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BROTÉRIA

COMPOSIÇÃO R IMPRESSÃO: TYP. A ELECTRICIDADE DE AUGUSTO COSTA & MATTOS Praça do Barão de S. Martinho Braga

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q 4 “SERIE BOTANIGA

SUMÁRIO DO PASCÍGULO 1 VOL. XVI 1918

sa 4)

E Doup deil rétrospeotif, par 4, RE Luisier, Sh | E Contribuição para o estudo das diatomaceas dos Estados . * Unidos do Brazil, por C. Zim- Com 1 figura e 1 estampa DO nes | Barão de Sontelinho, por Bento |. apita Carqueja 4 |

É ea Mousses de Madêre, par A.

É Luísier, So fi (Publicado a 1 de Abril)

FASC. |

TERIA

En venta à PAaministration de BROTÉRIA. (Apartado, 21, PONTEVEDRA, ESPAGE)

Flora descriptiva é ilustrada de Galicia, por el R. P. Baltasar, MerinosS.]J. Trois volumes illustrés. 28 pesetas, 1905- 1909. | Tomo I, LXXII 626 pag., 665 fig. Q pesetas. | Tomo II, 636 pag., 226 fig. O pesetas.

Tomo III, 700 pag., 158 fig. IO pesetas.

Esboço de E ohagiúlieia brazileira, por À. ais Da E 324 pag. I912, 0,75 cent. | 4

Fragments de Bryologie ibérique, par A. Luisier ps à 4 parties I1913-I9I6, avec pl. et fig. 4 frs.

Synopsis de los Liquenes de las Islas de Madera, por E Na vás. S. J. TI5 pag. 3 pl. 6 pesetas. |

"As Cecidias do Brasil que se criam em plantas da fam. dai Melastomataceas, por J. S. Tavares S. J. 32 pag. 5 pl.-— 2 frs.. |

Synopse das Zocecidias Portuguezas, avec Primeiro Appen- dice, por J. S. Tavares SS. da Re 1907, I7Q pag. I6 pl. des I5 frs. |

Les Anonacées cultivées au Brésil. Le Goyavier au Brésil, par] J. S. TavaresS.J. 18 pag. 7 pl. 1,50 fr. |

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Pour paraitre prochainement :

Adiciones a la Flora de Galicia por Baltasar Merino S. JA Ce travail forme le 4.º vol. de la Flora de Galicia du même! | Auteur. | li

COUP DCEIL RETROSPECTIF

- | Qn voudra bien nous permettre de jetter un coup d'ceil rétros- pectif sur le travail réalisé dans le domaine de la Botanique par notre modeste Revue, durant les quinze ans qui viennent de s'écou- ler.

Les Phanérogames n'occupent qu'une place restreinte dans nos fascicules. Signalons cependant la Monographie des Orobanchacées du Portugal, publiée dans notre troisitme volume; travail considé-

“rable, riche en descriptions originales d'especes, de variétés et de

formes nouvelles, digne aussi d'attirer Iattention des spécialistes

“par les observations, en partie inédites, sur "'anatomie des Oroban- Pp y j

chacées et surtout par les résultats completement nouveaux sur la constitution du pistil. Tres importantes ont été aussi, au point de vue systématique et géographique, les Addiciones a la Flora de

“Galicia que notre regretté collaborateur, le R. P. Merino S.J. a

publiées dans nos volumes de I912 à 1916. Rappelons encore la révision des especes madériennes du genre Bystropogon de notre ami et collaborateur, M. Carlos A. de Menezes, du Funchal, les articles publiés par notre Directeur sur les Anonacées, le Goya- vier, | Anacarde et le Papaya du Brésil, et enfin la description par M. G. Sampaio de Centaurea Luisieri, espece des plus intéres- santes découverte aux environs de Salamanca.

Mais c'est surtout dans I'étude des Cryptogames cellulaires que notre Revue a taché de se spécialiser. Commençons par la Mycolo- gie. Un de nos plus distingués collaborateurs, le P. Camille Tor- rend S.J. na cessé d'enrichir nos pages d'études importantes et três remarquées sur les champignons du Portugal, de Madêre, de Mozambique et du Brésil. Un nombre considérable d'espéces et de genres nouveaux a été publié par lui. Rappelons aussi que c'est dans nos sixieme et septitme volumes qu'il a d'abord publié son remarquable ouvrage sur les Myxomyceétes du monde entier. Fé-

- condes aussi ont été les recherches des RR. PP. Theissen et Rick

sur la Mycologie du Brésil. Leurs travaux, publiés en grande par-

tie dans Brotéria, ont enrichi la littérature mycologique de plu-

6 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA im E O ONO STO A

sieurs genres nouveaux et de prês de 150 espéces nouvelles pour la science. D'autres articles moins considérables mais signés par des mycologistes bien connus, comme Bresadola, Rehm, Sy- dow, ont trouvé place dans nos pages.

Les Lichens des Açores et de Madere furent étudiés dans les volumes vil, 1x et xi par le R. P. Navás, aussi habile lichénolo- gue que sagace nevroptérologiste; ceux des environs de Setubal, dans IExtrémadure portugaise, fournirent au P. Valerio Cor- deiro la matiére de trois articles des volumes x et xt. Enfin . récemment, un des botanistes les plus expérimentés du Portugal, M. le Prof. Gonçalo Sa mpaio, a bien voulu honorer notre Re- .

j

vue en publiant trois importantes contributions à la Libhenbionio ) portugaise.

Les Diatomacées du Portugal, du Brésil et de Mozambique ont | été lobjet de nombreux articles de I'un des fondateurs de Bro- | téria, le-Pre Lim etman à

Les Mousses n'ont pas non plus été oubliées. Un jeune et déjà brillant bryologiste portugais, M. Antonio Machado, a fait connactre dans notre dernier volume un certain nombre d'espêces - nouvelles pour la flore portugaise, entre autres une espece nou- velle de yophila, genre inconnu encore en Europe jusqu'en | I911, ou il fut découvert, en Portugal, par les bryologistes anglais | Dixon et Nicholson. Qu'on veuille bien me permettre, pour ) être complet, de rappeler aussi mes propres recherches. Sous le | titre de Fragments de Bryologie ibérique, j ai commencé à publier, | en 1913, les principaux résultats de mes études sur les mousses | de la Péninsule. J'y ai consigné, par exemple, la découverte vrai- | ment surprenante du genre Triquctrella que Von croyait exclusif | de Il hémisphêre sud, celle du peste Claopodium, connu, en Europe, | seulement du Portugal et que j'ai récolté à Salamanca, celle du | | genre PRA nouveau pour "Europe, etc. Les Mousses de. Madere, ont fait I'objet de deux articles parus dans les volumes | vir et 1x. J'ai commencé .dernitrement à publier une étude d'en- f semble plus considérable. Un travail de compilation paru en t912 |

Brésil. ê Avant de clore ce chapitre, rappelons encore l'énumération des |

4 + % '

) A. LUÍSÍER: COUP D'GIL RÉTROSPECTIF y

Cryptogames des Iles du Cap Vert que nous devons à M. João Cardoso Junior.

Comme on le voit, notre Revue a cultivé surtout la Systéma- tique. Pas exclusivement cependant. Je ne citerai pour le prouver que Vétude fort savante du R. P. Thomas Martins sur la Ma- crosporogénese dans le Funckta ovata, les articles si hautement appréciés sur la Microscopie végétale publiés dans nos premiers volumes par le P. C. Zimmermann et les investigations du P. C. Torrend sur les maladies du Cacaoyer de I'Ftat de Bahia. “Rappelons que la plupart des travaux de Brotéria sont accom- pagnés de planches et de figures originales.

Disons, en finissant, que dans nos quinze premiers volumes nous avons fait connaitre IO espéces et 5 variétés nouvelles de Diato- mées, IO genres, 204 especes et 31 variétés nouvelles de Champi- gnons, 5 especes et I variété de Lichens, 7 espéces et 8 variétés de mousses et enfin 4 especes et pa de 100 sous-especes et varié- “tés de phanérogames.

Merci à tous nos collaborateurs! Que Dieu soit béni et nous accorde la force de continuer courageusement notre modeste tra- vail scientifique !

A. Luisier 5. ).

ER E

VI Contribuição para o esludo das dialomaceas dos Estados Unidos do Brazil

Por C. ZIMMERMANN SS. J.

(Continuado da pag. 45, vol. xv, 1917)

Fam. NAVICULACEAE (Kuetz.) Heib.

Gen. Navicula Bory

diffusa Ad. Schm. Atlas t. 2, f. 28. . Praia de Itaparica.

bahiensis Zimm. Cidade do Salvador: Dique.

divergens (W. Sm.) Ralfs Pritch. Inf. pag. 986, Pinnularia di- vergens W. om. Br. Diat; 1, po 57d derme) O IO Rabenh. Fil. Eur. Alg. tp. 221, Brun Disto Apre Bo f. I0, Stauroptera divergens Kirch. Alg. Schles. p. 177, De Toni'Syil Alo qui. |

kio de Contas (R. P. Torrend!).

directa Ralfs var. subtilis (Greg.) Cleve Diat. Vega p. 467, Pin- nularia subtilis Greg. Diat. of the Clyde p. 16, t. 1, f. 19, Ra- + benh. FI. Eur. Alg. 1, p. 176, Navicula subtilis Ralfs, De Toni Syil Ale 2a; Praia de Itaparica.

appendiculata (Ag.) Kuetz. Bacill. p. 93, t. 3, f. 28, t. 4, f. 1-2, Rabenh. 5. D..p. 50, t. 8, f. 78; 87, Grun Wien, Verhandl 1860, p. 552, t.- 2, f 20, Sutine Ale. Japon.“p' LI Weiss 1860, p. 361, t. 1, £ 7, Cl. e M. Diat. n. 249, Bruni Diat. Alp..p. 69; ti 7, £. 27; V. Hi Syn: p. 79;t. O, E78; 2008 Frustulia appendiculata Ag. Icon. Alg. t. T, Cymbella appen-

fr21] C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL 9

diculata Ag. Consp. p. 9, Navicula obtusa Ehr. Verbr. p. I31, » De Toni Syll. Alg. p. 28. Rio de Contas (R. P. Torrend).

Ca gãe (Greg.) Ralfs Pritch. Inf. p. 902, O'Meara Tr. Diat. ER Eosos ts0; 145, Adi Schm/ Atlas tr 44, £ 535 95180, Vo É Syn. p. 78, t. O, f. 22, Piunularia subcapitata Greg. Micr. À Tobra vaso, Lag 307 We ToniSyil Alg.:po 28.

j Rio de Contas (R. P. Torrend.

( :

Morumen Ebr. Amer: t 4;1,f 17, M.t. 16,1, £ 16, t-5,f. 21, RR ia ES ATHIO Ts vt Bm PQ AF [8 E XDIs LSDO,: pr 05 std, 17.0, Ad. Schm,-Atlas-t 447; 44-47: Mo FE Syni piso, tó, £. 16, Prnnulariamodosa:Wy Sm. Br: Diat. 11,-p. 06, De Toni Syll. Alg. p.-33-

Cidade do Salvador : Dique.

Fe

“radiosa Kuetz. var. acuta (W. Sm.) Grun. Wien. Verhandl. 1860, | E 24 rua Mat AD pi 6 E 8, di 24, Vo EL SynApo BS RR e Senna a Acura NV o amu Br Dat 1 paso, t.uT8: RR IZi Rabenh. Pl Eurs Ale np. 217; De Toni Syll Ale. Da Do Itabira (Dr. von Luetzelburg!), 1700 m. de altitude.

Meancellata Donk. Brit. Diat. p. 55, t.'8, £ 4, Ad. Schm.-N. D. | ER ao 7 CE Mearar Lo Qiati pr Mv) to G44 1,734; Cleveis Respect Dat pm: SOM ES y a: po S6, t. no dfs1Os Mavacala Euncata Jontks Mien Journ,.P861, p.9,t. 1, £ 4; HoLism Sp. T. n. 326, De Toni Syll. Alg. p. 48.

Praia de Itaparica.

Gastrum Ehr. DEE Rag do Gp ME, fo 23% Me to TT age RR a 2 ts SC LOS td. GOV A, VI, (Te Zi TÃO, RR ELA bias LBA AM. 1). 1855; pl 4T, 4 Mi 20, Ras Ben, SD. p. 44,/t.56, E 15; Kuetz. Bacill. t: 28, £. 56, Sohum. Koenigsb. Schr. 1862, t. 0, f 63, Donkin Bor. Diat. p. 22, Ee Gr cArcio Diativp 31, Vo Syn. p.'87,1.:8) Lrasia7;

IO BROTÉRIA * SERIÉ BOTANICA [1 22)

2, Pinnularia Ehrenbergii Rabenh. S. D. p 43, t. 6, f 21,0 Pinnularia Kefoingensis Ehr. Ber. 1840, p. 20, 215, Mikr.. Lo TO EA o ME E

Arraial Rio Fundo (Dr. von Luetzelburg'!).

Placentula (Ehr.) Kuetz. var. anglica (Ralfs) Grun. Cl. e Gr. Aret. Diat. p. 34, Navicula anglica Ralfs Pritch. Inf. p. 900, : Rabenh. Fi. Eur. Alg. 1, p. 193, Donk. Br. Diat. p. 35, t 5,1 OT Es RR Ir. Diat; p. 414, t. 24, f.:24 Vo HSym posa t. 8, f. 29-30, Navicula tumida W. Sm. Br. Diat. 1; p. 52, ETs is 146, Grun. Wien. Verhandl. 1860, p. 537; t. 2,f. 43 a, E Schum.-P, D. 1862, t. 9, f. 51, O'Meara l.c. p. 382,t.22,f. 1508 Brun DjatoiAlpo pi: 74 du 7; tar De onnEsna Alg. PLS

Bom Jesus de Contas (Dr. von Luetzelburg !).

lueulenta Ad. Schm. Atlas t. 43, f 12, De Toni Syll. Alg. p. 59. E Cidade do Salvador: Dique,

" Lyra Ehr.Amer. p. I31,t 1,:1,1.9, Kuetz; Baeillio Outras f. 155, Rabenh.'S. D. p: 40, t! 5; To, BL Eur Alo Jan. e Rabenh. Honduras p. 10, t. 3, f. 7, Greg. Diat. of Clyde À PL, tr tATa Cru Wen: Nao 1860, p. 532, /t. 3,8 f. 22-23, Monk, Drs Diabo pr oTA Buss O'Meara Ir. "Djatd p. 391,t. 33, f 1,5-6, Jan.-Guan. p.275t 4, Ds Sid N-D. t.t, É: 32, Atlas ts 2, 1. 24-255 32,04. 00 SEO OEA Micr. 1878, p: 500; t,/44; f:f, Cleve 1878; post aa H.-Syn: p. 03, t.:10, f. d=2 Edy, NoH tos ss Ra Cl; 1387, po 73,1t. 604 LiTO Trhan Digitar 44, tira f. 23, Pinnularia Lyra Ehr. Ber. 1845, p. 315, De Toni Syll. Alg. p. 95.

Praia de Itaparica.

Lyra var. intermedia Per. f. elliptica Micr. Prep. t. xr, f. 8,9, 10. Praia de Itaparica.

abrupta Donk. Br. Diat. p. 13, 1.03, (MO Ad) SchmN D 1 f. 37, Atlas t. 3, £. 1-2, Lagerst. Bohus. Diat. p. 39, V. H. Syn. |

E [12 3| C. ZIMMERMANN : AS DIATOMACEAS DO BRAZIL A DA

p. 94, t. 10, f. 4, Navicula Lyra var. abrupta Greg. Diat. of Clyde p. 14, t. 1, f. 14, De Toni Syll. Alg. p: 96. Praia de Itaparica.

* abrupta var. Rattrayi Pant. Per. Micr. Prép. t. v, f. 38-39. Praia de Itaparica.

* clavata Greg. var. cariboea Cl. Per. Micr. Prép. vol. 7, t. x1 (xxIv) f. 3-4. Porto de Santos,

Riga Ehr Verbo po 1209; not dm fio M t IS AM IL, Rise DS, Nord Mto 201. 347 Kucta. iBacill. p. 95; t;-28,f.60, Rabenh; Suessy. Diat. po 407 tvi, 1:50,:Sm, BD. tp. sr, Eras TÃO, Doni BD. po 30,180, Es cSchamP, Dto

: RA O Mearaclr Dat. p.: 360; t; 31, É. 10, Sm/Spal. 240. Eno dp O tp tetado ME Sun O. LOOpt: 424 10% Truan Diat. Astur. p. 37, t. 1, f. 28, Grun. Vehr. 1860, p. 529, ER a De Tom SviliiAlo PoL3z.

Itabira (Dr. von Luetzelburg'!), 1700 m. de altitude,

* obliquestriata Ad. Schm. Atlas t. 49, f. 41-42, De Toni Syll. ; E TÃO: Itabira (Dr. von Luetzelburg!), 1700 m. de altitude.

Gen. Stauroneis Ehr.

Manceps Ehr: Amer. p. 134, t. 2,1, f. 18, Abh. 1870, t. 2,1, £ 24, | Kuetz. Bacill. p. 105, t. 29, f. 4, Rabenh. Suessw. Diat. p. 48, À EO PARE ur Ade pa 247 "Mi Sem. Br. Diat. 1.60, Fe ERTORE 100 BronEnatr Al D. BO, b/0, fo 2, socio Rolo: Ro e im pu OONdA, É. 4-5, Lruano Diaty Astur, p: 34, t:1, f. 18, De Toni Syll. Ale. p. 211.

Rio de Contas (R. P. Torrend!).

mes

:g pellucida Cl. Diat. Vega p. 475, t. 35, £. 10, De Toni Syll. Alg. : prsiz.

12 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [124

Praia de Itaparica.

!

- Gen. Pleurosigma W. Sm.

itaparicanum n. sp.

Valvis late linearibus, ferme rectis, circiter 100 p. longis et I2 v latis, ad utrumque finem parumper attenuatis; apicibus | obtusis; raphe parum excentrica; nodulis centralibus duobus parvis sed distinctis, terminalibus parvula area stria circum- - datis; striis validis, rectangularibus, transversalibus et longitu- dinalibus circiter 19 in IO, 4 vel 5 longitudinalibus raphae | proximis in utroque latere caeteris validioribus et in media valva extrorsum incurvis. | In littore insulae «Itaparica» in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia. | : Obs. A figura deste Pleurosigma será publicada em ou-

tra parte.

naviculaceum Bréb. Diat. de Cherbourg p. 17, f. 7, Rabenh. Fl. Eur. Ade pr 232 Wo Same po LO: ESC E ras EE

transversale G. e H. Microg. Diction. 1854, t. xt, £ 37 e 38, Pleurosigma transversale W. Sm. Br. Diat. 11, p. 96, De Toni Syd ao. ZA

Praia de Itaparica.

pusillum “Grún. Arct. Diat.;p. 54, Perag.Plentos (o ac H Dot Syd ASR: 240; - | Praia de Itaparica.

Fasciola (Ehr.) W. Sm. A. N. H. 1852, p. 9, t. 2, f. 6, Br. Diat. 1 p. 67, t. 21, f. 211, Pritch. Inf. p. 916, t. 12, £ 60-61, Sol litt. Micr. Journ. 1860, p. 48, Hendry Micr. Journ. 1862, p. É 152 Ho Lesm Sp: homo Clero Diat. 1881, Do 55, tosa a f. 75-76, Cl. e M.;Diatin::207,V. E. Syn do TOR É! Perag. Pleuros. t. 8, f. 36-38, Truan Diat. Astur. post &| f 12; De-Tôni yo Alea? 585 ki

[125] C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL 13

Praia de Itaparica.

| Gen. Mastogloia Thwait.

Smithii Thwait. W. Sm. Br. Diat. n, p. 65, t. 54, f 341, Grun. Eiena Verhandl/1860; pa 75 tos, fo 11, DiatijKasp, po 53; Rabenh:: RI. Rúr. Alo: 1, p.: 267, O'Meara: Ir. Diat. ip. 327, 29, 1: 12, Brun. Diat. Alp. p. Ops BL fe 28 MA Syn. p. 70, t. 4, £ 13, Navicula biscalaris Bréb. W. Sm. Diat. m, p. 65, De-Foni Sylli Ale. 'po.313:

Praia de Itaparica.

Smithii Thwait. var.? pusilla Grun. Algeu und Diatomaccen aus ' dem Kaspichen Meere p. III, t. 3, f-.11,]. R. M. 5. 1879, p. 678, De Toni Syll. Ale. p. 314.

Praia do Guarujá na ilha Santo Amaro em frente de San- tos (Djalma Maia!).

Smithii Thwait. var. intermedia Grun. Algen und Diatomaceen | aus dem Kaspischen Meere p. IIO, De Toni Syll. Alg. p. 314. Praia de Itaparica.

* delicatula n. sp. | Valvis ovato-lanceolatis, circiter 28 y longis et II ug latis; apicibus productis, rotundatis; loculis in uno margine duobus in altero tribus; striis delicatissimis usque ad apicem valvae radiantibus, 24 in 10 y; nodulo centrali rotundo. In littore insulae eltaparica» in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia. Obs. À figura desta especie será publicada em outra parte.

* cuspidata Cià Sehms Atlasst, Sgt. 25, Praia de Itaparica.

I4 | BROTÉRIA : SERIE BOTÂNICA [126] +

ma amtsm ma mt mr am ia a nte eme mma

Fam. AMPHITROPIDACEAE (Phitz.) De Toni Gen. Amphiprora Ehr.

maxima Greg. Diat. of the Clyde p. 35, t. 1v, f. 61, Grun. Arct. Diat. p. 65, V. BH, Syn. p:120, to 225 [4-5 De Pontos Alg. p. 329. Praia de Itaparica.

pulchra Bail. Micr. Obs. p. 38, t. 11, f. 16, 18, H. L. Sm. Sp. T. Rta6, VB: Syn. t. 22, b, f. 1-2, Pell. Diat nm, p. 6, De Tonda

Syll. Alg. p. 335. Praia de Itaparica.

Gen. Plagiotropis Ptritz.

Zebra Cleve, le Diatomiste vol. 1, p. 75, t. xH, f. 1. S.Vicente (). D. Moeller).

Fam. CYMBELLACEAE (Kuetz.) Grun. Gen. Encvonema Kuetz.

gracile Rabenh. Suessw. Diat. p. 25. t. 10 Suppl. £ 1, FI. Eur. “-Algia, p. 86, Ad, Schm. Atlas E 7251. 20:21 EMORENdBA 39-40, V. HH. Sym-t. 9,1. 20-22) De Toni Syho Pie Itubira (Dr. von Luetzeélburg 1, 1700 m. de altitude, Arraial Rio Fundo (Dr. von Luetzelburg!), Cidade do Salva- dor: Dique, Praia de Itaparica.

Gen. À mphora Ehr.

ocellata Donk. Micr. Journ. 1861, p. II, t. 1, f. 11 b, Lens p. 70, t 1,€2,NV. H Syn. pb. 56,t 1,1 26, Rabenh, PI Aura, p. 87, Lagerst. Diat. Bah. p. 52, De Toni Syll. Alg. p. 377. Praia de Itaparica.

0127] C. ZIMMERMANN : AS DIATOMACEAS DO BRAZIL Es

“acutiuscula Ebetz: Bacll! pois, tos; EosD: Sp Ale. po 954M EH. DVD: SEITA, Me; Toni Syll. Alp. p. 385.

| Praia do Guarujá na ilha Santo Amaro em frente de San- E tos (Djalma Maia!).

“Erebi Ehr. Ber. 185 501D5 15207 Milroseol.t.35/0A, xx to a Amphora cymbifera Greg. Diat. of Clyde p. 520, t. 14, f. 97, Ad. Schm. Atlas t. 25, f. 17-19, 33, 36, t. 26, f. 33, Amphora costata W. Sm. Br. Diat. 1, p. 20, t. .30, f. 253, Amphora Leighsmithiana O'Meara Diat. Spitz. p. 258, t. 8, f. 8, De Tonbóril Alo. pi 38%.

Praia de Itaparica.

4 )

Erebi Ehr. f. cymbifera Greg. Amphora Eae aa Greg. em Ad. Densa. Atlas E 20:35, De: Toni Syll. Als; p.:387, Praia de Itaparica. ;

“areolata (run em Ad Schm! Atlas 6. -39);-f. 28, De Toniisyll Ale. p. 393, Le Diatomiste vol. 1, p. 156, LONE 4 ARA DO CARD SD Porto Seguro.

Coari Ji dE dpi A

angusta res NDidt; ob the Ciyde posto) t. 112/1166; De'Tóm Syll. Alg. p. 408. Praia de Itaparica.

marina W.: Sm. Ann. Nat, Hist; 1857, vol. xix, p. 7; t. 1, f Rabenhopbl Bus. cAlo 1,p. 05, Lens p. 87, £ 3, Denimiestlas to 27, [UTA T7-46, Vo Syn, p.i58,t “16, De Toni Syd Alerp. 410.

Praia de Itaparica.

'rhombica Kitton em Ad. Schm. Atlas t. 40, f. 39, De Toni Syll. E Alg. p. 413. Praia de Itaparica.

T6 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [128] E

Ham. COCCONEIDACEAE (Kuetz.) Grun.

Gen. Campyloneis Grun.

Grevillei (W. Sm.) Grun. et Eul. Alg. Novara 1868, p. 10, 98, JR. MS. 1878, p. 245, tiixiv,f. 6, Cloe Mi Dia na Petit Catal. p.. 13, 4; [5 Vo Sya pr saa 10,

12, Cocconeis Grrevillei W. Sm. Brit. Diat. 1, p. 22, t. 3, f 35,

Rabenh., Alg. n..893,. FI Eur. Alo. 1, po 102 St Sn 2a

72, Eul. Sp. F. no 24; Jan Guán. pote tm A an: Bréb..

Verm, p. 12, Cocconeis Parmula Bail. Proceed. Phil. Acad.

1853, De Toni Syll. Alg. p. 440. Praia de Itaparica.

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maxima Grun. Per. Micr. Prép. t. xvr (nt), f. I, 2, 3, 4, Ad. Schm.R Atlas t. I9I, f. 28, 20, 30, 31, Cocconeis Lorenziana Grun. Porto de Santos, Praia de Itaparica.

cl

pra A ia xt ESiates es

Imperatrix Ad. Schm. Atlas t. 189, f. 15. Praia de Itaparica.

Secutellum Ehr. var. stauroneiformis Rabenh. Fl. Eur. Alg. 1 p. IoI, Grun. Alg. Novara p.. 12, Roper. Micr. Journ. ui, t. 3/8 fo, W.- Sm. .Br;-Diat; 1) t: 305 É 348 Di Des Donna Algã p. 45.

Praia de Itaparica.

pellucida Grun. Alg. Novara p, I2, Hantzsch. Diat. a AR chip: psi, tos Lento De Toni Syll. Alg. p. 455. Praia de Itaparica. É curvirotunda Temp. et Brun. Diat. foss. du Japon p. 32, L. 8] f. 6, De Toni Syll. Alg. p. 456. Praia do Guarujá na Ilha Santo Amaro em frente de su tos (Djalma Maia!),

à É E] 4

e

C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL 17

Gen. Orthoneis Grun.

binotata Grun. Alg. Novara p. 15, Cocconeis binotata Grun. Wien.

Merh: 1803, p: 145, t. xm, f. 13, Rabenh.: FI. Eur. Alg. 1, p. 103 Cocconeis Scutellum var. y, Roper Micr. Journ. vI, t. 3, f. 9, De Toni Syll. Alg. p. 466.

Praia de Itaparica.

Fam. ACHNANTHACEAE (Kuetz.) Grun.

Gen. Achnanthes Bory

“delicatula tRmetz) Grun.Jem: Cl e Gr. Arct, Diatip. 22, V. H.:

Syn. p. 130, t. 27, f 3-4, Achnanthidium delicatulum Kuetz. Bacilk-'p. 75, t. nm, f.27, Pritehç Inf. p. 873, tooxIv, t-16, Ra- benh. Fl. Eur. Alg. 1, p. 107, Falcatella delicatula Rabenh.

* Suessw. Diat. p. 46, t. v, f. 4, Achnanthidium Cryptocephalum - Naeg. em Kuetz. Sp. p. 890, De Toni Syll. Alg. p. 481.

Praia de Itaparica.

“minutissima Kuetz. Alg. exs. aquae dulcis n. 75, Bacill. p. 75,

-—-

ERES amo to XEv, de 2, D; E. XXI, ds 25' Enrend. Inf. É E

t. xx, f. y, Bréb. Consp. p. 13, Rabenh. Suessw. Diat. p. 25,

EE viI, fu 2;-Daci ess. nz 55, Alo.-n:,003, Fl. Eur: Ale. 1: p;:109,

Ee Gr cct Diat p: 23; Vo TLcoytao post, be 277837-38;

Truan Diat. Astur. t. 4, f. 19, De Toni Syll. Alg. p. 484. Sem localidade indicada.

Fam. NITZSCHIACEAE Grun.

Gen. Nitzschia Hass.

punctata (ME, Sm) run) em Cl. et Gr, Arct: Diat; po 60, Mo H.

Syn. p. 171, t. 57, £ 2, T. n. 372, Tryblzonella punctata W. Emas Be Eat p.:307 tom; É 76 a, t; xxx; fe 2075 Heib. Consp: p. 116, Rabenh. Fl, Eur. Alg, 1, p. 148, De Toni Syll. Ale.

p. 496.

I8 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [130]

Porto de Santos.

coaretata Grun. em Cl. e Moell. Diat. n. 154-155, Cl. et Gr. Aret, Diat. 1880, p. 68, V. H. Syn. t. 57, £ 4, De Toni Syll. Alem p. 496. 4

- Praia de Itaparica.

Tryblionella Hantzsch. var. Victoriae Grun. em Cl. et Gr. Arct. | Diat. p. 68, V. H. Syn. t. 57, £ 14, Tryblionella Victoriae Grun. Wien. Verhandl. 1862, p. 553, t. 18, f. 84, Alg. No-. vara p. 97, Rabenh. Alg. n. 1502, FI. Eur. Alg. 1, p. 147, De: Toni Syll. Alg. p. 498.

Bom Jesus de Contas (Dr. von Lu etzelburg'!).

panduriformis Greg. var. minor Grun. em Cl. et Grun. Arct Diat. 1880, p. 71, V. H. Syn..t.'58, f. 4, De Toni Syll Alem

p. 502. | Porto de Santos.

marginulata Grun. var. didyma Gr. f. minuta Grun. em Cl. e Gr. Arct. Diat. p. 72, De Toni Syll. Alg. p. 504. Praia de Itaparica.

bilobata W. Sm. var. minor Grun. em V. H. Syn. t. 60, £. 2-3, De Toni Syll. Alg. p. 514.

Praia de Itaparica, com a anterior.

& 4 f | | E

q

E Denticula Grun. em Cl. et Moell. Diat. n. 224, Cl. et Gr. Arct. Diat. p. 492, f. 68, Dannf. Balt. Diat. p. 37, V. H. Syn. p. 1758 t. 60, f. 10, T. n. 384, Denticula obtusa Kuetz. Bacill. t. 17 É f 14, W. Sm. Br. Diat. f. 292, Rabenh. Suessw. Diat. t. 1, £ 8, Denticula Kuetzingii Grun. Wien. Verhandl. 1862, p. 548, t. 12, f. 15, Fchimella obtusa Lyngb. Hydrophyt. Dan. t. 69, £ F, Frustulia obtusa Ag. Consp. p. 44, Frustulia punctata. Kuetz. Syn, Diat. p. 18, f. 28, De Toni Syll. Alg. p. 518, : Cidade do Salvador ; Dique,

AE Í

“fr31] C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL / I9 r. $:

Winsignis Greg. Micr. Journ. v, p. 80, t. 1, f. 46, Cl. et Gr. Arct. Diat. 83, Pritchardia insignis Rabenh. FI. Eur. Alg. 1, p. 163, De Toni Syll. Alg. p. 521.

Praia de Guarujá na ilha Santo Amaro em frente de Santos.

no

Sigma (Kuetz.) W. Sm. Br. Diat: 1, p. 39, t: 13, f. 108, Pritch. Eno; POL, t 471 21, Rabenh, Flo Euco Alo: 1 p; 156, Gruún. Wien. Verhandl. 1862, p. 572, Alg. Novara p. 7, Kasp. Alg.

RE 21, | RMS. 1879; p:681; Sm; Sp: T.n. 367, Brun,

Prot dio: pelos, testo 24,-Vatk Syn: p. 17g;t 65%. 7-8, Synedra Sigma Kuetz. Bacill. p. 67, t. 30, f. 114, De Toni Syll. Alg. p. 530.

Praia de Itaparica.

“lanceolata W. Sm. Br. Diat. 1, p. 40, t. XIV, f. 118, T. M.S. 1860, | Ro 4s, E2-120, Rabenh, Bl: Eur: Ale. 1, p. 161, Griff. et “Henfr. Micr. Diat. t. 13, f. 10, Cl. et Grun. Arct. Diat. p. 94; Ei Sya. po 182, (08,1. 1-4; De Toni Syll. :Alg: po 538. Praia de Itaparica.

lanceolata W. Sm. var. incrustans Grun. em Cl. et Gr. Arct. E Diat. p. 95, V. H. Syn. p. 182, t. 68. f. 5-6, Nitaschia incrus- tans Grun. Wien. Verhandl. 1862, p. 566, t. 12, f. 21 e O-IO, Eooenh o Pi Roc Alo: T. p. 152; De Tonk Syil:- Alo: p: 538. Praia de Itaparica.

amphibia Grun. var. acutiuscula Grun. em Cl. et Grun. Arct. Diat. p. 98, De Toni Syll. Alg. p. 543.

Lorenziana Grun. var. incurva Grun. em CI et Gr. Arct. Diat. p. 101, Niteschia incurva Grun. Kasp. Alg. p. 120, V. H. Syn. t. 70, f. 13-14, De Toni Syll. Alg. p. 550.

Gen. Hantzschia Grun.

marina (Donk.) Grun. em Cl. et Gr. Arct. Diat. 1880, p. IO5, Epithemia marina Donk. Trans. Micr. Journ. yI, p. 19, t. 3,

30 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA Tra),

f. 14, Rabenh. FI. Eur. Alg. 1, p. 65, Bpithemia Radula Bréb.. Niteschia Radula W. Sm., De Toni Syll. Alg. p. 564. Praia de Itaparica.

Fam. SURIRELLACEAE (Kuetz.) Grun. Gen. Surirella Turp.

piseriata (Ehr.) Bréb. var. constricta Grun. Atlas Ad. Schbm. | tiaBe dr ds | Rio de Contas (R. P. Torrend!).

pandura Per. var. delicata Per. Micr. Prép. vol. x, p. 192: Gen. Campylodiscus Ehr.

eximius Greg. D. C. p. 31, t. 1, É. 54, Grun. Wien. Verhandl. | 1862, p. 441, t. II, f. 5, Ad. Schm. Atlas t. 15, f. 8, Deby) | Campylod. t. 10, f. 62, Campylodiscus briocensis, Ad. Schm.. Atlas t. 52, f. 1-2, De Toni Syll. Alg. p. 628. | Thuretii Bréb. Diat. Cherb. t. 1, f 3, V. H. Syn. p. 190; t. 278 f. 1, Deby Campylod. t. 7, f. 37, Campylodiscus parvulus W. Sm. Ann. Nat. Hist: 1851, p. 7, t If. T4, BrDidts, pm ]

t. 6, f. 56, Pritch. Inf. p. 801, t. 15, f. 21-23, Rabenh. FL. Eur. | Alg. 1, p. 47, H. L. Sm. Sp. T. n. 627, V. H. Syn. p. 191,1]

t. 77, £. 2, Campylodiscus simulans Greg. Micr. Journ. vol. Vad

p. 77.421, 41, Ad -Sehma: Nords: Datos 0 Campylodiscus fastuosus Ehr. Abh. 1845, p. 361, Grun. Wien. | Verhandl. 1862, p. 441, t. 9, f. 8, Campylodiscus bicruciatus. | Greg. Micr. od V,; 1857, p. 78, t. I, f 42, Rabenh. FI. Eurl Alg. 1, p. 46, De Toni Syll. Alg. p. 622. Porto de Santos; Praia de Itaparica.

po

| |

é | i spiralis Kuetz. Bacill. p. 60, t. 3, f. 64, V. H. Syn. p. 189, t. 744 | f. 4-7, Campylodiscus spiralis W. Sm. Br. Diat. 1, p. 29, t. 7, É f. 54, Bleisch Hedwigia 1, p. 32, t. 5, £ 11-16, Rabenh. FR

[133] C. ZIMMERMANN AS DIATOMACEAS DO BRAZIL 21 Eur. Alg. 1, p. 50, Surirella flexuosa Ehr. Verbr. p. 136, t. 3, 1 f. 20, Surirella contorta Bréb. manuscr., De Toni Syll. Alg. p. 633. Praia de Itaparica.

Fam. FRAGILARIACEAE (Kuetz.) De Toni Gen. Synedra Ehr. Ulna (Nitzsch.) Ehr. var. danica (Kuetz.) V. H. Syn. p. ISI,t. 38, f. 14 a, Synedra danica Kuetz. Bacill. p. 66, t. 14, f. 14, De Toni Syll. Alg. p. 654.

Rio de Contas (R. P. Torrend!), Bom Jesus de Contas Dr. vor Lvetzelbwrg !.

“affinis Kuetz. var. gracilis Grun. Micr. Prép. vol, xi, p. 277, t. MES ALXXX)t 235 24: Praia de Itaparica. Gen. Raphoneis Ehr. ; Castracanii Grun. em V. H. Syn. t. 36, £ 28, De Toni Syll. Alg. p. 709. Praia de Itaparica; frequente. Fam. PLAGIOGRAMMACEAE Petit Gen. Dimerogramma Ralfs. marinum (Greg.) Ralfs Pritch. Inf. p. 790, Rabenh, FI. Eur. Alg. 1, p.124,V.H. Syn. t. 36, £ o, Denticula marina Greg. Diat.

of the Clyde p. 20,-t. 2; 1:30, De Toni Syll Alg. p. 712, Porto de Santos.

Gen. (Glyphodesmis Grév.

distans (Greg.) Grun. em V. H. Syn. t. 36, f. 15-16, Dimerogramma

22 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA

Wien. ergand 1862, p. :"ô, Rabenh. FL Eúr. Alg. 1 P [408 H V.H. Syn. t. 36, £ 15, Denticula distans Greg. Diat. of Clyde 2 p. 495, t. IO, f. 36, De Toni Syll. Alg. p. 715. 4

y

Praia de Itaparica.

Gen. Plagiogramma Grev.

validum Grev. Micr. Journ. 1859, p. 209, t. TO, f. 8, Pritch. Inf. p. 774; Grun. Wien. Verhandl, 1862, p. 360, De Toni Syll. | Alo p. 722 7 Praia de Itaparica.

Fam. LICMOPHORACEAE Kuetz. | |

Gen. Licmophora -

dalmatica (Kuetz.) Grun. Hedwigia 1867, p. 35, V. H. Syn. p. E 158, t. 48, f. 7, Rhipidophora dalmatica Kuetz. Bacill. p. 122, + t. 9, £ 7, Sp. p. 112, Podosphenia dalmatica Rabenh. Fl, Eur. | ; Alg. 1, p. 296, Stylaria dalmatica Trev. Alg. Coccot. p. 984 3 De'TomPSylicAlso nossa:

Praia de Itaparica.

Fam. STRIATELLACEAE (Kuetz.) Heib. Gen. Grammatophora Ehr.

oceanica Ehr. Mikrogeol. t. xix, f. 36 a, t. xvil, f. 87, t. dos f. 72, Grun. Wien. Verhandl. 1862, p. 417, Rabenh. Fl. Eur Alg. 1, p. 304, Pant. Foss. Bacill, Ung. 1, p. 38, t. 17, f. a Grammatophora marina Kuetz. Bacill. t. 18, f. 1, 1-5, De Toni E Syll. Alg. p. 755. | a Porto "de Santos. EN

serpentina Ralfs Ann. and Mag. xi, t. 1x, £. 5, 8, W. Sm. Br. Diat. 11, p. 43, t. XLII £ 315, Jan. Guano p. 24, ft. 1 A, f. 38; á

35] C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL 23

Jan. et Rabenh. Honduras p. 8, t. Iv, f. 8, Grun. Wien. Ver- É: handl. 1862, p. 420, Grammatophora anguina Kuetz. Bacill, DC p. 129, t. 17, f. 25, Navicula africana Ehr. 1838, Grammato- phora africana Ehr. Kreideth. p. 72, De Toni Syll. Alg. p. 757. |

Porto de Santos.

Fam. EUNOTIACEAE (Kuetz.)

Gen. Cystopleura Bréb.

“Musculus (Kuetz.) Kunze var. mirabilis Fricke Ad. Schm. Atlas, RSRS 2 Gen. Eunotia Ehr.

Arcus Ehr. var. uncinata V. H. Syn. t. 34, f 13, Ad. Schm.

prtlas;t 274, S6-De Tonmrovit Algo p. 791. Rio de Contas (R. P. Torrend!).

- Lygodon Ehr. var. compacta Hust. Rio de Contas (k. P. Torrend!).

Fam. BIDDULPHIACEAE (Kuetz.) Heib. Gen. Eunotogramma Weisse “leve Grun. Cl. et Moell. Diat. n. 257, Lend.-Fortm. Diat. Ceyl. EROr E Q30s Mar Tl-Sya to 125, 10:79; Ly de Toni SyH; RE Alg. p. 892. Praia de Itaparicn. Fam. COSCINODISCACEAE (Kuetz.)

Gen. Coscinodiscus Ehr.

* Sol Wall. Trans. Micr. Soc. 1860, p. 38, ts fa tÃd: Selim: | Atlas t. 58, f. 41-42, 45, Rattr. Revis. Coscinod. p. 18, Cesto-

24 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA a

Praia de Itaparica.

subconcavus Grun. var. tenuior Rattr. Revis. Coscinod. p. 19, y

Coscinodiscus subconcavus Grun. em Ad. Schm. Atlas t. 56,

f. 15, De Toni Syll. Alg. p. 1213. $| Praia de Itaparica.

curvatulus Grun. var. latius-striatus Ad. Schm. Atlas t. 57, À

f. 30, 34, Rattr. Revis. Coscinod. p. 39, De Toni Syll. Alg. E polza: É ç Praia de Itaparica. z “Fam. MELOSIRACEAE (Kuetz.) De Toni. E u

Gen. Gallionella Bory

k

nummuloides (Dillw.) Bory Diet. class. 1825, Ehr. Inf. p. 167,

t. 10, É. 3,t.21,f. 1, Conferva nummuloides Dillw. Conf. (1809) á

p. 43, T. B., Fragilaria nummuloides Lyngb. Hydrophyt. Dan. y

t. 1xn1 C, Melosira discigera Ag. Syst. p. 8, Melosira nummu-

loides Ag. Syst. p. 8, Kuetz. Bacill. t. 3, f. n1, 1-2, Rabenh. :

Fl: Eur. Ale. 1,:p. 37; Vo HiSyn- potgs to Ss Lorca

ferva moniliformis Juerg. Dec. 1, n. 7, De Toni Syll. Alg. 18 37.

Praia de Itaparica.

q

E

Gen. Cyclotella E uelr:

AE eder pt

Í ,

Kuetzingiana Thwait. Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1848, p. 169, t. 11, D, £ 1, Brun: Diat2Alp. Jura; p. E32, 6; 1,813, O Medo

Ir, Diat. p. 256, t. 20, 1410; V. EH. Sva.p: 214, LG4 ia Desm. Cr. Fr. edit. nov. n. 103, Rabenh. Alg. n. 1363, Cyclo- tella operculata b rectangulata Kuetz. Spec. p. I9, De Toni Syll. Alg. p. 1358. VEÇA | A Cidade do Salvador : Dique.

Barão de Soutelinho

Deveu a Botânica assinalados serviços ao Barão de Soutelinho

(Alfred Tait).

Nascera em Portugal e, comquanto estrangeiro, acostumara-se

a amar, como sua pró-

pria, esta pátria adotiva,

onde sempre viveu.

Desde muito moço revelou as suas mani- festas aptidões de na- turalista, e dizemos na- turalista porque o Ba- rão de Soutelinho foi, alem de botânico, um entomologista apaixo- nado.

Como botânico, principiou por interes- sar-se apenas pela Flora portuguesa e, mais tar-

- de, passou a interessar-

+ o

se pela Flora geral. Comprazia-se, especial- mente, em tornar co- nhecidas fóra espécies apreciáveis existentes no nosso país e em intro- duzir em Portugal espé- cies que pudessem ser úteis.

Tendo feito bastan-

Barão de Soutelinho + 16-MI-1917

tes viagens, relacionou-se com muitos botânicos e êste facto, reu-

nido á assídua correspondência que mantinha, criou-lhe muitas

tação de plantas.

relações que o Barão de Soutelinho aproveitava para fazer permu-

26 BROTÉRIA : SERIE BOTÂNICA

Dotado de um espírito profundamente investigador, compra- zia-se em procurar obter novas variedades, realizando hibridações curiosas, entre as quais nos acodem, neste momento, á memória as da Cana indica. |

Se fóra, especialmente na Inglaterra, é conhecido o nosso interessante Narcissus cyclamineus, deve-se isto á propaganda feita pelo Barão de Soutelinho.

Mr. Alfred Tait dedicou-se muito á cultura dos Narcisos, chegando a publicar uma valiosa monografia relativa a estas inte- ressantes plantas.

Ultimamente dedicava-se muito á cultura das camélias japone- | sas, conhecidas pelo nome de Sesanqua, tendo conseguido obter al- | guns exemplares curiosíssimos de extranhas formas e intenso colo- rido, “8

Uma das suas últimas introduções em Portugal foi a Toranja doce de Dominica, planta a que pode estar destinado um grande | papel na alimentação, pela abundância de frutos que produz. O. Barão de Soutelinho, dominado pela doença que o prostrou, es-. tava ardentemente empenhado em fazer ensaiar a cultura desta | planta, em diversas regiões de Portugal, para reconhecer em qual delas melhor poderia aclimar-se. &

Do apreço em que eram tidos os seus valiosos serviços á Bo- . tânica tivemos evidente prova, ao sermos recebidos nos jardins de | Kew, na Inglaterra, apresentados por uma carta do Barão de Sou- telinho. O sub-director, rodeando-nos de atenções, fez ao grande amigo de Portugal as mais honrosas referências, confessando quanto lhe devia para o conhecimento da Flora portuguesa.

Á floricultura portuguesa prestou o Barão de Soutelinho ser- | viços inolvidáveis. Os nossos mais entusiastas floricultores, ama- |

dores ou profissionais, nunca o procuraram que êle lhes recusasse |

44]

as luzes do seu saber e os ensinamentos da sua longa e inteligente experiência. Nunca. = A propaganda dos Crisantemos e das Dálias cactus, cuja cul- | tura hoje alcança maravilhas, muito deve ao impulso e ás indica- ções preciosas de Alfred Tait. | é Seria longa a lista das plantas que ostentam galas nos jardins de Portugal e cuja introdução ou cuja cultura aperfeiçoada fossem |

4

A qr

BENTO CARQUEJA : BARÃO DE SOUTELINHO 27

impulsionadas por êsse homem culto, dotado de extremado amor pelas plantas.

Não é para extranhar que assim seja, porque o Barão de Sou- telinho estava familiarizado com o que fóra ia sendo mais apre- ciado nos diversos ramos de floricultura e conhecia, pelas revistas

1

“que lia e pela correspondência que mantinha assíduamente, os “trabalhos realizados pelos homens mais competentes. Algumas sociedades scientíficas nacionais e estrangeiras de- - monstraram o seu apreço ao Barão de Soutelinho, fazendo-o seu sócio. Assim, era sócio da Linnean Society e da Royal Horticultu- ral Society, de Londres. À bastantes espécies vegetais novas foi dado o seu nome, por “ser o de um verdadeiro benemérito da Botânica.

A

Colaborou em diversas publicações, especialmente no «Garden» jornal de horticultura de Londres. Ainda em Maio de 1917 ali publicou um interessante artigo sobre a exposição de rosas no

* Palácio de Cristal, pondo em destaque a bela variedade Sulieta, á qual rendia calorosa homenagem, como verdadeiro entendido “que era nesta especialidade. ; A horticultura perdeu tambem um dos seus mais considerados “e entusiastas apóstolos. Como se vê, o saber e o interesse do Barão de Soutelinho dis- “tribuiam-se pelos mais variados ramos. - | Tão reconhecida era a sua competência, que repetidas vezes foi convidado a presidir ás comissões de exposições de horticultura

e floricultura no Palácio de Cristal Portuense e em muitas delas

* foi membro dos respectivos júris, sendo sempre a sua opinião muito acatada. Até como comerciante de vinhos e dos mais conhecidos entre os negociantes de vinho do Pôrto, o Barão de Soutelinho era uma - individualidade considerada e respeitada. Conhecia muito a técnica - désse comércio, assim como o regimen fiscal adotado nos diversos países, tendo pugnado insistentemente pela modificação da escala “alcoólica na Inglaterra, para facilitar a introdução dos nossos vinhos - generosos e de pasto naquele país.

A competência especial do Barão de Soutelinho em matéria de * Comércio de vinhos contribuiu para que êle fosse chamado ha bas-

28 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA E

tantes anos a fazer parte, ininterruptamente, das direcções da Associação Comercial do Pôrto, da qual era sócio desde 1873. Ao seu saber feito de muito estudo e de experiência esclare- É cida, reunia o Barão de Soutelinho predicados de carácter que o. À tornavam apreciabilíssimo. Era um fidalgo, em toda a acepção da palavra: fidalgo no trato distintissimo ; fidalgo no modo como aco- | lhia quantos procuravam as luzes do seu saber; fidalgo na genero- sidade de que usava com todos. |

Pôrto, Agosto de I9IZ. | Bentro CaRrQUEJA.

Q Rea RE Pa cg ER +) iaea is T

LES MOUSSES DE MADERE PAR: A LUIIER:S:

(Voir Brotéria, vol. xv, pag. 98)

Ê Enumération et distribution des espêces comnues jusqu'ici

SPHAGNALES

ã SPHAGNACEAE

e

E

É Sphagnum (Dill.) Ehrh. k.

Espêces atlantiques :

+ 4 | 1

E Sect. Lithophloea Russ. É Subsect. Acutifolia Schlieph. :

e Sph. rubellum Wils. (2?) Açores.

(1) Je suis pour la systématique des Sphaignes la .Sphaguologia univer- | salis de Warnstorf, pour celle des autres mousses, le Genera de Bro- lo therus publié dans Engler: Die Natiirlichen Pianzentamilien. )'ai cru faire E ceuvre utile en donnant une description des espêéces non décrites dans les | principales Flores européennes; j'ai transcrit parfois la diagnose originale, ã Jai consigné aussi, à I'occasion, soit en mêtres, soit en pieds, les altitudes indiquées par les collecteurs. Dans le tableau des genres et des espéces atlantiques, les noms imprimés en italiques indiquent les plantes exclusi- vement atlantiques, ceux imprimés en caracteres gras, les espéces ou les | genres représentés à Madêre.

(2) Cette espéce est citée à lile de Terceira par Warnstorf (Sphagnol. univ. p. 75), qui, par contre, ne fait aucune mention de .Sgh. acutifolimm aux “les Atlantiques. Faudrait-il, d'aprês lui, rapporter au .$2h. rubellum les Plantes récoltées à Fayal par Godman, età Terceira par Trelease, pu- - bliées par Mitten, Trealease, Cardot et Geheeb sous le nom de .$g4. Ê” acutifolium * Ia Bryologia atlantica n'énumere pas .Sgh. rubellum parmi les espêces atlantiques, et Warnstorf, de son côté, ne parle pas de nos iles quand il s'agit du Sph. acutifolium,

“a 30 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA “a [20]

Sh. mitidulum Warnst. Açores. Sph. Godmanii Warnst. Açores. Sph. acutifolium Ehrh. Açores. Sph. plumulosum Açores.

Subsect. Rigida (Lindb.) Warnst. | Sph. compactum DC. Madêre, Açores, Canaries. Subsect. Squarrosa Schlieph. Sph. squarrosum Pers. Açores. Sect. Inophloea Russ.

Subsect. Cymbifolia Lindb. |

Sph. cymbifolium Ehrh. Açores. Sph. subbicolor Hpe (.S. centrale Jens.) Açores. Sph. medium Limpr. Açores. (!)

Sphagnum compactum (Roth.) DC. in Lam. Fl. franç. (1805). Syn. Sph. intermedium var. compactum Roth (1800). Sph. rigidum Schimp. (1857).

Madere: Serra de Santo Antonio (Fohnson in Herb. Mitten; Menezes). |

Açores: San Miguel.

Canaries: Ténérifte (var. Teneriffae Geh.).

Toute "Europe, Sibérie, Japon, Amérique du Nord, jusqu' au Groenland. |

BRYALES DICRANACEA E

A. Ditricheae Genres atlantiques :

Pleuridium Brid., Ditrichum Timm., Ceratodon Brid.

(1) Cette espêce est indiquée aux Açores par Warnstorf (Sphagnol, E univ. p. 489), Geheeb n'en parle pas.

«o

A. LUISIER: LES MOUSSES DE MADÉRE 31

Pleuridium Brid.

* Esptce atlantique unique:

Pleuridium subulatum (Huds.) Rabenh. Deutschl. Fl, n (1848). Madêre: Funchal; Monte; Poizo (Armitage).

Canaries: Ténériffe.

4 Espece largement répandue en Europe, Nord de | Afrique, | “Chine orientale, Améfique du Nord.

É Obs. Mitten, dans une note écrite en 1861, indique Pleuridium

* parmi les plantes qu'il signale à Vattention de Johnson. Ce ne fut cepen- é dant qu'en 1909 que "existence de ce genre à Madêre fut confirmée par “les récoltes de Miss Armitage.

*

a RR E dd

Ditrichum Timm. Ê Especes atlantiques :

D. flexicaule (Schl.) Hpe. Madére, Canaries. JD. subulatum Hpe. Madere.

D.canariense Bryhn. Canaries: Ténérifte. (!) ; |

A Ditrichum flexicaule (3chl.) Hpe. Flora 1867.

3 Madere: Ribeiro da Metade, sur les sentiers battus, au bord | des canaux; stér. «forma foliis paulo brevioribus ad var. densam E: - Br. et Sch. accedens» (Geheeb.); Poizo, au sommet du chemin entre “es pierres du pavé; stér. (Fritze).

; Canaries. (2)

E: Europe, Algérie, Caucase, Asie centrale et septentrionale, Amé- ]

po

E

E

rique du Nord, usam au Groenland.

E:

Ditrichum subulatum (Bruch.) Hpe. in Flora 1867.

|

E (1) Daprês Geheeb, Ditrichum canariense serait identique à D. subu- E “latum. A en juger cependant par le description minutieuse qu'en donne | EP ryhn (Ad Cognit. p. 18), il semble bien qu'il s'agit d'espéces diverses.

E, (2) Indiquée par Brotherus aux iles Canaries (Natiirl. Pflzf. 1 Teil. 3

Et p. 299). Geheeb nen fait pas mention parmi les Mousses de ces iles.

32 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA

Madére: Prazeres, cfr. (Fritze). ] Canaries; Ténérifre. Espece caractéristique des régions méditerranéennes; elle a été | récoltée aussi en Angleterre, ou elle est cependant três rare.

Ceratodon Brid. Especes atlantiques:

C. purpureus (L.) Brid. Madêre, Açores, Canaries. C. corsicus Br. cur. Madere.

C. conicus (Hpe.) Lindb. ra

C. chloropus Brid. Canaries.

Ceratodon purpureus (L.) Brid. Br. univ. 1 (1826). Madeére: s. i. 1. (Johnson); Ribeiro de Santa Luzia (Armitage);. Versants du Grão Curral, cfr. (Any, Fritze); Poizo, 4000' (Armitage).. Açores, Canaries. Cosmopolite. | J'ai sous les yeux un exemplaire de la plante récoltée par Kny. sur le chemin de Santo Antonio au Grão Curral. C'est la forme a. pédicelle jaune paille, si commune en Espagne et Portugal (var. pallidiseta Luis.). Cette espece, si répandue en Europe, doit être. probablement aussi commune à Madêre. Elle occupe, comme on. peut en juger par les Jocalités que je viens de citer, tout le massif. central de Tile, ou elle remonte au moins à 1200 m. et proc ment encore plus haut. a La plante récoltée par Miss Armitage à Ribeiro de Santa! Luzia est une forme stérile d'un vert pale, à feuilles supérieures. munies d'une nervure excurrente. Elle pourrait bien, d'aprês M., Dixon, appartenir à la variété canariensis Schifin. (*)

*

(1) Schiffner décrit ainsi cette variété: Feuilles à nervure plus ou. moins longuement excurrente, légérement dentées au sommet. Les 2- 3 feuilles périchétiales internes largement arrondies, irrégulitrement créne-. lées au sommet, à nervure disparaissant bien au dessous de celui-ci. PéR dicelle rougeâtre, plus long que dans le type. Capsule allongée (urne six. fois plus longue que large) presque complêtement dressée, peu arquée;. opercule obtus; dents du péristome marginées. Gran Canaria. (Hedywi gia, VOl. XLI, 1902, p. 282). |

* [23] E A LUISIER: LES MOUSSES DE MADERE 33

Ceratodon corsicus Br. eur. fasc. 53 Suppl. tab. 1 (1850). ' Madére: Ribeiro de Santa Luzia, stér. (Fritze).

Sud-est. de la France, Sardaigne, Corse, Portugal.

L'existence dans les íles atlantiques de cette espece, qui n'est | peut-être d'ailleurs qu'une variété de C. purpureus, n'aurait pas de

quoi surprendre; mais les exemplaires de Fritze étant stériles, la confusion avec certaines formes de C. purpureus a pu être facile.

B. Seligeriaceae

Genre atlantique :

| Blindia Br. eur. Espêces atlantiques:

“a

B. acuta (Huds.) Madere. B. maderensis Geh. Madere.

Blindia acuta (Huds.) Br. eur. fasc. 33-36 (1846).

Madêre (Herb. Sémin. Funchal).

Régions alpines et subalpines de "Europe; Caucase, Asie cen- “'trale, Amérique du Nord.

| Jai eu sous les yeux un exemplaire, à capsules un peu allon- - gées, que j'ai pris d'abord pour le BZ. maderensis. M, Cardot, que j'ai consulté, me répondit que lexemplaire de [herbier de Funchal était bien le B. acuta. L'étiquette ne porte aucune indi-

- cation de localité; mais, selon toute vraisemblance, il a été récolté

à Madêére.

| Blindia maderensis Geh. Bryol. atlant. p. HE et AS Lais d “(I9Io). | Madêre: Serra d'Agua do Ribeiro da Metade, stér. (Fyitze).

Cette espece. qui n'est encore connue que de Madêére, y a été * récoltée par Fritze le 5 mars 1880, et n'a pas été, que je sache, * retrouvée depuis. Elle n'est d'ailleurs peut être qu'une forme de B. acuta, à laquelle, d'apres le témoignage même de Geheeb, “elle ressemble beaucoup. (B/, acutae simillima). Elle en difere par ses touffes un peu plus denses d'un vert jaunátre, par ses feuilles

a

- plus longuement acuminées-subulées, à cellules plus allongées et

- plus étroites.

34 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA

CGC. Dicranelleae

Dicranella Schimp. Especes atlantiques :

Sous-g. Dicranella sens. strict. :

D. heteromalla (Dill.) Schimp. Madere. D. canariensis Bryhn. Madere, Canaries. D. nana Winter Canaries.

Sous-g. Anisothecium Mitt.

D. Teneriffae Wint. Ténérife. D. varia Schimp. Canaries. var. maderensis Card. Madere.

Dicranella heteromala (Dill.) Schimp. Cor. (1855).

Madêre: Funchal, mur humide (Armitage); Monte: Levada do Gordon, stér. (Winter).

Commune en Europe; Asie septentrionale, Amérique du Nord.

Cette espêce a été, pour la premiere fois, récoltée aux Iles Atlan- tiques par Miss Armitage. Les exemplaires cueillis par elle à. Funchal sont munis, sur les radicelles et à laisselle des feuilles in- férieures, de bulbilles pédicellées ovoides, d'un brun rougeâtre et translucides (cf. Dixon Journ. of bot. oct. 1909, p. 3606 et Tab... 499, fig. 7).

Dicranella canariensis Bryhn, Ad Cognit. p. 14 (1908).

Madere: Caminho do Conde de Carvalhal, stér. (Armitage).. Curralinho, rochers humides, à côté de la Levada, cfr., en soc. | avec Bucladium verticillatum angustifolinm (Winter).

Canaries: Ténériffe, Gran Canaria.

Cette espece, découverte aux Iles Canaries par Bryhn,en 1908, a été trouvée, pour la premiére fois, en fruits, à Madêére, par W in-. ter. Elle se distingue de /). heteromalla, dont elle est voisine, par. ses feuilles entiêres, beaucoup plus courtes et moins longuement À subulées, à nervure large et mal définie, Le pédicelle d'environ.

ERA BR a

PER Ep

RR |25] A. LUISIER! LES MOUSSES DE MADÊRE 35

6 mill., est d'un rouge brun; la capsule est lisse, inclinée, régu- liêre ou faiblement arquée; 'opercule est rostré, un peu plus court que la capsule; le péristome est orangé, à cylindre basal rouge pourpre (daprês Winter, Hedwigia, Lv, p. 86).

- Elle ressemble, dit Winter, à Dicranella hum??is; elie s'en distingue à premitre vue par ses feuilles entiéres et sa large ner- vure.

| Dicranella varia (Hedw.) Schimp. Corol. (1855) var. made- rensis Cardot, in Luisier Bul. Soc. port. Sc. Nat. 1 (1908) p. 52.

Madére: dans une grotte recouverte de fougéres, sur le chemin de Santo Antonio au Grão Curral (Kny 1865).

A forma typica differt foliis margine plano capsulaque minore, breviore, operculo delapso late aperta.

Cette espece est três répandue dans toute I' Europe; la Perse,

- VAsie centrale et septentrionale, | Amérique du Nord. Récoltéc aux Canaries: Palma, par Pitard.

L'exemrplaire original porte I'étiquette: Dicranella varia Hedw. És s. tenella. Geheeb accepte cette détermination, tout en mainte- nant le nom spécifique de D. humilis Ruthe. M. Cardot, ayant examiné |'exemplaire que je lui avais communiqué, reconnut qu il S'agissait d'une variété diflérente non encore décrite. Notre plante, “en effet, «se rapproche de la var. teneila (D. humilis Ruthe) par ses feuilles à bords plans, mais s'en distingue par sa capsule três courte largement tronquée, rappellant Gene de la var. callezstoma» (Cardot in litt.). (!)

(1) Cette plante avait été envoyée par Johnson à Mitten. Dans une lettre datée du 25 juin 1875, celui-ci écrivait à son zélé correspondant: «The only moss amongst those accompanying your letter that I have not before seen from Madeira, is the Dicranella varia ; it is howewer everywere “in the northern hemisphere>. L'exemplaire envoyé provenait de la récolte - de Kny, comme le montre la note suivante écrite au crayon par Johnson, la fin d'une liste de mousses non incluses dans Pouvrage de Godman: . e «In M. Mittens letter 25 june 1875, he says he had not seen this (D. varia var. texella) from Madeira before I sent him a specimen from Dr. Kny's collection». Ceci suffirait pour montrer combien cette plante est rare à Ma- udere.

36 "BROTÉRIA: SERIE BOTANICA

O. Rhabdoweisieas Genres atlantiques:

Oreoweisia De Not. (O. Bruntoni Sm.) Ténérite. Dichodontium Schimp.

Dichodontium Schimp.

Dichodontium pellucidum (L.) Schimp. Corol. (1855).

Madere: sur les pierres, c. fr., sans indic. de local. ads Sé- + min. Funch.).

Europe, Amérique du Nord.

D. Dicraneae Genres atlantiques:

Dicranoweisia Lindb. (D. cirrata 1.) Ténérife. | Dicranum Hedw. Campylopus Brid. | $

Dicranum Hedv. Especes atlantiques: |

E esp

Sous-g. Dicranum sens. str. Limpr. . Sect. Eudicranum Mitt.

D. scoparium (L.) Hedw. Madêre, Açores, Canaries. E

Set; Orthodicranum C. M. | = D. flagellare Hedw. —- Madere, Canaries. é

Sous-g. Leiodicranum Limpr.

E

D. Scottianum Turn. var. canariense (Hpe.) Corb. - Madêre, Açores, Canaries. f

D. erythrodontium Hpe. Madere, Canaries.

“|27] A. LUISÍER: LES MOUSSES DE MADÉRE 37

a Dicranum scoparium (L.) Hedw. Fund. musc. n (1782). Es Madêre (Herb. Schimp.).

a Canaries. p- Toute "Europe; Asie centrale et septentrionale; Amérique du

E * Nord. BA Cette espéce citée à Madere par Geheeb, sur la foi d'un exemplaire conservé à Il Herbier Schim per, semble excessivement rare dans cette ile, puisqu'elle n'y a été retrouvée par aucun bryo- * logiste postérieur. Faudrait-il interpréter cette indication comme une erreur d'étiquette? La plante, si commune en Europe, croit, d'ailleurs dans plusieurs des íles Canaries.

Dicranum flagellare Hedw. Descript. um (1792).

Madêre (Herb. Schimp.).

Canaries (teste Schimp.).

Europe, Sibérie, Japon, Amérique du Nord.

Cette espece, d'apres Schimper, ne serait pas rare aux Ca- naries: «Haud rarum in America septentrionali, et in Insulis Ca- nariensibus» (Synops. ed. 2. p. 84). Elle n'y a été cependant ré- * coltée par aucun autre naturaliste. L'indication de Brotherus (Die Natiirl. Pfizfam. T Th. Abt. 3, p. 328) repose sans doute sur Vaffirmation de Schimper.

Dicranum Scottianum Turn. var. canariense (Hpe.) Corb.

Madêre (Fohuson, Liebtrut, Mandon, Mason); Sitio do Cara- mujo, cfr. (Menezes); Rabaçal, cfr. (Fritze, Winter); Caldeirão do Inferno ( Trelease); Seisal (M. Rodriguez); entre P. Moniz et Ponta do Pargo (Fritze); Pico Grande (Fritze); Ribeiro Frio (Menezes, Bornmiiller); Pico Sidrão (Mandon).

Açores; Canaries.

«Il nous parait fort probable, écrit M. Cardot, que le D. ca- | unariense n'est, en réalité, qu'une race méridionale du D. Scottia- num, caractérisée par ses feuilles distinctement denticulées, au

* moins les supérieures. Nous n'avons pu trouver aucun autre cara- ctêre». ()) «C'est aussi notre avis, dit M. Corbiére; nous ajou-

(1) Bul. Herb. Boissier, 1902, p. 434.

o

38 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA os)

terons que chez le D. Scottianum des environs de Cherbourg, par exemple, il n'est pas rare d'observer des échantillons dont les feuilles supérieures ont la pointe assez nettement denticulées». (1)

Cette remarque montre assez que la denticulation des feuilles a]

est à peine suffisante pour caraclériser une vraie variété. D'ailleurs

Limpricht avait déja fait remarquer que la nervure de D. Scot. |

tianum est parfois denticulée au sommet (Rippe... austretend...

zuweilen an der dussesten S pitze gezâhnt). Winter signale, il est

vrai, une autre différence dans la texture foliaire, qui lui a sufit,

dit-il, pour distinguer sârement tous les exemplaires de sa colle- +

ction. (2)

Tandisque dans les feuilles de D. Scottianum, les cellules an- kd guleuses sont mêlées en plus grand nombre aux cellules ovales- arrondies, ce sont ces dernitres qui prédominent dans les feuilles | de D. canariense. De plus D. Scottianum croit ordinairement sur. les rochers, tandisque D. canariense est arboricole. Et c'est peut- | être à cette diflérence d' habitat qu'il faut attribuer ces particulari- A

tés de texture.

Ces différences justifient le maintien de la variété canariense. que Mitten, Bescherelle, Husnot, et dernitrement Schif.

fner identifient simplement avec D. Scottianum.

Ce dernier n'a jamais été observé aux iles atlantiques. La

Bryologia atlantica le cite, cependant, à Madêre, et indique, à l'appui, la récolte de Bornmiiller à Ribeiro Frio. C'est inexact. Schiffner a bien, il est vraíi, rapporté à D. Scottianum, Vexem- plaire de Bornmiiller, pour la raison que je viens d'indiquer. Mais il a soin d'ajouter que les feuilles sont clairement dentées. La plante récoltée par Bornmiiller appartient donc à D. cana-

T1ENSE.

Dicranum erythrodontium Hpe. (in C. M. Bot. Zeit. 1862, | p. II) semble ne se distinguer de D. canariense que par les dents $ du péristome qui seraient plus franchement rouges. Il «paraít si voisin du /). canariense, dit Corbiêre, qu'il n'y faut voir, semble- E

(7) Bul. Soc. bot. France Liv, Mémoire 7. p. 7. (2) Hedwigia, Lv, p. 89.

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[29] A. LUISIER: LES MOUSSES DE MADÊRE 30

“til qu'une forme ou un simple synonyme de ce dernier>. (1) Win- ter fait remarquer judicieusement que Vappréciation des nuances | est une affaire bien subjective. (2) La description qu'en a faite C. “Miiller et que cite Geheeb signale toutefois certains caracteres - qui semblent éloigner cette plante de 7. canariense. Les feuilles * caulinaires en seraient raides et non flexueuses, assez largement | lancéolées-acuminées et jamais subulées, la nervure papilleuse et denticulée sur le dos vers le sommet. C. Miller signale encore

1)

d autres caracteres anatomiques différentiels, mais il comparait sa plante avec 7). montanum qui lui semblait voisine; ces caracteres sont de fait communs avec D. Scottianum. Il serait três intéressant de procéder à de nouvelles observations. (º)

Cette plante a été récoltée à Madêre par Lowe en 1855; La Bryologia atlantica cite aussi sous ce nom un exemplaire cueilli par Fritze au sommet de São Vicente; mais Geheeb fait re-

(1) Bul. Soc. Bot. France Liv, Mém. 7, p. 7. Geheeb, en 1886, avait émis la même opinion. A propos de D. Scottianum il écrivait: «Die von |Fritze mitgebrachten Pflanzen gehóren zu 2. erythrodontium Hpe. und D. canariense Hpe.; ich finde jedoch dass diese beiden Arten schwer von * einander zu unterscheiden sind». (Flora, 1886 n.º 22).

(2) Hedwigia Lv, p. 89.

(3) Pour les rendre plus faciles, je crois utile de reproduire ici la des- cription de C. Miiller :

A Dicranum erythrodontimm Hpe. (in litt. C. Mill. descr. Cespitosum - altiusculum obscure virens valde crispatum, ramis erectis appressis aequa- hbus paucis divisum, erectum robustum ubique aequale haud interruptum ; “folia caulina veluti fragilia rigida, madefacta directione varia valde erecto- patentia apice falcata robusta, latiuscule lanceolato-acuminata, numquam | Subulata, nervo validissimo excurrente dorso superne papilloso-denticulato | percursa, margine hic illic undulata superne eroso-denticulata, summitate distincte dentata veluti abrupta, e cellulis quadratis robustioribus pro more incrassatis basi rectangularibus firmis alaribus permultis ventrem magnum - sed indistinctum sistentibus magnis laxis fuscidulis: dein marcescentibus - pellucidis areolata; perichaetialia interna e basi lato-vaginata subito trun- “Cato-sinuata crenulata in subulam longiusculam nervo valido omnino occu- patam superne parce denticulatam protracta, cetera sensim acuminato-su- bulata, basi e cellulis elongatis tenuioribus reticulata; theca in pedunculo - stricto subpollicari flavido cylindrico-ovalis erecta ore aequalis haud sul- “cata, dentibus intense purpureis brevibus angustis peristomata. (Bryol.

A ati. p. 55).

40 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [30]

marquer qu'il ne possêde aucun exemplaire de la plante. Elle call indiquée aussi aux Canaries.

Campylopus Brid. Espeéces atlantiques :

I Campylopus sens. strict. Limpr.

A. Atrichi Besch.

C. flexuosus (L.) Brid. var. Menezesianus Luis. Ma.

dere; E var. fayalensis Card, Açores.

C. azoricus Mitt. Madêre, Açores.

C. fragilis (Dicks.) Br. eur. Madêre, Canaries.

C. laetevirens (C. M.) (1) Canaries.

C. Carreiroanus Card. Açores.

C. setaceus Card. Açores.

B. Trichophylli Besch.

C. polytrichoides De Not. Madeêre, Açores, Canaries. C. subintroflexus Kdb. Açores.

IH. Palinocraspis Lindb. C. marginatulus Geh. Madeére. (2)

Campylopus flexuosus (L.) Brid. Mant. (1819) var. Meneze-. à sianus Luis. Brot. 1x (I9IO) p. 57. i | Madêre: Sitio do Caramujo (Menezes).

(1) D'aprês Corbiêre, cette plante est tout au plus une race localgd du C. fragilis (loc. cit. p. 8), Herzog ne la considêre même que comme, une forme de la même espêce (Bryol. atl. p. 28). q

(2) Geheeb (Bryol. atl. p. 28) mentionne encore aux Canaries un (.. canariense Schp. (herb.). Je ne trouve aucune autre indication sur cette. plante restée, sans doute, inédite.

(31) A. LUISIER: LES MOUSSES DE MADÊRE 41 E Le type est largement répandu en Europe. La var. Menezesta- nus sen distingue principalement par ses feuilles fortement falcato- - homotropes. La variété fayalensis, qu'on trouvera peut-être aussi à s Madêre, difere du type par ses feuilles à base plus large et à acu- “A men moins long, les cellules alaires moins renflées, formant à peine g “des oreillettes distinctes (cf. Cardot, Mosses of the Azores p. 54). A Cette espéce avait déja été récoltée à Madêre par Holl. J'ignore sisa plante se rapporte à la forme typique ou à une variété.

| Campylopus azoricus Mitt. in Godman Natur. Hist. of the | - Azores (1870) p. 292.

Madêre: mêlé à Pogonatum aloides (Johnson), Fonte de João | Perado cfr. (Herb. Sem. Funch.).

Açores: S, Miguel.

Cette espece semble três rare, puisqu'elle n'a été récoltée par * aucun des naturalistes qui ont plus récemment visité les Tles atlan- | tiques. Voici la description originale de Mitten:

É «Caulis humilis gracilis caespitosus ; folia caulina erecto-patentia, | a basi ovato-lanceolata, sensim subulato-angustata, nervo basi lati- tudinis occupante supra folii medium totum folium constituente e cellulis firmis composito canaliculato apice subdenticulato, cellu- * lis superioribus parvis quadratis trapezoideisque densis, inferiori- “bus oblongis laxis pellucidis, alaribus magnis laxis fuscis subauri- culari-impressis; comalia basi latiora, apice longius angustiusque | attenuata ibique subdenticulato-scabra; theca in pedunculo brevi | flexo, oblonga aequalis plicata, operculo rostrato, peristomio den- —tibus rubris dicranis; calyptra fuscata, basi fimbriis sparsis brevibus | subnuda».

E Mitten ajoute encore: «Nearly resembling C. torfaceus, Bruch “et Schimp., but a little more robust; all the specimens are more | yellow than is usual in €. fragilis, and essentialy differ in the firm substance of their nerves, and in the presence of distinct coloured “alary cells».

Campylopus fragilis (Dicks.) Br. eur. (1848). Funchal: Monte c. fr. (Armitage); Fonte de João Perado (Foha-

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42 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [32988

son); Ribeiro Frio (Mandon, Fritze); Levada do Gordon (Winter); | | entre Porto Moniz et Seisal (Fritze); Camacha (Fritze); Poiso (Pratze). a Canaries. o Europe. . ? E

Var. brunnescens Wint. Hedwigia, vol. Lv (I9I4) p. 90.

Levada do Gordon (Winter).

Canaries: Ténérife.

Winter appelle ainsi une forme d'un vert brunátre souvent melée au type. Les tiges de I-1,5 cm. sont presque toujours pourvues de rameaux et de feuilles caduques. Les feuilles rarement appliquées, ordinairement contournées ne sont presque jamais bri. lantes à le base. Le tissu basilaire est formé de cellules rectangu- | laires hyalines ne formant pas d'oreillettes. La structure de la ner- | vure est comme dans le type. La plante, d'aprês Winter, ofire tout-à-fait aspect d'une espéce distincte, mais elle se relie au el | par une foule d'intermédiaires, et les caracteres microscopiques ne. présentent aucune particularité d'iimportance. (2)

Deux autres especes de cette section ont été découvertes aux. Ê Açores et décrites par M, Cardot: C. Carreiroanus et O. seta: ceus. Il est possible qu'on les retrouve à Madêre. C'est pour faciliter | les recherches que je crois utile d'en donner la desen piana suivante. 4 trapres M-Cardet | -

C. Carreiroanus Card. Bul. Herb. Bois. m sér., vol. v (1905) | p. 202, pl. 1, 1-8. Découvert à lile de Fayal par Br. Carreiro. | et voisin de €. Echernier: Besch. de la Réunion. PI. atteignant fo) ] cent. formant des toufles denses d'un jaune paille, non tomenteu- | ses. Les feuilles de 9-11 mill. sont três longuement subulées, mu- nies d'oreillettes à cellules carrées ou rectangulaires jaunátres ou | subhyalines. La nervure, qui occupe la moitíé ou les deux tiers dela base, est lisse sur le dos et est formée de cellules ventrales gran-

(1) Winter ajoute cependant: «Eigentiimlich ist neben dem áusseren Ansehen der Pflanze noch der stirker-grúne Inhalt der an die hyaline Blatt- basis grenzenden kleineren polymorphen Zellen». Ê.

e

[33 A. LUISIER : LES MOUSSES DE MADÊRE 43

des, molles et vides, d'eurycystes en nombre à peu pres égal à

3 “celui des cellules dorsales et séparées de celles-ci par des stéréides.

A C. setaceus Card. in Eigth. ann. Rep. of the Missouri Bot.

“Gard. (1897) p. 54, pl. 11. Découvert à I'ile de Fayal par Brown Er à S. Miguel par Machado. Cette espéce est, à son tour, três

voisine d'une autre espéce de la Réunion, €. Boryanus Besch. qui

*

4-6 mill. sont longuement subulées, subhyalines à Iextrémité ou

a

o

“a exactement la même structure de la nervure. (1) Touffes soyeuses “d'un vert jaunátre, non tomenteuses, de 3-4 cent. Les feuilles de

*

“elles sont légêrement denticulées, munies d'oreillettes à grandes “cellules renflées. La nervure occupe le tiers ou plus de la largeur “de la base des feuilles et toute la partie subulée; elle est lisse sur

Te dos et est formée d'une couche de cellules ventrales grandes

* rectangulaires vides et de deux autres couches de cellules petites * épaissies, entremêlées de stéréides.

Campylopus polytrichoides De Not. Syll. musc. 1838.

Funchal: Monte c. fr. (Armitage); au dessous de Poizo (Fritze) ; Grão Curral (Kny, Fritzo); Fonte de João Perado (Johnson); Ri- “beiro Frio (Fritze); Ribeiro de S. Jorge (Mandon); Rabaçal et Le-

“vada do Gordon (Winter); Ile de Porto Santo (Menezes).

Açores, Canaries. Europe méridionale et occidentale Brésil.

Var. flavescens Luis. Brotéria 1x, p. 57. Feuilles plus

| allongées terminées par un poil jaunatre.

É * Fonte de João Perado, Vasco Gil (erd. Sem. Funchal).

Forma epilosa, à feuilles plus étroites, à bords infléchis au sommet et presque sans poil. “Grão Curral, c. fl. femin. (Fritze).

(1) C'est donc à tort que Brotherus range €. Boryanus et C. setaceus parmi les espéces du sous-genre Palinocraspis caractérisé par deux grou-

- pes de stéréides, l'un ventral, Pautre dorsal. (Cf. Die Nattirl. Pflanzenfam,

ITeil, 3 Abt. p. 333 et 1186).

44 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [34]

» <A y Var. Tullgreni (Ren. et Card. Bul. Herb. Boiss. 1902, p. 435, t pl vi, fig. 1-10; tow, 1905, P. 208, pl he O Lane spec.). Lamelles peu développées, nulles à la base de la nervure, ca-

psule lisse ou peu rugueuse à la base. Ê Funchal: Monte, c. fl. fem. ; Ribeira de Santa Luzia, c. fl. masc. . (Armitage).

Ed

Açores: S. Miguel; Canaries: Ténérife.

IH ne me semble pas possible de maintenir le €. Tullgreni comme espece. Il avait été décrit, en Igo2, par MM. Renauld et. Cardot, sur des exemplaires stériles récoltés par Tullgren dans Pile de Ténérifte. Tl fut trouvé en fruits à S. Miguel, par Carreiro, . dont les échantillons furent étudiés par Cardot (Bul. Herb. Bois-. sier, 1905, p. 203). L'examen des sporogones confirma 'éminent . bryologiste français dans Iopinion qu'il s'agissait bien d'une espéce distincte. «Ainsi que nous I'avons indiqué, écrivait alors Cardot, il (le C Tullgreni] ne différe du €C. polytrichoides De Not., en ce qui concerne le systême végétatif, que par les lamelles de la ner- |

= N nd %

vure moins développées, manquant dans toute la moitié inférieure; | mais je dois reconnaítre que sur certains échantillons des Açores | et des Canaries, rapportés au C. polytrichoides, le caractére fourni

par le plus ou moins de développement des lamelles parait varier | dans une certaine mesure, de sorte que I'on peut se demander si | le C. Tullgreni ne devrait pas être rattaché comme simple variété | au C. polytrichoides. Cependant la fructification semble fournir

aussi quelques caractêres distinctifs. On sait que le sporogone de

C. polytrichoides a été décrit par M. Braithwaite sur un échan-. tilon fertile récolté en Portugal, pres d'Oporto, par M. Isaac. Newton, en 1879. D'aprês la description et les figures données | par M. Braithwaite (Brit. Moss-flora 1, p. 136, pl. xix, C), la capsule est lisse, avec un col rugueux, et les feuilles périchétiales | sont brusquement cuspidées par lexcurrence de la nervure, tan- disque le €. Tullgreni a la capsule fortment sillonnée à Vétat sec, k lisse ou à peine rugueuse à la base, et les feuilles périchétiales | assez graduellement rétrécies-acuminées. Ces caractêres m'ont fi-. nalement décidé a maintenir comme espéce le €. Tullgreni.»

dest so

a 3 se SAR

[35] A. LUISIER: LES MOUSSES DE MADÊÉRE | 45 O SE SAD SA ER DR SE A DE

Les caracteres distinctifs de €. Tullgreni seraient donc les sui- “vants: I) Lamelles de la nervure moins développées, manquant dans “toute la moitié inférieure de la feuille, 2) Feuilles périchétiales assez graduellement acuminées. 3) Capsule fortement sillonnée à I'état sec, lisse ou à peine un peu rugueuse à la base. | Le caractêre tiré du plus ou moins de développement des la- melles de la nervure est tres variable, comme le fait observer M. Cardot et comme j'ai pu m'en convaincre moi-même sur des * échantillons de Madêre, de Portugal et d'Espagne. Il ne peut donc * pas être regardé comme spécifique. Il est, en second lieu, inexact que les feuiles hésichénales de C. polytrichoides soient brusquement cuspidées par !'excurrence de “a nervure, comme Vindique la planche x1x de Braithwaite. J'ai examiné de nombreux exemplaires en fruits de Portugal et “de Galice. Je n'ai pu observer aucune feuille périchétiale semblable “a celle qua dessinée Braithwaite. Les externes sont générale- -ment insensiblement acuminées, les internes souvent rapidement —rétrécies au sommet, mais le limbe accompagne toujours assez “haut la nervure qui est plus ou moins longuement excurrente, * quelquefois même se dégage à peine. Nous ne pouvons donc pas, de ce chef, distinguer C. Tullgreni, ni même comme une variété “bien caractérisée. Quant à la capsule, la description de Braithwaite est égale- ment fautive. Le (. polytrichoides possede des capsules fortement f “sillonnées, comme je Iaíi observé moi-même sur les exemplaires * portugais et galiciens, comme l'a observé à son tour M. Dismier - sur les exemplaires récoltés dans les Basses Pyrénées, (') comme “en fait foi, d'ailleurs la propre figure dessinée par Braithwaite “(PL xx, €. introflexus), ainsi que la figure publiée par Husnot “dans la Revue Bryologique (1886). | H nous reste donc, comme caracteres distinctifs de C. Tullgrenz “le peu de développement des lamelles foliaires et des rides de la “base de la capsule. Je ne pense pas que ce soit suffisant pour lui

| (1) Bul. Soc. Bot, France LvI (1909) p. 275.

o. »”

46 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [36]

conserver le rang d'espece. (!) Geheeb n'en fait aucune mention dans la Bryologia atlantica,

Campylopus marginatulus Geh. Bryol. atlant. (I9IO) p. 12, k ar aco 2,

Poizo, stér. (Lritze, 29 janv. 1880).

Cetie ppice établie par Geheeb sur les échantillons récoltés- par Fritze na malheureusement pas été décrite. La planche xx | de Bryologia atlantica en donne trois coupes dessinées en noir par | Herzog. La tige (fig. 2, a) offre un faisceau central oblong en-. touré d'une gaine de grandes cellules ovales à parois plus minces | que celles du reste du tissu interne. Les cellules périphériques assez grandes semblent peu épaissies. La nervure des feuilles (fig. 2, d, o) três large et à peu prês lisse sur le dos, possede deux groupes de | stéréides, l'un ventral, Iautre dorsal, ce qui place cette espêce - dans le sous-genre Palinocraspis, à côté de O. brevipilus. Les eu- + rycystes, au nombre de 83-10, sont relativement grands, les cellules. ventrales sont, au contraire três petites; les dorsales forment une | série de cellules assez grandes correspondant à peu prês aux eury- cystes et séparées les unes des autres par des cellules plus petites. | et des substéreides. Le limbe formé de chaque côté de la neryure par une série de 8-12 cellules offre une marge hyaline assez large. en 2 4, três réduite en 2 c. C'est dommage que Vexplication de la. figure ne nous dise point a quelle hauteur les deux coupes ont été faites. Il est à souhaiter que M. Herzog nous donne une bonne. description de cette espece qui semble intéressante et n'a pas été, * que je sache, retrouvée. a

(1) M. Dixon pense de même: «As also the degree of furrowing of. the dorsal surface of the nerve appears to be variable, it would seem that C. Tullgreni Ren. & Card. can: no longer be held specifically distinct from, C. polytrichoides». (Journ. of Bot. 1999, p 367). Je ne suis pas éloigné de croire qu'il ne faut de même voir qu'une forme de C. polytrichoides dans le | C. subintrofiexus Kindb. récolté à S. Miguel par Machado (Rev. Bryol. 1898, p. 91). Kindberg a également signalé aux Açores une var. io -

pilus, dont Geheeb ne fait pas mention.

E 4 p d

Er E [37] A. LUISIER: LES MOUSSES DE MADERE 47

envoyées par Johnson en 1859, je trouve Vindication suivante d'un Campylopus nouveau: «Dicranum (Campylopus) inconspicunm M. This is distinct from any known to me although near to 7). (C) ericetorum. The structure of its leaves is different and the neck of the capsule is smooth».

Ce nom est reproduit dans le Catalogue manuscript de John- son avec lindication; Fonte de João Perado. 7

LEUCOBRYACEAE Leucobryum Hope.

Leucobryum glaucum (L.) Schimp. var. albidum (Brid.) Card. Syn. Leucobryum albidum (Brid.) Lindb. L. juniperoideum Brid. L. madeirense Schiffn. in Oester. bot. Zeitschr., 1901, p. 8. Madeére: Santo Antonio da Serra (Menezes); Levada dos Lama- ceiros (Menezes); Portella (Kuy); Ribeiro Frio (Mandon, Menezes, Bornwiiller (L.. maderense); Montado dos Pecegueiros (!), sur les vieux troncs de Brica arborea (Fritze). Açores, Canaries. Europe centrale (rare). Les exemplaires de ZLewcobryum récoltés jusqu'ici aux Iles Atlantiques appartiennent probablement tous soit à la forme RE pique de la variété albidum (Brid.) Card., soit à des formes qui s'y rattachent. Winter dit bien, il est vrai, qu'un exemplaire récolté * par lui à Ténériffe peut, à bon droit, tre regardé comme un Z. “glaucum. Mais il semble tenir surtout compte du caractêre robuste et de la couleur glauque des tapis. Il fait remarquer lui-même que Ê ses exeinplaires ont les feuilles courtes et acuminées. | Cette variété, dont plusieurs auteurs, apres Bridel, font, a tort, une espéce autonome, comprend, à mon avis, toute une série mal * délimitée de formes généralement plus petites et plus délicates,

Es (1) Ce nom a été estropié dans la Bryologia atlantica, ou on lit: «Mon- Es parda dos percegeiros»,

f

48 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [38]

d'un vert ordinairement plus tendre, à I'état frais; les feuilles plus

a

courtes et plus longuement rétrécies, plus raides, à limbe généra- |

n

lement plus élargi et formé à la base de 8-12 séries de cellules. |

La capsule d'apres Limpricht et Braithwaite, serait peu in- clinée, presque réguliére et non gibbeuse à la base.

Ces caractêres sont tous três variables. J'ai devant les yeux des exemplaires revisés par M. Cardot, Les feuilles, qui ont jusqu'à

six millimetres de long, sont plus longuement rétrécies et à bords |

plus fortement infléchis, que dans le type. Elles sont moins lon-

gues que dans les exemplaires de IEurope centrale, mais plus | longues que dans la plante de Galice et du Portugal, ou elles |

n'atteignent que 4-4,5 mill. La marge foliaire ou, pour mieux dire,

le limbe, est formée à la base de 8-12 séries de cellules Les leu- | cocystes forment, de chaque côté de la série de chlorocystes, soit | une seule couche, soit deux, parfois trois couches. On voit même |

des coupes qui n'offrent, sur certains points ou sur une certaine

étendue, que deux couches, l'une ventrale, Vautre dorsale, et sur |

d'autres, trois ou plus.

Le nombre de couches de leucocystes n'a donc aucune valeur spécifique. Il en est de même de nombre de cellules qui forment |

la marge ou le limbe (!) des feuilles. «Le principal caractere invoqué

par Bridel: «margine tenerascente latiore», dit Cardot, n'a au- -

cune valeur, car, dans le L. glaucum (comme, dailleurs, dans

beaucoup d'autres especes), la largeur des ailes est três variable, | le nombre des séries de cellules qui les composent pouvant osciller

entre 5 et 125». (?)

M. Cardot a montré que le L. juniperoidenm Brid. indiqué |

par plusieurs auteurs aux Iles Canaries, à Madêre et aux Açores

est précisément le L. albidum. (*)

En 1901 Schiffner publiait une nouvelle espece, le L. ma-. deirense récolté au bord de la Levada de Ribeiro Frio par Born-.

miiller. Schiffner en donnait la description suivante: «Viel klei-

(1) Si Ion prend pour une nervure la région foliaire formée de plus.

sieurs couches. (2) Bull. Herb. Boiss. 1905 p. 205. (3) Ibidem.

o

BROTÉRIA, Série Botânica, Vol. XVI (1918) PLANCHE I

e a E AR 23 á atlaradicas Car (d aporia Condolo) /5 A la vm É Fte GL (ipa Sebek) /6- 20 deucolaywm - Place (16:13:20 vm Edir ger )

| Cette Revue, dédiée à la mémoire de Brotero, le prince des natura- istes portugais, se compose de trois séries soigneusement illustrées Vulgarisation Scientifique, Zoologie et Botanique.

q Ces trois séries sont entitrement indépendantes. Leur publication se ait de telle maniére que chaque mois parait un numéro, la série de Vul- arisation alternant avec les deux autres: elles forment chaque année 1a rois volumes in 8.º auxquels on peut s 'abonner séparément.

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tado 21, Madrid: Victqriano Suárez, Preciados, 48. Barcelona : Eugenio Subirana, Puerta Ferrisa, 14. Ciudad Rodrigo: P.e José Alves, Calle del Rollo, 12. Brazil Administração Central: Collegio Antonio Rd a Bala. E | nistrador : P.º João Ilhão. | Rio de Janeiro : Eurico Manuel do pena R. Santos Lima! 225). res d'Azevedo, Caixa postal 1.851; J. P. de Souza & €. a (CASA CENA), Avenida Rio Branco, 76-86. Si Estado de S. Paulo: Saxtos: João Baptista de Azevedo; ahi: e nio Augusto Martins; 9. Cartos : Isidro Lavrador Je Sousa, Estado de Minas: Juiz de Fóra Dr. Vicente Vidal Barbosa, R. | S. Antonio, 266; S. João d' El-Rei Monsenhor Gustavo Ern Coelho ; Rio Branco : Joaquim Maximiano Rodrigues. Estado de S. Catharina: Florianopolis Bacherel Henrique o Fontes. Estado do Rio Grande do Sul: Porto Alegre —-P, jo Roberto F abr, mnasio Anchieta; Pelotas P.º Pedro Bucher, Gymnasio Gonz Cidade de Rio Grande Candido Cardoso. Rangel, Rua Yatahy, Estado da Bahia: Caeteté: Coronel Gervasio Cardoso ; ge a ronel João Pereira; Fequie: Major Caetano Bomfim. zo Estado de Alagõas: Maceió Conego João Machado de Mello. Estado de Pernambuco: Recife P.º Leitão, Egreja Matriz de: José; Bezerros: José A. de Azevedo Mello; Pesqueira—Frei Nic Estado da Parahyba: Parahyba do Norte P. e Dr. Pedro e ias legio Pio x, e P.e Dr. Florentino Barbosa, Seminario, . : Estado do Ceará: Sobral Victor de Paula Pessoa. e Estado do Piauhy: Zherezsina P.º Cicero Portella Nunes, Reito Seminario. | Estado do Maranhão : $. Luiz P.e Manuel dos Santos Ferreira, R tor do Seminario de Santo Antonio. |. Estado do Pará: Belem —]J. C. Oliveira, Caixa do: Correio dos; e Domingos Gomes, Avenida S. Jeronymo, 127, República Argentina: Buenos Aires Casa Editora Alfa y Omega, Cal 573-77; Córdoba Pedro Salas, librería Rivadavia, eEuNEa D MOR poi [o E Uruguay: à Mo ieadidoo LibrenA de Rius ERR Calle Sacidio! Ra: India Inglesa: Belgaum P.º José Martins, R.. Ç: Chapel ; Cochim = “José Pires, Santa Cruz, High School. Macao P.e J. da Costa Nunes, A ig Geral da Diocese, Seminari S. José. PASSE FAS one Francisco Sales de Sousa, 56, Peel Street a

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al y Proprisdade é edição de o í Relucção e A ditaliaçãe Í

| Domingos dos Anjos Amorim qa Eugénio dos Santos, 118

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Série Botânica

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“suíno DO PASCÍGULO VOL. XVI-IOoIS

| das Atlantiques, par A. Lui- No Sier, S. J. ar:

Eribasion anatómico-sfisios 7 e ing

lógica al estudio de la caida . :

“e “de las hojas, par el P. Jaime A Pos »

| Pujiula, 8. J. | Pa

gumas Diatomaceas novas

U curiosas, par C. Zimmer-

o (2r EDIÇÃO) |

LISBOA 1930

GONAL

4

ner und zarter als L. glaucum, im frischen Zustande intensi-

“ver grin. Blãtter meist etwas einseitswendig, aus eilanzettli- cher Basis scharf gespitzt, viel kleiner als bei L. glaucum, bis 5 mill. lang und kaum 1 mm. breit (bei glaucum bis gegen 8 mm. lang und gegen 2 mm. breit). Hyalinzellen zweischich- tig. Blattsaum 10-12 Zellen breit, !/, der Blattbreite (bei L. glaucum 5-6 Zellen breit. !/,, der Blattbreite). Bisher nur steril bekannt » (').

On ne voit pas, par cette diagnose, comment cette plante pourrait se distinguer de L. albidum. Jºauteur ne la compare Vailleurs qu'à la forme typique de L. glaucum. Il est vrai que Schiffner (?) ajoute: «Unsere Pflanze diirfte kaum mit Leuco- bryum juniperoideum (Brid.) CG. Múll. Syn. 1. p. 78 identisch sein, da die sehr diirftige Beschreibung auf unsere Pflanze in wesentlichen Punkten nicht stimmt». Mais, en comparant la diagnose donnée par C. Múller avec celle de Schiffner, on se demande quelles peuvent bien être ces différences essen-

“tielles, que Schiffner n'a pas précisées. M. Gardot a pu d'ailleurs examiner plusieurs échantillons originaux de la récolte de Bornmiiller; il n'hésite pas à les “rattacher à la variété albidum. M. Winter, qui a récolté, lui “aussi, à Ténériffe, une plante en tout semblable à celle décrite par Schiffner, constate également que L. madeirense ne pré- sente aucun caractêre constant qui le distingue de L. albidum.

J'ai dessiné (Pl. 1, fig. 16, 17, 18) trois feuilles de L. glaucum.

Fig. 16 Leuc. glaucum var. albidum de Madeére.

Fig. 17 Plante du Tirol.

Fig. 18 Plante de Sintra (Portugal).

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 49

Geheeb cite encore aux Iles Canaries Octoblepharum albi- dum Hedw. dont il existerait un exemplaire, que Geheeb Wailleurs n'a pas vu, dans PHerbier de Bescherelle. Il ne se- rait pas impossible que cette espêce, três répandue dans les pays tropicaux, se trouvâãt aux Canaries; cependant aucun

() Oester. bot. Zeitschr. 1901, p. 8. () Cette remarque est de Schiffner lui-même et non de Herzog, comme le croit Winter.

50 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

naturaliste ne Py a retrouvée, et Vindication donnée me sem- ble trop vague pour que 'on puisse inscrire cette plante dans | la liste des mousses atlantiques. |

|

FISSIDENTACEAE Fissidens Hedw. Espéces atlantiques (!): Sous-g. Eufissidens Mitt. Sect. Bryoidium CG. M. F. bryoides (L.) Hedw. Madeêre, Canaries.

Var. Hedwigii Limpr. Madêre, Canaries. Var. inconstans (Schimp.) Ruthe. Canaries.

F. canariensis Bryhn. Ténériffe.

F. incurvus Starke. Madere, Canaries.

F. Warnstorfii Fleisch. Madere.

F. algarvicus Solms. Madêre, Canaties.

F. Fritzei Geheeb. Madeére.

F. attenuatus Bryhn. Ténériffe.

Sect. Pachylomidium C. M. H, rivularis (Spruce) Br. eur. Ténériffe.

Sect. Amblyothallia C. M.

() Jaeger (Adumbratio, p. 39) cite aussi un F. Teneriffae Hpe. Re- nauld et Cardot Vénumêrent parmi les mousses atlantiques (Bul Herb. Boiss., 1902, p. 450). Je n'en trouve aucune autre mention. Ni Brothe- rus dans son Genera, ni C. Miiller dans Genera Muscorum, ni Paris dans VIndex bryologicus ne parlent de cette plante. Geheeb (Bryol. atl., p. 29) se demande aussi ce qu'elle peut bien être.

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 51

F. asplenioides Hedw. Madêre, Açores, Canaries. F. atlanticus Ren. et Car. Madêre, Açores,

Sect. Serridium C. M.

HF. adianthoides (L.) Hedw. Ténériffe.

F. serrulatus Brid. Madêre, Açores, Canaries., F. taxifolius (L.) Hedw. Madêre, Canaries.

F. pallidicaulis Mitt. Madeêre, Açores, Canaries.

Fissidens bryoides (L.) Hedw. Fund. II (1782). San Roque (Mandon in herb. Bescherelle, fide Geheeb).

Forma minor (Ruthe) (F. pseudo-incurvus Geh, in herb. E M.). S. Martinho, 500”, Gonçalo (Fritze).

Var. Hedwigii Limpr. (F. viridulus Wahl.; F. impar Mitt.). Madêre (Johnson); Monte, c. fr. (Armitage); Funchal (Menezes).

Cette espéce, sous ses différentes formes, est três répandue en Europe, Asie centrale et septentrionale et Amérique du Nord.

F. pseudo-incurvus est conservé comme espêce autonome par C. Miller dans Genera muscorum (1901, p. 58).

F. canariensis Bryhn, de Pile de Ténériffe, est peut-être simplement une variété robuste (5-10 mill.) de F. bryoides. 1 sen distingue par ses feuilles três largement marginées, ondu- lées-crispées à Pétat sec, et à cellules plus petites (9-6 p; 17-10 dans F. bryoides). (Cf. Bryhn loc. cit. et Bryologia atlantica, Ri xx, fig. 6 (9).

Fissidens incurvus Starke in Web. et M. Bot. Tasch. (1807). Funchal: Caminho do Palheiro, 1500º (Armitage); Poizo,

() Bryhn dans sa description dit «theca cernua», mais la figure dessinée par Herzog montre une capsule à peu prês dressée comme dans F. bryoides.

52 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

en soc. avec Stereodon canariensis (Fritze): entre S. Vicente et Seisal (Fritze).

Canaries.

Europe, Asie Mineure, Algérie; Amérique du Nord.

Fissidens Warnstorfii Fleisch. ap. Warnst. Bryoth. Eur.

merid. n.º 14 Syn. F. Moureti Corb. Rev. bryol. 1913, p. 8.

Funchal, mur d'un vieux puits, stér. (Winter, ut F. Mowreti).

Ialie méridionale, sud de PEspagne et du Portugal.

La description que Corbiêre a donnée de F. Mouwreti ré- colté au Camp Monod (Maroc), par le Lieutenant Mouret, ne semble différer en rien de celle de Fissidens Warnstorfii Fleisch. de Pile Liri, prês de Naples (!). L'une comme Pautre conviennent parfaitement à la plante portugaise récoltée par moi, il y a quelques années, d'abord à Setubal, puis prês de Lisbonne. Semblable remarque a été faite par M. Casares Gil, à propos du Fissidens récolté par lui prês de Malaga et déterminé par Corbiére comme étant le HF. Mouwreti, et der- niêrement encore par M. Antonio Machado (in litt.) qui a pu examiner des exemplaires originaux de F. Mowreti. Winter a décrit, à son tour, le HF, Mowreti découvert par lui à Madêre. Sa description ne différe que sur un mince détail de celles de Corbiêre et de Roth: les feuilles de la plante de Madêre sont plus vivement acuminées. Je crois done que le nom de F, Mouwreti doit être considéré comme un simple synonyme de F. Warnstorfii plus ancien de quelques années. Cette plante, plus commune peut-être qu'on ne le croit dans les eaux calcai- res du sud de "Europe, a été derniêrement encore récoltée par M. Gonçalo Sampaio dans PAlgarve. M. Machado, qui a étudié cette récolte, a bien voulu m'en envoyer un exemplaire.

Fissiden: algarvicus Solms. Tentam. Bryogeogr. Algarv. 1868.

Ribeiro de Santa Luzia. c. fr., parcissime (Fritze).

Canaries: Vénériffe.

Europe méridionale et occidentale.

() Cf Roth, kurop. Laubm. 1, p. 368.

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE do

Fissidens Fritzei Geheeb, Bryol. Atlantica, p. 12 et 55, ElRat. 1, A (1910).

S. Martinho, 500º sur la terre, c. fr. (Fritze).

Geheeb ne donne malheureusement de cette plante que la três maigre description suivante: «Foliisangustissime lanceolato-subulatis flexuosis distinctus» (loc. cit., p. 99). Herzog ajoute que la plante de Fritze est parfaitement distincte du F. attenuatus de Ténériffe, également à feuilles rétrécies, par ses feuilles à nervure excurrente en forme d'a- rête, et qu'elle se rapproche, d'aprês Ruthe, de F. algarvicus. La magnifique planche en couleur de Bryologia atlantica supplée, jusqu'à un certain point, pour ceux qui possêdent ce rare ouvrage, Vinsuffisance de la description. En comparant ces figures avec la description três complête que nous donne Bryhn de son F. attenuatus, nous pouvons remarquer que F. Fritzei en différe encore par ses feuilles insensiblement et longuement rétrécies au sommet, par les feuilles périgoniales rapidement et longuement acuminées-subulées. (est dom- mage que la figure ne nous permette pas de rien conclure avec certitude sur Vinflorescence. Voir Pl. 1, fig. 10-11, contour de la feuille d'aprês Bryol. atl., Pl. 1.

CG. Múller place cette espêce avec quatre autres tropica- les dans un sous-genre à part; Pycnothallia ou Fissidentes linealifolii, três voisin de Bryoidium, mais à feullles exce- ptionnellement étroites. (Gen. musc., 1901, p. 59).

Fissidens attenuatus Bryhn rapporté de Ténériffe par Bryhn est dioique. La plante mâle, en forme de bourgeon três petit, adhére aux radicelles de la plante femelle. Les feuil- les périgoniales sont três petites entiêres non marginées, à lame dorsale nulle ou peu apparente. La plante femelle, fleurs terminales, est trés petite aussi et ne dépasse guêre mill. Les feuilles sont plurijugées, étroitement lancéolées-linéai- res et terminées par un mucron formé par la confluence des marges et de la nervure. La lame dorsale disparait au des- sus de la base. La capsule inclinée est portée par un pédi- celle géniculé inféricuremet, d'abord jaunâtre, puis rouge, atteignant 6 mill. Spores vertes lisses de 8 p (1).

vo q

(!) Bryhn, Ad Cognit. p. 16.

BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

o HE

Fissidens asplenioides (Sw.) Hedw. Musc. frond, rr (1801). Syn. F. flabellatus Hornsch. Fl. brasil. 1, tab. 2 (1840). F. obtusulus CG. M. herb. et Gen. Musc. p. 64 (1901).,

Madeêre (Johnson, Liebtrut); Ribeiro de S. Luzia (Fritze); Grão Curral (Fritze, Bornmiiller); Curral dos Romeiros (!) (Menezes, Bornmiiller, Winter); Boaventura (Fritze); Rabaçal 1200 m. et Levada do Gordon (Winter); Santa Cruz, en soc. avec Philonotis rigida (Menezes).

Açores, Canaries.

Amérique méridionale, Java, Sumatra, Nouvelle Zélande, Tasmanie.

Cette espéce qui relie la flore atlantique à celle de Vhé- misphêre sud, est, d'aprês Bornmúller, assez commune à Madere (). Mitten Pa identifiée à F. flabellatus Hornseh (?. Fleischer a confirmé cette identification (*). Voici la des- cription qu'en a donnée Mitten:

« Dioicus, caulis elongatus. Folia erecto-patentia, obs- cura, nervo concolori percursa, lamina vera inaequali uno la- tere rotundato ultra medium producta, lamina dorsal ut plu- rimum supra basin desinente, laminis omnibus integerrimis, cellulis minutis rotundis, parietibus incrassatis obscuris. Pe- dunculus brevis. Theca oblonga, operculo subulato ». Gau- lis !/2 3-uncialis, rarius ramosus. Folia 1-1 !»-linearia, luteo- -viridia, sicca apicibus circinato-revolutis. Pedunculus 2-li- nearis ».

Voir Pl. 1, fig. 1-6, feuilles diverses de la même tige. Ces feuilles sont généralement arrondies au sommet, finement crénelées et non três entiéres, comme dit Mitten.

Fissidens atlanticus Ren. et Card. Bull. Herb. Boiss. (1902)

() Appelé aussi Curralinho; le Curral das Freiras (et non Curral das Freitas, comme quelques auteurs "appellent) porte aussi le nom de Grão Curral.

(2) Cf. Schiffner, Oester. Bot. Zeitschr., 1901, p. 8, en note.

(*) Musci Austro-Americ., p. 591.

(*) Flora von Buitenzorg. (1900).

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADÉRE DO

nomen nud. etin Bull. Soc. R. de bot, de Belg. xLr, 1902, p. 48; Bul. Herh. Boiss. 2 sér., vol. v, 1905, p. 206, pl. 1, fig. 12-19. Syn. F. asplenioides Card. in Eighth ann. Rep. Missouri bot. Gard, 1897, p. 56, non Hedw. Madeére: Monte, stér, 2000" (Armitage). Açores.

Voici la description originale de cette intéressante espéce:

« Lutescens, dense cespitosus, humilis. Caulis simplex, 5-10 mill. altus. Folia sicca circinato-incurva, 10-30-juga fron- dem angustam linearem sistentia, lineari-lingulata, 0,85-1,25 mill, longa, 0,2-0,25 lata, obiusa, interdum subapiculata, Im- marginata, cellulis prominulis toto ambitu minute crenulats, parte vaginante ad ?/, foli producta, lamina dorsali basi sen- sim attenuata, evanescente, costa lutescente sub apice evanida, cellulis uniformibus, minutis, subhexagono-rotundatis, conve- xis, diam. 6-10 p. Caetera ignota ». (Cardot, Bul. Soc. R. Bot. Belg. xLI, p. 48).

M. Gardot ajoute: «Véritable miniature du F. asplenioi- des Hedw., dont 1l diffêére en outre de ses petites dimensions, par sa lame dorsale plus insensiblement aténuée à la base, et son tissu moins obscur ».

Cf. Pl. 1, fig. 7-9 d'aprês Cardot Bul. Herb. Boiss. 1905,

pl. 1.

Fissidens serrulatus Brid. Spec. muse. 1 (1806).

Madêre (Johnson); Jardim da Serra (Menezes): Palheiro, 1800”, c. fr., Monte, stér. (Armitage): Curralinho (Bornmiiller, Winter); Ribeiro da Metade, c. fr. (Fritze); Ribeiro Frio (Man- don, Kny, c. fr. Menezes, Bornmiiller, c. fr. et fl. fem); Poizo, Rir (Fritze): Boaventura, c. fr., Porto: Moniz, c. fr. (Eritze),

Açores, Canaries.,

Europe méridionale, Algérie.

Fissidens taxífolius (L.) Hedw. Fund. 1 (17892).

Funchal: Monte (Armitage):; Santa Luzia (Mandon); Levada de S. Antonio, em soc. avec Mnium rostratum (Mene- zes); Ribeiro Frio (Johnson); Rabaçal (var. longisetus, Winter).

56 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Canaries, Europe, Perse, Amérique du Nord.

Fissidens pallidicaulis Mitt. in Godman Nat. Hist. of the Azores, p. 314 (1870).

Syn. F. taxifolius var. pallidicaulis Corb. in Bul. Soc. bot. France, T. 54, 1907, Mémoire 7, p. 9.

Madêre (Johnson, Mandon):; Poizo, stér., Ribeiro Frio (Pritze); Curralinho, 600-700 m. (Bornmiiller) entre S. Anto- nio da Serra et Fayal, 2000", c. fr. (Fritze); Monte, stér. en soc. avec. F. viridulus (Armitage).

Açores, Canaries.

Italie (d'aprês Schiftner).

Var. major Luisier in Broteria 1x, 1910, p. 58.

Madeére (Herb. Sem. Funch. sub nom. F. prolifer Mitt.).

Plante plus robuste, à cellulles foliaires plus grandes (ef. PI. 1, fig. 19-14),

Cette espéce certainement trés voisine de F. taxifolius sen distingue par les feuilles aiguês et beaucoup plus étroites, à cellules plus petites. GCorbiêre (loc. cit.) ne le considêre que comme une variété: «Le F. pallidicaulis Mitt., dit-il, ne différe vraiment du F. taxifolius ordinaire que par les feuilles

relativement plus étroites et, par suite, plus aiguês; mais on |

trouve des formes de transition, et je ne puis voir dans Pes- pece de Mitten qu'une race locale du vulgaire F. taxifolius Hedw.» Je crois devoir cependant conserver Pespéce. Bry hn est aussi de cet avis: «Species foliis angustioribus et acutio- ribus cellulisque distincte minoribus (0,005-0,007 mm. magnis)| e Fissidente tasxifolio proximo sine dubio diversa» (!). La var. major possêde des cellules foliaires plus grandes, mais elle conserve les feuilles étroites et aiguês du type. La fig. 15 nous montre, pour comparaison, une feuille de F. taxifolius, 'aprês un exemplaire de la Levada de S. Antonio.

(9 Ad Cognittonent ae o

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 91

POTTIACEA E A. Trichostomeae

Genres atlantiques:

Weisia Hedw. Tortella (C. M.) Limpr. Gymnostomum Hedw. Hyophila Brid.

Gyroweisia Schimp. Didymodon Hedw. Eucladium Br. eur. Barbula Hedw. Rhamphidium Mitt. Dialytrichia Limpr. (D. cana- Trichostomum Hedw. riensis Bryhn, Canaries).

Timmiella Limpr.

Weisia Hedw. Espêces atlantiques:

W. crispata (Br. germ.) Jur. Madeêre, Canaries. W. viridula (L.) Hedw. Madeêre, Açores, Canaries. W. leptocarpa Schimp. Canaries (!).

() Weisia leptocarpa Schimp. a été récolté par Husnot à Ténériffe et pourrait se trouver à Madêre. Il avait été découvert à Sintra (Portugal) par Levier, en 1878, et établi par Schimper (lettre de Levier, 30 juin. 1879). Il a été décrit par Bescherelle dans "ouvrage de Leresche et Levier: Deux Excursions botaniques dans le Nord de VEspagne et le Por- tugal, Lausanne 1880, p. 171. Cette espêce est restée à peu prês inconnue, et, comme /ouvrage de Leresche et Levier est devenu rare, je crois devoir reproduire ici la description de Bescherelle.

« Weisia leptocarpa Sch. (in litt. 30 jun, 1870). Monoica! caespitu- losa. Caulis breviter fasciculato-ramosus, inferne fuscus vel nigricans, su- perne intense viridis. Folia laxe torquata, madida erecto-patentia, basi laxe areolata hyalina longe linearia, curvula, apice contorquata obtusius- cule acuta, inferiora ovata obtusa valde breviora, omnia concaviuscula margine anguste revoluta integerrima laevia, costa late canaliculata infra apicem evanida; cellulis inferioribus rectangularibus, caeteris quadratis grossis chlorophyllosis parietibus conspicuis. Folia perichaetialia externa caulinis similia, intima apice rotundata. Flores masculi gemmiformes in ramulis brevissimis terminales. Capsula ovata vel anguste ovato-cylin- drica, sublaevis, annulata. Peristomii dentes lanceolati acuti, raro trun- cati, Caetera?»

Bescherelle ajoute: «Paraít se rapprocher beaucoup du Weisia

58 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Weisia crispata (Br. germ.) C. M. Synops. 1, 1849.

Funchal: (Caminho do Palheiro, c. fr.; Monte; Curral dos Romeiros, c. fr. (Armitage).

Ténériffe.

Europe centrale et méridionale, Asie Mineure, Amérique du Nord.

L'exemplaire de Funchal, remarque M. Dixon, présente un péristome três faiblement développé, rougeâtre; les feuilles larges et subobtuses sont munies d'une nervure de 50-60 q de large. C'est une forme un peu différente du type mais parfai- tement distincte de W. viridula.

Weisia viridula (L.) Hedw. Fund. 11, 1781. Syn. W. controversa Hedw. Deser. 11, 1792, Mitt. ap. Godman p. 294, Funchal (Johnson); Monte, c. fr. (Armitage, Trelease); 8. Martinho 850”, c. fr. (Fritze, Armitage); Ribeiro de S. João (Kny, Menezes); S. Antonio da Serra, c. fr. (Menezes, Fritze):. Ribeiro de S. Luzia, 1500”; Ribeiro Frio (Fritze).

Var. eylindrica Schimp. Madêére (Mandon); Curralinho, c. fr. en société avec Fossombronia angulosa et Fissidens pal- lidicaulis (Bornmiiller); Boa Nova, c. fr. (Menezes).

Açores, Canaries,

Espêce três répandue en Europe, Afrique septentrionale, Asie, Amérique septentrionale et régions tempérées de "Amé- rique méridionale, Nouvelle-Zélande et Tasmanie.

Gymnostomum Hedw. Especes atlantiques :

G. rupestre Schl. Canaries.

Welmitschii Sch. de la même localité, mais en diffêre au premier abord par les feuilles três entiêres et non papilleuses, ainsi que par les feuilles pé- richétiales obtuses et non subulées ».

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 59

G. calcareum Br. germ. Madére, Açores, Canaries.

Gymnostomum calcareum Br. germ. 1, 1825. Funchal: sur un mur à /ombre, stér.; sur un mur à S. - Antonio, c. fr.; Caniçal (Armitage); Ribeiro Frio, sur le mor- " tier d'un pont, stér. (Fritze); Rabaçal, sur les murs, 1200 m. (Winter).

Açores, Canaries.

Europe, Tunisie, Asie Mineure, Himalaya, Sibérie, Améri- que du Nord, Amérique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Tasmanie.

Les exemplaires de Madêre semblent, en général, apparte- nir à la var. mutitum Boul. à feuilles arrondies au sommet et ressemblant beaucoup à celles de Gyroweisia tenuis dont elles se distinguent, en particulier, par les cellules de la base qui sont três courtes. La plante de Rabaçal présente cependant, comme le remarque Winter, des feuilles plus acuminées sur les innovations fertiles, et Dixon rapporte au type, à feuilles subaiguês, 'exemplaire de Funchal.

Gyroweisia Schimp. Espece atlantique :

Gyroveisia reflexa (Brid.) Schimp. Syn. ed. 2, 1876. Madeira (Johnson); Levada dos Moinhos, c. fr. (Menezes). Midi de la France, Espagne, Algérie, Tunisie.

Eucladium Br. eur. Espêce atlantique :

Eucladium verticillatum (L.) Br. eur. (1846). Madere (Johnson, Mandon); Ribeiro de João Gomes; S. Vicente (Fritze).

Var. angustifolium Jur. Funchal: Levada de S. João, dans une fontaine en société avec Fissidens Moureti Corb., c. fr. (Winter); Curral dos Romeiros (Menezes, Armitage):; dans la même localité, sur les rochers humides le long du ca- nal, à env. 600 m. (Winter).

60 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Var. setaceum Schimp. in Mandon M. Madeir. n.º 6. Ma- | dêre (Mandon, in herb. Husnot). | Açores, Canaries. | Europe, Asie, Nord de "Afrique, Amérique septentrionale, |

Bien que les exemplaires récoltés à Madêre par Fritze | solent rapportés par Geheeb au type lui-même, ainsi que | ceux de Johnson et de Mandon, je suis porté à croire! qu'iils appartiennent à la var. angustifolium. Mitten fait re- | marquer que les spécimens de Madêre récoltés par Johnson et Mandon ont les feuilles plus étroites que les spécimens | européens. Les fruits de cette variété étaient, je crois, restés | inconnus jusqu'à la publication du travail de Winter. Le. péristome, d'aprês ce naturaliste, est un peu différent de celui | du type dessiné par Limpricht. Les dents cohérentes entre . elles à la base sont, du reste, complêtement libres et grossiê- | rement papilleuses. Chaque dent est formée de 8-10 cellules : péristomiques ovales ou quadrangulaires, et rétrécies aux ar- | ticulations. ]

La var. setaceum Schimp. n'est connue que de Madêre, | Je ne crois pas qu'elle ait été décrite.

| Rhamphidium Mitt. Espece atlantique:

Rhamphidium purpuratum Mitt. in Godman Nat. Hist. of | Ins. Azor. p. 290 (1870); Bryol. atl. PJ. 11. | Madêre (Johnson); Ribeiro da Metade; Ribeiro Frio, en- | tre S. Antonio da Serra et Fayal; sur les rochers de la Le-| vada entre Ribeiro Frio et Ribeiro da Metade (Fritze). | Açores: S. Miguel.

Cette belle espêce, découverte par Godman à S. Miguel, | établit un nouveau lien de parenté entre la flore bryologique | des Iles atlantiques et celles des régions tropicales. On connait | de ce genre une dizaine d'espêces seulement, dont huit de | " Amérique méridionale et centrale et une de Vlle de Sumatra. |

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 61

Voici la description publiée par Mitten, d'aprês les exemplaires de S. Miguel:

« Caulis erectus simplex, inferne radicellis ferrugineis to- mentosus; folia a basi subquadrata, superne latiora, ample- xantia, patentia, sensim subulato-angustata, canaliculata, apice obtusiusculo subintegerrimo, nervo percurrente, marginibus ad basin partis patentis sinuato-recurvis, cellulis in parte ere- cta angustis elongatis pellucidis, in parte superiore patente parvis ovalibus brevioribusque obscuriusculis: perichaetialia conformia, parum longiora; theca in pedunculo purpureo oblongo-cylindracea inclinata subinaequalis laevis leptodermis, operculo anguste subulato recto aequilongo, peristomio denti- bus ad basin divisis, laciniis rubris punctulatis angustis. »

Mittten ajoute les remarques complémentaires suivantes:

«Stems in the Azorean specimens densely tufted, an inch high, the lower half matted together with rusty rootlets; the upper portion dull yellowish green, tinged with brown, scar- cely altered when dry. Seta scarcely half an inch high. Ca- psule of a red-brown colour and thin papery substance, about a line long, at base tapering into the seta, inclined at an angle of 45º; the operculum is of the same colour as the capsule ; and the peristome, which is about onethird of the lenght of the capsule, is composed of red teeth, which, after the fall of the operculum, remain in an erect position; the calyptra is pale brown, ande reaches to the middle of the capsule» (1.

La magnifique planche de la Bryologia atlantica, complête | admirablemente cette description. Rappelons que les espêces. * connues de Rhamphidium sont dioiques. |

Trichostomum Hedw.

Espêéces atlantiques: T. azoricum Card. Açores. T. crispulum Bruch. Madeêre.

T. brachydontium Bruch. Madêre, Açores, Canaries.. T. littorale Mitt. Madêre, Açores, Canaries.

(!) Godman, Nat. Hist. of the Azores, p. 291.

62 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Trichostomum crispulum Bruch, in Flora 1829. Funchal: à côté du canal, prês de la propriété Reid | (Winter); Caminho do Palheiro, c. fr. (Armitage). | Europe, Afriqueseptentrionale, Caucase, Amérique du Nord.

Winter fait remarquer que les feuilles de la plante ré- coltée par lui ne sont canaliculées qu'á Vextrémité, (nur an der ciussersten Spitze ófters rinnig) et qu'elles sont plus larges que dans le type. C'est peut-être, dit-il, la var. madeirense Ge. | heeb. Geheeb, en effet, a donné ce nom à une plante stérile | récoltée par Fritze entre le Ribeiro de Santa Luzia et Nossa Senhora do Monte (Bryol. atl., p. 13); malheureusement il n'en a donné ni description ni figure.

Trichostomum brachydontium Bruch, in Flora 1829. Syp. Trichostomum mutabile Bruch Mnscr.; De Not. Syl. (1838).

Funchal: murs (Johnson); Environs de Funchal: Neves 1000”, e. fr., Camacha, 3500”, ce. fr., Monte, c. fr., Caminho do Meio, 900”, Caminho do Palheiro (Armitage); Rocha do Cal- deirão (Mandon); Ribeiro de S. Luzia; S. Martinho, c. fr.; Ribeira de João (Gomes, c. fr.; Grão Curral, c. fr. (Fritze, Ar- mitage); Ribeiro da Metade, c. fr. (Fritze); Rabaçal, 1200 m, (Winter); Curral dos Romeiros, c. fr. (Menezes, Bornmiiller, Armitage, Winter); entre S. Vicente et Seisal; Ponta do Pargo (Fritze).

Açores, Canaries. |

Europe occidentale, centrale et méridionale, Afrique septentr. Japon, Nouvelle Zélande.

C'est, dit Winter, tant à Madere qu'à Ténériffe, une des mousses les plus communes; elle recouvre souvent gran- des parois de rochers, elle est souvent stérile, fertile aux en- droits ombragés et humides. Non moins polymorphe, elle atteint parfois jusqu'à 4 cm., comme à Rabaçal, elle fructi- fie abondamment sur les rochers humides; naine en d'autres endroits et ressemblant à un Anoectangium. La base des feuil- les est généralement hyaline et non jaunátre, comme dans la plante européenne, parfois même d'un blanc brillant, comme

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADÉRE 63

au Curralinho. Les capsules sont soit cylindriques, soit elli- psoides, quelquefois plus courtes et presque ovales (CGurrali- nho) (!). Des remarques analogues ont été faites par Dixon sur les exemplaires récoltés par Miss Armitage. Au Cur- ralinho il a été récolté par Bornmiiller en soc. avec Barbula vinealis, Fissidens asplenioides et Philonotis rigida.

Quelques exemplaires du Monte et du Caminho do Pa- lheiro ont les feuilles munies Infériecurement d'une três étroite marge hyaline.

Var. nigro-viride Ren. et Card. in Bull. Herb. Boiss. 2 Sér. 1902, p. 436, Pl. vis, fig. 21.

Campanario (Menezes); Serra d'Agoa (Johnson in Herb. Sem. Funch.).

Canaries.

«CGespites robusti, superne atro-virides, intus nigricantes; folia pro more medium versus paululum contracta». (Ren. et Card. loc. cit.).

Il faut peut-être rapporter aussi à cette variété, selon la remarque de Dixon, un exemplaire récolté par Miss Armi- tage, prês de Funchal.

M. Cardot a décrit aussi une var. robustum, à feuilles plus grandes et lâchement crispées à Vétat sec et qui n'a été signalée jusqu'ici qu'aux Canaries (?).

Trichostomum littorale Mitt. in Journ. of. Bot. 1868.

Syn. Trichostomum mutabile var. littorale Dix et Jam. | Tr. mucronatulum Card. in Eighth Ann. Rep. of Missouri Bot Gard: 1897; p. 51.

Ribeiro de S. Luzia, stér.; Caminho do Palheiro, stér. en soc. avec Tr. crispulum (Armitage).

Açores, Canaries.

CGôtes de VAtlantique, en Espagne, Portugal, Normandie, les britanniques, Norvêge.

(1) Hedwigia Lv, p. 97. () Bull. Herb. Boiss. 2 Sér. 1902, p. 436, PI. vir, fig. 20.

. 64 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

M. GCardot a décrit deux autres espêces de ce genre dé- couvertes aux Açores: Tr. azoricum et Tr. mucronatulum (!). Ce dernier n'est cependant, d'aprês Dixon, qu'une forme plus grêle de Tr. littorale (?).

Tr. azoricum est une espêce monoique voisine de Tr. triumphans De Not. et de Tr. pallidisetum H. Múll. dont elle se distingue facilement par ses feuilles plus larges et son pé- dicelle d'un rouge pâle. Tige de 2-5 mill. de long; feuilles inférieures courtes, espacées, les supérieures agelomérées en rosette au sommet des tiges, de 2,9-3 mill. de long, aiguês, três entiéres, ordinalrement cucullées au sommet; cellules su- périeures petites, arrondies, les inférieures plus lâches, rectan- gulaires, pellucides. Dents du péristome d'un rouge pâle, allon- gées, bifides jusqu'ã la base, três papilleuses Ile Terceira.

Timmiella Limpr.

Espeéces allantiques :

T. Barbula (Schwgr.) Madêre, Açores, Canaries. T. anomala (Br. eur.) Canaries.

Timmiella Barbula (Schwgr.) Limpr. in Rabenh. Kryptogil. (1888).

Syn. Trichostomum Barbula Schwgr. (1811).

Madêre (Johnson); Funchal, c. fr.; Moinhos, c. fr. (Mene- ges); S. Martinho (Fritze); Ribeiro de S. Luzia, c. fr. (Kngy, Johnson); Curral das Freiras (Mandon, Armitage); Versants du Curral das Freiras, sur le chemin de S. Antonio (Kngy).

Açores, Canaries.

Europe méditerranéenne, Asie Mineure, Perse, Abyssinie.

Var. minor Schimp.

(!) In Eighth ann. Rep. of the Missouri Bot. Garden, 1897, p. 57-58, pl. 5 M. Cardot parle aussi de Tr. mucronatulum dans Bull. Herb. Boiss, 2 Sér. T. v, 1905, p. 206.

(*) Journ.-of Boi. Oct. 1909, p. 973.

a

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 65

Madeira (Mandon, in herb. Schimp.); Gonçalo (Fritze). Ténériffe.

Obs. Timmiella anomala (Br. eur.) Limpr. a été découvert, il y a quelques années, à Ténériffe, par le Dr. Salter (!) L. Mitten Vindique aussi à Madêre dans une lettre du 17 Septembre 1861, dans laquelle il rend compte à Johnson des nouveautés contenues dans le dernier envoi de celui-ci. Il est indiqué aussi dans le catalogue manuscrit de Johnson. Mais "exemplaire que je trouve sous ce nom dans Vherbier du séminaire de Funchal, appartient à T. Barbula. Mitten d'ailleurs ne Va pas inclus dans son travail sur les muscinées des iles atlantiques.

Tortella (C. M.) Limpr. Especes atlantiques: I. Tortella sensu str. Limpr.

T. flavovirens (Bruch) Broth.— Madeêre, Açores, Canaries. T. nitida (Lindb.) Broth. Madeêre, Canaries.

T. limbata (Schiffn.) Geh. Canaries (2).

T. cirrifolia (Mitt.) Broth. Madere, Canaries.

T. tortuosa (L.) Limpr. Canaries.

Il. Pleurochaete (Lindb.) Limpr. T. squarrosa (Brid.) Limpr. Açores, Canaries.

Tortella flavovirens (Bruch) Broth. Natiúrl. Pfizf. 1 Teil, 3 Abt. (1909). Syn. Trichostomum flavovirens Bruch in Flora 1829.

Funchal: Monte, stér. (Armitage).

() Cf. Dixon, Ténériffe Mosses Journ. of Bot. January 1911, p. 2. (*) Le Trichostomum limbatum découvert à la Grande Canarie par Bornmiiller et décrit par Schiffner dans Hedwigia Bd. xL1 (1902), p. 283, est três voisin de T. nitida. Il s'en distingue surtout par ses feuilles munies d'une marge à dents espacées mais três distinctes et formée de cellu- les allongées épaissies, inférieurement sur 4-5 rangs, vers le sommet sur 2-3.

66 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Açores, Canaries. Régions méditerranéennes, Europe occidentale, Floride.

La plante récoltée par Miss Armitage, comme le fait re- marquer M. Dixon, s'éloigne un peu du type: les feuilles sont vivement contournées comme dans 7. nitida.

Tortella nitida (Lindb.) Broth. loc. cit. Syn. Tortula nitida Lindb. De Tort. (1864). Trichostomum nitidum Schimp.

S. Martinho, stér. (Fritze); Curralinho, peu abondant et stér. (Winter).

Canaries.

Régions méditerranéenes, Angleterre, Suisse, Dalmatie, Istrie, Herzégovine, etc., Amérique du Nord.

Winter a décrit une var. irrigata (Trichostomum nitidum var. irrigatum) de Vile de Ténériffe à feuilles munies d'une marge hyaline et três voisine de 7. cirrifolia.

Tortella cirrifolia (Mitt.) Broth. loc. cit. Syn. Tortula cirrifolia Mitt. in Godman Nat. Hist. Azor. p. 296 (1870). Trichostomum cirrifolium Paris Ind. bryol. ed. 1 (1898). Funchal: sur les murs (Johnson); Ribeiro do Vigario ; Boaventura (Trelease). Canaries.

IH ne faut pas confondre cette espeéce avec le Barbula cir- rifolia Schimp. (Syn. ed. 2, p. 219) (Tortula hibernica Mitt.) de VIrlande et que Roth a décrit sous le nom de Torteilla ci- rifolia (Schimp.). Elle a été découverte à Madêre par J ohn- son, et à Ténériffe par Bornmiiller.

T. cirrifolia est voisin de T. flavovirens, mais les feuilles sont beaucoup plus étroites et les cellules hyalines de la base beaucoup moins distinctes. Voici la description qu'en a don- née Mitten (loc. cit.):

« Dioica; caulis humilis; folia a basi brevi erectiore parum latiore, utrinque ad margines cellulis oblongis rectan-

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADERE 67

gulis pellucidis areolata, exinde angustata linealia, apice ner- vo excurrente mucronata, erecto-patentia integerrima, canali- culata, cellulis superioribus rotundis obscuris; perichaetialia basi latiora; theca in pedunculo elongato rubro, cylindracea, operculo subulato. »

D'aprês Schiffner (Hedwigia Bd. xLr, p. 284), Born- miúller aurait rapporté aussi de Madêre le 7. squarrosa (Brid.) Limpr. Schiffner n'en cite aucune localité, mais il renvoile à son travail: Ein Beitrag zur Flora von Madeira publié dans Oester. bot. Zeitschr. 1901, n.º 4, Or, dans cet article, il n'indique qu'une localité des lles Canaries. Je me demande donc si cette donnée est exacte. Geheeb cite 7, squarrosa à Madeére dans le Uebersicht qui termine la Bryolo- gia atlantica, mais 1] n'en fait pas mention dans le corps de Pouvrage. Nous n'avons donc aucune donnée positive sur Pexistence de 7. squarrosa à Madeére. Il croit cependant dans plusieurs des Iles Canaries et a été observé aussi par Tre- lease à Plle de Santa Maria (Açores).

Hyophila Brid. (')

Espêces atlantiques:

H. Treleasei Gard. Açores. H. contorta (Kunze) Jaeg. Madere.

() Ce genre, dont Mitten avait fait une section de Weisia (Musci- austro-am p. 135), et C. Miiller, avec plus de raison, ce me semble, une section de Pottia, représente, en effet, dans la sous-famille des Trichosto- mées le type Pottiu. Ses nombreuses espêces sont presque toutes des ré- gions tropicales. Il a été cependant découvert en Portugal, en 1911, par MM. Dixon et Nicholson (H. lusitanica) et tout récemment par M. Machado (H. crenulata). M. Fleischer a identifié le Trichostomum Warnstorfii récolté, en 1887, au bord du lac de Ziirich, avec Hyophila riparia (Aust) Fl. de "Amérique du Nord. Hyophila contorta et son con- génere des Açores sont donc d'intéressants traits d'union entre les rares représentants européens de ce genre et les nombreuses espéces répandues dans les contrées tropicales de [' Asie, de V Afrique, de ! Australie et sur- tout de V Amérique.

68 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Hyophila contorta (Kunze) Jaeg. Adumbr. 1 (1871). Syn. Hymenostomum contortum Kunze, in Flora 1830, 1r, p. 373. Pottia Hollii C. M. Syn.1 (1849); Gen. muse. p. 395 (1901). Pico Branco, sur les pierres, c. fr. (Holl, déc. 1828); Boa Ventura, au bord des cascades, stér. (Fritze).

J'ai donné dans Pintroduction la courte description origi- nale publiée par Kunze. Voici celle plus complête de C. Miller: |

« Dioica; humilis parce divisa rigida sordide viridis; folia caulina contorta, late oblongo-lanceolata, basi dilatata, nervo crasso in cuspidem brevem esxcurrente, basi e cellulis Jongiori- bus laxioribus flavide diaphanis superne minutissimis opacis areolata; perichaetialia subconvolutacea; theca in ped. stricto medio rubente erecta ovalis, peristomata ; peristomii dentes infra orificium oriundi membranacei articulati latiusculi; oper- culum conico-subulatum subrectum ».

C. Miller ajoute: «Dentes imperfectos, tenuissime mem- branaceos, hyalinos, breves vidimus et hac nota species me- morabilis, habitu et structura omnino Hyophilae. Perist. ut in Anacalypta?» (Synops. musc. 1, p. 561).

Geheeb fait remarquer que dans la plante récoltée par Fritze les feuilles sont obtusément dentées au sommet (1). Mitten ne fait aucune mention de cette espêce connue ce- pendant, à Madêére, depuis 1830.

H. Treleasii Card. de Pile Santa Maria (Açores) est bien distinct de H. contorta par ses feuilles linéaires-lancéolées, largement acuminées, et "absence totale du péristome. Cf. Cardot in Eigth Ann. Rep. of Missouri Bot. Gard., p. 57, Pl. 3.

Didymodon Hedw.

Espeéces atlantiques:

(1) Geheeb semble ici corriger une description publiée précédem- ment. Il dit: «Die Blãtter der Fritzeschen Pflanze sind nicht «integer- rima», sondern «apice obtuse dentata». J'ignore à quel propos cette re- marque a été faite.

A. LUISIER LES MOUSSES DE MADÉRE 69

D. luridus Hornsch, Canaries. D. tophaceus (Brid.) Jur. Madére, Canaries. D. rigidulus Hedw. Canaries.

Didymodon tophaceus (Brid.) Jur. Laubmfl, (1882). Syn. Trichostomum tophaceum Brid. Mant. (1819). Funchal: rochers de la Praia Formosa, stér. (Fritze). Canaries. * Europe, Afrique septentr., Asie mineure, Thibet, Améri- que du Nord, Bolivie.

Barbula Hedw. Espêces atlantiques:

I Eubarbula Lindb.

B. gracilis (Schl) Schwgr. Açores (var. viridis B. et S.). B. Hornschuchiana Schultz. Canaries. B. fallax Hedw. Madere. B. vinealis Brid. Madeêre, Açores, Canaries. Var. eylindrica (Tayl.) Boul. Madeêre, Canaries.

IH. Helicopogon (Mitt.) Lindb.

B. revoluta (Schrad.) Brid. Canaries.

HI. Streblotrichum (P. B.) Limpr. B. convoluta Hedw. Açores, Canaries.

Barbula fallax Hedw. Descer. 1 (17817).

Madere (Johnson).

Europe, Afrique septentrionale, Sibérie.

Barbula fallao n'a pas été retrouvé à Madeére, et est en- core inconnu dans les autres íles atlantiques. On se demande sil ne s'agit pas du B. vinealis, qui lui ressemble de si prês. Cependant Mitten, fait remarquer, à la suite de Vindication

70 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

de cette espéce, que quelques tiges en fruits appartiennent

probablement à B. fallax, et qu'elles ne sont certainement pas le B. vinealis.

Barbula vinealis Brid. Bryol. univ. 1 (1826).

Serra d'agoa, stér. en société avec Tortula muralis, (Fri- tze); Curralinho, 700 m., peu abondant, en soc. avec Trichos- tomum mutabile, Philonotis rigida et Fissidens asplenioides. (Bornmiiller); Rabaçal, 1200 m., forme à tiges três courtes (Winter).

Var. eylindrica (Tayl.) Boulay, Musc. de France 1 (1884). Syn. Zygotrichia cylindrica Tayl. in Mack. FJ. hib. (1836). Barbula cylindrica Schimp. Hedwigia (1872). Monte, c. fr. (Armitage). Europe, Afrique septentrionale, Asie Mineure, Perse, Nepal. Yunnan, Amérique du Nord.-— La var. un peu moihs commune.

(A suivre).

Contribucion anatômico=fisiologica al estudio de la caida de las hojas

POR EL P: JAIME PUJIULA, S. d. 9

Director del Laboratorio Biológico de Sarriá (Barcelona)

1. Orientación. La observación de un sencillo fenómeno dió margen al presente trabajo. Con intención de tener en el Laboratorio material fresco para el ejercicio práctico de mis discípulos, puse una ramita de Rhamnus alaternus L. en un cristalizador grande con agua. Pasados algunos dias (no cuántos), eché de ver que las hojas se desprendian al menor contacto, siendo así que dicho Rhamnus es arbusto de hojas perennes. Me interesó el hecho, y quise averiguar qué cam- bios sufrían los tejidos de la zona de desprendimiento por el influjo del agua. Para ello, tuve naturalmente que someter nuevo material a las condiciones del anterior, pero fijándome ahora, como exige la buena experimentación, en todos los datos de tiempo y demás circunstancias que pueden influir en el fenómeno. Además, quise sujetar a las mismas condicio- nes material de otros arbustos, para saber si el fenómeno se repetia en ellos, o si más bien era cosa exclusiva del Ahamnus.

2. Material y experimentación. Para averiguar desde Juégo si era el agua o no, la causa de la caida de las hojas, coloqué en agua, como ántes, una ramita del Rhamnus dicho, y a una con ella otra de Ligustrum Japonicum Thunb., y otra de Viburnum Tinus L. El experimento comenzó el 5 de Enero de este afio (1918), 9 a. m. en el mismo Laboratorio Biológico, siendo, al principio, la temperatura bastante baja (de 8º-10º sobre cero). Como contraprueba, abandoné al mismo tiempo y en el mismo local del Laboratorio, pero al aire libre (sobre la mesa del terrario), una rama de cada uno de dichos arbus- tos. Cada día se pasaba revista al material, agitando las ra- mitas, para ver si se desprendía alguna hoja.

El día !0 comencé a notar que las hojas de nuestro

72 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Rhamnus, puesto en el agua, se desprendian ya con sólo in- clinarlas un poco; aunque no con aquella facilidad que me

sorprendió al observar el fenómeno por primera vez; en todo. caso, era esto sefial manifiesta de que entraba ya de lleno el.

efecto de su estancia en agua, como veremos. El dia 11 se hallaba el ejemplar de experimentación en un estado, seme- jante al de la primera observación. Fijé luégo material del pe- cíolo para el estudio microscópico. El dia 16 (8-9 a. m.) bastó un golpe o sacudida para hacer caer casi todas las hojas (!). Por lo que toca a la ramita del Ligustrum, sometida a las mismas condiciones que la del Rhamnus, tardó mucho más en demostrar el fenómeno, de manera que hasta el dia 19 (8-9 a. m.) no fué facil desprender de él por el golpe o sacudida las hojas. La del Viburnum se resistiá al experimento, tanto que, viendo no lograba nada con ella, la eliminé de los experimen- tos y ensayos microscópicos, ocupándome en lo sucesivo sólo de las dos primeras plantas, del Rhamnus y del Ligustrum. Viniendo ahora a las ramitas, abandonadas al aire libre, me sorprendió agradablemente ver que las hojas no sólo no se desprendían, sino que parecían haber contraído una adhe- rencia mayor con el tallo: lo cual fué para indício claro, de que la caída de las hojas, en los adjuntos dichos, se debia exclusivamente a alguna alteración de tejidos, provocada por el agua. lEstos dos fenómenos, tan opuestos, hacen a priori probable que la caída de las hojas comienza, como dicen, por una gelatinización de cierta zona del parénquima peciolar.

à. Repetición del experimento en ramitas y en cortes microscópicos. El experimento de las ramitas en agua se re- petió, con el fin de poder comparar este ensayo con el de cor- tes microscópicos, abandonados también en agua. El 22 de HFebrero (10-11 a. m.) se pusieron en agua como en el primer ensayo una rama de Rhamnus y dos de Ligustrum. El 26 (3-4 p. m.) ya había llegado la ramita del primer arbusto al estado

() Claro es que en estado normal, al llegar las hojas de los árboles o arbusto al período de ruptura de los tejidos de desprendimiento, se caem sin necesidad de violentarlas,

J. PUJIULA LA CAIDA DE LAS HOJAS 13

de aquel primer ejemplar que dió origen a la investigación. Exteriormente no se descubre, ni en las hojas que caen al más leve contacto, ni en la rama, cambio alguno, conservando

Fig. 1 Corte de la región axilar del pecíolo de Ligustrum vulgare. (Véase al fin del artículo la explicatión detallada de las figuras).

aquéllas su hermoso color verde y su lozania, como si goza- sen de las mejores condiciones de vida, a pesar de su preca- ria situación.

Si comparamos el tiempo que transcurió hasta la obten- ción del fenómeno en el primer y segundo ensayo, notaremos

74 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

que fué mucho mayor en aquél que en éste: la relación es t1: 4 No creeríamos andar desacertados, si atribuyésemos la celeridad del fenómeno a la mayor temperatura que se tuvo en el Laboratorio durante el segundo experimento ; tem- peratura que oscilaría entre 13º-18".

Pero lo raro fué que las dos ramitas del Ligustrum se mostraron esta vez muy perezosas, no soltando las hojas ni aun doblándolas con alguna violencia, hasta el dia 3-4 de Marzo. Como estuvieron en las mismas condiciones que las del Rhamnus, no se nos ofrece de momento otra explicación que la de que habríamos tomado vástagos de diferente edad, y. por ventura, más resistentes a la alteración del tejido.

A estos ensayos con ramitas hemos de agregar aquí otros que hicimos con cortes, destinados a la observación microscó- pica; los cuales pusimos en cámara húmeda, para irlos exa- minando con el microscópio y darnos cuenta, a ser posible, de la paulatina alteración de los tejidos, interesados en la caída de las hojas. Con estos cortes experimentamos también macroscópicamente, esto es, de cuando en cuando los estirá- bamos mecánicamente, a favor de agujas enmangadas o de escalpelos, para ver cuándo se romperían los tejidos de la zona de desprendimiento. Esto alcanzamos, en cortes longi- tudinales del pecíolo de Ligustrum, a los 18 días; en los del Rhamnus no logramos partirlos en este tiempo. En otra ex- periencia con cortes de entrambos arbustos, logramos ya a los 8 días separar el pecíolo de su base tanto en el Ligustrum como en el Rhammnus, al menos en alguno que otro corte.

4. Estudio anatómico-histológico. Pero el objeto princi- pal de nuestro estudio era ver las transformaciones que su- frían los tejidos, interesados en la caída de las hojas; para lo cual se imponía una comparación entre el estado ordinario o normal, y el alterado o anormal, causado este último por el agua.

a) En el Ligustrum existe ya preformada la zona de des- prendimiento, recognoscible, aun exteriormente, por un surco bastante profundo, al rededor de la base del pecíolo (fig. 1, s). Interiormente se observa desde la parte profunda del surco

J. PUJIULA LA CAIDA DE LAS HOJAS 19

hasta el cilindro central, por conseguiente, atravesando toda la corteza, una zona muy marcada (fig. 1, z), formada por al- gunas capas de células mucho más pequefias, comparadas con las demás del parénquima cortical, de paredes blanque- cinas o nacaradas, alargadas en sentido transversal con res- pecto al eje longitudinal del pecíolo (figs. 2 y 3). Donde ter- mina esta zona o faja, allí comienza el leptoma en la cara ven- tral o inferior, y en la dorsal o superior el hadroma (fig. 1 hv).

Hemos examinado mediante la reacción de Wiesner (flo- roglucina + ácido clorhídrico) la lignificación de elementos en esta región; y el resultado ha sido que sólo los vasos delha- droma están li- gnificados, des- tacândose per- fectamente con su color rojo- -violeta en me- dio de los res- tantes tejidos sm coloración.

Alguna que otra fibra y tal Fig. 2 Células de la zona de desprendimiento en cual erupo de Ligustrum vulgare. células lgnifi- cadas se podrán encontrar más arriba o más abajo de la zona de desprendimiento, pero no coincidiendo con ella.

b) En el Rhamnus hallamos una disposición muy distinta (fig. 4). Ante todo, no es recognoscible ni exterior ni interior- mente la zona o faja de desprendimiento. Exteriormente no existe el surco al rededor de la base del pecíolo, como en el Ligustrum; porque, si bien en la cara axilar existe una de- presión, ésta no se puede considerar de sumo como hecha o predispuesta especialmente para el desprendimiento de la hoja, sino como un efecto, quizás hasta mecánico, producido por la formación de la yema que ocupa el fondo de la axila

76 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

(fig. 4 wy). Interiormente no es fácil distinguir una zona o faja de tejido tan especialmente diferenciado, que arguya el papel que haya de desempefiar en el desprendimiento de la hoja. Es cierto que en la base del pecíolo y en la región que abarca la zona de desprendimiento, las células del tejido parenqui- matoso cortical parecen ser más pequefias; pero la mayor ex- tensión de tejido que constituyen estas células, por un lado, Y, por otro, la falta de aquella limitación precisa, que se ob- serva en el Ligustrum, hace que, bajo el concepto anatómico, no se tenga un punto de apoyo. suficientemente sólido, para considerar el tejido como especificamente diferenciado en or- den al desprendimiento foliar. Afiadamos, que en la región subepidérmica de la cara o ángulo axilar existe un tejido blanquecino o nacarado, constituído por varias capas de célu- las, de paredes (máxime tangenciales) muy espesadas (fig. 5) que recuerdan las células endospérmicas del dátil (fruto del Phoenix dactylifera). Bajo el concepto anatómico-fisiológico, este tejido debe ser reputado, a nuestro juiício, como colen- quimatoso tabular (). El papel de este tejido no tendría de suyo, pues, particular conexión con el desprendimiento de la hoja, sino más bien con el del movimiento de ésta, cuando alguna causa mecánica, v. g., el viento, la obligase a aumentar o disminuir el ángulo axilar: en prueba de lo cual se puede aducir el que en hojas de geotropismo o fototropismo muy marcado, como en leguminosas, es el tejido colenquimatoso el que permite tan extraordinarios cambios angulares. Por lo demás, es fácil ver que el mismo o parecido tejido, se halla también en el Ligustrum, prescindiendo de la zona de des- prendimiento foliar; y lo mismo probablemente hallaríamos en la generalidad de los demás árboles.

5. Consideraciones fisiológicas. Es innegable el hecho de que, tanto en Rhamnus como en Ligustrum, la hoja, res- pectivamente su pecíolo, se quiebra por la base, al despren- derse; ora se descubra en ésta faja o zona de predisposi-

() Véase nuestra Citologia, Parte teórica n.21; o Parte práctica, n. 88.

J. PUJTULA LA CAIDA DE LAS HOJAS 11

ción, ora no. El mecanismo del desprendimiento se explica generalmente por la gelatinización de la laminilla media que une entre las células; gelatinización que lleva naturalmente consigo el que las células se separen unas de otras a la me- nor fuerza que cualquier agente ejerza sobre ellas, faltas como están de cohesión, por haberse perdido la consistencia de la sustancia que las mantenia unidas, como la argamasa las piedras de un edificio. Que esto sea así, se ve claro en el caso nuestro; pues en el microscopio la superficie de fra- ctura se presenta no rasgada, sino más bien formada por célu- las enteras, unas más salientes que Riras . (fig: 2 sf), constituyéndose así una superficie irregular. Pero aquí ocurre pre- guntar; qué sub- stancias son las que en la mem- brana celular se gelatinizan?— Si la laminilla media, que en nuestra Ci- tología considera- mos como mem- brana primaria,

está compuesta, Pu Fig. 3 Células parenquimatosas de la región in-

OT bo, . segun Mangin, de mediata a la zona de desprendimiento, en Li- substancias pécti- gustrum vulgare.

cas, éstas son las

que entrarán en gelatinización, convirtiéndose en mucílago Para rastrear algo de esta transformación, quisimos veri-

ficar algún ensayo de coloración por el rojo de rutenio (!) en

(1) Este reactivo se ha de preparar immediatamente ántes del uso, de este modo: 0,01 gr. de rojo de rutenio se dissuelve en 25 c. c. de agua destilada y se afiade 0,5 c. c. de amoniaco, Hágase todo en el cuarto obs-- curo con la luz roja, y guárdese la solución en botella obscura.

18 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

cortes del pecíolo tanto de hojas recién sacadas de la planta, como de hojas desprendidas.

El reactivo tine, según Mangin, especificamente el mucí- lago, proveniente de substancias pécticas, y, por consiguiente, podemos suponer que también ha de tefir las mismas subs- tancias pécticas de la Jaminilla media, como la experiencia nos ha mostrado. En el material recién cortado del arbusto, no vimos especial predominio tintóreo en los tejidos de la zona de desprendimiento, ni en Rhamnus, ni en Ligustrum; antes nos pareció que se tentam más otros tejidos o células. En los cortes del material gelatinizado, la tinción fué muy notable en la superficie de fractura; sehal manifiesta de haberse gelati- nizado las membranas de las células.

6. Datos especiales. Relacionados, al menos en parte, con los fenómenos que estudiamos, estarán algunos datos o disposiciones hallados en Ligustrum que conviene consi- gnar aqui.

a) Ya hemos hecho constar más arriba (n.º 4 a) que en la zona de desprendimiento no existían elementos lignificados, excepción hecha dez haz vascular del hadroma. La escasez de elementos lignificados o resistentes en dicha zona ha de favorecer notablemente el desprendimiento de la hoja. Más arriba y más abajo de esta región que hemos dado con ele- mentos lignificados. Más arriba sorprende la presencia de al- guna que otra fibra aislada, grande y recia, a guisa de viga, colocada en la región cortical y orientada paralelamente al eje longitudinal del pecíolo (fig. 6). Probablemente se po- drían hallar fibras parecidas en toda la longitud del pecíolo; nosotros hemos examinado principalmente la región próxima a la zona de desprendimiento. Estas fibras alguna vez no es- tán del todo aisladas, sino reunidas dos o tres. Nosotros las consideramos como idioblastos escleroideos por su rigidez: su papel fisiológico será sin duda el de dar consistencia local, sirviendo de punto de apoyo al parénquima que las rodea. Pero, si su disposición es la que observamos en un caso en que había dos tan próximas, que antes de terminar una em- piece otra; fácilmente podremos suponer que el tejido corti-

J. PUJIULA LA CAIDA DE LAS HOJAS Fio,

cal del pecíolo adquiera por ello cierta rigidez, convirtiendose en una palanca que, movida v. g. por el viento, facilite el rompimiento de los haces vasculares en la zona de despren- dimiento y con esto caiga la hoja,

b) Además de las mencionadas fibras, descubrimos en el parénquima cortical grupos aislados de células (fig. 1 cl) ligni- ficadas, a juzgar por la reacción de Wiesner. No se trata de las células pétreas, de que hablaremos en seguida, sino de cé- lulas parenquimatosas ordi- narias. Qué significación puedan tener, no lo hemos averiguado y nos contenta- mos de momento con la con- signación del hecho.

c) Por debajo de la zo- na de desprendimiento y casi debajo de la yema axi- lar son muy frecuentes gru- pos de esclereídos o células pétreas (fig. 1 cp); pero de un modo particutar abun- dan en las mismas yemas, formándo-se asi al rededor de los tejidos tiernos, una capa de protección, com- puesta por elementos durísi- Fig. 4— Corte de la región axilar del mos y lignificados (fig. 1 c'p”). pecíolo en Rhamnus alaternus

d) Finalmente, quere- mos hacer constar, que dejando los cortes microscópicos mucho tiempo en el reactivo de Wiesner, v. g. 24 horas, nos ha parecido notar qu se producia la gelatinización de la zona de desprendimiento:y en proporciones mayores que por la simple agua: lo cual creemos que se ha de atribuir no a la floroglucina, sino más bien al ácido clorhídrico del reactivo.

7. Explicaciones de algunos fenómenos. Aunque al ex- poner los hechos, hemos dado ya cuenta de la significación de muchos de ellos, todavía hemos reservado para este lugar

80 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

la discusión de algunos fenómenos que más nos han sorpren- dido, particularmente en el Rhamnus.

a) Ante todo, conviene investigar por qué el pecíolo de las hojas se quiebra constantemente por la base, cuando se someten las ramitas a la acción del agua, como en nuestros ensayos, no de otro modo (y aun con más rapidez) que los pecíolos del Ligustrum; siendo así que en aquéllos no nos revela el microscopio, como en éstos, una zona histológica, especialmente diferenciada para ello? Que en la base del pe- cíolo tiene Jugar la gelatinización de las membranas celulares y a ella se deba la separación que sufren aquí los elementos, lo hemos ya dicho y probado más arriba, y esto bastaba para demostrar que en absoluto no es necesaria la preformación de una zona especial; puesto caso que sin ella se quiebra el pecíolo del mismo modo. La cuestión versa ahora sobre este punto: ; porqué, no existiendo zona preformada, se quiebra el pecíolo exactamente por la misma región, esto es, por la base, por donde se quebraria, si existiese como en el Ligus- trum, una zona preformada? El agua, que sube por el ha- droma y se distribuye luégo por todos los tejidos y elementos à; cómo es que gelatinice de preferencia los que se encuentran en la región que corresponde a la zona preformada ? La respuesta no es tan fácil. Puede ser que los elementos de esta región tengan una constitución química especial, que no hayan logrado aún poner de manifiesto los medios, por nos- otros empleados, para descubrirla. Aparte esto, el fenómeno me parece susceptible de la siguiente explicación: Respecto del mecanismo de la hoja, podemos considerar el pecíolo como una palanca inter-resistente: el punto de apoyo sería su inserción con el tallo; la resistencia vendría representada por los tejidos que le mantienen unido al tallo y en su posi- ción normal, oponiéndose a su caída; y la potencia, aplicada al limbo foliar, serian los agentes, v. g., el viente que, favore- cido por el peso de la misma hoja, tiende a inclinarlo hacia abajo y a romperlo. En este género de palancas está favore- cida la potencia, por el gran brazo que le corresponde: y se comprende que una pequefia fuerza baste para inclinarlo más o menos; con lo cual los tejidos, que representan la resisten-

4

J. PUJIULA LA CAIDA DE LAS HOJAS 81

cia, han de ser los primeros en sufrir perjuício: el agua po- drá, en este caso, penetrar quizás con más facilidad en dichos tejidos, y, hallando mortificados sus elementos, acelerar en ellos la gelatinización y el desprendimiento.

b) Otra cuestión, que conviene discutir aquí, es la cir- cunstancia de conservarse las hojas en estado perfectamente normal y llenas de lozanía, aun cuando estén en condiciones de caer al leve contacto de un agente externo, según ya hici- mos notar arriba (n.º 3), hablando del Rhamnus, al cual nos referimos también aquí principalmente, aunque lo mismo se puede decir del Ligustrum. Lo repetimos: el aspecto de las hojas es tal que, si por casualidad no las hubiésemos tocado con la mano la primera vez y advertido que se caían, como los pétalos de una flor pasada, jamás nos hubiéramos dado cuenta de que pasase por ellas algo anormal. El buen estado, que exteriormente presen- tan las hojas de experi- mentación, lo atribul- mos a que, excepción hecha de la zona de desprendimiento, la ho- ja sigue en lo demás, a Fig. 5 Tejido colenquimatoso tabular nuestro julcio, funcio- nando normalmente o casi normalmente. La razón parece clara. Mientras la hoja puede recibir por el tallo el agua con las sales minerales, que por la raíz entran en la economía vegetal, tiene todo lo necesario para seguir funcionando como aparato asimilador. Efectivamente; las primeras materias para la síntesis orgánica se la ofrecen abundantemente el aire, que entra por los estomas, y la savia ascendente, que sube por el hadroma. No dudamos, pues, que en estas condi- clones, las cuales duran, mientras de hecho no se rompe el haz vascular, única parte, podríamos decir, no alterada, la hoja (respectivamente sus cloroplastos) elabora productos sin- téticos, constituyendo la savia elaborada; la cual hasta podrá atravesar, en su descenso por el leptoma, la zona de despren-

82 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

dimiento: en otros términos, afectando la alteración, provo- cada por el agua, sólo directamente la región cortical de la zona de desprendimiento, no se ve razón para negar el fun- cionamento normal o casi normal de la hoja.

Una vez roto el haz vascular, la hoja se desprende y en- tonces que ha acabado su misión. En este caso, se va se-

Fra. 6— Fibra del parénquima cortical del pecíolo de Ligustrum vulgare.

cando, aunque nunca pierde su color verde. Este último dato, se podria aprovechar para la cuestión fisiológica general del cambio de color de las hojas: cambio de color que debe ir vinculado, no precisamente a un estado patológico del órgano, sino más bien a una función normal o periódica, v. g., a la producción de azúcar u a otra causa.

S. Resumen. Si quisieramos compendiar todo lo dicho respecto del Rhamnus alaternus L. y del Ligustrum Japoni- cum Thunb. y encerrarlo en breves enunciados, podríamos hacerlo, reduciéndolo a las siguientes conclusiones:

1.º El exceso de agua, entrada por el tallo, provoca o acelera la caída de las hojas.

9.º La caída se debe a la gelatinización de elementos histológicos de cierta zona en la base del pecíolo, que llama- remos zona de desprendimiento.

3.º La zona de desprendimiento se puede manifestar de antemano (Ligustrum) o no (Rhamnus).

4.º Aun en el caso de no estar preformada, se explica que sea la base del pecíolo If que se modifica para la caída de la hoja, por la especial mortificación que han de experi- mentar aquí los elementos histológicos en el movimento de toda la hoja.

D.º Se puede admitir un funcionamento normal o casi normal en la hoja, alterada por el agua, mientras permanezca unida al tallo por los haces vasculares.

* Fig.

Fig.

Fi

Sa

J. PUJIULA LA CAIDA DE LAS HOJAS 83

EXPLICACIÓN DE FIGURAS

1 Corte casi sagital de la región axilar del pecíolo de Ligustrum vulgare. p, pecíolo; t, tallo; s, surco al rede- dor del pecíolo en su base; hv, haz vascular; y, yema; cl, células lignificadas; cp, células pétreas debajo de la yema; c'p', células pétreas protegiendo la yema. (Medio esquemática) x 20.

92 Células de la zona de desprendimiento en Ligustrum vulgare. La saeta indica el eje transversal del pecíolo. sf, células de la superficie de:tractura. Oc. 4x Obj. 7 de Reichert.

- 3— Células parenquimatosas de la región inmediata a la

zona de desprendimiento de la hoja de Ligustrum vulga- re. c, luz celular. La saeta indica la dirección del eje longitudinal del pecíolo. Oc. 4x Obj. 7 de Reichert.

4 Corte sagital de la región axilar del pecíolo en Rhamnus alaternus. p, pecíolo; t, tallo; y, yema; c, si- to del tejido colenquimatoso tabular representado en la fig. O. (Medio esquemático) x 20.

. 5— Tejido colenquimatoso, tomado del punto sefialado

con unaxcen la figura anterior. cc, cavidad celular; poe, paredes celulares. Oc. 4x Obj. 7 de Reichert. 6 Fibra considerada como idioblasto escleroideo, empo- trada dentro del parénquima cortical del pecíolo de Li- gustrum vulgare. Oc. 4x Ob). 4 de Reichert.

Algumas Diatomaceas novas ou curiosas

POR

GC. ZIMMERMANN, S. J.

Professor no Collegio Antonio Vieira, Bahia

(Continuação da pag. 7 da Brotéria, Série Botanica, vol. xv)

Navicula sobralensis n. sp. (Est. 11, fig. 1)

Valvis suaviter tri-undulatis, lLinewribus, 115 p longis et 14 latis; polis subconico-rotundatis; rhaphe irregulariter undu- lata; costis robustis centrum nodulusque terminales versus oblique inclanatis, a rhaphe remotis areamque longitudinalem latam cirea rhaphem linquentibus, circo nodulum centralem mullis et spatium stawroneiforme linquentibus, circiter 10 im 10 ».; in utroque noduli centralis latere duabus seriebus gra- nulorum leniter extrorsum incurvatis.

Fox puteo prope vicum «Sobral do Campo» im lusitana provincia «Beira Baixa ».

Obs. Perto das duas series de granulos que acompa- nham de ambos os lados a parte central da raphe encontram- se ás vezes alguns granulos isolados. Tambem encontrei alguns exemplares nos quaes se encontram varios granulos irregularmente dispersos pela area longitudinal. Frequentes são estes granulos em alguns exemplares em torno dos nodu- los terminaes. Estes granulos dispersos, porem, não podem representar um caracter especifico por não serem constantes.

Navicula guarujana n. sp. (Est. Ir, fig. 2)

Valvis circiter 16 pv longis et 6 p latis, late lanceolatis, apicibus leniter productis; costis subremotis, validis subtili- busque tamen, parallelis nodulum centralem versus inclinatis, rhapen non attingentibus areamque longitudinalem lineari- lanceolatam circa rhaphem linquentibus; media costa in utro- que latere nodulo centrali opposita valde abbreviata.

In mari ad plagam «Guarujá» in insula Sancti Amari

C. ZZMMERMANN— DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 8

prope civitatem Omnium Sanctorum (Santos) in Brasilia. (Djalma Maia!).

Navicula elliptica Kuetz. var. tropica n. var. (Est. 111, fig. 3)

Valvis oblongo-ellipticis, in medio tumidulis, circiter 55 u longis et 19 p latis; apicibus late rotundatis: striis 11-12 in 10 p. subtiliter granulatis.

In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorun in Brasilia.

Navicula cancellata Donk. var. brasiliensis n. var. (Est. nr, fig. 6)

Valvis lanceolatis, circiter 50 w. longis et 10 p latis; polis subacutis; striis validis, in media valva radiantibus prope po- los perpendicularibus, 9 im 10 p.

In littore insulae «Itaparica» in sinu Omnium Sanctor uma in Brasilia.

Navicula fatigans n. sp. (Est. 11, fig. 10, 1275 augm.)

Valvis late lanceolatis circiter 15 pv longis et 7p latis; apicibus obtuso-rotundatis; costis 9 àm 10 pv granulis confluen- tibus compositis, radiantibus marginique perpendicularibus, raphen haud attingentibus:; nodulo centrali rotundo, nitido, nodulis terminalibus parvis.

In littore insulae «Iaparica» in sinu mn Sanctorum in Brasilia.

Navicula submissa n. sp. (Est. rm, fig. 12)

Valvis lanceolatis, circiter 25 v longis et 10 pg latis, apici- bus subproductis rotundatisque; striis circiter 16 in 10 p, mar- gini perpendicularibus, in media valva rectis, ad polos leniter arcuatis, omnibus delicatissime punctatis; nodulo centrali sat magno, rotundo. .

In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia.

86 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Navicula Torpedo n. sp. (Est. iv, fig. 2)

Valvis lineari-oblongis, 70-80 p longis et circiter 10 p. latis, latitudine a centro ad extremitates ferme, suavissime minuente, prope polos suaviter inflatis; extremitatibus cuneatis, obtusis ; nodulis polaribus valde distinctis, ab extremitatibus eximie re- motis; costis validis, 12 in 10 p, in media valva radiantibus, polos versus convergentibus, circa nodulum centralem aream orbicularem, circa raphen zonam longitudinalem sat latam re- linquentibus.

In flumine «Rio de Contas» in Brasilia. (R. P. Torrendb.

Schizostauron brasiliense n. sp. (Est. 17, fig. 3)

Valvis ellipticis 27 vu longis et 9 pv latis; apicibus paulum productis late obtusis; rhaphe recta, medio paulum dilatata ; striis transversis delicatissimis, indistincte punctulatis 24 im 10 v, parallelis, radiantibus, circa rhaphen aream hyalinam polos versus angustatam linquentibus; nodulo centrali staurum bifidum ramis marginem attingentibus efficiente; nodulis termi- nalibus semitunaribus extrorsum curvatis.

Species marina; ad plagam «Guarujá» insulae Sancti Amari prope civitatem Omnium Sanctorum (Santos) tn Brasi- lia. (Djalma Maia!).

Eunotia brasiliensis n. sp. (Est. Ir, fig. 4)

Valvis circiter 120 p longis et 20 u latis, leniter arcuatis, marginibus parallelis, apicibus abrupte obtuso-rotundatis; striis 12-13 àn 10 p transverse in perolas divisis, hinc inde irregula- riter flesuosis, non omnibus utrumque marginen altingentibus sed pluribus plus minusve incurtatis; nodulis terminalibus ut in Eunotia epithemoidi Hust. (Atlas Ad. Schm., t. 287, fig. 16-19).

In fluvio « Paraguaçã » prope civitatem Sancti Felicis. (R. P.Dialer!, |

Kunotia jaburuensis n. sp. (Est. 11, fig. 5)

Valvis leniter arcuatis. 106 2 longis, 10 v latis, marginibus parallelis, polos versus attenuatis, ad latus dorsale suaviter àn-

C. ZIMMERMANN DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 87

curvis iinud capitatis; striis delicatis circiter 13 àân 10 pg subti- liter trunsverse divisis, marginibus perpendicularibus, rectis, ad extremitates curvulis; nodulis polaribus magnis valdeque distinctis; rhaphe prope nodulos hamata.

In ostio rivuli prope vicum «Jaburiú » in insula Itaparica in Brasilia.

Eunotia fragilarioides n. sp. (Est. Iv, fig. 5)

Valvis anguste linearidus, circiter 70 v longis, polos versus suaviter coarctatis, capitatis; margine ventrali recta, dorsali parum arcuata; striis subtilibus, 20-21 in 10 v e punctis con- fluentibus efformatis.

In flumine « Rio de Contas » in Brasilia. (R. P. Torrend).

Frustulia lanceolata n. sp. (Est. Ir, fig. 6)

Valvis lanceolato-linearibus circiter 100 w longis et II u. latis; rhaphe ut in Frustulia rhomboidi.

Ad ostium fluminis «Sado» in Lusitania.

Obs. Nem com o melhor systema optico nem por meio da photographia me foi posses resolver as estrias, se é que ellas existem.

Amphora brasiliensis n. sp. (Est. II, fig. 17)

Valvis 61 v longis et 10 vu latis, utroque latere tri-undula- tis, lattre dorsali undulationibus insignibus, ventrali tenuibus ; undulationibus directivne sibi invicem oppositis; valvis polos versus abrupte attenuatis ad latus ventrale incurvis, probosci- dem obtusam formantibus; striis 12 in 10 p a latere dorsali usque ad tertiam valvae partem pertingentibus, per sulcum lon- gitudinalem divisis, ad marginem ventralem fere ad perolas reductis; cuetera valvae parte laevi.

In mari prope civitatem « Portalegre» in Brasilia.

88 - BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Hantzschia amphioxys (Ehr.) Grun. var. capitata n. var. (Est. 1, fig. 8)

Valvis circiter 60 p. longis et 10 pv latis, in medio latere dor- sali concavis ante polos vero convexis, in latere ventrali eximie convexis; polis fortiter capitatis; striis 18 in 10 v.; punctis ca- rinalibus 9 in 10 p, in media valva aliquando remotioribus.

In mari ad plagam insulae Sancti Amari prope civitatem Omnium Sanctorum (Santos) in Brasilia. RD

Denticula? Dusenii Cl. (Est. 11, fig. 9)

Valvis lanceolatis, acutis, 40-50 u longis et usque 8 v latis; costis transversalibus robustis 7 àn 10 p cum granulorum serie- bus singulis cum singulis alternantibus.

In mari ad plagam insulae Sancti Amari prope civitatem Omnium Sanctorum (Santos) in Brasilia. (Djalma Maia!).

Obs. À respeito desta curiosa diatomacea escreve o illus- tre diatomologo Cleve no «Lé Diatomiste», vol. 11, pag. 147:

« Cette espêce se trouve en abondance dans le n.º 538 des types de Tempere et Peragallo. La nature des taches arron- dies et mal définies qu'on voit entre les côtes, m'est inconnue. Elles paraissent appartenir à une couche interne. Je n'ai pu découvrir la ponctuation fine qu'on trouve sur les valves des vrais Denticula. La forme la plus rapprochée de Dent. Du- senil que je connaisse, est le; Cymatopleura marina Lewis (Proc. Acad. de Philadelphie, 1861, p. 63, pl. 1, fig. 4), ou Den- ticula? Antillarum Cl. et Grun (Cl. Diat. from the West Indian Archipelago, p. 14, fig. 26, 1878). Cette forme qu'on trouve le. long des côtes orientales de PAmérique, de New-York jusqu'aux. Antilles, a des côtes plus écartées et, entre les côtes, des ta- ches irrégulitres. Le Fragilaria antarctica Schwartz (Sitzun- esberichte der (Ges. naturforschender kreunde Berlin, 1877), qui se trouve en abondance dans les n.ºs 183 et 207 des Dia- tomées de Cleve et Moeller, ressemble par sa forme au D. Dusenii, mais il en diffêre par les deux séries de perles alter- nantes, qui se trouvent entre les côtes. Odontidium marinuny Grun. (Verh. 1862, p. 358, pl. vii, fig. 23), parait aussi liée à

C. ZZMMERMANN DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 89

notre espêce, mais la description et les figures ne sont pas assez détaillées pour en permettre Videntification. Peut-être le Terebraria kerguelensis O"Meara (Linn. Soc. J. Bot., vol. xv, p. 56, pl. 1, fig. 4), représente-t-il une forme analogue à celle mentionnée plus haut ».

Cleve põe um signal de interrogação adeante do genero e eu não me atrevo a tiral-o. Duvido realmente tambem se esta especie pertence ao genero Denticula, com o qual em todo o caso parece estreitamente ligada. Será melhor estabe- lecer um genero novo? Não o sei. O sabio Cleve falla «des taches mal définies » Não acho que estas manchas sejam mal definidas. São perolas bastante bem definidas e o proprio Cleve representa-as como taes nitidamente na fig. 14 da es- tampa 1x. Os muitos exemplares que pude observar nas mi- nhas preparações concordam em tudo com a figura de Cleve, porem nenhum mostra os espaços hyalinos polares tão gran- des como Cleve os desenhou.

Campylodiseus guarujanus n. sp. (Est. 11, fig. 10)

Valvis orbicularibus 56 v diametro metientibus:; pseudo- rhaphe anguste lanceolato-lineari: costis robustis 3-£ in 10 v, radiantibus a margine inornata orientibus: striis 13 in 10 pv punctatis; punctis ain IO p.

In mari ad plagam insulae Sancti Amari prope civitatem Omnium Sanctorum (Santos) in Brasilia (Djalma Maia!).

Pleurosigma itaparicanum n. sp. (Est. ur, fig: 1)

Valvis late linearibus, ferme rectis, circiter 100 > long's et 12 v latis, ad utrumque finem parumper attenuatis; apicibus obtusis; rhaphe parum excentrica; mnodulis centralibus duobus parvis sed distinctis, terminalibus parvula area extria circum- datis; striis validis, rectangularibus, transversalibus et longi- tudinalibus circiter 19 in 10 pv, £ vel 5 longitudinalibus raphae proximis in utroque latere, caeteris validioribus et in media valva extrorsum incurvis.

In littore insulae «Itaparica» in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia.

90 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Pleurosigma brasiliense n. sp. (Est. 111, fig. 2)

Mediocre. Valvis late lanceolatis, rectis, circiter 70 2. longis et in media valva 16 v latis; apicibus late rotundatis; raphe excentrica, undulata, apicibus inverse hammata; nodulo cen- trali rotundo, fulgenti; striis delicatissimis, rectangularibus, longitudinalibus ac transversalibus circiter 25 in 10 p.

In littore insulae «Itaparica» in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia.

Halurina n. gen.

Frustulis e facie connectivali visis quadrangulari-elongatis duobus dissepimentis integris undulatis percursis.

Halurina itaparicana n. sp. (Est. Im, fig. 4-5)

Mediocris; valvis e facie connectivali visis quadrangulari- elongatis, duobus dissepimentis undulatis prope margines per- cursis; marginibus suavissime extrorsum curvatis; spatio inter dissepimentum et marginem strintis; striis granulis magnis compositis; valvis facie frontali visis lanceolatis, circiter 50 u longis et in medio 9 p latis; upicibus cuneato-acutatis; circiter 14 striis in 10 pg, granulis magnis composítis, per areas plures extrias interruptis.

In littore insulae «Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasília.

Raphoneis itaparicana n. sp. (Est. u1, fig. 7)

Valvis lanceolatis, circiter 85 p longis, apicibus subacutis ; striis rectis pseudoraphae angustae perpendicularibus, puncta- tis, 12 in 10 p. |

In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia.

Cocconeis brittanica Naeg. var. tropica n. var. (Est. Ir, fig. 8)

Valvis ellipticis, circiter 40 p longis et 32 é latis; striis in medio rectis, caeteris radiantibus incurvis, duplici serie puncto-

C. ZIMMERMANN DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 91

yum alternantibus compositis; valvis superioribus longitudina- liter plicatis, plicis duabus semilunaribus.

In littore insulae « Ilaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasílio.

Plagiogramma itaparicanum n. sp. (Est. 111, fig. 9)

Valvis lanceolatis 25-50 pv longis et 8-9 uv latis, tantum cos- tis duabus centralibus instructis, apicibus rotundatis; striis transversis 16 in 10 p punctiis delicatissimis compositis, circiter 4 lineas rectas longitudinales pseudoraphae angustissimae pro- rimas efformantibus.

In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasília.

Obs. E” muito provavel que esta especie não seja mais do que uma nova variedade das especies descritas. Porem, como ha tão pouca clareza por ora neste genero, e como não me podia determinar a considerar esta como variedade de tal ou tal especie, julguei melhor descrevel-a como especie inde- pendente.

Mastogloia delicatula n. sp. (Est. ur, fig. 11)

Valvis ovato-lanceolatis, circiter 28 u longis et 11 u latis; apicibus productis rotundatis; loculis in uno margine duobus in altero tribus; striis delicatissimis usque ad apicem valvae radiantibus, 24 in 10 p; modulo centrali rotundo.

- In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasilia. Brasiliella n. gen.

Brasiliella Helix n. sp. (Est. 11, fig. 13, 14, 15, 16)

Valvis hammatis, circiter 35 v latis; pseudoraphe angusta excentrica; 10 striis in 10 pg, delicate punctatis; punctis 9 in 10 p.

In littore insulae « Itaparica » in sinu Omnium Sanctorum in Brasília.

Obs. Esta curiosa diatomacea encontrei-a varias ve- zes nas minhas colheitas maritimas no Brasil; porem durante

99 BROTÉRIA -— SÉRIE BOTÂNICA

muito tempo não dei a menor attenção a este «gancho», como. a chamava, porque por causa do seu tamanho, pela sua, forma bizarra não suspeitei que fosse uma diatomacea, nem me dei ao trabalho de observar esta forma com grande aug- mento. Estudando porem um dia outras formas com a objectiva apochromatica de 2 mm., por acaso se me deparou no campo visual tambem este «gancho» e observei então com nitidez a estriação com a pseudoraphe tanto na valva supe- rior como na inferior. Não restava duvida; o «gancho » era uma diatomacea.. |

Estudei varios exemplares, porem todos estavam quebra- dos; nunca tive a felicidade de observar um frustulo inteiro. Apesar deste facto não resta duvida que à diatomacea em questão pertence a um genero differente dos conhecidos. Como porem pude estudar fragmentos, não me é po dar uma descripção deste genero Brasiliella. É

A figura 13 representa a valva superior de um fragmento observado e photographado. Na valva inferior observa-se a mesma estructura percorrendo a pseudoraphe a valva não: parallelamente á da valva superior, mas com excentricidade symmetrica. Pude tambem observar que a parte curva da val- “va não estava no plano formado pela parte linear da mesma. Levado por estes factos convenci-me que a diatomacea tinha a iorma de um torniquete representado pela fig. 14, afastando- se as partes curvadas para lados oppostos do plano determi- nado pela parte central e bacillar da valva. Se assim é, ex- plica-se tambem porque nunca encontrei um frustulo inteiro, quebrando-se naturalmente ao collocar a lamella.

Tendo a diatomacea a forma de uma helice bialada, creio, que se pode deduzir que ella deve ser essencialmente plankto- niana. Ulteriores investigações do plankton da ilha de Itapa- rica talvez venham a confirmar esta hypothese.

A figura 15 representa um fragmento 500 vezes augmen- tado. Ear |

A figura 16 tambem com um augmento de 500 diametros é o corte transversal construido. As ondulações que se ob- servam no corte não existem em toda a extensão da valva.

C. ZIMMERMANN DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 93

Achnanthes ambigua n. sp. (Est. 111, fig. 17)

Valvis lineari-oblongis, circiter 80 v longis et 10 v latis, medio paulum angustatis; apicibus valde obtuso-rotundatis ; valva inferiore stauroneiformi, striis 10-11 in 10 p, 5-6 granulis sat magnis compositis, rectis, raphae perpendicularibus.

In littore insulae «Itaparica » in sina Omnium Sanctorum in Brasília.

Stenoneis radiata n. sp. (Est. Iv, fig. 1)

Valvis linearibus, 90-100 p longis et 12-13 p latis; extremi- tatibus semirotundis, obtusis; striis 20-22 in 10 p, ubique ra- diantibus tenuiterque punctatis in media valva carentibus ibique pseudo-stauron sat magnum efficientibus, prope polos vero aream extriam orbicularem relinquentibus.

In flumine «Rio de Contas» in Brasilia. (R. P. Torrend?.

Obs. O genero Stenoneis foi estabelecido por Cleve em 1894 e segundo a minha opinião com todo o direito. Contava até agora uma especie marinha, a St. inconspicua. A nossa é de agua doce.

Coscinodiscus lineatus Ehr. var. multiareolatus n. var. (Est. Iv, fig. 3)

Diametro circiter 60 p; areolis hexagonis, 6 */, in 10 p, aequalibus. Praia de Haparica in Brasilia.

Cymbella capitata n. sp. a Iv, fig. 4)

Valvis oblongo-ellipticis, circiter 80 w longis, fere s Symmetri- cis; apicibus capitatis, rotundatis ; eg quast recta zona hyalina sat conspicua cincta; costis validis, 8 in 10 p, margini semper perpendicularibus.

In flumine «Rio de Contas» in Fu (R;.B. Torrend!).

94 BROTÉRIA SÉRIE BOTÂNICA

Hydrosera brasiliensis n. sp. (Est. 1v, fig. 6)

Valvis triangularibus aequilateralibus; unoquoque latere circiter 65 v. longo; trianguli verticibus obtusis rotundatisque ; superficie valvae, verticibus exceptis, plana, eximie inaequaliter- que areolata:; areolis in media valvae parte dissitis, reliquis contiguis, processibus tribus e media parte uniuscujusque lateris emergentibus, areolatis; areolis ut in caetera valvae parte, ad. polos spatium orbiculare haud areolatum sed striatum relin- quentibus; striis valvae lateribus perpendicularibus, in 10 4, finissime punctatis; punctis in T0 p.

In portu « Omnium Sanctorum » in Brasilia.

Obs. O estudo desta especie como de todas as mais que descrevo foi feito com Apochr. 2 mm. e ocular 4 compens. de Leitz. As estrias que se veem na parte polar não areolada dos processos pertencem a uma placa interna. Esta estructura estriada observa-se tambem em toda a superfície da valva tomando o foco mais baixo. Os areolos apresentam-se então como os de Triceratium Favus com foco egual.

Estou hoje plenamente convencido que o genero Hydro- sera não tem razão de ser, mas que é identico a Terpsinoe, como espero demonstrar mais tarde. Por emquanto conservo o nome antigo.

EXPLICAÇÃO DAS ESTAMPAS ESTAMPA IH

O augmento é de 500 x, salva indicação differente

Fig. 1 Navicula sobralensis n. sp.

Fig. 2 Navicula guarujana n. sp. 1410x.

Fig. 3 Schizostauron brasiliense n. sp. 1410. Fig. 4 Eunotia brasiliensis n. sp.

Fig. 5 Eunotia jaburuensis n. sp.

Fig. 6 Frustulia lanceolata n. sp.

Fig. 7 Amphora brasiliensis n. sp.

ESTAMPA II

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C. ZIMMERMANN DIATOMACEAS NOVAS OU CURIOSAS 9

Fig. S Hantzschia amphioxys (Ehr.) Grun. var. capitata nar:

Fig. 9— Denticula? Dusenii Cl.

Fig. 10 Campylodiscus guarujanus n. sp.

ESTAMPA HI

O augmento é de 500 diametros, excepto quando se indica outra coisa

Fig. 1 Pleurosigma itaparicanum n. sp.

Fig. 2-—Pleurosigma brasiliense n. sp.

Fig. 3 Navicula elliptica Kuetz. var. tropica n. var. Fig. 4— Halurina itaparicana n. sp. (face connectiva). Fig. 5 Halurina itaparicana n. sp. (face valvar).

Fig. 6 Navicula cancellata Donk. var. brasiliensis n. var. Fig. 7 Raphoneis itaparicana n. sp.

Fig. 8 Cocconeis brittanica Naeg. var. tropica n. var. Fig. 9 Plagiogramma itaparicanum n. sp.

Fig. 10 Navicula fatigans n. sp. (1275 x).

Fig. 11 Mastogloia delicatula n. sp.

Fig. 12 Navicula submissa n. sp.

Fig. 13 Brasiliella Helix n. sp. (250 ><).

Fig. 14 —Brasiliella Helix n. sp. (250 x).

Fig. 15 Brasiliella Helix n. sp.

Fig. 16 Brasiliella Helix n. sp.

Fig. 17 Achnanthes ambigua n. sp.

ESTAMPA IV

O augmento é de 500 diametros

Fig. 1 Stenoneis radiata n. sp. Fig. 2-—Navicula Torpedo n. sp. Fig. 3 Coscinodiscus lineatus Ehr. var. multiareolatus n. v. Fig. 4— Cymbella capitata n. sp.

LD,

Fig. 5 Eunotia fragilarioides n. sp.

Fig. 6 Hydrosera brasiliensis n. sp.

BIBLIOGRAPHIA

-

S64 Pereira CovrinHo, Antonio Xavier. Musei lusitanici Herbarii Universitatis Olisiponensis. 8.º, 144 pag. Lisboa, 1917. :

Como continuação dos seus trabalhos de revisão dos Herbarios de Cryptogamicas portuguesas da Universidade de Lisboa, publicou o Sr. Pereira Coutinho esta valiosa contribuição para o conhecimento dos Musgos portugueses. Enumera e descreve brevemente 234 especies. Esti- mei ver que, apesar de tudo, o Sr. Pereira Coutinho, poude ainda aproveitar uma parte do material bastante consideravel recolhido por mim nas differentes provincias de Portugal e que se acha agora deposi- tado no Herbario da Universidade de Lisboa.

865. MacHaDo, Antonio. Notes de Bryologie portugaise. (Extr. du Bul. de la Soc. Portug. des Se. Natur. vrrr, 1917, 3 pag.)

Neste pequeno mas valioso artigo, cita o A. tres especies novas para Portugal: Brachyodon trichodes que fora encontrado na Galiza pelo P. Merino (!), Pottia viridifolia e Trichostomum Philiberti. Creio que.este ultimo é novo para a Peninsula. O Sr. Dr. Machado reproduz alem disso a descripção de Pottia (Ptervgoneurum) Sampaiana que publicára pouco antes nos Annaes da Academia Polytechnica do Porto,e, por fim, identifica o Hypnum lusitanicum com o Rhynchostegium rusciforme. Peço licença para rectificar um equivoco devido a uma mera distracção: a especie com a qual identifiquei, ha annos, o Dicranomeisia robusta Vent. não é o Di- cranoweisia Bruntoni, mas o Ptychomitrium polyphyllum. Felicito since- ramente o Sr. Dr. Machado pelos valiosos e numerosos trabalhos com que vae enriquecendo a flora bryologica portuguesa.

866. ErviDeirA, Artur. Notas de Briologia portuguesa. (Extr. da Revista da Univers. de Coimbra, v, 1917).

E” com verdadeiro prazer que menciono aqui este primeiro trabalho do novo e esperançoso briologo português, o Sr. Dr. Artur Ervideira. Depois de uma resenha que me parece cómpleta dos trabalhos publicados até aqui sobre as Bryophytas de Portugal, descreve o Sr. Dr. Ervideira uma Leskea colhida em 1879 por [. Newton nos arredores do Porto e en- viada por elle a Lindberg que lhe deu o nome de Leskea brevifolia, e que ficara até hoje inedita. 7 figuras completam a descripção. Aguardo com vivo interesse o trabalho que o Auctor nos promete para breve: Con- tribuição para o estudo da Flora Briologica de Portugal.

A, LuÍsiEk, S. J.

() Cf. Bol. Soc. Esp. Hist. Nat. xv1, 1916, p. 274.

listes portugais, se compose de HroiE Rotina soigneuse “Sciences, Lettres», Zoologie et Botanique. . E UR pag VE VE | Ces trois. Séries sont entierement indépendantes: “on pt séparément: la premiere est mensuelle, les deux autres rd quatre mois. ve ny

Série «Foi, “Sciences, Lettres » o

Cette Série exclusivemente écrite en portugais, dans un n style attraya 7 est destinée aux personnes qui désirent être au couEanE ne poi les

RAS ICUTER par an.

Séries de Zoologie et de Botanique

)

Ces deux Séries, purement scientifiques er desendss aux pt nels, aux académies, instituts scientifiques et bibliothêques, rei travaux originaux de spécialistes renommés. 1

Bien qu'elles s'occupent de toutes les. branches de la Zoolg Botanique, elles traitent cependant plus. particuligrement de P"Entom et de la Cryptogamie, sans exclure, les questions a Histologie, [o de Physiologie. nm?

La description de ea centaines d'espêces pastas j et la perfection des gravures originales, "importance. des mono le choix, enfin, des sujets scientifiques ont rendu ces Séries - des savants et des sociétés scientifiques. du monde entier. . ed pr a

Les articles sont écrits dans dilférentes langues au gré des au eurs. “Chaque Pete se compose de trois e CeAbed E anais fev

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Portugal ét ses Eojoules: E Série m ensuelle, 50800 : Zoolo q y 'Botanique, 25800 chacune; les rula Séries, BOsÕO, pone les Col port en plus. | pe

Brésil: Série mensuelle, 208000 réis; Séries Zoologique et Boi | 108000 réis chacune; les trois Séries, 324000 TÓIS. E CSV IR So ad

Espagne: Série mensuelle, 15 pesetas; Séries Zoologique et Bota ] - JO pesetas chacune; les trois Séries, 25 pesetas. |

“Indes Anglaises: Série mensuelle, 20 pesetas ou 8 rupias.:

Pour les autres Pays: Série mensuelle, 3 dollars =13,5 shillings. =12 marks = 15,60 francs or; Séries Zoologique et ia 2 do 8,9 shillings - = 8,4 marks = Es 10 o francs or, chacune. y

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Fragments de Bryologie ibérique, par A. Luisier E NR à pares I913-I9I6, avec pl. et fg. 4 la: | PR

Synopsis de los-Liquenes de las Islas de sra dg por bo. Navás “S.J. 115 pag. 3 pl. -— 6 pesetas. ;

Synopse das Zocecidias Portuguezas, avec Primeiro Appen- dice, por J. S. Tavares S. J. 1905, 1907, 179 pag. 16 pl. - E as frs. x

As Cecidias do Brasil que se criam em plantas da fam. das Melastomataceas, Pere Tavares dera Dado, pag. 5 Rs -— 2 Fa

Les Anonacées cultivées au Brésil. Le Goyavier au 1 Brésil, par. y J.S. Tavares S.]J. 18 pag. s/ pl dO fr. ;

A importancia financeira do café no Estado de S. do por mM J.S. Tavares S.J. 36 pag. I pl. 1913. 1,50 fr.

Vient de parattre: Adiciones a la Flora de Galicia por Baltasar Merino S.J..

211 pag. Ce travail forme le 4.º vol. de la Flora de Galicia du même Auteur. | | ps

APONTAMENTOS BRIOLÓGIGOS

Plantas raras, críticas ou novas para Portugal

a) MUSGOS

I. Bruchia vogesiaca, Schw.; cfr.

Foi o snr. Alphonse Luisier quem primeiro colheu em Portugal, na Serra da Gardunha, esta rarissima espécie, descoberta em 1823 por Mougeot no Hohneck (Vosgues) e até hoje apenas conhecida em meia dúzia de localidades mais. ]

Encontrei-a tambêm no Concêlho de Parêdes de Coura, nas nascentes do rio, em Chã das Lamas, no verão de I916. Cresce na ourela dos ribeiros, sôbre a terra húmida e nêgra, nos logares mais abrigados, não longe da Lagõa da Salgueirinha. Frutifica co- piosamente, mas é extraordinariamente escassa, e depois de longas e minuciosas pesquizas consegui juntar materia: em quan- tidade suficiente para a sua representação no Herbário da Univer- sidade do Porto. As cápsulas, colhidas em fins de Junho e ainda “incompletamente maduras, fazem prever para o Outono a sua época de frutificação no nosso país. É notável a presença desta espécie a uma tão baixa altitude.

Voltei a encontrá-la êste ano na vertente Norte do Monte de Bico, no mesmo Concêlho e em condições análogas.

2. Fissidens osmundioides, Hedw.; st.

Nas margens do Coura, sôbre a terra húmida.

Folhas acuminadas, de bordos crenulados até à base. Planta pequena, não excedendo 1 cm.

3. Fissidens Curnowii, Mit. cfr. Parêdes de Coura: na freguesia de Bico, dentro de uma mina.

Caracteres do tipo, mas pedicelos verdejantes, de 8-12 mm. e cápsulas assimétricas, oblíquas, muito numerosas e bem desenvol- “vidas.

98 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA EB

4. Fissidens crassipes, Wils.

var. pusillus, nob. (nov. var.); cfr.

Pedras inundadas, à margem do Coura.

Planta tenella, vix 7 mm. attingens, obscure virens. Folia infe- riora minutula, superiora multo majora, perichaetialia longissima, lincali-lanceolata. Inflorescentia monoica vel synoica.

3 Schistidium rivulare (Brid.) = Grimmia rivularis, Brid. in Schrad. Bot. Journ. p. 276.

Nos penhascos e pedras do Coura, perto das Penices ; cfr.

Por uma notável convergência de carateres, resultante do mesmo habitat, esta espécie apresenta exactamente o mesmo facies do Cinclidotus fontinaloides, P. B. com o qual vive associada e por isso me passou despercebida durante tanto tempo. |

Na mesma região aparece também a espécie visinha Schistidium gracile, Roth.

6. Grimmia Sardoa, De Not.

var. gracilis, Fl. & Warnst.; cfr.

Julgo dever referir a esta variedade uma Grimmia, colhida sô- bre a terra desagregada dos rochêdos, à margem do Coura, onde forma largos tufos incoerentes, oliváceo-amarelados. Os caules, - prostrados e desnudados na base, são ténues e alongados, atingindo 4 cm. Às folhas, acamadas a sêco, recurvam-se vivamente sob a “acção da humidade e são na sua maioria múticas, apenas as supe-

riores terminadas por um pêlo curto, subliso.

7. Grimmia retracta, Stirt.; st. (Dixon determinavit). Valongo: na margem direita do Rio Ferreira, sôbre as pedras inundadas. Parêdes de Coura, sôbre um penhasco, em Mantelães. Esta espécie, conhecida em Inglaterra, é nova para o continente europeu. Dixon considera-a estreitamente aparentada com a Grim- mia Flartmani, Schp. (Veja-se Handbook of Brit. Mosses, ed. 1, pg. 562), da qual difere por um porte menor, pelas suas folhas esquar- rosas em toda a volta do caule quando húmidas, mais curtas e menos agudas, as inferiores sem ponta hialina, por vêzes obtusas; as células da base são tambêm mais curtas e largas, de parêdes

dio - ua RA

[3] ANTÓNIO MACHADO: APONTAMENTOS BRIOLÓGICOS * 99

estreitas, não sinuosas. Habita os logares húmidos, junto aos lagos e cursos de água.

8. Racomitrium aciculare, Brid.

var. padiculosum, nob.; cfr.

Nos regatos da Serra de Arga.

Differt a planta tipica caulibus elongatis, robustioribus, tomen- tosis, necque basi denudatis. |

9. Pottia littoralis, Mit.; cfr.

Num vaso de flóres da Companhia Hortícola do Porto.

Difere da P. truncatula, Lindb. pelas folhas inteiramente lisas, oblongo-espatuladas, ricamente clorofilinas e sobretudo pelas cá- psulas oblongas, não truncadas depois da queda do opérculo.

Io. Pottia minutula, Br. & Schp.

var. rufescens, Schp.; cfr.

Arredores de Lisbôa, abundante sôbre a terra argilosa. Cápsula cilíndrica. subglobosa no tipo !). Tufos arruivados.

11. Barbula convoluta, Hedw.

var. Sardoa, Br. & Schp.; cfr.

Parêdes de Coura, abundante nos muros. Folhas onduladas, muito maiores que no tipo.

12. Didymodon cylindricus, Br. & Schp.; st

Sôbre as rochas inundadas, no Jardim Botânico de Lisbôa. - Folhas muito compridas, lineares-lanceoladas, flexuosas a sêco, recurvado-patentes (esquarrosas) quando húmidas, distintamente denticuladas acima da base, como sucede no Eucladium verticil- latum, Br. & Schp.

13. Schistostega osmundacea, Web. & Mohr.; cfr.

“Coura: nas parêdes de uma mina, em Vascões.

Musgo inconfundível, cujo protonema reflecte uma bela luz verde-esmeralda e que lembra pela curiosa disposição das folhas um feto microscópio |

too =? BROTÉRIA : SERIE BOTANICA | [4]

14. Webera annotina, Schwgr.

? var. decipiens, Loesk.?; st |

Coura: nas parêdes saibrosas de uma mina em Mantelães.

Numerosos bolbilhos vermiformes na axila das folhas superiores, idênticos aos da Webera proligera, Kindb.; as folhas são porêm pla- nas longamente decurrentes, não lustrosas. (*) bia

15. Bryum marginatum, Br. & Schp. Bryol. Europ. 1v tab,, pag. 379; Schp. Syn. Musc. Europ. edit. 1, pg. 437; Broth. in Engl. & Prantl. Die Nat. Pfl. pg. 589; P. Cout. Musci Lusitanici, Pg. 77.

Famalicão : num talude saibroso, Vascões (Coura) na terra are- nosa à margem dum ribeiro. Em Vendas de Galizes (Beira) 2 à mar- gem da estrada ; cfr.

Folhas côncavas, de margem amarelada e nerv. castanha, ter- minando no vértice, levemente apiculadas. Cápsúla côr de púrpura, oblongo-píriforme, de longo colo, pendente. Tufos dourados.

Dixon ratificou a minha determinação. Devo acrescentar que . o Bryum marginatum apenas tinha sido colhido até hoje em Zwei- briicken por Bruch. Todas as outras localidades citadas são erró- | neas. Por isso Boulay chegou a duvidar da existência da planta e escreveu (Musc. Fr., vol. 1, pg. 252):

«Le Br. ERR me parait de plus en plus problêmatique. Cette Mousse se distinguerait du Br. erythrocarpum par ses feuilles simplement atgiies, entourées d'une marge distincte. Cette marge est figuree três saillante dans le Eneas Europea», cependant le texte est moins précis».

I6. Cryphaea Lamyi, C. Miil.; cfr.

Nos salgueiros, à margem do Coura.

(1) Extráio de um bilhete do snr. A. Luisier a seguinte passagem a êste respeito: «A Webera froligera (?) que encontrou deve sêr idêntica à que colhi em Salamanca e aqui (Pontevedra) e à que Dixon colheu no Algarve. Creio que não é a groligera; esta tem as folhas com margens recurvadas e não decurrentes. Fiz notar isto mesmo a Dixoú, que classificou depois a planta como sendo a Webera annotina, var. decipiens, Loesk.»

[5 | ANTÓNIO MACHADO : APONTAMENTOS BRIOLÓGICOS IOI

Folhas largas, subobtusas. Ramos alongados, subsimples, desnu- dados na base. Tufos verde-escuros.

Encontrada pela primeira vez em Portugal por I. Newton, submersa no Rio Leça.

17. Neckera pumila, Iedw.

var. Phillipeana, Mild.; cfr.

Parêdes de Coura, nos troncos.

Folhas bruscamente acuminadas em ponta piliforme. Encon- tram-se todas as transições para o tipo! E

18. Rhynchostegium confertum, Br. & Schp.

var. julaceum, nob. (nov. var.); cfr.

Coura, nas pedras húmidas.

4 planta typica distincta foliis eximie concavis, dense imbra- catis.

I9. Rhynchostegium rusciforme, Br. & Schp.

var. lusitanicum (Schp.) = Mypnum lusitanicum, Schp.; st

Mostrei ultimamente (Bulletin de la Société Portugaise des Sciences Naturelles. Séance du 19 décembre 1917) a identidade do Elypnum lusitanicum, Schp. com certas fórmas do Rhynchostegium rusciforme.

Essas fórmas são muito abundantes em todo o Alto Mindio: Quási sempre estéreis, fórmam tufos extensos, moles, deprimidos, de côr escura, por vêzes avermelhada, crescendo sôbre as pedras parcialmente inundadas, lembrando na verdade, pelo aspecto geral, um Limnobium.

Constituem, a meu vêr, uma variedade bêm distinta pelos ca- racteres mencionados e pelas folhas côncavas, exactamente imbri- cadas.

20. Plagiothegium silvaticum, Br. & Schp.; cfr.!

Coura: taludes muito húmidos.

Ainda não tinha sido colhido no estado fértil em Portugal e os seus frutos são certamente muito raros, visto tratar-se duma espé- cie característica da região silvática ou florestal, que em latitu-

102 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA 16]

des mais elevadas que a nossa atinge o seu completo desenvolvi. mento.

Contrariamente à descrição da maioria dos Autores, as cápsu- las são completamente lisas e mostram-se pelo contrário bem es- triadas nos exemplares portuguêses da espécie visinha Eda ganda: gium denticulatum, Br. & Schp.

Estas observações concordam por completo com as feitas em Inglaterra pelo snr. H. N. Dixon. (Op. cit., pg. 488).

No quadro seguinte vão referidos os caracteres distintivos das duas espécies, tais como elas se apresentam no nosso país:

Pl. silvaticum Pl. denticulatum I. Cápsula grande, lisa, de | I. Cápsula menor, estriada, ordinário suborisontal. : de ordinário suberecta. 2. Opérculo rostrado. 2. Opérculo apiculado. 3. Folhas não distintamente ; 3. Folhas distintamente com-

comprimidas, levemente contor- 7 primido-aplanadas. cidas. | |

4. Tecido muito laxo.

5. Planta dióica.

6. Tufos ordinariamente ma- ; tes.

Tecido mais denso. Planta monóica.

No E

Tufos lustrosos.

b) HEPÁTICAS

21. Riccia glauca, Lin.

var. Subinermis, Warnst.; cfr. |

Parêdes de Coura: sôbre a terra argilosa nos campos e taludes.

Cílios brancos (hialinos), curtos, por vêzes numerosos na extre- midade dos lobos do talo.

22. Sphaerocarpus californicus, Aust.; cfr.

Lumiar, na terra argilosa molhada, à beira da estrada.

As plantas portuguêsas dêste género tem sido todas referidas indistintamente ao Sphaerocarpus terrestris, Sm. No entanto a sua revisão impõe-se. Os especímens de Lisbôa mostram integralmente

AA po.

[7] ANTÓNIO MACHADO : APONTAMENTOS BRIOLÓGICOS 103

os caracteres, que Douin apontou como sendo o apanágio do Sgh. californicus (Revue Bryologique, 1907, n.º 6):

Esporos amarelo-escuros; alvéolos grandes, pouco numerosos, bem distintos, visíveis por transparência, separados por cristas pouco elevadas dum amarelo pálido e cobertas por finas papilas.

23. Aneura sinuata, Dum.; st.

Parêdes de Coura: nas pedras de uma mina, em Mantelães. Rara e estéril,

Em toda a Península, era conhecida em Monchique (Nichol-

son).

24. Cephaloziella Starkii, Schiffn.; cfr.

Póvoa de Lanhoso (G. Samp.); Coura: nos muros (A. Mach.).

Folhas pequeníssimas, não excedendo o diámetro transversal do caule, profundamente divididas em dois lobos divergentes, mais ou menos agudos. Anfigástros frequentes. Perianto descorado na parte superior, plicado. Planta tenuíssima, verde-castanha, dióica.

Parédes de Coura, 10 de Outubro de I9I8.

Antônio MACHADO.

J. F. Correa da Serra

Em méado do 18.º seculo nasceram em Portugal dous homens, que se tornaram celebres pela inteligencia e pelo que produziram, Brotero em 1774 e Correa da Serra em 1750. Ambos se de- dicaram com amôr ao estudo das plantas e ambos tiveram circun- stancias de vida semilhantes.

José Francisco Correa da Serra nasceu em Serpa a 6 de. Junho de 1750. Cedo teve de abandonar a patria emigrando para Italia em 1756, na companhia de seu pae, o medico Luiz Correa, que com os seus para ali foi, logo que saiu da Inquisição de Evora.

Na Italia se conservou em Napoles primeiro e mais tarde, e por mais tempo, em Roma, onde principalmente fês sua educação se- guindo a carreira eclesiastica, celebrando a primeira missa na basi- lica de S. Pedro.

Teve em Roma um encontro feliz. O Duque de Lafões, D. João de Bragança, companheiro, em Coimbra, do pae de Correa da Serra, tendo noticia de que este se encontrava em Roma, procu- rou-o, com ele conviveu e tendo ocasião de conhecer as aptidões e inteligencia do jovem estudante, tomou-o sob sua direcção.

Em Março de 1777, voltou Correa da Serra a Portugal e ele, o Duque de Lafões, então seu companheiro e amigo dedi- cado e outras pessoas notaveis lançaram as bases para a organi- sação da Academia real das sciencias de Lisboa, sendo ele um dos que mais com esse fim trabalhou. Parece fóra de duvida que a maior parte do estatuto dessa sociedade por ele fôra delineada.

Assim com 29 anos de edade, ocupava um logar de destaque na mais selecta sociedade lisbonense. .

Em 1786, foi para Paris e viveu até 1791. Em 1797, foi para Inglaterra, voltando d'aí para Paris, donde foi para a America do Norte em 1813, regressando a Portugal em Agosto de 1821.

Como explicação destas emigrações, diz-se que fôra o receio de perseguições e em especial se como causa da emigração para Inglaterra o receio que derivava de ter dado protecção ao sabio francês Broussonet, dizendo-se até que com ele embarcára.

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[2] JULIO A. HENRIQUES: J. F. CORREA DA SERRA 105

Alguma cousa de verdade poderá haver nestas afirmações. Deve notar-se porem que Correa da Serra não era mal visto pelo governo português, pois que o nomeou conselheiro da legação portuguesa em Londres e em 1816, ministro plenipotenciario junto do governo dos Estados Unidos, e lhe concedeu as honras de Ca- valeiro da Casa Real, Conselheiro de Estado, Conselheiro da Fa- zenda, Comendador da Conceição e Cavaleiro de Christo.

Com relação a Broussonet, é certo que este foi acolhido no edifício da Academia, (') mas tambem é certo que não foi para Inglaterra em companhia d'ele, pois que Broussonet partiu de Lisboa para Gibraltar em 28 de Janeiro de 1795, e Correa da Serra foi para Inglaterra em 1797.

É bastante notavel que Broussonet nunca se referisse a Correa da Serra nas cartas (?) que escreveu de Lisbôa. Ínclino- me a crêr que o motivo da ida a França, Inglaterra e America do Norte fôsse o' desejo de se instruir convivendo com os sabios dessas nações. : |

Em toda a parte deu provas de saber e de inteligencia. Prece- dendo um artigo de C. da Serra publicado na The American Review em 1812, lê-se o seguinte.

«A portuguese gentleman, now among us, the most eminent of literati of his country, and esteemed in the capitales of Europe as

" one of the most learned, and sagacious persons of his time, has

prepared for this Journal, an essay with the foregoing title... In what is now given, our readers will recognize the offspring of an acute, erudite, and philosophical mind».

Como prova do grande valor de Correa da Serra pode têr-se as honras que lhe foram conferidas. Foi doutor em Canones pela Universidade de Roma, socio fundador e segundo secretario perpetuo da Academia real das sciencias de Lisboa, da Sociedade

(1) Em carta datada de 2 de Dezembro de 1794 lê-se <... j'ai trouvé ici (Lisboa) de bons amis je suis logé avec le garde du Cabinet de I"'Academie des sciences au milieu de ce cabinet et d'une bonne Bibliotheque. J'herbo- rise, je ramasse beaucoup de graines et de plantes».

(2) Na bibliotheca do Jardim botanico de Coimbra ha copia dessas cartas.

I06 | BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [3]

real de Londres, da Sociedade Linneana, e dos Antiquarios de Londres, do Instituto de França, da Sociedade philomatica de Pa- ris, das Academias de Turin, Florença, Bordeus, Cretona, da So- ciedade de agricultura do Piemonte e da Toscana.

Em 1822, foi eleito deputado ás cortes pelo circulo de Beja. No ano seguinte, faleceu nas Caldas da Rainha, & 11 de Setembro, para onde tinha ido diabetico.

Portugal tarde, como sempre, se lembrou deste notavel portu- guês. Em 6 de Junho de 1904, foi colocada na casa onde nascera

uma lapide comemorativa e foi inaugurada por um grupo de pa-

triotas a Biblioteca publica -— Correa da Serra entregue aos cuida- dos da Camara municipal de Serpa, patria do illustre botanico. (!)

Correa da Serra não publicou obras de grande vulto, mas manifestou em escritos diversos a vastidão de seus conhecimentos e o valôr de sua inteligencia. Esses escritos são de natureza di- versa, mas formam dous grupos bem distinctos. Num Correa da Serra é naturalista, ocupando-se de botanica e geologia, no outro é literato.

Como botanico publicou nas Philosophical Transactions uma memoria com o titulo «On the fructification of the submersed algae». ;

Nesta memoria Correa da Serra mostra perfeito conheci-

mento da sciencia do seu tempo. Analisa os trabalhos feitos por |

diversos botanicos, que trataram do mesmo assunto, discute-os e apresenta uma hipótese para explicar o processo de fecundação dessas plantas. :

Que a fecundação se dava era opinião geral desde muito. A idea dos botanicos, fundada no que se conhecia nas fanerogamicas, era de que nas algas devia haver polen para se efectuar a fecun- dação. Uma dificuldade porem aparecia. A observação tinha mos- trado que os grãos de polen em contacto com a agua se alteravam completamente. D'aí a dificuldade da fecundação das algas, que viviam mergulhadas na agua.

"(?) Elogio a Correa da Serra porJoão Varela lido na sessão de 5 de Julho de 1904.

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[4] JULIO A. HENRIQUES: J. F. CORREA DA SERRA IO7

Fundando-se em observações feitas sobre algumas algas, nas quaes tinham sido encontradas pequenas vesiculas contendo sub- stancia mucosa com pequenissimos granulos e que nessas vesicu- las é que a seu tempo apareciam os corpos reprodutores, e como essa substancia mucosa se conservava na agua, Correa da Serra, depois de refutar as hipoteses anteriores apresenta a idea de que taes vesículas representam a flor sendo a substancia mucosa o ele- mento masculino e os granulos as futuras sementes.

Era hipotese de tanto valor como as anteriores. Não era nesta epoca ainda possivel conhecer o modo de fecundação das algas. bem mais tarde, quando o microscopio adquiriu consideravel. perfeição, foi possivel reconhecer os elementos sexuados e o modo de acção deles, e isto pouco antes de 1840. Anteriormente ti- nha sido observado o fenomeno da conjugação na Spirogira, mas mais tarde, De Bary nele reconheceu um modo de fecundação. De 1840-1870 com os trabalhos de H. von Mohl, De Bary, Pringsheim e muito especialmente de Thuret e Bornet reco- nheceram-se os pontos capitaes da fecundação das algas.

No volume vir dos Aunales du Museum foi publicada uma ex- tensa memoria com o titulo «Observations carpologiques», fra- gmentos, segundo Correa da Serra afirma, duma obra come- çada ha 9 anos, sob as vistas e conselhos do illustre presidente da Sociedade Real de Londres, com dous fins continuar a dissecção e descrição dos frutos e das sementes, tão habilmente começada por Gaertner —e conhecer a estrutura intima e a fisiologia dos frutos, trabalho que por deveres e circunstancias pessoaes não pôde ser continuado, publicando o que tinha relação com a primeira parte daquele trabalho..

É memoria de verdadeiro valôr, cuja introdução é magnifica- mente ordenada.

Gaertner tinha na descrição dos frutos atendido a seis partes

o pericarpo, o receptaculo, a forma das sementes, os tegumen-

tos destas, o albumen e o embrião.

Correa da Serra faz a critica dos termos empregados por Gaertner e substitue alguns por outros mais exactos e toma em consideração novos elementos para completa descrição dos frutos e das sementes.

Io8 . BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [5,]

Nesta parte da memoria vê-se bem qual era o gráu de conhe- cimentos botanicos e o -rigôr da observação.

Tomou para exame o pericarpo, placentação, dehiscencia, forma da semente, tegumentos desta, perisperma e embrião, acrescentando Juduviae, (') significando por este termo quaes- quer partes, acessorias ou não, que teem intimas relações com o fruto, taes como as escamas das frutificações das coniferas e cyca- daceas, o calis quando acompanha o desenvolvimento do fruto, até mesmo o pedunculo, que, como na frutificação do cajoeiro toma desenvolvimento notavel.

Mostra a importancia de todas estas partes justificando perfei- tamente a significação delas. É trabalho feito por mão de mestre.

Termina a introdução dizendo: «Do que observar, sempre que isso seja possivel, procurarei as consequencias imediatas para me- lhor estabelecer as afinidades das plantas, que as produzem».

Á introdução seguem-se as descrições dos frutos, infelizmente de 12 plantas. Essas descrições são AcstipAnTnERA de gravuras representando as partes descritas.

No volume xtv dos mesmos Annales du Museum foi publicada a «Memoire sur le germination du Nelumbo».

Tem por objecto a interpretação do modo como se efectua a germinação desta bela planta aquatica, e em oposição a outra me- moria sobre o mesmo assunto apresentado no Instituto de França. A opinião de Correa da Serra foi seguida por A. P. de Can- dolle, como se na «Introduction a la Flore de France». É um estudo anatomico-fisiologico da semente do Nelumbo e do modo como se efectua a germinação, que é notavel sob certos pontos de vista. |

No volume vr das Transactions of the Linnean Society, publicou Correa da Serra a descrição dum novo genero Doryanthes, oriundo da Nova Zelandia, genero proximo do genero AÁgave, e no volume v das mesmas Zyansacttons creou dous novos generos

(1) Este termo foi sugerido pelo que se diz no acto primeiro, scena ter- ceira do Menechmes de Plauto, onde se trata duma filha, cujo amante a ves- tia com roupas usadas pela mãe ::

Uxoris exuviae, induviae tuae.

[6] JULIO A. HENRIQUES: J. F. CORREA DA SERRA IOg -

de plantas do grupo das Auranciaceas, denominando-os Aegle e Feronia que foram aceites por botanicos autorisados e que ainda hoje são conservados.

Ainda sobre o ponto de vista sistematico, publicou extensa me- moria nos Annales du Museum com o titulo «Observations sur la famille des Orangers et sur les limites qui la circonscrivent».

Nessa memoria, Correa da Serra indica de modo rigoroso quaes os caracteres que devem ser tomados em consideração para a formação das familias vegetaes, dos quaes o primeiro é a sime- tria comum das partes da frutificação, e de não pequena importan- cia o porte geral das especies e todos os caracteres que nelas pos- sam ser observados. Em nota, com relação ao porte das plantas, indica um meio de grande valóôr, hoje muito seguido. Diz a nota: «Estou convencido de que a anatomia comparada das plan- tas poderá levar-nos ao conhecimento solido dos caracteres, que resultam do porte dos vegetaes. Qualquer outro meio permitirá apenas um palpite mais ou menos engenhoso. Desfontaines, com a bela descoberta da diferente organisação das monocotiledo- neas e dicotiledoneas, deu exemplo bem luminoso de quanto se deve esperar da anatomia comparada». Não se enganou nisto o sabio botanico, e hoje são bem conhecidos os resultados dessa forma de estudo da organisação vegetal.

Passando das generalidades ao estudo da familia das aurancia- ceas, toma a laranjeira como tipo, mostra qual é a simetria da flôr e do fruto, nota em seguida o porte dessa planta e, tomando em consideração todos os caracteres observados, faz desta familia os seguintes grupos.

Proportione partium ternaria 1. Triphasia. Staminibus liberis. Prop. part. quaternaria & Atalantia. Staminibus monadelphis. Prop. part. aut quinaria

3. Limonia. Staminibus liberis, bacca multiloculari.

IO BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [7]

4. Murraya. Staminibus liberis, bacca disperma, aut (abortu ?) monosperma. | A

Prop. part. quinaria

5. Citrus. Staminibus indefinitis polyadelphis, bacca multilocu- lari, loculis polyspermis pulpa farctis.

6. Áegle. Staminibus liberis indefinitis, bacca corticosa, multi- loculari, loculis polyspermis, pulpa cinctis.

7. Feronia Staminibus liberis definitis, bacca corticosa, multi- loculari, loculis polyspermis, pulpa cinctis.

8. Glycosmis. Staminibus liberis definitis, bacca 5-loculari pen- tasperma.

Exclue o genero Cookia, que Jussieu tinha incluindo nas au- ranciaceas e justifica essa exclusão. Comtudo, incluindo com razão o genero Murraya compreendido no genero Clausena de Bur- mann, que hoje é termo sinonimo de Cookia, tal exclusão não parece justa, acrescendo a isso que ele mesmo julga que do ge- nero Cookia se aproximam muito os generos Murraya e Glycosmis, parecendo ser um principio de mutação do tipo original do Citras, e primeiro passo de transição gradual para a familia dos Lausium (Meliaceas) ou por intermedio da Bursera para a familia das Ana- cardiaceas, mostrando reconhecer com clareza as relações inti- mas destas familias, relações hoje completamente admitidas.

Cita-se como tendo sido publicada no Buletin de la Société philomatigue, vol. xi uma «Memoire sur la valeur du perísperme, consideré come caractere d'affinité des plantes». Depois de varias diligencias pude conseguir copia do que diz respeito a tal memo- ria. Devo esse resultado ao Dr. H. Thomas do Museu britanico.

Tal memoria não se encontra no volume citado. No vol. 1 do Nouveau bulletin des sciences par la Société philomatique encon- tra-se uma noticia: d'essa memoria indicando as ideas apresentadas por Correa da Serra. Para dar conhecimento dela necessario era puder examina-la toda. Creio porem que não chegou a ser pu- blicada, tendo naturalmente apenas sido comunicada á Sociedade philomatica. |

Na «Notícia dos escritos do Conselheiro José Correa da

[8] JULIO A. HENRIQUES: J. F. CORREA DA SERRA. TRI RE SE ETA ss ACI Ae = iss ds

Serra» publicada na /llustração, jornal universal encontra-se men- cionada uma memoria àcêrca da identidade ou diferença do zuta- baga ou nabo da Suecia e da couve da Laponia, composta conjun- tamente com Mr. Cels. 7

Não conheço esta memoria, nem encontro indicação do modo e ocasião da publicação dela.

Alem das publicações botanicas Correa da Serra tambem “se ocupou de estudos geologicos, publicando, em 1799, nas Philo- sophical Transactions, uma memoria com o titulo «On submarin> forest on the coast of England» e uma outra, em 1811, nas Tyan- sactions of the American Philosophical Society, com o titulo «Obser- vations and conjectures of the soil of Kentucki». desta pude obter copia. | |

Nela Correa da Serra procura explicar a grande fertilidade:

de que gosa a parte do Kentucki denominada Elkhorn Tract. Com - esse fim descreve a constituição geologica e orografica dessa re- gião e d'aí tira os argumentos para a explicação. A constituição fisica da terra e a composição quimica dão explicação suficiente. A orografia mostrando a facilidade actual e anterior de transporte - de productos vegetaes para essa região confirma a explicação por ele formulada. - Assim conclue esta memoria: «From all the preceding consi- derations, | am disposed to conclude that the soil of the millions of acres wich constitute the Elkhorn Tract, and its ramifications, is the produce of the decomposition of an immense deposit of vego- tables, which the ocean had left uncovered by any other deposition. Such naturally, would have been the soil of all that large portion of country, were the coals are found at a constant depth in West Pennsylvania, West Virginia, and Ohio, if the vegetable depot had not been covered by the heavy materials wich form the few superincumbent strata».

Como está dito, Correa da Serra não se ocupou unicamente de botanica e de outros ramos das sciencias naturaes. Foi tambem literato de valôr, publicando nos Archives litteraires de VEurope .

escritos importantes. No vol. 1 (1804) desses arquivos publicou um estudo «Sur Iétat des sciences et des lettres en Portugal à la fin

112 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [9]:

du 18” siêcle», estudo que foi traduzido para português: por Francisco Freire de Carvalho, que o publicou em 1845 na obra de que era autor e que tem por titulo «Primeiro ensaio sobre historia litteraria de Portugal».

No vol. 1 dos mesmos arquivos, publicou um artigo «Sur Vagri- culture des arabes en Espagne» e ainda no vol. vmt um outro artigo «Sur les vrais successeurs des Templiers et sur leur état actual».

Nesse artigo, traduzido para português e publicado em 1845.

na Jlustração, considera como verdadeiros successores dos tem- plarios os cavaleiros de Christo, mostrando como El-Rei D. Diniz pôde conseguir que estes substituissem aqueles para todos os efeitos.

Em 1812, publicou no vol. 1v da The American Review of Flis- tory and Politics um extenso estudo tendo por titulo «General considerations upon the past and future state of Europe».

Tendo terminado a publicação da American Review, foi publi- cada noutro jornal a continuação deste artigo com o titulo «Heads of an essay on the future state of Europe».

Alem destas publicações, outras de menor importancia sairam a lume, taes como um discurso recitado na sessão de 24 de junho de 1822 da Academia das sciencias de Lisboa; introdução a algu- mas obras publicadas pela Academia.

Da correspondencia particular com o professor Vandeli, com o Conde da Barca, (*) com D. Rodrigo de Sousa Couti-

nho (?) e com o Bispo Cenacula (2) ha documentos. Nessa cor-

respondencia ha provas do interesse que Correa da Serra tinha pela introdução de novas culturas de plantas em Portugal e vê-se tambem que a vida nem sempre lhe foi prospera. Tudo mostra que foi homem de grande valôr e de grande acti- vidade. JuLio A. HenrIQUES..

(1) Cartas ao Conde da Barca (Arquivos de historia de Medicina por- tuguesa de Maximiano Lemos e João Meira, 1912, n.º 1,2€ 6).

(%) B. Osorio Jornal de Sc. Mat., Phys. e Naturaes, n.º 3, serie 3.º

(3) Existem na Bibliotheca de Evora trinta cartas dirigidas ao Bispo Cenaculoe uma a Mr.Robert dando a descrição de Lisboa.

Contribuição para 0 estudo das diatomcgns dos Ests idoso Bra

Por €C. ZIMMERMANN S. J. (Continuado da pag. 24)

é

Fam. NAVICULACEAE (Kuetz.) Heib. Gen. Navicula Bory

rectangulata Greg. var. Regula Grun. em Cleve Diatoms from the West Indian Archipelago pag. 5, t. 1, fig. 3. Praia de Itaparica.

Stauroptera Grun. var. parva Grun. Wien. Verhandl. 1860, passsÃ6 to 2) 19. Rio Barbado, afíluente do Cincorá (R. P. Dialer 3, Riacho S. João: Caeteté (R, P. Dialer!), Rio de Contas (R. P. Tor- rend.

Torpedo Zimm. Brotéria, vol. xvr, I9IS, pag. 86, Est. Iv, fig. 2. Rio de Contas (R. P. Torrend 1.

acrospheria (Rabenh.) Bréb., Piunularia acrospheria Rabenh.

Suess.: Diat. pag; 45, t./6, £.:36,:W. Sm. Br. Diat. 1, pag. 58,

t. 19, f. 183, Pinnularia Tabellaria b. acrosphaeria Rabenh.

Fl. Eur. Algar. 1, pag. 211, Brun Diat. Alp. pag. 86, t. 9, f. 26. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

Floridae Brun Le Diatomiste vol. 1, t. 17, f. 107-108. Santos.

submissa Zimm. Brotéria, vol. xvr, IOIS, pag. 85, Est. im, fig. 12. Praia de Itaparica.

gracilis Kuetz. var. schizonemoides V. H. Syn. p. 83, t. 7, f.9-10, Schizonema neglectum Vhwait.

ELG o BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [138]

Santo Amaro do Catú na ilha de Itaparica.

digito-radiata (Greg.) Ralfs var. Cyprinus (W. Sm.) V. H. Syn. pag. 86, t. 7, f. 3, Prnnularia Normanii Rabenh. Fl. Eur. Al- gar. 1, pag. 217, Pinnularia Cyprinus W. Sm. Br. Diat. 1, pag. 57 bo VEL, 170. | | Nazareth (R. Conego Ranulpho de Farial).

Gastrum Ehr. var.? Placentula V. H. Syn. pag. 87. Num regato em Santo Amaro do Catá na ilha de Itaparica.

Gastrum Ehr. var. exigua (Greg.) Grun. em Cl. e Gr. Arct. Diat, pag. 31, Piunularia exigua Greg. Micr. Journ. 1854, t. 4, f. 14, Pinnularia mutabilis Greg. Trans, Micr. Soc. 1855, t. 2,f. 18 b?

Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!)

mutica Kuetz. Bac. pag. 93, t. 3, f. xxxrr, Rabenh. Suessw. Diat. pag. 38, t. ví, f. 81, Schum. Koenigsberg. Schrift. 1862, f. 43, Grun. Wien. Verhandl. 1860, pag. 539, t. 11, f. 16, O'Meara Ir. Diat. p. 412, t. 34, f. 21, Rabenh. FI. Eur; Alec, paeriss, Brun Diat. Alp. pag. 71, t. 7, f. 7, Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 40, V. H. Syn. pag. 95, t. 10, f. 19, Stauroneis Dumont Bréb., Stauroneis polymorpha Lagerst. Diat. Spetsb. o. Beer. Eil. pag. 39, t. 1, f 12, Navicula e Stauroncis Semen Ehr. Microgeol., Stau- roneis Cohnit Rabenh. Alg. pag. 962, Rabenh. Fl. Europ. Alg.1,, pag. 249. ; Rio Pardo (Djalma Maial).

mutica Kuetz. var. Goeppertiana (Bleisch) CL. e GrayArct.'Diat: pag. 41, V. H. Syn. pag. 95, t. 10, f. 18, 18 Db, Szauroneis pu- mila Auersw. em Rabenh. Alg. n. 1145, Navicula Goechpertiana Bleisch em Rabenh. Alg. n. 1183, Fl. Eur. Algar. 1, pag. 248. De um regato em Santo Amaro do Catáú na ilha de Itapa-

rica.

mutica Kuetz. var. producta Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 41. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Farial).

| |

[139] C. ZIMMERMANN : AS DIATOMACEAS DO BRAZIL IIS

mutica Kuetz. var. ventricosa (Kuetz.) CI e Gr. Arct. Diat. pag. 41, V. H. pag. 96, t. 4, £ 1, Db. Stauroneis ventricosa Kuetz. Bacill. pag. 105, t. 30, f. 27, Species pag. 91. Rio Pardo (Djalma Maial).

mutica Kuetz. var. subundulata V. H. Syn. t. 10, f. 20 b. Rio Pardo (Djalma Maia).

mutica Kuetz. var. quinquenodis (Grun.) V. IH. Syn. pag. 95, t. IO, f. 21, Navicula quinquenodis Grun. Wien. Verhandl. KSSo, pap. B225 ti 11/33; 1903, pag 149, do lg, fig, Cl e Gr. Arct. Diat. pag. 41.

Rio Pardo (Djalma Maial!).

Obs. É de notar que os exemplares estudados teem a perola caracteristica muito bem pronunciada e contam 25 es- trias em 10 y. Varias vezes tenho observado que as especies que vivem nos tropicos teem uma estriação mais cerrada.

Crucicula (W. Sm.?) var. protracta Grun. em Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 35, t. 2, f. 36, (Navicula protracta), MW: E. Syn, pag. 96, Suppl. f. 27.

Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

serians (Bréb.) Kuetz. var. minor Grun. V. H. Syn. t. 12, £. 9, Truan Diat. Astur. pag. 37, t. 1, f. 27. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

formosa Greg. var. jaguaripensis Zimm. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

delawarensis vd em Cle M. Diat. n. 211, Ad. Schm. Atlas

t. 244, f. 11, De Toni Syll. Alg. pag. 192. Praia de Itaparica.

Gen. Libellyus Cleve

Grevillei (Ag.) Cleve Diat. of Arct. Sed 1873, pag. 18, n. 77, Diat.

16 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA | [140]

from West Ind. Archip. p. 10, Navicula Libellus Greg. Diat. ot Clyde pag. 528, t. 14, £ I0I, Návicula Delognei V. H. Syn. pag. IIO, t. II, f. 13, Navicula Grevillei Heib. Consp. pag. 83, Cleve Diat. Spetsberg. 1864, pag. 665, Schizonema Grevillei Ag. Consp. pag. 199, Kuetz. Bacill. pag. II4, t. 5, É 14, t. 26, » 4 V. H. Syn. pag. TIO, t. 16, f. 2, W. Sm. Br.'Diat'm, 77, t. 58, f. 364, Monema comoides Grev. Se. crypt. FI. 58, Conferva comoides Engl. Bot. t. 1700, Monema Grevillei Menegh. em Linnaea, Bangia quadripunctata Lyngb. Hydrophyt. Dan. t. 26, De Toni Syll. Alg. p. 201. Porto Alegre. Gen. Stenoneis CL.

radiata Zimm. Brotéria, vol. xvt, 1918, pag. 93, Est. 1v, fig. 1. De um rego em Belem da Cachoeira.

Gen. Stauroneis Ehr.

anceps Ehr. var. graeilis (Rabenh.) Brun Diat. Alp. pag. 80, t. 9, ft. 1, Stauroneis gracilis Rabenh., De Toni Syll. Alg. pag. 211. De um rego em Santo Amaro do Catú na ilha de Itaparica.

Gen. Schizostauron Grun.

brasiliense Zimm. Brotéria, vol. xvr, IOIS, pag. 86, Est. 11, hg. 3. :

Rio Caiximbão, afíluente do Parahyba, Est. do Rio (Car- los de Freitas Lima!)

Gen. Pleurosigma W. Sm.

Scalprum (Gaillon) Ralfs em Pritch. Inf. pag. o19, Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 551, Sm. Sp. T. n. 411, Rabenh. Fl. Eur. Algar. 1, pag. 236, Truan Diat. Astur. pag. 50, t. 3, f. 8, Perag. Pleu- ros. t. 7, f. 2-3, Navicula Scalbrum Gaill. e Turp. Mém. du Museum t. xv, t. IO, f. 3 (1827), Ehr. Inf. pag. I8I, n. 229, t. xut, f. xt, Kuetz. em Linnaea 1833, pag. 556, Bac. pag. 102,

LIMI) C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL = REY

. 30, f. 13, Cymbella Scalprum Ag. Consp. pag. Is, De Tantó , dl. Alg. pag. 248. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Farial).

Wansbeckii Donk. Trans. Micr. Journ. vi, 1858, pag. 24, t. 111, É. 7, Raberho Pl BmrAto: ropap. 238;0H, L. Sm; Sp. Tn, 4E8P) Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 56, Perag. Pleuros. t. 7, f. 23-26, De Toni Syll. Alg. pag. 251.

Rio Inhahuma, afíluente do Pacuhy: Macio do SS. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!).

Fam. CYMBELLACEAE (Kuetz.) Grun.

Gen. Cymbella Ag.

capitata Zimm. Brotéria, vol. xvr, I9I8, pag. 93, Est. Iv, fig. 4. Rio Caiximbão, affluente do Parahyba: Est. do Rio (Ca r- los de Freitas Limal).

Gen. Amphora Ehr.

Erebi Ehr. f. cymbifera (Greg.) Amphora cymbifera Greg. em Ad, Schm. Atlas t. 25, f. 35, De Toni Syll. Alg. pag. 387. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

Fam. GOMPHONEMACEAE (Kuetz.) Grun. Gen. Gomphonema Ag.

Berggrenii Cl. Ad. Schm. Atlas t. 240, f. 26-30. Rio Caiximbão, affluente do Parahyba: Est. do Rio (Ca r- losdeFreitas Lima!).

montanum Schum. var. subelavatum Grun. em V. H. Syn. pag. 125, t. 23, f. 38, Gomphonema subclavatum Grun. Diat. Fr. Jos.

* Land: pag. 46, t. 1, É 13, De Toni Syll. Alg. pag. 425. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!) Rio

|

IIS BROTERIA : SERIE BOTANICA [142]

——

Inhahuma, afluente do Pacuhy: Municipio do SS. Coração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!).

gracile Ehr. var. aurita A. Br. Ad. Schmidt Atlas t. 236, £ 24. Rio Pardo (Djalma Maia!).

gracile Ehr. var. lanceolata K. Ad. Schm. id 236, f. 25-28. Rio Pardo (Djalma Maia !)

Fam. ACHNANTHACEAE (Kuetz.) Grun. Gen. Achnanthes Bory

longipes Ag. forma minor Cl. Diat. West. Ind. Archip. pag. Io. Praia de Itaparica.

inflata (Kuetz.?) Grun. Alg. Novara pag. 98, Cl. e Gr. Arct. Diat.' pag. 10, Achnanthes ventricosa Ehr. Mikrogeol. t. 1, f 3-19, Stauroneis inflata Kuetz. Bacill. t. 30, f. 22, Monogramma VCn- tricosa Ebr. Abh. 1843, Monogramma Smithiana Grev.?, De Toni Syll. Alg. pag. 475. Rio Inhahuma, afíluente do Pacuhy; Municipio do SS. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!); Nazareth (R, Co- nego Ranulpho de Faria!). |

Fam. NITZSCHIACEAE Grun. | Gen. Bacillaria Gmel.

paradoxa (Gmel.) Grun. em Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 85, V. H. Syn. pag. 176, t. 61, f. 6-7, Nitzschia paradoxa Gmel. em Linn. Syst. Nat: ad. xt, vol. vt, 1788, Syn.-t. xxx e LX, É 270, Ehr. Abh. 1831 e 1833, Inf. pag. 196, n..269, t. xv, f. 1, Has- sall Freshw. Alg. t. 93, f 10, Kuetz. Bacill. pag. 63, t. 21, f. xvrrr, Sp. pag. 40, W. Sm. Diat. 1, pag. IO, t. xxxm, f. 279 e t. 1x, Rabenh. Alg. n. 361 e 743, Pritch. Inf. t. 1x, f. 166 e 167, Nitzschia paxillifera Heib. Consp. pag. 113, Vibrio paxil

[143] C. ZIMMERMANN: AS DIATOMACEAS DO BRAZIL IIQ

lifer Mueller Inf. 1786, pag. 54, t. vm, f. 3-7, Oscillaria paxil- fifera Schrank em Nov. Act. Acad. Leop. xr, 2, pag. 534, Bacillaria Muelleri Turp. em Dict. Sc. nat. 1818, t. 1, f. 1, De Toni Syll. Alg. pag. 493.

Nazareth (R. Conego Ranulpho de Farial),

hungarica Grun. em Wien. Verh. 1862, pag. 568, 5. xxrr, £ 13, Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 73, Rabenh. Fl. Eur. Alg. 1, pag. 153, nesta Do EM, 1600; Em f;2, Vo HH. Syn. pag. 173, E-S4, f. 19-32, De Toni Syll. Alg. pag. 504.

* Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria)...

apiculata (Greg.) Grun. em Cl. e Gr. Arct. Diat. pag. 73, V. H. Syn. pag. 173, t. 58, f. 26-27, Tryblionella apiculata Greg. Micr. Journ. v, pag. 79, t. 1, f 43, Rabenh. FI. Eur. Alg. 1, pag. 148, Synedra constricta Kuetz. Bacill. pag. 64, t. 3, f. 70, Vitzschia constricta Rabenh. Fl. Eur. Alg. 1, pag. 152, De Toni Syll. Alg. pag. 505.

Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!)

fasciculata Grun. Kasp. Alg. 1878, pag. II9, V. H. Syn. pag. 179, t. 66, f. 11-13, Homocociadia sigmoidea W. Sm. Br. Diat. n, pag. 81, De Toni Syll. Alg. pag. 532. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

obtusa W. Sn. var. brevissima Grun. em V. H. Syn. pag. 180, t. 67, f. 4, Typ. n. 400, De Toni Syll. Alg. pag. 534. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!).

obtusa W. Sm. var. scalpelliformis Grun. em Cl. e Gr., Arct. Diat. pag. 92, V. H. Syn. pag. 180, t. 67, f. 2, De Toni Syll. Alg. pag. 534. Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!). Gen. Dentícula Kuetz.

Dusenii Cl. Le Diatomiste, vol. 1, pag. 46, t. Ix, f. 14.

120 BROTERIA : SERIE BOTANICA! [144]

E SEA + = A e

Praia do Tombo: Guarujá, Santos (Djalma Maia!). Fam. SURIRELLACEAE (Kuetz.) Grun Gen. Surirella Turp.

robusta Ehr. var. splendida ei V. H. forma constrieta Elnsts Ad. Schm. Atlas t. 283, f. indueta Ad. Schm. Atlas t. 20, fito, £. 24, É. 15,/25 Tom Svil. Alg. pag. 596. Nazareth (R. Conego Ranulpho de PE

Fam. FRAGILARIACEAE (Kuetz.) De Toni Gen. Synedra Ehr.

Acus Kuetz. Bacill. pag. 68, t. 15, f..7, Rabenh. Suessw. Diat. pag. 56, to. 4 142, Gran: Wien. Verh. 1862, pag. 398, t. vim, f. 22, V. HH. Syn. pag D5 1 67 30/14; Syuedra tenuis Kuetz. Bacill. pag. 68, t. 14, f. 12, Rabenh. -Alg. n. 1102, Syuedra tenuissima Kuetz. Baccil. t. 14, f. 6, Frusulia tenuissima Kuetz. Syn. Diat. pag. 24, £ 22, Exilaria tenuissima Bréb. mscr. Syuedra Oxy- rhyncus W. Sm., Synedra gracillima Rabenh. Suessw. Diat.

“t.4, f 20, d-e, Synedra Acula Kuetz. Bacill. pag. 65, t. I4, f. 20, Rabenh. Suessw. Diat. pag. 54, t. 15, f. 1, FI. Eur. Alg. 1, pag. 137, Grun. 1. c. t. vm, £ 15, Synedra apiculata Rabenh. Suessw. Diat. pag. 56, t. 4, f. 20 a-c, De Toni Syll. ue pag. 656.

Rio Rs affluente do Pacuhy: Munícipio do SS. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!). |

Acus Kuetz. var. delicatissima (W. Sm.) Grun. em V. H. Syn. pag. 151, t. 39, £ 7, Synedra delicatissima W. Sm, Br. Diat. 1, pag. 72, t. 12, f. 94, De Toni Syll. pag. 656.

Rio Inhahuma, affluente do Pacuhy : Municipio do SS. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!).

C. ZIMMERMANN. AS DIATOMACEAS DO BRAZIL I21

Acus Kuetz. var. angustissima Grun. V. HH. Syn. pag. 151, t. 39, f. 10, De Toni Syll. Alg. pag. 657. Rio Inhahuma, affluente do Pacuhy : Municipio do 55. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen ).

affinis Kuetz. var. obtusa Pant. Foss. Bacill. Ung. u, pag. 64, t. 26, É 377, 380, De Toni Syll. Alg. pag. 662. - Nazareth (R. Conego Ranulpho de Faria!) Praia do Tombo: Guarujá, Santos (Djalma Maia!).

Fam. LICMOPHORACEAE Kuetz. Gen. Licmophora Ag.

gracilis (lthr.) Grun. em Iedwigia 1807, pag. 34, V. H. Syn.

t. 46, f. 13, Podosphenia gracilis Ihr. Inf. t. 17, f. 6, Kuetz.

Bacill. pag: 121, t. 9, fx, 4, x De Toni Svll. Alg. pag. 732. Praia de Itaparica. |

Fam. EUNOTIACEAE (Iluetz.) De Toni

Gen. Eunotia Ehr.

fragilarioides Zimm. Broteria, vol. xvr, I9IS, pag. 87, Est. Iv, fig. 5.

De um rego em Belem da Cachoeira.

Zygodon Ehr. var. curta IHust. Ad. Schm. Atlas t. 287, 1. 9. Num rego em Santo Amaro do Catú.

Gen. Cystopleura Bréb.

gibba (Ehr.) Kunze Revis. gen. plantar. 11, pag. 891, Lpithemia “gibba (Ehr.) Kuetz. Bacill. pag. 35, t. 4, f. xx, W. Sm. Br. Diat. 1, pag. 15, t. 1, f. 13, Rabenhorst Suessw. Diat. t. 1, f. 3, Alg. n. 450 e 1362, Grun. em Wien. Verh. 1862, pag. 327, t. vr, f. 7, Weisse Diat. 1860, t. 1, f. 4, Pritch. Inf. pag. 759;

122 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [146]

t. 12; f.:27, Brun .Diati-Alp: pass au tovaçoé crus tono E RA H. Syn. pag. 139, t. 32, £ 1-2, Navicula gibba Ehr. Verbr. t. 3,1, É 39, Navicula uncinata Ehr. Abh. 1830, pag. 64 e 1832, pag. 84, Cymbella incrassata Bréb. Alg. Falaise t. vu, De Toni Syll. Alg. pag. 780. Ad Schm. Atlas t. 253, f. 2. Praia do Tombo: Guarujá, Santos*(Djalma Maia!.

gibba (Ehr.) Kunze var. ventricosa (Ehr.) Grun. 1. c., Epithemia ventricosa Kuetz. Bacill. t. 30, f. 9, Rabenh. Suessw. Diat. pag. 17, t. 1, f' 22, Alg..n. 1182; Wo. Sm. Br. Diat. 1, pago ESpta, f. 14, Weisse Diat. 1860, t. 1, f. 5, 1864, Epithemia gregaria Bréb. em Kuetz. Species, pag. 4, De Toni Syll. Alg. pag. 781, Ad. Schm. Atlhas t. 253, f. 17. Rio Inhahuma, affuente do Pacuhy: Municipio do SS. Co- ração de Jesus da Inconfidencia (Meissen!).

Fam. BIDDULPHIACEAE (Kuetz.) Heib. Gen. Hydrosera Wallich

brasiliensis Broteria, vol. xvr, 1918, pag. 94, Est. av, fig. 6.. Santos. |

Fam. MELOSIRACEAE (Kuetz.) De Toni Gen. Paralia Heib. .

sulcata (Ehr.) Cl. var. biseriata Grun. Diat. Fr. Jos. Land. pag. 41. Santo Amaro do Catú, na Ilha de Itaparica.

secmaio Bo G =—

FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE

PAR A. LUISIER S. J.

14. Mousses de Galice

La Flore bryologique de Galice, grace surtout aux herborisa- tions de M. A. Casares Gil, est "une des mieux connues de VEs- pagne; elle en est certainement une des plus riches. Dans son récent ouvrage, ()) M. Casares Gil énumére 130 espêces pour les quatre provinces. Ce chiffre est certainement bien inférieur à la réalité. :

Le regretté P. Merino, si connu pour son bel ouvrage sur la Flore phanérogamique de Galice, a récolté aussi de nombreuses mousses. Elles furent étudiées, en partie, par M. Glowacki, de Marbourg, et sont encore, pour la plupart, inédites. Dans le n.º de mai I916 du Boletin de la R. Sociedad Espaúola de Historia Na- tural, le R. P. Merino a publié une liste de 30 espéces et variétés récoltées en (Gralice et nouvelles encore pour "Espagne, quelques+ unes même pour la Péninsule. Presque toutes avaient été déter- minées par Glowacki. Ce travail renferme de vraies surprises, “et, si les déterminations de M. Glowacki et du P. Merino se confirment toutes, il élargit considérablement Vaire de certaines espéces. Citons par exemple, Brachydontium trichodes, Anoectan- gium compactum, Weisia Alberti, Weisia Wimmeriana, etc. Je puis, des maintenant, confirmer plusieurs des indications du P. Merino. Campylostelium strictum, par exemple, est três commun aux envi- rons de Pontevedra et y fructifie abondamment. Il en est de même de Ditrichum subulatum et de Gymnostomum calcareum. Andreaca Rothii n'est pas rare sur les blocs granitiques du sommet de la Fracha, prês de Pontevedra, et probablement aussi des autres mon- tagnes de Galice. La forme typique de Zygodon viridissimus est

(1) Enumeración y distribución geográfica de las Muscíneas de la Pe- nínsula Ibérica. Madrid 1915.

-

E o 124 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [521.

commune sur les ceps de vignes et sur les chênes à Salcedo, Lou- rizán, Povo, etc.

Par contre, je crois qu'il faut attendre de nouvelles recherches avant d'inscrire définitivement dans la liste des mousses de Galice et même d Espagne, quelques unes des especes indiquées dans larticle en question. Les exemplaires, du moins, que j'ai trouvés sous les noms de Dicranodontium longirostre, Pottia Heimii, Anoe- ctangium compactum, Campylopus adustus, C. turfaceus, etc., dans les collections du P. Merino, ne confirment point cette détermi- nation. ,

" Avant de mourir, le P. Merino, qui m'honorait depuis long- temps de son amitié et nourrissait, encore peu de temps avant sa mort, !'espoir de publier, avec ma collaboration, la flore des mous- ses de Galice, me laissa, en souvenir, tout son matériel bryologi- que si laborieusement réuni par lui, dans ses excursions a travers toutes les provinces de Galice. J'espêre un jour publier, comme un hommage à sa mémoire et une contribution considérable à la flore de Galice, la liste de toutes ses récoltes. Mais la révision, de ce matériel est à peine commencée. En attendant, jai cru devoir in- clure, parmi les 52 mousses nouvelles pour la Galice, que j'énumêre dans la seconde partie de ce petit travail, un certain nombre d'es- peces spécialement intéressantes que j'ai trouvées, jusqu'à présent, dans les collections de mon inoubliable ami. Mes excursions bryo- logiques ont été, jusqu'ici, limitées aux environs de Pontevedra, que le P. Merino n'a pas explorés, du moins au point de vue bryologique. J espere pouvoir, par de nouvelles contributions, com- pléter ce premier article sur les mousses Galice et étendre mes recherches à de nouvelles régions. Avant de rendre compte de mes propres découvertes, et comme point de départ de futurs tra- vaux, je crois faire couvre utile en donnant la liste déja longue des mousses connues jusqu'iici en Galice. Ce sera, je Iespere, contri- buer à faire connaitre les richesses botaniques de cette magnifique région d'Espagne. (!) |

(1 Les espêces publiées pour la premitre fois par le P. Merino sont marquées d'un astérisque. Pour les raisons indiquées dans le texte, j'ai omis quelques espêces citées par lui. Presque toutes les autres données de

ad

3) A. LUISIER: FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE

ty tus

Liste des espêces indiquées jusqu'ici en Galice

Sphagaum subnitens Russ. et Warnst. P.: Cuntis, La Estrada. L..: Puebla de S. Julian. C.: Santiago.

S. compactum D. €C. O.: Ginzo de Limia.

S. subsecundum (Nees) Limpr. €'.: Vilaboa.

S. pufescens Limpr. (.$. Gravetii Russ.) C.: Allariz, Curtis, Santiago. P.: Cuntis, Morara.

S. eymbifolium Ehrh. L.: Valle de Oro. €C.: Santiago.

* Andreaea Rothii W.et M. P.: Monte Alova. (t)

* Bruchia vogesiaca Schw. O.: Bande. Magnifique exempl. en fr.

* Pleuridium alternifolium (Dicks.) Rabenh. P.: Camposanoos.

Pl. subulatum (Hedw.) Rabenh. C'.: La Corura. P.: Cuntis, Mo- raria.

* Ditrichum subulatum Hpe. P.: Environs de La Guardia. La plante est commune aussi aux environs de Pontevedra. (2)

Ceratodon purpureus (L.) Brid. Abondant dans tout le N. O. de la Péninsule (C. Gil). La var. pallidisetus Luis. est la plus commune. Var. flavisetus Limpr. dans la prov. de Lugo.

Dicranella varia (Hedw.) Commun dans les terrains argileux de tonte la Péninsule (C. Gil). Le P. Merino a indiqué la var. tenella asso- ciée au type à Camposancos.

D. heteromalla (Dill.) Schp. €'.: La Corura. P.: Moraia; La Es- trada.

Rhabdoweisia fugax (Hedw.) Br. eur. —L.: Lugo. O.: Santa Marina del Monte.

Oreoweisia Bruntoni (Sm.) Milde €C.: Pico Sagro.

Dicranoweisia cirrata (L.) Lindb. EL. : Lugo. €C.: Santa Cruz.

Dieranum scoparium (L.) Hedw. Commun.

D. flagellare Hedw. P.: Castro-loureiro.

* Campylopus subulatus Schimp. P.: La Guardia (det. Glow).

C. flexuosus Brid. Toute la Galice. Je ai souvent trouvé en fruits aux environs de Pontevedra.

cette liste sont extraites de excellent travail de M. Casares Gil et repo- sent, pour la plupart, sur ses propres herborisations. Les quatre provinces de Galice sont indiquées par leurs initiales: €'.=- Corufa; EL. Lugo; O. = Orense; P. = Pontevedra.

(1) Le P. Merino cite aussi A. crassinervia dans deux localités de la Prov. d'Orense: Rocas et Ramilo. Je n'ai pas vu les exemplaires de Rocas, mais ceux de Ramilo appartiennent à A. crasstfolia Luis. (voir plus bas).

(2) Le P. Merino indique aussi D. pallidum (Schr.) Hpe. mais les exem- plaires de ses collections que j'ai trouvés sous ce nom appartiennent à Vespéce précédente.

h

126 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [54]

Var. paradoxus Wils. —- P.: Castro-loureiro.

C. fragilis (Dicks.) Br. eur. P.: Cuntis.

€. polytrichoides De Not. Abondant dans toute la RCE ou 11 fruc- tifie assez souvent. (1)

C. brevipilus Br. eur. Sur tout le littoral de Galice.

Leucobryum glaucum (L.) Schimp. Commun,

Fissidens bryoides (L.) Hedw. O.: Santiago.

* Var. Hedwigia Limpr. (4. impar Mitt.) €'.: Vallée du Sar.

* F. incurvus Stark. P.: Camposancos.

* F. tamarindifolius (Don.) Brid. P.: Tuy (det. Gia

F. adianthoides (L.) Hedw. P.: Cuntis.

F. serrulatus Brid. P.: Marin (Luisier).—Cette espêce, que j'avais

indiquée dans cette localité, dans un article précédent, est três abondante -

au bord des ruisseaux et des sources aux environs de Pontevedra et, sans doute, dans toute la province. Une forme halophile, à tiges courtes, croit en abondance au bord de la Ria prês de Lourizán.

F. polyphyllus Wils. P.: Castro-loureiro.

Var. lusitanicus Par.) (4. Welwitsçhii Schimp.) €.. Santiago.

Weisia viridula (L.) Hedw. Dans toute la Péninsule,

* W. Wimmeriana (Sendtn.) Br. eur. P.: La Guardia (det. Glow.).

* W. Alberti Corb. P.: Camposancos (det. Glow).

* W. crispata (Br. germ.) Jur. P.: Environs de La Guardia, Goyán, Tuy (det. Glow.).

* Gymnostomum caleareum Br. germ.— P.: Environs de La Guáidia;

Jai vu souvent la plante sur les vieux murs aux environs de Pontevedra. Je nai pas vu G. vupestre que le P. Merino cite aussi. L'indication de Hymenostylium curvirostrum me semble inexacte. * Gyroweisia tenuis Schimp. P.: Camposancos (det. Glow). * G. reflexa (Brid.) Schimp. P.: Camposancos (det. Glow.). Eucladium vertieillatum (L.) Br. eur. Toute la Péninsule. Trichostomum erispulum Bruch. €.: La Corufia. P.: Cuntis. Tr. litorale Mitt. P.: Ria de Arosa. Timmiella Barbula (Schw.) Limpr. P.: Castro-loureiro. Tortella nitida (Lindb.) Broth. O.: Santa Cruz. Tortella squarrosa (Brid.) Limpr. €.: Pasaje. P.: lle de Areoso. Barbula vinealis Brid. Var. eylindriça (Tayl.) Boul. Eu.: Mon- dofiedo. B. convoluta Hedw. O: Pasaje.

(1) Selon le P. Merino, le C. atrovirens serait abondant dans les prés hu- mides des bords du Mifio. La plante a été déterminée par Glowacki; les exemplaires cependant que jen ai vus se rapportent évidemment au é poly- trichoides.

[55] A. LUISIER: FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 127

Pottia truncatula (L.) Lindb. Orense.

Un Poítia des environs de La Guardia a été déterminé par Glowa- cki comme étant le P. Heimii. L'exemplaire de Vherbier du P. Merino que je trouve sous ce nom ne lui appartient certainement pas.

Aloina ambigua (Br. eur.) Limpr. C.: Santiago.

Tortula cuneifolia (Dicks.) Roth. €.: Santa Cruz; Santiago. P.: Vigo.

T. muralis (L.) Hedw. Commun.

T. aestiva (Brid.) P.B. €.: Rianjo.

T. marginata (Br. eur.) Spruce €.: Santa Cruz. Cette plante est aussi três commune aux environs de Pontevedra et y fructihe abondam- ment. Une forme à feuilles três élargies ressemble beaucoup à 7. Solmsiir. Elle s'en distingue par les bords des feuilles formés de deux couches de cellules et par les spores de g-10 u seulement.

* T. Solmsii (Schimp.) Roth. P.: La Guardia (Merino, det. Glow.) C'est fort possible qu'il s'agisse de la forme de 7. marginata dont je viens de parler.

T. laevipila (Brid.) De Not. L,.: Puebla de San Juiián.

T. papillosa (Wils.) Spr. €.: La Coruia.

T. ruralis (L.) Ebrh. Toute la Péninsule.

Var. puraliformis (Besch.) Limpr. Sables de la côte.

T. Muelleri (Bruch.) Wils. O.: Orense.

Glyphomytrium polyphyllum (Dicks.) Mitt. €O.: Santiago; Lugo. P.: Cuntis, Morana.

* Campylostelium strictum Solms. P.: Environs de La Guardia. La plante est commune et fructifie abondamment aux environs de Pon- tevedra. -

Grimmia leucophaea Grev. P.: Castro de Arcos.

Gr. pulvinata (L) Sm. Toute la Péninsule. Peu commune en Gualice.,

Gr. decipiens (Schultz.) Lindb. O.: Santa Marina.

Gr. trichophylla Grev. O.: Orense.

Rhacomitrium aciculare (L.) Brid. €.: La Coruna; Santiago. (var. angustifolium Hôhn.).

Rh. heterostichum (Hedw.) Brid. Lugo. C.: Santiago. P.: Cuntis.

Var. gracilescens Br. eur. €.: Santiago. P.: Castro-loureiro.

Rh. canescens (Weis.) Brid. Commun surtout sur les montagnes.

Zygodon viridissimus (Dicks.) R. Br. C.: Rianjo. (var. saxieola).

Le P. Merino dit qu'il a récolté la plante en plusieurs endroits de Galice, sans les nommer. Je I'ai moi-méme souvent observée sur les arbres aux environs de Pontevedra.

* Z. conoideus Hook. et Tayl. P.: Camposancos.

Orthotrichum speciosum Nees C.: Arzua. EL. : Baamonde.

Ulota Bruchii Hornsch. P.: Castro-loureiro.

,

.

128 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA' [56]

U. crispa (L.) Gm. Commun en Galice.

U. crispula Bruch. G.: Santiago. P.: Castro-loureiro.

Entosthodon Templetoni ia Schw. -— Ii:: Vallée-de Oro. P.: Cuntis; Vigo.

Funaria hygrometrica (L.) Sibth. Toute la Péninsule, ]'en ai obser- . de grandes quantités à Camposancos,

Pohlia elongata Hedw. P.: Vallée de Cuntis.

Epipterygium Tozeri (Grev.) Lindb. €'.: Santiago.

Anomobryúm juliforme Solms. €*.: Santiago. P.: Cuntis ; Vigo. O.: Santa Marina.

B. ventricosum (Dicks.) (8. pseudotriquetrum Schw.) Commun, d'aprês C. Gil, au nord de la Péninsule. Je ne ai pas vu jusqu'ici en Galice. - argenteum L. Commun dans toute la Péninsule. . bicolor Dicks. (B. at; opurpureum Auct.) Toute ta Péninsule. -. murale Wils. €.: Rianjo. | - alpinum Huds. Galice. Je Vai récolté en plusieurs endroits. - capillare L. L..: Lugo. €O.: Santa Eno, P.: Cuntis. - Donianum Grev. C,: Santiago.

Mnium hornum L. €O.: Santa Cruz. P.: Cuntis; Vigo.

Mn. undulatum (L.) Weis. D'aprês C. Gil, três rare en Galice. Je Vai récolté dans quelques localités des environs de Pontevedra.

Mn. Seligeri Fur. L.: Puebla de San Julián. €C.: Santiago. P.: Cuntis; Vigo.

Mn. punetatum (L.) Hedw. €).: Orense. Rare en Galice (C. Gil).

Bartramia pomiformis (L.) Hedw. Commun dans la Péninsule.

B. stricta Brid. O.: Orense.

Philonotis rigida Brid. P.: Castro-loureiro. Je ['ai trouvé souvent en fruits aux environs de Pontevedra.

Ph. fontana (L.) Brid. Commun au nord de la: Péninsule (C. Gil). E

Webera sessilis (Schmid.) Lindb. (Diphyscium foliósum Mohr.) L.: Vallée de Oro. C.: Santiago. P.: Castro-loureiro. Comman aux en-

virons de Pontevedra.

| Catharinaea undulata (L.) W. et M.— C.: Santiago. Eu : Vallée de Oro. P.: Vallée de Morara; Cuntis; Vigo. O.: Santa Marina,

C. angustata Brid. Commun en Galice.

Pogonatum nanum (Schreb.) P. B. O.: Orense.

Var. longisetum Schimp. Orense.

P. aloides (Hedw.) P. B. Commun dans toute la Galice.

Var. minimum Crome. €,: Vilaboa, Polytrichum attenuatum Menz. (P. formosum Hedw.). Commun en Galice.

WWW ww

P. piliferum Schreb. Commun partout. P. juniperinum Willd. Commum,

[57] A, LUISIER: FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 129

P. commune L. Lieux humides. La var. humile Schp. est la forme la plus commune en Galice (C. Gil).

Fontinalis antipyretica L. Assez répandue en Galice.

F. Lachenaudi Card. €.: Santiago.

F. squamosa L. P.: Castro -loureiro. Cette espéce n'est pas rare aux environs de Pontevedra.

,

Hedwigia albicans (Web.) Lindb. (27. ciliata Ehrh.) Commun.

Hedwigidium imberbe (Sm.) Br. eur. P.: Castro de Arcos.

Cryphaea arborea (Huds.) Lindb. (C. heteromalla Mohr. €'.: San- tiago.

Leucodon sciuroides (L.) Schw. Répandu partout.

Pterogonium gracile (Dill) Sw. Commun.

Leptodon Smithii (Dicks.) Mohr. U.: Rianjo. P.: Castro-loureiro.

Neckera pumila Hedw. OC. et P.: sur les chênes.

Var. Philippeana Milde C.: Santiago. P.: Castro-loureiro.

N. complanata (L.) Húb. €C.: Pico Sagro.

Thamnium alopecurum (L.) Br. eur. L..: Lugo. P.: Cuntis. O.: Santa Marina del Monte. |

Var. protensum Turn. P.: Cuntis. Isothecium viviparum (Neck.) Lindb. (7. myurum Brid.) C.: Pico

Sagro. Ra

I myosuroides (Dill.) Brid. Commun.

Pylaisia poclyantha (Schr.) Br. eur. P.: Cambados. Três commun et souvent en fruits aux environs de Pontevedra.

Thuidium tamariscinum (Hedw.) Br. eur. Toute la Galice.

Homomalium incurvatum (Schrad.) Loeske (Drepanium Roth.) P.: Castro-loureiro.

Drepanoeladus uncinatus (Hedw.) Warnst. O.: Laguna Antela.

Dr. fluitans (Dill) Warnst. P.: Ramallosa.

Acrocladium cuspidatum (L.) Lindb. LL.: Baamonde. €'.: San- tiago. P.: Assez répandu. O.: Orense.

Hyocomium flagellare (Dicks.) Br. eur. P.: Castro-loureiro, c. fr. Cette espéce est três abondante, mais ordinairement stérile, au bord des ruisseaux des environs de Pontevedra, dans les régions montagneuses surtout.

. Rhytiadelphus squarrosus (L.) Warnst. LL.: Vallée de Oro. €C.: Santiago, Rianjo. P.: Cuntis; Morarfia; Villagarcia; Vigo. Três commun aussi aux environs de Pontevedra.

Rh. triqueter (L.) Warnst. Montagnes du Nord (C. Gil). Le P. Merino I'a récolté à Melias et Loria (Orense).

Rh. loreus (Dill.) Warnst. Lindb. (Fylocomium Br. eur.) C.: La Co- ruria. E.: Vallée de Oro. P.: Morara; Cuntis.

Hylocomium proliferum (L.) Lindb. (7. splendens Br. eur.) Presque toute la Galice (C. Gil). Je ne I'ai pas vu aux environs de Pontevedra.

-,

130 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [58]

Hypnum Sehreberi Willd. E..: Vallée de Oro. P.: Tuy.

Stereodon cupressiformis (L.) Brid. Commun partout. Casares Gil signale en particulier les var. suivantes: elatum Br. eur., uneinatulum Br. eur., filiforme Brid., mamillatum Brid., ericetorum Br. eur.

Isopterygium elegans (Hook.) Lindb. Var. Sehimperi Jur. Toute la Galice, mais peu commun (C. Gil).

Plagiothecium silvaticum (Huds.) Br. eur. E,.: Vallée de Oro. O.: Pico Sagro; Vilaboa ; Santiago. P.: Vallée du Ulla; Cuntis.

Homalothecium sericeum (L.) Br. cur. Commun partout.

Camptothecium lutescens (Huds.) Br. eur. P.: Santiago; Vilaboa.

Brachythecium campestre (Bruch.) Br. eur. P.: Castro-loureiro.

Br. salebrosum (Hoffm.) Br. eur. P.: Castro-loureiro.

Br. rutabulum (L.) Br. eur. Toute la Péninsule. |

Br. vrivulare Br. eur. &O.: Santiago.

Br. populeum (Hedw.) Br. eur. O.: Santiago.

Seleropodium illecebrum (Vaill.) Schwgr. C.: Santiago.

Sel. purum (L.) Limpr. (4ypuum purum L.) Commun.

Seorpiurium cireinatum (Brid.) Fleisch. et Loeske. €'.: Rianjo. P.: Redondela.

0xyrrhynehium rusciforme (Neck.) Warnst. (Ahynchostegium Br. eur.) Commun.

Var. prolixum (Br. ii: Prov. de Corufia et de Pontev., assez com- mune.

Eurynehium Stockesii (Turn.) Br. eur. Commun et três polymorphe.

Eur. striatulum (Spruce) Br: eur. P.: Castro-loureiro.

Eur. striatum (Schreb.) Schimp. Tu: Lugo; Coruíia. P.: dr 4

Rhynchostegium confertum (Dicks.) Br. eur. EL. : Mondoíiedo. C.: Santa Cruz; Vilaboa; Santiago; Doúinos. O.: Santa Marina.

Rh. murale (Neck.) Br. eur.— €.: Santiago.

Espêces et variétes nouvelles pour la Galice

Sphagnum rubellum Wils. P.: Chan d'Amoedo. Nou- veau pour la Péninsule.

Sphagnum parvifolium Warnst. (Sgh. amblyphyllum Russ. var. parvifolium Warnst. Sphagnol. univ. p. 213). O.: Prado- ramisquedo (Merino). Nouveau pour I'Espagne. En Portugal, il a été récolté à la Serra d'Estrella par M. A. Machado (cfr. Bro LETia EVA OL 7 pião

Hyaloderme non distinct. Feuilles afeta oradaDE un trian- gle équilatéral a sommet arrondi, de 0,7-0,8 mill. de long, 0,7 mill.

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[59] A. LUISIER : FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 131

de large à la base, sans pores, à fibres à peine visibles vers le sommet seulement, marge três élargie a la base; feuilles raméales ovales-lancéolées, acuminées, de I-1,5 mill. de long, 0,4-0,5 mill. de large vers la base, étroitement marginées, leucocystes munis de pores nombreux, petits, annelés, souvent imparfaits, sur la face dorsale, face ventrale sans pores ou munies seulement de quelques

pores -grands et arrondis; chlorocystes triangulaires, sur la face dorsale.

Sphagnum cuspidatum (Ehrh.) Russ. et Warnst. P.: Chan d'Amoedo. On I'a cité en Portugal aux environs de Porto, mais M. Gonçalo Sampaio, dans son Catalogue des cryptogames portugaises (Coimbra 1902), donne cette indication comme dou- teuse. M. Casares Gil ne Vindique point en Espagne. Il existe

cependagt, d'aprês H. del Villar (!) sur tout le versant nord de la Sierra de Gredos.

Sphagnum molluscum Bruch. P.: Marais de La Excusa, au dessus de Poyo, c. fr.; sommet de La Fracha, c. fr. Nouveau pour VEspagne. Il avait été déja récolté en Portugal par Levier. (?)

Sphagnum obesum (Wils.) Warnst. PP.: Marécages sur le versant nord de la Iracha. Nouveau pour la Péninsule. Dans la liste des mousses du P. Merino déterminées par Glowacki, je trouve trois numéros rapportés à cette espece.

Sphagnum turgidulum Warnst. Pontevedra: marais au dessus de Marcón.

Plante robuste verdatre. Tige de IO à I5 centimêtres, à ra- rameaux denses, fasciculés par 3-4, dont 1-2 pendants; les rameaux divergents de 1-1,5 centimétres, acuminés ou plus ou moins lon- guement efíilés, arqués en dehors à Jétat sec; tête terminale peu fournie.

Hyaloderme simple, à cellules non perforées. Cylindre ligneux

(!) Arquivo geográfico de la Pénínsula ibérica, 1916, p. 220. (2) Cf. Warnst. Sphagnol. univ. p. 275. -

A

132 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [60]

verdátre. Feuilles caulinaires ovales, sensiblement rétrécies à la base, de 1,6 à 1,85 mill. de long, 0,8-1,2 mill. de large, fibreuses jusqu'a la base, munies dans la partie supérieure de nombreux pores médiocres sur la face dorsale, moins nombreux sur la ven- trale; chlorocystes étroits, marge également étroite sur tout le pourtour. Feuilles raméales largement ovales, três concaves, de 2-2,25 mill. de long, 1,6 mill. de large, étroitement marginées sur tout le contour. Leucocystes (130x 30 E) à pores médiocres anne- lés, nombreux et en séries interrompues sur la face dorsale, moins nombreux et épars sur la ventrale. Chlorocystes centrés ovales ou rectangulaires. ;

Cette plante n'est, à mon avis, qu'une forme à pores plus nom- breux de S. obesum (Wils.) Warnst. qui lui-même appartient aux formes de S. zufescens. «Die Formengruppe des S. turgidulum, remarque Warnstorf (1) unterscheidet sich von S. zufescens stets durch die auf der Ruckseite der oberen Astblitter zwar sehr zahlreichen aber nicht in dicht geschlossenen Reihen auftretenden Commissuralporen». C'est évidemment pauvre comme caractere spécifique. Róll réunit sous le nom de S. Zurgidum les S. crassi- cladum, S. obesum et S. turgidulum de Warnstorf. Limpricht fait du S. turgidum de Róll un synonyme de 3. obesum Warnst. et de S. crassicladum un synonyme de S. auriculatum Schimp. réuni par Russow, sous le nom de S. inindatum, au S. obesum. Warnstorf et Róll conservent cependant comme espêce distin- cte le S. inundatum de Russow. On s'y perd !

C'est probablement aussi à S. turgidulum, peut-être a la va- riété teretiusculum Warnst. (Sphagn. univ. p. 410), qu'il faut rap- porter un Sphagnum três intéressant que j ai récolté, en mai I9I7, dans les marais de Los Moifos, sur la route de Pontevedra à Ma- rin. La plante est três robuste, verdâtre, tachetée de rouge. Les rameaux sont três nombreux, gros, cylindriques, à feuilles étroite- ment imbriquées, généralement un peu arqués et ressemblant à une petite corne. Hyaloderme simple, quelquefois double par pla- ces. Cylindre ligneux roussâtre. Feuilles caulinaires três grandes, de 4,5 mill. de long, 2,6 mill. de larges, ovales-oblongues, rétré-

(1) Sphagn. univ. p. 411.

[61] A. LUISIER : FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 149

cies à la base, obtuses, dentées au sommet, étroitement marginées sur tout le pourtour, três fibreuses jusqu'à la base, à pores épars sur les deux faces, parfois quelques-uns en séries. Feuilles raméales ovales-arrondies, três concaves, de 4 mill. de long, 2,4 mill. de large, étroitement marginées, três fibreuses. Pores annelés, três nombreux, en séries laches ou interrompues à la partie supérieure de la face dorsale, épars et peu nombreux à la partie inférieure ainsi que sur la face ventrale. Chlorocystes libres mais à paroi dorsale un peu plus large.

Andreaea crassifolia Luis. £D.: Montagne de Ramilo, prês de Viana del Bollo (Merino). Cette découverte du P: Merino élar- git considérablement aire de distribution de cette remarquable espece que j'ai découverte en Portugal en 1906 et récoltée de nouveau, en I915, à la Sierra de Jalama (Salamanca). (!) Il est

“probable qu'on la retrouvera dans les autres montagnes granitiques

de "Ouest de la Péninsule.. Dans lherbier du P. Merino, elle porte le nom de 4. crassinervia.

Ditrichum homomallum (Hedw.) Hpe. P.: La Parda, prês de Pontevedra, c. fr.; Puente de Bora, sur la route d'Orense, c. fr., en société avec Jissidens adianthoides et Entosthodon Temple- toni. | |

Dichodontium peilucidum (L.) Schimp. Tu.: Vallée de Ló- zara, à Santalla (Merino, Glow. n. 156).

Dicranum strictum Schl. Pontevedra: sur un vieux pin, au pied du Mont de San Cibrán.

Fissidens polyphyllus Wils.-var. minor var. nov. Tiges três courtes, feuilles de moins de 3 mill. de long. Le tissu des feuíl- les entigrement comme dans le type. P?.; Parois d'une fontaine au dessous du Cuartel de Figueirido; Bords d'une fontaine à La Torre, prês de Pontevedra.

(1) Cf. Brotéria xiv, 1916, p. 5.

I34 BROTÉRIA ; SERIE BOTANICA [62].

-

Barbula unguiculata (Iluds.) IHedw. - Pontevedra: vieux mur sur la route de Leres, c. fr.

Barbula revoluta (Schrad.) Brid. Pontevedra: Mourente, murs du cimetiere, c. fr.; San Cibrán, murs de la chapelle, stér.

Dialytrichia Brebissonii (Brid.) Limpr. Pontevedra, sur les

murs, pres du cimetiere, au bord de la route. Exemplaires bien

développés, à feuilles crénelées-sinueuses.

L'existence de cette espece loin de tout cours d'eau s'explique par Vhumidité du climat de notre région. J'ai souvent observé, aux environs de Pontevedra, des espéces hygrophiles, par exemple Rha- comitrium aciculare, croissant en abondance sur des rochers enso- leillés et secs. Il faut, ce me semble, rattacher à la même cause existence, en Galice, à une três faible altitude, d'especes qui, dans d'autres pays, ne croissent que sur les montagnes.

Cinclidotus fontinaloides (Hedw.) P. B. P.: La Guardia (Merino) Caldas de Tuy, c. fr. (Merino).

Acaulon minus (Hook. et Tayl.) Jaeg. (4. muticum var. minus Br. eur.) P.: Campesancos (Merino, Glow. n.º 30).

Pottia intermedia (Turn.) Fiirnr. P.: Camposancos (Me- vino). Nouveau pour la Péninsule.

Pottia littoralis Mitt. Pontevedra: vieux mur entre Cam- polongo et Ruibal, c | |

Pottia littoralis est une espece critique difficile à définir, dit Braitwhaite, espêce de deuxiéême ou troisitme rang, ajoute Limpricht, voisine de P. truncatula et de P. intermedia, ou plu- tôt leur intermédiaire, comme remarque Roth. Kindberg en fait une sous-espéce de /?. lanceolata. Braitwhaite, dans sa British Moss-Flora, Brotherus dans le Genêra, C. Miiller dans le Ge- nera Muscorum, Paris dans la seconde édition de Index bryolo- SICUS lui conservent toutefois son autonomie spécifique et'la plante y a droit, à mon avis, aussi bien que sa voisine P. intermedia,

[03] A. LUISIER : FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 135

Elle posséde, en effet, un certain nombre de caractêres distinctifs que je retrouve d'une façon três nette dans les exemplaires de Pontevedra. J'ai reçu, il y a quelque temps, un spécimen récolté au nord du Portugal, pres de Porto, par M. A. Machado: il est en tout identique au mien. 2. littoralis était connu jusqu'ici sur le littoral de !' Angleterre et du nord de la France. C. Miiller le cite aussi dans le Grand Duché de Bade.

Voici la description de la plante de Pontevedra:

Tapis d'un beau vert à la surface, .pale a Vintérieur. Tige sim- ple de 6-10 mill. à cellules périphériques presque pas différentiées, à peine un peu plus petites; tissu interne formé de grandes cellu- les, faisceau central nul dans la moitié inférieure, oblong, noiratre et três distinct dans la partie supérieure.

Feuilles molles, dressées a I'état sec, les supérieures de 2,5-3 mill. de long., 0,75-0,8 mill. de large dans la partie supérieure, oblongues-lancéolées, ou plus ordinairement franchement spathu- lées, acuminées, brigvement mucronées par [excurrence de la ner- vure, à bords plus ou moins révolutés, souvent jusque pres du sommet; les feuilles inférieures plus courtes, plus étroites, moins élargies dans la partie supérieure et à nervure plus longuement excurrente. Les cellules inféricures des feuilles sont allongées rec- tangulaires, de 80-90 y de long, 22-25 p. de large, hyalines, jau- natres à [insertion, les cellules supérieures courtes rhomboides ou hexagones de 16-18 wu, vertes et entigrement lisses. La nervure,

“três convexe sur le dos, ofire deux grandes cellules ventrales,

deux eurycystes sous-jacents, une série de cellules dorsales, plus grandes sur les côtés, et un groupe de petites cellules épaissies entre les dorsales et les eurycystes; vers le sommet, la nervure est d'une structure plus lâche.

Fleurs autoiques; les mãles, três peu nombreuses, forment de petits bourgeons axillaires, à feúilles périgoniales () énerves, três petites, ovales, acuminées; anthéridies peu nombreuses, petites ; paraphyses nulles.

(1) Limpricht dit: «<Z Knospen... dreiblátterig>; dans ma plante les bourgeons máles que j'ai observés avaient quatre folioles, dont Pune três petite.

136 BROTERIA : SERIE BOTANICA [64 |

Feuilles périchétiales non distinctes; vaginule courte, conique rougeátre au sommet. Pédicelle dressé, de 4-5 mill., jaune-pãle in- féricurement, orangé au sommet, tordu à droite. Capsule ovale- oblongue, urne d'un mill. de long, couleur de rouille, ridée à T'état sec, non évasée apreés la sporose; opercule à bec oblique allongé ; coiffe lisse; anneau composé de cellules simples arrondies páles, se détachant isolément; péristome nul. Spores jaune-verdâtre, pa- pilleuses, rondes ou ovales de 25 p.

Pottia Mittenii Corb. var. viridifolia Matte) Corb. Ponte- vedra: talus sur la route d'Orense, c. fr.

Tortuia canescens (Bruch) Mont. Pontevedra: vieux mur, . pres de la ville, sur la route de Marin, c. fr.; Poyo, c. fr.

Tortuia montana (Nees) Lindb. Es.: Ribas pequefias (Me- vino).

Encalypta vulgaris (Hedw.) Hoffm. “O: Ramilo, c. fr. (Me- vino).

Grimmia retracta Stirt. Pontevedra: Ruibal, stér. Cette plante doit être assez répandue dans les régions occidentales de la Péninsule. Elle a été déja signalée dans la province de Salamanca et au nord du Portugal. Les exemplaires de Ruibal ont les feuilles supérieures assez longuement piliftres, ce qui est aussi le cas de

ceux que m'a envoyés de Paredes de Coura (Portugal) M. le Dr. A. Machado.

Rhacomitrium hypnoides (L.) Lindb. (Rh. fanuginosum Brid.) Abondant aux environs de Pontevedra.

Orthotrichum diaphanum (Gm.) Schrad. Pontevedra: sur les arbres et les ceps de vignes à Salcedo, c. fr.; Camposancos, c. fr.

Orthotrichum tenellum Bruch. Sur les arbres au bord des routes aux environs de Pontevedra, c. fr.

[65]. A. LUISIER: FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 137

Orthotrichum affine Schrad. Pontevedra: Monte Porreiro, er fi

Orthotrichum rupestre Schl. Pontevedra: Marcón, c. fr.; Poyo, c. fr.

Orthotrichum leiocarpum Br. eur. Pontevedra: Monte Porreiro, sur les arbres, c. fr.; Monte Castro, sur les chênes, c. fr., en société avec O. Leyellii et Ulota crispa.

Orthotrichum Leyellii Hook. et Tay]. Pontevedra: Hameau d' Armuifa, sur un cep de vigne; Monte Porreiro; Monte Castro, sur les chênes. Je n'ai vu dans ces diverses localités que la plante mãle. |

Splachnum ampuliaceum (L.) Sw. É4.: Galdo, fl. masc. (Merino, Glow. n.º 316).

Nouveau pour la Péninsule, la famille des Splachnacées n'était jusqu'ici représentée que par le Zayloria serrata de la Vallée d'Arán, dans les Pyrénées. Les feuilles de la plante de Galdo, du moins dans la plante mãâle, la seule que jai vue dans la collection du P. Merino, sont plus étroites que dans le type. Voici, du reste, la description de cette plante intéressante :

Dioique. Pl. mãle: Touffe lâches, molles, d'un vert-jaunâtre. Tige de 2 centimétres, simple, grêle, tordue à gauche, à I'état sec; tissu mou, à cellules périphériques non différentiées, faisceau cen- tral jaunâátre, bien distinct, les autres cellules centrales irrégulieres, grandes. | |

Feuilles três espacées, molles, étroitement lancéolées, rapide- ment et longuement acuminées, munies au sommet de quelques dents tres grandes; tissu mou, lisse, les cellules basales rectangu- laires ou allongées-hexagones, 80-140 u de long, 30-35 de large, les supérieures hexagones ou rhomboides, 60-70 u de long, 30-35 de large; nervure mince, atteignant sommet de la feuille.

Fleurs máles en capitules au sommet des tiges, entourées de 4-6 feuilles périgoniales largement ovales à la base puis rapidement rétrécies et três longuement linéaires-subulées, condupliquées, mu-

w=——

nies de quelques grosses dents. Anthéridies nombreuses, paraphy- ses jaunatres nombreuses, grêles à la base, puis à articles progres- sivement plus épais.

E da a A e

138 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [66 |

Physcomitrium pyriforme (L) Brid. Pontevedra: Bords

a

d'un petit ruisseau, à Campolongo, c. fr.

Entosthodon ericetorum (Bals. et De Not.) Br. eur. Pon- tevedra: Bords d'une fontaine au dessous du Cuartel de Figueirido.

Pohlia annotina (Hedw.) Bruch. var. decipiens Loeske. Environs de Pontevedra, stér. M. Dixon a attribué à cette va- riété un Pohlia que jai récolté plusieurs fois dans la province de Salamanca et que j'ai retrouvé à Pontevedra. Il me semble identi- que à la plante de |' Algarve que M. Dixon a rapportée à Webera proligera Bryhn. (1) Les tiges sont garnies de bulbilles linéaires, di-tri-chotomes comme celles de P. proligera, mais les feuilles sont plus courtes, planes, longuement et largement décurrentes.

Var. gallaecica var. nov. Feuilles longuement et largement décurrentes, comme dans la variété précédente, mais étroitement révolutées sur les bords; bulbilles petites, ovoides, comme. dans P. annotina. Pontevedra: Campo longo.

Aulacomnium androgynum (L.) Schwgr. <P. : Loda, Rocas, Ramilo (Merino).

Aulacomnium palustre (L.) Schwgr. Pontevedra: lieux ma- récageux de La Fracha; bords des ruisseaux entre La Caeyra et

Campaió; Chan d'Amoedo.

Philonotis capillaris Lindb. Pontevedra: au bord de la route d'Orense, au dessous de Mourente, stér.

Philonotis caespitosa Wi!s. Pontevedra: au bord de la route pres de Poyo; Marcón, dans un fossé, stér.

(1) Revue bryologique, 1912, p. 45.

; + "

167 | A. LUISIER ! FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBÉRIQUE 139

" Cryphaea Lamyi C. M. E?.: Caldellas de Tuy et Salvatierra, au bord du Mino (Merino). | | |

Antitrichia curtipendula (!Hedw.) Brid. —- P.: Sommets de la Fracha.

Hookeria lucens (L.) Sm. (Pterygophyllum Brid.) €D.: Pai- zás (Merino).

Heterocladium heteropterum (Bruch) Br. eur. Pontevedra: sur un bloc de granite, au bord d'un ruisseau pres de Carremal; Albeira, pres de Marcón. Nouveau pour [Espagne.

Anomodon viticulosus (L..) Hook. et Tayl. Eu.: Lózara, sur les rochers calcaires, c. fr. (Merino). €).: Penouta (Merino).

Leskea polycarpa Ehrh. Pontevedra: Monte Porreiro, sur un vieux tronc, au bord du Leres, c. fr.

Hygrohypnum ochraceum (Turn.) Broth. Pontevedra: bords du Leres pres de Mourente. Cette espece n'avait été citée, dans la Péninsule, qu'a la Maladeta (Pyrénées), à las Sierras de Gredos et de Bejar et, en Portugal, à la Sierra d'Estrella.

“Ctenidium molluseum (Hedw.) Mitt. E4.: Lózara (Me: rino). |

Rhaphidostegium Welwitschii (Schimp.) Jaeg. Pontevedra: vieux troncs à Lourizán, La Caeyra, Marcón, Salcedo, c. fr. Nou- veau pour ['Espagne.

Brachythecium albicans (Neck.) Br. cur. Pontevedra : Campolongo, parmi Vherbe.

Brachythecium plumosum (Sw.) Br. eur. Pontevedra: bords d'un ruisseau à El Batan, pres de Carremal, c. fr.

140 * BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [68)

Cirriphyllum crassinervium (Tayl.) Loeske et FI. Ponte-. vedra: Mollabao, sur une pierre, stér.

Eurhynchium meridionale (Schimp.) De Not. Pontevedra : au bord de la Ria, sous la route de Marin, entre Mollabao et Lou- rizán. stér. |

Rhynchostegiella algiriana (Brid.) Broth. (Rh. tenella Limpr.) P.: Camposancos (Merino).

Rhynchostegium megápolitanum (Bland.) Br. eur. Ponte- vedra: Campolongo.

Espêces nouvelles pour la Province de Pontevedra

Dans la premiere partie de ce travail, jai énuméré 145 espe- ces de mousses connues jusqu'ici dans les quatre provinces de Ga- lice: La Coruãa, Lugo, Orense et Pontevedra. La seconde partie contient lindication de 52 espéces nouvelles pour la même région, dont 6 nouvelles, en même temps, pour I'Espagne, et quatre pour toute la Péninsule. Nous avons donc jusqu'ici 197 espêces connues en Galice. Parmi elles, 150 croissent dans la province de Ponteve- dra. A ce nombre, il faut ajouter les 23 espéces que je vais encore indiquer, ce qui porte à 173 les especes de mousses qui constituent actuellement la flore bryologique de cette province, soit 88 º/, du nombre total des mousses connues en Galice. Dans la province de La Corufia, nous ne connaissons encore que 96 espéces, 67 dans celle de Lugo et 63 dans celle d'Orense.

Sphagnum compactum D. C. Pontevedra: bois de pins pres de Marcón.

Rhabdoweisia fugax (Hedw.) Br. eur. Commun aux envi- rons de Pontevedra, c, fr.

Oreoweisia Bruntoni (Sm.) Milde. Sierra de Poyo; Mont de San Cibran, prês de Pontevedra, c. fr.

[69] “A. LUISIER: FRAGMENTS DE BRYOLOGIE IBERIQUE I41

Dicranoweisia cirrata (L.) Lindb. Sur un vieux pin, prês de Marcón.; La Guardia, vieux troncs, pres de Camposancos, cfr.

Fissidens bryoides (L.) Hedw. Pontevedra: Campolongo, este.

Fissidens polyphyllus Wils. var. lusitanicus (Par.) Luis. Pontevedra: Monte Porreiro.

Tortella nitida (Lindb.) Broth. Pontevedra: vieux mur à Vintérieur de la ville; Tuy, vieux mur, dans la rue de S. Telmo, stér.

Barbula vinealis Brid. var. cylindrica (Tayl) Boul. Ponte- vedra, sur la route de Marín, entre Mollabao et Lourizán.

Barbula convoluta Hedw. Pontevedra: Sanatorio Santa Te- resa,26. fr.

Pottia truncatula ([..) Lindb. -- Arbo, c. fr. (Merino).

Aloina ambigua (Br. eur.) Limpr. Pontevedra: vieux mur, sur la route de Leres, c. fr.

Tortula marginata (Br. eur.) Spr. Abondant sur sur les murs aux environs de Pontevedra, c. fr.

Grimmia decipiens (Schultz.) Lindb, Pontevedra: Serra de Marín, c. fr.; Goyán, c. fr. (C. Blanco).

Rhacomitrium aciculare (L.) Brid. Commun aux environs de Pontevedra, ou Ion trouve aussi la var. angustifolium Hôhn.

Epipterygium Tozeri (Grev.) Lindb. Pontevedra: au dessus de Carremal, c. fr.

142 BROTÉRIA : SERIE BOTANICA [70]

Bryum donianum Grev. Pontevedra : Campolongo, e.idr..

Bartramia stricta Brid. -— Pazos de Reyes, c. fr. (Merzmajs Camposancos, c. fr. (Merino).

Pogonatum nanum (Schreb.) P. B. Pontevedra: Campo- longo, e. fr.

Pogonatum aloides (Hedw.) P. B. var. minimum Crome. Pontevedra, sur le granite désagrégé, à Campolongo, c. fr. .

qimeatis arborea (Huds.) Lindb. Pontevedra: Monte Por- reiro, c. fr.

Neckera complanata (L.) Hiibn. Pontevedra : Ruibal, en grande quantité au pied d'un vieux mur, sur le bord du chemin de La Torre, stér. Le P. Merino a récolté aussi cette plante

dans la vallée de Lózara (Lugo).

Isothecium viviparum (Neck.) Lindb. Pontevedra: au des- sus de Carremal, c. fr.

Brachythecium populeum (Hedw.) Br. eur. Pontevedra : Monte Porreiro, c. fr.

Scleropodium illecebrum (Schwgr.) Br. cur. Lourizán, stér.

Rhynchostegium confertum (Dicks.) Br. eur. RBRA SO ço assez commun, c. fr.

== [E | od

INDICE

dos generos, especies e variedades novas cescriptas neste vol. XVI

DIATOMACEAS (GENEROS : Brasiliella Zim.. Halurina Zim.

Especies E VARIEDADES : Achnanthes ambigua Zim. Amphora brasiliensis Zim. Brasiliella Helix Zim.. Campylodiseus guarujanus Zimi Cocecoreis brittanica var. tropica Zim. Coscinodon lineatus var. multiareolatus Zim. . Cymbella capitata Zim. . Eunotia brasiliensis Zim. Eunotia fragilarioides Zim.. Eunotia jaburuensis Zim. Frustulia lanceolata Zim. Halurina itaparicana Zim. ; Hantzschia amphyoxus var. capitita Zim. Hydrosera brasiliensis Zim.. Mastogloia delicatula Zim. : Navicula cancellata var. brasiliensis Zim: Navicula elliptica var. tropica Zim. Navicula fatigans Zim. Navicula guarujana Zim. Navicula sobralensis Zim. Navicula submissa Zim. Navicula Torpedo Zim. Plagiogramma itaparicanum Zim. Pleurosigma brasiliense Zim. Pleurosigma itaparicanum Zim. Rhaphoneis itaparicana Zim. Schizostauron brasiliense Zim.. Stenoneis radiata Zim.

MUSCINEAS

Fissidens erassipes var. pusillus Mach. Fissidens polyphyllus var. minor Luis. Pohlia annotina var. gallaeciea Luis..

Rhynchostegium confertum var. julaceum Mach.

Pac.

133

IO!

INDICE ANALYTICO-DO VOL. XVI (1918)

oram (Bento) Barão de Soutelinho Henriques (Dr. Julio A.) —J. F. Correa da Serra Luisier S. J. A Coup d'eil rétrospectif .

» » Pragments de Bryologie ihérique o » Les Mousses de Nadêre.

MacHapo (Dr. Antonio) —- Apontamentos hriológicos .

Pujvra S. J. (Jaime) Contrihuciôn anatômico-islológica al estudio de

la caida de las hojas . ZiMMERMANN S. J. (C.) Algumas diatomaceas novas ou curiosas .

» » -— Vil Contribuição para o estudo das dlatomaceas dos Estados Unidos do Brazil .

, » -— Ill Contribuição para o estudo das diatomaceas dos Estados Unidos do Brazil .

Bibliographia .

Indice dos generos, especies e variedades novas .

DES

143

Conditions de publication de la Brotéria

Cette Revue, dédiée à la mémoire de Brotero, le prince des natura- listes portugais, se compose de trois séries soigneusement rig Pad bulgarisation Scientijique, Zoologie et Botanique.

Ces trois séries sont entigrement indépendantes. Leur pubiligátioa se fait de telle maniêre que chaque mois parait un numéro, la série de Vul- garisation alternant avec les deux autres: elles -forment chaque année trois volumes in 8.º auxquels on peut s'abonner séparément.

“Série de Vulgarisation Scientifique

Cette Série exclusivement écrite en portugais, dans un style attrayant, est destinée aux personnes qui, sans vouloir s engager dans des questions purement scientifiques, désirent néanmoins être au courant du progrês matériel et scientifique du moment.

Ainsi que le nom l'indique, cette série répand et vulgarise les princi- pales connaissances scientifiques, en les mettant à la portée de toutes les classes de Ja société. D'une impression irréprochable et ornée d'un grand nombre d'illustrations, elle se compose de six fascicules par an, lesquels alternent avec ceux des deux autres séries.

Séries de Zoologie et de Botanique

Ces deux séries, purement scientifiques et destinées aux professionnels, aux académies, instituts scientifiques et bibliothéques, renferment des travaux originaux de spécialistes renommés.

Bien qu velles s 'occupent de toules Jes branches de la Zoologie et de la Botanique, elles traitent cependant plus particuligrement de "'Entomologie et de la Cryptogamie, sans exclure les questions d'Histologie, d'Anatomie. et de Physiologie.

La description de plusieurs centaines d' especes nouvelles, Je nombre “et la perfection des gravures originales, l'importance des' monographies et la sélection, enfin, des sujets scientifiques ont rendu ces séries três, estimées des savants et des sociétés scientifiques du monde entier. *

Les articles sont écrits dans différentes langues au gré des auteurs. Chaque série se compose de trois fascicules qui alternent avec ceux de la Série de Vulgarisation.

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