' . w . r. y ; - ■ ' : . ' • ' i /•' . ■ . V •••'/,'*. : L 1 D K A K. I O F THE UNIVERS I T Y Of I LLI N O I S From the Library of Professor Henry F. Wickham University of Iowa Presented in 1942 5 95.706 T3£rt V/. 1-2. Cote. 3 - r NS.TfUt" HISÏÛRY SURYEY rr ' tIBRASY ’ ■ NAiURAL HiSlÜRY SURI LIERAS* ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQIIE BELGE. Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from University of Illinois Urbana-Champaign https://archive.org/details/bulletinannalesd1218soci ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE BELGE. TOME PREMIER. ¥■ BRUXELLES, TYPOGRAPHIE DE H. SEGHERS, 49, RUE DE NAPLES. 1857 ji -j ; ' ‘ , . ■ ■ .. ' S^S.loC M.V'L, VJ; ckk(X WN STATUTS rA \3^ > Vfc N \ S , —S rvi i C* 3 s4> DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOCIQÉE BELGE. CHAPITRE I- Dispositions générales. Art. Ier. Le but de la Société entomologique belge est de propager dans le pays le goût des observations entomo- logiques, et de concourir par ses travaux au développe¬ ment de la science. Art. 2. La Société a son siège à Bruxelles. Art. 5. Elle se compose d’un nombre illimité de mem¬ bres effectifs et de membres honoraires. Art. 4. La direction administrative et économique de la Société appartient à un conseil (T administration, qui seul la représente. La haute surveillance des travaux, études et publica¬ tions qui intéressent la science est confiée à un comité scientifique. Le président de la Société préside à la fois ces deux VI ANNALES commissions et y a voix prépondérante en cas de par¬ tage. Art. 5. La Société ne peut être dissoute que du con¬ sentement des deux tiers au moins des membres effectifs convoqués spécialement à cet effet en assemblée générale. En cas de dissolution, l’avoir social est réparti à parts égales entre les sociétaires reçus membres effectifs depuis deux ans au moins ; le mode de répartition est fixé par une assemblée de ces membres. CHAPITRE II. Des membres de la Société. Art. 6. Le droit d’admission des membres effectifs ap¬ partient exclusivement et sans appel au Conseil d’adminis¬ tration, qui décide à la majorité absolue des voix et au scrutin secret. Le droit de nomination des membres honoraires appar¬ tient également au Conseil d’administration qui décide comme il est dit au paragraphe précédent, mais seule¬ ment sur la proposition ou l’avis favorable du Comité scientifique. Art. 7. Les membres effectifs et honoraires ont accès au local de la Société, aux jours et heures fixés par le Conseil d’administration. Ils peuvent y consulter sans déplacement, les collec¬ tions, livres et manuscrits de la bibliothèque, ainsi que toutes les archives de la Société, à l’exception des docu¬ ments administratifs , lesquels ne sont soumis à leur inspection que pendant la dernière huitaine de l’année sociale. Art. 8. Les membres effectifs et honoraires reçoivent DE LA SOCIETE E1NTOMOLOGIQUE BELGE. VII gratuitement, chaque année, un exemplaire des publica¬ tions faites aux frais de la Société. Art. 9. Les membres honoraires ont, comme les membres effectifs, le droit d’assister aux assemblées et réunions; ils y ont voix délibérative dans les questions scientifiques seulement. Art. 10. Les démissions des membres de la Société sont adressées au Conseil d’administration. Elles ne produisent leur effet qu’à l’expiration de l’an¬ née dans le cours de laquelle elles ont été données. Art. 11. Les exclusions ne peuvent être prononcées qu’à raison de circonstances graves, par le Conseil d’ad¬ ministration, à Tunanimité des voix. CHAPITRE III. Des assemblées et réunions. § 1 . Des assemblées générales et des conférences entomologiques . Art. 12. Les membres de la Société se réunissent de plein droit et sans convocation en assemblée générale ordinaire, le 23 septembre de chaque année, à 10 heures du matin, au local de la Société. Cette séance est obligatoire. Une conférence entomologique facultative a lieu en outre, le premier samedi de chaque mois, à 7. heures de relevée. Art. 13. Le Conseil d’administration a le droit de convoquer extraordinairement les membres de la Société en assemblée générale ; il est tenu de le faire sur la de¬ mande signée de vingt membres effectifs au moins. Art. 14. L’ordre des travaux de l’assemblée générale ordinaire est fixé comme suit : VIII ANNALES a. Elle entend le rapport du président de la Société sur les travaux scientifiques accomplis pendant le courant de l’année, sur la gestion du Conseil d’administration et sur la situation financière de la Société. b. Elle nomme successivement au scrutin secret le pré¬ sident de la Société, s’il y a lieu, et les membres du Con¬ seil d’administration. c. Elle nomme également au scrutin secret une com¬ mission spéciale composée de trois membres , chargée de vérifier les comptes de la Société et l’inventaire de son avoir pour l’exercice suivant. Ces comptes et cet inventaire doivent être arrêtés par le Conseil d’administration et soumis par lui, le 1er sep¬ tembre de chaque année, à la commission susdite, laquelle en prendra connaissance et les approuvera, s’il y a lieu, avant le 15 du même mois; cette approbation vaut dé¬ charge pour le Conseil d’administration. A partir de cette époque jusqu’au jour de rassemblée générale, ces docu¬ ments sont exposés au local de la Société, à l’inspection de ses membres. d. Elle arrête le chiffre de la rétribution annuelle. e. Elle délibère sur les propositions qui lui sont sou¬ mises par le Conseil d’administration ou qui sont appuyées par cinq membres effectifs. f. Elle procède à la composition des sections dont il s’agit au § 2 du présent chapitre, et en arrête le nombre et les attributions. Art. 15. Nul ne peut être nommé au premier tour de scrutin président de la Société, ni membre du Conseil d’administration, ou de la commission de vérification des comptes, s’il ne réunit plus de la moitié des voix des membres effectifs présents. S’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX il est fait une liste des membres qui ont obtenu le plus de voix. Cette liste contient deux fois autant de noms qu’il y a de places vacantes; les suffrages ne peuvent être donnés qu’à ces candidats; la nomination a lieu à la plu¬ ralité des voix; s’il y a parité, le plus âgé sera préféré. Toutes les difficultés auxquelles peuvent donner lieu les opérations électorales, sont immédiatement résolues par un vote de rassemblée. Les dispositions du présent article sont applicables à (ous les cas d’élection prévus par les Statuts. Art. 1(3. Les décisions prises par l’assemblée géné¬ rale le sont à la simple majorité des membres effectifs présents. Toutefois, aucune modification ne peut être apportée aux Statuts, que du consentement des 2/3 au moins des membres effectifs présents, et sur la demande soit du Conseil d’administration, soit de vingt membres effectifs. Art. 17. L’assemblée générale est présidée par le pré¬ sident de la Société, en son absence par le vice-président du Conseil d’administration, et en Y absence de celui-ci, par un des membres de ce conseil. En cas d’absence du président de la Société, le rapport annuel est présenté, en ce qui concerne les travaux scien¬ tifiques , par le vice-président ou un des membres du Comité scientifique, et en ce qui concerne la gestion admi¬ nistrative, par le vice-président ou un des membres du Conseil d’administration. Art. 18. Le président de l’assemblée générale a la po¬ lice de cette assemblée ; sa voix est prépondérante en cas de partage. § 2. Des sections scientifiques . Art. 19. Les sections scientifiques s’occupent de l’exa- X AISjN ALES men des questions qui se rattachent aux parties de l’en¬ tomologie dont elles sont chargées. Art. 20. Chaque section , immédiatement après la clôture de la séance de l’assemblée générale ordinaire, procède à l’élection de son président ; elle désigne un dé¬ légué auprès du Comité scientifique. Nul ne peut être à la fois délégué par deux sections; celui qui se trouve dans ce cas, déclare immédiatement son option, et il est pourvu sans délai à son remplace¬ ment. CHAPITRE IV. l)u Conseil 1. Boisduval dans son in¬ dex methodicus. L’ouvrage que la Société publie aujourd’hui doit être DE LA SOCIETE EXTOMOLOGIQUE BELLE 3 considéré comme l'œuvre commune des membres qui com¬ posent sa Section pour l’étude des lépidoptères. Le travail pour les L. diurnes et pour les nocturnes sphingidées a été préparé par M. Edm. De Selys. MM. J. Sauveur, Fologne et J. Colbeau se sont particuliè¬ rement occupés de la famille des bombycidées ; MM. Fo¬ logne et J. Delafontaine de celle des noctuidées. Les autres membres de la Société qui, avec ceux dont les noms viennent d’être cités, ont contribué à la forma¬ tion définitive du Catalogue sont, notamment, MM. Defré, Donckier-Huart, Breyer, Àndries, Charlier , Mathieu , Fondu, A. Segbers, Coubeaux, J. d’Udekem, A. Pe- teau, etc., etc. SECTION I. - DIURNES. (Rhopatocera Bdv.). FAMILLE I. - PAPIL1QNIDÉES. (Succinctœ Bdv.)., TRIBU 1. — PAPIIJOSIi.l. G. PAPILIO, L. Latr. Hdt>. 1. p. Podalîrius. L. — Commun à la fin de mai et au commencement de juin, sur les côtes arides des bords de la Meuse, de l’Ourthe, de la Vesdre et dans le Condroz. M. Dutreux l’a observé dans le grand duché de Luxem¬ bourg à la fin d’avril et en mai, puis en juillet et en août. Var. Diluta, à dessin faiblement ébauché, à queue contournée, obtenue d’éclosion par M. Donckier. Chenille en août et septembre sur le pêcher, le pommier, le prunier et le prunellier. 2. P. llachaon. L. — Commun dans toute la Belgique en mai, juillet, août et septembre dans les champs et les jardins; se repose sur le trèfle, la carotte, la luzerne. Var . Aurantiaca, observée en plusieurs localités du Bra¬ bant et de la province de Liège, etc., assez rare. Chenille en juin, août et septembre sur la carotte (dau~ eus carota > L.) et sur le fenouil (fœnicnlum officinale, A II.), DK LA SOCIÉTÉ EjNTOMOLOGIQUE BELGE. TRIBU *. — PIERID1NA. G. LEUCONEA. Donzel, 3 ii. Cratæjçi. l. — Commun dans les prés de loute la Belgique. Yole en’juin. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine ( cratœgus oxyacantha, />.), le prunellier (prunus spinosa, L .), et sur les arbres fruitiers. G. PIERIS. Latr. Hdv. 4. p. Brassicæ. L. — Commun dans toute la Belgique en mai, juillet et septembre, surtout dans les prés et les jardins. Chenille en été et en automne sur les choux et autres crucifères des jardins. 5 P/Rapæ. l. — Très -commun partout, presqu’en toute saison. Vcir, Immacülata , à taches noires, oblitérées. (Coll, de M. Fologne.) Chenille en été et en automne sur la grosse rave des jar¬ dins (brassica rapa) et autres espèces de choux ainsi que sur la capucine ( tropeolum majus , L.) et sur le réséda (ré¬ séda odorata > L.). 6. p. Mapi. !.. — Très-commun partout en mai, juil¬ let et septembre. Var. Napeæ, Esp. DevilL et Guénée. D’après ces deux derniers auteurs, elle ne paraîtrait quedans l’arrière saison. M. De Selys a observé une série d’individus dont le dessin rattache insensiblement cette variété au type de l’espèce. Var. ç . Sabellicæ, Steph. — C’est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de nigrovenosa dans son Énu¬ mération publiée en J 84S . Elle forme le passage du type ANNUÆS fi à la var. bryoniœ de Godai t ; on l’observe particulièrement en été. Les exemplaires très veinés de noir en dessus sont assez rares. Chenille à la fin du printemps et en automne sur le navet ( brassica napus), les résédas (réséda lutea et luteola), la tourette hérissée ( arabis sagiüata), etc. 7. v. Dapüdice. l. — C’est un des diurnes les plus rares de la Belgique. On l’a rencontré dans presque toutes nos provinces, mais toujours isolément. M De Selys l a observé plusieurs fois en juillet et une autre fois le 5 sep¬ tembre dans la ïlesbaye, sur les champs de trèfle. M. De- fré en a pris plusieurs exemplaires à Louvain le 28 août 1842, et un autre le 7 mai 1845; depuis cette époque, il n’en a plus rencontré. Son vol est très-rapide, à peu près comme celui du colla* Injale. Duponchel dit qu’il parait une première fois en avril. Chenille ordinairement en juin sur les choux, la gaude (réséda tuleola, L.) et le thlaspi sauvage (tldaspi arvense , L.J; d’après M. Devillers, sur plusieurs résédacées et cru¬ cifères. G. ANTHOCHARIS. Me. 8. A. Cartlamines. L. — Très-commun dans les prés et les clairières des bois depuis la fin d’avril jusqu’en juin. M. De Selys l’a observé une seule fois au mois d’août. Son vol est très-rapide. Var. -Minora, de très -petite taille. Var . à point noir diseoïdal oblitéré, trouvée par M. de Selys à Waremmes et près de Bruxelles par VI . Bo¬ logne. Chenille en juin et juillet sur le cresson stipulé, (tiaslur- lium palustre, /)C), le chou sauvage {sinapis arreu sis, h.) et la julienne {hesperis ma trôna lis, Lam.). DE LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOGIOUE BELGE 7 G. LEUCOPHASIA. Steph. IMv. 9. ii. §inaiii§. L. — Parait d’abord en mai et au com mencementde juin, puis une seconde fois à la lin de juillet. Assez commun sur les coteaux boisés et dans les prés humides de la forêt de Soignes, à Louvain, etc.; très-rare dans les prés de la Hesbaye. Vcir. Ebysimi, Bork. peu constante. Certains individus établissent un passage graduel entre cette variété et le type. Une étude réellement approfondie des différents états de la leucophasia sinapis est encore à faire, dans le but de fixer la part qui appartient au sexe, à l’époque d’apparition ainsi qu’àlanature des localités, dans les différences nom- breusesqueles individus decette espèce présentent entr’eux; ces différences portent, particulièrement, 1° sur la présence ou l’absence de la tache apicale noire aux ailes supérieures en dessus ; 2° sur la coupe de ce sommet plus ou moins aigu ou arrondi; 3° sur la coloration du fond des ailes inférieures en dessous; 4° sur la présence ou l’absence de veines sur le fond de ces mêmes ailes. Peut-être le résultat d’une étude de ce genre amènera-t- elle une nouyelle classification des diverses variétés de l’es¬ pèce. On pourrait se diriger de la même façon pour l’étude des variétés plus ou moins analogues des pierisrapæ et napi Chenille en juin et en septembre sur le lotier vulgaire (la lus cornicmalus , />.), la gesse des prés (lathyrus praten sis, L.) et sur d’autres espèces de légumineuses. G. COU AS. F. Ihlv. îo €. Edusa. L. — Assez commun ou rare, selon les années, dans les champs de trèfle de toute la Belgique, une première fois à la fin du printemps, une seconde en août e! septembre XI. De Selvs en a observé quelques A MULES il individus jusqu’au commencement de novembre. II est commun sur les dunes : son vol est encore plus rapide que celui de ïhyale. Var. . Helice, Hubn . — M. De Selys l’a prise une seule fois à Longchamps-sur-Geer en juillet. Elle est com¬ mune dans le midi de la France. Jamais le mâle ne pré¬ sente l’espèce d’albinisme qui caractérise cette variété. D'autres exemplaires ont été observés, l’un à Namur par M. Freyn, l’autre à Halloy, près Ciney, par M. W. De Se¬ lys Fds, au mois de septembre 1856. Chenille en septembre et surtout en juin sur les trèfles, les luzernes et le cytise ( cytisus laburnum, L ). 11. c;. Myaie. L. — Commun dans les champs de trè- 11e et dans les prés à la Fin du printemps, en juillet, puis en septembre, parfois même dans les époques inter¬ médiaires. Var. Heliceides (De Selys , Enumér. 1845, page 50.) M. De Selys na pris qu’une seule fois, à Waremme, cette variété curieuse; mais il a observé depuis cer¬ tains exemplaires qui établissent un passage graduel vers le type. Chenille en septembre et en juin sur la coronille vul¬ gaire (coronilla varia , L.) et sans doute sur plusieurs autres plantes légumineuses. G. RHODOCERA. Udv. 12. r. R îi a m ni. L. — Très -commun dans toute la Belgique au commencement et à la fin de l’été. Certains individus hivernent et voltigent en grand nombre pendant les jours de soleil en hiver et au mois d’avril dès que le thermomètre s’élève à 10 ou 12 degr. cent. C’est le pre¬ mier lépidoptère diurne que l’on voit paraître avant les vanessa urticœ et polychloros. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 Chenille au commencement de l’été et en automne sur le nerprun ( rhamnus catharticus, L.), la bourdaine, (rham- nus frawjula, L.), etc. TIIIBU 3. — I/TCÆIVIIVA. G. THECLA. F. Bdv. 13. T. Betulæ. L. — Assez commun dans les jardins et les bois à la fin d’août et en septembre. 11 se pose sur les feuilles des arbres fruitiers et des aulnes. Chenille en juin sur le bouleau (betuia alba, L.), le prunier et le prunellier ( prunus spinosa, L.). 14. x. Pruni. L. — Cette espèce tout à fait locale vole en juin et juillet. M. Putzeys l’a découverte dans un taillis de prunelliers près d’Arlon; feu M. Félicien Fallon à la Plante près de Namur, et M. de Fré aux environs de Louvain. M. Dutreuxl’a observé dans le Grand Duché, à la lisière des bois et sur les haies vives dans quelques localités. Chenille en mai sur le prunellier, l’épine-vinette (ber- berisvulgaris, L.), le chêne ( quercus robur, L.) et le bou¬ leau. 15. t. w. Album, niig. (î) — Espèce rare et locale dans quelques montagnes boisées des bords de l’Ourthe et de la Meuse, ainsi qu’aux environs de Bruxelles et de Louvain. M. De Selys en a pris un exemplaire à Colonster, en juillet. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur forme ( ulrmis campeslris, L.). 16. t. Spini. F. — Espèce locale observée pour la pre- (i) Acaciœ. F. dans le grand duché de Luxembourg d'après M. Dutreux et aux environs de Greveumacher, dans le bois de Rome, d’après M. Van Hymmen. Vole en juin. 2 A MSA LES 10 mière lois à la montagne de Logne sur l’Ourthe par M. Donc- kier. M. DeSelys l’a prise depuis dans quelques parties ro¬ cailleuses de l’Ardenne au commencement de juillet. Se pose sur l’or pin (sedun lelephium, L.). Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine et le prunellier. 17. T. IiyMcens. F. — Très-commun dans les parties boisées des collines montagneuses à la fin de juin et en juillet. Se pose sur les ronces. Rare, au contraire, en Hes- baye dans les jardins. Var. Ceiuu, H., M. De Selys a pris une variété opposée à celle-ci, commune et non constante, qui ressemble assez bien au thecla œsculi par le dessin du dessous des ailes. Chenille au commencement de juin sur le chêne, l’orme et l’acacia [robinia pseudo-acacia, L.). 18. t. Quercûs. L. — Commun dans les bois de chênes à la fin de juin et en juillet. Il voltige et se pose sur le haut des arbres. M. Lienard de Verdun a découvert une variété femelle de cette espèce qu’il nomme flavomacuiata ; elle volait en août. (Ann. de la Soc. des Sciences Nul. du Gr. D. de Lux., i er euh p ■ 72). Chenille au commencement de juin sur le chêne. 19. t. Kubi. L. — Commun dans les bois et sur les collines couvertes de broussailles. Se pose sur les ronces, les genêts et les prunelliers. Très-rare en Hesbaye sur les haies. Vole à la fin de mai et au commencement de juin ; réparait aussi au commencement d’août. Chenille à la fin de l’été sur le chêne, l’esparceîte (ono- brifchis saliva, Lam..), le genêt ( cytisus scoparius, Link), le cytise et les ronces (rubus fruticosus et var.). li f>E LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOGIQUE BELGE. G. POLYOMMATUS. Latr. Mo. 20. p. Phiæas. L. — Très-commun dans les jardins, les prés, etc., au commencement et à la fin de l’été, quel¬ quefois même en avril et en mai. Var. à points bleus aux ailes inférieures ; n’est pas rare. Chenille en septembre sur l'oseille (rumex acetosella, L.) et les patience des prés (rumex obtusifolius et nemolapa- thum, L.). 21. p. Xante. F. — Parait à la fin du printemps et à celle de l’été. Très- commun dans les prairies humides ; se trouve également sur les prés des montagnes. Var. Obscurior. Le mâle n’a pas, en dessus, de bordure anti-terminale fauve; la femelle, beaucoup plus remarqua¬ ble, atout le dessus des ailes d’un brun foncé sur lequel se dessinent les points noirs et la bordure anti-terminale fauve. Cette variété est rare et peu constante. Chenille à la fin de juin et septembre sur le genista scoparia selon MM. Devillers et Guénée, mais certaine¬ ment aussi sur d’autres plantes, car le papillon est com¬ mun dans beaucoup de prairies humides en Hesbaye, et il ne se trouve pas de genista dans cette contrée. 22. p. Heiie. F. — Cette rare et belle espèce a été ob¬ servée par M. Putzeys dans une prairie tourbeuse à Frey- lange le 24 juillet 1852, elle y était rare. Chenille en juin et septembre sur le rumex obtusifolius. 23. p. virgaureœ. L. — Découvert sur les collines des environs d’Arlon par M. Putzeys, à la fin de juillet et en août. M. Dutreux l’a rencontré dans les chemins fleuris du Grunewald et dans plusieurs autres localités du Grand-Du- ANNALES 12 ché. La femelle, qui vole peu, se tient sur la lleur de l’ori¬ gan commun (origanum vulgare, L.). Chenille en juin et septembre sur la verge d’or, ( solidago virga-aurea,L.)> la bruyère ( caiiuna erica , DC.), le thym (. thymus vulgaris, L.) et la patience (rumex patientia, L.) 24. p. citrysæis. F. (i). — Il est probable que cette es¬ pèce subalpine habite toutes les prairies marécageuses qui bordent les ruisseaux dans les montagnes de l’Ar- denne. M. Putzeys l’a découverte pour la première fois près d’Arlon, M. Colbeau l’a rencontrée aux environs de Roche- fort, M. De Selys l’a retrouvée dans la vallée de St-Hubert, dans celle de Neufchâteau, enfin aux environs de Bouillon et de Chiny . Elle n était pas rare dans ces différentes loca¬ lités. Var. ayant la double rangée de points du bord des ailes en dessous, réunie en petites raies longitudinales. Vole à la fin de juin et au commencement de juillet; se pose sur les lychnis. Chenille en juin et septembre sur l’oseille (rumex ace- tosella, L.). G. LYCÆNA. F. Bdv. 25. ii. Bætica. L. — Un seul exemplaire de cette es pèce a été jusqu’ici recueilli en Belgique, près de Louvain par M.jde Fré; l’espèce existe dans les collections d’Aix- la-Chapelle et se rencontre à la montagne du Louisberg, près de cette ville. Vole en août et septembre. En France on trouve ce papillon sur les champs de (i) P. Hippothoë L. se trouve dans les marais tourbeux du département de la Moselle, à Montvaux, d'après M. Holandre: dans la Picardie selon Boisduval,Duponchel, etc. Vole en juin et août. P. Thersamon F. en Hollande d’après M. De Graaf. UE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 luzerne et dans le voisinage des baguenaudiers (colutea arborescens, L,). C’est une espèce principalement méridio¬ nale qui, dans nos contrées, est tout à fait locale. Chenille sur le baguenaudier et sur quelques autre s légumineuses. 26. ii. Amyntas. F. — Découvert sur les roches cal¬ caires des environs de Namur par M. Pôlet de Favaux en juillet et en août. M. Donckier l’a retrouvé isolément à la carrière du Prince en face de Colonster. M. Dutreux le signale au printemps et à la Fin de l’été dans les clairières du Grand Duché. Var. Myrmidon, Engr. Cette rare variété a été prise une fois sur la montagne de la Motte, près de Huy et une au¬ tre fois près de Namur, en juin. (Voir le résumé publié par M. De Selys sur les variétés de l’amyntas, pag. 31 de YÊnumér. 1845.) Chenille sur le sainfoin ( onobrycliis saliva , Lam.) et le nerprun bourdaine (rhamnus frangula , JL). 27. ii. Aigus. F. — Commun sur les collines rocailleuses des bords de l’Ourthe, de la Meuse et d’une grande partie du Condroz et de l’Ardenne. Vole une première fois à la fin de mai et au commen¬ cement de juin, puis une seconde au milieu de l’été, en août. Chenille en mai et juillet sur le sainfoin, lemélilot, les trèfles jaunes (trifolium procumbens, L. et T. campestre schrad ) et sur Yastragalus cicer, L. 28. ii. Acis. wv. (Argiolus, Hubn ) — Très - commun dans les prés à la fin du printemps et au milieu de l’été. Chenille sur les mélilots ( melilotus officinalis Willd, ar- vensis wallr, etc.) et sur Yastragalus glycypliyllos, L. 29. Ii. Argiolus. L. (Acis, Hubn.) — Assez Commun par tout, une première fois à la fin d’avril et au commence- ANNALES 11 meut de mai, une seconde fois an milieu de l’été. li vole rapidement autour des arbres et des arbustes et s’y pose, tandis que la plupart des autres lycœna ne quittent pas les herbages. Chenille sur le nerprun bourdaine et sur le. lierre {he- ( leva hélix, L.). 30. ii. C'y liants. F. (Damætas, Hubn.) — Observé entre Ver¬ riers et Aix-la-Chapelle, le long du chemin de fer, d’après AI. Fologne. M. Dutreux le signale dans le Grand-Duché à Lennin- gen et au bois de Greyweldange. et M. Holandre dans le département de la Moselle. A Paris on le voit souvent, dans les jardins de la ville, volant sur les lilas à la manière de Varcjiolus. Paraît en juin. Chenille en mai sur le genêt herbacé, le mélilot, l’astra¬ gale et la luzerne. 3t. li. Arion. L. (i) — Assez commun en juillet et août sur les collines rocailleuses des bords de la Afeuse, de l’Ourlhe, etc.; aussi dans une grande partie de l’Ardenne et du Condroz, sur les genêts. Comme AI. Dutreux le fait très-bien remarquer, les dé¬ frichements font disparaître cette espèce. 32. L. Damon. F. — Espèce tout à fait locale, décou¬ verte aux environs d’Anvers, par M. de Fré, dans des prairies. M. De Graaf l’a rencontrée en Hollande et M. Dutreux dans le Grand-Duché, au bois de Greyweldange le 7 juin. Elle y était rare. 33. L. Corydon. F. — Commun sur les collines rocail (i) /.. Euphemus Hubn. Dup, non God. — Trouve dans le grand duché de Luxembourg par M. Dutreux el a Bitche par M. Holandre. Ne Fa t on pas confondu avec L. Alcon? Vole en juillet. DE LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOülQlJE BELGE. 15 leuses des bords de la Meuse, de FOurthe et autres locali¬ tés analogues. On Fa rencontré aussi aux environs de Lou¬ vain et même de Bruxelles (MM. Bologne et Sauveur), à la fin de juillet et au commencement d’août. Paraît une première fois en mai, selon Duponchel. Var. bleue en dessus. Rare. Chenille sur plusieurs espèce de trèfles, de lotus ; sur Fhippocrepis comosa, et l’hedisarum onobrychis. 34. L. Adonis. F. — Commun sur les collines rocail¬ leuses des bords de la Meuse, de FOurthe, etc. au com¬ mencement de juin, puis en août. La Var. Ceronus , Hubn , a été prise à Trêves. Chenille sur le trèfle, les genêts, les lotiers, {lotus corniculatus , L.), et sur F hippocrepis comosa , L. 35. L.Dorylas. h. — Observé à Durbuy sur FOurthe par M. Donckier, dans les collines couvertes de prairies: quelques individus isolés ont été trouvés également près de Comblai n-au-Pont et à la carrière du Prince, sur FOur¬ the. M. De Selys Fa rencontré à Rochefort. Yole en juin et juillet. C’est une espèce subalpine. 36. ëj. Alexis. F. — Très-commun dans les prairies de toute la Belgique en juin, juillet et à la fin de l’été. 11 varie beaucoup quant à la taille. Var. Agkstoïdes, De Selys. Tout à fait brune en dessus. Var. Thehsitis, Bdv., commune à Halloy, près de Ci- ney, sur les collines arides en même temps que l’espèce type. Elle diffère du type par l’absence des deux points doubles de la base des ailes supérieures en dessous, ce qui la fait ressembler en petit à VEscheri; on trouve des exemplaires qui tiennent le milieu entre la variété et le type. La femelle du thersites, quand elle n’est pas bleue en dessus, ressemble aussi à celle de Yagestis. Var. $ . accidentelle, très-remarquable, prise une fois à ANNALES If) Namur par M. Polet et chez la(|uelle le nombre des points du dessous des ailes est beaucoup moindre que chez les individus ordinaires. Chenille en mai et en juillet sur la luzerne, (rnedicago sativa, L.), le trèfle, le fraisier (fragaria vesca, L.), le bu- grane (ononis spinosa, Wailr. et O. arvensis, Lam.),e t le faux réglisse (astragalus glijcyphijllos, L.). 37. ii. Agestis. Esp. — Commun sur les collines arides des bords de la Meuse et de l’Ourthe et dans les clairières des grands bois. Se trouve aussi dans les dunes d’Ostende, en Campine, Louvain et Bruxelles. Yole à la tin du printemps et au milieu de l’été, et même jusqu’au commencement d’octobre selon M. Du¬ treux qui l’a observé dans quelques localités du Grand- Duché. Chenille sur le trèfle. 38. L. Œgon. Bork. (i) — Très - commun dans les bruyères, les genêts, sur les collines arides de toute la Belgique et sur les dunes au bord de la mer. Très-rare dans les jardins de la Hesbaye. Yole en juillet et août. M. Duponchel dit qu’il parait une première fois en mai. 11 figure dans plusieurs collec¬ tions sous le faux nom d'argus. Chenille en mai sur les genêts, le baguenaudier et plu¬ sieurs autres légumineuses. (i) L. Argus. L. Signalé dans le grand-duché du Luxembourg par M Dutreux, dans le département de la Moselle par M. Holandre, et en Gueldre par M. De Graaf. Ne l’a-t-on pas confondu avec Lycœna OEgon? Vole eu juillet et août. L. H y las. F. rencontré à Grevenmacher dans le Grand-Duché par M. Dutreux et dans le département de la Moselle par M. Holandre. DE LA SOCIÉTÉ ENTO BIOLOGIQUE BELGE. 17 TRIBU. 4. — KRUI.VÏAA. G. NEMEOBIUS. Steph. Bdv . 39. M.Lucina. L. — Espèce locale et peu répandue, observée en mai sur les collines boisées de la rive droite de la Meuse, et près de Bruxelles à Rouge -cloître. Elle paraît, dit-on, une seconde fois en août. M. Du- treux, dit qu’elle se trouvait le 25 mai en grande abon ¬ dance dans les prés syivatiques de Dommeldange le long du ruisseau de Schetzelbach et dans le Grunewald (Grand- Duché). Chenille en juin et septembre sur les primevères ( primula nfjîcinalis , et P. elatior Jacq .), et sur le rumex. FAMILLE II. - NYMPHALIDÉES. (Pendulœ Bdv.). TRIBU 4. — XTilIPHAMli. G. MEL1TÆA. Fab. Bdv. 40. m. niatiirna. L. — M. De Selys l’a pris dans les montagnes boisées à Colonster et à Tilff près de l’Ourthe; il se tient le long des ruisseaux et vole à la fin de juin. 11 n’est pas rare, mais semble tout à fait local , aussi bien en Belgique que dans le reste de l’Europe. M d’Ude- kem l’a pris dans la forêt de Soignes. Chenille en mai sur les plantains, la scabiosa succisa, /.., 10 ANNALES le tremble (populus tremuia, L.), le saule marceau ( salioc caprœa, L.). Elle hiverne. 41. ni. Artémis. F. — Dans les montagnes boisées des bords de l’Ourthe, de la Meuse, etc., aux environs de Louvain et dans la forêt de Soignes. Fréquente surtout les bords des ruisseaux qui coulent dans les gorges des montagnes. Vole à la fin de mai et au commencement de juin. Chenille en avril sur la scabiosa succisa et sur plusieurs espèces de plantain. Elle hiverne. 42. ni. Cinxia. F. (i) — Assez commun dans les clai¬ rières des bois. Rare en Ilesbaye. Vole à la fin de mai et au commencement de juin. Pa¬ raît une seconde fois en juillet et août. Chenille en avril sur la véronique (veronica ofjici- naiis, L.), l’oseille de souris (sedum album , L.), le plan¬ tain lancéolé (plantage lanceolata , L.) et l’hieracium pilo- sella, L. Elle hiverne. 43. ni. Dictyima. Esp. — Assez commun dans la pre¬ mière quinzaine de juin dans les clairières des montagnes boisées de la rive droite de la [Meuse et dans la forêt de Soignes. Quelquefois on le trouve dès le mois de mai, d’autres fois en juillet. Chenille en mai sur plusieurs espèces de plantain et sur le veronica agrestis, L. 44. ni. Aihalia. Bork. (2) — Très commun dans les (1) Melit. Phæbe. F. observé une fois à Grcvenmacher (Grand-Duché), le 31 mai par M. Dutreux. Melit. Didyma F. Rencontre aux environs de Trêves par M. Van Hym- men, dans des bois herbeux. Vole à la fin de juin. (2) Melit. Parthenie, Bork. observé en mai. aux environs de Trêves par M. Van Hymmen. Ne l'a- 1- on pas confondu avec certains exemplaires du jneliiœa athalia ? Vole en juin et août dans les bois secs et élevés. DE LA SOCIETE EiYTOMOLOGIQUE BELGE. grands bois de tout le pays. Rare en Hesbaye. Vole à la fin de mai et au commencement de juin ; re¬ paraît aussi en août. Var. Navarina , (voir Ênumér. de M. De Selys, pag. 31). Var. Nisopa, (voir Ênumér. de M. de Selys, pag. 31). Ces variétés ne sont pas constantes. La pyronia et Val- phœa de Hubner sont deux autres variétés que nous n’a¬ vons pas encore observées. Var. Asteriades. C’est celle que M. De Selys a rap¬ portée avec doute au Mel. asteria dans son Énumération , mais ce n’est en réalité qu’un individu très-petit et très- noir de Vathalia, pris par lui aux environs de Francor- champs près de Stavelot. Chenille en avril sur plusieurs plantains et le melam- pvrum pratense , L. G. ARGYNNIS. Oehs. 45. a. Papiiia. L. — Très- commun dans les grands bois, le long des chemins et des ruisseaux sur les ronces. En juin, juillet et août. Très-rare dans la Hesbaye. Var. ç. Valesina, Esp. est locale; elle n’est pas rare dans la forêt de Soignes. On ne l’a jamais observée qu’une fois dans la province de Liège bien que l’espèce soit com¬ mune ; il en est de même dans le Grand-Duché et dans le Limbourg. M. le prefesseur Wesmael a figuré un hermaphrodite très-remarquable, dont l’un des côtés est paphia mâle et l’autre valesina femelle. Chenille à la fin de mai sur la violette sauvage ( viola canina, L.), et sur le framboisier (rubus ideus, L.). 46. A. Adippe. F. — Dans les bois du Brabant et du Luxembourg, en juillet, le long des chemins. ANNALES 20 11 n’a pas été pris jusqu’ici dans !a province de Liège. \ oie en juillet, souvent du ! 0 au 4 S. Var. Cleodoxa, Esp., sans taches nacrées. Elle est presqu’aussi fréquente que le type Chenille au commencement de juin sur la violette odo¬ rante {viola odorata, L.) et sur la pensée (viola tricolor, L.). 47. A.ülolte. L. — Commun à la tin de juillet et au commencement d’août sur les collines sèches des environs d’Arion, dans les dunes d’Ostende et dans les bois sablo- neux de la Campine limbourgeoise. La présence de cette espèce subalpine sur nos dunes est fort surprenante ; elle y vole en même temps que la lycœna agestis , le satyrus semele, et la zygœna filipendvlœ . Chenille en juin sur les plantains ( plantago major , media et lanceolata, L.) et sur la violette odorante. 48. a. Agiaia. L. — Très-commun dans les clairières des bois et le long des chemins sur les ronces dans une grande partie de la Belgique, mais surtout en Ardennes et en Condroz. Très-rare en Hesbaye. Yole en juillet. Chenille au commencement de juin sur la violette sau- \age (viola canina, L.). 49. A.Latiionia. L. — Commun partout dans les bois, lesjardins, même dans les champs de trèfles en certaines années ; assez rare dans d’autres années. Vole en mai; plus abondant en été, notamment au mois d’août. M. Dutreux l’a rencontré le 27 mai s et le 7 novembre en 1853. M. De Selys en a aussi noté un exemplaire en novembre à Longchamps. On peut se demander avec M. Dutreux si cette espèce n’hivernerait pas à la manière des van esses? Chenille en mai et en août sur le sainfoin (onobrychis DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BEI GE -1 sativa, L.), la bourrache ( borrago officinalis, L.), la pen¬ sée et sur la buglosse (anchusa officinalis, L.). 50. A. Dîa. L. — Sur les collines arides et dans les clai¬ rières des bois, dans les provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg. Il paraît une première fois en mai, une seconde en juillet et août. Rare en Iîesbaye. Chenille en septembre et juin sur plusieurs espèces de violettes. 51. A. ino. Esp. — M. De Selys l’a pris au commence¬ ment de juillet dans les prés humides situés le long des ruisseaux de l’Ardenne, à Spa, Saint-Hubert, etc. Cette espèce n’est pas commune en Belgique. Chenille en mai sur la violette odorante. Selon MM. De- villers et Guénée elle se trouverait sur Yurtica urens . 52. A. Seiene. F. — Commun à la fin de mai, en juin et en août dans les clairières des bois. Rare en Hesbaye. Fréquente les mêmes localités que Yeuphrosyne , mais pa¬ rait ordinairement un peu plus tard. M. Charlier possède un individu de cette espèce, qui est complètement atteint de melanisme en dessus. Chenille en juin et en septembre sur la violette. 53. A. Enpiiro§yne. L. — Commun dans les clairières des bois en mai et au commencement de juin, vole une seconde fois à la fin de juillet et en août. Rare en Hes¬ baye. Chenille en juin et en septembre sur les viola canina et montana, L. 54. A. Apiiirape. Hubn. — C’est avec raison que M . Rois- duval l’a indiqué comme appartenant à la Belgique, car depuis la publication de Y Enumération de M. De Selys, celui-ci l’a trouvé au commencement de juillet dans les prairies des bois de St-Hubert près du ruisseau situé un peu au-dessous de la ville. Il volait en même temps que 22 ANNALES Vino, le selene et Yeuphrosine avec le satyrus davus et le polyommatus chryseis. Sa chenille est connue, niais on ignore de quelles plan¬ tes elle se nourrit. G. VANESSA. Ochs. lidv. 55. v. C. Album. L. — Commun dans les jardins, les vergers, etc. Se pose sur les arbres fruitiers. Vole en juillet et en septembre. Quelques individus pro¬ venant des dernières éclosions hivernent et reparaissent aux mois de mars et d’avril. M. De Selys l’a pris jus¬ qu’au 12 novembre. Cette espèce présente trois variétés principales basées sur la coloration plus ou moins foncée du dessous des ailes. Celle dont la teinte est la plus sombre parait en automne. Le dessus des ades offre également certains dif¬ férences de teinte. Chenille en juin et août sur l’ortie, le groseiller, le houblon et l’orme. 56. v. Urticæ. L. — Commun partout et presqu’en toute saison, mais surtout en juillet et au commencement de l’automne. Les individus hivernent et reparaissent à la fin de l’hiver et au commencement du printemps ; à cette époque, leurs tâches costales jaunes sont devenues blanches. Var. Ichnusoides ( Ênum . pag. 31), prise une seule fois àHuy, et fait parlie de la collection deM. Donckier. M. Du- treux en a observé un second exemplaire à Nancy et un troisième à Berne. Chez quelques individus de l’espèce, l’un des gros points des ailes supérieures est quelquefois presque nul. Chenille pendant presque toute la belle saison, mais DE l.\ SOCIÉTÉ EMTOMOLOGIQUE BELGE. 2* surtout en juin sur les orties, principalement sur la dioïque. 57. v. Polyciiioros. L. — Commun dans les jardins et le long des routes ; se pose volontiers sur le tronc des arbres. Yole en juillet et août ; hiverne et reparaît en mars et avril. Les individus de cette espèce fréquentent aussi les dunes d’Ostende. Ceux-ci présentent, comme ceux des marais de la Campine une couleur foncée qui leur donne une cer¬ taine ressemblance avec la var. xanthomelas. Chenille en septembre et en juillet sur l’orme, le chêne, le peuplier et les arbres fruitiers. 58. v. Antiopa. L. — - Commun dans les montagnes boisées de l’Ardenne, à Spa, etc. Assez rare dans les jar¬ dins des autres provinces du pays où on le trouve sur les arbres fruitiers. Vole en août et au commencement de septembre. Quel¬ ques individus hivernent et reparaissent en avril; ils ont alors la bande terminale blanche. Chenille à la lin de juin sur le bouleau ( betula alba , L.), le saule marceau ( saiix caprœa , L ), l’osier ( saiix vimi- nalis , L.) et sur le peuplier. 59. v. Io. L. Commun dans les jardins, les prés et les champs de trèfle. Parait en avril et en été. Un petit nombre d’individus de cette espèce hivernent. Var . Ioides, Dabi , de petite taille et peu constante. On la rencontre parfois en automne. Chenille à la fin de juin sur l’ortie ( urtica dioica , L ), et le houblon ( hamulus lupulus, L.). 60. v. Atalanta. L. — Commun dans les jardins, les vergers, et sur les arbres fruitiers en été et au commen- A NIVALES 2* cernent de l'automne. On en trouve jusqu’en novembre sur les vignes en espalier. Quelques individus éclos en automne, hivernent et se rencontrent en avril. Chenille pendant presque toute la belle saison mais surtout en août sur les orties dioique et brûlante. 61. v. Cardial. L — Plus ou moins commun selon les années dans les champs, sur les chardons, le trefle, etc. en juillet, août et septembre Reparaît en petit nom¬ bre en avril, mais seulement dans quelques localités. Chenille en août et en juin sur les chardons, ( carduus nutans, L.C., acanthoïdes et cirsium lanceolatum, Sc.), la mauve ( malva sylvestris, L.), la millefeuille ( achillea mille folium, L.) et sur les orties. 62. v. Prorsa. L. — 11 y a quelques années on trou¬ vait communément cette espèce dans le Brabant, surtout au bois de Linthout actuellement presque entièrement dé¬ friché, mais elle semble y av oir complètement disparu aujourd’hui. On en a pris isolément des exemplaires à Liège, Huy, Spa. Namur, Visé. Vole en avril et juillet. Var. Levana. L , provenant de la première éclosion. La sous-variété porima est indiquée par M. Charlier. Chenille en juin sur l’orLe dioïque (urtica dioica , L.). G. NYMPHALIS. Latr. Kde. 63. HT. Populî. L. — Se rencontre , mais assez rare¬ ment, dans les allées obscures des bois, notammen! dans la forêt de Soignes, aux environs de Liège, etc. Le mâle que l’on trouve plus fréquemment que la femelle, se pose à terre dans les grands chemins ou sur le tronc des arbres. Parait à la fin de juin. DE LA SOCIÉTÉ E1NTOMOLOGIQUE BELGE. Var. Tremulæ, Gnenée, aussi rare que le type. Chenille à la fin de mai sur les peupliers surtout sur le tremble (populus tr émula, L.) et le peuplier blanc ( popu - lus alba, L.). G. LIMEN1TIS. F. Bdv. 64. L. sibylla. F. (i) * — Commun dans les bois, surtout le long des ruisseaux et des chemins sur les ronces. Rare en Hesbaye dans les jardins. Yole en juillet. Var. sans bande blanche; observée un fois par M. Donckier et deux autres fois par M. de Fré. Chenille à la fin de mai sur le chêne et le chèvrefeuille des bois (lonicera periclymenum, L.). T II 1 BU. S. — APATDKIIA. G. APATURA. Ochs. Bdv. 65. A. iris. L. — Habite les grands bois de chênes, commun dans ceux de la rive droite de la Meuse. Se pose à terre dans les chemins sur les excréments. La femelle est très-rare et se tient sur le haut des arbres. Cette espèce est excessivement rare dans les petits bois de la Hesbaye. Paraît à la fin de juin et au commencement de juillet. Var. d . Beroe, F., observée une fois dans la forêt de Soignes par M. Coubeaux et une autre fois dans la forêt de Meerdael, près de Louvain, par M. de Fré. M. Dutreux en a pris aussi un exemplaire dans le Gru- newald (Grand-Duché). (i) Lim. Camilla. Fàb., rencontré aux environs de Trêves et en Lor¬ raine. Vole en juin et août. 4 ANNALES Chenille au commencement de juin sur le chêne, le saule marceau, l’aulne et le frêne. 66. A. ni». F. — Assez rare dans les grands bois de la province de Namur, du Brabant, de Liège, du Limbourg et des Ardennes. M. De Selys ne l’a jamais rencontré. Parait en juillet. Var. Clytia, H. Observée dans la province de Namur et dans la forêt de Soignes où elle est même plus com¬ mune que le type. Var. sans taches blanches, analogue à P iris beroë prise par M. de Fré dans la forêt de Meerdael, près de Louvain. Chenille au commencement de juin sur plusieurs es¬ pèces de saules et de peupliers. TRIBU ». — 8ATVRINA. G. ARGE. Esp. Bdv. 67. A. Galathea. L. — Habite les prairies marécageuses aussi bien que les collines incultes; commun dans certains cantons, rare ailleurs, c’est une espèce locale. Vole au commencement de juillet. Chenille au commencement de juin sur 1 ephiœum pra- tense et sur plusieurs autres graminées. G. EREB1A. Daim. Bdv. 68. E. Mc élu sa. F. — Découvertpar M. Putzeys dans une prairie marécageuse entourée de bois près d’Arlon, en juinl838, ilyétaittrès-commun; enlS39 il existait encore dans cette même localité, mais il y était rare. En 1840 M. Putzeys l’y a cherché de nouveau sans le rencontrer. M. De Selys l’a retrouvé à Neufchâteau, h Chinyprès de Florenville et à Sainte-Marie dans les bruyères maréca- DE LA SOCIETE EMOMOLOGIQUE BELGE. 27 geuses. Il est probable que cette espèce alpine se trouve dans une grande partie des portions marécageuses de l’Ar- denne avec le satyrus davus et le polyommatus chrysœis. Chenille à la fin de mai sur la panic sanguin ( digitaria sanguinalis, Kœl.). 69. e. Biandina.Fab. (Media. Hub.) — Cette seconde es¬ pèce belge du genre Erebia a été découverte au-dessus de la grotte de ïlan-sur-Lesse par M. Colbeau, au milieu d’août. Elle y volait assez communément sur les herbes. Chenille sur le paniscus et le dactylis glomerata. G. SATYRUS. Bdv. 70. $. l'a h na. Fab. — Cette espèce a été rencontrée dans le bois d’Héverlé près de Louvain par M. de Fré, dansles bruyères de la Campine an versoise par M. Andries. M. Mathieu l’a prise àRuremonde et M. de Graaf la signale en Hollande aux environs d’Utrecht. Ces observations sont d’autant plus curieuses que le fauna appartient à la partie centrale du midi de l’Europe et qu’il est déjà rare aux en¬ virons de Paris. Yole en août. 71. s. Semeie. L. (î) — Très-commun dans les bruyè¬ res et sur les collines arides depuis le 10 juillet jusqu’au 10 août. Les exemplaires que l’on rencontre dans les dunes d’Ostende sont généralement plus grands et plus pàlesqueles individus ordinaires. ARochefort, au contraire, (1) S. Briseis, L ., signalé près de Trêves par M. Dutreux et dans la Moselle par M. Holandre. Vole en juillet et en août sur les collines arides. S. Hermione, L. signalé aux environs de Trêves par M. Dutreux, à Bitche et à Metz par M. Holandre. Vole en juillet. S. Circe, F. pris à Bitche (Moselle) par M. Holandre en juin et en juillet. ANNALES 28 M. De Selys en a observé qui sont de plus petite taille et dont les couleurs vives rappellent l’arethusa. Très -rare dans les plaines et les jardins de la Hesbaye. Chenille à la fin de mai sur Y air a cœspitosa et sur plu¬ sieurs autres graminées. 72. s. «Fan ira. L. — Excessivement commun dans les prés et les clairières du 45 juin au 15 juillet. Var. Ç . Hispulla, Esp., assez commune en Belgique. La bande transverse jaune des ailes inférieures n’est pas aussi marquée chez les individus trouvés dans notre pays que chez ceux du midi de l’Europe. Chenille au commencement de juin sur les graminées et la patience des prés (rumex obtasifolius, L.). 73. s. Titiioiuis. l. (Piioseiiœ. F.) — Très - commun dans les bois et les broussailles à la fin de juillet et au commencement d’août. Se pose sur les feuilles des buis¬ sons et des arbres. Rare en Hesbaye sur les haies. Chenille en juin sur le paturin annuel ( poa annua, L.) et sur plusieurs autres graminées. 74. s. Mæra. L. — Habite les bords de la Meuse, le Condroz, l’Ardenne et le Hainaut; on le rencontre tou¬ jours sur les rochers , les pierres ou les vieilles mu¬ railles. Vole en juin, juillet, et quelquefois en mai selon les localités. Var. Adrasta, H. à couleurs plus sombres, peu con¬ stante. Se rencontre presque aussi communément que le type. Chenille en avril et en juin sur le paturin annuel et la fetuque flottante (glyceria fluitans, Br.). 75. s. niegœra. L. — Très-commun en Belgique de¬ puis la fin du printemps jusqu’en automne, on en rencon¬ tre même encore quelques individus au commencement DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. de novembre. Il voltige en général le long des chemins. Chenille en avril et en juin sur les graminées. 76. s. Ægeria. L. (1) — Commun partout dans les bois et les jardins ombragés. Se pose souvent à terre ou sur les arbustes. Paraît à la fin d’avril et en mai ; puis en juillet, et en¬ fin au commencement d’octobre. On trouve parfois des individus plus colorés que les exemplaires ordinaires et qui ressemblent beaucoup à la variété méridionale meone, H. Chenille en mai et à la fin de l’été sur les graminées, surtout sur le chiendent ( triticum repens, L.). 77. s. Hyperanthiis. L. — Très-commun dans les jardins et les bois. Se pose sur les feuilles des arbustes, sur les fleurs des ronces et du millepertuis ( hypericum perforatum, L.). Yole en juillet. Var. Arete, Mïill., n’est pas (rès-rare, peu constante, plus ou moins complète. M. De Selys a pris un exem¬ plaire de cette variété qui était accouplé avec un individu de l’espèce type. Chenille en juin sur le paturin annuel et sur plusieurs autres graminées. 78. s. Hei’o. L. (Sabœus. F.) — Espèce locale, mais très- commune là où elle se trouve. Observée dans les clairières des bois de la rive droite de la Meuse, en Ardenne et en Condroz. Dans la province de Liège on ne l’a vue qu’à Lamotte près de Huy et au-dessus deKinkempoix. Les ento¬ mologistes bruxellois l’ont prise communément à Boits- fort, Grœnendael et à Auderghem. Se pose sur les buis¬ sons. (i) S. Dejanira, L. signalé aux environs de Luxembourg par M. Du- treux ainsi qu’à Trêves et dans le département de la Moselle. Vole en juin et juillet dans les allées ombragées des bois. ANNALES SU Yole en juin et au commencement de juillet. Chenille inconnue. 79. s. Arcanius. L. — Très-commun dans les clai¬ rières des bois du Condroz namurois et du Luxembourg. Dans la province de Liège, il n’a été observé qu’au des¬ sus de Huy à Lamotte. Il se pose sur les feuilles des ar¬ bustes. Yole en mai et en juillet. Chenille au milieu de mai sur plusieurs espèces de gra¬ minées. 80. s. Davui. L. (i) — Espèce locale, mais très-com¬ mune là où elle existe. M. De Selys l’a trouvée dans les marais tourbeux et dans les prairies marécageuses de l’Ar- denne luxembourgeoise à Bastogne, St-Hubert, Bouillon, Arlon, etc , en juin. Un seul exemplaire a été pris sous ses yeux à Long- champs sur Geer dans une prairie il y a près de vingt ans. Chenille inconnue. 81. s. Pain pli il us. L. — Très-commun dans les prai ries sèches et les clairières des bois depuis la fin de mai jusqu’au commencement de septembre selon les localités. Rare en Hesbaye. Chenille depuis le commencement du printemps jus¬ qu’à la fin de l’été sur la cretelle des prés ( cynosurus cris- tatus, L.) et sur plusieurs autres graminées. (0 S. Iphis, H., observée dans le Brabant septentrional près d’End- hoven et en Gueldre (M. De Graaf.) Ainsi que dans le département de la Meuse. Vole en juin. Ï)E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 31 FAMILLE III. — HESPERIDÉES. ( Involutœ . Bdv TltlBU 1. — BESPGRIAA. G. STERQPES. Bdv. 82. s. panisens. F. (1) — Habite le bord des ruisseaux dans les gorges des montagnes boisées de la rive gauche de la Meuse. Commun à Kinkempoix près de Liège. Se trouve aussi en Campine dans les clairières des bois hu¬ mides. Feu M. Crickx l’a trouvé à Malderen près de Ter- monde et M. Colbeau à Villers. Yole du 15 mai au 10 juin. Chenille à la fin d’avril sur le plantain ( plantago ma¬ jor , L.). G. HESPERIA. F. Bdv. 83. h. Commet. L. — Se trouve communément en août dans les bruyères et sur les collines de la rive droite de la Meuse, en Campine ainsi que dans les environs de Bruxelles et de Louvain. Paraît depuis le mois de juillet jusqu en automne. Chenille à la lin de juin et au commencement de juil¬ let sur la coronille bigarrée (coronilia varia, L.) et sur /’ hippocrepis comosa, L. (i) S. Aracynthus > dans les bois de la Gueldre d’après M. De Graaf (Borost. pag. 227.) Vole en juin et juillet. ANNALES 32 84. h. Syivaims. F. — Commun vers le lo juin dans les clairières des bois. Paraît quelquefois à la fin de mai. Très-rare en Hesbaye dans les jardins. 85. H. Actœon. Esp. — Commun en juillet à Bornai, Durbuy, Rochefort, dans les prairies des montagnes, au milieu des broussailles, M. Donckier en a pris quelques individus à la carrière des Princes près de Colonster et M. de Fré à Dînant. 8b\ h. iiinea. L. — Commun le long des chemins dans les clairières des bois, les champs de trèfles et les jardins du J 5 juin au 15 juillet, quelquefois même jus¬ qu’en août. Se pose souvent sur les ronces. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur les canches (air a montana , L.) et sur plusieurs autres graminées. 87. h. iiineoia. Ochs, — Commun sur les céréales et dans les champs de trèfle en juillet. Chenille sur les graminées. G. SYRICTHUS. Bdv. 88. s. niaivœ. F. a. Spiiothyrus Dup. (1) — Dans les jar¬ dins et les bois sur le serpolet et différentes autres fleurs, à la fin du printemps, puis en juillet et en août. Cette espèce est peu répandue en Belgique; elle est cepen dant commune d’après M. Charlier autour des fortifications d’Anvers, M. Dutreux l a trouvée abondamment sur nos dunes. Chenille en juin et en septembre sur les mauves (malva (i) S. Altheœ , H. observée dans le nord de la France, notamment dans le département de la Meuse. Vole en mai et en juillet. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLÜGIQUË BËLGË. sylvestris, rotundifolia et alcea, L.). Kilo vit aussi sur les chardons. 89. s. Aiveus. H. — Commun dans la première quinzaine de juin à la carrière du Prince et sur les autres collines calcaires arides de la rive droite de la Meuse. M. De Selys l’a retrouvé aussi à Champion (Ardenne). Var. A. Bdv. (major), ressemblant un peu au S. car * thami observée à Namur. Var. B. (i obscurior ), se rapprochant du S. Cacaliœ Ramb. trouvé en Ardenne par M. De Selys. 90. s. Cartiiami. o. —Espèce rare en Belgique. M. De Selys l’a prise en juillet aux ruines d’Orval et M. Putzeys à Arlon. 91. S. Cirsü. Ramb. — Se trouve en juillet dans les clairières des bois de l’ Ardenne et des environs de Huy. Elle n’est pas commune. M. De Selys l’a retrouvé à Hab loy près de Ciney. C’est probablement l’espèce que M* Dutreux signale en juin et août dans le Grand-Duché sous le nom de fri- tillum. 92. S. Alveolus. H. (Cardui. God. — Malvœ?L.) — Très- commun dans les bois et les montagnes du i 5 mai à la fin de juin. Très-rare en Hesbaye. Se pose sur les ronces et les chardons. M. Dutreux l’a pris dès la fin d’avril dans le Grand- Duché. Var. Tarras, Bergotr. ( Lavaterœ , Fabr.). Cette variété n’est pas constante; les exemplaires très-caractérisés sont assez rares. Chenille sur les chardons. Selon MM. Devillers et Gué- née sur le fraisier. 93. s. Saô. H. — Parait du 15 mai au 8 juin dans les ANNALES :r< mêmes localités que Yalveus et réparait une seconde fois en août. G. THANAOS. Mv . 94. t. Tages. l. — Très -commun du 15 mai au 1 5 juin dans les clairières des bois et sur les collines arides. Très-rare en Hesbaye dans les prés. Chenille en septembre sur et le lotus corniculatus et sur le chardon-Roland ( eryngium campestre , L.). RE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 35 SECTION II. - NOCTURNES. (Heterocera. Bdv.). FAMILLE I. — SPHING IDÉES. ruine i. — sesina. G. THYR1S. Illig. Bdv. 1 . x. Fenestrin». F. — Observé volant à l’ardeur du soleil sur les orties, sur les fleurs des ombelliféres et du sureau à la fin de mai et en juin dans les collines arides près de Liège, (l’Angleur , Chaudfontaine) , à Louvain et à Mastricht. Quelques exemplaires de cette espèce ont été pris à Au- derghem près de Bruxelles le 9 juillet dans des prairies humides. G. SESIA. Latr. Bdv. 2. s. Tentiirediniformis. H. — Découvert par M. Putzeys à Arlon. Très-rare. 3. s, Tipiiiiformis. L. — Plus ou moins commun selon les années en juin sur les groseillers rouges, dans certaines localités. Chenille dans les jeunes tiges des groseillers rouges {ribes rubrum, L.). 4. S. Noitiadœformis. Lasp. — M. De Selys l’a pris une seule fois à Longchamps sur Geer sur un viburnum rpulus en juin. A MS A LES AG 5. s. ForiiiieoeformiN. Lasp. — Observé à Louvain dans les oseraies en juin et juillet. 6. s. ]?i«itiiiœf»riBiis. Lasp. — Observé près de Liège sur lesgroseillers, pris également à Bruxelles, par MM. Car- lier et Wesmael , et à Louvain par M. de Fré. Très- rare. 7. s. Cuiieiformis. L. — Observé sur les groseillers aux environs de Liège et de Bruxelles comme le nomadœ- formis, mais plus rare. 8. s. Oiifpiforniis. H. — Se trouve sur les collines exposées au soleil à la fm de juin. Observé à la carrière du Prince près de Tilfï et à Bruxelles. 9. s. iciinewmoiiiformis. F. — Se trouve en juillet sur les collines arides exposées au soleil. Observé dans la vallée de POurthe, près de Namur (M.Colbeau), à Bruxelles et à Louvain sur les fleurs du yéble ( sambucus ebiilus, L.). 10. s. ciirysidiformis. Esp. — Observé sur les mon¬ tagnes des bords de POurthe près de Liège, par M. Carlier. Très-rare. n.S. Hyioeiformis. Lasp. — Observé à Bruxelles par M. Wesmael. M. De Sel y s en a pris un exemplaire à Ro- chefort (province de Namur) vers le 20 juillet sur les espaliers d’un jardin en terrasse exposé au soleil. Se pose sur les ronces. 12. s. spheciformis. h. — Observé aux environs de Colonster dans la vallée de POurthe sur les troncs du saule marceau. Assez commun à la fin de juin dans les taillis de saule aux environs de Ciney. Observé également à Bruxelles et à Louvain. Rare. 13. s. Asiiiforwis. F. — Sur le tronc des peupliers d’Italie à la fin de juin à Liège, Bruxelles, Arlon. Rare. M. De Selys l’a pris une seule fois à Longchamps sur Geer en Hesbave, sur les fleurs du statice. Rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOM0LOG1QUE BELGE. *7 La chrysalide a été trouvée dans un tronc de peuplier, environ à A pieds du sol, près de Louvain par M. deFré. Chenille dans les racines des peupliers. 14. s. Apiformis. L. (i) — Commun sur les troncs de peuplier en juin et juillet. Très-rare en Hesbaye. Chenille dans les racines des peupliers et des saules. TltlBU. ». — MIMHGI1A. G. MACROGLOSSA. Ochs. Bdv . 15. m, Fusciformis. L. Fabr. Hubn. — Voltige à l’ardeur du soleil sur les collines arides à la fin de mai et au com¬ mencement de juin. On le trouve aussi dans les jardins sur le lilas, le syringa, le rhododendron, etc. Dans le Grand-Duché cette espèce paraît dès le 1 0 mai et se rencontre de nouveau en juillet. Chenille en automne sur le caille-lait jaune ( galium ve- rum, L.) et le chèvrefeuille (lonicera periclymenum, L.). 16. ]?I. Bombyliforinis. Fabr. Hubn. — - Un peu moins commun dans les diverses parties de la Belgique, que le fusciformis. Il se trouve dans les mêmes localités et à la même époque. 11 a été observé une fois en Hesbaye, dans un jardin, butinant sur les fleurs du lilas. Observé à Louvain, dans les prairies en fleurs. Chenille en automne sur la scabieuse des champs ( sca - biosa arvensis, L.) et sur les lychnis (lychnis dioïca et L. sylvestris, Hope.). 17 il. steiiatarum. L. — Très-commun dans lesjar- (l) Le S. Bembiciformis , Ochs. qui est commun sur les troncs de saule en Angleterre aurait été trouvé en Belgique selon quelques auteurs. Nous ne l'avons par encore rencontré, AIN MALES 38 clins et sur les collines aux mois de mai et de septembre et meme pendant presque toute Tannée. En hiver il se réfugie dans les appartements où il vit assez longtemps. Dans les jardins il butine de préférence sur les jasmins, les géranium et les véroniques. Chenille en août et septembre sur le caille lait jaune (ya- lium verurn,L.), la stellaire (stellaria holostea, L.), la ga¬ rance (rubia tinctorum, L ) et la reine des bois ( scabiosa succisa, L ). G. DEILEPHILA. Ochs. Bdv. (i) 16. d. itferii. L. — Observé en septembre et octobre à Bruxelles, Liège, Louvain, Namur, sur le laurier rose. Cette espèce ne se multiplie pas chaque annéeen Belgique. Elle n’y arrive qu’apportée du midi de la France par des causes accidentelles, mais sans doule athmosphériques, car lorsque sa chenille paraît, c’est généralement en grand nombre. En 1855 et 1856 elle a été commune dans pres¬ que toute l’Europe tempérée. Chenille en août et septembre sur le laurier rose ( ne - rium oleander , L.). Dans nos contrées on Ta également observée sur la petite pervenche ( vinca minor, L ). 19. i>. Eipcnor. l — Yole en juin sur les fleurs d’oranger, de chèvrefeuille et de rhododendron. Commun. Chenille en août et au commencement de septembre sur plusieurs espèces d’épilobe (E. montanum , hirsutum, molle y etc.), la salicaire (lytkrum salicaria, L.), le grate- ron ( galium aparine, L.), sur le caille-lait jaune et la vigne. (i) Pterogon ÇBnotherœ, F. Bdv. observé en Hollande, d’après M. I )«* Graaf et en Lorraine, d'après M. Hollandre. Vole en juin. DE DA SOCIÉTÉ EÏSTOMOLOGIQUE BELGE. 39 20. l>. Porceiius. h. — Vole en juin et septembre sur les fleurs de rhododendron, de chèvrefeuille etc. Assez commun en Condroz et en Ardenne; rare en Hesbaye. Se rencontre aussi près de Louvain et de Bruxelles. Chenille en août et au commencement de septembre sur le caille-lait jaune et l’épilob e(epilobiummontanum, L .) et sans doute sur d’autres espèces du même genre. 21. D. Ceies'io. L. — 11 est probable que cette espèce n’est pas véritablement indigène, mais qu’elle nous arrive d’Afrique ou du midi de la France comme le D. nerii, et souvent dans le même temps, puis comme lui elle disparaît presque toujours l’année suivante. Aces époques d’appari¬ tion accidentelle, elle est parfois assez répandue. Elle a été assez commune aux environs de Tournay en septem¬ bre 1839. On l’a observée àDinanten 184-6 (M. Mathieu), à Bruxelles en 1854 (MM. Charlier et Decleene). Elle a été trouvée une seule fois à Louvain. Vole aussi en juin. Chenille à la fin de juillet et en août sur la vigne et le caille-lait jaune. 22. ». Uneata. F. — Il n’est pas certain que cette espèce soit réellement indigène. On l’a prise deux fois aux environs de Huy et une fois près de Bruxelles. Elle pour¬ rait nous arriver comme le celerio et le nerii. Vole en septembre. Chenille à la fin de juillet et en août sur le caille-lait jaune, le laiteron des champs ( sonchus arvensis, L.) et peut-être aussi sur la vigne. 23. D. Gain. F. — Observé dans les différentes parties du pays, mais y est généralement rare. M. De Selys l’a vu voler en plein jour sur un champ de trèfle en fleurs au commencement de septembre en Hesbaye. 11 parait une première fois en juin. 50 WN AI. ES Chenille en août sur la garance et le caille-lait jaune. 24. d. Ktipiiorbiœ. L. — Se trouve en juin et en septembre sur les collines arides, notamment sur les bords de la Meuse , mais rarement aux environs de Louvain . Vole sur le chèvrefeuille, la saponaire, les pétunia. On trouve souvent la variété dont les ailes supérieures ont en dessus le fond fortement lavé de rose. Var. Helioscopiæ. M. De Selys donne ce nom à une va¬ riété élevée de chenille à Halloy par un de ses fils et qui se distingue du type par l’absence de bande noire anli- marginale aux secondes ailes. Chenille en août sur plusieurs espèces d’euphorbe, no¬ tamment sur les euphorbia esula, helioscopia et cyparis- mis. G. SPHINX. L. O. Bdv. 25. s. Ligustri. L. — Commun sur les fleurs d’oran¬ ger, le chèvrefeuille et le lilas, à la fin de mai et en juin. Chenille en août et septembre sur le lilas, (syringa vulgaris, L.), le troëne ( ligustrum vutgare , L.), le frêne ( fraxinus excelsior, L.) et sur la spirée ( spirœa salicifo- lia> L.). 26. s. Convoivuil. L. — Dans les jardins en juin et septembre. Quelquefois commun, d’autres fois fort rare. On le trouve posé sur les troncs d’arbre et sur les clôtures. Vole le soir sur les datura, les belles de nuit, les pétunia et le chèvrefeuille. Il a été très-commun à Louvain en 4846 (de Fré) à Longchamps 4856. (De Selys). Chenille en juillet et en août sur le liseron ( convolvuius arvensis , L.), la belle de jour ( mirabilis jalapa, L.) et DE LA SOCIÉTÉ EINTOMOLOGIQUE BELGE. 41 quelques espèces d’ipomea cultivées clans les jardins. 27. s. pinastrî. L. — Commun dans les bois de pins que la chenille dévaste quelquefois. Yole en juin et juil¬ let sur les fleurs de chèvrefeuille. On le trouve ordinai¬ rement sur le tronc des pins. Il est devenu assez commun dans presque toute la Bel¬ gique depuis qu’on y a multiplié les plantations de coni¬ fères. Chenille à la fin de juin et au commencement de juillet sur les pins et les sapins. G. ACHERONTIA. Ochs. Udv. 28. A. Atropos. L. — Peu commun. Les individus de cette espèce s’introduisent quelquefois dans les ruches à miel. Ils paraissent quelquefois en mai, mais ordinairement en septembre, octobre et novembre. Volent le soir en faisant entendre un petit cri bien distinct. Souvent on les prend dans les maisons où ils sont attirés par la clarté des lumières. M. Frein, de Namur, en possède une variété de teinte très-pâle. Chenille en août et septembre sur la morelle (. solarium nigrum, L.), la pomme de terre (solarium tuberosum, L .), la douce-amère ( solarium dulcamara, L), le fusain (evony- mus europœus , L.), le jasmin ( jasminum officinale , L.) et le prunier. G. SMERINTHUS. Latr. Üdv. 29. s. Tilioe. L. — Assez commun au mois de mai et en juin sur les troncs des ormes et des tilleuls. Vole sur le chèvrefeuille . M . Donckier possède une variété roussâtre presque sans taches en dessus. ANNALES 42 Cette espèce varie beaucoup quant à la grandeur des taches et à la teinte des ailes. Tantôt ces taches sont rous¬ ses sur un fond pâle, tantôt elles sont verdâtres sur un fond roux. M . de Fré possède ces diverses variétés. Chenille à la fin d’août et en septembre sur lés tilleuls, forme et aussi, dit-on, sur le maronnier d’Inde. 30. s. Ocellata. L. — Commun. Parait en mai et juin On se le procure aisément en élevant sa chenille qui vit à la fin d’août et en septembre sur les saules, le pêcher, le pommier. L’insecte parfait se trouve ordinairement sur les troncs des saules. 31. s. Popnii. L. — Commun en mai et juin sur les troncs des différentes espèces de peuplier. Quelquefois dans les herbes parmi les broussailles. Var. Rufescens , {De Selys ), à fond roussâtre pâle, res¬ semblant un peu au Sm. quercûs du midi. Varie beaucoup quant à la taille et à la teinte des ailes. M. de Fré a obtenu d’éclosion des variétés d’un ton rous- sàtre très-décidé et d’autres d’un cendré très-pâle à des¬ sin presque nul. Chenille à la fin d’août et en septembre sur les peu¬ pliers et les saules. TUS USD 3. — ZYGÆIU.4. G. ZYGÆNA. F ah. Latr. Jlde. 32. z. Trifolli. Esp. — Très-commun en juin et au commencement de juillet dans les prairies et surtout dans les prés humides. Vole à l’ardeur du soleil. Var. Orobi, H., à taches confluentes. Cette variété n’est pas constante, les individus très-bien marqués sont assez DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. rares. Ce sont ces derniers que M. De Selys avait nommé lonicerœ var. minoides ( Ênumér . pag. 6.). M. De Selys a pris également à Longchamps un exem¬ plaire qui offre sur un des côtés de l’abdomen un demi anneau rougeâtre au deuxième segment. Ce ne peut être qu’une anomalie individuelle et non un hybride avec le Z. peucedani ou avec une autre espèce à anneau rouge, puisqu’on ne rencontre aucune de ces espèces en Bel¬ gique. Chenille sur le chèvrefeuille et les trèfles jaunes {trifo¬ lium filiforme, campestre et procumbens , L.). 33. z. Lonicerœ. Esp. — Assez commun en juillet dans les clairières herbues des bois secs en Ardenne et aux environs de Ciney. 11 est facile de confondre cette es¬ pèce avec le Z. trifolii. Yole au soleil, et se pose souvent sur la scabieuse. C’est le Z. lonicerœ que M. De Selys avait pris pour le Z. trifolii dans son Énumération de J 845. Chenille sur le trèfle, le lotier corniculé et l’hippocre- pis comosa. 34. z. Filipendulœ. L. — Très - commun dans les prairies sèches à la fin de juin et en juillet. M. De Selys l’a pris abondamment sur les dunes d’Ostende au com¬ mencement d’août. Il y est d’une très-grande taille. On rencontre, au contraire, dans les bois secs du Condroz des exemplaires très-petits qui imitent le Z. hippocrepidis . Se pose surtout sur les fleurs de scabieuse. Var. taches postérieures confluentes (M. de Fré.) Chenille au commencement de mai sur la fllipendule (. spirœa filipendula, L.), le trèfle, la véronique ( veronica ofpcinalis, L.), le pissenlit (taraxacum densleonis, Desf.), la piloselle ( hieracium pilosella , L.), et sur le briza me¬ dia, L. 44 ANNAIÆS 35. z. Hlppoerepidls. Ochs. (i) — M. De Selys a con¬ staté son existence en Belgique depuis la publication de son Énumération par l’examen d’exemplaires pris à Neuf- chateau (Luxembourg) par M. Warlomont. M. Dutreux, en signalant cette espèce dans le Grand- Duché, dit qu’elle y est commune pendant toute la belle saison dans les prés et clairières bien exposés au soleil. M. de Fré en a pris deux exemplaires sur les rochers le long de la route de Dinant à Philippeville, le 16 août 1851. Chenille sur l’hippocrepis et le faux réglisse (astragaius glycyphyllos, L.). G. SYNTOMIS. lUig. Bdv. 36. s. pitegea. L. — Se montre à Louvain en juin et juillet sur les anciens remparts (M. de Fré.) Yole à l’ardeur du soleil. C’est une espèce méridionale qui en France et en Belgique se trouve comme égarée dans quel¬ ques localités restreintes. Chenille sur le pissenlit ( taraxacum dens ieonis , Desf.). G. PROCRIS. Fab. Bdv. 37. p.statices. L. — Très-commun en juin et juillet, surtout dans les prairies humides. On en trouve des va¬ riétés plus petites à coloration bleuâtre que les natura¬ listes allemands vendent souvent sous le nom de P. glo- bulariœ, mais dont les antennes sont conformées comme celles de P. statices. (i) Z. Onabrychis, F. des environs de Metz d’après M. Holandre. Z.Minos, Wv. même observation DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE BELGE. C? Vole au soleil. Chenille sur le statice (armeria vulgaris, Willd.). 38. p. Globulartæ. Esp. — Très-rare. Un exemplaire de cette espèce a été pris à Chaudfontaine par M. Donc- kier, et un autre près de Dinant par M. Mathieu. Vole en juillet. Chenille sur le statice, la patience des prés, la globu¬ laire ( globularia vulgaris, L.). - — vrnm — ■ - FAMILLE II. - BOMBYCIDËES. TltlIlU 4. — LITHOSIMA. G. EUCHELIA. Bdv. (i) i. Jacobeœ. L. — Se trouve assez communément en mai et juin volant au soleil dans les clairières des bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Namur, Mons, etc. La chenille qui vit surlajacobée (senecio jacobœa, L.)à la fin de juillet et en août, se transforme en terre dans une légère coque. G. EMYDIA. Bdv. 2. e. Cribrum. Lin. (2) — Se trouve vers la St- Jean (1) E. Pulchra , Wv. en Hollande d’après M. De Graaf. (2) E. Grammica , L. des environs de Metz d’après M. Holandre. — Cité également par M. De Graaf dans le Catalogue, des lépidoptères de Hol¬ lande. ANNALES 4 fi sur les chardons surtout sur les C. nutans et acanthoi - des , L. Observé par M. Tenstedt en Campine au mois d’août. La chenille file une coque grise d’un tissu serré. G. LITHOSIA. Latr. Bdv. 3. ii. Ruiirieoiiis. Lin. — Assez commun dans les bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, Liège, à la lin de mai et en juin. La chenille vit en automne sur les lichens des chênes et des hêtres. Elle se chrysalide avant l’hiver, et diffère en cela des chenilles des autres espèces du même genre, qui ne se métamorphosent qu’au printemps. 4. ii. Quacira. F. — Se rencontre communémentdans les bois en juillet. Var. d . Les extrémités des ailes supérieures sont jaunes au lieu d’être noirâtres Trouvée par M. Fologne à Groe¬ nendael . La chenille parait à la lin de mai et au commencement de juin sur les hêtres dont elle ronge indistinctement les feuilles et les lichens. 5. ii. Griseola. H. — Commun aux environs de Bruxelles, Liège, Namur, etc., en juillet et au commen¬ cement d’août. Chenille en juin. 6. jl. Complana. L. — Peu commun dans les envi¬ rons de Bruxelles, Liège, Mons, etc., à la fin de juillet et au commencement d’août. Chenille sur les lichens des sapins en mai. /. Ii. Complaît nia. Bdv. — Très-rare. En juin. Trouvé dans la forêt de Marlagne près de Namur et aux environs de Liège. DE LA SOCIETE EKTOSIO LOGIQUE BELGE 8. Bj. Esp. — Peu commun dans les bois, a la lin de juillet et au commencement d’août. Sur les troncs des hêtres dans la forêt deSoignes. 9. L. iBelveoia. Oehs. — Peu commun en même temps et aux mêmes endroits que le depressa . 10. ii. BLuteola. H. O. B. — Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été pris dans les dunes d’Ostende le 2 août 1857 par M. E. Fologne. h. ii. limita. H. (i) — Très-rare. Trouvé en juillet dans la forêt de Marlagne par M. Pôlet de Faveaux. . 12. A. Auréola, h. — Commun à la fin d’avril et au commencement de mai dans les bois des environs de Bruxelles, Louvain, Mans, Liège, etc. 13. A,. Museerda. H. — Assez rare. Dans les prés et les bois humides en juillet et au commencement d’août. A Scheut près de Bruxelles, à Nerlinnes près Tirlemont et en Campine. 14. A. Roifa. F. — Commun dans les bois à la fin de juin et en juillet. Var. à ailes supérieures jaunes, trouvée par M. Andries à Boitsfort le le! juillet. Var. La ligne sinuée des ailes supérieures présente un développement très -sensible à l’extérieur et se ratta¬ che aux points parallèles de l’extrémité de ces mêmes ailes; trouvée par M. Fologne à Groenendael le 22 juil¬ let. Chenille en mai se nourrissant des lichens croissant sur les chênes et les hêtres. 15. A. jviesomelia. L. — Commun dans les bois en juin et juillet. La chenille paraît en mai. c d'apres M-. De G-nu>k ANNALES 4:5 G. SETINA. Steph. Bdv. 16. S. irrurea. H. — Commun dans les endroits secs et sur les talus des chemins à la fin de juin, juillet et en août. La chenille se chrysalide entre les racines près de la sur¬ face de la terre. G. NACLÏA. Bdv. 16. iv. Ancilla. L. — Assez commun en juillet sur les collines et les montagnes arides de l’Ardenne, du Condroz et des environs de Namur où il vole avec rapidité pendant le jour. G. NUDaRIA. Steph. Bdv. 18. IV. Senex. H. — Très-rare. Trouvé dans les prés humides à Scheut le 14 juillet par M. Fologneet à Schaer- beek par M. Melisse. 19. ». ivf mifiaiia. L. (î) — Rare dans les bois rocail¬ leux. Trouvé au commencement d’août par M. Colbeau à Laroche et à Namur. Pris aussi aux environs de Liège. TEUBU. Z. — CHELOMIIIA. G. CALLIMORPHA. Latr. Bdv. 20. C. Dominuia. L. — Assez rare dans les bois à la fin de juin et en juillet dans la forêt de Soignes et aux envi¬ rons de Namur, Dinant et Liège où il vole pendant le jour. La chenille hiverne et a acquis tout son développe- (i) N • Marina , Esp. de Hollande d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ EiNTOIVlOLOGIQUE BELGE 4Ô ment vers la fin d’avril et en mai. Elle vit sur diverses plantes basses, l’ortie blanche ( lamium album, L.), le cy- noglosse (cynoglossum officinale, L.), et se trouve aussi sur le saule ( salix alba, L.). Plusieurs chenilles se chrysalident parfois dans une co¬ que commune. 21. C. Hera. L. — Vole communément dans les ter¬ rains rocailleux des environs de Dinant, Namur, Roche- fort, Spa et Liège au mois d’août. La chenille hiverne et se trouve comme celle du domi- nula en avril et mai sur le cynoglossum officinale et autres plantes. G. NEMEOPHILA. St. 22. ht. Russula. L. — Assez commun dans les bruyè¬ res et les herbages élevés des bois ; se trouve dans la forêt de Soignes et aux environs de Dinant. Spa, iVJons, Liège, etc. La chenille hiverne et acquiert tout son développement en mai. Elle vit sur la scabieuse des champs ( scabiosa arven* sis,L.) et sur le pissenlit ( laraxacum dens leonis, Desf .). 23. ht. Piaataginis. L. — Assez commun à la fin de mai et au commencement de juin dans les bois et les taillis. 11 vole pendant le jour. Var. Hospita, W. Boitsfort, Dinant, Liège, Mons, Enghien. La chenille hiverne et se trouve en avril et au com¬ mencement de mai sur diverses espèces de plantain. G. CHELONIA. Latr. 24. c. viliiea. L. (i) — Rare dans les bois au com- (i) C. Civica, //. du nord de la France. C. Aulica. L. de Metz selon M. Holandre. C. Matronula, L. de Metz, id. C. Fasciata, Esp. de Hollande selon M. DeGraaf. 50 ANNALES mencement de juin à Maelderen, Namur, Dinant, Liège. Il yole pendant le jour. La chenille hiverne et se trouve au commencement de mai sur plusieurs plantes potagères entre autres sur l’épi¬ nard. Elle vit aussi sur l’ortie, le mouron (anagallis ar verni s, L.)y l’orme, etc. Elle a été trouvée en grande quantité dans les dunes d’Ostende par M. Breyer. 25. c. Caja. L. — Commun en juillet dans toute la Belgique. Var. A. Bdv. à ailes inférieures jaunes, trouvée à Di¬ nant par M. Colbeau. Var. B. Bdv. à ailes inférieures noires, trouvée en Cam- pine par M. A. Seghers. Chenille paraissant à la fin de mai et au commence¬ ment de juin sur beaucoup de plantes, les orties , quel¬ ques chicoracées, le Lamium album , etc. 26. c. Hebe. L. — Un seul exemplaire de cette es¬ pèce a été trouvé dans les environs de Virton par M. De Selys. La chenille hiverne et se trouve en avril et au com¬ mencement de mai sur la millefeuille , le seneçon , le mouron et beaucoup d’autres plantes herbacées. G. ARCTIA. Latr. Bdv. 27. A. Fuliginosa. L — Assez commun dans toute la Belgique. Il vole quelquefois au soleil à la fin d’avril et en mai et plus tard en septembre. Les chenilles de la première génération acquièrent toute leur taille en automne et se trouvent pendant tout l’hiver et jusqu’au commencement d’avril; celles de la deuxième DE LA SOCIETE ENT0M0L0GIQI1E BELGE. SI génération se rencontrent en juin sur l’ortie, le plantain et autres plantes basses. Elles se métamorphosent dans les crevasses des arbres et des murs. 28. A. Lubricipeda. F. — Commun dans toute la Belgique, dans les lieux découverts, au commencement de juillet. Cette espèce varie depuis l’orangé jusqu’au blanc. La chenille vit sur l’ortie, diverses autres plantes, le sureau, etc. Elle se chrysalide à la surface de la terre dans un tissu léger. 29. A. Urticæ. Esp. — Peu commun, se trou\e dans les lieux découverts en mai et au commencement de juin, à Schaerbeek, Auderghem et Uccle près Bruxelles, ainsi qu’à Louvain et à Maestricht. Sa chenille parait en août et en septembre sur l’ortie et autres plantes. Elle se chrysalide comme la précédente. 30. a. ]?ie*iti»astri. F. — Commun dans les endroits découverts en mai et juin . Chenille en août sur le lamiurn album et sur le polycjo- num hydropiper, L. Elle se chrysalide à la surface de la terre ou sous les mousses au pied des arbres. 31. A. Mendie», l. — Peu commun. Dans les bois d’Auderghem, Boitsfort, Walcourt, Vîons, Liège, etc. La $ vole parfois au soleil. La chenille vit en juillet, sur la tanaisie ( tanacelum vul- gare, L.), l’ortie blanche (lamium album, L.) etc. aii ANNALES î THII1U 3. — I.KPAKIDIAA G. LIPAR1S. L. Ochs. Bdv. 32. lu ifionaeiia. L. — Les individus de cette espèce sont assez communs au mois d’août dans la haute fu¬ taie. Ils varient beaucoup de taille. On les trouve ordinairement appliqués contre les troncs des arbres dont le feuillage sert de nourriture à la che¬ nille. Le cf vole quelquefois en plein jour. Var. OEtiuops. (Breyer). Trouvée par M. le docteur Breyer ; elle est toute noire, avec le bord rouge du corps à peine visible et une série de taches blanches parallèles au bord externe des ailes supérieures. La chenille se rencontre au mois de juillet sur les hêtres, les chênes et les sapins dont elle ronge indistinctement les feuilles et les lichens et se chrysalide dans les rides de l’écorce de ces arbres. 33. i i. Dispar. L. — Ce lépidoptère est un de ceux qu’on rencontre le plus abondamment en Belgique depuis la fin de juillet jusqu’à la fin du mois d’août, excepté dans les bois, où il ne se trouve qu’accidentellement. Il varie plus encore que le précédent quant à la taille. Le d vole avec rapidité pendant le jour. M. Fologne en possède une variété mâle presque blan¬ che. Une autre variété du même sexe est, au contraire, tout à fait noire (Var. nicjra . De Selys). Une troisième variété femelle prise par M. de Fré a le corps et les quatre ailes d’un gris-souris pâle avec le des¬ sin presque oblitéré. MM. J. De la Fontaine et de Fré possèdent chacun un hermaphrodite de cette espèce ; l’un a été rencontré aux I)E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 83 environs d’Üstende, l’autre aux environs de Louvain. Chenille extrêmement commune à la fin du mois de juin et au commencement de juillet sur Forme, le peu¬ plier, le tilleul, les arbres fruitiers, etc.; elle se chrysalide ordinairement dans les rides de Fécorce des arbres ou sous les chaperons des murs. 34. ii. Saiieis. L. — Très-commun au mois de juillet dans toutes les localités où croissent des saules ou des peu¬ pliers dont les feuilles nourrissent la chenille. Celle-ci a acquis son entier développement dans le cou rant du mois de juin ; elle forme sa coque entre deux ou plusieurs feuilles qu’elle réunit au moyen de quelques fils. 35. ii. Auriflua. F. — Très-commun au mois de juil¬ let. Il répand une odeur de musc très-prononcée. Les chenilles de cette espèce vivent en société et pas¬ sent l’hiver dans une toile commune ; elles ont acquis toute leur taille au mois de juin. On les rencontre abondamment à cette epoque sur l’aubépine, le chêne, les arbres frui¬ tiers, etc.; elles se chrysalident entre les feuilles ou entre les branches de ces arbres. 36. li. Ciirysorriiœa. L. — Moins commun que Yau- riflua, au mois de juillet et au commencement d’août. Sa chenille a les mêmes mœurs et la même nourriture que sa congénère et se rencontre à la même époque. Toutefois, d’après les observations de MM. Breyer et Fologne, au lieu de vivre en société pendant l’hiver sous une toile commune comme celle de Yauriflua, chacune des chenilles de la clirysorrhœa est renfermée dans une petite coque particulière. G. DEMAS. Steph. 37. D. v.-Nigrum. F. — Rare en Belgique; il vit dans ANNALES 34 les bois à la fin de juin et au commencement du mois de juillet. Quelques exemplaires ont été trouvés dans la forêt de Soignes et aux environs de Mons , de Louvain et de Liège. Sa chenille hiverne; on la rencontre en juin sur le chêne et sur le hêtre. Elle se métamorphose entre les feuilles de ces arbres. On l'élève difficilement en cap¬ tivité. 38. ». Pudihimda. L. * — Commun dans les bois et les bosquets depuis la fin d’avril jusqu’au milieu de juin. Sa chenille se rencontre fréquemment à la fin de sep¬ tembre et pendant la première moitié d’octobre sur le hê¬ tre, le chêne, le saule, etc. Elle se chrysalide entre les feuilles ou les bifurcations des branches. 39 ». Fasceiina. L. — Assez commun dans cer¬ taines localités, notamment à Ostende, rare dans d’autres. Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été pris à Liège, aux environs de Bruxelles, à Thuin, etc. Le papillon vole quelquefois pendant le jour Les chenilles de cette espèce passent l’hiver en société, et se dispersent ensuite. On les trouve, ayant atteint toute leur accroissement, sur le genêt, le saule marceau et diverses plantes herbacées dans le courant du mois de mai. Elles se chrysalident entre les feuilles des plantes dont elles se nourrissent. 40. ». Coryii. L. — Assez commun dans les bois et les taillis aux mois de mai et de juin, puis en août. Sa chenille se métamorphose dans les feuilles du hêtre, du chêne et du noisetier dont elle fait sa nourriture. 1)E LA SOCIÉTÉ EïSTOMOLOGIQUE BELGE. 33 Elle a deux générations; la première se rencontre en juillet, la deuxième au mois de septembre et au com¬ mencement d’octobre. G. ORGYA. Bdv. 4i o. Antiqua. L. — Très-commun en juin et juil¬ let, puis à la fin de septembre et au commencement d’oc¬ tobre. Le cf vole rapidement pendant le jour. La $ est aptère; elle dépose souvent ses œufs, comme celle de l’espèce précédente, sur l’aulne, le rosier, les ar¬ bres fruitiers et beaucoup d’autres plantes. 42. o. &onostygma. L. — Rare à la fin de septembre aux environs de Bruxelles, de Mons, de Liège, etc. Le & vole avec rapidité pendant le jour. La $ est aptère; elle dépose ordinairement ses œufs sur la surface extérieure de sa coque. La chenille vit sur le prunellier, lenoisetier , le chêne, etc. ; elle se chrysalide entre les feuilles de ces arbres. Cette chenille comme celle de Yantiqua ne semble avoir aucune période fixe de reproduction. Les individus de ces deux espèces hivernent comme œuf, comme chenille ou comme chrysalide. TRIBU 4. — BOI1BYCIMA. G. BOMBYX. F. Latr. Bdv . 43. B. Neustria. L. — Commun au mois de juillet dans les haies et les buissons; les femelles déposent leurs œufs en anneaux circulaires autour des branches. Cette espèce présente plusieurs variétés remarquables. L une d’elles appelée quercina par M. De Selys, a les ANNAIÆS :sr. quatre ailes d’un jauue clair; les supérieures présentent deux lignes transverses d’un brun foncé. M. De Selys cite encore une autre variété à laquelle il applique la dénomination de conflueris, et qui diffère des exemplaires ordinaires en ce que les deux lignes trans- verses des ailes supérieures sont confluentes au milieu. M. Fologne possède une variété chez laquelle la bande centrale des ailes supérieures est incomplète, et est rem¬ placée par une tache triangulaire. La chenille vit en société jusqu’à l’âge adulte. On en trouve communément au mois de juin sur presque tous les arbres fruitiers ; elle se chrysalide entre les feuilles des plantes dont elle se nourrit. 44. b. Castrensis. L. — Rare au mois de juillet dans les grands bois. Sa chenille vit en société jusqu’à l’âge adulte et se chry¬ salide entre les feuilles des arbres ou des plantes basses. On la rencontre au commencement de juin sur le chêne, le bouleau, Y heliantkemum vulgare, l’euphorbia cypcirissicis, etc. 45. b. iianestris. l. (1) — Cette espèce est rare en Belgique ; on la rencontre en octobre dans les grands bois. Les individus retardés n’éclosent qu’à la fin de mars et au commencement d’avril. On en a pris quelques exemplaires aux environs de Liège. Sa chenille vit en société dans une tente commune ; il faut la chercher à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine, le prunellier, le cerisier, etc. 4« . b. Processionea. l. — Commun dans certaines localités, rare dans d’autres. Cette espèce se rencontre le (i) B. Everia, F. des environs de Metz. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 87 plus ordinairement au mois d’août sur les troncs des chênes; les individus retardés n’éclosent qu’au mois de juin sui¬ vant. On l’a prise à Dilbeek près de Bruxelles, à Malde- ren, à Mons, dans la Hesbaye, etc. Les chenilles de cette espèce demeurent en société toute leur vie dans une tente commune; mais chacune se trans¬ forme dans une coque particulière. On les trouve sur le tronc ou dans les branches des chênes à la fin de juin. 47. B. Cratœgi. L. — Rare ; au mois de septembre dans les haies et les buissons. On a rencontré cette espèce aux environs de Louvain, de Wavre, de Liège, de Bruxelles, etc. Sa chenille vit en société dans le jeune âge ; on la trouve parvenue à tout son développement au commencement de juin sur l’aubépine, le prunellier, etc. Elle file sa coque contre le tronc de ces arbres. 48. B. Popuii. L. — Rare; au mois d’octobre et même en novembre dans les avenues et à la lisière des bois. On l’a rencontré plusieurs fois dans le bois de Soignes et aux environs de Louvain et de Liège. Chenille à la fin de juin sur le peuplier, le bouleau, le charme, etc.; on la trouve ordinairement appliquée con¬ tre le tronc de ces arbres, à la manière des larves de cato - cala ; elle se métamorphose dans une coque appliquée également contre le tronc des arbres. 49. b. Duiiicti. L. — Très-rare ; en octobre, surtout, dans les montagnes boisées. M. A. Seghers en a pris aux environs de Hasselt et M. Frein à Namur. Sa chenille éclot au printemps et se trouve avoir acquis tout son accroissement, en juillet sur le pissenlit ainsi que sur plusieurs espèces d’épervières, ( hieracium ). Elle se chrysalide dans un tissu très-léger à la surface de la terre. 8 ANNALES S!5 50. b. Ktibî. L. — Assez commun partout à la fin de mai et en juin. Les deux sexes volent en plein jour avec rapidité. La chenille, parvenue à toute sa taille à la fin de l’au- lomne, hiverne et se chrysalide en avril dans une coque molle placée en terre à peu de profondeur. Elle se nourrit principalement des feuilles de la ronce et du petit trèfle ( trifolium repcns, L.). La plupart des individus que Ton élève en captivité pé¬ rissent à l’approche du printemps. 51. b. Quercûs. L. — Très-commun presque partout à la fin de juillet et au commencement d’août. Le cT vole rapidement pendant le jour. Quelques femelles présentent la couleur du mâle (var. A.). La chenille hiverne; on la trouve dans son état parfait au mois de juin sur le prunellier, l’aubépine, le chêne, 1?. ronce, etc. Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres. 52. b. Trifoiü. F. — Très-rare ; en juillet et au com mencemcnt d’août. Plusieurs exemplaires ont été pris à Rochefort et aux environs de Namur. M. Mathieu en a pris près de Has- selt. La chenille hiverne. On la trouve à la fin de mai sur le genêt et sur le trèfle. G. ODONEST1S. Germ. Bdv. 53. o. Potatoria. L. — Très-commun .en juillet dans les lieux humides. Ceri aines femelles présentent les couleurs du male (var. A.). Sa chenille hiverne. On la rencontre en juin sur diffé* DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE 15EI.CE. S9 rentes graminées à la tige desquelles elle attache sa coque. G. LASïOCAMPA. Lalr. Bdv. (1) 54. ii. Prima. L. — Rare; dans les jardins et les ver¬ gers à la fin de juin et au commencement de juillet. La chenille hiverne. On la rencontre parvenue à tout son accroissement au commencement de juin sur le poi¬ rier, le prunier et sur Forme. Elle se chrysalide entre les branches. 55. IL. Quercîfoim. L. — Assez commun dans les jar¬ dins et les lieux plantés de haies à la fin de juin et en juillet. La var. alnifolia ( Ochs .) a été prise plusieurs fois aux environs de Bruxelles. La chenille éclot à la fin d’août et au commencement de septembre ; elle a acquis tout son développement à la fin de mai ou au commencement de juin. Elle vit sur le prunellier, le poirier, etc., et file une coque entre les branches ou les rameaux de ces arbres. 56. ii. Popuiifoiîa. F. — Très-rare; dans les parcs et les avenues à la fin de juin et au commencement de juillet. Cette espèce a été prise à Bruxelles, Louvain, Na - mur, etc. Sa chenille hiverne. On la trouve, ayant atteint toute sa taille, au mois de mai sur le peuplier d’Italie, le saule, le frêne. Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres. 57. ii. Betulifolâa. F. — Très-rare ; dans les grands bois à la fin de mai. On le trouve à Liège et à Maestricht. (i) L Pini, L. de Hollande selon M. De (îraaf. ANNALES 60 Chenille en juillet sur le bouleau, le frêne, le peuplier, etc. Elle se chrysalide entre les feuilles ou entre les branches. 58. Ei. iiieifolia. L. — Très-rare ; à la fin de juin. Quelques exemplaires ont été pris aux environs de Liège par M. Donckier. M. de Fré en a trouvé la chenille au bois de Soignes. Chenille au commencement de juillet sur le myrtille ( vaccinium myrtillus, L.). Elle se chrysalide comme le betidi folia. TRIBU. 5. — SATIIRilNA. G. SATURNIA. Schr. fidv. 59. S. Carpini. Borkh. (î) — Se rencontre dans les bois et les broussailles de toute la Belgique, en avril. La chenille est assez commune sur la ronce, le prunel¬ lier, le saule, etc. Elle éclot en mai et vit en société dans le jeune âge. Elle se chrysalide vers la fin de juillet entre les branches des buissons. Les œufs se trouvent en groupes nombreux sur ces mêmes branches. Cette espèce reste quelquefois deux ou trois ans à l’état de nymphe. TRIBU «. — EffDROMIDIM G. AGLâlA. Ochs. Bdv. 60. a. Tau. L. — Très-commun dans les grands bois à la fin d’avril et au commencement de mai. Le cT vole en plein jour au soleil. La var. A. Bdv. ( maris femina colore) est rare chez nous. La chenille vit sur le chêne et le hêtre ( fagus sylva- tica, L.). (i) S. Pyri de Hollande selon M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ EISTOMOLOGIQUE BELGE. 61 Elle se métamorphose vers la fin d’août, au pied des arbres dans la mousse et les feuilles. G. ENDROMIS. Ochs. Bdv. 61. E. versieolora. L. — Cette espèce a été prise dans les grands bois de la plupart de nos provinces, mais elle est très-rare partout. Elle parait à la fin de mars et au commencement d’avril. Le d vole en plein jour au soleil. M. Sauveur en a pris plusieurs exemplaires cette année à Boitsfort près de Bruxelles. La chenille se trouve sur le bouleau blanc, forme, le charme ( carpinus betulus, L .); elle vit en société pendant les six premières semaines et se chrysalide vers la lin de juillet. Les œufs sont serrés les uns contre les autres sur les branches où ils sont déposés. TBIBII Ï.-HEP1ALIWA. G. COSSUS. F. Bdv. 62. C. Ligniperda. F. Bdv. — Commun à la fin de juin et en juillet dans toute la Belgique. La chenille vit deux ans dans l’intérieur des saules, des peupliers, des ormes, etc. Elle se chrysalide au commencement de juin dans l’in¬ térieur ou au pied des arbres. M. Duponchel prétend qu’on peut l’élever en la nourrissant de pommes coupées par quartiers. G. ZEUZERA. Latr. Bdv. 63. z. Æsculi. L. — Ce papillon se trouve, mais rare 62 A AI INA LES ment, dans les parcs et les avenues en juillet et au com¬ mencement d’août ; il se tient au sommet des arbres. La chenille vit dans l’intérieur du maronnier d'Inde (< œscuius liippocastamim, L.), du frêne (fraxinus excel- sior, L .); elle hiverne, et acquiert son développement au printemps. Elle se métamorphose dans l’intérieur des troncs, ordinairement à une certaine élévation. G. HEPIALUS. Fahr. Bdv . 64. h. Hmmiii. L. — Il faut rechercher cette espèce en juillet et au commencement d’aout dans les endroits humides. On l’a prise, plus ou moins rarement, aux environs de Bruxelles, de Liège, de Louvain, de Mons, etc. La chenille, comme toutes celles du genre, vit dans l’intérieur des racines, y passe l’hiver et ne se transforme* qu’au commencement du printemps suivant. 65. h. Syivinus. L. — Très-commun dans les lieux humides des environs de Bruxelles ; ainsi qu’à Liège, Louvain, Mons, etc. 11 paraît en août et quelquefois, mais rarement, en octobre. Cette espèce varie beaucoup par la taille et la couleur des ailes. On peut citer une variété du mâle ayant plu¬ sieurs petits points obscurs au centre des ailes supérieures, et une seconde variété du même sexe qui est de la couleur des femelles. 66. h. iiupuiiims. L. — Cette espèce est rare en Bel¬ gique. Elle a été prise en juin aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liège. 67. h. Hectus. L. — Se trouve très-communément en juin et en juillet dans une grande partie de notre pays. M. Bologne a remarqué que le male répand une odeur aromatique fortement prononcée. DE LA SOCIÉTÉ EîNTOMOLOGIQU E BELGE. M. Hyp. Coubeaux a pris aux environs de Bruxelles une jolie variété du mâle ayant aux ailes inférieures des taches argentées et allongées entre les nervures. T BS IBS II S. — PSYCniWA. G. PSYCHE. Schr. Bdv. es. p. Aibida. Esp. (i) — Espèce très-rare dans notre pays, rencontrée en juin aux environs de Liège. G. FUME A. Steph. ( Psyché . Bdv.). 69. f. Caivella. Ochs. — Ce papillon éclot à la fin de juin. 11 se trouve assez communément dans les bois des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liège, etc. La chenille est également assez abondante à la fin de mai sur les hêtres et les chênes. 70. F. witideiia. Hubn. — Commun en juin dans les bois du Brabant et de la province de Liège. Chenille au commencement de mai sur le hêtre et le chêne. 71. pF. 'Piiila. Esp. — Cette espèce parait locale. Elle a été prise communément au mois de mai en certains en¬ droits des environs de Liège, de Louvain, de Mons et de Bruxelles. Le & vole en plein jour sur les prairies ; la femelle, comme celle des autres espèces du même genre, est ap¬ tère. (i) P. Gramindla , Wv. du nord et de l’est de la France : environs de Metz. P. Plumigerella , Bdv. du nord de la France selon MM. Boisduval et Du- ponchel. 64 AM N A LES Les chenilles des deux genres précédents vivent et se transforment dans des fourreaux portatifs ; on doit les cher¬ cher sur les troncs et les feuilles des arbres. T St B IB BJ ». — UIIOCADÜVA. G. L1MACODES. Latr. Bdv. 72. ii. Asellus. F. — M. Fologne a découvert cette es¬ pèce 6i rare jusqu’aujourd’hui, dans la forêt de Soignes et dans presque tous les bois qui en dépendent ; il l’a prise abondamment en certains endroits depuis la fin de juin jusqu’à la mi-juillet. La chenille doit vivre sur le hêtre. 73. ii. t est u «l o. F. — Très-commun en juin dans les bois. Les deux sexes volent en plein jour. Cette espèce varie beaucoup pour la teinte des ailes. On trouve des mâles dont les ailes supérieures ont la couleur de celles des femelles. Chenille sur le hêtre et le chêne à la lin de l’été. TKI1BBJ 1®. — PliATVPIEltVGlIil. G C1L1X. Leach. Bdv. 74. c. Spiimla. h. - — Se trouve en mai et en août dans les haies et les buissons des environs de Bruxelles et de Liège; il n'est pas commun. La chenille vit sur le prunellier et l’aubépine ( cratægus oxyacantka , L.), en juillet et en septembre. G. PLATYPTERYX. Lusp. Bdv. 75. p. Lacertula. H. — Espèce rare paraissant ordi¬ nairement au commencement de juin et d’août, mais se DE LA SOCIÉTÉ ENTOMO LOGIQUE BEUiE. Cî» rencontre également à d’autres époques. Elle a été prise aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liège. Chenille en juillet et en septembre sur le bouleau. Les espèces du genre platypteryx paraissent deux fois dans le courant delà même année ; leurs chrysalides sont placées sur les arbres, entre des feuilles réunies par quel¬ ques fils. 76. p. sicuia. Fi. — Très-rare. Observé en Brabant dans le mois de juillet par M. Wesmael. Chenille en mai sur le bouleau et le chêne. 77. p. Curvatuia. J.asp. — Se rencontre en juin et en août dans les plantations d’aunes (alnus çjintinosa gœrtn). Assez rare dans le Brabant, à Mons, à Liège ; plus com¬ mun dans certaines parties de la Campine. Chenille sur l’aune au mois de juillet et à la fin de sep¬ tembre. 78. p. Faieuia. H. — Commun à la fin de mai et au commencement de juin, et une seconde fois en août ; quel¬ quefois aussi on le rencontre vers la fin d’avril. On le trouve surtout dans les endroits humides. La chenille vit sur l’aune, le bouleau, le chêne ; elle se ftiétamorphose en juillet et à la fin de septembre. 79. p. Haitmia. Esp. — Cette espèce vole en plein jour dans les bois, en mai et en août. Elle a été prise, mais rarement, dans diverses parties du pays : Bruxelles, Liège, Mous, Laroche, etc. La chenille vit sur le chêne et le bouleau, elle atteint tout son développement en juillet et à la fin de septembre. 80. P. iiiiguicuia. H. — Comme l’espèce précédente, elle vole au soleil en plein jour dans les bois. Elle est assez commune à la fin d’avril et en mai, et une seconde fois en août dans les bois du Brabant, mais elle paraît rare dans les autres provinces. 9 (50 ANNAI.ES Chenille en juillet et à la fin de septembre sur le chêne et le hêtre. TRIBU 11 . — NOTODONTIKA G. DICRANURA. Latr. Udv. si. B. Bicvispis. H. — Espece très-rare découverte en juin aux environs de Liège par M. Donckier. La chrysalide, comme celles des autres dicranura, se trouve dans les crevasses des troncs d’arbres, enfermée dans une coque en partie formée de l’écorce contre la¬ quelle elle est fixée. M. Donckier l’a détachée du tronc d’un jeune chêne. 82. B. Bifi «la. H. — Se rencontre çà et là contre les troncs d’arbres en avril et en mai et quelquefois jusqu’en août. La chenille en juillet sur le peuplier et le bouleau. 83. b. Fusciiiula. H. — Espèce très-rare découverte aux environs de Liège par M. Donckier. Elle parait en mai. M. Donckier a élevé plusieurs fois les chenilles qu’il avait recueillies sur le saule marceau ; les caractères con¬ stants qu’elles présentent ne permettent pas, selon lui, de regarder le fuscinula comme une simple variété d’une autre espèce. 84. D. F circula. L. — lise rencontre dans la plupart de nos prairies, mais peu communément, aux mêmes époques que le bifida. La chenille vit sur le peuplier et le saule marceau. 85. B. Erminea. Esp. — On le trouve à la fin de mai et au commencement de juin dans les bois des diverses parties du pays. Il est commun dans la province d’An¬ vers, aux bords du Rupel. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQÜE BELGE. 67 La chenille se trouve en septembre sur le tremble et le peuplier. 86. ». vinuia. l. — Assez commun en mai et en juin dans les campagnes de toute la Belgique, appliqué contre les troncs d’arbres. La chenille se trouve en septembre sur le saule et le peuplier ; lorsque l’on veut s’en emparer, elle lance une liqueur âcre par une ouverture située sur le cou. G. HARPYA. Ochs. tfdv. 87. H. Fagi. L. — Cette espèce est rare en Belgique. On la prend en juin dans les bois. La chenille vit sur le teâfe; elle se chrysalide vers le commencement d’octobre entre des feuilles à la surface de la terre. 88. H. niiiliauseri. F. — M. Donckier a pris cette espèce au mois de juin dans les bois montagneux entre la Meuse et l’Ourthe. Elle y est très-rare. La chenille vit sur le chêne et le bouleau. La chrysa¬ lide est attachée aux troncs de ces mêmes arbres. G. ASTEROSCOPUS. Bdv . 89. a. Cassinia.F. (i) — Ce papillon éclot à la fin d’octobre et au commencement de novembre ; parfois on retrouve au printemps quelques individus engourdis qui ont passé l’hiver. On l’a pris dans les bois et les avenues des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liège, etc. La chenille se trouve en juin sur l’orme, le chêne, le prunellier, le hêtre, etc., elle se métamorphose en terre au pied des arbres. (i) A. Nubeculosa . Esp. du nord de la France selon M. De Selys. ANNALES oa G. PTILODOLNTIS. Steph. Bdv. 90. F. Paiplna. L. — Se rencontre en mai et en juil let contre les arbres des avenues dans les campagnes. La chenille se trouve en juin, quelquefois à la fin de septembre et au commencement d’octobre surde sauta et le peuplier. Elle se chrysalide en terre au pied des arbres. G. NOTODONTA. Ochs. Bdv. 91. W. €a inclina. L. — Cette espèce paraît d’abord en mai et juin et une seconde fois à la fin de juillet et au commencement d’août. Elle est très- commune dans les bois de toute la Bel¬ gique. Elle varie beaucoup pour la couleur et la taille. La va¬ riété giraffma, Hubn., est citée des environs de Liège par M. Donckier, et de Bruxelles par MM. Sauveur et Fo- logne. La chenille se trouve en juillet et en octobre sur le chêne, le hêtre, etc.; elle s’enterre pour se transformer en chrysalide, de même que presque toutes les autres es¬ pèces de ce genre. 92. Cucuii ina. Wv. — M. Fologne a découvert cette espèce en juin et en juillet dans la forêt de Soignes, et aux environs de Namur. Chenille sur les érables (acer pseudo-ptalanus et acer campestre , L.). 93. mr. Carmel ita. Esp. — Espèce très-rare prise en avril aux environs de Liège par M. Donckier. La chenille vit sur de bouleau et les arbres fruitiers. 94. ar. Dictæa. L. — Assez commun dans les cam¬ pagnes de toute la Belgique à la fin de mai et en juin, et une seconde fois en août et septembre. DE LA SOCIETE EUTOÏIOLOGIQUE BELGE. (VJ La chenille se trouve en juillet et à la fin de septembre sur le peuplier, le saule, etc.; elle se chrysalide dans des feuilles à la surface de la terre. 95. aï. Dic4æoitusa. F. w. v. H. Tr. — Peu rare ; en juil¬ let et août aux environs de Bruxelles, Liège et Mons. La chenille se trouve en mai dans les feuilles roulées des peupliers et des trembles. 11. P. Refusa, i,. — Moins fréquent que la subtusa, il parait en juillet et août ; à Scheut près de Bruxelles et aux environs de Liège. La chenille vit en mai et en juin sur le peuplier et* l’osier. TBIBU. *. — ACKOAYCTIW4. G. ACRONYCTA. Ochs. Treifs. Bdv. 12. A. iicporina. L. — N’est pas rare dans les locali - tés humides des environs de Bruxelles, Louvain, Liège et Mons. Se rencontre depuis la fin de juin jusqu’en août. La chenille parait en septembre et se nourrit de saule, «de bouleau et surtout d’aulne. Elle se chrysalide dans une coque composée de débris végétaux, qui est parfois établie dans l’intérieur des tiges sèches des ombellifères. 13. A. Aceris. L. — Assez rare ; aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège et Mons. La chenille vit sur le marronnier d’Inde et le platane, en septembre. DE DA SOCIETE EINTOMOLOGIQUE BELGE. 75 14. A Iflegacephal». F. Tr. H. D. B. — Très-COmmuiï partout en mai, juin et juillet. Chenille sur le peuplier et sur le saule en août et sep¬ tembre. 15. a. Al ni* L. — Très-rare; en mai, aux environs de Liège. La chenille vit en juillet et août sur le chêne, le bou¬ leau. 16. A. Iiigustrl. F. H. Tr. D. B. — Rare. Observé dans le Brabant, la province de Liège et les environs de Mons à la fin de mai et en juin. La chenillejparaît en août et septembre sur le troëne (ligustrum vulgare, L.) et se chrysalide dans une coque d’un tissu noir très-serré. 17. a. Strîgosa. F. Tr. D. B. — Très-rare ; aux envi¬ rons de Bruxelles et de Liège en juin. La chenille vit sur le prunellier en août et septembre. 18. A. Tridens. F. Esp. Tr. D. B. — Très -commun en mai, juillet et août. La chenille vit sur les peupliers, les saules et les arbres fruitiers en juin et en septembre. 19. A. Psi. L. Esp. F. Tr. — Assez rare; aux environs de Bruxelles, Mons, Liège et Louvain en juin et juillet. La chenille se trouve sur le peuplier et le saule en août et septembre. Cette espèce di ffère tellement peu de la précédente, qu il faut élever leurs chenilles respectives pour être certain de ne pas les confondre l’une avec l’autre. 20. A. Cuspis. H. Tr (i) — Rare; dans le Brabant et la province d’Anvers en juin. La chenille parait en septembre et se nourrit de prunel¬ lier. Pt (i) A. Menyanlhidis, Esp. H. /de Hollande d’après M. DeGraaf. A MULES 70 21. A. Auricoma. F. Esp. H. — Peu commun ; dans les bois en mai, juillet et août. Trouvé aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Namur, dans la Campine, etc. La chenille vit sur le bouleau, la ronce, le saule, etc., en juin, septembre et octobre ^ 22. A. Rumicis. L. — Très-commun partout en mai, juillet et août. Chenille sur Forme, le peuplier, le saule et beaucoup de plantes herbacées en août et septembre. 23. A. RufriiorMæ. F. W. v. H. — Très-rare; en mai et août. Observé à Namur. Chenille sur Yeuphorbia et [paris si as et sur Yeuphorbia esula en juin et septembre. G. BIP H TEK A. üchs. Tr 24. ». Orion. Esp Tr. b. — Peu rare; en mai et juin aux environs de Bruxelles, Namur, Anvers, Mons, etc. Chenille en août et septembre sur le chêne. G. BRYOPHILA. Tr. Bdv . 25. B. tfwlandifera. W. V. H. Tr. B. — Assez commun sur les murailles et les troncs d’arbres couverts de lichens en juillet et août à Bruxelles, Mons, Liège, etc. Sa chenille se nourrit de jungermannes, de mousses et de lichens en mai. On rencontre parfois des exemplaires dont le dessin des ailes supérieures est entièrement confondu dans une teinte verdâtre. 26. b. Perla. F. H. Tr. — Commun en juillet et août dans les mêmes localités que l’espèce précédente. La chenille \it également de mousses et de lichens en ma i . DE 1,4 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 77 27. il. Algæ. F. B. D. — Peu commun; en juillet et août sur les boulevards de Bruxelles, à Liège, etc. Chenille sur les lichens. 28. b. Lupuia. H. Tr. B. — Rare; en juin et juillet. Trouvé à Scheut près de Bruxelles, dans la foret de Soignes et à Enghien sur le tronc des hêtres. Chenille sur les lichens. TRIBU 3. — âlRPHIPTRlMA. G. GONOPTEKA. l.atr. Mo. Dnp. *29. a. Libatrix. L. — Commun partout en septembre et octobre ; cette espèce passe l’hiver dans les endroits obs¬ curs, particulièrement dans les caves et reparaît depuis le commencement du printemps jusqu’en juin. Sa chenille vit sur le peuplier et les saules en août et se chrysalide entre des feuilles au bout des branches. G. AMPHIPYRA. Ochs. Bdv. 30. A. Pyramiclea. L. — Peu rare ; à la tin de juillet, en août et septembre à Boitsfort, Louvain, Na- mur, etc. La chenille se trouve sur le peuplier, l’orme, le prunel¬ lier, etc., en mai et juin. Elle se chrysalide entre les feuilles. 31. A. Pcrflua. F. H. G. — Très-rare. Trouvé aux en¬ virons de Huy par M. de Francken. Sa chenille vit au printemps sur le peuplier. G. SCOTOPHILA. Hubn. 32. s. Trasopogonis. L. — Assez commun en août dans beaucoup de localités. 7» AiN>AIÆS Chenille en mai et juin sur les salsilis ( tragopogon pratense et porri folium, L., la serratule des champs (cir- sium arvense , Lcun.), Foseille, le caille-lait jaune, etc. Elle se métamorphose dans des débris de feuilles à la surface de la terre. G. MANIA. Tr. Bdv. 33. m. Tiaura L. — Rare aux environs de Bruxelles, commun à Namur, Liège, Laroche, Rochefort, en juillet et en août. Sa chenille se trouve au printemps sur les peupliers, les saules, Foseille, le plantain, le pêcher, etc. 34. il. Typica. L. F. G. — Commun en juin, juillet et août aux environs de Bruxelles, d’Anvers, de Namur, de Mons, etc. Sa chenille vit en société avant l’hiver sur un grand nombre de plantes entre autres sur l’ortie, Foseille, la morgeline ( stellaria media , Smith , etc.). Elle atteint sa taille en mai et se chrysalide à la surface de la terre dans une coque composée de feuilles et de terre. G. RUSLNA, Steph. Guénëe . 35. r. Tenebrosa. H. D. Tr. — Assez rare; en juin et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain, Liège, Huy et Mons. La chenille hiverne et se métamorphose en terre au mois de mai. Elle vit sur le plantain, la renouée des oiseaux ( polygonum avicuiare , L.) et autres plantes her¬ bacées. DR LA SOCIÉTÉ EKTOMOLOGIQIJE BELGE. TRIBU 4. — MOCTDIM. G. SEGETIA. Steph. 36. S. Xanthographa. F. W. V. H. — Très-COmmun le soir à la fin d’août et en septembre à Bruxelles, Namur, Mons, etc. Sa chenille se nourrit de plantes herbacées et de ra¬ cines. Elle parait en juin. G. GGR1GO. Steph. 37. c. Cytfliere». F. H. B. — Très -rare; trouvé dans les Ardennes en juillet. Chenille nocturne sur les graminées. Elle éclôt en sep¬ tembre, hiverne, et se chrysalide en mai dans la terre. G. TRIPHÆNA. Treits. Bdv. 38. T. Liinogrisea. F. — Très-rare; aux environs de Liège en juillet, août et septembre. La chenille se trouve au printemps sur les primevères (primula officinalis et elatior', Jacq,). Les chenilles des triphœna éclosent avant l’hiver, attei¬ gnent leur taille au printemps, sont nocturnes et se chry- salident en terre. 39. T. Intel*.) ecta. H. G. Tr. — Très-rare ; en juillet et en août. Observé en Campine par M. Temstedt. La chenille se nourrit de plantes herbacées en mars, avril et mai. 40. t. «Fantliina. F. H. Esp. — Rare; à la fin de juil¬ let et en août aux environs de Bruxelles, Liège, Dî¬ nant, etc. La chenille se trouve en mai sur les primevères, le \\v\u:s nu gouet (arum maculatum , L), Par roche (atriplex) et autres plantes herbacées. 41. t. Fimbria. L. F. — Assez rare; en juillet, août et septembre aux environs de Bruxelles ; plus commun dans la province de Liège. La chenille vit au commencement du printemps sur les primevères, l arroche et les racines d’autres plantes. 42. t. Subsequa. w. v. H. G. — Très-rare; en juin et juillet à Schaerbeek près de Bruxelles et aux environs de Huy. La chenille vit au printemps sur le mouron (steUaria media , Srn.) et autres plantes 4 > T. Orbona. F. G. — Peu commun; en juin et juil¬ let à Bruxelles, Mons et Liège. Chenille sur des plantes herbacées en mars et avril. . 44. T. Proimlia. L. Très commun partout, depuis juin jusqu’en septembre. Les ailes supérieures des individus de cette espèce va¬ rient du gris au brun noir. Yar. Innuba, Tr. Slepk. Sans dessins apparents sur les ailes supérieures. La chenille se nourrit de racines de gazon et de piaules peu élevées; elle se chrysalide en mai. G. CHEKSOTIS. Bdv. 45. c. Porpîayrea. il. Tr. — Se rencontre assez sou¬ vent en juillet et août volant à l’ardeur du soleil dans les bruyères. La chenille parait en mai sur les bruyères et se chry¬ salide en terre. 46. c. Agatiiîiia. Bdv. — - Très rare ; trouvé aux envi rons de Liège par M. Donckier. Chenille inconnue. J)E LA SOCIETE ENTOMOLOGIQlïE BELGE. 47. c. Pieeta. L. Assez commun en mai et jusqu’en août à Bruxelles, Liège, Mons, Louvain, etc. La chenille hiverne et se chrysalide en avril. Elle se nourrit d’endive ( cicliorium enclivia , L.), d’ar- roche, de chicorée (cicliorium iniybus, L.), de caille-lait jaune, etc. G. NOCTUA. F. Treits. Bdv. 48. HT. c-urfgrum.L.F. — Assez commun partout, en mai, août et septembre. La chenille hiverne, se nourrit de plantes herbacées et fait sa coque en terre. 49. HL TrianguEiam. o. Tr B — Rare; en juin et juillet. Trouvé dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège. Chenille sur des plantes herbacées en avril. 50. HL Rliomboidea. Esp Tr. G. — Rare; vole dans les grands bois au commencement de l’été. Chenille sur le plantain lancéolé. 51. w. Conflua. Tr. B. — Rare. Chenille inconnue. 52. ht. Beiia. Bork. Tr. G. — Rare. Trouvé aux envi¬ rons de Bruxelles à la fin de juillet et août * La chenille se nourrit de plantes herbacées en juin. 53. N. Punicea. H. Tr. G. — Très-rare; en juillet. Ob¬ servé par M. Charlier à Waterloo. La chenille hiverne. Elle se nourrit de ronce, de plan¬ tain et se chrysalide en mai. 54. ht. inibroia. H. Tr. G. — Rare. Trouvé en août à Scheut près de Bruxelles et à Dinant. La chenille vit de gazon et autres plantes en avril et mai. î A\M AI.KS na 55. nr. FestivR. W. v. Tr. G. b. — Très - commun en juin et au commencement de juillet aux environs de Bruxelles, Liège, Mons, etc. 11 vole le soir sur les fleurs. La chenille hiverne, se nourrit de plantes basses et se chrysalide en mai. 56. nr. Daiilii. H. Tr. b. — Très-rare; en juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège. La chenille hiverne, vit de plantain lancéolé et se trans¬ forme en mai. 57. M. Bru mi ea. F. w. v. — Se rencontre assez corn munément dans le Brabant, le Hainaut et la province de Liège depuis le mois de mai jusqu’au commencement de juillet. La chenille se nourrit de ronces, de chèvrefeuille et autres plantes en mai et avril . 58. sr. Baja. F. Bork. h. — Rare; en juin et juillet. Observé aux environs de Liège et dans la forêt de Soignes. La chenille parait au printemps et se nourrit de frai¬ sier, de pissenlit et de belladone ( alropa belladona, L.). 59. n. sigma. W. V. Tr. B. (î) — Très-rare; en juin. Observé aux environs de Liège. Chenille sur le chou et l’arroche des jardins. G SPÆLOT1S, Bdv. 60. s. Augur. F. H. Tr. — Peu commun en mai, juin et juillet dans le Brabant et la province de Liège. La chenille hiverne et vit au printemps sur le pissenlit et autres plantes. 61. s. Prœcox. L. F. Tr. — Rare; en juillet et août à Ostende et en Campine. (i) Les A. Tristigrna O. et Leucogrüpha II. habitant le nord de la France >et la Hollande, il est à supposer que ces espèces existent en Belgique. DK K A SOCIETE ENTOMOLOG1QUE BELGE «3 La chenille qui hiverne se trouve en mai et juin sur le laitrondeschamps ( sonchus arvensis,L.) et autres plantes. 62. s. Lucipeta. F. Esp. h. — Très-rare ; en juillet à Huy et à Namur. Chenille au printemps sur les plantes herbacées. 63. s. Pyropiiiia. F. n. Tr. (i) — Très-rare; en juin et juillet. Trouvé à Bruxelles par M. Charlier et à Laroche par M. Colbeau. Chenille en avril sur le gazon et sur d’autres plantes basses. G. AGKOTIS. Ochs. Tr. 64. A. Saueia. h. Tr. G. — Très rare; eu juillet dans la province de Liège La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain et les rumex. 65. a. Suffusa. F. — Assez rare; en juillet, août et septembre à Bruxelles, Namur et Liège. La chenille se nourrit de sonchus arvensis et de racines de gazon. Elle hiverne et se transforme au printemps. 66. A. Segetum. w. v. Tr. b. —Très-commun partout en juin et juillet. La chenille passe l’hiver et se nourrit de racines de graminées et d’autres plantes de jardins. Elle se transforme en mai. 67. A. E*cian,atio«ii8. i, - Très - commun partout en juin et juillet. Chenille comme celle de l’espèce précédente. Var. Umcolor, H. Elle diffère du type en ce que le des- (1) S. Ravicla, //. et Laie ns, H. <] u nord de la France et de Hollande. 84 ANNALES sin noir de ses ailes supérieures est très-peu apparent et que les quatre ailes sont noirâtres. es. a. Cortlcea. w. v. H. T. — Rare; en juin. Trouvé à Louvain et à Bruxelles. La chenille vit de racines et se chrysalide em avril et mai. go. A. Ciiîerea. Bork. n. G. — Très-rare. Trouvé à Lou¬ vain le 14 mai et remarqué en juillet par M. d’Udekem dans le Luxembourg. Chenille au printemps comme celles des espèces précé¬ dentes. 70. a. Tritici. L. G. Tr. — Rare; en juillet et août en Hesbaye et en Campine. Chenille en mai, cachée dans les plantes basses et les graminées. 71. A. Aquiiiiia. w. v. H. G. — Très-rare; en juillet et août. Trouvé en Campine par M. Temstedt. Chenille en mai sur le caille-lait jaune. 72. A. Fiimosa. F. H. Tr. — Rare ; en août. Trouvé par M. Temstedt en Campine. Chenille au printemps sur les plantes basses. 73. A. Cursoria. Bork. h. Tr. — Rare ; en août et sep¬ tembre. Trouvé dans la Campine par M. Temstedt et à Ostende dans les dunes par M. Fologne. Chenille en mai et juin sur les euphorbia esula , gerar- diana et cyparissias. 74. A. Piiia. M. G. Tr. — Rare ; dans la province de Liège en août et septembre. Chenille inconnue. 75 a. Piitrîs. L. F. H. — Très commun ; en juin et juillet volant le soir dans les prés d’un grand nombre de localités. La chenille hiverné. Elle vit au printemps de racines de gazon. DE LA SOCIÉTÉ ETSTOMOI.OG1QUE BELGE 88 76. a. Aalligeira. F. H Bork. — Assez commun dans les dunes d’Ostende et en Campine. La chenille hiverne et se reîrouve en mai mangeant les racines de gazon. G. HELÏOPHOBUS. Bdv. 77. h. Graminis. L. — Rare ; en août et septembre dans la province de Liège. La chenille se nourrit de racines de gazon. 78. h. l’opularis. F. Tr. B. — Rare ; en juillet à Os- tende, dans la Campine, la province d' Anvers et le Luxem¬ bourg. La chenille hiverne et vit au printemps sur l’ivraie ( loiium perenne , L.), le chiendent ( triticum repens, L.) et autres graminées. Elle est nocturne et se tient cachée pendant le jour sous les pierres. TIIIBC &. — HADEKIÜA. G. LtfPERINA. Bdv. P, S/ 79. L. Leucophæa. Bork. — Assez commun à la fin de mai et en juin dans presque tous les bois. La chenille hiverne et vit au printemps de gazon et de plantes herbacées. 80. ii. Testacea. w. v. H. — Très-commun partout à la lin d’août et en septembre. Chenille au printemps comme celle de l’espèce précé¬ dente. *i. Ei. infesta, o. Tr. D. — Espèce peu commune en juin dans le Brabant. Chenille au printemps. ANNALES 82. E. vlren§. L — Très-rare ; en août dans la Cam- pine Trouvé par M. Temstedt. Chenille au printemps sur le plantain lancéolé et sur le mouron ( steUaria media , Srn.). 83. il. liateritia. Esp. Tr. D. — Assez commun en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liège, etc. Chenille en avril et mai cachée sous les pierres et se nourrissant de gazon. 84. E,. Riirea. F. Bork. Tr. — Assez commun partout en mai et juin. Var . Combusta, H. Environs de Bruxelles. Var. Aquila, Donz. Environs de Liège. Chenille au printemps sur la ronce, les rumex, les plan tains, etc. . 85. ii. Scolopacina, H. Esp. Tr. — Assez commun en juillet et août dans la forêt de Soignes. Chenille en mai sur les joncs. 86. Ei. Pinastrî. L. — Peu commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons et Liège. Chenille en automne sur les rumex. 87. Ii. Litiioxyiea. W. v. F. H. — Bare ; en juillet à Bruxelles, Louvain, Liège et Mons. Chenille inconnue. 88. Ei. Poiyodon. L. — Commun dans beaucoup de localités vers la fin de juin et juillet Sa chenille que l’on trouve en avril et en mai se nour¬ rit des racines de gazon et autres plantes. 89. Ei. Conspiciiiarig. L. — Très - rare ; à la fin d’avril et en mai dans les bois arides des environs de Liège Chenille sur le lotier en juillet. 90. e. Basiiinea. F. Esp. H. — Peu commun en juin et juillet dans la forêt de Soignes, les environs de Liège et de Mons. DR LA SOCIÉTÉ ESTOMOLOGIQUE BELGE. 87 Chenille en septembre sur le chiendent. 91. L. Gémi iia. Tr. H. Fr. — Rare ; en juin à Bruxelles. Sa chenille que l’on rencontre en automne jusqu’en mai se nourrit de gazon. 92. Lu Dydima. Bork. Esp. Tr. — Très-COmmun partout, en juillet. Var. Secalina, H. Var. à ailes supérieures noires, trouvée dans la forêt de Soignes par M. Fologne. 93. L. Opliiograinma. Esp. H. — Très-rare; en juin. Observé à Huy et à Louvain. Chenille inconnue. 94. ii. iieucostigma. H. Tr. D. — Très-rare ; en juil¬ let. Un exemplaire a été trouvé à Liège. Chenille en mai dans la tige de Viris pseudacorns. 95. Lu Nictftans. L. Tr. D. (î) — Rare ; en août et sep¬ tembre à Bruxelles et Liège. Chenille en mai et juin vivant des racines de Yaira cespitosa . G. APAMEA. Tr. Bdv. 96*. a. strisilis. L. F. Tr. — Commun partout en juin et juillet. Chenille dans les tiges de gazon en avril. Var. Latuiincula. W. V. H. 97 A. Fui* unc*«ii a: w. v — Commun partout en juillet. Chenille inconnue. Var. Vinctünccla, H. t+n-t/e éC>/ /7. o/t n-y JX ... y, / f (i) L. Ceapitis, W. V. F. H L. Abject», L. B.; L.Furva , W. V. L. T.; L. Hepatica , TT’. T'. Bork. Tr.: L. Unanimis, L. Tr ., du nord de la Fiance et de Hollande. VN N A LE* a» G. HADENA. Tr. Bdv. 98. H. Persîcarîæ. L — Assez commun en juin et juillet à Bruxelles, Louvain, Namur, Mous, Liège, etc. Chenille en septembre et octobre sur l’ortie, la ronce et autres plantes. Vcir. sans tache blanche, observée en Brabant. 99. h. Itrassicæ. L — Très-commun partout en mai et juin. Chenille sur les choux et quelques plantes légumi¬ neuses. 100. H. Suasa. w. v. H. T. — Assez rare; en mai et juin dans le Brabant et la province de Liège. La chenille vit en été et en automne sur le chou, l’ar- roche, la laitue, etc. 101. H. oieracea. L. — Très-commun partout en mai et août. Chenille en juillet et septembre sur l’aulne et les légu¬ mineuses. 102. H. Pisl. L. — Commun partout en mai et juin. Chenille très commune dans les champs de trèfle et sur un grand nombre d’autres plantes en août et septembre. 103. h. Citenopodii. F. H. Tr. — Assez commun en juin, août et septembre en Campine, dans le Brabant, la province de Liège, etc. Chenille en juillet, septembre et octobre sur les cheno - podium dans les terrains sablonneux. 104. H. Dent ina. Esp. w. v. H. — Assez rare ; en juin aux environs de Bruxelles, Namur, Liège, Mons, etc. Chenille sur les renoncules ( ranunculus acris et re- pens, L.) et sur d’autres plantes. 105. H. Saponariœ. Esp. B. Tr. — Rare; en millet dans les provinces de Liège et de Luxembourg. DE LA SOCIETE EKTOMOLOU1QIJE BEI GE S<> Sa chenille parait en automne et se nourrit des semences de la saponaire (saponaria ofjicinalis , L-), du cucirbale [silene inflata, Smith.) etc. 106 H. Atr£i»iicM$. L. — Assez rare ; en juin dans la forêt de Soignes, la province de Liège, le Hamaul. Chenille en août et septembre sur l’oseille des jardins, l’arroche, et le polygonum hydropiper. 107. il. Atiusta. Esp. Tr. D. — Assez rare ; en juin aux environs de Bruxelles et de Liège. Chenille en août et septembre sur différentes plantes herbacées; elle se nourrit aussi de feuilles de chêne. ios. i*. Titaiasslna. Bork. Tr. — Assez commun dans les bois en juin et au commencement de juillet. Chenille en septembre et octobre sur le saule, le bou¬ leau et l’aulne. 109. Bl . Genistæ. Bork. II. Tr. — Assez commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons, Namur, Liège, etc. La chenille parait en août et septembre sur le genêt à balais {cytisus scoparins, Link.). no. il. Continua. F. ü. Tr. — Assez rare; en mai et juin à Bruxelles et Liège (commun à Croenendael en 1857). Chenille en septembre sur le bouleau et l’aulne. m H. Protea. Esp. w. v. v. (î) — Rare; en octobre aux environs de Bruxelles, Enghien, Liège et Anvers. Chenille en mai et juin sur le chêne. G. PHLOGOPHORA. Tr. Bdr . H2. I6. Aiîcipara. L. h. - — Assez rare; depuis mai jusqu’en juillet à Bruxelles, Namur et Liège. 0) H. Mhiops, O. G. B.; H. Splendens, U. T> . B.; //. Convergent, F. Tr. IJ.. du nord de la France et de Hollande. yo ANNALES Chenille sur les ronces, l’oseille et autres plantes en août et septembre. 113. BMvietiruiosa. L. — Commun partout en mai, juin, août et septembre. Chenille en novembre et avril pour les papillons qui éclosent au printemps, et en juillet et août pour ceux d’au¬ tomne. G. APLECTA. Gué née. ii4. a. Advena. F. H. Tr. • — Très -rare; en juin et juillet, observé à Liège. Les chenilles des aplecta se nourrissent de plantes her¬ bacées, hivernent et se chrysalident au commencement du printemps dans une coque entre les racines. ns. A. Tài»e4a. Bork Tr. I). — Rare; enjuinàBruxelles, Namur, Liège, etc. La chenille vit sur le bouleau en septembre et octobre et au commencement du printemps sur différentes ronces et plantes basses. lie. a. Aebuiosa. Tr. — Très-commun dans beau¬ coup de localités à la fin de juin et en juillet. Chenille sur les plantes herbacées comme celles des es¬ pèces précédentes. ii7. a. Occulta. Ross. ri. Tr. — Très-rare; aux envi¬ rons de Huv et dans le Luxembourg, à Bastogne et à Arlon. La chenille vit au printemps sur le pissenlit et la laitue. lis. A. iierbida. h. w. v. Tr. — Commun dans la fo¬ rêt de Soignes, rare aux environs de Liège vers la fin de mai et en juin. La chenille se trouve fréquemment en automne sur les F>E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOÜ1QUE BELGE. 91 plantes basses et la ronce, elle hiverne et se chrysalide en avril dans un tissu mêlé de terre. Var. Prasina, n’est pas rare. G. AGRÏOPIS. Bdv . 119. A. Aprüina. L. Esp. Tr. — Rare; en octobre dans la forêt de Soignes, à Mons, Liège, etc. La chenille vit en mai et juin sur le chêne. Elle se cache pendant le jour dans les crevasses de l’écorce. G. MISELIA. Tr. 120. M. Oxyacanthæ. L. (i) — Assez rare; en sep¬ tembre et octobre à Groenendael , Auderghem , dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège. Chenille en juin sur le prunellier et l'aubépine. Elle se chrysalide dans une coque de forme ovale régu¬ lière formée de terre et de soie. G. DIANTHÆCIA. Bdv . 121. i>. AiMmacula. Bork. Tr. D. — Très-rare; en juin aux environs de Liège. La chenille vit sur le silene nutans en juillet. 122. D. Conspersa. W. V. H. Esp. — Rare; en juin. Trouvée aux environs de Huy, de Vil lers et à Boitsfort. La chenille vit et se nourrit dans les capsules du lych- nis fias- cueilli. 123. i>. Comta. F. Bork. Esp — Assez commun en juin dans tous les jardins où se cultive des cary ophy liées. La chenille se nourrit des semences de ces plantes et se trouve en juillet. (i) Oleagina. Wv. de Hollande d’apres M. DeGraaf. \NNAÎÆS î»2 124. I). Capsincoia. Esp. Bork. H. — Rare; en juin, à la fin d’août et en septembre aux environs de Bruxelles et de Liège. La chenille vit en juillet et en septembre dans les cap¬ sules des lychnis vespertina et dioicci . 125. ». Cucuisaii. w. v. h. (1) — Assez commun en mai, juin, août et septembre à Bruxelles, Wavre, Liège etc. Chenille en été et en automne sur la cucubalus bacci- ferus, te silène inflata et tes lyclmis G. ILARUS. Bdv. i2b\ i. Oeitroieuca. \v. v. — Cette espèce rare aux environs de Bruxelles, est commune dans la Campinc en juillet et août. Sa chenille parait en juin et se nourrit des semences de graminées. G. POLI A. lidv. 127 p. Dysodea. w. v. h. Tr. — Assez commun vers la fin de juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liège et liions. ( henille en août sur la laitue , l’ancolie ( aquilegiurn vulgare , L.) et diverses fleurs de jardins. 128. P. Serena. F. P>ork. H. — - Rare; vers la lin de juillet et en août à Namur, irions et Liège. Chenille en août et septembre sur les fleurs des éper- vières et du pissenlit. 129. p. Ciii. L. — Rare en juillet. Trouvé aux envi¬ rons de Bruxelles et de Spa. (i) Les D. Carpophaya, Bork. D . et Echii , Bork. //. Tr. ont été pris non loin des frontières du pays. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. W Chenille en mai sur la bardane ( arctium lappa, L.), l’ancolie, le laitron (sonehus oleraceus, L ). 130. p. Fiavicincta. F. h. Tr. — Peu commun en août et septembre à Bruxelles, Mous et Liège. Chenille en juin sur la laitue, la patience, le groseillier, le mouron ( steiiaria media, Sm.). G. TH Y AT YR A. Ochs. Tr. Bdv. 131. X. Balte, l — Commun en juin et juillet dans la foret de Soignes. Trouvé aussi, mais rarement, aux environs de Liège. Sa chenille vit en septembre et octobre sur les feuilles des ronces et des framboisiers entre lesquelles elle se chry¬ salide. 132. t. lîerasa. L. — Rare ; dans la forêt de Soignes, à Louvain, Liège et Mons. Sa chenille se trouve en septembre entre les feuilles roulées des ronces et des framboisiers. Elle se chrysalide à la surface de la terre. G. MYTH1MNA. Bdv. 133. jh. Turca. L. — Un seul exemplaire de cette es¬ pèce a été trouvé par M. de Francquen de Huy. La chenille éclot en automne, hiverne et se chrysalide au printemps. Elle se nourrit principalement de graminées. T1IIBII «S. — LEUCAMML4. G. LEUCA1N1A. Ochs. Tr. 134. F. Coiiigera. F. w. v. H. — Rare. Trouvé et juin ANÎUI.ES 91 et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège. La chenille hiverne et vit au commencement du prin¬ temps sur les pâquerettes ( betlis perennis , L.) et autres plantes herbacées. 135. Ij. Alité puncta. F. iilig. H. — Assez commun en juin et juillet dans les provinces de Liège, Namur, et Bra¬ bant. Chenille au printemps sur le plantain, l’origan ( origa - num vulgare, L.), la valériane ( valeriana officinalis, L.). 136. A. Ijitltargyria. Esp. Bork. H. — Assez COMimun en juillet dans les mêmes localités que l’espèce précé¬ dente. La chenille vit en avril et mai sur le mouron et le plan¬ tain . 137. ii. Comitia. L. Bork. D. — Rare; en juin et juillet dans la province de Liège. La chenille hiverne et se trouve au commencement du printemps sur l’oseille et autres plantes. 138; i^. Littoraiis. Curtis. — Rare; en juillet dans la Campine et sur les côtes de la mer à Ostende et Dun¬ kerque. Chenille inconnue. 139. 1^. li-Aifium. L. F. — Assez rare; aux environs de Louvain et de Bruxelles en août et septembre. Chenille sur le grand plantain et autres plantes herba¬ cées. ho. Ij. iinpura. H. Tr. b. (i) — Très-commun aux envi¬ rons de Bruxelles dans les prés humides de Scheut. Chenille sur les carex en avril et mai. (i) Les L. Obsoleta, H. Tr. D.; Bathyerga, Frey.; Straminea, Tr. B. Fr.; Phragmitidis, H. Tr. D ont été rencontrés dans les régions limitrophes du pays- DE LA SOCIÉTÉ EINTOMOLOOIQIJE BELOE. 9 S G. NONAGR1A. Tr. Ochs. / ni. ht. Fiu^a. H. Tr. (i) — Trouvé aux environs de Bruxelles par M Charlier. La chenille vit en juin dans les tiges du poa aquatica et dans celles des carex. Les nonagria se chrysalident dans la tige de la plante nourricière. TltlBU 9. — CARAllKBNIiil. G. C AU ADR INA. Ochs. Tr Bdv. 142. c. Triiinea. w. v. H. Tr. — Peu commun dans les prés des environs de Bruxelles en juin et juillet. La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain lancéolé et autres plantes. 143. c. Respersa. W. v. H. Tr. — Très-rare; trouvé à Huy et à Laroche. Chenille sur le pissenlit. 144. c. Plantaginis. H. D. B. — Observé à Huy en juillet. Chenille en avril et mai sur les plantains. )45. ex nia n «la. H. D B. — Rare ; en juillet aux en¬ virons de Huy et de Louvain. Chenille sur diverses plantes herbacées en avril et mai. 146 . C. Aisînes. Bork. h Tr. — Assez commun aux en¬ virons de Bruxelles en juillet. La chenille hiverne et se trouve en avril et mai entre les plantes basses sur les talus des chemins creux. (i) Les N. Paludicola, H. Tr. B.; Cannœ, Tr. D. B.; Sparganii, Esp. B. Tr. et Typhœ, Esp. Bork. B., ont été rencontrés soit en Hollande, soit dans le nord de la France. an \ uæs l)f» Les plantes dont elle se nourrit de préférence sont l’al- sine, la ronce el les oseilles. 147. C. llor|)Sieu§. View. Tr. B. Rare ; en juin aux environs de Liège. Sa chenille vit en septembre et en mars; elle se trans¬ forme en avril. 148. c. w. v. ü. B. (0 —Commun dans les provinces de Liège, Namur, Hainaut et Brabant en juil¬ let, août et septembre. La chenille vit sur le mouron, etc., et se chrysalide en mai. TttIBI S. — «KTIIOSIVA. Cr. ORTHOSIA. Ochs. Tr. Iklv. 149. o. Gotiiîea. L. F. Tr. — - Peu commun en avril et mai dans le Brabant , le Hainaut et la province de Liège. La chenille parait en juin et juillet et se nourrit de chêne, de caille-lait, de plaintain, etc. 150. O. IIeEM*ai£*a. 11. Frev. Chenille inconnue. 151. o. Hegleeta. H. Tr. G. - — Très-rare; en juillet et août dans la province de Liège. Chenille en septembre et au printemps suivant sur les bruyères. 152. o. CrPacilis. F. Bork. h. — Rare. Paraît en mai et se trouve aux environs de Liège. La chenille vit en été entre les feuilles roulées du chè¬ vrefeuille, du saule et des ronces. (i) Les Simyra Yenosa , Bork. Tr. J).: Bilinr a. //. Tr. B., ont été trouvés dans des régions voisines de la Belgique. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGTQUE BELGE. W 153. o. Humilia. F. w. y. H. — Rare. Trouvé aux environs de Namur. Chenille vivant de gazon et de plantes herbacées, telles que le laitron, le chiendent, le pissenlit, etc. 154. o. pista chia. F. W. V. H. —Peu commun. Paraît en août et septembre en Brabant, dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège. Chenille en mai et juin sur la centaurée scabieuse (cen- tanrea scabiosa, L.), la renoncule bulbeuse ( ranunculus bulbosus, L.) et les oseilles. Var. Lychnidis, H. 155. o. Rubricosa. F. w. v. H. — Très rare. Trouvé à Liège et en Brabant en mars et avril. Chenille en juin et juillet sur les patiences des prés. 156. o. Maciienta. Tr. — Peu commun. Se trouve en septembre et octobre dans la forêt de Soignes. La chenille paraît en mai sur des plantes herbacées; M. Duponchel indique le plantain lancéolé et la morgeline (stellaria media, Sm.). 157. o. Manda. F. w. v. H. — Assez rare. Trouvé en mars et avril à Liège, et dans les environs de Bruxelles. Chenille en juin et juillet sur Forme, le chêne et le pru¬ nellier. 158. O. instabiiis. F. w. v. Esp. — Commun pres¬ que partout depuis février jusqu’en avril. Chenille en juin et juillet sur Forme, le chêne, le til¬ leul, etc. Cette espèce varie du gris au rouge brun et l’on ren¬ contre tous les passages intermédiaires entre ces deux nuances. 159. o. lfpsiion. w. v. Bork. H. — Assez commun en juillet à Bruxelles, Liège et Charleroi. La chenille, qui vit sur les peupliers en mai et juin, se ANNALES V8 cache pendant le jour dans les crevasses de l’écorce. 160 o. Lota. L. F. h. — Rare. Trouvé en septembre dans la forêt de Soignes et dans la province de Liège. Chenille sur le saule en mai et juin. 161. o. Stabilis. H. Bork. \v. v. — Commun dans beau¬ coup de localités depuis le mois de février jusqu’à la fin d’avril. Chenille en juin et juillet sur le chêne, le hêtre, le charme et l’orme. 162. o. Miniosa. F. Bork. vv. v. — Rare. Trouvé en mars, avril et mai dans les provinces de Liège, Hainaut et Brabant. Chenille en mai et juin sur le chêne. 163 o. Anibigua, h. d. b. (î) — Assez rare. Pris en mars et avril dans la forêt de Soignes et à Louvain, Liège et Mons. Chenille en mai et juin sur le chêne. G. TRACHEA. Oclis . Tr. 164. T. Pi ni perd a. Esp. Tr. d. — Assez commun en avril et mai dans les sapinières à La Hulpe, Louvain, Liège et dans toute la Campine. La chenille vit en juillet et août sur le sapin et se chry¬ salide sous les mousses. G. COSMIA. Ochs. Tr. 165. c. Difflnis. L. F. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain. La chenille vit en mai entre les feuilles roulées de l’orme. (i) Les Orthosiaœ Litura, L. E. H.; Lœvis, IL Tr. D . et Ruticilla, Esp' Serpylli, Hubn., ont été trouvés en Hollande ou au nord de la France. DE LA SOCIETE EJNTOMOLOG1QUE BELGE. yy 166. C. Affinis. L. F. — Peu rare en Brabant à la fin de juin et en juillet. Chenille en mai sur l’orme comme l’espèce précé¬ dente. 167. c. Pyraiina. W. v. h. Tr. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille en mai sur le poirier, le prunier, etc. 168. c. Trapeziwa. L. F. — Très - commun presque partout en juillet et août. Chenille en mai et juin vivant entre les feuilles roulées du chêne, du hêtre, du charme et des saules, mais se nourrissant principalement de chenilles d’autres espèces. 169. c. Fuivago. w. v. H. Tr. — Très-rare; en juillet et août à Louvain, Dinant et Huy. Chenille en mai et juin sur le chêne et le bouleau. G. GORTYNA. Ochs. Tr. 170. g. micacea. Esp. Tr. D. — Paraît en août et sep¬ tembre. Un seul exemplaire a été trouvé à Liège. La chenille vit dans les racines des cypéracées. 171. G. Fiavago.Esp. n.Tr. — Rare; en août et septem¬ bre aux environs de Bruxelles, de Louvain et d’Os- tende. Chenille dans les tiges et les racines de la bardane, de la scrophulaire ( scroplndaria nodosa, L .) et du sureau (. sambucus nigra, L.). G. XAiNTHIA. Ochs. Tr. 172. x.. Rnbecuia. Esp. Tr. B. — Très-rare ; observé à Louvain. Il vole à la fin de juillet et en août. Les chenilles des xanthia se cachent entre des feuilles ANNALES 100 roulées. Les papillons éclosent ordinairement au coucher du soleil. 173. X. Ferrnginea. H. W. V. Tr. — Commun en août et septembre dans les provinces de Brabant, Liège, Namur et Hainaut. ^ Chenille en juin et juillet sur l’orme, le hêtre, le til¬ leul, etc. 174. x. Bufina. L. F. H. — Assez rare ; en septembre et octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain et dè Liège. Chenille en juin sur le chêne. 175. x. Xerampelina. h. Tr. d. — Très-rare. Observé en septembre à Louvain par M. Temstedt. Chenille sur le frêne en juin et juillet. 176. x. Aurago. F. H. Bork. — Se rencontre assez com¬ munément en septembre et en octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain. Chenille en mai et juin sur le hêtre. 177. X. siiago. il. Tr. D. — Assez commun ; en sep¬ tembre et octobre dans la forêt de Soignes, à Mons et à Liège. Chenille en juin sur les saules. 178. x. Cerago. w. v. F. H. — Rare; en septembre et octobre aux environs de Bruxelles, Liège et Mons. Chenille au printemps sur les chatons de saule, et plus tard sur les plantes basses telles que le plantain. 179. x. Giivago. F. H. Esp. — Commun à Bruxelles, en septembre et octobre, rare aux environs de Liège. Chenille en juin et juillet sur l’orme et le tilleul. 180. x. Citrago. L. h. — Très -rare ; en septembre à Bruxelles, Louvain, Namur et Liège. Chenille en mai et juin sur le tilleul et le saule. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. >01 G. HOPORINA. Bdv. 181. x. Croceago. F. Bork. h. — Assez rare; depuis octobre jusqu’en mars et avril , à Louvain , Mons et Liège. Il se cache dans les feuilles sèches de chêne. Chenille en mai sur le chêne. G. CERASTIS. Ochs. Tr. Bdv . (i) 182. c. Vaccinii. L. w. v. h. — Assez commun dans la forêt de Soignes et à Liège depuis septembre et octobre jusqu’en mars et avril. Chenille en mai et en juin sur les ronces, les vaccinium myrtillus et vitis-idea. 183. C. Erytrocepliala. W. V. H. Tr. Var. Glabra, W. V . H. T. Très-rare. Observé aux environs de Huy en septembre par M. de Francken. 184. C. Sileiie. W. v. F. H — Très-rare ; en octobre dans la forêt de Soignes, à Liège et à Louvain. Chenille en mai et juin sur le plantain lancéolé et au¬ tres plantes basses. 185. c. SateiiHia. L. F. — Assez commun en sep¬ tembre jusqu’en mars dans la forêt de Soignes, à Lou¬ vain, Enghien et Liège. Chenille en mai et juin sur le chêne et le hêtre. Elle détruit toutes les autres chenilles. TRIBU 9 _ XYLIMIIA. G. XYLINA. Tr . Bdv. 186. x. Vetusta. H. Tr. D. — Rare; en septembre dans le Brabant. Chenille en juillet sur un grand nombre de plantes, telles (i) C. Dolosa, H. Tr. B., à rechercher en Belgique. ANNALES 102 que l’asperge, la pomme de terre, les chénopodes, la ca¬ momille, le prunellier, etc. Toutes les xylina hivernent et se trouvent encore au commencement du printemps. 187. x. Exoïeta. l. (1) — Rare ; en septembre dans le Brabant et la province de Liège. Chenille sur les mêmes plantes que l’espèce précé¬ dente. 188. X. RiiizoütSaa. Fr. w. v. Bork. — Rare ; en août aux environs de Bruxelles et de Liège. Chenille en mai et juin sur le chêne, et le saule. 189. x. Ocuiata. Germar. — Rare ; en septembre dans le Brabant et la province de Liège. Cette espèce est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de petrificata dans son Énumération de 1845. Chenille inconnue. G. XYLOCAMPA. Bdv. 190. X. Lifhorhiza. Bork. Tr. D. — Assez Commun en mars et au commencement d’avril, dans le Brabant, les provinces de Liège et de Hainaut. Chenille en juin sur le chèvrefeuille. G. CLOANTHA. Bdv . 191. C. Perspiciiiaris. L. — Très-rare; en mai aux environs de Ciney, dans les Ardennes. Chenille en juillet et en août sur le millepertuis (hyperi- cum perforatum , L.). (i) X. Conformis . F. W. V. H., à rechercher en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103 G. CLEOPHANA. Bdv. 192. C. Linariæ. F. H. — Rare; se trouve en mai et août aux environs de Liège. Chenille vers la fin de juin et en septembre sur la li- naire (linaria vulgaris, Mocnch.). G. CUCULLIA. Ochs. Tr. Bdv. 193. C. Afesyntiiii. L. F. w. v. — Assez rare; en juil¬ let dans le Brabant et la province de Liège. Chenille en août et septembre sur l’armoise (< artemisia vulgaris , L.) et sur l’absinthe ( artemisia absynthium, L.). 194. c. iiniiiratica. L. Tr. H. — Assez commun en mai, juillet et août à Bruxelles, Liège, Louvain et An¬ vers. Chenille sur les sonchus oleraceus et arvensis en juin et septembre. 195. C. Cltamoiniilæ. W. V. F. — Var. ChRYSANTHEMI, H. Tr. Très-rare. Trouvé à Bruxelles et à Liège. Chenille en août et septembre sur la matricaire ( pyre - thrum parthenium , Sm.). 196. c. Asteris. F. w. v. Esp. — Rare ; en mai et juin dans le Brabant et la province de Liège. Chenille en août sur l’aster ( aster annuus , L.) et sur la verge d’or (solidago virgo aurea, L.). 197. c. Sci'opituiai'îæ. Kamb H. — Mêmes observa¬ tions que pour l’espèce suivante. 1 98. c. v erbasci. L. (î) — Peu rare ; en mai dans beau¬ coup de localités. Chenille en juin et juillet sur le bouillon blanc ( verbas - cum thapsus , L.). (i) C. Lactuçœ, Esp. Fab , Également à rechercher en Bo!. Globosus. Hersbt. D. GIBBUS, F. D. MINIMUS, Ahr. D. RE- MOTUS, Marsh. Commun partout. 286. D. Punctatus. Dej. Environs de Bruxelles (M. Mathieu), et d’Ostende (M. Putzeys). 287. ». Æneus. Dej. Environs de Mons, Louvain et Bruxelles. |o2 ANNALES 288. D. Punctipennls. Putz. Environs de Bruxelles et d’Anvers. Rare. 289. D. ialinus. Schaum. D. ÆNEUS. Ahr. D. RUFIPES, Steph Découvert aux environs d’Ostende par M. Putzeys, de Bruxelles par M. Parys. ^ 290. ». lntermedius. Putz. M. Putzeys l’a rencontré dans les environs d’Anvers. 291. ». Angustatns. Ahr. D. SABULICOLA, Lac. Trouvé aux environs d’Ostende par M. Putzeys, de Louvain par M. Temstedt. 292. ». Politus. Dej. Presque dans toute la Belgique. 293. ». 1%'ittdus. Dej. Environs de Liège, de Louvain et de Mons, à peu près partout. 294. ». Chalceus. Erichs. Environs d’Ostende, d’Anvers et dans le Luxembourg. 295. ». Hlinutus. Dej. (î). Il est indiqué par M. Putzeys et est très-rare. S n 12. LEBIITES G. ODACANTHA. Payk. 296. O. Melanura. L. O. ANGUSTATA, 01. On le trouve le plus souvent près les bords de l’Escaut, il a été trouvé une fois près de Mons. (i) On rencontre aussi dans le Luxembourg les /). ruficornis. Ziegl. et subs tria tus. Duft. 1)K K A SOCIÉTÉ EiNTOMOLOC.lQlJE DE KG K G. CYMINDIS. Latr . ! 7,3 297. €. IS ii nierai i. o. F. Trouvé près de Louvain, de Spa et de Ruremonde. 298. C. uomagrica. Daft. G. AXILLARIS , F. C. ANGULARIS et C. MACULA RIS, Steph. Rencontré aux environs de Rochefort par M M . Temstedt et Colbeau et dans le Luxembourg par M. Layen. 299. C. Axlllarls. Duft. M. Temstedt Ta trouvé près de Most (Campine). 300. C. Maculai!*. Dej. M. Putzeys signale cette espèce dans les Ardennes. 301. C. Vaporariornm. L. C PUNCTATA , Dej. C. BASALIS , Gy 11. C. SCAPULARIS, And. (i). Dans les Ardennes, à Auderghem et à Tervueren près de Rruxelles. M. Layen le signale aussi dans le Luxem¬ bourg. G. DEMKTRIAS. Bon. 302. o. I..I puncta h. N Germ. D. ATRICAPILLUS, Var. Duft. D. MO- ÎNOSÏIGMA, Curt. Cette espèce, ainsi que toutes celles de ce genre et du genre suivant, se rencontre le plus souvent au pied des arbres et sous les écorces On les trouve fréquemment pen¬ dant l’hiver et au premier printemps. Celle qui nous occupe habite presque toujours sur notre littoral. 303. o. Atricapillu*. L. D. CONFUSUS, Heer. D. OBSCURUS, Steph. Commun partout. (i) Les C. angularis, Gyll. et miliaris, F., sont indiquées dans le Grand- Duché parM. le docteur Layen. 20 ANNALES 184 304. U. Flongatulus. Zenk. (i). Il est également assez commun partout. G. DUOMIUS. Bon. § I. nuoiuius. Schm. — v 305. o. Unearis. 01. D. PUNCTATO-STRIATüS , Duft. D. PRÆUS- TUS, Stev. On le rencontre dans presque toute la Belgique. 306. D. Agiïis. F. Assez commun partout. 307. ». Quadrimaciilatus. F. 11 est aussi fréquent et répandu dans toutes nos pro¬ vinces que le précédent. 308. o. çiiadrinotatus. Duft. D. FASCIATUS, Var. Gvll. D. SPILO- TUS. Illig. Il est également peu rare. 309. ». Fencstratus. F. D. AGILIS, Var. Gy 11 . 11 est fort rare et a été pris près de Liège et dans les Ardennes. 310. ». Qiaadrisï«natas. Dej. Trouvé sur les bords de la rivière d’Hyon (Hainaut) par M. Demoulin, près de Blankenberg par M. Temstedt, près deMaestricht par M. Mathieu. 311. D. Fasciatas. F. M. Bouillon en possède un individu provenant des en¬ virons de Walcourt (Namur). 312. O. Melanocephalus. Dej. On le trouve presque partout. (i) Le D. pallipes, Ziegl. se prend dans le Grand-Duché (M. Layen.)Il en est de même de Yœtophorus imperialis, Meg. qui jusqu a présent n’a pas encore été trouvé dans la Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMQLOGIQUE BELGE. Yô% 313. ». Testaceus. Erichs. M. Putzeys l’a trouvé près de Liège dans le mois de février. ^ II. METABE.IÎTUS*. ScllUl. 314. ». ©bscuroguttatus. Duft. D. SPILOTUS , Dej. D. IMPUNCTA- TUS, Steph. 11 a été pris dans les Flandres belges et françaises. 315. ». Truncatellus. F. Dans toute la Belgique. 316. ». Punctatellus. Duft. D. FOVEOLA, Gyll. D. BIPUNCTATUS, Rossi. Dans toutes nos provinces. 317. ». Glabratus. Duft. D. FEMORALIS et D. ANGUSTATUS , Steph. Espèce rare en Belgique prise dans la Campine par M. Mathieu et à Hermignies (ïïainaut) par M. Demoulin. § III._xi©nïYcmis. Schm. 31S. ». Quadrillum. Duft. Il a été trouvé à Tilf (Liège.) G. LEBIA. Latr. 319. I. . Cyanocephala. L. Sous les écorces et sous les pierres dans toute la Bel¬ gique. 320. L. Chloroeepliala. Duft. L. RUFIPES, Sturm. Espèce qui se trouve souvent sur le genêt, ( spartium scoparium) et qui habite dans toute la Belgique. M. Mathieu a trouvé à Leeuw-St-Pierre près de Bruxelles une variété beaucoup plus petite que l’espèce et dont le dernier article des tarses seulement est noir. aisnai.es 138 ( Var . iVIinor . Math.). M. Temstedt en a trouvé au con¬ traire une variété beaucoup plus grande près de Lou¬ vain. 321. !... Crux minor. F. L. CRUX MAJOR. 01. Environs de Bruxelles, de Maestrich. Très-ràre. 322 L. Heinorrhoidalt*». F. (i). M. Dumoulin l’a pris en automne dans le bois d’Ha- vré sur des jeunes coupes de sapin. Espèce également rare. G. MAZOREUS. Dej. 323. m. Wetterhalil. Gyll. M. LUXATUS , Dej M. LATICOLLIS , Sturrn. Espèce très- rare qui se rencontre à peu près dans toutes nos provinces. S" 13. BRACHINiïES. G. BRACHINUS. Web. 324 B. Crépitant». L. B. IMMACULICORNIS , EXPLODENS cl GLA- BRATUS. Steph. Sous les pierres dans les terrains calcaires et schisteux aux environs de Liège, Yerviers, Maestricht. Assez rare. 325. B. Explorions. Dej. Il vit dans les mêmes localités que le précédent. 326. B. Sclopeta. F. (2). On le trouve également dans les mêmes localités et dans (1) Le L. turcica , F. a été pris une fois à Klopstal (Luxembourg). (2) Le aptinus mufitalus , F. est assez commun aux environs de Luxem¬ bourg et de Domeldange (M. le docteur Layen). I>E LA SOCIETE E1NTOMOLOG1QUE BELGE. 157 les mêmes circonstances. M. Mathieu a plusieurs fois en Belgique et en France trouvé ces espèces réunies ensemble sous les mêmes pierres. FAMILLE III. - DYT1SCIDË ES. G. DYTISCUS. L. 1. D. Latissimus. L. M. Mathieu a pris cette rare espèce en assez grande quantité dans un étang à Roggel (Limbourg hollandais) et il l’a retrouvée auprès de Peer (Limbourg belge). 2. D. Marginal^. L. d D. SEMISTRIATUS, L. $ Commun dans toute la Belgique. M. Mathieu a en trouvé un individu à Molenbeek-St-Jean près de Bruxelles, qui était entièrement noir. Est-ce une simple variété ou est-ce une espèce nouvelle? Ç Var. Conformis, Kunze. Aussi partout, mais plus rare que l’espèce. 3. D. Circumclnctus. Ahr. D. CIRCUMSCRIPTUS, Lac. Dans toute la Belgique. Assez rare. $ Var. Dubius, Gyit. Généralement dans toute la Belgique ainsi que l’es¬ pèce. 4. D. Cireumflexns, F. D. FLAVO-SCUTELLATUS, Latr. Espèce peu commune qu’on rencontre dans toutes nos provinces. Ç Var Perplexüs, Àubé. ANNALES 138 Dans les marécages près des dunes. Un seul individu a été pris auprès de Nieuport en 1837 par M. Mathieu, il n’en a plus retrouvé dans cette localité lorsqu’il y est allé en 1833. Elle doit y être fort rare. 5. D. itiniiriiatus. Bergst. ^ Dans les Flandres et dans la Campine, aux environs de Malines, de Mons, etc., il ne se rencontre pas très-sou- vent. 6. IL Punctulatuff . F. Assez commun partout. G. CYB1STER. Curt. 7. C. ltœselii. F. Il est répandu dans toutes nos provinces et il est assez commun. G. AC1LIUS. Leach. 8. A. Suleatus. F. Il se trouve abondamment dans toute la Belgique. 9. a. Canallculatus. Nicol. A. SULCIPENN1S, Sahl. A. FASCIATLS, Erichs. A. DISPAR. Lac. 11 est souvent mêlé avec l’espèce précédente, mais il se rencontre plus rarement. Comme elle, il est répandu dans tout le pays. G. HYDATICUS. Leach. 10. H. Clnereus. L. H. TÆNIATUS, Rossi. Il habite les mares et les étangs de tout le pays, cepen¬ dant il n’est pas très- commun. 11. H. Bilineatus. De Geer. xMaestricht, les Flandres, la Campine, les Ardennes, DE LA SOCIÉTÉ E1NTOMOLOGIQUE BELGE. 1S9 Mons, etc. Quoique cette espèce se prenne dans beaucoup de localités, on la trouve peu souvent et toujours en très- petite quantité. 12. w. Zonatus. Hoppe. Espèce fort rare que M. Mathieu a pris deux fois dans la Campine et une fois dans les Flandres. On la trouve dans le grand duché de Luxembourg (M. Layen). 13. 0. Transversal!». F. Commun partout. C’est une des plus fréquentes es¬ pèces. 14. h. Hybneri. F. H. SEMINIGER, De Geer. Presque aussi commun que le précédent, principalement dans la Campine. 15. H. Stagnalis. F. (l). 11 est rare; il a été pris de loin en loin dans la Campine, et dans la province d’Anvers. Il habite aussi dans les Ar¬ dennes et dans le Luxembourg. G. COLYMBETES. Clairv. I Ier. COLYMBETES. LdC. 16. C. tira pii Gyll. Dans toute la Belgique. Assez rare. ^ ÏI. CYMATOPT E RIS . LdC. 18. C. Fuscns. L. C. STRIATUS, Aubé. C. PAYKULLI, Steph. Espèce assez commune répandue dans tout le pays. 19. c. striatus. L. C. BOGEMANNI, Gyll. Espèce très-rare. Elle se rencontre à Hasselt , Rure- (i) Le H. grdmmicus, Germ. Cette espèce existe à Domeldange dans le Grand-Duché, et se trouve aussi en Lorraine et en Alsace, il semble qu’elle doit exister dans les Ardennes et que probablement on finira par l’y décou¬ vrir. ANNALES ICO inonde , etc. On la trouve aussi dans l’étang de Kopstal (Luxembourg) suivant M. Layen. § III. BAHTUS. Lac. 20. C. iPulverosus. Sturm. C. CONSPERSUS , Gyll. C. NOTATUS , Lac. Il est assez répandu partout, quoique assez rare ; il ha¬ bite aussi le Grand-Duché. 21. C. motatus. F. C. PUNCTATUS. Hoppe. C. GY LL EN H A LII , Cast. Cette espèce est plus fréquente et comme la précédente elle se rencontre dans toutes nos provinces. 22. C. Collaris. Payk. C. ADSPERSUS, Panz. Il n'est pas rare et habite toute la Belgique. 23. C. Adspersus. F. C, AGILIS. Lac. Plus commun en Campine que dans le restant de la Belgique où il est fort rare. M. Demoulin l’a pris une fois à Mons. 24. C. Bistriatus. Bergst. C. AGILIS, Aubé. Mons, Louvain, Ruremonde, etc. Rare. M. Layen l’a pris dans une mare près de Bertrange (Luxembourg). G. ILYBIUS. Erichs. 25. Ater. De Geer. I. FENESTRATUS, Payk. Assez commun partout. . 26. 1. Ciuttiger. Gy 1 1 - Il se trouve principalement dans la Campine, dans les Flandres et dans les Ardennes, mais il est peu abondant dans ces diverses localités. 27. I. Angustior. Gyll. I. GUTTIGER, Var. Erichs. Beaucoup plus rare encore que le précédent et se prend dans les mêmes localités. DE LA SOCIÉTÉ EÎSTOMO LOGIQUE BELGE. 161 28. 1. ohscurus. Marsh. I. QUADRIGUTTATUS, Lac. I. FENESTRA- TUS, Var. C. Gyll. Il est assez commun et habite dans toutes nos pro¬ vinces. 29. I. Fcnestratus. F. I. ÆNEUS, Panz. Très-commun partout. 30. i. Fiiliginosus. F. I. LACUSTRIS, Panz. Commun partout, ainsi que le précédent. G. AGABUS. Leach. 31. A. Agllls. F. A. OBLONGUS, Illi£. Rare. Il habite la Campine, les Flandres, les Ardennes. M. Demoulin l’a trouvé près de Mons. M. Mathieu l’a souvent pris dans les eaux vives qu’il préfère aux eaux dormantes. 32. A. Bipunctatus. F. A. NEBULOSUS, Forst. Espèce répandue partout, mais assez rare. 33. A. fonspersug. Marsh. A. SUBNEBULOSUS, Steph. Espèce peu fréquente qui a été prise dans le voisinage de Furneset de Nieuport (M. Mathieu) et qui sans doute habite toute la Flandre. 34. a. Chalconotus. Panz. Partout. Peu rare. 35. A. Fligiiiosus. L. Espèce trouvée une fois par M. Mathieu près de Peer (Limbourg) et que M. Bouillon a prise auprès de Bruxelles. Elle est fort rare. 36. A. Sturmii. Gyll. Il n’est pas très-rare et habite toutes les eaux de la Bel¬ gique. 21 ANNALES 162 37. A. Femoralls. Payk. A. ASSIM1L1S, Sturm. Peu rare, répandu dans toutes nos provinces. 38. A. Paludosus. F. Toute la Belgique, mais assez rare. 39. A. Maealatus. L. Il se prend dans toutes nos eaux, mais il habite de pré¬ férence les eaux courantes et s’y tient dans les herbes aquatiques. Il varie beaucoup ; parfois il est entièrement couvert de taches d’un jaune rougeâtre, d’autres fois il est entiè¬ rement noir, sauf une légère bordure au corselet et à peine quelques taches très-peu marquées sur le disque des ély- tres, ou seulement une légère bordure. 40. a. Didyimis. 01. A. VITREIS, Payk. A. ABBREVIATUS, Illig. Espèce peu commune qui habite toutes nos eaux. 41. A. A bb revint us. F. Dans les fossés aquatiques de la Campine et aux envi¬ rons de Malines.. M. Mathieu l’a pris une fois près de cette ville et deux fois près de lluremonde. M. Demoulin l’a trouvé à Douai. On l’a également ren¬ contré aux environs de Lille. Cette espèce est très-rare. 42. A. Bipuatulatiis. L. A. CARBONARIUS. Gy 1 1 . Abondant partout. 43. A. Ciuttatiis. Payk. Cette espèce se prend principalement dans les ruisseaux et n’est pas très-rare. 44. A. Affints. Payk. A. GUTTULUS, Illig. (i). Trouvé près de Weert (Campine). 11 est très-rare. (i) Le A. Fuscipennis, Payk. a été pris aux environs d’Aix-la-Chapelle. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMO LOGIQUE BELGE. G. NOTERUS. Clairv. 163 46. w. Crassicoruïs. F. N. CLAVICORNÏS, De Geer. N. CAPR1CORNIS, Ilerbst. Abondant partout. 47. HL Semipunctatus. F. N. SPARSUS , Marsh. N. CRASSICORîNIS 5 Lac. Aussi commun que le précédent. G. LACCOPHILUS. Leach. 48. I,. Hyallnus. De Geer. L. MINUTUS , Gyll. L. IINTERRUPTUS , Panz. Il habite toutes nos eaux et est fort commun. 49. L. min ii tu s. L. L. OBSCURUS, Panz. N’est pas plus rare que le précédent. 50. !.. Vartegatus. Gerin. Dans les Flandres et dans la Campine. Cette espèce est peu fréquente. On la trouve également mais rarement dans le Luxembourg. G. HYPHYDRUS. lllig. 51. h. Ovatus. L. H. FERRUGINEUS, L. H. OVALIS, F. d* . H. G1B- BUS, F. Ç . Espèce répandue partout. 52. II. Varlegatus. Aubé. Il est douteux que nous ayons le véritable variegatus, mais sans doute on a pris pour lui le H. ovatus, Var. Va¬ riegatus, Stepli., qui habite l’Angleterre et qu’on trouve dans les Flandres. G. HYDROPORUS. Clairv. 58. H. Inæqualis. F. Partout et fort commun. 1 04 ANNALES 54. H. itetlculutus. F. (i). Partout comme le précédent. Var. B. Collahis, Panz . On la trouve mêlée avec l’espèce. 55. H. Geminus. F. II. TRIFIDUS. Panz. H. PYGMÆUS> 01. Dans toute la Belgique, il n’est pas très- fréquent. 56. SI. Unistriatus. Illig. Il se rencontre dans les Flandres et dans la Campine ou il est assez rare. M. Layen l’a trouvé également dans le Luxembourg. 57. H. Pleins. F. II. ARCUATUS, Panz. Il est répandu partout. 58. H. Flavipe». 01. II. CONCINNUS, Sleph. Peu commun aux environs de Louvain, de Maseyck, de Bruxelles et de Mous. 59. H. Granularis. L. H. MINIMES. Scop. H. UNI LINE A TUS. Schr. Cet hydropore est assez rare dans nos eaux, c’est sur¬ tout dans les Flandres et dans la Campine qu’il a été trouvé. M. Layen l’a pris dans un étang près de Pleitrange (Luxembourg). 60. e. icivalis. Gy 11. H. FLUVIATILIS.. Steph. H. ASSIMILIS, Var. B. Kunz. Environs de Furne et de Nieuport. 11 ne se plaît guère que dans les eaux courantes. Très-rare. 61. H. Dorsalis. F. A peu près partout, mais peu fréquent. 62. H. Angustatns. Sturm. H. TRISTIS, Lac. Comme le précédent , il habite à peu près toutes nos eaux, mais il est beaucoup plus rare. I (i) Les H. decoralus, Gyll.se trouve dans les dunes voisines de la Bel¬ gique; le H. cuspiclatus, Kunz. habite la Picardie et l’Artois. DE LA SOCIÉTÉ EÏNTOMOLOGIQUE BELGE 103 63. H. Trlstls. Payk. 11 est dans le même cas que les deux espèces précé¬ dentes, comme elles, il est peu fréquent. 64. H. ©bscurus. Stunn. H. TRISTIS, Var. B. Gy II . Cette espèce ou variété est fort rare. 11 ne paraît pas qu’elle ait été prise ailleurs qu’aux environs de Bruxelles. 65. h. Unsbrosus. Gy 11 . II. MINUTUS, Steph. Très-rare. Pris une fois dans la Campine par M. Ma¬ thieu. Il a aussi été trouvé dans les Ardennes. Il est indi¬ qué à Metz (France). 66. H. Piceus. Steph. Environs de Louvain , Mons , Bruxelles , etc. Assez rare. 67. h. ftlgrita F. H. MELANOCEPHALUS, Var. C. Gyll. Environs de Bruxelles, de Mons, dans la Campine, les Flandres et dans le Luxembourg. 68. H. Pygmæus. Sturm. 11 se trouve aux environs de Lille et dans les Flandres. II y est fort rare. 69. H. Melauocepbalus. Gyll. Environs de Maestricht et de Mons. Il est bien peu fré¬ quent dans nos eaux. 70. H. Plamas. F. Abondant dans toutes nos provinces. 71. H. Pubescens. Gyll. Dans les Flandres et dans la Campine, Bruxelles. 72. H. Margiaatas. Duft. Dans les Ardennes, les Flandres et dans le Luxembourg. Assez rare. IGG AMSALES 73. H. Erythocephnlus. L. H. RUFIPES. 01. Espèce commune partout. 74. H. llufifrons. Duft. M. Bouillon l’a pris auprès de Bruxelles et M. Layen dans le Luxembourg. *** E 75. Il . Palus tris. L. II. SÎXPUSTULATUS, F. Dans toute la Belgique. 76. h. vittula Erichs. II. AMBIGUUS, Aubé. Espèce trouvée dans les environs de Mons par M. De- moulin, et que M. Mathieu a découvert dans des mare- cages auprès de Hasselt. 77. H. Menmonius. Nicol. H. CA ST AIN EUS , Aubé. H. NIGER, Sturm. $. H. DEPLANATUS, Steph. Il vit dans les environs de Louvain, la Campine et les Flandres. Il est peu commun. 78. H. ©valus. Sturm. H. LATUS, Steph. II. CASTANEUS, Heer. M. Mathieu en possède deux individus, l’un qui a été pris en France, près de Rouen et l’autre provenant de la Flandre et qui a été trouvé près de Courtrai . 79. H. ©epressus. F. II. ELEGANS, Illig. II. DUODECIM- MACULA¬ TES, Var. 01. II. BREVIS, Sturm. Commun partout. 80. H. IMiodeeim-pustuIatus. F. 11 est presque aussi commun que le précédent et comme lui habite toutes nos eaux. 81. H. Halensis. F. H. AREOLÀTUS, Duft. Il se rencontre partout. 82. H. Ciriseostrlatns. De Geer. H. HALENSIS, Payk. Il vit dans les fossés saumâtres des dunes, où il est peu abondant, aux environs de Nieuport et de Blankenberg. DE LA SOCIETE ENTOMOLOG I Q ÜE BELGE. 107 83. H. Confluons. F. Il habite toute la Belgique principalement la Campine et la province d’Anvers. 84. H. Picipes. F. H OVALIS, Thunb. cT . Environs de Mons, Louvain, la Campine, etc. Var. . Llnellus, Gy IL Mêmes localités. 85. H. Parallelogrammns. Ahr. FI. LINEATUS, Marsh. Il est rare et a été trouvé par M . Bouillon aux environs de Bruxelles. Var. 88. N° 105. Saponoriæ, lisez Saponariæ. » 89. A la note. H. Athiops, Usez Æthiops. » 93. N° 131.JC. Bâtis, lisez T. Bâtis. » 96. A la note. Le mot Caradrina est omis avant le mot Bilinea » 104. N° 203. Galeopsis Terrahit, lisez Tetrahit. » 105. N° 204. Jota, lisez Iota. » id. Hiliothidina. lisez Heliothidina. » 106. N°210. Réséda Lutca, lisez Lutea. » 108. N°222. Craecæ, lisez Craccæ. » id . Euctidia, lisez Euclidia. » 113. Ligne 2. Les membres commence, lisez commencent. » 115. » 9. Roulofs, lisez Roelofs. » 117. N° 7. Semipunetatus, lisez Semipunctatus. » id. Nd 8. Quadripunetatus, lisez Quadripunctatus. » 119. N° 24. Syeophanta, lisez Sycophanta. » id. A la note. Alzete, lisez Alzette. » 121. N°36. Auroniteus, lisez Auronitens ERU ATA. 179 Page 125. N° 60. Holoscriceus, lisez Holosericeus. » 129. N« 99. Rufipcs, lisez Rufipes. » 130. N° 105. Asperieolle, lisez Aspericolle. » 140. N(> 178. Pararella, lisez Paralella. » 141. N° 184. Dans une bousse de vache à Erbiseul, Usez dans une bouse àErbisœil. » 148. N° 257. Hottentotta, lisez Hottentota. » 151. N° 283. Thoracieus, lisez Thoracicus. » 155. N° 317. Augustatus, lisez Angustatus. » 161. N° 33. Furne, lisez Furnes. » 162. N° 39. Sur la disque, lisez le disque » 165. N° 69. Molanocephalus, lisez Melanocephalus. » 166. N°75. Sixpustulatus, lisez Sexpustulatus. » 16S- N° 92. Lineatur, Usez Lineatus. » 169. N° 101. Cinerus, lisez Cinereus . » 172. Schænheer, lisez Schœnheer. TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME. A. Abrostola . 104 Acherontia . 41 Acilius . 158 Acontia . 106 Acronycta . 74 Acupalpus . 145 Æpus . 132 Agabus . 161 Aglia . 60 Agonum . 134 Agriopis . 91 Agrophila . 109 Agrotis . 83 Am ara . 140 Amphipyra . *77 Anarta . 105 Anchomenus . 133 Anisodactylus . 150 Anthocharis . 6 Anthophila . 109 Apamea . 87 Apatura . 25 Aplecta . 90 Arctia . 50 Arge . 26 Argynnis . 19 Asteroscopus . 67 B. Badister . 123 Bembidium . 125 Blemus . 132 Blephos . 108 Blethisa . 118 Bombycidées . 45 Bombyx . 55 Brachinus . 156 Bradycellus . 144 Broscus . 151 Bryophila . 76 c. Calatlius . 136 Callimorpha . 48 Calosoma . 119 Carabldées . 117 Car abus . 120 Caradrina . 95 Catocala. . 107 Catalogue de» Coléop¬ tères . 113 Catalogue des Lépidop¬ tères . 1 Cerastis . 101 Chelonia . 49 Chersotis . 80 Chlænius . 124 Chrysoptera . 104 Cicindela . 116 Ciclndelldées . 116 Cilix . 64 Cleoceris . 73 Clivina . .151 Cloantha . 102 TABLE DES MATIERES, 181 Clostera . 71 H. Cnemidotus . . 169 Hadena . . . . 88 Colias . . 7 Haliplus. . . . 167 Colymbetes . . 159 Harpalus . . . . 146 Cosmia . 98 Harpya . . . . 67 Cossus . 61 Fleliophobus. . . 85 Cucullia . . 103 Heliothis. . . . 105 Cybister . . 158 Hepialus. . . . 62 Cycbrus . . 122 Hesperia. . . . 31 Cymatophora .... 72 Hoporina. . . . 101 Cymindis . . 153 Hydaticus . . . 158 Hydroporus. . . 163 D. • /ot Hyphydrus. . . 163 Deiïephilp, . . 38 Demas . 53 I. Demetrias . . 153 Ilarus. . . . . 92 Diachromus . . 150 Ilybius. . . . . 160 Dianthœcia . , 91 Dicranura . . 66 L Diloba . . 71 Laccophilus. . . 163 Dipbtera . 76 Lasiocampa. . . 59 Diurnes . . 4 Lebia . . . Dromius. . . . . . . 154 Leistus . . . . 119 Dyscbirius . . 151 Leucania. . . . 93 Dytiscidées . . 157 Leuconea. . . . 5 Dytiscus . . 157 Leucophasia. . . 7 E. Licinus . . . . 123 Limacodes . . . 64 Elapbrus . . 118 Limenitis. . 25 Emydia . . 45 Liparis . . . . 52 Endromis . . 61 Lithosia . . . . 46 Erastria . . 109 Loricera . . . . 123 Erebia . . 26 Luperina. . . . 85 Euchelia . 47 Lycœna . . Euclidia . . 108 M. F. Macroglossa. . . 37 Feronia . • 137 Mania. . . . . 78 Mazoreus. . G. Melitœa . . Gluphisia.^ . Miselia. . . Gonoptera . . 77 Mythimna . Gortyna . . 99 Gy rl «Idée» . im t Gyrinus . . 169 Nebria. . . . . 119 182 TABLE DES MATIERES. Nemeobius .... . . 17 Nemeophila. . . . Noctua . . . 81 Noctuidées. . . . 72 Nocturnes . . .. Nonagria .... . . 95 Noterus . . . 163 Notiophilus. . . . . . 117 Notodonta .... . . 68 Nudaria . . . 48 Nymphalis .... . . 24 o. Odacantha .... . . 152 Odonestis . Olisthopus .... . . 135 Omophron .... . . 117 Oodes . . . 124 Ophiusa . . . . 107 Orectochilus. . . . . . 170 Orgya . Orthosia . . . 96 P. Panagæus .... . 122 Papilio . . . 4 Papiliouidées. . . . . 4 Patrobus . . . 133 Pelobius . . 169 Phlogophora. . . . . . 89 Pieris . . . 5 Plastenis . . . 74 Platypteryx . . . 64 Plusia . . . 104 Pogonus . . . 132 Poiia . . . 92 Polyommatus . . . . . 11 Pristonychus . . . . . 136 Procris . . 44 Procrustes . . 122 Psyché . . 63 Pygæra . . 71 R. Rapport de »ar de Selys- Lougclmir.ps . XIX Rhodocera . 8 Rusina . 78 Jü. Saturnia . 60 Satyrus . . ^ . 27 Scotophila . 77 Segetia . 79 Sesia . 35 Setina . 48 Smerinthus . 41 Spælotis . 82 Sphinx . 40 Statuts . Y Stenolophus . 145 Steropes . 31 Stomis . 150 Syntomis . 44 Syrichtus . 32 T. Taphria . 135 Thanaos . 34 Thecla . 9 Thyathyra . 93 Thyris . 35 Trachea . 98 Triphæna . 79 Trechus . 132 Yanessa . 22 x. Xanthia . 99 Xylina . 101 Xylocampa . 102 •JL. Zabrus. . 143 Zeuzera . 61 Zygœna ....... 42 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ EHTOMQLO&IQUE BELGE. TOME SECOND. BRUXELLES , Imprimerie de E. GUYOT, rue de Schaerbeek, 12. 1858 SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. du Président sortant, sur les travaux de la Société, pendant l’année 1856-1857. 23 SEPTEMBRE 1857. Nous achevons aujourd’hui la seconde année d’exis¬ tence de la Société, constituée définitivement le 25 sep¬ tembre 1855. Si nous n’avons pas marché avec une grande célérité vers le but principal que nous nous proposions d’atteindre , la formation d’une Collection entomologique belge , et la publication d’un Catalogne raisonné des animaux articulés de notre pays, nous devons reconnaître, cependant, que la main a été mise à l’œuvre, et que chaque année des progrès ont été accomplis vers le but désiré. Il y a un an, messieurs, une collection de lépi¬ doptères était organisée, et présentée par plusieurs de nos collègues à la séance générale du 25 septembre. Cette collection, qui est presque complète, en ce qui concerne les diurnes, laisse encore beaucoup à désirer a VI ANNALES parmi les nocturnes , mais il ne faut pas oublier qu’à cette époque les cadres nous manquaient, et je ne doute pas que pendant l’été de cette année, si favorable aux chasses entomologiques, nos collègues auront re¬ cueilli beaucoup de doubles , qu’ils offriront à la So¬ ciété. La seconde tâche que nous nous étions imposée, la publication des catalogues, était une question vitale pour la Société, puisque à cette publication était atta¬ chée, d’une manière évidente, la considération scien¬ tifique que nous avons à cœur d’acquérir à l’étranger, et le subside que nous espérions recevoir du gouverne¬ ment. Cette tâche a été résolûment commencée cette année par l’impression du premier volume de nos An¬ nales, dont nous sommes heureux de vous annoncer la prochaine distribution aux membres de la Société. Ici , ce sont encore les lépidoptères qui ouvrent la marche , et c’était assez naturel , puisque c’était pour ainsi dire le seul ordre d’insectes de Belgique dont on possédât un catalogue général (1) qui pût servir de cadre en l’améliorant par des additions et des correc¬ tions, et en y ajoutant les localités, les époques d’ap¬ parition, et la nourriture des chenilles. J’ai eu l’hon¬ neur de rédiger la partie qui traite des diurnes et des sphingidées , et mon travail a été largement complété par mes collègues de la section des lépidoptères. Les bombycidées sont dues à MM. J. Sauveur, Fologne et (1) Énumération des Insectes lépidoptères de la Belgique , par Edm. de Selys-Longchamps. (Extrait du tome II des Mémoires de la Société royale des sciences de Liège) (mai 1844). — L’ordre des orthoptères a été, il est vrai, publié par M. le professeur Wesmael, notre président d’honneur , dans les Bulletins de l'Académie royale de Bruxelles , tome V, n° 9 (18. .), mais cet ordre est très-peu riche en espèces; il ne contenait alors que trente espèces, et les additions à y faire sont peu nombreuses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VII J. Colbeau ; enfin les noctuidées, à MM. Fologne et J. de la Fontaine. Dans la seconde livraison de nos Annales, qui est réservée pour l’année prochaine, on trouvera les pha- lénidées et les quatre ou cinq familles connues vulgai¬ rement sous le nom de micro lépidoptèr es . Pour ache¬ ver le catalogue de ces derniers, M. Ch. de Fré se livre en ce moment à des recherches étendues, qui nous promettent un excellent travail. C’est là que l’on trou¬ vera une grande différence entre mon énumération et le catalogue de M. de Fré; car, lors de la publication que j’ai faite en 1844, je ne me suis nullement dissi¬ mulé que nos microlépidoptères étaient loin d’être suffisamment étudiés, et que beaucoup d’additions de¬ vraient être faites à mon premier essai. Le volume annoncé pour cette année-ci contient, du reste, le commencement de l’ordre des coléoptères (car¬ nassiers), par M. le docteur C. Mathieu avec le concours de la section; la suite, nous l’espérons bien, se trou¬ vera également dans le second volume. Nous sommes donc en droit, messieurs , d’accepter le concours que le gouvernement veut bien accorder à notre œuvre. M. de Decker, ministre de l’intérieur, a accueilli, on ne peut plus gracieusement, les demandes que nous lui avons exposées, et nous a accordé un sub¬ side de trois cents francs. Le gouvernement souscrit en outre pour trente exemplaires des Annales de la So¬ ciété entomologique belge , dont le tome premier, pre¬ mière partie, va paraître. Je suis certainement l’organe de tous mes collègues, en exprimant ici les sentiments de gratitude que nous éprouvons pour l’acte d’encou¬ ragement scientifique que l’honorable M. de Decker a posé envers la Société que nous avons fondée. VIII ANNALES Le conseil d’administration s’est efforcé d’exécuter les dispositions du règlement, qui, vous le savez, ne laissent pas que d’être assez compliquées. Peut-être le nombre des comités, sections, conférences qu’il a éta¬ blis est-il trop considérable, et peut-être, en simplifiant les rouages , obtiendrait-on des réunions plus nom¬ breuses, avec un ordre du jour plus intéressant et de nature, comme tel, à attirer les membres de la Société. C’est à vous, messieurs, à apprécier ces questions. Nos conférences mensuelles se sont, du reste, tenues régulièrement, et nous avons profité plusieurs fois de ces réunions pour les transformer en séances de la sec¬ tion des lépidoptères , et examiner la partie du manu¬ scrit dont je m’étais chargé. Une conférence a été égale¬ ment consacrée à réunir des documents relatifs aux insectes que l’on peut recueillir pendant l’hiver. Les membres qui ont pris le plus de part à ces discussions sont MM. Seghers, J. de la Fontaine, Hannon, Mors, Mathieu, Fologne, d’Udekem, J. Colbeau, Ussher, Breyer, de Borre, Sauveur, etc. Les comptes du trésorier, régulièrement tenus, vous seront communiqués tout à l’heure; il y a un encaisse de trois cent vingt francs onze centimes , non compris le subside du gouvernement, ni les cotisations non re¬ couvrées. Notre situation financière est donc favorable. Le personnel de la Société a continué à s’accroître. Dans le courant de cette année nous avons reçu plu¬ sieurs nouveaux membres. J’ai dit plus haut pourquoi la collection n’avait fait que peu de progrès jusqu’ici ; mais je n’éprouve au¬ cune inquiétude sur le résultat définitif. Si j’avais une préoccupation à l’égard des collections, ce serait plutôt celle de les préserver des attaques des in- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX sectes rongeurs, de la moisissure et du grand jour(l). Comme essai d’encouragement, le conseil d’admi¬ nistration a établi pour cette année un concours ento- mologique. Deux mémoires ont été déposés pour ce concours, dont nous ne connaissons pas encore le ré¬ sultat. Un membre du conseil a proposé aussi une exposi¬ tion d’insectes , à laquelle les membres de la Société seraient invités à prendre part, et qui aurait eu lieu aujourd’hui. Une telle innovation peut offrir beaucoup d’intérêt, mais la décision a été ajournée, parce que l’on a pensé que le programme de cette exposition n’aurait pu être publié que trop tardivement cette année. La Société a continué à recevoir les ouvrages et les brochures publiés par ses membres. Mais vous avez hâte, messieurs, de vous livrer aux opérations assez longues , prescrites par les statuts ; moi-même j’ai hâte de remettre à mon successeur la charge et la responsabilité de la présidence. Je n’ou¬ blierai jamais, messieurs, l’honneur que vous m’avez fait en me choisissant pour votre chef, au moment où la Société se constituait, et où tout était à faire. Votre intention était bonne sans doute, elle était surtout bienveillante pour moi; mais, pendant ces deux années de présidence, qui se terminent définitivement aujour¬ d’hui, grâce aux sages prescriptions des statuts, vous aurez pu apprécier l’inconvénient d’avoir pour prési¬ dent un membre qui n’a pas son domicile dans la capi¬ tale. J’ose dire, messieurs, que j’ai mis la meilleure (1) M. le Dr C. Mathieu a fait don à la Société de plusieurs boîtes contenant des coléoptères, des libellules, des hyménoptères de Bel¬ gique. M. de Selys-Longchamps a offert une collection d’odonates de Belgique à peu près complète (50 espèces sur 56). X ANNALES volonté possible à accomplir les devoirs de la charge que j’avais acceptée, mais je ne me dissimule nulle¬ ment que mon séjour habituel loin de Bruxelles, et d’autres fonctions que j’occupe, m’ont empêché de faire tout ce que j’aurais voulu et dû faire. Je réclame donc de vous, messieurs, un bill d’indemnité, en espérant que mon successeur pourra être plus assidu à vos tra¬ vaux. Le Président , Edm. De Selys-Longchamps. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XI LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs . HEUIBRES EFFECTIFS. MM. * ADRIAENS (G.), homme de lettres ; Bruxelles. * ANDRIES (J.), propriétaire; Saint-Josse-ten-Noode lez-Bruxelles. * BAESEN (Fr.), docteur en sciences; ïxelles lez- Bruxelles. * BOUILLON (J.-B.), propriétaire; Bruxelles. BOURDON (Jules) , docteur en sciences naturelles ; Liège. * BREYER (Albert), docteur en médecine, etc.; Bruxelles. * CHARLIER (Philippe-Jacques), négociant; ïxelles lez-Bruxelles. CHÀRLIER (Eugène), étudiant; Liège. CLAVÀREAU (Camille); ïxelles. * COLBEÀU (Jules), naturaliste; Etterbeek lez-Bruxelles. GOUBEAUX (Hipp.) ; Bruxelles. XII ANNALES MM. DE BORRE (Alfred), candidat en sciences naturelles; Jemmeppe (Liège). * DE GLEENE (J. -B.), négociant; Bruxelles. DE FRANQUEN (Charles); Huy. * DE FRÉ (Charles), employé; Louvain. DE LA FONTAINE (Alfred); Bruxelles. * DE LA FONTAINE (Jules); Saint-Josse-ten-Noode. * DEMOULIN (Gaspard), membre de la commission ad¬ ministrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France; Mons. * DE SELYS-LONGCIIAMPS (baron Edmond), Séna¬ teur, membre de l’Académie royale de Bel¬ gique, etc., etc. ; Waremme (Liège). * DE THYSEBAERT (baron Charles), propriétaire; Bruxelles. D ON CKIER-HU ART (Charles), rentier; Liège. * D’UDEKEM (Jules), docteur en médecine, en sciences naturelles , membre correspondant de l’Académie royale des sciences de Belgique; Bruxelles. DUTREUX (Auguste) , secrétaire de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxem¬ bourg, membre de la Société entomologique de France, etc., etc.; Luxembourg. ENGELMANN , docteur en médecine, etc. ; Bruxelles. * POLOGNE (E.); Bruxelles. * FONDU (Nicolas), employé; Soignies. GUILLON (Charles), notaire; Ruremonde. * HANNON (J. -B.), docteur en médecine, professeur à l’Université de Bruxelles; Ixelles. * HULIN (Jules), propriétaire; Gand. JACOBS, docteur en médecine; Bruxelles. JUSTEN, négociant; Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. XIII MM. LAYEN (J. -B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, etc.; Luxembourg. * MALLET (A. -B.), receveur des contributions; Bruxelles. * MATHIEU (Ch.), docteur, membre de plusieurs so¬ ciétés savantes; Bruxelles. * MORS (Louis), ingénieur civil; Bruxelles. * PARYS (Alexis) , propriétaire ; Schaerbeek lez* Bruxelles. PETEAU (Antoine) ; Saint-Josse-ten-Noode. * ROELOFS (W.), artiste-peintre; Schaerbeek. * SAUVEUR (Jules) ; Saint-Josse-ten-Noode. * SEGHERS (Alexandre), capitaine en retraite; Ixelles. SEGHERS (Henri); Ixelles. SINGELÉE (Henri) , employé; Saint-Josse-ten-Noode. * TENNSTEDT (Auguste); Louvain. TJSSHER (Arthur); Dublin. * VAN DER MAELEN (Philippe), membre de l’Acadé¬ mie royale de Belgique, etc., etc.; Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. MEMBRES HONORAIRES. MM. DORHN, président de la Société entomologique de Stettin. HAGEN (Herman- Auguste), docteur; Kœnigsberg (Prusse). LACORDAIRE (Th.), professeur à l’Université de Liège, membre de l’Académie royale de Belgique , etc. ; Liège. XIV ANNALES MM. STÀINTON, président de la Société entomologique de Londres, etc. ; Londres. * WESMAEL, professeur, membre de l’Académie royale de Belgique, etc. ; Saint-Josse-ten-Noode. MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. D’OSTEN SACKEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc. ; Washington (États* Unis). GUIDO (Jose-ïomas) , colonel; Buenos-Ayres (Répu¬ blique Argentine). LUCIANI; île Maurice. PHIPSON (Thomas-Lambe), docteur en sciences natu¬ relles; Paris. VIOLA (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scien¬ tifique et littéraire de Buenos-Ayres ; Buenos- Ayres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. XV ORGANISATION ADMINISTRATIVE. ANNÉE 1857 - 1858. Conseil d’administration. MM. De Selys-Longchamps, président. D’Udekem, vice-président. J. de la Fontaine, secrétaire. C. Mathieu. À. Peteau. E. Fologne. J. Sauveur. Sections scientifiques. Section des lépidoptères. — MM. J. Colbeau. » des coléoptères. — J. -B. Bouillon. » varia. — D’Udekem. » entomol. générale. — Breyer. Comité scientifique. Section des lépidoptères. — MM. De Fré. » des coléoptères. — C. Mathieu. » varia. — J. D’Udekem, » entomol. générale. — Breyer. Commission de vérification des comptes. MM. De la Fontaine. Mallet. P.-J. Charlier. XVI ANNALES LISTE DES DONS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ SECTION I. — Collections. MM. Jules Sauveur. Fologne. J. de la Fontaine. Donckier-Huart. Lépidoptères pour la collection. » » Deux boîtes contenant des lépi¬ doptères. Charlier. Une boîte contenant des lépido¬ ptères et des coléoptères. J. Colbeau. Une boîte contenant des lépido¬ ptères. >1 Une boîte contenant des coléo¬ ptères de la famille des lon- Mathieu. gicornes. Deux cadres contenant 172 esp. d’hémiptères et d’homoptères de la Belgique et exotiques. 'n Cinq boîtes contenant des co¬ léoptères, des hyménoptères et des libellulidées. De Selys-Longchamps. Deux boîtes contenant la collec¬ tion des libellulidées de la Dutreux. Belgique, moins six esp. Sept boîtes contenant des lépi¬ doptères du grand-duché de Luxembourg. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. MM. De Franquen. XVII Une boîte contenant des lépido¬ ptères. Fologne. Deux boîtes de lépidoptères. Breyer. Une boîte de lépidoptères. Bouillon. Une boîte de coléoptères. SECTION II. — Livres. MM. De Selys-Longchamps. Discours sur la faune de la Bel¬ gique. Broch. in-8°. C. Mathieu. Flore générale de la Belgique, 15 exempl. 2 vol. in-8° avec supplément. (Ouvrage du do¬ nataire). » Monographie du genre clivina , par Putzeys. 1 vol. in-8°. » Broscosoma carabidum genus, par le même. Broch. in-8°. » Trechorum europæorum genus conspectus, par le même. Br. in-8°. » Index methodious lepidoptero- rum auctore Boisduval. 1 vol. in-8°. » Histoire naturelle des hémiptères, par Amiot. 1 vol. in-8°. » Coup d’œil sur la végétation du Luxembourg, par Funck. Br. in-4°. « Carte générale du Brabant. En 20 feuilles. XVIII ANNALES MM. D’Udekem. » » » » » » Charlier. De Borre. » Bourdon. Vandermaelen. Mallet. Nouvelle classification des anné- lides. Broch. in-8°. Notices sur deux nouvelles esp. de scolex. Broch. in-8°. Nouvelle classification des anné- lides sétigères. Broch. in-8°. Recherches sur le développement des infusoires. Histoire naturelle des tubifères des ruisseaux. Broch. in-8°. Développement du lombric ter¬ restre. Broch. in-8°. (Ouvrages du donataire.) Monographie des Brachonides, par Wesmael. i vol. in-4°. Éléments de zoologie, par Milne Edwards. 1 vol. in-8°. Aperçu sommaire de chimie végétale. 1 vol. in-8°. Notice générale de paléontologie. Broch. in-8°. (Ouvrages du donataire.) De l’influence du climat sur les phénomènes de la vie. I vol. in-8°. (Ouvrage du donataire.) Le règne végétal, par Scheid- weiler. 10 feuilles in-fol. Atlas de laBelgique, par Ferraris. 1 vol. in-fol. Essai sur les animaux domes- Phipson. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX MM. tiques des ordres inférieurs. (Ouvrage du donataire.) Bertoloni de Boulogne. Illustrazione Dei prodotti natu- rali del Mozambico. 3 cahiers in-4° avec planches. De Selys-Longchamps. Vingt-neuf brochures sur diffé¬ rents objets relatifs à l’histoire naturelle. » Revue des oiseaux d’Europe. 1 vol. in-8°. » Énumération des insectes lépi¬ doptères de la Belgique, qua¬ rante exempl. 1 vol. in-8°. » ‘Revue des odonates ou libellules d’Europe (avec M. Hagen). 1 vol. in-8°. » Catalogue des lépidoptères ou papillons de la Belgique, pré¬ cédé du tableau des libel- lulidées de ce pays. 1 vol. in-8°. » Monographie des libellul idées d’Europe. \ vol. in-8°. » Monographie des caloptérigynes (avec M. Hagen). 1 vol. in-8°. » Monographie des gomphines (avecM. Hagen). 1 vol.in-80. » Faune belge, lre partie : index des mammifères, oiseaux, rep¬ tiles et poissons. (Ouvrages du donataire.) XX ANNALES MM. Stainton. » Guido et Viola. D’Udekem. » The entomologist annual. 1 vol. in-8°. The antomologist’s weekly in- telligencer. 1 vol. in-8°. El Plata, journal scientifico et lit- terario, 6 cahiers. Métamorphoses des vorticilliens. Broch. De quelques parasites des végé¬ taux développés sur des ani¬ maux vivants. (Ouvrages du donataire.) UN NUMÉRO DE LA FAUNE ENT01H0L0GIQUE BELGE. COCCINELLES DES AUTEUKS PAR J. -B. BOUILLON, Dans ce travail, les 55 espèces de Coccinelles connues en Belgique se partagent en deux sections. La première, Elytres glabres , contient 55 espèces. La seconde, Elytres pubescentes , en contient 20 (voir pages 2 et 7). Pour faciliter la connaissance de ces espèces, cha¬ cune d’elles se trouve à la suite d’une division qui lui est exclusivement propre et qui, en conséquence, soit par la présence, soit par l’absence d’un caractère quel¬ conque, ne peut convenir à nulle autre espèce. Trois divisions, partagées chacune en deux parties, dont le caractère constitutif de l’une fait défaut chez l’autre, divisent les 55 espèces de la première section. Sept de ces divisions principales (elles sont numéro¬ tées par des chiffres romains) ont un caractère le plus souvent constant; elles servent de types à plusieurs autres chez lesquelles on le reconnaît toujours. Le tableau divisionnaire ci-après les caractérise et indique le nombre d’espèces qui dérivent de chacune d’elles 1 2 annales ire section. — ELYTRES GLABRES. (33 espèces. ) I. Insertion des antennes nue (29 esp.). II. Épimères antérieures blanches, au moins a* (27 esp,). Note n° 1 (a). Ib. Insertion des antennes couverte (4 esp.). IIb. Épimères antérieures noires o* $ (2 esp.). II. III. Épimères antérieures blanches $ (25 esp.). IIP. Épimères antérieu¬ res blanches a*, noires $ (2 esp.). Note n° 2. III. IV. Élytres rougeâtres, à points noirs (18 esp.). Note n° 4. IVb. Élytresplus ou moins flaves, à guttules blan¬ châtres (7 esp.). Note n° 4. IV. V. Corps subhémisphéri- V\ Corpsoblong (4esp.). que (14 esp.). Note n° 5. (à) Les noies sont à la suite du tableau ; il est urgent d’en prendre connaissance avant l’étude du travail commençant à la page 7. Il en est de même pour certaines variétés se rattachant à la div. IV ; elles exigent aussi quelque attention pour ne pas être confondues. (Voir le petit tableau du n® 3, div. IV, des notes, page 5.) DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 3 VI. Épimères postérieu¬ res blanches, au moins (8 esp.). VII. Épimères postérieu¬ res blanches (6 esp.). VIb. Épimères postérieu¬ res noires o* 2 (6 esp.). VI. VIP. Épimères postérieu¬ res blanches o*, noires 9 (2 esp.). NOTES. N° 1, division II. Ces organes, chez quelques espèces, se présentent de couleur anormale; ainsi au lieu d’être blanches, les épimès antérieures sont noires. Chez la Coc.impustulata, variété à élytresunicolores noires. (Muls.) La même espèce à élytres de couleur ordinaire, var. inédite, et aussi chez la 1-punctata inédite. Les épimères postérieures au lieu d’être noires, sont blanches. Chez la 7-punctata, var. Muls. et chez la 7-punctata, var. inédite. Les deux premières de ces variétés, parleurs épimères antérieures devenues accidentellement noires, feraient partie de la division IP, mais le métasternum échancré de Yimpnstulata l’éloigne des deux seules espèces qui constituent cette division (la dispar et Yhieroglypliica ), chez lesquelles le métasternum est entier. La 7-punctata, par ses plaques abdominales notable¬ ment plus étendues postérieurement (a), se distingue de la dispar, et par son métasternum peu ou point ridé s’éloigne de Y hieroglyphica, chez qui cette partie l’est fortement. [a] Caractère emprunté à Mulsant. 4 ANNALES Les deux dernières variétés 7- et 5-puwctata, par leurs quatre épimères blanches (à l’état normal, elles n’ont que les antérieures seules de cette couleur), se trouve¬ raient avec les six espèces delà division VII, mais elles diffèrent des quatre suivantes, Margine-punclata, ma - gnifica, %%-punctata et \%punctata, par leurs épister- nums entièrement noirs; de la 5e conglobata par le métasternum non échancré et de la 6ft 11 -panctata par leurs palpes noirs, ces organes étant fauves chez cette dernière. N° 2, div. IIIb. Les deux espèces de cette division, Reppensis et Lateralis, feraient partie, les par les épimères blanches, de la division II, les ? par les épi- mères noires, de la division IIb, mais elles en diffèrent par deux impressions bien notables, situées au rebord de leurs élytres (ou plutôt par deux fossettes profondes du repli des élytres, comme dit Mulsant). La Coc. 12-pustulata d’Ol., non rencontrée jus¬ qu’ici en Belgique, a de même les épimères anté¬ rieures blanches o*, noires cette espèce voisine de la conglobata Gyll., par sa couleur foncière, par le nombre et la couleur de ses taches, en diffère par la disposition de ces mêmes taches et par la bordure flave latérale du thorax, laquelle n’atteint pas les angles de sa base, tandis que chez la conglobata, cette bordure s’étend même sur une partie du bord postérieur. N° 5, div. IV. Dans certaines variétés se rattachant à cette division, la couleur des points devient domi¬ nante et les élytres sont entièrement noires; dans d’au¬ tres la couleur foncière normale ne se montre plus que sous forme de pustules rougeâtres, jaunâtres, etc. (a). [a) Le petit tableau suivant montre ces variétés distinguées entre elles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQüE BELGE. 5 (a) Élytres entièrement noires (4 esp.). I. Corps oblong. Ib. Corps hémisphérique. Nota . Les 4 épinières blanches. M. Nigrum. P A. Épimères antérieures blanches. 7, Punctata, Ab. Les 4 épimères noires Ab. B. Mésasternuméchancré. Impustulata. Bb. Mésosternum point éehancré. Nota . Métasternum ! très-rugueux. Hieroglyphica. (h) Élytres pustulées (4 esp.). 1. 2 ou 4 épimères blan- lb. Les 4 épimères noires . ches A, Les 4 épimères blan¬ ches. CoNGLOBATA, ï. Dispar. Var. 4-pustu- lata. Àb. Les antérieures seules blanches. Ab. B. Pli transversal, élevé près de l’extrémité des élytres. Variabilis. Bb. Point de pli transver¬ sal élevé près de l’ex¬ trémité des élytres. Impustulata. 6 ANNALES N° 4k Div. IVb. Ici se placerait une variété de la Tigrina , var. B. Gyll. que cet auteur caractérise rubro - testacea ; en effet, sa couleur est fauve et de plus ses élytres ont des guttules blanchâtres, caractères propres aux sept espèces de la div. IYb. Cette variété "se dis¬ tingue par ses dix guttules sur chaque élytre, de là son nom de Viginti Guttata; jamais ce nombre de gut¬ tules ne se rencontre chez les espèces de cette division. N° 5. Div. Y. Une cinquième espèce, la 7-maculata, figurerait probablement ici par sa forme ; mais ne con¬ naissant pas la couleur de ses épimères, je ne puis lui assigner de division. Si toutefois elle se rencontrait en Belgique, on pourrait la reconnaître d’après la division où la place H. Schaff, pz. Heft, 28. A. tab. 7, f. 2, il y dit pedumsolum spongiosa fulva; mais Gyll. ajoute, tom IY, p. 207, que les tibias antérieurs ont leur extrémité fauve. Cette espèce et la 13-punctata, d’après la description qu’en donnent les auteurs, pourraient facilement être confondues, tant pour la taille, les couleurs et la forme de la tache du thorax, que pour le nombre et la dispo¬ sition (presque la même) de points des élytres. La 13-punctata, cependant par ses tibias et ses tarses fauves (l’article à crochets seul excepté lequel est en partie noir), paraît se distinguer nettement de sa con¬ génère (voir div. A. de H. Schaff, citée plus haut) ; je dis paraît à cause des variétés H et I qu’en donne Gyll. De la première cet auteur dit, base des tibias noire , de la seconde pedibus fere totis nigris. Ces variétés rendent la distinction de ces espèces bien diffi¬ cile, peut-être même douteuse, à moins que le fascies ne soit assez différent pour les faire reconnaître. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 7 lre SECTION. — ELYTRES GLABRES. I. Insertion des antennes nue. II. Épimères antérieures blanches, au moins o*. III. Épimères antérieures blanches IV. Élytres rougeâtres à points noirs (a). Ib. Insertion des antennes couverte par le chape¬ ron. I. IIb. Épimères antérieures noires $. II. IIP. Épimères antérieures blanches o*, noires $. III. VIb. Élytres plus ou moins flaves, à guttules blan¬ châtres. IV. V. Corps subhémisphéri¬ que. Vb. Corps oblong. VI. Épimères postérieures VIb. Épimères postérieu- blanches, au moins o*. res noires 0*9. VI. VII. Épimères postérieu¬ res blanches 9. VIP. Épimères postérieu¬ res blanches X. Y. Ponctuation des bords latéraux du thorax , très-notablement plus forte et plus serrée. Renipustulata (17). Nota, Tête unicolore noire o* 9. Z. Angles huméraux des élytres saillants et bor¬ dés. * 4-pustulata (18). Yb. Ponctuation ib ., pas plus serrée et guère plus forte que celle du disque. Ripustulata (17) Nota. Tête unicolore rouge o* 9. Z'\ Ces angles ni sail¬ lants ni bordés. Aijrita (18). Redt. s '(i • y [•> r‘)h mHi,;iiîano'l M 2e section. — ELYTRES PUBESCENTES. lr,î sous-section. Pubes - centes major. Gylî. Antennes insérées en¬ tre les yeux. 2P sous-section. Coc. di¬ vision Parva. Gy II. Antennes insérées de¬ vant les yeux. Les six espèces de eettepremièresous-sectionsontpar- tagées au moyen de cinq divisions, qui sont composées de deux parties, ainsi que celles de la section précédente. Elles sont basées : 1° Sur la forme du corps ; Sur les crochets des tarses; 3° Sur la différence de la ponctuation des élytres. lre SOUS-SECTION. : v ' * ■ • ! • ; • x ! ( * ‘ ? i ;■ ' * j } I s ! " ' ■ I î î ‘ • i . ! f \ ( 1 | > - ‘ î ] • { )) 1'}^/ À. Corps hémisphérique. | Ab. Corps oval ou oblong. 14 ANNALES A. B. Crochets des tarses bifides. B. C. Crochets des tarses, partagés en deux par¬ ties égales. 1 1 -MACULAT A (20). Ab. D. Ponctuation des ély- tres rugueuse, mélan¬ gée de gros et de fins points. LITURA. Db. E. Élytresunicolores rou¬ geâtres. Pectoralis (27). Ru fa Muls . Bb. Crochets des tarses entiers. (Insectes aptères.) Impunctata (22). Aptera Pk. Cb. Crochets des tarses, partagés en deux par¬ ties inégales. Globosa (21). Db Ponctuation des ély- tres formant des ran¬ gées. Eb. Élytres rougeâtres munies de points noirs. Scutellata (27). Bedt. SCYMNUS. 2e sous-section. — COCCINELLA, div. Parva. Gy U. Ce genre se compose en Belgique de 13 ou 14 espèces; les épimères et les épisternums constamment noirs chez DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15 elles, se refusent aux moyens divisionnaires employés précédemment ; pour y suppléer, un tableau spécifique est placé à la tête de ce genre. C’est un essai d’aider à l’étude difficile de ces insectes. Leurs cinq parties les plus apparentes (tête, thorax, élytres, abdomen et pieds) sont les bases de cinq divisions, partagées elles-mêmes en deux ou trois sous-divisions indiquant que ces par¬ ties tête, thorax, etc., sont d’une ou de deux couleurs (ce n’est que sous l’un ou l’autre de ces points de vue qu’il est question des couleurs dans ce tableau. Des 14 espèces sept seulement figurent au tableau; les sept autres n’en font point partie ; six de celles-ci se distinguent suffisamment par un caractère propre à chacune d’elles seulement. Voici leurs noms et la des¬ cription de leur caractère particulier. (Voir plus loin des notes qui les concernent). 1. Bisbipustulata. Base des antennes recouverte par le chaperon. 2. Nigrinus. Entièrement noir avec les tarses seuls fauves, taille 1 7* 1. (Note n° 1.) 3. Ater. Couleur du précédent, mais taille 1. 4. Abietis (a). De même unicolore mais d’un blond roux; seule espèce de cette couleur en Belgique. (Note n° 2.) 5. Bïverrucatus . Palpes maxillaires noirs. Nota . Ce caractère se rencontre quelquefois chez Yater. 6. Parvulus (capitatus Muls.). Pygidium rougeâtre. (Note n° 3.) 7. Le Discoideus, chez lequel aucun caractère parti- fa) Non rencontré jusqu’ici en Belgique, mais indiqué à quelques kilomètres de nos frontières d’Allemagne. 16 ANNALES culier ne se présente, ne peut se rattacher aux espèces précédentes et presque toutes ses parties, étant tantôt unicolores,tantôtbieolores,l’excluentdemèmedu tableau où il se trouverait parmi les espèces de toutes les divi¬ sions et nécessiterait pour être distingué des compa¬ raisons trop nombreuses (voir plus loin cette méthode comparative). Voici quelques données qui aideront à le reconnaître: Ses élytres, soit unicolores, soit bicolores, n’ont jamais le disque noir, ce qui a toujours lieu chez les espèces à l’état normal du tableau. Quelques variétés du margi- nalis font seules exception, mais leur forme est plus raccourcie, et leur thorax jamais entièrement noir; il a ses angles antérieurs ou ses bords latéraux fauves. Cette couleur nettement tranchée les distingue du discoideus, dont la forme est ovale et chez qui le thorax est, ou entièrement noir, ou insensiblement rouge latéralement. N° 1. D’après la division où Mulsant isole cette espèce, elle serait la seule unicolore rouge avec les tarses fauves. Cependant l’ater, à l’état normal, devrait faire partie de la même division selon la description que donne de cette espèce Mulsant lui-même. Il y dit, pieds noirs avec les tarses et quelquefois les jambes, surtout les antérieures et les intermédiaires, d’un brun rouge ou d’un rouge brun. N° 2. On pourrait confondre avec cette espèce les variétés unicolore fauve, jaunâtre, etc., du rkizobius iitüra; pour empêcher de tomber dans cette erreur, au caractère indiqué div. D, 2° section, j’ajouterai ceci : forme du corps plus allongée et antennes aussi longues que le thorax, caractères qui ne se rencontrent pas chez les scymnus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 N° 3. M. Tennstedt possède dans sa collection une variété inédite du S. Capi(atus Muls., chez laquelle sont noires au lieu d’être fauves, la partie postérieure de la tête et les cuisses antérieures , les genoux exceptés. Ces mêmes parties sont également noires chez le S. Pygmæus, mais son pygidium n’est jamais rouge. TABLEAU SPÉCIFIQUE DU GENRES SCYMNUS (i) («)• (COCCINELLA, division Parva. Gyll.). I. — Tête. A. Unicolore rou¬ geâtre. 31). — Depressella H. (n° 34). — Sparganella Serm. (n° 36). — Sequella L. (n° 41). — Bardella L. (no 47). — Tripunctella F. (n° 61). — Similella H. (n« 63). — Yiolella W. V. (n« 68). — Caprella W. V. (n° 69). — Multipunctella Dup. (n°77). — Schmidtella Tr. (n° 90).— Frendella Tr. (n° 90). — Muscidella H. (n°92). — Cydoniella Tv. R. n° 94). Parmi les Pterophorites.— Rhododactylus H. (n« 2). — Xanthodac- tylus Tr. (n° 11). — Golactodactylus Curt. (n° 14). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 47 Les publications faites par M. de Hymmen de Trêves, sur les micro des environs de cette ville, et le travail sur la faune de la Hollande, par M. De Graaf contiennent plusieurs espèces encore inconnues chez nous : je les ai signalées à leur place respective afin d’éveiller l’attention des amateurs. J’ai scrupuleusement indiqué le nom de mes collègues à propos de chaque espèce particulière observée unique¬ ment par l’un d’eux; quant aux espèces où il n’y a per¬ sonne de cité, je suis censé les avoir prises moi-même, et j’ai jugé inutile de le répéter continuellement; à fort peu d’exceptions près, j’ai eu devant moi toutes les espèces citées comme belges ; elles ont été minutieuse¬ ment comparées tant entre elles qu’avec les descriptions et les planches ; aussi j’ai la conviction qu’il n'y a pas de grosse erreur. J’ai adopté la classification suivie par Heydenreich, (Lepidopterorum Europœorum cataiogus methodicus, 1851) comme étant la plus complète et la plus en harmonie avec celle de Duponchel, que M. de Selys a adoptée dans son énumération. J’aurais voulu suivre celle de Henri Schaeffer, comme étant la plus récente ; mais j’ai été arrêté par la considération que plusieurs genres des Pyralites faisant partie des Noctuelles de ce dernier auteur dont la classification n’a pas été adoptée pour les macro, il en serait résulté que ces genres auraient été passés sous silence. Je sens le besoin de signaler d’une manière toute par¬ ticulière la rare obligeance avec laquelle M. le baron de Thysebaert, notre collègue, a bien voulu me confier les précieux ouvrages sur les micro par Hubner, Fischer de Roeslerstam et Henri Schaeffer; c’est grâce à cet heu¬ reux auxiliaire que j’ai pu parvenir à déterminer la 48 ANNALES majeure partie des espèces que j’ai eues à ma disposi¬ tion ; il n’en reste qu’un petit nombre que leur mauvais état de conservation rend méconnaissable. Qu’il me soit encore permis d’appeler l’attention sur les renseignements qui m’ont été fournis par MM. de Selys, Donckier, Colbeau, Fologne, Charlier, Andries, Tennstedt, Mayer, de Franquen et feu M. Melis; ils ont puissamment contribué à rendre ce travail plus correct et plus complet; je les prie d’agréer l’expression de toute ma reconnaissance. BR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 49 PYRALIDÆ. G. HERMINIA. Leur. TV. Dup. 1. Iï. Emortualfg. H. Peu commun; en mai et juillet dans les bosquets et les jardins ombragés. Bruxelles et Liège. Chenille sur le chêne au commencement d’octobre ; d’après Treitschke elle se nourrirait aussi du lichen du même arbre. 2. H. JDerivalis. H. Assez répandu ; juillet et août dans les endroits secs des grands bois. Louvain, Bruxelles, Liège. 5. H. driiealis. H. Dans les bois accidentés en juin et surtout en juillet; peu rare à Louvain, Liège et Bruxelles. Chenille sur la dorine à feuilles alternes (< chrysosple - nium alternifolium) ; vers la fin de mai, elle se retire sous la mousse ou sous les pierres pour se transformer en chrysalide. 4. H. Tarsier inal es». H. Mêmes habitudes que le Tarsiplumalis ; Groenendael en juin et au bois de la Cambre. 5. H. Barbalis. L. Habite les buissons de chêne dans les parties om¬ bragées des bois où il n’est pas rare en mai et juin. ANNALES SO Chenille en septembre et octobre sur le chêne et le bouleau ; passe l’hiver pour se chrysalider en mars ou avril de l’année suivante. 6. M. Crinalis. Tr. Observé rarement à Bruxelles et à Louvain en juillet. Chenille sur le trifolium. 7. M. Tarsiplumalis. H. Se trouve en nombre, en juin et juillet dans les mêmes localités que le Derivalis; il faut battre les buissons pour l’en faire sortir. 8. H. T'ars5peBinal§@. II. S. Une femelle a été observée à Louvain sur les rem¬ parts de la ville, le G juillet 1855. G. HYPENA. Schr. Tr . 9. H. Proboseâcialis. L. Très-commun le long des haies, dans les broussailles et les lieux couverts d’orties; de juin jusqu’en août; varie pour la taille. Chenille en mai et juillet sur l’ortie brûlante, l’ortie grièche et le plantain lancéolé. 10. M. Crassalfs. F. Habite les contrées montagneuses et les bois acci¬ dentés, en mai, juin et juillet. Assez répandu. Chenille en juillet et septembre sur YErica vulgaris, YUrtica urens et le Solidago virgaurea. 11. M. TCostralis. Schr. En été et surtout en automne dans les habitations DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 5! qui donnent sur des jardins ; présente plusieurs varié¬ tés. Chenille en juin et septembre sur le houblon com¬ mun et l’ortie brûlante. G. MADOPA. Steph . 42. H. Salicalis. H. Espèce locale, observée à Colonster par M. de Selys, et par M. Donckier aux environs de Liège; très-rare; en mai dans les endroits plantés de saules. Chenille au commencement de juin sur différentes espèces de saules. G. PYRALIS. Linn. Illig. Schr. Tr. 43. P. Cuprealis. H. Peu rare dans les habitations, de juin à septembre. La chenille se nourrit de substances animales dessé¬ chées, sans époque fixe de transformation. 44. P. Pinguinalîs. L. (a). Se tient dans les habitations en été, varie beaucoup pour la taille, surtout à l’état de femelle; très-répandu. La chenille se nourrit de beurre, de lard et autres substances animales grasses. Sans époque fixe de transformation. {a) Helia calvarialis H. de Trêves d’après M. de Hymmen et de Hollande d’après M. De Graaf. ANNALES G. CLEDEOBIA. Steph. Dup . 15. C. Angustalia. H. Très-commun à Louvain ; vole au coucher du soleil -v en juillet et août dans une localité sèche et accidentée; espèce locale. Chenille sur l’épilobe des marais. 16. C. Cosfaestrlgalis. Wood. Observé par feu M. Melis au mois d’août à la lisière d’un bois aux environs de Bruxelles. G. SCOPULA. Schr. Tr . Dup . 17. S. Dentalis. Schr. Peu commun ; en juillet et août dans les endroits secs et sablonneux. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille dans les tiges de la vipérine (. Echium vui- garë). 18. S. Prunalis. Tr. Très-commun et très-répandu; en juillet sur les broussailles et le long des haies. Chenille en mai et juin sur le prunier épineux [pru¬ nus spinosa), la véronique officinale [veronica officina- lis), l’ortie, le framboisier et la véronique germandrée. 19. S.Olivalfs. W.V. Espèce rare; vole en juin et juillet dans les bois montueux ; Bruxelles. Chenille en mai sur la véronique officinale et autres plantes basses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 20. S. Stlctftcalls. L. (a). Rare et peu répandu ; pris à Bruxelles par M. Andries ; vole sur les prairies sèches. 21. S. ftlargaritalls. W. V. Pas commun. Yole en juillet dans les jardins et les endroits humides. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille sur le sisymbre sauvage (sisymbrium syl¬ vestre ), Yiberis amava , le T/ilaspi arvense et le soli - dago virgaurea; elle vit en société sous une toile commune, passe l’hiver ainsi et se chrysalide au prin¬ temps suivant. 22. S. Stramentalis. Tr. Pas rare dans les localités qu’il habite; en juin, juillet et août dans les endroits remplis d’orties et dans les broussailles. Louvain, Liège, Bruxelles. 25. S. Polttalls. F. H. Peu répandu; observé à Huy parM. Francquen et à Namur par M. Fologne ; il fréquente les prairies et les endroits humides et herbeux des bois. G. BOTYS. Latr . Tr. Steph. Dup. 24. B. Lancealis. W. V. Assez commun en juin et juillet dans les bois et les endroits humides. Chenille en septembre sur l’aune et l’ortie. {a) S. Institalis H. Des environs de Trêves d’après M. de Hym- men. 54 ANNALES 25. B. Silaeealis. H. Espèce propre aux contrées où l’on cultive le houblon. M. Donckier prend quelquefois la variété Nubilalis. Hub. aux environs de Liège, à proximité des houblon- nières. Yole en juin. Chenille en automne et au printemps dans les tiges du houblon (humulus lupulus ), et le blé de Turquie (: zea mais). 26. B. Sambucalis. II (a). Commun dans les jardins en juin et août. La chenille vit en société en septembre sur sureau ( sambucus nigra) et l’yèble ( ebulus ) , sur la face infé¬ rieure d’une feuille et s’y couvre d’un mince tissu ; en octobre elle se retire dans une fente d’écorce, de planche ou de mur, ou dans des feuilles saches, s’y fabrique une coque où elle passe l’hiver et se chrysalide au prin¬ temps suivant. 27. B. Verbascali». W. V. Assez commun dans les bois et endroits secs où croît le bouillon blanc. Juillet. Chenille sur le bouillon blanc (verbascum thapsus). 28. B. Ferriagalis. H. Rare et peu répandu; observé à Bruxelles par M. Charlier et à Ostende par M. Fologne. Juillet. 29. B. Fnïvalts. H. Commun à Louvain dans les jardins et sur les brous¬ sailles en juillet et août. (a) B. RuUginalis H. de la Hollande d’après M. De Grauf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 30. B. Crocealls. H. Observé rarement à Liège et à Louvain dans des en¬ droits humides et herbus, en juillet. 3t. B. Cineralis. H (a). Peu commun; vole en juin et juillet dans des en¬ droits humides et dans les bois secs. Les individus provenant de la première localité sont plus grands et plus pâles que ceux qu’on prend dans la seconde. Chenille en septembre sur la verge d’or (solidago vir - gaurea) où plusieurs individus s’abritent sous une toile commune; pour passer l’hiver, elle fde un tissu dans une fente d’écorce d’arbre ou sous une pierre, et se change en chrysalide au printemps suivant. 32. B. Hyalinalis. Schr. H. Très-commun sur les ronces en mai, juin et juillet, surtout dans les sapinières. Chenille sur les ronces? 33. B. Verticalîs. L. Très-répandu et plus commun que l’Urticalis avec lequel on le trouve ordinairement; on le fait lever par essaim en battant les touffes d’orties. Chenille vers la fin de juin dans une feuille roulée en cornet de l’urtica urens, etc. [a) B. Albidalis H. de Trêves d’après M. de Hymmen. B. Pallidalis H. id. id. B. Flavalis H. id. id. B, Cinctalis H. Tr. Diqo, dans toute l’Europe d’après Du- ponchel. ANNALES oô 54. ». Famlalis. H. V.; H. S. (a). Peu commun; vole dans les mêmes localités que le Hyalinalis aux environs de Louvain en juillet. 55. B. Urticalis. L. Très-répandu et très-commun sur les orties en juin et juillet. Chenille en été sur l’ortie brûlante ( urtica urens ) etc., elle passe l’hiver dans une feuille roulée en cornet et se chrysalide en avril. 36. B. Hybrfdalls. H. (6). Commun et très-répandu; on le trouve une grande partie de l’été dans les clairières des bois, les prairies sèches et les champs de luzerne; il présente une variété à dessin presque oblitéré et plus foncé en couleur. 57. B. Forflcalis. H. Très-commun dans les jardins potagers et les champs cultivés ; vole le soir après le coucher du soleil en mai et juin, puis en juillet et août. Chenille sur le chou potager (Brassica oleracea) et le raifort ( Coclilearia armoracid), en juin et juillet, puis en août et septembre. Elle vit cachée dans l’intérieur des feuilles de ces plantes et est fort nuisible dans les jardins où elle se multiplie. 58. B. Sericeallg. F. H. C’est un des plus communs; on le trouve en abon- (*) B- Trinalis H. de Trêves d’après M. de Hymmen. {b) B. Terrealis Tr. F. v. R. de Trêves d’après M. de Hymmen. B. Polygonalis H. de la Hollande d’après M. De Graaf. B. Palealis H. de Trêves d’après M. de Hymmen. M B. Unionalis H. id. id. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE. 57 dance sur les prairies et dans les endroits humides et herbus; il est répandu partout. Il existe une variété d’un gris brun. Chenille sur les orties et autres plantes qui bordent les fossés et les marais. G. NYMPHULÂ. Schr. Tr. 59. N. Altérait*. W. V. ; H. Espèce locale; observée en nombre par M. Charlier dans les parties sèches et élevées à Boitsfort, au mois d’août. 40. ]¥. Lemnalfts. L. H. Très-commun et très-répandu en juin, juillet et août dans les roseaux aux bords des étangs; la femelle est plus rare. * La chenille vit sous l’eau dans un tuyau de soie recouvert extérieurement des feuilles de la lentille d’eau, dont elle se nourrit. 41 . BT. Stratlotalis. L. « Moins commun que ses congénères ; vole aux bords des étangs où croît la stratiote à feuilles d’aloès. La $ est très-rare. La chenille vit absolument au milieu de l’eau sans être garantie par une coque ou un tuyau comme celles des espèces précédentes. 42. BT. Nympliæali*. L. Mêmes endroits et époques que Potamogalis, mais moins commun. La chenille vit sous l’eau sur la lentille d’eau. ANNALES 58 45. HT. Potamogalis. L. Très-commun ; vole en grand nombre après le cou¬ cher du soleil aux bords des étangs et des marais ; varie beaucoup pour la taille. Juin, juillet et août. La chenille vit dans un fourreau sous les feuilles submergées du Potamogeton natans et des Nymphœa Alba et intea. Var. o* Obscuralis , de Selys. Yole en même temps que l'espèce type, mais plus rarement, Waremme, Louvain, Bruxelles. G. ÂSOP1À. TV. Dup. 44. A. Farinalts. L. Intérieur des maisons et principalement dans les boulangeries et moulins à farine. Très-répandu, en mai et juillet. Chenille dans la farine. 45. A. Glaucinalis. L. Peu commun; dans les jardins et les habitations. Louvain, Bruxelles, Liège, en juillet et août. 46. A. Frimtoiaïis. H. Observé une seule fois à Bruxelles par M. Andries. Juin et juillet. G. AGROTERA. H. S. 47. A. Flammealis. W. V. Très-commun en juillet dans les bois où il vole en DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE. 59 société après le coucher du soleil. Varie pour l’intensité de la couleur. G. ENDOTRICHÀ. Zell. 48. JE. Nemorali». W. V. Assez répandu mais peu commun; en mai et juin dans les bois taillis aux environs de Liège, Louvain et Bruxelles. G. GHOREUTIS. tf. 49. €. Parfaits. Tr. Très-commun et très-répandu; volq en grand nombre en mai et surtout en automne sur les fleurs par un beau soleil; varie pour le fond de la couleur. Chenille sur les orties et le pommier en août et septembre. 50. C. Alternait». Tr. Moins commun que le précédent; en mai et juin, puis en juillet et août; Bruxelles, Liège, Louvain. Chenille sur les orties. 51. C. SciiUilulalis. Tr. Un seul exemplaire a été trouvé par M. Colbeau, le 17 juillet 1849 aux environs de Tirlemont dans un endroit marécageux. G. PYRAUSTA. Schr. Tr . Dup. 52. P. Purpuralis. L. Très-commun et très-répandu ; varie pour la taille et 60 ANNALES le dessin, vole en mai et juillet avec beaucoup de viva¬ cité dans les clairières des bois et sur les bruyères, ainsi que sur les prairies. Chenille sur la Menthe sauvage d’après Hubner et sur l’Aubépine d’après les auteurs du cat. de Vienne. 53. P. Ostrinalis. H. Vole en mai et septembre parmi les genêts et les bruyères avec le Cespitalis. Observé une seule fois' en Campine par M. Tennstedt. 54. P. Punieealts. W. V. Dans les mêmes endroits et aux mêmes époques que le Purpuralis, mais plus rarement. Observé à Louvain, Namur, Dinant et Liège, en mai, juillet et août. 55. P. Porphyralis. W. V. Rare et peu répandu. Observé à Louvain en juin. Chenille sur les menthes aquatique, poivrée et vul¬ gaire. 56. P. Ceapftalis. W. V. (a). Commun et très-répandu sur les coteaux arides exposés au soleil et dans les endroits secs et découverts. G. HERCYNA. Tr. 57. H. Strigulalis. H. Rare, en avril etjuillet au bois d’Heverlé. Chenille en mai et au commencement de juin sur le lichen du chêne. « {a) P. Hercyna Normalis H. de la Hollande, d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 58. H. Orislalalis. H. Pas rare, en mai et juin sur les troncs des hêtres et des ormes exposés au soleil. Bruxelles, Louvain, Liège. Chenille sur le chêne et la menthe aquatique. 59. H. Centonalis. H. En juillet; rare à Louvain, plus commun sur les troncs des sapins à Boitsfort. te/, GO. H. Palliolalf*. H. Assez commun en juillet et août dans les jardins et sur les haies. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille fin mai sur le prunier épineux (prunus spi- nosa ), l’aubépine (cratœgus oxyacantha) et le sorbier des oiseaux (sorbus aucuparia) . G. ENNYCH1À. 7r. Dup. 61. E. Albo-Fascialis. Tr. Observé une seule fois le 11 juillet 1847 à Louvain, par M. Colbeau. 62. E. Cingulalfs. L. Espèce propre aux Ardennes où elle a été trouvée par MM. Tennstedt et Colbeau, en août aux environs de Rochefort. M. Donckier l’a aussi rencontrée à la car¬ rière du Prince, à Embourg près de Liège. Yole en mai et en juillet à l’ardeur du soleil. 63. E. Anguinalis. H. Très-commun presque partout, surtout dans les années chaudes, depuis mai jusqu’en août. Yole dans les lieux secs et arides exposés au soleil. 62 ANNALES 64. E. Oetomaculalis. L. Assez répandu et pas rare certaines années ; vole par un soleil ardent dans les clairières des bois secs et sur les bruyères, en mai, juin et juillet. Bruxelles, Liège, Louvain. ^ On trouve des exemplaires dont les franges sont presque entièrement blanches. 63. E. Pollfnalis. W. V. Vole par un soleil ardent dans les clairières des bois secs et sur les hautes herbes. En mai et en juillet. Observé par M. de Selys, en Ardennes, en juillet, à Liège par M. Donckier, et à Namur par M. Fologne, en mai. Chenille sur le genista tinctoria et le cylisus austria - eus . 66. E. Atralis. II. Observé par M. de Selys en juillet à Spa, et le 2 août 1857 dans les dunes à Ostende par M. Fologne. C’est le pygmée du genre. TORTRICIDÆ. G. HALIAS. TV. Curt. Dup. 1, H. Prasiaiana. L. Très-commun et très-répandu au printemps sur les jeunes hêtres qu’il faut secouer pour le faire tomber. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 63 Chenille en août et septembre sur le hêtre, le bou¬ leau, l’aune et le charme. 2. H. Quercaaia. H. Assez commun dans la province de Liège, rare dans la province de Brabant, en juin. Chenille vers la mi-mai sur le chêne et autres arbres. 3. H. Clorana. L. Il est très-rare de rencontrer l’insecte parfait, on l’obtient facilement en l’élevant de chenille. Chenille très-commune à l’extrémité des tiges de saule, à la fin de juillet et au mois d’août. G. PENTHINA. Tr. Dup. 4. P. Revayana. W. V. * Très-répandu et assez commun ; bois taillis et sapi¬ nières, en été et surtout en automne. Cette espèce présente plusieurs variétés qu’on ren¬ contre assez fréquemment, savoir : Dilutana, H. 2. Bruxelles, Liège, Louvain. Undulana, H. 7. Id., id., id. Degenerana, H. 8. Id., id., id. Punctana, H. 9. Id., id., id. Bamosana, H. 10. Un seul exemplaire a été trouvé à Liège par M. Donckier. b. P. Acutana. Tr. Rare et peu répandu. On le trouve de loin en loin à Bruxelles et à Louvain dans les endroits plantés de buissons d’ormes, en juillet. Chenille sur le saule à feuilles velues, en juin. ANNALES 04 6. P. Hartmanniana. L.?, F. SCRIPTANA. H. Rare et peu répandu ; on le trouve quelquefois aux environs de Bruxelles ; juillet et août. Chenille sur les saules. Une jolie variété, figurée par H. S. fig. 462, a été rencontrée par M. Morren, dans les Flandres. (Collec¬ tion deM. de Selys.) 7. P. Salfcana. L. H. II. Très-répandu et commun sur les saules qui bordent les prairies et dans les oseraies. Juin et juillet. Chenille sur les saules, dans les feuilles réunies en paquet. 8. P. Picai&a. Frol., CAPREANA. Dup. pl. 245, fig. 4, a. Peu répandu et rare partout ; vole en juillet, août et septembre. Quelques exemplaires ont été rencontrés, par inter¬ valle, aux environs de Louvain, de Liège, de Bruxelles et en Campine. 9. P. Variegana. H. Très-commun et très-répandu dans les jardins et sur¬ tout sur les haies; vole après le coucher du soleil. Chenille en mai sur toutes espèces d’arbres fruitiers ainsi que sur le chêne et le sorbier. 10. P. Pr unlan a. H. Assez commun sur les buissons de prunellier le long- dès routes, en juin. Chenille depuis le commencement d’avril jusqu’au milieu de mai sur différentes espèces de pruniers culti- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 65 vés, le prunellier et le cerisier, dans des feuilles réunies en paquet. 11. P. Sauciana. Dup.; H. 505. Rare et peu répandu ; deux exemplaires pris au bois d’Héverlé, fin juin et commencement de juillet sur des buissons de chêne. 12. P. Dimidiana. Tr., INCARNATANA. Dup. Observé à Bruxelles par M. Fologne ; vole en mai. Chenille sur le bouleau. 15. P. Gentianana. Fr. Observé rarement à Bruxelles ; tôle en juin. 14. P. Sellait». Frôl.; H. 551. Deux exemplaires pris fin juin à Louvain. Vole en mai et en juillet. 15. P. Ocellana. H. Dans tous les jardins où il y a des rosiers, en mai et juin. Chenille au commencement de juin dans les boutons de rosiers. 16. P.Roborana. W.V. CYNOSBANA, F. AQÜANA.H. 17. Dans les jardins plantés de rosiers en juin et juillet. Chenille fin mai et juin sur l’églantier (rosa canina ), dans des feuilles réunies en paquet. 17. P. SuâFusana. Kuhlw. Très-voisin de Cynosbana; un seul exemplaire trouvé à Louvain. Chenille sur l’aubépine d’après M. Guénée. 5 66 ANNALES 18. P. Ijuscana. F. OCELLANA W. V. Très-commun dans les jardins et sur les haies en juillet; très-répandu. Chenille sur le charme, le chêne et Faune. 19. P. Dealbaaia. Frôl. Très-commun et très-répandu; dans les jardins, les bois et sur les haies en juin, juillet et août. La chenille en mai sur le noisetier, au centre de plu¬ sieurs feuilles réunies, puis elle pénètre jusqu’à la moelle des petites branches. 20. P. Acerfana. Mann. Yole avec Dealbana dans le Brabant. 21. P. Recondîtana. H. S. Fig. 417. Observé un seul exemplaire le 6 juillet 1856, le long d’un chemin de campagne sur des boussailles, près de Louvain. 22. P. Ambiguaua. Dup. SIMPLANA. F. v. R. Observé aux environs de Bruxelles en juin et août par MM. Charlier et Fologne; peu commun. Vole à la lisière des bois. 23. P. Tïdquetrana. H. Très-rare et peu répandu ; vers la mi-août dans les bois taillis au bois d’Heverlé. Chenille sur le bouleau et le peuplier. 24. P. Cretaceana. Fr. H. Un seul exemplaire mâle a été trouvé en juin par M. Donckier à Liège. Yole en juin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 G. TORTRIX, L.; W. V.; Tr. Dup . 25. T. Piceana. L., OPORANA. Dup. Rare; en juin et juillet, à Bruxelles et à Louvain. Chenille en juin sur le sapin et l’érable. 26. T. Pyrastrana. H. 124 o\ CONGENERANA. H. $. Très-commun et très-répandu en juillet et août dans les bois, les bosquets, les jardins un peu humides. Chenille sur le saule, l’osier et l’épine-vinette. 27. T. Xylosteana. Cl. ; L. CHARACTERANA. H. 125. Commun et très-répandu dans les taillis de chêne en juillet. ♦ Chenille sur le chêne [quercus robur ) et le chèvre¬ feuille des haies ( ionicera xylosteum). 28. r£\ Cr&taegana. H. $. ROBORANA. H. o*. Moins répandu que le précédent, en juin et juillet dans des endroits humides plantés de broussailles et dans les jardins. Chenille au printemps sur les arbres fruitiers. 29. T. SorMana. H. Assez commun dans les bois et les vergers en juin et juillet. Chenille en mai sur le sorbier, le cerisier et le chêne. 50. T. Adjunctana. Tr. Espèce confondue avec le Sorbiana, à qui elle res¬ semble beaucoup. 68 ANNALES On la rencontre quelquefois au bois de Soignes en juillet. 31. T. Heparana. W. V. Très-commun au crépuscule du soir dans leà jardins et le long des haies. Yole avec le Lævigana en juillet. Les individus provenant de chenilles qui ont vécu sur le chêne sont le plus foncés en couleur. Chenille vers la mi-juin sur le hêtre, le chêne, le bouleau, le saule marceau, le lilas, l’abricotier, etc. 32. T. Lævigana. W. V. Espèce des plus communes et qu’on trouve partout. Yole par centaines après le coucher du soleil, en juin, le long des haies, dans les jardins et sur les brous¬ sailles. Yarie beaucoup pour la taille et la couleur. Dans son jeune âge, la chenille vit en société sous une toile commune, au milieu de plusieurs feuilles réunies confusément en paquet; plus tard elle vit isolé¬ ment dans une feuille roulée en cornet, sur le bouleau, l’érable, le tilleul, le noisetier, l’abricotier, etc. 33. T. Transitait a. Guén. Peu commun ; en juillet sur les jeunes chênes aux environs de Louvain. 34. T. Dnmctana. F. V. R.; Tr. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Rare. 33. T. Corylana, F. Commun dans les bois et les parcs en juillet et août. Chenille au commencement de juillet sur le noise¬ tier, le bouleau et le chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 69 56. T. Ribeana. H. Commun en juin et août dans les bois, les parcs et les jardins. Chenille sur l’orme, le bouleau et le groseillier. 57. T. Cerasana. H. 119. Plus rare que leRibiana; Brabant et Liège en juin et août dans les parcs et les jardins. Chenille en mai sur les arbres fruitiers. 58. T. Gerningana. W. V. Jusqu’à présent cette espèce n’a encore été prise qu’en petit nombre par M. Tennstedt, vers la fin de juillet 1852 en Campine. Chenille sur le vaccinium uliginosum . 59. T. Cfonslmilana. H. SEMI-ALBANA. Guén. Se trouve sur les haies et dans les jardins en juin et juillet; Louvain, Bruxelles, Liège. Assez commun. Chenille sur une espèce de lonicera. 40. T. Ginctana. W. V., ALBIDANA. H. Espèce locale ; vole en juillet dans des endroits secs et élevés couverts de bruyères aux environs de Namur, de Louvain et en Campine. La femelle doit être difficile à trouver puisqu’elle n’a pas encore été observée en Belgique. 41. T. Gnamana. L. Rare; juillet et août sur les ronces à Bruxelles, Lou¬ vain et en Campine, 70 ANNALES 42. T. Strfgana. H. M. Tennstedt en a trouvé un exemplaire au commen¬ cement d’août en Campine. Chenille sur l’armoise champêtre. 45. T. Grotiana. F. Rare; en juillet à Louvain et à Bruxelles dans les bois. Chenille en septembre sur l’aubépine. 44. T. Unifasciana. Dup. Vole à la fin de juin vers le soir le long des haies et sur les buissons. Chenille sur l’orme. 45. V. Diversana. H. Rare; en juin et juillet avec le Transitana sur le chêne. Louvain. Chenille sur les arbres fruitiers, le syringa et les /o- nicera. 46. T. Viduana. H. Peu répandu ; quelques exemplaires ont été pris aux environs de Bruxelles par MM. Charlier et Fologne, vers la mi-juin. 47. T. Hamana. L. Commun en juin et juillet dans les endroits couverts de chardons et d’orties. 48. T. Zoegana. L. Moins répandu que le Hamana; en juin et juillet dans DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 les hautes herbes des parties ombragées des bois et sur les prairies. Louvain, Bruxelles et Liège. 49. T. Ministrana. L. Très-commun en mai et juin dans les bois de bou¬ leaux. Chenille en septembre sur le bouleau, au centre de plusieurs feuilles réunies par des fils; elle passe l’hiver et se chrysalide fin mars. Var. Ferrugana. H. Dans les mêmes endroits que le type, mais moins fréquemment. 50. T. Rosetaoia. H. Espèce locale; vole en juin aux environs de Louvain sur un talus sec le long d’un chemin. 51. T. Viridana. L. (a). Très-abondant en juin et juillet; il suffit de secouer les petits chênes pour en faire partir par douzaines. Chenille fin mai sur le chêne. 52. T. Xæchcana. L. H. Rare; en mai et juin dans les taillis de chênes à . Bruxelles et à Louvain. Chenille sur le chêne, l’érable et les arbres fruitiers. 55. T. Sylvana. Tr. Jusqu’à présent, cette espèce n’a encore été trouvée [à] T. Palleana. Dup. de Hollande d’après M. De Graaf. 72 ANNALES qu’en petit nombre par M. Tennstedt dans les bruyères de la Campine où elle vole en avril. 54. T. Tesserana. W. V. (a). Fréquente les lieux humides et herbus ainsi que les rochers arides; mai, juin et juillet. Brabant et Liège. Peu rare. 55. T. Baumanmiana. W. V. Observé en juin 1854 au bois de Berthem près de Louvain par M. Tennstedt; rare. Varie pour la taille ainsi que pour la couleur ; on le trouve aussi dans les prairies sylvatiques. 56. T. Rubigana. Tr., B ADI AN A. H. 147. Observé une seule fois aux environs de Louvain le 12 juillet; assez commun à Bruxelles. 57. T. lioeflingiana. L. Très-commun en juin et juillet dans les taillis de chênes. Chenille sur le chêne. Var. Plumbana. H. Aussi répandu que le type. 58. T. Bergnianniana. L. H. Pas rare dans les jardins plantés de rosiers en juin et juillet. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille en mai sur les rosiers des jardins auxquels [a) T. Audouinana,. Dup. du Nord de la France d’après Dupon- chel. DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 75 elle cause beaucoup de dommage ; elle ronge l’intérieur des jeunes branches où elle se tient vers le bout. 59. T. HofFinanseggana. H. En mai et juin dans les bois taillis à Louvain et Bruxelles, peu répandu. « 60. T. Holmiana. L. H. Yole en grand nombre vers le soir le long des haies et dans les jardins en juillet et août; très-répandu. Chenille sur le poirier et autres arbres fruitiers. G. ARGYROPTERA. Dup. 61. A.Pratana.H. 227-228. Espèce alpine, observée une seule fois à Spa en août, par M. de Selys. G. COCCYX. Tr. Dup . 62. C. Resinana. L. H. Assez rare, en mai dans le Brabant et à Liège. La chenille vit au printemps dans les tumeurs rési¬ neuses des sapins ; elle pénètre dans les jeunes pousses jusqu’à la moelle et se nourrit de la sève. On trouve rarement l’insecte parfait; il faut le faire éclore pour l’obtenir frais. 65. C. Tarionana. H. En avril et mai dans les sapinières en Brabant et à Liège. 74 ANNALES La chenille vit en octobre dans les boutons les plus forts du pin sylvestre; cette chenille avec cella de Buo- liana sont les plus grands fléaux des forêts de sapins. 64. f. Pndendana. H. S. ; F. v. R. Très-rare; dans les sapinières en juin, Louvain et Bruxelles. • 6d. C. Duplana. H. Peu répandu, en avril dans les sapinières au bois d’Héverlé. Chenille sur le sapin. 66. C. Buoliana. W. V., GEMMANA H. (a). Très-commun dans les sapinières en juillet. Chenille dans les jeunes pousses du pin sylvestre qu’elle creuse à l’intérieur; elle cause beaucoup de dégâts dans les endroits où elle se multiplie. 67. C. Comitana. W. V. PICEANA. H. Aussi commun que Buoliana en mai et juin dans toutes les sapinières ; on le fait voler en grand nombre en remuant les branches de sapins. Chenille sur les sapins. 68. C. Proximana. Metzn. ; H. S. Yole avec le Comitana dans le Brabant. 69. C. Pygmæana. H. Observé aux environs de Louvain le 2 mai à proxi¬ mité des sapins. (a) C. Hercyniana . Tr. des environs de Trêves d’après de Hym- paen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 75 70. C. ïimliriaiia. Wood 915.; H. S., fig. 594 (a). Observé à Bruxelles par M. Fologne. 71. C. Vacciniana. Ti.; H. S. Bruxelles. Collection de M. Fologne. Paraît en mai. Chenille sur le vaccinium myrtillus. 72. C. Naoiana. Tr. Yole en juillet autour des sapins; quoique commune, cette espèce échappe facilement à la vue par sa petitesse. Brabant et Liège. 75. C. Vigeliana. H. S., fig. 195. Observé à Groenendael, le 29 juin, par M. Fologne. Bare. G. SERICORÏS. Tr . Dup. 74. S. Zittckenana. Frôl. Commun certaines années dans les sapinières au bois de Soignes. Juillet et août. 75. S. üfetallicana . H. Observé à Bruxelles par M. Fologne, vole en juillet dans les lieux marécageux. 76. S. Hokeilana. Fr. Louvain dans les bois de chêne en juillet; rare. Chenille sur le chêne. [a) C. Strobilana. H. des environs de Trêves d’après M. de Hym- men. C. Diana. H. Dup. du Nord de la France d’après Duponcliel, 76 ANNALES 77. S. Urtieana. H. En juin et juillet sur *les broussailles qui croissent le long des chemins de campagne. Chenille sur Forme, le bouleau, le saule, le myrtille, la ronce, l’ortie ; elle vit fin mai dans les feuilles réunies en paquet. 78. S. Laetitia un. W. V. Très-commun, on le trouve partout en juin et juillet. 79. S. Rurestrana. F. V. R. Pas moins commun que le Lacunana, en juin et juillet sur les buissons. 80. S. Lucana. Guén. Observé rarement à Louvain avec le Rurestrana. 81. S. Conchana. H. En juin et juillet dans les prairies. Brabant et Liège. 82. S. Micana. H. Commun au bois de Meerdael en juillet dans les en¬ droits humides et herbus. 85. S. Dlsertana. F. v. R. Observé un exemplaire en juillet au bois de Meer¬ dael. 84. S. Cespitana. H (a). En juillet et août sur les collines sèches et arides. Louvain, Bruxelles. {a) S. Mygindana F.; H. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. n 85. S. Striana. W. V. Assez rare mais assez répandu; en mai, juin et juillet dans des endroits arides et herbus. Louvain, Bruxelles et Liège. 86. S. An tiquait a. H. Un exemplaire a été observé à Liège par M. Donckier dans son jardin. G. PHTHEOGHROA. Steph. 87. P. Rugosnna. H. Peu répandu, observé à Louvain et à Bruxelles en juin et juillet le long des chemins sur des buissons d’orme. Chenille sur le bryonia dioica. C. ASPIS. Tr. Curt. 88. A. Pdmanniana. L.; W. V. Commun en juillet et août dans les endroits un peu humides couverts de ronces. Chenille fin mai et commencement de juin sur les ronces (rubus fruticosus ), le framboisier ( rubus idœus) et l’ortie, dans des feuilles réunies en paquet ; se chry¬ salide dans une coque à la surface de la terre ou sous la mousse. G. CARPOCAPSA. Tr. Curt. Steph. Dup. 89. C. Poitionana. L. Commun dans les appartements où il y a eu des "8 ANNALES provisions de poires et de pommes; en mai et juin. Chenille dans l’intérieur des pommes et des poires. 90. C. Sitlendana. H. Rare et peu répandu; juillet et août dans îes bois de Meerdael et d’Héverlé. Chenille dans les châtaignes. 91. C. Fagtglandaiia. v. Heyd. En juin et juillet dans les bois de hêtre? à Louvain et à Groenendael; peu commun. 92. C. Woetoeriana. W. V. Commun dans certains jardins en mai et juin, puis en octobre. Louvain, Bruxelles. La chenille vit aux dépens de la sève de plusieurs arbres fruitiers,, Elle se tient entre l’écorce et l’aubier où elle creuse des galeries cylindriques. 93. C. Arcuana. W. V. Yole avec vivacité au soleil en juin et juillet dans les bois parmi les buissons de noisetier ;* très-répandu. Chenille dans le tronc du noisetier. G. SCIAPHILA. TV. Dup . 94. S. Quailrana. H. Assez rare ; en juin dans les bois taillis. Bruxelles, Louvain. Chenille sur la scabieuse des champs (scabiosa arvensis ) et la centaurée (centaurea arvensis). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 79 95. S. Caricana. Guén. Observé une seule fois sur un coteau aride le 21 juil¬ let aux environs de Louvain. 96. S. Cupliana. H. S. Observé à Louvain le 1er juin 1856 sur un coteau couvert de bruyère. Yole encore en août; on le trouve aussi à Boitsfort. 97. S. Ulmana. a* H. 278. AREOLANA. $ H. 279. Peu commun ; on le trouve quelquefois aux environs de Bruxelles en juin. Chenille en mai sur le sureau. 98. S. Terreana. Tr. Assez répandu mais peu commun ; en avril et mai dans les clairières des bois d’Héverlé. Bruxelles et Liège. 99. S. Abrasana. H. S. Observé un exemplaire en été aux environs de Lou¬ vain. Yole dans les endroits plantés de chênes et d’ormes. 400. S. Virgaureana. Tr. Bare ; observé à Bruxelles par M. Fologne. Chenille sur le solidago virgaurea et le melampyrum sylvaticum. 401. S. Incertana. Tr. Un exemplaire a été pris à Louvain. 402. S. Minorait». H. S. Très-commun en juin et juillet sur les ormes et les peupliers. so ANNALES 103. S. Walilbaumfiana. L. En petit nombre en juillet. Louvain. Chenille sur le lysimachia vulgaris . 404. S. Communana. H. S. ^ Très-commun dans les sapinières en juin. 405. S. Pasivana. H. Observé rarement, aux environs de Louvain. 406. S. Hyemana (ella). H. Commun dans les taillis au mois de mars et plus tard en octobre. Les individus bien marqués sont assez rares. 107. S. Nubilana. H. Très-commun et très-répandu ; le mâle vole en grand nombre à l’ardeur du soleil en mai et juin sur les haies d’aubépine; la femelle, au contraire, est très-rare. Chenille en mai sur le prunus spinosa et le crataegus oxyacantha . 408. S. Ulusculana. H (a). Pas commun mais assez répandu; en mai et juin puis en août dans les bois taillis. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille en septembre sur le bouleau et le saule marceau (salix caprœa ); elle passe l’hiver et se chrysa¬ lide en mars. [a) S. Histrioncma. H. ; Frhl ; des environs de Trêves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOiVIOLOGIQUE BF.LGE. 81 G. PAEDISCA. Tr. Dup , 409. P. Frutetana. H. Très-commun dans le Brabant, dans les bois de bou¬ leau et sur l’aune en avril et mai. Chenille en septembre dans les feuilles roulées du bouleau. 410. P. Imniamdana, F. Y. R. Yole assez communément au printemps dans les coupes des bois taills avec le Frutetana. Chenille sur le bouleau (betula alba) et l’aune (alnus viscosus). 441. P. Oppressana. Tr. (à). Fort commun et très-répandu, en juin; il se tient appliqué contre le tronc des peupliers qui bordent les prairies. Chenille sur le peuplier. 442. P. Corticana. H. Excessivement commun et très-répandu ; on le trouve en grand nombre contre le tronc des chênes où il se cache entre les fissures de l’écorce, il varie beaucoup pour la couleur; il existe de très-jolies variétés d’un vert olive et d’un noir fuligineux. Chenille en juin sur le chêne. [a) P. Graphana. Tr. des environs de Trêves d’après M. de Ktymmen. su ANNALES 143. P. Hepaticana. Tr. Rare, observé deux fois au bois d’Heverlé en juin. J44. P. Fnligaua. H. Endroits humides et herbus en mai et juillet. Bruxelles et Louvain. Rare. 115. P. Remyana. Koll. H S. Observé à Bruxelles le 10 juin 1856 par M. Colbeau. 446. P. Profil ai cl a ai a. W. V (a). Assez commun sur les jeunes chênes en juillet, dans le Brabant et a Liège. Chenille en juin sur le chêne. Var. Alphonsiana. Dup. Fin juillet à la carrière du Prince, près de Liège. 147. P. Cirsiana. Zell.; H S. En petit nombre sur les prairies en mai à Louvain. Chenille dans les tiges de cirsium palustre. 418. P. tuctuosana. Dup. Rare, observé à Bruxelles par M. Charlier. 449. P. Bruuiiicliiaiia. W. V. Prairies humides fin mai, Louvain, Bruxelles. 420. P. Poecilana. H S. Bois taillis en juin à Louvain ; rarement. (a) P. Scutulana. W. Y. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 83 421. P. Dfssiinilana. F. V. R. Se trouve dans les environs de Bruxelles; vole en en juillet et août entre les épilobes. Chenille en mai sur le noisetier et le bouleau. 422. P. Fceneana. L. Assez répandu dans le Brabant sans être pourtant commun ; vole en juillet et août dans les endroits her¬ bus et parmi les buissons d’épine et les broussailles. 425. P. Oplitlialmicana. H. Observé un exemplaire femelle dans un petit bois à Velthem près de Louvain le 7 octobre 1855. Chenille sur les arbres fruitiers. 424. P. Parmatana. H. C’est sans contredit l’espèce la plus sujette à varier et plusieurs de ses variétés sont réellement étonnantes. Fischer de Roesterstamin en a obtenu d’une seule et même ponte un nombre considérable, dont il a fait figurer les principales variétés au nombre de 24 (pl. 1 à 4). Sans être commune on la trouve un peu partout dans les endroits plantés de bouleaux, de noisetiers, de trembles, de saule marceau, de peupliers et d’aunes sur lesquels vit la chenille en juin. L’insecte parfait se montre en juillet, aôût et sep¬ tembre; les individus qu’on trouve sur l’aune en septembre sont plus grands que ceux qu’on rencontre en juillet et se rapprochent de la variété Sordidana. Dans le Brabant et à Liège. Observé à la lisière du bois de Meerdael à la fin de juillet i853, le Sordidana accouplé avec le Semi-ma* 84 ANNALES culana $. Le Semi-maculanao*avec le Semi-maculana$, et le Semi-macula o* avec le Sordidana $. Var . Sylvana. H. Observé en Campine le 15 août. 125. P. Mediana. W. V. Très-rare dans le Brabant en juillet dans les endroits herbus; trouvé aux bords du canal à Louvain par MM. Colbeau et Tennstedt. G. GRÀPHOLITHA. Tr. Dup. 126. Ci. Kfolienwartiana. W. V. Très-abondant dans les prairies en juin, dans le Bra¬ bant et à Liège. Chenille sur Yhypericum quadrangulum ? 127. Ci. Aspidiscaua. H. Yole sur les bruyères et sur les prairies sylvatiques à Boitsfort et à Liège en mai et juin; peu commun. 128. G. Coecimaculana. H. Assez rare; en juin et juillet dans les endroits secs et herbus aux environs de Louvain. 129. Ci. H ypericana. H. Vole en août le long des routes où abonde la plante qui nourrit la chenille. Provinces d’Anvers, de Brabant et de Liège. Chenille en juin sur Yhypericum perforatum , à la sommité de la plante dont elle réunit les feuilles en pa¬ quet. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 85 150. €r. Pupillaua. L. ABSYNTHIANA. H. Très-rare. Observé en petit nombre dans un jardin aux environs de Louvain sur l’absynthe en juillet et août. Chenille sur l’absynthe ( artemisia absynthium. Lin). 1 51. G. Aemulana. Schlaeg. Commencement d’août au bois de Meerdael; peu commun. 132. Ci. Nisana* L. Assez rare mais répandu; en juin et juillet dans les taillis de chêne et sur les troncs des chênes et des bou¬ leaux. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille sur le tremble. Var. A. Petrana. H. 210. Var. B. Costana. Dup. Var. C. Decorana; H. 265. 133. G. Suecedaiaa. Tr. Très-commun et très-répandu ; vole en grand nombre autour des ulex à l’ardeur du soleil en mai et surtout en juin, dans le Brabant et à Liège, etc. Chenille dans les gousses de Yulex. 134. G. Juliana. Benthly. Wood. Observé fin avril et commencement mai au pied des hêtres qui longent les avenues au bois d’Heverlé; peu commun. 135. G. Campoliliana. W. V. Commun en avril et mai dans les bois taillis. Chenille en septembre sur le saule marceau (salix 86 ANNALES caprcea) où elle se tient à la partie inférieure des feuilles dont elle ne mange que le parenchyme. 136. G. Penikleriana. W. V. MITTERBACHER1ANA. Tr. Très-répandu; on le trouve abondamment le long des haies et dans les plantations de noisetiers, juin et juil¬ let. La chenille se nourrit des chatons du noisetier et de l’aune avant le développement de la fleur, puis elle pénètre dans les boutons des feuilles. 137. G. Ulmariana. Zell. Très-commun et très-répandu en juin et juillet; se tient en grand nombre sur les jeunes ormes qu’il faut secouer pour le faire partir par essaims. Chenille sur l’orme. 138. G. Minutant». H. Se rencontre fréquemment parmi les buissons et dans les bois en juin et juillet. Louvain, Bruxelles, Liège. 139. G. Excœcana. F R. H S. Fig. 363. Rare ; en juillet sur les saules qui entourent les prai¬ ries. Louvain, Bruxelles. 140. G. Albersana. H. Observé en petit nombre par feu M. Melis et M. Àn- dries, aux environs de Bruxelles, volant en juin sur- une haie d’aubépine. 141. G. Rltediana. L. Tr. Très-rare; vole isolément en mai et juin sur les fleurs dans les lieux secs, Louvain et Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 142. €t. CtrapItoIUIiana. Guén. DORMAYANA. Dup. En juillet et août sur les troncs des chênes au bois deMeerdael; peu commun. 145. €t. Tenebrosaiia. F. V. R (a). Peu commun; vole avec l’Ulicana en juin et juillet. Louvain. Chenille sur pisaille. 144. Ct. Ulicana. Guén. ZACHANA. H. Très-répandu;, vole avec vivacité en mai et juin le long des routes où croît la tanaisie; varie beaucoup pour l’intensité de la couleur. Chenille en mai sur Yartemisia abrotanum. 145. etruneriana. H S. Observé à Louvain le 16 juin 1847 par M. Colbeau. 146. Ct. Caligiiiosana. Tr. Yole avec l’Ulicana dans les endroits couverts d’orties. Louvain et Bruxelles. 147. et. Incisana. F. V. R.; H S (b). Observé à Bruxelles par M. Fologne. Vole au coucher du soleil^ dans des lieux plantés de chêne. Juillet. [a) G. Cfermarana. H. Verz. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. (b) G. Janthinana. Dup. du nord de la France d’après Dupon- chel. 3S ANNALES G. EPHIPPIPHORA. Dup. 148. E. Argyrana. Zell. (a). Commun en mai sur les troncs de chêne dans les bois d’Heverlé et de Berthem. 149. E. Composant». F. Dup. Yole avec rapidité sur les prairies à l’ardeur du soleil; commun et très-répandu en mai. juin, puis en juillet et août. 150. E. Redftniitana. Guén. Observé un exemplaire le 8 juin 1851 aux environs de Louvain. 151. E. Pactolana. Kuhlw. (6). Un seul exemplaire a été observé près de Louvain par M. Colbeau le 25 mai 1847. La chenille vit entre les fissures du pinus abies. 152. E. Schrankiana. Fr. DORSANA o* et LODERANA $. Dup. Observé en grand nombre en avril 1856 sur les troncs de frêne et de hêtre aux environs de Louvain; se trouve aussi à Bruxelles. ♦ Chenille sur Y orobus niger. ’a) E. Lathyrana. Tr. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. (b) E. Coniferana. Sax. Ratz. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. UE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 89 155. £. Cosniopliorana. Tr. En très-petit nombre au printemps dans les sapi¬ nières du bois d’Heverlé. Chenille sur le pin sylvestre (pinus abies). 154. E. Sçopariana. HS. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Yole en avril et mai sur le spartium scoparium. 155. E. Plumbatana. Zell. Vole en avril et mai autour des sapins comme le Nanana, Louvain, rare. 156. E. Juiigfana. L. Rare; observé à Bruxelles par M. Chtarlier en mai et par M. Donckier à Liège. Yole sur les champs et sur les bandes de gazon dans les campagnes. 157. E. Petivcrana. L. Très-répandu ; vole rapidement à l’ardeur du soleil le long des chemins sur les broussailles et dans les clai¬ rières des bois, autour des buissons de noisetier. Juin et juillet. 158. E. PolHana. W. V. ALPINANA. Tr. Sur les broussailles avecle Petiverana en Brabant et à Liège. Peu rare. G. PHOXOPTERYX. Tr. Curt. Dup . 159. P. Eanceolana. H. Très-commun en mai, juin, juillet et août sur les 90 ANNALES prairies marécageuses ; varie prodigieusement pour la teinte et les taches. 160. P. Flnctigerama. T. v. R. CRENANA. Dup. Observé à Louvain dans une oseraie le 21 mai 1858. 161. P. Siculana. H. Très-commun en avril et mai, puis en juillet et août dans les bois taillis. Chenille sur le nerprun bourdaine; se chrysalide au printemps après avoir passé l’hiver. 162. P. Aamana L. HARPANA. H. Rare; vole au printemps dans les bois taillis, dans le Brabant et à Liège. Chenille sur le tremble; passe l’hiver et se métamor¬ phose au printemps. 163. P. Acliatana. W. V. Se trouve partout en juillet sur les haies ; très-com¬ mun. 164. P. ÏVacvana. H. Assez commun dans les bois taillis des environs de Louvain en juillet, ainsi qu’à Bruxelles et à Liège. Chenille sur le vaccinium vitis idea et le vaccinium myrtillus. 165. P. Cwspidaaia. Tr. Pas très-rare; en mai dans une oseraie à Egenhoven lez-Louvain. Observé aussi à Duffel et à Liège. DE LA SOCIÉTÉ EiNTOMOLOGlQUE BELGE. 91 160. P. Uecana. H. En mai et juin dans les éclaircies des bois remplies de bruyères; très-répandu. 167. P. Ericctana. Zell. FLEXULANA. Dup. En petit nombre aux environs de Bruxelles, en juil¬ let. Chenille sur le bouleau. 168. P. Ptsguicana. L. Commun en avril et mai, puis, en juin et juillet dans les mêmes localités que l’Uncana; très-répandu. 169. P. fJpupana. Tr. En mai et juin le long des routes et à la lisière du bois de Berthem sur les buissons de prunellier. Rare. 170. P. IlitterfiaclteriREia. W. V. Assez commun en mai et juin dans les bois taillis. Brabant et Liège. Chenille sur le chêne. 171. P. Lumlana, F. BADIANA. W. V. Tr. Rare ; vole en mai puis en juillet dans les bois taillis. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille sur le chêne. 172. P. Derasana. H. Se rencontre isolément en mai et juin dans les endroits plantés d’aunes, dans le Brabant et à Liège. 175. P. Myrtillana. Tr. Rare; en juin et juillet dans les endroits remplis de bruyères. Observé à Bruxelles par feu M. Melis. ANNALES 92 G. TERAS. Tr. Dup. 174. T. F. Assez répandu mais peu commun en août; il faut battre les buissons à la lisière des bois. Louvain, Bruxelles, Liège. Var. Emargana, F. Assez rare. 175. T. Coiitamiiaana. H. (a). Espèce locale ; environs de Bruxelles en juillet et août; rare. Chenille sur le poirier sauvage et le prunellier. Var. Ciliana, H. Plus commun à Bruxelles que l’espèce type; pris une seule fois à Louvain le long d’un verger. 176. T. Crfstana. W. V. Observé une seule fois à Dave près de Namur le 15 août, dans un ravin humide; varie beaucoup. M. Fologne l’a aussi rencontré, mais rarement, en 1857 aux environs de Bruxelles en octobre et janvier. 177. T. Scabrana. W. V. II. (6). Peu répandu; en avril et août dans les bois où abon¬ dent le bouleau et le noisetier. Louvain, Bruxelles, Liège. Varie beaucoup. Chenille sur le saule à feuilles velues. (a) T. Umbrana H. 59. Des environs de Trêves d’après M. de Hym- men. {b) T. Sparsana W. V. Des envions de Trêves d'après. M. de Hym- men et de la Hollande d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 93 178. T. JM ix fana. H. Rare, en septembre et octobre. Observé aux environs de Bruxelles par feu M. Melis. Chenille sur la verge d’or ( solidago virgaurea). 179. T. Apiciana. H. 87. En automne à Boitsfort et à Groenendael; assez commun. 180. T. Favillaceaifca. H. Très-commun certaines années depuis juillet jusqu’en septembre dans les bois taillis. Varie beaucoup pour la taille et la couleur. Var. Lividana, Tr. Assez commun; mêmes endroits que l’espèce type. 181. T. Sclialleriama. L. Mêmes endroits que le Comparana ; observé à Lou¬ vain fin juillet. Chenille sur le symphitum officinale. 182. T. Erufaua. H. S. Un exemplaire a été observé à Bruxelles par feu M. Crickx. 183. T. Proteana. Guén. C’est avec raison que M. Guénée a donné à cette espèce le nom de Proteana, car elle varie à l’infini; aussi a-t’-elle été décrite et figurée sous une foule de noms différents; les variétés qu’on rencontre le plus ordinai¬ rement sont celles que Duponchel a décrites et figurées sous les noms de Ferrugana et Tripuncta ; on les 94 ANNALES trouve en grand nombre clans les bois et les parcs ; les individus qu’on trouve au printemps ont hiverné. Chenille sur bouleau, plus rarement sur le tremble, le chêne, l’aune, le framboisier et le poirier. 484. T. Bracliiaiaa. Frey. Quelques exemplaires ont été rencontrés en juillet sur un buisson de chêne aux environs de Louvain. 185. T. SI u fana. H. 427. En automne à Boitsfort et Groenendael; vole avec l’Apiceana. 186. T. Comparai!», H. Assez répandu mais peu commun; se tient en août dans les buissons d’ormes et de ronces le long des che¬ mins. Chenille sur le comarum palustre. 487. T. Ferinufana. Dup. Observé aux environs de Namur par MM. Tennstedt et Colbeau en août; rare et peu répandu. 488. T. AMidgaardana. F. Commun en août et septembre dans les jardins et sur les haies. Chenille sur le bouleau, le noisetier, l’orme et les arbres fruitiers. Var. Asperana, F. On trouve quelquefois cette variété accouplée avec l’espèce type. 489. T. Jfyctemerana. H. 240. Trouvé aux environs de Liège par M. Donckier. DE L\ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 5 490. T. Bipsiana. W. V. Observé une seule fois à Louvain en été. Chenille sur le pommier sauvage, le bouleau et le vaccinium vitis idœa. 491. X. Parisiana. Guén.^ Aussi commun que le Boscana ; on le voif voler en automne dans les jardins, les promenades, les bois et même en pleine rue. Chenille sur l’orme 492. T. Asperana. W. V. SQUAMANA. Dup. PlusrépanduqueleLitterana;au printemps et surtout en automne dans les mêmes localités. Chenille sur le chêne. 195. X. Literana. L. En petit nombre au printemps et en août dans les bois de chêne. Brabant. Chenille sur le chêne. 194. X. Boscana. F. Très-commun sur le tronc des ormes en juin et juillet. Chenille sur l’orme. G. COCHYLIS. Tr . Dup . Curt . 495. C. Smeatlimaniiiiaiia. F. Yole en petit nombre dans les endroits secs et mon- tueux, parmi les génets en mai, puis en juillet et août. Brabant et Liège, üü ANNALES 496. C. Tiselierana. Tr. SUDANA Dup. (a). En mai et juin dans les prairies et dans les endroits humides aux environs de Louvain. 197. C. Nlussclielîana. Tr. Endroits humides et herbus en juin, juillet et août près de Louvain; peu commun. 498. C. Uipsaceana. H. S. Collines sèches et arides près de Namur; observé par MM. Colbeau et Fologne le 5 août 1856. Vole dans les endroits où croît le dipsacus sylvestris. Î99. C. Ëjpilina^Ba. Zell. Rare et peu répandu ; observé à Louvain en mai et juillet dans les endroits secs et découverts au bois d’Héverlé. 200. C. Ruliellana. H.; Tin. CILÏELLA. H. 4 80. Observé en juillet par M. Colbeau à Laroche. Vole sur les prés secs des montagnes. 204. C. Meyileniaua. II, S.; Koll. Observé un exemplaire à Héverlé lez-Louvain le 9 mai 1844. 202. C. ltoaerana. Frôi. AMBIGUELLA. II. 155. (Tin.) En mai et juin dans les bois et les prairies; rare. Brabant et Liège. Chenille sur les vignes et la rose sauvage (rosa canina ). [a) C. Kinder manniana. Tr. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 205. C. Angustana. H.; Tr. Commun sur les prairies et dans les lieux humides couverts d’herbages ainsi que dans les bois. Mai et juin, juillet et août; très-répandu. Chenille sur le saule marceau. 204. C. Servillana. Dup. Rare; quelques exemplaires ont été pris à Louvain dans les hautes herbes humides et sur les prairies. Pa¬ raît en mai. 205. C. Dubitana. H. Prairies humides et lisières des bois sur le noisetier; mai et juin, juillet et août. Assez répandu, mais peu fréquent. 200. C. Carneana. Guén. "Observé une seule fois à la fin de mai 1850 aux en¬ virons de Louvain au bois de Linden. IKr iUlï/ïfOA K ; .dO'tâl' » eiOjj JO isOÎJ j)‘JOu 207. C. Hfaimiana. Fr. R. Observé un exemplaire le 25 mai 1848 dans une prairie près de Louvain; Yole en mai et en juillet. 208. C. HuinidasBa. F. V. R.; R. Observé à Louvain le 28 juin 1850 dans de hautes herbes. M. Fologne l’a aussi pris à Bruxelles. Yole dans des endroits où abonde Yeupatorium can- nabinum . 209. C. Sclii*eibei*siana. Frol. ; H. Observé abondamment en mai et juin 1845 et 1847, 7 98 ANNALES sur une haie d’ormes à Louvain; espèce tout à fait locale. 210. C. Reliquat! a. H. Z. PERMIXTANA H. 75. Assez répandu sans être commun; vole à l’ardeur du soleil dans les clairières des bois autour des buissons en avril, mai et juin. TINEIDÆ Z. I. CR AMBINAE. A. Crambina. G. GHILO. Ti\ 1. C. Forflcellus. Thbg. Dup. ♦ Rare; se trouve dans les endroits marécageux, au bord des étangs et des fossés. Bruxelles, Louvain. Mai et juin. Chenille dans les tiges des carex et du poa aquatica. 2. F. Ulucronellus. Scop. Dup. Rare; mêmes endroits que le précédent, juillet et août. Bruxelles, Louvain. Chenille dans l’intérieur des plantes aquatiques. G. CRAMBUS. F.Lalr.;Dup. 3. C. Ensigerellu». H.; Tr.; Dup. Pas rare dans les bruyères de la Campine Limbour- geoise, en juillet et août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 99 4. C. Dumetellus. H. 389, 390; Dup. Peu commun ; observé quelques exemplaires sur une prairie à la mi-juin, aux environs de Louvain; il volait avec le Pratellus. 3. C. Pratellus. L.; H. 401 ; Dup. Très-commun et très-répandu dans toute la belle saison, surtout sur les prairies. 6. C. Pascuellus. L.; H.; Dup. Très-répandu ; vole en grand nombre dans les en¬ droits hnmides et herbus, les clairières des bois hu¬ mides et sur les prairies. 7. C. Adippellus. Tr.; Dup. SILVELLUS. H. Rare ; un exemplaire a été observé à Bruxelles le 8 juin 1855. Yole sur les prairies humides. 8. C. Hortuellus. H.; Dup. Très-commun et répandu partout en juin et juillet. Chenille en mars sous la mousse épaisse qui croît sous les pierres. Var . Cespitella, H. 45. Peu rare. 9. C. Rorellus. L. Dup. CHRYSONUCHELLA. H. 43. Rare; observé en CondrozparM. de Selys ; prairies sèches. 10. C. Chrysonuchelliig. Scop. Dup. CAMPELLA. H. Assez commun sur les collines sèches en mai et juin. Bruxelles, Louvain, Liège. 11. C. Falsellus. W. V.; H.; Dup. Peu commun; juin, juillet, août et septembre dans 100 ANNALES les endroits herbus des bois et dans les jardins. Bruxelles, Louvain, etc. La chenille hiverne ; elle vit en société dans des gale¬ ries pratiquées dans les mousses. 12. C. Verelliig. Zell.; H. S. Observé un exemplaire en juillet aux environs de Louvain. 13. C. Pinetellus. Clerck.; Dup. pi. 271. 3. CONCHELLA. H. 38. Assez commun certaines années dans les sapinières en juin et juillet. Bruxelles, Louvain. 14. C. Myellus. H.; CONCHELLÜS. Dup. pl. 271. 5. a. b. Moins répandu que le précédent ; vole avec celui-ci à la même époque, Bruxelles, Louvain. La chenille vit isolément dans des galeries sous les mousses. 15. C. Mytilellus. IL; Dup. Rare; observé en juin 1851 près de Namur par M. Colbeau. 16. C. Margaritellus. H.; Dup. Vole en petit nombre en juillet dans les endroits ma¬ récageux et dans les bois humides; très-répandu. 17. C. Viilgidelliis. H.; Dup. Observé un exemplaire en août 1857 dans les bruyères de la Campine. Chenille sur le carex arenaria et le gnaphalium dioi - cum. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 18. C. Gueneellug. Dup. Observé en août dans les bruyères de la Campine. Rare. 19. C. Fascelinellus. H.; Dup. Rare; Campine Limbourgeoise en août. 20. C. Culmellus. L.; Dup. STRAM1NELLA. H. Très-abondant dans les endroits humides, sur les prairies et dans les clairières des bois; en juin, juillet et août. 21. C. Inquinatellus. W. V.; H.; Dup. Commun dans les champs de luzerne et dans les lieux secs et découverts ; en août. 22. €. Angulatellus. Dup. IMMISTELLA. H. Abondant dans les endroits secs et herbus, en août. 23. C. Tristellus. W. V. Très-commun et répandu partout; vole en juillet et août dans tous les endroits secs et herbus. Varie beaucoup. 24. C. Selasellns. H.; Dup. Observé un exemplaire à Louvain, volant avec le Tristellus. 25. C. Perlellus. Scop.; H.; Dup. Commun et répandu dans les bois humides et sur les prairies, en juin et juillet. Var. A. Radiis fuscis, Guén. Assez commun. 102 ANNALES 26. C. liUhargyrellus. H.; Dup. Assez commun en août dans les bruyères de la Cam- pine Limbourgeoise. G. EUDOREA. Curt .; Stph.; Dup.; Zetl. 27. E. Dubftella. Dup. PYRALELLA. H. Moins commun que l’Ambiguella ; en juin dans les broussailles et les lieux secs et élevés. 28. E. Atnbiguella. Dup. Excessivement commun et très-répandu; on le trouve en grand nombre en juin et juillet, appliqué contre le tronc des arbres dans les bois, les parcs, les prome¬ nades ; varie beaucoup pour la netteté du dessin et le foncé de la couleur. 29. E. Mercurella. L. CRATÆGELLA. H. Aussi commun que l’Ambiguella et répandu partout; en juin et juillet contre les troncs des arbres, surtout contre les sapins. 30. E. Vandaliella. H. S. Observé deux exemplaices aux environs de Louvain sur des troncs de frêne. B. Galleria. G. GALLERIA. F.; Latr.; Tr.; Dup. 31. €2. Cerella. L.; Dup.; H. Commun en avril et août dans les endroits voisins des ruches. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 Chenille en juin dans les ruches où elle se nourrit de la cire ; elle vit dans des galeries. G. APHONIA. H ; Zell. 32. A. Colonella. L.; H.;Dup. Commun et très-répandu; en mai, juin et juillet dans les campagnes, les jardins et les habitations. Chenille en automne dans le nid du Bombus Lapi- darius. G. MELISSOBLAPTES. Zell. 35. M. Anellus. W. V.; Dup. SOCIELLA. H. Rare; observé dans les dunes à Ostende en août 1857 par M. Fologne. Chenille dans le nid du Bombus terrestris. ..qjjCJ j.îî .ftÎKaaftVdti .À G. ACHROEA. H . 34. A. Alveariella. F. Obtenu d’éclosion en juillet et août. Louvain. Chenille dans les ruches des abeilles en juin. C. Phycideæ. G. ANERASTIA. H . 35. A. Ijotella. H. Dup. Rare; observé en Campine en août 1852 par M. Tennstedt dans les bruyères; pris à Louvain, le 4 juillet 1858. 104 ANNALES G. EPHESTIÀ. Guén. 36. E. Elutella. H.; Dup. Très-commun et répandu partout; bois, jardins et habitations, en juin et juillet. Chenille en automne dans l’intérieur des maisons ; elle attaque aussi les collections d’insectes. G. HOMEOSOMA. Curt. 37. H. Nimbella. Dup. Zell. NEBULELLA. Dup. Peu répandu ; observé quelques exemplaires le 25 juin à Linden près de Louvain, dans un lieu sec et couvert de genêts. G. ACROBASIS. Zell. 58. A. Obtusella. H.; Dup. Rare; observé à Liège par M. Donckier en juin. Chenille sur le bouleau. 39. A. Consociella. H. Dup. é***y****&£&^ Mêmes endroits et époques que le Tumidella , en Brabant, à Liège, etc. Peu rare. Chenille en juin sur le chêne, dans un tuyau de soie attaché le long des branches extérieures. 40. A. Tumidella. Tr.;Dup. VERRUCELLA. H. Très-commun en juillet et août dans les bois taillis, en Brabant, à Liège, etc. Chenille en juin sur le chêne, dans un tuyau de soie attaché le long des branches extérieures. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 4L A. Kubrotibiella. Mu. Dup. Un exemplaire a été observé à Liège par M. Donc- kier-Huart. Vole en juillet et août. Louvain. G. MYELOIS. H. 42. M. Cribrella. F.; H.; Dup. Rare et peu répandu ; n’a encore été observé que par MM. de Selys et Donckier, à Liège, Huy et Long- champs, en juin. v Voltige vers la mi-juin dans les lieux secs où crois¬ sent des chardons à tiges élevées. Chenille dans l’intérieur des tiges des jeunes char¬ dons où elle passe l’hiver, pour s’y chrysalider vers la fin d’avril de l’année suivante. 45. M. Suavella. Tr. Dup. Peu répandu et rare ; en juillet et août à la lisière des bois et sur les haies. Chenille en mai sur le prunellier et le nerprun. 44. JH. Epelydella. F. V. R. Observé un exemplaire en été à Louvain, à la lisière du bois d’Héverlé. Chenille en juillet sur le prunellier. .11 . ALJJ.Ufd .) 45. J?I. Grossulariella. Tr. Observé à Louvain le 22 avril 1850 dans un jardin. Chenille en juin entre les feuilles réunies du Ribes rubrum ; se nourrit des fruits à demi-mûrs. 106 ANNALES G. HYPOCHALCIA. H. 46. II. Altenella. W. V. Dup. ALNEELLA. H. Commun certaines années en juin dans les oseraies et sur les prairies. Bruxelles, Louvain, Liêgë, Ar¬ dennes. G. NEPHOPTERYX. H. f{ ! i { 4 v i 4 ' ’ î 'î '<1 & V}¥ 5 lrï * ' a. Dioryctria. H. 47. X. Abietella. W. V. H. DECURIELLA. H. Rare; dans les sapinières en juillet. Louvain, Bruxelles. La chenille vit entre l’écorce et l’aubier du pin syl¬ vestre et dans les cônes du sapin. b . Nephopteryx. H. 48. X. Roborella. W. V. Dup. SPIC1CELLA. H. Assez commun en juillet dans les bois de chênes à Bruxelles, Louvain et à Liège. Chenille dans un tuyau de soie sur le chêne en mai. 49. X. Rbenella. Zinck.: F. V. R. PALUMBELLA. H. Rare; Louvain et Bruxelles en juin. Chenille en septembre sur le saule et le peuplier entre des feuilles réunies. c. Selegia. H. 50. S. Arjçyrclla. W. V.; Dup. Peu rare dans les bruyères de la Campine en juillet et août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 G. PEMPELIA. H . a. Eurodope. 51. P. Camélia. L.; H.; Dup. Endroits secs et élevés ; commun à Louvain en juil¬ let et août. Bruxelles, Liège, Ardennes, etc. Far. Sanguinella, H. On la trouve avec l’espèce type. b . Pempelia. H. 52. P. Ornatella. W. V. Dup. CRIPTELLA. H. Commun et répandu dans le Brabant, Liège, etc., en juin et juillet sur les collines sèches exposées au soleil. 53. P. Adornafella. Tr.; Dup. Peu répandu; observé rarement à Louvain en juin et juillet. Yole avec l’Ornatella. 54. P. Perfluella. Zinck.; H. S.; DIBAPHIELLA. Dup. Assez commun dans le Brabant et à Liège en juin et en juillet ; vole parmi les buissons d’orme dans les lieux secs et sur les haies. c. Salabria. H. 55. S>. Paluinbelia. Dup. ALBARIELA. F. v. R. Bare; vole en août dans les endroits secs couverts de bruyères, Louvain, Bruxelles. 108 ANNALES TINEACEÆ. G. EXAPATE. //. 1. E. Salfcella. H. Yole au soleil autour des arbres dans les bois, en mars et avril. La femelle, très-rare, n’a que des moi¬ gnons d’ailes. Chenille entre les feuilles du saule marceau. 2. E. Gelatella. H. Rare et peu répandu ; en février et novembre dans les vergers; femelle aptère. Obtenu d’éclosion par M. Donckier, à la fin de no¬ vembre 1856 de chrysalides trouvées à la fin de l’été sous une vieille écorce d’abricotier dans son jardin. Chenille en été sur les saules, le cerfeuil sauvage et sur les arbres fruitiers. G. CHIMABACHE. H . 3. C. Plirysanella. Schr. Le mâle est très-commun et répandu ; il vole en plein soleil dans les drèves et les clairières des bois, en octobre et novembre; la femelle, qui n’a que des moi¬ gnons d’ailes, est très-rare. 4. CJ. Eagella. F. Très-commun en avril sur le tronc des arbres dans DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 les bois, principalement sur les hêtres. Varie pour la teinte et la taille; certains individus font passage à la variété Dormoyella. La chenille vit sur le chêne, le hêtre, le tremble et le rosier sauvage. Var. Dormoyella, Dup. A la même époque que le Fagella, mais très-rarement. G. SEMIOSCOPIS. H. 5. SI. Avellanella. H. Rare et peu répandu ; sur le tronc des hêtres au bois d’Héverlé en mars. Chenille sur le hêtre. 6. SI. Steinkellnerella. W. V. Sur le tronc des arbres dans les bois en mars et avril; à Louvain, Bruxelles, Hasselt. Peu commun. Chenille sur l’aubépine. G. TALAEPORIA. H . 7. T. Anderreggella. Dup. Malgré que le fourreau de cette espèce soit très-fré¬ quent, on rencontre rarement l’insecte parfait; on l’obtient facilement d’éclosion; juin. Très-répandu. Fourreau sur l’orme, le sapin, le chêne et surtout sur le hêtre dans les grands bois. 8. T. Inconspfcuella. Staint. Vole au printemps dans les bois aux environs de Bruxelles; trouvé d’abord par M. Charlier, puis par d’autres amateurs; fourreau sur l’orme. 110 ANNALES 9. V. Septum. Zell. Se rencontre rarement à l’état parfait ; au printemps le fourreau se trouve contre les troncs du tremble et de l’orme; s’éclot en juin. Louvain et Bruxelles. Assez commun. G. TINEA. L. a. Lampronia. Stph. 10. T. HlaegfiitepuiBctella. Zell. Stph. Bruxelles et Liège ; rare. 11. T. Stellif erella. F. V. R. Bare; obtenu d’éclosion en juillet. Louvain. Fourreau en juin sur l’orme et le châtaignier. 12. T. Prælatella. W. V. A été observé rarement à Bruxelles et à Louvain ; en juin dans les endroits humides. 13. T. Flavimitrella. H. 429. Rare; observé une seule fois à Bruxelles par M. Col- beau. Vole en avril et en juin sur les ronces. b. Incurvaria. Haw. 14. I. Rfasculclla. W. V. Commun et très-répandu en avril et mai ; vole avec vivacité à l’ardeur du soleil dans les clairières des bois et sur les haies. La chenille vit dans un fourreau et se tient cachée sous les feuilles mortes du bouleau et de l’aubépine. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 111 1 5. Z. liiukenii. Lell. Yole au printemps avec le Masculella. Louvain et Bruxelles. 16. I. Koernerfella. Zell. Yole au printemps dans les bois taillis. Bruxelles, Liège et Louvain. 17. I. OElilmaniella. H. 184. Peu répandu ; trouvé aux environs de Bruxelles par M. Fologne; paraît en avril et juin. Chenille sur diverses plantes basses ; on trouve son fourreau au printemps sous les feuilles mortes du peu¬ plier. 18. I. Capitella. L. Commun en mai et juin dans les bois et les jardins. Brabant et Liège. c. Tinea. L. 19. T. Riistlcella. H. Peu répandu en mai et juillet ; vole le soir autour des lumières dans les appartements. Louvain et Bruxelles. La chenille attaque les étoffes de laine. 20. T. Ferruginella. H. Mêmes habitudes que l’espèce précédente; en juin à Bruxelles. 21. T. Fapezella. L. En mai et août dans les habitations; très-répandu. La chenille vit aux dépens des étoffes de laine, des 112 ANNALES fourrures, des plumes et des collections de papillons. 22. T. Clematella. F. REPANDELLA. II Yole isolément vers la mi-août sur les haies. Lou¬ vain, Bruxelles. ^ 25. T. Granella. L. Dans les habitations en mai et août. La chenille est un fléau pour les céréales; elle vit dans un tuyau de soie blanche au milieu de plusieurs grains réunies par des fils ; elle attaque surtout le blé, l’orge et le seigle. 24. T. Iufimella. V. Heyd. GRANELLA. Dup. PI. 89. Fig. 15 et 14. En juillet dans les habitations à Louvain. Chenille sur chêne. 25. T. Emortuella. Zell. Obtenu d’éclosion par M. Breyer. Rare. Chenille dans les bolets. 26. T0 Paraaitella. H. (a). Mêmes endroits et époques que leMediellus; Lou¬ vain, Bruxelles. Chenille dans les champignons des arbres. 27. T. Peilionella. L. En mai et juin dans les habitations. La chenille fait beaucoup de ravages dans les pelle¬ teries qu’elle détruit entièrement; elle vit dans un [a) T. Misella Z.; H S. de la Hollande d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 113 fourreau, et se tient cachée dans les endroits sombres des maisons. 28. T. Crfnella. Tr. En juin et septembre dans les appartements; très- répandu. La chenille vit aux dépens des crins des meubles, où elle cause beaucoup de dégâts. 29. T. Fuscipimctella. Staint. Pas rare à Louvain dans les habitations; en juin et juillet. 50. T. E«apella. H. Peu commun; observé à Louvain et à Bruxelles, en juin. Chenille sur la bardane ( arctium lappà). 51. T. Compfella. H. Espèce locale; peu rare dans les jardins. Louvain, Bruxelles ; mai. 52. T. Herolrtella. F. V. R. Yole isolément, en juin et juillet, autour des buissons d’ormes. Chenille sur le bouleau, le cerisier, le pommier. 55. T. Cerasiella. H. Très-commun ; en juillet et août, dans les jardins plantés de cerisiers et dans les vergers. Chenille en juillet et septembre, sur le prunier, le ce¬ risier et le prunier. 8 ANNALES 114 34. T. Crataegella. L. Commun en juin et juillet sur les haies d’aubépine, aux environs de Louvain. Chenille en mai sur l’aubépine; elle vit en société dans une toile commune où la chrysalide est suspendue la tête en bas. G. PHYGAS. TV. 55. M®. Taorella. W. V. Rare et peu répandu ; observé par M. Tennstedt, en juillet et août, à Namur et en Campine. 50. I®. Vacculella. V. Ileyd.; F. V. R. Rare; observé à Louvain et à Rruxelles dans les habitations. La chenille vit dans le bois pourri. G. MICROPTERYX. TL 37. ïH. Calthella. L. Très-commun, en mai, dans les fleurs du Caltha pa- lustris. Louvain, Rruxelles, etc. Chenille sur le populage (< caltlia palustris). 38. M. ArwaicefiSa. Scop. PODEV1NELLA. Dup. (a). Yole en mai et juin, sur les fleurs dans les endroits herbus. Louvain, Bruxelles. (a) M. Amœnella. Staint., des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 59. M. Anderscliella. F. V. R. Dup.; DEPICTELLA. F. Y. R.; H. S. Pas rare aux environs de Bruxelles ; juin. 40. HI. §pannannella. F.; H.; BONZELELLA. Dup. Commun en avril et mai, dans les clairières des bois; vole autour des buissons à l’ardeur du soleil. Brabant. 41. M. Fastuosella. Zell. Dans les mêmes endroits que le Donzelella, mais plus rarement. Louvain, en avril, mai et juin. 42. M. ClarysolegiScSelBa. KoII. ; Zell.; H. S. Observé rarement, vers la mi-avril, au bois d’Héverlé. 43. H. Amentella. Zell.; IL S. Observé en petit nombre, en avril, au bois d’Héverlé. G. NEMATOPOGON. Zell. 44. ST. Swagnsiierclaniiinella. L. (a). Commun, en mai et juillet, dans lesclairières des bois; très-répandu. 45. HT. Metaxella. H. Beaucoup plus rare que le Swammerdammella. Dans les endroits humides remplis d’herbe, en mai et juin. Louvain, Bruxelles. Duponchel le considère à tort comme étant la fe¬ melle du Swammerdammella. (a) N. Pilulella. H, des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. ANNALES 116 40. W. PaiizcB'elïa. H. Dans les clairières des bois et les parcs, en mai et juin; précède le Swainmerdammella de quelques jours. G. ADELA. Latr. a . Cauchas. Z. 47. A. Filmlella. W. V. Observé rarement à Bruxelles et Louvain, en mai, dans les bois. b . Eutyphia. H. 48. A. Friscliella. L. (a). Pas rare en mai ; dans les fleurs du Caltha paiustris , dans les environs de Louvain et de Bruxelles. v 49. A. KnUzelIa. L. Yole en petit nombre, en mai et juin, autour des buis¬ sons dans les bois taillis. Louvain, Bruxelles. 50. A. Degeerella. L. Commun en mai et juin, dans les bois taillis; vole à l’ardeur du soleil autour des buissons. La chenille vit dans un fourreau sur Yanemone ne- morosa. c. Adela. Latr. 51. A. Reaumurella. L. Yole par essaims, en mai autour des buissons dans {a) E. Tombacinella. F. Y. R., desenvirons de Trêves, d’après M.de Hyramen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 117 les bois taillis, à l’ardeur du soleil, dans toute la Bel¬ gique. G. NEMATOIS. H . 52. HT. ScaMosellus. Tr. Cette espèce, qu’on rencontre rarement en plaine, est très-commune sur les montagnes; elle vole sur les fleurs de scabieuse et antres plantes, à Dinant et Ro- chefort. 55. HT. Cypriacellus. H. Rare et peu répandu ; observé aux environs de Lou¬ vain, sur un coteau aride couvert de bruyère, au mois d’août. 54. HT. Scliilfferiiiullcrellus. W. V. Rare dans les collections; vole à l’ardeur du soleil, dans les endroits secs et découverts, sur le marrubium vulgare et autres fleurs. Bruxelles. 55. BT. Minimellus. W. V. (a). Rare et peu répandu; un exemplaire a été pris par M. de Selys, et un autre par M. Colbeau, à Narnur, le o août. G. EUPLOCAMUS. Latr. Scardia. Tr. 56. E. Choragellus. L. MEDIELLIÎS. Dup. En mai et juin, aux environs de Bruxelles, dans le [a) F. Inauratellus . Parr. F. Y. R.; des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. us ANNALES voisinage des arbres sur lesquels croissent des bolets. Chenille depuis l’automne jusqu’au printemps dans les champignons du saule, du tilleul et du chêne. G. PLUTELLA. Schrk. a. Flutella. 57. P. 3Lyla*telia. L. Très-commun partout, en mai et juin, puis en août et jusqu’en novembre. La chenille vit sur différents arbrisseaux, mais principalement sur le ionicera xylosteum , et sur un grand nombre de plantes potagères, dans un tissu à la face inférieure des feuilles. 58. P. Porrectella. L. On le trouve,. en mai et juin, puis en juillet et août, dans tous les jardins où croît la plante dont la chenille se nourrit. Chenille sur différentes espèces de juliennes, et sur Yhesperis mcitronalis, plante qu’on rencontre dans un grand nombre de jardins d’agrément; elle y vit, en mars et avril, dans les feuilles du centre de cette plante. b. Harpipteryx. Tr. 59. P. Vittella. L. Se cache entre les fissures des troncs d’orme et pa¬ raît en juillet. Louvain, Bruxelles. Cette espèce varie pour la correction du dessin» Chenille sur le sisymbrium sophia , plante qui croît sur les décombres et aux bords des chemins. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 119 GO. P. fflssella. H. On trouve le papillon depuis juillet jusqu’en novem¬ bre dans les bois taillis, mais principalement en oc¬ tobre et novembre dans les sapinières ; il varie énor¬ mément et plusieurs de ses variétés remarquables ont été figurées par Hubner comme formant des espèces distinctes. Louvain, Bruxelles, Liège, etc. La chenille vit sur le chêne; sa coque est d’un blanc verdâtre en forme de nacelle. 61. P. Costella. F.; H. Yole parmi les buissons de chêne, en juillet et août, à Louvain, Bruxelles. Chenille, en juin, sur le hêtre et le charme, entre des feuilles réunies; coque en forme de nacelle. 62. P. Sylveila. L.; H. Yole dans les taillis de chêne depuis juillet jusqu’en octobre; peu rare à Louvain, Bruxelles, Liège, Cam- pine. Chenille sur le chêne. 65. P. Antennella. W. V. Observé à Liège, en juillet et août, parM. Donckier ; vole dans les endroits secs. Chenille sur le chêne. 64. P. Nemorella. L. On le trouve rarement aux environs de Bruxelles ; apparaît en juillet. Chenille sur les lonicera periclymenum et capri fo¬ lium . 120 ANNALES 05. P. Harpella. H. Dans les bois taillis et les jardins en juillet et août. Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille, en mai, sur les lonicera xylosteum et peri- ciymenum . 00. P. Scabrella. L. (a). Observé une seule fois à Liège par M. Deltour, en juillet, puis à Bruxelles par M. Fologne. Chenille sur le prunier, domestique et sur d’autres arbres fruitiers. c. Theristis. H. 07. P. Cuit relia. H. Trouvé aux environs de Liège, par M. Donckier- lluart; paraît en septembre. Bare. La chenille vit en juin, en société de deux ou trois individus seulement, sous une toile spacieuse sur le fu¬ sain (evonymus europœus ). G. YPSOLOPHUS. F. a. Sophronia. H. 08. Y. Semicostellus. II. Trouvé une seule fois à Louvain, par M. Tennstedt, à la lisière d’une sapinière. b. Ypsolophus. F. 09. P. Marginellus. F. Observé deux exemplaires, le 16 août 1856, dans les [a) H. Asperella. L. H., des environs de Trêves, d’après M. de Hyrnmen. DE LA SOCIÉTÉ ENÏ0M0L0G1QIË BELGE. 121 bruyères de la Campine limbourgeoise, ou croit le ge¬ névrier. Chenille sur le genévrier. 70. P. 4juadpîi»elluis. F. V. R. En juillet, dans un endroit couvert de broussailles, à Louvain. Espèce locale. 71. P. Faseiellus. H. Yole en mai et juin, principalement sur le prunier épineux. Louvain, Bruxelles. Chenille en septembre, sur le prunus spinosa , dans une feuille roulée. 72. P. Pstulelliis. F. Dans les bois taillis, en mai et juin, en même temps que le Fasciellus. Louvain, Bruxelles. Chenille sur le bouleau. c Megacraspedus. Zell. 75. P. Striatellus. F.; IL; W. V. (a). Trouvé en petit nombre, les 23 et 28 juillet 1848, dans une sapinière aux environs de Louvain. G. ANCHINIA. H . Ploreeta. H. 74. A. Bicostella. L. Commun en mai dans les clairières des bois, à Lou¬ vain, Bruxelles, etc. [a) AncMnia Pyropella. W. V.; H. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. A. Rostrella. H. de la Hollande, d’après M. De Graaf. 122 ANNALES G. HARPELLA. Schrk. 75. IS. Majorent». H. En juillet et août, dans des endroits exposés au so¬ leil, à Louvain, Liège, Bruxelles, etc. La chenille vit, depuis février jusqu’en avril, sous l’é¬ corce du bouleau, de l’aune, du noisetier et du chêne. 76. H. QeolFroyella. L. Dans les clairières des bois taillis, en juin. Liège et Nivelles. Rare. 77. M. Bracteella. L. Cette espèce est très-rare dans les collections ; on la trouve, en juin, puis en août, aux environs de Bruxelles et à Tervueren. La chenille vit sous l’écorce du charme dans un léger tissu. G. OECOPHORA. Latr. a. Dasycera. Steph. 78. CE. Oliviella. F. Yole en petit nombre, en juillet, sur des coteaux ex¬ posés au soleil. Louvain, Liège, Bruxelles. b. Stenoptera. Steph. 70. CE. Orbonella. H. Rare et peu répandu; observé, en mai et juin, dans des jardins à Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQEE BELGE. 1 23 c. Oecophora. Latr. 80. CE. Minute lia. L. Assez fréquent, en mai et juin, dans les habitations. 8t. CE. liuctuosella. Dup, Sur le tronc des ormes, en mai. Bruxelles et Lou¬ vain. Commun. 82. CE. liiiridicomella. F. V. R. (a). Observé à Bruxelles par M. Fologne. 83. CE. Procerella. H. Rarement, vers la mi-juillet, sur les troncs des arbres dans les vergers et les bois. Louvain, Bruxelles, 84. CE. Eatreillella. Curt. Wood. Observé à Liège, par M. Donekier. 83. CE. Metzuerella. Tr. Fréquent sur les ormes des boulevards à Bruxelles, en juin; observé à Louvain, en juillet, sur le peuplier d’Italie. Chenille sur le charme, le châtaignier et l’orme. 86. CE. Tinctella. H. Dans les bois taillis, en mai et juin; peu rare dans le Brabant. (æ) O. Leuwenhoehella . L. H., des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. 124 ANNALES 87. CE. Arietella. Zell. Peu commun; observé à Louvain et à Bruxelles en juillet. 88. CE. Elavifrontella. W. V. Ii Peu commun à Bruxelles ; vole en mai et juillet. d. Endrosis. H. 89. CE. fgelioISsiella. F. ; H. (a). Commun dans les habitations à toutes les époques de l’année; très-répandu. La chenille vit dans les champignons, dans le bois pourri, la farine, le papier, et se tient cachée dans les coins obscurs des maisons. e. Scythris. H. 90. CE. Elavicaput. Iiaw.; AURÏFRONTELLA Dup. Yole en mai et juin, en petit nombre, sur les haies d’aubépine. Louvain et Bruxelles. 91. CE. Inspersella. II. Obtenu d’éclosion, en juillet 1857, des chenilles trou¬ vées en mai sur l’épilobe à Groenendael. 92. CE. Triguttella. Dup. F. Y. R. Observé à Liège, par M. Donckier. 93. CE. Cltenopodiella. H. TRISTELLA. Dup. Observé à Louvain le 5 août 1857 dans un jardin; Bruxelles et Liège; reparaît en octobre. (a) S. Laminella. W. V.; H. de la Hollande, d’après M. De Graaf, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1“25 Chenille sur le bouleau et Yatriplex hortensis. 94. €E. Fulvigvittelta. F, V. R. Observé à Bruxelles, par M. Fologne. 95. CE. Torquatella. Lien. Zell. Rare; observé un couple, le 5 août, au bois cTHeverlé dans le taillis. f. Prays. H. 96. «E. Mouflfctella. L. ; PEDISEQUELLA. H. Rare; à Louvain et à Liège, commencement de juillet. Chenille sur Yacer campestris, 97. (E. Kindermasiniella. Metz. Observé rarement, par M. Donckier, dans son jardin. 98. CE. Cœnobitella. H. Assez répandu sans être commun, en juin et juillet, à Bruxelles, Liège et Louvain, dans les jardins et les bois. Chenille sur le frêne. G. OEGOCONIA. H. S. (Non Heydenreich). 99. OE. ^nadripuncta. H. S. Un seul exemplaire a été observé à Louvain, le 17 juillet 1847, par M. Colbeau. G. YPONOMEUTA. Lalr. 100. Y. Sedella. Tr. En mai et août; peu commun. Louvain, Bruxelles. 126 ANNALES La chenille vit en commun sous une toile entre les tiges et les feuilles du sednm telephium. 101. Y. Plumbella. F. Pas commun; en août. Bruxelles, Namur, Louvain, sur des buissons le long des routes. Chenille sur le rhamnus frangula et autres arbustes plantés en haie. 102. Y. Fadella. L. IL 593, 594. VARIABILIS. Zell. Très-commun et très-répandu, en août. Chenille sur les arbres fruitiers, le fusain et le pru¬ nier sauvage, d’après Duponchel ; sur le prunier seule¬ ment, d’après Guénée. Var . A. H. 395. Entièrement plombée. 103. Y. F»ofella. H. En juin et septembre. Observée à Liège, par VL Donckier-Huart. Chenille sur le prunellier et le saule blanc. 104. Y. fflnltaella. F. V. R. Zelî. En juillet; très-commun certaines années. Louvain et Longchamps. Chenille sur le pommier, d’après Guénée et Herrich Schaeffer. 105. Y. CoffBiaèella. Tr. CAGNAGELLA. IL 591 , 392. EYONYMI. Zell. Commun et très-répandu, juillet. La chenille vit sur le fusain, le sorbier, l’aubépine et plusieurs arbres fruitiers, d’après Duponchel; sur le fu¬ sain seulement d’après Guénée. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 127 100. TT. Evoiiymella. L.; H. 88. P ADI. Zeli. Commun et répandu en juin et juillet. La chenille vit en crand nombre sous une toile com- cj mime sur le fusain (evomjmus europœus), d’après Du- ponchel, et sur le prunier d’après Guénée. G. PSECADIA. H. 107. ï®. ^expimcteUa. H. Observé à Liège, par M. Donckier-Huart. Rare. 108. S®. EcMelIa. H. (a). Rare et peu répandu; en mai et août. Huy, Dinant. Le papillon se tient appliqué contre le tronc des arbres. Chenille, en juillet et octobre, entre les touffes des fleurs de la vipérine ( echium vulgare). G. DEPRESSARIA. H . 109. 3*. Deiieanetella. H. f Assez répandu mais rare ; dans les bois et les brous¬ sailles, à Louvain, Namur et Bruxelles. Juillet. 110. m. lilturell». w. v. Observé aux environs de Bruxelles, par M. Pologne, juin et juillet. Chenille sur la centaurée (centaurea jacea et nigra). Ht. P. jPallopella. Zcll. Observé en petit nombre dans la Campine limbour- geoise, au mois d’août sur le genévrier. {a) P. Funerella. F. H. de la Hollande, d’après M. de Graaf. 128 ÀNNALRS 1 1 2. ». Atomellrc. W. V. ; H. Observé à Bruxelles, par M. Fologne. Rare. 115. ES. Assimile!!». Tr. Obtenu d’éclosion, en mai 1857, de chenilles trouvées en avril sur le spartium scoparium , aux environs de Louvain; la chenille vit dans l’intérieur des jeunes tiges. S 14. ». Arenclla. W. V. En juillet; commun à Longchamps près de Liège. Chenille sur la centaurée scabieuse, la bardane et le sonchus carolina, entre les feuilles réunies par des fils. 115. ». 9*rop In quel la. Tr.;F. V. R.; Zell. Observé un exemplaire à Louvain, le 27 juillet 1857 116 D. Subpropfnquella. Staint. Commun en Belgique, en juillet et août, dans les jar¬ dins, les habitations et à la lisière des bois. 117. D. Alsti-cemerelia. L. Rare et peu répandu ; Louvain et Rochefort, dans les bois taillis, en août. 118. ». Vacciaiélla. H. Yole communément au printemps dans les champs et à la lisière des bois ; reparaît au mois d’août, mais plus rarement. 111). ». Laterclla. W. V. Commun et répandu dans le Brabant; en juin et juil¬ let, le long des chemins et à la lisière des bois. Chenille en juin sur le bleuet ( centaurea cyanus). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 129 120. U. Cliaracterella. W. V. Au mois d’août; rare. Brabant. La chenille en août entre des feuilles réunies du bou¬ leau et du saule marceau. 421. D. Applanella. F. V. R. CICUTELLA. H. Tr. Dup. Dans les champs et les maisons en août et octobre. Brabant Chenille dans les feuilles réunies de plusieurs ombel- lifères, telles que la ciguë commune, la carotte, Yœgo- podium podagraria et le cerfeuil. 422. D. Pimpiaella. Zel î Observé deux exemplaires le 7 juillet 1855 aux envi¬ rons de Louvain, le long d’un chemin de campagne, sur un buisson d’orme. Chenille sur le pimpinella saxifraga. 123. O. AlMpimctella. H. (a). Observé par M. Colbeau en août 1849 à Bochefort. Chenille en mai sur l’armoise champêtre, entre les feuilles appliquées l’une sur l’autre par des fils, et sur le cliœropkyllum sylvesti'e. 424. D. Hcracleana. Deg.; H. S., fig. 443. Observé à Louvain en mai et juin; peu répandu. Chenille sur Yhéracleum spondylium . 125. ». Pastluacella. F. V. R.; Dup. fig. 4. Bare; observé en été à Longchamps par M. De Selys. , Chenille sur le pastinaca saliva. (a) D. Baucella. W. Y.; des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. 150 ANNALES 120, D. Cepiicell». Pod. (a). Observé à Louvain le 18 avril 1848 par M. Colbeau. G. PHIBÀLOCERA. Stepli. 127. P. Fa$ana. W. V. Très-commun dans les bois en juillet et août ; très- répandu. Chenille en juin sur le hêtre (fagus sylvalica). G. GELECHIA. H. Latr. Tr. a. Nothris. H. 128. G. IiObell». W. V.; II. Pas rare sur les buissons d’aubépine et de prunel¬ lier; se trouve aussi dans les jardins fruitiers; mai et juin. Brabant. 129. G. Sopdidella. II. Yole en juillet dans les endroits secs et arides cou¬ verts de bruyères et de genêts; pas rare à Louvain. b. Gelechia. H. 150. G. Isatoella. F. v. R. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Rare. 151. G. Ciitepell». L. Endtoits secs et herbus en juillet et août. Pas rare. (a) Yolucra Peloritanella. Z. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. DR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. I7>1 132. G. Populclla. L. Très-commun en juillet sur le tronc des peupliers d’Italie; varie beaucoup; très-répandu. Chenille sur le tremble en juin. Var. Tremulella, Dup. On la trouve en même temps que le populella, mais moins communément. 133. G. Veiocella. Tisch; Dup. Observé rarement à Louvain et à Bruxelles, en juin. 4» 134. G. Gailinella. Tisch. Se rencontre rarement dans les endroits remplis de bruyères, en mai aux environs de Louvain, Bruxelles et en Campine. 135. G. Scotinella. Metz. Un exemplaire a été rapporté de la Campine par M. Tennstedt en août 1851. 136. G. Basaltinella. Zell. Se trouve en juillet dans les habitations, peu rare. 137. G. Electella. F. v. R. Observé rarement à Bruxelles par M. Charlier, en juillet. Yole dans les environs des sapinières. 138. G. Iflandella. F. V. R. Yole en juillet et août sur les broussailles dans les lieux élevés, à Louvain et à Namur. 139. G. Pelîella. Tisch. Observé le 5 juillet 1857 aux environs de Louvain dans un endroit sec et élevé, sur le genêt. 52 ANNALES 140. Ci. Alacella. Zell. Rare; dans les jardins avec le Peliella, auquel il res¬ semble beaucoup; juin. Observé à Longchamps par M. De Selys. 141. f^eucatella. L. A LBO - GIN G U L E LL A . Dup. Commun en juillet et août dans les jardins et sur les baies d’aubépine; très-répandu. 142. Ci. Vigeliella. Pier. ^ On le trouve en automne dans les graines desséchées de l’ognon domestique, où la chenille fait sa coque et dont celle-ci se nourrit. Yole aussi en mai. 145. Ci. Terrella. II. Commun depuis juin jusqu’en août dans les endroits herbus et arides; très-répandu. Chenille en juin sur plusieurs espèces de plantes et de graminées, dans des feuilles roulées en cornet. 144. Ci. UiMiudella. Zell. Trouvé par M. Tennstedt en août dans les environs de Rochefort. Rare. 145. Ci. Sencctella. F. v. R. Assez commun en juillet dans les endroits secs à Louvain et à Bruxelles. 146. Ci. Interruptella. H.; Dup. Rare; observé dans une jeune sapinière au bois d’Héverlé le 30 mai ; MM. Donckier-Huart et Fologne, l’ont trouvé à Liège et à Bruxelles. 147. €». Iftissirailella. Tr. Dup. SCAB1DELLA. Zell. Trouvé aux environs de Bruxelles par M. Fologne; DK LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 133 parait en mai dans des endroits plantés de genêts et remplis de bruyères dans les clairières des bois. 148. G. Solutella. F. v. 1t. Pris en Campine par M. Tennstedt au mois d’août; rencontré à Louvain le 6 juillet 1855. \ 149. Q. CAutella. Zell. Observé sur un tronc de peuplier le 11 juillet aux environs de Louvain en même temps que IePinguinella. 150. G. Pinguinella. Tr. Sur le tronc des peupliers d’Italie en juin, juillet et août, en même temps que le populella, mais plus rare¬ ment. Louvain, Bruxelles et Hasselt. Chenille sur le peuplier d’Italie. 151. G. Gibbosella. Zcll. En juillet et août contre les troncs des chênes à Lou¬ vain ; rare. 152. G. Galbanclla. F. v. R.; Zell. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Bare. 155. G. Mltombella. W. V.; II. S.,fïg. 479. Observé à Liège par M. Donckier-Huart dans son jardin. Chenille en mai sur le pommier ; elle y vit à la ma¬ nière des tordeuses dans une feuille repliée en forme de cône. 154. G. Htaineralii. Zell. À été observé rarement dans les bois en août et octobre à Louvain et à Bruxelles. 154 ANNALES 155. G. Fugacella. Zeii. Sur les troncs d’ormes en juin et juillet, aux envi¬ rons de Louvain; peu rare, mais répandu. 156. 6. Kroesnianniella. Mn. Sur les troncs de tremble en juillet au bois de Meer- dael. Peu répandu. 157. G. Proxiniella. II. Commun aux environs de Louvain et de Bruxelles, en mai sur les troncs de chêne dans les bois. Chenille en septembre sur le bouleau. 158. G. Euratella. Tisch. On le rencontre avec le proximella; Louvain, assea rare. 159. G. Trifiarella. Metz. Sur le tronc des hêtres en mai et juin dans les bois des environs de Louvain, ainsi qu’à Bruxelles et à Liège. Chenille en automne dans un tissu entre les feuilles de chêne. 160. G. Aleella. F.; Zell. En petit nombre en mai et juin sur le tronc des arbres dans les bois aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille sur le chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 135 c. Brachmia. H. 16!. G. 'V'orticella. Scop. (a). Peu rare en mai dans les prairies; Bruxelles, Liège, Louvain. Chenille en mai sur le lotus corniculatus et 1 egenista. Var. Cinctella, Dup. On la trouve, mais rarement, avec l’espèce type. 162. G. Umbrosella. ZelL Un exemplaire pris à Louvain en été. 165. G. BîgtiUella. F. v. II. Rencontré à Louvain le 6 juillet 1848. 164. G. Ailiipalpella. H. S. En mai et juin dans les champs et les habitations; Louvain. 165. G. AmtEftyllidelln. H. Peu répandu; vole fin juin. Louvain et Bruxelles , dans les habitations. 166. G. Siniftiflicella. f. v. R. Pris par M. Colbeau à la mi-mai, aux environs de Louvain. 167. Tenelsrella. H. Assez abondant dans certaines prairies ; vole en mai à l’ardeur du soleil. Brabant. [a) G. Bifractella . Metz. Dup. de la Hollande, d’après M. De Graaf. 136 ANNALES 168. G. Inkolorella Zell. Yole sur les prairies en juillet à Louvain; peu com¬ mun . 169. CJ. GerroncSIa. Zell. Trouvé aux environs de Louvain au commencement de juillet sur une haie d’aubépine. 170. G. Segetelln. Zell. (a). On le tronve aux environs de Bruxelles en juillet, dans des endroits herbus. 171. G. Vulgella. \V. V. Vole sur les haies d’aubépine en juillet. Louvain, Bruxelles et Liège ; peu rare. Chenille en mai sur l’aubépine. 172. G. Artemisiella. Tiseh.; F. v. R. Collines arides couvertes de bruyères en juillet et août aux environs de Louvain; peu commun. 175. G. Wanella. II. Dans les jardins en juin et juillet; se tient sous les feuilles des arbres fruitiers qui garnissent 1rs murailles. Chenille sur Y hdianthemum bulgare. ! 74. G. A Bi&icipitella Zell. Observé à Louvain le 21 juillet; M. Donckier l’a éga¬ lement rencontré à Liège et M. Pologne à Bruxelles. Rare. [a) B. Flavillaticella. Z. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 137 175. G. Rigro-vitella. Dup. Yole au mois d’août autour des buissons de chêne dans les bois. Lou\ain et Namur. Rare et peu répandu. 176. G. JViarnaorea. Haw. Rapporté des dunes de Blankenberghe en juin par M. Tennstedt; rare. Observé à Bruxelles par M. Foio> gne. 177. G. ILueulella. H. (a). Pas rare en mai sur le tronc des arbres dans les bois des environs de Louvain et de Bruxelles. 178. €1. Hermamiella F. Isolément en juin et juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain; observé dans un grenier où il y avait des .vieux arbres fruitiers morts sur pied. Chenille en août dans des galeries sur les feuilles de chenopodium bonus- Henricus. 179. G. Ericinella. F. v. R. Yole sur la bruyère à l’ardeur du soleil en juin et juillet, en Campine et aux environs de Bruxelles. Chenille sur Yerica vulgaris en juin. « d. Chelaria. Haw. J 80. G. Gonscriptella. H. Peu répandu ; on le trouve en août à la lisière des bois, à Louvain, Bruxelles et Namur. Chenille sur le noisetier. (a) B. SHjpella. H. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. 138 ANNALES e. Metzneria. Zinck. 18!. Ct. jtfevropterella. F. v. R. Yole au mois d’août dans des endroits arides" aux en¬ virons de Namur, Dinant et Rochefort ; rare. G. ROESLERSTAMMIA. ZelL 182. ». GrauUeHa. Tr.; F. v. R. En mai et juillet dans une oseraie, à Egenlioven, lez Louvain. 183. ». Cariosella. Zcll. (a). Observé le 15 juin, à Rruxelles, par M. Fologne. G. ÆCHMÏA. Tr. 184. A. 'A'IirasoBStella. Scop. Très-commun en juin sur les prairies. Louvain, Rruxelles. 185. A. Ëquitella. Scop. F. v. R. Vole en mai, juin et août; Liège; peu répandu. 180. A. Roeslerstanittiella. Mn. Yole en mai et juin dans le Rrabant ; observé à Lou¬ vain le 2 juin sur un buisson de noisetier. (a) Chrysitella. Z. Erxlebeniella. Z. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. Glyphipteryx. H. Bergstraessella. F.; F. V. R. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. HE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 139 G, TINAGMA. Zell. 187. T. MetalliceSfia Zell. Vole sur les broussailles, en mai, aux environs de Louvain . G. ARGYRESTHIA. H. a. Argyresthia. H. 188. A. B*runiella. L.; H. Très-commun certaines années parmi les buissons de noisetier dans les bois et les parcs, en juin et juillet. Louvain, Rruxelles, Liège Chenille sur le noisetier et le prunellier, dans une feuille roulée en cornet. 189. A. Fagetella. Mor. ; Dup. Vole sur les buissons de hêtre en août; Louvain et Rruxelles. 190. A. Semüestacella. Curt. SPINIELLA. F. v. H. Vole avec leFagetella, à Louvain et à Bruxelles. 191. A. Coiaj ugella. Zell. Observé à Bruxelles par M. Pologne. 192. A. Tetrapotlella. L. En juillet et août, dans les bois; Louvain, Bruxelles, Liège. Chenille sur le sorbier et plusieurs espèces de pru¬ nier. ANNALES J 40 195. A. Sparsella. W. V. En juin, peu répandu, Bruxelles et Liège. 194. A. Qocdartella. L. Commun en juillet et août sur les buissons *de bou¬ leaux et de noisetiers, dans les bois des environs de Louvain, Bruxelles et Liège. Chenille en mai , dans des galeries creusées dans la partie tendre au pied des bouleaux et dans les chatons. 195. A. Brockcella. H. Isolément en juin et juillet, dans les bois de bou¬ leaux à Louvain, Liège, Bruxelles. b. Cedestis. Zell. 196. A. GysselinelBa. F. v. R. Commun dans les sapinières, au bois d’Héverlé, en juin. 197. A. BFarinatella. F. v. R. Yole à la même époque et dans les mêmes localités que le Gysselinella ; beaucoup plus rare. G. OCNEBOSTEMA. Zell. 198. O. PiniarielBa. Zell. Peu commun, en mai, dans les sapinières. Louvain. G. COLEOPHORA. //. (i Ornix . 7V.). a. Metallosetia. Stph. 199. C. May relia. H. tin seul exemplaire a été observé aux environs de DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 141 Bruxelles par feu M. Crickx; un second à Louvain, le 6 juillet, dans de hautes herbes. 200. C. Alcyonifiemnella. Koll. Commun en mai dans les prés humides; Louvain, Bruxelles. Chenille sur la centaurée noire. 201. C. Paripennella. F. v. R. Observé un exemplaire à Louvain. b . PoRRECTARIA. Stpll. 202. C. Hapsella. Zell. Observé deux exemplaires, à Namur, le 15 août 1851 . 205. C. Ornatipemiella. H. Yole en juillet sur des coteaux arides; Louvain, Bruxelles, Liège. 204. C. Lixella. Zell. [a). Coteaux secs et arides, en juillet. Louvain. c. Apista. H Yz 205. C. Albicostella. F. v. R. En mai et juin sur des coteaux arides exposés au so¬ leil; peu répandu. Louvain, Bruxelles. 206. C. Tilfella. Schr. En Brabant et à Liège en juillet. [a) Apista. H. Yz, Partitella Sclilaeg. do la Hollande d’après M. De Graaf. ANNALES 142 Fourreau en juin sur le cerisier, le prunellier, le bouleau et le hêtre; il est noir, corné et en forme de capuchon. 207. C. Aibidella. W. V. Peu commun à Louvain, en juin, dans les endroits plantés de saules. Fourreau en mai sur le saule. 208. C. PalBiatella. Zell. Rare ; obtenu d’éclosion en juin et juillet. Fourreaux trouvés sur le chêne au bois de Berthem au commencement de juin. 209. €. Currucipeimella. F. v. 1t. (a). Rare; observé en juillet sur un coteau aride, près de Louvain, en été. cl. Coleophora. IL 210. C. Niveicosfella. F. V. R. Isolément en mai et juin sur des coteaux arides exposés au soleil. Louvain. 211. C. 91 iituscuf ella. H. S. Rencontré rarement en juin dans les endroits secs et élevés aux environs de Louvain. 212. C. Stratliioiiipeimella. H. Vers la mi-juillet; vole isolément dans les bois. Lou¬ vain. [a) Coleophora Leucapennella. H. des environs de Trêves, d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. On trouve le fourreau sur l’épervière piloselle et sur un grand nombre d’autres plantes; il est d’un soyeux argenté et ressemble au chaton du saule. 213. C. Tlierioclla. Zcll. Coteaux secs et arides couverts de bruyères; en juil¬ let à Louvain. 214. €. ftliirinipeiinella. F. v. R. Commun en mai dans les parties humides des bois. 215. C. Otitæ. Zell. Observé en petit nombre en mai dans une oseraie près de Louvain. 216. C. BleiiicroMella. Scop. Rare; a été observé en août à Namur aux bords de la Meuse et à Liège. Fourreau au printemps sur les arbres fruitiers. 217. C. LariceUa. H. Très-commun en juin sur les mélèzes au bois d’Hé- verlé; très-répandu. Le fourreau, de la forme d'un grain d’avoine, sur le melèze en mai. 218. C. Coracipennella. II. Peu répandu, en juillet dans les bois. Louvain, Bruxelles. Le fourreau en mai et juin sur le hêtre et le bouleau. 219. V. Fuscedinella Zell. En juin et juillet dans les plantations d’aunes et dans les jardins fruitiers. Louvain. ANNALES 1 14 Fourreau en mai dans les mêmes endroits et sur les mêmes arbres. 220. C. «H'MtelI». Zell. En juillet dans les oseraies. Louvain. Fourreau en mai et juin dans les mêmes localités. 221. C. lBîii«Sei*eIla. Koll. Commun en juin dans les endroits humides plantés d’aunes. Louvain, Bruxelles, Liège. Fourreau en mai sur les feuilles d’aunes. 222. C. FlavipenatelKa. F. V. R. Endroits humides plantés de saule, en juin et juillet. Louvain. Le fourreau en mai et juin sur les saules. 225. C. Caespititiel&a. Zell. Observé en nombre le 14 juin 1857 à Boitsfort sur Yeriopliorum angusti folium . 224. C. ffiUteipesiaielIa. Zell. Observé rarement à Louvain en juin dans un endroit sec et élevé. 225. C. Ucliripevtnella. Sclilaeg. En juin et juillet dans les lieux secs et arides à Lou¬ vain. G. GBACILLÀRIA. Haw. 22 6. G. Francltella. II. En avril et mai, puis en juillet et août ; commun à Louvain, Bruxelles et Liège dans les bois taillis. I DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 Chenille sur le chêne et le hêtre dont elle mine les feuilles . 227. G. stismatella. F. UPUPA EPENNELLA . H. Peu répandu en juillet et septembre dans le voisinage des peupliers et dans les sapinières. Louvain, Bruxelles. Chenille en août et septembre dans les feuilles du saule marceau qu’elle roule en cornet. 228. G. Onustella.? H. Peu commun dans le Brabant. Vole en mai sur les peupliers. 229. G. Hemidactylella. H. Pris à Namur le 15 août dans un bois humide. 250. G. Falco nipennella. H. Bare; au printemps et en automne dans les sapi¬ nières. Louvain. Chenille sur l’érable. 251. G. El on sella. L. SIGNIPENNELLA. H. Cette espèce, qu’on trouve rarement au printemps, est très-commune en automne dans les sapinières au bois d’Héverlé. Elle varie beaucoup pour la couleur. La variété Punctella, L., n’est pas plus rare que l’espèce type; très-répandue en Belgique. Dans son jeune âge, la chenille vit entre les deux épidermes des feuilles de l’aune et s’y creuse des gale¬ ries ; plus tard elle roule les feuilles de ce même arbre dans le sens de leur longueur, de la même manière que celle de Parmatana. Var. Punctella, H. 10 146 ANNALES 232. G. Roscipenuella. II. Paraît en automne; rarement à Louvain et à Bruxelles. Chenille sur la patte d’oie (chenopodium) . 255. €t. Fringipennella . F. v. R. Rare; observé dans une prairie humide en mai et juin à Louvain. 254. €t. ConvoBvulella. Maun. Rare; observé une seule fois aux environs de Lou¬ vain. 255. Ct. Syringella. F. Fréquemment en avril et en juillet dans les jardins sur le lilas. Chenille en juin et septembre dans les feuilles rou¬ lées du lilas dont elle ronge le parenchyme; il s’en trouve plusieurs dans la même feuille. 25G. Ct. Facertella. F. v. R. Rare et peu répandu; observé à Duffel le 11 août 1844, par M. Charlier. Louvain. Chenille sur Yhyperiçum perforatum. 237. Q. Pliasianipennella. H. Observé une seule fois au bois de Berthem, le 1er oc¬ tobre. Chenille sur polygonum hydropiper . 258. et. ILollariella. F. v. R. Rare; observé en juin aux environs de Louvain dans un bosquet, et plus tard , dans un bois de chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Chenille dans les feuilles du genista tinctoria. 147 G. CORISCIUM. Z. 239. C. Quercetelliiin. Zell. Commun, au printemps et en été sur les troncs des f hêtres dans les grands bois ; très-répandu. Louvain, Campine. 240. C. Alaudellum. Dup. Observé en août et novembre près de Louvain. Chenille sur le troène. 244. C. Citrinellum. Zell. Un seul exemplaire a été observé en août 4 849 à Rochefort, par M. Colbeau. G. ORNIX. Tr. 242. O. Torqwilella. Zeli. Observé à Louvain en même temps que le Finitimella. 243. O. Finitimella. Zell. Vole en mai avec l’Avellanella; Louvain. 244. O. Avellanella. Staint. Commun partout ; au printemps sur les buissons et les haies d’aubépine. 245. O. Uevoniella. Staint. En avril et mai, puis en juillet, sur les buissons et les haies d’aubépine. Louvain. 148 ANNALES 246. O. Onttiferella. Zell. En mai et juin dans les jardins et les vergers. Lou¬ vain. Chenille sur le pommier. G. COSMOPTERYX. H . 247. C. Pcdella. L. Peu fréquent; en juin, juillet et août, dans les bois >d’aunes et les bosquets. Louvain, Bruxelles. 248. C. TiiH*ili|»eiiiie!lî». Koll. Pas rare; en juin, juillet et août sur le tronc des peupliers. Louvain, Bruxelles, Liège. La chenille dans les chatons du peuplier. 249. C. Pinfcolella. Zell. Très-commun en juin, dans les parcs et les bois, sur le pin Waymouth, aux environs de Louvain. G. ELACHISTA. Tr. a. Chauliodus. Tr. 250. E. Illigerella. H. Observé à Bruxelles par M. Charlier. Rare. La chenille vit isolément en mai, dans les feuilles réunies de Y œgopodium podagraria. 251. E. Testaceella. II. Assez fréquemment au printemps et en automne, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 149 dans les jardins sur le pin waymouth. Louvain, Liège et Bruxelles. Chenille sur le chœrophyllum sylvestre. b. Mompha, Hvz.; H. S. (Non Heydenreick.) 252. E. Propinquella. Staint. A été observé rarement à Bruxelles et à Louvain ; juin et juillet. 255. E. Dtvisella. Wocke. H. S. | Pris une seule fois à la fin d’avril, sur un arbre frui¬ tier dans un verger près de Louvain, par M. Colbeau. C. SCHRECKENSTEINIA . EL 254. E. Eptlobtella. W. V. Rare et peu répandu; observé deux fois à Louvain sur l’épilobe. Chenille sur lepilobe velu (epilobium hirsutum), où elle vit en société depuis juin jusqu’en août, entre les feuilles au sommet de la plante. 255. E. Hellerella. Dup. Peu commun ; observé à Louvain le 8 juin 1854 et à Liège par M. Donckier-Huart. 256. E. Raschkiella. Tisch. Rare; observé à Louvain le 4 juillet; on le trouve aussi à Bruxelles. 257. E. Einnacella. Clerck (a). Rare; observé à Bruxelles par M. Pologne. Vergers. (a) S. Langiella H des environs de Trêves d'après M. de H vmmen . 150 ANNALES 258. E. Festaliella. Ii. Peu commun ; observé à Neerlinter, près de Tirle- mont par M. Colbeau, et à Groenendael, en juin. 259. E. Moclestella. Dup. Commun en mai, dans les endroits couverts et humides parmi les aunes et les noisetiers, aux environs de Louvain et de Bruxelles. 260. E. Flaira Haw.; Wood. Un seul exemplaire a été pris à Louvain par M. Col- beau. d. Elachista. Tr. 261. E. Albifpontella. H. 432. Observé à Bruxelles en juin par M. Fologne. 262. E. Pnllicomella. Zell. Observé deux exemplaires à Louvain, le 2 juin 1844. 263. E. Humiliella. Zell. Endroits humides et herbus, en avril et mai à Lou¬ vain. 264. E. Pullella. F. v. R. En mai sur les troncs des hêtres, à Louvain. 265. E. Exactella. H. S. Observé un exemplaire le 15 juillet 1851 au bois de Meerdael. 266. E. Parvulella. F. v. R. En mai et juin à Louvain et à Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 267. E. Plieiflferella. H. Quelques exemplaires ont été pris par M. Colbeau à Walcourt le 16 mai 1851 suf une haie d’aubépine. 268. E. Apicipunctella. Staint. Peu répandu ; en mai sur les troncs des hêtres au bois d’Héverlé ; assez commun certaines années. 269. E. Fractella. H. S. Rencontré un exemplaire le 16 juin 1855, au bois de Berthem lez-Louvain. » 270. E. Nobilella. F. v. R. Un exemplaire trouvé à Groenendael, le 14 juin 1857. 271. E. Geminatella. II. S. Rare; observé à Bruxelles par feu M. Crickx et par M. Fologne; vole en juillet et août. 272. E. Pollinariella. Zeli. Observé le 16 mai dans des hautes herbes, près de Louvain . 275. E. Collitella. F. v. R. Observé une seule fois aux environs de Bruxelles par M. Fologne. 274. E. Kufocinerella. Haw. Endroits herbus, au commencement de mai à Lou¬ vain; assez commun. 152 ANNALES G. LYONETIA. //. 275. h. Clerckella. L. Peu rare; en mai et en automne, dans les jardins. Chenille sur le bouleau et les arbres fruitiers. Var. Alreella, Tr. Louvain. G. NEPTICULA. Heyd. 276. IV. Ruflcapitella. Haw. Observé une seule fois à Louvain le 10 juin 1853, sur des broussailles. 277. IV. Pygmaeella. Haw. Peu fréquent ; en mai et juin au bois d’Héverlé. 278. IV. Aurélia. F. Un seul exemplaire a été pris à Louvain, le 25 mai 1849 par M. Tennstedt sur les boulevards de la ville. 279. ]V. Hubnerella. Zell. Observé une seule fois, le 11 mai 1851, au pied d’un chêne au bois d’Héverlé. 280. IV. Anouialella. Golze; H. S. Un exemplaire pris le 5 mai au bois d’Héverlé. 281. IV. Basalella. V. Heyd. Observé à Bruxelles le 11 mai 1857 par M. Fologne, et le 3 mai 1856 par M. Colbeau. 282. IV. Fagi. Fr. En mai sur le tronc des hêtres; Bruxelles et Louvain, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15.1 285. MT. Cursoriella. V. Ileyd. En mai et juin sur les troncs des hêtres, au bois d’Héverlé; vole aussi sur les fleurs de sorbier. G. PHYLLOCNISTIS. Z. 284. P. Suffu se lia. Zell (a). Commun en avril et mai, puis en août contre les troncs des peupliers et dans les parcs ; très-répandu en Belgique. G. SEMIOSTOMA. Z. 285. S. Spartifaliella. H. Commun certaines années, en mai et juillet sur le genêt. Chenille sur le genêt à balais, sous l’écorce. 286. S. Scitella. Metz. Un seul exemplaire a été pris à Louvain par M. Tennstedt. Yole en juillet autour des pommiers. G. OPOSTEGA. Z. 287. O. Salacfella. Tisch (b). Assez commun dans les hautes herbes en mai, juin et juillet, à Bruxelles, Louvain, etc. (a) P. S aligna . Z. de la Hollande d’après M. De Graaf. {b) Opostega. 7j. Crepusculella. F. V. R ; de la Hollande d’après M. De Graaf. id. Bucculatrix Cidarella. Tisch. 154 ANNALES G. BUCCULATRIX. F. a. Bucculatrix. F. 288. B. Auriniaculella. Staint. Endroits humides et herbus, en mai et juin. Bruxelles et Louvain. 289. B. Ulmella, Mann. Assez commun en mai et juin, puis en juillet sur les troncs et les buissons d’ormes. Louvain, Bruxelles. 290. B. Boyerella. Dup. Assez commun en mai sur l’aubépine. Louvain et Bruxelles. b. Ceroclastis. Z. 291. B. Rliamiiii'oliella. Tr. Peu commun, en mai et juin, à Bruxelles et Lou¬ vain. Chenille sur toutes les espèces de rhamnus en buis¬ son ; elle hiverne et se change en chrysalide en février et mars. 292. B. Myppocastanella. Dup. Espèce locale ; en mai sur les troncs d’arbres dans le voisinage des plantations de châtaigniers. Louvain, 293. B. Aigricomella. Zell. (à). Observé un exemplaire à Louvain, en mai. (a) Lithocolletis . Roboris. Z. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 155 G. LITHOCOLLETIS. Ii. 294. Ii. Saportella. Dup. Très-commun; au printemps sur les troncs de hêtres au bois d’Héverlé et au bois de Soignes. Chenille sur le hêtre et le saule marceau. 295. Ii. Amyotella. Dup. Assez rare; en mai sur les troncs de chêne aux bois de Berthem et d’Héverlé. Chenille sur le chêne. 296. Ii. Spinolella. Dup. Rare; observé à Louvain et à Liège au printemps. La chenille mine les feuilles du saule. 297. Ii. Quercifoliella. F. V. R.; H. S. Très-commun et très-répandu ; en grand nombre sur les troncs des hêtres et des chênes, dans les bois, les parcs, etc. La chenille mine les feuilles de chêne. 298. BLi. Craitierella. F. V. R.; Zell. Au printemps sur les troncs des hêtres et des chênes. Brabant. 299. Ii. Tenella. Zell. Très-commun au printemps, sur les troncs des chênes et des hêtres au bois d’Héverlé. Chenille sur le chêne et le charme. 500. Ii. Alnifoliella. H. Très-commun et très-répandu; en avril, mai et juin. 156 ANNALES Chenille sur l’aune. 501. h. Faginella. Mann. (a). Très-commun et très-répandu; on le trouve en grand nombre sur les troncs des hêtres et des chênes dans les bois, les parcs, etc., au printemps. La chenille mine les feuilles de hêtre. 502. !.. PoHnifoIiella.Zell. Commun au printemps dans un verger près de Lou¬ vain ; se trouve aussi à Liège. Chenille sur les arbres fruitiers. 505. 1j. Corylella. Staint. Observé en juin à Louvain; peu commun. 504. Ma. Salictella. Zell. Observé un exemplaire en juin, aux environs de Lou¬ vain. 505. L. Betnlifoliella. Zel. Rare ; observé en petit nombre dans un jardin frui¬ tier et sur les haies aux environs de Louvain. Chenille sur le pommier et sur le poirier. 506. 1<. Scopariella. Tischer. II. S. Observé une seule fois aux environs de Louvain. 507. Ma. Flmîfoliella. H. (b). Assez rare; en mai et juin dans les bois. Bruxelles et Louvain. [a) L. Blancar délia. F. des environs de Trêves d’après M. de Hy lu¬ men. (b) L. Heegeriella Z. de la Hollande d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 157 Chenille sur l’orme et le bouleau. 308. Ii. Embei*£zae]«eiftnella. Bouch. Zell. Observé une seule fois le 4 mai 1857, aux environs de Louvain dans des broussailles. Chenille sur le chèvrefeuille des bois. 509. Ij. Froelicbiella. Zell. Fin mai au bois d’Héverlé. Chenille sur l’aune et la bourdaine. 510. Ii. Nicelliî. Staint. Vole avec le Tristrigella ; peu répandu. Louvain. Chenille sur le noisetier. 511. Ii. Kleemannella. F. H. Assez commun en mai et juin sur l’aune. Bruxelles et Louvain. Chenille sur l’orme, le hêtre et principalement sur le sureau. 512. Ii. Stettinella. Nie. Vole en mai et juin sur les buissons d’aune. Louvain. 313. I. lautella. Y. Heyd. Vole en avril et mai autour des buissons de chêne. Louvain et Bruxelles. La chenille mine les feuilles de chêne. 514. Ii. Scltrebepella. F. Peu commun ; en mai et août sur les troncs des arbres dans les bois des environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille sur l’orme. 158 ANNALES 515. li. Ileydenii. Zell. Peu répandu; en mai, puis en juillet et octobre sur les troncs des hêtres et des chênes et dans les habita¬ tions. Chenille sur le chèvrefeuille. 510. ïi. Pofiulifolfella. Tr. Observé rarement à Louvain dans les habitations en automne; l’insecte parfait se tient caché dans les tis¬ sures des troncs de peuplier. Chenille sur le peuplier et le tremble. 517. Ii. Tristrigella. Haw. Assez commun mais peu répandu; en mai sur les troncs d’ormes à Louvain. 518. P. Sorbifoliella. Tr, En mai sur les haies d’aubépine à Louvain. G. TISCHERIA. Z. 519. T. Complanclla. H. Commun dans les bois et les parcs en mai et juin aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille en automne sur le chêne. 520. T. Emyella. Dup. Rare; observé en petit nombre par M. Fologne à Groenendael, en avril et juillet. Louvain. Chenille dans les baies de ronce. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 159 PTEROPHORIDÆ. Z. G. PTEROPHORUS. Z. a. Platyptilus. Z. \. P. Oclirodactylns. H. Assez commun certaines années en juillet; observé en grand nombre en 1849, dans un endroit élevé cou¬ vert de ronces. Brabant et Liège. 2. P. Megadactylus. H. Peu répandu ; il paraît en juin. Louvain, Bruxelles. 5. P. Nemoralis. Zell. Rare et peu répandu. Quelques exemplaires ont été pris en été aux environs de Bruxelles, par MM. De- cleene, Charlier et Fologne; c’est le plus grand du genre. Chenille dans la tige du senecio sarracenicus , L. 4. P. Acanfliodactylus. H. Rare et peu répandu ; Bruxelles et Louvain, en août. Chenille sur Yononis spinosa. b. Oxyptilus. Z. 5. P. Pilosellæ. Zell. Commun en juillet et août dans les lieux secs et éle¬ vés. Yole avec le Hieracii. Chenille sur le hieracium pilosella. 160 ANNALES 6. P. Obscuru». Zell. Peu commun; Bruxelles, Liège, Louvain, en juin et juillet sur les coteaux secs et élevés. C’est l’Hemidactylus deM. De Selys. 7. P. llieracii. Zell. Commun en juillet et août dans les endroits secs et élevés. Chenille sur le hieracium umbellatum. c . Pterophorus. Z. 8. P. Pbæodactylus. H. Rare et peu répandu; observé à Liège en juillet par M. De Selys. Chenille sur Yononis repens. 9. P. Ptilodactylus. H. Peu commun; Louvain et Bruxelles, en juillet. 10. P. Lithodactylus. Tr. En juillet et août à Louvain et Bruxelles; pas très- rare ; vole au coucher du soleil dans des endroits secs et herbus. 11. P. Pterodaetylus. L. Répandu dans tout le pays ; c’est le plus commun du genre ; on le trouve pendant toute l’année. Il varie beaucoup pour la couleur. Chenille en mai et juin sur le convolvulus arvensis. 12. P. Scarodactylus. H. Répandu et pas rare ; en juillet dans les endroits couverts et humides. Louvain, Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0U3G1QUE BELGE. IGI Chenille en août et septembre sur les fleurs d 'hiera- cium . 45. P. liîeniglaaîtBS. Zell. Un seul exemplaire a été observé sur des broussailles aux environs de Louvain. 14. P. Tepliradactylus. H. Louvain, en petit nombre à la mi-juin. 15. P. Carpliodactylïis. H. (a). Peu rare, à Louvain, en juillet dans un endroit sec exposé au soleil. 16. P. ZopSiodactylus. Dup. En mai, puis en juillet et août, à Louvain et Bruxelles, assez commun. 17. P. Spilodactylus. Curtis. Peu répandu; observé quelques exemplaires aux en¬ virons de Louvain, sur un coteau aride. Chenille sur le marrubium vulgare . 18. P. Fuscoliinbatiis. Dup. Juillet et août aux environs de Louvain, et à Roche- fort, sur des coteaux arides. 19. P. Tetradactylus. L. Peu répandu ; en juin et juillet à Rochefort. Chenille sur le thymus serpyltum et le pulmonaria officinalis. [a) Microdactylus . H. des environs de Trêves, d’après M. de Hym- men. 11 1 62 ANNALES 20. JP. Ssclinodactylus. Tr. M. Charlier en possède un exemplaire pris par feu M. Crickx, aux environs de Bruxelles. Chenille sur le rosa canina. ' A» 21. F. Penfadactylus. L. Très-commun et très-répandu; en juin et juillet dans les endroits humides et herbus, les oseraies, sous les haies, etc. Chenille sur les liserons des haies et des champs. Chez quelques exemplaires, les ailes supérieures sont sablées de gris. G. ALUCITINA. Zell. (Ornéades Tr.). 22. A. Hexadactyla. L. Dup. (a). Très-commun pendant une grande partie de l’année, dans les jardins, les habitations, les bois. Chenille sur le lonicera xijiosteum , où elle vit dans le calice de la fleur. {a) Polydactyla. H. des environs de Trêves d’après M. de Hymmen, Dodecadactyla. H. » fcJE LA SOCIÉTÉ ENTGMb LOGIQUE BELGE. 163 CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA DE BELGIQUE, PAR G. MATHIEU , Dr. :=£^2>GX Le Catalogue des curculionidées, que je publie dans les Annales cle la Société Entomologiqae belge de cette année, est un des plus importants à cause du nombre et des espèces (528) de coléoptères qu’il présente, et des difficultés qu’il y avait à surmonter pour en venir à bout dans les meilleures conditions possibles. Aussi je ne me suis décidé à le publier qu’après de longues re¬ cherches et qu’après un examen sérieux et approfondi des espèces comprises dans cette famille. Cependant, malgré tous les soins que j’ai pu y apporter, il pourra, sans aucun doute, se trouver quelques changements à y faire par la suite, et bien certainement, le nombre d’espèces nouvelles que l’avenir 164 ANNALES ajoutera à mon travail de cette année, pourra devenir très-important. Je me plais à déclarer que j’ai été aidé, dans la con¬ fection de ce Catalogue, par deux de mes collègues, MM. J. -B. Bouillon et A. Parys, qui ont bien voulu mettre à ma disposition leurs belles collections des in¬ sectes de Belgique ; et je citerai plus particulièrement le premier de ces messieurs, un des plus savants et des plus consciencieux entomologistes de notre patrie et en qui j’ai toujours trouvé un collaborateur des plus obli¬ geants et des plus infatigables. Que l’un et l’autre veuillent bien accepter mes remercîments publics et sincères. J’ai pensé devoir accompagner ce Catalogue de quel¬ ques remarques sur les mœurs et les habitudes des curculionidées . Les renseignements que je donne ici, ne se trouvant qu’épars dans un grand nombre de livres, auront l’avantage , tout en sauvant mon travail de la sécheresse d’un simple catalogue, de faciliter les recherches des espèces rares et peu répandues aux per¬ sonnes qui se livrent plus particulièrement à l’étude des insectes de cette famille. Ces observations, sans beaucoup grossir cet opuscule, le rendront, je pense, plus intéressant. Pour la prochaine publication des Annales , j’espère pouvoir faire paraître quelques autres familles de co¬ léoptères, parmi lesquelles je citerai, les psélapliidées, les silphidées , les histéridées, etc., et quelques autres analogues. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 165 FAMILLE DES CURCULIONIDÉES. PREMIÈRE DIVISION. ORTHOCÈRES. tribu 1. — bruchites. G. BRUCHUS. L. Les espèces composant ce genre attaquent principa¬ lement les graines des plantes légumineuses, les pois, les fèves, les vesces, etc.; leurs larves s’y développent, s’y métamorphosent et n’en sortent qu’à l’état parfait. L’insecte dans cet état se tient sur les fleurs, et en hiver il vit sous les mousses et sous les écorces des arbres. 1. B. Wariegatn§o Germ. B. BÏMACULATUS, 01. Assez commun partout. C’est surtout sur les fleurs de l’aubépine que se prend l’insecte parfait. 2. B. Isispergatus. Sch. Répandu par toute la Belgique, il est moins com¬ mun que le précédent. ANNALES J 66 5. B. Tarsalis. Sch. Celui-ci n’a guère encore été trouvé que dans les en¬ virons de Bruxelles. Rare. 4. K. Darius. 01 a*, B. GALEGÆ. L. Peu rare et répandu partout. 5. B. €isti. F. B. CANUS, Germ. B. UNICOLOR, 01. Peu commun, trouvé à Maestricht, Liège, Louvain, Bruxelles, Mons, etc., le plus souvent dans les fleurs de l’ helianthemam vulgare , Gærtn. 6. B. Delïilis. Sch. Assez rare. 7. 15. Pisi. L. B. CRUCIGER, Fourc. B. SALIC1S, Seop. C’est surtout les pois que cette espèce attaque le plus souvent; elle y occasionne souvent de grands ra¬ vages. 8. 1». Biitâmanus. Sch. B. PISI, Panz. B. GRANARIUS, Marsh. 9. B. Flavimamis. Sch. 10. 55. ï,iiteicornis.Il!.o%B.NUBILUS, Sch. B. RUF1PES, Herbsf. Ces trois espèces ont été trouvées aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Mons, etc. 4 1. I». Trislis. Sch. Trouvé aux environs de Bruxelles ; rare. 12. 55. Seminarhis. L. B. GRANARIUS, Payk. B. SERICEUS, Fourc. B. ATOMARIUS, L. C’est une des espèces les plus communes du genre et qui habite tout notre territoire. Elle vit souvent sur DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 167 la vesce des buissons [vicia sepium , L.), et sur Yorobus luberosus , L., etc. 13. R. Pubesccns. Germ. B. VILLOSUS, Latr. Espèce très-rare pour notre pays, trouvée dans quel¬ ques localités du Brabant. G. SPERMOPHAGUS. Stev . 14. S. Cardui. Sch. S. CISTI, 01. S. ROTUNDATUS, St. C’est sur les fleurs que se tient cet insecte, le seul que nous ayons de ce genre ; il est assez rare et habite toutes nos provinces. G. URODON. Fabr. Les urodons ainsi que les espèces du genre précé¬ dent se tiennent sur les fleurs, mais c’est sur celles des réséda lutea et luteola , L., qu’ils habitent de préfé¬ rence. 45. U. Bnfipes. Fabr. Il est bien rare et a été trouvé près de Liège, Maes- tricht, Louvain, etc. 16. U. Suturalis. Fabr. Celui-ci a été trouvé aux environs de Liège, de Bruxelles, etc. 16S ANNALES TttlBKJ 2. - AKTllfltflUra'KM. G. BRACHYTARSUS Sclir. K Il paraît que les espèces de ce genre se nourrissent aux dépens des coccus, et se rencontrent à l’état de larve dans leurs coques. L’insecte parfait vit sur les fleurs et sous les écorces. 17. B. Scabrosus. Fabr. B. FASCIATUS, Fourc. Espèce commune et répandue partout. 18. B. Varias. F. B. CLATHRATUS, Iterbst. Espèce moins commune que la précédente; elle habite aussi tout le pays; c’est sur les pins qu’on la trouve le plus communément. G. TROPIDERES. Sch. Les tropideres se trouvent sous les écorces, ou dans les vieux troncs d’arbres et quelquefois aussi sur les fleurs. Les espèces en sont rares en Relgique. 19. T. Albirostris. Fabr. C’est l’espèce la plus abondante chez nous. Elle a été trouvée auprès de Rruxelles, Liège, Louvain, Mons, etc. Elle se tient ordinairement dans les bois. 20. T. Sepicola. Herbst. T. FUSCIROSTRIS, Payk. Suivant M. Redtenbacher, il se tient principalement sous les écorces du chêne. Il a été pris aux environs de Liège, de Maestricht, etc. Il est fort rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 169 21. T. Niveirostris. Fabr. T. BREV1ROSTRIS, Panz. Celui-ci, ainsi que l’albirostris, se trouve le plus sou¬ vent sous les écorces de l’aune ( aluns glutinosà). Il a été trouvé aux environs de Bruxelles et de Louvain. 22. T. Cinctus. Payk. T. MARCHICUS, Kerbst. Il se tient aussi sous les écorces des aunes, mais est fort rare. Il a aussi été pris près de Bruxelles. G. PLATYBHINUS. Clairv . 23. P. Latirostris. F. P. COSTIROSTRIS, Clairv. C’est la seule espèce européenne de ce genre; elle se tient dans le bois mort et sous les vieilles écorces, principalement sur le hêtre et sur l’aune. Assez rare. G. ANTHRIBUS. Geoff\ 2i .4. 41bisms. L. Cet anthribus est également la seule espèce représen¬ tant le genre en Europe. Il est assez rare en Belgique, quoique répandu dans presque toutes nos provinces. Il vit sous les écorces, dans le bois mort, et les troncs pourris des vieux arbres ; le plus souvent on le trouve sur le châtaignier, l’aune, le saule et le bouleau. TRIBU 3. — ATTELABIÏES. G. APODERUS. 01. 25. 4. Coryli. L. Il est abondant, principalement sur le noisetier, 170 ANNALES dans les bois, les haies et les buissons. Les femelles roulent les feuilles des arbres et forment des cylindres allongés pour y déposer leurs larves ; elles entaillent ces feuilles avec leurs mandibules afin de les rendre plus flexibles. Var. A. Avellanæ, L. G. ATTELABUS. L. 26. A. Curoulionides. L. A. CORYLI , Mull. A. COCCINEUS, Fourc. A. NITENS, Payk. Les attelabes ont les mêmes habitudes que les apo- derus. Notre unique espèce de ce genre vit principale¬ ment sur le chêne. G. RHYNCHITES. Herbst. Les espèces appartenant à ce genre nombreux diffè¬ rent entre elles pour leurs mœurs; les unes enroulent en cornet les feuilles de divers arbres pour y déposer leurs œufs, les autres les déposent dans des fruits. A l’état parfait, ces insectes se tiennent sur les feuilles des végétaux. 27. £&. Iliuigaricus. F. Environs de Bruxelles, de Louvain, etc. Très-rare. 28. R. Auratus. Scop. Espèce rare, trouvée dans le Brabant, le Hainaut, les Flandres, etc. Vivant le plus souvent sur le prunellier ( prunus spinosa , L.) et sur l’aubépine [cratœgus oxy- acantha , L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 171 29 R. Rectirostris. Scli. Trouvé sur le bouleau, le hêtre et sur les pins, dans la Campine et clans le Brabant. Assez rare. 50. R. Racchiis. L. R. LÆTUS, Germ. Ce rhynchite dépose ses œufs dans le raisin et dans les fruits du cerisier, il est rare dans notre pays et ne se prend guère que dans le Hainaut. 31 R. Coeruleoeephalus. Schal. R. CYANOCEPHALUS, llerbst. Espèce également peu commune, vivant sur les arbres dans les bois. 32. R. Æcguaùis. L. R. PURPUREUS, 01. 11 vit le plus ordinairement dans les haies sur le cra - tœgus oxyacantka et sur le prunus spino sa, On le prend généralement dans toutes nos provinces. 53. R. Cupreus. L. R. PUNCTATUS, Herbst. R. ÆNEUS, Lalr. C’est dans les fruits des jeunes pruniers que cette espèce dépose ses œufs. L’insecte parfait se tient le plus souvent sur les sorbiers, sur l’aune, etc. Il est ass’ez rare. 54 R. Æneoviresis. Marsh. R. OBSCURUS, Sch. Espèce assez rare, vivant à l’état de larve aux dépens des bourgeons des jeunes chênes. La variété se trouve sur les fraisiers et sur les poten- tilles, et l’espèce sur les fleurs des rosiers, des ronces et sur celles du géranium sanguineum , L. Var. R. Fragariæ, Sch. 55. R. CoBiieus. III. R. ALiJARIÆ, Lalr. R. CÆRULEUS, De Geer. Ses habitudes sont les mêmes que celles de l’espèce précédente. ANNALES 172 36. K. Pauxillus. Germ. R. ALLIARUE, Rossi. R. SULCIDOR- SUM, Sch. 57. R. Germanicus. Herbst. R. MINUTÜS, Sch. Ces deux espèces se rencontrent rarement, quoique se trouvant dans toutes nos provinces. 38. R. Nantis. Payk. R. MINUTÜS, Herbst. R. ALLIARIÆ, L. R. CÆRULEÙS, F. Les larves de cette espèce (qui n’est pas très-rare) vi¬ vent aux dépens des bourgeons des jeunes arbres frui¬ tiers. L’insecte se tient sur les plantes et les buissons, souvent sur le bouleau. 39. R. Populi. L. C’est une des espèces les plus fréquentes en Bel¬ gique ; c’est surtout sur les saules et les peupliers que sa larve se développe et que se tient l’insecte à l’état parfait. 40. R. Retuleti. F. R. BETULÆ, Steph. L’espèce et la variété vivent et déposent leurs œufs sur le bouleau, sur l’aune et sur la vigne. Elles sont également, l’une et l’autre, communes et répandues par¬ tout Var. R. Nitens, Marsh. R. Violaceus, Sch. 41. R. Sericeus. Herbst. R. PUBESCENS, Latr. Assez rare et se tenant sur le noisetier, le bouleau, le chêne, etc. 42. R. Pubescens. Herbst. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est plus fréquent. DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 175 43. R. Ophthaïmiciis. Steph. Ovuluiu. 111. C’est la seule espèce que nous ayons en Belgique; elle a été trouvée près de Bruxelles, Mons, Lou¬ vain, etc. G. TANIMECUS. Germ. 127. T. l*alliatus. F. T. GRAMINtCOLA, 01. T. CAlNESCENS, Herbst. Commun partout, vivant habituellement sur les orties et sur quelques autres plantes. G. SITONES. Sch . Les Sitones se tiennent de préférence dans les en¬ droits secs, vivant sur les végétaux, ou au pied des plantes, et parfois sous les pierres. 128. S. Gressorius. F. Espèce rare, qui pourrait bien n’être qu’une variété de la suivante, qui a été trouvée près de Bruxelles. 129. S. &riseus. F. S. SUTURALIS, Herbst. S. SUTURA ALBA, 01. On prend souvent cette espèce sur les végétaux, mais on la trouve aussi dans les sables au pied des plantes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 187 i 50. S. € auibricus. Steph. S. CRIBH1COLL1S et S. CONSTRIC- TUS, Sch. Sur les plantes aux environs de Bruxelles, Louvain, Gand, Mons, etc. 131. S. Regeustcinensis. llerbst. S. ULICIS et S. SPARTIi , Steph. Cette espèce se plaît dans les lieux arides, et vit sur le genêt (cytîsus scoparius, Link.), sur l’ajonc [ulex europœus, L.), et sur les bruyères. 132. S. Tibialis. Herbst. Il se trouve dans les environs de Bruxelles et dans quelques autres localités. 133. S. Setosus. Redt. Rare; il n’a guère été trouvé que dans le Brabant et le Hainaut. iU. S. RrevicoIHs. Scb. 135. S. Ambigu»*. Sch. a*. S. LINEELLUS. Var. Gyll. Ces deux espèces sont peu répandues et ne se ren¬ contrent guère qu'accidentellement. 136. S. Crinitus. 01. Il vit sur plusieurs espèces de plantes et d’arbres aux bords des prairies humides ; il a été trouvé près de Bruxelles. Var. Lineellus, Gyll. °* S. Lineatus. Var. Payk. % 137. S. Sulcifrons. Thunib. S. TIBIALIS, Gyll. S. CAMPESTRIS, 01. Espèce commune dans toute la Belgique, vivant sur un grand nombre de plantes herbacées et sur les arbres. 188 ANNALES 138. S. Flavescens. Marsh. S. OCTOPUNCTATUS, Sch. S. CA- NINUS, Gyll. S. LINEATUS, F. Espèce peu répandue et rare. Trouvée aux environs de Hasselt. 139. S. Discoïdeus. Sch. Ce sitones est aussi fort rare, et a été pris dans les bruyères de la Campine. 140. S. Lineatus. L. S. CANINUS, F. Il est peu rare et se trouve sur les herbes et sur les arbres à la lisière des bois. . 141. S. Elegans. Sch. S. LINEATUS. Var. Payk. Celui-ci a les mêmes habitudes que le précédent, et habite les environs de Bruxelles, Liège, Gand, etc. 1 42. S. Tiliiellus. Sch. Espèce rare, pour nous, trouvée aux environs de Bruxelles, Louvain, etc. 143. S. Hisgridulus. F. S. CRINITUS, Herbst. S. TIBIALIS, 01. Il se prend dans le Brabant, le Hainaut et les Flandres. G. SCYTHROPUS. Sch. 144. S. Muslela. Herbst. Cette espèce, seule du genre, que nous possédions en Belgique, se trouve surtout dans la Campine, les Ar¬ dennes et les Flandres, et y vit sur les pins. DF, LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 189 G. POLYDROSUS. Germ. Les Polydrosus vivent sur un grand nombre d’arbres et d’autres végétaux; ils se tiennent de préférence dans les bois et sur leurs lisières. 145. P. Undatus. F. P. ALBOFASCIATUS, Herbst. Commun partout, sur le chêne, le coudrier, le bou¬ leau, etc. 146. P. Planions. Sch. P. ARGENTATUS, 01. 147. P. Impressions. Sch. P. SERICEUS, Germ. Ces Polydrosus, ainsi que le précédent, sont assez fréquents; l’un et l’autre se tiennent de préférence sur le bouleau et le noisetier. 148. P. Flavipes. De Geer. P. OCHROPUS, L. Il vit habituellement sur les herbes dans les prairies aux bords des bois. 149. P. Corruscus. Germ. P. HERBEUS, Sch. Jolie petite espèce habitant tous nos bois, où on la trouve sur le noisetier, le chêne, le hêtre, etc. 150. P. Cervinus. L. P. IRIS, L. Espèce vivant dans les bois sur le bouleau et sur les bourgeons des chênes. Var. P. Maculosus, Herbst. P. Griseo-æneus , De Geer. 151. P. Chrysoinela. 01. P. SERICEUS, Sleph. Il se tient sur les plantes dans les endroits humides et aux bords des eaux. Assez rare. 190 ANNALES 152. P. 4/Oiifl uens. Steph. P. CI1RYS0MELA, Sch. Plus rare que le précédent, et présentant les memes habitudes. 153. P. Ilieans. F. P. PYRI, Latr. Il vit le plus souvent sur les arbres fruitiers et autres arbres de la famille des rosacées. G. METÀLLITES. Sch . Les espèces de ce genre ont absolument les mêmes habitudes que les Polydrosus. loi. II. Mollis. Germ. Il se trouve sur plusieurs espèces d’arbres, mais il donne la préférence aux conifères. 155. II. Ilarginatus. Steph. M. AMBIGUËS, Sch. M. FULVIPES, Germ. Celui-ci, habite aussi sur les conifères, mais on le trouve de plus sur le coudrier, le chêne, le bouleau, etc. G. CHLOROPHANUS. Germ . 156. €. Wiridis. L. Commun partout, il vit principalement sur les saules et les orties. Ordinairement de couleur verte avec les élytres bordées de jaune; il varie beaucoup pour la nuance, passant du jaune verdâtre au vert foncé. UE LA SOCIÉTÉ ENTO MO LOGIQUE BELGE. 191 TKIBU 2. — CLÉOilTRS. G. CLEONUS. Sch. Les Cleonus se rencontrent le plus souvent marchant sur le sable ou dans les endroits secs et arides qu’ils préfèrent aux autres. Leurs mouvements sont lents et souvent ils se tiennent immobiles. On les trouve aussi sous les pierres et, de préférence, au pied des plantes et des arbres. 157. C. llarmoratus. F.C. TIGRINUS, Panz.C. DEALBATUS, L. Il se trouve principalement dans les lieux sablonneux des Flandres, de la Campine, du Hainaut, etc. Peu commun. 158. C. Hebulosus. L. C. CAR1NATUS, De Geer. Il se trouve dans les mêmes localités que le précédent où il est plus fréquent. 159. C. Turbatus. Sch. C. NEBULOSUS, 01. C. GLAUCUS, Sch. Celui-ci est aussi un habitant des terrains secs et sablonneux, et est répandu sur tout notre territoire. 160. C. Obliquas. F. C. GLAUCUS, Panz. Espèce rare en Belgique, trouvée près de Rochefort, province de Namur. 161. C. Ophthalmicus. Sch. C. DISTINCTUS, F. C. POSTICUS, G erra. Espèce également fort rare pour nous, trouvée à Fléron près de Liège. 194 ANNALES 162. C. Excorîatus. Sch. C’est à M. Parys qu’on doit la découverte de cette espèce en Belgique; il l’a trouvée dans la province de Liège. 103. C. flVisuïcatus. Herbst. C. MADIDUS, 01. Ce Cleonus a été rencontré aux environs de Louvain et dans la Campine. Rare. 164. C. Alternant 01. C. CÆSUS, Sch. C’est encore la Campine et les Ardennes qui nous fournissent ce Cleonus qui est assez rare. 165. C. Suleirostris. L. C’est l’espèce la plus fréquente du genre; elle est répandue partout, et se prend souvent aux bords des chemins sur la Bardana ( arctium lappa , L.) et sur les carduacées. G. BOTHYNODERES. Sch . 166. B. Albidus. Sch. Il est assez rare dans notre pays, quoiqu’il se prenne à peu près partout. Il a les mêmes habitudes que les Cleonus avec lesquels il est réuni par plusieurs entomo¬ logistes. G. ALOPHUS. Sch . 167. A. Triguttatus. F. A. MELANOCARDIUS, Herbsl. A. DE- SERTUS, Panz. Il se tient le plus souvent à terre, dans les chemins, sous les pierres et, quelquefois, dans les prairies; il est assez commun partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 195 G. LIOPHLÆUS. Germ. Les Liophlæus se tiennent tantôt sur la terre dans les endroits secs, et tantôt sur les végétaux. 468. Ii. Nubilus. F. L. TESSELATUS, 01. Il est répandu dans toute la Belgique, mais il est peu commun. 469. L. Sclimicltii. Sch. Celui-ci est rare, et a été trouvé près de Bruxelles, Louvain, Hasselt, etc. G. BARYNOTUS. Germ . Les espèces de ce genre se tiennent habituellement sous les pierres et d’autres abris, mais elles sortent le soir et font souvent beaucoup de mal en rongeant les feuilles des fèves, des haricots, des trèfles et d’autres plantes. 470. B. Obscurus. F. Espèce assez commune partout. 4 71. B. Mærens. F. B. BOHEMANI, Sch. Plus rare que l’espèce précédente, celle-ci a été prise à Bruxelles, Louvain, etc. G. TROPIPHORUS. Sch . Les Tropiphorus ont les mêmes habitudes que les Brachyderes ; comme eux, ils se tiennent sous les abris pendant le jour, pour en sortir le soir, et alors ronger les feuilles des plantes. 194 ANNALES 172. T. Mereurlalls. F. Il se cache pendant le jour au collet des plantes vers leurs racines; non-seulement, on le trouve sur la mer¬ curiale ( mercuriaiis dioica ), mais encore sur le tussi¬ lage ( tussilago farfara , L.), et sur le pied, de chat ( antennaria dioica , Gœrtn). 173. T. Carînatus. Mull. T. SüTüRALîS, Gmel. Espèce très-rare, trouvée dans les provinces de Liège, Namur et Limbourg. G. MYNIOPS. Sch. 174. ES. Carinatus. L. Cette espèce, bien peu commune en Belgique, se plaît sous les pierres, dans les chemins et dans les lieux secs et arides. Elle a été trouvée dans la vallée de la Meuse, sur le versant méridional. ✓ G. LEPYRUS. Germ. Les Lepyrus se tiennent ordinairement sur les arbres et principalement sur les saules. 175. Eu Colon. F. 11 est répandu dans tout le pays, et se trouve surtout dans les oseraies, aux bords des rivières. 176. S^. Itinotatus. F. L. BIMACULATUS, 01. L. SEMI COLON, Herbst. L. DERASUS, Panz. Il se trouve dans les mêmes lieux que le précédent, mais il est beaucoup moins commun. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 195 G. TANYSPHYRUS. Sch I 77. T. Lemnæ. F. Cet insecte se tient sur les herbes auprès des eaux et sur les bords des marais, ou bien, il se cache dans les détritus. Répandu partout, il est peu commun. G. HYLORIUS. Sch. Les Hylobius vivent principalement dans les sapi¬ nières où quelquefois ils causent de grands ravages. Les femelles déposent leurs œufs dans les crevasses de l’écorce, et les larves, s’enfonçant sous cette écorce auprès du collet de l’arbre, ou à la partie supérieure des racines , y creusent de larges galeries souvent funestes aux sapins. 178. IB. Pineti. Fabr. H. CONFUSÜS, Payk. Cet Hylobius est notre plus rare espèce; il a été trouvé près de Rruxelles et dans la Campine. 179. ai. Abletls. L. H. PINI, Marsh. Commun partout. 180. II. Fahms. Rossi. II. RUGICOLLIS, Mann. Il est plus rare que l’abietis et est aussi répandu partout. G. MOLYTES. Sch. Les espèces appartenant à ce genre se tiennent sous 196 ANNALES les pierres, dans les chemins, dans la terre et quelque¬ fois dans le gazon. 181 . AI. Coronatus. Latr. M. GERMANUS, F. M. TEUTONUS, 111. Espèce rare trouvée auprès de Bruxelles, Liège, Na- mur, etc. 182. AI. Germanus. L. M. FUSCOMACULATUS, F. Commun en Belgique, surtout dans les endroits humides. 185. AI. Glabratus. F. M. D1RÜS, 01. Il est beaucoup plus rare que les précédents et a été trouvé auprès de Bruxelles, Maestricht, Givet. G. LEIOSOMUS. Kirbij. Les Leiosomus se tiennent sur les herbes dans les prairies où ils paraissent donner la préférence à la re¬ noncule rampante (ranonculus repens . L.). m. E. Ovatulus. Clairv.L. PUNCTATÜS, Marsh. L. DEFLEXUS, Panz. Il a été trouvé dans toutes nos provinces. 185. E. Cribrnm. Sch. Celui-ci est beaucoup plus rare que le précédent. Il se trouve aussi répandu dans toute la Belgique. G. PLINTHUS. Sch. Les espèces du genre Plinthus se plaisent dans les pays montagneux où on les trouve sous les pierres et autres abris. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 197 18G. P. Porcatus. Germ. P. PORCULUS, F. Je l’ai trouvé une fois auprès de Maestricht. Très- rare. \ 187. P. Caliginosus. F. Il habite dans le Brabant, le Hainaut, les provinces de Namur et de Liège ; il a aussi été trouvé près de Maestricht. Sa larve a été découverte par MM. Candèze et Chapuis, creusant des galeries sous l’écorce d’un pin abattu. G. PHYTONOMUS. Sch. Les Phytonomus se trouvent le plus souvent sur les plantes et quelquefois aussi sous les pierres et dans les chemins. Leurs larves vivent à ciel ouvert sur les feuilles qu’elles rongent ; elles se couvrent d’une couche d’une matière visqueuse et filent une coque légère pour y subir leur métamorphose. 188. P. Punctatus. F. Il n’est pas très-rare et vit dans toutes nos provinces dans les endroits arides et sablonneux. 189. P. Fasciculatus. Ilerbst. P. FASC1CULOSUS , Gyll. P. DAUCI, 01. Espèce répandue partout. 190. P. Paluinbarius. Germ. 191. P. Crinitus. Sch. 192. P. Flongatus. Payk. P. MFTABILIS, Germ. Ces trois espèces sont plus ou moins rares et ont été prises dans le Brabant, la Campine et le Hainaut. 198 ANNALES 195. P. Ktumicis. F. La larve de ce Phytonomus vit surtout sur l’oseille (: rumex acetosellci. L.) et sur la renouée (polygonum avicularé). L’insecte parfait est commun. s 194. P. Poilu*. F. P. RUMICIS, 01. Celui-ci a les mêmes mœurs que le précédent, mais il est beaucoup plus rare. Il habite le Brabant, le Hai- naut, la Campine et les Flandres. 195. P. Suspiclosiis. Ilerbsl. P. MILES, Gvll. Il a été trouvé dans le Brabant et le Hainaut. 196. P. Viclæ. Gyll. Sa larve vit sur les Ombellifères aquatiques, tels que les sium latifolium et angustifolium . L. et sur le lie - losciadium nodiflorum. Koch. Il est assez rare. 197. P. Plantagasiis. De Geer. Sa larve se développe sur les épis floraux des plan - tago major , media et lanceolala. L. Peu rare. 198. P. MurSems. F. Espèce assez peu fréquente dont les larves vivent aux dépens des luzernes (medicago sativa et fal- cata. L.). 199. P. Bipimctatsis. Gyll. C’est surtout sur l’aune et les saules qu’on trouve cette espèce aux environs de Bruxelles, Louvain, Gand, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 109 200. P. Wariafoîïis. Herbsl. Environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Mons, etc. 201. P. Polygoni. F. P. FASCrATUS, De Geer. P. STRIATUS, Herbst. P. CINEREUS, 01. Espèce fort commune dont les larves vivent sur la spargoute (spergulci arvensis. L.), sur le mouron (stel- laria media. Smith), et sur le lychnis flos-cuculi. L. Quelques entomologistes anglais prétendent que ces larves font beaucoup de tort au dianthus harbatus. 202. P. Meles. F. P. TRIFOLII, Gyll. P. ROESELÏ, 01. C’est surtout dans la Campine et dans les Flandres que ce Phytonomus se trouve et où il est assez rare. 203. P. Postseiis. Sch. Trouvé auprès de Bruxelles, Liège, Namur, etc. 204. P. Constams. Sch. Trouvé également aux environs de Bruxelles, Lou¬ vain, dans la Campine, les Flandres et le Hainaut. 205. P. Migrirostris. L. Il est commun et répandu partout dans les prairies et les campagnes, surtout sur les trèfles. Var . Variabilis. 206. P. Horealss. Germ. Il n’est sans doute qu’une variété de l’espèce précé¬ dente, et vit souvent sur les saules. 200 ANNALES G. LIMOBIUS. Sch. 207. L. Dfssimilis. Herbst. L. BOREALIS, Payk. 11 vit sur les plantes basses, surtout sur les géra¬ nium. Bruxelles, Namur, Charleroi, etc. TRIBU 3. — BYRSOPSITES, G. GBONOPS. Sch. 208. Gr. Lunatus. F. G. COSTATUS, Gyll. G. AMPUTATUS, 01. G. PERCUSSOR, Herbst. Ce Gronops, le seul que nous possédions en Bel¬ gique, se prend le plus souvent sous les pierres. Il est assez rare et a été trouvé dans les environs de Bruxelles, Louvain, Gand, Anvers, etc. TRIBU 4. — OTIORUYJVCHITEIS. G. PHYLLOBIUS. Sch. Les phyllobius se tiennent sur les plantes et sur le feuillage des arbres. 209. P- Calcaratus. F. P. PYRI, Steph. Il est commun partout et vit principalement sur les arbres, surtout sur l’aune, le bouleau et le noisetier dans les bois humides. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 201 210. P. Alnetl. F. P. PYRI, Sch. P. ÆRUGINOSUS, Latr. 211. P. Argentatus. L. 212. P. Atrovirens. Scli. 213. P. Macullcornis. Germ. Ces quatre espèces, plus ou moins répandues partout, vivent sur les mêmes arbres que le calcaratus, à l’ex¬ ception de l’alneti qui se trouve souvent sur les orties. 214. P. Oblongus. L. P. FLOR1COLA, Ilerbst. Espèce fort commune qui se tient sur le bouleau, l’aune, le coudrier et de plus sur l’aubépine, le sor¬ bier (sorbus aucuparia. L.) et autres arbres analogues. 215. P. Mus. F. P. C1NERASCENS, F. P. CANESCEjNS, Germ. Il se tient surtout sur les saules, les peupliers et l aune. 216. P. Sinuatus. F. Il vit indifféremment sur les arbres dans les bois et sur les herbes dans les prairies. Il est assez rare. 217. P. Pyri. L. P. VESPERTINUS, F. P. MALI, Gyll. Cette espèce se trouve souvent dans l’herbe et sur les gazons, mais elle vit aussi sur le poirier, le pom¬ mier, l’aubépine et le sorbier. 218. P. Pomonæ. 01. P. UN1FORMIS, Steph. Il a les mêmes habitudes que l’espèce précédente. 219. P. Uniformis. Marsh. P. PARYÜLÜS, Gyll. P. FÜLVIPES, Payk. C’est surtout dans l’herbe et sur le gazon qu’on trouve cette espèce qui est commune. Elle vit également sur lesombellifèreset sur le prunellier (prunus spinosa. L.). 20-2 ANNALES G. TRACHYPHLOEUS. Germ. Les insectes appartenant à ce genre aiment les en¬ droits secs et arides, ils se tiennent généralement sous les pierres, dans la terre et au pied des plantes. 220. T. Scaber. L. T. SCABRICÜLUS, Payk. T. TESSELATUS, Marsh. T. VIVERRA, Herbsi. 221. T. Squamosiis. Sch. 222. T. Scabriusculus. L. 6 T. SETARIUS, Sch. T. SCABER,Sch. pT T. ERINÀCEUS, Redt. T. DIGITALIS, Steph. 223. T. Spiiiiinamis. Germ. 224. T. Digital!*. Gyll. 225. T. Squaiimlatiis. 01. T. ARISTATUS, Gyll. T. STIPULARÏS, Germ. T. SABULOSUS, Redl. T. HISPIDUS, Steph. Toutes ces espèces plus ou moins fréquentes se pren¬ nent dans presque toutes nos provinces. G. OMIAS. Germ. Les Omias se tiennent le plus souvent sous les pier¬ res, dans les gazons et parfois au pied des arbres dans les feuilles sèches et dans les détritus des végétaux. Nous avons en Belgique les espèces suivantes qui se prennent sur tout notre territoire et dont quelques- unes sont assez rares. 220. O. ftotundatus. F. O. OVATUS, 01. 227. O. Ruticolis. F. 228. O. HirsutuSus. F. 0. SCABRICÜLUS, Hcrbst. O. EC111NA- TUS, Payk. 229. O. Bruimipes. 01. O. PICEUS, Marsh. DE LA SOCIÉTÉ ENTO.tiOLOGlQUE BELGE. Wô 230. O. Mollicomiis. Sch. 231. O. Pelhicidus. Sch. Var. Rutilus. Chev. G. PERITELUS. Germ. 232. I*. Grisous. 01. P. SPHÆROIDES, Germ. Cet insecte, le seul de ce genre que nous possédions, se trouve parfois sur les végétaux, d’autres fois, il se tient sous les pierres, dans les chemins ou dans la terre au pied des plantes. Il est assez rare. G. OTIORYNCHUS. Germ. Les espèces appartenant à ce genre nombreux, ont des mœurs très-différentes. Les unes se trouvent dans les endroits secs, sous les pierres, dans les chemins et dans les champs, se tenant presque immobiles ou mar¬ chant lentement ; les autres vivent sur les plantes ou sur les feuilles des arbres. Les larves se développent en terre aux dépens des racines des végétaux. 253. O. EFaiscîpes. 01. O. FAGI, Sch. Trouvé aux environs de Maestricht, de Liège, etc., on le trouve à terre ou sur les pins. 23 b. O. iEryilaropus. Sch. Il est très-rare et se trouve principalement dans la Campine; il a les mêmes habitudes que le précédent. 233 ©. Tene&ricosîas. ïierbst. o*. 0. ATI R, Gyîl. 0. PUNCTA- TÜS, 01. 0. SCROBICULATUS, Sch. Ô. 0. MORIO, Payk. 0. CLAVIPES, 01. Il est également peu commun et a été pris dans le Brabant et les Flandres. 204 ANNALES 336. O. Armadillo. Rossi. 0. ORBICULARIS, 01. 0. SULPHU- RIFER, Herbst. Assez rare en Belgique, il se prend surtout sur le mélèze et sur les pins dans la Campine. 237. O. Scabripennis. Sch. 238. O. Scabrosus. Sch. Ces deux espèces peu répandues habitent la Cam¬ pine, les Flandres et les Ardennes. Elles aiment les lieux arides. 239. O. Unicolor. Herbst C’est surtout dans la Campine qu’il se trouve, le plus souvent il vit dans les bois de sapins. 240. O. Gcmmatus. F. Espèce très-rare découverte dans les environs de Liège. 241. O. Higritus. F. 0. ÆNEOPÜNCTATUS, Gyll. 0. LUGUBRIS, Gmel. Peu répandu et aimant les terrains sablonneux. 242. O. Atroapterns. De Geer. 0. ATER, Steph. 0. ROTUNDA- TUS, Gmel. C’est dans les endroits sablonneux et arides qu’il se plaît le mieux et surtout dans nos dunes. Il vit sur plusieurs plantes herbacées, entre autres sur les ceras- tium , et le plus souvent sur Y ammophila arenaria dans les dunes et dans la Campine. 245. O. Conspersus. Herbst. 0. CHRYSOSTICTUS, Sch. Espèce prise dans le Brabant, le Hainaut, les Flan¬ dres et la Campine. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE, 205 244. O. Plclpes. F. O. GRAJNULATUS, Herbst. O. SEPTENTRIO- NALIS, Steph. C’est dans les Flandres et dans la Campine qu’il est le plus fréquent. On le trouve à terte ou sur les feuilles de pin dans les sapinières. 245. O. Septentrionalis. Herbst. 0. SETOSUS, F. Il a à peu près les mêmes habitudes que le précédent, mais il est moins répandu. 246. O. Porcatus. Herbst. O. COSTATUS, F. SENEX, 01. Commun partout dans les endroits secs et arides et sur plusieurs espèces de plantes. 247. O. Raucus. F. 0. ARENARIUS, Herbst. Espèce peu commune, vivant comme le précédent, trouvée aux environs de Bruxelles et de Maestricht. 248. O. BLÎgneus. 01. 0. GALLICUS, Sch. 0. SCABRIDUS, Steph. Espèce également peu commune des environs de Bruxelles, Mons et dans la Campine, vivant dans les endroits sablonneux. 249. O. Uncinatus. Germ. Il a été pris dans le Luxembourg et dans les Ar¬ dennes ; il est rare. 250. O. Ligustici. L. C’est l’espèce la plus commune du genre, on la trouve presque toujours à terre dans les lieux arides. 251. O. Sulcatus. F. 0. GRISEOPUNCTATUS,De Geer. 0. STRIC- TUS, Gmel. Cet Otyorhynchus est encore un de ceux qui se 206 ANNALES prennent dans la Campine et dans les Flandres; il vit aussi dans les Ardennes. 25 2. O. frVaxhii. Germ. 0. FU1N1CULARIS, Sch. On le trouve de loin en loin dans les bois du Brabant sur les arbres. 253. O. Eâugifrons. Gyll. 0. AMBIGUUS, Sch. 0. SCABER, Steph. Schônherr lui-même l’indique dans la Belgique où je n’ai pu le rencontrer jusqu’à ce jour. 254. O. Ovatus. L. 0. ROSÆ, De Geer. 0. RUFIPES, Scop. Espèce commune dans toutes nos provinces. Elle vit dans les bois et dans les baies sur les arbres. Var. Pabulinus. Panz. SECTION 2. — MÉGQRHYNQUES. TRIBU 1. - ERIUH1KITES. G. LIXUS. F. Les larves des espèces appartenant à ce genre se dé¬ veloppent dans l’intérieur des végétaux dont elles ron¬ gent la moelle. A l’état parfait, ces insectes vivent presque toujours sur des plantes et rarement on les trouve cachés sous des pierres. Toutes nos espèces sont rares et peu répandues. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. "20 7 255. E. Paraplectlcus. L. L. PHELLANDRII, De Geer. Cette espèce vit sur plusieurs ombellifères aquati¬ ques. Je l’ai trouvée sur les œnanthe phellandrium, Lam, et fistulosa. L., et sur les sium latifolium et an- gusti folium. L. 256. E. Turbatus. Sch. L. PARAPLECTICUS, Panz. Espèce se trouvant également sur des ombellifères, soit aquatiques, soit terrestres, sur la ciguë (conium maculatum. L.), la ciguë d’eau ( cicuta virosa. L.), sur l’angélique vulgaire (angetica sylveslris. L.), etc. 257. E. Ascanii. L. Il a été trouvé auprès d’Ostende par M. Parys. 258. E. Filiformis. L. L. BARDANÆ, Panz. Il vit, sur les carduacées et le plus souvent sur les carduus nutans et crispus , L. et sur le cirsium lanceo- latum. Scop. 259. E. Karda næ. F. L. CYLINDRICUS, Herbst. Malgré le nom que lui a donné Fabricius, c’est prin¬ cipalement sur les rumex hydrolopatkum , Huds., et maximus, Schreb., que se tient le plus souvent cette espèce rare pour nous. G. LARINUS. Germ . Les Larinus ont les mêmes habitudes que les espèces du genre précédent, mais ils se tiennent plus spéciale¬ ment sur les fleurs des composées de la section des cy- narocéphales. Les individus en sont généralement rares en Belgique et peu répandus. ANNALES 208 260. E«. Sturnus. Sch. L. JACEÆ, Ilerbst. L. FRÏNGILLA, Gyll. Il a été pris auprès de Bruxelles, Namur, Gand. J’en ai trouvé auprès de cette dernière ville deux individus sur des fleurs d’artichaud. 261. Ei. Jaceæ. F. Il vit ordinairement sur les fleurs des centaurées et particulièrement sur les centaurea nigra et jacea. L. C’est l’espèce la moins rare. 262. JL. Planus. F. L. TERES, Ilerbst. On le trouve parfois sur les fleurs de chrysanthemum leucanthemum . L., et sur d’autres plantes analogues. 265. E. Carlînæ. 01. L. PLANUS, Sleph. Celui-ci se trouve aussi sur les centaurées. Je ne crois pas qu’il ait été trouvé ailleurs que dans les Ardennes. G. RHINOCYLLUS. Germ. Ce genre, démembré du précédent, présente absolu¬ ment les mêmes mœurs. 264. R. Eatirostris. L. R. MOROSUS, 01. R. T1IAUMATURGUS, Steph. Très-rare dans la Campine et les Flandres, vivant surtout sur les Carduacées. 265. R. Olivier!. Sch. R. ODONTALG1CÜS, O!. Vivant aussi sur les Carduacées. Quoique indiqué en Belgique, je doute s’il s’y trouve. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 209 G. PISSODES. Germ. Les Pissodes se plaisent surtout sur les arbres de la famille des conifères; à l’état parfait on les prend sous les écorces de ces arbres ou dans leur feuillage. 266. P. Fini. L. P. ABIETiS, Retz. Commun partout. 267. P. Notatus. F. P. PINI, 01. P. BRUNNEUS, Panz. Également répandu partout. 268. P. Gyllenhalli. Sch. P. HERCYNIÆ, Gyll. Espèce très-rare, trouvée seulement dans la Campine. 269. P. Piiiiphilus. Ilerbst. Espèce particulièrement propre à la Campine et à la province d’Anvers. G. MAGDALINUS. Germ. (Tamnopbilus Sch.). Les espèces formant ce genre déposent leurs œufs dans les crevasses des écorces d’arbres ; les larves s’en¬ foncent plus tard dans la partie ligneuse; l’insecte parfait se tient sur les troncs, les branches et les feuilles des arbres. 270. M. Violaccus. L. M. ASSIMILIS, Herbst. C’est sur les pins que cette espèce aime à se tenir de préférence. 271. M. Cerasi. L. M. ARMENIACÆ, F. M. PRUNI, 01. à*. M. BARRICORNIS, Sieph. $ M. RUINA, Gyll. Espèce peu rare, vivant principalement sur les 14 210 ANNALES arbres fruitiers, surtout sur les cerisiers et les pruniers. 272. II. Phlegmaticus. Germ. 275. II. isphaltinus. Germ. Ces deux espèces sont peu répandues et assez rares. Elles ont été trouvées dans le Brabant, le Hainaut et les Flandres. 274. II. Carbonarius. L.M. ATRAMENTARIUS, Germ. a* ATRA- TüS, Gyll. M. ATERRIMUS, Herbst. Espèce se prenant le plus souvent dans la Campine, où elle vit sur les pins. 275. M. Aterrlmus. F. M. STYGIUS, Gyll. M. CERASI, 01. M. ATRAMENTARIUS, Marsh. C’est surtout sur Forme que se tient cette espèce qui se retrouve dans toutes nos provinces. 276. M. Barbicornis. Latr. M. RUINA. Var. 7 G. CRYPTORHYNGHUS. ///. 595. C. Lapathi. L. Il est assez commun partout, mais principalement dans les oscraies sur les bords de la Meuse et des autres rivières. Il vit sur les saules, les peupliers, l’aune et aussi sur plusieurs espèces de rumex. G. ACALLES. Sch . Les Acalles se tiennent ordinairement dans la terre au pied des plantes, ou dans la mousse au pied des ar¬ bres, et semblent préférer le chêne. 594. A. Hypocrita. Sch. Très-rare, pris auprès de Ruremonde et auprès de Bruxelles. 595. A. Camelus. F. 396. A. Ptinoïdes. Marsh. A. NOCTURNUS. Sch. 597. A. Turbatus. Sch. Ces trois dernières espèces plus ou moins rares sont assez généralement répandues sur tout notre territoire. G. MONONYCHUS. Germ. 598. M. Pseudacori. F. Les larves de cet insecte se développent, suivant M. Westwood, dans les graines de l’iris des eaux (iris pseudacorus, L.). A l’état parfait, il vit le plus souvent sur les fleurs de la même plante. 22 8 ANNALES G. GOELIODES. Sch. Les espèces de ce genre se tiennent habituellement sur les plantes et sur les arbres. 399. C. Qwercus. F. C. PALLENS, Marsh. Espèce peu rare, vivant sur le chêne. 400. C. Ruber. Marsh. C. QUERCUS, 01. Vivant ajissi sur le chêne. 401. C. Riibicundiis. Payk. Celui-ci se prend surtout sur le bouleau ; il est peu commun. 402. C. Epilobii.Payk. Espèce vivant sur plusieurs plantes dans les endroits humides, mais se tenant surtout sur les épilobium et sur la salicaire ( litlirum salicaria, L.). 403. CfGuttuIa. F. Vivant également sur les végétaux , il se trouve ce¬ pendant assez souvent sur les pierres et les murailles exposées au soleil. 404. C. Fuliginosus. Marsh. C. GÜTTÜLA, Var. Gyll. C. CAR- DUÏ, Ilerbst. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est très-rare. 405. C. Subrufus. Herbst. C. CINCTUS, Rossi. Il se tient sur les buissons, dans les haies et les hal- DE LA SOCIÉTÉ ENT03I0L0G1QUE BELGE. 229 liers; il est généralement répandu dans tout le pays. 406. C. Didymus. L. C. URTICARIUS, Clairv. C. VIDUUS, Panz. C. TRIPUNCTATUS, Fourc. C’est surtout sur les orties que cette espèce, qui est assez commune, se tient le plus souvent ; je l’ai aussi trouvée sur le houblon. 407. C. Lamii. Herbst. Celle-ci se tient aussi sur les orties, mais de plus on la prend sur le lamium album, L.,et sur le galeopdolon luteum, Huds. 408. C. Geranü. Payk. Rare; pris près de Namur, Liège et Charleroy. 409. C. Exîguus. 01 La mercuriale (: mercurialis annua , L.) est la plante préférée par ce Cœliodes. G. OROB1TIS. Germ . 410. O. Cyaneus. L. O. GLOBOSUS, F. Cette seule espèce que renferme ce genre, se tient dans les herbes t)u sous la mousse sur les troncs des arbres. M. James Hardy dit avoir plusieurs fois trouvé l’insecte avec sa larve renfermé dans le péricarpe du viola canina , L. Peu commun. G. RHYTIDOSOMUS. Sch . 411. R. Globulus. Herbst. Espèce rare, prise auprès de Bruxelles, vivant le plus ANNALES 230 souvent sur le tremble (populus tremula , L.), clans les lieux ombragés des bois. G. CEUTORHYNCHUS. Sch. K Les espèces appartenant à ce genre nombreux vivent ordinairement sur les fleurs et sur les feuilles des végé¬ taux. 412. C. Floralis. Payk. C. TYP1IÆ, Herbst. Cette espèce et la suivante ont été détachées du genre ceutorhynchus, dont elles different par le nombre des articles du funicule, pour former le genre nouveau, nommé Ceutorhynckidius par M. J. Du Yal. Celle-ci se tient ordinairement sur les fleurs. 415. C. Depressicollis. Sch. Espèce assez rare chez nous, vivant sur les crucifères dans les endroits humides, surtout sur le cresson ( nas - turtimm officinale , Br.). 414. C. Macula Alba. Herbst. C. CARDUI, 01. Assez peu commun dans les campagnes ; il se tient le plus souvent sur le pavot rouge (pap&ver rheas, L.). 415. C. Suturalis. F. Il se prend aussi dans les champs et les prairies, sou¬ vent sur les borraginées. 416. C. Albosculellalus, Sch. Assez rare et vivant sur plusieurs plantes dans les champs arides. DE LA SOCIÉTÉ ENTO.MOLOGlÜL'E BELGE. 231 417. C. Syrftes. Germ. C. AFF1NIS , Panz. C. OBSTRICTUS, Steph. Ses habitudes sont assez semblables à celles du pré¬ cédent; je l’ai trouvé sur le sisymbrium officinale. 418. C. Assimilis. Payk. C. OBSTRICTUS, Marsh. C. ALAUDA, Ilerbst. C’est sur les plantes crucifères , surtout sur les sisymbrium et les erysimum , que cette espèce se trouve. 419. C. Austerus. Sch. 420. C. Hepaticus. Sch. Ces deux espèces, peu communes, sont plus particu¬ lièrement propres à la Campine et aux Ardennes. 421. C. Erysîmi. F. C. CHLOROPTERUS, Steph. C’est habituellement sur les crucifères que vit cette espèce, mais elle semble préférer Yerysimum offici¬ nale , L. 422. C. Contractas. Marsh. Il vit sur les plantes et sur les graminées, dans les prairies, et n’est rare nulle part. 423. C. tirai u Jus. Sch. Il se tient dans les champs et dans les prairies, où il vit sur un grand nombre de plantes. 424. C. Setosus. Sch. Très-rare; pris sur des plantes ombellifères dans les prairies humides. 425. C. Cochleariæ. Gy 11. Il habite souvent le bord des eaux, sur des plantes crucifères. *102 ANNALES 426. C. Apicalis. Gy 11. C. ANALIS, Panz. C. TERMINATUS, Herbst. Cette espèce vit ordinairement sur les ombellifères aquatiques et le plus souvent sur la grande berle (sium latifolium , L.). Assez rare. 427. C. Puinilio. Cyll. Cette espèce se tient presque toujours dans les lieux arides et sablonneux, sur les plantes dans les bruyères de la Campine et des Ardennes. Assez rare. 428. C. Pulvluatus. Gyll. 429. C. Constrictus. Marsh. 450. C. Convexicollis. Seh. 451. C. Pyrrhorhynchus. Marsh. C. ERYTHRORYNCHUS, Sch. 452. C. Achilleæ. Sch. Toutes ces espèces plus ou moins communes n’of¬ frent rien de saillant ; elles vivent sur plusieurs espèces de végétaux et ne semblent pas en préférer aucune. 455. C. Ericæ. Gyll. Il n’est pas très-rare dans nos bruyères et vit égale¬ ment sur les fleurs des erica cinerea , tetraiix , L. et du calluna erica . De. 454. C. Ecliii. F. C. GLYPIIICUS, Schal. C’est sur les borraginées que vit cette espèce et sur¬ tout sur YEchium vuigare , L. et sur le Lycopsis arven- sisy L. 455. C. Vîduatus. Gyll. Espèce assez rare vivant dans les prairies sur plu¬ sieurs espèces de plantes, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 233 436. €. Raphani. F. Celle-ci est encore une espèce particulièrement pro¬ pre aux crucifères, se tenant cependant sur d’autres plantes. 437. C. Borraginis. F. Cette espèce se trouve le plus souvent sur les plantes crucifères, sur le nasturtium officinale , le cochlearia armoracia, L., les choux, etc. 438. C. Crucifer. 01. C. TRfMACULATUS, Gyll. C. CRUC1GER, Herbst. C. QUADR1MACULATUS, Germ. Espèce vivant sur plusieurs sortes de plantes, sur Yechium vulgare, le lycopsis arvensis, le verbascum thapsus, L., etc. 439. C. Litura. F. C. CRÜCÏGER, Var. Ilerbst. C. OVALIS. Marsh. Celle-ci habite ordinairement sur les carduacées, surtout sur les carduus nutans, crispus, L., sur les cir- sium lanceo latum et palustre , Scop. On la trouve aussi parfois sur d’autres plantes. 440. C. Trimaculatus. F. C. L1TURA, Steph. Espèce peu commune vivant principalement sur les orties. 441. C. Albosignatns. Sch. Espèce assez rare trouvée auprès de Bruxelles sur la bourse à pasteur ( capsella bursa pastoris, DC.). 442. C. Asperifoliarum. Gyll. C. CONGENER, Gcrm. Peu rare, vivant sur les borraginées et particulière¬ ment sur la cynoglosse (cynoglossum officinale , L.) et sur les anchusa . 234 ANNALES 445. C. Urllcæ. Sch. 444. C. Sahlbergii. Sch. C. LAMH, Sahl. L’un et l’autre de ces Ceutorhynchus se tiennent sur les orties, sur les lamium et sur le galeopdolon luteum. 445. C. Chry santheini . Gyll. C. RÜGULOSÜS, Var. Gyll. Espèce fort rare habitant sur plusieurs espèces de plantes, mais le plus souvent sur les plantes pota¬ gères. 346. C. Rugulosus. Herbst. C. QUERCICOLA, Var. Payk. C. SCU- TELLATUS, Steph. Également assez rare et ayant les mêmes habitudes que l’espèce précédente. 447. C. Melanostictus. Marsh. C. RUGULOSUS, Steph. Celui-ci est très-rare et n’a encore été pris que dans le Brabant. 448. C. E38 G. TAPINOTUS. Scli. 474. T. Sellatus. F. T. LYSIMACHIÆ, 01. Cette seule espèce forme ce genre ; elle vit sur plu¬ sieurs espèces de iysimachia , surtout sur le yiilgaris , le thyrsiflora et le punctata, L. Très-rare. G. BAGOUS. Germ. Les bagous se plaisent dans les endroits humides, sur les plantes aquatiques et dans la terre auprès des eaux. 475. B. Binodulosus. Herbst. B. ALBIROSTRIS, 01. 476. B. Limosus. Gyll. 477. B. Subcarinatus. Sch. 478. B. Laticollis. Sch. 479. B. Frit. Herbst. 480. B. Diglyptus. Sch. 481. B. Lntulosus. Gyll. 482. B. Tempestivns. Herbst. 485. B. Lutosus. Gyll. 484. B. Cutulentus. Gyll. B. BINOTATUS, Steph. B. COLLI- GNENSIS, Herbst. B. ATRIROSTRIS, Var. Payk. 485. B. Tibialis. Sch. Toutes ces espèces plus ou moins rares ont toutes les mêmes mœurs et sont répandues dans toute la Bel¬ gique, excepté le Tempestivus qui ne se prend guère qu’en Campine et dans les Ardennes. G. LYPRUS. Sch. 48G. E<. Cylindres. Payk. C’est la seule espèce du genre; elle vit aussi aux DE LA SOCIÉTÉ ENTÛMOLOGIQUE DELGE. 239 bords des eaux et sur les plantes aquatiques parmi les¬ quelles elle semble préférer les lemnacées. Elle est rare. TRIBU 3. - CIONITES. G. CIONUS. Clairv. Les ciones vivent sur les plantes, mais ils semblent préférer les scrophulaires et les verbascum. Leurs lar¬ ves vivent aux dépens du parenchyme des plantes sur lesquelles vit l’insecte à l’état parfait. Elles se recou¬ vrent d’une matière gluante sécrétée par un mamelon situé au dernier segment de l’abdomen et subissent leur métamorphose dans une petite coque. 487. C. Scrophulariæ. L. Espèce vivant sur les scrophulaires, surtout sur le sci'op/iularia nodosa , L. 488. C. Verbasci. F. C. SCROPHULARIÆ, Var . Latr. Celle-ci se tient aussi quelquefois sur les scrophu¬ laires, mais le plus souvent sur les verbascum thapsus , L .,lliapsoides, Schrad., lychnitis, L. et pulverulentum, Smith., etc. 489. C. Olivier!. Sch. Espèce peu commune se tenant aussi sur les ver¬ bascum . 490. C. Thapsus. F. C. SCROPHULARIÆ, Latr. C. HORTULA- NUS, Fourc. Ce cione est aussi un habitant des verbascum ; il est peu rare. ANNALES 340 491. C. Hortulanus. Marsh. Il vit sur les scrophulaires et de plus on le trouve sur le verbascum nigrum, L. Assez rare. 492. €. Blattariæ. F. C. BIPÜSTÜLATUS, Marsh. Comme presque tous les autres ciones, il se tient sur les verbascum et les scrophulaires. 493. C. Pulchellus. Herbst. C. SOLANf, Gyll. Celui-ci est rare chez nous et ne se trouve guère que sur la scrophulaire noueuse ( scrophularia nodosa, L.). 494. C. Solanl. F., non Gyll. C. SETIGER, Germ. Ce cione séjourne sur les solanum nigrum et dut - cafnara , il se trouve aussi sur les scrophulaires. Il est rare chez nous. 493. C. Fraxini. De Geer. C. FÆTIDUS, F. Assez rare, vivant sur les feuilles du frêne (fraxinus excelsior , L.), et autres végétaux. G. NANOPHYES. Sck . Les espèces de ce genre se tiennent sur les plantes dans les endroits humides et dans les prairies auprès des eaux. 496. N. Lythri. F. N. SALICARIÆ, 01. N. PYGMÆUS, Herbst. Il se tient sur plusieurs espèces de plantes, entre autres, et le plus souvent sur la salicaire ( iithrum sali - caria , L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 241 497. RI. Globulus. Germ. Il a les mêmes habitudes que le précédent, seule¬ ment il est beaucoup plus rare. G. GYMNETRON. Sc/i. Les Gymnetrons ont les mœurs analogues aux Na- nophyes ; comme eux ils vivent sur les plantes dans les lieux humides et près des eaux. Leurs larves rongent les fleurs et se métamorphosent, dit-on, dans les graines. 498. G. llelas. Sch . Espèce très-rare trouvée auprès de Namur et de Lierre. 499. G. 'Veronlcæ. Germ. G. BECCABUNGÆ, F. 500. G. Beccabungæ. L. Ces deux Gymnetrons recherchent les véroniques aquatiques et surtout les veronica beccabunga et ana- gallis, L. 501. G. Labilis. Herbst. G. TRICOLOR, Gyll. Espèce peu commune chez nous, vivant le plus sou¬ vent sur le plantago lanceolata. 502. G. Pascuorum. Gyll. 503. G. Rostellum. Herbst. Ces deux espèces se prennent dans les prairies hu¬ mides sur un grand nombre de plantes. 10 ANNALES 242 504. G. Teter. F. Il se tient le plus souvent sur Y antirrhinum majus , L. et sur la linaire ( iinaria vuigaris , Mœnch.). 505. G. Anlirrhini. Germ. Il se tient sur les mêmes plantes que le précédent. L’un et l’autre sont assez rares. 506. G. Noctis. Herbst. G. ANTIRRH1NI, Gyll. Celui-ci vit aussi sur les antirrhinum et les Iinaria ; il est très-rare en Belgique. •507. G. itsellns. Cray. a*. G. POLONICUS, Scli. $. G. NASUTUS, Sch. Suivant M. Laregnie cette espèce semble habiter de préférence sur les verbascum. Je la crois assez dou¬ teuse chez nous. 508. G. Linariæ. Panz. Outre sur les linaires, on trouve également cette es¬ pèce sur les epilobium. 509. G. Plantarnm. Sch. Celle-ci est peu répandue et n’a encore été trouvée que dans le Limbourg et la province de Liège. 510. G. Graminis. Sch. G. CAMPANULÆ, Payk. C’est principalement sur les graminées dans les prai¬ ries et aux bords des champs que se trouve ce Gym- netron qui est assez rare chez nous. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 243 511. O. Campannlæ. L. Espèce assez commune vivant souvent sur les fleurs, surtout sur celles du campanula rotundi folia, L. G. MECIMUS. Germ. Ces insectes vivent aussi sur les herbes dans les en¬ droits humides. Leurs larves semblent se développer dans les tiges des plantes, et celles trouvées jusqu’à ce jour en Belgique, l’ont été dans des tiges de planta- ginées. 512. JM. Pyraster. Herbst. M. SEMICYLINDRICUS, Gyll. M. CE- RASIV o* Payk. 513. JM.ColIaris. Germ. M. CINCTÜS, Rossi. 514. JM. Janthinas. Germ. 515. M. Circulâtes. Marsh. M. FIMBRIATUS, Germ. M. HEMOR- RHOIDALIS, Steph. Ces espèces sont les unes et les autres bien rares, ce¬ pendant elles vivent sur tout notre territoire. M. Hardi a trouvé la larve de la première dans les tiges du plan - tago media. TRIBfJ 4. — CALANDRITES. G. CALANDRA. Clairv. Les Calendres ou Charançons ne sont que trop con- 244 ANNALES nus par les ravages qu’ils font quelquefois dans les blés dont ils se nourrissent. 516. C. Granaria. L. Commun et répandu partout. 517. C. Orizæ.L. Espèce d’origine exotique qui nous est venue avec le riz dontelle fait sa principale nourriture. G. SPHENOPHORUS. Sck. Les Sphenophorus se trouvent le plus souvent le long des sentiers et dans les champs sous les pierres. Ils paraissent en automne et même en hiver. 518. S. Abbrcvlatus. F. S. BRACHYPTERüS, 01. C’est la seule espèce que nous ayons en Belgique et encore y est-elle fort rare. Elle a été trouvée aux en¬ virons de Liège. G. COSSONUS. Clairv. Les espèces de ce genre vivent dans les vieux troncs d’arbres et sous les écorces, ils ont les mêmes moeurs que les insectes de l’ancienne famille de Xylophagides. 519. C. Linearis. L. Espèce répandue partout et peu rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 245 520. C. Ferrugineux. Clairv. C. PARARELLIPIPEDUS, Herbst. 521. C. Cylindricux. Sahl. B. L1NEARIS, Payk. C. PARARELLI- PIPEDUS, Var. Herbst. Ces deux espèces sont aussi répandues dans tout le pays, mais elles sont beaucoup plus rares. G. RHYNCOLUS. Creutz. Ainsi que les espèces du genre précédent, les Rhyn- colus vivent sous les écorces et dans le bois mort. Ils se tiennent indifféremment sur les saules, les ormeaux, le chêne, les pins, etc , qu’ils perforent. 522. R. Chloropus. F. R. ATER, Steph, R. EXARATUS, Gmel. C’est l’espèce la plus fréquente; elle se retrouve sur tout notre territoire. 523. R. Culinaris. Germ. R. PICEUS, Steph. 524. R. Truncorum. Germ. Ces deux espèces sont aussi répandues dans toutes nos provinces, mais elles sont beaucoup moins fré¬ quentes. 525. R. Piloxux. Bach. Espèce indiquée en Relgique par plusieurs entomo¬ logistes, entre autres par M. Jacquelin du Yal. 526. R. Cylindriroxtrix. 01. • Espèce très-rare trouvée dans le Rrabant et dans la province de Liège. 246 ANNALES G. DRYOPHTHORUS. Sch . 527. D. Eiymexylon. F. D. CORTICALIS, Payk. Cet insecte unique du genre a les mêmes mœurs que ceux des deux genres précédents. Il est fort rare en Belgique et a été trouvé auprès de Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 247 OBSERVATION SUR LA CHRYSALIDATION DES CHENILLES DU GENRE BREPHOS, PAR E. FO LO G NE Au commencement du mois de juin dernier, M. Breyer .et moi, nous trouvâmes un certain nombre de chenilles de Brephos Notlia cachées entre les feuilles du bouleau. Ces chenilles étaient d’un vert blanchâtre, tachées de noir latéralement et ayant une paire des pattes abdo¬ minales impropres à la marche. J’élevai ces chenilles dans une caisse contenant de vieilles branches de chêne, couvertes de lichens destinés à nourrir des lithosies. Au bout de quelques jours, mes chenilles de Brephos Notha disparurent , et je n’en aurais probablement pas trouvé les chrysalides si le hasard ne m’avait fait décou¬ vrir des débris ressemblant à de la sciure de bois. Je m’aperçus alors que les branches de chêne et la caisse elle-même étaient perforées et servaient d’abri aux che¬ nilles. *48 ANNALES Elles entament ordinairement la branche à environ deux centimètres de son extrémité. En très- peu de temps elles font un trou , qu’elles agrandissent en remontant jusqu’à l’extrémité opposée; elles ferment alors par du bois mâché l’ouverture par laquelle elles se sont introduites, et recouvrent la partie supérieure, par où l’éclosion doit se faire, par un tissu gommé qui dissimule parfaitement leur abri. Parfois elles entrent dans les planches de la caisse ou loin de l’extrémité des branches; elles sont obligées alors à faire une sortie pour l’éclosion un peu au-dessus du premier trou. Elles ne semblent pas avoir de préférence pour faire ce travail plutôt dans une espèce de bois que dans une autre; je l’ai observé dans le chêne, le sapin et même dans des grosses tiges ligneuses de la ronce. Ce mode de chrysalidation, qui a quelques rapports avec celui du genre Gortyna n’a pas, je pense, été en¬ core observé, attendu que la plupart des auteurs disent que les chenilles du genre Brephos se chrysalident entre les feuilles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 249 OBSERVATIONS SUR DES ACCOUPLEMENTS D’ESPÈCES DIFFÉRENTES , PAR J.-B. BOUILLON. I. A Ixelles, sur des groseilliers, je pris deux cocci¬ nelles accouplées, l’une la variabilis (couleur normale) l’autre la dispar (2-points) $ ; et l’année suivante 1857, de nouveau la variabilis o* ib. , avec la dispar?, Var. 4-pustulata. 01. Ayant communiqué ce fait à un très-savant natura¬ liste ; il me dit qu’il était fort porté à douter de l’accou¬ plement d’espèces différentes étant en liberté : il ajouta, que ces espèces pourraient bien n’en former qu’une; ce doute me suggéra l’idée de les étudier; à cet effet, je détachai leurs diverses parties, tête, thorax, etc., et les collai en regard sur du papier. Voici le résumé de ce travail : Variabilis. 1° Epinières. Les antérieures blan¬ ches. 2° Elytres. Elles ont près de leur extrémité un pli Dispar. 1° Epim. Toutes les quatre noi¬ res. 2° Elytres. Jamais ici ce pli n’existe. 250 ANNALES Variabilis. transversal élevé (rare¬ ment nul). 3° Pieds flaves , quel¬ quefois les cuisses sont noirâtres à l’extrémité. 4° Abdomen. Jamais noir unicolore. Ses segments sont plus ou moins fauves laté¬ ralement, les deux ou trois derniers le sont parfois entièrement. 5° Thorax plus transver¬ sal, plus court, moins prolongé vers l’écus¬ son. 6° Tête transversale flave; vertex noir toujours; le chaperon l’est quel¬ quefois aussi. Dispar. 3° Pieds noirs entière¬ ment, ou avec les jam¬ bes fauves. 4° Abdomen. Noir unicolore ou rou¬ geâtre sur le côté. 5° Thorax moins trans¬ versal, son bord posté¬ rieur plus arrondi et plus prolongé vers l’é- cusson (a). 6° Tête arrondie [b) noire unicolore ; le plus sou¬ vent elle est munie de deux points jaunâtres que jamais je n’ai vus contigus. Nota. Affinités chez les deux espèces. Palpes et antennes pâles, leur dernier article, obscurs au moins à l’extrémité. (a) Il est parfois tout noir; jamais chez la variabilis il ne se ren¬ contre ainsi. (b) Pour bien pouvoir apprécier ces différences, il faut nécessaire¬ ment détacher ces différentes parties. DE LA SOCIÉTÉ ElNTOMOLOGIQUE BELGE. 251 Elytres variables de couleurs et un peu de forme. Abdomen variable de forme. Nota bis. La variété dite humeralis , ayant la tête noire avec deux points jaunâtres (quelquefois réunis, à la vé¬ rité) , le thorax aussi noir et ses bords latéraux étroite¬ ment jaunâtres, pourrait être facilement confondue avec certaines variétés de la dispar ; elle s’en distingue, de même que la variabilis, par : 1° Les épimères antérieures blanches ; 2° Le pli des élytres ; 5° La couleur des pieds, etct ; 4° Celle de l’abdomen (souvent). Ces quatre caractères, en y ajoutant la différence de forme du thorax et celle de la tête, me paraissent pou¬ voir suffire pour séparer cette espèce de la dispar, ainsi que l’ont fait jusqu’ici tous les auteurs qui ont traité des coccinelles. IL Sur ces mêmes groseilliers à Ixelles, je fus té¬ moin des tentatives d’un accouplement qui, s’il eût réussi, eut été bien autrement extraordinaire que celui des coccinelles ci-dessus nommées. Un hyménoptère fouisseur (le Cemonus unicolor o*) cherchant à s’accoupler avec un diploptère (YOdynerus parietum 9) est un fait si étrange qu’il m’a paru assez curieux pour être relaté et pour trouver place parmi ces communications ; il est vrai que malgré toute la persé¬ vérance et toute l’ardeur qu’y mit ce fouisseur, l’accou¬ plement n’eut pas lieu. Ne semblerait-il pas que si des espèces aussi éloi- ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 252 gnées (a) se recherchent (b), tout doute devrait dispa¬ raître à l’égard des coccinelles (même d’espèces diffé¬ rentes), insectes d’ailleurs si rapprochés, par leur forme, leurs mœurs, et leur nourriture, etc. [a) Elles n’ont de commun que de se trouver dans l’une des deux grandes sections ( aculeata , 'porte- aiguillon) de l’ordre des Hyméno¬ ptères. (4) Nul doute ne me paraît possible sur le motif des recherches de ce fouisseur; serait-ce pour approvisionner ses larves? mais leur nourriture consiste en puoerons; voir Latr., Règne animal par Cuv., 2e édit.; de plus cet odynère, de près de cinq lignes, me paraît intrans¬ portable pour un insecte qui n’a guère que la moitié de cette taille. ABRÉVIATIONS DES NOMS DES AUTEURS POUR LES MICROLEPIDOPTERES. CL — Clerk. Curt. — Curtis. Deg. — De Geer. Dup. — Duponchel. F. — Fabricius. Fr. — Freyer. Frôl. — Frôlich. F. F. R. — Fischer von Guen. — Guenée. Hatv. — Haworth. FI. S. — Herrich S ch H. — Hubner. H. V. — Hubners Ve Iilig. — Illiger. Koll. — Kollar. Latr. — Latreille. Lien. — Lienig. L. — Linné. Mn. — Maun. Mtzn. — Metzner. Mor. — Moritz. 254 ABRÉVIATIONS. Nie. Pier. Pod. Rats. Schlaeg. Schr. Scop. Staint . Stph. Tisch. Tr. V. Rend. - Wd. W . V. - — Nickeri. — Pierret. — Poda. — Ratzeburg. — Schlaeger. — Schrank. — Scopoli. — Stainton. — Stephens. — Tischer. — Treitschke. — Y. Heyden. — Wood. — Wiener Verzeichnis. TABLE DES MATIERES DU A. Acalles . . . . Acalyptus . . . Achroea . . . . Acrobasis . . . Adela . Æclimia. . . . Agrotera . . . Alophus . . . . Alucitina . . . Amalus . . . . Anchinia . . . Anerastia . . . Anoplus . . . . Anthonomus . . Anthribus . . . Aphonia. . . . Apion . . . , Apista . . . . Apoderus . . . Argyresthia . . Argyroptera . Asopia . . . Aspis .... Attelabus . . B. Bagous . . . Balaninus . . Baridius . . . Barynotus . . Berosus . . . Bothynoderes . Botys. . . . VOLUME. Brachmia . 135 Brachonix . 213 Brachyderes . 185 Brachytarsus . 168 •Brucbus . 165 Bucculatrix . 154 c. Calandra . 2£3 Carpocapsa . 77 Catalogue des curculio- nidées . 163 Catalogue des hydro- phillidées . 29 Catalogue des mierolé- pidoptères . 45 Cauchas . 116 Cedestis . 140 Cercyon . 37 Ceroclastis . . 154 Ceutorhynchus . 230 Cliauliodus . 148 Chilo . 98 Chimabache . 108 Clilorophanus . 190 Choreutis . 59 Cionus . 239 Cledeobia . 52 Cleonus . 191 Cneorbinus . 183 Coccinelles, par M. Bouil¬ lon . 1 Coccyx . 73 Cochylis . 95 SECOND 227 219 103 104 116 138 58 192 162 217 121 103 222 214 169 103 174 141 169 139 73 58 77 170 238 215 225 193 31 192 53 256 TABL Cœliodes . Coleophora . Coriscium . Coryssomerus .... Cosmopteryx . Cossonus . Crambus . Cryptopleurum .... Cryptorbyncbus .... Cyclonotum . Cyllidium . Dasycera . Depressaria . Diodirbynchus . . . , Dioryctria . Dons offerts à la Société Doritomus . Dryophthorus . Dryops . E. Egoconia . Elachista . Elleschus . Elmidées . Elmis . Elophorus . Endo tricha . Ennychia . Ephestia . Ephippiphora . Erirhinus . Eudorea . Euplocamus . Euro dope . Eusomus . Eutyphia . Exapate . F. Fischeria . ■ . o. Galleria . MATIÈRES. Gelechia . 130 Gracilaria . 144 Grapholitha ..... 84 Grypidius . 213 Gy mnetron . 241 H. Halias . 62 Harpella . 122 Harpipteryx . 118 Hercyna . 60 Herminia . 49 Hétérocéridées .... 43 Heterocerus . 43 Homeosoina . 104 Hydræna . . 36 Hydrobius . 30 Hydrochus ....... 34 Hydronomus . 213 Hydrophilus . 26 Hydrous . 30 Hylobius . 195 Hypena . . 50 Hypochalcia . 106 Incurvaria . 110 E. Laccobius . 31 Lampronia . 110 Larinus . 207 Leiosomus . 196 Lepyrus . 194 Lignyodes . 217 Limnebius . 32 Limnius . 43 Limobius . 200 Liophlæus . 193 Liste des membres de la Société . XI Lithocolletis . 155 Litodactylus . 221 Lixus . 206 Lyprus . 238 ,E DES 228 140 147 216 148 244 98 40 227 37 32 122 127 173 106* XVI 210 245 41 125 148 217 41 41 33 59 61 104 88 211 102 117 107 186 116 108 158 102 TABLE DES MATIÈRES. 11. Macronychus . Madopa . Magdalinus . Mecimus . Megacraspedus ... Megasternum . Melissoblaptes .... Metallites . Metallosetia . Metzneria . Miccotrogus . Micropteryx . Molytes . Mompha . Mononyckus . Myelois . Myniops . Myorhinus . N. Nanopliyes . Nematois ...... Nematopogon . Nephopteryx .... Nepticula . Notaris . Nothris . Nymphula . ©. Oclithebius . Ocnerostema . Œcophora . Omias . Opostega . Orcbestes . Organisation adminis¬ trative . Ornix . Orobitis . Ortochœtes . Otiorhynchus . Oxyptüus . p. Pædisca . 257 Pai'iildccs . 40 Parnus . . 40 Pelosoma ... 39 Pempelia . . 107 Penthina . . 63 Peritelus . . 203 Phibalocera .... . 130 Philbydrus . 30 Phoxopteryx ... . 89 Phtlieocbroa .... 77 Phygas . . 114 Phyllobius . . 200 Phylocnistis .... . 153 Phytobius . . 220 Phytonomus .... . 197 Pissodes . . 209 Platyptilus . . 159 Platyrhinus .... . 169 Plintbus . . 196 Ploreuta . . 121 Plutella . . 118 Polydrosus . ... . 189 Poophagus ... . 237 Porrectaria .... . 141 Potamophilus .... 41 Pryas . . 125 Psecadia . . 127 Pteroplioridæ . 159 Pteropliorus .... . 159 PyraBidæ . . 49 Pyralis . . 51 Pyrausta . . 59 ai. Ramphus . . 182 Rhinocyllus .... . 208 Rhinomacer .... . 173 Rhinoncus . . 236 Rhynchites . . 170 Rhyncolus . . 245 Rhytidosornus . . . . 229 Roeslerstammia . . . . 138 s. Salabria . . 107 Schreckensteinia . . . . 149 Sciapbila . 78 43 51 209 243 121 39 103 190 140 138 219 114 195 149 227 105 194 225 240 117 115 106 152 212 130 57 35 140 122 202 153 222 xv 147 229 224 203 159 81 17 258 TABLE DES MATIERES. Sciaphilus . . 185 Scopula . . 52 Scythris . . 125 Scythropus . . 188 Selegia . . 106 Semioscopis .... . 109 Semiostoma .... . 153 Sericoris . . 75 Sibynes . . 220 Sitones . . 186 Smycronix . . 219 Sophronia . 120 Spercheus . . 32 Spermophagus . . . . 167 Sphænophorus . . . . 244 Spkærididces . 40 Sphæridium .... . 37 Spliærius . . 40 Stenoptera . . 122 Strophosomus. . . . . 184 Styphlus . . 224 T. Tachyerges . Talæporia . . 109 Tanimecus . 186 Tanyspliyrus . 195 Tapinotus . 238 Teras . 92 Thelaria . 137 Theristis . 120 Thylacites ...... 183 Tinea. ....... 110 Tineacæ 108 Tineidæ 98 Tortricidæ 62 Tortrix ....... 67 Trachodes . 225 Trachyphæus . 202 Tropideres . 168 Tropiphorus . 193 Tychius . 218 u. Urodon . 167 Y. Yponomeuta . 125 Ypsolophus . 120