O F THE UNIVERS I T Y OE 1 LLI N O I S From the Library of Professor Henry F. Wickham University of Iowa Presented in 1942 595,706 3 - 4„ — ck b. 3 - nfôtÜNYc I Bruxelles. — lmp. de E. Guyot, rue de Schaerbeek, 12 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ E1ÏÏOMOLOKQ1E m ca, 2^ TOME TROISIÈME BRUXELLES AÜG. SCHNÉE, ÉDITEUR 2, Impasse du Parc 1859 i H Il ■YTIB«':iVli;il ,, H ^ ' ■ ■ $ m ■ \(\?:\ ;-ü 'V jf ' . jjxu» . : ' S^ToU T»ÉA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Ccr /3 * RAPPORT du Président sortant, sur les travaux de la Société, pendant l’année 1857-1858. 23 Septembre 1858. Le cercle de nos travaux peut se diviser en six parties principales: les publications, les collections, la biblio¬ thèque, les séances, les finances et le personnel. Je me propose de passer successivement en revue ces divisions. § 1er. — Publications. L’apparition de nos Annales , il y a aujourd’hui une année, fut la première manifestation sérieuse de la vie scientifique de la société ; et ce ne fut pas un effort isolé, au-dessus de nos forces, car, aujourd’hui, nous offrons au monde savant la seconde partie du 1er vo¬ lume, qui sera accueillie, je n’en doute pas, avec la î VI ANNALES même faveur que la première. Cette partie renferme, d’ailleurs, entre autres mémoires intéressants, un tra¬ vail important de notre collègue, M. De Fré, sur les Microlépidoptères du pays, et ce catalogue, par le soin avec lequel il est établi et par la nature du sujet, qui a été peu étudié jusqu’ici, fixera à un haut degré l’atten¬ tion des entomologistes. Nous possédons déjà des matériaux pour notre troi¬ sième livraison. Le catalogue des Phalénidées et un supplément aux diverses familles des Lépidoptères, compléteront cet ordre important. Les Coléoptères con¬ tinueront à être successivement publiés, et l’aridité d’un catalogue sera diversifiée par les notes sur les méta¬ morphoses de plusieurs Lépidoptères, qui nous sont promises par MM. Fologne et le docteur Breyer. M. le docteur Hagen, de Kœnigsberg, que vous avez élu membre correspondant de la société, m’annonce l’envoi prochain du catalogue des Phryganidées de la Belgique, d’après les types que je lui ai adressés. Aussitôt la réception de ce manuscrit, je m’occuperai du catalogue des autres Névroptères. §2. — Collections . Un progrès considérable a été accompli pendant cette année. Des cadres, d’un bon modèle, ont été confec¬ tionnés d’après les ordres du conseil d’administration, et le classement des Lépidoptères est pour ainsi dire terminé, grâce à l’activité et au zèle de M. Fologne. Maintenant, il y a encore à faire construire des meubles pour y placer les cadres, sous forme de tiroirs. Notre honorable collègue, M. Dutreux (de Luxem¬ bourg), nous a adressé un don considérable de Lépi- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VII doplères de la partie cédée du grand-duché de Luxem¬ bourg, qui sont venus combler des vides importants dans la collection. Nous avons pensé que certaines espèces du grand-duché, qui n’ont pas encore été ren¬ contrées dans les limites actuelles de la Belgique, pou¬ vaient figurer dans la collection, tout au moins à titre d’annexes. Plusieurs de nos collègues, notamment M. Fologne, ont encore enrichi la collection des Lépidoptères. J’ai déposé au local de la société la collection d’Odo- nates que j’avais promise depuis longtemps. Il n’y manquait que sept espèces , dont plusieurs ont été offertes depuis par MM. Mathieu, Colbeau et De la Fontaine. § 5. — Bibliothèque. Reconnaissons volontiers que c’est là notre partie faible. Ce serait, me semble-t-il, une grave erreur et un mauvais emploi de nos fonds que de former une bibliothèque par voie d’achats. Or, une bibliothèque obtenue par voie de dons d’abord, et, ensuite, par l’é¬ change de nos publications avec les recueils étrangers, ne peut se former que lentement. Prenons donc patience; les fonds que nous consacrerons à publier nos annales nous procureront un jour, croyez-moi, par voie d’é¬ change, plus de livres que nous ne pourrions aujour¬ d’hui en obtenir si, contrairement à l’esprit de nos statuts et à l’attente du Gouvernement, nous faisions, à prix d’argent, des achats importants en livres. Ces achats, dans mon opinion, ne peuvent avoir lieu que dans des cas tout à fait rares et exceptionnels. Nous sommes heureux, d’ailleurs, d’avoir à men- VIII ANNALES donner parmi les dons faits à la bibliothèque les ouvrages envoyés par MM. Viola et Guido (de la Plata),— Stainton (de Londres), — Bertoloni (de Bologne), — Dutreux (de Luxembourg), — Mathieu, d’Udekem etdeSelys- Longchamps (de Belgique). § 4. — Séances . Les conférences mensuelles ont eu lieu très-régu¬ lièrement; en fait, elles ont partiellement remplacé la réunion des sections dont il sera parlé plus bas. Si la société adopte les modifications que Ton propose d’ap¬ porter au règlement, les séances mensuelles acquiére- ront une grande importance, de nature à amener un plus grand nombre de membres à les fréquenter. Le conseil d’ administration continue à accomplir sa mission dans des séances qui ont lieu chaque fois que des affaires le rendent nécessaires. Il n’en est pas de même, Messieurs, des sections 9 ni du comité scientifique. Il a été impossible de réunir ces deux corps créés par les statuts actuels. En présence d’une telle situation, qui était de nature à arrêter tous les travaux, le conseil d’administration a crû devoir, en présence de l’article 25 qui l’autorise à prendre les mesures et règlements nécessaires pour assurer le maintien de Tordre , la conservation des col¬ lections , bibliothèques , archives , etc. (remarquez cet et cœtera ), il a crû, dis-je, en vertu de cet article 25, le premier en date, pouvoir, vu T urgence, s’écarter des arti¬ cles 26, 28, 29 et 50, qui chargent le comité scienti¬ fique des décisions concernant le classement des collec¬ tions, les publications, etc. Si le conseil d’administration n’avait pris cette dé- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX # termination , pour laquelle il demande un bill d’indem¬ nité, nous n’aurions ni cadres, ni classement des col¬ lections , ni publications d’annales , ce qui serait la léthargie complète, sinon la mort de la Société ento- mologique. Quoique président nominal du conseil d’administra¬ tion, je puis soutenir avec impartialité la thèse qu’il a bien agi, attendu que je n’ai pu assister à aucune des séances où les décisions en question ont été prises. Ne nous faisons pas, d’ailleurs, un monstre de cette usurpation des droits du comité scientifique , qui, en, ne se réunissant pas, a en quelque sorte abdiqué. — Car ce comité est composé de cinq membres; or, deux d’entre eux (MM. de Selys et d’Udekem) ont approuvé les mesures en qualité de membres du conseil d’admi¬ nistration; deux autres (MM. Mathieu et De Fré) ont leurs travaux imprimés dans les Annales , et ne se plain¬ dront sans doute point; reste donc l’honorable docteur Breyer, qui, dans une conférence mensuelle, nous a dit : « Marchez en avant, d’urgence, et travaillez toujours » comme vous l’avez fait cette année, et l’on ne se » plaindra point. » Vous voyez, Messieurs, qu’il n’y a pas lieu de se scandaliser trop fort de ce qu’on n’a pu mettre rigoureu¬ sement en pratique un règlement que les membres de la société ont rendu inexécutable, par la force d’inertie qu’ils ont opposée. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille continuer à marcher ainsi pour l’avenir; au contraire, le conseil d’administration pense qu’il faut prendre au plus vite les mesures nécessaires pour rentrer dans la légalité. C’est pourquoi il a approuvé le principe d’une réforme proposée par l’honorable M0 Colbeau, l’un de nos mem- X ANNALES bres fondateurs , proposition que le conseil a faite sienne, en vous demandant d’adopter aujourd’hui les cinq articles qui constituent une modification aux statuts. Il s’agit, pour simplifier les rouages de la société, de transférer au conseil administratif et aux confé¬ rences mensuelles , les attributions qui appartiennent au comité scientifique et aux sections, qui demeureront supprimés. Vous vous souviendrez, Messieurs, que, dans mon dernier rapport, j’attirais déjà votre attention sur l’uti¬ lité d’un semblable changement aux statuts. § 5. — Finances. Le compte de nos recettes et dépenses, produit par notre trésorier M. J. De la Fontaine, et ci-annexé, se balance par une encaisse de cent quarante-huit francs deux centimes. Lorsque le bureau de la société s’est rendu auprès de M. Ch. Rogier, pour lui offrir un exemplaire de nos Annales , l’honorable ministre de l’intérieur s’est montré surpris de tout ce que nous avons pu accomplir avec des ressources aussi restreintes, et il nous a fait espérer un nouveau subside de l’État, qui, étant propriétaire de nos collections, a le plus grand intérêt à leur conserva¬ tion et à leur accroissement. § 6. — Personnel . Deux membres effectifs nouveaux ont été admis ; quelques autres sont sur le point de se présenter; un petit nombre de membres correspondants ont été nommés. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XI Tel est. Messieurs, l’état de la société. Il me reste à vous remercier de votre trop grande bienveillance pour moi; car, en quittant la présidence, je ne puis m’empê¬ cher de déclarer de nouveau combien la position d’un président, qui ne réside pas au siège de la société, pré¬ sente d’inconvénients, aussi bien pour notre institution que pour lui-même. En effet, si, d’une part, il ne peut montrer l’exactitude nécessaire et fournir le concours de son zèle aux différents travaux du conseil adminis¬ tratif, d’alitre part, il arrive que des mesures urgentes doivent souvent être prises en son absence, et sans son aveu; d’où il résulte, pour lui, une trop lourde respon¬ sabilité morale. Je n’oublierai jamais, Messieurs, que vous m’avez fait l’honneur de vous présider au début de notre société; et, par mon zèle et mon dévouement, je m’ef¬ forcerai toujours de vous témoigner ma reconnaissance. Le Président , Edm. de Selys-Longchamps. Xll ANNALES LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. MEMBRE* EFFECTIF*. N MM. * Adriaens (G.), homme de lettres ; Bruxelles. * Andries (J.), propriétaire; Saint-Josse-ten-Noode lez- Bruxelles. * Baesen (Fr.), docteur en sciences; Ixelles Jez- Bruxelles. * Bouillon (J. -B.), propriétaire; Bruxelles. Bourdon (Jules), docteur en sciences naturelles; Liège. * Breyer (Albert), docteur en médecine, etc.; Bruxelles. Candèze, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France , membre correspon¬ dant de l’Académie royale de Belgique, etc., etc. ; Liège. Chapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, etc., etc.; Verviers. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIII MM. * Charlier (Philippe-Jacques), négociant ; Ixelles lez- Bruxelles. Charlier (Eugène), étudiant; Liège. Clavareau (Camille); Ixelles. * Colbeau (Jules), naturaliste ; Etterbeek lez-Bruxelles. Çoubeaux (Hipp.) ; Bruxelles. De Borre (Alfred) , candidat, en sciences naturelles ; Jemmeppe (Liège). * De Cleene (J. -B.), négociant; Bruxelles. De Franquen (Charles); Huy. * De Fré (Charles), employé; Louvain. De la Fontaine (Alfred) ; Bruxelles. * De la Fontaine (Jules) ; Saint-Josse-ten-Noode. Delvaux, docteur en médecine ; Bruxelles. * Demoulin (Gaspard), membre de la commission admi¬ nistrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France ; Mons. Dero-Becker; Ixelles. * De Selys-Longchamps (baron Edmond), sénateur, mem¬ bre de l’Académie royale de Belgique, etc., etc. ; Waremme (Liège). * De Thysebaert (baron Charles), propriét.; Bruxelles. Deyrolles, naturaliste, membre de la Société entomo¬ logique de France ; Paris. Donckier-JIuart (Charles), rentier; Liège. * D’Udekem (Jules), docteur en médecine, en sciences naturelles, membre correspondant de l’Académie royale des sciences de Belgique ; Bruxelles. Dutreux (Auguste), secrétaire de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, membre de la Société entomologique de France, etc., etc. ; Luxembourg. XIV ANNALES MM. Engelmann, docteur en médecine, etc.; Bruxelles; * Fologne(E.); Bruxelles. * Fondu (Nicolas) , employé; Soignies. Guillon (Charles), notaire; Ruremonde. * Hannon (J. -B.), docteur en médecine, professeur à l’Université de Bruxelles ; Ixelles. * Hulin (Jules), propriétaire; Gand. Jacobs, docteur en médecine; Bruxelles. Justen, négociant; Bruxelles. Layen (J. -B.), docteur en médecine, membre de la So¬ ciété des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, etc. ; Luxembourg. * Mallet (A. B.), receveur des contributions; Bruxelles. * Mathieu (Ch.), docteur, membre de la Société ento- mologique de France , de la Société des sciences naturelles du Luxembourg, etc. ; Bruxelles. * Mors (Xouis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France ; Bruxelles. Ode, industriel; Ixelles. * Parys (Alexis), propriétaire; Schaerbeek lez-Bruxelles. Peteau (Antoine) ; Saint-Josse-ten-Noode. Putzeys, secrétaire général au Ministère de la justice, membre de plusieurs sociétés savantes; Ixelles. * Roelofs (W.), artiste peintre; Schaerbeek. * Sauveur (Jules); Saint-Josse-ten-Noode. * Seghers (Alexandre), capitaine en retraite; Ixelles. Seghers (Henri) ; Ixelles. Singelée (Henri), employé; Saint-Josse-ten-Noode. * Tennstedt (Auguste); Louvain. Ussher (Arthur) ; Dublin. * Vandermaelen ( Philippe ) , membre de l’Académie royale de Belgique, etc., etc.; Molenbeek-Saint- Jean lez-Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XV MEMBRES HONORAIRES. MM. Dorhn , président de la Société entomologique de Stettin. Hagen ( Herman- Auguste ), docteur; Kœningsberg (Prusse). Lacordaire (Th.), professeur à l’Université de Liège, membre de l’Académie royale de Belgique, etc.; Liège. Stainton, président de la Société entomologique de Londres, etc.; Londres. * Wesmael , professeur , membre de l’Académie royale de Belgique, etc.; Saint-Josse-ten-Noode. MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. D’Osten Sacken (baron Charles), membre du corps di¬ plomatique de Bussie, etc.; Washington (États- Unis). Guido (Jose-Tomas), colonel ; Buenos-Ayres (Répu¬ blique Argentine). Luciani; île Mkurice. Phjpson (Thomas-Lambe), docteur en sciences natu¬ relles ; Paris. Viola (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scien¬ tifique et littéraire de Buenos-Ayres ; Buenos- Ayres. XVI ANNALES ORGANISATION ADMINISTRATIVE pour Tannée 1858-1859. MM. Breyer, président. D’Udekem, vice-président. Mathieu, secrétaire-trésorier. Baron de Thysebaert. Peteau. Àlf. De la Fontaine. Adriaens. COMMISSION DE VÉRIFICATION DES COMPTES. MM. Charlier. Sauveur. Andries. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOCIQUE BELGE. XVU DONS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ. MM. C. De Fré. § i. Une boîte contenant la plus grande partie des microlépidoptères de Belgique. Mathieu. Une boîte contenant des carabides de Belgique. Dero-Becker et Ode. Une boîte contenant des lépidop¬ tères. Breyer. Une boîte contenant des insectes de la Nouvelle-Hollande, de la part de M. Cloquette, consul de Belgique. § h. Candèze. Monographie des élatérides. 1er et 2me vol. in-8°. Mathieu. (Ouvrage du donataire.) Encyclopédie d’histoire naturelle, par Chenu. 1er vol. des Lépidop¬ tères. 1 vol. grand in-8°. Stainton. Theentomologist annual for 1859; 1 vol. in-12. » V The entomologist’s weekly intelli- gencer for 1857-1858. 2 vol. in-8°. XVIII ANNALES MM. C. Wesmael. » » » » » » » » » » » » Tentamen disposition^ methodica Ichneumonum Belgii. 1 vol. in-4°. Mantissa ichneumonum Belgii. In-8°. Adnotationes ad discriptiones Ich¬ neumonum Belgii. In-8°. Ichneumones amblypygi Europa. In-8°. Ichneumones platyuri Europæi. Descriptiones et annotationes. In-8°. Ichneumologicamisceltanea.In-80. Ichneumologica otia. In-8°. Bemarques critiques sur diverses espèces d’ichneumons de la col¬ lection du professeur Graven- horst. In-8°. Observations sur les espèces du genre Sphécode. In-8°. Notice sur un ichneumon Gynan- dromorphe. In-8°. Notice sur les chrysides de Bel¬ gique. In-8°. Notice sur la synonymie de quel¬ ques Gorytes. In-8°. Discours sur la signification de l’espèce en zoologie. In-8°. Note sur l’instinct des insectes. In-8°. Tératologie entomologique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. XIX MM. C. Wesmael. » » » » Notice sur les hémérobides de Bel¬ gique. In-8Ü. Enumeratio methodica ortbopte- rorum Belgii. ïn-8°. Notice sur les ichneumonides de Belgique appartenant aux gen¬ res métopius, banchus et co- leocentrus. In-8°. Bevue des anomalons de Bel¬ gique. In-8°. Revue critique des Hyménoptères fouisseurs de Belgique. In-8°. (Ouvrages du donataire.) i . 4M - , . -• , ' ... ■ / . j 9 . FAUNE ENTOMOLOGIQUE BELGE. COLÉOPTÈRES * PAR G. MATHIEU, Docteur. Je continue cette année la publication du catalogue de nos Coléoptères. Les familles comprises dans ce travail sont assez importantes, et quelques-unes m’ont demandé d’assez grandes recherches. J’ai été aidé par plusieurs de mes collègues, qui ont bien voulu mettre leurs notes et leurs collections à ma disposition; et je dois citer parmi eux, MM. Candèze, Chapuis, Demoulin, J. -B. Bouillon, J. De la Fon¬ taine, etc. Je prépare déjà, pour l’an prochain, le catalogue des Staphylinides, qui ne sera pas un des moins impor¬ tants, par suite des difficultés que présente l’étude de ces insectes. 2 ANNALES FAMILLE DES S1LPHIDES. GROUPE I. — SILPHITES. Genre NECROPHORUS. F. 41. M. Germanicus. L. 2. HT. Ilumator. F. 3. M. Vespillo. L. 4. HL Westigalor. Hersch. N. SEPULTOR. Gyll. 5. HL Fossor. Er. 6. W. Rnspatoi*. Er. N. VESTIGATOR. Gyll. 7. HL Sepultor. Charp. N. OBRUTOR. Er. 8. HL Hlortuorum. F. Ces insectes vivent sous les cadavres, qu’ils enterrent souvent et dont ils font leur nourriture ; on doit en excepter le N. Mortuorum , qui se tient ordinairement dans les vieux champignons. Assez communs et répan¬ dus partout. Genre SILPHA. L. section i. — nec r o o es. Leach. 9. S. Littoralis. L. Var. a. clavipes. Sulz. Var. b. livida. F. Var. c. simplicipes. Dej. Commun partout et vivant dans les cadavres en pu¬ tréfaction. DK LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE BELGE. SECTION Iï. — SILPHA. L. 10. S. Thoraclca. L. CeSilphase tient le plus souvent dans les bois et par¬ fois dans les champignons en putréfaction. H. S. Rugosa. L. 12. S. Sinuata. F. 13. S. Dîspar. llerbst. H. S. Opaca. L. S. TOMENTOSA. Payk. Ces quatre espèces se tiennent cachées sous les pierres et sortent de leurs abris pour chercher les ma¬ tières animales en décomposition. 15. S. Quadripnnctata. L. Ce Silpha se nourrit de chenilles et se rencontre sur le chêne et sur les osiers, dans les lieux marécageux. 16. S. Carinata. 111. 17. S. Reticulata. F. 18. S. Granulata. 01. S. VARIOLOSA. Ilerbsl. 19. S. Nigrita. Creulz. 20. S. Tristis. 111. 21. S. Ohscura. L. Toutes ces espèces, plus ou moins communes, vivent aux dépens des cadavres et de substances animales en putréfaction. J’ai souvent trouvé le Tristis et YObscura montant sur le chaume des graminées. SECTION III. — PIIOSPHI'GA. Leacll. 22. S. Lævigata. F. Cette espèce fait la guerre aux Hélix , dont elle fait sa principale nourriture ; elle n’est pas très-commune. 4 ANNALES 23. S. A t rata. L. S. PUNCTATA. Herbst. Var. PEDEMONTANA. F. L’espèce et la variété se tiennent le plus souvent dans les bois, sous les mousses et sous les écorces ; elles sont répandues partout. Genre SPHÆRITES. Duft. 24. S. Glabratus. F. Cet insecte est rare en Belgique ; il n’a guère encore été trouvé que dans la province de Liège ; il se tient sous les écorces des arbres morts et dans les excré¬ ments. Genre AGYRTES. Frohl. 25. A. Bicolor. Cast. A. SUBNIGER. Kraalz. 26. A. Castaneus. F. A. SPINIPES. Panz. Ces deux espèces sont très-rares; j’ai trouvé la seconde aux environs de Maestricht; la première a été prise dans les provinces de Liège et de iM amur. Elles vivent sous les mousses, les pierres et sous les écorces. Genre CHOLEYA. Latr . 27. C. Angustata. F. C. AGILIS. F. C. RUFESCENS. III. 28. C. Agilis. III. C. FUSCA Gyll. C. TESTACEA. Latr. 20. C. Fusca. Panz. C. RUFESCENS. F. C. SERICEA. Payk. 50. C. Picipes. F. C. STRIATA. Duft. 51. C. Nigricans. Spenc. Var. a fuliginosa. Er . Var. b. longipennis. Chaud. 52. C. llorio. F. C. SERICEA. Gyll. 53. C. Nigrita. Er. C. TRIST1S. Gyll. C. MORIO. Payk DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 3 54. C. Grandicollis. Er. 55. C. Chrysomeloides. Panz. 36. C. Tristîs. Panz. 37. C. Fumata. Spenc. C. AGILIS. F. 38. C. Felox. Spenc. 39. C. Præcox. Er. 40. C. Anisotomoides. Spenc. 41. C. Serlcea. F. A. TRUNCATA. 111. C. VILLOSA. Latr. Toutes les espèces appartenant à ce genre se trouvent le plus souvent sous les mousses, les pierres, les feuilles mortes ou dans les bois vermoulus; elles ont été prises sur presque tous les points de notre territoire. Genre COLON. Herbst. 42. C. Puncticollis. Kraalz. C. $ DENTIPES. Er. 43. C. Clavîger. Herbst. 44. C. Dentipes. Sahl. C. 9 BREVICORNIS. Sahl. 45. C. Brunnens. Latr. Ces insectes ont les mêmes habitudes que ceux du genre précédent; mais ils sont bien rares partout. Je doute de l’existence du Brunneus en Belgique, quoiqu’il y ait été indiqué. GROUPE II. — ANISOTOMITES. Genre HYDNOBIUS. Schmidt. 46. H. Pnnctatissimus. Slcph. 47. II. Puneiatus. St. H. EDENTULUS. Sahl. H. o* SPIN1PES. Gy 11. Ces deux espèces sont fort rares et ne se trouvent guère que dans nos provinces orientales ; elles vivent 6 ANNALES dans les bois et se trouvent dans les gazons et parfois dans les champignons. Genre ANISOTOMA. lit. 48. 4L. Cinnamomea. Panz. 49. A. Picca. 111. 50. A. Obesa. Schmidt. A. PICEA. Var. Gyll. A. FERRU- GINEA. Gyll. A. $ ARMATA. Payk. 51. A. Dubia. III. A. RUFIPENNE. Payk. Var . suturalis. Steph. Var. pallescens. Schmidt. 52. A. Flavescens. Schmidt. 53. A. Rugosa. Steph. A. ARMATA. St. 54. A. Oblonga. Er. A. FERR1IGINEA. III. 55. A. Aigri la. Schmidt. 56. A. Calcarata. Er. A. FERRUGINEA. Schmidt. 57. A. Parvula. Sahl. A. BRUNNEA. Gyll. Tous les Anisotoma qui habitent notre territoire sont généralement assez rares ; les plus communs sont le Picea et 1 e Dubia; tous ont à peu près les mêmes mœurs que les espèces des genres précédents. Ils courent sur la terre, sur les herbes et, de plus, il se tiennent dans les champignons. Genre CYRTUSA. Er. 58. C. Pauxilla. Schmidt. 59. C. Minuta. Ahr. C. FEMORATA. Schmidt. Le mœurs des Cyrtusa sont les mêmes que celles des Anisotoma ; ils sont bien rares et très-difïiciles à décou¬ vrir. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 7 Genre COLENIS. Er. 60. C. Dentipes. Gyll. C. ACICULATA. Steph. Espèce aussi très-rare chez nous, et ayant les habi¬ tudes semblables à celles des> genres précédents. Genre LEIODES. Latr. 61. L. Humeralis. F. 62. Wj, Axillaris. Gyll. L. BIPUSTULATA. Ahr. 63. Ei. Glabra Kug. L. ABDOMINALIS. Payk. 64. Ei. Castanea. Herbst. L. AXILLARIS. Steph. 65. Ei. Orbicularis. Herbst. L. SEMINDLA. St. Les Leiodes se trouvent dans les bolets, dans les vieux troncs et les bois en décomposition. Les deux premières espèces sont les plus fréquentes. Genre AMPHICYLLIS. Er. 66. A. Globus. F. A. RUFICOLLIS. 01. Var. staphylea Gyll. et a. ferruginea. St. Ce Coléoptère a les mêmes mœurs que les Leiodes ; il est très-rare, et a été trouvé près de Bruxelles. Genre AGATHIDIUM. III. 67. A. Aigri penne. F. 68. A. Atruin. Payk. A. RUFIPES. Steph. 69. A. Itadium. Er. 70. A. Lævigatum. Er. 71. A. Marginatum. Slurni. A. ORBICULARE. Gyll. Les Agalkidiwn vivent dans les lieux humides, parmi les détritus des végétaux, sous les écorces d’arbres et 8 ANNALES dans les bolets ; ils sont plus répandus que les espèces des genres qui précèdent, et habitent dans toutes nos provinces. Ils jouissent de la faculté de se contracter en boule. Genre CLAMBUS. Fisch. * 72. C. IHinulus. Sturm. C. ARMADILLUS. Redt. 73. C. Armadillo. De Geer. 74. C. Pubescens. Redt. Insectes très-petits, rares, vivant dans les détritus, le bois pourri, les champignons, et se retrouvant dans toutes nos provinces. FAMILLE DES SCAPHIDIDES. Genre SCAPHIDIUM. 01. 1. S. Quadrimacnlatum. 01. Genre SGAPHIUM. Kirby. 2. S. Iinniacnlatuin. 01. Genre SCAPHISOMA. Leach. 3. S. Agaricinum. 01. 4. S. Boleti. Panz. Toutes les espèces appartenant à cette petite famille ont les mêmes mœurs et vivent généralement dans les champignons et surtout dans les agarics ; parfois ils se tiennent dans les détritus de vieux troncs en décompo¬ sition. Ils se trouvent à peu près dans toutes nos pro¬ vinces. La dernière de ces espèces est très-rare, et à été trouvée, par moi, aux environs de Fûmes. UE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 FAMILLE DES TRICHOPTÉRYGIDES. Genre TRICHOPTERYX. Kirby. T. Atomaria. De Geer. 2. T. Grandicollis. Mann. 3. T. Brevipcnnis. Erichs. T. PICICORNIS. Mann. 4. T. AUenuata. Gillmeister. 5. T. Pygmæa. Erichs. 6. T. Fascicularls. Herbst. Toutes les espèces de ce genre, ainsi que toutes celles appartenant aux différents genres de cette famille, sont extrêmement petites et d’une étude fort difficile. Les recherches ultérieures qu’on pourra en faire augmen¬ teront nécessairement beaucoup le nombre de nos espèces. Les Triclwpteryx vivent dans les fumiers et les dé¬ tritus des végétaux. Genre PTILIUM. Gy//. 7. P. Fuscnm. Er. Les Ptilium vivent aussi dans les fumiers et parmi les détritus des végétaux; de plus, on les rencontre parmi les fourmis. Ils volent, vers le soir, autour des fumiers. Genre PTENIDÏUM. Er. 8. P. Apicale. Er. 9. P. Fuscicorne. Er. 10. P. Pusilluni. Gyll. Les Ptenidium , ainsi que les espèces des genres pré¬ cédents, vivent dans les détritus des végétaux et dans les fumiers. 10 ANNALES FAMILLE DES NITIDULIDES. SECTION I. — BRACHYPTÉRITES. Genre CERGUS. Latr. * 1. C. Pedicnlarius. L. C. TRUNCATUS. F. 2. C. Bipustulatus. Payk. 3. C. Dalmatinus. Er. 4. C. Rulîlabris. Latr. C. CARIC1S. Steph. Var . junci. Steph. 5. C. Sambuci. Er. C. S0LAN1. Heer. 6. C. TTestaceus. Casf. Les espèces du genre Cercus sont généralement peu rares. Ces insectes se tiennent sur les fleurs; 1 ePedicula- rius semble préférer les spirœa, le rufilabris , les joncs fleuris, et le Sambuci> ainsi que son nom l’indique, se tient le plus souvent sur les fleurs du sureau. Genre BRACHYPTERÜS. Kugel. 7. B. ttravidus. 111. B. PULICAR1US. Gyll. B. L1NARIÆ. Steph. 8. B. Cinercus. Heer. B. PÜLICARIÜS. Latr. 9. B. Pubescens. Er. B. URTICÆ. Var. III. 10. B. Prticæ. F. B. ABBREVIATUS. Herbst. Les Brachijpterus se tiennent aussi sur les fleurs ; le Pubescens et T Urtica sur celles des orties et 1 eGravidus sur celles des spirœa, des galium, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 11 8ECTIOI £. — C4RPOPHILITES. Genre CARPOPHILUS. Steph. 11. C. Hemipterus. LC.BIMÀCULATUS.Ol.C.CADAVERINUS.F. 12. C. Kipustulatus. Heer. 13. C. Sexpnstnlatns. F. Ces insectes se tiennent quelquefois sur les fleurs, d’autres fois sous les écorces; le Sexpustulatus attaque les larves des Bostrichus. SECTION 3. — ItTTIDCLITES. Genre IPIDIA. Er. 14. I. Quadi'inotata. F. Cette espèce est peu rare et se rencontre dans toute la Belgique ; elle vit sur le troncs d’arbres et sous les écorces, mais principalement sur les sapins. Genre EPURÆA, Er . 15. E. Decemguttata. F. 16. E. Æstîva. L. E. DEPRESSA. Gyll. Var. bisignata. Sturm. 17. E. Dclela. Er. E. SILACEA. Heer. 18. E. Immuncla. Erichs. 19. E. Varlegata. Herbst. 20. E. Ileglecta. Heer. 21. E. Obsoleta. F. 22. E. Fusilla. II). 23. E. Parvula. Sturm. 24. E. Elorca. Er. E. ÆSTIVA. III. 25. E. îllelanocephala. Marsh. 26. E. ÜIclina. Er. E. . DEPRESSA. III. 12 ANNALES » . * 27. E. JLîmbafa. F. Toutes ces espèces sont répandues à peu près partout et sont plus ou moins rares ; elles vivent aussi sur les fleurs et sur les troncs d’arbres, particulièrement sur les chênes. Genre NITIDULÀ. F. 28. IV. Bipustulata. L. 29. W. Flexuosa. F. N. FLAVOMACULATA. Rossi. 30. I. Obscura. F. 31. M. Quadripustulata. F. N. GUTTALIS. Herbst. Les Nitidula sont peu rares, à l’exception du Flexuosa qui n’a encore été trouvé que dans la province de Liège. Ils se tiennent le plus souvent dans les substances ani¬ males en putréfaction. Genre SORONIA. Fr. 32. S. Punctatissima. 111. 33. S. Grisea. L. S. VARIA. F. S. VARIEGATA. 01. Ces deux espèces, les seules qui représentent le genre en Europe, habitent toutes nos provinces; elles se tien¬ nent sous les écorces et dans les plaies des arbres, sur¬ tout sur les chênes. Genre AMPHOTIS. Er. 34. A. Marginata. F. A. BILOBA. Herbst. Espèce peu rare et répandue partout; vivant sous les écorces, surtout lorsqu’elles sont hantées par les four¬ mis ; on la trouve aussi dans les fourmilières et dans les plaies des arbres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 Genre OMASITA. Er. 55. O. Depressa. L. 0. SORDIDA. F. 0. COLON. Herbst. 0. VARIA. 01. 36. O. Colon. L. 0. HÆMORRHOIDALIS. F. 37. O. Discoidea. F. Les Omasita se prennent généralement sous les cada¬ vres et les substances animales en décomposition. Les trois espèces sont peu rares. Genre PRIA. Steph. 38. P. Dulcamaræ. 111. P. MANDIBULARIS a*. Cast. Cette espèce est rare en Belgique et vit sur les fleurs, principalement sur celles de la douce amère (Solanum dulcamara L.) Genre MELIGETHES. Kirby. 39. M. Rufipes. Gyll. 40. II. Lumbaris. Sturm. M. RUFIPES. Var. Gyll. 41. M. Hebes. Er. M. OLIVACEA. Heer. 42. II. Æneus. F. 43. HI. Viridescens. F. M. ÆNEUS. Var. Sch. 44. M. Coracinus. Sturm. 45. II. Subæneus. Sturm. 46. II. Pumilus. Er. 47. II. Corvinus. Er. 48. II. Symphyti. Ileer. 49. II. Ochropus. Sturm. 50. II. Serripes. Gyll. 51. M. Difficile. Heer. 52. If. Ilorosus. Er. 53. R. Viduatus. Sturm. 14 ANNALES 54. M. Pedicularius. Gyll. 55. HI. IJnibrosus. Sturm. 56. M. Incanus. Sturm. 57. ni. Tristis. Sturm. 58. ni. Senâculus. Er. 59. M. Flavipes. Sturm. 60. M. Obseurus. Er. 61. M. AssSmilis. Sturm. 62. M. Lugubris. Sturm. 63. M. Erythropus. Gyll. 64. ni. Fxilis. Sturm. Toutes les espèces de ce genre offrent beaucoup de difficulté pour leur étude ; elles se tiennent sur les fleurs et semblent affectionner surtout quelques plantes, telles que les renoncules, certaines ombellifères, les pyrethrum, le taraxacum dens-leonis , etc. Quelques-unes d’entre elles sont très-communes. Genre THALYGRA. Er. 65. T. Fervida. Gyll. T. SERICEA. Sturm. Notre seule espèce de ce genre se cache dans la journée, et ne sort que vers le soir pour monter sur les plantes. On la trouve partout. Genre POCADIUS. Er. 68. P. Ferrugineus. F. P. STRIATES. 01. Ce Pocadius se prend souvent dans les lycoperdons et parfois dans les bolets ; il n’est pas très-rare. Genre CYCHRAMUS. Kug. 67. C. Quadripunctatus. Herbst. C. COLON. F. 68. C. Luteus. F. Comme l’espèce du genre précédent, les Cijchramus DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15 vivent dans les champignons et parfois sur les fleurs ; ils sont assez généralement répandus. Genre CYLLODES. Er. 69. C. Ater. Herbst. C. MORIO. Kugel. Cet insecte vit aussi dans les champignons; il est plus rare que les précédents. SECTION 5. — 1PSITES. Genre CRYPTARCHA. Shuck. 70. C. Strigata. F. C. HNDATA. 01. 71. C. Imperialis. F. Genre dont les espèces sont rares dans notre pays, vivant dans les plaies des arbres et surtout sur les chênes. Genre IPS. F . 72. I. Quadriguttata. F. I. DECEMGUTTATA. 01. 73. I. Quadripunetata. Herbst. 74. I. Quadripustulata. L. Ces trois espèces se rencontrent généralement partout et sont peu fréquentes ; elles se tiennent aussi dans les plaies des arbres et sous les écorces. Genre PITYOPHAGUS. Shuck. 75. P. Fe r rugi n eus. L. P. DERMESTOIDES. Panz. P. LINEA- RIS. Latr. Cette espèce est très-rare; elle se prend principale¬ ment dans laCampine et les Ardennes, où on la trouve sous les écorces des pins. 16 ANNALES SECTION 6. — RHIZOPK AGITES. Genre RHIZOPHAGUS. Herbst. 76. R. Depressus. F. 77. R. Cribratus. Gyll. 78. R. Parallelocollis. Gyll. 79. R. Ripustulatus. F. R. D1SPAR. Var. Payk. R. B1PUNC- TULATUS. Herbst. 80. R. Nitidulus. F. 81. R. Dispar. Payk. R. ELONGATUS. F. R. BIPUSTULATUS. Herbst. 82. R. Politus. Helw. R. DEPRESSUS. Var. Payk. 83. R. Cæruleus. Walt. R. NIT1DULUS. Duft. Les Rhizophagiis se trouvent sous les écorces, où ils vivent à l’étatde larve, aux dépens des Bostriches; on les rencontre dans toutes nos provinces. FAMILLE DES FELTIDES. Genre TROGOSÏTA. 01. \. T. Mauritanica. L. T. CARABOIDES. F. 11 est répandu partout. Il est peu rare sans être com¬ mun; ses mœurs sont à peu près inconnues. Genre THYMALUS. Latr. 2. T. Limbatus. F. Cet insecte est bien peu répandu chez nous, et je ne crois pas qu’il ait été trouvé dans d’autres localités que dans les Ardennes ; il vit sous les écorces d’arbres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 17 Genre PELTIS. Kugel. 3. P. Ferruginea. L. Espèce très-rare en Belgique, vivant sous les écorces d’arbres et quelquefois dans les agarics. Trouvée dans les Ardennes. Genre NEMOSOMA. Latr. A. N. Elongata. L. N. FASCIATA. Herbst. Il se trouve sous les écorces des arbres, dans les ga¬ leries formées par les Scolytes et les Hylesinus , où il fait la guerre aux larves de ces insectes. Très-rare. FAMILLE DES HISTÉRIDES. SECTION I. — HOLOLEPTITES. Genre HOLOLEPTA. Payk . 1. H. Plana. Fuessl. Cette espèce, la seule existante en Europe, vit sous les écorces des arbres morts, et se rencontre fort rare¬ ment dans les Ardennes. Je ne l’ai trouvée qu’une seule fois. SECTION II. — HISTEBITES. § 1. - HISTERITES. Genre PLATYSOMA. Leach. Les espèces de ce genre sont fort rares en Belgique; 3 18 ANNALES elles vivent sous les écorces où elles font la guerre aux insectes et particulièrement aux Bostriches’ 2. P. Oblongnm. F. 3. P. Angustatum. Ent. Heft. A. P. Depressuin. F. 3. P. Lineare. Er. P. OBLONGUM. 111. Quoique ces quatre espèces aient été indiquées en Belgique, je n’ai jamais pu y constater d’une manière certaine que la présence de Y Oblongum et de YAngus - tatum. J’ai reçu le Depressum de la Prusse rhénane, et je n’ai' jamais su me procurer le Lineare ni de la Bel¬ gique ni des pays voisins. Genre HISTER. L. Les espèces de ce genre se trouvent dans toutes les substances en décomposition, et surtout dans les excré¬ ments, les cadavres, les fumiers, etc. G. H. Quadrimaculatus. L. H. RENIFORMiS. 01. H. LUNA TUS. Rossi. 7. H. fJnicolor. L. 8. H. Cadaverimis. E. H. H. IMPRESSÜS. F. Ces trois Histers se trouvent assez communément partout. 9. 11. llerdarius. E. H. H. MEMNONIUS. Say. Il est plus rare et se tient surtout dans les excréments humains, le fumier de poule, dans les bergeries, les plaies des arbres et rarement dans les bouses. 10. H. Fimetarfus. Herbst. H. SINUATUS. F. H. BIPESTULA- TUS. 01. Assez rare. Dans les bouses, les crottins et les charo¬ gnes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 11. II. Neglectus. Germ. H. QUISQUIL1US. Steph. Espèce assez douteuse en Belgique pour moi, où je ne l’ai jamais rencontrée. 12. H. Ignobilis. De Marseul. Espèce fort rare trouvée dans les Flandres et vivant surtout dans les cadavres. 13. H. Carbonarîus. III. H. 12-STR1ATUS. F. Commun partout. 14. H. Purpurascens. Herbst. Var. brunneus. Herbst . Assez commun partout, surtout dans les terrains sablonneux. 15. H. Higellatns. Germ. Espèce vivant dans les bolets en décomposition, qui doit exister dans les Flandres, car elle a été trouvée à notre extrême frontière du département du Nord. 16. H. Hlarginatns. Er. Espèce peu commune , vivant souvent sous les feuilles, trouvée près de Mons. 17. H. Stercorai'ius. E. H. 18. H. Sinuahis. 111. H. UNCINATUS. 111. Ces deux Histers, assez peu communs, habitent toutes nos provinc s. e 19. II. Quadrinotatus. Scrib. H. 4-MACULATUS. 01. Commun et habitant toutes nos provinces. 20. H. Kimaculatus. L. H. EHYTHROPTERUS. F. Espèce trouvée aux environs de Liège, Namur, Lou¬ vain, etc. 20 ANNALES 21. H. Rissexstriatus. F. H. PARVUS. Gyll. H. 12-STR1ATUS. Yar. b. E. H. Commun, vivant surtout dans les fumiers et se trou¬ vant partout. 22. H. 12-Striatus. Schr. H. BISSEXSTR1ATÜS. Duft. Espèce aussi assez fréquent , vivant dans les fu¬ miers, les bouses, les bois pourris, etc. 23. H. Corvinus. Germ. H. BISSEXSTRIATUS. Yar. Payk. J’ai trouvé une seule fois cet Hister dans les Ar¬ dennes, où il paraît fort rare. Genre HETÆRIUS. Er. 24. H. Scsquicornis. Preys. H. FERRUGINEUS. 01. H. QUA- DRATUS. Kugel. Cette espèce, la seule que nous possédions en Bel¬ gique, n’y est pas très-commune; elle vit sous les écorces et sous les pierres , et se trouve souvent avec les four¬ mis. Genre ONTOPHILUS. Leach. 25. O. Sulcatus. F. 0. STRIATUS. Herbst. 0. GLOBULOSUS. 01. 26. O. Striatus. F. 0. SULCATUS. 01. Les deux Ontophilus que nous possédons vivent dans les détritus des végétaux, les fumiers et quelque¬ fois sous les pierres. Genre GLYMMA. De Mars. 27. Gr. Candezii. De Mars. Genre nouveau, découvert près de Liège, par notre collègue M. Candèze, dans le fumier d’une couche de melons. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Genre PAROMALUS. Er. 2 1 28. P. Compta natus. 111. 29. P. Parallelipipedus. Herbst. 30. P. Flavicornis. Herbst. P. PICIPES. Payk. Les espèces de ce genre sont toutes très-rares, sur¬ tout les deux premières. Le Complcinatus a été trouvé dans le Luxembourg et les Ardennes ; le Flavicornis l’a été dans presque toutes nos provinces ; quant au Paral¬ lelipipedus , je doute qu’il soit belge. Genre DENDROPHILUS. Leach. 31. D. Punctatus. Herbst. D. PYGMÆUS. F. Cette espèce, très-rare, vit dans les étables et les pi¬ geonniers, dans les plaies des arbres et sous les écorces. \ y • ; . , « i l ( t \ . • . . 32. ». Pygmæus. L. D. FORMICETORUM. Aube. Celle-ci, moins rare, se trouve dans les fourmilières, surtout dans les nids de la Formica rufa . Genre BACÀNIUS. Le Conte . 33. B. Rombophorus. Aubé. Insecte rare, placé jusqu’ici parmi les À brœus, vivant dans les substances en décomposition, et surtout dans les tannées des serres. § 2. — SAPRINITES. Genre SAPRINUS. Er. 34. S. Nltidulus. Payk. S. SKMISTRIATÜS. Herbst. S. ACUMI- NATUS. F. 22 ANNALES 55. S. Iinnnindus. Gyll. 36. S. Speculifer. Latr. 57. S. Æneus. F. 58. S. Urescens, Payk. S. VIRIDIS. Duft. 39. S. Conjungens. Payk. 40. S. Quadristriatus. F,. H. 41. S. Specularis. De Mars. 42. S. Rugifrons. Payk. 43. S. lletallîcus. Herbst. Toutes ces espèces se rencontrent à peu près dans toute la Belgique; elles se tiennent, comme les Histers, dans les fumiers, les bouses, les cadavres et générale¬ ment dans toutes les substances en putréfaction. 44. JS. Sabulosus. Fairm. S. MARITIMUS. Stepli.? 11 habite les dunes , la Campine et les environs de Mons, dans les terrains sablonneux. Genre GNATHONCUS. /. du V. 45. G. Rotimdatus. 111. G. PUNCTATUS. Payk. Genre formé aux dépens des Saprinus Cette espèce vit dans les fumiers et sous les écorces; elle est fort rare. 46. G. Piceus. Payk. Celle-ci a été prise près de Verviers, dans des four¬ milières. Genre TERETRIUS. Er. 47. T. Picipes. F. Ce Teretrius seule espèce européenne, est très-rare ; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 23 on le rencontre sous les écorces et dans l’intérieur ver¬ moulu des vieux saules, à Ruremonde, Hasselt, etc. Genre PLEGÀDERUS. Er. 48. P. Saucius. Er. P. VULNERATUS. St. 49. P. Wnlneratus. Panz. 50. P. Cæsus. Herbst. 51. P. Dissectus. Er. 52. P. Discisus. Er. Les Plegaderus se trouvent dans toutes nos provinces; quelques espèces sont assez communes. On les trouve sous les écorces des arbres morts et dans les vieux troncs. Genre ABRÆUS. Lcach. 55. A. Globosus. E. H. 54. A. Parvulus. Aube. Les espèces de ce genre vivent aussi sous les écorces et dans les vieux troncs pourris ; on les rencontre dans tout le pays. Genre ÀGRITUS. Le Conte. 55. A. Aigricornls. E. H. 56. A. Minutas. Herbst. Insectes très-petits, ayant les mêmes mœurs que les Abræus et vivant, de plus, dans les matières en décom¬ position. Rares. n ANNALES FAMILLE DES PHALACRIDES. Genre PHALACRUS. Payk. 1. P. Corrnscus. Payk. P. FIMETARIUS. F. 2. P, Substriatus. Gyll. P. MILLEFOLII. Steph. 3. P. Caricis. Sturm. P. MILLEFOLII. Gyll. Les Phalacrus , répandus partout, vivent sur les plantes et surtout sur les fleurs; en hiver, ils habitent sous les écorces ou cachés en terre au pied des végétaux. Genre OLIBRUS. Er. 4. O. Corticalis. Payk. O. STERCOREUS. F. 5. O. Æneiis. F. 6. O. Bicolor. F. 7. O. Aflïni*. St. 8. O. ülillefolii. Payk. 0. ELICIS. Gyll. 9. O. Geminus. III. 10. O. Alomarius. L. 0. PICEUS. Steph. 11. O. Oblongus. Er. Les Olibms ne sont pas plus rares, pour la plupart des espèces, que les insectes du genre précédent ; ils ont ab¬ solument les mêmes mœurs. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 25 FAMILLE DES GOLYDIDES. TRIBU I. — gYMCHITITES. 4 Genre SARROTRIUM. îll. 1. S. Clavicorne. h. S. MUT1CUM. Latr. Peu commun, mais vivant dans toute la Relgique. Genre DITOMA III. 2. D. Crenata. Herbst. Cet insecte est assez répandu dans notre pays ; il vit généralement sous les écorces des bois morts. Genre COLOBICUS. Latr. 3. C. Emarginatus. Latr. Espèce fort rare, vivant sous les écorces et dans les champignons. Genre SYNCHITA. Hetlw. k. S. Jnglandis. F. Insecte vivant aussi sous les écorces et peu répandu. Genre CICONES. Curt. 3. C. Variegata. Hellw. C. CARPINI. Curt. Il a les mêmes habitudes que les Synchita , et il est également bien peu répandu. 26 ANNALES TRIBU II. — COLVDITEI. Genre AULONIUM. Ericks. 6. A. SulcaUim. Fabr. Genre COLYDIUM. F. 7. C. Elongatom. F. Les espèces appartenant à ces deux genres se tien¬ nent le plus souvent dans les galeries creusées dans les vieux arbres, par les Anobium et les Bostrichus ; elles ont été trouvées près de Bruxelles, Louvain, Liège, etc. Genre TEREDUS. Dej. 8. T. Nitidus. F. Très-rare en Belgique, où il se prend sous les écorces. Genre OXYLÆMUS. Ericks . 9. O. Cylindricus. Panz. Cet insecte se trouve aussi sous les écorces et dans les vieux arbres; il a été rencontré dans les Ardennes et dans les environs de Bruxelles. Genre ANGLENUS. Ericks. 10. A. Br un nous. Gyll. Espèce très-petite et unique du genre vivant dans les détritus des végétaux, les fumiers, les couches, etc. Genre ANOMMATUS. Wesm. 11. A. 12-Striatus. Mtill. A. TERRICOLA. Wesm. Cet insecte vit en terre; M. Lacordaire dit Favoir pris à la face inférieure de briques gisant sur le sol. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE. Tl TRIBU III. — H or lin I DÉBITES. Genre BOTHRIDERES. Dej. 12. B. Contractas. F. SYNCHITA BIPUNCTATA. Duft. On le trouve sous les écorces et dans les galeries creusées par les Xylophages. TRIBU IV. — PYCWOMÉRITES. Genre PYCNOMERUS. Erichs. 13. P. Terebrans. F. Il est très-rare et a été pris dans les environs de Charleroi. ■ - j — TRIBU V. — CERVLOIIITES. Genre CERYLON. Latr. IL C. Histeroidcs. F. 15. C. Angustatuin. Erich. 16. C. Deplanatuin. Gyll. Ces trois espèces sont répandues dans toutes nos provinces et vivent le plus souvent sotis les écorces. 28 ANNALES FAMILLE DES CUCUJIDES. Genre LÆMOPHLOEUS. 1. L. Ferrugineus. Sleph. L. TESTACEUS. Gyll. 2. L. Pusilhis. Scli. 3. L. A ter. 01. Les insectes de ce genre se tiennent dans les détritus des végétaux et sous les écorces ; ils sont peu communs chez nous Genre BRONTES. F. 4. B. Planatus. L. B. FLAVIPES. L. Cette seule espèce du genre, existante en Europe, est assez répandue. Genre DENDROPHAGUS. Sch. 4. D. Crenatus. Payk. Insecte très-rare, vivant le plus souvent sous les écorces et quelquefois sous les pierres. Genre LATHROPUS. Er. 6. L. Sepicola. Mull. Il a les mêmes habitudes que le précédent, et il est également très-rare; il a été trouvé près de Spa. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 29 FAMILLE DES CRYPTOFHAGIDES- Genre SYLVANUS. Latr. i. S. Frumentarius. F. S. SEXDENTATUS. Gyll. % S. Flongatus. Gyll. S. ADVENA. Walt. 5. §. Bidentatu§. F. 4. S. Unideutatu§. F. 5. S. Similis. Erichs. Les mœurs de ces insectes varient beaucoup; parfois ils vivent sous les écorces; d’autres fois on les trouve à terre parmi les herbes. La première espèce se tient dans les grains de seigle, de froment et dans le riz. Genre LYCTUS. F. 6. Ii. Canaliculatug. F. 7. Ii. Depressug. F. 8. Ii. Pubesceiis. Panz. Les Lyctus ont les mœurs des autres Xylophages de Latreille ; on les trouve sous les écorces et dans les dé¬ tritus des vieux arbres ; ils habitent toute la Belgique. Genre TELMATOPHILUS. Heer. 9. T. Caricig. 01. Ce Telmatopkiius , ainsi que les autres espèces du même genre, se tient sur les plantes dans les lieux aquatiques. Notre espèce est assez rare; je l’ai trouvée dans la Campine. 30 ANNALES Genre ANTHEROPHAGUS. Knoch. 10. A. Silaceus. Herbst. 41. A. Pallens. Gyll. 12. A. IVigricornis. F. Espèces vivant le plus souvent sur les fleurs et assez répandues, à l’exception de la troisième, qui est rare. Genre EMPHYLUS. Efichs. 13. E. Qlaber. Gyll. Insecte vivant les plus souvent dans les fourmilières et particulièrement avec les Formica rubra et sangui - nea . Il a aussi été trouvé dans les nids du Bombus muscorum . Très-rare à Ardennes. 1 >'• ’ • 1 » r' • * r ! . .1 1 1 t 4 G t i I 11)! Genre GRYPTOPHAGUS. Herbst. 44. ©. Eycorperdi. F. G. FUNGORUM. Panz. 15. C. Pllo§us. Gyll. IG. C. Setulosus. Sturm. 17. C. §aginatu§. Sturm. 18. C. Scamicus. L. C. CELLARIS. Sturm. 19. C. Acutangulug. Gyll, 20. C. Af finie. Sturm. 21. V . Pubescens. Sturm. 22. C. Cellaris. Scop. C. GRENATUS. Sturm. 25. C. Dentatus. Herbst. 24. C. Subdepressus. Gyll. 25. C. Brunnipe§. Gyll. 26. C. Populi. Payk. Parmi les Crijptopliagns , il y en a un grand nombre qui vivent dans les champignons, les bolets, etc. ; il en est d’autres qui se tiennent dans les maisons où on les prend dans les endroits humides et obscurs. Ils sont assez répandus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 51 Genre ATOMARIA. liirby. 27. A. Ferruçlnea. Sahl. 28. A. Umbrina. Gyll. 29. A. Fimetarii. Gyll. 50. A. IVana. Erichs. 54. A. Linearls. Steph. 52. A. Mesomelas. Herbst. 55. A. Fuscata. Sch. 54. A. Nigripennis. Payk. 55. A. Basali§. Erichs. 56. A. Atra. Herbst. 57. A. Fusilla. Erichs. 58. A. Anal!*. Erichs. 59. A. Terminata. Heer. 40. A. Apicalis. Erichs. Tous ces insectes ont les mêmes habitudes que ceux appartenant au genre précédent; comme eux ils sont aussi répandus dans toutes nos provinces. Genre EPHISTEMUS. Erichs. 41. E. Exlguus. Erichs. 42. E. IMinidiatus. St. 45. E. Globulus. Payk. Ces insectes vivent dans les détritus des végétaux et sont moins fréquents que ceux des genres précédents. On les trouve aussi dans toute la Belgique. Genre MYCETÆA. Steph . 44. II. Il fir ta. Marsh. Cette petite espèce, assez rare, se tient dans les cham¬ pignons et dans les détritus des végétaux. ANNALES GenreALEXIA. Steph. . A »tufn». • .Mc 45. A. Pilifera. Mull. Cet insecte a les mêmes habitudes que le précédent. Il a été trouvé près de Yerviers. Genre ENGIS. Payk. 46. E. Rutilions. F. 47. E. Sanguinicollis. F. 48. E. Humerali§. F. LesEngis vivent aussi dans les champignons; déplus, on les trouve sous les écorces, sous les feuilles et les détritus des plantes. Genre TRIPLAX. Payk. 49. T. Ænea. Payk. 50. T. Russica. F. T. NIGRIPENNIS. Panz. 51. T. Rufipes. F. 52. T. Ricolor. Marsh. Les espèces de ce genre, ainsi que celles du genre sui¬ vant, vivent dans les champignons et les détritus des végétaux. L 'Ænea et la Bicolor sont très-rares. Genre TETRATOMA. F. 55. T. Fungoruiii. F. 54. T. Ancora. F. Ils se trouvent dans toute la Belgique, ainsi que les espèces du genre qui précède. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 33 FAMILLE DES LATHRIDIDES. Genre MGNOTOMA. Herbst. 4. M. Aaigusticotlig. Gyll. 2. M. Picipes. Herbst. 5. M. liougicollis. Gyll. 4. JII. Conîcicollis. Guer. Les Monotoma sont répandus sur tout notre terri¬ toire ; ils vivent sous les écorces, les pierres, dans les détritus des végétaux et même dans les fourmilières. Genre LATHRIDIUS. Herbst . « 5. L. tardarius. Kugel. 6. JL. Angustfcollis. Gyll. 7. li. Hugicollis. 01. 8. K. liiliputanug. Villa. 9. li. Exili§. Mann. 40. Ii. Hirfus. Gyll. 41. ïi. IVIinutus. Gyll. L. PORGATÜS. Panz. 42. Ii. Autliracinng. Mann. 43. li. Transveraus. Gyll. 44. Ii. AiigusÉicollis. Schup. 45. L. AntHracinus. Mann. 46. li. CollarSa. Mann. Les Lathridius sont des insectes dont quelques espèces sont extrêmement communes et que l’on re¬ trouve sur tous les points de notre territoire. Ils se tiennent à peu près partout, sur les arbres et les plantes, sous les écorces et le plus souvent dans les endroits humides. i 54 ANNALES Genre CORTICARIA. Marsh. 4 7. C. Pubescen». 111. 48. C. Serrât». Payk. 49. C. Badia. Mann. 20. C. Denticulata. Gyll. 24. C. Crenulata. Gyll. 22. V. Trifoveolata. Redt. 25. C. Gibbosa. Herbst. 24. C. Brevicollis. Mann. 25. C. Slinilata. Schup. / Les Corticaria ne diffèrent en rien des Lathridius pour les habitudes, et ils en sont si rapprochés par les ca¬ ractères génériques qu’on pourrait les réunir avec eux. FAMILLE DES MYCÉTOPHAGIDES. Genre MYCETOPHAGUS. Hellw. 4. J?I. Quadripustulatus. L.M. QUADRIMAGULATUs! F. 2. AI. Atomarius. Hellw. 5. AI. Piceus. F. M. VARIABILIS. Gill. 4. AI. FulvicolliM. F. 5. AI. Alultlpunctatus. F. G. AI. Populi. F. Ces insectes se tiennent dans les bolets, les champi¬ gnons et les lycoperdons ; ils sont assez répandus ; la première espèce est la plus fréquente. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 35 Genre TRIPHYLLUS. Meg . 7. T. Punctatus. F. Insecte, rare chez nous, ayant les mêmes habitudes que les Mycetop/iagus . Genre LITARGUS. Erichs. 8. L. Bifasciatus. L. Petite espèce, également rare, vivant sous les écorces et sous les mousses des vieux arbres, ainsi que sous les lichens. Genre TYPHÆA. Kirby . 9. T. Fumata. F. Espèce unique du genre, vivant comme les Lilargus, et habitant surtout nos provinces wallones. Genre DIPHYLLUS. Dej. 40. B. Lunatus. F. On le trouve sous l’écorce des vieux arbres et dans les fentes des arbres morts. Bien rare partout. Genre PHLÆOPHILUS. Stepli. 41. Edwardgii. Steph. Cet insecte, très-rare, a été trouvé par M. Jules De la Fontaine. Je place ici le genre que plusieurs entomologistes n’ont pas osé placer dans aucune des familles comprise dans mon travail. Il me semble que c’est avec les Mycétophagides qu’il a le plus d’affinité. 36 ANNALES FAMILLE DES DERMESTIDES. Genre BYTURUS. Latr. 4. fil. FuDnatus, Herbst. 2. B. Tomentosus. F. Ces insectes, communs et répandus dans toutes nos provinces, se tiennent le plus souvent sur les fleurs. Genre DERMESTES. L. 3. B. Lardarlus. L. 4. B. Ater. 01. 5. ». Murâmis.L. D. NEBULOSUS.DeGeer. D.CATTA.Panz. Var. d. roseiventris. Cast. 6. B. S.a9*iai»ius. Duft. D. MURINUS. Gyll. D. GATTA. Herbst. 7. B. ¥h Igiiniis. F. D. SENEX. Erichs. D. LUPINUS. Dej. 8. B. Ündulatua. Brahm. D. TESSELATUS. 111. D. MU¬ RINUS. 01. 9. B. Mustelfnus. Erichs. D. TESSELATUS. 01. D. MURI¬ NUS. Dej. 10. B. Tesselatus. F. Les Dermestes vivent principalement de substances animales, surtout quand elles sont presque desséchées; on les trouve souvent dans les maisons et quelquefois en très-grande quantité, surtout le Lardarius , qui se multiplie beaucoup. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 37 Genre ÀTTÀGENUS. Latr. 11. A. Pellio. L. Les Attagènes se prennent quelquefois sur les fleurs, mais le plus souvent on les trouve dans les maisons, où leurs larves recherchent les fourrures et les pelleteries. Le Pellio et commun partout. 12. A. Trifascftatus. F. Espèce fort rare, qui n’a encore été trouvée que dans les environs de Maestricht. 15. A. Megatoma. F. Celui-ci est également assez rare ; cependant il est plus répandu que le précédent. Genre MEGATOMA. Herbst. 14. 3*1. Undata. L. ïl se tient dans le vieux bois et quelquefois on le trouve sur les fleurs; on le rencontre assez rarement dans toutes nos provinces. Genre HADROTOMA. Er. 15. H. Marginata. Payk. On le prend dans les bois sur les troncs d’arbres; il a été trouvé dans les provinces de Namur, de Liège et de Hainaut. Genre TRINODES. Meg. 16. T. Hirtus. F. Très-petit insecte, peu commun, qui se tient sur les troncs d’arbres, les fleurs et les feuilles. 38 ANNALES Genre ANTHRENUS. Geof. 17. A. Ifluseorum. L. A. VERBASCI. Panz. 18. A. Scropltulariæ. L. A. HISTRIO. F. 19. A. Pimpinellæ. F. 20. A. Varlus. F. A. PICTUS. Germ. A. VERBASCI. 01. 21. A. Claviger. Erichs. Les Ànthrenns , dont la dernière espèce est douteuse en Belgique, se tiennent généralement sur les fleurs à l’état parfait ; mais à l’état de larve, ils vivent le plus souvent aux dépens des substances animales. On ne connaît que trop bien les dégâts que les larves de la première espèce, surtout, font dans les collections ento- mologiques. Genre TROGODERMA. Latr. 22. T. Versicolor. Creutz. T. ELONGATULA. Erichs. 23. T. Elongatula. F. T. RUFICORNIS. Erichs. 24. T. Nsgra. Herbst. T. SUDFASGIATA. Gyll. Ces insectes vivent généralement sur les fleurs L’Elongatula est peu répandu et assez rare. Quant aux deux autres, quoique indiqués en Belgique, je ne les ai pas encore rencontrés. Genre TIRESIAS. Steph. 25. T. Serra. F. Espèce demembrée du genre Megatoma et en ayant les habitudes ; elle est peu commune, et se tient princi¬ palement sur les plantes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 39 FAMILLE DES GÉORYSSIDES. Genre GEORYSSUS. Latr. 1. G. Pygmæus. F. Les Georyssus recherchent les endroits humides ; on les trouve sur la terre aux bords des rivières et des étangs. FAMILLE DES BYRRHIDES. Genre LÏMNICHUS. Latr . 1. E<. Versicolor. Waltl. L. R1PARIUS. Dej. 2. El. Pygmæns. Sturni. Les Limnichus se tiennent sous les mousses, les pierres et les racines, au bord des eaux, dans les en¬ droits sablonneux. Genre SIMPLOCARIA. Marsh . 3. S. Seinistriata. F. 4. S. Picipes. Gyll. S. METALLICA. Slurm. On trouve ces insectes dans les mêmes localités que les précédents. Genre SYNCALIPTA. 5. S. Splnosa. Rossi. S. ARENARIA. St. 6. S. Setosa. Waltl. 7. S. Setigera. 111. Ceux-ci ont les mêmes habitudes que les espèces des genres précédents. 40 ANNALES Genre ASPIDOPHORUS. Latr. 8. A. Orbiculatus. Gyll. 9. A. Sericeus. Duft. Les Aspidophorus aiment aussi les lieux humides et sont assez répandus. Genre NOSODENDRON. Latr. 10. IV. Fasciculare. F. Espèce répandue partout, vivant le plus souvent dans les plaies des arbres et paraissant préférer les ormes et les marronniers. ✓ Genre BYRRHUS. L. 11. B. Ornatus. Panz. 12. B. Dorsalis. F. 15. B. Pihila. L. 14. B. Fasclatus. F. 15. B. Murinus. F. Ces insectes se tiennent sous les pierres, principale¬ ment dans les endroits sablonneux; on les trouve égale¬ ment dans les prairies , les bois et dans les champs ; leur démarche est lente, et ils contrefont les morts au moindre danger; on les trouve partout. Genre CYTILUS. Erichs . 16. C. Aarius. F. Le Cytilus varie beaucoup pour sa coloration, et a les mêmes habitudes que les Byrrhus , dont on l’a déta¬ ché pour en former un genre particulier ; il habite tout notre territoire. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 41 Genre MORYCHUS. Erichs. 17. II. Æneus. F. 18. HI. Nitens. Panz. Les Morychus ont aussi été détachés du genre Byr- rhus dont ils ont absolument les mêmes habitudes, et, comme les espèces de ce genre, ils se prennent dans toute la Belgique. Genre PEDILOPHORUS. Stef. 19. P. Auratus. Duft. Le genre Pedilophorus est encore un démembrement du genre Byrrhus ; il est excessivement rare en Bel¬ gique. FAMILLE DES THROSCIDES. Genre THROSCUS. Latr. v ? 4 l - ) > n S -*' * ï ilfj; ■!!(>]*}!( 1. T. Derinestoides. L. TRIXACUS ADSTRICTOK. Kug. 2. T. Pusillus. Heer. La première espèce se prend surtout notre territoire; la seconde est douteuse pour moi , je ne l’ai jamais trouvée que dans le nord de la France. 42 ANNALES FAMILLE DES PSÉLAPHIDES. GROUPE I. — CLAVIGERITES. Genre CLAVIGER. Preys. 1. C. Testaceus. Preys. C’est le seul insecte~que nous ayons de ce groupe ; il est assez rare partout, et vit en société avec les fourmis qui, en se dégorgeant, lui fournissent sa nourriture. GROUPE II. — PSÉLAPHITES. Genre BATRISUS. Aubé. 2. B. Venustus. Reich. B. BRULLEI et BUQUETl à*. Aube. 3. B. Oculatus. Aubé. Les Batrisus également rares chez nous, vivent en société avec les fourmis , principalement avec les For¬ mica cunicularia, emarginata, rubra,e te.; ils habitent surtout dans les Flandres. Genre PSELAPHUS. Herbst. 4. P. Heisel. Herbst. Var. herbstii. Reich. 5. P. Drcsdeosls. Herbst. Les Pselaphus se tiennent dans les prairies humides, aux pieds des arbres et des plantes ; la première espèce est commune, la seconde très-rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 43 Genre BRYAXIS. Leach. 6. B. Sanguinea. F. B. LONGICORNIS o*. Leach. 7. B. Fossulata. Reich. 8. B. Xanthoptera. Reich. B. RUBRIPENNIS o*. et DEPRESSA $. Aubé. 9. B. Hæmoptera. Aubé. 10. B. Hæmatica. Reich. 11. B. Juncorum. Leach. 12. B. Impressa. Panz. Toutes les espèces appartenant à ce genre se tien¬ nent dans les lieux humides, dans les détritus des végé¬ taux, les mousses, etc. Ils se rencontrent dans toutes nos provinces. Genre BYTHINUS. Leach. 13. B. Clavicornis. Panz. B. GLABRICOLL1S. Reich. 14. B. Puncticollis. Denny. B. CHEVROLAT1 a*. Aubé. 15. B. Bulbifer. Reich. B. GLABRICOLLIS $. Gyll. 16. B. Cartisii. Denny. B. GRANDIPALPIS. Steph. 17. B. Securiger. Reich. B. MACROPALPUS. Aubé. 18. B. Burellii. Denny. Ils ont les mœurs identiques avec celles du genre pré¬ cédent ; ils sont moins répandus, surtout la dernière espèce, qui est très-rare et qui a été trouvée près de Dinant. Genre TYCHIUS. Leach . 19. T. Niger. Payk. Il a aussi les mêmes mœurs que les Bytliinus , et se prend aussi partout. 44 ANNALES G. TYRUS. Aubé . 20. T. Mucronatus. Aubé. T. INSIGNIS. Reich. Espèce rare chez nous ; trouvée près de Bruxelles, par M. J. De la Fontaine, dans les détritus d'un vieux tronc. Genre CHENNIUM. Latr. 21. C. Tubcrciilatimi. Latr. Ce Chennium est bien rare en Belgique ; je doute même s’il s’y trouve; il vit avec les fourmis, surtout avec les Formica cœspitum et nigra . Genre TRICHONIX. Chaud . 22. T. Sulcicollis. Reich. T. DRESDENSIS. III. Espèce très-rare, prise dans la Flandre française, près de Lille, et devant sans doute exister chez nous; elle vit sous les mousses et les détritus, et parfois elle se trouve avec la Formica rubra . Genre TRIMIUM. Aubé. 23. T. Brevicorne. Reich. 11 se tient dans les prairies humides et dans les dé¬ bris de vieux bois. Genre EUPLECTUS. Leach . 24. E. Kirbyi. Denny. E. FISCHERI. Aubé. 25. E. Signatus. Reich. E. KIRBYI. Aubé. 26. E. Aaims. Reich. E. REICHENBACHII. Denny. 27. E. Ambiguus. Reich. 28. E. Sanguine ms. Denny. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 29. E. Karstenii. Reich. Les Euplectus se tiennent dans les détritus des végé- - taux, les bois pourris, les fumiers et sous les écorces. Ils sont assez répandus ; le Karstenii n’a encore été trouvé que près de Lille. FAMILLE DES SGYDMÉNIDES. Genre SGYDMÆNUS. Latr. 1. §1. Ciodartfl. Latr. 2. S. Scutellaris. M. et K. 3. S. CoUaris. M. et K. S. CHEVRIERI.Heer. S. PROPIN- QUUS. Chaud. S. PUNCTIPENNIS. Steph. 4. S. Pusillus. M. et K. S. MÏNUTUS. Gyll. 5. S. Exilfs. Erichs. S. BICOLOR. Denny. G. S. Angnlatus. M. et K. S. IMPRESSUS. Sahll. 7. S. Elongatulns. M. et K. 8. S. Pubicollis M. et K. 9. S. Motsclioultkii. St. 10. S. Denticornis. M. et K. S. DENNYI. Steph. S.R1JFI- CORNIS. Denny. 11. S. Jfirticollis. Gyll. S. MINUTUS. Fabr. 12. S. Wetterlaallii. Gyll. S. QUADRATUS. M. et K. 13. S. Tarsatus. M. et K. 14. S. Nanus. Sch. S. MINIMUS. Chaud. Toutes les espèces appartenant à ce genre se tien¬ nent dans les bois, les prairies, dans les couches, sous les écorces et surtout dans les endroits humides. Quel¬ ques-unes, entre autres le Hirlicoliis , se prennent sous les plantes marines, aux bords de la mer; tandis que le 46 ANNALES Collaris vit avec la Formica ru fa ; plusieurs de ces espèces sont très-rares chez-nous. L’ Elongatulus et le Nanus sont pour moi douteux en Belgique, quoiqu’ils y aient été indiqués. Genre EUMICRUS. Lap. 15. E. Tersatus. M. et K. E. HELWIGII. Latr. E. MINU- TUS. Panz. 10 E. Rufus. M. et K. Les Eumicrus ont les mêmes habitudes que les Scyd- mœnus; la première espèce n’est pas rare; quant à la seconde, elle vit dans les bois et surtout dans les cou¬ ches et est beaucoup moins abondante. On les voit le soir volant, quelquefois en grande abondance, autour des fumiers. Genre EUTHEIA. Steph. 17. E. Plicata. Gyll. E. TRUNCATELLÂ. Er. 18. E. Scydmænoides. Steph. E. ABREVIATELLA. Er. Les i'utlieia se prennent dans les bois, où ils vivent presque toujours dans les fourmilières; ils ont été rarement trouvés dans la Gampine. Genre CEPHENNIUM. Mull. 19. C. Tlioracicum. M. et K. Il se tient aussi dans les bois, où il vit sous les mousses et dans les fagots. C’est encore une espèce dou¬ teuse pour moi en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 47 FAMILLE DES SGARABÉIDES. SECTION f. — LfJCANITES. Genre LUGANUS. Scop. 1. Ij. Cervus. L. Var. l. capra. 01. l. capreolus. F. l. hircus. Herbst. L’espèce et la variété habitent principalement les forêts, dans les provinces du Brabant, du Hainaut, de Liège, de Namur et du Luxembourg. Genre DORCUS. Mac Leay. 2. D. Parallelipfpedus. L. Espèce répandue généralement dans toutes nos pro¬ vinces et qui se rencontre le plus souvent dans le creux des vieux saules. Genre PLATYCERUS. Ceof. 3. P. Caraboides. L. Var. rufipes. F. Le Platycerus se rencontre également dans toute la Belgique ; sa larve vit le plus souvent dans les troncs pourris des hêtres; l’insecte parfait se tient dansles bois. Genre SYNODENDRON. Hellw. 4. S. Cyliiidricum. L. Cet insecte habite toutes nos provinces et a les mêmes habitudes que le précédent. 48 ANNALES. SECTîOI 2. — COPRITES. Genre SISYPHUS. Latr. 5. S. Scliæfferi. L. Espèce assez peu commune en Belgique, habitant plus spécialement les pays montagneux et, particulière¬ ment, les versants méridionaux de la Meuse, Maestricht, Liège, Namur, etc. Genre COPRIS. Geoff. 6. C\ 9iimari§. L. $, C. EMARGINATA. F. Ce Copris se trouve dans toutes nos provinces; mais c’est dans les vallées de la Meuse et de la Sambre qu’on . le prend le plus souvent. Il vit dans les fientes de l’homme et des animaux. g Genre ONTOPHAGUS. Latr . 7. O. §chreberi. L. Espèce assez rare en Belgique; se trouvant surtout dans les provinces de Liège, Namur, Luxembourg et Hainaut. 8. O. Natals. F. Celle ci est plus répandue que la précédente ; elle se trouve à peu près dans toutes nos provinces. 9. O. Taurus. L. Var. capra. F. Cet Ontophagns se trouve surtout dans le Hainaut et dans les Flandres. Il est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 49 40. O. Furent us. F. Celui-ci est très-rare quoiqu’il ait été pris presque partout. 11. O. O valus. F. Espèce commune partout. 12. O. Lemur. F. C’est encore une espèce qui semble se plaire dans les vallées de la Meuse et de la Sambre. Elle est peu ré¬ pandue. 13. O. Cœuobita, F. 14. O. Fract Komis. Panz. 45. O. Vacca. L. 16. O. IVudiicornts. L. Ces quatre espèces sont communes et répandues partout. , Genre ONÏTICELLUS. Ziegl. 17. O. Flavifies. F. Cet insecte n’a encore été trouvé que dans la Cam- pine, dans les endroits sablonneux. Très-rare. SECTION 3. — APUOD1TES. Genre APHODIUS. ///. 18. A. Scrofa. F. Ainsi que toutes les autres espèces de ce genre, cet Aphodius vit dans les fientes de l’homme et des ani¬ maux. Celui-ci n’est pas très-fréquent. 5 50 ANNALES 49. A. Erraticas. F. (Genre Colobopterus, Muls.) Répandu partout. 20. A. Arenarius. 01. (Genre Plagiogoncs, Muls.) Il habite les Flandres et la Campine. 24. A. Subterraneus. F. (Genre Eupleurus, Muls.) 22. A. Mæmorrlioidalië. F. 23. A. Fossor. L. (Genre Teuchestes, Muls.) Var . a. a. brunneus. Muls . Var . b. a. sïlvaticus. Ahr. Ces trois espèces sont communément répandues dans toutes nos provinces. 24. A. Elevatus. Sturm. Il se trouve dans les Flandres, le Hainaut et dans la Campine ; il aime surtout les endroits sablonneux. 23. A. Popcus. F. A. ANAGHORETA. Panz. Espèce assez rare, trouvée dans le Hainaut et dans les Flandres. 26. A. Foetens. F. 27. A. Fimetarius. L. 28. A. Qranarius. L. A. INQUINATUS. 111. A. NIGER. Creutz. A. CARBONARIUS. Sturm. 29. A. Scybalariua. F. A. CONFLAGRATUS. Panz. Ces quatre espèces se rencontrent sur tout notre ter¬ ritoire. 30. A. luigens. Creutz. Espèce plus rare que les précédentes , mais se trou¬ vant également dans toute la Belgique. 34. A. Sordidus. F. Far. a. a. quadripunctatus. Uddman. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 5 Var . b. a. Rufescens. F . Var. c. a. Bipunctatellus. Muls. Var. d. a. Hypocyphthus. Kuntz. L’espèce et les variétés se retrouvent (}ans toutes nos provinces. 32. A. mtidulus. F. A. ICTERICUS. Payk. A. MERDARIUS. Payk. Espèce assez répandue et cependant peu commune. 53. A. Imimmdus. Greutz. 54. A. Terrestris. F. A. ATER. DeGeer. Tous deux se trouvent partout; le second est assez commun. 35. A. Tristis. Panz. Il est assez rare et habite principalement les Ar¬ dennes et le Hainaut. 36. A. Consputus. Creutz. % 37. A. Jflerdarius. F. Var. ictericus. Laichart. a. foriorum. Panz. a. mer- darius. Sturm. Ceux-ci ont également été trouvé dans toute la Bel¬ gique. 58. A.Quadriguttafug. F. A. QUADRlMACULATUS.Panz. Espèce que j’ai trouvée dans des crottins de mou¬ ton, aux environs de Hasselt et de Ruremonde. » 39. A. Quadrftniaculatus. L. A. QUADRIPUSTULA- TUS. F. Var. a. sanguinolentus. Panz. Cet Aphodius est également assez rare et se trouve souvent aussi dans les crottins de mouton ; il est plus répandu que le précédent. 52 ANNALES 40. A. Carinatus Germ. A. NIVALIS. Muls. Celui-ci a été trouvé près de Bruxelles, par M. Bouil¬ lon. 41. A. PusUlus. Herbst. A. GRANARIUS. F. A. GRANUM. Gyll. Très-rare ; trouvé dans le Hainaut et les Flandres. 42. A. lâvidus. O.. Var. A. ANACHORETA. F. L’espèce et la variété n’offrent rien de particulier; elles sont cosmopolites. 43. A. Biiuaculatus F. Espèce assez répandue partout et peu commune, vivant souvent dans les crottins et parfois sous les ca¬ davres des animaux. 44. A. Plag^ttus F. Je ne crois pas que cet Aphodius ait encore été pris en Belgique ; mais comme il se trouve tout à fait voisin de nos frontières méridionales , il est à présumer qu’il doit exister chez nous. 45. A. Sticticus. Panz. Répandu partout et assez rare. 46. A. Melano&tictus. Schup. A. CONSPURGATUS. F. Espèce rare, trouvée dans les Ardennes et dans le Luxembourg. 47. A. Pictus. Sturm. Cet Aphodius a été pris dans presque toutes les par¬ ties de notre territoire. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 48. A. In qui 11a tus. Herbst, A. CONSPURCATUS. Ill.A.NU- BILUS. Panz. Cetteespèce, qui varie beaucoup, est commune partout. 49. A. Niger. 111. Celle-ci est peu répandue et a été trouvée près de Bruxelles, Louvain, Gand, etc. 50. A. Tessulatus. Creutz. A. INQUINATUS. 01. A. CON- TAMINATUS. Panz. 5d. A. Rufipes. F. (Genre Acrossus, Muls.) Espèces communes partout. 52. A. Discus. Jurine. Cette espèce, quoique indiquée en Belgique, y est fort douteuse pour moi. 55. A. Pécari. F. J’ai trouvé cet Aphodîus auprès de Maestricht et de Buremonde, dans des prairies humides, où il se tenait dans des bouses de vaches. 54. A. Luridus. F. A RUFIPES. III. A. RUFITARSIS. Latr. Var. a. a. variegatus. Herbst. Var. b. a. gagatinus. Foarc. L’espèce et les variétés se rencontrent partout. 55. A. Depressui. Kugel. Celle-ci est beaucoup plus rare que la précédente, et n’a encore été trouvée que dans les Ardennes. 56. A. Prodromus. Brahm. (Genre Melinopterus, Muls.) Peu commun et peu répandu. 57 A. Punctatogulcatu&. Sturm. A. PRODROMUS. Var. Gyll. A. MARGINATUS. Steph. Cet Apfiodius a été trouvé près de Bruxelles. ANNALES 34 58- A. Obliteratus. Heyden. A. INSUBIDUS. Germ. Cet Aphodius est très-rare ; il a été pris dans la pro¬ vince de Liège. 59. A. Contaminatus. F. 60. A. Tesùidinapius. F. (Genre Heptaulacus, Muls.) 61. A. Su». F. 62. A. Cæsus. Panz. (Genre Pleurophorus, Muls.) Ces quatre espèces habitent toutes nos provinces et sont généralement assez rares. 65. A. Alpinus. Scop. Cet Aphodius est très-rare; il se trouve près de Liège et de Dinant. Genre AMMOECIUS. Muls. 64. A. Elevfstus. F. Espèce très-rare chez nous, trouvée dans les dunes et dans les sables de la Campine. Genre OXYOMUS. Esch. 65. O. Porcatus. F. Espèce assez commune, qui se retrouve dans toutes nos provinces. Genre RHYSSEMUS. Muls . 66. K. Asper. F. Commun partout. Genre PSAMMODIUS. Gy U. 67. P. Sabuleti. Payk. (Genre Diastictus, Muls.) P. VUL- NERATUS. Gyll. Ce Psammodius habite la Campine, dans les bruyères. Il y est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 68. P. Sulcicollis. 111. Celui-ci se trouve partout. Genre ÆG1ALIA. Latr. 69. Æ. Rufa. F. Dans les dunes, où il a été trouvé par M.Parys. 70. Æ. Arenaria. F. Æ. GLOBOSA. 111. Celui-ci habite aussi nos dunes, mais il y est beau¬ coup plus fréquent que le précédent. On les trouve presque toujours l’un et l’autre, marchant sur le sable. SECTION 3. — GÉOTRUPITES. Genre BOLBOCERAS. Kirby . 71. B. Ulotoilicornis. F. (Genre Odontæüs, Meg.) Var. B. TESTACEUS. F. Cet insecte, peu commun, se rencontre généralement dans toutes nos provinces ; il vit dans les bouses, les excréments, etc.; parfois on le trouve dans l’estomac des crapauds, qui paraissent lui faire la guerre et qui, dit-on, en sont très-friands. Genre GEOTRUPES. Latr. § 1. — Ceratophyus. Fisch. 72. G. Typhæns. L. Var. pumilus. Marsh. Répandu partout; la variété se trouve dans les sables de la Campine. 56 ANNALES § 2. — Geotrupes. Latr. 75. G. Stercorarius. L. Var. a. putridarius. Erichs. Var. b. mutator. Marsh. Var. c. puncticollis. Steph. Var. d. foveolus. Marsh. L’espèce et les variétés sont communes partout. Je considère les quatre variétés ci-dessus indiquées comme des véritables variétés et nullement comme des espèces. 74. G. Sfypocrita. Schneid. Ce Geotrupes est rare chez nous; je l’ai pris dans les bois, près de Maestricht et de Liège. 75. G. Sylvaticus. Panz, 76. G. Verualis. L. Ceux-ci sont assez abondants et vivent dàns toutes nos provinces; ils habitent presque toujours dans les bois. SECTION 4. — TROCilTES. Genre TROX. F. 77. T. Perlatus. Scriba. T. SABULOSUS. 01. 78. T. laispîcfius. Laichart. T. ARENOSUS. Gyll. T. ARE- NARIUS. Payk. 79. T. Sabulosiis. L. T. HISPIDUS. 01. 80. T. Scaber. L. T. ARENARIUS. F. 81. T. Cadaverimig. 01. Tous cesTrox sont rares en Belgique; on les trouve habituellement dans les endroits sablonneux, auxenvirons de Mons, dans les Flandres, la province d’Anvers et dans la Campine. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 57 SECTION 5. — DYNASTITES. Genre ORYCTES. ///. 82. O. Nasicornis. L. Assez commun dans tout le pays ; on le trouve sur¬ tout dans la tannée des serres chaudes et dans les cou¬ ches. On a prétendu que YOryctes grypus 111. avait été rencontré en Belgique, mais évidemment il y a eu erreur; on aura pris pour lui des grands individus du Nasicornis • Le véritable Grypus ne se rencontre que dans le midi de l’Europe. SECTION 4. — MÉLOLONTHITES. Genre HOPLIA. lit. 83. II. PMIantlius. Sulz. H. ARGENTEA. F. H. PULVE- RULENTA. Muls. Peu commun et vivant dans toute la Belgique. Toutes les espèces appartenant à cette division vivent sur les végétaux aux dépens des feuilles et font quelque¬ fois des grands ravages. 84. H. Praticola. Duft. Cet Hoplia peut être considéré comme belge, ayant été trouvé près de Lille et sur plusieurs autres points de notre frontière méridionale. 85. H. Gravninscola. F. Rare; trouvé dans le Brabant. 58 ANNALES 86. H. Squammosa, L. H. FARINOSA. Duft. Également très-rare; pris dans la province de Liège. Genre OMALOPLIÀ. Me g. 87. O. Holosericea. Scop. O. VARIABILIS. F. 88. O. Brunnea. F. (Genre Serica, Mac-Leay.) Ces deux espèces se prennent aussi dans toute la Bel¬ gique. 89. O. Ruricola. F. (Genre Brachyphylla, Muls.) Espèce rare trouvée dans la Campine. Genre PHYLLOPERTHA. Kirby. 90. P. Morticola. L. Espèce commune partout et qui se prend le plus sou¬ vent sur les fleurs. Genre ANOMALA. Meg . 91. A. JTuIii. F. Var. A. frischii. F . \ L’espèce et la variété se trouvent assez communé¬ ment dans toutes nos provinces; on les prend égale¬ ment sur les fleurs et sur les feuilles. Genre RHÏZOTROGUS. Latr. § 1 . Amphimallus. Latr . 92. K. Ater. Herbst. R. FUSGUS. 01. Je l’ai trouvé dans les bruyères de la Campine, où il paraît être très-rare. 93. R. fropicus. Mais. R. FALLENII. Sch.; R. OCHRA- CEUS. Knoch. Peu commun; trouvé à Maestricht, à Liège et dans les Ardennes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 59 94. R. Solstitftalls. L. Commun partout. 95. R. Rnficornis. F. R. MARGINATUS. Herbst. R. PA- GANA. 01. Je l’ai également trouvé en Campine , dans les bois et dans les bruyères. On le prend aussi dans les Ar¬ dennes. Rare. 96. R. Rufescens. Latr. Celui-ci est également bien rare chez nous; je l’ai pris dans les Flandres, près des dunes. 97. B. Aprilinns. Duft. R. ASSIMILIS. Herbst. Il a été trouvé dans les Ardennes et près de Di- nant. ♦ §2. Rhizotrogus. Latr. 98. R. Æstivus. 01. Cette espèce habite principalement les vallées de la Meuse, de la Sambre et de la Moselle. Tous les Rhizotrogus volent vers le soir ; pendant le jour, on les trouve sous les pierres et sous d’autres abris. Genre POLYPHYLLA. Harris . 99. P. Fullo. L. Ce bel insecte habite dans nos dunes. Genre MELOLONTHA. F. 100. M. Vulgaris. F. Comme partout. 60 ANNALES 101. M. Hippocastaiti. F. Moins commun que le précédent, mais aussi répandu partout. Genre ANISOPLIA. Meg. 102. A. Fruticoïa. F. o*. A.CAMPESTRIS. Ç. A. SEGETUM. Herbst. C’est surtout dans les moissons maigres de la Cam- pine et des Ardennes qu’on trouve cet insecte, qui se tient souvent sur les chaumes des céréales. 105. A. Agricola. F. A. GRAMÏNIGOLA. Latr. Cette espèce est beaucoup plus rare que la précé¬ dente ; elle a été trouvée dans la Campine, les Ardennes et aux environs de Bruxelles. 104. A. Arvicola. F. Celle-ci est rare chez nous; elle habite les campagnes. Elle a été trouvée dans le Hainaut et dans les Flandres. SECTION 7. — *CÉTONITES. Genre CETONIA. F. 105. C. Aurota. L. Commun partout; toutes les Cétonites vivent sur les fleurs, surtout sur celles des rosacées et de l’yèble. 106. C. marmorata. F. Cette Cétoine a été indiquée en Belgique; cependant je ne l’y ai jamais rencontrée et je doute fort de son existence chez nous. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 107. C. Ænea. Herbst. J’ai pris celle-ci dans la vallée de la Meuse et de la Sambre. Elle est rare. 108. C.Obscura.Duft. G. METALLICA.Var.OBSCURA. And. Celle-ci est également très-rare; je l’ai prise à Caster près de Maestricht, et aussi prèsdeGand. M. Demoulin l’a trouvée près de Mons. Genre OXYTHYREA. Muls. 109. O. Stictica. L. Commun partout. Genre TROPINOTA. Muls . 110. T. Hirtella. L. T. HIRTA. 01. Cette espèce est assez rare et peu répandue; elle habite surtout dans le Hainaut. Genre VALGÜS. Scriba. 111. V. Hemipterus. L. Commun partout sur les fleurs. Genre OSMODERMA. Lepel. 112. O. Eremita. Scop. Cet insecte vit dans les bois et se rencontre dans les environs de Liège et de Maestricht. Bien rare. Genre TRICHIUS. F. 113. T. Fasciatus. L. T. SUCCINCTUS. F. 114. T. Abdominal!®. Men. T. FASCIATUS. F. T. GAL- LIGUS. Muls. T. SUCGINCTUS. Cast. Ces deux Tricliius sont généralement répandus dans 62 ANNALES toutes nos provinces; la seconde espèce est beaucoup moins fréquente que la première. Genre GNORIMUS. Lepel. 115. G. NoMlis.L. Bel insecte répandu partout. 116, G. VariaMlis. L. G. OCTOPUNCTATUS. F. Celui-ci est très-rare; je l’ai trouvé près de Liège et de Maestricht. FAMILLE DES BUFRESTIDES. Genre ANCYLOCHEIRA. Esc/u 1. A. Ru st ica. L. Ce Buprestide, ainsi que presque tous ceux qui habi¬ tent la Belgique, est très-rare. Il a été trouvé aux environs de Wavre. Genre ANTHAXIA. Esch. % A. Nitida. Rossi. 3. A. Nitidula. L. A. LÆTA. F. 4. A. Salicis. F. C’est souvent sur les fleurs des composées, des rosa¬ cées et des renoncules que se prennent ces jolis insectes, qu’on retrouve, mais peu fréquents, dans toutes nos provinces. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 65 Genre ÀGRILUS. Meg. 5. A. Coryll. Andersch. 6. A. Angustulus. 111. 7. A. Olivaceus. Gyll. 8. A. Cyanescens. Lap. 9. A. Undatus. F. A. PRUNI. Panz. 10. A. Bignttatns. F. 11. A. Hyperici. Creutz. 12. A. Sinuatus. 01. 13. A. Viridis. F. 14. A. Jflendax. Mann. Sa larve vit dans le poirier. 13. A. Tenu à*. Ratz. 16. A. El atus. F. A. SINUATUS. P. 17. A. Nocivus. Ratz. 18. A. Pratensis. Ratz. 19. A. Salcicollis. De Geer. Toutes les espèces appartenant à ce genre se tiennent sur les arbres, dans les bois; quelques-unes sont assez rares. Elles ge prennent dans toute la Belgique, excepté les trois dernières, qui ont été trouvées, près de Bruxelles, par M. Bouillon. Genre APHANISTICUS. Latr. 20. A. Emai’$iiiatas. F. Petite espèce très-rare, trouvée près de Wavre, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse et dans le Hainaut. Genre TRACHYS. F. 21. T. Pygmæa. F. Espèce rare, vivant sur les fleurs, surtout sur les rosacées et les ombellifères. Trouvée dans le Brabant et le Hainaut. 64 ANNALES. 22. T. Minuta. F. Celle-ci vit aussi sur les fleurs, mais elle est fort commune dans toute la Belgique. (1) FAMILLE DE EUGNÉMIDES. Genre MELASIS. 01. \. M. Buprestoi«les. L. M. FLABELLICORNIS. F. Insecte assez rare qui se prend le plus souvent dans le bois vermoulus, où il se creuse des galeries cylindri¬ ques. Genre EUCNEMIS. Ahr. 2. E. Capucinus. Ahr. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est plus répandu. Genre CEROPHYTUM. Latr. 3. C. Elateroides. Latr. Cet insecte se trouve sur le bois vers le printemps; il est rare et a été pris aux environs de Bruxelles, de Liège, de Charleroi et de Mons. Genre MICRORHAGUS. Esch. 4. M. Py&mæus. Payk. Ce Microrhagus ou Dirhagus vitdans le bois à l’état de larve ; il est peu commun et se prend dans les forêts. (1) La larve de ce Buprestide se développe dans la feuille du sauie-marceau, dont elle ronge le parenchyme. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQLE BELGE. 65 FAMILLE DES ÉLATÉRIDES. TRIBU I. — AGRVPIITRS. Genre LAGON. Lap. 1 Mj. illuriiius. L. Commun partout. Genre ADELOCERA. Latr. 2. A. Varia. F. Espèce très-rare, trouvée seulement dansles sapinières de la Campine. TRIBU II. — ÉLATÉR1TES. Genre ATHOUS. Esch. 5. A. Hirtus. Herbst. A. NIGER. 01. Espèce répandue dans toute la Belgique. 4. A. Rufus. F. Celle-ci est rare et a été trouvée près de Bruxelles, Louvain, Charleroiet Mons, où M. Demoulinl’a rencon¬ trée une fois sur les fleurs de la ronce à Ghlin. 5. A. ltlionilieus. 01. (Genre ESCHSCHOLTZIA. Cast.). Trouvé dans la forêt de Soignes , aux environs de Bruxelles, et dans un bois de sapin près de Mons. G 66 ANNALES G. A. Longicollis. F.A . MARGINATUS. Payk.A. MARGINELLUS. Ilerbst. 7. A. Ilæmorrlioi'lalis. F. A. RUFICAUDIS. Gyll. A. ANALIS. Herbst. 8. A. Aittatus. F. Ces trois espèces sont communes partout. - • 9. A. Ijeucopliæus. Lac. Celle-ci est plus rare et se trouve surtout dans la Campine. 10. A. Crassicollis. Dej. Commun partout. 11. A. Immctus. Panz. Peu répandu. Environs de Bruxelles, Mons, Liège, Maestricht, etc. 12. A. DilForinis. Dej. Assez rare, quoique trouvé à peu près partout dans les bois. 13. A. Cervinus. Cast. Très-rare, trouvé dans les sapinières de la Campine. 14. A. Subfuscus. Gyll. Environs de Bruxelles, Louvain, Namur, etc. 15. A. Bifasctalus. Gyll. A. UNDULATUS. Payk. On le dit habitant dans les Ardennes, mais je ne l’y ai jamais rencontré. 16. A. Scratator. Gyll. A. TESTACEUS. Payk. Assez généralement répandu partout. Tous les Athous se tiennent sur les plantes et sur les feuilles des arbres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 Genre PORTIiMIDIUS. Germ . i 47. P. Pulvus. Redt. M. Wesmael en a pris deux individus aux environs de Charleroi, sur un buisson de jeunes tilleuls. ’ Genre LIMONIÜS. Esch. 18. E. Bipustulatus. F. 19. E. Cylindricus. Payk. 20. E. Nigripes. Gyll. 24. E. Parvulus. Panz. L. Mus. 111. 22. E. Ilinutus. L. Tous cesÉlatérides se tiennent sur les fleurs et sur les feuilles, dans le bois et sur les buissons. Ils habitent à1 peu près toutes nos provinces. Genre GRATONYGHUS. Dej. 25. C. Niger. F. C. ATERRIMUS. 01. 24. C. Brunnipes. Germ. 25. C. Castanipes. Payk*. C. FULVIPES. Gyll. C. OBSCORUS. F. (Genre PRIOPCS. Cast.) 26. C. Rufipcs. Herbst. Ces quatre espèces, plus ou moins fréquentes, sont répandues sur tout notre territoire. Les insectes de ce genre ne se montrent guère que le soir; pendant le jour, ils se tiennent cachés sous les écorces ou dans des vieux troncs vermoulus. Genre ELATER. L. 27. E. Crocatus. Geoff. E. ERUBESCENS. Eschs. Assez commun et habitant surtout le Brabant, les provinces de Liège, de Namur et du Hainaut. 68 ANNALES 28. E. Saugiiineus. L. Plus répandu que le précédent; sa larve se développe dans les vieux saules. L’insecte parfait se prend souvent sur ces arbres. 29. E. Eyihroptcrus. Germ. E. CINNABARINUS. Eschs. Rare et peu répandu . Maestricht, Liège, Bruxelles, etc. Il vit le plus souvent dans le hêtre. 30. E. Ephippium. F. E. SANGUINOLENTES. Schrank. Plus commun que le précédent et vivant surtout sur les saules. 31. E. Pomorum. Geofî. E. FERRUGATUS. Ziegl. E. ELON GATULUS. Zett. E. FERRUGATUS. Lac. E. CROCATUS. Steph. 32. E. Eloiigatulus. F. E. AUSTRIACUS. Cast. E. ADUSTUS. Escli. Ces deux espèces sont rares, surtout la première. Dans les bois du Limbourg, de la province de Liège et du Brabant. 33. E. Præustus. F. E. SANGUINEUS. Var. Panz. 34. E. Balteatus. L. Celles-ci habitent à peu près partout et vivent dans le bois mort, particulièrement dans les saules. 35. E. Sinuatus. Germ. Cet Élater est fort douteux pour moi en Belgique, quoiqu’il ait été indiqué dans les Ardennes. 36. E. Megei’lci. Lac. AMPEDUS BICOLOR. Meg Je l’ai trouvé dans la Campine, près de Ruremonde et de Maeseyck. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE. 69 Les Élaters se tiennent le plus souvent dans les bois, suj* les feuilles et sur les fleurs ; on les prend aussi sous les écorces et dans le détritus des vieux arbres ver¬ moulus. Genre CRYPTOIiYPNUS. Esch . 37. C. llinutissimiis. Germ. 38. C. Dermestoicles. Herbst. c, 4-PUSTULATUS. Var. Gyll. 39. C. E/apidicoIa. Germ. C. EXIGUUS. Dej. 40. C. Tetra^rapiius. Germ. C. 4-FUSTULATUS. Payk. G. 4-GUTTATUS. Cast. 41. €. Quadripustulatus. F. C. QUADRUM. Gyll. 42. C. Pulcliellus. L. Les espèces appartenant à ce genre et habitant la Belgique sont de petite taille ; on les trouve sous les mousses et les pierres et dans les sables aux bords des eaux. Il sont généralement peu abondants, sur¬ tout le Minutissimus et le Tetragraphus qui n’a en¬ core été trouvé que dans la province de Liège. Genre MEGAPENTHES. Kiesenw. ) 43. II. Tibialis. Boiscl. el Lac. (AMPEDUS). Il a été trouvé dans les Àrdermes où il doit être fort rare. Il se tient dans l’intérieur des vieux chênes. Genre CARDIOPHORUS. Esdu 44. C. Thoracicus. F. Je l’ai trouvé assez abondamment dans le vieux ch⬠teau de Kessel (Limbourg), où je le prenais courant sur les vitres 70 ANNALES 45. C. Rufipes. F. 46. C. Asellus. Germ. 47. C. Eciuiscis. Hcrbst. Tous trois sont peu rares et se prennent souvent en fauchant les prairies humides situés près des bois. 48. C. Biguttalus. F. 49. C. Ebenimis. Zenker. Ces deux espèces sont rares et se prennent aussi en fauchant les prairies dans les bois humides ; j’ai pris la première près de Baarlo (Limbourg); la seconde a été trouvée dans les Ardennes. Genre LUDIUS. Latr. 50. L. Fcrrugineus. L. Belle et grande espèce assez rare, dont la larve vit souvent dans les troncs des vieux saules, sur lesquels l’insecte parfait se tient ordinairement sur le côté exposé au soleil. Genre CORYiMBITES. Latr. 51. C. Hæmatodcs. F. J’ai souvent pris cette espèce sur des saules en fleur, au premier printemps; elle habite toute la Belgique. 52. C. Castaweus. L. J’ai pris celle-ci dans le Limbourg dans les mêmes conditions que la précédente; elle vit également dans toutes nos provinces. 55. C. Pectinicornis. L. Espèce assez commune, surtout dans le Brabant. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 54. C. Tesselatus. L. 55. C. Assimilîs. Gyll. 56. C. Affinls. Payk. Ces trois espèces, dont la première est commune, se prennent sur les plantes basses et surtout en fauchant les prairies humides. 57. C. Quercus. Gyll. C. PALLIPES. Payk. (Genre LlOTRICHUS. Keisenw.) Cet Elater a été trouvé aux environs de Mons, par M. Demoulin. Genre DIACANTHUS. Lalr. 58. D. Cruciatus. L. Ce bel Élatéride habite les bois, principalement la forêt de Soignes. 59. D. Ciiictus. Payk. 60. D. Gravidus. Germ. Espèces rares et peu répandues. 61. D. Melancholicus. F. J’ai trouvé cette rare espèce dans les bois, aux envi¬ rons de Ruremonde et de Lierre. 62. D. Æneus. Steph. 65. D. Mctallicus. Payk. 64. D. Latus. F, D. GERMANUS. 01. Ces trois espèces sont répandues partout, surtout la troisième, qui est très-commune. 65. D. Imprcssus. Payk. 66. D. Chloropus. Gyll. Ces deux espèces sont rares et locales. Campine et Flandres. 72 ANNALES 67. ». Holosericeus. F. Commun partout. Comme les espèces des genres pré¬ cédents, ces Élatérides se tiennent sur les fleurs et les feuilles des plantes basses, et principalement, ils recher¬ chent les graminées. Genre SYNAPTUS, Esch. 68. S. filifoi'iiiis. F. Il se tient le plus souvent sous des pierres ou d’autres abris, et a été pris dans toutes nos provinces. Genre DOLOPIUS. Meg. 69. ». Marginatus. L. D. STICTICUS. Panz. Espèce assez répandue, vivant le plus souvent sur les fleurs. 70. ». Umbrinug. Germ. Peu rare et se trouvant presque dans toutes nos pro¬ vinces. Genre AGRIOTES. Esch. 71. A. Pilosus. F. A. OBSCURUS. 01. A. VILIS. 111. 72. A. Oüjscurus. Gyll. A. VAR1ABILIS. F. 73. A. Segetis. Bierkant. A. LÏNEATUS. L. A. STB1ATÜS. F. Espèces peu rares et répandues partout. 74. A. Graminieola. Redt. A. FUSCULUS. Dej. A. G1LVEL- LUS. Dej. Espèce peu commune, trouvée dans la Campine et les Flandres. 75. A. Sputator. L. A. VARIAB1L1S. Herbst. Il habite tout le pays. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 73 76. A. Flavfcornis. Panz. 77. A. Gallicus. Cast. Ces deux derniers Agriotes se rencontrent assez rare¬ ment ; j’ai trouvé la seconde espèce dans la Campine. 78. A. Us t niât us. Schall. Var. GILVELLUS. Dej. Espèce rare trouvée aux environs de Mons, par M. De- moulin. Ces insectes vivent sur les fleurs et sur les plantes ; quelques-uns affectionnent surtout les graminées. Genre ECTINUS. Esch. 79. E. Aterrimus. L. E. ATRATUS. 111. E, NIGRINUS. Herbst. Assez répandu partout. 80. E. Flavescens. Dej. Celui-ci pourrait très-bien n’être qu’une variété du précédent ; il est beaucoup plus rare. Ces insectes ont les mêmes mœurs que les Agriotes. Genre SERICOSOMUS. Dej. 81. S. Brunneus. L. 82. S. Fugax. Gy 1 1 . Les Sericosomus se retrouvent à peu près dans toute la Belgique, où ils sont peu communs. Genre ADRASTUS. Esch , 83. A. Eateralis. Herbst. 84. A. Pusillus. F. A. NANUS. Herbst. 85. A. Eimbatus. F. 86. A. Pallens. F. Toutes les espèces de ce genre sont de petite taille 74 ANNALES et se tiennent dans les bois ; elles sont abondantes par¬ tout. Je crois que la plupart ne sont que des variétés de la première. Genre GAMPYLUS. Fiscli. 87. C. Linearis. L. $ C. MESOMELAS. L. Var. Ç L1VENS, F. Assez commun partout dans les bois. 89. C, Borcalis. Payk. Celui-ci est très-rare et n’a encore été trouvé que dans le Luxembourg et dans les Ardennes. Les Campylus vivent le plus souvent dant les bois, sur les feuilles et sur les fleurs ; on les trouve aussi sur les fleurs de l’aubépine. FAMILLE DES CYPHONIDES. Genre CYPHON. Payk (Elodes Latr.) 1. C. Lividus. F. C. PALLIDUS. Panz. 2. C. Variabilis. THUNB. C. PÜBESCENS. F. 5. C. Coarctatus. Payk. C. GRISEUS. F. 4. C. Marginalus. F, 5. C. Pallîdus. F. Var. MELANURUS. F. Ces insectes, souvent communs et habitant toutes n(k provinces , se tiennent sur les plantes dans les endroits humides et ombragés, et aux bords des eaux. DE LA SOCIÉTÉ ETNTOMOLOGIQUE BELGE. 75 Genre SCYRTES. ///. 6. S. Hemiéphæricus. L. 7. S. Orbicularis. Panz. Ces deux espèces ont les mêmes habitudes que les Cyphons; elles sont moins fréquentes, surtout la se¬ conde, et ont la faculté de sauter comme les Altises. Genre EUBRIA. Ziegl. 8. E. Palustris. Germ. Seule espèce du geiire; cet insecte est assez rare, et se tient sur les plantes aquatiques. Genre ATOPÀ. Payk (Dascyllus. Lcitr.) 9. A. Cervîna. L. Cet insecte paraît au printemps et se tient sur les fleurs et les buissons ; il a été trouvé près de Bruxelles, Liège, etc. FAMILLE DES TÉLÉPHORIDES. TRIBU I. — U "VOTES. Genre DICTYOPTERA. Latr. 10. D. Rubens. Mcg. 11. R. Aurora. F. '12. D. llinutus. F. 13. D. vSanguinca. F. Les Diclyoptera sont rares chez nous; le dernier est celui qui se rencontre le plus souvent. Ils ont été trou¬ vés dans toutes nos provinces. 76 ANNALES Genre HOMALISUS. Geoff. H. H. Suturalis. F. Cet insecte, également très-rare, a été trouvé dans le Hainaut et dans le Brabant. TRIBU II. — L1MP1RITES. Genre LAMPYRIS. Geoff. 15. L. Noctiluca. L. Cet insecte phosphorescent est répandu partout dans les haies, aux bords des bois, etc.; c’est surtout dans les provinces de Liège, de Namur, du Hainaut et dans les Ardennes qu’on le trouve le plus fréquemment. 16. L. $pleiicli. Reticulatus. Herbst. J’ai trouvé cet insecte , bien rare chez nous , dans la Campine et dans les Flandres. Genre ENTYPUS. Redt . 52. E. Fronticornis. Panz. Indiqué en Belgique, mais introuvable pour moi jus¬ qu’à ce jour. Genre OROPHIUS. Redt. 55. O. llandibularis. Gyll. Il a été trouvé près de Namur et de Bruxelles. Assez rare. Genre OCHINA. Ziegi . 54. O. Hederæ. Mull. 55. E. Sanguinicollis. Duft. La première espèce est peu abondante et assez répan¬ due. Quant à la seconde , elle est douteuse pour moi, quoiqu’elle soit indiquée chez nous. Genre PTILINUS. Geoff. 56. P. Pectinicoriiis. L. Var. flavescens. Cast. 57. P. Costatus. Gyll. Ces insectes vivent dans le bois mort, qu’ils perforent comme plusieurs Anobium; la première espèce est com¬ mune et se prend souvent dans les maisons ; la seconde est beaucoup plus rare. 86 ANNALES Genre XYLETINUS. Latr. 58. JL. Peciinatus. F. 59. JL. Ater. Panz. X. SERRATUS. F. Les Xylelinus ont les mêmes mœurs que les Ano- biiim, et se rencontrent dans toute la Belgique. Genre DORCATOMA. Herbst. 40. ». Dresdensis. Herbst. SERROCERUS STRIATUS. Kug. h\ . B. Bovistæ. Ent. Heft. 4 2. B. Serra. Panz. D. BISTRIATA. Payk. Insectes vivant dans les lycoperdons, !es bolets et les champignons. Genre SPHINDUS. Meg. 45. S. Bul»iu@. Gyll. Petit insecte vivant dans les champignons apparte¬ nant à la famille des Gastéromicètes, tels que les Reti- cularia, le Ly cogala miniata , etc. Il est assez rare. FAMILLE DES B OSTRIGHIDES. Genre APATE. F. I . A. CapuciiBa. L. Toutes les espèces appartenant à cette famille fai¬ saient partie des Xylophages de Latreille. Ce nom de Xylophage , que cet entomologiste célèbre leur ^ donné, indique assez leurs mœurs. L’espèce qui nous occupe vit dans les bois , et est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 Genre BOSTRICHUS. Geoff. 2. JB. Clialcographus. L. 3. B. Typographus. Duft. 4. B. Stenographus. Duft. 5. B. Ijaricig. F. 6. B. Curvidens. Ratz. B CALLIGRAPHUS. Duft. 7. B. Bispinus. Duft. 8. B. Bidens. F. 9. B. Villosns. Ratz. 40. B. J?Ionograpltus. F. 41. B. Bispar. F. 42. B. Fuscu§. Marsh. 15. B. Acnminatus. Gy 11. 44. B. Cryptographus. Kug. 45. B. Saxesenii. Ratz. 16. B. Eurygraphns. Ratz. 4 7. B. JTIicrograplitss. Panz. B. PITYOGRAPHUS. Ratz. 48. B. Kaltenlmcliti. Bach. Tous ces Bos trie hus sont généralement répandus par¬ tout, quoique assez peu communs ; le Typographies est celui qui se rencontre le plus souvent; le Saxesenii et le Kaltenbachii n’ont été trouvé qu’aux environs de Bruxelles. Genre PLATYPUS. Herbst. 49. P. Cylindrus. F. On le prend surtout dans la forêt de Soignes et dans celle de Marlagne. Genre CRYPHALUS. Er. 20. C. ïiliæ. F. J’ai trouvé cette espece près de Maestricht et de Ru- remonde. Très-rare. 88 ANNALES Genre CRYPTURGUS. Er. 21. V. Fusillas. Gyll. 22. V. Clncrcus. Gyll. Ces insectes, peu répandus, se trouvent surtout dans nos provinces wallones* Genre XYLOTERES. 23. IL. Doinesticus. L. 24. IL. Iiineatus. Gyll. Les espèces appartenant à ce genre sont cosmopoli- tes en Belgique. FAMILLE DES HYLESINIDES. Genre SCOLYTUS. Geoff. 1. S. Destructor. 01. 2. S. l’ygmæus. F. 3. S. Multistriatus. Marsh. 4. S. Faruaii. Ratz. 5. S. l’ntricatus. Koch. Les Hylesinides appartiennent aussi à l’ancienne fa¬ mille des Xylophages de Latreille. Quelques-uns d’entre eux font des grands ravages dans les plantations; parmi ceux-ci se place en première ligne le Scolytus destructor, appartenant au genre qui nous occupe. Genre POLYGRAPHUS. Er. 6. F. Pufiescens. F. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 89 Genre HYLESINUS. F. 7. M. Fraxini. F. 8. H. Crenatns. F. 9. H. Vittatus. F. 10. H. ©leiperda. F. 11. Iï. Aarius. F. 12. H. Trifolii. Schra. Genre DENDROCTONUS. Er. 13. Iï. JVIicans. Kug. Genre HYLURGUS. Er . 14. H. Ugniperda. F. 15. H. Piuiperda. L. 16. SI. Iflissor. Ratz. Genre HYLÀSTES. Er. 17. H. Palliatus. Gyll. H. MARGINATUS. Duft. 18 H. Angustatus. Herbst. 19. H. Crenulatus. Duft. 20. H. Ater. Payk. H. CHLOROPUS. Duft. 21. H. Atfcnuatais. Redt. Tous ces insectes ont été trouvé sur tous les points de notre territoire, surtout dans les grandes forêts des Ardennes, de Soignes et de Marlagne. 90 ANNALES ADDENDA POUR LES COLÉOPTÈRES. 1. Agabus bignttatus. 01. NITIDUS. F. Découvert à Walcourt (NamurJ, par M. Bouillon. 2. Eltuis canaliculatiis. Gyll. (Genre Stenelmi?. Duf.) Découvert par M. J. de la Fontaine. 3. Tropideres niveirostris. F.* Trouvé par M. Demoulin, dans les baies sèches, à Dour (Hainaut). 4. Tropideres cinctus. Payk. C’est aussi M. Demoulin qui a rencontré ce Tropideres dans des vieux bois près de Mons. 5. Tropideres sepieola. Var. EPHIPPIUM. Sch. Cette variété a été trouvée une seule fois dans un bois près de Mons. 6. Rhynchites betuleti. Var. YIRIDI-AURATOS. Math. Dessus du corps d’un vert soyeux, trompe, pattes dessous du corps d’un vert doré. Dans le bois de Bau- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 91 dour (Hainaut) (M. Demoulin), et près de Bruxelles (M. Bouillon). 7. Rhinoinacer attelaboules. F. M. Demoulin a trouvé cet insecte en assez grande quantité sur des cicatrices de sapins abattus. 8. Apion fuscirostre. F. Trouvé dans le bois de Montigny (Hainaut), sur le cytisus scoparias en fleurs. 9. Apion pimctigerum. Germ. Trouvé près de Mons, par M. Demoulin. 10. Stropliosoinus retnsus. Marsh. M. Dumoulin l’a trouvé sur des genêts, à Montigny- sur-Roc, canton de Dour (Hainaut). 11. Barynotus alternans. Sch. Il a été trouvé une fois sur le noisettier, près de Dour (Hainaut), parM. Demoulin. 12. Notaris biuiaculatus. F. Outre les localités indiquées, il a aussi été trouvé dans le Hainaut. 15. Balaninus elephas. Sch. 14. Acallcs roboris. Curl. 15. Ceutorliynchus abbrcviatus. F. M. Demoulin a découvert ces trois espèces dans le Hainaut. 92 ANNALES 16. llecinms pyraster. Var. Hemorrhoidalis. Herbst. Cette variété a été trouvée dans le Hainaut, dans des terrains sablonneux. V DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 93 LÉPIDOPTÈRES. - 3C - CATALOGUE, DES PHALENIDEES. PREMIÈRE PARTIE par le Docteur BREYER. Genre GEOMETRA. Boisd . 1 . G. Papillon aria. L. Yole fréquemment au coucher du soleil à la lisière des bois humides ; chenille fort cachée sur le bouleau et sur d’autres arbres ; elle est assez grande au premier printemps; se chrysalide entre feuilles. Bruxelles, Lou¬ vain, Liège, Huy, Tournay, Campine, etc. Mi-juin à mi- juillet. Genre PHORODESMA. 2. P. Bajularia. Esp. Comme la précédente, mais beaucoup plus rare ; che¬ nille porte-sac; se chrysalide entre feuilles. Bruxelles, bois de Soignes. Mi-juin à mi-juillet. 94 ANNALES Genre HEMITHEA. Dup. 3. H. Cytliisaria. W. Y. Dans les endroits arides où croît le genêt, sur lequel vit teu chenille; celle-ci est d’un aspect ioui similaire aux jeunes pousses de cette plante; se chrysalide sous des feuilles. Mi-juillet à mi-aout. 4. II. Vernaria. W. V. Quelques exemplaires ont été trouvés à la lisière du bois de la Cambre Bruxelles, Liège, Louvain. Juillet. 5. fil. Æruginaria. W. V. Est commune dans beaucoup de localités; aux lisières des bois et dans les prairies sylvatiques. Juin-août. 6. fil. Putataria. L. Presque aussi commune que la précédente. Elle se tient ordinairement dans les bois, aux environs de Bruxelles, Liège et Louvain. Mai-juin. 7. 13. Æstivaria. Esp. Très-répandue en Belgique ; vole, au crépuscule, dans les prés boisés et aux lisières des bois. Juin-juillet. 8. il. Buplevraria. W. V. Observée en Campine, par M. Tennstedt. Août. Genre METBOCAMPA. Lalr. 9. M. Fasciarla. L. Pas très-rare dans les sapinières d’un âge moyen; chenille sur les sapins ; chrysalide par terre sous les aiguilles tombées. Bruxelles, Louvain, Waremme. Mai- juillet. Var . prasinaria. Dans les mêmes endroits. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 10. II. Margaritaiia. L. Assez fréquente dans les grands bois ; chenille sur le hêtre, le charme, le chêne et sur le saule marceau. Printemps-septembre. 11. II. Honoraria. W. V. Rare dans les bois. Bruxelles, Liège, Namur. Juin. Genre URÀPTERYX. Kirby. 12. U. Sam bu caria. L. Assez rare; vit dans les jardins ; chenille sur le sam- bucus nigra ; chrysalide dans un tissu large, mêlé de morceaux de feuilles, suspendue contre une côte ou une branche. Genre RUMIA. Dup. 15. R. Cratægaiia. H. Yole au soleil couchant contre les haies d’aubépines, chenille sur cet arbuste. Mai-septembre. Genre ENNOMOS. Dup . 14. E. Syringaria. L. Le papillon jgâ très-caché; il habite les allées om¬ bragées des bois; chenille sur le chèvrefeuille; elle hiverne très-petite, se tranforme vers la mi-mai dans un tissu qui forme bourse autour de la chrysalide. Juin- août. 15. E. Dolabraria. L. Très-dispersée, mais partout dans les bois contre les troncs des arbres ; chenille sur le chêne. Mai. 96 ANNALES 16. E. Apiciaria. W. Peu commune; dans les clairières et les jardins. Bruxelles, Louvain, Liège, Namur. Juillet-septembre. 17. E. Parallelaria. W. V. Mêmes localités que l’espèce précédente, mais plus rare. Juillet. 18. E. Advenaria. Esp. Très-fréquente dans les bois ; chenille sur le vacci- niam mynillus. Mai-juin. 19. E. Lunaria. W. V. Rare. Bruxelles, Schaerbeek, Humbeek, Louvain, Arlon, Liège. Mai-septembre. 20. E. Illunaria. W. V. Assez fréquente. La chenille vit sur le chêne, l’orme, le saule, etc. Chrysalide entre feuilles. La génération de l’automne se chrysalide avant l’hiver, éclot au prin¬ temps et se trouve constamment plus grande et plus v coloriée que la génération de l’été. Avril, août. 21. E. Illustraria. H. Rare. Trouvée dans le forêt de Soignes, et à Louvain dans les bois d’Héverlé et de Meerdael. Génération de l’été, plus pâle et plus petite. Avril, août. 22. E. Angularia. W. V. Très-commune dans les bois. Chenille sur le chêne et sur le hêtre. Juillet-août. Var. carpinaria. Aussi fréquente que l’espèce. 23. E. Erosaria. W. V. Beaucoup plus rare que la précédente dans les envi- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 % rons de Bruxelles, plus fréquente au contraire à Liège. Juillet-août. Chenille sur le chêne en juin. 24. E. Tiliaria. H. Rare. Elle a été prise contre les arbres des boule¬ vards de Bruxelles. Septembre. 25. E. Alniaria. L. Assez commune dans les allées et dans les avenues. Bruxelles, Louvain, Liège. Août-septembre. Chenille sur l’orme et l’aune en juillet. 26. E. Dentaria. Esp. Pas fréquente; dans la haute futaie de la forêt de Soignes. Avril-juin. Chenille sur l’aune en août et septembre. 27. E. Prunaria. L. Yole communément sur les lisières et dans les ave¬ nues des bois , se trouve aussi dans les jardins. Mai- juin. ecjofc en juillet- cLOÏitr La chenille gai^n septembrc- o et ehr e ; efefeeme, -^--obrysalidc-au commencement -ûe-mai et vit sur le prunellier, etc. Genre HIMERA. Dup. 28. H* Pennaria. L. Pas très-commune. Elle est la plus tardive des grandes Géométrides. Chenille sur le chêne; elle se chrysalide sous terre. Octobre. Genre CROCALLIS. Tr. 29. C. Elinguaria. L. Assez rare. Chenille sur l’aune, sur le peuplier, le 8 98 ANNALES chêne, Forme, etc. Se chrysalide sous la mousse ou sous des feuilles. Bruxelles, Louvain, Spa, Huy. Juillet. Genre AVENTIA. Dup. 30. A. Flexnlaria. H. Cette espèce se trouve, comme tout le genre Aventia, assez mal placée parmi les Géométrides. La chenille du Flexutaria se trouve, au printemps, parmi les lichens des troncs de hêtre. Elle ressemble tout à fait a^^che- nille du Catocalci promissa , et se chrysalide sur le tronc, entre les lichens. Juin-juillet. Genre MAC ARIA. Curtis. 31. II. Aotataria. Esp. Rare. Clairières des bois. Louvain (M. DeFré), Liège et Waremme (M. de Selys). Mai-juin-août. 32. IM. Alternaria. H. Sur les aunes qui bordent les prairies. Bruxelles, Louvain, Liège. Mai, juin-août.. 33. 11. Uturaria. H. Assez rare. Sapinières. Bruxelles, Louvain, Liège, Campine. Mai, août. Genre H ALI A. Dup. 34. II. Wavaria. L. * Assez commune. Chenille sur le groseiller. Bruxelles, Liège, Louvain. Juin-juillet. Genre ASPILATES. Tr. 35. A. Vibf caria. L. Dans les endroits secs, arides. Bruxelles, à La Hulpe, Namur, Laroche. Juillet-août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 99 36. A. Purpuraria. L. I clcLMS fë-3 Commune Bruyères des Ardennes, de la Campine et du pays de Liège. En dehors de ces endroits, elle se rencontre rarement et très-isolée. Août. 37. A. Adspersaria. Bork. Rare. Arlon (M. Putzeys). Juin. 58. A. Ci il varia. W. V. Commune sur les coteaux couverts de bruyères et de genêts. Rochefort, Dinant (M. Jules Colbeau). Août. Genre PLOSERIA. Bdv. 39. P. Diversaria. H. , Prise une seule fois au bois de Saint-Jean , près de Colonster, par M. Donckier. Mars-avril. > Genre NUMERIA. Dup. 40. flf. Pulveraria. L. Le long des lisières des bois dans les endroits herbus. Bruxelles, Louvain. Avril, mai, juin, août. Genre FIDONIA. Tr. 41. F. Plumaria. W. V. Trouvée dans les bruyères de la Campine par M. De Fré. Août. 42. F. Piniaria. L. Habite les sapinières et s’y trouve généralement fré¬ quente. Les mâles volent au soleil. La chenille des¬ cend des sapins par un fil parachute et s’enterre sous la mousse pour se chrysalider sans trace de cocon. Mai- juin. 100 ANNALES 43. F. ltoinaria. L. Très -coin mu ne dans les bruyères des bois. Avril- juin. Genre EUPISTERIA. Bdv. 44. E. Concordaria. H. Prise à Angleur, province de Liège, par M. Carlier, et à Neufchâteau par M. Peteau. Juin-juillet. 45. F. Quinquarla. H. Très-cachée, mais n’est pas rare dans les parties sèches des bois parmi les bruyères et les myrtilles. Juin- juillet. 46. F. Hepararia. H. Commune dans les bois humides et sur les aunes qui bordent les prairies. Bruxelles, Louvain, Liège. Juillet. Genre SPERANZA. Curtis. 47. S. Conspicuaria. Esp. Rare dans les environs de Bruxelles, plus fréquente sur le genêts au camp de Beverloo. Mai-août. 48. S. Roraria, Esp. SPARTIARIA. Tr. Dans les genêts à Louvain. Chenille sur cetteplantet. Mai. Genre ANISOPTERYX. Steph. 49. A. Æscularia. W. V. Porte ce nom comme habitant le marronnier d’Inde (Æsculus liippocastanum) .C’ est là une erreur que nous ne DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 rencontrons que trop souvent dans les dénominations des gspèces tirées de la plante nourricière. Je ne cite¬ rai que Catocala fraxini et Dicranura verbasci . Femelle aptère; mâle portant les ailes dans la position assise, comme les Lithosides. Genre HIBERNIA. Lai. 50. H. Aceraria. W. Les femelles sont aptères dans tout le genre Hiber- nia. Espèce rare. Louvain, bois de Heverlé et de Ber- them. M. Boisduval indique le mois de novembre ; les observateurs du pays l’indiquent pour le mois de mars. M. De Fré indique pour ce mois une série d’éclosions, mais toutes de femelles. 51. H. Rnpicapraria. W. Espèce rare trouvée à Louvain dans la forêt de Meer- dael et dans le bois de Berthem par M.De Fré, à Liège par M. de Selys. Pour cette espèce aussi, M. Boisduval indique le mois de novembre, tandis que nos observateurs indiquent depuis la fin de février jusqu’au 15 avril. 52. H. Aurantiarla. Esp. Fréquente dans la forêt de Soignes, à Louvain Liège, etc. Novembre. Chenille en juin, sur le hêtre et le chêne. 55. H. Progcinmaria. H. Dans les mêmes endroits que la précédente, mais plus , . , trxpitlS f 1 r. répandue sans être pas irequente. Au premier prin¬ temps. Chenille en juin sur le hêtre et le chêne. 102 ANNALES 54. H. Defoliaria. L. Comme Y Aur antiaria , dans les mêmes endroits mais plus rare. Novembre. Chenille en juin sur l’orme et le prunellier. 55. H. E*eucophæaria. W. V. Les moignons des ailes de la femelle assez développés; c’est la femelle aptère qu’on trouve le plus communé¬ ment. Elle se tient au soleil, dans les fissures des hêtres. Les mâles volent beaucoup au soleil, et se trouvent contre les troncs des arbres quand le temps est couvert. Com¬ mune dans les bois. La variété Nigricaria H. est plus rare; dans les mêmes endroits. Mars. 56. H. Bajaria. H. Très-rare; jirise par feu M, Melis. Novembre. 57. H. Pilosaria. W. V. Dans les bois et dans les avenues, contre les troncs des grands arbres. Elle éclot la première de toutes nos espèces de Lépidoptères. Premier printemps. Genre NYSSIA. Dup . 58. H. Hispidaria. W. V. Très-rare. Bruxelles (feu M. Melis), Colonster. La chenille de cette espèce se trouve décrite dans le Ento- mologist weekly intelligencer de Stainton. Elle vit sur le chêne. Femelle aptère. Mars. (1) Genre AMPHIDASIS. Dup. 59. A. Hirtaria. L. Très-fréquente dans les allées et dans les#avenues. (1) Nyssia Zonaria, W. Y., H., Tr., D. Ce Lépidoptère a été trouvé à Cannes, près de Maestricht, par M. Mathieu, qui l’a observé d’éclosion. Cannes est situé à l’extrême frontière du Limbourg cédé. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103 Chenille sur les tilleuls, les ormes et le peuplier. Elle descend le long des troncs pour se chrysalider au pied des arbres. Les ailes des femelles de cette espèce sont rarement bien développées. Mars-avril. Var. congeneraria. H. Au commencement de Juillet. J’ai obtenu d’éclosion un exemplaire moitié plus grand que l’ordinaire; est-ce le Congeneraria? La chry¬ salide avait été trouvée au pied d’un peuplier. 60. A. Betularia. L. Vit assez cachée. La chenille se trouve très-fréquem¬ ment vers l’automne sur presque tous les arbres et les arbrisseaux. Juin-juillet 61. 4. Prodomaria. F. Beaucoup moins fréquente que l’espèce précédente. Mars-avril. La chenille sur le chêne en juin et en juillet. Genre BOARMIA. 7V. 62. B. R e pan cl aria. W. Y. Dans les bois. Bruxelles, Liège, Namur, Louvain. Juin-juillet. Var. conversaria. H. Liège (M. Donckier). 63. B. Rofioraria. W. V. Fréquente dans les mêmes endroits que la précédente. Juillet. Chenille sur le chêne, en mai. 104 ANNALES 64. B. Consortaria. F. Commune dans les bois. Juin-juillet. Chenille sur le chêne, en mai. 65. B. Rhomboidaria. W. V. Bruxelles, Louvain, Laroche, Rochefort. Commune à Liège. Juillet, août. 66. B. Abietaria. W. V. Rare dans les sapinières. Bruxelles (feu M. Melis et M. Fologne). Avril, août. 67. B. Cinctaria. W. V. Rare. Bruxelles (M. Breyer). Contre les troncs liche- b.V intérieur neux deLîchêne^ dardes bois. Avril-mai. 68. B. Viduarla. W. Y. Assez fréquente dans les bois de chênes. Chenille sur les lichens ; elle chrysalide sous la mousse, sur le tronc des chênes et des hêtres. Juillet. 69. B. Iiîcbenearia. W. V. Plus fréquente que la précédente. La chenille vit de la même manière et lui ressemble beaucoup. Toutes deux rappellent, par leur coloration, la chenille de Cato- cala promissa , mais leur structure est tout à fait Géo- métride. Juillet. Genre TEPHROSIA. Bdv. 70. T. Crepu§cnlaria. W. V. Très-commune dans les environs de Bruxelles. Avril, juillet., août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 Chenille sur l’orme, le hêtre, la ronce, l’aune, etc. Juillet-septembre. Var. laricaria . H Cette variété, considérée comme une espèce distincte par les Anglais, se trouve dans nos bois en mars et avril sur le tronc des hêtres. 71. T. Consonaria. H. Pas rare, contre les troncs des grands hêtres. Dans les allées à l’intérieur de la forêt de Soignes. Mai. 72. T. Extersaria. H. Assez rare. Bruxelles, bois de la Cambre, Boitsfort, Colonster, Waremme. Mai-juin. 73. T. Piiiictularia. H. Commune dans les bois. Bruxelles, Liège, Louvain. Mi-mai à mi-juin. Chenille sur le bouleau. Genre GNOPHOS. Tr. 74. Cl. Furvaria. II. M. De Francquen prend assez communément cette espèce à Huy; elle a aussi été observée, mais rarement, à Liège. 75. Cl. Pullaria. H. Assez fréquente; dans les mêmes localités que l’espèce précédente 76. G. Obscuraria. H. Peu rare aux environs de Bruxelles, Louvain, Spa, 106 ANNALES Rochefort. Les exemplaires de la Campine sont beau¬ coup plus foncés. Août. Genre BOLETOBIA. 77. B. Carbon aria. W. V. La chenille vit dans les bolets dabois pourri. Le pa¬ pillon a été trouvé à Bruxelles près du canal, dans les environs du chantier de construction de bateaux, par M. De Cleene, et à Liège, par M. Donckier. ERRATA, Par une inadvertance fort regrettable, la personne chargée de revoir les épreuves des impressions, a cru pouvoir m’épargner « la peine » de la correction de mon article. — Je m’en suis aperçu trop tard, et quand je me suis rendu à l’imprimerie, le tirage n’était pas seulement achevé, mais la composition des feuilles 7 et 8 se trouvait déjà détruite. — Il ne me reste qu’à demander pardon au lecteur de devoir ajouter les corrections suivantes : Page 94, ligne 4, lisez: mi la chenille; celle-ci est d’un aspect tout similaire. 95, N- 14, — Le papillon vit très-caché. 97, - 26, — Pas fréquente ; dans la haute futaie. - 27, — La chenille éclot en juillet-août. Elle vit sur le prunellier et sur beaucoup d’au¬ tres arbustes. 98, - 30, — elle ressemble tout à fait à une jeune chenille etc. 99, — 36, — commune dans les bruyères. 100, — 48, — chenille sur cette plante. 101, — 50, — Les femelles sont aptères dans tout le genre Hibernia. — Cette phrase doit se trouver immédiatement sous le genre Hibernia, au-dessus du n° 50. — plus loin lisez : M. De Fré a annoté, etc. — — — 53, — répandue sans être moins fréquente, etc. — 103, - — Elle descend, au commencement de juil¬ let, le long des troncs, etc. — Suppri¬ mez « au commençement de juillet » à la suite de var. Gongeneraria. H. — 104, — 67, — Contre les troncs licheneux des chênes, à l’intérieur des bois. — — — 68, — Elle se chrysalide, etc. — 106, — 77, — Dans les bolets du bois pourri. Docteur Breyer. \;M 'J. ol 7; .lit'. i' . ■ : ■ . ' ' * / / -I t !J J-:. .m ■ r i;: ' * in-j; •■>{ i'ü - U u a \ • il*» ' ' v : ( ‘ { '•'./» ■ ' \ Z.\ a ! ! ' l : >. : ■! • : i' * DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 LÉPIDOPTÈRES. CATALOGUE DES PHALÉNIDÉES. DEUXIÈME PARTIE par E. FOLOGNE. Genre EUBOLIA. Dup. 1. E. Murlnaria. W. V. H. Observée en avril, par M. Donckier-Huart, à Liège. 2. E. Ealunibaria. W. V. H. Commune, dans les bois secs et découverts en juin et juillet. Bruxelles, Louvain, Liège, Spa. Quelques exemplaires ont une troisième ligne courbe près de la base (collection De Fré). Chenille sur la bruyère (. Erica vulgaris). 3. E. Ulen sur aria. W. V. H. Commune, partout en juillet et août dans les haies et lieux humides. Chenille en juin sur le Bromus arvensis. 4. E. Mocuiarla, W. Y. Quelques exemplaires ont été trouvés en août dans les bruyères de la Campine et aux environs de Spa, Liège et Rochefort. La chenille vit en juin sur le genêt à balais (Treitschke et Dup.). 108 ANNALES 5. E. Bip u ne tarin. W. V. Assez commune sur les coteaux secs des environs de Rochefort, Namur, Dinant et Liège, depuis la fin de juillet jusqu’en août. On la trouve ordinairement posée à terre ou sur des pierres. La chenille paraît en juin et au commencement de juillet. Elle se nourrit du trèfle des prés ( Trifolium pratense), de l’ivraie (Loliumperenne)e t d’autres plantes basses. 6. E. Vesper tarin, L. H. Anaïtis donckieraria, De Selys. Un seul exemplaire de cette espèce a été pris en juillet à Chaudfontaine,près de Liège, par M.Donckier- Huart. 7. E. Salicaria. Tr. A été trouvée en août, à Rochefort, par M. J. Colbeau. La chenille de cette espèce ne nous est pas connue ; elle vit, suivant les auteurs du Catalogue de Vienne, sur l’osier (Salix viminalis). 8. E. Scaliraria. Tr. Commune pendant tout le mois de juillet dans les prés et bois humides aux environs de Bruxelles et de Louvain. Rare dans la province de Liège. Chenille sur le cerfeuil, en avril ( Sepp ). 9. E. Miarfa. W. Y. • Très-commune en mai, juin et août dans les sapiniè¬ res et bruyères des bois. Bruxelles, Liège, Waremme, Louvain, etc. Premiers états inconnus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 10. E. Ferrugaria. W. V., Bork., Tr. E. Quadrifas- ciaria. H. Très-commune partout, dans les prés, jardins et bois, en mai-juin et juillet-août. La chenille vit sur le mouron [Alsine media), en juin- juillet et en septembre-octobre. 11. E. Eigustraria. Tr. Espèce commune dans la province de Liège. Obser¬ vée aussi, mais rarement, à Louvain et au bois de Dave, près de Namur; en juin et juillet. Chenille sur le plantain, le pissenlit et autres plantes basses {Dup.). Genre ANAITIS. Dup. 12. A. Plagiai*!». L. Ii. Assez commune en mai-juin et en août-septembre, sur les talus des chemins et dans les champs de trèfles, à Bruxelles, Louvain, Laroche, Liège, Namur, Wa- remme, etc. La chenille mange les fleurs du millepertuis (Hyperi- cum perforalum). 13. A. Præformaria. H. Un exemplaire a été trouvé en juillet aux environs de Liège, par M. de Selys. Genre LARENTIA Tr. Bdv. 14. E. Dubitaria. L. Rare. Trouvée en mai et août à Bruxelles, Louvain, Waremme et Liège. Chenille sur le Rhamnus catharticus ( Dap .). 110 ANNALES 45. JL. Uiulularia. L. Commune presque partout dans les parties découvertes des bois, en juin et juillet. Chenille, en septembre et octobre, sur le saule marceau [Salix caprea). 46. L. Bilinearia. L. Très-commune partout, dans les bois, près et jardins, en juin et juillet. La chenille paraît en avril, se nourrit de gazon et de plantes basses. 47. 1 j. Tersarla. W. V. Se trouve assez communément en juin et juillet, en battant les buissons des chemins, à Schaerbeek près Bruxelles, à Louvain et à Liège. La chenille vit en société en septembre et octobre sur la clématite des haies (Clematis vitaiba L.) (Dup.) 48. L. Vitalbaria. W. V. Très-rare. Observée, en juillet et août, à Louvain, Dinant et Liège. x Chenille sur la clématite des haies. 49. £. Lignaria. H. Très-rare. M. Charlier en a trouvé un exemplaire à Bruxelles en juin, et M. Fologne en a trouvé un second en août, entre Groenendael et La Hulpe, dans une sa¬ pinière. Chenille inconnue. 20. £. Petrarta. Esp. Rare. Trouvée aux environs de Liège, Diest et Wavre, vers la fin de juin et en juillet. Chenille inconnue. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 111 21. JL. Kiineolaria. W. V. Assez commune dans les dunes. Observée en juin à Blankenberghe par M. Tennstedt, et à Ostende, en juillet et août, par M. Fologne. Chenille sur le Galium verum. 22. TL. Psittacaria. F. Assez rare. Aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Waremme, en avril-mai et en octobre-novembre. Chenille sur le tilleul (. Dup .). 25. Ii. Coraciaria. H. Observée en septembre à Liège par M. Donckier- Huart. La chenille vit en août sur le chêne, l’aune et le bouleau. 24. £. Dilutarfa. W. V. Commune dans tous nos bois, en octobre et novem¬ bre. Varie beaucoup par les dessins et la teinte plus ou moins obscure des ailes supérieures. Chenille sur le chêne, l’orme et le charme, en mai et juin. 25. Ij. Brumaria. Esp. Commune partout en novembre et décembre. Fe¬ melle n’ayant que des rudiments d’ailes. Chenille en mai sur l’orme, le charme et les arbres fruitiers. 26. Ij. Korearfa. H. Assez commune, en octobre et novembre, dans la haute futaie , sur les troncs des hêtres de la forêt de Soignes. La femelle a les ailes peu développées. 112 ANNALES Genre LOBOPHORA. Curtis. 27. Ii. Eolmlaria. H. Rare. Trouvée à Bruxelles, Louvain, Liège et Colon- ster, en avril. Chenille en juin sur le saule marceau (Salix caprea). 28. Xi. Heiapteraria. F. Assez commune, en avril et mai, sur le tronc des trembles. Bruxelles, Louvain et Liège. La chenille vit en juin sur plusieurs espèces de saules et peupliers. 29. I«. Sexaiarîa. Bork. Un seul exemplaire a été trouvé à Molenbeek-Saint- Jean, par M. Charlier. Chenille en août sur les peupliers et le saule marceau (Dup.). Genre EUPITHECIA. Curtis. 30. E. Impuraria. Ii. Se trouve assez communément en juin dans les bois du Brabant et de la province de Liège. 31. E. Caucltyaria. Dup. Quelques exemplaires de cette espèce ont été trouvés en mai à La Hulpe et dans le forêt de Soignes par M. Fologne. 32. E. Sparsaria. H. Trouvée en juin, parM. De Fré, à Louvain, et à Vogel- sang en Campine par M. de Selys. Chenille sur la lysimaque commune (Dup.). 33. É. PinipinellaB'ia. H. Observée à Liège, par MM. de Selys et Donckier- Huart, et à La Hulpe, en juillet, par M. Fologne. Yole en juillet. Chenille sur le Pimpinella saxifraga. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 113 54. JE. Satyraria. H. Observée à Louvain par M. De Fré, le 50 juin 1858, dans une prairie sèche. M. Donckier l’a également obser¬ vée à Liège. La chenille vit en juin sur plusieurs plantes basses [Scabiosa succisa, gatium , etc.). v 55. E. Oxydai-îa. Tr. E. DISPARAT A, 247. H. Observée à Louvain en août par M, De Fré; le 25 avril, et le 4 mai, au bois delà Cambre, par M. Fologne. 5G. E. Succenturaria. L. E. DISPARÂTA, 246. H. Peu commune aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège et dans la Campine, en août. Varie beaucoup. Chenille sur l’armoise vulgaire [Ârtemisia vulgarisL *), en septembre et octobre. 57. E. Cenlaurearîa H.' Peu commune. Se trouve en juin et août, en battant les buissons des chemins, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, etc. Chenille sur les fleurs des centaurées et de la sca- bieuse. 58. E. Ii'iijKiiaria. H. Un exemplaire a été trouvé sur le tronc d’un hêtre à Louvain, le 27 avril 1856, par M. De Fré. Chenille inconnue. 59. E. Exiguaria. H. Observée à La Hulpe, le 5 juin 1855, par M. Fologne. Chenille sur l’aubépine (Freyer). 40. E. Heductarîa. R. Trouvée à Liège par M. Donckier-Huart. 9 114 ANNALES 4t. E. Venosaria. H. M. de Selys a découvert cette espèce à Colonster en juillet. La chenille mange les semences des Silene. 42. E. JVanaria. H. À été trouvée quelquefois en juin à Auderghem, Louvain, Liège, et dans la Campine en août. La chenille vit sur la bruyère commune ( Erica vul- garis ). 45. Ë. Subuinbrai*ia. H. Observée à Liège par M. de Selys. 44. E. Pusillaria. W. V. Est commune en juin dans les sapinières des envi¬ rons de Louvain, et a été trouvée quelquefois à Liège. 45. E. Austerai’ia.H. Quelques exemplaires ont été trouvés en juin aux environs de Louvain par M. De Fré. 46. E. Castigaria. H. Observée en juin, à Louvain et Liège. La chenille vit sur les plantes fasses, en août et sep¬ tembre. 47. E. Indigaria H. Assez répandue dans les sapinières du bois d’Héverlé et dans la forêt de Soignes. Avril et mai. Chenille non décrite. 48. E. Pygniæaria. H. Peu commune. Yole, en juin et août, dans les prairies et les endroits humides des environs de Bruxelles et Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 49. E. Minuta i»ia. H. Commune en juin et juillet à Bruxelles, Louvain et Liège. Var. ABSYNTHIARIA, H. Est presque aussi commune que le type. Chenille sur l’absynthe commune (Artemisia absyn- l Irium) . 50. E. l?eMotaa*ia. H. Un exemplaire a été pris le soir au bois de la Cambre, le 11 septembre 1859, par M. Fologne. Chenille sur les fleurs du Pimpinellasaxifraga. 51. E. Einarfa. F. A été trouvée en juillet et août, à Bruxelles, Louvain et Liège. La chenille paraît à la fin d’août et mange les fleurs et les semences de la 1 inaire (. Linaria vulgaris). 52. E. Strobilaria. Bork. Observée en mai à Liège par M. de Selys. 53. E. Reetangulai'ia. F. Assez commune dans les bois et jardins, en juin et juillet, à Bruxelles, Louvain et Liège. Chenille sur les poiriers et pommiers, en avril et mai. 54. E. Coronata. H. Cette espèce, que l’on considère parfois comme une variété de la précédente, paraît en mai et juin. La chenille vit en août et septembre sur la clématite. 55. E. Breg indiaria. B. Observée dans les bois, en mai et juin, à Bruxelles, Louvain et Liège. 116 ANNALES 56. £. (Suinardaria. B. M. De Fré a trouvé cette espèce au bois d’Héverlé, en avril. 57. E. Sobriaiaria. H. Observée à Liège par M. de Selys. Genre CHESIAS. Tr . 58. C. §{iartiaria F. Très-rare. Trouvée à Bruxelles, Louvain, Liège, en octobre et novembre. Chenille sur le genêt (Spartium scopcirium),e n mai et juin. 59. C. Obliquai*!». W. Y. Assez rare en avril, mai et juin, à Bruxelles, Louvain et Liège, dans les localités où croît le genêt. Cette plante est indiquée, par les auteurs, comme étant la nourriture de la chenille. Genre CIDABIA. Tr. 60. €. Achatinaria. H. Assez commune en juillet et août, dans les bois tail¬ lis et les prés sylvatiques, à Bruxelles, Louvain, Spa, Liège, etc. Chenille sur le tremble (. Dup .). 61. C. Popularia. L. Assez commune dans les bois, en juin et juillet, à Boitsfort, Louvain, Liège et Waremme. Chenille en mai, sur le saule et les myrtilles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. i 1 7 62. C. Pyrallaria. W. V. Plus rare que les deux précédentes. En juin et juillet, dans les haies des prairies, à Scheut près Bruxelles, à Louvain, Waremme et Liège. Chenille sur le Gaiiumverum ( Dup .). 63. C. Chenopodlaria. L. Un exemplaire a été pris à Bruxelles par M. Charlier; paraît en juillet et août. Chenille sur différentes espèces de Chenopoclium. (Dup) . *64. C. Fui varia. W. V. Assez rare. En juillet dans les jardins aux environs de Bruxelles et Liège. La chenille vit en juin sur les rosiers. 65. C. Var Baria. W. Y. Commune en mai-juin et septembre, dans les sapi¬ nières, à Boitsfort, La Hulpe, Louvain et Liège. Chenille sur le sapin ( Pinus abies). Lavar. Obeliscata H. est plus commune que les exem¬ plaires figurés comme type de l’espèce. 66. C. Ruptaria. H. Se trouve communément en mai et juin, dans presque tous nos bois, posée sur les troncs. Var. o\ Bande médiane des ailes supérieures non interrompue. Var . Bande médiane très-large. Var. $. Ailes supérieures jaunâtres, bande- médiane atteignant à peine le milieu de l’aile. La chenille vit en septembre Sur le chêne. 67. C. Simulai*!». H. Commune dans les sapinières du bois d’Héverlé, en mai et juin. ANNALES 1 18 68. C. FIrmaria. H. N’est pas rare en automne dans les sapinières aux environs de Louvain. Chenille sur le sapin en avril. 69. C. Simiaria. W. V. Un exemplaire a été trouvé en juillet à Durbuy par M. Donckier-Huart. Chenille en juillet-août sur le Gaiium verum (. Dup ). 70. C. Rubidaria. W. V. Observée à Liège, par M. de Selys-Longchamps. Le papillon paraît en mai et juin, et la chenille en août- septembre, sur Y Asperula odorata. (Dup). 7t. C. Badiaria. W. V. Rare. Observée à Liège par M. Donckier au mois d’avril . Chenille en juin sur l’églantier. 72. C. Berberaria. W. Y. On la trouve aux environs de Louvain et Liège, en mai et juin. Chenille en juillet sur l’épine-vinette (Berberis vul - garis. L). 73. C. Berivarla. W. Y. Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été trouvés à Liège par M. Donckier. Yole en avril et en mai. Chenille sur le rosier sauvage (Bosa caninu). (Dup). 74. C. Ribesiaria. Bdv. C. PRUNATA, L. H. Commune dans les jardins à Bruxelles, Louvain, Rochefort, Namur, Liège, etc. ; depuis la mi-juillet jus¬ qu’à la fin d’août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 119 Chenille en mai, juin, juillet, sur les pruniers cultivé et épineux, le groseillier et différentes espèces de plantes basses. 75s. CL Silacearia. W. V. Assez rare dans les parties humides des bois. Trouvée en juin et août à Boitsfort, Groenendael et Liège. Chenille sur le tremble. (. Popuius tremula). (Dup). 76. C. Russaria, W. V. Très-commune partout dans les bois et jardins, depuis la fin de mai jusqu’à celle de juillet. Cette espèce pré¬ sente les variétés suivantes : Var. avec le disque des ailes supérieures blan¬ châtres. Var. a*, à disque roussâtre. Var. o*. à disque noir. Chenille sur la ronce, l’églantier, le plantain lan¬ céolé (Dup.). 77. C. Elataria. H. Trouvée rarement en juillet et août à Louvain, Bruxelles, Laroche, Spa et Liège. Chenille en mai et juin sur l’aune et le saule. 78. C. fmpluviaria. H. Commune dans les bois et les plantations d’aunes, en mai et juin, à Louvain, Bruxelles, Laroche et Liège. Varie beaucoup par les dessins et la teinte plus ou moins verdâtre. Chenille en septembre sur l’aune. 70. C. Propugnaria. F. Commune dans les bois humides à Scheut, Boitsfort, Louvain, Liège, etc. Depuis mai jusqu’en août. ANNALES 120 4 80. C. Viretaria. H. Rare. Trouvée en mai et juin à Bruxelles, Louvain et Liège. Chenille sur le troène (. Ligustrum vulgare), en août et septembre. 8t. C. Frustapia. Tr. Un exemplaire a été trouvé par M. Tennstedt, à Roche- fort, en août 1850. Chenille sur le troène ( Ligustrum vulgare ). ( Hubn .). 82. C. Olivaria. Tr. Peu commune. En août dans les bois et broussailles, à Laroche, Rochefort, Huy et Liège. Chenille sur le Galium . 85. €. Picaria. H. Peu commune, dans les bois sur l’écorce des chênes. En juillet et août, dans la forêt de Soignes et aux envi¬ rons de Liège. ♦ Premiers états inconnus. Genre MELANIPPE. Dup. 84. ni. niacularl». L. Très-commune partout; vole au soleil en mai et juin, dans les bois taillis. Var. Fuscaria. De Se lys. Cette variété, trouvée parM. Donckier-Huart à Liège, a les quatre ailes brunes. Chenille en août et septembre sur l’ortie et les lamiers pourpre et blanc ( Lamium purpureum et album). DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE» m 85. II. Marginaria. H. Commune dans tous les endroits humides et ombra¬ gés, en mai, juin et juillet. Var. pollutaria. H. Ailes inférieures sains taches; trouvée à Bruxelles par M. Fologne. Chenille en mai et septembre sur le noisetier, le tremble et le saule. 86. M. Hastacia. L. Peu rare en mai et juin; dans les bois humides à Boitsfort, Louvain et Liège. Chenille en août sur le bouleau ( Dup ). 87. II. Tristaria. L, Commune à Boitsfort, Groenendael, dans la forêt de Soignes, à Spa et dans les Ardennes. En mai, juillet et août. Chenille en juin, août et septembre, sur le caille-lait (Galium verum). 88. II. liuctuaria. W. V. Assez commune ; en mai et août, aux environs de Bruxelles, Groenendael et Notre-Dame-au-Bois, dans les clairières où croît l’épilobe. Chenille sur Y Epilobium spicatum Lam. En juin et septembre. Les ailes inférieures sont parfois presque sans noir à leur naissance comme celles de M. Turbaria H. La bande blanche des ailes supérieures est quelque¬ fois divisée par une ligne noire très-marquée. 89. II. ISivnlaria. W. V. 4 Assez commune dans les bois humides, à Bruxelles, Louvain, Spa, Liège et Arlon, en juin-juillet. 122 ANNALES Chenille sur le Lamium purpureum , en septembre. 90. 3?I. Rivarta. H. Assez commune dans les haies et buissons, en juin et juillet, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège et dans les Ardennes. Chenille sur le Galium , en septembre. 91. 1VI. Alcltemillaria. L. Très-commune en mai, juillet et août, dans beaucoup de localités. Chenille sur Y Alchimillct vulgaris , en juin et septem¬ bre. 92. M. Amnictilaria. H. Un exemplaire a été observé aux environs de Diest par M. Adriaens. Se trouve aussi aux environs de Bruxelles. Il n’est pas encore bien certain si cet insecte et les deux précédents sont des espèces bien distinctes. M. Guenée les réunit toutes trois. Genre MELANTHIA. Dup. 93. 3fl. JVIontanaria. W. V. Très-commune partout, en mai et juin, dans les bois humides. La chenille hiverne, et on la trouve à la fin d’avril et au commencement de mai sur la primevère commune [Primula officinalis) . 94. WI. ©cellari». L. % Assez commune dans les jardins, les broussailles, et le long des chemins. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. t2ô On la trouve à Bruxelles, Louvain, Liège, vers la fin de mai, juin et en août. Chenille en juin et septembre, sur les Gaiium. 95. II. Fluctuaria. L Commune partout, même dans les habitations, en mai, juin et août. Chez quelques individus, la bande médiane des ailes supérieures n’atteint pas le bord interne. Chenille sur un grand nombre de plantes diverses , le Tropceolum majus , le Cochlearia armoracia et les arbres fruitiers; en juin et en automne. 96. II. Galiaria. W. V. Assez commune en juin et juillet, aux environs de Bruxelles, dans les haies et buissons. Cette espèce est rare au contraire à Louvain, Liège et Ostende. Chenille en juillet sur le Gaiium mollugo. 97. II. Blandiaria. W. V. Très-rare, dans les prés sylvatiques, en mai et juin, à Bruxelles, Liège, Colonster. 98. II. Vtubtgiiiaria. W. V. Commune partout, dans lesplantationsd’aunes depuis la fin de juin jusqu’à celle de juillet. Chenille sur l’aune ( Betalus alnus ), en juin. La bande médiane des ailes supérieures atteint rare¬ ment le bord interne. Les ailes inférieures sont parfois entièrement blan¬ ches. 124 ANNALES 99. 91. Procellarîa. W. V. H. Quelques exemplaires ont été rencontrés à Huy, Liège et Waremme, en juin : se trouve dans les bois humides. Chenille inconnue. 400. 91. Acliistaria. W. Y. H. Assez commune, en mai-juin et août, aux environs de Bruxelles. Se trouve aussi, mais rarement, à Louvain, Liège, Waremme et Ostende. Chenille en juin et septembre sur le fusain (. Evony - mus europœus ). 101. 91. Albicillaria. Commune dans tous les bois humides en juin et juillet. Chenille en août et septembre sur la ronce et le fram¬ boisier. Genre ZERENE. Dup. 102. T. Grossularia. L. Très-commune en juillet et août, dans tous les jardins. La chenille vit sur le groseillier et le prunier épi¬ neux, depuis le mois de septembre; elle hiverne et se chrysalide à la fin de juin. 105. Ta. Ulmaria. H. Trouvée communément à Louvain, Namur, Liège, Rochefort, en juin et juillet. Cette espèce, qui était rare aux environs de Bruxelles, est devenue très-com¬ mune dans le bois de la Cambre depuis deux ans. M. De Fré a remarqué que cet insecte répand une fine odeur de musc. Chenille en septembre sur forme et le platane. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 125 Genre CABERA, Dup. 104. C. Taminaria. H. Rare en mai et au commencement de juin, dans les bois humides, à Bruxelles, Buggenhout, Louvain, Liège et Waremme. Chenille inconnue. 105. C. Pusarla. L. Est très-commune dans les bois des environs de Bruxelles, Louvain, Laroche, Rochefort, Liège, etc., en mai-juin et août. Chenille sur le bouleau et l’aune, en juin-juillet et septembre. 106. C. Ësaiitlieinaria. Esp. Commune dans tous les bois humides, en mai et août. Chenille en juin et septembre sur le saule et l’aune. 107. C. Strigillaria. Esp. Assez rare. On la trouve à Groenendael, dans la forêt de Soignes, à Liège et à Colonster, en juin et juillet. Chenille sur le genêt à balais, en août. Genre EPHYRA. Dup . 108. SE. Trilinearia. Bork. Commune dans la forêt de Soignes et au boisd’Heverlé en mai et juillet. Rare aux environs de Waremme et Liège. Chenille sur le hêtre en juin et août. 109. E. Ruficïliaria. H. S. Cette espèce, qui n’est décrite et figurée que par I2G ANNALES. Herrich Schaffer, a été trouvée au printemps par M. De Fré au bois d’Heverlé, et par M. Fologne dans la forêt de Marlagne, près de Namur. MO. E. Punctaria. L. Assez commune dans les forêts deSoignes et d’Heverlé, ainsi qu’à Liège, depuis le mois d’avril jusqu’au com¬ mencement de juin, et depuis juillet jusqu’en août. Var. hybrïdaria. De Selys. Diffère du type par l’absence des taches marginales obscures. Chenille sur le chêne en juin et septembre. M. E. Poraria. Tr. • Commune en mai et août dans le Brabant, la pro¬ vince de Liège et la Campine. Cette espèce présente les variétés suivantes : 1° a*. Disque des ailes supérieures rougeâtre. 2° $. Une rangée de taches brunes contre le bord ex¬ terne. 5° o*. Milieu des quatre ailes traversé par une raie brune. 4° o*. Raie brune maculaire contre le bord extérieure des inférieures. Chenille en juin et septembre sur le chêne. 111 E. Pendulavfa. L. N’est pas rare, en mai et août, dans le Brabant, les provinces de Liège et de Namur. Var. o*. Ligne de la base à peine marquée. $. Milieu des ailes traversé par une bande brune. 5. Bande maculaire du bord terminal oblitérée. q. Ailes fortement chargées d’atomes bruns. Chenille en juin et septembre-octobre sur le bouleau. DK LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 127 415. E. Orbicularia. H. Trouvée une seule fois en juin par M. Donckier-Huart à Liège. 114. E. ©mfcronaria. W. V. Ne se trouve que dans les localités où croît l’érable, à Namur, Rochefort, Louvain, Liège, Waremme, etc., en mai et août. Chenille en juin et septembre sur l’érable (Acer cam- pestris). Genre ACIDALÏA. 7V„ Bdv 4 4 5. A. Temei»aria. H. Rencontrée rarement à Louvain et dans la province de Liège, en juin. 4 16. A. Ornataria. « Commune sur les coteaux secs dans le Brabant, les provinces de Liège et de Namur, ainsi qu’en Campine , depuis la fin de mai jusqu’à celle d’août. Chenille sur le serpollet ( Thymus serpijllum L.) en avril et mai. 4 4 7. A. Decoi*aria. H. Trouvée en Campine au commencement d’août 1852 par MM. Tennstedt et De Fré. 118. A. Immutaria. H. Peu commune à Bruxelles, Louvain, Rochefort, Liège On la trouve posée ordinairement contre les talus ou les rochers. La chenille n’est pas connue. 419. A. Contiguaria. II. Observée en juillet à Colonster, par M. de Selys- Longchamps. Cheniiie inconnue. 128 ANNALES 120. A. lncanaria. H. Très-commune partout dans les prés, les jardins et jusque dans les habitatious, en juin et septembre. Chenille sur le Vicia cracca et XAchillea millefolium 121. A. ülusticaria. Rare. On la trouve en juillet dans les jardins aux environs de Bruxelles. Premiers états inconnus. 122. A. Scutularia. H. 72. Très-commune en juillet dans les bois du Brabant et de la province de Liège. Premiers états peu connus. 123. A. Bisetaria. Dup. A. SCUTULAR1A, H. 73. La variété Reversarïa Dup. se trouve beaucoup plus souvent que le type de l’espèce. Paraît en juin et juillet. La chenille éclot en août, hiverne et se chrysalide à la fin d’avril. 124. A. Aua*orai*ia. H. Assez commune dans les bois du Brabant, de la pro¬ vince de Liège, de Namur et de Luxembourg, en juin et juillet. Chenille en mai et juin sur le plantain à grandes feuilles (Planlago major). (Dup). 125. A. Oclirearla. H. Assez commune dans les bois de l’Ardenne et du haut Condroz, en mai et juillet; observée aussi dans les dunes à Blankenberghe. La chenille n’est pas décrite ; elle vit sur le Festuca ciuriuscula. (Dup). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 129 126. A. Rubricaria. H. Pas rare, en août, dans les bruyères de la Gampine; Commune dans les dunes d’Ostendeetde Blankenberghe. Observée aussi à Rochefort, Kinkempois et Liège. Chenille inconnue. 127. A. Ossearia. W. V. N’est pas rare, en juin et juillet, aux environs de Bruxelles et Louvain, dans les broussailles et clairières des bois. Observée aussi à Blankenberghe, Ostende et Liège; mais rarement dans cette dernière localité. Premiers états inconnus. 128. A. laite aria. H. Assez commune, depuis la fin de mai jusqu’au com¬ mencement de juillet, à Bruxelles, Louvain, Liège, Waremme, etc., dans les bois humides. Premiers états inconnus. 129. A. Decoloraria. IL Assez rare. Dans les prés humides, à Scheut et au bois de Linthout, près de Bruxelles, ainsi qu’à Louvain et Waremme, en juin. 130. A. Albularia. F. Très-commune partout dans les prairies humides, en mai et juin. 131. A. Syl varia. W. V. Commune dans les bois humides aux environs de Bruxelles et de Louvain, depuis le commencement de juin jusqu’en juillet. Chenille en août sur l’aune. 10 130 ANNALES HT J 132. A. Candidarla. H. Commune et très-répandue. Paraît en mai et parfois en août, dans les bois humides des provinces de Bra¬ bant, Liège, Namur, Luxembourg. Chenille sur le charme ( Carpinus betulus). (Dup). 133. A. liactutaria. H. S. (non Boisd.) Observée par M. Ch. De Fré, en été, au bois de Ber- them-lez-Louvain. 134. A. Iminoraria. L. On la trouve en juin, mais rarement, dans les. prai¬ ries sylvatiquesde l’Ardenne. (Chenille sur la bruyère (Dup.) 133. A. Sylvestraifîa. H. Trouvée à Liège et Louvain, en juin et juillet. Chenille en mai sur le plantain lancéolé et YAchillea mille folium. (Dup.). * 136. A. Straininaria. H. S. Assez rare dans les bois des environs de Liège et de Louvain, en été. 157. A. Cæspitarfa. Bdv. N’est pas rare en juillet dans les plantations d’aunes. Brabant, Liège, Luxembourg. 158. A lUimitnrk L. H. Rare; on la trouve dans les bois d’Heverlé et de Ber- them, ainsi qu’à Liège, depuis la tin de mai jusqu’en juillet. Chenille en juin sur la vesce des haies { Vicia sepium). (Dup). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 439. A. Suflfusaria. Tr. A. INORNAÏA. St. Un exemplaire a été trouvé en juillet près du bois deLinthout parM. Fologne. Chenille inconnue. 140. A. Aversaria. L. H. Commune et très-répandue dans les bois, en juin et juillet. Chenille, en avril et mai, sur le Geurn urbanum et, d’après. Duponchel , sur le Spartium scoparhm. Var . latifasciaria. Heyd., Ii. S. Est presque aussi commune que le type de l’espèce, dont elle diffère par la présence d’une bande médiane obscure sur les quatre ailes. 141. A. Emargînaria. L. Commune dans les prairies boisées à Bruxelles, Lou¬ vain, Liège, Waremme, etc., en juin et juillet. Chenille sur le liseron des champs (convolvulus arvensis. L.) et le caille-lait jaune ( Galium verurn. L.). 442. A. Im Maria. H. Peu commune en juillet et août, dans les buissons de prunelliers, aux environs de Bruxelles. Chenille inconnue. 445. A. Iflutataria. H. On la trouve, mais rarement, dans le boisd’Heverlé, vers la mi-juillet. Chenille sur diverses plantes herbacées ( Dup .) 444. A. Pial aria. Rdv. STRIGILLARIA. H. Commune et très-répandue en juin et juillet. Chenille sur le Vicia cracca (Dup), 132 ANNALES Genre TÏMANDRA. Dup. 445. T. Amataria. L. Est commune dans tous les prés et bois humides, en mai, juin et août. Chenille, vers la fin de juin et en septembre, sur les Rumex et le Polygonum hydropyper. Genre STRENIA. Dup. 446. S. Cfiathraria. L. Très-commune dans beauconp de localités, en mai, jnin et en août. Cette espèce vole en plein soleil dans les prés et champs de trèfle. Chenille sur le Medicago sativa et le Melilotus offici- nalis . Genre STHANELIA, Bdv. 147. S. Hippocastanaria. H. Rare. Trouvée au commencement d’août, dans la Campine, à Arlon et à Liège. Chenille inconnue. Genre ODEZIA. Bdv. 148. O. CliæropliylBaria. L. Assez commune dans toute l’Ardenne, en juillet. Vole au soleil dans les prés et sur les coteaux. La chenille vit sur le cerfeuil sauvage ( Chœrophyllum sylvestre). Genre MINOA. Dup. 149. M. Euphorbfarfa. H. On la trouve assez communément dans les localités boisées où croît l’Euphorbe , à Groenendael, Rochefort, Durbuy, Liège, etc. Vole en plein jour. Chenille en automne sur plusieurs espèces d’Eu- phorbes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 133 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES LÉPIDOPTÈRES DE BELGIQUE. -OC- BOMBICIDÆ. 1. Iilthosia eaitiola. H. Un exemplaire a été trouvé Je 10 août 1858, par M. J. Colbeau, dans la forêt de'Marlagne, près de Namur. 2. En* y «lia granuuica. Découvert aux environs de Rochefort, le 19 juin 1859, par MM. Sauveur et Peteau. NOCTUIDÆ. 3. Iaiperina Aliéna. H. Tr. Découvert à Ostende, par M. Ch. De Fré, le 25 juillet 1858. 4. Xylina fietrificata. F. Observé en septembre, dans la forêt de Soignes, par M. Breyer. 5. Eraatria venus* u la. H ; Tr. Trouvé par M. C. De Fré au bois d’Heverlé, le 13 juillet 1858. 134 ANNALES PYRÀL1DÆ. 6. Botj» paleallg. H. Observé à Waremme par M. de Selys. MM. Sauveur et Fologne l’ont également trouvé, volant le soir dans une prairie, à Anderlecht, le 5 août 1858. 7. Acentropus nivens. Trouvé en 1858 par M. Andries dans la partie basse du bois de Linthout. CRAMBINÆ. 8. Ulyelois ceratoniæ. Zell. Un exemplaire a été trouvé à Huy par M. de Fran- quen. La chenille vit dans les gousses du canoubier. 9. ülyelois coiiipositelln. Tr. Dup. Découvert par M. J. Colbeau, le 5 mai 1858, dans une localité aride, près des fonds d’Arquet, à Namur. TORTRICIDÆ. 10. Sericori» liifascinna. H. S. M. Fologne en a trouvé cinq exemplaires pendant le mois de juin, dans un bois de chênes, près de Groenen¬ dael. il. Scinplftila stratana. Zell; H. S. Deux exemplaires ont été trouvés aux environs de Louvain, l’un à la fin de juin, l’autre au commence¬ ment de juillet, sur forme, par M. De Fré. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BKLGE. 15» 12. Cirai»ltolitlia cou terni in an a. F. V. R.; H. S. Observé une seule fois le long d’une haie, près de Louvain, le 50 juin, par M. De Fré. Chenille sur Y Artemisia campestris. lo.'Teras «guerciuana. Mn.; 11. S. Vole en juillet autour des jeunes chênes du bois d’Heverlé. Observé par M. Ch. De Fré. 14. CocliyU§ zephyraua. Tr.; Dup. Pris le 23 mai 1858, par M. Fologne, sur un talus de la citadelle de Namur. Chenille sur YEryngium vuigare. 15. Cochylis amhiguana. Frohl.; H. S. POSTERAI A. Hoff. Observé à Rochefort par M. J. Colbeau* le 1er août 1848, et à Bruxelles par M. Andries. Chenille sur les chardons. TINEÀCEÆ. 16. Talœporia triquetrella. H. N’est pas rare dans la haute futaie de la forêt de Soignes à la fin d’avril et au commencement de mai. M. Fologne a trouvé les fourreaux contenant les che¬ nilles de cette espèce, ainsi que celles d ' Inconspicuello sur l’écorce des hêtres, en automne. Les chenilles ne se chrysalident qu’au printemps suivant, et les papillons éclosent au bout de deux ou trois semaines. 17. Tinea iniella, H. Un seul exemplaire, pris aux environs de Bruxelles, par M. Fologne. 136 ANNALES 18. Microptea»yx uniniaculella. Zett. Pris vers le soir, au bois de la Cambre, le 6 avril 1859, par M. Fologne. 49. Adela tombacinella. Fr.; H. S. VIOLELLA. Tr.Dup. Observé à Liège, par M.Donckier-Huart, et aux envi¬ rons de Bruxelles par M Dero. 20. flEcopbora leuwenlioekella. S.V.; H. Deux exemplaires trouvés près de Namur le 22 mai et le 1er juin par Mi Fologne. 21. (Ecophoi'A fuscescens. Haw. ; Wd. Une couple d’individus ont été trouvés par le même, à Saint-Gilles, près Bruxelles, le 5 août. 22. Depreesaria angeltcella, H. 337. RUBIDELLA. H. 221. Observé à Louvain, par M. De Fré, le 9 juillet, et au bois de la Cambre par M. Fologne. 23. Depressaria cliæropliyllinella. Zell. Un exemplaire trouvé le 5 mai au bois de la Cambre par M. Fologne. 24. Argyresthia Pygmæella. S. V.; H. Observé par le même aux environs de Bruxelles, le 29 juin. 23. Coleopbora alcedinella. F. V. R. Découvert par M. Colbeaudans une prairie à Stockel, le 10 mai. 26. Coleopliora limosipennella. F.V. R., Dup. Observé à Louvain par M. De Fré, et à Bruxelles par M. Fologne. Ce dernier a trouvé très-communément le fourreau de cette espèce dans tous les environs de Bruxelles, à Villers, Namur, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 137 les espèces suivantes ont été découvertes en Belgique PARM. FOLOGNE. 27. Coleophora crocogrammos. Zell. Environs de Bruxelles, en juillet. 28. Coleopliora olivaceella. Staint. Assez commun en juin dans la forêt de Soignes. Le fourreau se trouve attaché à l’écorce des gros arbres. Nourriture de la chenille inconnue. 29. Sclirechensteinia conturbatella, H.,D. Plusieurs exemplaires, pris à Groenendael en juin. La chenille vit sur 1 ’Êpilobium spicatum . 50. Elachista JLuticomella. Z. Pendant tout le mois de juin, au bord d une prairie, à Groenendael. Chenille dans le Dactylus glomerata. 5t. Elachista ohscurella. St, Un exemplaire trouvé au bois de laCambre,le24 mai. \ 52. Elachista tæniatella. Staint. Éclosions en juillet. Chenilles hivernées trouvées en juin dans les feuilles de YAira cœspitosa. 55. Elachista mcgerlella. Staint. H. S. Observé en mai, près de Bruxelles. 54. Elachista zonariella. Tengstrôm. BISCULELLA. Zell. Chenille en juin dans YHolcus mollis. Éclosion* en juillet. Cette espèce est assez commune à Groenendael. 138 ANNALES 35. £lachi»ta rffiyncosporella. Slaint. Un exemplaire trouvé à Schaerbeek, le 15 juin, sur un talus sec. 36. Elacliista dfepuuctella. F.V. R., DISE MI ELLA. Z. Observé en mai, à Scbaerbeek, dans un fond humide. 37. Elacliista cygnipemiella. H., Wd. Sur un coteau aride, à Boitsfprt le 12 juin,parM. Fo- logne, et le 15, à Louvain, par M. De Fré. Chenille en avril et mai dans les sommités des feuilles du Dactylus glomerata et des Bromus ( Staint ). 58. JBoIiemmaiiia «juadriniaciilella. H. S. Un seul exemplaire trouvé au bois de la Cambre, le 30 juin 1858. 39. STcpticnla a&ricapitella. Staint. Éclosions en mai et juillet. La chenille mine les feuilles du chêne, en septembre et en juin. 40. lYepticula microtlieriella. Staint. Commun, en mai et juillet, dans la forêt de Soignes. La chenille fait des galeries longues et tortueuses dans les feuilles du charme et du coudrier, en juin et en septembre. 4L Nepttcula flo&lactella. Haw. HEMARGYRELLA. Zeller. Cette espèce parait en même temps que la précé¬ dente et sa chenille vit dans les mêmes feuilles. 42. IVepticnla salicis. Staint. Observé en mai à Ixelles. Chenille dans le saule marteau, sur les feuilles duquel elle produit des taches d’un brun pâle. Juin et septembre. DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 159 45. Nepticula viscerella. Staint. En mai, à Ixelles, dans une haie d’orme. Chenille en septembre et octobre sur l’orme (Staint.) 44. ]tfepti©ula rufella. Zell. TRIMACULELLA. Haw. Trouvé en mai sur le tronc despeupliers. La chenille vit en septembre et en juin sur différentes espèces de peupliers, et le papillon doit paraître une seconde fois en juillet. Les mines observées sont onduleuses et très- visibles après que la chenille en est sortie. 46. JVepttcula turlcensis. Frey. Très-commun en mai et aussi, mais plus rarement, en juillet, dans la forêt de Soignes, sous les feuilles. La chenille mine les feuilles du hêtre en septembre et juin en même temps que la Basalella v. Heyd. (Tity- reila Staint.) 47. UTepticuIa priuietoruin. Staint. PERPUS1LELLA. H. S. Paraît en mai et juillet. La chenille mine en sep¬ tembre et en juin les feuilles du prunellier. 48. Nepticula piagicolella. Staint. Paraît en même temps que la précédente. La che¬ nille vit aussi dans les feuilles du prunellier, mais sa mine, en forme de tache blanchâtre, diffère de celle de la Prunelorum. 49. IVepticula IVfalelIa. Staint. Éclosions en juillet. Chenille en juin dans les feuilles de pommiers sauvages. 50. Nepticula septcmbrella. Staint. Chenilles trouvées en juin et au commencement de 140 ANNALES juillet dans lesfeuilles d eY Hypericum putchrum. Éclo¬ sions à la fin de juillet et en août. (En Angleterre, on trouve ordinairement le papillon en mai et la che¬ nille en octobre et novembre ; nous trouverons sans doute ici cette seconde génération.) 51. JVeptieula flexuosella, Fologne. Cette nouvelle espèce, plus grande encore que Y Ar- gentipedella , atteint jusqu’à 7 millimètres d’envergure. Ses ailes supérieures sont d’un noir un peu pourpré avec la base légèrement bronzée. Une bande argentée peu brillante, mais assez large divise l’aile. Cette bande naît à la côte avant le milieu, et atteint le bord interne à la moitié de l’aile en s’inclinant assez fortement ; le commencement de la bande se dirige vers la base, puis retourne vers l’apex pour revenir en sens opposé s’ar¬ rêter au bord interne. Tête jaune paille ; antennes brun foncé avec la base plus pâle que la tête ; pattes anté¬ rieures et tarses gris brillant ; abdomen et pattes posté¬ rieures brun noirâtre, tarses gris foncé; ailes infé¬ rieures brillantes, gris foncé, franges de même couleur; dessous des quatre ailes gris foncé avec la bande peu visible. Trouvé dans le bois de la Cambre, le 15 mai 1859, sur le tronc d’un hêtre. 52. Pliyllocnistis «aligna. Zell. Observé aux environs de Bruxelles et aussi à Louvain par M. De Fré. 53. Bucculatrix cidarella. Ti. Plusieurs exemplaires ont été trouvés enjuin à Scheüt, près Bruxelles, parM. Fologne. La chenille vit sur l’aulne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMO LOGIQUE BELGE. 141 54. Ijfttliocolletis roboris. Zell. Observé à Namur, par M. De Fré, le 29 mai 1859. 55. Iiithoeolletis dîstentella. F. V. R., Z. Trouvé en mai à Louvain parM. De Fré, et à Bruxelles par M. Fologne. 50. Xiitliocolletîs acerifoliella. F. Y. R., Z. Mai et juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en septembre et juin dans les feuilles du platane et de l’érable qu’elle mine en dessous. 57. Ktthocolletis carfiiiiicolella. Slaint. Éclosions en avril-mai et en juillet-août. Chenilles en septembre et juin, sous lepiderme supérieur des feuilles de charme. 58. liithocolletis dubitella. Nicelli. La chenille mine en septembre-octobre et en juin, sous les feuilles du saule maîceau. Les papillons éclo¬ sent en avril, mai et à la fin de juillet. 59. liitliocolletis viminiella. Sircom., Staint. Un exemplaire, trouvé en mai dans la forêt de Soignes. Chenille dans le saule marceau (Staint.) 00. Uthocolletis corylifoliella. Haworth , St., H. S. Éclosions en mai et juillet-août. La chenille fait sa mine sous les feuilles du poirier et de l’aubépine, en septembre et en juin. Cette espèce a été également trouvée par M. De Fré à Louvain. ANNALES 142 61. Lttlioeolletis spinicolella. Stainton. PRUNiELLA. Éclosions en mai et en juillet -août. Les chenilles minent le dessous des feuilles du prunellier, en juin et en septembre. 02. Mthocolletis eeragieolella. H. S. Assez commun, en mai et en juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en juin et septembre dans le dessous des feuilles du cerisier sauvage ( Cerasus avium). 05. Lttlioeolletis forme nella. Staint. La chenille est très-commune dans les feuilles du sorbier sauvage ( Sorbus aucupana) en septembre et en juin. Les papillons éclosent en mai et juillet. 04. Lttlioeolletis liegeeriella. Zell. II. S. Assez commun, en mai et juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en septembre et en juin dans le des¬ sous des feuilles de chêne. Observé aussi à Louvain. 65. Tisclieria «lodoaiæa. V. H. Elle est très-voisine de la Complanella dont elle dif¬ fère par sa taille plus petite et par le manque de brun au bord postérieur des ailes antérieures. La chenille mine aussi dans le chêne, mais autrement que la Com¬ planella (Staint.) Observé à Groenendael, en juin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 OBSERVATION SUR LA CHENILLE DE LA LAMPRONIA MARGINEPUNGTELLA. En examinant le fourreau contenant la chenille de cette espèce, j’observai qu’il était composé uniquement de débris de coléoptères, diptères et mêmes de larves , mêlés dans un tissu de soie. Cette particularité me fit supposer que ces chenilles étaient carnassières, et pour m’en assurer, je mis auprès d’elles un charençon que j’avais à moitié tué. Le lendemain, cet insecte était dé¬ voré et ses débris attachés au fourreau de la Lampronia Je le remplaçai par une mouche et d’autres insectes qui eurent tous le même sort. Mon observation, quej’ai communiquée à M. Stainton, a été répétée en Angleterre et les résultats ont été les mêmes que ceux obtenus par moi. Je suis presque certain que cette espèce se tient sur les troncs cou¬ verts de lichens, parce qu’elle y trouve de petits insectes et qu’elle ne se nourrit pas de lichens comme on le croyait. E. Fologne, 144 ANNALES Une lettre , que je riens de recevoir de notre collègue M. Dutreux, me rend compte d'une chasse qu'il a faite sur les bords de la Moselle , du 17 au 19 juillet de cette année . Parmi les particularités remarquables de cette chasse qu’il me si|nale, je dois d’abord citer la prise du Saty- i'us liermione , L. et celle du Satyrus circe F. Proser- pina H., qu’il a rencontré près de Bertrich, sur une montagne de 1,200 pieds d’élévation. Mais la capture la plus importante est celle de deux magnifiques femelles du Parnassius Apollo , prises sur une montagne, partie rocheuse et partie boisée, qui se ' trouve auprès d’un pont placé sur la route qui relie les deux petites villes de Coclien et de Susterath. La présence de l’Apollon dans ces régions s’explique facilement. Les montagnes des bords de la Meuse et de la Moselle ne sont que la continuation de la chaîne des Vosges, qui elle-même rejoint les Alpes. Ce lépi¬ doptère, dont l’existence est connue dans les Alpes et dans les Vosges, peut très-bien s’être propagé jusqu’à la Moselle et même jusqu’à la Meuse. La capture de l’Apollon sur les bords de la Moselle, rend probable celle du même papillon qu’on a dit avoir été faite sur les bords de l’Ourthe et auquel per¬ sonne n’avait voulu croire. La distance entre la Mo¬ selle et l’Ourthe est si peu considérable que très-facile¬ ment un individu égaré a pu voler jusqu’aux bords de cette dernière rivière. M. Dutreux croit, et un entomologiste du pays le lui a confirmé, qu’il est allé trop tard et que la meilleure époque pour le Parnassius était la dernière quinzaine de juin. C. Mathieu, d1. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1 4f> CATALOGUE DES INSECTES ODONATES DE LA BELGIQUE par M. DE SELYS-LONGCHAMPS. . Le catalogue que nous présentons aujourd’hui, est le premier d’une série de travaux du même genre que nous nous proposons de donner successivement, et qui embrasseront tous les insectes névroptères et orthop¬ tères de la Belgique. Nous commençons par la liste des Odonates ( Libel - lutines de Latreille), parce que c’est celle qui peut être considérée comme à peu près complète. Nous dirons même que ce travail n’est pas tout à fait neuf, parce que nous avons déjà publié diverses notices sur le même sujet, ainsi qu’on peut en juger par l’aperçu suivant : 1837. — Catalogue des Lépidoptères de la Belgique, suivi d’un tableau des Libellulines de ce pays. 1839. — Énumération des Libel lulidées de la Bel¬ gique (tome vu, n° 1, des Bulletins de l’Académie royale de Bruxelles). 1840. — Additions à deux notices sur les Libellulidées (mêmes bulletins, n° 8, tome vu). 1843. — Nouvelles additions aux Libellulidées delà Belgique (mêmes bulletins, tomex, n° 8). En 1825, Vanderlinden (dans son Monagrapliiæ Libel lu linarum Europœarum specimen) avait signalé h 146 # ANNALES vingt-six espèces en Belgique; j’en ai reconnu trente- deux en 1857; quarante-quatre en 1859; • quarante- neuf en 1840; cinquante-six en 1845. Depuis ce dernier travail, je n’ai découvert en Bel¬ gique que quatre espèces : la vraie Libellula vulgata que j’avais confondue avec la striolata de Charpentier; — la vraie rubicunda , que j’avais réunie à tort à la dubia de Vanderlinden , et la Libellula erythrœa de Brullé ; — enfin YAgrion viridulum de Charpentier. Mais le nombre total des espèces n’est en réalité augmenté que de trois, parce que la Calopteryx resta de Char¬ pentier doit être éliminée, n’étant que le jeune âge de la virgo. Nous arrivons donc à cinquante-neuf espèces; c’est un nombre assez respectable puisqu’il forme à peu près les trois-cinquièmes de tous les Odonates connus en Europe. Cependant, le catalogue que nous donnons aujour¬ d’hui n’est pas du tout une copie des précédents. Nous y avons introduit beaucoup de renseignements nou¬ veaux sur les mœurs, les époques d’apparition et les localités. Quant à la synonymie, nous ne la donnons que lors¬ qu’il s’agit de restituer à certaines espèces les noms qui ont la priorité sur ceux que nous avions adoptés dans les notices précédentes mentionnées plus haut. Les entomologistes qui désirent connaître la syno¬ nymie complète et la description des espèces, les trou¬ veront dans notre Monographie des Libellulidées d’Eu¬ rope (Bruxelles, 1840), ouvrage auquel nous avons donné un complément et un supplément sous le titre de Revue des Odonates ou Libellules d'Europe (formant le tome v des Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, 1850). DR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 47 Les localités où nous avons rencontré, en Belgique, le plus grand nombre d’espèces, et en même temps le plus grand nombre d’individus, sont les marais boisés de la Campine, le canal de i’Ourthe près de Liège , à Angleur, les étangs de Rouge-Cloître, près de Boitsfort, l’étang de Hollogne-sur-Geer et, enfin , quelques marais de la province de Luxembourg (1). La saison où la plupart des Odonates apparaissent comprend les mois de juin et de juillet. Lors de nos premiers travaux, nous avons profité de plusieurs renseignements, qui nous ont été communi¬ qués par MM. le professeur Wesmael et Alex. Carlier. Depuis lors, nous avons obtenu le concours important de M. J. Putzeys, qui a découvert plusieurs espèces rares; enfin, en dernier lieu, M. le docteur Mathieu nous a fait part des espèces qu’il a recueillies aux envi¬ rons de Ruremonde. Liège, 14 juin 1849. Edm. de Selys-Longchamps. (1) Je crois que l’état des eaux est pour beaucoup dans la richesse relative des localités ; je m’explique : je pense qu’une localité même du milieu du plat pays, qui est peu riche en espèces d’insectes, peut en acquérir successivement de nouvelles qui viennent s’v fixer, lorsqu’elles y rencontrent des eaux stagnantes, dont on n’o¬ père pas le curage, et où on laisse croître en liberté les plantes •aquatiques telle que le Nym'phœa, la Villarsia, le Polygomm , etc. C’est ainsi que je comprends la présence d’un grand nombre d es¬ pèces d’Odonates à l’étang de Hollogne-sur»Geer. 148 ANNALES TRIBU 1 . — A* ISOPTÈRES. FAMILLE i. — LIBELLULIDÉES. SOUS-FAMILLE i. — LIBELLULINES. Genre LIBELLULA. L. 1. L. Quadrimaculata. L. Commune dans les prairies et sur le bord des eaux, du 10 mai au 15 août, selon les années et les localités. Sa véritable saison est le mois de juin. Var. prænubila. Newm. Plus rare que le type. Je l’ai prise surtout en Cam- pine ; ses caractères ne sont pas aussi prononcés qu’en Italie, et le mâle ne les montre jamais que d’une manière rudimentaire. 2. L. Depressa. L. Très-commune partout, depuis la fin d’avril jusqu a la fin de juillet. Les mâles deviennent bleus vers le 10 juin ; la femelle prend accidentellement la même coloration. Cette espèce se pose volontiers sur le haut des piquets et sur les branches mortes au bord des eaux. 3. Eu Fui va. Müll. (L. CONSPURCATA. Fab. - De Selys, Olim.) Très-rare. Paraît du 15 mai au commencement de juillet; observée à Angleur, près de Liège, en Campine, aux environs de Bruxelles, etc. Elle se trouve sur le bord des étangs marécageux, près des bois, et se montre très- difficile à saisir. Ses habitudes sont celles de la depressa . DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 149 4. L. Cancellata, L Très-commune sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin de juillet, et même dans le courant d’août, selon les années. Les mâles adultes sont très-agiles, et se posent volontiers à terre au milieu des chemins. 8. Iv. Brunnea. Fonscoi. (L. CÆRULESCENS. Van der L. — De Selys, Olim). Assez commune, depuis le 25 mai jusqu’à la fin de juillet, mais locale ; se pose souvent à terre dans les chemins au milieu des champs de blé et également dans les bois près des eaux. 6. 1 Cærulegcens. Fab. (L. OLYMPIA. Fonscoi. — De Selys.) Très-commune depuis la fin de juin jusqu’au 15 août, sur les marais et sur les flaques d’eau des bruyères; se rencontre, aussi, mais en moins grand nombre, dans les plaines. 7. L Erythnea. Brullé. (L. FERRUGINEA. Van der L. et de Selys, Olim.) J’en ai observé un individu mâle *très-adulte sur l'étang à Longchamps-sur-Geer, le 21 et le 26 juillet de cette année 1859. Trois fois je l’ai vu de très-près et posé sur l’herbe, mais je n’ai pu parvenir à le saisir. On voyait, en même temps, plusieurs L.Fonscolombii , que je distinguais de suite de l’erythrœa à la forme de l’abdomen et à la manière de voler. Gomme c’est l’espèce de notre pays qui lui ressemble le plus pour la colo¬ ration et que j’ai examiné, avec autant de surprise que d’attention, Yerylhrœa avant d’essayer de la prendre, je ne conserve aucun doute sur la déter¬ mination. 150 ANNALES La L. erythrœa est une espèce méridionale que l’on trouve tout autour de la Méditerranée; cependant M. Rambur et moi l’avions observée aux environs de Paris. Son apparition en Belgique est fort singulière, d’autant plus que je l’ai vue pour la première fois, dans une localité où j’observe depuis trente ans. Le fait est assez extraordinaire pour que je détaille les circonstances qui l’ont accompagné. Je l’ai vue sur un étang qui a* été approfondi pendant l’hiver et est resté à moitié desséché jusqu’au commencement de juillet. L 'erythrœa est-elle excessivement rare en Bel¬ gique? l’aurions-nous confondue jusqu’ici au vol avec le Fonscolombii , sans nous donner la peine de la pren¬ dre? Les trois années exceptionnellement chaudes qui viennent de se succéder lui ont-elles permi de se propa¬ ger à deux degrés plus au nord que Paris? ou bien nous est-elle arrivée accidentellement comme nous le voyons de loin en loin pour les Sphinx nerii et ce/mo, pour Y Acridium migratorium , et pour la Lytta vesicatoria (1). Le Salyrus davus et le Sirex gigas (2), que j’ai ren¬ contrés une segle fois à Longchamps. sont encore des exemples d’espèces observées loin de leur lieu de prove¬ nance. On a, du reste, observé des migrations de Libellules, notamment pour la guadrimaculata. 8. Sj, Pedeiuontana. Aliioni. Très-rare et locale. M. Putzeys l’a découverte sur les tourbières près d’Arlon ; M. le baron Alph. de Villen- (1) Ce Lytta a été, cette année (1859), extrêmement commun en Belgique. (2) J’ai trouvé le Sirex Gigas près de Maestricht, en 1837. (C. Mathieu.) DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 fagne l’a prise à Vogelsang en Campine (1) ; M. Mathieu aux environs de Ruremonde, et j’en ai observé quelques exemplaires à Halloy, près de Ciney en Condros, dans les prairies humides. Vole du 24 août à la fin de septembre. Les exemplaires de Belgique ont la bande transverse brune des ailes plus étroite que la plupart de ceux des Alpes. 9. L. Sanguine», Mül!. (L. R0ËSELI1. Curtis. De Selys, Ohm.) Très-commune dans les marais de juillet à septembre. Moins fréquente que la striolata , dans les jardins et les prairies. 10. L. Flavenla, L. Très-commune dans les prairies marécageuses depuis la fin de juin jusqu’à la fin de septembre; parfois en octobre et accidentellement jusqu’à la mi-novembre; se rencontre également dans les jardins et sur les champs de trèfle. Variétés. Une femelle, de Hollogne-sur-Geer, n’a de jaune qu’à la base des ailes inférieures jusqu’au triangle et ressemble, sous ce rapport à la L. Fonscolombii. Une autre, de Longchamps, a le jaune de la base des ailes de même, mais il en existe aussi un très-petit espace au milieu des quatre ailes. (1) M. le baron de Villenfagne n’est pas entomologiste, mais à la suite d’une excursion que j’ai faite chez lui, il a eu la complaisance de recueillir au hasard quelques Odonates pour moi, et il a eu réelle¬ ment. la main heureuse. 15S ANNALES 11. E« Fonseolombii. De Selys. Rare et locale. Je l’ai trouvée isolément sur les étangs marécageux des provinces de Liège, de Limbourg et de Luxembourg, du 15 juillet au 15 août. (Cependant elle a été très-commune cette année 1859 à Longchamps en août.) 12. E. Meridionalis. De Selys. Locale, mais commune là où elle existe. Je l’ai prise sur les étangs marécageux des provinces de Liège, Lim¬ bourg, Namur et Luxembourg. Elle existe sans doute ailleurs. 13. Eu Striolata. Charp. (L. VULGATA. De Selys, Olim.) Très-commune depuis le 1er juillet jusqu’au 15 octo¬ bre, selon les années. On la rencontre partout, aussi bien loin que près des eaux. Elle se pose souvent au milieu des chemins, sur les perches, le bois mort, etc. 14. Eu Vulgata. L. Espèce locale, difficile à distinguer de la Striolata . J’en ai pris quelques exemplaires sur les étangs marécageux de la Hesbaye et dans les Ardennes en août, septembre et jusqu’au 15 octobre. Elle paraît rare en Belgique. 15. E. Scotica. Donovan. Se trouve dans toutes nos provinces, mais seulement sur les marais. Très-commune en Campine et sur les tourbières des hautes Fagnes. Yole de la fin de juin au commencement de septembre, parfois même plus tard. Un individu adulte, que j’ai prisàLongchamps-sur-Geer, en avril, avait probablement passé l’hiver en léthargie. 16. E. Dubia.Van der L.(L. RUBICUNDA. (Pars.) De Selys, Olim.) Très-rare et locale en Belgique. Elle paraît en juin, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 153 et ne fréquente que les marais. Elle se pose volontiers sur les feuilles de nénuphar. Le type a été pris à Gheel par feu M. Robyns. Je l’ai retrouvée à Hollogne-sur- Geer (Hesbaye), à Saint-Hubert (Ardenne) et dans la Campine Embourgeoise. 17 li. Rnbicunda. L. Très-rare en Belgique. Je n’ai encore vu que deux exemplaires, l’un pris sur un marais à Vogelsang (Cam* pine), vers le 8 mai, parM. le baron Alphonse Villen- fagne; l’autre pris par moi dans une bruyère tourbeuse à Neufchâteau (Ardennes), le 6 juin. M. le docteur Fors- ter l’a observée aux environs d’Aix-la-Chapelle. 18. I Pectoralis. Charp. Locale, mais assez commune là où elle existe. Vole du commencement de mai (parfois fin d’avril) à la fin de juin. Je l’ai observée à Hollogne-sur-Geer, en Campine, à Angleur; aussi aux environs de Bruxelles, à Boitsfort. Elle ne se trouve que sur les eaux marécageuses cou¬ vertes de plantes aquatiques. 19. L. Caudalis. Charp. (L. ALBIFRONS. De Selys, Olim.) Locale, mais assez commune là où elle existe. Je l’ai prise à Vogelsang, en Campine, à Angleur; M. Mathieu à Ruremonde. Elle ne fréquente que les marais couverts de plantes aquatiques dans le voisinage des bois. Var. $ apicalis. De Selys. Le bout des ailes subitement enfermé. M. Erichson a vu le mâle. J’en possède deux exemplaires, l’un pris à Vogelsang par M. de Villenfagne, l’autre à Angleur par moi-même. Var. $ immaculata. De Selys. 154 ANNALES La tache basale noire des ailes inferieures manque. M. le baron A. de Villenfagne l’a découverte à Vogel sang et en a pris plusieurs exemplaires. Cette variété est plus ou moins prononcée. SOUS-FAMILLE 2. — CORDULINES. Genre EPITHECA. Charp. (Libella, De Selys, O lira.) 10. E. Biiuaeulata. Charp. Vole pendant la première quinzaine de mai. M. Put- zeys l’a découverte à Rouge-Cloître, près de Boitsfort, en 1841 . Je l’y ai retrouvée en grand nombre le 1 1 mai 1842. Elle planait au-dessus des taillis, se posant de temps en temps d’une manière verticale, comme les Æschna. J'en ai pris depuis un exemplaire unique à Longchamps-sur-Geer. M. Mathieu l’a observée à Rure- monde. C’est en tout cas une espèce tout à fait locale. Il est à remarquer que depuis 1842 plusieurs amateurs ont exploré Rouge-Cloître, sans parvenir à retrouver l’jE.macîj/aZa,quoiqu’ilsaientchoisi la saison où j’avais fait mon excursion. Genre CORDULIA. Leach. 21. €. Metallica. Van der L. Du 10 mai au 20 juillet. Espèce locale et peu répan¬ due. Je l’ai observée dans les bois humides en Ardenne (St-Hubert), en Campine (Vogelsang), et je crois l’avoir - DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. I5S vue à Longchamps-sur-Geer. Elle se trouve aussi aux environs de Bruxelles. En Belgique, la femelle a ordi¬ nairement les ailes safranées. 22. C. Arctiea, Zetterstedt. (C. SUBÀLPINA. De Selys, Olim.) Espèce très-rare en Belgique, où elle n’a encore été rencontrée que par M. Putzeys, le 21 juin 1840, dans une bruyère élevée et sèche, où croissent seulement quelques arbres, près d’Arlon, à environ 500 mètres d’élévation. 23. C.* Flavomaculata » Van der L, Locale est excessivement rare en Belgique. Je ne connais que trois captures; le mâle, type pris à Gheel par feu M. Robyns; une femelle que j’ai recueillie à Long- champs-sur-Geer, le 1er juin, et un exemplaire pris aux environs de Ruremonde par M. Mathieu. 24. C. Ænea. L. Très-commune sur les marais et les étangs, du com¬ mencement de mai au 20 juillet, selon les années. FAMILLE II. — ÆSCHNIDÉES. SOUS -FAMILLE 1. — GOMPHINES Genre ONYCHOGOMPHUS. De Selys . (< Gomphus , De Selys, Olim.) 25. O. Forcipatus. L. (GOMPHUS UNGUICULATUS. Van der L. — De Selys, Olim.) Vole du 24 mai à la fin de juillet. Commun dans les bois montagneux des provinces de Liège et de Namur. J 56 ANNALES Se pose ordinairement au milieu des chemins ; il est fort défiant. Je n’en ai encore vu qu’un seul individu à Longchamps (en Hesbaye). Genre GOMPHUS. Leach. 26. G. Pulchellus. De Selys, (PETALUR4 FLAVIPES. De Selys, 1837.) Paraît du 15 mai à la tin de juin. On le trouve dans les différentes parties de la Belgique; mais il n’est jamais aussi commun que le vulgatîssimus. U aime les prairies humides, et n’est pas très-facile à prendre. 27. G. Vulgatisgimuë. L. (G. FORCIPATUS. Van 9 commune à Angleur, à Chaudfontaine étaux environs de Bruxelles, sur les étangs marécageux. Très-rare en Hesbaye. Je ne doute pas qu’on la trouvera en Cam- pine. Seshabitudes sont celles de YA.formosus ; comme lui, elle vole constamment au-dessus de l’eau, à une faible hauteur, et se montre défiante. TRIBU — ZYCOPTÈRES. FAMILLE 3. - AGRIOIOBÉES. SOUS-FAMILLE 1. - CALOPTÉRYGINES. Genre CALOPTERYX. Leach. 38. C. Virgo. L. (C. VESTA. Charp. De Selys, Olim. jeune.) Très-commun partout, depuis le 10 mai jusqu’à la fin de juillet, sur le bord des eaux courantes, dans les bois et les jardins. Les Caloptéryx vivent en quelque sorte en société, ont un vol peu étendu et se reposent très-souvent. Cependant on rencontre parfois la virgo en très-grand nombre sur les buissons des bois qui sont éloignés des eaux. Cette circonstance est singulière, si l’on réfléchit que la larve, comme celle de tous les Odonates, ne vit que dans l’eau, et que les femelles de l’insecte parfait ne peuvent pondre utilement leurs œufs que dans l’eau. La même particularité est à noter pour les Agrions, que l’on voit assez souvent loin des eaux et dont le vol est également peu soutenu. La virgo de Belgique appartient à la race que j’ai nommée septentrionale. On trouve parfois une sous- 160 ANNALES variété du mâle, dont la base des ailes est hyaline jus¬ qu’au bout du quadrilatère. 59. C. Splendens. Harris. (C. LUD0VIC1ANA, Leach. — De Selys, Olim.) Comme la virgo , mais paraît un peu plus tard, vers le 20 mai. Sa saison se prolonge jusqu’à la fin d’août, parfois et accidentellement en septembre. Elle s’éloigne moins des eaux courantes. Nos exemplaires appartien¬ nent à la race septentrionale et ne présentent aucune variété. SOUS-FAMILLE 2. - AGRIONINES. Genre LESTES. Leach. •40. L. Viridis. Van der L. Assez commune sur les étangs marécageux en août, septembre et au commencement d’octobre. Elle se pose souvent sur les buissons, vers la fin de la saison. Un seul individu a été observé par moi en mai. 41. L. Htymplia. De Selys. (L. SPONSA. (Pars). De Selys. Olim.) Locale et peu commune. Se trouve dans les marais, les bois humides des dunes, à la fin de juin, en juillet et au commencement d’août. 42. !.. Sponsa. Hansem. De la fin de juin à la mi-septembre. Excessivement commune dans les marais et sur les étangs couverts de plantes aquatiques. Rare sur les eaux courantes et soi¬ gnées. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 161 43. li. Wirens. Cliarp. (L. BARBARA, (Pars) De Selys, Olim.) De la fin de juin au 15 août, parfois même plus tard. Observée dans les marais de laCampine, sur les flaques d’eau de l’Ardenne, et aux environs de Bruxelles. Espèce locale et peu répandue. 44. Ei. Barbara. Fab. Très-rare et locale en Belgique. M. Putzeys l’a trouvée le 24 août aux environs d’Arlon ; j’en ai pris quelques exemplaires au commencement d’août, au canal d’An- gleur et à Longchamps-sur-Geer. Recueillie aussi en Brabant par feu M. Robyns. Genre SYMPYCNA. Charp. 45. S. Fusca. Van der L. Du 1er août au 5 septembre; parfois jusqu’en automne. Se trouve assez communément dans les clairières des bois, surtout en Condroz et en Ardenne. Rare en Hesbaye. Cette espèce reparaît accidentellement en petit nom¬ bre, au mois de mars ou même plus tôt ; comme les indi¬ vidus de cette saison sont toujours très-adultes, on doit croire qu’ils hivernent, fait unique parmi les Odonates, à moins que l’observation faite à l’article de la Libetlula scotica ne cesse d’être isolée. Genre PLATYCNEMIS. Charp . 46. P. Pennipes. Pall. (P. PLATYPODA. Van der L. — De Selys. Olim.) Commune dans les prairies et sur le bord des eaux, du 20 mai à la fin de juin; paraît une seconde fois, du 1er août au 1er septembre. 12 162 ANNALES Var. albidella. Deviilers . Ne paraît qu’une fois, de la fin d’avril au 10 juin. Genre AGRION. Fab. 47. A, Speciosuni: Charp. (A. SOPHIA. De Selys, Olim.) Je n’ai encore trouvé cette jolie espècequ’enCampine, à Vogelsang, sur un grand étang. Elle y était assez commune, du 8 au 50 juin. Son vol est lentv et sa peti¬ tesse jointe à ses couleurs, fait qu’elle est difficile à aper¬ cevoir. 48. A. Ülajas. Hansem. Paraît du 15 mai à la fin d’août; très-commune en juin et juillet ; vole sur les étangs et se pose sur les herbes qui croissent au milieu de l’eau. 49. A. Uridtilttin. Charp. Je ne l’ai encore trouvé qu’à Lonchamps-sur-Geer, du 20 juillet au 15 août. Il y est commun; ses habitudes sont les mêmes que celles de VA. najas , mais il paraît un peu plus tard, oO. A, jfliiiium. Harris. (A. SANGUINE A. Van der L. —De Selys.) Très-commun partout, dans les jardins et les bois, parfois assez loin des eaux, du 10 avril au 15 août, selon les années. C’est à la fin de mai qu’il est le plus com¬ mun. 51. A, Pumilio. (A. COGNATA. De Selys, Revue zool.) Espèce locale, commune là où elle existe, sur les fla¬ ques d’eau marécageuses et sur quelques étangs, du com¬ mencement de juin à la fin d’août, selon les localités et les années. J’en ai vu un exemplaire le 15 septembre. Observé en Ardenne, à Liège, en Campine, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 163 Var. $ aurantiaca. De Selys. Se rencontre, mais en petit nombre, partout où le type existe. En 1840, je l’avais décrite comme espèce distincte. 2. A. Elegans. (A. PUPILLA. Charp. De Selys, Olini.) Très-commun partout, sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin d’août, souvent jusqu’au 15 septembre. Observée une fois en octobre. Var . $ violacea. Var. 9 rubida. Sont aussi communes que le type. 53. A. Pulclielluin. Van der L. Du 10 mai au 25 juillet et même au 15 août, selon les années et les localités. Très-commun partout sur le bord des eaux. Varie pour la taille et pour la répartition du noir sur l’abdomen. La tache dorsale du 2° segment du mâle varie en épaisseur, et peut imiter celle de la Puella. 54. A. Puella. Van der L. Très-commun partout, sur le bord des eaux, du 24 mai à la fin d’août, et même accidentellement au commencement de septembre. Varie beaucoup pour la taille, la répartition du noir sur l’abdomen, mais peu pour la tache dorsale du 2e seg¬ ment du mâle. J’ai figuré un exemplaire où cette tache imite le Lunulatum , et un autre où elle est divisée sur l’arête dorsale. 55. A. CyatViigeruni. Charp. (A. CHARPENTIERI. De Selys, Olim.) Paraît du commencement de juin au 24 août; il est commun là où il existe, et quoiqu’il soit plus localisé que les deux précédents, on peut dire qu’il se trouve 164 ANNALES sur le bord de la plupart des marais et desétan'gs garnis de plantes aquatiques. La tache dorsale du 2e segment du mâle varie nota¬ blement en épaisseur, et peut être privée de queue. 56. A. llastulatum. Charp. Du 24 mai à la fin de juin, et même jusqu’au 15 août, selon les années. Il est moins répandu que le Cyathige- rum. Je l’ai observé en Campine, en Ardenne, à Liège, à Boitsfort,sur les marais et étangs au milieu des bois. Rare en Hesbaye. Une variété du mâle imite le Lunulatum par la tache dorsale du 2e segment privée de queue. Elle est com¬ mune. Chez une autre, fort rare, elle est comme chez le Pulchellum , et une troisième ressemble à la variété du Cyathigerum à tache sans queue. 57. A, Lunulatum. Charp. Je n’ai encore observé cette espèce qu’à l’étang maré¬ cageux de Hollogne-sur-Geer, où j’en ai pris, du Ie* au 15 juin , quelques exemplaires. Je la considère comme très-rare. 58. A. Mercuriale. Heyer. Du 10 juin au 15 août. Espèce locale, mais com¬ mune là où elle habite. Je l’ai prise sur les eaux stagnan¬ tes, à Angleur, en Ardenne et en Hesbaye. La tache dor¬ sale du 2e segment du mâle peut ressembler accidentel- lemènt à celle du Pulchellum ou de la Puella. 59. A . Lindenii. De Selys. Yole sur les étangs marécageux en juillet et jusqu’au 25 août. Espèce très-locale et peu répandue. M.Robyns en possédait un individu de la Campine; M. Alex. Carlier en prit quelques-uns au canal, à Angleur, et je l’ai retrouvée depuis, en petit nombre, à Longchamps- sur-Geer. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQÜE BELGE. 165 CATALOGUE DES AVEC ADDITIONS ET CORRECTIONS AU TRAVAIL SUR CETTE FAMILLE (I), par J. -B. BOUILLON. Genre coccinella. (Auct.) § I. — ESPÈCES GLABRES. . I LES 4 ÉPIMÈRES BLANCHES. A. Êlytres d'un jaune plus ou moins flave , à taches blanches. \. €. Oblongo-tiuUata. (2) (MYSIA. Muls.) Pas rare sur les sapins, à Boitsfort, à Louvain et dans la Campine. 2. €. IG-CiuUata. (HALYSIA. Muls.) Point commune. Boitsfort, sur les sapins. D’après Mulsant, sur les aunes, les noisetiers, etc. ; les bou¬ leaux, les saules (01. Redt. Tentam). 3. C. Bis-Septcm Guttata. (CALVIA. Muls). Des environs de Bruxelles. Rare., collection de M. « Colbeau. Sur le chêne (Mulsant); le pin (Redt. Tentam). (1) Voi r Annales de la Société entomologique belge ; lorae 11, p. 1. (2) Les espèces non suivies de li'oms d'au leurs sonl décrites yaT Gy lien liai, IV, p. 145-217. 166 ANNALES 4. C. lO-Guttata. Muls. (Genre CALVIA. Muls.) Rare. Collection, de M. Parys. Sur l’aune près de Lyon; sur le saule, Paris. (Muls.) 5. C. «4-Guttata. (Genre CALVIÂ. Muls.) Commune partout. 6. C. 18-Guttata. (MYRRHA. Muls.) Peu commune. Boitsfort, sur les sapins. 7. C. Bis-Sexguttata. (VIBIDIA 12-GUTTATA. Muls.) Rare. Environs de Bruxelles, sur le sapin ; commune, dit Mulsant, sur les pins, les aunes, etc. B. Êkjtres rougeâtres , etc., à points noirs, a. Corps oblong : 8. C. Septem-maculata. (Genre HYPPODAMIA. Muls.) Boitsfort, en novembre, sur le sapin; très-rare, elle n’existe point en France (Muls.). — Communeen Suède? Gyllenhal en donne 16 variétés. 9. C. 13-Panctata. (HYPPODAMIA. Muls.) Commune. Sapins, graminées, etc. Boitsfort, Ostende, Juillet-novembre. 10. C. Mntabilis. (ADONIA. Muls.) Très-commune et très-variable. Sur les sapins et sur les graminées, dans les endroits arides. 11. C. 19-Punctata. (AN1SOSTICTA. Chevr.) Pas très-rare, mais locale, sur les iris aquatiques (Iris, psendacoriis, n° 1456. Ft. de Belg ., par M. Ma¬ thieu). Anderlecht, bords des étangs. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE, 167 12. C. II. Higrum. Pars. (ADÀL1A L1VIDA. Var. E. Muls.) Pas rare. Sapins, à Boitsfort. b . Corps subhémisphérique : 13. C. Magnifica. Redt. (COCCINELLA LABILIS. Muls.) Rare. Prise à Boitsfort sur des sapins, en automne, parmi des 1-punctata. Mulsant dit qu’elle n’est pas bien rare dans les parties froides et tempérées de la France; il ne dit pas sur quelles plantes. Sur l’as¬ perge (Redt). Trouvée également en Campine (M. Ma¬ thieu). 14. C. 16-Punctata. (HARMONIA MARGINE PUNCTATA. Muls.) Pas commune. Sapins, à Boitsfort, en septembre- octobre. Assez commune sur les pins (Muls.) 15. C. flfl-Notata. O!. Enlom. (ADALIA. Muls.) Très-rare. Le pris aux environs de Bruxelles; la $ prise à Heyst, parmi des centaines de 1-punctata , grim¬ pant le long des graminées, pendant les premières heures du jour. et 9, collection de M. Colbeau, qui a aussi trouvé cette espèce en Suisse. IG. C. Conglobata. (PROPYLEA 14-PÜNCTATA. Muls.) Très-commune. Sapins, etc. Si commune partout, à ce qu’il paraît, qu’aucun auteur n’indique les plantes sur lesquelles elle vit. En automne. 17. C. 32-Punctata. (THEA. Muls.) Pas rare, sur les sapins, sur les plantes vivaces des haies, sur les arbres (Muls.). Nota. Cette espèce, munie d’un si grand nombre de points, varie très-peu. Mulsant ne donne que deux varié¬ tés pour les élytres et une seule pour le thorax. 168 ANNALES 18. C. 12-Punctata. (MICRASPIS. Chevr.) Pas rare; sur le sapin, sur les plantes basses et les pommiers. 19. C. 14-Pustulata. (COCCINELLA. L.) Pas commune; sur les sapins, lieux arides. (Redt). Nota. Les 2 ont les épimères postérieures noires. 20. C. 11-Piiiictata. (COCCINELLA. L.) Pas rare, sur les sapins, à Boitsfort, dans la Campine et dans les dunes d’Ostende. Mulsant dit sur les pins, les soudes, les tamarises, dans le voisinage plus ou moins rapproché de la mer. II. DEUX ÉPIMÈRES SEULEMENT BLANCHES (LES ANTɬ RIEURES) CHEZ LES DEUX SEXES. 21. Occllala. (Genre ANAT1S. Muls.) Pas rare sur les sapins, à Boitsfort, en Campine et dans les Flandres, en automne. 22. 7-Punctata. (COCCINELLA. L.) Très-commune sur les sapins, etc., en toutes saisons. Parmi les centaines d’individus de cette’ espèce, grim¬ pant sur les graminées, dans les dunes de Heyst, il ne s’est trouvé qu’une seule variété ; elle est figurée planche 6, n° 6, Heft. 128 du Synopsis generis Cocci - nella (H. Schafï.). Seulement mon individu a le 1er point des élytres libre : dans la figure citée, ce point est rattaché par son extrémité postérieure à une ample tache noire, formée sur la suture par la dilatation du point scutellaire et les 2e et 5e points. Une autre variété m’a été amicalement donnée par M. Fologne ; le 1er point des élytres est rattaché aussi par sa partie DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 169 antérieure à la tache susdite. M. Parys m’a de même fait cadeau d’une variété qui serait bien curieuse si elle était régulière, elle a les 4 épimères noires, ainsi qu’une grande partie d’une de ses élytres. Far. les 4 épimères blanches. Rare. 25. C. 5-Punctala. (COCCINELLA L.) Assez commune, sur les sapins, à Boitsfort, sur les plantes et les arbres fruitiers (Muls.). Var. les 4 épimères blanches. Rare. 24. C. Variabilis. (COCCINELLA. t) Très-commune, sur les sapins, etc,, etc. Un grand nombre de variétés en sont connues. 25. C. Iiiipustulata. (HARMONIA. Muls.) Pas rare sur les sapins, aux environs de Bruxelles. Mulsant dit qu’on la trouve quelquefois en grand nombre sous l’écorce des vieux arbres. 26. C. Tigrona. (SOSPITA. Muls.) Fort rare, prise parM. Tennstedt dans les environs de Louvain, et dans la Campine par M. Mathieu. Vit sur l’aune (Muls.) et sur les graminées (Redt). III. DEUX ÉPIMÈRES BLANCHES, LES ANTÉRIEURES CHEZ LES MALES, TOUTES LES QUATRE NOIRES CHEZ LES FEMELLES. 27. C. Reppensis. (Genre HYPERASPIS. Chevr.) Très-rare. Environs de Liège. Dans les lieux secs et arides (Muls.). 170 ANNALES 28. C. Lateralis. CAMPESTRIS. Muls. (HYPERASPIS. Chevr.) Très-rare. Mulsant dit qu’elle habite la plupart des provinces de France, sur les plantes basses, dans les lieux secs et arides. Forêts de pins (Redt. Tentant). IV. LES QUATRE ÉPIMÈRES NOIRES, 9- a. Base des antennes nue: 29. C. Hierogly phiea . (Genre COCCÏNELLA. L.) Pas très-commune, sur les sapins. Mulsant dit que cette espèce vit sur la bruyère (. Erica vnlgaris , L.). 50. C. Bipunctata. DISPAR. Lat. (ADALIA. Muls.) Sur toutes les plantes où se trouvent des pucerons. Mulsant en donne un grand nombre de variétés. b. Base des antennes couverte par le chaperon: 31. C. Renipustulata. (CHILOCORUS. Leach.) Assez commune à Boisfort sur le sapin. Mulsant dit sur les aunes, les saules, etc. 32. C. Bipustulata. (CHILOCORUS. Leach.) Peu commune; Boitsfort, sur les sapins et à peu près partout. Commune en France sur les génévriers et autres végétaux. 35. €. 4-PustuIata. (EXOCHOMUS. Redt.) Très-commune partout sur les sapins et les autres arbres. U. C. Aurita. (EXOCHOMUS. Redt.) Aussi très-commune ; mêmes endroits. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 171 § II. — ESPÈCES PUBESCENTES. I. MAJORES ET COCCIDULA. Gy II. 55. C. ll-Mncnlata. 01. (Genre EPILACHNA. Chcvr.) E. ARGUS. Muls. Pas commune sur la bryone (Bryonia dioica L.), dit Mulsant, et parfois sur l’ormeau. 36. C. Globosa. (LASIA. Muls.) La plus commune, en toutes saisons, partout et sur toutes les plantes. 37. Impimctata. (CYNEGETIS. Chevr.) Rare ; trouvée une seule fois parmi des Globosa. 38. Litura. (RHISOBIUS. Steph. — NUNDINA. Dej.) Point rare, à Roitsfort et presque dans toute la Bel¬ gique, sur les sapins. Juillet-novembre. 39. C. Pectoralis. RUFA. Muls. (COCCIDULA. Kugel). Assez commune au printemps, dans les endroits hu¬ mides, sous les graminées. Mulsant la dit moins com¬ mune que la suivante; c’est le contraire chez nous. 40. C. Scutellata. Muls. Redt. (COCCIDULA. Kugel). Mêmes endroits que la précédente, mais plus rare. II. parvæ, Gyll. — scymnus (Àuct.). 41. C. Bisbipustulata. VILLOSA Muls. (Genre PLATYNASPIS. Redt). Rare, Liège, sous les écorces des arbres, à la fin de l’hiver (01. Enc.) sur les graminées (Gyll.). 42. C. Higrina. (SCYMNUS. Kugel). Commune à Boitsfortsurles sapins. Juillet-novembre. Sur les chênes, etc., dit Mulsant. 172 ANNALES 43. C. A ter. (SCYMNUS. Kugel.) Rare. Collection de M. Parys ; rare partout, d’après les auteurs. 44. C. Abietis. (SCYMNUS. Kugel.) D’après Mulsant, cette espèce n’est pas rare sur les sapins, soit au printemps, soit de la fin de l’été à celle de l’automne. Elle n’a point été rencontrée jusqu’ici en Belgique, mais elle est indiquée à quelques kilomètres de nos frontières de France et d’Allemagne. 45. €. Biverrucata. (SCYMNUS. Kugel.) Sur les bois de hêtre et paraît rare en France, dit Mulsant. Liège? Nota . Le S. arcuatus est rare en France. Des exemplai¬ res de la collection Dejean portaient l’habitat Paris. Le S. fasciatus Muls. Médiocrement commun dans les en¬ virons de Lyon (Muls). Ces deux espèces ne sont pas de Belgique. 46. C. Parvula. S. CAPITATUS. Muls. (SCYMNUS Kugel). Pas commune. Louvain, Bruxelles. Variété inédite ; partie postérieure de la tête et cuisses antérieures, les genoux exceptés, noires. Collection de M. Tennstedt. 47. €. Discoidea. (SCYMNUS Kugel). Très-variable, sapins, etc. Commune. 48. C. Analis, Muls. (SCYMNUS Kugel). Rare. Liège. Environs de Lyon, assez rare, dit Mul¬ sant. Gyllenhal ne la donne pas; 01. (Enc.) la dit d’Allemagne. Aucun auteur ne cite les plantes sur les¬ quelles elle vit. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE BELGE. 173 49. C. Analis. HÆMORRHOIDALIS. Muls. (SCYMNÜS. Kugel). Pas très-rare, sur les graminées, au printemps. 50. C. Flavipes. PYGMÆÜS. Muls. (SCYMNÜS. Kugel). Assez rare; sur différents végétaux, dit Mulsant. Au printemps. 51. C. ilarginalis. (SCYMNÜS. Kugel). Rare. Mulsant en donne six variétés; il dit que cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. Gyll. la dit rare. Aux environs devienne, très- commune (Redt). 52. C. Frontalis. (SCYMNÜS. Kugel). Assez commune; parmi les graminées; lieux arides, (Gyll). Point rare pendant la belle saison, aux environs de Lyon, sur les arbres; sous les écorces pendant l’hiver. 53. C. 4-Lumiilata. (SCYMNÜS. Kugel). Rare. Cette espèce, dit Mulsant, paraît se trouver dans toute la France. Sur les graminées (Gyll). Rare. 54. C. ülinima. (SCYMNÜS. Kugel). Assez commune aux environs de Rruxelles, sur le sureau. Très-rare en Suède sur les graminées (Gyll.). Nota. Les Scymnus suivants sont les seuls com¬ muns en Belgique : Nigrinus , Discoideus , Frontalis et Minimus. 174 ANNALES NOTICE SUR LES VARIÉTÉS DE QUELQUES COCCINELLES DE BELGIQUE. Quatre de nos espèces ont, à l’état normal, treize points noirs et libres sur les élytres ; telles sont les Septem-maculata, Tredecim - punctata , Mutabilis et Variabilis . La 1-maculata , qui, d’après Mulsant, ne se rencontre pas en France, est trop rare chez nous pour qu’on puisse en indiquer des variétés. De la 13 -punctata peu de variétés sont connues en Belgique. Mulsant en cite de France huit, dont deux lui étaient inconnues ; Gyllenhal neuf de la Suède et Stephens (. Illust .), etc., en décrit une d’Angleterre, re¬ marquable par l’absence totale des points des élytres. Il n’en est pas de même des Mutabilis et Variabilis ; les points des élytres variant de 15 à 0 rendent pos¬ sibles, chez ces espèces, 58 sous-variétés de la première, et 58 de la deuxième, 1er type seulement. Nous en trouvons ici un assez bon nombre (voir plus loin ces espèces). C. 13-pnnctata. Gyll., etc. Élytres état normal. D’un fauve jaunâtre, munies de 13 points noirs, libres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 175 Leur position. Le 1er L’huméral, sur le calus de l’épaule. » 2me Le 1er marginal, près du bord externe. » 3me Le suturai, voisin de la suture. » 4me 2e marginal. » 5me 2e suturai. » 6me L’anal, le plus rapproché de l’extrémité de l’élytre. Le scutellaire, situé à la base de la suture, commun aux deux élytres. Thorax : a. État normal; noir, bords antérieurs et latéraux fauves; les derniers avec un point noir, libre. Variations : b. Le point rattaché au disque c. Le point nul ou très-peu distinct. A. LE POINT SCUTELLAIRE EXISTANT. a. Élytre, état normal, thorax a. b. c. Variétés : 1. Élytres a, mais ayant de plus un très-petit point supplémentaire près de l’extrémité ; th, b. 2. Le point scutellaire rattaché au 5e. 3. Les points 4e, 5e rattachés entre eux. B. LE POINT SCUTELLAIRE OBLITÉRÉ. 4. Élytres a les points 3e, 5e subeffacés; th. b . 5 Les point nuis, excepté le 2e très-petit et le 3e indiqué seulement par une faible nuance; th. a 176 ANNALES C. ftlutabilis. Gyll. etc. Caractères des variétés et des sous-variétés. Les premières se forment par l’omission de points; les secondes de même par omission de points , mais de points différents, leur nombre restant celui de la variété, d’où dérivent ces sous-variétés. Élytres à état normal, semblables à celles de la 13- punctala. Thorax : a. État normal; noir, bords latéraux, bord antérieur, un trait, plus ou moins étendu, descendant du milieu de la base de ce dernier et un point de chaque côté du trait, jaunâtres. Variations : b. Les points étendus jusqu’au bord antérieur. c. Le trait nul ou isolé. d. Les points nuis. e . Points et traits nuis. xiii Points, Mutabiiis type. th. a. b. : ca (1). ‘Variétés : xi Points (sous-variétés possibles 6), de France. 5. (Muls). N° 1. Nul le point 1er. th. a. b. : ca. 2. — » a. 3. — » a. ca (1) Les lettres ainsi accolées signifient que le Thorax réunit si¬ multanément les caractères que chacune d’elles lui assigne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOÉIQUE BELGE, 177 ix Points, sous-var. possibles, 15; de France 4. N° 1. Nuis les points 1er 2e; th. a. 2. — 1er 5e; » a . b. 3. — 1er 6e; » a. b. 4 — 2e 3e; » a. b. : ca d. 4b,s — » » 4e 5e rattachés; th. a. vu Points, sous-var. possibles, 19; France 4. N° 1. Nuis les points 1er 2e 5e; th. a. b. : cacbe. 2. — 1er 5e 6e; » a. 3. — 2e 3e 6e; » a. b. Un exemplaire faisant partie de cette division se trouve dans ma collection ; il est très-voisin, par les bords noirâtres des élytres, de la C. Limbata 01. (Enc. YI, p. 49), seulement, cette bordure n’est pas d’un noir assez intense pour faire disparaître en¬ tièrement les 4e et 5e points ; ce qui a lieu chez la Limbata . v Points, sous-var, possibles, 9; de France, 2. N° 1. Nuis les points 1er 2e 3e 5e; th. b. 2. — 1er 2e 3e 4e 6e; » b. m Points, sous-var. possibles, 6 ; de France, 3. N° 1. Nuis les points 1er 2e 3e 4e 6e; th. a . b. i Point, sous-var. possible une ; de France, une. N° 1. Tous nuis, le scutellaire excepté, (i) th. a. b. Zéro points, tous les points faisant défaut. France. (1) Mulsant cite une variété à trois points sur chaque élytre chez laquelle le scutellaire est oblitéré. 13 178 ANNALES C. Variabilis. Gyll., etc. § I. 1er TYPE. 10 -punctata en partie 01. Caractères des variétés et des sous-variétés, voir la Mutabilis. Thorax, a. État normal : fîave, avec sept points noirs, libres. Leur position : Le 1er, le basilaire, placé au-dessus de l’écusson. Les 2e, 3e, 4e, 5e, disposés en demi cercle. Ils enclosent le basilaire, et se divisent ainsi : Les médiaires ou les deux du milieu ; les externes ou ceux des extrémités. 6e, 7e, les latéraux, situés un de chaque côté, au- dessus des angles postérieurs du thorax. Ces deux der¬ niers points souvent nuis. Variations : b. Les latéraux oblitérés. c. Les médiaires rattachés entre eux. d. Les médiaires et les externes rattachés deux à deux. e. Les externes et les latéraux rattachés deux à deux. /. Le basilaire rattaché aux médiaires. g. Le basilaire rattaché aux externes. h. Les points 2e, 3% 4% 5e, formant cercle ou tache fîave au centre (le cercle complet ou interrompu). i. Les sept points agglomérés ne laissant flaves que les bords latéraux, quelquefois l’antérieur et rarement un point au centre. Nota. Les lettres c, d , f9 g , h sont forcément ac¬ compagnées de a ou b. Voir la page 176, Mutabilis. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 179 Élytres. a. État normal, d’un flave moins pâle que le thorax, munies de treize points noirs, libres. Le 1", l’huméral. 2e, Ie* marginal. 5e, le discoïdal, situé entre le 1er marginal et le 1er suturai. 4e, 1er suturai. 5e, 2e marginal. 6e, 2e suturai. Le scutellaire placé à la base de là suture, commun aux deux élytres (î). xm points. État normal de l’espèce; th. a. b.: ba 9a . Variétés (variations des élytres par défaut) (Muls.) xii Points. Une seule variété. N° 1. Absent le scutellaire; th. a. b . xi Points, sous-var. possibles, 6; de France une. N° 1 . Nul le point 3e; th. a. b. : J. 2. — 6e, le 5e très-petit; th. a. ê ix Points sous-var. possibles, 15; de France, 5. (1) Ce point, aussi souvent absent que présent, ne peut être utilisé ici pour la classification (une seule exception) , par la raison que ne modifiantni le nombre, ni la position des autres points des élytres, il n’eût eu d’autre effet que d’offrir une espèce de doublé emploi delà même variété. 180 ANNALES 1. Nuis les points \ . 3. th. b . 2. — 3. S. » b. 3. — 3. 6. » b. 4. 4° — 5. 6. < » b. 4bis — » 3% 4e rattachés, th. cl. vu Points, sous-var. possibles 19; de France 4. N° 1. Nuis les points 1. 5. 6. th. b. 2. — 5, 5. 6. » a. b. v Points, sous-var. possibles, 9; de France, 5. N° 1. Nuis les points 1. 3. 5. 6. th. a. b. 2. — 3. 4. 5. 6. » a. iii Points, sous-variétés possibles, 6; de France, 4. N° 1. Nuis les points 1. 2. 4. 5. 6. th. a . b. i Point, le scutellaire; de France et de Belgique. Zéro point, tous les points faisant défaut (Fr. 1, Belg. 1); th. b . §2. 2me TYPE. lO-Pwsaj/ata en partie, 01. ; variations des élytres par excès, Muls. (î). Dans ce type, les points sont dilatés de façon que les élytres en sont devenues noires, brunes, etc. Si bien que la couleur normale de l’espèce ne se montre plus que sous forme de pustules rouges, oranges, etc. (1) Cet auteur signale 23 variétés dans cette division. Elles sont formées chez lui. par la quantité des dilatations des points; les in¬ tervalles de ces dilatations, nommés Pustules, forment les miennes; (vingt jusqu’à présent). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 18! Position des pustules : La lre l’humérale. 2e Scutellaire. 3e Marginale. 4e Suturale. 5e Postérieure. Nota. Sous le titre de subpustulés se placent ici deux exemplaires, très-faiblement colorés. N° 1 . Les individus de ce numéro font le passage d’un type à l’autre; du premier, il présente un point (l’huméral), du second les pustules. N° 2. Diffère du n° 1 par le défaut du point humé¬ ral. Ces individus, récemment transformés, je pense, ne sont mentionnés ici que pour le passage qu’ils font d’un type à l’autre. 1 , 5 pustules sur chaque élytre (ce cas est le plus fréquent). A. Aucune des pustules isolées, c’est-à-dire entière¬ ment entourées par la couleur foncière des ély très. a. Les 5 pustules communicant les unes avec les autres (î). (1) Les variétés de cette division ne diffèrent de l’état normal du 1er type que parla contiguïté de deux ou trois de leurs points. 182 ANNALES N° 1. Les points 5e, 4e rattachés entre eux, th. e; \\ri. 2. — 3% 6% — — » b. 3. — 3e, 4e et 3e 6e — » b . 4. — 3e, 4e et 4e 6e — » b. b. Les 5 pustules ne communiquant pas toutes l’une avec l’autre. N° 5. Les pustules 3e et 5e libres ; th. b. Assez rare. B. Une seule pustule isolée. a. La 4e. Ce cas est commun. N° I . Les pustules , 1, 2, 3, 5, libres ; th. b : db. 2. — Ie 2e rattachées entre elles, 3e et 5e libres; th. b : hayb. N° 3. Les pustules Ie, 3e rattachées entre elles, 2e et 3e libres; th. £. N° 4. Les pustules Ie 2e 3e rattachées entre elles , 5e libres; th. db . N° 5. Les pustules Ie 3e 5e rattachées entre elles, 3° libres; th. N° 6. Les pustules Ie 2e 3e 3e rattachées 2 à 2; th. hb. b. La 2e pustule isolée. Ce cas est rare. N° 1. Les pustules 3e, 4e, 3e rattachées, la lre libre; th. i. C. Deux pustules isolées, les 2e et 4° (se rencontrent très-souvent). N° 1. Les pustules Ie, 3e et 3e libres; th. 6, by J, £, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 185 D. Trois pustules isolées 2e, 4e, 5e (assez rare). N° 1. Pustules Ie 3e libres; th. i. E. Quatre pustules isolées, rare. N° I. La lre pustule libre; th. b. II. 4 pustules sur chaque élytre, la 5e fait défaut; très-rare; th. [. No ta. Aucune d’elles isolées. N° 1. Toutes 4 rattachées entre elles ; th. (. III. 2 pustules sur chaque élytre (les lrc et 2e). Très- rare. N° 1 . La 2e isolée; th. i. IV. Une seule pustule sur chaque élytre (rhumérale) C. humer atis . Sch. Gyll . Assez commune. N° 1. La pustule rattachée au bord latéral de lelytre; th. i. N° 2. La pustule isolée; th. i. V. Zéro pustule. Rare. N° 1. D’un noir foncé; th. i. ib . D’un brun rougeâtre; » i. ADDENDA ET ERRATA DD TRAVAIL SUR LES COCCINELLES. Epimères antérieures (a), Episternums (b). Epimères postérieures (c). Voici la petite planche (extraite de Mulsant) qui de¬ vait être gravée à la tête de l’ouyrage sur les Coccinelles. Pour bien des lecteurs, c’était une clef obligée, pour tous un aide à la connaissance de la classification. (1) Poitrine. (a) Partie antérieure de la poitrine. 01. Ency. vi, p. 66. C. ocellata. Epimère du médipectus, Muls. Pleuræ. Redt. (ô) Pectoris limbo pallido, Gyll. îv, p. 185. C. 22-punctata. Postépisternums, Muls. Parapleuræ, Redt. (c) Angulis posticis flavis, Gyll. iv, p. 216. C. M. Nigrum. Epimères du postpectus, Muls. Parapleuræ appendiculares, Redt. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 185 Page lre, ligne 5, 2 et 7, lisez 7 et 13. » » » 11, trois. » 32. » 3, » 18, 7 » 3. » 4, » 18, d’Ol ajoutez: Enc. VI. p. 78. d 6, » 9, lors de l’impression du travail sur les Coccinelles, j’ignorais que la 1-maculata se rencontrait en Belgique; depuis, M. Wesmael m’en a montré un exemplaire, faisant partie de sa collection et pris chez nous. L’année dernière (1858), en novembre, j’en ai trouvé un individu à Boitsfort sur des jeunes sapins ; l’exem¬ plaire de M. Wesmael est à l’état normal, le point scu- tellaire trilobé, etc., le mien est très-rapproché de la va¬ riété décrite par Gyll. IV, p. 206; il en diffère par la présence de deux points fort petits, les 4e et 6e. Page 6, ligne 14, Pz. Heft 28, lisez Pz. Heft 128. » » » 15, spongiosa » spongia. » 7, » 9, vib » ivb. »> 8, » 2, Episternum » Episternums. Ajoutez de même un s à ces mots, ainsi partout où ils se trouvent. Page 8, ligne 4, Margine-punctata, remplacez par 1 6 punclata . Page 8, ligne 14, 13. lisez 6. » 8, » 13, punctata lisez notata. » 8, » 23, 16. » (15), (16) » 8, » 20, (2e col.) 17, lisez (16). » 9, » 4, 11 punctata 15, lisez 5. Ajoutez : les épimères postérieures chez le a* sont quelquefois noires; elles sont blanches chez la d’après Muls.; rarement on les rencontre de cette couleur en Bel¬ gique. Page 9, ligne 16, Impustulata, Ajoutez (6). 486 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. Page 10, ligne l6,mutabilis.En examinant un grand nombre d’exemplaires, on en trouve au moins autant ayant les épisternums entièrement noirs (voir div. O. p. 10). Dans ce cas, cette espèce doit être comparée à la 13 -punctatay dont elle diffère : l°par la taille moindre, 2° par la ponctuation des élytres fine et serrée, et 3° par l’abdomen entièrement noir ; aucun de ces trois carac¬ tères ne se voit chez la 13 -punctata. Page 11, ligne 17, 10-guttata, ajoutez : Muls. » 12, » 12, T. hyeroglyphica,/isc2;Hierogly- phica. » 12, » 12, Dispar, supprimez ce nom et ajoutez Bipunctata. » 13, » 15, Parva,/isezParvæ, et partout ou ce mot se retrouve dans ce sens. » 14, » 8, (20) ajoutez 01. Enc. et argus Muls. » » » 14, Litura, ajoutez (26) et Redt. » » » 21, Séymnus, ajoutez (15). » 15, » 17, Bisbipustalata, lisez Bis-bipus- tulata et ajoutez (24). » 16, » 20, rouge, lisez noire. » 14, » 14, hæmorroidalis lisez hæmorrhoi- dalis. » 22, » 2, dessins, lisez dessus. » » » 12, (4 branches) supprimez (19). » » » 13, Hyperaspis, ajoutez (19). » » » 21. Micraspis, » (16). COMMUNICATIONS. Par J.-B. BOUILLON. I. Il y a bien des années que, me trouvant à Forest à la recherche des insectes, avec feu Vanderlinden (en qui les sciences naturelles ont fait une bien grande et bien regrettable perte), je pris, contre l’accotement d’un chemin creux , une puce deux fois aussi grande que la puce commune. Elle est, comme celle-ci, d’un brun luisant, mais plus clair, et au lieu d’avoir les articulations gar¬ nies de poils, elle les a frangées de fortes soies (presque des épines) très-noires et très-luisantes ; la frange du bord postérieur du thorax y figure l’apparence d’une véritable fascie. Cette puce, bien conservée, se trouve encore dans ma collection , bien que près de 40 ans se soient écoulés depuis. L’année dernière (1858), étant à la recherche des in¬ sectes dans les bas-fonds de la rue de la Loi extérieure, je visitai un trou, qui avait probablement servi de nid à de petits quadrupèdes. Parmi les détritus, herbes, feuilles, etc., que j’en retirai, se trouvaient quatre exemplaires de la puce que j’avais trouvée à Forest. Désirant savoir si cet insecte était décrit, je consultai différents ouvrages entomologiques; la description suivante, qui se trouve dans Latreille (Histoire générale, etc., tome 14, p. 212), me parût la désigner: (T un brun clair, avec une sorte de bande noirâtre, formée par des poils (Pulex fasciatus), sur les rats); mais cette phrase n’indiquant point de 188 ANNALES taille, et le mot poils, qui nécessairement doit être rem¬ placé par celui de soies pour convenir à mon insecte, me laissait du doute ; ce doute se trouva confirmé par les mots suivants ajoutés à la phrase de Latreille par Lacordaire (Faune des environs de Paris) : grandeur de la précédente (Irritons); ma puce qui a près de deux lignes, n’est donc pas la Fasciatus. Curt'is (Br it.entom.,t. III., page et pl. 114) décrit et figure une puce (Pulex Talpœ ), que dans son vol. IX, il place dans le genre Ceratophyllus. Dans ce même volume (pl. 417), il en donne les antennes, lesquelles représentent exactement celles de la puce de Forest, que j’avais étudiées sur l’insecte vivant. C’est donc la Pulex Talpœ que j’ai trouvée il y a bon nombre d’années. Curtis l’indique du cabinet du Muséum britannique. Nota. Le genre Ceratophyllus contient 14 espèces, dont YHirundinus fait partie. Cette dernière se trouve en quantité dans un nid d’hirondelles, conservé chez moi tout l’hiver ; ces puces sont toutes encore très- vivantes (août). De quoi peuvent-elles se nourrir? ou peuvent-elles jeûner très-longtemps ? Ces puces sautent faiblement (elles ont toujours sauté de même) et piquent l’homme. Aujourd’hui (fin d’août) ces puces sont disparues, se sont-elles propagées? Cette question ne sera soluble pour moi que dans quelques semaines; il y aura alors environ un an que j’ai trouvé ce nid. Il était à cette époque rempli de très-petites larves fort vives, celle de la puce de l’hirondelle probablement. II. Poly desmus complanatus (Myriapode). Pris, accouplés, sous une pierre, en août 1841 (au bois de DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQ^E BELGE. 189 la Cambre) ; ils étaient placés ventre contre ventre, tous deux enlacés dans les pattes l’un de l’autre; un assez long bout de l’abdomen de l’un des sexes dépassait l’extré¬ mité de l’abdomen de l’autre et ressemblait à un appen¬ dice; ceci me donna l’idée que les parties sexuelles dans les deux sexes n’étaient pas situées sous le même segment de l’abdomen. En effet, Latreille (Cours d'entomologie (1851) pag. 560) dit : « les organes sexuels du o* sont placés sur le 6e segment, après la 7e paire de pattes, ceux de la $ après la 2e paire. » Je n’ignore pas qu’aujourd’hui le Poly desmus corn- planatus ne fait plus partie des insectes, et qu’en consé¬ quence notre Société entomologique n’a pas à s’en occu¬ per; mais les Myriapodes (mille pieds), dontcette espèce fait partie, ont été si longtemps des insectes, que c’est presque une excuse pour en parler entomologiquement. Mis étaient des insectes pour Linné (. Fauna svecica , 1746); pour (Geoffroy, Ins. des env.de Paris, 1761); pour Cuvier ( Tab . élém del’hist. nat. 1797), et pour Lat. (Hist. nat. gén ., etc., an X). 2° Des Arachnides, ordre 2e, Lat., Considérations gén., etc. 1810, 2e fam. Arachnides crustacéennes; Lam., Anim. sans vertèbres , 1818. Nota . Lat. (Fam. nat., etc., 1825), imitant Leach (comme il le dit lui-même), fait des Myriapodes une classe spéciale, la 5e de ses Condylopes. Ce même auteur, dans la 2e édit, du Règne animal, par Cuvier (1829), refait des Myriapodes le 1er ordre des insectes, et plus tard (1851), dans son Cours d’entom., etc., rétablit la classe des Myriapodes. On aurait pu croire que la place de ces êtres, tant ballottés, était enfin fixée; mais point du tout; Burm. en 1857, comme 190 ANNALES Lat. en 1810, Lam. en 1818, en fait son 1er ordre des Arachnides. (Voir son Handbucli tler Naturgeschichte , p. 584) (i). III. (Août 1854). Je pris à Forest le Pompilus affmis entraînant à reculons une araignée (. Aplogisa ) . (Walk (Faune par., t. Il, p. 195)— Geoff. (II, pl. XXI,fig.ll). C’était certainement pour approvisionner son nid que ce Pompilus s’était emparé de cette araignée. Saint-Fargeau (Suite à Buffon , II, page 579) dit: « Des espèces de l’ancien genre Pompilus approvision- » nent leurs nids d’Arachnides ; plusieurs se bornent à » la chasse des Aranéides errantes; mais d’autres s’at- » taquent aux espèces qui forment des toiles. » L’araignée Aplogisa fait partie de celles-ci. IV. Étant à Anderlecht, il y a quelques années, je remarquai des Hyménoptères creusant des trous entre les pavés d’un trottoir établi le long d’un mur exposé au midi. Je crus d’abord que c’étaient des Cerceris (on sait que des espèces de ce genre nichent entre les pavés), mais mes individus étaient trop petits (moins de 5 lig.); pendant que je les observais, il en arriva un chargé d’une proie avec laquelle il voulut s’introduire dans l’un des nids ; un autre Hyménoptère s’y étant op¬ posé, il essaya d’abord de l’écarter, mais ne pouvant y réussir avec sa charge, je la lui vis déposer, s’élan¬ cer sur son antagoniste, le combattre, le mettre en fuite; puis la reprendre et s’introduire avec elle dans (1) Elle paraît l’être en France; Lucas, dans son Hist. Nat. des Crust. des Arach. et des Myriapodes (1840), fait de ces derniers une classe particulière. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 191 un des trous; un instant après, il en sortit, et à l’aide de ses pieds postérieurs, il en referma l’orifice. N’ayant point de filet en ce moment, je ne pus m’em¬ parer de cet insecte, et j’ai le regret de ne pouvoir en indiquer sûrement ni le genre ni l’espèce. Seulement, d’après la taille de la plupart des Oxibelus, et à cause du nom de plusieurs des espèces de ce genre (Pugnax, Uniglumis , Bellicosus , etc.), je serais assez porté à croire que mon individu fait partie de ce genre. Aujourd’hui (1859), je crois pouvoir affirmer que c’est biefr un Oxybelus que je vis combattre ; voici pourquoi : étant à Anderlecht, à peu près à la même époque de l’année et dans l’endroit de ma précédente observation, je vis encore entre les pavés des trous d’Hyménoptères et ces insectes voltigeant dans les en¬ virons, j’en pris plusieurs et les reconnus pour des Oxybelus uniglumis ; un d’entre eux transportait un Syrphus peltatus. V. Dans le Zeitschrift de Germar se trouve un tra¬ vail de Mârkel, intitulé : Myrmecophiles ou remarques sur des insectes vivant parmi les fourmis . 285 espèces y sont mentionnées, dont 278 Coléoptères ; plusieurs de ceux-ci inédits et décrits par lui. Étant à Walcourt, il y a deux ans, j’ai eu occasion de visiter plusieurs nids de la Formica rufa, Latr., dans lesquels j’ai trouvé sept exemplaires du longicorne Gracilia pygmœa . Cette espèce n’est pas énumérée parmi les 278 de Mârkel. Cet auteur ne cite pas non plus VAmphimallonsolsli- cialis , espèce que j’ai trouvée au quartier Léopold, sous 192 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOIUOLOGIQUE BELGE. une pierre, parmi un grand nombre de fourmis ; mais pour un seul individu, rencontré ainsi en compagnie de fourmis, je suis loin d’affirmer que cette espèce vive dans les fourmilières, comme je puis le faire du Graci- iia pygmœa (1) (1) M. Mathieu a fait la même observation sur le Rizotrogus Æstivus. Il en a trouvé cinq exemplaires à Marcbe-les- Dames (Namur), sous des pierres, sous lesquelles il se trouvait un grand nombre de fourmis qui y avaient établis leur fourmilière. * SUR UN HYMÉNOPTÈRE, par G. MATHIEU, Docteur. Un jour, pendant une chasse que je faisais dans la Campine, près de Swalmen, par une magnifique jour¬ née, je me trouvais dans un endroit très-sablonneux, auprès d’un talus formé par des sables accumulés et bordant un étang. Ce talus était exposé au midi en plein soleil ; j’y observai des petits monticules formés par un peu de sable qui semblaient avoir été tassé par la pluie. Je vis un Hyménoptère du genre Cerceris , qui s’ap¬ procha d’un de ces monticules et voltigea assez long¬ temps au-dessus. Je reconnus que c’était une femelle. Bientôt elle s’arrêta, se posa sur ce monticule ; elle se mit à creuser dans le sable au moyen de ses mandi¬ bules, et eut bientôt fait un trou cylindrique qu’elle approfondit circulairement. Pendant cette opération, quelques autres Cerceris s’approchèrent de la travail¬ leuse, mais elle les reçut vigoureusement et les chassa loin d’elle. Enfin, quand le trou fut terminé, l’insecte le bouchât en poussant avec la tête quelques petits graviers et re¬ couvrit le tout avec du sable. Dans ce moment, un autre Cerceris (c’était, je pense, un mâle) s’approcha, et loin de le chasser comme notre u 194 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. femelle l’avait fait de ceux qui l’avaient précédé, les deux insectes semblèrent aller au-devant l’un de l’autre et s’envolèrent ensemble. Ce dernier arrivé était sans doute le mari, et l’on allait célébrer la noce, le berceau pour la jeune famille était préparé. Quelque temps après, me retrouvant dans la même localité, j’eus la curiosité d’examiner le petit monticule, que je reconnus parfaitement, et en l’ouvrant, j’y trouvai huit larves pleines de vie et en outre quelques petits Coléoptères engourdis, dont quelques-uns étaient à moitié dévorés, que la mère y avait sans doute déposé pour la nourriture de sa progéniture. Cet état d’engourdissement des Coléoptères déposés dans le nid provenait de ce que la femelle, avant de . les y déposer, les avait piqué de son aiguillon. On sait que cette piqûre fait l’effet du chloroforme ; elle en¬ gourdit l’insecte piqué et son action dure jusqu’à ce que le malheureux insecte soit entièrement dévoré. J’ai retrouvé cette anecdote entomologique dans mes notes, et elle m’en a rappelé une autre que j’ai lue, je ne me rappelle plus dans quel journal, mais dans laquelle l’observateur parle de la manière dont le Cerceris saisit les Coléoptères et les précipite dans son terrier. ERRATA DU SECOND VOLUME. Page 34, n° 32, à intervalles planes, lisez plans. 46, ligne 18. Brunealis, lisez Brunnealis. — 19. Flavalis M. V., lisez W. V. — 19. Paleolis, « Palealis — 22. Treveriana M. V. lisez W. V. - 48. - 58. - 69. - 73. - 80. - 83. - 86. — 90. — 92. - 94. - 95. — 97. — 98. — 104. — 27. Traunisna, lisez Trauniana. — 29. Subornalella, Zeel, lisez Zell. — 31. Sparganella Serm., lisez Germ. — 32. Bardella, lisez Barbella. — 33. Caprella, » Cuprella. — 54. Schmidtella (n° 90), lisez (n° 85). — 34. Frendella, Ztes Fundella. — 35. Cydoniella,, Tvr., lisez F. V. R. — 7. Mayer, lisez Breyer. — 20. Frimbialis, lisez Fimbrialis. — 24. Gnamana, lisez Gnomana. — 5. Hoffmanseggana, lisez Hoffmannseggana. — 8. Hyemana (ella) H., lisez Hyemana II. — 16. Roeslerstamin, lisez Roeslerslamm. — 19. FR., lisez F. V. R. — 3.T.V. R., lisez F. V. R. — 2. Gandana, lisez Caudana. 11. L’Apiceana, lisez Apiciana. — 11. Literana, lisez Litterana. — 23. Smeathmamniana, ftsezSmeathmanniana. — 17. Fr. R., lisez F. V. R. — 3. H. Z., lisez H. V. — 7. Homeosna, lisez Homœosorna. i96 ERRATA. Page 106. ligne 3. Ahneella, lisez Alneella. — 14. spicicella, lisez spisicella. — 22. Selegia, lisez Selagia. — 110. — 4. s’éclot, lisez éclôt. — 111. — 1. Lell, lisez Zell. -116. — 13. Zultzella, lisez Zulzella. — 118. — 6. Xylastella, lisez Xylostella. -124. — 18. des chenilles, lisez d’une chenille. -128. — 20. vaccinélla, lisez vaccinella. — 130. — 21. endtoits, lisez endroits. -135. N° 166. Gelechia simplieella F. V. R. C’est par erreur que cette espèce a été comprise dans le genre Gelechia , sa place est dans le genre Tinea , avant le Rusticella. Page 135. N° 167. Gelechia Tenebrella H. /ise* Gelechia Tenebro- sella.F. V. R — 142. ligne 14. Supprimez en été. — 145. — 8. Supprimez le point de doute. — 146. — 5. Fringipennella, lisez Tringipennella. — 148. — 22. Testaceella, lisez Testaeella. — 149. — 24. Linnacella, lisez Liunacella. — 152. — 5. Alreella, lisez Æreella. — 153. — 10. spartifaliella, lisez spartifoliella. — 158. — 24. dans les baies de ronce, lisez dans les feuilles de ronce. — 163. — 4. Et des espèces, supprimez et. — 163. — 4. (528), lisez (527). — 247. — 7. contenant de, lisez des. Dans notre 3e volume, il s’est glissé une faute de typographie, page 88, on a mis Xyloteres au lieu de Xyloterus. Depuis l’impression de la première feuille, la Société a reçu de M. Stainton, en don, le 4e volume des Timides, dont il est l’auteur. TABLE DES CHAPITRES. Pages. Discours de M. de Selys-Longchamps , prononcé le 23 septembre 1858 . . . v Liste des membres de la Société . xn Organisation administrative pour 1858-1859. ...... xvi Dons offerts à la Société . xvn Catalogue des Coléoptères, par C. Mathieu, docteur. ... 1 Catalogue des Phalénidées de Belgique. lre partie, par le doc¬ teur Breyer . 93 Catalogue des Phalénidées de Belgique. 2e partie , par E. Fo- logne . . 107 Observation sur la chenille de la Lampronia, Marginepundella, par E. Fologne . / . 143 Notice sur une lettre écrite par M. Dutreux à M. Mathieu. . 144 Catalogue des insectes Odonates de Belgique, par M. de Selys-Longchamps . 145 Catalogue des Coccinellidées de Belgique, par J. -B. Bouil¬ lon . 165 Communications en tomologiques, parJ.-B. Bouillon ... 187 Observation sur un Hyménoptère fouisseur, par C. Mathieu. 193 « - * TABLE DES MATIERES A, Abræus . Acidalia . Acritus . Adeloçera . Adrastus . Ægialia . Æschna . Agathidium . Agrilus . Agrion . Agriotes . Agyrtes . Alexia . Ammœcius . Amphicyllis . Amphidasis . Amphotis . Anaitis . . Anax . Ancylecheira . Anglenus . Anisoplia . Anisopteryx . Anisotoma . Anoblides . Anobium . Anommatus . Anthaxia . Antherophagus . . . . Anthrenus . Apate. - . Aphani&ticus . Aphodius Aspilates . Aspidophorus . Athous . 65 Atomaria . 31 Atopa . 75 Attagenus . 37 Aulonium . 26 Aventia . . . 98 Bacanius . '. 21 Batrisus . 42 Boarmia . 103 Bolboceras . 55 Boletobia . 405 Bostrichides . 86 Bostrichus . 87 Bothrideres . 27 Brachypterus . 10 Brontes . 28 Bryaxis . 43 Buprestidcs . 62 Byrrhidcs . 39 Byrrhus . 40 Bytbinus . 43 Byturus . 36 e. Cabera . 125 Calopteryx . 159 Campylus . 74 Cardiophorus . 69 Carpophilus ..... 11 Cephennium . 46 Cercus . 10 Cerophytum . 64 Cerylon . 27 23 127 23 65 73 55 157 7 63 162 72 4 32 54 7. 102 12 109 157 62 26 60 100 6 83 83 26 62 30 38 ’ 86 63 49 98 40 I 200 TABLE DES MATIÈRES. Cetonia. . . . 60 Charopus . . . 80 Chennium . . . 44 Chesias .... 116 Choleva. . . . 4 Cicones .... 25 Cidaria .... 116 Cis . 84 Clambus . . . 8 Claviger . . . 42 Clérldcs 80 Clerus .... 81 Coccinella . . . 165 Colenis .... 7 Colobicus . . . 25 Coletes .... 79 Colon. . . . *. 5 Colydides . . . 25 Colydium . . . 26 Copris .... 48 Cordulegaster . 156 Cordulia . . . 154 Corticaria . . . 34 Corymbites . . 70 Corynetes . . . 81 Cratonychus . . 67 Crocalis. . . . 97 Cryphalus . . . 87 Cryptarcba . . 15 ' Cryptohypnus . 69 Cryptophagidcs. 29 Cryptophagus . 30 Crypturgus . . 88 Cucujides. . . 28 Cychramus. , . 14 C-yllodes . . . 15 Cypbon .... 74 Cyphonides . . 74 Cyrtusa .... 6 Cytilus . , . . 40 ». Dasytes .... 80 Dendroctonus. . 89 Dendrophagus . 28 Dendropbilus . . 21 Dermestes . . . 36 Mermestldes . 36 Diacanthus . 71 Dictyalotus . 85 Dictyoptera . 75 Diphyllus . 35 Ditoma . 25 Dolichosoma . 80 Dolopius . 72 Dorcatoma . 86 Dorcus . 47 Drilus . 78 E. Ectinus . 73 Elater . 67 Elatérides . 65 Engis . 32 Emphylus . 30 Ennomos . 95 Ephistemus . 31 Ephyra . 125 Epitheca . 154 Epuræa . 11 Eubolia . 107 Eucnémldes . 64 Eucnemis . 64 Eumicrus ...... 46 Eupisteria . 100 Eupithecia . 112 Euplectus . 44 Eutheia ....... 46 Eutypus . 85 F. Fidonia . 99 G. Geometra . 93 Georyssides . 39 Georyssus . 39 Geotrupes . 55 Glymma ........ 20 Gnathoncus . 22 Gnophos . 105 Gnorimus . 62 Gomphus . 156 TABLE DES MATIÈRES. 201 H. Malacbius . . 78 Maithinus . . 78 Hadrotoma . ... 37 Megapenthes .... . 69 Halia. . . ... 98 Megatoma . . 37 Hedobia. . ... 82 Melanippe . . 120 Hemithea . ... 94 Melanthia . . 122 Hetærius . ... 20 Melasis . . 64 Hibernia . ... 101 Meligethes . 13 Himera . . ... 97 Melolontha . . 59 Hister . . ... 18 Metrocampa .... . 94 Histérides. ... 17 Microrhagus .... . 64 Hololepta . ... 17 Minoa . . 132 Homalisus . ... 76 Monotoma . . 33 Hoplia . . ... 57 Morychus . 41 Hydnobius. . . . 5 Mycetæa . . 31 Hylastes . ... 89 ïHycétoplingideff» . 34 Hylésiuides ... 88 Mvcetophagus . . . . 34 Hylesinus . ... 89 Hylurgus . ... 89 N. 1. Necrobia . . 82 Tpidia . . Ips . . . ... 11 15 Necrophorus .... Nemosoma .... 2 . 17 Nitidula . 12 Ii. Nitldulldes .... . 10 Nosodendron .... . 40 Lacon . . ... 65 Numeria . . 99 Læmopblæus ... 28 Nyssia . . 102 Lampyris . . . ... 76 Larentia ... 109 o. I.atlirldldes . „ ... 33 Lathridius . ... 33 Ochina . . 85 Lathropus . ... 28 Odezia . . 132 Leiodes . . ... 7 Olibrus . . 24 Lestes . . . . 160 Oligomerus .... . 84 Libellula . ... 148 Omaloplia . . r»8 Limnichus . ... 39 Omasita . . 13 Limonius . ... 67 Oniticellus . . 49 Litargus, . ... 35 Ontophagus .... . 48 Lobophora . ... 112 Ontophttus . . 20 Lucanus. . ... 47 Onycbogompbus. . . . 155 Ludius . . ... 70 Opilus . Lyctus . . ... 29 Orophius . Lymexylon ... 82 Oryctes . . 57 Osmoderma .... . 61 i»I Oxylæmus . . 26 Macaria . . Oxyomus .... . 54 Oxythyræa. . . . . . 61 202 TABLE DES MATIÈRES. p. Scaphidides . 8 Scaphidium . . 8 Paromalus . 21 Scaphisoma . . 8 Pedilophorus 41 Scaphium . . . 8 Peltides 16 §carabéides . 47 Peltis. . - 17 Scolytus . . . 88 Phalacrides 24 Scydiuénidcs 45 Plialacrus . 24 Scydmænus . . 45 Plilæophilus 35 Scyrtes .... 75 Phorodesma 93 Sericosomus . . 73 Phosphænus 76 Silis . 78 Phylloperta 58 Silpha .... 2 Pityophilus. 15 Silpliides . . 2 Platycerus . 47 Simplocaria » . 39 Platycnemis 161 Sisyphus . . , 48 Platypus . 87 Soronia .... 12 Platysoma . 17 Sphærites . . . 4 Plegaderus. 23 Speranza . . . 100 Ploseria . . 99 Sthanelia . . . 132 Pocadius . 14 Strenia .... 132 Podabrus . 76 Sylvanus . . . 29 Polygraphus 88 Sympicna . . . 161 Polyphylla . 59 Synaptus. . . . 72 Porthmidius 67 Syncalipta . . . 39 Pria . . . 13 Synchita . . . 25 Psammodius 54 Synodendron . . 47 Psélaphides 42 Pselaphus . 42 T. Ptenidium . 9 Ptilinus . . 85 Télépliorides 75 Ptilium . . 9 Telepborus. . . 77 Ptiaidcs 82 Telmapbilus . . 29 Ptinus . . 83 Teplirosia .. . . 104 Pycnomerus 27 Teredus .... 26 Teretrius . . . 22 R. Tetratoma . . . 32 Thalycra . . . 14 Ragonycha. 77 Throscides . . 41 Rliizophagus 16 Throscus . . . 41 Rhizotrogus 58 Thymalus . . . 16 Rhyssemus 54 Tillus .... 80 Roraria . . 100 Tiresias. . . . 38 Rumia . . 95 Tracbys. . . . 63 Trichius . . . 61 S. Trichodes . . . 81 Trichonix . . . 44 Saprinus . 21 TricHoptérysidcs 9 Sarrotrium. 25 Trichopteryx . . 9 TABLE DES MATIÈRES. 203 Trinodes . 3*7 Trimium . 44 Triplax . 32 Triphyllus ...... 35 Troglops . 79 Trogoderma . 38 Trogosita . 16 Tropinota . 61 Trox . 56 Tychius . 43 Typhæa . 35 Tyrus . . 44 U. Urapteryx . 95 v. Valgus . 61 x. Xyletinus ...... 86 Xyloterus . 88 m. Zerene . . 125 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOHOLOGIQIIE BELGE Bruxelles. — Typ. de A. Lacroix, Van Meenen et C'*, rue de la ^ullei ie, 33 ANNALES PE LA BELGE ANNÉE 1860. - 1" SEMESTRE TOME QUATRIEME BRUXELLES AU G. SCHNÉE, ÉDITE U b Rue Royale, 2, Impasse ( lu Pare Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société nen assume aucunement la responsabilité. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. RAPPORT du Président sortant, sur les travaux de la Société, pendant l’année 1 858-1 859. 93 Septembre 1850. Messieurs , Si nous nous rappelons notre nombre il y a quatre ans et les difficultés que nous prévoyions alors pour l’avenir de notre Société, nous avons lieu de nous féli¬ citer d’avoir osé et d’avoir persévéré. — Certes, ni vous ni moi, nous ne sommes disposés à nous faire illusion; — Si nous avons vaincu des difficultés il nous en reste à vaincre; si notre existence matérielle est consolidée aujourd’hui, notre existence scientifique, permettez-moi une comparaison entomologique, reste à éclore. Je vous rendrai compte d’abord de notre position matérielle, plus tard vous me permettrez quelques réflexions sur notre position scientifique. Dans l’année qui vient de s’écouler, le nombre de Vf ANNALES membres s’est considérablement accru; — la réception de MM. Putzeys, Candèze et Chapuis est un hon¬ neur pour la Société et une bonne fortune pour notre vie scientifique. Nous avons reçu du Ministre de l’Intérieur M. Rogier l’accueil bienveillant que nous avons constaté chez son prédécesseur; l’abonnement du Gouvernement à nos Annales nous a été continué , et il nous a été accordé un subside pour augmenter les cadres de la collection. Nous avons passé un contrat avec un éditeur de cette ville, d’après lequel nous obtenons l’impression des Annales à moitié prix en renonçant toutefois à la propriété de la moitié de l’édition ; — par cet engage¬ ment nous faisons un bénéfice momentané, mais nous abandonnons une ressoudé que nous aurions eue dans l’avenir; — la vente des exemplaires cédés. Nous avons cru cette ressource plus apparente que réelle ; — nous comprenons qu’un libraire surveille et exploite la vente de 250 exemplaires à son bénéfice, mais il nous eût été difficile, pour ne pas dire impossible, de surveiller cette même vente au bénéfice de la Société. Les comptes du caissier se terminent avec un boni de 599 francs 90 c. sur lequel une somme de 150 fr. reste destinée aux cadres pour la collection des Coléop¬ tères du pays. Les collections se sont peu augmentées pendant l’année; — nous avons reçu quelques cadeaux de MM. Mathieu, Becker et Ode, mais il est urgent de prendre les mesures pour compléter, pour trier, pour conserver la collection et pour la rendre plus accessible à l’usage et au contrôle des membres; des mesures spé¬ ciales seront proposées dans ce but dans la réunion mensuelle du mois d’octobre. Il n’y a qu’une petite partie de la collection qui ne laisse rien à désirer, c’est celle des Libellules que M. de Selys a bien voulu donner à la DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VII Société et qu’il a classée dernièrement. — J’ai travaillé moi-même à mettre en ordre la collection considérable des Microslépidoptères que nous tenons de la libéralité de M. De Fré; — le temps m’a manqué pour en termi¬ ner la mise en cadre, mais cette partie de notre collection peut être regardée dès à présent comme complète et en bon état. La bibliothèque s’est accrue de quelques dons plus importants que nombreux je dois citer : 1° Les travaux de M. Wesmael. 2° La monographie des Élatérides de M. Gandèze. 3° Le 4e volume sur les Ténéides de M. Stainton con¬ tenant les Coléophores. 4° Les Annales de la Société entomologique de France de cette année. 5° Stettiner, Entomol, Zeitung. Par l’envoi de ces deux dernières publications nous, commençons un échange avec la Société entomologique de France et avec celle de Stettin. Il est de notre devoir de les remercier toutes deux de cet accueil bien¬ veillant. Messieurs, avec le troisième volume de nos Annales qui vient de paraître le catalogue des Lépidoptères de la Faune belge est terminé. Celui des Coléoptères le sera dans un an. M. de Selys nous annonce le catalogue des Orthoptères pour l’année prochaine; — on nous promet X Index des Ichneumonides , d’après la collection et avec l’aide de M. Wesmael. Il y a là de quoi remplir dignement les Annales de l’année 1860. — Mais dans l’avenir que nous restera-t-il à publier? Il y a bien le catalogue des Dip¬ tères.... qui oserait l’entreprendre? Nous savons tous, surtout à présent, combien de i VIII ANNALES recherches minutieuses, combien de travaux pénibles exige le simple catalogue des Lépidoptères du pays. — Dans cette partie pourtant de l’entomologie, nous avons rencontré dans toutes les grandes villes du pays des collections nombreuses et qui avaient été faites depuis longtemps par des amateurs sérieux. Vouloir énumérer les espèces indigènes n’est en réa¬ lité que rendre compte de chasses multiples et régulières faites pendant des années. — Les collections présentent les catalogues authentiques des espèces prises ; toute annotation écrite ou tout rappel de mémoire,, que tel ou tel insecte ait été pris dans le pays, doit être rejeté du catalogue, parce qu’il est impossible de vérifier si celui qui a annoté n’ait pas fait d’erreur d’espèce. Je le répète, Messieurs, l’entomologie est peut-être la partie des sciences naturelles qui a nécessité le plus grand nombre de travaux pénibles et minutieux depuis un siècle; — on peut donc s’étonner, à juste titre, de la défaveur avec laquelle le public accueille encore aujour¬ d’hui nos études. — Je ne veux point parler des difficul¬ tés qu’éprouve le paysan à se rendre compte de l’utilité de nos observations; — son éducation n’admet le travail que contre salaire et toute récompense, pour lui, doit être directe et matérielle; — je veux parler du préjugé « des hommes sérieux » qui ne comprennent pas soyez persuadés, que vous aurez été utiles à la science et que le but de notre Société, d’avoir contribué, nous aussi, pour notre part, au progrès et aux études de la nature aura été amplement atteint. XIV ANNALES y. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des Membres fondateurs. MEMBRES EFFECTIFS. MM. * âdriaens (Guillaume), homme de lettres, Marché aux Poulets, à Bruxelles. — Entomologie générale. * Andries (Joseph-François-Auguste), rentier, chaussée de Haecht, 48, à Saint-Josse-ten-Noode lez- Bruxelles. — Lépidoptères. * Baesen (Fr.), docteur en sciences, à Rochefort. — Entomologie générale. Becker (Léon), membre de la Société entomologique de France, rue du Trône, 114, à Ixelles-lez-Bruxelles. — Lépidoptères. * Bouillon (Jean-Baptiste), rue des Douze Apôtres, 17, à Bruxelles. — Coléoptères et Hémiptères de Bel¬ gique. Bourdon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à Liège. — Coléoptères. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XV MM. * Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléop¬ tères. Candèze, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France, membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, etc., etc. ; Liège. — Entomologie générale. Chapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, etc., etc.; Ver- viers. — Entomologie générale. * Charlier (Philippe-Jacques), banquier, rue du Conseil, 5, à Ixelles. — Lépidoptères. Charlier (Eugène), docteur en médecine, etc., médecin chirurgien du bureau de bienfaisance de Liège, membre de plusieurs sociétés savantes, faubourg Saint-Gilles, 19, à Liège. — Entomologie générale, Lépidoptères, Coléoptères. Clavareau (Camille), chaussée d’Ixelles, 25, à Ixelles. — Entomologie générale. * Colbeau (Jules), naturaliste membre de la Société entomologique de France, chaussée d’Etterbeek,51, à Etterbeek-lez-Bruxelles. — Coléoptères en géné¬ ral, Orthoptères, Hémiptères, Névroptères et Lépi¬ doptères de Belgique. Coubeaiîx (Hippolyte), à Bruxelles. — Entomologie géné¬ rale. * De Cleene (Jean-Baptiste), négociant, Quai aux Foins, 41, à Bruxelles. — Entomologie générale. De Franquen (Charles), à Huy. — Entomologie générale. * De Fré (Pierre-Charles), premier commis aux hypo¬ thèques; Louvain, rue des Bogards, 59. — Micro¬ lépidoptères. De la Fontaine (Alfred), rue Joseph II, 39, à Bruxelles. — Aptères. XVI ANNALES MM. * De la Fontaine (Jules), rue du Boulevard, 19, à Saint- Josse-ten-Noode. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. Delvaux (Paul), docteur en médecine, etc., boulevard de l’Observatoire, 43, à Bruxelles. — Entomologie générale. * Demoulin (Gaspard), membre de la Commission admi¬ nistrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France, à Mons. — Hyménop¬ tères et Diptères. * De Selys-Longciiamps (Edmond), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres académies et sociétés savantes ; Liège , bou¬ levard de la Sauvenière , 34. — Névroptères (prin¬ cipalement Odonates indigènes et exotiques) et Lépidoptères d’Europe. * De Thysebaert (baron Charles), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à Bruxelles. — Lépidoptères. Deyrolles, naturaliste, membre de la Société entomolo¬ gique de France; Paris, rue de la Monnaie, 19. — Entomologie générale. Donckier-Huart (Ch.), rentier, Liège, rue Paradis, 15. — Lépidoptères. * D’Udekem (Jules) , docteur en médecine, en sciences naturelles, membre de l’Académie royale de Bel¬ gique, Bruxelles, rue de Namur, 52. — Anatomie et physiologie des insectes. Dutreux (Auguste), ancien receveur général du grand- duché de Luxembourg, officier de l’ordre de la Cou¬ ronne de Chêne, membre des Sociétés entomologique de Paris, Stettin et Luxembourg. — Lépidoptères européens et Lépidoptères exotiques diurnes. Ellis (sir Charles), Bruxelles, rue des Arts, 41. — Entomologie générale. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XVII MM. Engelmann (Hermann-Henry-Otto), docteur en méde¬ cine, etc.; Bruxelles, boulevard de l’Observatoire, 12. — Lépidoptères. * Fologne (Égide), architecte; Bruxelles, rue du Marais, 14. — Lépidoptères d’Europe. * Fondu (Nicolas), chef de service des accises, à Vilvorde. Lépidoptères. Guillon (Charles), notaire; Ruremonde. — Entomologie générale. * Hànnon (Jean-Baptiste), docteur en médecine, profes¬ seur à l’Université de Bruxelles; Ixelles, chaussée de Wavre, 54. — Entomologie générale. * Hulin (Jules), propriétaire; Gand, place Saint-Pha- raïlde. — Coléoptères. Justen, négociant; Bruxelles, rue des Fripiers, 3. — Entomologie générale. Layen (J. -B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand duché de Luxembourg, etc.; Luxembourg. — Entomologie générale. * Mallet (A. -B.), receveur des contributions; Bruxelles, rue des Deux Églises, 8. - — Coléoptères. * Mathieu (Ch.-M.-J.), docteur, membre de la Société enlomologique de France, de la Société des sciences naturelles du Luxembourg, etc.; Bruxelles, rue de Loxum, 3. — Coléoptères et entomologie générale. * Mors (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologiquc de France; Bruxelles, rue Ducale, 24. — Coléoptères et Lépidoptères. Ode, industriel; Ixelles, rue Goffart, 11. — Lépidoptères. * Parys (Alexis), propriétaire; Schaerbeek-lez-Bruxelles, rue de Brabant, 173. — Coléoptères. Peteau (Antoine); Saint-Josse-ten-Noode, rue Royale, 173. — Lépidoptères. \ XYI1I ANNALES MM. Putzeys (J.), secrétaire général au ministère de la justice, membre de plusieurs sociétés savantes; Ixelles, rue de Naples, 33. — Coléoptères. * Roelofs (W.), artiste peintre; Schaerbeek, rue Rogier, 17. — Coléoptères. * Sauveur (Jules) ; Saint-Josse-ten-Noode,rue de l’Union, 26. — Lépidoptères. * Seghers (Alexandre), capitaine en retraite; Ixelles, rue de Naples, 49. — Entomologie générale. Segiiers (Henri) ; Ixelles, rue de Naples, 42. — Entomo¬ logie générale. Singelée (Henri), employé; Saint-Josse-ten-Noode, rue de la Rivière, 41. — Coléoptères. * Tennstedt (Aug.); Louvain, rue de Tirlemont, 163. — Coléoptères. Weyers (Joseph-Léopold) , industriel ; Bruxelles , rue du Persil, 3. — Coléoptères. MEMBRES HONORAIRES. MM. Bertolini (Joseph), Bologne. Dohrn (E.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, membre de la Chambre des députés; Stettin. Hagen (Herman-Auguste), docteur; Kœnigsberg (Prusse). Lacordaire (Th.), professeur à l’Université de Liège, membre de l’Académie royale de Belgique, etc. Liège. Stainton, président de la Société entomologique de Lon¬ dres, etc., Londres. Vandermaelen (Philippe), membre de l’Académie royale de Belgique, etc., etc., Molenbeek-Saint-Jean. *Wesmael, professeur, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., Saint-Josse-ten-Noode. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. De Palandt (baron Henri), propriétaire à Arnhem. (Hol¬ lande.) D’Osten-Sacken (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc., Washington. (États- Unis.) Guido (Josse-Tomas), colonel; Buenos-Ayres (République Argentine). Keppen, employé au ministère; Saint-Pétersbourg. Luciani, île Maurice. Piiipson (Thomas-Lambe) , docteur en sciences natu¬ relles; Paris. Viola (Miguel-Navarro), rédacteur de la Pievue scienti¬ fique et littéraire de Buenos-Ayres; Buenos-Ayres. XX ANNALES ORGANISATION ADMINISTRATIVE pour Tannée 1850-1860. MM.] Breyer, président . De Thysebaert, vice-président. De la Fontaine (A), secrétaire-trésorier . Peteau. Adriaens. Becker, bibliothécaire et conservateur. Ode. COMMISSION DE VÉRIFICATION DES COMPTES. MM. Charlier. Sauveur. And ries. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XXI DONS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ. MM. De Fré. § i. Une boîte contenant des Microlé¬ De Tiiysebaert. pidoptères. Une boîte contenant cinquante- quatre espèces de Lépidoptères de Belgique. Mathieu. Une collection de Coléoptères, composée de trois mille indi¬ vidus. Sauveur. Une boîte contenant des Lépidop¬ tères de Belgique. Candèze et Cïiapuis. § h. Catalogue des larves de Coléop¬ tères connues jusqu’à ce jour. 1 vol. (Ouvrage des donataires.) DeSelys-Longciiamps. De la chasse et de la préparation des Névroptères. Deyrolles. (Ouvrage du donataire.) Nouveau guide de l’amateur d’in¬ sectes. (Ouvrage publié par le donataire.) XXII MM. Doiirn. )> Stainton. » ANNALES Stettiner entomologische zeitung, 1858-1859. Catalogus Hemipterorum , 1859. Histoire naturelle des Tineides. 4e vol. The entomologist ’s Weekly inlel- ligencer for 1859-1860. 2 vol. in -8°. (Ouvrages du donataire.) i CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE BELGIQUE, PAR C. MATHIEU, Docteur. Je continue le catalogue de nos Coléoptères belges, et dans le travail publié aujourd’hui, sont comprises quel¬ ques familles très importantes. Dans le prochain volume je compléterai la liste de nos Coléoptères par l’intéressante, et peu étudiée encore, famille des Staphylinides. 2 2 ANNALES FAMILLE DES DIAPÉRIDES. Genre PENTAPHYLLUS. Meg. 4. P. Castaneus. Gyll. Il a été trouvé dans la Campine, où il est fort rare. Un exemplaire pris au Reuver (Limbourg), par M. Parys. Genre DIAPERIS. Geof . 2. ». Boletî. L. Cet insecte habite dans les bolets, surtout sur ceux croissant sur le bouleau et sur les saules. On le trquve dans toute la Belgique. Genre SCAPHIDEMA. Redt. 5. S. Ilicolor. F. Un exemplaire a été pris auprès de Bruxelles par M. Mors. Genre PLATYDEMA. Lap. 4. P. ^iolacea. F. Il y été trouvé quelquefois aux environs de Bruxelles, à l’Espinette, Tervueren, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. o FAMILLE DES TÉNÉBRIOMDES. Genre HYPOPHLQEUS. F. \. II. Castaneus. F. Assez rare. Je lai pris dans la Campine; M. Bouillon l’a pris une fois près de Bruxelles, M. Candeze auprès de Liège. 2. II. Fini. Panz. Je l’ai pris une fois dans la Campine, auprès de Ruremonde. 5. SI. Ricolor. F. Assez commun sous les écorces surtout sous celles des ormes. Genre MARGUS. Dej. (Trebolum Mac Leay.) 4. M. Ferrugineus. F. M. CASTANEUS. Gyll. Assez commun sous les écorces; il attaque aussi les farines (1). Genre TENEBRIO. L. 5. T. Obscnms. F. 6. T. Molitor. L. Insectes communs partout, surtout la seconde espèce, dont les larves vivent dans les farines. (1) L 'Uloma culinaris. L, a été indiqué en Belgique, mais son exis¬ tence n’y est pas prouvée. 4 ANNALES FAMILLE DES OPATRIDES. Genre HELEDONA. Latr. \. H. A&arieoia. F. (1). Assez commun dans les bolets. Genre OPATRUM. F. 2. O. Saliiilosuiu. L. Cet Opatrum, le seul que nous ayons de ce genre, se trouve dans les terrains sablonneux. Genre MICROZOUM. Dej. 5. M. Tibiale. F. (OPATRUM.) Il paraît ordinairement vers le printemps et vit aussi dans les terrains sablonneux, surtout dans les dunes. Genre HELIOPATES. Dej . 4. ES. Gibbuâ. F. Cette espèce est encore une de celles qui habitent les sables de nos dunes. Genre PHALERIA. Latr . 5. S*. Gadaverhia. F. Commun sous les cadavres et les détritus rejetés sur la plage par la marée montante. Ostende. Heyst. G. 1®. Diaperina. 111. Très rare. Ce Phaleria a été trouvé par M. Parys dans un moulin à écorces. (t) Les Heledona crenata et armata sont douteux en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. FAMILLE DES BLAPIDES. Genre BLAPS. F. 1. B. Mortisaga. L. 2. B. Fatidica. Sturm. Ces Blaps vivent dans les lieux obscurs et humides, surtout dans les caves. On les trouve à peu près partout, cependant c’est dans les provinces wallonnes qu’ils sont les plus fréquents. Le Fatidica a été trouvé par M. De Lafontaine et par moi. Genre CRYPTICUS. Latr. 5. C. Cilaber. F. Insecte commun et répandu partout. FAMILLE DES CISTÉLIDES. Genre HELOPS. F. 1. II. Lampes. F. Peu commun; trouvé en Campine par M. Tennstedt et par moi-même. 2. H. Caraboides. F. Commun presque partout. 5. IB. Pallidus. Curt. H. TESTACEÜS. Kust. Espèce qui se prend dans les dunes où elle n’est pas Irès commune. 6 ANNALES Genre PRIONYCHUS. Sol. 4. P. Ater. F. Peu rare, surtout dans la Campine. On le trouve dans les chemins, au bord des champs et dans le creux des arbres. Genre ALLECULA. F. 5. A. Morio. F. Rare en Belgique. 11 se tient habituellement dans le bois en décomposition, surtout dans le chêne. Genre CISTELA. Geof . 6. €. Ccramboides. L. Cette espèce est rare pour nous et très- peu répandue. Elle se tient souvent dans les bois, dans les troncs cariés des vieux arbres, surtout sur le chêne,, M. Roelofs et moi l’avons prise en Campine. 7. C. Fulvipes. F. Rare et peu répandue. Elle a été trouvée par M. Parys et par moi-même. 8. C. Ilurina. F. Commune partout sur les fleurs et sur les arbres, sur¬ tout dans les bois. Genre CTENIOPUS. Sol. 9. C. Sulphurews. L. Espèce assez commune dans les dunes, sur les fleurs et sur les graminées. On la trouve aussi à Dinant. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQIJE BELGE. 7 Genre MYCETOCHARIS. Latr. 10. II. Liuearis. Panz. M. BARBATA. Latr. Espèce peu commune et peu répandue. 11. il. ilorio. Redt. Plus commune que la précédente. 12. il. Scapularis. Redt. Piare. Trouvée deux fois par M. Parys, à Schieide. 15. il. Bipustulata. 111. Espèce trouvée aussi dans la Campine par M. Parys. Un exemplaire. FAMILLE DES SERROPALPIDES. Genre MELANDRYA. F. 1. Caraboides. L. M. SERRATA. F. Get insecte peu rare habite les troncs en putréfaction du chêne, des peupliers, etc. Il sort souvent sur le soir. Genre HALLOMENUS. Payk. 2. MI. Affinis. Payk. Il a été pris une fois à Scheut, près de Bruxelles, par M. J. de la Fontaine. 5. II. Flexuosus. Payk (1). Plus fréquent et plus répandu. Je lai trouvé dans les provinces de Liège et du Limbourg. (1) Le Hallomenus humeralis d’Allemagne, ainsi que 1 ellypulus quer- cinus Payk et le Dircœa lævigata Panz, sont douteux en Belgique. 8 ANNALES Genre ORCHESIA. Lalr. 4. O. Æücans. 111. Assez peu rare sur les bolets. 5. O. Fasciata. Payk. Pris une fois auprès de Bruxelles, par M. Parys. FAMILLE DES MORDELLOMDES. Genre MORDELLA. L . Les insectes de ce genre se tiennent sur les fleurs et plus particulièrement sur celles des ombellifères , des rosacées, et des composées appartenant à la section des radiées. (. Pyrethrum , Leucanthemum , etc.) 1. M. Biisignata. Ziegl. 2. M. Faseiata. F. 5. M. Biguttata. Cast. M. FASCIATA. Gytl. 4. HI. Wentralîs. F. 5. HI. Pusilla. Dej. (J. HI. Aculeata. L. 7. 11. Pumila. Gyll. 8. Hl. Brunnea. F. 1). M. Abdoininalis. F. M. Farlegata. F. (4). Toutes ces espèces, dont quelques unes sont assez rares, sont plus ou moins répandues. Les plus communes sont YAculeata et la Pumila. La Pusilla est rare. (i) Les Mordella axillaris Gyll. et Humeraris L. sont douteuses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 0 Genre ANASPIS. Geoff. Les Anaspis fréquentent non seulement les fleurs , mais on les trouve de plus sur les buissons et sur un grand nombre de plantes. 10. A. Humcralis. Fab. A. GEOFFROYI. Midi. 11. A. Fateralls. F. 12. A. Thoracica. L. 15. A. ItiiGcollis. Geoff. 14. A. Frontalis. L. 15. A. f&ufilahris. Gyll. JG. A. Flava. L. 17. A. Obscura. Marsh. A. MACULÀTA. Geoff. 18. A. Ferruginea. Latr. Tous ces Anaspis sont plus ou moins répandus. Le Rufîcollis a été trouvé en Campine et auprès de Lierre. J’ai trouvé le Ferruginea dans la Campine. Le Thoracica est très rare. FAMILLE DES CANTHARIDIDES. Genre MELOË. L. Les Mcloë se rencontrent le plus souvent dans les lieux arides, au pied des collines, au bord des champs et dans les chemins. Leur saison ordinaire est le prin¬ temps. 10 ANNALES 1. III. Proscarabeus. L. Var. tecta. Panz. Commun partout. 2. M. Fiolaccus. Marsh. Plus rare et moins répandu que le précédent. Environs de Bruxelles et de Louvain. 5. II. Fariegatus. Don. M. MAJALIS. F. M. Scabi'osu*. Gyll. Rare. Je l’ai trouvé auprès de Maestricht sur une col¬ line sablonneuse , M. Tennstedt l’a trouvé à Diest, et M. Mors près de Dinant. 4. M. Rugosus. Redt. M. RÜGULOSUS. Ziegl. Rare également; trouvé en Campine par MM. Parys et Mathieu. 5. II. Brevicollis. Panz. Espèce trouvée à Genk (Campine), par M. Roelofs, et près d’Ostende, parM. Mors. 6. R. lutumnaiis. 01. J’ai trouvé ce Meloë dans quelques cantons de la Cam¬ pine. 7. II. Cicatricosus. Leach. Espèce trouvée auprès de Louvain, par M. Colbeau. Rare. Nous avons encore en Belgique les variétés Cyaneus Dej. et Tectus Leach., trouvées dans la Campine et près de Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQIJE BELGE. 11 Genre CEROCOMA. Geoff. 0 C. SchacIFeri. L. J’ai pris cet insecte auprès de Ruremonde et de Suste- ren (Limbourg) sur les Heurs de la millefeuille ( Achillea millefolium L.) et sur celles du chrysanthème des prai¬ ries ( Chrysanthemum Leucanthemum L.). Genre CANTHARIS. Geoff . 10. C. Aesicatoria. L. On trouve quelquefois en très grande quantité la can¬ tharide sur le frêne, le lilas et le troène. Elle se rencontre dans toute la Belgique. FAMILLE DES (EDÉMÉRIDES. Genre ASCLERA. Dej. (1). 1. A. Sanguinicollis. F. Assez rare aux environs de Bruxelles, Gand, Has- selt, etc. 2. A. Cærulca. L. Assez commun partout sur les arbres. (1) L'Osphya prœusla , 01. est douteux en Belgique, quoiqu’il y ait été annoncé. 12 ANNALES Genre ANONCODES. Schm . (Nacerdes.) 3. A. Melanura. L. Je l’ai pris plusieurs fois aux environs de Maestricht et dans la Campine. MM. Colbeau et Tennstedt l’ont pris sur notre littoral. 4. A. UstuSata. F. Pris également dans la Campine, auprès d’Anvers, Bruxelles, etc. Peu commun. 3. A. Ruûcollis. F. Assez rare partout. Trouvé à Sandvliet (Anvers) , Baarlo (Limbourg), etc. Genre OEDEMERA. Ol. C. OE. Rodagraria. L. Assez rare. Maestricht, Liège, Rochefort, Rure- monde, etc. 7. OE. Flavescens. L. Je l’ai prise auprès de Hasselt en 1852. 8. OE. Marginata. F. Rare, découverte par M. Parys. 9. OE. Elavipes. F. Peu rare dans le Limbourg, le Luxembourg, les pro¬ vinces de Namur et de Liège. 10. OE. Cœrulca. L. Assez commune presque partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QCE BELGE. 11. OE. Trislis. Schm. Espèce locale trouvée auprès de Bruxelles (M. Parys). 12. OE. Fîrescens. L. Assez commune presque partout. 15. OE. Eurida. Marsh. Commune partout. Genre DRYOPS. F. 14. O. Feittorafa. F. Un seul exemplaire a été pris près de Walcourt (Namur) par M. Bouillon. FAMILLE DES LAGRIIDES. Genre LAGRIA. F. 1. E. Hirta. L. Ce seul représentant de cette famille en Belgique, se trouve sur les arbres et les plantes. Commun. FAMILLE DES PYROCHROIDES. Genre PYROCHROA. Geoff. 1. P. Coccinea. L. 2. I*. Rubens. F. Ces insectes sont rares chez nous, quoiqu’on les trouve dans toutes nos provinces. Us se tiennent sur les fleurs et sur les herbes dans les prairies sylvatiques. 5. I*. Pectinicornis. L. Très rare; découvert auprès de Liège. U ANNALES FAMILLE DES RHIMOSIMIDES. Genre SALPINGUS. III. 4 . S. Picea. Germ. S. RUFESCENS. Dej. CASTANEUS. Panz. Il se tient sous les écorces des arbres et plus particu¬ lièrement sous celles des sapins. Liège, Maestricht, Ver- viers, etc. Genre RHINOSIMUS. Latr. 2. R. Roboris. F. SALPINGUS RUFICOLLIS. Gyll. 5. R. RuGcoIlis. Panz. 4. R. Planirostris. F. SALPINGUS FULVIROSTRIS. Payk. Ces Rhinoiimvs qui se trouvent sur presque tout notre territoire, se tiennent sous les écorces des arbres et par¬ fois sur les feuilles. 5. R. Æneus. 01. Pris auprès de Laeken près Bruxelles, par M. Bouil¬ lon. FAMILLE DES ANTHICIDES. Genre NOTOXUS. Geoff. 4. M. Major. Schm. Espèce rare trouvée auprès de Liège (M. Candeze) et de Bruxelles. (Nob.) 2. H. Monoceros. L. Celle-ci est commune partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE BELGE. 15 Genre ANTHICUS. Payk. 5. A. Humilis. Germ. Répandu presque partout. 4. A. Floralîs. F. Espèce rare et peu répandue. 5. A. Anlheriims. L. (1). Celle-ci est commune sur les graminées dans les dunes. G. A. HirtoII.es. Gyll. A. HISPIDUS. Redt. Pris auprès de Bruxelles, par M. Bouillon. FAMILLE DES LYCOPERDIMDES. Genre ENDOMYGHUS. Payk. \. E. Coccineus. L. Il se tient dans les champignons et le bois pourri dans les forêts. Genre LYCOPERDINA. Latr. 2. !.. Fasciata. F. L. SUCCINCTA. L. 3. Mj. IBovistæ. F. Ces insectes habitent aussi dans le bois pourri et les champignons, de plus, on les trouve dans les Lycoper- dons. Le Fasciata est, je pense, une variété du Bovistæ , trouvée dans les Flandres. (1) A. Bimacutatus. III., assez douteux en Belgique, a été pris près de nos frontières. Le Antinous ater Panz est aussi douteux chez nous. ANNALES 16 FAMILLE DES CÉRAMBYCIDES. SECTION — CÉRAMBYCITES. Genre SPONDYLIS. F. \. S. Buprestoides. F. J’ai souvent trouvé ce Iongicorne en grande quantité sous les souches clans les sapinières de la Campine sou¬ mises au défrichement. Genre PRIONUS. Geoff. % P. Coriarius. F. Cet insecte vole le soir; pendant le jour on le trouve dans les forets sous les pièces de bois ou sous les sou¬ ches. II vit surtout dans les forêts de Hêtres. Genre HAMMATICHERUS. Meg. o. SI. €erdo. L. (1) Il se trouve le plus souvent dans les vallons de la Meuse. On le prend généralement sur les fleurs des ceri¬ siers, de l’aubépine, etc., et quelquefois sur les saules. Genre AROMIA. Serv. (2). 4. 4. Moschata. L. Il se développe ordinairement dans les troncs des vieux saules. A l’état parfait, il se tient sur ces arbres où il vole dans les prairies. (1) Le H. Héros F. a été indiqué en Belgique, mais je ne pense pas qu’il y ait été découvert. On le trouve dans la Lorraine et le Luxembourg hollandais. (2) Le Purpuricenus liœlheri F. a été porté dans quelques catalogues de la Belgique, mais j'ignore s’il y a été réellement trouvé. DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Genre PHYMATODES. Mills. 5. P. Yariabilis L. Vcir. fennicus. L. Cet insecte et ses nombreuses variétés sont vulgaires partout. 6. P. Tlioracicus. Dej. Assez rare; pris auprès de Bruxelles, Namur, Liège, etc. (MM. Parys et J. de la Fontaine.) Genre ASEMUM. Esch. 7. .4. Striatum. L. Var. AGRESTE. F. Peu rare; se prend souvent dans les chantiers, à peu près dans toute la Belgique. Genre HYLOTRUPES. Serv. 8. 11. Bajulus. L. Assez commun partout dans les maisons et les chan¬ tiers. Genre CRIOMORPHUS. Muls. 9. C. Fulcratus. F . Peu commun. Je Fai trouvé dans un bois de sapin auprès de Maseyck. M. Bouillon en possède un individu qu’il croit avoir été trouvé auprès de Liège. Genre IIESPEROPHANES. Muls. 10. II. Hebulosus. 01. II. IIOLOSERICEUS ROSSI. Il n’en a été pris que deux exemplaires en Belgique, l’un auprès de Bruxelles, par M. J. de la Fontaine, l’autre auprès de Mons, par M. Demoulin. 18 ANNALES Genre CALLIDIUM. F. 1 1 . C. Yiolaccuni. L. 12. C. .Sanguineum. L. Peu rares; se trouvant souvent clans les habitations et les chantiers. Ils vivent surtout sur le chêne. 13. C. Alni. L. Piare. Pris aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Maestricht, etc. Genre RHOPALOPUS. Muls. 14. R. Femoratus. L. 13. R. Clavlpes. F. Espèces peu communes trouvées le plus souvent dans les bois. Bruxelles, Liège, Maestricht, Charleroi, etc. Genre CLYTUS. F. Le plus souvent les Clytus se tiennent sur les fleurs dans les prairies, surtout dans celles qui sont au voisi¬ nage des bois. IG. C. Arvicola. 01. Assez commun surtout aux environs de Liège , de Maestricht, etc. 17. C. Mucronatus. F. C. TROPICUS. Muls. Il est rare chez nous; je l’ai pris auprès de Maestricht et de Maseyck. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 18. C. Arielis. L. Espèce assez commune et répandue partout. 19. C. O ma tu s. F. J’ai trouvé cette espèce auprès de Ruremonde sur des fleurs de V erbascum thapsus. Rare. 20. C. Verbasci. F. Il est plus répandu que le précédent, quoiqu’il soit assez rare. Je l’ai pris à Ruremonde sur le V erbascum thapsus. Il fréquente aussi les ombellifères. 21 . C. Qfiadripunctatus. F. Rare; rencontré surtout dans la province de Liège, dans les bois : la larve vit, dit-on, dans le noyer. (MM. Mathieu et Parys.) 22. C. Plebejus. 01. Je ne l’ai jamais trouvé qu’une fois sur le Pimpinella saxifraga auprès de Chimai (Hainaut). 23. C. $Ia§siliensi§. L. Peu rare et se trouvant dans toutes nos provinces. 24. C. fiâciatus. L. Trouvé par M. Colbeau dans la province de Namur. Rare. Genre PLATYNOTUS. Muls. 23. I*. Arcuatus. L. (1). Commun partout dans les prairies sur les fleurs. (1) Le Platynolus détritus L. est assez douteux en Belgique, quoique M. Bouillon en possède un individu qu’il croit provenir de Walfergiiem près d’Assche (Brabant). 20 ANNALES Genre ANAGLYPTUS. Muls. 26. A. Mysticiis. L. Var. hieroglyphicus. Herbst. Assez commun surtout dans les prairies montagneuses au voisinage des bois. Genre OBRIUM. Meg. 27. O. Cantliaiimiw. L. O. FERRUGINEUM. F. Sa larve vit sur le tremble (Populus tremula L.). L’insecte habite surtout les bois montueux, où il vit le plus souvent sur le même arbre. Genre GRACILÏA. Serv . 28. O. Pygiuæa. F. Ce petit longicorne se trouve le plus souvent dans les habitations où, quelquefois, on le voit en grande quan¬ tité. M. Bouillon l’a une fois trouvé dans une fourmi¬ lière. Genre STENOPTERUS. III. 29. S. Rufus. L. Commun partout sur les fleurs, surtout sur les ombel- lifères. Genre NECIDALIS. L . 50. AT. Major. L. MOLORCHÜS ABREVIATÜS. F. Var. salicis. Dup. La larve de cet longicorne vit dans le chêne et dans le peuplier. L’insecte se tient plus particulièrement sur les troncs cariés du bouleau. Très rare. DE LA SOCIÉTÉ EiNTOMOLOGIQUE BELGE. Genre MOLORCHUS. F. 51. JM. JHInor. L. M. DIMIDIATÜS. F. 52. 11. Uinbellatoruni. L. La première de ces deux espèces habite principale¬ ment nos provinces montagneuses. L'une et l’autre se trouvent sur les fleurs, de préférence sur les ombelli- fères. SECTION fc. — LAMIITES. Genre LEIOPUS. Serv . 55. L. Nebulosus. L. Assez commun, il vit dans les bois. Sa larve se déve¬ loppe dans le charme (Carpimis betulus), le chêne, etc. Genre ASTYNOMUS. Dej. 54. A. Ædilis. L. ÆDILIS MONTANA. Serv. Cet insecte se rencontre surtout dans la Campine, où sa larve vit dans les sapins. A l’état parfait, il vit dans les bois. On le prend aussi dans les chantiers et les habita¬ tions. Genre EXOCENTRUS. L. 35. E. Balteatus. L. M. Bouillon en a un exemplaire provenant des envi¬ rons de Liège. ANNALES 22 Genre POGONOCHERUS. Meg. 36. I*. Hispidus. F. 57. P. Pilosus. P. Ces insectes habitent dans les bois. Sans être communs on les trouve presque dans toutes nos provinces. Genre MONOHAMMUS. Serv. 58. M. Sutor. L. Ce longicorne vit aussi dans les forêts. Il se trouve surtout dans nos régions montagneuses. Rare; M. Mors en a pris un exemplaire à Walverghem. Genre LAMIA. F. 59. Ïj. Textor. L. Commune et répandue partout. On la prend le plus souvent dans les oseraies dans les lieux humides. Sa larve vit dans les saules et les osiers. Genre MESOSA. Meg. 40. üfi. CureiiIioBioïdes. L. 41. M. Helmlosa. F. Les Mesosa se tiennent dans les bois et sont rares chez nous. Le premier a été pris près de Postel (Gampine), par M. Parys, le second auprès de Liège, de Maestricht, Dinant, Bruxelles, etc. Genre SAPERDA. F. 42. Scalaris. L. Cette saperde vit dans les bois du Brabant et du Hai- naut, très rarement dans nos autres provinces. DE LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOGIQUE BELGE. 23 Genre COMPSIDIA. Muls. 43. C. Populnea. L. Espèce vivant et se développant spécialement sur le tremble (Populus tremula ) et qui se trouve quelquefois sur le saule. Genre POLYOPSIÀ. Muls. (Tetrops Kirby.) 44. P. Præusta. L. (Genre ANAETIA. De j.) La larve vit dans le charme, le noisetier, etc., à l’état parfait, l’insecte fréquente les prairies humides. Il est peu rare. Genre OBEPtEA. Meg. 43. O. Lincaris. L. Cette espèce habite dans les bois, spécialement sur le coudrier. 46. O. Oculata. L. Sa larve vit dans les saules; à l’état parfait, l’insecte se tient dans les oseraies. 47. O. Pupillata. Sch. Cette espèce est très rare, je ne l’ai trouvée qu’une fois auprès de Charleroi; M. Candeze l’a trouvée auprès de Liège sur le chèvrefeuille. Genre PHYTOECIA. Dej . 48. P. lAneola. F. Ce longicorne habite les prés humides. Il est assez répandu. ANNALES 24 49. P. Cylindrica. L. Celui-ci se tient ordinairement sur les saules, les peu¬ pliers, le noisetier et le cornouiller. 50. P. Viresceiis. Panz. Espèce locale qui se tient sur YEchium vulgare et le Lycopsis arvensis aux environs de Bruxelles. Devenue très rare. Genre AGAPANTHIA . Serv. 51. A. Angusiicollis. Gyll. (1). Assez peu rare aux environs de Bruxelles, Liège, ftiaes- tricht, etc. Sa larve vit dans les carduacées. 52. A. Carulca. Sdh. Très rare. M. Parys en a trouvé deux exemplaires auprès de Laroche (Namur), et M. Demoulin un autre auprès de Mons. Genre ANÆREA. Mais. 55. A. l.arcliaidas. L. Var. grisescens. Muls. On trouve cet insecte sur les peupliers et les saules. Sa larve se développe dans les mêmes arbres. Assez commun. (1) L 'Agapantliia Cardui F. a été indiqué en Belgique, mais il n'est pas certain qu’il s’y trouve. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QCE BELGE. 2 3 SECTION 8. -LEPTIRITE S. Genre RHAMNUSIUM. Meg. 54. R. Salieis. F. Var. glaucopterum. Schcil. L’espèce et la variété habitent sur l’orme, le tilleul, le peuplier, etc. Elles ne sont pas rares à Boitsfort, près de Bruxelles. Genre RHAG1UM. F. 55. R. Rifasciatuin. F. (1). Peu commun, sur les sapins et les noisettiers dans la Campine. Se trouve aussi auprès de Liège et de Maes- tricht. 56. R. llordax. F. Var . cephalotes. Muls. Espèce assez commune, vivant sur les chênes et sur les hêtres. 57. R. Inquisitor. L. Assez commun. Sa larve vit sous l’écorce du hêtre; on le trouve aussi sur le sapin. (1) J’ai trouvé flans la collection de feu M. Crikx, un Bhagium indi- galor F., indiqué comme trouvé en Belgique. Je ne puis rien certifier à cet égard. 26 ANNALES Genre TOXOTÜS. Meg. 58. T. illeridianus. L. Var. ch rysog aster. Sckranck . Var. lævis. Ol. Var. sericeus. Ol. Var. genicülatus. Fourc. L’espèce et les variétés sont assez communes dans les prairies, surtout dans la vallée de la Meuse. Genre PACHYTA. Meg. \ 59. P. Vîrgisica. L. Cet insecte est bien rare chez nous et nous vient des régions montagneuses. J’en ai reçu deux individus trou¬ vés auprès de Dinant sur un épi fleuri de Plantago lanceolatci. 60. P. B^ecciupuudata. 01. Var. ceramboides. Schrank. Var. 8 — maculat a. F. Var. G — punctata. Muls. L’espèce et les variétés sont communes partout sur les fleurs, surtout sur celles des Ombellifères. 61. P. Collarls. L. Var. NIGRICOLLIS. Muls. Plus rare et vivant aussi sur les fleurs. Trouvé aux environs de Namur, Liège, et auprès de Laroche. Genre STRANGALIA. Serv. 62. S. Quadrifasciata. L. J’ai toujours pris cet insecte qui n’est pas commun sur les fleurs des Valérianes dans les bois humides. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 27 65. S. Alllica. F. VdV. FERRUGLNEA. Mtlls. II se rencontre dans la forêt de Soignes. Je l’ai trouvé à Auderghem et à Notre-Dame-aux-Bois. 64. S. Atra. F. 65. S. Arinata. Herbst. S. CALCARATA. F. Vcir. subspinosa. F . Var. sinuata. Panz. Espèces et variétés communes partout. 66. S. Atténuai». L. J’ai trouvé six exemplaires de cette espèce rare chez nous à Maseyck et à Helden (Limbourg). 67. S. Aigra. L. Peu commune, trouvée à Namur, Liège, etc. 68. S. Crue ia ta. 01. Également assez rare et provenant des mêmes loca¬ lités. 60. S. Melanura. L. Commune partout. Genre LEPTUBA. L . 70. B.. Vircns. L. (1). J’ai trouvé cette espèce auprès de Notre-Dame-aux- Bois près de Bruxelles et auprès de Maestricht. Elle se trouve souvent sur les fleurs des Ombellifères. (1) La Laptura rubro-testacea III. a été prise près de nos frontières hollandaises (M. Roelofs). 28 ANNALES 71 . L. Scittellala. F. Assez rare dans les environs de Bruxelles, surtout sur les hêtres. 72. L. Tomentosa. F. Commune partout sur les fleurs. 75. L, Sex Guttata. F. (1). Rare. Trouvée à Tilf (Liège), par M. De la Fontaine et à Dave (Namur), par M. Colbeau. Genre GRAMMOPTERA. Serv. 74. G. I^ævis. F. Commune partout. 75. G. Ruficornis. F. Plus rare; mais aussi habitant toute la Belgique. 76. G. Præusta. F. Très rare; je l’ai trouvée deux fois auprès de Rurc- monde. FAMILLE DES DOMCIIDES. Genre DONACÏA. F. Les Donacies se tiennent dans les lieux aquatiques sur les plantes qui y croissent, comme les Sparganium , les JSijmphœa , les Car ex, etc. (i) La Leptura Hastata F. a clé indiquée en Belgique, mais je ne l'ai jamais rencontrée. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1. ». Crassipes. F. D. STRIATA. Panz. Assez rare et se trouvant dans toutes nos provinces. 2. ». Bidens. 01. D. CLAVIPES. Payk. D. CINCTA. Germ. Également assez rare. Provinces de Namur et de Liège. d. ». Bentata. Iloppe. D. BIDENS et D. DEPRESSA. Dej. Var. d. phellandrii. Sahl. Commune partout. 4. ». Sparganii. Ahr. D. BIDENS. Var. Gyll. Rare. Ternath (M. Parys). 5. ». «entipes. F. D. VITTATA. 01. Commune partout. G. ». I^einnæ. F. D. VITTATA. Panz. Egalement assez commune partout. 7. ». Sagittariæ. F. Commune partout. 8. ». Obscura. Gyll. Peu rare presque partout. 1). B. Brevicornis. Ahr. Rare. Limbourg (Nob.). 40. ». Thalassina. Germ. Commune partout. 41. ». lin pressa. Payk. Très rare partout. ANNALES 30 12. 1>. Menyanthidis. F. D. CRASSIPES. L. Peu rare sur le Menyanthes Trifolia, ta. 15. i>. Lznearis. Hoppe. D. SïMPLEX. F. (Spec. ins.) Commune clans toute la Belgique. 14. P. Typliæ. Brahm. Commune dans la province d’Anvers et dans la Cam¬ pine. 15. P. Simplex. F. (Syst. El.). Commune partout. IG. W. Blydrocfaaridis. F. Peu rare dans la province d’Anvers, les Flandres et la Campine. 17. B&. Tonüentosa. Ahr. Très rare. Bruxelles. (M. Parys.) 18. D. Migra. F. D. ABDOMINALIS. 01. Rare dans la province d’Anvers et la Campine. 19. U. Discoloi*. Hoppe. D. NIGRA et D. RÜFIPES. 01. 20. P. Aflinis. Kunze. D. NIGRA. Payk. I). ÆNEA. 01. Var. d. rustica. Kunze. Espèces assez répandues partout. 21. I>. Sericea. L. Var. d. micaiss. Panz. Var. 1). NYMPHEÆ. F. Var. d. violacea. Gyll. Espèce et variétés répandues partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 51 Genre HÆMONIA. Dej. 22. II. Equlseti. Dej. Les espèces de ce genre sont extrêmement rares. Celle dont il est question ici a été prise aux bords du canal de Charleroi, près de Bruxelles, sur des Potamogelons, par M. Bouillon; M. Parys l’a trouvée à Schaerbeék. 25. IB. Curtisii. Lac. Celte espèce est sans doute une variété de la précé¬ dente. Elle n’a été également trouvée qu’une fois auprès de Nieuport par moi-même. FAMILLE DES CHRYSOMÉLIDES. SECTION I e. — CRIOCÉÏUTES. Genre ORSODACNÀ. Latr. 1. O. Cerasi. 01. 0. CHLOROTICA. Gyll. Espèce assez peu fréquente qu’on prend sur les fleurs des pruniers, des cerisiers, des poiriers, de l’aubépine et autres arbres analogues. Trouvée à Dinant par M. Parys. Genre ZEUGOPJIORA. Kunze. Les espèces de ce genre (Auchenia Thunb) se tien¬ nent sur le bouleau, le noisetier, les peupliers, etc. ANNALES 32 2. Z. Subspinosa. Kunze. 5. Z. Flavicollis. Kunze. Z. MELANOCEPHALA. Dej. (4). Ces deux espèces sont communes partout. Genre LEMA. F. 4. F. Merdigera. L. Cet insecte se trouve dans toute la Belgique. Il vit dans les jardins sur les liliacées, et particulièrement sur le lys blanc. 5. F. Brimnea. E. Peu commun. On le trouve ordinairement dans les bois, sur le Convallaria majalis et le Mayanthemum bifoliurn. G. F. Wuocleciui-Piiiictaia. L. Assez répandu et vivant souvent sur le Tamus com - munis et sur les asperges. 7. L. itsparagi. L. Espèce peu rare et particulièrement propre aux asperges. 8. tu. Cyanella. F. Espèce se trouvant partout et vivant sur diverses plan¬ tes et parfois sous les écorces et sous les pierres. 9. lu. ülelanopa. F. Celle-ci est aussi répandue partout. On la prend sou¬ vent sur les graminées. Sa larve vit dans l’orge et dans l’avoine. (4) Les Zeugophora scutellaris et frontalis Suff. ne sont pas certains en Belgique, quoiqu’ils y aient été indiqués. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. SECTION £. — HISPITES. Genre HISPA. L. 10. H. Atra. L. Cet insecte habite toute la Belgique. Il se tient dans les prairies humides au pied des graminées. SECTION 3. — CASSI DITES. Genre CASSIDA. L. Les Cassida sont des insectes d’une forme spéciale se tenant sur diverses sortes de végétaux. 41. C. Equestris. L. Cette Casside habite sur plusieurs espèces de plantes, mais plus particulièrement sur les Menthes. 12. C. Ilcmisphærica. Herbst. Celle-ci est plus rare que la précédente. 4 3. C. ülarræa. L. Var . C. MACÜLATA. L. C’est surtout sur les carduacées et les Invla dissen- lerica et Britannica qu’on prend cette espèce qui est commune. 4 34 ANNALES U. C. %ibex. L. Celle-ci peu rare vit sur un grand nombre de plantes. 45. C. Rubiginosa. II!. C. VIRIDIS. F. * Var. prasina. F. Elle est aussi assez fréquente partout. 16. C. Sanguinolent». F. Celle-ci est assez rare et vit sur diverses plantes et sous les pierres dans les endroits arides. 17. C. JHargaritacea. Scliall. Assez rare; Bruxelles, Ostende, Ruremonde, etc. 18. C. Hobiüs. L. Assez commune partout. 19. C. Oblonga. 111. Espèce rare. Trouvée auprès de Bruxelles, Liège, Gand, etc. 20. €. Obsoleta. 111. Celle-ci est commune partout, surtout dans les dunes. 21. C. Ferruginea. F. Moins commune que la précédente, mais aussi répan¬ due partout. 22. C. Nebulosa. L. Var. tigrina. De Geer. Espèce également commune partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. SECTION 4. — GALÉRUCITES. Genre ADIMONIA. Lctic h. 25. A. Rusüca. F. 24. A. Tanaceti. L. Ces deux insectes se tiennent sur les plantes dans les prairies et les pâturages. Ils sont répandus partout. 25. A. Caprææ. L. Espèce également commune et répandue. Vivant sur les Salix cinerea, Caprœa > etc. 2G. A. Sanguinea. F. Assez rare; trouvée à Bruxelles, à Verviers, etc. v 27. A. Interrupta. 01. Insecte rare. Trouvé sur nos côtes par MM. Parys et Roelofs. Genre GALERUCA. Geoff . 28. G. Vibtirni. Payk. Cette Galeruque habite sur les arbres, notamment sur les V iburnum opulus et lantana. Maestricht, Louvain, Liège, etc. 29. G. Xantliftiuclæna. Schrank.' G. CALMARIENSIS. F. G. CRATÆGI. Forst. C’est surtout sur les feuilles de l’orme qu’on trouve cette espèce, qu’on rencontre dans toutes nos pro¬ vinces. . 36 ANNALES 50. . Pnlcliellimi. R. Synonyme de S. maculata Oliv. Piet. Espèce très répandue. TRICHOSTOMA. Pictet. \. T. PScIcorne. Le type de Rambur diffère du picicorne de Pictet. Il appartient à la section chez laquelle le rameau interne du radius est beaucoup plus long que l’interne, et dépasse bien la moitié de l’aréole discodale. Je ne connais que le type de Rambur. 2. T. I&ufesccns. R. Je n’ai pas vu le type, communiqué à Rambur par Géné, et je ne connais pas l’espèce. LASIOSTOMA. Ramb . L. Fulvuii). R. Appartient au genre Goera des Anglais ( Spalhi - dopteryx Kol.), l’espèce est le G. capülata P. 74 ANNALES LEPIDOSTOMA. Ramb. Ce genre est synonyme de Mormonici des Anglais et Goera Kol. \. L. Squamulosuni. R. Le type est un mâle, et appartient à la Phr. hirta Fab. [M. nigromaculata Steph.) 2. L. lillosa. R. 5. JL. Sericea. R. Sont des espèces nouvelles, dont je ne connais que les types. SEPJCOSTOMA. LatreiUe. J’ai donné une exposition du genre Sericostoma dans la Gazette de S tettin, 1859, p. 147. 1. S. Galeatum. R. C’est probablement la Phr. buccata Fonscol. et à ce que je crois le mâle de S. Latreillii R. du moins la patrie le fait supposer. D’après Rambur c’est l’espèce qui a servi de type à Latreille pour la création du genre. 2. S. Miittigiittaluin. Pictct. Le type de Rambur convient parfaitement à celui de M. Pictet. C’est une bonne espèce, différente de S. col- lare par les appendices anals des mâles. 3. S. Latreillii. Ramb. Le type est une femelle , qui appartient au galeatum (voir n° 1). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 75 4. S. Collare R. Le type est une femelle identique avec le n° 3, et non S. collare du Piclet (S. Spencei, — Steph.). 5. S. Vittatuw. R. Espèce nouvelle. Les types sont deux mâles. 6. S. Festivum. R. Espèce nouvelle, appartenant aux Notidobia . C’est un mâle. 7. S. Atratuin. C’est la Phr. eiliaris de Linné, qui est une Noti- dobia. Le genre Notidobia a été créé par Stephens. Il est voisin des Sericostoma. La seconde division, comprenant les Phryganides Isopalpes sera envoyée prochainement à la Société Ento- mologique Belge (1). Dr H. A. II AGEN. (1) A la suite de ce travail, M. Hagen m’a adressé une liste de trente- huit espèces de Phryganides de la Belgique , d’après les exemplaires que je lui ai communiqués. Comme M. Hagen pense que ce n’est guère que le quart de ce que l’on rencontrera en Belgique , je diffère , jusqu’à la fin de cette année, le dépôt de ce catalogue raisonné , espérant qu’il pourra être augmenté pendant ce temps. 11 y a joint aussi une liste révisée de vingt- deux Hémerobidcs de notre pays. Liège, 2l> mai 1860. Edm. de Selys-Longciiamps. 76 ANNALES NOTICE SUR LA C0LE0PH0RÀ OLI YAGEELLA Par MM. E. FOLOGNE et J. D’UDEKEM. La notice que nous avons l’honneur de présenter à la Société entomologique a pour sujet la description de la Coleophora oiivaceella. Cette espèce qui n’était connue qu’à l’état adulte se distinguait très difficilement de la C. solitariella au point que son créateur, le savant M. Stainton, en était venu à douter de la vérité de son appréciation. La découverte de la chenille par l’un de nous est venue dissiper tous les doutes. La C. oiivaceella est une espèce distincte parfaite¬ ment caractérisée. M. Stainton a publié dans le tVeeckhj intelligence?' de 1860, p. 176, sur la C. oiivaceella des détails historiques dont nous donnons ici une courte analyse. M. Stainton reçut de M. Allis, il y a environ dix ans, une Coleophora qu’il crut reconnaître pour la C. solita¬ riella de Zeller. Mais douze mois plus tard il découvrit des fourreaux blanchâtres sur la Stellaria holostea et il en obtint des papillons qui, sans aucun doute, étaient des DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 77 C. soiitariella ; il créa alors pour le spécimen de M. Allis une nouvelle espèce sous le nom de C. olivaceella. Jusqu a Tannée dernière il n existait dans les collections d’Angle¬ terre que deux exemplaires de cette espèce, que la plupart des microlépidoptérisles considéraient comme une forme transitoire perdue depuis dix ans. Pendant le mois d’avril 1859, l’un de nous trouva sur des troncs de hêtre et de marronniers, d’une avenue du bois de la Cambre, des fourreaux de Coleophores dont il obtint des exemplaires qui furent reconnus, par M. Siain- ton, pour des C. olivaceella; il obtint cette année une série d éclosions depuis le mois de mai jusqu’en juillet sans cependant parvenir à s’assurer de quoi se nourrissaient ces chenilles. Il était à présumer qu’elles ne s’étaient fixées à lecorce des arbres que pour se chrysalider, et que le végétal qui leur servait de nourriture croissait au pied de ces arbres. Des recherches continuées pendant les mois d’octobre, de novembre et de décembre, amenèrent la découverte d’un assez grand nombre d’exemplaires sur des feuilles de Stellaria holostea. Dans la même localité on chercha vainement des fourreaux de soiitariella, ces derniers ne furent trouvés que sur des Stellaria holostea croissant en plaine. Déjà dans les fourreaux des Coléo- phores dont nous venons de parler, il existe des diffé¬ rences assez importantes qui ne permettent pas qu’on les confonde. Le fourreau de la C. olivaceella est légèrement fusi¬ forme, d’une couleur ochrée brunâtre, son extrémité antérieure est légèrement retournée en dessous et la face inférieure porte une suture tranchante, l’extrémité pos¬ térieure est fermée en triangle. Le fourreau de la C. soli- tariella au contraire est plus, manifestement cylindrique, de couleur blanchâtre à suture moins apparente, à extré¬ mité inférieure triangulaire. 78 ANNALES La chenille de la C. olivaceella découpe son fourreau dans une feuille de Stellaria holostea et l’agrandit à mesure qu’elle grossit en y ajoutant une pièce de feuille minée, qu’elle insère dans la suture préalablement ouverte à cet effet. La chenille, couverte de son fourreau, se trouve toujours attachée à la face inférieure des feuilles, qu’elle ne quitte qu’après les avoir entièrement déco¬ lorées. Il est à remarquer que la plupart des autres Coléophores se bornent à détruire une partie du paren¬ chyme autour du trou par lequel elles s’introduisent et produisent ainsi sur les feuilles des taches pâles et séparées. La chenille, quand elle est étendue, a environ quatre millimètres de longueur. Sa couleur générale est d’un jaune doré dont les teintes varient légèrement suivant les individus et se foncent avec l’âge. La tète est assez volu¬ mineuse brune, plus claire à la base qu’à l’extrémité où se trouvent les mandibules dont la couleur est toujours plus foncée que le restant de la tète, de chaque côté de la bouche se trouve une tache noire formée chacune par trois yeux simples à cornée convexe très rapprochés les uns des autres. Le premier segment qui suit la tète est volumineux , il porte à sa partie médiane deux grandes taches brunes très rapprochées l’une de l’autre et paraissant quelquefois se confondre en une seule, la teinte de ces taches varie selon les individus, du brun foncé au brun clair, de chaque côte du segment se trouve encore une autre tache qui est petite et arrondie. Le second segment porte également quatre taches brunes dont les deux médianes plus grandes que les laté¬ rales. Le troisième segment porte quatre petites taches arron¬ dies et d’égale grandeur. Les autres segments du corps DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 79 ne sont pas maculés si ce n’est le dernier, qui présente au dessus de l’anus un petit écusson brun, bordé en arrière d’une série de poils raides et latéralement a la base des fausses pattes une tache brune. Les trois segments qui suivent la tète sont armés de pattes écailleuses qui sont chacune terminées par un crochet allongé et par un petit appareil consistant en quatre lamelles triangulaires, dures, transparentes, atta¬ chées chacune par leur sommet à l’extrémité du dernier article de la patte. L’ensemble de ces lamelles forme une petite rosace qui entoare l’ongle; chacune d’elles est sus¬ ceptible de se mouvoir de dedans en dehors et de dehors en dedans. Ces petits organes si remarquables et que nous croyons n’avoir pas encore été signalés jusqu’ici chez les chenilles des Microlépidoplères, distinguent nette¬ ment l’espèce dont nous nous occupons de la C. solita- riella dont la chenille ne présente rien de semblable, et ne porte à l’extrémité des pattes écailleuses qu’un ongle recourbé. Quel est l’usage de ces appendices? L’un de nous qui a examiné avec beaucoup de soin la marche de la che¬ nille le long d’une vitre, a vu que chaque fois que la che¬ nille posait les pattes, les lamelles qui étaient éloignées les unes des autres se rapprochaient avec énergie , en glissant sur le corps poli comme pour y adhérer avec plus de force. L’usage de ces organes est donc de faci¬ liter la marche des chenilles sur la surface polie des plantes là où l’ongle devient pour ainsi dire inutile ne trouvant plus d’aspérités où il puisse s’accrocher. L’opacité des téguments des pattes nous a empêché de nous assurer si ces lamelles possédaient des muscles par¬ ticuliers abducteurs et aducteurs. On trouve en outre sur les pattes quelques poils raides et durs. Le quatrième et le cinquième segment sont dépourvus 80 ANNALES de pattes; les sixième, septième et huitième segments portent des fausses pattes à couronne de petits crochets. Les autres segments du corps ne présentent pas d’orga¬ nes de locomotion si ce n’est le dernier qui est armé de deux grandes fausses pattes à couronne de petits cro¬ chets. L’un de nous a cherché à compléter les détails zoologiques que nous venons de donner sur la chenille par une dissection minutieuse. Voici les résultats aux¬ quels il est arrivé. Les téguments externes sont formés par la peau et la couche musculaire sous-jacente. — La peau se compose de deux couches distinctes, l’une supérieure ou cuticule sans structure apparente beaucoup plus développée à la tète, aux pattes, et là où il existe des taches brunes, sur le restant du corps elle présente de petites élevures assez rapprochées les unes des autres, de forme ovale ou arron¬ die visibles seulement au microscope. Sous cette première membrane s’en trouve une autre difficile à apercevoir et composée de cellules hexagonales très petites. La couche musculaire est formée par des fibres primitives très grandes et indépendantes les unes des autres. Le canal digestif se dirige en ligne directe de la bouche à l’anus et se divise comme chez presque toutes les chenilles en œsophage, ventricule chilifique, intestin et rectum. L’œsophage est étroit à parois minces transparentes, présentant de nombreux plis longitudinaux qui permet¬ tent son extension. Le ventricule d’abord de même lar¬ geur que l’œsophage s’élargit ensuite et s’étend jusqu’au tiers inférieur du corps, il se distingue très bien par sa couleur jaunâtre qui est due à une couche glanduleuse, formée de petits cæcums allongés très serrés les uns contre les autres et présentant un continu liquide de couleur jaune et des petits granules quelquefois un noyau trans- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 81 parent. Ces glandules sont celles que M. Sirodot dans son récent travail sur la sécrétion chez les insectes a dési¬ gnées sous le nom de glandules pepsiques. Il est à remar¬ quer que chez les chenilles des microlépidoptères, il existe un grand nombre de variétés sous le rapport du développement et de la forme de ces glandules. On ne les aperçoit bien qu’en comprimant légèrement le ventricule chilifique entre deux verres. Pour les étudier il faut avoir soin de se servir d’eau sucrée ou d’eau albumineuse, afin d’empècher l’endosmose qui les détruit avec rapidité quand on se sert d’eau pure. Outre ces glandules on trouve encore dans les parois de l’intestin une couche musculaire composée de fibres longitudinales et circu¬ laires; ces fibres sont séparées les unes des autres et leur ensemble forme comme une espèce de treillage — la muqueuse est réduite en un épithélium formé de petites cellules arrondies et à noyau. L’intestin est court, étroit à parois très'musculcuses, transparentes , on le voit exécuter des contractions éner¬ giques. Avant de s’ouvrir au dehors par l’anus, il se dilate en un rectum court arrondi. L’intestin a la même structure que le ventricule'chilifique, seulement il n’existe pas de couche glandulaire, et les fibres musculaires y sont beaucoup plus développées. A peu de distance de l’union de l’intestin avec le ventricule chilifique s’ouvrent les vaisseaux de Malpighi; ces vaisseaux, au nombre de deux, partent l’un à droite l’autre à gauche de l’intestin, après un court trajet, ils se divisent en deux branches et le commencement de chacune de ces branches se dilate en forme de vésicule, puis se rétrécissant, font ainsi un long trajet, se divisent de nouveau en deux branches qui après plusieurs circonvolutions se rapprochent de l’extré¬ mité terminale de l’intestin où elles se terminent. Ces vais¬ seaux sont creux à l’intérieur et contiennent le produit de 82 ANNALES la sécrétion .qui est granuleux et cristallin. — Les parois sont formées par une membrane externe transparente et par une couche de grandes cellules polyédriques dans les¬ quelles la sécrétion à lieu. — Les dilatations que nous avons signalées à la première division des vaisseaux paraissent servir de petite vessie urinaire, car la matière sécrétée y est toujours abondante, le commencement du vaisseau qui s’étend depuis l’intestin jusqu’aux dilatations vésicales a une structure tout autre que le restant des branches; les parois au lieu de cellules contiennent des fibres musculaires et ils effectuent des contractions éner¬ giques; le produit de la sécrétion ne s’écoule pas constam¬ ment dans l’intestin, mais à des intervalles plus ou moins longs. Cette première portion des vaisseaux de Malpighi paraît servir d’urètre. Il existe encore une très grande divergence d’opinion sur les fonctions des vaisseaux de Malpighi. Les uns les considèrent comme des organes biliaires, les autres comme des organes urinaires, d’autres encore comme des glandes servant à la fois à la sécrétion urinaire et biliaire; nous adoptons l’opinion si bien développée par Sirodot, que ces vaisseaux doivent être considérés comme les reins des insectes ou organes urinaires. Ce qui se passe dans la chenille que nous étudions est une nouvelle preuve pour la vérité de cette théorie. En effet, si ces tubes étaient des organes biliaires, ils devraient s’ouvrir dans la partie du canal digestif où s’effectue la diges¬ tion , c’est à dire dans le ventricule chilifîque et les produits de la sécrétion devraient s’écouler pendant tout le temps que les aliments sont contenus dans le ventricule; au contraire, nous voyons ces organes s’ouvrir assez loin du ventricule, et le produit de la sécrétion ne s’écouler que quand les petites vessies sont trop dilatées pour arriver dans l’intestin, où elles se DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 83 trouvent en contact avec des aliments déjà digérés et à 1 état d’excrément. Les organes les plus développés chez notre chenille après le canal digestif sont les glandes séricifères, elles ont des proportions énormes comme cela se voit chez presque tous les Microlépidoplères et consistent en deux longs cæcums transparents formant dans l’intérieur de la cavité périgastrique plusieurs circonvolutions. À leur extrémité antérieure ces cæcums sont légèrement dilatés en massue, puis se rétrécissent brusquement, pour former un canal excréteur, lequel s’unit à son congénère pour former un canal unique qui s’ouvre dans la bouche. — La structure de ces glandes que l’un de nous a eu l’occa¬ sion d etudier dans beaucoup d’espèces est très remar¬ quable à cause de l’énorme développement des cellules sécrétantes. Ces organes sont creux et au milieu se trouve toujours les produits de la sécrétion qui est un liquide transparent visqueux. — Les parois de ces tubes se com¬ posent d’une membrane externe transparente sans struc¬ ture au dessous de laquelle se trouve une couche formée par de grandes cellules polyédriques dont le diamètre atteint quelquefois la moitié de la circonférence du tube. Ces cellules sont granuleuses et présentent au milieu un espace plus clair formé par le liquide sécrété. — Près du canal excréteur là où la glande est dilatée les cel¬ lules paraissent plus serrées les unes contre les autres. — Le canal excréteur a à peu près la même structure que le restant de la glande, seulement les cellules sont très réduites, et en dedans de la couche cellulaire se trouve un fil solide roulé en spirale comme dans les trachées des insectes. Ce fil est quelquefois difficile à apercevoir, nous l’avons trouvé chez beaucoup d’autres chenilles. Les organes de la respiration ne présentent rien de 84 ANNALES bien remarquable; les trachées sont disposées comme chez presque toutes les chenilles et sont par conséquent peu nombreuses et peu développées. Nous avons pu constater l’existence du vaisseau sanguin dorsal. Les interstices que laissent entre eux les organes sont remplis par du tissu cellulaire ou conjonctif dans lequel se trouvent de nombreuses gouttelettes de graisse. Nous n’avons jamais pu y découvrir des cristaux d’urate. Nous n’avons pas encore eu l’occasion d’étudier la chrysalide de la Coléophora olivaceella. Voici la descrip¬ tion du papillon : Envergure 13 à 14 millimètres. Tète, front, palpes et corselet d’un jaune d’ocre pâle. Antennes blanches anne- lées de brun foncé jusqu’au bout, leur article basilaire légèrement renflé a la même coloration que la tète. Ailes antérieures d’un jaune d’ocre luisant un peu plus obscur vers l’extrémité, franges de même couleur que la partie attenante de l’aile. Ailes postérieures et franges gris foncé luisant chez le mâle; plus pâles chez la femelle avec les franges légère¬ ment ocrées au bout de l’aile. Abdomen gris foncé avec touffe anale ocrée chez la femelle, plus grise et moins visible chez le mâle. Pattes et tarses de même couleur que les palpes, des¬ sous de l’abdomen gris ocré. Le dessous des quatre ailes gris foncé luisant avec les franges costales ocrées. Olivaceella diffère de Solitariella par ses ailes anté¬ rieures un peu plus larges, d’une couleur plus pâle, plus satinée et un peu obscures vers l’extrémité. Les franges de l’angle anal des ailes antérieures ne sont pas d’un gris foncé comme chez Solitariella et la touffe anale du mâle est plus grise. tiBWm Of M UNIVlitoilY Üï iLUNUfS OOIj-EOFETOJEIÀ OLIVACE.ELLA. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 85 Fig. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. EXPLICATIONS DE LA PLANCHE PREMIÈRE. Chenille de Coleophora Olivaceella. Chenille couverte de son fourreau. Extrémité postérieure de la chenille. Pattes écailleuses. a. Lamelles mobiles de l’ongle. Tète de la chenille. a. Les yeux. Glande séricifère. a. Conduit excréteur. b. Glande. Portion de la glande fortement grossie. Tubes de Malpighi. Glandes pepsiques du ventricule chilifique. Papillon. Tète fortement grossie. a. Partie d’antenne. b. Palpes. 86 ANNALES OBSERVATIONS SUR IES CHENILLES DE LA GRACILARIA CONYOLYULELLA Par M. E. POLOGNE. Au commencement de septembre, je cueillis une feuille de Convolvulus arvensis contenant une chenille excessi¬ vement petite. Le lendemain, cinq à six autres, sortant d’œufs déposés sans doute sur la feuille, se joignirent à la première et vécurent en société pendant quelques jours, mangeant une même partie de l’intérieur de la feuille et y laissant leurs excréments. Elles se séparèrent alors en faisant chacune une gale¬ rie au bout de laquelle elles produisirent une tache pale, brunâtre, transparente vue au jour. Quand elles furent arrivées à ce point elles sortirent de la feuille pour ren¬ trer de nouveau dans celle-ci ou dans une autre. Ce changement de demeure se fait d’une manière assez curieuse : la chenille s’attache à la feuille par les mandi¬ bules et la première paire de pattes, tenant le reste du corps dressé ne touchant pas avec les pattes abdominales. Dans cette position elle entame l’épiderme, entre et avance au fur et à mesure qu’elle mange le parenchyme. Elle change ainsi plusieurs fois de place ou de feuille faisant chaque fois une tache semblable à la première et rejetant DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 au dehors ses excréments comme font les chenilles du genre Tischeria . Toutefois ce n’est qu’après le premier déplacement qu’elle prend cette habitude de propreté. Avant de se chrysalider la chenille s’entoure de quelques fils dont les bouts, assez longs, sont fixés aux branches ou aux feuilles dans différentes directions, de manière à l’isoler entièrement. Ces espèces d’amarres sont peu nom¬ breuses, mais si bien disposées, que la chrysalide ne peut balancer en aucun sens. L’éclosion s’est faite à la fin de septembre. Le papil¬ lon se développe et reste posé sur sa chrysalide, tenant la partie antérieure du corps relevée tandis que les bouts des ailes réunies en pointe s’appuient au point de se replier contre l’objet sur lequel le papillon se pose. La chenille est d’un blanc verdâtre avec une double rangée de points rouge-pourpre sur le dos. La tète est pâle brun. La chrysalide dont la partie antérieure est terminée par une espèce de bec aplati a sur le milieu du corselet une côte tranchante. La partie contenant les ailes est très distincte et leur côté interne est marqué par une arête relevée sur le dos. Ce dernier est divisé longitudi¬ nalement en deux parties creuses formées par les côtés internes des ailes qui portent une tache brun foncé à chaque segment, et par une ligne saillante sur le dos. Cette ligne et les deux arêtes se rencontrent à la partie postérieure avec les bouts des antennes. Cette espèce qui n’avait encore été observée qu’une fois en Belgique, aux environs de Louvain, n’était pas rare cette année à Bruxelles dans les haies où croît le Convolvulus. 88 ANNALES OBSERVATIONS SUR LA CHENILLE DE L’HADENA ATRIPLïCIS Par M. L. BECKER. Nous avons pris cette année bon nombre d’exemplaires de Hadena alriplicis , M . et moi. — Cette espèce, qui passait pour peu fréquente , se tient fort cachée le jour et ne commence à voler le long des lisières des bois qu’à une heure assez avancée de la nuit. — La difficulté de chasser dans l’obscurité a seule fait passer pour assez rare cette espèce, qui est très répan¬ due, car nous l’avons rencontrée partout. 11 en est du reste de même pour beaucoup d’autres espèces, que nous avons prises toutes la nuit; la Catocala Fraxini que nous n’avons jamais observée avant 9 1/2 h. — Sponsa à la même heure ainsi que les Agrotis Saucia- Suffusa , les xylina Fetusta, Exoleta — les Noctua Tenébrosa dont le mâle apparaît presqu’un mois avant la femelle. — Umbrosa , Baja et d’autres encore recueil¬ lies par nous en assez grande quantité. Nous avons obtenu plusieurs pontes d’Atriplicis, la première a manqué, faute de nourriture convenable, quoique nous ayons essayé du Polygonum Hydropiper, plante indiquée par les auteurs; nous n’avons réussi DK LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 89 complètement qu’avec l’oseille des jardins. — Cette espèce paraît au commencement de juin et vole jusqu’aux derniers jours de juillet. Les deux sexes se montrent en même temps, ce qui fait que nous avions déjà des chry¬ salides en terre, tandis que nous prenions encore des femelles fécondées qui pondaient immédiatement. — La ponte est composée de 45 à 50 œufs. — Les petites che¬ nilles en sortent au bout de huit jours, et subissent toutes leurs transformations en l’espace d’un mois , elles chan¬ gent trois fois de peau durant leur croissance, et la dévo¬ rent immédiatement sans en laisser de traces. — A la sortie de l’œuf, la chenille est d’un vert blanchâtre, pâle, avec les bandes bleuâtres peu apparentes; sa marche est identiquement semblable à celle des géométrides, ce qui rend cette similitude plus complète encore, c’est le fil auquel elle reste suspendue, lorsque l’on agite la feuille sur laquelle elle se trouve, propriété singulière quelle ne conserve qu’une huitaine de jours. Au premier changement de peau, la marche se modifie un peu, et l’aspect général de la chenille change, elle est alors d’un gris foncé avec les dessins apparaissant dis¬ tinctement; ce n’est qu’à sa seconde transformation que la marche devient ce qu’elle doit rester, lourde et lente, tandis que dans l’enfance, elle est vive et voyage beau¬ coup. Cette chenille est nocturne ou plutôt crépusculaire, car nous l’avons toujours observée, mangeant en quan¬ tité, au coucher du soleil; — le jour, elle se tient roulée sur elle-même , cachée entre les feuilles et im¬ mobile, ce qui la rend difficile à découvrir. — Nous avons vu représenter cette chenille de plusieurs ma¬ nières différentes dans divers ouvrages, entre autres ceux d’Hubner et d’Engramclle, ouvrages que M. le baron de Thysebaert a bien voulu nous communiquer. 90 , ANNALES Aucune de ces figures ne ressemble aux chenilles élevées par nous. Hubner,qui en rapproche le plus comme forme, a défini probablement la chenille à sa seconde trans¬ formation, il la représente verte avec les bandes noires et des points blancs et à la moitié de sa grandeur (pl. 228). Engramelle la représente plus grande, d’une couleur jaune foncé, et Berge, couleur de chair rosée, pâle. Nous l’avons toujours observée entièrement noire avec les bandes d’un noir plus velouté, les points gris pâles, presque blancs, la tête rougeâtre et les pattes brunes. — Il ne nous est pas permis de supposer que ces différents auteurs aient dessiné ces figures d’après des variétés de l’espèce, car dans le but de constater ce fait, nous avons élevé avec soin six pontes complètes (300 chenilles), nous n’avons observé qu’une seule variété assez rare présen¬ tant une différence peu sensible. La couleur générale était terne, un peu plus pâle et le dessous du corps d’un gris verdâtre. — Il est donc assez difficile d’expliquer une différence aussi complète, à moins que ces figures n’aient été exécutées d’après des sujets conservés, dont les couleurs primitives auraient subi de graves altérations. La chenille mange énormément dans sa dernière période de croissance ; elle est très malpropre, ce qui la rend difficile à élever en captivité. — Pour se chry- salider, elle entre en terre assez profondément et se forme une coque grossière formée de terre et de soie solide¬ ment tissée, la chrysalide est violacée et très vive. Nous avons obtenu trois éclosions au mois d août, quoique les chenilles et les chrysalides soient restées exposées au grand air. — Nous avons observé un fait presque analogue et plus insolite encore. Deux personnes nous ont montré des œufs de Nemeophila Plantaginis qu’ils avaient recueillis. Ils les élevèrent avec soin, en DE LA SOCIÉTÉ EXTOMOLOGIQUE BELGE. 91 les nourrissant de plantain lancéolé; elles se chrysali- dèrent,et en moins de deux mois, elles sont écloses toutes bien avant l’hiver. Ces faits expliqueraient l’apparition dans nos bois, à des époques imprévues, de quelques papillons que nous avons rencontrés comme toutes les Luperina PinastrÊ, prises le soir au mois de septembre, et qui pourraient faire croire par erreur à une seconde éclosion de l’espèce. ANNALES 92 OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT d’üNE CHALEUR PROPRE ET ÉLEVÉE CHEZ LE SPHINX GONV OLYULI, Par M. le docteur BREYER. Déjà l’année passée, Messieurs, j’ai eu l’honneur de vous communiquer verbalement que j’avais remarqué que les sphinx convolvuli développaient pendant leur vol, une chaleur propre, beaucoup supérieure à celle de l’air ambiant. Je m’étais proposé d’éclaircir cette année ce phénomène d’une manière plus exacte par des mesura- tions thermométriques — malheureusement le temps m’a manqué pour multiplier ces expériences. L’été chaud et sec que nous avons eu avait activé et fait anticiper certaines espèces. Le sphinx convolvuli a paru depuis le mois d’août; il a été même très fré¬ quent du milieu à la fin de ce mois; jetais alors empêché par d’autres occupations et je n’ai eu de libre pour cette chasse que la soirée du 7 septembre. Le temps avait brusquement changé et s’était refroidi; — au coucher du soleil nous ne vîmes arriver aucun des hôtes attendus, quoique nous fussions sur un terrain où quelques jours avant plusieurs de mes amis en avaient DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 vus un grand nombre. Après avoir allumé la lanterne, nous attendîmes patiemment, il était plus de 9 heures lorsque nous aperçûmes, enfin, un convolvuli voltigeant à l’entour d’un parquet de belles de nuit. Cette espèce qui se prend si facilement au crépuscule se défie de la lumière — elle décrit alors de grands cercles irréguliers et ne se fixe que dans les ombres de son vol de colibri. Impossible de prendre avec le filet. — Plu¬ sieurs s ‘étaient déjà montrés, toujours même difficulté de les attraper. — Nous avons fini par retourner la lan¬ terne, et dans l’obscurité, je fus assez heureux pour en saisir un à la main. Mon observation de l’année passée allait se confirmer, je sentis immédiatement la chaleur de l’animal dans la main , mais je ne m’arrêtai pas une seconde à la sen- saiion. J’avais un bistouri ouvert posé à côté de moi, je pris le convolvuli entre l’index et le pouce de la main gauche, je lui fis rapidement une incision longitudinale jusqu’à la base du thorax. J’avais préparé un thermo¬ mètre à réservoir mince et cylindrique — il marquait 17° centigrades à l’air. — Je plaçai le réservoir dans la plaie béante de manière à ce que le thorax du sphinx entourât complètement le cylindre du thermomètre, — nous avions retourné la lanterne et nous vîmes le mercure monter pour se fixer au bout d’une minute à 27° centi¬ grades. Cette expérience a été faite avec toutes les précautions nécessaires; ni mon pouce, ni mon index, ni la lan¬ terne ne pouvaient en rien augmenter le calorique, celui-ci procédait uniquement de la chaleur propre de l’animal. Si j'additionne à présent la chaleur que le thorax a dû abandonner et qui s’est perdue en produisant la moyenne 94 ANNALES de 27° en échauffant le thermomètre, je suis autorisé à attribuer au minimum 32° centig. à la température que le sphinx possédait. Il m’a été, comme j’ai déjà dit, malheureusement impossible de répéter cette expérience et bien que je sache que la multiplicité des observations seule puisse permettre de regarder un fait comme acquis à la science, je crois celui-ci trop intéressant pour ne pas le publier. J’engage d’autres observateurs à renouveler l’expérience l’année prochaine. J’ai à ajouter qu’en disant que le S. Convolvuli déve¬ loppe une chaleur propre par le vol, j’ai « supposé » que la température que j’ai constatée ne lui appartenait pas à l’état de repos; — il faudrait donc que ceux qui répéte¬ ront l’expérience voulussent bien constater en même temps : 1° la température de cet animal à l’état de repos et, après un séjour assez prolongé, dans un endroit chaud; 2° après son séjour dans un endroit froid et 3° après son vol dans une atmosphère refroidie. DE LA vSOClÉTÉ EISTOMOLOG1QUE BELGE. 95 NOTICE SUR LA TRANSFORMATION DE L’ADELA REAUMURELLA Par M. LÉON BECKER. Le 9 avril dernier (1860) nous nous mimes en chasse M. Ode et moi avec l’intention d’explorer les feuilles sèches amoncelées dans les taillis qui bordent un des petits sentiers du bois de la Cambre. Au pied des hêtres et des noisetiers qui y croissent, nous découvrîmes bientôt une grande quantité de four¬ reaux ovales, aplatis. — Déjà depuis plusieurs années nous avions remarqué dans cet endroit de nombreux essaims de la brillante et gracieuse Adela Reaumurella; — pensant que ces singulières habitations pouvaient être celles des chenilles de cette espèce, nous en recueillîmes beaucoup. — Nos prévisions ne nous trompèrent pas , le 16 avril suivant , il est né un individu mâle. — Les transformations des espèces de ce genre étant encore environnées de beaucoup de doute et d’obscurité, j’ai étudié et dessiné avec soin tout ce que j’ai cru de nature à pouvoir faire reconnaître facilement les différents états de cette Adela. Le fourreau, (planche II, figure la) qui me paraît dé¬ coupé dans les feuilles mortes et desséchées du hêtre est ouvert à ses deux extrémités, et soudé légèrement sur 96 ANNALES les côtés latéraux, il est composé de débris de feuilles superposés, et s’entr’ouvre comme certains coquillages bivalves. Il est très vaste relativement à la grandeur de la che¬ nille, ce qui permet à celle-ci de s’y retourner dans tous les sens, et de sortir indifféremment par les deux extré¬ mités; elle évite ainsi, lorsqu’elle veut revenir sur ses pas, la peine de tourner sa petite habitation qui est plus lourde et moins facile à traîner que celle des Coléophores . — Ses habitudes sont soigneuses, les excréments sont repoussés au dehors. Comme je n’ai observé jusqu’ici ces fourreaux qu’au printemps, après l’hivernage, il serait intéressant de pou¬ voir observer la chenille dans son jeune âge; la nature des matériaux employés par elle, pour la construction de son habitation, pourrait faire croire qu’elle ne bâtit qu’aux approches de l’hiver, mais comme il y a deux apparitions de cette espèce dans le courant de l’été, cette supposition dès lors, n’est plus admissible. — Cette chenille hiverne lorsqu’elle a atteint toute sa taille, pour¬ tant elle mange encore durant quelques jours, et grimpe avec facilité le long des petites branches pour attaquer les bourgeons; elle préfère ceux du hêtre et du noisetier, comme je l’ai constaté chez moi, et chez notre excellent collègue M. le docteur Breyer qui a rencontré également une grande quantité de ces fourreaux. Sa manière de marcher est assez curieuse, elle avance les 6 ou 7 premiers anneaux hors de son habitation, attache à la place à laquelle elle s’arrête l’extrémité d’un fil de soie, puis par contraction elle attire à elle le four¬ reau, qui reste alors suspendu au fil qu’elle vient d’atta¬ cher, cela lui permet d’y rentrer au moindre danger, sans pourtant que le fourreau tombe; elle peut marcher aussi sur les surfaces les plus polies, sur le verre même; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 cette marche qui diffère complètement de celle des coléo- phores était nécessitée par la grandeur et le poids du fourreau autant que par sa forme ovale et son absence d’ouverture qui ne lui permet pas de s’appliquer contre l’arbre, aussi reste-t-elle Je plus souvent parmi les feuilles sèches où elle trouve aisément sur les branches les moins élevées une nourriture plus facile à atteindre. La chenille (planche II, figure lb) assez vive est d’un vert grisâtre très pâle, transparente, presqu’incolore, la tète est petite ainsi que les trois premiers anneaux, ils vont en grossissant à partir du quatrième jusqu’au hui¬ tième. puis diminuent jusqu’au dernier, qui est recouvert d’une plaque cornée luisante, d’un brun jaunâtre. — La tète est noire ainsi que les plaques luisantes qui recou¬ vrent les trois premiers anneaux. L’écusson du premier est séparé finement par la vasculaire, on distingue encore sur ces trois anneaux, latéralement, presqu’à la hauteur des stigmates, une petite tache également noirâtre, exis¬ tant aussi sur les autres anneaux, mais plus pâle et différant peu de la couleur générale de la chenille; elle est légèrement velue, et munie de six pattes membra¬ neuses peu apparentes, qui ont l’aspect de légères protubérances mais qui aident puissamment à la mar¬ che, comme j’ai pu m’en assurer en forçant plusieurs d’entr’elles à sortir de leurs fourreaux; elles y rentrent du reste facilement, quelquefois tout de suite, souvent plusieurs heures après les avoir quittés; en ouvrant l’une de ces petites habitations, je la brisai, et replaçai néam- moins la chenille dans la boite avec les autres, je la retrouvai le lendemain partageant fraternellement la retraite de l’une de ses sœurs. — La ligne dorsale, très apparente, est noirâtre, et l’avant dernier anneau assez brusquement relevé en bosse, rappelle vaguement par sa forme, celle de YAmphipyra Pyramidea. — Comme je 08 ANNALES l’ai dit plus haut les trois premiers anneaux sont recou¬ verts de l’écusson noirâtre, cette couleur, et la forme de ces écussons, beaucoup moins accusée, et plus pâle, se retrouvent indiqués légèrement sur les quatre anneaux suivants. Au moment de sa transformation, la chenille se fde à l’intérieur du fourreau une coque solide dans laquelle elle se renferme; cette coque sert probablement à empê¬ cher que les feuilles du fourreau en se resserrant ne l’écrasent, et la préservent également des insectes; — le fourreau devient alors plus rond, à ce signe on dis¬ tingue tout de suite s’il contient la chenille ou la chrysa¬ lide. — Cette dernière (-planche II, figure Ie) est des plus singulières; la partie servant à renfermer la poitrine, les pattes, et les ailes, est d’un brun noir foncé très lui¬ sant, les pattes y sont très visibles, les ailes séparées du corps; les anneaux de l’abdomen, très mobiles, sont ver¬ dâtres, avec les bords d’un jaune terne; à chacun de ces bords est attachée une petite frange soyeuse finissant un peu avant d’atteindre les stigmates; ces derniers sont recouverts de petites huppes velues; — mais ce qui donne à cette chrysalide l’aspect le plus étrange, ce sont les antennes, complètement isolées du corps à partir de la tête; elles descendent le long du dos jusqu’aux extrémités des ailes et viennent s’enrouler quatre ou cinq fois autour des derniers anneaux de l’abdomen, l’insecte les fait mouvoir facilement. Le dernier anneau de l’abdomen est terminé par quatre points rougeâtres assez pâles. — La chrysalide femelle ne diffère du mâle que par la longueur des antennes. — L’insecte parfait, éclot au bout de huit à dix jours; après l’éclosion la chrysalide devient transparente et incolore; elle change de couleur; car à sa formation elle est d’un brun jaunâtre doré, et devient plus tard DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 99 plus brune comme on le voit dans la planche jointe à cette notice. Il est surprenant qu’une espèce aussi fréquente et qui par sa beauté devait attirer l’attention des naturalistes ait été négligée si longtemps; le fourreau est aussi commun que l’insecte parfait, ce travait aidera je l’espère à décou¬ vrir les transformations des autres espèces de ce groupe ; je possède déjà d’autres fourreaux plats du même genre dont je donnerai prochainement les figures. 100 ANNALES OBSERVATION VERBALE a l’occasion de la notice précédente Par M. le docteur BREYER. Après la lecture de ce travail, le docteur Breyer, a demandé la parole et s’est exprimé à peu près de la manière suivante : Je puis pleinement confirmer par ma propre expé¬ rience les observations de M. Becker. Je connais ces coques bivalves et j’en ai collectionnées un grand nombre de formes différentes depuis le commencement de l’année. Les bivalves simples, c’est à dire des coques dont chaque valve est découpée directement dans une feuille morte appartiennent au genre Incurvaria. Les bivalves compo¬ sées, c’est à dire, des coques dont chaque valve est formée par des ajoutes rapiécées, indiquent le genre Nemophora et Adela. — Il ne m’est pourtant pas encore permis de généraliser ce que je viens d’avancer. — Je n’ai élevé que Muscalella, Swammerdamella, Beaumurella, et Degee- rella. — Cette dernière espèce n’a rien de commun avec les Anémones comme disent les auteurs. Elle peut se trouver aussi bien auprès de cette plante qu’aux environs de toute autre. Dans la communication sur les bivalves, il y a moins un fait nouveau pour la science qu’une observation complé¬ tée; « le fiat case »de M. Stainton, indique que cet auteur les connaît d’une manière générale et Treitschke déjà dit du genre Adela : « le petit nombre des chenilles connues DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QUE BELGE. 101 vit dans des sacs (vol. IX, 2, 112). » Je donnerai le dessin du bivalve de Swammerdamella, pl. II, n° 2, il est plat parce qu’il est pris pendant la vie de chenille et pl. II, n° 3, celui de Degeerella; il est plus mince et légèrement cylindrique parce qu’il a été dessiné après la transforma¬ tion de la chenille en chrysalide ; 3, a , donne la figure de celle-ci dans son bivalve. Je ne puis m’empêcher d’ajouter ici que la forme du bivalve garni à l’intérieur de fil de soie, devient légère¬ ment cylindrique par un dernier travail de la chenille et avant que celle-ci se défasse de sa dernière peau. Dans ce travail il faut distinguer deux mouvements, l’un ordinaire et qui dure jusqu’au moment où la chrysalide molle se trouve déshabillée jusqu’en dessous de la ceinture; il fait place depuis ce moment à un mouvement rotatoire à l’en¬ tour de l’axe par lequel elle retire, allonge et enroule les longues antennes, qui sont libres, autour des derniers anneaux. 1.02 ANNALES OBSERVATIONS SliR IA CHENILLE DU GENKË ŒCOPHORA Par M. E. FOLOGNE. J’ai obtenu l’an passé des éclosions de OEcophora Flavifrontella , H.; provenant de chenilles très diffé¬ rentes par leurs formes et surtout par leur manière de vivre de celle des autres espèces de cette famille. Dans les genres dont la plupart des chenilles sont connues nous observons toujours une certaine similitude de caractères ou de mœurs; ainsi les Nepticulæ minent les feuilles en galeries plus ou moins serrées ou confon¬ dues et leurs chenilles sont toutes caractérisées par leur nombre de pattes plus grand que chez les autres che¬ nilles de Lépidoptères. Les Lithocolletis minent et contractent les feuilles d’une façon toute particulière, les Coléophores vivent tous dans des fourreaux et l’on ne trouve que dans les genres composés d’insectes dont les premiers états étaient inconnus, des espèces dont les che¬ nilles diffèrent sous tous les rapports entre elles comme on peut l’observer chez les OEcophora . Le nombre d’espèces de ce genre dont les chenilles* sont décrites est encore très restreint; les unes comme Minutella , L.; Flavimaculella , St.; mangent des DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103 semences, d’autres vivent sous les vieilles écorces comme Similellcc, H.; Arietella, Z.; et Tinctella , H.; mais aucune n’avait encore été observée, je pense, vivant comme celles de Flavifrontella , H. La chenille de cette dernière vit dans une case formée d’un morceau de feuille morte elliptique plié dans le sens de la longueur et fermé par une suture faite par un tissu soyeux. Cette case dont la section arrondie en dessous, anguleuse du côté de la suture et légèrement aplatie sur les côtés est faite d’une pièce de feuille de hêtre. La fîg. 6 a et b, planche II, représente cette case vue de côté et de face, grandeur naturelle. La chenille (fîg. 6, planche II) rapproche un peu par la forme de celles des Incurvaria et des Aclela et le papil¬ lon lui-mème pourrait être classé à la suite de ces deux genres. Je trouve les cases de Flavifrontella en mai sur le tronc des hêtres sur lesquels je suppose qu’elles montent vers le soir pour manger et qu’elles restent cachées pen¬ dant le jour entre les feuilles sèches. Je les ai élevées en leur donnant du hêtre et des lichens, mais je ne pourrais dire avec certitude ce qu’elles mangent habituellement. 1 04 ANNALES TRANSFORMATIONS DE LA BUCCULATRIX ULMELLA Par M. LÉON BECKER. Les premiers élats de cette Ténéide si répandue dans les bois de nos environs sont peu connus encore , et je ne pense pas quon les ait jamais représentés. La chenille est pourtant aussi fréquente que l’insecte parfait, quoique moins répandue, mais elle doit, par sa petitesse et son extrême vivacité, échapper facilement aux recherches de l’observateur. Elle vit à la lisière des bois où croissent des taillis de chênes, et se tient constamment à l’extrémité des bran¬ ches, près des pousses les plus jeunes. Il est possible qu’elle se nourrisse d’autres arbustes encore ; j’ai trouvé fréquemment la coque dans les bifurcations des branches du prunellier et sur l’écorce du hêtre, etc., etc., mais je n’ai rencontré la chenille que sur le chêne. Pour la capturer, il suffit de battre légèrement l’extré¬ mité des branches, elle se laisse tomber suspendue par un fil, on l’aperçoit ainsi assez facilement; elle se cache sous les feuilles dont elle se nourrit en croisant quelques fils qui forment un tissu grossier au dessus d’elle. Cette che¬ nille qui n’apparaît qu’une fois dans le courant de l’été (dans la première quinzaine de septembre), est d’un vert sale avec la ligne dorsale plus obscure, une bande plus claire bordée de noir sur les côtés latéraux et au milieu DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 de cette bande, sur chaque anneau, près des stigmates, deux points blanchâtres; la tète est rougeâtre; sa taille est de quatre millimètres, elle a six pattes écailleuses, huit membraneuses et les crochets au dernier anneau. Lorsqu’arrive l’époque de sa transformation, elle se fixe indistinctement sur la feuille, sur les branches et même sur les troncs d’arbres; lorsqu’elle choisit la feuille, elle s’arrête près de la grosse nervure centrale, et lors¬ qu’elle préfère la branche ou l’arbre, elle a soin de s’éta¬ blir dans une bifurcation ou dans quelque gerçure de l’écorce. Elle se fde une coque admirable de travail et de finesse, d’un tissu blanc, soyeux avec des côtés en relief; le tissu est recouvert d’un enduit brillant qui le rend imper¬ méable, l’intérieur velouté présente une surface douce et unie. La chrysalide est d’un brun luisant foncé avec les anneaux jaunâtres et un bord plus pâle à chacun de ces derniers. Schaffer a représenté cette espèce dans son grand et bel ouvrage, planches 106 et 107, figures 848 et 849. Mais ces figures me semblent manquer d'exactitude dans certains détails; ainsi je n’y vois pas la touffe velue, rou¬ geâtre qui recouvre la tète, non plus que les bandes blan¬ ches qui séparent les taches noirâtres du fond jaune des ailes supérieures. Il représente le corps d’un jaune pâle, toutes celles écloses chez moi ou prises l’année dernière, ont le corps noirâtre au dessus, et d’un blanc argenté brillant dessous. Je joins à cette notice le dessin de la chenille de la coque et de la chrysalide, pl. Il, 7, 7a, 7b, 7e et 7d. 9 IOG ANNALES TRANSFORMATIONS DE L’ŒCOPHORA ARIETELLA Par M. LÉON BECKER. C’est le 9 mai de cette année (1860) que je pris en grande quantité les chenilles de cette OËcophora. Elles se tenaient sous l’écorce d’un aYbre, mort depuis plus de vingt ans, soutenant le toit d’une habitation rus¬ tique, dans un jardin. Leurs habitudes se rapprochent beaucoup de celles de YHarpella Bracteella; la chenille même ressemble à celle de cette espèce en beaucoup plus petit; elle est brune avec la tète noire ainsi que la plaque cornée du premier anneau qui est très luisante, l’écusson de l’anneau anal est brun rougeâtre bordé de noir. Sur le dos est une bande d’un ton plus foncé que les côtés et sur ces derniers on distingue de petits points noirs en saillie; cette chenille a six pattes écailleuses, noires, huit pattes membraneuses et les crochets au dernier anneau. Elle est vive et très vorace ; je les ai observées quelquefois se dévorant entr’elles. Outre l’écorce sous laquelle elle s’abrite, elle se tisse encore une sorte de toile formée de fils, tendus au dessus d’elle qui sert à la préserver de l’approche des petits coléoptères. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 Elle se transforme en chrysalide à l’endroit où elle a vécu, elle se file alors une coque grossière d’un blanc sale; la chrysalide est d’un jaune d’ocre pâle, les ailes non détachées et les anneaux partant de la tète; on en compte douze comme dans la chenille. Le papillon qui n’est pas très commun en Belgique éclot dans les premiers jours de juillet. J’ai représenté, planche II, figure 8 et 8a, la chenille et la chrysalide avec un assez fort grossissement. * ANNALES 10S LÉPIDOPTÈRES ET CHENILLES OBSERVÉS EN BELGIQUE PAR M. E. FOLOGNE. (Les espèces marqués d’un * sont nouvelles pour le pays.) * Tortrix Pilleriana. W.V., H. En me dirigeant d’Ostende vefs Mariakerke, le 10 juil¬ let, j’ai trouvé communément ce papillon. Il suffisait de battre un buisson d’Hyppophae pour en faire sortir plu¬ sieurs. J’ai rencontré en même temps plusieurs exem¬ plaires de Sciaphila stratana Z. 1. Melissoblaptes Anellos. W.V. Que j’avais déjà observé en 1857 du côté de Blancken- bergh; mais un mois plus tard. 1. Crambus fascelinellus. H. Espèce qui n’avait encore été trouvée que dans la Campine limbourgeoise. 1. Agrotls Fumosa. F. 4. Acldalia fifcubricaria. H. ILareiiÜa ELineolaria. W.V. Commune. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 Cledeobla Angustalfs, H. Très commune. Sclaphila Eoewiaiia. Z., H. S. Trouvé par M. Colbeau et moi, à Arlon , le 26 août. M. De Selys a aussi trouvé cet insecte dans le Luxem¬ bourg. 4 Ephippiphora Tranntana. H. A Scheut près Bruxelles. * Gracilaria fimperialclla. Mn. Un seul exemplaire de cette belle espèce , près de Namur, le 1er juin. * Elachista Treitschklella. Mn. La chenille mine le cornouiller comme celle de Pfeif- ferella et forme pour se métamorphoser une case aplatie ovale découpée dans la feuille. Elle passe ainsi l’hiver avant de se chrysalider. J’ai trouvé cette espèce d’après les renseignements de M. Breyer, qui l’a observée le premier aux environs de Bruxelles. * Elachista Atricomella. Staint. Provenant de chenilles minant les feuilles de Dactylus Glomerata en avril. Elachista Cinercopiinctclla. llaw. Trouvé à Ixelles, le 22 mai. * Mepticula Gratiosella. St. J’ai eu une éclosion, le 20 oclobre, une en mai et une autre en juillet. L’apparition tardive de cet insecte est 110 ANNALES remarquable parce que toutes les autres espèces du genre, à l'exception de la Septembrella Staint., paraissent au printemps et en été. La chenille est jaunâtre et mine les feuilles de l’aubépine. * Hepticula Assimilella. Metzn. Éclos de chenilles minant le peuplier blanc en sep¬ tembre. * Hepticula ©xyacaiitlsella. Staint. Éclos de chenilles minant l’aubépine en septembre. * Hepticula Ignobilella. Staint. Chenille dans les feuilles d’aubépine. * Hepticula Oumora. Chenille dans les feuilles d’orme. * bclechia Yricolorclla. Mn. Chenille dans les pousses de Stellaria holostea. * GelecBna continua, Haw.; ACERNELLA. H. S. Observé à Bruxelles, le 12 août. * Coleopkora GryphSpennelIa. St. Plusieurs individus observés en juillet, dans un jar¬ din à Etterbeek. Les fourreaux de cette espèce ont été trouvés depuis très communément sur les rosiers. Coleophoca «Juucicolella. Staint. Fourreaux sur la bruyère en avril. DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L0G1QCE BELGE. * Coleopliora Pyrrliulipennella. ïisch. Fourreau sur la bruyère. * Coleopliora Albitarsella. Zell. Fourreau sûr Glechoma hederacca. * Coleopliora Solitariella. Z. Fourreau sur Stellaria holostea. * Tinea bistrigella. Haw. Un exemplaire trouvé sur une feuille de bouleau, le 2 juin, au bois de la Cambre. * Plutclla Ilessîngiella. F. V. R. Un exemplaire trouvé par M. L. Huygens, à Groenen¬ dael, le 23 juin. * Lithocolletis Pastorella. Heyd. M. De Fré a obtenu le premier des éclosions de cette espèce à Louvain. La chenille mine en dessous des feuilles du Salix purpurea en août et le papillon éclot en sep¬ tembre et même en octobre. Je l’ai aussi observé à Bruxelles. Les espèces suivantes , nouvelles pour la Belgique , ont été observées à l’état de chenille pendant les mois de septembre et octobre , par E. Bologne . n'cplicula iceri§. Chenille verte qui fait des galeries d’un vert pâle, assez larges avec une ligne d’excréments bruns au milieu. Dans les feuilles de Y Acer Pseiido platanus. 112 ANNALES Wepticula Oxyacantliella. Chenilles d’un vert brillant faisant des galeries d’un brun foncé dans les feuilles d’aubépine. Cette chenille qui paraît depuis septembre jusqu’en novembre se trouve aussi en juin L’œuf est souvent posé sur le pédoncule de la feuille et la mine commence dans celui-ci. Ptfepticula Ignobiiella. Staint. Chenille jaune pâle dans une tache pâle sur les feuilles de l’aubépine. Hepficula Ulmfvora. La chenille de celte espèce mine les feuilles de l’orme comme la Marginicolella Staint., en faisant des galeries longues qui sont blanchâtres quand elles sont petites. La chenille est verte comme celle de la V iscerella qui vit également dans Forme mais dont les mines entortillées se confondent. J’ai observé en septembre et octobre des chenilles d’une Ncpticnla ressemblant beaucoup à celles de Y Angulifasciella dans les feuilles de la ronce. Cette espèce est très commune à quelques places dans le bois de la Cambre et l’on peut trouver jusqu’à 25 ou 30 che¬ nilles dans une même feuille. Les mines toutes différentes de celles de la N. Aurélia sont brun rougeâtre très entor¬ tillées à leur naissance, s’élargissant ensuite beaucoup et finissent par former de grandes taches brunâtres. Il se pourrait bien, m’a dit M. Stainlon , que ces chenilles appartinssent à une espèce nouvelle, malgré leur ressem¬ blance avec celles de Y Angulifasciella , cette dernière n’ayant été trouvée encore que dans les feuilles des rosiers. Tischeria Angiisticolella, Heyd. Les chenilles ont été trouvées en septembre et octobre à Ixelles , par M. J. Weyers et à Laeken par M. J. D’Udekem, dans les feuilles des rosiers. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 LÉPIDOPTÈRES NOUVELLEMENT DÉCOUVERTS EN BELGIQUE Par M. CHARLES DE FRÉ. Serlcoris irlfoliana. H. ; II. S. Observé un exemplaire, à Louvain, le 4 juillet. Pacdisca confusana. F. V. R. Un exemplaire, à Louvain,, le 15 juin. Teras Mspcrsana. II. 259. Deux exemplaires pris par M. Colbeau, au mois d’août 1849, à Rochefort. Lainpronla argent imaculella. Staint. Un exemplaire à Louvain. Gelecliia Sabinella. Bdv. ; H. S. Un exemplaire observé, à Louvain, le 2 juin 1859, sur un coteau sec couvert de bruyère et de genêt. Gclechia dodecclla. L.; FAVILLATICELLA. Zell. Observé rarement, à Louvain, en juin et juillet, sur les bruyères. 114 ANNALES Geleehia cerealella. Dup. ; GRANELLA. Fabr. Dans les champs cultivés, à Louvain, en juillet; peu répandu. La chenille attaque les blés. Braciiiuia stipella. H. 458. Pris un exemplaire, à Louvain, le 25 mai, le long d’une haie. Coleophora ramosella. Zell. Trouvé en petit nombre, le 21 mai, dans une oseraie, aux environs de Louvain. Coleophora aniiulatella. Tengst. Plusieurs exemplaires ont été pris, à Louvain, en juin et juillet, sur une berge sèche. Coleophora aiinulipes. H. S. Éclosions en juillet, Louvain. Fourreau sur l’aune en mai. Coleophora lithargyrinella. Ze\\. Un exemplaire obtenu d’éclosion en juillet. Fourreau trouvé sur Salix caprea , en mai, aux envi¬ rons de Louvain. Coleophora Imdiipennella. F. V. R. Observé en petit nombre, à Louvain, en juin et juillet 1859. (■raeilarla ononidis. Zell. Un exemplaire trouvé dans une oseraie aux environs de Louvain, le 22 mai 1860. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 Schreckensteinia Gibbiferella. Zell. Observé rarement, à Louvain, en juillet. Cemiostoma susinella. Y. Heyd. Obtenu d’éclosion par M. Fologne, en 1859, trouvé en nombre à la lisière du bois de Meerdael, le 17 juillet 1859. La chenille mine les feuilles de PopuluS nigra. Lithocolletis salicicolella. Sircom. ; Staint. Éclosions fin mai, juillet et août. La chenille mine le dessous des feuilles de Salixcaprea, en juin, juillet, et en septembre et octobre; Louvain. Lithocolletis apparella. H. S. Éclosions, en novembre, chenille, en septembre et en octobre ; elle mine les feuilles de peuplier. HTepticula Speciosa. Frey. Un exemplaire à Louvain. Hepticula Leneofasciella. Frey. Un exemplaire à Louvain. 116 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. LÉPIDOPTÈRES NOUVELLEMENT DÉCOUVERTS EN BELGIQUE Par M. L. BECKER. Luperlna Abjecta. H. Pris en juillet le soir dans la forêt de Soignes. Eubolla Spadicearia. F. Cette phalène non citée dans l’index dë M. Boisduval, est décrite dans l’ouvrage de Freyer. Elle est voisine de l’ Eubolia ferrugaria à laquelle elle ressemble beaucoup. Tinea Scuiifulvcïla. Haw. Prise en juillet dans la forêt de Soignes volant au cou¬ cher du soleil. Erastria Venustula. H. Signalée à Louvain en 1858, par M. De Fré, a été observée par nous cette année en juillet à Groenendael. La variété Glabra de Cerastis Erytrocephala a, été observée par nous dans la forêt de Soignes, aussi fré¬ quemment que le type. TABLE DES MATIERES. Pages Discours de M. le docteur Breyer, prononcé le 23 septembre 1859. v Liste des membres de la Société . xiv Organisation administrative pour 1859-1860 . xx Dons offerts à la Société . xxi Catalogue des Coléoptères par C. Mathieu, docteur . 1 Révision critique des Phryganides décrites par M. Rambur, d’après l’examen des individus types, par le docteur lierai. A. Hagen (Kœnigsberg) . 57 Notice sur la Coleophora Olivaceella, par MM. E. Eologne et J. d’Udekem . 76 Observations sur les chenilles de la Gracilaria Convolvulella, par M. E. Eologne . 86 Observations sur la chenille de l’Hadena Atriplicis, par M. Léon Becker . 88 Observations sur le développement d’une chaleur propre et élevée chez le Sphinx Convolvuli, par M. le docteur Breyer. ... 92 Notice sur la transformation de l’Adela Reaumurella, par M. Léon Becker . 95 Observation verbale à l’occasion de la notice précédente, par M. le docteur Breyer . 100 Observations sur la chenille du genre Œcophora, par M. E. Eologne. 102 Transformations de la Bucculatrix Ulmella, par M. Léon Becker. 104 Transformations de l’Œcophora Arietella, par M. Léon Becker. . 106 Lépidoptères et chenilles observés en Belgique, par M. E. Eologne. 108 118 TABLE DES MATIÈRES. Pages Espèces, nouvelles pour la Belgique, observées à l’état de chenille pendant les mois de septembre et octobre, par M. E. Eologne. 111 Lépidoptères nouvellement découverts en Belgique, par M. Charles De Fré . 113 Lépidoptères nouvellement découverts en Belgique, par M. Léon Becker . 116 H . m » EXPLICATION DE LA PLANCHE II, TOME IV. 1. a . Fourreau de la chenille d’A delà Reaumui'ella . b. Chenille. c. Chrysalide. ù2. Fourreau de la chenille de JSemophora Swammer damelia. 5. Fourreau de la chenille de Adela Degeerella. a. Chrysalide. 4. Chenille de Harpella Bracteella. 5. Nepticula Flexuosella. La description de cette espèce se trouve dans le volume 111 page 140. 6. Chenille de Oecophora Flavifrontella. a et b. Cases de la chenille. 7. Coque de la Bucculatrix Ulmella . a. et b. Chrysalide. c. Chenille. d. Papillon. 8. Chenille de Oecophora Arietella. a. Chrysalide. PL *2 ■ . im^ , 0\ 'H* UNîVLK^U Uf. iLuftutà -V:' 3 0112 051708383