cumbre y falda aflo- ran los filones, se compone, como me escribe este señor, de gneis con rumbo Noroeste 30”, granulitos porfíricos y grei- sen. Los filones de cuarzo compacto ferruginoso, en que se halla el óxido de estaño, cortan a ellos con direccion constan- te de Este á Oeste, pero con variable inclinacion desde 30” hasta la vertical dirigida hacia el Norte ó Sur, siendo probable que ellos se unan en más profundidad. Su ancho varía entre 30 centímetros y dos metros. El óxido de estaño, de color gris-parduzco, se presenta en agregados cristalizados de grano grueso — caras de cristales son bien visibles y alcanzan hasta 1 centímetro de largo — 6 tambien en cristales sueltos, constituyendo fajas ó masas irregulares con preferencia contra las salbandas. El está siempre asociado con mica (Zinnwaldita ?), que forma una faja casi contínua contra el salbanda. De otros minerales que acompañan la Casiterita las muestras remitidas contenían so- lamente Pirita arsenical y Escorodita (véase abajo). La pre- sencia del óxido de estaño se nota claramente en todos los afloramientos y en una extension de más de mil metros de longitud. Por falta de trabajos de reconocimiento no se sabe todavía si la casiterita se encuentra tambien en las rocas de la caja (greisen y granulito portírico, segun BABOT). El acarreo alrededor del cerro contiene tambien el mine- ral. Con la facilidad del agua en su proximidad, los criaderos pueden ser beneficiados con poco costo. Chumbicha, esta- cion del ferrocarril Recreo-Catamarca queda catorce leguas distante del criadero. — 314 — El arriba mencionado escorodita se presenta, en las mues- tras remitidas, en forma de un filon de espesor hasta de 30 centímetros, dentro de cuarzo, es finamente cristalino ó com- pacto, de color verde-claro é incluye pirita arsenical y granos de casiterita. Donde la pirita está más concentrada y par- cialmente descompuesta con formacion de capitas delgadas y superficiales de yeso, el color verde cambia en pardo. El mi- neral entra, tomando color pardo y amarillento entre el cuar- zo deshecho en pedazos, formando incrustaciones cristalinas delgadas, en que relumbran cristales muy pequeños. Las reacciones observadas, que incluyo para completar la descripcion de « Los minerales de la República », son las si- guientes: Sobre carbon funde desprendiéndose gas arsenioso, Fundido en pinceta es magnético. En un matraz da agua, gas arsenioso, cambiando el color verde en pardo y al enfriarse en amarillento sin entumecerse (diferencia de Farmacoside- rita). El depósito blanco, que se forma en el matraz, es algo amarillento por la formacion del sulfuro de arsénico á causa de la presencia de la pirita arsenical. En potasa cáustica el polvo se pone pardo rojizo (formacion de peróxido de hierro). No se disuelve en ácido nítrico, pero si en clorhídrico, al ca- lor, quedando un residuo de sílice y de hojitas de mica. La disolución tratada con amoníaco precipita arseniato de hierro. Por fundicion con nitrato de potasio, en una cuchara de platino, se forma peróxido de hierro, que queda al disolver la masa fundida en agua. En el filtrado se reconoce el ácido ar- sénico por nitrato de plata, precipitándose arseniato de plata con color rojo. Como es conocido, el escorodita representa arseniato de hierro normal, As, Oj Fez 4-4 agua(49,78 por ciento ácido arsénico, 34.63 por ciento peróxido de hierro, y 15.59 por ciento agua). AvÉ LALLEMANT le mencionó de la mina Zapallar, cerca de Quines, provincia de San Luis, lo que puedo afirmar segun muestras existentes en el Museo Mineralógico de la Univer- — 319 — sidad de Córdoba. Ellas son muy parecidas á las arriba des- criptas. En Sud América el mineral se halla además en el Perú (Lucma), Chile (Taltal), Brasil (Minas Geraes). PLOMO NATIVO EN EL ALUVION AURÍFERO DE LA PUNA DE JUJUY Le he hallado en un aluvion aurífero de La Rinconada, de- partamento de Cochinoca, provincia de Jujuy, en forma de pequeños globulitos, granitos, chapitas y alambritos cubier- tos de una película gris terrosa de carbonato de plomo. El mayor granito tuvo dos milímetros de espesor. Las formas son iguales á las de oro nativo del mismo aluvion, redondea- das ó apuntadas. En los filones de cuarzo aurífero (véase Los criaderos auríferos de La Rinconada, en esta misma comunicacion), sobre los que reposa el aluvion, no he podido constatar un mineral de plomo, por cuya reduccion se ha formado el plo- mo, no obstante de una minuciosa investigacion de las mu- chas muestras sacadas de las vetas. Un sulfantimoniuro de plomo y galena he observado en otras vetas auríferas de la misma region (El Torno, cerca de Santa Catalina y San José, al poniente de La Rinconada). La existencia de este muy escaso mineral no puede ser puesta en duda, como sucede en muchos otros casos, pues por una introduccion casual de plomo en el aluvion, por ejemplo de municion, no hubieran podido producirse aque- llas formas particulares. Segun Dana, el plomo nativo se encuentra en las mismas T. XVI 25 — 316 — formas en aluviones auríferos en el Ural, Altai, en las este- pas de los Kirgeses y en Montana (Estados Unidos). DomeEYKo menciona plomo nativo dentro de hierro meteó- rico de Tarapacá, en Chile, y Ra1moxbir del cerro Santa Bárba- ra, Huancavélica, Perú; estos dos puntos son los únicos, en que se conoce en Sud América plomo nativo. En el últi- mo él se halla junto con galena dentro de una masa escoriá- cea. Muchos mineralogistas miran estos hallazgos con des- confianza. XI RUTILO (NIGRINA) DE LA SIERRA DE CÓRDOBA Muestra proveniente de la sierra de Córdoba, en forma de rodado, del tamaño de un huevo de paloma. Agregado granu- loso, en parte fibroso. La parte central es de color pardo- rojizo con raya amarillenta y hojitas delgadas (del clivaje) de ella son translúcidas; la parte exterior es negra metálica, con raya negra. La transicion es paulatina, manifestándose sólo en el color. La densidad de la parte interior es 4,3, au- mentándose por afuera, donde alcanza en las partes com- pletamente negras á 4,9. Contiene, además del ácido titáni- co, óxido de hierro. Evidentemente se trata aquí de una transformacion de rutilo en hierro titánico, conocido bajo el nombre « Nigrina ». — 3117 — XI! ULEXITA (BORONATROCALCITA) DE LAS BORATERAS DE JUJUY Este muy importante mineral de las « Salinas Grandes », en Jujuy, ya lo hemos mencionado en « Los Minerales ». H. BurrceNBacH ha publicado en los Annales de la So- ciété Géologique de Belgique, tomo XXVIII, entrega 3?, 1901, un interesante trabajo sobre sus criaderos. Segun él, éstos se hallan en la parte exterior de las salinas, siendo ocupada la parte central por sal gema (20 á 30 centímetros de espesor con disminucion por afuera). El mineral se halla en la superficie ó cerca de ella hasta una profundidad de 1,5 metros en concreciones nodulosas (llamadas « papas» por la gente), del tamaño de un puño, por lo comun, las que aglomeradas entre sí y envueltas en arcilla y arena forman capas de 10 hasta 70 centímetros de espesor, que reposan sobre arcilla azulada; debajo de ésta no hay más mineral, La cantidad, espesor y posicion relativa de las capas es muy variable. Sal comun impregna todos los nódulos, que son muy húmedos al ser sacados, pero se quita fácilmente la sal junto con la tierra, secando los nódulos al aire y sacu- diéndolos. De este modo no queda más que cerca de un 2 por ciento de cloruro de sodio en el mineral. En los depósitos se hallan en parte yeso, caliche (NO, Na), glaubesita (SO, Na, SO, Ca), cloruro de sodio y pickeringi- ta (SO, Mg (SO,)* Al,, 24 agua). La formacion del mineral continúa todavía hoy, por la ac- cion de las aguas que contienen el borato disuelto y queal evaporarse producen los nódulos. — 3718 — Sobre la formacion de los criaderos en detalle, consúltese el citado artículo. Tres análisis del mineral, han dado, segun BUTTGENBACH, el siguiente resultado : 1 : 11 100 O 36.32 39.30 39.10 Cala AROS 13.34 19525 E A A 6.87 - dela Js A 32.00 20.03 28.80 MeborDo asta ro, 1.40 0.60 0.95 O A o. 00.49 indicios 0.57 INELCIL A A No . 0 20 1.98 1522 NaGSO% ul tioh dol ha] 1.39 10 1.20 CaCOraas os Rio 1.42 indicios 0.97 Substancias terrosas...... 7.83 8.20 AT Totales: is ido 100.0] 100.00 100.00 Calculada la cantidad del ácido bórico, del óxido de calcio, de sodio y del agua por 100 partes, resulta, más ó menos, la composicion teórica del Ulexita, dada por la fór- mula : Ca, Naz BO,, Oys, 16 agua es decir : Por ciento TO OM MAA eso UR 43.10 CODI ed Dd SU 13.79 A E NO 7.63 HO A AENA, aa 4 35.48 Compárese en « Los Minerales » la otra fórmula, sostenida por otros autores. — 379 — XII! SMITHSON!TA (CARBONATO DE ZINC) DE CRIADEROS DE BLENDA Y DE GALENA DE LA SIERRA DE CÓRDOBA 4 La muestra proviene del departamento de Minas, provin- cia de Córdoba, de uno de los numerosos filones de Blenda y de Galena con ganga de cuarzo, que se hallan dentro del terreno arcaico de esta region. El smithsonita se encuentra en cavernosidades, en cris- tales casi aislados ó formando agregados cCristalizados, botrioidales, estalactíticos, costras, etc., Ó masas fino granu- losas. Los cristales pequeños (4 R), tienen aristas redondea— das y son de color amarillo claro, transparentes, de lustre nacarado ó algo grasoso, y contienen insignificantes canti- dades de hierro y de manganeso. La reaccion del cadmio es muy clara. | Los minerales que le acompañan en la muestra, son: blen- da, galena, cerusita y cuarzo. Guarzo compacto ó cerusita ó mezclas de ellos con galena y blenda forman el asiento de los agregados. En una muestra, los cristales se apoyan sobre mineral de manganeso, arriñonado, depositado sobre cuarzo, y están cubiertos con cristales pequeños, blancos, de cerusita. — 380 — XIV ALUMINITA CON CUPRITA Y COBRE NATIVO DE CRIADEROS METALÍFEROS DENTRO DE TRAQUITA, DEL CERRO ATAJO PROVINCIA DE CATAMARCA). La muestra, recogida por el ingeniero Frtixb en el Cerro Atajo, en un punto cerca de la mina Triunfo, tiene forma nodosa, recordando, por su aspecto blanco y terroso, el caolin, del que se distingue, sin embargo, inmediatamente, por pegarse muy poco á la lengua. Muy blando en la superficie y tiñendo los dedos, pega tambien mucho al mortero de ágata, en que se le pulveriza; es algo más duro por dentro éincluye algunos trozos irre- gulares de cuprita, en que se destacan alambres de cobre nativo. Calentado en un tubo da abundantes vapores de agua (46 por ciento aproximadamente) los cuales hácia el fin de la operacion se tornan ácidos (ácido sulfúrico y sulfuroso). Al soplete es infusible. Con disolucion de cobalto se tiñe de azul. Con soda da la reaccion hepática. Se disuelve en áci- do clorhídrico y nítrico con separacion de muy poca canti- dad de masa flucosa de ácido silícico. Al tratamiento por agua hirviente se obtiene una disolu- cion que da trazas de sulfatos y cloruros. Estos caracteres, como la determinacion cualitativa por vía húmeda del ácido sulfúrico y de alúmina — hierro falta, — nos hacen conocer en este mineral un sulfato básico de alú- mina que, si noes Aluminita (Websterita) propiamente (para su exacta determinacion se precisa un análisis cuantitativo), pertenece á lo menos á la misma clase que éste. — "391 = El mineral ha sido formado, evidentemente, por la accion del ácido sulfúrico, productode la oxidacion de sulfuros me- tálicos, sobre traquita, roca comun en esta region de vetas metalíferas. Entre los sulfuros de éstas son los más comunes pirita de cobre, cobre abigarrado y cobre gris, asociados en algu- nos casos con cuprita y cobre nativo. am. RESULTADOS HIPSOMETRICOS DE UNA EXCURSIÓN Á LA SIERRA DE CÓRDOBA (1901) Por OSCAR DOERING Con el objeto de extender la exploracion magnética de la provincia de Córdoba, emprendí, en 1901, un viaje, á lomo de mula, á los departamentos del Oeste de la misma. Los resultados de mi excursion que principió el 16 de Fe- brero concluyendo el 23 de Marzo, son de gran variedad: á más de las observaciones magnéticas he traído la determinacion de la longitud y latitud de las localidades en que he de- morado uno ó más días, he hecho estacion trigonométrica en muchísimos puntos del camino, y he levantado, con la brú- jula en la mano, el itinerario de mi viaje. Asimismo he es- tudiado detalladamente el relieve de mi camino, haciendo frecuentes observaciones con aneroides controlados por hip- so-termómetros, con el objeto de apravecharlas para el cál- culo de las alturas. - Anticipo en estetrabajo Jos resultados de esta última ca- tegoría, que interesan á un público más numeroso ; pero an- tes de entrar en materia, daré cuenta, á grandes rasgos, del itinerario de mi viaje. Despues de terminadas en Cosquin, punto de mi partida, las observaciones magnéticas y otras preliminares, salí el 20 de Febrero en direccion al Norte. En San Francisco aban- AO IT 26 — 384 — doné el carril que atraviesa de Norte á Sur el departamento La Punilla y cruzando el río me dirigí a] Noroeste, camino á La Candelaria. Pronto sellega, en medio de una tupida vegetacion arbórea, á la primera cadena de la sierra que, continuando al Norte por todo el departamento de La Punilla, separa de este valle, las pampas de la ladera oriental de la sierra alta. Del río de San Francisco (755 metros) hay que subir unos 200 metros para llegar á la cañada de Matacaballos (955 metros) y en seguida sesubeporun planoinelinado desprovisto de árboles, pero cu- bierto de abundantes pastos : es la pampa de Olain que es- conde en uno de sus numerosos repliegues las casas de la estancia de igual nombre (1120 metros), antigua y valiosa propiedad del hospital San Roque, en Córdoba. El punto cul- minante en el camino que llevamos, tiene una altura de 1177 metros; de allí se domina, con todos sus detalles, La Puni- lla, desde Huerta Grande hasta las barrancas de Santa María. Las alturas del macizo que se presenta á nuestra vista al Oc- cidente y al Norte hasta el río de Avalos son más elevadas aun, pero el camino evita, en lo posible, las alturas y bus- cacon frecuencia los bajos, brindando, de esta manera, al viajero el alegre aspecto de una vegetacion arbórea. La primera depresion, poco profunda, que atravesamos, es la de la Cañada del Coro (1087 metros), valle fértil y bien cultivado. Sigue, poco despues, una incision honda angosta, surcada por los primeros torrentes del río Pinto, con lade- ras escarpadas de 150 metros de altura sobre el lecho del río, pintadas con los variados matices del verdor de árboles seculares y densos arbustos. El paso del río Pinto (985 me- tros), á poca distancia del puesto de Orcopalta, sus tortuosas bajadas y sus alrededores constituyen una infinidad de pai- sajes unos más atrayentes que otros. En seguida cruzamos dos depresiones poco ahondadas con pequeños rastrojos lle- nos de maíz: el Agua de los Algarrobos (1103 metros) y el Riachuelo (1094 metros), arroyo de pequeño caudal y case- — 385 — río diseminado. Con el paso del río Avalos (1211 metros) cambiamos de rumbo y de panorama : el camino se dirije de- recho al Occidente para ganar la cumbre y la vegetacion ar— bórea se hace más escasa, desapareciendo pronto. Cruzamos en la Yerba Buena (1351 metros) las últimas alturas del Norte de la sierra de Characate, cuna del río Ava- los y seguimos subiendo hasta la Piedra Parada (1538 me- tros) y el Saucecito (1609 metros). Desde aquí, punto más elevado en este trayecto, se divisan, por primera vez, las casas de La Candelaria (1313 metros), situadas á pocos ki- lómetros de distancia al Suroeste en una altiplanicie abrigada por lomas y cerros muy poco más altos. Puse mi campamento al lado de las ruinas del antiguo mo- lino, donde fuimos sorprendidos, en la noche del 22al 23 de Fekrero, por una fuerte helada cuyos efectos destructores pude notar en todos los maizales de los departamentos del Oeste. La Candelaria era una de las mejores estancias de los jesui- tas ; la capilla y la mayor parte del caserío de tiempos anti- guos existen aún; muypocos edificios de orígen moderno están como incrustados en los restos del pasado: son las habitaciones de las familias de BENJAMIN CASTRO y SOLANO PorTELA, de los que conservo recuerdos gratos por las mu- chas atenciones de que me han hecho objeto. La pequeña capilla es interesante para el amante de antigúedades. Don SoLano me llevó á uno de los puntos culminantes al sur de la estancia, al Alto del Coquito (1498 metros), de donde se divisan un peñon blanco, Rumibola, y más lejos al Noroeste, Soto, el cerro de la Yerba Buena, los Gigantes, y al Sur, á tres leguas de distancia, la blanca capilla de La Concepcion. Concluídas mis observaciones magnéticas tomé, el 25 de Febrero, elcamino á La Higuera. Las alturas al Oeste se ele- van unos 30 metros sobre el plano de La Candelaria, de allí se baja continuamente, repartiéndose el desnivel de 700 me- — 386 — tros sobre las cinco y media leguas que dista La Higuera, se- gun apreciacion de los indígenas. El camino, flanqueado en su mayor parte por vegetacion arbórea y la abundante chilca (Tagetes glandulifera) es al principio pedregoso, más tarde mo ofrece obstáculos. En el Paso del Cármen (el río á 1034 metros de altura) existe, re- gularmente conservado, pero sin funcionar, el ingenio mi- nero de la finada « Industrial » en medio de un paisaje en—- cantador. Despues de cruzado el largo poblado de Cruz de Caña (1074 metros), pasamos por el Barrialito (936 metros) y el paso de la Sierra (882 metros) llegando á La Piedra Blan- ca (781 metros). En esta poblacion existe, á pocos pasos del camino, un ejemplar muy viejo y grande del Palo Borracho (Chorisia insignis) que merecería el honor de ser fotogra- fiado : tiene una altura de diez metros. Ocupado con mis observaciones en La Higuera hasta el úl- timo día del mes, salí el 1? de Marzo, cruzando el río cerca de Santa Bárbara (614 metros) y siguiendo el carril bien conser- vado que lleva por el Paso del Coro (654 metros) al distrito minero denominado con el nombre genérico de « El Huaico » (670-690 metros). Visité á mi distinguido amigo el coronel RamoN DE OL- Mos que inspeccionaba los trabajos de su mina « La Bella Ta- pada » (692 metros), dirigidos por uno de los mineros vete- ranos, mi buen amigo don GILCASTRO, que á pesar de muchos reveses é ilusiones desvanecidas no ha perdido su entusias- mo por la minería. Toda la region desde Santa Bárbara es árida y seca, recien en el camino á El Coro (856 metros) au- mentan los arroyos y la vegetacion se hace más tupida. Pa- samos por Las Lomas Limpias (918 metros) y Los Molinos (929 metros), lugares de numerosa pero diseminada pobla- cion. Subimos más, y poco despues de haber mirado la capi- lla sobremanera larga de La Ciénega del Coro (978 metros) llegamos en el Durazno á la cumbre de la Sierra del Coro ó Guasapampa (1070 metros). Porla cuesta de los Romeros (981 — 387 — metros) bajamos á la altiplanicie sembrada de palmares que se extiende casi hasta el cerro de la Yerba Buena. Paramos en la Puerta del Durazno (909 metros) recien despues de una excursion involuntaria hacia el Monte de San José (919 me- tros), pues el arriero se consideraba conocedor del camino aun cuando lo ignoraba. Desde mi carpa tenía á la vista los cerros de la Poca y de la Yerba Buena con sus grandes y pequeños satélites, el mo- desto cerro Bola y el guardian de la quebrada de Mermela, el cerro del Agua de la Cumbre. A una cuadra de distancia estaba la casa cuyo dueño me brindó la franca hospitalidad que distingue á los serranos : era el señor Trisray VAZQUEZ DE Novoa, á la vez encargado de la estafeta de Guasapampa. Seguimos viaje hácia Ojo de Agua el 4 de Marzo, siempre por la zona de las palmas en terreno suavemente ondulado y bastante árido. Sobre el camino quedan La Higuerita (922 metros), La Higuera (940) y algunos establecimientos ocultos en los tupidos palmares. Otra vez nos perdimos, tomando un camino que en dirección más occidental nos llevó á un es- tablecimiento situado en la localidad de Cacapiche y de nom- bre Bella Vista (996 metros). Una loma (1037 metros) que tuvimos que subir á fin de encontrar el verdadero camino á Ojo de Agua, explica la eleccion de aquel nombre; de allí pu- de dirigir visuales á la lejana « Sierra de Pinas » (que se llama propiamente de Roscayaco y está situada en la estancia « La Pintada »), á los cerros de la Poca y Yerba Buena con sus compañeros, y darme cuenta de la region desde la cuesta de los Romeros hasta La Argentina. Los palmares se hacen cada vez más tupidos, y al fin entramos á Ojo de Agua (983 metros). Con diferencia de pocos días hacía 25 años que había esta- do en ese punto, que es un idilio rodeado de tristes restos de un glorioso pasado. Todavía existían—en esqueleto —las dos grandes ruedas hidráulicas, de 5"85 de diámetro que movían, en los tiempos que funcionaba el establecimiento — 388 — minero, la una, tres bocartes, y un ventilador, la otra. To- davía estaban en pié las múltiples construcciones y galpones necesarios para la fundición, pero más abandonados, más destruídos. Conservaba su amabilidad, bien conocida de cuan- tos han pasado por Ojo de Agua, la dueña de todo eso, doña PAULINA ROQUE DE JaUDIN. Pero en vano busqué á los pro- hombres de la minería cordobesa que habia eneontrado en Febrero de 1876, reunidos aquí y en La Argentina, á JosÉ María y JuLIO FRAGUEIRO, ÍSAURO LASTRA, CÁRLOS ROQUÉ y EnwNestO JaubIN. Todos han bajado á la tumba y de sus tra- bajos encontré en mi viaje sólo las ruinas. Hice mis observaciones magnéticas y tomé el camino á la antes célebre mina La Argentina (1041 metros), hoy conver- tida en modesto establecimiento agrícola, de donde guiado por mi amigo Lino GU£MEs, tal vez el mejor conocedor del departamento de Minas, seguí al Durazno (1075 metros) y al Saucecito (1096 metros), estancia de su madre doña CELEDO- NIA GOMEZ DE GUEMEs. Frente á esta propiedad, que es un paraíso, se levanta, á dos kilometros de distancia al Sur, pero casi inaccesible por este lado, el magestuoso cerro de la Yerba Buena, á cuya ascension dedicamos el día 6 de Marzo, pasando por las estancias Yerba Buena (1165 metros) y Orcosuni (1235 metros). Como altura de este cerro se ha dado siempre la que ha- bía determinado Martin DE Moussy (1645 metros), con la nota del mismo meritorio explorador que el cerro se eleva 441 metros sobre la estancia de Orcosuni (de 1204 metros segun él), En 1876, que subí por vez primera, con mi com- pañero de tareas doctor JorRGE HIERONYMUS, no disponía de instrumento ninguno para la medicion de alturas; esta vez hice observaciones con aneroides é hipsómetros, de las que me resulta su altura igual á 1663 metros, y pude tambien comprobar la diferencia de nivel entre Orcosuni y la cumbre de que habla Moussy. Del Saucecito busqué un camino que me llevase á Pocho, — 389 — donde pensaba hacer observaciones magnéticas. Pasamos al naciente del cerro de la Yerba Buena, flanqueando el Cerro Bola y cruzamos los terrenos de la estancia La Mudana (1255 metros) —el grabador del mapa de la Provincia ha convertido este nombre en « Médano » — entrando por «Los Corrales » (1206 metros) al Vallecito (1193 metros) cuya poblacion en- tera estaba enferma de conjuntivitis. Con rumbo SE. y más tarde E., el camino nos llevó por el Potrero (1150 metros) y unas peñas interesantes, las Aguilas, al Tala (1022 metros). Poco despues entramos en un valle bastante largo, que corre de (Oeste á Este, y en cu- ya extremidad oriental queda situada la estancia y capilla de Las Palmas (1069 metros). Se pasa una pequeña loma y te- nemos á la vista la extendida y monótona Pampa de Pocho, que en esta parte de Las Palmas, casi derecho al sur, tiene un declive de 1069 á 1043 metros sobre 2á3 leguas de exten- sion. En Pocho (1074 metros), hice mis observaciones mag- néticas no muy lejos de la capilla, á espaldas de la casa del señor JosÉ F. RECALDE. Salí el 13 de marzo para continuar mis observaciones en Villa Viso (La Ciénega). Se pasa por el establecimiento del jefe político, don PrósPERO CÁCERES (1039 metros), situado al Norte de la capilla, y siempre de SSO. al NNE., con y sin camino, por la laguna de Pocho (1026 metros) y la Casa Blanca (1038 metros), propiedad antes del célebre y temido JOVvINO FIGUEROA, ahora del señor EuseBI0 Bustos. La Pampa de Pocho es una superficie inmensa, casi horizontal, de una al- tura media de 1030 metros, que carece de vegetacion arbórea, con excepcion de algunas palmas ralas. Una depresion del terreno, apenas perceptible, ha favorecido la formacion de la laguna, alimentada por unas pocas vertientes, pero prin- cipalmente por la convergencia de las aguas pluviales hácia esa depresion, de modo que su extension varía mucho en años húmedos y secos. Su desagúe se efectúa en direccion al NNE., con un desnivel muy débil, circunstancia que — 390 — impide el completo desagúe de la laguna. En la Ciénaga, adonde se dirige la pequeña cantidad de agua que procede de la laguna de Pocho, se proyectó, hace años, por el finado señor Mayo, la fundacion de una villa con el nombre de Villa Viso. La villa no se ha formado, pero el nombre, consagra- do por un decreto del gobierno provincial, se ha conservado para una parte de la poblacion. Mis observaciones se hicieron al lado de la casa de Mayo, (1000 metros), teniendo en frente el cerro Boroa, que aunque compuesto de dos, separados por un bajo portezuelo, se pre- senta, mirado del Naciente, como uno solo, bien cónico, de una simetría rara vez vista. La última estacion en mi programa de exploración había de serLos Gigantes. La comunicacion directa de Villa Viso con esa parte de lasierra se hace por la cuesta de Las Cha- cras, camino que tomé el 16 de Marzo, una vez concluidas mis observaciones. Antes de entrar en la sierra hay que cruzar el rio Taninga (994 metros) un poco aguas arriba del antiguo establecimiento de fundicion de igual nombre. De allí ade- lante se sube continuamente hasta llegar á la cumbre en La Piedra Sucia (1810 metros), donde falta la vegetacion arbó- rea. La palma no desaparece antes de llegar á la poblacion El Corral de Vacas (1262 metros), pero no se encuentran palmares grandes, sinó ejemplares aislados cuya altura va disminuyendo á medida que se sube; la vegetacion que pre- domina es la de los cocos y molles, más agradable ála vis- ta que la de las palmas con su color verde desteñido. El Divisadero (1095 metros), loma situada cerca de la Posta de Mayo (1080 metros), es un punto á propósito para echar una vista retrospectiva sobre los cerros del Poniente y la pampa de Pocho. En el Pozo del Tala (1130 metros), denominado por algunos «La Sagrada Familia», llama la aten- cion una bonita capilla cuya blancura se descubre desde las colinas situadas al sur de Villa Viso. A la altura de 1500 metros, poco despues de haber pasado la localidad « Tras la — 391 — cuesta » desaparece la vegetacion arbórea, que es bastante tupida en Las Chacras (altura media 1217 metros), poblacion erande, por la que se ha denominado el camino que to- mamos. Grandes altiplanicies cubiertas de abundante pasto y po- bladas por numerosa hacienda vacuna-—la zona de «Los Dos Ríos» se presentan y desde la entrada á la pintoresca que- brada del mismo nombre (1661 metros) aparece el árbol de la sierraalta, el Tabaquillo (Polylepis racemosa), con sus hojas de rosa y sus innumerables capas de periderma que le sirve de abrigo en estos aires tan frescos y de cisterna en esta atmósfera seca. Desde la Piedra Sucia se ofrecen dos caminos para llegar á Los Gigantes : uno que tira más al Este, pasa por (Gruasta y llega al paso del río Yuspe al NNE. de Los Gigantes; el otro recorre toda la quebrada de los Dos Ríos. Elegí el últi- mo y puse mi campamento por décima vez en el mismo lu- gar, á dos kilómetros de La Esquina del señor PABLO PEDER- NERA, en la orilla de un arroyo cuyas cristalinas aguas nacen á pocas cuadras de distancia para unirse pronto con las del río Yuspe. Allí estaba en cómodo contacto con el mundo ci- vilizado y, á la vez, en medio de esa grandiosidad saivaje que la naturaleza ostenta en esta parte de la Sierra de Cór- doba; á 1885 metros sobre el nivel del mar y sin embargo sólo al pié de los cercanos Gigantes que, al Sur y Oeste levan- tan sus calvas cabezas 400 á 600 metros más arriba y tras los cuales el sol se despedía dos horas antes de la hora regla— mentaria. , El que se aproxima á los Gigantes desde el Norte, divisa al Naciente una corrida de cerros abruptos y altos, separados del macizo principal por una quebrada honda y angosta. En este grupo se destaca un cerro altísimo, casi monolito, de forma mas bien cilíndrica que cónica, «El Gigante», Ha pa- sado por inaccesible hasta poco antes del año 1900, y se ha descubierto de qué manera hacer su ascension, recien cuando — 392 — apareció indicado como pedestal de una cruz en homenaje al Redentor. Dediqué el día 19 de Marzo á su ascension, bajo la ama- ble direccion del dueño del terreno, don PABLO PEDERNERA. El Gigante dista sólo 1500 metros del sitio elegido para mis carpas, sin embargo gastamos casi dos horas para llegar á la cima y una hora y cuarto en la vuelta al campamento. A lomo de mula nos trasladamos al pié mismo del Gigante; de allí adelante hay que hacer ejercicios gimnásticos muy variados para subir los últimos S0 metros. Se principia, por el lado del Oeste, por pasar agachado debajo de una gran piedra y se entra en una canaleta que abajo, más ancha y cubierta de escasa vegetacion herbácea, va estrechándose poco á poco y dirigiéndose á la vez hácia el Sur. Donde concluye la tierra, hay una escalera rústica de tabaquillo, de 3 6 4 peldaños. Sin duda, la ascension es más agradable que el descenso que no es recomendable á las personas que sufren de vértigo. En la bendicion de la cruz me dicen que han subido un gran número de mujeres La cumbre del Gigante es un plano de cuando más 100 me- tros cuadrados, en cuya parte setentrional se levanta una cruz de madera, de 7 metros de alto, pintada de verde y ase- gurada con unos alambres puestos contra la fuerza del viento. La base de la cruz está asentada en un pedestal de mampos- tería de 1”5 de alto, en cuya cara occidental se lee : «Siglo xx », y en la opuesta: «Homenaje al Redentor.» La cara dirigida al Sur presenta los siguientes versos: o. Soberbio pedestal á tu grandeza Alzó la tierra con ciclópeo empuje Y ante tu majestad, símbolo eterno Se inclina reverente la cabeza. La vista hácia el Oeste está atajada por la gran mole del macizo de Los Gigantes, pero al Norte se domina la gran al- A AA SAD ES AA an — tiplanicie de San Luis con sus ramificaciones. Al NNE. apa- rec2 el Uritorco y desde allí hasta el Sur se presenta toda la Sierra Chica y los valles á su poniente. Por encima de la sierra, al Este, como si flotase en las nubes, la docta ciudad en medio del verdor de los campos cultivados y los altos del Sur hasta los blancos cerros de Malagueño. Determiné la altura del Gigante en esta ocasión mediante cinco observaciones de aneroides y termo-barómetros en 23253 metros El 22 de Marzo estaban terminadas mis observaciones en los Gigantes y, como siempre, me costó despedirme de los encantos de esta grandiosa sierra para volver á respirar el polvo de las aulas. Sin camino, cruzamos la pampa con rumboal NE. y Este, para seguir el carril construido porel gobierno provincial, des- de la corona de la cuesta del Matadero (1743 metros). La estancia de igual nombre al pié de la cuesta, tiene una alti- tud de 1621 metros. Luego tomamos por el Paso de los Car- neros (1538 metros) y La Hoyada (1448 metros) hasta lle- gar cerca del Cerrito Blanco. En el puesto que se encuentra allí (1323 metros), aban— donamos el carril dirigiéndonos á Los Pozos (1105 metros) y por la Ciénaga (1074) y Los Cocos (1035 metros), á la Ca— pilla de San José (946 metros). En poco tiempo se recorre el camino hasta Cosquin pasando por San Buena (938 metros), donde encontramos otra vez nuestro conocido, el Rio Yuspe, con nombre y exterior cambiado. El 23 de Marzo llegué á Cosquin, de donde había partido para esta exploracion el 20 de Febrero. En este viaje he efectuado mis observaciones hipsométri- cas dela manera siguiente: Tenía siempre á mano uno de mis mejores aneroides, de NAUDET, compensado, que se pres- ta á un uso frecuente y cómodo por su gran formato y por la constancia relativa de su correccion. Este instrumento se ha observado, á intervalos irregulares, cada vez que un — 394 — cambio característico de la configuracion del terreno me lo indicaba conveniente ó necesario. Cuando por una causa cualquiera había una parada de algunos minutos ó más, aña- día las observaciones de uno ó generalmente de dos aneroi- des más, de O. BoHnNe, número 2914, sin compensacion y de 0. BOHNE, número 3604, compensado, que estaban en las pis- toleras de mi montura. En los campamentos se observaban, sin excepcion alguna, los tres aneroides simultáneamente. A fia de controlar los aneroides, llevaba conmigo un ba- rómetro de mercurio, FuEss, número 952, y, para el caso que éste sufriera averías, dos hipso-termómetros de Fuess. Mi precaucion no ha sido inútil; el barómetro no me ha prestado servicios sinó unos pocos días. En uno de esos percances que son tan frecuentes en los viajes con mulas, máxime en los primeros días, el asistente á cuyo cargo estaba el transporte del barómetro, tuvo que saltar de su cabalgadura para sal- var la carga de una mula rebelde y puso la caja del baróme- tro adonde pudo en ese momento crítico. Antes que yo pu- diera correr en proteccion del instrumento, las coces de la atolondrada bestia lo habían destruído. Desde entonces con- trolé los aneroides con los dos hipso-termómetros R. Fuess, número 473 y número 476 que, en vez de las temperaturas de ebullicion, llevan marcadas las presiones del vapor de agua que les corresponden; están graduados de dos en dos milímetros y se leen con una aproximacion de (.2 milíme- tros. Estos termómetros, de vidrio normal de Jena, son verda- deros instrumentos normales, pues han sido comparados mi- nuciosamente en el Instituto Imperial de Física Técnica, en Berlin, que es la oficina de contrastes para toda clase de instrumentos de precision, máxime para los de física. Sus ventajas consisten en que su trasporte es cómodo por el pequeño volúmen y peso que representan y en que es difícil que les suceda una desgracia en los viajes. Por otra parte, si bastan muy pocos minutos para armar, observar y — 39) — desarmar un barómetro de mercurio, se necesita cuando me- nos media hora para efectuar una lectura de dos hipso-termó- metros. En la cumbre de los cerros, su manejo ofrece más dificul- tades por la fuerte corriente de aire: el gasto de tiempo es más grande aún, lo mismo el de fósforos y paciencia para lle- gar áver al fin el agua en ebullicion y obtener una lectura irreprochable, en posicion sumamente incómoda, es decir echado en el suelo. La aproximacion de 0,2 milímetros que esos instrumentos admiten, es más que suficiente para el control de los aneroides en un viaje, y, hasta hoy, la cons- tancia de sus indicaciones no ha suscitadodudas. La concordancia de los dos instrumentos hasido sumamen- te satisfactoria: aplicadas las correcciones del caso — por error de la escala y por el largo de la columna de mercurio que queda fuera de la atmósfera de vapor — el máximum de divergencia ha sido de 0.14 milímetros ; generalmente los dos acusaban la misma presion dentro de los límites de 0. 1 milímetros. Estas diferencias son bien observadas, pues lle- vaba dos aparatos de ebullicion que me permitían hacer la lectura simultánea de los dos termómetros. ; Las observaciones hechas en esta excursion son muy nu— merosas. Se han observado : Lecturas 5 instrumentos á la vez en 16 ocasiones ........ 80 4 » » 36 A 144 3 aneróides » 98 e PEE 294 2 » » 167 » A E E IN 34 1 » » 924. » IS 224 Total o AS Eo MOE EE A, , 716 Los cinco instrumentos observados á la vez han sido los dos hipso-termómetros y lostresaneroides; los cuatro, el barómetro de mercurio, y los 3aneroides. A las 776 lecturas de los medi- dores de la presion del aire hay que añadir 154 observacio- — 396 — nes del psicrómetro de rotacion ó sean 308 lecturas termo- métricas. Principiemos con la tarea más importante, la averiguacion de las correcciones que se deben aplicar á los aneroides para convertir sus indicaciones en las que un barómetro de mercurio habría suministrado. Con este objeto reproduzco el detaile de sus comparacio- nes con los instrumentos normales (véanse los cuadros pá- ginas 397-399), permitiendome Ja unica simplificacion de dar el promedio de las indicaciones corregidas de los dos hipso- termómetros en vez de sus lecturas inmediatas, y la de pre- sentar las indicaciones de O. Bonne, 2914, reducidas á 0% con el coeficiente de temperatura propio del instrumento, — 0722 por cada grado, centígrado. Al final de estos detalles va unresú- men que nos hace ver con facilidad el resultado de las correc- ciones determinadas en cada localidad. Para la comparacion de los aneroides con los instrumentos de control, he elegido las localidades teniendo en cuenta los cambios de horizonte. En general están elegidas en número suficiente, pero siento que la premura del tiempo no me ha permitido efec- tuar esas comparaciones en la vuelta á Cosquin, que habrían sido más convenientes para mi objeto que las que he practi- cado en su sustitucion, en Capilla del Monte. No ha de faltar quien objete que las minuciosas compara- ciones hechas antes y despues del viaje en Córdoba, son su- perfluas. Contestaré que ellas corresponden á dos propósitos : revelan, en primer lugar, si debido á las influencias del viaje, sus correcciones han cambiado y constituyen, por tanto, da- tos biográficos de los aneroides, y, en segundo lugar, dan una base para la cuestion importante de saber, cuando se presentan discrepancias considerables entre ellos, á cuál debe darse la preferencia. En cuanto á la constancia de sus correcciones, notamos á primera vista — puesto que, casualmente, el promedio de sus indicaciones en Córdoba antes y despues del viaje ha 7 — O. B. 3604 | O. B. 2914 NAUDET Fecha a ME A A 1901 Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. Córdoba, Oficina Meteorológica Provincial 5% a. |706.1/4+17.21/715.1/+ 8.19/714.2|4- 9.09 Enero 31...... 90... 106: E 16:86 MISMA 71.831. 139 9.03 a A AL O e O Lo q AO: 8.28| 11.4 8.88 0% pa | 029 16340| 113 8.23| 10.5 8.73 Sa SOS 0 TEO 8.14] 15.9 9.24 Febrero 1.. | TIRAR OST ADN 8.38| 16.5 9.38 / A OTAN 161941 1679 7.96| 15.2 8.96 Dl De 1017 8.11j 14.8 9.01 INMEDIATO SIGLICEAS 9:11 3 Ma ROQET!: * 17.481+18:0 8.62| 17.5 9 4% p 07.5| 17.14| 16.3 8.301 15.8 8.80 Gps OM61r16:98| 16:02 8.36| 15.8 8.80 5 3 AOS 1 Ea" 180 8.41| 17.2 921 AO SEO: 8.13| 16.0 9.03 » A PRO AA 081061 1720 8.21| 16.4 8.81 Cosquin, Hotel Europa Febrero 16....] 9” p. |685.6|+-14.17/|693.2/+ 6.57/|691.0/+ 8.77 A A E ISS E92 1 6.28| 90.1 8.28 UPS 82.6| 13.54| 90.1 6.02| 88.3 7.82 S a RO: 8331 13-70 "9026 6.41| 88.7 8.31 G Pi 821] 13:99 89: 4 6.58| 87.7 8.28 A o ME e 82.9| 14.02| 90.8 6.05| 88.4 8.45 (HE 82.1| 13.24| 90.0 5.381 — = La Candelaria, Campamento Febrero 24....4 4” P- e +-15.67/647.6|+ 6.79|644.8|+ 9.59 MÉRIDA le -16| 47.5 .88 El .61 La Higuera, Campamento Febrero 97 ..../ 8* p. |689.2 MO E Mo Lig 3 l9 481 12 a y 42 Fecha 1901 Marzo Marzo Marzo Marzo Marzo Marzo 29 .....:, NAUDET Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. Ojo de Agua, Campamento (10% p. |662.3]-+-15. ha 669.5 al 7.95|667.2|-+-10.20 LOTA A .86 ; 4 | Cerro de la Yerba Buena, cumbre 613.6|--14.96| — 19:6| 15.88]: = Pié del Cerro de la Yerba Buena 641.4|+ 6.7 39.1 Pocho, Campamento > p. 1655.2|+16.07/663.0|+ 8.33/661.0|-+10.28 IN! 0o| 62.8] .28| 60.81 .2% Villa Viso, casa de Mayo m. |662.6|+17.10/671.2|+4+ 8.46/669.4] +10.21 La Piedra Sucia, Campamento | 5* p. 1604.9/+15.18/613.3]+- 6.74/610.9/+ 9.19 El Gigante, cumbre 369.314-15.69/577.: 715.51 + 9.52 68.9| 16.00 : .3 .6 Capilla del Monte +17.64|67 (18% a. |666.6 58 2 + 9.19/673.6/+-10.74 8.81 4 .39 5.1 74.9 1899 -— O. B. 2914 O. B. 3604 NAUDET* Fecha 1901 Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. Córdoba, Oficina Meteorológica Provincial 08 .24| 13.1 .98| 11.9 09 09. 16. 16. 20. ZE: 16. 16. 16. 12: 11% a. |704.5/4+18.37/113.8|+ 9.02/712.3] 410.52 Marzo 29.0 +. 27 p. | 01.7 al 10. 3 Upa NOA .01| 10. Ae ¡508 .33| 16. WIN ICOVES .64| 16. | 12.1 .04| 21 13.0 ¿62 |:-22 07.3| 17.86| 16 08.1| 18.04| 16 08.8 ¿OLI 04.51 17.33| 13. 13.11 18.54] 22, wW WO DIAN .9 3 0 2 3 2 1 1 6 2 > O 0000 Resúmen (promedios) Córdoba 21707.2|+17.10/716. Cosquin 18/683.3|+13.76|/690. Candelaria 241638.71/+15.71/647. La Higuera » 27/689.2|-+18.38/699. Ujo de Agua..... Mz0o 6/662.3/+15.15/669. Yerba Buena.....| >» 8|613.1|+-15.42/640. 121655 .1|-+16.031662. 16/662.6|+17.10/671. Piedra Sucia..... 17/604.9/+-15.18/613. El Gigante... 19/569.11/+15.84/577. Cap. del Monte... 25/666.4|+17.61/675. COrdODa 0... Abril 51707.2|+18.20/716. (oa) FEF A E A E + w YU NOrFPm*»MvNO0owNO EISOV LL 27 — 400 — sido el mismo — que ninguno de los aneriodes ha vuelto á Córdoba con su anterior correccion; en todos el cambio de presiones atmosféricas altas y bajas y el trasporte han pro- ducido un aumento de la correccion positiva, por casualidad próximamente igual, alrededor de un milímetro, ó, si nos es permitido expresarlo de otro modo, como si se tratase de un barómetro de mercurio ó de un termómetro, el cero de su escala ha bajado durante la excursion. Respecto de la segunda cuestion, descubrimos, que de los tres instrumentos llevados, el aneroide de más confianza es el NAUDET, que va seguido muy cerca de O. Bonne 3604, mien- tras que el aneroide berlinés sin compensacion, ocupa el último lugar, aunque no deja de ser un instrumento bueno. Para fundar esta opinion, he formado las diferencias entre el promedio de las correcciones de cada aneroide en Córdoba y las correcciones aisladas ; en este caso resulta el error me- dio de cada observacion que puede servir de medida de la variabilidad del aneroide con tal que se eliminen las obser- vaciones que contienen un error manifiesto cometido en la lectura del instrumento. Ese error medio es para O. BOHNE 2914, de + 0.22, para O. BoHNe 3604, de — 0,16 y para el aneroide francés de + 0,15. Pero volvamos á las correcciones aplicables á los ane- roides. Si estos instrumentos estuviesen dotados de una elastici- dad perfecta, nos suministrarían siempre la misma lectura cada vez que volvieran á estar bajo la misma presion atmosférica. En este caso bastaría determinar en distintos horizontes el atraso ó el adelanto del aneroide, y las correc- ciones resultantes servirían, como verdaderas constantes, para toda la vida del instrumento: serían instrumentos ideales. Pero la verdad es que son aparatos no sólo de elasticidad imperfecta ó restringida, sinó tambien de suma sensibilidad ó delicadeza que, por sí sola, sin que influya en ello su elas- — 401 — ticidad defectuosa, da lugar á una gran variabilidad ó incons- tancia de sus indicaciones. En consecuencia, la facilidad de su manejo y la comodidad de su transporte en los viajes se ad- quiere á precio subido, gravándose al calculador de los re- sultados con un impuesto oneroso en forma de cálculos tan minuciosos como abrumadores. Basta mirar superficialmente las distintas correcciones de mis aneróides que han resultado de su frecuente compara- cion con los instrumentos de control, para comprender que es de todo punto imposible proceder sumariamente, es decir, derivar las correcciones pertinentes para todo el viaje, me- diante una combinacion del conjunto de las comparaciones. Para comprobarlo elijo, al acaso, un solo ejemplo: en el aneroide (O. BoHxe 2914, la lectura, reducida á 0%, de 652 mi- límetros, requiere interpretaciones diversas en las distintas partes de mi excursion, pues equivale á una presion baro- métrica de : ma 667.13 entre Cosquin (722 m.) y La Candelaria (1313 m.,. 668.41 » La Candelaria y la Higuera (627 m.;. 667.22 » Ojo de Agua (983 m.) y el cerro de la Yerba Buena (1664 m..). 667.99 entre ese cerro y Pocho (1074: m.). 668.77 » Villa Viso (1000 m.) y Los Gigantes (2325 m... 669.36 >» Los Gigantes y Cosquin. Por lo tanto, es inútil buscar las correcciones más proba- bles por medio del procedimiento elegante de las ecuacio- nes de condicion. Hay que proceder empíricamente, haciendo simples inter- polaciones (y, de vez en cuando, una extrapolacion) entre las observaciones controladas por instrumentos normales, é in- cumbe al observador facilitar la tarea del calculador compa- rando sus aneroides tan á menudo como sea posible y elegir hábilmente las localidades para ese control. De esta manera he procedido en la reduccion de las indi- a caciones de mis aneroides, y este camino, que parece largo, es, en realidad, el más corto y da los mejores resultados. Aunque estas indicaciones bastan para darse cuenta del método empleado en la reduccion de mis observaciones, daré, sin embargo, un ejemplo detallado. El 16 de Marzo se compararon los tres aneroides con los hip- so-termómetros en Villa Viso (á 1000 metros de altura), el 17 en el campamento de La Piedra Sucia (á 1739 metros) con el resultado siguiente (reemplazo las indicaciones corregidas de los dos hipso-termómetros por las de un barómetro de mer- curio y elijo el aneróide A. BoxHg£ 2914): Barómetro Aneroide Corr. del aneroide Valla” Viso coito 679.70 662.6 + 17.10 Piedra Sucia 2 620.08 604.9 + 15.18 Diferencia...... 59.62 Ol + 1.92 Hay que calcular con estos dos datos las correcciones de las lecturas del mismo aneroide que se han tomado en la mar- cha del primer puato al segundo. El barómetro ha bajado 59""62, el paso del aneroide ha sido más pequeño, de sólo 57%"7 ó de 1”"92 menos que el barómetro entre las dos localidades, de manera que un cam— bio de 1*"033 del aneroide equivale á una variacion de 1%” en el barómetro. Si atribuimos esta diferencia entre la mar- cha de los dos instrumentos á una division incorrecta de la escala de] aneroide, podemos decir que si el fabricante hubiere dado á cada milímetro del aneroide una extensión de 17" + 0.033, el aneroide habría marchado á la par con el barómetro, sin adelantarse ni atrasarse, Esa cantidad en que difiere un milímetro del aneroide del de un barómetro de mercurio, se ha denominado, con mu- cha propiedad, coeficiente ó índice de escala ó de division. He introducido en la ciencia la distincion entre coeficien- tes de escala positivos y negativos, no por el prurito de aumentar innecesariamente los términos técnicos, sino por- 0 que esta distincion es característica para la marcha de los aneroides. Sí un aneroide tiene ese coeficiente positivo, su correccion aditiva crece y decrece con el aumento y la disminucion de la presion barométrica ó, cuando tuviera una correccion sus- tractiva, ésta bajaría al subir la presion barométrica, y aumentaría en caso que ésta disminuya. Notamos el fenómeno inverso en los aneroides de coeficiente de division negativo : su corrección aditiva aumenta, cuando la presion decrece, y va disminuyendo, cuando ella sube, y viceversa si su co- rreccion es sustractiva. En nuestro ejemplo — Villa Viso á Piedra Sucia — tenemos un coeficiente positivo del aneroide 2914 y su correccion era aditiva es decir el aneroide señala menos que el barómetro de mercurio. Con ese coeficiente de escala formamos un cuadro de las correcciones aplicables á las distintas indicaciones del ane- roide 2914, entre las dos localidades citadas, de este modo : Aneroide Correccion Aneroide Correccion 662.6 + 17.10 630.0 + 16.02 660.0 + 17.02 620.0 + 15.69 650.0 + 16.69 610.0 + 15.35 640.0 + 16.35 604.9 + 15.18 De esos cálculos he tenido que efectuar 30, formando otros tantos cuadros de correcciones, á fin de reducir todas las ob- servaciones de mis aneróides en este viaje de exploracion. En el pequeño cuadro que sigue presento los coeficientes de escala que han resultado del cálculo. . — 404 — Límites de la presion jO. B. 2914/0. B. 3604| Naudet barométrica Cosquin y la Candelaria 697 .1-654.0|—0.044 La Candelaria y La Higuera . |654. 053 La Higuera y Ojo de Agua ..¡707. 107 Ojo de Agua y C. Yerba Buena|677.! .006 .014 o S S CO Cerro Yerba Buena y Pocho. .|[628.: Pocho y Villa Viso 67ES Villa Viso y Piedra Sucia....|679. Piedra Sucia y Gigantes 620. Gigantes y Capilla del Monte.|585.( Capilla del Monte y Córdoba . |684.( eL a o Promedio a 385. + ae = = 00 A pesar de que son positivos en los tres instrumentos, se pre- senta en algunos trechos de mi viaje, de vez en cuando un coe- ficiente negativo, lo que parece un absurdo, pero se explica de un modo muy sencillo. Debido á las influencias del transporte y á las alternaciones de presiones más altas (en las cañadas, va- lles, etc.), y más bajas (en las lomas y cumbres), se producen cambios pequeños de la correccion, variaciones cuya elimina- cion en las observaciones aisladas se sustrae al cálculo, pero que acumulándose presentan en la comparacion subsiguiente el aneroidecomo dotado de un coeficiente negativo. Esto sucede de un modo notable en la primera parte de un viaje, en que los aneroides, despues de un descanso más ó menos largo, entran en accion sufriendo un tratamiento tan distinto del anterior. En vez de dar la documentacion detallada y completa re- produciendo cada observacion primitiva y la correccion que le corresponde, me limitaré á dejar constancia de los valores que resultan despues de aplicadas las correcciones de que acabo de hablar, valores que representan la presion atmos- férica tal cual la indica cada aneróide corregido (véase el cuadro de las páginas 405 á 407). Cosquin, salida En marcha... ..... de Campamento Mataca— ROO AO ..... ........... Campamento Agua Al-) Campamento La Can- Campamento El Yuspe. Campamento La Se aos o 1 ae ce. o........... >» Puerta del Durazno... >» Fecha Hora Fro 20| 12 m. >» » » » WOOD IN 2 NN NN O y 2 NOS Y NNNyNNYO NOA NIDO WO (ES 10) 0 0 N YN Y HH 000 201153 INES Aa hu ww o = E"; 10* a. |691. IO e de 41 p. (op) A OL Ot OM O) ON ¡Aa Ol O) O) O1 OL OOOO Y QQ -l-10D0000s3>> —1 O 62.01 -2914/0.B.3604| Naudet Presion adopt. .31/701.11/700.23[7 .66|695 .40/695 .76 100.22 695.60 111 18.67| 78.58 67 11] 78.65 -26 .23| 65.43 2.56| 62.77 .65| 73.43| 73.44 .67| 64.99| 65.10 .11| 65.28| 65.24 .17| 65.28| 65.33 .09| 43.91| 44.19 -95| 52.94| 52.97 .80| 55.66| 55.99 .331 54.50/ 55.15 .33| 53.43] 53.85 .59| 55.31| 55.94 .12| 55.08| 55.12 .07| 54.50| 54.79 .S0| 55.85| 55.85 .39| 55.66| 56.32 201 55.31| 55.90 32 .09| 67.89 52 .29| 68.02 -39 .52/705.39 ME -56| 08.70 18 .94| 06.94 .26 .03| 06.11 81 .18| 10.05 28 .98| 09.86 -13| 08.77| 08.73 .62| 12.32] 12.03 .14| 03.93] 03.84 .67| 05.83| 05.81 -15/692.25/692.02 45| 92.25| 22.13 50| 86.24| 86.41| 86.05 84.78| 85.02| 85.21| 85.00 A DO Localidad Puerta del Durazno...|M?22 4| 7 a. |686.34/686.04|686.31/|68f. 23 » 4|5* p. | 76.09| 75.87| 76.14| 76.03 » 517% a.| 78.78| 79.33| 78.66| 78.92 | » 513%p.1416:03| 15.971 716.441" 16585 Campamento Ojo de!» 6| 7a. | 78.01| 78.31| 77.55] 77.96 AGUA e UA: » 6|10* a.| 77.98| 78.41| 78.16| 78.18 >» 613%p.1 15:39 79731| 75:04 01982% 61 6*p. 175151 75.27] 75.54] 19632 » T1oiia. 1:018:461 18.211 718-5610 1822U El Durazno. tes l> T|lla. | 71.64 — 11.911 11:18 io TD par 1112m. 1 == 1 1115/1017) 0564 E a 8 6%4. 1 :10:261 TO2011 70:47 40523 Estancia Yerba Buena. 8| 8% a. | 64.92] — 65.66| 65.29 Estancia Horcosuni... 8| 9? a. | 60.03| — 60.74| 60.38 Cerro Yerba Buena, pié. 8| 9% a. | 48.21| 48.11] 48.01] 48.11 Cerro Yerba Buena,| » S8|11*a.| 29.00| — 28.72] 28.86 Cumbre Joa A NS DA 7 E 37 27.601 27.46 Cerro Yerba Buena, pié. | » 8|2* p. | 45.48] 45.72] 45.45] 45.55 A (> 8|5* p. | 66.91| 67.34] 67.34] 67.20 A li» 9| 7a. | 68.34| 68.31| 68.37| 68.34 El Vallecillo... 20 > 9|2*p.| 62.301 — | 61.04| 61.46 (> 9|5* p. | 69.63| 69.92| 70.13| 69.89 Campamento Los Pal 10| 62%. | 72.89] 72.80| 72.81] 72.83 tas (> 10| 7% a. | 72.97| 73.36| 73.01/ 73.11 » 10112? m.| 12.84] 12.821-73.121+12393 ».,110/:2? p.. 1 71.66/.72.18|-12.09/ 511898 >, 1:101:37 p. 170.851 11.211 71.16 5116204 » 111,7%a.1711:331. 11.30 11-31 714%0l | > M1 14 70.901 71:31 TEST TAS Campamento Pocho.../ » 11|3* p. | 68.97| 69.39| 69.61| 69.32 » 121 774.11 "11:87 71.64 1199511883 | » 12| 10:a. | 71.801 72:07] 72.19|-73508 » 12/37” p. | 69.89| 69.71| 10.23] 69.94 |2:c19/ 8% p. 1] 71.001 71.191 11.3 54416 la. 131,7 a. | 72.69] 12.28] 1291542363 [l» 13| 1* p. | 76.74| 76.10] 76.631 76.49 o e » 13| 22 A 76.15| 76.00| 76.23| 76.13 a 1 Presion adopt. Localidad Fecha Hora |¡O.B.2914/0.B.3614| Naudet ¡ME IS GAm 677.9: l >» 14|7% a. | 79.62 14| 10 a. | 78.6 14/12 * m. 14 15 15 15]: 16 16 La Posta 16| 2 16 Campamento El Divi-) E sadero > 101 11 1) Y E Pozo del Tala 17 A e — Tras la cuesta A 1 143, 43.72 Campamento PiedraSu-( » 17 . | 20.65| 20.48 ¡ l >» 18| 7a. | 20.01| 19.52 18] 2* p. .70| 09.17 .60 Campamento Los Gi-( >» 18 . | 09.95| 09.85| 10.39 19 E ISREA 13.44] 13.76| 13.5: Cerro El Gigante, arri-( 19| 2* p. |584.47/584.14/584.57/584. ) 19| 2% p. | 84.27| 83.66| 83.39| 83. 19 . |612.73/513.36/612.54|612.6: 20 - 1,127891-12.961. 12:84], 12: 20 . | 12.65] 13.49] 13.75] 13. 21 1 31:29 12.441 12% 21 ET 1326] 13.30 21 . | 12.69| 13.07| 12.85 22 - | 13.86| 15.08| 14.46 Campamento Los Po-( 32 SIA OS1S 1-18 23 . | 70.201 69.50| 70.44 San José, Capilla 23|10* a.| 83.97| — | 83.87 Cosquin, llegada 23| 2p. |701.40/701.32/701.59/701 44 SST 0 |] ST ¡PROS OBRAR e | —1 Villa Viso 1 (de) JA W WN Yun /0rR Op C O) 00 Di € 2 1 O) 0 pa y y -1 00 (O —1 — —1 —i Qi Ut Y -=1 1 —] (Sl (>) —Í [9] al [90] Cerro El Divisadero.. .] A Campamento Los dal ] gantes — 408 — A más de aplicar las correcciones mencionadas he tenido que eliminar una docena de veces, más ó menos, las mani- festaciones de un pequeño defecto del aneroide compensado, número 3604, que se descubre con facilidad, cuando se le observa junto con otros aneroides. Es una costumbre muy conveniente producir un suave sa- cudimiento de los aneroides momentos antes de hacer su lec- tura, golpeando el cristal con un dedo, con lo cual se vencen ciertas torpezas de las ruedas dentadas y cadenitas de los instrumentos de modo que la aguja entra en la posicion de equilibrio estable. Ahora bien, si ese golpe del dedo se da más fuerte de lo que conviene, la aguja del aneroide 3604 da un salto adelan- tando 1""1 á 1,3 y conserva esa posicion falsa durante frac- ciones variables de una hora ó hasta que una presion atmos- férica distinta la lleve de allí. Los valores parciales de los aneroides que corresponden á un mismo momento, son, en general, como lo hace ver el cuadro, muy bien concordantes ; notándose en la mayoría de los casos diferencias que no pasan de algunos décimos de mi- límetro. Pero no faltan las discrepancias más fuertes y llega entónces el caso de reflexionar si la observacion de uno de los instrumentos debe rechazarse por errónea. Cuando se trata de un número más grande de valores par- ciales, se eliminan, en astronomía, aquellos que se apartan excesivamente del promedio, mediante uno de los procedi- mientos conocidos con el nombre de « criterio de Pierce ó de Chauvenet ». Aquí tenemos á lo sumo tres valores parciales : no hay que pensar en uno de esos métodos, y, además, no soy partidario de hacer las cifras más complacientes. Con- servo esos valores discrepantes, y los rechazo como inservi- bles para la formacion del promedio sólo en el caso de que la libreta ó la memoria suministren la constancia ó la semi- prueba de su inexatitud debida á causas concretas, pues me parece un proceder poco científico considerar inexacta una PP O cifra, resultado de una observación, por la única razon de que tiene una individualidad pronunciada que no hace con- cesiones al compañerismo. El valor adoptado como definitivo (columna cuarta del cuadro) es, por lo tanto, en la mayoría de los casos el simple promedio de las tres indicaciones parciales de los aneroides, y este procedimiento no admite objecion, si los tres valores parciales son de igual calidad. En rigor, nuestras observaciones no satisfacen esa última condicion, pues habíamos visto ya(página 400) que al compa- rar los tres aneroides con el barómetro de mercurio en Cór- doba antes y despues del viaje, unos tenían la correccion más variable que otros y, de consiguiente, aquellos nos me- recían menos confianza que éstos. Es lógico suponer que durante el viaje haya sucedido lo mismo, pero el material de que disponemos no permite averi- guarlo con exactitud, pues hay sólo un número reducido de ob- servaciones comparativas de los aneroides con un instru- mento normal. Esta escasez de comparaciones proviene de que el instrumento normal ha sido un hipso-termómetro. Es- tos aparatos no se prestan para hacer con ellos un número grande de observaciones : se emplea tanto tiempo en una ebullicion que el explorador al que incumben muchas y va- riadas tareas, se ve obligado, por falta de tiempo, á conten- tarse con una ó dos comparaciones, lo que no sucede cuando se dispone de un barómetro á mercurio. Pero si admitimos que por falta de algo mejor, el prome- dio dado por los tres aneroides, nos suministra una buena aproximacion á la verdadera presion barométrica, la discre- pancia media entre el promedio y la lectura individual de uno de los aneróides, reemplazante del error medio de una ob- servacion, nos puede servir de medida aproximada del grado de confianza que nos merece el aneróide, y este camino, el único que se ofrece aquí, es el que he tomado. Con este objeto se ha determinado, cada vez que había — 410 — una observacion simultánea de los tres aneroides, la dife- rencia entre cada aneroide y el promedio de los tres, se ha formado la discrepancia media, y, sobre la hipótesis de que el grado de confianza de un aneroide es inversamente pro- porcional al cuadrado de esa discrepancia, se ha fijado, para este viaje, el peso de una observacion de los aneroides, como sigue : Durante Antes y despues el viaje del viaje O: Bohne my 29d: E a 1.0 1.0 Os Bohne in 3000 lo 1.5 129 Naudetard carr de 2:30 0 En consecuencia, donde hay observaciones simultáneas de los tres aneroides, el promedio, expresion más probable de la presion barométrica, debía de formarse así : 2 xn” 2914 + 3 mn" 3604 + 4 + = =] 5 _ 31” 6'|64*41'/1103 11 30 31 59 30 31 65 64 65 64 65 64 65 64 65 64 65 64 64 65 Longitud 52 18 45 59 13 19 59 18 52 18 39 10 40 39 17 38 45 59 15 DÍ 23 38 58 Altura 1498 1041 1191 936 692 996 1183 1034 1313 1048 1090 1038 11323 11074 | 978 11035 11260 11183 856 1262 1206 1050 1215 1095 1115 1640 1855 1074 1037 2325 2450 627 930 1448 70 4 Noe de observac. h O NN IN RIO) = RIO YN? DORA o0r?yNAaNAa ANA AR — 413 — Depar- ¿ Localidad Pedanía tamento Latitud Longitud observac. Ladino, El, localidad..... Minas Ciénega del Coro (31” 0'[65*13'| 850| 1 Lomas Limpias, Las, pob.| Minas Ciénega del Coro 0 16 | 9131 1 Matacaballos, pobl..... .. Punilla San Antonio 11 [64 32 | 955] 2 Matadero, El, estancia...| Punilla Rosario 22 44 |16211 1 Mellizas, Las, est. rural..| Punilla San Antonio 13 IO NAGINAAL Molinos, Los, pobl...... Minas Ciénega del Coro 1 [65 16 | 929| 1 Monte de San José, pobl.| Minas Guasapampa 5) O OA Mudana, La, pobl....... Pocho Pocho 19 20 (19551 1 Ojo de Agua, pobl....... Miras Argentina 13 17 | 983| 10 DI MODL. 0 Punilla San Antonio 9 [64 37 ¡1120 1 Orcosuni, estancia....... Minas Argentina 15 [65 24 |1235| 1,1 Palmas, Las, pobl....... Pocho Pocho 24 17 10691" 3 Paso del Cármen, est. min. [Cruzdel Eje Candelaria 5 |64 55 |1050| 1 Paso del Cármen, rio....|[Cruzdel Eje Candelaria 5 55 |1040| 1 Paso delos Carneros, lugar| Punilla Rosario 22 45 (15371 1 Paso del Coro, pobl...... Minas Ciénega del Coro 0165 SAG 72 Paso de la Sierra, pobl.. . [Cruz del Eje Candelaria 4 |64 59 | 882] 1 Piedra Blanca, La, pobl..|Cruz del Eje Higueras A O MS] a! Piedra Horqueta, lugar...| Pocho Salsacate 19 |64 56 |1368| 1 Piedra Parada, lugar..... Cruzdel Eje Candelaria 4 47 |1538| 1 Piedra Sucia, puesto..... Cruz del Eje Candelaria 19 59 11749/ 3 DINOS ANELO lo dai Punilla San Antonio 6 39 (98541 Pircado de arriba, lugar.. [Cruz del Eje Candelaria 20 51 (17851 1 E An Pocho Pocho 28 165 16 |1074| 14 Pocho, Laguna de....... Pocho Pocho 24 10 |1044| 2 Bosta, La, pobl......... Pocho Salsacate 19 5 ¡10801 1 Rotrero, El, pobl........ Pocho Pocho 22 ZION Pozo del Tala, pobl...... Pocho Salsacate 21 0 piel. t Pozos, Los, puesto...... Punilla San Roque 20 [64 39 |1105| 2 Puerta del Durazno, estan.| Minas Guasapampa 5 [65 21 | 9091". 4 Rara Fortuna, est. min..| Minas Ciénega del Coro [30 59 IS 07d Riachuelo, pobl......... Cruz del Eje Candelaria IIA (CATIA MISS IS Romeros, Los, pobl...... Minas Ciénega del Coro 4 |65 18 | 981 1 Saucecito, El, est. rural..| Minas Argentina 15 25 [10961 4 Saucecito, El, cerro ..... Cruz del Eje Candelaria 4 |64 50 [1609/ 1 San Buenaventura, pobl..| Punilla Rosario 15 30 | 838| 1 Localidad San Francisco, pobl. y rio. San José, pobl Santa Bárbara, est. min.. Tala, El, pobl Taninga, Rio de Tras la cuesta, pobl Vallecito, El, pobl Villa Viso, pobl Yerba Buena, pobl Yerha Buena, quebrada. . Yerba Buena, estancia.... Yerba Buena, Cerro de la. Yuspe, El, pobl — 414 — Depar- tamento . Punilla Punilla Minas Pocho Pocho Cruz del Eje Pocho Pocho Cruz del Eje Cruz del Eje Minas Minas Cruz del Eje Pedanía Latitud Longitud ER = San Antonio Rosario Ciénega del Coro Pocho Salsacate Candelaria Pocho Salsacate Candelaria Candelaria Argentina Argentina Candelaria pi WN O) Córdoba, Setiembre de 1904. de No observac. Eh ¡NT CIS Pp Na Nivelación barométrica del camino recorrido por Oscar Doering en Febrero y Marzo de 1901. ElSaucecito < 1500 1400 1300 1200 100 1000 DOO Cerro de la Buena Yerb: uesta de los Romeros = z >] E S = SO A El 8 S E S eE 416 Pozo de la Higuera Ñ | La Higuotita Puerta del Durazno 'e ' 7 ' 1 *Y Los Molinos Las Lomas Limpias u z z Rio SE Bárbara LaMiguera 10) 100 JO0M 2000 1300 m% 800 700 600 600 Boletin de la Academia Nacional de Ciencias, Tomo XVIL. 1 647 GLL 627 a ke e E lali vi. ámina L Los Cocos / do por Oscar Doering en Febrero y Marzo de 1901. trica del camino recorrí é Nivelación barom wNw á ESE AS A A a CANA 0 Quebrada Los 2 Rios zz A -_G__ __ee MA Puesto El Cerritp Blanc 1500. Los Giguntes, Gump A A A a A A IE A A 00 VillaViso Pampa 1030 032 ui z 1033 2) - 4 Casa Blanca¿ | 1038 -d hi Laguna de Pocho a 1026 Es A A ' n ¡ EN PampadoPocho Pocho, Capilla OR DOG 22700 e e gl ademiía Nacional de Ciencias, Tomo XVIL. Boletin dela Ac —— NN o ii ¿A EE RT A A A AAA E ES OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS EN 189 FUERA DE CÓRDOBA Por OSCAR DOERING Del año 1893 no puedo ofrecer observaciones magnéticas practicadas fuera de Córdoba, las vacaciones se me pasaron en asuntos particulares ; pero durante el año 1894 he salido en dos distintas épocas para extender la exploracion magné- tica. Una de estas salidas estaba dedicada á la observacion en Alta Gracia, pintoresca villa de veraneo, donde me de- moré los días 24 á 26 de Mayo. El primer viaje era más largo y laborioso : partí de Capilla del Monte, donde estaba veraneando con mi familia y observé en las estaciones ferrocarrileras de Patquia, Chamical, Cha- ñar, Serrezuela, Soto y Gruz del Eje. Este viaje duró del 10 de Febrero hasta el 3 de Marzo, pero la campaña magnética ha sido más larga, pues principió con las observaciones en Capilla del Monte el 6 de Febrero, concluyendo allí mismo el 7 de Marzo. Todas las observaciones magnéticas y de azimut de este año se han hecho con mi teodolito magnético C. Bamberg, número 2597. No he podido hacer observaciones de la incli— nacion, pues mis inclinatorios no funcionaban satisfactoria- mente. T. XVII 28 — 416 — Las alturas del sol observadas Me parece conveniente presentar antes las alturas del sol que he tomado en la primera exploracion de este año con el objeto de determinar sea la latitud, sea la correccion del cro- nómetro. Sin excepcion ninguna las he tomado con mi círcu- lo de reflexion sobre un horizonte de mercurio. Los cristales del techo del horizonte son próximamente plano-paralelos: las diferencias de las alturas en una y otra posicion del techo son tan pequeñas que me dispensan de la necesidad de indi- car en las distintas observaciones la colocacion del techo del horizonte. Anticiparé algunas comunicaciones sobre la correccion del índice (ó del cero) del círculo de reflexion que admite una aproximacion de 10” equivalentes á 5” en altura, He ahí las correcciones que he observado : Localidad Fecha Hora ES ION / Febrero 6 |9* a. | 2327 + 1'21:2 > 6.13 p1.2930 12.5 Capilla del Monte... | E , el E > OO 2720 3.8 Ñ » SN IA 0) 6.9 Patquiaco to ets » 12 [10* a.| 24.5 + 129.4 » A SNE: +1 4.9 » E a (2d 5.0 » ISA AAPAEZIZO 9.2 | » 14 98 a O 23.0 Chama a 14 |1*p.[ 32.5 11.7 P » 14 | 5*p.| 30.0 | +0 48.8 » SIMIO 12022 + 115.0 | » 15 |[2*p. | 34.0 17.5 ss 16 19%4.1 2375 1922 » 1618 p. 1304 2 — 417 — Temper. Correccion Localidad » Fecha del aire del índice .0 e E / Febrero 17 » + 1'10*0 MLS: 15.6 28.8 19. 18. 7 25 JNE E: 28. 1 > e IRTE CO o) lO NN -—I Ferrezuela G 1 200 NN $4 mn Ot a 8 o 1.6 .6 A Ha ) OC 00 WN 2 6 2 2 Ss S De 30.6 Y 20 30. YU vVNNDQODOQ,QOoO 00 00 1 DD IN OO PP il HQ “o Cruz del Eje A ES DO OA ar Cap. del Monte LO DUDA E 00 DUDOSOS WN NN Ro000u El valor de la correccion del índice ha fluctuado mucho, como se ve; sin embargo, la gran mayoría de les cifras no se aleja mucho de su valor medio que es de + 1'17”8 (lo llama-— ré I). Pues si se ordenan las distintas correcciones formando grupos equidistantes, encontramos la siguiente frecuencia : Veces Correccion comprendida entre 428 y 527 (= [ — 30") 1 — = 52.8 y 12% == — 205) 2 — — YE A NE E e 14 - - AS YA 14 -- — 122.8 y 132.1 (= 13 10 12 — - 132.8 y MMS AT 520) 2 = = 1: 49.8 y 152.1 (= 1 +30) 1 En 40 casos, de un total de 46, es decir en un 87 %/, de las observaciones, la correccion del índice no se aleja de la co- rreccion media más de 15”, que producirían una alteracion de 7”5 en las alturas del sol: de modo que cuando no se exige un alto grado de precision, es lícito dividir un viaje en varias partes más ó menos grandes y reducir las alturas de cada seccion con una correccion media del índice, costumbre que tienen muchos exploradores. Una relacion sencilla entre la temperatura del aire en el momento de la observacion y el valor de la correccion no se puede deducir de mis observaciones. Compárese el resúmen siguiente : k Número de Temperatnra Correccion del o observaciones del aire índice Capilla del Monte.... 6 2678 + 1'1076 Patquia. ds a 5 1 24.5 29.4 Chamical e As. 10 29.4 11.5 Chana a ere 6 33.6 19.0 Serrezuela o 8 Sl 25.5 O E oi Y 6 ZO 19 Cruz del Eje 3 201 12.0 Capilla del Monte.... 6 21.6 23.5 El mismo resultado negativo me han dado varios ensayos que hice, de agrupar las correcciones segun las temperaturas sin distincion de las localidades en que se habían observado. He tomado las alturas del Sol como siempre, sin ayuda, estando á mi cargo la observacion, la atencion del cronómetro, la lectura del instrumento y la inscripcion de la misma con — 419 — el instante de la observacion. Si bien me he servido de un reloj de bolsillo intermediario al hacer las observaciones, presento en la lista de las alturas el tiempo arreglado á mi cronómetro Brócking, número 1024, con que se comparaba aquél antes y después de cada série de observaciones, Las alturas son reducidas, es decir, corregidas por error del ín- dice, refraccion y paralaje. La lista contiene 686 alturas del sol observadas en 30 dias : su número es tan grande, porque mi propósito era combinar alturas distribuídas sobre todo el día para el cálculo de la la- titud y de la correccion del cronómetro. El métododaresulta- dos muy buenos, pero la computacion exige un tiempo enor- me. Hasta hoy no me ha alcanzado el tiempo para emprender esta tarea, por cuya razon he aprovechado en este trabajo tan sólo las alturas correspondientes para el cálculo de AT y las observaciones tomadas alrededor de la culminacion del sol, para la latitud, sin combinar unas con otras. Lista de las alturas del sol tomadas en este viaje Patqura Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida be Febrero 11 5409 839 (2. 16"30'38:0 2. Febrero12 10 643.9 () 54 637.0 3. 13 15 OQ 54 50 2.2 4. 19 A 00 0 1420 5. 18 3.7 (OQ 5552 283.8 6. INIA O 0 140: Te ALIS ah 9060 S: 27 53.5 U e 30369 Ol 58 21 28.3 10. 235 9.0 () 554939.3 1: 39186 (5) 5531 59.3 12. 41 54.3 (5) 54 57 52,2 13. 51521011) 0297/39.0 E 90. — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 14. Febrero 12 92554014 (O) - 51*38' 8:9 15. 100. HO DL: 21 3359 Chamical 16. Febrero 13 9 31 26.5 10) O 18. IO 19. a OS 20. TON ] 21. A 22. O a 23. a 24. A pe IO 25 11396 0 41 31.7 26 15328 5 66 57.48.8 27 21358 Q 672 11.6 28 193 27 OQ 61783 49.7 29. 97 49.1 UD 44 32.0 30. 31581 0) ) 31 a o la ER 32. 294546 0) , 33. O aa 34. IO ENE 35. a 36 32 39.4 U 4959 55.4 37. TON AS 38. O] a e 39. O 40. O e 41. Oy da 02 ay L 98 43 19134 OQ 4559 39.3 44 93 59.0 Q) 45 % 32.2 0) a 46 TSE O e a ps E SS Fecha Febrero 13 Febrero 14 A Cronómetro e! 34 45.8 Qi ¡O TD SN NN IN a ¡[a UN DN do) hu Yo) hu —i DD) y Sa Ur Aa poe Aa? NN y UY de) M9 SO) C : TU 0MAODO0A a ma NA DDRODAAODDOONN Os cab abarcar aDvabN Paba PAPAPLAPALACALA ABAD A 11 22 Limbo Altura corregida ¡O — A IP NT A A > _n mr _n 38"59'34'5 29 29 16.6 28 37 48.7 43 0 9.6 43 59 49.0 44 59 55.6 45 59 49.7 46 59 58.9 48 0 0.4 48 59 57.0 67 43 23.1 32 18.0 68 25 8.9 17: 262 66 5 6.8 65 14 15.8 23 059 48 59 55.6 47 59 46.7 46 59 47.7 45 59 48.6 38 59 33.2 37 59 28.5 Fecha Febrero 14 Febrero 15 — 422 — Cronómetro NS e (UL 3 26.: 6 3. 9 44 14 39. 9 10 5 11 NS 3 ÑN Ol US 00 0D UN (9) gi (36) oa DD Y NN -1 Y Qu DRAWADOOO -.ae Qt N Y N y 00 O wow ha O CI CS A E E o “o O 00 10 ICAA noo O Limbo Altura corregida ¡ON ) o_o o EITrIít GAPAPBADADABA > o Rm O II A an A ACAPAbPBAarD arab O abruara 24” 2'23:8 57.8 36.3 2136 139-9 39 59 47. —] 40 59 42.3 41 59 41.6 42 59 41.0 43 59 45.3 44 59 49.5 57 10 21.0 56 25 10.1 20 30*1 41 17 27.6 39 59 39.7 38 59 43.0 37 59 40.6 36 59 33.4 — 423 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 122. Febrero 16 8"46"40"8 () 36*59'37'0 do 04 pcia S (37 59 42.0 e SEO E (38 59 42.0 A > a e S 39 59 34.0 lo pde S (40 59 43.0 4 ed al 41 59 43.0 A lo S (42 59 50.0 a fo E ( 43 59 47.0 ds | PA El 66 59 52.0 139. 28 33.9 Q 6616 31.0 140. 31 4.3 -0 23 31.0 A o 5 43 59 49.0 E ES Asia = i 42 59 50.0 ls o = (41 59 45.0 a 10258 Dl 09.0 Chañar e Febrero 17 9 A e E | TO a A 3 | 42 59 43.0 eN OS a [43 59 42.0 232599 75) a load 9 [44 59 49.0 5% te O | 1559 40.0 — 424 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 159. Febrero 17 3"14% 29 (e RA 160. 16381 0] 45*59'57'0 161. 18 50.5 O) 162. Ao EEN 163. 2 O 164. 26136 551 8 5951.0 165. 28 BO) 1Eb 31 06 yí 25 55.0 167. 33 10.6 0] ' 168. 35 45.2 5 4 59 43.0 169. Febrero 18 9 134440 .0 4159 39.0 170. 15 16.0 Oi 171. ITESO pd 172. E AOS 173. 238.2 0/4 8 5945.0 174. 24 51.4. E) 27 175. nao | 9520 176. 22:38:80)... 177. 32168 (6% 59 19.0 175. 1130558 U 67479.0 179. 3 51.4 O 35 49.0 180. 36192 ( 682% 52.0 181. 38 45.0 O 9 19.0 182. ON slo 183. 458.5 55 5120 184. SON 185. O 186. Febrero18 315396 < 46 0110 187. 13D (O!) == 0 188. 20 30,4 10] 0000 189. 22432 O 4359530 190. 278.8 Ol 191. 30 66 ¡25 59.0 192. 32 16.2 Ol, 193. 34494 5% 0 0.0 194. SO MA O 195. 38431 5/1%82 6.0 196. 40 11.550 197. A a Fecha Febrero 19 — 425 Cronómetro IAS 10 5: 11 13 54. Ot Ol ha pa A > 92 00 00 NO NRHRHO ODRwwwo 1D w 0 3 co co ¡OJO OJO OJO OJO JO) rm 5] 0 O OJOJO LOMO OJO OJO [OJO OJO, >) Di a «> VANO VANA ¡OJOJO JO) rs. ij uan o A ) Altura corregida 41759'46'0 42 59 48.0 43 59 52.0 44 59 : 45 59 ¿ 37. Fecha Febrero 20 Febrero 21 5 4 10,273 2 4 = 430 Serrezuela Cronómetro IO Dg 12 35.1 14 47, 1 ZO 19 38. 29 19 28. Je 18. 3 843. 11 ES: 13 36 1678: 18 24. 2 LEA 23 14:: o 0 ICO DU a .a.Lba VPAPAALBAACALLA AAA ARAR AAA ARCA =l 1 Ot Hu 1 SA A a a " Limbo Altura corregida 422 0" 210 433 0 4.0 44 0 6.0 AN) 46 0 9.0 46 010.0 45 0 8.0 44 0 7.0 43 0 5.0 42 0 3.0 41 59 48,0 42 59 58.0 43 59 55.0 58 0 20.0 67 21 39,2 e Ao Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 272. Febrero 21 11"36"45"8 (O) 67” 8'59'2 273. 39 24 55 52.0 274. 492146 O 41 19.5 275. 153 10 O 6012 44.0 276. 56 55.4 O 5 9.0 277. 59. 610% Oir. 278. A A 279. 2517415 0 280. 60 26.1 O' e 281. 3:-2449:0. 417 0 20 282. NOA 283. a e lOs 284. 1298.5 O). 285. io a 286. 172.1 O 43 59 59.0 287. 94 49.7 O 4259 55.0 288. O e A" 289. O 290. Febrero 22 311275 0) . 291. A O 292. O e 293. OE 294. A O 295. O 296. 296 19 0) 297. a 298. | 332.5 (U 405936.0 299. STE OS O 300. O 301. Febrero 23 AMO a 302. A o A A 303. DAA y A E 0200 0) 25930 305. A ON 306. A O 307. | A O 308. O 309. E 310. AO — 428 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 3* Febrero 23 O TELE + 312. de O) A 313. 10 5055.6 ) 314, 54 16.8 O) dao 315. O EA 316. 59 30.8 OÍ E ad SU SO 6716 3305 318: 492325 O 2 56.0 319. 45 49.5 O 52 26.7 320. 30 20.7 O AN 321. 9 4315 O 5735 51.8 322. AA AO) 43 24.3 323. O 324. O e 325. 31257.9 ( 44 59 58.0 326. 15181 O 4359 57.0 327) O ES Ni ed 328. O 329. O sE 330. MONA ea 9 331. O 332. O e 333. MS 334. O a 335. Febrero 24 3103207 20) ) 4 336. aa o o 337. ES O) e o 338. 16:56:00) 339. 17 46.0 0) ai 340. 223.2 0) io 341. Febrero 25 91416.6 () E 342. e pa 343. ASIS E) 344. A 345. LS EN : 346. aro 347. IS : 49.0 348. o es il E O Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 349. Febrero'29 10115430 (O) conan. 350. O O A oo 351. O O 352. O 353. 11 303168% O) 354. O 355. 3753.0 £ 66380 1.7 356. 41164 O 15 31.7 357. 45 30 UG 61 8125 358. 133514 O) 3 — OA A 359. O A 360. od OA e E 361. ASA 0 ATEN 362. 2 363. O 364. RO A E 365. O 366. 3 SiS LO) E 367. o dl 368. BIO 369. O 370. ELO ON SL. IO e 372. 244 O E 373. NO] ide 374. 443469 Olo,z 375. O 376. AR 377. 502.5 O | A 378. SOME O 0 AO 379. O Solo 380. Febrero 26 921183 0) 43 29 43.0 381. a o 382. 26153 0) l 44 29 40.0 383. 356.1 OS ds 384. 385. 386. 387. 388. 389. 390. S9L. 392. 393. 394, 395. 396. 397, 398. 399. 400. 401. 402. 403. 404. 405. 406. 407. 408. 409. 410. 411. 412. 413. 414. 415. 416. 417. 418. 419. 420. 421. Fecha Febrero 26 Febrero 27 — 430 — Cronómetro ORSISSS 33 51.5 300 38 5 41 1 435 10:26:72 9 DIN lO N (O SN N DO Hu o ST SE AS SAS, NA a lO N ea O) 1) EL Il (O 00 [e =2 0 N00wN HL 00 cababBaia Pbabawva al alwveanbarpasnas Parana ParLalwna lO NO 19] [96] NO A a ww “0 ($1) —1 H= 00 O) 00 a mu. de) US DD 7 UY or a Oo -l O 0 8 ARA W O 00 Y vw ol Ha R 9 A Hna Limbo Altura corregida _ Ao _ O — nm SIS O rr o — E 4529'47:0 46 29 49.0 47 29 50.0 56 0 4.0 43 29 54.0 44 29 55.0 E ñkí;-éáOÓOEIpI ASIA e A LA — 431 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida Febrero 27 e ON IR 34 50.8 Of 45730" 2:0 1058 54.1 (O) > ) o O A 137 Of 61 44 54.0 TAG O 02:30 42.0 11471. O 19 14.0 AS O, 1661-23: 23.0 46 290 O 41 8.5 48:50.2 (0) 65.59 3.3 aaa. Ed 6617 30.8 Ao AE a 49293 0) 59 954.0 E OA E 54 63 Dl 98 25 0.0 O NA e A O 45 29 52.0 IS O A E 8549 ul 44 29 48.0 a O : o Ol 43 29 48.0 ISO" O) É 18457 Ol 42 29 47.0 2 OEA 10)») ENE 23383 DÍ 41 29 50.0 E A O > NO 344565 O) EE a o 6 ON > 49 89 Ol 24 58 50.0 Febrero 28 SIA O 429.5 OÍ 34 59 37.0 O e O 39 59 44.0 NO E 54 0 O 36 59 39.0 T. XVII 460. 461. 462. 463. 464. 465. 466. 467. 468. 469. 470. 471. 472. 473. 474. 475. 476. 417. 478. 479. 480. 481. 482. 483. 484. 485. 486. 487. 488. 489. 490. 491. 492. 493. 494. — 432 — Fecha Cronómetro Febrero 28 9 del 58 1 33 36 8561259 49.9 2, 39. a QU a -=1 $ 9 Qt SU) 00 1 Qu NN Q No) Aa CO 0 =T"00 Qi DON ur gy DD ma PON > Ds O) O) O 0 NN nn HA rr ON Or a Ro Y Uy 0 + == O (1) Reducidas al centro del sol. Limbo Altura corregida TA A nm ONOMO OJO (OJO (OJO OMO [OJO [OMOJOJOJOJO OJO OJO OJO MOJO [OJO OJO OJO OJO! or AAA AA E 37” 166 59'380 59 41.0 [Ss] No) Y 00 ¡[a co “o 00 0 — a 7] DD pa 0U0oOorN yg (e) o) MS ¡UN 2. O) (9%) y 15 19) dl Ú Qu t 1) Qi A A Sa SS ODIOS SOS IAMSTOTO PR ¡7 5] [e») w O) Qi no o Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 495. Rébrez0 281 M4 38 SIN CO a 1 Ro ASI Cruz del Eje 497. Marzo 1 10 26 20. as 498. O 499. O OS 500. O ie 501. 35 12.9 UD) 4 502. OA A REN 503. O y 504. EMO so 505. 12 26 38.2 (G)(')66 36 4.0 506. 7484 0 34 23.0 507. 30426 0 29 33.0 508. 23:10.8" O 24 31.0 509. 35 58.1 0 17 28.0 510. O 8 24.0 511. AA O =—1 .) 512. O 513. CON IS 514. a o UN 515. O O Y 516. AS 517. 59 37.6 O) E 518. O 519. O 520. O A 521. 330320] 522. 32 44.0 0) ee eS e de E e S | 37 59 27.0 525. 39456 O) 526. a o 527. AA ON e 528. O e ed (1) Reducidas al centro del sol. Ry pa Fecha Cronometro Limbo Altura corregida 529. Marzo. 250 (8325 OA Ne 530. O 531. 36 39.8 ON 532. A 533. 849494 O 3559 29.0 534. IUCN) 535. 54318 Of O 536. 56 53.6 0) 537. 59294 O) o 538. O LAA O ñ ] 540. 636.4 O) 541. EMO a 542. 10 52 35.5 (5) 5929 40.1 543. 55 42.1 O 24 52.6 544. 51:30.1: O 60:12:50:6 545. 59425 O 59 59 53.1 546. 19 55 39.5 (O (64 37 41.0 547. SE DAI) 25 19.0 548. AO AO) 14 31.0 549. Eo) 1 28.0 550. 32635.3 GU 3959 41.0 551. 285037 107) 3 552. o 553. 33419 O) RE 554. o o e 555. 38.32.10 0) 00 59 556. A O Ja 557. o ON == 59 32 558. 55170) o Capilla del Monte 559. Febrero 6 9 III) 560. BIO 561. 261,8:81 01 562. 28440 O) a (*; Reducidas al centro del sol. — 43D — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida Febrero 6 Ale S 4930" 2:0 8108 040030 9.0 ) A >) rara 9100 0 1208 919990 le o (48 29 47.0 ds a E [47 29 58,0 a E a | 46 29 58.0 911.9 O 41955.0 9 95 910 P 151 9) 19 de pd S | 52 29 58.0 53301 9199 0.0 ess 919020 gas 512080 E o = (51 29 59.0 56 48.0 (0 5029 58.0 420285 OQ 3212 36.0 232.9 O 32 78.0 m1 3j A 1050 > A5 9 Febrero 8 4 A ae o i 26 44 2.0 Fecha Febrero 8 Febrero Y Marzo 3 Marzo 4 — 436 — Cronómetro 4*48"53*7 51 23.9 53 32.1 63 2 —1 (9%) e 50 ¡SJTO) HP co AS O) (TS DD. OU UD a a Pp do) w 5 A S RO o0m0un Hg “3 0 de) No) y o 4 do) 19) 19) —1 MS IN O) Ra No q] 0) [o] No) C 2 0 mm < 0 OCA 21” JJ] ly pad UY 0 O> » : AER . 7 > UL Ut ti la Uv e Limbo Altura corregida SAA Y A AA AAA AA a Y Ar AÑ IT O NN A _ a.aArLalrnaÉarnas Paba mNarpnaliocalrpa alain alwocalwN palbalwoca anal 2559" 40 24 58 54.0 24 58 54.0 25 59 1.0 26 44 24.0 29 29 12.0 2829-1150 21 29 “7.0 26 29 4.0 21 29 9,0 28 28 36.0 29 29 15.0 30 29 16.0 31 29 19.0 32 293120 32 29 18.0 31 29 19.0 30 29 13.0 29 29 9.0 28 29 13.0 A A Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida a e a E e ES e 3 29 29 13.0 ca 2550 0) 92 15.0 647. 27 14 Ú 3129190 En 3 e El | 32 29 27.0 65 1 9 29 pe z e Sl 31 29 28.0 ss 127 8 mas E ps 9) 221 y da poa el 28 19 15.0 ed Marzo 6 8 E a S 36 59 32.0 E 95,9 SN 069. 9240 9) 79 664. 419.5 Ú 38 5936.0 35 db En E e 40 59 40.0 88 se E sl 41 59 45.0 ¿6 e a E (42 59 47.0 e 13%3 Zluvas o 20 Sl osas o 2. Ol sus d 002 Sms OS Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida Sa Marzo 6 o > | 36-59"38"0 EE: Marzo 7 8 za de : | 36 59 47.0 : ) (O) ps pr 9) 37 59 50.0 2 2158 B| sesos Determinacion de la hora De las observaciones anteriores se han derivado, por el método de las alturas correspondientes, las correcciones del cronómetro contenidas en el cuadro siguiente, aplicándose una correccion á los tiempos de observacion, cuando las altu- ras ante y postmeridianas no eran del todo iguales : Número Localidad Fecha de las observaciones aprovechadas at 6/12" d.|— 2%27*6|559-566 y 567-574 Capilla del Monte... Da MEA 30.5/580-587 y 588-594 8-9|12 n. 35 .2/|599-604 y 605-610 Patquía .. olé | » 12/12 d.|—12 9.8| 2-9 y 10-i5 » 13] » |— 955.8] 16-23 y 36-42 ; a E: 59.0| 60-67 y 76-81 E cid as —10 2.2 91-94 y 114-119 E LO ES 4.5/|129-136 y 141-148 Ñ » 17| >» [|— 8 39.7/149-158 y 159-168 E E A a (CASI ES 42.5/169-177 y 186-193 ( A E) IES 44.8|198-207 y 222-230 / » 201 » [|— 6 33.1/235-243 y 244-253 | AL UE 35.7|254-266 y 279-289 Serrezuela: aaa » 22-23|12 n. 39.1|290-300 y 301-312 | > 23112 a. 42.0/301-308 y 327-334 » 2) >» 46.51341-348 y 366-373 — 439 — ] y Número Localidad Fecha de las observaciones aprovechadas 5”"18*5/380-385 y 396-401 19.3|414-423 y 438-447 E 20.3/454-461 y 485-492 pa 28.3/497-504 y 513-520 11 30.31521-528 y 533-541 YE 30.6|533-541 y 550-558 >» 3-4/12 n.|— 3 29.2/611-616 y 619-624 | > 2 d. 29.6|621-630 y 631-640 ; : 29.8 [631-640 y 641-649 E o de 30.0|641-649 y 650-659 30.6|660-668 y 671-680 | 32.5|675-680 y 681-686 Marcha diurna del cronómetro Comparadas las correcciones del cronómetro apuntadas en el cuadro que antecede, derívanse fácilmente las siguientes cifras que indican el adelanto en 24 horas del cronómetro Brócking : Febrero 6-10, Capilla del Monte...... En oT = — 3*04 » EA TA A [— 2.98] ba > AO Oia ld e — 2.93 LO Char. e — 2.55 » 2025 0 Serrezuelas. la dot de e — 2.68 » AS ASS DEN A — 0.90 Marzo Cruz del Ejes 0 ute sect — 0.60 » 3-7, Capilla del Monte ........ -— 0.56 Puesto que no había observaciones en número suficiente para derivar la marcha diurna en Patquia, el valor de — 2.98 es el resultado de una interpolacion. Mucho me dió que pensar el cambio brusco de la marcha — 440 — entre Serrezuela y Soto. La diferencia de temperaturas en la primera parte (Capilla del Monte á Serrezuela) de mi viaje y la segunda (de Soto adelante) no era tan grande como para atribuirle un retardamiento diurno de casi dos segundos ; tampoco el instrumento había recibido golpes ó choques, pues yo mismo lo cuidaba y cargaba durante todo el viaje. Era un fenómeno inexplicable para mí hasta Mayo del mismo año. Un dia de ese mes el cronómetro se paró, á causa de la ruptura inmotivada de la espiral. Sin duda este accidente se había preparado durante el viaje, produciendo aquel cambio radical de la marcha. Determinacion de la longitud A mediodia del 10 de Febrero el adelanto del cronómetro en Capilla del Monte era de 2"39*71; despues del viaje — el 4 de Marzo á la misma hora — de 3”%29*50. Hay, pues, un adelanto de 49*79 en 22 dias justos. Por las observacio- nes se conoce un adelanto total de 44*43 correspondiente á20 dias 12 horas, de modo que se ignora la marcha del cronómetro durante 36 horas, de las que se emplearon cuatro para el viaje, en coche, de Soto á Cruz del Eje, y las restan- tes fueron recorridas en el tren. Por falta de otros datos suponemos la marcha uniforme en estas 36 horas, calculando un adelanto medio por hora de 0*149 ó, por dia, de 32574 En posesion de estas cifras podemos construir el estado del cronómetro para el caso de quese hubiera observado bajo iguales circunstancias en la estacion de partida, Capilla del Monte (columna 5 del cuadro que sigue). Restando en seguida el estado calculado para Capilla del Monte, del qne se había observado en las distintas localidades, tenemos la diferencia en tiempo con Capilla del Monte (columna 6). — 441 — AT AT calculado Diferencia CAB en tiempo del Monte F Localidad Fecha Hora obser vado 2 3 4 5 /Febr. 6|12*d.|— 2%27*6 US 30.5 8-9|12 n. 3072 > O R3Na: 1|—2*39*71 Patquia 19113 1d 9. 2 46.11!+9”23*69 13 ; 2 49.14 14]: 59. 52.07 15 : De 16 E Capilla del Monte... Chamical Chañar 2 15) A 2.5 8 3.1 ed 2.0 | ) A EE Marzo 1| >» y » 1-2/12 ( » 2112 3-4/12 4112 4-5/12 DLE ar 6 » 6-7112 n. Capilla del Monte... DO 00 [Sl Si suponemos, de conformidad con observaciones anterio- res mías (*), la longitud de Capilla del Monte igual á 4*18"7*1 (*) Este Bol. Acad. Nac. de Ciencias, XVII, pág. 339. — 442 — al oeste de Greenwich, la exploracion que nos ocupa, sumi- nistra las siguientes longitudes : AL W DE GREENWICH Al W de Localidad Capilla —— del Monte En tiempo Capilla del Monte ......- . tn DO ma QOMASTO O 0 0 (Dia nn NW Y 01M MN Ha ONMnROOYU 100 N 0 FP 01030 +++ e La longitud de Cruz del Eje corresponde á la estacion del Ferrocarril Córdoba y Noroeste. Determinacion de la latitud Con las alturas del sol que he tomado en la proximidad del meridiano, he calculado las siguientes latitudes, á las que añado el número de las observaciones de que proceden y el angulo horario del sol en el momento de observar. Patquia Fecha a E Angulo horario Latitud Febrero 12.... 2d — 34*10:6 — 2957'571:5 E 56 0.0 6 MAT — 30 47.3 57 12.5 8.7 19 29 19.9 56 52.0 10-ys 0d 32/9939 56 40.0 +3 13 y A) acia 57 59.0 A 10 56 42.3 Fecha Febrero 13.... Febrero 14.... Febrero 15.... Febrero 16.... Febrero 18... Febrero 19.... Febrero 21.... — 443 — Chamical Número de observaciones Angulo horar io 24 y 25 — 19” 7:1 20: 52 — 16 26.4 28, Y 529 + 15 16.4 30 y. 31 + 17 19.8 68 y 69 — 15 10.9 UU A — 13 52.7 LS + 17 42.6 7d y 75 + 18 54.2 103 y 104 — 21 29.1 105 y 106 —- 20 27.6 107 y 108 — 14 2.1 109 + 16 55.1 Oy dl + 29 51.0 112 y 115 + 30 52.2 137 y 138 + 15 16.4 139 y 140 + 16 24.9 Chañar 178 y 179 —= 19-36:1 180 y 181 — 11 18.9 182 y 183 + 25 10.2 184 y 185 + 26 17,1 208 y 209 — 21 23.4 2102 — 20 15.2 212 y213 = 1 So 214 y 215 IS 215 y 216 — 10 4.6 218 y 219 + 20 22.8 220 y 221 + 21 34.0 Serrezuela QA 21 — 11*16:9 213 y 254 — 955.6 215 y 276 + 23 39.4 Latitud — 30*17'36": Disaio. 18 3. 17 35 A RZA 17 45.; I6I9: 16 44. 16 48. 16 20. 1S51s 16 40. 16 23. 15 58. 0D 50 O YU O S E] — 3034 '28*4 34 24.0 33 25.0 Fecha Febrero 2 Febrero 2 Febrero Febrero Dl 2 a — 444 Número de observaciones Y 2 IS 313 y 314 315 y 316 317 y 318 319 y 320 322 y 323 393 y 394 399 y 356 396 y 351 398 y 399 360 y 361 Soto 424 y 425 426 y 427 428 y 429 430 y 431 432 y 433 434 y 435 436 y 437 470 y 471 472 y 473 474 475 476 471 478 479 480 5305 506 507 508 509 5310 Angulo horario | 19) nm 00 yu 10 DO O “ll OU 0NOAaroOoos0 Al SovVorSX -— wo RS MS IN O ++ | vo FRE RD ES ERO O AS E DÑNOAO oo sx SERBERE SS E -1DW0D0O00Now0Nn o lanmn”a y DD HB qua 0H no OU NN OH Ys) ST) 0UY» 00 wN HER A A Al Cruz del Eje WINS ma 1500 A ONroS HE ++ ++ Ni A IN Dhu Latitud — 30*34'21"1 34 16.3 39 0.4 34 54.9 35 8.6 34 24.2 34 39.7 34 36. 34 5 34 3 34 59. py) o . SiS SO SS SN pu h NO [96] Qi A DOLO A A a e e — 445 — Número de Fecha EE Angulo horario Latitud Marzo. Dado. 542 y 543 — 20"39:0 — 30%41'13:3 544 y 545 — 19 32.1 9.8 546 + 943.9 14.0 547 + 10 19.6 13.5 348 + 10 49.3 10.7 549 + 11 23.4 33.7 Las latitudes se han culeulado con las fórmulas conocidas : 3 tang N= tang 3 sec £ y cos(p — N)= sen h sen ÑN cosec 32 Este método se usa, cuando por alguna causa no se pue- den conseguir alturas circunmeridianas que dan un resul ta- do más preciso. En mi viaje, las alturas de culminacion del sol eran demasiado grandes para ser observadas directamen- te —es decir, sin prisma ocular — con el círculo de refle- xion, único instrumento de que disponía para la medicion de ángulos verticales. De consiguiente tenía que observar fuera del meridiano, pero tan cerca de él, como el instrumento lo permitía, y estas alturas medidas en el límite de la posibili- dad carecen de la precision de otras menos elevadas. He creido conveniente hacer esta advertencia que explica la gran divergencia que se nota en los valores de la latitud de algunas localidades y he añadido el ángulo horario abre- viado, para que se pueda formar juicio del mayor ó menor mérito que tienen las determinaciones. En dias anormales, de cielo temporariamente nublado, por ejemplo, el 12 de Febrero en Patquia, no he podido observar sino con ángulos horarios muy grandes, de 30% y arriba. Recien en Serrezuela se encuentran ángulos horarios más convenientes, y en Soto y Cruz del Eje he conseguido alturas casi circunmeridianas que naturalmente han producido re- sultados mucho más concordantes. Hecha esta salvedad, doy el resúmen de mis determina- ciones de la latitud. De ellas se deduce como : — 446 — Latitud Patquias o TUE — 29*56'51'0 Chamical cue e — 30 17 6.0 Chana o cas — 30 28 34.0 Serrezuela oa o as — 30 34 36.0 SOTO RE LA A — 30 47 33.0 Cruz del Eje........ ETE — 30 41 16.0 OBSERVACIONES MAGNÉTICAS PATQUIA (provincia de la Rioja) 1=6652'42* p—-—29%56'51:: H=4277 Las observaciones magnéticas se hicieron á una distancia de 300 metros de la estacion ferrocarrilera y de 40 metros de las casas, en un terreno de doña MICAELA ÁYET. Declinacion Me ha servido de mira el semáforo que se encontraba á 200 metros al SE., el centro de cuya punta busqué con e: hilo vertical del retículo. Las dos determinaciones del azi- mut que he podido hacer, son postmeridianas, de modo que el resultado está afectado de un pequeño error en caso de ser equivocada la latitud. 1. Febrero 11. — Mira 149*0:14 (SE.). Glash. 5*57=33*2 (Qj 261*41:67 0. AO 57.62 229.8 6.67 356.4 30.00 Gron. — Clash. = — 3*31*2. AT Cron. = — 1929%7%5 e 7 pan 2. Febrero 12. — Mira 148?39/42. Glash. 4"59” 78 |) 269*13:81 5 317.8 Gl 268 6.67 6 0.2 (Qi 267 46 66 10-372 1=[(3) 50.95 Cron.-Glash. = — 3”38*2 AR == 10087) le Avimnatde la ra 14852/46 2. Amadeo lana 51.26 Azimut; adoptado... esoo: 148 51.86 Declinacion de la aguja Se ha observado la aguja colgada de una hebra de seda, cuatro veces para cada declinacion, alternándose las posicio- nes de la aguja « marca arriba » y « marca abajo ». FEBRERO 11 A 1%4 p. | 22p. | 61 p. | 6%6 p. 149? 0:02|149? 0/02/149> 0:14/149* 0/14 3 12 56.44| 12 55.62 Norte magnético 1374.18] 1 Correccion por torsion.. Declinacion A EE 7%4 a. Sia, UL a A AAN 149” 0'61|148”39:87|148”39:'78|148*39:90 Norte magnético ....... 12 54.06| 12 33.35/ 12 33.64] 12 36.'74 Correccion por torsion..| — 7.80| — 7.80| — 7.801| — 7.80 Declinación :..o7o 0.0.0. 13151 12,357.60 ¡HME3N9I1ra10:9 T. XVI 30 FEBRERO 12 1*8 p. Up 148*39:66 | 148”39:66 | 148*39:42 Norte magnético 12 40.20 12 40.73 12 37.46 Correccion por torsion — 7.80 — 7.80 = Declinacion : 12 44.6 12 45.1 12 42. La intensidad horizontal Se ha determinado observando la desviacien de la aguja más larga de intensidad colgada de una hebra de seda, bajo la influencia del iman de oscilaciones que se colocaba á 200 milímetros de distancia al Este y al Oeste del meridiano y normal á la posicion de la aguja. FEBRERO 11 FEBRERO 12 Hora A Temperatura media Al E, polo N al W AIW>polo Nial WES. Al W, polo N al E ADE, polo Nal ER Angulo de desviacion +. Corr. por áng. desigual . > corregido :371:20'34.6% log M empleado 2.588 313 Intensidad horizontal H.|[0.26 639/0.26 640/0.26 620/0.20 637 FEBRERO 12 9 de EL a: 157 Temperatura media ..-.. 21%4 29*4 Al E, polo Nal W.....[351*58:81/352” 6:90/3: Al W, polo Nal W.... 34 521351 44.28/3: Al W, polo N al E 32 38.10| 32 37.86 Al E, polo N al E......| 33 14.76| 33 13.10 Angulo de desviacion p.| 20 34.88| 20 29.£ Corr. por áng. desigual.| — 0.14| — 0.13 2 corregido 20 34.74| 20 29.81| 20 28.43 log M empleado 2.588 37 Intensidad horizontal H.|[0.26 646/0.26 645/0.26 626/0.26 570 El valor de M ha resultado de la interpolacion entre sus valores observados antes de salir en Capilla del Monte y des- pues en Chamical. CHAMICAL O 3011160; H = 464 m. Hice las observaciones magnéticas en la orilla de la pobla- cion, al lado del sitio de don Juan Scarabelli : la carpa estaba á 400 metros al Suroeste de la estacion del ferrocarril y como á 250 metros de la vía. A una distancia de 120 metros al Oeste descubrí un gran depósito de cadenas y carretillas de fierro. Determinacion del azimut de las miras Elegí dos miras : una (1) consistía en una seña sobre la pa- red blanca de una casa situada á 400 metros al SSW., bien visible en la mañana, algo oscura en la tarde. La otra mira (IT) en una incision bien marcada en el perfil de la Sierra de . 450 — los Llanos, distante cuando menos, 15 kilómetros, invisible en tiempo de neblina. El azimut de estas miras se determinó cuatro veces, con los siguientes detalles : 7:90 (SSW.). “1. Febrero 14, p. m. — Mira 1 211%5 229 40.32 ¡SW.). Mira II 2 Glash. p.m: 6187 1500) 2/08: 10 19 261676], +*269.24:76 MO) Al 2232.8 (A 0.00 Cron.-Glash = — 348376 AT Cron, = — 9%5938 2. Febrero 15, a. m. — Mira I 211*57:46. Mira II 222 40.61. Glash. a. m., 6"19*4618 (AN 111*21:90 2 DIO 36.67 2% 10 0 16.67 98552 (O 110 15.24 Cron.-Glash. =. = 32558 AT Cronóm. = =— 101% 3. Febrero 15. p. m. — Mira l invisible. Mira II 222*40/38. Glash. p. m., 629404 ¡O 269* 0*48 31 42.0 (| 268 13.33 34 14.4 (O 267 54.75 362.6 [O 268 11.91 Cron.—Glash. = — 348115 AT Crom. = — 10”3*%0 4. Febrero 16, p. m. — Mira I 2115800 ?! Mira II 222 40.61. Glash. p. m., 5*7*15%6 [O 279*20:00 925.6 (| 218 28.10 Cron.—Glash. = — 3”34%6 AT Gron. == 107% — 451 — Resultado Azimut de la mira II De la mira 1 Rebrero 14 4p.m..... > 212558:18 202*15:76 » 15 AS A 58.97 — » 16 E N 51.97 14.96 Rromedio - Pp. M..::.. 212 58. 24 202 15.36 Febrero 15, a. m...... 60.03 16.88 Azimut adoptado....... 2125914 (1) 20216. 12 (1) Declinacion de la aguja Estas observaciones se hicieron del mismo modo que las de Patquia. Cada determinacion del Norte magnético es el promedio de cuatro observaciones, dos en cada posicion de la aguja colgada de una hebra de seda. El valor de la torsion se determinó en — 7/27. Corr. : . Norte Declina- Fecha y Mira 1 Mira II E z por Ñ magnético A cion | = torsion Número 40 16 40.61 40 38 E 40.38/22 40.61 40.14/2 40.61/22 40.61 3) | y y 5 5 —] E Ó or Ot Or 00 go | ¡Si (SSP) O) — 452 — Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman I. Febrero 16, 10*43” — 10*55"”. T - ++ + +1 + | el + + al emperatura = 10*43%30*%4 44.0 44 0.4 14.0 30.0 43.6 Dz 18. 34.8 48.0 AGA 18 O) o 0 Y NS O AO 005 48 WN UN TD WO O000R»wo A PR 49 ER QQ) AU Promedio Reduccion á arco 298. Amplitud de 20? á 1”. Angulo de torsion : 0109. + 10”49"3078 30 Ot ul 44. 0. 3. 0% 48. BOBA Now (9) [Ys] RE |ONNIN Ya WD SS — Ha W 0 0wN Di NON (134 osc.) >» (136 osc.) » Febrero 16, 108 a. II. Febrero 16, 11*14” —- 11*26”. Temperatura: 326. Amplitud de 24? á 1*. - Angulo de torsion : 0*109. y E 18.8 — 11*20” 5% + 19.2 (134 osc.) » T T — 27083 8l 96 36 DS | 2*6896 96 " % AS + 11”14"35*2 + 11*20"35*2 (134 0sc.; T = 26866 — 48.6 == 48.4 » 5l ES 18.4 => 18.0 » 36 Ll LA - 34.0 » 36 = 48.0 — 47.2 06 = 16 4.0 = ZA 21 + 17.6 + 16.8 » 06 + 33.6 + 32.8 » 06 = 47.2 - 46.4 » 06 — 1730 - 23 2%0 » 6791 - 16.4 ES 16.0 » 5836 5 e 31.6 » 06 — 46.0 — 45.2 » 06 - 182.0 - 24 1.2 » 06 _ 15.6 + 14 8 » 06 + 316 + E » 36 — 45.2 o 44.2 » 6791 = OTE ES OO SONAS E] 94 + 14.4 + 109 y 6824 + 30.8 4- 39.2 » 6794 =— 44.0 — 18.8 > 6824 AA EL A T =,2:6826 Reduccion á arco oo pequeno....... — 0036 Febrero 16; MS ss rn T. = 916190 Desviaciones del iman Se han hecho con la aguja larga de intensidad. Combinando la oscilacion I con la desviacion S, resulta el log M= 2.588 458, dela combinacion de II con 9 =2,588 219. El promedio de los dos valores se ha empleado para el cal- culo de H en esta localidad. CIS 960106 930|96€ 9%"OEPP 93'08HP 9% OÍSTE 9% "Ol6cP 98 "O/00S 93*OOES 9%*0|"H ItyuOznOy pep1suaqu) 61% 88C'3|[8CP 88C RELE 88L'3 €L€ 88£'3|*****'*"opreajduia py So] LEPE 0% [29"9€ 0% [92 '6£ 0% |18"CE OB|GL'9€ 0[88* TP 03/18 "8€ 03/68"1E OG|P8"TE 06 [*** ***"***“oprBao 4 €£%0 — [20 930 — [080 — [030 — [9€"0 — 1€0 7 ¡voS1sop “Buy “1109 OL*PE 0% [169€ €U'9€ 08 |Z0"LE OB|80"3P 08/L0"8€ 03 CUE ó UOL9RIAsap ap o[nBuy 191 L9' TG €V|C6"cC ay Er 0L'8S 27 3h (9L "PS “MM TEN OJod “q 1y | 8€'c 11 |L9"90 Tv |6t Le er[t6 1€ tp OL 8P Tp TP|L<"8p Tp M 1% N 010d “AL [Y :2 “GT [eeh [ñ9“Le |s6'0t EL'O1 ez 0% “HEN OJod “A 1V Sp; STol 1.3€ "PD 9y TL Sy; OLI 2:06 DP POL C9:L al 0.€6 areas Ol 0.S€ d 1% 18,8 ol v066 "PD E¿40l o L v.06 648 GS vIol LoP6 -D ¿TT “4 len ojod “q 1y “e1pota emy dad 9] e 10H —nzn OYVAUIHA cl OYU HA — 409 — CHANAR y = 65%56'31%5 p = — 3028'34” Bl= 290- Aquí estuve observando los días 17, 18 y 19 de Febrero, los más calurosos de esta exploracion. vála vezlos de ma- yor frugalidad, pues, café, pan y riquísima uva traida de Olta constituían mi único alimento, sin necesidad de más. La carpa estaba como á 500 metros al norte de la estacion y la única sombra de que podía disfrutar, era la de los arbustos de jarrilla. A causa de la elevada temperatura no entraba en la carpa, sinó cuando las observaciones lo requerían. Determinacion del azimul Elegí como punto fijo (mira) la punta del semáforo más le- jano visible al SW., cuyo azimut he determinado tres veces por la mañana y tres por la tarde, pues no había nubes para obstaculizar esas observaciones. 1. Febrero 17, p. m. — Mira : 220”11/81. Glash. 5*"57%594 (| 252*”14:76 6 032.8 lO 29.28 2306. 6) 14.76 PO A Cron.-Glash. = — 3”23*%0 AT Cron. = — 8%40*3 2. Febrero 18, a. m. — Mira : 220” 13:00. Glash. 61940 (| 89*50:00 20.6 [O 9 0.95 Cron.—-Glash* — 3%33%7 AT Cron. = — 8"41*%9 — 456 — 3. Febrero 18, a. m. — Mira : 220*13*00. Glash. 6"32"49:8 (O) 88” 8:10 36 26.8 | 14.29 O SNA 40 28.6 10 44 76 Cron.—-Glash. = — 3"33*65 AT Cron. = — 8"41*9 4. Febrero 18, p. m. — Mira: 220*11:86. Glash.+5*20* "990: 107 257:10:79 22.24.0- (01.029 E 20.00 23 52.8 9:05 25 36.4 10 30.48 Cron.-Glash. = + 1*16*7 AT Cron. = — 8”43%0 5. Febrero 19, a. m. — Mira: 220*12:04. Glash. 627" 32%- (| 871*56:67 SOMA AO) 199) 4013 dl A OA 34 1.8 ( 5 Cron.-Glash. = + 1”6%0 AT Cron. — 8”44*1 6. Febrero 19, p. m. —- Mira : 220*11*09. Glash. 5%52%3650: [0)110253732:20 55 56 Q 952 39.05 56 44.0 () 27.38 58 27.2 (0 47.86 Cron.-Glash. = + 1”8*8 AT Cron. — 8%45*4 Resultado. — Azimut de la mira : L. Febrero 17, p. m. 230%59:57 | 2. > VS Cd: al 3. Sa: MA 09 103 , y of , 2) 4. » 18, p: Un: 59.59 | AS 5. » 19,+4. mM. 59.59 | 6. » 197 Pp: 310. 59.08 ' — 47 — Declinación de la aguja Correccion por Declinacion torsion Norte magnético Fecha Número SO IDO 28.41 O 29.24 3d 36.27 32.58 tl 7.28 3.47 .S4 9.54 .99 Feb. 17.. Feb. 18.. 10) O» uuwN0-n El valor de la correccion por torsion del hilo se determinó el 18 de Febrero en la mañana, resultando — 6:79. Intensidad horizontal. — Oscilaciones del ¿iman I. Febrero 19, 8*6” a. m. -— 8”18” a. m. Temperatura : 304. Amplitud de 24? á 1”. + 8” 634.8 + 8”12"30%4 (MOS OSE). == 26930 — 48.8 = 43.6 » 879 — ESO, O (134 0sc.) 88l -— 18.4 - 18.4 » 866 - 34.8 34.8 » 866 — 48.0 o 48.0 » 866 — 8 4.4 = MM 42 > sal + 18.0 -- 1736 836 + 34.4 - 33.4 » 791 —- 8" 84722 — 8'14”4678 (134 0sc.) 1 ='2:6836 -— 913.4 ISA 36 » 88l + 16.8 + 16.4 » 836 + 32.8 + 32.4 » 836 — 46.4 — 45.6 » 806 — 10124 — 16 2.0 » 836 A 15.8 + 1-2 » 821 + 3d + 36.4 (136 osc.) 719 — 42.8 + 50.4 (137 osc.) 832 dl? 720 = MT 6:26 (136 osc.) 809 + 14.8 — 19.4 » 809 + eto - 31.6 (134 ose.) 896 — 44.4 — 43.8 » 821 — 12 0.8 = 1418 "30 1136 osc.) 719 + 14.0 AS 18.4 » 794 IA O A 276839 Reduccion á arco % pequeno..... — 0036 Febrero nl953 70 a A T, = 2685031) 11. Febrero 19, 822” —-8"34” a m. Temperatura: 31*1. Amplitud de 24* á 1”. + 8129356 + 8*28"36:0 (134 050.) T = 226896 = 49.2 = 49.2 » 66 — 1231 90.2 IS > 66 + 18.8 + 18,4 > 36 + 35.0 + 34.6 » 36 — 48.4 — 18.0 » 36 = 24 4.8 — 30 4.8 » 66 + 122 + IS > 21 + 34.4 + 34.0 » 36 o 47.6 — AZ » 36 E IO , 06 E 170 E 16.8 ' 36 Ea a 32.8 21 - 46.4 = 46.0 > 36 — 26 3.0 == 327 2.6 » 36 58 34 31.4 ; 6791 - 45.6 = 45.2 » 6836 ES q = M3 15 » 21 . — 459 — + 8"27"15*2 + 8*33"14%4 (134 osc.) T = 2*6806 + 31.6 + 36.2 (136 osc.) 09 — 44.8 — 49.6 » 34 1 — 34 5.8 » 09 + 14.2 + 19.2 » 38 A e = 216832 Reduccion á ángulo wo pequeño. . — 0036 Febrero 19, 8"5 p. m Desviación de la aguia Temperatura media ALE, polo N al E Al W, polo N al E Al W, polo N al W polo Neal We... 02:32 E Angulo de desviacion p..... Corr. ángulos desiguales..... > corregido log M empleado FEBRERO 17 1 597 p. “g7o 4 340750:72 28.81 21 31.19 22 13.81 20 36.37 — 0.16 20 36.21 2.588 313 5201967 (081 FEBRERO 18 340”36:43 36.43 21 21.90 22 23.10 20 36.03 — 0.27 20 37.76 2.588 313 Du WO HH 00 -l LODO NOAA 0Dw-_ wrrRuwurY VDO0DrvoOoa Intensidad horizontal H....| 0.26 402 | 0.26 476 FEBRERO 18 FEBRERO 19 Temperatura media.... ALE; polo Nal E...... 3 Al W, polo N al E..... Al W, polo Nal W.... Al E, polo Nal W Angulo de desviacion ?. Corr. áng. desiguales... p corregido log M empleado 2.588 260 N 588 57112 Intensidad horizontal H.[0.26 3580.26 414/0.26 459/0. 26 424 — 460 — Para las observaciones 1 y 2 se ha empleado el momento magnético (M) observado en el Chamical. Poco antes de la observacion 3 hubo un contacto entre el iman y una de las agu- jas de declinacion, circunstancia que aumentó el momento magnético del iman de intensidad. La combinacion de las ob- servaciones 5 con l, y 6 con Il suministró el nuevo valor de M, cuyo logaritmo = 2.588 665 ha entrado en la computa- cion de H de los números 3, 4 y 7. SERREZUELA (provincia de Córdoba) l= 6529555. p= — 30"34'36"0 —H= 992 Las observaciones magnéticas se hicieron en el campo al Norte de la estacion y á 200 metros de distancia de los edificios de la misma. Determinacion del azimut de la mira Elegí como mira un poste de la línea telegráfica situado como á 500 metros al Este de la casilla. Su azimut se ha deter- minado dos veces. 1. Febrero 22, p. m. — Mira: 9933/00 (E). Glash. 6"18"310 (O 246*47:14 20 27.4 |) 247 5.24 22148 |O 246 52.38 24 22.8 () 3.10 Cron.—-Glash. = + 1397 AT Cron. — 6*3937 — _ Y — 461 — 2. Febrero 23, a. m. —Mira : 99*33:71. Glash. 63625728 (| 81*27*62 39 4.010 44.76 40 44.4 10 32.38 4237.0 (| 80 45.00 Cron.—-Glash. = + 1”40%4 AT Cron. = — 6”41*3 Resultado, Azimut de la mira: Febrero 22, p. m. 113*56%63 ) S Ia 56.67 Promedio: 113%56/65 [ESE .) Declinacion de la aguja Para las observaciones se determinó la correccion por tor- sion del hilo igual á— 685 que se ha aplicado á las 8 ob- servaciones de la declinacion. N Correce. NOrLe E . Fecha Hora ; por Declinacion magnetico a torsion Número 9933:95 1357728 33 | —6:85 | 11*”44:38 39-00 34.4: 50.63 A 28. 45.34 39.9 26.4 43.26 33.59 30.9; ¿ 47.16 Il 0. 48.13 33 34.( 50.04 33.9 33.5: 3:85 49.38 0 10 QO yN rn Intensidad horizontal En Serrezuela hice sólo observaciones de la desviacion de la aguja. Para el cálculo de H se introdujo el valor del momento magnético (M) que había resultado de la interpolación entre sus valores en el Chañar y en Soto. A reee > BD == 8L% 930 676 88S'z Lb"vp 0% £%'0 — OL'Pb 07 8%'61 ST 06"1% LT 61 Te 61L; (3. .9€€ MAS d ES [c€ 066€ 0% 2600 — ¿L'0P 0% 8%'61 81 COLT ES "6% 18; ££ .9€€ 1.01 d 8.7 88€ 950 €£0 "TP 0% 86-05 16 TP 0% 8 61 st c6 "ST 21 LS" 86 6v/96.966 voLé P ¿401 ) IE 18 0% 60 0S "LE 0% 18" £S LS'8 8 UL vo: 0%.L€€ G.9€ “d 1.9 EL "PE 08 88 16 08 sp "IS 98"L. 8T 98 61 06:98 .L€6 6.6€ “d Puy OvPp 9%'0 886€ 0% ES SO" v€ 08 36'L6 CARS T 1881 18/66. L€6 vo0r d eat OP 930 606 88€? PL VE 06 IA 88 PE 0% cT 76 0001 SI TS/¿6U 18/86 .L6€ c.86 P CyTl ** y [?yuozrioy pepisuau] opea]dwws y 50] “+ **OpISoJJ00 6 sa]enS1sop so]nSue “1100 ) UOIIPIASIP op 0]nSay "MIN OJod “ 1y “MTRO N OJod 'M 1 "E 12. N OJod “An [V “q Ie N oJod “4H 1V erpata eanyeladuna J "ROH A €3 OUIUAITA 22 OUAUAHA — 463 — Estacion Soto (provincia de Córdoba) 1=65%0"21:'0. .p=— 30%47'33:0 ' H = 53125 ¡ Para efectuar mis observaciones magnéticas, me retiré co— moá 250 metros al Sur de la estacion donde encontré un pe- queño pedazo de campo rodeado de cercos de rama. Azimut de la mira La mira era un semáforo de la estacion, distante como 300 metros, cuyo azimut determiné cuatro veces. 1. Febrero 27, p. m. — Mira: 1250/97. Glash. 5"11"26:6 Ol 50*%59:05 132.6 10 51 17.62 15 26.8 IN 2.38 EDO EH 00 lo. 24 18 38.6 (A O 203139" 16 22.86 Cron.—Glash. = + 1”20*%4 Aia => => DES 2. Febrero 28, a. m. —Mira : 125%0/85. Glash. 6*45"432 (Oj 232%46:90 48 26.4 | 59.28 NS) 39.52 5 Ea ed 76 Cron.—-Glash. = + 1”190 AT Cron. = — 5”20*1 3. Febrero 28, a. m. — Mira: 125%0/85. Glash. 6*54” 00 - (Y 231*44!28 OS O 2a2 0.42 SA IA O o 1 Eo 59 48 QA 5.48 Cron.—Glash. = + 1”19%0 AT Cron. = — 5”20*1 IS TL 31 o a 4. Febrero 28, p. m. — Mira * 125*1/09. Glash. 5*44"49.8 (Gi 47* 3:10 16 29.4 10 23.10 48 18.2 ON 10.00 19424 (| 4626.19 Cron.-Glash. = + 1”21*9 ATEGTOD: “== 5 07205 Resultado, Azimut de la mira: Febrero 27, p. m. 3454/62 28, a.m. 4.33 | Promedio : 345*4'26 (NN W) DS O 1.154 6.sea 14255774 al W:: 29, Pp: Mm: 3.98 ) | Correcc S Fecha Hora Mira | e : : ar Declinacion 3 | eSgsuico torsion > Declinación de la aguja 10%a. | 125% 0:73 | 151*38:53 | --7:62 | 1134/44 1 | VS: dl 1.09 13.82 | A Feb. 27 13 1.09 12.52 38.07 | 3 l 5*p 03971 37a0 33.07| 4 Gp: 0.97 36.50 ES jes Ñ TW: 0.85 3/10 EZ Feb. 28.. -) SU. 0.85 39.20 UA 10% 0.85 Ill [-33.90138 Perturbacion magnética 1*30%0 | 125* 1:00 (151*49:06 | —7:62 |] 114473] 9 34.0 50.38 46.05/10 |” 38.0 52.51 48.18 | 11 Feb. 28...< 42.0 53.82 49,49]/12 / 46.0 52.04 47.71/13 50.5 49.18 44.85 | 14 56.0 19.54 45.21]/ 15 | a id Correce. por Declinacion torsion Norte Fecha á magnético Número Perturbacion magnética (Conclusion) y 00 )! p 1515145 ON 56 33 o Ha a — No - ha Mm => 0 OL OL DQD de) QU Ot OL a Y UIT a yl a Re Ha ) 00 Si III O OO O OI IO O — prómma. ¡ME OMA O) N€N Ni =— —= pa O) Ha 1 > a YUI NON Cuando hice la primera observacion de la declinacion en la tarde del 28 de Febrero, encontré que ésta había aumentado 11” desde las 11” a. m., incremento demasiado alto como para buscar su causa en la oscilacion diurna. Me dí cuenta que se trataba de una perturbacion magnética y principié a observar tan ligero como posible, lo cual no se podía hacer en menos de 3 6 4 minutos, pues había de observar la aguja en sus dos posiciones, marca arriba y marca abajo. Interrumpí esas observaciones tan sólo con las alturas del sol indispensables y algunas desviaciones de la aguja á fin de obtener unos valores de la intensidad horizontal durante la perturbacion. Así me ha sido posible conseguir 19 observa- ciones de la declinación que dan detalles sobre el desarrollo de la perturbacion. El tiempo apuntado correspondiente á esas observaciones está expresado en horas y minutos de mi reloj de bolsillo — 466 — Glashútte. Para reducirla á tiempo medio del meridiano ini- cial de Greenwich hay que aplicar las siguientes correcciones : Clashuta 1*30%00*%00 6” 4”00*00 Eronom.=Glashi ia + 120235 + IO ATICO — DD03O — 20309 Lona pea a Ed 20 ELO + 42% 1.40 Tiempo medio de Greenw. 5 46 1.40 (Febr. 28); 10 20 33.00 EJ] máximun de la declinacion ó sea la mayor excursion de la aguja hácia el Este, de casi 19” sobre el valor normal, se nota —entre mis observaciones —á las 2*50” de mi reloj Glashútte, que corresponden á 2”46”0%44 tiempo medio de Soto y CAE e, » de Greenwich. A las 10*20"33*0 tiempo medio de Greenwich (final de mis observaciones) la aguja estaba todavía lejos de su posi- cion normal, pero con tendencia á volver á la de su equi- librio. Intensidad horinzontal. — Oscilaciones del iman I. Febrero 28, 9*59”. —-10"10" a. m. Temperatura : 307. Amplitud de 24% á 1”. + 958356 + 10* 4"31%6 (132 0sc.) T = 226970 — 49.2 =- 44.4 » 09 — DOINDAD — SAS » 00 + 18.8 + 14.4 » 36 + 34.8 - 30.8 > 70 = 48.4 = 13.6 » 09 — 10 0 4.8 — 6-05:6 (134'%0sc.) 25 + 18.0 + 19.2 » 515) + 34.6 e OA: » 25 — 18.0 - 48.6 » 10 — LO — EAS 31) + 10* 1%17% + E AE 0 + 10” 7184 (134 0sc.) 34.0 + 34.4 » 47.4 — 47.6 LO — 8 4.2 » 16.8 . + 6 » 39.2 + 33.8 » 46.4 — 46.8 » 324 — De 2oS > 16.0 + 16.4 » 32.4 + 32.8 » 45.6 — 46.0 » 45230 — 10520 15.2 + 15.6 » A RES e MEE Reduccion á arco 00 pequeno...... — 467 — IT. Febrero 28, 10*12* — 10%24"” a. m. Temperatura = 31%9. Amplitud de 24* á 1”. + 10"12"35%6 13 14 16 49. d. 18. 30. 48. WO*PNVN0O0R?NNOONON O 00 0000 DO 0 + 10*18"31:6 A Al [Al ++! 22 44. 14. 30. 48. O ie AO ANOmA ma 0000 ES (132 osc.) » » » » (134 0sc.) » » » >» SAS 6896 8l 6910 25 10 6896 96 96 96 96 56 96 SNS 0036 1 230879 1=2:6970 36 36 36 — 468 — MORATA O 1 OPI AGO. (13d 0sc.) Li "256865 — (AZ = JAS » 6910 + 15.6 + 15.6 » 5866 Promedio e a PLAN T ="276922 Reduccion á arco % pequeno...... — 0036 Febrero 28 LO T. = 26886 (I) Desviación de la aguja De las nueve observaciones de esta clase que he hecho en Soto, corresponden las tres últimas ála perturbación magné- tica : presentan valores sumamente bajos. El momento mag- nético (M) empleado en la reduccion resulta del promedio de dos valores próximamente iguales que se calculan combinando I con 5, y 1 con 6. 980 G6[ 68€ € 186€ .061 Go.I6 d Vu Fr 00 930 6L'6S 06 0) 8866 08 GS 61 £€ ST EC¡6£.0€1 ETE d € OLT c6Ll 68€ 2 Po" es 06€ SOS 16 ES 08 -U7 0 EC 99,9P.06l 0.€€ Ll d nz 09% 970 90T 68€ 2 [2 6F 0% ¡AO SE 61 0% Sp Ce OU €l 6159 00;€6:.0€l ETE “2 9401 82 OYAUIHA DEl 9.6% 'D 616 sy 0% 0 6v 03 LT 6L1 ALPELAl 8 SP :OP.06l 06 Lv elo 66 Lv ve “0% GTALS 8y “SI 99;9P.06l 0.66 d vit 867 8L "

8) — 28 2.8 — 34 4.2 » 70 le 16.4 Ala 17.6 05) + 32.4 =3 39.2 25 — 46.0 — 46.8 » 25 — 2920 — 33 3.0 » 40 Le ¡EA 16.4 25 — 45.4 — 46.4 » 40 31530) 124 — 36 2.4 » 40 E PE 15.6 ; 40 e OE 31.8 > 10 = 44.4 = 45.6 > 5) == A Z — 37 1.6 > 6896 qe TS eE 14.4 S 81 + 2*31"31*2 43.6 + Desviación de la aguja Temperatura media.... AE, poloNalE. Al W, polo Nal E Apolo N al WE: Al E, polo Nal W Corr. por áng. desigual. 2 corregido Log M empleado Angulo de desviación +. Intensidad horizontal H./0.26 91371315) (134 ose. 44.4 pequeno:.-.. T = 26866 6925 T = 26945 — 0045 T, = 2*6900 (11, MARZO 2 AA 100 26. 90 101 11.91 20 46.49 —(Oel7, 20 46.32 2.588 359 292 ODE 346 2926/66 18.10 100 297.14 101 16 67 20 44.76 — 0.18 20 44.58 2.588 441 0.26 271 CAPILLA DEL MONTE 1 = 64*31'46'5 o = — 30%50'371 —A AS SS 39”24:28 16738 100 25.48 101 14.76 20 45.66 2: 0. OS 20 45.48 589 192 26 319 H 100 24.52 101 14.05 20 45.35 — 0.19 20 45.16 2.589 192 0.26 348 = LE En Capilla del Monte, estacion de base para el viaje de exploracion cuyos detalles acabo de dar, dos veces, los días 6 á 9 de Febrero, antes de salir y del 3 al 7 de Marzo despues de mi vuelta. hice observaciones El lugar de la observacion ha sido, si bien no del todo idéntico, las dos veces el mismo, con diferencia de 1 6 2 me- — 44 — tros, es decir á distancia conveniente (15 á 20”) al Este de mi casa particular situada en la banda Norte del río. Determinacion del azimut de la mira Para mira elegí la cruz de la capilla situada á 670 metros al Sur. 1. Febrero 6, a. m. —- Mira : 110%59/63. Glash. 6”26”236 (NI 20*15:43 28 56.8 10 30.00 30 36.0 10 18.57 32 45.2 (OQ 192.52 34 46.8 (Oj 15.24 36 37.6 (0 35.00 Cron.-Glash. = — 25725 AT Cron. — 2%26*9 2. Febrero 6, p. m. —Mira: 110%59:63. Glash. 5%*59"26.4 (jj 176*47:38 IS MES IA O SI O RARO O A sl 6 21.4 |0 30.48 Cron:=Glash.='*= 350% AT" (ron. == 250853 3. Febrero 7, a. m. — Mira: 1105969. Glash. 6'55"45*2 (y 16*%28:37 59 20 (0 De DM AS) 24.05 32440 7.62 Cron.-Glash. = — 3”2*%5 AT Cron: == 272929 4. Febrero 7, p. m. — Mira: 110%59:75, Glash7 622128 (5 PS UA AA de: UA OA 32 21.6 (| Cron.—Glash. = — 3%4*1 AT Cron. = — 2312 5. Febrero 8, p. m. — Mira: 110*%59:63. Glash. 5"45"34%8 (| 179* 2:62 48 31.2 |6 15.24 ASA O: 2.62 2 IS. 787 14.76 Cron.-Glash, = — 3”"9%4 O, == == 20 6. Febrero 9, a. m. —Mira 110*%59/63. Glashi 6504394 (O 17. 6:66 53..0.2. 10. 16.50.00 A EMO O A O) 39.52 Cron.—-Glash. = — 3"11%0 AT Cron. = — 2%36%0 7. Marzo 5, p. m. — Mira: 269*11/52. Glash. 6"2"120 (| 342*35:00 4302-10 48.10 647.4 (0 je MO, 841.4 (341 45.9 Cron.-Glash. = + 0%53*2 AO. == = 32081 8. Marzo 6, a. m. — Mira: 269*11/87. Glash. 7"24*54%4 (| 161*39:28 27 44 (A 21.6% 28 50.2 10 41.671 30.39.46) 26.90 Cron.-Glash. = + 05738 ATICO — AO Resultados. — Azimul de la mira Se e LO. lee 193”5*82 2 E | FRA 6.44 4. 6. » 9 » 022 a Promedio a. m... 193%6/16 Azimut adoptado, Febrero 6 á 9 = 193550 Promedio p. m.. 193*4*64 5.26 4.65 193*4:85 E de Marzo op ma 1025592.99 8. O MA 24.89 Azimut, Marzo 5á 6. 19225394 Declinacion de la aguja E Correce. Xorte Fecha | por Declinacion torsion | | A | Magnético 289"10:36 | —7:10| 11* 8:82 15.78 14.06 18.93 17.09 16.07 14.29 16 07 14.35 11.36 9.76 16.84 | 15.24 21.5 19.94 21. 19.47 17 16.49 14 8 13.36 14 52 | 12.92 18.65 17. 19.41 17.81 19.5% 17.92 15.0 13.64 37. 1% 12.98 37.3 12.63 44.78 20.66 39 85 15.44 39. 15.47 0.0) ps a 10) Ln A A es O E] =— o =l A —10D0N:, O 01004 0w0N a | Número hu A w pe Ja cai) A hu So (9.2) 7] A Marzo 6.... — O mn Y) OMR 0 p o o SIS a NE — 417 — Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman . Febrero 8, 2*50”. — 3”2” p. m. Temperatura : 30*2. Amplitud : 23% á 1”. + 550” 5%0 + 2%56" 5%4 134 osc ) T= 216896 — 18.8 — 19.2 » 96 -— 34.4 — 34.8 » 96 SL ARO ls 18.4 » 96 + 5l 4.4 + 357 4.8 » 96 == 17.6 — 18.0 96 == 34.0 = 34.0 » 66 le 17.6 + 47.2 » 36 + 52 3.6 + 58 3.2 36 — 12 - 16.8 » 36 — 33.0 — 32.6 » 36 o AS 46 4 » 36 o a 2-8 + 59 2.8 » 66 - 16.4 — 16.4 » 66 — 37D - 32.0 K 51 + 16.0 + 45.6 S 36 + 54 2,2 + 34/041.2 » 6791 - 15.6 - 15.2 » 6836 — 318 -- Sl » 21 ze e o 44.2 » 21 A 8 E 006 » 51 — 14.4 — 14 4 » 66 — 30.8 — IO MIGroOso: 53 3 44.0 == 49.2 » 33 A A e A T = 216855 Reduccion á arco % pequeno..... = 0032 REDTerO 02D o e == PEER ll Febrero 8, 3"4” — 3"16” p. m. Temperatura : 309. Amplitud : 25% — 1”. — 34" 356. — 3*10” 4.4 ¡134 osc., T = 269%

6896 Oia 34.4 , 6925 — 478 — — PATO OA E6 Sos A > - 16.8 — yA. y ES SIS Ed » -— 46.4 — 46.4 » — O AA ES ISS » - 16.0 => 16.0 > o UN + IVA » — 45.6 — 45.6 » ==" 220. VU. TASA ATE6 + 15.2 + 1552 » + A 31.6 -- 448 — 44.4 =.8 10 == 14: 129 » E ¡PE 14.4 - 30.4 + 30.8 » = 43.6 = 43.4 » O A OO » + 19.2 + 18.8 » e 30.0 + SL. IS 70Sc.) ES 43.2 — 48.0 » Promedio AN A 4h Para reducir á arco oo pequeño... = 26896 Si 06 95 66 96 66 66 66 36 66 95 = 26872 -- 0040 = 2.0092 Kebrbro07S: 012 De o o de III. Febrero 9, 10*1* — 10*13” a. m. ESE sl Temperatura: 315. Amplitud. 25-195. 1013 —= 10" 123901434056.) 4E 17E2 o 16.8 » 39.2 L 32.8 » 46.8 = 46.4 » Pen EA — SD » 16.4 — 15.6 » 32.6 ES 31.6 » 45.8 — 44.8 » As - JAS » 15.4 + 14.4 » 31.6 - 30.6 » 45.2 — 44.0 » = 26866 36 36 36 36 06 6791 91 ll 91 9] 76 11) Ive Qu po S*»wH+m0000 + 18. ES 33. => 47. O) O) Promedio Reducción Febrero 9, Marzo 6, 10*30” — 10*42” a. m. + 10*29"32%4 46.0 30 2.0 | AE a A ) A 00 0O0wNoDNyOoO oa (95) AS 00 33 34 4,8 — 10*10” 58 (136 0sc.j) T = 2*%6794 ES 18.8 » 65 + 34.8 > 79 — 48.2 » 79 0 EA TO (184 Ose.) 31 + AG » 76 - JOA » 61 — 47.2 76 — 12 76 - 16.4 46 + 32.4 » 76 — 46.0 » 46 A E TINA O á arco 00 pequeno..... — 0040 TO SI Te = LED Temperatura: 2573. Amplitud : 25*-]*2. + 10*39"33%6 134 0sc.) T. = 26955 — 47.0 » 40 - 30. 13.2 > 20 - 16.4 » 25 + 32.0 6866 -— 45.6 96 — Ad: 6925 + 152 » 6866 ES 31.6 66 — 44.8 66 = 38 0.8 36 + 14.4 » 66 + 36.4 82 — 49.6 82 == RL » 8l + 18.8 » 51 + 34.8 » 66 pesa 48.8 » 66 E 40 4.8 > 66 + 18.0 » 66 + 34.0 » 66 32 ¡10 — 480 — — 10"34"4778 — 10”40”48*0 (134 0sc.) T = 26881 — 39 4.0 — 41.3:6 » 36 + 17.2 + 1172 » 66 Promedio e mi a T = 26882 Reducción á arco sw pequeno .... — 0040 Matzo..0. 100.27 Mica To == 268421 T. Marzo 6, 2"26” — 2”38" p. m. Temperatura : 2772. Amplitud: 25*-1%5. — 226” 0%8 = 232 24. (3d ose.) ol =42<6983 le 14.4 - 15.6 » 5) + 30.8 + 31.8 » 40 — 44.0 = 45.2 » 5) =— 20.4 AT a » 40 1 13.6 + HAS » 40 - 30.4 AS 30.8 > 6896 = 43.6 = 44.0 > 96 — 28 9.6 — 1 347 :0.4. (1132:0565) 19 - 18.8 - 13.6 » 79 + 39.2 + A 66 — 48.4 — 48.8 » 2 —" 29 4.8 O A Do > 66 15.0 = 18.4 96 + 34.4 “- 34.8 » 96 — 47.6 =- 48.0 » 96 — 30-40 — 36 4.2 » Sl + DN Z2 + 1736 » 96 + 33.6 8 33.2 » 36 — 46.8 — 46.8 » 66 — 31 28 — 37 2.8 » 66 + 16.4 + 16.4 » 66 + 32.8 + 32.8 » 66 - 46.0 = 45.6 > 36 Promedio ear o Aia Ti: ="2:6892 Reduccion á arco o pequeno..... — 0040 Marzo 6. 2 Dai E T. == 268528 — 481 — ELE 885 "e 0P"6€ 0% IMD 8£ 6€ 07 18 €z TZ ¡SE .89% GoPE d 6.1 hoj 616€ 9860 LG “ET OTE 83 ve 60€ 9% "0/06€6 930 0% |P6"0P 0% CIO 0% |6l' Tp 06 OTE|“6 "OT OLE 60€/91 "61 60€ LS "81 897 |29L% 89% ES » c40L (pa0WDISAP Ip SOLO pOr p) vinbv »v] ap worrmaso(q L968 96 O|TPE OL'vp 0% AS 88" FF 0% 00"0T OI6 SP 0% 60€ 00“ OT C6/06.89 89" TP 0% 0660 = 06" TF 0% OT ET OTE 9L 61 60€ ec pl GL¡08.89€ 980 De 0 |6rE “TF 0% IONES "23 60€ 98 ;CE-89_ €L6 886 7 Sc "TC 0% AO) 19 16 06% 61 "TT OL€ 930 *H [2]UOZI1OY Pepisuoyu] 4 UOLIVIASOP Sp O ¡NSUY "ATEN OJod “4 [y opod *M 1V N 0]od *M TV 4 1e N oJod “9 1 “erpotu vangedod una L “+++ +opea¡du y So] SA TON “soyenS1sop “Sue 10d “1100 A 5 5 5 a. A O 698 96 0 9% 8» 0% SILO 66'8F 06 EL 06 SOI PT LP LOT 4961 6L:0v.99 886 930 Lo vv 03 PIO IF Pr 0% L9" Té SOL OL '8p LOl ATA 00/0€.99 0.87 Y) OZUVIN ds 006 1883 T6 "Lp 0% SIR vO"8p 91" vT 801 98" LFP LO1 eE 8 o.99 (VIO0UDISIP 9P SOJA YOR 98 Lp 060 99 "TP 66 8% 0671 Cc0 6% 646 80%] Toc Y) 96 069€ De Oc OT€ 60€ 6 L46 930 ez OP L.o89r 0-16 daa — nn ¿0 1p 0% ¡FAO Ev "TP 0% Fo ce OTE SF OL 608 SE 73€ c9/LLo8Dc G.0€ d 8.€ OVA UAAA 9% 0|TC€ €L€ €S"0P 0% 109" TP 0% 90 — |8ro — 68'0P 07 |8L' IP 03 |": “+ 9p 0/n3uy 18 '£% OTELOO OT OTE "* MIPN oJod “q 1y 60€ [9603 60€ "M IB.N oJod “A 1y 691 4 Te N oJod “AA [V e 129; L8.897 “Te N ojod “Y 1y eee erpaw eunyedad uo y d T.S 5L€ **H [2] U0Z110Y pep1su9yu] 8867 “+++ ++ opea[dua yy S0] enzo ero OpISonoo d "sopenS1sop Sue 10d “1100 UOIDLIASIP SP 0€ €£ 8008 So0€ d Cut TO — vInbo »] 9p uomasa] — 483 — ALTA Gracia (provincia de Córdoba) Qi [il (36) B 2 =64:26'0: >= — 31*40'14' H =: Las coordenadas geograficas que doy, son las que sumi- nistra el Plano general de la provincia de Córdoba de 1883; la altura corresponde á la estacion del Ferrocarril Central Argentino que está situada en la parte más baja de esta floreciente poblacion. Hice mis observaciones, los dias 24 á 26 de Mayo (1894), en la misma villa, en un sitio bastante espacioso que forma la esquina NE. de la plaza, quese extiende al E. de la iglesia. De la estacion se sube 148 para llegar á la casa que ha- bitaba en esta exploracion y en cuya quinta hacía mis obser- vaciones. El pretil de la iglesia se eleva todavía 1772 sobre la casa de que estoy hablando. De modo que el pretil queda 32 metros más alto que la estacion ó está á 585 metros sobre el cero del mareógrafo de Buenos Aires. Esta altura de 585-590 metros es la que corresponde á la poblacion vieja, es decir, á la colina donde está el tajamar y los edificios agrupados alrededor de la iglesia. Las cifras que acabo de dar resultan de una nivelacion barométrica (con dos aneroides) que hice dos veces durante mi estadía á fin de ligar el pretil de la iglesia con la estacion ferrocarrilera. ; Determinacion de la hora El 14 de Mayo había encontrado mi cronómetro Brócking 1024, con la espiral rota y como para la compostura de este defecto no se encontraba pieza de repuesto en la República, fuí obligado á servirme exclusivamente de mi reloj de preci- sion (Glashútte número 13373. Tomé con mi círculo de reflexion las alturas del sol que van consignadas en la lista que sigue y que están corregidas — 484 — por error del índice, refraccion y paralaje. 1 ODO PDUIRNONsy Fecha Mayo 24 Mayo 25 Mayo 26 10 NO: 10 [o] Qu Aa 96] O 00 W WN 00 00 ANAIA 00 AO ORO DOWONO SALPLALANW PAPBALAWVA PALEANNAN PALBAWDALDA BALADA DODWOADIANDO ONO oo 1 (0.2) 0.2) Limbo Altura corregida O | V 2172821*0 20 20 28 21 19 28 19 29 30 31 31 31: 31 30 £ 31 9 29 29 14 59 14 59 59 14 13.0 13.0 0.0 12.0 1230 8.0 10.0 18.0 14.0 19.0 12.0 6.0 22.0 165):10) 20.0 33.0 38.0 21.0 30 29 24.0 29 44 23.0 e Resultados. — Las observaciones números 1-6 suminis- tran para Mayo 24, 3"1 p.m. AT Glash, = — 0"15*9. Por el método de las alturas correspondientes, resulta : observaciones 7-14 combinadas con 15-21. AT Glash. = — 078*6 para Mayo 25, 12" m. Observaciones 22-29 con 30-36. AT = —0%5*%5 para Mayo 26, 12” m. La marcha diurna3T = + 3*1 corresponde más ó menos á la que se había observado en Córdoba, antes de este viaje. Determinación del azimut de la mira Elegí como mira la cruz de la torre de la iglesia que se veía casi derecho al Oeste, á una distancia de 200 metros. Su azimut se determinó tres veces. 1. Mayo 24, p. m. — Mira : 223*31/09. Glash; 431.41. (1 25155:71 A O AO 31 50.2 6H 251 56.19 AT Glash. == 05*7 Azimut : 270*20'76 (1) 2. Mayo 25, a. m. — Mira: 223*30/13. Glash. 7*26"24%4 () 13*12:86 28 448 |0 25.24 30 ¿ (0) 9 ULA 5.95 3142.41): 12.19.05 AT Glash. = — 0”7*9 Azimut: 2702138 19; — 486 — 3. Mayo 25, p. m. — Mira : 223”29:66. Glash. 412140 (| 254*47:14 14 24.4 10 60.00 ISP O | JELTaLO) 17.32.4109 32.38 AT Glash. = — 0”8%0 Azimut: 270*22:26 (3) Los dos valores postmeridianos dan azimut..... 270*21:51 La "observacion: Matutina. 2 21.38 Azimut! de laimira ¡adoptado .e... ae 27021:45 Declinación de la aguja Correcc. por Declinacion torsion Norte magnético Fecha Hora Número 223"31:51 | 324*50:00 ¿92 | 11934. 31.67 49.28 33.3 90 0 47.15 5; E . Mayo 24.... 30. 44,28 30% 42.93 30. 48. 30. 48. 30. Mayo 25....' Mayo 26.... Eo E pda Los valores que se han empleado para corregir las indica- ciones de la aguja colgada de una hebra de seda por los efectos de la torsion del hilo, son los que fluyen de obser- vaciones hechas ad hoc en los tres dias. Intensidad horizontal. — Oscilaciones del ¿man I. Mayo 26, 11*18” — 11*30” a. m. Temperatura: 18%5. Amplitud de 25% 4 1”. Angulo de torsion = 0? 187, — 11"17"46%0 — 11*23"46*4 1134 osc.) T = 2*6896 - 18 2.4 -- 24 2,4 » 66 +- 15.6 + 16.0 » 96 + 31.8 + E » 96 == 45.2 = 45.6 » 96 — 156 - 20 6 » 66 + 14.8 + 14.8 » 66 + 31.2 + 3.2 » 66 =- 44.4 — 44.4 > 66 = 204 = 26 0.8 » 21 L 14.0 .0s 14.0 » 66 += 30.4 E 30.4 > 81 - 43.6 = 43.2 » 36 — A — AAN: > 21 E 18.8 + 18.8 > 66 + 39.2 - 34.8 » 36 — 48.4 = 17.6 » 06 = 22) 4,8 —- 28 4.0 » 06 + 18.0 _ 17.6 » 36 + 34.2 +- 33.6 » 21 — 47.6 — 46.4 » 6776 — TS = 29-24 » 61 E AAA + 16.4 » 6806 =F 31) + Do » 66 Pro MedO eros eau ie rias eye T-2:6807 Reduccion á arco vs pequeno...... — 0040 Mayor 2d avaro 0 OL) — 488 — II. Mayo 26, 11"31” — 11*43”. Temperatura = 181, Amplitud de 25* á 1?. + 11"31"33%4 + 11*37"33%6 (134 050.) T = 2'6881 — 46.4 - 46.8 » 96 = IDA — 138 2,8 » 96 + 16.0 + 16.4 » 96 + 32.2 + 32.4 » 81 — 45.6 = 45.6 » 66 d9 16 - 39 "20 » 96 + 15.4 + 15.4 » 66 + 31.8 + 312 » 2 - 44.8 — 44.8 » 66 — 34. 1.2 — 40 0.8 » 36 + 14.6 _ IU Da » 36 + 30.8 + 30.8 » 66 = 44.0 — 43.6 » 36% = 35 0.4 — ÓN 24 + 13.6 + . 18.8 » 33 + 35.6 - 30d Sd RosO) 51 = 48.8 =— 48.0 » 06 = 36 4.4 — 49) 4:4 » 66 + 18.4 + 18.0 » 36 do 33.8 + 34.0 » 66 — 47.6 — 46.8 » 06 = 31" 3.6 = 43 2,8 » 06 le 1772 El 17.2 » 66 PLOMediO os e o A Mi 2200308 Reduccion á arco sv pequeño...... —= 00040 Mayo 204113630 e e e 00 T, = 2681544 La oe 886 950 vro 8853 69"LS 0% 806 0 — 0% 9r€ 9L "66 Sv6 T8 8 C6: ST .PO€ S.91U 2 6uL!!l 656 COS 88€" 9898 0% e 0 60"L6 00" Sé c0'6€ LS'8 VI ¿LToPOE 60L1 D Ty ET 06 OP€ cre 0% OAVIK 866 960 CGL 88c e €6 66 0% (56 10) ¿066€ 0% c6"0p 9v6 AS AS ec 6 sP¡OT.FOE 0.0I D C16 (DIIUWDVISIP 960 18 Pe 0% CO 90"€S 0% 61 "98 9P6 61986 SP6 SA 69;LTov06 voPE d D.p 68% 930 060€ Ez 0 EL TO 619€ 6%'6€ OU'8T 98 22 -PO€ Eje d Ext 0% 0% 9v€ Sv6 0% 97 0 086 0% (610 TO" 96 0% ST "36 9P€ 0186 SFE c0'6 vi¿LI-POS 2.0% » TyTT 1.3 9730 OP"8€ 03 LTA0-S LG "8S 0% vo 0€ 91€ LG “Ev Sré ep L OT :ST.PO€ NA! D 046 az CZ OAVIN "vO6T 9P AIUATAON “Pqopugo vHE 930 CEL 888 'z 14*9S 0% CO 06"9€ 07 00" CE 9PE có Gp CPE c0'6 Se; PE. PO c.61 d vt FE OAVIA 9p soJWaum uu 00% 9) vínbm m ap uorvmasaq “++ [2] 010ZHOY Pep1su9yu] A MEA SI cerrar OpISaJIoO dá -sajen31sop Sue 10d “1107 ***¿ UOLOPIASIP IP ONSUY MB Ie. N OJod “Y [v "MIPN OJod “AM 1V “A 18. N oJod “M IV "ge N oJod “q 1y “eipau ednjetod ua “"e10p ÍNDICE DEL TOMO XVII FLORENTINO AMEGHINO. — Notices préliminaires sur des mammi- feres nouveaux des terrains crétacés de Patagonie........... FLORENTINO AMEGHINO. — Premiere contribution a la connais- sance de la faune mammalogique des couches a Colpodon.... GUILLERMO BODENBENDER. — El carbón rhético de las Higueras enplaspro vincia de-Mentoza.: et oo Oscar DoErING. — Observaciones magnéticas efectuadas en 1890, MEA A A O GUILLERMO BODENBENDER. — Contribucion al conocimiento de la precordillera de San Juan, de Mendoza y de las sierras centra- les de la República Argentina, con dos láminas, I y IL....... Oscar DOERING. — Resultados geográficos de un viaje al norte de la sierra de Córdoba (1896;, con dos láminas, III y IV.... Oscar DoErING. — Observaciones magnéticas efectuadas fuera de Gordoha; en 1891 y 189%. 20onolioin. A TR A. GUILLERMO BODENBENDER. — Comunicaciones mineras y minera- lógicas (VIEXIV) >.<: rd A EA E OscAR DOERING. — Resultados hipsométricos de una excursión á la sierra de Córdoba (1901), con dos láminas, V y VI...... Oscar DOERING. — Observaciones magnéticas efectuadas en 1894 fuera de Córdoba...... a a IS RD: E AE Páginas 203 263 359 383 415 ml AE Pe 2% JE? AUR A ce E pun pA E: + y - - PÓ E A, 4 y E Me Ñ < e A y > « “ Ñ , " = “ . - R b > * . . PA Í 3 z . , . kE + A Se e E ns + E > - A - ¿ . s 5 5 E . ' k, .. sd > 3 x , ' , - Q Academia Nacional de Ciencias, 37 Córdoba, Argentine Republic c7 Boletín Physical A Applied Sei, Serials PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY STORAGE XAO A Ale LE E AOS tai ii a AI AN 5 to $ r y 6 % J E E iria : cas pe: id eat ; 5 MN Ar ys) IAE o " e pre DRA Tos er $ dt Bis rs eta $700) e yo 3 E! O = En A