CAE Erus Var MEEe DU MATE ANAL SEA a 27e Here pre EE SA 6 HV LE 6 TE I sert MECTE RSS 1 péri dit er ES az FE dot qu ns de re CRETE ET LENOIR MRC TES “ia 1 MOMENT DR EE ET PERLE TELE MASR SLA 28 FU ad 4 55 af D 3 a Late Jr dE DRAPUTTO OP ERRSU ROSES ner ue ne ee a DR Ce Va @ NE on SN PESTE ETES TIE LCELTPLNERT EEE SRE AUS TRE EEE PROU TETE AT ECRELELE EEE Léna d ROUE Ua 15 250 +5 €» sn “+ TRIO ER CR PROC jp 4 “e ea A La POS EEREUES ns vs SCALE 7 AA 5 DS CAR CENT LS Rues + : di CTETETAT RSA Er RE PE ES CON i la Ba ka du IAE DE ane te PR EPL :: ve AR Te RE 7 Ve DOTE ORNE Goes ER LT PRTRNEN DCLEP EE LEUR LENS Y Sp pS Sret La PQ LD E LAN ie POELE ET PTE 1e 40 £ : SLR PRES us de did Pr nn Se 2 AN TPE TEE BCE TENTE dE br Le Fe tim de tés Aya Sade de don Reis sis PRET DE ROCUR DER CRE cr D rs Ron RENE NE Re age La est rit Fée li Le Dee DE VE te due Lie feat 5e PRESS ŒTTE Dee Le SAN Lt did Dit SD PAIE 455 HORS ES TT CES veus eu. dr ne M2 A San SU D GO ET Gen A qe SA FEV ne da 1 à 0 Ge ei HN RE 6 uit See LUE VER ne LRO CAL ENTREE ORPSIT IE TNNECE EE RES CE ES j DOEPTENST LÉ NEE der PEN PENTIER CR TROT ET pr nè des st fat VO AN 4 DEPOT EEE PETER ELLES -4 Fée DOI LEE ERA Det a Les mn Pr LES RSA x au ta ee rte ge ROSES ROLE RTEEUTE PRES Le 2 an ae ME PRERCTE TET OT EEE ESS “+ ah 2% 2 nm HAN TETE : “À FPE L REZ SAN AU RAT DAT ENS ES PRET TELTTELT PTT SATELLITE EU es AS AU YA Lu er 4 Hans etre ÉTAPES p LAN EE Lau 2e si Les bie es sine vera À dun ER À PA EE TEEN ere rene re Ve rat DATE TE PETYDNT CPP ste ie sara a or nee rnenr ds ei TRES TPE PE ET PTE CORRE ARENPRRUS L'ÉPETEULTOPP EEE CPE PRES EL DONS EPA ENT A EMANNE EN SEA mar où red PESTE D sed de rai re eë dy 2 ae y does Se DÉPENS LE PR PRSPEN TS PERTE DOTE ETES CPP RPEEES en aa cubes mare = Pa 2e med pese "7" “ ï Î J J'EN ET [ ll î “ Lr4 4 L. ulletin_ de la S ociété linnéenne Le h Ù 4 { l [n ï ï L % ‘ l'AS W ” 1 À Ï | ï Ï ï l ï , AUS f ï [ Eur | De | | } ! | , (4 10 d : 1 L _ n el fl I De t "| l y ( l Ou ‘ 1 { L M l { Ù 1 l L L L 1 1 L mn ù L * 1 Û L UT l { l { 1 ‘ ». 0 L t 5 f ñ ct Le à UE. 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ACTIVITES DE LA SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX + __ Séances mensuelles (conférences, communications, projections) : le 3° mardi du mois à 18 h. ° __ Permanence et bibliothèque : tous les mardis à 17 h. °__ Groupe géologique : périodicité variable, consulter le Mois Scientifi- que Bordelais. + __ Groupe mycologique : le 2 mardi du mois à 18 h. En outre, de la mi- septembre à la mi-novembre, un office de déterminations fonctionne tous les lundis à 18h. °__ Groupe botanique : le 4° lundi du mois à 18h. + __ Groupe entomologique : tous les mardis à 17 h 30. Ces activités sont suspendues ou reportées les jours fériés, ainsi que durant les mois de juillet et août. Le Mois Scientifique Bordelais, organe de liaison de l’Union Scientifique d’Aquitaine, est adressé gratuitement à tous les membres résidants dans la région et publie le programme des séances mensuelles ainsi que la liste des excursions. CONSEIL D’ADMINISTRATION 1991 BUREAU : PIÉSIGENt ...scsmsrcmibonesssssnetasennssentsodee es asece sil eie annees tte ae M. Pierre BION Vice PIÉSIdEnt)..sneessssscsesisresssssiesset ions M. Patrick DAUPHIN SECTÉAITE BÉNÉTAL 55... ccscsserepssnsseoceossscanisca tee ens io ce pets ets Mme Jeanne GARREAU SECTÉTAITE AdJOINT sense le etre teens M. Jean-Claude ANIOTSBEHERE À D LEE) 2 1e Re de A SU, M. R.M. SERONIE-VIVIEN FrésOrier AdjOIMEÉ .....rssrsscsesssssesceies seront etetesseletuies M. Jean-Paul SEIGNEURIC BibHothécaire sn M se ir etes ie dires Mlle Danielle BAUDET AFCRIVISIB resseissessossscendeaaneses sn NES Mme Michelline SERONIE-VIVIEN Conservateur des collections sessions Mme. A. LATEULÈRE Conservateur du matériel. 2... en M. Y. LETOURNEAU CONSEILLERS : MM. Aupied, Bameul, Bernard, Duverger, Jeanne, Massart. PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS : PubliCAHONS Ernie esse diese seine ee RE M. F. BAMEUL Finances, societe a en PRE RE RME M. G. AUPIED ATCRIVES Et DIDHOINÈQUE scsi cssiesssremiec less rise ess 12 Mlle D. BAUDET RESPONSABLES DES SECTIONS : 150041 016101) nine dima) Pia PAR né a M. J.-C. ANIOTSBEHERE Mycolopre ss RE int sieste ete nee ne M. F. MASSART Eniomologle its nn ner merntesree inerte tea En M. D. MORIN GÉODIOBIE me ninrehartas Dress eat et in rer M. B. GARREAU EXCUNSIONS ein Ann ie oies RU PP M. P. DAUPHIN Recettes Dépenses Cotisations .…................... 32 545,00 Secrétariat... 3 336,75 SOUSCTIPTIONS se 4 201,85 Publications 56 241,06 Subventions .….................…. 8 200,00 Activités Ventes et divers... 4 239,18 scientifiques 4 562,59 Inféréts hr 2 804,35 Prince neutre Ne 6 tn et RER 64 140,40 Solde négatif - 6 150,02 57 990,38 57 990,38 NOUVEAUX MEMBRES ADMIS EN 1990 BENOIST Françoise, 16, rue de Carros, 33000 Bordeaux ; BOTINEAU Michel, La Clef d'Or, 16410 Dignac ; BOUCHET Fabrice, 15, rue Maurice Berteaux, 33400 Talence ; CARRAU Pierre, 10, rue du Docteur Paul Castanet, 33200 Bordeaux ; CHASSAGNE Jean-Daniel, 16, rue Azam, 33800 Bordeaux ; CLION Claude, Chemin de la Poudrière, 33600 Pessac ; COSTEDOAT Monique, 27, rue Dourout, 33400 Talence ; DAUNAS Rémy, route de la Lande, 17200 Saint-Sulpice-de-Royan ; DOGUET Serge, 16, rue Cressent, 93160 Noisy le Grand ; DOUBLET Mireille, Résidence Garderose, Bât. B2, n°20, 33500 Liboume ; DREZET Nicole, Mestrenal, 24580 Fleurac ; DROUET Jean, Résidence Escurial, 130, rue Mazarin, 33000 Bordeaux ; FRANCHAUD Maïté, 58, avenue de Verdun, 33200 Bordeaux ; GARRIN Pascal, 12, rue Georges Pompidou, 33230 Coutras ; GOUX Jean-Michel, Le Caillou, 47330 Lalandusse ; HIRIBERRY Germaine, 49, avenue Georges Clémenceau, 33110 Le Bouscat ; JOLIVET Claudy, 103 bis, rue Dubourdieu, 33800 Bordeaux ; LACAZE-LABADIE Marcel, 80 bis, rue du Général Chanzy, 33400 Talence ; LAFONT Laurent, Flaujagues, 33350 Castillon la Bataille ; LAHONDERE Christian, 94, avenue du Parc, 17200 Royan ; LAJUS Christiane, Ecole, 33620 Marcenais ; LASCOUTS Jean-Michel, Résidence Médoquine, Appt. 312, 253, cours du Maréchal Gallieni,33000 Bordeaux ; LOZOUET Pierre, Laboratoire de B.I.M., 55, rue Buffon, 75005 Paris ; MARCHAND Jean-Claude, 41, allées de Chartres, 33000 Bordeaux ; MAURY Joël, Les Barges, 24410 Parcoul ; MEYNARD Marie-Lise, 98, cours d’Albret, 33000 Bordeaux ; PANTACCHINI Christian, 5, rue des Places, 33310 Lormont ; PERICART Jean, 10, avenue Habert, 77130 Montereau ; ROGE Jean, 24, chemin de la Pélude, 31400 Toulouse ; SAINT-JE VIN Jean, 15, rue de la Tour de Gassies, 33520 Bruges ; SAINT-JE VIN Jeannine, 15, rue de la Tour de Gassies, 33520 Bruges ; SUDRIE Catherine, 21, rue des Abeilles, 33320 Eysines ; TOURNEUR Dany, 52, rue Wostenberg, 33000 Bordeaux. L 09e À 4: AUS HIT LE ‘ss ï s T7 KR À "LA ta LL FL ULS É cl i + TUE Ô a Li L ua mn ee” CFO tt dur RE ÉTÉ RCE xt # | fours ME 11 | à | | C4 o + [l Résurrection d’une collection préhistorique : la collection Mazéret (séries lithiques) Marc DEVIGNES Centre Pierre Paris (UA 991 du CNRS), Université de Bordeaux III, 33405 Talence Cedex Résumé : Les séries lithiques de l’ancienne collection Mazéret se trouvent actuellement à la Société linnéenne de Bordeaux. Elles offrent de l’intérêt pour mieux connaître la préhistoire gersoise, encore obscure sur bien des points. Abstract : The stone implements of the old Mazéret collection arenow at the Société linnéenne de Bordeaux, France. They are interesting for a best knowledge of prehistory of the Gers département, still obscure on many fields. En 1971, M. CANTET et A. CLoT déploraient en ces termes, à juste titre, la «disparition» de l’ancienne collection Mazéret : «Les collections recueillies par L. Mazéret au cours de ses recherches dans la région de Viella, le bas Armagnac et le Condomois, ont disparu. Il ne reste, de tout le travail de ce préhistorien assez méconnu, que les articles parus dans L'Homme Préhistorique, le Bulletin de la Société Préhistorique Française, la Revue de Gascogne et le Bulletin de la Société Archéologique du Gers. Si cette collection était retrouvée (ainsi que celles de MM. Louge et Dagnestous), elle serait un témoignage que le Gers n'est pas le désert préhistorique que certains soulignent» (CANTET et CLOT, 1971 : 456). Aujourd’hui, il est possible de dire que le voeu formulé par les auteurs de ce texte a été exaucé. En effet, il se trouve que les séries lithiques récoltées naguère par le préhistorien gersois Ludovic Mazéret (1859-1929) ont en réalité échoué depuis de longues années à la Société linnéenne de Bordeaux, sans que cela ait été su des préhistoriens régionaux. Et c’est tout à fait fortuitement, lors d’une conversation avec M. R. Séronie-Vivien, que nous avons appris cette précieuse information (nous remercions bien sûr très vivement M. Séronie-Vivien d’avoir eu l’extrême amabilité de nous en faire part). Comment cette collection gersoise est-elle arrivée dans les réserves de la Société linnéenne de Bordeaux ? Ilest bien difficile aujourd’hui de le dire car il ne semble pas que la date et les conditions d’entrée de ces séries aient été notées quelque part. Tout au plus, on trouve, dans le compte rendu de l’Assemblée générale de cette société du 1° février 1933, la mention sui- vante : «De la part de M"* Mazéret, M. le docteur Feytaud a offert le catalogue de la collection préhistorique de feu M. L. Mazéret» (P.-V. de la Soc. linn. de Bordeaux, 1933, 85 : 45). Il se pourrait donc, au vu de ce texte, que les séries lithiques de la collection Mazéret aient intégré la Société linnéenne de Bordeaux au début des années 1930, grâce à un don de Madame Mazéret et à l’entremise du Docteur Feytaud. Rappelons d’autre part que Ludovic Mazéret avait quelques attaches avec la capitale girondine où habitait sa fille, Jeanne Marie Bordes. C’est d’ailleurs à Bordeaux que le préhistorien gersois mourut et fut inhumé, au mois de décembre 1929. Il est donc possible que Mazéret ait souhaité qu’une partie de ses collections aille, après sa mort, en terre bordelaise, peut-être pour des raisons de conservation. Quoiqu'il en soit, 1l est heureux de constater, aujourd’hui, que les outils, pendeloques et armes en pierre patiemment récoltées par Mazéret n’étaient pas perdus mais simplement oubliés dans les tiroirs de la Société linnéenne de Bordeaux. Il reste à souhaiter maintenant que l’autre partie de la collection préhistorique de L. Mazéret, à savoir la céramique et les objets de métal, resurgisse un jour prochain ! Pour bien mesurer l’importance de ces retrouvailles avec les séries lithiques récoltées jadis par Mazéret, il faut savoir que ce dernier fut pratiquement le seul préhistorien à opérer dans le Gers durant près de 50 ans et qu'après sa disparition, il n’y eut pratiquement personne, jusque dans les années 1960, pour reprendre le formidable travail de prospection qu’il avait accompli. Aussi, encore à l’heure actuelle, les cartes de répartition d’objets ou de gisements préhistoriques gersois sont assez largement tributaires des informations contenues dans les anciennes publications de Mazéret. Or, ces dernières n’étaient pas toujours suffisamment précises, souffrant notamment - comme beaucoup d’articles de préhistoire de l’époque - d’un manque F) ie de 2 AE ARR Llr noi. prime fpiorenan a LG 'HEame o Bye à R buses blues pointe. Ale mais ? #3 de pre la RUES ÉERE ne 4 Tk mnt AFTER 204 ete ee” 4 ae +. or netractts zu G we 1 TR ane aus Graal AS, TIME Ed 72 lon Li #7 ns =: VAT Te Fig. 1. - Page du cahier manuscrit de Ludovic Mazéret. 10 d'illustrations. Donc, dans ces conditions, on comprendaisément qu’ilétait capital de mettre la main sur les objets préhistoriques récoltés autrefois par l’ancien archiviste de Condom, ne serait-ce que dans un souci de vérifica- tion des informations anciennes sur lesquelles on s’est basé à maintes reprises. Chaque pièce de la collection Mazéret était porteuse, à l’origine, des informations suivantes : nom de la commune, nom du lieu-dit, numéro d'inventaire. Généralement, Mazéretavaitinscrit tout cela sur desétiquettes soigneusement collées sur l’objet. Ces quelques informations renvoyaient à un cahier manuscrit que possède également la Société linnéenne de Bordeaux dans ses réserves. Ce catalogue, très certainement le même que celui dont il est question dans les Procès-Verbaux de 1933; est intitulé : «Préhistorique - Catalogue raisonné des outils et armes enpierre, contenus dans ma collection». I] s’agit d’un cahier style cahier d’écolier, au format 22 X 18 cm. Il nous rappelle immanquablement que Ludovic Mazéret fut, pendant de longues années, instituteur dans son cher département du Gers. L'écriture est fine, facile à déchiffrer, légèrement penchée vers la droite. Les titres de chaque partie sont très soignés, avec les pleins et les déliés en vigueur en ce temps là. Ce catalogue suit simplement un découpage chronologique. On y trouve, dans l’ordre, les périodes suivantes : Chelléen, Acheuléen, Acheuléo- Moustérien, Moustérien-Levallois, Moustérien, Solutréen, Magdalénien et Robenhausien (notre «néolithique» actuel). A la fin du cahier, il y a, en supplément, quelques notes de lecture sur les différentes époques préhis- toriques et aussi deux lettres que Mazéretavaitrecopiées mais dont il n’était ni l’auteur, ni le destinataire : il s’agit de deux lettres du docteur Louge, de Dému, à M. Daignestous, pharmacien à Gondrin (ces lettres sont datées du 12 juin et du 4 juillet 1890 et traitent de géologie gersoise). Chaque sous-partie chronologique est conçue de façon identique : une liste de pièces avec, pour chaque objet, le numéro d’ordre et, en regard, un descriptif sommaire (Fig. 1). Au départ, Mazéret avait pris en considération l’ensemble de ses récoltes lithiques et numéroté les pièces de 1 à n, toutes époques confondues. Cela, bien sûr, a dû lui poser un problème pour rajouter, dans chaque sous-partie, les pièces nouvelles qui lui arrivaient. Aussi, 1l abandonna ce système pour numéroter les objets, époque par époque, de 1 à n, choix plus judicieux. D'autre part, il est arrivé que Mazéret, animé par un souci manifeste d’exactitude, ait modifié l’attribu- tion chronologique d’une pièce. Il l’a alors fait en marge de son cahier, par Eh qus LE Calor coupe aa — Zu Tax ‘f mte- fariu , ar VUS. ALL FEUSEE Le /S4 "UN PA LATE P eu 4orÂse pfofezse, LA ous. A prk DUMP AA PR PEN. 4e Duches aus À, de banal. fours ue 2. Peche ge flass, prolalllnr ent on emsren on AA Ve eur dos et Css D AL en fat Fig. 2. - Page du cahier manuscrit de Ludovic Mazéret. 12 une rectification manuscrite, sans pour autant changer le numéro affecté initialement à la pièce (Fig. 2). Il reste qu’en dépit de ces modifications, de nombreuses attributions chronologiques faites par Mazéret sont naturelle- ment à revoir, notamment pour des pièces banales, comme les grattoirs, que notre auteur gersois avait un peu arbitrairement répartis dans les diverses époques retenues pour ses classifications. Ceci étant, il nous semble tout de même opportun de donner une sorte de vue panoramique du classement opéré par Mazéret dans son catalogue manuscrit. Aussi, dans ce but, nous avons réalisé un tableau donnant, pour chaque sous-partie chronologique, le nombre de pièces ayant été affectées (avec pourcentage du total) et leurs provenances (Tabl. I). En ce qui concerne les objets de la collection, il y a un certain nombre de précisions à apporter. En premier lieu, 1l nous faut déplorer malheureusement la disparition de certaines pièces qui ont dû attirer les convoitises. C’est le cas, par exemple, des armatures de flèches tranchantes et perçantes du néolithique que nous n’avons pu retrouver ni dans les tiroirs de la collection Mazéret, ni dans les autres tiroirs consacrés aux séries préhistoriques. Il n’est pas sûr, d’ailleurs, que ces pièces soient parvenues un jour à la Société linnéenne de Bordeaux. Mais, quoiqu'il en soit, leur absence grève assez lourdement l’étude de la partie «néolithique» de la collection. Ensuite, il y a des objets qui ont perdu leurs étiquettes et sont simplement marqués à l’encre : «Mazéret». C’est le cas pour un remarquable lot de 29 haches polies présentant entre elles certaines similitudes et provenant probablement de sites néolithiques gersois. Ces pièces sont maintenant difficilement utilisables, leur corrélation avec les données du cahier étant quasi-impossible à réaliser. Enfin, il semble y avoir des pièces ne figurant pas au cahier, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que Mazéret ait arrêté de compléter son Catalogue à une date indéterminée. Nous ferons toutefois une réserve à ceci pour les pièces typiquement néolithiques car il manque une page dans la partie «Robenhausien» (ce qui correspond aux objets portant les numéros 134 à 150 de ce sous-chapitre). 13 Gers : Gabinets, Courrensan Pellehaut, Montréal Le Grué, Montréal Bégour, Viella. 3,53 % Dordogne : Creysse «Dordogne» Le Moustier Bergerac Forêt du Verdon La Micoque Gers : Gabinets, Courrensan Pellehaut, Montréal | Le Grué 0,64 Dordogne : Creysse Bergerac Acheuléo- Moustérien Sous-parties Nombre de % du total Provenances du cahier pièces Chelléen 13 2,09 & Dordogne : Creysse 4 Gers : Pellehaut. Les Jo Moustérien 16,37 % Dordogne : Laugerie-Basse Grateloup, près Bergerac Bergerac Gers : Le Grué Gabinets Pellehaut Viella Marquisat en Gondrin Lucau, Courrensan Bégour, bords ou lit du Saget Solutréen 58 9,31 æ Dordogne : «Dordogne» Laugerie-Basse Laugerie-Haute Bergerac Grateloup, près Bergerac Grotte d’Enfer Cuilléré, Gondrin Viella (Bégour) Laugrue, Courrensan 14 Dordogne : Laugerie-Basse Couze Grateloup LeR Bégour (Viella) Gabinets, Courrensan Calarens Indre-et-Loire : Grand-Pressigny° Landes : Brassempouy Magdalénien É 21,35 % Il Laugerie-Basse Gers : Condom Montréal : Pellehaut, Tucoulet, Las Hourques, Montaut, Pamblanc, Corneillan. Lagraulet : Hillo Viella : Bégour, Estrem-Debat, Réaup. Labarrère Courrensan : Gabinets, Manauton. Gondrin : Cuilléré, Lamothe. Maumussan : fond de la côte Solomière Montfort-du-Gers Fources Riscle Gironde : Saint-Emilion Nouvelle-Calédonie Equateur Suisse : Lac de Morat Les 25 pièces du Grand-Pressigny figurant dans cette partie avaient été données par M. H. Daignestous, pharmacien à Gondrin (Gers). La publication exhaustive de cette collection Mazéret, véritablement resurgie du passé, est bien sûr hors de propos dans le présent article, un tel travail nécessitant la collaboration active de plusieurs chercheurs (dont, naturellement, ceux du département concerné). Nous nous bornerons donc, ici, à présenter en avant-première un ensemble de pièces néolithiques gersoises nous paraissant dignes d’intérêt, à un titre ou à un autre. A - Hache polie du dolmen du Jolé (Castelnau d’Auzan). Hache polie en roche beige sale à patine superficielle noirâtre. Longueur : 102 mm ; largeur maximum : 55 mm ; épaisseur : 18 mm (Fig. 3, n° 1). Cet objet, qui porte de nombreuses traces de chocs anciens, ne figure pas dans le catalogue manuscrit. Il est marqué à l’encre noire : «Dolmen du Jaulé - Jolé d’après la carte d'Etat-Major (1889)». Le type de cette hache, dotée de méplats latéraux, est banal et sans signification chronologique véritable. Beaucoup plus intéressante est sa provenance car il s’agit là d’une des très rares pièces du mobilier funéraire des sépultures mégalithiques gersoises que l’on puisse étudier aujourd’hui. C’est en 1868 qu’il est question pour la première fois, dans la littérature archéologique, du Jolé, lieu-dit de Castelnau d’Auzan. En effet, au mois de juin de cette année-là, on découvrit en cet endroit une grande lame en silex translucide à patine blanchâtre, mesurant 295 mm de longueur, 43 mm de largeur maximum et 26 mm d’épaisseur maximum (Fig. 4). V. Trouette, alors curé de Castelnau d’Auzan, donna quelques précisions quant aux conditions de la découverte de ce remarquable objet : «Le sol dans lequel il a été découvert fait partie d'un jardin attenant à la maison dite du Jaulé, dans ma paroisse. Ce jardin, par son assiette un peu élevée et de forme assez irrégulière quant à la superficie, rappelle certains tumuli dont la base est à très long diamètre, mais dont la hauteur a été sensiblement diminuée par les travaux de culture plus encore que par les agents atmosphériques. Dans la ferme persuasion où il était qu’on pourrait trouver là une grande quantité de terre jadis remuée de main d'homme et propre à amender un bon nombre de souches dans les vignes, le propriétaire du Jaulé, M. Ducastaing, avocat-consultant à Castelnau-d'Auzan, a fait défoncer ledit jardin à 080 de profondeur. Or, c’est à ce niveau que les 16 déblais ont mis à jour le silex en question, seul objet digne d'attention que les ouvriers aient découvert» (TROUETTE, in CANÉTO 1868a). Comme on le constate, il n’est pas question, dans ce texte, de dolmen et il appartient en fait à Ludovic Mazéret, 50 ans plus tard, de revenir, avec force détails, sur les circonstances exactes qui entourèrent la trouvaille de cette lame : «A un kilomètre plus loin, vers Castelnau-d'Auzan, sur la route, au Jolé (de Jovis), il y avait encore de nos jours, sur l'aire où l'on dépique le blé, un tumulus couronné d'un joli dolmen, formé de quatre piliers et de deux pierres plates, en couverture. C'est M. Ducastaing lui-même qui l'a fait démolir pour dégager cette place lorsqu'il a fait construire la grange actuelle. Dans le pays, on désignait ce monument sous le nom d’autel de la Vierge. Mme Capot, née Ducastaing, et sa soeur, Mme Castay, se glissaient dans l'intérieur lorsque, enfants, elles jouaient à cache-cache. Au contact de l'air, les ossements tombèrent en poussière, et le mobilier consistait en deux haches en quartzite, une troisième taillée dans une plaquette schisteuse, une ébauche en silex blanc translucide et enfin une superbe pointe de lance en silex, même variété, mesurant 0296 de long sur 0”037 de large à la base, 0”"043 au milieu et 0029 près du sommet, avec les épaisseurs correspondantes : 0"016, 0"02S et 0”"013» (MAZÉRET, 1918 : 182). Gabrielle Fabre, dans sa thèse, avait indiqué qu’il existait au Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye un moulage de la grande lame de silex de Jolé, sous le numéro 17.134 (FABRE, 1952 : Lxxv). Ce grand poignard à section losangique doit appartenir à une phase terminale du néolithique (culture d’Artenac ?). Quant à la hache que nous présentons, c’est un des trois exemplaires finis dont nous parle Mazéret. De leur côté, les dolmens gersois, à l’image de celui du Jolé, ont souffert énormément des destructions, à tel point d’ailleurs qu’à ce jour, hormis le monument incertain de Hourès (Lagraulet-du-Gers), il n’en reste plus un seul debout, du moins en l’état actuel de nos connaissances. Mazéret en avait signalé à Marsolan, près de la vieille chapelle de Tressens, à Maupas, au lieu-dit Loumourt, et aussi à Toujouze, aux lieux-dits Lahitte et Lacave (à ce dernier endroit, 1l semble qu’il s’agissait de simples coffres). Tous ces monuments ont donc aujourd’hui disparu. Il en va pratiquement de même des menbhirs, isolés ou groupés, que Mazéret avait également recensés dans 17 Fig. 3. - Quelques pièces néolithiques de la collection Mazéret. 1 : hache polie du dolmen du Jolé (Castelnau-d’Auzan, Gers), 2 : hachette polie de Gondrin (Gers), 3 : hachette polie du Hillo (Lagraulet, Gers), 4 : perçoir «Moulin-de-Vent» du Bégour (Viella, Gers) ou de Lanave (Montréal, Gers), 5 : hachette polie de Laroussa (Lagraulet, Gers), 6 : hachette polie de Labourdette (Lagraulet, Gers). 18 divers articles (MAZÉRET, 1907, 1918). C’est ainsi, à force de destructions méthodiques, qu’un département peut paraître totalement vierge de mégalithes alors qu’il n’en était sûrement pas de même à l’origine. B - Perçoir MdV de Lanave (Montréal) ou du Begour (Viella). Perçoir en silex brunâtre. Longueur : 28 mm ; largeur maximum : 19 mm ; épaisseur : 10 mm (Fig. 3, n° 4). Cet objet porte le numéro 51 et le catalogue manuscrit de Mazéret nous indique, dans la partie Robenhausien : «ÆEbauche de poinçon en silex cire. Petite pièce. Bégour, Viella». En fait, il n’y a pas concordance entre la provenance mentionnée par le cahier et celle inscrite à l’encre sur la pièce ; sur cette dernière, 1l est marqué : «Lanave». Le Bégour et Lanave sont deux sites néolithiques gersois signalés et décrits autrefois par Mazéret. Le site de Lanave se trouve à 2 km à l’ouest de Montréal. Mazéret nous le décrit ainsi : «Le plateau de Lanave qui avoisine, en la dominant, la route de Montréal à Castelnau d'Auzan, avait, naguère encore, le hameau à peu près entouré par des parapets en terre qui ont fini par disparaître par la culture. Unsentier sinuant le glacis assez raide, descendait vers le ruisseau du Grué. Ce lieu fut habité de bonne heure, et les silex n'y sont pas rares» (MAZÉRET, 1930 : 110). Quant au Bégour, en Viella, il s’agit apparemment d’un site important, décrit par Mazéret comme une sorte d’habitat lacustre (MAZÉRET, 1906). Il y signale des pointes de flèches, des haches polies, des outils en silex du Grand Pressigny, des polissoirs, de la céramique en argile locale et des «pilotis» (?). Ce site aurait livré aussi des traces d’industries paléolithiques. Quelle que soit la provenance exacte du perçoir «Moulin-de-Vent» (en abrégé : MdV) que nous présentons, la présence de ce type d’outil en Gascogne gersoise est fort intéressante à relever. En effet, c’est peut-être là l'indice d’une extension très méridionale, insoupçonnée jusqu'ici, des cultures du néolithique récent de la Saintonge et du Nord de l’Aquitaine (cycle Matignons/Peu-Richard). 19 toupe AB Creer) -xapts ua neamo Fig. 4. - Grand poignarden silex provenant du dolmen du Jolé (Castelnau- d’Auzan, Gers). Dessin : J. Langlet. 20 Reconnu pour ses caractères originaux dès la fin du XIX'® siècle, le perçoir MdV est un des éléments remarquables de la panoplie lithique peu- richardienne. Cet objet est obtenu à partir d’un éclat allongé, court et trapu. La longueur moyenne des pièces est de 30 mm. Une pointe, plus ou moins bien dégagée, est aménagée du côté de la face dorsale, les retouches épargnant presque toujours la face ventrale. Plusieurs milliers de perçoirs de ce genre ont été recueillis sur le gisement éponyme de Moulin-de-Vent à Montils (Charente-Maritime), site qui a aussi servi à désigner un faciès peu-richardien (BURNEZ, 1976). Il serait naturellement très judicieux de conduire une prospection sur les deux sites gersois qui ont pu livrer autrefois à Mazéret ce perçoir. D’autres éléments (céramique...) pourraient encore subsister sur place. C - Hachettes polies de Lagraulet et Gondrin. Nous présentons maintenant trois hachettes polies provenant de com- munes situées dans la partie Nord du département, au voisinage de Mon- tréal. | La première (Fig. 3, n° 2) provient de Gondrin. Elle a perdu son numéro mais porte encore une étiquette avec la provenance inscrite à l’encre dessus. Seul le nom de la commune est lisible. Le nom du lieu-dit est à demi effacé ; nous n’avons pu le restituer. Longueur : 62 mm ; largeur max. : 31 mm ; épaisseur max. : 18 mm. Le tranchant, légèrement ébréché, est rectiligne. La roche qui constitue cette hachette est de couleur gris-noirâtre. La seconde hachette (Fig. 3, n° 3) nous vient de Lagraulet, commune limitrophe de celle de Gondrin. Elle porte le numéro 152 et son étiquette de provenanceindique : «Hillo. Lagraulet».Le cahier manuscritnous précise : «Herminette en tuf très dur, bien polie, portant de nombreux traits faits par les outils aratoires. Hillo. Lagraulet (Castera)».La mention rajoutée de ce dernier lieu-dit est un peu surprenante car, à moins qu’il y ait eu un «Castera» près de Hillo (hameau situé dans la vallée de l’ Auzoue, au sud de Lagraulet), il ne peut s’agir que du Castera donta longuement parlé Mazéret dans un de ses articles (MAZÉRET, 1930 : 114-116). Or, ce site est à environ 1,5 km au nord de Lagraulet, sur les limites de Montréal, donc à l’opposé de Fillo. Autrement dit, là encore, nous nous trouvons face à une énigme quant à la provenance exacte de l’objet que nous présentons ! Rappelons Fig. 5.- Localisation des sites gersois d'où proviennent les objets décrits dans le texte. 1 : Le Jolé (Castelnau-d'Auzan), 2 : Lanave (Montréal), 3 : Bégour (Viella), 4 : Le Hillo (Lagraulet), 6 : Gondrin, 7 : Labourdette (Lagraulet). 21] 22 tout de même au passage que le site du Castera, que nous venons d'évoquer, a livré de nombreuses pièces lithiques dont certaines font fortement songer à la culture chasséenne (néolithique moyen). Ce sont d’abord «deux su- perbes pointes en obsidienne à barbelures obliques et à pédoncule» (MAZÉRET, 1930 : 116) ; ce sont ensuite des perçoirs particuliers, dits «perçoirs-tournevis»,que Mazéret avait pris la peine de dessiner (MAZÉRET, 1930 : 111 [fig.]). Malheureusement, nous n’avons pas pu retrouver ces objets importants dans ce qu’il reste des séries lithiques Mazéret. Pourrevenir à la hachette, celle-ci apparaitcomme un instrument un peu plus volumineux que le premier présenté : longueur : 64 mm ; largeur max. : 50 mm ; épaisseur max. : 20 mm. La section est biconvexe. Le tranchant est bien arqué. Façonnée dans une roche de couleur grisâtre uniforme, cette hachette polie porte de nombreuses entailles qui sont, comme l’a fort justement noté Mazéret, autant de cicatrices laissées par les socs de charrues. La troisième hachette (Fig. 3, n° 6) est, comme la précédente, en roche dure grisâtre. C’est un instrument à peine plus grand que les deux premiers (68 mm), pas plus large que le second (50 mm) mais par contre nettement plus épais (29 mm). Le tranchant est curviligne. Le talon est tronqué. Cette hachette porte le numéro 149 et son étiquette de provenance nous indique : «Labourdette. Lagrauler». Le lieu-dit Labourdette est à un peu moins de 2 km à l’est-sud-est de Hillo, sur les côteaux dominant la rive gauche de l’Auzoue. Et, c’est entre Hillo et Labourdette, mais plus près de ce dernier point, que se trouve le hameau de Laroussa d’où provient la dernière hachette que nous présentons (Fig. 3, n° 5). Cet objet est le plus petit de la série : longueur : 56 mm ; largeur max. : 41 mm ; épaisseur max. : 16 mm. Il devait être aussi, probablement, le plus joli. Malheureusement, il a reçu de nombreux coups, ce qui a fortement émoussé son tranchant et a pratique- ment fait disparaître tout le travail de polissage qu'avait effectué l’artisan néolithique. Actuellement, seul un des deux méplats latéraux dont est pourvue la hachette présente une plage bien nette de polissage ; celui-ci, d’ailleurs, est très soigné. L’une des deux étiquettes collées sur la hachette mentionne : «Laroussa C"*° de Lagraulet». L'autre porte le numéro 138 et, comme l’objet précédent, cela correspond à la seule page manquante du cahier manuscrit, de sorte que nous n’avons pu bénéficier des précieuses informations complémentaires laissées par Mazéret. Toutes ces hachette polies sont des objets très difficilement datables. Elles apparaissent, dans le Midi, dès le néolithique ancien (Port-Leucate, Aude), mais se rencontrent ensuite dans le néolithique moyen chasséen (gisements de Lattes, Teyran et Meze dans l’Hérault) avant de passer dans les cultures du néolithique récent et final. Elles couvrent donc la quasi- totalité de l’âge de la pierre polie, soit plusieurs millénaires, et sont, par conséquent, d’un intérêt chronologique très limité. Néanmoins, ces pièces possèdent des qualités esthétiques indéniables et sont un bon exemple de l’habileté des artisans néolithiques dans le domaine du travail de la pierre. * *k * Au terme de cet article, nous tenons à remercier à nouveau M. Séronie- Vivien de nous avoir fait connaître l’existence de ces séries lithiques de l’ancienne collection Mazéret. Nous exprimons également notre gratitude à M. Alain Geay, ardent défenseur du patrimoine culturel gersois, qui a bien voulu nous communiquer tous les renseignements qu’il possédait sur la vie et l’oeuvre de Ludovic Marzéret. Enfin, nous souhaitons que cette première présentation des séries lithiques de la collection Mazéret suscitera des vocations pour une publi- cation plus complète de ces vestiges miraculés. Bibliographie Burxez (C.), 1976. - Le néolithique et le chalcolithique dans le Centre-Ouest de la France. - Mém. Soc. préhist. Fr., 12, 373 p., 97 figs., 8 pls. CANETO (F.), 1868a. - Monuments de l'Age de Pierre. - Revue de Gascogne, 9 : 285. CANETO (F.), 1868b. - Monuments de l’Age de Pierre. Dessin du couteau de silex trouvé à Castelnau-d’Auzan (Gers), en juin 1868. - Revue de Gascogne, 9 : 560, 1 fig. 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PT + j À FT Lx FE À Sul si SR PU Le 2 CN VUE a LG JR DR 001000 À er, , DRE LS 4 | 7 dr f ÿ n 4 , Bull. Soc. linn. Bordeaux Pau) 25-31 1991 Contribution à la connaissance des Coléoptères du Lot et des causses du Quercy. Faunule coléoptèrologique d’un gouffre. Bernard et Michel SECQ Tête Noire, 24230 Montcaret. Résumé : Les auteurs donnent une liste des Coléoptères récoltés durant plusieurs expéditions dans le gouffre de Gibert, dans le département du Lot. Abstract : The authors give a list of Coleoptera recorded during some explorations in the Gibert chasm, Lot département, France. Il nous a été souvent possible de prospecter des gouffres (dénommés igues dans les causses), mais aucun ne nous a révélé une faune aussi abondante en Coléoptères que le gouffre de Gibert. Ce gouffre, situé dans une région très aride, le Causse de Gramat (coordonnées : long. 0,73 gr, lat. 49,75 gr), est entouré de quelques chênes ; cette cavité constitue un piège gigantesque et idéal pour les Coléoptères (Fig. 1). Le contraste observé entre l’abondance de la faune trouvée sur le cône d’éboulis et l’extérieur parait assez surprenant. Pendant la belle saison, les insectes sont littéralement attirés par la fraîcheur émanant de l’excavation et tombent au fond pour ne plus en ressortir ; en hiver l’accumulation de feuilles sur le haut du cône d’éboulis abrite un grand nombre d’espèces des lieux obscurs. Le cône d’éboulis est de taille gigantesque, haut d’environ 25 m et d’une longueur de 70 m. Le sommet, de surface réduite, situé à peu près à la moitié de la profondeur 25 26 totale, reste constamment humide. La conformation spéciale de ce gouffre attire en un endroit des quantités de Coléoptères en période de beau temps, selon l’hygrométrie et l’orientation des rayonnements solaires sur le cône. Par conséquent, on les trouve exclusivement en haut du dôme, précisément à l’endroit où nous avons fait les recherches. Lesrecherchesréalisées icin”’ontété faites que sur une surface d’environ 20 m?. En deux ans, une dizaine de descentes sur douze donnèrent des résultats très positifs ; nous avons installé des pièges, des Catops et des Choleva ont été capturés. A cet endroit l’hygrométrie est élevée et la température moyenne est de 10 °C, ce qui constitue une véritable fraîcheur enété, époque où la faune est la plus variée. Celle des Coléoptères n’est pas la seule a y figurer en abondance et on peut être surpris lorsque le silence du fond de la cavité est interrompu par le passage d’un gros Diptère. Dans ce domaine également, une étude serait nécessaire, compte tenu de la grande diversité de la faune. Du fait que cette cavité soit en plein causse, il nous a paru surprenant de récolter un Helophorus. Sur une grosse pierre, était attirés par la lumière du jour un grand nombre de Tachyporus nitidulus (F.), des Lathridiidae, des Tychus et même un Faronus lafertei AUBÉ. Un lapin tué par une chute n’attirait guère plus de Coléoptères que les pièges. En piochant la terre, on pouvait récolter de nombreux Ptomaphagus tenuicornis (ROSENHAUER) et P. subvillosus (GoEzZ), sous les pierres les Quedius sont bien représentés par le sous-genre Microsaurus STEPHENS. Nous aimerions remercier ici nos collègues F. Bameul, F. Burle, P. Dauphin, J.M. Gourreau, F.LechanteuretJ.-C.Lecoq pour les déterminations qu'ils ont bien voulu réaliser, ainsi que pour l’accueil sur le terrain de l’équipe lotoise représentée par F. Burle, D. Delpy et G. Canou. *k *+ *% Fam. CARABIDAE Fam. NOTIOPHILIDAE Archicarabus nemoralis venustus RAYNAUD Notiophilus rufipes CurTIs Fam. NEBRIIDAE Notiophilus substriatus WATERHOUSE Leistus spinibarbis (FABRICIUS) Fam. TRECHIDAE Trechus quadristriatus (SCHRANK) Eotachys bistriatus (DurrscHMID) Porotachys bisulcatus (NicoLat) Metallina properans (STEPHENS) Fam. PTEROSTICHIDAE Omaseidius vulgaris (LINNÉ) Anchomenus dorsalis (PONTOPPIDAN) Amara (s. str.) ovata (FABRICIUS) Amara (s. str.) anthobia VILLA Amara (s. str.) aenea (DE GEER) Fam. HARPALIDAE Ophonus (Hesperophonus) azureus (FABRICIUS) Ophonus (s. str.) sabulicola hispanus SCHAUBERGER Harpalus (s. str.) distinguendus DurrschMD Harpalus (s. str.) dimidiatus (Rosst) Harpalus (s. str.) honestus DUFTsCcHMID Acupalpus flavicollis (STURM) Fam. LICINIDAE Badister bipustulatus (FABRICIUS) Fam. LEBINIDAE Lebia trimaculata (Viiier) Dromius agilis (FABRICIUS) Syntomus obscuroguttatus (DUFTSCHMID) Fam. BRACHINIDAE Brachinus (s. str.) crepitans (LINNÉ) Brachinus (Brachynidius) explodens DuFTscHMD Brachinus (Brachynidius) (FABRICIUS) sclopeta Fam. STAPHYLINIDAE Xantholinus (s. str.) linearis (OLIVIER) Xantholinus (Purrolinus) jarrigei CoïFFAIT Othius laeviusculus STEPHENS Gabrius astutus (ERICHSON) Paragabrius (s. str.) micans (GRAVENHORST) 21 Philonthus (s. sir.) ochropus (GRAVENHORST) Abemus chloropterus (PANZER) Ocypus olens (MOLLER) Pseudocypus (s. str.) aethiops (WALTL) Pseudocypus (s. str.) cupreus (Rossi) Alapsodus (s. str.) compressus (MARSHAM) Quedius (Microsaurus) fulgidus (FABRIQUS) Quedius (Microsaurus) mesomelinus (MARSHAM) Quedius (Microsaurus) cruentus (OLIVIER) Quedius (Microsaurus) invreae GRDELLUI [se rapporte peut-être à l'espèce Q. brieni DRuGMAND, 1988 (P. Dauphin)] Quedius (Microsaurus) ochripennis (MÉNÉTRIËS) Quedius (Distichalius) cinctus (PAYKULL) Quedius (Sauridius) nemoralis BAUDI Quedius (Sauridius) fumatus (STEPHENS) Quedius (Sauridius) nigriceps (KRAATZ) Quedius (Raphirus) aridulus (JANSSON) Heterothops dissimilis (GRAVENHORST) Fam. OXYTELIDAE Phyllodrepa devillei GANGLBAUER Phyllodrepa ioptera (STEPHENS) Lesteva longoelytrata (GOEZE) Omalium caesum GRAVENHORST Omalium rugatum REY Oxytelus (Anotylus) inustus GRAVENHORST Platystethus (s. str.) spinosus ERICHSON Fam. TACHYPORIDAE Mycetoporus (s. str.) splendens (MARSHAM) Bolitobius (Lordithon) exoletus (ERICHSON) Tachyporus nitidulus (FABRICIUS) Tachyporus abner SAULCY Tachyporus tersus ERICHSON Fam. STENIDAE Stenus (s. str.) ater MANNERHEIM Stenus (Hemistenus) picipes STEPHENS Stenus (Parastenus) ossium STEPHENS Fam. HYPOCYPHTIDAE Hypocyphtus longicornis (PAYKULL) [à con- firmer] Fam. ALEOCHARIDAE Aloconota (s. str.) sulcifrons (STEPHENS) Atheta (Philhygra) palustris (KIESENWETTER) Atheta (s. str.) crassicornis (FABRICIUS) Atheta (Mocyta) orbata (ERICHSON) Liogluta longiuscula (GRAVENHORST) Drusilla canaliculata (FABRICIUS) Zyras (Myrmedonia) lugens (GRAVENHORST) Oxypoda (s. str.) lividipennis MANNERHEIM Fam. PSELAPHIDAE Faronus lafertei AUBÉ Bythinus macropalus AUBÉ Bryaxis pyrenaeus (SAULCY) Tychus niger (PAYKULL) Tychus striola striola GUILLEBEAU Tychus corsicus spissatus REY Brachygluta fossulata (REICHENBACH) Fam. SCYDMAENIDAE Stenichnus (Cyrtoscydmus) scutellaris (MOULLER & KUNZE) Fam. LEIODIDAE Leiodes (Oosphaerula) parvula (SAHLBERG) Fam. CATOPIDAE Ptomaphagus subvillosus (GOEZE) Ptomaphagus tenuicornis (ROSENHAUER) Attaephilus arenarius (HAMPE) Sciodrepoides watsoni (SPENCE) Catops fuliginosus ERICHSON Choleva (s. str.) angustata (FABRICIUS) Choleva (s. str.) fagniezi JEANNEL Fam. HELOPHORIDAE Helophorus (s. str.) obscurus MULSANT Fam. HYDROPHILIDAE Cercyon(s.str.)haemorrhoidalis (FABRICIUS) Megasternum obscurum (MARSHAM) Fam. TROGIDAE Trox perlatus (GEOFFROY) Farm. APHODIIDAE Aphodius (Orodalus) pusillus (HERBST) Aphodius (Calamosternus) granarius (LINNÉ) Fam. ELATERIDAE Athous (s. str.) haemorrhoidalis (FABRICIUS) Fam. MALACHIDAE Sphinginus lobatus (OLIVIER) Fam. ANOBIIDAE Ochina latreillei (BONELLI) Fam. NITIDULIDAE Meligethes flavimanus STEPHENS Micruria melanocephala (MARSHAM) Fam. LATHRIDIIDAE Aridius nodifer (WESTWooD) Corticarina gibbosa (HERBST) Corticarina fulvipes CoMoLi Melanophtalma transversalis (GYLLENHAL) Melanophtalma distinguenda (ComoLr) Fam. COCCINELLIDAE Rhizobius chrysomeloides (HERBST) Pullus fulvicollis (MuLsanT) Pullus subvillosus (GOEZE) Nephus quadrimaculatus (HERBST) Exochomus quadripustulatus (LINNÉ) Adalia decempunctata (LINNÉ) Adalia bipunctata (LINNÉ) Oenopia lyncea agnata (ROSENHAUER) Halyzia sedecimguttata (LiNNÉ) Psyllobora vigintiduopunctata (LINNÉ) 29 Fig. 1. - Schéma en coupe latérale du gouffre de Gibert (Causse de Gramat). Fam. PYTHIDAE | Fam. CURCULIONIDAE Lissodema quadripustulatum MARSHAM Rhinosimus planirostris (FABRICIUS) Apion (Ceratapion) penetrans GERMAR Apion (Protapion) nigritarse KIRBY Fam. CHRYSOMELIDAE Apion (Protapion) varipes GERMAR . Apion (s. str.) aethiops HERBST Cryptocephalus labiatus (Linxé) Apion (Eutrichapion) tenue KIRBY Hermaeophaga cicatrix (ILLIGER) Ceutorrhynchus (Calosirus) terminatus (HERBST) Fam. BRUCHIDAE Ceutorrhynchus (Hadroplontus) asperi- Un foliarum (GYLLENHAL) Bruchus luteicornis ILLIGER Ceutorrhynchus (s. str.) fulvitarsis BRISOUT Ceutorrhynchus (s.str.)carinatus GYLLENHAL Bibliographie BARTHE (E.), 1922. - Famille XIV, Liodidae. - Miscellanea Entomologica, 25 (3), 119 p. BEsucHET (C.), 1974. - Pselaphidae, pp. 305-362 in FREUDE (H.), HARDE (K.W.) & Lonse (G.A.), Die Käfer Mitteleuropas, Band 5. - Goecke & Evers, Krefeld. CoirFaïr (H.), 1978. - Coléoptères Staphylinides de la région paléarctique occidentale, I, Staphylinidae, Quediini ; Paederinae, Pinophilini. - Suppl. Nouv. Revue Ent., 8 (4), 364 p. DaJoz (R.), 1965. - Faune terrestre et d’eau douce des Pyrénées-Orientales, Fasc. 9, Catalogue des Coléoptères de la forêt de la Massane. - Suppl. Vie Milieu, 15 (4), 60 p. DES GozZs (M.), 1908. - Tableaux analytiques pour déterminer les Coléoptères de France, Cryptocephalidae. - Moulins, Extr. Revue Sc. Bourbonnais Centre Fr., 88 p. 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Catopidae). - Entomologiste., 46 (4) : 171-173. Sal 32 NOTE DE CHASSE Gryllomorpha dalmatina (Ocskay, 1832) à Bordeaux (Orthoptera, Ensifera, Gryllidae, Gryllomorphinae) Didier MORIN Résidence Daurat, H 856, 384, avenue de la Libération, 33110 Le Bouscat. Gryllomorpha dalmatina (OcskaY, 1832) est un grillon de 15 à 20 mm, de couleur générale testacée ; des taches brunes sur le thorax laissent apparaître une croix plus claire et forment sur l’abdomen trois bandes longitudinales plus ou moins marquées. Totalement aptère, il ne stridule donc pas. Il est pourvu d’appendices remarquablement allongés : antennes, pattes, cerques, etc. Je l’ai souventrencontré, parfois abondamment, dans des habitations : caves etcelliers (Marseille, mai 1986 à juin 1987), salles de bains (résidences d’Argelès-sur-Mer, P.-O., septembre 1990), dans des ruines (Gemenos, B.-d.-R., septembre 1986), dans des grottes (Gorges de l’ Ardèche, août 1981). Il n’est pas mcommodé par l'éclairage artificiel, mais évite l’exposition aux rayons solaires et la déshydratation qu’elle entraïînerait. On le trouve ainsi parfois à l’extérieur dans des lieux humides : berges de rivières (La Cèze, Gard, juillet 1982) et près des champs arrosés (Vauvenargues, B.-d.-R., août 1987 ; Paulille, Banyuls sur Mer, P.-O., septembre 1990). Ces divers habitats sont tout à fait classiques pour cette espèce hygrophile dont l’aire de répartition couvre les départements méditerranéens et la Corse, l’ Ardèche et la Drôme en France, toute l’Europe méditerranéenne et jusqu’à la Crimée et l’Afrique du Nord. La découverte d’une © adulte le 25-VII-1989 dans la cave de mon domicile bordelais près du Grand Parc était fort intéressante. Un second individu fut capturé, mais par mes chats, et ceux-ci ayant un accès libre à lacave, ils détruisirent sans doute toute la population puisque je n’en revis pas jusqu’à mon départ en août 1990. Introduits avec du matériel de jardin ou du bric-à-brac de caves, quelques individus ou une ponte auraient-ils colonisé Bordeaux, et depuis quand ? La découverte d’une station plus importante dans le quartier de Caudéran montre que l'implantation doit remonter à plusieurs années déjà : 20 adultes le 14-VT-1990 et 8 larves qui effectuèrent leur mue imaginale du 26-VI au 10-VIL. Il est possible de trouver des individus de tout âge tout au cours de l’année mais les adultes sont plus nombreux de juillet à septembre. À Caudéran les Gryllomorphes se trouvaient dans un garage derrière des madriers, sous des sacs. et dans l’escalier de la cave derrière des bacs de légumes et des vêtements pendus au mur. M. et Mme Garreau que je remercie bien vivement pourm’avoir signalé la présence du Gryllomorphe et permis de chasser chez eux m'ont indiqué que l'espèce se trouvait encore abondante au printemps 1991. Avec sa faculté de traverser jardins et rues, nul doute qu’il a du (ou qu’il va) conquérir toute l'agglomération bordelaise, qu’il pourra s’y maintenir en profitant du climat atlantique et de l’abri de nos maisons et dépendances pour survivre à l’hiver. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (1) : 32. 1991. Bull. Soc. linn. Bordeaux 33-36 1991 Survie et disparition de Hammarbya paludosa (L.) O. KunTze (Orchidacées) en Aquitaine Guy DUSSAUSSOIS Résidence La Fleurière À, 22, avenue Favard 33170 Gradignan Résumé : Discussion de la présence actuelle dans le Sud-Ouest de l’Orchidée circumboréale Hammarbya paludosa (L.) O. KuNTZE, espèce protégée en voie de régression en Europe. Abstract : Discussion about modern record in South-West France of the circumboreal orchid Hammarbya paludosa (L.) ©. KUNTZE, a protected species, regressing in its european area. 1 - Répartition Sur le continent américain, Hammarbya paludosa (L.) O. KUNTzEz n’a été découverte que récemment (1905) : Etats-Unis (Alaska) et Canada. En Europe : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Danemark, France, Irlande, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Suède, Suisse, Tchéchoslovaquie, URSS et Yougoslavie. Asie au Japon. En France, à l’époque de Bonnier et Camus, vers 1920, la plante était connue des départements suivants : 12, 15,22, 29, 37,40, 44,48, 50, 53, 56, 57,61, 80 et 88. Soixante ans plus tard, l’enquête de JAcQUEr (1983) conclut à la survie dans les départements 12, 22, 29,40, 44,48, 50, 53 et 57, soit une perte de six départements, encore que cette estimation nous paraisse opümiste, à la suite de nos investigations en Bretagne et dans les Vosges depuis cette date. En fait, l’orchidée la plus rare de France, comme on l’a parfois appelée, est en régression partout. La publication la plus récente à son sujet (CORBINEAU, 1987) signale une quarantaine d’individus vus en août 1986 en Loire Atlantique. 34 2 - La station relictuelle en Aquitaine Les éléments géobotaniques de la flore des tourbières françaises ont été étudiés de façon classique par le Professeur CHouARD (1931, 1933). En Aquitaine, si l’élément dominant banal est l’élément atlantique, 1l existe plusieurs représentants de l’élément boréal, arctique et eurosibérien : Lycopodiella inundata (L.) HoLuB Molinia coerulea (L.) MOENCH Carex pulicaris L. C. leporina L. C. stellulata Goo C. flava L. Viola palustris L. Utricularia intermedia HAYNE fris sibirica L. Comarum palustre L. Rhynchospora alba (L.) VAL. Drosera rotundifolia L. Parnassia palustris L. Sanguisorba officinalis L. Ces plantes, installées dans notre région à une époque où le climat était plus froid, 1l y a 9500 à 11 000 ans, ont précédé les cortèges floristiques des atlantiques et des méditerranéennes. Leur maintien dans ces milieux humides de tourbières et marécages, s’explique par la relative stabilité microclimatique de ce milieu. Certaines d’entre elles, et c’est le cas de Lycopodiella, Iris et Hammarbya ont plus de mal à survivre et sont en voie de régression partout, d’où leur statut de plante protégée par la loi française. La station de l’étang de Léon, Landes, dans l’anse de Peyroustet, comprend : Viola palustris L. Sphagnum compactum D.C. Parnassia palustris L. Erica tetralix L. E. ciliaris L. Cladium mariscus (L.) R. Br. Rhynchospora alba (L.) VAL. et la délicate Pinguicula lusitanica L. dont la rosette foliaire n’est pas sans ressembler à celle d’Hammarbya. 3 - Historique des prospections dans le Sud-Ouest C’est vers 1880 que le Docteur J.A. GuILLAUD, chargé de cours d’His- toire naturelle à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Bordeaux, découvre Hammarbya à Léon. Cette découverte est aussitôt reprise par Foucaup dans la quatrième édition de la Flore de l'Ouest de la France (1886) ;iln’est d’ailleurs pas improbable que Foucaud soit allé à Léon : «M. le Dr Guillaud, avec qui j'ai herborisé plusieurs fois, a eu l'obligeance de me faire part des raretés qu'il a découvertes» note Foucaud dans l’intro- duction de sa Flore. Le 23 juillet 1934, la Société botanique de France, lors de la session extraordinaire dirigée par Pierre ALLORGE et Paul JOVET, se rend sur les lieux : Hammarbya y estabondante cette année là. Le 24 juillet 1939, la station est à nouveau visitée par le Dr POUCEL, accompagné de C. HEUBERT. Les deux naturalistes laisseront un récit émerveillé de cette journée faste (PouceL, 1942 et HEUBERT, 1945). L’été 1947, Paul Jover revenu à Léon a du mal à la retrouver (Jover, 1951), c’est une «petite année» pour Hammarbya. Vingt ans jour pour jour après le passage du Dr PouceL, Jean VIvanT se rend à Peyroustet pour guider le botaniste alsacien Roger ENGEL, qui recherchait en vain Hammarbya depuis des années dans les Hautes- Vosges. Dernier en date des botanistes chanceux, nous avons pu voir (Dussaussois, 1980) et photographier de 1975 à 1978 deux individus. L’année suivante le propriétaire du terrain étant décédé, son héritier fit creuser un abreuvoir à bétail là où il ne le fallait pas, en pleine connaissance de cause. Il est toujours délicat de conclure à la disparition d’une espèce, même dans une station où sa population est raréfiée. Si une plante aussi menue est désarmée face à un collecteur abusif, ou à un engin mécanique d’excava- tion, sa survie peut être assurée par ses défenses naturelles : - Sa taille minuscule qui la rend presque invisible, ce qu’a bien exprimé le botaniste américain LUER (1975) : «exceedingly difficult to find, very inconspicuous because of its tiny stature and greenish color» ; - Le liquide visqueux exsudé de la crête du rostellum a un puissant pouvoir attractif sur les insectes (DARWIN, 1870). Hammarbya, ne l’oublions pas, vit entourée de bruyères mellifères. De plus, la plante produit beaucoup de graines. Selon le témoignage de l’ancien proprié- taire du terrain, qui a pu observer régulièrement Hammarbya durant une trentaine d’années, la plante peut se disperser à quelque distance. 55 36 Bibliographie CHouaRD (P.), 1931. - Documents cartographiques surles tourbières actuelles et préhistoriques en France. Congrès géogr. Paris, sept. 1931. Armand Collin, Paris, 1933. C.r., 2 (2) : 771-797. CHouaARD (P.), 1933. - Les éléments géobotaniques de la flore actuelle des tourbières françaises. 66° Congrès des Sociétés savantes, Toulouse, p. 250-256. CorBINEAU (R.), 1987. - Du nouveau chez les orchidées bretonnes. - Monde des plantes, 429- 430 : 1. DARwWIN (C.), 1870. - De la fécondation des orchidées par les insectes. Traduit de l’anglais par L. Rérolle. - Reinwald, Paris (Malaxis, ch. 4 : 130-139). Dussaussois (G.), 1980. - Hammarbya paludosa (L.) O. KunTze et Gennaria diphylla (Link) PARL., deux précieuses orchidées de la flore française. - Orchidophile, 41 : 1514- 1515. GuizLAUD (J.A.), 1883. - Flore de Bordeaux et du Sud-Ouest. - Féret, Bordeaux, cvm + 218 p. HEUBERT (C.), 1945. - Le Malaxis des marais, orchidée landaise rarissime en France. -Bull. Soc. Borda, 69 : 31-33. JACQUET (P.), 1983. - Une répartition des orchidées indigènes de France. - Orchidophile, numéro hors-série, 64 p. Jover (P.), 1951. - Les Landes, principaux aspects de la végétation. - Feuille des naturalistes, 53, n.s. 6 (3-4) : 21-32. LuER (C.), 1975. - The native orchids of the United States and Canada. - New York Botanic Garden, New York, 1 (Malaxis, p. 302). PoucEL (J.), 1942. - A la découverte des orchidées de France. Avant-propos de Jean Giono. - Stock, Paris, 229 p. (Malaxis, p. 176-186). Bull. Soc. linn. Bordeaux DOM an 37-41 EU In memoriam : J. Séchet, J. Werno et M. Larroque J. EYMÉ 16, rue du Professeur Roux, 33400 Talence (Texte de l’allocution prononcée à la Société linnéenne de Bordeaux le 18 décembre 1990). Monsieur le Président, chers collègues, Mesdames, Messieurs, J'ai souhaité prendre la parole au cours d’une réunion ordinaire de notre Société afin d’honorer la mémoire des trois botanistes linnéens qui ont disparu depuis un peu plus d’une année. Ce sont : Jean SÉCHET, qui était Professeur honoraire de Botanique appliquée et Microbiologie à l’Université de Bordeaux I, Jacques WERNO, Assistant technique et admi- nistratif au Jardin botanique, et Marcel LARROQUE, ancien Contremaîre principal au Jardin botanique de Bordeaux. J'ai eu le privilège de les bien connaître et de travailler avec eux, que ce soit dans le cadre de notre Société, du Jardin botanique ou de l’Université. Aussi m’est-il apparu comme un devoir de rendre hommage devant vous à leur mémoire. Ce faisant, je n’ai pas le sentiment de sacrifier à une tradition, ou bien d'accomplir une démarche dictée par les convenances : au contraire, j’ai la conviction que vous partagez avec moi l’émotion, faite de respect et de reconnaissance, que l’on ressent devant des êtres généreux, pleins de droiture, qui nous ont laissé une oeuvre exemplaire. Dans le temps qui m’est imparti je ne pourrai pas l’analyser de manière exhaustive ; je me contenterai d’en relever l’essentiel. Le Professeur Jean SÉCHET est décédé le 21 octobre 1989. Il avait 69 ans. Rien ne laissait prévoir, au moment de sa retraite, deux ans auparavant, une fin si proche. Mais la maladie implacable qui devait l'emporter eut raison, en quelques mois de sa robuste santé. Il m'est particulièrement pénible d'évoquer son souvenir, tant sont présents à mon esprit d'innombrables moments d’un long cheminement côte à côte, d’autant plus que nous fûmes liés par une amitié sans faille durant plus de 50 ans. Mais je ne saurais manquer de rappeler, à travers quelques épisodes de sa carrière, ce que la Société linnéenne et l’Université de Bordeaux doivent à Jean SÉCHET. 38 Ancien élève de l’Ecole normale d’Agen, il entreprend en 1941 des études de Sciences naturelles à la Faculté des Sciences de Bordeaux. Sa fréquentation du Laboratoire de botanique, où G. MALvESIN-FABRE est chef de travaux, est déterminante. Son goût pour la biologie végétale lui fait accepterl’emploi d’Aide technique du Professeur P. DANGEARD. C’est la première d’une série d’étapes qui le voit successivement Préparateur temporaire, Assistant, Chef de travaux, Maître de conférences, et finalement Professeur titulaire en 1962. Très tôt, il participe aux travaux de la Société linnéenne où il est admis en janvier 1943. Il est associé rapidement aux responsabilités de la Commission des collections ; il est ensuite nommé Archiviste, et ultérieurement, il accepte la fonction de Secrétaire général, qu’il assume jusqu’en 1954. Aujourd’hui, nous sommes très peu nombreux à avoir connu cette période d’après-guerre, très difficile pour la linnéenne. C’est qu’en effet, à des difficultés matérielles telles que le manque de ressources financières, le désordre des collections et de la bibliothèque, des locaux trop exigus, se mêlent des conditions très délicates de fonctionnement : il y a désaffection pour les réunions, ce qui est l’indice d’un manque progressif d’intérêt pour les sciences naturelles. A ceci s’ajoutent parfois de pénibles dissensions entre les hommes. Beaucoup de Sociétés françaises, comme la nôtre, voient leurs effectifs s’effondrer et leurs publications disparaître. Or, la ténacité et le travail du duo G. MALVESIN-FABRE - SÉCHET réussissent à maintenir à bout de bras la linnéenne, à rattraper le retard des publications et à l’engager sur la voie d’un renouveau. Jean SÉCHET a fait preuve, pendant la dizaine d'années que je viens d'évoquer - années charnières s’il en fut - d’un parfait dévouement, assuré qu'il était de travailler pour l’avenir. Nous devons lui en être reconnaissant aujourd’hui. J’ai tenu à le rappeler, même si plus tard il a délaissé nos réunions pour se consacrer à ses enseignements, à son laboratoire et à ses élèves. La carrière de Jean SÉCHET s’est intégralement déroulée à la Faculté des Sciences de Bordeaux. Ses premières recherches concernent la caryologie des Iris. Mais sa nomination comme Assistant l’oblige à délaisser la cytologie. Il intègre le Laboratoire du Professeur DAvp, ce qui satisfait son inclination vers la physiologie des organismes végétaux. Il est alors conduit à se consacrer aux problèmes de la printanisation et plus spécialement aux actions de la chaleur sur le déterminisme de la reproduction des plantes supérieures. Ce fut l’objet de son mémoire de thèse en 1953. Le sujet est très à l’ordre du jour dans les années cinquante ; mais bien qu’il ne soit pas épuisé, son intérêt marque le pas. Jean SÉCHET pressent alors la nécessité de réorienter ses travaux de recherche. L’opportunité se présente lorsqu'il est invité à s’intéresser aux problèmes de l'épuration biologique des eaux usées de papeteries - problèmes d’importance mondiale s’il en est. Il est ainsi naturellement conduit à l'étude du métabolisme bactérien. Il fréquente régulièrement l’Institut Pasteur de Paris et bâtit un programme d’expérimentation, en laboratoire et sur le terrain, sur lequel il engage des élèves. Des résultats originaux sont enregistrés ; ils apportent une contribution appréciée à la connaissance dés phénomènes métaboliques qui se déroulent dans les bassins d’étalement, véritables écosystèmes, où les bactéries ont un rôle majeur. Sa compétence est reconnue. Il a alors l’intuition et l’audace de suggérer la création d’un enseignement spécifique de microbiologie à la Faculté des Sciences. C’est chose faite en 1965 avec le Certificat du même nom. Son laboratoire devient une pépinière de chercheurs, en microbiologie de l’environnement d’abord, en microbiologie alimentaire ensuite. De nombreux mémoires de thèses et diplômes sont publiés, tandis que l'enseignement est suivi par des élèves des Sciences mais aussi de Médecine, Pharmacie et Chirurgie dentaire. Par ailleurs, il accueille des chercheurs ou participe à des recherches avec la Station d’hydrobiologie de St-Pée-sur-Nivelle, le Laboratoire de recherche sur la viande de Jouy-en-Josas, la Station d’arboriculture fruitière de l’I.N.R.A. (Pont-de-la-Maye) ainsi qu’avec l’Institut Pasteur de Lille pour l'écologie microbienne du Bassin d'Arcachon. Initiateur du secteur de recherche en microbiologie, Jean SÉCHET collabore à la création de la Maîrise des Sciences et Techniques de l’Alimentation (M.S.T.A.). Par la suite, de 1978 à 1983, il est appelé à diriger cette Maîtrise ; il se dépense sans compter afin de favoriser une excellente qualification des élèves (établissement de relations avec le secteur professionnel, recherche de stages pour les élèves...) La réputation de cette Maîtrise est connue dans les milieux agro-alimentaires. C’est cette fondation qui est devenue en 1987 l’Institut des Sciences et Techniques de l’ Alimentation de l’Université de Bordeaux I. A travers l’oeuvre de Jean SÉCHET, que j’ai brossée trop rapidement, apparaissent quelques unes de ses qualités intellectuelles ou certains traits de caractère de cet homme exigeant, aussi bien pour ses enseignements que pour la qualité de ses propres recherches ou celles de ses élèves. Organisateur méticuleux, il n’a jamais cédé à la facilité, ni à de douteuses compro- missions ; il affectionnait la rigueur. Son intransigeance était connue, comme son honnêteté scrupuleuse et sa totale indépendance d’esprit. Fidèle à ses amitiés comme à ses engagements, il a su lutter, parfois avec acharnement, pour défendre ce qu’il avait mis en chantier. Mais ceci n’allait point sans de généreuses qualités de coeur que ses collègues, ses collaborateurs comme ses élèves ont pu apprécier. Du point de vue scientifique, ses travaux de microbiologie de l’environnement s’intègrent parfaitement dans une biologie végétale largement ouverte sur l’étude des écosystèmes terrestres. Par ailleurs, il n’a jamais oublié ses racines de naturaliste et jusqu’à la veille de sa retraite, 1l a tenu à conserver un enseignement de botanique fondamentale. Voici en peu de mots ce qu’a été Jean SÉCHET, ce qu’il a fait, quels furent les ressorts d’une action que d’autres poursuivent aujourd’hui. J'ai beaucoup de peine à évoquer maintenant le souvenir de Jacques WERNO qui nous a quittés le 18 mai dernier ; il venait d’avoir 33 ans. Depuis novembre 1985 il remplissait les fonctions d’ Assistant technique et administratif auprès du Jardin botanique. Il avait adhéré à notre Société en 1986. Nous avons en mémoire sa vitalité, son enthousiasme communicatif, sa gentillesse... Et voici qu’à l'automne dernier, il lui faut interrompre brutalement ses activités ; après quelques mois de lutte contre un mal implacable, il est ravi à l’affection de sa famille. Il nous laisse, nous aussi, très affectés par sa disparition si soudaine, à laquelle il nous est encore difficile de croire, tant il était attachant. La trop courte carrière de Jacques WERNO ne se prête pas à l'évocation d’une multitude de souvenirs. Cependant, sa brève destinée restera inoubliable pour tous ceux qui l’ont connu. On appréciait en lui sa bonne humeur, sa serviabilité spontanée qui fut mise à rude épreuve au Jardin botanique. Il a gagné ainsi la confiance et la sympathie d’une foule de visiteurs et d’habitués du Jardin. Je n’aurai garde d’oublier la sollicitude qu’il a témoignée à beaucoup de ses collègues qui ont travaillé avec lui, à la linnéenne, aux Espaces verts de la Ville de Bordeaux ou au Laboratoire de botanique. Mais l’éloge de Jacques WERNo ne doit pas se réduire à l’énoncé des qualités humaines que je viens de rappeler, fussent-elles très appréciables. Il me faut évoquer aussi l’essentiel de son cursus. Après son baccalauréat, il acquiert à l’Université sa Licence de Sciences naturelles avec plusieurs mentions. C’est un naturaliste dans l'âme ; il est marqué par la fréquentation 39 40 assidue, depuis son jeune âge, des biotopes des Grandes Landes, au milieu desquelles il est né. Il trouve sa voie au Laboratoire de botanique auprès de M. Comps ; après un Diplôme d'Etudes Approfondies, il s'engage dans l'étude des landes mésophiles, ce qui le conduit à sa thèse de Doctorat soutenue en 1984. Il ne néglige pas pour autant d’autres aspects de la Biologie végétale, affectionnant l’étude spéciale de certains groupes (Orchidées, plantes succulentes, plantes de terre de bruyère) qu’il cultive parfois personnellement. Durant ses recherches de thèse, il élargit sa formation en effectuant des stages ou des remplacements temporaires de personnels à l'Université. Dans le même temps, il s'engage dans des contrats de recherche qui le mettent au contact de problèmes concrets : il effectue des analyses pédologiques et phytoécologiques pour l’I.N.R.A., une étude phytosociologique pour l’Office national de la chasse en Forêt de Chizé (Deux-Sèvres), des études botaniques et cartographiques de la Réserve naturelle des prés-salés d’Arès-Lège et du centre d’élevage expérimental ovin des Landes à Luxey... C’est à l’automne 1985 qu’il est nommé Assistant au Jardin botanique. Il connañ là une situation matérielle qui n’est pas en rapport, il faut le dire, avec la fonction qu’il prend à bras le corps. Il n'eut malheureusement pas la joie de bénéficier de la transformation de son emploi en celui de Conservateur que la Ville de Bordeaux mit tant d’années à accorder à son Jardin botanique ! Durant ces quatres années, il se consacre aux problèmes quotidiens : ce sont les révisions taxinomiques, le renouvellement et l’enrichissement des collections vivantes, les herborisations régionales ; c’est aussi la mise à jour de l’Index seminum, le service des échanges... Il assure en même temps un enseignement à l'Ecole d’Horticulture du Haïllan ainsi qu’au Centre d’apprentissage des fleuristes. A cet emploi du temps chargé s’ajoute l’étude du projet de création du Nouveau Jardin botanique du Lac. Il apporte sa collaboration au Service des Espaces verts que dirige M. Ponzo à l'Hôtel de Ville ; il aide à l'édification de la Roseraie implantée en 1987 et de la collection de vignes ; il travaille sur les plans des collections taxinomiques et thématiques qui seront implantées au Lac ; il nous laisse des ébauches de réalisations qui ne seront pas oubliées. De la vie professionnelle de Jacques WERNO, nous n'avons connu que les prémices, qui laissaient augurerune carrière féconde. Il avait saisi d'emblée ce que doit être un Conservateur de Jardin botanique modeme, prêt à innover, instruire, sensibiliser le public, afin de donner, finalement au végétal la place qu'il mérite dans notre environnement. Avec un talent pédagogique certain, il organise des visites commentées du Jardin ainsi que des démonstra- tions sur des sujets précis ; il rédige des notices pour les visiteurs. Je le vois encore préparant l’exposition sur les «Tourbières & Plantes carnivores» qui eut un franc succès, ou encore accomplir les démarches afin d'assurer la préservation de plusieurs espèces végétales en voie d'extinction. Il a ainsi préparé l'implantation à Bordeaux d'une antenne du Conservatoire national des espèces végétales menacées de disparition. J'achèverai en disant que ce fut une grande satisfaction de travailler avec Jacques WERNo. Il alliait la vivacité intellectuelle et la compétence à l'esprit créatif ; il était animé aussi de la foi du néophyte, tout en ayant la conscience d’une homme responsable. Marcel LARROQUE était certainement parmi nous le plus connu et le plus ancien des Linnéens, puisqu'il est admis en 1930 dans notre Société. Pendant longtemps sa silhouette ne change guère et sa bonne santé fait oublier son âge. Cependant, au fil des ans, l’état de sa vue se dégrade lentement mais inexorablement. Il en a beaucoup souffert ces dernières années ; puis ses forces déclinent et la maladie le cloître à son domicile. Il nous quitte le 29 octobre dernier, à l’âge de 83 ans. De la biographie de Marcel LARROQUE, je ne retiendrai que quelques étapes essentielles. Il naît en 1907 à Bordeaux, dans le quartier St-Bruno. Après ses études primaires, il paraît destiné à travailler dans l’atelier d’ébénisterie de son père où il est apprenti. Mais en 1924, il répond à sa véritable vocation : il entre comme apprenti jardinier à la Ville de Bordeaux. Il occupe plusieurs postes avant d’être nommé, en 1931, chef d’équipe au Jardin botanique où s’accomplit tout le reste de sa carrière. Carrière Ô combien féconde ! Il dirige l’équipe des jardiniers, mais assure simultanément la fonction d’Assistant botaniste dont l'emploi a été supprimé à la retraite de A. BoucHon ; il a ainsi la charge de l’entretien des collections et de la bibliothèque. Sans compter ses heures de service, il accueille le public et maintient le service des échanges de semences avec les Jardins français et étrangers. Ses mérites sont reconnus ; en 1957, Marcel LARROQUE est promu Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques et en 1973, lorsqu'il prend sa retraite, il reçoit la Médaille d’Or de la Ville de Bordeaux. De cet homme discret, volontiers effacé, je rappellerai deux aspects de sa riche person- nalité. C’est d’abord l’exemplarité de sa vie, qui force le respect. Sans formation secondaire ouuniversitaire, le voici s’engageant avec la passion de l’autodidacte, dans l’étude approfondie des végétaux. C’est qu’en effet, Marcel LARROQUE n’est pas un employé municipal comme les autres. Tout jeune, il économise pour acquérir des ouvrages de botanique, afin de découvrir seul, avec la joie que nous imaginons, ce qu’on ne lui a pas enseigné. Il herborise en Gironde et fréquente très tôt les réunions de la linnéenne. Il y rencontre des botanistes dont la réputation est venue jusqu’à nous : le Professeur BEILLE, BOUCHON, JEANJEAN, FITON, MALVESIN-FABRE, TEMPÈRE, JALLU, BALLAIs, le Professeur DANGEARD et j’en passe. Il maîtrise peu à peu l’essentiel de la flore régionale ; en même temps 1l s’initie à la taxinomie des végétaux cultivés dans les serres tropicales du Jardin public, qu’il visite depuis son plus jeune âge. Quels excellents moments j'ai passé en sa compagnie en lui faisant évoquer le contenu et l’organisation de ce complexe de serres, qu’il voit supprimer avec tristesse en 1931, précisément au moment de prendre ses fonctions au Jardin botanique ! Ainsi, il y avait en Marcel LARROQUE un naturaliste passionné mais exigeant pour lui-même, qui avait su s'élever et acquérir la compétence que nous lui reconnaissions. Tout ce que j'ai dit de lui est indissociable de cette autre face de sa personnalité : c’est son ouverture aux autres, sa disponibilité jamais mise en défaut. Il a fait bénéficier de son savoir tous ceux qui l’ont sollicité, rendant ainsi de précieux services aux Enseignants, aux Etudiants, sans parler du public fréquentant le Jardin et la Bibliothèque. Les quémandeurs de plantes médicinales savaient aussi que M. LARROQUE, titulaire d’un diplôme d’Herboriste, était de bon conseil en phytothérapie. Connaissant parfaitement les arboretums de Catros (Le Haïllan) et de Geneste (Le Pian-Médoc), il a fait profiter de son expérience des propriétaires forestiers, ainsi que des services de l’I.N.R.A. et des Eaux & Forêts qui étudiaient l’acclimatation de diverses essences. Je rappelle enfin son dévouement à la cause des campagnes mycologiques organisées par notre Société. Il fut pendant longtemps la cheville ouvrière des expositions de champignons du Jardin botanique ; on sait toutes les servitudes qui s’ensuivaient pour notre collègue dont l'appartement était précisément situé au dessus de la salle des Herbiers. Ainsi, tout au long de sa vie, Marcel LARROQUE, avec une grande simplicité d’âme, a su donner sans compter et aider les autres avec un parfait désintéressement. Mesdames, Messieurs, j’en ai terminé. «Les hommes ne disparaissent pas tout entier : leurs oeuvres subsistent». Chacun de ceux auxquels nous avons voulu rendre hommage ce soir, nous a laissé un message que nous pouvons méditer. Malgré la diversité de leur existence ou de leurs responsabilité, il y a un certain accomplissement dans chacune de leur destinée, car. ils furent tous trois de bons serviteurs d’une cause admirable. 41 fe jus aim sue "A tros Li EE tés #en08 dés » re ne Âr épée Lg AR PE FK* FAP NE AR die Derpaqa pitié ss san ‘ Le H É AT E 6 ; de Fe Et “a 6] more SEE à î : ii LEONE ut #44 Le. e PAPA : 4 st: | arts LTD 45e nu née of ER rss reigée ee nil = Ê A d> « DATES $ F “ de " Mfitoreh as sa EVE ot Rs a ter Rs tie id ca teinté <' hist) mé CE aa Aie AN TNEGEET, NT PA té rip lait sue RES PA A NES dr (CCE va Cac er SJ À 9 # és ie Vs FNONES En d'a Aééaare Ed 10 ou Me” au ñ VT pieds : 4 pare dk tie nés durs Méer er [ET angl tu (PET LE TEE Brut ad vhaoies FU PE DO Cr sat rvbie 19 na nr: ii Kerug be pan rss Bull. Soc. linn. Bordeaux 43-55 EU Contribution à la connaissance de la flore fongique du Sud-Ouest. Il - La poussée estivale 1989. Ill - La poussée automnale 1989. Francis MASSART 21, rue des Volubilis, 33170 Gradignan. Résumé : L'auteur relate une spectaculaire poussée ayant eu lieu en Entre-Deux-Mers durant la deuxième quinzaine d’août 1989 à la faveur de précipitations orageuses survenues au terme d’une longue période de sécheresse et de canicule. Par la suite la sécheresse sévit de nouveau et perdura jusqu’à la fin octobre, avec pour conséquence une poussée automnale d’une rare médiocrité quantitative et qualitative. Abstract : The author records a spectacular upsurge of fungi in the Entre-Deux-Mers area, Gironde département, France, during the second fortnight of August 1989 thanks to the thundery precipitation that have occured at the end of a long dryness and scorching heat spell. The dryness raged again and lasted until the end of October and the result was an autumnal upsurge of a rare both quantitative and qualitative mediocrity. Riassunto : L’autore rifere une spettacolare spinta nella regione Entre-Deux-Mers, Gironde, Francia, durante il mese di agosto 1989, per le pioggie tempestose sopravvenite ala fine di un lungo periode di canicola e di siccita. In seguito, la siccita e venuta di nuovo e ha continuado fino alla fine di otobre, con per consequenza une spinta autunnale molto mediocre per la quantita a la qualita. La poussée estivale 1989. Au cours de trente années de mycologie de terrain, j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion d’assister à des phénomènes de brusques poussées, notamment en période estivale (MAssART 1984). La poussée survenue en août 1989 mérite une mention spécialeenraison de saparticulière spontanéité, de son importance et des conditions météorologiques qui l’ont précédée et déclenchée. Cette année-là, à partir de la mi-juin et jusqu’à la fin de ce mois, la température oscilla entre 25 et 30 °C (il s’agit bien entendu de maximales) 44 etaucune chute de pluie n’eut lieu ; au début de juillet le thermomètre monta jusqu’à 35 °C ; le 6 juillet dans la soirée une violente tornade accompagnée de chute de grêle dévasta la région ; un nombre considérable d’arbres, feuillus et conifères furent brisés ou déracinés (jusqu’à 40 % des couverts en certains endroits), nombre d’habitations subirent d’importants dom- mages, tandis que beaucoup de cultures, maïs, tournesol, vignes, étaient anéanties. Ce phénomène, qui, 1l faut le préciser, ne dura pas plus qu’un quart d’heure, ne modifia pas les conditions générales de façon durable ; la température très élevée (35 °C et plus) persista jusqu’au 23 juillet, à cette date un fléchissement de 10 °C fut enregistré consécutivement à des précipitations orageuses survenues dans la nuit, baisse de courte durée car dès le 25 le thermomètre remonta à 35 °C et se maintint autour de cette valeur jusqu’au 5 août. Visités régulièrement tout au long de cette période étalée sur deux mois et demi, les couverts et leurs abords, ainsi que les lieux ouverts, restèrent désespérément vides, les seuls champignons observés étant des formations lignicoles desséchées sur leur supports. Une faible précipitation eut lieu dans la soirée du 30 juillet qui ne modifia en rien la température et n’humidifia que très superficiellement le sol. Enfin, dans la soirée du 5 août se produisit un très fort orage accompagné de pluies abondantes. Le matin-même, les bois avaient été visités sans plus de succès que les semaines précédentes, des stations précises, connues pour leur richesse en Bolets et Amanites passées au crible en vain. Or, le 6 au matin, sur ces mêmes stations, je récoltais en compagnie de mon épouse une quarantaine de Boletus aereus etune douzaine de B. aestivalis tous de bonne taille ; je notais également la présence des espèces suivantes : Boletus regius, Queletii, chrysenteron, rubelus, carpini, crocipodius, quercinum ; Amanita rubescens, fulva, Franchetii, spissa, cariosa ; le même jour, sur le talus du sentier d’accès au chalet que nous occupions, trônait un spécimen de Amanita ceciliae (= inaurata) de taille imposante mais littéralement «éclaté», probablement en raison de son exposition au soleil au cours d’une croissance exubérante et trop rapide (PI. 1). Grâce à de nouvelles précipitations orageuses intermittentes, cette exceptionnelle poussée continua jusqu’à la fin août et me permit d’observer UN = LA y" e | P ® LS 5 À 4 .I-L’Amanite «éclatée». Amanita ceciliae (Bx. & BR.) Bas, St Vivien- -VIII-1989. Lp < A À “ P te «écl de-Monségur, 6-VIII-19 46 en plusieurs lieux (cf. carte de localisation des stations) la série de taxons déjà énumérés et que l’on retrouvera dans la liste des espèces citées ci-après. Je dois signaler que le 8 août, soit 48 heures après la récolte initiale et au mêmes endroits, eut lieu une forte poussée de Amanita caesarea, tantôt isolées, le plus souvent en groupes ou en cercles de plusieurs sujets à tous stades de croissance, soit 95 spécimens au total, la plus importante cueillette de cette majestueuse espèce effectuée depuis la fameuse poussée estivale de 1982 dans les environs de Rauzan (MAssART 1984). A noter que durant cette période, très peu de petites espèces furent observées sur les stations visitées, quelques rares Mycena, Marasmius, Alnicola, Galera ; il faut également mentionner l’absence sous couverts de composants des genres Tricholoma, Cortinarius, Inocybe, Hebeloma, Clitocybe, pour ne citer que les plus importants. Par ailleurs les lieux découverts restèrent pratiquement improductifs, à part quelques rares Agaricus. Dans les derniers jours d’août, sécheresse et canicule sévirent de nouveau, mettant un terme à la poussée. Il fallut attendre le début d’octobre pour assister à quelques timides apparitions d’espèces banales à la suite de pluies sporadiques très localisées et peu importantes. Cette situation météorologique anormale devait perdurer tout au long de l’automne et ne permettre qu’une poussée générale de faible ampleur. La zone littorale elle-même, qui propose d’habitude en arrière-saison (novembre, décembre) sous ses couverts de Pins maritimes dominants un bon éventail d’espèces intéressantes, fut d’une désespérante pauvreté. Station régulièrement visitées entre le 6 et le 25 août 1989 : Saint-Vivien-de-Monségur , bois dit «des Crêtes», , bois «Bon Larron», Vélines, bois de «Grosse Forge», Saint-Michel-de-Montaigne, Montazeau, lieu-dit «Rio Prodond». Espèces récoltées ou observées : Boletus aereus BuLz. : FR. aestivalis (PAUL.) FR. = reticulatus auct. radicans PERS. : FR. = albidus auct. eupachypus KoONR. appendiculatus Scy. fechtneri VEL. regius KROMBH. luridus Scu. : FR. satanas LENZ torosus FR. lupinus BRES. purpureus (FRIES) rhodopurpureus SMoT. legaliae Pr. = satanoides pp. dupainii Bou. queletii SCHULZ. crocipodius (LET.) MAIRE quercinum (Pic. & DERM.) SUTARA carpini (SCHULZ.) BON chrysenteron (BULL.) QUÉL. porosporus IMLER rubelus (KROMBH.) QuÉL. = versicolor auct. fragrans Vrrr. pulverulentus OPAT. impolitus FR. Amanita caesarea (Scop. : FR.) PERS. rubescens PERS. : FR. spissa (FR.) KUMM. cariosa (FR.) QUÉL. franchetii (Boup.) FayoD = aspera auct. asteropus S ABO ovoidea (BuLL. : FR.) LINK. beillei BEAUS. phalloides (Fr.) LINK. ceciliae (BK. & BR.) BAS = inaurata= strangulata auct. vaginata (BuULL. : FR.) Vrrr. fulva (Sc. : FR.) SEYOT vaginata var. alba BULLIARD ex GILLET 1874 huijsmanii M AssART & ROUZEAU 1990 Lactarius evosmus K.-R. acerrimus BRITZ = insulus auct. pyrogalus (BuLL. : FR.) FR. Juliginosus (Fr. FR.) FR. uvidus (FR. FR.) FR. piperatus (Scop. : FR.) S.F. GRAY = pergamenus ss Rom. vellereus (FR. : FR.) FR. controversus (PERS. : FR.) FR. Russula vesca FR. delica FR. virescens (SCH.) FR. cyanoxantha (ScH.) FR. nigricans FR. lepida (Fr. : FR.) FR. amarissima ROMAGN.-GILBERT emetica (Sc. : FR.) PERS. var. silvestris (SINGER) SINGER Jageticola (MELz.) LuND. Joetens PERS. : FR. risigallina (BATSCH.) SAcCC. = lutea auct., chamaeleontina pp. Oudemansiella radicata (RELH. : FR.) SING. Collybia peronata (Borr. : Fr.) KUMM.= Marasmius urens Inocybe maculata Boub. Clathrus archeri (BERK.) DRING= Anthurus aseroiformis. 47 48 La poussée automnale 1989. Le nombre réduit des espèces récoltées ou observées au cours des excursions mycologiques, des herborisations individuelles ou ayant figuré aux expositions de champignons, illustre bien la conjoncture défavorable de l’automne 1989, les chiffres sont souvent de 50 % (et parfois davantage inférieurs aux résultats obtenus à la faveur des saisons qualifiées de «normales». Voici, dans l’ordre chronologique, les excursions et expositions prati- quées ainsi que le nombre de taxons déterminés lors de chacune d’entre elles : 8 octobre : Cénac-Madirac (39), 15 octobre : domaine de La Sauque, La Brède (14), 22 octobre : St-Vivien-de-Monségur (43), 29 octobre : St-Savin-de-Blaye (Expo) (63), 4-5-6 novembre : exposition générale, Bordeaux (146), 12 novembre : Bombannes (Expo) (33), 19 novembre : Préchac, Villandraut (95), 24 novembre : domaine de La Sauque, La Brède (22), 2 décembre : domaine de La Sauque, La Brède (31). Afin d’éviter de fastidieuses répétitions, j’ai établi une liste globale des espèces, liste dans laquelle figurent également les récoltes effectuées hors excursions par plusieurs collègues linnéens et moi-même. Cette énumération est établie en suivant dans ses grandes lignes la classification par genres utilisée dans ROMAGNESI (1963), ouvrage couramment employé sur le ter- Tain. : Liste des taxons déterminés au cours de l’automne 1989 : Lactarius vellereus violascens controversus TOR pyrogalus subdulcis chrysoreus rufus deliciosus helvus uvidus quietus Russula betularum hepaticus emetica var. silvestris Amanita Pluteus Agaricus graveolens = xerempelina auct. erythropoda risigallina = lutea, chamaeleontina auct. densifolia calroflava cessans amoenolens = sororia auct. turci sradonia nigricans torulosa fragilis cyanoxantha caerulea knauthii grisea brunneoviolacea jellea adusta ochroleuca atropurpurea albonigra delica phalloides citrina var. alba junquillea muscaria vaginata rubescens pantherina ovoidea cervinus salicinus xanthoderma campestris praeclaresquamosa = meleagris variegans = variegalus 49 lanipes arvensis silvicola augustus Lepiota procera rachodes pudica gracilenta mastoidea laevigata cristata excoriata brebissonii Cystoderma amianthinum Coprinus micaceus disseminatus comatus atramentarius picaceus Psathyrella candolleana Hypholoma hydrophilum Lacrymaria velutina Bolbitius vitelinus Agrocybe aegerita pediades Paneolus sphincterinus Stropharia coronilla aeruginosa Nematoloma fascicularis sublatericium Pholiota gummosa Gymnopilus penetrans Tricholoma ustale spectabilis ustaloides cingulatum Galerina marginata equesire sulfureum Galera hypnorum acerbum pessundatum Cortinarius trivialis album mucosus duracinus Tricholomopsis rutilans cinnamomeofulvus decora semisanguineus de: erhytrinus Calocybe ionides xanthophyllus decastes = aggregatum violaceus | purpurascens Melanoleuca vulgaris collinitus alboviolaceus Cantharellus tubaeformis orellanus sinuosus hinnuleus lutescens anomalus multiformis Hygrophoropsis aurantiaca cephalixus elatior Clitocybe dealbata pinetorum Hebeloma sinapizans Seairopa pusillum radicellata crustuliniforme nebularis mesophaemum infundibuliformis spoliatum cyathiformis odora Inocybe geophylla var. violacea | tabescens cervicolor costata dicolor Entoloma nidorosum graminicola fo. roseipes sericeum conferendu = Nolanea Laccaria laccata staurospora amethystina bicolor Clitopilus prunulus Lepista inversa Rhodopaxillus nudus runcatie Collybia peronata = Marasmius nimbatus urens sordidus extuberans 10 cm J1 sé RS DÉPEE FN DAT, 5 OR RTE 7 KE RS PAIN is d | | | PL IT -a: Amanita vaginata var. alba BurL1ARD ex Gi er 1874, St Vivien- de-Monségur, 8-VIII-1989. b : Znocybe violaceus HEM, StSavien-de-Blaye, 29-X-1989. 10 cm 52 platyphylla butyracea maculata distorta fusipes dryophila kruehneriana = erythropus auct. Marasmius foetidus ramealis oreades rotula Mpycena pura epipterigia polygramma vitilis rosea inclinata vulgaris seynii galericulata vulgaris Schyzophyllum commune Panellus stypticus Pleurotus cornucopiae dryinus Crepidotus mollis luteolus Lentinellus ursinus Hygrophorus eburneus psittacinus niveus cantharellus conicus Paxillus involutus panuoides Gomphidius viscidus roseus Boletus edulis aestivalis = reticulatus erythropus queletii satanas badius cramesimus parasiticus chrysenteron rubelus = versicolor bovinus granulatus bellinii luteus carpini aurantiacus roseofractus castaneus Polyporus giganteus Melanoporus forquignoni Fistulina hepatica Leptoporus adustus albidus caesius Phaeolus schweinitzii Lenzites quercina betulina warneri Trametes hispida confragosa cinnabarina Coriolus versicolor Ungulina marginata fomentaria Ganoderma applanatum lucidum Phellinus ferruginosus Heteroporus biennis Merulius tremelosus Hydnum rependum Calodon nigrum Telephora multizonata Stereum spadiceum Sparassis crispa laminosa Ramaria stricta Lycoperdon caelatum exipuliforme = saccatum pratense perlatum 53 Scleroderma geaster verrucosum citrinum = aurantium, vulgare Cyathus striatus Calocera viscosa Auricularia mesenterica Tremella mesenterica Otidea onotica Galactinia badia Hypoxylon fragiforme nummularius Xylaria hypoxylon Clathrus archeri = Anthurus aseroiformis Lycogala epidendron Tubifera ferruginea Note concernant deux champignons nouveaux pour la flore locale : Amanita vaginata var. alba BULLIARD ex GIiLLET (PI. IIa) Amanite de dimension modeste, chapeau de diamètre 5 cm, hauteur du pied 7,5 cm, entièrement blanche au départ puis se colorant de beige léger (isabelle), spores non amyloïdes, sphériques, autour de 10 1m, mono- ou pluriguttulées. Cette Amanite parait rare dans la région, il est possible que plusieurs récoltes antérieures déterminées comme Amanita nivalis GREV. (MASsART 1984) se rapportent en fait à ce taxon. 54 Carte de localisation des stations citées : 1 : St Vivien-de-Monségur. 2 : La Brède. 3 : Vélines-Montazeau. 4 : St Michel-de-Montaigne. 5 : Cénac- Madirac. 6 : St Savin-de-Blaye. 7 : Bombannes. 8 : Villandraut. 20 Inocybe geophylla var. violacea (PAT.) HEïM (PI. Ib) Très belle et rare espèce, leiosporée cystidiée, proche de /nocybe geophylla (Buzz. : FR.) P. KARsT. dontelle a le port, mais avec unrevêtement soyeux lustré d’un beau violet soutenu (un peu Calocybe ionides), déjà observée en octobre 1986, apport de provenance indéterminée à l’exposi- tion de champignons. Références Bon (M.), 1988. - Champignons d’Europe occidentale. - Ed. Arthaud. KOHNER (R.) et RoMAGNESI (H.), 1953. - Flore analytique des champignons supérieurs. - Masson, Paris, xiv + 557 p. MASssART (F.), 1984a. - Contribution à l’étude de la flore fongique de la Gironde. Eléments de la poussée estivale de 1982 dans les environs de Rauzan. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 12 (2) : 97-105. MassART (F.), 1984b. - Approche du genre Amanita [et compléments]. - Ed. Société linnéenne de Bordeaux. MAssaRT (F.) et RouzEAU (C.), 1985. - Coup d'oeil sur l’année mycologique 1984. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 13 (2) : 61-74. MAssART (F.), 1986. - L'année mycologique 1985. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 14 (1) : 19-28. MASssART (F.), 1987. - Bilan mycologique de l’année 1986. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 15 (3) : 121-146. MaAssaRT (F.), 1990. - Contribution à la connaisance de la flore fongique du Sud-Ouest. I - 1987-1988 et printemps 1989. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 18 (1) : 19-39. PARROT (A.G.), 1960. - Les Amanites du Sud-Ouest de la France. - Ed. C.N.RSS., Biarritz. RoMAGNESI (H.), 1963. - Petit Atlas des champignons. - Ed. Bordas. Boletus parasiticus sur Scleroderma citrinum 56 RECOMMANDATION AUX AUTEURS Afin d'assurer une bonne présentation à leurs articles et de faciliter le travail de la rédaction, les auteurs voudront bien respecter les recomman- dations suivantes : Les manuscrits seront de préférence dactylographiés en double inter- ligne, sur le recto des pages, en laissant une marge à gauche d'au moins 3 cm. Ils pourront être envoyés non-dactylographiés à condition d'être rédigés de façon très lisible. Sont acceptées, les disquettes informatiques format 5"1/4 compatibles MS-DOS ainsi que les disquettes Apple Mac- intosh accompagnées obligatoirement d'un listing. Les pages sont numéro- tées de 1 à n. Le manuscrit devra comprendre, successivement : - Le titre, avec si possible à la fin, entre parenthèses, l'ordre et la famille étudiés. - Le prénom, en entier, et le nom de ou des auteurs. - L'adresse complète. - _Eventuellement, un résumé dans la langue du texte. - Impérativement, un résumé en anglais (abstract). A défaut, la rédaction pourra procéder à la traduction à partir d'un résumé français. - Une liste de mots-clés. - _Letexte devracomporter des paragraphesetdes chapitres clairement mis en évidence. Les noms d'espèces seront soulignés, et orthographiés selon les règles des Codes internationaux de Nomenclature en usage dans chaque discipline, avec mention du nom du descripteur, au moins lors du premier emploi du nom dans le texte : Trechus arribasi JEANKE, 1988 Amanita caesarea (Scop. ex FR.) QUELET Les noms d'auteurs cités dans le texte seront soulignés de deux traits. - Référence bibliographiques : Les rappels dans le texte seront présentés comme suit ; DAUPHIN (1984), (ANIOTSBEHERE & DAUPHIN, 1988), M. SECQ (1986a, b). En fin d'article, la bibliographie sera rédigée dans l'ordre alphabétique des auteurs. Les titres de périodiques seront abrégés selon la World List of Scientific Periodicals et ses suppléments (en cas d'impossibilité, la rédac- tion pourra se charger de cette partie du travail). Les références seront présentées de la façon suivante : SECQ (M.), 1986. - Contribution à l'étude des Histeridae de la Dordogne (Coleoptera). - Bull. Soc. linn., Bordeaux, 14 (3) : 105-135. WILEY (E.O.), 1981. - Phylogenetics, The theory and practice of Phylogenetic Systematics. - John Wiey & Sons, New York, Chichester, Brisbane, Toronto, Singapore, XVI + 439 pp. ARFI (R.) & LEVEAU (M.), 1981. - Impact d'un rejet urbain sur le domaine pélagique, 217-256, in : HOESTLANDT (H.) (éd.), Dynamique de populations et qualité de l'eau. Actes du symposium de l'Institut d'écologie du bassin de la Somme, Chantilly, 7-9 novembre 1979, - Gauthier-Villars, Paris, xvi + 275 pp. Les illustrations seront réalisées sur des planches distinctes du texte et regroupées à la fin du manuscrit. Les figures seront numérotées de 1 ànet accompagnées d'une échelle graphique. Elles seront présentées de préfé- rence en planches de format 21 X 29,7 cm (Ad). Les dessins devront être réalisés à l'encre. Les légendes des figures seront rédigées sur une feuille séparée. Les tableaux seront numérotés de 1 à N. Les auteurs recevront des épreuves de leur texte qu'ils devront corriger de manière lisible et les retourner à la rédaction dans un délai d'une semaine. Le Bulletin publie également de courtes notes de chasse et d'herboris- terie, ainsi que des analyses d'ouvrages. Les manuscrits devront être envoyés à la Rédaction du Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux, Hôtel des Sociétés savantes, 1, place Bardineau, 33000 Bordeaux, ou pour accélérer le processus rédactionnel, au directeur des publications, M. Frank Bameul, 45, rue Eugène Olibet, 33400 Talence, qui se tient à la disposition des auteurs pour tout renseignement. D] Imprimé le 15 mai 1991 Le directeur de la publication : F. BAMEUL Imprimé par : L'impresion Offset, 170, cours de la Marne - 33800 BORDEAUX Réalisation PRINT SERVICE, 51, rue de Pessac - 33000 BORDEAUX L° ? F LA : 1 >? e ss | + \ [HS * ‘ D EE \ # ste SOMMAIRE * Administration LL LA NS AR TRS Nouveaux membres admis en 1990 Ts rennes ke #1 à A Ve F Lu : De DEVIGNES (M.), Résurrection d’une collection i éh " qq tion Mazéret (séries lithiques) SECQ (B. & M.), Contribution à la connaissai Lot et des causses du Quercy. Faunule coléop Morn (D.), ie ue dalmatina (Ocsravs 1 pee 2 * ent AUX AUTQUTS NOV 21021 LIBRARES_ de ordeaux ILLER Tome 19 fascicule 2 LS es Tome 19 1991 Fascicule 2 Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux && SOC Us )) Ir & DAS. ee: El # : É ISSN 0750-6848 1, place Bardineau, 33000 Bordeaux # UKTeS & Bull. Soc. linn. Bordeaux 59-74 1991 Actualisation de quelques coupes classiques du Miocène inférieur et moyen bordelais (France). Laurent LONDEIX Département de Géologie et Océanographie, Laboratoire de Micropaléontologie, Université de Bordeaux 1, avenue des Facultés, 33405 Talence Cedex adresse actuelle : GEOTOP, Université du Québec à Montréal, CP 8888, Montréal (Québec) I13C 3P8, Canada. Résumé : Basée sur des donnécs de terrain récentes, une révision lithologique de cinq coupes classiques du Miocènc inférieur et moyen bordelais est proposée. Ces coupes appartiennent aux étages Aquitanien, Burdigalien et Serravallien. Parmi elles, deux représentent le stratotype de l’Aquitanien («Moulin de Bernachon», «Lariey»), une autre («Pont-Pourquey») la partie supérieure du stratotype bordelais du Burdigalien. Mots clés : Aquitanicn, Burdigalien, Serravallien (Sallomacien), Stratotype, Lithologie, Saucats, Gironde (France). Abstract : Supported by recent field data, a lithological recxamination of five classic outcrops of the Lower and Middle Miocenc from Bordeaux area is proposed. These sections bclong to Aquitanian, Burdigalian and Scrravallian stages. Among its, two forms the Aquitanian stratotype («Moulin de Bernachon», «Laricy»), onc other («Pont-Pourquey») the upper part of the Burdigalian stratotype from Bordeaux arca. Key-words : Aquitanian, Burdigalian, Serravallian (Sallomacian), Stratotype, Lithology, Saucats, Gironde (Trance). Introduction A l’occasion de la mise en place de la réserve naturelle géologique de Saucats-La Brède (Gironde, France), unc révision lithologique des coupes destinées à être protégées s’est avérée opportunc. Cette révision, essentiellement descriptive, s’appuie intégralement sur des donnécs de terrain récentes. 59 60 Cinq coupes appartenant aux étages Aquitanicn, Burdigalien ct Serravallien (Sallomacicn) sont ici concernées. Tous ces afflcurements se situent sur la commune de Saucats, à unc vingtaine de kilomètres au sud de Bordeaux (fig. 1). Les niveaux miocènes affleurent à la faveur de thalwegs creusés par les ruisseaux locaux. Dans le cas présent, seule la coupe de «La Bourasse» n’est pas bordée par un ruisseau ; les quatres autres sc trouvent sur les berges du ruisseau le «Saint-Jcan-d’Etampes» ou «Saucats». Descriptions des coupes Ces descriptions vont être faites dans l’ordre stratigraphique ; les coupes les plus ancicnnes seront décriies en premicr. La position géographique des afflcurements est donnée en coordonnées Lambert III. Leur cote topographique est estimée d’après les points cotés et les courbes de niveau de la cartc IGN à 1/25000 (Pessac, feuille 1537 Oucst). Chaque cote correspond à l’altitudce de la base d’unc coupe. Avant d’aborder la description lithologique des niveaux concernés, il faut noter que dans ces types de sédimentation, souvent très littoraux, les variations latérales de faciès sont fréquentes, parfois même importantes, ce qui, particulièrement dans les faciès aquitaniens, ne facilite pas les corré- lations entre Ics coupes. Moulin de Bernachon - Lariey (fig. 2) Avec la coupe du «Moulin de l'Eglise» (qui n’est plus accessible car faisant partie d’une propriété privée), ces affleurements constituent le stratotype de l’Aquitanien défini par MAYER-EYMAR (1858). Les coupes du «Moulin de Bernachon» et de «Laricy» peuvent difficilement être disso- ciécs l’une de l’autre, car elles sont en continuité ct couvrent stratigraphiquement l’ensemble de l’Aquitanien bordclais. Montrant des variations latérales lithologiques mineures avec ceux de «Laricy» (ALVINERIE & CARALP, 1977, p. 34), les niveaux du «Moulin de l’Eglise» peuvent être considérés comme straligraphiquement équivalents de ceux de «Laricy». La succession des couches visibles à «Bcrnachon» montre la phase transgressive de l’Aquitanien ; les niveaux de «Lariey» en montrent la phase régressive. L’ensemble de ces deux coupes correspond au cycle custatique TB 1.5. sensu Vai (cf. Var et al., 1987 ; HAQ et al., 1987). Localisation (Bernachon) : x = 370,01 ; y =266,67 ;,z=27 m.(Laricy) : X=36957;:y=26697:7= 32m. 61 BL TT éE-R: f x « [s * Libourne Cd BORDEAUX (( x DS%91€ è LS Cochon Soucas Fig. 1 - Localisation géographique des niveaux étudiés. Geographical location of the studied outcrops. 62 Stratigraphie : foraminifères planctoniques - zone N4 et extrême base de N5°? selon PoiGNANT & PuoL (1976, tab. 3) ; zone à Globorotalia kugleri- Globoquadrina dehiscens pracdehiscens selon STEURBAUT (1984, p. 29). Succession lithologique (de haut en bas) : Les coupes de «Bernachon» et «Lariey» sont ici superposés ; les niveaux de «Laricy» sont ceux décrits en premier. @) Q) Sable des Landes (0,50 m) ; Calcaire lacustre gris-bleu, bréchique, à Planorbis et Limnæa (0,25 m) ; Marne d’eau douce, beige, à Dreissensiaetcharophytes (0,30 m) ; Argile rougeâtre à Potamides ct Cyrena (0,10 m) ; Argiles bariolées à nodules calcaires, avec de rares Pirenella plicata (0,40 m) ; Argile verdâtre à Pirenella ct Cerithium (0,10 m) ; Falun argileux rougeâitre à Pirenella, CyrenactOstrea (0,20 m) ; Falun rougeâtre à Mytilus aquitanicus (0,15 m) ; Falun argilcux bleuté (0,15 m) ; Falun rouge-bcige (0,20 m) ; Sable calcaire beige (0,50 m) ; Falun beige riche en grosses coquilles de mollusques (0,30 m) ; Sable calcaire beige à nombreux petits débris de coquilles (0,45 m). Ce niveaux reposc sur une surface durcic perforée par de très nombreux lithophages. Sable calcaire jaunâtre à stratifications entrecroisées, particllement induré (4,20 m). Des cavités tourbillonnaires, verticales, d'environ 30 à 40 cm de diamètre pour une profon- deur non reconnue (mais supéricure à 1 m), sont présentes au sommet de ce niveau. Ces cavités prennent naissance dans la surface durcie signalée ci-dessus ; Falun bleuté avec quelques indurations ct lentilles argileuses (0,45 m) ; Argile sableuse bleutée, à Potamides etNeritina picta (1,00 m) ; Argile bleu-vert (2,00 m) ; Marne blanche à bleutée (épaisseur non reconnue, estimée à environ 1,5-2 m®), La biozonation utilisée pour les foraminifères plancioniques est celle de BLow (1969). A quelques centaines de mètres en aval de «Bemnachon», près du lieu-dit «La Couye», il est possible de voir le contact entre les marnes blanches de la base de «Bemnachon» et des argiles vertes continentales, sous-jacentes. Le dénivelé entre ces deux points permet d’avoir un ordre de grandeur pour l'épaisseur des marnes blanches. Sable des Landes Caicaire !acustre, brèchique, gris-bleu, à P£anonbis et Limnaca Marne d'eau douce, beige, à Dnetssen4sun et charophytes Foigmu.des et Arena —— + Argiles bariolé es à nodules calcaires, avec de rares Pirenella plicata rgile verdatre à ! nef£a er Centéhtum Felun argileux rougeâtre à Pinene£la, Cynena et Ostrea À Fralun rougeñtre à Mt We Falun _argileuyx bleuté Falun rouge-beige Sable calcaire beige Falun beige riche en grosses coquilles de mollusques a "2 ——— —— Sable calcaire beige, à nombreux petits débris de coquilles Surface durcie, perforée par de nombreux lithophages Sable calcaire jaunâtre partiellement 1nduré, Sable des Landes à stratifications entrecroisées Lariey Falun bleuté, avec queiques indurations et lentilles argileuses f- Argile sableuse, bleutée, à Potam.des et Nenttina argile bleu-vert Marne blanche R& Le Saint - Jean d'Etompes Mouln de Bernachon Fig. 2 - Coupes lithologiques du «Moulin de Bernachon» et de «Lariey» (Aquitanien). Lithological sections from «Moulin de Bernachon» and «Lariey» (Aguitanian). 63 Parmi les auteurs ayant précédemment décrit ces coupes, citons DEGRANGE-ToUuzIN (1920), DUTERTRE (1921), DAGUIN (1948), VALLET (1954), ALVINERIE (1966, 1969), MoYes (1966), VIGNEAUX (1975), POIGNANT & PUJOL (1976), RINGEADE (1978). Pour la biostratigraphie, se reporter à LARROUDE (1961), Moyes (1965, 1966), PoIGNANT & PuJoL (1976) et pourune synthèse plus générale à ALVINERIE & CARALP (1977). D’après les résultats obtenus avec la méthode de «grade-datation», GouRINARD & MAGXKÉ (1987, p. 1106) cstiment que l’âge de la base de ce stratotype (base de «Bernachon») «doitêtrecomprisentre-21,3et-22,7 Ma. c’est-à-dire doit être proche de -22 Ma. sans qu’on puisse actucllement préciser davantage». L’âge moyen du falun de «Bernachon» est de -21,3 + 0,1 Ma. ; celui des faluns de «Laricy» est de -21,0 + 0,1 M.a. (GOURINARD et al., 1987, tab. 1-2 ; GOURINARD & MAGKÉ, ibid. ). Non mentionné par DEGRANGE-TouziN (1920), ni par DUTERTRE (1921), le calcaire de base cité par Moss (1966, p. 97, fig. 7) n’a pas été reconnu, bien que décrit comme affleurant juste au niveau du ruisseau. Scules des marnes blanches à reflets bleutés avec une altération superficielle blanche sur quelques centimètres d’épaisseur ont pu être observées. Ces marnes s’enfoncent sous le lit du ruisseau et montrent un contact peu net avec les argiles bleu-vert sus-jacentes ; ceci rejoint les observations faites par DEGRANGE-TOUzIN et par DUTERTRE (op. cit.) qui décrivent à la base de «Bernachon» des marnes blanches, dites à Helix ramondi. Ces marnes sont communément considérées comme chattiennes depuis que BENoIsT (1873, p.408) aécritau sujet de Helix ramondi : «Espèce très-rare que je croisavoir reconnu dans deux moules provenant des nodules de la marne blanche du moulin de Bernachon en dessous de la marne à Nerita». Ces marnes con- tiennent cependant des ostracodes du genre Miocyprideis, et sont donc très probablement déjà miocènes (P. CARBONEL, communication personnelle). Pour la coupe de «Lariey», le relevé très précis fait par RINGEADE (1978, pp. 43-45, fig. 11) correspond tout à fait aux résultats de nos propres observations. Une excavation faite récemment a cependant permis une perception détaillée des niveaux situés en dessous du falun argileux rougeâtre à Pirenella, Cyrena et Ostrea. La Bourasse (fig. 3) Pour les mêmes raisons que celles avancées par RINGEADE (1978, p. 49), il nous a semblé préférable de faire un sondage en bordure du champ de «La 1,5 _ [M1 Sable des Landes Îm— Le Falun clair à petites coquilles, montrant G à quelques fiqures de courant e = re C = a ——————————_. ."_———…" _…"——…——_ —… _—…— …— — + : | =) Falun rougeâtre à Turritella 2 Falun rougeëtre peu coquillier Calcaire lacustre bréchique, qris-bleu à Plancrnbis et Limnaea Fig. 3 - Coupe lithologique du champ de «La Bourasse» (Aquilanien ct Burdigalien). Lithological section from «La Bourasse» field (Aquitanian and Burdigalian). 65 AQUITANIEN * L 66 Bourasse» plutôt que dans le gisement classique du «Peloua» où les niveaux ont subi de forts remaniements d’origine anthropique. Les deux gisements ne sont distants que d’une centaine de mètres et montrent les mêmes successions lithologiques. Très finement décrite par RINGEADE (1978, pp. 49, 51-52, fig. 14, 15), la base de cette coupe n’a pas été reprise ici. Seule la partie supérieure, reposant sur le calcaire lacustre bréchique, a fait l’objet d’une nouvelle observation. Localisation : x = 369,97 ; y = 265,80 ; z = 43 m. Stratigraphie (pour le falun) : foraminifères planctoniques - zone NS (PoIGNANT & PuJoL, 1976, tab. 3). Succession lithologique (de haut en bas) : - Sable des Landes (0,45 m) ; - Falun clair, jaune-bcige, à peutes coquilles, montrant quelques figures de courant (0,40 m) ; - Falun rougcâtre à Turritella terebralis (0,20 m) ; - Falun rougeâtre peu coquillier (0,20 m) ; - Calcaire lacustre bréchique, gris bleu, à Planorbis ct Limnæa (environ 0,20-0,45 m). L'intérêt majeur de cette coupe est qu’elle montre le contact entre l’Aquitanien supérieur (calcaire lacustre) et le Burdigalien (falun marin). Ce calcaire lacustre présente de nombreux trous de lithophages considérés comme étant d'âge Burdigalien par DAGUIN (1948, p. 49). Notons qu’au «Coquillat», à Léognan (fig. 1), là où a été défini le stratotype du Burdigalien bordelais par DEPÉRET en 1892, la succession des couches déposées sur le calcaire lacustre de l’Aquitanien supérieur est différente (cf. DAGuIN, 1948, pp. 44-46, fig. 8) avec de haut en bas : - Falun à Euthriofusus burdigalensis, Cancellaria acutangula, Turritella terebralis et Meretrix erycinoides (plus de 0,60 m) ; - Sable calcaire fin avec lit à Pectunculus (1,70 m) ; - _ Faluninduré à OperculinacomplanataetEchinolampas richardi (0,60 m) ; - Mollasseossifère à Scutella leognanensis ct Squalodon grateloupi (environ 4 m) ; - Calcairc lacustre de l’Aquitanien supéricur. (Les valeurs des épaisseurs de ces couches proviennent d’observauons personnelles). Sable des Lanoes 6m |". Sahle cajcaire blanc-jaunâtre, assez homogène, peu coquillier Sable calcaire blanc-jaunâtre à Pectuncuêus et Mytilus Sable calcaire fin, compact, avec quelaues passées coquillières de plus en plus espacées vers le sommet, montrant des figures de courent 3n— Falun très coquillier, montrant quelques ientilles de sable FA EEE 16 Sable calcaire fin avec de nombreux lits coquilliers, centimétriques et montrant des fiqures de courant Falun trés coquillier Sable calcaire fin, compact à Mactra et Pectunculus RAY Le Soint- Jean d'Etampes Fig. 4 - Coupe lithologique de «Pont-Pourquey» (Burdigalien). Lithological section from «Pont-Pourquey» (Burdigalian). 67 68 Cette succession est respectée au nord de Léognan, mais les faciès de mollasse et de falun induré sont rares voire absents lorsqu’on va au sud, vers Saucats. Si le falun à Euthriofusus burdigalensis, Cancellaria acutangula, Turritella terebralis et Meretrix erycinoides du «Coquillat» correspond au falun à Turritella terebralis de «La Bourasse», cela impliqueraitune lacune de plusieurs mètres du Burdigalien inférieur à «La Bourasse». Au «Coquillat», le calcaire lacustre se situe à une altitude d’environ 33 m, soit à une dizaine de mètres en dessous de la cote de ce même calcaire à «La Bourasse». Compte-tenu de cette différence d’altitude, et s'il y a réellement une lacune du Burdigalien inférieur dans le secteur de Saucats, il n’est pas possible de préciser s’il s’agirait d’une lacune sédimentaire ou s’il y aurait eu érosion de la mollasse et du falun à Operculina au sud de Léognan. Il n’est pas possible à l’heure actuelle d’affirmer s’il y a réellement une lacune ou s'il s'agit de variations latérales de faciès très rapides. Un autre témoignage corrobore toutefois la première hypothèse : NEUVILLE, cité par DAGUIN (1948, p. 50), a vu dans un bois jouxtant le champ de «La Bourasse» «la superposition du Burdigalien moyen? du type falun de Léognan direc- tement sur le Calcaire lacustre, alors qu’au Peloua, au gisement classique, c’est le Burdigalien inférieur‘? qui repose directement sur ce calcaire». Une étude biostratigraphique faite par PoiGNANT & PuJoL (1978) montre que pour cette coupe («La Bourasse»), apparaissent avec le falun les espèces de foraminifères planctoniques : Globorotalia continuosa, Globigerinoides subsacculifera et Globorotaloides suteri. La «grade- datation» indique pour le falun du «Peloua» un âge de -20,6 + 0,15 Ma. (GourNaRoD et al., 1985, tab. 1). La transgression burdigalienne visible sur celte coupe correspond au début du cycle eustatique TB 2.1. sensu VAIL. Pont-Pourquey (fig. 4) La coupe illustrée ici a été levée à une cinquantaine de mètres en amont du pont chevauchant le ruisseau le «Saint-Jean-d’Etampes», alors que la coupe classique du lieu-dit «Pont-Pourquey» se situe à la même distance en aval du pont. La coupe classique n’est malheureusement plus accessible car elle a été volontairement ensevelie sous des déblais par les riverains. Sur le (% Les termes de Burdigalien inférieur et moyen utilisés par NEUVILLE sont relatifs au stratotype bordelais du Burdigalien qui ne représente en fait que la partie inférieure du Burdigalien dans son acccption actuelle. Cependant, ces termes anciens, tels qu’ils étaient utilisés, étaient basés sur des associations macrofauniques qui, aujourd'hui, apparaissent avoir une valeur stratigraphique modérément fiable. 69 Sable des Landes Falun argileux, glauconieux, peu coquillier Z (rs rer] — z . . . ? . . Falun argileux, glauconieux, coquillier = œ œ qe mn : de Re à n TA Faiun arglieux, giauconieux, à grosses = NS | coquilles de mollusques (Megacardita, up. Pectunculus...; et dents de squales, 7. avec quelques galets gréseux à la base 25 —_ Vs. NF: Crete , 3 ! LE \ f , : NV % D Fig. 6. Carte de répartition de Tulipa sylvestris. Cercles blancs : stations citées dans la littérature. Points noirs : stations nouvelles. Cercles blancs pointés de noir : stations anciennes retrouvées depuis 1975. 152 anciennes retrouvées et 12 nouvelles. Du point de vue cartographique, les groupements du Blayais-Bourgeais, du St-Emilionais, de l’Entre-Deux- Mers et de Langoiran sont confirmés. Par contre nous ne pouvons affirmer la présence actuelle de T. sylvestris dans les régions de La Teste, de St Germain la Rivière et du Bazadais-Langonnais. 2 - Tulipa clusiana Cinq, peut-être six, stations ont été signalées en Gironde. Elles étaient décrites de trois communes : Bourg sur Gironde, La Réole et Monségur. LaT. clusiana de Bourg est connue depuis 1821 (LATERRADE, 2° édition) mais la localisation est restée très imprécise dans les publications succes- sives. Il nous semble qu’il devait y avoir deux stations assez rapprochées l’une de l’autre. Après bien des recherches infructueuses, nous avons retrouvé, au printemps 1991, l’une d’elle où T. clusiana continue à fleurir régulièrement. La commune de Monségur avait deux stations, mentionnées en 1904 et en 1917, mais que nous n’avons pas pu localiser. De même La Réole possédait deux sites à T. clusiana, l’un à l’est, l’autre à l’ouest de la ville. Ils existaient encore en 1933, mais l’urbanisation récente risque d’avoir détruit ces stations que nous n’avons pas encore pu retrouver. S1 on peut affirmer la survivance aujourd’hui deT. clusiana en Gironde, il ne subsiste, avec certitude qu’une seule station (Bourg). 3 - Tulipa agenensis Avant la reconnaissance par J. LABRIE de T. praecox et la publication de sa note de 1904, toutes les «tulipes rouges» étaient rattachées à l’espèce T. agenensis (T. oculus solis). IH est délicat d’exploiter maintenant la docu- mentation antérieure à 1904 car il est souvent impossible de savoir de quelle espèce 1l s'agissait. C’est le cas en particulier de l’Entre-Deux-Mers où on connaît une série de stations de tulipes rouges d’espèces indéterminées (Capian, Espiet, Faleyras, Génissac, Grézillac, Paillet, St Léon). Signalons que, ajoutant ainsi à la confusion, JEANJEAN (1961) a souvent indiqué ces stations à la fois dans la liste de T. praecox et dans celle de T. agenensis. On peut remarquer sur la carte jointe (Fig. 7) que ces sites, indiqués par un figuré spécial, forment une bande sensiblement nord-sud qui limite vers l’est l’aire reconnue des T. agenensis sûres. __ .—.. Ÿ PET Da “. , ' ! » , Pa 0 \ 153 Y “ 3 ° L e , ° PA . fers x 5 , . + Où L e Oo . , 7 n] cs : Ce) , : \“ % LS , e * L 2 / DA 4 Fig. 7. Carte de répartition de T'ulipa clusiana. Cercles blancs : stations citées dans la littérature. Cercle blanc pointé de noir : station ancienne retrouvée depuis 1975. 154 Les stations de T. agenensis devaient être très nombreuses. J. Labrie indique qu’il existait au moins 40 stations de cette plante dans l’Entre- Deux-Mers, maisn’encitenommémentque 8 (Bellefond, Cessac, Courpiac, Frontenac, Jugazan, Lugasson, Rauzan, Romagne). Par la suite, d’autres sites sont mentionnés dans l’Entre-Deux-Mers (Naujan et Postiac, StBrice, St Léon, St Quentin de Baron, St Vivien de Monségur, Taillecavat) et dans le St Emilionnais (Gardegan, Puisseguin, Ste Colombe, St Genès de Castillon, St Magne de Castillon). A ce jour, nos recherches ne nous ont permis de retrouver que quatre stations (Gardegan, Lugasson, NaujanetPostiac, St Quentin de Baron). Des deux tulipes rouges, T. agenensis paraissait, au début du siècle, être celle qui avait la plus grande extension géographique. Elle semble aujourd’hui être celle qu’il est le plus difficile de trouver. S1 on revient aux données anciennes, on remarque que T. agenensis se trouvait cantonnée dans trois aires distinctes : - la région à l’est de St Emilion, de Puisseguin à St Magne ; - l’Entre-Deux-Mers, essentiellement la vallée de l’Engranne ; - les coteaux autour de Monségur ; auxquelles 1l y aurait peut-être lieu d’ajouter la zone des «tulipes rouges», plus occidentale (Fig. 8). 4 - Tulipa praecox Depuis sa découverte en 1896, T. praecox a été décrite de 29 stations réparties sur 22 communes que l’on regroupera en cinq zones géographi- ques séparées : 1 - La région de St Emilion : St Christophe des Bardes, Ste Colombe, St Laurent des Combes ; 2 - La rive gauche de la Dordogne : Pessac sur Dordogne, St Avit de Soulège, St Pey de Castets ; 3 - La vallée de l’Engranne : Bellefond, Blasimon, Frontenac, Gornac, Mauriac, St Brice, St Sulpice de Pommiers ; 4 - Les coteaux de Monségur : Cours de Monségur, Dieulivol, Landerrouet, Monségur ; 5 - La rive droite de la Garonne, Le Réolais : Casseuil, Caudrot, La Réole, St Hilaire de la Noaille, St Michel de Lapuyade. Nous avons retrouvé 10 de ces anciennes stations et découvert 8 nouvelles. Elles se situent dans la région de St Emilion, en Entre-Deux- DS DA __—, ne F4 \ ; NE 4 ; , o à è o ©. * © x * © k Le fe O [e) re N * * [e) O Fe s * O ri 34 O _: ) n rss | ss. Le ' ÿ ÿ . e \ VA ' a LA ie J « CES Le - -.* 155 Fig. 8. Carte de répartition de Tulipa agenensis. Cercles blancs: stations citées dans la littérature. Cercles blancs pointés de noir : stations anciennes retrouvées depuis 1975. Etoiles : stations anciennes de «tulipes rouges». 156 Mers (partie centrale) et dans la vallée du Dropt (Monségur). Toutes les anciennes stations n’ont pas été retrouvées car leurs localisations sont souvent trop vagues ; de nouvelles recherches devraient venir allonger la liste. Rappelons que parmi les stations de «tulipes rouges», certaines peuvent aussi concerner T. praecox. Pour conclure, nous voudrions retenir quelques enseignements : 1 - La plus grande prudence est de mise pour parler de la disparition d’une espèce et il faut garder espoir et patience pour retrouver d’anciennes stations mal localisées. 2 - Une longue patience est nécessaire pour mener l’enquête auprès des habitants des localités prospectées et anssi auprès de ceux qui peuventavoir des attaches avec ces lieux. L’indication la plus ténue peut quelquefois amorce: le déroulement du fil d'Ariane aboutissant à la plante rare, cherchée et espérée depuis longtemps. 3 - Des visites renouvelées dans les stations inventoriées permettent d’avoir une idée plus juste du devenir éventuel des plantes intéressantes. Dans l’exemple concret des vignes, le développement et la floraison des tulipes peuvent être bien différents selon les années sans raison apparente. Le retour à un développement normal peut se produire après une ou deux années où croissance et floraison déficientes auraient pu pousser le bota- niste au pessimisme le plus noir. Références BaRDié (A.), 1927. - Les tulipes dans les mosaïques gallo-romaines. Les stations de l’Entre- Deux-Mers. - P.-v. Soc. linn. Bordeaux, 79 : 64-69. Flora Europaea : Liliaceae. HALL (A.D.), 1940. - The genus Tilipa. - Roy. Hort. Soc. London. JEANJEAN (A.F.), 1961. - Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde. - Act. Soc. linn. Bordeaux, 99, 332 p. LABRIE (J.), 1904. - De quelques plantes rares, nouvelles pour la flore de la Gironde. - Act. Soc. linn. Bordeaux, 59 : 9-20. LATERRADE (J.F.), 1811. - Flore bordelaise. 1#° édition. LATERRADE (J.F.), 1821. - Flore bordelaise. 2° édition. 157 LA 4 f (1 H |) # \ En ; , \ © le] 0 o J Oo © o () TS © o © : $ _ FN To 3 © des O e Q a, - @ Or \ (e) O el o © SO; Se< che # DER ete « : 2 LES sa S L Sur È ; k 7 { 4 Q LV CE ÿ Fig. 9. Carte de répartition de Tulipa praecox. Cercles blancs : stations citées dans la littérature. Points noirs : stations nouvelles. Cercles blancs pointés de noir : stations anciennes retrouvées depuis 1975. 158 LATERRADE (J.F.), 1829. - Flore bordelaise. 3° édition. LATERRADE (J.F.), 1846. - Flore bordelaise. 4° édition. QUEYRON (P.), 1906. - Catalogue des plantes vasculaires du bassin du Dropt (Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne). - C.R. Congrès Soc. sav., Paris, p. 170-243. QUEYRON (P.), 1933. - Nouvelles stations de T. clusiana à La Réole. -P.-v. Soc. linn.Bordeaux, 85 : 57-58. SÉRONIE-VIVIEN (M.-R.), 1985. - Les tulipes de Gironde. - Feuillets linnéens, série botanique, 1, 4 p. STORK (A.), 1984. - Tulipes sauvages et cultivées. Série Doc., 13, Conserv. et Jardin bota. Genève, éd., 186 p. 159 NOTE DE CHASSE Capture d’une femelle adulte immature d’Anacridium aegyptium (L., 1764) en Gironde (Orthoptera, Acrididae, Cyrtacanthacrinae) Didier MORIN Résidence Daurat, H/856, 384, avenue de la Libération, 33110 Le Bouscat La présence de l’Anacridium aegyptium (L., 1764) en Gironde a toujours été attribuée à des apports accidentels provenants de la zone méditerranéenne. GELIN (1908) le signale de Floirac et Arcachon où il «remonte accidentellement» et KRUSEMAN (1982) remarque sa dis- tribution atlantico-méditerranéenne, «passant probablement par la dépression de Carcassonne». Un exemplaire du Pont-de-la-Maye (Villenave-d'Omon), dans la collection de la station de recherche agronomique de l'INRA de La Grande Ferrade était signalé par LAMONTELLERIE & WaAnNGERMEZ en 1953. Cette grande espèce (la © mentionnée ici mesure 62 mm) est brune ou gris cendré avec souvent une ligne jaune sur la crête du pronotum, maïs les adultes ne sont jamais verts, à la différence du Locusta migratoria, varié de vert et de marron, seule espèce de taille comparable en Gironde. Les jeunes de l’Anacridium sont vert clair avec la ligne jaune dorsale et les yeux striés. Le cycle annuel de cette espèce est remarquable pour la faune de France : elle passe l’hiver en diapause imaginale. Il est généralement admis qu’elle est adulte au début du mois d’août ; en fait, des jeunes de stade II à V se rencontrent encore fin août dans la garrigue montpelliéraine, la Corse. L'accouplement et la ponte ont lieu au printemps, le © se faisant alors remarquer par la crépitation qu’il produit en vol. L’Anacridium est arboricole et se tent sur les arbustes des garrigues ou les arbres et cannes de Provence dans les jardins des zones faiblement urbanisées (quartier St-Jérôme à Marseille, Pont-de-la-Maye aux abords de Bordeaux). La capture d’une © adulte le 28-X-1991 par notre collègue F. Massart à Villenave- d’Ornon est intéressante car il s’agit d’un individu à téguments mous ayant effectué sa mue imaginale dans les jours précédents et incapabie de voler sur de longues distances. La pilosité ventrale non usée, les ailes non déchirées, montrent bien que cet exemplaire a effectué son développement sur place et que l’espèce se maintient en Gironde comme d’autres Orthoptères d’origine méditerranéenne : Dociostaurus genei, Acrotylus insubricus, Cyrtaspis scutata.. Des apports occasionnels de la région méditerranéenne où elle est commune peuvent bien sûr renforcer les populations de cette espèce bonne voilière. Références CHopaRD (L.), 1951. - Faune de France, 56. Orthoptèroïdes. Lechevalier ed., Paris, 359 p. GELN (H.), 1908. - Catalogue des Orthoptères observés dans l’ouest de la France. - Mém. Soc. hist. sc. Deux-Sèvres, 30 p. KRUSEMAN (G.), 1982. - Matériaux pour la faunistique des Orthoptères de France II. Acridiens des Musées de Paris et Amsterdam. - Versi. tech. gegev., 36, 134 p. LAMONTELLERIE (M.) & WANGERMEZ (J.), 1953. - Orthoptèroïdes capturés en Gironde. Entomologiste, 9 (1-2) : 26-30. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (3) : 159. 1991. 160 NOTE DE CHASSE Epacromius tergestinus (CHARPENTIER, 1825) et Parapleurus alliaceus (GErmar, 1817), deux Acridiens intéressants en Gironde (Orthoptera, Caelifera, Acrididae, Oedipodinae). Didier MORIN Résidence Daurat, H. 856, 384, avenue de la Libération, 33110 Le Bouscat. Dans l'optique d’un travail plus général sur les Orthoptères de Gironde, des prospections et inventaires ont été entrepris dans des biotopes intéressants ou à protéger : Saint-Médard-d’Eyrans, le marais de la Perge à Montalivet et d’autres déjà préservés, les Réserves naturelles d’Arès-Lège (prés salés) et de Bruges (marais). Deux espèces particulièrement intéressantes y ont été découvertes. Epacromius tergestinus (CHARPENTIER, 1825) a été signalé sur le Bassin d’Arcachon par FNOT en 1885 : Arcachon, La Teste et Lamothe, l’Ile aux Oiseaux, et en 1902 au Cap Ferret. C’est une espèce des prairies maritimes et marais salants, se tenant sur les Juncus maritimus à la limite inférieure du schorre, le long des talus et digues des bords du Bassin. Il est signalé aussi des Charentes, de l’Tle d'Oléron, du Morbihan et de Santander (Espagne). Ces stations se trouvent en dehors de son aire de répartition majeure de l’Europe centrale et orientale. Je l’ai recherché en vain depuis 1986 dans les prés salés du Teich, de La Teste, à Arcachon et en différents points de la côte est du Bassin, tous lieux qui ont été modifiés par la construction de ports de plaisance, digues, aménagements bétonnés au bordde...lavase.E.tergestinus n'avait pas été retrouvé depuis son signalement par Finot. Je n’ai pu aller visiter l'Ile aux Oiseaux, mais j’ai découvert cette espèce dans la réserve des prés salés d’Arès- Lège, dans les joncs maritimes en nombre près du port ostréicole et quelques individus sur le reste de la réserve (7 et 21-VIII-1990, 11-VIII-1991). Parapleurus alliaceus (GERMAR, 1817), donné comme «commun dans toute la France» par CHoPpARD (1951), présente plutôt une distribution dispersée car inféodée aux prairies marécageuses. Îl n’était pas encore signalé en Gironde, et aucun exemplaire de notre département ne figurait dans les collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Il existe en nombre dans les prairies du Vermeney-mouillé et au bord de la Jalle du Sable, sur le marais de Bruges, réserve naturelle depuis 1983. Il a été vu en juillet et août 1990 et 1991. On l’observe en compagnie de Paracinema tricolor bisignata (CHARPENTIER, 1825) abondant sur toutes les zones humides de l’Aquitaine et de Mecosthetus grossus (LINNAEUS, 1758), moins fréquent. Il est heureux qu’il se trouve dans un lieu protégé en raison de la dégradation et de la disparition rapide des zones humides qui constituent son biotope. Références CHopaRD (L.), 1951. - Faune de France 56. Orthoptèroïdes. Lechevalier, Paris, 359 p., 531 fig. Finor (A.), 1890. - Faune de France. Insectes Orthoptères. Deyrolle, Paris, 322 p., 13 pl. KRUSEMAN (G.), 1982. - Matériaux pour la faunistique des Orthoptères de France I] : Les Acridiens des Musées de Paris et d'Amsterdam. Verslagen en Technische Gegevens, Instituut voor Taxonomische Zoôlogie (Zoologisch Museum), Universiteit van Amsterdam. LAMONTELLERIE (M.) & WanNGERMEZ (J.), 1953. - Orthoptères capturés en Gironde. - Entomologiste, 9 (1/ 2) : 26-30. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (3) : 160. 1991. 161 Bull. Soc. linn. Bordeaux 161-167 1991 Les Stenus (subg. Tesnus) de la faune de France (Coleoptera Staphylinidae) Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac Résumé : Clé de détermination des sept espèces de Stenus (Tesnus) de la faune française avec indications biogéographiques, des figures de leurs édéages, des valves génitales femelles et des cartes de répartition. Abstract : Identification key of the seven Stenus (Tesnus) species of the fauna of France, with mention of their distribution and drawings of their aedeagi, female genital valvae and dis- tribution maps. Le sous-genre Tesnus fut créé par REY en 1884, regroupant les Stenus présentant à la fois un abdomen non rebordé (ou bien à peine rebordé sur les deux premiers segments) et des tarses à quatrième article non fortement bilobé (parfois cordiforme ou subbilobé) et troisième article entier. IHcomporte une soixantaine d'espèces, dont une vingtaine paléarctiques : sept d’entre elles existent en France, où ce sous-genre est donc le moins riche en espèces parmi les six communément admis. Toutes les espèces ont pu être étudiées au Muséum national d'Histoire naturelle, grâce à l’obligeance de Mile N. Berti que je suis heureux de remercier ici. Les données de répartition (Fig. 15 à 21) ne prétendent pas constituer autre chose qu’une indication provisoire qui devra être précisée ; elles proviennent essentiellement des collections Jarrige, Coiffait, de quelques Catalogues régionaux et de mes fiches personnelles. 162 Clé de détermination : Tergites abdominaux antérieurs dépourvus de courtes carènes basales x. Lane tnt en ea 2 Tergites abdominaux antérieurs avec 3 ou 4 courtes carènes DASAÏCS....snresetiscnstenssesesrersnsescanss eee 3 Pattes brunes à genoux ethanches plus foncés ; élytres transverses, leur longueur à la suture inférieure ou égale à celle du pronotum, subégales ; 3 à 3,6 mm. © : 4°, 5° et 6° sternites largement et platement incisés, la ponctuation médiane plus fine que sur les côtés ; édéage : Fig. 1. © : valves génitales: Fig. 8:.::...57" A 1. Stenus (Tesnus) brunnipes STEPHENS Pattes noires, les fémurs parfois un peu plus clairs ; élytres subégales, leur longueur suturale supérieure à celle du pronotum ; 3,5 à4 mm.O :4°,5°et6°sternites largement et platementincisés, la ponctuation médiane plus fine que sur les côtés ; édéage : Fig. 2. Q : valves génitales : Fig. June enr RS DEEE VA RD 2. Stenus (Tesnus) nigritulus GYLLENHAL Tergites abdominaux portant 3 carènes basales ; C' avec une épine antéapicale aux ubias moyens et postérieurs ; avant-corps très grossièrement ponctué ; 2,5 à 3 mm. :4‘et S‘sternites faiblement échancrés, le 6° plus profondémentet angulairement ; métasternum platement imprimé, finement ponctué dans sa zone médiane et densément pubescent ; édéage : Fig. 3.0 : valves génitales : Fig. 10 PO NM EC AN Conan 3. Stenus (Tesnus) eumerus KIESENWETTER Tergites abdominaux portant 4 carènes basales ; ©’ sans épines tibialess "2 4. OR LINE LAS LAINE er 4 Dessus mat, densémentet assez grossièrement ponctué ; front uni, les sillons latéraux non visibles ; 2,3 à 2,8 mm. © : 4‘et S‘sternites très platement incisés, le 6° plus largement et angulairement ; métasternum subimpressionné, finement et densément ponctué ; édéage : Fig: 4 ©: : valves génitales : Fig: LIAISONS Re DE EN A ENS SR AP 4. Stenus (Tesnus) opticus GRAVENHORST Dessus brillant, à ponctuation plus fine ; frontnettementbisillonné (groupe crassus : espèces souvent difficiles à séparer avec certi- tude sans examen de l'édéage)::.1H9 1 59uu IL. FEMME 5 Taille de 2 à 2,5 mm, pattes brunes à brun rouge ; élytres plus finement ponctués que chez les espèces suivantes. © : 4° et 5° sternites très faiblement échancrés, le 6° plus fortement ; édéage : Fig. 5. © : valves génitales: Fig / 12 NPA US. NCA JL 08 NA RARe 5. Stenus (Tesnus) formicetorum MANNERHEIM 163 Figs. 15 à 21 - Cartes provisoires de réparütion géographique en France de Stenus (Tesnus) : 15, brunnipes STEPHENS. 16, nigritulus GYLLENHAL. 17, eumerus KIESENWETTER. 18, opticus GRAVENHORST. 19, formicetorum MANNERHEIM. 20, crassus STEPHENS. 21, intermedius REY. - Taille de 2,5 à 3,5 mm ; pattes noires à brun-noir 6 6 - Tête à peine plus large que le pronotum, la carène frontale fine et régulière ; pronotum à ponctuation subruguleuse ; 2,5 à 3,5 mm. © :4fetSsternites très faiblement échancrés, le 6° plus fortement ; édéage : Fig.6..0© : valves génitales : Fig, 13.4... ue à 6. Stenus (Tesnus) crassus STEPHENS - Tête un peu plus large que le pronotum, à carène frontale écrasée en arrière ; ponctuation du pronotum non rugueuse ; 2,5 à 3 mm. © :4*etS°sternites très faiblement échancrés, le 6° plus fortement ; Édéace Fio, 7 © : valves cénitales : Fig, 14... RE D En CR A A PE 7. Stenus (Tesnus) intermedius REY 164 Notes sur les espèces françaises : 1 - Stenus (Tesnus) brunnipes STEPHENS 1832 = assimilis STEPH., gracilis STEPH., marshami STEPH. cribriventer FAIRM. & LAB., laticollis THoMSs., unicolor ER., cicatricosus BENICK. Purxz (1968) distingue 3 sous-espèces : brunnipes brunnipes STEPH. d'Europe jusqu’au Caucase, brunnipes lepidus WEIsE de Grèce, Asie Mi- neure, Syrie et brunnipes maximus PuTaz d'Afrique du Nord. Toute la France (Fig. 15) ; bois jardins, cultures, même en milieux assez secs. 2 - Stenus (Tesnus) nigritulus GYLLENHAL 1827 = campestris ER., unicolor STEPH. Europe, Caucase, Sibérie, Afrique du Nord. Un peu partout en France (Fig. 16) ; souventdansles dunesetles prés salés. 3 - Stenus (Tesnus) eumerus KIESENWETTER 1850 Pyrénées, Alpes, Carpathes. Souvent répandu par les fleuves de montagne vers les plaines. En France, connu des Pyrénées et du Massif Central (Fig. 17). 4 - Stenus (Tesnus) opticus GRAVENHORST 1806 Europe moyenne et du Nord, Iles britanniques, Italie, Sibérie. A peu près toute la France (Fig. 18). 5 - Stenus (Tesnus) formicetorum MANNERHEIM 1843 = crassus FAUVEL part., intermedius REY part. littoralis THoMs., nigritulus REDT. part., borealis MAKL. Europe. Trouvé par hasard avec Formica rufa, mais ne semble pas myrmécophile. A peu près toute la France (Fig. 19). 6 - Stenus (Tesnus) crassus STEPHENS 1832 = atratulus var. HEER, crassiventris THoMSs., nigritulus ER., minutus Hocx., salisbrugensis BERN. Europe, Sibérie. A peu près toute la France dans les endroits humides (Fig. 20). ë O 6 Figs. 1 à 6 - Edéages des Stenus (Tesnus) de France : 1, brunnipes STEPHENS. 2, nigritulus GYLLENHAL. 3, eumerus KIESENWETTER. 4, opticus GRAVENHORST. 5, formicetorum MANNERHEIM. 6, CrAssus STEPHENS. A np DRE DONV\AA Figs. 7 à 14 - 7, Edéage de Stenus (Tesnus) intermedius REY. 8 à 14 : Valves génitales de Stenus (Tesnus) : 8, brunnipes STEPHENS. 9, nigritulus GYLLENHAL. 10, eumerus KIESENWETTER. 11, opticus GRAVENHORST. 12, formicetorum MANNERHEIM. 13, crassus STEPHENS. 14, intermedius REY. 167 7 - Stenus (Tesnus) intermedius REY 1884 = problematicus KEVAN & ALLEN 1961. Europe, Caucase. Rare ; répartition à préciser (Fig. 21). Références ABERLENC (H. P.), 1987. - Coléoptères de l’ Ardèche. 1* supplément à l'inventaire de J. Balazuc (1984). - Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 56 : 10. BALAZUC (J.), 1984. - Coléoptères de l’ Ardèche. Suppl. au Bull. mens. Soc.linn.Lyon, 53,336 p. BENICK (L.), 1929. - Steninae (Staphylinidae), in : Bestimmungs-Tabellen der Europaïschen Coleopteren. Heft 96. 103 p., Troppau. CaAILLoL (A.), 1908. - Catalogue des Coléoptères de Provence. 1** partie. Extrait des Ann. Soc. Sc. nat. Provence, Marseille, 521 p. CaILLoL (A.), 1954. - Catalogue des Coléoptères de Provence. 5#"° partie : additions et cor- rections ; Staphylinides., p. 181 à 329. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. Daïoz (R.), 1965. - Catalogue des Coléoptères de la forêt de la Massane. Faune terrestre et d’eau douce des Pyrénées-Orientales, fascicule 9. Masson, Paris. Dauprxn (P.), 1989. - Contribution à l’étude des Staphylins de la Dordogne (Coleoptera). 4° note. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 17 (1) : 23-28. FAUVEL (A.), 1872-1875. - Staphylinides, in Faune gallo-rhénane, 3, 738 p. HorIoN (A.), 1963. - Faunisuik der Mitteleuropaïschen Käfer. IX-Staphylinidae, 1. 412 p. Überlingen-Bodensee. PuTxz (V.), 1968a. - Neue Steninen aus der Sowjetunion nebst synonymischen Bemerkungen (Coleoptera Staphylinidae). - Notul. Entomol., 48 : 93-103. PuTHz (V.), 1968b. - Die Stenus-und Megalopinus-Arten Motsch. und Bemerkungen über das Subgenus Tesnus Rey, mit einer Tabelle der paläarktischen Vertreter (Coleoptera, Staphylinidae). - Notul. Entomol., 48 : 197-219. PuTxz(V.), 1973. - Die von Claudius Rey beschrieben Stenus-Arten (Coleoptera Staphylinidae). - Nouv. Revue Ent., 3 (1) : 23-31. Rey (C.), 1882. - Coléoptères de France : Micropéplides, Sténides. - Mém. Soc. linn. Lyon, 30 : 153-415. RYE (E.C.), 1870. - Descriptions of new species of Coleoptera from Britain. Entomologist's mon. Mag., 7 (7) : 6-9. SAINTE-CLAIRE DEVILLE (J.), 1907. - Faune des coléoptères du Bassin de la Seine ; Staphylinidae. Société entomologique de France, 1-160. SAINTE-CLAIRE DEVILLE (J.), 1932. - Catalogue raisonné des Coléoptères de France. - Abeille, Paris, 36 (1), 160 p. THÉROND (J.), 1975. - Catalogue des coléoptères de la Camargue et du Gard. - Soc. Etude Sci. nat. Nîmes, Mém., 10. WINCKLER (A.), 1924-1932. - Catalogus Coleopterorum Palaearcticae. Wien. 168 NOTE DE MACROPALEONTOLOGIE Anomalie relevée sur un Conus dujardini Guy VARONE Route du Barp, 33650 Saucats I me parait intéressant de communiquerles photos que j'ai prises d’une curieuse anomalie relevée sur un Conus dujardini. Cette espèce très commune dans le Sud-Ouest présente normalement une ouverture étroite, à bords presque parallèles ; or, le présent spécimen, pour des raisons inconnues, termine son dernier tour par un développement anormal du labre, ce qui lui donne une forme «stromboïde». Dimensions de la coquille : hauteur, 20 mm ; diamètre maximal, 10 mm. Provenance : Miocène moyen de Saubrigues. Référence PEYROT (A.), 1930. - Conchologie néogène de l’Aquitaine. - Act. Soc. linn. Bordeaux. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (3) : 168. 1991. 169 Compte rendu de la sortie du 26 juin 1991 dans les environs de Castillon-la-Bataille (Gironde) et Bonneville (Dordogne) Environ vingt-cinq participants appartenant à la Société linnéenne de Bordeaux et à la Société botanique du Centre-Ouest se retrouvèrent devant l'église de Castillon à 10 heures, par un temps des plus agréables, pour participer à cette sortie commune, préparée par Christian Duverger et par moi-même. L'excursion débuta par une brève station au bord de la Dordogne, au niveau du Monument Talbot, qui nous permit d'observer Echium italicum, espèce très rare en Gironde, assez abondante ici sur le talus opposé à la rivière. Au même endroit se trouvaient de nombreux pieds de Salvia verbenaca horminoides, taxon dont le statut reste plutôt confus ; si H. Cosre le traite comme une espèce autonome, la plupart des auteurs modernes en font une sous-espèce ou une variété sans valeur taxonomique ; certains toutefois lui conservent le rang spécifique, comme AR. CLapHam et al. dans Flora of the British Isles, la distinguant de S. verbenaca (présente dans les îles bri- tanniques seulement à Guernesey) par ses feuilles radicales moins de deux fois plus longues que larges et surtout par la présence de deux taches blanches à la base de la lèvre inférieure de la corolle. La Flore vasculaire du Massif armoricain de H. Des Ageayes et al. note que ces taches blanches n'ayant pas été constatées en France, il n'est pas certain que le S. horminoides des auteurs britanniques soit celui dont traitent les botanistes français ; sans prendre parti dans cette controverse, notons seulement que les exemplaires de Castillon portent bien les taches blanches de la lèvre inférieure qui en feraient une véritable S. horminoides pour les auteurs britan- niques. Quelques exemplaires de l'Hétéroptère Platyplax salviae ScHii. furent capturés sur les fleurs des Sauges. Un peu plus loin, dans un chemin longeant la Dordogne, nous pümes voir plusieurs exemplaires fleuris de Vicia bithynica, espèce beaucoup moins commune ici que dans le domaine littoral. Le reste de la sortie se déroula en Dordogne. La deuxième station, au lieu-dit Le Fourquet (commune de Saint-Michel-de- Montaigne), nous permit d'explorer plusieurs milieux : - Une vaste prairie humide avec Orchis laxiflora ssp. laxiflora, Fritillaria meleagris ssp. meleagris (en fruits), Carum verticillatum, Silaum silaus, Cerastium fontanum, Hypericum hirsutum, Euphorbia villosa, Cardamine pratensis, Scorzonera humilis, un Cirsium rapporté provisoirement à C. dissectum, etc. Les Euphorbes portaient de nombreuse galles de Bayeria capitigena (Diptère Cecidomyiidae)etles fleurs de Cardamines quelques cécidies de Dasineura cardaminis (Dipt. Cecidomyiidae) ; les fleurs de Scorzonères se montraient assez souvent stérilisées par le charbon Ustilago scorzonerae. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (3) : 169-171. 1991. 170 - Les bois avoisinant comportaient Hyacinthoides non-scripta (en fin de florai- son), Luzula vilgaris, L. pilosa, Poa nemoralis, Festuca heterophylla, Stellaria alsine, S. graminea, Cardamine impatiens, Moehringia trinervia, Symphytum tuberosum ssp. tuberosum, etc. Euonymus europaeus présentait, comme à l'accoutumée, les galles «frisées» des marges foliaires dues à Aceria convolvens (Acarien Eriophyidae) ; sur Glechoma hederacea furent observées les galles classiques de Liposthenes glechomae (Hyménoptère Cynipidae) et Dasineura glechomae (Diptera Cecidomyiidae). Les attaques de Longitarsus linnaei(Coléoptère Chrysomelidae) criblaientles feuilles des Consoudes d'innombrables perforations. La troisième station se trouvait dans et autour de la propriété de notre collègue et ami Christian Duverger, qui contribua de manière décisive à la préparation de la sortie et nous accueillit avec son hospitalité bien connue au domaine de Grosse- Forge, commune de Bonneville. Un talus calcaire situé de l'autre côté de la petite route qui mène à Grosse-Forge était colonisé par une remarquable population de Scolymus hispanicus en plaine floraison, accompagnée par de spectaculaires exemplaires d'Onopordon acanthium ssp. acanthium; un peu plus bas se trouvait une friche marno-calcaire avec Poa bulbosa, Bromus erectus ssp. erectus, Desmazeria rigida ssp. rigida, un Glaïeul dont les fleurs un peu passées ne permirent pas de préciser l'espèce avec certitude, Arenaria serpyllifolia, Althaea hirsuta, Linum strictum ssp. strictum, Rosa agrestis, Ajuga chamaepitys ssp. chamaepitys, Euphorbia exigua, Cirsium acaule, Crepis pulchra, C. sancta, etc. Deux galles intéressantes attirèrent l'attention : celle, très volumineuse, de Dasineura eryngii (Diptera Cecidomyiidae) sur Eryngium campestre et celle, plus discrète, d'Aceria salviae (Acarien Eriophyidae) sur Salvia pratensis. Un peu plus bas, un chemin de terre longeant le coteau mollassique nous montra Pulmonaria affinis, Buglossoides purpureocaerulea, etc. Les Ormes, abondants ici, mais à l'état de buissons, permirent d'observer les galles classiques des Pucerons Tetraneura ulmiet Schizoneuralanuginosa, de l'Acarien Aceria ulmicola et surtout la cécidie d'un autre puceron, Kaltenbachiella pallida, beaucoup plus rare dans notre région. Les abords immédiats de la propriété elle-même ne sont pas dépourvus d'intérêt botanique, puisque nous y trouvâmes Urtica urens, très peu commune dans notre Sud-Ouest etun cortège anthropique avec, entre autres, Capsella rubella, Rapistrum rugosum ssp. rugosum, Ranunculus parviflorus, Coronopus squamatus, Reseda luteola, Saxifraga tridactylites, Torilis nodosa, Ballota nigra ssp. foetida, Carduus tenuiflorus, C. nutans ssp. nutans, Chamomilla suavaeolens, Crepis vesicaria ssp. haensleri, Euphorbia serrulata, Parietaria diffusa, etc. Signalons que les Ballotes ont permis il y a deux ans de capturer Macrotylus horvathi, Hétéroptère Miridae jusqu'alors connu à peu près uniquement de la région méditerranéenne. Les dégâts de deux Coccinelles phytophages furent observées : 171 Subcoccinella vigintiquatuorpunctata sur Silene vulgaris ssp. vulgaris, et Henosepilachna argus sur Bryonia cretica ssp. dioica. Les coteaux calcaires de Grosse-Forge, explorés après le repas tiré des sacs, comportent des espèces très caractéristiques, comme une très belle colonie de Staehelina dubia, accompagnée par Dichanthium ischaemum, Ornithogalum pyrenaicum, Epipactis helleborine, Rhamnus alaternus, Globularia punctata, Anthyllis vulneraria, Medicago orbiculare, Teucrium chamaedrys, Seseli montanum ssp. montanum, Pimpinella saxifraga, Fumana procumbens, Prunella laciniata, Astragalus glycyphyllos, Vincetoxicum hirundinaria ssp. hirundinaria, Helichrysum stoechas ssp. stoechas, etc. Deux galles rares furent observées sur Genista tinctoria : Contarinia melanocera et Jaapiella genisticola (Diptera Cecidomyiidae) et, sur Juniperus communis ssp. communis, une cécidie bactérienne attribuée provisoirement à un Corynebacterium sp. était très abondante. En fin d'après-midi, seuls quelques participants purent s'attarder suffisamment pour visiter la sablière des Bonnins, commune de Saint-Méard-de-Gurçon, qui constituait la dernière station ; on y trouve entre autres espèces Corrigiola telephiifolia, Lupinus angustifolius ssp. reticulatus, Ornithopus perpusillus, ©. compressus, Teesdalea nudicaulis, Scleranthus annuus ssp. annuus, Gamochaeta subfalcata, Herniaria glabra, Viola arvensis, Vicia tetrasperma, Stellaria graminea, Saxifraga granulata ssp. granulata, Sagina apetala ssp. apetala, Moehringia trinervia, etc. Sur des Lupins furent capturés plusieurs exemplaires du rare charançon Sitona gressorius. Dans un bois proche de la sablière se trouvent quelques pieds de Crataegus laevigata ssp. laevigata, espèce rare chez nous ; dans le même bois peuvent s'observerles étonnants terriers «à couvercle», remarquablement homochromiques, de la mygale Nemesia simoni. Aulacidea hypochoeridis (Hyménoptère Cynipidae) est responsable de galles caulinaires sur Hypochoeris radicata et, beaucoup plus rare, Rhopalomyia hypogaea (Diptère Cecidomyiidae), déforme les tiges de Leucanthmum vulgare. Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac wass Table des matières du tome 19, 1991 ADMINISTRATION Activités de la Société linnéenne de Bordeaux 3 Comes de Ll'EXCICICE NID se nan met 4 Conseil d'administration 1991... sistema 4 OS TONS SUR OS RE Rd A 3 Nouveaux membres admis en 1990 re esssnrrss scene à) Récommandations aux auteurs 2e eme ist 56 BOTANIQUE Dussaussois (G.), Gains et pertes de la flore de Gironde depuis SOL LISE ARMES APRES AR AT A LAS RS RSR TEE ERP ES PR APS 127 Dussaussois (G.), Survie et disparition de Hammarbya paludosa (L.) O. KuNTZE (Orchidacées) en Aquitaine 33 EYMÉ (J.), 1n memoriam : J. Séchet, J. Werno et M. Larroque .…… 37 SÉRONIE- VIVIEN (M.) & SÉRONIE-VIVIEN (M.-R.), Inventaire des tulipés dé Gironde: Travaux 1975-1991 int. 139 ENTOMOLOGIE DauPHnN (P.), Staphylinides nouveaux pour la Dordogne 96 DauPHn (P.), Les Stenus (Hypostenus) de la faune française (CORDES ph ANIdAe) ET HELA RAM Due 103 DaAUPHN (P.), Sur la présence en France de Dasineura gleditchiae (Diptera, Cecidomytiidae), gallicole sur Gleditsia triacanthos (Fabaceae, Cesalpinoidae)................................… 126 DaUPHN (P.), Les Stenus (subg. Tesnus) de la faune de France (Goléoptéra Sphyinidae) 8.4 Li ne 169 DuvErGER (C.), Chilocorinae (Coleoptera Coccinellidae) de France métropohtaine Et 0e COTSCiLE LL MR NT nes 75 GRELIER (Y.), In memoriam : Marcel PIERRON 113 MorN (D.), Gryllomorpha dalmatina (Ocskay, 1832) à Bordeaux (Orthoptera, Ensifera, Gryllidae, Gryllomorphinae 32 Morn (D.), Capture d'une femelle adulte immature de d'Anacri- dium aegyspium (L., 1764) en Gironde (Orthoptera,Acrididae, CyHACANINACTINAS) A nn ne MR ARE 159 173 174 MoN (D.), Epacromius tergestinus (CHARPENTIER, 1825) et Para- pleurus alliaceus (GERMAR, 1817), deux Acridiens intéressants en Gironde (Orthoptera, Caclifera, Acrididae, Oedipodinae). 160 SECQ (B. & M.), Contribution à la connaissance des Coléoptères du Lot et des causses du Quercy. Faunule coléoptèrologique d’un grouffre .:H4sR sn miser ais 25 GÉOLOGIE LONDEIx (L.), Actualisation de quelques coupes classiques du Miocène inférieur et moyen bordelais (France) 59 MYcOLOGIE MAssART (F.), Contribution à la connaissance de la flore fongique du Sud-Ouest. II-La poussée estivale 1989. IIT-La poussée automnale: 1989 huh es. nan 43 PALÉONTOLOGIE VARONE (G.), Anomalie relevée sur un Conus dujardini 168 PRÉIISTOIRE DEVIGNES (M.), Résurrection d’une collection préhistorique : la collection Mazéret (séries lithiques) 7 LENOIR (M.), Modes d’implantation au Paléolithique en Gironde 552.660 a donna ah Re eee 119 ZOOLOGIE BAMEUL (F.), Note sur deux Discophrya phorétiques (Protozoa, Suctoria) trouvés sur des Hydraena (Insecta, Coleoptera Hydraenidae) en Espagne et en France 97 Divers Compte rendu de la sortie du 26 juin 1991 dans les environs de Castillon-la-Bataille (Gironde) et Bonneville (Dordogne) …. 169 Parmi les livres... M2 Me An 115 Imprimé le 30 avril 1992 Le directeur de la publication : F. BAMEUL Imprimé par : Imprimerie de Bordessoules, 16, Bordessoules Ouest, 33210 PREIGNAC Réalisation : Géo-Soft Aquitaine, 7, rue louise, 33400 TALENCE es FOND NET # lj ISSN 0750-6848 SOMMAIRE LEnOIR (M.), Modes d’implantation au paléolithique en Gironde Au 19 DaAUPHN (P.), Sur la présence en France de Dasineura gleditchiae (Diptera, Cecidomyiidae), gallicole sur Gleditsia triacanthos (Fabaceae, Cesalpinoidae) "ss" mMi20) Dussaussois (G.), Gains et pertes de la flore de Gironde depuis SOANS noob trees races 2 SON ORS DA € 7 SERONIE- VIVIEN (M.) & SERONIE- VIVIEN (M.-R.), Inventaire des SE ol tulipes de Gironde. Travaux 1975-1991 M Jen Morn (D.), Capture d’une femelle adulte immature d’Anacridium aegyptium (L., 1764) en Gironde (Orthopiera | Acrididae, Cyrtacanthacrinae) 0.00 MoN (D.), Epacromius tergestinus (CHARPENTIER, 1825) et | Parapleurus alliaceus (GERMAR, 1817), deux Acridiens intéressants en Gironde (Orthoptera, Caelifera, Acrididae, Oedipodinae) 160 DAUPHN (P.), Les Stenus (subg. Tesnus) de la faune de Frans | (Coleoptera Staphylinidae) .…….. A USSR SEC RST VARONE (G.), Anomalie relevée sur un Conus dujardini 18 Les : DaurHn (P.), Compte rendu de la sortie du 26 juin 1991 dans les | ! environs de Castillon-la-Bataille (Gironde) et Bonneville | (Dordogne). Un tee LP MAR AE UE JAUNES 9 Table des matières du tome 19, 1991 A NU ; ulletin | de la “ e ociété linnéenne | | de b ordeaux ILPPA Tome 20 fascicule 1 st y! VEN Tome 20 1992 Fascicule 1 Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux ISSN 0750-6848 1, place Bardineau, 33000 Bordeaux : Inventaire des ostracodes fossiles de la Réserve Naturelle Géologique de Saucats - La Brède Jean-Paul COLIN Esso Rep, 213, cours Victor Hugo, 33321 Bègles Pierre CARBONEL Département de Géologie et Océanographie, U.R.A. C.N.R:S. 197, Université de Bordeaux |, avenue des Facultés, 33405 Talence Cedex Résumé : Environ 120 espèces appartenant à une soixantaine de genres d'ostracodes ont été signalées dans le Miocène de la Réserve Naturelle Géologique de Saucats - La Brède, en particulier dans les localités stratotypiques de l'Aquitanien et du Burdigalien. Une liste des espèces est donnée comprenant la taxonomie actuelle, les citations, localisation, position stratigraphique et synonymie éventuelle. Mots clés : Ostracodes, Aquitanien, Burdigalien, Serravalien, Miocène, Stratotypes, Aquitaine, France. Abstract : About 120 species belonging to about 60 genera of ostracodes have been reported in the Miocene ofthe Natural Geological Reserve of Saucats - La Brède, and especially in the stratotypic localities of the Aquitanian and Burdigalian. A list of the speciesis given which includes the modern taxonomy, citations, localities, stratigraphy and synonymy. Key-words : Ostracodes, Aquitanian, Burdigalian, Helvetian, Miocene, stratotypes, Aquitaine, France. Introduction Dans le cadre des études menées sur le territoire de la Réserve Naturelle Géologique de Saucats-La Brède (LonDEix, 1991), un inventaire des ostracodes fossiles a été entrepris. L'ensemble des publications concernant les localités situées sur le territoire de la Réserve a été analysé et la systématique des ostracodes mise à jour, en tenant compte en particulier de la monographie de McKENZIE et al. (1979), de la thèse de Grimes (1985) et de l'index de KEMPF (1986). Le premier travail concernant les ostracodes du Miocène des localités de la Réserve est celui de Keu in DroocER et al. (1955), qui donne une liste des espèces récoltées dans les affleurements de Lariey, Pont-Pourquey, Le Moulin-de-Bernachon, Le Peloua et La Sime. Le second travail important sur le sujet est celui de Moyes (1965), dans lequel on trouve un inventaire des espèces des localités de Lariey, Le Moulin-de-Bernarchon et Pont-Pourquey, ainsiqu'une première approche d'interprétation paléoécologique. Plus tard, en 1969, Yassini donne une liste d'espèces pour les localités de Lariey et du Moulin-de-Bernachon. Plus récemment, CARBONEL (1985) et CarBoneL et al. (1986 ; 1987), fournissent un premier aperçu des microfaunes limniques de lAquitanien du Vallon du Brousteyrot. Le dernier travail important sur les ostracodes des affleurements de la Réserve est la thèse de BEKkAERT (1991) dans laquelle est donnée une liste des ostracodes des coupes de Lariey, Pont-Pourquey, Le Moulin-de-Bernachon, Le Peloua et La Sime. Cet inventaire montre qu'environ 120 espèces appartenant à une soixantaine de genres d'ostracodes ont été signalées dans les diverses localités miocènes situées sur le territoire de la Réserve : Lariey, Le Moulin-de-Bernachon, Le Péloua, Pont-Pourquey, La Sime et le Vallon du Brousteyrot. Ilest important de noter que les coupes de Lariey et du Moulin- de-Bernachon constituent le stratotype de l'Aquitanien (avec la coupe du Moulin-de-l'Eglise, actuellement sur une propriété privée) et la coupe de Pont-Pourquey la partie supérieure du Burdigalien stratotypique (ALVINERIE & CARALP, 1977 ; ALVINERIE, 19804, b ; LONDEIX, 1991). La microfaune d'ostracodes des localités situées sur le terri- toire de la Réserve est bien représentative de l'ensemble de l'ostracofaune miocène du Bassin d'Aquitaine pour les milieux limniques à circalittoraux. Inventaire stratigraphique des Ostracodes AQUITANIEN Le Moulin-de-Bernachon, Lariey Aurila (Euaurila) larieyensis, À. (E.) punctata, À. (Trigonaurila) trigonula, «Bairdia>» sp., Bairdoppilata cf. triangulata, Basslerites bosqueti, B. sp. À, Bythocythere sp. A, Callistocythere canaliculata reticulata, Candona sp., Cletocythereis (Grinioneis) haïdingeri hoirnesi, Costa batei batei, Cypria sp., Cyamocytheridea strigulosa strigulosa, C.s.devexa, C.s.fabaeformis, C.s.reversa, C. punctatella carbonneli, Cytherella aff. beyrichi, C. confusa, C. aff. cuneaïta, Cytherelloidea sp. 6, C. sp., Cytheretta jurinei, C. mediocostata, C. tenuistriata, C. rhenana rhenana, C. simplex, C. tenuipunctata, C. tenuistriata, Cytheromorpha zinndorfi, C. sp. À, Darwinula aff. stevensoni, Echinocythereis sallomacensis, E. scabra, Falunia sphaerulolineata, Hemicyprideis helvetica, H. villandrautensis, Hemicytherura aff. videns, Hornibrookella macropora, Kangarina abyssicola coarcta, Koilocythere sp. À, Krithe papillosa, Kueperina grateloupiana, K. carinata, Leptocythere sp. A, Lineocypris molassica, Loxoconcha aequapunctata, L. clinata, L. estotiensis, L. gr. parvula, L.punctatella, L. subovata, L.sp.15, L.sp. A, Loxocorniculum hastata, Microcytherura angulosa, Miocyprideis fortisensis fortisensis, M. f. apunctata, Neocyprideis aquitanica, Neocytherideis linearis, N. sp. 1, N. Sp. 2, Neonesidea elongata, N. subdeltdoidea, N. succincta, Occultocythereis bituberculata, Olimfalunia cf. staringi, Paracypris Sp. 1, Paracytheridea bovettensis, P. gradata, P. triquetra, Paracytheromorpha rimafossa, Parakrithe sp. À, Phlyctenophora arcuata, Platella jonesiana, Pokornyella deformis minor, Pontocythere curvata, P. lithodomoides, P. sp. À, Protocytheretta schoelleri, Pseudocytherura fenestrata, P. calcarata, Sagmatocythere escornebeouensis, Semicytherura aff. acuta, S. inversa, Serrocytheridea eberti, Triebelina boldi, Urocythereis? sp. A, Xestoleberis margaritae, Xestoleberis sp. Le Vallon du Brousteyrot Candonopsis sp., Cypridopsis sp., Cyprinotus sp. Cytheromoroha sp., Darwinula sp., Hemicyprideis villandrautensis, Kovalevskiella caudata, Neocyprideis aquitanica, Paralimnocythere gr. rostrata, Pseudocandona Sp. BURDIGALIEN Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime (partie inférieure) Aurila (Euaurila) larieyensis, À. (E.) punctata, À. (Trigonaurila) trigonula, Aurila sp. 1, Callistocythere canaliculata reticulata, C. aff. cryproploca, C. hoelzi, C.sp. A, Candona spinari, Candonopsissp. B, C. sp. C, Caudites moyesi, Cletocythereis (Grinioneis) haïidingeri hoernesi, Cnestocythere reticulata, C. truncata, Costa batei batei, Cyamocytheridea strigulosa strigulosa, C. s. devexa, C. s. fabaeformis, C.s.reversa, Cytherellaaïf.cuneata, Cytheretta jurinei, C.ramosa sublaevis, C.rhenanarhenana, C. simplex, C. tenuistriata, C.sp.A, Cytheromorphazinndorfi, C.sp. A, C.sp.B, Echinocythereis sallomacensis, E. scabra, Eucytherura sp. 3, E. sp. 4, Falunia sphaerulolineata, Hemicytherura aff. videns, Kangarina abyssicola coarcta, Koilocythere sp. À, Krithe papillosa, K. rutoti, Kueperina carinata, K. grateloupiana, Loxoconcha aequapunctata, L. clinata, L. gr. parvula, L. punctatella, L. subovata, Loxocorniculum hastata, Microcytherura angulosa, Neocytherideis complicata, N. linearis, N. Sp. 1, N. sp. 2, Occultocythereis sp. 1, Olimfalunia cf. Sstaringi, Paracytheridea gradata, P. triquetra, P. sp. 1, Paracytheromorpha rimafossa, Pataviella (Pataviella) pontis, P. (P.) lineata, Phlyctenophora arcuata, Platella jonesiana, Pokornyella deformis minor, Pontocythere curvata, P. lithodomoides, Pseudocytherura fenestrata, Pterygocythereis fimbriata, P. aff. triebeli, Sagmatocythere escornebeouensis, Semicytherura aff. acuta, Serrocytheridea eberti, Triebelina boldi, Urocythereis sp., Xestoleberis margaritae. SERRAVALIEN La Sime (partie supérieure) Costa batei batei, Cytheretta jurinei, Echinocythereis Sallomacensis, Kuiperiana grateloupiana, Olimfalunia cf. staringi, Pontocythere curvata, Pokornyella deformis minor, Pterygocythereis fimbriata. Paléoenvironnements : Associations caractéristiques Les associations d'ostracodes permettent de caractériser les différents milieux rencontrés. Les assemblages cités le sont d’après les travaux de Moves (1965), Yassini (1969), Ducasse & Moves (1971), McKENzE et al. (1979) et CARBONEL (1985). Milieu limnique (eaux douces àoligohalines, peueuryhalines) Candonidae (Candona, Candonopsis, Lineocypris, Paracandona), Darwinula sp., Paralimnocythere, Kovalevskiella caudata.…. Milieu saumâtre (eaux euryhalines) Tendance au monospécifisme : Neocyprideis aquitanica do- minant, parfois Hemicyprideis villandrautensis ou Cyamocytheridea strigulosa strigulosa. Milieu marin côtier Espèces phytales : Pokornyella deformis minor, Basslerites bosqueti, Xestoleberis spp., Cnestocythere spp., quelques Loxoconchidae. Espèces non phytales : Hemicyprideis villandrautensis, Cytheromorpha zinndorfi, Cyamocytheridea spp., Miocyprideis fortisensis. Milieu marin infralittoral Espèces phytales : Pokornyella deformis minor, Aurila spp., Xestoleberis spp., Pontocythere lithodomoides, divers Loxoconchidae (Loxoconcha spp., Kuiperiana spp., Sagmatocythere spp.). Espèces nonphytales : Cytherettaspp., Olimfalunia cf. staringi, Costa batei batei. Milieu marin circalittoral Echinocythereis scabra, Phlyctenophora arcuata, Krithe papillosa, Echinocythereis sallomacensis. Inventaire systématique des Ostracodes La classification utilisée est celle d'HARTMANN & Puri(1974). La présence d'une astérisque suivant une citation indique que l'espèce citée est figurée (uniquement les spécimens provenant des localités situées sur la Réserve). Les âges donnés ne s’appliquent qu'aux localités situées sur le territoire de la Réserve de Saucats-La Brède. Pour chaque espèce, la répartition stratigraphique totale en Aquitaine peut être trouvée dans le travail de McKENzE et al. (1979). CLASSE CRUSTACEA PENNANT, 1777 Sous-CLASsE OSTRACODA LATREILLE, 1806 ORDRE PopocopipA MÜLLER, 1894 Sous-ORDRE PLATYcoOPA SARS, 1866 FAMILLE CYTHERELLIDAE SARS, 1866 Genre Cytherella Jones, 1849 Cytherella confusa LIENENKLAUS, 1900 Citation : Moyes (1965). Localités : Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien supérieur, Burdigalien. Cytherella beyrichi (Reuss, 1851) Citation : BEKAERT (1991). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Cytherella aff. cuneata DELTEL, 1964 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Cytherelloidea ALEXANDER, 1929 Cytherelloidea sp. 6 Ducasse in McKEeNzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Cytherelloidea sp. YaAssin, 1969 Citation : YAssin! (1969). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Platella CorYerr & FieLos, 1937 Platella jonesiana (Bosquer, 1852) Synonymie : Cytherelloidea variopunctata (LIENENKLAUS, 1900) auct. selon GRIMES (1985). Citations : Moyes (1965), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Sous-OrRDRE PopocopaA SARSs, 1866 SUPER-FAMILLE BAIRDIACEA SARS, 1866 FAMILLE BAIRDIIDAE SARS, 1888 Genre Bairdia McCoy, 1844 «Bairdia» Sp. YassiNi, 1969 Citation : Yassini (1969). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Bairdoppilata CorYeLL, SAMPLE & FIELDS, 1935 Bairdoppilata cf. triangulata Enwaros, 1944 Citations : Key (1955), Moyes (1965, 1966), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey. Age : Aquitanien. Genre Neonesidea Maooocks, 1969 Neonesidea subdeltoidea (MÜNSTER, 1830) Citations : Kew (1955) et Moyes (1965). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Neonesidea elongata (LiENENKLAUS, 1900) Citation : Ke (1955). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. 10 Neonesidea succincta (DELTEL, 1964) Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Triebelina VAN DEN Boo, 1946 Triebelina boldi Kew, 1955 Citations : Moves (1965), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. SUPER-FAMILLE CYTHERACEA BAIRD, 1850 FAMILLE CYTHERIDAE BAIRD, 1850 SOUS-FAMILLE CYTHERINAE BAIRD, 1850 TRIBU CYTHERINI BAIRD, 1850 Genre Cytheromorpha HirscHMaNN, 1909 Cytheromorpha zinndorfi (LIENENKLAUS, 1905) Citations : Moves (1965, 1966), YAssini(1969)", ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Pont- Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cytheromorpha sp. CaRBonez et al., 1986 Citation : CARBONEL et al. (1986). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. Cytheromorpha Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Cytheromorpha sp. B BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. 1 Genre Microcytherura MÜLLer, 1894 Microcytherura angulosa (SEGUENZA, 1880) Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. TRIBU SCHIZOCYTHERINI MANDELSTAM, 1960 Genre Cnestocythere TRIEBEL, 1950 Cnestocythere reticulata Moyes, 1965 Citations : BEKAERT (1991), BEKAERT ef al. (1991). Localités : Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Âge : Burdigalien. Cnestocythere truncata (Reuss, 1850) Citations : Moves (1959, 1965, 1966), ALVINERIE, (1980b). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. FAMILLE LEPTOCYTHERIDAE HANAI, 1957 Genre Leptocythere Sars, 1928 Leptocythere sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Callistocythere RuGaiERI, 1953 Callistocythere canaliculata (Reuss, 1850) reticulata \Wirt, 1967 Synonymie : Callistocythere excavata GRIMES, 1985. Citations : Moyes (1959, 1965, 1966), Ke (1955), Yassini (1969), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Pont- Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. 12 Callistocythere aff. cryptoploca (Eccer, 1858) Citation : BEKAERT (1991). Localités : Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Callistocythere hoelzi Wir, 1967 Citations : BEKAERT, 1991. Localités : Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Callistocythere sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Le Peloua, Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. FAMILLE LIMNOCYTHERIDAE KLIE, 1938 SOUS-FAMILLE LIMNOCYTHERINAE KLIE, 1938 SOUS-FAMILLE TIMIRIASEVIINAE MANDELSTAM, 1960 Genre Kovalevskiella KieiN, 1963 Kovalevskiella caudata (Lurz, 1962) Citations : CarBoneL (1985), CaRBoNEL et al. (1986), CaRBonEL et al. (1987). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. Genre Paralimnocythere CaARBONEL, 1965 Paralimnocythere gr. rostrata (STraus, 1952) Citations : CARBONEL (1985)', CARBONEL et al. (1986). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. FAMILLE CYTHERIDEIDAE SARS, 1925 SOUS-FAMILLE CYTHERIDEINAE SARS, 1925 Genre Serrocytheridea CaARBoNEL, 1982 Serrocytheridea eberti (LIENENKLAUS, 1894) Synonymie : Cytheridea praesulcata (LIENENKLAUS, 1905) auct. Citations : Moyes (1965), Yassini (1969)', BEKAERT (1991). 13 Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Hemicyprideis Marz & TRIEBEL, 1970 Hemicyprideis helvetica (LiIENENKLAUS, 1895) Citations : Ke (1955), Moyes (1965), Yassini (1969), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey. Age : Aquitanien. Hemicyprideis villandrautensis (Moyes, 1965) Citations : Moyes (1965, 1966), YassINI (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. Genre Cyamocytheridea OErTu, 1956 Cyamocytheridea strigulosa strigulosa (REuss, 1850) Synonymie : Cyamocytheridea kaleenensis kaleenensis Bassiouni, 1979 in GRIMES, 1985. Citations : Keu (1955), Moves (1959, 1965, 1966), Carnac ef al. (1966), Yassini(1969), ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980a, b), CaARBONEL (1985), BEKAERT (1991), BekaERT ef al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cyamocytheridea strigulosa (Reuss, 1850) devexa (LIENENKLAUS, 1905) Citations : BEKAERT (1991)', BEKAERT et al. (1991). Localités : Le Peloua, Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont- Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cyamocytheridea strigulosa (Reuss, 1850) fabaeformis (LIENENKLAUS, 1905) Citations : BEKAERT (1991), BekaERT et al. (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, La Sime, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cyamocytheridea strigulosa(Reuss, 1850) reversa(EcceRr, 1858) Citation : BEKAERT et al. (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernarchon, Le Peloua, Pornt- Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cyamocytheridea punctatella (Bosauer, 1852) carbonneli NASCIMIENTO, 1988 Citations : BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Miocyprideis KoLLmMann, 1960 Miocyprideis fortisensis fortisensis (Kew, 1955) Citations : Keu (1955), MoYyes (1965, 1966), Carap et al. (1966), YASSINI (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980), LONDEIX (1991), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey. Age : Aquitanien. Miocyprideis fortisensis (Kew, 1955) apunctata MoYes, 1965 Citations : Moyes (1955, 1966), Cararp et al. (1966), Yassini (1969)", ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980a), LonDEIx (1991), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey. Age : Aquitanien. Genre Neocyprideis APostoLescu, 1956 Neocyprideis aquitanica KoLLMANN & MoYes, 1963 Citations : KoLLMANN & MoYEs (1963), Moves (1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), CARBONEL et al. (1986, 1987), BEKAERT (1991). | Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. FAMILLE CUSHMANIDEIDAE PuRI, 1973 Genre Pontocythere Dusowsky, 1939 Pontocythere curvata (BosQuET, 1852) Citations : Keu(1955, 1957), Moyes (1959, 1965, 1966), ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. Pontocythere lithodomoides (Bosquer, 1852) Citations : KEw (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Pontocythere Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. FAMILLE KRITHIDAE MANDELSTAM, 1960 Genre Krithe Bray, CrosskEY & ROBERTSON, 1874 Krithe papillosa (Bosquer, 1852) Citations : Keu (1955, 1957), Moyes (1959, 1965, 1966), CaRALP et al. (1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Krithe rutotiKew, 1957 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Le Peloua. Age : Burdigalien. 15 16 Genre Parakrithe Van DEN Born, 1958 Parakrithe sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. FAMILLE NEOCYTHERIDEIDAE PURI, 1957 Genre Neocytherideis Puri, 1952 Neocytherideis linearis (ROEMER, 1938) Citations : Key (1955), Moyes (1958), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Neocytherideis complicata RUGGIERI, 1953 Citations : Ke (1955), Moyes (1955, 1966), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Neocytherideis sp. 1 Ducasse in McKEnztE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Pont- Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Neocytherideis sp. 2 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. FAMILLE TRACHYLEBERIDIDAE SYLVESTER-BRADLEY, 1948 SOUS-FAMILLE TRACHYLEBERIDINAE SYLVESTER-BRADLEY, 1948 TRIBU TRACHYLEBERIDINI SYLVESTER-BRADLEY, 1948 Genre Cletocythereis Swan, 1963 Sous-genre Grinioneis LiEBAU, 1975 Cletocythereis (Grinioneis) haidingeri (Reuss, 1850) hoernesi (SPEYER, 1863) Citations : Keu (1955), Moves (1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. TRIBU COSTAINI HARTMANN & PUuRI, 1974 Genre Costa NEviani, 1928 Costa batei batei (Braoy, 1866) Citations : Kew (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. Genre Falunia Grekorr & MoYyes, 1955 Falunia sphaerulolineata (Jones, 1857) Synonymie : Falunia girondica Grekorr & Moyes, 1955. Citations : Grekorr & Moyes (1955), Moves (1959, 1965, 1966), YASsINI (1969), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey, Lariey, Moulin-de-Bernachon, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Olimfalunia RUGGIERI, 1977 Olimfalunia cf. staringi (KUIPER, 1918) Synonymie : Falunia plicatula (Reuss, 1957) Moyes, 1965 ; Falunia Sp. 1 Moyes, 1965. Citations : Ke (1955), Moves (1959, 1965, 1966), ALVINERIE (1980b), CaRBONEL (1985), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. 18 TRIBU PTERYGOCYTHEREIDINI PURI, 1957 Genre Pterygocythereis BLake, 1933 Pterygocythereiïis fimbriata (MÜNSTER, 1830) Citations : Key (1955), Moves (1959, 1965). Localités : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien, Serravalien. Pterygocythereiïis aff. triebeli Wir, 1967 Citations : BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. TRIBU ECHINOCYTHEREIDINI HAZEL, 1967 Genre Echinocythereis Puri, 1954 Echinocythereis scabra (MÜNSTER, 1890) Citations : Keu (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), YAssini(1969)', ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Pont- Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Environement : sublittoral profond. Echinocythereis sallomacensis (MoYyes, 1965) Citations : Moyes (1965), Yassini (1969). Localités : Lariey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. SOUS-FAMILLE CAMPYLOCYTHERINAE PURI, 1960 TRIBU BASSLERITINI PURI, 1973 Genre Basslerites HowE, 1937 Basslerites bosqueti Key, 1955 Citations : Keu (1955), Moyes (1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey (localité-type), Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. ji, Basslerites Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. FAMILLE HEMICYTHERIDAE PURI, 1953 SOUS-FAMILLE HEMICYTHERINAE PuRI, 1953 TRIBU HEMICYTHERINI PURI, 1953 Genre Hemicythere Sars, 1925 Hemicythere bidentata (Bosauer, 1852) Citations : Moyes (1959, 1965). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. TRIBU AURILINI PURI, 1953 Genre Aurila PokornyY, 1955 Aurila Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. Sous-genre Aurila PokorNy, 1955 Aurila (Aurila) larieyensis Moyes, 1965 Citations : Moves (1965), Yassini (1969), CARBONEL (1985), ALVINERIE & CaRALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Lariey (localité-type), Moulin-de-Bernachon, Pont- Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Sous-genre Euaurila RUGGIERI, 1977 Aurila (Euaurila) punctata (MÜNSTER, 1830) Citations : Moves (1965, 1966), Yassini (1969), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. 20 Sous-genre Trigonoaurila RUGGIERI, 1976 Aurila (Trigonoaurila) trigonula (JONEs, 1857) Citations : Keu (1955), Moves (1959). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Pokornyella OErTu, 1956 Pokornyella deformis (Reuss, 1850) minor (MoYes, 1965) Citations : Key (1955), Moyes (1965, 1966), Cararrp et al. (1966), YASSINI (1969)", ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980a), DUCASSE & ROUSSELLE (1990), BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. SOUS-FAMILLE THAEROCYTHERINAE HAZEL, 1967 TRIBU BRADLEYINI BENSON, 1972 Genre Hornibrookeïla Moos, 1965 Hornibrookella macropora (Bosquer, 1852) Citations : Ke (1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Pataviella Liesau, 1991 Sous-Genre Pataviella LiEBau, 1991 Pataviella (Pataviella) lineata LiEBAu, 1991 Synonymie : Quadracythere confluens confluens (REuss, 1856) in BEKAERT, 1991. Citations : BEKAERT (1991), LiEBAU (1991). Localité : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Pataviella (Pataviella) pontis LiEBau, 1991 Synonymie : Quadracythere confluens xeniae Moos, 1963 in BEKAERT, 1991. Citations : BEKAERT (1991), LiEBau (1991). Localité : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. SOUS-FAMILLE UROCYTHEREIDINAE HARTMANN & PURI, 1974 Genre Urocythereis Rucaieri, 1949 Urocythereis sp. KEw, 1955 Citation : Ke (1955). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. Urocythereis ? Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. SOUS-FAMILLE ORIONINAE PURI, 1973 Genre Caudites CorYeLz & FieLos, 1937 Caudites moyesi McKENzE et al., 1979 Synonymie : Caudites guinesensis VAN DEN Born, 1946 auct. Citations : Moyes (1959, 1965)", BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey (localité-type), La Sime. Age : Burdigalien. Genre Occultocythereis HowE, 1951 Occultocythereïis bituberculata (Reuss, 1850) Citations : Moves (1965), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Occultocythereis sp. 1 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. 21 22 Genre Bosquetina Kew, 1957 Bosquetina carinella (REuss, 1850). Citation : Moves (1965). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. FAMILLE CYTHERETTIDAE TRIEBEL, 1972 Genre Cytheretta MÜLLer, 1894 Cytheretta jurinei (MÜNSTER, 1830) Citation : Ke (1955). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. Cytheretta mediocostata Moyes, 1965 Citations : Moyes (1965, 1966), Yassini(1969)", ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey (localité-type). Age : Aquitanien. Cytheretta ramosa (LiENENkKLAUS, 1905) sublaevis TRIEBEL, 1952 Citation : KEw (1955). Localité : Le Peloua. Age : Burdigalien. Cytheretta rhenana rhenana TRIEBEL, 1952 Citations : KEW (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), Yassini (1969), ALVINERIE & CARALP (1977), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cytheretta simplex Moyes, 1965 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cytheretta tenuipunctata (Bosauer, 1852) Citation : BEKAERT (1991). 23 Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Cytheretta tenuistriata (REUSS, 1853) Citations : Key (1955), Moyes (1965), Yassini (1969), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Cytheretta Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Genre Protocytheretta Pur, 1958 Protocytheretta schoelleri (Kew, 1955) Citations : Moyes (1959, 1965, 1966), Yassini (1969)', ALVINERIE & CaARALP (1977). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. FAMILLE LOXOCONCHIDAE SaRS, 1925 Genre Loxoconcha Sars, 1866 Loxoconcha aequapunñctata DELTEL, 1964 Citations : BEKAERT et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha clinata Ducasse, BEKAERT & ROUSSELLE, 1991 Synonymie : Loxoconcha sp. 9 Ducasse in McKENzE et al., 1979. Citations : BEKAERT (1991), BekaerT et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha estotiensis DUCASSE, BEKAERT & ROUSSELLE, 1991 Synonymie : Loxoconcha sp. 8 Ducasse in MCKENZE et al., 1979. Citations : BEKAERT (1991), Ducasse et al. (1991). 24 Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Loxoconcha gr. parvula MoYes, 1965 Synonymie : Loxoconcha sp. 19 Ducasse in McKEewzE et al., 1979. Citation : BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha punctatella (Reuss, 1850) Citations : Keu (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), Cararp et al. (1966), Yassini(1969)", BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991)", DUCASSE et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha subovata (MOÜNSTER, 1830) Citations : Yassini (1969), BEKAERT (1991), BEKAERT ef al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha sp. 4 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha sp. 15 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Loxoconcha Sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Kuiperiana BassiouNi, 1962 Kuiperiana carinata (LIENENKLAUS, 1894) Citations : Key (1955), Moyes (1959, 1965, 1966), YAssini (1969) . Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Kuiperiana grateloupiana (BOSQuET, 1980) Citations : Keu (1955, 1957), Moyes (1959, 1965, 1966), BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Ponit- Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien, Serravalien. Genre Loxocorniculum BENSoN & CoLEmaN, 1963 Loxocorniculum hastata (Reuss, 1850) Synonymie : Loxoconcha sp. 4 Ducasse in McKENZE et al., 1979. Citations : BEKkAERT (1991), BekaerTr et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Le Peloua, Pont- Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Paracytheromorpha Maysury, 1985 Paracytheromorpha rimafossa MayeurY, 1985 Synonymie : Loxoconcha sp. 10 Ducasse in McKENzE et al., 1979. Citations : BEKAERT (1991), BEKAERT et al. (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Genre Sagmatocythere ATHErsUCH, 1976 Sagmatocythere escornebeouensis Ducasse, BEKAERT & ROUSSELLE, 1991 Synonymie : Loxoconcha sp. 6 Ducasse in McKENzE et al., 1979. Citations : BEKAERT (1991), Ducasse et al. (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. 29 26 FAMILLE PARACYTHERIDEIDAE PURI, 1957 Genre Paracytheridea MürLer, 1894 Paracytheridea gradata (BosqueT, 1852) Citations : Keu (1955), Moyes (1959), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Paracytheridea bovettensis (SEGUENzA, 1880) Citation : YAssint (1969). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Paracytheridea triquetra (Reuss, 1850) Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Paracytheridea sp. 1 Moyes in McKEnzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localité : La Sime. Age : Burdigalien. FAMILLE CYTHERURIDAE MÜLLER, 1894 SOUS-FAMILLE CYTHERURINAE MÜLLER, 1894 Genre Eucytherura MÜüLLer, 1894 Eucytherura sp. 3 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Eucytherura sp. 4 Ducasse in McKENzE et al., 1979 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Pont-Pourquey. Age : Burdigalien. 27 Genre Semicytherura WAGNER, 1957 Semicytherura aff. acuta (MÜLLER, 1912) Synonymie : Cytherura alata LiENENKLAUS, 1894 auct. selon Gni- MES (1985). Citations : Keu (1955), Moves (1959, 1965). Localités : Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Semicytherura inversa (SEGUENzA, 1880) Citation : Yassini (1969). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Genre Hemicytherura ELorson, 1941 Hemicytherura aff. videns (MÜLLER, 1894) Citations : Moyes (1959), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Pont-Pourquey, Le Peloua. Age : Aquitanien, Burdigalien Genre Pseudocytherura Dusowsky, 1939 Pseudocytherura fenestrata (BosaueT, 1852) Citations :Keu (1955), Moyes (1959, 1965), Yassini(1969), BEKAERT (1991). Localités : Lariey, Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey. Age : Aquitanien, Burdigalien. Pseudocytherura calcarata (SEGUENZA, 1885) Citation : Yassini (1969). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. SOUS-FAMILLE CYTHEROPTERINAE HANAI, 1957 Genre Kangarina CorYeLL & FieLos, 1937 Kangarina abyssicola (MüiLEr, 1894) coarcta Rucaieri, 1953 Citations : Keu (1955), Moyes (1959), BEKAERT (1991). 28 Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. FAMILLE XESTOLEBERIDIDAE SARS, 1928 Genre Xestoleberis Sars, 1866 Xestoleberis margaritae (Bray, 1866) Synonymie : Xestoleberis glabrescens (Reuss, 1850) auct. selon GRIMES (1985). Citations : Kew (1955), Moyes (1965, 1966), ALVINERIE & CARALP (1977), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. Xestoleberis sp. YAssini, 1969 Citation : YAssINI (1969). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Koilocythere DEureL, 1963 Koilocythere sp. À BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. FAMILLE BYTHOCYTHERIDAE SARS, 1866 Genre Bythocythere Sans, 1866 Bythocythere Sp. À BEKAERT, 1991. Citation : BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Lariey. Age : Aquitanien. SUPER-FAMILLE DARWINULACEA BRaADY & NoRMAN, 1889 FAMILLE DARWINULIDAE BRADY & NORMAN, 1889 Genre Darwinula Braoy & ROBERTSON, 1885 Darwinula aff. stevensoni (Bray & ROBERTSON, 1870) Citation : BEKAERT (1991). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Darwinula Sp. CaARBoNEL et al., 1986 Citation : CaARBoNEL et al. (1986). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. SUPER-FAMILLE CYPRIDACEA BAIRD, 1845 FAMILLE CANDONIDAE KAUFMANN, 1900 SOUS-FAMILLE PARACYPRIDINAE SARS, 1923 Genre Paracypris Sars, 1927 Paracypris Sp. 1 GRIMES, 1985 Synonymie : Paracypris polita Sars, 1866 auct. selon GRIMES (1985). Citation : KEu (1955). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Genre Phlyctenophora Braoy, 1880 Phlyctenophora arcuata (MÜNSTER, 1830) Citations : Ke (1955), Moves (1959, 1965, 1966), ALVINERIE (1980b), BEKAERT (1991). Localités : Moulin-de-Bernachon, Le Peloua, Pont-Pourquey, La Sime. Age : Aquitanien, Burdigalien. 29 30 SOUS-FAMILLE CANDONINAE KAUFMANN, 1900 Genre Candona Bairo, 1845 Candona spinari PoKkorNY, 1986 Citation : BEKAERT (1991). Localités : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Candona sp. MoYes, 1965 Moyes (1965). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. Genre Candonopsis Vavra, 1891 Candonopsis Sp. Synonymie : Candonopsis cf. arida SIEBER, 1905 in CARBONEL et al. {1986, 1987) ;, Eucandona sp. 1 CARBONEL, 1985. Citations : CARBONEL (1985), CARBONEL et al. (1986, 1987). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. Candonopsis sp. B BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Pont-Pourquey, La Sime. Age : Burdigalien. Candonopsis sp. C BEKAERT, 1991 Citation : BEKAERT (1991). Localité : La Sime. Age : Burdigalien. Genre Lineocypris ZALANYI, 1929 Lineocypris molassica Straus, 1952 Citation : BEKAERT (1991). Localité : Moulin-de-Bernachon. Age : Aquitanien. Genre Pseudocandona KauFmManN, 1900 Pseudocandona Sp. CARBONEL, 1985 Citation : CARBONEL (1985). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. SOUS-FAMILLE CYCLOCYPRIDINAE KAUFMANN, 1900 Genre Cypria ZENKER, 1854 Cypria Sp. Moyes, 1965 Citations : Moyes (1965, 1966). Localité : Lariey. Age : Aquitanien. FAMILLE CYPRIDIDAE BAIRD, 1845 SOUS-FAMILLE CYPRINOTINAE BRONSTEIN, 1947 Genre Cyprinotus Braoy, 1886 Cyprinotus sp. CarBonEL et al., 1986 Citation : Car8oneL et al. (1986). Localité : Vallon du Brousteyrot. Age : Aquitanien. FAMILLE CYPRIDOPSIDAE KAUFMANN, 1960 SOUS-FAMILLE CYPRIDOPSINAE BRONSTEIN, 1947 Genre Cypridopsis Braoy, 1868 Cypridopsis sp. Citation : inédit. Localité : Vallon du Brousteyrot. 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Bassin d'Aquitaine, 7 : 1-288. 33 34 Appendice 1 : Index des genres Aurila (Aurila) Aurila (Euaurila) Aurila (Trigonaurila) Bairdia Bairdoppilata Basslerites Callistocythere Candona Caudites Cletocythereis (Grinioneis) Cnestocythere Costa Cyamocytheridea Cypria Cypridopsis Cyprinotus Cytherella Cytherelloidea Cytheretta Cytheromorpha Darwinula Echinocythereis Eucytherura Falunia Hemicyprideis Hemicythere Hemicytherura Hornibrookella Kangarina Koilocythere Kovalevskiella Krithe Leptocythere Loxoconcha Loxocorniculum Microcytherura Miocyprideis Neocyprideis Neocytherideis Neonesidea Occultocythereis Olimfalunia Paracypris Paracytheridea Paracytheromorpha Parakrithe Paralimnocythere Pataviella (Pataviella) Phlyctenophora Platella Pokornyella Pontocythere Protocytheretta Pseudocandona Pseudocytherura Pterygocythereis Sagmatocythere Semicytherura Serrocytheridea Triebelina Urocythereis Xestoleberis Appencice 2 : Index des espèces abyssicola coarcta, Kangarina acuta, Semicytherura aff. aequapuncta, Loxoconcha angulosa, Microcytherura aquitanica, Neocyprideis arcuata, Phlyctenophora batei batei, Costa beyrichi, Cytherella bidentata, Hemicythere bituberculata, Occultocythereis boldi, Triebelina bosqueti, Basslerites bovettensis, Paracytheridea calcarata, Pseudocytherura canaliculata reticulata, Callistocythere carinata, Kuiperiana caudata, Kovalevskiella clinata, Loxoconcha complicata, Neocytherideis confusa, Cytherella cryptoploca, Callistocythere aff. cuneata, Cytherella aff. curvata, Pontocythere deformis minor, Pokornyella eberti, Serrocytheridea escornebeouensis, Sagmatocythere estotiensis, Loxoconcha fenestrata, Pseudocytherura fimbriata, Pterygocythereis fortisensis apunctata, Miocyprideis fortisensis fortisensis, Miocyprideis gradata, Paracytheridea grateloupiana, Kuiperiana haïdingeri hoernesi, Cletocythereis (Grinioneis) hastata, Loxocorniculum helvetica, Hemicyprideis hoelzi, Cailistocythere inversa, Semicytherura jonesiana, Platella jurinei, Cytheretta iarieyensis, Aurila (Aurila) linearis, Neocytherideis lineata (Pataviella) Pataviella lithodomoides, Pontocythere macropora, Hornibrorokella margaritae, Xestoleberis mediocostata, Cytheretta molassica Lineocypris moyesi, Caudites papillosa, Krithe parvula, Loxoconcha gr. pontis, Pataviella (Pataviella) punctata, Aurila (Euaurila) punctatella, Loxoconcha punctatella carboneli, Cyamocytheridea ramosa tenuistriata, Cytheretta rhenana rhenana, Cytheretta rimafossa, Paracytheromorpha rostrata, Paralimnocythere gr. rutoti, Krithe sallomacensis, Echinocythereis scabra, Echinocythereis schoelleri, Protocytheretta simplex, Cytheretta sphaerulolineata, Falunia spinari, Candona staringi, Olifalunia ct. stevensoni, Darwinula aff. strigulosa devexa, Cyamocytheridea strigulosa fabaeformis, Cyamocytheridea strigulosa reversa, Cyamocytheridea strigulosa strigulosa, Cyamocytheridea subdeltoidea, Neonesidea subovata, Loxoconcha succincta, Neonesidea tenuipunctata, Cytheretta tenuistriata, Cytheretta mp qe ms st on em sm dm rm rs ee rte mc mp een terre 35 triangulata, Bairdoppilata cf. triebeli, Pterygocythereis aff. trigonula, Aurila (Trigonaurila) triquetra, Paracytheridea truncata, Cnestocythere videns, Hemicytherura aff. villandrautensis, Hemicyprideis zinndorfi, Cytheromorpha Sp., Bairdia sp., Candona Sp., Candonopsis sp., Cypria sp., Cypridopsis Sp., Cyprinotus sp., Cytherelloidea sp., Cytheromorpha sp., Darwinula Sp., Pseudocandona sp., Urocythereis sp., Xestoleberis Sp. À, Aurila sp. À, Basslerites sp. À, Bythocythere sp. À, Callistocythere sp. À, Cytheretta sp. À, Cytheromorpha Sp. À, Koilocythere Sp. À, Leptocythere sp. À, Loxoconcha Sp. À, Parakrithe Sp. À, Pontocythere Sp. À, Urocythereis ? sp. B, Candonopsis sp. B, Cytheromorpha sp. C, Candonopsis sp. 1, Neocytherideis Sp. 1, Occultocythereis Sp. 1, Paracypris Sp. 1, Paracytheridea sp. 2, Neocytherideis sp. 3, Eucytherura sp. 4, Eucytherura Sp. 6, Cytherelloidea Sp. 15, Loxoconcha 36 ti 1eme Ÿ na | NI BE \ 2 Er pi ie 2 “ m REA FOTO 'ERR vit pa er ve SRG À Es ï ÿ bo, PDG here. re "5 sgrpate |: Aux me | inoanaee $ SR Bull. Soc. iinn. Bordeaux 37-65 ECS Le fichier Contré de la flore de Gironde Guy DUSSAUSSOIS La Fleurière À, 22, avenue Favard, 33170 Gradignan Résumé : Le botaniste Emile Contré(1916-1981) découvritou mentionna 40 espèces nouvelles pour la flore de Gironde et réalisa un fichier de ses prospections floristiques girondines. Abstract : The French botanist Emile Contré (1916-1981) discovered or mentionned 40 species new for the flora of the Gironde département, South-West France, and made a regional file of his floristic investigations. Resumen : El botanico Frances Emile Contré (1916-1981) decubrié o mencioné 40 especies nuevas para la flora de Gironde, Sur Oeste de Francia, ehizé un fichero de sus investigaciones floristicas en dicha regién. Qui était Emile Contré ? Emile Contré naquit le 4 mars 1916 à Paizay le Tort (79). Il commença sa carrière d’instituteur en 1935 et obtint sa mise à la retraite anticipée en 1968 pour finir de réaliser le grand projet de son existence : acquérir une connaissance approfondie de la flore du Centre-Ouest de la France. Sa carrière de botaniste herborisant, aussi longue que sa carrière professionnelle se déploya dans une quinzaine de départements : 16, 17, 18, 19, 23, 24, 36, 37, 44, 45, 49, 71, 85, 86 et 87, sans oublier, bien sûr, le 33. || devint Vice- président de la Société botanique du Centre-Ouest, et co-directeur 37 38 de son Bulletin. Ses amis et confrères de la S.B.C.O. avec lesquels il herborisa et qui lui communiquèrent des informations furent H. Bouby, À. Bourasseau, R. Daunas, L. Rallet, M. RogeonetR. Tillard. E. Contré décéda dans son village natal le 18 novembre 1981. Le fichier Contré de Gironde. Ce qui reste de l'oeuvre botanique d’E. Contré, outre ses publi- cations (peu nombreuses), ses carnets de terrain (des centaines, partiellement retranscrits) et son herbier, c'est surtout le fichier de ses herborisations. Homme d’une grande conscience et botaniste scrupuleux, E. Contré recopiait, l'hiver venu, l'essentiel des infor- mations glanées par lui-même sur le terrain, ou communiquées par ses amis et correspondants, voire publiées dans la documentation existante. Cinquante mille fiches ont ainsi été calligraphiées d’une écriture très petite sur des cahiers d'écolier, avec de nombreux détails topographiques. Pour la Gironde, l'intérêt du fichier Contré réside dans les faits suivants : Contré signale une quarantaine d'espèces absentes du Catalogue de Jeanjean, soit qu'il les a découvertes lui-même, soit que ces espèces ayant été découvertes depuis Jeanjean, il a été un des premiers à suivre leur dispersion. Dans le texte, ces espèces sont précédées du signe *. En outre, la plupart des stations mention- nées correspondent à des secteurs peu explorés par Jeanjean et constituent donc un approfondissement de la connaissance de la flore girondine. Enfin, pour les espèces rares ou protégées, les recherches de Contré, fructueuses ou non, apportent un témoi- gnage historique précieux. Les informations inédites de ses confrères figurent ci-après avec la mention : «comm. pers.» après leurnom, lorsqu'il s’agit d'une communication personnelle, «in litt.» lorsqu'il s’agit d'une observa- tion obtenue par lettre et «hb.» pour les récoltes d'herbier. EQUISETACEAE Equisetum arvense L. : Langoiran, St Vivien de Médoc, Soulac sur mer, Port Sainte Foy, Fossés et Baleyssac. " E. X litorale KünL. : Castillon la Bataille (1967, det. Berton). E. palustre L. : St Yzan de Soudiac. 39 E. ramosissimum Desr. : St Macaire, Bourg sur Gironde, Gauriac, Plassac. E. telmateia Er. : Gauriac, Branne, Arques, Cubzac les Ponts, St Gemme, St Michel de Lapujade, Fossés et Baleyssac, Blaye, Frontenac, St Androny, St Jean de Blaignac, St Mariens, Laruscade, Libourne, Cenon, Bordeaux, Arveyres, Langoiran, Portets, Gornac. OSMUDACEAE Osmunda regalis L. : Facture, St Yzan, Etauliers, Donnezac, Laruscade. THELYPTERIDACEAE Thelypteris palustris ScHoTT : Bordeaux (RoGEoN, 1952, comm. pers.), La Teste. ASPLENIACEAE Asplenium adiantum-nigrum L. : Lagorce, Frontenac. A. trichomanes L. : Lagorce, Branne, Blaye, Cadillac, Frontenac. Ceterach officinarum Wio. : Noaillan, Sauternes, Arbis, Ladaux, Frontenac, Rauzan, Portets, Monségur, St Martin Lacaussade, Villeneuve, Bourg sur Gironde, Illats. Phyllitis scolopendrium (L.) New. : Bourg sur Gironde, Frontenac, Gauriac, Asques. DRYOPTERIDACEAE * Dryopteris affinis (LOWE) FRASER-JENKINS SUbSp. affinis : Baigneaux (1967). D. carthusiana (Vircar) FucHs : Audenge. D. filix-mas (L.) ScHorr : Frontenac, Baigneaux. BLECHNACEAE Blechnum spicant (L.) Roth : Baigneaux, Donnezac. 40 POLYPODIACEAE Polypodium australe FÉE : Frontenac. P. interjectum Shwas : Frontenac. P. vulgaris L. : Arès, Rauzan, Villeneuve, Bourg sur Gironde, Frontenac, Bègles, Gauriac. AZOLLACEAE Azolla filiculoides Lam. : St Ciers sur Gironde. EPHEDRACEAE Ephedra distachya L. : Grayan et l'Hôpital, dunes du Gurp. SALICACEAE Salix repens L. : Gablezac (Bousy, in litt), Saucats, Grayan et l'HÔ- pital. MYRICACEAE Myrica gale L. : La Teste, Donnezac. BETULACEAE Carpinus betulus L. : Frontenac. FAGACEAE Quercus ilex L. : Arcachon : au Moulleau, Arès, Gauriac. Q. suber L. : Eysines, Arès. Q. toza Bas. : Lesparre, Pleine Selve., St Ciers sur Gironde, Hourtin (DE RETZ, 1971, in litt.). ULMACEAE Celtis autralis L. : Bègles. 41 MORACEAE Broussonetia papyrifera (L.) Venr. : Cadillac, Asques. SANTALACEAE Thesium humifusum DC. : Castelnau de Médoc (Roceo, hb.). Osyris alba L. : Gauriac : à Marmisson. POLYGONACEAE Rumex conglomeratus Mure. : Asques. R. crispus L. : Libourne (Bougy, 1958, hb.). R. hydrolapathum Huos. : Grayan et l'Hôpital. R. obtusifolius L. : Asques. R. palustris Su. : St Macaire. * R. rupestris LE GALL : Grayan et l'Hôpital (1967) : à Dépé. * R. thyrsiflorus Finc. : Lagorce (10-IX-1969) : à Jean Petit. “ Polygonum cuspidatum Ses. & Zuc. : Mios (CONTRÉ & RALLET, 1968, comm. pers.). P. lapathitolium L. : Guîtres. P. X silesiacum Beck. : St Macaire. P. maritimum L. : Grayan et l'Hôpital, Cap Ferret à la Pointe. P. mite ScHRAnK : Guîtres, Bordeaux : Pont St Jean. * P. orientale L. : Mongauzy : cultivé. CHENOPODIACEAE Atriplex arenaria J. Wooos : Cap Ferret à La Pointe. A. hastata L. : Asques, Le Bouscat (ROGEON, comm. pers.). Beta maritima L. : Plassac. Chenopodium ambrosioides L. : Guîtres, Bordeaux : Pont St Jean et Quai de Brienne, Branne. C. opulifolium ScHrao. : Bordeaux : bord de la Garonne (Bougy, 1955, in litt.), Castillon la Bataille, Guîtres. C. polyspermum L. : Lagorce. C. glaucumL. : Bordeaux : allées de Boutaut (Bouchon, 1943, comm. pers.). C. albumL. : Bordeaux : gare St Louis (BoucHoN, 1942, comm. pers.). C. vulvariaL. : Bordeaux : bassin à flot (BoucHon, 1942, comm. pers... Salsola kali L. : Cap Ferret. 42 AMARANTHACEAE * Alternanthera philoxeriodes (MarT.) GRIESB. : La Réole : au pont (1971, det. Heine). Amaranthus bouchonii THELL. : Bordeaux, Branne, Blaye, Eyrans, Monganzy, Saint Ferme. * A. X ralletiConTRÉ (= À. BouchoniiX À. retroflexus) : Plassac (1968), Bordeaux : quai de Paludate (1970). A. deflexus L. : Lesparre, Blaye. A. retroflexus L. : Blaye, Eyrans, St Androny. CARYOPHYLLACEAE Arenaria montana. : La Teste, Villandraut, Lesparre, Arès, Arcachon, Hourtin, Andernos. A. sepyllifolia L. : Le Bouscat (ROGEON, comm. pers.). Cerastium semidecandrum L. : Arcachon. Corrigiola littoralis L. : Gaillan, Cap Ferret, La Hume (RaALLET, 1953, comm. pers.), St Sulpice de Faleyrens. C. telephifolia Poure. : StYzan de Soudiac (BouRASSEAU, 1955, comm. pers.). Cucubalus baccifer L. : Vendays, Lamothe Landerron, Cap Ferret, La Mothe Montravel (24). Dianthus carthusianorum L. : Cissac Médoc. D. caryophylleus L. : Gauriac : à Marmisson. D. gallicus Pers. : Grayan et l'Hôpital, dunes du Gurp, R (1967). Honkenya peploides (L.) EHr. : Grayan et l'Hôpital, Cap Ferret. lecebrum verticillatum L. : St Yzan de Soudiac. Moebhringia trinervia (L.) CL. : Frontenac. Moenchiaerecta(L.) P.G.: Marcillac (BouRaAssEAU, 1959, comm. pers..), Laruscade. Malachium aquaticum (L.) L.FR. : St Jean de Blaignac. Polycarpon tetraphyllum (L.) : Blaye, Bègles, Talence, Le Bouscat. Silene gallica L. : Cap Ferret, Arcachon, St Sulpice de Faleyrens. S. vulgaris MoENcH subsp. thorei (Durour) C. & W. : Grayan et l'HÔ- pital. S. laeta (AïT.) Gopron : Arès : Pitchourlin (JOvET, 1947), Lège, RR (VivanT, 1971, in litt.). S. portensis L.':Grayanetl'Hôpital, Montalivet, Cap Ferret, Arcachon, dune du Pyla (DE RETz, 1948, in litt.), Blanquefort (RoGEoN, 1947, comm. pers.). Spergula arvensis : Arès, Bayas. Spergularia marginata Kir. : Arès (RALLET, 1959, comm. pers.). Stellaria media (L.) Vi. : Arcachon. * S. neglecta We. : Frontenac : à Pique-pioche (1972). RANUNCULACEAE Ranunculus aquatilis L. : Le Bouscat (ROGEON, 1948, comm. pers.). R. auricomus L. : Frontenac. R. ficaria L. : Bourg sur Gironde. R. hederaceus L. : Le Bouscat (RoGEoN, 1948, comm. pers.). R. ololeucosLLiovyp : St Germain d'Esteuil, Hostens, Audenge (RALLET, 1969, comm. pers.). R. sardous CRaNTz : St Androny. R. trichophyllus CHaix : Le Bouscat (RoGEoN, 1948, comm. pers.). R. tripartitus DC. : Marcheprime. Anemone hortensis L. : Frontenac : à Menacat (RALLET : disparu en 1969 ! comm. pers.), St Brice, vigne à Pombrède (1967). A. nemorosa L. : Frontenac. A. ranunculoides L. : Frontenac. Caltha palustris L. : Laruscade. Helleborus viridis L. : Frontenac. Isopyrum thalictroides L. : Frontenac. PAEONIACEAE Paeonia corralina RETz : vainement cherchée à Escoussans. LAURACEAE Laurus nobilis L. : Gauriac, à la Roque de Thau. PAPAVERACEAE Glaucium flavum CrRawrz : Montalivet. Fumaria capreolata L. : Cantois, Mourens. F. muralis SoNDER : Cantois, Arcachon, Gujan, Eysines. Corydalis ochroleuca Kocx : Illats, Gauriac à Roque de Thau. C. solida (L.) Swarrz : non retrouvé à Frontenac. 43 44 CRUCIFEREAE Alliaria petiolata (BiE8.) Cav. : Arcachon, Frontenac. Brassica nigra (L.) Kocx : Branne. Capsella rubella REUT. : Arcachon. Cardamine flexuosa Wrrx : Frontenac. C. impatiens L. : Frontenac. C. parviflora L. : Saucats. C. pratensis L. : Bourg sur Gironde, Eysines, Frontenac. Cardaria draba (L.) Desv. : Portets, Arveyres. Cochlearia anglica L. : Gujan (Bousy, 1972, in litt.). C. a. var. Motelayi Rouy & F. : Gujan (Bougy, 1972, in litt.). * C.X boswelliP.F.(=C.anglicaX C. officinalis) : Gujan (Bousy, 1972, in litt.). Coronopus didymus (L.) Su. : Ste Foy la Grande, Arès. Diplotaxis muralis (L.) DC. : Bordeaux (RoGEoN, 1952, comm. pers.). Erophila verna (L.) CH. : Lugasson. Erysimum cheiranthoides L. : Guitres. Hirschfledia incana (L.) Lacr. : Bordeaux : quai Paludate, Blaye. Lepidium graminifolium L. : Blaye. L. virginicumL. : St Vivien de Médoc, St Sulpice de Faleyrens, Blaye, Cubzac les Ponts. Raphanus raphanistrum L. subsp. landra : Asques. Rhynchosinapis cheiranthos (Virc.) DA. : Lagroce. Rorippa amphibia (L.) Bes. : Asques, Bordeaux : pont St Jean. R. sylvestris L. : Asques, Bordeaux : Pont St Jean, St Macaire (ROGEON, 1948, comm. pers.). Sisymbrium officinale L. : Arcachon. Teesdalia nudicaulis (L.) R. BR. : Arès. Thlapsi alliaceum L. : Bourg sur Gironde, St Genès de Blaye, Gauriac. T. Sylvestre Joro. subsp. occitanicum: Villandraut, Sauternes (Bougy, 1971, in litt.). RESEACEAE Sesamoides canescens(L.) Kunrze : StYzande Soudiac (BOURASSEAU, 1955, comm. pers.), Le Bouscat (ROGEoN, 1947, comm. pers.). 45 DROSERACEAE Drosera intermedia HAYKE : St Yzan de Soudiac. D. rotundifolia L. : St Yzan de Soudiac. CRASSULACEAE Umbilicus rupestris (SaLisB.) DAN : Blaye. Sedum reflexum L. : Arcachon. Crassula tillaea LESsT. : Arès. SAXIFRAGACEAE Saxifraga granulata L. : Coutras. ROSACEAE Agrimonia odorata Mir. : Grayan et l'Hôpital. Aphanes microcarpa(Boiss.& REUT.) RoTHM. : Arès : près d'Andernos et forêt du Canal des Etangs (1973). Cydonia oblonga Miier : Lugasson. Filipendula ulmaria (L.) Max. : Asques. F. vulgaris MoEncH : Rauzan. Potentilla montana Bror. : St Yzan de Soudiac. P. reptans L. : Grayan et l'Hôpital. Prunus padus L. : Mérignac (RocEeoN, 1966, comm. pers.). P. Spinosa L. : Bourg sur Gironde. Sanguisorba officinalis L. : StMédard en Jalles (ROGEON, 1949, comm. pers.). HAMAMELIDACEAE * Liguidambar styraciflora L. : ornement. subspont. en forêt à Car- cans (1972, det. Heine). LEGUMINOSAE Lupinus angustifolius L. subsp. linifolius P.F. : Le Verdon sur Mer (Bougy, 1970, comm. pers.). Ac* Acacia dealbata Link : Arcachon. 46 Astragalus baionensis Loisec : Grayan et l'Hôpital, dunes du Gurp. Genista anglicaL. : Arès (Jover, 1947), Hourtin (DE RETZ, 1971, inlitt.). * Coronilla valentinaL. subsp. glauca(L.) Barr. : La Réole : propriété Cante l'Aouze. Cystisus scoparius (L.) Link : Frontenac. Galega officinalis L. : Cubzacles Ponts, Plassac, Bourg sur Gironde, St Germain du Puch, St Androny, St Genès de Blaye. Gleditsia triacanthos L. : planté à Bègles. Lathyrus hirsutus L. : Rauzan, St Androny, Gauriac. L. angulatus L. : Le Verdon sur Mer (BougY, 1970, comm. pers.). L. latifolius L. : St Jean de Blaye, Gauriac. L. nissolia L. : Lignan de Bordeaux. L. pratensis L. : Gauriac. Lotus corniculatus L. : Arcachon. L. c. subsp. tenuifolius (L.) HarT. : St Androny. Medicago arabica (L.) Hups. : Lugasson. Melilotus alba Mec. : Bordeaux : rue Carle Vernet, Gauriac, Blaye. M. altissima THuir. : St Jean de Blaignac, Eyrans. Ononis pusilla L. : Gauriac. ©. repens L. : Eyrans. Ornithopus compressusL.:CapFerret (TirLARD, 1962, hb.), St Sulpice de Faleyrens. Trifolium squamosum L. : Lignan de Bordeaux, St Mariens, St Androny. T. subterraneum L. : Arcachon, St Yzan de Soudiac. Vicia hirsuta (L.) Gray : Arcachon. V. tetrasperma (L.) ScH. subsp. tenuissima Fo. : St Androny, avec l'espèce. V. villosa Rorx subsp. varia (Host) Cors. : St Sulpice de Faleyrens, avec l'espèce. V. sativa L. : Arcachon. V. lathyroides L. : Le Verdon sur Mer (Bousy, 1970, comm. pers.). OXALIDACEAE Oxalis corniculata L. : St Androny, Bègles, Asques. GERANIACEAE Erodium cicutarium(L.) L'HERIT. subsp. bipinnatum TOURLET : Hourtin (DE REZ, 1971, 1m IH ZYGOPYLLACEAE Tribulus terrestris L. : Le Verdon (BOURASSEAU, 1960, comm. pers.), Cazaux. LINACEAE Linum strictum L. : Rauzan (Tiraro, hb.), Bourg sur Gironde (BOURASSEAU, comm. pers.). EUPHORBIACEAE Mercurialis perennis L. : Frontenac. Euphorbia amygdaloides L. : Frontenac. E. brittingeri Oriz : Les Lèves, Fossés et Baleyssac. E. dulcis L. : Frontenac. E. humifusa Wio. : Bordeaux : au Jardin botanique (BOURASSEAU, 1955, comm. pers.). E. lathrys L. : St Ferme. E. chamesyce L. : Bordeaux, adventice au Jardin botanique. E. cyparissias L. : St Macaire. E. maculata L. : Le Bouscat (ROGEoN, 1952, comm. pers.). E. nutans Lac. : Blaye (1970 ! non revu en 1981). E. paralias L. : Cap Ferret. E. peplis L. : Lacanau. E. polygonifolia L. : Cap Ferret. E. villosa W. & K. : Laruscade. CORIARIACEAE Cotinus coggygria Scop. : Lesparre, cultivé à Uch. Coriaria myrtifoliaL. : Pellegrue, Floirac (RALLET, 1957, comm. pers..). ANACARDIACEAE Acer campestre L. : Frontenac. A. negundo L. : Arcachon, Civrac de Dordogne, St Jean de Blaye. 47 BALSAMINACEAE * /mpatiens balfourir Hook. : Asques (1981). * 1. roylei Wap. : Cadillac (1967). RHAMNACEAE Rhamnus alaternus L. : Blaye. VITACEAE Parthenocissus inserta (KERN.) FRiTscH : Branne, Asques. MALVACEAE Althaea cannabina L. : Eyrans, St Androny. A. hirsuta L. : Rauzan. Malva moschataL. : St Ciers sur Gironde (BoURASSEAU, 1952, comm. pers.). THYMELAEACEAE Daphne cneorum L. : Cissac Médoc, Noaillan, Pauillac. GUTTIFFERAE HypericumandrosaemumtL. : Lagorce, Guîtres, Fossés et Baleyssac. H. elodes L. : St Yzan de Soudiac, Lacanau. H. hirsutum L. : Fossés et Baleyssac. VIOLACEAE Viola lactea Su. : Grayan et l'Hôpital. “ V. palustris L. : Facture (1967) : abondant en aval du Pont-Neau. V. reichenbachiana Joro. : Frontenac. V. kitaibeliana ScHurT. : Le Verdon surMer (Bouy, 1970, comm. pers..). CISTACEAE Halimium alyssoides (Lam.) Koca : Cissac Médoc, Captieux (DE RETZ, 1962 in litt.). Cistus salvifolius L. : Le Verdon, Cissac Médoc, La Teste, Soulac sur Mer (RALLET, 1956, comm. pers.). C. laurifolius L. : non retrouvé. Tuberaria guttata (L.) Foure. : Le Haïillan (BoucHon, 1947, comm. pers.), St Yzan de Soudiac, Mérignac (RoGEoN, 1970, comm. pers.). ELATINACEAE Elatine brochonii Crav. : Saucats : lagune ronde, 8 petites plaques sur 1 m°? (22-VII-1967). E. hexandra (Lap.) DC. : Lacanau (RaALLET, 1956, comm. pers.). LYTHRACEAE Lytrum hyssopifolia L. : Arès, St Androny. ONAGRACEAE * Ludwidgia uruguayensis (Lams.) Hara : Cadillac (RALLET, 1957, comm. pers.), Langoiran, St Ciers sur Gironde, St Genès de Blaye, Pauillac, Castets, Cazaux. L. peploides (KUNTH) Rav. : Bordeaux : allées de Boutaut (RALLET, 1956, comm. pers.), Guîtres, Beychevelle, Braudet StLouis, St Androny, Anglade, Coutras, Libourne, StGenès de Blaye, Cadillac, Bègles, Blanquefort. Circea lutetiana L. : Lagorce, Frontenac. Epilobium tetragonum L. : Gaillan, St Vivien de M. E. parviflorim ScHr. : Lagorce. E.t.X E. p. : Lagorce. E. hirsutum L. : Grayan et l'Hôpital. E. obscurum Scx. : St Aubin de Blaye. Oenothera chicagoensis REN. : Mérignac (RALLET, 1956, comm. pers.), Ambarès et Lagrave (RaLLeT, 1956, comm. pers.), Arcachon (LiNDER, 1957, in litt.). " O. erythrosepalaBors. : Etauliers (1981), Beliet, Facture, Andernos, St André de Cubzac (LiNDER, 1957 in litt.). ©. stricta Leo. : Cap Ferret, Arcachon. 49 50 UMBELLIFERAE Ammi majus L. : St Androny, Gauriac, Eyrans, Cubzac les Ponts. A. visnaga (L.) Lam. : St Androny. Angelica heterocarpaliovo :Langoiran, Cadillac, Bourg sur Gironde, Blaye, Villeneuve, Plassac, Bordeaux : avalpont StJean, Bègles, Cubzac les Ponts, Asques, Branne. A. sylvstris L. : Frontenac. Anthriscus vulgaris Pers. : Arcachon. Apium nodiflorum (L.) Lac. : Asques. Falcaria vulgaris BER. : Eyrans. Heracleum sphondylium L. subsp. sibiricum (L.) Sim. : Camarsac. Oenanthe crocata L. : Grayan et l'Hôpital (1967). ©. lachenalii Gme. : St Androny, Cadillac, Branne, Bordeaux : aval pont St Jean rive gauche. ©. foucaudii Tes. : Cadillac, Asques, Bordeaux : la Passerelle (BOUCHON, 1942, comm. pers.). ©. pimpinelloides L. : Saugon, Eysines, Frontenac. Pastinaca sylvestris Mir. : St Androny, Plassac, Branne, Etauliers, St Genès de Blaye, Asques. P. sativa L. subsp. urens : Monségur, Les Lèves, St André et Ap- pelles, Pineuilh, St Ferme, St André du Bois, Mongauzy, Fossés et Baleyssac, Cadillac, Rions, Beguey. Peucedanum officinale L. : Vendays. Pimpinella major (L.) Huo. : Frontenac, Sauveterre de Guyenne, Fossés et Baleyssac, Frontenac, St Jean de Blaignac. P. saxifraga L. : Les Lèves. Thorella verticillatinundata (THoRE) Bi. : Grayan et l'Hôpital : étang de Barreyre (RaALLET, 1956, comm. pers.). Sañnicula europaea L. : Frontenac. Silaum silaus (L.) ScH. : Les Lèves, St Ferme, Fossés et Baleyssac, Monségur, Martres. Tordylium maximum L. : Saugon. Torilis japonica (Hour.) DC. : St Jean de Blaignac, Gauriac. Sison amomum L. : St Jean de Blaye. ERICACEAE Erica ciliaris L. : Cissac Médoc, St Jean d'lllac, Saucats, St Médard en Jalles, St Yzan de Soudiac. 51 E.X watsoniiBENT. : St Médard en Jalles : Lagune du deuil, Louchats : Lagune de Lesplaces et route d'Hostens, St Yzan de Soudiac : à la Saÿe. E. cinerea L. : Cissac Médoc, St Sauveur, La Teste. E. lusitanica Ruo. : Cazaux, La Teste : «plante récoltée dès février par camionettes entières pour être vendue par les fleuristes de Bordeaux» (note d'E. Contré). E. erigena Ross. : St Germain d’Esteuil, Cissac Médoc, St Sauveur, disséminée en une dizaine de stations dans le triangle de ces communes. E. scoparia L. : Cissac Médoc, St Sauveur, St Jean d'Illac, Arès, La Teste, Cazaux. E. tetralix L. : Cissac Médoc, St Germain d'Esteuil, St Jean d'Illac. Arbutus unedo L. : Pyla sur Mer, Arcachon, St Sauveur (BOURASSEAU, comm. pers.). PRIMULACEES Anagallis arvensis L. : St Androny. A. crassifolia THORE : recherché vainement à Cazaux. A. tenella L. : Arès. Samolus valerandi L. : St Androny, Arès. PLUMBAGINACEAE Armeria plantaginea Wuio. : Cissac Médoc, St Sauveur, Arès. A. maritima (Mircer) Wio. : Arès (Jovet), La Hume (Jallu). OLEACEAE Phillyrea latifolia L. : Gauriac : à Marmisson. GENTIANACEAE Exaculum pusillum(Lam.) Car. : Gablezac (BOURASSEAU, comm. pers.), Lacanau : Lèdes de Bateiin. Centaurium tenuiflorum (H. & Link) Fri. : St Androny : à Chante- Alouette. Gentiana pneumonanthe L. : Donnezac. 22 APOCYNACEAE Vinca major L. : Arcachon. CONVOLVULACEAE Calystegia sepium (L.) R. Br. : Guîtres, Port Ste Foy, La Mothe Montravel. C. soldanella (L.) R. Br. : Grayan et l'Hôpital, Cap Ferret, Pyla sur Mer, Carcans-Plage, Hourtin-Plage. * Cuscuta australis R. Br. var. bidentis Bert. : St Macaire : aval du pont de Langon. C. europaea L. : Port Ste Foy. BORAGINACEAE Borago officinalis L. : Bourg sur Gironde. Heliotropium europeum L. : St Sulpice de Faleyrens. Lithospermum officinale L. : Fossés et Baleyssac. Buglossoides purpurocaerulea (L.) Jon. : Gauriac. Symphytum tuberosum L. : Frontenac. S. orientale L. : Le Bouscat (Vivanr, 1963, in litt.). Pulmonaria affinis Joro. : Frontenac, Fossés et Baleyssac. LABIATAE Ballota nigra L. : Bordeaux : les quais, Bègles. Calamintha sylvatica BroM. subsp. ascendens (Jorp.) Bar. :Bègles, Cérons, Blaye. C. nepeta Savi : St Macaire. Galeopsis tetrahit L. : Frontenac. Lamiastrum galeobadolon (L.) Exr. : Frontenac. Lamium maculatum L. : Frontenac. Lycopus europaeus L. : Bordeaux : pont St Jean, St Androny, ASques. Mentha aquatica L. : Guîtres, Asques. M. arvensis L. : Bordeaux, Branne, Guîtres. M. rotundifolia (L.) Huo. : Lagorce. Nepeta cataria L. : Bordeaux : allées de Boutaut (BoucHoN, 1941, comm. pers.). Salvia verbenacea L. : Bordeaux (Bougy, 1955, in litt.), Lagorce, Eyrans. Stachys sylvatica L. : Frontenac. SOLANACEAE Datura stramonium L. : St Sulpice de Faleyrans. Lycium chinense Mir. : Lagorce : à Jean Petit. Physalis alkekengi L. var. franchetii Mas. : Villandraut (RALLET & CoNTRÉ, 1968, comm. pers. ; det. Heine, 1972). Solanum gracile Du. : Pointe de Grave (RALLET, 1955, comm. pers.), Soulac sur Mer (Bougy, 1958, in litt.), Le Verdon (RALLET, 1956, comm. pers.), St Macaire, Bordeaux, Bruges (BougY, 1971, inlitt.). S. ochroleucum Basr. : Bruges (Bousy, 1971, in litt.), Mios (JoveET, 1947). S. luteum Mir. subsp. alatum Moe : Libourne (Comps, 1969, in litt.). S. nitidibaccatum Barr. : Pessac (DUPONT, 1966), Pauillac, St Ciers sur Gironde : au port des Callonges, St Sulpice de Faleyrens. SCROPHULARIACEAE Digitalis purpurea L. : St Aubin de Blaye : route de Marcillac à 100 m du pont, RR (BouRASSEAU, 1956, comm. pers.). Euphrasia stricta WNorrr : Gauriac. Kickxia cirrhosa (L.) Fri. : Donnezac : à l'hippodrome de Gablezac (BOURASSEAU, 1958, comm. pers.). K. spuria (L.) Dum. : St Androny. Linaria spartea (L.) Wio. : Donnezac (BouRassEAU, 1961, comm. pers.). L. Supina (L.) CHaz. : Noaillan, St Laurent d'Arce (TirLaRD, 1963, hb.). L. thymifolia (Var) DC. : Grayan et l'Hôpital, Soulac sur Mer (BOURASSEAU & ViROT, 1960, comm. pers.), Lège (LEREDDE, 1947, in litt.), Carcans-Plage (DE RETz, 1971, in litt.), Hourtin (DE RETz, 1971, in litt.). Lindernia procumbens (KRo.) Puir. : Castillon la Bataille : vase de la Dordogne, St Michel de Montaigne (24) : île de la Boursate. Odontites verna(BeL.) Dun. subsp. serotina (Dum.) Cors. : Fossés et Baleyssac. Parentucellia viscosa (L.) Car. : Le Taillan (BoucHoN, 1941, comm. pers.), Donnezac (BourassEaAu, 1958, comm. pers.), Etauliers. Rhinanthus minor L. : St Médard en Jalles (DE ReTz, 1971, in litt.). 53 54 Scrophularia auriculata L. : Andernos (AMANEU, 1961, in litt.), St Androny. | S. nodosaL. : St Aubin de Blaye : aux Hauts Ponts (BouRAsSsEAU, 1956, comm. pers.). Veronica anagalis aquaticaL. : Branne ; subsp. aquatica(BERN.) Nym. : La Réole. V. beccabunga L. : Fossés et Baleyssac. V. montana L. : Frontenac. Verbascum phlomoides L. subsp. fthapsiforme (ScHr.) Rouy : Port Ste Foy (24), Lamothe Montravel (24). * V. densiflorum BERToL. : St Macaire (1968). V. sinuatumL. : StMacaire, St Androny, Le Verdon (BouRASSEAU, 1960, comm. pers.), Pauillac, Le Puy. * V. densiflorum X V. sinuatum : St Macaire : inter parentes (RALLET & CONTRÉ, 1968, comm. pers.). V. thapsus L. : Le Puy, Saucats. V. virgatum STokes : Lagorce, Saugon, Blaye. * Paulownia tomentosa BaAILLON : planté à Asques. OROBANCHACEAE Orobanche hederae DusY : Bègles. LENTIBULARIACEA Utricularia australis R. BR. : Laruscade (BoURASSEAU, 1961, comm. pers.). Pinguicula lusitanicaL. : Donnezac (BouRASSEAU, 1958, comm. pers... RUBIACEES Galium odoratum (L.) Scop. : Frontenac. G. arenarium Lois. : Grayan et l'Hôpital, Cap Ferret. G. mollugo L. subsp. elatum Thu. : Frontenac. * G. elongatum C. PRESsL. : St Androny : fossé E de la D 134 (CONTRÉ & DauNAs, 1981, comm. pers.). G. parisiense L. : Blaye. Sherardia arvensis L. : Arcachon. PLANTAGINACEAE Plantago arenaria W. &K. : Soulac sur Mer, Grayan et l'Hôpital, Cap Ferret (TiLLARD, hb.), Arcachon. P. coronopus L. : Arès. P. major L. subsp. intermedia (DC.) Arck. : St Androny. CAPRIFOLIACEAE Viburnum tinus L. : St Jean de Blaignac, Gauriac : à La Roque de Thau. Lonicera japonica Thu. : Bourg sur Gironde : cult. ou subsp. L. xylosteum L. : Frontenac, St Jean de Blaignac. VALERIANACEAE Centranthus ruber(L.) DC. : La Roque de Thau (connu depuis 1887, revu en 1971), Mongauzy. Valeriana officinalis L. : Frontenac, Laruscade. DIPSACACEAE Dipsacus fullonum L. : St Genès de Blaye, St Androny. D. laciniatus L. : St Androny : à La Bêtise, St Genès de Blaye. Scabiosa columbaria L. : Gauriac : à La Roque de Thau. Succisa pratensis Mo. : Fossés et Baleyssac. CAMPANULACEAE Campanula patula L. : Lagorce : à la Ferléterie. Legousia speculum-veneris (L.) CHaix : Rauzan (TiLLARD, 1963, Ab). Wahlenbergia hederacea (L.) ReicH. : Budos. Lobelia dortmanna L. : Hourtin (RALLET, 1953, comm. pers.). L. urens L. : Grayan et l'Hôpital. Jasione crispa (Pour.) Sam. subsp. maritima (Du8Y) Turin : Le Porge, Hourtin, Naujac sur Mer. COMPOSITAE Achillea ptarmica L. : Grayan et l'Hôpital. Andryala integrifolia L. : Gaillan, Blaye. 55 56 ArctiumlappaL. : Branne, Braud et St Louis (BouRassEAuU, 1956, comm. pers.). A. minus BERNMH. : Branne. Artemisia campestrisL.subsp. maritimaArc. : Arcachon, au Moulleau. A. verlotiorum Lau. : Saucats, St Macaire, Bordeaux : boulevard J.- J. Bosc, Bègles, Lamothe Landerron, Arès (Jovet), Facture (Jovet). Bidens frondosa L. : Port Ste Foy, Guitres, Bordeaux : pont St Jean, Civrac de Dordogne, Branne, Asques, Le Fleve (VirorT, 1952, comm. pers.). B. heterophylla Orr. : Langoiran, Port Ste Foy, Castillon la Bataille, Bourg sur Gironde (Vivanr, 1961, in litt.). B. tripartita L. : Guîtres. Carduus crispus L. : St Macaire. Centaurea aspera L. : Bordeaux : rue Carle Vernet, Arcachon. Chamaemelum mixtum (L.) ALL. : Bordeaux : bassin à flot (BoucHoN, 1946, comm. pers.), Gaillan, St Vivien de Médoc, Grayan et l'Hôpital, St Sulpice de Faleyrens. Chondrilla juncea L. : Lagorce, St Sulpice de Faleyrens. Chrysanthemum segetum L. : St Palais. Aetheorhiza bulbosa (L.) Cass. : Carcans (DE RETz, 1971, in litt), Hourtin (DE RETZ, 1971, in litt.). Crepis bursifolia L. : Bordeaux : les docks (Bouchon, 1945, comm. pers.). Otanthus maritimus (L.) Horr.:Lège : au Grand Crohot(LEREDDE, 1947, in litt.). Erigeron annuus(L.) Pers. : Gaillan, St Vivien de Médoc, Bordeaux : rue Carle Vernet, Eyrans. E. karvinskianus DC. : Plassac. Conyza naudinii BONNE : Gaillan, St Vivien de Médoc, Grayan et l'Hôpital, Bordeaux : CC, Bègles, Coutras, St André et Appelles, Gauriac, Etauliers, Asques, Lamothe Landerron, Arcachon, Facture, Arès, Mios, St Sulpice, Coutras, St André de Blaignac. C. canadensis (L.) CroNo. : St Vivien de Médoc. C. bonariensis (L.) CroNo. : St Vivien de Médoc, Lesparre, Guîtres, Bordeaux, Bègles. C. floribunda KüntH. : Cubzac les Ponts. Eupatorium cannabinum L. : Laruscade. * Galinsoga parvitlora CAv. : Talence : chemin Roul (1959), Bor- deaux : cours de la Marne (1970), Castets en Dorthe. Gnaphalium luteo-album L. : Etauliers, Asques. Helichrysum stoechas (L.) MoENcH : Gauriac. Picris echioides L. : St Androny, Etauliers, Cubzac les Ponts. *“ Hieracium niveum (MÜLL.) ZAHN : Carcans (AUQUIER, 1970, in litt.), Gauriac (1971). Dittrichia graveolens (L.) GREuT. : Bègles. Lactuca serriola L. : Cadillac, Etauliers. L. virosa L. : Cadillac, Gauriac, Plassac, St Martin Lacaussade. Leontodon taraxacoides (Virr.) MÉRAT : St Androny. Logfia gallica (L.) Coss. : Gailan. Pallenis spinosa(L.) Cass. : Bourg sur Gironde (BoucHoN, 1943, comm. pers.), Gauriac. Pulicaria dysenterica (L.) BERMH. : St Androny. Senecio aquaticus Hire. : Villeneuve, Plassac, Civrac de Dordogne, Branne, Asques. S. erucifoliusL. : St Androny, Monségur, St Foy la Grande, Les Lèves et Thoumeyragues, St Jean de Blaye, Gauriac. * S. inaequidens L. : St Macaire (1967), Bourdelles, Cadillac. S. lividus L. : Arcachon : allée de Beau rivage (1968). “ Serratula seoanei WiiLk. : Gablezac (BouRAssEAUu, 1969, comm. pers. ; CoNTRÉ, 1973, comm. pers.), Blagon (1972). Sonchus arvensis L. : St Androny, St Genès de Blaye. Staehelina dubia L. : Pujols : à Rauzan (TiLARD, 1963, hb.). Tanacetum corymbosum(L.) Scx. : Bourg sur Gironde (BOURASSEAU, 1960, comm. pers.), Gauriac. Tolpis umbellata BErtor. : St Médard enJalles : à Issac(RaLLET, 1956, comm. pers.). Xanthium Strumarium L. subsp. italicum LÔVE : Pauillac, Frontenac, Castillon la Bataille. X. Strumariumsubsp. strumarium : Soulac sur Mer (BOURASSEAU, 1960, comm. pers.). X. macroparpum DC. : Pineuilh. ALISMATACEAE Sagittaria latifolia Wiivo. : Branne, Libourne (BouRAssEAu, 1960, comm. pers.), Cadillac. Alisma plantago-aquatica L. : Laruscade, Guîtres, Fossés et Baleyssac. A. lanceolatum Wir. : Guîtres, St Androny. sf 58 HYDROCHARITACEAE Hydrocharis morsus-ranae L. : St Médard en Jalles : à Caupian (ROGEON, 1948, comm. pers.). * Lagarosiphon major (Rip.) Moss : Cazaux : canal des Landes et son débouché dans l'étang (1973 ; det. VivanT). Vallisneria spiralis L. : Castillon la Bataille : les 2 rives de la Dordogne au pont vers Puijols, Mouliets et Villemartin. POTAMOGETONACEAE Potamogeton fluitans Roïk. : Guîtres. P. variifolius THORE : Le Teich (DE RETZ, 1948, inlitt.), Lacanau : entré N de l'étang (Jover, Bousy, in litt.) et au pont de Pitrot (CONTRE, BouBY, RALLET, 1968, comm. pers.). P. pertoliatus L. : St Médard en Jalles : à Caupian. P. berchtoldii FIE8ER : Mios : pont de la Leyre, RR (BOURASSEAU & CoNTRÉ, 1973, comm. pers., det. A. Berton). NAJADACEAE Najas marina L. : Mouliets et Villemartin. N. minor AL. : Castillon la Bataille : pont vers Puijols. LILIACEAE Narthecium ossifragum (L.) Huos. : Donnezac (1958). Aphyllanthes monspeliensis L. : Civrac en Médoc, RR (1967) : avec Linum corymbulosum, R, * Avenula pratensis, RR et * Carex humilis, RR. Hemerocalis fulva (L.) : Bourg sur Gironde. Colchicum autumnale L. : Fossés et Baleyssac : «j'ai retrouvé la station de Mayne, mais je n'ai pu voir dans cette plante que C. autumnale» (et non C. neapolitanum, note d'E. Contré). Tulipa sylvestris L. : Mourens, St Martial, Gornac, St Germain de Graves, St Exupéry, Ste Radegonde, Pellegrue. T. clusiana DC. : Bourg sur Gironde : à la Dujardine, cent pieds (1968). T. praecox DC. : St Brice : 4 stations à Dugot, à Casteviel, à Pombrède et à Bassetord (1V-1967, 111-1972). T. agenensis DC. : Lugasson (1968), Frontenac, Bellefond (IlI- 1972). Ornithogalum divergens BorEAu : Pineuilh, Gauriac : à la Roque de Thau. ©. umbellatum L. : Frontenac, Gujan Mestras, Eysines. Hyacinthoides non-scripha (L.) CHouarp : Arcachon. MuscarimotelayiFoucaup : Casseuil (Bosc, 1968, init), Montagoudin (Bosc, 1968), La Réole : à Cante l’Aouze, St Martial, St André du Bois. M. neglectum Guss. : Pineuilh, Eysines, St Laurent d'Arces, Bourg sur Gironde, Lugasson. Allium ericetorum THorE : Donnezac. A. paniculatum L. : St Vivien de Médoc, Gauriac, Plassac. A. polyanthum Sc. & ScH. : Bellefond, Lugasson, St Brice, Gauriac. A. roseum L. : Bourg sur Gironde : le Roc. A. sphoerocephalon L. : Gauriac. A. vineale L. : Rauzan, Etauliers. * Lilium candidum : Arcachon, suspont. corniche du Mouleau (1968). AMARYLLIDACEAE Sternbergia lutea (L.) Ker-G. : St André de Cubzac (LEMESLE, 1947, in litt.). Leucojum aestivum L. : Bourg sur Gironde : le Roc. Narcissus X medioluteus Mir. : Bourg sur Gironde : le Roc. N. bulbocodiumL. : Marcheprime, Audenge, Lanton, St Jean d'Illac. N. pseudonarcissus L. : Frontenac. AGAVACEAE * Yucca filamentosa L. : Arcachon : subspont. route en corniche (1967). IRIDACEAE Iris foetidisima L. : Fossés et Baleyssac, Frontenac, Gauriac. Romulea bulbocodium(L.) Ses. & MauRI : Le Bouscat, Arès, Eysines. 59 60 JUNCACEAE Juncus anceps LAH. : Vendays Montalivet. J. bufonius L. : Etauliers. J. effusus L. : Asques. J. inflexus L. : Fossés et Baleyssac. J. Mmaritimus Lam. : Taussat (ROGEoN, 1949, comm. pers.). J. pygmaeus Ricx : Hourtin (Daunas, 1953, comm. pers.). J. tenageia L. FIL. : St Symphorien (Daunas, 1956, comm. pers.), Andernos : Le Mauret (RoGEoN, 1952, comm. pers.). J. tenuis Waurp. : Laruscade (BouRASSEAU, 1961, comm. pers.), Andernos : Le Mauret (ROGEON, 1952, comm. pers.). Luzula campestris L. : Eysines, Arès. GRAMINACEAE Festuca arundinacea ScHres. : St Androny. * F. Lemanii BasT. : Gauriac à Marmisson (1981). F. hervieri PATzKE : Gauriac à Roque de Thau. F. juncifolia ST Amaws : Le Verdon sur Mer, Lacanau, Soulac sur Mer, Arès. Poa bulbosa L. : Arcachon au Moulleau. Puccinellia maritima (Huos.) Parc. : La Hume (Bouy, 1970, in litt.). Cynosurus echinatus L. : Le Verdon sur Mer, au Pastin. Mibora minima (L.) Desv. : Lugasson, Pomerol, Eysines. Briza minor L. : Cavignac (RoGEoN, 1967, comm. pers.). * Melica minutaL. : Cap Ferret, dans l’aglomération, bord d'une route longeant les dunes (TirLARD, 1960, hb.). «La présence de cette plante en Gironde, où elle n'avait jamais été signalée à ma connaissance, surprend quelque peu.» (note d'E. Contré). M. uniflora RETz : Frontenac. Glyceria maxima(HarT.) Hor. : Bordeaux, allées de Boutaut (ROGEON, 1952, comm. pers.), Branne. G. plicata (FRIES) FRIES : Fossés et Baleyssac. Bromus arvensis L. : Etauliers. B. diandrus Rork : Etauliers. B. racemosus Hups. : St Jean de Blaye. B. rigidus Roïx : Arcachon au Moulleau. B. willdenowii KunrH : Pujols, Coutras, Branne. Hordeum secalinum ScHr. : St Androny. Avena barbata Porr : Castres Gironde, Gauriac, Blaye, Etauliers, Cubzac les Ponts, Portets, St Vivien de Médoc, Pleine Selve, Bourg sur Gironde. * Avenula pratensis (L.) Dumorr : Civrac en Médoc, talus N de laroute de Lesparre (1967), RR. Pseudarrhenaterum longifolum(THore) Rouy : Facture, Marcheprime, Pierroton, Jauge, Saucats, St Vivien de Médoc, Grayan et l'Hôpital, Vensac, Cassanat, Loupes. Lophochloa cristata(L.) Hyr.:Le Verdon (Daunas, 1956, comm. pers.). Lagurus ovatus L. : Soulac sur Mer, Vendays Montalivet, Cap Ferret, Le Verdon. Deschampsia flexuosa (L.) TRIN. : Saucats, Lesparre, Vensac. Aïra praecox L. : Hourtin (DE RETZ, 1971, in Jitt.). Corynephorus canescens(L.) BEAuv. : Grayanet l'Hôpital, Cap Ferret. Airopsis tenella (Cav.) À. & G. : Lège, S de la D 106 (Vivanr, 1971, in litt.). Agrostis tenerrima TRN. :Lège, S de la D 106 (Vivanr, 1971, in litt.). A. gigantea Rorx : St Sulpice de Faleyrens, Etauliers. Polypogon viridis (GouAN) BREISTR. : Grayan et l'Hôpital : à Dépé, Vensac : étang de la Barreyre. Ammophila arenaria (L.) Link : Arcachon, Carcans (DE RETz, 1971, in litt.). Calamagrostis epigeios (L.) Rorx : Queyrac, Grayan et l'Hôpital, Le Verdon (Daunas, 1956, comm. pers.). Phleum pratense L. : Etauliers. P. arenarium L. : Pyia sur Mer. Arundo donaxL. : Libourne, Bègles, Ambarès etLagrave, Mongauzy, La Réole. Phragmites australis (Cav.) TRiN. : Asques, Cubzac les Ponts. Eragrostis pilosa (L.) Beauv. : Bordeaux : pont St Jean, Plassac. E. cilianensis (AL.) Huss. : St Sulpice de Faleyrens, Etauliers. Sporobulus indicus (L.) R. Br. : Bordeaux, Bègles, Talence, Frontenac, Blaye, St Palais, St Ciers sur Gironde, Pyla sur Mer, Arcachon, La Hume. * S. virginicus (L.) KunrH : La Hume (Bousy, 1970, inlitt. ; det.R. Virot). S. pungens (ScHR.) KuNTH : Grayan et l'Hôpital, Hourtin, Lacanau, Labrède, Le Verdon sur Mer, Etauliers, St Vivien de Monségur, Soulac sur Mer, Le Pian Médoc. Eleusine tristachya (LaM.) Lau. : Bordeaux : quais de Brazza et de Queyries (AURIAULT, 1974, in litt.). 61 62 Cynodon dactylon (L.) Pers. : St Vivien de Médoc, Grayan et l'Hôpi- tal, Le Bouscat, Le Verdon sur Mer, Bordeaux, Etauliers. Spartina X townsendi GROVES : Arès. Tragus racemosus (L.) Arr. : Soulac sur Mer (BourassEau, 1960, comm. pers.), Le Verdon sur Mer (BouRASSEAU & ViroT, 1860, comm. pers.), La Réole (ParRiAUD, 1958), Blaye (Vivanr, 1960, in litt.), Lormont (BaLLais, 1964, comm. pers.). Leersia oryzoides (L.) Sw. : Guiîtres. * Panicum dichotomifolium MicHx : Castillon la Bataille (Découvert avec RALLET, 1968, det. Kerguélen). P. capillare L. : Arès (RALLET & DauNas, 1953, comm. pers.). * P. implicatum Scri8. : Ste Hélène, Lande de Bétout, Le Temple : lande de Santuge (1971), où il avait été découvert en 1970 par Besançon. Echinocloa crus-galli (L.) Beauv. : Le Bouscat. Digitaria sanguinalis (L.) Scop. : St Vivien de Médoc, Le Bouscat (ROGEON, comm. pers.). Paspalum dilatatum Poirer : Saucats. * P. paspalodes (MicHx) Scrign. : Branne (1968), Guîtres (1969), Mongauzy (1971), Blaye. P. vaginatum SW. : Grayan et l'Hôpital, Cazaux. * Setaria geniculata (Lam.) BEauv. : Mios : la gare (1969). £. pumila (PoireT) ScH. : St Sulpice de Faleyrens. Sorghum halepense (L.) Pers. : Langon, Gauriac, Blaye. S. bicolor (L.) MoencH : Pellegrue (cult.). Dichantium ischaemum (L.) Ros. : Hostens. Desmazeria rigida (L.) TUTIN : Talence. Micropyrum tenellum (L.) Link : Pyla sur Mer. Milium effusum L. : Frontenac : à Pique Pioche. ARACEAE Arum italium Mir. : Sauternes (BouBy, 1971, in litt.). SPARGANIACEAE Sparganium erectum L. subsp. erectum : St Androny. S. emersum REHM. : Hourtin (DauNas, 1953, comm. pers.). 63 THYPHACEAE Typha angustifolia L. : St Androny. T. latifolia L. : Lagorce. CYPERACEES Scirpus sylvaticus L. : Lagorce. S. maritimus L. : Grayan et l'Hôpital, St Androny. S. lacustris L. subsp. lacustris : Asques. S. X carinatus SM. : Pauillac. S. pungens VarL. : Cazaux, Langoiran, Granyan et l'Hôpital. S. triqueter L. : Cadillac, Bordeaux : pont St Jean, Branne, Asques. S. holoschoenus L. : Saucats, Gaillan, Queyrac, Grayan et l'Hôpital. S. cernuus Van : Andernos (RoGEoN, 1952, comm. pers.), Lacanau. S. fuitans L. : Grayan et l'Hôpital. * Cyperus michelianus (L.) Link : Pineuilh (1967). Eleocharis multicaulis(Sm.) Desv. : St Yzan de Soudiac (DEBRAY, 1936, hb.). E. palustris (L.) R. & S. : Grayan et l'Hôpital, Hourtin. E. acicularis (L.) R. & S. : Port Ste Foy (24). E. bonariensisNÉESs : Libourne, Blaye, Asques, Pauillac, Cussac Fort Médoc, Bordeaux : pont St Jean, Castillon la Bataille. Cyperus esculentusL. var. aureusTEN. : Pineuilh, StMacaire, St Avit du Moiron, Ste Foy la Grande. C. longusL. : Lagorce, Gaillan, Grayan et l'Hôpital, Plassac, Guiîtres. C. longusL. subsp. badius (DesF.) Murs. : Gaïillan, Vensac, St Vivien de Médoc, Grayan et l'Hôpital, Reignac, Saugon, Etauliers. C. eragrostis LaAM. : Blaye, Lamothe Montravel (24), Cadillac, Bor- deaux : pont St Jean, Béèdgles. C. fuscus L. : Fossés et Baleyssac. C. flavescens L. : Andernos les Bains : Le Mauret (RoGEoN, 1952, comm. pers.). C. serotinus RoTts. : Libourne (ViroT, comm. verbale). Cladiummariscus(L.) Po : Cap Ferret (TiLLARD, 1959, hb.), Le Verdon sur Mer (Daunas, 1956, comm. pers.), Laruscade. Rhynchospora alba(L.) Vanr : Lacanau (Daunas, 1956, comm. pers..). R. fusca (L.) Aron : Donnezac (BOURASSEAU, 1960, comm. pers.), Hourtin (RALLET, 1953, comm. pers.), Lacanau (Razer, 1953, comm. pers.). 64 Carex arenaria L. : Grayan et l'Hôpital, Arcachon : au Moulleau, Carcans (DE RETZ, 1971, in litt.), Hourtin (DE RETz, 1971, in litt.). C. binervis SM. : Donnezac (BourassEAu, 1961, comm. pers), Laruscade, Lège : lande du Grand Oustaou. C. caryophyllea LATOURR. : Eysines. * C. demissa HorNev. : Lacanau : route du Porge (1972). C. extensa Goo. : Le Verdon (BOURASSEAU, 1960, comm. pers.). C. hostiana DC : Laruscade (BouRassEAU, 1961, comm. pers.). C. serotinaMÉRAT subsp. serotina:Lège, La Hume, Etangde Barreyre, Lacanau. * C. otrubae Pobp. : Gaillan (1967), St Vivien de Médoc (1967), Grayan et l'Hôpital (1967), St Androny (1970). C. divulsa STokes subsp. divulsa : Le Porge. C.pendula Huds. : Frontenac, StJean de Blaignac, Asques, Lamothe Montravel (24), St Germain de Graves, St Michel de Fronsac, Lagorce, Lignan de Bordeaux, St Aubin de Blaye, Bourg sur Gironde. C. pilulifera L. : Donnezac (Bourasseau, 1959, comm. pers.). C.umbrosa Hosr. subsp. umbrosa : St Germain de Graves, St André du Bois. * C. hurmilis LEYSsER : Civrac en Médoc : talus N de la D103E au SO de Bessan (1967), RR. C. punctata GaunIN : Saucats, Cissac Médoc, Lège, Laruscade (BOURASSEAU, 1961, comm. pers.), Donnezac (BouRASSEAU, 1959, comm. pers.). C. remota L. : Asques. C. spicata Huos. : Lesparre. C. trinervis Dec. : Grayan et l'Hôpital. ORCHIDACEAE Epipactis palustris (L.) CRanTz : Donnezac. Serapias cordigera L. : Laruscade. S. lingua L. : Loupes. S. vomeracea (BURM.) Brio. : Loupes. S. X intermedia ForEsT. : Loupes. Spiranthes spiralis (L.) CHavaLL. : Fossés et Baleyssac. Ophrys sphegodes Mircer subsp. sphegodes : St Laurent d'Arce. Orchis militaris L. : Laruscade : à Pierre Brune (BOURASSEAU, 1962, comm. pers.). Anacamptis pyramidalis Ricx. : Lignan de Bordeaux, Loupes. Dactylorhiza elata (Poirer) Soo subsp. sesquipedalis Soo : Laruscade : à Pierre Brune. D. sesquipedalisX D. maculata: Laruscade : à Pierre Brune (DELAMAINN, 1964, comm. pers.). Remerciements Rémy Daunas, Vice-président de la Société botanique du Cen- tre-Ouest nous a révélé l'existence du fichier Contré au cours d'une sortie en commun S.L.B. et S.B.C.O. C’est grâce à son aimable disponibilité et à son hospitalité que nous devons que son ami Emile Contré soit revenu parmi nous en Gironde. Nous lui exprimons nos plus vifs remerciements. Références ANONYME, 1982. - Nécrologie : Emile Contré.- Bull. Soc. bot. Centre-Ouest, N.S., 18 : 3. CoNTRÉ (E.), 1968. - Cuscuta bidentis Berth et Senecio harveianus Mac Owan en Gironde. - Bull. Cent. Etud. Rech. scient., Biarritz, 7 (2) : 423-424, ConTRÉ (E.), 1970. - Herborisation dans le Centre-Ouest et les contrées limitrophes. - Bull. Soc. bot. Centre-Ouest, N.S., 1 : 44-70. Jover (P.), 1947. - Plantes du Sud-Ouest. - Monde plantes : 2-4. LEMESLE (R.) 1947. - Quelques Phanérogames adventices ou rares dans le Haut- Poitou. - Bulletin de la Société botanique de France, 94 (1-2) : 284-289. MAISONNEUVE (R.), 1971. - Ma correspondance avec E. Contré. - Bull. Soc. bot. Centre- Ouest, N.S., 22 : 9-32. 66 CONSEIL D'ADMINISTRATION 1992 BUREAU : Présidents ti tir as Der ARR ARR A RER ANR nee …… Patrick DAUPHIN VIGS-DrÉSIdentes. Lines re a Jean-Claude ANIOTSBEHERE Secrétaire JÉNCTAl.... nues d teen Mme Anne-Marie LATEULERE Secrétaire AIO Re ee net Mme Jeannette GARREAU Secrétaire des séances …….MM. Roger SERONIE-VIVIEN et Francis MASSART Trésoriéris. it ii tenseur M. Roger SERONIE-VIVIEN Trésorier adioint..2s.u. Mur ee ten ARS M. Michel LAGUERRE BIDIOMÉCAITO dus aient Pr Mile Danielle BAUDET AFCRIMSIET ME URSS PR PR RE ed Mme Michelline SERONIE-VIVIEN Conservateur des collections 11504 M. Didier MORIN Conservateur.dumatériel.:..2%#5..2. Mie rép ru 2e Re M. André CAZENAVE PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS : Publications 42.26. RCI RRUTS PRINCES ATOM Franck BAMEUL Finances MARIE RAR ER RSR Georges MINET Archives-et bibliothèque::2:2. sem nt Doi eme Danielle BAUDET RESPONSABLES DES SECTIONS : Botänique.…... tuer RNA Jean-Claude ANIOTSBEHERE MYCOIGgIe LR. AOL LNRS ARR Re NE à Francis MASSART Entomologie....rs.:.. ces... es Ann RE Didier MORIN ÉXGUISIONS EE uen tente ee fe i Ue 0 te Rae 0 Patrick DAUPHIN GÉOIDIB Ada den Ron Paca ae ne me D el PNR Bernard GARREAU COMPTES DE L’EXERCICE 1991 Recettes Dépenses Cotisations sm. 33 890,00 Secrétanalt 7/72 3 444,74 SOUSCHPIIONS Le 34 491,14 Publications. 712% 3301143 SUDVENLONS 11 400,00 Activités Ventes et divers 3 082,05 scientifiques …..............…. 37 223,24 INÉRCISE. LR ane ere 3 039,29 85 902,48 73 679,41 Résultat de l'exercice : 12 223,07 Dettes au 31/12/1991 : 13 842,65 Résultat réel : (- 1 619,58) 67 NOUVEAUX MEMBRES ADMIS EN 1991 AYZAC Jean Pierre, Bât. 10, Résidence Crespy !|, avenue Georges Lasserre, 33400 Talence BARTHE André, «Mirambet 1», Gajac, 33430 Bazas BELLEMER Edhna, 83, rue de la Pelouse de Douet, 33000 Bordeaux BERGER Mayalen, 68, rue David Johnston, 33000 Bordeaux CAINE Janice, Les Chapelles, St Sulpice de Roumagnac, 24600 Ribérac COLIN Jean-Paul, 3, impasse des Biroulayres, 33610 Cestas DEDENIS Hervé, 18, rue du Bosquet, 33200 Bordeaux DEDENIS Jacqueline, 18, rue du Bosquet, 33200 Bordeaux DUCASSE Nathalie, 30, chemin de Bedillon, 33160 St Médard en Jalles DU MERLE Marie Charlotte, 57, cours d'Alsace et Lorraine, 33000 Bordeaux GALLAIS Philippe, 2, rue Gensan, 33000 Bordeaux GARBAY Marie Claude, appt. 2315, Résidence du Burck, 13, rue des Héliotropes, 33830 Mérignac GONZALEZ Nicolas, 8, rue Georges Brassens, 33360 Ste Eulalie LAFOND-GRELLETY Jacques, 21bis, rue de Tivoli, 33000 Bordeaux LAFONT Marc, Résidence Les Pins de Laurenzanne, 33170 Gradignan LAUNAY Jacqueline, 33, rue Montaigne, 33170 Gradignan LEFEVRE Marie-Claire, Bât. B, Résidence des Finances, 20, rue Bernard Carmouze, 33200 Bordeaux LONDEIX Laurent, GEOTOP, Université du Québec à Montréal, CP 8888, Succur- sale À, Montréal H3C 3P8, Québec, Canada MALLOT Michel, A2 Résidence Godard, 33110 Le Bouscat MARTEAU Jean-Philippe, E1, Résidence «La Calypso», rue Raymond Poincaré, 33110 Le Bouscat MATOCQ Armand, 9, avenue Léon Blum, 93800 Epinay sur Seine (admis en 1990) PROSINE Luce, BP 97, 33009 Bordeaux Cedex REMY Guy, 381, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 33200 Bordeaux REYNIER Marie José, 41, rue du Liveau, 33700 Mérignac RICARD Christiane, 1, rue des Aumônes, 33170 Gradignan RICHARD Philippe, 3, rue Pierre Lassalle, 33110 Le Bouscat RIVERA Bernard, 195, rue du Tondu, 33000 Bordeaux ROBERT Xavier, 220, rue des Orangers, 33200 Bordeaux TESSIER François, à Magdelaine, 47200 Marmande TEYCHENEY Alain, 33880 Baurech WALTER Jocelyne, 36, rue Jules Vallès, 33400 Talence 68 RECOMMANDATION AUX AUTEURS Afin d'assurer une bonne présentation à leurs articles et de faciliter le travail de la rédaction, les auteurs voudront bien respecter les recommandations suivantes : Les manuscrits seront de préférence dactylographiés en double interligne, sur le recto des pages, en laissant une marge à gauche d'au moins 3 cm. Ils pourront être envoyés non-dactylographiés à condition d'être rédigés de façon très lisible. Sont acceptées, les disquettes informatiques format 5"1/4 et 3"1/2 compatibles MS- DOS ainsi que les disquettes Apple Macintosh accompagnées obligatoirement d’un listing. Les pages sont numérotées de 1 àn.Le manuscrit devra comprendre, successivement : - Letitre, avec si possible à la fin, entre parenthèses, l’ordre et la famille étudiés. - Le prénom, en entier, et le nom de ou des auteurs. - L'adresse complète. -__Eventuellement, un résumé dans la langue du texte. -__[mpérativement, un résumé en anglais (abstract). À défaut, la rédaction pourra procéder à la traduction à partir d’un résumé français. - Une liste de mots-clés. - Le texte devra comporter des paragraphes et des chapitres clairement mis en évidence. Les noms d'espèces seront soulignés, et orthographiés selon les règles des Codes internationaux de Nomenclature en usage dans chaque discipline, avec mention du nom du descripteur, au moins lors du premier emploi du nom dans le texte : Trechus arribasi JEANNE, 1988 Amanita caesarea (Scop. ex FR.) QUELET Les noms d'auteurs cités dans le texte seront soulignés de deux traits. -__ Référence bibliographiques : Les appels dans le texte seront présentés comme suit ; DAUPHIN (1984), (ANIOTSBEHERE & DAUPHIN, 1988), M. Seca (1986a, D). En fin d'article, la bibliographie sera rédigée dans l'ordre alpha- bétique des auteurs. Les titres de périodiques seront abrégés selon la World List of Scientific Periodicals et ses suppléments (en cas d’impossibilité, la rédaction pourra se charger de cette partie du travail). Les références seront présentées de la façon suivante : Seca (M.), 1986. - Contribution à l'étude des Histeridae de la Dordogne (Coleoptera). - Bull. Soc. linn., Bordeaux, 14 (3) : 105-135. Wiey (E.O.), 1981. - Phylogenetics, The theory and practice of Phylogenetic Systematics.-John Wiiey & Sons, New York, Chichester, Brisbane, Toronto, Singapore, XVI + 439 pp. Arri (R.) & Leveau (M.), 1981.-Impactd'unrejet urbain sur le domaine pélagique, 217- 256, in : HoEsTLANOT (H.) (éd.), Dynamique de populations et qualité de l'eau. Actes du symposium de l’Institut d'écologie du bassin de la Somme, Chantilly, 7-9 novembre 1979. - Gauthier-Villars, Paris, xvi + 275 pp. Les illustrations seront réalisées sur des planches distinctes du texte et regroupées à la fin du manuscrit. Les figures seront numé- rotées de 1 à net accompagnées d’une échelle graphique. Elles seront présentées de préférence en planches de format 21 X 29,7 cm (Ad). Les dessins devront être réalisés à l'encre. Les légendes des figures seront rédigées sur une feuille séparée. Les tableaux seront numérotés de | à N. Les auteurs recevront des épreuves de leur texte qu'ils devront corriger de manière lisible et les retourner à la rédaction dans un délai d'une semaine. Le Bulletin publie également de courtes notes de chasse et d'herborisation, ainsi que des analyses d'ouvrages. Les manuscrits devront être envoyés à la Rédaction du Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux, Hôtel des Sociétés savan- tes, 1, place Bardineau, 33000 Bordeaux, ou pour accélérer le processus rédactionnel, au directeur des publications, M. Franck Bameul, 45, rue Eugène Olibet, 33400 Talence, qui se tient à la disposition des auteurs pour tout renseignement. 69 Imprimé le : 15 août 1992 Le directeur de la publication : F. BAMEUL Imprimé par : Imprimerie de Bordessoules, 16, Bordessoules Ouest, 33210 PREIGNAC Réalisation : Géo-Soft Aquitaine, 7, rue Louise, 33400 TALENCE | ll [ “. ISSN 0750-6848 SOMMAIRE CoLin (J.-P.) & CARBONEL (P.), Inventaire des ostracodes fossiles de la Réserve Naturelle Géologique de Saucats - La Brède .4..4..2 0 Dussaussois (G.), Le fichier Contré de la flore de Gironde Administration nn smoesssenecsrenesessneussensses-ssese de la e ociété linnéenne ss Tome 20 1992 Fascicule 2 Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux ISSN 0750-6848 1, place Bardineau, 33000 Bordeaux Bull. Soc. linn. Bordeaux ane 71-104 1992 Contributions à la flore du littoral de la Gironde Jean-Claude ANIOTSBEHERE 2, allée du Haut-Brion, 33170 Gradignan Résumé : L'auteur présente un premier recensement botanique du littoral du département de la Gironde, de la Pointe de Grave à celle du Cap-Ferret. Abstract : The author give a first floristic inventory of the littoral area of the Gironde département, France, from the Pointe de Grave to Le Cap Ferret. Ces présentes contributions sont la suite d’une série déjà parue dans le Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux (ANIOTSBEHERE et al., 1987 ; ANIOTSBEHERE & DAUPHIN, 1988, 1989), mais s’en diffé- rencient comme étant plutôt un premier recensement de la flore du littoral girondin, volontairement non exhaustif. La zone d'observation (Fig. 1) s'étend de la Pointe de Grave au Verdon-sur-Mer, à celle du Cap-Ferret, en incluant les zones mari- times du bassin d'Arcachon. Toute cette région est occupée par de riches biotopes très spécifiques et aussi différents entre eux que peuvent l'être ceux des dunes maritimes de ceux des prés salés d'Arès et du Verdon ou des marais de la Perge à Montalivet. La flore de ces milieux est riche en espèces endémiques et méditerranéennes. Certaines d'entre elles, hélas, sont en voie de disparition dans les milieux fragilisés des zones touristiques et rien n'augure qu'il en sera autrement dans l'avenir si des mesures #2 drastiques conservatrices ne sont pas prises au cours de ces prochaines années. On peut compter avec les doigts de ia main Otanthus maritimus dans les trois stations girondines et il en sera bientôt de même pour Euphorbia polygonifoliaou Ephedra distachya. D'autres espèces, au contraire, migrent vers nos régions avec discrétion comme Salpichroa origanifolia, plante sud-américaine introduite depuis longtemps en Europe, déjà signalée en 1961 aux environs de Bordeaux, sans avoir été revue semble-t-il depuis. En novembre 1991 cette espèce est à nouveau observée en abondance sur une digue des prés salés de La Teste. A l'inverse, il règne une farouche concurrence dans les milieux nouvellement colonisés par Senecio inaequidens au Verdon-sur-Mer. Il est à noter que cette Composée sud-africaine s’est propagée de Langon à la Pointe-de- Grave en moins de 10 ans au point d'en devenir envahissante. l'est porté dans cette contribution un certain nombre d'espèces observées durant ces dernières années à partir des compte-rendus de sorties de la Société linnéenne de Bordeaux et de mes propres relevés. J’aiaussiconsulté les «Notes sur la végétation du sud-ouest de la France» de VANDEN BERGHEN (1968) qui n'ont amené à la visite de la plupart des stations citées. Il est à remarquer à ce propos que ces stations ont subi peu d'outrages malgré les pressions d'urbanisation et ce, en raison de leurs répartitions géographiques et des conditions édaphiques toutes particulières de ces lieux. Une annotation symbolisée par les lettres R, AR, C, et PC, précise la fréquence de l'espèce dans la région d'observation avec parfois le signe + précisant sa protection. D'aucuns s’étonneront de ce qu'une espèce de la dune maritime soit accompagnée de la lettre C, comme par exemple Calystegia soldanella. En effet, cette su- perbe Convolvulacée est très commune en ces lieux alors qu’en Gironde, elle apparait comme minoritaire. Inversement, une espèce très commune de l'Entre-Deux-Mers devient rare, voire totalement absente du littoral. Ces attributions sont ici significatives d’une région étudiée et spécifique dans sa diversité biotique. Enfin, parmi les espèces signalées dans les diverses publications de ces dernières années et dans le Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde (JEANJEAN, À HU \ Fig. 1 : Schéma de la zone d'investigation (hachurée). 74 1961),sontexclues de cette contribution quelques unes d’entre elles qui n'ont plus jamais été retrouvées depuis des décennies et dont la disparition peut être considérée, hélas, comme très probable de la flore du littoral girondin, ou celles dont la présence n’a pu être vérifiée malgré toutes nos recherches. Il en est ainsi de A/drovanda vesiculosa L., Salvinia natans (L.) ALiL., Pancratium maritimum L., Trifolium ornithopodioides L., Potentilla argenteaL. et Statice Dubyi (G.G.) KUNTZE. CHARACÉES Chara fragifera Dur. Etang de Lacanau, les petites lagunes des marais de la Perge en bout du terrain d’aviation de Montalivet, étang de Carcans. C. JUNCAGINACÉES Triglochin maritima L. Dans le schorre des prés salés du bassin d'Arcachon, Le Verdon-sur- Mer aux alentours des élevages piscicoles, Le Conseiller. AC. Triglochin bulbosa L. subsp. barrelieri (Loiser) Rouy Dans les prés salés près du canal de Lège. PC. ALISMATACÉES Alisma lanceolatum \WWr. Lieux marécageux aux abords des lagunes et des petites mares. Marais de la Perge à Montalivet et Mayan. AC. Alisma plantago-aquatica L. Sur les berges vaseuses des étangs et des crastes de Lacanau, de Carcans, les marais de la Perge. Espèce commune. AC. Baidellia ranunculoides (L.) Par. Milieux exondés ou inondés des étangs de Lacanau, de Batejin au sud de Lacanau, de Carcans et lagunes des marais de la Perge. AC. Sagittaria sagittifolia L. Fossés, crastes, lagunes. Marais de la Perge à Mayan. AC SPARGANIACÉES Sparganium simplex Huos. Crastes des environs du port de plaisance d’Hourtin ; marais de la Perge à Montalivet. PC. Sparganium erectum L. subsp. erectum Marais de la Perge à Mayan, petites lagunes à l’est du terrain d'aviation de Montalivet. PC. CYPERACÉES Eriophorum latifolium HoPpe Dans les marais de Talaris, la lette de Lamarque, vers le pont de Pitrot près de Lacanau. PC. Eleocharis multicaulis (SM.) Desv. Zones exondées et sablo-vaseuses des berges de l'étang de Lacanau, dans les parties sud et sud-est, à Talaris, marais de la Perge à Mayan. AC. Scirpus fluitans L. ( = Eleogiton fluitans ) Plans d’eau calmes des anses, crastes, mares, des alentours de Carcans, Hourtin, Cousseau, Lacanau, marais de la Perge, canal de Lège à Arès. C. Scirpus holoschoenus L. Cà-et-là dans les sous-bois de la pinède vers la maison forestière du Crohot des Cavalles à Carcans, le port de plaisance au Pont de la Gourdoune au Montaud, le Cap-Ferret, le Pin-Sec, au Verdon. AC. Scirpus lacustris L. subsp. lacustris Berges battues et sablonneuses des rives occidentale et orientale de l'étang de Carcans à Piqueyrot, Bombannes, le Poutch ; canal de Lège au Porge. AC. Scirpus maritimus L. subsp. maritimus Lieux marécageux des étangs, lagunes. Le Verdon-sur-Mer vers les cabanes des pêcheurs ; environs du port de plaisance d’ Hourtin. AC. Scirpus pungens VanL. Zones exondées des rives occidentale etorientale de l'étang de Carcans à Maubuisson et le Poutch ; étang de Lacanau vers Longarisse. AC. 75 76 ain GC UF Scirpus tabernaemontani C.C. GMEL. Espèce observée en juin 1991 dans les marais de la Perge aux environs du lieu-dit les Arrestieux, prés de Vinsac. PC. Scirpus triqueter L. Toutes les berges vaso-sablonneuses exondées des étangs de Carcans, du Cousseau et de Lacanau. C. JUNCACÉES Juncus bufonius L. Berges des canaux et des crastes, petites mares de Sainte-Hélène, marais de la Perge. C. Juncus bulbosus L. À Piqueyrot, prés de la base militaire d'Hourtin, toutes les berges exondées de l'étang de Carcans, et au sud de celui de Lacanau. PC. Juncus capitatus WEic. Berges occidentales de l'étang de Carcans, vers Piqueyrot ; le Contaut à Hourtin. AC. Juncus effusus L. Berges des canaux, crastes et fossés, et celles des étangs de Carcans et Lacanau. Marais de la Perge. C. Juncus heterophyllus Dur. Sur les berges occidentales de l'étang de Carcans entre Hourtin et Le Poutch, Piqueyrot : Montalivet. AC. Juncus maritimus LaM. Lieux marécageux et vaseux au Verdon, prés des cabanes des pê- cheurs ; Arès, à l’ouest du port ostréicole, dans la zone parhalienne. AC. Juncus pygmaeus L.C. Rich var. pygmaeus Sur la rive occidentale et septentrionale de l'étang de Carcans. AC. Juncus tenuis Wiiro. Lieux humides des bords des canaux, crastes, fossés. Berges du canal de Lacanau à Maubuisson. C. Juncus tenageia L. Berges des crastes, des canaux, des anses. Etang de Carcans, de 77 Lacanau, du Cousseau ; le Palu de Molua au nord de laD 101E, ; le long du canal de jonction des étangs de Carcans et de Lacanau. AC. Luzula sylvatica (Huos.) Gauo. Sous les couverts et en lisière des fôrets mixtes au Verdon, Mayan, Hourtin et Carcans. C. Schoenus nigricans L. Sur les berges sud de l'étang de Carcans, du canal et des crastes environnantes, marais de la Perge. AC. Rhynchospora alba (L.) Van. Espèce prédominante des berges sud et orientale de l'étang de Carcans et de celles de l'étang de Lacanau. C. Carex arenaria L. Espèce commune des sables maritimes, sur les versants continentaux des dunes, les sables de la pinède. Tout le long du littoral. C. Carex distans L. Lieux humides des prairies et marécages. Zone parhalienne de la réserve naturelle d’Arès, à l’ouest du port ostréicole. AC. Carex divulsa Strokes subsp. divulisa Lieux frais et humides. Carcans et dans la zone parhalienne à Audenge ; Arès. C. Carex extensa Goo. Lieux humides et frais. Arès, dans la zone parhalienne de la réserve naturelle d'Arès. AC. Carex remota L. Lieux frais et humides. Environs du marais de la Perge ; sur la zone parhalienne à Audenge ; Arès. AC. Carex riparia Curris Espèce commune des lieux marécageux, fossés et mares. Etangs de Carcans et du Cousseau ; le long de la D 207, au Poutch ; le Montaut ; marais de la Perge au nord de Mayan. C. Carex serotina MÉRAT subsp. serotina Berges orientales de l'étang de Lacanau. AC. 78 Carex trinervis Dec. Au Contau ; berges de l'étang de Carcans à Piqueyrot et celles de lazone orientale. AC. Cladium mariscus (L.) PonL Lieux exondés des étangs, chenaux et fossés en association avec Phragmites australis. Cousseau ; Le Poutch ; le Montaut ; le Palu de Molua et le Piqueyrot ; au Contaut ; étang de Lacanau. C. TYPHÉACÉES Typha latifolia L. Fossés de bords de routes, RN 215 au Jeune Soulac ; Le Talais ; Le Porge ; Lacanau. C. Typha angustifolia L. Fossés de bords de routes au carrefour de la N 215 et de la D 101 E, ; marais de la Perge à Mayan. PC. GRAMINÉES Aira caryophyllea L. subsp. caryophyllea Lieux secs et sablonneux du littoral. Montalivet, le Gurp, au nord de Soulac. C. Agropyrun junceum P. BEauv. (= Elymus farctus subsp. boreali- atlanticus) Pied des dunes du versant océanique. Le Gurp ; au nord de la plage de Carcans ; le Cap-Ferret au Mimbeau. AC. Ammophylla arenaria (L.) LiNk. subsp. arenaria + Sables des dunes maritimes du versant océanique. C. Anthoxanthum odoratum L. Espèce répandue sur les bords des chemins et dans les prairies de la Pointe du Verdon au Cap-Ferret. C. Bromus diandrus RoTH Lieux sablonneux et secs du littoral. Sur les arrières-dunes de la côte à Montalivet. AC. Bromus hordeaceus L. subsp. hordeaceus Bords de routes et chemins, fossés, terrains vagues dans les agglomé- rations. C. 79 Bromus hordeaceus L. subsp. thominii (LLoyp) Maire & WEILLER Lieux sablonneux des dunes du littoral. Lamélie, le Gurp, Montalivet, Hourtin-Plage. AC. Bromus madritensis L. Sables secs des bords de chemins. À Maubuisson, vers Bombannes. PC. Bromus sterilis L. Lieux secs et vagues, bords de routes dans les agglomérations. C. Bromus willdenowii KUNTH Les bords routiers au carrefour des routes de Bombannes et de Carcans-Maubuisson. Occasionnel. Corynephorus canescens (L.) P.B. Lieux sablonneux et découverts du littoral, des pare-feux, bords de routes et de chemins de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. Cynosurus echinatus L. A la Pointe du Cap-Ferret sur les bords de routes. PC. Cynosurus cristatus L. Sur les sables des berges du canal de Lacanau, au port de plaisance du Poutch à Carcans-Maubuisson. PC. Dactylis glomerata L. subsp. glomerata Espèce commune çà-et-là aux abords des agglomérations. Carcans, Maubuisson, Lacanau. C. Danthonia provincialis (L.) DC. (= Danthonia procumbens) Pelouses des bords des chemins forestiers, la pinède à Carcans, Vinsac, Montalivet. C. Deschampsia setacea (Huos.) HACK. Espèce plus ou moins amphibie. Rives septentrionales de l'étang de Carcans. AC. Desmazeria marina (L.) Druce ( = Scleropoa loliacea G.G. FI.C.) Rivages maritimes sur les pelouses des lieux vagues, au Verdon-sur- Mer prés de l’'embarcadère et du port autonome, à Soulac. PC. Festuca arundinacea ScHres. subsp. arundinacea Marais de la Perge à Mayan ; étang de Lacanau ; Hourtin, vers le port de plaisance. AC. 80 Festuca rubra L. subsp. juncifolia (ST. Amans) LiTARD. Sables maritimes dunaires dulittoral. Pointe-de-Grave. Soulac-sur-Mer, Le Gurp , Montalivet. AC. Festuca rubra L. subsp. litoralis (G.F.W. MEYER) AUQUIER Prés salés d’Arès, Andernos et Lège. PC. Festuca vasconcensis (MARKGR.-DANN.) AUQUIER & KERGUÉLEN Prés salés de la réserve naturelle d’Arès, à l’ouest du port ostréicole dans la zone parhalienne. PC. Koeleria albescens DC. Lieux sablonneux et secs du littoral. Le Gurp ; bassin d'Arcachon à la Hume, Arès, Andernos, sur le haut du schorre. AC. Lagurus ovatus L. Surtout lelittoral. Espèce commune des sables le long des chemins, des pare-feux et des sous-bois de la pinède. C. Mibora minima (L.) Desv. Espèce printanière des lieux sablonneux. Dans les sables dunaires de la lette au Pin-Sec, Carcans-Plage, Le Gurp. C. Molinia caerulea (L.) MoencH subsp. caerulea Espèce prédominante de toute la lande marécageuse. C. Phalaris arundinacea L. subsp. arundinacea Dans tout le marais de la Perge, à Mayan. C. Phleum arenarium L. Sables dunaires de la frange maritime, dans la lette et la lisière du do- maine forestier. Montalivet, le Pin-Sec, le Gurp, Lacanau, Cap-Ferret. C. Phragmites australis (Cav.) TRIN. Lieux humides exondés et marécageux des étangs, marais, crastes, fossés, prés salés du Verdon au bassin d'Arcachon. C. Puccinellia maritima (HuDSoN) PaRL. Prés salés d’Arès et de Lège. PC. Poa bulbosa L. subsp. vivipara Sur les trottoirs de Lacanau-océan, les Forestières à Maubuisson. PC. 81 Tragus racemosus (L.) ALL. Au Verdon-sur-Mer, vers le port autonome. PC. Setaria verticillata (L.) P.B. Sur les trottoirs de Carcans-Plage. PC. Spartina stricta Roth (=S. maritimus (CURT.)FERN) Au Verdon-sur-Mer, dansles prés salés près des cabanes des pêcheurs, schorre des prés salés du Bassin d'Arcachon. PC. Spartina versicolor FABRE Dans les prés salés d’Arès et Lège. PC. Spartina alterniflora Lois. Dans les prés salés de Gujan-Mestras. TR. Spartina X townsendii H. & J. GRovEs Prés salés de Lanton, Arès, Cassis, Andernos et Claouey, où cette espèce est en voie d'extension rapide. C. Vulpia fasciculata (Forsk.) FRITscH. Tout le long de la côte atlantique, sables de la pinède, bassin d'Arcachon. AC. Vulpia myuros (L.) C.C. GMEL. Dans les mêmes milieux que V. fasciculata. AC. AZOLLACÉES Azolla filiculoides Lau. Espèce des eaux stagnantes. A Port de St-Vivien, observée dans une anse du Gua en 1991. R. FOUGÈRES Thelypteris palustris (SALIsB.) SCHOTT. Lieux marécageux et exondés des marais de la Perge ; au nord de Contaut dans les palus de Molua à Hourtin. AC. Asplenium scolopendriumL.(=Phyllitis scolopendrium(L.) NEW.) Lieux frais et ombragés le long des crastes, vers Sainte-Helène-de- l'Étang ; petites anses de l'étang de Cousseau. AC. 82 Osmunda regalis L. Sur les berges des crastes et des petites mares. Petites anses ombra- gées de l'étang du Cousseau, fossés dans le domaine de Devinas à Carcans, au Porge, zones humides des lagunes et fossés au sud de l'étang de Lacanau. AC. Polypodium vulgare L. Au Pin-Sec dans la dune, à proximité du parking ; étang du Cousseau dans la zone boisée, prés de la plage Alexandre entre Lacanau-Océan et Carcans-Plage ; Le Gurp, sur le versant est des dunes. AC. IRIDACÉES ris pseudacorus L. Berges sud de l'étang de Carcans ; Hourtin, le Poutch ; étang de Cousseau ; marais de la Perge. AC. Romulea bulbocodium (L.) Ses. & Maur: Marais de la Perge aux environs du terrain d'aviation de Montalivet. PC. Narcissus bulbocodium L. subsp. bulbocodium Le long de la D3 entre Carcans et Lacanau ; vers Cap-de-Ville au sud de Carcans ; à Lège-Cap-Ferret. AR. LILIACÉES Simethis planifolia (L.) GREN. Dans la lande sèche, les bords des routes et des chemins forestiers. Carcans et Hourtin sur la D3, le Verdon dans la forêt domaniale ; Vinsac. AC. Allium ericetorum THORE Bords des fossés de la D3 au Domaine de Devinas au sud de Carcans et au nord à Le Garthieu. AC. ORCHIDACÉES Serapias cordigera L. Pointe du Cap-Ferret, lande sèche des environs du terrain d'aviation de Montalivet. PC. Epipactis palustris (L.) CRANTz Au bord de la route D3 au nord de Carcans, station importante. AR. Orchis maculata L. Dans les prairies au sud-est de l'étang de Carcans, au Poutch vers les pentes des chasseurs. AR. GNÉTACÉES Ephedra distachya L. subsp. distachya + Rare station encore importante en Aquitaine sur le haut des dunes du Gurp. R. POLYGALACÉES Polygala curtissii GRAY Petite station découverte en 1983 à l'extrême sud de l'étang de Carcans. Remonte depuis vers le nord-est jusqu’à Sainte-Hélène-de-l'Etang sur les berges exondées de l'étang, dans le groupement Erica tetralix. Polygala vulgaris L. Espèce commune. Çäà-et-là dans le domaine boisé, les prairies, les bords de routes de la Pointe-de-Grave au bassin d'Arcachon. C. CASTANACÉES Castanea sativa Mie. Le long des fossés, des crastes des zones boisées mixtes à Carcans, Hourtin, Vendays et Lacanau. AC. FAGACÉES Quercus ilex L. Très fréquent le long de la côte, en dissémination dans la pinède. ll forme des colonies importantes au Verdon dans la forêt domaniale ; le Gurp, tout le long de la D 102 E", Hourtin, Carcans, Lacanau, le Cap-Ferret. Espèce très polymorphe. C. Quercus pubescens Wii. Quelques suiets au Verdon-sur-Mer, vers le port autonome. PC. Quercus suber L. Espèce méditerranéenne présente dans quelques petites stations. Le long de la D 102 E‘entre Montalivet et Hourtin-plage ; environs du Pin- Sec en colonies plus importantes ; sur la D3 prés de Lacanau. PC. 83 84 Quercus pyrenaica Wir. (= Q. toza Bosc) Dans les zones boisées des anciennes dunes entre Lacanau-Ville et l'étang du même nom. AR. Quercus robur L. (= Q. pedonculata EHrH.) Souvent en association avec Pinus maritima au voisinage des cours d’eau, des routes et des habitations isolées. C. OMBELLIFÈRES Anthriscus caucalis BiEo. Espèce répandue le long des parkings de Carcans-Plage et les trottoirs de Lacanau nord. C. Apium graveolens L. Toute la zone parhalienne du bassin d'Arcachon, de La Teste à Claouey. AC. Carum verticillatum (L.) Koc Sols humides et acides des landes au sud et à l’est de l'étang de Lacanau ; marais de Talaris ; prairies à molinies de la rive orientale de l'étang de Carcans ; marais de la Perge le long du chenal du Gua. PC. Eryngium maritimum L. Sables mobiles du cordon dunaire battu par les embruns. De la Pointe- de-Grave au Cap-Ferret. C. Hydrocotyle vulgaris L. Marais de la Perge, canal du Gua, berges de l’étang du Cousseau, des étangs de Carcans et de Lacanau ; tous les lieux frais et humides. C. Oenanthe crocataL. Ceinture du bassin d'Arcachon, prés salés à Audenge, Lège, le Cap- Ferret. AC. Oenanthe lachenalii G.C. GMEL. + Dans la zone parhalienne à Audenge, Lège, Andernos et Arès. AR. Sium latifolium L. Marais de la Perge, le long du chenal du Gua. PC. Thorella verticillatinundata (THore) Bric. + (= Ptychothis ThoreiG.G.} Etang de Carcans, dansles sables humifères des zones exondées entre Le Poutch et Le Montaut, à Hourtin ; au sud de l’étang de Lacanau et aux environs de Talaris. AC. ROSACÉES Potentilla anserina L. Prairies humides et marécageuses. Marais de la Perge vers Vinsac, le Lisey et en bout du terrain d'aviation de Montalivet . PC. COMPOSÉES Achillea ptarmica L. subsp. ptarmica Marais de la Perge, lande proche des berges de l'étang de Lacanau, de celles occidentales de l'étang de Carcans. AC. Aetheorhiza bulbosa (L.) Cass. subsp. bulbosa Sur le versant continental des dunes à Lacanau-Océan, au Gurp, Montalivet et Hourtin. AC. Artemisia vulgaris L. Espèce rudérale commune de tous les lieux vagues, fossés, dans l’arrière-pays. C. Artemisia campestris L. subsp. Lloydii(Rouy) Des AgBaYes et coll. Sables maritimes du versant continental, tout le long dulittoral aquitain. C. Aster squamatus (SPRENG.) HIERON. Au Verdon-sur-Mer, vers les cabanes de pêcheurs et près des élevages piscicoles. PC. Aster tripolium L. subsp. tripolium Prés salés du Verdon-sur-Mer vers les élevages piscicoles ; mattes du Talais ; prés salés du bassin d'Arcachon à La Teste, Audenge, Arès et Claouey. AC. Baccharis halimifolia L. Sur le pourtour du bassin d'Arcachon ; Le Porge ; au sud de l'étang de Lacanau sur les bords des fossés ; à Talais vers les Cabireaux. C. Bidens frondosa L. Dans les prairies marécageuses de la Perge prés de Mayan, au bord du canal à l’est de la piste du terrain d'aviation de Montalivet. AC. 85 86 Bidens tripartita L. Mêmes répartitions que B. frondosa et très souvent en association. AC. Carduus pycnocephalus L. subsp. pycnocephalus Lieux incultes à Carcans-Plage ; Lacanau ; Le Verdon. PC. Centaurea aspera L. subsp. aspera Arrière des dunes maritimes de tout le littoral. Le Verdon, Montalivet, Lacanau et le Cap-Ferret. C. Chondrilla juncea L. Le Verdon ; le long des dunes nord de Montalivet ; Hourtin, en bordure de la D 207 vers Carcans-Plage. C. Cirsium tuberosum (L.) Ai. subsp. anglican (Lam.) BONNIER Zones sablo-humifères parfois exondées des berges de l'étang de Carcans ; marais de la Perge et ceux de Talaris aux environs du canal de jonction de Lacanau. C. Crepis suffreniana LioYo Espèce rare et en voie de disparition en Gironde, observée en 1991 par un sociétaire au Gurp dans les sables de la dune. R. Gamochaeta subfalcata CABRERA Espèce en voie d'expansion en Gironde et observée en 1990 sur les berges sèches de l'étang de Carcans, au Poutch. AR. Helichrysum stoechas D. C. subsp. stoechas Sur les arrières-dunes dulittoral. Espèce prédominante de la lette et des sous-bois de la pinède. C. Hieracium sabaudum L. Sur les berges sablonneuses du canal Le Grand Lambrusse entre le Poutch et le Montaut à Carcans (1986). AR. Hieracium eriophorum ST-AMaAws + Espèce endémique du littoral Aquitain. Le Porge ; La Teste, aux abords de la voie rapide. R. Hypochoeris glabra L. Bords de routes, arrières-dunes du Verdon au Cap-Ferret. C. Inula crithmoides L. Prés salés du bassin d'Arcachon. Le Verdon. C. Otanthus maritimus (L.) HoFFMANNs. & LiNk Cette espèce peut être considérée comme rare en Gironde et en Aquitaine avectrois stations connues : Montalivet (1991), la plage entre Hourtin et Carcans-Océan, la plage d'Alexandre entre Carcans-Plage et Lacanau. R. Scorzonera humilis L. Prairies et bords des routes et chemins. Au sud du Poutch, D3 entre Carcans et Lacanau ; Montalivet. AC. Senecio inaequidens DC. Espèce en voie d'extension rapide, envahit la zone du port autonome du Verdon-sur-Mer. PC. Senecio sylvaticus L. Commun dans le sable des pare-feux, les bords des routes du littoral, les zones déboisées. Tout le long de la côte C. Senecio jacobaea L. Bords des fossés le long des routes et chemins, prairies. Carcans, Hourtin et Vinsac. C. Senecio erucifolius L. Mêmes stations que S. jacobaea. Senecio vulgaris L. subsp. denticulatus Lieux sablonneux de la lette et des sous-bois de la pinède. Soulac, Montalivet. Carcans-Plage. PC. Solidago virgaurea L. subsp. virgaurea Espèce commune de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. Sous-bois de la pinède, pare-feux et bas-côtés des routes et des chemins. C. Solidago virgaurea L. subsp. macrorrhiza Petite station à Montalivet sur les sables de l'arrière-dune au nord du Gurp, en association avec Ephedra. R. Xanthium strumarium L. subsp. strumarium Arrière-dune de Lacanau-océan, Carcans-Maubuisson au Contaut, dans les terrains vagues. PC. 87 88 CRUCIFÈRES Cakile maritima Scop. subsp. maritima Tout le long du littoral sur le versant maritime des dunes et sables continentaux fraîchement affouillés. C. Cochlearia anglica L. Prés salés d’Arès, de Lège. PC. Diplotaxis tenuifolia (L.) DC. Terrains vagues et sablonneux aux abords du Port autonome du Verdon-sur-Mer. PC. Matthiola sinuata (L.) R. Br. AU Verdon, l’'Amélie, le Gurp, le Cap-Ferret sur sables maritimes. AC. Malcomia maritima (L.) R. Br. Sur le haut des dunes au nord de Lacanau-Océan. Présence occasion- nelle. Rorippa amphibia (L.) Bess. Marais de la Perge dans les petites lagunes, réserves d’eau de sécurité incendie. AC. PAPAVÉRACÉES Glaucium flavum CRANTz Au nord de Montalivet, dunes de part et d’autre de la D 102 E". PC. RENONCULACÉES Ranunculus flammula L. subsp. flammula Marais de la Perge prés de Montalivet, berges vaso-sablonneuses des étangs, des chenaux et des crastes. C. Ranunculus lingua L. + Chenal du Gua à hauteur du lieu-dit les Arrestieux. Observée en juin 1991. R. Ranunculus ololeucos Lioyo Lagunes permanentes de Sainte-Hélène et celles des marais de la Perge. AC. Ranunculus trichophyllus CHaix Lieux humides et marécageux. À Montalivet et à Mayan dans les marais de la Perge. PC. Thalictrum morisonii C.C. GMELIN subsp. morisonii (= Thalictrum exaltatum) Marais de la Perge sur les berges des lagunes, à l’est du terrain d'aviation de Montalivet ; berges du chenal du Gua ; lisière du bois au sud de Lisey. Espèce observée pour la première fois en 1990. R. FRANKENIACÉES Frankenia hirsuta L. subsp. laevis Sur la zone parhalienne à Arès, Lége et Audenge. P.C. CARYOPHYLLACÉES Arenaria montana L. subsp. montana Espèce des lisières des zones boisées et sèches, hauts des talus. Carcans, Hourtin, Soulac, Lamélie. C. Cerastium brachypetalum Pers. Sables de l'arrière-dune à Carcans-Plage ; ausuddeLacanau-Océan. C. Cerastium semidecandrum L. Dans les sables dunaires et la frange boisée de la lette ; le bassin d'Arcachon à Arès, tout le long de la côte girondine. C. Cerastium pumilum CURT. Sables maritimes du versant occidental, dans la lette à Alexandre et Lacanau-Océan. C. Cerastium glomeratum THUILL. Espèce répandue des sols légers, trottoirs, bords de routes, terrains vagues. C. Dianthus gallicus Pers. + Sur les versants continentaux des dunes au Gurp, à Soulac prés des parkings, le Pin-Sec et Maubuisson. PC. Honkenya peploides (L.) Exrx. Le long du littoral au pied du versant maritime des dunes, au Gurp, Montalivet, à la pointe du Cap-Ferret au Mimbeau. PC. Iecebrum verticillatum L. Berges humides des crastes, fossés et étangs de Carcans et Lacanau. AC. Petrorhagia prolifera (L.) P.W. Bar & Heywoon Bas:côtés des routes et chemins à Carcans-Maubuisson et Hourtin. C. Sagina maritima G. Don. Dans les prés salés d’Arès et de Lège. AC. Silene conica L. Cette espèce semble être cantonnée sur les sables au sud de Soulac, en bordure des parkings, et au Gurp. AR. Silene gallica L. Lieux sablonneux et secs, au Pin-Sec. C. Silene laeta (Ar.) Gone. Espèce méditerranéenne. Sur le pourtour du Bassin d'Arcachon ; prés salés de Lège ; le Cap-Ferret. R. Silene nutans L. subsp. nutans Le long de la D 102 E", sur l'arrière des dunes à Montalivet ; le Poutch ; Maubuisson aux Forestières. PC. Silene portensis L. Lieux sablonneux des bords de routes, des lisères boisées de la Pointe- de-Grave au Cap-Ferret ; La Teste, Andernos, Arès, Maubuisson, le Pin- Sec, Montalivet. C. Silene vulgaris (MoencH)GarckEe subsp. thorei(Dur.) CHATER & WALTERS Versants maritimes des dunes et sables fraîchement remués de tout le littoral. AC. RHAMNACÉES Frangula alnus MiiL. Espèce commune de la lande et des lieux humides ou marécageux, du littoral du Verdon au Cap-Ferret. C. EUPHORBIACÉES Euphorbia maculata L. Espèce en voie d’extension. Dans les zones aménagées du port de plaisance d’Hourtin. R. 91 Euphorbia paralias L. Plat des dunes mobiles de la côte du Verdon au Cap-Ferret. C. Euphorbia polygonifolia L. Espèce devenant rare surles dunes mobiles de la côte atlantique, où elle est présente au lieu-dit Alexandre et aux environs du Gurp. Elle serait plutôt en voie de disparition dans notre région, bien qu’assez abondante au sud du bassin d'Arcachon. R. PAPILIONACÉES Acacia dealbata Link Espèce méditerranéenne acclimatée et cultivée dans les jardins. Le Cap-Ferret, Lacanau, Montalivet, Soulac. AC. Astragalus baionensis Lois. + Espèce en régression. Ne se rencontre plus guère que sur les versants est des dunes au sud de Soulac, au Gurp. TR. Genista anglica L. Marais de la Perge à l’est de l'aérodrome de Montalivet ; Hourtin vers le Griguey ; Lachanau, à la pointe sud-est de l'étang de Carcans, à Lacanau. AC. Lathyrus palustris L. Espèce rarement observée en Aquitaine. Assez abondante dans les marais de la Perge (juin 1990-1991). Cette espèce est portée «nonrevue récemment en Gironde» dans l’«Atlas partiel de la flore de France» d'Henri Dupont dans la collection Patrimoines naturels, V, n°3. R. Lupinus angustifolius L. subsp. reticulatus Le long de la voie SNCF à l'entrée du Verdon. AR. Medicago littoralis ROHDE Sur les arrières-dunes du littoral à Montalivet. AC. Medicago marina L. Au sud de Soulac, le long des parkings ; au Gurp ; Montalivet, le long de la D 102 0'. AC. Ononis repens L. var. maritima Versants continentaux des dunes, dans la lette de Soulac ; au Cap- Ferret C. 92 Ornithopus perpusillus L. Pionnière des terrains vagues et cultivés de la Pointe-de-Grave au Cap- Ferret. AC. Ornithopus compressus L. Mêmes milieux écologiques que Ornithopus perpusillus et souvent en association. C. Trifolium resupinatum L. Lieux sablonneux et humides. Marais de la Perge à Mayan ; Hourtin au port de plaisance. AC. Trifolium striatum L. Pelouses et zones sablonneuses sèches au Verdon, à Soulac, à Carcans-Maubuisson au lieu-dit Le Poutch. AC. Trifolium subterraneum L. Pelouses, terrains vagues de Carcans-Maubuisson, Hourtin, le Gurp. C. Trifolium tomentosum L. Espèce signalée pour la première fois en 1989 sur un trottoir proche du terrain de camping de Carcans-plage : relativement abondante encore en 1990. Occasionnelle. HALORRHAGIDACÉES Myriophyllum alterniflorum L. Etang de Carcans au Port de plaisance d'Hourtin. AC. THYMÉLEACÉES Daphne gnidium L. Dans la forêt domaniale du Verdon et aux environs du Fort. Espèce en régression. PC. Daphne cneorum L. Bas-côtés des chemins forestiers entre Cap-de-Ville et Carcans, de la D3 au sud de Carcans et lisières des pare-feux. AR. ELAÉAGNACÉES Hippophae rhamnoides L. Station importante aux environs du Port Autonome du Verdon-sur- Mer. PC. 93 LYTHRACÉES Lythrum salicaria L. Dans tous les endroits humides, bords des crastes, fossés, berges des étangs et mares de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. PARONYCHIOIDACÉES Herniaria ciliolata MELDERIS Sur sables secs des bords de routes, parkings et trottoirs des agglomé- rations du littoral atlantique. Au Montaut à Carcans-Maubuisson, Montalivet dans les dunes aux abords de la D 102 E", le Pin-Sec. AC. Herniaria maritima Link. Espèce des lieux sablonneux principalement maritimes observée dans les prés salés de Lège près du canal en juin 1989. R. HIPPURIDACÉES Hippuris vulgaris L. N'est connu que dans les marais de la Perge, vers les Bayons de Mayan, les Moureaux. Cette petite station n’a été signalée qu’en juin 1990. R. GERANIACÉES Erodium cicutarium (L.) L'HÉRIT. subsp dunense Sur tous les sables du littoral, de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. NYMPHAEACÉES Nymphaea alba L. Marais de la Perge dans les lagunes et le canal du Gua ; étang de Carcans au sud de la base militaire à Piqueyrot ; fossés et petites anses le long de la D 207 entre le Poutch et le Montaut ; étang de Lacanau. AC. Nuphar lutea (L.) SiBtH.& Su. Etang du Cousseau, aux environs du musée écologique de la SEPANSO ; Marais de la Perge à Le Lisey, prés de Vinsac. AC. 94 HYDROCHARITACÉES Hydrocharis morsus-ranae L. Craste du port d'Hourtin, dans les marais de la Perge à l’est du terrain d'aviation de Montalivet. AR. SANTALACÉES Osyris alba L. Au Verdon, dans la forêt domaniale de la Pointe-de-Grave, près du fort du Verdon. Espèce menacée et en voie de disparition. AR. EMPÉTRACÉES Corema album L. Petite station en péril sous la pinède au lieu-dit Alexandre, entre Lacanau-Océan et Carcans-Océan. TAMARICACÉES Tamarix gallica L. Le Verdon-sur-Mer, vers le Port autonome ; les Mattes, le long des chemins ; Talais ; Port de Saint-Vivien, Soulac ; bassin d'Arcachon du Pyla au Cap-Ferret. C. CISTACÉES Tuberaria guttata (L.) Fourer. Tout le long de la côte. Sables des bords de routes, pare-feux, sous-bois de la pinède de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret et au bassin d'Arcachon. C. Cistus salvifolius L. Espèce méditerranéenne qui occupe une grande partie des sous-bois de la pinède dunaire. Lacanau, Carcans-Plage, Hourtin-Plage, Le Pin- Sec, Le Gurp, La Teste, L’Amélie. C. ZYGOPHYLLACÉES Tribulus terrestris L. Espèce présente çà-et-là. Le Verdon à la Pointe de la Chambrette, Soulac-sur-Mer, La Teste vers l’église. PC. RUBIACÉES Gallium arenarium LoiseL Sables des dunes du littoral de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. TC. SCROFULARIACÉES Odontites verna RcHs. subsp. serotina Sur la zone parhalienne d’Audenge à Claouey, au Cap-Ferret, au Verdon-sur-Mer. PC. Pedicularis sylvatica L. Bords fauchés des routes forestières. AC. Orobanche caryophyllacea Su. Parasite des racines de Rubia arenaria, dans les dunes maritimes du littoral. Montalivet, Le Gurp. PC. Orobanche rapum-genistae THuILL. Parasite des racines de Sarothamus scoparius, dans la pinède sur tout le littoral. C. Melampyrum pratense L. Tous les sous-bois de la pinède de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. Linaria thymifolia DC. + Espèce endémique des dunes mobiles de la côte atlantique, de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. Sur le haut des dunes et des versants continentaux. PC. Linaria pellisseriana Mi. Le Pin-Sec, au carrefour de la D 202 et de la piste forestière. PC. ONAGRACÉES Oenethera sinuata L. (= O. laciniata His) Espèce originaire d'Amérique implantée dans les sables du Verdon-sur- Mer. Est signalée également en Charente-Maritime. PC. LABIÉES Scutellaria galericulata L. Lieux humides des crastes et fossés. Marais de la Perge à l’est de l'aérodrome de Montalivet : craste de Sainte-Hélène. AC. 99 96 Scutellaria minor L. Lieux humides des crastes et des marais. Le Poutch. PC. Salvia pratensis L. subsp. pratensis Champs et prairies pâturées, aux bords des routes de Soulac à Lège. C. Salvia verbenaca (L.) Brio. Prairies et bords de routes, sur la D3 E à Carcans. AC. Stachys palustris L. Tous les lieux marécageux des étangs, lagunes et fossés. Marais de la Perge, ceux de Carcans au Poutch et à Hourtin. AC. ERICACÉES Arbustus unedo L. Espèce méditerranéenne répandue sur tout le littoral dans la lande de Soulac au Cap-Ferret. Remonte au nord jusqu’en Vendée. C. Erica tetralix L. Occupe toute la lande hygrophile du littoral, les hautes berges orientales de l’étang de Carcans, celles de l'étang de Lacanau, de Cousseau, les prairies humides entre l’aérodrome de Montalivet et le canal du Gua. Très souvent en association avec Molinia caerulea. C. Erica ciliaris L. Tous les sous-bois de la lande hygrophile, bords des fossés, canaux. C. Erica scoparia L. subsp. scoparia Espèce de la lande mésophile, des sous-bois éclairés de la pinède. TC. Erica cinerea L. Toute la lande sèche. Montalivet, sur la rive orientale de l’étang de Carcans, à l’'Esquirot au sud de l'étang de Lacanau et souvent en association avec Calluna vulgaris. AC. Calluna vulgaris (L.) Hur Dans la pinède du littoral de la Pointe-de-Grave à celle du Cap- Ferret. TC. CAMPANULACÉES Jasione crispa (Pourr.) SamP. subsp. maritima BRED. Tout le long dulittoral dans les sables dunaires, les sous-bois, pare-feux, de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. GENTIANACÉES Cicendia filiformis (L.) DELAR8. Dans la zone exondée orientale de l’étang de Carcans-Hourtin, celui de Lacanau au Moutchic. AR. Gentiana pneumonanthe L. Zones à Molinies au Poutch sur la D 207. PC. Exaculum pusillum (Lam.) CARUEL Prés salés d’Arès. AR. ELATINACÉES Elatine hexandra (Lap.) DC. Espèce disséminée sur les berges occidentales de l'étang de Carcans entre le Piqueyrot et la maison forestière de la Gracieuse. PC. LOBELIACÉES Lobelia urens L. Marais de la Perge, du Gua ; berges orientales de l'étang de Carcans, au Poutch, Hourtin ; celles de l'étang du Cousseau, de l'étang de Lacanau, à hauteur de l'étang du Dussol, prés du pont de Pitrot au sud de Lacanau. AC. Lobelia dortmanna L. + Sur les plages sablo-vaseuses de recouvrement des étangs de Carcans au Poutch, Lacanau. AR. CONVOLVULACÉES Calystegia soldanellaR. Be. Une des plus belles espèces des dunes mobiles du littoral. Se rencontre de la Pointe-de-Grave à celle du Cap-Ferret. C. Convolvulus arvensis L. Bords de routes, terrains vagues, prairies autour des agglomérations. C. 97 98 SOLANACÉES Salpichroa origanifolia (LAM.) THELL. (Fig. 2). Sur une digue du pré salé, à droite du port de La Teste, où cette espèce occupe une belle station trouvée en 1991. R. PRIMULACÉES Anagallis tenella L. Lieux humides ou marécageux aux abords de tous les étangs, des lagunes et des crastes. Carcans, Lacanau, Le Cousseau, marais de la Perge. AC. Glaux maritima L. Prés salés d’Arès et de Lège. 1989. PC. Hottonia palustris L. Fossés et mares permanentes. Marais de la Perge au nord de Mayan à proximité du pont du chenal du Gua sur la D 101. 1991. PC. Samolus valerandi L. Fossés, lieux tourbeux, sols de préférence salés. Marais de la Perge prés du terrain d'aviation de Montalivet ; prés salés d’Arès à hauteur de Lège près du canal de Lacanau. PC. VIOLACÉES Viola lactea Su. Dans les sous-bois, les lieux lumineux et sablonneux du littoral. Etang de Carcans aux environs de la base maritime d’Hourtin, le long de la frange boisée orientale d'Hourtin au Poutch. AC. SALICACÉES Salix repens subsp. argentea Neum & RECH. f. + Espèce disséminée çà-et-là sur les sables de la lande en bordure des étangs et des marais. Marais de la Perge, étang de Carcans au Poutch, Hourtin. PC. Salix atrocinerea BRorT. Tous les lieux humides et marécageux. Le plus commun des saules de tout le littoral, de la Pointe-de-Grave au Bassin d'Arcachon. TC. 59 Es ÿ l Fig. 2 : Salipichroa origanifolia, de La Teste (Gironde). 100 BETULACÉES Betula pubescens EHru. Espèce commune de la lande humide et des abords marécageux à Carcans, Lacanau, Le Porge et Vinsac. C. ULMACÉES Almus glutinosa L. Environs de la base militaire d'Hourtin au Contaut ; Marais de la Perge ; étang de Lacanau au Moutchic. C. MYRICACÉES Myrica gale L. Abondant sur les berges vaso-sablonneuses à la pointe sud de l'étang de Carcans. Plus au nord vers le Contaut, Piqueyrot, Griguey ; dans les marais de la Perge en bout de l'aérodrome de Montalivet ; à Lacanau sur les rives est et sud-est du lac ; Le Porge. AC. CHENOPODIACÉES Atriplex halimus L. Le long du littoral, souvent utilisé pour constituer des haies. Du Verdon à la pointe du Cap-Ferret. C. Atriplex laciniata C. Sables de la pointe du Cap-Ferret. PC. Beta vulgaris L. subsp. maritima Sur le schorre à Gujan-Mestras, Audenge , Arès, Le Verdon, Le Talais. C. Chenopodium ambrosioides L. Çà-et-là à Carcans, Carcans-Maubuisson, Lacanau-océan sur le haut du front de mer. AR. Chenopodium botrys L. Le long de la promenade du front de mer à Lacanau-Océan, Carcans- Plage près des habitations. PC. Chenopodium murale L. Terrains vagues proches de la caserne des pompiers et les environs du 101 port autonome au Verdon-sur-Mer. PC. Rumex rupestris LE GALL Espèce signalée en 1990 à Carcans puis au Gurp en 1991. Occasion- nelle. POLYGONACÉES Polygonum maritimum L. Sables mobiles du littoral et des versants continentaux, à Soulac, Le Gurp, Montalivet, Carcans-Plage, à la pointe du Cap-Ferret au Mimbeau. AC. SALSOLACÉES Sarcocornia fruticosa(L.) A.J.Scorr (= Salicornia fruticosa (L.) L. ; Salicornia europaea var.fruticosa L.) Vases maritimes des prés salés du bassin d'Arcachon et de ceux du Verdon-sur-Mer. C. Salicornia ramosissima J. Wooos (= S. europaea) Haut de la slikke des prés salés du bassin d'Arcachon et de ceux du Verdon-sur-Mer. C. Nota : en raison de la complexité taxonomique de ces deux genres et des nombreuses synonymies, des doutes subsistent sur la dénomination de ces espèces. Salsola kaliL. subsp. kali Dunes maritimes à Lacanau, Hourtin et Soulac. AC. Salsola soda L. Espèce disséminée çà-et-là dans les sables dunaires du littoral à Montalivet et Le Gurp. PC. Suaeda vera J.F. GMEL. Prés salés d’Arès, Claouey, le Cap-Ferret, Gujan-Mestras, Le Verdon- sur-Mer près des bassins piscicoles. C. Suaeda maritima (L.) Dumorr. Prés salés du bassin d'Arcachon, La Teste, Gujan, Arès et ceux du Verdon-sur-Mer. C. 102 PLANTAGINACÉES Plantago arenaria WNarosr. & KIT. Lieux sablonneux et secs des bords de routes tout le long du littoral à Carcans-Maubuisson, Montalivet, Le Gurp, Lacanau-Océan et Le Porge. AC. Plantago coronopus L. subsp. coronopus Prairies, bas-côtés de routes, trottoirs de toutes les agglomérations de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. Plantago lanceolata L. Espèce commune dans les prairies, bords des fossés et les terrains vagues. C. Littorella lacustris L. (= L. uniflora (L.) AscHERS) Lieux sablonneux et humides des berges septentrionales et orientales de l'étang de Carcans et de celles méridionales de l'étang de Lacanau à Vignotte ; étangs de Batejin et de Carcans. AC. DROSÉRACÉES Drosera intermedia HAYNE Lieux humides et exondés des rives orientales des étangs de Carcans, de Lacanau, marais de la Perge. C. POTAMOGENACÉES Potamogeton gramineus L. Eaux calmes des anses, mares et crastes. Rive est de LRO de Carcans, à Piquerot au nord. AC. Potamogeton polygonifolius Poure. Mares, crastes et étang. Lacanau, au sud de Batejin ; Carcans au Poutch ; marais de la Perge, entre le chenal du Gua et le terrain d'aviation de Montalivet. C. UTRICULARIACÉES Pinguicula lusitanica L. Berges abruptes des crastes au nord de Carcans. PC. Utricularia intermedia HAYNE Eaux calmes des anses de l’étang de Carcans, au nord de Piqueyrot ; 103 au sud de l'étang de Lacanau, à Batejin. PC. Utricularia minor L. Eaux calmes des anses au sud-est de l'étang de Lacanau. PC. Utricularia neglecta LEHM. Mêmes sites que pour les deux espèces précédentes. PC. GÉRANIACÉES Geranium sanguineum L. Au Cap-Ferret dans l’anse de la Couche, Lacanau-Océan, Carcans. C. LINACÉES Radiola linoides Rork Tous les lieux humides et sablonneux des zones exondées des berges de l'étang de Carcans et de Lacanau. C. MALVACÉES Lavatera arborea L. Au Cap-Ferret dans l’anse de la Couche. PC. PLUMBAGINACÉES Limonium vulgare Mi. Prés salés d’Arès, Audenge, La Teste, Gujan-Mestras, Le Verdon-sur- Mer près des cabanes des pêcheurs. C. Limonium auriculae-ursifolium (Pourrer) DRucE (= L. lychnidifolium) Prés salés d’Arès, Andernos et Lège. PC. SIMAROUBACÉES Ailanthus altissima (Mirr) SWINGLE Espèce fréquente dans l’arrière-pays mais peu établie le long du littoral. Maison forestière des Cavales à Carcans-Plage. Occasionnelle. AIZOACÉES Carpobrotus edulis (L.) N.E. BR. Espèce méditerranéenne cultivée. Plage de Lacanau-Océan le long de la promenade, le Cap-Ferret dans les jardins. PC. 104 PITTOSPORACÉES Pittosporum tobira Ar. Espèce asiatique fréquemment cultivée dans de nombreuses proprié- tés, de la Pointe-de-Grave au Cap-Ferret. C. PORTULACACÉES Claytonia perfoliata Donn (= Montia perfoliata HOWELL) En voie d'extension sur les trottoirs de Lacanau-Océan. R. Références ANIOTSBEHERE (J.-C.), DAUPHIN (P.), LAPORTE-CRU (J.) et Werno (J.), 1987. Contribution à la connaissance de la flore girondine. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 15 (2) : 53- 19: ANIOTSBEHERE (J.-C.) & DAUPHIN (P.), 1988. Contribution à la connaissance de la flore girondine. Deuxième note. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 16 (1) : 39-43. ANIOTSBEHERE (J.-C.) & DAUPHIN (P.), 1989. Contribution à la connaissance de la flore girondine. Troisième note. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 17 (3) : 169-174. AUGER (R.) & LAPORTE-CRU (J.), 1982. A propos de quelques plantes rares en voie d'extension ou de disparition de la flore girondine. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 10:(1): 15-21. BALAIS (C.), 1969. Plantes adventives de la Gironde. Monde des Plantes, 365 : 6 BourwERIAS (M.), PomeroL (C.) et TURQUIER (Y.), 1987. La côte atlantique. Ed. Delachaux & Niestlé. Deysson (J.-P., abbé), 1907. Liste des localités de plantes rares de formes variées nouvelles, peu répandues dans le département de la Gironde. Act. Soc. linn. Bordeaux. GuinocHET (M.) & DE ViLmoriN (R.), 1973-1984. Flore de France. 5 volumes., Editions du C.N.RS., Paris, 332 p. JoveT (P.) & DE Virmorin (R.), 1977. 4° supplément à la flore de Coste, p. 374-375. LANNE (C.), 1986. Une exotique oubliée retrouvée à Lacanau-Océan : la Claytonie de Cuba. Montia perfoliata (Donn ex Willd.) Howell. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 14 (3) : 137-140. S.B.C.O., 1980. La vie dans les dunes du Centre-Ouest - Flore et faune. Bull. Soc. bot. Centre-Ouest, n. s., Numéro spécial. 4 C.R.D.P., 1986. Le bassin d'Arcachon milieu biologique. VANDEN BERGHEN (C.), 1964. La végétation des rives du lac de Hourtin (Gironde, France). Bull. Jard. bot. Etat Brux., 34 : 243-267. VANDEN BERGHEN (C.), 1968. Note sur la végétation du Sud-Ouest de la France. VI.- La végétation de la rive orientale de l'étang de Lacanau (Gironde, France). Bull. Jard. bot. Etat Brux., 38 : 255-276. 105 Bull. Soc. linn. Bordeaux MES 105-111 RER MarcEL LARROQUE (1907-1990) Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac Le 29 octobre 1990, Marcel Larroque nous quittait à la suite d’une brusque aggravation de son état de santé. C'est avec une grande tristesse que la Société linnéenne de Bordeaux tout entière apprit la disparition du plus fidèle de ses membres ; depuis son adhésion en 1930, avec une modestie et une discrétion exemplaires, Marcel Larroque a consacré la plus grande partie de ses loisirs à la Botanique et aux botanistes, avec un dévouement et des compé- tences scientifiques qui ont profondément marqué notre Société. Sa carrière professionnelle fut, comme lui, aussi discrète qu'ef- ficace ; très tôt passionné parles plantes, iltrouve en 1924 un emploi d'apprenti jardinier à la Ville de Bordeaux ; Chef d'équipe au Jardin botanique en 1931, puis Chef jardinier en 1941, il aimait à répondre aux naturalistes qui, au cours des excursions, impressionnés par ses connaissances encyclopédiques, s'interrogeaient sur sa pro- fession et bien souvent le croyaient éminent universitaire : «Moi ? Mais je suis jardinier !». I devient Contremaiître principal en 1960 et prend sa retraite en 1972, à l'âge de 65 ans ; mais, le remplacement du Chef jardinier n'étant pas assuré, la municipalité lui propose le poste de Colla- borateur, chargé de la Direction pratique des travaux au Jardin 106 botanique, jugeant avec raison qu'il est nécessaire d’adjoindre à M. le Directeur du Jardin botanique un «spécialiste d'une grande technicité». Il remplira cette mission jusqu’en 1977, après avoir été nommé Adjoint technique en 1974. Il est promu Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques en 1957 et reçoit la Médaille d'Or de la Ville de Bordeaux en 1973. Pendant plus d'un demi-siècle, Marcel Larroque travaille donc au Jardin botanique, dirigeant les jardiniers, gérant les collections et la bibliothèque, correspondant avec les autres Jardins, etc. ; infatigablement il reçoit les visiteurs et se dépense sans compter pour répondre à leurs questions ou les aider dans leurs travaux ; il a ainsi dispensé une aide précieuse à un nombre incalculable d'étudiants, d'enseignants, de chercheurs ou de simples curieux, qui tous gardent de lui le souvenir d’un homme méticuleux, très simple et d’une grande bonté. Mais parallèlement, il consacre ses loisirs à la botanique, dans le cadre de la Société linnéenne de Bordeaux, où il est très vite reconnu, presque malgré lui, comme un éminent naturaliste ; il en sera l’un des animateurs, écouté et apprécié, au cours des séances hebdomadaires et mensuelles, comme durant les excursions dont il est le plus fidèle et le plus actif des participants ; personne n'oubliera son regard aigu, examinantles plantes qu'on luisoumet àtraversses épaisses lunettes, n’hésitant pas à sentir, palper, goûter, avant d'émettre une opinion prudente et avisée ; il était alors écouté des plus grands, lui, Fhumble jardinier, botaniste autodidacte, mais rien n'entama jamais sa totale modestie. Ses connaissances ne se bornaient d’ailleurs pas à la botanique des phanérogames ; c'était aussi un excellent mycologue ; ne lui doit-on pas la reprise des expositions de champignons, quiconnais- sent aujourd'hui le succès que l’on sait ? Il possédait aussi un diplôme d'Herboriste, s'étant toujours intéressé aux propriétés médicinales et toxiques des végétaux sauvages. De plus, lecteur impénitent, il avait acquis au cours de sa longue carrière des milliers d'ouvrages scientifiques, de sorte que, dans le domaine naturaliste, bien peu de sujets lui étaient étrangers. C'est trop peu dire que d'affirmer que notre Société lui doit beaucoup ; il en fut le plus solide des piliers et il restera, pour tous 107 ceux sui l'ont connu, une référence, à laquelle on ne peut songer sans autant de respect que d'affection ; il était de ces gens dont l'existence même est un privilège pour ceux qui les côtoient. Ses activités linnéennes furent innombrables, non seulement au sein de la section botanique, mais aussi dans l'organisation de la Société ; pendant plusieurs décennies, il siégea au Conseil d’admi- nistration, qui lui décerna en décembre 1974 le titre de Membre honoraire, distinction rare et significative dans la longue histoire de la Société linnéenne ; désormais membre du Conseil à vie, il con- tinua à participer le plus souvent possible aux réunions, pourtant souvent longues et fastidieuses, où se discute l'administration de la Société et cela jusqu’en décembre 1987, après quoi son état de santé ne le lui permettra plus. Son Jubilé, célébrant 50 ans de dévouement à notre Société, se déroula le 14 mars 1981, en même temps que celui de Gaston Tempère, autre grandlinnéen ; au cours d'une séance empreinte de la simplicité quiconvenait à ces deux savants, la médaille traditionnelle leur fut remise par M. le Recteur Renaud Paulian. La fin de sa vie fut malheureusement attristée par l'inexorable progression de la cécité, qui lui interdit peu à peu de participer aux activités qu'il aimait tant ; il continua cependant tant qu'il le put à suivre les excursions et à participer aux discussions, utilisant au mieux l'olfaction et le toucher pour compenser la vision qui lui manquait, tout en nous faisant bénéficier de sa vaste érudition et des innombrables anecdotes tirées de son inépuisable mémoire. Bien sûr, ses dernières années furent teintées d'amertume : aveugle, dépendant d'un environnement qui ne le comprenait guère, il aurait pu dire comme Rémy Perrier atteint du même mal : «Et ce sont tout justement mes yeux, (..) qui s'étaient usés à son service, que l'inexorable Nature est venue frapper». Un souvenir émouvant : lors de la 168° Fête linnéenne, célébrée à Bonneville en 1986, Marcel Larroque demandant qu'on lui donne quelques feuilles du Saule blanc qui nous abritait, pour les placer dans son portefeuille, en mémoire d'une manifestation réussie dont il pensait sûrement qu'elle pourrait bien être la dernière à laquelle il assisterait… Jusqu'en décembre 1987, il put encore assister aux séances du mardi soir, pour peu qu'on vint le prendre à domicile ; j'eus le plaisir 108 de le faire très souvent et c'était une joie toujours renouvelée de l'entendre évoquer le passé si riche de notre Société ; il avait côtoyé tant de linnéens, célèbres ou oubliés, avec un sens de l'observation si précis, un humour sifin, sans jamais la moindre trace de méchanceté (du reste je ne connais personne plus que lui dépourvu de ce trait de caractère), qu'on l'aurait écouté sans lassitude pendant des heures ; ces anecdotes savoureuses, vivante mémoire de la vénérable association, il était souvent le dernier à pouvoir les raconter, les principaux protagonistes ayant disparu ! Mais il aimait aussi se rappeler tous ceux qu'il avait connu jeunes étudiants et qui, devenus professeurs ou chercheurs, n'avaient plus guère de temps pour lui rendre visite, mais dont il savait bien qu'ils lui conservaient toujours la même affection. Le nom de Marcel Larroque restera dans l’histoire de la Société linnéenne de Bordeaux, parmi la longue liste des personnalités dont elle peut s'enorgueillir ;ilrestera aussidans le coeur de tous ceux qui l'ont connu, à la fois comme un maître, un ami et un grand linnéen. On peut regretter que Marcel Larroque ait si peu publié ; il répugnait à le faire, jugeant sans doute, bien à tort, que seuls les diplômes universitaires permettent de faire oeuvre scientifique ; néanmoins, on trouve dans les Procés-Verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux (PV), ainsi que dans quelques autres publi- cations, de nombreuses traces de ses activités ; en voici une liste, tirée du fichier tout récemment réalisé par notre dévouée Secrétaire Jeannette Garreau, qui donnera une idée de ses centres d'intérêt : 1931 *_ Présentation de Polyporus squamosus. P.V., 83, p. 45. + __ Dessin d’après nature de Polyporus squamosus. P.V., 83, p. 50. *__ Présentation d'échantillons de divers chênes étrangers. P.V., 83, p. 126. ° Présentation d’une branche fasciée de Phellodendron amurense. P.V., 84, p. 66. + Présentation des fruits de Ginkgo biloba. P.V., 85, p. 45. 1946 109 Lonicera periclymenumvar. quercifolia à Floirac. P.V., 93, p. 92. Les curiosités de la Bibliothèque botanique et de l’Herbier municipal. P.V., 93, p. 95. Présentation de plantes intéressantes fleuries au Jardin bo- tanique. P.V., 93, p. 100. Présentations de Cyclamen neapolitanum provenant du Parc Peixotto, d'une fascie sur Oxalis crenata, des fruits de Xylosma racemosum. P.V., 93, p. 111. Présentation de Pommes de terre issues de semis. P.V., 93, p. 142. Les méfaits de l'hiver 1944-1945 au Jardin botanique. P.V., 93, p. 143. Présentation d'Aponogeton distachyum et autres espèces en fleurs. P.V., 93, p. 153. Sur quelques Composées cultivées au Jardin botanique. P.V., 93, p. 154. Présentation des fruits de Xanthoceras sorbifolia et de Cedrela sinensis. P.V., 93, p. 164. Une plante à caoutchouc cultivée au Jardin botanique : Taraxacum kok-saghyz. P.V., 93 : 202. Présentation de Monotropa hypopitys et de Ophioglossum vulgatum. P.V., 93, p. 207. Présentation de Ehretia dicksoniet Muehlenbeckia complexa. PV, 9S:D'211: Présentation de Chinonanthus fragrans, Iris unguicularis, et Muehlenbeckia sagittifolia en fleurs. P.V., 93, p. 216. Sur quelques plantes exotiques. P.V., 94, p. 25. Présentation de plantes automnales du Jardin botanique. P.V., 94, p. 64. Présentations de plantes du Jardin botanique. P.V., 94, p. 65, 82-84, 90. Sur la présence de cochenilles. P.V., 94 : 71. Présentation de plantes exotiques du Jardin botanique. P.V., 94, p. 87. sur l'acclimatation de l'Eucalyptus dans le Sud-Ouest. P.V., 94, p. 111. Sur la culture des Cactées. P.V., 94, p. 119. Présentation de quelques plantes en fleurs au Jardin botani- que. P.V., 94, p. 121. Présentation d’Aleurites fordi. P.V., 94, p. 122. Plantes actuellement en fleurs au Jardin botanique. P.V., 95, p. 46. Présentation d'échantillons de bois coloniaux. P.V., 95, p. 46. Plantes fleuries au Jardin botanique. P.V., 95, p. 54. Observations sur les Eucalyptus de la région. P.V., 95, p. 79. Renseignements sur Lallemontia iberica. P.V., 95, p. 81. Présentation des plantes de l’Arboretum des Barres. P.V., 95, p. 81. Présentation d'Euryale ferox. P.V., 95, p. 94. Echantillons végétaux du Jardin botanique. P.V., 96, p. 34. Observations relatives aux effets des grands froids de février 1956 sur les plantes indigènes ou cultivées dans les environs de Bordeaux. P.V., 96, p. 118. Présentation de plantes en provenance du Jardin botanique de Bordeaux : plantes annuelles ou vivaces, plantes d'oran- gerie, arbustes d'ornement. P.V., 97, p. 42. Surquelques chênes d'origine américaine cultivés aux environs de Bordeaux. P.V., 97, p. 63. Présentations de plantes du Jardin botanique de Bordeaux. P.V., 987, Did 18: Présentation de quelques plantes à fleurs. P.V., 99, p. 154. Quelques plantes d'Alsace. P.V., 100, p. 66. Quelques plantes cultivées au Jardin botanique de Bordeaux. P.V., 100, p. 68. Plantes des environs de Rauzan. P.V., 100, p. 90. (avec M. Dubecq) Présence à Biarritz de Pinus insignis. P.V., 101, Due di 1965 * __(avecR.Baudrimont) Une station nouvelle de Staehelina dubia en Gironde. P.V., 102, p. 8. 1967 + __(avecB.Comps)Le Jardinbotanique de Bordeaux. Monde des Plantes, 354, p. 1-3. 113 Quelques captures intéressantes en Gironde : Geometridae et Noctuidae (Lepidoptera) Jacques ROGARD Appt. 21, Résidence Catinat, 36, rue Ch. de Muyssaert, 59800 Lille Résumé : Une espèce de Geometridae et trois espèces de Noctuidae nouvelles ou intéressantes pour la Gironde sont signalées. Abstract : One species of Geometridae and three species of Noctuidae new or interesting for the Gironde département, France, äre recorded. Depuis la parution, en 1989, de la Contribution à la liste des Macrolépidoptères de Gironde (GReLIER, 1989), quelques espèces récem- ment retrouvées méritent d’être citées. Le numéro précédant chaque taxon est celui de la liste de LERAUT (1980). GEOMETRIDAE 3296 - Idaea politata (HÜBNER) Cette espèce ne semble pas avoir été signalée éepuis une cinquantaine d'années. Elle était déjà indiquée comme très rare en 1933. Un exemplaire fut capturé à la lampe de Wood dans les marais de St- Médard-d'Eyrans le 12 juillet 1990, quelques exemplaires dans les marais du Moron à Blaye le 6 juillet 1991, ainsi que le 20 juillet 1991 dans laRéserve naturelle de Bruges, où je chassais en compagnie de M. Laguerre. L'espèce semblait assez commune dans ces biotopes cette année-là. Ajoutons qu'il s’agit de l’abération abmarginata (BoHatscH) qui semble remplacer la forme typique en Gironde. 114 NOCTUIDAE 4445 - Eremobia ochroleuca (DENIS & SCHIFFERMÜLLER) Un exemplaire capturé le 6 juillet 1991 à Blaye, dans le Marais du Moron, à la lampe à Vapeur de mercure. Espèce signalée par Gouin (1922) ainsique dans le Catalogue des Lépidoptères de la Gironde (Ecoue BORDELAISE, 1927) d’après une citation de TRIMOULET (1858). L'espèce n'avait pas été retrouvée depuis. 4468 - Archanara dissolutaf. arundineta (ScHMiDT) Un © récolté au tube actinique, puis plusieurs sujets à la lampe à vapeur de mercure, le 6 juillet 1991 à Blaye, dans le Marais du Moron. Cette noctuelle typique des biotopes marécageux et dont la plupart des captures ont été effectuées avant minuit, se présente sous deux formes : une avec les ailes antérieures gris-jaunâtres, l’autre avec ces mêmes ailes rougeà- tres. Elles sont aussi communes l’une que l’autre. Elle a été prise pour la première fois en Gironde par E. de Lajonquière le 23 juillet 1960 (DE LAJONQUIÈRE, 1970). 4556 - Deltotes candidula (DENIS & SCHIFFERMÜLLER) Un exemplaire capturé à Preignac le 26 août 1989 à la lampe à vapeur de mercure. Espèce nouvelle pour la Gironde. Je tiens à remercier M. G. Luquet, du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris d’avoir bien voulu déterminer Archanara dissoluta f. arundineta (ScHMiDT). Références CuLor (J.), 1909-1913 (réédition 1986). - Noctuelles et Géomètres d'Europe. Pre- mière partie, Noctuelles. Volume I. - Apollo Books, Svendborg, 220 p., pis 1- 38. Gouin (H.), 1922. - Catalogue Provisoire des Lépidoptères observés en Gironde. - Act. Soc. linn. Bordeaux, 74 (1) : 5-202. GRELIER (Y.), 1989. - Contribution à la liste des Macrolépidoptères de Gironde (Lepidoptera). - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 17 (2) : 51-135. Koch (M.), 1984. - Wir bestimmen Schmetterlinge. Bearbeitet von Wolfgang Heinicke. - Verlag J. Neumann-Neudamm, 792 p., 11 pls., 84 pls en couleur. LAJONQUIÈRE (E. 0€), 1970. - Captures intéressantes (Noctuidae). - A/exanor, 6 (8) : 199-201. LERAUT (P.), 1980. - Liste systématique et synonymique des Lépidotères de France, Belgique et Corse. - Supplément à A/exanor, et au Bull. Soc. ent. Fr., 334 p. LHOMME (L.), 1923-1935. - Catalogue des Lépidoptères de France et de Belgique. Volume I. - Léon Lhomme, Le Carriol, par Douelle (Lot), 800 p. UN GROUPE DE LÉPIDOPTÉRISTES GIRONDINS (E.B.), 1927. - Catalogue des Lépidoptères de la Gironde : Deuxième Partie des Macrolépidoptères. - Act. Soc. linn. Bor- deaux, 79 (1) : 5-70. 115 Bull. Soc. linn. Bordeaux 115-123 1992 Présence en France et en Espagne de formes mélaniques de Scolia (Scolia) sexmaculata (O.F. MÜLLer, 1766) et de S. (S.) hortorum Fasricius, 1787 (Hymenoptera, Scoliidae) Jacques HAMON 4, rue du Coteau, F-74240 Gaillard, France Severiano F. GAYUBO Unidad de Zoologia, Facultad de Biologia, Universidad de Salamanca, E-37071 Salamanca, Espagne Résumé : Des spécimens mélaniques de Scolia de petite taille ont été observés en Espagne eten France. L'examen des genitalia mâles et de la ponctuation des tergites abdominaux permet de conclure que les spécimens à ailes presque entièrement noires sont des formes individuelles sombres de S. sexmaculata, alors que les spécimens à ailes mi-noires mi-orangées appartiennentau taxon S. hortorum mendica considéré auparavant comme strictement nord-africain. Summary : Some melanic Scolia of small size have been observed in France and Spain. The structure of the male genitalia and the punctuation of the tegument of the abdominal tergites of these specimens indicate that those with almost entirely dark wings are just dark individuals of S. sexmaculata, while those with wings half-black half-orange belong to the taxon S. hortorum mendica hitherto only known from North Africa. Mots clés : Hymenoptera, Scoliidae, Scolia hortorum, S. sexmaculata, mélanisme, Afrique du Nord, Espagne, France, Italie. 116 Lors de la rédaction de son catalogue synonymique des Hyménoptères de France, Dours (1874) avait mentionné la pré- sence dans ce pays de Scolia maura Fagricius, 1793, espèce maintenant connue sous le nom de S. carbonaria (LINNÉ, 1767) (Day, 1979). Aucun spécimen d'origine française de S. carbonaria n'ayant été trouvé dans les diverses collections inventoriées au cours des décennies suivantes, cette présence a été mise en doute par DE GAULLE (1908), puis par BERLAND (1925). Enltalie, S. carbonariaest connue de Sicile (GuiaLiA & CAPRA, 1934) et des Iles Pélagiques (GuicuiA, 1957 ; PAGLIANO, 1987). Par contre, la citation de cette espèce de Naples (BETREM, 1935) d’après la description de S. neglecta Cirico, 1787 n'est pas à retenir, car l'illustration accompagnant la brève description originale montre sans le moindre doute que le spécimen décrit par Cirillo était un Apidae. En Espagne S. carbonaria est connue du sud-est du pays, d’Alicante à Almeria (observations des auteurs). Des mâles mélaniques de Scolia ont été signalés en Espagne de la province de Madrid (localités de Madrid et de Los Molinos) soit avec l'abdomen entièrement noir et les ailes bicolores, soit avec des taches pâles abdominales très réduites et les ailes noires ; DUSMET (1930) les atraités comme desindividus sombres de S. sexmaculata. Un mâle de Scolia à corps entièrement noir et à ailes bicolores a été décrit de Porto Santoru, Sardaigne, comme l’aberration hartigide S. sexmaculata (GuicLiA & CAPRA, 1937). Sur ces bases, il paraissait donc probable que Dours ait eu entre les mains un spécimen de S. sexmaculata ayant le corps et les ailes noirs, ce dernier caractère n'étant pas exceptionnel chez les mâles provenant de Corse et pouvant se rencontrer chez ceux de France continentale. L'examen des Scoliidae de la collection Ferton, au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, nous a permis d'observer une femelle de Scolia capturée en juillet 1905 à Bonifacio, Corse du Sud, dont les ailes sont bicolores et le corps entièrement noir à l'exception de deux très petites taches rougeâtres situées sur le troisième tergite abdominal. Nous avons par ailleurs reçu pour étude un mâle de Scoliacapturé en juin 1967 à Galéria, Haute-Corse, entièrement noir 117 9 : genitalia mâles de Scolia examinés à sec après une simple évagination ; 2, 4, 6, 8, 10 : partie distale de la volselle des 7, , 3 #7, Figs 1 à 8. 1,2:S. sexmaculata;3, 4:S. hortorum mendica ; 5,6 :S. hortorum nouveli ; 7, 8: S. hortorum hortorum ; 9, 10 : S. fuciformis. mêmes. 118 à l'exception de la zone costale de l’aile antérieure quiporte une ligne d'écailles rousses. H. Nouvel, quelques années avant sa mort, avait préparé une note sur les Scoliidae de France dont le texte nous a été aimable- ment communiqué par J. Bitsch et M. Tussac. Ce texte ne contient rien concernant S. maura ou S. carbonaria, mais des notes qui lui sont jointes mentionnent l'envoi de scolies noires d'origine française au spécialiste néerlandais J.G. Betrem, avec lequel H. Nouvel entretenait une correspondance suivie. Les deux interlocuteurs sont morts avant que l'identité de ces scolies noires ait été établie. Ces spécimens ne figurent pas dans la collection Nouvel, maintenant déposée au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Nous avons par contre trouvé au Musée zoologique de Leiden un mâle mélanique de Scoliarécolté parH. Nouvelenijuillet 1966 au Barcarès, Pyrénées-Orientales. Ce spécimen, dont les genitalia manquent, a l'abdomen entièrement noir alors que ses ailes, partie noires, partie roussâtres, sont tout à fait conformes à celles habituellement décrites chez S. sexmaculata. L'inventaire des Scoliidae d'origine française du Musée zoologique de Lausanne nous a permis de trouver un mâle de Scolia, capturé par R. Matthey en juillet 1937 à Argelès, Pyrénées-Orientales, dont le thorax et l'abdomen sont entièrement noirs et les ailes bicolores. Par ailleurs l'un d'entre nous a obtenu deux Scolia mâles ayant ces mêmes caractéristiques récoltés aussidansles Pyrénées-Orientales, en juillet 1970 au Barcarès et en juillet 1973 à Perpignan. Nous avons enfin reçu en communication de T. Osten une Scolia femelle de la collection Naef, récoltée à Banyuls-sur-Mer, Pyrénées- Orientales, en juillet 1955, dont le corps est noir, avec des incisions oculaires rougeâtres, des antennes brun-roux foncé et des ailes bicolores. S. sexmaculata est une espèce bien connue pour la grande variabilité de son ornementation abdominale, comportant normale- ment d’une à cinq paires de taches jaune-ivoire, ainsi que pour la variabilité de son ornementation alaire dont le secteur antéro-basal roux peut être réduit au point de ne plus être perceptible. Plusieurs variétés et même des sous-espèces ont été décrites surces bases, sans justification biologique ou biogéographique bien évidente 119 EE NE 1mm RE «SEEN ER EL "A AN es ARANMARAR RAR ANARAP AA PE RCIP à —_———— nan ana nn a SR ANAOMER, ‘à mAnanñA 9 AAA ET NP AA AA a" 71 A ann nn nn APA FA An An A ” An ANRAMAT A A an (AIR De NP OL EU, Sn hat sa an A PARA T NA A QhaC ia ne date A an nn: A nr :: À A MUST ET AR 4. A ‘ 8 au A ; Pulse nn" PA À D Qi Pen cs mo Tanternfan a laSoanet à L A A à A Te — ds re CL LUN | NA RUN nl 9 A ma” A A An" La) AN SE à A :: na om, "e * AY en Per Un ADN CL + 27 s OL A eat 6 A À 1e A EL TOR ads *inoûn ann" Par nn nn Te AUTANT — D Ÿ * CAM ATAOLCAAS 1 ë ED AA à à A u ES RENNES Ant on na fn F A k ar " A Ne A Se PT OL EL PE pm AN AR Le ip RE AR NPA ; [e) one a inter Ce EE n'e DUR NN ON ARR OA A at a OT A a: Aa eus CNT à) Pen AR. - e la) A a" fn Rnattre le ea Le ECS s HAS mm NA A nv? Ro nRAC lan A (RE e A‘ Vas PR, NT .A ) ae n NO pAPhanl Les a sa) CU AhAIAN CR nn Aaron Hole € Run RO RE Nan n° Mere eur LACAPOIRHAUTE e S n nn Ca] Ë Ann " a ont riad 2 RTE CN " e AS A. shre SU Ni] Mat Es) = Figs 11 à 15. - Sculpture du tégument de la partie médiane du second tergite abdominal de Scolia, 11 : S. sexmaculata; 12 :S. hortorum mendlica ; 13: S. hortorum nouveli ; 14 : S. hortorum hortorum ; 15 : S. fuciformis. 120 (BETRENM, 1962 ; BETREM & BRADLEY, 1964 ; GuicLiA, 1928). Les varia- tions d'ornementation alaire semblant largement indépendantes de celles affectant le nombre, la taille et la position des taches jaunes situées sur le corps, on pouvait donc escompter l'existence, à très faible fréquence, de spécimens à ailes et corps noirs. On ne pouvait donc exclure la possibilité que Dours ait eu de tels spécimens entre les mains et les ait cités sous le nom de S. maura. Le problème nous paraissait réglé lorsque l’un d’entre nous obtint en communication, puis captura dans une même station de la province d’Alméria, des Scolia dont les mâles appartenaient à deux types distincts. Les uns avaient le corps entièrement noir, ou bien avec deux petites taches orangées surle troisième tergite abdominal et des ailes bicolores. Les autres, de plus petite taille, avaient le corps noir avec deux petites taches ivoire sur le troisième tergite abdominal et des ailes sombres avec, au plus, une étroite bande costale roussâtre. Les deux femelles de cette série appartenaient au groupe à ailes bicolores ; elles avaient le corps noir et des antennes rougeâtres ; une avait les incisions oculaires rougeâtres. Ces captures nous ont amené à réexaminer toutes les Scolia mélaniques auxquelles nous avions accès et à comparer leurs caractéristiques avec celles des espèces françaises et ibériques dont elles pouvaient constituer des variations chromatiques. Les mâles constituant le matériel mélanique le plus abondant, nous avons comparé leurs genitalia avec ceux de S. sexmaculata (Fig. 1 & 2), de S. hortorum nouveliHamon, 1992 (Fig. 5 & 6), de S. hortorum hortorum (Fig. 8 & 9) et de S. fuciformis (Scopout, 1786) (Fig. 9 & 10). Cette comparaison a montré que le mâle de Galéria, d’autres mâles sombres de Corse et le mâle de Los Molinos avaient des genitalia identiques à ceux de $S. sexmaculata. Elle a permis aussi de conclure que les autres mâles mélaniques d'Espagne et de France avaient des genitalia identiques à ceux de S. hortorum (Fig. 3 & 4). Un examen détaillé de la ponctuation des premiers tergites abdominaux des mâles mélaniques a montré que ceux à ailes bicolores avaient une ponctuation des tergites abdominaux dense et régulière (Fig. 12) comparable à celle observée chez S. hortorum 124 (Fig. 13 & 14) alors que ceux à ailes presque entièrement sombres avaient une ponctuation moins dense et irrégulière, identique à celle observée chez S. sexmaculata (Fig. 11). La ponctuation observée chez S. fuciformis a des caractéristiques différentes (Fig. 15), étant dense le long du bord antérieur du tergite et éparse ensuite. Il apparait ainsi que les Scolia mélaniques de Corse et le mâle mélanique de la province de Madrid que nous avons pu examiner, appartiennent à l'espèce S. sexmaculata, alors que les autres spécimens mélaniques de France et d'Espagne appartiennent au groupe hortorum. Une Scolia noire à ailes bicolores a été décrite d'Egypte comme S. mendica Kiuc, 1832, puis traitée ultérieurement comme une sous-espèce de S. hortorum par BRADLEY & BETREM (1968) ; les spécimens maghrébins de S. hortorum mendica paraissent identi- ques aux Scolia mélaniques trouvées dans le sud-est de l'Espagne et de la France. Les spécimens typiques de S. hortorum mendica de Tunisie et du Maroc que nous avons vus, à abdomen entièrement sombre, sont souvent associés à des spécimens n'en différant que par la présence de deux petites taches jaune-orangé situées sur le troisième tergite abdominal. Cette association se retrouve dans la province d'Alméria. Nous avons aussi vu deux mâles et une femelle de Scolia capturés à Perellonet et à Saler, province de Valence, Espagne, ayant ces caractéristiques. Trois taxa appartenant au groupe hortorum sont ainsi présents en France et en Espagne. En France, dès les premiers contreforts des Pyrénées ou des Corbières, on rencontre S. hortorum nouveli dont la taille et l’'ornementation sont bien différentes de celles des S. hortorum mendica trouvées dans la plaine côtière du Roussillon. En Espagne on rencontre S. hortorum hortorum dans l'extrême sud du pays, alors que S. hortorum mendica a été trouvée en différents points de la plaine littorale orientale et que S. hortorum nouveliparait seule présente sur les contreforts montagneux et les plateaux. Au Maghreb on a l'impression que S. hortorum mendica ne constitue qu'une des nombreuses variations individuelles de S. hortorum hortorum. La présence de ce taxon dans le sud-est de la France et l'est de l'Espagne suggère au contraire qu'il s’agit d'une sous- espèce ou d’une espèce distincte. Une étude comparée détaillée 122 des distributions de ces deux formes, ou taxa, dans le sud de l'Espagne et au Maghreb pourrait permettre de résoudre ce pro- blème. Au cours de cette étude, nous avons eu l’occasion de voir deux mâles de Scolia à abdomen et ailes entièrement noirs provenant respectivement du sud de la Russie (S. Russland, Bramson) et de Turquie (Hakkari, juillet 1988, Schmid-Egger).L'examendes genitalia a montré que le spécimen russe était un mâle de S. sexmaculata et que le spécimen turc était un mâle de S. asiella BETREM, 1935. Nous avons aussi pu constater que des mâles de Scolia à ailes presque uniformément sombres provenant d'Espagne (province de Lérida, Madrid et Tolède) dont les tergites abdominaux 2, 3 et 4 portaient les taches et bandes jaunes caractéristiques de S. fuciformis (BERLAND, 1925 ; BETREM, 1938 - sous le nom de S. insubrica Rossi) étaient en fait des S. hortorum nouveli dont les taches pâles des tergites 3 et 4 étaient fusionnées. Remerciements Tous nos remerciements vont à ceux qui nous ont aidé en nous facilitant l'accès aux collections dont ils assuraient la gestion, en nous communiquant de la documentation et en mettant à notre disposition des données non publiées. Notre gratitude va tout particulièrement à J. Bitsch (Toulouse), J. Casevitz-Weulersse et M. Lachaise (Paris), D. Cherix et M. Sartori (Lau- sanne), M.C. Day (Londres), J. Matter (Strasbourg), E. Mingo (Madrid), T. Osten (Stuttgart), G. Pagliano (Turin), M. Tussac (Castelmaurou), C. van Achterberg (Leiden) et R. Wahis (Chaudfontaine). Nous tenons également aremercie G. Hodebert pour les dessins illustrant la présente note, ainsique S. Kuenen et H. Brämer pour leur aide dans l'exploitation de documents en russe et en allemand. Références BerLANo (L.), 1925. -Faune de France, 10. Hyménoptères Vespiformes. |. (Sphegidae, Pompilidae, Scoliidae, Sapygidae, Mutillidae). - Lechevaliered., Paris, 354 p. 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BAMEUL Imprimé par : Imprimerie de Bordessoules, 18, Bordessoules Ouest, 33210 PREIGNAC Réalisation : Géo-Soft Aquitaine, 7, rue Louise, 33400 TALENCE / f \ 1 LU . ê =, À 1 N 25 LÉ #, ” { a \ 2 + ISSN 0750-6848 SOMMAIRE ANIOTSBEHERE (J.-C.) , Contributions à la flore du littoral de la Gironde... tiens esse caen 71 DaAUPHIN (P.), Marcel LARROQUE (1907-1990)... 105 RocarD (J.), Quelques captures intéressantes en Gironde : Geometridae et Noctuidae (Lepidoptera) 113 HaMoN (J.) & GayuB0 (S. F.), Présence en France et en Espagne de formes mélaniques de Scolia (Scolia) sexmaculata (OF. MÜLLer, 1766) et de S. (S.) hortorum FaBricius, 1787 (Hymenoptera, Scoliidae) .….................... ste 119 QUGSC11 SNL ulletin de la ociété linnéenne 4 ordeaux -— TN JUN 0 à 199) ù ai HSUN/A LIBRARIES | Tome 20 1992 Fascicule 3 Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux ISSN 0750-6848 1, Place Bardineau, 33000 Bordeaux 125 Fonctionnement du méristème apical de Crocus sativus L. (lridacées). Développement végétatif et floral Jacqueline LAUNAY et Jocelyne WALTER Laboratoire de Physiologie cellulaire végétale, URA CNRS n° 568, Université de Bordeaux I, Avenue des Facultés, Domaine universitaire, 33405 Talence Cedex Résumé : Rappel de la composition chimique du Safran. Le développement du bourgeon apical de Crocus sativus L. est étudié du mois de mai à la floraison et le suivi histologique met en évidence une organogenèse séquentielle liée à la diversité des éléments initiés par le méristème. Abstract : Brief report on the chemical composition of Saffron from Crocus sativus L. The development of the apical bud of C. sativus is studied from may to flowering. Histological study shows the successive stages of the development of the apical meristem. This is a sequential development due to the diversity of the elements differentiated from the meristematic cells. Mots-clés : Safran, caroténoïde, organogénèse, méristème floral, floraison. Key words : Saffron, carotenoids, organogenesis, flowering, floral meristem. INTRODUCTION Le Crocus sativus L. est une monocotylédone à floraison automnale ; ses fleurs solitaires ou groupées sont en position terminale sur le cormus. La production du safran s'effectuant par récolte des stigmates de la fleur, son rendement est donc directement lié à l'importance de la formation florale. L'évolution du méristème végétatif en méristème floral est un stade important du développement de cette lridacée. La connaissance des paramètres régissant la formation de la fleur pourrait permettre d'échelonner la floraison pour mieux maîtriser la récolte (DREWS & GOLDBERG, 1989). 126 1 - Généralités concernant l'évolution des méristèmes floraux. Il faut tout d'abord citer un certain nombre d'études sur le développement floral de différentes espèces. On doit à GREGOIRE (1938) une étude approfondie de la for- mation du méristème floral et des inflorescences de nombreuses espèces. Son idée fondamentale est l'indépendance du méristème floral. L'auteur compare le fonctionnement répétitif et plastochronique du méristème végétatif au fonctionnement «globalisé» du méristème floral : le méristème floral atteint des dimensions relativement importantes avant d'initier les premières pièces florales. Plus tard, BUVAT (1951) montre la formation du méristème végétatif en méristème floral chez WMyosurus minimus (Renonculacée). Il propose le terme de méristème d'attente pour désigner la zone centrale la plus élevée du méristème qui rentre en activité histogène, seulement s'il y a floraison. Chez Triticum vulgare, le même auteur (BUVAT, 1953) retrouve, malgré la petite taille du méristème apical (75 x 80 yum avant germination), un petit groupe de cellules au repos correspondant au méristème d'attente. Chez Mcotiana tabacum, le passage du méristème végétatif au méristème floral s'accompagne d'une augmentation de l'indice mitotique dans la zone apicale axiale (DIOMAIUTO- BONNAND, 1966). Pendant la période de transition précédant la mise en place du méristème floral d'une espèce de Mcotiana à jours courts, KANCHANAPOOM & THoMaASs (1987) observent des modifications des dimensions des cellules de la tunica et du corpus ainsi que celles des organites cellulaires. Les cellules de la tunica répondent plus rapidement que les cellules du corpus aux stimuli photopériodiques appliqués aux plantes pour provoquer la floraison. Les mêmes auteurs (THOMAS & KANCHANAPOOM, 1990), par application de photopériodes inductrices, obtiennent une accélération de l'initiation foliaire et l'augmentation de trois facteurs du développement : la taille de l'apex, le pourcentage des cellules en division et des cellules en phase G1. De plus, le méristème floral acquiert une géométrie plus ou moins dissymétrique qui le rend facile à distinguer d'un méristème végétatif à fonctionnement répétitif et plastochronique (ESAU, 1961). 2 - Travaux concernant le développement du Crocus sativus L. AZIZBEKOVA & MILYAEVA (1978) ainsi que MILYAEVA & Az.- ZBEKOVA (1978) distinguent quatre périodes caractéristiques dans le développement continu du Crocus sativus (Tableau |). Lorsque les cormus sont traités par la gibbérelline ou la kinétine, les mêmes auteurs (AZIZBEKOVA et al., 1978, 1982) observent une augmentation des synthèses d'ARN et d'ADN ainsi que des indices mitotiques. L'accélération de la mise à fleur et l'augmentation du nombre de fleurs se traduisent par un accroissement du rendement en Safran. KouL & FaArooKk (1984) étudient l'évolution du méristème apical de C. sativus dans les conditions climatiques du Cachemire. Le méristème en cône (mai) évolue en dôme (juillet), puis en méristème large et aplati (début août) apte à initier les éléments floraux. Tableau | : Périodes du cycle végétatif de Crocus sativus L. (d'après AZIZBEKOVA & MILYAEVA, 1978). Novembre Floraison et mise en place des cormus-fils Déc. à Fév. les dimensions de l'apex augmentent ti et l'indice mitotique atteint 19 %. IV Avr. à Oct. | Début de la dessiccation des feuilles qui disparaîtront au cours de l'été. Absence de croissance végétative aérienne. Période considérée comme la dormance estivale du cormus par certains auteurs. Développement lent de l'apex, avec un indice mitotique assez bas et stable (5 à 7 L). Croissance active des feuilles pouvant dépasser 30 cm. Période de transition pendant laquelle 127 128 Afin de mieux connaître les conditions de mise à fleur du C. sativus cultivé dans les conditions climatiques du Sud- Ouest de la France, nous avons suivi l'évolution morphologique des cormus et de leurs bourgeons. Nous avons complété nos observations par une étude de l'organogénèse des méristèmes apicaux et nous avons analysé les résultats de nos mesures pour essayer de proposer des critères prédictifs de la floraison. MATERIEL ET METHODES Matériel Les cormus ont été prélevés du 15 juin au 9 octobre 1990. Les cormus utilisés étaient répartis en 4 classes de diamètres. Dans la première classe, le diamètre des cormus était inférieur à 22 mm. Dans les 3 autres classes les diamètres des cormus étaient respectivement supérieurs ou égaux à 22 mm, 25 mm et 30 mm. La périodicité des prélèvements a été dictée par l'état de développement des bourgeons au moment de chaque étude. Méthode d'observation Dans un premier temps, nous avons analysé la morphologie des cormus en les disséquant à l'oeil nu, puis sous la loupe binoculaire. Cette méthode permet de mettre en évidence des détails anatomiques très fins des divers composants de la plante. Les résultats les plus significatifs ont été consignés sur des dessins et des diapositives. Nous avons également effectué des mesures sur le matériel étudié, telles que la longueur des pousses, des gaines et des feuilles, ainsi que le diamètre et le poids des cormus. Etudes histologiques Au moment des dissections, des bourgeons de cormus ont été fixés au liquide de Navachine ou au mélange formol:acide acétique:éthanol à 70° (10:5:85:V/V/V), déshydratés et inclus dans la paraffine. Des coupes longitudinales et transversales sériées, de 7 um d'épaisseur, destinées à l'observation en microscopie photonique, ont été réalisées dans la zone apicale des bourgeons, puis colorées à la safranine et au vert solide FCF. Pour illustrer les résultats obtenus, nous avons fait des 129 Fig. 1. Fleur de Crocus sativus épanouie en novembre. Stigmate (S) trilobé, entouré par les étamines (E) et les deux verticilles des tépales (T). 130 dessins à la chambre claire et des diapositives. Nous avons aussi schématisé quelques résultats d'observations. RESULTATS | - Données chimiques Le Safran est extrait des stigmates de Crocus sativus, qui sont colorés en rouge. Les pigments s'accumulent dans les stigmates tout au long de l'évolution du bouton floral (Fig. 1). Le Safran est constitué : - d'un caroténoïde, la crocétine et de son homologue glycosylé, la crocine ; la crocine est l'agent colorant ; - d'un composé glycosylé amer : la picrocrocine, qui donne la saveur épicée ; - du safranal, huile essentielle responsable de l'arôme (KoYAMA et al., 1987). La synthèse des ces composés semble être induite au mo- ment de la formation du stigmate. Sur des coupes fraîches de stigmates, la coloration orangée apparaît localisée dans la va- cuole des cellules. On ne connaît pas encore les facteurs qui contrôlent la synthèse de ces pigments dans la plante. La biosynthèse des constituants du Safran et notamment de la crocétine semble constituer un système original mettant en jeu la vacuole comme site d'accumulation. Il - Cycle végétatif du Crocus sativus L. La durée de vie des cormus de Crocus sativus est limitée à un an. Ils se développent de novembre à novembre. Après la floraison, la mise en place des cormus-fils aux dépens du cormus-père marque le début d'un nouveau cycle annuel. Elle assure la pérennité de l'espèce par multiplication végétative, ce qui est primordial pour le C. sativus qui est un triploïde stérile. La fourniture des métabolites destinés à la croissance des cormus est assurée en partie par les feuilles qui émergent au dessus du sol en s'allongeant, en partie par la «digestion» du cormus-père. Les cormus vont subir une succession de modifications souterraines plus ou moins profondes qui ne peuvent être suivies qu'en effectuant des prélèvements périodiques en relation avec des phases précises du développement. 131 Fig. 2. Coupe longitudinale passant par l'axe du bourgeon apical d'une cormus (C) de Crocus sativus. Méristème (M) très court (+ O,5 mm) correspondant à la phase d'évoiution lente. Barre de 25 mm = 5 mm. 132 Malgré la dessiccation des feuilles, le développement des cormus et de leurs pousses apicales se poursuit. L'organogénèse des pièces florales se fait très précocement dans des pousses apicales encore courtes (Fig. 6). Lors de la croissance des pousses, les gaines traversent les couches supérieures du sol. La floraison est la manifestation la plus spectaculaire du cycle de développement du C. sativus. Elle est l'aboutissement de l'évolution de la pousse apicale et marque la fin de chaque cycle annuel (Tableau Il). Il - Evolution du bourgeon apical L'organogénèse du bourgeon apical a été suivie et les caractéristiques du développement ont été recherchées pendant une année de novembre à novembre. 1 - Phase d'organogénèse initiale C'est une période d'évolution lente du méristème apical (MILYAEVA & AZIZBEKOVA, 1978), qui se situe au début du cycle végétatif. Par les croissances conjuguées du nouveau cormus et du bourgeon apical, il se forme une cuvette autour du bourgeon apical (Fig. 2). 2 - Phase d'organogénèse végétative Elle débute au cours du mois d'août, la date précise dépen- dant des conditions climatiques. On l'a observée vers le 15 août en 1990 et une semaine plus tôt en 1991. L'organogénèse spécifique de la phase végétative est bien reconnaissable sur des bourgeons très courts (0,5 mm). A ce stade, le méristème a initié des écailles blanches et tubulaires dont l'ensemble formera une solide gaine de protection pour les pièces florales. Ensuite, le méristème réalise l'organogénèse des feuilles. Ces jeunes primordiums ont une forme particulière en coupe transversale (Fig. 3) la face ventrale est légèrement convexe tandis que la face dorsale est profondément découpée par deux invaginations symétriques par rapport à la nervure principale. On peut observer une touffe de 10 à 15 feuilles autour de l'axe principal de la pousse. La croissance de ces feuilles est décalée dans le temps et intervient dans l'ordre où s'est \ il LT 133 | EG F Fig. 3. Coupe transversale dans un bourgeon apical souterrain de 6 mm de longueur de Crocus sativus. Gaine externe (EG) formée de 6 écailles circulaires concentriques. Jeunes feuilles (F) découpées par invaginations latérales (l). Barre de 22 mm = 1 mm. deux 134 effectuée l'organogénèse. Si le cormus étudié ne fleurit pas dans l'année, l'organogénèse s'arrête après la formation des feuilles. 3 - Phase d'organogénèse florale Dans le cas où le cormus fleurit dans l'année, le méristème apical poursuit sa morphogénèse : celle-ci commence par la mise en place de deux spathes : ce sont deux bractées tubulaires et foliacées qui gainent les pièces florales. On peut considérer ces spathes comme l'interface entre organogénèses végétative et florale. Au-dessous des spathes, on constate la présence de deux verticilles de trois tépales. Les tépales sont intercalés et leur vascularisation est nette, même dans une très jeune pousse. Ensuite vient l'ensemble ovaire, étamines, stigmates s'élevant en colonne au-dessus des tépales (Fig. 6). À ce stade, toutes les pièces florales sont contenues dans la gaine translucide des spathes. La croissance en longueur de la gaine externe va permettre à la fleur de traverser les couches supérieures du sol et de s'épanouir. 4 - Recherche de critères prédictifs de la floraison Au cours de l'année 1990, un certain nombre de mesures et d'observations ont été effectuées de facon à caractériser le développement des cormus de Crocus sativus. La longueur des pousses apicales ainsi que le diamètre des cormus ont été mesurés (Tableau IIl). Il n'existe pas de relation entre ces deux paramètres : lorsqu'un cormus fleurit, il le fait pendant la période normale de floraison, quel que soit son diamètre. La longueur des pousses ne constitue donc pas un caractère prédictif de la floraison. En revanche, il existe une relation directe entre le diamètre et le poids des cormus (Tableau IV). Ce paramètre augmente avec le diamètre des cormus et le nombre de fleurs est d'autant plus élevé que le rapport moyen est élevé. De plus, un rapport élevé correspond à la présence de fleurs doubles. Enfin, lors de la dissection florale, le bouquet de feuilles peut avoir deux aspects : soit former un groupe de feuilles fines et longues et emplissant tout le volume formé par la gaine, soit former un groupe de feuilles courtes et trapues à la base des organes floraux. TR LE T(A | EU MNT - RE F \\ NON t © WE age 100pm Fig. 4. a, b, c. Coupes longitudinales sériées d'un bourgeon apical de 1 mm de hauteur de Crocus sativus. a : coupe latérale passant par 5 écailles de gaine (EG). b : coupe située dans l'axe du méristème (M) avec de jeunes primordiums foliaires (PF). c : coupe latérale encore dans le méristème, passant par les invaginations (l) permettant d'identifier les jeunes feuilles. Les lignes pointillées représentent des zones d'adhérence ou des zones obliques. 135 136 Les mesures de longueur des feuilles et de longueur des gaines sont regroupées dans le Tableau IV. La différence entre la longueur des gaines et la longueur des feuilles est faible (3,2 à 9 mm) dans le cas des pousses feuillées et importante (19,5 à 21 mm) dans le cas des pousses à fleurs. Ce paramètre semble donc représenter un critère prédictif valable de la floraison. Mais la dissection détruit les fleurs et, sauf à mettre au point une méthode de radiographie sur cormus intacts, ce mode d'observation n'est pas utilisable pour prévoir la production florale des cormus. DISCUSSION, CONCLUSION ET PERSPECTIVES L'étude du cycle végétatif de Crocus sativus L. montre que tous les éléments nécessaires à la floraison se mettent en place en une année, y compris le cormus-fils. La nutrition du cormus-fils est assurée par les feuilles chlorophylliennes et les éléments du cormus-père. Les modifications souterraines qui précèdent l'organogénèse des pièces florales ont été suivies avec des prélèvements périodiques. AZIZBEKOVA & MILYAEVA (1978) soulignent certaines contradictions chez les auteurs, les uns (KHOKHRYAKOV, 1963 ; SRIVASTAVA, 1968 ; ZAWADZKkA, 1964) considérant la période d'avril à octobre après la dessiccation des feuilles comme la dormance estivale, d'autres auteurs (ARTYUSHENKO, 1963 ; KaPINoS, 1965 ; SKRIPCHINSKI, 1976 ; AZIZBEKOVA & MILYAEVA, 1978) pensant que toutes les étapes de l'organogénèse sont importantes dans la vie du Crocus même si à une certaine époque de l'année il n'existe aucun organe aérien. C'est ce que confirment les prélèvements réalisés du mois de mai 1990 à la floraison : une grande partie des observations a donc été faite en l'absence d'organes aériens et cependant les pièces végétatives (Figs. 3 à 5) et florales (Fig. 6) ont pu être observées pendant cette période. Elles étaient télescopées dans les gaines souterraines mais déjà néoformées par le méristème. L'étude histologique du bourgeon apical montre une organogénèse continue de pièces foliacées et florales très diversifiées, ce qui correspond aux observations de AZIZBEKOVA & MILYAEVA (1978). La diversité des pièces florales formées au cours de cette période - écailles de protection, gaines, feuilles, spathes, 137 L | NRR= Lee Fig. 5. Coupe longitudinale dans un bourgeon apical de 9 mm de hauteur de Crocus sativus. Coupe tangentielle passant par les jeunes feuilles (F) enfermées dans les écailles de gaine (EG). Barre de 25 mm = 0,5 mm. 138 Fig. 6. Coupe longitudinale dans les pièces végétatives et florales de Crocus sativus. Le stigmate (S) au sommet de l'ovaire (0) est le dernier élément floral formé par le méristème. Le méristème n'est plus représenté parce qu'il s'est investi entièrement dans la néoformation du stigmate. La pousse mesurait 8 mm au moment du prélèvement en septembre. Barre de 9 mm = 200 um. ovaires, tépales, étamines, stigmates - montre les capacités organisatrices multiples de ce petit méristème. L'organogénèse et la croissance sont liées de facon complexe et l'analyse de cette relation nécessiterait une étude poussée. L'organogénèse correspond à l'existence des divers organes du Crocus, la croissance leur donne leur vo/ume et leur forme définitifs. L'analyse de l'organogénèse et de la croissance conjuguées nous a permis de calculer des critères prédictifs de la floraison. Cette première étude basée sur l'observation a permis de sui- vre les étapes du développement végétatif et de la mise à fleur du Crocus sativus. Les connaissances acquises constituent une première approche pour la mise en culture de stigmates producteurs de safran. Des auteurs japonais (SARMA et al., 1990) ont obtenu des stigmates à partir de cultures d'ovaires. Mais la sapidité du safran obtenu à partir de cultures est beaucoup plus faible que celle du safran naturel ; cette diminution est corrélative d'une réduction de 90 % de la teneur en principes actifs (SARMA et al., 1991). Du point de vue écologique le maintien de la culture en champ paraît hautement souhaitable pour conserver les qualités de l'espèce, bien que la mise au point de nouveaux outils de production du safran apparaisse indispensable. Références ARTYUSHENKO (E.T.), 1963. - /n : AZIZBEKOVA (N.S.H.) & MILYAEVA (E.L.), 1978a. AZIZBEKOVA (N.S.) & MILYAEVA (E.L.), 1978. - Ontogenesis of saffron crocus (Crocus sativus) plants and changes in $tem apices. - Ontogenez, 9 (3) : 309-314. AZIZBEKOVA (N.S.), MILYAEVA (E.L.) & CHAILAKHYAN (M.K.), 1982. - Effect of gibberellin on functional activity of dormant saffron buds. - Fiziologiya Rastenii, 29 (6) : 1164-1169. 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Les stades importants du développement et de la croissance ont été indiqués pendant l'année entière du cycle 1990/1991. Cette succession concrétise la pérennité de l'espèce. Floraison Fin du cycle 1989-1990 Nov. 1990 Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Nov. 1991 Début du cycle 1991-1992 Mise en place des cormus- fils Début du cycle 1990-1991 Croissance des feuilles Mise en place des cormus-fils Dessication des feuilles Organogénèse des méristè- mes apicaux ? Organogénèse des pièces flo- rales Croissance souterraine de la fleur Croissance aérienne de la fleur Floraison Fin du cycle 1990-1991 142 Tableau lil Longueur des pousses apicales (en mm) en fonction du diamètre des cormus et des dates de fixation chez Crocus sativus, entre le 15 juin et le 9 octobre 1990. La longueur des pousses est à peu près stable jusqu'au début du mois d'août, leur croissance démarre rapidement vers le 15 août et se poursuit jusqu'à la floraison. Il n'y a pas de relation entre le diamètre des cormus et la longueur de leurs pousses apicales Diamètre des cormus fixés <22 A2 > 25 > 30 Dates des fixations Longueur des pousses (en mm) 15.06.90 0,5 1 18.06.90 1,5 1,3 22.06.90 2 2 28.06.90 1 1,5 1 16.07.90 1 1 19.07.90 qe 26.07.90 1 01.08.90 1 1,5 08.08.90 0,5 255 3 4 15:08.90 6 23:08:90 1,5 06.09.90 10:09:90 14.09.90 18.09.90 24.09.90 09.10.90 143 Tableau IV : Recherche de critères prédictifs de la floraison chez Crocus sativus. Diamètre des cormus (en mm) <22 Nombre de cormus observés 10 Nombre et nature des pousses Pousses feuillées Pousses à 1 fleur Pousses à 2 fleurs Nombre total de fleurs Critères prédictifs - Rapport poids/diamètre 0,24 0,29 0,29 des cormus : critère utilisable - Différence (mm) entre la longueur des gaines et des feuilles . Pousses feuillées . Pousses à fleurs a - Le rapport moyen poids/diamètre augmente pour chaque groupe de cormus en même temps que le diamètre. Le nombre de fleurs augmente dans le même sens. Ce critère semble utilisable pour prévoir l'importance de la mise à fleur. b - La différence entre la longueur des gaines et la longueur des feuilles a été calculée pour les pousses feuillées et pour les pousses à fleurs. Les gaines ne sont pas beaucoup plus longues que les feuilles dans le cas des pousses feuillées (+ 3,2 à + 9 mm). En revanche, les feuilles sont beaucoup plus courtes que les gaines lorsqu'il s'agit de pousses à fleurs (-19,5 à - 21 mm). Ce paramètre semble fiable, mais la dissection détruit les pousses et les fleurs et rend donc le matériel inutilisable. 144 NOTE DE CHASSE A propos de Pantomorus cervinus (BOHEMAN) (Coleoptera, Curculionidae) Christian PANTACCHINI Résidence Stadella, 5, rue des Places, 33310 Lormont Pantomorus cervinus (BOHEMAN 1840), importé du continent américain, ne se rencontre sur notre territoire que de facon très sporadique et principalement dans la région circumméditerranéenne : Italie (1909), Sicile (1925), Afrique du Nord (1928), Portugal, Madère, Canaries, Espagne, en France dans le Var (1928), les Bouches-du-Rhône (1948), dans le Lyonnais, l'Hérault, les Pyrénées Orientales, la Charente-Maritime (1957) et dans le port du Havre (1958) (HOFFMANN, 1950, 1951). En Gironde, l'espèce n'est signalée qu'une fois, en août-septembre 1945 (COIFFAIT, in HOFFMANN, 1950). Depuis trois spécimens ont été récoltés par mon collègue M. Laguerre au Bouscat : un couple le 25-X-1991 en chassant de nuit à la lampe UV et un troisième spécimen de jour au même endroit le 6- 1-1993. Les captures de cette espèce sont assez rares en France et il serait intéressant de la rechercher par un usage plus fréquent des pièges lumineux dans les biotopes appropriés. En effet, P. cervinus, tant à l'état adulte que larvaire, est nuisible en Amérique notamment à la vigne, aux arbres fruitiers et aux légumes, par conséquent, son extension serait à surveiller. Références HOFFMANN (A.), 1950. - Faune de France 52. Coléoptères Curculionides. - Librairie de la Faculté des Sciences, Paris, 486 pp. HOFFMANN (A.), 1951. - Observations sur divers Curculionides paléartiques. - Entomologiste, p. 40. TEMPERE (G.) & PERICART (J.), 1989. - Faune de France 74. Coléoptères Curculionidae. Quatrième partie : compléments. - Fédération Francaise des Sociétés de Sciences Naturelles, Paris, 536 pp. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 20 (3) : 144. 1992 145 Notes sur les cécidies d'Andricus gallae-urnaeformis (FONSC.) (Hymenoptera, Cynipidae) et d'Eriophyes salicorniae NALEPA (Acarien, Eriophyidae) Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac et Jean-Claude ANIOTSBEHERE 2, allée du Haut-Brion, 33170 Gradignan Résumé : Confirmation de la présence en Gironde de la galle d'Andricus gallae-urnaeformis (Fonsc.), génération agame, sur Quercus pyrenaica ; présence en Corse de la galle d'Eriophyes salicorniae Nalepa, sur Sarcocornia fruticosa. Abstract : The occurence of the galls of Andricus gallae-urnaeformis (FONSC.), agamous generation, on Quercus pyrenaica is confirmed ; the gall of Eriophyes salicorniae NALEPA is recorded from Corsica on Sarcocornia fruticosa. La connaissance des cécidies de France comporte encore bien des lacunes et des imprécisions par manque de travaux généraux et d'inventaires locaux ; il existe peu de publications récentes sur le sujet et un certain nombre d'observations cécidologiques se trouvent disséminées dans des articles de botanique générale, de sorte qu'il est difficile d'en réaliser une bibliographie exhaustive. Parmi les galles nouvelles ou peu communes rencontrées durant l'été 1992, deux nous ont semblé particulièrement intéressantes. 1 - Andricus gallae-urnaeformis (FONSC.), gén. ag., (Hymeno- ptera, Cynipidae) sur Quercus pyrenaica. Au cours de l'excursion du 18 octobre 1992 de la Société entomologique de France à Saint-Laurent-de-Médoc, dans la 146 localité à Erica erigena bien connue des botanistes (RICHARD & DAUPHIN, sous presse), une intéressante cécidie fut récoltée sous les feuilles d'un chêne Tauzin, (Quercus pyrenaica (= 0. toza)}, causée par la génération parthénogénétique d'Andricus gallae-urnaeformis (FONSC.) Il s'agit de galles facilement reconnaissables, appartenant au groupe des cécidies néoformées ; elles sont d'un vert plus ou moins rougeâtre, en forme de tonnelets de 3 mm environ, faiblement cannelées, à sommets tronqués et creusés en fossettes ombiliquées, fixées en nombre assez important par un pédoncule court et mince sur la face inférieure de la nervure médiane, qui se déforme de facon parfois très marquée (Fig. 1) ; les galles tombent en automne et les Hyménoptères émergent au printemps suivant. Cette galle semble peu commune et n'apparaît que rarement dans les relevés : elle a été signalée en Gironde sur O. pyrenaica (DAUPHIN, 1986) ; les ouvrages classiques l'indiquent seulement sur ©. pubescens, 0. robur, 0. sessiliflora (avec doute), Q. borealis et Q. fastigiata (HOUARD, 1908-1913, n°1341 ; BUHR, 1964-1965, n° 5502). Le chêne Tauzin est une espèce silicicole à répartition ibéro-montagnarde et atlantique et les auteurs d'Europe moyenne ne le connaissent donc pas. Mais il est fréquent dans le sud-ouest de la France, sur landes acides atlantiques, dans la région de la Double, etc. Il se confirme donc que À. gallae-urnaeformis (FONSC.) manifeste dans notre région une préférence pour 0. pyrenaica, tout au moins pour sa phase agame ; la phase sexuée, anciennement connue sous le nom de A. sufflator MAYR, cause de petites pustules, elles aussi rarement observées, à l'intérieur du limbe des chênes à feuilles caduques ; nous les avons rencontrées sur les feuilles de Q. robur, à Sainte-Foy-la- Grande, il y a quelques années ; dans cette région calcaire, le chêne Tauzin est très rare. 2 - Eriophyes salicorniae NALEPA (Acarien, Eriophyidae) sur Sarcocornia fruticosa Au cours d'un voyage d'étude des Salicornes en Corse, notre collègue et ami Christian Lahondère a récolté en octobre 1992 une cécidie sur Sarcocornia fruticosa var. deflexa à Santa Guilia, en Corse du Sud. Nous le remercions vivement de nous l'avoir communiquée. 147 Fig. 1 : Cécidies d'Andricus gallae-urnaeformis (FONSC.) (Hymenoptera, Cynipidae), gén. ag., sur Quercus pyrenaica. 148 > (À | DE Ÿ Tr Q D SE DOUTE FR AP NET Re } © D * ÿ D . 0 < js ” LYS Æ, AY LA CPL TN RO CUITE F7 RQ DES LS KR 5 7 > I, TD Ps) LC: AT SA ÈS VA +) D ae we) Ra =: 4 QS : ce 7 GA LU Fig. 2 : Cécidies d'£Eriovhyes salicorniae NALEPA (Acarien, Eriophyidae), sur Sarcocornia fruticosa. 149 Il s'agit de la galle d'Eriophyes salicorniae NALEPA (Acarien Eriophyidae), déjà signalée sur la même espèce en Italie et à Chypre (HoOUARD, 1908-1913), puis par le même auteur en Tunisie (HOUARD, 1912) et également au Maroc (MIMEUR, 1949). Nous avons d'abord pensé que cette cécidie était nouvelle pour la France, n'en trouvant pas mention dans les ouvrages cités plus haut ; mais, fort heureusement, Christian Lahondère, informé de l'intérêt que présentait pour nous sa découverte, a eu l'amabilité de nous communiquer quelques passages du travail de CHEVALIER (1922) consacré à l'usage alimentaire des Salicornes : cet auteur signale les galles d'E. salicorniae NaAL. dans l'île de Noirmoutiers (Vendée), à Aigues- Mortes (Gard) et à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). La galle est donc répandue en France, bien que rarement citée. Il s'agit d'une galle organoïde, de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre, formée par prolifération axillaire de petits rameaux formant une masse compacte très visible (Fig. 2). Il ne semble pas que cette galle ait déjà été signalée de Corse, bien que HOUARD (1914) ait consacré un travail aux zoocécidies de cette île. Le récent catalogue de DAVIS et al. (1982) confirme bien la plante-hôte, mais ne donne pas d'autres indications. Un autre Eriophyidae, ÆE. syriacus (FOCKAU), vit sur les mêmes plantes mais n'est pas cécidogène. Références BUHR (H.), 1964-1965. - Bestimmungstabellen der Gallen und Pflanzen Mittel- und Nord-Europas. (2 vol.) - Gustav Fischer Verlag, Jena. CHEVALIER (A.), 1922. - Les Salicornes et leur emploi dans l'alimentation. - Rev. Gén. Bot., 16 : 697-777. DAUPHIN (P.), 1986. - Contribution à l'étude des zoocécidies de la Gironde. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 14 (2) : 51-80. DAVIS (R.), FLECHTMANN (C.H.W.), BOCZEK (J.H.) & BARKE (H.E.), 1982. - Catalogue of Eriophyid Mites. - Warsaw Agricultural University Press, 254 p. HOUARD (C.), 1908-1913. - Les zoocécidies des plantes d'Europe et du Bassin de la Méditerranée. (3 vol.) - Hermann, Paris, 1550 p. MIMEUR (J.M.), 1949. - Contribution à l'étude des Zoocécidies du Maroc. Encyclopédie Entomologique, 24. - Lechevalier, Paris, 259 p. RICHARD (P.) & DAUPHIN (P.), en préparation. - Compte-rendu de l'excursion du 14 juin 1992 à Saint-Laurent-du-Médoc et Saint-Germain d'Esteuil. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 21. 150 NOTE DE CHASSE Sur la présence d'Ontholestes haroldi EPPELSHEIM et de Spatulonthus cochleatus SCHEERPELTZ (Coleoptera Staphylinidae) dans le Sud-Ouest de la France Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac Cet Ontholestes est proche du très répandu ©. murinus (L.) dont il a longtemps été considéré comme une simple variété ; il est facile à reconnaître par la couleur de ses pattes presque entièrement jaunes et non complètement noires. Connu d'Europe centrale et méridionale, sa présence en France n'est pas surprenante et avait été envisagée par COIFFAIT (1974) ; cependant, cet auteur n'avait pas vu d'exemplaire français. Un exemplaire a été pris par Jean-Paul Seigneuric, que je remercie vivement de m'avoir confié l'étude de ses captures de Staphylinides, dans les Hautes-Pyrénées, au col de Peyresourde, à 1563 m d'altitude, en août 1975. La dispersion de cette espèce dans les Pyrénées reste à préciser. Le genre Spatulonthus, très proche du genre Philonthus dont il n'a été séparé que récemment, comprend cinq espèces françaises selon COIFFAIT (1974), toutes plus ou moins coprophiles. Spatulonthus cochleatus SHEERPELTZ est une espèce de grande taille (7 à 8 mm), à élytres entièrement noirs, bien distincte des formes voisines par ses antennes à avant-derniers articles nettement transverses. Il est connu d'Europe centrale, de la région méditerranéenne occidentale, et de Corse. COIFFAIT estimait probable sa présence dans l'est de la France. J'ai pris un mâle dans les marais de Bruges, près de Bordeaux, dans une bouse de vache, en août 1992, ce qui amène à élargir nettement l'aire de dispersion de cette espèce. Référence CoIFFAIT (H.), 1974. - Coléoptères Staphylinidae de la région paléarctique occidentale. Tome II. Supplément à la Nouv. Revue Ent., 593 p. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 20 (3) : 150. 1992 151 Contribution à la connaissance de la flore fongique du Sud-Ouest. IV - Bilan mycologique 1990-91, champignons récoltés ou observés en Gironde et départements limitrophes Francis MASSART 21, rue des Volubilis, 33170 Gradignan Résumé : Après un rappel succinct des conditions climatiques durant les années 1990 et 1991, l'auteur donne le relevé des lieux et dates des herborisations et dresse la liste des taxa classés selon l'ordre établi par BON (1988). Il termine par quelques observations sur des espèces nouvelles pour la région ou particulièrement intéressantes. Dates et lieux des sorties du groupe mycologique de la Société linnéenne de Bordeaux durant les années 1990 et 1990 11 avril, Marsas (33) 29 avril, St Médard d'Eyrans (33) 6 mai, Sanguinet (40) et Salles (33) 20 mai, La Brède (La Sauque) (33) 30 septembre, Lussac (33) 7 octobre, Le Tourne (33) 13 octobre, La Brède (La Sauque) (33) 21 octobre, St Vivien de Monségur (33) 28 octobre, St Savin de Blaye (33) 3, 4 et 5 novembre, exposition mycologique de Bordeaux (33) 11 novembre, Le Moutchic (33) 18 novembre, Bombannes (33) 2 décembre, Le Porge (33) 1991 (Fig. 1). 1991 24 mars, Belin-Beliet (33) 14 avril, Marsas (33) 5 mai, Sanguinet (40) et Salles (33) 12 mai, Capian (33) 19 mai, St Michel de Montaigne (24) 30 juin, La Brède (La Sauque) (33) 8 septembre, St Astier (24) 20 octobre, St Vivien de Monségur (33) 27 octobre, St Savin de Blaye (33) 2, 3 et 4 novembre, exposition mycologique à Bordeaux (33) 10 novembre, Le Moutchic (33) 17 novembre, Bombannes (33) 24 novembre, Le Porge (33) 12 décembre, Mimizan (40). 152 Au bilan des activités du groupe mycologique, il convient d'ajouter les interventions individuelles ou en «petit comité» s'échelonnant tout au long des années et axées sur le suivi de stations précises : C. Rouzeau pour Canéjan et L'Alouette, R. Letourneau pour La Sauque et Belin-Beliet, A. Cazenave pour le domaine de La Burthe à Cenon-Floirac, C. Jolivet pour La Hume, F. Massart pour St Vivien de Monségur, M. Gassiès pour Marsas. Nous citerons également les apports permanents de G. Aupied, J.M. Lascouts, R. Sisterne, C. Chatenet et M. Fournier. L'année 1990 ne fut pas un millésime faste en raison des conditions météorologiques défavorables pour la poussée des champignons, l'hiver 1989-90 fut d'une clémence exceptionnelle, les températures restant positives pratiquement tout au long de la saison. Il y eu très peu de précipitations à part quelques violentes tornades très localisées. Comme il est de règle après un hiver trop doux, le printemps 1990 fut très pauvre en Ascomycètes, morilles en particulier, par contre, on nota la présence de quelques espèces généralement plus tardives. Canicule et sécheresse consécutives s'installèrent dès la fin mai et perdurèrent jusqu'à la mi-septembre, les précipitations furent trop rares et trop faibles pour permettre une poussée de thermophiles cet été là. Les premières pluies importantes ne se produisirent qu'au cours de la troisième décade de septembre et ne furent pas de longue durée. Il fallut attendre novembre pour voir apparaître des précipitations d'intensité normale pour la saison, mais trop tardives pour déclencher une levée automnale. Ce «désordre météorologique» perturba évidemment les poussées fongiques et on nota l'absence de beaucoup d'espèces communes sous les couverts. Par contre, une vigoureuse sortie de champignons praticoles eut lieu, agarics et lépiotes en grand nombre. Une curieuse constatation fut faite : sur de nombreux agarics adultes, l'hyménium était stérile. Il faut signaler qu'à la faveur de cette poussée, des espèces peu communes furent observées en divers endroits, par exemple Leucoagaricus macrorhizus Loco. ex HORA, également signalé dans les Deux-Sèvres par notre collègue G. Fourré. L'hiver 1990-91 fut dans son ensemble «normal», avec du froid et de fréquentes gelées matinales et diurnes dès le début 153 CHARENTE MARITIME DORDOGNE OCEAN ATLANTIQUE Fig. 1. Carte de localisation des stations étudiées. O : Bordeaux, 1 : Marsas, 2 : St-Savin-de-Blaye, 3 : Lussac, 4 : S'-Michel-de- re 5 : St-Vivien-de-Monségur, 6 : Le Tourne, 7 : La Brède, 8 : St-Médard-d'Eyrans, 9 : La Burthe, 10 : Belin-Beliet, 11 : Sanguinet, 12 : Le Porge, 13 : Le Moutchic, 14 : Bombannes. 154 de décembre et jusque vers la mi-février, puis des chutes de neige au cours de la deuxième décade de janvier. Le radoucissement survint à partir du 18 février, avec une alternance de pluie et de beau temps jusqu'à la mi-avril (minimales de 1 à 2 °C,maximales de 15 à 18 °C), des gelées matinales et un temps frais durant la deuxième quinzaine de ce mois. Ces conditions présidèrent à une belle sortie de morilles et Ascomycètes divers, ainsi que de tricholomes de la St Georges, agrocybes, entomolomes et autres espèces printanières. Le temps fut froid et pluvieux pendant la première quinzaine de mai, suivi d'un réchauffement sensible qui devait s'accentuer en juin. L'été 1991 fut à l'image de l'été 1990, avec une canicule et une sécheresse persistantes, et apparition de rares espèces thermophiles. L'automne 1991 fut météorologiquement plus équilibré que le précédent, avec des précipitations régulières à partir de la fin septembre, sans gelées précoces, conditions qui favorisèrent une pousse de champignons que l'on peut qualifier de moyenne. Espèces récoltées ou observées en 1990-91 La liste qui suit a été établie en suivant la classification adoptée par Bon (1988). Les taxa marqués d'un astérisque sont repris dans les commentaires en fin de note. Gyrodon lividus (BuLc. : FR.] P. {= albidus) KARST. " luridus SCH. : FR. Gyroporus castaneus (BULL. : " queletii SCHULZ. FR.) QUEL. " erythropus PERS. : FR. " cyanescens (BULL. : FR.) " rhodopurpureus SMOT. QUEL. (= purpureus auct.) Boletus edulis BULL. : FR. " satanas LENZ. " aestivalis (PAUL.) Fr. Leccinum aurantiacum (BULL. : " _aereus BULL. : FR. FR.) MAIRE " pinophilus PIL. & DERM. " versipellis (FR.] BON " fragrans VITT. “_ duriusculum (SCHULZ. ap. " appendiculatus ScH. FR.) MLER " fechtneri VEL. " scabrum (BULL. :) MAIRE " regius KROMBH. "_ variicolor (WATL.) SUTARA impolitus FR. pulverulentus OPAT. radicans PERS. : FR. carpini (SCHULZ.) BON crocipodium (LET.) MAIRE " lepidum (BOUCHET. : Ess.) BON Xerocomus subtomentosus (L. : FR.) QUEL. spadiceus (FR.) QUEL. " leguei (Boub.) BON " chrysenteron (BULL.} QUEL. . " rubellus (KROMBH.] QUEL. " armeniacus (QUEL.) QUEL. pascuus (PERS.) GILLET POrOSDOrusS IMLER " badius (FR.) KÜHN. & GiLs. Suillus luteus (L. : FR.] ROUSSEL "_ granulatus (L. : FR.) ROUSSEL " collinitus (FR.) KUNTZE ”_ bellini (INZ.}) WATLING " bovinus [(L. : FR.) ROUSSEL " variegatus (SWARTZ. : FR.) KUNTZE Tylopilus felleus (BULL. : FR.] P. KARST. Paxillus involutus (BATSH. : FR.) FR. atrotomentosus (BATSH. : FR.) FR. panuoides (FR. : FR.) FR. Hygrophoropsis aurantiaca (WULF. : FR.) MAIRE Gomphidius glutinosus (SCH. : FR.) FR. " roseus (NEES. : FR.) FR. rutilus (SCH. : FR.) MILLER Russula nigricans FR. " adusta (PERS. : FR.) FR. albonigra (KROMB.] FR. densifolia GILL. delica Fr. chloroides (KROMB.) BRES. cyanoxantha (SCH.} FR. ; 6 var. peltereaui LL "” LL LL [4 LA MAIRE cutefracta COOKE virescens (SCH.) FR. 155 " heterophylla (Fr. : FR.) FR. vesca FR. grisea FR. ilicis ROMAGN., CHEVASS. & PRIV. parazurea J. SCHAEF. amoena QUEL. violeipes QUEL. " aurora KROMBH. {= rosea QUEL. non PERS.) " lepida (FR. : FR.) Fr. "_ risigallina (BATSCH.] SACC. {= lutea auct. chamaeleontina pp.]) " Jutea (HUDS.]) S.F. GRAY (= vitellina FR.) " turci BERS. " amarissima ROMAGN. & GIL8. brunneoviolacea CRAWSH. cessans PERS. claroflava GROWE xerampelina (SCH.] FR. (= erythropoda PELT.) graveolens ROMELL (= xe- rampelina auct.) amara KUCERA (= caerulea auct./ romellii MAIRE olivacea (ScH.) PERS. velenoskyi MELz. & ZVAR. aurea (PERS.) (= aurata) pseudointegra ARN. & Gor. emetica (SCH. : FR.) PERS. mairei SING. luteotacta REA knauthii SING. krombholzii SCHAEFFER (= atropurourea KROMBH. non PECK.) fragilis (PERS. : FR.) FR. violacea QUEL. exalbicans (PERS.) MELZ. & ZVAR. persicina KROMBH. LL "1 LL LU LA LL LL "1 LL LL LA 156 sanguinea (BULL.) FR. torulosa BRES. drimeia COkE. (= sardonia auct.) ; sardonia fo. mellina MELz. maculata QUEL. foetens PERS. : FR. leurocerasi MELZz. pectinatoides PECK. pectinata FR. ochroleuca PERS. Lactarius deliciosus {L. : FR.) S.F. GRAY " zonarius (BULL. J FR. evosmus K.-R. acerimus BRITZ. (= insulsus auct.) " torminosus (SCH. : FR.) S.F. GRAY : " pubescens (SCHRAD.) FR. pyrogalus (BULL. : FR.) FR. circellatus FR. plumbeus (BULL. : FR.) S.F. GRAY (= turpis, = necator) " uvidus (FR. : FR.) FR. "__ violascens (OTTo : FR.) FR. " " LL "! rufus (Scopr. : FR.) FR. subaulcis (PERS. : FR.) S.F. GRAY " gietus (FR. : FR.] FR. aurantiofulvus BLUM. : BON (= mitissimus auct.) " chrysorreus (FR.) FR. lacunarum ROMAGN. ex HORA " hepaticus PLOWRIGHT ap. Bou. " volemus (FR. : FR.) FR. rugatus K.-R. piperatus (Scop. : FR.) S.F. GRAY " pergamenus (SCHWARZ. : FR ER [4 ” LL [4 " vellereus (FR. : FR.) FR. controversus (PERS. : FR.) fuliginosus (Fr. : FR.) FR. camphoratus (BULL. : FR.) atlanticus BON 4 É "fo. Strigipes BON "_ serifluus (DC. : FR.) FR. Cuphophyllus pratensis (PERS. : FR.) BON x niveus (FRr.) BON {= virgineus pp.) Hygrocybe conica (Scop. : FR.) KUMN. nigrescens (QUEL.) KÜHN. Konradii HALLER " reae (MAIRE) LANGE " miniata (FR. : FR.) KUMM. psittacina (SCH. : FR.) KUMM. Hygrophorus cossus (Sow.]) FR. à eburneus (BULL. : FR.) FR. dé nemoreus (PERS.) FR. russula (SCH. : FR.) LL QUEL. k agathosmus (FR.) FR. persoonii ARNOLDS {= dichrous K.-R.) Pleurotus ostreatus (JACQ. : FR.) KUMn. " cornucopiae (PAUL. : FR.) QUEL. " dryinus (PERS. : FR.) KUMM. Hohenbuehelia geogenia (D.C.) SING. " LL rickenii KÜHN. ” Lentinus lepideus (FR. : FR.) FR. "_ cyathiformis BRES. {= degener) " tigrinus (BULL. : FA.) FR. Panus conchatus (BULL. : FR.) FR. Panellus stipticus (BULL. : Fr.) P. KARST. " serotinus (HOFFM. : FR.) KÜHN. Lentinellus ursinus (FR. : FR.) K'ÜHN. Pseudoclitocybe cyathiformis (BULL. : FR.) SING. Clitocybe geotropa (BULL.) QUEL. " nebularis (BATSCH. : FR.) KUMN. [4 LL phyllophila (PERS. : FR.) KUMM. " dealbata (Sow. : FR.) KUMnN. " rivulosa (PERS. : FR.) KUMM. " graminicola Bon” brumalis (FR. : FR.) QUEL. vibecina (FR.) QUEL. decembris SING. {= dicolor pp. dé metachroa (FR. : FR.) KUMN. Armillaria mellea (VAHL. : FR.) KUMM. " ostoyae ROMAGN. (= obscura auct.) " tabescens (SCOP.) EMEL. inversa (SCoP.] PAT. Lepista irina (FR.] BIGELOW " nuda (BULL. : FR.) CKE. glaucocana (BRES.) SING. " sordida (FR. : FR.) SING. fi "var. lilacea (QUEL.) LL " Bon Laccaria laccata (Scop. : FR.) Bk & BR. e "var. moelleri SING. {= proxima auct. pp.) " tortilis (BOLT.) CKE. bicolor (MAIRE) ORTON "1 LL {= amethystina auct.) odora (BULL. : FR.) KUMM. amethystea (BULL.) MURR. Tricolompsis rutilans (SCH. : FR.) SING. + decora (Fr. : FR.) SING. Tricholoma saponaceum (FR. : FR.) KUMM. "album (SCH. : FR.)KUMM. sulphureum KUMM. bufonium PERS. virgatum (FR. : FR.) KUMM. " atrosquamosum (CHEV.}) SACC. < à var. Squarrulo sum (BRES.) K.-M. " orirubens QUEL. terreum (SCH. : FR.) LL KUMM. . myomyces (PERS. : FR.) LANGE " scapturatum (FR.) QUEL. argyraceum (BULL.) G!ILL. columbetta (Fr. : FR.) KUMM. " sejunctum (SoW. : FR.) QUEL. ; " auratum GILL. equestre (L. : FR.) QUEL. {= pflavovirens auct.) " protentosum (FR. : FR.) QUE. " acerbum (BULL. : FR.) QUEL. " populinum LANGE pessundatum (FR. : FR.) QUEL. " ustale (FR. : FR.) KUMM. fracticum (BRITZ.) KREIS. {= albobrunneum pp. js " ustaloides ROMAGN. {= albobrunneum pp.) "focale (FR.] RICKEN Leucopaxillus paradoxus (CosT. & DUF.) BOURSIER Melanoleuca vulgaris (PAT.) PAT. {= melaleuca auct./ LA LU L/4 LL LA 158 L/ grammopodia (BULL. : FR.) PAT. L brevipes (BULL.) PAT. excissa (Fh.) SING. Lyophyllum semitale (FR.) KÜHN. " decastes (FR. : FR.) SING. {= aggregatum) " " doricatum (Fr.) KÜHN. Calocybe gambosa (Fr. : FR.) DonKk. (= georgii] " carnea (BULL. : FR.) DONK. " sonides (BULL. : FR.) DONK. Tephrocybe rancida (Fr. : FR.) Donk. Asterosphora lycoperdoides (BULL.) DITM. (= Nyctalis asterosphora) " parasitica (BULL. : FR.) SING. (= N. parasitica) Oudemansiella radicata (RELH. : FR.) SING. (= Mucidula radicata) " longipes (KUMM.) Moser (= Xerula longipes) Flammulina velutipes (CURT. : FR.) P. KARST. (= Collybia velutipes) Cystoderma amianthinum (Scopr.) FAYyoD L granulosum (BATSCH. : FR.) MAIRE j carcharias (PERS. : FR.) FAYOD Marasmius androsaceus {(L. : FR.) FR. " splachnoides (HORN. : FR.) FR. " rotula (Scopr. : FR.) FR. epiphyllus (PERS. : FR.) LL " alliaceus (JAco. : FR.) FR. " oreades (BoLT. : FR.) FR. Micromphale foetidum (Sow. : FR.) SING. " brassicolens (ROMAGN.) Marasmiellus ramealis (BULL. : FR.) SING. É candidus (BoLT.) SING. Megacollybia platyphylla (PERS. : FR.) KoOLT. & POUZz. {(Collybia pp.) Collybia maculata (A.-S. : FR.) KUMN. "_ distorta (Fh.) QUEL. " fusipes (BULL. : FR.) QUEL. " butyracea (BULL. : FR.) KUMM. " peronata (BoLT. : FR.) KumMm. (= Marasmius urens) " dryophila (BULL. : FR.) KUMM. " kuehneriana SING. (= Ma- rasmius bresadolae, erhytropus auct./ Mycena galopus (PERS. : FR.) KUMM. seynii QUEL. capillaripes PECK. "__ pelianthina (FR. : FR.] QUEL. " pura (PERS. : FR.] KUMM. d " var. rosea SCHUM. epipterygia (ScoP. : FR.) S.F. GRAY viscOsa MAIRE " acicula (SCH.) KUMM. " filopes (BULL. : FR.) KUmMm. " .alcalina (FR. : FR.) KUMM. " vitilis (FR.) QUEL. (= filopes auct./ " galericulata (Scop. : FA.) S.F. GRAY " polygramma (BULL. : FR.) S.F. GRAY " inclinata (FR.) QUEL. " tintinnabulum Fr., sensu SCHROET. Clitopilus prunulus (Scop. : FR.) KUMM. Rhodocybe gemina (Fr.] ARNOLDS {= truncata) LU Entoloma sericeum (BULL. : FR.) QUEL. lividum (BULL.) QUEL. " bloxamii (BK. & BR.) SACC. clypeatum (L.) KUMM. nidorosum (FR.}) QUEL. " dividualbum (K.-R.) KUs. porphyrophaeum (Fr.} P. KARST. lampropus (FR. : FR.) HELS. incanum (FR. : FR.) HELS. LL LL Pluteus cervinus (BATSCH.) FAYOD " atromarginatus (KONR./) KOÜHN. (= nigrofloculosus) pesatus (FR.} GILL. {= patricius pp.) salicinus (PERS. : FR.) KUMM. umbrosus (PERS. : FR.) KUMn. semibulbosus (LASCH. ap. FR.) GILL. leoninus (ScH. : FR.) KUMM. {= fayodii] LU LU LA LL LL Pluteus romellii (BRITz.) SACC. (= lutescens, = luteomarginatus ROLLAND) Volvariella speciosa (Fr. : FR.) SING. É bombycina (ScH. : FR.) SING. " "var. flaviceps MURRIL LA 4e * media SS. QUELET Cortinarius trivialis LANGE collinitus (SOW. : FR.) mucosus (BULL.) KICKx. elatior FR. mucifluus R. HYy. ré delibutus FR. croceocaeruleus (PERS. : FR.) FR. de vibratilis (FR. : FR.) FR. 159 causticus FR. infractus (PERS. : FR.) triumphans FR. olidus LANGE (= cephal ixus auct./ largus FR. nemorensis (FR.] LANGE h balteatus (Fr.) FR. u herculeus MALENCON cyanites FR. multiformis FR. elegantissimus R. HY. xanthophyllus (COOKE) R. Hy. splendens var. majuscu- lus KÜHN. prasinus FR. ex SCHAEFF. purpurascens (FR.) Fr. sodagnitus À. HY. caesiocyaneus BRITZ. alboviolaceus (PERS. : FR.) FR. ü anomalus (FR. : FR.) FR. azureovelatus ORTON (= azureus auct./ diabolicus ss. RICK. " torvus (FR. : FR.) FR. brunneus (PERS. : FR.) LA hinnuleus FR. privignus (FR.}) FR. pulchripes FAVRE paleaceus (WEINM.) FR. hemitrichus (PERS. : FR.) “ obtusus (FR. : FR.) FR. violaceus {(L. : FR.) FR. cotoneus FR. Saniosus (FR. : FR.) FR. orellanus FR. (Fig. 2) orellanoides R. Hy. (Fig. d bolaris (PERS. : FR.) FR. 160 LL semisanguineus (FR. : FR.) GILL. ë cinnamomeus (L.) FR. cinnamomeobadius R. " HYy. à cinnamofulvus R. HY. Hebeloma crustuliniforme (BUL.L.) QUEL. sacchariolens QUEL. sinapizans (PAUL.) GILL. mesophaeum (PERS.) QUE. cylindrosporum ROMAGN. {= spoliatum pp.) radicosum (BULL. : FR.) RICK. Rozites caperata (PERS. : FR.} P. KARST. Naucoria escharoides (Fr. : FR.) KUMM. (= Alnicola escharoides) scolecina (FR.] QUEL {= À. phaea) Inocybe dulcamara (A.-S.] Kumm. " bongardii (WEINM.}) QUEL. cervicolor (PERS. : FR.) QUEL. rimosa (BULL. : FR.) KUMM. {= fasctigiata auct.) maculata Bou. cookei BRES. fraudans (BRITZ.) SACC. (= piriodora auct.}/ corydalina QUEL. godeyi GILL. lacera (FR. : FR.) KUMM. tarda KÜHN. napipes LANGE lanuginosa (BULL. : FR.) KUMnM. casimiri VEL. asterospora QUEL. Gymnopilus spectabilis (FR.) A.H. SMITH. " penetrans (FR.) MURR. LA LL LL 2 L/ # LL LL LL 1! LU L/4 " stabilis (WEINM.) K.R. ex BON Crepidotus mollis (ScH. : FR.) KUMN. i applanatus (PERS.) KUumMm. variabilis (PERS. : FR.) KUMM. è calolepis FR. Tubaria furfuracea (PERS. : FR.) FAYoD Phaeomarasmius erinaceus (FR.) KÜHN. Galerina laevis (PERS.) SING. (= graminea) " marginata (BATSCH.) KÜHN. sphagnorum (Fr. : PERS.) KÜHN. " vittaeformis (FR.) SING. (= rubiginosa pp.) Stropharia aeruginosa (CURT. : FR.) QUEL. é rugosoannulata FARL. ap. MURA. d coronilla (BULL. : FR.) QUEL. : semiglobata (BATSCH. : FR.) QUEL. Hypholoma fasciculare (HUDS. : FR.) KUmMn. " sublateritium (FR.) QUEL. Psilocybe semilanceata (Fr.]) KUMN. " coprophila (BULL. : FR.) KUMM. Hemipholiota populnea (PERS. : FR.) BON (= Pholiota des- truens) Pholiota cerifera (P. KARST.) P. KARST. (= aurivella auct.} lucifera (LASCH.) QUEL. gummosa (LASCH.) SING. alnicola (FR. : FR.) SING. Conocybe tenera (SCH. : FR.) FAYOD LL LLA " La LL "_ arrheni (FR.) K.V. Wav. {= Pholiotina togularis pp./ moseri WATLING Agrocybe praecox (PERS. : FR.) FAYOD molesta (LASCH.) SING. {= dura) aegerita (BRIG.) FAYOD {= cylindracea) pediades (FR. : FR.) FAYOD vervacti (FR. : FR.) SING. Simocybe centunculus (FR. : FR.) P. KARST. Panaeolus foenisecii (PERS. : FR.) SCHROET. " sphincterinus (FR.] QUEL. campanulatus (BULL. : FR.) QUEL. " semiovatus (SOw. : FR.) WÜNSCHE. " retirugis (FR.} GILL. $ Psathyrella piluliformis (BULL. : FR.) ORTON (= hydrophila) \ multivpecata (PK.) À.H. SMITH x spadiceogrisea (SCH.]} MAIRE \é candolleana (F8. : FR.) MAIRE e lacrymabunda (BULL. : Fr.) Moser (= Lacrymaria velutina) Coprinus comatus (MOLL. : FR.) PERS. atramentarius (BULL. : FR.) FR. micaceus (BULL. : FR.) FR. domesticus (BOLT. : FR.) S.F. GRAY radians (DESM.) FR. plicatilis (CURT. : FR.) FR. auricomus PAT. disseminatus (PERS. : FR.) S.F. GRAY Agaricus campestris L. : FR. LL LL " LA " " LU LL " LA " " 161 " cupreobrunneus (MoL.L.} PILAT romagnesii WASSER (= Ps. radicata auct./ bitorquis (QUEL.) SAcCC. vaporarius (PERS.) CAPPELLI silvaticus SCH. : FR. haemorrhoidarius SCHULZ. ap. KALCHBR. variegans MoLc. (= Ps. variegata) lanipes (MoLc. & J. SCHAEF.]) SING. semotus FR. arvensis SCH. nivescens (MoLc.}] MoL.. silvicola (VITT.) SACC. macrosporus (MoLz. & J. SCHAEF.) PILAT augustus FR. xanthoderma GENE. is 4 var. griseus " LL LA LL LU [4 LL " PEARS. praeclaresquamosus FREEM. (= Ps. meleagris) LU Cystolepiota bucknallii (Bk.-BR.]) SING. & CLEMENC. À aspera (PERS.) BON (= L. acutesquamosa var. furcata) Lepiota clypeolaria (BULL. : FR.) KUmMn. ignivolcata Joss. cristata (BOLT. : FR.) KUMM. castata QUEL. subincarnata LANGE felina (PERS.) P. KARST. Leucoagaricus macrorhizus Loco. ex HORA a brebissonii (GODEY) Loco. birbaumii (CorDA ] SING. (= L. lutea) Macrolepiota excoriata (FR. : FR.) WASSER 162 LL konradii (HUIJSM. : ORTON) MOSSER k venenata BON procera (ScopP. : FR.) SING. " fuliginosa (BARLA) BON gracilenta (KROMBH.) WASSER ë mastoidea (FRr.) SING. rhacodes (VITT.) SING. Amanita vaginata (BULL. : FR.) VITT. fulva (SCH. : FR.] SEYOT crocea (QUEL.) SING. “ "var. subnudlipes ROMAGN. ” huijsmanii MASSART & ROUZEAU 1989” (Fig. 4/ Foosp: "(Fig 5), mairei FOLEY (Fig. 6) argentea HUIUSMAN “ badia (ScH. : GILL.) BOUDIER umbrinolutea (GILL.) BAT. lividopallescens (GiILL.) GIL8. & KÜHN. plumbea (S. & S.) PARROT ceciliae (ScopP. : FR.) PERS. caesarea (Scoop. : FR.) PERS. muscaria (L. : Fr.) HOOk. pantherina (D.C. : FR.) KROMBH. junquillea QUEL. (= gemmata auct./ eliae QUEL. spissa (FRh.) KUMM. excelsa (FR. : FR.) BERTILL. {= ampla PERS.) cariosa (FR.) QUEL. rubescens (PERS.) FR. à "var. annulosulfurea LA " LL LL LL LA L L/ LL LA LU LL LL LL GILLET franchetii (BoUb.) FAYoD {= aspera auct.) LL LA strobyliformis (VITT.) BERT. {= solitaria pp.) ovoidea (BULL. : FR.} LINK. gilberti BEAUS. valens (GILB.) BERTAULT 1980 baccata (Fr.) GILL. (= bou dieri BARLA) " " beillei BEAUS. (Fig. 7) " citrina (SCH.) PERS. d "var. alba (PRICE) QUEL. & BAT. 1902 asteropus SABO porphyria A.S. : FR. phalloides (FR.] LINK. verna (BULL. : FR.) ROQUES Phallus impudicus L. : PERS. " hadriani VENT. : PERS.” Mutinus caninus (HUD. : PERS.) F8. Clathrus ruber PERS. : PERS. (= cancellatus) "_ archeri (BERK.) DRING. (= Anth. aseroiformis) Cyathus striatus (HUDS. : PERS.) WILLD. " olla (BATSCH. : PERS.) PERS. Crucibulum laeve (Hups.) KAMBL! Rhizopogon obtextus (SPRENG.) RAUSCH. (= luteolus) "_ roseolus (CORDA) TH. FR. Pisolithus tinctorius (PERS.) DES. = arenarius) Scleroderma citrinum PERS. : PERS. (= vulgare, = au rantium) + bovista FA. j" areolatum EHRENG. "__ cepa PERS. : PERS. (= fla vidum) “ verrucosum (BULL. : PERS.) PERS. “4 geaster FR. Astraeus hygrometricus (PERS. : PERS.) MoOrG. " LL LL LLA Geaster triplex JUNGH. Lycoperdon piriforme ScH. : PERS. “ perlatum PERS. : PERS. mammiforme PERS. : PERS. ù echinatum PERS. : PERS. Vascellum pratense (PERS.) KREISEL (= Lycopderdon pratense) Calvatia exipuliformis (Scop. : PERS.) PERDECK (= Lycoperdon saccatum) "_ utriformis (BULL. : PERS.) JAAP. (= Lycoperdon coelatum) Langermania gigantea (BATSCH. : PERS.) ROSTK. (= Lycoperdon giganteum) Bovista plumbea PERS. : PERS. Craterellus cornucopioides (L. : FR.) PERS. Pseudocraterellus sinuosus (Fr.) CORN. : HEINM. Cantharellus lutescens (PERS. : FR.) FR. u tubaeformis (PERS. : FR.) FR. F melanoxeros DESM. (= ianthinoxanthus pp.) F cibarius (FR. : FR.) FR. Clavaria fragilis HOLMSK. (= vermicularis) Clavulina rugosa (BUuLL. : FR.) SCHROET. " cristata (HOLMSK. : FR.) SCHROET. " _ cinerea (BULL. : FR.) SCHROET. Ramaria pyxidata (PERS. : FR.) DoTY stricta (PERS. : FR.) QUEL. aurea (SCH.) QUEL. formosa (FR.] QUEL. Sparassis crispa (Wuer. : FR.) FR. "! LL " LL 163 LL brevipes KROMBH. {= laminosa FR.) Chondrostereum purpureum (PERS. : FR.) POUZz. Stereum hirsutum (Wiiio. : FR.) S.F. GRAY fuliginosum PoUuz. {= fasciatum (ScHW.) FR.) spadiceum (PERS.) ochraceoflavum (ScHW.) ELLIS (= ochroleucum) Steccherinum ochraceum (PERS. in G. MEL. : FR.) S.F. GRAY (= Mycolept. ochraceum) Telephora terrestris EHREND. : FR. " anthocephala (BULL. : FR.) PERS. " palmata (Scop. : FR.}) Fr. Sarcodon imbricatum (L. : FR.) P. KARST. Phellodon niger (Fr. : FR.) P. KARST. Hydnellum spongiosipes (PECK.) Pouz. (= Cal. velutinum) " ferrugineum (FR. : FR.) P. KARST. " scrobilatum (FR. : FR.) P. KARST. Creolophus cirrhatus (PERS. : FR.) P. KARST. (= Dryodon cir- rhatum) Hericium clathroides (PAL.} PERS. {= coralloides) Hydnum rependum L. : FR. "_ rufescens SCH. : FR. Polyporus brumalis (PERS. : FR.) FR. " ciliatus (FR. : FR.) F8. " arcularius (BATSCH. : FR.) FR. LA FR. LL LL LL " squamosus (HUDS. : FR.) tuberaster (PERS. : FR.) FR. (= forquignonii pp.) 164 Grifola frondosa (DicKs. : FR.) S.F. GRAY (= Polyporus fron- dosus) Meripilus giganteus (PERS. : FR.) P. KARST. (= Poplyporus giganteus) Laetiporus sulfureus (BULL. : FR.} MURR. (= Polyporus sulfureus) Spongiporus caesius (SCHRAD. : Fr.) DAVID (= Lept. caesius) Bjerkandera adusta (Wii. : FR.) P. KARST. (= Lept. adustus) Skeletocutis amorpha (F8. : FR.) KOLT. & POUz. (= Lept. amor- phuUS) Abortiporus biennis (BULL. : SING.) (= Het. biennis) Hapalopilus rutilans (PERS. : FR.) P. KARST. (= Phaeolus ruti- lans) Piptoporus betulinus (BULL. : FR.) P. KARST. Skeletocutis nivea (JUNGH.) KELLER (= L. semipileatus) Phaeolus schweinitzii (FR.) PAT. Trametes versicolor (L. : FR.) PL. {= C. versicolor) " gibbosa (PERS. : FR.) FR. " pubescens (SCHUM. : FR.) {= C. pubescens) " hirsuta (WULF. : FR.] PIL. {= C. hirsutus) Pycnoporus cinnabarinus (JAcCQ.: FR.) P. KARST. {= T. cinnabarina) Deadaleopsis confragosa (BoLT. : FR.) (= T. rubescens) SCHROET. " ricolor (PERS. : FR.) Boup. & SING. (= L. tricolor]) Antrobia serialis (Fr. : FR.) DONK {= T. serialis). Daedalea quercina (L. : FR.) FR. Lenzites quercina (L. : FR.) FR. Gloeophyllum saepiarium (WuzF. : FR.) P. KARST. (= L. Saepiaria) Heterobasidium annosum (FR. : FR.) BREF. (= U. annosa) Fomes fomentarius (L. : FR.) FR. " ignarius (L. : FR.] QUEL. Inonotus radiatus (Sow. : FR.) MURR. " dryadeus (PERS. : FR.) MUrR. (= Ph. dryadeus) " hispidus (BULL. : FR.) P. KARST. Fomitopsis pinicola (SOW.] KICKx. {= Ü. marginata) Ganoderma lipsiense (BATSCH.]) ATK. (= applanatum) " resinaceum Bou. " lucidum (LEYSSs. : FR.) P. KARST. Fistulina hepatica (ScCH. : FR.) FR. Schizophyllum commune L. : FR. Schizopora paradoxa (SCHRAD. : FR.) Donk. (= Poria mucida) Pulcherriciumcaeruleum (SCHRAD. : FR.) PARN. (= Cort. caeruleum) Vuilleminia comedens (NEES. : FR.) MAIRE Peniophora quercina (PERS. : FR.) CookE Phebia merismoides (Fr. : FR.) FR. (= radiata, = aurantiaca) Merulinus tremelosus SCHRAD. : FR. | Phellinus pini (BROT. : FR.) AMES {= Xanth. pini] " robustus (P. KARST.) B. & G. “__ torulosus (PERS.) B. & G. " nigricans (FR. : FR.) P. KARST. Mycoacia uda (Fr. : Fr.) DONK. {= Acia uda) Meruliopsis corium (PERS. : FR.) GINNS. (= M. papyrinus) Serpula lacrymans (Wu. in JACQ. : FR.) SCHROET. (= G. lacrymans) Sistotrema confluens PERS. : FR. Trichaptum hollii (ScHMIoT. : FR.) KREIS. (= |. violaceus) Hymenochaete rubiginosa (DICKS. : FR.) LEV. Ischoderma benzoiïdum (WiGG. : FR.) P. KARST. (= U. fuliginosa) Auricularia auricularis-judae (L.) SCHROET. (= Hirneola A.-J.) # mesenterica (DICKS.) PERS. Tremella mesenterica KETz. : FR. " candida PERS. (= albida auct./ Exidia truncata Fr. : FR. (= glan dulosa pp. Pseudohydnum gelatinosum (Scop. : FR.) P. KARST. Sebacina incrustans (PERS. : FR.) TUL. Calocera viscosa (PERS. : FR.) FR. " cornea (BATSCH. : FR.) Dacrymyces stillatus NESs. : FR. {= deliguescens) Morchella rotunda (PERS. : FR.) Bou. " vulgaris (PERS.) Bou. costata (VENT. ) PERS. umbrina BOUb. conica PERS. Mitrophora semilibera (D.C. : FR.) LEBV. Verpa conica (MOÜLL. : FR.) SCHWARTZ (= digitaliformis) Disciotis venosa (PERS.) Bou. Helvella crispa (Scop. : Fr.) F8. " Jacunosa AFz. : FR. spadicea SCH. (= monachella Scop. : FR. ss. QUE.) j L_A ” 165 "__ acetabulum (L. : Fr.) QUEL. leucomeleana (PERS.) NANNF. macropus (PERS. : FR.] P. KARST. (= Macropodia m.) Peziza vesiculosa BULL. : FR. " badia PERS. : FR. Aleuria aurantia (FL. DANS. : FR.) FUCK. Otidea onotica (PERS. : FR.) FUCK. " bufonia (PERS. : FR.) Boub. {= A. umbrina} alutacea (PERS.) MASss. Melastiza chateri (W.G. SMITH) Bou. Sarcosphaera crassa (SANTI) Pouz. (= coronaria, = eximia) Sarcoscypha coccinea (BATSCH. : FR.) LAMB. Scutellinia scutellata (L. : FR.) LAMB. É umbrarum (FR. : FR.) LAM. Sepultaria sumneriana (COOKE) Mass. Leotia lubrica (Scoop. : FR.) PERS. Mitrula paludosa F. : FR. Apiocrea chrysosperma (TUL.) SyYpow. (= Sepedonium ch.) Ascoryne sarcoides (JACK. : FR.) GROVE & WILSON Bisporella citrina (BATSCH. : FR.) KorF. & CARP. Chlorociboria aeruginescens (NYL.) KAN. Elaphomyces granulatus FR. : FR. Xylaria hypoxylon (L. : FR.) GREV. " polymorpha (PERS. : FR.) GREV. fragiforme (PERS. : FR.) KICKS. [4 LU "” " 166 Nectria cinnabarina (TODE. : FR.) Lycogala epidendron (BOET.) DE FR. NoT Cordiceps militaris (L.) LINK. Fuligo septica (L.) WiGc. " capitata (HoLMSK. : FR.) Stemonitis fusca ROTH. LINK. Tubifera ferruginosa (BATSCH) Enteridium lycoperdon (BULL.) J.F. GMEL. FARR. Observations et notes complémentaires Boletus rhodopurpureus SMoT. (B. purpureus auct.) Il est actuellement difficile de se prononcer avec certitude sur les composants «purpurei». Nous avons retenu d'un entretien avec G. Redeuilh, que le chef de file en serait B. luteocupreus BERTEA & ESTADES, appellation apparemment justifiée par les tons cuivrés du chapeau. Ce groupe comprendrait en outre B. purpureus SMOT., B. torosus FR. et d'autres encore. Nous pensons que la plus grande prudence doit être observée dans la détermination de certains sujets : il semble en fait que comme dans bien d'autres cas (Amanitopsis, Amplariella chez les amanites, etc.) on se trouve en présence d'une chaîne d'individus très proches dont la typification est parfois très délicate. Boletus rubellus (KROMBH.) QUEL. En septembre 1991 nous avons eu la bonne surprise de dé- couvrir, dans notre propre jardin de Gradignan (Gironde), un groupe de 14 sujets disposés en demi-cercle dans l'herbe à proximité d'un massif d'hortensias. Nous n'avions jamais auparavant observé cette jolie espèce en ces lieux. Au moment où nous rédigeons ces lignes (fin septembre 1992) quelques jeunes sujets ont de nouveau fait leur apparition au même endroit. Boletus pascuus (PERS.) GILLET. Nous attribuons ce binôme à une récolte effectuée en octobre 1991, toujours dans notre jardin, et qui correspond en tous points à la description de Bon (1988). Russula ilicis ROMAGN., CHEVASS. & PRIVAT. Une station de cette belle russule proche d'aspect de certaines cyanoxantha a été découverte par notre ami et collè- gue À. Cazenave le 29 juin 1990 sous un chêne vert dans le 167 Fig. 2. Cortinarius orellanus. Partie de récolte, 19-X-1991, La Sauque (La Brède, Gironde). 168 parc Palmer à Cenon (Gironde). Elle est régulièrement observée depuis au même endroit. Russula violacea QUEL. Récolte effectuée le 1% novembre 1991 dans le parc de Mandavit à Gradignan sous feuillus. Ressemble à A. fragilis (PERS. : FR.) FR. mais de consistance plus ferme, lames et spo- rée crème, spores épineuses et non réticulées. Jamais signalée en Gironde à notre connaissance. Russula sardonia fo. mellina MELZER. Cette forme n'est pas très rare sous les couverts de pins maritimes de la zone littorale (Bombannes, Le Porge, Lacanau). La vive réaction rose des lames à l'ammoniaque permet de la reconnaître. Lactarius evosmus K.-R. Ce zonarii, peu zoné en vérité, de couleur pâle et dont le pied est lisse ou très faiblement scrobiculé, possède une chair qui dégage une très forte odeur fruitée et reste pratiquement immuable à la coupe. Il n'est pas tellement rare en Entre-Deux- Mers, dans les sentiers forestiers et lisières. Lactarius pubescens (SCHRAD.) FR. Nous avons récolté cette espèce sous couverts de bouleaux en bordure du canal du Moutchic (Gironde) à plusieurs reprises. Elle est de teinte incarnat pâle, sans zonation mais nettement toisonné, surtout sur la marge. Lactarius subdulcis (PERS. : FR.) S.F. GRAY. Ce lactaire est en fait peu commun dans notre région, probablement en raison de la rareté du hêtre. On le rencontre cependant en Entre-Deux-Mers sous couverts de charmes et chênes mêlés. : Lactarius aurantiofulvus BLUM. : BON (= L. mitissimus auct.) Assez fréquent en Entre-Deux-Mers, mais également présent sur la rive gauche de la Garonne et en Médoc. Ses teintes très vives allant vers le fauve orangé en font avec /. fulvissimus ROMAGN. l'un des plus beaux composants du genre. Lactarius rugatus K.-R. C'est le «vo/emus» estival de la rive droite de la Garonne. Chapeau mat souvent tesselé concentriquement, lames plutôt claires, réaction pratiquement nulle au Fe et odeur moins forte, jusqu'à inexistante chez certains sujets. 10 cm 169 Fig. 3. Cortinarius orellanoides. Récolte du 21-X-90, de-Monségur (Gironde). Saint-Vivien- 10 pm 170 Lactarius pergamenus (SCHWARTZ. : FR.) FR. Plus tardif que L. piperatus (Scoop. : FR.) S.F. GRAY, qui croît en juillet-août les années de bonnes poussées thermophiles, il s'en distingue par son port plus ramassé et son lait verdissant, et sa vive réaction jaune aux bases fortes. Lactarius atlanticus BON et fo. strigipes BON Ces deux lactaires, déjà signalés (MASSART, 1986) sont très régulièrement observés par nctre ami et collègue C. Rouzeau, sous chênes verts dans un parc municipal de Pessac (Gironde). Ils ont été également récoltés, toujours sous chênes verts, dans le Centre aéré de Bombannes (Gironde). Lactarius serifluus (D.C. : FR.) FR. Ce lactaire à lait transparent, au chapeau mat ridulé d'un beau brun roux homogène et aux lames jaune roussâtres, se rencontre en Entre-Deux-Mers sous couverts de feuillus alors que L. camphoratus (BULL. : FR.) FR. croît en abondance sous les pins et bois mêlés du sud-sud-ouest de la Garonne. Hygrophorus personnif ARNOLDS (= H. dichrous K.-R.) Nous avons longtemps interprété cet hygrophore que nous récoltons sous feuillus et bois mêlés comme #. olivaceoalbus FR. : FR. L'écologie de ce dernier, habitant les sapinières et tourbières en montagne et la réaction de #. personnii en vert à l'ammoniaque nous ont aidé à rectifier cette erreur. Hohenbuhelia rickenir KÜHN. Ce «pleurote terrestre» n'est pas rare sous les couverts de pins maritimes. Nous le rencontrons, le plus souvent isolé, au Porge-Océan et à Bombannes (Gironde) pratiquement chaque année. Lentinellus ursinus (FR. : FR.) KÜHN. Nous avons observé cette jolie espèce pour la première fois le 29 mars 1991 dans les environs de Marsas (Gironde) lors d'une herborisation printanière en compagnie de nos collègues M. Gassiès et A. Cazenave. Clitocybe graminicolor BON Récolté pour la première fois le 1%" novembre 1991 dans le parc de Mandavit à Gradignan, où fut trouvée une importante colonie dens une pelouse d'une haie de prunelliers et aubépi- niers. Clitocybe metachroa (FR. : FR.) KUMM. Nous attribuons, avec quelque réserve, ce binôme à des ré- coltes fréquentes effectuées sous pins en arrière saison (novembre, décembre) d'un clitocybe gris clair à chapeau plat 5cm Fig. 4. Amanita huijsmanii. Sainte-Foy-la-Grande, 18-X-1990. 171 172 ou à peine déprimé, à marge lisse, lames non décurrentes grises et chair inodore. Tricholoma myomyces (PERS. : FR.) LANGE Nous pensons que plusieurs récoltes effectuées sous, ou à proximité de pins maritimes pourraient correspondre à ce taxon, à chapeau feutré velouté gris pas très sombre, gris souris, à lames claires, de blanc cassé à ocre pâle, stipe blanc à grisâtre pâle, odeur et saveur insignifiantes. Tricholoma auratum GiLL. Ainsi doit-on nommer le tricholome que l'on rencontre en abondance tout au long du littoral sud-ouest atlantique, sous les pins, dès la fin octobre et jusqu'aux premières fortes gelées. L'appellation 7. equestre (L. : FR.) QUEL. (= 7. flavovirens) s'appliquant aux récoltes à chapeaux plus squamuleux effectuées plus à l'intérieur sous bois feuillus et mêlés. Tricholoma fracticum (BRITZz.) KREIS. (= a/bobrunneum pp.) Dans la section subannulata BON, cette espèce des conifères figure en tête de liste. On la reconnaît à son revêtement châtain non ou peu visqueux, son stipe trapus à zone annulaire membraneuse bien délimitée et à son habitat. La chair colorée peut dégager une faible odeur farineuse et a une saveur très amère ; on ne le confondra pas avec 7]. ustaloides RoM., hôte des bois feuillus, à zone annulaire non membraneuse dont la chair blanche a une forte odeur de farine et également une forte amertume. Lyophyllum loricatum (FR.) KÜHN. Cet «agrégé» est le plus souvent... solitaire : on le rencontre sur les chemins forestiers. Son chapeau peut être de bonne taille, jusqu'à 10 cm, d'un brun bistre brillant, souvent veiné au disque. Leucopaxillus paradoxus (COST. & DUF.) BOURSIER. Cette espèce, peu commune, a été découverte par notre collègue A. Cazenave en octobre 1990 dans un prés à proximité de peupliers, parc «Beau-Site» à Cenon (Gironde). Pluteus atromarginatus (KONR.) KÜHN. (= nigrofloculosus) Des spécimens exubérants, jusqu'à 20 cm de diamètre de chapeau, ont été observés sur souches ou tronc de pins, à Bombannes, Le Porge et Lacanau-Océan. Vovariella media ss. QUELET Une récolte du 14 avril 1991 dans les environs de Marsas (Gironde) correspondait à la description (KÜHNER & ROMAGNESI, 10 cm 175 di ANS POP Fig. 5. Amanita sp. Récolte du 2-X1-91. 174 1953 : 426) : chapeau blanc déprimé, visqueux, stipe court de 3,5 cm, blanc, volve blanche. Nous avons différencié cette ré- colte de V. pusilla (PERS. : FR.) SING. au chapeau fibrilleux à marge ciliée (MASSART, 1990). Cortinarius herculeus MALENÇON Nous retrouvons chaque année cette spectaculaire espèce sous et à proximité de cèdres dans le parc de Mandavit à Gradignan où nous l'avions vu pour la première fois au cours d'une excursion linnéenne en octobre 1962. Trente années de permanence, le fait méritait d'être signalé ! Cortinarius orellanus FRIES. (Fig. 2) Il est peu courant de pouvoir observer un groupe d'une trentaine de sujets à tous stades de croissance de cette espèce tristement célèbre. Nous avons eu cette chance le 19 octobre 1991, en bordure d'un sentier forestier dans le domaine de La Sauque à La Brède (Gironde). Conocybe moseri \VATLING. Nous remercions M. M. Bon pour la détermination de cette espèce trouvée... dans notre appartement au milieu d'un pot d'Aspidistra lurida. Simocybe centunculus (FR. : FR.) P. KARST. Cette petite espèce lignicole a été récoltée à St-Astier (Dordogne) en septembre 1991 au cours d'une excursion commune avec la Société mycologique du Périgord. Nous ne la connaissons pas en Gironde où il est probable qu'elle existe, passée jusqu'à présent inaperçue en raison de sa discrétion, de sa petite taille et de ses couleurs banales. À rechercher. Coprinus auricomus PAT. Nous avons longtemps ignoré cette espèce, il est vrai qu'il faut regarder à deux fois pour la distinguer de C. pricatilis (CURT.: FR.) FR. : la bifurcation des cannelures et l'absence de méplat central du chapeau doivent permettre de faire la différence, confirmée au besoin par un examen microscopique des longs poils qui donnent l'aspect velouté au disque. Lepiota aspera (PERS.) BON. Cette remarquable lépiote est l'une de celles qui ont locale- ment «foisonné» en 1990-91. C. Rouzeau en a notamment observé des «tapis» dans un prés en octobre 1991 à Canéjan (Gironde). Leucoagaricus macrorhizus Loco. : HORA Autre champignon à apparition cycliques. G. Fourré nous a signalé de nombreuses récoltes de ce champignon qu'il 175 10cm Fig. 6. Amanita mairei. a : récolte du Porge, le 24-X1-91 : b : récolte de La Brède, le 14-V-90. 176 baptisé à juste titre “lépiote de la sécheresse”. Nous l'avons nous-même observé en plusieurs endroits au cours des saisons 1990-91. Son apparition simultanée en divers lieux méritait d'être signalée. Leucoagaricus birnbaumif (CORDA) SING. Cette petite lépiote déjà signalée (MASSART, 1990) a figuré à l'exposition mycologique de Bordeaux en 1991 en provenance d'une entreprise d'horticulture de Sainte-Foy-la- Grande (Gironde) où elle voisinait avec une autre petite lépiote, non déterminée, dans un bac à plantes. Macrolepiota venñenata BON Observé en octobre 1990 dans une propriété à Canéjan (Gironde). «Envahissement» d'un jardin potager par plus d'une centaine de sujets, la plupart groupés par touffes de trois à cinq spécimens et plus, certains dépassant 20 cm de diamètre. Les propriétaires nous ont dit ne jamais avoir vu ce champignon en aussi grand nombre auparavant. Amanita crocea Var. subnudipes ROMAGN. Ce bel Amanitopsis, distingué de l'espèce-type par son stipe et sa volve entièrement blancs, est présent dans le Domaine de La Sauque à La Brède où nous le rencontrons chaque automne, presque toujours isolés, en lisière de couverts mixtes. Amanita huïÿsmanit MASS. & Rouz. 1989 (Fig. 4) Deux nouveaux exemplaires déterminés en 1990, ce qui porte à 10 le nombre des spécimens récoltés à ce jour. L'un d'eux a été trouvé dans un apport de provenance indéterminée lors de l'exposition de champignons organisée le 19 octobre 1990 à Sainte-Foy-la-Grande par les Naturalistes de Guyenne ; l'autre a été récolté au cours de l'excursion linnéenne du 21 octobre 1990 à St-Vivien-de-Monségur, dans les mêmes conditions que les précédentes récoltes (MASSART & ROUZEAU, 1989), sous feuillus avec végétation basse abondante. Amanita sp. (Fig. 5) Nous faisons ici état de la récolte d'un Amanitopsis à spores rondes, chapeau brun léger (isabelle) dont la position de la volve sur le pied, au tiers de la hauteur, offrait une similitude avec À. supravolvata LANNE, qui elle est ovisporée. Cette récolte est la deuxième du genre pratiquée dans le domaine de La Sauque. A suivre. 177 Fig. 7. Amanita beillei (forme automnale des feuillus). a : récolte de La Brède, du 13-V-90 ; b : récolte de St-Michel-de-Montaigne, 28- 1-90. 178 Amanita mairei FOLEY (Fig. 6) Nous devons à notre ami et collègue R. Letourneau la décou- verte d'une magnifique station constante de cet Amanitopsis dans une propriété privée à La Brède, sur sol sableux et sous couvert de pins maritimes. Amanita argentea HUIJSMANN Nous avons exprimé notre sentiment concernant la mise en synonymie de cette espèce avec À. mairei (MASSART, 1986, 1989). La récolte du 20 octobre 1991 à St-Vivien-de- Monségur, sur terrain argilo-calcaire et sous couvert de feuillus, nous conforte dans notre position ; nous restons persuadé que la réhabilitation de À. argentea HUIJSMANN ne serait que justice. Amanita badia (SCH. : GIiLL.) BOUDIER Ce magnifique Amanitopsis est peu commun, aussi la découverte de trois spécimens le 3 octobre 1991 à St-Vivien- de-Monségur a-t-elle été une bonne surprise. Nous l'avions déjà récolté dans cette localité mais sur une autre station. Amanita beiller BEAUS. (Fig. 7) Cette amanite à lames et sporée colorée est récoltée chaque printemps dans les Landes de Gascogne en compagnie de À. baccata (= A. boudieri, À. gilberti et À. valens. Nous récoltons en Entre-Deux-Mers et aussi sur la rive gauche de la Garonne à La Brède, à partir du mois d'août et en automne, des spécimens beaucoup plus colorés et morphologiquement différents. À la suite d'un envoi de photos et d'exsiccata à C. Bas, ce mycologue hollandais nous avait fait part de sa surprise et laissé entendre qu'il voyait là «quelque chose d'inédit». Nous regarderons la chose de plus près à la faveur de prochaines récoltes. Phallus adriani VENT. : PERS. Ce Phallus à volve rose n'est pas rare près du littoral atlantique où nous le rencontrons pratiquement chaque automne au Porge et à Bombannes. Stereum fuliginosum Pouz. Nous avions découvert une station de ce beau lignicole dans les environs de Rauzan (MASSART, 1990). Deux nouvelles stations, l'une dans les environs de Marsas (Gironde), l'autre à St-Michel-de-Montaigne (Dordogne), ont été observées en 199. 179 Morchella umbrina BOUDIER Nous avions récolté il y a fort longtemps, dans les années 60, cette rare espèce dans les environs de Rauzan, avec notre regretté collègue P. Lavenier. Près de trente années devaient s'écouler avant que nous la retrouvions, le 29 mars 1991, en compagnie de M. Gassiès et À. Cazenave, sur les bords d'un ruisseau dans les environs de Marsas. Deux spécimens de petite taille, hauteur 5,5 et 6 cm, à tête ronde, noir fuligineux à grands alvéoles paraissant disproportionnés par rapport à ceux des autres espèces. Helvella spadicea SCH. Nous n'avons pas retrouvé trace de cette espèce dans les notes que nous avons consignés au fil des ans. Au printemps 1991, notre collègue M. Gassiès nous en a remis un exemplaire poussé dans son jardin à Marsas et nous a affirmé en avoir observé un assez grand nombre de spécimens dans le jardin d'un de ses amis à Cenon (Gironde). Il n'est donc pas douteux qu'elle soit, sinon fréquente, tout au moins présente sporadiquement ; mais il faut savoir la repérer. Enteridium lycoperdon (BULL.) FARR Ce Myxomycète solitaire ne nous était pas très familier. Nous l'avons observé lors d'une sortie linnéenne à Marsas le 14 avril 1991, sur tronc d'arbre abattu, masse vaguement oblongue de 7 x 4 cm, épaisse d'environ 1,5 cm, d'aspect satiné blanc argenté, molle à la pression et laissant apparaître à l'incision un contenu pâteux de couleur jaunâtre. Références BON (M.), 1988. -- Champignons d'Europe occidentale. - Editions Arthaud. BON (M.), 1990. - Les Hygrophores. - Ed. Doc. Myc. Mémoires H.S. n° 1. BON (M.), 1991. - Les Tricholomes et ressemblants. - Ed. Doc. Myc. Mémoires H.S. n° 2. FOLEY (H.), 1949. - Une amanite nord africaine nouvelle, Amanita mairei Foley. - Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 2. HUIJSMAN (H.S.C.), 1959. - Amanita argentea nov. sp. - Bull. Soc. Myc. Fr., 99 (1): LANNE (C.), 1979. - Amanita supravolvata nov. sp. - Bull. Sect. myc. Soc. linn. Bordeaux, 79 (4). JACQUETANT (E.), 1984. -- Les Morilles. - Edition La Bibliothède des Arts, Paris; KUHNER (R.) & ROMAGNESI (H.), 1953. - Flore analytique des Champignons supérieurs. - Masson, Paris. MASSART (F.), 1984. - Approche du genre Amanita (+ compléments 1, 2, 3). - Ed. Société linnéenne de Bordeaux. 180 MASSART (F.), 1986. - L'année mycologique 1985. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 14 (1) : 19-28. MASSART (F.), 1987. - Bilan mycologique de l'année 1986. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 15 (3) : 121-146. MASSART (F.), 1990. - Contribution à la connaissance de la flore fongique du Sud-Ouest. | - 1987-1988 et printemps 1989. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 18 (1) : 19-39. MASSART (F.), 1991. - Contribution à la connaissance de la flore fongique du Sud-Ouest. || - La poussée estivale 1989. III - La poussée automnale 1989. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 19 (1) : 45-55. MASSART (F.) & ROUZEAU (C.), 1989. - Une amanite nouvelle dans la section des Vaginatae. - Bull. Soc. linn. Bordeaux, 17 (3) : 159-168. 181 NOTE D'HERBORISA TION Sur la présence de So/idago graminifolia (L.) (Astéracées) dans le Médoc girondin. Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac Solidago graminifolia (L.) est une plante originaire du sud-est du Canada et ‘du nord-est des Etats-Unis ; elle occupe électivement une zone située en arrière de la ceinture des grandes hélophytes ripicoles des nappes d'eau libre, au contact de la lande ou de la chênaie-lande (VIROT & BESANCON, 1977). Abondante dans toute la Double périgourdine, elle n'était signalée en dehors de celle-ci que dans les landes de Bédenac (Charente-Maritime) et dans une station près de Libourne. Nous avons observé quelques pieds, dont un en pleine floraison, dans les landes de Saint-Laurent-de-Médoc (station à Erica erigena), le 18-X-1992, grâce à M. Balleau, que nous remercions une fois de plus de son obligeance. Référence VIROT (R.) & BESANÇON (H.), 1977. - Contributions à la connaissance floristique de la Guyenne centrale. Première Série. - Cah. Nat., Bull. N. P,:0.5.: 30 : 5-32; Bull. Soc. linn. Bordeaux, 20 (3) : 181. 1992 182 NOTE DE CHASSE Sur la présence d'Ontholestes marginalis GENE et de Quedius (Quedius) pallipes LucAS (Coleoptera Staphylinidae) en France continentale Patrick DAUPHIN Poitou, 33570 Lussac Ontholestes marginalis GENE est une espèce méridionale, connue de l'Afrique du Nord, du sud de l'Espagne, de la Sardaigne et de la Corse. CoOIFFAIT (1974) ne l'indiquait pas de France continentale ; j'ai trouvé un exemplaire de cet Ontholestes, très reconnaissable à ses marges élytrales testacées, dans la collection de Christian Duverger, qui a bien voulu me confier l'étude de ses staphylins ; ce spécimen porte une étiquette manuscrite indiquant : «N. des Anges, Maures, Var, juillet 1943». I n'y a pas d'indication de récolteur. Il serait intéressant de savoir si d'autres captures de cette espèce ont eu lieu depuis dans cette région. Quedius (Quedius]) pallipes LUCAS est classiquement une espèce de Corse (COIFFAIT, 1978), cependant, dans un lot de staphylins que m'a récemment confié Gérard Moraguès, que j'ai le plaisir de remercier, se trouvait un exemplaire mâle de cette espèce, capturé le 8-V-1992 aux Saintes-Maries-de- la-Mer (Bouches-du-Rhône), sous des Salicornes. Pour le moment, je ne connais pas d'autre capture de ce Ouedius en France continentale. Références COIFFAIT (H.), 1974. - Coléoptères Staphylinidae de la région paléarctique occidentale. Tome Il. Supplément à la Nouv. Revue Ent., 593 p. COIFFAIT (H.), 1978. - Coléoptères Staphylinidae de la région paléarctique occidentale. Tome Ill. Supplément à la Nouv. Revue Ent., 364 p. Bull. Soc. linn. Bordeaux, 20 (3) : 182. 1992 183 Table des matières du tome 20, 1992 Administration Conseil d'administration 1992............. 66 Comptes de l'exercice 1991................ 66 Nouveaux membres admis en 1991... 67 Recommandations aux auteurs..........…, 68 Botanique ANIOTSBEHERE (J.-C.), Contributions à la flore du littoral de la Gironde................…. 71 DAUPHIN (P.), Marcel Larroque (1907- ASC an RS te. 105 DAUPHIN (P.), Sur la présence de So/idago graminifolia (L.) (Astéracées) dans le Mé- doc oirondine LL mionue heat. 181 DussAUSsoIs (G.), Le fichier Contré de la tiore de Gironde... 37 LAUNAY (J.) & WALTER (J.), Fonctionnement du méristème apical de Crocus sativus L. (Iridacées). Développement végétatif et Onde De ee Lies 125 Entomologie DAUPHIN (P.), Sur la présence d'Ontholestes haroldi Eppelsheim et de Spatulonthus cochleatus Scheerpeltz (Coleoptera Sta- phylinidae) dans le Sud-Ouest de la MI TAMER Sn NE des mani 150 DAUPHIN (P.), Sur la présence d'Ontholestes marginalis Géné et de Quedius (Quedius) pallipes Lucas (Coleoptera Stanhylinidae) en France continentale................. 182 DAUPHIN (P.) & ANIOTSBEHERE (J.-C.), Notes sur les cécidies d'Andricus gallae-urnae- formis (Fonsc.) (Hymenoptera, Cynipi- dae) et d'Eriophyes salicorniae Nalepa (Acarien, Eriophyidae).................. 145 184 HAMON (J.) & GAYUB0O (S.F.), Présence en France et en Espagne de formes mélani- ques de Scolia (Scolia) sexmaculata (O.F. Müller, 1766) et de S. {S.) hortorum Fa- bricius, 1787 (Hymenoptera, Scolii- PANTACCHINI (C.), À propos de Pantomorus cervinus (Boheman) (Coleoptera, Curcu- lIOnIdaB} amies PNR ROGARD (J.), Quelques captures intéressan- tes en Gironde : Geometridae et Noctui- dae (Lepidoptera).............,...,,,,...,. Mycologie MASSART (F.), Contribution à la connais- sance de la flore fongique du Sud-Ouest. IV - Bilan mycologique 1990-91, cham- pignons récoltés ou observés en Gironde et départements limitrophes... Paléontologie CoLiN (J.-P.) & CARBONEL (P.), Inventaire des ostracodes fossiles de la Réserve Natu- relle Géologique de Saucats - La Imprimé le : 30 mars 1993 Le directeur de la publication : F. BAMEUL Imprimé par : Imprimerie de Bordessoules, 16, Bordessoules Ouest, 33210 PREIGNAC ù SOMMAIRE LAUNAY (J.) & WALTER (J.), Fonctionnement du méristème api- | cal de Crocus sativus L. (lridacées). Développement végétauf (+ 8 (065 | HA HR ER ESA PER sens 125 PANTACCHINI (C.), À propos de Pantomorus cervinus (BoHEMaN (Coleoptera, Curculionidae).....................,........ me AA 1144 DAUPHIN (P.) & ANIOTSBEHERE (J.-C.), Notes sur les cécidies à d'Andricus gaae-urnaeformis (FONSC.) (Hymenoptera, Cynipi- 4 dae) et d'Eriophyes salicorniae NALEPA (Acarien, Eriophyi- en 6 2 2) PHONE RS Pr ACER RER RL EL ce UE rar e DAUPHIN (P.), Sur la présence d' Ontholestes haroldi EPPELSHEIM et de Spatulonthus cochleatus SCHEERPELTZ Ce Sta- \\: phylinidae) dans le Sud-Ouest de la France... A AE ni MASSART (F.), Contribution à la connaissance de la flore fongi- que du Sud-Ouest. IV - Bilan mycologique 1990-91, champi- dir gnons récoltés ou observés en Gironde et départements | mi OPEN NCA ARR RAI NANTES DRE APE » Dale NE UN EUR DAUPHIN (P.), Sur la présence de Solidago grominitole ri (Astéracées) dans le Médoc girondin.…......…… RU ie TU 181 DAUPHIN (P.), Sur la présence d'Ontholestes marginalis ei de Quedius (Quedius) pallipes Lucas (Coleoptera Staphy dae) en France continentale............… rnsesseeeeeennneneneeenee 182 pr ST on æ Li ‘ e » - æ L ® | do e a >. 7: =. x . LL: w® | . | a “J . 7 : | L. TLC. SEPT 01 cures DENTS ARE CRT DTETEETS Svrir PARLAIT Ra RAR PR RASE NE SR PEAR E SANS AneZ ve t A 2 A PU EE Sani vi Pia dar CEE RES CON ERCOUESNS NET TS 7e Ge shape uvre rte QUE M trans ; autre ubie? 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