■ w iM i^M ^jui^tmiKmf % ■ "■ '"iM— w—i 1^^ BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique Tome XXII ( ANNÉE 1912 ) « J'ai vu Dieu ; j'ai vu son passage et '1 ses traces, et je suis demeuré saisi « et muet d'admiration. Gloire, hon- « neur, louange infinie à Celui dont (( l'invisible bras balance l'univers et « en perpétue tous les êtres. « i.INNË >. '^^ ^^^ m LE MANS (sarthe) AU SIEQE DE LA SOCIÉTÉ la, RUE DE F LO RE. 7 B — V 1 9 1 2 V.22--'*"'-'-^^^ ,1' Année (4" Série) N" 266 Janvier 191 2' BULLETIN dp: GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de rAcadémie Internationale de Botanique FONDÉE LE i^-" DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le 11 .Octobre 1901 TOME XXII ^(^ Bon à tirer donné le 26 décembre 1911 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE. 78 19 12 Académie internationale de Géographie Botanique :.f : M. D. Prain. Directeur des Jardins rovaux de Kew '^Angleterre). ...:;rf ;-trrpcfî^c-;-7>v.'.T'rV- ■ NU^ H. LEVEILLÉ, Ç^. 78. rue de Flore. Le Man Sarthe . Conseildc l'Ac^idévite : MM. A. E>gler, Jh. Herib.vud, N •1 an& On ptiit se p^ccvrc-r au Secrétariat le dirt-^me spécialement gra\é fotir l'Académie au p^Lv de 3 /runes Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et comrr.unications au Secrétariat. SOMMAIRE dn n' 266 : E:at de l'Acacéinie au i"" ianTter lors. Elecdca du Directeur pour 19 tî. Liste des Travaux de M. David Prain. Quelques plantes iatroduitss aux îles Sand-wich. par Mgr H. Léteiixé. Noureiles Onothéracëes mexicaines, par Mgr H. LivEiiiÊ. l.'.Vomlén.îe offre nux Auteur* cleis Xîi-îige* n p«rt, à 2^25 ex.eii>plî»îre*.*i»u* r«?^înï| o*ît ion ni chnu^enient de folio*. Le port e*t n In clmrge tle* auteur*. TAEIT DES TIKAGES A ?ART avec changement de pagination, nouvelle mise scus presse, couvertures nOXBRE DE PAGES Stx. ' 54)Ex. 73 El- iOO Ex. 13» Ex. iOO Ex. .0 — ■* t«i;res ..... . . . — * y^i^es i feiiilie enâère — 16 pa^«s 4 tr. 6 ir. » fir- 15 lin-. 3» lo fr. S T tr. 9 T. 13 fr. Sir. 30 tO fir. 30 17 fr. 30 t .■ ir. 30 tiir. ÎÔÉr. Couverture irr/crlnee : ace ex.. 6fr. 5o ex.. 4 rr.: 10^ cl.. 4 : r. ro : : 5j ex.. : • f'r. 25 ; Les auteurs doivent faire figurer sur leur manuscrit la moitiOB « tirage a part, avec ou sans pagination spéciale ». et le « cinSre » du tir - r \:nsi que la demande d'une couverture imprimée ou non. et AniK^^f^ s t re dirxrctement avec l'imprimeur des la réception du renfermant leur travail. M. David PRAIN Directeur des Jardins royaux de Kew Directeur Je r Académie internationale de Géographie botanique en 79/2. BULLETIN DE Géographie Botanique ORGANE MENSUEL De r'Académie internationale de Botanique Tome XXII (ANNÉE 19 I 2) « J'ai vu Dieu ; j'ai vu son passage et « ses traces, et 'je suis demeuré saisi et « muet d'admiration. Gloire, honneur, « louange infinie à '(^lelui dont l'invisible c bras balance l'univers et en perpétue LIHKfAKN I tous ;ies êtres. NEW YORK • ^"'''^ "• BOT A NIC AL «AK DBN LE MANS (Sarthe) Au SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 191 2 7^ 0^G&- ^7^ NEW YORK «OTANlCAl «AKDËN 21" x\nnée (4" Série) N" 266 janvier 1912. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Âcadéfflie ioternatioûale de Botanique De l'Académie. Internationale de Géographie botanique Au 1'^'^ Janvier igi2 Membres perpétuels décédés Le baron Ferd, von MUELLER. EuG. Gonodd'ARTEMARE. Bureau : Directeur : M. David PRAIN, Secrétaire-perpétuel : Mgr H. LÉVEILLÉ. Membres d'honneur MM. ENGLER (D"" Ad.), professeur de botanique à l'Université, directeur du Jardin royal de botanique et du Muséum, Kônigin Luise-Strasse, 6-8, Dahlem bei Berlin (Prusse). HÉRIBAUD (F'"''), lauréat de l'Institut, membre honoraire ^ de la Société botanique de France, Montferrand (Puy-de- j2 Dôme). , PRAIN (David), directeur des Jardins royaux de Kew, près "-. Londres (Angleterre). ^ N j BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Membres titulaires MM. BOUDIER (Emile), ^, I 0, pharmacien honoraire, membre correspondant de l'Académie de Médecine et de l'Académie des Sciences, ancien président des Sociétés botanique et mycologique de France, 22, rue Grétry, Montmorency (Sei- ne-et-Oise). CANDOLLE (Casimir de), ancien président de la Société bota- nique de Genève, 3, cour de Saint-Pierre, Genève (Suisse). CHRIST (D^ H.), Riehen, près Bâle (Suisse). CORBIERE (Louis), I ||, professeur de sciences naturelles au Lycée, secrétaire perpétuel de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, lauréat de l'Institut, 70, rue Asselin, Cherbourg (Manche). COSTE (abbé Hippolyte), chanoine honoraire, curé de Saint- Paul-des-Fonts, par Tournemire (Aveyron). HENRIQUES (J. -A.), docteur ès-sciences naturelles, profes- seur de botanique à TUniversité, directeur du Jardin bota- nique, Coïmbre (Portugal). LE GENDRE (Charles), I 0, inspecteur descontributions indi- rectes, en retraite, président de la Société botanique du Limousin, i5, place du Champ-de-Foire, Limoges (Haute- Vienne). KUKENTHAL (G.), Pfargasse, 6, Cobourg (Thuringe) Alle- magne. LÉVEILLE (Mgr Hector), Q, membre honoraire de la Fa- culté des Sciences de l'Université de Saint-Marc-de-Lima, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). MALINVAUD (Ernest), I O, ancien président de la Société botanique de France, 8, rue Linné, Paris V*. SCHINZ (D"" Hans), professeur de botanique systématique à l'Université, directeur du Jardin botanique et du Muséum Zurich (Suisse). TRELEASE (William), directeur du Jardin botanique du Mis- souri, Saint-Louis, Mo. Etats-Unis. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Membres correspondants MM. DOMIN (D"" Ch.), privadocentde botanique à l'Université tchè- que, Prague II, 433 Slupy (Bohême). GENTIL (Ambroise), I Q, professeur de sciences physiques et naturelles au Lycée, en retraite, président de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, 86, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). PORTER (Cablos E.), I<||i, directeur du Musée national de Valparaiso, membre honoraire de la Faculté des Sciences de Lima, lauréat de'l'Institut de France, Casilla 2352, San- tiago (Chili). SUDRE (Henri), I 0> professeur à TEcole normale, i2, rue André-Délieux, Toulouse (Haute-Garonne). Associés libres MM. ARBOST (Joseph), pharmacien honoraire, horticulteur, Parc- aux-Roses, Nice (Alpes-Maritimes). AUBOUY(A.), I Q, secrétaire de la Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault, 12, rue de la Gendarme- rie, Montpellier (Hérault). BALLE (Emile), 14, place Saint-Thomas, Vire (Calvados). BARRÉ (Joseph), instituteur à Athée, par la Chapelle-Craon- naise (Mayenne). BOCQUILLON-LIMOUSIN (Henri), e^, docteur en pharma- cie, ancien interne des hôpitaux de Paris, expert-chimiste honoraire de la ville de Paris, 2 bis, rue Blanche, Paris, IX^ BOISSI EU (Comte Henri de), é|, château de Varambon, par Pont-d'Ain (Ain). BONAPARTE (Prince Roland), 10, avenue d'Iéna, Paris, XVI«. BONATI (Gustave), pharmacien de i''^ classe, Lure (Haute- Saône). BREVIÈRE (Louis), conservateur des hypothèques, en retraite Ariane (Puy-de-Dôme). 6 BULLETIN DE GKOGIUPHIE BOTAINIQUE BRIOSI (D"" Giovanni), professeur de botanique et directeur du Jardin botanique à l'Université' royale, Pavie (Italie). BRITTON (D'' N. L.), directeur du Jardin botanique, Bronx Park, New-York-City (Etats-Unis). BUREAU (Louis), directeur du Muséum d'Histoire naturelle, professeur à TEcole de médecine, secrétaire de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France, membre du Comité des Travaux historiques et scientifiques du Minis- tère de l'Instruction publique, i5, rue Gresset, Nantes (Loire- Inférieure). CANDOLLE (Augustin de), 3, cour de Saint-Pierre, Genève (Suisse). CHATEAU (Emile), directeur d'Ecole, à Matour (Saône-et- Loire). CHEVALIER (Auguste), ^, docteur ès-sciences, chef de Labo- ratoire au Muséum, chef de service au Ministère des colo- nies, 57, rue Cuvier, Paris V^. CONILL (Léon), 0, §, instit., Sournia (Pyrénées-Orientales). COULTER (D"" J.-M .), professeur de botanique à l'Université, Chicago (Illinois), Etats-Unis. CROZALS (André de), ancienofficierde marine, 5, rue Magenta, Béziers (Hérault). DANGEARD (P.-A.y, ^, chargé de cours de botanique à la Fa- culté des Sciences, président de la Société mycologique de France, 12, rue Cuvier, Paris, V^. DOMINGUEZ (P"" J.-A.), directeur du Musée de pharmacolo- gie à la Faculté de Médecine, Calle Cangallo, 2337, Buenos-Aires (Argentine). DUCOMET (Vital), docteur ès-sciences, professeur de botani- que à l'Ecole nationale d'Agriculture de Rennes (lUe-et- Vilaine). DUFFORT (Louis), pharmacien de i""^ classe Masseube (Gers). DUMEE (Paul), pharmacien honoraire, 45, rue de Rennes, Paris VL. DURAND (Eugène), conservateur des Forêts, en retraite, pro- fesseur honoraire à l'Ecole d'Agriculture, 6, rue du Cheval- Blanc, xMontpellier (Hérault). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE FEDTSCHENKO (M-"" Olga), Jardin botanique impérial, Saint-Pétersbourg (Russie). FEDTSCHENKO (Boris), botaniste en chef au Jardin botani- que impérial, Saint-Pétersbourg (Russie). FRIREN (A.), chanoine, aumônier del'OrphelinatSainte-Cons- tance, 41, rue de TEvêché, Metz (Lorraine). GANDOGER (Michel), Arnas, par Villefranche (Rhône). GIRAUDIAS (Louis), 0, receveur de l'enregistrement, président de l'Association pyrénéenne pour l'échange des plantes, 2, rue de l'Arche-de-Noë, Orléans (Loiret), GUFFROY (Charles), ^, licencié ès-sciences naturelles, ingé- nieur agronome, 108, rue Legendre, Paris XVIP. HAFFNER (E.), directeur de l'Agriculture en Cochinchine Saigon (Indo-Chine française). HERVEY (E. Williams), New-Bedford, Mass. (Etats-Unis). HERVIER (abbé Joseph), 3i, Grande Rue de la Bourse, Saint- Etienne (Loire). HUSNOT(Th.), P, Cahan, par Athis (Orne). JAHANDIEZ (Emile), Carqueiranne (Var). KERVILLE (Henri Gadeau de), l.Q, O. §, homme de science 7, rue Dupont, Rouen (Seine-Inférieure). KLEIN (Edm. Jh.), 20, boulevard Extérieur, Luxembourg. LAUBY (Antoine), I. Q, licencié ès-sciences, maître de confé- rences àla Faculté des Sciences, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, 63, rue des Lacs, Saint-Flour (Cantal). LABBE (Emile), <||, docteur en pharmacie, président de Ma_^en- ne-Sciences, i, rue des Serruriers, Laval (Mayenne). LETACQ (abbé A. L.), ^, aumônier des Petites Sœurs des Pauvres, iSi, route du Mans, Alençon (Orne). M AILHO (abbé), curé de Saint-Valier, Saint-Girons (Ariège). MAIRE (René), docteur ès-sciences naturelles, professeur de botanique à la Faculté des Sciences, villa Mont-Fleuri, che- min de Telemlg, Alger. MARRET (Léon), 5, rueMichelet, Paris VI«. MARTELLI (Ug.), 3i, Via di Soffiano, Florence (Italie). MENEZÈS(C.A.de)i4,AvenidaJoâodeDeus,Funchal(Madère). 8 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE MERINO (R. P. Balthazar), Colegio del Apostol Santiago, La Guardia, Pontevedra (Galicia), Espagne. MONGUILLON (Eugène), instituteur à Saint-Antoine-de- Rochefort, la Ferté-Bernard (Sarthe). NAVAS (R. P. Longin), Colegio del Salvador, Zaragoza (Espa- gne). OLIVIER(abbéHENRi), naturaliste, Bazoches-au-Houlme(Orne). PARMENTIER (Paul), docteur ès-sciences, professeur à la Faculté des Sciences, directeur de la station agronomique de Franche-Comté, i , rue Gambetta, Besançon (Doubs). PAU (Carlos), pharmacien, Segorbe (Espagne). PICQUENARD (Charles-Armand), docteur en médecine, se- crétaire de la Société archéologique du Finistère, 19, rue de Brest, Quimper, (Finistère). REYNIER (Alfred), Q, 204, route de la Valette, Toulon (Var). RUSUNAN (J. R. de), Guimilliau, par Lampaul (Finistère). SAINT-LAGER, docteur en médecine, président de l'Aca- démie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, 8, cours Gambetta, Lyon (Rhône). SARGENT(C. S.), directeur de l'Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass. (Etats-Unis). SENART, i^, membre de l'Institut, conseiller général de la Sarthe, 18, rue François pr, Paris VII*. SENNEN (F"), Paseo de le Bonanova, 12, Barcelone (Espagne)- THÉRIOT (I.), Q, directeur de l'Ecole primaire supérieure, I, rue Dicquemare, Le Havre (Seine-Inférieure). TONI (G. B. de), docteur ès-sciences naturelles, professeur de botanique et directeur du Jardin botanique de l'Université, Modène (Italie). VANIOT (Eugène), i, rue Desportes, Le Mans (Sarthe), VILMORIN (Maurice LEvÈQUEde)^, i 3, quai d'Orsay, Paris, VI1«. VUYCK (L.), président de la Société botanique néerlandaise, Wageningen (Hollande). WILLE (D"" J. N.), professeur à l'Université, directeur du Jar- din botanique, du Laboratoire et du Muséum, Jardin bota- nique, Christiania (Norvège). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDE ZAWODNY, professeur d'Agriculture, Landwirtschschulc, Freudenthal (Silésie), Autriche. Membres auxiliaires MM. ABOT (Alphonse), employé à la Compagnie du Gaz, rue Fleury, 32, Le Mans (Sarthe). ACOSTA (N. RoJAs), Resistencia, colonia Bénites, Corrientes (Argentine). ALVARADO (D'" Antonino), professeur à la Faculté des Scien- ces, Lima (Pérou). BACH (Abbé V.), curé de Sérignac (Lot). BAILLARD (L.), pharmacien de i'* classe, lo, place Thiers, Le Mans (Sarthe). BAIN (Samuel M.), professeur de botanique et botaniste de la Station expérimentale d'Agriculture à l'Université de Ten- nessee, Knoxville, Tennessee (Etats-Unis). BALME (Jean), horticulteur-paysagiste, Querétaro (Mexique). BEGUINOT(Auguste), adjoint et professeur libre de botanique près l'Université royale. Jardin botanique, Padoue (Italie). BENDERITTER (Eugène), imprimeur, i5, rue Saint-Jacques Le Mans. BENOIST (Léopold), ingénieur des Arts et Manufactures, 107, avenueLedru-Rollin, Paris, XL BENOIST (Abbé), chanoine honoraire, directeur de l'Ecole Saint-Grégoire, Pithiviers Loiret). BESSON (Paul), à Lagarde, près Sainte-Eulalie, par le Béage (Ardèche). BERTONI (D^ Moïse S.), Puerto Bertoni (Paraguay). BIGEARD (René), instituteur en retraite, Nolay (Côte-d'Or). BIZON (Victor), libraire, i3, rue de l'Ecole-de-Médecine, Paris VP. BLIN (Constant), employé d'assurances, 10, rue du Mont-Bar- bet, Le Mans (Sarthe). BLIND (Charles), Azans, par Dôle(Jura). BONNAYMÉ (Pierre), 26, rue Stractmann, Belfort (Haut- Rhin). 10 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE BOUCHERIT, rédacteur en chef du Nouvelliste de la Haute- Saône, Vesoul. BRANDER (Oskar), chef de gare à Fredriksberg, Helsingfors (Finlande). CAPITAINE (Louis), licencié ès-sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, 5i, rue de Chateaudun, Paris, IX". CARBONEL (J.), instituteur, Thérondels, par M ur-de- Barrez (Aveyron). CAUSSIN (Octave-Arthur), docteur en médecine, Proyart (Somme), CAVALERIE (R. P. Julien), missionnaire apostolique à Anshunfu (Kouy-Tchéou), Chine, via Tonkin-Yunnan. CHANET (R. P. Louis), mission catholique de Ting-Tchéou (Tché-Ly) Chine. CHARBONNEAU (Athanase), pharmacien - chimiste de F" classe, 4, place Saint- Vincent, Le Mans (Sarthe. CHARBONNEL (abbé J.-B.), curé de la Chapelle-Laurent, par Massiac (Cantal). CHARRIER (Joseph), pharmacien de i'"' classe, La Châtaigne- raie (Vendée). CHASSAGNE (Maurice), docteur en médecine, licencié ès- sciences, Lezoux (Puy-de-Dôme). CHATENIER (Constant), villa Genevraie, Miribel (Drôme). CHAUDOUARD (Jules-Marius), commis-principal aux Mes- sageries Maritimes, ii, boulevard Chave, Marseille (Bou- ches-du-Rhône). CHENU, I €|, censeur au lycée de Nevers (Nièvre). CHEVALIER (Joseph), inspecteur des chemins de fer, 27, rue Saint-Patrice, Rouen (Seine-Inférieure). CLAUDEL (Victor), papeterie de Vraichamp, Docelles (Vosges). CLEMENT (abbé), chanoine honoraire, licencié ès-lettres et ès-sciences, curé de Saint-Mammès (Seine-et-Marne). COLLINDER (D"" Erik), professeur d'histoire naturelle au Lycée, Sundswall (Suède). ' COUDERT (abbé Jean), curé de Vodable, par Issoire (Puy-de- Dôme). COUFOURIER (Henri), horticulteur, Hyères (Var). BULLITIN DE GÉOGKAIMIIK BOTAINIQUE 11 COULANGE (AuG.)» directeur du tissage à Fontaine-Daniel par Mayenne (Mayenne). DAIGREMONT (M™''), Soisy-sous-Montmorency (S-et-0). DAUTUN (Henry), i39, Franklin Street, Jersey City, New-Jer- sey (Etats-Unis). DELAITTRE (Paul), 17, rue de Paris, Le Mans (Sarthe). DELAUNAY (D'^ Paul), ancien interne des hôpitaux de Paris, 14, rue de la Préfecture, Le Mans (Sarthe). DELMAS (abbé J. -P.), curé de Meyreuil (Bouches-du-Rhône). DEMANGE (V.), villa des Patients, chemin des Terrasses, Epi- nal (Vosges). DESNOS (J.), juge au tribunal, 7, rue de Bazouges, Château- Gontjer (Mayenne). DIAZ ROMERO (Belisario), docteur en médecine, professeur à l'Ecole vétérinaire, La Paz (Bolivie). DINSMORE (John-Edward), colonie américaine, Jérusalem (Palestine). DUBOIS (J.-C.), 48, rue des Ecoles, Asnières (Seine). DUCAMP (Louis), docteur en médecine et ès-sciences natu- relles, directeur du bureau d'hygiène de la ville de Lille, I, place du Vieux-Marché-aux-Poulets, Lille (Nord). DUNN (T. S.), Ebor House, Kew Green(Surrey) Angleterre. DURAND (Georges), à Beautour, par La Roche-sur- Yon (Vendée). DUVAL (Hippolyte), i3, rue Vaubecour, Lyon (Rhône). DYKES (W. R.), professeur au collège de Charterhouse, Godalming (Angleterre). ESQUIROL (R. P. Joseph), missionnaire apostolique, à Lo- Fou (Kouy-Tchéou), via Tonkin-Yunnan. ESPINOZA (Marcial R.), professeur de botanique à l'Institut agricole, Santiago (Chili). ETOC (abbé Gabriel), directeur de l'Internat, école Bossuet, 6, rue du Luxembourg, Paris VI®. FAURE (Alphonse), instituteur, Oran-Saint-Eugène (Algérie). FÉLIX (Armand). I ||, surveillant général, école nationale pro- fessionnelle, Vierzon (Cher). FÉRET ^A.), MannevilIe-sur-Risle, par Pont-Audemer(Eure). 12 BULLETIN HE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE FEDDE Fr., directeur du Repertorium novarum specierum, Weimarischestrasse, 3* Berlin-Wilmersdorf. FOURES (Paul), vérificateur des poids et mesures, route de Paris, Millau (AveyronJ. FOURGEAUD (Pierre-Louis-René), pharmacien de i'"'' classe, 38, rue Nationale, Tulle (Corrèze). GALLARDO (D"" Angel), professeur de zoologie à la Faculté des^Sciences et à la Faculté de Médecine, loSg, Arenales, Buenos-Aires (Argentine). GARCIA CANIZARES (D*" Felipe), professeur d'histoire natu- relle et directeur du Jardin botanique de l'Université, Sa- lud 55, Habana (Cuba). GARNIER (Joseph), docteur en pharmacie, 26, rue. du Fau- bourg Stanislas, Nancy (Meurthe-et-Moselle). GAURAN (Charles), médecin principal de la Marine, en re- traite, 4, rue de Jourdan, Toulon (Var). GAYER (D-- Gyula), Taludi u. i 3, Szombathely (Hongrie). | GERBAULT (Ed.-L.), juge, Mayenne (Mayenne). GERBER (Ch.-Eug.-Ad.), docteur ès-sciences naturelles et en médecine, pharmacien de i""^ classe, professeur de matière médicale à l'Ecole de Médecine, 27, boulevard de la Cor- derie, Marseille (Bouches-du-Rhône). GÈZE (J.-B.), ingénieur-agronome, prof. d'Agriculture, 21, rue de la République, Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). GODON (abbé Joseph), professeur d'histoire naturelle à l'Insti- tution de Notre-Dame-de-Grâce, Cambrai (Nord). GOMEZ DE LA MAZA (D' Manuel), professeur de botanique à l'Université nationale, Habana (Cuba). GRAVEREAUX (J.), O ^, roseraie de l'Hay (Seine). GUICHARD (abbé Clément), curé d'Hérépian (Hérault). GUIGNON (abbé Jules-Henri), curé de Vulaines-sur-Seine, par Avon (Seine-et-Marne). GUIRIMAND (Edmond), 5, rue Madeleine, Grenoble (Isère). GUZMAN (D"" David), directeur du Museo nacional de San Salvador (Amérique centrale). GUZMAN Y VALLE (Enrique), docteur es sciences. Faculté des Sciences, Lima (Pérou). ACADÉMIE nE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 13 HÉDOUVILLE (vicomte Louis de), Eclaron (Haute-Marne). HENRY (Adrien), 7, place Saint-Michel, Le Mans (Sanhe). HERBELIN (Louis), vice-président de la Société Bellefortaine d'émulation, 12, rue Stractmann, Belfort. HIGKEN (Gr.-M.), Casilla de Gorreo, 1606, Buenos-Aires(Ar- gcntine). HOSSKUS iDr G.-G.),villaLuii4)old,Reichenhall(Allemagne). HOUDARD (Jules), pharmacien de reclasse, ex-interne des hôpitaux de Paris, 116, rue de Pont, Auxerre (Yonne). IMBAULT (Louis), instituteur, Torteron (Gher). JAMEN (A.), Farney, par Grand-Groix (Loire). JAMIN (Victor), horticulteur, la Petite-Brosse, Thoiré-sur- Dinan, par Ghàteau-du-Loir (Sarthe). JIMENEZ (F. de P.), Garmen 57, 3» izq., Gartagena (Murcia) Espagne. JOLY, cité Gaston-des-Francs, 8, Orléans (Loiret), JOURDAN (abbé ALBERT),professeur de philosophie au Grand- Séminaire, 4, rue Montels, Montpellier (Hérault). KERSERS (Louis de), ingénieur-agronome, château de la Ghaumelle, par les Aix-d'Angillon (Gher). LAGHENAUD (Georges), Nexon (Haute-Vienne). LAGNY(A.), Le Ghétif-Puiis, Gien (Loiret). LAMBERT, instituteur à Raymond, par Bengy-sur-Graon (Gher). LARMINAT (abbé P. de), professeurau Grand-Séminaire, 8, rue Matigny, Soissons (Aisne). LARONDE (Henri-Amédée), professeur au Gollège diocésain du Sacré-Gœur, Gonflans-Gharenton (Seine). LAVERGNE(Louis), instituteurà Leynhac, par Maurs(Gantal). LAZARO E IBIZA (Blas), professeur de botanique à la Faculté de Pharmacie, calle de la Farmacia, i i, Madrid (Espagne). LEGLÈRE (André), i^, ingénieur en chef des mines, i, rue des Fontaines, Le Mans (Sarthel. LEMAY (abbé), curé de Saint-Philippe-de-Neri, Gomté Ka- mouraska, Ganada. LEMÉE, §, horticulteur-paysagiste, 5, ruelle Taillis, Alençon (Orne). 14 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE LEMOSY (Eugène), commissaire de surveillance administrative des chemins de fer P. L M. à la gare de Chagny (Saone- et-Loire\ i, rue Doneau, Chalon-sur-Saône. LESPARRE (duc de), 62, rue de Ponthieu, Paris VIII^ LEVRAT (M™*), 10, quai de Booiz, Laval (Mayenne). LHOMME (Léon), ingénieur civil, éditeur, 3, rue Corneille, Paris VI". LIGNERIS (Michel des), ingénieur-agronome, maire de Bres- solles, par Moulins (Allier). LILLO (D'' Miguel), chef du service clinique provincial, Tucu- man (Argentine). LINDBERG (Harold), docteur es sciences, conservateur du Musée botanique de l'Université, Helsingfors (Finlande). LITARDIÈRE (René de), licencié es sciences, 4, rue Cloche- Perse, Poitiers (Vienne), ou à Mazières-en-Gâtine (Deux- Sèvres). MADER IFr.), 1, rue Melchior-de-Vogué, Nice (Alpes-Mari- times). MADIOT (V.), pharmacien, Jussey (Haute-Saône). MAHAUT (L.), pharmacien, 91, boulevard de la Reine, Ver- sailles (Seine-et-Oise). MAINGAIT (Julien), herboriste de i'"'' classe, 96, rue Nationale, Le Mans (Sarthe). MAIRE (R. P. E.-E.), missionnaire apostolique, Tong-Tchouan (Yun-Nan), viaTonkin. MANSBENDEL, pharmacien, Strasbourg-Kronenbourg (Al- sace)-. MANTZ (Emile), industriel, 12, rue Lamartine, Mulhouse (Al- sace). MARANNE (Isidore), pharmacien à Allanche (Cantal). MARC (François), instituteur libre, Meyrueis (Lozère). MARCHAND (Pierre-Marie), instituteur, 8, rue Masséna, le Creusot (Saône-et-Loire). MARNAC (L ), docteur en médecine, 42, place Saint-Michel, Marseille (Bouches-du-Rhône). MARQUIS (D"" R.-J .), directeur du Musée national. Panama. MARTY (Léonce), i33, rue Trivalle, Carcassonne (Aude). BULLKTIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQIB 15 MUE (Henri), directeur des Contributions indirectes, 3, square Gambetta, Carcassonne (Aude). NAPANGA AGUERO (Ciro), professeur à la Faculté des Sciences, Lima (Pérou). NINCK (A.), ingénieur des Ponts et Chaussées, Bar-le-Duc (Meuse). ORZESZKO(Nikodem), villa Polonia, avenue Le'opold-II, Nice- Cimiez (Alpes-Maritimes). PAGES (Eugène), instituteur à Saint-Laurent-des-Nières, par Saint-Gervais-sur-Mare (Hérault). PAULSON (Robert), Hosey, Eastcote (Middlesex), Angleterre. PERRET (Horace), Saint-Genis-Laval (Rhône). POUGNET(J.), pharmacien de i""" classe, licencié ès-lettres, Beaulieu (Corrèze). LA PUENTE (D"" Ignace), professeur de botanique à l'Univer- sité, Padre Jeronimo, r i8, Lima (Pérou) RAGOT (JuLEs^, O il. Jardinier-chef au Jardin des Plantes, rue Prcmartine, Le .Mans (Sarthe). RAINE (Frédéric), 5, avenue Riondet, Hyères (Var). RAPHAËL (abbé Pierre), directeur du Séminaire patriarcal de Roumgeh, Delepta(Syrie-Liban),viaBeyrouth-Djounich. REED (Fred.-M.), 547, Chicago Ave, Riverside, Californie (États-Unis). RENAUDET (Georges), pharmacien-chimiste de i''* classe, lauréat et ex-préparaieur à l'École de Médecine et de Phar- macie de Poitiers, Vibraye (Sarthe). RICHARD (abbé A.), professeur à ITnstitution Lamartine, Belley (Ain). ROCHER (Camille), 0, percepteur, Monireuil-Bellây (Maine- et-Loire). ROGEZ (Edouard), ingénieur des poudres et salpêtres, Pou- drerie nationale de Vonges,par Pontaillier-sur-Saône(Côte- d'Or). SAMPAIO (Gonzalve), conservateur de l'herbier. Académie polytechnique, Porto (Portugal). SARMENTO (Alberto- Arthur), lieutenant d'infanterie, rua da Santa Luzia, Funchal (Madère). 16 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SCALA (Auguste-César), professeur de botanique à la Faculté des Sciences, Moreno, 1093, Buenos-Aires (Argentine). SCHLECHTER(D' Rudolf), neue Culmstr. 5», Berlin-Schô- neberg (Allemagne). SCHODDUYN (abbé René), chef des travaux pratiques au laboratoire de biologie, Ambleteuse (Pas-de-Calais). SIRGUE (Henri), 9, rue du Marais, Bordeaux (Gironde). SOULIE (abbé Joseph), Saint-Paul-des-Fonts par Tournemire (Aveyron). SPEGAZZINI fD' Carlos), professeur à l'Université, chef de section botanique du Muséum, La Plata (Argentine). SQUIVET DE CARONDELET (abbé), licencié es sciences, Villa Sirius, rue du Titien, Cannes (Alpes-Maritimes). SUTTON (Arthur W.), The Royal Seed Etablishment, Reading (Angleterre). TAQUET (R. P.), mission apostolique, Quelpaert (Corée). THAYS (Carlos), directeur général des places publiques et du Jardin botanique, Santa-Fé, 3951, Buenos-Aires (Argentine). THIEBAUT (Joseph), inspecteur des douanes, Pontarlier (Doubs). THOMAS (C), pharmacien de 1"^ classe, Saint-Dizier (Haute- Marne). TOUSSAINT (abbé Anatole), curé, Montaure (Eure). TOUZALIN (Charles de), ^, capitaine au 90" régiment d'in- fanterie, 16, rue de l'Hospice, Chateauroux (Indre). VANDAS (D' Charles), Veverska'ul 85, Brunn(Moravie), Autri- che-Hongrie. VANHOUTTE (abbé), professeur de botanique au Collège Notre-Dame-des-Victoires, Roubaix (Nord). VARDE (Robert Potier de la), lieutenant au 48° régiment d'intanterie, 34, place du Centre, Guingamp (Côtes-du- Nord). VELENOVSKY (D' J.), professeur de botanique systémati- que à l'Université, directeur du Jardin de ITnstitut bota- nique, 433, Slupy, Prague II (Bohême). VIALON (Gabriel), villa de la Plage, chemin de Fontvieille, Monaco. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 17 VICHET (Jean de), 5, rue Grand-Saint-Jean, Montpellier (Hérault). WALTER (Emile), pharmacien, Saverne (Alsace). WILLMOTT (Miss), Tresserve, par Aix-les- Bains (Savoie). Nota. — Nos collègues sont priés de bien vouloir indiquer les omissions qui auraient pu se produire et les corrections qui seraient a faire dans les noms, qualités, adresses, etc. Janvier 18 BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE LISTE DES MEMBRES DE L'ACADEMIE rangés par Pays et en France par Départements MM. Ain. De Boissieu. Richard. Aisne. De Larminat. Allier. Des Ligneris. Alpes- Maritimes . Arbost. Mader. Orzeszko. SquivetdeCarondelet. Ardèche. Besson. Ariège. Mailho. Aude. Marty. Mue. Aveyron. Carbonel. Coste. Fourès. Gèze. Soulié. Bouches-du- Rhône. Ghaudouard. Delmas. Gerber. Marnac. Calvados. Balle. Cantal. Charbonnel. Lavergne. Lauby. Maranne. Cher. Félix. Imbault. De Kersers. Lambert. Corrèze. Fourgeaud. Pougnet. Côte-d'Or. Bigeard . Rogez. Côtes-du-Nord. De la Varde. Deux-Sèvres. De Litardière. Doubs. Parmentier. Thiébaut. Drôme. Chatenier. Eure. Féret. Toussaint. Finistère. Picquenard. De Rusunan. Garonne iHaute- Sudre. Gers. Duffort. Gironde. Sirgue. Hérault. Aubouy. De Crozals. Durand. Guichard. Jourdan. Pages. De Vichet. Ille-et- Vilaine. Ducomet. Indre. De ToL'zalin. Isère. Guirimand. Jura. Blind. Loire. Hervier. Jamen. Loire-Inférieure. Bureau. Loiret. Benoist. Giraudias. Joly. Lagny. Lot. Bach. Lozère. Marc. Maine-et-Loire . Rocher. Manche. Corbière. Marne (Haute-), De Hédouville. Thomas. Mayenne. Barré. Coulange. Desnos. Gerbault. Labbé. Levrat (M"'). Meurthe-et- Moselle. Garnier. Meuse. Ninck. Nièvre Chenu. Nord. Ducamp. Godon. Vanhoutte. BULLETIN DE GÉOGRAPOIE BOTANIQUE 19 Orne . Husnot. Leinée. Letacq. Olivier. Pas-de-Calais. Schodduyn. Pyrénées Orien- tales. Conill. Puy-de-Dôme. Brevière Chassagne. Coudert. Hcribaud. Rhin (Haut-). Bonnaymé. Herbelin. • Rhône. Duval. Gandoger. Perret. Saint-Lager. Saône (Haute-]. Bonati. Boucheril. Madiot. Saône-et-Loire. Château. Lemosy. Marchand. Sarthe. Abot. Baillard. Benderitter. Blin. Charkonneau. Delaittre. Delaunay. Gentil. Henry. Jamin. Leclère. Léveillé. Maingait. Monguiilon. Ragot. Renaudet. Vaniot. Savoie. Willmott (Miss). Seine. Benoist. Bizon. Bocquillon-Limousin . Bonaparte (Prince). Capitaine. Chevalier. Dubois. Dumée Etoc. Gravereaux. Guffroy. Laronde. De Lesparre. Lhomrnc. Malinvaud. Marret. Sénart. De Vilmorin. Seine-Inférieure . Chevalier. Gadeau de Kerviile. Thériot. Seine-et-Marne. Clément. Guignon. Seine-et-Oise. Boudier. Daigremont (M""'). Mahaut. Somme. Caussin. Var. Coufourier. Gauran. Jahandiez. Raine. Reynier. Vendée. Charrier. Durand. Vienne. De Litardièrc. Vienne (Haute-). Lachenaud. Le Gendre. Vosges. Claudel. Démange. Yonne. Houdard. Algérie. Faure. Maire. EUROPE Allemagne. Engler. Fedde. Hosseus. Kûkenthal. Schlechler. Alsace-Lorraine. Friren. Mansbendel. Mantz. Walter. Autriche-Hongrie . Dômin. Gayer. Vandas. Velenovsky. Zawodny. Grande- Bretagne. Dunn. Dykes. Paulson. Prain. Sutton. Espagne. Jimenez. Lazare. Merino. Navas. Pau. Sennen. Italie. Béguinot. Briosi. Martelli. De Toni. Luxembourg. Klein. 20 BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Monaco. Vialon. Norvège. Wille. Pays-Bas. Vuyck. Portugal. Henriques. Menezès. Sampaio. Sarmento. Russie. Brander. Fedtschenko (Boris). Fedtschenko (M™' Ol- ga)- Lindberg. Suède. Collinder. Suisse. De Candolle (Augus- tin). De Candolle (Casimir). Christ. Schinz. Chine. Cavalerie. Chanet. Esquirol. Maire. Corée. Taquet. Indo-Chine. Haffner. Turquie. Dinsmore. Raphaël. a^mérique: Argentine. Acosta Rojas. Dominguez. Gallardo. Hicken. Lille. Scala. Spegazzini. Thays. Bolivie. Diaz Romero. Canada. Lemay. Chili. Espinoza. Porter. Cuba. Garcia. Gomez de la Maza. États-Unis. Bain. Britton. Dautun. Hervey. Rééd. Sargent. Trelease. Mexique. Balme. Panama . Marquis. Paraguay. Bertoni. Pérou. Alvarado. Guzman. La Puente. Napanga. San Salvador. Guzman. BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQOE 21 Election du Directeur pour 1912. Inscrits : 246 Votants : 127 MM. David Prain : 106 G. KUKENTHAL : I9 Bulletins nuls : 2 Médaille scientifique internationale. Sont promus à la seconde classe (médaille d'argent) : MM. G. KuKENTHAL, de Cobourg, pour sa Monographie des Car ex . Zawo"dny, de Freudenthal (Sile'sie), pour l'ensemble de ses travaux agricoles. La médaille de 3e classe (médaille de bronze) est conférée à : MM. Potier de la Varde, de Guingamp, pour l'ensemble de ses travaux. BiGEARD, de Nolay, (Côte- d'Or), pour sa flore des champignons supé- rieurs de la France. FocKE, de Brème, pour sa monographie des Rubiis. V. Engler, de Munich, pour sa monographie des Tilia. A. Thellung, de Zurich, pour l'ensemble de ses travaux de géo- graphie botanique. G. Beauverd, de Chambésy, pour ses travaux sur les Compo- sées. Pampanini, de Florence, pour ses travaux sur la flore de Chine. Beguinot, de Padoue, pour sa flore de Padoue. M. Gandoger, d'Arnas (Rhône), pour son Novus Conspectus Flo- rae Europe. ViLLARÉAL, doyen de la Faculté des Sciences de Lima, pour l'ensem- ble de ses travaux. Dr Manuel Vicente, de la Paz, pour ses travaux de géographie. DiAz RoMERO, delà Paz, pour l'ensemble de ses travaux. Scala, de Buenos-Aires, pour l'ensemble de ses travaux. Liste des Travaux de M. David PRAIN Directeur pour 1912 The Species of Pedicularis ot the Indian Empire and ils Frontiers {Ann. Roy, Bot. Garden, Calcutta, vol. m, 1 891, pp. iii + 19b, tt. Sy). Report on the Cultivation and Use of Ganja : Calcutta; 1893, pp. 79. Memoirs and Memoranda, chiefly hoizmcal {Repnnts front Periodicals, 1^87-93) : Calcutta: 1894, pp. vu + 419, tt. 5. 22 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Leguminosae of the Malayan Peninsula [Mat. FI. Mal. Pen.), 1897 pp. 255 Rust in Wheat in the Australian Colonies : Calcutta; 1897, pp. ii5. Botanical Notes t nd Papers [Reprints from Periodicals 1894-1901) : Cal- cutta; iqoi, pp. X + 437, It. 29. Bengal Piams : 2 vols. : Calcutta; 1903, pp. iSig. The Species of Dalbergia of South-Eastern Asia [Anyt. Roy. Bot. Garden, Calcutta, vol. x) : 1904, pp. 114, tt. 91. On the Morphology, Teratology and Diclinism of the Flowers of Cannabis : Simla; .'904, pp. 32, tt. 5. Noviciae Indicae : some additional species of Indian ^X&nis [Reprints 1889- 1904; : London; 1905, pp. xvvni + 445, tt. 6. Contributions to Indian Botany {Reprints from Periodicals., 1902- 1906) : London; 1906, p. vin + 4.59, tt. 6. A Review of the Gênera Meconopsis and Cathcartia {Ann. Bot., vol. xx) : 1906, pp. 48, tt. 2. Notes on Chironia and Orphium [Kew Bulletin) : 1908, pp. 34. The Gênera Erythrococca and Micrococca [Ann. Bot., vol. xxvj : xgii, pp. 64. Quelques plantes introduites aux îles Sandwich Par Mgr H. LÉVEILLÉ. Depuis la publication de la Flora of the Hawaian Islands de HiLLEBRAND en 1888, divers travaux ont paru sur l'intéres- sante flore de ces îles, notamment un mémoire de M. A. A. Heller dans les Minnesota botanical .<^tudies intitulé : Observa- tions on the Ferns and flowering plants of the Hawaian Islands complétant la flore et indiquant déjà un certain nombre d'espè- ces européennes ou asiatiques non signalées jusque là dans la Flore (i). Dans le Bulletin of the Torrey Botanical Club, M. Joseph F. Rock a publié Some new Hawaian Plants, renfermant la des- cription de quelques nouveautés. {i) "LtranSi xmnoT 'L . , Casuarina equisetifolia L., Amarantus viridis L., Rumex acetosella L., Drymaria cordata (L.) WiUd., Cassia chamaecrista L.. Crotalaria fulva Roxb., C. incana L., striata DC, Medicago intertexta Miller, Hibiscus abelmoschus L., Carum petroselinum (L.) Benth. et Hook., .Anagallis arvensis L., Solanum nigrum L., S. sodomœum L., Plantago lanceolata L., Emilia flammea Cass., Hypochœris radicata L BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 M. Ch. N. Forbes dans les Occas. Pap. Bernice Panahi Bishop Mus. Honolulu a décrit également 5 espèces nouvelles que nous trouvons reproduites dans le Repertoriumde M. Fedde IX, 1911,571. Nous avons reçu du P. Faurie, l'intrépide explorateur et mis- sionnaire, du Japon, la plupart des plantes constituant la Flore des Sandwich et dans ce nombre, nous avons trouvé les espèces suivantes dont nous avons donné les localités et qui sont évi- demment d'introduction récente dans la Flore : Polycarpoti tetr'aphyllum L. var. alsinefolium DC — Maui : Wailuku, août 1909. Sida acuta Burm. — Oahu : Honolulu, oct. 1909; Hawai : Hilo. mai 1909; Kauai : Hanamaulu, déc. 1909. Epilobiumjuncewn So\. — Maui: Haleakala, i5oom. et au dessus, août 1909. Sherardia arvensis L. — Maui : Haleakala, i 5oo m. août 1909. Matricaria Chamomilla L. — Hawai : Halawa,juin 1909. Senecio vulgaris L. — Hawai : Kalua,juin 1909. Leontopodium japonicum Miq. — Maui : Haleakala, août J909; Molokai : Kamolo, juin 19 10. Lampsana communis L. — Maui : Haleakala, août 1909. Veronica arvensis L. — Hawai : Kolua, juin 1909. Mélangé au V. serpyllifolia L. Leonurus sibiricus L. — Oahu: Honolulu, avril 1909. Brunella vulgaris L. — Maui : Haleakala, i5oo m., août 1909. Nicandra physaloides Gaertn. — Kauai : Koloa dans les champs, déc. 1909. Euphorbia thymifolia L. — Oahu : champs à Honolulu, avril 1909 ; Hawai : Kapoho, mai 1909. Amarantus Blitum L. — Maui : parmi les décombres à Wai- luku; août 1909 : Oahu : littoral à Honolulu, oct, 1909. Amarantus patulus Bert. — Oahu : parmi les décombres à Honolulu, avril 1909. Chenopodium urbicwn L. — Sans indications de la localité. Polygonum dumetorumL. — Oahu, 1909. 24 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Potamogeton pectinatus L. — Muai : étangs à Wailuku, août 1909. Eichhornia'speciosa Kunth, — Muai : étangs à Wailuku, août 1909. En somme 20 espèces introduites depuis 1897, soit en i4ans. C'est un chiffre important surtout pour une Flore d'environ 1000 espèces dont les ô/io*^ environ sont endémiques. Les espèces indiquées dans le travail de M. Heller, que nous avons soulignées en italique, ont étéretrouvéesparle R. P. Faurie sur divers points des îles. Nouvelles Onothéracées mexicaines Par Mgr H. LÉVEILLÉ. En révisant un premier lot d'Onothéracées mexicaines, à nous confiées par M. Ostenfeld, directeur du Musée batanique de Copenhague et recueillies par teu Liebmann de 1841 à 1843, nous avons eu la bonne fortune d'y trouver VEpilobium Osten- feldii Lévl, compris dans notre Iconographie du genre Epilo- bium. En procédant à la révision d'un second lot du même collec- teur nous avons rencontré les deux nouveautés suivantes : Fuchsia Liebmanni Lévl. nov. sp. Planta glabra, robusta ramosa ; rami rugosuli : folia petiolata ovata 5-7 cm X i5-25 mm. ad basin cuneato-attenuata apice abrupte dejecto-acuminata supra atro-viridia subtus flavida, nervosa, utrinque rugosa, nervo primario subtus canaliculato ; flores cymoso-paniculati ; minuti et graciles; alabastra ad api- cem apiculata, lagenam inversam fingentia. F. arborescent! proxima sed foliis reductis, rugoso-nervosis dignoscitur. Mexique : mont Frasu, 3ooo m. (Liebm.ann). Ludwigia palustris L. var. Liebmanni Lévl. nov. var. A typo recedit statura pusilla ad 10 cm. alta et foliis minutis ; insuper habitu quo haec varietas erecta et virgata videtur ut var Liot- tardi Hyperici humifusi. Mexique (Liebmann). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du ((Bulletin»: H. LiÉ VEILLÉ. Imprimerie Monnoyer. — 1912. MÉMOIKËS DE L4G\DÉNIE liilernationalc de Géographie Bolaiiiqiie Sous ce Litre, paraissent à des époques indéterminées un ou deu.r fascicules par an, renfermant les travaux de longue haleine ; les articles du Bulletin étant limités chacun au maximum de o2 pages. Ont paru : le i^*" aviil la suite du Catalogue raisonné des plantes du bassin de la Haute Ariège, par feu H. Marcailhou d'Aymeric; le i^'" octobre, la suite du Novus Conspectus Florae Europae, par M. Gandoger. Sousciiption annuelle : lO fr. Pour les souscripteurs au Bulletin : S fr. LE iiiPI OES PLiirii REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉVEILLÉ, Directeur 1», Bftuc iei? CScAJUJTJ-JElFi., et ■\rGj:xdi:xr& \ Nous apprenons que la famille de M, Gaston Gautier, l'éminent botaniste^ de Narbonne, décédé il y a quelques mois, serait disposée à céder le très important herbier qu'il avait formé. Cette collection qui a fait l'objet d'une Notice de M. G. Rouy, dans le Bulletin de la Société botanique de France (an- née 1888, Session extraordinaire tenue dans les Corbières), et s'est largement accrue depuis cette époque, comprend 100.000 parts environ (i), formant 520 paquets et représentant 22.240 espèces ou variétés. Empoisonnées au su- P (i) Savoir; pour l'herbier général, empoisonné au sublimé, très bien conservé, 80 à 90.000 parts pour_22^40 espèces; — pour l'herbier Martrin Donos, conservée part, mais non empoi- sonné.n^S.ooo parts environ, de plantes françaises, déjà ^représentées d'ailleurs dans l'herbier ginéral.i 4i 218 Année (4* Série) N" 268 mars avril 1912. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Académie ioternationale de Botanique Promotions et Nominations. Par décision, en date du 5 janvier : M. le D' Hermann Christ, de Riehen (Suisse), est nommé membre d'honneur en remplacement de Sir J. D. Hooker, décédé. M. Ch. Domin, de Prague, est élu membre titulaire, en rem- placement de M. le D"" Christ. Le R. P. Merino, de La Guardia (Espagne), est élu membre correspondant, en remplacement de M. Ch. Domin. Sont promus Associés libres : MM. Bain, de Knoxville (Etats-Unis). BÉGUiNOT, de Padoue. BiGEARD, de Nolay (Côte-d'Or). Carbonel, de Thérondels (Aveyron). DuNN, de Kew Green (Angleterre). Gallardo, de Buenos-Aires. Gerber, de Marseille. Herbelin, de Belfort. HicKEN, de Buenos-Aires. HossEUs, de Reichenhall (Allemagne). 50 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Laronde, de Conflans (Seine). Lambert, de Raymond (Cher). Lemée, d'Alençon. LiLLO, de Tucuman (Argentine). Marnac, de Marseille. ScHLECHTER, dc Berlin. Spegazzini, de La Plata. SuTTON, de Reeding (Angleterre). Thays, de Buenos-Aires. Vandas, de Brunn (Moravie). De la Varde, de Guingamp (Côtes-du-Nord). Velenowski, de Prague. Sont nommés membres auxiliaires : MM. Benoist (Léopold), ingénieur des Arts et Manufactures, 107, avenue Ledru-Rollin, Paris, XI^, présenté par M. Charbonneau et Mgr Léveillé. Chenu, censeur au Lycée de Nevers (Nièvre), présenté par M. Labbé et Mgr Léveillé. Maire (R. P. E.), missionnaire apostolique au Tong-Tchouan (Yun-Nan), présenté par Mgr Léveillé et M. Vaniot. Fedde, Fr., directeur du Repertorium novarum specierum, Weimarischestr B^, Berlin-Wilmersdorf, présenté par Mgr Lé- veillé et M. Blin. EspiNozA (Manuel R.), professeur de Botanique à l'Institut agricole, Santiago (Chili), présenté par M. Porter et Mgr Lé- veillé. « RosENSTocK (D"" E.), Schelihastrasse, 4, Gotha (Allemagne), présenté par son A. R. le Prince Roland Bonaparte et Mgr Lé- veillé. Cousturier, gouverneur honoraire des Colonies, Villa Tur- quoise, Saint-Rapaël (Var), présenté par Mgr Léveillé et M. Aug. Chevalier. Le Directeur, D. Prain. Matériaux pour l'étude du genre HIERACIUM Par M. H. SUDRE Sous ce titre je me propose de donner les diagnoses de quel- ques espèces ou variétés nouvelles et de présenter des observa- tions sur certaines formes litigieuses. Fragment I Sect. Ceriatlioicle» Koch. Gr. Lanifera Fr. H. glaucophylloides Sud.; H. hastile X. amplexicaiile ? Phyllopodum, eriopodum, olivaceo-glaucum, subpumilum; caulis i5-20 mm. altus, a basi furcato-ramosus, ramis paiulo- ascendentibus, inferne laevis, glaber, striatus, glandulis sparsis, superne dense glandulosus; folia olivaceo-glauca, utrinque glabra vel subtus in nervis sparsim pilosa, margine parce glan- dulosa; radicalia satis numerosa, anguste ovata vel oblonga, grosse dentata vel incisa, apice mucronata, basi in petiolum pilosum et glandulosum contracta, pilis albis, denticulatis ; cau- lina pauca, utrinque glabra, margine glandulosa, superiora ses- silia, bracteiformia, subamplexicaulia; panicula oligocephala (4-6 capit.), laxa; pedunculi elongati, 1-2-cephali, cano-floccosi, dense glandulosi, glandulis pallidis, longis; involiicrum 1 1 mm. longum, squamis attenuato-acutis, exterioribus Iaxis, dorso glandulosis; ligulœ dentibus profundis, riliatis; stigmata\meai\ akenia badio-castanea. Ab H. hastili Arv.-T. et G. foliis amplioribus, latioribus, subtus fere glabris, margine parée glandulosis, profunde den- tatis, pedunculis involucrisque dense glandulosis, capitulis ma- joribus dignoscitur. Ab H. amplexicauli L. differt : caule graciliore; foliis oliva- 52 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE ROTAMIQUE ceoglaucis, subeglandulosis; caule inferne laevi ; capitulis mino- ribus. H. glaucophyllo Scheele affine a quo differt praecipue : in- florescentia oligocephala, foliis subtus fere glabris, caule basi glabro. Hab. — Pyrénées-Orientales : Le Capsir, vallée du Galba, éboulis calcaires du roc de Garuby; ait. 1700 mètres. — Août. Croît avec H. hastile hvv .-T . et G., dont il a la teinte glauque, la souche ériopode, la tige glabre à la base; mais ses feuilles, à peu près glabres, sont un peu glanduleuses sur les bords, et ses pédoncules sont, ainsi que les capitules, couverts de nombreuses glandes pâles absolument comme chez H. amplexicaule L., qui croît sous plusieurs formes au roc de Garuby et dans toute la vallée du Galba. \JH. glaucocerinthe Arv.-T. et G. a à peu près les mêmes caractères que VH. glaucophylloides', il a toutefois la tige poilue, les feuilles vertes en dessus, entières ou faiblement denticulées; du reste, il paraît dérivé de VH. rupicapriniim Arv.-T. et G. Gr. Cerinthea Rouy. H. sonchoides Arv.-T. var. succisifrons Sud. Subgymnopodum; caulis validus, glabrescens, laevis ; folia ampla, glabrescentia, integerrima vel basi sinuato-denticulata, radicalia oblonga, in petiolum elongatum attenuata, caulina 4-6, inferiora late lanceolata, in petiolum attenuata, superiora ovato-acuminata, basi rotundata, semi-amplexicaulia; panicula subcorymbosa, polycephala; involucrum 11-12 mm. longum; stigmata livida; cœtera ut in H. sonchoidi Arv.-T. Hab. — Pyrénées-Orientales : Llo, route d'Eyne, lieux her- beux, terrain argilo-calcaire; ait. i5oo mètres. Seci. i%.lpestrîa Arv.-T. H. subalpinum Arv.-T. var. oblongulum Sud. Folia radicalia oblonga, basi contracta, caulina 3-5, oblongo- lanceolata vel late lanceolata, in petiolum alatum attenuata, omnia grosse dentata; panicula densa, polycephala; involucrum BULLETIN DR GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 53 pilis omnibus glanduliferis, atris; ligulas dentibus glabris, bre- vibus; stigmata sordide lutescentia, sublivida. Ab H. elliptico Jord. foliis angustioribus, magis elongatis, dentibus minus profundis; inflorescentia densiore; involucri pilis omnibus glanduliferis, ligularum dentibus glabris dignos- citur. Hab. — Pyrénées-Orientales : Le Capsir, dans la vallée de Balcéra, au-dessus de l'étang de ce nom, terrain granitique, bois et rochers; ah. 1900 mètres. Obs. — Le type H. ellipticum Jord., provenant de Lansle- bourg (Savoie), bien qu'ayant les feuilles caulinaires plus net- tement rétrécies en pétiole que les autres espèces de ce groupe, appartient bien à la section Alpestria Arv.-T. par la forme de sa panicule, qui est courte, lâche, à pédoncules étalés et très glanduleux. Sect. Pulmonaroîclea Fr. Gr. Aurellina Arv.-T. H. Missbachianum Sud.; H. bijîdiim Missbach exsicc.non Kit. Phyllopodum, subgymnopodum, virens; caulis gracilentus, i5-25 cm. altus, lasvis, glaber vel glabrescens, striolatus, o-i phyllus, simplex vel apice furcatus, mono-oligocephalus; folia parva, supra obscure viridia, glabra, subtus glaucescenti-œno- chroa, pilis sparsis munita, radicalia exteriora ovata, basi abrupte contracta vel submarginata, ca,'tera ovato-lanceolata vel lanceolata, ± grosse dentata, in petiolum parce pilosum con- tracta, caulina nulla vel i, lanceolata, acuminata, petiolata; pedunculi ascendentes, graciles, eglandulosi, brevissime fîoccoso- puberuli. Capitula, i-5, parva (involucrum 8-9 mm. longumji squamis acuminatis, leviter cano-tloccosis, eglandulosis, pilis simplicibus sparsis munitis; ligulae parvae, dentibus profundis, glabris; stigmata fuscidula; akenia 2 *-2/-3 mm. longa. Ab H. bifido Kit. dignoscitur : foliis subglabris, immacula- tis vel obscure submaculatis, supra viridibus; capitulis mino- ribus, pedunculis brevissime et parce cano-floccosis, stigma- tibus lividisvel fuscidulis. 54 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Ab H . hasicuneato Zahn : graciliore, foliis subglabris, basi ± emarginatis, pedunculis brevioribus, minus floccosis. H . chalyhœo Arv.-T. affine, a quo differt prcecipue : foliis latioribus, basi ± abrupte contractis vel subemarginatis, cau- linis vulgo nuUis, stigmatibus lividis, akeniis minoribus. Hab. — Bohême : Leitmeritz, Kahler Berg, rochers basalti- ques (R. Missbach). Gr. Communia Rouy. H. commixtum Jord, var. capsiriense Sud. Caulis 2-3 dm. altus, usque apiceni piloso-asper; folia viridia, subtus œnochroa, grosse et acute dentata ut in H. montolea- rensiih. et Timb., radicalia ovata vel ovato-lanceolata, basi in petiolum elongaium contracta ; caulina i-3, ovato-lanceolaia vel lanceolata, acuminata; capitula i-3,pilis fere omnibus glan- dulcsis; ligularum dentés profundi ; stigmata lutea. Hab. — Pyrénées-Orientales : Vallée de Balcéra, dans le Capsir, terrain granitique, dans les bois; ait. 1700 mètres. — Fleurit en aotît. H. platyodon Sud.; H. macrodon Sud. Hier. Cent., p. 72, non N. et P.; var. brevipetiolatum Sud. Intermedium inter typum et var. sparsum (Jord.) Sud., /. c. — Differt a \av . sparso : ïoïns breviier petiolatis, parum dentatis, inflorescentia densa. Hab. — Vosges : Mont-Avison (D"" Biau); Puy-de-Dôme : Mont-Dore, bois de la Biche (Chassagne). H. bonnophilum Jord., Sud.^ Hier. Cent., 83. var. ; sparsi- FORME Sud. Folia viridia, immaculata, supra glabra, subtus pilis mollibus dense obsita ; radicalia exteriora oblonga, obtusa, caetera oblon- go-lanceolata, acuta, omnia subintegerrima vel inferne dentata, basi in petiolum pilosum contracta; caulis sublasvis, validus; panicula polycephala, ramosa; pedunculi brèves, glandulis atris dense onusii; involucrum obscure viride, terminale pilosum glandulosumque, lateralia subepilosa, dense glandulosa; ligula- rum dentés médiocres; stigmata lutea. Habitus H. sparsi Jord. sed stigmatibus luteis, involucri pilis intermixiis diversus est. BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQDE 55 Hab. — Puy-de-Dôme : Bois de la Garde, commune de Saint- Jean-d'Heurs (Chassagne). H. bounophilum Jord. var. pariliforme Sud., Herb. Hier., f° I, n° 2 1 {cum diagn.). Feuilles glauques, non tachées, entières ou très peu dentées, contractées à la base, glabres en dessus, les plus inférieures ovales, obtuses, les autres oblongues ou oblongues-lancéolées ; lige très fragile; stigmates sublivides. Hab. — Haute-Garonne : Forci de Bouconne, route fores- tière des Quatre-Chemins; Puy-de-Dôme : Lezoux (Chas- sagne). H. petiolare Jord., Sud., Hier. Cent., p. 78 ; var angustu- LUM Sud. Folia glaucescentia^ manifeste maculata, anguste oblongo- lanceolata vel lanceolata, acuminata, intégra vel ± dentata, basi in petiolum elongatum contracta; caulis laevis; panicula oligo- cephala; pedunculi parum glandulosi, leviter cano-floccosi; in- volucrum pallidum, glandulosum, glabrum vel parce pilosum; stigmata lutea. A proximo H. bifïdo Kit. prœcipue ditfert : foliis angustio- ribus, pilis moUibus, involucro pilis fere omnibus glandu- losis. Hab. — Puy-de-Dôme : Thiers (D"" Chassagne). Sect. Heterodont» Arv.-T. {Humilia Rouy). H. titanogenes Sud. Herb. Hier., f. I (191 i), n"' 39,40; H. Huetii (Timbal inédit) Rouy, FI. Fr., IX, 439; ? H. humile X phlomoides var. Rouy,/. c, H. galbense = } H. humile X Lapeyrousii ej. /. c; H. fuxianum =? H. humile X Mou- geotii var. lustratum ej. /. c.\ H. humile var. hirsutum Arv.-T. et G. [prius], H. G., n° 16 ! ; H. humile var. subamplexum eor. H. (t.- n° 589 !; H. urticaceum Arv.-T. in hb. Sud. \,non Alp., p. 47. Ab H. humili Jacq. characteribus sequentibus diversum : caudice eriopodo; foliis latioribus, brevioribus, utrinque mani- feste pilosis ; radicalibus late ovatis, basi abrupte contractis; caulinis sessilibus, ± amplexicaulibus; caule humiliore, valde 56 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE piloso (pilis 3-4 mm. longis); involucro maniteste glanduloso, ligulis dentibus subciliatis, receptaculo leviter fibrilloso. Hab. — Rochers calcaires des Pyre'nées françaises : Pyrénées- Orientales : Roc de Garuby, dans la vallée du Galba, lôoo- 1700 mètres; Ariège : Port de Paillères, versant du Laurenti ' montagne de Mijanès, au roc Rouge et au roc de Cira, i5oo à 1900 mètres; Pech de Foix, vers Montgaillard, 700-800 mètres; Ussat-les-Bains; Bédeilhac, au roc de Palamès (Huet); Basses- Pyrénées : pic d'Arcizette, etc. Les trois espèces créées par M. Rouy ne sont manifestement que des formes d'une même plante. UH. galbense, en particu- lier, se distinguerait des deux autres par ses capitules plus petits et serait, de plus, moins velu. Je ferai remarquer à ce sujet que la grandeur des calathides est assez variable pour une même espèce et que les premières qui fleurissent sont sensible- ment plus grosses que les autres; de plus, la sécheresse de l'été a pour conséquence une réduction des dimensions des capitules, ainsi que je l'ai constaté en 191 1 : les échantillons d'//. fuxia- num que j'ai récoltés cette année-là au Pech de Foix, avaient des fleurs sensiblement plus petites que ceux que j'avais cueilis au même endroit en 1910 et en 1890, plus de vingt ans aupara- vant ; enfin, en comparant mes exemplaires de Foix de 191 1 à ceux de Garuby récoltés quelques semaines après, je ne vois pas de différence appréciable entre les deux plantes. Si quelques pieds de Garuby se montrent moins velus que ceux de Foix, cela tient à ce que^ à Garuby, l'espèce pousse sur des rochers ombragés par de grands arbres, sous lesquels ils ont roulé, tandis qu'à Foix la plante croît en pleine lumière. M. Rouy attribue à la forme de Foix des feuilles plus longuement pétio- lées et plus étroites : il a probablement eu sous les yeux des échantillons ayant végété dans une fente de rocher, ce qui est fréquemment le cas pour VH. titanogenes, qui paraît alors sub- hypophyllopode et est moins ériopode. En somme, pour bien apprécier une espèce, dans le genre Hieracium^ il est souvent indispensable de l'observer sur place, et on ne doit pas perdre de vue que le milieu extérieur peut produire des modifications souvent profondes, surtout quand il s'agit de caractères par BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 57 eux-mêmes assez variables tels que la forme des feuilles, leur pilosité, etc. M. Rouy, pour expliquer l'origine de ces plantes, s'est de- mandé si elles ne dériveraient pas de VH. humile Jacq. par croisement ? Cette hypothèse est tout à fait inadmissible pour deux raisons : la première, c'est que, ce prétendu hybride est très abondant à Garuby, à Foix, à Mijanès et ailleurs; la se- conde, que VH. humile Jacq. est extrêmement rare dans les Pyrénées, où je ne l'ai jusqu'à ce jour jamais rencontré. J'ajou- terai que VH Lapeyrousii Frœl., que M. Rouy fait intervenir, manque à Garuby, et que VH. lustratum A. -T. et (j., parent présumé de VH.fuxiamim., ne vient pas au Pech de Foix, mais sur la montagne de Brassac, à plus de lo kilomètres de la sta- tion de VH . Juxianum ! H. hispidifactum Sud. hb. Differi ab H. humili iacq. : graciliore, subglaucescenti; foliis minoribus, utrinque dense glandulosis et piloso-hirsutis,asperis; radioalibus oblongis, in petiolum hispidissimum contractis; caule dense piloso, glanduloso, aspero; capitulis minoribus (in- volucro 11-12 mm. longo), ligulis brevioribus. — Caulis lo- i5 cm. ait us, e basi ramosus, ramis ascendentibus,pilis 2-3 mm. longis; folia grosse dentata, caulina 2, sessilia, oblongo-acu- minata, superiora ± amplexicaulia; ligularum dentés profundi, glabri; stigmata sordide lutescentia. Floritio serotina. Habitus H. humilis Jaq. var. siibatteniiati Arv.-T. et G., H. G., n"' 728, II 10, III I, sed foliis caulinis sessilibus, pe- dunculis valde bracteaiis, pilis crebrioribus longioribusque, stigmatibus non clare luteis. Hab. — Pyrénées de VAriège : Rochers granitiques, au nord du lac de Laurenti; ait. 1900 mètres environ. — 6 août 1909. Sect. I*îcroîtIea Arv.-T. Gr. Accipitrinoides Rouy. H. eynense Sud. Aphyllopodum; caulis 4-8 dm. altus, erectus, strictus, stria- tus, scaberrimus, apice ramosus, subcorymbosus, glandulis crebris, pallidis, brevibus, pilis simplicibus elongatis, patulis, manifeste obsitus;/b/m viridia, ampla, utrinque pilosa, aspera, 58 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE perspicue glandulosa, radicalia, subanthesi nulla, caulina 6-12, remota, profunde acute et grosse dentata, subincisa ; inferiora late lanceolata, basi in petiolum alatum attenuata ; média oblonga vel oblongo-lanceolata, sessilia ; superiora ovato-lanceolata, acuminata, basi sessili-subamplexicaulia; j7aw/cw/a ampla, sub- corymbosa, laxa, polycephala (5-3o capit.); pedunculi crassi, cano-ôoccosi, bracteis latis, glandulis pallidis, crebris, inasqua- libus, pilis sparsis muniti; involucrum médiocre (12-1 3 mm. longum), pallide viride, squamis adpressis, obtusis, ante anthe- sin proeminentibus, cano-floccosis, dense glandulosis, pilis simplicibus rarisvei nullis; //^«/celaete flavas, dentibus brevibus, subglabris ; stigmata lutea ; akenia 3 1/2 mm. longa, atra, papf>o albido-cinereo; receptaciilum manifeste ciliatum. Hab. — Pyrénées-Orientales : Cerdagne française, à Eyne, route de Saillagouse, vieux murs et tertres herbeux, terrain gra- nitique; ait. i5oo mètres environ. — Juillet-août. Croît en société avec les H. onosmoides Fr. et aiirigeranum Lor. et Timb. var. asperifactvm Sud., et à une faible distance de VH. amplexicaiile L. Il tient de VH. aurigeranum par ses feuilles radicales desséchées au moment de l'anthèse, sa lige poilue-rude et bien feuillée; de VH. amplexicaiile par les glandes nombreuses qui recouvrent toutes ses parties; il diffère toutefois des deux par ses feuilles grossièrement et profondément dentées. Comme, d'autre part, il est très abondant dans cette station et qu'il fructifie normalement, il ne doit pas être d'origine hybride. Bien qu'il rappelle un peu VH. ochroleuciim Schl. par ses caractères généraux, il s'en éloigne par ses feuilles grossiè- rement dentées, presque incisées, ses fleurs d'un jaune vif et les autres caractères mentionnés. Sect. i%ccipîtrina Koch. Gr. Corymbosa Arv.-T. H. aurigeranum Loret et Timb. Bull. Soc. Bot. Fr.., t. V (i858) p. 61 5; H. siibvirens Arv.-T. Alp. Fr. p. \2\ (1888); Sud. i/zer. Cent. p. 38; Rouy FI. Fr. IX, p. 38i ; H. Eiipato- rium Grisb. typiciim Rouy, /. c, 38o. Cette espèce ayant été jusqu'ici méconnue ou mal interprétée, BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 59 je crois utile de reproduire la description que les auteurs en ont donne'e (/. c). « H. aurigeranum Nob. — Souche petite, unicaule; tige de 4 à 8 dc- cim., très grêle, un peu rude et poilue dans sa moitié inférieure. Feuilles très nombreuses, subobfuses, minces, d'un vert clair et glabres en dessus, pâles et un peu poilues en dessous, presque entières ou munies de petites dents très espacées, bordées de poils blancs, allongés ; les radicales dé- truites lors de l'anthèse; les caulinaires lancéolées-oblongues, à peine re- trécies à la base, rcgulièremeyit en cœur et semi-amplexicaules, très rapide- ment décroissantes de la partie moyenne au sommet, où elles ont la forme de petites feuilles bractéales lancéolées. Panicule courte, à rameaux très grêles, souvent uniflores, en ombelle au sommet; pédoncules à duvet blan- châtre; involucre court, cylindracé, à écailles irrégulièrement imbriquées, d'un vert très clair, obtuses, scarieuses aux bords, plus courtes que l'ai- grette, toutes dressées-apprîmées, parsemées ordinairement de poils jaunes glanduleux très courts; corolles à dents glabres, longues et étroites; styles jaunes, mente sur le sec; akènes pourpres, à aigrette sale. Habite les prairies sèches des montagnes de l'Ariège, à Quérigut, etc.; fleurit en août. » Cette plante à stigmates jaunes et à inflorescence ombelli- forme ne saurait être rapporte'e au type H. Eupatoriiim Grisb. (H. corymbosumFr.), quia des stigmates livides et une panicule corymbiforme beaucoup plus ample; elle ne me paraît pas diffe'rer de VH. subvirens Arw .-T . , qui a le pe'ricline « dhin vert plutôt grisâtre que noirâtre » et des styles jaunes. J'ajou- terai que j'ai reçu du regretté M. G. Gautier deux exemplaires d'H. subvirens Arv.-T. récoltés dans les Pyrénées-Orientales et déterminés par M . Arvet-Touvet, qui sont identiques au type H. aurigeranum récolté parLoret à Quérigut ! L'//. aurigeranum Lor. et Timb., que j'ai observé dans plu- sieurs localités de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales, est très polymorphe. Voici quelques variétés notables : a. TYPicuM. — Tige poilue-rude inférieurement, lisse en haut; pédoncules étoiles-farineux, à glandes nulles ou très rares, por- tant parfois quelques poils blancs, épars, non glanduleux; involucre vert pâle, ne noircissant pas a la dessiccation, fine- ment glanduleux; ligules à dents profondes; stigmates jaunes. Ariège : Quérigut (Loret); Usson, bords de la Bruyante; co- teaux granitiques du Puch ; Pyrénées- Orientales : vallée de Py, Puyvalador (Gautier s. n. H . subvirentis Arv.-T. , Fontpé- drouse, chemin des bains de Saint-Thomas. 60 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAÎNIQUE Ce n'est pas là la plante visée par M. Rouy, /. c., qui a une tige lisse, des capitules noirâtres, etc. p, OBSCURATUM. — T^ïge plus manifestement poilue-hérissée et très rude dans sa moitié inférieure; involucre noirâtre î ligules d'un jaune très foncé; stigmates jaunes sur le vif, mais se colorant un peu à la dessiccation. Pour le reste semblable au type. Pyrénées-Orientales : Eyne, au sud du village; le Capsir, dans la vallée de Balcéra, vers 1900 mètres, terrain granitique. y. ASPERiFACTiîM. — Robustc; tige entièrement poilue-rude, rameuse supérieurement ; feuilles, au moins les inférieures, très rudes et poilues sur les deux faces; panicule ample, polycé- phale; pédoncules étoiles-farineux, glanduleux et hérissés de poils simples ± abondants; involucre vert sombre, très glan- duleux; ligules à dents courtes; stigmates jaunes. Pyrénées-Orientales : Eyne, tertres herbeux, route de Sailla- gouse; vallée de Balcéra, dans le Capsir, terrain granitique. S. L^viFACTUM. — Tige entièrement lisse et glabre, ainsi que les feuilles; corymbe oligocéphale; pédoncules étoiles-farineux et un peu glanduleux; involucre vert noirâtre, glanduleux; ligules d'un jaune foncé; stigmates jaunes, devenant un peu livides â la dessiccation. Pyrénées-Orientales : Eyne, au sud du village, i5oo mètres. Il est possible que la plante de l'Ariège, visée par M. Rouy, corresponde à cette variété. e. GLABRtFACTUM. — Très robustc et très rameux, polycéphale et d'un vert sombre, entièrement lisse et glabre; inflorescence lâche; pédoncules très lisses, très peu étoiles-farineux, églandu- leux ; involucre vert sombre, à glandes courtes et rares; ligules d'un jaune foncé; stigmates jaunes, devenant un peu livides à la dessiccation. Ariège. — Coteaux granitiques du Puch, près de Carca- nières, avec le type; ait. 1000 mètres environ. Gr. Sabauda Arv.-T. H. vasconicum Jord., Sud., Hier. Cent., p. 29; var. aspra- TiLE Sud. Caulis pilosus, asperrimus, dense foliosus; folia plana, lan- BULLETIN DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE 61 - — r— ■■■■--■ ..-■■ — ■■. .^ ceolatil, acuminata, breviter dentata; panicuîa polycephala pedunculis elongatis; involucrum pallidurn; stigmata lutea. Differt ab H. vasconico genuino : caule usque apicem aspero, foliis planis, angustioribus, breviter deniatis integrisve. Hais. — Puy-de-Dôme : Le Bout du Monde, à Thiers; bois des environs de Lezoux (D"" Chassagne). L'action du zinc sur les plantes. Nos plus anciens confrères se souviennent peut-être d'une note parue dans les premières années du Bulletin où on signa- lait l'absence de toute végétation même cryptogamique sur des plaques de zinc, exposées à l'air sur les toits des maisons ou sur les balcons ; depuis lors nous avons placé de Jeunes pieds de Stratiotes aloides dans de l'eau enfermée dans un vase en zinc. En moins de trois jours, la plante se décomposait et disparais- sait presque entièrement se liquéfiant en quelque sorte. D'autre part M. Feret semait des graines dans une terre, de 85 millimètres d'épaisseur, placée dans un bassin en zinc. Les graines germaient mais comme pour prendre une assurance con- tre le zinc, i6 d'entre elles développaient plusieurs (3-4)cotylé- dons. Les espèces ainsi m.ulticotylédonées appartenaient aux genres Sambiicus [S. nigra), Pyrethrumei Géranium. LesPjre- thrum et Géranium qui restaient dicotylédones, prenaient par contre une teinte d'un jaune doré. H. Léveillé. Un Arabis éperonné. Au cours de la session d'Hyères, nous avons trouvé dans la forêt du Dom, un Arabis mura/is Bert. extrêmement curieux. Toutes les fleurs présentaient le phénomène suivant : les sépa- les sont prolongés à la base en un éperon mesurant jusqu'à 4-5 millimètres. L'éperon est surtout développé chez deux sépales. Il semble même que les sépales se sont soudés deux à deux à la base pour former leur éperon. Les quatre pieds que nous avons recueilli présentaient tous ce même caractère. Nous ne croyons pas que cette forme calcarata ait été jusqu'à présent, signalée chez les crucifères. H. LÉVEILLÉ. Florule de la Vallée supérieure de la Mare et des environs Par M. E. PAGES. Instituieur public à Saint- Laurent-des à Nièvre [Hérault), avec indication des lieux où ont été découvertes plusieurs plantes offrant un intérêt particulier. INTRODUCTION Le travail que j'ai l'honneur de soumettre à l'appréciation des botanistes, des amateurs de fleurs, n'est point un travail pré" tentieux, mais bien un simple encouragement pour ceux qui ont des loisirs, et qui pourraient souvent les employer agréablemen t et utilement. La passion des fleurs m'est venue tard, et J'ai longtemps hésité avant d'entreprendre l'œuvre pénible, pleine de déceptions, comme aussi d'agréables surprises, qu'on appelle classification. L'ami qui m'en suggéra l'idée, et qui, comme moi, était no- vice dans l'art de distinguer, même les familles, est heureuse- ment doué d'une vaste intelligence, d'un esprit profond d'obser vation, et d'une force de volonté extraordinaire. Je lui dois la solution de bon nombre de difficultés qui m'au- raient sûrement arrêté et peut-être découragé au début. La nomenclature qui suit représente l'effort de huit années de constantes et minutieuses recherches. Elle comprend toutes les découvertes importantes faites par M. l'abbé Guichard, qui a exploré lui aussi les parties les plus intéressantes de la Vallée surérieure de la Mare. Enfin, le nom de tous ceux qui m'ont apporté une plante re- marquable, suit, par reconnaissance, la désignation de cette plante. Et maintenant, ami lecteur, une carte à la main, suivez-moi, je vous prie. Nous allons faire un voyage circulaire intéressant, en fran- chissant le faîte des montagnes qui entourent les vallées de la BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 03 Mare et du Clédou. Nous retournerons de la chapelle de Saint- Sauveur à notre point de dépan. La montagne de La Prade, SgS'", — Saint-Etienne-de-Mur- san, Vérénoux — , et les montagnes de Maurian à Peyre Plan- tade, — bifurcation des routes de Saint-Gervais-sur-Mare à Lamalou-les- Bains et à Douch — , n'offrent rien de particulier. Leurs flancs sont couverts, — parfois même leurs sommets, — de bois de chênes verts, de bois taillis, de châtaigniers. En passant, arrêtons-nous un instant à la fontaine de Mau- rian, pour nous rafraîchir et saluer ce coquet village caché par des châtaigniers, un bosquet de chênes verts et les montagnes qui l'environnent. Le ruisseau que forme cette fontaine se jette dans la Mare à Vérénoux. Il arrose des prés verdoyants. Le botaniste qui herborise en cet endroit, est frappé par la quantité considérable d'Aguilegia viilgaris, de Primula offici- nalis,de Bellis perennis, de Viola odorata et autres plantes qui couvrent ces prés au printemps et les transforment en parterres aux couleurs éclatantes et variées. Il s'exhale de ce coin mer- veilleux, des senteurs enivrantes. L'impression réelle que Ton éprouve est une impression de bien-être et de douce satisfaction. On foule le gazon depuis des heures, et l'on voudrait rester en- core, tant il est vrai que l'âme est ravie, dans la solitude, lors- qu'elle contemple les beautés de la nature. Chose non moins digne d'intérêt, et qui attirera, j'en suis certain, les amateurs de plantes rares : on voit apparaître, avec une agréable surprise, sur la rive droite, et à quelques pas du ruisseau, des touffes de Muscari botryoides. Le Thlaspi siives- tre, var. occitanicum Jord., abonde en ces lieux, et sur le fond du ruisseau on peut ramasser par poignées, des Carex silva- tica, et admirer quelques pieds de Chœrophyllum temulum. Au-dessus de la fontaine, et dans les friches herbeuses, pousse VOnonis columnœ. Avançons maintenant de l'autre côté de Maurian, et descen- dons au pré d'Alliés Célestin, tout à fait en haut du ruisseau de la Combe. Là, le Muscari botryoides se trouve dans son élé- ment naturel. Les touffes sont plus denses, et les tiges atteignent 64 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE parfois jusqu'à 42 cm. L'atténuation des feuilles est insigni- fiante : un millimètre en général. Cette particularité m'a long- temps fait espérer que cemuscari pouvait-être, tout au moins, une variété inconnue et appréciable. Or, comme toute autorité commande le respect, j'ai dû m'in- clinir devant la décision prononcée par l'un des plus savants botanistes de France : le chanoine Coste, auteur de la « N^oic- velle Flore de France et de Corse ». Il n'a vu, lui, dans les échantillons qui lui ont été soumis, qu'une extension dans le développement, supérieure à celle des botryoides qu'il a examinés et qui lui venaient, soit du Pic Saint-Loup, (Hérault), soit d'autres départements. Il faut environ demi-heure pour se rendre jde Maurian au col des Treize-Vents, — route de Saint-Gervais-sur-Mare à Héré- piau, — en traversant le mont Soumairac, 695™, et, si l'on suit alors le sentier qui contourne la montagne de La Cabausse, — versant duTourrel etdeLa Billière, — on découvre sur ses bords, en quantité, des Alsine ciirva, var. Thevenei. Dans quelques instants on arrive à Peyre Plantade. A partir de point, l'ascension est plus pénible et moins inté- ressante. Les flancs des montagnes de Saint-Gervais sont sou- vent dénudés. On aperçoit ça et là quelques hêtres rabougris et des tapis d'Erica cinera. Et cela dure ainsi jusqu'au col de l'Our- tigas. On peut néanmoins se délecter, en plongeant un regard scrutateur au pied de ces montagnes. Les hameaux de Cours, de Compeyré et de La Palisse, se dessinent nettement dans les bois taillis, les châtaigniers. Leur proximité de Saint-Gervais et la source minérale qui jaillit du pied d'une montagne peuvent peut-être leur valoir un jour un cachet de célébrité. Le col de l'Ourtigasest la ligne de démarcation entre la mon- tagne d'Aret, loBô"", et le Plo des Brus, 1 100™. En dessous on distingue avec peine, les hameaux de Caisse- nols-le-Haut, et de Caissenols-le-Bas, reliés à Saint-Gervais par un chemin peu carrossable, touchant au fameux Portai de Roc- quandouire. Les habitants de ces hameaux ont à subir des hivers longs et souvent très rigoureux. BULLETIN OE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 65 L'élevage de troupeaux importants leur assure le bien-être. Ils vivent heureux et sont très attachés à leur site pittores- que. Le ruisseau de Casselouvres, dont le cours est pénible à sui- vre, descend de Caissenols et passe à deux pas de la source mi- nérale de Cours. Il reçoit les eaux des ruisseaux de Tahureet de La Palisse, puis il traverse la ville de Saint-Gervais et se jette dans la Mare. Dans ce ruisseau on découvre, entre le Portai de Rocquan- doire et la source minérale de Cours, les plantes suivantes : Senecio adonidi folius, Radiolalinoides, Wahlenbergia hederacea^ Illecebrum verticillatum, Spiranthes œstivalis, Drosera rotundi- folia, Scirpiis setacetis, Alsine recurva, var. Thevenei^ etc. Nous voici au Plo des Brus. Sur les cartes on fait suivre cette désignation de la suivante : « Ancien camp ! » Veut-on dire que Brutus, général romain, fit camper ses lé- gions en cet endroit, lors de la conquête de la Gaule. S'il en est ainsi, le touriste qui se promène sur ce vaste pla- teau couvert de bruyères et qui ne voit apparaître, de loin en loin, que quelques hêtres, est amené naturellement à se deman- der comment on pouvait ravitailler tout un camp, le pourvoir d'eau, alors qu'elle est très rare. Qui pouvait-on rançonner ? Personne_, puisqu'il n'existe pas trace de village voisin consti- tué à cette époque. C'est en vain que l'on cherche à découvrir une preuve des ouvrages de circonvallation que les Romains ne manquaient jamais d'établir, dans le but de prévenir toute surprise. Il n'existe pas non plus de trace de conduite d'eau, indispensable à une agglomération d'hommes et de chevaux. Enfin, personne n'a découvert, jusqu'à ce jour, ni médailles, ni pièces de monnaie à l'effigie romaine. Or, ce fait est caracté- ristique : partout où les légians romaines ont campé, on a relevé et on relève encore de nos jours, des marques irréfutables de leur passage et de leur séjour. Quant aux vieilles poteries que l'on aperçoit ça et là, ce ne sont, certainement, que des restes de coupelles ayant servi, soit aux Gallo-Romains, soit à un retranchement de Camisards, Mars-Avril 5 66 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE soit à des alchimistes, à fondre du plomb argentifère dont on a découvert deux filons dans les roches de Saint-Eutrope. Telle est d'ailleurs la conviction du savant minéralogiste et géologue, M. Chabaud, ancien ingénieur des mines, chevalier de la Légion d'honneur. L'existence de ce Camp entre donc dans le domaine de la lé- gende, et l'interprétation vraie à donner, semble dès lors être la suivante : « Plo, ou plateau des Brus, c'est-à-dire des bruyè- res'». Plateau des bruyères. Traversons ce plateau en nous tenant, autant que possible, sur le bord, versant de Castanet-le-Haut. Jusqu'au-delà du Pas-de-la-Lauze, où se trouve la maison de NosTRE SEGNE,une douzaine de files de roches, la plupart inac- cessibles, aux formes bizarres, semblent monter, à l'assaut du plateau. Elles sont séparées par des gorges tantôt larges, tantôt étroites et profondes. Sur le bas poussent des chênes verts et sur le haut, quelques hêtres se développent dans les gorges et sur les escarpements. Région froide et désolée, souvent couverte par le brouillard, et dont l'imposante solitude n'est guère troublée que par le tin- tement des clochettes des chèvres et des moutons qui paissent, par le roulement du tonnerre et le croassement des corbeaux. Deux importantes découvertes dues au plus intrépide excur- sionniste que j'aie connu, M. l'abbé Soulié, ont été faites en ces lieux : le Pyrola minor et le Dryopteris spinulosa. Le Prat de Sèbe apparaît à son tour. La Mare y prend sa source ; elle arrose Castanet-le-Haut, Andabre, et reçoit le Bouissou en dessous de ce dernier ha- meau. Le village de Castanet-le-Haut est perdu dans les châtai- gniers et abrité par des montagnes qui l'enserrent de tous côtés. Du Prat de Sèbe aux champs de La Salesse, la distance est peu considérable. C'est là où doit s'établir la ligne de partage des eaux : versant méditerranéen et versant océanien. Cette ligne s'indique assez nettement par le sentier bordé d'ajoncs et de houx qui dessert ce BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 07 hameau. En la prolongeant, on traverse la plaine de Fagairolle, et on atteint le faîte des montages de Proudoumat. En suivant la crête de ces montagnes, on arrive aux champs d'Albès, et, après trois quarts d'heure d'ascension, au sommet du mont Mar- cou. Nous ne pouvons aller plus loin, sans rendre à Saint-Amans- de-Mounis, les honneurs qu'il me'rite à plus d'un titre. Ce hameau dépendant de Castanet-le-Haut, s'étend sur un plateau en grande partie calcaire, depuis Mounas, Albès, le Fau, jusqu'à Ginestet et le Prat de Sèbe. Ses tourbières confinent à TEspinouseet comprennent les prés du Barthas et de La Salesse. Peu abrité, il a à lutter contre les rigueurs de l'hiver, généra- ment long. Mais quand sonne l'heure du réveil de la nature, tout se trans- forme alors comme par enchantement : les pampres se déve- loppent et couvrent bientôt les champs ; les alouettes remplis- sent l'air de leurs notes joyeuses, et les fauvettes qui peuplent les haies, fuient, effarouchées, de buisson en buisson ou bien, cachées et en sûreté, elles provoquent le rossignol, et des tor- rents d'harmonie s'échappent de leurs gosiers merveilleux. Malgré soi on s'arrête, on écoute, on contemple, on pousse des cris de surprise et d'admiration. Quelle végétation luxu- riante et que de plantes ! La joie emplit le cœur, et l'être tout entier subit la douce influence d'une atmosphère pure et parfu- mée. Botaniste mon ami, croyez-moi, si vous voulez faire de belles découvertes et emporter pour votre herbier, le Ranunculus au- riconms^ V Aconitiim lycoctonum^ le Cynoglossum officinale, le Scilla bifolia, le Scilla lilio-hyacinthus, le Neottia nidus-avis, VAgropyrum caninum, le Carex digitata, etc. etc., montez à Saint-Amans-de-Mounis, au commencement de juin, et vous serez largement dédommagé de la peine que vous aurez prise. Le site vous plaira beaucoup j'en suis sûr, et vous vous deman- derez comment il a pu se faire que de tout temps on n'ait point fréquenté des lieux où la Providence s'est plue à prodiguer des fleurs, et où l'air pur et frais emplit les poumons et agit sur la 68 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE santé, comme l'es tièdes effluves du sol, sur l'épanouissement et le développement des plantes. Le grand amateur de fleurs, l'illustre Loret, auteur d'une Flore de l'Hérault, ne dédaigna pas Saint-Amans-de Mounis. Il en fit pendant plusieurs années consécutives, son séjour de pré- dilection, et, tout en se récréant, il herborisait et enrichissait ses collections. Quand on a parcouru les haies, les tourbières, la plaine de Fagairolle et tous les ruisseaux, on peut s'engager résolument dans les bois de chênes verts et de hêtres qui s'étendent de Saint- Amans-de-Mounis à l'ancien moulin Pons. La traversée est pénible, mais on ne ressent point de fatigue, soutenu que l'on est par l'espoir de faire, à chaque pas, quelque belle découverte. Cet espoir n'est pas déçu, car on ne tarde pas à remarquer le Cota triumfetti^ VAtro- pa belladona, VArabis alpina, le Vicia serratifolia^ YOrchis pyramidalis, YAlyssum spinosum^ le Tilia platyphylla, l'Iris fœiidissima^ le Calamintha officinalis, le Sedum cepœa, le Pin- guicula vulgaris, le Melilotus neapolitana, ÏOsyris alba, etc. etc. De la bordure de roches calcaires qui soutiennent une partie des terres de Saint-Amans-de-Mounis, du Fau et d'Albès, des- cendent plusieurs ruisseaux qui, en se réunissant, forment le Bouissou. Le Bouissou arrose les prés d'Olquette, et contourne pénible- ment les monts du Péras. Avant d'arriver à Saint-Géniès-de- Varensal, il est devenu une véritable rivière, avec ses gouffres profonds, ses truites et ses écrevisses renommées. Mais avançons encore, nous atteindrons bientôt l'endroit le plus pittoresque et le plus imposant que l'on puisse rêver : le ruisseau de Clairmontal. Là, les roches d'Olque, d'une hauteur de 80 à 100 mètres, parées d'arbustes et de fleurs diverses qui ont pris racine dans les anfractuosités, les fissures, ressemblent à des géants chargés par la Providence de présider à l'éternelle et perpétuelle fête de la nature. Du sommet de l'une de ces roches se précipite, sans fracas. BULLETIN DE GKOCUAPIIIE liOTANIQUK 69 une intermittente et éblouissante cascade, formée par les pluies continues ou la fonte des neiges. Lorsque que la masse des eaux est réduite, le vent la tamise et elle s'irise, offrant alors à l'œil du spectateur, un tableau trap- pant et émouvant. Deux sources prennent naissance à leur pied. Un sentier frayé, dans leur érartement, longe le ruisseau de Clairmontal, à sec en été, et permet, non sans peine, d'éviter un grand détour et de déboucher dans les champs d'Albès. Il reste encore à voir l'ancien moulin Pons, aujourd'hui en ruines, jadis actionné par une nappe d'eau très vive, sortant d'une espèce de grotte creusée naturellement dans la roche. Ce moulin a pu rendre de grands services jadis. Ces parages enchanteurs que l'on ne quitte jamais sans un vif regret, réalisent, avec Saint-Amans de Mounis, sinon ^en entier, du moins en partie, l'idéal des botanistes et des vrais peintres de la nature. Et maintenant, suivons le chemin du moulin, encore exis- tant. Il nous conduira au hameau d'Albès. Albès est peu important. Il n'a de remarquable que la grotte dite: « Grotte d'Albès ». Tous les ans, à la belle saison, des touristes viennent la visi- ter. Ils sont, paraît-il, ravis par les belles stalactites et stalag- mites qui ornent les corridors et les salons de ce palais souter- rain de Dame nature. Un groupe de ces curieux éprouva môme, il y a quelques an- nées, double satisfaction : celle de se promener en des lieux fée- riques, et celle de ramasser deux beaux lièvres, encore frais, et qui s'étaient précipités, l'un à la suite de l'autre, dans cet antre profond. L'artiste qui les accompagnait, photographia et les lièvres et le groupe, à la sortie de la grotte. J'ai vu cette photographie : lesphysionomies sont radieuses. On devine le dénouement de cette chasse inouie : les lièvres fruent rôtis, mangés et arrosés... modérément. D'Albès au mont Marcou, 1094'", l'ascension n'est point péni- 70 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE DOTANIQUE ble. On marche et l'on atteint le sommet sans s'en aperce- voir. Cette montée est agrémente'e par la vue du joli et propre vil- lage de Saint-Géniès-de-Varensal. On l'aperçoit tout à coup, adossé à un petit mont, avec le Bouissou qui le baigne. Deux larges bandes de vertes prairies, tout émailléesde fleurs au printemps, encadrent ses eaux et s'étendent presque jusqu'à Plaisance. Tout est frais et riant dans ce vallon. Plaisance, caché derrière un monticule, se montre à son tour. Sans doute, il y a, comme à Saint-Géniès-de-Varensal, de belles prairies, de l'eau et des fleurs, mais, ayant à faire un choix, c'est le climat de Saint-Géniès-de-Varensal que je préié- rerais. Si l'illustre Loret vivait encore, il m'en voudrait peut-être de ne pas chanter Plaisance avec son enthousiasme. Je lui repon- drais qu'il n'est pas donné à tous les mortels de poétiser les lieux où ils passent. Sa magnifique description de la vallée delà Mare, est l'œu- vre d'une intelligence d'élite. Aussi n'ai-je point la prétention de la reiaire, encore moins de la critiquer. Que dire d'Andabre qui n'est qu'à dix minutes de Plai- sance ? La route de Saint-Gervais à Brusque et à Lacaune, le borne du côté du Bouisson : cellequi le met en communication avec Castanet-le-Haut, se déroule sur la rive gauche de la Mare jus- qu'au pont de Nougayrol. Elle continue ensuite sur la rive droite. C'est un village gai et une excellente station pour les bota- nistes. L'ascension du mont Marcou permet encore de voir La Mare après sa jonction avec le Bouissou. Nous pouvons fort bien d'ici suivre son cours. Ses eaux sont, comme celles du Bouisson, encadrées de ma- gnifiques prairies, jusqu'au pont de Trois-Dents. Puis viennent, sur la rive gauche seulement, et traversées par BULLETIN l)K GÉOGUAPHII" BOTANIQUE 71 la route départementale, les importantes prairies de Castanet-le- Bas. A Saint-Etienne-de-Mursan, la Mare rentre dans sa pompe première, et, majestueuse, elle passe à Clairac, à Villemagne, et va se jeter dans TOrb, à Hére'pian. La vallée de la Mare est pleine d'eau, de verdure, de fleurs, de parfums et d'ombre. Elle est digne de captiver l'attention des penseurs, des poètes, alors que tout chante et rit dans la nature. Avant d'atteindre complètement le sommet, saluons la ville de Saint-Gervais-sur-Mare, assise dans un vallon pittores- que. Elle est traversée par la route de Castres à Lacaune et par le ruisseau de Casselouvres, ainsi que je l'ai déjà dit. La principale industrie du pays consiste dans la fabrication de cercles de tonnellerie. A cette ville se rattache l'élégarlte chapelle de Notre-Dame- de-Lorette. Enfln notre vue se porte sur Saint-Gervais-le-Vieux, dont les ruines accusent un ancien monastère, ou une ancienne abbaye, avec église, chapelles et cellules. De tracesd'anciennes maisons, il n'en existe pas. Ici, comme au Plo-des-Brus, la légende a fait son chemin. Nous aussi, nous avons gravi le dernier échelon de l'ascen- sion, et le vaste panorama qui se déroule maintenant à nos yeux, est bien fait pour nous impressionner vivement. Le plateau qui s'étend d'Albès jusqu'à l'extrémité des plaines de Fagairolle, n'a plus de monticules, de combes : il est unifor- mément plan, et les haies, les broussailles, les arbres répandus à profusion, ondulent aux caresses de la brise, comme les eaux de la mer. Quand le ciel est pur, on peut admirer, dans le lointain, la partie orientale des Pyrénées, avec ses sommets couverts de neiges éternelles. Les plaines du Minervois, la mer font rêver, et, de quelque coté que l'on tourne la vue, on se sent impuissant à fixer lessen- sations que Ton éprouve. 72 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Il se passe alors des moments où l'esprit plane dans les ré- gions supérieurs. Descendu de l'idéal, dans le domaine de la réalité, il garde néanmoins le souvenir impérissable des inénarrables joies qu'il a ressenties. Oh ! les montagnes ! elles enrichissent le sang et ennoblissent les pensées. La ligne de faîte du mont Marcou est aussi une ligne de par- tage des eaux ; elle est encore une limite des départements de l'Hérault et de l'Aveyron. Qu'il me soit permis de dire, à ce propos, que la division de la France en départements a été ici mal comprise. Seul, Mar- counet, dont les dépendances s'étendent Jusqu'au sommet de la montagne, et ne sont séparées de Marcou que par un sentier, appartient à l'Hérault, alors que les fermes de Marcou, du Gas- quet, du Berthalays, de Cartayrade, du Layrac, et le village de Riais, aussi en plein versant méditerranéen, appartiennent à l'Aveyron. Il semble, et toute personne de bonne foi, sera de mon avis, qu'en raison de leur position géographique, ces fermes et ce vil- lage auraient dû faire partie intégrante de l'Hérault. Comme on ne peut point mettre en doute l'intelligence et la compétence des ingénieurs géomètres chargés de ces diverses opérations, je dois nécessairement conclure qu'ils étaient sur- tout guidés par l'idée de former des départements ausssi égaux que possible en surface et en population. Au point de vue botanique, cette division est tout au moins arbritraire. On sait que les vents exercent une granue influence sur la mul- tiplication et la reproduction des plantes, et que cette influence est d'un effet constant, là où sont établis des courants d'air natu- rels. Mais les vents ont pour auxiliaires les pluies, les fontes de neige, les orages qui entraînent et répandent les graines. Il s'en suit que partout où il existe de hautes montagnes, on retrouve constamment, dans les mêmes versants, aux mêmes altitudes, et dans les terrains de même nature, à peu près les mêmes plan- tes. BULLETIN DE GÉOGMAPHIE BOTANIQUE 73 On ne peut donc, en botanique, tenir compte des divisions administratives. Voilà pourquoi j'ai signalé dans ma nomencla- ture, toutes les plantes intéressantes qui ont été découvertes dans cette partie de l'Aveyron que je considère comme insépara- ble de l'Hérault. Descendons du mont Marcou dans les champs de Marcounet. Si nous voulons nous en tenir à l'extrême limite des départe- ments de TAveyron et de l'Hérault, il nous faut suivre le che- min de Graissessacà Brusque, presque jusqu'au col de l'Afféna- dou. Arrivé à ce point, on coupe à travers les bruyères, dans la direction du mont Cabanes. Du mont Cabanes au Mon-Agut, le trajet s'effectue en quelques instants. Sur le Mont-Ajut, i025'°, la vue ateint à la mer que Ton dis- tingue très bien par un temps clair. La montagne Saint-Clair se détache asez nettement, et Mont- pellier sourit, inondé par un soleil d'Orient. Le pic Tantajo domine la paisible ville de Bédarieux. Puis apparaissent les bancs superposés de roches calcaires de l'Escandorgue, et les roches également calcaires de Saint- Paul-des- Fonts, dans l'Aveyron. L'immense plateau du Larzac s'appuie, en cet endroit, contre ces remparts naturels. Ils protègent et cachent la tranquille retraite de l'un des plus illustres enfants du Rouerguc et de la France. Le mont Aigoual, les causses de la Lozère, les monts d'Au- brac et les monts delà Margeride, ferment, en partie, l'horizon le plus beau qu'il m'ait été donné de contempler. Lorsque ces monts sont couverts de neige, et que le soleil les illumine, ils appa'-aissent d'une blancheur éclatante. La vue est alors éblouie. On admire et l'on se tait. Il me souvient d'avoir assisté, sur le mont Cabanes, 874™, à un lever du soleil. L'attente ne fut pas longue, mais l'effet produit fut tel, que je n'oublierai jamais les vives impressions que j'éprouvai. Je vois encore les reflets qui emplissaient l'espace et qui dansaient à mes pieds, m'entourant, m'aveuglant presque. 74 BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Quand l'astre radieux eut pris sa forme habituelle, les mélo- dies de l'alouette devinrent encore plus vibrantes, plus sonores. Un lever de soleil, vu du haut du Mont-Agut, serait encore plus frappant, plus grandiose. Portons maintenant nos regards au pied même de ce mont. Les roches qui se dressent ont plus de cent mètres de hau- teur. On remarque surtout le roc des Corbeaux, ainsi de'signé, parce que de temps immémorial, certains de ces oiseaux nichent dans ses excavations. Dans le ruisseau qui coule à côté, se développent le Carex fri- gida, le Saxifraga ai^oon, le Lii\ula nivea. La désignation de ces trois plantes suffit pour que le botaniste puisse se faire une idée assez exacte du paysage. lia, je n'hésite pas à le dire, du pittoresque et du poétique indéfiniment. Avec ses gorges profondes, ses ravins, ses nombreux ruisseaux, ses bois de chênes verts, de hêtres auxquels se mêlent des chênes, il donne au spectateur l'illusion complète d'un vrai coin des Alpes. La richesse et la variété de sa flore, ne,tarderont pas à attirer l'attention des savants botanistes. Le Clédou prend sa source au mont Redon, 847™. Il reçoit tous les ruisseaux du Devois, des Cazalets, de Provères, de Riols. A certaine époque de l'année, le volume de ses eaux est très considérable : on dirait alors une véritable rivière. En été, son lit est presque à sec. Le Clédou coule dans une vallée très resserrée dans le haut, et qui va s'élargissant de plus en plus jusqu'à Graissessac où elle atteint son plus grand développement. Il se jette dans la Mare à Saint-Etienne-de-Mursan. Ses rives sont ombragées par des hêtres, des frênes, des sau- les, des peupliers, des ormes, des aunes et des châtaigniers. Dans son lit et sur ses bords, on décrouve le Carex frigida, VHeracleum sphondylium, le Lase?'pitium latifolhim^ le Vale- riana officinalis^ etc. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 75 J'ajoute en terminant cette description à peine ébauchée, que la magnifique vallée du Clédou, avec ses gorges, ses roches abruptes et le Mont-Agut qui la couronne si heureusement, for- me l'une des stations botaniques de -l'Hérault, la plus digne peut-être d'être explorée. Encore un dernier regard pour [la mer bleue, et en marche, car il nous reste à traverseer le col Riais, le mont Redon, le col du Malcastel, les montagnes de la Padène, 664'", pour at- teindre à la chapelle de Saint-Sauveur, 413'". De Saint-Sauveur à la Mare, la descente s'effectue en peu de temps. Elle termine notre voyage circulaire. J'espère, ami lecteur, qu'il ne vous a pas paru trop long, trop pénible, et que vous ne regrettez pas surtout de m'avoir suivi. L'espèce de cercle que nous avons tracé, a environ dix kilo- mètres de diamètre. Comme vous n'en connaissez, à peu près, que la circonfé- rence, il est bien juste que je vous parle maintenant de l'inté- rieur. Saint-Etienne-de-Mursan nous donne certaines plantes de la région des oliviers. La Bouissière, la Devèze, le Boiiis, Véré- noux, Maurian, Marcounet, Saint-Amans-de-Mounis, les plan- tes des terrains calcaires ; une grande partie des terres de Cam- plong, de Graissessac, de Saint-Laurent-des-Nières, de Rou- gas, de Mècle, de Peyremale, de Sais, des Combals, de Plai- sance, d'Andabre, de la Ginette, du Péras, de Pabo, les plan- tes des terrains houillers; Castanet-le-Bas, Saint-Gervais-sur- Mare et tous les restes des villages houillers, les plantes des ter- rains granitiques. Caroux fournit encore, avec Saint-Amans-de- Mounis, les plantes des tourbières. De telle sorte qu'il n'existe probablement pas en France de coins aussi propres à exciter raciivité du chercheur, du bota- niste, comme les coins des vallées de la Mare et du Clédou. On monte' insensiblement d'une altitude de 200 à 1 loo"", dans un pays le plus accidenté qu'il soit possible d'imaginer. Dans l'intérieur du cercle tracé s'élèvent de tous côtés, et comme disposés au hasard, des montagnes secondaires, des monts, des plateaux couverts de chênes verts, de bois taillis, 76 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE de châtaigniers. Ces montagnes, ces monts, ces plateaux, sont se'parés par des collines, des vallées, des gorges, des ravins où coulent des ruissaaux. Les bas-fonds et les coteaux sont ge'néralement plantés en vignes. Le vin qu'elles donnent jouit d'une réputation méri- tée. L'industrie houillère occupe un très grand nombre d'ouvriers. Les autres s'adonnent à l'agriculture. L'élevage de troupeaux, la vente de châtaignes sèches, de vin, de fourrages, etc, leur permettent de vivre largement. Saint-Etienne-de-Marsan, Vérénoux, Castanet-le-Bas, sont de jolis villages traversés par uneroutedépartementaleetarrosés par la Mare. Les Salles et Saint-Laurent-des-Nières, 460", jouissent d'un bon climat. Ces hameaux sont placés au centre de l'exploitation houil- lère. Enfin, Rougas et Mècle sont des villages essentiellement agri- coles. Tels sont les parages exceptionnels, particulièrement privilé- giés au point de vue botanique, et oii ont été faites les constan- tes et minutieuses recherches dont j'ai parlé tout à l'heure. Ces recherches ont eu pour résultat la découverte de 5 5 plan- tes nouvelles pour l'Hérault, de 12 plantes nouvelles pour la France, et de près de 1. 100 espèces ou variétés, représentant 102 familUes, sur i 84 qu'admet le savant chanoine Coste. Aceuxquiaimenilesfieurs, jedis: toutn'estpointconnu encore, dans les vallées de la Mare et du Clédou, il reste donc quelque chose pour vous. Venez, et vous repartirez, sinon avec des dé- couvertes sensationnelles, du moins avec la certitude que je n'ai rien exagéré dans les quelques lignes de description que j'ai cru devoir écrire comme introduction à ma Florule. A mes collègues, auxquels je dédie, tout particulièrement, ce modeste travail je dis : L'Administration nous envoie pour la plupart, dans des poste éloignés de tout centre populeux. Au printemps et en été, nous n'avons pour nous distraire, les jours de congé^ que la lecture et les promenades. Eh bien ! si vous voulez que ces promenades deviennent de plus en plus BULLETIN [)E GÉOGRAPHIE BOTANIQUK 77 attrayantes, apprenez à connaître les fleurs que vous remarque- rez tout le long de la route, du sentier, du ruisseau où vous vous plaisez à diriger vos pas. Cueillez les plus belles, et, arrivés chez vous, etendez-les délicatement entredeux feuilles de papier buvard. Pressez avec des livres ou des pierres convenablement choisies. Elles prendont une bonne forme. Lorsqu'elles vous paraîtront suffisamment sèches, passez-les dans un album, ajou- tez une étiquette indiquant la date de la cueillette, l'endroit où elles ont été récoltées, la nature du terrain, l'altitude, etc. Ayez seulement la constîince de renouveler ce petit amusement pen- dant quelques semaines, et vous ne résisterez plus à la passion qui vous poussera à multiplier vos recherches pour augmenter votrecoUection. Comme vous irez de surprise en surprise, de satisfaction en satisfaction, vous vous apercevrez un jour que vous avez vrai- ment du goût pour la botanique, et que ce goût a le pouvoir de chasser loin de vous l'ennui, les soucis de la vie, en un mot, de vous faire trouver courtes des journées qui vous avaient paru peut-être avant, longues et insupportables. Vous aimerez alors les fleurs, et vous leur parlerez. Elles vous répondront, car les fleurs parlent une langue que comprennent seuls, ceux qui les connaissent et qui se plaisent en leur compagnie. Si nous nous donnions pour tâche de ramasser toutes les fleurs qui s'épanouissent dans le hameau, dans le village, dans la montagne où nous exerçons nos fonctions, les savants bota- nistes pourraient prendre dans nos collections, d'utiles indica- tions et écrire une Flore sincère, à peu près complète. Nous y gagnerions au double point de vue physique et moral, et nous serions tout heureux et tout fiers de contribuer ainsi au progrès de la science botanique. A l'œuvre donc, mes chers collègues, sans faiblesse, comme aussi sans ambition. Que chacun de nous, suivant le vœu de l'éminent professeur de l'Université de Montpellier, explore son village, son hameau, sa montagne. « .Te connais trop mon coin de pays, nos monta- gnes, nos forêts, nous dit-on parfois ; je ne rencontre plus rien qui me soit nouveau « . Et toujours nous répondons de la même 78 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE UOTAWIQUE manière : « Si vous connaissez la flore des vasculaires, et si vous n'avez pas le goût des petites espèces, il vous reste les Muscinées et les Thallophytes; si les difficultés vous effrayent, croyez bien qu'il vous reste beaucoup de sujets d'étude pour lesquels vous êtes préparé ». (Flahault). — Introduction à la nouvelle Flore de France et de Corse, par le chanoine H. Coste. NOMENCLATURE Abréviations. — Plantes communes (C), assez communes (A. C), rares (R ),' très rares (T. R.); terrains calcaires (t. cal.); terrains schisteux (t. sch.), terrains siliceux (t. sil.); altitude (ait.); Guichard (G.), Pages (P.). I. Renonculacées. Ranunculiis gramineus L. Renoncule graminoïde. T. R. Marcounet, friches herbeuses. Alt, 800 mètres, t. cal. G et P. Ranunculus parviflorus L. Renoncule à petites fleurs, R. Nières, vignes de l'Ayrolle. Saint-Gervais, vignes et champs du ruisseau de La Canalette. P. et G. Faminculus Sardous Crantz. Renoncule de Sardaigne. R. Les Salles, jardins de la fontaine. Le Bouis, champs. P. Ranunculus arvensis L. Renoncule des champs. C. Nières, champs et vignes. Ranunculus nemorosus D C. Renoncule des bois. R. Les Salles, ruisseau. Gorges du Devois. Rongas, bois tail- lis. P. et G. Ranunculus chœrophyllos L. Renoncule à feuilles de cer- feuil. C. Châtaigneraies, friches. Ranunculus auricomus L. Renoncule tête-d'or. T. R. Saint-Amans-de-Mounis, haies du Barthas, ruisseau de Sansac. Alt. 800 mètres. T. cal. G. et P. Ranunculus monspcliacus L. Renoncule de Montpellier. T. R. Rongas. G. BULLETIN DE GÉOGHAPIIIE BOTANTQlir, 79 Ranunculiis monspeliacus L. var. saxatilis Balb. Renoncule de Montpellier, var. des rochers. R. Ruisseau des Salles. Châtaigneraie des Cazalets, Devois, Ruisseau de .Vlècle. G. et P. Ranunciilus acris L. Renoncule acre, Bouton d'or. C. Un peu partout. Raminculus repens L. Renoncule rampante, Pied-de-poule. C. Dans presque tous les ruisseaux. Raminculus bulbosus L. Renoncule bulbeuse. C. Ficaria ranunculoides Roth. Ficaire, Bouton d'or. C. Adonis autumnalis L. Adonis d'automne. R. Champs du Bonis. P. Ctematis Flammula L. Clématite brûlante. C. Clematis Vitalba L. Vigne blanche. C. Anémone Hepatica L. Anémone hépatique, Herbe du foie, Herbe de la Trinité. R. Combe de Marcounet, au fond, bois de Marcou, du Gasquet, du Berthalays. Causses de Mècle. Saint-Amans-de- Mounis. G. et P. Anémone nemorosa L. Anémone des bois, Sylvie. R. Castanet-le-Bas, bois taillis, près des maisons; prairies de Castanet-le-Bas, en face l'ancien moulin. Bois taillis de Bar- roul, au pont de Trois-Dents. Prés de Riols, Graissessac. G. et P. Caltha palustris L. Populage des marais. Souci d'eau. T. R. Prés marécageux du Barthas, Saint-Amans-de-Mounis, P. et G. Helleborus viridis L. Hellébore vert, Herbe à sétons. T. R. Saint-Amans-de-Mounis, haies du ruisseau de Sansac. Alt. 800 mètres, t. cal. G. et P. Helleborus fœtidus L. Hellébore tétide. Pied de griffon. C. Nigella damascena L. Nigelle de Damas, Barbe de capucin, Patte d'araignée. — Nières, en dessous du jardin de la Veuve Loubet Edouard. (Subspontané). Aconitum lycoctonum L. Aconit, tue-loup. 80 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE T. R. Saint-Amans-de-Mounis. Le Fau, haies, broussailles. Alt. 800 mètres, t. cal. P. et G. Aquilegia vulgaris L. Ancolie vulgaire, G. Ruisseau du Glédou. Ruisseau de Vérénoux, à la source de Mauriau. Ruisseau de La Gombe, Mauriau. P. Pœonia peregrina Mill. Pivoine voyageuse. R. Ghênes au-dessus du pré Aubagnac Jean, à Rives-Hautes, Les Salles. Rocailles à côté des ravins de Brusquette, en haut. Montagne de Riols, Graissessac. G. et P. IL Papavéracées. Papaver Rheas L. Goquelicot G. Papaver Argemone L. var. glabratiim R. Pavot Argémone. R. Nières, vignes du Paraguel. G. Papaver somniferum L. Pavot somnifère. Nières. (Subspon- tané.) Glaucium flavum Grantz. Glaucienne jaune. R. Terrier de la mine Garella, Graissessac. Talus de la route, au four à chaux, Saint-Eiienne-de-Mursan. P. et G. Glaucium corniculaium Curt. Glaucienne corniculée. var. aurantiacum Martrin-Donos. T. R. Nières. G. Chelidonium majus L. Chélidoine grande, Grande-Eclaire. G. III. Fumariacées. Corydallis claviculata D. G. Corydalle à vrilles. T. R. Andabre, jardins, rive droite de La Mare. P. Corydallis solidà Swartz. Gorydalle à bulbe plein. T. R. Bords du cimetière, Saint-Amans-de-Mounis. Bois de hêtres, Sommailles de Marcou (Aveyron). G. et P. Fumaria capreolata L. Fumeterre grimpante. G. Fumaria muralis Sond. Fumeterre des murs. T. R. Gastanet-le-Bas, Vignes de La Ramade. Champs au- dessus des Bésabes, Graissessac. P. Fumaria officinalis L, Fum.eterre officinale. G. Fumaria parviflora Lamk. Fumeterre à petites fleurs. R. Vignes au-dessus de Saint-Etienne-de-Mursan. Ghamps du Bonis. G. et P. BULLKTIN DE GÉOC.UAPIIIK BOTANIQUE 81 Fumaria Vaillantii Lois. Fumeterre de Vaillant. ■ R. Champs du Bouis. G. IV. Crucifères. Sinapis arvensis L. Moutarde des champs. A. C. Saint-Amans-de-Mounis, champs. Le Bouis, champs. G. et P. Sinapis alba L. Moutarde blanche. R. Champs du Bouis. G. Sinapis incana L. Moutarde blanchâtre. R. Champs du Bouis, G. Brassica Cheiranthus Vill. Chou giroflée. R. Champs et vignes entre le chemin de Saint-Gervais-sur- Mare à Caissenols et La Palisse. Andabre. Montagne du Mal- castel, versant de Graissessac. G. et P. Diplotaxis ienuifolia D C. Diplotaxis à feuilles ténues. R. Gare Estréchoux. G. Diplotaxis muralis D C. Diplotaxis des murs. R. Saint-Etienne-de-Mursan, vignes et champs. La Bouis- sière, vignes et champs. G. et P. Erysimum orientale R. Br. Vélar d'Orient. T. R. Luzerne Auge, Puits des Nières. Valette et P. Barbarea precox R. Br. Barbarée précoce. C. Sisy^mbrium Thalianum Gay. Sisymbre de Thalius. C. Sisymbrium officinale L. Vélar, Herbe aux chantres. C. Nasturtium officinale R. Br. Cresson de fontaine. C. Ruisseau de Crouzet, Nières. Bords de La Mare. Nasturtium pyrenaicum R. Br. Cresson des Pyrénées. C. Arabis alpina L. Arabette des Alpes. T. R. Haies, à quelques pas de la ferme de Marcounet. Broussailles en dessus des maisons d'Albès, Roches d'Olquc. Alt. goo mètres, t. cal. G. et P. Arabis Turriia L. Arabette Tourette. R. Rochers Goudou, ruisseau des Salies. Gorges de Grais- sessac. Le Layrac, bords du chemin de La Grave. G. et P. Arabis hirsuta Scop. Arabette hirsute. C. Cardaminc pratensis L. Cressonnette. Mars- Avril 6 82 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE T. R. Prairies en dessus de Saint-Geniès-de-Varensal. G. et P. Cardamine hirsuta L. Cardamine hérissée. G. Cardamine silvatica Linck. Cardamine des bois. T. R. Bords de La Mare, pont Saint-Maurice, Rougas. G. Cardamine impatieyis L. Cardamine impatiente. A. R. Bords de La Mare, Castanet-le-Bas. Bords du Clédou, Graissessac. G. et P. Dentaria pinnata Lamk. Dentaire pennée. R. Bords de La Mare, au-dessus du pont de Trois-Dents. Roches d'Olque. Saint-Amans-de-Mounis, ruisseau Sansac. G. et P. Alyssum calycinum L. Alysson à calice persistant. C. Alyssum spinosiim L. Alysson épineux. R. Roches d'Olque. Rochers des gorges de Graissessac. Abbès, rochers en dessus des maisons. G. et P. Clypeola Jonthlaspi L. Clypéole Jonthlaspi. R. Champs et vignes calcaires, Saint-Etienne-de-Mursan, au- dessus du four à chaux. G. et P. Draba muralis L. Drave des murs. C. Draba verna L. Drave du printemps. C. Neslia paniculata Desv. Neslie paniculée. R. Champs du Bonis. Champs de Saint-Geniès-de-Varensal. G. et P. Calepina Corvini Desv. Calépine de Corvin. C. Bunias Erucago L. Bunias, Fausse-Roquette. R. Champs de Saint-Etienne-de-Mursan et du Bouis. G. et P. Biscutella lœvigata L. Lunetière lisse. C. Ibe?'is saxatilis L. Ibéris des rochers. T. R. Marcounet, bords du bois. P. Iberis amara L. Ibéris amer. T. R. Champs du Gasquet (Aveyron). P. Iberis primata L. Ibéris penné. R. Champs et vignes de Saint-Etienne-de-Mursan et de la Bouissière. G. et P. Teesdalia nudicaulis R. Br. Téesdalie à tige nue. BULLETIN 1)K (;K0(;RA1'H1E BOTAISIQUK 83 G. Châtaigneraies, champs, vignes des Nières. Teesdalia Lepidium D. G. Te'esdalie passerage. G. Ghàtaigneraies, champs, vignes des Nières. Œthionema saxatile R. Br. Œthionema des rochers. T. R. Bois de Geilhes,au roc des Quatre-Heures, Marcounet. G. et P. Tlilaspi arvense L. Tabouret des champs. R. Friches herbeuses et champs cultive's, Le Layrac (Avey- ron). G. et P. Thlaspi silvestre Jord. var. occitanicum Jord. Tabouret d'Oc- cident. T. R. Bords du ruisseau de la fontaine de Maurian. Ghà- taigneraies, rive droite et rive gauche. Alt. de 3oo à 600 mètres, t. cal. P. Capsella Bursa-pastoris Mœnch. Gapselle, Bourse à Pas- teur. G. Hutchinsia petrœa R. Br. Hutchinsie des pierres. R. Bords du chemin de Saint-Géniès-de-Varensal aux roches d'Olque. Bords du chemin du Bonis à la gare d'Estréchoux. Gastanet-le-Bas. G. et P. Lepidium campestre R. Br. Passerage des champs. R. Ghamps du Bouis. Haies des Durantous, Devois. G. et P. Lepidium Draba L. Passerage Drave. R. Vigne Aubagnac Jean, à quelques pas du village des Nières. Terrier de la mine Garella, Graissessac. Ghamps du Bouis. G. et P. Lepidium graminifolium L. Petite Passerage. G. Bords de la route, à Gastanet-le-Bas. Gare d'Etréchoux. Lepidium virginicum L. Passerage de Virginie. T. R. Mine Sainte-Marie, à La Gineste. Gare d'Estré- choux. G. Rapistrum rugosum Berg. Rapistre rugueux. R. Ghamps du Bouis. Vigne Vaysse Louis, Saint-Laurent. Ghamps du puits des Nières. G. et P. Rapistrum Lintiœanum Boiss. et Reut. Rapistre de Linné. T. R. Ghamps du Bouis. G. 84 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE V. Gistinées. Cistus laurifolius L, Ciste à feuilles de laurier. T. R. Bois de Lagamasse et bois de chênes en dessus de Pro- vères. — Castanet et Graissessac. P. Cistus salviœfolius L. Ciste à feuilles de sauge. C. Helianthemum giittatnm Meill. Hélianthème à gouttes. C. Helianthemum montanum Vis. Hélianthème des montagnes R. Champs de LaBouissière. — Marcounet P. et G. Helianthemum umbellalatum Meil. Hélianthème en ombelle. T. R. Montagne de Levés, Castanet-le-Bas, Montagne de La Roquette, Nières. Rochers des Durantous, Nières. — Châtai- gneraie Bonnel Cadet de Rougas, à Bédés. G. et P. Heliatithemum polifolium D C. Hélianthème à feuilles de Polium. R. Champs calcaires de La Bouissière, Saint-Géniès-de-Va- rensal. Marcounet, G. et P. Helianthemum vulgare Goertn. Hélianthème vulgaire. C. Fumana viscida Spach. Fumana visqueuse. R. Champs calcaires, LaBouissière. P. Fumana procumbens Gren et G. Fumana penchée. R. Châtaigneraie Granier Justin, Le Coutélou, Nières. Caus- ses de Mècle. P. Fumana Spachii Gren et G. Fumana de Spach. R. Champs calcaires de La Bouissière. Causses de Mècle. G. et P. VI. Violariées. Viola palustris L. Violette des marais. T. R. Près de la source du Plo-des-Brus. P. Viola scotophylla Jord. Violette des haies. T. R. Pré de Bonnel Emmanuel, bords du talus; Castanet- le-Bas, à proximité des maisons. P. Viola odorata L. Violette odorante. C. Viola canina L. Violette des chiens. R. Bords du chemin des Nières aux Plos. Montagnes et champs du Malcastel où elle est abondante. G. et P. Viola silvestris Lamk. Violette des bois. BULLKTI^ DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 85 R. Ruisseau de La Canalette. Saint-Gervais. P. Viola Riviniana Reich. Violette de Rivinus. G. Viola segetalis iord. Violette des moissons. G. Viola agrestis Jord. Violette des champs, R. Vigne Sabatier Alexandre, Nières. P. Viola sudetica'S\^\\\à. Violette de Suède. T. R. Saint-Amans-dc-Mounis. P. VII. Résédacées. Reseda Phyleuma L. Re'séda Raiponce, R, Ghamps calcaires, au Bouis, à Vérénoux, à Maurian, G. et P. Reseda Jacquini Reich. Réséda de Jacquin. G. Reseda lutea L. Réséda jaune. R. Champs de Marcounet. Bouissière. G. et D. Reseda luteola L. Gaude. T. R. Ghamp qui confine au pont de La Mouline. P. VIII. Polygalées. Polygala serpyllacea Weihe. Polygale à feuilles de serpolet. T. R. Pré des Vernèdes. P. Polygala vulgaris L. Polygale vulgaire. G. VIV. Droséracées." Drosera roUindifolia L. Rosée du soleil. T. R. Pré marécageux, bois des Salles et de Rougas. Ruis- seau de Narboulis, propriété Guirailhou de Gastanet-le-Haut. Marécages en dessus de la source minérale de Gours. P. X. Caryophyllées. Cucubalus baccifer L. Goulichon. Gucubale à baies. G. Rougas, pont Saint-Maurice, bords de La Mare. Prairies de Gastanet-le-Bas. Silène inflata Sm. Silène enflé. G. Silène conica L. Silène conique. R. Ghamps du Bouis et de Marcounet P. Silène inaperta L. Silène fermé. G, 86 BULLETIN DE GÉOGUAPHIE BOTAÎNIQDE Silène S axifraga L. Silène saxifrage. R. Rochersde Vérénoux, du Devois, d'01que,d'Albès. P. etG. Silène nutans L. Silène penchée. R. Champs des Salles. Devois. Montagnes des Cazalets et du Malcastel. Vallée de la Mare. P. Silène italica L. Silène d'Italie, C. Silène nocturna L. Silène nocturne. T. R. Four à chaux, à Saint-Etienne-de-Mursan. P. Silène gallica L. var. quinque vulnera L. Silène à pétales tâchés de pourpre. C. Lychnis Githago Scop. Nielle des blés. C. Lychnis vespertina 'Siïhxh. Compagnon blanc. C. Lychnis Flos-cuculi L. Lychnis Fleur de coucou. C. Saponaria Vaccaria L, Saponaire des vaches. A. C. Puits des Nières. Les Plos. Vignes des Salles. P. Saponaria officinalis L. Saponaire, Savonnière. R. Prairies à Castanet-le-Bas, bords de la Mare. P. et G. Saponaria ocymoides L. Saponaire, Faux Basilic. R. Crouzet, Nières. RocherS|du Devois, Graissessac, Rochers d'Olque. G. et P. Dianthus prolifer L. Œillet prolifère. C Dianthus Armeria L. Œillet d'Arménie. C. Dianthus carlhnsianorum L. Œillet des Chartreux. T. R. Rockers de Bedès, Rougas. Montagne de Maurian. P. etG. Dianthus monspessulanus L. Œillet de Montpellier. T. R. Devois, pelouses du roc des corbeaux, Graissessac. P. et G. Dianthus caryophyllus L. Œillet giroflée. Var. virgineus L. T. R. Champs calcaires de La Bouissière. P. et G. Dianthus subacaulis Vill. Œillet à tige courte. C. Rochers du Devois et de Marcounet. Sagina procumbens L. Sagine penchée. C. Sagina apetala L. Sagine sans pétales. C. Sagina subulata Presl. Sagine en alêne. T. R. Bords humides de la route de Peyre Plantade au col de Madale. Alt. 800 ■". BOLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTINIQUE 87 T. sil. P. et G. Alsine temiifolia Crantz. Alsine à feuilles étroites. R. Rocôers humides au château de La Roche, Saint-Gervais. Fosse's de la route de Saint-Gervais à Hére'pian, col des Treize- Vents. G. et P. Alsine recurva Wahl. var. Thevenei. Reut. R. Rochers de Saint-Eutrope, Castanet-le-Haut. Rochers du plateau de Caroux. Saint-Gervais, rochers de la source miné- rale de Cours. Bords du sontieo du col des Treize-Vents à Peyre Plantade. Montagne des Cazalets, versant du Clédou et rochers du Devois. P. Arenaria capitata Lamk. Sabline en tête. T. R. Friches rocailleuses à Marcounet (Hérault) et au Gas- quet, (Aveyron). Bords du sentier, roc des Quatre-heures G. et P. Arenaria trinervia L. Sabline à trois nervures. G. Arenaria trinervia L. var. pentandra Ardoino. Sabline àcinq étamines. R. Col de La Soulatge, en dessus de Vérénoux. P. Arenaria serpyllifolia L. Sabline à feuilles de serpolet. C. Stellaria nemorum L. Stellaire des bois. T. R. Prise d'eau du Gasquet, à l'extrémité du ruisseau de Thalis (Aveyron). G. et P. Stellaria média Cyrill. Mouron des oiseaux. C. Stellaria graminea L. Stellaire graminée. T. R. Vigne du docteur Fabre, col de l'Estang, Graisses- sac. P. Stellaria uliginosa Murr. Stellaire des marais. C. Cerastium erectum Coss. et G. Céraiste dressé. C. Cerastium glomeratum Thuill. Céraiste aggloméré. C. Cerastium brachypetalum Desp. Céraiste apétales courts. C. Cerastium triviale Link. Céraiste vulgaire. T. R. Bords de la Mare, à Saint-Gervais. G. Spergula arvensis L. Spergule des champs. A. C. Vigne Vaysse Louis à Saint-Laurent. Vigne du doc- teur Fabre au col de l'Estang, Vigne à côté du puits Riben. P. Spergula pentandra L. Spergule à cinq étamines. C. 88 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Spergula Morisonii Bor. Spergule de Morison. A. R. Pré Jean Aubagnac à Rives-Hautes, Salles. Champ Granier Laurent à Cancebirous, Rochers du col de Riais, (Sou- vent confondue avec la pentandra). G. et P. Spergularia rubra Pers. Spergulaireà fleurs rouges. G. XL Linées. Linum strictwn L. Lin serré. R. La Bouissière. Les Crosilles, bois, Castanet-le-Bas. P. et G. Linum gallicum L. Lin de France. R. La Bouissière. Eglise Saint-Laurent. P. et G. Linum catharticum L. Lin purgatif. G. Linum salsoloides Lamk. Lin des terrains salés. R. La Bouissière. Champs calcaires de Marcounet. P. et G. Linum narbonense L. Lin de Narbonne. T. R. La Bouissière. P. Linum narbonense L, var. rejlexum Ait. T. R. La Bouissière. P. Linum angustifolium Huds. Lin à feuilles étroites. C. Linum usitatissimum L. Lin cultivé. A. R. Vignes de Crouzet, Nières et çà et là, G. et P. Radiola linoides Roth. Radiole Faux lin. T. R. Pré des Vernèbes, en haut et au bord du ruisseau. Pré d'Aubagnac Jean à Rives-Hautes, Ruisseau de Mècle. Ruisseau de Casselouvres. G. et P, Xn. Tiliacées. Tilia platyphylla Scop. Tilleul à grandes feuilles, T. R, Talus de la route des Nières à Castanet-le-Bas, en face le pré Mas Jean. Roches d'Olque. P. {A suivre.) Le Secrétaire perpétuel, Gérant du a Bulletin)): H. LÉ VEILLÉ. Imprimerie Monnoyer. — 1912. V;l blimé corrosif les plantes sont en parfait état de conservation Inri.v -i de ses récoltes personnelles en France et en LZlne m C ^"^^^^"^^"^"^^"^ un grand nombre de collections ou d'exsiccatfdTe ;.>i\aMr:ir' "'-T que : les herbiers de Martrin Donos (auteur de la Floru du T^^^^^^^^ n l'Herbariu. normale de Schultz, les Reliqniae Mailleant t c en tr ef d^^r cie esDauph.no.se, Helvétique, Rochelaise. les récoltes de MM BeckerrRus" s,e),Bourgeau (Espagne et Savoie), Pries (Spilzberg), Heldreich (Gr Le) Hu t du Pavillon (Naples et Sicile], Huter, Porta et Rigo (Espagne Tvro vi' ^ Logacono (Sicile), Noé (Dalmatie), Pedro del cLpo^aVl Reve^^h:;' (Corse, Sarda.gne Crète), Todaro (Sicile); les envois de M M. iLnJe Bar randon Boiss.er, de Borbas, Freyn, Gelmi, Creusés, Hackel Attuet Indeh; tou de Janka Le Jolis Loret, Malinvaud, Mielichoffer Parlatl Pe/e^y ^^^^^ nereTCefc:^'' '^"'^'"' '^^'' '°"^"^'^^' ^^^^^^^^ ^--^ ^^^>^ h^^'m f '7'"n T'" "^ P''^"'^' ""' '''^^'''''^'' ^P^'^^'^l- d-Hiéracium formée par M. Jordan. On doit noter qu'il comprend : dans l'herbier de Martrin Donos onserve a part les types des plantes décrites dans la Florule du Tarn et dan^ .B^ulletin de la Société des Etudes d^ Cat^n^VdTii^/o'trrti! '• ^'"f collection possède donc un intérêt documentaire et scientifique exceo .onnelpour le Midi pyrénéen, pour la Flore française en général et pourTe ;:rkv^:rd"rNrd^^^^ -' ''-'--'- ^- posfessionsrçi:: Ranunculus i63 espèces ou hybrides et 8i variétés ou formes Dianthus 164 d° 37 ^o Trifolium 149 d° 33 ^^o \stragalus 220 d» 4 ^o Rosa 120 d° 339 d° Galium 198 d» 34 ^o Hieracium 722 d° i52o d° ^"J^;^^^^;, Hieracium est indépendante de celle publiée dans l'Hiéraciotheca j r MM. G. Gautier et Arvet-Touvet et dont le premier a légué son exemnlaS hrinstitut Botanique de Montpellier. -^cmpiaire Les recherches sont facilitées par un excellent catalogue indiquant en regard M» nom de chaque espèce, les provenances des plantes qui la représentent |ec les numéros du paquet et de la chemise correspondantes; chacun des - . 1,rf ■fttf w* tx ,«•■ .\» 4« ,*' »« .o» il*"' ,\6 l« »"> ,!•■ »"' At«:ftO'» eS «^. 'O^ w ts «,t1 6*' l\S CO^* &«■ e» ^eS e<^ *• o^ te^ \e' gratuit et franco, snr demande, d'une planche en couleors et ^^ 3 pages de Texte. Chaque fascicule: prix 2 fr. 90 {franco et recommandé j/r. 2 j) com- prend 6 planches en coiileuisi65 figures) et le texte correspondant. — L'ouvrage complet for- mera 120 fascicules ou 12 volumes, avec description ctaillée de toutes les plantes, de leurs variétés, indications des applications diverse.-, etc. Apres le 15 mari le prix de soasc-ipiiom sera augmenté. •p .^® I.E iiiPi DES PLiirËi REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉ VEILLÉ, Directeur 1^, Hue de Flore, 79 — LE MiUMS (l^arthe) ABONNEMENT : « fr. 2îO PAR AN I f^l i Ijt Mius — Imp. Monnoyer. — I9i2 Année (4" Série) N" 270-271 Mai-Jlis 1912' BULLETIN DE Géographie botanique ORGANE MENSUEL de rAcadémie Inlematioiiale de BotaiH(iue FONDÉE LE i^^ DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le i( Octobre 1901 TOME XXII T^ Bon à tirer donné le 13 Mai 1912 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 19 12 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. D. Prain, Directeur des Jardins royaux de Kew (Angleterre). _ Secrétaire perpétuel-Trésorier : Ms'' H. LEVEILLÉ, p, 78, rue de Flore, Le Mis ^Sarthe). Conseil de l'Académie : lAM. A. Engler, Jh. Héribaud, H. Christ. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. SOMMAIRE du n° 270 Florule de la Vallée supérieure de !a Mare et des environs {Fin), par M E. Pages. Notes sur la flore de la Mayenne, par Mgr H. Léveillé. A propos de Gagea Liottardi, par M. Louis Herbelin. Troisième contribution à l'étude de la Phénologie de Funchal (Ile de Ma- dère), par M. Carlos A. deMenezes. Sur une variation d'Orchis conopsea, par M. L. Lambert Session aux Pyrénées centrales Notre Académie a organisé une session botanique qui si tiendra, du 5 au iS août, à Fos, Salardu, Viella, Lès, Barë\ g es, etc. Ceux qui désireraient y assister, pourront demander /^ programme, dès la réception du Bulletin, au Secrétariat, îSf rue de Flore, Le Mans. 20» Année (4= Série) N" 270-271 Mai-Jum 1912 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Académie ioteroationale de Botanique Florule de la Vallée supérieure de la Mare et des environs (Fin) Par M. E. PAGES. XIII. Malvacées. Malva moschata L. Mauve musquée. G. Malva moschata L. var. «. laciniata. iMauve à feuilles décou- pées. G. Malva silvestris L. Grande mauve. G. Malva rotundifolia L. Petite mauve à feuilles rondes. G. Althœa hirsuta L. Guimauve hérissée. R. Ghamps du Bouis, Sommailles de Marcou, (Aveyron). P. et G. XIV. Géraniacées. Géranium lucidum L. Géranium luisant. G. Géranium Robertianum L. Herbe à l'esquinancie. G. Géranium Robertianum L. Sous-espèce purpureum Vill. A. G. Rochers calcaires de la Bouissière. Bois, coteaux. P. Géranium columbinumL. Géranium colombin. G. Géranium dissectum L. Géranium disséqué. A. G. Prés en dessous des Nières. Prairies de Gastanet-le- Bas. Géranium rotundifolium L. Géranium à feuillss rondes. G. Géranium molle L. Géranium mou. G. Géranium pusillum L. Géranium àjtiges grêles. T. R. Saint-Amans de Mounis, champs. G. Géranium sanguineum L. Géranium sanguin. T. R. Devois, Roc des Gorbeau.^. Le Gasquet, (Avcyronj. G. et P. Géranium pyrenaicum L. Géranium des Pyrénées. Mai-Juin 7 90 tîULLEtiN DE GÉOGRAPHIE ÔOtANlQUE T. R. Bords de la route, pont du ruisseau de Sansac, à Saint- Amans-de-Mounis. Haies autour de la métairie du Gasquet, (Aveyron). P. et G. Géranium nodosum L. Géranium noueux. G. Erodium cicutarium L'Hérit. Bec de grue. C. Erodium cicutarium L'Hérit. var. pimpinelloetolium. DC. T. R. Bords de la Mare, au château de La Roche. P. Erodium malacoides Willd. Erodium Fausse-Mauve. T. R. Vignes des Crosilles, Castanet-le-Bas. Vignes du four à chaux, Saint-Etienne-de-Mursan. P. XV. Hypéricinées. Audrosœmum officinale. Ail. Androsème officinal. C. Dans presque tous les ruisseaux. Helodes palustris Spach . Hélodés des marais. T. R. Tourbières, plateau de Caroux. P. Hypericum humifusum L. Millepertuis couché. T. R. Jardin Vinches aux Plos. Champs d'Aubagnac Jean, aux Salles. P. Hypericum perforatum L. Herbe à mille trous. C. Hypericum teirapterum Pries. Millepertuis à quatre an- gles. R. Rochers du Devois. Bords de la route des Nières à Cas- tanet-le-Bas. G. et P. Hypericum îinari/olium Y ah\. Millepertuis à feuilles linéai- res. R. Rochers du Devois et de La Roquette. P, Hypericum montanum L. Millepertuis des montagnes. R. Bords du Clédou. Roc des corbeaux, Devois G. et P. XVI. Acérinées. Acer monspessulanum L. Erable de Montpellier. A. C. Bois et bords du sentier à Bédés. Les Salles. Roches d'Olque. Bois de Marcounet. .Acer campestre L. Erable des champs. T. R. Fontaine du Gasquet et propriété de Laurès de Riais, en dessous du Layrac, (Aveyron). G. et P. tlllLLETlN DE GÊOGhA^HlË notANlQUË 9l ■* - ■ . . ■ ■ ■ .. — ■ — — — ■ _-■-_ XVII. Ampélidées. Vitis vinifera L. Vigne. R. Ruisseau de Provères aux Cazalcts, Graissesac, Ruisseau en dessous de la ferme de Bédés, Rongas. G. et P. XVIII. Oxalydées. Oxalis Acetosella L. Pain de Coucou, Alléluia. T. R. Chemin de La Combe, à Andabre, en face les maisons. Ruisseau de la jasse de Blayac, (Aveyron). Source de la métai- rie à Noyer. G. et P. Oxalis corniculaia L. Oxalis corniculée. C. XIX. Rutacées. Ruta angustifolia Pers. Rue à feuilles étroites. T. R. La Bouissière. Rochers de Levés. Castanet-Ie-Bas. Bois de Saint-Géniès-de-Varensal. G. et P. Ruta montana L. Rue des montagnes. T. R. Maurian, montagne de La Roque, et versant de la Source de Canarous. Quelques pieds sur le mont, en dessus du cimetière de Saint-Etienne-de-Mursan. P. XX. Gélastrinées. Evonymus vulgaris Scop. Fusain, Bonnet de prêtre. C. XXI. Ilicinées. Uex Aqiiifolhim L. Houx commun. C. XXII. Rhamnées. Rhamnus catharlica L. Noirprun purgatif. T. R. Source du pré Maury à Bédés. Les Salles. Bois de Ceilhes, au roc des Quatre heures. G. et P. Rhamnus saxatilis L. Noirprun des rochers. T. R. Broussailles en dessus du four à chaux, Saint-Etienne- de-Mursan. Montagne de Maurian. P. Rhamnus alpina L. Noirprun des Alpes. T. R. Albès, à quelques pas des maisons. Saint-Amans- de-Mounis, ruisseau de Sansac. G. et P. Rhamnus Frangula L. Noirprun, Bourdaine. 92 BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE T. R. Pré de Granier François, Nières. Ruisseau de La Combe, Maurian. Ruisseau de Narboulis, Mècle. P, Rhamnus Alaternus L. Noirprun Alaierne. T. R. Bois de Vérénoux. Bois du ruisseau de La Combe, Maurian. P. et G. XXI IL Térébinthacées. Pistacia Terebinthus L. Pistachier Te'rébinthe. R. Bois de Vérénoux. Bois de Ceiihes et de Saint-Géniès- de-VarensaL P, et G. XXIV. Fraxinées. Fraxinus excelsior L. Frêne élevé. C. Fraxinus excelsior L. var. angustifolia Vahl. Frêne à feuilles étroites. T. R. Bois en dessus de Vérénoux, côté de Maurian. P. XXV. Pyrolées. Pirola minor L. Pirole peti te. T. R. Bosquet à côté du Pas-de-la-Lauze. Soulié. XXVI. Monotropées. Monotropa Hypopitys L. Sucepin. T. R. Parc du château de La Roche, Saint-Gervais. Garric. Bois de hêtres, en dessous de Marcou (Aveyron). Bois de hêtres. Devois. G. et P. XXVII. Papilionacées. Ulex europœus L. Ajonc d^EuTope. T. R. Plaine de FagairoUe, bords du sentier du Plo-des- Brus. Bords delà Mare, à Saint-Gervris. P. Spartium junceum L. Spartier à feuilles de jonc, Genêt d'Espa- gne. C. Sarothamnus scoparius Koch. Sarothamne à balai. C. Genista Scorpius D. C. Genêt Scorpion. T. R. La Bouissière. G. et P. Genista anglica L. Genêt d'Angleterre. R. Marécage du boisdes Salles, à et lafermeduPradal,Niè- BULLETIN ItK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 93 res. Col du Layrac, montagne de Bédés. Marcounet, friches. Montagnes de Saint-Gervais. P. Genista candicans L. Genêt blanchâtre. T. R. Bois de chênes verts, Saint-Gervais-le-Vieux, versant de la ville. Quelques pieds seulement sur le talus de la route départementale, entre Vérénoux et Saint-Etienne-de-Mursan, ainsi qu'aux rochers de Sainte-Concorde, Rongas. P. Genista purgans L, Genêt purgatif. C. Genista pilosa L. Genêt poilu. C. Cytisus sessilifolius L. Cytise à feuilles sessiles. T. R. Bouissière, Ruisseau d'Estréchoux. Bois de Ceilhes, au roc des Quatre heures, où il est abondant. P. Cytisus triflorus L'Hérit. Cytise à trois fleurs. T. R. Ravin, propriété Martin de! Saint-Etienne-de-Mur- san, La Devèze. Ravin du bois des Salles et de Rongas. Cytisus argenteus L. Cytise argenté. T. R. Bouissière. t. cale. P. Lupinus luteusL. Lupin jaune (Subspontané). Ononis repens L. Ononis rampant. C. Ononis Natrix L. Ononis Coquesigrue. R. Causses de Mècle. Le Bonis. Sommailles de Marcou. P. et G.' Ononis Columnœ AU. Ononis de Columna. T. R. Champs au-dessus de la fontaine de Maurian. Bords du sentier du Berthalays à Riais (Aveyron). P. Ononis minutissima L. Ononis minime. T. R. La Bouissière. Causses de Mècle. P. et G. Ononis minutissima L. var. calycina Willk et Lange. T. R. Vignes de La Bouissière. P. Anthyllis Vulneraria L. Anthyllis vulnéraire. R. La Bouissière. Causses de Mècle. G. et P. Medicago Lupulina L. Lupuline, Minette. R. Ruisseau des Nières. Sommailles de Marcou. P. Medicago falcata L. Luzerne en faucille. R. Marcounet. Champs du Bonis. P. Medicago falcata L. var. média Pers. Luzerne intermédiaire. T. R. Montagne de Maurian, versant des Bourdelles. P. 94 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAWIQUE Medicago minima Grufb. Luzerne naine. G. Medicago maculata Willd. Luzerne tachée. G. Trigonella gladiata Stev. Trigonelle à forme de glaive. T. R. Gausses de Mècle. P. Melilotus italica Lamk. Méliloi d'Italie. T. R. Bords de la route de Gastanet-le-Bas à Saint-Gervais. G. et P. Melilotus neapolitana Ten. Mélilot de Naples, T. R. Ghamps en dessus de Saint-Etienne-de-Mursan. Roches d'Olque. G. et P. Melilotus arvensis Wallr. Mélilot des champs, T. R. Ghamps du Bouts. G. et P. Trifolium campestre Schreb. Trèfle des champs. G. Trifolium minus Richl. Trèfle petit. T. R. Prés des Vernèdes et de Rives-Hautes, Les Sal- les. P. Trifolium resupinatum L. Trèfle renversé. T. R. Vigne Vaysse Louis, à Saint-Laurent. P. Trifolium repens L. Trèfle blanc, Trèfle rampant. G. Trifolium lœvigatum Desf. Trèfle lisse. T. R. Bords du Glédou, au-devant delà Grangette de Ram- bal. G. et P. Trifolium nigrescens Viv. Trèfle noircissant. T. R. Pré Bonnel Gadet de Rongas. Rioubédès. P. Trifolium subterraneum L. Trèfle souterrain. G. Trifolium glomeratum L. Trèfle aggloméré. R. Rochers de [Levés, Gastanet-le-Bas. Luzerne Gédéon Granier au Paraguel, Nières. P. et G. Trifolium ochroleucum Huds. Trèfle jaunâtre. A. G. Pré Augustin Granier, àGrouzet, Nières. Bords du Glédou et çà et là. P. G. Trifolium ruhens L. Trèfle rougeâtre. G. Trifolium médium L. Trèfle intermédiaire. T. R. Prés des ruisseaux des Grosilles de et Saint-Laurent. Gastanet-le-Bas. P. Trifolium pratense L. Trèfle des prés. G. Trifolium scabrum L. Trèfle scabre. I BULLETIN DE GLOGUAPHIE BOTANIQUE 95 R. Vignes et champs du Paraguel, Nières. Champs de Mar- cou (Aveyron). P. et G. Trifolium striatum L. Trèfle strié. R. Bois taillis, à côté du pré Augustin Granier à Crouzet. Luzerne de Pages Laurent, aux Plos. P. Trifolium arveiisel.. Pied de Lièvre. G. Trifolium incarnalum L. Trèfle incarné. R. Bords du Clédou. Devois. Pré Maury à Bédés. G. et P. Trifolium angustifolium L. Trèfle à feuilles étroites, G. Trifolium stellatum L. Trèfle étoile. R, Gausses de Mècle. La Bouissière. En dessus du cime- tière de Saint-Gervais. G. et P. Trifolium maritimum Huds. Trèfle maritime. T. R. Vigne Vaysse Louis de Gastanet-le-Bas, à Saint- Laurent. P. Dorycnium suffruticosum Vill. Dorycnium sous-ligneux. G. Lotus angustissimus L. Lotier très étroit. R Ghamps des Plos, Nières. Devois. Châtaigneraies des Salles. G. et P. Lotus tenuis Kit. Lotier ténu. R. Ruisseau du Bouis. Bords du,chemin, àSaint-Laurent. P. Lotus corniculatus L. Lotier corniculé. G. Lotus uliginosus Schk. Lotier des marais. G. Astragalus monspessulanus L. Astragale de Montpellier. R. Bouissière. Marcounet. G. et P. Astragalus glycyphyllos L. Astragale, Réglisse sauvage. T. R. Rochersdu Devois. Saint-Amans de-Mounis. G. et P. Psoralea bituminosa L. Psoralée bitumineuse. G. Vicia lutea L. Vesce Jaune. T. R, Vigne Goudou, au Paraguel, Nières. P. Vicia lathyroides L. Vesce fausse-gesse. T. R. Châtaigneraie Auguste Pages, Marrettes et Garros, Bouis. P. Vicia angustifolia Reich. Vesce à feuilles étroites. G. Vicia sativa L. Vesce cultivée. G. Vicia bithynica L. Vesce de Bithynie. T. R. Pré Rambal de Graissessac, bords du Clédou. Ro- 96 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE chers des corbeaux, Devois. Prés des Cazalets, Graissessac. G. et P. Vicia narbonensis L. Vicia serratifolia Jacq. T. R. Sommailles de Marcou. Roches d'Olque. P. Vicis narbonensis L. Vesce de Narbonne. T. R. Champs Aubaniac Jean, au Paraguel, Nières. P. Vicia sepium L. Vesce des haies. G. Vicia onobrychoides L. Vesce faux sainfoin. T. R. Champs calcaires de Marcou et de Marcounet. Alt. 900 m. G. et P. Vicia tenuifolia Roth. Vesce à feuilles étroites. C. Vicia Cracca L. Vesce Cracca. T. R. Bois des Sommailles du Gasquet (Aveyron). G. et P. Vicia gracilis Lois. Vesce éle'gante. C. Vicia tetrasperma Mœnch. Vesce à quatre graines. T. R. Bords du chemin et châtaigneraie à Saint-Laurent. P. Viciahirsuta Koch. Vesce hirsute. C. Pisum elatius Stev. Pois élevé. T. R. Rochers des corbeaux, Devois. Sommailles de Mar- cou, au bord des champs; G. et P. Lathyrus AphacaL. Gesce aphaca. T. R. Vigne Goudou, Le Paraguel, Nières. Causses de Mècle. Devois. G. et P. Lathyrus Nissolia L. Gesse nissole. R. Friches herbeuses, à côté de la vigne. Combes Laurent, àCrouzet. Bois du ténement dit : « Les Vignes ». Nières. Rochers du Devois. G. et P. Lathyrus Cicera L. Gesse Chiche, Jarrosse. T. R. Friches en dessous de la vigne Aubaniac Jean, Le Paraguel, Nières. Bosquet en dessus du cimetière de Saint- Etienne-de-Mursan. G. et P. Lathyrus sphœricus Retz. Gesse à graines sphériques. C. Lathyrus pratensis L. Gesse des prés. C. Lathyrus macrorrhi:(us Wimm. Gesse à tiges renflées. C. Lathyrus angulatus L. Gesse anguleuse, T. R. Châtaigneraie Auge Raymond, aux Plos, Nières, P. Lathyrus niger Bernh. Gesse noire. BULLETIN DE GÉOGHAPMIE BOTANIQUE 97 T. R. Bois du tdncment dit : « Les Vignes », Nicres. Cliâ- taigneraies de Graissessac, au-dessus du châieau des Mines. G. et P. Lathyrus latifoliusL. Poisvivace, Gesse à larges feuilles. T. R. Ruisseau de La Devèze, Bouissière, Châtaigneraie Tourenc, Bésades, Graissessac. P. Coronilla scorpioides Hoch. Coronille scorpioide. R. Champs du Bouis. G. Coronilla minima L. Coronille minime. R. Marcounet, pelouses. P. et G. Coronilla Emerus L. Coronille Emérus, C. Ornithopus compressus L. Ornithope comprime'. C. Ornithopiis perpusillus L. Ornithope délicat, pied d'oiseau. C. Hippocrepis comosa L. Hippocrépis à toupet. R. La Bouissière. Le Devois. Marcounet. G. P. Onobrychis sativa Lamk. Sainfoin, Esparcette. R. Champs du Bouis et de Marcounet. G. P. XXVI IL Rosacées. Prunus spinosaL. Prunellier épineux, Buisson noir, C. Cerasus avium Mœnch. Cerisier sauvage. C. Cerasus Mahaleb Mill. Cerisier Mahaleb. Bois de Sainte- Lucie. A. C. Ruisseau des Salles, rochers Goudou. Bois de chê- nes, Rives-Hautes. Causses de Mècle. P. et G. Geum urbanum L. Benoite, Herbe de Saint-Benoit. C. Geum silvaticum Pourr. Benoite des bois. C. Potentilla rupestris L. Potentille des rochers. R. Ruisseau des Salles. Devois. Bords de la route des Niè- res à Castanet-le-Bas. P. et G. Potentilla Fragariastrum Ehrh. Potentille faux fraisier. C. Potentilla micrantha Ram. Potentille à petites fleurs. R. Ruisseaux des Nières et de Rongas. Ruisseau de La Combe, Maurian. Ruisseau du Clédou. P. Potentilla reptans L. Potentilla rampante. C. Potentilla Tormentilla Neck. Potentille Tormentille. C. Potentilla hirta L. Potentille hérissée. C. 98 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Potentilla hirta L. var. granitica Coste. Potentille des terrains granitiques. R. Autour de la maison Coste à Douch. P. Potentilla argentea L. Potentille argentée. T. R. Ruisseau des Salles. Autourdupresbytère de Douch. P. Potentilla verna L. Potentille du printemps. A. C. Champs du Bouis. Causses de Mécle. Maurian. G. et P. Fragaria vesca L. Fraisier des bois. C. Rubus idœus L. Framboisier. R. Champs de Marcounet, à côté du bois de La Chapelle. Ruisseau de Brusquette où il est abondant (Aveyron). P. Rubus ccesiusL. Ronce de Césius. R. Champ du docteur Fabre, au col de TEstang, Graisses- sac. Bords de la Mare. P. Rubus vestitus Weihe. Ronce vêtue. A. C. Ruisseau des Salles. Bords de la prise d'eau, prairies de Castanet-le-Bas. P. Rosa pimpinellifolia C. Rosier à feuilles de pimprenelle. C. Rosa agrestis Savi. Rosier des champs. C. Rosa canina L. Rosier des chiens, Eglantier. C. Agrimonia Eupatoria L. Aigremoine eupatoire. C. Poterium dictyocarpum Spach. Pimprenelle. C. Poterium muricatum Spach. Pimprenelle muriquée. C. Alchemilla arvensis Scop. Alchémille des cham.ps. G. Alchemilla saxatilis Ruter. Alchémille des rochers. R. Rochers des Durantous. Douch. Rocquandouire, bords du chemin de Saint-Gervais à Caissenols. P. Ci'atœgus monogyna Jacq, Aubépine à un seul stigmate. C. Pirus amygdali/ormis Vill. Poirier à feuilles d'amandier. A. C Bords du chemin des Salles à Bédés. En dessus de la mine Garella, Graissessac. Rochers de Canarous, Maurian. Sorbus domestica L. Sorbier domestique. C Sorbus Aucuparia L. Sorbier des oiseaux. R. Ruisseau de Narboulis, Mècle. Douch. Saint-Amans- de-Mounis (La Croix de). Ruisseau du col de Riais (Avey- ron). P. I BULLETIN DE GÉOGItAPHIE H0r4MQUE 99 Sorbus torminalis Craniz. Alisier. C. Sorbus Aria Crantz. Allier. C. Amelanchier vulgaris Mœnch. Amélanchier vulgaire. C. XXIX. Onagrariées. Epilobium hirsiitum L. Epilobe he'rissé. R. Bords des ruisseaux, à Marette, Castanet-le-Bas. Bords de la Mare. P. Epilobium parvi/lorum Schreh. Epilobe à petites fleurs. C. Epilobium montanum L. Epilobe des montagnes. R. Bords du Clédou. Devois. P. et G. Epilobium lanceolatum Seb. Epilobe lancéolé. R. Bords du Clédou. G. Epilobium obscurum Schreb. Epilobe obscur. R. Pré Maury à Bédés. G. et P. Epilobium roseum Schreb. var. gemmascens Meyer. T. R. Ruisseau de Brusquette (Aveyron). P. Epilobium tetragonum L. Epilobe à quatre angles. C. Œnothera biennis L. Herbe aux ânes. C. Circea lutetiana L. Herbe des sorciers. G. XXX. Callitrichinées. Callitriche stagnalis Scop. Callitriche des eaux stagnantes. R. Prise d'eau des prairies de Castanet-le-Bas. P. et G. XXXI. Gucurbitacées. Bryonia dioica Jacq. Bryone dioïque. C. XXXII. Portulacées. Portulaca oleracea L. Pourpier potager. C. Montia minor Gmel. Montia petit. R. Bords du chemin, à Bédés. Les Vernèdes, bords du che- min. G. et P. Montia rivularis Gmel. Mouron des fontaines. C- XXXIII. Paronychiées. Polycarpon tetraphyllumL,. Polycarponà feuilles par quatre. C. 100 BULLETIN DE GÉOGltAPHIE BOTANIQUE Paronj'chia polj'gonifolia D. C. Paronyque à teuilles de renouée. T. R. Bords du sentier de Cancebirous au col du Layrac. Mont Cabanes. G. et P. Illecebriim verticillatum L. Illecèbre verticillé. T. R. Ruisseau de Casselouvres, en dessus de la fontaine minérale de Cours. P. Herniaria cinerea D. C. Herniaire cendrée. C. Herniaria incana Lamk. Herniaire blanchâtre. T. R. Bois de Marcou et champs du Gasquet, au-dessus de la ferme. P. Corrigiola litioralisL. Corrigiola des grèves. C. Corrigiola telephiifolia Pourr. Corrigiola à feuilles de télé- phium. T. R. Champ Alias Emile et vigne Yot, ténement de l'Ay- rolle, Nières. Vigne Espinasse Victor, à Lagamasse, Castanet- le-Bas. P. Scleranthus perennis L. Scléranthe vivace. C Scleranthus annuus L. Scléranthe annuel. C. Scleranthus verticillatus Tausch. Sclérante verticillé. T. R. Col de Concebirous, Salles. G. Scleranthus verticillatus Tausch. var. Delorti Gren. T. R. Route en dessus des Vernèdes, Les Salles. P. XXXIV. Crassulacées. Sedumcepœa L. Sédum pourpier R. Ruisseau du four, Nières. Bords du Clédou. Roches d'Olque. Les Combals. G. et P. Sedum ynaximum Hoff. Sedum grand. A. C. Ruisseau de Marette, Castanet-le-Bas. Ruisseau de Narboulis. P. et G. Sedum purpurascens Koch. Sedum rougeâtre. T. R. Ruisseau de Sansac, Saint-Amans-de-Mounis. Jar- dins du Cadé, Rongas, quelques pieds seulement (Probable- ment subspontané). G. et P. Sedum album L. Sédum blanc. C. Sedum hirsutum Ail. Sedum hérissé. C. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE 101 Sedum dasj^phyllum L. Sédum ù feuilles épaisses. C. Sedum acre L. Sédum acre. R. Mont Marcou et combe du Gasquet (Aveyron). P. Sedum reflexwn L. Sédum réfléchi. G- Sedum anopetalum D. G. Sédum à pétales droits. R. Ruisseau de Narboulis et rochers de Saint-Gervais-le- Vieux. Ruisseau des Salles. G. et P. Sedum rubens L. Sedum rougeâtre. R. Ruisseau des Salles. Rochers de Saint-Gervais-le-Vieux. G. et P. Sedum cœspitosum D. G. Sédum gazon nant, T. R. Rochers, col des Treize-Vents, Saint-Gervais. Gol des Grouzals, Maurian. G. et P. Sedum elegans Lej. Sédum élégant. R. Bords du Glédou. Nières. G. Sempervivum arachnoideum L. Joubarbe à toile d'araignée. T. R. Rochers du Devois, Graissessac. G. et P. Sempervivum tectorum L. Joubarbe, Herbe du Tonnerre. R. Rochers de Saint-Gervais-le- Vieux, versant de la ville. Rochers du Devois, Graissessac. Roches d'Olque. G. et P. Umbilicus pendulinus D. C. Ombilic à fleurs pendantes. C. XXXV. Grossulariées. Ribes alpinum L. Groseiller des Alpes. A. C. Roches d'Olque. Marcounet, bois. Ruisseau de Brusquette (Aveyron). XXXVI. Saxifra&ées. Saxifraga tridactylites L. Saxifrage à trois doigts. A. G. Bords du Glédou. Rochers du château de La Roche, Saint-Gervais. G. et P. Saxifraga granulata L. Saxifrage granulée. C. Saxifraga Ai-{oon Jacq. Saxifrage Aizoon. T. R. Rochers des corbeaux. Devois, Graissessac. G. et P. Saxifraga pedatifida Ehvh. Saxifrage pédatifide. T. R. Rochers de Caroux, versant de Douch. P. 102 filLLrTÎN DE ÊÉOGhAPttlE BOÎANlQtJb Saxi/raga petatifîda'Ehrh. var. Chabaudii Coste et Pages. nov. var. Bords du sentier de Cours à Caissenols (i). Saxi/raga hypnoides L. Saxifrage à forme d'iiypnum. C Chrysosplenhim oppositifolium L. Dorine à feuilles opposées. A. C. Ruisseau de Rongas. Bords du Clédou. P. G. XXXVII. Ombellifères. Sanicula europœaL. Sanicle d'Europe. R. Ruisseau de Sansac, bois, Saint-Amans-de-Mounis. Ruisseau des Abenquels, bosquet, Rongas. Source minérale, Castanet-le-Bas. G. et P. Eryngium campestre L. Panicaut des champs^ C. Daucus carota L. Carotte sauvage. C. Orlaya platycarpos Koch. Orlaya à fruits plats. R. Friches herbeuses, en dessus du four à chaux. Saint- Etienne-de-Mursan. Terrier de la mine Garella, Graisses- sac. P. Caiicalis daucoides L. Caucalis Faux-Daucus. C. Torilis helvetica Gmel. Torilis de Suisse. C. Torilis Anthriscus Gmel. Torilis Anthrisque C. Laserpitium Siler L. Laser Siler. T. R. Rochers des Quatre heures, Marconnet. P. et G. Laserpitium latijolium L . Laser à larges feuilles. R. Bords du Clédou. Bois de Marcou et du Gasqûet (Avey- ron). Angelica silvestris L. var* elatior G. G. T. R. Bords de La Mare, en dessus du pont d'Andabre. P. Peucedanum Oreoselinum Mœnch. Peucédan Oréosélin. T. R. Rochers du Devois. G. et P. Peucedanum Cervaria Lap. Peucédan, Herbe aux cerfs. T. R. Bouissière. P. et G. Heracleum sphondylium L. Berce, Branc-Ursine. T. R. Bords du Clédou. G. (i) Cette curieuse variété, découverte par l'ex-capitaine au Long-cours, M. L. Chabaud, diflère du type, notamment par sa taille naine, et par les pétales sensiblement plus courts et marqués de trois nervures verdà- tres. BULLETIN ne GÉOGRAPHIE BOÎANIQDË 103 Heracleum Lecokii Godr. et Gr. Berce de Lecok. G. Heracleum Lecokii Godr. et Gr. var. dîssectifolium. Berce à feuilles disséquées. C. Tordylium maximum L. Tordyle élevé. G. Seseli montanum L. Séséli des montagnes. R. Bois, broussailles: Saint-Amans-de-Mounis. Marcou- net. Bois du Berthalays. P. Fœniculum officinale Ail. Fenouil officinal. C. Bupleurum protractum Link. Buplèvre prolongé. R. Fossés de la route à proximité de Saint-Gervais. Les Nières, vigne Aubagnac Germain, au ténement dit : « Les Vignes », Les Bésades, Propriété Marjo, Graissessac, G. et P. Bupleurum junccum L. Buplèvre à feuilles de jonc. C. Pimpinella Saxifraga L. Boucage Saxifrage, C. Bunium Bulbocastanum L. Bunium, Noix de terre. T. R. Champs calcaires, Marcounet. G. et P. Carum verticillaium Hoch. Carum verticillé, T. R. Plateau de Caroux, tourbières. P. Trinia vulgaris D. C. Trinia vulgaire. T. R. Champs calcaires, Marcounet, P. et G. Ridolfia scgetum Moris. Ridoltia des moissons. T. R. Champs du Bonis et de Rongas. G. et P. Scandix Pecten-Veneris L. Peigne de Vénus. C, Anthriscus silvestris Hoffm. Persil sauvage, C. Conopodium denudatum Huch. Conopode dénudé. C. Chœrophyllum temulum L. Chérophylle penché. T. R. Ruisseau de la fontaine de Maurian. G. Chœrophyllum aureum L. Chérophylle doré. T. R. Ruisseau de Sansac, Saint-Amans-de-Mounis. P. Conium maculatum L. Grande Ciguë. T. R. Jardins du Barthas, Saint-Amans-de-Mounis, P. XXXVIIl. Araliacées. Hedera Hélix L. Lierre grimpant, C. Hedera Hélix L. var. prostrata Coss. et G. R. Ruisseau de la Combe, Maurian. P. 104 BULLETIIS DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE XXXIX. Caprifoliacées. Sambucus Ebulus L. Yèble. R. Montagne de LaPrade,Saint-Etienne-de-Mursan. Ruis- seau du Layrac (Aveyron). P. Sambucus tiigra L. Sureau noir. C. Viburnum Lantana L. Mancienne, Cochène. T. R. Ruisseau de la Combe, Maurian. Niboulières. P. et G. Viburnum Tinus L. Laurier-Tin. R. Niboulières, Saint-Gervais. Ruisseau de la Combe, Maurian. Bois, à Ve'rénoux. G. et P. Lonicera etrusca Santi. Chèvrefeuille d'Etrurie. R. Haies, au Bouis. Rochers du Devois. G. et P. Lonicera Periclymenum L. Chèvrefeuille des bois. C. Lonicera Xylosteum L. Camérisier. T. R. Bois de Ceilhes, au roc des Quatre heures. Bords du chemin d'Albès, au Fau. G. et P. XL. Rubiacées. Rubia peregrina L. Garance voyageuse. C. Galium cruciata Scop. Gaillet croisette. C. Galium Aparine L. Gaillet Gratteron. C. Galium tricorne With. Gaillet à trois cornes. C. Galium divaricatum Lamk. Gaillet divarique'. C. Galium parisiense L. Gaillet de Paris. C. Galium verum L. Gaillet vrai, Caille-lait jaune. R. Prairies à Castanet-le-Bas. Col du Layrac, Douch, au col de Madale. P. et G. Galium Jordani Loret et Barr. Galium de Jordan. C. Asperula arvensis L. Aspérule des champs. R. Champs du Bonis, Nières et du Layrac (Aveyron). Asperula Cynanchica L. Aspérule à Tesquinancie. R. Bouissière. Marcounet, champs. G. et P. Sherardia arvensis L. She'rardie des champs. C. Crucianella angustifolia L. Crucianelle à feuilles étroites. C. XLL Valérianées. Centranthus ruber D. C. Centranthe rouge (naturalisé). I BULLETIN ItE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 105 Centranthus Calcitrapa D. C. Centranihe Chausse-Trape. C. Valcriana officinalis L. Valériane officinale. R. Ruisseau de Saint-Laurent, pré Valette Louis de Cas- tanet-le-Bas. Bords du Clédou. Ruisseaux du Devois. G et i\ Valeriana tripteris L. Valériane Triptéris. R. Bords du Bouissou, en dessus de Saint-Geniès-de- Varensal. Cascade des roches d'Olque. P. et G. Valerianella aurictila D. C. Valérianelle à oreilles. R. Prés des Nières, G. Valerianella echinata D. C. Valérianelle à piquants. R. Prés des Nières. G. Valerianella olitoria Poil. Valérianelle potagère, mâche, dou- cette. C. Valerianella carinata Lois. Valérianelle en carène. R. Prés et champs des Nières. G. XLII. Dipsacées. Dipsacus silvestris Mill. Cardère sauvage. C. Knautia arvensis Koch, Knautia des champs. C. Scabiosa maritima L. Scabieuse maritime. T. R. La Bouissière. P. Scabiosa columbaria L. Scabieuse Colombaire. C. XLIII. Composées. — Corymbifères. Eupatoriiim cannabinum L. Eupatoire à feuilles de chanvre, C. Tussilago Farfara L. Tussilage, Pas d'âne. R. Vigne Vaysse Louis, à Saint-Laurent. Vigne Granier Jean, aux Crosilles, Castanet-le-Bas. Ruisseau de la Devèze, Saint-Etienne-de-Mursan. P. et G. Solidago Virga-aurea L. Solidage, Verge-d'or. C. Phagnalon sordidumD. C. Phagnalon sordide. T. R. La Bouissière. G. Erigeron canadensis L. Vergerette du Canada. C. Erigeron acris L. Erigeron acre. C. Doronicum cordatum Lamk. Doronic cordé. C. Senecio vulgaris L. Séneçon commun C. Senecio viscosus L. Séneçon visqueux. C. Senecio lividus L. Séneçon livide. C. Mai-Juin 8 106 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Senecio adonifolius Lois. Séneçon à feuilles d'adonis. L . R. Rochers du Castan, Graissessac. Rochers de Nibou- lîères, Saint-Gervais. Ruisseau de Casselouvres. P. Senecio gallicus Vill. Séneçon de France. T. R. La Bouissière. P. Senecio eriicifoliiis L. Séneçon à feuilles de roquette. R. Ruisseau de Cancebirous, Salles. Ruisseau de Brus- quette (Aveyron). P. et G. Iniila Helenium L. Aunée. T. R. Ruisseau, vigne Sabatier Pierre, à Pégros, Les Salles. P. Imila montana L. Inule des montagnes. T. R. La Bouissière, Bois du Berthalays, P. G. Inula Cony:{a D. G. Inule Conyze. G. Inula graveolens Desf. Inule fétide. G. Inula viscosa Ail. Inule visqueuse. T. R. Mine Garella, Graissessac. P. Pulicaria dysenterica Gœrtn. Herbe Saint-Roch. G. Helichrysum Stœchas L. Immortelle stœchas. C. Helichrysuni serotinum Boiss. Immortelle qui fleurit tard. R. Ruisseau de Gancebirous, Salles. Gaissenols, rochers. G. et P. Gnaphaliiim uliginosum L. Gnaphale fangeux. R. Bords du sentier de Marcou à Mounas. Ghamps et haies, à Ginestet, Saint-Amans-de-Mounis. P. et G. Gnaphalium silvaticumn L. Gnaphale des bois. T. R. Ghamps de Marcounet. Sources de La Mare. P. Filago canescens Jord. Filago blanchissante. G. Eilago niinima Fr. Filago petite. G. Logfia gallica Goss. Logfîa de France. R. Ghamps de l'Ayrolle, Nières, P. Micropus erectus L. Micrope dressé. T. R. Ghamps calcaires, Albès. Ghamps du Gasquet (Aveyron). P. Artemisia vulgaris L. Armoise vulgaire. T. R. Haies, jardins, Saint-Amans-de-Mounis. Calendula arvensis L. Souci des champs. G. BULLETIN l»E GÉOGRAPHIE BOTAINIQDE 107 Bellis perennis L. Pâquerette vivace. C. Chrysanthemiim segetum L. Marguerite dorée. T. R. Vignes en dessus du château des Ingénieurs, Grais- sessac. P. Leucanthemiim graminifolium Lamk. Leucanthème à feuilles de graminée. T. R. Friches herbeuses, roc des Quatre heures, Mar- counet. P. et G. Leucanthemum vulgare Lamh. Grande marguerite. G. Lcucanthemum monspeliense L. Leucanthème de Montpellier. A. C. Bords de la route de Castanet-le-Bas à Vérénoux. Bois de chênes verts et rocailles, Saint-Gervais-le-Vieux. P. et G. Leucanthemum corymbosum G. G. Leucanthème en corymbe. T. R. Rochers des corbeaux. Devois. Bois de Ceilhes, au roc des Quatre heures, Marcounet. G. et P. Leucanthemum Parthenium G. G. Grande camomille. C. Anthémis montana L. Camomille des montagnes. C. Anthémis arvensis L. Fausse-Camomille, C. Anthémis cotula L. Maroute, Camomille puante. C. Cota Triumfetti Gay. Cota de Triomfetti. T. R. Rochers entre le Fau et Saint-Amans-de-Mounis. G. et P. Anacyclus clavatus Pers. Anacycle en massue, T. R. Vigne Vaysse Louis, à Saint-Laurent. P. Achillea Millefolium L. Millefeuille, Herbe au charpentier. C. Asteriscus spinosus G. G. Astérolide épineuse. T. R. Bouissière. P. Composées cinarocéphales. Echinops Ritro L. Echinops Ritro. T. R. Champs du Bonis. La Grave de Riais (Aveyron). G. et P. Galactites tomentosa Mœnch. Galactitès tomenteux. C. Carlina Cinara Pourr, Carline chardon. R. Les Vernèdes. Marcounet, Saint-i\mans-de-Mounis. P. et G. 108 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Carlina corymbosa L. Carline en corymbe. C. Carlina vulgaris L. Carline vulgaire. C Cirsium lanceolatum Scop. Cirse lancéolé. C. Cirsium eriophorum Scop. Cirse laineux. Chardon des ânes. R. Mont Cabanes. Saint-Amans-de-Mounis. Marcou (Avey- ron). P. et G. Cirsium ferox D. C. Cirse féroce. T. R. Bonis et Bouissière. G. et P. Cirsium palustre Scop. Cirse des marais. A. C. Route des Nières à Castanet-le-Bas. Prés marécageux du Devois. Prés de Rives Hautes, Salles. G- et P. Cirsium arvense Scop. Cirse des champs. C. Cirsium acaule Ail. Cirse à tige courte. T. R. Le Coutélou, bords du chemin, Nières. Le Bonis. Montagnes du Layrac (Aveyron), où il est abondant. G. et P. Carduus tenuiflorus Curt. Chardon à petites fleurs. T. R. Bords du chemin, au Bonis. Bords de la route, à Vérénoux. P. Carduus vivariensis iord. Chardon du Vivarais. T. R. Sommailles de Marcou (Aveyron). P. Leu^ea conifera D. C. Leuzée à cônes. T. R. Bouissière. Champs du Gasquet (Aveyron). G. et P. Centaurea Cyanus L. Biuet. T. R. Champs de Maurian. Devois. Marconnet. Le Layrac et le Gasquet (Aveyron). G. et P. Centaurea Triumfetti AU. Centaurée de Triomfetti. T. R. Bords du Clédou. Roc des Quatre heures. G. et P. Centaurea ScabiosaL. Centaurée scabieuse. C. Centaurea amara L. Centaurée amère. T. R. Champ en dessus du château de La Roche, bord de la route de Saint-Gervais. P. Centaurea Jacea L. Centaurée Jacée. C. Centaurea pratensis Thuill. Centaurée des prés. C. Centaurea nigra L. Centaurée noire. R. Prés des Vernèdes, de Rives-Hautes et de Bédés, Les Sal- les. Propriété Marzo, ténement des Bésadcs, Graissessac. G. et P. BULLETIN DE GKOORAPHIK ROTANIQLE 109 Centaurea Gitichardii Cosic. Centaureanigra Xpectinata Coste. Nov. hybride. T. R. Propriété Marzo, ténement des Bésades, Grasses- sac. G. Centaurea collina L. Centaurée des collines. T. R. Champs du Bouis. P. et G. Centaurea solsticialis L. Centaures du solstice. T. R. Jardin Granier Siméon, au puits des Nières. Jardin Vinches Joseph, aux PIos, Nières. Champs de Marcou ( Avey- ron). P. Centaurea Calcitrapa L. Centaurée Chausse-Trappe. T. R. Bords de la route de Saint-Gervais à Hérépian, à par- tir du col des Treize-Vents. P. Centaurea aspera L. Centaurée piquante. R. Champs de La Bouissière. Maurian. G. et P. Centrophyllum lanatum D. C. Centrophylle laineuse. T. R. Champs du Bouis. P. Cnicus benedictus L. Chardon-béni. T. R. Champ du docteur F^abre, au col de l'Estang, Grais- sessac. Bouis, champs. P. Crupina vulgaris Cass. Crupine vulgaire. T. R. Champs en dessusd'Estréchoux. Sommailles de Mar- cou, à une altitude de 7 à 800 mètres (Aveyron). P. Serratula tinctoria L. Serratule des teinturiers. T. R. Châtaigneraies du Pradinas, Graissessac. Marécage du bois des Salles et de Rongas. P. Stœhelina dubia L. Stéhéline douteuse. T. R. Bois de Lagamasse, Castanet-le-Bas. Bouissière. P. Lappa minorD. C. Bardane petite. C. Xeranthemum inapertum L. Immortelle fermée. T. R. Montagne de Maurian, Versant des Bourdelles. P. Composées liguliflores. Cichorium Intybus L. Chicorée sauvage. R. Champ Laurent Granier, à Beyrasse. Le Bouis. P. Catananche cœrulea L. Catananche bleue. 110 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. Les Crosilles, bosquet, Castanet-le-Bas. Entre Estre'- choux et le Bouis, bords du chemin, G. et P. Lampsana communish. Lampsane commune. C Arnoseris minima H. Arnoséris minime. C. Rhagadiolus stellatiisD. C. Rhagadiole étoile'. T. R. Champs du Bouis. P. Hypochœris maciilata L. Porcelle tachée. T. R. Rochers en dessus du bois taillis de Barroul, Pont- Neuf, Saint-Gervais. Montagne au-dessus du château de La Roche, Saint-Gervais. Rochers du Devois. P. Hypochœris glabra L. Porcelle glabre. T. R. Bords du Clédou. G. Hypochœris radicata L. Porcelle enracinée. C. Thrincia hispida Roth. Thrincie hispide, C. Thrincia hirta Roth. Thrincie hérissée. C. Leontodon hispidus L. Léontodon hispide. C. Picris hieracioidesl.. Picride à feuilles de hiéracium. C. Picris hieracioides L. var. spinulosa Guss. C. Helminthia echioides Gœrtn. Helminthie, fausse vipérine. C. Urospermum Dalechampii Desf, Urosperme de Daléchamp. C. Scor\onera humilis L. Scorsonère humble. T. R. Source du pré Granier François, aux Côtes, Nières. Plateau de Caroux. G. et P. Podospermum laciniatiun D. C. Podospermeen lanières. R, Bords de la route des Nières à Castanet-le-Bas. P. Tragopogon pratensis L. Salsifis des prés. C. Tragopogon australis L. Salsifis austral. T. R. La Bouissière. G. et P. Tragopogon croci/olins L. Salsifis en forme de croix. T. R. Châtaigneraie Rolland, à Carthayrade, Castanet-le- Bas. Terrier de la mine Garella, Graissessac P. Chondrilla ju7icea L. Chondrille à tige de jonc. C. Chondrilla juncea L. var. latifolia R. T. R, Ravin du col de Gabrials, Rongas. P. Taraxacuni officinale Wiggers. Pissenlit, Dent-de-lion. C. Taraxacum palustre D. C. Pissenlit des marais. R. Prairies, à Castanet-le-Bas. G. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE \\l Lactucamitralis F rescn'ius. Laitue des murs. C. Lactuca viminea Link. Laitue des vignes. C. Lactuca Scariola L. Laitue scariole. C. Lactuca virosa L, Laitue vireuse. C. Lactuca perennis L. Laitue vivace. R. Rochers du Devois. Bois de Ceilhes. Roches d'Olque. P. et G. Prenanthes purpurea L. Pre'nanthès pourpre. C. Sonchus oteraceiisL. Laiteron maraîcher. C. Sonchus asper Ail. Laiteron rude. C. Picridium vulgareDesï. Picridie vulgaire. C. Pterotheca Santa F.'^Schz. Ptérothèque de Palestine. C. Tolpis barbata Willd. Trépane barbue. C. Crépis albida Vill. Crépide blanche. T. R. Bois de Ceilhes, roc des Quatre heures. G. et P. Crépis fœtida L. Cre'pide fétide. C. Crépis setosa Rœm. Crépide à poils de soie. T. R. Champs du Layrac (Aveyron). G. Crépis virens L. Crépide vireuse. C. Andryala integrifoUa L. Andryale à feuilles intégrales. C. Hieracium Pilosella L. Epervière Piloselle. C. Hieraciwn auricula L. Epervière Oreillette. T. R. Eglise Saint-Laurent. P. Hieracium amplexicaule L. Epervière à feuilles embrassantes. T. R. Rochers desVernèdes, Salles. Rochers du Devois. G. et P. Hieracium murorum L. var. praecox Schz. Epervière précoce. T. R. Sommailles de Marcou (Aveyron). P. Hieracium pyrenaicum Jord. Epervière des Pyrénées. T. R. Ruisseau des Salles, rochers Goudou, et en face la maison Maury. Pré de Granier François, au moulin, Nières. Propriété Marzo de Graissessac, ténement des Bésades. Rui- seau de Crouzet, Nières. Talus du pré de Granier Philibert de Rongas. à Bédés. P. Hieracium boréale Fr. Epervière boréale. R. Ruisseau des Salles, rochers Goudou. G. et P. Hieracium provinciale Jord. Epervière de province. A. C. 112 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Hieraciurn umbellatum L. Epervière en ombelle. R. Ruisseau des Salles. Montagnedu Bouis. G. et P. XLIV. Ambrosiacées. Xanthium spinosum L. Lampourde à épines. A. C. Xanthium macrocarpum L. Lampourde à grands fruits. A. G. XLV. Campanulacées. Wahlenbergia hederacea. Reich. Gampanule à feuilles de lierre. T. R. Ruisseau de Gasselouvres, en dessus de la fontaine mine'rale de Gours. P. Jasione montana L. Jasione des montagnes. C. Phyteuma orbiculare L. Raiponce orbiculaire. R. Bouissière. Gausses de Mècle. P. et G. Phyteuma spicatum L. Raiponce en épi. R. Bords du Glédou et ruisseaux du Devois. Ruisseau de Narboulis, bois taillis. P. et G. Specularia spéculum A. D. G. Miroir de Vénus. G. Campanula Erinus L. Gampanule Erinus. R. La Bouissière. Vignes du Pouradou, Gastanet-le-Bas. G. et P. Campanula rotundifolia L. Gampanule à feuilles rondes. G. Campanula glomerata L. Gampanule agglomérée. R. Ruisseau de LaDevèze, Bouis. Les Grosilles, Gastanet- le-Bas. Gausses de Mècle. P. Campanula persicifolia L. Gampanule à feuilles de pêcher. T. R. Ghamps calcaires, à Albès. Le Layrac (Aveyron). G. P. Campanula /?a;?««cz^/z/5 L. Gampanule raiponce. G. Campanula Trachelium L. Gampanule gantelée. G. Campanula patula L. Gampanule étalée. T. R. Bords du chemin de Rives-Hautes, Salles. P. XLVI. Vacciniées. Vaccinium Myrtillus L. Airelle myrtille. R. Rochers des Durantons, versant de Graissessac. Mont Gabanes, versant de Brusquette. P. et G. BULLETIN DE GKOf.RAPHIK BOTANIQUE 113 XLVII. Ericinées. Arbutus Unedo L. Arbousier. C. Calluna vulgaris Salisb. Bruyère commune. C. Callunavidgaris Salisb. var. pubescens Koch. T. R. Bords du sentier du portail de Rocquandouire, au Plo-des-Brus. L. Chabaud. Erica cinerea L. Bruyère cendrée. C. Er'ica arborea L. Bruyèreîarborescente. C. XLVIII. Lentibulariées. Pinguicula vulgaris L. Grassette, Langue d'oie. T. R. Petits près tourbeux, aux roches d'Olque. G. et P. XLIX. Primulacées. Primula officinalis Jacq. Primevère officinale. C. Asteroliniim stellatum Link. Asterolide étoile. T. R. Champs au-dessus du four à chaux, Saint-Etienne- de-Mursan. P. Lysimachia vulgaris L. Lysimaque vulgaire. C. Lysimachia nemorum L. Lysimaque des bois. T. R. Source du pré Aubagnac François, bois taillis des Côtes. G. et P. Centunculus minimus L. Centenille minime. T. R. Ruisseau de Narboulis. Pré Jean Aubagnac à Rives- Hautes, Nières. Bords du Clédou. Fond du pré des Vernèdes, Nières. P. et G. Anagallis arvensis L. Mouron des champs. C. Anagallis arvensis L. var. phœnicea Lamk. C Anagallis tenella L. Mouron délicat. T. R. Les Quintes, fossé de la route de Saint-Gervais à Hé- répian, au fond du pré dit le Segnas. P. Samolus Valerandi L. Samole de Valérand. R. Jardin Alric, Ruisseau de Crouzet. Nières. Ruisseau de Saint-Laurent, Castanet-le-Bas. Les Quintes, avec l'anagallis tenella. P. et G. L. Oléacées. Ligustrum vulgare L. Troène vulgaire. 114 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE T. R. Ruisseau de Rongas, entre le pont Saint-Maurice et la remise Firmi. P. Phyllyrea angustifolia L. Philaria à feuilles e'troites. C. Phyllyrea média L. Philaria intermédiaire. A. C. Ll. Jasminées. Jasminum fruticans L. Jasmin jaune. R. Haiesdu sentier, entre Peyremale et Sais. Bords du sen- tier de Saint-Géniès-de-Varensal au roc d'Olque, rive gauche du Bouissou. P. Jasminum officinale L. Jasmin blanc. T. R. Ruisseau des Crozes, Rongas. G. LU. Apocynées. Vincaminor L. Petite Pervenche. G. LUI. Asclépiadées. Vincetoxicum nigrum Mœnch. Dompte-venin. C. ^ LIV. Gentianées. Erythrœa Centaurium Pers. Petite centaurée. C. Chlora perfoliata L. Chlora perfoliée. C. Gentiana lutea L. Grande gentiane. Gentiane jaune. T. R. Rochers des corbeaux, Devois. G. et P. Gentiana ciliata L. Gentiane ciliée. R. Causses de Mècle. Saint-Amans-de-Mounis. Bois de Marcou, de Marcounet et du Berthalays (Aveyron). P. et G. Gentiana cruciata L. Gentiane croisette. T. R. Talus de la route, à i5o mètres en dessus du Pont de La Mouline. G. LV. Convolvulacées. Convolvulus tricolor L. Liseron tricolore. T. R. Bords des fossés de la route, entre Castanet-le-Bas et Saint-Gervais. G. Convolvulus cantabrica L. Liseron de Biscaye. C. Convolvulus arvensis L. Liseron des champs, Vrillée. C. Convolvulus sepium L. Liseron des haies. C. I BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 115 Cusciita Tri/olii Babingt. Cuscute sur le trèfle. C. discuta corymbosa Rinz et Pav. Cuscute en corymbe. A. C. LVI. Borraginées. Borrago officmalis L. Bourrache officinale. A. C. Jardins, friches. Symphytum officinale L. Grande Consoude. T. R. Quelques pieds 'seulement à Crouzet, pré Alias Emile. P. Symphytum tuberosum L. Consoude tubéreuse. C. Anchusa italica Retz. Buglosse d'Italie. T. R. Champs au Bouis. Vigne Goudou au Paraguel. Niè- res. P. et G. Anchusa arvensis K\ch. Buglosse des champs. C Lithospennum arvense L. Grémil des champs. R. Champ Combes Pierre, au Paraguel, Nières. Champ Aubaniac Laurent, l'Ayrolle, Nières. Causses de Mècle. G. et P. Lithospermum officinale L. Grémil officinale. T. R. Bords de La Mare, prairies à Castanet-Ie-Bas. P. Echium vulgare L. Vipérine vulgaire. C. Pulmonaria vulgaris Mérat. Pulmonaire vulgaire. T. R. Bords du Clédou, aux Bésades et châtaigneraies en dessus. G. Myosotis hispida Schlecht. Myosotis hérissé. C. Myosotis versicolor Pers. Myosotis à couleurs variées. A. C. Myosotis silvatica Hoffm. Myosotis des bois. T. R, Bois de La Chapelle, Marcou (Aveyron). Ruisseau de Mounas, Albès. Saint-Amans-de-Mounis. P. et G. Myosotis intermedia Link. Myosotis intermédiaire. C. Cynoglossum pictum Ait. Cynoglosse rayé. C. Cynoglossum officinalis L. Cynoglosse officinale. T. R. Champs, au Basset, et entre Saint-Amans-de-Mou- nis et le Fau. P. et G. Heliotropium europœum L. Héliotrope d'Europe. C. LVII. Solanées. Solanum Dulcamara L. Douce-amère. C. 116 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Solaniim miniatum Mert. et Koch. Morelle petite. C Salanum nigrum L. Morelle noire. C. Atropa Belladona L. Belladone. T. R. Le Gasquet (Aveyron). Roches d'Olque. P. Datura stramonium L. Datura Stramoine ; Pomme épineuse. R. Jardin Sabatier Pierre aux Nières. Jardins des Salles. G. et P. Hyoscyamus niger L. Jusquiame noire. T. R. Bord de la route des Nières à Castanet-le-Bas. Haies autour de la ferme du Layrac et jardin de Marcou au bois de La Chapelle (Aveyron). G. et P. Verbascum Thapsus L. Molène, Bouillon blanc. C. Verbasciim sinuatum L. Molène sinuée. R. Pont de Castanet-le-Bas, bords de La Mare. Bouissière. G. et P. Verbascum nigrum L. Molène noire, T. R. Quelques pieds au mur de soutènement, en dessus de la maison Justin Granier, Nières. G. Verbascum Bœrhaavii L. Molène de Bœrhaave. C. Verbascum Lychnitis L. Molène Lychnite. T. R. Sommailles du Gasquet. P. LVIIL Scrofularinées. Scrofularia canina L. Scrofulaire des chiens. C. Scrofularia nodosa L. Scrofulaire [nouée. C. Scrofularia aquatica L. Scrofulaire aquatique. C. Antirrhinum Asarina L. Asaret. C. Alquier. Antirrhinum Orontium L, Tête-de-Mort. G. Anarrhinum bellidifolium Dest. Anarrhinum à feuilles de pâque- rette. C. Linaria Cymbalaria M 111. Cymbalaire. T. R. Saint-Gervais, jardins. P. Linaria spuria Mili. Linaire, Fausse velvote. C. Linaria Elatine Mill. Velvote. C. Linaria minor Desf. Linaire mineure. C. Linaria rubrifolia Rob. et Cast. Linaire à feuilles rougeâtres. T. R. Rochers du ruisseau de La Devèze, iBouis. P. BULLETIN IIE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 117 Linaria origanifolia D. G. Linaire à feuilles d'origan. T. R. Roches d'Olque. G. Linaria Pelliceriana Mill. Linaire de Pélissier. T. R. Les Plos, Nières. Roches d'Olque. P. et G. Linaria striata D. G. Linaire striée. G. Linaria supina Desf. Linaire couchée. G. Linaria arvensis Desf. Linaire des champs. G. Linaria simplex D. G. Linaire simple. T. R. La Bouissière. P. Digitalis purpurea L. Digitale pourpre. G. Digitalis lutea L. Digitale jaune. G. Digitalis purpureo-lutea Mey. (Hybride). T. R. Ruisseau des Grozes, Rongas. G, Veronica Beccabunga. L. Gresson de cheval. T. R. Fontaine des Nières. Ruisseau de Grouzet. P. et G. Veronica Anagallis L. Mouron. A. G. Ruisseau de Grouzet, Nières. Bords de la Mare. Veronica ofjîcinalis L. Véronique officinale. G. Veronica Teucrium L. Véronique germandrée. T. R. Roches d'Olque. Sommailles de Marcou. P. G. Veronica Chamœdrys L. Véronique, Petit-chêne, Fausse ger- mandrée. G. Ruisseau des Nières. Bords de la Mare. Veronica hederœfolia L. Véronique à feuilles de lierre. G. Veronica persica Poir. Véronique de Perse, G. Veronica agrcstis L. Véronique des champs. T. R. Ghamps en dessous de Rongas. G. . Veronica polita Fries. Véronique lisse. G. Veronica acinifolia L. Véronique à feuilles de thym. R. Bords du sentier des Nières à Rongas, champ Granier Laurent, Beyrasse, Vigne Abbal Rosine de Rongas, à Riou- bédés. Vigne Mas Elisée de Rongas, tènement dit : Duga- dios. Luzernes à proximité de Sais. P. Veronica verna L. var. Dillenii Goste. Véronique de printemps. T. R. Ghâtaigneraies des Bésades, Graissessac, propriété Tourenc. Rochers du Devois. P Veronica arvensis L. Véronique des champs. G. 118 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Veronica serpyllifolia L. Véronique à feuilles de serpolet. C. Euphrasia stricta Host. Euphraise serre'e. C. Euphrasia officinalis L. var. cebennensis Mart. T. R. Pré des Vernèdes P. Odontites serotina Reich. Odontitès tardif. T. R. Près de Jean Aubagnac à Rives-Hautes. Saint-Amans- de-Mounis. G. et P. Rhinajîthus minor Ehrh. Rhinanthe mineur. C Rhinanthus major Ehrh. var. arvernensis Chab. T. R. Prés des Cazalets. P. Pedicularis silvatica L. Pédiculaire des bois. T. R. Prés de Mounas, Albès. Métairie à Noyer (Aveyron). Plateau de jCaroux. P. G. Melampyrum pratense. L. Mélampyre des prés. T. R Bois de hêtres, en face Douch. P. LIX Orobanchées. Lathrœa Clandestina L. Lathrée clandestine. T. R. Bords de La Mare. Orobanche Rapum Thuill. Orobanche Rave. C. Orobanche minor Sutt. Orobanche petite. A. C. LX. Labiées. Lavandula Stœchas L. Lavande Stéchas. C. Lavandula latifoUa Vill. Lavande à larges feuilles. R. Bouissière. G. et P. Menlha rotundifolia L. Menthe à feuilles rondes. C. Mentha rotundifolia silvestris (Wingen (hybride). T. R. Pré Aubagnac Jean à Rives-Hautes. P. Mentha silvestris L. Menthe des bois. C. Mentha aquatica L. Menthe aquatique. R. Ruisseau de Crouzet, Nières. G. et P. Lycopus europœus L. Lycope d'Europe. C. Origanum vulgare L. Thé rouge. ;'C. J Thymus vulgaris L. Thym, Frigoule. C. " Thymus nitens Lamotte. Thym luisant. C. Thymus Chamœdrys Pries. Thym Petit-Chêne. C. Calamintha Clinopodium Moris. Calament clinopode. C. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 119 Calamintlia Acinos Clalrv. Calament Acinos. C. Calamintha officinalis Mœnch. Calament officinal. T. R. Roches d'Olque. G. Calamintha Nepcta Savi. Calament des chats. C. Melissa officinalis L. Mélisse officinale, T. R. Ruisseau des Salles (Naturalisé). P. Rosmarinus officinalis L. Romarin officinal. C Salvia officinalis L. Sauge officinale. T. R. Vigne Vinches, au four à chaux, Saint-Etienne-de- Mursan. P. Salvia Verbenaca L. Sauge, fausse verveine. R. La Bouissière, Les Cazalets, le Layrac (Aveyron). G. et P. Nepeta Cataria L. Herbe aux chats. C. Glechoma hederacea L. Lierre terrestre. R. Bords du jardin Aubaniac Jean, au moulin, Nières. P. Lamium amplexicaule L. Lamier amplexicaule. G. Lamium purpurewn L. Ortie rouge. C. Lamium hybridum Vill. Lamier hybride. C. Lamium maciilaliim L. Lamier tacheté. R. Bords de La Mare. Roches d'Olque. G. et P. Lamium Galeobdolon Cr. Lamier Galeobdolon. R. Prairies à Castanet-le-Bas. Ruisseau de La Combe, Saint-Gervais. G. et P. Leonorus Cardiaca L. Agripaume cardiaque. T. R. Maison de campagne Mècle, à Rongas, au-devant de la porte. Garric. Galeopsis Tetrahit L. Galeopsis Tétrahit, Ortie royale. T. R. Champs Aubagnac Jean, aux Sales, Le Layrac et le Gasquet (Aveyron). P. Galeopsis dubia Leers. Galeopsis douteux. T. R. Sources de La Mare, champs. Saint-Amans-de-Mou- nis. G. et P. Galeopsis Ladanum L. Galeopsis Ladanum. C. Stachys recta L. Epiaire droite. R. Bouissière. Sommailles de Marcou et çà et là, dans les terrains calcaires. P. et G. 120 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Stachys silvatica L. Epiaire des bois, Ortie puante. C. Stachys italica Mill. Epiaire d'Italie. T. R. Luzerne. Bousquet deGraissessac à Crouzet. Champ Auguste Pages du Bouis, Passes et Garros. P. Stachys germanica L. Epiaire de Germanie. R. Champs d'Albès et du Fau. P. et G. Betonica officinalis L. Bétoine officinale. C. Ballota nigra L. Marrube noir. C. Sideritis romana L. Crapaudine de Rome. T. R. Rochers de Canarous, Maurian. P. Marrubium vulgare L. Marrube blanc. C. Melittis melissophyllum L. Mélitte à feuilles de me'lisse. C. Brunella hyssopifolia L. Brunelle à feuilles d'hyssope. T. R. Quelques pieds seulement au bosquet de Jean Gra- nier de Casianet-le-Bas, Les Crosilles. P. Brunella alba Pall. Brunelle blanche. C. Brunella vulgaris L. Brunelle vulgaire. C. Brunella hastifolia Brot. Brunelle à feuilles hastées. C. Brunella Giraudiasii = Brunella alba X hastifolia Coste et Soulié. T. R. Bords du chemin de Graissessac à la montagne, en dessus de la mine Garella. Coste Le-Coutélou, châtaigneraies Valette Jules et Justin Granier, Nières. P. Ajuga reptans L. Bugle rampante. C. Ajuga genevensis L. Bugle de Genève. R. Marconnet, champs. Devois.Albès. Mine Saint-Charles, Nières. G. et P. Ajuga Chamœpitys Schreb. Bugle. Petit Pin. R. Champs du Bouis et de La Bouissière, P. et G. Tencrium Botrys L. Germandrée Botryde. T. R. Bosquet au-dessus du cimetière de Saint-Etienne- de-Mursan. Bois de Marcou et de Marcounet(Aveyron). P. Tencrium Scorodoniah. Germandrée Scorodoine. C. Tencrium Chamœdrys L. Germandrée, Petit-Chêne. C. Tencrium montanum L. Germandrée des montagnes. T. R. La Bouissière. P. Tencrium Polium L. Germandrée Polium. C. BULLETIN UE GÉOGUAPHIE BOTAMQUE 121 LXI. Verbénacées. Verbena officinalis L. Verveine officinale. C. LXII. Plantaginées. Plantago Cynops L. Plantain Cynops. T. R. Terrier de la mine Garella, châtaigneraie à côté de la vigne Garach, Graissessac. P. Plantago carz«u/a Schrad. Plantain en carène. C. Plantago lanceolata L. Plantain, Herbe-à-cinq côtes. C. Plantago média L. Plantain bâtard. R. Causses de Mècle. Albès. G. et P. Plantago major L. Grand plantain. C. LXIII. Plombaginées. Armeria plantagineaV^'iWd. Arméria, faux plantain. T. R. Rochers du Devois. Maurian. P. et G. LXIV. Globulariées. Globularia vulgaris L. Globulaire vulgaire. R. La Bouissière. Roc des Quatre-Heures. Causses de Mècle. G. et P. LXV. Salsolacées. Amarantus deflexus L. Amarante couchée. G. Amarantus retro/lexus L. Amarante réfléchie. A. C. Nières, champs. Amarantus Delilei Richter et Loret. Amarante de Délilei. C. Amarantus panicidatuy L. Amarante, Queue-de-Renard (Sub- spontané). Amarantus Blitum L. Amarante Blite. C. Amarantus silvestris L. Amarante des bois. T. R. Métairie à Noyer (Aveyron). G. et P. Amarantus albus L. Amarante blanc. C. Polvcnemum majus Al. Polycnème grand. T. R. La Bouissière. P. Polycnemum arvense L. Polycnème des champs. C. Atriplex hastata L. Arroche hastée. R. Jardins, aux Nières. P. et G. Mal-Juin 9 122 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Atriplex patula L. Arroche étalée. C. Chenopodium Boirys L. Chénopode Botrys. R. Terrier du Puits des Nières, Terrier de la mine Garella, Graissessac. Vignes en dessus du four à chaux, Saint-Etienne- de-Mursan. G. et P. Chenopodiwn Bonus-Henricus L. Epinard sauvage. T R. Ruisseau de Sansac, Saint-Amans-de-Mounis. G. et P. Chenopodium polyspermum L. Chénopode polysperme. C. Chenopodium hybridum L. Chénopode hybride. C. Chenopodium murale L. Chénopode des murs. C. Chenopodium album L. Chénopode blanc. C. Chenopodium ambrosioides L Chénopode, Fausse-Ambroisie (Thé du Mexique]. Jardins (subspontanéj. LXVI. Polygonées. Rumex Acetosa L. Rumex oseille. C. Rumex intermedius D . C. Rumex intermédiaire. T. R. Vignes de Saint-Etienne-de-Mursan, en dessus du four à chaux. Rumex Acetosella L. Rumex, petite oseille. C. Rumex pulcher L . Rumex élégant, Patience-Violon. C. Rumex obtusifolius L, Rumex à feuilles obtuses. C. Rumex sanguineus L. Rumex couleur de sang. T. R, Rongas. G. Rwnex conglomeratus Murr. Rumex aggloméré. C. Polygonum convolvulus L. Vrillée sauvage. C. Polygonum dumetorum L. Grande vrillée. T. R. Bois taillis Carquet de Saint-Gervais, à proximité du cimetière de Rongas. Ruisseau de Lagamasse, vigne du Pou- radou, Castanet-le-Bas. Polygonum Persicaria L. Renouée persicaire. C. Polygonum Hydropiper L. Poivre d'eau. C. Polygonum Aviculare L. Renouée des oiseaux. Traînasse. C. LXVII. Daphnoidées. Daphne Laureola L. Daphné lauréole, Laurier des bois. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 123 A. C. Niboulières. Causses de Mècle. Bois de Marcou et du Gasquet où il est abondant. Le Layrac (Aveyron). LXV III. Santalacées. Osyris alba L. Osyris blanc, Rouvet. R. Montagne de Provères, Graissac, où il est abondant. Bosquet de chênes verts, en dessus de la mine Garella. Ro- ches d'Olque. G. et P. LXIX. Lcranthacées. Viscum album L. Gui blanc. T. R. Aubépines à quelques pas de la ferme du Layrac. Aubépines à proximité de la prise d'eau du Gasquet (Aveyron). G. et P. LXX. Cytinées. Cytinus Hypocistis L. Cytinet Hypociste. R. Vigne Loubet Edouard, à Crouzet. Bois de chênes vei;ts, tènement dit : Les Vignes, Nières. Bois de chênes verts, La Cadé, Rongas. G. et P. LXXI. Aristolochiées. Aristolochia rotunda L. Aristoloche à feuilles rondes. C. Aristolochia Pistolochia L. Aristoloche Pistolochia. R La Bouissière. Bosquet de chênes verts, vigne Jean Gra- nier, aux Crosilles, Castanet-Ie-Bas. P. LXXII. Euphorbiacées. Buxus sempervirens L, Buis toujours vert. C. Euphorbia Lathyris L. Epurge. Jardin Aubaniac Jean, aux Nières. Jardins à Rioubédès, Rongas (naturalisé). Euphorbia helioscopia L. Réveil-matin. C. Euphorbia dulcisL. Euphorbe doux. T. R. Ruisseau de La Combe, Saint-Gervais. G. P. Euphorbia Duvalii Lee. et Lamot. Euphorbe de Duval. T. R. Bois de chênes verts, Marcounet, versant de Saint- Geniès-de-Varensal. P. Euphorbia Peplus L. Euphorbe Péplus, Usule-ronde. C. 124 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Eiiphorbia peploides Gouan, Euphorbe. Fausse Peplus. R. Vignes de Saint-Laurent, Castanet-le-Bas. Bords de la route entre Castanet-le-Bas et les prairies du dit. G. et P. Euphorbia exigua L. Euphorbe exigu. R. Ruisseau de La Devèze. Ruisseau de Narboulis. Vignes des Crosilles, Castanet-le-Bas. P. Euphorbia falcata L. Euphorbe en faux. T. R. La Bouissière. G. Euphorbia segetalis L. Euphorbe des moissons. C. Euphorbia Amygdaloides L. Euphorbe à feuilles d'amandier. C. Euphorbia Characias L. Euphorbe Characias. C. Euphorbia serrata L. Euphorbe denté. T. R. La Bouissière. G. et P. Euphorbia Cyparissias L. Euphorbe, Petit-Cyprès. C Mercurialis perennis L. Mercuriale vivace. T. R. La Bouissière. Le Layrac, bords des chemins (Avey- ron), G. et P. ' Mercurialis annua L, Mercuriale annuelle, Foirelle. C. LXXIII. Urticées. Parietaria officinalis L. Pariétaire officinale. C. Urtica urens L. Petite ortie. A. C. Urtica dioica L. Grande ortie. C. Cannabis sativa L. Chanvre cultivé. R. Çà et là (subspontané). P. Humulus Lupulus L. Houblon lupulin. T. R. Bois taillis, en face la remise Granier Jules, prairies j de Castanet-le-Bas. P. * LXXIV. Celtidéeà. Celtis australis L. Micocoulier austral. R. Four à chaux, bords de la route, Saint-Etienne-de- Mursan, et vignes en dessus. P. LXXV. Ulmacées. Ulmus campestris L. Orme rouge. R. Ruisseau du ravin du Cadé, Rongas. Ruisseau de Saint- Laurent, Castanet-le-Bas. Bords du Clédou. P. et G. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 125 LXXVI. Atrocarpées. Ficus Carica L. Figuier. Rochers de Saint-Gervais-le-Vieux (subspontané). LXXVI I. Morées. Morus alba L. Mûrier blanc. Pré de Bonnel Emmanuel, Cas- tanet-le-Bas (planté). LXXVIII. Juglandées. Juglans regia L. Noyer royal. G. LXXIX. Cupulifères. Fagus silvatica L. Hêtre des bois. G. Castanea sativa Scop, Ghâtaignier cultivé. G. Quercus Ilex L. Ghêne vert, Yeuse. G. Quercus sessiliflora Salisb. Ghêne à fleurs sessiles. G. Corylus Avellana L. Goudrier, Noisetier. G. LXXX. Salicinées. Salix cinerea L. Saule cendré. G. Salix incana Schrank. Saule drapé. G. Salix purpurea L. Saule rouge. A. G. Bords de La Mare. Ruisseau de Narboulis. P. Populus tremula L. Peuplier tremble. R. Ruisseau des Salles, à La Branque. Ruisseau des Nières, en dessous du pont. P. Populus nigra L. Peuplier noir. G, LXXXI. Platanées. Platanus vulgaris Spach. Platane vulgaire. G. LXXXI L Bétulinées. Alnus glutinosa Gaertn. Aune glutineux, Vergne. G. LXXXI II. Conifères. Taxus baccata L. If à baies. T. R. Niboulières, bois de chênes en face le château de La Roche, Saint-Gervais. G. Juniperus oxycedrus L. Genévrier oxycèdre. 126 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE T. R. Ruisseau de La Canalette, Saint-Gervais. Rochers de La Roquette, Gastanet-le-.Bas. P. Juniperus communis L. Genévrier commun. G. Pinus halepensis Mill. Pin d'Alep (planté). LXXXIV. Alismacées. Alisma Plantago L. Plantain d'eau. R. Bords de La Mare, prairies à Gastanet-le-Bas. P. Alisma Plantago L. var. lanceolatum Schultz. R. Prise d'eau, prairies de Gastanet-le-Bas, P. LXXXV. Colchicacées. Colchicum Neapolitamim Ten. Golchique de Naples. T. R. Pré de Gombès Laurent, Nières. Prés en dessus de l'Horte, où il est abondant. P. LXXXVL Liliacées. Tulipa silvestris L. Tulipe des bois. T. R. Ghamp à côté du bois de La Ghapelle, Marcou (Aveyron). P. Tulipa silvestris L. var. gallica Lois. T. R. Ruisseau de La Gombe, en haut, Maurian. Gol du Malcastel, où elle se trouve mêlée avec la tulipa australis Link. P. Tulipa australis Link. Tulipe australe. A. G- Gol du Malcastel, Graissessac. Ruisseau de La Gombe, Maurian. Rochers du Devois. Montagnes d'Albès. G. et P. Lilium Martagon L. Lis Martagon. T. R. Rochers du Devois. Bois en dessous du Gasquet. G. et P. Erythronium Dens-canis L. Erythrone, Dent-de-Ghien. T. R. Boistaillis de Barroul de Saint-Gervais au pont neuf. Roc des corbeaux, Devois. Au pied de Mont-Agut, versant de Riais (Aveyron). G. et P. Gagea bohemica Rœm. et Sch. Gagea de Bohême. R. Bords du chemin de Graissessac à Brusque (Roque- BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 127 Ventouse), Maury. Mont-Cabanes. Col de Riais, versant de Graissessac, où il est abondant. Col des Crouzals, Mau- rian. Col de Mèche. P. et G. Bords du chemin de Saint-Ger- vais à Caissenols. L. Chabaud. Ornithogalvm umbellatum L. Ornithogale en ombelle. A. C. Ornithogalum pyrenaicum L. Ornithogale des Pyrénées. T. R. Saint-Amans-de-Mounis, bords du champ en des- sous du pont du ruisseau de Sansac. Combe en dessus du Gasquet (Aveyron). G. et P. Scilla antumnalis L. Scille d'automne. C. Scilla bifolia L. Scille à deux feuilles. R. Bois taillis de Barroul de Saint-Gervais, au pont neuf. Haies des jardins du Barthas, Saint-Amans-de-Mounis. Au pied de Mont-Agut, versant de Riais. Montagne de Riols, Graissessac. G. et P. Scilla Lilio-Hyacinthus L. Scille Lis-Jacinthe. T. R. Bois de hêtres, ruisseau de Sansac, Saint-Amans-de- Mounis. Bois de La Chapelle, Marcou (Aveyronl. G. et P. Muscari comosum Mill. Muscari à toupet. C. Muscari neglectum Guss. Muscari lâche. C. Muscari botryoides Mill. Muscari Botrys, T. R. Pré Alliés Célestin de Maurian, tout à fait en haut du ruisseau de La Combe. Prés du ruisseau de la source de Maurian, rive droite. Pré du ruisseau de La Canalette, Saint- Gervais, rive droite. P. Allium sphœrocephalus L. Ail à tête ronde. R. Rochers du Devois. Rongas. P. Allium oleraceum L. Ail potager. C. Allium paniculatum L. Ail paniculé. C. Allium fallax Rœm. et S. Ail douteux. R. Rochers en dessus de Vérénoux. Rochers des Vernèdes. Devois. Roches d'Olque. P. et G. Allium roseum L. Ail rosé. R. Vignes en dessus du four à chaux, Saint-Etienne-de- Mursan, Saint-Gervais-le-Vieux. P. Anthericum Liliago L. Anthéricum à feuilles de lis. C. Asphodelus cerasifer Gay. Asphodèle porte-cerises. 128 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. Rochers du Devois et bords du Cle'dou, Graissessac. Causses de Mècle. Bédés. G. et P. Aphyllanthes monspeliensis L. Aphyllanthe de Montpellier. R. Bouissière. Bosquet de la vigne Granier Jean de Casta- net-le-Bas, Les Crosilles. P. LXXXVII. Asparaginées. Polygonatum officinale Ail. Polygonatum officinal, Sceau de Salomon. T. R. Friches rocailleuses, Marcounet. Sommailles de Marcou. Bois du Gasquet (A^veyron). G. et P. Asparagus acutifolius L. Asperge à feuilles aiguës. R. Bouissière. Rochers de La Roquette, Nières. Montagne de Provères, Graissessac. P. Ruscus aculeatus L. Buis pointu, Petit-Houx. R. Bouissière. Niboulières. Causses de Mècle. Bois de Marcou et du Gasquet (Aveyron). P. et G. Smilax aspera L. Salsepareille d'Europe, Liseron épineux. R. Bords de la route à Vérénoux. Bouissière. Saint-Ger- vais-ie-Vieux, où il est abondant. P. LXXXVIIL Dioscorées. Tamus communis L . Tamier commun, Herbe des femmes bat- tues. C. LXXXIX. Iridées. Crocus midijlorus L. Safran à fleurs nues. R. Prés du Layrac. Montée de La Capté, métairie à Noyer (Aveyron). Col de Servies. G. et P. Iris fœtidissima L. Iris fétide. T. R. Roches d'Olque. P. Gladiolus segetum Gawler. Glaïeul des moissons. R. Le Bonis, champs. Champs des Salles, Nières. P. et G. XC. Amaryllidées. Galanthus nivalis L. Galanthe des neiges. T. R. Sommailles de Marcou. Saint-Amans-de-Mounis, ruisseau de Sansac. G. et P. BULLETIN DE GÉOGIIAPHIE BOTANIQUE 129 Narcissiis Pseudo-Narcissus L. Narcisse, Faux-Narcisse, Bon- homme. G. XCI. Orchidées. Serapias Lingua L. Sérapias langue. G. Ophrys Scolopax Cav. Ophrys Oiseau. T. R. La Bouissière. P. Ophrys apifera Huds. Ophrys abeille. T. R. Propriété Granier François, source de La Rous- selle. P. Aceras anthropophora R. Br. Acéras, Homme-pendu. T. R. Bords du sentier de Riais au Berthalays, bois de hêtres. Bois de Marcou. P. et G. Orchis iistulata L. Orchis brûlé, T. R. Marcounet, champs. Autour de la ferme du Gasquet (Aveyron). Moulin du Génil, Nières. P. et G. Orchis purpurea Huds. Orchis pourpre. R. Champs et bois du Gasquet. G. et P. Orchis Simia Lamk. Orchis de Simia. T. R. Même habitat que Tacéras anthropophora. P. Orchis coriophora L. Orchis punaise. R. Prés des Vernèdes et de Bédés, Salles. G. et P. Orchis Morio L. Orchis bouffon. A. G. Prés des Cazalets, Graissessac, et çà et là. G. et P. Orchis Morio L. var. Champagneuxii Barnéoud. T. R. Bouissière. Ruisseau de Provères, Graissessac. P. Orchis bifolia L. Orchis à deux feuilles. T. R. Bouissière. G. et P. Orchis montana Schmidt. Orchis des montagnes. T. R. Bouissière. G. Champ en dessus du château de La Roche, Saint-Gervais. G. et P. Orchis provincialis Balbis. Orchis provincial. T. R. Moulin du Cénil, Nières. Châtaigneraie de la veuve Loubet Edouard, à Levés, Nières. Bords de la route de Saint-Gervais à Hérépian, au Mas de Soulié. G. et P. Assez souvent mêlé avec Torchis mascula L. Orchis mascula L. Orchis mâle. C. 130 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Orchis laxiflora Lamk. Orchis à feuilles lâches. T. R. Rochers du Devois. G. Prés des Cazalets, Graisses- sac. Pré marécageux, au fond du bois des Salles et de Ron- gas. Pré Granier François, aux Côtes, Nières. P. Orchis pyramidalis L. Orchis pyramidal. T. R. La Bouissière. Roches d'Olque. G. et P. Orchis conopea L. Orchis moucheron. R. Prés de Bédés, Les Salles. Prés des Cazalets, Graisses- sac. P. et G. Orchis S ambucina L. Orchis de Sambicini. T. R. Champs de Marconnet. G. et P. Orchis maculata L. Orchis tacheté. T. R. Ruisseau de La Combe, Maurian. Marécage du bois des Salles et de Rongàs. Prés de Granier François, aux Côtes, Nières. P. G. Spiranthes œstivalis Rich. Spiranthe d'été. T. R. Ruisseau du ravin du Cadé, au fond. Marécage du bois des Salles et de Rongas. Ruisseau de Casselouvres, en dessus de la source minérale de Cours. P. Spiranthes autumnalis Rich. Spiranthe d'automne. C. Limodorum abvortivum Swartz. Limodorum à feuilles avor- tées. R. Ruisseau delà Devèze, Bouissière. Bois de chênes-verts, ténement dit « Les vignes », Nières, Bois de hêtres, Devois. G. et P. Neottia Nidus-avis Rich. Néottie, Nid d'oiseau. T. R. Bois de hêtres, au pont du ruisseau de Sansac, Saint- Amans-de-Mounis. G. et P. Listera ovata R. Br. Listera ovale. C. Cephalanthera rubra Rich. Céphalanthère rouge. R. La Bouissière. Ruisseau de Saint-Laurent et çà et là. G. et P. Cephalanthera ensijolia Rich. Céphalanthère à feuilles en épée. R. Bois des Salles et de Rongas. Bois taillis du ruisseau de La Combe, Saint-Gervais. Bords de la route de Saint- Gervais à Hérépian, aux Quintes. P. Cephalanthera pallens Rich. Céphalanthère pâle. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 131 T. R. Bois de Marcou (Aveyron). P. Epipactis latifolia Ail. Epipactis à larges feuilles. C. Epipactis micropliylla Swartz. Epipactis à feuilles étroites. T. R. Puits des Nières, châtaigneraies. Pins de la mine Garella, Graissessac. Ruisseau du Clédou. Bois de hêtres du Devois. P. XCII. Lemnacées. Lemna minor L. Lentille d'eau, Cannete'e. C. XCIII. Aroïdées. Arum italicum Mill. Arum d'Italie. C. Arum maculalum L. Pied-de-veau. T. R. Haies du ruisseau de Sansac, Saint-Amans-de-Mou- nis. G. XCIV. Thyphacées. Thypha latifolia L. Massette à feuilles larges. T. R. Ruisseau de Narboulis. P. Thypha angustifolia L. Ruisseau des Nières à Castanet-le-Bas, Pré de Rolland Antoine de Castanet-le-Bas. P. XCV. Joncées. Juncus capitatus Weig. Jonc capité. R. Ruisseau de Narboulis. Pré de Jean Aubagnac à Rives- Hautes. Pré des Vernèdes. G. Les Plos, Nières. P. Juncus bufonius L. Jonc des crapauds. C. Juncus Tenageia L. Jonc des marais. T. R. Puits Riben. G. Plateau de Caroux. P. Juncus squarrosus L. Jonc rude. T. R. Plateau de Caroux, tourbières. P. Juncus glaucus Ehrh. Jonc glauque, Jonc des jardiniers. C. Juncus supinus Mœnch. Jonc couché. T. R. Prés du Cabarétou, Douch. Plateau de Caroux. P. Juncus conglomeratus L. Jonc aggloméré. R. Marécage du bois des Salles et de Rongas. Ruisseau, ravin du Cadé. P. Juncus laniprocarpus Ehrh. Jonc à fruits luisants. C. Juncus silvaticus Reichard. Jonc des bois. C. 132 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Juncus effusus L. Jonc répandu. C. Lu{ula Forsteri D. C. Luzule de Forstéri. C. Lu:{ula nivea D. C. Luzule blanc de neige. T. R. Roc des corbeaux, Devois. G. et P. Lu\ula silvatica Gaud. Luzule des bois. R, Bords de la Mare, prairies à Gastanet-le-Bas. Ruisseau de Narboulis, avec Losmonde royale, Rongas. P. et G. Liiiula campestris D. C. Luzule des champs. C. Lu\ula miiltiflora Lejeune. Luzule à nombreuses fleurs. R. Prés des Vernèdes, Salles, et çà et là. P. XCVL Cypéracées. Cyperus longiis L. Souchet odorant. T. R. Jardin Granier Achille, aux Nières. P. Cyperus longus L. var. Badius Desf. Souchet odorant. C. Eriophorum angustifolium Roth. Linaigrette à feuilles étroites. T. R. Plateau de Caroux, tourbières. P. Scirpus silvaticus L. Scirpe des bois. T. R. Bords de La Mare, prairies, à Gastanet-le-Bas. G. et P. Scirpus Holoschœnus L. Scirpe en jonc. C. Scirpus setaceus L. Scirpe sétacé. C. Scirpus Savii Seb. et M. Scirpe de Savii. T. R. Pré marécageux au tond du bois des Salles et de Rongas. P. Scirpus multicaulis Smith. Scirpe à tiges nombreuses. T. R. Tourbières, à La Salesse, Saint-Amans-de-Mounis. G. Scirpus palustris L. Scirpe des marais. R. Prairies, à Gastanet-le-Bas, bords de La Mare. G. et P. Scirpus compressus Pers. Scirpe comprimé. T. R. Bords de La Mare, sous le pont d'Andabre. Possède la route, entre Gastanet-le-Bas et Vérénoux, au roc Troué. Bords du Sentier des Salles à Bédés, col de Gancebirous. R. Carex divisa Huds. Garex divisé. G. Carex vulpina L. Garex des renards. G. Carex muricata L. Garex muriqué. G. Carex divulsa Good. Garex à fruits écartés. G. BULLETIN HE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 133 Carex remota L. Carex espacé. C. Carex echinata Murr. Carex à fruits pointus. T. R. Marécage du bois des Salles et de Rongas. Pré d'Aubagnac Jean, à Rives-Hautes, Marécages de Crouzet, Nières. P. Carex leporina L. Carex.des lièvres. C. Carex Ilscana Rhum = Carex leporina X remota. Ils. Bords de La Mare, prairies à Castanet-le-Bas. P. Carex Halleriana Asso. Carex de Haller. R. Bouissière. Causses de Mècle. P. Carex stricta Good. Carex serré. T. R. Plateau de Caroux, tourbières. P. Carex vulgaris Pries. Carex vulgaire . T. R. Plateau de Caroux, tourbières. P. Carex glauca Murr. Carex glauque. C. Carex glauca M.nTr.\3ir. Pagesii Léveil. • T. R. Marécages de Crouzet. Carex hirta L. Carex hérissé. C. Cat-ex pilitlifera L. Carex à pilules. T. R. Marécage du bois des Salles et de Rongas. Marécages de Crouzet. P. Carex prœcox Jacq. Carex précoce. R. Moulin du Cénil, Nières. G. et P. Carex digitata L. Carex digité. T. R. Bois de hêtres, au bout du ruisseau de Sansac, Saint- Amans-de-Mounis. P. Carex frigida Ail. Carex des régions froides. Bords du Clédou, à une altitude de 400 à 5oo m. P, Rochers des corbeaux, Devois, à une altitude de 600 à 700 m. G. Carex panicea L. Carex, Faux-Panicum. T. R. Prairies à Castanet-le-Bas. G. Plateau de Caroux, tourbières. P. Carex lœvigata Smith. Carex lisse. T. R. Plateau de Caroux, tourbières. Ruisseau de Rosis, Douch. P. Carex distans L. Carex espacé. 134 Dir.LFTIN DE GIÎOGUAPHIE BOTANIQUE R. Prairies de Castanet-le-Bas. P. Carex punctata Gaud. Carex ponctue'. C. Carex pimctata Gaud. var. Guichardii Coste et Pages. T. R. Ravin du Cadé, Rongas. Carex pallescens L. Carex pâle. T. R. Pré des Vernèdes, Salles. Pré de François Granier, Les Côtes, Nières. P. Carex Œderi Ehrh.'Carex d'Œderi. R. Prairies de Castanet-le-Bas, bords de La Mare. Pré de François Granier, Les Côtes, Nières. G. et P. Carex silvatica Huds. Carex des bois. T. R. Bords du Clédou et de La Mare, Prairies de Casta- net-le-Bas. P. Ruisseau de Vérénoux à la source de Mau- rian. G. XCVIl. Graminées. Mibora minuna Desv. Mibora petite. C. Anthoxanthum odoratum L. Flouve odorante. C. Anthoxanthum aristatum Boiss. Flouve aristée. T. R. La Bouissière. G. Phalaris canariensis L. Phalaris des Canaries. R. Champs des Nières, et çà et là. P. Phleumprater.se L. Phléole des prés. C. Alopecurus bulbosusL. Vulpin bulbeux, C. Sesleria cœrulea Arduin. Sesleria bleue. T. R. Marconnet, friches rocailleuses. G. et P. Setaria glauca P. B. Sétaire glauque. R. Jardin Auge Laurent, au Paraguel. Prairies de Casta- net-le-Bas. P. et G, Setaria viridis P. B. Sétaire verte. C. Setaria verticillata P. B. Sétaire verticillée. C. Echinochloa Crus-Galli P. B. Pied-de-Coq. C. Digitaria sanguinalis Scop. Digitaire sanguine. C. Cynodon Dactylon Rich. Cynodon dactyle, Chiendent. C. Agrostis canina L. Agrostis des chiens. T. R. Marécage du bois des Salles et de Rongas. P. Agrostis vulgaris With. Agrostis vulgaire. C. Gastridium lendigerutn Gaud Gastridium ventru A. C. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 135 Stipa AristellaL. Stipa à arôtes. T. R. Montagne de Maurian, versant des Bourdelles. P. Aira caryophyllea L. Aira caryophyllce. C. Aira miilticulviis Dumort. Aira à tiges nombreuses. R. Vigne Granier Jeande Gastanet-le-Bas, auxCrosilles. P. Aira prcccox L. Aira précoce. T. R. Mont Cabanes. Rochers des Durantous, Devois. G. Deschampsia cœspitosa P. B. Deschampsie gazonnante. G. Deschampsia flexiiosa Griscb. Deschampsie flexueuse. G. Ventenata avenacea Kœl. Ventenata, Fausse avoine. T. R. Bords du chemin des Nières au Bouis, vigne Vaysse Louis de Gastanet-le-Bas. Ghamps de La Salesse, en dessus du Pont-de-La Mouline. G. et P. Avenu barbata Brot. Avoine barbue. G. Avenu sativu L. Avoine cultivée. Çà et là. Avenu orientalis Schreber. R. Vignes des Grosilles, Gastanet-le-Bas, Terrier de la mine Garella, Graissessac. P. Avenu pubescens L. Avoine pubescente. T. R. Ghamps de Marcounet. G. et P. Avenu bromoides Gouan. Avoine, Faux-Brome. T. R. La Bouissière. Les Sommailles du Gasquet. G. et P. Trisetum flavescens P. Beauv. Trisète jaunâtre. R. Prés des Nières. G. Arrhenutherum elatius Mert. et K. Fenasse, Fromental. G. Holcus lanatus L. Houlque laineuse. G. Holcus mollis L. Houlque molle. G. Guudinia fragilis P. B. Gaudinie fragile. R. Devois. G. et P. Dunthoniu decumbens D. G. Danthonia décombante. R. Au-devant de l'église Saint-Laurent, Nières. Marécage du bois des Salles et de Rongas. Plateau de Garoux. Mau- rian. P. Kœleriu phleoides Pers. Keulerie, Fausse phléole. T. R. Ruisseau de La Devèze, Bouissière. P. Glyceria fluitans R. Br. Glycérine flottante. T. R. Ruisseau de Grouzet, Nières. Rosis, Douch. G. et P. 136 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Poapratensis L. Paturin des prés. C. Poa trivialisL. Paturin trivial. C. PoanemoralisL. Paturin des forêts. C. Poa bulbosa L. Paturin bulbeux. C. Poa annua L. Paturin annuel. C. Eragrostis major Hosi. Eragrostis grande. C Molinia cœrula Mœnch. Molinia bleue. R. Pré des Vernèdes et de Bédés, Salles, Ruisseau deCrou- zet, Nières. P. Melica ciliaîaL. Mélique ciliée. C. Melica jninuta L. var. major Sibth. T. R. Source du pré Rambal de Graissessac, vallée du Clé- dou. Recoin de la prairie Thomas, ancien notaire, Notre- Dame-de Lorette, Saint-Gervais. G. et P. Melica uniflora Retz. Mélique à une fleur. C. Bri\a maxima L. Brize grande. R. Rochers du Devois. Friches du Pouradou, Castanet-le- Bas. P. et G. Bri^a média L. Brize intermédiaire. C. Scleropoa rigida Gnseh. Scléropoaraide. C. Dactylis glomerata L . Dactile aggloméré. C. Cynosorus echinatus L. Cynosure hérissé. C. Cynosorus cristatus L. Cynosure à crêtes. C. Vulpia cîliata Link. Vulpie ciliée. C. Vulpia myuros Gmel. Vulpie, Queue-de-rat. C. Vulpia sciuroides Gmel. Vulpie à queue d'écureuil. C. Festuca pratensis Huds. Fétuque desjprès. R. Prés du moulin des Nières. G. Festuca arundinacea Schreb. Fétuque arrondie. C. Festuda spadicea L-^Féiuque^en spadice. T. R. Rochers des'corbeaux, Devois. G. et P. Festuca ovina L. Fétuque des moutons. C. Festuca duriuscula L. Fétuque diuriuscula. C. Bromus erectus Huds. Brome dressé. C. Bromus tectorum L. Brome des toits. C. Bromus maximus Desf. Brome grand. C. Bromus sterilis L. Brome stérile. C. BULLETIN OK GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 13T Bromus secalinus L. Brome, Faux-seigle. T. R. Champ Granier Laurent, au puits des Nières. P. Bromus mollis L. Brome mou. C. Bromus intermedius Guss. Brome intermédiaire. C. Bromus squarrosus L. Brome raboteux. T. R. Rochers du Devois, Graissesac. Sommailles de Mar- cou. P. Bromus rubensL. Brome rougeâtre. R. Vignes en dessus du four à chaux, Saint-Eticnne-de- Mursan. P. Bromus asper Murr. Brome rude. C. Hordeum murinum L. Orge des rats. C. Œgilops ovata L. Œgilops ovale. R. Bords du chemin, puits des Nières. Bords de la route, vigne Garach de Graissessac. P. Œgilops triaristataWxWd. Œgilops à trois arêtes. R. Bords de la route, vigne Garach de Graissessac. P. Œgilops triuncialis L. Œgilops allongé. C. Agropyrum caninum Rœm. et S. Chiendent de chien. T. R. RuisseaudeSansac,Saint-Amans-de-Mounis. G.et P. Agropyrum campestre Godr. et Gr. Chiendent des champs. R. Le Bonis, champs. P. Brachypodium silvaticum Rœm. et S. Brachypode des bois. R. Bords du Clédou. Ruisseau de Cancebirous. G. et P. Brachypodium pinnatum P. Beauv. Brachypode penné. C. Brachypodium phœnicoides Rœm. et S. Brachypode de Phéni- cie. C. Lolium temulentmn L. Ivraie enivrante. R. Saint-Amans-de-Mounis, moissons. Nières. Vignes. G. et P. Lolium perenne L. Ivraie vivace, Ray-grass. C. Lolium italicum A. Braun. Ivraie d'Italie. R. Jardins, à Castanet-le-Bas . G. Pré de Français Granier, Les Côtes. P. Nardurus Lachenalii Godr. Nardurus Lachenalii. C. Psilurus nardoides Tvin. Psilure, Faux-nard. C. Nardus stricta L. Nard raide. Mai-Juin lo 138 BULLETIN HE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE R. Pré des des Vernèdes, Les Salles. Source du col du Lay rac (Aveyron). G. et P. XCVIII. Fougères. Ophioglossum vulgatum L. Langue de serpent. T. R. Pré Riac, bois des Salles et de Rongas. P. Botrychium Liinaria Svv. Botrychium lunaire. T. R. Montagnes de Marcou, versant océanien. Coste. Osmonda regalis L. Osmonde royale. R. Ruisseau de Narboulis, Mècle. Ruisseau des Grozes, Rongas Ruisseau de Lagamasse, Gastanet-le-Bas. P. Ceterach officinarum Willd. Herbe dorée. G. Notochlœna Marantœ R. Br. Notochlœna de Maranta. T. R. La Dévèze, propriété Martin de Saint-Etienne-de- Mursan. Docteur Martin. Grammitis leptophylla Sw. Grammitis à feuilles minces. T. R. Nières, murs humides. Gastanet-le-Bas, pré Bonnel Emmanuel, à proximité du village. G. Polypodium vulgare L. Polypode vulgaire. G. Polypodium viilgare L. var. rotundatum Milde. G. Polypodium vulgare L. var. attenuatum Milde. R. Ravin du ruisseau de Bédés, Rongas. Bords du Glé- dou. P. Polypodium Dryopteris L. Gorges de Gastanet-le-Haut. Sou- lié. Polystichum aculeatum L. Polystichum à cils raides. G. Polystichurn aculeatum L. var. hastulatum Ten. R. Ruisseau de Rongas. Bords du Glédou. Ruisseau des Nières. P. Dryopteris Filix-mas L. Schott. Fougère mâle. G. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. Pagesii Ghrist. T. R. Rochers des Duranious, versant du Devois (iV Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. Borreri Newm; R. Rochers de Gancebirous et de Bédés. P. (i) Je n'ai pu découvrii' aucune fronde de cette très remarquable variété, en igii. Il esta craindre qu'elle n'ait complètement disparu. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQL'E 139 Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. subintegra Dôll. R. Rochers de Rives-Hautes, Salles. P. Dryopteris F ilix-nias L. Schotr. var. deorso-lobata Moore. R. Carthayrade (Aveyron). Ruisseau de la métairie Mas, Rongas. P. Dyopteris Filix-mas L. . Schott. var. paleaca Mett (i). T. R. Rochers du ruisseau de La Pousse, Nières. P. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. incisa Moore, Briq. R. Saint-Gervais-sur-Mare et Nières. P. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. crenata Milde. R. Beyrasse, vigne Maury et ruisseau de Crouzet, Niè- res. P. Cystopteris fragilis L. Bernh. Cystopteris fragile. C. Cystopteris fragilis L. Bernh. var. dentata Dickson. Hoo- ker, T. R. Ruisseau des Nières. P (2). Cystopteris fragilis L. Bernh, var. anihriscifolia Koch. T. R. Le Layrac (Aveyron), et rochers de Bédés. P. Athyrium Filix-fcmina L. Roth. Fougère^femelle. G. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. multidentatum Dôll. Milde. A. G. P. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. dentatum Dôll. Milde. A. G. P. Athyrium Filix-femina L.. Koxh. var. fissidens Dôll. Milde. A. G. P. Athyrium Filix-femina h. Roth. var. latipes Moore. T. R. Source de Rioulet, Nières, P (3). Asplenium Ruta-muraria L. Rue des murailles. (i) Plante plutôt atlantique que méditerranéenne. (21 .l'ai découvert cette remarquable variété le i3 octobre 1910 et ne l'ai adressée à M. R. de Litardière qu'en octobre igii. Voir dans le Bulletin de l'Académie Internationale de Géographie Bota- nique (nov. iqii)) l'intéressante communication faite par ce savant spé- cialiste. (3) Je dois à la bonne obligeance de M. R. de Litardière, la détermina- tion de presque toutes les variétés de mon importante collection de fou- gères. C'est un devoir pour moi de l'assurer de ma vive reconnaissance, et d'exprimer publiquement mon admiration pour son talent. 140 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. La Bouissière. Causses de Mècle. Roches d'Olque. Som- mailles de Marcou. G. et P. Asplenium Ruta-muraria L. var. angustifolium Hall. Christ, T. R. La Bouissière. P. Asplenium Ruta-muraria L. var. ellipticum Christ. C. Asplenium lanceolatum Huds. Asplenium lancéolé. C. Asplenium lanceolatum Huds. var. typicum Luerss. R. Rochers des Causses de Mècle et du Devois. Jasse Maury, à Bédés, Nières. P. Asplenium Adiantum-nigrum L. Capilaire noire. C. Asplenium Adiantum-Jiigrum L. var. obtusum Christ. Milde. A. C. Nières. P. Asplenium Adiantum-nigrum L. lusus macrophyllum R. Lit. R. Cancebirous, haies. Les Nières. P. Asplenium Adiantum-nigrum L. subspec. onopteris L. Heufl. A. C. Nières. P. Asplenium Adiantum-nigrum L. var. lancifolium Heufl. A. C. Nières. P. Asplenium foresiacum Le Grand.. Asplenium du Forez. C. Asplenium Pagesii R. Lit. nov. hybrideï=A. foresiacum X per- trichomanes. R. Lit. T. R. Rochers de La Roquette, Nières. Asplenium Guichardii R. Lit. nov. hybride := perforesiacum X Trichomanes. R. Lit. Asplenium Costei R. Lit. nov. hybride = A. foresiacum X per- septentrionale. R. Lit (i). T. R. Rochers du ténement dit « Les Vignes », Nières. Rochers de Canarous, Maurian. P. Asplenium septentrionale Hoff. C. Asplenium germanicum Weiss «= A. Trichomanes X septentrio- nale Asch. C. Asplenium germanicum Weiss, forma montana Milde. C. Rochers du Devois et de Bédés. P. (i) Ce très intéressant hybride que j'ai découvert le i" janvier igii aux Nières, et le i*"" juin 191 1 auxrochers de Canarous, Maurian, a une certaine ressemblance avec l'a. Baumgartneri Dorfler. BULLETIN 1»K CKOCIlAPHIE BOTANIQUE 141 Asplenium Heufleri Reich = A. germanicum X pertrichoma- nes Christ. T. R. Vignes de Saint-Laurent, Gastanet-le-Bas. Les Lon- gagnes, Salles. P. Asplenium Trichomanes L. Asplenium Trichomanes. C. Asplenium Trichomanes L. forma majus Willk. G. Blechnum SpicantKoû\. Blechnum Spicant. C Pteridiumaquilinum L. Kuhn. Ptcris aigle. C. Pteridium aquilinum L. Kuhn. var. genuinum K. L. subvar. pinnatitidum Warnst. R. Ruisseau de Crouzet et vignes, Nières. P. Adiantum Capillus-Veneris L. Capillaire de Montpellier. R. Ruisseau de Crouzet, Nières. Ravin du Cadé, au fond, Rongas. Rochers du pré Rambal, Bords du Clédou, Grais- sessac. G. et P. Cheilanthes odora Sw. Cheilanthès odorant. T. R. Rochers de Levés, Gastanet-le-Bas. Rochers de Saint- Gervais-le-Vieux. La Devèze, proprie'té Martin de Saint- Etienne-de-Mursan, avec la Notochlœna Marantœ. P. XGIX. Equisetacées. Equisetum maximum Lamk. Prêle grande. T. R. Pré d'Augustin Granier, à Crouzet. Pré de Pages Frédéric de Rongas, au Pradinas. G. et P. Equisetum arvense L. Prêle des champs. R, Ruisseau du Combal des merles, vigne Combes Lau- rent, Les Nières. Bords de La Mare. Ruisseau de La Cana- lette, Saint-Gervais. G. et P. Equisetum palustre L. Prêle des marais. T. R. Prairies à Castanet-le-Bas, bords de La Mare. Douch. P. et G. Equisetum ramosissimum Desf. Prêle rameuse. T. R. Prairies à Castanet-le-Bas, bords de La Mare. P. C. Characées. Chara fœtida L. Chara fétide. R. Prise d'eau, prairies à Castanet-le-Bas. P. 142 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE CI. Potamées {Famille à ajouter). Potamogeton polj'gonifolium Pourr. Potamot à feuilles de renouée. T. R Plateau de Caroux, tourbières. P. GII. Laurinées {Famille à ajouter). Laurus nobilis L. Laurier sauce. C. Cultivé comme ornement et comme condiment. Liste des plantes non signalées, par M. Loret, dans sa flore de l'Hérault, et par conséquent nouvelles. Lepidium virginicum L. Sagina subulataY^resl. Spergula Morisonii Bor. Ridoljia segetum Moris. Hieracium provinciale Jord, H. heterospermum Arv. T. recemosum W. K. Inula Helenium L. Centaurea Guichardii Coste = C. nigra X pectinata Costa. Calluna vulgaris Salisb. var. pubescens Koch. Jasminum officinalis L. Rhinanthus major Ehrh. var. arvernensis Chab. Euphrasia officinalis L. var. cebennensis Mart. Veronica verna L. var. Dillenii Coste. Brunella Giraudiasii Coste et Soulié = Brunella'alba X hastoe- folia Coste et Soulié. Thymus nitens Lamotte. Slachys italica Mill. Potentilla hirta L. var. graniticus Coste. Scleranthus verticillatus Tausch. var. Delorti Gren. Neottia Nidus-avis Rich. Saxi/raga pedatifida Ehrh. var. Chabaudii Coste et Pages. Saxifraga Ai^oon Jacq. Alisma PlantagoL. var. lanceolatum Schultz. Carex digitata L. Carex frigida AU. Carex glauca Scop. var. Pagesii Léveillé. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 143 Carex punciata Gaud. var. Guichardii Coste et Pages. Carex Ilseana Ruhm = G. leporina X remota Ils. Cystopteris fragilis L. var. dentaia Dickson. Hooker. Cystopteris fragilis L. Bernh. var. anthriscifolia Koch. Dryopteris Filix-mas L. var. Borreri Newm. Dryopteris Filix-mas L. Schoit. var. Pagesii Ghrist. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. subintegra Dôll. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. deorso-lobata Moore. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. paleacea Mett. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. incisa Moorc Briq. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. crenata Mildc. Polystichum aciileatum L. var. hastulatum Ten. Polypodiiim vulgare L. var. rotundatum Milde. Polypodiiim vulgare L. var. attenuatum Milde. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. multidentum Dôll. Milde. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. dentatum Dôll. Milde. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. fissidens Dôll. Mjlde. Athyrium Filix-femina L. Roth. var. latipes Moore. Ruta-muraria L. var. angustifolium Hall. Christ. Asplenium lanceolatum Huds var. typicum Luers. Asplenium Adiantum-nigrum L. var. obtusum Kit. Asplenium Adiantum-nigrum L. lusus macrophyllum R. Lit. Asplenium Adiantum-nigrum L. subspec. onopteris L. Heufl. Asplenium Adiantum-nigrum L. var. laiîcifolium Heufl. Asplenium Pagesii R. Lit. nov. hybride = A. foresiacumx per- trichomanes R. Lit. Asplenium Guichardii K. Lit. nov. hybride = perforesiacum X Trichomanes R. Lit. Asplenium Costei R. Lit. nov. hybride = A. foresiacum X per- septentrionale R. Lit. Asplenium germanicum Weiss, forma montana Milde. Asplenium Heufleri Reich. = A. germanicum X pertrichomanes Christ. Asplenium Trichomanes L. forma majusWillk. Pteridium aquilinum L. Kuhn. var. genuinum K. L. subv. pin- natifidum Warnst. 144 BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Plantes déclarées, tout récemment, nouvelles pour la France et découvertes dans la Vallée supérieure de La Mare. Saxifraga pedatifida Ehrh. var. Chabaudii Coste et Pages. Centaurea Guichardii Coste = G. nigra X pectinata Coste. Brunella Giraudiasii = Brunella alba X hastœfolia Coste et Soulié. Carex glauca Scop. var. Pagesii Léveille'. Carex punctata Gaud. var. Guichardii Coste et Pages. Carex Ilseana Ruhm = G. leporina X remota Ils. Cystopteris fragilis L.var. dentata Dicks. Hook. Dryopteris Filix-mas L. Schott. var. Pagesii Christ. Athyrium Filix-mas L. Roth. var. latipes Moore. Asplenium Pagesii R. Lit. = A. foresiacum X pertrichomanes R. Lit.1 Asplenium Guichardii R. Lit. = perforesiacum X Trichomanes R. Lit. Asplenium Costei R. Lit.=>A. foresiacum X perseptentrionale. R. Lit. Liste de quelques plantes importanteo. non signalées par M. Loret, dans la Vallée supérieure de La Mare et les environs. Ranunculus gramineus L. Ranunculus parviflorus L. S inapis alba L. Erysimum orientale R. Br. Clypeola Jonthlaspi L. Teesdalia Lepidium D G. Lepidium campestre R. Br. Cistus laurifolius L. Fumana procumbens Dun. Fumana Spachii Dun. Viola sepincola Jord. Viola canin a L. Viola agrestis Jord. Reseda lutea L. Silène conica L. Silène italica Pars. Lychnis Flos-cuculi L. Saponaria ocymoides L. Dianthus monspessulanus L. Stellaria graminea L. Linum salsoloides Lam. Linum narbonetîse L. Géranium pyrenaicum L. Géranium Robertianum L. Géranium purpureum Vili. Géranium lucidum L. Hypericum montanum L. Ruta montana Lœfl. Ruta angustifolia Pers. Pyrola minor L. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 145 Monotropa Hypopitys L. Rhamnus saxatilis L. Pistacia Terebinthus L. Ulex europœus Smith. Spartium juncciim L. Genista Scorpius D C. Cytisus triflorus L'Hérit. Cytisus argenteus L. Ononis Columnœ Ail. Trigonella gladiata Stev. Trifolium lœvigatiim Desf. Trifolium minus Relh. Vicia lathyroides L. Vicia narbonensis L. Vicia serratifolia Jacq. Vicia bithynica L. FîCM Cracca D C. F/'cfa tenuifolia Roth. Pisum elatius Bor. Lathyrus angulatus L. Lathyrus Nissolia L. Lathyrus niger Wimm. Coronilla Emerus L. Ornithopus compressus L. Hippocrepis comosa L. Pyriis amy gdaliformis Vill. Onothera biennis L. Corrigiola telephiifolia Pourr. Herniaria incana Lam. Scleranthus verticillatus Tausch Sedum purpurascens Koch. Sedum rubens L. Sedum reflexum L. Laserpitium latifolium L. Laserpitium Si 1er L. Peucedanum Cervaria Lap. Peucedanum Oreoselinum Mœnch. Buplettrum junceum L. Fi.sc'wm album L. Phagnalon sordidum D C Eriger on acer L. Senecio gallicus Chaix. Chrysanthemum segetum L. Micropus erectus L. Centaurea collina L. Leu^ea conifera D C. Hypochœris maculata L. Hieracium umbellatum L. Phytheuma orbiculare L. Campanula glomerata L. Campanula persicifolia L. Erica arborea L. Convolvulus sepium L. Symphytum officinale L. Pulmonaria vulgaris Mérat. Cynoglossum officinale L. Datura Stramonium L. Hyoscyamus niger L. Verbascum nigrum L. Verbascum sinuatum L. Linaria Cytyibalaria Mill. Linaria supina Desf. Fero/z/c^ Teucrium L. Feronz'ca Chamœdrys L. Veronica Beccabunga L. Feron/ca acinifolia L. Euphrasia ericetorum. Odontites serotina Rchb. Lathrœa Clandestina L . Calamintha officinalis Mœnch. Salvia Verbenaca L. Nepeta Glechoma Benth. 146 BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Leonoriis cardiaca L. Stachys germanica L. Meliitis melissophyllum L. Ajuga genevensis L. Teiicrium Botrys L. Teucrium montanum L. Teucrium Polium L. Globiilaria vulgaris L. Armeria plantaginea Willd. Aristolochia Pistolochia L. Cytinus Hypocistis L. Chenopodium Botrys L. Polygonutn dumetorum L. Humulus lupulus L. Populus Tr émula L. Juniper us Oxycedrus L. Colchicum neapolitanum Ten. Tulipa silvestris L. Gagea bohemica Schult. Allium sphœrocephalum L. Allium rosewn L. Polygonattim officinale Ail. Crocus nudiflorus Smith. /rz\y fœtidissima L. Spiranthes œstivalis Rich. Cephalanthera ensifolia Goss. et Germ. Cephalanthera rubra Rich. Epipactis latifolia Ail. Limodorum abortivum Sw. Orchis pyrajnidalis L. Orchis Simia Lam. Orchis galeata Lam. Orchis purpurea Huds. Orchis mascula L. Orchis sambucina L. Orchis bifolia L. Orchis montana Schmidt. Orchis conopea L. Ophrys scolopax Gav. Ophrys api fer a Huds. Typha angustifolia L. Typha latifolia L. Juncus capitatus Weig. Juncus acutiflorus Ehrh. Juncus Tenageia Ehrh. Scirpus silvaticus L. Scirpus compressus Pers. Scirpus multicaulis Sm. Scirpus Savii Seb. et M . Carex vulgaris Pries. Carex pilulifera L. CareA- Halleriana Asso. CareAT Œderi Ehrh. CcrreA; lœvigataSm. Agrostis canina L. Aira prœcox L. Avena bromoides Gn. Glyceria fluitans R. Br. Danthonia decumbens D G. Melica minuta var. major Sibth. Melica uniflora Retz. Molinia cœrulea Mœnch. Festuca spadicea L. Festuca arundinacea Schreb. Vulpia ciliata Link. Vulpia sciuroides Gmel. Bromus maximus Desf. Bromus asper L. Bromus squarrosus L. Lolium perenne L. Lolium italicum A. Braun. Nardus stricta L. Ophioglossum vulgatum L. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 147 Grammitis leptophylla Sw. Equisetum palustre L. Cheilanthes odoraSw. Cette liste est publiée dans le but de prouver qu'il y a néces- sité d'organiser, dans l'Hérault, une Société de Botanique, pro- prement dite, et des Sections régionales comprenant, — non pas uniquement des savants — mais plutôt de vrais chercheurs, réellement animés du désir de contribuer puissamment à la découverte des espèces et des variétés encore inconnues. C'est d'ailleurs ainsi que l'on a agi dans les Deux-Sèvres, où de nombreuses Sections fonctionnent déjà, et où l'on obtient des résultats dignes d'éloges. Pourquoi le Midi qui compte tant d'intelligences d'élite et de bonnes volontés n'imiterait-il pas l'Ouest ? Je remercie vivement tous ceux qui, de près ou de loin, se sont intéressé à mon modeste travail, en m'offrant généreuse- ment le concours de leur'science. Ils ont ainsi acquis des droits à ma profonde reconnaissance. Saint-Laureni-des-Nières, le 14 janvier igi2. E. Pages. 64, — 18 » — 23 65, Q ^7^ 16 r^'. — i3 7^' — 2D » 2« R It R ^ X il. Page 62, ligne 19 au lieu de surérieure, lire supérieure. — Alsine ciirva, lire Alsine recurva. — Erica cinera^ lire Erica cinerea. — Rocquandoire,lireRocquandouire — pampres, lire pampes. — Mont-Ajut, lire Mont-Agut. — de la Ginette, lire la Gineste. 28 ajouter ce qui suit en supprimant le mot gra- nitique : schisteux et siliceux ; une partie , des montagnes de Saint-Gervais-sur-Mare, Douch et Garoux, les plantes des terrains granitiques. — 76, — 17 au lieu de Rougas, lire Rongas et de même, pages 82, 84, 85 et 86. — Bésabes, lire Bésades. — Iberis primata^ lire Iberis pinnata . — sontieo, lire sentier. — Vernèbes, lire Vernèdes. 80, — 33 82, 33 87, — 9 88, 24 148 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Notes sur la flore de la Mayenne ParMgrH. LÉVEILLÉ. Nous avons eu le plaisir de soumettre nos Ranunculus à la révision de M. A. Félix, le distingué batrachiologue deVierzon, qui a bien voulu revoir la section Bairachium. Il résulte de cette révision que le Ranunculus Baudotii Godron est à rayer de la flore de la Mayenne où il a été signalé à Mont- sûrs : rivière des Deux-Evailles sous sa race confusus G. et G. Le confusus selon M. Félix n'existe pas. Il fut signalé en outre à l'étang de Saint-Aubin-Fosse-Louvain. Les plantes de ces localités rentrent dans le R. aquatilis L. comme formes anormales. La localité d'Averton pour le R. tripartitus DC, est à supprimer. D'une étude des Trifolium elegans Savi et fistulosum Gilibert, il résulte que ces formes connues de Linné et même antérieurement par Dalibard et Vaillant, existent bien en effet dans la Mayenne. Le T. elegans Savi à tiges pleines au moins à la base, a les tiges ascendantes et non dressées. Il se distingue ainsi que sa variété fistulosum (plante des lieux humides à tiges tistuleuses, dres- sées) du T. repens par les sinus des dents supérieures du calice qui sont obtus en forme de U tandis que ceux du V. repens sont aigus ou en forme de V, ainsi que le faisait remarquer M. Gentil, à la séance du 2 avril de l'Académie internationale de Botanique. Notre Collègue a pu vérifier la constance de ce caractère. Nous possédons le T. elegans Savi {hybridum L.) de Saint-Christophe-du-Luat, 11 juin 1 891, recueilli par M. Mer- cier et du Genest, i5 juillet 1899 récolté par M. Chenu. Il serait intéressant de revoir les diverses localités mayen- naises ou a été indiqué le T. hybridum pour s'assurer si c'est bien Velegans ou le Jislulosum qui y croît. Ce dernier est tout au plus une variété du type. C'est ainsi que l'avait compris Linné en l'indiquant sous le signe [B et en le qualifiant dans sa description de fistulosum sans lui donner toutefois de nom bi- naire. BULLETIN DE GÉOGItAPHiE BOTANIQUE 149 A propos de Gragea Liottardi Par M. Louis HERBELIN. M. Joseph Bouget, botaniste de l'observatoire du Pic du Midi, a publié dans le Bulletin de la Société Ramond (3-4^ trimes- tre 1909) diverses observations sur les variations morphologiques de Gagea Liottardi Schult. D'après lui cette plante ne se trouve plus que dans des stations très spéciales situées à l'entrée des hauts vallons, vers l'altitude de 2.000 mètres, presque toujours sur d'anciens cônes morainiques. Ces cônes provenant de vieilles moraines ou d'érosions sont recouverts d'une forte couche de terre végétale et gazonnés. Il existe bien encore, ajoute M. Bou- get, à l'altitude de 2600 mètres, quelques autres rares stations de Gagea, mais, moins nombreux, les spécimens qui s'y trou- vent dans les bas fonds humides, à l'exposition Sud et abrités des vents violents, se manifestent à lafleuraison, fin juin et com- mencement juillet, par une série de formes plus ou moins dégé- nérées. Or, au mois de Mai 1910, j'ai eu l'occasion de rencontrer à Montana-sur-Sierre (Valais) une station de Gagea Liottardi qui m'a aussitôt remis en mémoire les observations du savant botaniste des Pyrénées. Je dirai tout d'abord que Montana est une station climaté- rique alpestre située à i55o mètres au-dessus du niveau c'^^ la mer. Abritée contre les vents du Nord par des massifs qui mon- tent jusqu'à 2000 mètres, elle jouit du climat le plus sec et le plus ensoleillé de l'Europe. Ouverte au midi devant l'une des vues panoramiques les plus grandioses de la Suisse, elle permet aux regards de plonger sur la chaîne entière des Alpes valai- sannes du Simplon jusqu'au Mont Blanc (i). A la fonte des neiges, ce ne sont de tous côtés que cascades, torrents et ruisselets qui entretiennent sur le plateau et dans les bas fonds une humidité propice à une végétation abondante et (1) Extrait d'une notice publiée par le D' Stephani, directeur de la station «-limatérique de Montana. 150 BUi,LETIN DE GEOGRAPHIE BOTAMQUK , BULLEIIN D.E GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 151 extrêmement variée. C'est ainsi que Ton rencontre, à cette époque de l'année Trollius eiiropeus L, Primula farinosa L» Parnassia paliistris L, Ranunculus pyreneus Gouan, Bellis perennis L, Gcntiana acaulis Aud, Gentiana vcrna L, Solda- nella alpina L, Cytisus supinus L, Anémone alpina L, Pulmona- ria montana Lej, Gentiana bavarica L, Gagea Liottardi Schult et d'autres encore. Gagea Liottardi a particulièrement frappe mon attention. A côté de plants tout à fait normaux et dans un espace très res- treint, j'ai observé des formes hybrides se rapprochant sensible- ment de celles que M. Joseph Bouget a constatées lui-même au Pic du Midi et qui sont les suivantes : 1° Forme ne différant du type normal que par la réduction des organes de la fleur, leur couleur plus verdâtre et des graines généralement stériles (Fig. i). 2° Forme intermédiaire consistant en une ébauche d'inflores- cence d'une grande variabilité (Fig. 2, 3.) 3° Le troisième degré de la déformation montre une hampe munie d'un nombre variable de feuilles bractéales, dont deux diffèrent des autres par leur décroissance et surtout en ce que l'une d'elles prend la forme d'une spathe. — Ces deux dernières feuilles se retrouvent dans le type normal et sont généralement décrites dans les flores. — Au sommet de cette hampe et au milieu des feuilles bractéales se dissimule une tête globuleuse formée des bubilles qui tiennent lieu d'appareils floraux (Fig. 2,3). 4° Les jeunes bulbes sont caractérisées par deux feuilles radi- cales à -la base desquelles se trouvent souvent des paquets de bubilles (Fig. 4). Des deux variations morphologiques que j'ai pu recueillir à Montana (on a toujours trop peu de temps en voyage) la pre- mière (Fig. 5) diffère de celles du Pic du Midi, en ce que sa hampe n'est surmontée que de deux feuilles bractéales entre les- quelles se trouve la même tête globuleuse (Fig. 2 et 3) formée de bulbilles. La figure 6 représente un de ces paquets de bulbilles tels ou à peu près, que les fait voir la figure 4. M. Joseph Bouget explique encore qu'ayant planté, en 1907, 152 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE des bulbes au jardin d'essai de l'observatoire (2i5o mètres d'alti- tude), l'évolution s'est opére'e avec une grande rapidité, que le 5 août 1908 les plantes avaient atteint leur développement, et que le 18 la maturité des bubilles était complète. Il ajoute avoir eu la satisfaction d'obtenir de suite le maximum de la transfor- mation, c'est-à-dire le type représenté par la figure 3. Les bulbes de Montana transplantés pourraient-ils produire le même résultat? Ce serait une expérience à tenter. En tout cas comment des bulbes qui ne croissent naturellement dans les Pyrénées qu'entre 2000 et 2600 mètres se produisent-ils dans les Alpes à 1 55o mètres ? Je laisse aux botanistes plus expérimentés que moi, le soin d'élucider cette question. Je n'ai voulu ici que rapporter un fait certain. C'est que sur les plateaux alpestres, à l'altitude indiquée et à côté de plants qui croissent et s'épa- nouissent normalement, il y a des Gagea qui luttent pour l'exis- tence, tout comme dans la région plus élevée du Pic du Midi. Troisième contribution à l'étude de la Phénologie de Funchal. (Ile de Madère). Par M. Carlos A. MENEZES. Les données phénologiques que nous publions aujourd'hui sont destinées à compléter celles qui ont accompagné les noti- .ces parues dans les n"* 189-190 et 227-228 du Bulletin de V Aca- démie Internationale de Géographie Botanique des années 1905 et 1908. Rien n'ayant été dit dans ces notices sur le cli- mat de la capitale de Madère, nous allons chercher à combler maintenant cette lacune, afin qu'on puisse se faire une idée des rapports qui existent entre le même climat et les phénomènes périodiques de la végétation chez nous. L'intérêt qui se rattache à la solution des diflérents problèmes que comporte l'étude de la phénologie, nous imposait le devoir de réunir, dans ce nouveau travail les renseignements climatologiques nécessaires à l'inter- , prétation delà conduite de certaines espèces cultivées cheznous, BULLETIN DE GÉOGUAPHlE BOTANIQUE iS.'} devoir que nous nous efforcerons de remplir, mais sans nous exposer à des longueurs qui nous feraient sortir des limites que nous nous sommes tracées d'avance. Funchal, la capital de File de Madère, jouit d'un climat tem- péré et très i;niformc, considéré depuis longtemps comme l'un des meilleurs du monde. On n'y éprouve d'ordinaire ni des cha- leurs excessives, ni des froids intenses. On peut regarder com- me caractéristiques du climat les insignitiantes différences qui existent dans les moyennes des températures mensuelles et des saisons. Les observations thermométriques faites à ',1a station météo- rologique de Funchal de 1901 à 1909 inclusivement, donnent pour cette ville la moyenne annuelle de ij^Qi centigrades, le maximum absolu constaté ayant été de 37°3, en août 1907, et le minimum de 4°5, en février 1904. La température moyenne des saisons fut pendant la même période de i 5°24 pour l'hiver, de i6"3o pour le printemps, de 20"! I pour l'été et de i9°64pour l'automne. Les moyennes des températures mensuelles dépas- sent 20° en juillet et août et quelquefois aussi en septembre et octobre. Le thermomètre ne marque que très rarement des tem- pératures supérieures à 26° ou inférieures à 8", les grandes cha- leurs coïncidant toujours avec le vent qui souffle de l'est-sud- est, c'est-à-dire du côté de la côte africaine, et les froids les plus intenses avec des chutes abondantes de grêle ou de neige dans les montagnes de l'île (i). Pour le moment on ne sait que fort peu de chose sur les tem- pératures au soleil et le maximum de la force solaire à Funchal. D'après le D' Mason, la plus grande force absolue du soleil y est de 76°! I centigrades et le maximum moyen de 46''96, les moyen- (i) La neige tombe quelquefois sur les montagnes de Madère pendant l'hiver, mais elle ne se montre jamais au-dessous de 1200 ou i3oo mètres et ne dure que peu de temps. C'est la grêle qui forme ces immenses lin- ceuls blancs qui couvrent parfois les altitudes de l'île pendant plusieurs jours, et que l'on peut apercevoir de Funchal. Mai-Juin n 154 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lies des saisons étant les suivantes : hiver 34''go, printemps 49''5o, été 56"i i et automne 47°35. De 1901 à 1909 le maximum moyen de la température an- nuelle à l'ombre s'éleva à 23°i, la moyenne des maxima des sai- sons ayant été représentée par les chiffres suivants : hiver 20^2, printemps 22°o,été26°o et automne 24"2. Ala station météorologique de Funchal on fait des observa- tions au soleil à 3 heures après-midi, mais comme la plus gran- de force solaire chez nous se manifeste non à cette heure, mais de 9 à 1 1 heures du matin, ainsi que l'ont signalé le D"" Mason et d'autres observateurs, il va sans dire que les mêmes observa- tions sont de bien peu d'utilité pour la connaissance des condi- tions climatériques de notre ville. Plus d'une fois, nous avons eu l'occasion de remarquer, qu'avec un ciel clair, les thermomè- tres exposés au soleil, indiquent toujours des températures bien plus hautes à midi qu'à trois heures. Pendant la même période la pluie tombée à Funchal fut une moyenne de 0^637,5, distribuée de la manière suivante : hiver o™243,i, printemps o^ii?>,6, été o"025,6 et automne o"'255,2. La quantité d'eau tombée en 1 901, s'éleva à o™i 1 38, o, tandis qu'en 1907 elle fut à peine de o'"39i,2. L'époque la plus pluvieuse de l'année correspond ordinairement au mois de no- vembre à février, lamoinspluvieuse au moisdejuillet et août, où souvent il ne tombe pas une seule goutte d'eau. D'ordinaire les pluies commencent à décroître d'une manière considérable en mai ou juin, et réapparaissent, peu abondantes encore, en sep- tembre, après deux mois de sécheresse. Pendant une période de vingt années, le nombre annuel de jours pluvieux varia entre 52 et loi . Bien que les pluies ne soient pas abondantes en certaines an- nées, il y a toutefois presque toujours dans l'atmosphère de Funchal une quantité considérable de vapeur d'eau. Cette va- peur qui n'est jamais sensible sous forme de brouillard à cause des conditions spéciales de la température, constitue un vrai régulateur thermique et l'élément principal de l'uniformité du climat. La ville de Funchal est bien loin de présenter l'atmosphère BULLETIN DE GÉOGIUPHIE BOTANIQUE IHÛ limpide et sereine que luiaiinbucinqucLjuesaLiicuri. Les nuits, il est vrai, y sont ordinairement claires, mais pendant le jour il est rare d'y observer un ciel absolument sans nuages. Il y a aus- si des jours brumeux, où les nuages s'amoncèlent et cachent entièrement le ciel sans que la pluie survienne, mais cet eiat atmosphérique est peu persistant, sauf quelquefois durant les mois de mai et juin. * Tout ce qui précède a eu pour but de donner une idée très succincte des conditions climatériques de Funchal ; voyons maintenant quels sont les rapports qui existent entre ces condi- tions climatériques et les phénomènes périodiques de la végé- tation. On sait depuis les observations du D"" Oswald Heer que la feuillaison de plusieurs arbres d'origine septentrionale n'est pas aussi précoce à Funchal que pourrait le faire supposer la dou- ceur du climat de cette ville, et nous avons eu l'occasion de montrer, dans un article publié dans le n° 2, du Bulletin de la Société de Géographie de Lisboyine. du mois de février iqio, que le Platanus occidentalis L., le Vitis vini/era L., et le Tilia argentea DC. feuillaient respectivement 21, 20 et i5 jours plus tôt chez nous qu'à Coimbre. La moyenne thermique du prin- temps dans cette ville du Portugal, étant plus basse que la moyenne |thermique de l'hiver h Funchal, il ressort bien évi- demment de ce fait, que non seulement l'anticipation que nous venons de signaler pour l'époque de la feuillaison des trois espèces citées n'offre rien d'extraordinaire, mais encore que les mômes espèces ne commencent ^à montrer leurs leuilles sous notre climat, qu'à une température bien supérieure à celle dont elles ont besoin en Europe pour y entrer en végétation.' Nous avons dit encore dans le même article que VjEscuIus Hippocastanum L., feuillait à Funchal 19 jours plus tard qu'à Coimbre, mais comme ce renseignement provient d'observa- tions faites sur un nombre très borné d'individus, il faut remar- quer qu'il ne doit pas mériter une grande confiance pour la con- naissance de la conduite phénologique de cet arbre chez nous. D'après quelques amateurs, la feuillaison tardive des espèces 156 BULLETIN DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE du nord cultivées à Funchal, serait un effet de l'iiére'dite', mais M. le D"" Gidon, qui a observé un phénomène analogue aux Canariesoù il a été en 1901 , l'a considéré comme la conséquence de la sécheresse qui règne dans ces îles pendant l'époque esti- vale. « Le développement des bourgeons », dit cebotaniste, « est à cette époque suspendu, au même titre que les autres fonctions de la vie de la plante, et c'est au retard ainsi apporté à leur déve- loppement pendant l'été, que j'inclinerais à attribuer la matura- tion insuffisante qui empêche ces bourgeons de réagir immédia- tement, au printemps suivant, à l'action des températures criti- ques normales de feuillaison » (i). Il est intéressant de noter que le chêne n'est pas soumis à la loi qui semble présider au phénomène delà feuillaison des espè- ces d'origine septentrionale cultivées à Funchal. Les observa- tions faites jusqu'à ce jour, nous permettent de signaler la date moyenne du 24 décembre pour la feuillaison de cet arbre, ce qui est un signe de son adaptation aux conditions du climat local Chez le Salix canarienxis Ch. Smith, le seul arbre indigène à feuilles caduques qui se trouve à Funchal, l'ouverture des bour- geons se réalise dans la première quinzaine de janvier, les exem- plaires y étant garnis encore d'un grand nombre de leurs feuilles anciennes, semblablement à ce que l'on constate chez les chê- nes. Les observations que nous avons pu faire à Funchal depuis 1903 jusqu'à présent, nous ont montré toujours que la feuillai- son des chênes devient plus précoce, lorsque les pluies sont fort peu abondantes durant les premiers mois de l'année ; ainsi en 1910 où tombèrent à peine 0^024, 7 de pluieen janvier et février, la feuillaison de ces arbres eut son début le 10 novembre, tandis qu'en 1909 où en tombèrent o'" 194,2 pendant les mêmes mois de l'année antérieure, elle n'eut son commencement que le 10 janvier. Lorsqu'à une année riche succède une autre très pauvre en pluie durant janvier ou février, on peut s'attendre à deux (i) Sur l'époque de la feuillaison des arbres aux divers niveaux d'altitude de la Grande-Canarie, par leD' F. Gidon [Bullet. del'Acad. Intern. dcGéogr. Bot., n" i56di4 1*"' novembre iy02). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 157 feuillaisons chez le chêne, l'une au commencement, l'autre à la fin de la seconde anne'e. Ce fait a été observé en 1909 comme on pourra le voir dans le tableau que nous publions plus loin. Comme à une feuillaison relativement tardive chez la plupart des arbres du nord cultivés à Funchal, correspond d'ordinaire une décoloration anticipée dans les feuilles des mêmes arbres, due à l'arrêt que la sécheresse estivale produit souvent dans les phénomènes végétatifs, il en résulte que les périodes de repos sont en quelques cas plus longues chez nous qu'en Europe. Pendant une période de 5 années (1903 -1907) ainsi que nous l'avons dit dans l'article cité plus haut, la durée du repos végé- tatif chez le platane, la vigne 'et le marronnier d'inde fut respec- tivement de 166, 16761 177 jours à Funchal, tandis qu'à Goïm- breelle fut respectivement de 149, 09 et i25 jours. Chez le til- leul argenté, le robinier et le chêne, le repos végétatif est plus long à Coïmbre qu'à Funchal ; la moyenne du repos de cette dernière espèce dans la période indiquée ci-dessus, a été de 98 jours à peine chez nous et de i 56 jours à Coïmbre ! Le défaut de pluies durant l'été et la décroissance de l'humi- dité atmospnérique ne semblent exercer aucune influence sur la décoloration des feuilles de certaines espèces tropicales cultivées chez nous ; VAnona Cherimolia Mill., par exemple, très fréquent dans les villas et les jardins de Funchal, commence son repos végétatif pendant l'hiver, et sa feuillaison générale pendant le printemps, traversant par conséquent les périodes plus sèches et plus chaudes de l'année sans que Jl'on y remarque ces altéra- tions dans les fonctions vitales auxquelles sont plus ou moins exposées les espèces du nord. M. le D'' M. Vahl (i) a vu, dans la zone basse de Teneriffe, ï Asparagus umbellatus Lk. perdre presque entièrement ses rameaux filiformes pendant la saison chaude : cette espèce qui se trouve aussi à Madère, conserve chez nous ses fausses feuil- les pendant la même saison, sans qu'elle semble se ressentir d'une manière notable, pas même dans les jours où l'air est plus (i) Notes on the summer fall of tlie leaf on the leanary-Islands, by M. Vahl (Saertryk of Bot. Tidsskrifi 26,2, Copenhague, 1904, p. 3oi). 158 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE sec et chaud, des effets d'une transpiration plus active. La chute partielle ou la décoloration partielle ou totale des feuilles pen- dant la saison sèche, peuvent être observées quelquefois chez certaines espèces indigènes, tellesque Euphorbia piscatoria Ah., Sonchus ustidatus Lowe, Moni^ia edulis Lov/e, Davallia cana- riensisL., Polypodium vuls;are h., etc. Pendant l'été, quand l'air est plus chaud et plus sec, on voit les arbres cultivés per- dre souvent un grand nombre de leurs feuilles. Sur la feuillaison des arbres dans les altitudes moyennes de Madère, nous ajouterons à ce que nous avons dit dans les deux articles déjà parus dans cette revue, qu'en 1909 les chênes mon- trèrent leurs premières feuilles à Nossa Senhora de Monte (600 m.), le 2 février, et en 1910 le 17 janvier. Nous avons vu en 1905 les châtaigniers entrer en végétation dans cette même localité le 20 avril, et les noyers entre le 3o avril et le 5 mai. Nous ne possédons pas de renseignements sur la conduite de ces deux arbres dans la région inférieure de Madère. La feuillaison successivement progressive des zones supé- rieures vers les zones inférieures observées par M. le D'" Gidon chez les arbres du nord, cultivés aux Canaries, n'a pas lieu à Madère. Dans cette île, les espèces de la région basse, qui est la plus chaude, sont les premières à entrer en végétation, ce qui est dû probablement à ce que chez nous les différences qui exis- tent entre les conditions hygrométriques des altitudes moyen- nes et celles des terrains voisins du littoral sont bien moins prononcées que dans l'archipel voisin. Si l'atmosphère riche en vapeur d'eau qui baigne la région inférieure de Madère ne suf- fit pas à éviter l'arrêt dans le développement des bourgeons dont nous avons parlé plus haut,jelle fait du moins que cet arrêt n'y est pas aussi long que dans la zone basse des Canaries, où la sécheresse estivale est extrême, comme le montre d'ailleurs la physionomie spéciale de la végétation qui y domine. Dans le tableau que nous publions ci-après, on trouvera signalés les résultats 'de nos observations phénologiques faites à Funchal depuis l'automne 1908 jusqu'à présent. Sur l'époque de l'épanouissement des premières fleurs dans les espèces exami- nées, nous ne pouvons signaler que les dates suivantes : 3 avril BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUK ISq 1906, i5 avril 19 10 et 8 avril 191 2 pour W^sciilus Hippocasta- numL.\b avril 1912 pour le Robinia pseudoacacia L.; et 10 mars 19066112 mars i9i2pour le Robinia pseudoacacia var. Decaisneana Hort. Nos observations ont été faites sur un nom- bre considérable d'individus chez les platanes, les chênes, les figuiers, les anoniers et la vigne; sur un petit nombre, chezles autres espèces. Il est donc évident que seules les données regar- dant les premières espèces sont dignes d'une entière confiance, les autres ne peuvent servir qu'à donner une idée approximative de la conduite phénologique des végétaux auxquels elles se rap- portent : Sur une variation d'Orchis conopsea Par ML LAMBERT. Dans le n" 260 du Bulletin de Géographie botanique, Mgr Léveillé signale une curieuse variation de l'Orchis conopsea dans laquelle « le labelle au lieu d'être trilobé était absolument indivis et allongé ». Cette anomalie n'est pas très rare, je l'ai recueillie moi-même à Baugy (Cher), le 17 juin 1906, avec d'autres tout aussi cu- rieuses : fleurs sans éperon — à éperon très court — à éperon bifide — sans labelle. J'ajouterai que VOrchis conopsea n'a pas le monopole de ces métamorphoses : mon herbier renferme un Orchis mascula de la Nièvre chez qui le labelle est aussi absolument indivis et allongé et deux Orchis viridis : l'un à fleurs sans éperon, l'autre à divisions du périanthe labelliformes. J'ai rencontré plusieurs fois des fleurs doubles, notamment chez O. palustris et j'ai vu dans l'herbier de M. Evêque une fleur de Loroglossum hircinum à deux longues langues. M. Camus a reçu la plupart de ces fleurs anormales ; voici ce qu'il me disait à propos de VOrchis conopsea à labelle indivis. « Anomalie dans laquelle le labelle redevient de la même forme 160 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE que les autres lobes internes du périanthe. Consiate'e aussi dans d'autres espèces (O. laxiflora, O. maculata des montagnes de la Ligurie italienne). Je conserve ces fleurs pour les signaler dans la Tératologie si curieuse des Orchidées ». Avec un peu d'attention dans les herborisations, on rencontre assez facilement des plantes anormales. Tout récemment j'ai mis la main sur Gagea arvensis à fruit formé de 2 capsules, sur Draba verna à pédicelle portant 2 sili- cules ; un autre individu de cette espèce était pourvu de sili- cules tétragones, divisées en 4 compartiments; enfin un Tara- xacum Dens-Leonis avait une tige fasciée munie latéralement et supérieurement d'une lisière de 10 capitules. J'ai récolté une fois à Raymond (Cher) dans le bois, un Viola hirla à fleurs nombreuses toutes pourvues de plusieurs éperons (l'une en avait 10) et je possède de la même station un Viola Rivi- niana à fleur double. Jamais les su)ets d'observation ne manqueront à qui voudra observer. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du «Bulletin»: H. LÉVEILLÉ. Imprimerie Monnoyer. — 1912. ï^erlDier C3-.A.TU'X'IDE:r=l, êk. vendre Nous apprenons que la tamille de M. Gaston Gautier, l'éminent botaniste de Narbonne, déce'dc il y a quelques mois, serait disposée à céder le très important herbier qu'il avait formé. Cette collection qui a fait l'objet d'une Notice de M. G. Rouy, dans le Bulletin de la Société botanique de France (an- née 1888, Session extraordinaire tenue dans les Corbières), et s'est largement accrue depuis cette époque, comprend 100.000 parts environ (1), formant 520 paquets et représentant 22.240 espèces ou variétés. Empoisonnées au su- blimé corrosif les plantes sont en parfait état de conservation. Indépendamment de ses récoltes personnelles en France et en Espagne, M. Gautier avait acquis un grand nombre de collections ou d'cxsiccata d'une véritable valeur scientiti- que : les herbiers de Martrin-Donos (auteur de la Florule du Tarn) et Boutigon l'Herbarium normale de Schultz, les Reliquiae Mailleanaa les centuries des So- ciétés Dauphinoise, Helvétique, Rochelaise, les récoltes de MM. Beci. Bourgeau (Espagne et Savoie), Fries(Spitzberg), Heldreich (Grèce), Hiict du Pavillon (Naples et Sicile), Huter, Porta et Rigo (Espagne, Tyrol, Venétie), Logacono (Sicile), Noé (Dalmatie), Pedro del Campo (Espagne), Reverchon (Corse, Sardaigne, Crète), Todaro (Sicile) ; les envois de MM. Auzende, Bar- randon, Boissier, de Borbas, Freyn, Gelmi, Grcusés, Hackel, Attuet, Indebe- tou de Janka, Le Jolis, Loret, Malinvaud, Mielichoffer, Parlatore, Perezy Laro, Rizzozero^ Rouy, de Santheim, Savi, Sommier, Waldstedt, Coste, Soulié, Sen- nen, etc., etc.. L'herbier renferme en 26 paquets une collection spéciale d'Hiéracium formée par M. Jordan. On doit noter qu'il comprend : dans l'herbier de Martrin Donos, conservé à part, les types des plantes décrites dans la Florule du Tarn, et dans l'herbier général les types du catalogue de la Flore des Pyrénées-Orientales et du Catalogue de la Flore des Corbières (ce dernier en voie de publication dans le Bulletin de la Société des Etudes de Carcassonne), de M. G. Gautier lui- même. Cette collection possède donc un intérêt documentaire et scientifique excep- tionnel pour le Midi pyrénéen, pour la Flore française en général et pour le bassin tout entier de la Méditerranée et notamment les possessions françaises de l'Afrique du Nord. Les chiffres suivants donneront une idée de l'importance de l'herbier. Ils pré- sentent par exemple pour les genres : Ranunculus i63 espèces ou hybrides et 81 variétés ou formes. Dianthus 164 d° 37 d" Trifolium 149 d° 33 d» Astragalus 220 d° 4 d" Rosa 120 d° 339 d" Galium 198 d° 34 d° Hieracium 722 d° 020 d La série des Hieracium est indépendante de celle publiée dans l'Hiéraciotheca, [par MM. G. Gautier et Arvet-Touvet et dont le premier a légué son exemplaire U l'Institut Botanique de Montpellier. Les recherches sont facilitées par un excellent catalogue indiquant en regard [iu nom de chaque espèce, les provenances des plantes qui la représentent, ~rec les numéros du paquet et de la chemise correspondantes; chacun des {uatre volumes se termine par une table alphabétique. . Pour de plus amples renseignements et pour les conditions de vente, s'adres- jr à M. Mue, directeur des Contributions Indirectes, 3, Square Gambetta, liarcassonne. If- Wi) Savoir : oour l'herbier général, empoisonné au sublimé, très bien conservé, 80 à y„.„v., 'arts pour 22.240 espèces; — pour l'herbier Martrin-Donos, conservé à part, mais non empoi inné, i5.ooo parts environ, de plantes françaises, déjà représentées d'ailleurs dans l'herbie 90.000 )i- er înéral Le 7nîe fascicule de La FLORE COMPLETE Illustrée ea Ootileurs DE LA FRANCE, SUISSE et BELGIQUE par Gaston BONNIER vient de paraître. Ce fascicule contient la suite de la famille des Cricifi^res (genres : Cardamine, Dentaria. Lunaria^ Farsetia, Vesicaria, Alyssum, Bcrteroa. Clypeola, Peltaria, Draba et Petrocallis.) Outre le texte, il comprend 6 planches 32 X ii3 en couleurs 1/2 grandeur naturelle. Publié sous les auspices du Ministère de l'Instruction Pu- blique, ce bel ouvrage réalise l'idéal de ce que peut souhaiter toute personne s'intércssani aux plantes, si variées de forme et d'aspect, si décoratives ou si curieuses, qu'on trouve dans nos contrées, depuis le bord de la mer, jusqu'au sommet des mon- tagnes. Librairie générale de l'Enseignement. — E. ORIHAC. Editeur 1, Rue Dante, PARIS (V^) Prix de chaque fascicule : 2 fr. 90 (franco de port et d'emballage et recommandé contre mandat- poste de 3 fr. 25) On peut souscrire à la i'*' série de 10 fascicules au prix de 26 fr. en le prenant ou le faisant prendre chez un libraire ou qu'on recevra franco et recommandé, moyennant 29 fr. 5o adressés par mandat, à M. E. ORLHAC, 1, rue Dante, Paris), AVANT LE 15 JUIN 1912. Rassé cette date, le prix de souscription sera augmenté. T « M-stic — Imn Mdnnnvpr — 1 fl 1 9 [• Année (4* Série) N" 272-273 Juillet-Août 1912* BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique FONDÉE LE i" DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le 11 Octobre igoi TOME XXII -^ Bon à tirer donné le 13 Juillet 1912 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 19 12 Académie internationale de Géographie Botanique I Directeur : M. D. Prain, Directeur des Jardins royaux de Kew (Angleterre). f Secrétaire perpétuel-Trésorier : Mè^ H. LEVEILLÉ, <||, 78, rue de Flore, Le Mail ^Sarthe). ! Conseil de r Académie : MM . A. Engler, Jh, Héribaud, H. Christ. f On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour V Académie \ au prix de 3 francs \ Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. I SOMMAIRE du no 272 Comte H. de Boissieu. Helleborus niger dans les environs de Berchtesgaden (Bavière), par M. le D' Cari Curt Hosseus. Les Epilobes hybrides de France, par Mgr H. Léveillé. Essai sur le genre Crataegus en France, par Mgr H. Léveillé. Le Gagea Granatelli dans l'Hérault, par Mgr H. Léveillé. Variété nouvelle de l'Epilobiuin mexicanum Schl.. par Mgr H. Léveillé. Le Ranunculus trichophyllus au Mexique, par Mgr H. Léveillé. Evolution, à Toulon, du Scorpiurus sulcata L., vers le S. subvillosa L. et de l'un et l'autre vers le S. muricata L., par M. Alfred Reynier. Troisième contribution à l'étude de la Phénologie de Funchal (Suite), par M. C. A. Menezes. ^^e: isr ii> i=;.]e: Années des Bulletins de TAcadémie et de TAssocialion française de Botanique 20" Année (4^ Série) N° 272-273 Juillet-Août 1912. BULLETIN . DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Académie internationale de Botanique Comte H. de Boissieu. La plupart de nos confrères ont appris, par les journaux, la disparition de notre confrère Henri de Boissieu, mort victime de notre science au cours d'un excursion botanique, dans l'Ain. Les premières recherches n'avaient pas abouti; on avait fini par se demander si de Boissieu n'avait pas disparu par suite d'une crise d'amnésie. Mais on a fini, à la Compagnie P. L. M., par retrouver son billet de chemin de fer, preuve certaine qu'il était bien descendu à la station de Tenay. De fidèles amis, MM. de Gatellier, ont alors repris les re- cherches qui ont abouti à la découverte du chapeau du disparu. Dès lors on était fixé : à une petite distance du chapeau, on a trouvé le corps tous les membres brisés. Le pauvre homme est tombé d'une hauteur à pic d'au moins 5o mètres; tout laisse croire qu'il est mort sur le coup. Maintenant, pourquoi est-il tombé ? A-t-il glissé en cherchant une plante sur le bord de cette falaise à pic ? A-t-il voulu des- cendre par là pour éviter un long détour et a-t-il fait un taux pas? Les deux suppositions sont également permises. Nous tenons ces détails du cousin du défunt, M. J. de COURCY. H. DE Boissieu s'occupait de la flore d'Extrême-Orient. Après avoir étudié les Renonculacées du Japon, il s'adonna plus spé- cialement aux Viola et Ombellifères. Il avait étudié tous ceux de notre herbier et quarante-sept de ceux-ci étaient entre ses mains au moment de son décès. Juillet- Août 12 162 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nous adressons à sa famille angoissée par une longue période d'incertitude, nos plus respectueuses condoléances. La foi de notre collègue demeure pour elle une espérance. Helleborus niger dans les environs de Berchtesgaden (Bavière). par Dr Garl Gurt HOSSEUS. Berchtesgaden en Bavière est une des plus' jolies localités des Alpes, ses vallées sont ravissantes, ses montagnes pittores- ques par leur décor, et romantiques par leurs légendes, ses lacs sont connus universellement, surtout le Kônigsee, «la perle des eaux dans les Alpes o. Ce pays est même intéressant pour les géographes, les géologues, les zoologistes et les floristes. On trouve des monuments naturels ; surtout beaucoup de plantes y sont protégées légalement : Cyclamen europaeum, Gentiana acaulis, Primula auricula, Ophrys muscifera, Gha- maeorchis alpina, Gentiana paunonica, Orchis ustulata, Platanthera bifolia, Nigritella nigra (suaveolens), Lilium martagon, Scolopendrium offîcinarum, Anémone alpina, Taxus baccata, Pinus Gembra, Ilex europaeus. Rhodo- dendron hirsutum, Rh. ferrugineum, Rh. Ghamaecistus, Loiseleuria procumbens, Gypripedium calceolus, Leonto- podium alpinum, etc. Une grande partie est réservée officiel- lement : Pflan\en-Schonbesirk presque toutes les montagnes contournant le Kônigsee, dont M. Magnus : Jahresbericht des Vereins ziin Schiitz und zur Pflege der Alpenflora 191 1, a publié, il y a quelque temps, une liste de plantes. Je ne peux pas expliquer ici toutes les beautés de la flore de Berchtesgaden, je veux seulement écrire quelques notes sur r Helleborus niger (protégé aussi) une des plantes les plus caractéristiques de ce pays extraordinairement curieux à tous les points de vue pour le botaniste et le géobotaniste. Une des plus intéressantes questions au point de vue de la biologie de l'Helleborus niger est la couleur des pétales. Anton Kerner von Merilaun a déjà écrit sur cette matière. Il dit : Wennihre Blumen sich offnen, sinddieiiusserengrossen Bliitter BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 163 dcrselben... schneeweifs und heben sich von der dunklercn Umgebung ab... Ist diirch Ve'rmittelùng der honigsaugenden Insekten die Betruchtiing eingeleitet; so sind sowohl die kleinen Honig behalter als auch die grosseii, blendend veissen iiusseren Blumenbliitter... ubcrfliissig... In ihren Zellen entwickelt sich reichlich Chlorophyll, die weisse Farbe schwindet, frisches Griintritt an die Stelle... En général la couleur des pétales de l'Helleborus niger est blanche, mais nous trouvons aussi très souvent des fleurs pres- que roses ou l'intérieur est blanc, l'extérieur est rose; nous voyons des jeunes fleurs avec des veines vertes ou une grande partie des pétales est nettement verte déjà longtemps avant la fructification. Il est vrai que quand les fleurs sont plus âgées, la couleur change extraordinairement vite en vert ou en violet, mais j'ai trouvé beaucoup de fleurs jeunes déjà très violettes ou très vertes. Nous avons donc ici la certitude que ces parties de fleurs ne sont pas autre chose que des feuilles. Comme souvent dans la famille des Renonculacées (i), nous avons chez l'Helleborus niger encore des passages des feuilles aux fleurs. Si nous nous demandons la cause de ce changement dans la cou- leur, nous verrons qu'a l'ombre nous trouvons plus souvent la couleur rose, violette ou verte qu'à la lumière directe du soleil. On a cru (et c'est l'avis de Kerner von Merilaun) que le change- ment des pétales commence avec letemps aprè.y la fructification. Mais j'ai vu trop souvent dans la nature le contraire, pour affir- mer que la fructification en est la seule cause. Si nous trouvons des fleurs de VHelleborus niger en décembre ou en janvier, quand la terre est couverte de neige, les pétales sont blancs comme la neige. Plus tard quand la nature change d'aspect nous verrons d'autres couleurs complémentaires, s'acclimater aux environs. En même temps nous constatons l'influence des diffé- rents rayons de soleil. Dans la littérature botanique, on rencontre l'opinion que ce sont les pétales seulement qui sont blancs; mais aussi la cou- (i) DoMiN, Bull. Intern. Acad. Sc.Boh. 1911, p. 9. 164 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE leur des bractées est changeante. Nous avons aussi beaucoup de bractées de couleur blanche, ce qui veut dire que ces bractées ont la même fonction que les pétales blancs. La perfection des Renonculacées ne dépend ni des fleurs, ni des bractées. Si nous regardons VHelleborus niger nous trouverons en général seulement une fleur dans la végétation naturelle, plus rarement il y a deux fleurs à la lige. Dans les environs de Berch- tesgaden surtout au Knauflspiize, on observe ce fait très curieux, qu'il y a deux fleurs en plus. Si nous examinons une plante qui présente une inflorescence avec deux fleurs, nous ver- rons que les autres inflorescences ont aussi deux fleurs, autre- ment nous verrions seulement une fleur ^ mais Vautre fleur n''est présente qu'à l'état rudimentaire, offrant la grosseur d'une épingle, c'est donc que toutes ces plantes sont prédestinées à n'avoir qu'une inflorescence (complète ou rudimentaire) à deux fleurs. La fleur la plus élevée est toujours plus âgée que l'autre. Entre la fleuraison de ces deux fleurs sur la même tige il v a très souvent une différence de deux à quatre semaines; quand l'une commence à fleurir, l'autre est déjà défleurie ! La première fleur est toujours plus grande que la seconde, et nous avons eu l'oc- casion d'observer toutes les couleurs des pétales sur la même inflorescence. Le nombre des « pistils » varie de 4 à 7. Nous avons vu ce fait très curieux pour les inflorescences avec deux fleurs, que la première fleur plus âgée a plus de pistils (7-1 1) : 1° que les plan- tes avec une seule fleur; 2^ que la seconde fleur plus jeune. La dernière fleur a, en général aussi, 4-7 pistils. Le même fait s^ observe aussi quand la seconde fleur nest pas complète, mais seulement rudimentaire . La couleur des pistils est aussi verte. Le nombre des étamines est aussi grand chez la fleur plus âgée que : 1° chezjles plantes avec une fleur; 2° chez la deuxième fleur plus jeune. UHelleborus niger fleurit très tôt, comme nous l'avons déjà vu. Il n'y a pas beaucoup d'insectes à cette époque de l'année qui puissent apporter le pollen sur ses pistils. Voilà pourquoi il était nécessaire d'avoir premièrement quelques organes avec BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE 165 des fonctions spéciales pour attirer les insectes. Ce sont les petits réservoirs de miel [nectaires) qui sont morphologique- ment les « attracteurs ». Ils disparaissent quand la fécondation est finie grâce à eux. Nous trouvons toujours de petits scarabées noirs, doués d'une grande vitesse, se tournant d'un côté sur l'autre. Le corps est séparé en deux parties. Il y a un autre agent de fécondation qui commence à voler déjà en janvier. Plus tard, les abeilles sont aussi très intéressées à ré- colter quelque miel, mais je n'en ai jamais trouvé assez dans les fleurs de V Helleboriis niger pour être sûr que ce soient les porteuses nécessaires et principales de pollen. L'odeur de i^Hel- leborus est très pénétrante et attire sûrement ces insectes. Les racines sont bien connues dans la pharmacie : radiées Hel- leborinigri. Leur vertu médicinale n'est ni si puissante ni si efficace que celle de VHelleboriis viridis. Mais elles fournissent aussi les deux combinaisons chimiques : les glycosides i/t?//e- borin et Helleborein. « Beide Glykoside sindstarke Gifte; beide wirken auf Schleimhiiute (miiht auf die Haut) reizend, doch bedingt hauptsachlich das Helleborein, w^elches zûgleich eines der intensivsten Herzgifte ist, die scharfe, drastische Wirkung der Nieswiirzel, wahrend die narkotische Wirkung desselben vornehmlich von Helleborin abhangig ist ». L'inventeur de Helleborin était Bastick, celui de Helleborein, Marmé. L'usage de l'Helleborus dans la médecine était plutôt très grand, aujour- d'hui il est passé de mode. L'Helleborus viridis commence à supplanter VHelleborns niger, d'autant plus que le Digitalin le remplace. Les racines de V Helleborus niger sont vénéneuses, mais on a entendu très rarement dire que quelqu'un soit mort empoi- sonné par VHelleborus. Nous pouvons aussi trouver des phénomènes de ressemblance extrêmement frappante pour la configuration des bractées. On voit en général 2-3 bractées à un pédoncule. Pour les plantes à une fleur c'est habituellement la bractée supérieure qui est fer- mée en haut (non pas dentée) quoique l'on ait devant soi une nervure qui laisse supposer une possible séparation en trois parties. L'autre bractée plus profonde offre quelquetois 166 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE une fente avec une séparation visible de la nervure d'où résul- tent 3 pointes. Nous trouvons une grande différence dans la configuration des pédoncules à une fleur et de ceux à deux fleurs. Dans ce dernier cas la bractée a déjà auparavant l'apparence d'une gaine dans la partie inférieure. La partie supérieure est fendue en trois parts. Nous constatons le même fait pour des bractées qui protègent seulement un état floral rudimentaire. Toutes les bractées ont une seule nervure principale qui se divise en 5-6 ramifications au-dessus de la gaine. Tandis que la bractée des pédoncules à une fleur s'est déve- loppée unilatéralement, la bractée irrégulière des pédoncules à deux fleurs (complètes ou rudimentaires) est presque amplexi- caule. Le motif morphologique de cette disposition est la forme des sinus et leur élargissement à la partie supérieure, la raison biologique est l'intention de protéger laseconde fleur contre tous les adversaires. La bractée de cette seconde fleur a toujours de plus grandes dimensions tant en largeur qu'en longueur. Une excellente confirmation pour l'opinion de Trapl et de Domin{i], c'est que le développement de la conformation des fleurs des Renonculacées n'est pas encore fini. Je l'ai constaté aussi pour Helleborus niger. On voit que les exemplaires à deux fleurs à la tige présentent pour la fleur supérieure une bractée pas du tout distincte des cinq pétales; c'est en quel- que sorte un sixième pétale par sa forme! En outre, la couleur des bractées est aussi — comme j'ai déjà dit — souvent blanche ou blanchâtre, ou comme celle des péta- les, blanche dessus, verte au-dessous, par conséquent contenant beaucoup de chlorophylle. Cependant confirmant l'opinion de Domin (2). « Uebergànge zwischen den Hochblutter und den Kelchblat- ter scheinen sehr selten zu sein, ich habe bloss in einem enizigen (i) Domin, i. p. 6 pp. (2) Domin, i. p. g. CULLKTIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 167 Fall einKeIchblattmitIinealer,rudimentarer Spreitegcfunden. » Pour des tiges a une fleur de V Helleborus niger. Ça ne se realise pas pour des tiges à deux fleurs. Nous y trouvons au con- traire DES transitions ENTRE LES BRACTÉES ET LES PÉTALES EN GRANDE PROPORTION SOUVENT DANS LES STATIONS NATURELLES. Le phe'nomène comnience à devenir encore plus intéressant quand nous trouvons des bractées qui sont déformées en forme de feuilles. Celles-ci sont dentées en forme de pied. La partie supérieure de la secondebractéeàl'inflorescenceàdeuxfleurs ala même forme dentée que les feuilles. Seulement la gaîne élar- gie dans la partie inférieure nous montre la différence entre les bractées et les feuilles. Nous trouvons aussi encore des transi- tions ! La partie inférieure de cette bractée doit être consi- dérée comme un fascicule ! Il est particulièrement étonnant que ces bractées dentées en haiit, énormément élargies en dessus se rencontrent aussi et même très souvent chez des pé- doncules A fleurs rudimentaires. Nous trouvons chez Hellebo- rus niger la tendance à protéger la deuxième fleur plus que la première fleur. Celle-là a déjà plus d'ennemis que la fleur supé- rieure parce qu'elle fleurit plus tard. Les feuilles de Helleborus niger sont, nous avons déjà dit, dentées, coriaces et persistent pendant l'hiver avec une couleur d'un vert foncé. Elles sont au printemps encore aussi fraîches qu'en automne. Les nouvelles feuilles ne viennent que de paraî- tre quand les fleurs sont disparues, et elles se tiennent d'abord droites. Quand elles seront plus âgées, elles prendront une position serrée, élargie surtout pendant l'hiver à cause de la charge de neige. II nous reste encore à considérer les conditions géologiques pour Helleborus niger. Dans mon petit livre sur la flore de Bad Reichenhall, Hosseus. « Die Pflanzenvelt Bad Reichenhalls und seiner Berge ». Bad Reichenhall, édit., G. Schmidt 1911, j'ai écrit: Wenn auch nichtdirektan den Hauptdolomitund dcn Keu- perkalk gebunden, bevorzugt sie dièse doch auffallig. Ebenso fiihlt sie sich im Alluvium, speziell bei Sanct-Bartholomii am Koenigsee iiusserst wohi». Il me faut modifier un peu cette opi- nion. Après des études encore plus exactes, je crois que l'on 168 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE trouve VHelleborus niger dans les environs de Berchtesgaden^ en général dans les \ônes de Moraines {Morànenlandschaften), qui ont leur origifie dans les époques interglaciales. En tout cas VHelleborus niger estVié aux formations calcaires, à la dolomite et aux marnes irisées, mais c'est curieux de voir des stations présentant les mêmes conditions sans Helleborus niger. Les plantes aiment aussi l'alluvion et elles descendent avec les tor- rents dans les vallées. Au point de vue géographique, c'est surprenant de ne pas trouver VHelleborus niger plus loin que Pass Hallthùrm. Dans les environs de cette station on voit encore les fleurs, mais au moment où on arrive derrière la ligne de partage des eaux Helleborus niger a disparu. En même temps on ne trouve plus les zones de moraines. Quoique dans les mêmes conditions, la vallée de Bad Reichenhall et les montagnes de la rivière Saalach, ne possèdent pas notre Renoncu- lacée. On pourrait presque croire que la ligne de partage des eaux a ici une telle influence, mais il est plus croyable, que ce sont les glaciers qui ont amené ce curieux résultat. Si nous regardons l'association de plantes que VHelleborus niger préfère, nous trouverons premièrement cette flore de prin- temps bien connue: Atiemone hepatica., Anémone nemorosa, Linaria officinalis, Daphne me^ereum, Mercurialis perennis, Asarum europaeum^ Dentaria enneaphylla, Erica carnea, etc. Helleborus niger à sa station entre 55o et i5oo m. s. 1. m., dans quelques parties du Kônigsee elle se trouve un peu plus haut. Voilà pourquoi on le voit aussi ensemble avec Rhodo- dendron hirsutum., Larix europaea, etc., et dans les régions de Pinus pumilio, mais alors rarement. En général, ses fleurs s'élèvent sous les Albies alba et Picea excelsa préférant la pénombre. Quand on a abattu des forêts, Helleborus niger ne reste pas très longtemps dans ces taillis. Après quelques années la plante est presque toujours disparue. Il est étonnant qu'on voie très rarement ensemble Helleborus niger et Cyclamen europaeum plante moins caractéristique pour Berchtesgaden, que pour Bad Reichenhall, où cette élégante Primulacée prédo- mine nettement sur les autres plantes de forêt. Je crois que la BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1G9 raison de ce fait est le climat de Bad Reichenhall, encore plus doux que celui de Berchtesgaden. Le temps de Helleborus niger est entre décembre et juillet, changeant selon la neige de l'anne'e, et les conditions de tempé- rature. En 1909, j'ai vu encore en juillet, dans les régions de 1450 mètres, les grandes fleurs blanches au chemin de Stôhr, sous les rochers sombres et en pente d'Untersberg, « le siège » légendaire de l'empereur Charlemagne et des Gnomes. Une autre fois j'ai trouvé encore, au mois d'octobre, de nombreux Helleborus en fleurs. On peut ainsi dire que la plante accomplit presque toute l'année, son devoir de fleurir et de donner des descendants. Tout le monde aime ici les fleurs de VHelleborus niger, qui sert dans le culte catholique à orner l'église et à parer les tombes. Les noms populaires sont à Berchtesgaden : « Schneekathern, Christrose, Schneerose, Christwurz.» Mais ils ne sont pas seule- ment usités comme indigènes, on les connaît aussi dans les autres parties de la terre. Nous voyons que les jardiniers font un grand commerce avec ses gracieuses fleurs. Voilà pourquoi il était nécessaire de protéger la plante. Il y a beaucoup encore d'Helleborus niger, dans les environs de Berchtesgaden. Mais le plus grand danger vient de ce qu'on commence à cueillir déjà quand elles sont encore couvertes de neige. Les tiges sont trop courtes et on détruit aussi la plante elle-même. L'arrêté contre les gens qui emportent sans permission des fleurs, ou les envoient dans les autres parties du monde, est très sévère; mais c'est juste. Il faut partout protéger les fleurs, surtout quand elles sont naturellement aussi belles que VHelleborus niger, la plante la plus caractéristique de Berchtesgaden. On peut aussi citer à l'appui de la tendance prudente à protéger les plantes le pro- verbe : « Petit à petit l'oiseau fait son nid ». Mais si Ton réussit dans la question de la protection des plantes, si excellente dans cette ravissante partie des Alpes bavaroises, on peut être sa- tisfait, en espérant l'application de cette maxime : Exempla trahunt. 170 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Les Epilobes hybrides de France. Par Mgr H. LEVEILLÉ On nous a demandé ce travail. Nous le donnons volontiers comme utile aux chercheurs. Le genre Epilobium est éminem- ment favorable à l'hybridation. Cela tient à la situation de ses organes sexuels et aussi au mélange habituel des espèces dans certaines stations. Alors que les espèces croissant isolément, du moins dans les plaines, tel VE. spicatum^ ne s'hybrident pas, les Epilobes des fossés, ruisseaux, tourbières, tels les E. parviflo- rum, roseum, palustre, tetragonum, s'hybrident facilement. Il est impossible de figurer un hybride; très difficile de le dé- crire. En règle générale, il présente la fleur du père et l'appareil végétatif de la mère. Tantôt, il est nettement intermédiaire entre les parents, tantôt il tient plus de l'un que de l'autre. Nous croyons qu'il est bon de distinguer dans chaque hybridation possible entre deux espèces, deux groupes, selon que le croise- ment a pour facteurs tantôt l'un, tantôt l'autre des parents et que l'ordre de ces facteurs est renversé. On remarquera que nous suivons rigoureusement la classifi- cation des hybrides jadis proposée par nous et que nous les appliquerons à l'avenir à d'autres genres. Nous écartons des hybrides les métis dont nous dirons un mot. Si les premiers jouent un rôle assez minime et jusqu'ici mal défini dans l'évolution très large de l'espèce dans ses limites, les métis, au contraire, y jouent un rôle énorme. Ce sont eux qui font varier l'espèce, tout en maintenant l'unité du stirpe. Nous prenons, comme base de cette étude, l'herbier de l'Aca- démie. E. alpinum Lévl. non L. ALSINIFOLIUM Vill. collinoides [Huteri Borbas). La souche émet des stolons; la tige est pourvue de quatre li- gnes bien nettes^ mais les feuilles sont celles du collinum^ aussi bien que les fleurs. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 171 Nous possédons cette forme des Hautes-Alpes : Lautaret à Combe-Noire où elle fut recueillie, le 20 août 1881. Durieuoides [pyrenaicum Haussk). L'appareil végétatif est bien celui dQValsinifolium\\a. tige a également ses lignes bien marquées : mais la fleur a les stig- mates du Durieui et l'ampleur qui la caractérise dans cette es- pèce. Nous n'avons en herbier qu'un échantillon fructifère. Cantal : ravins du Plomb du Cantal, 1 1 août 1 908 (l'abbé J .-B. Charbonnel). Nous ne possédons pas de France le montanoides{subalgidum Haussk., salicifolium Facchini, Grenieri Rouy et Camus, qui est certainement hybride de V alsinifolium et du niontanum. Absent aussi de l'herbier, le nutansioides (ânitimim Haussk). Gillotioides (rivulicolum Haussk). Nous ne possédons pas non plus de France cette espèce, dont le port rappelle la var. Villar- sii de Valpinum et dont la tige, très compressible, élevée de près de 46 centimètres et les feuilles atténuées en pétiole à la base, rappellent le Gilloti [obscurum Schreb. p. p.). Nous serions assez d'avis de le considérer comme un hybride delà var. Villarsii et de la race Gilloti du tetragonum. palustroides [Haynaldianum Haussk.). Cet hybride a tout le le système végétatif de Valsinifolium; ses feuilles sont denticu- lées ; néanmoins, elles sont massives et rétrécies comme chez le palustre. Les fleurs sont bien de cette espèce. Nous possédons cet hybride très bien caractérisé des Basses- Pyrénées : Bious-Artigues, où nous l'avons recueilli le 6 août 1 899 ; nous l'avons aussi du Cantal : sources du massif du Griou, recueilli le i*"" août 1905, par M. l'abbé J.-B. Charbonnel et du Puy-de-Dôme : mont Dore, sources de la Corrèze, août 1894 (Gonod d'Ariemare). La même chemise renferme un échantillon recueilli par nous en août 1898, au Lautaret, mais dont l'hybridité est douteuse. Nous n'avons en herbier ni roseoides [alpicolum Rouy et Camus, ni le trigonoides [amphiboolum Haussk.), ni les hybrides de la race anagallidifolium : Gillotioides [Gerardi Rouy et Cam.), nutansioides [Celakovskyanum Haussk). Nous avons, non de France, mais de Suisse : Vanagallidijo' 172 BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Hum palustroides [dasycarpwn Fr.) Cette forme sans stolons epi- gés à feuilles ai anagallidifolium obtuses et denticulées, mais à taille et fleurs de palustre^ à capsules très velues, a été' recueillie dans les Grisons : Arosa : pré marécageux au bord du Praets- chsee, 1910 mètres cum parentibus, le 27 août 1908, par M. A. Thellung. Nous l'avions d'abord rattachée à V Haynaldianum. Le ViLLARSii Lévl. parvifloroides (Pellatiamim Lévl.) nous manque en herbier, mais nous possédons : le roseoides [Win- klerï), mais du Tyrol. On sait que YE. alpimim correspond exactement au laciiflorum Haussk. E. hirsutum L. Des cinq hybrides signalés dans notre Iconographie du genre Epilobiiim, nous avons en herbier : montaiioides {erroneum Haussk.), recueilli en Suisse par M. Thellung. parvifloroides [intermediwn Rchb.). Cette forme assez répandue en France et que nous avons en- core remarquée à Livet (Sarthe), en 191 1, est représentée par huit parts dont cinq proviennent d'Allemagne, d'Espagne et de Suisse. Les trois autres parts proviennent des Vosges : Ramber- villers, à Malplantouze, où M. Ch. Claire a recueilli la plante inter parentes. Font défaut le Larnyoides {ratisbonense Rubner), lanceola- toides [anglicum Marsh), Tournefortioides [nebrodense SivohX.). E. montanum L. coLLiNUM Gmel. anagallidifolioides [pseudo - nivale Lévl.). Curieux hybride que nous avons recueilli au Lautaret (Hautes-Alpes), en août 1898 et qui ressemble fort au nivale Meyer, du Chili. Le port et l'appareil végétatif et les feuilles sont du collinum, mais les fleurs sont de Vanagallidifolium, dont elles ont en outre le port, alsinifolioloides [pseudo-collinum Lévl.). Tiges et port brous- sailleux du collinum, mais lignes de la tige et fleurs de Valsini- folium. Les graines sont papilleuses, les capsules pubescentes. La plante est glanduleuse. M. Lambert l'a recueillie dans les Basses-Alpes : graviers du lit de l'Issole, en amont de Saint- André, le 12 août 191 1. Nous n'avons pas de France les Gillotioides [decipiens Sch.) BULLETIN DE GÉOGHAPIIIE BOTANIQUE 173 et les palustroides [Krausei Uechtr. et Haussk.), parvifloroides {Schiil:{eanum Haussk.), manquent totalement. Nous possédons du Valais, recueilli par M. l'abbé Gave, le ro- seoides [glanduligerum Knaf.). La race Durieui ne possède jusqu'à présent qu'un seul hybride du côté maternel. C'est le palustroides [udicolum Haussk.) Absent. La race lanceolatum Seb. et Maur présente : GillotioidesimaderenseWsinssk.] .Cenep\a.nxe que Haussknecht considérant comme espèce et qui est identique au Lamotteanum Haussk. est certainement hybride. Nous l'avons non seulement de Madère, mais du Cher : Saint-Symphorien un seul pied où M. Lambert Ta recueillie le 20 juillet igo3. C'est là une belle découverte, puisqu'elle a permis d'identifier la plante du Cher et celle de Madère. Omettons les palustroides (Lang-eanum Haussk.) et arrivons à: parvifloroides [Aschersonianum Haussk.), plante à aspect géné- vqX de lanceolatum^ mais à fleurs et à villosité du parvi/lorum. Cet hybride est assez critique. Nous le possédons delà Sarthe : Saint-Vincent-du-Lorouer où nous l'avons recueillie. roseoides [abortivum Haussk.). Nous avons recueilli cette rare plante à Château-Gontier (Mayenne), spontanée dans le jar- din de M. Desnos, le 8 juin 191 1. Nous arrivons aux hybrides du montanum type. Ce sont : Gillotioides[aggregatumCe\ai^).^ons nel'avons que de Suisse recueilli par M. A. Thellung. La tige est flexueuse et sans ligne comme chez le montanum. Feuilles et fleurs sont du Gilloti. Lamyoides [Le Grandianum Lambert). La plante a les feuil- les intermédiaires, plus larges que chez le Lamyi et subcordi- formes. La souche n'a pas de stolons; la tige est rougeàtre, pu- bérulente, arrondie, quoique pourvue de deux lignes saillantes très légères, garnies de poils. Les feuilles portent à leur aisselle des rameaux; les fleurs roses ressemblent davantage à celles du montanum et les stigmates sont étalés. D'après ces derniers ca- ractères, la plante semblerait être nn Lamyi X montanum^ceqxa'i en ferait un Haussnechtianum Borbas, mais l'aspect de la plante 174 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE comme partie végétative, nous semble plutôt celui du monta- num. Les lignes ne sont pas apparentes et le port nous semble encore plus celui de la forme apricum du montanum que celui ju Lamyi. La fleur sera à revoir. Ce bel hybride provient du Cher : bois de Raymond où M. Lambert l'a récolté en compagnie du montanum vav. subcor- datum et du Lamyi très abondant. Nous n'avons pas le palustroides [montanîforme Knaf.) parvifloroides [limosum Schur). Le plus répandu peut-être des hybrides français, ainsi que la combinaison inverse difficile à différencier. Nous avons sousle nom de limosum des échantillons à port de montanum à pubescence de parviflorum. La fleur est plutôt celle dn parviflorum, mais d'après le collecteur, nos échantillons de la Meuse, très robustes, pouvant atteindre i™5o, ont leurs stig- mates étalés en croix comme dans le crassicaule. Meuse : Bar-le-Duc, bois du Haut-Juré, coupes près de la ci- ble, I 5 juillet 1906 (A. NiNCK, n° 545 de la Société cénomane d'exciccata). Nous Pavons aussi recueilli dans la Sarthe, à Saint- Vincent- du-Lorouer. roseoides (heterocaule Borbas) Nous avons cette forme de trois localités françaises, Sarthe : forêt de Perseigne, ligne du Louvre-Neufchâtel où nous l'avons récoltée en septembre 1907, ainsi qu'au Lautaret (Hautes-Alpes en i8g8); Mayenne: Landi- vy (M, Chenu). C'est bien un montanum à feuilles longuement pétiolées et à fleurs de roseum. Dans la plante de Landivy c'est la var. cordatum du monta^ num qui a été hybridée. Passons les tetragonoides (Freynii Celak.), trigonoides [pal- lidum Tausch). E, palustre L. Absents les Gillotioides [Schurdstianum Rostk,), roseoides (purpureum Fr.), trigonoides [vogesiacum Haussk). Nous n'avons que de Hongrie le parvifloroides {rivulare Wahl). Villarsioides {gemmiferum Bor.). Après une longue étude, BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 175 nous sommes arrivé à cette conviction que cette plante était ou une espèce distincte voisine dn gemmascens C. A. Mey., ou un hybride. Dans ce dernier cas elle ne saurait être hybride que du palus- tre et de la variété robuste de Valpinum que nous avons dénom- mée Villarsii, axvXe gemmiferum Boreau n'a absolument rien du collinum et comme nemo dat quod nen habet, ses bulbilles ne peuvent lui venir ni du roseum, ni de Vais in i/o Hum. La plante croît au milieu des spécimens serrés du Villarsii et non loin du palustre . C'est de ce dernier que lui viennent ses bul- billes devenus sessiles et accompagnés des rejets du Villarsii. Nous possédons la plante des localités classiques des Hautes- Alpes. Nous l'avons trouvée au Lautaret sur plusieurs points, au Villard d'Arène et à Bourg d'Oysans en, 1898. E. parviflorum Schreb. Omettant le Durieuoides [Chambesyanum Lévl.) nous trou- vons : Gillotioides [Dôrflerianum Lévl.). Port raide du;7arv//7or«m, mais feuilles translucides et fleurs du Gilloti Sarthe. : forêt de Perseigne. Nous n'avons pas que de la Prusse rhénanele bel hybride hir- sutuidei (WirtgeniLévi., = i^e/w/^/nwm Lévl.). Nous y rattachons une plante recueillie dans le Cher : Raymond, fossé de la route centrale, jardin de derrière le bois, i^"" sept. 1910. (Lambert.) Cette dernière plante devra cependant taire le sujet d'une nou- velle étude. Lamyoides {Imbaultianum Lambert). Cette forme recueillie par M. Lambert dans le Cher à Raymond, bois, i"août i9io,ales styles quadrifides d'après le collecteur. Elle est d'ailleurs identi- que à l'hybride inverse. Elle doit donc être inscrite au Lamyi parvijloroides {palatinum Sch.) contrairement à notre primitive appréciation. montanoides {crassicaule Gremli.). Nous avons recueilli cette plante dans la Sarthe, dans la forêt de Bercé, à Saint-Vincent- du-Lorouer et à Foulletourte. palustroides {Simoni Lévl.), superbe hybride tomenteux blan- 176 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE châtre, mais à feuilles étroites et à fleurs de palustre, donc à. stigmate indivis. M. EuG. Simon a re'colté cette plante le 24 août igoS à Saint- Evroult-de-Montfort (Orne), fossé de la route de Rouen au-des- sus du calvaire. roseoides [persicinum Rchb.). Nous avons récolté cette plante dans la Sarthe, à Livet : Saint-Martin, en septembre 1907. E. roseum Schreb. Le collinoides (Knafii Rubner) n'est pas représenté en her- bier. Le Gillotioides [badense Lévl.) n'y existe que de Suisse. montanoides [turicense Lévl.). Nous rattachons à cette forme un exemplaire que nous avons recueilli à Saint-Mars-la-Brière, le 25 juillet 1899. Absent également le palustroides [Gandoge> ianum Lévl.; dont l'appareil végétatif est celui du roseum, tandis que feuilles et fleurs rappellent \e palustre. parvifloroides {opacum Peterm.). Nous avons cette forme dans la Sarthe: Livet, bas du Tertre. Nous l'y avons récoltée en septembre 1907. Les feuilles sont nettement pétiolées, le plus souvent petites, la pubescence est celle du parviflorum ; les fleurs sont intermédiaires, astigmate en croix. Nous n'avons pas vu, de France, le trigonoides {salisianum Brugg.). Villarsioides [sempronianum LéwL). Cet hybride n'est repré- senté que par deux parts originaires du Simplon (Valais), où M. l'abbé Gave l'a recueilli le 16 juillet 1908. C'est un Villarsii dans toute sa robustesse avec les feuilles longuement pétiolées du roseum. E. spicatum Lamk Le Dodonaeoides {gracile Brugg.)n'a pas été, jusqu'à mainte- nant, rencontré en France. E. tetragonum L. GiLLOTI Lévl. alsinifolioides [arvernense Rouy et Cam.). Cette plante tient beaucoup plus du Gilloti dont elle a les stolons, la tige fistuleuse et les feuilles à peine denticulées. Cependant ces mêmes feuilles sont dilatées à la base. Notre échantillon vient du Puv-de-Dôme BULLETIN DE GÉOGnAPHIF IlOTANIQUE 177 OÙ il fut cueilli dans les bois humides du Moni-Dore le i i août 1890, par J . FoucAUD. Durieuoides {Charbonnelianum Lévl.) Plante très tortueuse, ayant le port de Valsinifolium, mais les feuilles sont transluci- des, les stolons sont du Gilloti, les fleurs sont celles du Durieui. Cueilli au Puy-Mary, en 1903, par M. l'abbe' Charbonnel. Nous ne possédons pas le lanceolatoides {Martrini Lévl.) aux fleurs et stigmates e'talés du lanccolatum. montanoides {Blockianum Lévl.). Plante à feuilles étroites, mais présentant bien la nervation du montanum, bien que leur forme soit celle du Gilloti^ dont elle possède les stolons. Les stigmates sont presque étalés dès le commencement de Tan- thèse. Cher : Raymond, fossé du bois, 16 juillet 19 10 (Lambert); Achères, 29 septembre 1908 (Imbault). L'e palustroides [Schmidtianuin Rostkov.) a tout à fait l'aspect d'un Gilloti dont les feuilles sont vaguement dentées. Nous l'avons observé dans la Sarthe, forêt de Perseigne, petites tour- bières de la vallée d'Enfer. he parvi/Inroides (daciciim Borbas) ne compte pas, dans l'her- bier, de représentants français. C'est encore un Gilloti à pubes- sence et à stigmate du parvi/Iorum. Le roseoides [brachiatum Celak.) n'est représenté que par deux parts venant d'Espagne et de Suisse. Le système végétatif est celui d'un Gilloti dressé ou ascendant, les feuilles ont sou- vent la nervation et la dentition de celles du roseum ; l'inflores- cence est nettement celle de cette dernière espèce. Nous n'avons jamais vu le trigonoides {Uechtrit\ianum Pax), Lamyi. Les collinoides {EriksoniLévl.), lanceolatoides [ambi- g'ew^ Haussk.j, montanoides [H aussknechtianum Borbas) n'exis- tent pas dans nos collections. parvi/loroides [palatinum Sch.). Nous avons cette forme du Cher : bois de Raymond, 27 juillet 1908 (Lambert). La pubes- cence et les stigmates quadrifides la désignent tout de suite comme un hybride. Le port est celui du Lamyi. Nous l'avons aussi des Vosges : Rambervillers, les Aulnées, Malplantouze, Août-sept. 1902, 1903 (Ch. Claire). Juillet-Août i3 178 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Manquent les roseoides [Dufftii Haussk.) et Gillotioides [thuringiacum Haussk.), palustroides {Probstii Lévl.). Tetragonum type. hirsutoides [brevipilum Haussk). C'est un bel hybride tout de suite reconnaissable à ses larges fleurs surmontant une tige et des rameaux de tetragonum. Il n'existe pas en herbier, de France. lanceolatoides [fallacinum Haussk.). Cet hybride se reconnaît nettement à sa tige, munie de lignes, mais ses feuiUes sont lan- céolées, pétiolées, pourvues à leurs aisselles de petits rameaux et ses fleurs sont très petites, blanches, à stigmate quadrifide. Sarthe: Le Mans, petit chemin creux près la route de Rouillon, par le chemin de Ronde, 20 septembre 1898 (H. Léveillé). montanoides [Beckhausii Haussk.). Tige à lignes du tetra- gonum^ feuilles étroites, mais à nervation et dentition du mon- tanum. Elles sont souvent assez longuement pétiolées. Nous l'avons recueilli, en 1907, dans la Sarthe: à Ruaudin et dans la forêt de Perseigne. palustroides [Laschianum Haussk.). Il est assez difficile de fixer le rôle des parents de cet hybride car le port de la plante et son feuillage et aussi ses fleurs sont ceux du tetragonum^ mais les stolons filiformes et la tige arrondie sont du palustre. Peut-être faudrait-il conclure à un palustre tetragonoides, sur- tout si on le compare aux échantillons que nous possédons de Russie. Il porterait alors le nom de Rocheri Lévl. Cette plante a été récoltée par M. Eug. Simon entre Tou- quettes et la forêt de Saint-Evroult (Orne), le 14 août 1905. parvi/îoroides (Weissenburgense Sch.). Port du tetragonum, à. feuilles élargies, tige à lignes souvent peu marquées; pubes- cence fine, fleurs et stigmates du parvi/lorum. Meuse : Bar-le-Duc, bois du Haut-Juré, coupes près de la cible, peu fréquent, malgré l'abondance des parents, i5 juillet 1907 (A. Ninck). roseoides {Borbasianum Haussk.). Port d'un tetragonum à feuilles très étroites, feuilles à nervation du roseum surtout sur le vif et inflorescence très nette de cette dernière espèce. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 179 Nous avons, M. Savoure ei moi, récolté cette plante dans l'Orne à Ceaucé : la Métairie, 14 août 1902. Nous ne possédonspas \e trigonoides[Cartliu.sîanorum Léwl.). E. trigonum Schr. Durieuoides [Ninckii Corbière). Cet hybride a la tige, les feuilles du trigonum, mais les stolons et les fleurs sont du Durieui. Vosges : le Hohneck, escarpements de Frankenthal, 27 juillet 1903 (A. Ninck). montanoides {Hugueninii Briigg.) C'est un trigonum comme feuillage, la tige a peu ou point de ligne et le stigmate est qua- drifide. Existe en herbier du Doubs : Pontarlier, aux Entre- postes, ait. 900 m., août 191 1 (Thiébaut). Roseoides [Mouillejarinei Lévl.). Souche et tige du trigonum, feuilles très larges, longuement pétiolées du roseum^ mais à ner- vation du trigonum, inflorescence très nette du roseum. L'inflo- rescence du roseum est, en effet, caractérisée par ses fleurs très petites, blanchâtres ou d'un rose très tendre, et par une pubes- cence serrée, rase et cendrée. Isère : massif de la Grande Char- treuse, route de Cournère,au col de la Charmette, 23 août 1903 (Mouillefarine). Depuis la publication de notre Iconographie du genre Epilo- bium dans laquelle nous avons donné la liste alors complète des Epilobes hybrides du globe, il y a lieu d'inscrire les nou- velles formes hybrides suivantes : E. alpinum Lévl. Villarsii Lévl. roseoides = Winkleri Kern. E. montanum L. collifîum Gmel. alsinitolioides = pseudo-collinum Lévl. montanum L. prionophylloides Handel-Mazetti. E. palustre L. tetragonoides = Rocheri Lévl. Villarsioides := gemmiferum Bor. E. parviflorum Schreb. palustroides = Simoni Lévl. E. tetragonum L. race Lamyi Sch. palustroides = Probstii Lévl. On doit considérer comme métis les formes suivantes . E. Boissieri Haussk. (alsinifolium X anagallidifolium). E. dovrense Haussk. (anagallidifolium X lactiflorum). 180 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE E. Borderianum Haussk. (coUinum X Durieui). E. Tarni de Larambergue (collinum X lanceolatum). E. confine Haussk. (collinum X montanum). E. intersitum Haussk. (Durieui X montanum). E. neogradiense Borbas (lanceolatum X montanum). E. semiobscurum Borbas (Lamyi X Gilloti). E. semiadnatum Borbas (tetragonum X Lamyi) (i). E. similatum Haussk. (nutans X palustre). Ces métis ne sont pas rares. Nous avons en herbier le neo- gradiense de la Sarthe : forêt de Perseigne, ligne de Livet, 1907 et le Borderianum du Cantal : Puy-Mary, igo3. De l'e'tude des Epilobium commencée par nous, il y a plus de 3o ans, deux points sont acquis. Nous avons résolu les problèmes du nutans et du gemmiferum. Le nutans est une race montagnarde du palustre due à l'altitude et le gemmiferum est Thy bride du palustre par la variété Villarsii de Valpinum. Essai sur le genre Crataegus en France Par Mgr H. LÉVEILLÉ. Le genre Cratsegus n'est représenté en France que par deux espèces indigènes : C. oxyacantha L. et C. A\arolus L; encore cette dernière n'ofifre dans notre Flore que lavar. ruscinonensis Gren. et Blanc de la race Aronia Bosc. Nous avons plus spécialement étudié les formes du C. oxya- cantha que nous indiquons ci-après. Ces formes peuvent inté- resser les botanistes qui se bornent à étudier les variétés, varia- tions et lusus de leur patrie, de leur département ou même de leur commune. Nous les supplions de considérer comme nous les formes énumérées ci-dessous comme des micromorphes et de ne pas les élever au rang d'espèces. On pourrait chez les Cratsegus (i) C'est par erreur que nous avons introduit ce métis dans notre liste des hybrides (Iconographie, p. 3o8). ItULLETlN DE GÉOGHAPIIIE BOlâMQUE 18i comme chez les Erophila^ Rosa, Rubus et Hieracium créer quel- ques centaines d'espèces. Crataegus oxyacantha L. Cette espèce polymorphe offre les formes les plus variables. On trouve toutes les transitions entre les formes à i style et celles à 2-5 styles. Nous divisons ces formes en deux groupes : monogjrna (i style); polygyna (2-5 styles). Race monogyna Jacq. à odeur agréable ; nous avons observé : incisa. Feuilles à divisions profondes atteignant le rachis. discolor. Feuilles blanchâtres en dessous. concolor. Feuilles également vertes sur les deux faces. acutiloba. Lobes des feuilles aigus. obtusiloba. Lobes des feuilles courts, nettement obtus. erytlirandra. Anthères rouges, leucandra. Anthères blanches. rhodoandra. Anthères rosées ou carnées. rosea. Fleurs d'un beau rose. villosa. Feuilles velues. dolichostyla. Style allongé dépassant nettement les étamines. gymnopoda. Pédicelles lisses, glabres. erioclada. Jeunes rameaux velus. eriostyla. Style velu à la base. eriocalyx. Calice velu. suaveolens. Fleurs à odeur très suave. A ces formes il faut ajouter celles déjà signalées : microphylla Gandoger. Feuilles d'inégale grandeur ; fleurs roses petites. kyrtostyla (Fingh.) Beck. Pédicelles à poils blancs; calice laineux. mauriannensis Didier. Corymbes 2-5 flores; fruits I 2-25 X 10 mm.). Race polygyna Lévl. à 2-5 styles. Ce groupe paraît moins constant que le précédent et comprend les formes suivantes : oxyacanthoides Thuill. Feuilles ovales luisantes, concolores a nervures courbées en dedans; pédicelles glabres; fleurs nau- séabondes; 2 styles. Forme stable. 182 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE heterogyna. Sur le même buisson : styles nuls ou 1-2 styles épais ou grêles selon les fleurs. fœtidissîma. Odeur d'œufs ou de poisson pourris. inodora. Odeur nulle. vestita. Rameaux velus. gymnostyla. Styles glabres à leur base. erectocalyx . Calice à divisions dressées. microcarpa. Fruits ne dépassant pas 5 mm. phœnicea. Fleurs rougeâtres. Il faut y joindre : eriocarpa Gillot. Fruits velus. eriopoda. Pédicelles velus. laciniata Wallr. Lobes des feuilles incisés ou laciniés. lœvigata Dl. Feuilles ovales, très glabres, peu lobées. integrifolia Wallr. Lobes des feuilles entiers souvent peu marqués. macrocarpa Hegetsch. Feuilles discolores à fruits de 10-12 X 7-8 mm. Il semblerait qu'il y ait une certaine corrélation entre le nombre des styles et l'odeur fétide des fleurs. Quant au C. A:{arolus L. il est confiné dans les garrigues de la région méditerranéenne. 11 ne doit guère moins varier que ses congénères. Le métissage existe en grand chez les Cratœgus et comme ils sont ordinairement plantés, les caractères deviennent facilement héréditaires. Le Gagea Granatelli dans l'Hérault. Par Mgr LÉVEILLÉ M. A. Terracciano, de Sassari (Sardaigne) demandait à faire la révision des Gagea de Therbier de l'Académie et nous retour- nait en mai dernier nos matériaux. Deux plantes ont attiré surtout notre aiteniion et excité vive- ment notre intérêt : l'une recueillie, sous le nom de Gagea fo- BULLETIN DE GÉOGUAPHIE BOTANIQDE 183 //05a Rœm. et Schult. , par le Frère Sennen dans l'Hérault : Beziers, garigues, avril 1898, à laquelle le monographe des Ga- gea a annexe l'étiquette ainsi libellée : « Specimina sub no- « mine G. foliosa a Sennen lectae sunt G. Granatelli Pari.!! « Quod Rouy scripsit in Bull. Soc. bot. France non accepian- « dum : G. foliosa lyç^'xca. exsisiit solum in Sicilia. Specimina « ovxQmOiWaiSunx xmWi G. Boissieri; specimina hispanica sunt « G . polymorpha Boiss. » L'autre plante récoltée par M. Barthe, à Briançon, au-dessus de Saint-Pierre, en mai i85o, a éiééùqueiée Gagea pusillaSch.} Nous appelons sur cette dernière espèce l'attention de nos confrères, car il serait intéressant de vérifier l'existence de cette plante nouvelle pour la France. Variété nouvelle de l'Epilobium mexicanum Schl, Par Mgr H. LÉVEILLÉ. Il y a quelque temps, quand M. Ostenfeld nous communiqua des Epilobes du Mexique à reviser, nous remarquâmes une curieuse forme qui oscillait entre YE. mexicanum et l'^". Bon- plandianum. Nous venons de recevoir des échantillons nou- veaux, provenant de Puebla : Barrancas, près l'Hacienda Ala- mos, route de Vera-Cruz, ait. 2.170 mètres, recueillis le 16 sep- tembre 1907, par le F""*^ G. Arsène, sous le numéro 1087. Ces échantillons qui ont absolument le port de la race Gillotti du tetragonum français, représentent pour nous une variété nou- velle que nous appelons Paulsenii et qui est au mexicajîwn ce que le Gilloti est au tetragonum. Le Ranunculus tricophyllus au Mexique. Par Mgr H. LÉVEILLÉ. Notre éminent confrère, le F" Hkribaud, nous a adressé avec les Onothéracées du Mexique, un Ranunculus aquatique qui est incontestablement le R. tricophyllus Chaix, avec ses fruits velus et son réceptable hérissé. Toutefois, il se distingue du 184 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE type par ses carpelles ridés, son style bien net et central et par son stigmate unciné. Nous croyons cetteforme nouvelle et nous en faisons la var. mexicanus . Cette plante a e'té récoltée près de Puebla : Puente de las Animas, à l'altitude de 2.o5o mètres, le 25 novembre 191 1, par le F'* Nicolas, sous le numéro 5948. Évolution, à Toulon, du Scorpiurus sulcata L. vers le S. subvillosa L., et de l'un et l'autre vers le S. muricata L. Par M. Alfred REYNIER. I. — L'habitat toulonnais du Scorpiurus sulcata L., dont le hasard, il y a vingt-trois ans, me procura la découverte près d'une carrière de pierres à bâtir, non loin du tort d'Artigues, sur le flanc méridional du Faron, est très remarquable à cause : r de l'ébranlement qu'on y constate de la stabilité morphologique déjà médiocre de ce Scorpiurus; 2» d'une tendance de son poly- morphism.e vers deux congénères : S. subvillosa L. et S. mû- ri ç^at a L. Ledit S. àulcata, qui évolue en cet endroit (— nous allons le voir tout à l'heure — ), y est-il autochtone ou bien naturalisé? Le 21 mai 1889, lors de ma trouvaille, j'eus l'impression qu'il s'agissait d'une gousse première introduite anciennement par le fourrage d'origine étrangère servant de nourriture aux chevaux du chantier de la carrière. Depuis 1889, le 5. sulcata s'est main- tenu tenacement; en 1912,11 vient de se montrer moins que rare des deux côtés du vallon dominé par les croupes dont celle à rW. porte le fort d'Artigues, celle à TE. la roche objet d'at- taques minières : je lai rencontré jusqu'à la gorge par où passe le raide sentier conduisant à la caserne de la Croix-de-Faron. La plante s'étale avec luxuriance dans ce périmètre; profitons- en pour l'étudier, peut-être sortira-t-il de cette inspection quel- ques indices d'indigénat. BULLETIN 1»E GÉOGRAPHIE UOTAMQUE 185 IL — Avant le xix' siècle, les Aoristes commencèrent à modi- fier sagement la systématique de Linné pour qui l'Espèce était le presque unique échelon de classification : nul ne l'ignore, fort restreint fut le total des Variétés que le Species Plantarum consentit ù admettre. Lamark, Flore Française^ 1780, et Dic- tionnaire Encyclopédique, '79i> fit dépendre deux des Scor- piiirus linnéens d'un troisième regardé, celui-ci, ( — on ne sait trop pourquoi ! : — ) comme chef de file : S. muricata L. {S. echinata Lmk), sous la subordination duquel les variétés sulcata et subvillosa prirent place. Fiori et Paoletti, Flore anal. d^Ital., 1900, ont suivi un arrangement identique : 5". jnuricatus {i)var. typicus, var. sulcatus et var. subvillosus. Préférant sous-espèce à variété, M. Thellung, FI. advent. de Montp., 191 2, nous pré- sente : 5". muricatus subsp. eumuricatiis, subsp. sulcatus, subsp. subvillosus; j'adopterai la combinaison de M. Thellung. Le rabaissement des trois anciennes espèces au rang de sous- espèces, sinon de variétés, démontre que des observateurs consciencieux se sont rendu compte de la taible valeur des ca- ractères attribués jadis en propre à chaque Scorpiurus. Dès le début du xix^ siècle, un botaniste d'habitude sobre de commen- taires sur les espèces classiques ne craignit pas de critiquer ; « On peut raisonnablement présumer que les S. muricata, S. sulcata et S. subvillosa doivent leur origine à une même espèce. {Système des Plantes, extrait et traduit des ouvrages de Linné, par Mouton-Fontenille, Lyon, i8o5.) » Effectivement, quand un observateur sans parti pris descend Jusqu'aux détails d'organisation des Scorpiurus, il est surpris de leur extrême va- riabilité; l'examen d'un grand nombre d'individus vivants amène à mettre au point la prétendue constance de l'acuité et nombre des épines de la gousse, de la villosité et longueur de ces épines, de la forme plus ou moins semilunaire de la graine, (i) Quelques auteurs modernes font masculin le genre Scorpiurus. Lici-' tement I.inné avait employé le féminin. M. Saint-Lager, dont les rectifica- tions de noms spécifiques, en s'appuyant sur la bonne latinité, sont si nom- breuses, conserve le féminin, dans son Catalogue des Plantes du bassin du Rhône. J'écrirai tantôt a, tantôt us, selon le mode graphique des Aoristes dont il sera question au cours de ma présente petite étude. 186 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE du nombre de fleurs par pédoncule, de la longueur relative des dents et du tube du calice, de la plus ou moins grande obtusité de l'extrémité des feuilles, de la conformation des stipules, etc. Une discussion de tout cela serait, ici, hors de propos. III. — La permanence des caractères même carpologiques se montrant inconstante, il ne faut pas être surpris si tels bota- nistes français ont commis quelques confusions entre les trois sous-espèces, puisque des phytographes étrangers confondiren parfois les S . sulcata et S. Siibvillosa L. : ainsi Bertoloni nous apprend que le « S. sulcata » signalé en Grèce par Sibthorp et Smith n'est pas le véritable S. sulcata de Linné; Moris, FI . Sard., aurait méconnu le S. acuti/olia de Viviani, FI. Lyb. ( — cet acuti/olia, identique au S. sulcata de Sibthorp et Smith , rentre dans le S. subvillosa — ) et aurait pris, d'après M. Rouy, FI. de Fr., pour la plante lybienne une forme du vrai S. sul- cata L. Par devoir d'historien, je relèverai une erreur analogue du Provençal Louis Gérard : il ne sut pas distinguer le S. sul- cata du S. subvillosa et, de la sorte, laissa croire à A. -P. De Candolle que, dans le paragraphe page 5o3 du Flora Gallopro- vincialis, il est question de deux Scorpiurus. Conséquence de pareille interprétation erronée due à une fausse synonymie de Gérard, il résulta la citation en Provence, par la Flore Fran- çaise, i8i5, du sulcata et du subvillosa, alors que l'auteur du FI. Gallopr . visait une unique plante vulgaire chez nous (« ori- tur in campestribus et arvis r>], laquelle, évidemment, ne pouvait être le sulcata. Risso, FI. Nicc^ statisticien plus moderne, a eu la malechance d'ajouter foi à l'affirmation (ÏAlUoni, FI. Pedem.; à la légère, il dote Nice du S. sulcata, ce qui est inexact, assure M. Burnat, FI. des Alp. marim., à moins qu'il l'y ait rencontré à l'état adventice. Gouan, puis Villars avaient, eux aussi, in- diqué le S. sulcata près de Montpellier et dans le midi du Dau- phiné, sans mentionner le subvillosa avec lequel ils le confon- daient. L'indication, enfin, du sulcata dans le Vaucluse, par Michelin, a été due, c'est infiniment probable, à une erreur similaire. Mais, sans la moindre méprise, le S. sulcata fut indiqué au lazaret de Marseille par Grenier, Florula Massi- liensis advenu.^ ledit Scorpiurus y ayant été introduit par BULLETIN DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE 187 graine venue d'Afrique, de même qu'à Port-Juvénal, près de Montpellier. IV. — M. Burnat, op. cit., signale le « S. subvillosa L. var. acutifolia (Viv. pro specie) Burn. » à Nice (i). Ladite plante existe au Faron, en mélange avec la sous-espèce sulcatus. Premier fait d'évolution : je ne fus pas, ce printemps dernier, médiocrement étonné de rencontrer, sur trois sujets normaux de layavléié acutifolia, vingt gousses exceptionnelles qui répondent à la formule vergentes ad S. Icevigatam Sibth. et Sm. [S. mu- ricata L. var. lœvigata Boiss., plante de l'Archipel grec et de Tunisie) : les côtes sont absolument lisses (sans épines ni tuber- cules) chez ces vingt gousses tout à fait droites et à faciès de fruits de Lotus corniculatus ! Second fait d'évolution : je viens de discerner, à côté du S . sulcata typique et de la sous-espèce subvillosus var. acutifolius, un Scorpiurus ( — douze copieuses parts existent en mon her- bier — ) tout à fait remarquable, qu'aucune Flore n'avait encore iait connaître; il établit curieusement le passage de la sous- espèce sulcatus à la sous-espèce subvillosus (celle-ci, sous sa forme genuinus, est fréquente, il va de soi, au Faron, puisqu'elle habite tout le littoral du Var, soit calcaire, soit siliceux). En comparant d'abord ce terme de passage, variété intermedils l'appellerai-je, avec la sous-espèce subvillosus sur les gousses de laquelle s'érigent huit rangées d'épines, gousses très irréguliè- rement tortillées, on aperçoit chez ma plante six rangées seule- ment d'épines et un enroulement, à peu près sur même plan, de la spirale régulière. Par comparaison ensuite avec la sous- espèce sulcatus typique sur les gousses de laquelle il n'existe (i) Le Vinaigrier ne serait pas la seule station niçoise de cette plante; il est vraisemblable qu'elle se trouve sur d'autres points du territoire : appa- remment il faut joindre le Mont-Gros oij, page 5oi du Guide du Botaniste herborisant par Verlot, j'ai vu indiqué le « S. sulcata n (Ayasse legit). Cette variété acutifolia a été, en outre, rencontrée dans les Alpes-Mari- times, à Cannes et à l'île Sainte-Marguerite. Peut-être fut-elle visée par Forskacl citant « S. sulcata » à TEstaque; comme le Florula Estaciensis ne tait aucune mention du .S\ subvillosa, un doute s'impose, quoique j'aie cueilli la var. acutifolia à Mazargues (banlieue de Marseille qui englobe L'Estaque) et qu'Achintre (hcrb. mus. d'Aix) l'ait trouvée près du pont de Payricard sur la Touloubre. 188 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE que quatre rangées d'épines, il est facile de compter, chez maplante, deux rangées en plus; les gousses, à régulière spirale, sont, ai-je dit, enroulées à peu près sur même plan. Chacun s'apercevra vite d'une différence saillante quant à la glabréité (habituelle sur le fruit de la sous-espèce sulcatus, du moins les livres le di- saient ainsi) : au lieu d'absence de poils, l'hispidité de la gousse comme des épines de ma plante est assez prononcée pour qu'on distingue les poils à l'œil nu : ils sont de beaucoup plus visibles que chez la variété acuiifolius de la sous-espèce subvillosus, où l'aide de la loupe est nécessaire. La variété intermedius est rattachable àla sous-espèce ^w/ca^ws plutôt qu'à la sous-espèce subvillosus^ à cause, entre autres détails d'affinité, de quelques gousses qui par aberration ne montrent pas plus de quatre rangées d'épines; sur trente pieds de la variété intermedius^ il m'est arrivé une seule fois de trouver les huit rangées du S. subvillosa, et encore était-ce à une simple portion de gousse. Force est de reconnaître en cette singulière variété intermedius (i) la manifestation évolutive de la sous-espèce ^wè- catus vers la sous-espèce subvillosus ! V. — En fait d'évolution il se produit autre chose au Faron, nous allons le constater. Villars, FI. Delph., indiqua « dans les blés du Dauphiné » le 6". muricata L., par erreur, car il ne dit rien du S. subvillosa pourtant non rare en basse zone dauphi- noise. Mutel, FI. Fr., donna aussi pour habitat du muricata : « Languedoc et Roussillon x. Ce furent là des méprises. Allioni, op. cit., citait le muricata à Nice et son herbier le contient de cette localité, nous assure M. Burnat; mais, quoique Bertoloni ait reçu plus tard de Nice (envoi de Molineri) le muricata, Tin- digénat niçois de cette plante demeure incertain, personne ne (i) Scorpiurus muricatus L. subsp. sulcatus (L.) Thell., FI. advent. de Montpellier, 1912, p. 338, varieras nova intermedius Reyn. — Differt a sub- specie sulcato, quoad legumen : 6 (quasi semper) costis exterioribus acu- leatis et pilis aculeorum facillimè conspicuis. Recedit a subspecie siibvilloso (I..). Thell, cujus legumen irregulariter contortum 8 aculeolatas costas tert : circuitu leguminis ferè in câdem areà regulariter patente quemadmodùm in legumine subspeciei sulcati. Varietas intermedia crescit, cum subspecie sulcato typico cumque subsp. subvillosa, in clivis altas collis « Faron » no- minatae, propè Telonem Martium (urbem Galloprovinciae). Fruct. aprili- )ulio. — Alfred Reynier. RULLRTIN DE GKOf.RAPHIE ROTANIQIIE 189 l'ayant plus retrouvée sur les « coUi presso Nizza » où Arcan- geW.Compendium délia Flora Italiana^ l'indiquait encore vague- ment en 1882. D'après les ge'obotanistes bien informés, la sous- espèce miiricatus croît autochtone en Espagne méridionale, Portugal, Afrique du nord, Sardaigne, Italie méridionale, île de la Grèce : donc son aire géographique est, après tout, aussi rap- prochée de Toulon que celle (théorique) du S.sulcata. Il y a lieu de souligner une troisième observation mienne importante : la sous-espèce sulcatiis, ainsi que la variété inter- medius présentent, à Toulon, une tendance indéniable à prendre la forme du S. muricata : je possède nombre de gousses, récoltées au Faron, desquelles les rangées épineuses sont, tantôt en partie, tantôt en totalité, remplacées par quatre ou six rangées d'épines excessivement courtes, parfois simples tubercules! Celte évolu- tion se manifeste sur une même tige, côte à côte avec les gousses normales du S.sulcata. Remarque complémentaire : j'ai observé et possède quelques gousses de ma variété intermedhis, les- quelles, au lieu de montrer trois ou quatre tours d'enroulement dès l'orée du calice, n'ont un ou deux tours qu'au sommet, les trois quarts inférieurs delà gousse demeurant droits, ainsi qu'on constate cette particularité morphologique chez la sous-espèce eumuricatus ! A ces faits surprenants s'ajoute une quatrième trouvaille faite sur le versant sud du Faron : celle de nullement rares ( — j'en possède maints exemplaires — ) sujets d'un Scorpiuriis à huit rangées'd'épines excessivement courtes comme chez les gousses muricatiformes dont il est question ci-dessus; cette variété TRANSiENS (cc sera son nom) de la sous-espèce subvillosus répon- drait-elle au aS.brachyacanthus » de M. Gandoger, inscrit dans le Novus Conspectus Florœ Europeœ, comme une forme, de l'Espagne méridionale, du 5". muricata L. ? je ne saurais affirmer cette identité (présumable toutefois), en l'absence d'échantillons authentiques espagnols pour comparaison. De l'existence, au Faron, de mon Scorpiurus (i) à huit rangées de très courtes (i) Scorpiurus muricatus L. subsp. subvillosus (L.) Thell. FI. advent de Montpellier, 1912, p. 338, varietas nowa. transiens Reyn. — Differt a sub- 190 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE épines (ce nombre huit permet de distinguer ses gousses de celles plus haut signalées comme montrant six ou quatre rangées chez ma variété intermedius et chez la sous-espèce sulcatus typique) ne résulte-t-il pas clairement le passage effectif du S. subvillosa au 5". sulcatal Inutile de prévenir qu'il ne s'agit point, dans tout cela, soit de mimétisme, soit de lusus\ ce sont certainement des phénomènes d'évolution patente où la formule « vergens ad... » acquiert rigueur d'emploi. VI. — Ces cinq Scorpn/rw^ à morphologie externe diversifiée, sur lesquels j'appelle l'attention, croissent pêle-mêle dans un vallon dont la superficie moins qu'exiguë ne saurait permettre de croire à une propagation de proche en proche de sujets anor- maux (introduits autrefois, supposerait-on, par graines mutées en pays plus austraux d'où elles nous seraient venues acciden- tellement). Il devient logique d'attribuer pareil mélange local de sous-espèces et variétés à un déploiement du polymorphisme évolutif mis en activité grâce aux conditions climatiques toutes particulières du Faron. Induire que cette évolution remonte au début de la période géologique contemporaine pourra venir à l'esprit d'un botaniste versé dans l'étude des bizarreries phyto- géographiques, s'il se donne la peine de visiter l'habitat toulon- nais. A défaut de certitude difficile à acquérir jusqu'après de patientes enquêtes, l'hypothèse de l'autochtonie du S.sulcata L. aux alentours de la carrière du fort d'Artigues concorde avec mon sentiment porté à n'admettre l'adventicité suivie de com- plète naturalisation, qu'à cause du motif d'une aire géogra- phique davantage australe fixée au sulcata par les livres docto- raux. En dehors de ce motif commandant respectueuse réserve, je ne m'explique pas pourquoi, entre la latitude de l'Espagne centrale et celle de Toulon, ville le plus au sud de la Provence, il ne pourrait se produire dans la ligne isotherme nord-médi- specie 5Mèvî7/o50, quoad legumen : aculeis miré brevibus, etiam (rarô) tuber- culatis, idcirco hœc varietas vergit ad .S. muricatum L. subsp. cumuricatum Thell. Varietas transiens crescit, cum subspecie sm^vz//oso typico, in ciivis altœ coUis « Faron » nominata;, propé Telonem Martium (urbem Gallopro- vincias). Fructif. aprili-juiio. — Alfred Reynier. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 191 terranécnnc un écart sufiisant pour fournir la raison de l'habitat disjoint pressenti; si étonnant qu'il puisse d'abord paraître, ce phénomène de l'indii^cnat du S. sulcata au Faron ne jurerait pas parmi tant d'étranges dispersions naturelles des végétaux du globe, sur lesquelles il serait oiseux de m'appesantir ici. Addition. — Les lignes qui précèdent étaient écrites et datées du !<=■■ juin, quand mon excellent confrère anglais M. F. Raine, hivernant à Hyères, vient de constater, les 9 et 14 juin 191 2, l'existence en abondance du S. sulcata sur la crête ainsi que sur les pentes de l'adret (sud et sud-ouest) du Faron, superficie de terrain comportant nombre d'hectares et plusieurs kilomètres à vol d'oiseau en diagonale. Sans doute, on pourra loisiblement supposer que, lors de la construction des forts ou aux époques d'établissement des routes stratégiques et du reboisement, le Scorpiurus en question a pu être introduit par les terrassiers et les agents forestiers; la naturalisation serait due au sol rendu propice : déblais, gravier, pierraille, terres retournées. Cepen- dant pareilles multiplication et extension, si faciles qu'on se les imagine, peuvent tout aussi bien tenir à l'indigénat s'accusant, au Faron, par les singuliers faits d'ordre évolutif exposés dans ma présente Note, lesquels faits attestent une adaptation intrin- sèque des cinq Scorpiurus au terrain de la localité provençale. L'Espèce. Je suis un partisan convaincu de la fixité de l'espèce. Comme Georges de Pascal, je crois que l'espèce n'évolue que pour se maintenir. Ses modifications ne sont qu'une résis- tance pour ne pas disparaître. Mon père, qui faisait des expé- riences, avait obtenu par sélectio?is artificielles, un chou d'une précocité et d'une qualité remarquables. Il se relâcha de ses soins, alors ce chou retourna peu à peu au Brassica primitif. Les caractères acquis étaient pourtant bien fixés. Qu'importe, l'atavisme l'emporta sur l'hérédité. A Pirmil (Sarthe). un jardinier qui s'était procuré à Loué, chez mon père, plj;.jurs de ses choux améliorés^ conserva, je ne sais combien de temps, leurs caractères acquis. 192 BULLETIN DE GEOGUAPHIE BOTANIQUE Je sais que mon père procédait par boutures, afin d'éviter la fécondation croisée, qui donne presque toujours des types mixtes. J. Dubois. Troisième contribution de Vétude de la Phénologie de Funchal (Suite) Par M. G. A. Menezes. Vitis vinifera, L V. Labrusca, L Robinia Pseudoaca- cia, L NOMS des ESPECES R. Pseudoacacia, v. Decaisneana, Hort. ^sculus Hippocasta num, L Tilia argentea, DC Ficus Carica, L Ailantus glandulosa, Desf Platanus occidentalis L Geltis australis, L.... Quercus pedunculata, L Premières feuilles jaunes IQ08 Acer Negundo, L. . . Salisburia adiantifo- lia, Sm Anona Cherimolia, Mill. (*) 4-10 7-10 18-10 24-10 21-9 18-11 i5-i I 17-16 26-9 7- II 14-10 22-9 17-1 1 1909 19-9 22-9 3- 10 4-1 o i3-9 14-1 1 10-10 20-10 i5-9 19-1 1 7-10 22-1 1 1910 25-9 I-IO 26-9 23-9 3o-i I i3-ii 10-10 i3-i I 1 2-10 2-10 20-1 1 28-1 19:1 24-9 1 1- 10 2-10 i5-9 i5-i I 3-10 17-10 3o-io 24-9 4-10 20-1 1 3-2 Apparition des premières feuilles 1909 27-2 2-3 23-1 7-' 22-3 26-3 17-2 3 1-3 17-3 1-4 lO-I 12-1 2 5-4 24-3 i5-4 iqio 6-3 10-3 9-1 28-12 6-1 5-12 28-3 27-3 I -2 2-4 '7-3 3o-3 lO-I I 12-4 •7-3 23-4 191 1 8-3 10-3 24- j 25-3 l3-2 14-3 23-3 4-12 8-4 21-4 191 7-3 15-3 19-2 20-1 19-J i5-3 10-2 6-3 i5-3 27-j i3-3 2-4 (*) Premières feuilles jaunes en 1912 : le 14 février. Le Secrétaire perpétuel. Gérant du » Bulletin »: H. LE VEILLÉ. Imprimerie Monnoyer. MËIIIOIRES DE L4CADFJIIE Internationale de Géographie Botanique Sous ce litre, pnniissenl ù des époques indélerminées un ou deux fascicules par nu, renfermnnl les travaux de longue haleine ; les aiiicles du Bulletin étant limités chacun au maximum de ^2 pages. Ont paru : le i^-" avril la suite du Catalogue raisonné des plantes du bassin de la Haute Ariège, par feu H. Marcailhou d'Aymeric; le i^"" octobre et le i*"" Juillet, la suite du Novus Conspectus Florae Europae, par M . Gandoger. Souscription annuelle : JIO fr. Pour les souscripteurs au Bulletin : 5 fr. I^E iiiii DES PLiirii REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉVEILLÉ, Directeur 1^^ Rue (le Flore, YS — LE MAI\S (Sarthe) ABONNEMENT : S fr. SO PAR AN £,e Qme fascicule de La FLORE COMPLETE Illustrée en Couleurs DE LA FRANCE, SUISSE et BELGIQUE par Gaston BONNIER vient de paraître. Ce fascicule contient la suite de la famille des Crucifères (genres : Roripa, Annoracia, Cochlearia, Kernera, Myagrum, Camelina.^ Neslia, Calepina, Subularia, Biinius, Isatis, Biscu- tella et Iberis). Outre le texte, il comprend 6 planches 32X^3 en couleurs 1/2 grandeur naturelle. Publié sous les auspices du Ministère de l'Instruction Pu- blique, ce bel ouvrage réalise l'idéal de ce que peut souhaiter toute personne s'intéressant aux plantes, si variées de forme et d'aspect, si décoratives ou si curieuses, qu'on trouve dans nos contrées, depuis le bord de la mer, jusqu'au sommet des mon- tagnes. Librairie générale de l'Enseignement, — E. ORLHAC, Editeur 1, Rue Dante, PARIS (V) Prix de chaque fascicule : 2 fr. 90 (franco de port et d'emballage et recommandé contre mandat- poste de 3 fr. 25) On peut souscrire à la i" série de 10 fascicules au prix de 26 fr. en le prenant ou le faisant prendre chez un libraire (ou qu'on recevra franco et recommandé, moyennant 29 fr. 5o adressés par mandat, à M. E. ORLHA.G, 1, rue Dante, Paris), AVANT LE 15 AOUT 1912. Passé cette date, le prix de souscription sera augmenté. I,e Mius — Imp. Monuover — i9i2 ' Année (4* Sérik) N" 273 Skptkmbrk 191 2. BULLETIN DE ÉÛGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique FONDÉE LE 1^^ DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le m Octobre igoi TOME XXII 1^ Bon à tirer donné le 13 Septembre i912 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 19 12 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. D. Prain, Directeur des Jardins royaux de Kew (Angleterre). Secrétaire perp'éWel'lrésorieî' : Ms^ H. LEVEILLÉ, il, 78, rue de Flore, Le Man ^Sarthe). Conseil de l'Académie : MM. A. Engler, Jh. Héribaud, H. Christ. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour V Académie au prix de 3 francs Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. SOMMAIRE du 11° 273 Les Pertusaria de la Flore d'Europe, par M. i'Abbé H. Olivier. Les Circaea, par Mgr H. Léveillé. î mnB* ^v^jE:isriDi=5.E: Années des Bulletins de TAcadémie et de l'Association française de Botanique 2i« Année (4" Série) N° 274 Septembre 191 2. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Âcadéniie internationale de Botanique LES PERTUSARIA DE LA FLORE D'EUROPE Etude synoptique, descriptive et Géographique Par M. l'Abbk H. OLIVIER Pertusaria De. Synops, Pertusaria DC. FI. Fr. II (i8o5), p. 219; Porina Ach. ; Pionospora Th. Fr. ; Poronophora Mayer. ; Parmelia, Lecanora, Variolaria, hidium auciorum multorum. Thalle crustacé, distinct, parfois subeffiguré, rarement jhypo- phléode, nu sorédié ou isidié. Apothécies noires ou colorées, et entourées d'un bord thallin ; ou nucléiformes, et enfermées une ou plusieurs ensemble dans les verrues du thalle, et visibles par un simple ostiole. Paraphy- ses lâches, diversement rameuses et flexueuses, parfois un peu cohérentes dans certaines apothécies nucléiformes. Spores 1-8 par thèque, de grandeur très variable, simples. Le genre Pertusaria semble assez également réparti en Europe. On peut voir, en effet, que près de la moitié des espèces signa- lées ici manquent dans la plupart des principales contrées, comme en France, en Angleterre, en Italie, en Allemagne, en Suède, Norvège, Russie. C'est le nord cependant qui possède le plus d'espèces endémiques. La Suède, la Norvège et la Russie en comptent i3 à elles seules, tandis que la France qui vient en second lieu n'en renferme guère que 6; l'Allemagne 4 à 5, etc. La place que les Pertusaria doivent occuper dans la grande famille des Lichens, varie un peu, suivant les classitications. D'ailleurs, la forme des apothécies, discoïdes et nucléiformes, y prête aussi de son côté. Néanmoins nous croyons, avec la plus Septembre 14 194 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE grande partie des auteurs, qu'on doit lui conserver sa place dans le groupe qui suit la classe des Lécanorés. Les espèces les plus développées offrent en effet des rapports intimes, en particulier avec les groupes Ochrolechia et Aspicilia du genre Lecanora. La partie descriptive est ici nécessairement très courte, voir pour plus de détails les auteurs cités pour chaque espèce. CLEF ANALYTIQUE ! Thalle sorédies ou verrues, C ou K (C) + jaune, rose ou violet 2. Thalle sorédieset verrues G — ,K(C) — 9. i Thalle nu, sur les écorces ou les V mousses 3. 2 ' Thalle nu, saxicole Pluripuncta (35). Thalle pulvérulent, sorédié, papilleux ou isidié 5. Sur les mousses ou les débris de végétaux Bryontha (i). . „ , Sur les écorces, thalle K (C) —, ver- j rues seules K (G) + rougeàtres Weissii (5i). ' Sur les écorces, thalle K (G) 4- jaune d'or 4- Epithecium K + violacé Cyperissi (52). Epithecium K — ; ostioles confluents, 4 ' subie lecanoroîdes Pustulata (3b). ( / Epithecium K — ; ostioles punctifor- 'i mes ou oblongs Melaleuca (37). ( Thalle jaune soufré ou jaune verdàtre. Sorediana (61). Thalle non jaune; I zt bleui Digrediens (28). Thalle non jaune ; 1= 'J- Thalle à papilles fortes, pulvérulentes r\ au sommet Mllanolklora (21). ) Thalle isidié Isidioidea (46). V Thalle sorédié 7- , Thalle G + rouge Velata (2). 7 ThalleC — ,-sorédiesseuIesG + rouges. Lactea (16). Thalle et sorédies C — S. I Thalle K (G) + violet Amara(i4). 8 Thalle K (G) — ; sorédies seules I K (G) -f violettes Amareecens (i5). ■ Thalle K — 10. l Thalle K + jaune ou rouge; apothé- 9 ] cies G + rouge Wulfenii (60) . Thalle K + jaune ou rouge ; apothé- cies C — 21. Thalle nu 14. Thalle pruineux Goesio alba (3). Thalle isidié, sorédié ou pulvérulent. il. 10 BULLETIN DE GI'OGRAPHIE BOTANIQUE 195 ( Thalle isidié Isidioides (17). 11 ) Thalle à sorédies jaunes Diaxantha (71). f Tiialle à sorédies pâles 12. i Pierres et rochers humides Ochrolemma (67). 12 i Substratum sec ; thalle hypopléode.. . Pupillaris (57). i Substratum sec ; thalle distinct i3. ~ J Sorédies globuleuses Globulifera (12). I Sorédies plus ou moins discoïdes Scutellata (i3j. i Disque des apothécies K 4- jaune Dealhans (40). Disque des apothécies K 4- violet. . . . Inquinata (69). Disque des apothécies K— i5. ! Apothécies noires, nues ig. Apothécies noires, pruineuses 18. Apothécies colorées 16. ; Apothécies lecanoroides, carnées Carneopallida (56. 16 I Apothécies lecanoroides, jaunâtres Tauriscorum (70). I Apothécies a ostioles punctiformes. .. 17. ' Ostioles testacés Infralapponica (65). \ Ostioles jaunâtres ou rosés, saxicole.. Rhodoleuca (58J. ' 1 Ostioles jaunâtres ou rosés, sur les [ mousses et détritus Xanthostoma (55 bis). I Sur les écorces ou les rochers Multipuncta (9). i Mousses, débris de végétaux; apoth. 18 I à bord lacéré Hutchinsia (5). / Mousses, débris de végétaux; apoth. \ abord non lacéré Panyrga (4). / Surles mousses, les débris devégétaux. Trochiscea (48). V Sur les bois ou les écorces, spores so- i9 ] litaires Opthalmisa (23). Sur les bois ou écorces, spores 4, 8 par thèque 20. \ Apothécies sublecanoroïdes Sommerfeltii (33). ) Apothécies punctiformes Leioplaca (54). l Sur le bois ou les écorces. . . 22. Sur la terre, les mousses, les vieux végétaux 3o. Sur les pierres et les rochers 33. I Thalle jaune ou jaunâtre ; K -f jaune \ plus intense Lutescens (62). 22 \ Thalle jaune ou blanc jaunâtre ; K + / rouge sang Atropallida (8). \ Thalle non jaune 23. Thalle isidié 24. ,1 Thalle non isidié; Apoih. lecanoroides. 27. ^ Thalle non isidié ; ostioles punctifor- mes 26. i Thalle K % jaune Coronata (5o). Thalle K ± jaune Subdudia (41). Thalle K + jaune > rouge 25. r\ Isidium bruni au sommet Westringii (45). j Isidium de couleur uniforme Coccodes (33). 196 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE c \ Spores I, 2 par thèque Communis (29). ) Spores 3, 4 par thèque Trifera (49). ' Thalle I q= bleui Leptospora (10). 27 I Thalle I = ; apothécies nues 28. l Thalle I=; apothécies pulvérulentes. 29. / Thalle K + jaune >> rouge Stenhammari (47). \ Thalle K + jaune; spores 2 par thè- 28 < que ExALBEscENS (38). / Thalle K + jaune ; spores 8 par thè- \ que PoRiNizA (64). i Spores 2 par thèque Lœvigata (43) . Spores solitaires; verrues monocarpes. Reducta (11). Spores solitaires ; verrues polycarpes. Monogonisa (19). i Thalle isidié ; spores 8 par thèque.. . . Oculata (Sg). Thalle isidié ; spores solitairee Dactylina (7). Thalle non isidié 3i . ! Thalle sorédié Efflorescens (6). Thalle non sorédié. K * jaune Communis (2g). Thalle n. sor.K + jaune > rouge 32. 32* Spores 2 par thèque Obducens (3i). I Spores 4,8 par thèque Glomerata (53). / Spores noires ; K + violet ^^^ \ Spores hyalines; thalle en rameaux 33 coralloides Oculata (bg). / Spores hyalines; thalle nu, sorédié, \ ou papilleux 35, / Apothécies lecanoroides Ubceolaria (26). V Apothécies verruci formes; spores so- 34 <. litaires Spilomantha (20). / Apothécies verruciformes; spores 2-4 \ par thèque Spilomanthodes (25). ' Thalle fortement papilleux; K + jaune l > rouge 36. 35 Thalle fortement papilleux; K + jaune, / non rougi ij. [ Thalle nu ou sorédié 39. i Papilles concolores au thalle Dealbata (3g). \ Papilles plus foncées au sommet; 36 < thalle grisâtre Westhingii (45). i Papilles plus foncées au sommet; I thalle blanc jaunâtre Ceuthocarpa (34). ' Thalle K ;J: jaune; apothécies prui- l neuses, lecanoroides Stalactiza (22). 37 V Thalle K :): jaune; apothécies verruci- / formes Areolata (32). Thalle Kd= jaune 38. Thalle K4- jaune très pâle; hypo- ■20 \ thalle noir bleuâtre Littoralis (66). i Thalle K + jaune intense ; hypothalle \ indistinct Sdbdubia (41). o \ Thalle jaune soufré, sorédié Flavicans (63). ^/ Thalle non jaune 40, BULLETI^ DE GliOGHAPHIE BOTAMQUE 197 Thalle K±: jaune; sorédies K + jau- nes Leucosora (27) . 40^ Thalle Kqp jaune; 8 spores par thèque Gyrocheila (68). Thalle K + jaune ou rouge ; spores 1-4 par thèque 41. Thalle K + jaune > rouge 42. Thalle K + jaune Ocbllata (24). Thalle Kî j^une ou -l Rupestris (3o). jaune d or. . ( ^ ' IApothécies lecanoroides Monogona (18). Apothécies punctiformes ou conver- ties en sorédies 43. ' Apothécies converties en sorédies pul- i vérulentcs Exclitoens {42) . 7 ' Apothécies nues; thalle aréole verru- ) queux Geuthocarpa (34). I Apothécies nues; thalle subeffiguré l au pourtour Concreta (44). A. Espèces d spores solitaires. I. P. RRYONTHA (Wobg.) Th. Fr., L. Scand., p. 804; P. ma- crospora Hepp. Thalle blanc ou blanchâtre, mince, subcontigu. — Apothé- cies dans des verrues discrètes souvent un peu pruineuses, leca- noroides, I -3 mill . , planes ou convexes à la fin ; carné olive ou foncées. Spores solitaires = 1 12, 23o X 40, 70. a] var. ecrustacea 'Nyl. L. Scand., p. 178. Thalle à peu près nul. b) wsiT. pseudolecanorina Britr. Neues aus den. L. exss. sud- bay. p. 334. — Apothécies à bord plus refoulé, plus franche- ment lécanorines. R. Ch. Thalle K -\- jaune très pale. C -j- rose. Habit. Sur les mousses et les détritus de végétaux des monta- gnes; surtout dans le calcaire; rarement sur la terre ou les rochers. Un peu par toute l'Europe. Non signalé en France. a) Alpes de Dovre en Norvège, b) Allemagne, montagne de l'Algau. 2. P. VELATA (Turn.) Nyl., L. Scand., p. 179. P. pilulifera Pers. ; variol. conglobata Ach. Thalle blanc de lait ou blanchâtre, souvent un peu rayonnant, à grosses sorédies blanches. — Apothécies dans des verrues déprimées lecanoroides, o,5 m. environ, pâles ou pulvérulentes. Spores solitaires 214, 3 10 X 67,90. 198 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE a) var. aspergilla Cromb., Brit. Lich., p. 498. Verrues fer- tiles plus e'ieve'es, pulve'rulentes. b) var. papillosa Oliv. sorédies remplacées par de nombreu- ses papilles blanches. R. Ch. Thalle et sorédies C + rouges. Habit. Sur les écorces, les vieux bois et les pierres par toute l'Europe, sauf la péninsule Scandinave et la Russie, a) Sur les bois et les écorces au centre et au sud de l'Angleterre, b) A la base des troncs surtout dans le nord-ouest de la France. 3. P. CŒSiOALBA%(Flot.) Garov., de Pertus, p. 34; P. prui- nosa Krmplh. Thalle cendré glauque, pruineux, granulé verruqueux. — Apothécies à verrues subglobuleuses, lecanoroides. Spores soli- taires, 142. I 5o X 57. Habit, sur les écorces. Largement répandu dans les régions méditerranéennes. 4. P. PANYRGA. (Ach.) Th. Fr., L. Scand., p. 3o8; P. leuco- tera Nyl. Thalle blanc, assez mince, rugueux. — Apothécies dans des verrues lecanoroides, o,5 — 2 mill., à bord flexueux, planes noi- res, pruineuses. Spores solitaires = iio, 220 X 60, 80. Habit, sur les mousses et les débris de végétaux dans les régions montagneuses du nord : Suède, Norvège, Russie; jus- qu'à l'Océan Glacial. Très rarement saxicole. 5. P. HUTCHiNsiŒ (Turn.) Leight., L. Flora, p. 233. Thalle blanchâtre ou un peu jaunâtre, mince, étalé — Apo- thécies lecanoroides, larges, brun noir, pruineuses, à bords lacé- rés, déprimés. Spores solitaires^ 95 X 55. Habit, sur les mousses et la terre des montagnes près de Ban- try au comté de Cork en Irlande. 6. P. EFFLORESCENS Wain., Adjum., I, p. 779. Thalle blanchâtre épais, rugueux, à sorédies soufrées. — Apo- thécies lecanoroides, 2 — 6 par verrues, noires, pruineuses. Spores solitaires := 100, i 54 X 5o, 102. R. Ch. Thalle K -f- jaune intense. Habit, sur les vieilles mousses d'un rocher au mont Ruoptui- nvaaradans le district d'Inara en Laponie, BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 199 7. P. DACTYLiNA (Ach.), Th.Ff., L. Scand. p. 3i8. Thalle très blanc, couvert de papilles dressées, épaisses, sim- ples ou divisées, de I à4mill. — Apothécies incluses au som- met des papilles, noires, indiquées par une simple ouverture, rarement lécanoroïdes. Spores solitaires : i25, 220 X 65, 85. a) var. Iiumilior Nyl. Lapp. Or., p. 141. Thaile à isidium plus petit. Habit, sur les mousses et les débris de végétaux dans les mon- tagnes. Suisse, Angleterre, Ecosse, Suède, Norvège, Finlande, Laponie russe; surtout près l'Océan Glacial, a) Sur les troncs à Kola en Laponie russe. R. Ch. Thalle K -\- jaune > rouge, 8. P. ATROPALLiDA Wain. Adjum., I, p. 180. Thalle blanc jaunâtre ou un peu rosé, sub lépreux çà et là. — Apothécies innées, noires, solitaires, o,3 — 0.4 m. de large. Spores solitaires 3o. 80 X 24, 40. R. Ch. Thalle K -|- jaune > rouge. Habit. Sur l'écorce du sapin près Kuusamo en Laponie russe. g. P. MULTIPUNCTA (Tum.) Nyl. L. Paris, p. 69. P. sublactea Leight. Thalle blanc ou blanc cendré, fendillé, inégale, mince. — Apo- thécies dans des verrues élevées, fortement pulvérulentes, à dis- que petit, pâle ou noirâtre, pruineux. Spores solitaires = 106, 140 X 28. 68. a) var. lœvigata Cromb. Brit. Lich., p. 495; variol. constel- lata Tayl. Thalle plus lisse, plus continu. — Apothécies plus ou moins dispersées. b) var. fastigiata (Turn.), Cromb. supr. ; variol. polythecia Tayl. Verrues serrées, fastigiées, substipitées. Habit, sur les écorces un peu par toute l'Europe. Rarement saxicole. a] Sur les arbres, Angleterre ; au comté de Sussex, dans le Soutampton et le Devonshire. Comté de Kerry en Irlande. b) Sur les rochers en Irlande, aux comtés de Cork, Galway et Kerry. 10. P. LEPTOSPORA Nitsch. Nyl., L., Paris, p. 69. Thalle blanc ou blanc grisâtre mince, fendillé ou rugueux, inégal. — Apothécies lécanoroïdes, à disque bleuâtre ou noirâ- 200 BULLETIN DE GÉOGUAPHIE BOTANIQUE tre, fortement sorédiées. Spores solitaires s«= io6, 140 X 28, 68. a) var. ophtalmisa Malbr. Catal., p. 43 (non Nyl.). — Apo- the'cies non sorédiées, à bord un peu lépreux. R. Ch. Thalle K -f- jaune > rouge, surtout autour des apothé- cies ; I -|- bleu noirâtre. Habit, sur les écorces. France, ouest, nord-ouest. Allemagne ! Bonn, sur le Rhin; Westphalie, Silésie. a) Calvados, Manche. 1 1. P. REDUCTA Stirt. Cromb. Brit. Lich., p. 498. P. Waghor- nei Huit. Thalle grisâtre, mince, fendillé, aréole. — Apothécies lecano- roïdes, solitaires dans les verrues, brunes ou brun rouge, prui- neuses. Spores solitaires = 100, 1 5o X 25, 40. R. Ch. Thalle K + jaune > rouge. Habit, sur les écorces. Dans les montagnes. Ecosse : Ben- Brecht dans l'Argyleshire. Duché de Bergen, en Allemagne. 12. P. GLOBULiFERA (Turn.), Nyl., L. Scand.,p. 180. Thalle grisâtre ou foncé, granulé, parfois Isidié, le plus sou- vent zone au pourtour. — Apothécies lecanoroïdes, noirâtres, pruineuses, dans des verrues cortiquées ou sorédiées. Spores solitaires = 207, 276 X 5o, 80. Habit. Ne paraît pas signalé en Suède et en Norvège. Assez répandu partout le reste de l'Europe sur les écorces et les mous- ses. Rarement saxicole. i3. P. scuTELLATA Hue, L, Canis. p. 41 ; P. communis var. discoidea DC ; P. communis var. sorediata E. Fr, Thalle blanc ou cendré, couvert de nombreuses sorédies blanches-farineuses, parfois de forme discoïde. — Stérile. Habit, commun par toute l'Europe, sur le bois, les écorces et les pierres. 14. P. AMARA (Ach.) Oliv., L-Ouest I, p. 323. P. faginea (Turn.) Leight. Thalle blanc cendré ou grisâtre, à saveur amère, à sorédies blanches, pulvérulentes, nombreuses, parfois discoïdes. — Apo- thécies très rares, à spores solitaires. R. Ch. Thalle K (C) -f rose. Habit, sur les arbres et les rochers. Répandu par toute l'Eu- rope à l'état stérile. Vu fertile dans les Deux-Sèvres. BULLETIN DK GKOGltAPHIE BOTAMQUE 201 i5. P. AMARESCENS Nyl. in Flora, 1874, p. 3ii. Diffère du précédent par une saveur moins amère et la réac- tion. R. Ch. Thalle K t jaune d'or; sorédies K. (C) -}- violet fugace. Habit, sur les pierres et les rochers, Italie : province de Vérone, en Sicile, en Toscane et à l'He d'Ischia. 16. P. LACTEA (Schoer.) Nyl., in Flora, 1881, p. SSg. Thalle blanc ou blanc cendré, souvent figuré au pourtour, lisse, luisant ou rugueux, à sorédies pulvérulentes, semi-globu- leuses. — Apothécies o,5 — 0,7 m. lecanoroides, blanchâtres, à bord irrégulier. Spores solitaires = i8o,2o5 X 65,70. a) Var cinerascens Nyl. Arn. L. Frank. Jur., p. 142. Type à thalle cendré-noirâtre ou fortement plombé. R. Ch. Sorédies C + rouges. Habit. Assez fréquent en Europe sur les rochers des hautes montagnes, rarement sur les écorces. Non signalé en Suède et en Norvège, a) Jarménil, dans les Vosges. Jura Franconien. 17. P. isiDioiDEs (Schoer.) Arn. L. Tyrol, XXIII, p. 84. Thalle cendré ou blanc cendré, à papilles épaisses, subdacty- loides, un peu rameuses. Spermogonies noires, situées au som- met des papilles. Stérile. Habit, sur les rochers. Mont Grimsel en Suisse. Bozen, Pre- dazzo, Paneveggio, etc., dans le Tyrol. 18. P. MONOGONA Nyl., L. Pyr.-Or., p. 36. Thalle blanc grisâtre, aréole, fendillé, rugueux. — Apothécies sublecanoroïdes, brunies, fortement pulvérulentes. Spores soli- taires : i5o,235 X 70,80. R. Ch. Thalle K -{- Jaune > rouge. Habit, sur les rochers, très peu répandu en Europe. France : dans le Var, l'Aveyron et les Pyrénées-Orientales où il est commun. Angleterre : au nord du Pays de Galles et à Cadcr Idris dans le Merionethshire. 19. P. MONOGONizA Nyl. L. Pyr.-Or. p. 36. Thalle mince, lisse, fendillé. — Apothécies sublecanoroïdes, pulvérulentes, brunies. Spores solitaires = 150,190 X 60,80. R. Ch. Thalle K -f- jaune > rouge. 202 DULLKTIN DR GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Habit. Pyrénées-Orientales. Sur le houx à la Massane. 20. P. spiLOMANTHA Nyl. Pyr.-Or., p. 35. Thalle blanc cendré, rugueux, fendillé-brisé. Apothécies lécanoroïdes noires, difformes, innées dans des aréoles non proéminents. Spores solitaires, noires = i5o,2i5 X 65,90. R. Ch. Thalle K -f jaune > rouge. Spores K + violet. Habit, sur les rochers, au Col del Pal, dans les Pyrénées- Orientales. 21. P. MELANOCHLORA Nyl., Pyr.-Or., p. 36. Thalle blanc-grisâtre ou tumée, à papilles nombreuses, fortes courtes, épaisses, simples, sorédiées au sommet. — Apothécies petites, incluses au sommet des papilles. Spores solitaires = 180, 25o X 75,100. R. Ch. Thalle K (C) -|- rosé ou un peu violet. Habit, sur les rochers et parfois sur les écorces. France, Portugal, Angleterre, Italie, Silésie. 22. P. sTALACTizA Nyl. iu Flora, 1874, p. 3i i . Thalle blanc-cendré, verruqueux inégal, ou fortement papil- leux. — Apothécies lecanoroides, noires, pruineuses, marginées. Spores solitaires 140,180 X 5o,ioo. R. Ch. Thalle K t Jaune orangé, presque rouge. Habit, sur les rochers en Transylvanie. 23. P. Ophthalmiza Nyl. Th. Fr. L. Scand.,p. 3oq; P. sore- diata Th. Fr., L. Arctoi. Thalle hypophléode, mince, cendré. — Apothécies solitaires dans les verrues ou rarement deux à trois ensembles, lecano- roides ou punctiformes, noires ou livides. Spores solitaires = 100, i35 X 5o,6o. Habit, sur les écorces; peu répandu. France, dans les Vos- ges. Ecosse, au sud-ouest des Higlands; dans le Perthshire. Schlern dans le Tyrol. Kemi en Laponie. 24. P. OcELLAiA Krb. Sert, sud, p. 325. Thalle cendré sale ou un peu bruni, aréolé-fendillé. — Apo- thécies dans des verrues discrètes, sorédiées, à ostioles noirâtres, ou confluentes et lecanoroides. Spores solitaires = i20,i5o X -^5,40. R. Ch. Thalle K + jaune. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 Habit, sur les rochers. Suisse. Comté de Glatz en Silésie, sur le mont Heuschener. B. Spores normalement 2 à 4 par thèque. 25. P. spiLOMANTHODEs Nyl., in Flora 1881, p 179. P.lactes- cens Mudd. Thalle cendre, rugueux, inégal. — Apothécies environ i mill., noires, difformes, innées dans les aréoles. Spores 2 par ihèquc ; olives noirâtres = 90, i 3o X 55,85. R. Ch. Thalle K -f- jaune > rouge. Spores K-f- violet. Habit, sur les rochers des montagnes. Angleterre : Ayton, Moore, Cleveland dans le Yorkshire ; Encrdale dans le Cum- berland. Suisse. Bozen, dans le Tyrol. 20. P. URCEOLARiA Nyl. Cromb. Brit. Lich., p. 5o5. Thalle blanc cendré, mince, étalé, subpapilleux. — Apothé- cies déprimées, urcéolées, noires. Spores i à 4 par thèque, noires = 100,140 X 5o,75, R. Ch. Thalle K + jaune > rouge. Spores K -f violet. Habit, sur les granits et les pierres des îles Anglo Norman- des. Jersey. 27. P. LEucosoRA Nyl., in Flora, 1877, p. 223. Thalle cendré obscure, granulé verruqueux, sans papilles, mais à sorédies pulvérulentes. — Stérile. R. Ch. Thalle K ^ jaune. Sorédies K -)- jaunes. Habit, sur les rochers. Assez répandu en France. Allemagne : Pottenstein en Franconie supérieiire. 28. P. DiGREDiENs Nyl., iu Gasil. Plat. Centr. p. 59. Ne diffère guère de Tespèce précédente que par la réaction. R Ch. Thalle K + jaune, K (C) -\- rose ; I =f violet. Habit, sur des rochers granitiques, près Saugues, dans la Haute-Loire. 29. P. coMMUNis DC. Th. Fr. L. Scand., p. 317; P. pertusa Ach.; P. de Baryana Hepp. Thalle cendré blanchâtre ou plombé, rugueux, inégal. — Apo- thécies 1 à 9 dans des verrues concoUores au thalle, subglobu- leuses; visibles par un simple ostiole. Spores i, 2, rarement plus par thèque : i3o, 2o5 X45, 84. 204 BULLETIN RE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE a) var. polycarpa Eolst. FI. F., II, p. 160. i2-i3 apothé- cies par verrue. b) var. meridionalis Zahlbr. Flecht. Dalmat., IV, p. 1 1 . c). var. plumbea Duby. Bot. Gall., II, p. 672. Thalle plombe'- bleuâtre. d) var. albida Oliv, L. Ouest, I, p. 325. Thalle d'un beau blanc. é) var. ïeiotera Nyl., in Flora, 1875, p. 3o3. Thalle lisse, très mince. /) var. leucostoma Krb. Syst., p. 385 (non Nyl.). Verrues à osiioles blanchâtres. g) var. obducens Hy. Bull. S. Bot. Fr., 1888, p. CXXXVIII (non Nyl.) sur les mousses. ^. r^. ., ^, .jaune lé^er•, , . , . __ , . , R. Ch. Thalle Kt. ' épithecium K -}- violet. ■^ jaune or. R. Ch. Commun sur les écorces elles bois par toute l'Europe : a] dans la Manche; b] "en Dalmaiie; c) çàet là, surtout en France et en Portugal; d] Orne, Sarthe, Dalmatie; e) Meurthe-et-Mo- selle, Belgique, Danemark; /) avec le type en Allemagne; g] France; au Pla d'Estable, dans les Corbières. 3o P. RUPESTRis (DCl. Jatt. Syll., p. 292 ; P. Delisei Dub.; P. communis var. areolata E Fr. (non Schœr). Thalle blanc grisâtre, profondément fragmenté, aréole. — Apothécies nombreuses par verrue, à ostioles noirs, petits. Spores I, 2 par thèque : i83, 224 X 61, 73. à) var. umbonata Th. Fr., L. Scand., p. 3 18. Verrues légè- rement déprimées et umbonées au centre. , j. jaune ou — . R.ch. Thalle K+! ^ jaune d or. Habit, sur les grès, granits, silex; commun par toute l'Eu- rope; à) à Femsoe en Smolande. 3i. P. OBDUCENS Nyl. in Flora, 1868, p. 162; P. coriacea Th. Fr. Thalle blanc ou blanc jaunâtre, toruleux ou verruqueux, assez lisse. — Apothécies dans des verrues gonflées, difformes, à osiioles noirs proéminents. Spores 2 à 2 par thèque 160, 23o X 5o, 75. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE ROTAMQUE 205 R. ch. Thalle K -f- jaune > rouge. Habit, sur la terre et les mousses. District de Tornea en La- ponie; Finmark oriental; Spitzberg. 32. P. ARKOLATA (Clem.). Nyl. L. Paris, p. 12; P. chiononea DC. Thalle cendré blanchâtre ou grisâtre, rugueux, à papilles petites, serrées, tronquées et subsorédiées au sommet. — Apo- thécies à ostioles noirs, très petits, plusieurs par verrue. Spores 2-4 par thèque : i 31-142 X 52-6o. R. ch. Thalle K :î: jaune. Habit, sur les grès, granits, silex. Assez répandu en France et en Ecosse. Suisse, à Uri. Italie, dans le Veltlin et le Piémont. Tyrol : Boz en. Kl. Rettensiein. Kazan en Russie. 33. P. coccoDKS (Ach.). Nyl., L. Scand., p. 178; P. glome- rata Nyl.; P. ceuthocarpa E. Fr. (non Sm.); isid. pymathodes (a) Ach. Thalle blanc-jaunâtre, pulvérulent, à isidium brun ou obs- cure. — Apothécies dans des verrues à ostioles noirs, nombreux, punctiformes. Spores 2 à 2 par thèque : i5o, 180 X 40-5o a) var bacillosa Nyl., in Lamy, L. M. Dore, p. 89. Isidium allongé, rameux, obtus, R. Ch. Thalle K -f- jaune > rouge. Habit, sur les écorces et parfois sur les vieux bois, un peu dans toutes les contrées de l'Europe, a) çà et là en France; comté de Soutampton en Angleterre, Moravie. 34. P. CEUTHOCARPA (Smith). Cromb. Brit. Lich., p. 5oi ; P. apennina Mass. Thalle blanc-jaunâtre, mince, à aréoles convexes, rugueux. — Apothécies dans des verrues globuleuses, lisses, à ostioles punc- tiformes, noirs. Spores 2 à 2 par thèque : i .So, 170 X 57-60. a) var. microstictica Cromb. supr. Thalle à papilles conco- lores, brunies au sommet. b) var. variolosa Cromb. supr. Verrues stériles transformées en verrues pulvérulentes. R. ch. Thalle K -f- jaune rouge > rouge. Habit, sur les montagnes et les rochers maritimes. Angleterre, Ecosse, Irlande, îles anglo-normandes; Italie; dans les Apen- 206 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE nins-Ligures. a) Cantal, Iles anglo-normandes, Pays de Galles, Irlande; b] Angleterre, dans le Mérionetshire, l'Argyleshire. 35. P. PLURipuNCTA Nyl. in Flora, i883, p. 532. Thalle blanchâtre, aréole, fendillé. — Apothécies plusieurs par verrue, innées, à ostioles noirs, punctiformes. Spores 2 à 2 par thèque : 75, 1 10 X 35, 60. — R. Ch. Thalle K -j- jaune"; K (C) + Jaune rouge. Portugal; sur les roches siliceuses de la plaine de Lisbonne. 36. P. pusTULATA (Ach.) Nyl., L. Paris, p. 72; P. Wulfenii Krb. (non DC). Thalle blanc cendré, lisse, fendillé. — Apothécies dans des verrues peu saillantes, anguleuses, lecanoroïdes parla confluence des ostioles, noires. Spores 2 à 2 par thèque 60, 140 X 34 5o. a) var. superpallens Nyl. in Flora, 1886, p. 466. — Apothé- cies à ostioles pâles. b) var. Ginibergeri Zahlbr. Dalmat., II, p. i5 ; III, p. 9. — Apothécies à ostioles pâles et légèrement pruineux. R. ch. Thalle K-f-un peu jaune; K (C) + jaune rouge. Habit, sur les écorces dans toute l'Europe méridionale. Manque en Suède, Norvège, Russie, a) Corse; Portugal; île de Corfou en Grèce; b) îles de Lussin, de Lagosta en Dalmatie. 37. P. MELALEUCA Dub., Bot. Gall., II, p. 673. Thalle blanchâtre ou cendré, mince, subcontinu. — Apothé- cies dans des verrues peu saillantes, à ostioles noirs, puncti- formes ou irréguliers. Spores 2 à 2 par thèque : 60, 85 X 25, 33. a) glabrata Garov,, Pert., p. 12. Thalle soufré, très lisse, brillant, à verrues plus régulières. b) var. cyclops Hepp. Krb,, Prg., p. 3x5. Verrues à osiiole solitaire. R. ch. Thalle K -|- jaune; K (C) -(- jaune, un peu rougeâtre. Habit, sur les écorces par toute l'Europe méridionale. Non rencontré en Suède, Norvège, Danemark, Russie, a) avec le type en France et dans la Toscane en Italie, mais plus rare. b) Suisse. Allemagne, à Bonn; Munster en Westphalie. 38. P. EXALBESCENS Nyl. in Flora 1881, p. 450. Thalle blanc, lisse, fendillé. — Apothécies noires, lecano- BULLETIN DR GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ' 207 roides, dans des verrues peu saillantes. Spores 2, rarement 3 par thèque : 60, 140 X 34, 3o. R. ch. Thalle K + jaune; K (C). — Habit, sur les écorces près de Goimbre en Portugal. 39. P. DEALBATA (Ach.). OUv. L. ouest., I, p. 327; isidium paradoxum Turn., Variol. chlorothecia Tayl. Thalle blanc ou blanchâtre, épais, à petites papilles minces, concolores au thalle, simples ou un peu rameuses. — Apothe- cies lecanoroides, dans des verrues grosses, pulvérulentes; à disque carné, pruineux. Spores i , 2 par thèque 80, 1 5o X 3o, 82. a) var. corallina Ach. Oliv. supr. Papilles plus épaisses, plus allongées et plus rameuses. b) var. papillosa Nyl. L. Pyr.-Or., p. 22. Type ponant comme parasite le spilomium sphoerale (Ach.) Oliv. R. Ch. Thalle G + jaune > presque rouge; I =h légèrement bleui. Habit, répandu sur les roches dures par toute l'Europe, mais souvent rare, a) Avec le type et beaucoup plus commun, b) P^on- tainebleau, Pyrénées -Orientales. 40. P. DEALBANS Nyl. L. Paris, p. 71. Thalle blanc, aréole, papilleux. — Apothécies du précédent. Spores 2 à 4 par thèque 1 10 X 54. R. Gh. Apothécies K -\- jaune. Thalle K — C — I. — Habit, sur des roches granitiques dans la vallée d'Ardon au Gaucase Oriental. 41. P. suBDUBiA Nyl. in Flora, 1880, p. 390. Thalle cendré, verruqueux, aréole, à papillesobtuses, verruci- formes, stérile. R. ch. Thalle K -f- jaune, I =. Habit, sur les rochers au Hohneck dans les Vosges. Sur le bouleau en Allemagne. 42. P. ExcLUDENS Nyl. in Flora, i885, p. 296. Thalle blanc, rugueux, sans isidium. — Apothécies converties en sorédies rugueuses, proéminentes. R. ch. Thalle K -|- jaune > rouge Habit, sur les roches micaschisteuses des Pyrénées-Orien- tales à Amélie-les-Bains. 208 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43. P. LŒviGATA Nyl. L., Paris, p. 71. Thalle blanchâire, mince, lisse. — Apothe'cies sublecano- roïdes pâles, pruineuses, dans des verrues pulvérulentes. Spores 2 à 2 par thèque : go, i35 X 34, 54. R. ch. Thalle et apothécies K -|- jaunes. Thalle I q= bleui. Habit, sur les e'corces. Paris, Vosges, Lorraine allemande. Eichstiitt en Bavière. Allemagne. Russie centrale. 44. — P. coNCRETA Nyl in Flora, 1876, p. 233. Thalle blanchâtre, tendillé inégal, subeffiguré au pourtour, à papilles nulles ou très rares. — Apothécies endocarpoïdes, à ostioles punctiformes pâles ou obscures. Spores 2 à 2 par thè que : 1 1 5, 25o X 52, 80. R. Ch. Thalle K + > rouge. Habit, sur les rochers. Pyrénées-Orientales. Angleterre, au Pays de Galles. Irlande au comté de Galway. 45. P. wESTRiNGii (Ach.). Nyl. Pyr.-Or. Nov., p. 9. Thalle blanc ou blanc cendré, aréole, à papilles plus foncées que le thalle. — Apothécies dans des verrues confluentes, fen- dillées, à ostioles punctiformes, noirs. Spores 2 par thèque 90, i35 X 5o, 70. a) var. pseudo corallina (Sw.) Wedd. L. Ile-d'Yeu, p. 282 ; var. sub corallina Nyl. in Gasil. Isidium beaucoup plus allongé. R. Ch. Thalle K -|- jaune > rouge. Habit, sur les roches dures, plus rarement sur les bois ou les écorces. Commun dans toute l'Europe méridionale; beaucoup plus rare dans les contréesdu nord, a) France; Belgique ; Tyrol ; Suède. 46. P. isiDioiDEA (Schoer.) Nyl. in Flora, 1874, p. 3ii. Thalle blanchâtre, aréole, isidié. — Apothécies dans des ver- rues convexes, confluentes, à ostioles noirs. Spores 2 à 2 par thèque: 120, 200 X 50,70. R. Ch. Thalle K (C) -\- rose fugace. Habit, sur des troncs près Côme en Lombardie. Grèce : sur des rochers mica schisteux au mont Hymette en Attique. 47. P. STENHAMMARi Hellb. Th. Fr., L. Scand., p. 3i 1. Thalle blanchâtre, mince, lisse. — Apothécies semi globuleu- BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 201) ses, à disque déprimé, urcéolé, 0,6 — 8 mill. ; spores 2 à 2 par théque 62, 92 X 34, 44. R. Ch. Tiialle K -|- jaune > rouge. Habit, sur les écorces. Suisse, à Gossau. Schlern dans le Tyrol. District de Lulea en Laponie; Upsal. Laponie boréale. 48. P. TROCHiscEA Norm. Th. Fr. Scand.,p. 3i5. Thalle blanc de neige. — Apothccies dans des verrues petites, applanies, globuleuses, anguleuses par pression. Spores 2 à 2 par thèque: 42, 84 + 24, 34. R. Ch. Thalle K ; — ou à peine jauni. Habit. Norvège : rencontré une seule fois sur des détritus de végétaux au mont Aglapen dans le Nordland. 49. P. TRiFt'RA Nyl., L. Paris, suppl., p. 9. Thalle blanchâtre, mince, lisse. — Apothécies dans des verrues élevées, à ostiole punctiforme, bruni ou pâle. Spores 3, 4 par thèque: 65, 1 15 X 27, 35. R. Ch. Thalle K ^ jaune. > Habit, sur les troncs, Buzenval en Seine-et-Oise. Bitche en Lorraine allemande. 50. P. GORONATA Ach. Harm. L. Lorr., p. 33o; P. chlo- rantha Zw. Thalle blanchâtre ou jaunâtre, un ou sorédié, finement insi- dié. — Apothécies dans des verrues saillantes, plissées, angu- leuses, isidiées à ostioles assez larges. Spores 2 à 8 par thèque: 116, 140 X 35, 37. R. Ch. Thalle K + jaune, jaune-orangé. a) f. detonsa Harm. sup. Isidium court, espacé; thalle non pu 1 vérulent. Habit, sur les écorces, Fontainebleau, Vosges, Meurthe-et- Moselle, Portugal, KaenigsvthuhL Heidelberg en Allemagne, C. Spores normalement d à ^ par thèque 5i. P. WEissii Krb. Zahlbr. Flech, Dalmat. III, p. 19. Thalle cendré-blanchâtre. — Apothécies dans des verrues élevées, à ostiole d'un brun olivâtre pâle. Spores unisériées: 32, 37 X 17, 19. R. ch. Verrues G + jaune d'or. K (C)4- rougeâtres. Septembre i5 210 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Habit, sur les écorces, près Mégline en Dalmatie. 52. P. CYPERYSSi Krb. Zahlbr. Flech. Dalmat. III, p. rg. Thalle cendré ou grisâtre. — Apothécies à verrues concolores au thalle, ostiole petit. Spores 79, 82 X 3o, 36. R. Ch. Thalle K -\- jaune pâle ; K (C) + jaune d'or. Habit, survies cyprès à Homoloc en Dalmatie. 5 3. P. soMMERFELTii(Flk.). Th. Fr. L. Scand., p. 3i3 ; P. rho- dodendri Hepp.; P. Wahlenbergii Smfli. Thalle blanchâtre ou cendré, lisse. — Apothécies dans des verrues petites, déprimées ou proéminentes, à ostioles con- fluents, sublécanoroïdes, noirâtres. Spores 8 par thèque : 27, 5o X i5, 27. a) vsLr.melastoma Nyl. in Flora, 1869, p. 298. Ostioles un peu plus grands, confluents. b) var. juniperina Wain. Adjum. I, p. 178. Verrues largement coniques, plus élevés. c) var. melanostoma (Wnbg.). Th. Fr. supr, , p. 314; var. can- didula Norm. P. angusticollis Anz, Thalle d'un beau blanc; verrues globuleuses, déprimées. Habit, sur les écorces et les vieux bois. Suisse: mont Pilât, Uri. Alpes Bormiennes en Italie, rare. Commun dans le Tyroh la Suède, la Norvège et la Finlande, a) Norvège, b) district d'Inaraen Laponie. c) Bormio en Italie. Laponie-boréale. 54. P. LEiOPLAC.A. (Ach.) Th. Fr. L. Scand., p. 3 16. Thalle blanchâtre ou blanc jaunâtre, membraneux. — Apo- thécies dans des verrues hémisphériques, à ostioles punctiformes noirâtres. Spores normalement 4 par thèque: 42, 90 X 20, 38. a) var. pseudopustulata Harm. L. Lorr., p. 329. Verrues creusées en entonnoir. b) var. hexaspora Nyl. L. Scand., p. 182. Spores 6 par thèque pour la plupart. c) var. octospora Nyl. supr. ; var. lœvigata Th. Fr. ; P. alpina Hepp.; P. Massalongiana Beltr. Thèques pour la plupart à 8 spores : 34, 60 X 16, 3o. d) plumhea Harm. sup. Thalle plombé bleuâtre. e) var. juglandis Hepp. Garov. Pertus, p. 23; var, leucos- toma Schoer. Thalle blanc de lait; verrues subpuvérulentes. BULLETIN DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE 211 J) va.r. colliculosa Krb. Darbish. Pertus, p. 600. Thalle glau- que verdâtre, très! vert étant humide. Spores ordinairement 2 par thèque. R. Ch. Thalle K — ou à peu près. Habit. Le type est commun sur lesécorces par toute l'Europe. a) Vosges, Meurthe-et-Moselle; Lorraine allemande, è) France , Calvados, Deux- Sèvres, Angleterre, Finlande. c)çà et là avec le type, mais plus rare, d) Meurthe-et-Moselle, e) France; Suisse; Italie; Allemagne, /j Près Rottgen en Allemagne. 55. — P. GLOMERATA (Ach.)Th. F"r. L. Scand., p. 314; P glomulifera Borr. ; endocarpon globularis Smrflt. (non Smith.). Thalle blanchâtre ou jaunâtre, mince, plissé, verruqueux. — Apothécies dans des verrues globuleuses, nombreuses, à ostioles solitaires, punctiformes ou un peu dilatés, noirs. Spores 2 à 4 par thèque et mesurant 72, i25 X 28, 44. Ou 6, 8 par thèque: 5o, 72 X i5, 28. R. Ch. Talle K -j- jaune > rouge. Habit, sur les mousses, débris de végétaux, terre, vieux bois dans les montagnes par toute l'Europe, mais rare. 55. bis. P. XANTHOSTOMA (Smrtit.) Th. Fr. L. Scand., p. 3o6. Thalle blanchâtre, mince, lisse. — Apothécies dans des ver- rues élevées, déprimées, subglobuleuses, à ostioles punctifor- mes, pâles jaunâtres ou un peu rosés. Spores 4 par thèque, uni- sériées 55, 76 X 32, 40. Habit, sur les mousses, débris de végétaux, bruyères; rare- rement sur les écorces ou les rochers ; en Ecosse, en Italie et en Norvège ; dans les montagnes. 56. — P. CARNEOPALLiDA Anz. Gromb. L. Brit., p. 507; P. protuberansTh. Fr.; P.leptocarpaAnz.; Parm. caneoluieaE. Fr. Thalle hypopléode. — Apothécies lecanoroïdes. 0,7 m., à dis- que plan, puis convexe, immaginé. Spores 8 par ihèque : 18, 32 X I K 20. a) var. phlyctidea Norm. Th. Fr. L. Scand,, p. 3o5. — Apo- thécies à prime blanche. Habit, sur le bois et les écorces, surtout dans les lieux humi- des. Angleterre, Ecosse; Italie septentrionale; Suède, Norvège, surtout dans les régions hyperboréales. a) en Finmark. 212 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 57. — P. pupiLLARis Nyl. Th. Fr. L. Scand., p. 3o5. L. puli- caris, E. Fr. (non Ach.) Thalle hypophléode, à sorédiés blanches. — Apothécies o,5 — I m., planes ou concaves, livides ou noirâtres à bord thal- lin blanc. Spores 8 par thèque : 1 3, 1 5 X 8, 1 1 . Habit, sur les vieux bois de pins, très rare. Suède: Femsœ en Smolande. Helsingfors en Finlande. 58. P. RHODOLEUCA. Th. Fr. supr. p. 3o6. Thalle blanc ou blanchâtre, mince, subgranulé. — Apothécies dans des verrues déprimées, à ostioles nombreux, un peu dilatés à la fin, roses pâles. Spores 8 par thèque: 37,43 X 16, 3o. Habit. Finmark orientale. Sur le flanc des rochers du mont Storfjeldet.' 59. P.ocuLATA(Dicks.)Th. Fr. supr., p. Soj ; L. dactyliferus Wnbg. — L. obtusatus Vahl. ; L. oropthalmus Ach. ; isidium ocellatum Ach. Thalle blanc cendré, en rameaux coralloides allongés, rameux, cylindriques. — Apothécies adnées, 1-2 mill., concaves ou pla- miuscules, nues. Spores 8 par thèque, 18, 3o X 11, 14. a) var. sorediosa Wain. adjum. I, p. 177, Rameaux sorédiés au sommet.' R. Ch. Thalle K. + jaune > rouge. Paraphyses K -f- violet. Habit, sur les détritus de végétaux et les troncs; rarement saxicole. Tyrol. Suède, Norvège, dans les contrées boréales surtout. Spitzberg. Russie : île de Waigacz; Finlande, a) sur les rochers dans les parties subalpines de la Laponie russe. 60. P. wuLFENii De. Th. Fr. L. scand. p. 3i2; P. fallax Hook.; P. hymenea Gay. Thalle cendré ou un peu Jaunâtre, plissé, rugueux. — Apo- thécies dans des verrues déprimées, lécanoroïdes dans le type, à bord crénelé, noires. Spores 8 par thèque, ou parfois 6, 7 = 86, 1 16 X 40, 46. a) var. cavnea Cromb. Brit. Lich. p. 5o6. Apothécies à disque pâle carné. b) var. sparsilis Cromb. supr. Verrues fertiles peu nom- breuses, éparses. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2l3 c) var. rugosa Ach. syst. p. iio. Thalle rugueux verru- queux; apothécies gibbeuses, éparses. d) var, glabrescens. Nyl. L. Pyr. or. p. 27. Thalle lisse; verrues fertiles fendillées, à peine dilatées. e) var. rupicola Nyl. supr. (non Sch.) P. sulphurella Krb. forme saxicole du type. /) var. coralloïdea Anz. Jatt. syll. p. 296. Thalle dégénérant en papilles allongées, coralloides, R. Ch. Thalle K (C) -|- jaune. Disque des apothécies C + rouge. Habit. Le type est fréquent sur les écorces par toute l'Eu- rope, a) Angleterre dans le Hampshire et le comté de Kent. b) comté de Galway, en Irlande, c) France; Portugal. d) Manche, Pyrénées-Orientales; Ecosse, e) commun sur les rochers des montagnes, f) Toscane, Sardaigne, île de Giglio. 61. P. soREDiANA Nyl., in Gasil. Plat. Centr. p. 62 ; P. sul- phurea var rupicola Schœr. Thalle jaune verdâtre, à sorédies nombreuses, plus pales, stérile. R. Ch. Thalle K (C) + jaune d'or. Habit, sur les rochers des montagnes. Vosges, Haute- Vienne, Cantal, Haute-Loire, Pyrénées-Orientales. Corse, 62. P. LUTESCENS (Hffm.)Nyl., L. Paris, p. 3. P. sulphurea var. corticola sch., P. fallax var. variolosa Fr., isid. phyma- todes var. phragmeum. Ach., variolosa flavida DC. Thalle jaune ou soufré, pulvérulent, finement isidié, stérile. R. ch. Thalle K -|- d'un beau Jaune. Habit, sur les écorces, surtout celle du chêne, par toute l'Eu- rope. 63. P. FLAvicANs Lamy. L. M. -Dore, p. 91. Thalle jaune soufré, fendillé, crevacé, à sorédies soufrées, subgranulées, plus ou moins conftuentes. Stérile. R. ch . Thalle K -{- jaune plus foncé. Habit. France ; sur les rochers des montagnes, Haute- Vienne, Cauterets, Pyrénées-Orientales. 64. P. PORiNisA Nyl., in Flora 1874, p. 8. Thalle blanchâtre, très mince, subdéterminé. — Apothécies 214 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE solitaires dans les verrues ; lisses, sublecanoroides, pâles jau- nâtres, spores 8 par thèque : 55, 65 X 23, 26. R. Ch. Thalle K + jaune. Habit, sur Técorce de l'aune à Padarjoki en Finlande. 65. P. iNFRALAPPONiCA Wain-Adjum I, p. 176. Thalle cendré ou blanchâtre, très mince, lisse. — Apothécies dans des verrues nombreuses, déprimées ; à ostioles puncti- formes, puis lecanoroides, pâles ou pales testacés. Spores mal développées. Habit. Terre et mousses des marais tourbeux, vieux troncs en Laponie russe : Kuhmo, Kianta, Kuusamo. 66. P. LiTTORALis Walu. Adjum. I p. 177. Thalle cendré ou cendré bleuâtre, à papilles nombreuses, cylindriques, épaisses, courtes, simples. Hypothalle distinct. Verrues stériles. R. Ch. Thalle K + légèrement jauni. Habit. Carélie boréale, sur les rochers dans l'ile Porozaari et à Enontaipale. 67. P. ocHROLEMMA. Waiu. Adjum., I p 180. Thalle pâle ochracé ou blanchâtre, continu ou fendillé, cou- vert de petites sorédies blanches ou pâles. Stérile. Habit, sur les roches inondées en Carélie boréale, : à Kynsisaari et dans les autres îles du lac Pielisjœrvi. Kianta. 68. P. GYROCHEiLA Nyl. Cromb. Brit. Lich., p. 509. Thalle grisâtre, subgranulé inégal. — Apothécies dans des verrues thelotremoïdes subgyriformes, pâles, creusées en cra- tère. Spores 8 par thèque = 68,70 X 36, 5o. R. Ch. Thalle K -f jaune. Habit. Ecosse : sur les rochers du Ben Lawers dans le Per- thshire. 69. P. iNQuiNATA (Ach.) Th. Fr. L. scand. p. 3i i ; P. chiodec- tonoides Bayl. Thalle cendré, aréole, peu développé. — Apothécies innées dans les aréoles, lecanoroides, noires, arrondies ou difformes, solitaires ou confljentes. Spores 8 par thèque : 25, 3o X 14,20. a) var. personata Th. Fr. supr. Ostioles punctiformes ou flex- neux sinués. Spores 22,26 X 12,14. BULLETIN DE GÉOGUAPHIE BOTANIQUE 215 b) var. obsciirata Th. Fr. supr. Thalle brun noir; bord des apoihe'cies blanc. c) var. nolens Nyl. Cromb. Brit. Lich., p. 3o8. Spores un peu plus grandes : 30,42 X i5,22. d) var. degradata MiiU. Stiz. L. Helv , p. i38. R. Ch. Paraphyses K -{- violet. Habit, sur les rochers humides des montagnes; répandu un peu par toute l'Europe, mais généralement rare. a)Mortcnsnaes en Finmark orientale, b) Kœsœtter dans la province d'Oerebro en Suède, c) France, Irlande, Portugal, Tyrol, Italie, d) Sur le mont Salève. 70. P. TAURiscoRUM Zahlbr. Neue. Flect. III, p. 488. Thalle hypophléode. — Apothécies dans des verrues disper- sées, lecanoroïdes, jaunâtres nues. Spores 8 par thèque 10,17 X 7,9- Habit, sur les écorces. Salzbourg; Speirmark en Allemagne. 71 . P. DiAXANTHA Nyl. iu Flora 1875, p. 363. Thalle cendré, blanchâtre ou grisâtre, couvert de sorédies jaunes, granulées, confluentes à la fin. Habit, sur les rochers. Russie : lac Lagoda ; Kianta. Albida Oliv 2g Colliculosa Krb 54 Amara Ach 14 Communis DC 2g Amarescens Nyl i5 Concreta Nyl 45 Angusticoilis Anz 53 Cotiglobata \ch. 2 Apennina mass 54 Constellata Tayl .*. . . ig Areolata Clem 22 Corallina Ach 3g Areolata ¥v 3o Coralloides Anz 60 Aspergilla Cromb 2 Coriacea'ïh. ¥t 41 Atropallida Wain 8 Coronata Ach 5o Bacillosa Nyl 33 Corticola Sch 62 Baryana Hepp 2g Cyclops Hepp 37 Bryonta Wnbg i Cyperissa Krb 52 Cœsio alba Flot 3 Dactylina Ach 7 Candidula Norm 53 Dactyliferus \\lnh^ 5g Carnea Cromb 60 Dealbans Nyl 40 Carneolutea Fr 56 Dealbata Ach 3g Carneopallida Am 56 Degradata Mûll 67 Ceuthocarpa Smit 34 Delisei Dub 3o Ceuthocarpa Fr 33 Detonsa Harm 5o Chiodectonoides Bayl 5g Diaxantha Nyl 71 Cluonea DC 32 Digrediens Nyl 28 Chlorantha Zw 5o Discoidea DC i3 Chlorothecia Tayl 3g Ecruslacea Nyl i Cinerascens Nyl, 16 Efflorescens Wain 6 Coccodes Ach 33 Exalbescens Nyl 38 216 BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Excludens Nyl 42 Faginea Turn 14 Fallax Hook 60 Fastigiata Turn 9 Flavida DC 62 Flavicans Lam 63 Ginzbergeri Zahlbr 36 Glabrata Garov 37 Glabrescens Nyl 60 Globularis Smrflt 55 Globulifera Turn 12 Glomerata Ach 55 Glomerata Nyl 33 Glomulifera Borr 55 Gyrocheila Nyl 68 Hexaspora Nyl 54 Humilior Nyl 7 Hutchinsiae Turn 5 Hymenea Gay 60 Infralapponica Wain 65 Inquinata Ach 69 Isidioidea Sch 46 Isidioides Sch 17 Juglandis Hepp 54 Juniperina Wain 53 Lactea Sch 16 Lœvigata Nyl 43 Lœvigata Cromb 9 Lœvigata Th, Fr 54 Leiopiaca Ach 54 Leiotera Nyl 29 Leptocarpa Anz 56 Leptospora Nitsch 10 Leucosora Nyl 27 Leucostoma Krb 29 Leucostoma Sch 54 Leucotera Nyl 4 Littoraiis Wain 56 Lutescens Hffm 62 Macrocarpa Hepp .... • i Melaleuca Dub 36 Melanochlora Nyl 21 Melanostoma Wnbg 53 Melastoma Nyl 53 Meridionalis Zahlbr 29 Microstictica Cromb 34 Monogona Nyl 18 Monogonisa Nyl ig Multipuncta Turn 8 Nolens Nyl 69 Obducens Hy 29 Obducens Nyl 3i Obscurata Ach 69 Obtiisaius Wahl 39 Ocellatum Ach Sg Ocellata Krb 24 Ochrolemma Ach 67 Octospora Nyl 54 Oculata Dicks 59 Opthalmisa Malbr 10 Opthalmisa Nyl 23 Oropthalmus Ach 5g Panyrga Ach 4 Papillosa Nyl 29 Papillosa Oliv 2 Paradoxum Turn 29 Personata Th. Fr 69 Pertusa Ach 29 Phragmeum Ach 62 Pilulifera Pers 2 Plumbea Dub 29 Plumbea Harm 54 Pluripuncta 35 Polycarpa Boist 29 Polythecia Tayl 9 Porinisa Nyl 64 Protuberans Th. Fr 56 Pruinosa Krplh 3 Pseudocorallina Sw 44 Pseudolecanorina Britz i Pseudopustulata Harm 54 Pulicaris Fr 57 Pupillaris Nyl 57 Pustulata Ach 36 Pymathodes Ach 33 Reducta Stirt 11 Rhododendri Hepp 53 Rhodoleuca Th 58 Rugosa Ach 60 Rupestris DC 3o Rupicola Nyl 60 Rupicola Sch 61 Scutellata Hue , i3 Sommerfeltii Flk 53 Sorediana Nyl 61 Sorediata Fr 1 3 Sorediata Th. Fr 23 Sorediosa Wain 59 Sparsilis Cromb 60 Spilomantha Nyl 20 Spilomanthodes Nyl 25 Stalactisa Nyl 22 Stenhammari Hellb 49 Subcoràllina Nyl 44 Subdubia Nyl 41 Sublactea Leight g Sulphurella Krb 60 Superpallens Nyl 36 Tauriscorum Zahlbr 70 Tnfera Nyl 49 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE DOTAtSlQUE 217 Trochiscea Norm /8 Walhemhergii Smrût 53 Umbonata Th. Fr 3o Weissii Zahlbr ; 5, Urceolaria Nyl 26 Westringii Ach 44 Variolosa Cromb 24 Wulfenii DC 60 Variolosa Fr 62 Wulfenii Krb 3''i Velaia Turn 2 Xanthostoma Smflt bb bis Wagliorneri Huit ii LES CIRCiEA Par Mgr H. Léveillé. Le genre Circœa dont on a fait le type unigénérique des Cir- céacées, appartient en réalité à la famille des Onothéracées. 11 se reconnaît de suite à ses fleurs blanches ou rosées, parfois rougeâtres, dimères, présentant : 2 lobes calycinaux, 2 pétales dentés ou bilobés, 2 étamines, i style capité ou bilobé et une capsule à I ou 2 loges, hérissée de poils uncinés, c'est-à-dire recourbés en hameçon. On distingue actuellement les espèces suivantes : C. liitetiana, C. intermedia, C. alpina^ C. Delavayi, C. pacifica, C. quadri- sulcata, C. mollis et C.cordata. Notre intention n'est pas de donner une monographie, mais seulement un aperçu du genre. On verra que nous ne considérons pas comme espèces les C. intermedia, alpina et quadrisulcata, I. Clef des espèces. \ Pétales tout petits, tridentés Delavayi . ' j Non 2. l Style dépassant longuement les étamines; feuilles net- 2 > tement cordées cordata. ' Non 3. Feuilles largement lancéolées mollis. Feuilles ovales, cordées ou peu atténuées 4. S Capsule hérissée de poils crochus lutetiana Capsule ni hérissée, ni à poils crochus pacifica. II. Énutnération des espèces. 1° C. lutetiana L. Spec. PI. p. 9; C. alpestris Schur. Enum. PI. Trans., p. 214; C. canademsis Muhl., Cat. p. 2; C. erecta Gilib., Fi. Lituan., II, p. 127; C. major Lamk., FI. '! 218 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Fr., III, p. 473; C nemoralis Salisb., Prodr., p. 276; C . pu- bescens Pohl et Steud., Nomen. éd. 2, I, p. 366; C. repens Wall., Cat. n°634i; C. vulgaris Mœnch, Method., p. 279 1 C. ovalifolia Stokes, Bot. Mat. med., p. 26. Tige ordinairement simple, de 10-60 cm., plus ou moinsvelue; feuilles ovales à dents écartées plus ou moins prononcées, à pu- bescence variable; fleurs petites, pédicelles sans bractées; péta- les plus ou moins bilobés; stigmate plus ou moins bilobé ; capsule en massue, à 2 loges, hérissée de poils crochus. Cette espèce, assez homogène dans son ensemble, varie selon les stations et l'altitude. Aussi, ne pouvons-nous admettre le C. intermedia Ehrh. comme espèce. Les caractères invoqués pour les distinguer se trouvent également dans ^les deux formes. On trouve des C. hiteiiana à stigmate moins bilobé que chez Vin- termedia; la pubescence du pétiole, la présence de bractées aux pédicelles, la forme des pétales, l'inégalité des loges ne sauraient être invoquées Les dents plus accentuées et la taille moindre ne sont que des effets dûs à l'altitude. Nous distinguouns chez le type, les lusus, formes, variétés et races suivanes : albiflora. — Fleurs toutes blanches. rubriflora. — Fleurs nettement rougeâtres. cordifolia Larch. — Feuilles nettement cordées à la base. truncata. — La plupart des feuilles tronquées à la base. aprica. — Feuilles souvent rougeâtres ou d'un vert sombre. umbrosa. — Feuilles très larges et flasques. longipetiolata. — Feuilles à 'pétioles au moins égales au limbe. carneostyla. — Style d'un rose carné. Forme pseudo-cordata Lévl. — Plante d'un vert sombre, à rameaux et pétioles densément velus, à feuilles très profondé- ment cordiformes; pétioles courts. Forme brevipes Battandier. — Pédicelles égaux environ aux fruits. Forme hirtopetiolata Lévl. — Feuilles à longs pétioles longuement hérissés; stigmate nettement bifide; style plus court que les étamines. BULLETIN DE GÉOGIUPHIE BOTANIQUE 210 Var. Taquetti Lévl. — Plante réduite dans toutes ses parties; à stigmate barbu, nettement bilobé et dépassant les étamines, pétales très étroits, à fente sans sinus. — Corée : île de Quel- paert, forêt de Yensil, looo m. d'altitude [Taquet). Race intermedia Ehrh., Beitr. IV, p. 42; Wall. Cat. 63/12, C.ericetorum Martr., Plant. Crit. Tarn., p. 29. Se reconnaîtra sa tige débile, peu élevée io-3o cm., à ses feuil- les translucides à dents saillantes. Cette race présente, elle aussi, les lusus, formes et variétés suivantes : major. — Plante de 40 à 60 cm. minor Grognot. — Rameaux à feuilles très petites par rapport à celles de la tige. bracteolata. — Pédicelles munies de bractées sétacées. Forme ericetorum Martr. -Donos. — Plante à pubescence crépue, feuilles d'un gris mal. Race erubescens Franch. et Savat, — Se différencie de Vin- termedia par le rachis floral glabre; parles feuilles glabres et seulement ciliées au bord ; par les pétales plus courts que les lobes du calice, seulement échancrés ou denticulés ; par ses fleurs carminées. — Japon : Nippon, dans les monts Hakone (Savatier); région de Nikko {Niwerth)\ montagne d'Ontake (Tachiro). Cette plante ne nous paraît qu'une race du C. lutetiana, car seul le caractère de glabrescence totale des feuilles doit être retenu. Nous avons observé les autres caractères chez le C. luteîiana . Nous rattachons à cette race des échantillons du Nippon, recueillis dans les forêts d'Aomori en septembre 1902, parle R. P. Faurie (n° 5096} et ceuxd'Horobetsu (n° 263 1) du même col- lecteur. Var. Mairei Lévl. var. nov. — Folia villosa, opaca, basi atte- nuata; Flores erubescentes, petala biluba; stigmatae parce bi- lobo; capsula pilis rubris munita. — Ynn-nan : forêts des mon- tagnes, août 1905 {Maire). Cette variété est fort voisine de la race précédente, dont la 220 BULLETIN OE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE distinguent cependant ses feuilles presque rhomboidales, nette- ment velues. L'axe floral est en outre velu. On trouve très rarement le métis de Valpina X lutetiana [alpestris Wallr.). Nous l'avons de France Vosges : près du lac de Longemer, (Ninck) et Aveyron : Aubrac (H. Coste) ; du Jardin de Lange à Copenhague et du Japon : forêts de Né- muro et de Biro (Faurie, 4.842 et 5.583). Il pre'sente l'aspect de Yintermedia dont il a le stigmate bilobé. A notre avis, il se reconnaît aux toutes petites feuilles qui accompagnent les grandes. La stérilité n'est pas exclusive à cette forme. Elle n'est pas rare chez Valpina. Race alpina L. Sp. PI. 9; C. cordifolia Siokes, Bot. Mat. med. L 26; C. £/ecMmèeM5 Gilib., FI. Lithuan., II, x^j-, C. lute- tiana Georgi, 1, 195; C. minima Lam. FI. Fr. III. 473. Dans nos précédents travaux sur les Onothéracées, nous avons considéré Valpina comme une race du lutetiana. Ces derniers temps l'autorité des auteurs et les caractères mis en avant par eux avaient ébranlé notre conviction Mais à l'examen attentif de très nombreux échantillons, ces caractères nous ont mon- tré leur inconstance. On présente, en effet, à l'appui de la valeur spécifique de Val- pina trois caractères : le pétiole ailé et non canaliculé, le stig- mate capité et la capsule uniloculaire. Ce serait suffisant pour constituer une espèce. Malheureusement, le pétiole n'est pas toujours ailé : il est très souvent canaliculé et non plan ; le stig- mate est presque toujours lobé, souvent très nettement; enfin la capsule est biloculaire comme les autres espèces. Ualpina étant rarement fructifié au moment où on le cueille (il reste souvent stérile sans pouvoir mûrir ses graines), nous devons avouer que nous n'avons vu sur le vif qu'un nombre restreint de spécimens mais il suffit que quelques-uns soient biloculaires pour que ce caractère soit démontré inconstant. D'ailleurs les auteurs don- nent le caractère de capsule biloculaire comme étant un carac- tère générique (i). La capsule peut devenir uniloculaire par avortement. (1) HooKER dans sa Flora of British India indique bien Valpina avec une BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 221 Alors que reste-t-il ? Rien. Lalpina ne se distingue qu'à sa petite taille 5-i5 cm., à sa gracilité et à sa glabrétité. Le pétiole est parfois plan et ailé. Sprengel a eu raison lui qui le premier a réuni les deux espè- ces et de CandoUe dans son Prodrome rattache Vintermedia comme variété à Valpina. En réalité, il se produit pour les Circœa ce qui s'est produit pour V Epilobium alpinum Lévl. (L. ex parte) pour lequel l'alti- tude joue un si grand rôle. On y observe les races Villarsii, alsinifolium et anagallidifolium devenant, avec l'altitude, plus grêles, plus débiles, à feuilles de plus en plus petites et translu- cides. Le même phénomène se reproduit pour nos Circœa. Plante moyenne, à feuilles opaques et le plus souvent atténuées peu dentées ou subentières dans la plaine, l'espèce voit ses feuilles se modifier d'abord, elles deviennent ordinairement puis toujours cordiformes et bientôt transparentes : les dents deviennent plus accentuées : nous voici à Vintermedia., plante de la zone montagneuse moyenne et subalpine; enfin la taille déjà amoindrie devient rabougrie, les feuilles et la tige s'amin- cissent, la plante devient radicante, fragile, tout à fait débile à feuilles très cordées, dentées, à grappes plus rarement fructi- fiées : nous avons Valpina forme extrême des hauts sommets. Qu'on veuille bien suivre attentivement l'évolution de l'es- pèce à diverses altitudes et l'on sera convaincu du tien fondé de notre manière de voir. Le C lutetiana croît en Europe, dans l'Asie boréale, occiden- tale et orientale. Sa race intermedia existe dans l'Europe cen- trale et boréale. Quant à la race alpina elle est bien nommée car elle croît dans la région alpine de l'Europe méridionale et orientale, dans l'Arménie, le Caucase, la Sibérie, la Chine (Tché-Li, Yun-Nan), l'Inde montagneuse, la Corée, le Japon et l'Amérique du Nord. capsule aune graine mais il est obligé d'y comprendre Vintermedia Wall. Franchet dans son énumération des plantes du Japon parle aussi de Valpina uuiloculaire, mais nous avons des alpina du Japon à capsules biloculaires. 2:22 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2. G. Delavayi Lévl. in Fedde Repertorium VIII (1910), p. i38. Cetie plante se reconnaît de suite à son inflorescence très am- ple, feuillée, axillaire et terminale ; à sa capsule clavitorme, pe- tite non sillonnée, à ses feuilles ovales ou suborbiculaires, brusquement acuminées, nettement arrondies à leur base, à dents peu ou pas couchées, au pétiole presque égal au limbe du moins chez les feuilles inférieures; le limbe est peu décurrent sur le pétiole canaliculé; les fleurs sont blanches. Les fleurs sont très petites ;.les pétales sont cunéiformes, tri- dentés au sommet, trois fois plus courts et plus étroits que les lobes calycinaux; style et filets capillaires; stigmate disciforme. Nous n'avons pas signalé, le caractère des pétales, le principal pourtant dans notre diagnose originale. Chine : Yun-Nan, Tchen-Fong-Chan, bois des hautes montagnes, juill. 1894 (Z)e- lavay^ 5o2i, 5 176); Kouy Tcheou : Gan Chouen (7. Cavalerie^ 3840). Celle plante découverte par l'intrépide missionnaire qui herborisait avec une grande hotte sur son dos (la boîte en Chine eut été trop petite et Teut fait passer pour sorcier) se retrouvera sur d'autres points de la Chine occidentale (1). 3. G. paciûca Aschers. et Magnus in Bot. Zeitung, XXIX (1870), 392. Plante à port d'alpina mais dressée ou ascendante; feuilles translucides, d'un vert tendre à dents espacées ordinairement faiblement marquées; pétales bilobés plus courts que les lobes calycinaux, ceux-ci pétaloides; capsule couverte d'une pubes- cence molle; poils non crochus; stigmate indivis. Forme dentata Lévl. Feuilles à dents proéminentes. Amérique boréale occidentale. Nous possédons cette plante de l'Idaho, de TUtah, du Colorado. 4. G. mollis Sieb. et Zucc. in Abh. Acad. Muench., IV, p. 134(1847). Plante le plus souvent robuste de o'^3o à i mètre, tige arron- die, pubescente; feuilles largement lancéolées, molles, à pubes- (i) C'est fait, puisque nous l'avons reçue du Kouy-Tchéou après rédaction de ce travail. BULLETIN DK GÉOGUAPHIK hOTANIQUE 223 cence courte et espace'e; à dents plus ou moins visibles; à pétiole velu, plus court que le limbe; inflorescence velue, fleurs blan- ches ou rosées; lobes calycinaux verdâtres, striés; pétales bilo- bés; capsule hérissée de poils crochus devenant roux, style di- laté au sommet; stigmate glabre, nettement bilobé ou même bifide. Chine, Corée et Japon. Espèce très voisine, comme port et comme feuillage, du C.qua- drisulcata. Var. Maximowiczii Lévl. quadrisulcata Maxim, in Primit. FI. Amur., p. 106 (iSSg). Cette plante dont Maximowicz avait fait une forme « mémo- rable » du C. lutetiana n'est qu'une variété du mollis^ inconnu en Chine, mais qui croît dans la Sibérie orientale, l'île de Sachalin, la Corée et le Japon. Si nous nous en rapportons à la diagnose même de Maximowicz, un seul caractère le différencie du mollis : la glabrescence totale de la tige. La plante est, croyons-nous, d'un vert plus gai et ses feuilles sont souvent tronquées ou cordiformes. Franchet avait élevé cette forme au rang d'espèce dans son Enum. Plant. Jap. Nous croyons être plus dans le vrai en la rapportant au mollis; mais comme type et variété ont leurs fruits à quatre sillons, nous donnons à cette variété le nom de Maximowiczii. C'est au C. mollis et non pas au C. quadrisulcata Maxim, que doit être rapportée notre C. coreana et sa var. sinensis Lévl. in Fedde, Repert., IV, p. 226. On peut distinguer les deux formes suivantes : pachystyla. — Style renflé sous le stigmate. pogogyna. — Stigmate papilleux et comme barbu. 6. C. cordata Royle, lUust. tab. 43. Plante robuste de 30-90 cent., tige très velue; feuilles velues, opaques, profondément cordiformes, à dénis peu marquées, pé- tiole allongé, pourtant moins long que le limbe; inflorescence velue, fleurs jaunes, pétales bilobés, veinés, unguiculés;' pédi- celles fructilères égaux environ à la capsule, capsule presque aussi large que longue, arrondie à la base^ couverte de longs 224 BULLETIN UE GEOGRAPHIE BOTAMQUE poils crochus; style dépassant longuement les étamines, dilaté au sommet; stigmate bilobé. Mongolie, Chine, Mandchourie, Corée, Japon, Himalaya. Nous rattachons à cette espèce les échantillons du Kouy- Tchéou, à fleurs d'un blanc-rosé et à feuilles d'un vert plus foncé, recueillis par les PP. Bodinier et Martin. Si vraiment, comme l'indique Royle, les fleurs du C. cordata sont jaunes, il faudrait séparer la plante du Kouy-Tchéou sous le nom de C. Bodinieri, bien que tous les autres caractères du C. cordata s'y rencontrent. Toutefois, dans cette dernière, les stigmates sont papilleux ou même velus. Le Secrétaire perpétuel. Gérant du « Bulletin » : H. LE VEILLÉ. Imprimerie Monnoyer. NÉMOIRËS DE LACADÉIHIE Inleriialioiialc de Géographie Botanique Sous ce tilrc% paraissent à des époques indélernuuées un ou deux fascicules par an, renfermant les travaux de longue haleine ; les articles du Bulletin étant limités chacun au maxiujum de S'î pages. Ont paru : le i'^'" aviil la suite du Catalogue raisonné des plantes du bassin de la Haute Ariège, par feu H. Marcailhou d'Aymeric; le i^"" octobre et le i" Juillet, la suite du Novus Conspectus Florae Europae, par M. Gaxdoger. Souscription annuelle : lO fr. Pour les souscripteurs au Bulletin : S fr. I.E J? REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉVEILLÉ, Directeur -ÎS, Hue .E .^I^\?i;* (issti-llie) ABONNEMENT : 'i fr. m^ PAR AN Envoi gratuit &. franco, sur demande, d'une planche en couleurs et de 3 pages de Texte avec les renseignements sur les différentes manières de souscrire. S'adresser à M. E. ORLHAC, I, Rue Dante, Paris (5e;. Le Premier Volume Vient de paraître 33 fr. Franco de port 34 fr. ^V &«• .^*" rfS .^^^ éf^ .^^ .e'^ -.e» «\ji. te^ Xe^./z. ^' '^^^ Chaque fascicule prix 2 fr. 90 {franco et recommandé } fr. 2^) com- prend 6 planches en couleurs ^65 figures) et le texte correspondant. — L'ouvrage complet formera 120 fascicules ou 12 volumes, avec description détaillée de toutes les plantes, de leurs variétés, indications des applications diverses, etc .\a^ Flore complète en couleurs. — Le grand ouvrage de M. Gaston BONNIER. membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne (dont le premier volume vient de paraître, illustré de 700 figures en couleurs 1/2 grandeur naturelle) re'alise l'idéal de ce que peut souhaiter toute personne s'mtéressant aux plan- tes si variées de forme et d'aspect, si décoratives ou si curieuses qu'on trouve dans nos contrées depuis le bord de la mer jus- qu'au sommet des montagnes. Tout acheteur de ce bel ouvrage possédera, non pas un herbier de plantes sèches et décolorées, mais une collection complète des plantes qui apparaissent comme en pleine vie avec leurs couleurs naturelles. I^ M»iis — Imp. Monnoyer. — i9i2 !• Année (4* Série) N" 275 Octobre 1912. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie laternalionale de Botanique FONDÉE LE i^' DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le 11 Octobre 1901 TOME XXII ^^ Bon à tirer donné le 21 Octobre 1912 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE. 78 19 12 Académie intercatioDale de Géographie Botanique Directeur : M. D. Prain, Directeur des Jardins royaux de Kew (Angleterre). Secrétaire jperpétuel-Trésorier : Mê"" H. Léveillé, p, 78, rue de Flore, Le Mans ^Sarthe). Conseil de V Académie : MM . A. Engler, Jh. Héribaud, H. Christ. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. SOMMAIRE du u» 275 Tératologie. Curieuses nouveautés chinoises. Sur les Rumex du Berry, par M. P. Lambert. Marlea et Rubus. Nouvelles Labiées chinoises. Polymorphisme du Polygonum maritimiim L., par M. Alfred Retnieb, Projection du fruit chez le Circxa alpina, par le D' Christ. Les Epilobes hybrides de France, par Mgr H. Léveillé. Suggestive variété de l'Hypochoeris radicata L. Jussieua ou Ludw^igia prostrata, par Mgr H. Léveillé. ^vjeistidp^e: Années des Bulletins de TAcadémie et de l'Association française de Botanique 2 1* Annék (4' Série) N" 275 O CTOBRE IQI2 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Académie internationale de Botanique Tératologie. Hypochœris radicata DC. Le dessin ci-contre représente une anomalie que je crois bien rare, car si certaines familles présen- tent fréquemment des cas tératoiogiques, ce ne sont pas les Composées. J'avais trouvé ce capitule d" Hypochœris radicata en septembre 19 10, sur un pied qui avait été précédemment brouté par un animal (d'où peut-être le monstre par suite d'un déséquilibre). Comme on pourra le cons- tater, chaque fleur est portée sur une petite tige spéciale, quelquefois ornée de petites folioles. Tous les organes de ces fleurs sont d'ailleurs atro- phiés. L'aspect à prem.ière vue est plutôt celui d'une ombelle que d'un capitule. Le dessin représente grossi le capitule anormal de V Hy- pochœris radicata DC, ré- colté par M. R. Potier de la Varde à Ploumagoar (Côtes- du-Nord). C'est au collec- tionneur même que nous devons cette note. Production végétale mys- térieuse. Le dessin représente une monstruosité végétale rencontrée sur un chêne dans le bois de l'Huisserie (Mayenne), par M. Corfec, le savant mycologue de Laval, Octobre 16 226 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M. Potier de la Varde auquel nous l'avions communiqué, nous écrivait ceci : Ce petit échantillon est fort curieux. Ce n'est pas une fructi- fication d'Hépatique : i** Parce qu'il est composé d'un tissu vasculaire; 2° Parce que les ramifications qui terminent la tige sont au nombre de 6 et ne proviennent pas de l'éclatement d'une cap- sule. J'ai fait macérer cet échantillon pour tâcher de deviner à quelle espèce on pourrait le rapporter. Il n'est pas douteux pour moi que ce soit une anomalie, mais quant à préciser de quoi, c'est une autre affaire. Pour se prononcer avec quelque certitude, il aurait fallu pou- voir étudier le support que vous avez détruit (i). En, faisant des coupes judicieuses dans ce support, on aurait évidemment trouvé entre la production en question et une graine ou un rhizome quelconque, un rapport plus ou moins net. Je vous retourne ce spécimen bizarre; vous verrez que desséché d'une manière un peu différente, il présente l'aspect d'une feuille, dont le parenchyme aurait été détruit et dont ne subsisteraient que le pétiole et les nervu- res. Ces nervures, au nombre de 6, ne sont pas dans un même plan, mais sont rayonnantes et forment une pseudo-ombelle. Cherchez dans une touffe de lierre vulgaire [Hedera hélix) : vous verrez des feuilles présentant six nervures (j'en ai une sous les yeux) et ces nervures sont orientées par rapport au pétiole d'une façon analogue à ce que nous voyons dans les rayons de la pseudo-ombelle de votre spécimen. J'ajouterai que les cellules épidermiques d'un pétiole de lierre, vues au microscope (gros- sissement i2o) me paraissent bien semblables à celles que j'ai (i) Recevant en plein travail ce curieux végétal et ayant hâte de l'expé- dier, ayant cru à la suite d'un trop rapide coup d'reil à une production cryptogamique, nous avons machinalement jeté au feu lecorce du chêne. BULLETIN DE GEOGHAPHIE BOTANIQDE 227 observées sur les bords de votre échantillon. Néanmoins, je n'ai pas disséqué ce dernier qu'il est préférable de garder en bon état. Je ne conclus cependant pas. C'est une simple supposition que je fais et je regrette de ne pouvoir la vérifier par l'expérience. Si le chêne, sur lequel a été faite la récolte, était porteur de lierre, cela donnerait un peu de vraisemblance à mon hypothèse. Je serai très heureux si la vraie explication peut être donnée. En tout cas, ce n'est pas une production relevant du domaine bryologique. Alnus anormal. — M. l'abbé Langrand d'Ambleteuse (Pas-de-Calais), nousécrivait le 22 avril 191 2 : Un Alnus glutinosa de mon jardin a présenté l'an dernier, dans les chatons femelles, quelques monstruosités foliaires dont je vous envoie ci-contre un croquis : il s'agit, non d'une lame, mais d'une poche allongée, contournée et aplatie, d'une teinte assezobscure, nuancée de vert sombre et de violacé, d'aspect mat et velouté. Je crois, sans pouvoir l'affirmer, qu'elle remplace l'ovaire, sous une des écailles. Je n'y ai pu découvrir de trace de parasite, de ponte ou de piqûre. La figure ci-contre re- présente le cas le plus marqué, un peu ré- duit par la dessicca- tion. Cette monstruosité ^*' est-elle fréquente? A-t-elle une origine connue ? Bellis PROLIFERA. — M. de Cordouë a observé à Nonant-le- Pin (Orne), le curieux cas de prolifération que nous figurons ci. Il s'agit d'un Bellis perennis dont le capitule donne nais- '.--:-? 228 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE sance à de petits capitules longuement et grêlement pédicellés. A propos de Bellis perennis nous avons vu, le 27 avril 191 2, des pieds cultivés, présentant le phénomène de concrescence. Il n'y avait pas moins de dix cas dans un jardin de la rue Des- portes au Mans. La soudure était parfaite dans les hampes et dans la partie inférieure des réceptacles. Les fleurs soudées étaient cependant distinctes à première vue. H. Léveillé. Curieuses nouveautés chinoises. Anémone (Pulsatilla) Mairei, Lévl., nov. sp. Duabus notis eminenter distincta : flore luteo; foliis tenuis- sime 3-pinnatirectis, aliis glaberrimis, aliis vicinislongissime et albide villosis. Yun-Nan rcollines arides, calcairesà Pan-Pien-Kai, 2.5oom., septembre igii (E. E. Maire). Aristolochia Mairei, .Lévl. nov. sp. ■ Glaberrima, humilis, i5-20 cm. tenuis; foliaflaccida, lanceo- lata petiolata, obtusata, subtus glauca; flores parvi (2 cm.), lobi corollœ obtusi. Yun-Nan : Tchéou-Kia-Tse-Tang, 2.5oo m. très rare, Juin 1910 (Maire). Rumex dissecta, Lévl. nov. sp. Folia linearia, lobis lineari-filiformibus; fructus pulchre vi- nosi ; haud vel uni-granulatis ; planta glaberrima, caulibus striatis. Yun-Nan : terrains rocailleux et secs de La-kou. 2.400 m., octobre 191 1 (Maire). Bégonia Mairei, Lévl., nov. sp. Radiée bulbosa; folia glabra, praeclaree viridi-lutescentia, or- bicularia contracte acuta, inconspicue crenata, procumbentia; flores rosei, rari; alas fructus parce et inconspicue nervatae. Planta perennis. Yun-Nan : rochers sous bois à Pan-Long-Se, 2.5oo m., sept. 191 1 (Maire). Bégonia Esquirolii, Lévl. nov, sp. Foliis amplis, integerrimis, nymphasiformibus, peltatis, orbi- cularibus, vix apice acutis, minute papillosis, distinctissima. Caulis costatus; radice rhizomatosa. Kouy-Tchéou : caverne à Thay-Lo, 29 février 191 1 (Jos, Esquirol, 2.601). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 229 Sur les Rumex du Berry. Par M. P. LAMBERT. Mon but n'est pas de retaire, pour les Rumex du Berry, des descriptions qui existent suffisamment claires et explicites dans la Flore de feu Le Grand (i); je me bornerai à parler des variétés et des hybrides qui ont été constatés dans notre région depuis la publication de cet ouvrage. Voici tout d'abord les onze espèces admises par Le Grand. R. maritimus L. R. limosus Thuill. R. obtusifolius L. R. pulcher L. R. hydrolapathum Huds. R. crispiis L. et var. major Le Gr. R. conglomeratus Murray. R. nemorosus Schrad. R. acetosa et var. undulatifolia Le Gr. R. acetosella L. R. scutatus L. La seconde de ces espèces : R. limosusThmW . regardée par un certain nombre d'auteurs comme espèce légitime est pour d'au- tres un hybride (conglomeratus X maritimus) . Dans le Cher on la rencontre constamment avec ces deux parents présumés. Le R. nemorosus Schrad. doit prendre le nom plus ancien de R. sanguineus L. Quant au R. scutatus L., si fréquent dans tout Test, il semble bien qu'il doive être rayé de notre flore, car personne ne l'a (i) Voir Flore du Berry, édit. II, p. 259-261 et Supplément, p. bi-b^. 230 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE revu à Montrond, où l'indique Boreau, ni à Bruère où l'abbé Blondeau Ta constaté il y a environ un siècle. Le R. hydrolapathum Huds., signalé commun, devient de plus en plus rare par suite du curage périodique des ruisseaux : il est presque introuvable dans toute la partie de la Champagne berrichonne située à l'est de Bourges. Variétés non indiquées dans la Flore du Berry. R. obtusifolius L. La description de la Flore s'applique à la var. agrestis Pries; Rouy, FI. Fr., XII, p. jj; R. Friesii G. G. S. -\a.r. purpureus Peterm. — Tiges et nervures des feuilles purpurines. Var. silvestris Fries. — Feuilles radicales obtuses, valves peu ou pas denticulées. Hab. — Lieux humides : Raymond. R. acetosa L. Var. crispus Roth.; R. stenop liyl lus Timh. et Jeanb. Feuilles à limbe très étroit, crispé et tordu, munies de longues oreillettes. Var. hispidulus Nob. (var. nov.). Tiges et feuilles couvertes de poils courts, papilleux. Hab. — Talus et pelouses, Raymond, Avor. R. aceîosella L. Var. integrifolius Wall., Rouy, loc. cit., p. 8i. Feuilles atténuées, non hastées. Hab. — Lieux siliceux, Raymond, champs près du bois. Hybrides. X R- acutus L., R. obtusifolius ^ acutifolius Coss. et Germ., R. crispo-obtusijolius Meyer. Feuilles radicales de R. obtusifolius, feuilles caulinaires étroites et aiguës de R. crispus; valves fructifères cordées, ovales, ± fortement dentées, à dents acuminées. Obs. — Certains auteurs considèrent cette plante comme une espèce, c'est tout au plus un hybride fixé. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 231 Hab. — Lieux humides, fosse's, prairies. Raymond, Avord, avec les parents. X R. Mureti Hausskn., Rouy, loc. cit., p. 89.; R. conglome- raius X pulcher. Tige à rameaux nombreux, très ouverts, effilés, raides. Feuilles cordées ±. panduriformes. Faux verticilles munis d'une bractée. Valves fructifères fortement réticulées, dentées, munies d'un granule ovoïde. a super-pulcher . — Dents des valves nombreuses et fortes, rameaux robustes très divariqués. p super- conglomeratus. — Dents des valves rares, rameaux grêles, port de la variété divaricatus Bluff, et Fing. du R. con- glomeratus. X R- mixtus Nob. R. sanguineus X pulcher (hyb. nov.). Appareil végétatif de R. sanguineus : feuilles inférieures oblongues, obtuses, légèrement panduriformes, rameaux étalés ascendants, faux verticilles espacés, sans feuilles bractéales ; valves fructifères oblongues, plus grandes que chez R. sangui- neus fortement réticulées, à dents courtes et robustes, l'exté- rieure munie d'une granule, les autres nues ou à granule rudi- mentaire. Hab. — Raymond, lisière du bois, avec les parents. X R- pseudo-pulcher Hausskn., Rouy., loc. cit., p. 90. R. crispusx pulcher. Feuilles radicales en rosette, grandes, panduriformes, oblon- gues, les caulinaires lancéolées-linéaires; valves fructifères ovales-suborbiculaires fortement dentées. a super-crispus Nob. Tige simple ou à rameaux dressés courts, valves dentées su- périeurement. P super-pulcher ]>^ oh. Tige très rameuse, à rameaux étalés, valves chargées de dents fines, acuminées. Habit. — Avec les parents; var. a : Avord, dans le camp; var. p : Raymond, pelouses de Derrière-le-Bois. Ce sont actuel- lement les seules localités françaises. 532 BDLLETI»? DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE X R- abortivus Ruhm., Rouy, loc. cit., R. conglomeratus X, obtusifolius . Port du R. obtusifolius L. mais beaucoup plus grêle, à ra- meaux effilés; faux verticilles en épis allongés, la plupart dé- pourvus de feuille florale; valves fructifères oblongues-triangu- laires, presque toutes pourvues au sommet de dents fines et munies d'un granule; fruit généralement avorté. Hab. — Raymond et Avord, inter parentes. — Nouveau pour la France. Des herborisations ultérieures permettront sans doute de rencontrer d'autres hybrides tels que : X R. Schul\ei Hausskn. [conglomei^atus X crispus): X R- Sagorskii Hausskn. {crispus X sanguineus); X R- Duftii Hausskn. {sanguineus X obtusi- folius) dont les parents sont abondants. Marlea et Rubus. Marlea Bodinieri, Lévl. nov. sp. Frutex : ramuli dense villosi ; petioli villosi; folia, nervo medio excepto, glabra, angustissime lanceolata, integerrima : in- feriora altissime triloba, lobis angustissime lanceolatis, integris; omnia acuminatissima ; inflorescentiae cymosae 8-flor£e brevis- sime pedunculatœ; pedunculis et pedicellis dense villosis : flores albi, parvi ; calice minuto, lobis obtusis; filamenta glabra. Kouy-Tchéou : environs de Tou-Chan, 27 juin 1899 (Em. BodinieretJ. Cavaleria 2.666). Rubus Mairei Lévl. nov. sp. Armatus, aciculis raris et minutis; rami brunnei ; folia sim- plicia, angustissime lanceolata, minute spinescenti- dentaia, supra atro-viridia, subtus incano-tomentosa nervo medio acicu- lata ; flores albi axillares et cymosi, i-3; calice incano-tomen- toso; lobis in aristam nigram^ desinentibus; petala caduca; fila- menta staminum villosa; antherae barbaïae; styli glabri; stigma- tibus 2-3 lobulatis. Yun-Nan : Tong- Chouan, broussailles, rare; août 19 10 (Maire, in herb. Bonati, 7491)- BULLETIN DE GÉOGKAPHIE BOTANIQlIi; 233 Un peu de Statistique botanique. Par M. Gh. GUFFROY. On ne saurait trop attirer l'attention de tous ceux qui se li- vrent à l'étude de la Ge'ographie Botanique sur l'inte'rêt qu'il y a d'établir pour chaque station ou région étudiée : I" Le rapport entre les plantes ligneuses et les plantes her- bacées; m. 2° Celui entre les espèces polycarpiennes et les espèces mo- nocarpiennes ; 3" L'importance relative des divers grands groupes végé- taux (Dicotylédones, Monocotylédones, Gymnospermes, Cryp- togames vasculaires). De tels chiffres peuvent souvent conduire à des conclusions fort utiles. Afin de faciliter la comparaison de ces statistiques spéciales avec celle de la flore générale de notre pays, nous avons établi pour nos confrères, les tableaux ci-dessous résultant du dépouillement méthodique et consciencieux de la Flore de l'abbé Coste. Nous n'avons évidemment tenu compte que des espèces (ou prétendues telles) indigènes ou naturalisées, laissant de côté les espèces cultivées simplement subspontanées. Tableau I. — Espèces de la France continentale. Dicotylé— Monocoty- Gymno- Crypto- r^- . dones. lédones. spermes, games. Plantes ligneuses 410 6 20 — 436 Plantes vivaces ^•77'^ 694 — 88 2.554 PI. annuelles ou vivaces.. 78 7 — — 85 PI. annuelles ou bisan- nuelles 1.024 i56 — 4 1.184 Totaux 3.284 ^63 20 92 4.259 234 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Tableau II. — Espèces spéciales à la Corse. Dicotylé- Monocoty- Gymno- Crypto- -^ ^ ■ dones. lédones. spermes, games. ^ °i*'' Plantes ligneuses ....... 17 i — — 18 Plantes vivaces 95 3i — — 126 PI. annuelles ou vivaces.. 4 — — — 4 PI. annuelles ou bisan- nuelles 56 2 — ^ 58 Totaux 172 34 — — 206 Tableau III. — Espèces de la France administrative (Corse comprise). Dicolylé- Monocoty- Gymno- Crypto- .^ ^^ . dones. léaones. spermes, games. Plantes ligneuses 427 7 20 — 454 Plantes vivaces 1,867 7^5 — 88 2.680 PI. annuelles ou vivaces.. 82 7 — — 89 PI. annuelles ou bisan- nuelles 1.080 i58 — 4 1.242 Totaux 3.456 897 20 92 4.465 Tableau IV. — Pourcentages des espèces de la France continentale. Dicotylé- Moflocotylé- Gymno- Crypto- ^ . dones. dones. spermes, games. Plantes ligneuses.. . 9,620/0 0,14700,46°/'* — io,237o Plantes vivaces 42,52 » 16,37 » — 2,06°/° 60,96 » PI. monocarpiennes 24.95 » 3,74 )^ — 0^09 » 28,79 » Totaux.... 77,100/0 20,267o 0,4670 2,16 » Pour l'établissement du pourcentage des plantes vivaces et des plantes monocarpiennes, nous avons partagé e'galement BULLETIN DE GÉOGIIAPHIE BOT «NIQUE 235 entre les deux groupes le petit nombre des espèces pouvant être suivant les circonstances annuelles ou polycarpiennes. De ces tableaux on peut tirer les conclusions ci-dessous : I. — Les plantes ligneuses (arbres, arbustes, arbrisseaux et sous-arbrisseaux) représentent à peu près le i/io de la flore française continentale, et. les plantes herbacées les 9-10. II. — Il y a environ 70 7o de plantes polycarpiennes (li- gneuses et herbacées). III. — Les dicotylédones représentent un peu plus des 3/4 de la flore, et les monocotylédones environ i/5. IV. — Les plantes spéciales à la Corse comprennent 5 fois plus de dicotylédones que de monocotylédones, et environ 2 fois 1/2 plus de plantes polycarpiennes que de plantes mono- carpiennes. Si maintenant nous examinons l'importance relative des di- verses Familles admises dans la flore française, nous voyons que 22 seulement possèdent plus de i % des espèces de la flore continentale. Les voici rangées par ordre décroissant d'im- portance : Compositae 570 espèces, soit 13,38% Graminese 332 — 7,79 — Leguminosas 329 — 7,72 — Cruciferae 206 — 4_,83 — Rosaceœ 180 — 4,22 — Umbellatae 170 — 3,99 — Caryophylleae 164 — 3,85 — Cyperacea; i63 — 3,82 — Scrofulariaceae 146 — 3,42 — Labiatae 140 — 3,28 — Ranunculaceae 121 — 2,84 — Liliaceae 99 — 2,32 — Orchidaceas yS — 1,76 — Borraginaceae 70 — 1,64 — Rubiaceae ^, . 62 — i ,45 — 236 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Primulaceae 5/\. — i ,26 Saxifragaceae 5o — 1,17 Euphorbiaceae. 48 — 1,12 Campanulaceae 46 — 1,08 Chenopodiacese 46 — 1,08 Poljpodiaceae 46 — 1,08 Juncaceae 45 ' — i,o5 Nouvelles Labiées chinoises. Teucrium Esquirolii, Lévl., nov. sp. Tota planta, tomentosa, caulis et folia fulva; flores sordide abidi ; coroUa rubra; folia rigida subcoriacea, perfecte lanceo- lata, subtus nervosa, supra intense viridia, eleganter crenata, petiolata ; inflorescentia ambitu lanceolata; calyx minutus, den- tibus curtis. acutis. Kouy-Tchéou : coteaux de Lo-Fou^ nov, 19 10 (Jos. Es- quirol, 2.576). Teucrium Mairei, Lévl,. nov. sp. Planta grisea; pilis cinereis brevibus sed densis compersa; folia petiolata ; obovato-lanceolata, scabra, subtus reticulata di- midia parte superiore dentata, basi cuneatim petiolata; bracieae inflorescentia^ foliis minutis similes; inflorescentia flabellato- racemosa, racemis cymosis; flores rosei ; calyx minutus, den- tibus curtis obtusatis, mox refractus. Yun-Nan : pâturages des monts derrière Tong-Tchouan, 2.700 m. sept. 191 1 (Maire). Stachys Mairei Lévl. nov. sp. Planta perennis et cœspitosa, erecta; tota molliter griseo-pu- bescens; folia longe petiolata, late ovata cordata, crenata, acuta; flores ochraceo-luiei ; in longos racemos axillares et terminales, cymas multifloras gerentes, disposiii; calyx nervosus, acute et breviter dentatus. Yun - Nan : pâturages des montagnes, autour de Tong - Tchouan, 2.600 m., sept. 191 1 (Maire). Dysophilla Mairei, Lévl., nov. sp. Statim dignoscenda foliis oppositis ovaiis, crenatis, petio- latis; calyx 5-nervius; sepala alte fissa, linearia uninervia, nervo flavo,eminente, longe aristato, longissime barbata; corollaintus et extus villosa; fllamenta glabra. Flores parvi, albi. Annua. Yun-Nan : terres cultivées, plaine de Tong-Tchouan, 2.5oo m., sept. 191 1 (Maire). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 237 Polymorphisme du Polygonum maritimum L. Par M. Alfred REYNIER. En principe, je ne serais guère partisan de la conservation du vocable appliqué, en 1827, 1828, à un Polygonum de Toulon (Var), par Loiseleur Deslongchamps {Nouvelle Notice et Flora Gallica), auteur peu soucieux de l'absence d'homogénéité dans les exsiccata reçus de son ami Robert, directeur du Jardin bo- tanique de la Marine. Sans prise en considération d'un mélange visible, ces exsiccata servirent de base à 1' « espèce » Roberti au- jourd'hui très critiquable. Par devoir respectueux inclinons-nous néanmoins devant les errements classiques : plusieurs cas ana- logues se sont présentés, et des arbitres dirigeants ont décidé, sinon en loi, du moins en règle, que tout vocable spécifique une fois émis devra être, au cas de légitime suspicion d'erreur, maintenu, sous une des deux réserves suivantes : ou bien con- server le binôme en bonne place dans nos Flores avec un cor- rectif : soit emendatum, soit ex parte; ou bien (faute de mieuxl en enrichir le bagage synonymique. Malgré la sauvegarde de Vex parte pour la Renouée de Toulon, Je crois utile d'entretenir mes honorés confrères de l'application qui a été faite du vocable Ro- berti à des exsiccata plus ou moins disparates, puis à une plante (variété Grenieri) rattachable au P. aviculare L., tandis qu'à mon avis il ne faut pas sortir du P. maritimum L. I — Le P. Roberti de Loiseleur était, en tant que prin- cipale portion des exsiccata envoyés par Robert, un P. maritimum (plus précisément une sous-espèce de celui- ci). — Quand j'écrirai : P. maritimum L. sous-espèce Roberti (Lois, pro specie, ex parte) Reyn,,il s'agira de la principale portion d'exsiccata que Loiseleur eut en vue lorsqu'il décrivit et dédia à Robert la prétendue espèce, la plaçant immédiatement après la Renouée maritime et en éloignant le P. aviculare. Voici sur quelles concordances d'histoire et de morphologie repose ma formule ci-dessus de combinaison systématique : 1° « P. maritimum variété Roberti (Lois.) » Mutel, Flore Française. Ce floriste affirme avoir observé « dans l'herbier de Robert ! » des rapports indéniables entre la plante de Toulon et le P. maritimum. 2° Meissner, monographe de la famille des Polygonées apud 238 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE De Candolle, Prodrome^ a constaté des affinités non moins évi- dentes entre Je P. Rayi Babingt. et la portion principale de la récolte de Robert (exsiccata reçus par Loiseleur, qui ont passé sous les yeux de Meissner). Or, le P. Rayi présente d'étroites relations avec le P. maritimum, de l'aveu de tous les botanistes l'ayant étudié consciencieusement, entre autres de Lloyd et Foucaud, Flore de l'Ouest, qui classent le Rayi comme « va- riété » de la Renouée maritime. Refuserait-on de voir une simple variété dans la plante de Babington, elle sera alors une sous- espèce — opinion de Nyman, Conspectus Florce Europeœ — , mais jamais une espèce autonome. Nyman subordonne sans hésitation le P. Rayi au P. Rcberti et place ce dernier à côté même du P. maritimum (détail à remarquer : comme Loiseleur il éloigne sensiblement le P. aviculare). La plante de Toulon, à laquelle Loret et Barrandon, Flore de Montpellier^ conservent le vocable P. Roberti parce que, font-ils observer, Delile en ayant reçu de Robert des graines, elle a été longtemps cultivée au jardin botanique montpelliérain, manifeste une similitude tellement frappante avec la Renouée de Babington, que les deux botanistes de l'Hérault, sans hésitation aussi, enregistrent : « P. Roberti = P. Rayi «; le Roberti (éloigné du P. aviculare^ ceci est encore à remarquer) se trouvant placé tout de suite après la Renouée maritime^ espèce avec laquelle, dans leur clé dicho- tomique, Loret et Barrandon confrontent exclusivement le Po- lygonum de Robert. 3* Clavaud (cf. Compte rendu de la séance du 7 décembre 1881 de la Société Linnéenne de Bordeaux) dit : « Le P. mari- timum forme heterarthrum ne doit pas être confondu avec le P. Roberti »; donc le phytographe de la Gironde reconnaît le voisinage morphologique, plus ou moins fallacieux, de la Re- nouée maritime et de la plante toulonnaise. Telle est la tradition orthodoxe à reprendre (si on l'a erro- nément abandonnée) autorisant le maintien du vocable Roberti appliqué à une sous-espèce du P. maritimum, que cette sous- espèce provînt du « bas du Polygone [désignation (i) de l'ha- bitat par Robert] », ou du jardin botanique de Montpellier. IL — L'envoi fait à Robert par Loiseleur comprenant, par mélange involontaire avec la sous-espèce du P. mari- (i) A la page 86 des Plantes qui croissent naturellement aux environs de Toulon, Robert dit simplement : « au Polygone »; mais, à la page 14, il pré- ise : « au bas du Polygone ». BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 239 timum, une portion reconnue être le P. aviculare var. vegetum, Grenier a plus tard interprété à tort le P. Ro- berti Lois, comme une plante beaucoup plus vo sine dudit aviculare que du maritimum. Le " P. Roberti » de Grenier doit prendre le nom de P. aviculare var. Grenieri. — Une seconde portion accidentelle de la récolte de Robert appartenait au P. aviculare. C'est pourquoi Petit, in Ferussac, Bulletin des Sciences naturelles, 1828, prit prétexte de ce mélange pour, avec exagération, ne voir dans le P. Roberti que Fubiquiste Cen- tinode. Meissner, lui, se refusa à réunir sans restriction le P. aviculare et la Renouée de Robert, se bornant à constater qu'une partie de cette dernière est la variété vegetum Ledeb. du P. aviculare. Exagérant comme Petit, Willkomm et Lange, Prodromus Florœ Hispanicœ, concluent à l'identité pleine et entière du P. Roberti et de la Centinode variété vegetum. A la vérité, ce vegetum, plante remarquable, mime assez bien cer- taines formes du P. maritimum (i) : d'où, jusqu'à un certain point, excuse (2) de la méprise commise par Robert. A noter que, depuis Meissner, plus personne n'a revisé les exsiccata authentiques du Po/;^g-onMm toulonnais. L'herbier de Robert avait péri et celui de Loiseleur se trouvait frappé d'ex- communication par le rigoriste Meissner : « P. Roberti Lois., fide speciminibus ab ipso auctore communicatis, est species mixta, omnino delenda y> ! Restait la ressource de voir à Toulon la plante vivante à l'endroit très circonscrit où Robert la cueil- lait. Auzende, élève de Robert, avait tait connaître ce recoin : « Le P. Roberti croît à gauche, lorsqu'arrivé au Polygone on suit le bord de la mer vers la Grosse-Tour »; indication topo- (i) Le P. maritimum est une espèce protéique, comme Meissner l'a très bien observé : « Variât caulibus digitalibus et pedalibus, simplicibus et parce ramosis; oclireis ovato-oblongis (jun. iobis integris obtusis), nunc omnibus internodiis superaniibus caulemque omnino occultantibus, nunc iisdem demum brevioribus; foliis 5-io lin. iongis, i-^ lin., latis. obtusis acutisve, planis vei margine revolutis, patentibus vel subadpressis ; pedi- celiis brevissimis vel florem subasquantibus. » — Aux Sablettes, j'ai nuté deux micromorphes : la forme latifolium, qui avait reçu de M. l'itard ce nom (pro varietate) lors de la session de la Société Botanique de France à Bordeaux, 1902; et la ïormt parvifolium Reyn. (■2) L'excuse du mélange aurait été volontiers accordée par Le Maout et Decaisne qui, Flore des Jardins et des Chan^ps, amplifient le sage principe de la réduction jusqu'à rabaisser l'espèce linnéenne /'. maritimum au rang de simble « variété » de la Centinode. Avec pareille radicale simplilication on coupe court, c'est évident, à une foule de controverses ! 240 BULLETIN DE GÉOGl'.APHIE BOTANIQUE graphique complétant la tradition. Hélas ! celle-ci fut obscurcie par Grenier qui, pour contrôler (louable scrupule) les caractères du Polygonum de Loiseleur devant figurer dans la Flore de France de Grenier et Godron, se rendit à Toulon où il dut ne plus trouver place de Thabitat (la localité ayant été bouleversée par des travaux de terrassements militaires), puisque Grenier eut la malechance de mettre la main, aux abords de l'endroit vaguement désigné « bas du Polygone », sur une variété de la Centinode et s'imagina qu'elle constituait le véritable Roberti (cf. Le Polygonum aviciilare variété Grenieri, par Alfred Rey- nier. Bulletin de la Société pour l'Étude de la Flore Franco- Helvétique, année 1904). Sous la garantie illusoire d'impeccabilité (i) de la Flore de France, des exsiccata de 1' « espèce P. Roberti » de Grenier ayant été distribués d'en dehors de la Provence, au préjudice systématique àe. m.on a P. maritimum sous-espèce Roberti v (com- binaison pour laquelle, il est vrai, je n'avais pas pris date), cette dernière plante demandait à être mise sous les yeux du public botaniste : je la distribue, en 1912-1913, à l'appui de la pré- sente Note, aux membres de la Société pour l'Etude de la Flore Franco-Helvétique et à ceux de la Société La Cénomanc. En voyant ces exsiccata on jugera sur le champ que la plupart des variétés, sous-variétés et formes dd P. aviculare diffèrent beaucoup du Polygonum cueilli par moi le 18 août 191 2, aux Sablettes, du côté sud de la rade de Toulon, presque en face du Polygone où Robert découvrit la Renouée qu'il envoya à Paris et dont il donna des graines àDelile. (i) Grenier, pourtant, avait été reconnu en défaut quant à son « P. litto- rales. La plante qu'il appelait ainsi, l'identifiant à la Renouée de Link, ht suspendre le renom d'auteur impeccable sur le point de lui être décerné. D'une part, Meissner opine que le « P. littorale » de Grenier est peut-être le P. Rayi Babingt. D'autre part, Lloyd et Foucaud, op. cit., concluent à l'identification absolue avec le P. Rayi. Enfin Vlndex Kewensi^ et la Flore illustrée de la France, par M. l'abbé Coste, englobent ce « P. littorale » Gren. dans le P. Roberti, qui dès lors n'est plus une plante uniquement provençale-languedocienne, mais est admise comme autochtone dans la Manche, le Calvados, etc. — Davantage pour faire perdre à Grenier tout prestige en fait de Polygonum : M. Georges Rouy, Flore de France, réduit à néant une variété arenarium du P. aviculare inscrite dans la Flore de Grenier et Godron; ladite variété, affirmée par Grenier comme propre aux sables de la région méditerranéenne, est « inexistante », nous certifie M. Rouy. Ce reproche sans euphémisme est médiocrement flatteur I BULLETIN nE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 241 III. — Le vocable « intermedium », employé par Robert, (lequel est interprétable : intermédiaire entre P. mariti- mum et P ? [peut-être s'agissait-il du P. tlagelliforme Lois., indiqué par Robert aux Sablettes de même que le P. maritimum] ), ne peut être accepté en remplacement de P. Roberti. — Dans sa correspondance avec Loiseleur, Ro- bert appelait le Polygonum toulonnais : « intermedium ». Un éclaircissement eût été désirable, sinon cette vague épithète la- tine laissait régner l'incertitude sur les deux plantes reliées par ledit intermédiaire. Aujourd'hui l'interrogation persiste en face du binôme P. intermedium Robert, propose par M. Saint- Lager en remplacement de P. Roberti (cf. Catalogue des Plantes du Bassin du Rhône). Grenier avait compris ce besoin de concréter le sens abstrait d' « intermedium »; c'est pourquoi il dit que la Renouée cueillie par lui à « Toulon ! » (remarquer l'omission de l'habitat circonscrit : « Polygone ») a des carac- tères mixtes tenant . i° du P. aviculare, 2° du P. maritimum; seulement la majeure partie des caractères signalés par Grenier est empruntée au P. aviculare, duquel, constate-t-il, sa Renouée a les « petits akènes et presque aussi les feuilles et les tiges »; la description détaillée accuse en outre le même nombre des ner- vures des gaines; quant à la racine « assez forte, bisannuelle ou pérennante « du « P. Roberti » de Grenier, elle se montre par faitement semblable chez certaines variétés du P. aviculare^ en dépit de la généralisation inexacte : « racine grêle, fibreuse », inscrite, dans la Flore de France de Grenier et Godron, pour la Centinode. Il est clair que le P. Rayi Babingt. (autre sous-espèce de la Renouée maritime) se rapproche beaucoup de ma sous-espèce Roberti; malheureusement la plante de Babington, n'étant point provençale (1), se trouvait en quelque sorte un Polygo- num inconnu pour Robert : le Rayi sortait à coup sûr du cercle (i) Le monographe du Prodrome a prétendu qu'il se trouvait, dans l'en- voi de Robert à Loiseleur, le P. Rayi mélangé aux P. littorale Link et /' aviculare var. vegetum. Ce que Meissner, en tant que plante toulonnaise prit pour le véritable P. Rayi de Babington était évidemment mon P. mari- timum sous-espèce Roberti. Octobre 17 242 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE de comparaison purement varoise impliquée sous le qualificatif familier « intermedium ». Dans la recherche des affinités du P. maritimum sous-espèce Roberti (section Avicularia) avec un congénère autre que le P . aviculare, prendre garde de se laisser guider par l'interprétation fantaisiste d'Hanry, Prodrome de Botanique du Var; cet ou- vrage semble donner comme corrélative au « P. intermedium » une des deux Renouées après lesquelles il assigne au P. Roberti sa place prétendue naturelle : P. laxiflorum Weihe et P. inca- num Willd.; selon Hanry, la plante de Robert croîtrait unique- ment dans les « marais » !I, à l'instar des Renouées (section Persicaria) de Weihe et de Willdenow, venant dans les lieux humides ou inondés. A ce compte, que signifierait le stat infi- niment peu marécageux « in arenosis maritimis » enregistré par Loiseleur sous la dictée de Robert et que reproduisent tradi- tionnellement toutes les Flores ! IV. — Il existe deux Polygonum littorale : 1° le P. litto- rale » de Loret et Barrandon (« P. littorale » aussi, mais ex parte, de Grenier et Godron), qui est le P. maritimum sous-espèce Roberti forme heterarthrum ; 2" le P. littorale princeps, celui de Link, rentrant dans le P. aviculare. — Le Polygonum qui se rapproche le plus de la sous-espèce Ro- berti est le « P. littorale » de Loret et Barrandon. Ce vocable littorale, donné dans la Flore de Montpellier à une plante de Cette, ne saurait être suivi du nom d'auteur Link, si l'on prend pour critériiim la minutieuse description, par Meissner, de la Renouée (« a P.maritimo distinctissimum »)du directeur du jar- din botanique de Berlin. Toutefois, comme il existe, aux Sa- blettes où j'ai cueilli ma Renouée de Robert, un autre Polygo- num en mélange, répondant, sauf pour la grosseur des akènes, laquelle n'atteint pas les « 4-5 millim. de long » (longueur pro- bablement exagérée par mégarde) des akènes du littorale de Loret et Barrandon; répondant, dis-je, aux caractères de la plante cettoise, crue, par les deux Aoristes de l'Hérault, re- présenter la vraie plante de Link, j'ai voulu, afin d'éclaircir tout doute, lire le texte de VEnumeratio Plantarum Horti Bero- lensis; en voici la copie instructive : « Polygonum littorale : caule procumbente, suffruticoso; foliis oblongis, acutis, ve- BULLETIN DE GÉOGRAPHIIi BOTANIQUE 243 nosis, carnosis; vaginis ciliatis, internodiis multo brevioribus. Habitat in Europae maritimis. ?. Caulis suffrutescens, angu- latus. Fol. petiolo brevissimo lamina lo" — 15", acuta. Cor. alba. Vulgo pro P. maritimo colitur, at hujus vaginœ internodiis aequalia. A P. aviculari differt ioliis latioribus, magis carnosis, caule suffruticoso. » Nul détail, chose étonnante, relatif aux akènes ! Le silence de Link est fâcheux, car la différence la plus saillante des deux lit- torale réside précisément dans les fruits ; a) « akenio parvo, faciebus minute punctatis, obsolète striatis » [littorale de Meissner et de Link); b) « akènes lisses et luisants » [littorale de Loret et Barrandon). Evidemment la plante de Cette correspond à celle que Meissner visa quand il écrivit : « P. Roberti est species mixta ex P. aviculari^ P. littorali et P. Rayi »; le mo- nographe du Prodrome s'était figuré son « P. littorale Link » être le Polygonum mélangé dans l'envoi de Toulon : celui qu'eurent en vue, quelques années plus tard, Loret et Barran- don. Meissner s'étant mépris, la plante de Cette des deux bota- nistes languedociens (laquelle répond à la Renouée mélangée, aux Sablettes, avec ma sous-espèce Roberti) rentre dans le P . maritimum, diflférenciable qu'elle est du P. littorale Link, Meissner, Mertens et Koch, Boissier, rentrant au contraire dans le P. aviculare. Par rapport au P. maritimum dont les plantes de Cette et des Sablettes possèdent tous les caractères essentiels, le classement ne présente aucune difficulté : il s'agit d'une forme de la Re- nouée maritime sous-espèce Roberti. Au point de vue onomas- tique, toutefois, pour une plante ne s'écartant pas du flot salé, afin de fuir un pléonasme choquant : littorale Si^v es maritimum, le mieux est de faire honneur au vocable heterarthrum forgé par Clavaud. L'exemplaire d'Arcachon présenté à la Société Linnéenne de Bordeaux n'était, cela se comprend, qu'une mi- nime variation accidentelle due au climat humide de la Gironde ; transplantée aux Sablettes, lieu plus sec et plus chaud, la plante de Clavaud aurait vite acquis les menues particularités végéta- tives de ma forme (distribuable l'an prochain, à la condi- tion d'en pouvoir cueillir une quantité autrement copieuse que le i8 août dernier). La combinaison systématique 244 BDLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE rationnelle pour ladite forme, synonymiquement riche ! s'im- pose ainsi : P. maritimum L. sous-espèce Roberti (Lois, pro specie ex parte) forme heterarthrum (« P. maritimum forme heterar- thrum » Clavaud) Reyn. = aP. littorale y> Lor. et Barr. pro specie; « P. littorale » Gren. et Godr, pro specie, ex parte (exclud. var. p lati/olium Gren.); non P. littorale Link. V. — Récapitulation. — Le P. Roberti Lois, ex parte ne peut être considéré comme une espèce autonome, sans rattache- ment direct au P. maritimum L. — Quant à la Renouée de Grenier (« P. Roberti Lois. » dépourvu à tort, apud Grenier et Godron, Flore de France, du corvQcûï ex parte) cueillie à Tou- lon où on la rencontre çà et là, c'est une variété Grenieri Reyn. du P. aviculare L.; je la possède du Languedoc et elle doit se trouver plus ou moins rare dans tout le Midi. — Le P. mariti- mum, espèce polymorphe, comprend deux sous-espèces : i^sub- species Roberti (Lois, ex parte) Reyn., avec pour habitat : côtes françaises delà Méditerranée, de l'Océan et de la Manche; 2° subspecies Rayi (Babingt. pro specie) Reyn. (P. littorale Gren. et Godr. variété p lati/olium Gren.), propre, en France, au littoral ouest et nord; le Rayi manque aux côtes de la Médi- terranée. — La sous-espèce Roberti présente une forme hete- rarthrum (Clvd) Reyn., qui est le o P. littorale) wLorr.et Barr., le a P. littorale » ex parte Gren., non P. littorale Link, Meissner, Mertens et Koch, Boissier, etc.; ladite forme heterar- thrum a pour habitat généralisé tous les endroits où vient la sous-espèce Roberti. — Je remercie M. Hippolyte Duval, de Lyon, qui, me fai- sant profiter de ses nombreuses relations au titre de biblio- graphe, m'a obtenu (pendant les vacances universitaires, ceci double le service !) du très obligeant M. E. Bonnet, du Muséum national, la copie de la description du P. littorale de Link; et obtenu aussi, de la Société Linnéenne de Bordeaux, l'ex- trait du compte rendu de la séance où Clavaud parla de son he- terarthrum. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 245 Projection du fruit chez le Circaea alpina Dans nos montagnes, le Circaea alpina projette avec violence son fruit entier qui se sépare brusquement du pétiole pour sauter en l'air. C'est M. Wilczek qui a appelé mon attention sur ce point et j'ai constate le fait maintes fois sur le vif. C'est pourquoi on ne récolte que rarement cette plante avec les fruits mûrs. Le phénomène est aussi étonnant que la projection des loges de la capsule de l'Impatiens noli-tangere. Le Circaea alpina est un /. noli-tangere plus puissant encore, puisqu'il jette tout son fruit et l'élasticité de la base du fruit ou du som- met du pétiole (j'ignore comment fonctionne cet appareil) est merveilleuse. D"" H. Christ. r Les Epilobes hybrides de France Par Mgr H. LÉ VEILLÉ Comme suite à notre travail, nous avons le plaisir de signaler trois nouveaux hybrides rencontrés à Raymond (Cher), par notre sagace collègue M. Lambert : E. parviflorum Schreb. tetragonoides [raymondiense Lambert) à stigmates soudés. E. montanum L. LANCEOLATUM Scb. et Maur. tetragonoides (Aboiii Lévl. et Lambert). Cet hybride est dédié à M. Abot, du Mans, qui l'a observé le premier à Ruau- din (Sarthe) en 1907. Il était resté jusqu'ici non nommé dans l'herbier de l'Académie. Lamyoides [Aristobilei Lambert). Nous avons à faire les corrections et observations suivantes : L'£'. Lamyi montanoides {Le Grandianum Lambert) a les stigmates étalés, tandis que le montanum Lamyoides [Hausskne- chtianum Borbas) a les stigmates réunis en massue ISE. parviflorum Lamyoides {palatinum Sch.) a les stig- 246 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE mates soudés en massue alors, qu'au contraire, le Lam_^fj7ar- vifloroides [Imbaultianum Lambert) a les stigmates étalés. Nous avons aujourd'hui la certitude que le parviflorwn hir- sutoides [Wirtgeni Lévl.) existe bien à Raymond. Suggestive variété de l'Hypochoeris radicata L. Du procès-verbal de la séance de notre Académie_, du 7 oc- tobre 19 12, nous extrayons ce qui suit : M. Gentil présente plusieurs échantillons de VHypochœris radicata l^., tqcmq'ûWs en 1910 et 1912, portant chacun deux ou trois feuilles caulinaires bien développées (6-12 centim.), constituant une variété qui ne paraît pas avoir été jusqu'ici signalée par les Aoristes et qu'il nomme foliata. La découverte en est due à M. Launay, de Cré-sur-Loir, botaniste expérimenté, qui la trouve çà et là parmi l'espèce, dans les lieux frais de cette commune, particulièrement dans les Pinsonnières. M. Gentil a lui-même recueilli cette année, aux environs de l'Epau, près du Mans, un échantillon portant sur la tige des rudiments de feuilles, qui semble, en quelque sorte, établir un passage entre le type de l'espèce, à lige nue, et la variété foliata . Mgr Léveillé fait remarquer que ces observations ne man- quent pas d'être suggestives, la distinction spécifique de cer- taines formes du genre Hieracium ne reposant pas sur de meil- leurs caractères. Jussieua ou Ludwigia prostrata Par Mgr LÉVEILLÉ. Le Ludwigia prostrata Roxb. est une des espèces du genre la plus répandue. Elle habite l'Inde, l'Indo-Chine, la Malaisie, la Chine, la Corée, le .lapon d'où nous avons reçu de fort nom- breux échantillons. C'est une espèce variable chez laquelle nous avons distingué plusieurs formes que nous avons dès l'abord BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 247 élevées au rang d'espèces. Mais depuis, l'abondance des maté- riaux nous a montré que ces formes n'étaient que des états attri- buables aux différentes stations qu'occupe la plante. Une autre question beaucoup plus importante se pose : cette espèce est-elle un Jussieua ou un Ludwigia. Le genre Jussieua a ses étamines en nombre double de celui des pétales soit de 8 à 12; sa capsule est toujours allongée', le genre Ludipigia a ses étamines égales en nombre aux divisions de son calice, donc de 3 à 5. Les étamines étant variables dans chaque genre, on ne voit pas bien pourquoi on distingue ces deux genres d'après le nom- bre des étamines car alors pourquoi ne pas sectionner les genres chez lesquels les étamines varient en nombre. D'ailleurs l'ana- tomie justifie la fusion de ces deux genres. Nous croyons quant à nous qu'il faudra se résoudre à réunir les Ludjpigia aux Jus- sieua. En attendant, le Ludwigia prostrata a les étamines du Ludwi- gia, mais par contre, il possède exactement la capsule du Jus- sieua, caractère autrement important que celui des étamines. Miqucl l'avait si bien compris qu'il avait créé pour cette espèce intermédiaire le genre Nematopyxis [N. prostrata Miq.), avec les formes affines pusilla etfruticulosa dont nous reparle- rons plus loin. Nous ne croyons pas utile de ressusciter ce genre. Il faudrait pourtant le faire si on ne rangeait pas le L. prostrata Roxb. dans le genre Jussieua. Voici à notre avis comment il faut classer l'espèce de Rox- burgh et ses formes. Jussieua prostrata (Roxb.) LévL Ludwigia diffusa Hamilton; L. fruticulosa Blume; Nemato- pyxis prostrata Miq. Plante nageante, couchée, décombante, ascendante ou dressée, glabre parfois rougeâtre [aprica) à feuilles lancéolées, toujours atténuées à la base ; fleurs sessiles quadrifides ; capsule étroite, linéaire, toruleuse, à graines disposées sur un rang dans chaque loge. 248 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La plante est ou herbacée (herbacea)^ sous-frutescente ifruti- culosa Bl. Miq.), immergée, flexueuse [Parmentieri Lévl.). ou radicante couchée (prostrata Miq.) ou ascendante diffuse [dif- fusa Ham.) ou droite : à larges feuilles très nettement pétiolées {Fauriei [Lévl.) à feuilles étroites, sessiles ou subsessiles obtuses au sommet (Philippiana Lévl.), ou toute petite (pusilla Miq.) à graines glabres ou parfois pubescentes [japonica Lévl.). Toutes ces variétés peuvent se diviser en deux groupes : Plante microphylle à feuilles peu ou pas pétiolées : var. mi- crophylla. Plante macrophylle, droite, parfois ascendante et plus rare- ment radicante à feuilles très nettement pétiolées : var. Fauriei. Remarquons que le moi prostrata est très impropre, car il ne s'applique qu'à un état de l'espèce. Il a pour lui néanmoins la priorité. Il n'est pas rare en effet qu'une espèce soit faite sur un échantillon et le créateur de l'espèce qui ne peut faire autre- ment, quand il s'agit de plantes lointaines, tire le nom des ca- ractères de la plante qu'il a sous les yeux. En somme chez les Jussieua aquatiques comme chez les Batrachium^ Callitriche, Montia^ il y a lieu de distinguer, comme l'a fait si justement M. A. Félix pour les Batrachia, des états qui se modifient avec le milieu et ne sauraient constituer ni des espèces, ni même des variétés. On trouve en effet dans la même station et dans la même loca- lité des échantillons microphylles et macrophylles comme on peut l'observer également pour le Ludwigia palustris L. Le Secrétaire perpétuel. Gérant du a Bulletin»: H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie Monnoyer. SIÉIIOIRES DE LACADÉNIE Inlcrnalioiiale de Gcograpliic Botanique Sous ce lilre, paraissent û des époques indéterminées un oit deux fascicules par an, renfermant les travaux de longue haleine ; les articles du Bulletin étant limités chacun au maximum de S2 pages. Ont paru : le i^"" avril la suite du Catalogue raisonné des plantes du bassin de la Haute Ariège, par feu H. Marcailhou d'Aymeric; le i^"" octobre et le i" Juillet, la suite du Novus Conspectus Florae Europae, par M. Gandoger. Souscription annuelle : 40 fr. Pour les souscripteurs au Bulletin : 5 fr. r^E ioiii oEs piiini REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉVEILLÉ, Directeur 'ÎS, Rue de Flore, If^ — LE AIAI^S (Sarttie) ABONNEMENT : « fr. «O PAR AN. :S > Envoi gratuit ti franco, sur demande, d'une planche en couleurs et de 3 pages de Texte avec les renseignements sur les dififérentes manières de souscrire. S'adresser à M. E. ORLHAC, l, Rue Dante, Paris (5«). Le Premier Volume Vient de paraître 33 fr. ^^^C\ Franco de port .^i^^^ C "^^^ A^^ 34 fr. .Aé -^•^i;^^" ,S6V *>^^ w%^ .\<^^ ,t«t \e*^ Chaque fascicule \S^\ 6« pr! s 2 f r. 90 franco et recommandé j y^. 2j) com- prend 6 planches en couleurs (65 figures) et le texte correspondant. — L'ouvrage complet formera I20 fascicules ou 12 volumes, avec description détaillée de toutes les plantes, de leurs variétés, indications des applications iverses, etc . .6*^: ^' Flore complète en couleurs. — Le grand ouvrage de M. Gaston BONNIER. membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne (dont le premier volume vient de paraître, illustré de 700 figures en couleurs 1/2 grandeur naturelle) réalise l'idéal de ce que peut souhaiter toute personne s'intéressant aux plan- tes si variées de forme et d'aspect, si décoratives ou si curieuses qu'on trouve dans nos contrées depuis le bord de la mer jus- qu'au sommet des montagnes. Tout acheteur de ce bel ouvrage possédera, non pas un herbier de plantes sèches et décolorées, mais une collection complète des plantes qui apparaissent comme en pleine vie avec leurs couleurs naturelles. I,e Mans — Imp. Monuoyer. — i9i3 • Année (4* Série) N'' 276-277 Novembre-Décembre 191 2. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique FONDÉE LE 1^^ DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le i i Octobre 1901 TOME XXII '^ Bon à tirer donné le 12 Novembre 1912 LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE. 78 19 12 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. D. Prain, Directeur des Jardins royaux de Kew (Angleterre)." Secrétaire perpétuel-Trésorier : Ms^ H. Léveillé, 4^^ 78, rue de Flore, Le Mans ^Sarthe). Conseil de l'Académie : MM. A. Engler, Jh. Héribaud, H. Christ. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Souscription annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. SOMMAIRE du no 276-277 Cyperaceae yunnanenses Maireanae, par M. Georges Kukenthal. Lichens du 1 Massif de l'Espinouze, par M. André de Crozals. Séances. Errata. Table des Matières. Années des Bulletins de TAcadémie el de l'Association française de Botanique Numéros dépareillés avant mise au pilon. 2ie Année (4" Série) N" 276-277 Novembre-Décembre 191!. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de l'Académie internîtionale de Botanique Cyperacese yunnanenses Maireanae Auctore Georg KUKENTHAL • Omnia specimina hoc loco enumeraia e parte orientali pro- vincice sinensis Yunnan proveniunt, e regione Tong-Tchouan, ubi a pâtre jever. Maire anno i g 10 collecta sunt. Speciebus for- misve novis vel pro China novis sigillum crucis (-f-) adposui. Confratri clarissimo G. Bonati, collectionem hancce mihi ad determinationem concedenti, exanimo gratias ago. N" 6882. Kyllingia brevifolia Roiib. var. inlennedia (R. Br.) Kukenthal. N° 6915. Cyperus globosus AU. var. nilagiricus (Hochst.) C. B. Clarke. N° 6907. Praecedentis forma atroferrugineus ^Steud.) Kiiken- thal (mixta cum specie Jwici.). N° 7109. Cyperus serotinus Rottb. N" 7025. Cyperus niveus Retz. N"^ 6910,6916, 7101, 7115. Cyperus Sieberianus [Necs) Ku- kenthal. N" 7027. Eriophorum angustifolium Roth. N"" 6857, 7017. Eriophorum comosum Wall. N" 6gi3. Fimbristylis coinplanata Lmk. N° 7553. } Fimbristylis œstiva/is Wahl. N" 75o3. Bulbostylis capillaris Kunth var. trijida (Kunth) C. B. Clarke. N" 7o38. Cobresia capillifolia (Decnc.) C.B. Clarke var. tibe- tica (Maxim.) Kukenthal. -f- N° 7540. Cobresia Clarkeana Kukenthal var. megalantha Kukenthal, var. nova. — Culmo robusiiore; spiculis propriis Novembre-Décembre ^^ 250 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE HOTANIQUE plurifloris inferne ramosis; squamis majoribus; prophyllo 4 mm. longo superne scabrido. -\- N°^ 7o32, 7530. Cobresia Bonatiana Kukenihal, spec. nova. Dense caespitosa. Culmi plures 10-16 cm. alii graciles obso- lète trigoni lœves inferne foliati. Folia culmo breviora vix 1 mm. lata canaliculato-plana flaccida, vaginas clare brunneae in fibras dissolutce. Infloresceniia spicata 2-3 cm. longa. Spi- culaepropriœ 3-6 lineari-oblongœ pauci-etlaxiflorœ (pars J bre- vior quam pars $j parum remotae, terminalis ad 2 cm. longa, latérales 5- 10 mm. longée, ima magis remota bracteâ setaceâ vaginante munita. omnes e cladoprophyllo fertili ortas. Spi- culae partiales unisexuales, terminalis J pluriflora, latérales uniflorae 9- Squamae J ovataevel lanceolato-ovatce acutas rufo- castaneos marginibus albo-hyalinx- e dorso viridi irinervi in- lerdum mucronaiœ basi involventes. Prophyllum utriculiforme ad apicem fere clausum squamam agquans vel paullo superans subcrectum membranaceum 2 1/2 mm. longum oblongo-ellipsoideum obsolète trigonum prœter carinas prominentes vix obsolète nervosum glabrum brunneo virens basi contractum apice in rostrum longum paullo excurvum ore hyalino oblique sectum demum biden- tulum subsensim desinens. Nux oblongo-ovata trigona apice leviter annulaia, basi rudimentum rhacheoloe portans. Styli basis incrassata. Stigmata 3. Differt a Cobresia curvata Boott, cùi proxima, culmo foliisque strictioribus, vaginis basilaribus clare brunneis valde laceran- libus, foliis canaliculato-planis, squamis rufo-castaneis, pro- phyllo clauso, nec non spiculis propriis lineari-oblongis. A Cobresia fragilis C. B. Clarke cùlmo gracili, foliis flaccidio- ribus, vaginis clare brunneis, spica longiore, rostro utrlculi longiore distincta. N"'' 6905, 6908. Carex intermedia Good. No^ 6879, 7063, 7090, j 100 = Carex tiubigena D. Don. -|_ N° 71 1 1 = Carex nubigena D. Don. forma viridans Kiiken- thal, FORMA NOVA. — Utriculis intense viridibus. N" 7o3o = Carex nubigena D. Don. var. fallax (Steud.) C. B Clarke. BULLIiTlN UE GliOGRAPHlIi BOTANIQUE 263 M. Couderc me fait remarquer qu'il n'a jamais vu, dans aucun Collema, cette disposition radiale des gonidies. Les apothécies naissent sur la partie supérieure des laciniures, elles ont de 0,2 à o,? mm. en diamètre, leur disque est plus clair que le thalle qui les borde, et qu'elles ne dépassent pas ou fort peu. L/cpithécium, le thécium et l'hypothécium sont incolores. Spores par 4-6-8 dans les asques, hyalines, simples globu- leuses ou subglobulcuses, mesurant 9-1 2 y. en diamètre; quel- ques-unes ont 1 3 ijL de long sur 8 ;jl de large. Thèques clavifor- mes. Paraphyses fines, cohérentes, généralement un peu plus longues que les thèques. Sous l'action de l'iode, la gélatine hyméniale passe au rouge- vineux et reste telle quand on enlève l'excès du réactifs Spcrmaties ovoïdes, mesurant 2 a de long sur i u de large. Le thalle est insensible à Tiode. Ce lichen se rapproche dej espèces suivanres. Voici les diffé- rences qui m'ont été signalées par M. Couderc. Le Collema intricatum Arn. a un thalle beaucoup plue déve- loppé, à ramifications corralloides latérales et caractérisé anato- miquement par des hyphes droits assezlongs. Les gonidies, sur- tout, sont en séries longitudinales. Le Collema contexlum iMillardet, est calcicole. Son thalle est, en général, moins appliqué, à divisions insérées à angle aigu. Les divisions sont dressées aux extrémités et plus aiguës, leur section est circulaire, c'est-à-dire qu'elles sont cylindriques. Le thalle est plus compact, difficilement dissocié dans la potasse, même par un séjour de quarante-huit heures. Les chaînes de gonidies sont disposées sans aucun ordre et occupent tout l'inté- rieur du thalle, les hyphes mesurent un tiers de moins d'épais- seur. Le Collema subtorulosum Nyl. in litt. ad Stiz, correspond un peu comme description à celle de notre lichen, mais elle est si courte qu'il n'est pas possible d'identifier les deux espèces. Sur l'exemplaire des Lichenes Helvetici que possède M. Cou- derc, Stizenberger a corrigé de sa main la localité qu'il indique « prope Riffersweil » dans le texte. Il faut lire : Ad rupes grani- SÔ-i BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOÎAMQUE ticas prope Buenos ad lacum Tugiensem (legit Hegetschweiler), et ad rupes fluminis Arve prope Villette (legit Rome). M. Qouderc n'a pas trouvé ce lichen dans l'herbier de Rome. Arnold, dans Flora, 1869, p. 254, a identifie'? le C. contextum de Millardet avec le C. intestiniforme de Schœrer. Il est impossible, en lisant la description de V Enumeratio critica , et surtout celle du Spicilegium de Schasrer de con- fondre les deux espèces. 43. G. condensatum Arn. Sur les rochers de micaschistes mouillés l'hiver, au-dessous de la vieille tour de Colombhères, dans le ravin d'Albine. La détermination de ce lichen, que je n'ai encore récolté qu'avec des spermogonies est douteuse. C'est peut-être une espèce nouvelle. Les spermogonies apparaissent à la surface des lobes sous l'aspect de petites boules, d'un brun très clair à l'état sec; elles renferment des spermaties ovoides mesurant 3-4 \s. de long sur 1 [x de large. 44. C. omphalarioides Anzi. Sur les Châtaigniers et les Mûriers. Disséminé çà et là à Mons-la-Trivalle, Colombières-sur-Orb, Lamalou, Saint- Gervais, Les Aires. Ce lichen ne sort guère de la région de l'Olivier. Consulter pour la description de cette curieuse et rare espèce la savante étude de MM. Couderc et Harmand « Espèces et localités nou- velles de CoUémacés » in Bulletin Soc. bot. de France., T. LUI, 1906, p. 237. 45. G. cheileum Ach. Assez abondant sur les murs et quelquefois sur la terre cal- caire, dans les trois zones. F. graniforme Ach. Plus rare que le type et souvent mélangé avec lui. F. monocarpum Harm. Sur les murs. Lamalou, Les Aires, Mons. BULLETIN DE GÉOGIUPHIE liOTANIQUE 251 N° 6876. Carex fluviatilis Boott. var. unisexualis [C. B. Clarke) Kûkenthal. — Sed spicukx; in speciminibus visis bisexuales apparent. -|- N°* 6904, 69 1 1 . Carex foliosa D. Don. N°* 6862, 6871, 6899, 6901, 6966, 7073. Carex remota L. subsp. alta Boott. N°" 6883, 6884, 6902, 71 16. Priucedentis var. bri:{^opyrum (Kunze) Boeck. -\- N"" 6839, 6944, 7033, 7097, 7527. Carex filicina Necs var. ceylanica (Boeck.) Kûkenthal. ■A- N° 6891. Carex notha Kunth var. œqiiilata Kiikenthal, var. NOVA. — Spiculis $ Lisque ad basin a.'quilatis et x-quidensis erectis; bracteis culmum supcrantibus. -\- N" 6909 p. p. Carex cœspilitia Nées. N° 6897. Carex tapint^ensis Franch. N'* 6906, 703 I. Carex cardiolepis Nées. N" 6903. Carex cylindrostachys Franch. -f- N° 7028. Carex uemostachys Steud. var. crassispiculosa Kûkenthal, var. nova. — Spiculis omnibus crassioribus; squamis atro-purpureis ; utriculis brevissimis. N° 7034. Carex hebecarpa C. A. Meyer var. ligiilata (Nées) Kiikenthal. N* 6909 p. p. Carex Argyi Léveillé et Vaniot. Gobourg, 1 7. XI. 191 2. 252 BULLETIN DE GÉOGP.APHIE BOTAINIQL'E Lichens du Massif de l'Espinouze Par M. André de GROZALS IV. LICHENS DU MASSIF DE L'ESPINOUZE Le massif dont j'ai étudié la flore lichénique fait partie de la grande chaîne des Cévennes; il doit son nom aux nombreux sommets déchiquetés et en forme d'épines qui le bordent du côté sud. Ce massif est limité à l'ouest par le Thoré, au sud par les vallées profondes du Jaur et de l'Orb, à l'est et au nord-est par la vallée de la Mare, au nord par les monts de Lacaune et de la Salvctat ; il écoule ses eaux dans le bassin de l'Océan et dans celui de la Méditerranée. Le point culminant se trouve au nord des Sources de l'Agout à 1. 126 mètres, à la Cime de l'Espi- nouze, les montagnes de la Salvetat atteignent i.o56, leSaumail 1.046, le Plo de Brus et le massif du Caroux i.ioo mètres. Le ruisseau de Bouissou sépare l'Espinouze des monts de Marcou. De nombreux torrents sillonnent ce massif et y ont creusé des vallées et des gorges profondes très riches en lichens. Du côté du sud, la montagne est presque taillée à pic et forme le balcon du Caroux. Au point de vue géologique les plateaux du Saumail, de l'Espinouze et du Caroux appartiennent au groupe des Gneiss BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 253 et des Micaschistes, le Granit qu'on y rencontre souvent ne forme pas de masses puissantes ; le Gneiss renferme des cal- caires cristallins autrefois exploités. La présence de ces calcaires explique Thabitat de lichens absolument calcicoles, principalement des Collemas spéciaux aux terrains calcaires. Les environs de Lamalou sont formés de calcaires talqueux appartenant aux terrains de transition, et supportant des marnes irrisées des terrains secondaires inférieurs. Le Trias émerge des assises de Capimont, à côté de Lamalou, et se déploie dans la vallée de la Mare. Le fond de la vallée du Jaur est formé par des calcaires Devo- niens sériciteux et cristallins, qui donnent un marbre de bonne qualité. Du côté nord de la vallée de la Mare on renconte des Schistes paléozoiques, des grès houillers, avec quelques affleurements cristallins. Le terrain qui nous occupe appartient à trois zones : celle de l'Olivier qui ne dépasse guère 5oo mètres; du Châtaignier qui atteint goo et quelquefois plus ; du Hêtre qui occupe tous les sommets. La diversité des terrains au point de vue géologique, la pro- tondeur des vallées très humides, et en même temps très chaudes, donnent, comme on le verra une flore lichénique très riche et très variée. Quoique l'altitude du massif que nous étudions soit de beau- coupjnférieure à celle de l'Aigoual, la richesse au point de vue lichénique est de beaucoup- supérieure ; presque toutes les espèces de l'Aigoual se rencontrent sur l'Espinouze. Nous signalerons toutefois l'absence du Cetraria islandica que M. Marc et moi avons cherché en vain. 234 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE i" Famille : GOLLÉMAGÉS Nvl. r« Tribu : SCYTONÉMÉS Hue. POLYCHIDIUM Krh. I. P, muscicola Krb. Sur les mousses des rochers granitiques ou de mica-sciiistes. Fructifie souvent. Rare dans la région de l'Olivier à Mons-la Trivalle, assez abondant dans les régions du Châtaignier et du Hêtre. Ce lichen est dans notre région toujours silicicole. PTERYGIUM Nyl. 2. P. cœrulescens Harm., Lichens de France n° 7. Quelques rares échantillons stériles sur la butte calcaire de Prémian. 3. P. diffractum Couderc Leptogium diffractum Kremp. Sur les rochers calcaires de Mons-la-Trivalle, non loin du pont de Tarassac. Rare et toujours stérile. PLA.CYNTHIUM Gray. 4. P. nigrum Gray. Sur les rochers et les murs calcaires. Commun dans la région de l'Olivier, moins abondant dans les zones du Châtaignier et du Hêtre. Je l'ai recueilli sur des pierres siliceuses à Mons. Nos exemplaires ont les spores indistinctement uniseptées ou triscptées. F. caesium Hue, Placynthium Gray unum e fam. Coll. p. 11. Sur les rochers calcaires humides, non loin du pont de Taras- sac, près Mons. 5. P. subradiatum Arn. Sur les rochers calcaires; Capimont près Lamalou-les-Bains, Mons, Olargues, Prémian. Assez fréquent à l'état stérile, plus rare avec des fructifications, BULLETIN DE GÉOGHAPHJE BOTANIQUF. 255 6. P. psotinum Harm., Lichens de France n" \3. Quelques très rares échantillons sur les rochers calcaires de la butte de Prémlan, du côté est. Je suis de l'avis de M. l'abbc Harmand qui donne à ce lichen le rang de sous espèce ; il diffère du P. nigrum par l'absence d'hypothallc bleu au pourtour et par ses apothécies carnées rougeâtres ou presque blanchâtres ; il est facilement reconnaissable, même sans l'aide de la loupe. Les spores sont semblables à celles du P. nigrum. POROCYPHUS Krb. 7. P. furfurellus Harm., Lichens de France N° i3. Sur les rochers de micaschistes, dans la zone du Châtaignier. Assez rare. Ravins de Colombières-sur-Orb et d'Héric, Lama- lou-les-Bains, Col du Bardou. Bien fructifié. 8. P. areolatus Krb. Sur les rochers granitiques, au-dessus de la passerelle de la Gâchette, près La Salvetat (Marc). 9. P. Rehmii Harm., Lichens de France N» 17. Quelques rares échantillons tructitiés sur les rochers calcaires ombragés, à Mons-la-Trivalle. 10. P. Vivariensis Couderc. Sur les rochers de micaschistes, au-dessus de Colombières- sur-Orb, vers 600 mètres. Très rare. M. Couderc, qui a découvert cette espèce dans l'Ardèche, au pont de la Beaume, doit en donner la description détaillée dans l'ouvrage qu'il prépare sur les CoUemacés d'Europe. D'après es savant, ce lichen est peut-être le Lichiniia Ken- morensis Nyl. Le thalle est formé de petites granulations. Les apothécies, d'abord pyrénocarpées, puis lécideines, sont très petites. Les spores, au nombre de huit dans les thèqucs, et généralement sur un seul rang, sont presque sphériques et mesurent 7-9-1 r a en 256 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE diamètre. Les paraphyses libres sont très fines. Sous l'action de l'iode, la gélatine hyméniale bleuir, puis passe au verdâtre, mais le bleu reparaît au lavage. 2">« Tribu : STIGONÉMÉS Hue. EPHEBE Fr. II. E. pubescens Fr. Assez commun à l'état stérile, sur les rochers humides de granit et de micaschiste, dans les zones du Châtaignier et du Hêtre. Les échantillons avec spermogonies sont fréquents. Fructifié à la Resclauze, près de La Salvetat (Marc), et au-des- sous du hameau de Lafage, sur les bords du sentier de Colom- bières au Caroux. Les spores, au nombre de huit, dans des thèques claviformes, sont hyalines, ellipsoïdes ou légèrement pointues à une extré- mité; elles sont uni-cloisonnées, à cloison souvent plus rappro- chée de l'extrémité supérieure. Sous l'action de l'iode, la gélatine devient bleuâtre. Les fructifications de ce lichen sont si curieuses et si bizarres que je me suis demandé bien souvent si elles n'appartiennent pas plutôt à un champignon qu'à un lichen. LIGHINELLA Nyl. 12. L. stipatula Nyl. Sur les rochers calcaires, mouillés pendant les crues, sous le pont suspendu de Tarassac, près Mons-la-Trivalle. Stérile. Détermination douteuse. SPILONEMA Born. i3. S. paradoxum Born. Assez abondant sur les rochers humides de micaschistes, dans les zones du Châtaignier et du Hêtre. Fructifie souvent. Saut de Vesoles, Bois de Cacavel, Lacaune, La Salvetat (Marc), escarpe- ments du Caroux, Colombières, Mons, Lamalou. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 257 Les apothécies sont noires, semi-globuleuses ou lenticulaires, immargine'es. L'épithécium est bleuâtre, le thécium bleu-clair, l'hypothécium brun-noirâtre. Les paraphyses sont épaisses et articulées. Les spores, par huit, dans les thèques sont, soit ellip- soides, soit en forme de haricot ; elles mesurent 7-10 u. de long sur 3-4 [JL de large. La gélatine hyméniale devient bleue, puis verdâtre, sous l'action de l'iode, mais le bleu reparaît au lavage. Ce lichen est dioïque dans notre région. 3" Tribu ; GL^OGAPSÉS Forss. i" Sous-Tkilui : Pyrknopsidés Forrss. PYRENOPSIS Forss. 14. P. conferta Nyl. Sur les rochers de granit et de micaschiste. Assez abondant dans les zones du Hêtre et du Châtaignier, où il fructifie bien. La Salvetat, Le Saumail (Marc), Héric, Mons, Colombières, Lamalou, Saint-Gervais. i5. P. fœderata Nyl. Avec le précédent, mais moins abondant. 16. P. pulvinata Th. Fr. Sur les rochers granitiques. Rare. Route de Fraisse au Caba- retou (Marc), Ravin d'Héric sous le hameau. 17. P. sanguinea Anzi. Sur les rochers granitiques, exposés à tous les vents, à Mar- couls et à La Salvetat. Rare. (Marc). 18. P. subcooperta Anzi, Sur des roches humides, au-dessous du hameau de Lafage, près du sentier de Colombières à Douch. Assez rare. Thalle brun-noirâtre, épais de 1-2 mm., aréolé-fendillé, à aréoles anguleuses de o,5 à 0,8 mm. de diamètre, légèrement bombées et un peu rugueuses. 258 , BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Apothécies très nombreuses, innées, dépassant à peine le thalle, mesurant environ 0,2 mm. de diamètre, munies à la maturité, d'un rebord assez prononcé. Epithccium jaune-brun, quelquefois peu coloré, thécium incolore, hypothécium jau- nâtre. Paraphyses cohérentes simples, peu ou pas articulées. Thèques claviformes. Spores par huit, hyalines, simples, oblon- gues ou ovoïdes, mesurant lo-i 3-i 5 ix de long sur 6-j a de large. Sous Faction de l'iode, la gélatine bleuit, puis brunit, mais le bleu reparaît au lavage. Spermaties oblongues mesurant 3 (x sur I (X. Il est probable que c'est à cette espèce que doit se rattacher le Pyrenopsis stérile, récolté par M. Marc, sur les rochers graniti- ques du Saut de Vesoles,et décrit par MM. Couderc et Harmand, dans leur étude '< Espèces et localités nouvelles de Collemacés », parue dans \e Bulletin de la Société botanique de France, 'ï . LUI, 1906, p. 233. GRYPTOTHELE ^Th. Fr.) Forrss. 19. G. permiscens Th. Fr. Quelques très rares échantillons fructifies, sur les rochers de micaschistes, mouillés pendant presque tout l'hiver, dans le ravin d'Albine, au-dessus du vieux château de Colombières-sur-Orb. Thalle indéterminé, noirâtre-brunâtre, mat, peu épais, légè- rement aréole, à aréoles de o,5 à 0,8 mm. Gonidies agglomérées par 2-4 et mesurant de 4-7 \t. en diamètre. Apothécies petites, légèrement enfoncées dans le thalle, res- semblant à l'état jeune à celles d'un Verrucaria, à ostiole punctiforme; à l'état adulte, elles sont un peu ouvertes, avec un bord peu proéminent, et leur diamètre est alors de 0,2 mm. en- viron. Paraphyses fines, rameuses. Epithécium, thécium et hypo- thécium incolores. Spores par huit, hyalines, ovoïdes, simples d'abord, puis munies d'une cloison transversale, mesurant 7-10 jjL de long sur 4-5 [x de large. Thèques claviformes. Sous l'action de l'iode, la gélatine hyméniale bleuit légèrement. Les spermogonies, qui sont très rares, apparaissent sous forme de petits points noirs, disséminés sur le thalle; elles ren- BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 259 ferment des spermaties un peu courbées en arc, et mesurent 18-21 tx de long sur i fx à peine de large. Les stérigmatcs sont simples. Cette intéressante espèce n'avait été, jusqu'à ce jour, signalée qu'en Suède; il est assez assez curieux de la retrouver sous nos latitudes, à l'altitude de 400 mètres environ. SYNALISSA Fr. 20. S. symphorea Nyl. Assez abondant et bien fructifié dans les anfractuosités des rochers calcaires. Capimont près Lamalou. Mons, Olargues, Prémian, Saint-Pons. M. Flagey, dans son ouvrage sur les Lichens d'Algérie, p. I 1 I, a créé une waneié parasitica pour les échantillons qui croissent sur le Lecidea lurida et d'autres lichens. Ce fait se produit assez fréquemment dans notre région, mais il n'y a là aucun parasitisme. Si on lave avec soin les échantillons du Synalissa et de son support, on s'aperçoit de suite qu'ils sont très facilement séparables. 2'"^ Sous-Tribu : Omphalariés Forrss. PSOROTICHIA Porrss. 21. P. csesia Forrss. Sur les rochers calcaires. Rare. A côté de l'ermitage de Capimont, butte de Prémian. 22. P. diffracta ForrSs. Sur les rochers calcaires. Rare. Source du Jaur à Saint-Pons (Marc), près du pont de Tarassac, à Mons-la-Trivalle. 23. P. Schaereri Arn, Sur les rochers calcaires. Rare. Capimont, butte de Pré- mian. 24. P. pictava Forrss. Sur les rochers calcaires. Rare. Source du Jaur à Saint- Pons (Marc). 260 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M. Marc a récolté aussi cette race espèce à la source de Luz, près Montpellier. 25. P. incrustans Harm., Lichens de France, N° Sj. Sur les rochers calcaires inondés pendant les crues, sous le pont de Tarassac. Je dois la détermination de ce rare lichen, à Tobligeance de M. l'abbé Harmand. 26. P. Montinii (Mass.) Forrss. Sur les rochers calcaires des bords du Jaur, un peu avant son confluent avec l'Orb. Rare. 27. P. diaphorotheca Harm. Sur les rochers calcaires des bords de la route, entre Hére- pian et Lamalou, où il est assez abondant et bien fructifié. Voir la description de ce lichen dans ma troisième étude sur les « Lichens observés dans l'Hérault », N° 14. PECCANIA Mass. 28. P. coralloides Mass. Sur les rochers calcaires de la rive gauche du Jaùr, au-des- sous de Mons-la-Trivalle. Rare. 29. P. omphalariformis Couderc. Récolté par M. Couderc sur les rochers calcaires, au-dessous de Mons-la-Trivalle. ANEMA Nyl. 3o. A. Notarisii Forrss. Assez abondant et bien fructifié'sur les rochers calcaires. A côté de l'ermitage de Capimont, bords du Jaur à Mons, butte de Prémian, Saint-Pons. 3i. A. nummulariuro Nyl. Sur les rochers calcaires. Rare. Capimont, Premian. 13ULLETIN DE GÉOGRAPHIE ItOTAMQUE 261 32. A. decipiens Forrss. Sur les rochers calcaires, au-dessous de Mons la- Trivalle. Rare et stérile. OMPHALARIA Dr et Mont. 33. O. Girardi Dr et Mont. Quelques rares échantillons sur les rochers calcaires, au- dessous de Mons. Stérile. 34. O. cribellifera Nyl. Sur des rochers siliceux, entre Saint-Pons et Riols (Marc), sur des micaschistes, à Mons. Rare, 35. O. pulvinata Nyl. Sur les rochers calcaires, à Mons. Rare et stérile. 36. O Heppii MuU. Sur les rochers calcaires de la butte de Premian. Rare, mais bien fructifié .l'ai récolté quelques échantillons sur des rochers de micaschistes, au pied de la vieille tour de Colombières, mais je dois avouer que ces rochers sont mouillés par des eaux prove- nant d'infiltrations calcaires. 37. O. iodopulchra Couderc. Sur la butte de Premian, avec le précédent, mais rare. 38. O. phylliscoides Nyl. Sur les rochers calcaires. Rare. A côté de la chapelle de Capi- mont, près Lamalou. 4™« Tribu: GOLLEMÉS (Nyl.) Hue. GOLLEMA Hill. 39. G. myriococcum Ach. Sur les mousses des rochers humides. Ravin de Colombières, au-dessus de la cascade du Martinet, ravin d'Héric, au-d«ssous du hameau du Verdier. Rare, mais abondamment fructifié 262 BULLETIN DE GliOGRAPHIE BOTANIQUE Spores sur un ou deux rangs dans les thèques, presque sphé- riques, mesurant 9-12 [x. Sous l'action de l'iode, la gélatine hyméniale devient rouge-vineuse. 40. C. cyathodes Nyl. Sur les rochers calcaires. Capimont, près Lamalou, butte de Prémian. Bien fructifié. 41. G. chalazanum Ach. Sur les rochers calcaires humides. Bords de la route d'Héré- pian à Lamalou. 42. C. Trivallensis De Crozals. Sur les rochers de micaschistes des bords du sentier forestier, qui va de Mons au Caroux, vers 5oo mètres. Thalle brun noirâtre, mata l'état sec, brun et brillant quand il est mouillé, forme de petites ros2ttes, chevauchant quelquefois les unes sur les autres; ces rosettes sont finement laciniécs, à laciniures aplaties, partant presque du centre et plusieurs fois bifurquées à angle presque droit. Ces laciniures conservent le même diamètre dans toute leur longueur, elles sont peu tora- loïdes, leur extrémité est obtuse. Le diamètre du thalle est d'environ o,5 cm., celui des laci- niures dont la section est ovoïde est deo,2'à o,3 mm. Le thalle, assez adhérent au support, est fixé par de petits crampons; son centre est quelquefois granuleux. En somme, ce lichen ressemble un peu, comme aspect exté- rieur, au Leptogium Massiliense. Un séjour de vingt-quatre heures dans la potasse, d'une coupe du thalle, laisse voir un mycélium très fin, à ramifications courtes, branchues, à angle droit, et anastomosées en réseau très serré. Les chaînes degonidies, dont le diamètre est de S-j fx sont dis- posées assez régulièrement en rayons perpendiculairement à la surface, avec une gaîne qui est visible, surtout vers l'extérieur. Au centre, les éléments sont un peu plus parallèles et plus gros. Une cuticule^ facilement séparable, recouvre le tout. BULLET1^ UK GIÎOGUAPHIE BOTAMQLE 265 F. hyporhizum Nyl. Sur le faîte des murs. Disséminé çà et là. 46. G. multifidum Schaer. Sur les rochers calcaires, où il est assez fréquent. Mons-la Trivalle, Capimont, Premian. Var. jacobsefolium Schasr. Moins abondant que le type et dans les mêmes localités. 47. G. granuliferum Nyl. Sur les rochers calcaires de la butte de Prémian. Rare. 48. C. pulposum Ach. Disséminé çà et là. Sur les murs à La Salvetat (Marc), Lama- lou. Sur la terre schisteuse à Saint-Gervais-sur-Mare. 49. G. verruculosum Hepp; Couderc et Harmand, Esp. et loc. nouv. de Collemacés, in Bull. Soc. bot. de France, T. LUI, 1906, p. 238. Sur des Mûriers, La Vernière, près Lamalou-les-Bains (Couderc); sur des Châtaigniers, Colombières-sur-Orb, Mons- la-Trivalle. 5o. C. verruciforme Nyl. Sur les troncs des Châtaigniers, à Colombières-sur-Orb et Mons, où il n'est pas très rare. Sous l'action de l'iode, le thalle devient rouge teinté de violacé. Sur certains échantillons, les apothécies, quand elles sont vieilles, deviennent franchement lecanorines. 5 I . G. tenax Ach. Sur la terre calcaire, à Capimont, près Lamalou. Rare. 52. G. furvum Ach. Sur les rochers calcaires, où il est assez abondant et bien truc- tifié; Tarassac^ Olargues, Capimont, Riols, Prémian. Novembre-Décembre '9 :266 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 53. C cristatum Hoffm. Sur les mousses des rochers calcaires et quelquefois sur la terre; Mons, Capimont. Premian. F. hyporhizum Harm. Avec le type, mais moins commun. 54. C. leptogioides Anzi. Sur les rochers calcaires; Bords de TOrb, à Mons-la-Trivalle (Couderc), buite de Premian, Capimont. 55. C. querceti De Crozals. Sur les troncs des Chênes rouvres, sur les bords du sentier qui descend de l'crmiiagc de Capimont, a Lamalou. Thalle brun-noirdirc à Tétat sec, verdâtre-brillant à l'état humide, foliacé, membraneux, épais de "0,2 à 0,4 mm. composé de lobes ascendants de 10 mm. environ, souvent ondulés au sommet et élargis, peu découpés, granules souvent sur les deux 'aces et légèrement ridés sur le sec A l'intérieur, hyphes de 2-3 u. à articulations courtes, s'anastomosant sur les faces, tout en conservant le même diamètre. Gonidies bleu-pâle, larges de ?-4(x, en chapelets assez longs et souvent enroulées au-dessous ic la couche corticale. Thalle insensible à l'iode. Apothécies larges de 0,6 à 1,2 mm. concaves, situées sur les faces des lobes, quelquefois au sommet, sessiles, resserre'es à la base, à bord thallin très prononcé, et ayant quelquefois un bord propre, à disque brun-clair. Cortex de l'excipule comme celui du thalle. Périthécium formé de deux zones, l'inférieure, large à la base de 6o-65 [jl et sur les côtés de 20 [a. en plectenchyme, avec des ceilulcs polyédriques de 8- 12 a à la base et de 5-6 [x sur les côtés, la supérieure colorée en brun-roux, composée d'hyphes très serrés, dont quelques-uns montent dans la marge; cette couche est épaisse de 25-35 [i. Paraphyses rameuses, arti- culées, de 4-5 [x de diamètre, cohérentes. Thèqucs claviformes, à 8 spores murales (3-4-5 cloisons) mesurant 23-28 tx sur 10- 12 ijL. Ce lichen doit se placer à côté du C. furviim. BULLETIN DE r.LOCKAl'HIE BOTANIQUE 267 56. C. conglomeratum [loffni. Sur les troncs des Châtaigniers, à Colcmbicres-sur-Orb. Peu commun. 5-. C polycarpon Krempelh. Sur les rochers calcaires qui dominent le Jaur, au-dessous de Mons-Ia-Trivalle. Peu commun. 58. C. multipartiium Sm. Sur les rochers calcaires; bords du Jaur, au-dessous de Mons, avec des apothécies (Couderc), butte de Prcmian, Capimont, près de la chapelle, avec iructif. cations. Rare. 5o- C. nigrescens Ach. Sur Peupliers à la Salvetat (Marc), sur Châtaigniers, Chênes, Ormeaux, à Lamalou, Colombières, Mons, Saint-Pons; toujours abondamment fructifié. J'ai examiné de très nombreux échantillons de ce lichen, dont les spores plusieurs fois cloisonnées transversalement, mesurent 56-73 jx de long sur 4-5 |jl de large. V. furfuraceum Schasr. Sur les Peupliers, à La Salvetat (Marc). Disséminé çà et là sur les Châtaigniers et les Ormeaux, à Colombières, Lamalou, Mons. J'ai rencontré quelques échantillons fructifies sur les Châtaigniers, à Saint-Gervais-sur-Mare, mais les spores étaient mal développées. 60, C. méridionale Hue, Anatomie de quelques espèces du genre Collema Hill, in Journal de Botanique, 1906, N" 16, p. 32. Sur les rochers de micaschistes souvent mouillés; Ravin de Colombières-sur-Orb, Ravin d'Albine, Gorges d'Héric. J'ai examiné de nombreuses apothécies qui m'ont fourni des spores mesurant en moyenne 32-35-40 a de long sur 6-7-8 [x de large. 268 BULLETIW DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 6i. C. rupestre Wain.; Gollema fiaccidum Ach. Sur les rochers et les pierres humides, très rarement sur les troncs des Châtaigniers. Fructifie assez rarement. Saut de Vesoles (Marc), Colombières-sur-Orb, Mons-la-Tri- valle, Lamalou. Spores par 8, 5-j septées, mesurant en moyenne 25-3o(i de long sur 7-8 de large. LEPTOGIUM Ach. 62, L. microphyllum Harm., Catalogue Lich. Lorr.^ p. 61. Sur les écorces des Peupliers à La Salvetat, ou il est très rare (Marc). 63. L. plicatile Th. Fr. Assez abondant sur les rochers calcaires et les murs où il fructifie quelquefois; pont du Larn près La Salvetat (Marc); Notre-Dame de Capimont, Mons, Premian ; beaucoup plus rare sur les roches schisteuses à Colombières, et ste'rile. 64. L. cataclystum Koerb. Quelques très rares e'chantillons fructifies sur les rochers de micaschistes humides; bords de la route d'Estréchoux à Saint- Gervais. Rare. 65. L. microscopicum Nyl. Sur les schistes des bords de la route de Colombières-sur- Orb à Mons-la-Trivalle, à peu de distance de cette dernière localité. 6^. li. chloromelum Nyl. Assez commun sur les troncs de Châtaigniers, de Mûriers ; Lamalou, Colombières, Olargues, Col du Bardou, Saint-Ger- vais-sur-Mare, toujours stérile. M. Couderc a récolté ce lichen en bon état de fructification sur les Châtaigniers à Colombières-sur-Orb. 67. L. Massiliense Nyl. Sur les rochers calcaires qui dominent le Jaur, au-dessous de Mons-la-Trivalle (Couderc); butte de Prémian. BULLETIN DÉ GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 269 68. L. palmatum Mont. Sur les rochers humides de micaschistes entre Colombières- sur-Orb et Lalage, où il fructifie. Je ne connais que cette loca- lité dans notre rayon. 69. Leptogium tremelloides Fr. A la base des troncs moussus des Châtaigniers, dans le ravin d'Albine, en face du vieux château de Colombières. Rare et toujours stérile. 70. L. scotinum Fr. Sur les troncs de Châtaigniers à Mons. Assez rare. Var. sinuatum Harm., Lich. de France, N° i Sg. Sur la terre calcaire et schisteuse; Mons-la-Trivalle, Lamalou, Garoux. Var. lacerum Harm., loc. cit. Sur les Châtaigniers et les Mûriers, où il est assez commun; La Salvetat, Saint-Pons (Marc), Colombières, Lamalou, Saint- Gervais-sur-Mare. Var. pulvinatum Nyl. Sur les troncs des Châtaigniers à Mons (Couderc), Lamalou, Colombières. Peu commun. Var. lophaeum Nyl. M. l'insénieur Couderc m'a fait récolter cette curieuse variété sur la terre calcaire au-dessous de Mons-la-Trivalle. Rare. 71. L. myochroum Harm.,L/c/2. de Lorr.,p. 70. Sur Peupliers et Châtaigniers à La Salvetat (Marc); sur Hêtres, Plateau du Garoux, Caissenols-Ie-Haut, Pas de la Lauze, où il fructifie. Ce lichen paraît ne pas sortir de la zone du Hêtre. 72. L. Hildenbrandii Nyl. Assez abondant dans la région de l'Olivier; M. Marc l'a 270 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE è récolté sur Peupliers et Châtaigniers à La Salvetat. Toujours stérile. 73. L. albociliatum Desmaz. Sur un rocher granitique moussu des bords du sentier qui conduit du Cabaretou au saut de Vesoles, vers i.ooo mètres (Marc), fructifié. Au-dessus de la source ferrugineuse de Colom- bières, sur rochers micaschistes moussus; fructifié. Bords du sentier forestier qui monte de Mons au Caroux,vers 700 mètres, sur micaschistes, stérile. Les échantillons récoltés par moi sont absolument identiques à ceux de Roquehaute. Les spermaties sont ovoïdes et mesurent 3-4 {JL de long sur i [a de large. KŒRBERIA Mass. 74. K. biformis Mass. Sur les troncs des Châtaigniers; au-dessus de la cascade du Martinet à Colombières-sur-Orb, environs immédiats de Mons où il fructifie. Très rare. 2"^^ Famju.e : LIGHÉNAGÉS Nyl, i--" Sous-Famille : GYMNOCARPÉS Wain. l'-e Série : CONIOCARPÉS Wain. b' Tribu ; SPH^EROPHORÉS Fr. SPHJEROPHORUS Pers. S. coralloides Pers. Sur les rochers ^de micaschistes et granitiques. Nul dans la zone de l'Olivier, assez rare dans celle du Châtaignier, plus abondant dans celle du Hêtre. La Salvetat (Marc), Col d-u Bar- dou, Pas de la Lauze, Plo de Brus. Fructifie fréquemment. 76. S. fragilis Kœrb. Sur les rçchers siliceux, Paraît cantonné dans la zone du BULLKTIN DK GliJGKAPlIIK COTAMQUr; 271 Hêtre. Saut de Vesoles (Marc), non loin de la maison foresticrc du Caroux, Plo de Brus, Lafage. Toujours sicrile. (> Tribu : CALICIÉS Nyl. 77. C. parietinum Ach. Dans le creux des vieux Châtaigniers. Rare. Mons-la-Tri- valle. 78. G. salicinum Pers. Sur de vieux bois à La Salvetat (Marc). 79. C. quercinum Pers. Sur de vieux troncs de Chênes à Arifai, près La Salvetat (Marc); vieux Châtaigniers à Mons. 80. C. curtum Turn. et Borr. Sur de vieux bois pourris à Lavel, près La Salvetat (Marc), troncs creux de Châtaigniers à Colombières. Rare. 81 . G. pusillum Flk. Vieux troncs pourris de Châtaigniers au Verdier, près Mons, Rare. CONIOGYBE Ach. 82. C. furfuraeea Ach. Sur les rochers siliceux très ombragés, sur les racines dé- nudées. Assez commun dans la zone du Hêtre à La Salvetat, L'Espinouze (Marc); moins abondant dans la zone du Châtai- gnier à Colombières, Saint-Gervais, Ni M. Marc, ni moi ne l'avons vu dans la région de TOIivier. Var. polycephala Bouly de Lesdain, Notes lich., N" V, \nBull. Société bot. de France^ t. LHl, 1906. p. 5 18. Sur les racines mises à nu d'un vieux Chêne, au Prc-du-Roi à La Salvetat (Marc). "IT^ BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Thalle vert-jaunâtre, pulvérulent. Stipes courts, épais, capi- tules hémisphériques, brun pâle, couverts ainsi que les stipes d'une poussière jaune. Les stipes se terminent le plus souvent par deux capitules, ou encore, mais plus rarement, se bifurquent au sommet. Les spores globuleuses et hyalines ont un diamètre de 5-5 fx. GYPHELIUM Ach. 83. G. Marcianum Bouly de Lesdain, Notes lich. énologiques, N 8, in Bull. Société bot. de France, t. LV, 1908, p. 420. Sur les rochers siliceux; La Salvetat, Bouldoires, Arifat, Belot, Marcouls (Marc), Plo de Brus. Col des i3 vents. Paraît localisé entre 65o et 1.200 mètres. Thalle blanchâtre, dispersé, granuleux-verruqueux, devenant légèrement jaune par la potasse, et intensible à l'action du chlo- rure de chaux. Gonidies appartenant au genre Protococcus.Apo- thécies noires, petites, larges de 0,7-0,8 mm., d'abord tout à fait incluses dans les réceptacles thallins blanchâtres, puis émer- gentes, planes, entourées d'un rebord thallin entier ; à la matu- rité, la masse sporale noire recouvre le bord thallin. Réceptacle thallin devenant légèrement jaune par la potasse, subglobuleux ou cylindrique, tronqué à la partie supérieure, d'environ i-i5 mm. de large et i mm. de hauteur. Dans le même récep- tacle, on trouve rarement une, plus souvent deux ou trois apothécies. Spores par 8, à une cloison, noirâtres-olivâtres, ellipsoïdes, arrondies aux extrémités, légèrement rétrécies au milieu, mesurant 14-18 ;j. de long sur 9-10 u. de large. TRACHYLIA Fr. 84. T. stigonella Fr. Sur le thalle des Pertusaria. Assez commun dans les environs de La Salvetat (Marc), Douch, Pas de la Lauze. Paraît nul dans la zone de l'Olivier. Note. — Je suis de l'avis de certains auteurs qui considèrent comme des champignons, Le Trachylia stigonella et les Cali- ciiim parietinum, salicinum.^ curtum, pusillum ; si je les ai BULLETIN IlE GÉOGKAPHIE BOTAMQUE 273 compris dans cette étude, c'est que j'ai voulu suivre l'excellente classification que M. l'abbé Harmand donne dans son bel ouvrage « Lichens de France » . 2»"' Série : CYCLOCARPÉS, Wain. /•■e Sous-Série : Stratifiés-Radiés, Hue. V"'^ Tribu : BŒOMYCÉÉS Nyl. 85. B. roseus Pers. Sur la terre humide dans les Bruyères et sur les bords des chemins dans les terrains siliceux exclusivement. Environs de La Salvetat Marc), plateau du Caroux. Rare. Nul dans la région de l'Olivier. 86. B. rufus D. C. Sur les rochers et la terre siliceux. Assez commun dans les environs de La Salvetat (Marc), Plo de Brus, Caissenolsle Haut. Nul dans la région de l'Olivier. F. sessilis Nyl. Mêmes localités que le type et moins abondant. S'"» Tribu : CLADONIÉS Nyl. CLADONIA Hill. 87. C. rangiferina Web. Dans les bois et les Bruyères. Environ de La Salvetat (Marc), Plo de Brus. Rare. Paraît spécial à la zone du Hêtre. 88. C. sylvatica Hoffm. Assez abondant dans les Bruyères, depuis la région de l'Oli- vier jusqu'à celle du Hêtre. M. Couderc et moi l'avons récolté en belle fructification, au sud du village de Mons-la-Trivalle. 89. C. impexa Harm., Lich. de France N° 204. Dans les Bruyères, à Colombières-sur-Orb. Rare. 274 BULLETIN DE GÉOGKAPHIE BOTANIQDE F. portentosa Harm., loc. cit. Bois et rochers granitiques, à La Salvetat (Marc). Rare, 90. C. papillaria HofFm. Sur la terre, dans les Bruyères et sur les rochers moussus ; La Salvetat (Marc), Gorges d'Héric. Assez rare. F. papillosa Fr. Sur terre humide ; Plateau du Caroux. C. uncialis Web. Dans les bois et sur les mousses des rochers. La Salvetat (Marc). Plateau du Caroux. Ne descend guère au-dessous de la région du Hêtre. F. adunca Ach. Pentes du roc de la Vasque, près La Salvetat (Marc). C. furcata Schrad. Commun dans les bois, les Bruyères, et sur les rochers dans les trois zones,. Var. racemosa Flk. Sur les rochers granitiques moussus; La Salvetat (Marc), Caissenols. F. palamea Nyl. Sur terre dans les Bruyères ; Colombières, Mons. BULLETIN DE (;É0G«APH1E BOTAMQUE 275 Nominations. M. Gi:zE est promu associe libre. Sont nommés membres auxiliaires : M. l'abbé L. Bec, curé de Sens, par Saint-Germain-du-Bois (Saône- et- Loire), présenté par Mgr Léveillé et M. le chanoine H. Coste. M. F. Chassignol, instituteur, La Boulaye, par Toulon sur-Arroux (Saône-et-Loirei. présenté par Mgr Léveillé et M. Château. Dr RuDOLPH Wagner, conservateur de la bibliothèque de la Cour, à Vienne, présenté par M. Ilos^^eus et par Mgr Léveillé. D'" Hermann Poeverlein, Prinzregentenstrasse, 36, Ludwit;shafen (Bavière), présenté par Mgr Léveillé et M C .-C . Hosseus. M. RaVxMond Hamet, 20, rue Lacépède, Paris (V«), présenté par M. Prain et par Mgr. Léveillé. M. Despaty, instituteur, i5, rue des Écoles, Sèvres iSeine-et- Oise), présenté par MM . Dcudier et Mahaut. M. l'abbé Picault, Professeur à l'Institution Saint-Louis, Le Mans (Sarthe). présenté par Mgr Léveillé et M . Gentil. Le Directeur : David Prain. Séance du 5 décembre 1911. M. le Secrétaire présente ]es portraits de M. David Prain, notre nouveau Directeur, et de MM. Fedde et Arechavaleta, nos Collègues. La correspondance est dépouillée. On y remarque la Flore cryptogamique d' Allemagi^e du prof. Migula, la Flore complète illustrée en couleurs de France., Suisse et Belgique de Gaston BoNNiER et les Icônes Florae alpinae plantarum de Léon Marret. Lecture est donnée des travaux suivants de Mgr Léveillé : Quelques plaJites introduites aux "îles Sandwich; Nouvelles Onothéracées mexicaines et Notes sur la Flore du Maine. La séance est levée à 9 h. 45. Séance du 2 janvier 1912. M. le Secrétaire perpétuel rappelle que l'Académie fête son 20^ anniversaire et esquisse l'historique du Bulletin fondé sur le sommet des Nilgiris (Inde Anglaise) et dont M. Gentil cor- rigea les premières épreuves et choisit le format. M™^ la Comtesse Estève confirme la mort de son mari, notre Collègue. M. Perret remercie de sa nomination. MM. Zawodny et Kukenthal remercient de leur promotion dans la médaille scientifique. M. Kukenthal envoie une part du rare Carex illegitima. 276 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTilNIQUE M. Pampanini nous apprend que les botanistes italiens se préoccupent, eux aussi, de la protection des plantes. On lit une note de M. Lambert sur quelques Epilobes hybrides . Mgr Léveillé présente les diverses formes du Carex glauca. La séance est levée à lo h. 1/2. Séance du 6 février 1912. M. le Secrétaire perpétuel annonce la mort de l'illustre HooKER, membre d'Honneur de notre Académie et titulaire de sa plus haute médaille. Il prononce son éloge : il annonce éga- lenient le décès d'un éminent botaniste, Th. Durand, Directeur du Jardin botanique de Bruxelles. Il donne à ce sujet des détails qu'il tient de notre Directeur, M. Prain et annonce que celui-ci a nommé M. le D"" Christ l'éminent ptéridologue comme membre d'Honneur, en remplacement de Sir Hooker. Il donne communication officielle du mouvement important qui a lieu dans l'Académie à cette occasion. M. le D"" Christ en termes très élogieux pour M . Prain et trop modestes pour lui-même, remercie de sa nomination de Membre d'Honneur. MM. CousTURiER et Rosenstock remercient de leur admis- sion. MxM. Beauverd, Béguinot, Bigeard, Focke, Pampanini, Thel- lung remercient l'Académie de leur avoir conféré sa médaille. MM. le Chanoine Coste et MM. les abbés Mailho et Soulié préparent, avec le concours de Frère Hilaire, une session dans les Pyrénées centrales ;Ariège), pour 1912. M. R. Potier de LA Varde a envoyé le dessin d'un capitula anormal de V Hypochœris radicata DC. qui fera l'objet d'une note spéciale. M. Arechaveleta annonce que le Museo nacional de Monte- video a été divisé en trois institutions indépendantes et qu'il a été placé à la tête du Museo de Historia natural qui publiera les Annales. Les ouvrages suivants sont ensuite présentés et analysés : Flo- rule de la Vallée supérieure de la Mare et des environs (Hérault), par M. F. Pages; Matériaux pour l'élude du genre Hieracium., par M. SuDRE. Sont soumises aux assistants diverses plantes dont un Arabis muralis Bert. à sépales éperonnés; puis le fascicule de la Cénomane de 1912. Enfin Mgr Léveillé présente un superbe album consacré à fîULLETItS DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 27" l'Histoire naturelle du Tonkin. Cet Album, qui appartient à M. V. Démange, est l'œuvre d'un Annamite qui, sur les indica- tions de notre Confrère, y a dessine et peint animaux et plantes avec une rare exactitude, si bien que ces dessins colo- riés ont permis la détermination des espèces, dont plusieurs ont été, par les monographes, reconnues nouvelles. Cet Album charme nos confrères et les intéresse vivement. La séance est levée à lo h. 1/2. Séance du 5 mars 1912. M. Marret annonce que la publication de ses Icônes Florae alpinae sera terminée en 40 livraisons. A propos de la note sur le Carex g-lauca, M. Thellung écrit : « Cette espèce doit absolument se nommer C. flacca Schreber, car le C. glauca Murr. Prodr. Gotting (1770), p. 76, tel qu'il est cité par Nyman, Richter (Plantae Europae), Ascherson et Graebner (Synopsis) et malheureusement aussi, dans la mono- graphie magistrale de M. Kukenthal, est inexact, Murray ne citant au lieu indiqué, qu'un synonyme de Haller, sans donner à l'espèce de nom binaire. Le plus ancien binôme de notre espèce est donc sans doute C. flacca Schreber Spicil. fl. Lips. (1771) App. n° 669, car le C. glauca Scop. Fl. Carn. éd. 2, II, p. 23, ne date que de 1772. » "En réponse h une communication qui lui avait été faite par Mgr Léveillé, d'une production végétale trouvée dans l'écorced'un chêne, par M. Corfec dans la Mayenne, M. Potier DE LA Varde émet l'hypothèse que c'est peut-être une leuille atrophiée de lierre, réduite à ses nervures. Défilent ensuite, les Hieracium d'Auvergne envoyés par M. l'abbé Charbonnel, puis les Batrachium de l'herbier de LAcadémie, revisés par M. Félix qui distingue avec raison, chez les espèces, des variations et des états. La séance est levée à 10 h. 1/2. Séance du 2 avril 1912. Après le dépouillement d'une importante correspondance, on lit une lettre de M. Jéria remerciant de son admission dans l'Académie et de la collation de la Médaille scientifique. Lecture est donnée d'une note de M. L. Herbelin : A propos du Gagea Liottardi. Mgr Léveillé montre ensuite le Trifolium elegans Sav. et sa var. fistulosum Gilib. M. Gentil ayant apporté ces mêmes espèces de son herbier, indique un moyen très net de reconnaître le T. elegans du T. repens au moyen des 278 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE sinus des dents supérieures du calice. Ces sinus sont en U chez le T. elegans et en V chez le T. 7'epens. Séance du 7 mai. MM. Carbonel, Hosseus, Lambert, Laronde, remercient de leur promotion en qualité d'Associés libres, et M. Fedde, de sa nomination de membre de l'Académie. MM. CoGNiAUx, président, et de Wildeman, secrétaire, invitent l'Académie à prendre part aux séances et excursions organisées à l'occasion du 5o^ anniversaire de la fondation de la Société royale de Botanique de Belgique. M. Dubois envoie un Vinca minor d'un bleu foncé sur le vif, recueilli à Gisors. M. Gentil rappelle à ce propos, que ce Vinca d'un violet rougeâtre, route de Sargé, près Le Mans, devient d'un bleu foncé par la dessiccation. M. A. Félix envoie une classification provisoire des Batra- chium. M. Feret envoie de nouvelles plantules pluricotylédonées obtenues par semis en un récipient en zinc. Lecture est donnée des travaux suivants : Les Circœa, par Mgr Léveillé ; Jussieua ou Ludiwigia prostrata, par îvlgr Lé. veillé. La séance est levée à lo h. Séance du 4 juin M. l'abbé Vaniot est excusé. M. le secrétaire annonce la disparition encore inexpliquée de notre collègue, M. H. de Boissieu, et la mort de W. Wright, titulaire de notre médaille scientifique. M. Acloque annonce Tappariiion de son nouvel ouvrage: Les merveilles de la vie végétale. M. E. BiGEARD met en souscription le Complément de la Flore des Champignons supérieurs de France, Ce nouveau volume coûtera i5 francs. Analyse est donnée d'une note sur le Gagea Granatelli dans r Hérault, par Mgr Léveillé. On examine ensuite, avec le plus vif intérêt, les remarquables Exsiccata du Valais et des Alpes Lemaniennes, de M. M arrêt. La séance prend fin à lo h. Séance du 2 juillet. M. le Secrétaire perpétuel annonce le résultat des recherches BULLETIN Dt; GIÎOGRAPHIE BOTANIQUE 279 concernant la mort de M. de Boissieu, dont on a retrouve le corps au pied des rochers dans TAin et prononce son éloge. M. Lagny a adresse des exemplaires du Trifolium Michelia- num retrouvé, par lui, à Gien (Loiret). Cette plante n'avait pas été constatée depuis Delastre et Boreau. M. L. Herbeux adresse la gravure d'un énorme Carpimis betulus de Délie. Analyse est donnée d'un travail de M. Reynier : Evolution à Toulon du Scorpiurus sulcata L. vers le S. subvillosa L., et de l'un et de l'autre vers le 5. muricata L. Passent alors sous les yeux les deux superbes albums coloriés à la main, renfermant les dessins de la faune (oiseaux, poissons, mollusques, insectes), et de la flore du Tonkin (phanérogames, champignons), appartenant à notre confrère M. V. Démange, et dessinés par un Annamite. La séance prend fin à 9 h. .^5. Séance du 7 octobre. MM. Wag -er et Chas3ignol remercient de leur admission. M. Bach écrit qu'il a retrouvé, cette année, en compagnie de M* Lamothe, dans les marécages de la Borrèze, près Souillac (Lot), les Carex xanthocarpa et Muelleriana. Toutefois, ce der- nier s'y trouve à l'état de variété nouvelle, se rapprochant beau- coup plus du C. distans par le nombre des épillets femelles et par le chaume lisse, à l'exception de l'unique entre-nœud supé- rieur. M. le D^" Christ a fait, sur l'indication de M. Wilczek, d'inté- ressantes observations sur la projection du fruit du Circaea alpina L. Les travaux suivants font l'objet d'une lecture : Les Rumex du Ber^y, par M. Lame.ert; Un peu de statistique botanique, par M. Guffroy. M. le D"" Delaunay indique que M. l'abbé Angot a récolté à Saini-Gemmes-le-Robert (Mayenne), des pieds de Teucrium scorodonia, Matricaria inodoi'a, Jasione montana, Thrincia hirta, parasités par le Cuscuta minor^ dans la haie d'un champ de luzerne, cette dernière étant demeurée indemne de tout parasitisme. Les pieds parasites sont déposés sur le bureau, par M. le D' Delaunay. Mgr Léveillé présente des Epilobium envoyés par M. Lam- bert, et appelle l'attention sur un Epilobium dont les organes floraux sont changés en feuilles, ainsi que sur 3 nouveaux hybrides recueillis par lui dans le Cher. Il présente aussi 280 BULLETIN i)E GÉOGRAPHIE BOTANIQUE VOrobanche Castellana recueilli à Livet (Sarthe), en sep- lembre 1912. M . Aristobile, de Preuilly-sur- Glaise (Indre-et-Loire), envoie une magnifique tascie de Carlina vulgaris, trouvée par lui le 8 septembre dernier, à Bossay (I.-et-Loire). M. Gentil, qui réunit, depuis peu, au titre de président de la Société if Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe, celui de la Société d'Horticulture, fait ensuite une très intéressante com- munication sur une variété nouvelle, nommée par lui foliata de VHypochœris radicata, muni de feuilles caulinaires. Gette variété a été découverte à Gré-sur-Loir (Sarthe), par M. Launay. Elle croît çà et là, dans les li-eux frais parmi l'espèce. ( i ). La séance est levée à 9 h. 3/4. Séance du 5 novembre. M. Frf.my, de Saint-Lô, envoie la photographie d'une fascie de Cheiranthus Cheiri. La fascie n'affecte que la tige, qui est terminée par des fruits. Il a également trouvé, à Saint-Lô, une touffe de Géranium columbinum, dont les pétales tronqués à leur sommet présentent, néanmoins au milieu de ce même som- met, une saillie triangulaire. On résume un travail du Fr. Sennen, intitulé : Plantes d'Espagne, y note. On procède au dépouillement du scrutin pour l'élection du Directeur de l'Académie pour 1913. M. Kukenthal est élu par 73 voix. MM. DôMiN et Coste obtiennent respectivement 35 et I voix. La séance est levée à 9 h. iji. Séance du 3 décembre. ' M. le Secrétaire présente le portrait de notre nouveau Direc- teur pour 1913, M. G. Kukenthal. M. Hosseus a envoyé des plantes de Bavière et du Siam. M. DE WiLDEMAN offrc, au nom de la famille de feu Th. Du- PAND, le Conspectus Flora' africœ, 2 vol. Tout ce qui a paru. Remarqués au dépouillement du courrier : Flore complète, illustrée en couleurs, de France, Suisse et Belgique, de Bonnier; Zigzags au pays de la Science, de Aclo- QUE ; Kryptogamen-Flora, de Migïla; A revision of genus (m) Voir Bulletin d'octobre dernier. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 281 Milleitia, de S. T. Dunn ; Flore fossile des schistes, de Menât (Puy-de-Dôme), de L. Laurknt. M. Blanc, de Berre, envoie des Scabiosa maritima vivipares. M. JoLY, d'Orléans, adresse des Tamus, dont l'un semble se rapporter au P. smilaci folia JuWien. 11 compte les revoir en 191 3. Sont lus ou analysés les travaux suivants : Capsclla ruderalis Jord., torma gracilis (non Gren.), par M. Tabbé J.-B. Charbonnel; Plantes rares on nouvelles pour le Var, par M. G. Bertrand; Localités nouvelles de plantes rares dans le Cantal, par M. Maranne; Les Rubus et les Hieracium récoltés dans le Val d'Aran, par M. H. Sudre; Sur un nouveau Sedum du Yunnan, par M. R. Hamet. Errata. Page 92, ligne 10, au lieu de : à et la ferme, lire et à la ferme. Page 94, ligne 84, au lieu des : Grosilles de et Saint-Laurent, lire des Grosilles et de Saint-Laurent. Page 104, ligne 12, au lieu de : Champs du Bonis, lire Champs du Bouis. Page iM, ligne 12, au lieu de : Pterotheca Santa, lire Pterotheca sancta. Page II 5, ligne i5, au lieu de: Gre'mil officinale, lire Grémil offi- cinal. Page 126, ligne 6, au lieu de : avec la tulipa, lire avec le tulipa. Page 126, ligne 16, au lieu de : Boistaillis, lire Bois taillis. Page 127, ligne 3, au lieu de : Col de Mèche, lire Col de Mècle. Page i33, ligne 7, au lieu de : Carex Ilscana Rhum, lire Carex Ilseana Rhum. Page 147, ligne i5, au lieu de : se sont intéresse', lire se sont inté- ressés. Page i38, ligne 12, au lieu de : Nothoclccna Marantiv, lire Notho- lœna Marantce. Page i38, ligne 22, au lieu de : Polypodium Dryopteris L., lire bryopteris spinulosa D. C. = Dryopteris dilatafa A. Gray. Man. Page i39, ligne 6, au lieu de : Considérer le Dryopteris Filix- mas L. Schott. var. paleacea Mett.etle Dryopteris Filix-mas L. Schott var. Borreri Newm, comme étant deux noms synonymes. Retenir le dernier. Page 139, ligne 14, Cystopteris fragilis L. Bernh. var. dentata Dickson. Hooker. — Supprimer le renvoi (2), et ne pas compter cette variété comme nouvelle pour la France. 282 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Page 140, ligne 6, au lieu de : Asplenium lanceolatum Huds., lire Asplenium lanceolatum var. typicum Luerss. C. Page 140, ligne 7, au lieu de : Asplenium lanceolatum Huds. var. typicum Luerss., lire Asplenium lanceolatum var. typicum Luerz. forma versus var. obovatum Vîv. Moore. Page 141, ligne 9, au lieu de : var. genuinum K. L., lire var. genui- num R. Lit. Page i53, ligne i3, au lieu de : ij^gi, lire ly^gy. Page i53, ligne 17, au lieu de : 20011, lire 2o»7i. Page i54, ligne 20, au lieu de : om,i i38, lire im,i38. Page i54, ligne 21, au lieu de : o'", 391,2, lire 0'",397,2. Page i55, ligne 36, au lieu de : amateurs lire auteurs. Page i57, ligne i3, au lieu de : 177, lire 179. Page 181, ligne 32, au lieu de : 12-25 mm., lire i2-i5 mm. BULLETIN DE GÉOGUAPHIE BOTANIQUE 283 TABLE DES MATIERES Académie 3, 5o, 275 Action du zinc sur les plantes (L'), H. I-kveillé 61 A rabis éperonné (Un), H. Léveillé 61 G Carex glauca Murr. et ses formes (Le), H. L.éveillé 44 CirCcXa (Les), H. Léveili.é 217 Contribution à l'étude de la Phénologie de Funchal (Madère), C. Menezès i52, 192 Cyperaceœ yunnanenses Maireana;, G. Kukenthal 24.9 Epilobes hybrides de France (Les), H. Léveillé 170, 245 Epilobes hybrides (Sur quelques), L. Lambert 28 Essai sur le genre Cratœgus en France, H. Léveillé 180 Etude comparative sur la flore du Maine, H. Léveillé 29 Evolution, à Toulon, du Scorpiunis sulcata L. vers le S. sub- villosa L., et de l'un et l'autre vers le S. miiricata L., Alk. Reynier 1 84 Florule de la vallée supérieure de la Mare et des environs, E. Pages t",2, 90 Gagea Granatelli dans l'Hérault (Le), H. Léveillé 18-' Gagea Liottardi (A propos du), L. Herbelin 149 Helleborus niger dans les environs de Berchtesgaden (Bavière), C.-C. HossEus 162 J Jussieua ou Ludwigia prostrata, H. Léveillé 246 284 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Leen^ia ory^oides Sol. en Provence (Le), Alf. Reynier. . . , 27 Lichens du massif de l'Espinouze, A. de Crozals 252 Localite's nouvelles de plantes rares dans le Cantal (4e note), L Maranne 25 ne Matériaux pour l'étude du genre Hieracium, H. Sudre 5i Notes sur la flore de la Mayenne, H. Léveii.lé 148 Nouveautés chinoises, H. Léveillé 228, 232 Nouvelles Onothéracées mexicaines, H. Léveillé 24 Pertusaria de la flore d'Europe (Les), H. Olivier igS Plantes introduites aux îles Sandwich (Quelques), H. Léveillé. 22 Polymorphisme du Polygonum maritimum L.. Alf. Reynier. 237 Projection du fruit chez le Circcea alpina, H. Christ 245 Ranunculus trichophyllus au Mexique, H. Léveillé i83 Rumex du Berry (Sur les), H. Léveillé 229 Séances de l'Académie ^75 Statistique botanique (Un peu de), Ch. Guffroy ^33 Suggestive variété de V Hypochaeris radicata L 246 T Tératologie, H. Léveillé 226 Variation d'Orchis conopsea (Sur une), L. Lambert i5g Variété nouvelle de r£'/7t7oèrM;M mexicanum'SQ.hX.^ H. Léveillé. i83 Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin-» :!!. LÉVElLLE. Le Mans, — Imprimerie Monnoyer. NÉMOIRES DE LACADÉUIË Inlepiiationale de Géographie Botanique Sous ce litre, pni'iiisseni à des époques indélerminécs un ou deux fascicules par an, renfermant les travaux de longue haleine ; les articles du Bulletin étant limités chacun au maximum de S'2 pages. Ont paru : le i 5 Décembre la fin du Catalogue raisonné des plantes du bassin de la Haute Ariège, par feu H. Marcailhou d'Aymeric; le i^"" avril, la suite du Novus Conspectus Florae Europae, par M. Gandoger. Souscription annuelle : 40 fr. Pour les souscripteurs au Bulletin : 5 fr. iiiPE o£s PLilTii REVUE BIMESTRIELLE De Bibliographie, d'Informations & d'Echanges H. LÉVEILLÉ, Directeur ^S, Rue de Flore, rs — LE ^lAîXS (Snrthe) ABONNEMENT : « fr. SO PAR AN /; ETRENNES 1913 Un Volume de la Flore complète de France, Suisse et 'Belgique (in - 40 — 32 cm. X 23 cm.) PIVIX (reliure do luxe'' 33 francs. (franco et recommandé 34fr) Se trouvent représentées, avec leurs descriptions, leurs usages et applications, dans = !e VOLUME de 1912 = par M. Gaston BONNIER ilentire de l'Inf,t'iut, rrofessev.r de Botanique à la Sorbonne E. ORLHAC, Editeur, i, Rue Dante, Paris-S*, et f/^cc- ious h-s LiWaires. Une belle étrenne à donner en 1913, c'est une collec- tion de jolies fleurs qui décorent toutes nos régions depuis le bord de la mer jusqu'au sommet des montagnes. On trouve cette collection, admirablement figurée en couleurs, dans le volume de 1912 qui vient de paraître, et qui fait partie de la « Flore complète [illustrée en couleurs) de France, Suisse et Belgique », par M. Gaston BONNIER, membre de l'Institut (Académie des Sciences) Professeur de Botanique à la Sorbonne. Ce beau volume, en dehors des 65o figures en couleurs qu'il renferme, contient aussi un texte détaillé qui donne la descrip- tion de toutes les plantes figurées dans cet ouvrage, ainsi que leurs propriétés et leurs usages : leurs applications à l'Alimen- tation, l'Agriculture, l'Horticulture, l'Apiculture, l'Industrie, la Médecine et la Chimie végétale. Tout acheteur de ce nouvel ouvrage se trouvera ainsi posséder, non un herbier de plantes sèches, aplaties et décolorées, mais une collection de fleurs qui apparaissent comme en pleine vie sous leur coloris naturel. Prix : Reliure de luxe : 33 fr. — Franco et recommandé : 34 fr. — {Librairie Générale de V Enseignement, E. ORLHAC, Editeur, 1, rue Dante. Paris (V°) et chez tous les Libraires. I.e Mî\is — Imp. Monnoyer. — i9i2 New York Botanical Garden Librar 3 5185 00257 9363 : i i