T XB .U6928 no. 3131- 318, 322- 324 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique (A NNEE 19 16) TOME XXVI « J'ai vu Dieu ; j'ai vu son passage et « ses traces, et je suis demeuré saisi et « muet d'admiration. Gloire, honneur, « louange infinie à Celui dont l'invisible « bras balance l'univers et en perpétue « tous les êtres. « Linné « . r^ LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIETE 78, BUE DE FLORE, 78 19 16 -îil. )'^AKY « ses trace?:, et je suis demeuré saisi et 1I4EV/ YORK " muet d'admiration. Gloire, hionneur, m^T 1 fMtr' Al * louange infinie à Celui dont l'invisible ' ' « bras balance l'univers et en perpétue flAlîOSN « tous les êtres. LE MANS (Sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 191 6 X(3 5" ANNEE (4* Série) • N°^ 313-314-315 Janvier-Fevrier-Mars 1916. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Inlernalionale de Botanique FONDÉE LE i^' DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le 11 Octobre igoi (ANNEE 1916) TOME XXVI T^ P. Parmentier. — Contribution â l'étude des rosiers des la chaîne juras- sique. P. Grintesco — Quelques remarques sur la flore de Bulgarie. Alfr. Reynter. — Le Gagea Granatelli en Provence. H. Léveillé. — Essai de géographie botanique de la France. H. Léveillé et C. Blin. — Les Carex de France. LE MANS (sarthe) AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE. 78 19 16 En souscription : Catalogue (sous un nom nouveau) des plantes de France, 3 francs, pour les 100 pre- miers souscripteurs. j^EVV YORK BOTANICAI 25* Année (4* Sérir) N"^ 313-314-315 Janvier-Mars 1916. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE Organe mensuel de l'Académie internationale de Botanique. Médaille Scientifique Internationale. Par décision, en date du i^r juillet la médaille a été conférée à: M. le D"" F. Garzo Maceda, professeur à la Faculté de Médecine de Gordoba (République Argentine), pour l'ensemble de ses travaux. M. le professeur D^ Conseiller privé Fischer de Waldheim, direc- teur du Jardin Impérial de Botanique de Pétrograd, à l'occision de son cinquantenaire botanique. Le Directeur : B. Merino. Par décision du 3o juin est nommé Membre d'Honneur de l'Aca^ demie : M. Fischer de Waldheim, directeur du Jardin Impérial de Bota- nique de Pétrograd. Est élu membre titulaire : Professeur Béguinot, de Padoue (Jardin Royal de Botanique). Sont promus Associés libres : MM. A. Alvarado, G. Blin, L. Capitaine, Garcia Ganizares, P. Le Brun, R. de Litàrdière, Eug. Pages, l'Abbé J. Soulié. Est admis en qualité de membre auxiliaire : M. Louis Dubouchet, 40, rue Michelet, Saint-Etienne (Loire), pré- senté par Mgr H. Léveillé et M. R. de Litàrdière. Par décision en date du 29 août est nommé Membre d'Honneur: çyj M. Is. Bailey Balfour, Conservateur du Muséum royal d'Edim- bourg. Est nommé membre correspondant: M. Carlos Pau, de Segorbe (Espagne;. A été proclamé membre à vie comme ayant rempli les prescrip- tions de nos statuts et règlement.s : M, Mathurin L. Delafield Jr, de Lausanne. Le Directeur : B. Merino. 00 I CONTRIBUTION A L'ETUDE Des Rosiers de la chaîne Jurassique. Par Paul PARMENTIER INTRODUCTION En cnireprenant cciie ciude des Rosiers de la chaîne juras- sique, je me suis propose : i" de grouper systématiquement les formes décrites par Ch. Grenier dans sa Flore de la chaîne jurassique et 2° de permettre aux Aoristes de déterminer la plu- part de ces formes à l'aide de clefs analytiques. Je ne suis en- tré dans aucune considération critique au sujet de la valeur toxinomique de ces formes, me contentant de donner à chacune d'elles, le rang qui m'a semblé lui convenir d'après l'ensemble des caractères morphologiques, tout en m'inspirant des travaux spéciaux de Crépin, de Déséglise, de Burnat et Gremli, de Christ, etc., ainsi que de mes recherches personnelles. Etant donnés le polymorphisme extraordinaire des repré- sentants du genre Rosa et surtout la conception très confuse et très vague que Ion a de l'espèce végétale, nul doute que cette étude ne soulève encore des critiques, comme mes recherches anatomiques sur les représentants du genre entier (i) en ont soulevé en 1898 (2). On m'a beaucoup critiqué ;on a fait couler des flots d'encre, mais on n'a rien réfuté, et par conséquent rien prouvé ! Je persiste toujours à dire que les espèces vraies de Rosiers sont fort peu nombreuses ! Et si j'accorde ce rang indis- tinctement aux R. cinnamomea L., alpina L., canina L., dume- (i)P. Parmkstikr. — Recherches anatomiques et taxinomiques sur les Rosiers (Annales Se. nat., 7' série. 1S98). (2) François Chépin. — i* Les idées d'un anatomiste sur les espèces du genre Rosa (Bull, de la Soc. royale de bot. de Belgique, t. XXXVII, 2« par- tie). j' L'anatomie appliquée à la classification [Ibid). John Briqi'et. — Observations critiques sur les conceptions actuelles de l'espèce végétale (Flore des Alpcs-Mariiimcs, par Emile Burnat ; vol. III 1899) BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE toriim Thuill., montana Chaix, rubi'ifolia Vill., stylosa Desv., rubigmosa L., sepium Thuill,, micrantJia Sm., graveolens Gren., tomentosa Sm,, Gallica L., arvensis Huds. et spinosis- sima L., c'est parce qu'il m'a paru que ces formes se caractéri- saient mieux que les autres par un ensemble de données mor- phologiques. Mais, je le répète, ce ne sont que des espèces mor- phologiques qui ne sont individualisées par aucun caractère ^Ma- //Y^ff/rigoureusement propre. Il n'y a entre elles que des plus ou des moins, soit dans l'armature (aiguillons), soit dans le système pileux des organes sexuels ou végétatifs, la complexité de la den- telure des feuilles, la colonne stylaire, etc. . . Mon sympathique collègue, M.John Briquet (i), croit que « je ne me suis pas suffisamment rendu compte de la significa- sion des termes qualitatif et quantitatif au point de vue mor- phologique. » Il se trompe! La qualité esi ce qui fait qu'une chose est, la quantité est l'expression variable de cette chose. Peu et beaucoup sont des termes quantitatifs. Je m'explique. L'existence des poils, la dentelure des feuilles, par opposition à la glabréité ou à l'intégrité du limbe foliaire, sont des carac- tères qualitatifs. Qu'une plante n'ait qu'un poil ou qu'elle en ait un million ; qu'elle soit simplement dentée ou à dents composées, la qualité est toujours la même, à savoir le pouvoir de produire des poils ou celui d'avoir les feuilles dentées ; mais cette qualité peut être exprimée à des degrés divers (caractères quantitatifs). Entre la présence ou l'absence d'un caractère qua- litatif, il n'y a pas d'intermédiaire. Ce caractère est ou il n'est pas ! A ce compte, évidemment, les caractères qualitatifs sont peu nombreux, précisément parce que les espèces vraies le sont aussi, et on se trompe en considérant, par exemple, comme possédant un caractère qualitatif, deux Menthes très voisines qui ne se distinguent que par les dimensions et l'écartement des dents foliaires, lors même que cet état se perpétue par le semis, parce qu'entre ces deux Menthes il y a des /orme>' intermédiaires. L'agglutination en colonne des styles chez R. arvensis serait un caractère qualitatif si d'autres représentants du genre n'accu-. Cl) Loc. cit. BUI.LETI> DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE saient cette tendance. La forme très spe'ciale des aiguillons de R. spinosissima comparée, par exemple, à ceux de certaines Caninac, serait aussi un caractère qualitatif si de nombreux autres Rosiers n'avaient les mêmes aiguillons tout au moins en mélange. L'existence de Taiguillon, quelle que soit sa f(ume : voilà le caractère qualitatif ! Qu'est-ce qui me prouve que, sous Tintluence d'une cause quelconque, les aiguillons robustes et crochus des Caninae ne deviendraient pas subulès ou aciculaires et droits, ou même qu'ils ne disparaîtraient pas? Mais alors s'ils disparaissaient, aurions-nous une espèce nou- velle? Oui! si la plante avait perdu à jamais, le pouvoir de pro- duire des aiguillons et restait toujours inerme. Nous savons tous que les causes capables de modifier les caractères propres d'une plante sont nombreuses, mais aussi que leurs effets sont très différents et plus ou moins profonds. La plante résiste énergiquement à la plupart de ces causes, et nous connaissons encore très mal celles qui peuvent changer ou iaire disparaître certains de ses caractères. On a prétendu que des formes nouvelles, voire même des espèces, pouvaient apparaître subitement à la suite de mutila- tions ou de traumatismes. J'ai soumis de nombreuses plantes à de multiples mutilations, sans obtenir de résultats très appré- ciables et transmissibles. Une seule mutilation semble vouloir me donner des résultats, c'est celle de la culture d'embryons en l'absence des cotylédons. Une plante volubile, par exemple, peut perdre cette qualité et en outre devenir naine. La conti- nuation de mes recherches me dira si ce fait est exact. Les I roubles produits dans la nutrition du végétal et répétés, dans le même sens, pendant plusieursgénéraiionssuccessives, sont réelle- ment capables Je nous permettre d'obtenir expérimentalement des changements de caractères morphologiques et physiologiques- En supprimant les cotylédons d'une graine et en ne cultivant que l'embryon, mm seulement on pourrait réaliser le nanisme de la plante, comme je l'ai dit, mais on pourrait probablement encore provoquer la disparition de quelques caractères qui, pour s'exprimer, avaient besoin de ce'rtaines synthèses emma- gasinées dans les cotylédons. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Les mutilations et traumatismes s'accomplissent fre'quem- ment dans la nature. Ils sont l'œuvre des ennemis de la plante» des parasites de toutes sortes et aussi d'actions me'caniques. S^ à ces causes on ajoute les facteurs ambiants, climatériques» physico-chimiques, etc., ainsi que les croisements toujours possibles, voire même les phénomènes d'apogamie, on com- prendra comment, dans le temps et dans l'espace, la plante a dû évoluer. Cette évolution, j'entends celles des espèces vraies, n'est pas d'hier; elle remonte à une époque très reculée de l'histoire de la terre. Il ne se crée plus d'espèces spontanées actuellement, et ce que l'on croit être des espèces ne sont que des formes plus ou moins saillantes du type spécifique incluses dans sa sphère d'évolution. Les zoologistes sont beaucoup plus circonspects que les bota- nistes dans le même ordre d'idées. Ils ne font pas du nègre une espèce spéciale, mais simplement une race ; et cependant les caractères morphologiques, toutes choses égales d'ailleurs, sont plus importants en zoologie qu'en botanique, parce qu'ils ont été acquis plus difficilement. L'animal qui se trouve dans un milieu défavorable peut l'éviter ; la plante, au contraire, doit le subir ou périr. D'après le D"" J.-P. Lotsy (i) secrétaire perpétuel de la société hollandaise des sciences, on peut concevoir l'origine des espèces de trois manières différentes : 1° Par acquisition de nouvelles qualités et transmission de ces qualités à la descendance ; 2° Par variation spontanée ou mutation ; 30 p^j. croisement. Les deux premières hypothèses impliquent l'idée de varia- bilité. Mais comme, d'après ce savant, il n existe aucune varia- bilité héréditaire^ ce que l'on a considéré comme tel n'étant « qn'une multiplicité de formes produites par l'impureté du matériel étudié », ces deux hypothèses ne pouvaient servir de base à l'origine des espèces. Mais elles sont admissibles en ce (i) D' J.-P. I.OTSY. — L'origine des espèces par croisements (Conféreiice faite en 1914, à la Société botanique de Francej. (i DULLLTIN DE GKOGHAPUIE BOTAMQUE qui concerne la variabilité de l'espèce. Hickel, Planchon et moi- nriJÎme avons obtenu, à l'aide du Sulanum Comersoni, espèce pure et sauvai;c, n'ayant aucune valeur alimentaire, des iiuiia- lions très stables dont les tubercules ne le cèdent en rien aux variétés à grands rendements, au point de vue qualité et rende- ment. Bien mieux, ces nouvelles variétés sont très résistantes aux maladies cryptogamiques. La troisième hypothèse (croisement d'espèces pures préexis- tantes) est donc la seule admissible. Ces constatations ont été faites aussi, en i8i3, au Congrès international d'Agriculture de Gaiid, par MM. Ph. de^Vilmorin et A. Meunissier. Ces observateurs ont fait ressortir ladifférence fondamentale qui existe entre les deux catégories de facteurs concourant au développement de l'individu. D'une part, les fac- teurs héréditaires ou génétiques et, d'autre part, les facteurs non génétiques ou facteurs de milieu (lumière, chaleur, pression atmosphérique, sol, etc.). Ces derniers ont une influence énorme sur l'individu lui-même, mais non sur sa descendance. Ils exis- tentà l'intérieur des cellules et se transmettent dune cellule-mère à une cellule-fille, mais Jamais à des cellules voisines. Les fac- teurs génétiques, au contraire, sont transmis par les gamètes. Il ne faut donc pas les confondre avec les caractères à la dififéren- ciation desquels les facteurs de milieu contribuent. Les espèces et les races résultent donc de combinaisons diverses de ces facteurs génétiques, puisque les facteurs de milieu n'ont aucune influence héréditaire. Mais je ferai observer, tout en respectant l'influence incontestable et prépondérante des croisements, '^l'intervention toujours possible de certaines mutation par mutilation ou trau- matisme, à cause du trouble dans lequel elles mettent l'individu, trouble qui peut avoir sa répercussion sur les facteurs génétiques. Ce point établi, on peut aussi admettre, avec le D^ Lotsy, que des formes secondaires, dites variétés, peuvent naître à la suite de croisements. Or, parmi ces formes nouvelles, ces ;»e7/.s, il en est qui demeurent constantes [Menthes de M. Briquet) ou qui se distinguent par des caractères constants parfois très diffé- rents de ceux des variétés croisées. Ces nouvelles variétés ne sont autre chose que les espèces élémentaires de Jordan. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE De cette constatation à admettre que « la différence entre espèces et variéte's n'existe pas » il n'y a qu'un pas, que le D' Lotsy franchit en disant que, dans la nature « il n'y a que deux sortes d'individus : des individus purs ou homozygotes et des individus hybrides ou hétérozygotes ». Malgré cette concep- tion hardie, basée sur des faits précis, il est généralement admis qu'il existe une différence entre une espèce et une variété. H. de Vries nous indique même la façon de distinguer ces deux enti- tés. « Si, dit-il, l'hybride obtenu par leur croisement est cons- tant, les formes croisées sont des espèces; si, au contraire, cet hybride présente une disjonction, les formes croisées sont des variétés ». Cette remarque est encore réfutée par Lotsy qui a reconnu, à la suite de croisements d'espèces du genre Antir- rhinum, « que les hybrides d'espèces se disjoignent aussi bien que les hybrides de variétés et peuvent ainsi former de nou- velles espèces » (i). On voit donc quelle difficulté il y a d'attribuer à une forme végétale tel ou tel degré taxinomique, ou, en d'autres termes, de pouvoir dire si cette plante est une espèce ou une simple variété. Il en sera toujours ainsi, parce que nous ne savons rien du degr"^ de pureté de l'individu à l'état sauvage. Beaucoup de variétés, sans doute aussi d'espèces admises, du genre Rosa, ne sont que de vulgaires hybrides. Comment les discerner? — La chose n'est actuellement guère possible, il ne faut pas se le dis- simuler. Les caractères sur lesquels nous spéculons sont inca- pables, à eux seuls, de nous donner la certitude. Peut-être en trouvera-t-on d'autres à l'intérieur m -me de la cellule végéta- tive. L'aspect, la conformation, l'abondance variable, etc., de certains organites constituants de la cellule, tels que les miio- chondries, avec leurs chondriomes si caractéristiques, qui ont été admirablement mises en évidence, notamment par A. Guil- liermond (2), pourront peut-être fournir un critérium de (1) Voy. Le Jardin, 20 mai 1914. (2) A. GuiLLiERMOND. — Etat actucl de la question de l'évolution et du rôle physiologique des milochondries, etc. (Revue générale de bot., t. XXVI; 1914^ 8 nrLI.ETIN DE GKOGIIAPHIE HOTANIQI'K l'espèce pure, avec le concours d'autres caractères anatomiques, morphologiques et physiologiques. En attendant que de jeunes et courageux savants affrontent ce problème, voici la détiniiion scicntitique de l'espèce, qu'avec le D' Lotsy, je pense pouvoir proposer : « L'espèce végétale est l'ensemble des individus purs ou homozygotes qui possèdent les mêmes facteurs génétiques ». Et maintenant, chers disciples de Flore, ne vous découragez pas; continuez à pulvériser l'espèce et à en baptiser de nouvelles. .\lors qu'elle doit être une réalité, elle ne sera plus qu'un mythe! Besançon, juillet 191 5. P. Parmentier. A. Sections du genre Rosa. I. CiNNAMOMEAE. — Stylcs Hbres, hérissés ou velus, plus courts que les étamines. Sépales entiers, foliacés au sommet, persistants et dressés. Aiguillons inégaux, sétacés ou subulés, droits et plus ou moins caducs, b-y ou 7-1 1 folioles; bractées solitaires et peu développées ou nulles. Fleurs ordinairement solitaires, rarement géminées ou agrégées. Feuilles pubjscentes ou simplement pubérulentes en dessous {R. alpina). Espèces : R. cinnamomea L. et 7^, alpina L. R. salevensis Rap. (hyb. R. alpina X ^- Reuleri). R. spinuUfolia Dematr. (hyb. R. alpina X ^- tomentosa). R. rubella Sm (hyb. R. alpina X R- spinosissima. II. Can'inae. — Styles libres, pluscourts que les étamines parr fois un peu agglutinés en colonne plus courte que les éta mines centrales, stigmates étages {R. stylosa. Aiguillons de formes diverses, subulés ou épais et robustesà la base, droits ou crochus» 5-7, rarement 9 ou 3-5 folioles (/?. ^aZ/jcii). Stipules des rameaux florifères étalées ou dilatées. 'Bractées plusou moins dévelpopées, nulles ou très réduites (/?. gallica). Lestroist sépales extérieurs à limbe divisé ou appendiculé, raremen entiers [R. rubrifolia). Cette section comprend les sous-sections suivantes : a) Eucaninae. — Pas d'aiguillons sétacés sur les rameaux, sauf parfois près des fîeurs; aiguillons ordinairement crochus ou arqués, rarement droits ou presque droits en partie {R. vwn BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE tana, R. rubrifolià). Poils glandulifères ordinairement nuls sur les nervures sous-foliaires. Folioles 5-7, glabres, pubescentes ou tomenteuses. Espèces : R. canina L., R. dumetorum Thuill., R. montana Chaix et R. rubrifolià Will. Formes secondaires. — Ces formes peuvent, pour la plupart, se rattacher aux espèces R. canina^ moniana et dumetorum, ainsi qu'à d'autres formes de valeur taxinomique moindre [R. dwnalis). A Déséglise (i), inspiré du même sentiment, avait subdivisé les Caniane en Nudae, Bisserratae^ Hispidae, Pubescentes et Colli- nae. D'autres espèces, appartenant indubitablement aux Euca- ninae, ont été versées, par ce botaniste, dans les Rubiginosae. Ne partageant pas cette manière de voir, infirmée par les faits, j'ai pensé me rapprocher davantage de la vérité, en opérant les groupements de caractères morphologiques suivants : 1 . Groupe du R. canina L. : Pétioles glabres ou à peu près. Folioles glabres, simplement dentées. Glandes et villosités nulles sur les nervures. Pédicelles et fruits glabres : R. sphœrica Gren. R. aciphylla Rau. R. setulosa Gren. 2. Groupe du R. dumalis Bechst : Pétioles glabres ou à peu près. Folioles deux fois dentées, glabres. Glandes et villosités nulles sur les nervures. Pédicelles et tube du calice glabres : R. dumalis Bechst. R. bisserrata Mérat, R. insignis Déségl., R. touranginiana Déségl. , 3. Group», du R. montana Chaix : Pétioles glabres ou à peu près, ± parsemés de glandres ; feuilles glabres, à nervures secon- daires dépourvues de glandes, une ou deux fois dentées; pédi- celles et tube du calice ± hispides-glanduleux : R. Chavini Rapin. R. psilophylla Rau. R. andegavensis Bast. R. globularis Franchet, R. Martini Gren. R. alpestris Rap. R. trachyphylla Rau. (i) A. DÉSÉGLISE. — Catalogue raisonné ou énumération méthodique des espèces du genre Rosier, etc. [Bull, de la Soc. roy. de Belgique; t. XV* n" 2 et 3; 1876 et 1877). 40 DULI.ETIN I)i: GinCRAPHlK B0TA?I1QLE 4. Groupe du A*. duDietorum 'l'iuiill. — Pétioles velus ou lomenieux. Folioles i ou 2 fois dentées, ± velues en dessus ou en desous ou pubesccnies, rarement glabres avec la nervure médiane seule velue; pédicelles lisses ou hispides glanduleux : A*, urbica Le m. K. ylatyphylla Rau. A*. a/Jïnis Rau. R. corriifolia hries., R. cinerea Rap. R. col Hua Jacq. R. tomentclLi Lcm . R. Reuteri Godet, R. complicata Gren., A. fugax Gren.. A. intn- cata Gren, A. Jlba L. =■ (Hybride : R. dumetorum X 1^- gallica). b) Stylosae. — Styles un peu agglutinés en colonne, plus courts que les étamines, stigmates étages. Aiguillons tous robustes et très crochus, comprimés à la base. Le représentant principal de cette sous-section, R. stylosa Desv., est très probablement un hybride des Rosa arvensis et canitîa. Formes secondaires : A. leucochroa Desv. A. fastigiata Bast. A. systyla Bast. R. Cliaboissœi Gren (Hybride dérivé A. stylosay^ R. bisserrata). c) Rubiginosae. — Aiguillons tous très robustes, crochus et dilatés à la base, rarement entremêlés d'aiguillons sétacés et droits. Folioles 5-7, glabres ou pubescentes, non grisàtres- tomenteuses, ± glanduleuses en dessous. EsPKCKS : R. rubiginosa L., R. sepium Thuill., A', inurantha Sm., R. graveolcns Gren. Ce dernier est un hybride [R. rubigi- nosa X R. sepium). Formes secondaires se rattachant à : A. rubiginosa: 1\. umhelleta Leers., A. co»7io$a Ripart. A. sepium : A. agrestis Savi, /\'. Klukii Fîess., A. ediiiiocarpa Ripar/, A. micrautlia: A. Lemanii Déscgl., R. permixta Déségl., R. septicola Dcségl. et A. nemorosa Déségl. R. graveolcns : A. Jordani Déségl., 'A. lugdunensis Déség^l. d) 1 omentosae. — Aiguillons droits ou un peu courbés, forts BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 11 et subulés. Folioles S-/, tomenteuses-soyeuses, grisâtres au moins en dessous, avec ou sans poils glandulifères. Espèce : R. tomentosa Sm. Formes secondaires : R. fœtida Bast. = R. abietina Gren. R. mollissima Fries. = R. mollis Smith. R. dimorpha Bess. R. insidiosa Gren (Hybride R. tomentosa X R- dimorpha) . R. vestita Godet (Hybride R. alpina))(^ R. tomentosa). e) Gallicae. — Aiguillons très inégaux, les plus faibles sétacés et droits, les plus robustes droits ou un peu courbés. Folioles 3-5. Stipules étroites, semblables. Bractées nulles ou très réduites. Espèce : R. gallica L. Formes secondaires : R. centifolia L. R. provincialis Ait. R. austriaca Crantz. R. consanguinea Gren. (Hybride R. rubiginosa)^ R. gallica). R. Iiybrida Schl. (Hybride R. gallica X R. arvensis). III. Synstylae. — Styles glabres, soudés en une colonne sail- lante au-dessus du disque et égalant souvent les étamines. Aiguillons de même forme, ± courbés et crochus; aiguillons sétacés sur les rameaux. Folioles 5-j, simplement dentées à stipules étroites. Rameaux ordinairement allongés et tombants. Fleurs blanches, solitaires ou groupées ; sépales réfléchis après l'anihèse, puis caducs. Espèce : R. arvensis Huds. Forme secondaire : R. candida Scop. IV. PiMPiNELLiFOLiAE. — Stylcs libres, plus courts que les étamines, velus. Aiguillons sétacés ou subulés, droits, très iné- gaux. Folioles 5-9. Bractées nulles ou solitaires et peu déve- loppées. Sépales plus courts que la corolle, redressés après la floraison et persistants : Espèce : R. spinosissima L. Formes secondaires : R. coronata Crépin. R. sab-iti-ia Rap. 12 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE r>. Clef analytique des espèces. . Sépales entiers ou peu divises. ... 2, I Sépales en général nettement divj- f ses 5 . Styles soudés en une colonne gla- bre,saillante au-dessusdu disque et égalant souvent des éiamines internes ou les dépassant. Aiguil- lons ordinairement très recour- bés R. ARVENsis Huds. Styles libres, velus ou hérissés, plus courts que les étamines. Ai- guillons inégaux, droits ou ar- qués, subulés ou sétacés 3. Pédicelles hérissés de longs poils i glanduleux. Fruit très hispide. 3 ' Fleurs blanc rosé R. montana Chaix. Pédicelles glabres ou glanduleux. Fruit glabre ou glanduleux 4 Foliolesj-i I .à dentscomposées. Ra- meaux anciens inermes. Fleurs pourpre vif R. alpina L. Folioles 5-9 à dents simples. Pé- tales blancs, à onglet jaune. Fr. brun ou noirâtre à la maturité. . R. spinosisslma L. Folioles 5-7, ovales-oblongues, à dents simples, pubescentes-cen- drées et un peu soyeuses en-des- sous. Fr. pourpre-orangé à la m uritc. Sépales ordinairement persistants R. cinnamomea L. Folioles 5-7, lancéolées, à dents simples, glabres et souvent lavées de pourpre. Fruit globuleux, pe- tit (i cm. de diam.). Sépales ca- ducs à la maturité du fruit R. ri'brikolia Vill. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 13 R. GALLICA L. R. TOMENTOSA Sm. Aiguillons inégaux, tous droits, les plus forts mêlés à d'autres grêles et sétacés, ou les uns ± crochus, les autres grêles et sétacés. Ordi- nairement 3-5 folioles fermes et coriaces. Fleurs rouge vineux. . Aiguillons tous de même forme égaux ou inégaux; 5-y folioles. . Folioles tomenteuses-soyeuses au moins en dessous Folioles glabres ou velues, non to- menteuses-soyeuses. Aiguillons ordinairement robustes, ± cro- chus, rares ou nombreux Styles velus ou hérissés ou en co- lonne glabre, plus courte que les étamines et à stigmates étages.. Styles glabres ou glabrescents. . . . Sépales étalés ou redressés après 8 } la floraison Sépales réfléchis après la floraison. Pédicelles munis de soies glandu- leuses et de fins aiguillons. FI. rose vif. Fr. ovoïde F. rubiginosa L. Pédicelles ordinairement glabres. FI. rose pâle. Fr. d= sphérique.. R. graveolens Gren. Pétioles glabres ou un peu pubescents. Fo- lioles ovales-aiguës, pas ou peu glandu- leuses en dessous, sauf quelquefois sur la nervure médiane. Racines émettant des drageons dressés. R. canina L. Pétioles tomenteux. Fol. ovales, arrondies au sommet, portant quelques poils en dessus, pubescentes en dessous R. DuMETORUM Thuill. Styles en colonne plus courte que \ les étamines. Stigmates étages. . R. stylosa Desv. 8. 1 1 . 9- 10. lO Styles libres ) 14 BULLETIN DE GKOCRAl'HIK ROTANIOUK I PcdiccUcs hispides - glanduleux. i Fol. ovales-arrondies, ^ pubes- ' ccntes et clandul. en dessous... R. micrantha Sm. i Pcdicelles glabres. Fol. oblongues f ou elliptiques, glabres et glandu- » leuses R. SEPiL'M Thuill. C. Description des espèces et Clefs analytiques des formes secondaires, hybrides exceptés. I. — CiNNAMOMEAE. R. cinnamomea L. — Fleurs rose vil". Sépales entiers ou peu divisés, dilatés au sommet en un appendice foliacé, dressés et persistants sur le fruit. Pédicelles courts, glabres ; bractées lar- ges. — Styles courts et hérissés. Folioles 5-7, simplement dentées, ovales-oblongues, pubescentes-cendrées en dessous, glabrescentes en dessus. Fruits globuleux, rouge orangé, glabre. R. alpina L. Fleurs pourpre vif. Sépales entiers. ^ foliacés au sommet, dressés et persistants sur le fruit. Pédicelles souvent recourbés après l'anthèsc, glabres ou hispides-glanduleux. Styles courts, hérissés-velus. Folioles 7-1 i, elliptiques, obtuses au sommet, 2 fois dentées, glauques en dessous, vertes et glabres en dessus. Fruit sphérique, rouge écarlate. II. Caninae. a) Eucarinae. I . R. canina L. — Fleurs blanches ou roses. Sépales pinnés dépassant le bouton, glabres ou glanduleux, réfléchis et caducs. Pédicelles glabres ou glanduleux. Styles libres, hérissés; stig- mates non étages. Folioles 1-2 fois dentées, glabres ou pubes- centes sur les nervures en dessous, toujours vertes sur les deux faces, jamais grisâtres ni cendrées. Fruit ovoïde ou pyriforme. Clef analytique des formes secondaires. ) Folioles simplement dentées.. 2. ' Folioles 2 fois dentées 5 . BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 15 ( Fruit sphérique, assez gros. ... R. sphœrica Gren. 2 ^ Fruit pisiforme, petit R. aciphylla Rau. Fruit ovoïde ou pyriforme 3. Pédicelle muni de soies glan- duleuses R . setulosa Gren. Pédicelle non muni de soies glanduleuses. . 4. Fruit gros, ovoïde-allongé. ... R. insignis Déségl. 4 ^ Fruit pyriforme, très allongé I (2 cent, et plus) R. touranginiania Déségl. Folioles à surdents glanduleu- ses R. DUMALis Bchst. 5 { Folioles à surdents et à nervure médiane sous foliaire glandu- leuses R. BissERRATA Mérat. 2. R. montana Chaix. — Fleurs blanc rosé. Sépales entiers ou peu divisés, redressés et persistants au moins jusqu'à la colora- tion du fruit. Pédicelles hérissés de longs poils glanduleux. Styles libres, velus-hérissés. Fol. petites ou moyennes, ovales- arrondies, 1-2 fois dentées, glabres, sans glandes sous-foliaires. Fruit ovoïde ou ellipsoïde, très hispide. Clef analytique des formes secondaires. Fruit globuleux ou subglobu- leux 2, ( Fruit ovoïde ou ellipsoïde 3 , / Fruit globuleux. Pétiole glandu- leux. Folioles glabres en des- sous, à dents glanduleuses (Pédicelle glanduleux : R. 2< Martini Gren.). .. ., R. globularis Franchet. Fr. subglobuleux. Pétiole gla- bre ou pubérulent. Fol. à nervures sous-fol. glandul. \ ainsi que les dents R. trachyphylla Rau. IG BCLLKITIN DE GÉOCKAPHIE UOTAMQLE ' Folioles elliptiques aiguës, 1-2 t^ 1 f. dentées. Aiguillons assez I arquiissurlesancicnnes tiges. R. Chavini Rap. Folioles ovales 4 . I Folioles ovales suborbiculaires, vertes et glabres sur les 2 fa- ces ou munies de poils sous fol. surlanerv. méd. Pédicel- 4v les glanduleux ou non R. psilophvlla Rau. Folioles ovales -arrondies au sommet, glabres, glandul. en dessous. Pédicelles hispides- glanduleux R. alpestris Rap. 3. R. dumetorum Thuill. — Fleurs blanches ou rose-pâle. Sépales pinnés, réfléchis après la floraison, caducs à la colora- tion du fruit. Pédicelles presque toujours nus ou hispides' non glanduleux (ou glanduleux R. collina Jacq). Styles libres, héris- sés ou subpubescents. Folioles 5-7, ovales ou ellpitiques, ordi- nairement arrondies au sommet, simplement dentées, portant quelques poils en dessus et pubescentes en dessous. Pétioles tomenteux, ordinairement inermes sur les rameaux fleuris. Poils glandulifères nuls ou rares sur la feuille. Fruit oblong et glabre. Clef analytique des formes secondaires. / Fleurs rose-vif. Pédicelles très 1 courts 2. I * Fleurs blanches ou rose-pâle. Pédicelles de long, moyenne, rarement courts 3. Folioles pubescentes en dessus, tomenteuses-grisâtres en des- sous; dents non glanduleuses (ou à dents glanduleuses = BULLETIN DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 11 2 3 R. cinerea Rap) R. corriifolia Pries. Fol. glabres, à dents glandu- leuses. i-2foisdentées ; pétiole muni d'aiguillons R. Reuteri ( i ) Godet. Fruit ovoïde-oblong. Folioles à dents simples R. urbica Le'm. Fruit globuleux ou subglobu- leux 4- Fr. subglobul. Fol. petites ou médiocres, ovales-arrondies, pubescentes sur les deux faces ou au moins sur l'inférieure. Dents glanduleuses. , . R. tomentella Lém. Fr. globuleux 5. Fol. ovales-aiguës ou ± arron- dies au sommet, glabres en dessus, pubescentes sur les nervures en dessous R. platyphylla Rau. 5; Fol. ovales^ larges, aiguës ou 1 =fc arrondies, vert foncé et glabres en dessus, grisâtres et tomenteuses en dessous ou au moins pubesc. sur la ner- 1 vure médiane R. affinis Rau. 4, R. rubrifolia Will. — Fleurs rose vif. Sépales entiers ou peu divisés, plus longs que la corolle, redressés ou étalés, (i) Fol. à dents secondaires et pétiole glanduleux. Pédicelles glabres. . . R. complicata Gren. Fol. à dents second, et pétiole glan- leux. Pédic. ± glanduleux R. fugax Gren. Fol. à dents simples non glandul. Pétiole peu ou pas glandul. Pédi- celles ± glanduleux R. intricata Gren. Janvier-Mars 2 18 BILLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE caducs à la coloration du fruit. Pédicelles glabres, rarement his- pides-glanduleux. Styles velus. Folioles 5-7, elliptiques ou lan- céolées, glabres, non glanduleuses, souvent lavées de pourpre, à dents simples. Fruit globuleux ou subglobuleux, ayant à peine un cent, de diamètre. Aiguillons assez rares, droits ou =t arqués. b) Stylosae. R. stylosa Desv. — Fleurs blanches ou rose-pâle. Sépales pinnés réfléchis, à pointe dépassant le bouton Styles glabres, réunis en une petite colonne souvent courte. Stigmates étages. Disque proéminent et conique. Pétiole ± pubescent ou subto- menteux. Folioles 5-7, ovales-aiguës ou ovales-lancéolées, lui- santes en dessus, =t pubescentes en dessous, à dents simples. Pédicelles ± glanduleux. Aiguillons robustes et crochus. Fruii subglobuleux ou ovoïde. Clef analytique des formes secondaires. Fleurs blanches, à onglet jau- nâtre au début. Pédicelles la plupart glanduleux R. leucochroa Desv. F'I. roses, au moins au début de l'anthèse Infloresc. unifloreou pauciflore. Pétioles ± pubescents ainsi que les nervures sous-foliaires. Inflor. multiflore, en corymbe fourni. Pétioles vtlus ainsi que la face infér. des folioles. 2. R. sYsTYLA Bast. R. FASTIGIATA BaSt. c) Rubignosae. I. R. rubiginosa L. — Fleurs rose assez vif. Styles velus. Sépales pinnés, redressés et persistants. Pédicelles munis de soies glanduleuses, entremêlées le plus souvcntde fins aiguillons. Folioles 5-8, à dents composées, ovales-arrondies, très glandu- leuses en dessous. Aiguillons tantôt conformes, crochus et dilatés à la base; tantôt de deux sortes, les uns crochus, les autres droits et sétacés. Fruit ovoïde-subglobulcux. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 19 Clef analytique des formes secondaires. Sépales peu ou pas glanduleux. Fruit mûr subglobuleux R. umbellata Leers. Se'p. très glanduleux sur le dos. Fruit mûr ovoïde R. comosa Ripart. 2. R. sepium Thuill. — Fleurs blanches ou rose'es. Styles presque glabres. Sépales pinnés, réfléchis après Tanthèse, caducs. Pédicelles glabres. Folioles 5-7, à dents composées, db elliptiques, atténuées aux extrémités, glanduleuses en dessous. Aiguillons robustes et crochus. Fruit ovoide-oblong. ( Styk I I ch Clef analytique des formes secondaires. les très glabres. Fleurs blan- :hes R. agrestis Savi. Styles velus ou hérissés 2. Bractées glanduleuses en des- sous. Styles velus. FI. roses. R. echinocarpa Ripart. Bractées glabres. Styles hérissés. Fleurs blanches ou rosées. . . R. KLUKiiBess. 3. R. micrantha Sm. — Fleurs rose pâle. Style glabres ou glabrescenis. Sépales pinnés, réfléchis après l'anthèse et caducs. Pédicelles hispides-glanduleux. Folioles 5-7, ovales-arrond ies à dents composées, ± pubescentes et glanduleuses en dessous, glabres en dessus. Aiguillons robustes et crochus. Fruit ovoïde ou subglobuleux, nu ou hispide-glanduleux. Clef analytique des formes secondaires. [ Rameaux florifères presque iner- I ) mes R. NEMEROSA Déségl . ( Rameaux florifères ± aiguillonnés 2. ( Folioles petites. Fleurs roses R. Lemanii Bor. 2] Fol. moyennes ou grandes. FI. [ rose pâle 20 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE \ Fru il mûr ovoïde R. permixta Déségl. / Fruit mûr globuleux R. skpticola Déségl. 4. R. graveolens Gren. — Fleurs rose pâle. Styles hérissés, libres. Sépales pinnés, presque glabres, étalés ou redressés après l'anthèse, persistant au moins jusqu'à la coloration du fruit. Pédicelles ordinairement glabres. Folioles 5-7, petites ou médiocres, elliptiques ou oblongues, à dents composées, gla- brescentes ou pubescentes; glandes sous-foliaires nombreuses. Aiguillons robustes et crochus. Fruit sphérique. Clef analytique des formes secondaires. Pétioles glabres ou glabrescents et glanduleux R. Jordani Déségl. Pétioles pubescents et glanduleux. Fruit petit R. lugdunensis Déségl. d) Tomentosae. R. tomentosa Sm. — Fleurs rose pâle. Styles pubescents ou velus. Sépales pinnés, glanduleux, étalés après l'anthèse, caducs. Pédicelles glanduleux. Folioles 5-7, ovales-elliptiques, tomen- teuses-soyeuses au moins en dessous, à dents composées et glanduleuses. Aiguillons droits ou peu arqués. Fruit ovoïde. Clef analytique des formes secondaires. Fleurs rouge vif. Pédicelles très courts, moins longs que le fruit. Sépales persistants et redressés. R. mollissima Fries. FI. rose pâle. Pédicelles plus longs. Sépales étalés et caducs 2. 2( Sépales égalant la corolle. Fruit ovoïde. Folioles deux fois den- tées R. FŒTiDÀ Bast. Sépales plus courts que la corolle. Fr. globuleux. Fol. simplement ou à peine deux fois dentées R. dimorpha Bess. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21 é) Gallicae. R. Gallica L. — Fleurs rouge-vineux, simples ou semi- doubles. Styles libres, velus. Sépales ordinairement pinnés (3 sur 5), tomenteux, glanduleux, réfléchis après la floraison, puis caducs. Pédicelles très glanduleux. Folioles 3-5, fermes, coriaces, ovales-allongées, arrondies à la base, 1-2 fois dentées, glabres ou pubescentes en dessous, ± glanduleuses sur les bords. — Aiguillons inégaux, les plus faibles sétacés et droits; les plus robustes droits ou ±: courbés. Fruit rouge écarlate, ordinairement lisse, ± globuleux. Clef analytique des formes secondaires. Tiges grêles dépassant rarement 5 décim. Folioles petites, ovales- obtuses ou orbiculaires. Pédi- celles glanduleux et solitaires. Fleurs rouge vif R. austriaca Crantz. Tiges atteignant ou dépassant i m. de hauteur. Folioles plus grandes 2. Fleurs rose chair; folioles ovales, souvent simplement dentées. Sépales plus longs et plus étroits que dans l'espèce R. centifolia L. Fleurs rouge foncé. Folioles subor- biculaires. Tiges de i"* environ. R. provincialis Ait. III. Synstylae. R. arvensis Huds. — Fleurs blanches, parfois rosées. Styles glabres, soudés en une colonne saillante au-dessus du disque et égalant souvent les étamines internes. Sépales ordinairement entiers ou à peu près, ovales-lancéolés, réfléchis, puis caducs avant la maturité du fruit. Pédicelles longs, nus ou glanduleux. Folioles 5-7, ovales ou ovales-elliptiques, glaucescentes en dessous, simplement dentées. Aiguillons conformes, ± courbés et crochus. Fruit petit, globuleux ou ovoïde. 22 BILLETIN DE GKOCRAPHIE BOTANIQUE Forme skcondaire. Pétioles et pcdicelles dépourvus de poils glandulifèrcs R. candida Scop. IV. PlMPINELLIFOLIAK. R. spinosissima L. — Fleurs blanches. Styles libres, velus. Sépales entiers, plus courts que la corolle, redressés et persis- tants. Pcdicelles ordinairement solitaires, glabres ou hispides, non glanduleux. Folioles 5-y, à dents siiïiples, petites, arron- dies, glabres et non glanduleuses. Aiguillons sétacés ou subulés, droits, très inégaux. Fruit globuleux-déprimé. Formes Secondaires. Pétioles velus-tomenteux, inermes. Fo- lioles 5-7, pubescentes en dessus, to- menteuses dessous R. coronata Crép. Pétioles pubescents, tinement aiguillon- nés. Fol. 5-9, glabres R. sabauda Rap . Qaelqaes pemapqaes sur la flope de Bulgarie. Par Gh.-P. GRINTESGO. Une fois qu'on a traversé le Danube pour aller en Bulgarie, on peut distinguer sans difficulté une zone parallèle au fleuve, large de 30-40 kilm. remarquable par sa fertilité. En pénétrant plus avant dans l'intérieur du pays ; on arrive sur le plateau bul- gare, région moins fertile, caractéristique par sa végétation de steppe et le manque de forêts. Cet immense plateau s'étend Jusqu'aux premiers contreforts des monts Balkans. Dans la partie méridionale de ce plateau, nous avons observé, dans les endroits abrités, de forts beaux chênes, représentants d'anciennes forêts actuellement presque entièrement détruites. Nous ne mentionnons ici que les espèces principales : Quercus conferta Kit., Quercus pubescensV^ïWà., en associa- tion avec Quercus sessilifJora Salisb. Ces essences forestières sont surtout nombreuses dans la région montagneuse de Ferdi- nandovo, Bercovitza, Vratza Orhanije, Etropol et Trojan Balkan. Parmi les arbres mentionnés ci-dessus nous avons remarqué aussi d'autres essences comme : Acer campestre L., Acer tata- ricum L., Tilia alba W. et Kit., Tilia parvi/Iora Ehrh., Sorbus torminalis L., Pirus Malus L., Pirus communis L., ainsi que quelques arbustes comme : Crataegus. monogyna Jacq., Cra- taegus oxyacantha L., Cotoneaster vulgaris L\nd\. ^ Rosa canina L., Rosa austriaca Crantz, Rubus tomentosus Borckh., Rubus caesius L., Prunus chamaecerasus Jacq., Prunus spinosa L., et Amygdalus nana L; ce dernier particulièrement caractéristique pour le plateau bulgare, d'où il a passé dans la Dobrogea rou- maine, aussi bien que dans les steppes du côté gauche du Danube. Parmi les types purement méditerranéens, nous mentionne- rons Syringa vulgaris L., et Juglans regia L. que nous avons 24 nUI-LETlN DE GKOGRAPHIE BOTAMulE observés végéter à l'état sauvage aux environs de Vratza et de Nicopol (i). Sur lescollincs exposées et arides, ainsi qu'au long des berges abruptes de l'Isker et du Vid le Paliurus aculealiis Lam (2) est chez lui. Cet arbuste est d'ailleurs très commun sur tout le pla- teau bulgare, où il forme des buissons ayant quelque ressem- blance avec le maquis du littoral méditerranéen. L'expédition militaire de l'été dernier nous a donné l'occasion d'explorer quelques localités du plateau bulgare. Les régions, dans lesquelles nous avons le plus herborisé sont : le massif Vratza et Orhanije planina. Vracanska (Vratza) planina. Le massif Vracanska est très rocheux et se trouve situé entre les massifs Bercovitza et Gulema planina. Les principales hau- teurs du massif Vracanska dépassant à peine i 100 mètres. Sur le versant nord, dans un site pittoresque se trouve logée la petite bourgade Vratza. Les nombreux vallons de ce massif abritent une flore particulièrement riche. Les arbres de haute taille manquent. Les buissons serrés sont presque exclusivement formés par le Carpinus duinensis Scop., arbre de petite taille très répandu sur tout le versant nord des Balkans. Si l'on fait l'ascension du massit Vratza jusqu'à une altitude de 1000 m. nous rencontrons une végétation de steppe en asso- ciation avec de nombreuses espèces méditerranéennes ligneuses comme: Corylus Colurna L., Qiiercus conjerta Kit., Cydonia vulgaris Pers., Cornus mas L., Cornus sanguinea L.,Viburnum Opulus L., Viburnum Lantana L., Vitis vinifera L., Prunus spi- nosa L., Evonymus europaeus L., Sorbus Aria Crantz. A partir de i 100 m. le faciès de la végétation change assez (i) On sait, d'ailleurs, que ces deux espèces méridionales ne s'arriîtent pas au Danube, car nous les retrouvons à l'clat spontané, sur la rive gau. hc du Danube notamment aux environs de \'erciorova et « Tismana (Roumanie). (2) L'aire géographique du Paliurus aculcantui s'étend, comme l'on sait, jusque dans le sud de la Dobrogea roumaine. Nous l'avons observé nous- mêms en grande quantité à Adamclisi, BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 25 brusquement; les espèces ligneuses sont remplacées par le hêtre (Fagus silvatica L.) en association avec d'autres essences fores- tières qui ne descendent guère plus bas, comme : Acer opulifo- lium Willd.. Fraxinus Ornus L., ainsi que quelques arbustes omme Rubus Idaeus L., et Daphne Me:{ereum L. A l'ombre des espèces ligneuses mentionnées plus haut se développe une vjgétation caractéristique dont les principaux types sont : Cys- topteris fragilis Bernh., Aspidium aculeatum TioeW., Circaea lutetiana L., Géranium macrorrhi\um L., Gymnadenia co- nopsea R. Br., Coeloglossum viride Hartm. var. bracteata Rchb. Libanotis montana L., Moehringia pendula W. et Kit. Ceci prouve qu'à cette altitude, nous nous trouvons dans une région correspondant à la région carpathique sous-montagneuse. Orhanije (Orhania) planina. Chaînon qui ne dépasse] nulle part l'altitude de 55o m. Avec Etropol Balkan et Caciamarsca planina, Orhanije planina ferme Je défilé qui conduit à Sofia. Au pied d'Orhanije planina, sur un petit plateau, s'étend la petite ville Orhanije. Les versants de ce monticule abritent une végétation xérophyle entremêlée de nombreux éléments médi- t-Tranéens. Par leur port trapu, les chênes (Quercus sessiliflora Silisb. et Q. pubescens Willd.) donnent au paysage la physio- nomie caractéristique de la steppe. D'autres essences forestières viennent se mêler aux espèces citées : parmi celles-ci nous men- tionnons : Carpiniis Betulus L., Tilia alba W. et Kit., Acer iatarîcum L. et Alnus glutinosa Gaertn. Dans nos herborisations nous avons récolté aussi quelques plantes rares et non citées pour la Bulgarie. Ces plantes sont: Ranunculus sardous Crantz var. interme- dius Poir. ; Delphinium Consolida L. var. panicuïatum Host.; Diplotaxis tenuifolia DC. var. intermedia Schur ; Alyssum pede- montanum Ruprecht; Helianthemum serpyllifolium Mill. var. oblongifolium Rouy. ; Viola siiavis M. B. ; Viola alba Bess. ; V. tricolor L. type versicolor Wittr. ; Silène venosa Gilib. var. 26 BULLETIN DE GtOGRAPHIB BOTANIQUE viscariaRouy; Aceropulifolium Vill.; Rubiis tomeniosus'^OTcV.h. var. glabratus Godr. ; Epilobiiim montanum L.var.'rigidum Lcv.; Orlaya platycarpa L. ; Knautia siîvatica L. ; Solidago vulgaris Lamk. var. orbiculata Grintz., nov. var.; Calamintha Acinos Clairv. var. lancifolia Murb.; Gymnadenia conopsea R. Br. var. densi/lora Fr. ; Coeloglossum viride Hartm. var. bracteata Rchb. D'après cette description, nous donnons l'énumération systé- matique des espèces, types et variétés, récoltés dans la cam- pagne militaire de l'année igi3 en Bulgarie. Raninculaceae Juss. Clematis integrifolia L., pirmi les buissons d'Odin, près de Mramoreni. C. Vitalba L., parmi les buissons, à Rahova, sur le mont Vratza, sur le sommet d'Orhanije, dans la vallée d'Isker, à Mezdra et à Nicopol. Thalïctrum aguilegifulium L., parmi les buissons à Odin. Thalictrwn flexuosum Bernh. type de Th. minus L. (sensu lato), parmi les buissons à Odin et à Telich vers Dolni-Dubnic. Ranunculus sardous Crantz. var. interynedius Poir., dans les endroits humides à Vratza et à Orhanije. Ranunculus Steveni Andrz., à Pravetzi, près d'Orhanije. Nigella arvensis L., dans les champs à Mezdra. Helleborus odorus W. et Kit., parmi les buissons à Borovan, Mramoreni, Odin, sur le mont Vratza, à Mezdra et dans le dcHlé d'Orhanije. Delphinium Consolida L., dans les champs, dans toutes les localités énumérées. Delphinium Consolida \ar. paniculatum Host, à Orhanije. Delphinium orientale Gay., à Rahova et à Nicopol. Paeonia romanica Brandza., Syn, P. décora Krantz, parmi les buissons près de Borovan. Papaveraceai: DC. Papaver Rhoeas L. (sensu stricto) à Rahova, Mezdra et à Dolni Dubnic Chelidonium majus L., sur le mont Vratza. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 27 Cruciferae Juss. Turritis glabra L., parmi les buissons à Orhanije. Arabis hirsuta L. (sensu stricto), sur le mont Vratza. Nasturtium silvestre R. Br., à Vratza, Rebarcovo et à Orha- nije, Erysimum exaltatum Andrz., à Mramoreni et à Mezdra. Syrenia cuspidata DC, sur le sommet d'Orhanije. Sysimbriuni Loeselii L., à Rahova. Diplotaxis intermedia Schur, à Gaureni, près de Nicopol. Bertcroa incana DC.^ dans toutes les localités e'numére'es. Alyssum saxatile L., sur les rochers d'Ysker, à Mezdra. Alyssum pedemontanum Ruprecht., type de A. montanum L., sur le sommet du mont Vratza. Alyssum transsilvanicum Schur., sur le mont Vratza. Alyssum calycinum L., parmi les buissons à Orhanije. Lepidium campestre R. Br., à Rahova, Mezdra et à Orha- nije. Roripa thracica Syn. Nasturtium thracicum Grisb., sur le som- met d'Orhanije. Isatis hebecarpa DC., entre Rahova et Bulcovitza. Resedaceae DC. Reseda inodora Rchb., près de Rebarcovo. CisTACEAE Lindl. Helianthemum serpillifolium lA'ûX. var. oblongifolium Rouy., sur le mont Vratza et sur le sommet d'Orhanije. ViOLACEAE Juss. Viola Dehnhardtii Ten., sur le sommet d'Orhanije. Viola alba Bess., sur le sommet d'Orhanije. Viola silvestris Lamk., à Vratza et à Orhanije. Viola mirabilis L., sur le sommet d'Orhanije. Viola tricolor L., type versicolor Wittr., à Orhanije. Viola arvensis Murr., sur le mont Vratza. 28 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE DiANTHACKAE Ach . Rich. Agrostcmma coronaria L., parmi les buissons, dans U région des collines à Borovan, Mramoreni, sur le mont Vratza à Mezt-'ra, dans le défilé d'Orhanije et sur le sommet d'Orha- nije. Melandryum pratense Roehl., sur le bord de l'Isker à Mezdra. Viscaria atropurpurea Grisb., sur le sommet d'Orhanije. Silène Armeria L., sur le sommet d'Orhanije. Silène Otites L., à Gaureni, près de Nicopoli. Silène venosa Gilib., var. viscaria Rouy, sur le mont Vratza. Silène /lavescens W. et Kit., sur les rochers à Mezdra. Saponaria officinalis L., près des haies à Borovan, Banitza et à Rebarcovo. Gypsophila paniculata L., sur la colline de Nicopol. Gypsophila muralis L., dans toutes les localités énumérées. Dianthus superbus L., dans le défilé d'Orhanije, à Lusidil. Dianthus petraeus W. et Kit., sur les rochers du mont Vratza. Dianthus trifasciculatus Kit., à Mramoreni. — ôarbatiis L., sur le mont Vratza. — giganteus D'Urv., sur le mont Vratza. — Armeria L., sur le sommet d'Orhanije. Kohlrauschia proliféra Rchb., à Novacene et à Orhanije. Moehringia pendula W. et Kit., sur le mont Vratza. Arenaria serpili/olia L., var. leptoclados Rchb,, à Vratza. LiNACEAE Lindl. Linwn austriacum L., à Mezdra. Malvaceae R . Br. Hibiscus Trionum L., dans les Jachères à Mezdra. Althaea cannabina L., vers Borovan. Lavatera thuringiaca L., sur les monts Vratza et Orhanije. HvPEBiCACEAF Lindl. Hypericum perforatum L , dans toutes les localités énumérées. — hirsutum L., sur le mont Vratza. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 29 ACERACEAE L. Acer opulifolium Vill. sur le mont Vratza. — campestris L., sur le mont Vratza et sur le sommet d'Orhanije. Ampelidaceae Ach. Rich. Vitis vinifera L., sur l'Isker et dans le défilé d'Orhanije. Geraniaceae DC. Géranium macrorhiium L., sur les rochers et sur le sommet du mont Vratza. Cette espèce est commune dans nos Car- pathes, surtout dans les monts de l'Oltenia. Géranium lucidum L., sur le mont Vratza. — divaricatum Ehrh., dans la forêt sur le mont Vratza. Rutaceae DC. Dictamnus albus L., parmi les buissons près de Borovan. Celastraceae R. Br. Evonymus europaeus L., parmi les buissons à Borovan. Rhamnaceae R. Br. Paliurus aculeatus Lam., dans la vallée de l'Isker et à Nicopol. Terebinthaceae Juss. Rhus Cotinus L., dans la vallée de l'Isker à Roman. Papilionaceae L. Genista ovata W. et Kit., sur le sommet d'Orhanije. Cyiisus leucanthus W. et Kit., très commun dans toutes les localités énumérées. Ononis hircina Jacq., à Lutedol, dans le défilé d'Orhanije. Trifoliumpratense L., dans le défilé d'Orhanije. — arvense L., à Mezdra. — repens L., à Vratza et à Orhanije. Dorycnium herbaceum Vill., sur le mont Vratza. Lotus corniculatus L., commun dans toutes les localités énumé- rées. 30 RULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Coronilla varia L., à Lutedol, dans le défilé d'Orhanije. Galcga officinalis L., à Novacene et à Rebarcovo. Orobiis vernus L., sur le mont \'ratza. Vicia scpium L., à Mezdra. Vicia cassubica L., sur le sommet d'Orhanije. Drupaceae DC. Prunus insititia L., sur le mont Vratza. — spinosa L., parmi les buissons dans le défilé d'Orhanije. POMACEAE Lindl. Cydonia vulgaris Pers., sur le mont Vratza. Pirus communis L., dans le défilé d'Orhani)e. Sorbus Aria Crantz., sur le mont Vratza. — torminalis Crantz., sur le mont Vratza. Crategus monogyna Jacq., dans le défile d'Orhanije. Cotoneastcr vulgaris Lindl., sur le mont Vratza. ROSACEAE JUSS. Rubus idaeus L. , sur le sommet du mont Vratza. — tomentosus Borckh. var. glabratus Godr., sur le mont Vratza dans le défilé et sur le sommet d'Orhanije. Rubus hirsutus W. et Kit., sur le sommet d'Orhanije. Fragaria vesca L., à Vratza et à Orhanije. Potentilla pilosa Willd., sur Tlsker à Mezdra et à Orhanije. — micrantha Ramond., sur le sommet d'Orhanije. Geum urbanum L., dans le défilé d'Orhanije. Rosa canina L., dans toutes les localités cnumérées. — austriacd Crantz., à Telich-sur-l'Ysker. Agrimonia Eupatoria L., à Borovan. Sanc.uisorbaceae Lindl. Sanguisorba officinalis L., à Novacene, près d'Orhanije. Oenothf.raceae Ach. Rich. Epilobium hirsutum L., dans les endroits humides à Orhanije. — montanum L., \ar. rigidum Lévl., sur le sommet d'Orhanije. Circaea lutetiana L., sur le sommet d'Orhanije. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDE 31 Lythraceae Lindl. Lythrum Salicaria L., à Orhanije. Tamariscineae Desv. Tamarix Pallasii Desv., sur le Vid, à Samovit. Paronychieae St. Hill. Herniaria glabra L., sur le Vid, à Samovit. Scleranthus perenjiis L., à Mramoreni. Crassulaceae DC. Sempervivum tectorum L., sur les toits des maisons à Novacene. Sedum maximum Sut., sur l'Isker, à Mezdra. — album L ., sur le mont Vratza. — dasyphyllum L., sur le mont Vratza. Saxifragaceae DC. Saxifraga rotundifolia L., sur le mont Vratza. Umbelliferae Juss. Daucus Carota L., dans toutes les localités énumérées. Cnidium apioides Spr., sur le sommet d'Orhanije. Libanotis montana L., sur le mont Vratza. Bupleurum junceum L., sur lé mont Vratza. Orlaya platycarpos L., sur le mont Vratza. Eryngium campestre L., dans toutes les localités énumérées Sanicula europaea L., sur le mont Vratza. Araliaceae Juss. Hedera Hélix L., sur le mont Vratza. Cornaceae DC. Cornus mas L., dans le défilé d'Orhanije. Cornus sanguinea L., sur le mont Vratza. Caprifoliaceae Ach. Rich. Viburnum Opulus L., sur le mont Vratza. — Lantana L., dans le défilé d'Orhanije. BULLLTIN DE GEOCUaPFUE nOTAMQUE RuniACEAE Juss. Asperula cynanchica L., dans toutes les localités cnumcrccs. — taurina L., sur le mont Vratza. Sherardia arvensis L., à Orhanije et à \'raiza. DiPSACEAE DC. Scabiosa Columbaria L., sur le mont \'raiza. — ochroleuca L., à Mezdra. — ucranica L., dans le défilé d'OrhaniJe. Cephalaria transsilvanica Schrad., à Rahova. — corniculata R. S., à Nicopol. Knautia silvatica L,, sur le mont Vratza. Dipsacus laciniatus L., à Orhanije. Synanthf.reae C. Rich. Bidens orientalis Vel., à Orhanije. Anthémis tinctoria L., sur le mont Vratza. Achillea Millefolium L., dans le défilé d'Orhanije. — tanacetifolia AU., à Orhanije. — Neilreichii A. Kern., sur le mont Vratza, dans le défilé à Novacene et sur le sommet d'Orhanije. Achillea clypeolata Sm., sur le mont Vratza. Leucanthemum vulgare Lam., dans le défilé d'Orhanije. Tanacetum vulgare L., sur le mont Vratza. Pyrethrum corymbosum Willd., sur le mont Vratza. — macrophyllum W. et Kit., sur le mont Vratza. Filago germanica L. var. canescens Jord., sur le somme d'Orhanije. Solidago Virgaurea L., spec. coUectiva représenté par le type : I . Solidago vulgaris Lamk. var. angiistifolia Koch., sur le mont Vratza. 2. Solidago vulgaris Lamk., var. orbiculata Nob., sur le mont Vratza. Planta glandulosa caule erecto non ramificato subrubro tenui (2 m. m.) ac alto (3o-5o cm.); foliis inferioribus longe petiola- tis, lanceolatisac dentatis (long. 3-8 cm., lat. i 1/2-2 cm.); foliis BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 33 superioribus vere parvis breviter petiolatis spaihulaiis vel orbicularibus (long. 12 mm., lat. 7-10 mm.); gemma sterili in axi cujuscumque folii; floribus parvulis (5-6 mm. longis et 3-5 mm. latis) pedicellis ad médium bracteolatis capitulum aequan- tibus; inflorescentia paniculata floribus rare disseminatis prœ- diia, capituli, squamis fusco colore maculatis pilisque articu- latis coopertis; acheniis minimis(i mm.), pilis albis longisque praeditis. Pour nous conformer aux règles de la nomenclature, nous donnons ci-après la description de notre nouvelle variété récoltée au sommet du massif Vratza. Plante couverte de poils glanduleux. Tige dressée, non rami- fiée, rougeâtre, diamètre 2 mm.^ haute 3o-5o cm. Feuilles infé- rieures longuement pétiolées, lancéolées, dentées, longues de 3-8 cm., larges de i 1/2-2 cm.; les feuilles supérieures petites courtement pétiolées, spathuliformes ou orbiculaires, longues de 12 mm. et larges de 7-10 mm. portant à l'ai.sselle un bour- geon stérile. Capitules petits, 5-6 mm. de long sur 3-5 mm. de diamètre, de même longueur que le pédoncule; le pédoncule porte une bractée vers la moitié de sa longueur. L'inflorescence est unepanicule à capitules clairsemés. Les bractées du capitule sont maculées de brun et sont couvertes de poils articulés. Akènes très petits (i mm. long), couverts de poils longs et blancs, Erigeron acre L., sur le sommet d'Orhanije. Bellis perennis L., sur le mont Vratza. Inula Oculus Christi L., sur le sommet d'Orhanije. — Cony^a DC, dans le défilé d'Orhanije. Pulicaria vulgaris Gaertn., sur l'Isker, à Mezdra. — dysenterica Gaertn., à Mezdra. Echinops ruthenicus M. Bieb. sur le bord de l'Isker. à Mezdra. — albidus Boiss., sur le mont Vratza. Carlina acanthifolia Ail., sur le versant d'Orhanije. — vulgaris L., sur le sommet d'Orhanije. 'Xeranthemum annuum L., dans tontes les localités énumérées. — cylindraceum Smith., à Rebarcovo. Janvier-Mars 3 3-4 BULLETIN DE Gh'oGRAPHIE B0TA!1IQUE Cirsum arvense Scop., dans les sillons à Borovan. — odontolepis Boiss., à Orhanije. Carduus niitans L., à Bercovita. Centaurea arenaria M. Bieb. à Mezdra. — Cyanus L., dans toutes les localités e'numérées. — solstitialis L., à Rahova. — Calcitrapa L., à Vratza. Lactuca muralis L., sur le mont Vratza et sur le sommet d'Orlia- nije (forma r gidum). Prenanthes piirpurea L., sur le mont Vratza et sur le sommet d'Orhanije (forma rigidum). Hieracium racemosiim W. et Kit., sur le sommet d'Orhanije. — eriopus Boiss., sur le sommet d'Orhanije. Picris hieracioides L., dans toutes les localités énumcrées. Hypochaeris radicata L., à Vratza. — maculata L., sur le mont Vratza. Cichorium Intybus L., dans toutes les localités énumérdes. Campanulaceak Juss. Campanula sibirica L., sur le mont Vratza. — Grosekii Heuff., sur le mont Vratza. — Cervicaria L., sur le mont Vratza. — Trachelium L., dans le défilé d'Orhanije. — — L., var. orientalis Boiss., sur le sommet d'Orhanije. — rapunculoidcs L., dans le défilé d'Orhanije. — patiila L., sur le mont Vratza. — rotundifolia L., sur le mont Vratza. Oleaceae Lindl. Syringa vulgaris L., sur le mont Vratza. Fraxinus Ornus L., sur le mont Vratza. ASCLEPIADACEAi; Lludl. Vincetoxicum laxum Rchb. sur le mont Vratza; elle diffère de V. officinale avec laquelle elle a une grande ressemblance, par les pétales recourbes et pas plans. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 35 Gentianaceae Juss. Gentiana cruciata L., sur le mont Vratza. Erythraea Centaurium Pers., sur le mont Vratza. CoNvoLvuLACEAE Vent. Calystegia sepium Br.^ à Mramoreni. Convolvulus Cantabrica L., dans la vallée de Tlsker, à Roman. — arvensis L., dans toutes les localités énumérées. BORRAGINACEAE DcSV. Heliotropium europaeiim L., à Mezdra. Anchusa osmanica Vel., à Odin, vers Mramoreni. Pulmonaria mollis Wolf., sur le mont Vratza. Echium vulgare L., à Borovan. SoLANACEAE Bartl. Solarium Dulcamara h., à Mezdra. — nigrum L., à Rebarcovo. Verbasceae Bartl. Verbascum phœniceum L., sur l'Isker, à Roman. — speciosum Schrad., sur le sommet d'Orhanije. • ScROPHULARiACEAE Lindl. Linaria Elatine Mill., à Mezdra. — arvensis L., sur Tlsker, à Rebarcovo. — vulgaris L., dans le défilé d'Orhanije. — genistifolia Mill., à Rahova et à Mramoreni. Digitalis ferruginea L., à Odin près de Mramoreni, sur le Vratza et sur le sommet d'Orhanije. Cette espèce, commune en Bulgarie, chez nous est très rare. Sa présence s'est montrée dans les environs de Craiova où je l'ai trouvée pour la première fois, sur la colline de Bucovât; on Ta aussi trouvée près de Bucarest (i). Digitalis lanata Ehrh., sur le mont Vratza, dans le défilé d'Or- hanije, et sur le sommet d'Orhanije. (i) Pantu, FI. Bucurestilor p. 78 (Roumanie). 36 BULLETIN DE GÉOf-RAPHIE BOTAMQOE Digitalis ambigua Miirr., sur le mont Vraiza. , Vcronica praecox Ail., sur le mont V'ratza. Melampyrum Heracliotum Boiss., sur le sommet d'Orhanije. — . arvense L., sur l'Isker, à Mezdra. — cristatum L., sur le mont Vratza. Pediciilaris siimana Spr., sur le mont Vratza. Euplirasia officinalis Schr., à Orhanije. Odontites serotina Rchb., sur le sommet d'Orhanije. Orobanchaceae Lindl. Orobanche minor Sm., sur le mont Vratza. Labiateae Juss. Ajiiga Laxmannii L., sur le montVratza. Teucrium Chamaedris L., parmi les buissons à Vratza. — Polium L., à Mezdra. Melitis Melissophyllutn L., sur le mont Vratza. Salvia Aethiopis L., sur l'Isker, à Roman. — glulinosa L., sur le mont Vratza. Scutellaria Columnae AIL, sur le sommet d'Orhanije. Lamium purpureum L., sur le mont Vraiza. Nepeta niida L., sur le mont Vratza. Prunella vulgaris L., sur le mont Vratza et à Orhanije. — alba Pall., dans le défilé d'Orhanije. Hyssopus officinalis L.. sur le bord de l'Isker, à Mezdra. Sideritis montana L., à Mezdra. Calamintha officinalis Mœnch., sur le sommet d'Orhanije. — Nepeta Link., sur le mont Vratza. — Acinos Clairv., var. lancifolia Murb., sur le bord de risker à Mezdra. Origanum vulgare L., dans toutes les localitées énumérces. Mentha aquatica L.,à Orhanije. Primulaceae Vent. Lisimachia punctaîa L., à Orhanije. Anagallis caerulca Schreb., à Mezdra. — arvensis L., à Mezdra. Primula suaveolens Bert., sur le mont Vraiza. BULLETIN DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 37 Plantaginaceae Lindl. Plantago major L., à Mezdra. — /anceo/o^a L., à Vratza. — ^renarm W. et Kit., à Mezdra. Daphnaceae Lindl. Daphne Meiereum L., sur le mont Vratza. Chenopûdiaceae Kochia prostrata Schrad., sur la colline de Nicopol. Aristolochiaceae Juss. Aristolochia Clematitis L,, à Mezdra. Asarum europaeum L., sur le mont Vratza. Urticaceae Lindl. Mercurialis perennis L., sur le mont Vratza. Urticadioica L., a. OThsLn\]e, Humulus Lupulus L., sur l'isker à Mezdra. Juglandaceae DC. Juglans regia L,, sur le mont Vratza. Cupuliferae a. Rich. Fagus silvatica L.. sur le mont Vratza, Quercus sessiîiflora Slsb., à Orhanije. — conferta Kit., dans le défilé d'Orhanije. — pubescens^WXà.^ à Mramoreni et à Orhanije. — austriaca Willd., a Bercovitza. Corylus Avellana L., sur le sommet d'Orhanije. — Colurna L., sur le mont Vratza. Carpinus Duinensis Scop., sur le mont Vratza. — Betulus L., sur le sommet d'Orhanije. Salicaceae Lindl. Salix Caprea L., sur le mont Vratza. — alba L., sur le Vid, à Samovit. > » 38 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Salix purpurea L., surl'Iskcr, à Roman. — cincrea L., sur l'Isker, à Ccrnebrek. Populus alba L., sur Tlsker, à Roman. — nigra L., sur l'Isker, à Mezdra. Betui-ackak Bartl. Alniis glutinosa Gaertn,, sur le sommet d'Orhanije. Orchidaceae a. Rich. Orchis saccifera Brgnt., sur le mont Vratza. — ustulata L., sur le mont Vratza. — coriophora L., sur le mont Vratza, Gymnadenia conopsea R. Br., var. densiflora Fr., sur le mon Vratza. Coeloglossum viride Hartm., var. bracteata Rchb. sur le mont Vratza. Epipactis latifolia Ail., sur le mont Vratza et le sommet d'Orhanije. Epipactis atrorubens Schult., sur le sommet d'Orhanije. Neottia Nidus-avis Rchb., sur le mont Vratza. Iridaceae Lindl. Iris variegata L., sur l'Isker, à Mezdra. Asparagaceae a. Rich. Polygonatum multifloriim Ail., sur le mont Vratza. Lil:aceae DC. Lilium Martagou L., sur le mont Vratza. Alliwn carinatuin L., sur le sommet d'Orhani)c. — flavnm L., sur l'Isker à Mezdra. Muscari comosum Mill., sur le mont Vratza. COLCHICACEAE DC. Veralrum nigrum L., sur le sommet du Vratza. FiLICKS JUSS, Ceterach o/ficinarum Willd., sur le mont Vratza. Aspidium aculcatum Doell.. sur le mont Vratza. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 39 Polystichium Filix-mas Roth,, sur le mont Vratza. Cystopteris fragilis Bernh., à Mezdra et sur le mont Vratza. Scolopendrium vulgare Symons., sur le mont Vratza. Pteris aquilina L., très commun parmi les buissons et prai- ries à Altemir, Mramoreni, Mezdra, dans le défilé et à Orha- nije. Equisetaceae DC. Equisetum arvense L., parmi les champs cultivés à Novacene et dans le défilé d'Orhanije. Le (( Gagea arvensis » a. ci h. Schult. Sous-espècc Granatelli {Parlât). Aschcrson et Griubner Variété (f obtusiflora » Sommier, E)i Provence. Par M. Alfred REYNIÈR Le 3o mars 191 5, à Toulon (Var), sur un talus pierreux des peniesderhubacduFaron,lieu évidemment plusfroidenhiverque l'adret de la montagne, j'ai découvert quelques sujets (en fleurs) du Gagea arvensis A. et H. Schult., chez lesquels étaient repré- sentées à la fois la sous-espèce Granatelli Asch. et Grx-bn. ainsi que la variété obtusiflora Somm. Le peu d'abondance du type lui-même (il croissait isolément dans un champ du voisinage) de l'espèce Gagea arvensis, éparpillée en la région varoise proche de la mer, paraît tenir à la moyenne de température supérieure à celle des Bouchcs-du-Rhône ; de plus, quand ledit Gagea se multiplie par graines (cela doit avoir lieu au cours d'un siècle), l'admission des nombreux moutons, qui hivernent à Toulon, à pâturer presque partout forme obstacle à la propa- gation locale de cette plante (sa floraison ne recommençant pas quand il se produit un traumatisme) : la hampe florifère venant à être tondue-rasée par les dents des herbivores, il n'y a plus à compterquesur les bulbilles reproducteurs par voie agamique. L'an prochain je chercherai d'autres sujets de la sous-espèce et variété susdites, avec chance de récolte plus copieuse, vers Touris, localité où Robert, Catalogue des Plantes des environs de Toulon, i838, indiquait vaguement 1' « Ornithogalum lutewn L. », liliacée qui, sous les caractères attribués aujour- d'hui au Gagea lutea A. et H. Schult., n'a jamais été rencontrée dans le Var. Au retour de l'excursion à Thubac du Faron, je vis, livres et matériaux d'herbier en mains, qu'il s'agissait, comme je l'an- nonce dans l'alinéa précédent, non point de la forme normale de la sous-espèce Granatelli, mais d'une variété obtusiflora Somm., mimant le Gagea foliosa A. et H. Schult. type. Cette dernière espèce [Gagea foliosa) a été signalée erroné- ment dans l'Hérault (garrigues de Béziers, M. M. Mouret et Scn- nen legerunt, 1 890-1 899) ; puis, neuf ans après, dans les Bouches- BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 41 du-Rhône : Lambesc et Saint-Marc près d'Aix, M. Delmas legit, 1902-1906(1); enfin, treize ans plus tard, près d'Arles- sur-Rhône (M. Blanc legit, 1915) ; par confusion avec la sous- espèce Granatelli. L'espèce foliosa typique est propre à l'Algérie, y habitant surtout les prairies des montagnes et des bois, et à la Sicile. La sous-espèce Granatelli a une airege'ographique davan- ' tage étendue: Sicile, îles toscanes d'Elbe et du Giglio,Sardaigne, Corse, Provence, Languedoc, Espagne, Algérie, Tunisie. La confusion entre le Gagea foliosa type (à pièces du périanthe subobtuses) et la sous-espèce Granatelli s'explique comme il suit : Malgré le' caractère pièces du périanthe aiguës qui distingue la forme habituelle de cette dernière Gagée hors du territoire de la France, on constate, chez la variété obtusiflora Somm., que les pièces du périanthe sont obtusiuscules. Ladite intéressante variété a été découverte en Sardaigne et dans la petite île du Giglio, par M. Sommier, botaniste italien, excellent observateur. Ainsi quele Gageafoliosa type, la variéié obtusiflora delà sous-espèce Granatelli porte 3- 12 fleurs, mais elle est presque toujours pauciflore. Le pilosisme des feuilles et des pédicelles de V obtusiflora est moindre que celui du Granatelli forme normale. Feuilles glabres ou simplement ciliées, pédi- celles glabriuscules ou plus ou moins velus, telles sontles parti- cularités que l'on remarque chez la variété de M . Sommier. Quelques phytographes (MM. Battandier et Trabut, Flore d'Algérie^ et M. Gandoger, Novus Conspectus Florœ Europœ) avaient fait entrer le Gagea Granatelli Parlât, dans l'espèce Gagea mauritanica Dur.; mais MM. Ascherson et Graebner, Synopsis der Mitteleuropaischen Flora, ont, avec plus de fonde- ment, rangé l'ancienne espèce de Parlatore comme une simple sous-espèce du Gagea arvensis. (i) J'ai eu sous les yeux la plante de M. Delmas en 1907 ; je répondis à mon cher confrère qu'en ajoutant foi aux travaux consciencieux de M. Ter- raciano, de Sassari (Sardaigne), le Gagea foliosa récolté « entre les cailloux des aires » de Lambesc et « au milieu des pierres » à Saint-Marc de Jau- megarde était le Gagea Granatelli Parlât. — Libre à quiconque d'inter- préter le silence des Aoristes français intéressés à réfuter M. Terraciano, comme un argument (de dédain) battant en brèche mon rejet, en 1907 et aujourd'hui, du vocable Gagea foliosa type pour la plante de la Provence et du Languedoc; il me semble que ce silence est plutôt un aveu indirect de l'erreur, fort excusable, où deux Flores de France ont été entraînées ! 42 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE L'abandon du nom de Gagea foliosa type pour la plante de France devint obligatoire quand M. Terraciano, auteur du Revisione viotwgrafica dellc Gagea délia flora spagnuola, publia, dans le Bulletin de la Société Botanique de France, année igoS, un mémoire de 26 pages: Le Genre Gagea dans r Afrique boréale ; il y est dit, page b : <■ Le Gagea n° 4161 de la « distribution, en 1899, de la Société Rochelaise, portant le « nom de Gagea foliosa, a été à tort appelé ainsi par M. Rouy, « Bulletin de la Société Botanique de France, 1897, p. 162, et « Feuille des Jeunes Naturalistes, 1898, n"' 33o et 33i. J'ai vu « les exsiccata des herbiers de MM. Burnat, Hervier, Pau, « Saint-Lager, Commier, l'herbier de l'Ecole de Montpellier. « De M. Sennen aussi j'ai reçu des échantillons très bien pré- « parés. Je puis affirmer qu'il s'agit, sans aucun doute, du Gagea « Granatelli Parlât, dans les formes angustifoliœ de l'Algérie. « C'est pourquoi il faut rayer de la flore de France le Gagea a foliosa. » Et, en 1912, M. Terraciano, plus affirmativement encore, annotait ainsi l'étiquette d'une part de la Gagée de Béziers, garrigues, avril 1898: « Specimina sub nomine Gagea « foliosa, a Sennen lecta, suni Gagea Granatelli Parlât. ! ! « Quod Rouy scripsit in Bulletin de la Société Botanique de « France non aeceptandum. » [Cî. Bulletin de Géographie Bota- nique, année 1912, n" de juillet -août.) — La rectification faite par M. Terraciano n'a été contredite, en public, qu'évasivement. Aux botanistes s'étonnant de la déchéance de Tancicnne « espèce » Granatelli, il n'y a qu'à mettre sous leurs yeux la remarque biologique, remplie d'intérêt, de M. Terraciano: « Le « plus souvent les Gagea se propagent aganiiquement, c'est-à- « dire avec des bulbilles qui naissent ou à la base et dans les « bulbes principaux, ou à l'aisselle des feuilles radicales et cauli- » naires dans les fleurs. Mais, de temps en temps, les Gagea « présentent des capsules mûres, avec un grand nombre de a graines. Les plantes qui poussent de graines n'ont jamais les >< caractères delà plante mère; alors, à côté de celle-ci, on ren- « contre grand nombre de variétés, races, etc., qui représentent « le commencement d'une nouvelle différenciation, p (Le Genre « Gagea dans V Afrique boréale, op. cit.). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43 Selon moi, M. Terraciano ne peut être suivi sur un point de phytogéographie : il croit que « le Gagea Granatelli a probable- ment été introduit d'Algérie en France ». Nulle raison plausible n'existe pour douter qu'à Toulon, par exemple, la variété obtusi- flora de la sous-espèce Granatelli ne soit autochtone au même titre que le Gagea arvensis type dans le reste de la France. Il n'en va pas autrement en ce qui concerne les Bouches-du-Rhône et Je Languedoc . Dans tout le sudde la France le Granatelli est issu de Varve7isis, non agamiquement, mais au moyen de graines de celui- ci, lesquelles ont levé dans des terrains incultes (station généra- lement plus sèche) ; de jeunes pieds de la sous-espèce Granatelli y ontacquis la forme variétale obtusifloraptxv ?,m\e de l'influence du milieu; or, les facteurs physiques ambiants ne se modifiant pas vite, la variété de M Sommier se maintient, en vertu de l'hérédité (parfois trèstenace)descaractèresvariétaux,jusqu'à une ultérieure différenciation dont la date d'avènement est difficile à prédire. Le Granatelli-obtusiflora sera, tout porte à le croire, ren- contré dans les deux autres arrondissements varois : Dragui- gnan et Brignoles. En dehors des particularités morphologiques des capsules et graines (ces organes manquant d'habitude en Provence), chez les Gagea arvensis et Gagea Granatelli^ on distinguera les deux plantes par les caractères suivants que je place en regard : Espèce arvensis : Deux feuilles radicales lancéolées, obscurément carénées en dessous et canaliculées en dessus. Le scape (quand il ne s'agit pas de la variété [forme!] ramosa Terrac.) est nu ; mais, dans la variété [forme \]foliosa Terrac. (nullement l'espèce Gagea foliosa A. et H. Schult.), une feuille, lancéolée, se montre au-dessus des deux feuilles radicales. Pédoncules velus (i), rarement Sous-ESPÈCE Granatelli : Deux feuilles radicales lancéolées (étroitement dans la variété [forme typique!] angustifoUa Terrac), pla- nes. Scape (ou tige quand la plante est rameuse) nu ou feuille : dans ce ce dernier cas, il y a toujours da- vantage qu'une seule feuille cauli- naire; ces feuilles (indépendantes des deux radicales, quoique leur insertion sur la tige soit à un ni- veau assez bas) sont alternes. Pédoncules plus ou moins velus, (i) « Les individus du Gagea arverisis de la région méditerranéenne [France australe comprise] sont plus ou moins velus et les fleurs sont à divisions un ptu plus courtes et moins aiguës. » (Grenier in Flore de France, III, p. 194, par Grenier et Godron.) Avant Ascherson et Graebner, Grenier avait donc aperçu le polymorphisme de l'espèce Gagea arvensis, lequel polymorphisme légitime la création d'une sous espèce : Grana'clli. 44 BULLETIN DE GEOGItAPniE DOIAMQUE glabrcsccnts, enveloppés à leur base par deux feuilles involucrales opposées (qui sont largement ovées- lancéolées et lorment une sorte lie spathe dans la variété [forme!] Sfathacca Icrrac.) l'ièces du périgone pubescentes sur le dos. Deux bulbes lisses, à tunique dont les fibres radicales ascendantes ne sont pas épaissies (i). Bulbilles lisses, naissant à l'ais- selle des feuilles du scapeou de la tige. Ces bulbilles sont tantôt rares ou nombreux (variété (forme !J bul- *i7/i7eraTerrac.), tan tôt nuls (variété [forme!] cbulbillifera Terrac.) rarement glabrescents. Scape ou tige portant, au-dessous desdits pédoncules, des feuilles plus ou moins nombreuses, mais les invo- lucres ne formant point unespathc. Pièces du périgone tantôt lùchc- ment velues sur le dos, tantôt gla- brescentes. Deux bulbes : le grand lisse, le petit réticulé-ponctué (ui; l'un et l'autre à tunique dont les fibres radicales ascendantes sontépaissies. Bulbilles finement réticulés-ponc- tués, naissant à l'aisselle des feuil- les, (^es bulbilles sont tantôt rares ou nombreux (variété [forme !j bul- billifera Terrac), tantôt nuls. Dans la savante F/orcie Cor5e de M. John Briquet, igio, on remarque pareille manière de voir: «Je ne suis pas, dit-il, « d'avis de faire du Gagea Granatelli une espèce. Plus accep" a table est l'opinion de MM. Ascherson et Grccbner qui en font « une sous espèce du Gagea arvensis. ». Observation. — La revue Le Monde des Plantes, numéro de novembre 191 5, annonce que M. Laflotte a trouve, en 19 14, sur le territoire de la commune d'Evenos, près de Toulon, le « Gagea foliosa de M. Rouv o. Comme ce vocable 'correspond à ma combinaison Gagea arvensis A. et H. Schult. sous-espèce Granatelli Aschers. et Grasbn. variété obtusiflora Somm., je m'empresse de reconnaître vis-à-vis de M. Latlottc la priorité de sa découverte pour le Var ; j'ignorais la trouvaille de mon confrère, quand le présent article a été écrit. (i) « On sait que chez le Gagea arvensis, lorsqu'il pousse dans des lieux rocailleux ou des sables arides, les libres radicales des bulbes sont généra- lement plus épaisses. )> {Flore de France, par M. Rouy.) — C'est encore là un visible point de contact des Gagea arvensis et Gagea Granatelli l (2) •< Les individus du Gagea arvensis de la région méditerranéenne (France australe comprise) montrent deux tubercules (bulbes) dont le nou- veau est fortement scrobicule et l'ancien presque lisse. » (Grenier, op. cit.). Essai de Géographie botanique de la France Par Mgr H. Lf.veillé. Elément adventice. Pinus Strobus L. Sagittaria obtusa Willd. Allium fragrans Vent. Sisyrinchium Bermudianum L. Aponogeton distachyum Thunb. Cyperus vegetus Willd. Scirpus striatulus Desv. Carex vulpinoidea Rich. Digitaria dilatata Coste. Sporobolus tenacissimus P B. Glyceria nervata Trin. Bromus Scliraderi Kunth. Les Azolla. Plantes témoins. Paeonia corallina Retz. Arabis cebennensis DC. Potentilla supina L. Rosa pimpinellifolia L. Saxifraga hieracifolia Waldst etKit. Seneclo adonidifolius Lois. Oxycoccos palustris Fers. Rhododendron ferrugineum L. — hirsutum L. Phyllodoce caerulea G. G. Andromeda polifolia L. Azalea procumbens L. Trientalis europaea L. Polemonium caeruleum L. Ramonda pyrenaica Rich. Quercus cerris L. Myrica gale L. Alisma parnassifolium L. Narthecium ossifragum Huds. Iris graminea L. Malaxis paludosa Sw. — Lœselii Sw. Cypripedium calceolus Sw. Carex polygama Schk. — autans Hort. — brevicoUis DC — Michelii Host. — vaginata Tausch. Coleanthus subtilis Seidel. Oreochloa disticha Link. Glyceria maritima Wahl. Botrychium ternatum Thunb. — simplex Hitch. Nous préferons ce nom de plantes témoins parce qu'il rend bien notre pensée. Ce sont si l'on veut, au moins pour certaines d'entre elles, des plantes re/«^Me.s non point parce qu'elles ont survécu aux bouleversements géologiques, mais parce qu'elles 46 nULLCTIN r»E GÉOGRAPHIE B'iTA.MQUE se sont maîntenues malgré rextension des cultures et parce qu'elles sont les témoins de formations ou d'associations dispa- rues. Elément endémique. P. Thaliciruin macrocarpum Gren. — galliciim RouyeiFouc, C. Ranunculus Revclieri Bor. C. — Miirschlinsii Steud. C. Aquilcgia Bernardi G. G. Sisymbriuin Costci Foucaud et Rouy. P. Erysimum aurigeranum Timb. Lepidium pratense Serres. C. — humitusuin Requien Iberis CandoUeana Jord. — aurosica Chaix. — ciliata Ail. C. Alyssum corsicum Duby. — macrocarpum DC. C. Draba Loiseleurii Boiss. Silène brachypoda Rouy. Dianthus hirtus \"ili. C. Cerastium sfenopetakim Fenzl. GoulFeJaarenarioidea Robill.et Cast Arenaria cinerea DC. — Lesurina Loret. Buffonia perennis Pourr. Spergularia nicaecnsis Sarato. — insularis Fouc. et Si- mon. P. Géranium Endressi Gay. Genista delphinensis Verlot. — .\rdoini (Fourn.) Rouy. A. Medicago secundiflora Dur. A. Medicago Pourretii Noulet. K. Astragnlus bayonensis Lois. Potentilia delphinensis G. G. Saxilraga pedatitida Ehrh. — cebennensisRouyet Cam. C.A. Thapsia polygama Desf. Angelica heterocarpa Lloyd. C • Peucedanum paniculalum Lois. C. Pastinaca latifoiia DC. Hcracleurn minimum I.amk. C. Ligusticum corsicum Gay. Piychotis Thorei Godr et Gren. C. Anthémis aspcrula Bert. C. Doronicum corsicum Poir. Leucanthemum cebennense DC, Carduus aurosicus V'ill. P. Onopcrdon Gautieri Rouy. P. — eriocephalum Rouy. Centaurea procumbens Balb. — corymbosa Pourr. C. Hieracium Langei Vr. Phyteuma serratum \'iv. Symphytummediterraneum Koch. Myosotis ruscinoncnsis Rouy.. C. — Soleirolii Godr. Omphalodes littorale Lehm. C. Anarrhinum corsicum Jord. et Fourr, Linaria thymilolia DC. — arenaria DC. Odontites .laubertiana P>or. (]. Pinguicula corsica Bern et Gren. C. Nepeta agrestis Lois. (J. Armeria multiccps Wallr. Statice Dubyaei G. G. Euphorbia Duvaiii Lee et Lamk. — tenuifolia Lamk. Muscari Lelievrei Bor. C. Narthecium Rcvcrchoni Celak. C. Leucoium Jongifolium Gay. Aira provincialis Jord. La France, avons nous dit précédemment, na pas de Flore nationale. La liste que l'on vient de parcourir à l'instant, con- firme nos dires. Si de cette liste on retire les espèces propres à la Corse (C) ou exclusives aux Pyrénées (P), ou enfin qui débor- dent en Espagne (E) ou en Algérie et Tunisie (A), il ne reste que 40 endémiques. C'est vraiment peu si Ton considère la valeur relative de ces termes. Il en serait tout autrement si Sardaigne et Pyrénées entières étaient françaises ; entité politique et entité géographique coïn- cideraient et la France aurait alors une magnifique Flore natio- BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 47 nale. Dieu merci on ne fera jamais une guerre de fleurs. Encore que nos confrères aient tait leur devoir dans la guerre mondiale de 1914-1916, on sait que les botanistes sont des amis de la paix comme les gracieuses créatures qu'ils se plaisent à étudier. Quoi qu'il en soit, il y a deux flores très spéciales, à tous égards, dignes d'étude : la Flore pyrénéenne et la flore corso- sarde débordant parfois sur les îles adjacentes. Espèces immigrées. Nuphar pumilum Sibth. Hypecoum pendulum L. Cochlearia glastifoHa L. Subularia aquatica L. Thlaspi alliaceum L. Aidrovandia vesiculosa L. Arenaria grandifolia L. Trifolium fistulosum Gilib. Tillaea Vaillantii Willd. Nous aurons maintenant à revenir en détail sur ces divisions et à étudier la dispersion des espèces qui les composent dans son actualité et dans ses causes. Les Carex de France Par h. Léveillé et C. Blin. {Suite) 24. — C. paradoxa Willd. in Siizber. Ges. Naturf. Fr. (1794), p. 39, pi. I, rig. i; Schkuhr. pi. E, Hg. 21; Reichb. pi. 222, fig. 573; Siurm, pi. j3o7; Husnot, p. 20; Coste, p. 497; Rouy, p. 407; Kiikenthal, p. 180; C. fulva Thuill. Chaume pourvu à sa base d'une chevelure provenant d'an- ciennes gaines. Epi fauve, rameux, formé de nombreux épillets andro^yns. Ecaille lancéolée-ovale, acuminée, mucronée, rousse, à carène jaune, étroitement hyaline au bord. Utricule subégal, subdressé, très coriace, largement ovale, à peine long de 3 mm., brun ou châtain, glabre^ luisant, abon- damment nervé de tous côtés, tubéreux, convexe sur le dos, subconvexe sur le ventre, à base subcordée, stipité, étroitement bordé, densément scabre au bord depuis le milieu, contracté presque abruptement en un bec médiocre bidenté. Akène ovoïde, stipité, jaune pâle. Base du style peu dilatée. Stigmates 2. f. brachystachya Schatz. Panicule courte, contractée, dense. f. ramosa. Panicule à rameaux de 3 cm. pendants. f. sparsi/lora Lange. Chaume presque filiforme, très scabre; feuilles très étroites, à acumen très fin; inflorescence allongée, interrompue, moins rameuse. Hab. — Marais tourbeux dans le Nord, le Centre (Mayenne comprise) et l'Est, où il est rare. — Mai-juin. 23. — C. paniculata L. Amoen. Acad., IV (1759), p. 294; Schkuhr^ pi. D, fig. 20 et pi. Ttt, fig. i63; Reichb.pl. 223, BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 49 fig. 574; Sturm,pl. i3o6; Husnot, p. 19; Coste, p. 497; Rouy, p. 407; Ktikenthal, p. 181 ; C. arenaria Lap. Souche très cespiteuse, chaume muni à sa base de gaines entières. Epi très rameux, à rameaux formant une panicule riche à maturité en épillets fauves ou jaunâtres, androgyns. Ecaille ovale, aiguë, mucrone'e, ferrugineuse, à carène verte, largement argentée, hyaline, scarieuse au bord. Utricule subégal, presque horizontal, coriace, ovoïde, long de 2 mm. 1/2-3 mm., brun, finalement brun noirâtre, luisant, glabre, tubéreux, convexe sur le dos, subconvexe sur le ventre, stxié surtout à la base sur toutes les faces, à base arrondie, rare- ment subcordée, stipité, bordé étroitement en bas, plus large- ment en haut, densément scabre au bord depuis le milieu, atté- nué peu à peu en un bec médiocre vert, fendu-incurvé, bidenté, à dents ferrugineuses. Akène ovoïde stipité, brun. Base du style assez dilatée. Stigmates 2. var. DECiPiENs Urban. Chaume scabre seulement en haut, feuilles étroites, écailles rousses à peine hyalines. var. RiGiDA Blytt. Epillets agglomérés, de couleur foncée, panicule rigide. f. simplex Peterm. Inflorescence en épi étroit et interrompu. f. brevis Asch. et Graebn. Inflorescence en épi court dense. f. gracilis Asch et Graebn. Chaume très grêle, flasque ; inflorescence lâche, rameaux très grêles. f. elongata Celak. Epillets oblongs ovales, écailles étroitement hyalines au bord, f. pallia Lange. Ecailles blanchâtres. . f. longibracieata Zapalowictz. Panicule munie de bractées. ."0 BULLETIN DE GÉOCnAlMIlE BOTANIQUE Hab. — Marais, bord des eaux de louie la F'rance, plus rare dans les départements méditerranéens. — Mai-juillet. 26. — C. curvula Ail. FI. Pedem., II (ijSS), p. 264, pi. 92, fig. 3; Schkulir, pi. D et Hh, Hg. 1 7 ; Reichb., pi. 2071, Hg. 536; Sturm, pi. 1 191 ; Husnot, p. 1 1 ; Coste, p. 496 ; Rouy, p. 4o3; Ki'ikenihal, p. 186. Plante de 5-3o cm. Chaume et feuilles ordinairement courbés. Epi court formé de 3-6 épillets androgyns. Ecaille grande, largement ovale-aigué, intensément châtaine, étroitement blanche-hyaline au bord, à carène verte mucronée, enveloppante. Utricule d'égale longuei/r ou un peu plus long, finalement subhorizontal, faiblement membraneux, étroitement ellipsoïde, trigone, long de 6-8 mm., d'un b.run noirâtre, glabre, luisant, à nervures peu nombreuses mais bien visibles, contracté à la base en pédicelle visible, bordé, terminé peu à peu en un bec long, noirâtre, peu scabre au bord, obliquement coupé, puis bidentulé, à sommet hyalin. Akène brun marron, chagriné, beaucoup plus court, obové, trigone, à flanc concave, brièvement stipité, portant à sa base une languette aussi longue, verte et aplanie. Base du style égale. Stigmates 3. f. elongata Husn. Epillets inférieurs écartés, formant un épi interrompu de 4 cm. f. pallida Asch. et Graebn. Toute l'écailIe blanche hyaline, sauf la carène brune, t. Rodnensis Porcins. Bractée inférieure, foliacée. f. orbelica Velen. Chaume haut de 3-7 cm. ; inflorescence pauvre. f. latifolia Rouy. Feuilles planes, plus larges que dans le type. Hab. — Rochers et pâturages des hautes montagnes au-dessus de 1.600 mètres. Alpes, Pyrénées, Hautes-Corbières et Mont- Dore. — Juillet-août. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAIQUNE ol 27. — C. cyperoïdes L. Syst. Veg. éd. i3 (1774), p- 7o3 ; Schkuhr, pi. A, fig. 5; Reichb., pi. 224, fig. 576; Sturm, pi. 1288; Husnot, p. 1 1 ; Coste, p. 494; Rouy, p. 396; Kuken- thal, p. 191 ; Schelhammeria capitata Moench. Racine cespiieuse. Epillets nombreux agglomérés en capitule, globuleux, verdâtre, pourvu de 2-5 longues bractées involu- crantes. Ecaille lancéolée acuminée, aristée, fauve ou pâle, à carène verte, atteignant la naissance du bec de l'utricule. Utricule dépassant longuement l'écaillé, densément imbriqué, dressé, membraneux, lancéolé-linéaire, plan convexe, long de 7-8 mm., de couleur paille, glabre, nervures rares, mais bien visibles, très longuement atténué à la base, longuement stipité, étroitement ailé au bord, scabre, terminé peu à peu en bec très long, denticulé-ondulé, dépassant plus de 3 fois l'utricule, très bifide, à dents divergentes, ferrugineux à son sommet. Akène tout petit, oblong-ovoide, stipité, brun. * Base du style, celui-ci persistant, peu dilatée. Hab. — Bord des étangs desséchés, apparaissant périodique- ment. Environs de Paris, Aube, Marne, Ardennes, Haute-Saône, Isère, Ain, Jura, Côte-d'Or, Saône-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Alsace-Lorraine. — Juin-septembre. 28. — G. leporina L. Spec. Pl.éd» I (1733), p. 973; Reichb!] pi. 211, fig. 554; Sturm, pi. i3i6; Husnot, p. 22; Coste, p. 5oo; Rouy, p. 426; Kiikenthal, p. 210; C. nuda Lamk; C. ovalis Good; Schkuhr, pi. B, fig. 8. Epi formé de 3-8 épillets gros, fauves ou bruns, agglomérés au sommet du chaume; fleurs femelles à la base des épillets. Ecaille lancéolée-ovale, acuminée, rousse, blanche-hyaline au bord, à carène verte. Utricule également long, densément imbriqué-dressé, mem- braneux, ovale, concave-convexe, long de 4-5 mm., d'abord verdâtre, finalement brun, glabre, finement nervé, contracté, largement ailé, scabre sur le bord, atténué en bec long, ferrugi- neux, bidenté, non hyalin à son sommet. Akène tout petit, trigone, stipité, brun, luisant. Base du style égaJe. 52 BULLETIN DE GÉOf.RAPIllE BmANlQlE Stigmates 2. var. ALPiNA Asch. et Graebn. Chaume raide, grêle; feuilles flasques, beaucoup plus courtes que le chaume; épillets tout petits, peu nombreux, un peu écartés. var. suBFESTivA Lange. Chaume humble, rigide; épillets agglomérés en capitules ovoïdes, écailles châtaines. Haute-Garonne, Pyrénées. f. nana Asch. et Graebn. Chaume et feuilles rigides. f. minor O. Kunize. Epillets moitié plus petits que dans le type. f. tnonuslachya Peterm. Un seul épillet. f. robusta Fieck. Chaume élancé, feuilles flasques, épillets gros. f. capitata Sonder. Epillets agglomérés en capitule. f. longibracleata Peterm. Epillet inférieur muni d'une longue bractée. f. argyroglochin Hornem. Chaume et feuilles flasques; épillets écartés; écailles blanches argentées. Hab. — Lieux humides dans toute la France, mais rare sur le littoral méditerranéen. — Mai-juillet. 29. — C. Lachenalii Schkuhr. Riedgr. I (1801), p. 5i, pi. Y, fig. 79; C. lagopina Wahlg. (i8o3); Reichb., pi. 204, Hg. 543; Sturm, pi. I 3 19 ; Husnot, p. 22 ; Coste, p. 5oo; Rouy, p. 428 ; Kukenihal, p. 2 1 3 ; C. parvi/lora Gaud. Plante de 6-25 cm. Epi court, brun roussâtre, formé de 2-4 épillets rapprochés, ovoïdes, gynécandrcs. Ecaille ovale-obtusiuscule, châtaine, à carène verte s'éva- nouissant avant le sommet, ordinairement largement blanche hvaline au bord. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5? Utricule dépassant l'écaillé, dressé, étalé, membraneux, tri- gone ou plan convexe, long de 3 mm., de couleur paille, châ- tain en haut, glabre, de tous côtés à nervures fines plus obs- cures, atténué à la base en pédicelle, terminé peu à peu en un bec court, coloré, fendu en avant, lisse ou un peu scabre au bord, subentier et ferrugineux à son sommet, mais verdâtre au bas. Akène remplissant presque l'utricule, ovoïde, blanc jaunâtre. Base du style égale. Stigmates 2. Hab. — Pâturages humides des hautes montagnes. Savoie : col de riseran, vallée du lac de Tignes, vallon de la Lom- barde, près Bessans; Mont-Cenis. — Juillet-août. So. — C. Heleonastes Erhrh. in L. f. Suppl. (1781), p. 414; Schkuhr, pi. li, fig. 97, pi. Fff, fig. 129 sub n. C. leporinae ', Reichb., pi. 204, fig. 542; Boott, IV, pi. 489; Husnot, p. 21; Rouy p. 428 ; Coste, p. 5oo; Kiikenihal, p. 214. Epi court, d'un brun roussâtre, formé de 2-4 épillets rappro- chés, ovoïdes, gynécandres. Ecaille ovale, subobtuse, fauve, à carène verte, largement blanche hyaline au bord. Utricule dépassant peu l'écaillé, obliquement étalé, subco- riace, ovale ou ellipsoïde-ovale, plan convexe, long de 3 mm., d'abord cendré ou vert pâle, brun, glabre, à très nombreuses nervures de tous côtés, atténué peu à peu en un bec court, fendu en avant, peu ou pas scabre au bord, subentier, ferrugineux à son sommet. Akène tout petit, trigone, à peine stipité, d'un jaune pâle ou verdâtre. Base du style égale. Stigmates 2. Hab. — Tourbières de la région des sapins, dans la chaîne du Jura. — Mai-juin. 3i. — C. canescens L. Spec. PI. I (1753),' p. 974; Reichb., pi. 206, fig. 546; Boott, IV, p. 496; Husnot, p. 23; Coste, 54 BULLETIN DB GLOGRAPHIi: BOTANIQUE p. 499; Rouy, p. 426; Kukenthal, p. 216; C. c-«r/a Good (1794) Schkuhr, pi. C, fig. i3; C. Richardi Thuill. Souche cespiteusc. Epi d'un vert blanchâtre, formé de 4-7 cpillets gynécandres, ovoïdes, assez rapproches. Ecaille ovale cuspidée blanchàtre-paille, à carène verte deve- nant par istofauve. Utriculedépassant récaillc, membraneux, subdressé, ovoïde, plan convexe, long de 2 mm. 1/2, d'un blanc grisâtre, densé- ment ponctulé, glabre, de toutes parts à nervures fines, con- tracté abruptcment en pédicelle très court, atténué peu à peu en bec très court, scabre au bord, peu émarginé, ferrugineux à son sommet. Akène remplissant l'utricule, ovoïde, brun jaunâtre. Base du style égale. Stigmates 2. var. TENUis Lange. Plante plus grêle et plus haute; épillets plus petits et plus écartés. var. ROBUSTA Blytt. Plante plus rigide, à chaume plus court, mais à feuilles plus larges; épillets très rapprochés, épais, écailles roussàtres. Hab. — Marais tourbeux dans presque toute la France. — Mai- juin. 32. — C.brunnescens Pers. Poiret Encycl. Suppl. III ( r8i3), p. 286; Coste, p. 499; Kiikenthal, p. 219; C.Personii Reichen- bach, pi. 206, fig. 547; C. Gebhardi Schkuhr, pi. Hhhh, hg. 192; Sturm, pi. i322; C. vitilis Pries. Souche cespiteuse; épillets 6-10 gynécandres, tout petits, glo- buleux, pauciflores. Ecaille largement ovale, aiguë, brune, à carène verte, large- ment hyaline au bord. Utricule dépassant un peu l'écaillé, dressé, membraneux, ovale, plan convexe, long de 2 mm., verdâtre, finalement brun, glabre, ponctulé, finement nervé, brièvement stipité, bordé, contracté en un bec court, tout lendu en avant, scabre au bord légèrement bidenté, hyalin à son sommet. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 55 Akène étroitement inclus, ovale, plan convexe, blanc jau- nâtre. Stigmates 2. Hab. — Rochers humides des hautes montagnes : Isère, Savoie, Haute-Savoie, Haute-Garonne. — Mai-juin. Les épillets pauciHores et les utricules presque moitié' plus petits, différencient suffisamment cette plante du canescens. 33. — G. stellulata Good. in Trans. Linn. Soc. II (1794), p. 144; Schkuhr, pi. G, fig. 14; Reichb., pi. 2i4fig. 56o ; Sturm, pi. i3oo; C. Leersii Willd.; Prod. FI. Berol., p. 28 (1787) non F. Schultz; C. echinaia Boeck; Husnot, p. 22; Coste, p. 499; Rouy, p. 421 non Murr. ex Kûkenthal, p. 228 et Thellung in litt. Souche cespiteusc. Epi verdàtre, formé de 2-6 épillets étoiles, un peu espacés, gynécandres. Ecaille ovale aiguë ou obtusiuscule, jaunâtre ou châtaine, à carène verte ou blanchâtre, largement blanche-hyaline au bord. Utricule double de l'écailIe, finalement réfléchi, membraneux, subtrigone ou plan convexe, long de 3 mm. 1/2, d'un vert bru- nâtre ou luisant, brun sur les faces, vert aux angles, parfois verdàtre, glabre_, finement nervé sur le dos, vaguement sur le ventre, à base arrondie, bor4é, atténué peu à peu en un bec médiocre assez large, incurvé, fendu en avant, scabre au bord dans la moitié supérieure, bidentulé et ferrugineux à son sommet. Akène presque lâchement inclus, subtrigone, luisant, brun clair. Base du style presque dilatée. Stigmates 2. var. GRYPOS Schkuhr. Chaume incurvé, épillets 3, rapprochés, pauciflores, à écailles et utricules brunâtres, ces derniers aigus. ■ Hab. — Montagnes. f. psèudodivulsa F. Schultz. 56 niXLicTiN Di: géographiu botanique Epillet inférieur muni d'une longue bractée. f. élata Maire. Plante de 4-5 déc, plus robuste dans toutes ses parties. Hab. — Marécages dans toute la France, plus rare dans la région méditerranéenne.— Mai-juin. 3^. _ c. remota L. Amocn. Acacî. IV (1759), p. 293; Schkuhr, pi. E, fig. 23; Reichb., pi. 212, fig. 556; Sturm, pi. i3ii ; Husnot, p. 23; Coste, p. 499; Rouy, p. 422; Kuken- thal, p. 233. Epi formé d'épillets (5-io) verdâtres, gynécandres, ovoides, très distants, les inférieurs munis de très longues bractées folia- cées. Ecaille ovale aiguë, blanchâtre ou d'un roux pâle, à carène verte. Utricule dépassant l'écaillé, presque droit, membraneux, ovale ou lancéolé, plan convexe, long de 3 mm., d'un vert paille, finalement jaune, glabre, à nervures peu nombreuses, finement nervé sur le ventre, peu atténué à la base, brièvement stipité, étroitement bordé, les bords scabres depuis le milieu, atténué peu à peu en bec court, fendu en avant, légèrement bidenté, et hyalin ou ferrugineux à son sommet. Akène lâchement inclus, ovoïde. Base du style égale. Stigmates 2. var, suBLOLiACEA Schkuhr. Epillets très petits pauciflores. Hab. — Lieux humides et ombragés dans toute la France, rare dans la région méditerranéenne. — Mai-juin. {A suivre) Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie Monnoycr. — 1916. : * Année (4* SÉRib;) N°« 316-317-318 Avril-Mai-Juin 1916. BU 1^1^ ETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Inlernalioiiale de Botanique FONDÉE LE 1^^ DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le n Octobre 1901 ( ANNEE 1916) TOME XXVI M^~ Is Maranne. — Flore des hauts-plateaux basaltiques du Massif central. H. Léveillé et C. Blin. — III. — Sous-Genre Euearex. M. V ■ ' GouDERT. — Excursion botanique du Lautaret au Galibier. MM. l'Abbé Hippolyte Coste et Alfred Reynier. — Le Ghenopodium amaran- ticolor, (G.eiR.) MURR. ASCHERSON et GRAEBNER est-il identique en tous points au Chenopodinm purpurascens Jacq. ? LE MANS (sarthe) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 1 9 ,1 6 25* Année (4' Sérik). N°= 316-317-318 Avril-Juin. 1916. BU LLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de TÂcadémie internationale de Botanique Flore des hauts=plateaux basaltiques DU Massif central. (T^^leitesnji d.'_A_llsii]Lcli.e). Par M. Is. MARANNE. Il peut paraître oiseux de publier un catalogue de plantes observées dans une localité restreinte, fut-elle riche en variétés intéressantes. Il me semble qu'on peut faire exception pour celui que nous publions aujourd'hui pour le plateau d'AUanche (Cantal), et cela pour plusieurs raisons. D'abord c'est une région qui n'a presque pas été explorée au point de vue botanique et nous ne connaissons aucun botaniste qui ait publié quelque chose sur cette région, ni même fait un séjour de quelque durée dans la localité. Actuellement cepen- dant, cet isolement paraît devoir disparaître, et parmi les nom- breux touristes qui accourent depuis quelques années sur les hauts plateaux AUanchois pendant la saison d'été', il se trou- vera peut-être quelques naturalistes que la région intéressera et qui pourra continuer l'étude de la flore dont la connaissance est beaucoup moins avancée que celle de la constitution géolo- gique. Cette lacune était signalée déjà depuis longtemps. C'est ainsi que notre collègue, le frère Héribaud Joseph mentionnait comme régions insuffisamment explorées : les montagnes du Avril-Juin. - 5 58 BULLETIN DE GÉUGUAPUlt: BUTANiQrF. Cézallier et des Margerides, et la plus grande partie du pays compris entre les Monts Dore et le Massif du Cantal (i). De même, dans Tlntroduction de la Flc)rede France de l'abbé Coste (2), M . Flahault dit que « la connaissance du Massif cen- tral laisse encore tort à désirer », et qu'en ce qui concerne les montagnes volcaniques « les agriculteurs les ont mieux étudiées que les botanistes ». Une autre raison qui nous a engagé à publier notre travail, c'est que la région que nous avons délimitée dans notre cata- lo:;ue, peut servir à établir le type de la Flore des hauts pla- teaux basaltiques du Massif central. Cette région que nous avons parcourue pendant huit années consécutives et dont l'alti- tude varie de 900 à i 3oo mètres, s'étend sur une partie du Mas- sif du Cézallier, depuis Marcenat au Nord, jusqu'à Sainte- Anastasie et Chalinargues, au Sud, et de Ségur-les-Villas, à l'Ouest, jusqu'à Vèze et Chanet, à l'Est, englobant les com- munes de Landeyrat, de Vernols, d'Allanche, de Pradiers, et une partie des communes limitrophes ci-dessus désignées, soit une étendue de 18 kilomètres du Nord au Sud et de i 3 kilomètres de l'Ouest à l'Est. Cette région est assez homogène et est constituée par une coulée de basalte pliocène, coupée du Nord au Sud par une val- lée d'origine glaciaire au fond de laquelle coule l'AUanche. Elle est limitée à l'Est, vers Vèze et Chanet par la vallée de laSianne où apparaît le terrain primiiit avec granit et pegmatite à Vèze, gneiss et micaschiste à Chanet, et dont les points culminants (i3oo mètres en moyenne), jalonnent la ligne de partage des eaux des bassins de la Loire et de la Garonne. Bien qu'il soit encore difficile d'y établir des divisions bien nettes au point de vue de la Flore, nous pouvons cependant y considérer quelques groupements, et d'une façon générale, la région peut se diviser en deux parties : les hauts plateaux proprement dits, et la vallée de l'AUanche. (i) Héribaud Joseph. — Flore d'Auvergne (1894), Introduction, p. XV. (2) Flahault. — La Flore et la vcgétation de la France, p. Sy, in Coste, Flore illustrée de la France, i" vol. BULLETIN DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 59 I. — Les Hauts-Plateaux proprement dits comprennent : 1° Les pelouses sèches, plus ou moins herbeuses (pâturages) d'altitude comprise entre i loo et i3oo mètres, et recouvertes de gramine'es comme Festuca, Poa, Phleiim, Agrostis^ Hol- cus, etc., quelquefois bien développe'es et pouvant être fau- chées, mais le plus souvent rabougries, courtes, et servant alors à l'élevage des nombreuses vacheries comprenant plusieurs mil- liers de têtes et dont beaucoup viennent des environs d'Aurillac. Cette région est caractérisée surtout par les Gentiana lutea, Gentiana campestris, Viola sudetica^ Arnica montana^ Vera- trum album, Senecio adonidifolius, Anémone Pulsatilla, etc. 2° Les bois de Conifères, qui représentent presque exclusive- ment les régions boisées des hauts plateaux, et constitués presque en totalité par le Pinus sylvestris, avec quelques Abies excelsa, et quelques rares Abies pectinata et Larix europœa. Parmi les autres plantes ligneuses, nous signalerons : le Sorbus aucuparia^ le Juniperus communis, le Betula verrucosa, le Lonicera Xylosteum, etc., et comme plantes du sous-bois: Cal- luna vulgaris, Potentilla Tormentilla, Festuca et Poa divers, et autres graminées assez abondantes, des Epilobium, Doroni- cum, Campanula, Fragaria, etc. 3° Les tourbières, dont les plus importantes sont celles de Landeyrat et de Vernols, avec Salix repens, Andromeda poli- folia (rare), Geum rivale, Comarum palustre, Carex divers, Eriophorum angustifolium et latifolium, Juncus d'wQvs, Meny- anthes trifoliata, etc., et les inévitables Sphagnum caractéris- tiques des tourbières. IL — La Vallée d'Allanche, peu profonde vers le Nord où elle se confond presque avec les plateaux, comprendra : les coteaux riverains, les alluvions, et enfin la rivière elle-même. 1° Les coteaux de l'Est (rive gauche) sont peu boisés. Même flore que les hauts plateaux avec quelques bouquets d'arbustes, Corylus, Lonicera, Viburnum - Lantana, Cratœgus, Prunus spinosa. Comme plantes principales : Senecio Jacobœa, Calluna vulgaris, Heracleum Spondylium, Geum rivale, Trollius eurO' 60 liULLETIN UE r.ÉOGRAPHlE BOTA.MQUE paus, Salix amygdalina, cinerea, aurita, Saxifraga granu- lata, etc., et à Maillargues, le Gcntiana cruciata. Les coteaux de l'Ouest (rive droiicj sont presque entièrement boisés. Au Nord, c'est le Pinus sylvestris et quelques 5orèu5 aria ei Acer pseudo-platanus; mah vers le Sud, ils compren- nent quelques petits bois d'essences feuillues, en face du bourg d'Allanche, près de Combes, et en face Rouchy bois de Mail- largues), ce dernier le plus important avec : Acer pseudo-plata- niis, Viburnum Opulus, Fagussilvatica (rare), Betula verriicosa, Sambuciis nigra, Corylus avellana, Viburnum Lantana, Salix Caprœa, Salix cinerea, Acer campeslre, Rhamnus Frangula Rihes alpina, Ribes pelrœum, Cratœgus monogyna, Prunus spi- nosii, etc. Quant au chêne, il fait complètement défaut et n'apparaît que vers Saint Anastasie. Comme plantes du sous- bois, nous citerons : Catnpanula persicœfolia, C. patula, Fes- tuca heterophylla, Poa divers, Brunella grandi/Iora, Aconitum Lycbctonum, Hesperis matronalis, Valeriana officinalis, Melan- drium dioicum, Anémone nemorosa^ Fragaria vesca, Scilla bifolia, etc. Au bord de la voie ferrée croissent en abondance : Artemisia vulgaris, Sarothamnus scoparius, Robinia pseudo-acacia. Nous devons une mention particulière à une station rocail- leuse près de Rouchy, où sont représentées quelques plantes intéressantes que nous n'avons pas rencontrées ailleurs, telles que : Dianthus prolifer, Daucus Carota, Biscutella Li'vigata, Inula Cony^a, Herniaria glabra, Medicago Jalcata, Marru- bium vulgare, Hippocrepis comosa, Centaurea scabiosa, Carum Carvi, Vicia monantha, etc., ainsi qu'une belle série de rosiers: Rasa rubiginosa, R. sepium, R. pomi/era, R. resinosa, et quel- ques-unes de leurs variétés. 2" Le FOND ALLUVIONNAIRE dc la valléc cst coustitué par des prairies fertiles exclusivement formées par les graminées fourra- gères habituelles, et au milieu desquelles croissent les Taraxa- cum, Trifolium, Heracleum, Polygonum Bistorta, Lcucanthe- mum et autres vulgarités; mais au printemps, avant que se développent les graminées, le Narcissus poeticus forme sur de BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 61 larges espaces de magnifiques tapis de fleurs blanches, dont l'odeur agréable quoique un peu forte, surtout après le coucher du soleil, est perçue à une assez grande distance. Le long des routes et dans les haies sont plante'es : Ulmus campestris et montana, Populus nigra et pyramidalis, Populus alba (rare), }Esculus Hippocastanum, Fraxinus excelsior, Tilia sylvestris, Fagus sylvatica (rare). 3° Quant à la rivière d'Allanche, ses bords possèdent leur flore particulière. Au Nord, à la Cascade des Veyrines, c'est VAchillea pyrenaica, le Lysimachia vulgaris. Puis en descen- dant : Carex vesicaria et acuta; Junciis conglomeratiis et effu- sus^ Mentha sylvestris, Scirpus silvaticus, Angelica sylvestris, Tussilago Farfara. Au Bac, divers saules intéressants, Salix alba, triandra, et hybrides étudiés par M. le D"" Chassagne, de Lezoux (Puy-de-Dôme); à Tentrée du bourg d'Allanche, Scir- pus palustris, et plus bas : Angelica sylvestris, Sparganium ramosum, Phragmiies communis, Phalaris arundinacea. .Alnus glutinosa, quelques Salix, etc. Enfin, la surface de l'eau est tapissée çà et là, aux endroits où le courant est peu rapide, par des Lemna minor et des Ranunculus aquatilis. Remarque sur la végétation. — L'altitude moyenne de looo à 1200 mètres de la région que nous avons envisagée amène nécessairement une prédominance des basses températures. La végétation s'est parfaitement adaptée à ce climat. La neige per- sistant quelquefois jusqu'en mars et avril, et les premiers froids commençant en octobre, voir même en septembre, les plantes doivent accomplir leur évolution complète en très peu de temps. C'est ainsi qu'on ne voit guère apparaître les premières fleurs qu'en avril ou mai, et les graminées ne commencent à se déve- lopper qu'en mai. Mais la rapidité avec laquelle ces plantes croissent, leur permet d'accomplir en quatre mois leur évolu- tion, alors que dans des régions à température plus clémente, le développement des mêmes espèces se fait en six mois, c'est-à- dire que bien qu'ayant commencé un ou deux mois plus tôt, elles n'arrivent à maturité qu'à la même époque. C'est une cons- tatation remarquable de la facilité avec laquelle les végétaux s'adaptent au milieu. 62 BULLETliS DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE En ce qui concerne les arbres à feuilles caduques, les pre- mières feuilles n'apparaissent qu'en mai, du i"' au i5 pour les marronniers, les tilleuls, les ormes, les frênes, du 20 au 3o pour les peupliers. Les premières feuilles jaunes apparaissent dans la deuxième quinzaine de septembre, voir même au début du même mois lorsque l'automne s'annonce comme précoce, ou que l'e'té a été pluvieux et froid, et au i5 octobre, toutes les feuilles sont jaunes, et certaines même sont tombées, comme celles du frêne et du bouleau, qui tombent dès les premiers froids, môme avant de jaunir. Cependant quelques espèces comme les Prunelliers et les Aubépines résistent assez bien au froid et la chute de leurs feuilles est assez tardive. Vers le i5 octobre, toute végétation a à peu près disparue. L'on ne rencontre guère çà et là que quelques fleurs retardataires, chétives, et, qui donnent un peu de gaieté aux coteaux dessé- chés. Ces plantes, remarquables par leur résistance aux pre- miers froids, pourraient servir à établir une flore d'automne; nous en avons recueilli un certain nombre qui fera l'objet d'un travail ultérieur. En résumé, la région que nous avons étudiée nous a paru intéressante, d'abord parce qu'elle peut servir de type à la flore des hauts plateaux balsatiques, comme nous le disions au début, et ensuite à cause de cette constatation assez remarquable que beaucoup d'espèces très communes dans la plupart des autres régions de l'Auvergne ou du reste de la France, sont ici relative ment rares, ou même manquent totalement. Nous avons cru uiile d'en établir une liste que nous donnons plus loin. De même la flore subalpine, zone où se classe notre région, y est pauvrement représentée. Sur les i 3o espèces qui caractérisent la zone subal- pine du Cantal (i), une cinquantaine seulement y ont été obser- vées. Le total des espèces qui représentent la flore faisant l'obj- t de notre travail est de 570 pour les Plantes vasculaires. Nous ne comptons pas les variétés dont la nomenclature nous a paru secondaire et nous ne faisons qu'en mentionner les principales. (i) V. Boule et Farces. — Le C-antal. guide du Touriste, p. Ô4. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 63 Plantes observées dans la région des hauts-plateaux basaltiques. Renonculacées. Ranunculus aconitifolius L. — Assez commun au bord des ruisseaux et dans les prairies humides. — Jluitans Lam. — Rivière d'Allanche, à son entrée dans le bourg d'Allanche (assez rare). — aquatilis L. — Rivière d'Allanche, ruisseau de Cha- vanon, etc. — aquatilis L. var. submersus GG. — Rivière d'Allanche, sous le cimetière (assez commun). — bulbosus L. — Assez commun, dans les prés et les bois. — repens L. — Très commun au bord des tossés et des endroits humides. — repens L. var. erectum DC. — Assez commun dans les bois frais et humides. — nemorosus DC. — Peu commun. — arvensis L. — Moissons, champs (assez commun). — acris L. — Commun _dans les prairies humides et les bois frais. — auricomus L. — Très commun dans les prés. Ficaria ranunculoides Roih. — Très commun dans les fossés, les prairies humides. Anémone montana Hopp. (Pulsatilla rubra Delarbr.). — Très commun sur les pelouses sèches, surtout à Maillar- gues, Combes, Chalinargues, les Veyrines, Lan- deyrat, etc. — nemorosa L. — Très commun dans tous les bois frais, surtout dans le bois de Maillargues. Trollius europœus L. — Prés, aux alentours du village de Cha- vanon (assez commun); descend quelquefois dans les prairies de chaque côté du ruisseau du même nom. Caltha palusiris L. — Très commun dans les fossés, les prairies marécageuses et au bord des ruisseaux. 64 BULLETIN DE GLOCIIAPIIIE IIOTAMQUE Hellcborus Jœtidus L. — Lieux incultes, bord des chemins entre Roche et Arfeuille, et près de Rouchy (peu commun); rare ou manque ailleurs. Isopyrum thalictroides L. — Bois de Maillargues (rare). Aconitum Lycoctonum L. — Bois de Maillargues (commun). Aquilegia vulgaris L. — Bois de Maillargues (assez rare). Actœa spicata L. — Dans presque tous les bois frais de la région (assez commun). Papavéracées. Papaver Rhœas L. — Très commun dans les champs et les moissons. — dubium L. — Assez commun dans les champs et au bord des chemins. — dubium L. var. Lamottei Bor. — Bords de chemins et lieux incultes (assez rare), — dubium L, — Var. Lecoqii Lamoit. — Ça et là, dans les champs et les décombres. — Argemotie L. — Lieux incultes, bords des chemins (assez commun). Chelidonium majus L. — Murs et décombres (assez rare). FUMARIACÉES. Corydalis solida Smith. — Bois de Maillargues (très commun); peu commun ailleurs. Fumaria officinalis L. — Champs, décombres (commun). — officinalis L. var. ttiedia Lois. — Plus rare que le type. Crucifères. Raphanus Raphanistrum L. — Champ, décombres (très com- mun). Sinapis arvensis L. — Champs, décombres (commun). Hesperis matronalis L. — Bois de Maillargues (assez commun); Le Bousquet, près de Sainte-Anastasie (rare). Barbarea vulgaris Br. — Bords des fossés (rare). — intermedia Bor. — Champs incultes (assez commun). — prœcox Dill. — Bords des chemins, lieux incultes (très commun). BULLETIN DE GÉOGRAPniE BOTANIQUE 65 Sisymbriwn Alliaria Scop. — Haies (très commun). — officinale Scop. — Bords des chemins (très commun). — Thaliunum Ga;^. (Arabis Thaliana L.). — Bords des chemins (commun). Nasturtium officinale Br. — Fosse's (assez commun). — pyrenaicum Br. — Lieux incultes, pelouses ou prés secs (assez commun). Cardamine pratensis L. — Prés humides, bords des fossés (très commun). — impatiens L. — Bois de Maillargues (rare). Arabis perfoliata Lamk. (Turritis glabra Dill.j. — Bord d'un chemin, vers Cézerat, près de Rouchy (rare); Sainte Anastasie, voie ferrée (assez commun) ; bord de la route à Mouret (assez rare). Dentaria pinnata Lam. — Bois de Maillargues (rare). — Bois près de Marcenat (rare). Alyssum calycinum L. — Bord des chemins, lieux secs (com- mun). Erophila vulgaris DC. — Pelouses sèches, murs, etc. (très com- mun). Nous mentionnons ci-dessous les formes ren- contrées dans la région. — Krokeri Andrz. — Allanche (çà et là). — glabrescens Jord. — Allanche (çà et la). — majuscula Jord. Allanche, murs à la sortie du bourg (commun) vers Maillargues. — furcipila Jord. — Çà et là. — brevipila Jord. — Maillargues. — muricola iord. — Maillargues. — obovata Jord. — Allanche (çà et là). — Charbonnelii Sudre. — Combes et Maillargues. — rubrinœva Jord. — Maillargues. — brevi folia iord. — Çàetlà. — cuneifolia Jord. — Çà et là. — confinis Jord. — Allanche. — dentaîa Jord. — Allanche. — 0\anoni iord. — Maillargues. — af finis Jord. — Maillargues. 66 BULLETIN DE GKOGUAPIIIE lUiTANlQUE Bunias Eriicago L. — Champs au-dessus du bois de ]Conibes (rare) et en face Rouchy (assez commun). — Eriicago var. brachyptera Jord. — Avec le type. Biscutclla lœvigatii L. — Rocailles au-dessus du chemin vers Cczcrat, prés de Rouchy (assez rare). Thlaspi 'arvense L. — Champs, décombres, lieux cultivés (très commun. — alpestre L. (T. sylvestre Jord.). — Pelouses, prairies et bois herbeux de presque toute la région (assez commun). — virens Jord. — Prairies des environs immédiats du bourg d'Allanche (très commun), et çà et là dans les pelouses herbeuses. Capsella Bursa-pasturis Mœnch. — Bord des chemins, lieux cul- tivés, décombres (très commun). — Bursa-pastoris Mœnch. var. agrestis Jord. — Allanche (çà et là). — Bursa-pastoris Mœnch. —var. virgata iord. — Çàetlà. — Bursa-pastoris var. prœcox Jord. — Çà et là. Lepidium campestre Br. Lieux incultes (assez rare). CiSTINKES. Helianthemum vulgare Gann. — Pelouses, lieux secs (très com- mun). ViOLARIÉES. Viola hirta L. — Haies, bois (assez commun). — odorata L. — Haies (rare). — canina L. — Haies (très commun). — Rcichenbachiana Jord. — Bois (commun). — Riviniana Rchb. (v. silvatica Pries). — Bois (çà et là). — sudetica Wild. — Pelouses herbeuses des hauts pla- teaux, au-dessus de looo m. d'altitude (très commun), et çà et là dans la région au-dessous de cette altitude. — tricolorh. var. segetalis Jord. — Lieux cultivés et haies (commun). — /r/co/or L. var. rwra//5 Jord. — Lieux cultivés (commun). — Iricolor L. var. vivariensis Jord. — Cà et là. bulletin de géographie botaniquk 67 Résédacées. Reseda Luteoîa L. — Rouchy, bord de la route de Chalinargues (assez commun), et du chemin vers Cézerat (rare) ; décombres près du pont neuf à Allanche (commun) POLYGALÉES. Polygala vulgaris L. — Très commun dans les bruyères, sur les pelouses sèches. Droséracées. Parnassia palustris L. — Prairies humides (assez commun). Caryophyllées. Silène inflata Smith. — Très commun partout. Silène nutans L. — Assez commun. Lychnis diurna Sibth. — Très commun dans les bois. — vespertina Sibth. — Bois, de'combres (rare) — Githago Lam. — Moissons (commun). Lychnis Flos Cuculi L. — Prairies humides (commun). — Viscaria L. — Assez commun ; en abondance surtout en face le Bac, au-dessus de la voie ferre'e, et près de Combes. Saponaria Vaccaria L. — Décombres, près d'Allanche, au bord de la route de Maillargues (très rare). (La station a été détruite). — ocymoides L. — Bord de la voie ferrée à Ste-Anastasie. Dianihus Armeria L. — Çà et là (rare). — prolifer L. — Coteaux rocailleux près de Rouchy (rare). — prolifer L. var. uniflorus de Mont. — Avec le type. — prolifer L. var. gracilis, de Mont. — Avec le type. — deltoïdes L. — Commun. — sylvaticus Hopp. — Çà et là (rare). — monspessulanus L. — Commun dans les bois. Sagini procumbens L. — Çà et là, sur les rochers humides, au bord des fossés. Arenaria trinervia L. — Fossés au bord de la route de Chali- nargues, dans le bois de Maillargues. 68 lU'LLETIN DE GÉOGRAPHIE DOTANIQUE Arenaria serpyllifolia L. — Assez commun"dans les champs et coteaux près du bois de la Roche-Grande et au bord de la route de Maillargues. — serpyllifolia var. rubra Fenzl. — Bord de la route de Maillargues, près du bourg d'Allanche (rare). Stellaria ucmorum L. — Bois de Maillargues (rare). — Holostea L. — Très commun dans toutes les haies. — graminca L. — Commun dans les buissons et les bois. — uliginosa Murr. — Ruisseaux et fossés humides, çà et là (rare). — média L. — Assez commun. Cerastiufn glomeratum Thuill. — Champs, çà et là. — triviale Link. — Bords des chemins (commun). — obscurum Chaub. — Allanche (çà et là). — arvense L. — Très commun. Spcrgula vulgaris Boënngh. — Champs, près du bois de la ' Roche-Grande. LiNEES. Linum catharticum L. — Champs, près du bois de la Roche- Grande (assez commun); champ au-dessus du coteau de Rouchy (commun) ; bord d'un chemin à la lisière du bois de la Pinatelle (rare). TiLIACEES. Tilia sylvestris Desl". — Planté. — platyphylla Scop. — Planté. Malvacées. Malva sylvestris L. — Assez commun au bord des chemins et dans les lieux incultes. — rotundifolia L. — Bords des chemins (peu commun). — moschata L. — jTrès commun sur les pelouses sèches et au bord des chemins. — moschata var. laciniata G. G. — Allanche, pelouses près de Combes (rare) et au bord de la route entre Allanche et Maillargues (rare). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 69 Géraniacées. Géranium Robertianum L. — Très commun. — lucidum L. — Mur à la sortie du bourg d'Allanche, du côté de Maillargues (très rare) ; Sainte-Anastasie (çà et là). — columbinum L. — Lieux secs, murs, bords des chemins (commun). — dissectum L. — Champs, bord des chemins (commun) — sylvaticum L. — Assez commun dans les prairies fraî- ches et les bois tourbeux. — rotundifolium L. — Haies, décombres, murs (commun). — molle L. — Assez commun dans les lieux secs et les décombres. Erodium cicutarium l'Hérit. — Très commun. — cicutarium var. hirsutum Jord. — Assez commun sur les murs. Hypéricinées. Hyper icum perf or atum L. — Haies, lieux incultes (commun). — quadrangulum L. — Çà et là (rare). ACÉRINÉES. Acer pseudo-platanus L. — Planté (quelques pieds sur la route -de Chavanon, près d'Allanche). — platanoides L. — Çà et là dans quelques bois et planté. — campestre L. — Bois de Maillargues, bois de Combes, et çà et là. HiPPOCASTANÉES. ^sculus Hippocastanum L. — Planté. Ampélidées. Vitis vinifera L. — Quelques pieds dans quelques jardins par- ticuliers. OXALIDÉES. Oxalis acetosella L. — Très commun dans le bois de Maillar- gues; rare ailleurs. 70 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rhamnées. Rhamnus cathartica L. — Au-dessus du bois de Combes (très rare) ; bord d'un chemin de Kouchy vers Cczerat (rare). — Frangula L. — Bois de Maiilargucs (assez rare). Fraxinkes. Fraxinus excelsior L. — Planté partout. PiROLKES. Pirola minor L. — Bois (assez ommun). MONOTROPÉES. Monotropa hypopithys L. — Bois delà Roche-Grande (rare). Papilionackes. Ulex europœus Smith. — Commun au bord de chemins et dans les lieux stériles. Sarothamnus scoparius Koch. — Très commun le long de la voie ferrée et talus avoisinants. Peu commun ailleurs. Gjnista anglica L. — Bruyères (çà et là). — sagittalis L. — Très commun sur les pelouses sèches. — pilosa L. — Assez commun au bord du chemin et dans les bruyères. — tinctoria L. — Landeyrat, pâturages des Prades (rare]. Ononis repens L. — Très commun dans les champs et les pàtu_ rages. Anthyllisvulneraria L. — Assez commun sur les coteaux secs, les lieux pierreux ; très commun le long de la voie ferrée. Medicago falcata L. — Allanche, coteaux près de Rouchy (très rare). — sativa L. — Cultivé. Melilotus arvensis Wa\br. — Bord de la route de Maillargues près d'AUanche (un pied); çà et là sur la voie ferrée. Trifolium incarnatiim L. — Subspontané çà et là (rare). — incarnatum L. var. Molinierii Balb. — Allanche, bord d'un chemin, près de Combes (très rare). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 71 Trifolium ochroleucum L.— Prairies, près de la Croix-Baptiste (assez commun). — arvense L. — Champs, lieux pierreux (commun). — médium L. — Bois de Maillargues (rare). — pratense L. — Très commun dans les prairies, au bord des chemins, dans les bois, etc. — pratense var. villosum Brib. — Bois de la Roche- Grande (rare). — repens L. — Très commun partout. — campestre Schreb. — Bord d'un chemin près de Rou- chy (assez commun), etçà et là. — minus Rchb. — Assez commun au bord des che- mins. — badium Schreb. — Allanche, chemin derrière les écoles (rare). — spadiceum L. — Marécages à Saint Héran, près d' Al- lanche (rare). Lotus corniculatiis L. — Commun. Astragalus glycyphyllos L. — Assez commun dans presque tous les bois de la région. Robinia pseudo-acacia l.. — Bord d'un chemin près de Rou- chy, et le long de la voie ferrée depuis Arfeuille jusqu'à Sainte-Anastasie. Manque en amont d'Al- lanche. Vicia hirsuta Koch. — Assez rare : coteaux de Rouchy, rochers au-dessus de la voie ferrée, en face le Bac. — monanthos Desf. — Coteau près de Rouchy. — onobrychioides L. — Combes, près d'Allanche ; bord de la route à Arfeuille, et çà et là dans les champs et au bord des chemins. — Cracca L. — Commun dans les haies, les moissons. — lenuifolia Roth. — Bois de Combes, près d'Allanche et çà et là. — varia Host. — Champ de seigle au-dessus du bois de Combes, près d'Allanche (très rare). Vicia sativa L. — Assez commun dans les haies. 7-2 BULLETIN DE Gl-OCnAPHIE nOTAMQLE Vicia sativa angustifolia Ail. — Assez commun dans les lieux pierreux et les moissons. — angustifolia var. Bobarti Koch. — Le Bac, près d'Al- lanche. — angustifolia var. segetalis Thuill. — Allanche (çà et là). — sepium L. — Très commun dans les haies. Lathyrus aphaca L. — Bord de la voie ferrée près du bourg d'Allanche (rare). — pratensis L. — Très commun dans les haies et les bois. — sylvestris L. Haies (assez rare). Hippocrepis comosa L. — Coteau de Rouchy, près d'Allanche (rare). Rosacées. Prunus domestica L. — Cultivé. — insititia L. — Haie d'un jardin en face du cimetière (rare). — spinosa L. — Très commun dans les haies. — fruticans Weih. — Bois de Maillargues. Cerasus avium Mœnch. — Çà et là dans quelques bois. — vulgaris Mill. — Cultivé. — Padus T)C — Combes, près d'Allanche (assez com- mun); Marcenat (rare). Spirœa Ulmaria L. — Très commun au bord des eaux. Geum urbanum L. — Bois (assez commun). — rivale L. — Fossés et prairies humides : bord des ruisseaux (assez commun). Potentilla Tormentilla Neck. — Bois herbeux et bruyères (très commun). — rcptans L. — Mur derrière l'école communale des filles à Allanche (très commun). Rare ou manque ailleurs. — verna L. — Lieux incultes, coteaux pierreux (très commun). Comarum palustre L. — Tourbières de Landeyrat (rare). Fragaria vesca L — Bois, haies (très commun). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 73 Rubus Idœus L. — Bois (très commun). — Jruticosus L. — Haies, lieux incultes (très commun). — discolor Wh. et N. — Bois de Maillargues et çà et là. — thyrsoideus Wimm. — Coteaux de Cézerat près d'Al- lanche. Rosd pimpinellifolia L. — Coteaux rocailleux, près de Sainte- Anastasie, au-dessous du village Le Clozier. — rubiginosa L. — Coteau de Rouchy, près d'Allanche. • — rubiginosa var. glabra Ran. — Bord de la route sous Maillargues. — rubiginosa var. hirta Desv. — Coteau de Rouchy. — canina L. — Bois, haies, etc. (très commun). — canina var. glaucescens Desv. — Bois de Maillargues. Rosa canina var. nitens Desv. — Coteau de Rouchy. — canina var. multiflora Wirtz. — Allanche çà et là. — canina var. andegavensis Bor. — Ça et là (rare). — sepium Thuill. — Coteau de Rouchy, près d'Allanche. — pomi/era Herm. (R. villosa L.). — Coteau près de Rouchy. — resinosa Sternb. — Allanche, çà et là (rare). Agrimonia Eupatoria L. — Bord du ruisseau de Cézerat, près de Rouchy (rare); bord de la route à Romaniargues, près d'Allanche (assez commun), et çà et là. Poterium dictyocarpum Spach. — Pelouses, lieux secs (assez commun). (Poterium Sanguisorba L.). Sanguisorba officinalis L. — Prairies (assez commun). Alchemilla arvensis Scop. — Champ, près du bois de la Roche- Grande et du bois de la Chaille, près d'Allanche (rare). — vulgaris L. — Prés, bord des fossés (assez commun). Cratœgus monogyna Jacq. — Très commun; représente la presque totalité des Aubépines de la région. Cratœgus monogyna form. incisa Léveillé. — Çà et là avec le type. Cratcegus monogyna form. discolor Léveillé. — Çà et là avec le type. AvrilJuin. 6. 7.'» l'.ULLETI.N liE (;É()GIIAPIIIK BOlvMUli Cratœgus monogyna form. obtusifolia Léveille. — Çà et là avec le type. — oxyacantha L. — Bois de Maillargues (rare); haie, près de la route do Ghavanon à Allanche (rare) ; et cà et là. Cotoneaster vulgaris Lindl. — Coteau rocailleux en face Sainte- Anastasie, au-dessous du village Le Clozier. Piriis communis L. — Sainte-Anastasie. Malus communis Poir, — Çà et là (rare). — acerba Mérat. — Bois en face la gare d'AUanche (rare). Sorbus aucuparia L. — Dans tous les bois (commun). — Aria Crantz. — Bois de la Roche-Grande (rare), bois en face le Bac (rare), bois de Gombes; environ de iMarcenat. Amclanchier vulgaris Mœnch. — Goteau rocailleux, près de Sainte-Anastasie, sous le village du Glozier. Onagrariées. Epilobium hirsutum L. — Bord des eaux; ruisseau de Ghava- non (assez commun); pont Valat, près d'AUanche (très commun). — spicatum Lam. — Bois de la Roche-Grande (assez rare). — collinum Gmil. — Rochers, çà et là. — montanum L. — Lieux herbeux (assez rare). tetragonum L. — Bord d'un ruisseau entre Allanche et Lapeyrat. Paronychiées. Herniaria glabra L. — Rocailles et éboulis sablonneux, près de Rouchy (rare). Scleranthus perennis L. — Rocailles et lieux sablonneux, çà et là. annuus L. — Très commun dans les champs et les lieux sablonneux. Grassulacées. Sedum Telcphium L. — Bord de la route de Pradier et du Bac (rare). pruinatum Brot. — Bois de la Roche-Grande (assez commun). BULLKTIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Sedum rejlexwn L. — Très commun sur les murs, ■i— acre L. — Très commun sur les murs. — villosum L. — Lieux humides, derrière Técole des filles, à Allanche. — dasyphyllum L. — Murs (assez rare). Sempervivum arachnoideum L. — Rochers près de la cascade des Veyrines. Grossulariées. Ribes Uva-crispa L. — Bord de la route d' Allanche à Maillar- gues et çà et là (rare). — petrœum Wulf. — Bois en face le Bac; bois de Combes. — alpinwn L. — Bois de Maillargues (rare). Saxifragées. Saxifraga graniilata L. — Très commun dans les prés, les pelouses, sur les murs, etc. — hypnoides L. — Murs et rocailles (assez commun). Ch-ysosplenium oppositifolium L. — Bord du ruisseau de Cha- vanon; bois de Maillargues au bord des fossés humides (rare). — alternifolium L. — Lieux humides et ombragés (çà et là). Ombellifères. Astrantia major L. — Prairies de Ghavanon, près d'AUanche, et de Marcenat (peu commun). Daucus Carota L. — Bords des chemins, lieux secs ou rocail- leux, près de Rouchy (rare). Torilis Anthriscus Gmel. — Bord des chemins, haies (com- mun). Angelica sylvestris L. — Bord des eaux, lieux humides (com- mun). Heracleum Lecockii G. G. — Prairies du Bac, de Ghavanon, et de Marcenat (commun). 76 DULLLTIN 1>K GÉOr.RAPHJK IKiTAMQUE Seseli Libanutis Koch. (Libanoiis montana Ail.). — Bois de Maillargues (très rare); bord de la route de Pradier à Allanche (très rare) ; prairies du Bac (rare). Seseli Libanotis var. daiicifolia Rchb. — Prairies du Bac près d' Allanche. yEthusa Cynapium L. — Jardins, bois (peu commun). Pimpinella magna L. — Prairies, bois, haies (peu commun). — Saxifraga L. — Pelouses sèches (peu commun). Butiium Biilbocastamun L. — Pelouses, prairies sèches (assez commun). Carum Cafvi L. — Coteau près de Rouchy (très rare). Anthriscus sylvestris Pers. — Prairies, bois (très commun), Coniiim inaculatum L. — Haie, au bord de la route d'Allanche à Maillargues; bord de la route sous Maillargues (commun) ; près du cimetière d'Allanche, et çà et là dans les haies, les décombres, au bord des chemins. Araliacées. Hedera Hélix L. — Sur les murs de quelques jardins. Manque partout ailleurs. Cornus sanguinea L. — Bois de Maillargues; haie au pont de Lapeyrot, et çà et là (assez rare) . Caprifoliacées. Sambucus Ebiiliis L. — Bord de la route à Romaniargues (très commun); rare ou manque ailleurs. — racemosa L. — Bord de la voie ferrée en face le Bac, près d'Allanche (rare); bois de Marcenat (rare). — nigra L. — Haies (assez commun). Viburnum Lantana L. — Bois, haies (assez commun). — Opulus L. — Bois de Maillargues (assez rare). Lonicera Xylosteum L. — Bois, haies (très commun). RUBIACÉES. Galiwn Cruciata Scop. — Haies, bord des chemins (très com- mun;. — verwn L. — Haies, bord des chemins (commun). — Aparine L. — Haies (très commun). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 77 Galium uliginosum L. — Çà et là (assez rare). — palustre L. — Ruisseau à côté des écoles d'Allanche. — Mollugo L. — Haies, bois (très commun). — silvestre Poil. — Bois de Maillargues (peu commun) et çà et là. — silvestre var. lœve Thuill. — Bois de Maillargues (rare). Asperula odorata L. — Bois de la Roche-Grande, bois de Mail- largues et çà et là (assez commun). — cynanchica L. — Coteaux, pelouses sèches (commun). Valérianées. Valeriana ofjîcinalis L. — Bois frais, bord des ruisseaux (très commun). — tripteris L. — Rochers en face le Bac (commun; Ma- tonnière (assez commun); Roche-Grande (peu com- mun). Valerianella olitoria Poil. — Décombres, murs (assez commun). — carinata Lois. — Murs, au bord de la route de Cha- vanon (assez rare). DiPSACÉES. Dipsacus silvestris Mill. — Bord des chemins et lieux incultes, çà et là (assez rare). Knautia arvensis Koch. — Prés, bois (commun). — sylvatica Duby. — Prés, bois (très commun). Knautia sylvaticawâr. dipsacifolia Host. — Lieux herbeux, bois. — longifolia Koch. — Prairies à la Croix-Baptiste (rare). Scabiosa succisa L. — Bord des chemins, lieux sablonneux, prés, çà et là (peu commun). — Columbaria L. — Bord des chemins, bois, prés (com- mun). < Composées. Petasites officinalis Mœnch. — Prairies humides, au bord du ruisseau de Chavanon et de la route du Bac (rare); près du bois de Maillargues (rare). 78 ItULLETlN DK GÉÛf.UAPniE BOTANIQUE Tussilago Far/ara !.. — Décombres (commun). Soîidago Virga-aurea L. — Bois de la Roche-Grande iasscz commun) ; Bois de Maillargues (peu commun); Bois de la Piniatelle (peu commun); ci çà ei la. Erigeron acris L. — Pelouses sèches au-dessous de Combes, près d'Allanche (assez commun); et çà et là entre Roucliv et le moulin de Grachou. Erigeron acris var. serotinum Weihe. — Mômes localités que le type (rare). Doronicum Pardalianches L. — Bois de Maillargues (rare). Arnica montana L. — Pâturages secs aux environs de Maton- nière et de Pradiers (commun). Senecio Fuchsii Gmel. — Bois de la Roche-Grande (assez com- mun), et çà et là. — adonidifolius Lois. — Pelouses et bruyères, près du puy de Matonnière (très commun); à Chavanon (commun) ; Pradiers (assez commun). — Jacobœa L. — Pelouses sèches, bord des chemins très commun). — viscosus L. — Décombres, bord des chemins (com- mun). — vulgaris L. — Champs, décombres, fossés (commun). Inula Cony^a V)C. — Rocailles et lieux sablonneux sur les coteaux de Rouchy (rare). Gnaphalium sylvaticum L. — Bois de la Roche-Grande (rare); bois des Veyrines (rare). — uliginosum L. — Fossés (assez commun). Antennaria dioica Gœrtn. — Pelouses sèches et coteaux, près du Bac, et des Veyrines ; plateaux et pâturages secs à Matonnière, Pradiers, Marcenai, Landeyrat, Vernols (assez commun). Filago arvensis L — Çà et là à Allanche (var). — minima Pries. — Voie ferrée à Allanche (rare). Artemisia AbsinOiiiim L. — Maillargues (très commun), et çà et là au bord des chemins et dans les décombres. — vulgaris L. — Bord des chemins (assez commun) . bord de la voie ferrée â Allanche (très abondant). UBLLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 79 Bellis perennis L. — Pelouses sèches, bord des chemins (très commun). Leucanthemum vulgareL&n\k. — Prairies, bois (très commun). Matricaria inodora L. — Décombres, champs (très commun). Anthémis arvensis L. — Champs près de Rouchy et de la Roche-Grande (peu commun). Achillea Millefolium L., var. alba Mar. — Très commun par- tout. — Millefolium L. var. rosea Mar. — Bord des chemins, pelouses (moins commun que la variété' alba). — pyrcnaica Sibih. — Bord de l'Allanche, près de la cas- cade de Veyrines (très rare). Bidens tripartitus L. — Fossés (çà et là). Carlina acanthifolia Ali. — Rocailles au-dessous du bois de Combes (commun) ; lieux incultes, au bord de la route, près de Feydit (assez commun); çà et là. — vulgaris L. — Lieux incultes, bord du chemin (très commun). Cirsium Erisithales Scop. — Bois de Maillargues (peu commun). — .anceolatum Scop. — Çà et là (assez rare). — eriophorum Scop. — Bord des chemins, lieux incultes (très commun). — palustre Scop. — Prairies humides (très commun). — acaule AU. — Pelouses sèches et bruyères, près de Combes à Allanche (rare). — arvense Scop. — Champs, bord des chemins (commun). Carduus nutans L. — Bord des chemins (très commun). Centaurea Cyanus L. — Moissons (très commun). — montana L. — Bois de Maillargues (rare); prairies près de Combes (rare) ; prairies au-dessus de la gare d'Al- lanche (rare). — Scabiosa L. — Moissons, près de Rouchy (rare). — Jacea L. — Prés, bord des chemins (commun). Lappa minor DC. — Bord des chemins, décombres(trèscommun). Lampsana communis L. — Bois, décombres (assez commun). Leontodon autiimnalis L. — Bord des chemins (commun). 80 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE nOTANIQOE Lcontodon proteiformis Vill. — Décombres, bord des chemins (assez rare). Tragopogon pratensis L. — Prairies (assez commun). Taraxacum officinale Wigg. — Champs, bois, prés, bord des chemins (très commun). Lactuca muralis Fresen. — Bois de la Roche-Grande (assez commun) et çà et là. — virosa L. — Bord des chemins, décombres (commun). Prenanthes purpurea L. — Bois de la Roche-Grande (assez commun) ; bois de la Piniatelle (peu commun). Sonchus asper Ai\. — Décombres, champs, au pied des murs (assez commun). Crépis taraxacifolia Thuill. — Bord des chemins, prés, voie ferrée (assez commun). — biennis h. — Haies, prairies (assez commun). — virens Vill. — Bord des chemins, pelouses (assez com- mun). — virens var. agrestis W. et K. — Allanche, bord de la route à Brigalet. — virens var. diffusa DC. - Allanche, çà et là. Hieracium Pilosella L. — Prés, bois (très commun). — murorum L. — Bois (assez commun), nous n'en avons pas étudié les formes. — silvaticum Lam. — Bois (trèscommun), nous n'enavons pas étudié les formes. — umbcllatwn L. — Bois de la Roche-Grande, bois de la Piniatelle, bois de Maillargues, etc. (assez commun). Campanulacées. Jasione montana L. - Lieux secs, rocailles, pelouses (commun). Phyteiima hemisphœricum L. — Çà et là (rare). — spicatum L. — Prairies aux alentours des bois de Mou- ret et de la Piniatelle (commun). Campanula glomerata L. — Haies (très commun). Spccularia spéculum A. DC. — Moissons (assez commun). CampanulaTrachelium L. — Bois de Maillargues (peu com- mun). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 81 Campunala rotundifolia L. — Bois (assez commun). — persicifolia L. — Bois de Maillargucs (assez rare). — patula L. — Bois, haies (commun). — lini/olia L. — Çà et là (rare). Vacciniées. Vaccinium MyrtillusL. — Bois, bruyères (très commun). Ericinées. Andromeda polifolia L. — Tourbières de Clavières, près Lan- deyrat (très rare). Calluna vulgaris Salisb. — Très commun sur les coteaux, les pâturages secs, dans les clairières, etc. (-hENTIBULARIÉES. Pinguicula vulgaris L. — Rochers humides au bord du ruisseau de Chavanon (peu commun); çà et là sur les murs humides. Primulacées. Primula officinalis Jacq. — Prairies (très commun). — elatior ]acc\. — Prairies, bois (commun). Lysimachia vulgaris L. — Cascade îles Veyrines. — nemorum L. — Çà et là dans les bois (assez rare). Anagallis arvensis L. — Bord des chemins, décombres (assez commun). Gentianées. Gentiana campestris L. — Pelouses sèches, près de Maillargues, des Veyrines, de Vernols, de Marcenat, etc. (assez commun). — lutea L. — Bois de la Piniatelle, montagne de Maton- nière, de Pradier, de Vernols, de Marcenat, etc. (très commun). — cruciataL. — Pelouses près de Maillargues, et rocailles au-dessous du bois de Combes (peu commun). - 8^ BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Gentiana Pneumonanthe L. — Tourbières des Fouillades (rare); tourbières de Clavières et de Landeyrat (assez com- mun); prairies marécauesde Chavanon (rare). Menyanthes trifoliata L. — Prairies humides, près des bois de Maillargucs et de la Piniatclle (assez commun). POLÉMONIACÉES. Polcmonium cœruleum L. — Près du rocher de Cuze, à Sainte- Anastasie (abbé Charbonnel). CONVOLVULACKES. Convolvulus arvensis L. — Bord des chemins, champs, pelouses (assez commun). Cuscuta Epithymum Murray. — Pelouses, près de Saint-Héran (commun); bois de M aillargues (commun); au-dessous du bois de Combes (commun) ; etc. BORRAGINKKS. Symphytum officinale L. — Décombres, près d'Allanche, au bord de la route de Vernols. Anchusa arvensis Bieb. (Lycopsis arvensis L.). — Champs, décombres (assez commun). Lithospermum arvense L. — Champs (très commun). Echium vulgare L. — Bord des chemins, lieux incultes (très commun). — var. Wier:^bieckii Hab. — Bord de la route à Brigalet, près d'Allanche (rare). Pulmonaria saccharata G. G. (P. aftinis Jord). — Bois, haies (peu commun). — tuberosa Schrank (P. vulgaris Mérat). — Bois, haies (commun). Myosotis palustris With. — Fossés (assez commun). — stricta Link. — Décombres (assez rare). — hispida Schlechi. — Bois de la Roche-Grande, près d'Allanche. — intermedia Link. — Champs (assez communj. — silvatica Hoflm. — Bois, haies (très commun). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 83. Cynoglossum officinale L. — Çà et là, décombres ei bord des chemins (assez rare). SOLANÉES. Solarium Dulcamara L. — Haies (peu commun). — nigriim L. — Décombres, jardins (assez commun). Hyoscyariius niger L. — Décombres au bord de la route à Outre-l'Aygues, près d'Allanche. Verbascées. Verbascum Thapsus L. — Bord des chemins (commun). — phlomoides L. — Allanche, çà et là. — nigriim L, — Bord des chemins (très commun). — Lychnitis L. — Bord des chemins (très commun). SCROFULARIÉES. Scrofularia nodosa L, — Bord des fossés humides et des ruis- seaux (peu commun). Linaria striata DC. — Bord des chemins, murs (assez com- mun). Veronica hederœfolia L. — Champs (assez commun). — arvensis L. — Allanche, bord de la route de Vèze et çà et là. — serpyllifolia L. — Pelouses, bord des chemins (peu commun). — officmalis L. — Bois des Veyrines (commun). — Chamœdrys L. — Haies (très commun). — Beccabunga L. — Fossés humides (très commun). Euphrasia offtcinalis L. — Pelouses sèches (commun). — ericetorum Jord. — Bruyères, prés (assez commun). — rigidula Jord. — Pelouses (asse'z commun), Odontites verna Rchb. — Champs, bord des chemins, près de Rouchy (rare). Rhinanthus ininor Ehrh. — Prés et pelouses sèches (très com- mun) . — major Ehrh. — Champs (assez commun). — major var. hirsutus Lam. — Çà et là (rare). 84 BULLETIN DB GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Pedicularis palustris L. — Prairies humides, à Vernols, aux Veyrines, à Chavanon, Mouret, Landeyrai. Melampyriim cristatum l.. — Pelouses au-dessus du bois de Combes, en face Rouchy (commun), et çà et là (rare). — pratense L. — Bois de la Roche-Grande fpeu commun). Orobanchéks. Orobanche Rapum Thuill. — Sur le Sarothamnus Scoparius (assez commun). — Gain Duby. — Sur les Galium (assez rare), Labiées. Mentha rotundifolia L. — Çà et là (assez rare). — arvensis L. — Fosse's (assez rare). Mentha sylvestris L. — Bord des eaux, fossés humides (très commun). — sylvestris L., var. candicans Crantz, — Bord des eaux {assez commun). — sylvestris L., var. cuspidata Der. — Allanche, bord des eaux (peu commun). — sylvestris L., var. mollicoma Opiz. — Bord des eaux (rare). Origanum vuli^are L. — Bord des chemihs, haies, murs (assez commun). Thymus serpyllum L. — Pelouses (assez commun). — Chamœdrys Pries. — Pelouses, murs, bruyères (très commun). Calamintha Acinos Clairv. — Champs (peu commun). Salvia pratensis L. — Prés, au-dessous du chemin de Com- balui, derrière la laiterie à Allanche (commun) ; rare ailleurs. Glechoma hederacea L. — Jardins, décombres (assez rare). Lamium Galeobdoloti Crantz. — Près de la cascade de Cuze à Saint-Anasiasie. Manque ailleurs. — album L. — Haies (très commun). — amplexicaule L. — Voie ferrée et çà et là (assez rare). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDE 85 Lamium hybridum Vill, — Çà et là (rare). — purpureum L. — Bord des chemins, décombres (assez commun). Galeopsis Tetrahit L. — Champs, décombres (très commun). — dubia Leers. — Lieux incultes, murs, éboulis sablon- neux (commun). Stachys sylvatica L. — Bois de Maillargues (assez rare). Betonica officinalis L. — Bois, prairies (assez commun). Marrubium vulgare L. — Bord d'un chemin, près de Rouchy (rare). Brunella grandiflora Jacq, — Bois de Maillargues (rare). — grandiflora var. pennatifida Koch. — Allanche, bois de Maillargues (rare). — vulgaris L. — Prés, bord des chemins (commun). — albaPaU. — Çà et là (rare). Ajuga reptans L. — Fossés et prairies humides (commun). — genevensis L. — Bord d'un chemin près de Combes (très rare). Teucrium Scorodonia L. — Murs, haies (peu commun). Plantaginées. Plantago major L. — Chemins, fossés (assez rare). — média L. — Bord des chemins (assez commun). — lanceolata L. — Prés, bords des chemins (très com- mun). Plombaginées. Armeria plantaginea Willd. — Pelouses, bord des chemins (très commun). Salsolacées. Chenopodium polyspermum L. — Décombres (assez commun). — polyspermum L., var. cymosum Chev. — Bord de la route à Maillargues. — album L. Décombres (assez commun), — album L., var. viridescens Moq.-T. — Allanche (çà et là). — Bonus-Henricus L. — Bord des chemins, décombres (très commun). 80 ItUI.LKTt.N DF r.i:nGRAPIIIE nOTAMOrE POLYGONÉES. Rumex Acetosella L. — Prés secs, terres en friches (très com- mun). — Acetosa L. — Pre's, bois (assez commun). — conglomeratiis Mur. — Bord des chemins (assez com- mun). — obtitsi/olius L. — Bord des chemins (assez commun). — crispiis L. — Bord des chemins (peu commun). — Patientia L. — Les Prades, près de Landeyrat,'çà et là. Polygonum aviculare L. — Bord des chemins, champs, décom- bres, etc. (très commun). — Bistorta L. — Prairies (très-commun). — Persicaria L. — Fosses humides (commun). — Hydropiper L. — Fossés humides (assez commun), — viite Schr. — Fossés humides (assez commun). Daphnoïdées. Djphne Me\ereum L. — Bois de Maillargues, haie près de Combes, bois de la Roche-Grande, bois en face le Bac au-dessus de la voie ferrée (commun). LORANTHACÉES. Viscum album L. — Çà et là sur les peupliers (assez rare). EUPHORBIACÉES. F.uphorbia verrucosa Lam. — Prairies au bord du ruisseau de Chavanon (assez rare). — amygdaloidcs L. — Bois, haies (très commun). — helioscopid L. — Décombres, bord des chemins (com- mun). Mercurialis percniiis L. — Bois de Maillargues (assez commun). Urticées. Parietaria ofjicinalis L. var. erecta Mert. et Koch. — Çà et là (assez rare). Urtica dioica L. — Décombres, bord des chemins, haies (très commun). — urens L. — Décombres, çà et là (peu commun). BULLETIN Dli GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 87 Humulus Lupulus L. — Haies, près du cimetière d'Allanche, et çà et là (assez rarej. Ulmacées. Ulmus campestris L. — Haies, planté (très commun). — montanaSim. — Planté (commun). CUPULIFÈRES. Fagus silvatica L. — Bois en face le cimetière d'Allanche, bois de Combes, bois de Maillargaes, Marcenat, et planté çà et là (assez rare) . Les véritables bois de hêtres n'ap- paraissent qu'à Vèze, Sainte-Anastasie et Condat ; la région envisagée dans notre florule en est dépourvue. {Manquent complètement, et n'ap- paraissent qu'àSte-Anastasieetà Vèze, à la limite sud et est de la région que nous avons délimitée. Corylus avellana L. — Bois, haies (commun). Salicinées. Salix amygdalina L. — Çà et là au bord des eaux, et lieux humides (peu commun). — triandra L. — Çà et là, dans les haies (assez rare). — pentandra L. — Çà et là. — basaltica Coste (S. aurita X pentandra Coste). — Allanche [D^ Chassagne, Matériaux pour la Flore d'Auvergne, in Bull. Soc. Bot. de France, Session extraordinaire du Massif Central en 191 3, p. XLHI). — alba L. — Le Bac, près d'Allanche. — repens L. — Tourbières de Clavières, et de Landeyrat (rare). — viminalis L. — Çà et là au bord des eaux (peu commun). — cinerea L. — Bois et lieux humides (très commun). — cinerea L.. — ïorme an drogyna. — Bord du Ruisseau de Chavanon, près d'Allanche (rare). — aurita L, — Bois et lieux humides (assez commun). as BULLETIN DE GÉOCnAPHIF: BOTa.MQOE Salis auritd forme androgyna. — Bord de la route de Cha- vanon, près d'Allanche (rare). — caprœa L. — Bois et bord des eaux (assez commun). Pupulus nigra !.. — Bois et planté (très commun). — Tremula L. — Bois (peu commun). — aiba L. — Planté, route de Maillargues, près d'Allanche et route de Chavanon (très rare). Bétulinées. Bctula verrucosa Ehrh. (B. alha L). - Bois (assez commun). Alnus glutinosa. Guertn. — Bord des eaux (commun]. Conifères. Juniperus communis L. — Coteaux, bruyères, bois (très com- mun). Larix europœa DC. — Dans les bois de pins (assez commun) et planté çà et là. Abies pectinata DC. (Pinus Picea L.). — Bois de la Roche- Grande (rare). — excelsa DC. (Pinus Abies L. — Bois de la Roche- Grande (commun), bois de Maillargues et çà et là, Pinus sylvestris L. — Très commun. — Forme la presque tota- lité des bois delà région. COLCHICACÉES. Veralrum album L. — Pâturages de Mâtonnières, Pradiers, Chavanon, Landeyrat et Marcenat (avec la gentiane jaune) (gentiana lutea). Colchicum autumnale L. — Prés (très commun). LlLIACÉES. Lilium Martagon L. — Bois de Maillargues et de la Piniatelle (rare); Pradiers (rare) ; coteau près de Saint-Anastasie (communal. Gagea arvensis Schuli. — Prairies au-dessous de Chavanon (assez rare). Scilla bifolia L. — Bois de Maillargues l'très commun). BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 89 Muscari comosum MiW. — Prairies entre les bois de la Piniatelle et de Mouret (commun), et çà et la. Allium oleraceum L. — Mur à la sortie d'Allanche, vers Mail- largues (rare). ASPARAGINÉES. Paris quadrifolia L. — Bois (peu commun). Maianthemum bifolium DG. — Bois près le lac de Sauvage. Polygonatum vulgare Desf. — Bois de Maillargues et de la Roche-Grande (assez rare). I RIDÉES. Crocus vernus AU. — Pelouses et pâturages secs, à Vernols et çà là (peu commun). Iris Pseudacorus L. — Bord de l'Allanche(rarej. Amaryllidées. Galanthus nivalis L. — Bois de Maillargues (assez rare). Narcissus Pseudo-narcissus L. — Marcenat (peu commun); et çà et là (rare). ■ — poeticus L. — Prairies (très commun). Orchidées. Orchis Morio L. — Pelouses, prés secs (assez commun). — ustulata L. — Bruyères près du bois de la Ghaille (rare). Orchis conopea L. (Gymnadenia Conopea R. Br.). — Pre's, entre la route de Chalinargues et le bois de la Pinia- telle (rare); Bois de la Roche-Grand (rare). — viridis Crantz. (Gymnadenia viridis Rich. ; Cœloglos- sum viride, Hartm.). — AUanche, bord du chemin de la Roche-Grand (rare). — sambucina L. — Coteaux secs et pelouses, près du bois de Combes (rare); bois de Maillargues, au-dessus de la route (assez commun) ; pelouses, près de Landey- rat (rare). — maculata L, — Prairies (assez commun). Avril-Juin. 7. 90 BULLtTIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Orchis latifolia L. — Prés humides, çà et là (rare); bord du ruisseau de Chavanon (rare). — bifolia L. — Bois, prairies (rare). Goodyera repens Brown. — Bois de la Roche-Grand (très rare). Listera ovata Brown. — Bois de Combes, près d'Allanche (rare). POTAMÉES. Potamogeton crispus L. — Rivière d'Allanche (rare); lac de Sauvage, près de Fortuniès. Lemnacées. Lemna minor L. — Fossés, mares (assez commun). Typhacées. Sparganium ramosum Huds. — Bord de l'Allanche (çà et là). JONCÉES. Juncus glaucus Ehrh. — Fossés, lieux humides (assez rare). — conglomeratus L. — Fossés, lieux humides (très com- mun). — efusus L. — Çà et là. — buffonius L. — Fossés, lieux humides (rare). — acutijîorus Ehrh. — Cascade de Veyrines (rare). Lu\ula nivea DC. — Bois (peu commun). — pilosa Willd. — Bois de Marcenat, et çà et là (rare). — campestris DC. — Pelouses sèches (très commun). Cypérackes. Eriophorum angustifolium Roth. — Prairies humides, tour- bières (assez commun). — latifolium Hoppe. — Prairies humides, çà et là (peu commun). Scirpus sylvaticus L. — Bord des eaux (assez commun). — palustris L. (Heleocharis palustris, R. Br.). — Bord de la rivière, près du cimetière d'Allanche (rare). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 91 Carex acuta L, — Bord de la rivière d'Allanche, et çà et là. — leporina L. — Çà et là (assez rare). — echinata Murr. — Endroits humides (çà et là). — prcecox Jacq. — Pelouses sèches (très commun). — sylvatica Huds. — Bois (assez rare). — hirta L. — Fossés humides (çà et là). — hirta var. glabra Gaud. — Fossé au bord de la route de xMaillargues, près d'Allanche (rare). — glauca Scop. — Prés (assez rare). — vesicaria L. — Bord de i'Allanche (assez coinmun). Graminées. Anthoxanthum odoratum L. — Prairies, bois (très commun). Phalaris arundinacea L. (Baldingera arundinacea Dum.). — Bords de i'Allanche, des Veyrines à Lapeyro (assez commun). Phleum pratense L. — Prairies (très commun). — var. nodosum Gaud. — Allanche (çà et là). — Bœhmeri Wib. — Bois de Maillargues en face Rouchy. Alopecurus pratensis L. — Prairies (très commun). Echinochloa Crus-Galli P. B. (Panicum Crus-Galli L.). — Décombres (peu commun). Arundo Phragmites L. — Bord de la rivière d'Allanche (rare). Agrostis alba Schrad. — Cà et là dans les prairies et au bord des fossés. — vulgaris With. — Prés (assez commun). — canina L. — Prés (très commun). Deschampsia cœspitosa P. B. (Aira casspitosa L.). — Bois her- beux (assez commun), et lieux sablonneux le long de I'Allanche (rare)* — flexuosa Griseb. (Aira flexuosa L.). — Bois herbeux çà et là. Avena fatua L. — Décombres (çà et là). — pubescens L. — Assez commun. Trisetum flavescens P. Beauv. (Avena flavescens L.). — Lieux herbeux (assez commun). 9i BULLETIN DE CÉOGRAPHIE BOTANIQUE Arrhenatheriim elatius Mert. et K. (Avena clatior L.). — Com- mun. Holcus lanatus L. — Prés, bois, bord des chemins (très com- mun). — mollis L,. — Prés, bord des chemins (commun). Kœleria cristata Pers. — Pelouses sèches, bord des chemins (peu commun). Caiabrosa Gaquatica P. B.(Glyceria airoides Rchb.). — Fossés, au bord de la route de Chavanon, près d'Allanche (commun). Poa nemoralis L. — Bois (commun). — pratensis L. — Prés (commun). — bulbosa L. — Pelouses sèches, près de la rivière en face le cimetière d'Allanche, et çà et là (rare). — bulbosa var. vivipara — Pelouses, murs, bord des che- mins (très commun). — trivialis L. — Prés (commun). — annua L. — Très commun partout. Bri^a média L. — Prés, bois, bord des chemins (très commun) • Dactylis glomerata L. — Prés, bois, décombres (très commun'. Cynosurus cristatus L. — Prés, bord des chemins (très com- mun), Festuca pratensis Huds. — Prés, bois (commun). — pratensis var. anceps. — Çà et là (Allanche). — ovina L. — Lieux incultes, pelouses sèches, bord des chemins (assez commun). — capillata Lamk. (F. tenuifolia Sibth.). — Bois de la Roche-Grande. — heterophylla Lam. — Bois de Maillargues (assez rare). — duriuscula L. — Pelouses sèches (assez commun). Bromus arvensis L. — Champs, décombres (commun). — mollis L. — Lieux herbeux, bord des chemins (très commun). — commutatus Schrad, — Bord du chemin de Cézerat à la route d'Allanche, près du bois de la Chaille (rare). — tcctorum L. — Murs (çà et là). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 93 Bromus sterilis L. — Bord des chemins, murs, lieux incultes (très commun). Hordeum murinum L. — Bord des chemins (rare). Agropyrum repens P. B. — Très commun dans les lieux incultes et au bord des chemins. — repens var. dumetorum Schr. — Allanche (çà et là). Brachypodium pinnatum P. B. — Coteau herbeux et rocailleux, près de Rouchy (assez commun) et çà et là. Lolium perenne L. — Bord des chemins, et prés (commun). — temulentum L. — Çà et là (assez rare). — temulentum var. macrochœton Braun. — Allanche (çà et là). Nardus stricta L. — Pelouses sèches, çà et là (rare). Fougères. Polypodiuin vulgare L. — Murs, rochers, vieilles souches (très commun). — Dryopteris L. — Murs, rochers, çà et là (assez rare). Polystichum Filix-mas Roth. — Bois (commun). Cystopteris fragiiis Bernh. — Murs et rochers (commun). Athyrium Filix-Femina Roth. (Asplenium Filix-femina Bernh.). — Çà et là (assez rare). Asplenium septentrionale Sw. — Rochers à la Cascade des Vey- rines (rare). — Trichomanes L. — Murs et rochers (très commun). Blechnum spicant Roth, — Bois de Maillargues et bois de la Roche-Grande (rare). Pteris aquilina L. — Çà et là (assez rare). Equisétacées Equisetum arvense L. — Champs (commun). — palustre L. — Lieux humides (assez rare). 94 BULLETIN DE GÉOGRAI'IIIE BOTANIQUE Plantes communes en Auvergne et manquant dans la région des hauts=plateaux basaltiques Renonculacées Clematis Vitalba L. — Adonis aesiivalis L. — Ranunculus hederaceus L. — R. trichophyllos Chaix. — R. Droueiii Schultz. — R. Flammula L. — R. philonotis Retz. — Dcl- phinium Consolida L. Berbkridées. Berberis vulgaris L. Crucifères. Nasturtium officinale Br., var. siifolium Rehb. — Nastunium palustre DC. — Cardamine sylvatica Link. — C. hirsuia L. — Teesdalia nudicaulis Br. — Thlaspi perfoliaium L. Violariées. Viola permixta Jord. — V. tricolor, L. var. agrestis et var. gra- cilescens Jord. Droséracées. Drosera rotundifolia L. POLYGALÉES. Polygala depressa Wend. Caryophyllées. Cucubalus baccifer L. — Saponaria officinalis L. — Gypsophila muralis L. — Spergula arvensis L. — Spergula pentandra L. — Sp. Morisoni Bor. — Spergularia rubra Pers. — Alsine lenuifolia Crantz. — Cerastiuni brachypetalum Desp. — C. semidecandrum L. Hypéricinkks. Hypericum humifusum L. — H. tetrapierum Fries. Géraniacées. Géranium phaeum L. bulletin de géographie botanique 95 Balsaminées. Impatiens Noli-tangere L. Célastrinées. Evonymus europaeus L. Papilionacées. Ulex nanus Smith. — Medicago maculata Willd. — M. Lupu- lina L. — M. faicata L. — Meiilotus alba Lam. — Trifo lium fragiferum L. — T. strictum L. — Lotus major Scop. — Lathyrus angulatus L. — Orobus tuberosus L. — O. niger L. Rosacées. Potentilla Fragariastrum Ehrh. — P. Anserina L. — P. argen- tea L. — P. aurea L. — Fragaria collina Ehrh. — Rosa arvensis Huds. — Rosa rubrifolia Vill. Onagrariées. Epilobium parviflorum Schreb. — E. lanceolatum Sebast. et Maur. — E. palustre L. — E. roseum Schreb. — E. obscu- rum Schreb. Lythrariées. Lythrum Salicaria L. — Peplis Portula L. Cucurbitacées. Bryonia dioica L. Paronychiées. Illecebrum verticillatum L. — Herniaria hirsuta L. — Corri- giola littoralis L. Crassulacées. Sedum album L. — Sempervivum tectorum L. Saxifragées. Saxifraga tridactylites L. 96 bulletin de géugiiaphie liotainique Ombellikères. Sanicula europaea L. — ^.gopodium Podograrria L. — Cauca- lis daucoides L. — Scandix Pecten-Veneris L. — Anthriscus vulgaris Pers. Caprifoliacées. Adoxa Moschatellina L. — Lonicera Periclymenum L. RUBIACÉES. Asperula arvensis L. — Sherardia arvensis L. Valérianées. Valerianella auricula DC. Composées, Eupatorium Cannabinuni L. — Erigeron canadensis L. — Inula dysenterica L. — Centaurea amara L. — Centaurea serotina Bor. — C. pratensis Thuill. — C. nemoralis Jord. — Cichorium Intybus L. — Thrincia hirta Roth. — Sonchus arvensis L. — Sonchus oleraceus L. — Hieracium boréale Pries. — H. sabaudum L. Vacciniées. Vaccinium uliginosum L. Ericinées. Erica cinerea L. Primulacées. Anagallis cœrulea Lam. Ilicinées. Ilex aquifolium L. (Manque dans la région que nous avons délimitée, et n'apparaît qu'à Sainte-Anasthasie et dans les bois de Vèze et de Feydit). Oléacées. Ligustrum vulgare L. BULLETIN DE GÉOGRAPHrE BOTANIQUE 97 Apocynées. Vinca minor L. — Vincetoxicum officinale Mœnch. Gentianées. Erythrœa Centaurium Pers. Convolvulacées. Gonvolvulus sepium L. — Cuscuta major DC. BORRAGINÉES. Borrago officinalis L. SCROFULARIACÉES. Digitalis lutea L. — Digitalis purpurea L. (ne se trouve qu'à Vèze où elle commence). — Linaria minor Desf. — Linaria spuria Mill. — Veronica polita Pries. — V. verna L. — V. scutellata L. — V. Anagallis L. — Melampyrum arvense L. — Pedicularis silvatica L. — Odontites seroiina Rchb. Orobanchées. Orobanche epithymum DG. • Labiées. Mentha aquatica L. — Pulegium vulgare Mill. (Mentha Pule- gium L.). — Lycopus europaeus L. — Galamintha Glinopo- dium Benth. — Galeopsis Ladanum L. — Ballota fœtida Lam. — Scutellaria galericulata L. Verbénacées. Verbena officinalis L. Amarantacées. Amarantus ascendens Lois. — Amarantus silvestris Desf. Salsolacées. Atriplex patula L. — A. hastata L. — Ghenopodium album L. — Rumex conglomeratus Murr. 98 BLLLETI.N UB GÉOGRAPHlK BOTANIQUE POLYGONÉES. Polygonum Convolvulus L. — P. amphibium L. — P. Lapa- thifolium L. Santalackes. Thesium pratsnse Ehrh. EUPHORBIACÉES. Euphorbia hyberna L. — E. exigua L. — E. Peplus L. Callitrichées. Callitriche stagnalis Scop. — C vernalis Kûtz. ClCRATOPHYLLÉES. Ceratophyllum demersum L. CUPULIFÈRES. Quercus pedunculata Ehrh. — Q. sessiliflora Sm. — Carpinus Betulus L. Salicinées. Salix purpurea L. Alismacées. Alisma Plantago L. Liliacées. Allium ursinum L. — A. victorialis L. — A. vineale L. — Allium sphœrocephalum L. ASPARAGINÉES. Convallaria maialis L. DiOSCORÉES. Tamus communis L. POTAMÉES. Potamogeton dcnsus L. — Potamogeton lucens L. — P. natans L. bulletin de géographie botanique 99 Lemnacées. Lemna trisulca L. — L. gibba L. Aroïdées. Arum maculatum L. Typhacées. Typha latifolia L. — T. angustifolia L. — Sparganium simplex Huds. JONCÉES. Juncus squarrosus L. — J. compressus Jacq. — J. uliginosus Roth. — J. lamprocarpus Ehrh. — Luzula Forsteri DC. Cypéracées. Scirpus setaceus L. — Carex vulgari? Fries. — C. divulsa Good. — G. remota L. — G. pilulifera L. — G. panicea L. — G. ampullacea Good. — G. riparia Curt. — G. paludosa Good. Graminées. Alopecurus agrestis L. — Setaria verticillata P. B. — S. viride L. — Panicum sanguinale L. — Dactylus officinalis Vill. — Andropogon Ischœnum L. — Galamagrostis silvatica DG. — Aira prœcox L. — Avena praiensis L. — Glyceria fluitans R. Br. — Poa sudetica Hœnck. — Poa compressa L. — Melica uniflora Retz. — Molinia caerulea Mœnch, — Vulpia pseudo- myurus Soyers-Vill. — Agropyrum caninum Rom. et Schult Fougères. Geterach officinarum Willd. — Aspidium aculeatum Dœl. — Polystichum spinulosum DG. — Asplenium Adianthum nigrum L. 100 nOLLKTlN DE GÉOGRAPHIE ROTAMOLE ' CRYPTOGAMES (Lichens et Champignons). N'ayant pas fait l'étude complète des cryptogrames de la région, la liste que nous donnons ne mentionne que les plus importantes espèces de lichens etde champignons celles que l'on rencontre le plus fréquemment. Elle permettra cependant de se faire une idée sur la flore cryptogamique des hauts plateaux basaltiques, car elle comprend surtout des espèces de grande taille, visibles de loin, et contribuant à donner un faciès parti- culier aux branches, troncs, pierres, sur lesquels se dévelop- pent les lichens, ainsi qu'aux bois où croissent les champignons. Les bois de pins en particulier sont remarquablement riches en cryptogames, car, indépendamment du tapis de mousse qui recouvre le sol, il n'est pas une branche qui ne soit recouverte de lichens, et l'on ne peut faire un pas sans mettre le pied sur quelques champignons. I'. Lichens . USNÉACÉS. Usnea barbata L. — Sur les pins. — barbata var. florida Pries. — Sur les pins. — var. f'iOrida form. humilis Oiiv. — Sur les pins. — var. florida form. crispa. — Sur les pins. — barbata var. hirta Ach. — sur les pins. Alectoria jubata L. — Sur les pins. — jubata var. prolixa Ach. — Sur les pins. Cladoniacés. Cladonia sylvatica Ach. — Bruyères, mousses. — rangiferina De. — Bruyères, mousses. Cladonia furcata Ach. — Souches moussues. — squamosa Del. var. squamossima Frics. — Troncs pour- ris. — pyxidata Ach. — Troncs pourris, humus, — pyxidata var. costata Flark. — Troncs pourris. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAniQIJE 101 Cladonia pyxidata var. costata form. proliféra. — Troncs pourris. — pyxidata var. neglecta Flark. — Troncs pourris. — pyxidata var. neglecta form. syntheta Ach. — Troncs pourris. Cladonia fimbriata Ach. — Troncs pourris, sur la terre. — fimbriata form. denticulata Flanrk. — Troncs pourris, terre. — fimbriata var. tub œ for mis Kch. Troncs pourris, terre. — fimbriata var. Cornuta Ach. — Troncs pourris, terre. Cladonia radiata Ach. — Troncs pourris et mousses, — radiata form. abortiva Flark. — Troncs pourris et mousses. — radiata var. subcornuta Nyl. — Troncs pourris et mousses. — radiata subcornuta form. subulata. Schoer. — Troncs pourris. — radiata var. subcornuita, form. dendroides Flark. Troncs pourris. Cladonia coccijera Ach. — Bois pourri, pierres moussues. — coccifera var. coronata Ach. — Bois pourris, pierres moussues. — coccifera var . cornucopioides Ach. — Bois pourri, pier- res moussues. — coccifera' var. extensa Ach. — Bois pourri, pierres moussues. Cladonia macilenta Krb. —Vieilles souches. — macilenta var. seductrix Del. — Vieilles souches. Ramalinacés. Ramalina calicaris HoÊfm. — Branches des pins. — calicaris var. fraxinea Fries. — Branches des pins. — calicaris fraxinea form. calicariformis Nyl. — Bran- ches des pins. — calicaris var. fraxinea form. ampliata Ach. — Bran- ches des pins. 102 BULLETIN DE CÉOCRAPBIB BOTAMQri Ramalina calicaris var. fraxinea form, tuberculata Ach. Branches des pins. — calicaris var. canaliculata Fr. — Branches de pins. — calicaris var. farinacea L. — Branches des pins. — calicaris \ av. multifida Ach. — Sur les pierres. Evernia prunastri Ach. — Sur les branches des pins, des prunelliers, de l'aubtipine. — prunastri var. gracilis Ach. — Sur les écorces d'arbres divers. — prunastri var. soredijera Ach. — Sur les écorces d'arbres divers. — furfuracea Ach. — Sur les branches d'essences diverses. — furjuracea var. nuda Ach. — id. — furfuracea var. ceratea Ach. — id. Cétrariacés. Platysma glaucum L. — Ecorce des pins (Bois de la Roche- Grande). — glaucum \ar. fallax Ach. — Ecorce des pins (id.). Umbilicariacés. Umbilicaria puslulata Hoffm. — Rochers (çà et là). Peltigéracés Peltigera aphthosa Ach. — Rochers et pierres moussues. — hori:{ontalis Ach. — Pierres moussues. Stictacos. Sticta pulmonacea Ach. — Troncs moussues (assez rare). — pulmonacea var. papillosa Del. — Çà et là. Parméliacés. Parmelia perlaia Ach. — Ecorces. — tiliacea Ach. — Ecorces. — liliaceavar. scortea Ach. — Ecorces. — saxatilis Ach. — Rochers moussus. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 103 Parmelia saxatilis var. furfuracea Schoer. — Rochers moussus — physodes Ach. — Ecorces. — physodes form. maculans Ecorces. — physodes var. platyphylla Ach. — Sèvres. — physodes var. labrosa Ach. — Ecorces (çà et là). — caperata DC. — Ecorces. — acetabulum Derby. — Ecorces. — subaurifera Nyl. — Ecorces. — olivacea L. — Ecorces. Physciacés. Anaptychia ciliaris Ach. — Branches d'essences diverses — ciliaris var. crinalis Schou. — id. — ciliaris var. verrucosa Ach. — id. Physcia cœsia Ach. — Rochers. Physcia stellaris Ach . — Branches d'arbres diverses. — stellaris var. ambigua Ehrh. — Ecorces. — stellaris var. leptaha DC. — Ecorces. — stellaris var. tenella Ach. — Ecorces. Xanthoria parietina Ach, — Pierres, ecorces. — parietina \SLr. auréola Ach. — Pierres, ecorces. — parietina var. chlorina Cheval. — Ecorces. — lychnea Fr. — Pierres (rare). Lécanoracés. Squamaria saxicola Nyl. — Rochers (rare). Caloplaca ferruginea Fr. — Ecorces d'essences à feuilles caduques. Lecanora varia Ach. — Ecorces. — subfusca Ach. — Ecorces. — atra Ach. — Ecorces. Lécidéacés. Lecidea geographica Schoer. — Pierres, rochers. — fuscoatra Ach. — Rochers. — elœochroma Ach. — Ecorces d'essences à feuilles cadu- ques. 104 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Lecidea ehvochroma var. hypothalina Malbr. — Ecorces d'es- sences à feuilles caduques. — elœchroma var. olivacea Krbg. — Ecorce^ d'essences à leuilles caduques. Graphidacés. Graphis scripta Ach. — Ecorces. Opegrapha atra Pers. — Ecorces. — varia Fr. — Ecorces. Endocarpes. Verrucaria rupestris DG. — Rochers, pierres. — nigrescens Ach. — Pierres. II. Champignons. Agaricinés. Amaniia muscaria L. — Bois de la Roche-Grande, surtout sur la lisière vers le Bac et Romaniargues (assez commun). Les taches squameuses du chapeau manquent souvent; heureusement que VAm. cœsarea Scop. (oronge) manque totalement ce qui permet d'éviter les regrettables accident provenant de la con- fusion entre ces deux espèces. Amanita muscaria, var. puella Pers. — Çà et là avec le type (rare). Lepiota granulosa Bat. — Bois de la Roche-Grande (assez commun). — granulosa var. carcharias Pers. — Bois de la Roche- Grande (peu commun). — granulosa var. cinnabarina A. — Bois de pins (assez " commun). — procera Scop. — Bruyères, champs (commun). — excoriata Sch. — Bruyères, champs (assez commun). — aspera Pers. — Bruyères, champs (assez commun). — holosericea Fr. — Bois de la Roche-Grande (çà et là). Tricholoma rutilans Sch. — Sur les vieilles souches, très commun dans tous les bois. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 105 Tricholoma équestre L. — Sous les sapins, çà et là, dans les bois de la Roche-Grande. — album Sch. — Bois de pins. — terreum Sch. — Bois près de Pradiers. Collybia butyracea B. — Çà et là dans presque tous les bois. Laccaria laccata^ var. proxima Boud. — Bois de pins (Çà et là). — laccata, var. amethystina Vaill. —Très commun dans tous les bois. Mycena vitrea Fr. — Çà et là. — lactea Pers. — Cà et là. > PleuTOtus dryinus Pers. Sur un tronc de peuplier au bord de la route de Maillargues, près d'Allanche. — mitis, Pers. — Cà et là. Cantharellus cibarius Fr. — Bois, çà et là (assez rare). — aurantiacus Wulf. — Bois de la Roche-Grande et des Veyrines (assez rare). Lactarius deliciosus L. — Lisières des bois et bruyères au voisinage des bois de pins (très commun). — piperatus Scop. — Bois de la Pinatelle (assez commun). — vietus Fr. — Çà là, dans presque tous les bois. — lactifluus Sch. — Dans presque tous les bois. — mitissimus Fr. — Cà et là. Russula lepida Fr. — Très commun dans tous les bois. Marasmius rotula Socp. — Sur les aiguilles de pins, dans tous les bois, ' — urens B. — Bois des Veyrines. Pholiota marginata Batsch. — Çà et là. Flammula sapinea Fr. — Souches dans le bois de la Roche Grande. Galera hypnorum Batsch. — Çà et là. Psalliota pratensis Sch. — Bois de pins (commun). — campestris Erh. — Pâturages, çà et là. Hypholoma fasciculare Huds. — Sur les vieilles souches, dans tous les bois (très commun). — fasciculare, y ar.capnoidesFr. — Sur les so uches,càetlà. — hydrophilum. B. — Souches, dans le bois des Veyrines. Gomphidius visxidus L. — Bois de pins (çà et là). AVRIL-JUIM. 8 100 BULLETIN DE r.ÉOGKAPHIE BOTAMIQIIL POLYPORÉS. Boletus bovinus L. — Lisières des bois, bruyères (commun). — bovinus var. mitis Kr. — Lisières de bois, bruyères (commun). — luteus L. — Bois de pins (très commun). — granulatus L. — Lisières de bois (très commun). — eJulisB. — Gà là, dans le bois de Maillagues, de la Piniatelle, et de la Roche-Grande (rare). Pulyporus calceolus B. — Çà et là (assez rare). Merulius rufus Pers. — Bois de pins, près de Pradiers. Hydnacés. Hydnum repancium L. — Bois de Gombes, près d'Allanche. — auriscalpium L. — Bois de la Ghaille (assez rare. Théléphorés. Thelephora anthocephala B. — Bois de la Ghaille, près d'Al- lanche. — sebacea. — Sur les souches pourries dans le bois de la Roche-Grande (peu commun). • Glavariés. Clavaria rugosa B. — Sous les sapins, bois de la Ghaille et delà Roche-Grande (commun). abietina Pers. — Bois de la Ghaille et de la Roche- Grande. — flava Sch. — Çà et là (assez rare). LVCOPERDINÉS. Bovista nigrescens Pers. — Glairièredans le bois de la Roche- Grande (assez rare). Lycoperdon gemmatum FI. — Glairières, bruyères (assez commun). Helvellacés. Gyromitra esculenta Sch. — Çà et là dans le bois de Mouret, près de Ghalinargues. Géoglossacés. Spathularia flavida Pers. — Sous les sapins, dans les bois de Gombes et de la Roche-Grande. Is. Maranne. III. — Sous-Genre EUCAREX Clef des^espèces. À 2 2 Stigmates 2 . / 3 stigmates 8. \ Utricules velus mucronata . ) Utricules glabres 3, 2 ( Pas d'épi mâle 'distinct bicolor. / Epi mâle distinct 4. Chaumes munis à leur base de gaines foliifères ou parfois sans limbe, mais entières 5* ^ ] Chaumes munis à leur base de gaines sans limbe, mais toujours fendues en re'seau 85» Chaumes grêles ou rigides; écailles ^{ femelles ovales-obtuses 6. Chaumes robustes; écailles, aiguës. . gracilis. Plante naine 2-12 centimètres; écaille uninervée 84. I Plante plus élevée 7. Bractées dépassant longuement l'in- florescence TRINERVIS. 7 { j Bractées plus courtes que l'inflores- cence FUSCA. ( Feuilles et utricules velus hirta. ( Non 9. Feuilles ou utricules velus 10. Ni feuilles ni utricules velus 35 . Ecailles nettement et densément I G { ciliées ericetorum. Non II. 6 108 BULLETIN KE GKOGRAPHIE BOTANIQUE I I Feuilles velues ; uiricules glabres. . . .12 Feuilles glabres, utricules velus i3. i Uiricule sans bec ni nervures pallescens 12 ' ^ Utricule à bec 83, „ i Plusieurs épis mâles 14. / 1 seul épi mâle 17. \ Plante glauque; rhizome très traçant. i5, I Plante verte 16, Gaine inférieure des feuilles entières, épi femelle pédoncule glai'ca. (Gaine basilaire très fendue en reseau; épi supérieur sessile hispida. Feuilles filiformes enroulées; écailles à nervures vertes lasiocarpa. ^ ^ Feuilles planes ; écailles à nervures blanches hispida. ^ Rhizome nettement rampant 18. / Souche cespiteuse ^7 . ' Epi femelle ovoïde ou cylindrique, compact 19* 1 8 \ Epi linéaire lâche 25 . Utricules solitaires sur un rachis flexueux à écailles très aridées ambigua. ( Bractées vaginantes . ... 20. I Bractées non vaginantes 2^. Epis sessiles sauf parfois Tinférieur, 2 0 ) peu pédoncule 86. / Epis à pédoncules ^ i • [ Utricule à bec entier; épi mâle li- 2 1 1 néaire Grioletii . [ Utricule à bec bidenté 22 . Epi mâle étroit, utricule velu fimbriata. Epi mâle dilaté ; utricule scabre brevicollis. BULLETIN DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE 109 \ Feuilles glauques flacca. } Feuilles vertes 24. Uiricule bleuâtre, globuleux, à bec nul TOMENTOSA. 21 < ' Utricule blanchâtre, trigone, à bec court MONTANA. _ l Bec entier , 26. 23 \ f Bec émarginé ou même bidenté ferruginea. ( Utricules presque égaux aux e'cailles. digitata. / Utricules dépassant les écailles ornithopoda. , . ii-2 épis femelles naissant de la sou- che 28. Epis femelles caulinaires 29. gl Ecailles femelles 3-nervées Halleriana. ) Ecailles femelles i-nervées depressa. ( Bractées vaginantes 3o . ( Bractées non vaginantes pilulifera. / Bractées en forme de spathes, feuilles j adultes dépassant très longuement les chaumes humilis. Non 3i. Utricules entièrement velus umbrosa. 3i ] Utricules seulement ciliés au bord, f ou hispides au sommet 32, / Chaume muni à la base d'un chevelu 32) provenant d'anciennes gaines sempervirens. |Non 87. ( Epi mâle étroit ; utricule velu fimbriata. 33 ) Epi mâle, très dilaté; utricule scabre, / puis glabre 34, [ Akène hasté au sommet brevicollis. 34 \ Akène non hasté, mais à flanc con- cave à la base Michelii. 110 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE DOTAITIQUE 35 36 37 38 39 40 4' 42 43 44' 45 46 47 48 49 ( Bractées jamais vaginantes ( Bractées vaginantes f TItricules à bec nettement cilié Mairei. / Non ( Epi nettement bicolore polygama. i Non 1 Epis penchés^ pédoncules atrata. i Epis dressés, sessiles nigra. Feuilles cloisonnées-noueuses Feuilles jamais noueuses Utricule à très long bec Utricule à bec très court Utricule peu ou pas gonflé, stylegrêle. pseudo-cypeus. Utricule très gonflé, style épais tordu. Utricule terminé abruptement en bec. inflata. Utricule atténué peu à peu en bec. . . vesicaria. Sommet florifère penché nutans. Sommet florifère dressé Sommet du bec en U; utricule très papilleux diversicolor. Sommet du bec en V; utricule non papilleux riparia. Utricule visiblement ponctué Utricule non ponctué \ Bec de l'uiricule tronqué, pourpre... panicea. if Bec de l'utricule bidenté i Epis latéraux ne dépassant guère 2 cm. ( Epislatérauxatteignant jusqu'à 10 cm. helodes. [ Epi comprimé limosa. ( Epi jamais comprimé \ Bec de l'utricule lisse au bord punctata. l Bec de Tutricule scabre au bord distans. 36. 39. 37. 38. 40, 45. 41, 43. 42, 44' 46. 5o. 47- 48, 49' BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 111 1 Utricule présentant 2 raies vertes bien 5o marquées 5 1 . 'Non 52. i'^ Raies vertes se confondant avec les \ angles, utricules d'un vert jaune.. . Hosteana. j Raies situées sur les face<: d'un utri- 1 cule finalement brun binervis. V ' Utricule jaune à bec nettement re- 52 ■ courbé flava. /nou 53. /Gaine vaginante, sans limbe, blanche 53 1 argentée alba. (nou 54. /Ecailles femelles prolongées en lon- 54. gue pointe aristée, parfois foliacée, ambigua. iNon 55. Epi à aspect verdâtre 56. .r ^Epi ferrugineux, plumeux, ou che- I velu, ou noir, ou tout au moins à [ écailles rousses ou rougeâtres 61. (Epi allongé, filiforme ou linéaire Sj. ^ Epi épais ou très paucitlore (2-6 fleurs) 58. ^ Utricule lisse, bec bifide silvatica. ^ ( Utricule nervé, bec entier strigosa. ^ Epi très pauciflore. 59, ^^ i Epi pluriflore 60. 'Utricule à bec long, grossièrement bidenté depauperata. ^ Utricule à bec court, peu ou pas émar- giné OLBIENSIS. L Epi très gros, allongé hordeistichos. ( Epi médiocre, subglobuleux flava. (, Plante très glauque à long rhizome. . 62, 61 >xT 63 (Non "^ H2 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Bec de l'utricule ponctué pourpre. . . panicea. 62 {Bec del'utricule rude granuleux, uni- COlore FLACCA. (Feuilles longues de 8-16 mm 64 ^MNon 65. ( Utricule verdâtre dépassant l'écaille. pendula. l'utricule noirâtre égalantrécaille.. . . microcarpa. /Bec nettement bidentc 66. 65 ^ Bec entier ou tronqué obliquement, ( ou parfois émarginé 76. ^ Utricule comprimé-trigone 67. \ Utricule jamais comprimé 72. [ Utricule très glabre 68. 67 ) Utricule hispide au bord ou au som- / met 71. ( Utricule très nervé 89. 68 ' (Utricule sans nervure 69. C Utricule serrulé-cilié 70. ^ i Utricule lisse atrofusca. 'Rhizome stolonitère ; épi terminal mâle, bec de l'utricule non hyalin au sommet frigida. ^° jSouche cespiteuse ; épi terminal gyné- candre, bec de l'utricule nettement hyalin à son sommet fuliginosa. l Rhizome stolonifère ferruginea. " ' \ Souche très cespiteuse réfracta. \ Epi ne dépassant guère 2 cm 73. '^"Z Epi atteignant jusqu'à 10 cm helodes. /Bractée inférieure seule vaginante, l toutes les autres dépassant longue- 73 ^ment l'inflorescence extensa. /Toutes les bractées longuement vagi- \ nantes 74- BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 113 \ 11 ' Utricule sans nervures. capillaris. 7^' Souche cespiteuse, dents du bec sca- bres intérieurement 14 \ . . j Rhizome brièvement stolonifère, dents du bec lisses intérieurement. . Hosteana. Utricule verdâtre, fortement nervé. . distans. 75 (Utricule brun, portant 2 raies vertes très distinctes binervis. ^ ( Utricule luisant 77. 70 , ' ^ I Utricule terne 78. Utricule sillonné . 88, f Ecaille terminée parune arête scabre, 1°} ou cuspidée-mucronée 79 ( Non 81. f Rhizome rampant, velu ; épis pen- 79 I chés-comprimés. limosa. ( Epis jamais comprimés, dressés 80. [ Rhizome longuement stolonifère, 80 I écaille cuspidée Michelii, f Souche cespiteuse, écaille aristée. ... 90. [Utricule comprimé trigone d'un noir 81] pourpre, épi chevelu. atrofusca. (Non 82. /Ecaille émarginée; utricule d'un vert 82 < paille BREVICOLLIS. vEcaille obtuse 91. j Utricule à 10-12 nervures. . . . ...... pilosa. I Utricule à 3 nervures montana. [ Bec bidenté ; utriculespeu ou pas ner- „ \ vés, noirâtres à lapartie supérieure, intricata. )Bec entier; utricules finement nervés [ souvent maculés de brun-pourpre, fusca. /Souche cespiteuse formant des touffes 85 } souvent énormes elata. \ Souche munie en outre de stolons.. . Reuteriana. ( Kcaille obtuse ericetorum. f Ecaille aiguë-mucronee verna. 114 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chaume muni à sa base de gaines sans limbe, pourprées ; utricules brièvement iiérissés au sommet ; feuilles égalant au moins des chau- mes REFRACTA . Gaines basilaires brunes pourvues de limbe ; utricules hérissés seulement sur les bords; feuilles serrulées à leur sommet bien plus courtes que le chaume kirma. Chaume et feuilles arquées; utricules il I nervure sur chaque face ornithopodioidka. 87 88 ^Chaume et feuilles dressé; utricules à côtes nombreuses nitida. ( Ecailles tronquées-émarginées, ciliées 8q \ au sommet brachystachys. Ecailles obtuses luisantes, parfois mucronées sparsiflora. Ecailles cuivrées, utricules bleuâtres, sparsiflora. Ecailles fauves ou blanchâtres; utri- ^ i cules d'un vert brun ou d'un vert paille OLBiENSis. Utricule d'un blanc de lait à refîets bleuâtres à bec entier panicea. j Utricule d'un vert paille à bec finale- ment bidenté sparsiflora. ( ( Exeupsion botanique du Iiaatapet au Gablier. En 1912, après une semaine d'herborisation dans les Alpes dauphinoises, je re'solus avant de rentrer en Auvergne, de faire ma première visite aux neiges éternelles, et pris pour objectif le Galibier, 2.658 mètres d'altitude. C'est, paraît-il, le col par où passe la plus haute route d'Eu- rope, après celle du col de Stelvio, à 2.793 mètres, et la plus haute incontestablement sur laquelle soit établi un service régu- lier d'automobiles en été, le service de Nice à Genève. Ce genre de record valait bien une visite. Il fallait d'abord gagner le Lautaret, station à 2.000 mètres d'altitude, au point culminant de la route de Grenoble à Brian- çon, et intéressante pour les botanistes non seulement par la flore de ses alentours, mais aussi par son jardin botanique con- tenant les espèces rares de la région. Au départ de Grenoble, le 6 août, les pronostics pour la journée étaient loin d'être bons et jusqu'à midi il fit réellement mauvais temps. Mais, si l'on eût pu désirer mieux sous ce rap- port, arrivé au Lautaret on se dédommagea par une restauration réconfortante dans un magnifique hôtel dont le confort et le luxe, même, étaient tout à l'avenant de la clientèle de choix, que des services publics et particuliers y déversaient chaque jour en la belle saison. Ce jour-là nous n'étions pas moins, à table, de cent convives, pensionnaires ou de passage. Après le déjeuner, on part sans perdre une minute pour le col du Galibier. La pluie avait cessé de tomber, et ceux qui prétendaient s'y connaître annonçaient du beau temps pour la soirée. Ils ne se trompaient pas. La soirée fut en effet sans pluie; le soleil daigna ([) L'Association française de Botanique a tenu en 1898 au Lantaret, une session fort réussie, dont elle a donné naguère dans son Bulletin un compte- rendu détaillé (N. de la R). 116 BULLETIN UE GÉOGRAPHIE ROTAWIQUE même éclairer de temps en temps ce paysage grandiose qui fait du Lautaret un des plus beaux rendez-vous du tourisme. Ma petite fortune commence par: Eritrichium nanum Schrad... don d'un botaniste parisien qui était au Lauteret depuis cinq six ou jours et en étudiait activement la flore. Il avait cueill cette plante rare dans le massif du Roc-Noir ou du Lauri- chard, au sud du Lautaret. Le Galibicr, où je dirigeais mes pas, était à l'opposé, au Nord. Dans des pâturages en bordure de la route qui descend à Briançon : Pedicularis verticillata L. Phleum alpinum L. Ajuga pyramidalis L. fl. roses. Bartsia alpina L. Leucanthemum alpinum Lam. Un peu plus bas, sur le talus de la route : c empcrvivum arachnoideum L. AUium fallax Don. Dianthussilvestris Wulf. Toujours à gauche, avant l'embranchement de la route du Galibier, dans des roches: Brassica Richerii Vill. Gypsophia repens L. forme naine. Sur la route qui monte au Galibier, dans une prairie, à droite : Onobrychis saliva Lam. Campanula rotundifolia L. — montana DC. — lanceolata Lap. Cerinthe minor L. Carex paniculata L. Centaurea montana L. Trifoiium montanum L. Centaurea uniflora L. Oxytropiscampestris DG. Montant toujours, et suivant le sentier qui coupe les nom- breux lacets de la route, on arrive au Refuge en récoltant : Salix retusa L. Eriophorum Scheuchzerii Hoppe. Hugueninia tanacetifolia Vill. Gentiana verna L. et brachyphylia Priinuia farinosa L. Vill. croissant en mélange. Geum montanum L. Au Refuge, la route de Briançon à Saint-Michel-de-Mau- rienne entre sous un tunnel et débouche en plein nord sur la vallée de Valloire. De chaque côté de l'entrée de ce tunnel part un sentier qui aboutit au sommet du col où se trouve une table d'orientation. BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 117 Suivant le sentier de droite, à l'est du tunnel, on trouve dans une sorte de boue glaciaire : Arlemisia spicata Wulf. Doronicum grancdiflorum Lam. Geum reptans L. forme naine, mais non glaciale Nym. Ranuncuius-glacialis L. On traverse un petit glacier, au-delà duquel on retrouve le sentier, et on arrive à la table d'orientation en récoltant : Erigeron uniflorus L. Je trouvai, là, une forte bise qui me fit un accueil glacial et me donna aisément la conviction qu'il était imprudent de pro- longer ma visite. D'ailleurs, on n'avait pas à s'attarder à admirer le paysage : le brouillard s'y livrait à tous les caprices et à peine daignaii-il en laisser apercevoir, çà et là, quelques lambeaux. On se hâte de descendre, et, en y gagnant le Refuge par le sen- tier opposé, on récolte encore : Oxytropis Gaudini Bunge. Erucastrum repandum Bon.etLayens Astragalus aristatus L'Hérit. _ Diplotaxis repanda Cyr. et Phaca astragalina DC. Godr. — sisymbriumrepan- Caiex Davalliana Sii. dum DC fl. tr. Le soleil disparaît derrière les crêtes. Il faut songer au retour. En descendant, à mi côte, on se laisse encore tenter et on s'engage dans un sentier qui passe sur la rive droite du torrent et s'en va à travers de vastes prairies. Sur les bords abrupts du torrent : Anémone alpinaL. Var. sulfurea L. Dans la prairie, au-dessous du sentier : Hypochœris maculata L. Asphodelus subalplnus Gren. Godr. Plus bas en se rapprochant du torrent : Hieracium cymosum Vill. Hieracium cydoniaefolium Vill. sabinum Seb. On traverse de nouveau le torrent et on retombe dans la route. La journée est définitivement terminée, et on regagne l'hôtel- lerie plus riche en butin que le temps de la matinée n'eût per- mis de l'aspérer. Ajoutons encore à la liste : Gregoria Vitaliana Dub. Saxifraga biflora Ail. qui font aussi partie de la récolte de ce jour mais dont il n'est plus possible de préciser la station. 118 BULLETIM DE GÉOCnAPIIlE BOTANIQUE Le lendemain, départ à lo heures pour le retour dans la petite patrie. Comme la veille et les jours précédents, la journée débu- tait mal ; la pluie tombait à torrents. Ce contretemps ne permi pas de faire une visite profitable au jardin botanique. On eût en dédommagement le plaisir de jouir d'un spectacle qui, à lui seul, valait bien le voyage au Lautaret : au dernier moment il y eût, soudain, changement de décors, et la pluie fit place à la neige dont les larges flocons, tombant dru, vinrent saluer mon départ, c'était le sept du mois d'août. J. COUDERT. Le Chenopodium amaranticolor (C. et R.) MURR, ASCHERSON et GRAEBNER est-il identique en tous points au Chenopodium purpurascens Jacq.? Abbé Hippolyte GOSTE et Alfred REYNIER Depuis 1907 (i), le nom de Chenopodium purpurascens Jacq. a été publiquement substitué deux fois à celui de Chenopodium amaranticolor : d'abord par l'un de nous, puis par M. P. Blanc, botaniste, ancien chef de gare à Berre (Bouches-du-Rhône). Voici l'historique de cette double substitution, dont les mobiles n'ont eu entre eux aucun rapport. I. — Afin d'attirer, sur l'identité ou non des deux plantes, l'attention des phytologues, M. Alfred Reynier fit annoncer, par M. Giraudias (dans la Liste Générale des Doubles de l'As- sociation Pyrénéenne, année 1909-1910, page 4), le Chenopo- dium purpurascens Jacq., avec vague espérance de recevoir quelque instructive critique à propos de l'étiquette des exsiccata de notre Chenopodium amaranticolor distribué comme '< Cheno- podium purpurascens Jacq. Cultivé à Aix-en-Provence. Fruct. octobre 1909. » Hélas! aucun savant échangiste ne prit la pa- role : d'où claire indication que l'incertitude règne en France quant aux caractères de la vraie plante de Jacquin. Le motif de cet excusable détaut de certitude tient à plusieurs causes de perplexité que nous allons passer en revue : a) Un premier « Chenopodium purpurascens », ainsi appelé [nomen nudum)^ avant 1776, par Bernard De Jussieu, dans le Demonstrationes Horti Regii Parisiensis, est-il la même Ansé- rine que celle décrite peu après par Jacquin ayant reçu des graines de Paris et les ayant semées au jardin botanique de Vienne? N'y avait-il pas eu, dans l'envoi de Bernard De Jussieu (i) Cf. Le Chenopodium amaranticolor Coste et Reynier dans les Bouches- du-Rhône, par M. Alfred Reynier, séance du 12 avril jgoy de la Société Botanique de France; — notice contenant les diagnoses française et latine de citte plante qui, depuis huit ans, a attiré la curiosité générale, dans de nombreuses localités du globe, aux points de vue alimentaire ei orne- mental. 120 nULLKTiN DE GÉOGlUPIllE BOTANIQDE. à Jacquin, une erreur matérielle : graines d'une forme racéale au lieu de celles du />'^e? Ce soupçon de remplacement invo- lontaire de graines s'impose, car la description de 1' « Ansérine pourprée » faite par Lamarck, Encycl., i" vol., 1783, d'après des sujets vus vivants au Jardin du Roi (où, à côté du type, on cultivait aussi, c'est à croire, une race), ne concorde pas avec la diagnose (i) de la plante viennoise. Prenons les feuilles, organe d'une manifeste importance pour éclaircir la chose. De l'Ansérine française Lamarck dit : « ... feuilles deltoïdes ou triangulaires»; et, de l'Ansérine autrichienne, Jacquin affirme : « ... tolia superiora ovata ». Or le caractère feuilles ovées, depuis dix ans que nous cultivons le Chenopodium amaranticolor, ne s'est jamais montré; la forme du limbe foliaire par nous constamment observée est celle-ci (cf. notre diagnose de 1907) : « ... Les feuilles caulinaires, ainsi « que les plus grandes des rameaux ontune configuration fré- « quemment deltoïde et sont peu cunéiformes à la base; les « raméales supérieures sont rhomboïdales; les bractéales (( oblongues ou lancéolées-linéaires » ; aucune feuille n'est qua- lifiable à'ovata sur nos exemplaires normaux! Moquin-Tandon (2), qui, au jardin de Ventenat et au jardin botanique de Montpellier, avait discerné la variété lanceolatum (caractérisée par lui : « ... folius omnibus sublanceolatis »), ne peut, soit pour cette variété, soit pour le type dont il la fait dériver, avoir eu en vue notre Chenopodium amaranticolor (la plante, c'est fort probable, du Jardin du Roi décrite par (!) La diagnose de Jacquin a paru en 1776, dans VHortus botanicus Vin- dobonensis, III, p. 43. C'est en 1912 que nous avons eu, grâce à l'obli- ccance de M. le docteur A. Thellung, de Zurich, le texte extrait de cet ou- vrage rare; aJors seulement nous avons aperçu, en la diagnose de 1907 de notre Chenopodium amaranticolor l'inexactitude consistant en ce passage : « Recedit a- Clienofodio purpurasc -nte Jacq. scmine nigro et nitido ». L'erreur avait eu pour cause l'assertion de Moquin-Tandon affirmant (dans le Prodrome de De Candolle) la graine du Chenopodium purpurascens }âcq. être a haud nitido, albido ». M. Murr explique comme il suit la méprise du professeur de Montpellier : Au moment où sa plume a erré, Moquin-Tandon devait avoir sous les yeux les graines de son « Chenopodium purpurascens var. punctulatum », variété qu'il faut reporter au Chenopodium Quinoa W. dont les semences sont blanches et non luisantes. Cette explication est des plus plausibles. (2) Cf. Prodrome de De Candolle, famille des Salsolacées, page 66, tome XllI paru en it)4y. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 121 Lamarck), puisque, en remplacement de <( feuilles deltoïdes ou triangulaires », l'élaborateur des Salsolacées dans le Prodrome nous parle de « ... feuilles ova/f5-rhombées, les inférieures cîz^rz- culées » : certes ce ne sont pas là les feuilles (dépourvues de toute auricule!) de 1' « Ansérine pourprée » du Dictionnaire Encyclopédique, laquelle Ansérine correspond d'abord au « Chenopodium purpurascens » de Bernard De Jussieu, ensuite fort probablement au Chenopodium amaranticolor Goste et Reynier. En Allemagne on a cultivé la plante de Jacquin par graines reçues de Vienne; le Synopsis der Mitteleuropaischen Flora de MM. Ascherson et Graebner en décrit (i) de la manière sui- vante les feuilles : «... souvent trilobées, largement ovales jusqu'à ovales^ avec deux lobes latéraux souvent courts et larges ». Assurément, rien encore de pareil chez notre Chenopodium amaranticolor ! b) Linné û\s, Supplementum Plantarum [ijSi], pp. 171, 172, devait s'être rendu compte des différences foliaires existant entre les « Chenopodium purpurascens » de Bernard De Jussieu, Arsérine crue originaire de la Chine (2), et le Chenopodium purpurascens Jacq., du moment qu'il affirme la plante décrite dans VHorius Vindobonensis être le Chenopodium Atriplicis et lui assigne pour patrie la Sibérie (3). Linné fils donne pour éiymologie de son espèce : « ... folia Atriplicis horiensis rubrœ » . La création d'un nom nouveau n'avait pas de raison d'être devant le droit patent de priorité du Aoriste de Vienne (droit reconnu par le Supplementum Plantarum); c'est pourquoi mo- dernement on rejette le Chenopodium Atriplicis à la synonymie du Chenopodium purpurascens Jacq., tout comme les Chenopo- dium rubricaule Schrad. et Chenopodium erubescens Schrad.; (i) Band V, Chenopodiacece, igi3,pp. 66, 67. — Nous devons la traduc- tion du texte allemand à notre ami et confrère en botanique M. Triberti officier interpiète du XVI° corps d'armée. Qu'il veuille bien agréer nos sincères remerciements. (2 et 3) L'attribution d'une patrie diUérente pour chacune des Ansérines qui nous occupent ne repose sur aucune donnée certaine. .On ne sait pas plus si la plante cultivée au Jardin du Roi y était venue de la Chine, du Bengale oi de la République Argentine, qu'on ne sait si celle de Linné fils provenait de la Sibérie. D'après Haage et Schmidt, Gâtai. 191 2, notre Che~ nopodium amaranticolor est originaire du Mexique ! AVRIA-JUIN Q 9 142 DULLETir^ ht; GÉOGRAPHIE BOTANIQUK mais ne serait-il pas utile de rééiudier in vivo les trois Ansc- rines de Linné lils et de Schrader, afin de s'assurer qu'elles se rapprochent plutôt de la plante de Jacquin que de celle de Ber- nard De Jussieu et de Lamarck? c) In litteris, M. le docteur A. Thellung (de Zurich), nous a aimablement fait savoir ce qu'il pense de notre Ansérine : a 27 novembre 1912. — ... Vous vous convaincrez facilement, « en comparant votre Chenopodiiim amaranticolor avec l'es- « quisse ci-incluse (1), calquée sur la planche 80 de VHortus « Vindobonensis, du Chenopodium purpurascens Jacq., qu'il ne « peut être question d'identité des deux espèces : elles diffèrent « beaucoup par la forme des feuilles : Chenopodium amaranti- « color : feuilles deltoïdes, aiguës, densément érodces-dentées; « Chenopodium purpurascens : feuilles ovales-triangulaires, « obtuses, obtusément sinuées à subtrilobées ou presque « entières. La couleur des deux plantes est également difîé- « rente : Chenopodium purpurascens rouge sanguin; Chenopo- « dium amaranticolor : rouge violet. J'ai eu l'occasion de voir « votre espèce, en avril dernier, dans les cultures de M. Trabut, a à Alger. « M. le professeur Murr, à Feldkirch, spécialiste pour les « Chenopodium, est d'avis (in Magyar Bot. Lapok, VI, [1907], « p. 3o5) que le Chenopodium amaranticolor est un type par- ce faitement tranché, frappant surtout par ses feuilles qui rappel- « lent celles du Chenopodium urbicwn. « En revisant les Chenopodium de l'herbier de l'Ecole poly- « technique suisse à Zurich, j'ai trouvé quelques échantillons « (cultivés) du Chenopodium purpurascens et de la variété laii- « ceolatum Moq.-Tand. Ils ont tous les feuilles plus ou moins « obtuses ou seulement très brièvement acuminées-apiculées et « faiblement ondulées-sinuées ou subtrilobées ou presque (i) Elfectivement cette esquisse, due à l'extrême obligeance de notre cor- respondant suisse, ne nous a point rappelé V « Ansérine pourprée » Je Lamarck. La forme des feuilles moyennes et inférieures de la plante des- sinée par Jacquin s'écarte assez du contour iimbaire deltoïde-triangulaire du Chenopodium amaranticolor, pour que nous soyons autorisés à voir dans le Chenopodium de Vienne une r<2ce comparativement au type du Jardin du Roi. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 423 « entières ; leur lorme rappelle parfois celles des Chenopodium « opulifolium et Chenopodium ficifoliiim... » « 2 décembre 191 2. — ...J'ai actuellement, sauf les conclu- « sions à tirer de vos expériences de culture, l'impression que a le Chenopodium amaranticolor, en y comprenant les Cheno- « podium purpurascens Jacq.et Chenopodium striatum (Krasan) « Murr (1), forme un groupe d'espèces très voisines, et que cqs- « espèces sont à peu près aussi distinctes entre elles que, par « exemple, les Chenopodium album, Chenopodium opulifolium « et Chenopodium fîcifolium... >> Commentant l'opinion raisonnée de M. Murr, MM.Ascherson et Graebner, op. cit., consacrent une vingtaine de lignes à cha- cune des descriptions des Chenopodium amaranticolor et Che- nopodium purpurascens, qu'ils considèrent comme valables « espèces ». En 1907, nous-mêmes avions été d'un sentiment semblable; toutefois, à la suite d'observations et comparaisons diverses, notre manière de voir se modifia peu à peu et nous présumâmes qu'il existe une identité spécifique entre les deux Ansérines, sans que ce rapprochement empêche la distinction d'une forme typique et d'une forme racéale, sous le rapport de quelques caractères d'ordre végétatif, desquelles voici la formule : jo forme typique : Chenopodium amaranticolor [Nobis] Murr et Ascherson et Graebner. Synonymes : « Chenopodium purpu- rascens [nomen solum] » Bernard De Jussieu ; 0 Chenopodium purpurascens » Lamarck, non n Jacquin » comme le porte à tort la description dans le Dictionnaire Encyclopédique. — Carac- tères : conformation foliaire et coloris. particuliers à la plante la plus répandue (grâce à ses propriétés alimentaires). 2° Forme racéale : purpurascens Nobis. Synonymes : Cheno- podium purpurascens Jàcquin, pro specie; « Chenopodium pur- purascens Jacq. » type et variété lanceolatum Moq.-Tand. (en (i) M. le professeur Beck, de Vienne, a émis l'opinion que notre Chenopo diiim amaranticolor est à rapprocher du Chenopodium striatum Murr. ; mais ce dernier auteur est d'un avis différent. Remarquons que M. Beck, pas plus que M. Murr, n'a éprouvé la tentation d'identifier Vaniaranticolor au Cheno- podium purpurascens Jacq. ; témoignage de l'existence indéniable de quelques particularités morphologiques s'imposant à la vue de tout observateur impartial. 124 BDLLETIM DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE corrigeant l'indicaiiuii erronée de « scniinc haud niiido, alhido » pour lesdiis type et variété). — Caractères : contormaiion foliaire et coloris particuliers à la plante beaucoup moins répandue (cul- tivée dans quelques jardins botaniques). Avant de prendre date, par diagnoses latines (conformément aux Règles de la Nomenclature Botanique du Congrès de Vienne)pour ces deux combinaisonssystématiqucs, notre devoir est de nous incliner, avec déférence, devant la science de M. Murr etdevant le crédit que son autorité de spécialiste-mono- graphc a obtenu dans l'ouvrage classi:\ue Synopsis... de MM. As- cherson et Graebner. En conséquence nous ne combattrons pas le maintien provisoire du Chenopociium amaranticolor comme «espèce» : c'est une interprétation subjective dont le soutien incombe à ces messieurs. A notre compte restera seule acquise l'intuition nous ayant fait présumer, avant quiconque, l'absence d'écart spécifique entre les Chenopodium amaratiticulor et Che- nopodium purpurascens. L'unique vaine recherche d'exsiccata (en existe-t-il ? ?) de l'Ansérine que cultiva, en 1776, Jacquin, directeur du jardin botanique de Vienne, nous a empêchés de publier plus tôt la présente Note. Tant que les consciencieux sus- dits systématiriens (MM. Murr, Ascherson et Graebner) n'auront pas convenu du peu de solidité de la valeur d' « espèce » pour chacun des deux Chenopodium en question, ce sera à eux spé- cialiste-monographe et professeur qu'auront à s'adresser les botanistes impatients de conclure à la fusion des amaranticolor cl purpurascens; quanta nous, convertis d'avance sur ce point, il n'y a plus en jeu que le type ci la race ci-dessus établis. II. — Inutile de débattre longuement la substitution opérée, en 1913, par M. P. Blanc. Ayant mis la main, parmi des décom- bres à la gare des marchandises de Berre (Bouches-du-Rhône , sur une plante qu'il pensa être l'Anscrine litigieuse, notre con- frère lut hâtivement dans un livre de sa bibliothèque : «... C'est « l'identification onomastique Chenopodium purpurascens J.^.cq. « qu'après une étude suivie M. R ynier donne aujourd'hui « comme la plus vraisemblable pour le Chenopodium amaranti- « color Coste et Reynier ». Cette phrase, figurant à la page 95 de la Flore des Bouches-du-Rhône, Première Partie, 19 10, par BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. Mb MM. Marnac et Reynier, parut à M. Blanc, dans une minute d'irréflexion dont il s'est loyalement excusé, lui permettre d'ou- trepasser la limite entre le sens précis du mot « vraisemblable » et celui de certain. Sans aucune raison autre de la substitution hasardée, le nom de Chenopodium amaranticolor fit place à « Chenopodium purpurascens Jacq. », dans le numéro de sep- tembre 1 9 1 3 de la Revue Horticole des Bouches-du-Rhône, avec accompagnement d'une description non princeps empruntée au Manuel Général des Plan'es, Arbres et Arbustes par Jacques et Hérincq. Mise au point fut insérée aussitôt, par Tun de nous, au Bulletin de la Société Française Duffour, année 191 3, pp. 40- Les exsiccata de l'Ansérine adventice de Berre appartenaient sûrement à la. forme typique amaranticolor \ le texte, au con- traire, de Jacques et Hérincq (reproduction en français de la diagnose latine de Moquin-Tandon) vise la race purpuiascens non rencontrée encore en Provence Cette race fut cultivée, vers 1840, au jardin botanique, de Montpellier, à côté du type (c'est à croire); mais, dans la description figurant au Prodrome de De Candolle, Moquin-Tandon, avons-nous dit plus haut, ne visa pas V amaranticolor typique, des sujets de la forme racéale lui étant seuls, paraît-il, tombés sous les yeux. PLANTES RÉCOLTÉES AU BORD 1)1] TA-llOU Province du Kiangsou (Chine). Par le Père COURTOIS, Directeur v.lu Musée de Zi-ka-wei, près Ghanghai (i). Celte liste comprend les espèces rencontrées au cours de deux herborisations, la première du 19 mai au 26 )uin iqi?, la seconde du 19 septembre au 27 octobre de la même année. Ce sont de bonnes époques, et mes excursions ont été favorisées, la seconde par un beau temps exceptionnel, la première parce que la végétation était en retard d'une dizaine de jours sur la moyenne. Néanmoins, pour avoir une idée complète de la Flore de la région parcourue, il faudrait évidemment ajouter les résul- tats d'herborisations précédentes, faites en d'autres saisons. Ce sera l'objet d'un travail futur. Voici quelques indications sur les localités dont il s'agit. En partant de Chang-Hai, par le chemin de fer, dans la direction du Nord-ouest, on met 3 heures ou 3 heures 1/2 pour atteindre Ousi. La mission catholique est à l'extrémité du faubourg Nord (San-li-k'iao). De ce point, en une petite demi-heure de marche, on atteint les collines de l'ouest iWei-cè, Long-cè) et en deux heures le bord Nord-est du grand lac ou T'a-hou. Je dési- gne cet ensemble sous le nom de Ou-si. De San-li-k'iao, dans la direction du Nord-est, il y a 25 ou 3o kilomètres jusqu'à Ts'ing-Yang, et le double jusqu'à Kiang-in; ces deux localités m'ont offert quelques marécages et, à faible distance, de basses collines. .Revenu à San-li-k'iao, on peut contourner le T'a-hou par le Nord et gagner Ihing, sur la rive occidentale. C'est l'at- faire d'une demi-journée par un petit vapeur ; en barque, il faut deux jours. On pourrait couper, droit à l'ouest, à travers le (i) Ce travail de tout premier ordre, notamment au point de vue des faits de géographie botanique a dû attendre plus d'une annce dans nos cartons à cause de la guerre. (H. L.) BULLTIN EDE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ' 1 '27 T*a-hou, n'éiait que ses îles, intéressantes d'ailleurs au point de vue botanique, sont depuis deux ans surtout des repaires de pirates. I-hing est à trois heures de marche d'assez hautes col- lines qui se prolongent vers le Sud et le Sud-ouest pour se souder aux collines de Koang-té'tcheou et aux montagnes du Tché-kiang. C'est une bonne station. Une fois rentre' à Sanli- k'iao on peut longer la rive orientale du T'a-hou par le grand canal, et visiter les collines (Wang-cè, T'si-tse-cè, etc.), que je désigne sous le nom de Sou-tcheou (ou Sou-tseu). Enfin Zo-cè représente l'ensemble des collinettes les plus rapprochées de Chang-Hai, à une bonne trentaine de kilomètres vers l'Ouest. C'est le Zuo-Se, Souo-Sé. Che-Sang de l'herbier d'Argy dans les (.( Décades Plantarum novarum, auctore H. Léveillé ». C'est aussi le Fengwangshan near Shanghai (Kiangsu) de l'Index Florae sinensis, La transcription des noms chinois est assez difficile, comme l'on sait. M. Matsuda dans The Botanical Magaiine, de Tokyo, décembre 191 1, orthographie Mou-sekce que nousécrivons Ou-i. L'ordre suivi dans cette liste est celui de 1 Index Florae sinen- sis, de MM. Forbes et Hemsiey; j'ai mçme adopté, dans l'im- mense majorité des cas, leur nomenclature, même lorsqu'elle me paraissait douteuse et réformable. Une certaine pénurie de livres m'imposait ceiie réserve. Pour la même raison, quelques- unes des déterminations n'ont pas toute la sûreté exigible, et devront subir une révision. Tel qu'il est, ce petit travail complétera ceux que M. Matsuda a publiés dans la revue nommée ci-dessus, sur les plantes de Ou-si (Mou-sek), de Sou-tcheou (Soochow), de Ning-po et de Hang-tcheou. Il est bon dénoter que (Wai-shanj est une colline toute voisine de Ou-si — Wei-cè en langage local — que Shông- shuk est la ville de Tchang-chou (Zang-zo, prononciation locale) et que Yû-Shan est la colline à laquelle cette ville est appuyée, à une soixantaine de kilomètres vers l'Est de Ou-si. i28 BULLETIN DE GÉOCnAPIlIE lîOTAMoUE. Clematis apiifolia DC. I-hing q/io; Zo-cc 25/io; C. Clematis Benthamiana Hemsl. Ou-si 23/6; l-hingp/io; CC. Clematis Meyeniana Walp. I-hing 'io/b. Clematis Pierotii Miq. ? 1-hing i3/io; CC. d;ins les grandes herbes inondables. 7 halictrum simplex L. Tchen-kiang 5/6; CCC ro- seaux des bords du F"leuve. Rammculus pensylvanicus L. var. chinensis Bunge. Ts'ing-yang 20/5; CC. par- tout. ' Delphinium aiithrisci/olium Hance. I-hing 27/3; CC. partout. Cocculus Thunbergii DC. Tchen-kiang 10/6; C. Nymphaea letr-agona Georgi^ Ou-si 12/6, 4/10; Ts'ing-yang 27/9; CGC. dans toutes les eaux. Euryale ferox Salisb. CCC. eaux Ou-si 24/9/13. Nuphar japonicum DC. en fruit I-hing io/io/i3. Corydalis Biingeana Turcz. "^I-hing 27/5 ; CC. ; fleurit beau- coup plus tôt. Nasturtium microspermum DC. I-hing 29/5; Ou-si h-io; CC. Ou-si 16/6. Nasturtium montanum Wall. Ou-si 17/Ô; Zo-cé 24/10; CC. Alyssum sp. Ou-si 16/6 et 22/9; Ts'ing- yang 22/3; I-hing 14-10. C. Capsella Bursa-pastoris Mœnch. Zo-cé 2Ô/10; c'est la floraison d'automne; il y en a une autre au premier printemps. La plante est C. partout dans la province. A Chang- Hai on la cultive comme légume. Thlaspi arvcnse 1.. Tchen-kiang 6/6. C. par places. Viola Patrinii DC . Ou-si 24/9; CCC, il y a plu- sieurs floraisons; celle d'au- tomne présente surtout des fleurs cleistogames. Polypala sibirica L. Ts'ing-yang 2i/3; CC sur les collines. Dianthus chinensis 1 . Ou-si 23/6 et 22 9; CC sur toutes les collines. Dianthus superbus L . Ousi 22 9: CC sur toutes les collines. Silène aprica Turcz. Ts'ing-yang 2i/5; Zi-ka-wei 3i/io, mais les graines ont été rapportées des collines de l'Ouest où il est CC. Silène Foriunei \'is. Sou-tcheou 2 i/io. Lychnis Senno Sieb. et Zucc. I-hing 9/10; il était CC. dans certaines stations frai hes des montagnes. Stellaria aquaiica Scop. Ou-si 1Q/9; 'Ts'ing-yang 23/5; Sou tcheou 19 10. CGC par- tout dans les bonnes terres. Stellaria uliginosa Murr. I-hing 3o/io. Arenaria serpillifolia L. Ou-si 3/6; T.-^'ingyang 23/5; C(X. partout. Portulaca oleracea L. I-hing 9/10; CC. partout. Hypericum Ascyron L. Ou-si 19/6. Hypericum japonicum Thunb. Ou- si 14 et 16/6, 24/9; I hing 10/10; CC. Hypericum tosaense Makino. Ts'ing-yang 29/9. Eurya Japonica Thunb. Sou-tcheou 20/10; C. sur les collines. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE. 129 Camellia Thea Link. I-hing 6/10; Zo-cé 27/10. Le thé est cultivé à I-hing; les pieds qui, à Zo-cé, végètent au milieu des Bambous ou des Cunninghamias, sont, je pense, des restes d'anciennes cultures. Abutilon Avicennae Gaertn. Ou-si 24/6 et 19/9; C. dans les champs; je ne l'ai pas vu cultivé dans cette partie de la Mission. Melochia corchorifolia L. Ou-si 22/9; Ts'ing-yang 28/9; I-hing lo/io. Grewia parvijlora Bunge. Ou-si 14/6, Corchoropsis crenata Sieb.et Zucc. I-hing 9/10; AG. Tilia sp. I-hing 10/10. Il y en a une quinzaine d'arbres et des milliers de jeunes sujets au- tour d'une lerme; je n'en ai pas vu ailleurs danslarégion. Lamêmeespèce se rencontre communément dans les mon- tagnes du Hochan. Géranium nepalense Sweet. Ou-si 26/9; Zo-cé 25/10; AC. Oxalis corniculata L. Ou-si 19/9; GGC. partout. Zanthoxylum schinifolium Sieb. et Zucc. I-hing 7/10; Sou tcheou 18/10; G. un peu partout ; les fruits, froissés ont une foite odeur d'anis. Melia Azedarach L. I-hing 1/6; GGG. partout, cul- tivé et subspontané, la flo- raison commence beaucoup plus tôt. Schoepfia jasminodora Sieb. et Zucc . I-hing 3o/5 ; G., défleuri, et en fruits déjà rougissants. Evonymus europaea L. I-hing 3o/5. G. Evonymus Thunbergiana Blume. =r£'. alata Regel. Zo-cè 25/10; AG. Celastrus articiMata Thunb. I-hmg 9/10; G. sur toutes les collines. Zi^yphus l'ulgaris Lamk. Tchenkiung lo/ô; G. partcuj à peu près. Microrhammis frangidoîdes Ma- xim. Ou-si ,12/6; Ts'ing-yang 22/5 t I-hing 3o/5 ; G. Sageretia thee^ans Brongn. I-hing 7/10; Zo-cé 25/io; GG. Vitis flexuosa Thunb. I-hing 29/5 ; GG. Vitis heterophylLi Sieb. et Zucc. Ou-si 19 et 23/6; GG. Vitis serjaniaefolia Maxim. Ou-si 3/6; Ts'ing yang 2i/5 GG. Vitis 1 hunbergii Sieb. et Zucc. Ts'ing yang 2o/5. Vitis deux espèces. Ou-si 12 et 17/6. Acer tataricum L. var. Gimiala Maxim. I-hing 3o-5; AG. Euscaphis staphyleoïdes Sieb. et Zucc. I-hing 29 et 3o/5 ; G. sur toutes les collines. Thermopsis fabacea DG. Tchen-kiang i3/6; AG. par- tout. Crotalaria sessiliflora L. Ou-si 22 et 24/9; Sou tcheou 21/10; G. Medicago denticulata Willd. Ts'ing-yang 19 et 23/5; I-hing 3o/5; Tchen-kiang 6/6; GG. Medicago lupulina L. Ts'ing-yang 20 et 23/5; I-hing 27/5; GG. Medicago Sp. Tchen-kiang 6/6. GG. Melilotus parvijlora Desf. Ts'ing-yang 19/5 ; G. partout. 130 BULLETIN DE GEOGRAPHIK liOTANloUE. Indigofera Bungcana Walp. Tchen-kiang io/(). InJipofcra macrostachya Vent. I-hing 2Q/5 . Indigofcra venulnsa Champ. ()u-si 2 I 5 CGC. Leapede^a bicolor Turcz. Ou-si 22 et 24/0; Kiang-in 29/9; ce. sur les collines. Lespede^a Buergeri Miq. Ou-si 26/g. Lespede^a juncea Pers. Ou-si 22/9; Sou-tcheou 18/10. Lespedeja stricita Hook. et Arn. Ou-si 23, 24 et 2G/9; Kiang-in 3o/9; I-hing i3-io. Lespedeja villosa Pers. Ou-si 23/9. Lespede^^a virgata DC. Ou-si 23/9. ^flschynomene iiidicj L. Ou-si 22/0; C. partout. Desmndium pjrvifolium DC. Ou-si 22 et 24/9; I-hing 9/10. Dcsmodium pndodirpum DC. ()u-si 25 et 24/9. Desmodium polycarpum DC. Ou-si 23, 24 et 26/9; I-hing 4/10. Vicia saliva L.. Ts'ing yang 20/5. Vicia te/raspcriJia Mœnch. Ts"ing yang 19/5. Vicia uni] Il g a Al. Br. I-hing 9/10. Pisum satirum L. Ts'ing yang 20/3. Çà et la, échappé des cultures. Glycine Soja Sieb. et Zucc. Ou-si 23/9; C. Piieraria Thunbergiana Benth, Zo-cé 27/10; G. Pliaseolus sp. Ou-si 24/9. Rhynchosia volubilis I.our. Ts'ing-yang 28/9; CC. Dalbergia hupeana Hance. Ou si 12/6; I-hing 4/10; C. Sophora Jlavescens Ait. Tchen-kiang 10/6; C. sur les collines. Cassia viiiKosoïdes L. Ou si 22/9; I-hing 6/10; C. Albi^^ia Lebbek Benth. Ichen-kiang 7/û, l.'Albizzia julibribsin Durazz. qui est très commun n'a Heuri que deux ou trois semaines plus tard. Exochorda grandiflora [,indl 1-hing 3o/5; CCC. au moins par places dans toute la pro- vince; la vraie floraison a lieu vers le commencement d'avril; elle est magnifique. Rubus parvifolius L. Ou-si 23/6 ; C. Fragaria indica Andr. 1-hing 8/10; CC. partout. Potentilla centigrana Maxim. I-hing 3o/3 ; C. Potentilla discolor Bunge. Ts'ing-yang 2i/5; CC. Potentilla fragarioîdes L . Ou-si '3/0. Potentilla Kleiniana'Wip,ht et Arn. Ts'ing-vang iq/5 ; I-hing 3o/5 ; CC. ■ ? Potentilla reptans I.. I-hing I 3- 10. Agrimonia Eiipatoria L. Ou si 22/9, Poterium officinale Benth. et Hook. Ou-si 22/9; I-hing 9/10. CC. Rosa microcarpa Lindl. Ou-si 3/6, 25/6; CC; Rosa multiflora Thunb. Ts'ing-yang 21 et 23/5; CC. Cotylédon japonica Maxim . Sou-tcheou 20/10. Sedum Alfredi Hance. Ou-si 25,6; Ts'ing-yang 2i/5/ I-hing 27/5 ; CC. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. 131 Sedum sp. Ou- si 17/6 ; I-hing 3o/5. Corylopsis spicata Sieb. et Zucc. Ihing 3o/5 ; Sou-tcheou 21/iri. Drosera peltata Sm . Ihing 20/5 ; CGC. partout. Haloragis micrantha R. Br. Ou-si i2/6, 23/6, 25/6; I-hing 10/10; G. Myriophyllum spicatiim L. Ts'ing-yang 28/9; Zocè 25/io; GG. Myriophyllum verticillatum {.. Ou-si 16 et 19/6 ; CG. Osbeckia sinensis L. Ou-si 22 et 24/9: I hing 4 10 ; GGG. Ammanannia aiiricidaia Willd. Ou si 24/q; G. Ammannia peploïdes Spreng. Ts'ing-yang 28/9 ; G. Ammannia rotùndifolia Roxb. I-hmg 29/5 ; G. Lythrum Salicaria L. Zo-cè 25/10 ; GC. Epilobiiim palustre L. Ou-si 23 et 26/9 ; CG. Trapa n ai ans L, Ts'ing-yang 27/9 ; GG. spon- tané etcultivédansles mares, dans les anses des canaux et des lacs La récolte des fruits occupe un bon nombre de personnes. Je l'ai vu faire à Ou-si le 22 septembre; à Wang ting, à mi-rhemin en- tre Ou-si et Sou-tcheou, elle n'était pas terminée le 18 oc- tobre. Ludwigia prostrata Roxb. Ou si 21/9; Ts'ing-yang 27/Q ; Sou-tcheou 2o/'[o GGG. dans les rizières. Thladiantha dubia Bunge. Ou-si 14/6 ; probablement échappé de quelque jardin. Actinostemma racemostim Maxim. Ou si2i/9; I-hing i3/io; GGG. dans les haies, au bord des eaux, etc. Mollugo stricta L . Ou-si 24/9; I hing 12/10; GG. Hydrocotyle rotùndifolia Roxb Ou-si 16 et 2|/6; Tchen-kiang S/û ; ce partout. Bupleurum falcatuut L. I hing 8/10; AG. Œnanllie stolonifera DG. Ou-si i3 et 28/6; GG Selinum Monniet i L. Ou-si I 5/ 10. Peucedanum decursivuni Maxim. Ou si 24/9. Peucedanum tcrcbinlhaccuni Fisch. I hing 27 5. ■ Coriandrum sativum L. I hing 27 et 3o/5 . Foeniculum vulgare Gaertn. Sou tcheou 19/10; cultivé ou subspontané. Sium nipponicum Maxim. Ou-si 22/9; i-hing 9/10. Acanthopanax spinosum Miq. I-hing 3o/5; AG. Marlea begoniœfolia Roxb. Tchen-kiang lo/ô ; C. sur des collines à l'Ouest. Viburnum tomcntosum Thunb. I-hing 3/5 et 4/1'^; G. sur les collines. Lonicera japonica Thunb. Ts'ing yang 2:/5; I-hing 27/5; Tchen-kiang S/6; GG. par tout. Lonicera Maackii Maxim Ts'ing yang 28/9. Oldenlandia diffusa Roxb. I-hing 4/10. Oldenlandia japonica Miq. Ou si 24/9; I-hing 4/10 et 7/ 10 GG. dans certains fonds om- bragés et très humides. Oldenlandia sp. I-hing 4/10. Gardénia Jlorida L. Ou si 23 à 25/6, Serissa Democritea Bâillon. Ou-si 22/9 ; GG. surtoutes les collines. 13-2 BULLETIN DE GEOCnAPHIE lîOTANIQUE. RubtJi cordifolia L. Ou si 26/y. Galinni gracile Bunpe. Ts'ing yant; 2 i/5. Galiuw tnfiJum L. Ou-si 17/6; 3o/5. Galium veruui L. Tchen-kiang 6/Ci. CG. un peu partout dans les endroits herbeux. Patrinia scabiosaefolia P'isch. Ou-si 22/9; ce. sur toutes les collines. Patrinia villosa Juss. Ts'ing-yang 29/9; I-hing4/io; Zo-cè 23/10. Adetwstemm.i viscosum Forst. Ou-si 23/9 et 2/10. Eupatorium japonicum Thunb. ^ Ou-si 2.4/9 ; I-hing 29/5 ; Zo- cè 23/10 ce. Eupaloriiim Lindleyamtm DC. Ou-si 22/9; I hing 8/10. . Solidagn Virga-aurea 1 . I hingb/io; CC. pariou.. Aster altaïcus Willd. I hing 6/10. Aster fastigiatus Fisch. Ou-si 22 et 23/9; Ts'ing yang 27/9 : I-hing 8/10; C. Aster hispidus Thunb. Ou-si 12/6. Aster indiens L. Ou-si 25/6 et 28/9; I-hing 6/ 1 0 ;Tchen-kiang8/6 ; CGC partout. Aster scaber Thunb. Ou-si 24/9 ; I-hing 9/10. Aster turbinatus S. Moore. Sou-tcheou 20 et 21/10 C. sur les collines. Erigeron canadensis L. Ou-si 25/G et 22/9; Ts'ing yang 2o/3 ;I-hing 1 3/ 10 CGC. Erigeron lini/olius Willd. Ts'ing yang 20/5. Laggera alata Schultz-Bip. Ou-si 22/9. Gnaphjlium tnulticeps Wall. Ou-si 2/10 ; Ts'ing yang 19/5 ; I-hing 10/10 CGC. Jnula Britannica L. Ou-si 24/9 : CG. un peu par- tout. Carpesium abrotanoïdes L. Ou-si 19/9; I-hing S/10. Shearerta nana S. Moore. Kiang-in 2(1,9. Rencontrée une seule lois, en petite quanuié, cette plante n'est peut-être pas rare cependant dans les endroits marécageux des bords du Yang-tse kiang. Elle est très abondante dans la région de Kien-té (au Ngan- hoei', tout près de la fron- tière du Kiang-si), donc dans le voisinage presque immédiat de Kieou-kiang, où l'abbé A. David trouva le Sheareria qualifié par F"ranchet de S Polii. Xanthium strumariiim L. Ou-si 17/6; G. partout. Siegesbeckia orientalts L. Kiang-in 29/0 ; Sou-tcheou 19/10; Zo-cè 23/10; CC. Eclipta alba Hassk. Ou-si 19/9 ; G. partout. Bidens pilosa L. Ou-si 22/9 ; G. Chrysanthemum indicum L. Tchen-kiangô/ô; I-hing i3/io; Sou-tcheou 18/10; CGC. Myriogyne minuta. Zi-ka-wei 14/9, GG. par en- droits depuis Ghang-Hai jus- qu'aux frontières de l'Ouest. Artemisia annua L. Ou-si 19/9 ; G. Arteynisia capillaris Thunb. Ou-si 22/9 ; Artemisia lactijlora Wall. Ou-si 23/9; G. dans plusieurs localités de la Mission. N'est-ce pas cette espèce que M. Matsuda nomme A. septemlobata Lévl. eiVant.? BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE IHîl Artemisia vulgaris L. Sonchus oleraceus L. I-hine Q/io ce. Ou-si 19/9; Ts'ing yang 2 i/5 ; ce. Gynura pinnatifida DC. 1-hing 4/10; vu une seule fois Scorjonera macros perinaTurcz. et douteusement spontané. I-hing 29/5 ; Tchen-kiang 6 6 ; Emilia îonchifolici DG. I-hing 6/10 ; CG. en beaucoup Lobelia raJicans Thunb. d'endroits. Ou-si 24/9; I-hing 28/3,- GCG. ^ . . ^ partout. Senecio argunensis iurcz. ^ Ou-si 12/6 ; Ts'ing yang 21/b; Wahlenbergia gracilis ADC. G. Ou-si 25/6 ; Ts'ing yang -Senecio scandens Ham. 2i/5; G. partout. Zô ce 24/10; GG. partout. Platycodon grandiflorus ADG. Atractylis avala Thunb. O^-^' 22/9; Zo-cè 26/10; GC. Ou SI 22/9; Kiang-in 29/9; sur toutes les collines. GG. Adenophora stricta Miq. Carduus crispus L. ^"^f ^'/9 5 Partout sur les Ou-si .V6 ; G. ici et là. collines. _ . . ,, ■ Adenophora verticillata Fisch. CmcusjaponKusUjixim Ou-si 24/9; I-hing 4/10 ; Sou- .Ou-si3/t>;. Tsing yang 19/b; ^^heou 21/10; GG partout. ^ . ,. ■ M • Vaccinium bracieatum Thunb. Cmcus lineans Maxim. q^.^^ ^3^ OU-SI22/9. * , :^ / j • ^ I ; r- u Vaccinium sp. Saussurea microcephala P ranch. r . ■ „ iî,,i I-hing I 1/10; G. atteint 2 et o / 3 mètres de hauteur. Pieris ovalifolia Don. T j M • 1-hing 3o/5 et 4/10 : G. sur les Lampsana apcgonoides Mùxim. collines ^ , ^• Ou-si 16 et 23/6; Ts'ing yang . 20/5 • GG blimpsoma chamcedryoïdes G. _ . . ' . ' , Wright. Crépis japomca Benth ^.^ing 29/5; GGG. au b.,s des Tsingyang 2j/d; GG. collines,dans toute larégion. Hieraciumhololeion Maxim. Lysinuchia candida Lindl. Ou-si 24/9; Ts'ing yang 27/9; Ts'ing yang 2o/5 ; G. I-hing 4/10; GGG. dans les . marécages exondés. Lysir.xaclua chlethroïdes Duby. T . L ■ , • /-u Tchen-.iang 6/6; GG. Lactuca brevirostns Ghamp. ^ ' ' Ou-si 23/9: 1-hing ii/io;GG. Lysimachia japonicj Tunh. Lactuca debilis Maxim. Tchen-kiang 5 et 7/6 ; GG. I-hing 3o/5 ; G. Lysimachiajaponica Thnnh. varie- Lactuca denliculata Maxim. ^^^• I-hing 27/5; G. I hing 3/6. Lactuca Thnnbergiana A. Gray. Lysimachia Klattiana Hance. Ts'ing yang 21 et 23/5 ; I-hing Ts'ing yang 21/5 ; I-hing 27/5; 29/5; G. . Tchen-kicing7/6; GGG. par- Lactuca versicolor Schultz Bip. ^^ ' Ts'ing yang 20 et 23|5 ; I-hing Lysimachia paludicola Hemsl. 27 et 29/5; GG. Ou-si 3/6. i:u BULLETIN DE GÉOCnAPIIIE DOTANIQUE. Ardisia jjponic^ Blume. Ou-si 24,'M ; ce. partout à l'ombre des sous-bois. Ijïosp^'fos k-ikt l^. f. 1-hing 3o/b ; C. sur les colli- nes. Diospyros rhombifolia Heiiisl. Ihing tj/io. Déjà rencontré, en lleurs, ;iux mêmes en- droits le 25 avril i'»i2 ; C. Syinplocos crataegoïies Hum. Ts'ing-yang; ji/5. Slyrax japonicum S. et Z. 1-hing 3o/? ; C. Jjsminumjloridum Bge. I-hing27/5. L'gustrum Ibnta Sieb. I-hing 29/5; C. Us,ustrum lucidum Ait. Ou-si 16/Ô; C. Tr.ichelospcrmum jasminoïdes l.c- maire. Ou-si ; 2/9 ; I-hing 9/10; CGC. bois, haies. Pycnostc'lma chinense Bunge. Ou-si I 2. 14 et 19/6 ; C. Cynanchum ampluxicaule S . et Z. Ts'ing-yang 18/6. Cynanchion auriculatum Royle. Ou-si 12, 14 et 17/D. Crn.inchum volubile Hemsl. l's'ing -yang 23/3. C. endroits humides. Cynauchum Wilfordi Franch. et Sav. Sou-tcheou 18/10 ; Zo-cè -7/'0- Tylofhord Shikokiana R. Br. 1-hing i3; 10. Buddleia Liiidleyana P^ortune. Ihing 9 ' icr ; C. GentianA scabra Bunge. Ts'ing vang 27/9 ; I-hing 6 et 8/10 '• CGC. dans les endroits exondés surtout. Limnanlhemitm nymphoides Ho(- fmgy. et Link. l-'hing27/5 et 6/10. GGG. dans toutes les eaux. BDlliriuspermum Kusnc^owii Bun- 1-hing Î7/5. Bolhriospermum tenellum Kisch. et Mey. Ou-si iG/<".; Ts'ing yang 2o/3; GG. Eritrichium myosolideum Maxim. Ou-si 3/6. Ipomœa hederacea Jacq. I-hing 11/10; GG. dans les cultures ; Ts'ing yang 22/3. Cuscuta japonica Ghois. I hing i3/io G. Solanum lyratum Thunb. Zo-cè 24/10 GG. Solanum nigrum L. Sou tcfieou 20/10. Phy salis Alkekengi L. Ou-si 199 ; GG. partout. Phy salis minima L? I-hing r3/io. Mj:{us stachydifolins Maxim. Tchen-kiang djù; G. partout. Vandcllia angusti/olia Benih. Ou-si 24/9; Kiang-in 29/9. Vandellia crecla Benth. 1-hing 4/10. Vaiucllia pedunculala Benth. 1-hing 4, 10. Dopatrium jtmceum Hamilt. Kiang-in 29/9.- Bonnaya veronicaefulia Spreng. Ou-si 22/9; ce. partout dans les terres fraîches, les riziè- res exondees, etc. Veronica Anagallis L. Is'ineyang 20/5. Veronica spuria L. Ou-si 229 ; I-hing G/ 10 ; Sou- tcheou 21/10. Veronica sp. Ou si i6/6;I-hing27/3;Tchen- kiang 10/0. Ccnlranihera Brunoniana Wall. Ou-si 24/9 ; I-hing G/io. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. 135 Siphonostegia chinensis Benth. Ou-si 22/9l-hing4/io; CG. Cymbarial I-hing 6 et 8/10. Phteirospermum chinense Bunge. Ou-si j-l o; I-hing 4 et 8/10 ; Zo-cè 20/ 10. ce. Pedicularis sp. Kiang-in 29/9. Melainpyrum roseum Maxim. Ou-si 22/9; Ihing 9/10. Utricularia bifidci L. Kiang-in 29/9. Utricularia intermedia Hayne. Sou tcheou io/ 10. UtricuLivia vulgaris L. Ou-si 24/9. Hygrophila lancea Miq. Ou SI 24/9. Jiisticia procumbens L. Ou-si 19/9; I-liing6 et 10/10. CGC partout. Dicliptera crinita Nées. Ou-si 26/9; I hing4/io; Zo- cè 25/10 G. Verbena officinalis L. Tchenkiang 3/6; G. partout. Callicarpj. pur pur ea Juss. Ou-si 25/6 et m/'J; Sou-tcheou 18/10; GG. Premna microphylla Tarez. I-hing 3o/3. Vitex Negundo !.. Ou-si 22/9 ; Ihing 9/ 10 ; Zo- cè 25/ 10; GGG. sur toutes les collines. Clerodendron trichotomum Thunb. Ou-si 24/9; Zo-cè 27/ 10. GG, dans la région, par endroits. Plectranthus glaiicocalyx Maxim Ts'ing yang 28/9; I-hing 4 9/ 10. GG Plectranthus nervosus Hemsl. Soutcheou 22/ 10. Elschollpa cristata Willd. Sou-tcheou 17 et 21/10; GGG partout. Perilla ocymoïdes L. Kiang in 30/9. Mosla punctata Maxim. Ou-si 22 et 26/9. GG. Mosla soochouensis M.iisuda. Ou-si 23/9 et 2/10; Kiang-in 29/9. Mentha arvensis L. Ou-si 22/9; Zo-cè 25/ 10 ; GG. Lycopus lucidus Turcz. Ou-si 22/9 ; I-hing i3/ 10 ; G. Calamintha chinensis Benth. Ou-si 19/9. Salvia japonicàDwxnh . Ou-si 24/9. Salvia tniltiorhi^a Bunge. Ou-si 12/6; Tchen-kiang G/G ; G. sur les collines. Salvia plebeia R. Br. Ts'ing yang 19/5. Scutellaria baikalensis Georgi. Ts'ing yang k /5 ; I-hing 27/5 ; GG. Scutellaria galericulata L. Ts'ing yang 28/9; Sou-tcheou 22/ 10 G. Scutellaria indica L. Zo-cè 26/ 10 ; G. Prunella vulgaris L. Ts'ing yang 23/5 ; I-hing 29/5. Stachys aspera Michx. Ts'ing yang 19/5 ; G. Leonurus sibiricus L. Ou-si 12/G; GG. Lam-um album L. Ts'ing yang 23/5 ; Tchen- kiang 7/6; GG. par places dans toute la Mission. et Celosia argentea L. 1 hing'i i/io; GG. un neu par- tout, dans lesterres traiches. Amarantus retrojlexus 1^. Ou-si 19/9 ; GG. Achyranthes bidentata Blume. Ou-si 19/9 ; G. 136 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. Alternanthera sessilis R. Br. Polys^onum Posiimbu Hamilr. I-Uing 4 cl 1 i; lo; C. Ou-si 19 et 23/9; Ts'ing-yarg Chcnopodium album L. . "' Ou-si 19/9 ; Is'ing yang 20/5 ; Polvsonum sagittatum L. ce. Uu-si ii"i et 23/T), 26/9, 2/10; PhytoLicca esculenla Van Houtte. I hmg 7/10; CC. Sou-tcheou 19/10. Ce n'est Polygonum seniicosum Franch. et qu'une variété du i^ii. aci- bav. nosa Roxb , plus ou moins Ou-si 12 et 17/6. spontanée. Polygonum Thunberpii S. et Z. Polygonum avicuLire L. (1^. Maackianum Regeli. Ou-si 17/6 et 23/9 ; Ts'ing- Ou-si 23/6, 22 et 26/9; Kiang- yang 20/5; C. vo 29/9; Sou-tcheou 21/10; Polygonum Blum'ei Meisn. ' Ou-si 23/6 et 29'(). Polygonum vinjinianum L. Polygonum cuspidatum S et Z. l-hing 4/10. ï-hing 9/10. Polygonum viacosum Hamilt. r) , .. • Ou-si 12 et 23/6 : I-hint,' i3-io. Pi lygonum japonicum Meisn. ' - Ou-si 22 et 24/9 ; Ihing t'>/io. Rumcx Acetosa !.. Polygonum lapathifolium L. Ts'ing- yang 23/5 . Ou-si 23/(1 et 24/9; Ts'ing- Rumex crispus L. yang 23/5; I-hing 3o/3 et Tchen-kiang 8/6. i3/io;Tchen-kiang8/6:CC. Rumex dentatus L. Polygonum lapathifolium L. var. Ts'ing-yang 2?/ 5. incana Ledeb. Rumex maritimus !.. Oi^-si 19/9- Ou-si 16/6. Polygonum sp. Aristolochia debilis S. et Z. I-hing 4/10. I-hing 4/10. AC. en beaucoup Polygonum mulliflorum Thunb. d'endroits. Ou si 26/9; Ts'ing-yang 28/9; Aristolochia mollissima Hance. ^G. Tchen-kiang 6/6; CC. dans Polygonum muricatum iMeisn. toute la région. Ou-si 23/Q et 2/10; Kiang-in Saururus Loureiri Decaisne. 29/9; I-hing 7 et 9/10. l.es Ou-si 12/6; CC. dans tous les spécimens de Ihing 9/10 terrains inondés, pourraient appartenir au P. ,, . , t-, . nipponense. ' Houttuyniacordata Thunb. " , ,. , , I-hing 30/:) et 7/10; C. Polygonum perjoliatum L. Ou-si 23/9; Sou-tcheou 17/10. ^^ suivre). Le Secrétaire perpctuft, (hrant .iii « Bulletin » : H. LiÈVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie .Monnovcr — kiiô. 25» Année (4" Série) N°* 322-323-324 Oct.-Nov.-Décembre 1916. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ORGANE MENSUEL de TAcadémie Internationale de Botanique FONDÉE LE 1" DÉCEMBRE 1891 Jouissant de la Personnalité Civile depuis le 11 Octobre 1901 (ANNÉE 19 16) TOME XXVI ' m\ ^ Père Courtois. — Plantes récoltées au bord du Ta-Hou, province du Kiangsou (Chine). M. H. SuDRE. — Matériaux pour l'étude du genre HIERAGIUM. M. R. DE LITARD4ÈRE. - Gontributiou à l'Étude de la Flore de la Corse-II. LE MANS (sarthe) AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ 78, RUE DE FLORE, 78 19 16 2 5« Année (4* Série). N<>' 322-323-324 Oct. -Décembre 1916 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Organe mensuel de TAcadémie internationale de Botanique Messieurs et Chers Collègues, Avec le présent numéro notre Bulletin atteint son vingt- cinquième anniversaire. Dieu en soit loué. Au lieu des fêtes que nous comptions organiser à cette occa- sion, l'effroyable guerre que nous subissons, nous condamne au silence. D'ailleurs le temps nous manquerait. Bien que nous ayons passé l'âge de la mobilisation, nous sommes devenu aumônier militaire d'un important hôpital de blessés et de mala- des et les heures consacrées à la botanique sont devenues très rares. ■ Nous avons pu, malgré tout, maintenir nos périodiques. L'Académie n'augmentera pas sa cotisation bien que le prix du papier ait triplé. Le Bulletin continuera à» paraître par fasci- cules trimestriels en attendant que la paix lui permette de redevenir vraiment mensuel. Nous demandons seulement à nos Collègues et amis de nous demeurer fidèles, de recruter autour d'eux de nouveaux membres. L'année 1917 nous permettra de publier des travaux qui seront certainement appréciées. Partout et toujours on herborise quand même. Vive la Botanique ! H. Léveillé. Octobre-Décembre. 10 PLANTES RÉCOLTÉES AL BORD DU TA-IIOU Province du Kiangsou (Chinu). Par le Père COURTOIS. Directeur du Musée de Zi-ka-wei, prés Changhai fi). Daphic Genkwa S. et Z. Kiang-in 29/9; c'est une flo- raison d'automne; la vraie flornison a lieu en avril, ou même fin de mars. Elaeagnus pungens Thunb. I-hing 6/ lo; C. Elacagnus umbellata Thunh. I hing 3o/t; G. Thesium chinense Turcz. I-hing 27/5; ce. ^ Euphorbia altaica C A. Mey. Ts'ing yang 21 /5; C. Euphorbia pekinensis Rupr. Tchen kiang 10/6; Sou-tcheou 20/ 10. C. Phyllanthus glaucus Vall. Zo.cé23/io;CC.[I-hing3o/5?J Phyllanthus simplex Retz. Ou-si 22 et 24/9. Glochidium obscuriim Blume. Tchen-kiang lo/b; CGC. sur toutes les collines. Acalypha jusiralis L. Ou -si 19 et 24/9 ;CG. partout. Alchornea Davidi Franchet. Tchen-kiang 7/6; AG. par en- droits; les dimensions des feuilles peuvent dépasser de beaucoup celles que donne Franchet (PI. David. 1,264); d ailleurs je ne suis pas sûr d'avoir vu cette espèce abso- lument spontanée. Sapium sebiferum Roxb. Ou-si 25/6; G. et probable- ment spontané sur des col- lines : cultivé mais non uti- lisé dans la région visitée; cultivé pour ses graines plus à l'Ouest. Ulmus parvifolia Jacq. I-hing 4 et 7/10. Cet arbre a deux floraisons abondantes, et perd toutes ses feuilles à l'hiver. Celtis sinetisis Pers. Ou-si 19/6; 1-hing 7/10; G. Humulus japonicus S. et Z. Ou-si 19/9; CGC. partout. Fatoua pilosa (iaudich. Zo-cé 26/ 10 ; C. Ficus fovcolata Wall. I-hing 4/10. Ficus pumila L. Ou-si 20/9; I-hing 8/ 10; Sou- tcheou '20/10; Zo-cé 25/10; en fruits; CGC. sur les col- lines et le long des canaux. Cudrania triloba Hance. I-hing 3o/5 ; G. Bfvhmeria densi/Iora Mook. et Arn. 1 hing 9/ 10. Bœhmeria platyphylla D. Don var. holosericea Î3lu>tie{=B. japonica Miq.?) I-hing 4/10. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 139 Bœhmeriapla iyphylla D. Don var. macrophylla Wedd. Ou-si 23/9. Platycarya strobilacea S . et Z. Ousi 23/6; Ts'ing-yang 2i/5; ce. sur toutes les collines, où il devient quelquefois un arbre magnifique. Alnus maritima Nutt. var. japo- nica Regel. •I-hing 3o/5 et 7/10; CGC. au bas des collines. Quercus dentata Thunb. [ou Q. Fa- bri Hance?] Sou-tcheou 20/10; ce. Castanea sativa Mill. I-hing 29/5 et 6/10. CG. sur les collines, à l'état sauvage; les fruits sont très petits, excellents; il y a une notable floraison d'automne. Pseudolarix Kaempferi Gord. I-hing 6/ 1 o ; vu une seule fois ; AG. dans d'autres parties de la Mission. Hydrilla verticitlata Royle. Ts'ing-yang 28/9 ; I-hing4/ 10; GG. partout. Vallisneria spiralis L. Ou-si 00/9; I-hing 4, 8, 9/10; Zo-Gé 24/10; GGG. dans les lacs et les canaux. Hydrocharis Morsus-ranae L. Kiang-in 29/9; I-hing 11/10; GGG. partout. Ottelia alismoïdes Pers. Ts'ing-yang; 27/9; Zo-cè27/io; CG, dans les eaux dormantes. Spiranthes australis Lindl. I-hing 29/5. Platanthera interrupta Maxim. Ou-si 12/6; Ts'ing-yang 2i/5; I-hing 29/5; GC. au bas des collines. Habenaria sagittifera Reichb. Ts'ing-yang 27/9 ; I-hing 4 et 6/10; CGC. dans les maré- cages. Aletris japonica Lamb. Ts'ing-yang 2i/5; G. un peu partout. Ophiopogon japonicus Ker. Ou-si 25/6; I-hing 6/10 ; GC. partout. Hypoxis aurea Lour. I-hing 29/5 ; G. dans toutes les collines. Lycoris radiata Herb. Ou-si 23/9 ; CGC. Dioscorea Tokoro Makino. Ou-si 16, 17, 19/8 ; I-hing 9/10 (en fruit) ; CG. dans les bois, les haies. Stemona japonica Franch. et Sav. Zo-cè 24/10. Smilax herbacea L. var. nipponica Maxim. Ou-si i3, 17/6 ; Ts'ing-yang 23/5; I-hing 3o/5; Tchen- kiang6/6; Sou-tcheou 20; 10; Zo-cè 24-10 CGC. Asparagus lucidiis Lindl. I-hing 27/b. Hemerocallis Jlava L. Ou-si 1 9/0 et 24/9 ; I-hing 6/ i o; GC. dans les vallées fraî- ches. Allium chinense G. Don. I-hing. 9/10. Allium nipponicum Franch. et Sav. I-hing 27/5; C. Allium odorum L Ou-si 19/9 ; ce. Scilla chincnsis Benth, Ousi 22/9; GC. partout. Fritillaria verticillata Willd. var. Thunbergii Baker. I-hing 29/5; AC. ; fleurit au commencement d'avril. Disporum sessile D. Don. Ou-si i3/9; AC. par endroits. Monochoria Korsakowii Regel et Mack. Sou-tcheou 20/10; CG. dans les champs à Hydropyrum esculentum et à Sagittaria chinensis. 140 bullktin de géographie botanique Monochoria plantaginea Kunth. Ou-si 22/9; CGC. Aneilema Keisak Hassk. Ou-si 22,/ii; Kiang-in 29/9; I-hing 6/10 ; CGC. Coniiiielina communis L. Ou-si 14/6 ;GG. partout, Lu^ula campestris DG. Ts'ing-yang2 1 /5; Tchen-kiang 7/6; GG. partout. Juncus cffusus L. Ou-si 14/6 et 23/9; Ts'ing- Yang 21/5; I-hing 29/5; Sou-tcheou 21/1O GG. Juncus prismatocar^us R, Br. Ou-si 12/6 et 24/9; I-hing 29/5; GG. Typha angusti/olia L. Ou-si 23/6; Ts'ing-yang 28/9; Kiang-in 29/9; Zo-cè 25/io; GG. dans les marécages. Sparganium simplex Huds. Ts'ing-yang 22/5. Arisaema Thunbergii Blume. I-hing 3o/5. Amorpho phallus Konjac K. Koch. Sou-tcheou 19/10; G. Lemna polyrhi^a L. I-hing 10/10; GGG. partout. Alisma Plantago L. var. angusti- folia Kunth. Ou-si23/q; Sou-tcheou2o/io; G. Sagitta7-ia pygmaea Miq. Ts'ing-yang 28/9; GG. dans les rizières exondées. Potamogeton crispus L, Ou-'si 16 et 24/6. Potamogeton Gaudichaudii Gham. et Schlecht. Ts'ing-yang 28/9. Eriocaulon Buergerianum Kœrn. Ou si 22/9; Kiang-in 29/9; GG. dans les terres humides. Pycreus globosus Reichb Ou si 3/G et 23/9 ; I-hing 6/10 Pycreus sanguinolentus Nées. 1-hing (i/10. Juncellus pygmaeus GB. Glarke. Ou-si 2/10; Kiang-in 29/9; I-hing i3/io GG. Juncellus serotinus CB. Glarke. Ts'ing-yane 27/0; Kiang-in 29/9 ; I-hing i3/io. Cyperus dijformis L. Ou-si 24/9 ; GG. dans toutes les rizières. Cyperus Haspan L. Ou-si 24/9; 2/10; I-hing i3/ 10. ■ Cyperus Iria L . Ou-si 19 et 24/9; GG. partout. Cyperus pilosus Vahl. I-hing 4/10. Cyperus rotundus L. Ou-si 3/6. Mariscus Sieberianus Nées. Ou-si iG/G et 20/9; Zo-cè 27/10. Killinga brevijolia Rottb. Ou-si 22/9 et 2/10; I-hing i3/io; Sou-tcheou 17/10. Killinga monocephala L. i* Zi-ka-Wei 2/8. Eleocharis acicularis R. Br. Ts'ine-yang 23/5 et 27/g ; I-hing 6/10; CG. Eleocharis afjïata Steud. Ou-si 24/9. Eleocharis plantaginea R. Br. Ts'ing-yang 27/9 ; GG. Eleocharis palustris R. Br. Ts'ing-yang 19 et 2o/5. Eleocharis tctraquetra Nées. Ou-si 24/9; I-hing 6 et 9/10: GG. Eleocharis tuberosa Schultes. Zo-cé 25/10. Fimbristylis aestivalis Vahl ? I-hing 10/10. Fimbristylis complanaîa Link. Ou-si 22 et 23/ii. Fimbristylis diphylla Vahl. Kiang-in 29-9; Ou-si 12/6; I-hing 29/5. BULLETIN DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 141 Fimbristylis miliacea Vahl. Ou-si 22 et 24/9; ce. partout. Fimbristylis Pierotii Miq. I-hing 29/5. Fimbristylis Stauntoni Debeaux. I-hing i3/io. Fimbristylis subbispicata Nées. Ou-si la et 23/6; 23/q; I-hing 8/10; C. Scirpus erectus Poir. Ou-si 26/9; Ts'ing-yang 27/9; I-hing 4/10 ; Sou-tcheou 22/10 ; Zo ce 27/10. Scirpus Eriophortim Michx. Ts'ing-yang 27/9 ; 1-hing 1 3/ 1 o. Scirpus maritimus L. Ou-si 14/6; Ts'ing-yang 20 et 22/5 ; I-hing 10/10. Scirpus mucronatus L. Ou-si 23/9 ; Ts'ing-yang 27-9 ; I-hing 4/iq; GG. Scirpus sylvaticus L. I-hing 4/10. Scirpus triqueter L. Zo-cé 27/10. Rhynchospora Faberi G. B. Glarke. I-hing 10/10, Rhynchospora glauca Vahl. Ou-si 23/9 ; I-hing 4/10 ; CC Rhynchospora Wallichiana Kunth. Ou-si 22 et 23/9 ; I-hing 4 et 6/10 ; GC. Scleria elata Thwaites. Ou-si 24/9 ; I-hing 10/10 ; G. Scleria hebecarpa Nées. Ou-si 24/9; I-hing 4/IO ; G. Scleria pergracilis Kunth. I-hing 8 et 10/10. Diplacrum caricinum R. Br. I-hing 8/10. Carex brunnea Thunb. I-hing 9 10 ; Zo-cé 25/io. Carex cernua Boott. Ts'ing-yang 19/5 ; I-hing 29/5. Carex neurocarpa Maxim. Ou-si 14/6; Tchen-kiang 6/6. Carex pallida C. A. Mey. Ou-si 17/6 ; Ts'ing-yang 22/5 ; I-hing 26/5 ; Tchen-kiang 8/6; GG. Carex vesicaria L. Ts'ing-yang 19-5. En dehors de ces Garex, il y en a plusieurs autres non déterminés. Paspalum scrobiculatum L. Ou si 22/9 ; GG. Isachne australis R. Br. Ou-si 14/6 et 2/10; Ts'ing- yang 19/5 ; I-hing 29/5 et 8/10; G. Digitaria sanguinalis Scop. Ou-si 19/9; I-hing 10 et 1 3/ 10; GG, Panicum acroanthum Steud, Ou-si 22/9 ; Kiang-in 3o/9 ; I-hing 4, 9 et i3/io, Panicum colonum L. Ou-si 17/6. Panicum Crus-Galli L, Ou-si 19 et 22/9; I-hing 4 et i3/io; CG. Panicum indicum L. Ou-si 24/9 et i5/ 10 ; I-hing 4, 6, 8 et 9/10. Panicum violascens Kunth. Ou-si 19 et 22/9; I-hing 8-io. Setaria glauca Beauv. Ou-si 19/9 ; I-hing i i/io; GG. Setarià Matsumurae Hack. Ou-si 21/9. Setaria viridis Beauv. Ou-si 3/6 et 19/9; GGG. par- tout. Pennisetum compressum R, Br, Kiang-in 3o/9 ; GGG. partout. Oplismenus undulatifolius Beauv. Ou si 24-9; Zo-cé 25/10. Arundinella anomala Steud, Ou-si 22 et 24/9 ; I-hinr 10/10 ; G. Zoysia pungens Willd. Ts'ing-yang 2 1/5 ; I-hmg29/5. 142 BULLETIN DE CÉOGRAPHIE BOTANIQUK ZijantJ aquatica L . Ou-si 22/9 ; ce. On cultive en plusieurs localités VHydro- pyrum esculentum dont on mange le bas des tiges sous le nom de « kao-ba » ; je ne l'ai jamais vu fleuri. Iwperata arundinacea Cyrill. var. Kœnigii Hack. Ts'ing-yanq 19/ >; Sou-Tcheou 17/ 10 ; ce. partout. Miscanthus saccharijlorus Benth. et Hook. Ou-si 19/9 ; I-hing i3-io; Sou- tcheou 17 et 20/10; Zo-cé 22/ 10 ; ce. Miscanthus sinensis Anderss. Ou-si 22/9 ; Zocé 26/ 10. Sacchanim Narenga Ilam. I-hing 6/ 10 ; C. Spoiiopogon cotulifer Hack. Ou-si 22, 23 et 26 9 : Zo-cé 2G/10. Spodiopogon sibincus Trin. Ou-si 23/9. Pollinia speciosa Hack. Ou-si 22/9; I-hing 4/ 10. C. Dimeria ornithopoda Trin. I-hing 10/ 10. Dimeria sinensis Rendle. I-hing 9/10. Arthraxon ciliaris Beauv. Langs- dorjfii Hack. I-hing i3/io. Arthraxon ciliaris Beauv. submu- ticus Hack. I-hing 4/ 10. Rotlboellia compressa L. f. Ou-si 19 et 22-9 ; 1-hing 1 3/ 10 ; C. Eremochloa ojphiuroïdes Hack. Kiang-in 29/9; C. partout. Ischaemum antephoroïdes Miq. Oii-si 22/9. Ischaemum Hondac Matsuda. Ou-si 23/9 ■' Sou-tcheou 21/10. Ischaemum rugosum Salisb. Ou-si 23/9 et 2/ 10; Sou-tcheou 21/10. Ischaemum Sieboldi Miq. Ou-si 23 /(") et 2/ 10. Sorghum fulvuni Beauv. Ou-si 22/9. ce, sur les col- lines; sert au chauflage, avec le Themeda triandra. Andropogon brevifolius Swartz. Ou-si 24/9; I-hing 4/10. Andropogon micranihus Kunth. Ou-si 22 et 24/9; I-hing 10/ lo; Sou-tcheou 21/10; Zo-cè 25/10; C. partout sur les collines. Cymbopogon Nardus Rendle. Ou-si 22/0; G. partout. Themeda triandra Forsk. Ou-si 23/6; CCC. partout sur les collines. Phalaris arundinacea L. Ou-si 25/G; Ts'ing-yang 20/5. Phleum pratense L. I-hing 27/5; C. Alopecurus cequalis Sobol. Ts'ing-yang 20 et 23/5; C. Alopecurus japonicus Steud. Ts'ing-yang 20 et 23/5; C. Muehlenbergia Hugelii Trin. I-Hing 4/ 10. Polypogon littoralis Smith. I-hing 27/5; Tchen-kiang 9/6; ce. partout. Sporobolus indicus R. Br. Ou-si 24/9; C. Agrostis canina L. Ou-si 2("./ô; Ts'ing-yang i9/5; I-hing 27/5; Tchen-kiang 6 et 10/6. Agrostis perennans Tuck. Ou-si 26/9- Calamagrostis epigeios Roth. Ou-si 23/6 et 22/9; Sou--tcheou 20/10; Zù-cè 23/10; ce. Deyeuxia sylvatica Kunth. Ou-si 23/9 et 2/ 10 ; Sou-tcheou 20/ 10. Trisotum Jlavescens Beauv. Ts'ing-yang 22/5. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 143 Cynodon Dactylon Pers. Kiang-in 29/9; I-hing 1/6; CC. partout. Eleusine itidica Gaertn. Ou-si22/9; I-hing 8/10; CC. Phragmites communis Trin. I-hing 6/10; C. Phragmites Karka Trin. Ou-si 23/9. Koeleria cristata Pers. Ou-si 25/6; Ts'ing-yang 2i/5; I-hing 29/ 5 ; Tchen-kiang 6/6 . Eragrostis ferruginea Beauv. Ou-si 22/9 et 2/10; ce. Eragrostis inîerrupta Beauv. var. teniiissima Stapf. Ou-si 21 et 26/9; I-hing 8/10; CC. partout. Eragrostis pilosa Beauv. I-hing 8/10. Lophaterum gracile Brongn. I-hing 4 et 8/10; Sou-tcheou 20/ 10; Zo-cè 26/10; C. dans les bois. Poa Faberi Rendle. Ts'ing-yang 20 et 22/5; Tchen- kiang 7/6. Glyceria fluitansR. Br. I-hing 29/5. Bromus japonicus Thunb. Ou-si 3/6; Ts'ing-yang 1961 2o/5;Tchen-kiang7/6;CCC. Agropyrum caninutn Beauv. Tchen-kiang 5 et 8/6; Sou- tcheou 17/10. Agropyrum caninutn Beauv. var. Ou-si i3/6; Ts'ing-yang 19 et 20/5; I-hing 27/5. Phyllostachys reticulata C. Koch. Ts'ing-yang 20-5; C. Salvinia natans Hoffm. I-hing 27/5 et 10/10; CCC. partout. Marsilia quadrifolia L. Ou-si 24/6; CC. partout. Equisetum palustre L. I-hing 8/10. Gleichenia dichoioma Hook. Ou-si 2/ 10 CCC. sur toutes les collines, depuis Zo-cé jus qu'aux frontières occiden- tales de la Mission, cette fou- gère est employée pour le chauffage ; sa cendre entre dans la composition du ver- nis pour porcelaines, à King- té tchen (Kiang-si). Davallia tenuifolia Swartz. I-hing 3o/5 et 7/10; C. par- tout. Pteris serrulata L. t. Ou-si 19/9; CC. partout. Pteridium aquilinum Kuhn. Ou-si 22/9; C. partout. Woodwardia japonica Sw. I-hing 6/10; G. Asplenium incisum Thunb. Zo-cé 26/10. Asplenium Wilfordi Mett. Zo-cé 25/10. Athyrium nipponicum Diels. Sou-tcheou 19-10. Polystichum falcatum Diels. Ou-si 26/9; CC. partout. Polystichum varium Presl. Sou-tcheou 20/10; Zo-cè 25/10. Nephrodium gracilescens Hook. Ou-si 23/9. Nephrodium sophoroïdes Desvx. Sou-tcheou 19/ 10. Polypodium hastatum Thunb. Zo-cè 26/ 10. Polypodium lineare Thunb. ' I-hing 4/ 10; Zo-cè 26/ 1'^. Lygndium japonicum Sw. Ou-si 17-6; CCC. partout. Il reste à déterminer plusieurs des Fougères recueillies. m: .A. T E i^ I .A. TJ x: pour l'étude du genre HIERACIUM. Par M. H. SUDRE. Fragment ^(1916). Sect. Fla^ellina Arv. — T. H. cernuatum Sud., H. cernuiim Fr. (1848) «0/2 Frivaldi (i836); H. mitans Arv. — T. (1897) non Holler in N. P. (i885). Sect. Rosellina Fr. H. banaticolum Sud.; H. Oreades Heuff. (i853) «on Fr. (1848) ; H. petrœum HeufF., non al. Sect. Cepinthoidea Koch. H. Eliasii Sud. (Groupe Olivacea Scheele). Phyllopodum, eriopodum, viride; folia pallide viridia, utrin- que pilosa, pilis mollibus, aperte dentatis; radicalia exteriora ovata, interiora ovato-lanceolata vel late rhombea, omnia grosse dentata, basi attenuata, breviter petiolata, petiolis dense albo-pilosis; caulina nulla vel 1-2, rcducta; caulis 2-3 dm. altus, laevis, glaber vel parce pilosus, effloccosus, sacpe a basi vel protunde furcato-ramoso-oligocephalus; acladium 3-8 cm. longum ; pedunculi parce floccosi, tenuiter glandulosi, 2-4 bracteis parvis mumiti ; involucrum sat parvum, 8-9 mm. longum, virescens, parce floccosum, glandulosum, vix pilosum vel glabrum, squamis subobtusis ; ligulœ aperte ciliato-glandu- losae; stigniata livida; receptaculum fortiter dentatum, leviter ciliatum, parce glandulosum ; akenia maiura badio-atra, 5 mm. longa. — Mai-juin. / Castille : Ameyugo, au pied des rochers, vers 800 m. (H. Elias). Par sa souche criopode, ses feuilles manifestement poilues en dessus, ses pédoncules à peine étoiles-farineux, la plante semble tout d'abord appartenir au groupe de \'H. phlomoides BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 145 Frœl., c'est-à-dire à la série Lanifera Fr. Toutefois son récep- tacle est peu cilié, et ses feuilles très dentées, de forme large, la rapprochent plutôt de VH. trichodermum Arv.-T. et G. et autres espèces affines telles que H. Timbalianum Arv,-T., Gastonianum Atv.-T., bicolor Scheele; elle se distingue faci- lement de toutes ces espèces par ses pédoncules très peu flocon- neux, souvent presque nus, ses stigmates livides, ses involu- cres le plus souvent simplement glanduleux, rarement un peu poilus. Elle croît dans le voisinage de VH. castellicoliim Sud. {H. castellanum Arv.-T. non Boiss., H. spathulatum Scheele?), avec lequel elle ne saurait être confondues, celui-ci ayant des feuilles glabres en dessus, peu ou point dentées, des stigmates jaunes, etc. ; et en société aussi avec H. guadarramense Arv.- T., qui est glauque, a les pédoncules très poilus-glanduleux, les stigmates jaunes, et H. bujedoanum Arv.-T., dont les capitules sont beaucoup plus grands, les pédoncules étoiles-fari- neux et très peu glanduleux, les stigmates jaunes et les feuilles glabres en dessus, comme du reste VH. guadarramense A. -T. H. semuliflorum Sud.; H. œmulum A. -T. et G. non N P. var, SAXATiLiFORME Sud. — Ab H. œmulifloro differt foliis integris, obovatis; ab H. saxatili Vill. foliis supra glabris, involucri squamis obtusis, brevioribus. Catalogne : Pyrénées, à Montgrony, rochers, vers 1.400 m. (Sennen). Groupe de l'H. CERIlVXUOIOEs» L. H. CERIilîXHOIDES L. var. insolitum Sud.; H. neo- cerinthe X Crépis paludosaTimh. hb. Mus. Tolos.! Ab H. cerinth. var. villoso Scheele differt foliis angustioribus, aperte dentatis ut in H. vogesiaco Moug.-Caulis 2-3 dm. altus, longe pilosus, 2-3-folius; pedunculi valde pilosi, parce glah- dulosi; involucrum magnum, eglandulosum; stigmata lutea. — Ab H. Cavanillesiano A. -T. et G. differt foliis angustio- ribus, magis dentatis, glandulis sparsioribus. Pyrénées centrales : Luchon, vallée du Lys, bois, près de la rue d'Enfer (Timbal-Lagrave, 9. 8 1881). — CJn seul exem- plaire. 146 BULLETIN DK GKOCRAPHIl. BOTANIQUE Bien que rappelant, par la dentelure des feuilles, le Crépis paliidosa, il n'en dérive certainement pas par croisement. Feuil- les de VH. vogcsiacum Moug.. mais plus dentées, et, pour le reste, caractères de VH. ccrinthoides L. H. Cl!:ili:%'riIOII>IO!^ var. CYLINDRACEUN! Sud. Hypophyllopodum, gracile, elongatum; folia iniegerrima, supra glabra, subtus parce pilosa, caulina 3-5, média et supc- riora cordato-amplexicaulia ; caulis 2-4 dm. altus, laxe pilosus, 1-4-cephalus ; pedunculi elongati, parce tioccosi, pilosi, longe glandulosi; involucrum subcylindricum, angustum, i3-i3 mm. longum, longe et densepilosum, parce glandulosum, obscurum, squamis attenuato-acutis; ligularum dentés ciliolaii ; stigmata lutea; receptaculum ciliatum. — Habitus H. turritoidis Sud, a quo differt caule minus folioso, involucro magis piloso, squamis aperte acutioribus, receptaculo ciliato, stigmatibus luteis. Aran : Le Montarto, pelouses herbeuses, vers 1800 m.; ter- rain schisteux; coume de Béret, près Salardu ; vallée de Ruda, vers 1700 m., terrain granitique. Var. PULLATIFORME Sud. Phyllopodum, obscure virens, folia supra glabra, subtus pi- losa, sinuato-dentata H. pullatum revocant, caulina 2-3, sessilia, amplexicaulia; caulis 2-3 dm. altus, asper, aperte pilosus, 1-4- cephalus; involucrum obscurum, subglobosum, ii-i3 mm. longum, longe et dense pilosum, parce glandulosum, squamis acuminatis; ligula vix ciliata; stigmata fusca; receptaculum aperte ciliatum. Inter H. pullatum Arv.-T. et H. ccrinthoides L. médium. Hautes- Pyrénées : Gèdre, route de Gavarnie, rocailles graniti- ques, en aval du chaos de Coumélie, vers i.i3o m. H. alatifrons Sud. — Exsicc. : Hcrb. Hier. N** 320. Ab H. alato Lap. differt capiiulis minoribus, involucris epi- losis, solum glandulosis. Ariège : Mérens, tertres granitiques, à l'entrée du village, route de l'Hospitalet, ait. 1.060 m. — Juillet. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 147 Très ressemblant à VH. alatum Lap, hb., pr. p. ; toutefois glaucescence peu marquée, capitules plus petits, involucre à poils tous glanduleux. Sect. i^haîtocei'întlieî» (Arv. T.) H. separabile Sud. Habitus et adspectus H. Lamyi F. Schultz sed compactius, akenia matura pallide rufa ut in H. Pyrenaico Jord., a quo differt foliis caulinis numerosis, evolutis, sensim decrescentibusi ovatis, capitulis majoribus. Hautes-Pyrénées : route de Luz à Gèdre, près du pont de Sia, rochers granitiques. Les H. Fagonianum Arv. -T. et G. et Adansonianum Arv.- T. et G. sont décrits comme ayant des akènes « pallide luteo- lis » ; or tous les exemplaires que je possède ou que j'ai pu étu- dier les ont marrons. Le type H . Adansonianum Arv. -T. et G. ne diffère pas de l'/f. Lamyi F. Schultz; s'il en était distinct il devrait porter le nom d'i/. Le\atianum Timb. (1871). Sect. i%ui*ella Koch. H. aprutiorum Sud.; H. Boissieri Arv. -T. De Quib. Hier. in. Ann. Cons. Jard. bot. Gen. X p. i (108); Cat. p. 44, non Huet du Pav. Ab H. Boissieri Huet du Pav., N. et P. /. c. vol. II p. i5o, dignoscitur : hypophyllopodo, caule elatiore, magis folioso, foliis aperte et longe pilosis, etiam supra, capitulis majoribus. Habitus H. elongati Willd. sed piiis fortiter dentatis diversum est. Italie: Les Abruzzes, où il paraît assez répandu (G. Lorette). N'est pas très éloigné de VH. Michelianum Arv.-T., qui, lui aussi, rappelle VH. elongatum Willd., mais a les feuilles caulinaires étroitement lancéolées et non ovales. Il est abon- damment couvert de longs poils blancs sur toutes ses parties. Sect. Pulmonaroidea Koch. Groupe de l'H. ItIFIDU]»! Kit. H. epiphseum Sud. ; H. atropictum Arv.-T. et G. pr. p. Folia ^laucesçentia, supra glabr^i, lividg-maculata, radiçalia 148 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE elliptica, subiniegerrima, basi atienuata, obtusa vel acuta; in- volucrum pilosum, parce glandulosum, squamis angustis, te- nuiier acuniinatis. Caulis lœvis; pedunculi elongati, stigmaia lutea. Var : Evenos, au mont Caune, 796 m. (Charrel); Espagne : Pena de Orocl (G. Gautier). Groupe de l'H. SUltC.ESIt'M Fr. H. csesiellum Sud.; H. fissifurcum Arv.-T. et G. pr. min. p. ; H. oreites Arv.-T. p. p. Ab H. subcœsio Fr. diflert foliis aperte marmoratis, glaucis, .inflorescentia bifida, involucro valde piloso. Hautes-Alpes : Saint-André-d'Embrun, au-dessus de Font- froide, à Parencq, val Bel; Remollori;, chapelle Saint-Roch (Brachet) ; Briançon (Despaty); Italie : Suse (Ferrari). H. albisquamum Sud. in hb. Fourès. Folia immaculata, viridia vel vix glaucesceniia, basi cordata ; involucrum glabrum, glandulosum, albo-floccosum, squamis -atis. Feuilles radicales largement ovales ou ovales-lance'olées, à peine glaucescentes, non maculées, assez grossièrement dentées; tige nue et lisse; pédoncules très floconneux, églanduleux; in- volucre de 9-10 mm. de long, très étoile-farineux, non poilu, un peu glanduleux, à écailles relativement courtes et un peu obtuses; ligules à dents profondes, stigmates livides. Ave)rron : Millau, ravin des Aunières (Fourès). Groupe de l'H. CIIVER ASCE.^S Jord. H. CIIVEI\ASC::E1\'S Jord. var. micranthum Sud. Ab typo differt foliis parvis, dentatis ; scapo gracilento, i 5- 20 cm. alto, capitulis minoribus, 7 mm. longis, squamis allo- marginatis, ligulis triplo minoribus. Italie : Mont-Cenis; Hautes-Alpes : Le Lans, près Gap; Var : Grand Cap, près Revest. H. criniferum Sud. Phyllopodum, eriopodum, virens; folia utrinque aperte pilosa, radicalia iniegerrima vel vix sinuata, suborbicularia vel late BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 149 ovata, basi abrupte contracta, apice rotundata vel tantumacuta ; caulis lasvis, o-i-phyllus, 2-3 dm. altus, gracilis, glaber ; inflo- rescentia furcato-oligocephala; pedunculi tenues, parce floccosi, tenuiter glandulosi; involucrum parvum, 9-10 mm. longum, leviter floccosum, glandulosum, parce pilosum, squamis acu- minatis ; ligulse glabrae ; stigmata lutea. — Inter H. cinerascentem Jord, et /f. Wiesbaurianum Uecht. médium, Inflorescentia ut in H. bifido Kit., sed pedunculi glandulosi. Folia supra pilis crebris, elongatis, flexuosis crinita. Par ses feuilles larges, vertes, immaculées, très poilues sur les deux faces, il rappelle VH. cinerascens Jord. ; mais par son in- florescence fourchue, 2-3-céphale, à pédoncules fins et longs, ses écailles fines et très acuminées, il semble se rapprocher de VH. bifidum Kit., en particulier de 1'//. Wiesbaurianuml^Qchi.sons- espèce de ce groupe. Ses pédoncules finement glanduleux me le font rapprocher de Y H. cinerascens Jord. Il ne paraît nulle- ment glauque ni bleuâtre, ce qui l'éloigné de YH . lasiophyllum Koch, dont il a la pilosité. Var. — Mont Caune, près d'Evenos, ait. 796 m. (Charrel). H. stœchadum Sud. Ab H . cinerascenti Jord. disiinguitur : foliis supra macu- latis, intimis dentatis, involucro dense piloso, subeglanduloso, squamis acuminatis. — Folia radicalia ovata, basi abrupte con- tracta vel subcordata, apice obtusa, exteriora subintegra, inte- riora dentata; caulis laevis, glaber; pedunculi canofloccosi, glandulosi et pilosi. Var : Hyères, mont des Oiseaux (Charbonnel). Groupe de l'H. PRŒCOX. Sch.-Bip. H. petiolare Jord. var. subbifidum Sud. Folia ut in typo sed manifeste maculata ; caulis laevis, glaber ; inflorescentia furcato-oligocephala, pedunculis parce glandulo- sis; involucrum obscurum, parce floccosum, glandulosum. \meï H. petiolare ioTd. et H. cebennarum Sud. médium. Aveyron : Millau, côte d'Embarry et pentes du Plateau de France. Commun sur le calcaire (Fourès). 150 nULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rappelle un peu ÏH. cebennarum Sud., du groupe de \'H. bifidum Kit., mais a les feuilles vertes, non bleuâtres, moins fortement maculées, Tinvolucre simplement glanduleux et non poilu, les pédoncules plus glanduleux. H. vernum Sauzé et Maill. var. bifidiflorum Sud. Folia glaucescentia, valde marmorata, vix dentata; inflores- centia furcato-oligocephala (cap. 2-4); involucrum aperte pilo- sum, stigmaia lutea. Adspectus H . bifidi Kit. sed peduncuiis valde glandulosis diversum est. Aveyron : Millau, au-dessus de Creissels et au sommet de la côte d'Embarry, entre le chemin et le ravin du mas de Trauque (Fourès). Obs. — UH. bifidum Kit., que l'on considère pourtant comme une espèce de i*^' ordre, se relie insensiblement aux H. glauci- nwm Jord., petiolare Jord., vernum S. et M., du groupe de VH. prœcox Sch.-Bip., ainsi du reste qu'à quelques sous- espèces des groupes murorum, subcœsium^ rupicolum, etc., et oes formes de transition ne paraissent pas être d'origine hy- bride. Groupe de l'H. MURORUM L. H. pyroloides Sud. Herb. Hier. N'^ 284, 285! {fasc. VI). Gracile, virens ; folia radicalia late ovata, basi abrupte con- tracta vel subcordata, integerrima vel vix sinuata, supra glabra, nitida ; inflorescentia turcato-corymbosa, peduncuiis ascenden- tibus, dense glandulosis; squamœ acutiv flores novellos supe- rantiœ ; stigmata lutea. Prascocissimum. Rappelle VH. gentile Jd. var. microspilon Sud. Hier. Cent. p. 72, mais a les pédoncules plus ascendants et les stigmates jaunes. Tarn : vallée du Céret, en amont de Trévien, rive droite, sur le gneiss; forêt de Cambon,près d'Albi, micaschiste. Groupe de iH. VULGAXUM Fr. H. cretaceum Sud.; H. vulgatum var. cretaceum Arv.- T. et G. exsicc, pr. p. BULLETIN UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ISl Caulispilosus, scaberrimus; folia angusta, oblongo vel ovato- lanceolata, dentata, supra pilosa, caulina 1-2; involucrum sub- floccosum, solum glanduliferum ; stigmata lutea; receptaculum profunde dentatum. Aude : Caunes, au pied du roc de Moussu, au-dessous de la cabane forestière, rocailles calcaires ; Ariège^ tunnel de Savi- gnac. Sect. Prenanthoitlea Koch. Groupe de TH. Ei»IMEDIUM Fr. H. aranigenum Sud. Folia supra distincte appresse pilosa, caulina 1-2, intégra vel vix dentata, superiora sessilia, ^ amplexicaulia ; involucrum dense glandulosum, parce pilosum. Cetera ut in H. Epimedio Fr. Vallée d'Aran : vallée de Trédos, près des bains, vers 1750 m.: le jMontarto, schistes, vers 1800-2000 m. Plante intermédiaire entre H. silvicola Jord. et H. Epime- dium Fr., reconnaissable à ses teuilles couvertes en dessus de nombreux poils apprîmes, ses involucres à poils épars. Groupe de PH. «lUR^IVU:»! Fr. H. crepidifrons Sud. Herb. Hier. N° 290 ! H. crepidifolium Arv.-T. Alp. p. 89(1889) non N. et P. (1886). Voisin de VH. crepidopsis Zahn, mais stigmates livides, tige plus feuillée, capitules plus petits. Groupe de l'H. <:YDO.^IIFOi:.lUM Will. H. tendanum Sud. Herb. Hier. [fasc. propinq] ; H. parcepi- losum Belli p. p. Inter H. Cottianum Arv.-T. et H.parcepilosum ej. médium Ab H. Cottiano differt foliis integerrimis, minus elongatis, supra glabrescentibus, capitulis minoribus, parce glandulosis, squamis brevioribus, aperte obtusis, stigmaiibus luteis. Ab H. parcepiloso Arv.-T. distinguitur: graciliore, hypo- phyllopodo, caule minus folioso, involucro aperte piloso, squamis involucri manifeste obtusis. 152 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Plante bien moins poilue que VH. Cottianum et paraissant se rapporter à VH. parcepilosum Arv.-T. ; mais ce dernier est aphyllopodc, a la tige plus feuillée, les involucres moins poilus, à écailles un peu aiguës. Dans VH. tendanum les écailles de l'involucre, qui sont peu nombreuses, sont toutes, même -les plus internes, nettement obtuses, bien plus manifestement arron- dies à leur sommet que dans VH. Cottianum, qui les a toujours un peu aiguës, surtout les internes. Ce dernier caractère, les capitules relativement petits (8-9 mm. de long) et ses styles constamment jaunes le distinguent facilement des deux espèces auxquelles je l'ai comparé. La plante est ordinairement grêle et a les feuilles caulinaires ± brusquement décroissantes. M. Cl. Bicknell, qui me Va adressée pour mon Herbariiim Hieracio- rum, l'a cueillie dans trois stations différentes et en abondance, ce .qui montre suffisamment la constance de ses caractères. — An H. parcepilosum genuinum 2. obtusisquamum Zahn Hier. d. Schw. p. 442 ? Alpes-Maritimes italiennes: schistes et calcaires, val Fonta- nalba di Tenda, 1 700-1800 m.; val Casterino di Tenda, 1800 m. (Cl. Bicknell). Arvet-Touvet distinguait les H. Cottianum et parcepilosum par les écailles du péricline « nettement obtuses » — ce qui n'est pas tout à fait exact, surtout pour les internes, qui sont un peu aiguës — chez 1'//. Cottianum, « aiguës ou subaiguës n> chez VH. parcepilosum. D'après cela la plante que j'ai décrite devrait se rapporter au Cof?/a;2îm2. Or M. Cl. Bicknell, qui a récolté en même temps et presque aux mêmes lieux VH. tendanum et VH. Cottianum, a parfaitement saisi la différence qui sépare les deux plantes, qui lui ont paru bien distinctes sur le vif. Sect. A.ccîpîtrîna Koch. Groupe de l'H. IIVBJI.OIOKS Tsch. H. subinuloides Sud. ; H. corymbosum Fr. var. tridentati- folium Zahn, exsicc.\H. tridentatifolium Zahn. a normale c). Hier. d. Scht^. p. biSypr. p. ; H. inuloides \ar. intermedium Uecht., Dôrfler Herb. norm. N° 3565 (non//, corymbosum var. subinuloides A. -T. et G. ad H. inuloides pertinens). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 153 Habitus H. inuloidis Tsch. a quo differt caule laevi, glabro, stigmatibus luteis. Infloresceiitia corymbosa ; involucrum obs- curum, glandulosum, stibefloccosum, 9-10 mm. longum ; folia glabrescentia, oblongo-Ianceolata, aperte et inasqualiter dentata. Allemagne: Duché de Bade, Feldberg, i3oo m. (Zahn) ; Espagne: Cerdagne: Llivia (Sennen). Groupe de l'H. BOREil^LE: Fr. H. quercetorum Jord. var. euleiofi Sud. et Sennen. Validum, glabrum, laevigatum, dense foliosum; folia caulina média ovato-lanceolata, acuminata, grosse et inaequaliter subin- ciso-dentata; involucrum dilutum, aperte glandulosum; stig- mata lutea. Cerdagne : Llivia, lieux herbeux, i3oo m. (Sennen). H. vagulum Sud. ; //. sublactucaceum Zahn in Koch Syn. p. 1917 ; Hier. d. Schip.,p. 553, jjr. p.; H. vagum var. anje\- dense Ob. et Zahn in Zahn Hier. Eur. N° 394 ; H. rigidicaule Zahn Hier, Eur. N° 696, non Jord. Ab H. vago Jovd. differt foliis angustioribus, lanceolatis^ basi attenuatis. M. Zahn ayant donné trois noms différents à une même forme, il ne me paraît pas possible de conserver celui de sublac- tucaceum que j'avais d'abord admis [Bull. Ac. g, b. 191 3,/?. 12). Var. ALBiPAPPUM Sud. ; H. brevifolium Saulses-Larivière, exsicc.,non Tsch. I Gaulis sublaevis; pappus niveus; cetera ut in typo. Drôme : Nyons, bords des champs (de Saulses-Larivière). Groupe de l'H. RIOIDUM Hartm. H. gothicum Fr. var. Wolfii Sud.; H.rectumWoU, exsicc.^ non Grisb. ! Hypophyllopodum, gracile, parvifolium, i-3-cephalum ; eau- lis sublaevis, 5-7-folius; folia denticulata; involucrum obscurum, parce pilosum, subeglandulosum ; stigmata livida. Scandinavie [Snèdé] : Asche (Th. Wolf). Groupe de l'H. UlllHE:Ll.il.XUM L. H. umbellatum L. var. rubiginosum Sud. ; H . rigens [non Octobre-Décembre. 1 1 lo4 BULLETIN DE GIÎOGRAI'HIE BOTANIQUE Jord.) et multibracteatiim Timb. Iierb.; H.laurinum \ar.rubigi- nosiim Arv.-T. in ht. Timb. ! ; H. rubi^inosum Jord. {ined.)sec. Arv,-!'.; H. amygdalinum Arv.-T. Cat. p. 438 [pr. 7nin. p.)\ Validum, ramosum, subloevigatum, usque apicem rubigino- sum ; folia apcrtc dentata, caulina inferiora oblonga, média ovato-oblonga, basi rotundata, superiora ovata ; involucrum obscurum, parce floccosum, glabrum, eglandulosum, squamis obtusis, adpressis; stigmaia lutea. Inter H. pralicolum Sud. et H. iimbcllatum L. médium. Haute-Garonne: bois, route de Saint-Girons à Lacourt (Timbal-Lagrave). Plante remarquable, reconnaissable à sa teinte rougeâtre.à ses feuilles larges, à sa tige presque lisse et très rameuse, et méritant d'être retrouvée. Peut-être serait-elle mieux placée dans le groupe de VH. boréale Fr., à côté de VH. praticolum Sud? Elle avait passablement embarrassé Arvet-Touvet, puisque dans l'herbier Timbal elle est subordonnée à VH. laiiriniim A. -T., dans l'herbier G. Gautier je l'ai retrouvée rattachée à 1'//. umbel- latum L. et enfin dans le Catalogus (p. 438] elle porte le nom d'i/. amygdalinum. Elle est toutefois bien distincte des autres formes auxquelles Arvet-Touvet a appliqué ce nom ! Sect. A.n tomentosum ? Sect. i\.nnplex.icaulîa Fr. H. euplecum Sud. in hb. Fourès. Ab H. Fouresii Sud. differt foliis pilosioribus, caulinis cordato-amplexicaulibus, caule pilosiore, parum glanduloso, pedunculis dense floccosis, involucro parce piloso. Plante glaucescente, peu glanduleuse, ayant le faciès de VH. spelœum Arv.-T., mais à involucre poilu. Aveyron : Millau, vallée de la Dourbie, vers le milieu de la hauteur du rocher de Cantobre (Fourès, 18.6. 1914). Sect. I*lcroîdea Arv.-T. H. dipsacifrons Sud. ; H. dipsacifolium Arv.-T. Cat. p. 248 et hb. ! pr. p. Habitus H. La:{ergesii Je&nh. et Timb. (= H. neodipsaceuvt, plecophyllum, Donosiamim, dipsacifolium p. p. Arv.-T.), sed foliis supra pilosis, margine glandulosis, caule usque basin glan- duloso. Catalogne: route de San-Hilari à rétablissement des eaux minérales, ait. 800 m. (Arvct-Touvet et G. Gautier, 10.7 1897). Aperçu systématique des HIERACIUM d'Europe Après un examen minutieux des diverses subdivisions qui ont été proposées pour le sectionnement du genre Hieracium, je crois utile de faire connaître le système auquel je me suis défi- nitivement arrêté. Mon groupement diffère peu, dans ses grandes lignes, de celui d'Arvet-Touvet; mais je ne puis admettre les nombreuses séries que cet auteur a établies dans certaines sections, en particulier les Cerinthoidea, ces séries n'ayant été que très vaguement caractérisées par des ±. Ce qui du reste montre le peu de valeur de ces subdivisions, c'est qu'une même plante se trouve parfois, sous des noms divers, dans deux, trois et même cinq groupes différents! Ainsi VH. La\ergesii Jeanb. etTimb. figure dans les Soncho- CERiNTHEA SOUS Ics uoms (ï H . plecophyllum A. -T., Donosia- num A.-T ., dipsacifolium A.-T.p.p., et dans les Chaitogerinthea (sa vraie place), sous le nom d'if", neodipsaceum A.-T. pr. p.; VH. neocerinthe Fr. est rangé dans les Eriocerinthea, où il figure du reste sous plusieurs dénominations, dans les Plecoce- RiNTHEA [H. Gouanii Arv.-T.), dans les Sonchocerinthea [H. leptoclinium A. -T.) et dans les Chaitogerinthea [H. perclu- sum A. -T.). De même si le type H. cerinthoides L. est classé dans les Eucerinthea, des variations naines, dues uniquement à l'altitude, sont rangées, comme espèces distinctes, dans les Cham^cerinthea, et des formes robustes, macrophylles, des régions basses ou des lieux herbeux, sont placées dans les Ple- cocerinthea ou les Pterocerinthea, tandis que d'autres [H. ga- varniense, ce\icolum) qui ont tous les caractères des Eucerin- thea, sont coUoquées sans qu'on puisse en comprendre les rai- sons, dans les Elaiocerinthea, non loin de VH. olivaceum G. G., avec lequel elles sont absolument sans rapports (Cf. H. Sudre Observations sur quelques espèces du g. Hieracium, Bull. Soc. Bot. Fr. 1914-1916). 158 BULIETIN DE GI^OGRAPHIE nOTANIQLE Je n'ai mentionné, dans le Conspectus suivant^ que les espèces les plus saillantes de chaque groupe. Subg. I. — ï*II.<>SKI.L/^ Fr. O — ACAULIA N. P. Sect. I. — I*îIo»ellîiia Fr. a. Eupilosellina Sud. — H. Hoppeanum Schuli., H. Pelete- rianum Mer., H. Pilosella L. b. Castellanina N. P. — H. castellanum Boiss. oo — Cauligera humilia n. p. Sect. II. — l^'lagellina Arv.-T. — H. brachiatum Bert., H. flagellare Willd., H. furcatum Hop., H. Schultesii F. Sch., et autres formes de tran- sition. Sect. III. — il.ui*iculina Fr. — H. myriadenum Boiss. et R., H . Auricula L. ; H. Smithii A. -T. Sect. IV. — Ifcosellina Fr. a. Eurosellina Sud. — H. glaciale Lach., H.Candollei Mon. b. Alpicolina N. P. — H. banaticolum Sud., H. alpicola Schl. ooo — Cauligera elata N. P. Sect. V. — I^ratensina Zahn. a. Cruentina Sud. — H. aurantiacum L., H. fuscum Vill. b. Pratellina A. -T. — H. pratense Tsch., H. glomera- tum Fr. Sect. VI. — <:yiiiellina Fr. i7. Cymoçina N. P. — H. cymosum L. b. Macrotrichina N. P. — H. macrotrichum Grisb. Sect. VII. — ■»i"s»'î»ltins» N. P. — H. Fussianum Schur., H. floreniinum Ali., H. Bauhinii Bess. Sect. VIII. — tlchiiikaa N. P. — H. seiigerum Tsch., H. echioides Lumn., 11. procerum Fr., H. caucasicum N. P., H. incanum Bieb. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 159 Subg. II. — ARCHIERAOUJUI Fr. O PiLETOPHYLLA. Sect. I. — Cerîntlioîdea Koch. a. Lanifera Fr. — H. mixtum Frœl., H. phlomoides Frœl., H. candidum Scheele, H. spathulatum Scheele, H. asmu- liflorum Sud., H. neocerinthe Fr. b. Eucerinthea Sud. — H. longifolium Schl., H. cerin- thoides L., H. vogesiacum Moug., H. sonchoides A.-T., H. alatum Lap., H. iricum Fr., H. regulare Sud. c. Olivacea Scheele. — H. Loscosianum Scheele, H. angli- cum Fr., H. olivaceum G. G., H. arnicoides G. G. Sec. II. — Chaîtocerînthea (Arv.-T.). a. Gomposita Sud. — H. compositum Lap., H. Magnolia- num A.-T. et G. b. Pyrenaica Sud. — H. olympicum Boiss., H. pyrenaicum Jord., H. Lamyi F. Sch., H. Chevallieri Timb. et M., H. pseudoeriophorum Lor. et Timb. Sect. III. — i%urella Koch. a. Glauca. Fr. — H. Nasgelianum Pane, H. graeum B. et Held., H. porrifolium L., H. bupleuroides Gm., H. glaucum Ail., H. chondrilloides Vill., H. illyricum Fr., H. leiocephalum Bartl., H. bracteolatum Sm., H. stuppeum Grisb. b. Eriotricha A.-T. — H. Burnatii A.-T., H. chloropsis G. G., H. Pamphilii A.-T., H. Serresianum Arv.-T., H. eriophyllum Willd., H. argothrix N. P. c. Villosa Fr. — H. villosum L., H. dentatum Hop., H. scorzonerifolium Vill. d. Barbata Grl. — H. subnivale G. G., H. piliferum Hop., H. hololeucum A.-T., H. glanduliferum Hop., H. cirri- tum A.-T., H. armerioides A.-T., H. bellidioides A.-T. Sect. IV. — Pulmonaroîdea Koch. a. Oreadea Fr. a. scapigera A.-T. — H. rupicolum Fr., H. candicans Tsch., H, lasiophyllum Koch. 160 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. [ï. cauligera A. -T. — H. Schmidtii Tsch., H. onosmoides P'r. b. Vulgata Fr. a. Scapicaulia Sud. — H. stelligerum Frœl., H. birtdum Kit., H. Gibsonii Back., H. subcaesium Fr., H. caesium Fr., H. Trachselianum Chr., H. prx-cox Sch.-Bip., H. cine- rascens Jord., H. murorum L. b. Pleiophylla Pet. — H. transsilvanicum Schur. Y- Euvulgata Sud. — H. Dollineri Schj.-Bip., H. ramosum W. K., H. lasvicaule Jord., H. divisum Jord., H. vulga- tum Fr. Sect. V. — Prcnantlioidea Kocii. a. Silvicola Sud. — H. siivicolum Jord., H. Epimedium Fr. b. Jurassica A. -T. — H. juranum Fr., H. rapunculoides A. -T. c. Cotoneifolia A. -T. — H. dovrense Fr., H. bohemicum Fr., H. cydoniifolium Vill. d. Prenanthea A. -T. — H. prenanthoides Vill., H. lanceo- latum Vill., H. cantalicum A. -T., H. lycopifolium Frœl. Sect. VI. — Italîca Fr. a. Gernua A. -T. — H. silesiacum Krause, H. Schultzianum Vis. et P., H. cernuum Friv. . b. Racemosa Sud. a. Meridionalia (Rouy). — H. Reinholdii Boiss., H. Virga- aurea Coss., H. lucidum Guss., H. cophanense Lo)., H. siculum Guss., H. Jankœ Uecht. j3. Euracemosa Sud. — H. achaicum A. -T., H. crinitum Sibth,, H. racemosum W. K. \. Polyadenia (A. -T.). — H. Favratii Muret, H. taurinense Jd. Sect. Vil. — iiLceîpîti-îna Koch. a. Tridentata Fr. — H. rigidum Hartm. b. Foliosa Fr. %. Corymbosa (A. -T.). — H. inuloides Tausch. BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. 161 p. Virosa (A. -T. p. p.). — H. lactucacœum Frœl., H, viro- sum Pall., H. foliosum W. K. c. Sabauda (Fr. p. p.). — H. boréale Fr. d. Umbellata (Fr. p. p.). — H. umbellatum L.^ H. eriopho- rum Saint-Am. 00 — Plumosa Grl. Sect. VIII. — Andryaloîdea Koch. a. Thapsoidea A. -T. a. Orientalia. — H. marmoreum Vis. et Pane, H. Sinteni- sianum Sud., H. calophyllum Uecht., H, Vandasii Sud., H. divergens N. P. p. Occidentalia. — H. thapsifolium A. -T., H. melandryfo- lium A. -T., H. floccosum A. -T., H. thapsoides A. -T., H. lychnioides A. -T. b. Lanata A. -T. a. Orientalia. — H. lanatum W. K., H. orientale Fr., H. pannosum Boiss,, H. Heldreichii Boiss. p. Occidentalia. — H. tomentosurh AU., H. andryaloides Vill. et formes intermédiaires. c. Lanatella. A. -T. — H. rupestre AIL, H. pictum Schl. et formes intermédiaires. 000 — Adenophylla (Grl.). Sect. IX. — i%.lpina Fr. a. Eualpina A.-T. — H. alpinum L., H. nigrescens Willd., H. lingulatum Backh. b. Atrata A.-T. — H. atratum Fr. c. Hispida A.-T. — H. sudeticum Sternb., H. Bocconei Grisb., H. personatum Fr. Sect. X. — Heterodonta A.-T. — H. scapigerum Boiss., H. humile Jq. Sect. XI. — i%.iiiplexicauli£i Fr. — H. amplexicaule L. [sp. coll.). 162 BULLETIt< DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sect. XII. — I»fcrolclea A.-T. a. Accipitrinoidea (Rouy). — H. ramosissimum Schl., H. viscosum A.-T., H. picroides Vill. b. Intybacea Koch. — H. intybaceum Wulf. Subg. III. — SXEIVOXHECA Fr. Sect. I. — Tolpidlfoi-niîa DC. — H. staticifolium Vill. CONTRIBUTION A LtTUDE DE LA FLORE DE LA CORSE-II ^'^ Par M. R. de LITARDIÈRE. La révision de plusieurs espèces, provenant de mes herborisa- tions en Corse de 1907 et 1908, m'a permis de faire quelques observations que je crois utile de publier. J'indiquerai aussi, pour d'autres, certaines localités que j'ai omis de mentionner dans ma précédente note de 19 14. D'autre part, M. Nisius Roux m'a communiqué diverses es- pèces recueillies par lui en 191 3 et 19 14. Il m'a paru intéres- sant d'en signaler quelques-unes récoltées dans des localités inédites. Dryopteris dilatata (Hoffm.) A. Gray. C'est par suite d'une erreur d'impression que figurent dans mon voyage botanique en Corse de 1906 (Bull. Soc. bot. Deux- Sèvres), les « Polystichum spinulosum et var. dilatatum ». Le manuscrit portait : ^^Polystichum spinuloswn xslt. dilatatum ». Il est donc regrettable que M. Briquet (2) ait consigné sous mon nom la localité de Vizzavona pour le Dryopteris spinulosa, lo- calité où je n'ai vu que le seul D. dilatata. Cette indication, du reste, n'est pas reproduite dans la liste générale de mes récoltes en Corse (3). La présence en Corse de la sous-espèce spinulosa du D. di- latata est, à mon avis, encore assez douteuse. Je n'ai pu en voir d'échantillons authentiques. De Marsilly ne mentionne que le Polystichum spinulosum^a. l'exclusion du dilatatum. M. Coste, qui a également indiqué cette plante, n'en a pas con- servé d'exemplaires, m'écrivait-il, et sa détermination sur le (i) Cf. R. de Litardière : Contribution à l'étude de la flore de Corse; Bull géogr. bot., XXIV : 89-108 (1914). (2) Prodrome de la Flore corse, I, p. i3. 1910. (3) Bull, Acad. int. géogr. bot. ^(I, p. 98. 1909. 1G4 BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. terrain a pu être hâtive. Cette plante de l'Europe boréale et moyenne, n'a pas encore été signalée dans les Alpes-Maritimes, en Sardaigne, dans l'Apennin, en Sicile, non plus que dans les autres régions montagneuses du bassin de la Méditerranée. On devra donc la rechercher avec soin dans les diverses localités corses où elle a été indiquée. Festuca ligustica (Ail.) Bert. var genuina Hack. Galeria. — Mai 19 13 (N. Roux). F. dertonensis (Ail.) Asch. et Grasbn. var. tenella Briq. {F. Myurus var. tenella Boiss. — Vulpia Broteri Boiss. et Reuter). Garigues à Bonifacio — Juin 191 1 (J. Stefani, z'n /jerô. N. Roux, sub nom. « Vulpia ciliata ») . Cette race aurait été découverte en Corse en 1907 par M. Bri- quet (cap Corse et côte orientale à Alistro, Cateraggio, Solen- zara, S'" Lucia). J'en possède toutefois des exemplaires [Sub. nom. Vulpia Brosteri Boiss. et Reut., sic) récoltés, le 17 juin 1880, par Reverchon (étiquette manuscrite), dans les maquis de la Trinité, près Bonitacio. Crocus corsicus Maw. Talus près de Corbara, 200 m. env. — mars 191 3 (N. Roux). Cette espèce, assez répandue dans les étages montagnard, su- balpin et alpin de l'île, n'avait pas encore été indiquée à une si faible altitude, où croît ordinairement le Crocus minimus DC. Golchicum neapolitanum Ten. (C. arenarium G. G., non Waldst. et Kit.). Zonza, châtaigneraies — 28 sept. 1906 (J. Stefani, in herb. R. L.). Alnus cordata Desf. var. rotundifolia (Bert.) Dipp. Cap Corse; Ogliastro — 21 mai igiS (R. L.). Ranunculus Ficaria L. subspec. flcariaeformis (F. Sch.) Rouy et Fouc. [Ranunculus Ficaria var. calthœfolius Guss.). Cap Corse; San Martino-di-Lota — avril 191 2 (N. Roux). - Sisymbrium polyceratium L. Cap Corse^ Ogliastro : marine d'Albo — 22 mai 191 3 (R. L.). Arabis alpina L. BULLTIN EDE GÉOGRAPHIE BOTAISIQUE 165 Les divers Arabis alpina que j'avais cru devoir rapporter, d'a- près les descriptions données par Rouy et Foucaud (Flore de France, I, pp. 223 et 224), à la var. declinata (Tausch.) Rouy et Fouc. (i), appartiennent en réalité à la var. typica Beck, bien élucidée par M. Briquet, dans son Prodrome de la Flore corse (II, pp. 44 et 45). D'autre part, 1'^. alpina var. corsica Rouy et Fouc. est syno- nyme, d'après le savant botaniste de Genève, de la var. crispata Koch [A. alpina subspec. crispata Wettst.). C'est la plante que j'ai récoltée, sous une forme très typique, au sommet du Monte San Pietro. Les échantillons recueillis par moi le 20 mai igi3 au Monte Canneto et auxquels j'ai attribué le nom de var. de- clinata (2), doivent également rentrer dans la var. crispata, bien que leurs feuilles soient un peu moins velues que celles des exemplaires du San Pietro. Sedum album L. var. micranthum (Bast.) DC. Cap Corse; Ogliastro : rochers dans la forêt de Gargeda, 65o m. env., en compagnie du S. brevifolium DC. — 20 mai 1913, en feuilles (R. L.). Ce Sedum, que j'avais planté dans la rocaille de mon jardin, a très bien prospéré et j'ai pu le déterminer avec certitude. Nouveau pour la région du Cap, il n'était encore signalé qu'aux environs d'Oletta et au défilé de Lancone (Burn. et Briq.), près de la maison forestière de Bonifatto (Briq.) et aux environs d'Evisa (Reverch.). Sempervivum montanum L. var. Burnati (Wettst.) J'ai eu le plaisir de voir fleurir dans mon jardin des joubarbes rapportées en 1908 du Monte Rotondo et ai pu me convaincre que cette plante est en tous points identique à la forme des Alpes-Maritimes, le 5". Burnati Wettst., ainsi que le soupçon- nait M. Briquet de par l'examen des rosettes observées par lui au Monte Rotondo en 1900. Les feuilles des rosettes portent sur les deux faces, ainsi que sur les marges, des poils glanduleux courts ; ceux des feuilles caulinaires sont plus longs. La tige est velue- (1) Bull. Acad. int. géogr. bot.. XVIII, p. 120. (2) Bull, géogr. bot., XXIV, p. 99. 166 BULLETIN DE GÉOGnAPHIE ItOTAMQUE glanduleuse avec poils longs et mous, surtout au sommet, ce qui rappelle, comme le fait remarquer M. Burnat, la vjllosité du 5. tectorum. Les fleurs sont grandes, apétales roses, glandu- leux, à étamines avec filets glabres. Sanguisorba minor Scop. subspec. dictyocarpa Briq. var. insularis Briq. Les Sanguisorba dictyocarpa [Poterium Sanguisorba subspec. dictyocarpa) que j'avais récoltés en juillet 1907 dans la forêt d'Aitone et près de Corte, vallée du Tavignano, et que M. Briquet rapporte à la var. eudictyocarpa Briq, [Poterium dictj'ocarpum Spach., sensu stricto] apparùennem en réalité à la variété décrite par l'auteur du Prodrome de la Flore corse (II, i""* partie, p. 208; 191 3) sous le nom de var. insularis. J'ajouterai que j'ai observé également cette plante dans le Cap, au Monte Canneto, versant d'Ogliastro, où elle croît dans les pierrailles vers ii5o mètres, en compagnie des Cerastium Boissieri et Viola corsica. Les exemplaires que j'ai rapportés ont fleuri dans mon jardin, mais n'ont pu résister à l'hiver de 1913-1914. Rosa Pouzini Tratt. Les échantillons de cette espèce récoltés par moi le i i juillet 1907, près du lac de Creno, 1100 mètres environ d'altitude, appartiennent à la var. Lamœ Burn. (in Briq. Prodr. P^l. corse, II, I»"* partie, p. 2i5; i9i3), découverte en juillet 1908, par M. Briquet au col de Sagropino, près Lama (chaîne de Tende). Les folioles de mes échantillons sont médiocres ou petites, de 7 mm. à 27 mm. de long sur 5 mm. à i 7 mm. de large, glabres, à dentelure composée, glanduleuse. Les pédoncules sont lisses ; cependant sur neuf fleurs, deux pédoncules se présentent avec une seule glande stipitée, ce qui indiquerait un passage à la var. typica Burn. et Gremli. Lupinus hirsutus L. var. typicus Fiori et Paol. Cap Corse ; Rogliano : garigues et champs près de la chapelle de Santa Restituta — 18 mai 191 3 (R. L.). Ononis reclinata L. var. Linnœi Webb et Berth. O. reclinata var. genuina G. G.). BULLETIN DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. 167 Cap Corse ; Ogliastro: marine d'Albo — 22 mai 19 i3 (R. L.). Melilotus sulcata Desf. Cap Corse; Rogliano: rocailles calcaires au-dessus du four à chaux de la Coscia — 18 mai igiS (R. L.). Trifolium subterraueum L. var. brachycladum Gib. et Belli. Ajaccio, au-dessous de la place du Casone — avril 19 14 (N. Roux). Cette variété, signalée par M. Rouy (FI. France, V. p. 99) à Ajaccio, d'après Kralik, n'avait pas été observée depuis dans cette localité par d'autres botanistes. Il est possible qu'elle soit plus répandue dans l'île que la var. genuinum Rouy. Lotus creticus L. subspec. cytisoides Asch. et Graebn. var. proLtratus Briq. [L. cytisoides L. ., sensu stricto — L. Allionii Desv.). Cap Corse ; Rogliano: rocailles calcaires au-dessus du mou- lin de la Coscia — 18 mai 1913 (R. L.). Vicia hybrida L. • Champs près Corbara — avril 191 3 (N. Roux). Lathyrus venetus (Mill.) Wohlf. Cap Corse; châtaigneraie d'Olcani, 200 mètres environ — 21 mai 1913 (R. L.). Lavatera trimestris L. Champs près Corbara — mai 1913 (N. Roux). Cette belle et rare espèce n'avait pas encore, à ce que je sache, été retrouvée en Corse depuis Mabille. On n'en connaissait pas du reste de localité précise, l'étiquette de l'exemplaire récolté par Mabille et conservé dans l'herbier du Muséum de Paris (i) ne portant aucune indication de localité. Convolvulus siculus L. Haies, près de Cargèse — mai 1914 (N. Roux). Galium saccharatum Ail. Rochers sous le sémaphore d'Ile Rousse — mars, avril 191 3 (N. Roux). (i) Stc.Rouy ilFouc., Flore de France, IV, p. 47. TABLE DES MATIERES Aperçu systématique des Hieracium d'Europe^ H. Sudre i 57 Carex (Les) de France (H. Lkveillk et L. Blin), .48 107 Chenopodium {Le) aviaranticolor {L. et R.) Murr, Ascher- soN et Gr.f.bner est-il identique en tous points au Chenopodium purpurascens Jacq., H. Coste et Alk. Reynier 119 Contribution à l'étude de la flore de la Corse, R. de Litardière i63 Contribution à l'étude des rosiers de la chaîne jurassique, P. Parmentier 2 Essai de Géographie botanique de la France, H . Léveillé 45 Excursion botanique du Lautaret au Galibier, Coudert . 1 1 5 Flore des hauts plateaux basaltiques du Massif central, Is. Maranne '. 57 Gagea (Le) Granatelli en Provence, Alfr. Reynier. . 40 Légumineuses (Mémoire, fin), avec cartes, L. Capitaine, 401, 5oo Matériaux pour l'étude du genre, Hieracium, H. Sudre, 144 Plantes récoltées au bord du Ta-Hou, province du Kiang- Sou (Chine), par le R. P. Courtois 126 i 38 Remarques (Quelques) sur la flore de Bulgarie, P. Grin- TESCO 2 3 Le Secrétaire perpétuel, Gérant du a Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie Monnoyer. — 1916. New York Botanical Garden Librar 3 5185 00257 9165