RES RR LE B PRRANININRNNRES FÉUÈREE SRHEHÈE as Le 40225 Vitb Lol HARVARD UNIVERSITY HERBARIUM. THE GIET OF a: La Gray LIBRARY OF THE GRAY HERBARIUM HARVARD UNIVERSITY LAS f \ Not 4 # En se. dE à — QE BULLETIN L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES S'-PÉTERSBOURG. me TOME SEIZIÈME. (Avec 5 Planches, un portrait lithographié et un Supplément.) ST.-PETERSBOURG, 1871. Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences : A ST.- PÉTERSBOURG: A RIGA: A ODESSA: A LEIPZIG: MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, M. N.K ] ; A. E. Kechribar 193 . Lé ; ur Toctleekonsoff {ymme echribardshi; M. Léopold Voss Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d’arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. Fr JF } ’ à - n à UF Œ U0 j Fa ë ; 13 i 4 6; » 12 | Ÿ # Do 4 7 =. : . a x ; (| - ! à « | FARL | 4 j k Te e 1 mu Ve! k < M < 4 ù be A! ’ TE ‘LA | ; F D d re En k \ : : NE ANS? “ . # r ” . ” . . L a: l LE | Imprimé par l'ordre de l’Académie Impériale des sciences. TR NRA À LE 1 Novembre 1871. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. 2 LT CAELRC CCR ROMA AI EU itno tésurs! à ÿ 1 f some LE - ” Le" TABLES DES MATIÈRES. A. TABLE SYSTÉMATIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. MATHÉMATIQUES. L. Lipkine, Dispositif articulé pour la transformation rigoureuse du mouvement circulaire en mouvement rectiligne. 57—(60. G. Zolotaref, Note relative à une formule de M. Liouville. 85—87. J. Somof, Sur un moyen algébrique de démontrer le principe de Hamilton relatif à l'intégration des équations de la Dyna- mique. 87—97. F, Minding, De la méthode des moindres carrés. 305—308. A, Korkine, Sur le théorème de Poisson et son réciproque. 429—433. ASTRONOMIE. Dr. H. Gyldén, De l'influence que les déplacements de l'axe de rotation dans l’intérieur de la terre peuvent avoir sur le niveau de la mer. 52—56. S. v. Glasenapp, Sur l'apparition de la comète d’'Encke en 1871. 321—332. Il, Fritsche, La position géographique de Peking. (Avec une Planche.) 465—486. PHYSIQUE. HW, Wild, Méthodes perfectionnées de la compensation pour la cha- leur du baromètre à balance. (Avec une Planche.) 132—147. €, Schmidt, Études hydrologiques. III. L’eau de la mer glaciale. IV. L'eau du lac Peipus et de ses affluents. 177 —208. N, de Maclay, Observations de la température, à une profondeur de 1000 pieds, dans la partie équatoriale de l'Atlantique. 246. CHIMIE, D, Mendéleyef, Sur la place du cerium dans le système des élé- ments. 45—51. N, Zinine, L’action du zinc sur le quadrichlorobenzile et sur quel- ques autres produits bromés et chlorés. 173—175. A. Boutlérof, Sur quelques propriétés du triméthylcarbinol. 290 —296. A, Nahapetian, Sur le triéthylcarbinol. 296—299. J. Prianichnikef, Sur le diméthylpseudopropylcarbinol. 299—302. M. Ermolaïew, Sur un nouvel isomère de l’amylène. 302—304. MINÉRALOGIE. N. Kokscharof, Sur les cristaux du Weissbleierz (Céruse) particu- lièrement provenant de la Russie. 422—429. GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. €, Schmidt, Terre mangeable de la Laponie et de la Perse du sud. 203—207. H, Abich, Dépôts de gravier et de débris de roches, qui se sont for- més pendant l’époque glaciale dans les monts du Caucase. 245—965. Dr. A, Brandt, Observations complémentaires sur les méduses fos- siles. 413—422. BOTANIQUE. C, 3, Maximowiez, Courtes diagnoses de nouvelles plantes du Japon et de la Mandjourie. Neuvième décade. 212—226. —— Additions au mémoire intitulé «Rhododendreae Asiae orieu- talis. 401—415. Al. Bunge, Les espèces du genre Dionysia Fenzl. 548—565. ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. J, Tarkhanof, Sur la sommation des irritations dans les nerfs sen sibles de la grenouille. 65—84. E, Cyon, Les actions excitatrices et modératrices du système cen- tral des nerfs vasomoteurs. 97—117. F. Steinmann, Sur la tonicité des muscles volontaires. 118—152. L. v, Schrenck, Rapport sur les mamouths nouvellement annoncés au nord de la Sibérie, — d’après la communication de M. Ma y- dell, suivi de remarques sur le mode de conservation et sur la prétendue abondance de cadavres entiers de cet animal 147—173. E, Cyon, Sur l’action paradoxe d’un nerf sensible. 207—212. J, Tarkhanof, L'action de la chaleur sur les nerfs sensibles, sur le cerveau et sur la moelle épinière de la grenouille. 226—245. E, Cyon et J, Steinmann, Vitesse de la circulation du sang dans les veines. 266—290. E, Cyon et Aladof, Du rôle des nerfs dans la production du diabète sucré artificiel. 308—321. W. Gruber, Des variétés de la veine fémorale profonde. (Avec une Planche.) 347—359. =—— Sur un cas remarquable de polydactylie, 359—368. = Sur un muscle cubito-carpien, et sur un musele radio-cubito- carpien-biceps, chez l’homme. 368—375. —— Dissection d’un bras droit ayant le pouce double. 486—494, * IV 3. FE. Brandt, Recherches sur les Cétacées du grand bassin qui à l’époque tertiaire s’étendait depuis l'Europe Centrale jusqu'à l'Asie Centrale. (Extrait.) 563—566. M, Th. Heuglin, Nouvelles de Novaia-Zemlia, Extrait d’une lettre à M. Middendorff. 566—570. PHILOLOGIE ET HISTOIRE. B, Dorn, Extraits de deux auteurs de l’Orient, se rapportant à la mer Caspienne et aux provinces qui l’avoisinent. 15—41. _— Dénominations employées par les Orientaüx pour désigner dif- férents navires de la mer Caspienne. 41—45. M. Brosset, Sur l’histoire ancienne de l'Arménie, d’après les in- scriptions hiéroglyphiques ct cunéiformes. 332—340. B. Dorn, Collections scientifiques du Comte Gobineau. 340—346. A. Schiefner, Matériaux pour la connaissance de la langue youka- ghire. 373—399. ï M, Brosset, Études sur les monuments géorgiens photographiés par M. Jermakof, et sur leurs inscriptions. (Avec deux Planches.) 433—464. —_— Observations de MM. Longpérier et Stassof. 526—548. M, Mehren, Revue des monuments funéraires du Kerafat ou de la ville des morts hors du Caire. 494—526. État du personnel de l’Académie Impériale des sciences au 1 jan- vier 1871. 1—8. Liste des Académies, Sociétés et Corps savants auxquels l’Académie Impériale des sciences envoie ses publications. 9—15. Bulletin bibliographique, 6G0—64, 175—176, 399—400, 464, 570—580. Supplément. C. 3. Maximowiez, Éloge de F. J. Ruprecht. (Avec un portrait lithographié.) B. TABLE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Abieh, IH, Dépôts de gravier et de débris de roches, qui se sont formés pendant l’époque glaciale dans les monts du Caucase. 245. Aladof et Cyon, Du rôle des nerfs dans la production du diabète sucré artificiel. 308. Boutlérof, A, Sur quelques propriétés du triméthylearbinol. 290. Brandt, Dr. A, Observations complémentaires sur les méduses fos- siles. 413 : Brandt, J. F,, Recherches sur les Cétacées du grand bassin qui à Pépoque tertiaire s’étendait depuis l’Europe Centrale jusqu'à VAsie Centrale. (Extrait.) 563. Brosset, M,, Sur l’histoire ancienne de l'Arménie, d’après les in- scriptions hiéroglyphiques et cunéiformes. 332. —— Études sur les monuments géorgiens photographiés par M. Jermakof, et sur leurs inscriptions. (Avec deux Planches.) 433. —— —— Observations de MM. Longpérier et Stassof. 526. Bunge, A., Les espèces du genre Dionysia Fenzl. 548. Cyon, E, Les actions excitatrices et modératrices du système des nerfs vasomoteurs. 97. —— Sur l’action paradoxe d’un nerf sensible. 207. —— et F, Steinmann, Vitesse de la circulation du sang dans les veines. 266. —— et Aladof, Du rôle des nerfs dans la production du diabète sucré artificiel. 308 Dorn, B,, Extraits de deux auteurs de l'Orient, se rapportant à la mer Caspienne et aux provinces qui l’avoisinent. 15. —— Dénominations employées par les Orientaux pour désigner différents navires de la mer Caspienne. 41. ——- Collections scientifiques du Comte Gobineau. 340. Ermolaïef, M, Sur un nouvel isomère de l’amylène. 302. Fritsche, H., La position géographique de Peking. (Avec une Planche.) 465. Glasenapp, $. v., Sur l'apparition de la comète d'Encke en 1871. 321. Gruber, W., Des variétés de la veine fémorale profonde. (Avec une Planche.) 347. —— Sur un cas remarquable de polydactylie. 359. —— Sur un muscle cubito-carpien, et sur un muscle radio-cubito - carpien-biceps, chez l’homme. 368. —— Dissection d’un bras droit ayant le pouce double. 486. Gyldén, Dr. H,, De l'influence que les déplacements de l’axe de ro- tation dans l’intérieur de la terre peuvent avoir sur le niveau de la mer. 52. Heuglin, M. Th,, Nouvelles de Novaia Zemlia. Extrait d'une lettre à M.Middendorff. 566. Kokseharof, N., Sur les cristaux du Weissbleicrz (Cérüse) particu- lièrement provenant de la Russie. 422, Korkine, 4,, Sur le théorème de Poisson et son réciproque. 429, Lipkine, L,, Dispositif articulé pour la transformation rigoureuse du mouvement circulaire en mouvement rectiligne. 57. Longpérier, v. Brosset. Maclay, N, de, Observations de la température, à une profondeur de 1000 pieds, dans la partie équatoriale de l’Atlantique. 346. Maximowiez, C. J,, Courtes diagnoses de nouvelles plantes du Japon et de la Mandjourie. Neuvième décade. 212. —— Additions au mémoire intitulé «Rhododendreae Asiae orien- talis». 401. —— Eloge de F.J. Ruprecht. (Avec un portrait lithographié.) Au Supplément. 4 Mebren, M., Revue des monuments funéraires du Kerafat ou de la ville des morts hors du Caire. 494. Mendéleyef, Sur la place du cerium dans le système des éléments. 45. Minding, F,, De la méthode des moindres carrés. 305. Nahapetian, À,, Sur le triéthylcarbinol. 296. Prianichnikof, J,, Sur le diméthylpseudopropylearbinol. 299. Schiefner, 4, Matériaux pour la connaissance de la langue youka- ghire. 373. Schmidt, C., Etudes hydrologiques. IL. L'eau de la mer glaciale. IV. L'eau du lac Peipus et de ses affluents. 177. —— Terre mangeable de la Laponie et de la Perse du sud. 203. Sehrenck, L, v., Rapport sur les mamouths nouvellement annoncés au nord de la Sibérie, — d’après les communications de M. Maydell, suivi de remarques sur le mode de conservation et sur la prétendue abondance de cadavres entiers de cet animal. 147. Somof, 3, Sur un moyen algébrique de démontrer le principe de Hamilton relatif à l'intégration des équations de la Dyna- mique-: 87. Stassof, v. Brosset. Steinmann, F,, Sur la tonicité des muscles volontaires. 118. ——— et E, Cyon, Vitesse de la circulation du sang dans les veines. 266. Tarkhanof, J., Sur la sommation des irritations dans les nerfs sen- sibles de la grenouille. 65. —— L'action de la chaleur sur les nerfs sensibles, sur le cerveau et sur la moelle épinière de la grenouille. 226. Wild, MH, Méthodes perfectionnées de la compensation pour la cha- leur du baromètre à balance. (Avec une Planche.) 132. Linine, N., L'action du zinc sur le quadrichlorobenzile et sur quel- ques autres produits bromés et chlorés. 173. Lolotaref, G, Note relative à une formule de M. Liouville, 85. LS "me © © — ww ! fon 5 RECU JOrrat Nan Ain LD 1 ps L x — » MM? |.0 LEE 1 tique ? 4 RE NUE : D f 1 x HP MENT et H nf {: PPAUM 1 l'url A fr. al À 404 Ne | | JENLRAT Jun AQU 1e Re. CAT TOUT RREIET | CE AT AMANTN A REMN | | s mL pt EU TOUS un | ju put HI pi FOTR ET L A AOL ET ) MS arr OMEN MOQUE ENG (Ni DL AS LL ON AE à à , " 1 Le 120) Ke] DE tt Ÿ \ ? LUN ne, roll br d RARE AN CL | ae A QU) CAT EUR harauton, Na, rie Ù À | L'on di | LT LL 4 ARE à | J ui] MT dE "ul 1 f, È } WA \ Ra t L SvoS Fri Len TRE) 1 RUE 29: { { x " MEL valut NELT 4 LUNA E 4H TM À À F4 PAL, 0 PE: (11 164 EIRE LU] = es} À É * L: , + ! LT Ai NOTE WTTRE 1 ; i 0 to nA É 3 ZA L * " NL ; l ñ À ELU 2, 1444 1 ‘ * \ | Ar * EL LE OT x , f del . < / T ! 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Eine Übersicht seiner wissenschaftlichen Thätig- keit und einen Abriss seines Lebens zu liefern auf- gefordert, unterzog ich mich der ehrenvollen Aufgabe um so lieber, als ich mit dem Verewigten durch einen langen und freundschaftlichen Verkehr verbun- den war,. vielfach Zeuge seiner Arbeiten gewesen bin, und:ihm bei meinen eigenen Beschäftigungen den grôüssten Dank für seine Anregung und Unterstützung schulde. Franz Joseph Ruprecht, Dr. med., ordentli- ches Mitglied der Akademie, Director ihres botani- schen Museums, Wirklicher Staatsrath und Ritter !), war der älteste Sohn des zu Prag verstorbenen k. k. üsterreichischen Verpflegungsverwalters (wie wir hier sagen würden Intendanz-Officiers) Johann Ruprecht, und wurde geboren zu Freiburg im Breisgau am 1. No- vember 1814. Sein erstes Kindesalter fiel in die be- wegte Zeit der letzten Kämpfe gegen den ersten Na- poleon, und er musste mit seiner Mutter und zwei Jüngern Geschwistern seinem Vater auf seinen Zügen mit der Armee folgen. Robust und kerngesund an- gelegt hätten ihn die Strapazen, die von einer solchen Lebensweise unzertrennlich sind, nur kräftigen kün- nen, wenn er nicht als kleiner Knabe bei einem Auf- enthalte in Rom in grosse Gefahr gerathen wäre, de- ren Folgen er nur sehr langsam überwand. Hier wurde 1) des St. Annen- Ordens 1. KI. mit dem Stern, des Stanislaus 1. K],, des Wladimir 3. Klasse u. a nämlich gegen die ganze Familie, — eigentlich gegen den Vater ein Vergiftungs-Versuch unternommen, dem seine Mutter auch unterlag. Nach dem Friedens- schlusse siedelte sich der verwittwete Vater definitiv in Prag an, heirathete dort zum zweiten Mal, und gab damit dem etwa 12jährigen Knaben den Vortheil eines geordneten Familienlebens. Ausser seinen leib- lichen Geschwistern, dem zwei Jahre jüngern Anton, der i. J. 1864 als Bergingenieur und Leiter eines grossen, dem Erzherzog Albrecht gehürigen Eisen- werkes in Osterreichisch-Schlesien verstarb, und einer noch jüngern Schwester Antonie, Gemahlin des k. un- garischen District-Ingenieurs von Saitz zu Klausen- burg in Siebenbürgen, hatte unser Ruprecht noch zwei Stiefgeschwister, Martin, Dr. med. und prakticirenden Arzt in Presburg, und eine Schwester, Magdalene, ebendaselbst. Der junge Ruprecht absolvirte in Prag das Gym- pasium, und studirte auf der dortigen Carl-Ferdi- nand-Universität in den Jahren 1830 bis 1836 Me- dicin. Neben diesem Brotstudium trieb er aber gewiss eben so eïfrig, wenn nicht noch eifriger, Botanik, machte noch als Student Alpenreisen in Tyrol und Excursionen in Bühmen, sammelte fleissig viele Sel- tenheiten für Reichenbach’s Flora Germanica exsic- cata, und legte sich ein hübsches Herbarium haupt- sächlich bühmischer Pflanzen an ?). Wichtiger war sein damals schon erwachtes In- teresse für monographische Arbeiten. Jahre lang be- schäftigte er sich mit dem Studium der Gräser, setzte sich mit den tüchtigsten Botanikern Prags, einem Ko- steletzky, Graf Sternberg u. A. in Verbindung, durch- 2) das er später an die Universität Kasan abtrat. S. über dies Herbar eine Notiz in Lotos. 1852. p. 191. 1 musterte auf einer Reise durch Deutschland in Bezug auf diesen Lieblingsgegenstand die Hauptsammlungen, und trat mit so berühmten Männern in Verkehr wie Bauer, Chamisso, Klotzsch, Kunth, Link, Lucae, Nees von Esenbeck u. a. m. Eine Frucht dieser Studien war sein Tentamen agrostographiae universalis, eine durch und durch originelle Arbeit, ausgezeichnet durch überall selbständige Untersuchung, Mangel einer je- den Compilation, môglichst scharfe und natürliche Gruppirung uud Unterscheidung der Arten-Complexe, Gattungen und Tribus, prägnante Kürze der Cha- raktere und treffliche Übersichtstabellen, so dass man noch jetzt bedauern kann, dass er diese Arbeit un- beendigt liess, indem nämlich nur die Tribus der Pa- niceae, Rottboellieae und Saccharineae bearbeiïtet vor- liegen. Interessant ist es, schon in dieser kleinen Schrift manchen der Eigenschaften zu begegnen, die seine folgenden Arbeiten auszeichnen und so characteri- stisch machen. Mit Weglassung der letzten Tribus benutzte der Verfasser diese seine tüchtige Leistung auch zu sei- ner Doctor-Dissertation, die er am 1. August 1838 vertheidigte. Die Ursachen, die ihn von der Beendigung dieser Schrift abhielten, waren wichtiger Natur. Schon 1837, auf einer Versammlung deutscher Naturforscher und Ârzte, die damals in Prag tagte, machte er die Be- kanntschaft unseres berühmten Akademikers, des Agrostographen Trinius, der sich damals auf einer längern Erholungsreise in Deutschland befand, und der upsern angehenden Agrostographen so schätzen lernte, dass er bald darauf seine Berufung nach St. Petersburg als Conservator der botanischen Samm- lungen unserer Akademie veranlasste. So verliess denn Ruprecht, nachdem er sich kaum als practicirender Arzt in seiner Vaterstadt Prag nie- dergelassen, seine Heimat, und kam früh im Jabre 1839 nach St. Petersburg. Hier that sich ein seiner würdiges Feld der Thä- tigkeit vor ihm auf, Das durch Trinius im Jahre 1823 geordnete und neu begründete botanische Museum war durch zablreiche Erwerbungen, Reisen und Ge- schenke in verhältnissmässig kurzer Zeit auf eine er- staunliche Weise bereichert worden, und es lagen hier nicht nur ungeheure Schätze an unbearbeitetem Ma- terial aus der noch so wenig bekannten Landesflora vor, sondern auch reiche Sammlungen aus allen Thei- len der Welt, die der Bearbeitung harrten, während zur Verwerthung derselben nur die beiden Akademi- ker Trinius und Bongard da waren, von denen der erstere sich fast ausschliesslich den Gräsern gewid- met hatte, der letztere aber nach kurzer Thätigkeit durch den Tod abgerufen wurde. So stand ïhm denn das Ganze zu Gebot. Hier war Energie und Fleiss nôthig, um seiner Custoden - Aufgabe genügen, und zugleich wissenschaftlich weiter arbeiten zu kônnen. Gleich sein erstes Auftreten war geeignet, die grüssten Erwartungen zu erregen. Denn an demsel- ben Tage des 6. September, an dem er als Conserva- tor officiell bestätigt wurde, überreichte er bereits durch Trinius’ Vermittlung seine ausfübrliche, mit 18 Tafeln geschmückte Monographie der Bambuseen, und vom September-Monate 1840 schon datirt er die Vorrede einer noch grüsseren Arbeit, des Pracht- werkes über die Tange des Stillen Oceans. Erstere, die Monographie der Bambuseen, mit 17 analytischen, vom Verfasser selbst musterhaft gezeich- neten Tafeln, ist offenbar zum grossen Theile noch in Prag gearbeitet, und in Petersburg nur mit reichen Nachträgen aus dem Trinius’schen Privat-Herbar und aus den reichen hiesigen Sammlungen vermehrt wor- den. Es genüge über diese Arbeit zu bemerken, dass sie sich würdig der Reihe monographischer Schriften über die Grüäser aus der Feder des berühmten Man- nes anschliesst, der ihn zu seinem Gehilfen und Nach- foiger an seine Seite berufen. Und wenn es erlaubt ist, hier der streng chronologischen Folge vorzugrei- fen, so mag schon jetzt erwähnt werden, dass dies nicht die letzte seiner Arbeiten über diese schwierige Familie blieb, Denn 1841 lieferte er einige Nachträge zu den Bambuseen nach brasilischen, seitdem hinzu- gekommenen Sammlungen hiesiger Reisenden, 1842 gab er mit Trinius zusammen eine Abhandlung über die Stipaceen heraus, in demselben Jahre übertrug ihm der mexicanische Reisende Galeotti die Bear- beitung seiner in Mexico gesammelten Gräser, — ein Beweis, dass er sich als Agrostograph bereits eines europäischen Rufes erfreute —, 1850 beschrieb er ein neues Bambusrohr aus Russland, doppelt interes- sant dadurch, dass es der erste und bisher einzige russische Bürger dieser Gruppe, und zugleich die nôrd- lichste Art derselben ist. Endlich vollendete er eine Monographie der Rottboellieae und einen guten Theil der Andropogoneae, aber vielfache andere Interessen- zogen ‘ihn bereits von der gar zu ausschliesslichen Hin- gabe an die Gräser ab, und verzôgerten die Verüffent- lichung, bis diese Schriften ihm, nach seiner Meinung, unter den Händen veralteten. Die zweite oben erwähnte Arbeit, die Tange des nôrdlichen Stillen Oceans, wo er den Text, und Postels hauptsächlich die schônen, nach dem Leben gemalten Abbildungen lieferte, ist eine Frucht der Reise um die Welt des Kapitains Fr. von Lütke (jetzt Grafen und Präsidenten der Akademie) und enthält in einem pracht- voll ausgestatteten Foliobande die Beschreibung und Abbildung der während dieser Reise gesammelten Tange, darunter zahlreiche neue Arten und sogar neue Gattungen. Er giebt ferner eine saummarische Aufzäh- lung sämmtlicher bis dahin bekannter russischer Al- gen, bringt die Zahl der aus jenem Theïle des Stillen Oceans bekannten Arten von 21, die Agardh kannte, auf 102, und enthält eine Menge von wichtigen und interessanten Bemerkungen über die Fundorte, die Lebensbedingungen, die Vertheilung dieser Gewächse, so wie Untersuchungen über den innern Bau und die Fruchtorgane, die chemische Zusammensetzung und den Nutzen derselben. Hier wird zuerst der Nachweis geliefert, dass in der Artenzahl der Tange im Eismeere von Westen nach Osten und Norden gehend eine ra- sche Abnahme stattfindet, bis die Artenzahl mit dem Eintritte in den Stillen Ocean wieder bedeutend steigt. Das wichtige Werk, das erste seiner Art in Russ- land seit Gmelin’s historia Fucorum, erfreute sich im Auslande der günstigsten Aufnahme, im Inlande aber trug es ausserdem den für hervorragende wissen- schaftliche Leistungen gestifteten Demidoffschen Preis (von 5000 Rbl. Bco.) davon. Neben diesen gründlichen Arbeiten über zwei Pflan- zengruppen, die allgemein mit zu den schwierigsten des Pflanzenreichs gerechnet werden, gingen die be- scheidenen, undankbaren und zeitraubenden Geschäfte seines Conservatoren-Amtes rüstig fort. Mit pein- licher Genauigkeit, für die ihm die künftigen Genera- tionen am akademischen Museum arbeitender Gelehr- ten stets dankbar sein werden, lag er seinen Pflichten ob im Ordnen, Registriren, Bezeichnen und Einschal- ten, im Vervollständigen und Anschafïen, und nicht leicht stüsst man auf eine zweifelhafte Etiquette, wo nicht er die Aufklärung dazu geschrieben, nicht leicht auf einen Gegenstand, sei es der kleinste und unbe- deutendste, der nicht durch seine ordnende Hand ge- gangen. Die nôthigen Aufklärungen sich zu verschaf- fen scheute er keine Mühe, durchsuchte Bibliotheken, durchstôberte Archive, und machte häufig die inter- essantesten Entdeckungen. Vor Allem verdankt ihm das Museum eine Bereicherung, ja zuweïlen eine Neu- begründung in der Fruchtsammlung, den Petrefacten, Wachsmodellen, mikroskopischen Präparaten, Hôlzern ete. In seinem Museum war er zu Hause bis in’s ge- ringste Detail hinein. Und in dieser Weise blieb er ihm treu, lange nachdem statt seiner ein Anderer die Pflichten des Conservators übernommen hatte, er selbst mit der Zeit zum Director desselben befordert war, ja bis an sein Lebensende. So wie eine seiner ersten Arbeiten ein Bericht über den Zustand dessel- ben im Jahre 1840 war, so gehôrt zu einer seiner letzten und in ihrer Art interessantesten eine Ge- schichte des botanischen Museums. Seinen Antheil an der für das Algen -Werk erhal- tenen Geldprämie verwandte er, um einen noch un- bekannten Theil seines Adoptiv-Vaterlandes zu er- forschen. Alexander v. Schrenck hatte eben seine in- teressante Reise in das üstliche oder Grosse Samoje- den-Land beendigt, und es reizte Ruprecht, den von Schrenck unberührten nordwestlichen Theil, das Kleine Samojeden - Land kennen zu lernen. So bereiste er denn zu Schifle, von Archangel aus, vom Mai bis zum September 1841, während eines äusserst ungünstigen und stürmischen Sommers, die Halbinsel Kanin, die Indega-Bucht und die Insel Kolgujeff, drang an ver- schiedenen Stellen tief in’s Land hinein, und sammelte nicht nur reiche Pflanzenschätze, sondern, zusammen mit seinem Reisegefährten Saweljeff, auch geographi- sche, topographische und meteorologische Materialien, deren Bearbeitung, so weit sie in seine Zwecke passte, bei der Sorgfalt und Gründlichkeit, die er gern auf seine Arbeiten verwandte, und bei der Neuheit des Gegenstandes für ihn, ihm mehrere Jahre kostete pi 8) Was er nicht benutzte kam Andern zu gute. So danken ihm «für rücksichtslose Mittheilung ungedruckter Materialien» von die- ser Reise (Pag. III ihrer Vorrede) die HH. Graf Alex. Keyserling und Paul v. Krusensteën. (Wissenschaftliche Beobachtungen auf ei- ner Reise in das Petschora-Land i. J. 1843. St. Petersburg 1846. 4° bei Carl Kray.) L* Blieben wir unserem Gelehrten streng auf seinem Lebensgange treu, so müssten wir uns jetzt mit den Arbeiten befassen, die seine Zeit sogleich nach sei- ner Rückkehr nach St. Petersburg einnahmen, und die Besprechung seiner Reise - Ergebnisse auf später versparen. Indessen kann derjenige, welcher sich eine Vorstellung davon machen will, wie seine Arbeiten auf einander folgten, neben einander entstanden oder einander zeitweilig unterbrachen, das hinten ange- hängte Verzeichniss seiner Schriften zu Hilfe nehmen, und auf diese Weise allerdings ein treues Bild von seiner unermüdilichen, oft, so zu sagen, athemlosen Thätigkeit und Zeitbenutzung gewinnen. Wir müssen es vorziehen, seine Arbeiten, so viel môglich, in ih- rem logischen Zusammenhange aufzuführen. Resultat seiner Sommer - Reise waren die Flores Samojedorum Cisuralensium, welche eines der ersten Hefte der für die Kenntniss russischer Vegetation so unentbehrlichen Beiträge zur Kenntniss der Flora des Russischen Reichs bildeten, auf die wir auch später noch Gelegenheit haben werden zurückzukommen. Wie gewübnlich, beschränkt er sich in dieser Schrift nicht auf eine blosse Bearbeitung seines eigenen Materials, sondern zieht alles hier einschlagende hinein. In ei- ner ausführlichen Einleitung stellt er eine Verglei- chung der Nachbarfloren von Archangel, russisch Lappland und dem Grossen Samojeden - Lande an, meist nach handschriftlichen Aufzeichnungen oder, wie für Archangel, nach von ihm selbst erst angeregten Sammlungen, verfolgt ausführlich die Verbreitung ein- zelner interessanten Arten, und hebt schliesslich die feinen Unterschiede dieser hochnordischen und pflan- zenarmen Gebiete hervor, die sich bekanntlich in ih- rer ganzen Erstreckung um den Nordpol herum auf den ersten Blick so sehr gleichen. Indem er die Wald- floren Lapplands und der südlichern Gebiete des Samojeden - Landes charakterisirt, findet er für die nordischen Strecken des letztern, dass die alpine Re- gion daselbst continuirliche weite Gebiete einnimmt, wäbrend sie in dem westlichern und mildern Lappland nur inselférmig über eine weite Waldregion vertheilt auftritt. Auch für weitere Kreise in hohem Grade interessant ist seine Wabrnehmung, dass der Wald der bereisten Gegenden (Tannen-Wald von Abies obovata) im Norden früher weiter hinanfreichte als jetzt. Die Zahl der in dieser Arbeit als neu beschriebenen Arten ist keine so geringe, als die hohe Breite und die sonstige Armuth der europäisch russischen Flora voraussetzen liess, und nur sehr wenige derselben sind von spätern Autoren als sélbständige Arten an- erkannt worden. Indess ist es bekannt, wie so sehr verschieden oft die Ansichten darüber sind, was als Art und was als blosse Varietät anzusehen sei. Im Allgemeinen aber spaltet sich die systematische Bota- nik in zwei Lager: die Einen trennen auf die gering- sten Unterschiede hin, die Andern werfen Dutzende früher allgemein anerkannter Arten zusammen. Unser Forscher gehôrte keinem dieser Lager ganz an. Bald verfuhr er wie die Ersten, namentlich wenn er aus entfernten Gegenden herstammende Sammlungen be- arbeitete, bald wie die Letzten, wenn er es mit heimi- schen oder sonst lange von ihm beobachteten Pflanzen zu thun hatte. Es ist leicht, diese scheinbare Incon- sequenz bei einem sonst so ausserordentlich conse- quenten und von der Universitätsbank her in sich fer- tigen Charakter zu erklären und zum Theil zu recht- fertigen. Man muss nicht aus dem Auge lassen, dass er seine Studien an zwei Familien von einfacherer Or- ganisation begann (Gräsern und Tangen), wo allge- mein schon so geringe Unterschiede zur Artenunter- scheidung für ausreichend angenommen werden, wie sie für hôher organisirte Gewächse nicht gelten wür- . den. Gewühnt daran, nach so leichten Merkmalen Ar- ten zu unterscheiden, wandte er sie auch auf alle übrigen Pflanzen an, wenn nicht die Erfahrung ihn vom Gegentheil überzeugte. Diese fehlte ihm auch keines- wegs, denn wo langjährige Beobachtung im Freien oder oft wiederholte Cultur-Versuche ihm zur Seite stan- den, ermangelte er nicht, auch oft gegen die Menung vieler Anderer, ohne Weiteres zahlreiche Formen zu derselben Art zu bringen. Er war aber zu sehr Em- pyriker und Feind aller Theorie, um die hier gewon- nene Erfahrung auch ohne Weiteres auf alle übrigen Füälle auszudehnen, und da er nur auf seine eigene Autopsie vertraute und grundsätzlich gegen alle Au- torität skeptisch blieb (wie er es schon in seiner er- sten Arbeit, der Agrostographie, ausgesprochen), s0 blieb ihm nichts übrig, als überall da zu trennen wo er keine Übergänge nachweisen konnte. Konnte er dies vielleicht später, so stand er auch nicht an, seine ei- genen Arten wieder einzuziehen. Er sah sie und über- haupt alle Arten eben als provisorische an, welche je nach dem Kortschritte der Wissenschaft sich zu mo- dificiren haben. Beweise dafür findet man in allen sei- nen Schriften. Ist ein solches Verfahren auch oft für denjenigen unbequem, der ihm nachzuarbeiten hat, so erweckt es andererseits ein fast unbedingtes Ver- trauen, wenn ef einmal etwas zu vereinigen wagt. Wie wichtig diese Arbeit aber auch namentlich in pflanzengeographischer Hinsicht war, so fanden seine Untersuchungen über den Norden erst ihren cigent- lichen Abschluss in einer spätern Schrift, der Flora borealiuralensis, nach Materialien der Ural-Expedition der K. Russischen Geographischen Gesellschaft in den Jahren 1847 und 1848, in welcher wir alle Vorzüge der ersten wiederfinden. Diese beiden Werke zusam- men geben das erste und bis jetzt auch einzige, zu- sammenhängende, müglichst vollständige, kritisch ge- sichtete und allseitig beleuchtete Bild der hochnordi- schen Flora des europäischen Russlands. Er hat sich damit ein so bleibendes und ausschliessliches Verdienst um dieselbe erworben, dass man mit vollem Rechte, nach Schouw’s und Martius’ Vorgange, dieses ganze Gebiet das Reich Ruprecht’s nennen künnte. Im Jahre 1847 vermählte sich Ruprecht mit Fräu- lein Caroline Meinshausen, aus einer in Riga ansässi- gen Familie stammend, die er in dem Hause ihrer Schwester, der Frau des Akademikers C. A. Meyer, kennen gelernt hatte, und lebte mit ihr ein glückliches und gesegnetes Ehe-Leben bis an sein Ende. Durch seine Ehe und Kinder, wie schon durch sein Amt und seine gelehrte Thätigkeit an Russland hängend, trat er nach einiger Zeit aus dem ôüsterreichischen Staats- verbande, und wurde auch politisch ein Bürger Russ- lands. Mit seiner Arbeit über die Tange hatte Ruprecht das in Russland noch so sehr vernachlässigte Gebiet der Kryptogamen betreten. Über demselben waltete noch insofern ein ganz besonderer Unstern, als der betreffende Band der Flora Sibirica von Gmelin im Manuscript verloren gegangen war, und so für diese ganze Klasse‘) die wichtige Grundlage fehlte, welche diese Flora für die Phancrogamen Russlands bildet. Dieses Manuscript war Ruprecht so glücklich in den Archiven der Akademie zu entdecken, und wenn es 4) Die Tange ausgenommen, wo Gmelins historia Fucoïum da war. auch lange nicht mehr dem neuern Standpunkte der Wissenschaft entsprach, so bot es doch so viel des Interessanten, dass es den glücklichen Finder, mit dem reichen unbearbeiteten Kryptogamen-Material der hiesigen Sammlungen zusammengehalten, mächtig rei- zen musste, seine Kräfte auch auf dem Gebiete der andern Kryptogamen-Familien zu erproben. Zuerst versuchte er sich an den Lichenen in Bongard und Meyer’s Supplement zur Flora Altaica. Sodann gab er in einer ungemein sorgfältig gearbeiteten, ausführ- lichern, und allgemein anerkannten Schrift, eine Auf- zäbhlung und Bearbeitung der Gefäss-Kryptogamen des Russischen Reichs, und kündigte in seinem Auf- satz «über den Standpunkt der Kryptogamie in Russ- land» eine grüssere Arbeit über die Kaukasischen Kryp- togamen an, in der er unter andern auch einige neue Moose andeutet. Sie sollte sich zunächst an die Kole- nati’schen Sammlungen aus dem Caucasus anschlies- sen, und war für das betreffende Heft der schon er- wäbhnten Beiträge zur Kenntniss der Flora des Russi- schen Reiches bestimmt. Allein schon zogen ihn wichtigere Interessen zu der Familie der Tange zurück, welche ihm bereits so schüne Resultate geliefert hatte, und die angekündigte Arbeit ist leider nie erschienen. Nur ein Mal kehrte er später noch zu diesen Fa- milien zurück, in einer kleinen, aber sehr wichti- gen Arbeit über die russischen Botrychien. Für die Folge musste er sich darauf beschränken, Andere zu diesen Studien anzuregen. Folge dieser Anregung wa- ren G. Borszezoffs Arbeiten über die Moose, und E. Borszezoff’s Schriften über die Pilze Russlands. Seine Wahl zum Adjuncten der Akademie im Ja- nuar 1848 5) war der wohlverdiente Preis seiner wich- tigen Arbeiten. Zog damit auch ein besseres Auskom- men in sein bescheidenes Haus ein, und trat er damit in eine freiere und geachtetere Stellung, so legte ihm das neue Amt auch neue mannigfaltige Pflichten auf, und da er nur wenig oder kaum etwas von seinen früheren Beschäftigungen aufgeben wollte, so wurde seine Zeit eine mehr und mehr beschränkte, und nur der angestrengteste Fleiss und ein Verzichten auf fast 5) Vorgestellt von C. A. Meyer, unterstützt von der gesammten biologischen Section (damals v. Baer, Brandt, v. Helmersen und v. Middendortff). Die Wahl erfolgte einstimmig, ebenso wie auch später zum Extraordinarius (1853) und Ordinarius (1857). jede Zerstreuung machte es ihm môüglich, seinen stren- gen Anforderungen an sich selbst zu genügen. Alexander von Middendorff hatte von seiner be- rühmten sibirischen Reise, durch Ruprecht aufmerk- sam gemacht, ein reiches Material an Tangen nicht nur, sondern auch einen Schatz an Beobachtungen über alle dahin einschlagenden Verhältnisse des Mee- res mitgebracht, welche vielfache Auskunft über Fra- gen zu geben versprachen, die in dem grossen Algen- werke von Postels und Ruprecht hatten ungelüst bleiben müssen. Dieses Material, noch vermehrt durch ansehnliche Beiträge von Wosnessenski, Stubendorff u. À. lieferte ihm den Stoff zu einer ganzen Reihe wichtiger Arbeiten. Mebr als wichtige Vorarbeïten zu dem Hauptwerke müssen betrachtet werden: eine Schrift über den Bau und das Wachsthum grosser Algenstämme und die Mittel deren Alter zu bestimmen, — eine neue und bis dahin noch fast gar nicht beleuchtete Aufgabe, eine andere Schrift über die Entdeckung regelmässi- ger Verdickungsfasern bei den Gefässen der Tange, eine dritte über die interessanten algologischen Ver- hältnisse in den Meeren zu beiden Seiten des Isthmus von Suez. Das Hauptwerk, die Algae Ochotenses, ist eine schon sehr vollständige Algen-Flora des ausschliesslich rus- sischen, aber bisher noch ganz in dieser Beziehung unbekannten Ochotzkischen Meeres, und bleibt bis auf den heutigen Tag die einzige Quelle unserer Kennt- nisse über dieses Gebiet. Wir finden in diesem grossen Werke dieselben soliden Eigenschaften, die wir schon früher hervorzuheben Gelegenheit hatten: eine ausser- ordentliche Gründlichkeit im Ausnutzen sämmtlichen Materials, die ausgebreitetste Literatur-Kenntniss, grüsste Gewissenhaftigkeit der Untersuchung, treff- liche Zeichnung der zahlreichen Tafeln. Hauptsäch- lich sehen wir aber hier eine weitere Entwickelung der in seiner ersten Schrift gegebenen Anfänge über die Verbreitung, die Lebensbedingungen, den innern Bau und die Systematik dieser Gewächse. So reiht es sich ebenbürtig den besten Werken über diese Pflan- zenklasse an. Es tritt uns aber auch in diesem Werke zuerst deutlich eine Eigenthümlichkeiït seiner spätern Schriften entgegen, die ihm vielfachen Widerspruch einbrachte, nämlich eine Nomenclatur, die von dem allgemein angenommenen Grundsatz absah, über Linné als den Erfinder und Urheber derselben nicht hinaus- zugehen, und vielmehr darauf bedacht war, auch die Verdienste der vorlinnéischen Epoche zur Geltung kommen zu lassen. Wir werden aber später Gelegen- heit haben, auf diese seine Idee bei einer andern Schrift, wo er sich selbst ausführlicher darüber’aus- lässt, in eingehenderer Weise zurückzukommen. Den Schlusstein dieser Reïhe vorzüglich durch das Middendorff sche Material hervorgerufener Arbeiten, bildet sein System der Rhodophyceae (1851), das die Gattungen der Rothen Algen nach ihren Fructifica- tionsorganen anzuordnen bestrebt ist. Das Erschei- nen dieses ersten rationellen und zugleich natürlichen Systems findet sich schon in seinen Algae Ochotenses angekündigt, wo die ersten Grundlagen dazu in den schünen Untersuchungen über diese bis dahin noch fast unbekannten Organe gelegt sind, die ersten An- fânge aber finden wir schon in seinem ersten Algen- Werke angedeutet. Mit einer interessanten und mit wahren Pracht- Tafeln ausgestatteten Schrift über einige neue oder wenig bekannte Pflanzen des Stillen Oceans (worunter auch ein phanerogamisches Seegewächs) nimmt er von der Klasse der Algen Abschied, um nur noch in spätern Jahren bei Gelegenheit einer kleinen fossilen von ihm entdeckten Conferve darauf zurückzukommen. Damit hatte er das in St. Petersburg aufgehäufte Algen-Material erschôpft. Ausser der Bereicherung, die er durch seine Arbeiten darüber der botanischen Wissenschaft zutrug, hat er speciell für unsere vater- ländische Flora das ungeheure Verdienst, das Studium dieser Pflanzenklasse den Erfordernissen der moder- . nen Wissenschaft gemäss nicht nur zuerst begrün- det, sondern für seine Zeit durch vollständige Bear- beitung alles hierüber Vorhandenen zugleich absolvirt zu haben. Im Jahre 1851 wurde er beim hiesigen Kaiserli- chen Botanischen Garten als erster Directorgehilfe an- gestellt, und verblieb in diesem Amte bis 1855, wo ihn die Verhältnisse bewogen, den Dienst beim Garten zu verlassen. Der botanische Garten, damals unter Fi- scher’s, bald darauf unter Meyer’s Leitung, war längst schon ein europäischberühmtesInstitut nicht nurdurch seinen Reichthum an lebenden Pflanzen und die durch ihn vermittelte Einführung zahlreicher russischer Ge- wächse, sondern mehr noch durch die Sorgfalt, mit der diese Schätze wissenschaftlich verwerthet wurden. Ruprecht übernahm für seinen Theil die Revision und Beobachtung der einjährigen Pflanzen des Gartens, eine Beschäftigung, die ihm zuerst erlaubte, durch an- haltende Culturversuche die Beständigkeit gewisser Pflanzenarten und den Einfluss verschiedener Verhält- nisse auf dieselben zu prüfen und zu beobachten. Der Wichtigkeit dieser Aufgabe sich bewusst, und von ei- nem gewissenhaften Gärtner unterstützt, der ihm aus- schliesslich zu diesem Zwecke beigegeben war und der sich sein ganzes Vertrauen erwarb, verbrachte er die langen hiesigen Sommertage im Freien beim Stu- dium seiner Pflegebefohlenen, verfolgte sie in ihrer Entwickelung vom Samen an bis zur Fruchtreife und zum Absterben, sammelte und trocknete Jahr für Jahr aufeinanderfolgende Generationen derselben, prüfte alte und fand neue Kennzeichen, und gewann auf diese Weise eine lange Reiïhe von Thatsachen und Beobach- tungen, die ihm später bei den verschiedensten An- lässen dienten. So lieb und so nôthig war ihm die treffliche Controle geworden, die die Cultur semen Untersuchungen gewähren konnte, dass er später, auch nachdem er den Garten verlassen, nie verfehlte, im Frübjahre ausgedehnte Aussaaten aller ihn gerade interessirenden Pflanzen anzustellen. Lange nicht al- les, ja vielleicht nur der geringste Theil dessen, was er auf diesem Wege gesammelt, ist verôffentlicht wor- den, der grôssere Theil ist noch in Herbarien und Notizen dazu deponirt, und kommt spätern Arbeitern auf diesem Felde zu Nutzen. Andenken dieser Zeit sind seine Animadversiones in plantas nonnullas horti Petropolitani, ein Aufsatz über den Einfluss der Son- venfinsterniss von 1851 auf die Gewächse, und eine Notiz über die Gattung Calyptrostigma. Endlich fin- den sich Ergebnisse seiner Gartenbeobachtungen zer- streut in der Flora Ingrica, z. B. die trefflichen Kenn- zeichen der Winterknüllchen bei Epilobium u. v. à., sowie in andern seiner Schriften, z. B. Beobachtungen über die Art der Keimung bei verschiedenen Pflan- zen, welche wichtige Unterscheidungs-Merkmale zu liefern im Stande ist und bisher noch zu wenig be- achtet wurde. Ebenso wie ihn schon in Bühmen die ihn unmittel- bar umgebende Pflanzenwelt interessirt und beschäf- tigt hatte, konnte auch die Petersburger Flora, schon um des Contrastes willen, nicht verfehlen, seine Auf- merksamkeit auf sich zu lenken. Lange aber begnügte er sich nur, sich persünlich mit den Bürgern dersel- ben bekannt zu machen, ohne dass er daran gedacht hätte, sich mit denselben so eingehend zu beschäfti- gen, wie es zur Abfassung einer eigenen Flora dar- über nothwendig war. Dazu war er mit lohnendern monographischen oder pflanzengeographischen Arbei- ten zu sehr überhäuft. Es lag aber auch auf den ersten Blick weder eine besondere Dringlichkeit ei- ner Flora von Petersburg vor, da die Weinmann’sche Aufzählung der Pflanzen derselben schon recht voll- ständig zu sein schien, noch konnte die Abfassung ei- ner Localflor einen Botaniker sehr reizen, welcher seine Kräfte an schwierigern Arbeiten erprobt hatte. Bald indessen sammelten sich bei näberer Bekanntschaft mit der hiesigen Vegetation sehr interessante That- sachen in Bezug auf locale Former, Eigenthümlichkeiï- ten in der Verbreitung, ja noch unbeschriebene Arten an, und die zahlreichen hiesigen Floristen und Lieb- haber wandten sich mehr und mehr an ihn mit Bitten um Rath und Beistand. So konnte er sich allmälig der Einsicht nicht verschliessen, dass eine neue Flora des Petersburger Gouvernements, — nicht blos der näch- sten Umgebung der Stadt — sowohl ein dringendes locales Bedürfniss befriedigen würde, als auch ein viel allgemeineres Interesse in Anspruch nehmen kônnte, als er Anfangs vorausgesetzt hatte. Er konnte und wollte sich aber nicht damit begnügen, ein Buch zu- sammenzuschreiben, das nur den gewühnlichen An- sprüchen an eine Localflora genügte, vielmehr sollte das Werk, auf das so Viele auch im Auslande mit Ungeduld warteten, allen Anforderungen entsprechen, die man überhaupt an eine Flora stellen kann: die einzelnen Arten sollten durchaus in selbständiger und erschüpfender Weise mit Bezug auf ihre lokalen, oft abweichenden Formen beschrieben, ihre Kennzeichen môüglichst scharf und kurz auseinandergesetzt, die Synonymie festgestellt, ihre Verbreitung im Gebiet sorgfältig nachgewiesen, ferner aber sollte auch un- sere Geschichte der Erkenntniss derselben dargelegt werden, nicht nur in der Art, wie sie bei den localen Floristen allmählich auftauchte, sondern auch allge- meiner, wie sie sich seit dem ersten Erwachen bota- nischer Studien, selbst schon bei Griechen und Rô- mern, entwickelte, und endlich sollte ein ausführlicher allgemeiner Theil die vereinzelten Beobachtungen in ein harmonisches Ganze zusammenfassen und die Re- sultate für die Wissenschaft ziehen. Dies war das umfassende Programm, das er sich allmälig stellte, in dem Maasse, als seine Studien fortschritten und sich abzurunden anfingen. Vor Allem galt es, die vorhandenen Pflanzenver- zeichnisse zu prüfen, und deren Angaben zu sichten. Solcher gab es aber eine ganze Reïhe, mit dem Jahre 1726 anfangend und bis auf unsere Zeit hinabgehend, und fleissige Nachforschungen vermehrten dieselben noch durch über zwanzig handschriftliche Aufzeich- nungen. Viele Angaben derselben beruhten offenbar auf Missverständnissen, andere betrafen Pflanzen, de- ren Vorkommen hier zwar nicht unwahrscheinlich, die aber von Spätern nie wieder gefunden worden waren. Erstere galt es aufzuklären, letztere wieder nachzu- weisen. Der ersten Aufgabe suchte er zu genügen in seiner schon 1845 erschienenen Schrift: in historiam stir- pium florae Petropolitanae diatribae °). Die andere zu lüsen unternahm er ï. J. 1853 eine Rundreise durch das ganze Gebiet, über deren inter- essante Resultate er der Akademie einen besondern Bericht erstattete, der in ihrem Bulletin verôffentlicht ist. Dieser grüssern Reise folgten mehrere kleinere vach, und die Gesammtsumme der hiesigen Arten wuchs dadurch auf eine sehr befriedigende Weise. Mit diesen Untersuchungen Hand in Hand ging eine hüchst mühsame Durcharbeitung der ältesten botani- schen Literatur, die zum grüssten Theile erst neu und oft nur mit der grüssten Mühe anzuschaffen war. Sämmtliche Väter der Botanik aus dem XVI, XVII. und XVIII. Jahrhundert wurden durchmustert, um das allmälige Auftauchen unserer allgemeiner verbreite- ten europäischen Arten, ihre immer festere und si- cherere Unterscheidung, Umgrenzung und Benennung, und endlich die allmälige Entwickelung des wissen- schaftlichen Gattungsbegriffs zu verfolgen. In dieses mübselige und bisher sehr vernachlässigte Studium vertiefte er sich bald mit der grüssten Vorliebe. Denn er erkannte immer mehr, wie vortrefflich diese alten Forscher ihre Pflanzen schon kannten, sie beschrieben 6) Für diese Schrift, die er mit den Flores Samojedorum und der Distributio Cryptogamarum unter dem Titel: Symbolae ad histo- riam et geographiam plantarum Rossicarum zusammenfasste und 1846 besonders herausgab, erlangte er im Jahre 1845 abermals ei- nen Demidoffschen Preis. und abbildeten, wie treffend sie sie oft mit Namen beleg- ten, die tief im Volksmunde oder in der altklassischen Li- teratur wurzelten, und wie allgemein diese Namen zum Theil schon zur Geltung gelangt waren. Leider musste er aber dabei auch erkennen, wie flüchtig oft Linné bei der Abfassung seiner grossen, in auffallend kurzer Zeit geschriebenen systematischen Werke diese selben Quel- lenstudien betrieben hatte, wie sebr er sich in dieser Richtung auf blosse Compilation beschränkte oder blind gewissen Autoritäten folgte, und welche Willkür er sich sehr häufig in seiner Nomenclatur der Gattungen und Arten erlaubte; diese Willkürlichkeiten und Verwech- selungen entschuldigte er zwar Anfangs damit, dass er die Namen habe rasch wählen müssen, und dass man sie ja später durch die richtigern und passendern ersetzen kônne, allein weder hat er selbst später diese Correcturen je gemacht, noch haben sich seine Nach- folger daran gewagt. Dann habe man, meint unser Forscher, Linné zwar mit Recht als den Entdecker der heutigen binären Nomenclatur, aber mit Unrecht zugleich als den Schüpfer des heutigen Art- und Gat- tungsbegriffs angesehen, und in Folge dessen beschlos- sen, seine Namen durchweg zu adoptiren, die frühern aber zu verwerfen, dadurch streiche man aber über zwei Jahrhunderte botanischer Literatur aus der Ge- schichte und thue den grossen Männern, die vor Lin- né gelebt, das schreiendste Unrecht an. Eine Folge dieses Gefühls für historische Gerech- tigkeit war es, dass Ruprecht mit strengster Conse- quenz unser heutiges Prioritätsrecht in der Nomen- clatur, das wir erst von Linné herleiten, auch auf die ältesten Botaniker ausdehnte, und in Folge dessen viele Linnéische Namen durch ältere oder richtigere ersetzte. Zwar waren einzelne Correcturen Linné- ischer Namen auch schon früher vorgeschlagen wor- den, z. B. von Endlicher für Picea und Abies, wel- che Linné gerade umgekehrt gebrauchte als es die Sprache verlangt, allein immer waren solche Füälle nur sehr einzeln und schüchtern vorgekommen, und meist nicht gebilligt worden. Jetzt sollten wir plôtzlich eine ganze Reïhe allgemein gebräuchlicher, ja bis ins Volk gedrungener wissenschaftlicher Namen vergessen, und durch uns ganz fremde ersetzen, die oft nicht den lei- sesten Anklang an die frühern enthielten. Unser Au- tor verhehlte sich auch nicht, welch heftiger Opposi- tion er bei seinen Ânderungen begegnen würde. War er ja doch bei ähnlicher Gelegenheit bereits angegrit- fen worden, und dies bei einer Familie, wo die Namen von ihm lange nicht in solcher Zahl geändert worden und lange nicht so allgemein bekannt waren ‘). Allein ihm stand das was er für gerecht und wahr erkannt hatte hüher als die Meinung des heutigen Tages, er war fest überzeugt, dass die Wahrheit die er wieder hergestellt sich mit der Zeit Bahn brechen würde, und dass Niemand, der sich gleich ihm mit dem Ge- genstande vertraut gemacht, anders handeln kônnte. «Nomenclatura Florae Ingricae sine dubio a multis acerbe vituperabitur, qui forsan laudarent, si ipsi haec studia proprio marte tentassent». (F1. Ingr. p. IX. nota). Er rechtfertigte übrigens seine Ânderun- gen damit, dass er sich darauf berief, wie wir ohnehin durch den Fortschritt der Wissenschaft gezwungen gewesen seien und es noch täglich sind, Linnéische Namen zu verändern, wie auf diese Weise die so hei- lig gehaltenen bereits in den allermeisten Fällen durch andere ersetzt sind, und dass demzufolge auch die im Ganzen wenigen Ânderungen, welche die historische Gerechtigkeit ihn zu machen bewog, sich eben sobald merken lassen würden, wie auch die frühern. Wenn er neben die veränderten wenigstens die allgemein üblichen Namen als gleichberechtigt hingestellt hâtte, so hätte er seinen Zweck auch insofern erreicht, als man beide neben einander gehabt und sich in der That leicht gemerkt hätte. Dies hätte den Gebrauch des Buches ausnehmend erleichtert, und nicht nur den Le- ser versôühnt, sondern ihm auch für die oft so interes- sante Geschichte der Pflanze Geschmack abgewonnen. Den ersten Theil seiner Flora Ingrica sive historia plantarum gubernii Petropolitani legte er der Aka- demie 1852 vor, und fôrderte das grosse Werk so rüstig weiter, als es Zeit und andere Pflichten gestat- teten: 1853 beendigte er die Thalamifloren im Druck, 1854 die übrigen Polypetalen, 1856 die Gamopeta- len mit unterständiger Frucht, und übergab diesen ersten Band 1860 der Offentlichkeit, nachdem er ein- zelnen Freunden und Correspondenten auch schon frü- her die einzelnen Lieferungen mitgetheilt hatte. Für die übrigen Monopetalen hatte er ebenfalls bereits das Historische fertig gearbeitet, widmete sich aber 7) Le Jolis. Quelques remarques sur la nomenclature générique des Algues. — In Mém. de la société des sc. natur. de Cherbourg. 1856 t. IV. offenbar der Arbeit nicht mehr mit dem frühern Eifer, bis eine neue Reise ihn zu anderer Thätigkeit, abrief, und die Flora Ingtca darüber unvollendet blieb. So wie sie ist, muss sie ganz entschieden eines sei- uer Hauptwerke, und vielleicht das originellste ge- nannt werden, das er, der nie blos compilirte, geschrie- ben hat. Es hält Alles, was der Verfasser sich vorge- nommen hatte im speciellen Theile zu leisten, und enthält so viel des Neuen und Interessanten, worun- ter gerade das Quellenstudium ein Hauptreiz dessel- ben, und in einer so wunderbar knappen und gedräng- ten Form, dass man es nie ohne Befriedigung aus der Hand legt. Auch ist sie überall da, wo man sich für die hiesige Flora interessirt, namentlich in Schwe- den, Finnland und Nord-Deutschland, mit hoher Ach- tung aufgenommen und wird viel und anhaltend zu Rathe gezogen. Noch im Jahre 1854, d. h. eine Zeitlang bevor er den Botanischen Garten verliess, wurde ihm die bo- tanische Professur am hiesigen Paedagogicum ange- tragen, und seine pecuniär sebr bescheidene Stellung, bei der allmäligen Zunahme seiner Familie, bewog ihn dieselbe anzunehmen, und so lange das Institut be- stand, d. h. bis 1859, zu behalten. Da ihm die vor- handenen Lehrbücher für seine hiesigen Zwecke nicht passten, so ging er daran, für seine Vorlesungen ein besonderes Handbuch in russischer Sprache zu ver- fassen, an dem er mebrere Jahre arbeitete, und nach dem er mit grossem Beifalle las. Die Herausgabe des- selben scheiterte leider an den zu unbilligen Bedin- gungen der Verleger. Seine Thätigkeit an diesem In- stitut machte ihn auch in weitern Kreisen bekannt, erwarb ihm viele ergebene Schüler in allen Theilen Russlands, und wurde auch von der Regierung durch eine Ordens-Verleihung anerkannt. Fast gleichzeitig mit dem Ausscheiden Ruprecht’s aus dem Botanischen Garten starb auch der Director desselben und Akademiker C. A. Meyer, und er wurde nun statt dieses zum Director des botanischen Mu- seums der Akademie i. J. 1855 gewählt. In das Intervall zwischen diesem Jahre und seiner kaukasischen Reise fallen mebrere kleinere Arbeiten über ost-sibirische Flora, z. B. über die Holzgewächse des Amur-Landes, über kamtschatkische Umbelliferen etc., bei denen wir uns nicht weiter aufhalten künnen. Unsere Kenntniss der kaukasischen Flora hatte 2 2.0 bisher noch lückenhaft bleiben müssen durch den Um- stand, dass das Hauptgebirge an den allermeisten Stellen wegen der Feindseligkeite der Eingeborenen -uns verschlossen blieb. Im Jahre 1859 war endlich der ôstliche Theil desselben, der Daghestan, unter- worfen und zugänglich gemacht, und dadurch die Müglichkeit gegeben, unsere Kenntniss des Gebirges wesentlich zu erweitern. Solche Gelegenheïten pflegt unsere Akademie nicht ungenützt vorüber zu lassen, und so trat denn gleich im folgenden Jahre 1860 un- ser Forscher seine l',jährige Reise in den Caucasus auf Staatskosten an. Hier verwandte er die zu Ge- birgsreisen günstige Jahreszeit zweier Sommer auf die Durchforschung des üstlichen Caucasus, und den Rest seiner Zeit auf Beobachtung der Früblingsflor Grusiens und des westlichen Caucasus, und auf das Studium der Cultur-Versuche mit exotischen Gewäch- sen daselbst. Die Resultate dieser Reise waren sehr bedeutend. Ausser seinen botanischen Sammlungen und Aufzeiéhnungen, gelang es ihm in diesen unbe- kannten Gegenden auch geographische Entdeckungen zu machen, wie bisher auf den Karten uneingetragene hohe Alpengipfel und Gebirgssee’en, und mit Hilfe des Barometers, das er nie von der Seite liess, schon an Ort und Stelle die interessante Erfahrung festzustel- len, dass die Vegetation im üstlichen Caucasus viel hüher (bis über 13,000’) hinaufreiche, als im west- lichen, wo sie in wenig über 10,000’ aufhôrt. Auch zur Bestimmung der Schneegrenzen sammelte er viele Thatsachen, die ihm erlaubten, die bisher angenom- menen Grenzen derselben vielfach hüher hinauf zu verlegen oder sonst zu berichtigen. Die Verüffentlichung seiner Reise-Ergebnisse be- gann noch im Caucasus selbst durch einen Aufsatz über Pflanzen-Acclimatisation in Transcaucasien, den er der agronomischen Gesellschaft in Tiflis vorlegte, und in dem er auf den Nutzen und die Thunlichkeit des Anbaus des Thee-Strauches, des Campher-Bau- mes u. à. nützlicher Gewächse in grossem Massstabe hinwies. Einen kurzen Abriss seiner Kaukasischen Reise verüffentlichte er gleich nach seiner Rückkehr. Im Frübjabre darauf legte er der Klasse die historische Einleitung zu seiner Reise vor. Unterdessen machte er sich an das Ordnen des Materials und seiner Be- obachtungen, das ihm trotz angestrengten Fleisses ein ganzes Jahr und darüber kostete. Denn, wie gewôhn- lich, gab er sich mit dem Eigenen nicht zufrieden, sondern trug auch alles Fremde zusammen, von dem sich in der Akademie seit alten Zeiten viel, sowohl an Sammlungen, wie Handschriften angehäuft hatte, das er sich auszubeuten vornahm. Als wichtige Grundlage für seine künftige Caucasus- Flora erschienen 1863 seine «harometrischen Hühen- bestimmungen im Caucasus», wo über 450 eigener Hühenmessungen aufs sorgfältigste berechnet und sämmtliche früher vorhandenen aufgezählt und ver- glichen sind, und in einem Anhange die Hühengren- zen der wichtigern Cultur-Pflanzen besprochen wer- den‘). Es ist eine ziemlich allgemeine Sitte beschreibender Naturforscher, wenn sie eine grosse Arbeit im Werke haben, interessante Thatsachen daraus herauszugreifen und zu verôffentlichen. Dieser lôblichen Gewohnheit folgte auch Ruprecht, indem er zwei besonders reiche Gattungen aus dem Kaukasischen Pflanzenschatze be- sonders und vorgreifend bearbeitete, die Primulae und Campanulae. Ende 1867 endlich konnte er der Akademie den ersten Band seiner Flora Caucasi, die Thalamifloren enthaltend, druckfertig vorlegen, dem er aber 1869 noch ein werthvolles Supplement beiïfügte, das unter andern auch Aufklärungen über verschiedene ihm noch zweifelhaft gebliebene Pflanzen giebt, welche er auf einer in letzterem Jahre unternommenen Reise ins Ausland in den klassischen Herbarien Tournefort’s, Linné’s, Pallas’ und Steven’s erlangt hatte. Es ist dieses Werk, eigenthümlich genug, fast zu gleicher Zeit erschienen mit dem betreffenden Bande eines weit umfassendern Unternehmens, der Flora orientalis von Edm. Boissier, in dem zum ersten Male ein vollständiges, treffliches und zum (Gebrauche äus- serst bequemes Handbuch über die reiche Flora des gesammten Orientes, auch den Caucasus mit einbegrif- fen gegeben wird, das auch Ruprecht bereits benutzen konnte. Bei seiner Bescheidenheit und dem Geïze, mit dem er bei der Benutzung seiner Zeit verfuhr, lag die Idee ihm nahe, in seinem eignen Werke nur das zu geben, was dem Werke Boissier’s fehlte, es auf diese Weise zu einem localen Supplemente und wei- 8) Vergl. auch die Kritik von Stebnitzki, in: Sanuerkn KaBkas- craro orxbia Munepar. l'eorpaænaeckaro Oémecrsa, kH. VII, 1865. sn Qt 2 terer Ausführung dieses letzteren zu machen, und für alles Übrige auf dieses zu verweisen. So finden wir denn in der Flora Caucasi im Allge- meinen weder Gattungs- noch Arten-Charaktere, und bei den gewühnlichen gut bekannten Pflanzen nur eine sehr sorgfältige Aufzählung der Fundorte, dagegen sehr ausführliche Excurse über alle neuen oder ab- weichenden Formen. In diesen findet man dieselbe er- staunliche Gelehrsamkeit zusammengetragen, die wir schon in den Algae Ochotenses und der Flora Ingrica bewunderten ”). Seine, ich müchte sagen, archivali- sche Liebhaberei fand reichliche Nahrung und trug reichliche Früchte in den zahlreichen Handschriften, die ihm von ältern Reisenden vorlagen. Dazu kam ein äusserst mannigfaltiges Material an Pflanzen seit den ältesten Zeiten und bis auf die neueste Zeit hinab, wo seine Correspondenten nicht aufhôrten ihm Nach- trige zuzusenden. So finden wir denn die geographi- sche Vertheilung, in horizontaler wie verticaler Er- streckung, den Kreis der Formen, die in den abge- schiedenen Gebirgsthälern sich so zu individualisiren streben, die Geschichte und Synonymie der Arten auf das Eingehendste abgehandelt, und in letzterer namentlich viel des überraschend Neuen. Denn sowie bei einem speciellen Eingehen in die Queller in der Flora Ingrica Linné, so kam hier bei einem äbnlichen Studium der erste Florist des Caucasus Marschall von Bieberstein oft nicht gut weg, indem ïhm manche Verwechselungen und Flüchtigkeiten nachgewiesen wurden, allein mit dem wesentlichen Unterschiede, dass die Ruprechtschen Verbesserungen dieser letztern sich die allgemeinste Anerkennung erwerben müssen. Mit gewohnter Vorsicht enthält er sich oft des ent- scheidenden Urtheils in dieser oder jener Frage, son- dern stellt ein solches künftigen Untersuchungen an- heim, und regt auf diese Weise mächtig zu solchen an. So findet der Forscher auf diesem Gebiete hier Col- lectaneen angehäuft, wie sie nicht leicht wieder Je- mand den Fleiss, die Geduld, ja sagen wir das Sam- meltalent haben wird, je zusammenzubringen, und ein sicheres Fundament, auf dem er weiter bauen kann. Um so schmerzlicher ist es, auch bei diesem capitalen Werke auf die Fortführung und Beendigung desselben 9) So würden die Väter der Botanik, ein Clusius z. B. geschrie- ben haben, wenn sie zu unserer Zeit gelebt hätten, sagt Kanitz in einer lobenden Anzeige in der botan. Zeitung. durch den Verfasser verzichten zu müssen, da ihn der Tod daran verhinderte. Während er noch an seiner Flora arbeitete, nah- men ihn wie gewühnlich vielfache andere Pflichten und Interessen in Anspruch. Wir erwähnen hier nur eine Reïhe von akademischen Berichten verschiede- ner Art, und eine Reise nach Kasan und Charkow i. J. 1863 zum Zweck der Inspection der botanischen Lehrmittel der dortigen Universitäten, über die er dem Minister nach seiner Rückkehr Rechenschaft ab- legte. Viel ausführlicher müssen wir uns bei einer andern Episode dieser Zeit aufhalten, nämlich bei seinen Ar- beiten über die Schwarzerde Russlands. Die erste Anregung dazu mag er ohne Zweïfel be- reits auf seiner Reise nach dem Caucasus i. J. 1861 beim Durchreisen dieses Gebietes empfangen haben. Weitere Beobachtungen über diesen Gegenstand hatte er Gelegenheit auf seiner Reise nach Charkow und Kasan anzustellen. Das Hauptmaterial jedoch sam- melte er auf einer besondern zu diesem Zwecke un- ternommenen Bereisung der Nordgrenze des Tschor- nosjom-Gebiets 1. J. 1864, dem schliesslich (1865) ein kürzerer Ausflug ins Nowgorod’sche zu Control- Untersuchungen in dieser Richtung folgte. Die einzelnen Arbeiten, welche sich auf diesem Gebiete bewegen, erschienen 1863, 1864 und 1866, und wurden von ihm nachher als Separat-Abdruck unter dem gemeinsamen Titel: «über den Ursprung und die wissenschaftliche Bedeutung des Tschorno- sjom oder der schwarzen Erde Russlands» herausge- geben. Als passende Einleitung zu der Hauptfrage giebt er einen «Beitrag zur Frage über die Zeitdauer, wel- che zur Sumpf- und Torfbildung nothwendig ist», wo er auf Grundlage eines Vergleichs alter schwedischer Karten, denen er in den hiesigen Archiven nachging, mit spätern russischen, und dem Zustande, in dem er selbst die Sümpfe gesehen, nachweist, dass gewisse Sümpfe des Petersburger Gouvernements früher, in recht genau messbarer Zeit, See’en gewesen sind. Es ist diess eine interessante und viel debattirte Frage, zu deren Lüsung derartige gut beobachtete Thatsa- chen hüchst willkommen sind. In den drei folgenden Aufsätzen: über den Ur- :sprang des Tschornosjom, die wissenschaftliche Be- 2* or — deutung desselben, und «neuere geo-botanische Unter- suchungen» darüber giebt er die Resultate seiner Un- tersuchungen nicht nur über diesen (regenstand, son- dern zugleich über die Vegetation des europäischen Russlands und ihre verschiedenen Alters-Stufen, und sucht die Existenz eines frühern ausgebreiteten Bin- nenmeeres nachzuweïisen, das vor geologisch kurzer Zeit die Nordgrenzen des alten Schwarzerde-Conti- nents bespülte. Da wir dem Verfasser hier auf einem ganz neuen Gebiete seiner Studien begegnen, so ist es Pflicht, et- was näher auf diesen wichtigen, von ihm zuerst so aus- fübrlich angeregten Gegenstand einzugehen, und sei- pen Standpunkt in dieser Frage näher zu bezeichnen, zumal da derselbe bei einer flüchtigen Lectüre dieser zu verschiedenen Zeiten geschriebenen, und daher nicht streng zusammenhängenden Aufsätze nicht so- gleich in der nüthigen Deutlichkeit hervortreten dürfte. Ueber den Ursprung der Schwarzerde auf trocke- nem Wege als Verwesungs-Resultat der Vegetation an Ort und Stelle schlicesst er sich durchaus der schon von Güldenstädt hypothetisch ausgesprochenen, ge- nauer aber von Huot (in Demidoffs Reise) formulirten Ansicht an, die zugleich auch die Ansicht des Volkes jener Gegenden ist, und definirt dieselbe als eine Erde mit überwiegend mineralischer Basis, im Gegensatze zu der auf nassem Wege entstandenen Erde unserer nordischeren Gegenden, welche eine überwiegend or- ganische Basis besitzt. Ersterer entsprechen in der Entheilung der Erden bei Gasparin diejenigen, wel- che bei der Erhitzung blos gegen ‘/,, letzterer die, welche ?/, oder darüber an Gewicht verlieren. Er un- terscheidet aber ferner zwei Arten der Schwarzerde, eine solche, die durch Infiltration des Humus in das darunter liegende Diluvium entstanden ist, wo die Grenze beider eine allmälige, und eine solche, die sich ohne Infiltration, unmittelbar aus der Vegetation selbst, auf festem oder mehr oder weniger verwitter- tem Gestein (Granit, Kalk, Mergel) gebildet hat. Er benutzt sodann zahlreiche schon vorhandene Arbeiten von Wesselovsky, Trautvetter, Helmersen und Pacht, Annenkoff, Kaufmann, Borissiak u. A. über die Nord- grenze und Ausbreitung des Tschornosjom, über die Ausdehnung der Steppenvegetation nach Norden, über die südliche Grenze der Wälder, namentlich der Tan- nen, so wie mancher charakteristischen Steppenkräu- ter, endlich über die Verbreitung der Wanderblôcke, um durch scharfsinnige Zusammenstellung derselben und eigener Beobachtungen zu den überraschenden und überzeugenden Schlüssen zu kommen, dass die Region der Schwarzerde mit der der Steppenvegeta- tion zusammenfällt, dass die Grenze beider zugleich die südliche Grenze der nordrussischen Waldvegeta- tion ebensowohl wie die der Wanderblôcke ist. Indem er nun seine Beobachtungen über Versum- pfung von See’en durch Torfbildung und über das Al- ter der Humusschicht auf alten Festungswällen und Grabhügeln verschiedener Gegenden Russlands zu Hülfe nimmt, die Dünne der nordischen Humusdecke mit der Dicke der Schwarzerdeschicht vergleicht und das ungeheure Procent des Sumpf- und Seebodens im Norden (über die Hälfte des ganzen Areals) in Be- tracht zieht, folgert er daraus, dass die ganze unge- heure Strecke im Norden des Tschornosjom-Gebiets bedeutend jünger sei als dieses, und dass sie vor ver- hältnissmässig kurzer Zeit von Wasser bedeckt ge- wesen sein muss. Dieses seichte nürdliche Meer, das den Tschornosjom-Continent noch vor Kurzem be- spülte (er erkühnt sich zu der Frage, ob ein Beweis vorliege, dass es zu Herodot’s Zeit schon Land gewe- sen sei), alljäbrlich gefror, und mit dem Eise im Früh- ling die Blücke, die es in Finnland und im nôrdlich- sten Russland aufgelesen, bis an die Küsten dieses Continents trug, scheint er geneigt zu sein, für ein Süsswassermeer zu halten, da dies aus seiner Ent- deckung einer Süsswasseralge (Lithobryon calcareum Rupr.) in den auf Lehm aufgelagerten Mergeln des Gouvernements Wjatka gefolgert, und, setzen wir hinzu, obgleich er es nirgends deutlich ausgesprochen, auch aus der Abwesenheit aller Salzspuren in den Gewässern des Nordens geschlossen werden muss. Durch allmälige Hebung des ganzen Landes ver- grôsserte sich der Steppencontinent im Süden, wie die abnehmende Dicke der Humusschichten desselben an seiner Nord- und Südküste beweist, und entblüsste sich nach und nach das nürdliche Land. Jedoch sei dieses bis auf den heutigen Tag noch so unvollständig ausgetrocknet, dass auf grossen Strecken desselben die Vegetation immer noch nicht im Boden wurzelt, sondern auf dem Wasser ruht. Eine Menge von Thatsachen, die er allmälig an- gesammelt und an verschiedenen Stellen dieser Auf- RE Te sätze zur Geltung bringt, stützen und bestätigen ihm diese allgemeinen Sätze. Unerürtert lässt er, wie sich denn dieses Meer, dessen süsses Wasser er überhaupt nur so beiläufig erwähnt, im Norden und Osten ge- gen die salzigen Wasser des Eismeers und des Cas- pisch-Aralischen Binnenmeers mit seiner frühern Fort- setzung in die Baraba hinein verhalten habe, eine wichtige Frage, zu deren Lüsung er aber offenbar keine genügenden Thatsachen gesammelt hatte, und die er daher lieber mit Stillschweigen übergeht. Wohl aber trägt er mit grossem Fleisse Nachrich- ten zusammen, die ihm die Verbreitung der Schwarz- erde einerseits bis tief nach Sibirien hinein, anderer- seits bis nach Ungarn und weiter westlich nachzu- | weisen erlauben. Ein detaillirtes Studium der jetzi- gen Vegetation des europäischen Russlands giebt ihm ferner die Mittel an die Hand, sehr interessante Be- hauptungen über das verschiedene relative Alter der Localfloren desselben aufzustellen. , Hier ist so viel an Einzelheiten aufgehäuft, dass wir uns begnügen müssen, seine Endresultate herzu- setzen, nämlich geradezu eine Reiïhenfolge der Land- floren nach dem Alter. Er nimmt eine Urflora an: das asiatische Hochgebirge mit den Unterabtheilungen einer alpinen, Bergwald-, Tschornosjom- und Salzstep- pen-Flora. Sodann eine primär eingewanderte: die Alpen- und Waldflora des Ural und die der west-sibi- rischen und südrussischen Tschornosjomsteppe; und zwar wieder eine ältere (z. B. westliche Granitsteppe mit alten Gattungen wie Azalea, Scopolia), und eine jüngere. Ferner eine secundär eingewanderte Flora: Finpland, südingrische Bergterrasse, Waldai. Endlich eine neueste Einwanderung: jetzt noch fortgehende Landbildung aus See und Sumpf mit Besiedelung aus der nächsten Umgegend, Verschleppung von Unkräu- tern durch Mensch und Thier. Diese letzten Auseinandersetzungen sind zugleich Proben davon und einigermassen ein Ersatz dafür, was uns in dem geplanten allgemeinen Theil seiner Flora Ingrica geboten worden wäre. Das Resultat seiner Methode, die Botanik dazu zu benutzen, um nach seinem Ausdruck die jüngsten Blät- ter der Erdgeschichte da zu lesen, wo die Geologie dazu nicht mehr ausreicht, hat sich der Hauptsache nach (wie briefliche Mittheilungen an den Verfasser bezeugen) des Beifalls so manches russischen Geolo- gen, der auf demselben Felde arbeitet, zu erfreuen. Und sein Zurückgehen auf die Landesconfiguration zur Erklärung der gegenwärtigen Verbreitung vieler Pflanzenarten, die sich sonst auf keine andere Weise erklären liess; ist eine Richtung die bekanntlich schon von Andern und viel früher, wenn auch in allgemei- nerer und hypothetischerer Weise, in der neuesten Zeit aber mit vielem Beifall und Erfolg von Hoffmann für Deutschland (1865) eingeschlagen wurde. Neh- men wir schliesslich noch die Menge specieller Pflan- zenverzeichnisse dazu, die wir an vielen Stellen dieser Schriften finden, so macht alles dieses zusammenge- nommen diese Arbeit weitaus zur wichtigsten, die über allsemeinere Verhältnisse der Flora des europäischen Russlands seit lange erschienen ist. Berücksichtigt man aber auch seine früheren Ar- beiten über die Flora des hüheren Nordens und über die Petersburgs, so muss man bekennen, dass er sich ganz ausserordentliche Verdienste um die Kenntniss der bisher noch so vernachlässigten Vegetation des russischen Reichs in Europa erworben hat. Erwähnen wir noch sein Sertum Thianschanicum, das er nach Baron Osten-Sackens Materialien und mit dessen Mitwirkung ebenfalls in der Zeit ausar- beitete, als er mit der Flor des Caucasus beschäftigt war, so haben wir die grüsseren Arbeiten unseres ver- ehrten Collegen aufgeführt. Allein das Bild wäre damit noch kein vollständiges. Vielmehr ist es zur richtigen Einsicht in seine rast- lose Thätigkeit und zur gehôürigen Würdigung seiner umfassenden Kenntnisse auf allen (ebieten seiner Wissenschaft durchaus nothwendig, dass wir auch seine kleinen Aufsätze, wenn auch nicht aufzählen, — dazu ist ihre Zah]l zu gross—, aber doch zum Theiïle erwähnen, dass wir darauf aufmerksam machen, wie | vielfach er von seinen Hauptarbeiten abgelenkt wurde, bald, weil sein reges Interesse für wissenschaftliche Tagesfragen ihn anregte, auch sein Wort mitzuspre- chen (Parthenogenesis, Gymnospermie), bald, weil eine allgemein interessante Thatsache mitzutheilen war (fossiler Baumfarrn der Kirghisensteppe, Edeltan- nen von Pawlowsk), bald weiïl collegialische Pietät ihn bewegte (Lebensskizzen von Trinius und C. A. Meyer), bald, weil akademische Pflichten ihn aufriefen (seine zahlreichen Kritiken von Preis-Schriften, seine Refe- rate). (94 = Soweit sprechen die Drucksachen. In seinen letzten Tagen brachte er aber noch eine colossale Arbeïit zum glücklichen Abschluss, die um so anerkennenswerther ist, als er sie weder selbst ursprünglich angeresgt, noch auch beabsichtigte, sie weiter auszunutzen, son- dern als sie vielmehr eine reine Vorarbeit für Andere war. Ich meine seinen Codex russischer Pflanzen- Namen. Im Anfange der vierziger Jahre hatte das Ministe- rium der Domainen auf Anregung der Akademie sich bereit erklärt, Materialien zu einer Sammlung von russischen Pflanzennamen und Angaben über den Ge- brauch der Pflanzen beim Volke herbeizuschaffen, und hatte sämmtliche Forsthbeamte seines Ressorts instruirt, welche zu sammeln und mit den getrockneten Pflan- zen belegt einzusenden. In Folge dessen war allmi- lig weit über ein Hundert von Verzeichnissen und kleinen Herbarien aus allen Theilen Russlands bei der Akademie eingelaufen. Mit der Bestimmung derselben beschäftigte sich zunächst der Akademiker C.A.Meyer, und verôffentlichte die vollständigsten derselben in sei- nen Localfloren von Tambow und Wijatka. Er starb aber, ohne die in wissenschaftlicher Beziehung sonst meist werthlose Masse auch nur im Entferntesten be- wältigt zu haben, und das ungeheure, schlecht ge- sammelte und präparirte Material füllte den kostba- ren Raum, und wartete vergebens auf einen Arbeiter, der die Selbstverläugnung besass, aus diesem Berge von taubem Erz die spärlichen Goldstäubchen her- auszusuchen. Ruprecht fand den Weg und die Zeit, auch hier aufzuräumen. Junge, aber kundige Botani- ker wurden angestellt, um die Pflanzen zu bestimmen, systematische Namenlisten über jede Sammlung wur- den angefertigt, Ruprecht revidirte die Bestimmungen und Excerpte, und nach mebrjäbriger Arbeit hatte unser Arbeiter die Genugthuung, den Zweck, zu dem diese Sammlungen in’s Leben gerufen wurden, zu er- reichen, indem er die speciellen Listen zu einem all- gemeinen Codex zusammenstellen liess, wo in einem stattlichen Foliobande, systematisch geordnet, die la- teinischen Pflanzennamen mit simmtlichen russischen Provinzial-Namen und Gebrauchsangaben enthalten sind. Nicht zu verachtende Nebenresultate dabei wa- ren manche der Pflanzen selbst, und — der Raum- gewinn im Museum. Früher als der fleissige Autor dachte ist sein Co- dex in der Verwerthung begriffen, indem Prof. An nenkoff sich denselben zur Benutzung für die dritte Auflage seines Lexicons russischer Pflanzennamen aus- gebeten hat. Unser Forscher aber gab selbst auf die- sem (rebiete in der Beurtheilung einer frühern Auf- lage des genannten Buches, und in einer Notiz, der letzten, die er vor seinem Tode drucken liess, werth- volle Winke, wie er sich ein solches Lexicon am nützlichsten dachte. So haben wir denn unsern Forscher auf seiner wissenschaftlichen Laufbahn begleitet und nachgewie- sen, dass er auf keinem Gebiete der Botanik ganz fremd war, dass er vielmehr zu der Ausbildung sämmt- licher Zweige sein Scherflein beigetragen, und in mehr als einem derselben grüssere, allgemein an- erkannte, sehr bedeutende Arbeiten geliefert hat. Fast überall aber haben seine Arbeiten eine Bezie- hung auf Russland, in unserem Vaterlande zählt er für immer zu den verdientesten seiner Forscher, und genau hat er das Kaiserliche Programm der Akademie erfüllt: die Wissenschaft zu bereichern mit steter An- wendung auf die Kenntniss und den Nutzen Russlands. Obgleich er sich nie darum bewarb, konnte es nicht fehlen, dass viele gelehrte Gesellchaften sich selbst ehrten, indem sie ibn unter ibre Mitglieder aufnahmen. Indessen sieht man auch hier, wie seine Thätigkeit vor Allem auf Russland gerichtet war, denn nicht nur sind die meisten dieser Gesellschaften rus- sische, sondern diese sind auch meines Wissens die ein- zigen, an deren Schriften oder Verhandlungen er sich selbstthätig betheiligte "). In der Wissenschaft ist sein Name an die Gattung Ruprechtia aus der Familie der Polygonaceae geknüpft, Bäume und Sträucher Süd-Amerikas, deren schon über 18 Arten bekannt sind. 10) Ruprecht war correspondirendes Mitglied der k. baierischen Gesellschaft zu Regensburg, seit 1841 (siehe Flora. 1841. I. p. 16), der naturforschenden Gesellschaft Lotos in Prag, seit 1849, Mitglied der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Upsala, seit 1856, der Kais. Russischen Geographischen Gesellschaft, seit 1857, des Comi- tés für Pflanzen-Acclimatisation bei der Kais. Moskauischen Acker- bau-Gesellschaft, seit 1857, der Kaiïs. Freien Ükonomischen Societät, seit 1859, der Kaiïs. Russischen Gartenbau - Gesellschaft in St. Pe- tersburg, seit 1859, Ehrenmitglied des Conseils der Ackerbau- Schule zu Gorigoretz, seit 1861, des Ehstländischen Gartenbau- Vereins in Reval, seit 1863, Müitglied der Kais. Gesellschaft der Naturforscher in Moskau, seit 1868, Khrenmitglied der St. Peters- burger Gesellschaft der Naturforscher, seit 1869, der Gesellschaft der Naturforscher bei der Universität Charkow, seit 1870. SAN — Es bleibt uns übrig, auch von seinem Privatleben kurz zu berichten. Allein hier genügen eben so viele Zeilen, wie oben Seiten. Denn auf Niemand passt das Wort mehr, dass eines Gelehrten Leben in seinen Schriften enthalten sei. Zufrieden und glücklich in seinem Hause, anspruchlos in seinen Anforderungen an das Leben, bescheiden in seinem Wissen, recht- schaffen in seinen Werken, streng in seinen Berufs- pflichten und gegen sich selbst, aber nachsichtig ge- gen Andere, lebte er sein stilles, zurückgezogenes Gelehrtenleben, ohne sich eine andere Zerstreuung zu günnen, als dass er eine Arbeit durch eine andere ab- wechseln liess, hüchstens erlaubte er sich nach voll- brachtem Tagewerk im Familienkreise bei seiner gast- lichen Tafel eine gemüthliche Plauderstunde mit ei- nem Freunde, oder sah er sich hie und da das Leben der grossen Welt, von dem ihn Neigung und Pfich- ten fern hielten, auf dem Spiegel desselben, den Bre- tern, an. Bei dieser Einfachheit und Regelmässigkeit seiner Lebensweise wäre es ihm sicherlich beschieden gewesen, noch lange den Seinigen und der Wissenschaft zu leben, wenn nicht die unausgesetzten Anstrengun- gen seiner zahlreichen Reisen und die von keiner Er- müdung hôren wollende gelehrte Thätigkeit den Keim zu einem schweren organischen Leiden gelegt hätten, von dem er sich nicht eher entschloss Erleichterung zu suchen, als bis es ihn auf eine unerträgliche Weise in seinen Arbeiten zu hindern anfing. Da verstand er sich dazu, eine Reise ins Ausland zu machen und dort Erleichterung zu suchen. Allein es ging ihm, wie ehemals seinem Vorgänger Trinius und so vielen An- dern allzu eifrigen Jüngern der Wissenschaft: anstatt seiner Gesundheit lebte er seinen Arbeiten. Es giebt eben auch wissenschaftliche Débauchen! Die Abwechs- lung, das Interesse der Reise, die er zum ersten Male machte seit er nach Russland gekommen war, seine Studien, liessen ihn sich besser fühlen als er war, so lange die Reise-Aufregung anhielt. Bei seiner Rück- kehr aber fühlte er sich bald schlechter als je zuvor. Immer noch entschloss er sich nicht, seinen Arbeiten ganz zu entsagen, und als ihn der sieche Kürper zwang, ernstlich ärztliche Hilfe zu suchen, da war es zu spät. Ruprecht hinterlässt eine Wittwe und vier zum Theil erwachsene Kinder, zwei Sühne und zwei Tôch- ter. Der dankbare Staat, dem er über dreissig Jahre treu und mit Auszeichnung gedient, sorgt für seine Hinterlassenen durch eine ausreichende Pension. Seine zahlreichen Freunde und Verehrer aber durch das ganze russische Reich behalten ihn in treuem Andenken. €, J, Maximowiez. Verzeichniss der Ruprechtschen Schriften. Für einige hier verzeichnete Werke verdanke ich die Angaben der Güte Sr. Excellenz des Directors des Kais. Botanischen Gartens Hrn. R. von Trautvetter, Verfassers der Geschichte der Botanik in Russland bis zum Jahre 1838, dessen spätern Collectaneen zu die- sem Werke jene Angaben entlehnt sind. Sie sind hier mit seiner Chiffre Trautv. angeführt. Alles Übrige habe ich selbst gesehen. 1534, 1. J. F. (sic!) Ruprecht in Prag. Über Stellaria latifolia Dec. Prodr. — In Flora. 1834. Jahrg. X VIT. Bd. II. p. 707—710. Anm. J. F. statt F. J. kommt auch später vor. S. N° 61. 1928) 2, Tentamen Agrostographiae universalis, exhibens characteres ordinum, generumque dispositionem natu- ralem cum distributione geographica, adjectis tabulis analyticis. Auctore Dre F. J. Ruprecht. Pragae. 1838. Typis filiorum Theophili Haase. 8°-min. 48 pag. et 8 pag. sine numero. Anm. Rückseite des Titelblatts: Motto aus Endl. Gen. p. 78. Folgende Seite: Viro excellentissimo Cas- paro Comiti de Sternberg etc. etc. sacret autor. Seite 5—8 (ohne Paginirung): Lecturis salutem ! am Schluss: Scripsi Pragae mense Julii 1838. Ruprecht. Seite 5 — 48: Text. 3. Tentamen agrostographiae universalis exhibens characteres ordinum generumque dispositionem natu- ralem adjectis tabulis analyticis. Ordo I. IT. Disser- tatio inauguralis botanica, quam consensu .... pro doctoratus medicinae laurea .... in universitate Pra- gena publice eruditorum disquisitioni submittit Fr. Jos. Ruprecht, Brisgaviensis Friburgensis. In theses adnexas disputabitur.... 1 Augusti 1838. Pragae, 1838 (ut supra). Anm. Seite 3: L. S. de ratione operis suscepti et - «continuatione mox publicanda» disseritur. Seite 5 546 —36. Text. Seite 37—38. Theses defendendae. Fehlt also hier: die ausfübrliche Vorrede und Widmung und Ordo IIT. Saccharineae, des vorigen. 1839. 4. Bambuseas monographice exposuit Dr. F. J. Ru- precht. Accedunt tabulae 17 cum analysibus specie- rum. — In Mém. de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pé- tersbourg. VI série. Sc. math. phys. et nat. t. V. 2° partie. sc. nat. t. IIL. botanique. 1840. p. 91—166. 4° cum tab. XVIII (lu le 6 Septembre 1839). Auch als Sonder-Abdruck. St. Petersburg 1839. 4° 74 pag. XVIII tab. Aum, Tafel XVIIL ist Vegetations - Ansicht, von Postels gezeichnet. 1840. 5. Illustrationes Algarum in itinere circa orbem jussu Imperatoris Nicolai I atque auspiciis navarchi Friderici Lütke a. 1826, 1827, 1828 et 1829 celoce Seniavin exsecuto in oceano Pacifico imprimis septem- trionali ad littora rossica asiatico-americana collecta- rum. Auctoribus Prof. Alexandro Postels et Doct. Francisco Ruprecht. Petropoli 1840. Typis Éduardi Pratz. Fol. max. V306paxenia n onncania MOPCKXE paCTeHIH, COGPAH- HBIXE 8 ChBepromb Tuxoms OKeanb, y Geperoër Poc- ciückux? BJaxbuiü BB A3in 1 Amepnkb BE lyremecTBle BOKPYTB CBBTA, COBepinenHoe 10 noBerbnin l'ocyzapa Vuneparopa Huxkoïaa Î Ha BoennouR mon CensBnr BB 1826, 1827, 1828 n 1829 roJaxB NO] KOMAHION æJOTA Kanurana Oexopa JInTke H31AHHPIA AIEKCAHAPOME Hocreascous n Pp. Pyspexrome. C. [Herepôyprr. 1840. Enthält russischen Text p. 1—28 und 2 pag. Index ohne Seitenzahl, dann lateinischen Text mit besonde- rem Titel: Illustrationes Algarum oceani Pacifici, im- primis septemtrionalis. Auctoribus A. Postels et F. Ruprecht, Vorrede 2 pag. ohne Pagination, datirt Idib. Septembris 1840, Introductio pag. I— IV, Text pag. 1—22, Index 2 pag. ohne Numerirung. — Tabula phy- siognomica und tab. 1— XL (alle color.). 1841, 6. Lichenes. — In Bongard und Meyer. Verzeich- niss der im Jahre 1838 am Saisang Nor und am Ir- tysch gesammelten Pflanzen. Ein zweites Supplement zur Flora Altaica. St. Petersburg. 1841. 4°. — In: Mém. de l’Acad. de sc. natur. (sic!)t. IV. IL p. 78 u. 79. 7. Über einige neue brasilianische Bambusrohre; von F. J. Ruprecht (lu le 5 Mars 1841). — Im Bul- letin scientif. de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersb. VIII. 1841. 4°. Spalte 332—336. — Daraus Sonder- Abdruck: p. 1—8. 8°. 8. Bericht über die Bereicherungen der botani- schen Sammlungen der Kaiïserlichen Akademie der Wissenschaften im Verlaufe des Jahres 1840, von Dr. Ruprecht (lu le 8 Janvier 1841). In Bull. scientif. VIII. 1841. 4°. Spalte 350— 352. — Separat-Ab- druck p. 1—-3. 8°. 1542, 9. Gramina Agrostidea, IIL callus obconicus (Sti- pacea) exposuerunt C. B. Trinius et F. J. Ruprecht (conv. exhib. die 10 Januarii 1842). — In Mém. de l'Acad. Imp. des se. VI série. t. VIT. 2. se. natur. p. 1—189. 4°. (vidi.) — Separat- Abdruck unter dem Titel: Species graminum stipaceorum. Petrop. 1842. 4°. (Trautv. 10. Gramineae. — [n: Enumeratio Graminearum et Cyperacearum ab Henrico Galeotti in regionibus Mexicanis collectarum. Gramineae. M. le docteur Ru- precht, Cyperaceae M. C. A. Meyer. — In Bulletin de l’Acad. royale des sc. et belles lettres de Bruxelles. 1842. IX. 2. Bruxelles. 8°. p. 227— 248. 1845. 11. Neue Beobachtungen über Oscillaria (lu le 9 Février 1844). — In Bull. de la Classe physico-ma- thématique de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersb. III. 1845. 4°. Spalte 29. — Separat-Abdruck, p. 1—2. 8°. 12. Flores Samojedorum cisuralensium offert F. J. Ruprecht. In Beiträge zur Pflanzenkunde des Russi- schen Reichs. Herausgegeben von der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. II. Lieferung. 1845. 8°, (Widmung. Schmutztitel und Seite 1—67, mit 6 Tafeln quer-klein-folio. Gedruckt im Juni 1845.) 13. Distributio Cryptogamarum vascularium in Im- perio Rossico. — Ebenda, IIL. Lieferung. 1845. 8°. pag. 1—56. — Gedruckt im Juli 1845. 14. In historiam stirpium Florae Petropolitanae diatribae. -— Ebenda, IV. Lieferung. 1845. p. 1—92. Gedruckt im Novbr. 1845. 1846. 15. Symbolae ad historiam et geographiam planta- Se DS = rum rossicarum. Auctore F. J. Ruprecht. Petropoli 1846. pag. 1—242. 8°. tab. I—6. klein-quer-folio. Anm. Ist ein nochmaliger Abdruck mit fortlaufen- der Seitenzahl von X 14, 15 und 16. Hinzugefügt ist Schmutztitel, Titel, Curae posteriores p. 219—234., Index p. 235—242, und «Insunt» p. 1. ohne Pagi- nirung. 1848, 16. Über den Standpunkt der Cryptogamie in Russ- land, insbesondere über die Cryptogamenflora der Caucasischen Provinzen. Auszug einer für die 6. Lie- ferung der Beiträge zur Pflanzenkunde des Russ. Rei- ches bestimmten Abhandlung, von Dr. F.J. Ruprecht. (Lu le 15 Octobre 1847.) — In Bull. de la cl. phys. math. VI. 1848. Spalte 305—311.— Auch Separat- Abdruck. p. 1—9. 8°. ohne Jahr. 17. Carl Bernhard Trinius. — Als Botaniker . .. In p. 25—38 von: Gedichte von Dr. Carl Bernhard Trinius. Mit der Biographie des Verfassers nach sei- nem Tode herausgegeben von zweien seiner Freunde. Berlin. 1848. Reimer. 12°. 273 Seiten. Am Schluss der Skizze St. Petersburg im Januar 1848. Dr. Ruprecht. Darauf Angabe der Tri- nius’schen botanischen Schriften. — Die Herausgeber haben sich nicht genannt. 18. Bemerkungen über den Bau und das Wachs- thum einiger grüssern Algenstämme und über die Mit- tel das Alter derselben zu bestimmen, von F. J. Rup- recht. (Gelesen den 23. Juni 1848.) —In Mém. de l’A- cad. Imp. d. sc. VI sér. VIIT. 2. sc. naturelles. 1849. 4°. p.59—70, cum tab. 1. — Auch Separat-Abdruck. 1848. 14 p. in 4°. cum tab. 1. (auf diesem ist ange- geben, dass er aus dem VI. Bande d. betreff. Memoi- ren entnommen ist.) 1849, 19. Die Vegetation des Rothen Meeres und ihre Beziehung zu den allgemeinen Sätzen der Pflanzen- Geographie, — In Mém. de lAcad. Imp. d. sc. VI. sér. VIII. 2. sc. nat. 1849. 4°. p. 71—84. — Auch Separat-Abdruck. 1849. 14 Pag. 20. Chupp-Tatt, ein neues im Russischen Reiche wildwachsendes Bambusrohr. [Lu le 25 Mai (6 Juin) 1849.]— In Bull. de la el. phys. math. VIII. 1850. 4°. Sp.121—126. Daraus Separat-Abdruck. 1849. p.1—8. 8°, Auch in Mélanges biologiques tirées du Bulletin de l’Acad. Imp. d. sc. de St. Péterb. I. p. 26—32. 8°. 1853. 21. Vorläufige Anzeige über die Entdeckung von Gefässen mit regelmässigen Verdickungsfasern bei Tangen. (Lu le 12 (24) Octobre 1849.) — In Bull. de la cl. phys. math. VIIL. 1850. 4°. p. 233—334.— Daraus Separat. 1849. 8°. p. 1—3. Und in Mél. biol. I. 8°. p. 38—40. (1853.) ss 1850, 22, Über die Verbreitung der Pflanzen im nürdli- chen Ural. Nach den Ergebnissen der geographischen Expedition im Jahre 1847 und 1848. (Lu le 29 Mars 1850.) — In Bull. el. phys. math. VIIL. 1850. 4°. Spalte 273—297. Und in Mél. biol. IL. p. 74—107.(1853.) (Hier ist das Datum, wo die Schrift der Akademie vorgelest wurde, irrthümlich 1848 statt 1850 ange- geben). Dieselbe Schrift, jedoch bedeutend vermehrt, bil- det auch das VIT. Heft der Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reichs. 1850. 8°. 84 Seiten. $. dar-. über auch X 29. Anm. NB. Die Analyse des Werkes von Dr. C. Claus. Über die Vegetation der Wolga-Gegenden, obgleich unterschrieben: C. A. Meyer. Ruprecht. 10 April 1850, ist von Meyer allein verfasst. Siehe XIX npu- cyxx. Jeux. garp. 19 maa 1850. p. 159—167. 23. Tange des Ochotskischen Meeres, bearbeitet von F. J. Ruprecht. — In: Reise in den äussersten Norden und Osten Sibiriens während der Jahre 1843 und 1844 .. ausgeführt und . . . herausgegeben von Dr. A. Th. v. Middendortff. 1 Bd. 2 Theil. St. Peters- burg. 1856. 4°. p. 191—435. tab. 9—18.— Beson- ders erschienen: 1850. 4°. 213 Seiten u. 10 Tafeln. 1551. 24. Über das System der Rhodophyceae. Von F. J. Ruprecht. (Gelesen am 14 Februar 1851.) St. Pe- tersburg 1851. 30 p. in 4°. — In Mém. de l’Acad. Imp. d. sc. VI sér. IX. 2. 1855. Botanique. p. 25—54 (1—30) und eine Übersichtstafel. — Auch besonders erschienen wie oben. 25. Hatte die diesjährige Sonnenfinsterniss in St. Petersburg einen Einfluss auf die täglichen periodi- schen Erscheinungen im Pflanzenreiche ? (Lu le 8 (20) Août 1851.) — In Bull. cl. phys. math. IX. 1851 4°. 3 du: TBE Spalte 362—366. — Daraus besonders: p. 1—7. 8°. Auch in Mél. biol. I (1853.) p. 314—319. 1852, 26. Neue oder unvollständig bekannte Pflanzen aus dem nürdlichen Theile des Stillen Oceans. Der Aka- demie vorgelegt den 30. Januar 1852. von F. J. Ruprecht. St. Petersburg. 1852. 4°. 26 Seiten und VIII Tafeln zum Theil in Grossfolio. — In Mém. de l’Acad. Imp. d. sc. VI série X. 2. 1855. sc. natur. p. 51—82. (1—26.), woraus Obiges ein Separat-Ab- druck. 1853. 27. Pas6ops cosnmenia Crapunx? yunreeï np Pe- BerBcKkoï L'IMHA3IN H TAMOIHEMB-ÆKE OJATOPOAHOMB YAU- au Buremaua n Be6epa, nox8 3arJagiemz: Beschrei- bung der phanerogamischen Gewächse Esth-, Liv- u. Kurlands, mit müglichst genauer Angabe der Fund- orte und der geographischen Verbreitung, nebst An- deutung über den Gebrauch in medicinischer, techni- scher und ükonomischer Beziehung. Reval. 1852. 8°. Cocragiennplit AKALeMUKOMB PynpexTroMs. p. 1—23. 8°. — Y3r ordera o XXII npucyxx. Jlemux. uarpaxr. C. 7 53 Ierepôyprr 1895. 1854, 28. Analyse des Werkes der HH. Wiedemann und Weber «Beschreibung der phanerogamischen Gewächse Esth-, Liv- und Kurlands»; von F.J. Ruprecht, über- setzt aus dem 22-sten Berichte über die Zuerkennung der Demidoff’schen Praemien i. J. 1853. (Lu le 17 Avril 1853.) In Bull. cl. phys. math. XIII. 1855. 4°. Sp. 113—1928. émis le 21 Août 1854. Und in Mél. biol. t. IL. 8°. p. 144—146. Ist die deutsche Übersetzung von M 27. 29, Flora boreali-uralensis. Über die Verbreitung der Pflanzen im nôrdlichen Ural. Nach den Ergebnissen der Ural-Expedition in den Jahren 1847 —-1848. St, Petersburg 1854. 4°. p. 1—50, mit 3 Tafeln. In: Der nürdliche Ural und das Küstengebirge Pae-choi, untersucht und beschrieben von einer in den Jahren 1847, 1848 und 1850 von der Kaiïserlich Russischen geographischen Gesellschaft ausgerüsteten Expedition. Band II. 1856. 4°. — Der botanische Theil mit be- sonderem Titel (wie oben) hat besondere Paginirung und ist früher gedruckt als der Anfang des Bandes. Anm. Ist mit unwesentlichen seltenen Redactions- Veränderungen Wiederabdruck von N 22. Neu kommt our hinzu: Anmerkung über Larix dahurica (p. 8), eine längere Einschaltung über die Sseliwanow’scher Pflanzen (p. 21—23), und die Tafeln. — Bildet ohne die Tafeln, die von Borszezoff bearbeiteten Moose und einige Pflanzen-Beschreibungen auch Heft VII. der Beiträge. S. MX 22 am Schlusse. 30. Propa cbsepaaro Ypara. O pacnpocrpanenin pacreniä na chgepaoms Vparb. [lo pesyasrarame leo- rpaændecroñ Drcnexmmin 1847 n 1848 royo8B. Co- cragnas D. M. Pynpexre. Sine loco et anno. 4°. 52 Seiten und 3 Tafeln. Ist die russische Übersetzung des vorigen, und in der russischen Ausgabe des oben citirten Reisewerkes enthalten. 31. Bericht über eine Reise im Gouvernement St. Petersburg. (Lu le 18 (30) Novembre 1853.) — In: Bull. de la cl. phys. math. XII. 1854.4°. Sp. 209—224 und in Mél. biol. II. p. 74—95. 8°. 1855, 32. Pas6opr coummeuia r. /orropa MepkiuHa noyer sarJaBiem? : Palaeodendrologicon Rossicum, cocraB- JexaBlñ AKazeMnKkamn ÿReJb3HOBBIMR, PynpexromMrR n AGnxomr. Br XXIV upueyxx. /lemnx. Harp. 28 Maa 1855. C. Ilerep6ypre 1855. 8°. crp. 69—80. Franzüsisch in Bull. cl. phys. math. XIV. 1856. Suppl. 2, p. 4—5 im Auszuge. 33. Dr. Carl Anton Meyer. — In Bot. Zeitung herausgegeb. von Mohl und Schlechtendal. 1855. Sp. 374 und 375. Anm. Obgleich ohne Unterschrift, wahrscheinlich von Ruprecht, nach dem Stil und auch nach dem Ver- sprechen zu urtheilen, einen ausführlichen Lebens-Ab- riss im Bulletin der Akademie liefern zu wollen. Letz- terer ist nun allerdings nicht erschienen, bildet aber den Grund der Skizze in dem Compte-rendu der Aka- demie — s. Bull. cl. phys. math. XIV. Sp. 336—340 und eine Liste der Meyer’schen Schriften daselbst, Sp. 354— 357.) . 84. Einige Worte über die Gattung Calyptrostigma (lu le 22 Juin 1854). — In Bull. el. phys. math. XIV. 1856. Spalte 93— 94. Auch in Mél. biol. II. 1858. ñ P- 404—405. 1856; 35. Rapport de M. Ruprecht sur un travail de Mr. E. Borszezow. (Lu le 20 Décembre 1855.)— In Bull. cl. phys. math. XIV. 1856. Sp. 238. — Deutsche An- he zeige einer Arbeit über Schwämme. Auch in Mél. biol. II. p. 336. 36. Animadversiones in plantas nonnullas horti Im- perialis botanici Petropolitani (1851—1854. (Lu le 21 Décembre 1855, 2 Janvier 1856.) — In Bull. el. phys. math. XIV. 1856. Spalte 229 — 238. Daraus in: Mél. biol. Il. p, 337—348. Die am Schlusse versprochene «continuatio» ist nie erschienen. 1857 37. Pas6op? counaenia L. TypaasnxoBa no] 3ara- BiemB: Flora Baicalensi-Dahurica seu descriptio plan- tarum in regionibus cis et transbaicalensibus atque in Dahuria sponte crescentium, cocraBienabri akazemn- kan Pynpexrom? n #RerbsHoBbime. BR XX VI npncyxy. Leunx. aarp., 17 Iroua 1857. crp. 37—48. Enthält u. A. Historisches über die Floristen Dau- riens, und ist offenbar von Ruprecht allein verfasst. 38. Pas6op? counxenia L'. ILexKkoBCKaro noJE 3arua- BieMB: À HH3IUXE BOLOPOCIAXB H HHPY30PIAXB, COCTAB- Jexablü AKkay. Pyupextomr. Tam+-xe, Crp. 153—159. 39. Die ersten botanischen Nachrichten über das Amurland. Erste Abtheilung: Beobachtungen von C. Maximowiez, redigirt vom Akademiker Ruprecht. (Lu le 7 Novembre 1856.) Mit 1 Tafel. — In Bull. cl. phys. math. XV. 1857. Spalte 120—144,209—211. Daraus in Mél. biol. II. p. 407—442, 472—474. 40. Die ersten botanischen Nachrichten über das Amurland. Zweite Abtheilung: Bäume und Sträucher, beobachtet von Richard Maack, bestimmt von F. J. Ruprecht. (Lu le 16 Janvier 1857.) —In Bull. el. phys. math. XV. Spalte 257—267, 352— 383. Daraus in Mél. biol. IL. p. 513—568. 1858, 41. Ein Beitrag zur Frage über die Parthenogene- sis bei Pflanzen. (Lu le 4 Décembre 1857.) In Bull. el. phys. math. XVI. 1858. Sp. 273—279. — Dar- aus in Mél. biol. IL. 1858. p. 609—619. 42, Bemerkungen über einige Arten der Gattung Botrychium. (Lu le 23 Octobre 1857.) (Extrait.) In Bull. el. phys. math. XVII. M 3. 1858. Sp. 47 —48. — Daraus in Mél. biol. III. 1861. p. 22— 24. 43. Revision der Umbelliferen aus Kamtschatka. (Lu le 23 Octobre 1857.) (Extrait.) — In Bull. cl. phys. math. XVII. À 7. 1858. Sp. 106—108.—Dar- aus in Mél. biol. III. p. 25—28. 44. Die Edeltannen von Pawlowsk. (Lu le 3 Sep- tembre 1858.) Mit 1 Tafel. — In Bull. el. phys. math. XVII. X 17. (1858.) Sp. 261 — 270. — Daraus in Mél. biol. III. p. 114—126. 1899, 45. Rapport sur un mémoire de Mr. Regel, intitulé: «Die Parthenogenesis im Pflanzenreiche, eine Zusam- menstellung der wichtigsten Versuche und Schriften über Samenbildung ohne Befruchtung, nebst Beleuch- tung derselben nach eigenen Beobachtungen». (Eu le 7 Janvier 1859.) In Bull. cl. phys. math. XVII. 1859. Spalte 411—415.— Daraus in Mél. biol. IL. p. 158 — 163. 46. Decas plantarum amurensium sive tabulae bo- tanicae X ex itinere D. Maack seorsum editae. Petro- poli. 1859. typis Acad. sc. 1 Pag.: Explicatio tabu- larum, fol., 10 Tafeln Grossfolio. Das angeführte Werk von Maack ist: [yremecrsie Ha AMYPB, COBePIICHHOC 110 pacropaxkeniKo Cuônpcraro orxbaa un. Pycex. reorpaæ. 0614., BB 1855 roxy, P. Maakome. C. IL. Bypre. 1859. u3x. Coxogsega. Im- perial-4°. und Atlas fol. — Von den 10 Tafeln ist hier Nymphaea Wenzelii colorirt, die Explic. tab. fehlt. A7. Pas6opz coumnenia L'. MakcumoBnua no1R 3arIa- BiemB: Primitiae florae Amurensis, COCTaBIeHHB1i AKay. Pynpexromr. — Br XX VIII npucyxy. /lemux. Harp., 5 Jioua 1859. C. Ilerep6ypre, 1859. 8°, crp. 35—77. - 48. Revision der Umbelliferen aus Kamtschatka. Bemerkungen über einige Arten der Gattung Botry- chium. Bericht über das Werk des Hrn. C. J. Maxi- mowicz: Primitiae Florae Amurensis. — Bildet das XI. Heft der Beiträge zur Pflanzenkunde des Russ. Reichs. 1859. 8°. 89 Seiten, mit 1 Tafel. Artikel 1 ist die Ausführung von X 45, Artikel 2 diejenige von M 44, Artikel 3 die deutsche Über- setzung von J 49. 1860, 49. Flora Ingrica sive historia plantarum guberni Petropolitani. Vol. I. Petropoli 1860. 16°. XXVI und 670 pag. Die ersten 15 Bogen sind im Drucke beendigt im Angust 1853, Bogen 16—30 Ende 1854, die letzten bis Bogen 42 im Mai 1856, Vorrede 1860. 50. Über einen verkieselten Baumfarrn aus der Kirghisen-Steppe. (Lu le 2 Septembre 1859.) In Bull. = 50 = de l’Acad. Imp. I. 1860. Sp. 147—153. — Daraus in Mél. biol. IL. p. 277—286. — Mit 3 Holzschnit- ten im Texte. 51. Pas6op? counnenia l. Annenkoga: Borannuecki caogaps. Bs order o XXIX npucyx4. /lemnx. Harp , | 16 iroux 1860. C.-Ilerep6yprr. 1860. 8°. 187—192. 59. Pa36op counuenia r. PaynucKkaro © ABHKeRIAXR BBICIUNXB pacreniñ. TamB-xe, Crp. 193 — 200. 1861. 53. Banncka nou. y. OômecrBa, Akazemuxa P. PI. Pynpexra, unrannaa BR 3acbiauin coBbra 10-ro ax- saps. — BR sannerax Kagkasckaro OGiecrga Ceur- ckaro xosaücrBa. 1861. Tnæaner. 8°. 20 Crpanuirr. Handelt über Anbau nützlicher Gewächse in Trans- caucasien. CTP. 1862. 54. Vorläufige Nachrichten über meine Reise nach dem Caucasus. (Lu le 6 et 20 Décembre 1861.) —In Bull. Acad. Imp. V. (1862). Sp. 25—33. — Daraus in Mél. biol. IV. p. 133—144. 1863, 55. Barometrische Hühenbestimmungen im Cauca- sus, ausgeführt in den Jahren 1860 und 1861 für Pflanzengeographische Zwecke, nebst Betrachtungen über die obere Gränze der Culturpflanzen. (Gelesen d. 19. December 1862.) In Mém. de l’Acad. Imp. VI. sér. M? 1. 1863. 4°. Titel, 2 S. Inhalt u. 132. P. — Auszug daraus russisch, in San. Akag. Hayxe. V. 2. crp. 177—191. 56. Bemerkungen über die Causasischen Primeln. (Gelesen am 24 April 1863.) In Bull. de l’Acad. Imp. VI. 1863. Spalte 217—238. — Daraus in Mél. biol. IV. p. 275—306. 8°. 57. O HayanBixXBR nOCO6IAXR YHNBCPCHTETOBE Xapb- KOBCKarO 11 KRasanckaro n0 yacrn Borannxkn. — BE #Rype. Muu. Hap. Ilpoce. 1863. 8°. 1—14 crp. 1864, 58. Ein Beitrag zur Frage über die Zeitdauer, wel- che zur Sumpf- und Torfbildung nothwendig ist. Von F. Ruprecht. (Lu le 13 Novembre 1863.) In Bull. Acad. Imp. VII. 1864. 4°. Sp. 148—158.— Daraus in Mél. biol. IV. p. 539—550. 8°. — Mit 3 Karten und 1 Tabelle im Texte. 59. Das botanische Museum. Von J. F. (sic!) Rup- recht, Director dieses Museums — In: Zur Geschichte der Museen der Kaiserl. Akad. der Wissenschaften. Suppl. IL. zum Bull. Acad. VII. 1864. 4°. 10 Seiten. Gelesen am 22 Januar 1864. 60. Ouepk? neropin Boraanaeckaro my3e4. B3 3an. Aka. Hayxe. V. 2. 1864. crp. 139—162. Ist die russische Übersetzung des vorigen. 61. Über den Ursprung des Tschornosjom. (Lu le 6 Mai 1864.) — In Bull. Acad. VII. 1864. Sp. 417— 495. 4°, Daraus in Mél. biol. IV. 607—618. 8°. 62. Über die vwissenschaftliche Bedeutung des Tschornosjom. (Lu le 20 Mai 1864.) — In Bull. Acad. VII. 1864. Sp. 425—438. — Daraus in Mél. biol. IV. p. 619—637. s 63. O nponexoxyenin yepaosema. — B3 xypu. Yau- reaB. 1864. Xe 9, 10, 11, 12. 8°. 22 cTp. CB Kaprow n 2 noguTnnaxkamn BB TekCrÉ. Be3R umeun aBropa. Ist eine populäre Darstellung nach X 62 und 63. 1865. 64. Pas6op# coumnenia M. I. Bopmosa: Marepiarpt ua 6oranngeckoë reorpaæin Aparo-Kacniickaro Kpaa.— Bz XXIIT npncyxyx. Jlemnx. narp., 26 ivoua 1864. C. [erep6ypre 1865. 8°. crp. 146—158. 65. Beiträge zur Geschichte der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. Botanik. (Lu le 12 Janv. 1865.) — In Bull. Acad. VIII. 1865. 4°. Suppl. I. p. 1—15.— Daraus in Mél. biol. V. p. 57—98. 8°. 66. Über eine mikroskopische Süsswasser-Alge, als Bestandtheil gewisser Mergel des Gouvernements Wjätka. (Lu le 4 Mai 1865.) — In Bull. Acad. IX. 1866. Sp. 35—43 (émis 25 Sept. 1865.). Daraus in Mél. biol. V. p. 167—178. 8°. Mit 1 Holzschnitte im Texte. 1866. 67. Neuere geobotanische Untersuchungen über den Tschornosjom. (Lu le 30 Novembre 1865.) In Bull. Acad. IX. 1866. 4°. Spalte 482 —569. — Daraus in Mél. biol. V. p.403—527. 8°. mit 1 Karte, die dem Bulletin fehlt. NM 60, 63, 64, 68 und 69 sind auch besonders ab- gedruckt, unter dem Titel: Über den Ursprung und die wissenschaftliche Bedeutung des Tschornosjom oder der Schwarzerde Russlands. Geobotanische Un- tersuchungen von F. J. Ruprecht. Mit 1 Karte. Aus den Schiiften der Kaiïserl. Akad. der Wissenschaften es EE zu St. Petersburg, Bulletin t. VII—IX. Mél. biol. t. IV, V. St. Petersburg 1867. Ein Blatt ohne Pagina- tion énthält die Anzeige des Inhalts. 68. Tl'eo-Gorannaecria n3crbiosania 0 yepnosemé. C. Herepôypre 1866. VI n 131 crp. 8°. CR Kaprow. — [pniox. N 6. KB San. Arkax. Hayrr. X. 1866. Ist die russische Bearbeitung der Arbeiten über den Tschornosjom. | 69. Pas6opr 1-ro BBinyeKa couunenia r-Ha Ta6ers, OL 3ariagiemB: «Pacrureasnaa lucrotoria». — BY XXXIV upueyxx. /lemux. narp. 25 ürona 1865 roya. C. IHerepôyprr, 1866. 8°. crp. 251—264. 70. (Pyronner) 3ambuania 10 noBOAY AOKJIAIA KOM- Mnecin, HagHaueunoï MoCKOBCKUMB YHUBEPCHTETOMB JIA pascmoTphHia npoekra yCraBa n INTATOBR uneparop- cKoï Akagemin Haye. C. Ilerepôypre 1866. 8°. 24 CTPAHHIET. GE 71. Revisio Campanularum Caucasi. (Lu le 20 Dé- cembre 1866). — In Bull. Acad. Imp. XI. 1867 Sp. 203—222. Daraus in Mél. biol. VI. p. 172—199. 72. Hogbia nscxbiosania o yepaoseub. — Br Ha- rypazucrb, 1867. Iron — Oxra6pp, M 13 — 20, crp. 217—264. (Trautv.) 1868, 73. Sternbergia Fischeriana Rupr. — In Regel’s Gartenflora, 1868. 8° p. 100—102, tab. 576. 74. Caucasische Zwiebelgewächse: Galanthus lati- folius Rupr. — In Regel’s Gartenflora, 1868. 8°. p. 130—132, tab. 578. fig. 1.; Leucojum aestivum — 1. ©. p. 132—134.; Crocus Scharojani Rupr. — I. c. p. 134—135, c. tab. 578. fig. 2. a. b. c. 1869, 75. O couuaenin l. Iinepka: «yuenie o rnmnocnep-, miu». Jlonecenie Akax. . M. Pynpexra, unrauxoe BB 3acbjanin Pusnko-maremar. orxbaenia 3 cexra6pa 1868 roja. — Br 3an. Munep. Akax. Haykr. XIV, 1869, KH. IT crp. 123—125. 76. Friedrich v. d. Osten-Sacken und F. J. Rup- recht. Sertum tianschanicum. Botanische Ergebnisse einer Reise im mittlern Tian-Schan. St. Petersburg, 1869, 74 p. in 4. in Mém. de l’Acad. Imp. VII sér. XIV. MX 4. (Prés. le 6 Mai 1869.) 77. Flora Caucasi. Pars I. Accedunt tab. VI. (Pré- | senté le 12 Décembre 1867). — In Mém. de l’Acad. d. sc. VII sér. XV. À 2. 1869.—II et 302 p. in 4°. et tab. G. 1870. 78. O GoranndeckuXE Ha3BahiAXE BB (TOJIKOBOMB caogaph» T°. las. Saubrka akatem. D. I. Pynpexra. (uur. BB OGu. co6p. 5 J/leka6pa 1869.) — Bx Coop- EuKB CTareï YTAHHBIXE BB OT. PYCCK. 43. I CIOBCCHO- cru. VII. X 10. crp. 87, 88. 1870. 8°. n BE Sannc- Kax® Vmn. Aka. Haykr. XVII. 2. crp. 87 u 88. 3* ont FM. jet GR TAOEL RATE dit) bat Ai 1H F PA à bi ; wy «ls 2 ’ « ’ tu MEME CARNET [ ' N * " DEAN f cAuigit E ( t ai FA J ; TL | j « 4 A ets in 4 dés %, \ 4 | ; r ù jure) (EMEA CT ANELU QE - re ' wi ss * 2" A COUT Ni pu Ï | re ’ " 4! LE ’ AU 1 , 1h LE = , : » + L [#2 - ’ 1” ’ as ; F ; À j : = { 5 t { f o iF" : nm" d L | NE | i L à MENT ; y it t " , t L 44 REF x » 1 : ’ 3 "{ : , ( 1 4 (l ; 4 di 4 PE 41 (GG I-A1 S : (4 Lt un à + AEREUE 6 Or D ALLO CO EP Pa PET ran | : ET RRNÉ ? … & SE tir EL AE : ; EL KW NRT f: » (7 # 7 S k x ; | t + 1 FE + 7 " | : { 4 } - ' 1 s i et : ? A I ; . * " \ é "is . h | 5 ‘ k 4 * - î à ; 4 \ ; ma ‘ \ RS + 1 T. XVE, N°1. K #4 ; | r DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. TOME XVE. (Feuilles 1—4) CONTENT: Page État du personnel de l'Académie Impériale des sciences, au 1” janvier 1871........... 1—8 Liste des Académies, Sociétés et Corps savants auxquels l’Académie Impériale des sciences envoie Ses DUDIICATIONS- ces encre ec cC- ce 9—15 B, Dorn, Extraits de deux auteurs de l'Orient, se rapportant à la mer Caspienne et aux Provinces QuilaAvOISiTenNt ee - ere -e--e---c-e--c-C- cc ! RATS OMR 15—41 , Dénominations employées par les orientaux pour désigner différents navires de nor (outiiécceroccoudoc send g0r0 OebOnS Mobvob Jonction on 41—45 D. Mendéleyef, Sur la place du cerium dans le système des éléments.................. 45—51 Dr. H. Gylden, De l'influence que les déplacements de l'axe de rotation dans l'intérieur de la Terre peuvent avoir sur le niveau de la mer............................... 52—56 L. Lipkin, Dispositif articulé pour la transformation rigoureuse du mouvement circulaire | En IMOUVEMENUEEC HIER ce > eme ses eee 57—60 Bulletin bibliographique"... .:..... meet OT D 60—64 ’ Ci-joint un supplément. On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, J. Issakof et Tcherkessof, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Kowurer® Ipaszemia Hmneparopckoëï Axayemin Hayx®), N. Kymmel, libraire à Riga, A. E. Kechribardshi, libraire à Odessa et chez M. Léopold Voss, libraire C ! à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, à 3 thalers de Prusse pour l’étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Mars 1871 C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l'Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, M 12.) : » ee LA ï AT. eV: x RU LI ra LE K: Un TRS. à 4 SORCE 44: A TROIE ne AR TUE spé ÿ #4 x ci AT SP) "MR cp ër treerttoe Sas dire SE — L EN ÿ { ” #1 À : j N 4 » | | * | RAR OUT, 0 EE | L 144 D MATIN mi DD AOL DMAOEN Fi | FE ei k | ANR i Ÿ de té { \ $ D. HT ; EL AMOT. Hs MR j je | 3 ; ne | He AN d L À Ua | le À ME Lu ee | Le PR R L'te AE agé nat 90 ant Jrilins À) Lie io jioit ui a =? 4 pi NE ap » Ù Lüg. 00 2 (HER Yiqu t à a (ou EMA 4 LarO VE 68 éetins. zut a “ain LE, te AT , d | EN MAS} TN RES M OM PO RS CE Santa b,-A a | 10 | “a an 5 tone EU COTE 17275 D a Sr Ve 239 (0lqi (y # (ra ti it ‘” ES set. Abo {à : \ SE DER PUS RENE UT LA Se + PRE Ne 16 suslgsa? ol [ra LA * : ‘ N ‘… Ya: tin tar TE ve! dr PP . \ #i id oh. ME CSC TEA NE 0 SAR M OU nt NEO Sr Le à se tue ATOUT M # dut à ù ADN D Où ont dobétes et nf db Muscat qët en Sp oaailé uit 10 L .ashige) A di À _ : | " { 00 A ME es «0 ANNEE BED t Mc al 4e tre ILES ea T 8f ru ) x É MES: cyjatgortio ms tp Lib sono nant tait al st Site téigoiitt Mbéqit wi € rate PANNE HN CAPE M ce ES APE EE Pr ES NS OR its ME CAT JERT L'LEX | TOR PR EC RON Lt dr LITTLE SU : ' ; We | | É". in Lvb rs s4 AN Bauf BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. ÉTAT DU PERSONNEL DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES AU 1° JANVIER 1871. Président: M. le comte Frédéric Lütke, aide-de-cam p- général et amiral. Vice-Président: M. Victor Bouniakofski, conseiller privé. Secrétaire Perpétuel: M. Constantin Vessélofski, con- I M. M. M. M. M. + M. A seiller privé. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET PHYSIQUES. Mathématiques pures. Victor Bouniakofski, Académicien ordinaire, con- seiller privé (Vice-Président). Joseph Somof, Académicien ordinaire, conseiller d’état actuel. Démétrius Pérevostchikof, Académicien extraordi- naire, conseiller d'état actuel. Mathématiques appliquées. . Paphnuce Tchébychef, Académicien ordinaire, con- seiller d'état actuel. Astronomie. . Otto Struve, Académicien ordinaire, conseiller privé. . Aléxis Savitch, Académicien ordinaire, conseill. privé. Physique. . Maurice Jacobi, Académicien ordinaire, conseill. privé. . Germain Wild, Académicien ordinaire, conseiller au- lique. AE Ce Chimie générale. . Jules Fritzsche, Académicien ordinaire, conseiller privé. . Alexandre Boutlerof, Adjoint, conseiller d'état actuel. Chimie appliquée aux arts et métiers et Technologie. Nicolas Zinine, Académicien ordinaire, conseiller privé. Minéralogie, Géognosie et Paléontologie. Grégoire Helmersen, Académicien ordinaire, lieute- nant-général. Nicolas Kokcharof, Académicien ordinaire, général- major. Sir Roderick Impey Murchison, Académicien ordinaire (à Londres). Tome XVI. Mg MM. Botanique. M. Charles Maximowicz, Académicien ordinaire, con- seiller de collége. M. Nicolas Jéleznof, Académicien extraordinaire, surnu- méraire, conseiller privé. Zoologie. M. Jean Frédéric Brandt, Académicien ordinaire, con- seiller privé. M. Léopold Schrenck, Académicien ordinaire, conseiller d'état. M. Alexandre Strauch, Académicien extraordinaire, asses- seur de collége. 1 Anatomie comparée et Physiologie. M. Philippe Ofsiannikof, Académicien ordinaire, con- seiller d'état. Il. CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. MM. le prince Pierre Viazemski, Académicien ordinaire, conseiller privé. Michel Pogodine (à Moscou), Académicien ordi- naire, conseiller d'état actuel. Paul Stroïef (à Moscou), Académicien ordinaire, conseiller d'état actuel. Ismaël Sreznefski, Académicien ordinaire, con- seiller privé. r Macaire, Archevêque de Lithuanie et de Vilna, Aca- démicien ordinaire. Alexandre Nikitenko, Académicien ordinaire, con- seiller privé. Jacques Grot, Académicien ordinaire, conseiller privé. Théodore Bouslaïef (à Moscou), Académicien ordi- naire, conseiller d'état actuel. Pierre Pekarski, Académicien ordinaire, conseiller d'état. Athanase Bytchkof, Académicien ordinaire, con- seiller privé. Michel Rosberg, Académicien extraordinaire, con- seiller d'état actuel. IT. CLASSE DES SCIENCES POLITIQUES, HISTORIQUES ET PHILOLOGIQES. Économie politique et statistique. es M. Constantin Vessélofski (Secrétaire Perpétuel), Aca- démicien ordinaire, conseiller privé. M. Woldemar Bézobrazof, Académicien extraordinaire, conseiller d'état actuel. 1 4 3 Bulletin de l'Académie Impériale ———————— 2 MM. le comte Adlerberg I, MM. le conseiller privé actuel Histoire et antiquités russes. M. Ernest Kunik, Académicien extraordinaire, conseiller d'état actuel. Littérature et antiquités grecques et romaines. MM. Ludolph Stephani, Académicien ordinaire, conseiller d'état actuel. Auguste Nauck, Académicien ordinaire, conseiller d'état. Littérature et antiquités orientales. MM. Marie-Félicité Brosset, Académicien ordinaire, con- seiller d'état actuel. Bernhard Dorn, Académicien ordinaire, conseiller d’état actuel. Otto Bühtlingk, Académicien ordinaire, conseiller d’état actuel. Antoine Schiefner, Académicien extraordinaire, conseiller d'état actuel. « Woldemar Véliaminof-Zernof, Académicien ex- traordinaire, conseiller d'état actuel. Langues et Ethnographie des peuples finnois. M. Ferdinand Wiedemann, Académicien ordinaire, con- seiller d'état actuel. Membres honoraires. a) Regnicoles. Sa Majesté l'Empereur Alexandre IT. 1826. Son Altesse Impériale Monseigneur Césarewitch Grand- Duc Héritier Alexandre. 1865. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Con- stantin. 1844. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duce Nico- las Père. 1855. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Michel. 1855. Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Romano v- ski Nicolas Duc de Leuchtenberg. 1865. Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre d’Oldenburg. 1834. Son Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc Georges de Mecklenbourg-Strelitz. 1856. MM.le comte $. Stroganof, MM. le général-aide-de-camp -11827. Tchefkine, 1855. le comte Berg, 1844. le comte Poutiatine, le princeDavydof,1852. 1855. le baron M. Korff, 1852. le comte Panine, 1855. le comte Kisselef,1855. le général-aide-de-camp le comte Lütke, (Pré- Todtleben, 1855. sident) 1855. Mgr.Bajanof, 1856. Mgr. MM. MM. MM. 1856. le prince A. Gortcha- kof, 1856. le conseiller privé actuel Brock, 1856. le général-aide-de-camp Ignatief, 1856. le conseiller privé actuel Levschine, 1856. le métropolitain Isi- dore, 1857. le métropolitain Inno- cent, 1857. le barondeLieven,1857. le conseiller privé actuel Hube, 1857. le comte Ouvarof, 1857. le comte Mouravief- Amourski, 1858. le général d'infanterie Hasford, 1858. le baronBrunnow, 1858. le conseiller privé Ker- bedz, 1858. le lieutenant - général Melnikoff, 1858. le comte Tiszkiewiez, 1858. le prince Bariatinski, 1859. $ Kniajévitch, 1859. le conseiller privé Dé- lianof, 1859. le prince d'Italie comte Souvorow de Rym- nik, 1861. le conseiller privé Go- lovnine, 1861. le conseiller privé Baer, 1862. le conseiller privé actuel Reutern, 1863. le conseiller privé actuel Boutkof, 1863. le maître de la cour Gué- déonof, 1863. le conseiller d'état actuel Dahl, 1863. le conseiller d'état actuel Middendorff, 1865. le conseiller privé Po- stels, 1866. le conseiller d’état actuel Abich, 1866. le comte Tolstoï, 1866. le général-aide-de-camp Miliutine, 1866. le conseiller privé actuel Walouef, 1867. b) Étrangers. le marquis Pietro-Catella, à Naples, 1846. Zarco del Valle, président de l’Académie des sci- ences à Madrid, 1851. le maréchal Vaillant, à Paris, 1856. Son Altesse le prince Louis Lucien Bonaparte, à Londres, 1858. Associés honoraires étrangers. L. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Herschel, à Londres, 1826. Sabine, à Londres, 1826. Hansteen, à Christiania, 1830. Ehrenberg, à Berlin, 1840. IL. CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. M. le baron C. Dupin, à Paris, 1826. Membres honoraires de la Classe russe. MM. le conseiller d'état Fedorof. le conseiller d'état actuel Mouravief. le conseiller privé Serbinovitch. + des Sciences de Saïint- Pétersbourg. Membres correspondants. I. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Nota. Le règlement du 8 octobre 1855 donne à chaque Section le nombre de correspondants suivants. a) Section mathématique. (30) à Réval, 1828. Knorre, à Nikolaïef, 1828. Clausen,à Dorpat,1856. Kowalski, à Kazan, 1862. Minding,àDorpat,1864. Popof, à Kazan, 1866. Lindelüf, à Helsingfors, 1868. Argelander, à Bonn, 1826. Babbage, à Londres, 1832. Hansen, à Gotha, 1833. Liouville,à Paris,1840. Airy, à Greenwich, 1840. LeVerrier,àParis,1848. Peters, à Altona, 1849. MM. le baron W. Wrangell, MM. Yvon Villarceau, à Pa- ris, 1855. Maury, 1855. Hermite, à Paris, 1857. Baeyer, à Berlin, 1858. Bertrand, à Paris,1859. Duhamel, à Paris, 1859. Chasles, à Paris, 1861. Kummer, à Berlin,1862. Winnecke, à Carlsruhe, 1864. Weierstrass, à Berlin, 1864. Adams, à Cambridge, 1864. Warren De-la-Rue, à Londres, 1864. Ross-Clarke, à Sout- hampton, 1867. Cayley, à Cambridge, 1870. b) Section physique. (30) 1831. le comte Keyserling, en Esthonie, 1858. Volborth, à St.-Péters- bourg, 1863. Voskressenski, à Kharkof, 1864. G.Rose, à Berlin, 1829. Liebig,à Munich, 1831. Neumann, à Künigs- berg, 1838. Dove, à Berlin, 1842. Dumas, à Paris, 1845. Regnault, à Paris, 1848. Chevreul, à Paris, 1853. Wühler, à Güttingue, 1853. Weber, à Güttingue, 1853. Weisbach, à Freyberg, 1855. MM.Hermann, à Moscou, MM.Riess, à Berlin, 1856. Haiïidinger, à Vienne, 1856. Fremy, à Paris, 1856. De Verneuil, à Paris, 1856. Naumann, à Leipsic, 1857. Hofmann, à Berlin, 1857. Élie de Beaumont, à Paris, 1857. Dana, à New-Haven, 1858. Daubrée, à Paris, 1861. KirchhoffàaHeidelderg, 1862. Bunsen, à Heidelberg, 1862. Miller, à Cambridge, 1864. Poggendorff, à Berlin, 1868. 6 MM.K obell, à Munich,1867. MM. Henry Sainte-Claire- Deville, à Paris, 1869. Edlund, à Stockholm, 1870. [2 c) Section biologique. (40) bourg, 1826. Bunge, à Dorpat, 1833. Trautvetter, à St.-Pé- tersbourg, 1837. Pirogof, 1846. Bidder, à Dorpat, 1857. Mercklin, à St.-Péters- bourg, 1864. Gruber, à St.-Péters- bourg, 1866. Setschenof, à St.-Pé- tersbourg, 1869. Brognart,à Paris, 1829. Harlan, à New-York, 1838. Gaimard, à Paris, 1839. Owen, à Londres, 1839. Milne-Edwards, à Pa- ris, 1846. Bischoff, à Munich, 1846. Fries, à Upsal, 1850. Reichert,à Berlin,1850. Schleiden, à Dresde, 1850. Séb. Fischer, à Munich, 1851. Güpppert, à Breslau, 1855. Mohl, à Tubingue, 1854. MM.Eichwald, à St.-Péters- MM. Siebold, àMunich,1855. Burmeister, à Buenos Ayres, 1855. Kôülliker, à Wurzbourg, 1858. Alph. Decandolle, à Genève, 1858. Jos. Dalt. Hooker, à Londres, 1859. Hyrtl, à Vienne, 1859. Claude Bernard, à Pa- ris, 1860. Lovén, à Stockholm, 1860. Leuckart, à Leipsic, 1861. Steenstrup, à Copen- hague, 1861 Asa Gray,àBoston,1862. HenleàGüttingue,1863. Huxley,à Londres,1864. Ratzeburg, à Neustadt- Eberswalde, 1864. Nägeli, à Munich, 1865. Darwin, à Londres, 1867. Helmholtz, à Heidel- berg, 1868. Van-Beneden, à Lou- vain, 1869. E.W eber,àLeipsic,1869. Agassiz, à Boston, 1869. d) Médecine. sa, 1851. Maikof, à St.-Péters- bourg, 1853. Bodianski, à Moscou, 1854. Bénédiktof, à St.-Pc- tersbourg, 1855. Soukhomlinof, à St.- Pétersbourg, 1855. M. Granville, à Londres, 1826. II. CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. MM.Grigoroviteh,à Odes- MM.Maciejowski, à Var- sovie, 1856. Lavrofski, à Kharkof, 1856. Hilferding, à St.-Pé- tersbourg, 1856. Tuttchef, à St.-Péters- bourg, 1857. Gorski, à Moscou, 1857. 1* sms Baden, 1860. Gontcharof, à St.-Pé- tersbourg, 1860. … Polénof, à St.-Péters- bourg, 1861. Nevostrouef, àMoscou, 1861. Doubrofski, 1862. Tikhonravof,à Moscou, 1863. Ostrofski, à Moscou, 1863. Galakhof, à St.-Péters- bourg, 1868. II. CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. a) Section historico-politique. (25) Bulletin de l’Académie Impériale cou, 1868. Kukuljevié - Sakcin- ski, à Agram, 1855. Miklosich, à Vienne, 1856. Hattala, à Prague, 1862. Danisié, à Belgrad, _ 1863. Sembera, à Vienne, 1868. Jagit, à Agram, 1868. Raëki, à Agram, 1869. sovie, 1837. Khanykof,àParis,1852. Grigorief, à St.-Péters- bourg, 1853. bourg, 1858. Wassilief, à St. Péters- bourg, 1866. Ilminski,à Kazan,1870. Gottwaldt, à Kazan, 1870. Ewald, à Güttingue, 1834. 1845. Chwolson, à St.-Péters- Stan. Julien, à Paris, s À MM.Tourguenef, à Baden- MM. Amphilochios, à Mos- c) Section des Lettres orientales. (20) MM.I. Kowalewski, à Var- MM.Fleischer, à Leipsic, 1849. Lassen, à Bonn, 1855. Roth, à Tubingue, 1855. Garcin de Tassy, à Paris, 1856. , Weber, à Berlin, 1860. Defrémery, à Paris, 1860. Olshausen, à Berlin, 1864. Stenzler, à Breslau, 1867. Rôüdiger, à Berlin, 1867. Petermann, à Berlin, 1869. Spiegel, à Erlangen, MM.le prince Obolenski, à MM.Zachariae de Lingen- Moscou, 1846. Koutorga, à Moscou, 1848. Hagemeister, à St. Pétersbourg, 1855. Zablotski-Desiatov- ski, à St. Pétersbourg, 1856. Skalkofski, à Odessa, 1856. Kalatchof, à Moscou, 1858. Bunge, à Kief, 1859. Eug. Lamanski, à St.- Pétersbourg, 1859. Solovief, à Moscou, 1864. Schnitzler, à Strass- bourg, 1839. Quetelet, à Bruxelles, 1847. thal, près Mersebourg, 1856. Hildebrandt, à Stock- holm, 1859. Renan, à Paris, 1860. Ranke, à Berlin, 1860. Chevalier,àParis,1861. Grote, à Londres, 1861. Palacki, à Prague,1863. Schirren, à Dresde, 1864. Finlay, à Athènes,1865. Bielowski, à Lemberg, 1865. Worsaae,àCopenhague, 1866. Thomas,àMunich,1866. Bankroft, à Berlin, 1867. Michaelis, à Berlin, 1868. b) Section de Philologie classique et d'Archéologie. (15) 1856. Neue, à Stuttgart, 1848. Wieseler, à Gôttingue, 1856. Cobet, à Leyde, 1857. Ritschl, à Leipsic, 1858. Roulez, à Gand, 1858. Haupt, à Berlin, 1859. Henzen, à Rome, 1860. MM.Léontief, à Moscou, MM.Lehrs, à Kôünigsberg, 1860. Brunn, à Rome, 1861. Halm, à Munich, 1865. Bernhardy, à Halle, 1866. Müller, à Copenhague, 1867. le comte Conestabile, à Perugio, 1869. 1870. d) Section de Linguistique. (5) MM. le baron Uslar, à Temir Chan-Schura, 1868. Pott, à Halle, 1855. Diez, à Bonn, 1855. Kuhn, à Berlin, 1863. Conon von der Gabelentz, à Altenbourg, 1868. Appartenances scientifiques. 1) Bibliothèque. 1'° Section. Livres en langue russe et autres dialectes slaves en général. Bibliothécaire: M. Kunik. 24 Section. Livres en langues étrangères. Bibliothé- caire: M. Schiefner. 2) Cabinet de physique. Directeur: M. Jacobi. 3) Laboratoire chimique. Directeur: M. Zinine. 4) Musée minéralogique. Directeur: M. Kokcharof. 5) Musée botanique. Directeur: M. Maximowicz. 6) Musée zoologique et zootomique. Directeur: M.Brandt. 7) Musée anatomique. Directeur: M. Ofsiannikof. 8) Musée asiatique. Directeur: M. Dorn. 9) Musée numismatique. Directeur: M. Stephani. 10) Musée ethnographique. Directeur: M. Schiefner. 11) Observatoire physique central. Directeur: M. Wild. 12) Observatoire astronomique de Vilna. Directeur: M. Smyslof. 13) Observatoire magnétique et météorologique à Pékin. Directeur: M. Fritsche. 9 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 10 IIESTE Riga. er .| École polytechnique..................| [B. M. Société d'histoire et d’antiquités des pr és - Cv ” ; inces Baltiques:, .....::...........| [B. des Académies, Sociétés et:Corps, savants auxquels l'Aca- Samara,...... Bibliothèque publique ose see ....|B. M.Z. * démie Impériale des sciences envoie ses publications. | St-Pétersbourg noi publique Impériale. ...... Le £ DIVOTRILO >. cest sm na rl IA le eis see ë = Observatoire astronomique de Poulkovo T. (Explication des abréviations: B. Bulletin ; M. Mémoires ; C. Comptes- Fe ne RONA LE e LE Z rendus; Z. Mémoires en langue russe; S. Quelques publications | Bibliothèque de l’État-Major ..… RER M.C.Z. spéciales; T. Toutes les publications.) | Département hydrographique du Minis- EL tèéredelatmarine "REA" B.M.C.Z. Comité scientifique du Ministére de l’in- 2 NS struction publique …..... sde er Z, 1. LEMPIRE DE RUMNIE. Comité scientifique de la marine ....... B. M. C. Astrakhan ....| Bibliothèque publique................ (B. M.C.Z. ete se nAARE da Corps des mines .|B. M. C. Cronstadt..... Observatoire des boussoles ............ 728 pre D h orps des ingénieurs des Bibliothèque de la marine............. [B. C.Z. c LS QU EME NISEES cc ec DER DER OS B. M. C. Dorpat.…..... NURIVEL RTE ALTER E ee eieLLerrRrcecse IT. jee central de statistique .......... B.M.C.Z. Société des naturalistes............... B. | SogIaté Impériale économique. ......... B. M. C. Observatoire astronomique............. B. Société Impériale géographique. ....... B.M.C.Z. Société scientifique Este ..........-... [B. C. en Le ne in CE oe CSL DCE B.Z.S. . Grodno. ..... | Bibliothèque publique ................ IZ. . Read Pre ANOREUDBTEECEERE EEE EEE Z. Helsmetors Le |IUNINErRILE eee leheoeeere cle | Guet re CR ENEE aRAB ON TON 2. | Société des sciences de Finlande .......IT. RER ee ce CRpne qe r Er A B. M. | Observatoire astronomique ......-..... 1B. Rédaction du journal du Ministère de Irkoutsk...,..! Section Sibérienne de la Société Impé- S Pinstruction publique............... B. C. Z. | riale de géographie................. B. M.C.Z. LERIE CORRE technique. .............. B.Z. Jaroslaf...... BDvGét Démon eeeer notes e ere B. M. C.Z. Rédaction du journal DAPENRE Cyxe6noï Kalouga...... Société d'économie «Iloxenopre»....... Z. I Mexnnurerx OOmeCenHoNTurienet» Be Kazan: --.. Universités eee cree eec- | DULIACS TUNER 24. PR ose B.M.Z.S Kharkof : : A CO D T Comité de statistique de)St-Pétershourg|Z: Bibliothèque des’ étudiants de l’Université|Z. Semi ; École de St. Pierre. . ............... B. Z. Kichinef. ....| Bibliothèque publique ................ [B. C. Z emipalatinsk .| Bibliothèque publique ................ Z. Kief RAA ee TN MALE CRUE D MD Simbirsk...... | Bibliothèque de Karamzine............ B. M.C.Z | Rédaction du journal «Cospemenaa Me- Mfisaeneeeeee SE magnétique ............0. : ME rene Eee de anus BE B. ibliothèque publique ...... sondeo0oc .[B.M.C.Z SOA ds naturaliates 7 EU M D LUN de la Société Impé- : A : ü DEN Se RE a | riale de géographie :.......,..,..... B.M.C.Z. Minsk tee... ns p£ la ee VAPSUONR PE : Rédactién de 1 LAzGttEN } nes RME UT Mitaus .:..- Société des lettres et des arts ......... B. M. C ou FR VAE Te | pobopique publique AE -...B. C.Z. Mohilef....... Gymnase des démoiselles.....,........ Z. ArQT EST Ob se r ea RABUUTOBS CC OC EC LE , Moscou. .…..... Université. ses. RAR me RD ES a enr nee B. ; SE de a inralisten B_M es de Médecine et de Chirurgie. B. M. PA FREE ES AC LE RENE N UTP BSREIRS DIVEESILÉ: ss annees sa eee nl Œ: HÉAR le PIHSIOE che ro Cr B M C.Z Viatka GO | Bibliothèque publique................. B. M. Z. Société Impériale des sciences naturelles|B. M. Vilnaneertee NE soso B. M. Z. Société russe de l’acclimatation des ani- | mes 1e a sr és et Commission ar- maux et des plantes................ B. M. - : |, chéologique de Vilna............... B.M.C.Z. Société archéologique ZS Voronège | Rédaction du journal « Puxoxoruueckia Hide es she. cel /18 : Bibliothèque publique................ He BATUCKH. ses... Z. Bibliothèque Tchertkof............... LE: | = Académie d'agriculture à Petrofskoë... .|B. C.Z. S | 96 Rédaction du journal, « MockoBcKia Yuu- JMDAS ES TE SE EE EE SES .(Z. gepeurerckin HsBbcrin.......,..... Z. Société mathématique ................ B. Z. = Société de la propagation de livres utiles|Z. Nikolaïef ..... Bibliothèque de la MATINERe Remise ce ne SL Niejine ....... | Lycée du prince Besborodko ere B.M.C.Z IL. À L'ÉTRANGER. Odessa ... .... IVe E Ces roe-sccereesse He ) Société d'histoire et d'antiquités ....... B.M.C.Z a) Europe. | Bibliothèque publique...... Le ot AT oe B. M. C Omske nt: Bibliothèque de l’armée des cosaques de Aberdeen ..... | Université 22 MRC tee -rete sn .[B. M. ASIDETIe 2 -eatiiueteeide ee à Z. AYTAUS eee. Société Ilyrienne (UaaupitekaaMaruna) C. Z. Ostrog...n..... Confrérie de St. Cyrille et Méthode... |Z. Académie des sciences et des arts (Jugo- Oumane....... École d’horticulture.................. B. Z. slavenska Akademija znanosti i umjet- Piatigorsk .. ..| Société balnéologique.........., DENTS Z. Re ce ce DUO CE 0 OUEN .1Z: S. Pskoks 20... Comité de statistique 2.5 4.0... 728 Altenbourg....| Société des amis des sciences naturelles B. Z. Reval .| Société littéraire d’Esthonie ........... B. M. C: |'Altona 4... | Observatoire astronomique .... ....... B. M. Riazan 210. | Bibliothèque publique ................ B. C. Z. Amiens ....... | Société des antiquaires de la Picardie ..|B. Riga: 7101 Société des naturalistes. .... SÉDE CODE B. M.C. |Amsterdam....| Académie royale des sciences.......... B. M. Société d’histoire et d’antiquités .......|B. M. C Anvers... Académie d’archéologie de eq .[B. Bibliothèque publique ............... LE: Athènes ,..... UTAVErNIRG de some ciasie a der delee ne B. M. C. « 11 0 | Bulletin de l’Académie Impériale Bâle....,.,..| Société des naturalistes(Naturforschende Genève.....,. | Société de phy san et d'histoire natu- Gesellschaft) ...... SLR LU JOIE MEllE sn ere croise etes Université -cccemmatene-en br carere B. M. Giessen......, MUNIVETBILÉ.. 0e seine» seules esse ele NE Bautzen ...... Société Serbe (Macica Serbska) … .-.|BM°iC:- Société des sciences naturelles et de Belgrad ......| Société de la littérature Serbehetes nt C: 2: médecine (Oberhessische Gesellschaft Société BCIENLIAQUE,. se sepir er | 2 für Natur- und Heïlkunde)... ...... Berlin... ...| Académie royale des sciences..........|B. M. Gürlitz.......| Société des sciences (Oberlausitzische Ge- Université Aer er-eterre reecc-cce|D: M sellschaft der Wissenschaften)....... B. C. Bibliothèque royale ..,....... .IB MC OIGothA rer. Institution géographique de J. Perthes Société géographique (Gesellschaft für (Justus Perthes geographische Anstalt)|B. Erdkunde).. SCANS 0000 TA BAS; Bibliothèque ducale ..... DE ObO Pb 0 ADR B Société géologique Allemande 0600200) Güthembourg. | Société royale des sciences et belles-let- Société des amis des sciences naturelles tres (Kongl. Vetenskaps och Vitterhets (Gesellschaft der naturforschenden Samnallet)-e-#enRerc cel: Ereunde) here RD IBM: Gottioeues ElIDRVETSITER RP Eee cEeeEeee B. M. C. Société physique ........ Drhietlet eee ie] BA: | Rédaction du jourual « «Zeitschrift für Berne ........| Société générale Suisse des sciences na. Chemie»... . LE PE votés baolle turelles 06%: nero ee ID. INE Société royale des sciences oe | Me Société des naturalistes....... MoerEte B. M. ane ouate Eébonaononodontt ee .[B. M. C. Bologne ......| Académie des sciences, ...... bin nboa ot B. M. Greenwich .… : .| Observatoire Toyale.......... socio ..[B. M. Bonne A ITUnIversiLé se etienne B. M. Greifswalde...| Université ........... sad bodecé0 no B. M. Société d'histoire naturelle (Naturhisto- IBEAKDES 00 0 00 IUMIVELSIEMARE ES. »), 2) Merwendsch? CESUE 3) Awaran (ÿl,1 *). Jeder Berg hat einen Häuptling und Herrscher. Der Berg, auf welchem der Herrscher wohnt, heisst 4/-Kuren (C3), er ist der Herrschaftssitz und Wohnungsplatz der Hassaniden*). Auf diesen Bergen wohnen grosse Vülker von Daile- mern. Es giebt da viele mit Gestrüpp bedeckte Sumpf- gegenden (èl), Bäume und viel Regen. Das Land ist über die Massen fruchtbar mit vielen Dôrfern und Schluchten. Man hat da kein besonderes Vieh. Der See von Chuäresm *). Sein Umfang beträgt 300 Farsangen. Das Wasser ist salzig. Er hat keine Untiefe oder Wasserabnahme. In denselben fallen der Dschai- lun, welcher grüsser ist als der Euphrat, der Fluss el-Schasch *), der Fluss Zurky (Terky 5 ‘), der Fluss Surmaraa (leyleys ”), welche grosse Flüsse 11) Auf älteren Münzen bedeutet Tabaristan die Hauptstadt des Landes, Amul, wo sich die Münzstätte befand; i. J. 1860 — 1861 — ich weiss nicht wie lange vor- und nachher — bedeutete es Barfurusch, da in Amul keine Münzen mehr geprägt wurden. 12) Auch die Namen dieser drei Berge sind offenbar verderbt; sie heissen gewohnlich 1) Badusian (1. Kadusian), de HD 5) ; 5 9) u. s. w., 3) Karen, Karun (Cy) Cr o Kopwvoc). — Awaran, bei Ibn el-Wardy: Waran, var. Wadan und der fol- gende Al-Kuren (ob han Kuren, wie Alburs — har burdsch?) muss dem Karen entsprechen, auf welchem die (Kareniden-) Herrscher wohnten. _ 13) Gewühnlich und besser Dschestaniden (élus wa, s. Fraehn, Opp. post. mse. IT. Numism. Ihr Hauptsitz war Rudbar. Ich vermathe daher, dass in unserem Texte und in dem Ibn el- Wardy’s etwas fehlt oder übergangen ist, und es eigentlich so lau- ten müsste: der Berg, auf welchem der Herrscher (Karenide) wohnt, heisst A1-Kuren (Ibn el-Wardy’s d-Kerm, nl , Var. amie in dem Gebirge (der Æadusier) liegt auch Rudbar oder Rudwar, welches der Hauptsitz der Dschestaniden ist; s. das Buch der Länder, übers. von Mordtmann, $. 97 u. a. + 14) Der Aral-See, auch See von Dschurdschanijeh (da) Bd) genannt, s. Ibn Chaldun, Notices et Extraits, T. XIX, S.98.; A. v. Humboldt, Asie centrale, II, S. 298, 2) und Lenz (R), Unsere Kenntnisse über den früheren Lauf des Amu-Daria. St. Petersb. 1870, S. 12. Vergl. Leæicon geographicum, ed. Juynboll, IV, 5. 265. 272. 572. Nach Meyendorff, Voyage d'Orenbourg à Boukhara. Paris, 1826, S. 104: mer d'Ourghendj. 15) Ergiesst sich in den Dschaihun, nach Ibn Chaldun à. a. 0. S. 148. 16) Idrisy, S. 338: EF yæ le Bark; vergl. Takut, unter poli oys=?; WO der Dschaihun und Saihun (QU 952%) als Flüsse genannt werden, welche in den Aral-See fallen. 17) Ich kann den Namen nicht näher nachweïisen. Bei Ibn el- Bulletin de l'Académie Hmpériale 20 sind, ausserdem aber noch unzählige kleine Flüsse. Aber durch die Einstromungen wird das Wasser nicht süss und nimmt weder einen Finger breit zu, noch ab. Der Fluss Dschaihun friert in der Nähe des Sees im Winter so, dass Lastthiere darüber gehen. Am Ufer.des Sees ist ein Berg genannt Dschafraghuna (ali 18), auf welchem das Wasser friert, weisses, reines Salz wird und so auch den Sommer über bleibt. In diesem See giebt es ein Geschüpf, welches sich zu ge- wissen Zeiten in der Gestalt eines Menschen zeigt, auf der Oberfläche des Wassers schwebt, drei oder vier unverständliche Worte ausspricht und dann wie- der untertaucht. Sein Erscheinen deutet den Tod ei- nes Herrschers der A'sas d. i. Ghussen an "). Das Land der Slaven. Ein grosses, weites Land im Nordwesten. Es giebt da viele Städte und zahlreiche Dürfer. Die Slaven haben ein süsses Meer von We- sten, welches nach Osten strômt; ein anderer Fluss fliesst nach Bulghar. Ein salziges Meer haben sie nicht, da ihre Gebiete von der Sonne fern sind *”). Wardy, S. 126: Sermazan, var Sumasaa, Ser (Sir) masgha; bei Idrisy à. a. 0: lé Le le Margha; er nennt ausserdem die Flüsse Dschaihun (Oxus), Schasch (Jaxartes), Bark und Rudha (55); in Ibn el-Wardy ausser den eben genannten Flüssen: der «Ca- tadun» (Us>L5), var. Kanadun und «Kat» (3). 18) Bei Ibn Chaldun à. a. O. Djcbraghoun; in Ebn Haukal, 5. 244: les Cheghagher; bei Mordtmann, S. 128: Dschagrager (Text, 5. 117: cl as) ; bei Ibn el-Wardy, ed. Hylander, S. 126: oëlyss, Hhafragwije, var. &els. Der BEF ist wohl der von Meyendorff, S.95 genannte Xharaghoumbet (? à 2125). 19) Vergl. À, v. Humboldt, a. a. O., II, S. 198 und 204 folg. und namentlich $. 272, wo er die Sage von dem unter Menschenge- stalt erscheinenden Geschôüpf durch die Erscheinung von Robben entstanden für wahrscheinlich findet; vergl. ITT, S. 584. 20) Vergl. Charmoy, a. a. O. S. 326. — Eine der frühesten Erwähnungen der Slaven (aallia)}) ist mir etwa im Jahre 1837, als ich mit der Anfertigung eines Verzeichnisses der morgenlän- dischen Haudschriften der hiesigen asiatischen Lehranstalt beim Ministerium des Ausseren beschäftigt war, vorgekommen. Sie findet sici in Achtal’s (um 682 — 714) Gedichtsammlung (Dai Dal Cela us il de Cal, JAN æ, 9 UE A à (y? Us D. etai Jar I UE us | ,cY] + D) BI. If, letzte Zeile. Es wird da von den Vôügeln Katha gesagt, sie wenden sich, von einem Kameltreiber ange- schriéen, von den Menschen ab [aus Furcht vor Bogensehnen jbs | à <®], als ob sie in ihnen einen Haufen von rothen (roth- haarigen el) Slaven sähen, welche letztere in dem Commen- tar durch ,s£, d. i. Nicht- Araber (Perser u. à.) erklärt werden, deren Feinde die Araber sind. Vergl. über A chtal auch Hammer- Purgstall, Literaturgesch. d. Araber. 2! Bd. S. 320 u. Harkawi, des Sciences de Saint-Pétersbourg. 22 An jenem Meere haben sie Städte, Flecken, Burgen und Schlôsser. Der Fluss von Ssaklab (der Slaven '). Ein grosser Fluss, in welchem das Wasser nach je sechs Tagen einen Tag läuft und dann sechs Tage abbricht. Das ist beständig seine Art und Weise. Bab el- Abwab (Derbend *”). Die Thore (el-abwab) bestehen aus Schluchten auf dem Berge «/- Kabk (Grill *), d. i. auf dem Berge des Sieges (exil) EAN FT diesen Schluchten giebt es viele Burgen.— Der Verfas- ser führt dann Masudy und el- Haukaly an und zähit wie Ibn el-Wardy, $S. 243, folgende Land- striche auf, 1) Das Reich des Schirivan-Schahes; 2) des Laïdan-Schahes *); 3) der el- Mukanijeh (als, RE 4) — Lesgier (KA ©); 5)— el-Rudanijeh (asl>, *); 6)— von Tabaristan”); 7) dér Panzerverfertiger(@l %,; L OLS 03 *); 8) — el-Dschandach (poisll #1). Dieses Reich soll 12,000 bewohnte Flecken haben; 9) — der el-Lan (QY)]), der Alanen; 10) — Abchasen; 11) — CKasania mycyab. nucarezeñ o Crasanaxe n PyceruxB. C. Ilerep6. 1870. S. 1. Näheres einmal später. — In dieselbe Zeit fallt die Er- wäbhnung der Slaven allo} als Nachkommen Japhets durch Saïd ben el-Musajjeb; s. Das Ausland, 1868. $S. 1137. In der Gothaer Handschrift (Moeller, M 409) steht die betreffende Stelle fol. 293. Sie liegt mir in einer von Hrn. Dr. Pertsch besorgten Abschrift vor, welche er auf Anregung meines geehrten Collegen Kunik, dem auch ich die Hinweisung auf die Stelle verdanke, ge- macht hat. Saïd + 491 — 709, 10 nach Quatremère, Notices et Extraits, T. XX, S. 21, Anm. 8), nach Anderen 93 oder 94. 21) Bei Dimeschky, ed. Mehren, S. 106: der Fluss der Sla- ven und Russen (der Don). 22) S. Fraehn, Opp. post. msc. 3, XLIX. $. 27. Wardy, ed. Hylander, S. 142. 28) So ist das Wort wohl zu lesen, s. Fraehn, S. 148 und des- selben Ibn-Abi-Jakub el-Nedim's Nachricht von der Schrift der Russen im X. Jahrhundert n. Ch. St. Petersb. 1835, S 17. Anm. Vielleicht auch war x a)) oder Sell gemeint. 24) a), sonst és) a Beg, S. 198, Anm. 81 25) Vel. D’Ohsson, S. 4, Anm 6; Kasem-Beg, S. 201, Anm; Fraehn, Opp. post. S. 35. 26) S. Vivien de Saint-Martin, Tableau du Caucase, Nouv. Ann. des Voy. 1852, T. XXXI, S. 159. 27) S. Fraehn, S. 39. 28) d. i. Dudanÿjeh; s. D'Ohsson, S. 5. Anmerk. 8, u. S. 159, Klaproth, S. 264, und Kasem-Beg, S. 203, 86), welcher die «Uden» (Udae) Arran’s in ihnen finden môchte. Vrgl. Ibn Chal- dun, ed. Bulak, IT, S. 92 und Beladsory, ed. de Goeje, [,S. 194 u. 205. 29) d. i. Tabarseran, Tabaseran; s. Fraehn, $. 95; Kasem- Beg, S. 36. Anm. 33 u. S. 102, Anm. 12—15. 30) Die Kubätschi (us? 9$). 31) S. D'Ohsson, S. 21, Aunm. 4), d. i. és? die Kaitaken. Cf. Ibn el- , der Kaukasus; vergl Kasem- d-Ssenarijeh (à ja *), Das ist ein abgesondertes Land an dem Ende des Berges; es wird das Reich der Ssa alik (SLleal}, der Armen, Räuber?) genannt, weil es Räuber (?) beherbergt. 12) — el-Keschek (AC), d. i. Zscherkessen *). Sie sollen, Männer und Frauen, die schünsten, liebenswürdigsten Menschen der Welt sein und davon den Namen bekommen haben, denn er bedeutet Anmuth (&Y+), Prunksucht (cle “) und Stolz.’ 13) — der sieben Lande (ob =) “), ein Reich, mit fernhin liegenden Gegenden und unzngäng- lichen Ortlichkeiten. 14) — von Zrem (2,1%). Das ist ein weites Reich mit Städten, Landstrichen und Son- dergebieten. Die Einwohner sind bôs und schlechten Charakters. An dieses Land gränzt auf dem Berge eine weite Fläche, die sich gegen 200 *) Meilen zwischen vier himmelhohen Bergen hinstreckt. In der Mitte dieser Fläiche ist ein wie nach dem Zirkel*) gebilde- ter in einem schroffen Felsen ausgehühlter runder Fle- cken; sein Umfang beträgt fünfzig Meiïlen. Er steht senk- recht da wie eine gebaute Mauer; sein Abgrund be- trägt gegen fünf ”) Meilen. Einen Zugang zu diesem Flecken giebt es nicht. Des Nachts sieht man in ihm an verschiedenen Stellen grosse Feuer; auch erblickt man am Tage Menschen, welche der Entfernung des 32) S. ebenda. $. 18, 2 u. S.171; Beladsory, S. 195, 203, 210; Masudy, ed. Paris. IL S. 67; Saint-Martin, Mémoires sur l’Ar- ménie, I, S. 233 und Il, $. 357; Vivien de St.- Martin, S. 176. Vergl. die Yavapot, Sanari des Ptolemacus. 33) D'Obsson, S. 25; Kasem-Beg, S. 204. Anm. 88; Fraehn, S. 122; Vivien de St-Martin,S. 44. Von Ibn el-Wardy (Ge- schichte, ed. Bulak. I, $S. 81), werden sie mit den Russen, Bulgharen und anderen unter den christlichen Vülkern aufgeführt. 34) In der Pariser Ausg. Masudy”s, IT, S. 47: vanterie. 35) Les sept cantons; s. D’Ohsson, S. 27; Fraehn, $. 129; De Burtasis dissertatio (Opp. post, msc. 1, XLVII), S. 60 v. u. Ibu- Abi Jakub el-Nedim u. s. w. S. 19, Anm. 48); Vivien de St.- Martin, S. 52 und 171. 36):S. D'Ohsson, S. 27: Jram-Zate (>}5 ss und Klaproth, S. 290, wo die Einwohner Adem-dhat genannt und mit den Tscher- kessischen Ademi zusammengestellt werden. Das Wort &} 5 ist kein Bestandtheil des nomen proprium; s. Masudy Il, S. 47, wo sich fast dieselben Worte auch für die folgende Angabe finden, wie in unserer Handschrift, Vergl. Vivien de Saint-Martin, S. 171. 37) Sonst: 100. 38) Im Text JS, wie auch in Ibn el-Wardy, wo Hylander (S. 245) übersetzt: sicuti dudum a Bikar ipsius delineata imago; in Masudy (S. 45): J£,+ ; in Kazimirski, Diction.: DK; in Me- ninski: Er pergar u. S. W. JE, auch Ke ist das Persische Wort MS vergl. Vullers, Lex. unter ps und Butrus Bi- stany, ( s] L.s) unter re 39) Sonst: 2we1. Grundes wegen sehr winzig erscheinen “). Ferner sieht man Flüsse, Dürfer und Vieh. Niemand weiss, was das für Leute und Geschôpfe sind. Niemand kann da hinauf- und hinuntersteigen. Hinter diesen Bergen liegt ein an- derer nicht sehr tiefer Grund, wo es Gestrüpp und Dickichte giebt. Da ist eine Art Affen mit aufrechtste- henden Kürpern und rundlichen Gesichtern wie bei den Menschen, nur sind sie behaart; sie sind sehr verstän- dig und klug. Sie werden aus diesem Lande erjagt und zu den Künigen gebracht, wo sie abgerichtet werden bei Tische an den Häuptern derselben zu stehen “). Sie haben die Eigenschaft das Gift zu erkennen. Wenn die Speise gebracht wird, hält man sie ihnen hin und sie riechen daran; wenn sie davon essen, so isst man, wenn sie nicht davon essen, so weiss der Kôünig, dass Gift in ihr ist. Zwischen den Ländern der Chasaren und den Ländern des Westens giebt es, sagt man, vier sehr tapfere Türkische Vülkerschaften, welche auf einen Vater zurückgehen; jede von ihnen hat einen Künig; es sind die Aadschly ( uit); Badschud (1. >jàs? Badschghird, Baschkiren), Petschenegen und Abu Dscherdad (3532 #1"). Man sagt, dass, als die Per- ser dieses Land eroberten, Kobad die Stadt Baile- 40) Als ich i. J. 1860 u. 1861 von Schemacha nach Achsu reiste und in der Nacht über den unmittelbar vor letzterem Orte liegen- den Berg fuhr, erblickte ich nicht nur in dessen Schluchten, son- dern auch vor ihm in der weiten Ebene uuzäblige grüssere oder kleinere Feuer, gebildet durch die Lichter der da wohnenden Ta- taren, Am Tage sind die Menschen entweder gar nicht, oder bei minderer Entfernung nur winzig klein zu sehen. Uberhaupt kommen den in dem Kaukasus Reisenden ähnliche Blicke sehr oft vor. Auch mir sind sie auf meinem Ritt zu den Kubätschi durch die Kaitaki- schen Berge nicht selten gewesen. Die in unserer Handschrift, in Masudy u. a. enthaltenen derartigen Angaben haben also durch- aus nichts Unwahrscheinliches an sich und sind ohne Zweifel der Wirklichkeit entnommen. 41) um die Fliegen wegzujagen; s. D’'Ohsson, S. 27 — 29; Ma- sudy, S. 50. 42) Bei D’Ohsson, S. 117: les Betschenis (=; Lis, var. s°); s. aûch $. 245; Masudy, I, S.262; Kasem-Beg, S. 197, Anm. 76. und Klaproth,S.293. Nach Wüstenfeld, Zeitschrift für vergleichende Erdkunde, 1842. IL, S. 209 ist der Name d-Nadscha vielleicht mit den von Abwl-Ghasi genannten Nagos CG] einer- lei; nach Chwolson, Hssbcris o Xosapax®, S. 104, a) wäre = Nogaien zu lesen. Aber die Nogaien werden Les geschrieben und kônnen sprachlich nicht mit den is? zusammengestellt wer- den. Die Benennung ist aus späterer Zeit. Vergl. Frachn, Opp. post. mse. 2, LNVIII, S. 27, 28 und 2, LIV, S. 65 — 67. 75 — T6. Charmoy, S. 322, findet die Nogaien in den SL. 43)S. D’Ohsson a. a.0: Abougardés, var. 899 92) ;: s. Fraehn, Ibn Foszlan, S. 47, ***),. Bulletin de l’Académie Impériale EE | 24 kan, Berdaa, Kanbala (als — als Kabala) und den Land- Wall erbaute: Anuschirwan erbaute die Stadt Schabran, Karkara (,5,5*) und Bab el- Abwab; er liess an den Thoren des Berges el- Kabk (des Kauka- sus) von aussen her an der Gränze des Chasaren- Gebietes 360 Burgen anlegen. Das Chasaren-Land. Es ist ein weites Land, von unzähligen Chasaren-Vülkerschaften bewohnt. Zu ïh- ren bekannten Städten gehürt Semender, eine schône und vor Zeiten grosse Stadt, welche aber die Russen überfielen und ihren ganzen Zustand umänderten. An der Gränze ihres Gebietes sind zuerst die Gebiete von Serir, welehes eine grosse Stadt ist, deren Gebieter, der Gebieter von Serir (der Inhaber des Thrones) heisst, sofern ihr vormaliger (Gebieter einen un- beschreiblich schônen Thron von Gold besass, wel- chen man ihm in sechs Jahren gemacht hatte. Als die Griechen (4) das Land eroberten, liessen sie den Thron so, wie er war und unverändert. Das Land Itil”). Das ist eine grosse, bewohnte Stadt, deren meiste Bauten Zelte (l,E,5)und Filzhüt- ten (>s4)) sind. Sie besteht aus drei Theilen, welche ein grosser Fluss abtheilt; er kommt von den Hoch- läindern der Türkischen Lande und wird J#l genannt. Von ihm theilt sich ein Arm ab, welcher durch das Land der Zaghargas? (jè,ail ) iesst und sich in das Meer Nitosch, 4. i. das Russen - Meer ergiesst. Von diesem Fluss theilen sich einige siebenzig Flüsse ab. In diesen Gegenden und Gebieten giebt es keinen Kü- nig, welcher ein unterhaltenes Heer hätte, ausser dem Künige der Chasaren. Hierauf werden die Burtasen (US ‘) und das Land Bulghar, letsteres wie in [bn el- Wardy nach el- Haukaly erwähnt. ” Das Meer von Dschurdschan und Dailem, 4. 1. das Meer der Chasaren. 44) S. Kasem-Beg, S. 30, Anm. 25. 45) Im Text: DUR 46) Bei D’Ohsson, S. 149: Tagazgazes, s. Anm. 3) u. Fraehn, Ibn Foszlan, S. 30, Anm.; Opp. post. mse. 2, LVIII, S. 105; Hammer, Geschichte d. Osm. Reiches, X, S. 686. Bei Ibn Chal- dun, V, S. 516: Tagargur; s. auch Schloezer, Abu Dolef, $. 36, 31) und Harkawi, S. 27. 47) Vergl. Frachn, Opp. post. mse. 1, XLVII: De Burtasis dis- sertatio. Von deu Burtasen hiess auch das Kaspische Meer _,s? PAL: s. ebenda, 5. 84. 25 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 26 Abschnitt über das Meer der Chasaren und dessen Wunder, El- Samarkandy sagt in seinem Buche Folgen- des“). Dsul-Karnain‘”) wünschte über das Ufer dieses Meeres genaue Nachricht zu haben. Er schickte da- her ein Schiff aus, in welchem sich eine Anzahl Leute befand; er hatte ihnen befohlen, ein ganzes Jahr her- umzuschiffen, damit sie vielleicht die gehôrige Kunde brächten. Sie fuhren ein ganzes Jahr, sahen aber nichts als die Oberfläche des Wassers. Als sie zu- rückkehren wollten, sprachen sie unter einander: las- set uns noch einen Monat reisen, vielleicht künnen wir dann mit Nachricht zurückkehren oder etwas ent- decken, wodureh wir vor dem Kôünig in Khren beste- hen, wir wollen den Mundvorrath und das Wasser für die Rückreise spärlicher verwenden. Sie fuhren also noch einen Monat, als sich auf einmal ein Schiff mit Mannschaft zeigte. Beide Schiffe kamen zusammen, aber keiner verstand den andern. Da gaben ihnen die Leute Dsu’l-Karnain’s eine Frau ab und nahmen einen Mann von ihnen mit. Diese Frau nun, vom Künig an den Fremden verheirathet, gebar einen Sohn, welcher die Sprachen seiner beiden Eltern verstand. Da sagte man zu ihm: frage deinen Vater, woher bist du gekommen? Er fragte ihn nun in seiner Sprache, worauf der Vater erwiederte: «von jener Seite». Er fragte weiter: weshalb bist du gekommen? Da sagte er: «der Künig hat uns ausgeschickt, um dieseSeite zu erfor- schen». Da sagte man zu ihm: habt ihr einen Künig? Er antwortete: «ja, und einen grüsseren als dieser Künig». Man fragte weiter, wie lange habt ihr auf diesem Meere verweilt, bis ihr mit unseren Leuten zusammengekommen seid? Er sagte: «ein ganzes Jabhr». In dem Chasaren-Meer giebt es viele unbewohnte Inseln, welche jedoch süsses Wasser, Gestrüppstriche und Bäume haben, aber keine lebende Seele. Die Geo- meter sagen, der Umkreis des Meeres betrage 1500 Farsangen, die Länge, 800 Meilen (Jae), die Breite 48) $ I, S. 198. 49) Ohne Zweifel Alexander d. Gr.;s. Arrian, Anabasis, VITE 16, 1—3. In dem ble Bee yar# (Cod. acad. X 598, . Cod. Petropol. S. 106; Ibn el- Wardy, ed. Tornberg, S.27 v) wird dieselbe Geschichte erzählt, nur wird Alexander d. Gr. Go Ï) genannt, welcher das Ufer des Weltmecres (Lesll) erfor- schen wollte. Nach Ibn el-Wardy dauerte die Fahrt der Befragten zwei Jahre und zwei Monate. Goal. 680 Meilen. Es ist ein längliches Rund. Über die Berg-Insel”) sagt Abu Hamid el-Andalusy: ich habe diese Insei und diesen Berg gesehen”"). Derselbe ist von schwarzem Koth wie Pech und ringsum vom Meer umgeben. Auf dem Rücken des Berges ist ein langer Spalt, aus welchem das Wasser herauskommt; in die- sem Wasser ist etwas wie Messingplättchen Ÿ) von ei- ner Vierteldrachme, kieiner, und grüsser; man bringt sie in verschiedene Länder, wo man sie bewundert. Von seinen Inseln ist eine die Schlangen-Insel, wel- che nach Abu Hamid in der Nähe des schwarzen Berges und so voll von Schlangen ist, dass Niemand seinen Fuss hinsetzen kann, ohne auf Schlangen zu treten; sie sind in einander verknäuelt *). Auf dersel- ben Insel giebt es vieles Kraut und Vôügel, welche zwischen den Schlangen Eier legen und Junge her- vorbringen ohne Beschädigung von Seiten der Schlan- gen, Ich habe Leute gesehen, fährt der genannte Ge- währsmann fort, welche diese Schlangen rechts und links mit einem Stock von ihrem Wege entfernten, um gehen zu künnen, und Junge und Eier ohne Furcht vor den Schlangen nahmen. Die Insel der Geisler (dl on» _j>) besitzt kein le- bendes Wesen, weder Mensch noch Thier, doch hürt man auf ihr grosses Geschrei, welches man den Gei- stern zuschreibt, welche die Insel bewältigt und deren Einwohner von da vertrieben haben. Was die Wunder dieses Meeres anbelangt, so be- richtet — erzählt unsere Handschrift — Abu Hamid 50) Der schwarze Berg C3 el) war nach Abu Hamid offenbar nicht die sonst von Viclen genannte Insel Siahkuh (Schwar- zer Berg), da er, sie selbst nachher noch nennt; s. Zakarija b. Mub. b. Mahmud el-Cazwinis Kosmosraphie, ed, Wüstenfeld, I, S. 128 und Deutsche Übersetzung von Ethé, I, S. 261 und 262. Die Angaben der morgenländischen Schriftsteller über die Inseln des Kaspischen Meeres sind sehr verschieden. 51) In der akadem. Handschrift S. 120: «Ich habe in diesem Meere in der Nähe dieser (Berg-Insel) einen Berg geschen.» 52) lol si bei Kaswiny, S. 128: :ye lo) ästo, ein Vierteldrachme - Plättchen von Messing; Cod. acad. jell à, De] lol & vergl. LT ald, &È I, 1, S. 194 — 195. 53) Ich bin in dem den "Baghi- -Schah in der Nähe von Barfurusch zum Theil umgebenden Sumpfgraben selbst auf einen solchen Knäuel vou in sich verschlungenen Schlangen gelreten. Kaswiny hat wohl das Deutlichere, wenn er sagt, die Vôgel legen mitten unter diesen Schlangen ibre Eier. Die Gothaer Handschrift hat CL) ds: die hiesige: UV" S. Beresin, Iyremecrgie, I, II, S. 53; sis. 27 Bulletin de l’Académie Impériale 28 EEE el-Andalusy nach Sallam, dem Dolmetscher und Gesandten des Chalifen an den Kônig der Chasaren, die [auch von Ibn el-Wardy, ed. Tornberg, 1, S. 129 und Sakarija Kaswiny erzäblte] Geschichte von dem Fische, aus dessen Ohr ein Mädchen heraus- kam *). Zu den Wundern gehôrt auch der Drache (Co) %), Die dortigen Seeleute erzählen, es er- hebe sich aus dem Meere ein grosser Drache gleich einer schwarzen Wolke. Die Leute, welche ïhn mit Augen sehen, glauben, dass es eines der Secthiere sei. Wenn er ein Seethier verfolgt, schickt Gott eine Wolke, welche ihn wegführt und aus dem Mecre her- ausbringt. Er ist wie eine schwarze Schlange. Sein Schwanz geht über kein festes Gebäude oder Bäume, ohne sie zu zermalmen. Oft auch schnaubt er und setzt sie in Flammen, dann wirft ihn die Wolke auf die Inseln, wo Jadschudsch und Madschudsch wohnen, und er dient ihnen zur Nabrung. | Dann folgt die auch in Ibn el- Wardy a. a. 0. $. 130 und Kaswiny, S. 129, Übers. S. 264, befind- liche Geschichte nach Ibn Abbas erzählt, nur mit dem Unterschied, dass anstatt Anuschirwan, Dsu’l Karnain genannt wird und der Wall (5...) ohne nähere Bezeichnung bleibt, während Kaswiny Belendscher angiebt *). Abschnitt über den Fluss It”). Ein grosser Fluss wie das Meer *) im Lande der Chasaren. Die Gelehr- ten erzählen mancherlei von ihm, z. B. dass sich von ihm fünf und siebenzig Flüsse abzweigen; sein Haupt- strom, aus welchem sich diese Flüsse abtheïlen, bleibt 54) Vergl. Kaswiny, I. Th. S. 128; Übersetzung, S. 262—263. 55) Vergl. Tornberg, 1, S. 130 u. Kaswiny, Text, S. 129; Übers. S. 263 u. Cod. academ. S. 120. Vergleiche zu diesem Drachen und dem wunderbaren Fisch, was Evliya Efendi um 1647 (Travels, II, S. 164) von dem grossen Walfisch erzählt, welcher in dem Bezirk von Muschkur («Musker») ans Ufer getrieben sein soll. «A whale had been driven on shore, one hundred yards long, with two heads, one at the tail end, the other of the size of a cupola. In the upper jaw it had one hundred and fifty teeth, each a yard long, ears like an elephant, and eyes of the size of à round table, and covered with beaver’s hair. The inhabitants of Bakü, Derbend and Shamäkhi flocked together to see it. Khoja Sarükän, a voyager in the Caspian Sea, told me that this kind of whale was common in that sea; there are certainly many strange creatures and animals in that sea which are not to be found elsewhere» ete. 56) S. Geographica Caucasia, S. G4 Auch in dem Cod. academ. stebht Anuschirwan und anstatt sue SES 57) S. Kaswiny, Deutsche Übers. S. 359. 58) Akadem. Handschr.: «welcher dem als», Tigris gleichkommt». Er kommt aus dem Lande der Russen und Bulghar und ergiesst sich in das Chasaren-Meer; s. Tornberg, I, $. 2. derselbe ohne sich auch nur im geringsten zu vermin- dern; die Fülle seines Wassers und die Stärke seines beständigen Zuwachses ist die Ursache davon. Wenn er zum Chasaren-Meere kommt, läuft er zwei Tage in ihm fort; seine Farbe unterscheiïdet sich deutlich von der Farbe des Meeres, hierauf verrinnt er im Meere, vermischt sich mit ihm und friert im Winter seiner Süssigkeit wegen zu. In diesem Flusse sind wunderbare Thiere und seltsame Dinge. Dahin gehürt, was Ahmed ben Fudhlan (Fadhlan), der Gesandte des Mukta- dir Billah an den Künig von Bulghar, erzählt”). Er sagt nämlich: als ich nach Bulghar kam, hôrte ich, dass sich bei ihnen ein Mann von sehr grossem Kôrperbau befinde, Ich fragte den Künig seinetwegen. Dieser sprach: «ja wohl:; der Mann war aber nicht aus unse- rem Lande. Es war eine Anzahl von Leuten zum Fluss Itil gegangen, welcher hoch und ausgetreten war. Da kamen sie zu mir und sagten: o Kônig! es haust da im Wasser ein Mann; wenn er von einem Volke in der Nähe von uns ist, so ist kein Bleiben für uns. Da begab ich mich mit ihnen zu dem Flusse und erblickte einen Mann, zwülf £llen gross, sein Kopf grüsser als eherne Tüpfe zu sein pflegen, seine Nase eine halbe Elle, seine Augen sehr gross, jeder Finger linger als ein Spann. Wir begannen mit ihm zu spre- chen, er aber that weiter nichts, als dass er uns an- sah. Ich nahm ihn nun zu meinem Wohnplatz und schrieb seinetwegen an die Bewohner von Raswa‘) (W'isu); zwischen ihm und uns sind drei Monate. Da liessen Sie uns wissen, dass dieser Mann von Ja- dschudsch und Madschudsch sei, und fügten hinzu: «das Meer fliesst zwischen uns und ihm». Er blieb nun in unserer Mitte eine Zeitlang, dann wurde er krank und starb». Der Berg von Tabaristan”). Es sagt der Verfasser der ©-lal äs, Geschenk wunderbarer Dinge, auf diesem Berge ist ein Kraut genannt LE ># (l J'le 59), Stechapfel. Wer es lachend abschneidet und 59) Dieselbe Erzählung nur vollständigér in Frachn, Zbn Foszan, S. 227 und Jakut, ed. Wüstenfeld, unter LÉ vel. Kaswiny, Text, S. 176; Übers. S. 859; Tornberg, Il, S. 4. 60) S. Fraehn, Ibn Foszan, S. 208. 216. Auch in Kaswiny steht Wisu. In der anderen akadem. Handschrift: «lo Walk. 61)S. Tornberg, II, S.62 und Kaswiny, Deutsche Übers. S. 342; Text, S. 167. 29 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 30 oo isst, muss lachen; wer es weinend abschneidet und . . " | isst, muss Welnen; wer es tanzend abschneidet und isst, muss tanzen, und so weiter; der Zustand in wel- chem es Jemand abschneidet und es isst, wird bei ihm überwältigend. Berdaa in Arran, eine grosse, wohlhabende Stadt. In ïhrer Nähe ist ein Ort Namens Ænderwan (UN ©). Eine Tagereise weit bictet er nur be- baute Flächen, Gärten, reizende Plätze, Anmuth und verschiedene Früchte. Sie ist ergiebig an Haselnüssen und Kastanien auch für andere Länder ausreichend. Da wächst auch Çyle I] (e-raï anf*), das ist eine Art Ambra, wie seines Gleichen nicht gefunden wird. Die Stadt liegt am Flusse Kur*). Eines ihrer Thore heisst Thor der Kurden. Sie hat stehende Märkte, derer einer der Markt el-Kurraky (CEE ®) genannt wird; er ist drei Meilen gross. IL. Das Persische Werk, aus welchem jetzt Auszüge folgen, wird von Pertseh à. à. O. $S. 58, À 35 dem Ahmed von Tus (um 1173 — 93) zugeschrieben, ob sich gleich der Name des Verfassers nirgends findet. Der Titel ist: load) Lol, Clils) Cle, Wunder der geschaffenen und Seltsamkeiten der dasei- enden Dinge. Hr. Dr. Pertsch hat nachgewiesen, dass das Werk dasselbe ist, von welchem Hammer wie- derholt gesprochen hat; s. auch die Auszüge, welche Hammer in seiner Schrift: Swr les origines Russes, etc. St.-Petersb. 1825, S. 31—39 gegeben hat. Da diese Auszüge als schon verôftentlichte weniger im Bereiche meiner dermaligen Beschäftigungen lagen, so hatte ich sie nicht weiter beachtet. Hr. Dr. Pertsch hatte aber die ungemeine Gefälligkeit, mir noch nach- träglich eine Vergleichung derselben mit den von Ham- mer herausgegehenen Texten zu besorgen —- die Ver- gleichung befindet sich am Ende dieses Aufsatzes. Hr. Dr. Karabacek in Wien theilte mir ferner auf meine Bitte eine Vergleichung der von mir gemachten Auszüge aus der Wiener Handschrift des Ahmed von Tus mit, 62) S. Geographica Caucasia, S. 48, wo der Ort Ænderab genannt wird; so auch in Jakut. 63) Eigentlich das Erste und Beste, die Blüthe von etwas. 64) Nicht die Stadt, aber wohl ihr Land; Arran gränzte nôrdlich an den Kur. 65) Nach Barbier de Meynard, Dictionnaire etc. S. 92: Ker- raki. ohne welche es kaum gerathen gewesen sein würde, die Auszüge zu verôffentlichen. —- Der Gothaischen Hand- schrift ist eine Karte des Kaspischen Meeres beige- geben, welche offenbar nach der in Isstachry’s Werk (ed. Moeller, Tab. XV,S. 97) befindlichen angelegt ist; die Karte enthält: Abesqun, Dschurdschan, Insel Siakuh, Berg Siakuh, Chasarien, Serir, Bab d- Abwab, Inscl Bab, Arran, Ain Alhem, Salus, Dschil, das Dailemische Gebirge. — Fraehn hat das Werk benutzt; s. De Burtasis dissertatio a. a. O. Das Chasaren Meer ist ein rundliches Meer ohne Zusammenhang mit einem anderen. Wenn Jemand um dasselbe herum geht, so kommt er wieder da an, wo er ausgegangen ist; es tritt ihm kein Hinderniss enfgegen ausser ein Fluss mit süssem Wasser, wel- cher in dasselbe füllt. Sein Wasser ist salzig: es hat weder Ebbe noch Fluth. Es ist dunkelfarbig; sein Grund ist schwarzer Morast. Es giebt da zwei Inseln; die Schoarze*), auf welcher sich Quellen und wilde und zahme Thiere befinden; auf der andern Insel ihr gegenüber landet man) und verführt Krapp in verschiedene Gegenden. An der westlichen Seite des Mecres liegt Bab el-Abwab so wie die Chasaren-Bucht, welche man oyl5> dewwareh, Rundung) nennt. Von beiden Seiten in dem Meere von Tabaristan und Dschurdschan lagen zwei Inseln; eine, welche unter- gegangen ist, die andere die Insel von Baka (af L °) genannt, aus welcher man weisse und schwarze Naphta gewinnt. Das Meer von Chuäresm”) ist ein kleines Meer, im Umfang 120 Farsangen, mit salzigem Wasser. In das- selbe fällt der Fluss e7-Schasch. Es nimmt nie zu. Zwischen ihm und dem Chasaren-Meer ist eine offene Steppe '), in welcher das Wasser verfliesst und in das 66) d. ïi. Siah-kuh. 3 67) Anstatt «landet man» (Je) 9 38), W.. bo) 095 (1. 095) «wächst Krapp». 2 68) Das Kaspische Meer wird nach Jakut auch el Amel genannt. Ç 69) W. #b Baku. Es ist wohl die Insel Swjatoj gemeint. 70) Der Aral - See. Er wird in der Handschrift ;s? Mer ge- nannt, sonst gewühnlich oas?. 71) C32255 in Jakut: 5,35, 39, (Sandfächen und Stellen mit hervorsiekerndem Wasser). Charmoy a. a. O., S. 321, 25), erklärt das Wort LE für Cana; in den Wôrterbüchern wird die Bedeutung von (pa als Wüste, Steppe angegeben. Hier kann von 31 Chasaren - Meer fällt. Zwischen beiden Mecren sind zwanzig ©) Tagereisen. Itil ist ein grosser Fluss, welcher aus den Landen der Russen und aus Bulghar kommt und in das Cha- saren-Meer fällt. Er kommt aus der Nähe der Chir- chis (55,5 ”) und fliesst zwischen den Xirmakijel (als 7) und Ghussen (a je ©) bis an Buülghar; da geht er rückwärts und fliesst zu den Russen [wo er wieder umkehrt und nach Bulghar kommt]. Hier- auf fliesst er in das Land der Burtasen”*) und füällt dann in das Chasaren-Meer. Von ihm zweigen sich siebenzig Flüsse ab. Sein Hauptstrom auf dem Chasa- ren-Meer erstreckt sich auf dreissig Farsangen; er überwältigt das Wasser des Meeres. Im Winter be- merkt man seinen Strom, denn als süsses Wasser friert er, während das Wasser des Meeres salzig ist und nicht friert, und bleibt in dem Meere erkennbar. Arran, Allan, Serir und Kabk ”) sind Gegenden, welche zusammenhängen. Von daher ) bringt man Gold und Silber, auch Minen von Edelsteinen und Türkissen, welche man ausführt, befinden sich da. Bab el- Abwab liegt im Bereich von Allan. Es be- steht aus hundert und zehn Thoren im Besitze der Musulmanen bis zum Lande Tabaristan [Tabaseran]und zweihundert und fünfzig Thoren im Besitze der Türken — im Ganzen aus dreihundert und sechzig Thoren. An diesen Thoren befinden sich vom Meere an Schlôsser aus hartem Stein angelegt. Wenn das Wasser hoch ist, verschwinden die Thürme im Wasser, werden aber bei Abnahme des Wassers wieder sichtbar. Dieses Bab el- Abwab erstreckt sich auf sieben Farsangen mit sieben Durchgangswegen. An jedem Durchgang hat man eine Stadt angelegt, wo sich gedungene Wächter befinden. Es giebt folgende Thore: das von Ssul (Jye ”), von Allan, von Schabran, von Lasineh (a, Y *), von Serir (des Besitzers des goldenen Thro- einem Canal nicht die Rede sein, obgleich 52 eigentlich eine Of. nung, einen Spalt bezeichnet. 72) uw; in Jakut, ed. Wüstenfeld: zen; vergl. Hum- boldt, III, S. 584 folg. 73) $. Fraehn, Opp. post. mse. 2, LVIIL, S. 110. 74) S. Fraehn, ebenda, S. 89—94. 75) $. ebenda, $. 97. 76) S. Frachn, de Burtasis, S. 39 v. 77) Der Kaukasus; s. Anmerk. 23—4. 78) In der Handschrift: y) SE aus Arran. 79) S. Fraehn, 3, XLIX, $. 146; Klaproth, $. 260. 80) W. ay, wohl 45 à, die Lasen. Bulletin de l’Académie’ Empériale 3? nes — cs ad AE 5), von Basifeh (a55L ®), von Semsedschi ({,s#e*), von Filan-Schah, von Ta- baristan [Tabaseran|, von Zranschah, welches der ältere Kobad (has >L5) gebaut hat. Der Thore sind dreihun- dert und sechzig, und sechzig Städte. Ein Thor (von Der- bend) heisst das Thor von Ssu/, ein anderes das Thor von Allan, ferner das Thor des heiligen Kampfes (dh). Auf diesem Thor stehen zwei Säulen von Stein mit zwei Lüwen, ihm gegenüber zwei Steine in Gestalt von zwei Lüwinnen, in der Nähe das Bild eines Man- nes aus Stein, zwischen seinen beiden Beinen ein Fuchs, in dessen Maul sich eine Weintraube befindet. Auf dem Thor des gütlichen Vertrages (?) UM a) ste- hen zwei Hunde aus Stein). 81) Evliya Efendi erwähntS. 169 einer Burg Serir-ul-allan. Sie war von Hormus, Nuschirwan’s Sohn erbaut; Schah Chuda- bendeh entriss sie den Fürsten von Daghistan, die Osmanen nahmen sie ein und zerstôrten die Burg. Die Stadt war gross und lag am Saume des Kaukasus zwischen Derbend, Schamachi und Niasabad. Evliya blieb da eine Nacht. Der Sage nach, setzte da Salomo seinen Thron (serir) auf, welchen die Genien durch die Luft getragen hat- ten, als er mit der Kônigin Balkis und einem grossen Heer kam, um den Kaukasus zu besehen; daher soll der Name Thron (serir) von Lan kommen. da lan im Persischen sowohl ein Nest, als cinen Wan- derer bedeute. 82) W. a5,L; s. D'Ohsson, S. 9, 2): (à95)) 455 Le. 83) W. ystem, nach D’Ohsson, S. 163: Samtsikhe; s Derbend- nameh, S. 199—200. Verel Beladsory, I, S. 195. 202. 84) Von diesen steinernen Figuren hat sich kein Überbleibsel erhalten; sie sind spurlos verschwunden. Die grossen Mauern, zwi- schen welchen Derbend liegt, sollen bekanntlich von Alexander d. Gr. oder dem Sasaniden Anuschirwan erbaut worden sein. Lei- der wird dieses durch keine Inschrift an der Mauer erwiesen, wenn- gleich Hr, v. Bartholomäi vor dem Jahre 1860 an der Mauer eine Pehlewy-Inschrift fand, welche er so nachgezeichnet hat: EG 1 OH Joe 2 , Das vorletzte Wort ad ümpad an , 5b FE: Feuerverehrer, unterliegt keinem Zweifel. 33 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 34 —@2Z2 Bulghar ist eine grosse Landschaft mit drei gros- | ehrenhafte, tapfere und glaubensfeste Leute, nichts sen Städten, 1) Suwwvar Ol,>), 2) Bulghar (jh), 3) Asit (JS). Ringsum Bulghar wobnen ungläubige Tür- ken. Ein in Bulghar wohnender Kônig stammt von Su’1- Karnain ab. Su’1- Karnain, sagt man, kam aus den Finsternissen (den finstern Landen) und blieb bis zu seinem Tode in Bulghar. Die Bulgharen sind Der Stein hatte 1!/, Arschine Länge und etwa eine Arschine Breite. In derselben Mauer fand sich noch eine andere Pehlewy - In- schrift von etwa derselben Grüsse und welche ihm eben so unvollstän- dig wie die obige schien, aber die Ergänzung derselben sein konnte. Er konnte sie nicht copiren, da sie unzugänglich war, hoffte es aber später thun zu kônnen. Er hat leider seinen Vorsatz, aus mir unbe- kannten Gründen, nicht ausgeführt, und als ich im Jahre 1861 in Derbend war, konnte ich die Inschriften nicht mehr auffinden; viel- leicht waren sie mit einem Stück der abgebrochenen Mauer verloren gegangen. Übrigens ist es, wie er mit Recht bemerkt, klar, dass diese so wie andere Steine mit Arabischen oder Persischen Inschriften ohne Absicht nach der ursprünglichen Erbauung der Mauer einge- setzt sind, da sie oft verkehrt sind. Er schliesst daraus, dass die Ich will in Hinsicht später eingesetzter Steine mit Inschriften bemerken, dass ich auf meiner Reise von Schemacha nach Salian und dann von Baku nach Derbend viele Brücken gesehen habe, welche aus dergleichen alten Grabsteinen mit Arabischen In- schriften erbaut waren; solche Grabsteine finden sich auch oft an anderen Wänden z. B. von Häusern. Die Tataren und Perser in die- sen Gegenden, so wie auch z. B. in Sari in Masanderan, nehmen zu ihren Bauten Steine, wo sie sie eben finden, und also auch Grab- steine, um so lieber, als dieselben schon behauen sind ; auf die In- schriften nehmen sie keine Rücksicht. Wenn aber Evliya Efendi, Tome XVI. weniger als dumm oder nachlässig, sondern von ge- fälligem Betragen. Rujan ist eine abgesonderte Gegend an der Gränze von Tabaristan mit vielen Städten. Omar ben el- Ala hat es erobert. Zwischen Rujan und Dailem hält man 50,000 Streiter. — Der Chalife Mamun gab Mauer, wenn auch nicht erbaut, so doch ausgebessert oder umgebaut worden sei, im zweiten oder dritten Jahrhundert der Flucht (719— 911) unter den Abbasiden, wo man alte Grabsteine zum Bau verwen- den konnte. Hr. v. Chanykov, Mémoire sur les inscriptions musul- manes du Caucase, Paris, 1863, S.8, spricht auch von zwei Pehlewy-In- schriften in Derbend; er hat der Deutschen morgenl. Gesellschaft i.J. 1858 eine Nachbildung der einen Inschrift gescheukt; s. Zeitsch. d. D. M. G. Bd. XIII, S. 259, N° *41 und S. 341, X 266. Sie befindet sich der Angabe nach an der siebenten Bastion der nürdlichen Mauer, die Nachbildung ist i. J. 1850 gemacht. Es ist wohl die von Bartholomäi erwäbnte zweite. Der folgende Holzschnitt ist nach einer Nachbildung gemacht, welche mir Hr. Prof. Dr. Gosche in Halle zu besorgen die Güte gehabt hat. S, 166 schreibt: «The walls (of Derbend), were built by Herzshàh, as is recorded by the Persian chronostick on the gate of the har- bour»; so ist auch von dieser Inschrift nichts mehr vorhanden, auch wird « Herzshah» kaum richtig sein; an Hérarzanschah — s. D'Oh- sson, S. $— ist natürlich nicht zu denken. 85) dsls so in beiden Handschriften, sonst auch ua) (Asü); s. Fraehn, Ibn Fosglan, S. 224 u. Drei Münzen der Wolga- Bul- gharen, S. 36, Aum. 74). 35 Bulletin de l’Académie Impériale 36 ——— Rujan und Debawend (Demawend) an Masiar ben Tabaristan, ein Landstrich, dessen eine Gränze von Karen, indem er ihn Muhammed nannte. Nach des-| Arran bis Dschurdschan und dan bis an die Ufer sen Tod kam Rujan an Abdullah ben Tahir. des Chasaren-Meeres und Talekan geht. Es hat viele Saksin ist eine grosse Stadt, welche keine an Grôsse | Stüdte, z. B. Amul, Tamis und andere. Es besteht übertrifft, in Turkistan. Man reist sechs Farsangen | aus Ebene, Berg, Wald und Meer; in ihm befinden um sie herum. Andere Städte dieses Gebietes, Jus-| sich Burgen für die Künige, Vorrathskammern (Li 35) kend (Op LL Ji») und Bedschkend (5ä%= —| [für die Bewohner] und die Kaufleute treiben Handel Jéfs?? 5%) sind gut bevülkert. Sie haben von den Hor- | auf dem Mecre. Bei der Stadt Tamis, deren Gebiet sich den von Kiptschak viel zu leiden. Das Land hat kei- | bis Dschurdschan und Talekan erstreckt, ist ein grosser nen Fluss als den Z# (Wolga*). An seinem Ufer | Thorweg, durch welchen allein man von Tabaristan aus wohnen Zeltbewohner. Alle Bewohner dieser Städte | nach Dchurdschan kommen kann, weil vom Berge bis haben Musulmanen-Sitte. Sie verrichten im ganzen | mitten in das Meer eine grosse Mauer sich hinstreckt, Jabhr das Hauptgebet Gl) im Schaban und Ramaszan, | welche Anuschirwan als Abwehr gegen die Türken wie ich von einigen Kaufleuten gehürt habe. Sie han- | erbauen liess. — Der Chalife Manssur schickte den deln mit Zinn. Chasim (,,l:) und Mersuk Abu’l- Chassib nach Scherwan, eine schüne Stadt, von Nuschirwan ge-|Tabaristan. Der Issfehbed flüchtete sich nach Daileman gen die Chasaren erbaut. — Folgt die bekannte Ge- | auf den Berg Tarek (3,1). Nach Abu’l Chassib (2 schichte der Verheirathung mit der Tochter des Cha- | Jahre) kommt Chalid ben Bermek. Chalid standin saren-Kôünigs. so gefürchtetem Ansehen, dass man sein Bild auf den Schildern und Kriegsmaschinen (Lyinisie) anbrachte. Der Issfehbed nahm endlich Gift und gab ebenso sei- ner Frau und Kindern Gift zu nehmen, aber die Frau nebst ihren Tôchtern bat Chalid um Gnade und wurde von ihm an den Chalifen Manssur geschickt. 86) In dieser Stelle weichen die beiden Handschriften bedeutend von einander ab. Die Wiener Hands. lässt das Wort LS JE) in Turkistan aus; ferner sagt sie «sechs Farsangen um sie herum reist man (te) — in der Gothaer: DE als Stadtname — sie giebt: Buskend (Or Fe 9) und Jekdschend (isG 9) — doch nicht d'A A KL u.s.w. ?s. Fraehn, 2, LIV, S.79) —und hat Dia. Nach unserem Schriftsteller kann Safsin kaum an dem Ural (Jaik) gelegen haben. Vergl. Fraehn, Opp. p. msc. 2, LIV,S.196. 87) So nach der Wiener Handschrift. Nach der Lesart der Go- thaer Handschrift: [5] JC) künnte es fast dahingestellt bleiben, Hier die Vergleichung der von Hammer in den Origines Russes $. 96—102 gegebenen Texte mit de- ven der Gothaer Handschrift. - . b ob unter dem Flussè die Wolga zu verstehen sei. [5], doch wohl Hammer: Codex Gothanus, f. 109° ff. nur ein Schreibfehler, wäre mit Zwang adjectivisch aufzufassen, aber | P. 96, Z. 2. 9) PL en) JL gite cie von dem Tatarischen 5). Ich theile in etiterer a. JE 5 Jos sil, Beziehung eine Bemerkung Fraehn’s mit (Opp. post. msc. Bulgarica. . né (Li \ fehlt 5, LL., S. 21: «Id autem tenendum est, hoc idem nomen (Ji) It), rs LS ° tanquam fluminis nomen generale, aliorum etiam vicinorum flumini- » 5) > Cole es] ele bns adjungi solere (—cf. Müller, Sammlung Russ. Gesch. II, 337 et 5 JS Si LA IT, 40 sq. et cel. Wahlii Vorder- und Mittelasien, 1, 754 —), veluti s : êe re HI &b ( ls) Jaik (vel Dschaik, ex pronunciatione vulgari) » els el LS Je 24 gel Ii, (a. d. des Jaiks sein Itil), H) YEle Tschulman-Itili (seu 6. FAT Uri Cama fluvius) vel hodie quidem usitatius HF ac Cama Itili; 7. =] Le oo) p ré = :] fs, Wätka Itili (Auv. Wjätka), HF! QG} Àë It (s. albus Itil) Russ. P. Bhaaa. Unde factum est, ut Itil ipsum seu Wolgam distin- guant nomine 5} é) LS Utugh Itit (ie. magnus Itil) vel 1,5 ohne Puncte; muss jeden- falls ] _» heissen. : 8. VE D} " JE : . 9 D 9 J Jl Kara-Itil (i. e. niger Itil) atque adeo, recentiore aevo, 1 KI, à #7 ‘ Wolga-Itili (i. e. Itil Wolgae). Haec omnia fere in Mss. recentiori- E 4 4 bus deprehendi. Tamen in libris antiquis Arabum etc. unus fluvius 2 JS Li JT que ou?) Wolga sub nomine J ] It venit». Vergl. auch Chwolson, O Xosa- paxz, 5. 63—66. 88) S. Kaswiny, Übers. S. 341. 37 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 3s Hammer: Codex Gothanus, f. 1000 f. Hammer: Codex Gothanus, f. 109 fr. P.96,Z.9. JL zweimal >L zweimal PT Z LS; Dia os » LU 9 U22 » 4 ehlt. » 1, pus DE P.9817%2. HEb I 10. > EE » eslelus LL 12 Lil 1,5Li) 3. sole so (2; das mist un- 13.2, 15) ls, Lu, 955 sicher, weil zerfressen; 51,335 ein bist es sicher nicht). » L CSI |, fehit. F us Lre » (sic!) » | J 85b 9) | 9 4 BE T ST 14. Am Ende hat Cod. Goth. noch die Worte: D. (ur fehlt 5, US [2925] gfus » Jil,s Dga2e JHls Dyae DS (555 (pe) que] 6. Du 5 oui s Los Ji 35 12 ets /12; SI us°35 B us°95 8. SÎs? 4Ls SL? » SE natürlich 5 L 9, UE Ji » y y) » Jess 2 L 59 à er a 10. aa «S fehlt ME Des HS 11 lys 3) Sauf » : ohne Puncte. » JD Jo Ji 5. (Eee Ce » LJ L5 > Las 6. Jil }, . LAS aie » re de 13 b ;),1, To re D LS? J/o)5 L 9/3 4e J5l5 L5K5% D «rl _ » Hilo) 154 16. sh an 1 » EE Ls, vielmehr L, ohne ue er " » Jil ül 22 EA) 22 Puncte. ? » b e : 19. 91 GS . =) 22 » QSLe Elle r Le} L LT LOC LE Le LUE DS] ohne ; 10. Los «LS ie “x » G BL (aus Versehen zwei- k EL ey SEE mal). Sr EL K Fo 5] » Le sie L,.2 AA AE ole 2 LOMM" kr f ol: sac LsS sb 95 { JS sl, = DE G : » Jan L, Ft b [ul] Jo Je D col ei, 06e Le OMS j\728 Ÿ LU, a le CUS ÿ «4 ù u a 2 Fe is Ybllue Jus Ji nee HS s (1) 2% AS 15. EG oil «so 1 4. % > J L «S 2e 25 » JLLLSS AL » 1,5] 1,5Li) 2 «ils LSJ L, » ball o>Lal] » il ol 16 lie, Élse 6. Lei les 17 sl db ». Ji p5ls 5] JS pi25 5) 18. LopisJ;, BROSSE MEL E plie ob», Ca, ol» Bulletin de l’Académie Impériale 40 P. 99, Hammer: 7 8. TON E, pis U9> PET 9. Cu), 11. Ji) 12. a » SE » oE Qslei Ls, Rd 18. Doi » 4. » ple 19. POSE P.100,Z.1. af 2. QU? » nach due 13 folgt in der Handschrift: 8. De je : Lil d u? 4. SES » of Go 5. 6. ol, AL d Le » Jul : n 7. OI as Ja Sin bis zu Ende 12. Cole cb » TT 13 a LE», 15 D oi 16 ta » es, 1 al ÉIR Codex Gothanus, f. 109È fr. CEE ob Dei ? sp ve D» fehlt. PAUSE fehit. F” Us? ohne , die) ls Jane ph SAIS CA soul fehlt. US DOS U“9J9 Ce 4 fehit. o> 92 DS | JS ob Æ D'ISSST Dig olsie us y9Ë Ji D feht. 4%, Lllue fehlt. D ol }, Jo 19. à sd, 5 cle LS SIN Les Codex Gothanus, f. 109 f. Hammer: oil, Les ul Qyz | P.100,Z.19. Qi » ik > y ol » D 9 Fo | R He fehlt P.101.Z.1. ls ; ue 9. p}ul ane üLei us » AS ge ÿ° al D é | E A] 9 Jw 1 5. 52959 fehlt 6 U9>s fehlt » H) D Jae To ne il af » ME ol DE SF U? S. si » ETS as CaiS >» Lis JL 5 k : HS (sic!) Cas Caf QU y À 39 ; 9. 2 7 fehit. » £ 499 © L32 JP fehit. 10. His Sont y 2 ES ne » 5 ARTE Lo 11. ji L al » as IE 5 Gb 92 = 13. eds ep 0 Ji 14.45 D9 (ob) sé Ji fehit. 16. os ele 7: pes fehit. » UL3 . DUC D: 18. © Li) af, » vo QJiss %£ Hl UE s! dE, LI P.102.7.3. Jul fehit. Dir Qui = D) (Kiew, Tschernigow . ..?) Je LE A1 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 42 Hammer: Codex Gothanus, f. 1090 #. A0 AC AN NE E AEN TRE AM ELETE à 7. DES 92 Ohne » » af) fehlt. gs AN 7 EL lab, ses, (SIC) 10. PE ail » U > PIS Us? JH) Mes 12. ES: L,5 ohne , utile al, )- ul, pr does 2 J3 LS JS 15. 2} sh À L JD? 1 » o Jar s OMC de 14. an Ji Jil SRE), JA POSE D © ph a jui) dusneD 9 Hi > C5 ES Jils 15 LE 55 © 9 JE (ss ps PEN ACTA PA PARUS SES ARPERIES 116: og) fehlt. 17. We (sous r Jile 239 ue 18. Ulis Olss Morgenländische Benennungen der Fahrzeuge auf dem Kaspischen Meere. Von B. Dorn. (Lu le 3 novembre 1870.) Während meiner Fahrten auf dem Kaspischen Meere (1860 — 1861) habe ich von Asiaten verschie- dene Benennungen der Fahrzeuge gehürt, welche da im Gebrauch sind. Ich will diese Benennungen in der Hoff- nung mittheilen, dass sie zu einer vollständigen Samm- lung aller auf die Schifffahrt auf dem genannten Meere bezüglichen orientalischen Ausdrücke Veranlassung ge- ben werden. Es müsste das für Jemand, welcher an Ort und Stelle, z. B. in Baku lebt, gar nicht schwer sein. \ 1) Pers. xàS keschti, grosses Segel-Schiff). 2) — mr] GS — ateschy, Feuer- d. i. Dampf- schif. 1) Die Arabischen Benennungen daim, GJ 99 (s. Fraehn, De Burtasis dissertatiô, in Opp. post. mse. TI, XLVII, $. 41) und an- dere habe ich nicht gehrt, eben weil es keine Araber sind, welche das Kaspische Meer befahren. Wenn das Wort ès durch eine Zahl bezeichnet wird, so findet man in älteren Schriften Pers. ,,b, dann Arab. ash5 (Sfück), in neueren das Wort Jisy5 für- wänd vorgesetzt, z. B. LAS Ji, 5 EL, ein Schiff, Jeb is Jos, mit einigen Schiffen. In dem * LL Ë ne ist (unter d. J. 1197) bei dieser Gelegenheit die Be- 0-0 merkung am Rande beigegeben: af) bi) (59 5) Ja cul LR Ge Ju 5 CES Cole p, di fürwänd ist ein Wort, welches man dem Worte Schiff beisetzt, so wie man sagt, ein Kopf Pferd”). Die Ver- anlassung zu diesem Gebrauch des Wortes ist mir nicht deutlich, und keiner von denen, welche ich be- fragt, konnte mir genügende Auskunft geben. Nach den Persischen Würterbüchern bedeutet das Wort ei- nen hôlzernen Thürriegel. Ein Perser meinte, das frag- liche Wort kônne — pälubän — pälbänd, welches die Strickleitern bedeute, welche an dem Mast befestigt sind, und eine Zusammenziehung von Jx le pahlubänd sein. Man künnte da fast verlockt werden, das Wort mit dem Ausdruck Wand (Wanten) zu vergleichen, wie die dicken betheerten Stricke oder Taue heissen, welche den Mast von den Seiten halten; s. auch Dahl, TorkoBpii caogaps unter Baura. Nach Petretschenko (Mopcxoü Céopauxs T. LXI, X8,S. 181) heissen die, Boote (Kir- shimi— s. N 11) Persisch Palwan (naxssane), Was der angedeutete Perser als unrichtig bezeichnete. 3) Türk. es gemi, ein Schiff. 4) Masanderan. 4.9 2 lakme, ein grüsserer Kahn oder vielleicht Prahm (ferry). Das Wort ist namentlich in Masanderan gebräuchlich. Da ich aber das so ge- nannte Fahrzeug entweder, was mir das Wabrschein- lichere ist, nicht gesehen oder, als ich es sah, nicht nach dessen Benennung gefragt habe, so kann ich es auch nicht näher bestimmen. Das Fahrzeug wird na- mentlich zum Übersetzen über Flüsse gebraucht. 2) Man findet ähnliche Bestimmungswürter mit ziemlicher Vollständigkeit angegeben in Kasem-Beg’s Allgemeiner Gram- matik der Türkisch-Tatarischen Sprache, übers. von J. Th. Zen- ker, Leipzig, 1848, $, 58; Russische 2. Ausg. S. 105. Den da auf- gezählten Würtern füge ich noch folgende bei: 1) RÉ y, Kette, vor Elephanten. 2) lbs, Strick, vor Kamelen, wenn deren nicht weni- ger als sieben sind. 3) al, lederner F'ingerüberzug, um die Verlet- zung der Hand durch die Krallen des Thieres zu verhüten, vOr (Jagd)- Falken. 4) > )5, Masanderan. De, Leine, Schnur, vor Hunden. # 5) dre oder 02) Je) vorKanonen.6)els oder ,5, Thor, vor Gebäuden. 43 Bulletin de l’Académie Impériale 44 5) Pers. ,L (navis), häufig 5 nau geschrieben, Ta- lysch: ,$% now; ein Kahn; das Wort hat auch die- selbe Bedeutung wie 6) Turkmen. ; 5 kulas, kyaaz5—Blaramberg, Jour- nal während einer Expedition zur Erforschung der üsti. Ufer des Kasp. Meeres (1836) — #Kypraig u.s. w. in Sauacxkn Mmun. Pycèkaro reorpaænuecxkaro o6mecrBa, KH. IV.C. IT. 1850. S. 18 und Dahl schreiben KYIACB—., ein kleiner flacher Kahn, auf dem die Turkmenen längs ibrer sehr seichten Ufer fahren und aus Persien ge- raubte Sklaven wegführen. Das Wort bedeutet auch wie naw einen ausgehôhlten Baumstamm (povc£vaov mhoïov, oxmoxepeska), welcher eben als Kahn benutzt wird; vergl. Eichwald, Reise auf dem Kasp. Meere, I, S. 223; Ritter, VII, S. 367 u. 533; IIminsky, Mélanges Asiat., IV, S. 74 u. A. In Astrachan heis- sen solche Kähne 7) Türk.-Tatar. Kajuk; s. Meninski unter Sy, b und QULL. Vergl. jedoch über Kajuki Stuckenberg, Hydrographie des Russ. Reiches, Bd. V, $. 223. Bei Ilminsky a. a. O. werden noch folgende drei Turk- menische Benennungen angefübrt: #8) ukan, ein grosses Fahrzeug. *9) girdi, ein grosser Kahn mit einem Mast. #10) Russ. /odka, ein Kahn mittlerer Grüsse. Ich finde dieses aus dem Russischen entlehnte Wort (101Ka) L,] und af) geschrieben. Man vergleiche rücksichtlich solcher Entlehnungen Jsb«l ustul, Flotte, von orékos, 5le, (remada) vom Span. armada und JA (amilend) 4. i. almirante, Admiral;, s. die Bemerkung Quatremère’s in Nofices et Extraits, T. XX, S. 37,4). Ursprünglich gleichbe- deutend mit Admiral ist das Pers. Seb > derjabegi, Meeresherr, wie die Perser den Chef der Russischen Marinestation auf der Insel Aschurädé nennen °). 11) Pers. ,» DS keredschi, Russ. KnpKHMB, ein grosses Boot mitSegeln und einem Mast,ohneVerdeck, und zwei vierzackigen Ankern. Nach Petretschenko a. a. O. S. 183 werden diese Boote von den Persern aus dem Kara-agatsch')-Holz gebaut, während die Perser, wel- 3) Holmes, Sketches of the shores of the Caspian. London. 1845, S. 76 fand in Ænseli auch einen Persischen «Derrieh Beggee, or «Admiral» of the Caspian», obgleich die Perser kein einziges Kriegs- schiff, sondern nur zwei oder drei kleine Kaufartheischiffe besassen. 4) D. i. ulmus pedunculata (pediculata) nach Schlimmer, Termi- nologie médico-pharmaceutique française-persane. Teheran, 1862, che Russische Unterthanen sind, also z. B. in Baku, sie aus Fichtenholz (_,) verfertigen, welches aus Astrachan gebracht wird. Seine Beschreibung (S. 181 — 184), wie die Perser diese Fahrzeuge bauen, ist eben so interessant als hinsichtlich der Persischen Benen- nungen verschiedener Bestandtheile derselben lehr- reich. 12) Russ. ,,L bardsch, 6Gapxa, Barke. 13) Russ. Ki] eschkun, mxyua, Schooner. 14) Tat-Mundart. D}, ghurab, Schiff (Kopa6as). Das Wort klingt an &,b5, PI. &,),5 an; s. Fraehn, bn Foszlan, S. 246 und de Burtasis dissertatio, S. 60; für &,B findet man auch b},,5 — Vergl. Johnson, À dictionary u.s.w.: a kind of ship (commonly called a grab) und Shakespear, Hindustan. Lexic. u. 4. W. 15) Russ.-Tat-M. i, rüschiwe, posmuBa; s. Petre- tschenko, $. 177: posmmga; Dahl: pacmuBa; vergl. Stuckenberg, a. a. O. 16) Turkmen. Js timul, ein Boot. So wurde das Fahrzeug genannt, auf welchem mich im Asterabadi- schen Meerbusen Turkmenen, als ich das Russische Dampfschiff verliess, eine Strecke weit führten, bis das Wasser zu seicht wurde und ich einen ausgehôhlten Baumstamm (Kulas, s. N°: 6) bestieg, welcher mich in das Land unweit Karatepeh hinein brachte. Das Wort findet sich auch in Vämbéry’s Cagat. Sprachstudien: J=es lejmil, der Nachen. Andere auf die Schifffahrt bezügliche Benennun- gen sind 1) Arab.-Pers. ue sukkan, das Steuerruder. 2)sPerss 4b paru, Ruder. 3) 5 lober (Pers. ne) lenger), der Anker. 4) Pers. ,l> dar (dor), der Mastbaum. 5) Masanderan. (in Gedichten): ,lu5,o), wahundar, der Mastbaum, eigentlich Segel-Baum, von QsPls wahun, Pers. ob badban, Segel und ,l5 dar, Baum. Man künnte das Wort dar auch allenfalls von gi) > ableiten, so dass Joel, «der Segel-Halter» hiesse. 6) Pers. 4, bargah, Hafen. $.136 und 181; kleinblätterige Ulme, rothe Rüster, häufig in den Wäl- dern von Gülan. Der Baum wird auch J. semed genannt. Ein ein- ziges Exemplar soll im Hofe des Schahs in Teheran stehen, aber in den Gürten von Isfahan der Baum sebr häufig sein. 45 Ausserdem führt IIminsky a. a. O. noch folgende Turkmenische Benennungen an: 7) elkan (Tatar. KL jelkan), Segel. 8) buyalig, Mast. 9) keleten, Raa. 1 10) azna, das Bret, in welches der Mast eingestellt wird. 11) wtra, Bank. 12) sifend, Steuerruder. 13) deste (Pers.), Griff des Steuerruders. 14) kab, Ruder. 15) lawir, Anker, s. M 3). 16) if, Strick. Über Russische Benennungen der in Rede stehen- den Fahrzeuge s. ausser Petretschenko a. a. O., Newjerjev (Hesbpresr), Akonomndecxiï Vrasarels. 1858. $S. 459 u. 545, und Stuckenberg, V, S. 218 folgd. * 1. Januar 1871. Nachträglich hat mir Mirsa Ka- sem-Bek Abedinov, ein geborener Bakuer, noch folgende Benennungen mitgetheilt. 1) «sl Sr kosawaj (KYCOBAA JOAKA, $. Petretschen- ko, S. 177 u. Dahl), ein Boot zum UÜberführen der Waaren. rl janboÿ, ein dergleichen Kahn, ein Fischer- kahn. : 3) ab butärk&, ein Kahn, welcher kleiner ist als der eben genannte und namentlich zum Uberfahren ans Ufer oder auf das Schiff gebraucht wird. «sl À >, Sudawaj (cyxoBaa), ein grôüsserer Kahn wie er sich gewühnlich bei den Schiffen befindet. Le] — 4) JL modmal, eine Art kleiner Kahn dem Kir- shim ähnelnd. ù à Über die Stellung des Ceriums im System der Elemente, von D. Mendelejew. (Lu le 24 no- vembre 1870.) Im Anschluss an die von mir nachgewiesene !) pe- riodische Abhängigkeit der physischen*) und chemi- schen*) Eigenschaften der Elemente von der Grüsse 1) Journal d. russ. chem. Gesellschaft 1869, S. 60. 2) Mitgetheilt auf der 2ten russ. Naturforscherversammlung zu Moskau im August 1869. 3) Journal d. russ. chem. Gesell. 1870,S, 14. des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 46 ihrer Atomgewichte, musste ich annehmen‘), dass das Indium”), Uran°) und Cerium (und wahrscheinlich auch dessen Begleiter) einer Ânderung ihrer Atom- gewichte bedürfen, indem diese Elemente entweder der Zusammensetzung ihrer Oxyde nach, oder wegen ihrer sonstigen Eigenschaften der von mir angedeu- teten Gesetzmässigkeit nicht folgen. Zur Bestätigung meiner Voraussetzungen habe ich die Bestimmung,der Wärmecapacität obiger Metalle unternommen. Gerade als ich diese Untersuchungen begonnen hatte, erschien die Abhandlung von Bunsen”), welcher nachweist, dass in der That die Wärmecapacität des Indiums (0,057) eine Aenderung des Atomgewichtes dieses Me- talls bedingt, in dem Sinne, welcher vollkommen der oben erwähnten Gesetzmässigkeit entspricht. Das frü- here Atomgewicht des Indiums (H—1, O0 — 16, In — 75,6) muss in In — 75,6 — 113,4 abgeändert werden. Alsdann findet das Indium seinem Atomge- wichte, der Zusammensetzung seines Oxyd’s, Fällbar- keit durch BaCO* und seinen metallischen Eigenschaf- ten nach einen Platz in folgender Reïhe: Pl'1/As 4e Cd, Tn, :Sn:..Sh,. Te I Atomgewicht. .... 106 1082113, 1182122, 01952197 Spec. Gewicht.... 11,7 10,5 86 73 7,2 6,7 6,2 49 Hôchstes Salz-bil- dendes Oxyd. ..… Ag?0 CdO In°03 Sn0? Sb205 TeO3 1207 Auf diese Weise ist die in dem Atomgewicht des Indium’s bemerkte Unregelmässigkeit durch die Be- stimmung der Wärmecapacität desselben gerechtfer- tigt worden. Eine darauf bezügliche, vorläufig von mir ausgeführte Bestimmung gab ein (0,055) mit denen von Bunsen übereinstimmendes Resultat. Was das Uran anbelangt, so glaube ich, dass, nach den von mir in meinem Werke «Grundzüge der Che- 4) Journal d. russ. chem. Gesell. 1869, S. 73. 5) L. Meyer (Annalen d. Chemie und Pharmacie VII Supp. B. S. 354, 1870.) hat das von mir vorgeschlagene System, nach dem kurzen Auszug (Zeitschr. f. Chemie 1869. S. 405), berücksichtigt, ohne von meineu Originalabhandlungen (s. oben 1, 3) Kenntniss zu haben. Er hat jedoch zuerst ausgesprochen, dass zufolge der von mir nachgewiesenen Gesetzmässigkeit, dem Indium statt 75 das Atomgewicht 113 zukommt, was gegenwärtig von Bunsen bestätigt ist, und was ich unabhängig davon vorausgesetzt habe. 6) In meiner ersten Mittheilung (s. oben 1) betrachtete ich das Uran als Analogon des B, Al und habe ihm den Ort II — 5 (s. die beifolgende Tabelle) angewiesen, aber schon (August 1869) in mei- ner 2ten Mittheïlung (s. oben 2) habe ich dieses widerrufen. 7) Poggendorff’s Annalen. 1870, X 8 p. 27. 4% Bulletin de l’Académie Impériale 1 EEE mie») entwickelten Betrachtungen, demselben das ver- doppelte Atomgewicht zukommt (U — 240, Oxyd — U0*, Oxydul UO*); zur Beweisführung beabsichtige ich, die Dampfdichte des Chloruran’s (gegenwärtig UCF, voraussichtlich UCI‘) und die Wärmecapacität des Metalls zu bestimmen. Wenn U — 240, so gehürt das Uran in die Gruppe Cr, Mo, W (s. d. Tabelle). Somit bleiben nur das Cerium und seine Begleiter aus dem System ausgeschlossen. Was die Letzeren betrifft, so ist bisher sowohl über ihre Atomgewichte, als auch über ihre Verbindungen noch wenig Positives bekannt, weshalb es schwierig ist, denselben die ïhnen zukommende Stellung im System sicher anzuweisen. Das Cerium aber und dessen Verbindungen sind schon zur Genüge untersucht, um mit einiger Bestimmtheiït darüber entscheiden zu kônnen. Das gegenwärtig gül- tige Atomgewicht des Ceriums (Ce — 92) basirt auf der Annahme der Zusammensetzung CeO (0 = 16); für die niedrigere Oxydationsstufe desselben, dem hô- heren Oxyd würde dann die Formel Ce*O* zukommen; dasselbe bildet Salze (Holzmann, Rammelsberg u. À.), kann aber andererseits bekanntlich auch oxydirend wirken (es scheidet I aus HI, führt MnO in Mn0° über u. s. w.). Mit einem solchen Atomgewicht ist das Cerium nicht in dem besagten System unterzubringen °), und daher schlage ich vor, dasselbe dahin abzuändern, dass man der niedrigeren Oxydationsstufe die Formel Ce?0* giebt. Dann würde das Atomgewicht des Ce — Ce— 92 Ce0 Ce CF K°S0‘CeSO"‘ 2KNO°3CeN°0f4H0 Monazit") Ce’P°Of CeOCe?0° — Ce" CeO Ce?0°2H°0 CeS0‘Ce?($0‘}Ÿ 8H°0 AKNO° Ce (NO® Ce (NO*) 4H20 8) «OcroBrt Xumiu» 1870. T. II. 382. 9) Die Richtigkeit des Atomgewichts des Cerium’s kann nicht be- deutend durch Ungenauigkeiten in der Bestimmung desselben beein- flusst werden, da die Bestimmungen von Beringer, Hermann, Marignac, Bunsen und Rammelsberg sehr gut unter einander übereinstimmen, und zur Annahme, dass das Metall môglicher Weise ’ 399 — 138 sein, und die hôchste Oxydationsstufe er- hielte die einfache Formel CeO*. Im System der Elemente würde dann das Cerium seinem Atomgewicht nach gleich hinter dem Cs—133 und Ba— 137 folgen und nach der Formel seiner hüchsten Oxydationstufe gehürt es in die Gruppe des Ti, Zr, d. h. dann würde ihm der Ort IV — 6 zukom- men, wie aus der beifolgenden Tabelle ersichtlich ist. Diese Stellung des Ceriums stimmt vollkommen mit seinen Eigenschaften und mit denen seiner Oxyde überein: Rb Sr — Zr Cs Ba — Ce Atomgewicht... 85 87 — 90 133 137 — 138 Specif. Gewicht. 1,5 2,5 — 4,2 2,2? 3,6 — 5,5 Si0? TiO? ZrO? Sn0?2 Ce0? PbO? ThO? Moleculargewicht 60 82 122 150 170 239 263 Molecularvolum. 22 20 22 22 24 26 29 In Erwägung dessen, dass beim Übergang (s. d. Ta- belle) vom K, Rb zum Cs, oder vom Ca, Sr zum Ba man auf immer stärkere Basen stüsst, wird es klar, weshalb man von TiO? und ZrO° zum CeO* überge- hend von schwach saueren Oxyden allmäblich zu basi- schen gelangt. In derselben Gruppe (IV s. Tabelle) findet sich das PhO?, welches schon stark oxydirend wirkt, leicht basisches PbO giebt und mit HCI Chlor entwickelt; so wirkt auch CeO? oxydirend, indem es in basisches Ce?0° übergeht. Die Ânderungen in den Formeln der Cerium-Verbindungen sind aus nachste- hender Zusammenstellung ersichtlich : Ce — 138 | Ce’0* | 2 (es en \ Nach dem Typus CeX*. Ce(OSO'K) CeK(N0°)2H°0 | CePO* CeO* CeH20° — Ce (0H) À Ce(S0‘)4H20 | CeK?(N0°)2H20 Nach dem Typus CeX4. das Oxydul Ce?0 sei (wie es mit dem U und V der Fall war), fehlt vor der Hand jede Berechtigung. 10) In den übrigen Cer-Mineralien, besonders im Aeschinite, ist môglicher Weise ein hüheres Ceriumoxyd CeO? enthalten, vielleicht andere RO? isomorph vertretend. 49 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 50 Zur endgültigen Constatirung der Nothwendigkeit einer Abänderung des Atomgewichtes des Cerium’s in obigem Sinne, habe ich die Bestimmung der Wär- mecapacität des Cerium’s ausgeführt, wozu ein von Herrn Schuchardt (aus Goerlitz) bezogenes Metall be- nutzt wurde. Ausgesuchte Stücke (3,5 Gram.), im Wasserstoff geglüht, gaben für das Cerium eine etwas geringere Wärmecapacität als für Zinn ‘’), nämlich ge- gen 0,050, wie das bei einem Atomg. Ce — 138 auch zu erwarten stand: COR. PA 92. 0,05 — 4,6 138. 0,05 — 6,9. Jedenfalls betrachte ich dieses Resultat nur als vorläufige Bestimmung und beabsichtige zur genaue- ren Untersuchung empfindlichere Apparate (ein kleines Luft- und Queksilber-Calorimeter) und eigens dazu dargestelltes Cerium zu benutzen. Beiläufig will ich noch bemerken, dass eine Probe metallischen Barium’s (8 Gram. ebenfalls von H. Schuchardt bezogen) für die Wärmecapacität fast dieselbe Zahl wie das Cerium (0,05) gegeben hat, was das gegenwärtig für dasselbe angenommene Atomgewicht 137 rechtfertigt: Ba...... 137. 0,05 — 6,85. Am Ende dieser Abhandlung ist eine Tabelle bei- gefügt, welche alle Elemente in systematischer Ord- nung enthält und vollkommen der periodischen Ge- setzmässigkeit entspricht. In derselben fehlt jedoch für das Yttrium ®), Erbium, Didym und Lanthan die sichere Stellung, weil ich deren Eigenschaften und Atomgewichte für noch ungenügend erforscht halte. Mit dem ? Zeichen sind diejenigen KElemente verse- hen, deren Atomgewichte noch jedenfalls einer Be- richtigung bedürfen; so sieht man aus der Tabelle, dass das Atomgewicht des Tellur kleiner sein muss, als das des Jods, das Atomgewicht des Osmium’s klei- ner, als das des Platins "). 11) Zur Vermeidung verschiedener zweifelhafter Correctionen bestimme ich die Wärmecapacität relativ zu der schon bekannten eines anderen Metalles, von dem ich zur Bestimmung (nach Kopp’s Methode) eine genau gleich grosse Gewichtsmenge anwende wie für das zu untersuchende Metall. 12) Wenn man für das Yttrium Bunsen’s Atomgewicht (61,7) annimmt und die Formel seines Oxydes in R?20% abändert, so wird Yt—925 an den Ort II — 4 gesetzt werden kôünnen. In diesem Falle müsste das Atomgewicht ungefähr — 90 sein und das spec. Gewicht des an dieser Stelle stehenden Metalls gegen 3,5 betragen. 13) Für die Atomgewichte sind in der Tabelle nur die ganzen Tome XVI. Die grüsste Übereinstimmung der Eigenschaften findet unter Gliedern einer gegebenen Gruppe statt, welche den mit geraden Zablen versehenen Reïhen angehôren. Worauf ich jedoch in Sonderheit hinweisen môüchte ist der Umstand, dass so wohl in den Ver- tikalreihen, als auch in den horizontalen Reïhen eine bestimmte Âhnlichkeit stattfindet; so hat z. B. Nb in den Eigenschaften seiner Verbindungen Âhnlichkeït mit V und 7a, so wie auch mit dem # und Mo. Bemerkenswerth ist ferner, dass in allen Gruppen die Glieder der geradzahligen Reihen einen mehr me- tallischen, basischen Charakter besitzen, bei den un- geradzahligen aber, und unter ihnen besonders bei den Gliedern der oberen Reïhen und hôheren Gruppen, ein mehr saurer, nicht metallischer Charakter vor- waltet. Die Letzteren geben metallorganische Verbin- dungen, die Ersteren dagegen nicht. Die Elemente mit dem niedrigsten Atomgewichte sind als éypische bezeichnet: ihre Beziehung zu den anderen künnte man mit dem Verhältniss der niedri- gen Homologen (z. B. CH*, C*H*, CH°O* u. s. w.) zu den hüheren vergleichen. Endlich glaube ich, noch auf folgende Umstände aufmerksam machen zu müssen: Es ist bisher mit Bestimmtheit kein einziges Ele- ment bekannt, das den Reihen V — 6 bis IV — 8 an- gehürte. Die Elemente der Gruppe VII zeigen unbestreit- bar grosse Âhnlichkeit unter einander, wie im freien Zustande, so auch in den Verbindungen, besonders deutlich in den ammoniakalischen und den Cyan-Ver- bindungen. Obgleich das von mir vorgeschlagene System der Elemente ausschliesslich auf der Grüsse der Atomge- wichte begründet ist, so entspricht es jedoch nicht nur den sogenannten elektrischen Gegensätzen der Ele- mente und gruppirt dieselben nach ihren natürlichen Merkmalen der Analogie, sondern es erüffnet auch einen neuen Gesichtspunkt für die sogenannte Atomig- keit der Elemente, worauf ich noch bei einer anderen Gelegenheit zurückzukommen gedenke. Zahlen angeführt, weil in Betreff der Decimalen, nicht selten auch der Ganzen, noch Zweiïfel herrschen. 4 51 Bulletin de l'Académie Kmpériale 52 me "Z EX Über den Einfluss, welchen Ânderungen der Ro- Ca & eo dr . . 4 BE Ba D HS tationsaxe innerhalb des Erdkôrpers auf das + 2% AR N 2 = e SE ERE EL, LAS pubs Meeresniveau ausüben kônnen, von Dr. H. am © r , NN a En oi F Gyldén. (Lu le 8 décembre 1870.) “e AT © & 1 © où BP © Dm | e = 5 4 E e Die Frage, in wiefern der Stand des Meerwassers DIE SF 1e El EG: à : 4 | & IRL le 8° 15 5 sich ändert, wenn die Rotationsaxe der Erde in- © œ . . = . I ® Il SL D 7m nerhalb derselben etwas gedreht wird, ist für die © = C9 © 1 = (ot Astronomie schon daher von Interesse, weil man durch | MAR EUR 5 mn astronomische Beobachtungen Andeutungen über Pol- Ée a IN | E E ne ; È 82% d [il ï me LE [ & hühe-Anderungen erlangt zu haben scheint. Würde “ = ec > ® ë à . . ; 2 NET Te St - es sich theoretisch nachweisen lassen, dass eine sol- "1 Fr che Verrückung der Rotationsaxe die Uberschwem- | LINE si à a mung ganzer Länder zur Folge hätte, so müsste man el Es ui (= ts s e LA a is n Ü Ï | 1 = % wohl eine derartige Erklärung von den Veränderun- EE œ . Q . E 2 RESS à = gen der Polhühe aufgeben, liessen sich solche auch _— © LE + =) . . . .. . 3 + als unzweifelhaft hinstellen. Definirt man nämlich das clin tes an ñ 8 Complement der Polhôühe als den Winkel zwischen der Do 7 ae) tm LE = Ê A SENS US Le 1 LE mn |Richtung der Schwere und der Umdrehungsaxe der HA En Bu ae nm < Erde, so lassen sich Ânderungen dieses Winkels in S = LR] 4 mn , di D ù I - . . . 4 . . a zweierlei Weise denken. Erstens zieht eine Drehung » JS 2 à ie ° ? B der Rotationsaxe solche nach sich, ohngeachtet die Ce am = en . . . . É ë ni Il 1 LA x| À Se, © Richtung der Anzichung dieselbe bleibt, dann aber œ un o Le: as . . . . » à ea À A0 würde auch eine Anderung in der Richtung der Loth- œ 1) 3 oué . Es linie, die als ganz local gedacht werden kann, Veran- ns 2. AURAI EN EE " 2 à lassung zu einer entsprechenden Anderung der Polhühe 2 H £ . : . = _ = CRE ll Il î Li (ar aus geben. Obgleich die zweite Erklärung etwas näher c pur - ea ® © . . . . . $ À Ale ao zu liegen scheint, so ist doch die erste nicht ohne D = o ? D Weiteres als unstatthaft hinzustellen. Giebt man zu, L | Res = ù L a dass die Localanziehung durch geologische Vorgänge ES e É Fe . - ; ps ë I Le lip & © geändert werden kann, so liegt die Annahme nicht ga LES MG 2) œ : . . A LR en < so sehr weit, dass letztere in genügender Kraft auf- ot [= x < < 5 treten künnen, um messbare Anderungen der Träg- | zen | o EVE 7 a heitsmomente und ihrer Richtung zu bewirken. Es ist 2 S s 5 Û . . o . Pre LL “ (RU = hier nur ein quantitativer Unterschied bei Naturer- © = CD ( 2 ô . . 5 . Es SU HE UN 4 eignissen, die wir nicht anders als in sehr beschränk- EUR STNUEIEER Se LE ter Weise zu beobachten im Stande sind: denn zur Le dual F Beurtheilung der geologischen Processe im Inneren = = © = :. : : | Sadil NE te dE des Erdkürpers künnen wir keinen anderen Maasstab 5 . . . . . . ui H 2 6 anlegen als denjenigen ihrer Wirkungen, die sich oft I ho | a als Erscheinungen ganz anderer Natur kundgeben und © SR = 1 : : à TD 5 häufig nur mit den feinsten Messwerkzeugen wahrzu- > sou à £, nehmen sind. a a a Lors A : à £ I ù | Es genügt relativ sehr wenig dazu, um eine merk- = à [er] . TT . . © 5 © liche Anderung der Localanziehung zu bewirken. Pe- v ters hat berechnet, dass die Masse der Pyramide zu Memphis die Lothlinie um etwa 1 Secunde ablenkt. 53 des Sciences de Saint-Pétersbourg:. 54 0 Eine Transportation dieser Masse um die Länge einer Grundseite der Pyramide künnte also eine Ânderung der Localanziehung von einer Secunde bewirken. Ânderungen in der Localanziehung künnen unter Umständen auf den Stand des Meerwassers sehr merk- lichen Einfluss ausüben. Man denke sich z. B. die Lo- calanziehung am Kaspischen Meere durchweg um eine Secunde in der Richtung von Nord nach Süd geän- dert. Die unmittelbare Folge würde eine Erhebung, resp. Erniedrigung des Wasserspiegels von mehreren Fuss an den entgegengesetzten Ufern im Norden und im Süden sein. Beispiele dieser Art künnte man in grosser Menge vorführen. Anders verhält sich die Sache, wenn bloss die Lage der Rotationsaxe in dem Erdkürper sich ändert. Wäre | die Anziehung der Erde unvergleichlich gross im Ver- hältniss zu der Centrifugalkraft, so wäre es offenbar von gar keinem Einfluss auf den Stand des Meeresni- veaus, wenn sich die Umdrehungsaxe im Erdkürper beliebig änderte. Nun ist zwar das Verhältniss der Centrifugalkraft zur Schwerkraft nicht verschwindend, aber doch immerhin eine sehr kleine Grüsse: am L 1 Aequator beträgt es =. Anziehung des festen Erdkürpers dieselbe bleibt, so ist die Ânderung des Wasserstandes eine Grüsse von Nehmen wir an, dass die der Ordnung des Productes aus der Zahl co mit dem Winkel, um welchen die neue Rotationsaxe gegen die alte geneigt wird. Multipliciren wir dieses Product, unter der Annahme, dass der besprochene Winkel eine Secunde beträgt, mit der Anzahl von Toisen, welche die Grüsse des Erdhalbmessers am Aequator angeben, so erhalten wir 0°.055. Von dieser Ordnung sind also die Anderungen des Wasserstandes in den Ocea- nen, wenn die Rotationsaxe der Erde um eine Secunde gedreht wird. An vielen Punkten der Erdoberfläche würde diese Zahl sehr verkleinert werden müssen, allein es lässt sich eine Veränderung der Rotations- axe von solchen Umständen begleitet vorstellen, wel- che eine Vermehrung der angegebenen Grüsse bewir- ken künnten. Schwer würde es aber sein, hier Verän- derungen im Betrage von mehr als einigen Fuss zu denken. Als ein besonderes Beispiel denke man sich fol- gendes. Die feste Oberfläche der Erde môge eine un- veränderliche Gestalt haben, aber die inneren Theile des Erdkürpers flüssig oder beweglich sein. Mit der eingetretenen Drehung der Rotationsaxe môge ferner eine derartige Versetzung der Massen im Inneren verknüpft sein, dass die Componenten der Anziehung in Bezug auf die neue Axe denjenigen, die auf die alte bezogen waren, gleich werden. Man denke nun zugleich, dass die Centrifugalkraft in Bezug auf die neue Axe dieselbe ist, wie sie in Bezug auf die alte war, sowie dass die feste Oberfläche der Erde mit einer dünnen Schicht von Wasser bedeckt ist: die Oberfläche des Wassers wird nun, wenn sie ihre Gleich- gewichtslage einnimmt, eine ähnliche Figur bilden, wie früher; nur wird ihre Lage gegen die feste Kruste ge- dreht sein. Eine gerade Linie, die einen Punkt 37 auf der fes- ten Kruste mit dem Mittelpunkte ? der Oberfläche des Wassers verbindet, sei bis zu dieser Oberfläche verlängert und schneide sie in einem Punkte M”. Den Abstand PM nenne man bei der ursprünglichen Lage der Niveaufläche r, und bei der späteren »’; die Grôsse r—r wird alsdann sehr nahe die Niveaudifferenz aus- drücken, welche durch die Drehung der Rotationsaxe entstanden ist. Eine sehr einfache geometrische Be- trachtung reicht nun hin, um zu erkennen, dass die Grôsse »’ — r der Differenz zweier Werthe vony gleich ist, die einen ebenso grossen Winkel einschliessen, wie den, um welchen die neue Rotationsaxe gegen die alte geneigt ist; dieser Winkelabstand jedoch in der- selben Ebene gezählt, in welcher die Drehung der Rotationsaxe erfolgt ist. Bezeichnen wir mit ® die Pol- hühe des Punktes M', so haben wir für unseren Zweck hinreichend genau Log. nat. r — const + 0.00167 cos 2p— ... Hieraus ergiebt sich durch Differentiation ra = — 0.003834 sin 2 +... Setzen wir in dieser Formel für r den Werth des Aequatorealhalbmessers der Erde in Toisen und für do eine Secunde, so erhalten wir dr =r —r——0".053 sin2p +... Als ein zweites Beispiel denken wir uns, dass das Innere der Erde vollkommen fest ist; im Übrigen las- sen wir aber alles wie im vorhergehenden Beispiele. Besonders betonen wir aber die Hypothese, dass so- 4* ms 27 > me 2 CES 55 Bulletin de l’Académie Impériale 56 wohl die Dicke der Wasserschicht wie die Drehung der Rotationsaxe nicht grüsser sei, als dass wir die Componenten der Anziehung bei der neuen Gleichge- wichtslage denen bei der alten gleich betrachten dür- fen. Es werden also bloss die Componenten der Cen- trifugalkraft geändert. Nennen wir diese bei der ur- sprünglichen Richtung der Rotation fx und fy, und den Winkel, um welchen die neue Rotationsaxe gegen die alte geneigt ist, d, so erlangen wir die neuen Com- ponenten der Centrifugalkraft, bezogen auf dieselben Axen wie die früheren, fx, fy—%fzund — Yfy. Hierbeiï haben wir bloss die erste Potenz des Winkels 4 berück- sichtigt und ausserdem angenommen, dass die Drehung der Rotationsaxe in der yz-Ebene stattgefunden hat. Die Componenten der Anziehung nehmen wir ferner so an, Wie sie aus einer homogenen abgeplatteten Um- drehungsellipsoide folgen. Sie seien demgemäss — Pr, — Py und — Re, indem P und À von x, y und & unabhängig sind. Die Differentialgleichung der Gleich- gewichtsfläche ist demnach bei der ursprünglichen Richtung der Drehung Le 0—=(P— f) xdx + (P— f)ydy + Ride und bei der veränderten IL. o—(P—f)xdx + (Py—fy+-%fe) dy +(Re+-fy)dz Das Integral der Gleichung (1) ist const. =(P— ff} +(P—f)yÿ +R Setzen wir in dieser Gleichung De PROC R &? so ergiebt sich () Die Integration der Gl.' (Il) giebt uns ferner (2) const. —(P— fx + (P—f)y + Re + 24fyz Setzen wir hier D = dx + dy + à D; == df VERT Rp SAR UNL . AN f nine RP 0 so erlangen wir bei Vernachlässigung der zweiten und t 2 G hüheren Potenzen von eh 7 oder ÿ à = ein Re- sultat, welches in der Form sich nicht von der Glei- chnng (1) unterscheidet. Die Gleichung (2) gehôrt streng genommen zu der Oberfläche eines Ellipsoids mit drei ungleichen Axen, allein diese unterscheiden sich resp. von den Axen «a und b nur um Grüssen zwWeiter Ordnung, die wir hier vernachlässigen. Die G1. (2) kônnen wir daher, wie folgt, schreiben 212 ___ 72,2 2 2 2,2 RUE QV—=Vr +0y +ar +2%raye Indem wir in dieser x — 0 setzen, erhalten wir die Gleichung desjenigen Meridians, in welchem die grüs- stenNiveauveränderungen vorkommen:; setzen wir über- : 1e Ds Das 2 ns dies y—7r sin, 2—7 cos p, % — 1 — 6", so wird &(1— 6) = 7° (1 — 6° sin p* + 29 À sin p COS ®) Bei der ursprünglichen Rotation haben wir in ent- sprechender Weise &(1— à) = 7° (1 — sin ?°) Mit einer hier hinreichenden Genauigkeit finden wir daher f r'—r=— 145% asin 2 oder in Zahlen, wenn d gleich einer Secunde ange- nommen Wird, — 0.026 sin 29, also nur die Hälfte von dem, was im vorigen Beispiele gefunden wurde. Es erleidet wohl keinen Zweifel, dass die vorigen Betrachtungen sich bloss auf fingirte Ereignisse be- ziehen, indem Veränderungen der Rotationsaxe von mehr verwickelten Umständen begleitet sein dürften, als wir hier betrachtet haben. Indessen kann man doch annehmen, dass solche innerhalb der Gränzen der hier betrachteten Beispiele fallen, oder wenigstens nicht weit ausserhalb derselben. Alsdann ist man auch zu dem Schlusse berechtigt, dass die Niveauverände- rungen, die aus einer Drebung der Rotationsaxe inner- halb des Erdkürpers von der oben angenommenen Grüsse herrühren, nicht die an vielen Orten beobach- teten Hebungen und Senkungen des Meerbodens er- reichen. 57 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 58 Über eine genaue Gelenk-Geradführung, von | Falle AD — BD — Ad — Bd, also ABDd ein Paral- L. Lipkin in St. Petersburg. (Lu le 22 décembre lelogramm, ist dies von selbst klar, im allgemeinen Falle 1870.) Seit der Erfindung der Dampfmaschine beschäftigte man sich vielfach mit der Aufgabe: eine Vorrich- tung, bestehend aus blossen Hebeln und Char- nieren (Gelenken), zu finden, bei welcher ein Punkt in gerader Linie geführt wird. Meines Wissens liefern sämmtliche bis jetzt erdachten so- genannten (Geradführungen* (oder auch Parallelo- gramme) nur angenäherte Lüsungen der gestellten Aufgabe. Viele derselben, insbesondere das Watt’sche Parallelogramm und die Tschebyschefschen Lenker, besitzen jedoch einen für die Praxis genügenden Grad der Genauigkeit. Geometrische Betrachtungen führten mich auf eine genaue Lüsung der obigen Aufgabe. Dieselbe besteht im Folgenden: Man nehme drei beliebig in gerader Linie liegende Punkte 4, B und C (Figur 1) und verbinde dieselben d durch Gelenke (Hebel und Charniere) mit irgend zwei von À und B gleich weit entfernten Punkten D und d. Diese Hebelcombination besitzt zunächst die Eigen- ergiebt sich diese Eigenschaft leicht aus der Glei- chung: DC? — DA° — dC? — dA?. Zieht man, bei einer Lage dieser Hebelcombina- tion, zu AB eine Parallele ab, welche die Geraden (Hebel) Ad, Bd und Cd resp. in a, b und c trifit, so ist offenbar ad — bd, und die Punkte a, b und c wer- den ebenfalls stets in gerader Linie bleiben. Diese Hebelcombination hat ferner die Eigenschaft, dass bei jeder gegenseitigen Lage der Punkte À und B immer CA X CB — DC? — DA? — dC° — dA?. Da nun DC und DA gegeben sind, so ist das Pro- dukt der Abstände der Punkte À und B vom Punkte C unveränderlich. Ebenso ist c@ X cb constant. Da nämlich DA— DB ist, so geht der aus dem Mittelpunkte D mit dem Halbmesser DA beschriebene Kreis stets durch die Punkte À und B. Die Gerade CAB ist Sekante dieses Kreises, und daher, nach einem bekannten Satze der Planimetrie, CA x CB — CT? = DC? — DT° — DC? — DA’, wo Z den Berührungspunkt bezeichnet, der von C (w elches wie in Figur 1, ausserhalb À und B liegt) an Huet Kreis gezogenen Tangente CT '). Halten wir demnach den Punkt C (oder c) fest, und lassen den Punkt B (oder b) eine gegebene Cur- ve durchlaufen, so wird der Punkt À (oder a) die entsprechende Curve der reciproken Radienvectoren, in Bezug auf den Pol C (oder c) beschreïben. Die Curve der reciproken Radienvectoren eines durch den Pol gehenden Kreises ist aber bekanntlich eine gerade Linie, welche senkrecht zur Verbindungs- linie des Pols mit dem Mittelpunkte dieses Kreises steht. Um also eine genaue Geradführung zu erhalten, brauchen wir nur, in der vorher beschriebenen Hebel- 1) In der That, verbindet man (Figur 1.) 7 mit À und B, so be- kommt man rwei ähnliche Dreiecke ACTA und ACB T, weil schaft, dass, wie man auch jetzt die Punkte À und B | Z TCA — Z BCT und LCTB — LCAT ist. Hieraus folgt gegenseitig nähert oder entfernt, dieselben doch im- mer mit dem Punkte C in gerader Linie bleiben. Im CA:CT=—CT:CB oder CA x CB = CT2. w. z. b. w. 59 Bulletin de l’Académie Impériale 60 combination, den Punkt C (oder c) vermittelst eines Charniers festzuhalten und die Punkte B (oder b) durch einen Hebel und zwei Charniere mit einem solchen festen Punkte M zu verbinden, dass MB— MC (oder Fig. 2. Fig. 3. Mb— Mo) ist. Der Punkt À (oder a) wird dann eine ge- naue auf CM senkrecht stehende Gerade beschreiben”). Die folgenden Figuren 2, 3 und 4 stellen drei sol- che genaue Gelenk-Geradführungen vor. Fig. 4. In Figur 2 und 4 ist der feste Punkt C ausserhalb, in Figur 3 hingegen innerhalb À und B angenommen worden. In Figur 4 ist ABDd ein Rhombus und eine Seite Ad durch eine parallele A'd’ ersetzt. In der That, es seien (Figur 2 und 3) X und N'die Punkte, in welchen die verlängerte Gerade CM die auf sie aus À gefällte Normale AX und den mit BM— CM aus M beschriebenen Kreis schneidet. Aus den rechtwinkligen ähnlichen Dreiecken £ CBN und ACKA folot: CRCPB==CAE CN, CAXTE enr own —+( 5% D also ist CK— _ wo das obere Zeichen auf Figur 2, das untere auf Fi- gur 3 sich bezieht. Folglich ist CX constant. Die von À auf CM gefällte Normale AK trifft daher dieselbe stets in demselben Punkte K, also muss der Punkt À diese Normale AX selbst beschreiben, was zu bewei- sen War. 2) Sind MB und MO nicht gleich, so beschreibt der Punkt À einen Kreisbogen. —_— “pp BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Fifty-second annual report of the trustees of the New-York State library. Albany 1870. 8. XXXVI scripta academica universitatis Halensis anno 1870 edita. XXX VIII scripta academica universitatis Marburgensis annis 1869 et 1870 edita. CXII scripta academica universitatis Lipsiensis annis 1869 et 1870 edita. Annales academici MDCCCLXV—MDCCCLXVI. Lugduni Batavorum 1870. 4. à Catalogus senatus academici collegii Harvardiani, et eorum qui muneribus et officiis praefuerunt, quique honoribus academicis donati sunt, in universitate, quae est Can- tabrigiae in civiate Massachusettensium. Cantabrigiae 1869. 8. A catalogue of the officers and students of Harvard uni- versity, for the academical year 1869—1870. First term. Cambridge 1869. 8. Annual reports of the president and treasurer of Harvard College 1868—69. Cambridge 1869. 8. Report to the board of overseers of Harvard College on the condition, needs, and prospects of the university. Cambridge 1869. 8. des Sciences de Saist-Pétersbourg. 6? Addresses at the inauguration of Charles William Eliot, as president of Harvard College, tuesday, October 19, 1869. Cambridge 1869. 8. Thies (Louis). Catalogue of the collection of engravings bequeathed to Harvard College by Francis Calley Gray. Cambridge 1869. 4. Address delivered at the dedication of Memorial Hall, Lancaster, June 17, 1868. By Christopher T. Thayer; and Ode, by H. F. Buswell. Boston 1868. 8. XXIIth annual report of the regents of the University of the State of New-York on the condition of the State Cabinet of Natural History. Albany 1869. 8. Anales de la Universidad de Chile. Tomo XXIX X 1—19, XXX X 1—6, XXXI M 1—6. Santiago de Chile 1867 et 1868. &. Memorie del reale Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. XV. Venezia 1570. 4. Atti del r. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. T. XV. Dispensa 7—9. Venezia 1869—70. 8. Abhandlungen der k. Akademie der Wissenschaften zu Berlin aus dem Jahre 1869. Berlin 1870. 2 Bde. 4. Berichte über die Verhandlungen der k. sächsischen Ge- sellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Philolo- gisch-historische Classe 1868 X IT, IIL. 1869 X I, I, IT. Mathematisch - physische Classe 1869 X IT, II, IV. 1870 X 1, IL. Leipzig 1868—70. 8. Abhandlungen der k. Sächsischen Gesellschaft der Wissen- schaften zu Leipzig. Philologisch-historische Classe Band 5 X VI, VIL Mathematisch-physische Classe Band IX X IV, V. Leipzig 1870. 8. Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie der Wissenschaf- ten zu München. 1870, II, Heft 1, 2. München 1870.8. Abhandlungen der mathematisch-physikalischen Classe der k. bayerischen Akademie der Wissenschaften. Band X, Abthl. 2. München 1868. 4. Verhandelingen der k. Akademie van Wetenschappen. Af- deeling Letterkunde. Vijfde Deel. Amsterdam 1870. 4. Verslagen en mededeelingen der k. Akademie van Weten- schappen. Afdeeling Natuurkunde. Tweede Reeks. Vierde Deel. Amsterdam 1870. 4. Verslagen en mededeelingen der k. Akademie van We- tenschappen. Twaalfde Deel. Amsterdam 1869. 8. Processen-Verbaal van de gewone vergaderingen der k. Akademie van Wetenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Van Mei 1869 tot en met April 1870. 8. Jaarboek van de k. Akademie van Wetenschappen, geve- stigd te Amsterdam voor 1869. Amsterdam. 8. 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Memorie que el Ministro de Estado en el Departamento del Interior presenta al Congreso nacional de 1868. Santiago de Chile 1868. 8. — que el Ministro de Estado en el Departamento de Ju- sticia, Culto e Instruccion puüblica presenta al Con- greso nacional de 1868. Santiago de Chile 1868. 8. — que el Ministro de Estado en el Departamento de Guerra presenta al Congreso nacional de 1868. San- tiago de Chile 1868. 8. — que el Ministro de Estado en el Departamento de Ma- rina presenta al Congreso nacional de 1868. Santiago de Chile 1868. 8. — que el Ministro de Estado en el Departamento de re- laciones exteriores presenta al Congreso nacional de 1868. Santiago de Chile 1868. 8. — qne el Ministro de Estado en el Departamento de Ha- cienda presenta al Congreso nacional de 1868. San- tiago de Chile 1868. 8. Cuenta jeneral de las entradas i gastos fiscales de la re- püblica de Chile en 1867. Santiago de Chile 1868. 8. 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ARS DO0 87—97 | E, Cyon, Les actions excitatrices et modératrices du système central des nerfs vasomoteurs 97—117 F, Steinmann, Sur la tonicité des muscles volontaires. ..,........................ 118—132 H, Wild, Méthodes perfectionnées de la compensation pour la chaleur du baromètre à balance. (Avec une planche.).......................................... .. 132—147 L. v. Schrenck, Rapport sur les mamouths nouvellement annoncés au nord de la Sibé- rie, — d’après les communications de M. Maydell, suivi de remarques sur le à mode de conservation et sur la prétendue abondance de cadavres entiers de cet ER Mo 8e stade on ee me don 0 006 00 TON DORE ONC Co OP 050 € 0 147—173 N, Zinine, L'action du zinc sur le quadrichlorobenzile et sur quelques autres produits « | , Éroméstetichlorés ee ne M RE Ne ti morte recrec ee DCE 173—175 | Bulletin bibliographique .....:..................................se.sesse 175—176 she | —<>00—————— î | * | On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, J. Issakof et Tcherkessof, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l'Académie (Komunrer® llpapaenia Hmneparopckoï Axayemin Hayx&), N. Kymmel, libraire à Riga, A. E. Kechrib ardshi, libraire à Odessa et chez M. Léopold Voss, libraire + à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Avril 1871 C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.) NUE Vies dns À MANN 72 AU ANNE ZA UE HEUURDA EAU. TAN [ ° Ke J N ; - J a We TZ mot | 4e Er F “à Û ARE à 1) PE CUS RARE : Ta FE BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Über die Summirungserscheinungen bei Reizung sensibler Nerven des Frosches, von J. Tar- chanow. (Lu le 27 octobre 1870.) Die Fähigkeit der Nervencentra des Frosches, die auf seine sensiblen Nerven in Form einzelner elektri- scher Schläge fallenden Reize zu summiren, ist von Prof. Setschenow in seiner Abhandlung «Über die elektr. und chem. Reiz. u. s. w., Graz, 1868» fest- gestellt worden. Er wies ausserdem die Abhängigkeit dieses Effectes, in Bezug auf die Schnelligkeit seines Zustandekommens, von der Stärke und der Häufigkeit der Schläge nach. Letzteres ist übrigens von ihm nur für die Kettenstrôme festgestellt worden. Die vorlie- gende Untersuchung bietet eine weitere Entwickelung derselben Frage dar, insofern sie zum Zweck hat, die Ânderungen der besagten Fähigkeit unter verschiede- nen Bedingungen zu bestimmen. Als Reize dienten mir bei diesen Versuchen kurz andauernde Kettenstrôme, so wie Inductionsschläge; in beiden Fällen wurde als Stromunterbrecher ein Me- tronom angewandt. Bei Reizung mittelst Kettenstrôme konnten nur schwache (in Pflüger’s Sinne) und mit- telstarke Reizungen gebraucht werden, da die stärke- ren Schläge den motorischen Effect zu rasch auslôsen. Die Regulirung der Stärke der Kettenstrôme geschah mittelst eines flüssigen Rheostaten; die Elektroden waren natürlich unpolarisirbar; ein Sromwender diente zur Umkehrung der Stromrichtung ‘). Die Operation der Blosslegung des zu reizenden | Nerven (n. ischiadicus) blieb dieselbe wie in den Ver- suchen von Setschenow. Vor jedem einzelnen Ver- suche wurde die Reizungsstärke an einem stromprü- fenden Schenkel bestimmt. Endlich, dem Beispiele von Setschenow folgend, reizte ich den Nerven un- ter folgenden 2 Hauptbedingungen: an einem gleich unterhalb der Rautengrube enthaupteten Frosch und an Thieren mit abgeschnittenen Halbkugeln; im er- steren Falle drückten sich die Summirungseffecte durch reflectorische, im 2ten durch locomotorische Bewegungen (d. h. durch Kriechen und Hüpfen) aus. Ile Reizung mittelst Kettenstrüme,. 1° Versuchsreihe, Iu dieser Versuchsreihe hatte ich zunächst den Zweck, das durch Herrn Pflüger (über die elektr. Empf., Unters. aus d. physiol. Lab. zu Bonn. Berl. 1865) berührte Verhalten der sensiblen Nerven des Frosches gegen einzelne Schliessungen, resp. Offaun- gen der auf- und absteigenden Strüme, und zwar mit Bezugnahme auf ihre Dauer und Stärke, zu prüfen. Die Ergebnisse zweier unter einander paralleler Versuchs- reihen, welche zu diesem Zweck angestellt worden sind, lassen sich in folgender Form wiedergeben: Schwache Reizung Am Frosche mit abgeschn. Halbkugeln. Am enthaupteten Frosche. ee TC RE RES DR PR ER EC CR NP MERE SES, Aufst. Str. Abst. Str. Aufst. Str. Abst. Str. Schl. ref. Zuckung”). Ruhe. refl. Zuckung. Ruhe. Offn. Rubhe. | Rubhe. Ruhe. Ruhe. Diese Reihe von Erscheinungen gilt nur für den Fall, wenn die Offnung des Stromes rasch nach der 1) Die Umkehrung geschah mittelst zweier in die Leituug einge- fügter Quecksilbernäpfe. 9) Die reflectorische Zuckung, welche dem äusseren Ansehen nach der an dem stromprüfenden Schenkel bekannten Zuckung Tome XVI. Schliessung desselben geschieht; sonst (d. h. bei Ver- lingerung der Stromeswirkung) erhält man Folgen- des: ganz gleich ist, muss von der coordinirten reflectorischen Bewegung unterschieden werden. 5 Am Krosche mit abgeschn. Halbkugeln. Bulletin de l’Académie Empériale 6s Am enthaupteten Frosche ue CORAN re Le CRE A, en crane ER ON EDS PORTES CDR APO ECO EIANNEE PE PS, Aufst. Str. Abst. Str. Aufst. Str. Abst. Str. Schl. ref. Zuckung.| im 1°" Moment Ruhe, ref. Zuckung. im 1° Moment Ruhe, ier: 9 5" nac - : - à ' hicrauf (2—5 nach É hieraufeineallgemeine Offn. refl. Zuckung. der Schliessung) ein ref. Zuckung. ë x Sprung. ewegung. Mittelstarke Reizung. Am Frosche mit abgeschn. Halbkugeln. Am enthaupteten Frosche SELS UE ECEOEE CHERS PEN NOR CREME PTE CANIENTES PMR PEUR 0 CLIN SERRES. TE) ŒEPSEEUT CPR EEE MES EN GIRAELN CNE MO PRE AMC © GENS CM" OC ADP) M, Aufst. Str. Abst. Str. Aufst. Str. | Abst. Str. Schl. ref. Zuckung.| retl. Zuckung. refl. Zuckung. | ref. Zuckung. Offn. refl. Zuckung.. retl. Zuckung. ref. Zuckung. | ref. Zuckung. Wird die Wirkung des mittelstarken Stromes auf den Nerven verlängert, so erfolgt der Schliessungs- effect in Form einer Zuckuug, hierauf tritt nach einer kurzen Pause, und zwar früher bei den ab-, als bei den aufsteigenden Strômen, cine reflcctorische Bewe- gung ein. Fasst man in dieser Reihe von Erscheinun- gen nur die reflectorischen Zuckungen ins Auge, So erklären sie sich vollständig von dem Gesichtspunkte des durch Herrn Pflüger für den motorischen Ner- ven aufgestellten Zuckungsgesetzes; die Fälle der re- flectorischen Bewegungen dagegen, welche in Folge einer verlängerten Wirkung des Stromes eintreten, müssen als Summirungseffecte aufgefasst werden. jte — Versuchsreihe. Hier handelt es sich eigentlich um die Summirung der dureh die Unterbrechungeines Kettenstromes her- vorgebrachten Schläge. Der Gang der Erscheinungen erhellt am besten aus einigen Versuchen, die ich als Beispiele anführe. Schwache Reizung: das Metronom sehlägt 50 Mal per 1’; die Reizung wird in unmittelbarer Nähe des freien Nervenquerschnittes applicirt. Frôsche mit abgeschnittenen Halbkugeln. Die Anzahl der Schläge, welche die Bewegung auslôst. Aufst. Str. ere memmeeee te mans Vers. 1. Schwache Reizung. Vers. 2. } locom. Bew. mit PE EDEN CET ESA MEN NE MBITS CHIEN EN SI CREER | SEM EN CRIS CERN SE RES GE, Vers. 3. Vers. 4. Mittelst. Reizung. locom. Bew. 11} 15} 2 15 { einzeln. Zuckung. { mit einzeln. | locom. Bew. mit = ç« Zuckungen. : € 5 ; : 25 10 { während der Rei- { Zuck. währ. { einz. Zuck. zung. 18} d. Reïz. 15 Abst. Str. Schwache Reizung. Mittelst. Reizung. Vers. 1. Vers. 2. Vers. 5. Vers. 4. 31 locom. Bew. 2] locom. Bew. 3} locom. Bew. 3] locom. Bew. 3 € ohne einzeln. { ohne eivzeln. mit einzeln. { mit einzeln. 4{ Zuck. währ. { Zuck. währ. Zuck. währ. { Zuck. währ. d. Reïz. 2 d. Reiz. 3 d. Reiz. 4 d. Reiz In dieser Versuchsreïhe ist nur folgende Thatsache | stellenden locomotorischen Bewegungen treten bei beachtenswerth: die als Summirungseffecte sich ein- | Reizung des Nerven mit absteigenden Strômen früher 69 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 70 (in einigen Fällen sogar ausschliesslich) als bei der entgegengesetzt serichteten Polarisation ein. Die ein- zig môgliche Erklärung hierfür bietet sich im Folgen- den: Bei Reizung des Nerven mit absteigenden Strü- men fällt das Bereich des Catelektrotonus auf die dem freien Querschnitte benachbarten Nerventheile, in welchen die Erregbarkeit ohnedies gesteigertist, folg- lich darf man bei dieser Reizung eine raschere Auslô- sung des reflectorischen Effectes erwarten, als bei der entgegengesetzt gerichteten. Versuche, welchen dieser Gedanke zu Grunde gelegt wurde, bestätigten Das Metronom schlägt 50 Mal per 1 auch vollkommen diese Vermuthung. Einem Frosche mit abgeschnittenen Hemisphären wird, zur Vermei- dung des freien Querschnittes, der blossgelegte n. is- chiadicus in Verbindung mit dem Unterschenkel ge- lassen und in der Kniekehle auf gewühnliche Weise gereizt. Hierbei lüst eine schwache Reizung (weder in Form einzelner Schläge, noch als eine Reïhe sol- cher applicirt) überhaupt keinen motorischen Effect aus; die Summirung der mittelstarken Strôme giebt dagegen Folgendes: Vers. 1. Vers. 2. Vers. 3. . {10 loc. Beweg. f 5 loc. Beweg. f 10 loc. Beweg. Aufst. Str. À 20 , à déj: L drone h | . f 10 loc. Beweg. 5 loc. Beweg. REG + A At, St À 18 porn (HAN Nach Durchschneidung des Nerven in der Kniekehle. { 39 loc. Bew. { ni. Rubhe. Aufst. HE) 18 007, | loc. Bewesg. | > 35 Ruhe. 16 { loc. Beweg. 11 2 39 | 6 \ 29 1 4 | r | » eh U 6 22 27 Abst Sir: { 2 locom. Bew. 5) | locom. Bew. 3 }locom. Bew. \ 3 11 21 : 5e 4 s 29 22 1 ») 5) 1 |: 2 2 3 » 5 1 3? LE] Leider bringen die angeführten Versuche, zugleich mit einer Antwort auf die berührte Frage eine neue Thatsache an’s Licht, deren Bedeutung mir bis jetzt unerklärlich bleibt, die Thatsache nämlich, dass in Folge der Nervendurchschneidung das Zustandekom- men der Summirungseffecte der aufsteigenden Strôme für einige Zeit erschwert wird. Übrigens zeigen die angeführten Zahlen, dass diese Wirkung eine sehr flüchtige ist. Was nun die entsprechenden Erschei- nungen an einem gekôpften Frosch anbelangt, so bie- ten sie absolut dieselbe Gesetzmässigkeit wie die an Früschen mit abgetragenen Halbkugeln. Einfluss der Häufigkeit der Schläge auf das Zustandekommen der Summirungseffecte. In dieser Beziehung habe ich nichts Neues zu dem, was schon von Prof. Setschenow mitgetheilt wor- denist, hinzuzufügen und will nur zu dem von ihm Fest- gestellten einige eigene Versuche anführen. Hierbei muss ich erwähnen, dass, um müglichst seltene, zu- gleich aber in gleichenZeitabständen erfolgende Schlies- sungen zu erhalten, ich durch Nebenschliessungen aus der gegebenen Zahl von Metronomschlägen 1,2 oder mehr intermediäre Schliessungen und Offnun- gen ausschloss. Da ferner die Erregbarkeit eines sen- siblen Nerven für das Zustandekommen einer allge- meinen Bewegung von grosser Wichtigkeit ist, s muss ich noch hinzufügen, dass ich meine us sowohl an sensiblen Nerven, welche in Verbindung mit dem Unterschenkel blieben, als auch an Nerven, welche in der Kniekehle durchschnitten waren, an- gestellt habe. 5* 74 Bulletin de l’Académie Kmpériale 7? Ein in der fossa poplitaea durchschnittener Nerv. Zwischen jeder Schliessung 2,5”. 1. Vers. Abst. Str. 3 Schl. allg. Bew. 3 1 LE] 2 2. Vers. 2 Schl. allg, Bew. 3 29 29 22 Zwischen jeder Schliessung 5”. Abst. Str. . allg. Bew. 22 22 22 3 Schl. allg. Bew 2 2? 21 22 Zwischen jeder Schliessung 10”. Abst. Str. 7 Schl. 6 allg. Bew. 21 22 22 3 Schl. allg. Bew. ) ON 5) 32 Zwischen jeder Schliessung 20”. Abst. Str. 9 Schl. 8 allg. Bew. 2) Le] 22 8 Schl. allg. Bew. 6 22 29 21 Zwischen jeder Schliessung 30”. Abst. Str. > 30 Schl. Ruhe. >> 30. » > 30 Schl. Ruhe. > 30 22 22 Der Nerv ist in Verbindung mit dem Unterschenket gelassen. Zwischen jeder Schliessung 2,5”. Vers. 8. Abst. Str. 3 Schl. allg. Bew. 3 2? 2) 95 Zwischen jeder Abst. Str. >13 Schl. Ruhe. 725 » » Die vier aus einer grossen Zahl analoger Versuche entnommenen Beispiele bestätigen das leichtere Zu- standekommen der Summirungseffecte mit dem An- wachsen der Frequenz der reizenden Schläge und zei- gen die grosse Bedeutung der Erregbarkeit der ge- reizten Nervenstrecke für die Summirungserscheinun- gen. Für den in der Kniekehle durchschnittenen Ner- ven wird die Summirung nur in dem Falle nicht er- halten, wenn der Zeitabstand zwischen zwei auf einan- der folgenden Schlägen ungefäühr eine !/}, Minute be- trägt; bei einem Nerven dagegen, dessen Erregbar- keit nicht erhüht ist, tritt dieselbe schon bei einem Vers. 4. 7 Schl. alle. Bew. 7 22 2) 2) 1 Schliessung 5”. > 30 Schl. Ruhe. > 530 39 22 ” Zeitabstande von 5” nicht mehr ein, Eïnfluss der Abtragung und Reizung ver- schiedener Abschnitte des centralen Nerven- systems auf die Summirungserscheinungen. Jetzt gehe ich zur Bestimmung des Einflusses über, den die verschiedenen Theile des Gehirns und des Rückenmarkes auf die Summirungserscheinungen aus- üben. In dieser Richtung habe ich Versuche mit Ab- tragung der Hemisphären und der oberen Theile des tückenmarkes angestellt. Als Beispiele sind hier drei Versuche mit Abtragung der Hemisphären angeführt. Der Strom ist schwach. 50 Metronomschläge per 1”. An einem normalen Frosch nach Erôffnung der Schädelhühle. 1. Vers. 2 Vers. 3. Vers. Aufst. Str. 1 Schl. alle, Bew. 5 Schl. alle, Bew. 4 Schl. alle. Bew. /5\ LE trade 0 ie SES be SE 5 ñ 4 ,, 21 21 73 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 74 RS Nach Abtragung der Hemisphären und nach das Thier 1. Vers. Aufst. Str. >> 50 Schl. Ruhe. > 4 AbStMStr 50" ;, o > 4 Diese bedeutende Verzügerung der Summirungser- scheinungen in Folge der Abtragung der Hemisphären lässt a priori zwei Erklärungen zu: entweder üben die Hemisphären eine beschleunigende Wirkung auf die- selben aus, oder es ist der beobachtete Effect als Folge Früsche mit enthblüsstem Querschnitt der 1. Vers. Aufst. Str. > 50 Schl. Ruhe. Abst. Str. 6 ,, allg. Bew. 4 6 4 21 2 22 Auf den Querschnitt si Aufst. Str. > 100 Schl. Ruhe. il Abst. Str. > 100 Die jetzt folgenden Versuche zeigen den erscheinungen. 27 29 Frôsche mit entblüsstem Querschnitt der 1. Vers. Aufst. Str. > 30 Schl. ref. Zuck. >50 Schl. refl. Zuck. 4 Schl. allg. Bew. 4 Abst."Str. 2 2 Schl. allg. Bew. 2) 29 %? Alle drei sind durch einen Schnitt gleich Aufst. Str. > 30 Schl. refl. Zuck, >50 Schl. Ruhe. Abst, Str. 1 Schl. allg. Bew. 1 2 Sc 1 2) 22 Diese Versuche zeigen, wie man sieht, eine Be- schleunigung der Summirung in Folge der Küpfung der Früsche. Hierauf habe ich versucht, die Quer- | schnitte des Rückenmarkes chemisch zu reizen, habe dabei aber keine merklichen Anderungen in dem Pro- cesse der Summirung erhalten. Aus dieser Reihe von Versuchen kann nun folgen- | der allgemeine Schluss gezogen werden: Die sich bei Reizung sensibler Nerven mit cinzelnen celektrischen Schägen einstellenden Summirungserscheinungen und die durch chemische Reizung der Haut hervorgebrachten Reflexe verhalten sich gegen die Abtragung und Reizung verschiedener Abschnitte des centralen Nervensystems | vôllig gleich. So wird Küpfang des Thieres von einer 16 Schl. allg. Bew. > 100 92 einer Pause von !/, —1/, St., während welcher ausgeruht. 2. Vers. 3. Vers. 0 Schl. Ruhe. > 60 Schl. Ruhe. QE 5 00e 7 einer Reizung des Querschnittes der mittleren Theile des | Hirnes zu betrachten. Zu Gunsten der letzteren Erklä- rung sprechen Versuche, welche ich durch künstliche Reizung (mittelst Kochsalz) der Thalami optici angestellt habe und von denen ich einige hier anführen will. Thal. optici, 50 Metronomschläge per 1”. 3. Vers. > 20 Schl. Ruhe. 5 ,, allg. Bew. 2, Vers. 19 2) 92 2 nd Salzkrystalle gelegt. 00 Schl. Rubhe. > 100 Schl. Ruhe. > 100 Einfluss der Enthirnung auf die Saummirungs- 22 29 LE] LE] 22 22 7? Thal. optici, 50 Metronomschläge per 1’. 3. Vers. > 20 Schl. refl. Zuck. > Schl. alle. Bew. 5 2. Vers. 2) 22 29 2) 22 22 unterhalb der Rautengrube enthauptet. > 20 Schl. refl. Zuck. 2 Schl. allg. Bew. D] “ h1. allg. -Bew. 21 2) 3) 22 22 Erhühung beider Effecte, Reizung der mittleren Hirn- theile dagegen von einer Hemmung derselben be- gleitet. Der einzige Unterschied zwischen beiden Ef- |fecten bezieht sich nur auf den Fall der chemischen teizung der Rückermarksquerschnitte; diese Reizung | ruft, nach den Versuchen der Herren Herzen und Setschenow, leicht bemerkbare, wenn auch unbedeu- tende Schwankungen der Reflexstärke hervor; auf den Process der Summirung aber hat sie, nach meinen Ver- suchen, keinen bestimmbaren Einfluss. Einfluss der Entblutung auf die Summirungs- | erscheinungen. Versnche dieser Art zeigen im Allgemeinen eine 75 Bulletin de l'Académie Impériale 0 76 starke, verzogernde Wirkung der Entblutung auf den | den Kreis der primären Spirale als Stromunterbrecher Process der Summirung. Früsche mit-entblôsstem Querschnitt der Thal. opt. 50 Metronomsehläge per 1°. 1. Vers. 2 Vers. Aufst. Str. 6 Schl. alle. Bew. 7 Schl. allg. Bew. 16 3) 2) Abst Sir Trac, 6 4 AE 6 r},) 6 29 Beide art. femoral. durchschnitten Aufst. Str. 10 Schl. allg. Bew. Abst. Str. 18 29 29 29 29 22 Das Herz ausgeschnitten. Abst. Str. 49 Schl. allg. Bew. >>60 Schl. Ruhe. Den Einfluss der Wärme und der Kälte auf die Summirungserschemungen habe ich nur bei Reizung des Nerven mit Inductionsschlägen studirt, da ich bei Versuchen mit Kälte draussen im Froste arbeiten musste, wohin es unbequem war, den flüssigen Rheo- stat zu übertragen. IL. Versuche mit inducirten Stromen, Diese Versuche sind nach demselben Plan, wie die vorigen, angeordnet. Zuerst wurde die Wirkung ein- zelner Schläge auf den sensiblen Nerv eines enthirn- ten, aber nicht geküpften Frosches, darauf die Summi- rungserscheinungen einer Reihe von Schlägen, end- lich der Einfluss auf diese letzteren bei Abtragung und Reizung verschiedener Abschnitte des centraleu Nervensystems, so wie die Wirkung der Wärme, resp. Kälte, untersucht. a) Beim Studium des Verhaltens eines sensiblen Nerven gegen einzelne Inductionsschläge habe ich Gelegenheit gehabt, mich von der Richtigkeit der von Prof. Setschenow mitgetheilten Thatsache zu über- zeugen, nach welcher sensible Nerven des Frosches sich zu Inductionsschlägen viel indifferenter, als zu den Unterbrechungen eines Kettenstromes verhalten. Diese Versuche zeigten mir ausserdem, dass die Rich- tung der Inductionsschläge für die Erregung des Ner- ven von keiner Bedeutung ist. b) Bei der Erforschung der Erscheinungen der Sum- mirung der Inductionsschläge wurde das Metronom in eingeschaltet; die Stärke der von mir gebrauchten Strôme lag an jener Gränze, wo die Schliessungs- schläge anfangen, eine maximale Zuckung an einem stromprüfenden Schenkel auszulüsen. Hierzu wurde ich dadurch bestimmt, dass man in Anbetracht der geringen Empfindlichkeit sensibler Nerven gegen die Inductionsschläge beim Gebrauche schwächerer Strôme an einem und demselben Nerven unter übri- sens gleichen Bedingungen von einander bedeutend abweichende Zahlen erhält. Zum Beweise hierfür will ich zwei Versuche an einem und demselben Nerven bei Reizung desselben mit Strômen der 6ben genannten Intensität und bei Reizung mit schwächeren Strômen anfübren. Schwacher Strom. 50 Metronomschläge per 1”. 1. Vers 9/=Vers: 40 Schl. allg. Bew. 20 Schl. allg. Bew. 15 21 29 LE] 41 1) 29 22 DD, 5h 7 JU A 5 Der Strom wird verstärkt. 9 Schl. allg. Bew. 8 Schl. allg. Bew. 10 29 2 29 8 2) 29 29 10 10 Die Stärke des Stromes wird vermindert. 36 Schl. allg. Bew. 15 Schl. allg. Bew. 28 49 Das am meisten in die Augen fallende Resultat die- ser Reihe von Versuchen besteht in Folgendem: Unter sonst gleichen Bedingungen kommt der Efject der Sum- mirung viel leichter bei nicht gekôpften Thieren, als bei enthaupteten zu Stande. Dies kann man aus folgenden Beispielen ersehen. 2) 32 29 22 2) 22 29 Le] 29 29 9? 27 Frosch mit entblôsstem Querschnitt der Thaï. opt. 50 Metronomschläge per 1”. 1°AViers: 21Vers: 12 Schl. allg Bew. 6 Schl. allg. Bew. à D 29 2) 57 6 de] » ,9 Geküpftes Thier. > 100 keine allg. Bew. nur einz. Zuck. > 100 nur Zuck. Der Strom ist sehr stark; das Metronom schlägt 100 Mal per 1”. > 100 nur einz, Zuck. >>100 nur einz. Zuck. ti des Sciences de Saïint- Pétersbourg. ré.) Ich weiss nicht, wie diese Thatsache zu erklären ist, muss aber auf die Analogie hinweisen, welche zwi- schen derselben und dem Verhalten der sensiblen Ner- ven gegen chemische Reize beï nicht geküpften und bei enthaupteten Thieren besteht. (Setschenow, Über die electr. und chem. Reize u. s. w.) c) Der Einfluss der Häufigkeit der Inductionsschläge auf den Effect der Summirung ist im Allgemeinen der- selbe, wie der oben für die Unterbrechungen des constanten Stromes erwähnte, d. h. Beschleunigung des Zustandekommens des Effectes bei Vermehrung der Zahl der Schläge und umgekehrt. Die einzige Verschiedenheit in beiden Fällen besteht darin, dass die, dureh die Zu-, resp. Abnahme der Anzahl der Schlige bedingten Schwankungen im Zustandekommen der Summirungserscheinungen bei Reizung mit Ket- tenstrômen viel rascher, resp. langsamer,, als bei Rei- zung mit Inductionsstromen ablaufen; so habe ich z. B. bei Reizung des Nerven mit Kettenstrômen den Summirungseffect noch in den Fällen beobachten kün- nen, wo die Schläge beinahe eine !/' nach einander folgten; bei Reizung mit Inductionsschlägen bekommt man dagegen keine Sammirung mehr, wenn die Schläge durch einen Zeitabstand von 10” von einander ge- trennt sind. Diese Verschiedenheit deutet darauf hin, dass die Inductionsschläge bei weitem nicht so lange andau- ernde Spuren in den Elementen des centralen Ner- vensystems hinterlassen, als die Schläge eines con- stanten Kettenstromes. d) Der Einfluss der Abtragung und Reizung ver- schiedener Theiïle des Gehirns auf die Summirungs- effecte der Inductionssehläge bietet nichts Neues dar, im Vergleich zu den Resultaten der entsprechenden Versuche mit Reizung des Nerven durch Unterbre- chungen des constanten Stromes; nur muss hierbei [natürlich die oben erwähnte geringere Empfänglich- keit des Nerven für Inductionsschläge berücksichtigt werden. Früsche mit geôffinetem Schädel. 50 Metronom- schläge per 1. 1. Vers. 2. Vers. 1 Schl. allg. Bew. 1 Schl. allg. Bew. 1 32 2) 3) 1 Le] 22 3) Abtragung der Hemisphären. > 100 Schl. keine Bew. > 100 Schl. keine Bew. Frôsche mit abgetragenen Hemisphären. 3. Vers 4. Vers. 4 Schl. allg. Bew. 5 Schl. allg. Bew. 3 32 Le] 29 a) 1 2) 22 Reizung des Querschnittes der Thal. opt. mit Kochsalz. > 50 Schl. Ruhe. >> 60 Schl. Ruhe. Nach einer Viertelstunde Ruhe. 4 Schl. allg. Bew. 10 Schl. allg. Bew. € 12 a 22 2) Qt 2) 2) 22 Eine, wenn auch nicht so starke Verzügerung der Summirupg kann auch von der Peripherie aus durch chemische Reizung des blossgelegten N. ischiadicus hervorgerufen werden. Zu diesen Versuchen werden beide N. ischiadici blossgelegt; zuerst wird an dem einen der Nerven das normale Zustandekommen der Summirung festgestellt; darauf wird der andere Nerv mit Kochsalz gercizt und die Schnelligkeit der Sum- mirung abermals geprüft. 50 Metronomsehläge per 1”. 1. Vers. 2, Vers. 3. Vers. 11 Schl. allg, Bew. 14 Schl. allg. Bew. 11 Schl. allg. Bew. 8 2) 3) 1) 8 2) 2) 1) T 1) 2) 1) 6 29 ) 21 7 22 22 22 ti LE] 2) LE] Reizung des Nerven mit Kochsalz. 49 Schl. allg. Bew. > 50 Schl. Ruhe. > 50 Schl. Ruhe. Die mit Salz gereizte Partie des Nerven wird abgeschnitten. > 15 Schl. allg. Bew. 15 Schl. allg. Bew. 79 Bulletin de l'Académie Empériale so e) Die Entblutung verzôügert den Act der Summi- rung der Inductionsschläge, ebenso wie die entspre- chende Erscheinung bei Reizung des Nerven mit den Unterbrechungen des Kettenstromes. f) Eine besondere Aufmerksamkeit verdient, der Prägnanz des Effectes wegen, der Einfluss der Er-| wärmung, resp. der Abkühlung des ganzen Frosches auf den Act der Summirung. Die Erwärmung des ganzen Frosches wurde in ei- nem hermetisch verschlossenen und mit Wasserdäm- 50 Metronomschläge per 1”. 2, Vers. 3 Schl. allg. Bew. pfen gesättigten Luftraume ausgeführt, der auf die- selbe Weise wie bei meinen später zu beschreibenden | Versuchen mit der Erwärmung der centralen Nerven- massen construirt war ‘). Die Elektroden befanden sich am Boden dieses Raumes. Den zur Erwärmung bestimmten Früschen wurden die hinteren Extremitäi- |ten abgeschnitten und nur einer der N. ischiadici ge- lassen; unter dieser Bedingung sitzt das Thier wäh- rend der Erwärmung ganz ruhig. Versuche: In der Zimmertemperatur. 3. Vers: 13 Schl. allg. Bew. 5 11 3 2] 29 21 21 22 Erwärmung bis zu 30° C. während einer Viertelstunde. 1. Vers. 10 Schl. allg. Bew. iQ} ce 5 < DIS 2 Schl. allg. Bew. 9 Il “ 5 19 3? 3) In der Zimmertemperatur = 30 Schl. Ruhe. 1 Scbl. allg. Bew. 4 Schl. alle. Bew. 4 9) 29 22 21 2) nach einer Viertelstunde, > 30 Schl. Ruhe. Neue Erwärmung bis zu 30° C. 5 Schl. allg. Bew. 2 J } 22 32 3) Die Beschleunigung des Processes der Summirung, die man bei der Erwärmung des ganzen Frosches beobachtet, erklärt sich vollständig durch die von mir gefundene Erhühung der Erregbarkeit der sen- siblen Nerven und der Nervencentra in Folge ihrer Erwärmung‘). Die Versuche mit dem Einflusse der Kälte wurden auf folgende Weise ausgeführt: Die Blosslegung des Nerven, so wie die Probe auf die Schnelligkeit der Summirung bei der gegebenen In- tensität und Häufigkeit der Schläge wurden in der Zimmertemperatur (17°—20° C.) ausgeführt; darauf 50 Metronomschläge per 1”. Schl. allg, Bew. 4 Schl. allg. Bew. 2) 21 9 1 22 39 wurde der Frosch ia Schnec cingegraben und dort l, — 1}, Stunde gelassen; hierauf wurde derselbe sammt dem ganzen Reïizungsapparate in die unge- heizte Vorstube des Laboratoriums (diese Versuche fanden im Winter statt} transportirt, wo der Nerv von Neuem, und zwar bei der Temperatur der Umgebung, 0° — 5° C., gereizt wurde. Nach dieser zweiten Rei- zung wurde das Thier wiederum in’s Zimmer gebracht und hier zum dritten Mal gereizt. In allen diesen 3 Fällen blieben natürlich die Intensität und Häufigkeit der Schläge dieselben. Früsche mit abgetragenen Hemisphären. In der Zimmertemperatur. 1. Vers. 2. Vers. 3. Vers. 4. Vers. 5. Vers. > 30 Schl. Ruhe. > 30 Schl. Ruhe. 11 Schl. allg. Bew. 8 Schl. allg. Bew. 23 Schl. allg. Bew. > 30 22 22 > 30 22 22 16 2 3) Diese Untersuchung wird nächstens verôffentlicht werden. 29 3 9 22 29 29 13 cb] 29 2 4) Diese Thatsachen sind in meiner nächstens erscheinenden Untersuchung über die Erwärmung der Nervenmassen enthalten. s1 des Sciences de Saint-Pétersbourg. s? os In den Schnee eingegraben. auf !/, St. 1 St. 1 St. 2 St. 3 St. 3 Schl. allg. Bew. 3 Schl. alig. Bew. 4$Schl. allg. Bew. 3 »” 2) 2) 4 22 29 2) 4 LE 2 Schl. allg. Bew. 5 Schl.allg. Bew. ) 0) 2) 3) a 29 2 2) # LE 2] LE 9 _ 1) ) 2 Von Neuem in die Zimmertemperatur gebracht. > 30 Schl. Ruhe. > 30 Schl. Ruhe. 25 Schl. allg. Bew. >> 60 Schl. Ruhe, Von Neuem in den Schnee eingegraben. 2 Schl. allg. Bew. 3 Schl.allg. Bew. 3 Schl. allg. Bew. : d Aus den angeführten Versuchen ersieht man, dass die Abkühlung des Frosches gegen alle Erwartungen den Process der Summirung steigert und dass die da- rauf folgende allmähliche Erwärmung des Thieres bis zur Zimmertemperatur denselben wiederum verzügert. Diese Thatsache erscheint auf den ersten Blick um so sonderbarer, als bekanntlich die Erregbarkeit der Nerven durch deren Abkühlung bis 0° bedeutend ver- mindert wird. Da diese Versuche an Früschen mit abgetragenen Hemisphären, also an Thieren mit erôffneter Schädel- hühle ausgeführt wurden, so glaubte ich das erhaltene Resultat zunächst durch eine lähmende Einwirkung der Kälte auf die Thätigkeit der mittleren Theiïle des Gehirns erklären zu künnen; mit anderen Worten, dass die Erhühung der Summirungseflecte in unserem Falle eine der Erhühung der Summirung an den Thieren in Folge der Kôpfung analoge Erscheinmung darbiete. Um dies zu prüfen, wurden Versuche mit Abküh- lung gleich unterhalb der Rautengrube geküpfter Frü- 1 29 39 e 1 E] 1 sche vorgenommen. Leider wurden diese Versuche nicht mehr im Winter, also unter etwas anderen Be- dingungen, ausgeführt. Die Operation der Enthaup- tung, die Blosslegung des Nerven und die erste Probe auf die Sammirung wurden bei der Zimmertemperatur ausgeführt. Darauf wurde über den Rumpf des Fro- sches ein Sack mit klein geschlagenem Eise gezogen und das im Sack befindliche Thier in zerstampftes Eis vergraben. Der blossgelegte Nerv, so wie die nicht operirte hintere Extremität wurden nicht der directen Wirkung der Kälte ausgesetzt. Nach Verlauf von /,; —!, Stunde wurde das Thier mit dem Sacke aus dem Eise herausgenommen, der Nerv rasch auf die Electroden gelegt und die zweite Prüfung auf die Schnelligkeit der Summirung vorge- nommen. Zur Bestimmung des Effectes diente die unverletzte Extremität des gekôpften Thieres. Ich führe als Beispiel einige Versuche an, in denen der Nerv durch Unterbrechungen eines Kettenstromes ge- reizt wurde. In der Zimmertemperatur 100 Metronomschläge per 1”. 1. Vers. 2, Vers. 55 Schl. Ausstreckung 50 der hint. Extr. 60 Schl. Ausstreckung 60 der hint. Extr. 3. Vers. > 100 Schl. nur eine Zuckung. In das Eis gelegt. auf !/, St. 6 Schl. allg. Bew. 6 in d.'hint. Extr. auf 7, St. auf 1 St. 10 Schl. allg. Bew. in d. hint. Extr. 3 Schl. allg. Bew. 4 in d. hint. Extr. Von Neuem in der Zimmertemperatur. > 60 Schl. nur Zuckungen. Tome XVI. > 60 Schl. nur Zuckungen. 6 s3 Somit hat sich meine Voraussetzung als falsch er- wiesen: die Abkühlung des Kürpers eines gekôpften Thieres führt ebenfalls zur Erhôhung der Summi- rungseffecte, und zwar dadurch, dass sie die Erreg- barkeit der reflektorischen Centra steigert, indem man, wie die Versuche zeigen, an den abgekühlten Thieren bei jedem Schlag eine Zuckung erhält”). In einer später zu verôffentlichenden Abhandlung werde ich die Erklärung dieser Thatsache geben, jetzt will ich zu den allgemeinen Schlüssen übergehen, die man aus der vorliegenden Arbeit ziehen kann. Ich habe schon früher, wo von dem Einflusse der Abtragung und der Reizung verschiedener Theiïle des Gehirns auf die Summirungserscheinungen die Rede war, auf die Analogie zwischen dem Einflusse dieser Bulletin de l'Académie Kmpériale S4 beiden Momente auf die Summirung einerseits, und auf die durch chemische Reizung der Haut (durch Säuren) hervorgerufenen Reflexe andererseits hinge- wiesen. Diese Analogie schien mir um so wahrschein- licher, als man sich den reizenden Einfluss der che- mischen Agentien auf die Haut immer als eine Art von Summirung einzelner Stôsse denkt. Um die Ana- logie zwischen beiden Reïhen der Erscheinungen weiter zu prüfen, habe ich Versuche mit dem Einflusse der Abküblung des Kôrpers auf die durch chemische Hautreizung ausgelôsten Reflexe unternommen, und es stellte sich, wie aus den unten angeführten Beispie- len zu ersehen ist, eine vollständige Analogie zwi- schen beiden Arten der Reflexe heraus. Normale, nicht operirte Frôüsche. Bei der Zimmertemperatur. 1. Vers. 2, Vers: 89 Schl. allg. Bew. 13 Schl. allg. Bew. 15 A obus 1e TP nas 100 Metronomschläge per 1”. 3. Vers. 25 Schl. allg. Bew. 30 ») 2) ,) 2 29 21 LE] Auf eine halbe Stunde in das Ets gelegt. Schl. allg. Bew. 7 8 21 20 Rs É 22 7 22 22 29 Auf eine Viertelstunde in die Zimmertemperatur 27 Schl. allg. Bew. 65 Schl. allg. Bew. Gekôpfte Früsche. Bei der Zimmertemperatur. 4. Vers. 5..Vers: 7 Schl. allg. Bew. 9 Schl. allg. Bew. 7 92 2 99 9 22 C 29 29 Auf eine halbe Stunde in das Eis gelegt. 2 Schl. allg. Bew. 3 Schl. allg. Bew. 2 39 22 29 3 2) 32 29 Von Neuem in die Zimmertemperatur gebracht. 7 Schl. allg. Bew. 11 Schl. alle. Bew. di 29 22 92 9 22 2) 2) 4 Schl. allg. Bew. 6 Schl. allg. Bew. D 22 2) 21 22 2 gebracht. 26 Schl. allg. Bew. Wenn man zu dieser Reihe von Analogien noch den gleichen Einfluss der Entblutung der Thiere auf den Act der Summirung der Nervenreizungen und auf die Schnelligkeit der Entstehung der Reflexe in Folge ei- ner chemischen Reizung der Haut hinzufügt, so wird man kaum zweifeln kônnen, dass ein durch eine schwa- che chemische Reizung der Haut enstehender Reflex in der That als ein Summirungseffect aufzufassen ist. Das ist auch der allgemeinste Schluss, welcher aus der vorliegenden Arbeit gezogen werden kann. Diese Arbeit ist unter Leitung des Prof. Setsche- now ausgeführt. 5) Damit die Versuche gelingen, muss man den Querschnitt des | 4 Rückenmarkes sorgfältig vor der Einwitkung der Kälte durch Baum- wolle schützen und darüber eine Binde anlegen, sonst erhält man entgegengesetzte Resultate. S5 des Sciences de Saint-Pétersbourg. s6 Note relative à une formule de M. Liouville. Par M. G. Zolotaref. (Lu le 10 novembre 1870.) M. Liouville a inséré, dans son Journal de mathé- matiques pures ct appliquées (voir le cahier d’Avril 1870), un extrait de sa lettre adressée à M. V.-A. Le Besgue, où il fait connaître une formule qui conduira, comme M. Liouville l’espère, à des con- séquences utiles dans la théorie des nombres. Voici comment l’auteur énonce cette formule, ou plutôt le théorème compris dans cette formule: «Soit » un «nombre entier donné, de la forme Al + 1. «Posons d’abord, de toutes les manières possibles, M—8 ro +16, «i désignant un entier impair et positif, © un entier «pair, positif, nul ou négatif, enfin s un entier indiffé- «remment pair ou impair, positif, nul ou négatif. «Puis cherchons la somme —1 =? SENAENRES (Ed) Fo)aaias one (A) «relative à tous les systèmes de valeurs (4, ©, s) pour «lesquelles notre équation a lieu: Æ indique ici une «fonction algébrique ou numérique quelconque. «D'un autre côté, faisons aussi, de toutes les ma- anières possibles, m—=i +0 +88, i, désignant un entier impair et positif, ©, un entier RUE positif, nul ou négatif, enfin s, un Be indif- «féremment pair où impair, date nul ou négatif. «Puis cherchons, pour tous les systèmes (2, @,, 5), «la somme E(— 1) F(o)), «où la fonction Fest la même que ci-dessus. «Je dis que les deux sommes (4) et (B), que je dé- «signe par À et B, sont toujours égales entre elles. «En d’autres termes, on a toujours 1 8 F(o)}—2(—1)1F(o)) 2(—1) (1) M. Liouville ne donne point la démonstration de ce théorème, et se contente de le vérifier sur quelques exemples. Il est facile de prévoir à priori que ce théorème, ainsi que plusieurs autres du même genre, apparte- nant à la théorie des nombres, peut être déduit des propriétés des fonctions elliptiques, ce que nous nous proposons de faire voir. Considérons en premier lieu l'identité Hi 97) (+) — qu’on obtient, en égalant l'expression de la fonction Jacobienne ZZ (0,g) en produit infini 4 [ee] 2Vq.U(1 Ad à son expression sous la forme d’une série A) (1 +") il 1215 Remplaçant dans Pidentité (2) q par gV —1, aura P—1 2—1 CO : DRE MPEG) CES) l 1 ) (3) D'un autre côté on trouvera facilement, au moyen des expressions connues pour les fonctions Jaco- biennes, que C9 H (0,9) 8 (0,47) H(1—g*) (+) AI (1 — gt") RCA 2 A co il 1 2/4 « 0 (0,41) Qu gt) (Lg 774 O9 I (1— 2) (1 q2")? 1 C9 ET (+ qe) (1-4 qi — 2e L (ce) LL (1— 92") (14 q22)2 (1 4-qh— 2)? + [ee] Il (1+ gt) (+ qi — 2} 1 co 7 I (1 Deer ( Lg Comparant ce résultat à (3), on aura ë—1 ÿ—1 OS 2 UPPER 2 Q ce qui donne 1— C9 S—= +00 , = q 4 = (— 1)" 28, a— 1 S—=—© ns —1 2-1 de” 5.482 DS 4 = > (—po". 2(—0$ a $S = — © 2—Ù Après avoir fait les multiplications indiquées dans cha- cun des membres de cette équation, on obtiendra un résultat de la forme 6* S7 Bulletin de l’Académie KEmpériale ss ————_——"————"—"———"—…—…—…—…—…"—"——’—…"…—…"—….—.…. .…—"—’—"—_—_—…——…—…—…—…—…——— N'—1 N—1 : 4 : 4 Z4'w9 = ZAygq EE (æ) où N'—Ë8+8s? et N—+16s, à étant toujours un entier impair positif, et s,, ainsi que s, un entier indifféremment pair ou impair, posi- tif, nul ou négatif. Pour les coefficients des puissances de q, on a les expressions: La première de ces deux sommes est relative à toutes les valeurs de s, qui donnent N'=— à + 8s,° et la se- conde à toutes les valeurs de s qui donnent N — ä + 165. Voici les conséquences de la formule (x) qui mènent à la démonstration du théorème de M. Liouville: 1) Si le nombre N est seulement susceptible d’avoir la forme & +85, c.-à-d. ne peut être mis sous la forme & + 16s°, on aura 4,0. De même, si N ayant la forme + 16s, ne peut prendre la forme +857, on aura A, —0. 2) Enfin si le nombre N peut être représenté par lune et l’autre des deux formes & + 8s,° et & + 16$°, on aura Ày = À N) ce qui prouve l'égalité des coefficients de F’(o)et F(o,) dans les deux sommes À et B, et par suite l'égalité de ces deux sommes. Sur un moyen algébrique de démontrer le prin- cipe de Hamilton relatif à l'intégration des équations de la Dynamique. Par J. Somoff. (Lu le 19 janvier 1871.) 1) M. Liouville, dans un mémoire qui porte le titre: Expression remarquable de la quantité qui dans le mouvement d'un système de points matériels à liai- sons quelconques, est un minimum en vertu du principe de la moindre action"), démontre que la quantité qui figure sous le signe d'intégration dans l'intégrale nom- mée action, savoir: la somme des quantités du mou- vement multipliées respectivement par les éléments des courbes décrites par les points du système, peut être représentée, à l’aide de l'équation des forces 1) Comte-rendu, 1856, juin 16. — Journal de math. de M. Liou- ville, 2e série T. I. vives, sous la forme d’une racine carrée d’une fonction homogène quadratique par rapport aux différentielles des variables principales, qui servent à déterminer la position du système, et que cette fonction quadratique peut être transformée, au moyen d’une substitution orthogonale, en une somme de carrés, de manière que l'un des termes de cette somme est le carré de la différentielle totale d’une fonction, qui doit satisfaire à une certaine équation aux dérivées partielles du pre- mier ordre. M. Liouville fait voir ensuite que si l’on assu- jettit les variables principales à rendre nuls tous les autres carrés, on obtient des équations de condition qui rentrent dans les intégrales hamiltoniennes inter- médiaires, ce qu'il prouve, en s’appuyant sur le prin- cipe de la moindre action. M. Minding dans son mémoire portant le titre: De formae, in quam geometra britanicus Hamilton in- tegralia mechanicae analyticae redegit, origine genuina”) a donné une démonstration analogue du principe de Hamilton, mais plus développée, et qui, ne s’appuyant pas sur le calcul des variations ou sur le principe de la moindre action, porte un caractère algébrique. Dans la note, que j'ai l'honneur de présenter à l’Académie, je fais voir, que l’expression sous la forme d'une somme de carrés, que M. Liouville a seule- ment indiquée, sans avoir déterminé la valeur définitive de chaque terme, peut être obtenue facilement et dé- terminée complètement à l’aide d’une formule, que Jacobi a donné pour une certaine transformation des fonctions bilinéaires et que les équations de condi- tion, en vertu desquelles la formule de M. Liouville se réduit à son premier terme, peuvent être très sim- plement ramenées aux intégrales hamiltoniennes inter- médiaires, indépendamment du principe de la moindre action. Je montre ensuite que la somme des carrés, qui doivent s’évanouir en vertu de ces intégrales, peut être remplacée avantageusement par une autre fonc- tion quadratique, par la forme de laquelle on voit im- médiatement, que les intégrales dont il s’agit sont les conditions nécessaires et suffisantes pour réduire Pexpression de M. Liouville au premier terme. En- fin je donne une nouvelle formule, qui mène plus 2) Dédié à l'Observatoire de Poulkova le jour de la célébration de 25 ans écoulés depuis la fondation de cet Observatoire, le 7 août 1864. s9 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 90 simplement à la démonstration algébrique du principe de Hamilton, et qui fournit, comme celle de M. Liouville, un théorème remarquable de minimum, concernant la quantité qu’on peut nommer, en adop- tant les dénominations proposées par M. Rankin, différence de l'énergie active et de l’énergie poten- tielle. 2) Considérons un système de points matériels: m, my; m,.…… assujettis à des liaisons qui donnent pour les coordonnées des points des équations de condition, telles que le temps ne s’y trouve pas explicitement, et supposons qu’au moyen de ces équations toutes les coordonnées soient exprimées en fonction de n va- riables indépendantes: Q,, 4,... 4, Alors, pour dé- terminer un mouvement quelconque du système, qui soit compatible avec les liaisons, on pourra prendre pour ces variables des fonctions arbitraires du temps. Cela posé, désignant par », v; v,... les vitesses des masses m,Mm,Mm,... dans un pareil mouvement et par T la force vive 1 Zmv°; on peut exprimer celle-ci par une fonction 1 Xa,,q,'q; quadratique et homogène par rapport aux dérivées g,/ = %7, dans laquelle les coefficients a. sont des fonctions connues des varia- bles: qi, q,. La fonction 2a,,q,/q; ne peut être négative pour aucun système de valeurs q;', 433... Qn et ne peut s’évanouir que pour g/ — 0, TE 4, —= 0; par conséquent le discriminant PAC EEE CAC RO ans Ans: °°°nn AR ee ie du Œo di; SN MERS us je EN Up Era Uno MT nm | seront différents de zéro et tous positifs. 1 dA Posant bre mé ar tar: = L'Art, ! ! / et D, Tir dqr! TE rss T5 CARLA +4,42 are nn on aura une forme adjointe — M 1 PES hs 0 DS Sd 1: (1) Où p,, P;,...p, sont les variables auxiliaires, que Poisson à introduit dans la Dynamique, et au moyen desquelles les dérivées 4, peuvent être exprimées sous forme linéaire, savoir 1 VOR Qr Eu dpr Lee Zh,,D,- Soit encore: © une fonction quelconque des variables Qi UE 0 In) Pi Po: = Ph ses dérivées partielles par rapport à ces variables et = 4 22h,,,9, une fonction quadratique de ces dérivées de la même forme que (1). Faisant cuit: Es Ÿ, Aa ter Zh,59, on aura aussi en ct Prop at 24,5 Ds. FAELS d La dérivée © — _ — 29,4, prendra la forme d’une fonction bilinéaire des variables 4, et des variables 5 à q,, Savoir ; ; p — 24,99 qui peut être mise, à l’aide d’une formule donnée par Jacobi*), sous la forme ’ UV; UVa Un = A1 2r+.,...-L22- À; A4; An—14n où l’on à di dis im (1 . Ex 21 22 2m A HIT on m2? e Ennm UTEUr a, m1 U [Mar Ge +: a, m—1Pa_dAm, pps A dAm p CO PNA ET daim‘ daim” * dam En lme Lm, m1 Pm di dio *. F2 m1 Pi Pr. Un Eu + + + Um Pa 4m dim y dAm o... m ! SpA dim! dam '? damm " a... € mi m2" En, m—1 Pam 3) Crelle Journal T. 53 p. 270 et 282. 91 La même formule donne DT = Da, = 4 MAT Are 2 2 2 28 — Za,,b, 4, — _. + en Ne e 7 PT Posant pour abréger U, v. Van de Li En) L ue Li En ; (2) on aura 2T—k+k+...k=5% | er RS ae Cet) op =kl+kl,+...k,l, = a) Les déterminants À,, 4,,... À, étant, comme nous avons vu plus haut, tous différents de zéro et positifs, les valeurs de k,, et L,, seront toujours finies et réelles. Le déterminant du second ordre, formé des trois valeurs (3) Zk, ? 2h ne 4 2 1 Zk, AL a 2T.9@ — p° — se présente sous la forme d’une somme de carrés, Savoir r2 k, k, 2T.28—œ = 2Z His l, l, où il faut prendre pour » s toutes les combinaisons, deux à deux, des indices 1, 2 n. On a done 2T.28 — p° + Z(K,1, —Ki,)...... Cette formule a lieu pour une fonction quelconque ® de 4;,%3-..94,; elle permet donc d’assujettir cette fonction à telle condition qu’on veut. Prenons pour œ une intégrale complète de l'équation aux dérivées partielles = U+h, ap ne dqs (5) où U est le potentiel d’un système de forces, appli- quées aux masses %, %, m,... et À une constante ar- bitraire. La formule (4) devient alors 2(U+h).9T= 9" +2E(k1,—k1,)....(6) ou 2(U+h).Zmds? — (de) + Z(k1,— hi) dt, expression qui ne diffère de la formule de M. Liou- ville que par les notations. Maintenant si l’on assujettit les variables q,, q,... 4, à faire évanouir tous les carrés (k,{,—k{,), on aura pour déterminer ces variables les équations: RCE 0 — U +h. Builetin de l’Académie Empériale 92 Eyeus ko durs k, L Ti —— > ic 7 , eu égard aux formules (2), U; ee U, en U; e— Un V, — V, A =... Le te ste lee ste (7) Or U, — D, U, — = di, Ps — da Pi Vip, Via Pr — dy Pi et l'égalité des deux premiers rapports donne \ U, Us + ny Ui CA EU A c.-à-d. Pi — Pr CAT P2 De l'égalité de ces deux rapports au troisième (7) on aura COVER PR Pi P2 Pa? ainsi de suite: on trouvera enfin que les équations (7) se transforment en D Pa, OR ete ce qui donne » — 1 équations différentielles du pre- mier ordre entre les variables: q,, @,...4,: a Us = 3-24, 44, = de ge Zadas: Pour exprimer les variables q,, 4,...q, en fonc- ion du temps t, il faut adjoindre à ces équations en- core une, qui contienne le temps. Nous prendrons pour cette équation celle qui dérive du principe des forces vives Alors en vertu de l'équation (6) qui devient 2(U+h).2T— ?” nous aurons De ee ER (10) les équations (8) donneront ensuite Pre nr Te Pm rar (2 par conséquent les équations (8) et (9) se réduiront à Di Pur Po Parce Dan Poor se (11) _ Supposons que l'intégrale complète de l’équation (5) contient la constante # et n — 1 autres constantes arbitraires &,, &,,...@, _,. Alors les équations (11) seront précisément les intégrales hamiltoniennes in- termédiaires des équations différentielles du mouve- ment qui est produit par des forces, dont le potentiel 93 des Sciences de Saint-Pétersbourg. est U. Pour le démontrer nous déduirons des équa- tions (11), eu égard aux équations (5) et (9), les équa- tions de la Dynamique sous la forme canonique. Eu vertu des équations (11) la formule de 0e LS Ÿ, Fe dy, TE 2h, : iT devient Yi dy} et, si l’on pose T7 — U — H, on aura CN 5 dr — Gp,’ ce qui donne le premier groupe des équations cano- niques: dE PNG 10 4H Jh = dpi? Q2 TT dp,? fn dpy D CUC (12) Ensuite les équations (11) donneront "= Sr, — 5 dor 4H LT F ds 8 “dj aps der ___ d'p __ dy, Or das drdqs dqr? et en vertu des équations (5) et (11) dH __d. dps — ds? par conséquent ' . dO ds Dr aan dg ro (13) et de l’équation (8) on tire UE E)=T s ds dqr dqr dr ? . / 40 ee > ; où = désigne la dérivée partielle de @ par rapport Tr , dh ) - dh à nr Ss ER SERA pe à q,, Savoir 52 du PaPr> ui devient 12 ne PRE ——; AÏNSi dr?” 5 40 de …_àT __aU = d?s ddr dqr dqr? ce qui réduit la formule (12) à re nd. ti +4 Poe de ag ni 4 de là on tire le second groupe des équations cano- niques : le à y all , ain Ps: = nd Th n Les équations (9) sont donc effectivement les inté- grales intermédiaires des équations canoniques (12) et (14); ce qui démontre le principe de Hamilton. Les intégrales finies de ces équations s’obtiennent par la règle de Jacobi, savoir: dojyss ER EE 0 de __ de __ PR nu À où 6, B,...8,_,, 7 sont des constantes arbitraires. On les démontre ordinairement à postériori, en fai- sant voir que les équations différentielles qu’on en tire s'accordent avec les équations (12) et (14). Mais il est préférable de les déduire directement de l’équa- tion fondamentale (6), comme fait M. Minding dans son mémoire cité plus haut. Après avoir substitué dans (6) à © l’intégrale com- plète de l’équation (5), on aura une identité relative aux constantes &,, &,...@, _,, À, Contenues dans cette intégrale; par cette raison il est permis de dif- férencier l’équation (6) par rapport à ces constantes, sans faire varier les quantités: q,, Ans p,. Or, comme le premier membre ne contient pas &4,,4&,,...%, _;, et que la dérivée du carré (k/,—k,), ayant le fac- teur k,l, — k},, s’évanouit en vertu des équations sn? (11), on trouve d EL. 0 = 29’ y et par suite d d düum 2 de ant De Es Pro 8, étant une constante arbitraire. Différenciant l’équation (6) par rapport à X, on aura (l a 2.927 — 99. +, et comme ® — 27, ce résultat devient d@ dh re d’où l’on tire l'intégrale de Cane x étant une constante arbitraire. 3) La somme des carrés dans la formule (4) A Lu 2 Z(k,l,—kl}, peut être remplacée par une fonction quadratique ho- mogène de quantités qui se déduisent de la formule P,P: — PDP, en attribuant à r s toutes les combinaisons deux à deux des indices: 1, 2,...n; ce qui a l'avantage de faire voir directement que les équations (11) sont les con- 95 ditions nécessaires et suffisantes pour réduire le second membre de l’équation (4) à son premier terme On obtient facilement cette fonction par le moyen suivant: Le déterminant 28.27 — @” — rs PV 29,9, 2 Z9,Ÿ, en vertu d’un théorème connu de la théorie des dé- terminants, est la somme de produits de déterminants du second ordre 1 sn Pnid-0, sprl 14% relative à toutes les combinaisons > s des indices : 1,2...n. Eu égard aux formules == Saber = ane = Pa) on aura qq 2h, Pys Zi Px d,.Ÿ. 1 2h, Pa 2h Pk Din huh, | Pr D; : FL ahs | | On Pi : par conséquent 20.2T— og” = 2 > lil ' DyP; P; Ps | (15) hh; Pr Pi PP et DO 2 o” + 2 2 (h hs — hihi) (PP; — D;0) (PP, —P,P,). i RTE rk°s La valeur de (15), comme nous l’avons vu plus haut, étant égale à une somme de carrés réels, ne peut être négative et ne s’évanouit que pour Pi — Pr — — Pn CNET SET On? c.-à-d. qu’en vertu des équations (8). L'expression (15) peut être aussi mise sous la forme d’un déterminant, savoir Qype. - + Ain Pi Pi Ai A9 Az Da Po a |--oe mrmner s À LT (US EnnPnPn PP: Pn 0 0 P1P2--: Pr 0 0 4) Brioschi, Théorie des déterminants, page 49. Bulletin de l'Académie Impériale ———— 96 4) On parvient plus facilement au principe de Ha- milton, en considérant au lieu de l'expression 26.2T — ®” cette autre ! 6+T—9®, qui se réduit très simplement à une fonction quadra- tique, dont la valeur ne peut être négative et qui s’évanouit seulement en vertu des équations (11). En effet, on a identiquement 1 PEU 15 D 8+T—® — 12h,,p,p,+ 12h,,p,p, — Zh,,9,p,; expression qui se réduit évidemment à une fonction quadratique Ù LS AT PRE 22h, (p, Fo ®,) (P, LE ,). (16) Le discriminant de cette fonction his. er k,, A EEE TRECEE h, h,, Ln et tous ses déterminants mineurs principaux RE CE voue, = ou sn DAT 0 L, no h mm étant différents de zéro et positifs, la fonction (16) ne pourra être négative pour aucun système de valeurs Pi Pis Pa Por Dr Ps et ne devient nulle que pour Pi Pi, D Pool Cela posé, on tire de ces dernières équations ! ! « ! 2p,q, = Ze, dr c.-à-d. 2T — ®; et la formule (16) donne alors 8—T—0. Or admettant dans le mouvement, déterminé par les équations (17), l'équation des forces vives T = U + h, on aura pour la fonction @ l’équation de condition 8—=U+h... .. (18) qui est précisément l'équation qui détermine la ca- ractéristique de Hamilton. On démontrera ensuite, comme précédement, que les équations de la Dyna- mique sont comprises dans les équations (17) et (18) et que leurs intégrales finies sont données par la règle de Jacobi. 97 des Sciences de Saiïint-Pétersbourg. ps 5) On tire encore de la formule (16) un théorème remarquable de minimum. Faisant 8—U +} et pre- nant pour q,, 4,..-4, des fonctions quelconques du temps, on aura T+U—®—h+ 12h, (p, — ®,) (p. —9®),). (19) Si l’on fait varier les fonctions q,, q,,. assujettissant à la condition que o’ ou - 4, en les Y { 29,4; reste invariable et égale ou double de la force vive du mouvement déterminé par les équations (17) et (18), le premier nombre T + U recevera diverses va- leurs, plus grandes que celle qui répond au mouve- ment déterminé par (17) et (18), e.-à-d. T + U sera minimum pour le mouvement produit par des forces, dont U est le potentiel. Si l’on convient, comme l’a proposé M. Rankin, de nommer la force vive T énergie active, et la diffé- rence entre la plus grande valeur U, du potentiel et sa valeur actuelle U énergie potentielle, on aura T+U—FT—-(U —U)+U,, et l'équation (19) pourra être mise sous la forme T—(0,—0)=p—h-U+ 35h; (p,— 9.) (po), ce qui prouve que: dans le mouvement produit par des forces dont U est le potentiel, la différence entre l’éner- aie active et l'énergie motentielle est, à chaque instant, , ; ù ; À ne ù : *|erôffnen. — Die vorliegende Mittheïlung hat zum moindre que dans tout autre mouvement compatible avec les liaisons, dans lequel les vitesses satisfont à la condition, que Xo,q, est égale au double de l'énergie active du premiér mouvement, la fonction œ élant dé- terminée par l'équation = Bd Zh,,9,9,=U+h. Hemmungen und Erregungen im Central-System der Gefässnerven, von Prof. E. Cyon. (Lu le 22 décembre 1870.) Während meiner Anwesenheit in Paris im Jahre 1869 theilte ich der dortigen Academie der Wissen- schaften eine kurze Notiz') über die Reflexwirkangen 1) E. Cyon: Sur les actions réflexes des nerfs sensibles sur les perfs vasomoteurs. Cémptes - Rendus de l’Académie des Sciences. Paris. 1869. 30 Août. Tome XVI. der sensiblen Nerven auf die Gefässnerven mit. In dieser Notiz setzte ich die vorläufigen Resultate mei- ner experimentellen Untersuchungen über eine der dunkelsten und verworrensten Punkte der Physio- logie der Gefässnerven auseinander, nämlich über die Veränderungen, welche in deren Centraltheilen vor sich gehen, wenn ihnen reflectorisch Erregungen von den Gefühlsnerven her mitgetheilt werden. Diese Veränderungen äussern sich bekanntlich in der verschiedensten Weise in ihren Wirkungen auf den Blutstrom, und zwar besteht die eine der Haupt- verschiedenheiten darin, dass das eine Mal auf Rei- zung sensibler Nerven eine Steigerung des Blutdrucks, also Erregung der Gefässnerven, das andere Mal ein Sinken des Blutdrucks eintritt, also eine Lähmung dieser Nerven. — Ich glaubte, durch meine Versuche auf den Grund dieser Verschiedenheïiten gekommen zu sein und theilte der Pariser Akademie in, kurzen Worten denselben mit. Seitdem habe ich noch eine grosse Anzahl Ver- suche über dieselbe Frage angestellt, welche zwar in den Hauptzügen meine damals mitgetheilten Er- gebnisse bestätigten und erweiterten, aber in man- chen Nebenpunkten auch einige Modificationen nü- thig erscheinen liessen. Es ist mir gelungen, im Ver- laufe dieser Untersuchung auf eine Reihe von Er- scheinungen zu stossen, die über manche diese Fra- ge betreffende Ansichten ganz neue Gesichtspunkte Zweck, die Endresultate dieser neuen, im Februar 1870 abgeschlossenen Versuchsreihe wiederzugeben. Die nicht ganz absichtsiose Kürze meiner der Pariser Akademie mitgetheilten Notiz über diese Frage hat manche Autoren zur irrthümlichen Auffassung der- selben veranlasst; —- ich halte es also für nothwen- dig, in dieser Mittheilung ausführlicher darauf zu- rückzukommen, um ein leichteres Verständniss zu er- môglichen. Die Reflexwirkungen der sensiblen Nerven auf die Gefäissnerven lassen sich in anatomischer Hinsicht in zwei Gruppen eintheilen, in allgemeine und par- tielle, d. h. in solche Reflexwirkungen, welche das gesammte Gefässnervensystem beeinflussen, und sol- che, die sich nur auf das Gefässgebiet des gereizten sensiblen Nerven beschränken. — Beide Wirkungen treten gewübnlich gleichzeitig ein und sind ibrem 7 99 physiologischen Charakter nach nicht immer iden- tisch; — mit anderen Worten: während die einen Wir- kungen in reflectorischer Erregung der Gefässnerven, also in Verengerung der Gefässe, sich äussern, kün- nen die anderen im Gegentheil in reflectorischer Läh- mung dieser Nerven, also Erweiterung der Gefässe, bestehen. In der erwähnten Notiz theilte ich, wie erwähnt, den Grund dieser physiologischen Verschiedenhei- ten mit, der, wie meine Versuche mir gezeigt haben, daher rührt, dass das eine Mal bei der Reizung der sensiblen Nerven die Erregung die Grosshirnlap- pen erreicht, das andere Mal — nicht. — Sind nämlich diese Hirnlappen durch Abtragung entiernt, oder durch narkotische Mittel ausser Thätigkeit ge- setzt, so tritt bei Reizung sensibler Nerven immer nur Gefässerweiterung, nie mehr Gefässverengerung ein. Da die .Abtragung der Hirnhemisphären mit der Nar- kotisation nur das Gemeinschaftliche haben, dass sie beide den Verlust des Bewusstseins verursachen, also die Thiere für den bei der Reizung der sensiblen Ner- ven eintretenden Schmerz unempfindlich mackhen, 50 habe ich schon damals die Vermuthung ausgespro- chen, dass es eben die Schmerzempfindung ist, wel- che die Verschiedenheit der Reflexwirkungen bedingt. — Ich habe es in meiner ersten Notiz absichtlich ver- mieden, mich darüber auszusprechen, ob die erhaltenen Ergebnisse sich nur auf die allgemeinen Reflexe bezie- hen, oder ob sie auch auf die partiellen Bezug haben, — Die damals von mir gemachten Versuche haben mir nämlich nur für die aligemeinen Reflexe ganz bestimmte Resultate geliefert; — bei dem Studium der Partial- reflexe bin ich zwar auf dasselbe Hauptresultat ge- stossen, es kamen aber dabei auch andere Erschei- nungen zu Tage, welche es mir nicht gestatteten, auch für sie dasselbe Gesetz anzunehmen, welches für die allgemeinen Reflexe gültig ist. Jetzt bin ich über alle diese Punkte vollkommen in’s Reine gekommen, und es zeigte sich, dass ich Recht daran that, in der gemachten Notiz die er- wähnte Vorsicht zu gebrauchen. — Wie der Verlauf dieser Mittheilung es zeigen wird, sind die partiellen Reflexe der Gefässnerven ganz anderen Gesetzen un- terworfen als dic allgemeinen. Sämmtliche von mir gemachten Versuche über die- sen Gegenstand sind an Hunden und Kaninchen ange- Bulletin de l’Académie Empériale oo 100 stellt worden. — Exstirpationen der Grosshirnlappen sind mit Erfolg nur an Kaninchen, die Narkotisa- tionen meistens an Hunden gemacht worden. — Die Abtragung der Grosshirnhemisphären kann bei ge- hüriger Übung und Vorsicht mit nur ganz mini- malem Blutverluste ausgeführt werden. Ich operire gewühnlich so, dass ich eine kleine Trepanations- üffnung im Schädeldach mache und dann den Rest des Dachs mit einer kleinen Zange abtrage. Hat sich bei der Trepanation die Gefahr einer grôs- seren Blutung herausgestellt, so streiche ich zur Vorsicht über den Sinus transversalis ein paar Mal mit einem Glüheisen, ehe ich zu seiner Erôfinung schreite. — Sebr elegant lässt sich auch oft das Ge- hirn blosslegen, indem man das Dach mit einem schar- fen Messer abträgt ohne vorherige Trepanation — die Blutung ist dabei noch geringer. — Die Grosshirn- hemisphären schälte ich gewühnlich mit der Spatel oder dem Messerstiel aus — wobei man vermeiden muss, mit dem Instrument auf der Basis cranii unsanft her- umzugleiten, da sonst leicht durchZerreissung der Ba- salgefässe eine nicht unbedeutende Blutung entsteht. — Soll die Operation brauchbare Resultate liefern, so dürfen nur Grosshirnlappen herausgenommen werden, — Der Grund wird weiter unten angegeben werden. Zur Narkotisation der Hunde verwandte ich An- fangs Morphium und Chloroform; später habe ich im Chloral ein Mittel gefunden, das für diese Zwecke ganz unersetzbar ist. Die Resultate treten hier mit einer solchen Constanz und Deutlichkeit hervor, wie man es nicht besser verlangen kann. Ich beginne mit der Beschreibung der allgemeinen Vorgänge, welche im Gefässsystem bei Reizung irgend eines sensiblen Nerven cintreten. — In den bei weit- aus meisten Füällen verursacht eine solche Reizung beim sonst unversehrten Thiere eine allgemeine Blut- druckerhühung, als Folge der Verengerung sämmtli- cher kleinen Gefässe des Kürpers. In den meisten Fällen wirkt also die Reizung sensibler Nerven erre- gend auf das Centrum der vasomotorischen Nerven. — Es giebt aber auch Küälle, wo bei Reizung sen- sibler Nerveu anstatt der Drucksteigerung eine Druck- verminderung eintritt; dies tritt häufiger bei Reizung gemischter Nerven als bei Reizung cines Hautnerven ein; in anderen Füällen wieder tritt zuerst eine vor- 101 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 102 A übergehende Druckverminderung ein, die aber ziem- lich schnell einer Druckerhôhung Platz macht (bei Reizung des N. laryngeus sup. ist dieses Letztere fast immer der Fall). Anders ist es aber bei Thieren, denen entweder die Grosshirnlappen auf die angegebene Weise entfernt, oder die durch Darreichung der oben angeführten Substanzen vollständig bewusstlos gemacht sind. Bei solchen Thieren tritt bei Reizung sensibler Nerven nur eine Druckverminderung, also Lähmung sämmtlicher Gefäissnerven ein. — Die Druckvermin- derung ist in verschiedenen Füällen von verschiedener Hôühe, erreicht aber nie die Grüsse, welche sie bei Reizung des N. Depressor erlangt. Hat man nicht nur die Grosshirnlappen, sondern auch das ganze Grosshirn exstirpirt, also nur Klein- hirn und Medulla oblongata zurückgelassen, dann tritt bei Reizung der sensiblen Nerven ?) gar keine Verände- rung im Blutdrucke ein, ein Beweis dafür, dass das Centrum der Gefässnerven sich hôüher und anderswo, als in diesen erhaltenen Hirntheilen befindet. Was die allgemeinen Reflexe anbetrifft, bin ich also bei meinen späteren Versuchen zu demselben Resul- tate gelangt, das ich in der erwähnten Notiz verüf- fentlicht habe. Ich habe nur später im Chloral eine Substanz gefunden, bei deren Anwendung die betref- fende Erscheinung mit besonderer Eleganz und Prä- cision einzutreten pflegt. — Trotz der in Folge der Chloral-Vergiftung schon an sich eintretenden Blut- druckverminderung wird bei jeder Reizung der sen- siblen Nerven der Blutdruck noch mehr herabge- setzt. — Ich bin also jetzt nur in der Lage, das that- sächliche Ergebniss meiner früheren Versuche, was die allsemeinen Reflexe anbetrifft, vollständig zu | D Le] bestätigen. Sehen wir nun zuerst, wie es mit der in der ersten Notiz gemachten Deutung dieses that- sächlichen Ergebnisses steht, d. h. ob ich auch be- rechtigt war, die reflectorische Lähmung der Va- somotoren als den reinen Reflexvorgang jeder sen- siblen Reizung zu betrachten, die Erregung derselben dagegen nur als eine Reaction des Gefässsystems auf- zufassen, welche in Folge des vom Thiere empfun- denen Schmerzes eintrete. Bei der Aufstellung dieser Deutung bin ich von folgender Betrachtung ausgegangen. 9) Ich benutze dazu am häufigsten den N. Tibialis am Fusse und den N. Vagus am Halse. Das direkte Ergebniss meiner Versuche war, dass jede Reizung sensibler Nerven in zweierlei Weise auf das Centralsystem der Gefässnerven einzuwirken im Stande ist: lihmend, wenn diese Erregung von der sensiblen Faser auf die gefissverengende unterhalb der Grosshirnlappen übertragen wird, und erregend, wenn diese Übertragung in irgend einem nicht näher festgestellten Punkt dieser Lappen vor sich geht. — Meiner Ansicht nach kann man dieses Resultat nur auf zwWeierlei Art deuten: 1) Es giebt zwei Centra der Vaso- motoren; das eine, dessen Erregung eine Gefäisserweite- rung hervorruft und welches sich unterhalb der Gehirn- lappen befindet, und das andere, dessen Erregung zu ei- ner Gefässverengerung führt und in welchem dieser Lappen selbst liegt; bei dieser Deutung muss man noch annehmen, dass dieses zweite Centrum durch narkoti- sche Mittel ausser Thätigkeit gesetzt werden kann. 2) Es giebt nur ein Centrum der Gefässnerven, das sich unterhalb der Grosshirnlappen befindet, welches, wenn es nur von den sensiblen Nerven direkt Reize erhält, durch dieselben gelähmt, wenn es aber erst durch die Grosshirnlappen die Erregungen erhält, durch dieselben erregt und in seiner Thätigkeit verstärkt wird. Da die Gehirnlappen als der Sitz des Bewusstseins be- trachtet werden müssen, da ferner diese Lappen in unseren Versuchen dem Gefäissnervencentrum nur im Moment einer schmerzhaften Reizung sensibler Ner- ven erregende Impulse zusandten, und da endlich diese Impulse nicht mehr ausgeschickt werden, sobald die Grosshirnlappen durch Anwendung von hypnotischen Mitteln ausser Stand gesetzt sind, Schmerz zu em- pfnden, so kann man auch den Schmerz als das Mo- ment betrachten, welches bei Reizung sensibler Nerven die Grosshirnlappen bestimmt, dem Gefässnervencen- trum erregende Impulse mitzutheilen. Ich habe mich in meinem der Pariser Akademie ein- gereichten Memoire zu Gunsten dieser zweiten Deutung ausgesprochen, weil die der ersten zu Grunde gelegte Annahme zweier Nervencentra für das Gefässsystem, von denen das eine durch hypnotische Mittel gelähmt werden sollte, an grosser innerer Unwahrscheinlich- keit litt. Seit dem Erscheinen meiner Arbeit ist von ande- rer Seite her der Versuch gemacht worden, die Stelle des Gefissnervencentrums genauer zu localisiren; man ist dabei vorläufig zu dem Resultate gelangt, dass das 103 Bulletin de l’Académie Impériale 104 oo gefässverengende Centrum sich jedenfalls unterhalb | ich mich davon, dass hier die Verhältnisse sich viel der Grosshirnlappen befindet. — Die erste Deutung meiner Versuche ist also jetzt nicht mehr unwahr- scheinlich, sondern geradezu unmôglich. Man muss also zur zweiten, schon damals von mir bevorzugten, seine Zuflucht nehmen. — Wenden wir uns nun zur Betrachtung der partiellen Reflexe der Gefäissnerven. Unter dieser Bezeichnung versteht man bekanntlich diejenigen Vorgänge, die auf Reizung sensibler Nerven in den Gefässen eintreten, welche sich in der Region des gereizten Nerven befinden. - Diese von Schiff, Snellen und Ldven untersuch- ten Reflexe sind weniger inconstant als die allge- meinen Reflexe, von welchen oben die Rede war; nur treten hier am häufigsten die reflectorisch-lihmenden Wirkangen hervor. Bei Reizung des centralen Thei- les eines sensiblen Nerven (z. B. des N.auricularis po- sterior, N. dorsalls pedis) erweitern sich géwühnlich die Gefisse, welche sich in der Gegend des gereizten Nerven befinden; fast immer aber geht dieser Erwei- terung eine kurze vorübergehende Verengerung der- selben Gefäisse voran: nur in seltenen Füällen gelingt es gar nicht, die Gefässerweiterung zu beobachten, vielmehr die eingetretene Gefässverengerung bleibt anhaltend während der ganzen Dauer der Reizung. Als ich durch die oben besprochenen Vérsuche über die Ursache der Inconstanz der bei Reizung sen- sibler Nerven ecintretenden allgemeinen Reflexe Aufklärung erhalten hatte, wollte ich ermitteln, ob dieselben Ursachen nicht auch für die partiellen Reflexe von derselben Bedeutung seien. Zu diesem Behufe stellte ich Versuche über diese Reflexe an Thieren an, bei denen die Gehirnlappen durch Ex- stirpation oder Narkotisation ausser Thätigkeit ge- setzt worden waren. Da diese partiellen Reflexe besonders schôn und leicht nur an Kaninchen zu beobachten sind, so sind meine hierauf bezüglichen Versuche ausschliesslich an diesen Thieren angestellt worden. Leider vertragen Kaninchen sehr schlecht oder gar keine Narkotisation durch Chloroform oder Chloral. Die jetzt folgenden Resultate sind also fast sämmtlich an den der Hemisphären beraubten Thieren gewonnen worden. Schon bei den ersten Versuchen, welche ich mit Reizung sensibler Nerven bei Kaninchen, deren Gross- hirnlappen ausgeschält wurden, anstellte, überzeugte schwieriger einer Erklärung fügen, als bei den allge- meinen Reflexen. Was man mit Sicherheit constatiren konnte, war nur der Umstand, dass auch die partiellen Reflexe von der erwähnten Operation bedeutend beeinflusst wurden. Vorerst war zu bemerken, dass man bei so operirten Kaninchen nicht mehr den gewôhnlichen Typus der partiellen Reflexe beobachtet, der, wie ge- sagt, in einer schnell vorübergehenden Verengerung besteht, welcher dann eine anhaltende Erweiterung folgt. Entweder beobachtet man bei solchen Kaninchen eine sofort ohne vorhergehende Verengerung eintre- tende Erweiterung der Gefässe, oder nur Verenge- rungen, die aber die Reizung lange überdauern und oft überhaupt nicht mehr nachlassen. Schon bei den ersten Versuchen fiel mir eine ge- wisse Unabhängigkeit dieser Verengerungen von der stattfindenden Reizung auf; nicht nur überdauerten sie diese Reizung, sondern ihre Stärke stand in gar keiner Beziehung zur Intensität dieser letzteren, ja in einigen Fällen sah ich sie in der Art. saphena auch ohne vorhergehende Reizung auftreten. Dies Alles veranlasste mich bei der ersten der Pa- riser Akademie mitgetheilten Notiz über diesen Punkt mich äusserst vorsichtig auszusprechen; da ich dann eigentlich nur die eine Thatsache mit Sicherheit con- statirt batte, dass der Charakter der partiellen Reflexe nach der Exstirpation der Grosshirnlappen bedeutend modificirt wird. Seitdem habe ich die Natur dieser Modificationen näher und eingänglicher studirt und glaube befriedi- genden Aufschluss über die so complicirten Vorgänge erlangt zu haben. Zuerst wendete ich meine Aufmerksamkeit den so- eben beschriebenen Verengerungen zu, welche nach Exstirpation der Grosshirnlappen eintreten. Ich be- schränkte mich darauf, während längerer Zeit die Ver- änderungen zu beobachten, welche mit der blossgeleg- ten Arterie vor sich gehen, nachdem die Hirnlappen entfernt sind. Dabei constatirte ich bald, dass diese Verengerungen nichts mit der Reizung sensibler Ner- ven zu thun haben. Sie treten auch ohne Reizungen ein, dauern eben so lange ohne Reizung wie mit Reizung und verschwinden nur unter Bedingungen, welche mit 105 des Sciences de Saint-Pétershourg. 106 der Erregung sensibler Nerven in keiner Beziehung | zweige, welche die Art. saphena begleiten, und die, stehen. Aber nicht nur die Ursache des Eintretens dieser Verengerungen, sondern die Art und Weise ihres Auf- tretens zeigte, dass wir es hier mit ciner ganz eigen- thümlichen Erscheinung zn thun haben, welche ganz heterogen der sonst auftretenden Reflexverengerungen ist. — Diese Verengerungen traten nämlich nicht gleichzeitig in der ganzen Länge der Art. saphena ein, sondern zeigten sich bald an der einen, bald an der andern Stelle derselben. Sie hatten also den Cha- rakter localer Einschnürungen der (refüisse, welche bald in der Richtung nach oben, bald in der nach unten sich fortpflanzen, wobei oft die Einschnü- rung der zuerst ergriffenen Stelle sich peristaltisch weiter bewegt. — Ich wurde bei diesen Beobachtun- gen sofort an die von Traube beschriebenen selbst- stindigen Pulsationen der Arterienwände erinnert, welche er besonders bei Kohlensäure- oder Curare- vergiftungen an den Ohrgefässen hervortreten sah. Ich überzeugte mich aber bald, dass man diesen Be- wegungen nicht den Charakter rhythmischer Contrac- tionen beilegen kann, weil sie zu unregelmässig auf- traten, sich von einer Stelle des Gefässes auf die an- dere fortpflanzten und mehr Âhnlichkeit mit peristal- tischen Bewegungen zeigten. Aber auch von diesen unterschieden sie sich dadurch, dass sie oft spontan an einer Gefässstelle entstehen und dann nicht etwa regelmässig nach der einen Richtung, sondern nach beiden Richtungen gleich häufig sich fortpflanzen. Die Unregelmässigkeit in ihrem Auftreten erweckte in mir sogleich den Verdacht, dass wir es hier gar nicht mit vom Centralnervensysteme beherrschten Er- scheinungen zu thun haben, einen Verdacht, der da- durch bedeutend an Kraft gewann, dass es mir ge- lang, dieselben Verengerungen auch an solchen Ka- ninchen zu beobachten, denen das ganze crosse Ge- hirn herausgenommen wurde, die also nur noch die Medulla oblongata und das Kleinhirn behielten und deren Gefässnervencentra also ganz ausser Verbin- dung mit den peripherischen Vasomotoren gesetzt worden waren. Ja, bei Thieren, die auf diese letzte Art operirt waren, traten die Verengerungen noch viel sicherer und prägnanter ein als bei den früheren. Um zu sehen, wie weit der eben ausgesprochene Ver- dacht begründet sei, durchschnitt ich die Nerven- wie Ldven gezeigt hat, die vasomotorischen Fasern dieses Gefässes führen. Auch diese Durchschneidung blieb ohne jeden stü- renden Einfluss auf Eintritt und Verlauf dieser Ver- engerungen; eher liess sich ein befordernder Einfluss dieser Operation constatiren. ÿ Verengerungen von ganz demselben Charakter konnte ich auch an anderen Gefässen des Kôrpers ausser denen des Ohres und der Art. saphena beob- achten, am schünsten an solchen, die nicht von Mus- keln geschützt sind, sondern oberflächlich unter der Haut verlaufen. Es entsteht nun die Frage, welcher Natur diese spontan auftretenden und verschwindenden Verenge- rungen sind, welche vom Centralnervensystem unab- hängig und nur dann eintreten, wenn das Thier irgend welchen schädlichen Eingriffen unterworfen wird, wie Exstirpationen des Gehirns, Vergiftungen durch Koh- lensäure, Curare (Traube) und durch salpetrigsaures Amyloxyd (Lauder, Brunton). Ich halte nach Allem, was ich bis jetzt über diese Art von (refässnervenver- engerungen mitgetheilt habe, die Behauptung für ge- rechtfertigt, dass diese Verengerungen gar keine func- tionelle Bedeutung haben und einfache Symptome des Absterbens der Gefässwände in Folge der Blossle- gung derselben, der Aufhebung oder Verminderung der vom Centralnervensysteme ihnen im normalen Zu- stande zugeführten Impulse, oder endlich der Vergif- tung sind. Man kann bei längerer Beobachtung dieser Ein- schnürungen sich nicht der in die Augen springenden Analogie derselben mit den in absterbenden oder krank- haft afficirten Skeletmuskeln auftretenden fibrillären Zucknngen entwehren. Wegen des ringfürmigen Ver- laufs der Fasern der Gefässmuskeln müssen natürlich ihre Zuckungen zur Einschnürung der Gefässe führen. — Dass wir es bei dieser Art Gefässverengerungen wirklich mit einer Erscheinung zu thun haben, wel- che nur anormal in Folge des Absterbens der Gefäss- wände auftritt, geht auch aus der mehrmals von mir gemachten Beobachtung hervor, dass die einzige Môglichkeit, diese Verengerungen zum Verschwinden zu bringen und die Gefüsse ihr früheres Lumen an- nehmen zu lassen, darin besteht, dass man die Ge- fässe sorgfültig befeuchtet und mit dem Fell des Thie- 107 Bulletin de l’Académie Impériale 108 EE res wieder bedeckt. Lässt man so die Arterie 8—10 Minuten geschützt vor äusseren Einwirkungen ver- weilen und entblüsst sie von Neuem, so sieht man meistens, dass sie sich wieder erweitert hat und alle Einschnürungen verschwunden sind, um aber bald wiederzukehren, sobald das Gefäiss einige Augen- blicke den äusseren Schädlichkeiten von Neuem aus- gesetzt bleibt. Das Gesagte schliesst natürlich nicht die Môg- lichkeit des Vorkommens anderer vom Centralnerven- systeme abhängigen Bewegungen in den Gefisswän- den aus. Nur soviel ist aber durch meine Versuche gewonnen worden, dass der wahre Charakter dieser auftretenden Zusammenschnürungen erkannt worden ist; ich konnte also bei meinen Untersuchungen über die partiellen Reflexe zwischen diesen Verengerungen und sonstigen vielleicht vorkommenden leicht unter- scheiden. Wenn man von diesen mit dem Nervensysteme in gar keiner Beziehung stechenden Verengerungen absieht, so stellt sich heraus, dass man bei Reizung des sen- siblen Nerven eines der Grosshirnlappen beraubten Thieres nie reflectorische Verengerungen der Ge- fisse beobachtet. Im Gegentheil, die Gefässe der Re- gion, zu welcher der gereizte Nerv gehôrt, erweitern sich sofort ohne jede vorhergehende Verengerung. — Nur gehen bei diesen Versuchen viele Thiere nutzlos dadurch verloren, dass der Eintritt der beschriebe- nen Verengerungen so schnell nach Blosslegung der Arterie es oft unmôglich macht, die partiellen Reflexe zu beobachten. Bei einer oberflächlichen Betrachtung scheint also die Abtraguug der Grosshirnlappen von identischer Bedeutung sowohl für die allgemeinen, als auch für die partiellen Reflexe zu sein. Im Grunde ist dem aber nicht so. Die allgemeinen Reflexe der Gefässnerven verän- dern durch diese Abtragung ganz ibren Charakter, in- dem anstatt der sonst bei Reizungen am häufigsten eintretendenallgemeinen Gefässverengerungen jetztour Erweiterungen vorkommen — während die partiellen Reflexe nach wie vor der Abtragung in einer Ge- fisserweiterung bestehen, nur mit dem Unterschiede, dass vor derselben dieser Erweiterung eine momen- tane Verengerung vorangeht, während nach dieser Operation diese vorübergehende Verengerung fehlt. Mit anderen Worten, während bei Thieren, die das >ewusstsein und also die Müglichkeit, Schmerz zu empfinden, behalten haben, dle Reizung der centralen Enden sensibler Nerven als Reaction von Seiten der Gefässnerven am häufigsten eine allgemeine Erre- guog zur Folge hat, tritt nach Abolirung dieses Ver- môügens, Schmerz zu empfinden, immer eine reflec- torische allgemeine Läbmung der Gefässnerven ein. Die partiellen Reflexe aber bestehen sowohl bei vor- handenen, als bei abwesenden Gehirnlappen in einer reflectorischen Lähmung der Gefässnerven der ent- sprechenden Region; der Unterschied in der Er- scheinung ist nur der, dass dieser Lähmung bei er- haltenen Grosshirnlappen oft eine kleine reflectorische Erregung dieser Nerven vorangeht, während nach Ex- stirpation dieser Gehirnlappen dieselbe fehlt.—Dieser letzte Umstand, verbunden mit dem oben über die Veränderungen der allgemeinen Reflexe nach Abtra- gung der Grosshirnlappen Ermittelten, deutet darauf hin, dass diese Erregung der localen Gefässnerven, wel- che der Erweiterung vorangeht, überhaupt nicht den Charakter eines partiellen Reflexes an sich trägt, welcher ihnen bis jetzt von den Physiologen vindicirt wurde. Diese transitorische Erregung ist näm- lich nur eine Theilerscheinung der allgemei- uen Reflexe der Vasomotoren, welche auf Rei- zung sensibler Nerven eintreten, eine Theiler- scheinung, die aber bald verschwindet und der Lähmung der localen (efässe Platz macht. Diese Lähmung ist also die alleinige specifi- sche Reaction der partiellen Reflexe. Behalten wir diesen ailgemeinen Charakter der vor- übergehenden Erregung der localen Gefässnerven im Auge, so müssen wir die Wirkung der Abtragung der Grosshirnlappen auf die partiellen Reflexe so defini- ren: diese Abtragung hat auf die wirklich partiellen Reflexe gar keinen Einfluss, denn dieselben bestehen sowohl vor, wie nach dieser Operation in einer Läh- mung der Gefässnerven, welche der Region des ge- reizten Sensiblen entsprechen. Das nach der Abtra- gung beobachtete Verschwinden der transitorischen Erregung dieses Gefässnerven hängt also nur von den Veränderungen ab, welche diese Operation in den allgemeinen Reflexen veranlasst, von denen die Erregung nur eine Theïlerscheinung ist. Die experimentellen Thatsachen, welche durch die 109 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 110 vorliegende Untersuchung gewonnen wurden, gestat- ten folgende Schlüsse über die Wirkungen der sensi- blen Nerven auf die vasomotorischen. 1) Jede Erregung eines sensiblen Nerven, wenn sie direkt auf das Centrum der Gefässnerven im Gehirn übertragen wird, setzt den Tonus sämmtlicher Gefäss- nerven herab, — also allgemeine reflectorisch läh- mende Wirkung. 2) Wird eine solche Erregung sensibler Nerven zu- erst auf die Grosshirnlappen übertragen und von dort erst auf das Centrum der Gefässnerven, so wird der Tonus sämmtlicher Gefässnerven erhôht — also re- flectorisch erregende Wirkung. 3) Ausser diesen Wirkungen auf das gesammte Ge- fissnervensystem hat jede Reizung eines sensiblen Nerven noch einen speciellen Einfluss auf die Gefässe der ihm benachbarten Region — dieser Einfluss ist immer ein reflectorisch lähmender und wird direkt auf die betrefftenden Gefässnerven übertragen. Durch die Schlüsse ad 1 und 2 lernen wir eine Eigenthümlichkeit der Wirkungen von Nerven auf Centraltheile kennen, zu der ich keine Analogie in der Physiologie auffinden kann, Diese Eigenthümlichkeït besteht darin, dass eine Erregung, welche von ei- uem Nerven ausgeht und ein und dasselbe Central- theil trifft, ganz entgegengesetzte Wirkungen in die- sem Centraltheile zu erzeugen vermag; je nach der Bahn, welche diese Erregung wählt, um vom periphe- rischen Nerven zum Centraltheil zu gelangen, ist sie im Stande, ihn das eine Mal zu lähmen, das andere Mal zu erregen. Das reiche Gebiet der dunkeln Vorgänge, welches die hemmenden und erregenden Wirkungen der Ner- ven auf die Ganglienzellen umfasst, wird also da- durch um einen neuen Process vermehrt. Je mannig- facher und verwickelter die Erscheinungen auf die- sem Gebiete werden, desto dringlicher wird die Nothwendigkeit, irgend eine Erklärung derselben zu besitzen, die, wenn sie auch keine Ansprüche auf voll- ständige Exactheit machen kann, doch mindestens im Stande wäre, uns irgend eiue Vorstellung von den diesen Erscheinungen zu Grunde liegenden Vorgän- gen zu geben. — Eine solche Erklärung wird um so nützlicher sein, je grüsser die Zahl der Erscheinun- gen sein wird, auf welche sie sich beziehen kann. Ich will in den folgenden Zeiïlen versuchen, eine Hypothese zu geben, welche die hierher gehôrigen Er- scheinungen der Wirkungen von Nerven auf die mit ihnen in Verbindung stehenden Ganglienzellen erklären soll. Natürlich bin ich weit von der Idee entfernt, für meine Hypothese irgend welchen definitiven Werth zu beanspruchen. Sie hat eben nur den Vorzug einer grossen Ein- fachheit und Allgemeinheit, indem sie sich ohne Schwie- rigkeiten auf die Reflexvorgänge der Skeletmuskeln anwenden lässt, und dabei mit unseren sonstigen phy- sikalischen und physiologischen Begriffen in keinen principiellen Widersprüchen steht,. Ich werde meine Betrachtung an die Erscheinung anknüpfen, welche durch diese Untersuchung an den Tag getreten ist, weil sie durch die geringe Zahl der bei ihr betheiligten Faktoren ziemlich einfache Ver- hältnisse darbietet, während ich am Schlusse dieselbe Betrachtung mit Zuhülfenahme der durch sié gewon- nenen Sätze auf complicirtere Verhältnisse, nämlich auf die beschleunigenden und hemmenden Nerven des Herzens, anwenden werde. Bezeichnen wir durch À den Punkt des sensiblen Nerven, auf welchen der Reiz eingewirkt hat, durch B das Centrum der Gefässnerven im Gehirn, das wir der Einfachheit wegen uns als eine einzige Ganglien- kugel denken wollen, und durch C eine andere Gang- lienkugel in den Grosshirnlappen. AC wird die Ner- venfaser sein, welche den gereizten Punkt des Nerven A mit C verbindet; AB die Nervenfaser zwischen À und Z und BC eine Nervenfaser, welche B mit C ver- einigt. — Die durch unsere oben mitgetheilten Ver- suche ermittelte Thatsache lautet also, dass eine vom Punkte À nach B übertragene Erregung die Gang- lienkugel B lähmt, weon die Erregung ihren Weg durch die Faser AB genommen hat, dass sie im Gegentheil diese Ganglienkugel B in Erregung versetzt, wenn sie, um zu B zu gelangen, ihren Weg durch die Fa- sern AC + CB gewählt hat. Um den wirklich vorhandenen Sachverhalt genau wiederzugeben, müssen wir noch hinzufügen, dass B sich im Augenblicke, wo die von À ausgehenden Reize dasselbe treffen, schon in tonischer Erregung befindet, deren Quelle für unseren Zweck unberücksichtigt ge- lassen werden kann. Suchen wir nun nach einer Erklärung, warum die durch AB gelangende Erregung die schou früher in der Bulletin de l’Académie Hmpériale 112 Ganglienkugel B vorhandene Erregung vermindert oder | selben muss Kraft dieses Satzes als identisch mit dem aufhebt, dagegen die durch AC + CB gelangende die Kugel B noch mehr erregt, so stossen wir auf folgende zwei Müglichkeiten: entweder 1) ist die von À aus- gehende Erregung bei ihrem Verweilen in der Gang- lienkugel C in ihrer Natur verändert worden, oder 2) die Erregung kam dureh CB unverändert in B an, aber die Art der Endigungsweise AB und CB in der Ganglienzelle B ist derart verschieden, dass die gleich- artigen Erregungen, die durch diese Endpunkte in die Ganglienzelle ankommen, entgegengesetzte Wirkun- gen äussern, imdem die von CB ankommenden sich zu der schon früher in B bestandenen Erregung addiren, die von AB anlangenden sick von dieser letzteren sub- trahiren. Prüfen wir nun,welche dieser beiden Annahmenmehr Wahrscheinlichkeit für sich hat, so scheint es beim ersten Blick die erste zu sein; sowohl weil sie mit dem, oben von mir über die Erregung des Schmerzes in den Ganglienzellen der Grosshirnlappen (C) Gesagten in Einklang steht, als auch weil es natürlicher erscheint anzunehmen, dass die in C transformirte Erregung mebr Gleichartigkeit mit der in PB schon früher vor- handenen bat und darum sich zu ihr leichter addiren kann, als die elektrische Erregung, welche direkt vom Punkte À in B anlangt und ihrer fremdartigen Natur wegen die in B vorhandene cher schwächen kônnte. So bestechlich diese Annahme auch ist, so müssen wir doch auf dieselbe aus mehreren Gründen verzich- ten. Was ich oben vou der Erregung des Schmerzes bei der Reizung sensibler Nerven gesagt habe, hatte gar nicht die Absicht, der aus dieser Schmerzempfindung hervorgehenden Erregung der Gefissnerven irgend einen speciellen Charakter zuzuschreiben, sondern sollte nur auf die anatomische Stelle hinweisen, in welcher die indirekte Übertragung der Reizung von den sensiblen Nerven auf die (efässnerven stattfindet. Es giebt aber in der Physiologie einen allgemein gül- tigen Satz, welcher die oben erwähnte erste Annahne geradezu unzulässig macht. Das ist der Satz, welcher die Erregungsvorgänge im Nerven (also die in ihm vor sich gehenden Molekularveränderungen bei der Er- regung) für identisch erklärt, welcher Natur der-die Erregung auslôsende Reiz auch sein mag. Welcher Art also der von C der Faser CB mitge- theilte Reiz auch sei, der Erregungsvorgang in der- in AC oder AB betrachtet werden. Nun ist dieser Satz zwar allgemein als richtig an- erkannt, aber bei Weitem nicht über alle Zweifel er- hoben; so lange wir aber eine Erklärung der uns in- teressirenden Vorgänge finden kônnen, ohne in Wi- derspruch mit diesem Satze zu gerathen, müssen wir einen solchen zu vermeiden suchen. Wenden wir uns daher zu der zweiten Môüglichkeit, de: nämlich: die Erregungen, welche die Fasern CB und AB der Ganglienkugel PB zuführen, seien gleichar- tig; die Art ihrer Endigungen in der Zelle sei aber verschieden, und diese Verschiedenheit bedinge es, dass die Erregung der ersten Faser den Tonus der Ganglienkugel PB erhôüht, die Erregung der zweiten aber diesen Tonus vermindert. Es ist uns also noch der schwierigste Theil unserer Aufoabe zu lüsen geblieben, nämlich die Vorrichtun- gen in den Endapparaten zu erforschen, welche diese Verschiedenheiten der Wirkungen ermüglichen. Ehe wir aber dies zu thun versuchen, wollen wir einige Worte über die Natur der Vorgänge in den Nerven vorausschicken, welche wir als Erregungsvor- gänge bezeichnen. Ein den Nerven treffender Reiz er- zeugt in ihm einen Erregungsvorgang, der sich nach beiden Richtungen der Nervenfaser fortpflanzt. Die Bewegungart dieser sich im Nerven fortpflanzenden Er- regung ist, Wie die schünen Versuche von Prof. Bern- stein aus Heidelberg gezeigt haben, eine wellenfür- mige; diese Versuche haben ferner gelehrt, dass wie bei jeder wellenfürmigen Bewegung, so auch im Nerven Interferenzen von Wellen entstehen künnen, z. B. im elektrotonischen Zustande.— Was ist hiernach natürli- cher, als die Aufhebung der in einer Ganglienkugel vor sich gehenden Bewegung durch die Erregung einer so- genannten hemmenden Faser auch einer Interferenz der beiden wellenformigen Bewegungen zuzuschreiben? Die Erklärung der Hemmungserscheinungen durch Inter- ferenz hatte noch vor der Bernstein'schen Arbeit viel mehr Wabhrscheinlichkeit für sich als die andere ihr gegenüberstehende Theorie, welche annimmt, dass die, Hemmungsnerven mit einer besonderen Vorrichtung in den Ganglien enden, die es ihnen gestattet, die Widerstände zu vermehren, welche der Auslüsung von Bewegungen in den Ganglien entgegen stehen sollen. Diese letztere Theorie, welche also auf eine Reihe 113 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 114 sonst überflüssiger Voraussetzungen basirt ist, reicht auch nur für einzelne Fälle von reinen Hemmungsner- ven aus, ist aber für andere Fälle (wo z. B. ein Nerv, der sonst die Ganglienzellen erregt, plôützlich zum Hemmungsnerv wird, sobald diese Zelle von einem anderen ihm gleichartigen Nerven schon in Erregung versetzt ist) ganz unzureichend. Jetzt aber, wo wir Dank Bernstein’s Untersu- chungen sowohl über den wellenformigen Charakter der im Nerven vor sich gehenden Bewegungen, als auch über die in diesen Bewegungen vorkommenden Inter- ferenzen so viel direkte Aufschlüsse erhalten haben, ist es geradezu unstatthaft, zu bodenlosen Vorausset- zungen seine Zuflucht zu nehmen, um eine ungenügende Theorie von Widerstandsvergrüsserungen zu stützen. Im Laufe dieser Discussion wird noch eine wohl constatirte Thatsache angeführt, welche dafür spricht, dass wir die Hemmung als eine Interferenzerscheinung zweier wellenformigen Bewegungen betrachten müssen. Ist dem nun so, dann lautet die jetzt zu lüsende Aufgabe folgendermassen: Welche Vorrichtungen an den Enden der hemmenden Fasern bedingen es, dass die durch ihre Vermittelung den Ganglien zugeführ- ten Bewegungen mit den, von anderer Seite her den Ganglien mitgetheilten, Interferenzen bilden? Diese Vorrichtungen konnten entweder in besonde- ren Apparaten bestehen, oder durch die Lage der Eïntrittstelle des hemmenden Nerven zu der Aus- oder Eintrittstelle der erregenden Nerven von selbst gegeben sein. Der mechaniche Zweck dieser Vor- richtungen kann ein doppelter sein, entweder muss diese Vorrichtung im Stande sein, die von der hem- menden Faser ankommende Bewegung um die Zeit- dauer einer halben Wellenlänge später der motori- schen Faser mitzutheilen, als diese Faser die Bewe- gung von der erregenden Faser erhalten hat, oder sie giebt dieser Bewegung eine solche Richtung, dass sie in jedem Moment mit der Bewegung der erregenden Faser interferiren muss. Um das Gesagte an dem von uns gewählten Beispiel anzuwenden, so müsste die Vorrichtung an der Eintrittstelle der Faser AB in die Zelle B bezwecken, entweder die von AB ankom- mende Erregungswelle um eine halbe Wellenlänge hinter der zu verzügern, welche von andrer Seite her der motorischen Faser der Ganglienzelle B, BD (wie wir die vasomotorische Faser bezeichnen wollen) Tome XVI. mitgetheilt wird, oder der Bewegung von AB eine solche Richtung zu geben, dass sie mit der in BD Interferenzen bilden muss. Die Annahme aber, dass die Eintrittstellen der hemmenden Nerven besondere Apparate zu dem eben auseinandergesetzten Zwecke besitzen, ist sehr un- wahrscheinlich. Nicht nur ist es trotz der vielfachen Untersuchungen mit dem Mikroskope nicht gelungen, irgend etwas von besonderen Apparaten zu bemerken, sondern eine solche Annahme künnte nur für die rein hemmenden Fasern gemacht werden; für diejenigen Fasern aber, die nur unter gewissen Bedingungen hemmend, sonst aber immer erregend wirken, ist die Annahme von constant existirenden Apparaten, die die Faser immer zur hemmenden machen müssen, ganz unzulässig. Die einzig offen bleibende Môüglichkeit wäre die, dass die Vorrichtung, durch welche eine Nerven- faser zur hemmenden wird, durch die Lage der Ein- trittstelle dieser Faser im Verhältniss zu der Ein- oder Austrittstelle der erregenden oder motorischen gegeben ist. — Die Beobachtung, dass, in welchem Moment auch eine hemmende Faser erregt wird, sie immer und anhaltend cine Interferenz der Bewe- gungen bedingt, zeugt gegen die Abhängigkeit dieser Interferenz von dem zeitlichen Zusammentreffen der Wellen. Viel einfacher und wabrscheïnlicher kommt die Interferenz durch die Richtung der auf einander stossenden Wellen zusammen. Fassen wir das Gesagte zusammen, so stellt es sich heraus, dass wir auf Grund der jetzt bekannten phy- siologischen Fakta zu der einzig môglichen Annahme gedrängt werden, dass die hemmende Funktion einer Nervenfasernur durchdenWinkel bedingt ist, welchen diese Faser beim Eïintritt in die Ganglienkugel sowohl mit der austretenden motorischen, als mit jeder andern in die Gang- lienkugel eintretenden Faser bildet. Diese Annahme lässt sich, wie wir gesehen haben, in der einfachsten und ungezwungensten Weise, ohne jede Zuhülfenahme irgend welcher Voraussetzungen, von den gültigsten und bekanntesten thatsächlichen Sätzen der Physiologie ableiten. Sie hat auch den Vorzug, dass sie es erlaubt, uns eine klare Vor- stellung von den bei den Hemmungsprocessen vor- sich gehenden Bewegungen zu machen und, was noch 8 115 Bulletin de l’Académie Hinpériale 116 1 wichtiger, alle die complicirten und sich widerspre- chenden Thatsachen, welche die Physiologie über die Hemmungsvorgänge in den Ganglien besitzt, leicht und ungezwungen zu erklären. Ich will hier nur ein paar Beispiele vorführen, die das Gesagte erläutern werden. Fassen wir zuerst die Erscheinungen in’s Auge, welche bei der Hemmung von Reflexbewegungen beobachtet werden. Reizung einer Hautfaser der unteren Extremität ruft in gewissen Skeletmuskeln Contractionen hervor; wird aber gleich- zeitig der Thalamus opticus (Setschenoff), oder der Plexus brachialis (Herzen und Schiff), oder irgend eine Stelle des Rückenmarkes gereizt, so wird die von jener sensiblen Hautfaser sonst veranlasste Contraction ge- hemmnit. Die Ursache der Hemmung ist mit Hülfe der gemachten Annahme leicht erklärlich: das erste Mal traf die Erregung die Ganglienkugel in Ruhe — die ibr mitgetheilte Bewegung hat sich also ungestôrt auf ihre motorische Faser fortpflanzen künnen. Das zweite Mail stiess die von der einen Faser kommende Bewe- gung auf eine vom Plexus brachialis kommende, und die beiden Bewegungen hoben sichgegenseitig auf, weil wahrscheinlich der Winkel, den die beiden sensiblen Fasern mit einander bilden, es mit sich bringt, dass ihre beiderseitigen Wellen Interferenzen bilden müssen. So erklären sich die meisten Differenzen, welche in den reflectorischen Erregungen und Lähmungen der Herz- und Gefässnervencentren auf Reizung der sen- siblen Nerven beobachtet werden. Das eine Mal trifit die Erregung eine in Ruhe befindliche Zelle, das an- dere Mal eine in Erregung versetzte; daher wird es das erste Mal die Nervenzelle erregen, das andere Mal die schon vorhandene Erregung hemmen. * Die so verschiedenartigen Wirkungen der in’s Herz eintretenden Nerven lassen sich sehr leicht sogar bei der Annahme erklären, dass es nur eine Art {ranglien im Herzen giebt, in denen sämmtliche Herznerven enden. Die Verschiedenheiten der Winkel, welche die Enden des Vagus und die Enden der Nervi acceleratorii mit einander, sowie auch mit den sensiblen in die Zelle eintretenden und mit der aus ihr austretenden moto- rischen Faser bilden, genügen vollkommen, um die Verschiedenheiten der Wirkungen dieser Nerven zu erklären; wodurch übrigens nicht behauptet werden soll, dass diese Nerven wirklich in denselben Ganglien münden”);. — Natürlich muss eine solche Wirkungs- weise der hemmenden Herznerven wirklich mit einem Verlust an Reizkräften verbunden sein. Dieser Verlust ist aber nicht ganz nutzlos, da durch diese Hemmungen eben eine andere Verthei- lung der Arbeit des Herzens in der Zeit gewonnen wird‘). — Man darf in der Thatsache, dass bei Va- gusreizung die seltneren Contractionen auch kräftiger sind, keinen Einwand gegen diese Wirkungsweise des Vagus suchen, da die stärkeren Contractionen ja nicht durchaus durch eine Aufspeicherung von Reïzkräften bedingt sein müssen, — sie lassen sich ja viel leichter durch eine Ersparniss an Spannkräften in der Mus- kelsubstanz selbst erklären. Man kann mir noch den Einwand vorbringen, dass, wenn meine Erklärung richtig sei, man erwarten sollte, dass alle hemmenden Nerven unter Umständen zu bewegenden werden künnten — doch kennen wir ja Nerven, wie der Vagus und der Depressor”), die immer hemmend wirken. — Dieser Einwand ist aber darum nicht von Belang, weil er sich durch die An- nahme leicht erklären lässt, der Winkel, den diese Nerven mit der motorischen Faser bilden, sei der Art, dass Bewegungen, welche von ihnen ausgehen, sich nie direkt auf die letzteren fortpflanzen kôünnen. — Es ist übrigens auch durch nichts bewiesen, dass diese Nerven nicht unter gewissen Umständen auch zu motorischen werden künnen. — Es ist ja sehr schwierig, die Be- dingungen künstlich herzustellen, welche eine solche Umkehr in der Funktion des Vagus und des Depres- sor bedingen sollten, da die Zellen, in welchen sie en- den, sich in einer fortwährenden tonischen Erregung be- finden. — Es giebt aber auch eine zuerst von Schelske und dann von mir‘) gemachte Beobachtung, welche geradezu für das Vorkommen einer solchen Umkebr in der Funktion des Vagus zu sprechen scheint. Diese Beobachtung besteht in Folgendem: Erwärmt man das ausgeschnittene Froschherz bis zu 37° C., so hüren die automatischen Bewegungen des Herzens auf; die Herz- 3) Das Letztere ist sogar wahrscheïnlicher. Siehe: E Cyon. De l'influence de Poxigène etc. Comptes-rendus. 1867. 4) M. und E. Cyon. Über die Innervation des Herzens. Dubois- Reymond's Archiv 1867. 5) E. Cyon et C. Ludwig. Über die Reflexe etc. Sitzungsberichte der sächsischen Ges. der Wiss 1866. 6) E. Cyon. Über den Einfluss der Temperatur-Veränderungen ete, Sitzungsberichte d. sächs. Ges. d. Wiss. 1866. 117 des Sciences de Saint- Pétersbourg. : ils gebilde bleiben aber erregbar; wird nun in diesem Mo- | Über den Tonus der willkürlichen Muskein, von ment der Vagus gereizt, so ruft seine Reizung eine Reihe von Herzcontractionen hervor. Der Ver- dacht von Stromesschleifen, die direkt das Herz treffen sollten, war bei meinen Versuchen sorgfältig ausge- schlossen; auch der Charakter der Herzcontractionen sprach gegen eine direkte Reizung des Herzmuskels; — bei dieser letzteren Reizung tritt nämlich eine wurm- fürmige Zuckung des Herzens ein, die nicht einmal im Stande ist, den Herzinhalt heraus zu treiben. Da- gegen veranlasst Reizung des Vagus eine ganze Reihe von Contractionen, welche oft sogar einen tetanischen Charakter besitzen. Diese leider nur vereinzelt stehende Beobachtung ist meiuer Ansicht nach der einzige direkte Beweis, dass wir es bei den hemmenden Vorgängen wirklich mit Interferenzerscheinungen zu thun haben, — ein Be- weis, der um so werthvoller ist, als er ganz den Prü- missen entspricht, welche man von meiner oben ent- wickelten Annahme zu machen berechtigt ist. Zum Schluss will ich mich nochmals gegen den Verdacht verwahren, als betrachte ich die hier ent- wickelte Hypothese von dem Wesen der hemmenden Nerven als etwas Definitives. Die vielleicht unüberwindlichen Schwierigkeiten, die sowohl das experimentelle, wie das theoretische Studium von den Brechungen, Reflexionen und Inter- ferenzen, welche Wellen erleiden müssen, die von ver- schiedenen Stellen in ein so unregelmässig gestaltetes Gebilde wie eine Nervenzelle hineinschwingen, sind mir ebenso evident wie jedem Anderen. Soweit dachte ich auch nicht, den Gegenstand führen zu wollen. Ich glaube aber jedenfalls, durch die Ableitung des oben initgetheilten Satzes über die Ursache der hem- menden Wirkungen soviel geleistet zu haben, dass der Physiologe nicht mehr mit solcher Scheu vor diesem Noli me tangere der Nervenphysiologie zu- rückschrecken wird. — Aufgabe der Histologen ist es zu untersuchen, ob in den Lageverhältnissen der Ein- trittstellen von Nervenfasern in eine Ganglienzelle irgend welche Gesetzmässigkeit sich auffinden lässt. Stud. F. Steinmann. (Lu le 22 décembre 1870.) Einleitung von E, Cyon, Im Jahre 1865 theilte ich der Sächsischen Gesell- schaft der Wissenschaften meine Untersuchungen ') über den Einfluss der hinteren Rückenmarkswurzeln auf die Erregbarkeit der vorderen mit. Das Haupt- ergebniss dieser Untersuchungen war der Nachweis, dass die vorderen Wurzeln sich in einer stetigen to- nischen Erregung befinden, welche ihnen von der Pe- ripherie her durch die hinteren Wurzeln zugeführt wird. Dieser Nachweis bestätigte also das Vorhan- densein des von Brondgeest zuerst beobachteten Re- flextonus der Muskeln. Einige Jahre darauf verüffentlichten die Hrn. von Bezold und Uspensky im Centralblatt *) für medici- nische Wissenschaften folgende Ergebnisse ihrer Ver- suche über denselben Gegenstand. 1) Peripherische Er- regungen sensibler Nerven sind im Stande, die Erreg- barkeit der vorderen Wurzeln zû erhühen. 2) Die Er- regbarkeit der vorderen Wurzeln beginnt vom Moment der Erôffoung der Wirbelsäule an rasch zu sinken; dieses Sinken wird durch die Durchschneidung der hinteren Wurzeln nicht beschleunigt. Diese zweite Thatsache stand also im vollständigen Widerspruch mit den von mir beobachteten Erscheinungen, ein Wider- spruch, der um 50 auffallender war, da die unter 1 von Bezold mitgetheilte Thatsache — nämlich, periphe- rische Reizungen sensibler Nerven erhühen die Erreg- barkeit der vorderen Wurzeln — die Nothwendig- keit der von mir erhaltenen Resultate bedingte. Es unterliegt ja keinem Zweifel, dass die peripherischen Endigungen der sensiblen Nerven durch Temperatur- veränderungen, Reibungen der Kleidungsstücke (bei meinen Versuchen an Früschen: die Befestigung des Thieres an'’s Brett und die Erôffnung der Wirbelsäule) den Gefühlsnerven eine ganze Reïhe von Erregungen mittheilen. Wenn also die Behauptung Bezold’s sub 1 richtig ist, so müssten die vorderen Wurzeln sich in | fortwährender Erregung befinden, welche Erregung durch Durchschneidung der hinteren Wurzeln ver- 1) E. Cyon. Über den Einfluss der hinteren Nervenwurzeln des Rückenmarks auf die Erregbarkeit der vorderen. Berichte der säch- sischen Gesellschaft, math.-phys. Classe. 1865. 2) Centralblatt f. med, Wiss. 1867. M 39. 8* 119 _schwinden muss; und doch hat Hr. von Bezold bei seinen Versuchen keine Veränderung der Erregbar- keit der vorderen Wurzeln bei Durchschneidung der hinteren beobachten künnen. Es fiel mir nicht schwer, die Ursache dieses schein- baren Widerspruchs in einem methodischen Versehen, welches Hr. v. Bezold bei der Wiederholung meiner Versuche begangen hat, zu finden. Bezold expe- rimentirte nämlich an durch Curare bewegungslos ge- machten Früschen, bei denen er also gezwungen war, um einer Lähmung der zu untersuchenden Extremität vorzubeugen, sämmtliche Blutgefässe derselben zu un- terbinden. Diese Unterbindung setzt, sowohl durch Unterbrechung der Circulation, als auch durch bei die- ser Operation unumgängliche mechanische Beschädi- gung der nervi ischiadici die Erregbarkeit sämmtli- cher Nerven der Extremität so bedeutend herab, dass der feinere Einfluss der hinteren Wurzeln gegen die- ses Herabsetzen verschwindet. Die ganze Reïhe von Versuchen, welche also Bezold an curarisirten Thieren angestellt hat, büsst durch dieses Versehen jede Be- weisfähigkeit ein. In meiner bezüglichen Antwort *)an Bezold machte ich ihn auf dieses Versehen aufmerksam, und suchte Bezold in seinen späteren Mittheilungen diesen meinen Einwand durch die Behauptung zu entkräften, dass die so operirten Extremitäten noch erregbar waren, und dass er an ihnen noch die Erhaltung des Brond- geest’schen Tonus constatiren konnte. Die erste Be- hauptung ist darum nicht beweisfähig, da zum Miss- lingen meiner Versuche durchaus kein totaler Verlust der Erregbarkeit erforderlich, sondern dazu schon eine geringe Abnahme genügt. Ein vom Kürper ge- trennter Nerv bleibt auch noch ziemlich lange er- regbar, was natürlich durchaus nicht sagen will, dass der Nerv durch seine Trennung überhaupt keine Einbusse an Erregbarkeit erlitten hat. Was nun seine Behauptung anbetrifft, er habe bei den so operirten Früschen den Brondgeest’schen To- nus beobachten künnen, so beweist dieselbe, dass Hrn. v. Bezold der eigentliche Sinn meiner Untersuchungen entgangen ist. Wie schon oben erwähnt, haben meine Versuche nur das Ergebniss geliefert, dass die vorde- 3) Centralblatt N° 41. 1867. Bulletin de l’Académie Hmpériale 120 ren Wurzeln auf dem Wege der hinteren in einer re- flectorischen Erregung, also in einem Reflextonus sich befinden: diese Versuche haben also nur das Vorhan- densein des Brondgeest’schen Tonus bestätigt. In mei- ner der Sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften gemachten Mittheilung constatire ich auf pag. 90—92 die Analogien, welche zwischen den Brondgeest’schen und meinen Resultaten bestehen; der Unterschied be- stand nur in der Beobachtungsmethode und darin, dass ich gezeigt habe, diese reflectorische Erregung werde an mehreren Stellen des centralen Nervensystems auf die vorderen Wurzeln übertragen. Nun führt Be- zold das Erhaltensein des Brondgeest’schen Tonus als Beweis dafür an, dass die Unterbindung der Blutge- fisse von keinem Einflusse auf die Erregbarkeit der Nerven der untersuchten Extremität war, er erkennt also die Existenz und Bedeutung des Brondgeest’schen Reflextonus an. — Wie kann er also die Richtigkeit meiner Resultate bestreiten, welche auch nur die Exi- stenz dieses Tonus beweisen ? Hr. v. Bezold hat übrigens später selbst eine grüs- sere Anzahl von Versuchen an nicht curarisirten Frü- schen gemacht, wobei er also die Unterbindung ver- mied. Aber auch bei auf diese Weise angestellten Versuchen konnte Bezold nicht das von mir beschrie- bene plôtzliche Sinken der Erregbarkeit sofort nach Durchschneidung der hinteren Wurzeln beobachten. Er beobachtete immer nur ein stetiges Sinken der Erregbarkeit der vorderen Wurzeln, welches durch Durchschneidung der hinteren nicht beschleunigt wurde. Von der vollständigen Richtigkeit meiner an mehr als 200 Versuchen constatirten Beobachtungen überzeugt (ich habe meine Versuche mehreren Fach- genossen mit glücklichem Erfolge demonstrirt, am häufigsten meinem verehrten Lehbrer Hr. Prof. Lud- wig, in dessen Laboratorium diese ganze Untersuchung ausgefübrt wurde) konnte ich das Misslingen der Versuche des Hrn. v. Bezold nur einer nicht sorg- fültig genug ausgefübrten Präparation der Wurzeln zuschreiben, ein Hinweïsen, das nicht im Geringsten den Zweck hatte, Hrn. v. Bezold als Vorwurf zu gelten, sondern nur die einzig môgliche Ursache des Wider- spruchs aufdecken sollte, welcher sowohl zwischen seinen und meinen Resultaten, als auch zwischen denen, die er selbst sub 1 und sub 2 erhielt, bestand. Die von Uspensky später gelieferte ausführliche 121 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 122 Mittheilung ‘) der Bezold’schen Versuche bewies nur zu gut, dass die von mir gegebene Erklärung die rich- tige war. Um zu beweisen, dass die von mir beobach- tete Herabsetzung der Erregbarkeit nach Durchschnei- dung der hinteren Wurzeln nur eine Fortsetzung des stetigen Sinkens der Erregbarkeit in Folge der Erüff- nung der Wirbelsäule sei, führt Uspensky eine grosse Auzabl von Beispielen an, die wirklich beweisen, dass in den Bezold’schen Versuchen die Erregbar- keit der vorderen Wurzeln mit einer ungeheu- ren Geschwindigkeit zu sinken begann, sobald sie in Berührung mit den Electroden kamen. In diesen Versuchen sank die Erregbarkeit während 25 — 30 Min. so schnell, dass die eine Spirale des Induc- tionsapparates der anderen um mehr als 200 Mm. genähert werden musste, um noch dieselbe Minimal- zuckung wie im Beginn des Versuches, hervorzurufen. Ein so schnelles Sinken der Erregbarkeit konnte nur daher rühren, dass sowohl die bhinteren als auch die vorderen Wurzeln bei der Präparation beschädigt waren, und dass sie auch später während des Versu- ches vor Austrocknem und anderen schädlichen Ein- wirkungen nicht hinlänglich geschützt waren. Bei einer vorsichtigen Präparation und hinlänglichem Schutz der Wurzeln bleibt die Erregbarkeit derselben während 20-—30 Min. und oft noch länger unverän- dert , nachdem sie sofort beim Auflegen auf die Electro- den um ein Paar Mm. gesunken ist. In meiner ersten Mittheilung zähle ich unter der Rubrik C. alle Cau- telen auf, die bei meinen Versuchen beobachtet wer- den müssen, und sage unter anderem: dass ich nach Blosslegung der Wirbelsäule die Extremitäten immer auf ihre Reflexfähigkeit untersuchte, und wenn die- selbe irgendwie geschwächt erschien, so benutzte ich den Frosch nicht weiter zum Versuch aus Befürch- tung, die hinteren Wurzeln seien bei der Operation verletzt. In der Rubrik D. sage ich ausdrücklich, dass ich die hinteren Wurzeln nicht eher durehschnitt, als nachdem ich mich überzeugt hatte, dass die Erreg- barkeit der vorderen wenigstens während 5 Min. un- verändert geblieben war. In den Bezold’schen Ver- suchen dagegen sank die Erregbarkeit der vorderen Wurzeln jede Minute um 4—5 Mim.; er hatte es also entschieden mit absterbenden und zerquetschten Wur- 4) Arbeiten aus dem Wiürzburger Laboratorium 3. left. 1868. zeln zu thun, und war es jedenfalls im hôchsten Grade verfehlt, feine Veränderungen, die, wie meine Versuche zeigen, nie 40 Mim. überschreiten, durch Versuche ermitteln zu wollen, bei denen die Versuchsfehler al- lein 220 Mim. betrugen. Sogar nach Durchschneidung der hinteren Wurzeln blieb die plôtzlich gesunkene Erregbarkeit während der ersten 15 Min. ziemlich constant. Selbst bei sorgfältig ausgeschnittenen, also vom centralen Nervensystem getrennten und der Circulation beraubten Nerven bleibt ja die Erregbarkeit viel linger unverändert, als [es in den Bezold’schen Versuchen bei nur bloss- gelegten Wurzeln der Fall war. Sonst wären ja alle electro-physiologischen Versuche an ausgeschnittenen Nerven gradezu unausführbar. Hr. Dr. P. Guttmann hat im Dubois’schen Labo- ratorium meine Versuche wiederholt und meine An- gaben durchweg bestätigt gefunden; in seiner Mit- theilung*) führt er ais Beispiel einen Versuch an, in welchem die während 10 Min. unverändert geblie- bene Erregbarkeit der vorderen Wurzeln sofort nach Durchschneidung der hinteren um 20 Mim. gesun- ken. Auch in diesem Versuch will Bezold die Fortsetzung eines ununterbrochen vor sich gehen- den Sinkens der Erregbarkeit bemerken, eines Sin- kens, welches durch die Durchschneidung nicht be- schleunigt wurde! In einigen Fällen hat Bezold bei Durchschneidung der hinteren Wurzeln sogar eine Erhühung der Er- regbarkeit der vorderen Wurzeln beobachtet. Im drit- ten $ meiner ersten Mittheilung mache ich schon dar- auf aufmerksam, dass, wenn die Durchschneïdung nicht vorsichtig und ohne Schmerz zu erzeugen vorgenommen ist, man statt der Erregbarkeïtserniedrigung eine Erreg- barkeitserhühung beobachtet. Wie ja in solchen Fällen nicht anders zu erwarten, wird die durch unvorsichtige Durchschneidung der hinteren Wurzeln hervorgeru- fene Erregung derselben sofort auf die vorderen Wur- zeln übertragen. Diese momentane Erhühung der Erregbarkeit der vorderen Wurzeln kann also nur als Bestätigung der allgemeinen Resultate meiner Versuche gelten. Aus den 3 Versuchsreihen, welche Hr. v. Bezold zur Widerlegung meiner Resultate angestellt, hat die 5) Centralblatt N° 44. 1867. 123 Bulletin de l’Académie Empériale 124 unter Ï nicht nur meine Resultate nicht widerlegt, sondern die Nothwendigkeit derselben a priori nach- gewiesen. Die zweite an curarisirten Früschen ange- stellte Reihe von Versuchen enthält einen Versuchs- fehler, zu dessen Rechtfertigung Hr. v. Bezold zur An- erkennung des Vorhandenseins des Brondgeest’schen Tonus seine Zuflucht nehmen muss, folglich muss er auch die Richtigkeit meiner Resultate anerkennen, welche auch nur die Existenz dieses Reflextonus nach- weisen. Die dritte an unvergifteten Früschen ange- stellte Versuchsreihe hat, wie aus der von Uspensky gemachten ausführlichen Mittheilung evident ist, nur erwiesen, dass ich das Richtige getroffen hatte, als ich in meiner ersten Erwiderung das Misslingen der Bezold’schen Versuche der Nachlässigkeit beim Ex- perimentiren zugeschrieben habe. Die Richtigkeit meiner früheren Untersuchungen hat sich also durch die Anfechtungen von Seiten des Hr. v. Bezold nur noch evidenter herausgestellt. Ich hielt es aber doch für gerathen, die Sache einer neuen Prüfung zu unterwerfen, und zwar nicht sowohl umneue directe Beweise zu sammeln, als um durch Auffindung einer genaueren und sichereren Experimentationsme- thode die Wiederholung meiner Versuche zu erleich- tern. Die früher von mir und später von Bezold und Guttmannzur Messung der Erregbarkeit benutzte Me- thodè brachte es mit sich, dass viele Versuche nicht gelingen konnten. Als Mass für die Erregbarkeit be- nutzte ich nämlich die Stromesstärke eines Dubois’- schen Schlitten Inductionsapparates, welche gerade genügend war, um eine minimale Zuckung in den Mus- keln der Zehen zu erregen. Der Mängel dieser Mes- sungen giebt es mehrere, von denen ich nur auf fol- gende aufmerksam machen will: 1) müssen beim Auf- suchen der gewünschten Stromesstärke die vorderen Wurzeln wiederholt Reizungen unterworfen werden, welche nicht ohne Einfluss auf die Erregbarkeit der- selben bleiben künnen. 2) konnte dabeï das Eintreten der minimalen Zuckung nur durch das Augenmaass geprüft werden, eine Prüfung, die natürlich weit davon entfernt ist, auf vollständige Exactheit Anspruch ma- chen zu dürfen. Ein viel sichereres und von den erwähnten Män- geln freies Maass für die Erregbarkeit der motorischen Nerven besitzt die Physiologie bekanntlich in der Stärke der Zuckungen, welche die Reizung der moto- rischen Nerven in den mit ihnen verbundenen Mus- keln hervorruft. Ich ging also darauf hinaus, eine Wiederholung mener Versuche mit Zuhülfenahme dieser Messungs- methode zu veranlassen. Das Marey’sche Frosch- Myographion, welches die Arbeit des Gastrocnemius am unversehrten Frosche genau zn messen erlaubt, bot für eine solche Untersuchung die geeignetste Handhabe. Ich habe daher Hrn. Stud. Steinmann bewogen, die Frage über den Einfluss der hinteren Wurzeln auf die Erregbarkeit der vorderen einer neuen Untersuchung zu unterwerfen. Die Ergebnisse dieser Untersuchung sind in der folgenden Mittheilung enthalten. Zum Schluss will ich noch einige Worte einer denselben Gegenstand betreffenden Mittheilung °) von Hr. Gruenhagen widmen. Hr. Gruenhagen hat es für nothwendig erachtet, meine Resultate einer lingeren, nicht ganz klaren theoretischen Discussion zu unterziehen. So weit ich dieselbe verstehen konnte, ist der Schluss der Gruenhagen’schen Mittheilung fol- gender: wenn man seine Versuche über die Summation der Reize berücksichtigt, so istman zur Annahme ge- zwungen, dass die Übertragung der Erregung von den hinteren Wurzeln auf die vorderen nicht direkt durch Nervenfortsätze, sondern durch Vermittelung von Ganglienzellen stattfinden muss. Ohne mich über den Werth der Gruenhagen’schen Versuche über Summa- tion der Reize weiter aussprechen zu wollen, muss ich bemerken, dass die theoretische Erürterung des Hrn. Gruenhagen wenigstens überflüssig war, da es wohl keinem Physiologen einfallen würde, eine direkte Ner- venverbindung zwischen hinteren und vorderen Wur- zeln im Rückenmark anzunehmen; man sich die Über- tragung der Erregungen also nur als durch centrale Nerventheile stattfindend denken kann; dies um so mehr, als schon meine erste Mittheilang über diesen Gegenstand Versuche enthält, welche den Beweis liefern, dass diese Übertragung sogar an mehreren Stellen des Central-Nervensystems vor sich geht! Die Versuche, deren Resultate ich hier kurz mit- theilen will, wurden von mir unter Leitung des Hrn. Prof. Cyon während des Sommers 1870 im physio- 6) Henle und Pfeiffer’s Zeitschrift 1867. 125 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 126 logischen Laboratorium der St.-Petersburger Univer- sität angestellt. Der Zweck dieser Versuche war, zu prüfen, ob die Erscheinungen, welche E. Cyon in seinen Versu- chen über denselben Gegenstand erhielt, sich auch durch diese neue, genauere und anschaulichere Me- thode werden beobachten lassen. Wie schon in der Einleitung bemerkt wurde, zeich- net sich die von mir benutzte Methode durch das genauere Erregbarkeitsmass vor der bei früheren Un- tersuchungen angewandten aus. In der That, wenn man früher die Stromstärke finden wollte, welche nô- thig war, um minimale Zuckungen in den Zehen der untersuchten Extremität hervorzurufen, so musste man nothwendigerweise mehrere Stromstärken durch- probiren, bis man gerade auf die im gegebenen Falle hinreichende Stärke stiess; bei diesem Verwenden ver- schiedener Stromstärken wurden gewiss häufig auch zu starke Reizungen gebraucht, da es gar nicht leicht ist, die Stärke zu finden, bei welcher die minimalste Zuckung eintritt, ein moment, welches jedenfalls er- müdend auf die Wurzeln wirkte und mithin den nor- malen Zustand derselben verändern musste. Der Gastrocnemius eines auf einem Brettchen be- festigten Frosches wurde mit dem Marey’schen, hin- länglich bekannten Frosch-Myographion verbunden; die Belastung betrug 20 Grm. Während des Versu- ches wurde der ganze Froseh mit einem Glaskasten bedeckt, unter welchen feuchtes Papier gelegt war, um dem Austrocknen des Rückenmarks vorzubeugen. Zur Reizung benutzte ich in der Mebrzahl der Fälle einzelne Schliessungsschläge, die ich durch eine be- sondere Vorrichtung vom DuBois’schen Schlitten- apparat erhalten kopnte. In dem Gebrauche einzel- ner Schläge liegt der grosse Vortheil, dass die Wur- zeln des Thiéres lange nicht so angegriffen und ermü- det werden, als dies bei Anwendung der Hammer- verbindung wegen des daraus resultirenden Summirens mehrerer Inductionsschläge der Fall ist. As Reizträger benutzte ich die von Dr. Cyon bei seinen Versuchen gebrauchten Electroden. Die feine Platina-Feder des Marey’schen Myographion zeich- nete die Contractionen des Gastrocnemius auf einem berussten Cylinder, der durch ein mit dem Foucault’- schen Regulator versehenes Uhrwerk in Rotation ver- setzt wurde. Die Hühe der auf diese Weise erhaltenen Contractionen konnte ich dann später ganz bequem ausmessen. Bevor ich zu der Untersuchung über den Einfluss der Durchschneidung der hinteren Wurzeln auf die Erregbarkeit der vorderen schritt, musste ich erst fest- stellen, ob diese Erregbarkeit, wenn keine besonderen äusseren Einflüsse auf sie einwirken, längere Zeit constant bleibe und mithin an ihr die Beobachtung einer plôtzlichen Veränderung nach der Durchschnei- dung der hinteren Wurzeln môglich sei. — Von den zu diesem Zweck angestellten Versuchen mügen hier 3 als Beispiele angelührt werden. —————— X des Zeit Hôhe der | M des Zeit Hôühe der Versuch.| St. Min. |[Cont.i. Mm.|Versuch.| St. Min. |Cont.i. Mm er M CE ALP Ina RSS NOTE MO ES 19196000 125 45 12090150 MAN ENNELE 12,50, |, 35 | 1,43.) 45 | Re x Fe Zeit | Hôhe der + Versuch.| St. Min. |Cont.i.Min. A2 4541850 12. 55.) 29, 3 JAN 07 1. 15.| 30,929 ]..21:1129,30 Aus diesen Versuchen lässt sich Folgendes ablei- ten: Die Erregbarkeit der vorderen Wurzeln bleibt nach dem sofort bei Aufnahme der Wurzeln auf die Electroden erfolgenden vorübergehenden Sinken lange Zeit fast unverändert, vorausgesetzt, dass die Präparation sehr sorgfältig gemacht ist und das Rük- kenmark wäbrend der Beobachtungszeit vor Austrock- nem und anderen schädlichen Einflüssen (Zerren der Wurzeln durch Bewegungen der Electroden) hinläng- lich geschützt wird. Diesen Schluss konnte ich ausser aus den Versuchen der angeführten Art (I und Il) auch noch aus den Resultaten derjenigen Versuche ziehen, 12% Bulletin de l’Académie Empériale 128 A in welchen ich wohl eine Durchschneidung der hinte- A | Contrectioé ren Wurzeln vornahn, wo ich aber, abgesehen von der | 2" ee LE EDR Verminderung der Erregbarkeit, welche während der IV. Versuch. Durchschneidung eintrat, sowohl vor als nach derselbeu D AB SIA LINE re PAT ER 23 lange Zeit eine constante Erregbarkeit beobachtete. DFE AN NET T Re LOT seit EE MER 26 So sind die unter LIT angeführten Zahlen alle nach der DO IT A0rS SIDE va DID DIOMETO do 26 Durchschneidung der hinteren Wnrzeln genommen. 2, 56. | Durchschnd. der hint. Wurz. 15 a Eine weitere ganze Reihe von Versuchen sollte er- 9 39 f A Re PRE PL RD F mitteln, ob auch mit dieser viel sichereren Methode FF j | re l14 die von E. Cyon beobachtete plôtzliche Erregbarkeits- 3 O1. 4 l | é Re | | | : ; x 13 abnahme der vorderen Wurzeln bei schmerzloser Durchschneidung der hinteren (d. h. bei einer Durch- JE schneïdung, die nicht von Zuckungen des ganzen Or-| 2: 35. | ...................... 30 ganismus begleitet wird) sich wird beobachten lassen. 2 A RQ SEC EEE SOS ERESE 34 ON MALE 0 AMEN ET ANTENNES 33 Meine Versuche dieser Art wurden, abgesehen von 2. 45. fDurchschnd. der hint. Wurz {6 der veränderten Methode, ganz ebenso wie die in der \ CT AN rer AE : + À 7 ersten Mittheilung des Prof. Cyon angeführten ange- N'TOVer SUR stellt, das heisst: nach einer so sorgfältig als müglich angestellten Präparation wurde die Erregbarkeiït der 1 se 0 Eh Qi à C ? < vorderen Wurzeln durch Schliessungsschläge mittlerer 12 93. À | v?, PTE l l 18 Stärke geprüft, und schritt ich immer erst dann zur (14 Durchschneidung der hinteren Wurzeln, wenn die durch | 9. 93 daté der hint. Wurz. 113 Reizung der vorderen hervorgerufenen Contractionen | (14 mehrere Minuten lang dieselbe Hôhe behielten. Wenn bleibt dann im Vrl. v. 15 Min. | 13—14 die Durchschneidung nicht ganz schnell und schmerz- VII Versuch. los geschah und Zuckungen des gesammten Thieres 29 eintraten, so erhielt ich gewühnlich keine brauch-| |" < : PUS et lou T MN DECITRE ares 33 baren Resultate; die Mehrzahl solcher als misslun- AU, Seb) PONS MER À 99 gen zu betrachtenden Versuche habe ich ganz unbe- Durchschneïd. d. hint. Wurz 23 rücksichtigt gelassen und nur einige aufbewahrt; diese 1 werde ich weiter unten citiren und die dabei zu beo-|n. 5 Min.| ..................... A 93 bachtenden Erscheinungen zu erklären suchen. Wenn 29 also die Durchschneidung gelang, so erhielt ich in 23 der grossen Mehrzahl der Füälle befriedigende Resul- | n. 10 Min.) ..............:....:... 23 tate, d. h. ein mehr oder weniger bedeutendes Sinken 25 der Erregbarkeit der vorderen Wnrzeln sofort nach VILLE Versuch der Durchschneidung der hinteren. Und zwar gelang 11. 28 VS EL Mesa DENT R Ée es mir, Dank der verbesserten Methode, verhältniss- AT: 3 207] 2e JADE Ne NE ns 3 mässig viel leichter, günstige Resultate zu erzielen,| 1 98. | leratihe dois se ere NES [39 als es nach der Aussage des Hrn. Prof. Cyon ihm do... .... HA 159 bei Anwendung der früheren Methode glückte. A {Durehschneid. d. int. Wurz. ". Es folgen jetzt einige Versuche dieser Art als Bei- LE LEE il RE NE Û 30 spiele; die Ursachen der Abweichungen in der Grüsse| 11. 41. | ...................... 39 der erhaltenen Verminderungen in den verschiedenen | 11. 46. ...................... ch Versuchen werden weiter unten erürtert werden. AS 02. (ER, ER CORRE OR 1808 32 129 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 130 — Zoit Hôhe der L Contraction Uhr. Min. | in Mm. IX. Versuch. RAS MEL GEO AM TALC 36 14 3 Pa LS AE tar ten de a 31 1. 43. Durchschneïd. d. hint. Wurz. je 18 Us PDU ne cituteimaaadaa tt. it 18 In allen diesen Versuchen sehen wir sofort nach der Durchschneidung der hinteren Wurzeln die vor- her constante Erregbarkeit der vorderen plützlich sinken, wonach die Erregbarkeit wieder während lingerer Zeit constant bleibt. Einen Unterschied zwi- schen den Resultaten der angeführten Versuche und den in der ersten Cyon’schen Mittheilung enthal- tenen künnte man darin sehen, dass bei mir die Grüsse des Herabsinkens in den verschiedenen Versuchen eine sehr verschiedene ist; während sie in den meisten Versuchen 4—13 Mm. our beträgt, erreicht sie im Versuche V die beträchtliche Hühe v. 27 Mm. Woher diese Verschiedenheit in dem Grade der Abnahme der Erregbarkeit? Ich glaube den einen Grund in die viel exactere Messungsmethode verlegen zu müssen: beim Aufsuchen der nôthigen Stromstärke konnte näm- lich schon eine Veränderung der Erregbarkeit statt- finden, ohne dass man dieselbe bemerkte. Ausserdem giebt es viele unvermeidliche äussere Einflüsse, deren Einwirkungen auf die Erregbarkeit eben ihrer Fein- heit wegen bei der früheren grüberen Mess-Methode sich der Beobachtung entzogen, bei meinen genaueren Messungen aber sofort zu Tage traten. Ich fühle mich um so mehr zu diesem Schluss bewogen, als ich, in einigen Versuchen sowohl vor, als nach der Durch- schneidung der hinteren Wurzeln ganz ähnliche, wenn auch nicht ebenso grosse Schwankungen in der Erreg- barkeit fand; Schwankungen, welche bei scheinbar ganz unveränderten Umständen, plôtzlich auftraten und ebenso plôtzlich wieder verschwanden, wonach die Erregbarkeit lange Zeit ebenso unverändert blieb, wie sie es vor dem Auftreten der erwähnten Schwankun- gen gewesen War. Tome XVI. XMdes | Zeit Hôhe der | Mdes | Zeit Hÿühe der Yersuchs! St. Min. |Cont.i. Mm |Versuchs| St. Min. |Cont.i.Mm 5 É 24 E 31 ide { REC XL 1. 38. L5 NAS CE ME a F j | 20 DARNAR 32 ï. 24 40 ) { se a Demilé) | 94 1127406: 31 1157 32 Bei allen bis jetzt angeführten Versuchen gelang es mir, die Durchschneidung der hinteren Wurzeln schmerzlos zu bewerkstelligen. Dies war aber lange nicht immer der Fall; ich will jetzt an einem Beispiel zeigen, dass auch die Ergebnisse solcher misslungenen Versuche, nichts den Cyon’schen Ansichten Wider- streitendes enthalten. Zeit Hôhe der Ubr. Min. | Den ce XII. Versuch. 19. HORMONE RAM. 2 JAUNES, 10 26 LOUE AP ALTO MEREUREU LE APM ER , 25 124130: tE Pre ROBE AN FE ATEN 23 NO. 3Sbulres SRE ris ls EU 24 12. 33. | Durchschnd. der hint. Wurz. 39 Dr 30e de EE TO 22 1 LR Re RE SE Ent OU ie De 18 HOT A ON TIMES AP PL Oo s e 17 FREE M es CR RE NS RON ENG € 16 Wie man sieht, stimmen auch diese Versuche mit dem überein, was Prof. Cyon in der Einleitung über ähnliche Versuche sagt. Die bei solchen Versuchen wie XII bei der Durch- schneidung eintretende Erhôhung der Erregbarkeit der vorderen Wurzeln kann man sich als eine Folge der durch Quetschung der hinteren Wurzeln hervorge- brachten Reizung denken, und dieses um so mehr, als die erhühte Erregbarkeit sehr bald verschwindet und einer Erregbarkeit weicht, welche niedriger ist als die, welche vor der Durchschneidung der hinteren Wurzeln bestand. Es kam also in solchen Füällen zu der vorhandenen Stärke des Reflextonus im Au- genblick der Durchschneidung noch ein Reiz mehr 9 | 131 eee hinzu, der grüsser war als die Summne aller schon vor- handenen peripherischen Reize, so dass trotz des Verschwindens dieser letzteren eine Zunahme der Erregbarkeit stattfand; so wie die durch die Durch- schneidung hervorgerufene Reizung schwindet, wird erst der durch dieselbe Durchschneidung hervorgeru- fene Verlust an Erregbarkeitsstärke bemerkbar; diese sinkt daher auf eine niedrigere Stufe, als sie vor der Durchschneidung war. Somit war der Zweck dieser Untersuchungen er- reicht, insofern es sich darum handelte, durch eine ge- nauere Methode das Vorhandensein des Brondgeest’ schen Tonus zu constatiren. Ich will nun noch auf eine Erscheinung aufmerk- sam machen, welche bei diesen Versuchen zum Vor- schein kam und welche für die Lehre von dem Ein- fluss der hinteren Wurzeln auf die Erregbarkeit der vorderen von grüsstem Interesse ist. Erregt man eine Contraction des Gastrocnemius, so dehnt sich dieser Muskel nach dem Aufhüren der Reizung nur sehr lang- sam bis zu seiner früheren Länge aus; oft gebraucht dieser Muskel zur Wiedererlangung seiner früheren Länge mehrere Minuten. Dagegen beobachtet man sebr häufig, dass nach Durchschneidung der hinteren Wurzeln der Muskel nach jeder vollführten Contrac- tion seine frühere Länge sofort wieder erreicht, oder selbst über diese hinaus sich dehnt; dies ersieht man daraus, dass die Contractionscurve entweder so- fort die frühere Abscisse erreicht, oder sogar negativ wird. Um die Ursache dieser Ausdebnungen des Mus- kels zu ermitteln, wollte ich zuerst constatiren, ob eine Dehnung im Muskel nach Durchschneidung der hinteren Wurzeln stattfindet, auch wenn vorher in ihm keine Contractionen erzeugt wurden; zu dem Zweck liess ich den ruhenden Gastrocnemius mehrere Minuten lang seine Länge bei Belastung von 20 Grm. aufzeich- nen, dann durchschnitt ich die hinteren Wurzeln und erhielt eine sofort oder alimählich im Verlauf von 17,—2 Min. eintretende Dehnung desselben, wobei der mit ihm in Verbindung stehende Hebel um 2—5 Mm. unter die früher gezeichnete Abscisse sank; contrahirte dabeï das Thier willkürlich den Gastrocnemius, so dehnte sich der Muskel gleich nach Ende der Contraction noch mehr aus, um dann allmählich zu der früher nach der Durchschneidung der hinteren Wurzeln angenom- menen Länge zurückzukehren. Ich glaube, man bedarf Bulletin de l’Académie Hmpériale 13? kaum eines eclatanteren Beweises dafür, dass die Mus- keln des Skelets sich in einer geringen tonischen Zu- sammenziehung befinden, veranlasst durch EÉrregun- gen, welche ihren motorischen Nerven im Rückenmarke durch die hinteren Wurzeln mitgetheilt werden. Verbesserte Methoden zur Temperatur-Compen- sation des Wagbarometers von H. Wild. (Lu le 9 février 1871.) (Mit einer Tafel.) Vor einem Jahre habe ich im 15. Bande $S, 139— 147 dieser Bulletins eine theoretische Untersuchung über den Einfluss der Temperatur auf die Angaben eines Wagbarometers und eine Methode zur vollstän- digen Temperatur-Compensation dieses Instrumentes mitgetheilt.' Das selbstregistrirende Wagbarometer des physika- lischen Central-Observatoriums, an welchem ich die Temperatur-Compensation nach dieser Idee praktisch erzielt hatte, hat während des Jahres 1870 ununter- brochen functionirt. Indem ich eine ausführliche Dar- legung der hiebei gemachten Erfahrungen und der gewonnenen Resultate einer Mittheilung in den An- nalen des Observatoriums für 1870 vorbehalte, hebe ich daraus hier nur das hervor, was auf die Tempe- ratur-Compensation Bezug hat. Seit dem ersten Februar sind an diesem Wagbaro- meter keinerlei Veränderungen mehr vorgenommen worden, so dass von da an die Resultate der Aufzeich- nungen unmittelbar vergleichbar sind. Die Bearbei- tung der letztern erfolgte in der Art, dass auf Grund- lage der 3 täglichen Controllbeobachtungen in jedem Monat nach der Methode der kleinsten Quadrate der einer Ânderung des Barometerstandes um 1 mm. entsprechende Ausschlag der Zeigerspitze des Wage- balkens in Millimetern sowie der absolute Barometer- stand berechnet wurde, welcher einer bestimmten, durch einen fixen Stift auf dem Papiere markirten Linie entsprach. In dieser Weïise fand man: Ausschlag Barom. Stand 1870. pro 1 mm. Bar. St. für die fixe Linie. mm. mm. Februar 2,05 725,5 März 3,00 725,3 April 3,00 11215;3 133 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 134 Ausschlag Barom. Stand 1870. pro 1 mm. Bar. St. für die fixe Linie. mm. mm. Mai 2,91 724,7 Juni 2,99 12545 Juli 3,00 TD August 2,95 725,3 September 2,94 TOba October 2,96 725,4 November 2,91 1251 December 3,00 125,4 Die niedrigsten Werthe der fixen Linie im Mai und November entsprechen hiernach gerade den kleinsten Ausschlägen pro 1 mm. Barometerstand und werden so durch diese erklärt, da bei kleineren Werthen die- ser Ausschläge die fixe Linie am Rande des Papiers selbst einem niedrigen Barometerstände entsprechen muss, wenn man nicht für die Mitte des Papiers zu hohe Barometerstände erhalten soll. Die kleineren Ausschläge aber in diesen Monaten waren eine noth- wendige Folge der vielen niedrigen Barometerstände während derselben verbunden mit dem Umstande, dass die erweiterte Kammer am oberen Ende der Ba- rometerrühre nicht genau cylindrisch ist, sondern unten einen etwas kleineren Durchmesser als oben hat. Sehen wir daher von den erwähnten Monaten ab, so ergiebt sich trotz einer etwa 10° C. betragenden Temperaturdifferenz der betreffenden Localität im Sommer und Winter eine solche Constanz des Wer- thes der fixen Linie im Laufe des Jahres, dass dies am sichersten den guten Erfolg unserer Temperatur- Compensation beweist. Ohne diese hätte sich der Werth der Mittellinie in den Sommer-Monaten um ungefähr 1,1 mm. hôüher ergeben als in den Winter- Monaten. So sehr also diese Methode der Temperatur- Compensation im Ganzen befriedigte, so erschien sie doch noch mit folgenden Übelständen behaftet, welche mir eine Verbesserung derselben wünschenswerth er- scheinen liessen. Erstlich erheischt dieselbe immer noch eine bedeu- tende Masse von Quecksilber. Das Barometerrohr fasst pämlich 2,5 Kilogramm, das Gefäss 13,5 Kilogramm, das Ausflussthermometer nahezu eben so viel und die Rühre, in welche dieses einmündet, 2 Kilogramme Quecksilber, so dass also der ganze Apparat ungefähr 31 Kilogramm Quecksilber enthält. Sodann macht wegen des bedeutenden Gewichts ———_— die Füllung und Einsetzung des compensirenden Aus- flussthermometers grosse Schwierigkeiten. Bei raschen Anderungen der Temperatur künnen ferner diese bedeutenden und verschieden vertheïlten Quecksilbermassen leicht denselben nicht gleichmässig folgen und so temporäre Storungen durch ungenügende Compensation bewirken. Endlich ist die Reibung des eintauchenden Theils der unten ebenfalls wieder erweiterten Barometer- rôhre am Quecksilber im Gefäss bei rascher Ânde- rung des Barometerstandes ein Grund zur Verzüge- rung des Steigens oder Fallens des Barometers. Den letzteren Übelstäinden glaube ich denn auch hauptsächlich die noch allzugrosse Abweichung der nach den obigen Daten aus den Aufzeichnungen des Wagbarometers berechneten Barometerstände von gleichzeitig an einem gewühnlichen Barometer beo- bachteten Ständen beimessen zu müssen. Diese Ab- weichung betrug nämlich durehschnittlich = 0,25 mm. und erreichte imMaximum den Werth + 0,7mm. Wenn auch dieses Resultat gegenüber den bisherigen Lei- stungen von Registrir-Apparaten schon ein befriedi- gendes ist, so erscheint mir doch in Anbetracht der übrigen Anlage unseres Instrumentes dieser Fehler im Verhältniss zu dem bei der Vergleichung zweier guten Barometer zu begehenden noch zu gross. Für unsere Beobachter beträgt nämlich der letztere Fehler in runder Zahl = 0,1 mm. Indem ich diesen Erfahrungen zufolge meine Be- mühungen darauf richtete, die Temperatur-Compensa- tion und damit den ganzen Apparat noch weiter zu vereinfachen und stabiler zu machen und so ein Instru- ment zu schaffen, das in Wahrheït direkte Beobach- tungen vollkommen ersetzen künne, hielt sich es zu- nächst für nützlich, die ganze Berechnung des Tem- peratur-Einflusses auf das Wagbarometer unabhängig von der früheren nochmals auszuführen. Es zeigte sich dabei, dass durch die Berücksichtigung einer Grüsse, die ich jenes Mal als klein vernachlässigt hatte, das Endresultat ein vie] einfacheres wird. Wenn wir nämlich ganz dieselben Bezeichnungen wie damals beibehalten mit dem einzigen Unterschiede, dass wir jetzt: 135 Bulletin de l’Académie Empériale ferner die Hühe des Quecksilbers im Gefäss bei 0° oder , L,-l-h-—41=0 und den ganzen Querschnitt dieses Gefässes bei 0° oder: s À L ++ 00—=0: setzen, so hat man zunächst für den Gewichtsunter- schied der Barometerrühre bei 0° und #°: GG = SitiQ 2 — (Lo — 4 5)] — ns (9 +0) —(Lr—08— M8) — 2 (do do Un RH GI LT Los A (œ Ni 26) [@ H, EU 0e HE + h nr vaut do UR rt H) ax de D ol | ; und die Bedingungsgleichungen zur Bestimmung der Unbekannten : und z sind, wegen der Constanz des Luftdrucks : () und weil die Volumsvermehrung der gesammten Queck- silbermasse durch ihre wahre Ausdehnung gleich sein muss der algebraischen Summe aller Volumsänderun- gen durch die Ausdehnung der Gefässe und ihrer Träger und durch das Steigen des Quecksilbers im Gefäss und in der Rôhre: (2) (æ— 28) [Qc + QH5+ OH + do Ro — — QU) — 9h] = Qe + (OO ne TA | Q') z ES YA (Lo dr L ÿ) DE (Q nie do) (Lo Fées 153—h08)+- (Go ho — do ho — d'oho) 8. Führen wir die aus den Gleichungen (1) und (2) sich ergebenden Werthe von + und z in den obigen Ausdruck für G,—G, ein, so kommt nach einigen Reductionen und wenn wir der Einfachheit halber die Hühe des Quecksilberniveaus in der Rühre über dem im Gefäss bei 0”: H, nie ho + ER —= b, g— 2 —=a(H,+h, + H), setzen: ENG E or Le Ole ar (x TU 28) [@ H, FU Go LE TUE Q H5 a do (A — EL 70) SA d'o LE NE: — (Qo— Q'o — do) Co] — —(Q — Q'—d'o) (Lo Y — là) — —\\ © + do —Qho+-d'o ko + g'o U d'a] 8}. Wir wollen diese allgemeine Formel auf folgende Specialfälle anwenden und zugleich die geeignete Tem- peratur-Compensation für dieselben betrachten. 1. Der untere erweiterte Theil der Barometerrühre habe den gleichen inneren Durchmesser wie die Kammer am oberen Ende derselben; es sei also, wie dies bei dem im Jahre 1870 gebrauchten Instrumente der Fall war: ù Q = Or Alsdann ergibt sich für den Gewichtsunterschied der Rühre bei {” und 0° der Werth: GG PE ob (2 — 28) (Hi) + + Go ho + do (Co — Ko + H'5) — 4" h°] FR + Qo(LoY — lo 8) — [(Qo + d'o — go) ho + + g'oho + d'oholB |. Die Zahlen - Werthe der einzelnen Grüssen sind aber, wie zum Theil schon in der früheren Abhandlung angegeben wurde, bei unserem Apparate folgende: Q, —12570mm AH,—=H,— 65mm. QG ME hh=M50 do — 120 h — 630 H6 0 20 ho, —= 30 = 5542 L, = 1100 l, — 220 also: b,— 760 mm. Cl 6 Ferner: S,= 13,56 « — 0,0001813 8 — 0,0000082 y — 0,0000126 5 — 0,0000188. Die Einsetzung dieser Werthe in druck gibt: den obigen Aus- G,— Go = = 13,56. (173,39 — 39,90 + 1,17 — 7,10).4 — 18,56:138,26.:6 = 1875 .t Milligramme. Dieser Werth ist von dem früheren, nach der we- niger genauen Rechnung gefundenen so wenig ver- schieden, dass wir die damals angestellten Versuche auch als Bestätigung für die vorliegende genauere Theorie betrachten dürfen. Ebenso wird auch die dort vorgeschlagene Compensations-Methode die für diesen concreten Fall berechneten Quantitäten der einzelnen Theile beibehalten. EE : de l'Acad. Impér. des se. de St.-Pétersb. H. Wild: Verbesserte Methoden zur Temperatur- Dr, : Tome XVI, pag. 132. Compensation des Wagharometers. Fig. 2. Un TRE 1400 137 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 138 \ or ‘a Pôhre sei in ïhr : . : É 2. Nehmen wir an, die Rôhre sei in ihrer ganzen | selben ebenfalls wie den mittleren Theil beim ersten Länge cylindrisch, so haben wir: Q= = 0 und dd" zu setzen und finden so: GG, = 2-0 98 Oh +9 9 T0 sd, | 8 @o0o + 9 o[(& — 28) (do —Co) + + L,y—13—1,8]} wo wir der Kürze halber mit d, die Länge des in’s Quecksilberbad eintauchenden Theils der Rühre und mit /’, die Länge dieser Rühre vom Befestigungspunkt des Bügels an derselben bis zu ihrem unteren Ende bezeichnet haben. Zur Erzielung der Temperatur-Compensation bei diesem Barometer ergibt sich aus Vorstehendem als Bedingungsgleichung: LB 280 @o (x — 28) (Co — do) + 0 9 +l'58 — LoY’ Setzen wir hier für &, 8, y, à die obigen Werthe | ein und nehmen ferner: b, — 760 mm. cy—200 mm. l, — 40 mm. L—1100 dy = 100 l,= 960 an, s0 findet man: do D = 1,106. Bei einem Wagbarometer mit cylindrischer Rühre ist also die Temperatur-Compensation sehr einfach dadurch zu erreichen, dass man den Querschnitt der Wandung des in’s Quecksilbergefäss eintauchenden Theils der Glasrôhre wenig grôüsser als den inneren Querschnitt derselben macht. Diese Constructionsart des Wagbarometers bietet aber, wie ich schon in der ersten Abhandlung er- wähnte, den Übelstand dar, dass die Rôühre sehr schwer (ungefähr 13 Kilogramm) würde, wenn man wenigstens dieselbe Empfndlichkeit wie oben erzielen wollte. Zudem würde durch die Grüsse des eintau- chenden Theils die stürende Reibung des Glases am Quecksilber noch bedeutender werden als bei der bisherigen Constructionsweise. Ich habe daher auf die Ausführung dieser Einrichtung und Compensation von vorne herein verzichtet. 3. Um hauptsächlich die Reibung der Rühre am Quecksilber zu vermindern, schien es mir nothwendig, den in’s Quecksilbergefäss eintauchenden Theil der- Fall von kleinem Durchmesser zu nehmen. Als dritten Fall habe ich daher angenommen, es sei an eine enge, überall gleich weite Rühre nur am oberen Ende ein erweitertes cylindrisches Gefäss angesetzt. Wir haben also in diesem Falle in der allgemeinen Formel: ! OÙ und ge— 4 zu setzen und finden 50: S.t.0"0 Ge % Go + Tor — d'o {bolo Q—(a — 28) do] ae + (& — 28) [(Q0—%o) (Co — Ho) — 9'o (Co—do)] — (Q5 — Go — d'o) (Lo Y — lo 8) — do lo 8}, wo d, und l/', die beim vorigen Fall angegebene Be- deutung haben Indem wir für &, 8, y, 9, 55, @o do, und b, die- selben Werthe wie oben annehmen und ferner: do=do = 200mm. A,—= 100 mm. 9827 elmm di — 130 Tt—41200 nm: C0 = 50 190 setzen, ergibt sich: G,—G=—= —13,56.0,70041169,69+30,00—12,60—0,13].é. —119/ 90H09 — 1776 .t Milligramme. Erste Methode der Temperatur-Compensation durch ein Aus- flussthermometer, Wollten wir in diesem Falle zur Temperatur-Com- pensation wieder ein bloss mit Quecksilber gefülltes Ausfluss-Thermometer anwenden, welches sein Queck- silber in ein an die Wage gehängtes und am Hebel- arme X wirkendes Quecksilbergefäss ergiesst, so wäre hiernach sein Volumen V, durch die Gleichung: X Vi(a — 38). 13,56 —à.13,56. 130,9 bestimmt, wo À den Hebelarm darstellt, an welchem das Barometerrohr wirkt. Setzen wir: à—9250mm., X=—200, a—38— 0,0001569, so wird: j JUAN ARE Lu V, — 667.7 Cubic-Centimeter. Das Ausflussthermometer würde somit noch etwas Ep Ts NOV MEE — 139 Bulletin de l’Académie Hmpériale 140 wird bedeutend verringert, so wie wir in das Aus- flussthermometer ausser dem Quecksilber noch eine andere, stärker sich ausdehnende Flüssigkeit z. B. Alkohol bringen. Heissen wir den wahren cabischen Ausdehnungscoeffizienten des Alcohols p, so ergibt sich für die Temperatur-Compensation durch ein mit Quecksilber und. Alcohol gefülltes Ausflussthermome- ter die Bedingungsgleichung: Vo (a — 38) + Vo" (p — 38) — 130,9; wo V, das Volumen des Quecksilbers und F,” dasje- nige des Weingeistes darstellen und zugleich voraus- gesetzt wurde, dass das Ausflussthermometer so auf- sestellt sei, dass nur Quecksilber aus demselben aus- fliesst. Haben wir eine cylindrischo Rühre vom Quer- schnitt Q, (mit einer dünneren Ausflussrühre am un- teren Ende) und der Hühe z°,+-2",, wo z, die Hühe des Quecksilbers und z”, die des Alcohols bezeichnet, so ist auch: Nehmen wir nun wieder: À — 200mm., X — 250 mm. und 9, —1257 0 mm. z, +7, — 250 mm. an und setzen im Mittel aus den Bestimmungen von Pierre und Kopp über die Ausdebnung des Alcohols zwischen 10 und 20° C. | 8 — 0,0010899, so kommt: 20 = 48,55 mm. Hieraus ergab sich die neue, durch Fig. 1 der beiliegenden Tafel schematisch in !, der natürl Grôsse dargestellte Einrichtung unse- res Wagbarometers. Am Hebelarme À == 200 mm. des Wagelbalkens ist vermittelst des Messingbügels B von 250 mm. Länge die Barometerrühre À von 8 mm. äusserem und 6 mm. innerem Durchmesser aufgehängt, welche oben eine erweiterte cylindrische Kammer C von 40 mm. inne- rem Durchmesser und 200 mm. Hôhe besitzt. Die- selbe taucht mit ihrem unteren Ende in einen beim normalen Barometerstand von 760 mm. bis zu 240 mm. Hôühe mit Quecksilber gefüllten Glascylinder D von 290 mm. Hôühe und 6 mm. innerem Durchmesser, welcher auf einem eisernen Träger Æ steht. Dieser Träger Æ ist seinerseits an der eisernen Schiene F befestigt, welche vermittelst eines eisernen Fortsatzes G am oberen Ende auch den Wagbalken trägt und so die in der Theorie vorausgesetzte eiserne Verbindung zwischen dem Halter der Rôbre und Träger des Ge- fisses von nahe 1200 mm. Länge repräsentirt. Zur Erzielang der Temperatur - Compensation ist am anderen Wagarme in der Entfernung X = 250 mm. von der Axe vermittelst des Messingbügels MM von 500 mm. Länge und 90 mm. innerer Weite das mit Quecksilber gefüllte Glasgefäss N (30 mm. weit und 230 mm. lang) aufgehängt, in welches die bloss 5 mm. dicke Ausflussrôhre ./ des Ausflussthermometers Æ einmündet. Das letztere, welches durch die beiden Träger Æ und H° in vertikaler Stellung im Zwischen- raum des Bügels AM gehalten wird, besteht aus einem Glascylinder von 40 mm. innerer Weite und 250 mm. Hühe, der zu ‘, mit Quecksilber und zu ‘/ mit absolutem Alcohol gefüllt ist. Die Empfindlichkeit der Wage ist durch das 2400 Gramm schwere Laufgewicht L, das in der Entfernung A = 300 mm. von der Drehungsaxe an einer ungefähr unter einem Winkel von 71° vom Wagbalken sich schief abzweigenden Stange sitzt, s0 regulirt, dass die Zeigerspitze S des Wagebalkens einen Ausschlag von nahe 3 mm. gibt, wenn sich der Barometerstand um Î mm. ändert. Nach erfolgter Justirung war zur Her- stellung des Gleichgewichts auf der Seite der Baro- meterrühre noch ein Zulage-Gewicht von 550 Gramm nothwendig, welches in der Form eines 100 mm. wei- ten und 200 mm. hohen oben geschlossenen Messing- cylinders Z als schwebender Deckel für das Glasge- füiss D bei « an der Barometerrühre festgeklemmt wurde. Hiedurch wird nicht bloss das Eindringen von Staub in das Glasgefüss vermindert, sondern zugleich die Barometerrühre in Folge Tieferlegung des Schwer- punktes besser in der Vertikalstellung erhalten. Der Messingdeckel hat übrigens, um ihn jeder Zeit abneh- men zu künnen, seitlich einen Schlitz, der durch eine an der Klemme sitzende Messinglamelle verschlossen wird. Die registrirenden Theile des Barometers sind in dem Schema der Einfachheit halber ganz weggelassen. Diese Umänderung unseres Wagbarometers wurde am 30. und 31. December n. St. 1870 ausgeführt 141 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 142 und darauf im Laufe des Januar zwei Versuchsreihen angestellt, um zu erfahren, inwiefern durch die, den obigen theoretischen Anforderungen immerhin nur annäühernd entsprechende Einrichtung die Temperatur- Compensation wirklich vollständig erreicht sei. Zu dem Ende liess ich das Zimmer, in welchem das Wag- barometer aufgestellt ist und das für gewühulich eine | durchsehnittliche Temperatur von 17,5 C. besitzt, zuerst am 13., 14. und 15. Januar auf ungefähr 7,5 C. und später am 28. 29 und 30. Januar auf nahe 0° abkühlen und zugleich während dieser Tage sowie vorher und uachher etwas häufigere Controllbeobach- tungen am Browning’schen Barometer M 44 an- stellen. Aus den Aufzeichnungen des Wagbarometers bei | der normalen Zimmer-Temperatur von 17,5 C. und duction jener Angaben auf in Millimeter ausgedrückte Barometerstände wie üblich nach der Methode der kleinsten Quadrate berechnet. Ist die Temperatur- Compensation eine vollständige, oder wenigstens für unsere Zwecke genügende, so müssen die nach der- selben Scale reducirten Aufzeichnungen des Wagba- rometers bei niedrigerer Temperatur ebenfalls inner- halb der Grenzen der Beobachtungsfehler mit den direkten Beobachtungen des Barometerstandes stim- men. Die Beobachtungen und Aufzeichnungen der ge- nannten Tage ergaben folgende Mittelwerthe nnd mitt- lere Abweichungen der Einzel-Werthe: Berechnung— Zahl der Mittlerer Datum. Temperatur. Beobachtung. Beobacht. Barom.St mm mm Jan. 13. 111-402 —029+0,11 10 754,7 » 14 58H13 —0,23+0,12 11 748.6 » 15. 77410 +0,06 40,08 10. 749,1 » 98. 30409 +0,25+ 0,11 11 780,3 » 29 05+06 —0,11—+0,12 11 777,3 » 30. 96420 +0,03 +0,23 7 778,1 » 31. 117#+03 —0,16 +0,08 5 773,5 Diesen Beobachtungsresultaten zufolge sind nun allerdings die Differenzen zwischen den direkten Beo- bachtungen und den aus den Aufzeichnungen des Wag- barometers berechneten Werthen etwa doppelt so gross als die Beobachtungsfehler, welche durch die mittleren Abweichungen der einzelnen Werthe dargestellt wer- den. Da dieselben etwas stärker nach der negativen Seite gehen, so weist dies darauf hin, dass das Instru- ment ein Wenig übercompensirt sei. Die grüsseren Schwankungen sind anderweitigen Ursachen zuzu- schreiben, wie z. B. einem starken Steigen des Baro- meters am 28. Januar und einem noch stärkeren Fal- len desselben am 29. Januar, ferner stärkeren Ânde- rungen der Temperatur am 30. Januar *). Im Ganzen aber ergibt sich aus dieser Un- tersuchung, dass unser Wagbarometer für ein Temperatur-Intervall von etwa 10° C. bis auf eine Grenze von Æ 0,1 mm. Barometerstand als genau compensirt betrachtet werden kann. Während ferner der ganze Apparat dem Obigen zufolge bei der bisherigen Einrichtung 31 Kilogramm Quecksilber fasste, erheischt derselhe bei der jetzigen im Ganzen nur 15//, Kilogramm oder also die Hälfte |jener Quecksilber Masse. den zugehôrigen Controllbeobachtungen am gewühn- : «a | lichen Barometer hat Herr Pernet die Scale zur Re- Die bisherigen Beobachtungen zeigen aber noch des Weiteren, dass auch der fernere Zweck einer sichere- ren Angabe des wirklichen Barometerstandes durch die neue Einrichtung des Wagbarometers erreicht ist. Schon die obigen Beobachtungen bei niedrigerer Tem- peratur weisen, wenn wir die vom 30. Januar als un- sicher ausschliessen, eine durchschnittliche Abweichung der direkt beobachteten und den Aufzeichnungen des Registrir-Instruments entnommenen Barometerstände von bloss: # 0,10 mm. auf. Bei der weniger schwan- kenden normalen Temperatur des Zimmers von 17,5 C. betrug diese mittlere Abweichung sogar bloss: Æ 0,08 mm. Somit scheint denn auch durch die neue Einrichtung die weitere Aufgabe gelüst, ein Registrirbarometer zu schaffen, welches di- rekte Beobachtungen an einem gewühnlichen Barometer vollkommen ersetzen kann. *) Streng genommen gilt unserer ganzen Berechnung zufolge die ausgeführte Compensation bloss für den mittleren Barometerstand by — 760 mm. Führt man die ganze Rechnung für die einem Baro- meterstand von b, — 790 mm. entsprechenden Werthe aus, s0 ergibt sich für den Gewichtsunterschied der Rühre bei 0° und #° der Werth: 1666 .# Milligr. Bei diesem Stande wäre daber das Barometer in seiner bestehenden Eïnrichtung für 10° C. um 1100 mgr. übercom- pensirt, was indessen kaum 0,05 mm. Barometerstand entspricht. — Die durch die Beobachtungen angedeutete Über-Compensation rübrt unzweifelhaft daher, dass das Volumen des Ausflussthermometers statt 313 Cubic-Centimeter gemäss unserer theoretischen Veraus- setzung in Wirklichkeit 327 Cubic-Centimeter beträgt. Durch eine kleine Verschiebung des das Quecksilber aufnehmenden Gefisses nach der Axe zu lässt sich leicht die noch vollständigere Compen- sation erzielen. 113 Bulletin de l’Académie Impériale 144 TT —————"…—…—"—"—"—"—"—……"—"—………—……—— —….…— — Die grüssere Sicherehit der Angaben bei der jetzigen Einrichtung des Wagbarometers ist übrigens nicht bloss der, durch den kleinen Durchmesser des eintauchen- den Theils verminderten Reibung der Barometerrühre am Quecksilber zuzuschreiben, sondern zugleich auch dem Umstande, dass zwar der Ausschlag des Zeigers für eine AÂnderung des Barometerstandes um 1 mm. nahezu gleich, dagegen der entsprechende Gewichts- unterschied der Barometerrühre über doppelt so gross als früher ist. Es ist also unter übrigens gleichen Umständen das Bewegungsmoment, mit welchem die Einstellung des Wagebalkens erfolgt, viel grôsser als bei der früheren Gestalt der Rühre. Die Berechnung der Gleichgewichtsbedingungen des Wagebalkens zeigt deutlich, dass dies hauptsächlich daher kommt, dass z. B. bei fallendem Barometer die oben erweiterte Rôhre an Gewicht nicht bloss durch das im Folge dessen eintretende Sinken des Quecksilbers, sondern zugleich auch noch durch das Heben des Robrs beim Ausschlag des Wagelbalkens verliert, was bei einer Rühre nicht der Fall ist, die unten beim eintauchenden Theil ebenso weit ist wie oben. Zweite Methode der Temperatur-Compensation dureh Luft in der Barometerkammer. Noch einfacher als die Temperatur- Compensation durch ein Ausflussthermometer dürfte aber die sein, wo wir analog, wie dies bei Aneroidbarometern ge- schieht, etwas Luft in die Barometerkammer über das Quecksilber bringen. Bei steigender Temperatur wird die vermehrte Spannkraft dieser Luft das Quecksilber im Rohre deprimiren, während es durch die Wirkung der anderen Theile des Apparats gehoben wird. Sind also diese beiden entgegengesetzten Wirkungen der Wärme gerade gleich, so wird bei constantem Luit- druck die Ânderung der Temperatur keine Verände- rung im Gewicht der Rühre bedingen. b —= v Qo B5— {æ — 28) [(@o — 90) (Co — Ho) — do (Co — Für diesen Fall, wo sich etwas Luft in der Baro- meterkammer befindet, ändert sich in unserer allge- meinen theoretischen Betrachtung weiter Nichts, als dass die Bedingungsgleichung 1) jetzt wird: d'.2—2 = o(H+- ho) — 0 B5—(Ho+- ho), oder wenn wir wieder abkürzend: HR HS 0, setzen : de 3— 2 —x.by —v(B5 — b)), wo b, die Hôühe der UE im Barometer- rohre bei 0° darstellt, die jetzt aber wegen der Luft in der Kammer kleiner ist als der wahre Barometer- stand B,. v repräsentirt den kubischeu Ausdehnungs- coeftizienten der Luft für 1° C. Dieser neuen Bedingungsgleichung entsprechend wird für unseren Fall in dem allgemeinen Ausdruck I für den Gewichtsunterschied der Barometerrüher bei { und bei 0° das erste Glied in der Klammer statt: œ& OÙ jetzt sein: lab, —v0(B; — 0) @ und die Anwendung dieser neuen Formel auf den zu- letzt betrachteten dritten Specialfall einer engen Réhre mit erweiterter Kammer am oberen Ende gibt: ; ” St. Q" GG = Tr — (a PE 28) [@ H; + Go (bo H;)— d'od —(Qi—40—d'o) 0)Co)-+-(Q5—4o—-4 ER) TA do lo 8} © Dieses Barometer wird gegen Temperatur-Emflüssse compensirt sein, wenn G&,— G,— 0 ist. Hieraus er- gibt sich eine Bedingunsgleichung zur Bestimmung von b, resp. der Quantität Luft, welche zur Tempera- tur-Compensation in die Barometer-Kammer zu brin- gen ist. Wir finden zunächst für b,: 1@(a + v)b, —vB,]|-+ do)] + (Qo — do — do) Lo — 8) + dol08 Die Quantität Luft aber, welche in die Kammer zu bringen ist, um den Druck: B,—b, hervorzubringen, hängt vom Volumen der Barometerkammer selbst ab, und deren Grüsse wird einerseits dadurch bedingt, dass beim Steigen oder Fallen des Quecksilbers im Qo (& +-v) — go (x — 28) Rohre durch Compression oder Dilatation der Luft in der Kammer nicht eine allzugrosse Veränderung ihres Druckes entstehen soll, und anderseits auch das hie- durch bedingte grüssere Volumen der Kammer bei der Füllung der Rühre nicht zu viel Quecksilber erfordert 145 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 146 EEE und so wegen des grossen Gewichtes diese Füllung selbst erschwert. Heissen wir das Volumen der Barometerkammer bei der Temperatur 0° und beim Barometerstand bd, in der Rôhre: V,, so ergibt sich für das Volumen v, der Luft in der Barometerkammer gemessen beim nor- malen Luftdruek B, und bei der Temperatur von 0° der Werth: ei pr Ba = bg le 5 Die Druck-Vermehrung A aber, welche diese ein- geschlossene Luft in Folge einer Verkleinerung ihres Volumens durch Ansteigen des Quecksilbers im Rohre um À Millimeter erfährt, wird in diesem Falle sein: k A (Bb) Pr Für die praktische Ausführung dürfte es am besten sein, zur Vergrüsserung des Volumens der Barometer- kammer am oberen Ende der erweiterten cylindri- schen Rôühre noch ein kugelfürmiges Gefäiss anzu- setzen. Das Gesammtvolumen der Rôhre wollen wir 700000 Cubic-Millimeter annehmen, so dass sie also ungefähr 10 Kilogramm Quecksilber fasst. Wenn der cylindrische Theil der Erweiterung am oberen Ende der Barometerrühre wieder einen Querschnitt von 1257 © mm. hat oder also 40 mm. weit ist, eine Hôühe von 200 mm. besitzt und beim Normalluftdruck B,= 760 mm. bis zur Hälfte mit Quecksilber gefüllt ist, so bleibt für das Volumen PV, der verdünnten Luft oberhalb der Werth: V,— 700000 — 125700 = 574300 Cubic-Millim. und also für das Volumen des kugelformigen Gefässes allein: V',— 574300 — 125700 — 448600 Cubic-Millim. Der Durchmesser der Kugel muss somit 95 mm. sein. Zur Berechnung für b, setzen wir: B,— 760 mm. Q,=12570mm. Z,=— 1200 mm. H, — 100 do —= 28 L Hi 0 CO —= 250 d,—= 20 2e —HIo0 d, — 130 v = 0,003665 a — 0,0001813 8— 0,0000082 alsdann ergibt sich: b = 723 mm. Tome XVI. Führen wir diesen Werth und den obigen für W, in den Ausdruck für », ein, so kommt: v, — 28720 Cubic-Millimeter. Um endlich die Depression A durch die bei stei- gendem Barometer comprimirte Luft zu berechnen, nehmen wir an, dass der hüchste Barometerstand 790 mm. betrage. Diesem Zuwachs wird beim Wag- barometer ein Ansteigen des Quecksilbers in der Rôhre um nahe 60 mm. entsprechen. Setzen wir also dem gemäss oben: h — 60, so kommt: A — 5,7 mm. Die Scale für die Verwandlung der Ausschläge oder Aufzeichnungen dieses Wagbarometers in absolute Barometerstände wird also keine gleichfürmige mehr sein, sondern es werden bei niedrigen und hüheren Barometerständen gleichen Ânderungen derselben klei- nere Ausschliäge der Wage entsprechen, wobeï vor- stehende Zahl einen Anhaltspunkt gewähren kann. Die Einrichtung des Wagbarometers für diese zweite Methode der Temperatur-Compensation ist wieder in 1, der natürl. Grüsse durch Fig. 2 schematisch dar- gestellt. Wie daraus ersichtlich, ist dieselbe nicht bloss sehr einfach, sondern erfordert auch ungefähr 6 Kilogramm Quecksilber weniger als die erste Einrich- tung. Sie bietet aber auch in Betreff der Füllung der Barometerrühre eine Vereinfachung dar. Obschon nämlich nach der im 2. Bande des Repertoriums für Meteorologie von mir beschriebenen Methode die Fül- lung auch dieser weiten und zusammengesetzten Baro- meterrôhren keine Schwierigkeiten macht, so kann dieselbe im vorliegenden Falle doch noch einfacher erfolgen. ; Hat man genug Quecksilber zur Disposition, s0 giesst man davon so viel in die Rühre, dass nur noch 28,7 Cubic-Centimeter Luft in derselben bleiben, bringt einige Tropfen reine concentrirte Schwefelsäure hinein und setzt darauf dieselbe in gewohnter Weise in das Gefäss ein. Die concentrirte Schwefelsäure wird, ohne das Quecksilber anzugreifen, die Luft in der Rühre vollkommen austrocknen. Steht aber eine Luftpumpe zur Disposition (es ge- nügt eine kleine Handluftpumpe), so lässt sich die Fül- lung noch einfacher und ohne Aufwand von mehr 10 147 Bulletin de l'Académie Hmpériale 148 TE EEE ——— Quecksilber in der Art bewerkstelligen, dass man die Rühre durch mehrmaliges Evacuiren und Einstrômen von trockener Luft zuerst trocknet und sodann, nach- dem man bis auf einen Druck von etwa 30 mm. eva- cuirt und durch Zuklemmen des zur Verbindung mit der Luftpumpe dienenden Kautschukrobres versehlos- sen hat, dieselbe erst nach Einsetzen in das Gefäss ôffnet. Ist zu viei oder zu wenig Luft im Rohre, was aus der Hühe der aufsteigenden Quecksilbersäule so- fort zu erkennen ist, so kann leicht vermittelst der Pumpe noch etwas troekene Luft in das Rohr gebracht oder daraus entfernt worden. Diese Methode der Temperatur-Compensation des Wagbarometers habe ich bisdahin noch nicht praktisch ausführen und erproben künnen. St. Petersburg, }/,. Februar 1871. Bericht über neuerdings im Norden Sibirien’s angeblich zum Vorschein gekommene Mam- muthe, nach brieflichen Mittheilungen des Hrn. Gerh. v. Maydell, nebst Bemerkungen über den Modus der Erhaltung und die ver- meintliche Häufigkeit ganzer Mammutbhlei- chen. Von Dr. Leop. v. Schrenck. (Lu le 9 fé- vrier 1871.) Bei der grossen Aufmerksamkeit, die unsere Aka- demie zu allen Zeiten der Mammuthfrage geschenkt hat, bei der, ich môüchte sagen, genauen Buchführung, die man in ihren Schriften über alle zu ihrer Kennt- niss gelangten Füälle findet, wo Mammuthleichen in Sibirien zum Vorschein gekommen'), halten wir es für unsere Pflicht, auch die jängsten Fälle der Art in ihren Annalen zu verzeichnen. Zwar haben auch sie in der Hauptsache nur Hoffnungen angeregt, um sie wie- der zu täuschen, indessen ganz resultatlos für die Wis- senschaft dürften dieselben schon insofern nicht ge- blieben sein, als sie zu Nachforschungen geführt, die über manche Verhältnisse des Hochnordens ein helle- 1) Vel. Tilesius, De skeleto mammonteo sibirico ete., in d. Mém. de l’Acad. Imp. des se. de St.-Pétersb. V.Sér. T.V,1815, p.416ff. Mid- dendorff, Reise in den äuss. Norden und Osten Sibir., Bd. IV, Th]. 1, p. 271 #. Brandt, im Bull. de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersb. T. X, p. 117, 861; Mél. biolog. T. V, p. 604, 640. Baer, Berichte über die Anmeld. eines mit der Haut gefund. Mammuths und die zur Bergung desselben ausgerüstete Expedition, im Bullet. de l’Acad. Imp. des se. de St.-Pétersb. T. X, p. 259—288; Mél. biolog. T. V, p. 687—728. res Licht verbreiten und dadurch mittelbar auch zum richtigeren Verständniss des Vorkommens von Mam- muthleichen beitragen dürften. Nicht volle vier Jahre waren seit der Anmeldung eines Mammuths an dem Tas-Busen (oder, wie sich später erwies, in der Gyda-Tundra”) verflossen, als uns eine ähnliche Nachricht aus dem Nordosten Sibi- rien’s zukam. Gegen Ende des August 1869 erhielt ich nämlich durch den Hrn. Baron Gerh. Maydell, der im Auftrage der sibirischen Abtheilung der Rus- sischen Geographischen Gesellschaft das Tschuktschen- Land bereiste, die Nachricht, dass zwischen der Indi- girka und Alaseja, unfern von der Meeresküste, eine Mammuthleiche zum Vorschein gekommen sein solle. Die darauf bezüglichen Angaben in Hrn. v. MaydelPs Briefe lauteten folgendermaassen: Sredne-Kolymsk, den 7. Februar 1869. «ŒEntschuldigen Sie gefälligst, wenn ich Ihre Zeit vielleicht unnützerweise in Anspruch nehme, aber es geschieht in einer Angelegenheit, die für die Akademie von Interesse sein dürfte. Es handelt sich nämlich, um den Fund eines Mammuths, aller Wahrscheinlichkeïit nach mit der Haut und den Weichtheilen, in der Nähe der Alaseja, ungefähr 100 Werst von der Küste des Eismeeres. Die erste Nachricht darüber erhielt ich durch den Isprawnik von Werchojansk, Hrn. Iwaschtschenko, in der Stadt Werchojansk. Man hatte ihm nämlich im Herbst von der Indigirka aus mitgetheilt, dass die Tungusen das Bein eines in gefrorener Erde stecken- den Thieres gesehen haben wollten. Der Fundort wurde angegeben zwischen Indigirka und Alaseja, und sollte das Thier in einer Schlucht stecken, die einen natürlichen Eiskeller bilde, so dass es nicht in Fäul- niss übergehen kônne, wohl aber durch Angefressen- werden leiden. Die Nachrichten waren indess damals noch so schwankend und unsicher, dass wir es für zu früh hielten, darüber zu schreiben; wir beschlossen, uns erst genauer zu erkundigen, und zwar auf folgende Weise. Hr. Iwaschtschenko muss schon von Amts wegen 2) Ausgang der zur Aufsuch. u. Bergung eines Mammuths aus- gerüst. Exped., im Bullet. de Acad. T. XI, p. 81, Mél. biolog. T. VI, p. 148; Fr. Schmidt, Vorläuf. Mittheil. über die wissensch, Re- sultate der Expedition zur Aufsuch. eines angekündigten Mammuth- kadavers, Bull. T. XIII, p. 98, Mél. biolog. T. VI, p. 656. 149 des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 150 im Januar an die Indigirka, ich rechnete aber im An- fang März in Nishne-Kolymsk zu sein; wenn sich da- her die Nachrichten bestätigten, so konnte er es mich durch die von der Indigirka nach Nishne-Kolymsk reisenden Kaufleute wissen lassen, und in dem Falle beabsichtigte ich, mich mit ihm an Ort und Stelle zu begeben und zu sehen, wie man weiter verfahren müsse, um den Fund zu retten. Vom Isprawnik habe ich bisher keine Nachricht er- halten; ich verliess Nishne-Kolymsk am 26. Februar, und um die Zeit waren noch keine Händler von der Indigirka angekommen. Vor meiner Abreise dorthin hatte ich aber schon in Erfahrung gebracht, dass an der Alaseja ein Tunguse sich befinde, dem der Fund- ort des Thieres bekannt sei. Ich liess daher denselben nach Sredne-Kolymsk kommen, und seine Angaben sind es, die ich die Ehre habe Ihnen mitzutheïlen. Westlich von der Alaseja ergiesst sich ein Fluss in das Eismeer, russisch Kovschetschja, tungusisch Suss- kündunu, jakutisech Chomoss-üräch genannt; die Mün- dung desselben liegt ungefähr 50 bis 60 Werst von der Mündung der Alaseja. Dieser Fluss hat zwei Quell- flüsse, der ôstliche heisst Ulachan-chomoss-üräch, der westliche Alschügi-chomoss-üräch; an dem letzteren befindet sich das Thier. Der Fundort selbst ist eine enge Schlucht (naxe), durch welche das Schneewasser im Frühjahr sich einen Abfluss in das hohe rechte Flussufer gegraben hat; auf dem Grunde der Schlucht hat wahrscheinlich dieses Wasser zuerst ein Bein des Thieres und dann auch ein zweites theilweise frei ge- waschen. Entdeckt wurde das Thier zuerst im Sommer 1867 durch den Tungusen Foka und dessen Begleiter, die sich alle Jahr an diesen Flüssen mit Suchen von Mammuthknochen beschäftigen. Foka, der mir dies Alles mittheilte, hat im ersten Sommer vom linken Vorderbein ein ungefähr auf eine Arschin entblüsstes Stück gesehen; Fleisch und Haut seien nicht mehr da- ran gewesen, wohl aber noch Sehnen (xn1), und war Alles stark von Raubthieren benagt. (Also muss doch wohl noch trockene Fleischfaser vorhanden gewesen sein.) Im Sommer 1868 ist er wieder dort gewesen, hat aber das erste Bein nicht mehr bemerkt, entwe- der ist es, wie er meint, von Raubthieren fortge- schleppt, oder auch von Neuem verschüttet worden, — bestimmt künne er das nicht sagen. Dafür sei aber etwas vom anderen Vorderbein zum Vorschein ge- kommen, freilich nur sehr wenig. Seitdem ist er nicht mehr an der Stelle gewesen. Seiner Meinung nach muss das Thier auf der linken Seite liegen. Im Winter kann er den Ort schwer finden, aber im Sommer ist er erbôtig, ihn zu zeigen und nôthigenfalls als Führer zu dienen. Man kann von Sredne-Kolymsk aus, ohne sich besonders anzustrengen, zu Pferde in 25 Tagen dorthin gelangen. Von der Waldgrenze bis zu dem Ort sind anderthalb Tagereisen, vom Kismeer gegen fünf. Meine ursprüngliche Absicht, den Ort selbst zu be- sichtigen und dann erst der Akademie Mittheilung zu machen, kann ich leider nicht in Ausführung bringen, da ich Ende Mäürz mich von der Anjuischen Festung aus auf meine Reise begeben muss. Um aber etwas mehr Sicherheit in die ganze Sache zu bringen, habe ich einen sehr zuverlässigen Menschen, der meinen gan- zen Transport bis Sredne-Kolymsk geführt hat, einen Jakuten, beauftragt, sich im Sommer dorthin zu bege- ben, den Ort genau zu besehen und, wo môüglich, durch Verschütten mit Erde u. s. w. dafür zu sorgen, dass das Thier nicht noch mehr beschädigt werde. Damit ist denn auch der Zweck erreicht, dass, im Falle es zu einem wirklichen Ausgraben kommt, man im Stande sein wird, beurtheilen zu künnen, wie viel Menschen, Pferde und Geräthschaften mitzunehmen sind, denn das Alles sind Dinge, von denen ein Tunguse nichts versteht. Ich habe Thnen Alles mitgetheilt, wie ich es vom Tungusen erfabren habe. Es war anfangs keine leichte Aufgabe, ihn zum Sprechen zu bringen; er wollte mit der Sache, wie es schien, nichts zu thun haben und behauptete zuerst, das Thier selbst gar nicht gesehen zu haben u. drgl. m. Es konnte ihm aber bewiesen wer- den, dass er der erste gewesen, der es gesehen hatte, und so bequemte er sich denn nach und nach zu eini- gen Angaben. Erst als ich ihm versprochen, dass we- der er, noch seine Stammgenossen zum Ausgraben und Herbeischaffen des Thieres gezwungen werden würden, beruhigte er sich ein wenig, und als ich ihm ein Pud Tabak (in diesem Jahre eine Belohnung gleich 80 R. $.) als Entschädigung für seine Reise nach Sredne-Kolymsk gegeben, liess sich mit ihm vernünftig reden. Es sind das Alles noch Nachwehen der Adams’schen Expe- dition, die bei allen Eingeborenen des Jakutskischen 10* | b # 151 Bulletin de l’Académie Impériale 152 2er Gebietes in sehr schlechtem Andenken steht, so dass sie, wo müglich, ihre Entdeckungen verheimlichen, weil sie fürchten, zur Arbeit und zum Herbeischaffen von Fuhrmitteln gezwungen zu werden. Nach erhaltenen Mittheilungen entliess ich ïhn, machte ihn aber noch vorher mit der Preispublication der Akademie bekannt und sagte ihm, dass wenn er einen Preis erhalten wolle, er Sorge tragen müsse, dass das Thier, falls noch Theile von ihm entblüsst würden, nicht zu sebhr durch die Raubthiere leide; ausserdem versprach er mir, meinen Boten im Sommer an den Fundort zu geleiten. Es ist wohl kein Zweifel, dass dort ein Thier liegt, denn der Mann sprach die Wahrheit, das war deut- lich zu bemerken; es ist nur die Frage, ob man aus so geringen Anzeichen auf das Vorhandensein einer ganzen Leiche schliessen darf, oder nicht. Ich hoffe im nächsten Winter, November oder December, wieder in Sredne-Kolymsk zu sein, und môchte Sie daher sehr bitten, mir bis zu der Zeit einige Verhaltungsregeln zukommen zu lassen». Maydell. Von diesem Briefe in Kenntniss gesetzt, ernannte die Akademie zur Begutachtung der Sache, so wie eventuell zum Entwurf von Verhaltungsregeln dem angemeldeten Funde gegenüber, eine Commission aus den Herren Brandt, Helmersen, Maximowicz, Strauch und mir, und diese konnte sich, nach allsei- tigem Erwägen der erhaltenen Nachrichten, nicht an- ders als für deren Glaubwürdigkeit aussprechen. Sie wies vornehmlich auf folgende Umstände hin: Erstens kamen uns diesmal die Nachrichten ge- wissermaassen aus erster Hand zu, da Hr. v. Maydell selbst den Finder des Thieres gesprochen und alle Nachrichten direkt und nur von ihm geschôpft hatte. Es fielen also im gegenwärtigen Falle die sonst so zahl- reichen Mittelspersonen weg, von denen in der Regel eine Entstellung der Nachrichten zu befürchten ist. Zweitens lag der diesmalige Fundort des Mammuths in einer Gegend, in der man allen bisherigen Thatsa- chen zufolge am ehesten auf Mammuthleichen zu stos- sen hoffen darf. Nach den von Ssannikof, Heden- strôm, Wrangell u. a. gesammelten, von Midden- 3) Reise etc., Bd. IV, Thl. 1, p. 290. dorff®) und Baer‘) zusammengestellten Nachrichten, sind es bekanntlich die der Eismeerküste zwischen den Mündungen der Kolyma und Lena gegenüberlie- genden Inseln — die Bären-Inseln, die Ljachof”schen, die Neusibirischen — welche vorzüglich reich an Mammuthresten sein dürften. Dennoch sind es nicht vollständige Mammuthleichen oder Skelette, die sich dort finden sollen, sondern nur grosse Mengen einzel- ner Knochen und Zähne, welche im Boden stecken und stellenweise, wie es heisst”), ganze Hügel anfül- len. Desgleichen finden sie sich im Sand und Schlamm des umliegenden Meeresbodens eingebettet, so z. B., nach Hedenstrüm’s Angabe°), in besonderer Menge auf der gleich westlich von der grossen Ljachof-Insel gelegenen Untiefe, die, von starken Ostwinden bloss- gelegt, den Elfenbeinsammlern immer die reichste Aus- beute geliefert haben soll. Mit Recht ist daraus schon der Schluss gezogen worden, dass die gegenüberlie- gende Küste Sibirien’s ausnehmend reich an Mammuth- leichen sein müsse, deren bei der Verwesung ausein- andergefallene Theiïle von den Flüssen fortgeschwemmt und in’s Meer getragen würden, wo sie durch Eis und Strümungen weiter geschwemmt und theils auf dem Meeresboden zerstreut, theïls an den Küsten der vorliegenden Inseln ausgeworfen werden dürften. Âhn- liches mag sich nun allerdings auch weiter üstlich und westlich von dem bezeichneten Küstenstriche Sibi- rien’s wiederholen, doch fehlt es dort, beim Mangel an vorliegenden Inseln, jedenfalls an so handgreiflichen Beweisen für die Häufigkeit von Mammuthresten, wie in dem zwischen der Kolyma und Lena gelegenen Theile”). Das Flüsschen Kovschetschja nun, an wel- chem gegenwärtig eine Mammuthleiche gefunden wor- den sein soll, liegt mitten in dem bezeichneten Ge- biete, zwischen Alaseja und Indigirka, nahezu in den Längengraden der Insel Neusibirien. Auch giebt es Drittens, speciell die erwähnte Strecke zwischen der Alaseja und Indigirka betreffend, bereits mehr: fache direkte Nachrichten über den Reichthum dort an Mammuthresten, ja, einmal ist auch schon eine 4) Bullet. T. X, p. 252; Mél. biol. T. V, p. 677. 5) Bpazrezus«, Ilyreur. no cbsepx. 6eper. Cnôupu u no JJexopur. mopro, A. II, C. Ilerep6. 1841, crp. 46. 6) l'exesmrpoma, Orps8xu 0 CuGupu, C.Ilerep6. 1830, crp.123. 7) Nach Middendorff (Reise, Bd. IV, Thl. 1, p. 290) verdiente daher dieser Theil der Eismeerküste insonderheit den Namen «Mam- muth-Küste ». 153 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 154 - Mammuthleiche von dort angemeldet worden. An der Alaseja soll nämlich das angeblich noch mit Haut und Haaren versehene Thier zum Vorschein gekommen sein, von dem Ssarytschof im Jahre 1787 Kunde er- hielt, leider ohne derselben Gehôür zu schenken‘). Noch näher an unseren Fundort streift aber die Angabe Kos- min’s. Dieser Begleiter Wrangells auf seiner Po- larreise nahm im Jahre 1821 die Meeresküste von der Kolyma bis zur Indigirka auf. Etwa halbwegs zwischen der Alaseja und Indigirka überschritt er den Fluss Wschiwaja, dem seiner Angabe zufolge die Ju- kagiren den Namen Pilä (Säge) geben, und zwar aus dem Grunde, weil er bei seinem ausserordentlich raschen Laufe die Ufer stark unterwäscht, wodurch denn eine Menge von Mammuthknochen zum Vor- schein kommt *). Da die ganze Strecke zwischen der Alaseja und Indigirka nicht mehr als etwa 70—80 Werst beträgt, so dürfte das Flüsschen Kovschetschja, das vielleicht seiner Kleinheit wegen auf keiner der uns zu Gebote stehenden Karten Sibirien’s zu finden ist, nach Hrn. v. Maydell’s Angabe aber etwa 50— 60 Werst westlich von der Alaseja liegen soll, ziem- lich in derselben Gegend mit dem oben erwähnten Flusse sich befinden und jedenfalls nicht weit von dem- selben entfernt sein. Bei solcher Glaubwürdigkeit und Bestimmtheit der Nachrichten hielt es die Commission für vüllig begrün- det und nothwendig, dass auch dieses Mal von Seiten der Akademie Schritte geschehen, um das angemel- dete Mammuth an Ort und Stelle zu untersuchen und môglichen Falls sich in den Besitz desselben oder zum wenigsten seiner wichtigsten Theile zu setzen. Zudem wurde die Sache im gegenwärtigen Falle durch den Umstand wesentlich erleichtert und vereinfacht, dass bereits ein Reisender in der Nähe des angeblichen Fundortes sich befand, bereit, den etwaigen Wünschen und Aufträgen der Akademie gemäss zu handeln. Dem Antrage der Commission zufolge wurde daher Hr. v. Maydell mit den zum Aufsuchen und Bergen der Mam- muthleiche und müglichen Falls auch zum Transporti- ren einzelner Theile derselben erforderlichen Mitteln, so wie mit einer schon früher zu ähnlichen Zwecken 8) Vgl. Middendorff, 1. e. p. 277; Baer, Il. cc. Bullet. p. 261, Mél. biol. p. 691. 9) Bpamrezsa, Ilyrem, no cbs. Gep. Cu6. n no JIexos. mopro. 4. I, cp. 133. Deutsche Übérs. von Engelhardt. Bd. II, p. 49. ausgearbeiteten und auch in diesem Falle theilweise maassgebenden Instruction") versehen. Mittlerweile hatte der Reisende, seinem oben ge- meldeten Vorhaben gemäss, im Sommer 1869 einen zuverlässigen Jakuten zum Fundort des Mammuths behufs vorläufiger Besichtigung der Leiche und etwai- ger Verhütung ihrer weiteren Zerstürung geschickt, und konnte uns nun im Frühling 1870 bereits die durch seinen Abgesandten erhaltenen, leider nicht ge- rade erfreulich lautenden Nachrichten mittheilen. Zu- gleich enthielt aber sein vom Anjui datirter Brief die Kunde von einem zweiten, an der Kolyma zwischen Nishne- und Sredne-Kolymsk, leider aber schon vor drei Jahren entdeckten Mammuth. Diese Nachrich- ten lauteten folgendermaassen : FI. Anjui, den 5. April 1870. «Ihr geehrtes Schreiben erhielt ich an diesem Ort am 9. Februar, so wie auch das von der Akademie zur Aufsuchung und Bergung des Mammuths bestimmte Geld. Wenn ich mit meiner Antwort bis jetzt gezôgert habe, so ist dies nur aus dem Grunde geschehen, weil die Post erst im April von Kolymsk nach Jakutsk abgeht, und ich es nicht für passend hielt, einen besonderen Bo- ten abzufertigen, da ich bisher keine Nachrichten von Wichtigkeit zu melden hatte. Unterdessen habe ich aber von demJakuten, den ich im vorigen Sommer auf meinen Pferden zum Fundort schickte, Nachrichten erhalten, die gerade nicht sebr erfreulich lauten. Der Mann hat den Ort leicht gefunden, wie denn überhaupt der Weg dorthin von Sredne-Kolymsk aus bequem für Reitpferde und im Winter für Rennthiernarten sein soll. Das Thier liegt oder vielmehr hat gelegen am Flüsschen Kovschetschja. Das Ufer ist hoch und sandig, und von der rechten Seite ergiesst sich in’s Flüsschen durch eine tiefe Erdspalte (naxe) ein Frühlingswasser, das aber bald nach der Schneeschmelze austrocknet. Die Erd- spalte ist fast senkrecht, hat aber in der Mitte unge- fibr eine flachere Stufe, und auf dieser hat, wie der Jakute meint, das Thier gelegen. Gegenwärtig hat er an der Stelle nur das eine Bein gefunden, das mit dem einen Ende noch in der Erde steckte, ohne Haut und Fleisch und nur am Hufe noch mit Fell bedeckt war. Andere Knochen hat er an der Stelle nicht gefunden, 10) S. Bullet. de l’Acad. Imp. des se. de St.-Pétersb. T. X, p. 241—248; Mél. biolog. T. V, p. 662—672. 1! 4 a 155 Bulletin de l’Académie Empériale 156 —_—_—_——— wohl aber ein Stück Haut mit Haaren bedeckt, das jedoch lose auf der Erde lag und ungefähr die Grüsse eines halben Pferdefelles hatte. Er meinte, dass das Thier auf dieser Stufe gelegen habe, aber schon vor läingerer Zeit mit dem sandigen Boden herunterge- stürzt sei und dann auf dem Boden der Spalte gele- gen habe, bis es die Frühjahrswasser allmählich fortge- führt. Indessen hat er noch auf dem im Sommer trocke- nen Grunde der Spalte einen Mammuthschädel gefun- den, von dem nur der obere Theil bis zu den Augen- hôhlen ungefähr sichtbar war, ob aber mit dem Schä- del auch eine Wirbelsäule verbunden gewesen, hat er nicht ermitteln künnen, da die Erde fest gefroren war. Das ist der Bericht eines Menschen, den ich für zu- verlässig und vernünftig genug halten muss und von dem ich nicht glaube, dass er falsche Nachrichten mittheilen wird. Im Ganzen genommen, hat aber auch der Tunguse Recht, wenn er behauptet, das eine Bein aus der Erde hervorragen gesehen zu haben, nur hat er die Sache nicht genauer zu untersuchen verstanden. Es lässt sich nicht läugnen, dass diese Nachrichten sehr wenig ermunternd sind und man fast mit Gewiss- heit annehmen kann, dass sich nichts Erhebliches fin- den lassen wird. Indessen beabsichtige ich doch, den Ort zu besichtigen, da die Reise dorthin keine beson- deren Unkosten machen kann und die Akademie der Ansicht ist, dass man auch auf zweifehafte Aussichten hin die Untersuchungen nicht unterlassen darf. Inzwischen habe ich in Nishne-Kolymsk Nachricht von einem zweiten Mammuth erhalten und will das- selbe im Frühjahr ebenfalls besichtigen, da es auf mei- nem Wege von Nishne- nach Sredne-Kolymsk liegen soll. Die Nachricht ist mir zuerst durch den oben erwähn- ten Jakuten zugekommen. Ich liess ihn von Sredne- nach Nishne-Kolymsk kommen, um Auskunft über seineSom- merreise zu erhalten, und da haîte er denn unterwegs gehôrt, dass ungefähr 200 Werst oberhalb Nishne- Kolymsk am rechten Ufer der Kolyma in ebener Erde ein Mammuth stecke. Zu Tage haben gelegen ein Bein, das die Finder auch zu sich genommen und ihm ge- zeigt haben, und die Rippen des Thieres. Man hat schon seit drei Jahren von diesem Skelet gewusst, es aber absichtlich geheim gehalten, weil die Leute befürchteten, zum Ausgraben und Transportiren der Knochen gezwungen zu werden. Auch hatten die Leute meinem Jakuten verboten, mir von dem Fun- de etwas mitzutheilen, und erst die Kunde, dass der Tunguse im vorigen Jahre von mir ein Pud Tabak für seine Nachricht erhalten, hat die Leute etwas beruhigt, so dass sie nachher selbst zu mir kamen und mir Auskunft auf meine Fragen gaben. Der eine Fuss, sagten sie, habe aus der Erde hervorgeragt und sei von ihnen leicht abgenommen worden, befinde sich aber noch vollständig in ihren Händen, so weit sie ihn gefunden hätten. Ausserdem seien noch einige Rippen zu sehen, sanst aber nichts, und hätten sie sich auch weiter keine Mühe gegeben nachzugraben, da das Thier nicht an einem Abhang (4p5), sondern einige Faden von demselben in ebener Erde liege. Von Haut und Weichtheilen haben sie nichts bemerken kônnen. So weit meine positiven Nachrichten. Ich will nun, da ich doch bis zum Aufgehen des Flusses in Nishne- Kolymsk bleiben muss, im Frühjabr, sobald der Fluss fahrbar sein wird, den Fundort an der Kolyma be- sichtigen und daselbst je nach den Umständen han- deln; dann gehe ich nach Sredne-Kolymsk, und von dort mache ich mich auf, um das früher gemeldete Skelet gleichfalls in Augenschein zu nehmen». Maydell. Schon die leichte Zugänglichkeit des Ortes, an dem das zuletzt erwähnte Mammuth gefunden worden, so wie der Umstand, dass zum wenigsten drei Jahre dar- über vergangen waren, liessen an diesen zweiten Fund our geringe Hoffnungen knüpfen. In der That berichtete uns Hr. v. Maydell im Herbst desselben Jahres ganz kurz, dass er den Ort auf seiner Rückreise von Nish- ne- nach Sredne-Kolymsk besucht, an demselben aber nichts mehr als einen Haufen alter Knochen gefunden habe, die zum Theil sogar von verschiedenen Orten zu- sammengebracht zu sein schienen. So blieb ihm denn nur noch die genauere Untersuchung des zuerst ange- meldeten, vorläufig bereits durch den von ihm abge- sandten Jakuten besichtigten Mammuths übrig. Un- terwegs nach demselben erhielt er jedoch eine sehr viel verheissende Kunde von einem dritten Mammuth, welches nicht sehr weit von dem ersteren sich befinden sollte und daher sogleieh mit untersucht werden konnte. Diese Nachrichten, so wie einen Bericht über die an beiden Orten von Hrn. v. Maydell angestellten Un- tersuchungen erhielten wir im Januar dieses Jahres. 157 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 158 Der Brief enthält zugleich interessante Angaben über das an manchen Punkten Sibirien’s von Hrn. v. May- dell beobachtete Bodeneis, und geben wir ihn daher, so weit er die angeführten Untersuchungen und Be- obachtungen betrifft, in den Worten des Reisenden selbst wieder. Jakutsk, den 24. Nov. 1870. «Sie werden wohl schon lange mit Ungeduld auf Nachrichten vom Schicksal meiner Reise gewartet ha- ben, aber es war unmüglich früher zu schreiben, denn dieselben Umstände, die mich hinderten, früher als den 21. November hier anzukommen, hinderten mich auch zu schreiben, und bin ich immer noch die erste mensch- liche Seele, die in diesem Unglücksjahr von Sredne- Kolymsk nach Jakutsk durchgedrungen ist. Von Sredne-Kolymsk brach ich den 23. Juli auf und kam in langsamen Tagemärschen, da die Tundra in die- sem Jahre in Folge grosser Sonnenhitze ungewübhnlich tief aufgethaut war, an den Ort, wo man das Mammuth gefunden batte. Unterwegs war mir aber ein Jakute nachgeeilt, der im Frühjabr jene (egenden bereist und dort nach Mammuthzähnen gesucht hatte. Dieser er- zählte mir, dass seine Gefäührten an einem Flüsschen nicht weit von der Kovschetschja, an der das frühere Mammuth gefunden worden, ein mit Haut und Weich- theilen bedecktes Bein eines grossen Thieres aus einem Erdabhange hätten hervorragen sehen. Sie hätten das Bein hin und her bewegt, es sei in Folge dessen abge- brochen, worauf sie es zum Lagerfeuer gebracht hät- ten. Da er aber von den ausgesetzten Belohnungen ge- hürt hatte, habe er den Leuten gerathen, ein Zeichen am Fundort aufzustellen, das gefundene Bein aber zu vergraben. Diese Nachricht klang so verlockend, der Mann war mir weit nachgecilt, das Bein hatte er selbst gesehen und sein Messer tief in die Weichtheile des- selben hineingestossen, — es liess sich mit Sicherheit auf einen glücklichen Erfolg rechnen, nachdem so oft alle Versuche verunglückt waren. Ich war auch schon auf dem Sprunge, das zuerst angekündigte Mammuth gar nicht weiter zu besuchen, um nicht unnütz Zeit zu verlieren; da aber beide Fundorte nicht weit von einander entfernt lagen, so beschloss ich denn doch, nach reiflichem Überlegen, um jeglichem Vorwurf zu entgehen, beide zu besichtigen. Da ich meine Marsch- route geführt und auch mündliche Erkundigungen ein- geholt habe, so werde ich meinem Bericht eine Karte jener Gegend beigeben und führe hier in Bezug auf die Ortlichkeit nur Folgendes an. Von einem bis 4000 Fuss hohen Gebirgszuge, der am rechten Ufer der Indigirka sich hinzieht, ungefähr 3—400 Werst vom Eismeer beginnt und gegen 100 Werst von dem- selben endet, fliessen zwischen Indigirka und Alaseja eine Menge kleiner Flüsse in’s Eismeer. Alle diese Rinn- sale sind an ihren Uferabhängen sehr reich an Mam- muthzähnen, so dass sich eine Menge Menschen jedes Jabr dorthin begiebt. Das üstlichste von diesen Flüss- chen ist die Kovschetschja, an der das zuerst gemel- dete Mammuth gefunden worden; 40 Werst nach Wes- ten fand man das andere, am Flusse Schandran. Nach ungefährer Schätzung der Eingeborenen liegt die Mün- dung des ersteren Flusses 20 Werst, die des letzte- ren 60 Werst westlich von der Mündung der Alaseja; zum Eismeer rechneten sie etwas über 100 Werst. Beide Fundorte befinden sich am Nordabhang des oben erwähnten Gebirgszuges. Am 11. August langte ich am ersten Fundort an. Es war dies ein hoher Abhang, in den durch Früh- jahrswasser eine tiefe Furche eingerissen war. Hier hatten sich die ersten Knochen ziemlich hoch oben gefunden; es hatten aber im Laufe der letzten Jahre manche Erdstürze stattgefunden, ein Theil der Kno- chen war tiefer hinabgespült worden, andere lagen noch in der Nähe des ursprünglichen Fundorts, an dem gegenwärtig nichts mehr entdeckt werden konnte. Alle Knochen waren schon alt und morsch, nur ein wohl erhaltener Schädel fand sich ungefähr 10 Faden von der Stelle, scheint aber nicht zu demselben Thie- re gehürt zu haben, da er nicht in verschüttetem Erd- reich steckte, sondern in steif gefrorenem und noch die ursprüngliche Schichtung zeigendem Boden. Ganz im aufgethauten Schutte steckte ein grosses Stück Fell: es mochte gegen 4 Arschin lang und 2°, Arschin breit sein, war aber so arg mitgenommen und zerfetzt, dass sich nicht mehr erkennen liess, welchem Theiïle des Kürpers es angehôürt hatte. Ich wollte anfangs das ganze Stück mitnehmen und versuchte, da wir kein Feuer hatten, es an der Sonne zu. trocknen; aber es war zu sehr durchfeuchtet und faul, als dass die schwach wirkende Augustsonne einen Einfluss hätte ausüben künnen. Es war noch an vielen Stellen mit rothbrau- nem längerem und gelblichem kürzerem Unterhaar be- deckt, das sich aber bei der geringsten Berührung ab- 159 lüste. Ich schnitt daher zwei Stücke ab, die noch am besten erhalten waren, und packte sie vorsichtig ein; das Übrige so wie die gefundenen Knochen habe ich in einer in reines Bodeneis gehauenen Grube vergra- ben und ein Zeichen darauf gesteckt. Um einen un- gefähren Begriff von der Art dieser Abhänge und der Punkte, an denen die Knochen lagen, zu geben, habe ich vom Mammuthplatz eine photographische Abbildung genommen. Die abgeschnittenen Stücke Haut sind mitgenommen, aber ich cavire nicht dafür, dass das Haar sich auf ihnen erhält, — es sass eben zu lose. Wie schon oben angeführt, beträgt die Entfernung vom ersten zum Zzweiten Mammuthplatz gegen 40 Werst, Richtung fast W., etwas nach $. Ich fand zu- erst das abgerissene und von den Leuten an ihrem La- gerplatz vergrabene Bein: es war ungefähr 1°, Arschin lang und schien beim Knie abgebrochen zu sein, aber, wie mir schien, nicht vom Kürper, sondern der Bruch musste schon alt sein. Der oberste Theil des Knochens war entblüsst und zeigte dieselbe braune Farbe, wie sie auch die Knochen des Petersburger Mammuths haben; weiter abwärts war das Bein mit Haut be- deckt, die zuerst dicht am Knochen anlag und kein Fleisch zwischen sich und demselben hatte; nach un- ten zu wurde das Bein breiter, bis es allmählich in eine grosse runde Fussplatte überging, an der noch eine Hornzehe sass. Der Jakute meinte, beim Vergra- ben des Beines seien zwei Zehen dagewesen, von de- nen die eine abgefallen, jedoch mit in die Grube ge- worfen worden sei. Sie fand sich aber trotz all’ unse- res Suchens nicht. Der letzte vorhandene Hornnagel lüste sich übrigens auch als flach gekrümmte Horn- scheibe ab, und obgleich ich ihn sofort einpacken liess, so muss der Kosak ihn bei dem häufigen Umpacken, dem unser Gepäck unterworfen werden musste, doch verloren haben, denn bei schliesslicher Revision aller unserer Funde fehlte dieses Stück. Dann ging es zum Fundort. Das Zeichen, eine Mam- muthrippe, steckte noch an dem Orte, wo das Bein her- ausgeragt hatte und abgebrochen worden war. Ich be- sichtigte sogleich diese Stelle, konnte aber weiter nichts finden. Unterdessen hatte einer von meinen Kosaken den Abhang selbst bestiegen und rief mir zu: «wo soll denn hier ein Mammuth Platz haben, wenn es ein so grosses Thier ist, wie Sie sagen?» Ich ging ihm so- gleich nach, und beïm ersten Blicke zeigte es sich schon, Bulletin de l’Académie Impériale 160 dass hier wohl alles Suchen vergeblich sein würde. Das zuerst gefundene Bein hatte in einer langen Sei-. tenfurche gesteckt, die in den zum Fluss allmählich sich senkenden Uferabhang vor Kurzem eingerissen war. Die Stelle selbst lag ungefähr 4 Faden vom Flusse entfernt und ungefähr einen Faden unter der Ober- fläche des hier schon sehr niedrigen Abhanges;: sie mochte nicht über einen Faden über dem jetzigen Ni- veau des Flusses liegen und musste jedenfalls vom Frühjabrswasser erreicht werden. Es befand sich aber auf der anderen Seite eine eben solche, nur schon viel ältere und bereits mit dichtem Graswuchs bestandene Furche, so dass die Stelle des Abhanges, wo sich das gefundene Bein gezeigt hatte, als eine schmale, an ihrer Oberfläche nur eine Arschin breite Gräte zwi- schen zwei kleinen Thälern sich darstellte. Somit war eigentlich schon vom ersten Augenblick an Alles ent- schieden: das Mammuth hatte in der alten Furche ge- legen, war von dort fortgerissen worden, und musste bei der Gelegenheit das gefundene Bein im Eisboden stecken geblieben sein, das sich jetzt gezeigt hatte, sobald die neue Furche von der anderen Seite sich gebildet hatte. Indessen giebt man denn doch nicht gern so rasch alle Hoffnung auf, besonders wenn schon so viel Mühe und Arbeit verwandt worden sind; ich hoffte einerseits noch die anderen Beine finden zu kün- nen, die sich doch auch abgelüst haben konnten, an- dererseits suchte ich mich mit der verzweifelten Hoff- nung zu trüsten, das Thier habe vielleicht auf dem Rücken gelegen, — dann konnte es noch in der nach unten breiter werdenden Gräte stecken. Es ging also sofort an’s Graben. Im Verlauf der Arbeiten ergab sich denn, dass der obere Theil der Gräte bis etwas unter- halb des zuerst gefundenen Beines, in Folge der Ein- risse von beiden Seiten, schon durchwühlt war. Der Boden war wohl gefroren, bestand aber nicht aus einer Masse festgeschichteten Lehms, sondern zeigte grosse, an einander geballte Schollen mit Zwischen- räumen, in denen gefrorenes Wasser sich befand. Dicht neben dem ersten Beine gruben wir dann noch einen zweiten Fuss heraus. Die Platte war wohlerhalten, hatte aber auch fast keine Haarbedeckung, ebenso wie der zuerst gefundene Fuss. Sie war vom Beinknochen abgebrochen und zwar, wie es schien, dabei gedreht worden, denn die obersten Fussknochen waren ganz verschoben. Auffallend war, dass die Platte des zuletzt des Sciences de Saint-Pétersbourg. 162 gefundenen Fusses viel grüsser als die des zuerst gefundenen war. Auch an ïihr steckte noch eine Hornzehe. In gleichem Niveau mit dem gefundenen Beine und dicht auf dem unten fest gefrorenen Boden aufliegend, zeigte sich nach der Seite der alten Fur- che noch eine Erdschicht, die zur Hälfte aus Erde, zur Hälfte aus Mammuthhaar bestand. Das war aber auch Alles, was ich gefunden habe, — keine Knochen oder sonstigen Überbleibsel zeigten sich, das Thier muss sich vollkommen wohlerhalten in den Fluss ge- senkt haben und dort allmählich verfault sein, denn um eine solche Masse in’s Meer zu flüssen, ist der Fluss nicht tief genug. Jedenfalls ist aber der alte Ab- hang schon gegen 15 Jahre alt, sonst künnte der Gras- wuchs auf demselben nicht so dicht sein und nament- lich keine feste Rasendecke bilden. Haar und beide Beine habe ich mitgenommen. Damit war eigentlich alle Arbeit gethan, und konn- ten wir wieder aufbrechen, namentlich da trotz meines verzwWeifelten Suchens sich auch nicht eine einzige Muschel oder Versteinerung finden liess: das Erdreich bestand aus einem erdigen Lehm von blauschwarzer Farbe und sehr feinkürniger Beschaffenheit, genau wie der Lehm, der die Ufer der Kolyma bildet. Es war aber ein anderer Umstand da, der mich nôthigte, län- ger am Ort zu verweilen. Hr. v. Baer scheint näm- lich in seiner Schrift über das Auffinden des Adams’- schen Mammuths das Vorkommen des Eises als Boden- art zu bezweifeln; er sagt: «wie soll ein ausgedehnter Felsen sich bilden»? Hier aber zeigte sich ein sol- cher Eisfelsen in ziemlich bedeutender Ausdehnung. Ich blieb also noch einige Tage am Platz, um Nach- grabungen zu machen und mich zu überzeugen, ob sich das Eis auch noch weiter unter der Erde fortsetze, oder aber sich nur am Abhange zeige. Schon im Tschuk- tschenlande hatte ich nicht weit von der Mündung des Anadyr einen kleinen Hügel bemerkt, der vom Wasser eines kleinen Flüsschens angerissen war und an die- ser Stelle festes Bodeneis von ungefähr einer Arschin Mächtigkeit zeigte. Auf dem Wege zum ersten Mam- muthplatz fand sich festes Bodeneis an zwei Stellen: die eine lag an einem See und die andere an einem klei- nen Flüsschen; in beiden Fällen waren es auch Hügel- abstürze, und zeigte sich das Eis gleich unter der Grasnarbe und ziemlich hoch über dem Niveau des Wassers. Am ersten Mammuthplatz selbst liess sich Tome XVI. an der tief eingerissenen Furche kein Bodeneis be- merken, wohl aber fand sich solches ungefähr 10 Fa- den vom Absturz, als ich die beiden Gruben zum Bergen der gefundenen Mammuthreste graben liess; beide sind in festes Eis gehauen, das ungefähr 8—10 Werschok unter der Oberfläche begann und mit einer Arschin Tiefe nicht durchsunken war. Der Weg vom ersten zum zweiten Mammuthplatz ging üver niedrige flache Hügel, die sich nach N. all- mählich in die Tundra verloren, nach S. aber in’s Ge- birge übergingen. Diese Hügel werden von den sich unendlich schlängelnuden kleinen Flüsschen stellenweise angefressen und bilden dann Abhänge mit Seitenfur- chen, den eigentlichen Fundorten der Mammuthstoss- zähne. Auch die Stelle des zweiten Mammuths war ein solcher Abhang, nur mit dem Unterschiede, dass er in einer Ausdehnung von einer halben Werst fast durch- gängig unter der Grasnarbe eine Eisschicht zeigte, deren Mächtigkeit ich an einer Stelle mit der Maassschnur zu 4 Faden bestimmte. Die Eisschicht wird nach unten von schwappigem Lehm begrenzt, unter dem man aber stel- lenweise noch horizontal fortgehendes Eis findet; doch scheint es, als hüre die Eisschicht ungefähr 2—3 Fa- den über dem jetzigen Niveau des Flusses vollständig auf, denn dort fand ich schon wieder den erdigen Lehm, der horizontale Schichten zeigt, ganz wie die Uferab- stürze der Kolyma. Âhnliches Bodeneis, nur nicht mächtiger als 3—4 Werschok, dafür aber in mehre- ren Schichten über einander, habe ich auch viel wei- ter südlich am Sselegnäch gefunden. Um mich nun zu überzeugen, ob dieses Eis nur Wasser von Schnee- lehnen sei. oder wirkliches Bodeneis, habe ich an verschiedenen Stellen weiter vom Abhang nachgra- ben lassen, habe aber auch dort festes Eis gefunden. Da mir nun aus Hrn. v. Baer’s Bemerkung hervorzu- gehen scheint, dass dieses Vorkommen noch nicht voll- kommen erklärt sei, so habe ich Zeichnungen von den Profilen genommén und auch photographische Abbil- dungen gemacht, die meinem Berichte an die Akade- mie beifolgen werden. Desgleichen folgt eine Karte, die theils auf Aufnahmen mit dem Peilkompas, theils auf Bestimmungen mit dem Pistor’schen Kreise und auf Nachfragen bei den dortigen Einwohnern beruht, um die Akademie mit der Gegend bekannter zu ma- chen, denn in der Generalstabskarte sind diese Punkte nicht aufzufinden. Endlich habe ich auch versucht, in 11 163 Bulletin de l’Académie Impériale 164 0 vergrôssertem Maassstabe einen Plan des Abhanges zu geben.» Maydell. So wären uns denn binnen kurzer Zeit nicht weni- ger als drei Mammuthleichen, sämmtlich aus der Ge- gend zwischen Kolyma und Indigirka, angemeldet wor- den, — gewiss ein sprechender Beweis mebr dafür, dass dieser Theil Sibirien’s, wie bereits oben bemerkt, vorzüglich reich an Mammuthresten sein dürfte. In keinem der erwähnten Fälle fand sich jedoch eine wohl erhaltene Mammuthleiche, ja nicht einmal ein vollständiges Skelet, sondern stets nur einzelne Kno- chen, Schädel, Gliedmassen, Fellstücke, Haar. Und doch schien hier, zumal dem drittén Funde gegen- über, keine Zeit verloren worden zu sein und der Na- turforscher sich endlich einmal zur rechten Zeit am Fundort eingefunden zu haben. Hr. v. Maydell ver- muthet zwar, dass er auch in diesem Falle zu spät ge- kommen, dass die Leiche bereits in den Fluss hinab- gestürzt, verfault und vom Wasser stückweise fortge- schwemmt worden sei. Mir kommt dies jedoch, nach den von ihm selbst angeführten Thatsachen — der al- ten Bruchfläche an dem zuerst aus der Erde hervor- gezogenen Beinknochen, dem Umstande, dass die an demselben Orte später gefundene Fussplatte grüsser als die erstere war u. dgl. m. — nicht recht wabr- scheinlich vor. Es mügen hier vielmehr von Hause aus nur einzelne Gliedmassen im gefrorenen Erdboden sich erhalten haben. Unwillkürlich drängt sich aber durch solche, wie durch zahlreiche ähnliche Thatsa- chen aus früherer Zeit, der Gedanke auf, dass die Füälle, in denen sich vollständige Mammuthleichen er- halten haben, keineswegs so zahlreich sein dürften, wie man in der Regel zu glauben pflegt, ja, dass sie vielmehr nur zu den grüssten Seltenheiten gehüren und nur Ausnahmefälle bilden. Man stellt sich allgemein vor, dass ausser einzel- nen Knochen, Schädeln, Gerippen u. dgl. auch zahl- reiche vollständige, wohlerhaltene Mammuthleichen in dem gefrorenen Erdboden Sibirien’s stecken und ab und zu durch Abstürze, die in Folge von Unterwa- schungen oder Zerklüftungen an den Ufern der Flüsse und Seen stattfinden, oder aber durch Einrisse von Früblingswassern u. dgl. m. zum Vorschein kommen. Ich môchte jedoch glauben, dass überall, wo sich Mammuthreste in Erdschichten finden, die Verhält- nisse, unter denen sie in dieselben eingebettet worden, in der Regel der Art waren, dass eine vollständige Conservirung der Leichen mit ihren Weichtheilen etc. nicht wohl stattfinden konnte. In allen Fällen, wo wir Mammuthreste an secundä- rer Lagerstätte finden, wo also Mammuthleichen etwa von den Flüssen beim Eisgang fortgetragen und weiter unterhalb an den Flussufern, an der Meeresküste oder auf Inseln niedergelegt wurden, lassen sich unversehrte, wohlconservirte Leichen gar nicht denken, vielmehr müssen sie unterwegs vielfach beschädigt, zerstürt, mehr oder weniger zerstückelt und die einzelnen Theïle zerstreut in Sand und Schlamm eingebettet worden sein. Leichter wäre die voliständige Conservirung von Leichen an Ort und Stelle verendeter Thiere denkbar. Allein ehe sich um diese, wie übrigens auch um die transportirten und irgendwo ausgeworfenen Leichen, eine schützende Decke von ewig gefrorenem Boden bildete, mussten sie der Verwesung, der Zerstürung durch Raubthiere, ja vielleicht sogar der Ausbeutung durch den Menschen ‘!) u. dgl. m. anheïmfallen. Schon zur Bildung so mächtiger Erdschichten, wie sie erfor- derlich wären, um den kolossalen Leib eines Mammuths vollständig einzuschliessen, bedarf es einiger Zeit, wäh- rend welcher die Leiche jenen Zerstürungen sowohl durch innere Zersetzung, wie durch äussere Eingrifle ausgesetzt bliebe. Alsdann müssten aber zur Erhaltung der Leiche die dieselbe umschliessenden Erdschichten auch noch gefrieren und zwar so, dass sie nicht wie- der aufthauten, und dazu wäre erforderlich, dass sich über ihnen noch fernere Schichten ablagerten, was be- greiflicher Weise auch nicht sogleich erfolgt sein kann. Middendorff sagt, er habe am Ufer des Ochotski- schen Meeres im Bereiche der Ebbe gestrandete* Wal- fische so rasch mit einer Schlammschicht sich über- ziehen sehen, dass er seitdem an die Müglichkeit der Conservirung von Mammuthleichen auf diesem Wege nicht mehr zweifeln künne ”). Allein abgesehen da- von, dass die Mammuthleichen schon mannigfachen Gefahren der Zerstürung ausgesetzt gewesen sein 11) Dass in Frankreich der Mensch zugleich mit dem Mammuth gelebt hat, ist durch die Forschungen von Vibraye und Lartet bekaont (s. Brandt, Bullet. de l’Acad. Imp. des se. de St.-Pétersb. T. X, p. 116; Baer, Bull. T. X, p. 290, Mél. biol. T. V, p. 732). Warum sollte es daher nicht auch in Sibirien der Fall gewesen sein? 12) Reise etc. Bd. I, Thl. 1, p. 236; Bd. IV, Thl. 1, p. 289. 165 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 166 Les dei 5 muet, 0 _ _—NNNENNEnES Eee" müssten, ehe sie dazu kommen künnten auf dem Mee- resgrunde im Bereiche der Ebbe zu stranden, s0 ist mit dem Verschlämmen auch der Walfischleichen noch lange nicht alles zu ihrer Conservirung Erforderliche geschehen: noch konnten sie durch starke Fluthen, durch Bildung, Bewegung und Verschiebung von Ufer- eis u. s. w. ihres Schlammüberzuges wieder beraubt oder gar weiter ans Ufer hinan geschoben werden, wo yon ihnen dann, ebenso wie nach Middendorffs Be- merkung von den im Bereiche der Fluth gestrande- ten Thieren, «nach wenigen Wochen nur vereinzelte und verstümmelte Knochen» übrig bleiben müssten. Nicht geringere Schwierigkeiten stellen sich dem Ge- danken entgegen, dass eine vollständige Conservirung der Mammuthleichen dadurch müglich gewesen, dass die Thiere noch bei Lebzeiten plôtzlich und vollständig in den Schlamm versunken sein künnten und zwar bis zu solchen Tiefen, dass die sie einschliessenden Schlamm- schichten, einmal gefroren, nicht wieder aufthauten *). In der That, wo sollten die dazu erforderlichen unge- heuren Massen weichen Schlammes herkommen? Nach Mag. Schmidt's Erfahrungen “) werfen die nordi- schen Flüsse keine grossen Mengen von Schlamm aus und künnen die dünnen Schlammschichten, die nach dem Früblingshochwasser auf den Niederungen am Flussufer zurückbleiben, kein Mammuth versinken lassen; wohl aber kommen an Fluss- und Seeufern hohe Abhänge eines marinen Thones vor, die durch von oben herabrieselndes Wasser und stärkere Ein- wirkung der Sonne aufthauen und sich daher an man- chen Stellen im Spätsommer mit mächtigen Schlamm- strômen bedecken. An solchen Stellen künnten nach ihm die Mammuthe noch am ehesten versinken. Ab- gesehen jedoch davon, dass die Mammuthe so un- gangbare Pfade voraussichtlich nicht wählen dürften, so kann hier, wie ich durch Hrn. Schmidt’s münd- liche Erläuterungen erfahren habe, doch auch nur von einem Steckenbleiben oder partiellen Einsinken des Thieres, nicht aber von einem vülligen Versinken desselben die Rede sein. Auch wäre nach ihm, selbst 13) J. F. Brandt, Bullet. de l’Acad. des sc. T. X, p. 102, 114; Mél. biolog. T. V, 581, 599. Alex. Brandt, kurze Bemerk. über auf- rechtsteh. Mammuthleichen, im Bullet. de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou, 1867, p. 258. 14) Vorläuf. Mittheil. über die wissensch. Resultate der Exped. zur Aufsuch. eines Mammuthcadavers, Bullet. de l’Acad. Imp. des sc, de St.-Pétersb. T. XIII, p. 119; Mél. biolog. T. VI, p. 687. bei der günstigsten Voraussetzung, zum vollständigen Verschlämmen eines Mammuthcadavers immerhin der Zeitraum von einem ganzen Sommer erforderlich, wäh- rend welcher Zeit er also allen oben erwähnten Chan- cen der Zerstürung ausgesetzt bliebe. Ausserdem müsste, nach seiner Meinung, die im Winter einge- frorene Leiche, damit sie im nächsten Sommer nicht wieder aufthaue, zur Zeit des Früblingshochwassers noch mit einer neuen Schlammschicht bedeckt wer- den, und da diese Schicht, wie wir oben gesehen, nur sehr dünn zu sein pflegt, so stiesse die Conservirung der Leiche hiemit auf ein abermaliges Hinderniss. Nach alledem dürften also Leichen selbst an Ort und Stelle verendeter Thiere, die uns auf solchem Wege, durch Einbettung in Sand-, Thon- oder Schlamm- schichten, erhalten blieben, wenn auch nicht immer aller ibrer Weichtheile beraubt, doch in der Regel stark mitgenommen worden sein. Wenn sich aber un- ter ihnen dennoch einmal eine wohlconservirte Leiche finden sollte, so müssen wir das nur einem glückli- chen Zufall und der Mitwirkung ganz aussergewühn- licher, vielleicht nur localer Umstände zuschreiben. Solche Fälle dürften daher auch nicht als Regel, son- dern nur als Ausnahmen betrachtet werden. In der That, geht man die Reihe der aus Erdschich- ten bisher angeblich zum Vorschein gekommenen Mammuthleichen durch, so liegt kein einziger beglau- bigter Fall eines wohlconservirten Thieres vor. Immer sind es nur Muthmaassungen, dass die Leiche, als sie zum Vorschein kam, vollständig und unversehrt war und später durch Fäulniss, Raubthiere, Menschen u. dgl. zerstürt worden ist. Mit demselben Rechte und grôüsserer Wabhrscheinlichkeit liesse sich aber in allen diesen Fällen auch annehmen, dass die Leiche, in Folge der mannigfachen Zerstürungen, die sie bei ih- rer. Einschliessung in die Erdschichten erlitten ha- ben konnte und musste, schon bei ihrem ersten Er- scheinen, zumal was die Erhaltung der Weichtheile betrifit, nur unvollständig gewesen ist. Kämen vollstän- dige Mammuthleichen so oft zum Vorschein, wie man gewühnlich anzunehmen pflegt, so wüssten gewiss die Eingeborenen Sibirien’s oder die russischen Elfen- beinsammler, die alljährlich, speciell nach Mammuth- zähnen spähend, die Tundren bereisen und die gele- gentlich doch auch auf ganz frische Leichen stossen müssten, mehr von dem Âussern des Thieres zu sagen, 11* 167 Bulletin de l’Académie Impériale 16S als es bisher gelungen ist von ihnen zu erfahren. Giebt es doch z. B. noch keine einzige Aussage, in welcher von dem Rüssel des Mammuths die Rede wäre ‘), oder welche darüber Auskunft ertheilte, an welchen Kür- pertheilen denn das lange (Mähnen-) Haar des Thie- res gesessen habe. Und doch sind es gerade solche Âusserlichkeiten, welche dem Auge zuerst entgegen- treten müssten. Die einzigen Fälle, wo in der That ziemlich vollständige Leichen zum Vorschein gekommen zu sein scheinen, sind die viel besprochenen Füälle des Wiljui-Nashorns und des Lena-Mammuths. Allein über die Art, wie sich das Nashorn erhalten haben konnte, wissen wir leider so viel wie gar nichts, da man das Thier, wie Pallas angiebt, «auf dem Sande des Ufers, etwa ein Klafter vom Wasser und 4 Klafter von einem hôüheren steilen Ufer, halb im Sande vergraben ange- troffen hatte ).» Woraus dieses hôhere steile Ufer be- stand, wie es beschaffen war, ob von demselben Ab- stürze stattgefunden, ob darin Zerklüftungen, Wasser- einrisse, tiefe Seitenschluchten mit angehäuftem und vereistem Schnee vorhanden waren u. dgl. m., wissen wir nicht. Dass das Nashorn im gefrorenen Erdreich der hüheren Uferstufe eingeschlossen gewesen und von dort durch den Fluss ausgewaschen und hinabgefallen oder gerutscht sei, ist zwar wahrscheinlich, allein im- | mer doch nur Muthmaassung. Und was endlich das Lena-Mammuth betrifft, so ist die Einschliessung des- selben in gefrorenem Erdreich zum mindesten noch fraglich, denn hier ist ein Naturforscher, bald nachdem | die Leiche zum Vorschein gekommen, am Fundort ge- wesen, und dessen Angabe lautet, wie bekannt, dahin, dass das Thier in klarem, reinem Eise gesteckt habe "”?). 15) Die einzige auf den Rüssel gedeutete Angabe ist bekanntlich diejenige, welche die Samojeden in Tobolsk von dem im Jahre 1839 angeblich am Tas-Flusse zum Vorschéin gekommenen und später nach Moskau gebrachten Mammuth machten, dass nämlich aus dem Rachen desselben eine schwarze Zunge, so lang wie ein einmonat- liches Rennthierkalb, herabgehangen habe. Vel. Middendorff, Reiïse etc. Bd. IV, Th]. I, p. 272, Anm. 2; Baer, Bull. T. X, p. 281, Mél. biol. T. V, p.719. An dem letzteren Orte heisst es, wohl durch ein Versehen: «wie ein einjäbriges Rennthierkalb». 16) Pallas, Reise durch versch. Prov. des Russisch. Reichs, St, Petersburg 1776, Bd. III, p. 97. 17) Bekanntlich spricht sich Adams an verschiedenen Stellen seines Berichtes in diesem Sinne aus. So heisst es schon bei Wieder- gabe der Erzählung Schumachofs, welcher das Thier zuerst ent- deckte, dass es «au milieu des glaçons » steckte; dann, dass im folgen- den Jahre gegen Ende des Sommers «le flanc tout entier de l’animal et une des défenses étaient distinctement sorties des glaçons » ; fer- ner, dass noch ein Jahr später, da der Sommer weniger warm und windiger als gewôhnlich gewesen, das Mammuth «restait enfoncé Allerdings ist diese Angabe Adams’ neuerdings von Hrn. v. Baer lebhaft bekämpft und dahin commentirt worden, dass das Mammuth sicher in gefrorenem Erd- reich eingebettet gewesen und aus diesem in Folge eines Absturzes hinabgerutscht sei, die steile Wand aber, an deren Fusse es lag, nur in Folge eines star- ken, weit hinabreichenden Eisüberzuges das Ansehen eines Eisfelsens gehabt habe, oder aber auch ein ge- gen das Meeresufer gerichteter Eisgang gewesen sei ). Dennoch dürfte es, jener positiven und bestimmten Angabe eines Augenzeugen und Naturforschers ge- genüber, immerhin erlaubt sein, an der Richtigkeit dieses Commentars einigen Zweifel zu hegen. Beruht er doch hauptsächlich nur darauf, dass wir uns die Entstehung eines ausgedehnten Eisfelsens und die Art, wie ein Thier von der Grüsse eines Mammuths in den- selben hineingerathen sein sollte, nicht wohl zu den- ken wissen? Abgesehen jedoch davon, dass es noch manche Erscheinungen geben dürfte, für die wir noch keine Erklärung haben und die wir deshalb doch nicht abläugnen künnen, so kommt mir die Entstehung grosser Eismassen in Sibirien, die unter Umständen auch Mammuthe einschliessen künnten, nicht so ganz undenkbar vor. Ich erinnere zunächst an diejenigen ausgedehnten, mächtigen horizontalen Eisschichten, welche, als wahre Felsart, bald mit Sand, Thon u. dgl. wechsel- lagernd, bald mit einer einzigen reichlichen Gras- und selbst Baumwuchs tragenden Erdschicht bedeckt, an vielen Orten den Boden Nordsibirien’s bilden. Hr. v. Baer stellt allerdings, bei Besprechung des Adams’schen Mammuths, auch diese horizontalen Eis- schichten einigermaassen in Zweifel, indem er die Frage aufwirft, ob die betreffenden Angaben (Heden- dans les glaces, qui ne fondaient presque point»; und endlich, dass zu Ende des 5ten Jahres, «la partie des glaces, qui se trouvait entre les terres et le mammouth, ayant fondu plus vite que le reste, le niveau devint pente, et cette masse énorme, poussée par son propre poids, vint s’échouer à la côte sur un banc de sable». Nach eigener Beobachtung sagt er dann von dem Abhange, von welchem das Mam- muth hinabgerutscht war: «sa substance est une glace claire, pure et d’un goût piquant, elle (la roche) s'incline vers la mer, sa cime est couverte d’une couche de mousse et de terre friable d’une demie archine d'épaisseur». Zwei andere, vom Mecre entferntere Hügel, die Adams ebenfalls untersuchte, erwiesen sich von derselben Be- schaffenheit, nur war die Moosschicht über denselben dünner. $. Adams’ Bericht bei Tilesius, De skeleto mammonteo sibirico etc., in d..Mém. de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg. V. Sér., T. V, 1815, p. 437, 438, 439, 445. 18) Bullet. T. X, p. 271—274; Mél. biolog. T. V, p. 705—709. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 170 strôm’s und Wrangells) über solche horizontale Eisschichten nicht meistens nur auf blossgelegten senkrechten, die Erdschichtenküpfe überziehenden Eïis- gängen beruhen sollten? Diese durch Hrn. v. Baer an- geregten Zweifel waren es auch, welche Hrn. v. May- dell zu jenen oben angeführten dankenswerthen Mit- theilungen über die von ihm beobachtete Lage, Mäch- tigkeit und horizontale Erstreckung des Bodeneises in Sibirien veranlassten. Sie bestätigen vollständig, was Hedenstrôm, Wrangell und spätere Reisende Sibi- rien’s, wie Ditmar, Middendorff, über das Boden- ben so positiv und so übereinstimmend wie môüglich. Ich kann nicht umhin, hier einige derselben zusam- menzustellen. «Die steilen Ufer der Bäche und Seen in der Nähe des Eismeeres, sagt Hedenstrüm, sind einige Faden hoch aus Schichten von Erde und festem Eise zusammengesetzt. Die Eïisschichten liegen mei- stens ebenfalls horizontal wie die Erdschichten und werden stets von letzteren bedeckt ”). Diese werden bisweiïlen von senkrechten Eisgängen durchsetzt, wel- che jüngeren Datums sind und ïhre Entstehung der Zerreissung des Erdbodens durch das (eindringende und gefrierende) Schneewasser verdanken “).» Eben so bestimmt spricht sich an mehrfachen Orten Wrangell aus. So z. B. bei Gelegenheit der Besprechung der so- genannten Olbut’s, jener flachen Seen im Kolyma- und Alaseja-Gebiet. aus denen das Wasser bisweilen mit- ten im Winter plôtzlich und mit vielem Geräusch durch Spalten abfliesst, welche der Frost in den Boden der- selben reisst. Zur Erklärung dieser Erscheinung weist Wrangell auf den eigenthümlichen Bau der dortigen Tundren hin: «unter einer dünnen Schicht Erde, sagt er, die mit Gras, Sträuchern und Bäumen bewachsen ist, liegt immer mehr oder weniger mit Erde unter- mischtes Eis. An vielen Stellen fand ich in Tiefen von 4 Faden horizontal über einander gelagerte Schichten von klarem Eise und gefrorener Erde, von denen die ersteren bis zu 1, die letzteren bis 3 Fuss dick waren. Von solcher Beschaffenheit ist das linke Ufer der Ko- lyma und beide Ufer der Alaseja, so wie der Boden jener oben erwähnten abfliessenden Seen»*'). Die Bil- 19) Dies ist offenbar so zu verstehen, dass die oberste Schicht stets eine Erdschicht ist. 20) TexesmTrpoma,Orperexu 0 CuGnpu,C.Terep6.1830,crp.119. 21) Bpasreza, Ilyremecrsie no chreps. 6eper. Cn6upn n no dung der Spalten erklärt Wrangell durch das Gefrie- ren des in den Erdboden eindringenden Wassers. In beiden Angaben geschieht also auch der die Erdschich- ten bisweilen durchsetzenden senkrechten Eisgänge Er- wähnung, und dürfte daher die Vermuthung, dass hier blossgelegte, nur dieSchichtenküpfe überziehende senk- rechte Eisgänge für horizontale Eisschichten genom- men worden sind, nicht wohl berechtigt sein. Nach der Beschreibung des Steuermanns Kosmin, eines von Wrangells Begleitern, besteht der sogenannte | Kuropatotschnoi jar, d. ïi. die senkrecht abfallende eis berichtet haben. Auch lauten die Angaben dersel- | Uferwand,welche zwischen den Mündungen der Grossen und der Kleinen Kuropatotschnaja (westlich von der Alaseja) die Meeresküste bildet, aus Schichten von nie aufthauendem Eise, das mit schwarzer Erde und Lehm untermischt ist; hie und da blicken lange dünne Baum- wurzeln aus der Uferwand hervor, und wo sie von den Meereswellen unterwaschen wird, kommen bisweilen Mammuthknochen zum Vorschein *). Noch interessan- ter ist uns eine andere Beobachtung, dieWrangell nach dem Berichte seines Reisegefährten Matjuschkin mittheilt. Sie ist an dem Meeresufer in der Tschaun- Bai gemacht worden. Hier hatte man in Folge eines Bergabsturzes den Durchschnitt eines echemaligen klei- nen Sees vor sich. Er war nur 4—6 Fuss tief gewe- sen; auf dem Grunde lag eine ziemlich dicke und ebene Eisschicht, darüber ein hohler Raum bis zu einer zweiten Eisschicht, die mit Erde bedeckt war, auf welcher bereits Gras und stellenweise kriechendes Gesträuch wuchs*). C. v. Ditmar erwähnt grosser Eis- ablagerungen im Ishiga-Thale: in einem Durchschnitt der Flussufer beobachtete er unter einer 2 — 6 Fuss mächtigen Decke von Moostorf eine 1 — 2 Fuss dicke Schicht von reinem oder durch Sand und Holzstücke verunreinigtem Eise *). Middendorff endlich rech- net die unterirdischen Eislager zu den verbreitetsten Erscheinungen in Sibirien. So beobachtete er z. B. an der Boganida unter einer 4 Fuss dicken Lehmschicht 2—_3 Fuss mächtige Eislager; ein anderes Mal nôrd- Jexosur. mopr, C. Ilerep6. 1841, A. IL, crp. 65, Hpumbu. Deutsche Übersetzung, Bd. I, p. 348, Anmerk. À 29) Bpasrezs, Iyrew. u up. M. Il, crp. 128. Deutsche Ubers. Bd. II, p. 44. > 23) Bpasreza Iyrem. n np. A. Il, crp. 252. Deutsche Übers. Bd. II, p. 152. 24) C. v. Ditmar, Ein paar erläut. Worte zur geognost. Karte Kamtschatka’s, Bullet. de la cl. physico-mathém. de l’Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersb. T. XIV, p. 249. 171 Bulletin de l’Académie Impériale 172 ———————“—_—_—_—_——s licher, im Taimyr-Lande, ein Eislager unter mehrfa- chen abwechselnden Schichten von Wurzelwerk, Moos, blättrigem Rasentorf und Sand; ja, in der Amginsker Grube wurde in 8 Fuss Tiefe unter der Obertfläche eine Eisschicht blossgelegt, welche bis 12 Fuss Dicke hatte und so fest und rein war, dass sie beim Durch- hauen hell erklang ”). Wie kônnte man sich nun die Entstehung solcher Eislager und Schichten denken? Gewiss dürfte sie, je nach der Localität und den Umständen, eine verschie- dene sein. Oft mag es eben nur von oben durchsickern- des oder durch Risse und Spalten im Erdboden ab- fliessendes Wasser sein, das, in etwaige Hohlräume zwischen tieferen, gefrorenen und schon deshalb im- permeablen Schichten gelanst, sich zu Eis verwan- delt. Ein anderes Mal dürfte, wie jener von Matjusch- kin beobachtete Fall lehrt und wie auch Hr. v. Baer andeutet, die Eisdecke eines Sees so hoch mit ange- schwemmten Erdmassen überdeckt werden, dass sie von der Sommerwärme nicht mehr berührt wird, was ein Gefrieren der gesammten Wassermasse des Sees zur Folge haben muss. Derselbe Prozess allmählicher vollständiger Vereisung muss ferner, nur nicht mehr zufällig, sondern unfehlbar und nothwendig, auch an den mit einer Moosdecke überwachsenen Seen vor sich gehen. Denn nach Maassgabe als die Moosdecke durch Wachsthum sich verdickt, wird ihre unterste Schicht der Einwirkung der Sommerwärme mehr und mebr entzogen, bis sie zuletzt gar nicht mehr zum Auf- thauen kommt. Auf solche Weise künnten sich also schon mächtige Eisschichten und Lager im Boden Sibirien’s bilden. Noch grüssere Dimensionen, namentlich in der Ver- tikalrichtung, dürften jedoch solche Eismassen errei- chen, welche durch Vereisung angehäufter Schnee- massen entstanden sind und gewiss noch entstehen. Wo in Folge starker winterlicher Schneewehen grosse Massen Schnees in engen Schluchten und Thälern oder aber im Schutze von hohen, steilen, nach Norden ge- kehrten Felswänden sich ansammeln — Schneelehnen, wie Hr. v. Baer sie nennt, bildend — da kann unter Umständen, durch Schmelzen des Schnees an der Ober- fläche, Durchsickern des Wassers nach unten und Ge- frieren desselben in den unteren Schichten, die ganze 25) Middendorff, Reise etc, Bd. I, Thl. 1, p. 116, Tab. XII, Fig. 8 (Abbildung des Eislagers); Bd. IV, Thl. 1, p. 503. Schneemasse in festes Eis sich verwandeln, das schliess- lich, von angeschwemmter Erde und einer Grasnarbe überdeckt, dem Aufthauen für immer entzogen wird. Auch Hr. v. Baer beschreibt uns dergleichen Bildun- gen, die, wie er sagt, eigentlich unentwickelte Glet- scher sind, der oberen Abtheilung oder dem Firn der alpinischen Gletscher entsprechend *). Hier hätte man also ganz mächtige und unter Umständen auch ausge- dehnte Eisfelsen. Und nun fragt es sich, ob es so undenkbar ist, dass Mammuthe in diese Eismassen gerathen sein kôünnten? Angeschwemmte Cadaver kônnten natürlich durch die Eisschollen mitunter auch auf der Eis- oder Moosdecke eines vereisten Sees abgelagert worden sein, Allein dies würde noch keine Einschliessung in Eis zur Folge haben, und liesse sich in solchen Fällen auch keine irgendwie vollständigere Conservirung der Leichen als in Erd- schichten erwarten. Man künnte sich ferner denken, dass an Ort und Stelle lebende Thiere durch die noch dünne Eisdecke oder die erst schwach gefrorene Moos- decke eines Sees durchgebrochen und dort eingefroren seien. Indessen dürfte der oben geschilderte Prozess der Vereisung von Seen doch nicht so rasch vor sich gehen, dass die Leichen vor ihrer gänzlichen Ein- schliessung in Eis nicht schon manche Zerstürungen erlitten. Auch künnen wir, was den äussersten Norden Sibirien’s betrifft, die Mammuthe doch nur dann als Bewohner desselben uns denken, wenn das Klima dort zum wenigsten um so viel milder war, dass es noch einen erträglichen Baumwuchs gestattete. Bei milde- rem Klima dürfte aber auch die Vereisung von Seen seltner geschehen und langsamer von statten gehen, obwohl sie bei der bekanntlich weit nach Süden rei- chenden Verbreitung des Eisbodens in Sibirien auch in der Region hohen Waldwuchses noch recht wohl stattfinden künnte. Die wenigsten Schwierigkeiten scheint mir endlich der Gedanke darzubieten, dass ab und zu ein Mammuth in die oben geschilderten durch Schneewehen in Thälern und Schluchten oder an Berg- abhängen angehäuften Schneemassen gerathen und im denselben seinen Tod gefunden haben künnte. Da es vermôge seines grossen Kürpergewichts sogleich tief in die lockere Schneemasse einsinken und bei den an- fänglichen Bemühungen, aus dem Schnee sich heraus- 26) Bullet., T. X, p. 276, 277; Mél. biolog. T. V, p. 711, 712. 173 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 174 oo zuarbeiten, nur noch tiefer hineingerathen müsste, so | ‘tant le chlore et le brome. La réaction s’opère dans lige keine Gefahr vor, dass die Sommerwärme es wie- | un liquide indifférent, dissolvant tant soit peu le chlo- der blosslegte, und müsste so die Conservirung der | rure de zinc, le composé chloré et les corps qui peu- Leiche eine ganz vollständige sein. Und nun vergegen- | vent en dériver; tel que l’alcool, l’éther. wärtige man sich dem gegenüber den Umstand, dass Les composés qui sont produits par l’addition di- die vollständigste Mammuthleiche, von der wir Kennt- | recte de chlore ou de brome aux hydrocarbures non niss haben, ja die einzige vielleicht, von der man mit | limites, sont vivement attaqués par le zinc et trans- einigem Rechte vermuthen darf, dass sie ganz wohl- | formés en hydrocarbures dont ils dérivent. La qua- erhalten zum Vorschein kam, nach Angabe eines Au- | drichloronaphtaline est convertie en naphtaline; la genzeugen und Naturforschers in der That im Eise | dibromostilbène, en stilbène; la dibromo- (et la di- gesteckt haben soll. Liegt es da nicht nahe, dieser An- | chloro-) tolane, en tolane; les composés correspondants gabe einigen Glauben zu schenken? | de la benzine, en benzine. Les hydrocarbures chlorés Übrigens ist der Zweck dieser Zeilen keineswegs, | ou bromés dérivés par substitution, ne sont pas atta- für die Wahrscheinlichkeit einer regelmässig oder auch | qués par le zinc dans les conditions indiquées. our häufg stattfindenden Erhaltung von Mammuthlei-| L’action du zinc sur les chloranhydrides des acides chen im Eise zu plaidiren. Hätte das Adams’sche | organiques dans l'éther pur ne me parait pas être Mammuth auch in der That im Eise gesteckt und ge- | tout-à-fait simple. linge es, in Zukunft noch andere wohlerhaltene Lei- L'action du zinc sur le quadrichlorobenzile est chen unzweifelhaft im Eise zu finden, immer würden | assez intéressante: on sait que le quadrichlorobenzile es doch nur hüchst seltene Ausnahmefälle bleiben. | correspond, quant à sa composition élémentaire, à la Denn dass ein Mammuth in angehäufte Schneemassen | quadrichlorotolane: C,, H, CL, et qu'il est transfor- geriethe und in und mit denselben vereiste, kônnte | mé en ce dernier hydrocarbure par l’action de l’a- doch nur ganz zufüllig und ausnahmsweise geschehen | malgame de sodium au sein de l'alcool; le zinc agit sein. Der gewühnliche Weg hingegen, auf welchem | très énergiquement sur notre composé chloré dans uns zahllose Reste von vielen Generationen von Mam-|l’alcool chaud; il lui ôte la moitié du chlore et le muthen erhalten worden sind, ist ihre Einschliessung | scinde en deux corps qui ayant une même composi- in Erdschichten. Leider aber — und das ist es, worauf | tion élémentaire: C;, Hx Cl, sont néanmoins bien hier aufmerksam gemacht werden sollte — künnen die | différents par leurs propriétés physiques. Un de ces Vorgänge, die dabei stattfanden, sofern wir nach Ana- | corps est peu soluble dans l'alcool bouillant: 1 par- logie des uns Bekannten und noch vor sich Gehenden | tie dans 10 parties, il cristallise en lamelles rhom- schliessen wollen, nur der Art gewesen sein, dass die | biques, blanches, luisantes; il fond à 153° C. L’autre Leichen vor und während ihrer Einbettung mehr oder | corps se dissout presque dans chaque quantité d’al- weniger starken Zerstürungen nicht entgehen konn-| cool bouillant; cristallise en longues aiguilles ou ten. Und das nôthigt uns denn, unsere Hoffnungen, | prismes à 6 pans, fond à 63° C. Ces deux corps wohlerhaltene Mammuthleichen zu finden, in Zukunft sont bien solubles dans l’éther et dans l'acide acé- stark herabzustimmen. tique; ils se laissent distiller sans altération; le zinc même au sein de l’acide acétique ne les attaque plus; par l’action de l’amalgame de sodium dans Palcool L'action du zinc sur le quadrichlorobenzile et | ils sont convertis tous les deux en tolane; une disso- sur quelques autres produits bromés et chlo- | ]ution alcoolique de potasse caustique ne les attaque rés. Par N.Zinine. (Lu le 23 février 1871.) pas à la température de 150° C. Je n’ai pas encore En étudiant l’action de divers corps réducteurs | pu trouver une réaction propre à expliquer l’isomerie sur les composés chlorés et bromés dérivés des hydro- | de ces corps. carbures et autres corps organiques, j’ai observé que Par l’action du zinc seul ou du zinc aidé d'acide le zinc seul, sans aide d'acide ou d’alcali, agit éner- | acétique sur le quadrichlorobenzile , les deux corps giquement sur quelques-uns de ces composés en leur mentionnés se produisent toujours en quantités con- 175 Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 176 ————_—_—_—_————————— stantes; 10 parties de quadrichlorobenzile donnent Berliner Astronomisches Jahrbuch für 1873. Berlin 1871. 8 de 2,2 jusqu’à 2,4 parties de lamelles et de 5,0 jus- qu’à 5,2 d’aiguilles. — —». PO, 2,240 » BaO, SO, #2 1012% » . SO, 1) Vergl. das Nähere: A. v. Middendorff, der Golfstrom ost- wärts vom Nordkap, Bulletin T. XV, pag. 409 — 434 und Mélanges phys. et chim. VIII, p. 382—419. (Lu le 29 sept. [11 oct.] 1870.) Tome XVI. Die Lôsung mit Platinchlorid und Alcohol 0,6575 grm. Kalium «plus Rubidium» Platinchlorid, woraus durch Reduction auf dem Platinnachen im Wasser- stoffstrome bei schwacher Rothgluth und sorgfältiges Abspühlen des hinter letzterm im Glasrohre sublimir- ten Anfluges von Chlorrubidium + Chlorkalium 0,20 54 grm. KCI-+4- Rb CI, woraus durchSilbersalpeter 0,3904 grm. AgCI entsprechend 0,19931 grm. KCI — 0,2952 p. M. Kalium 0,00609 » RbCI—0,0121 » Rubidium ‘B. 102,608 grm. Wasser direkt auf 20 Cc einge- dampft, mit Alcohol versetzt, im Niederschlage 0,0558 grm.CaO — 0,5438 p. M. CaO davon an 2C0, geb. 0,0172p.M.Ca0O — 0,0442p.M.Ca0O, 2C0 PO: 50 0,0042% num 0; 0T4IPPMECAUNEO SO, » 0,5224 » » —1,2687:» (CaO, SO, Die Alkohollüsung eingedampft, mit etwas Chlor- wasser und Chloroform geschüttelt, durch Farbenver- gleich mit gleich behandelter Normalbromlüsung 0,0443 p. M. Brom; dieselbe nach Verdampfung des Chloroforms mit Ammoniakphosphat 0,590 grm. py- rophosphorsaurer Magnesia — 2,0721 p. M. MgO. C. 28,6484 grm. Wasser mit Silbernitrat und etwas Salpetersäure 2,1239 grm. Ag CI + AgBr = 74,1376 p.M. davon 0,1041 » AgBr bleiben 74,0335 p.M. AgCI enthaltend 18,3071 p.M. Clor. 2 In 1000 grm. Eismeerwasser. Chlor CIS PRE RER 18,3071 Brom Br 27 MR 0,0445 2) Atomg.O —= 8 C1 — 35,46 FormulirungBerzelius’s be- S —16 Br= 80 hufs bequemern Vergleichs 1 = Ag=—107,94/ mit G. Forchhammer’s Fe —28 Na=— 23,05/ Untersuchungen: Om sü- Ca —20 K — 39,13\ vandets bestanddele og de- Mg—12 Rb= 81,41 | res fordeling i havet. Kjô- Ba =68,5 Pt— 98,7 benhavn 1859. 42. 12 179 Bulletin de l’Académie Empériale 180 Schwefelsäure SO, ...... 02. . 2,112 Kieselsäure SiO,.... 0,0144 Phosphorsäure PO; 6 0. 0,0107 Wascentre Mono Gebundene Kohlensäure 2C0,.. 0,0282 bestandtheile .... 33,1246 Kiéselsture STOS.L 1, +11. 0e 0,0144 Wasser, absorbirte Gase Sauerstoffäquiv. der Metalle . 0,4405 (freie CO,, O, N) Rubidium Rb nie ls ehelototisuatee ne 0,0121 Spur organ. Stoffe U 966,8754 KahamK, it. BUG RMANEAt 0,2952 Re NatriameNa ir CROEA.RNE 10,1684 1000,0000 lciumiGas sea RE Jus. 0,3884 ù . un. M 12433 Der annähernd bestimmte Salzrückstand (A) ist et- de Fe PRO 0 0008 was hôüher, da derselbe bei 120° nicht vüllig entwäs- CU = sert werden kann. Der Rubidiumgehalt (A) wurde Summe wasserfreier Salze......... 33,1246 Wasser, freie Kohlensäure, Sauerstoff, Stickstoff, Spur organischer Reste .966,8754 1000,0000 Gruppirt man obige Elemente in Forchhammer’s Weise: Schwefelsäure, Phosphorsäure und Kohlen- säure an Kalk und Eisenoxydul, den Rest der Schwe- felsäure an Magnesia, Brom an Magnesium, den Rest des Magnesiums, Natrium, Kalium, Rubidium an Chlor, so erhält man In 1000 Theilen Eismeerwasser. Chlornatrium NaCI.. 25,8117 Chlorkalium KCI.... 0,5627 Chlorrubidium RbCI. 0,0172 Schwefelsauren Kalk Ca0 SORA ete 1,2687 Schwefelsaure Magne- sa MeoO S0,/%/:2:2;137à Chlormagnesium MgCI 3,2004 BrommagnesiumMgBr 0,0509 1fach phosphors. Kalk CAD BD se. 0,0149Àq.0,0234 3Ca0,PO, 2fach kohlens. Kalk Ca0 2605 FRET 0,0442 » 0,0307 CaO, CO, 9fach kohlens. Eisen- oxydul FeO, 200, 0,0022 » 0,0016 FeO, CO, durch Fällung des Silberüberschusses mittelst Chlor- wasserstoffsäure, Eintrocknen, wiederholte Fällung mit Platinchlorid, Auskochen des Niederschlages mit klei- nen Mengen Wasser môglichst concentrirt und spek- troskopisch nachgewiesen. Die Bestimmung des Broms durch Farbenver- gleich ist, bei kleinen disponiblen Wassermengen, viel schärfer und zuverlässiger, als die fraktionirte Fällung mit Silbernitrat und Zersetzung des erhaltenen AgCI + AgBr Niederschlages durch Erhitzen im trocknen Chlorstrome. Selbst wenn die ganze zu Ge- bote stehende Wassermenge (circa !/, Liter) im gegen- wärtigen Falle zur fraktionirten Fällung des Silber- salzes benutzt worden wäre, was die Bestimmung der andern Bestandtheile sehr erschwert haben würde, so hätte die Gewichtsdifferenz Ag Br — Ag CI nur 12— 13 Milligramme betragen (0,0247 grm. auf 1000 grm. Wasser). G. Forchhammer’s Untersuchungen der auf der Reise des Capitän Gram von Kopenhagen nach Grünland Mai — September 1845 (1. c. Tab. VIII — XIV), und des Dr. med. Kaiser in der Davisstrasse im Septem- ber 1845 (1. ec. Tab. XIV) geschôüpften Meerwasser- proben ergaben, nach absteigendem Chlorgebalte (d. h. Chlor +- Chloräquivalent des Brom), geordnet, folgende Resultate : Von Ost gen West vorschreitend nimmt der Chlor- gehalt und ihm entsprechend die Gesammtmenge der Mineralbestandtheile des Meerwassers zwischen dem 59°— 61° n. Br. von 7°7’ bis 33° 32’ westl. L. von Greenwich stetig, aber langsam, ab; von 33° 32’ bis 36° westl. L. sinkt der Gehalt rasch, wahrscheïnlich 181 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 182 À 4 EU EE PES EN PROS In 1000 Theilen Meerwasser. 100 Th Chlor = 1845 À $È ss |E Hi (CI4-ClAeq. des Br) | £ À |MË 18 .|& .| merkungen, CI KO SE é| £ Datum > | 28 [ER |En SR SD a 3 8 | BU £o £ 0° Strümung 1e MA HE 8 |. : £ 1e, 3 52 LE 18 ZE |S0,|2É [Ca0 | MgO| NaCI | o & |SiO,u.PO; | S0, |[Ca0/MgO È node SX ERA |S ft +3 SE ë $ F Dis k = = _n—— on 1] 11 (5 Mai7h. Ab/59°50/| 7059 0 | 70 | 70 Æ 19,671/2,342/0,320/0,592/2,210/28,056/35,576 11,91/3,01/11,23 2h T desel. del. | dgl. (45! del. | dgl. É£ 19,638/2,338/0,363/0,598/2,210/27,774/35,462 11,91/3,05/11,25 3| 11 [7Mail0h.Ab60 9114 710|7 |7i, — 19,620/2,306/0,376/0,581 2,189/27,823/35,493! 11,75/2,96|11,16 4] XVI ? 60 20| 7 20/0 111,110 e 19,619/2,296/0,314/0,587/1,820/27,915/35,587 + |1170299| 9,28 5| XV ? 60 30 |26 37 | 0 10%) 93/4] NO-Strômung. [19,579/2,277/0,376,0,570/2,196/27,798/35,399 St |11,63/2,91/11,22 6| IV |10Mai9h. V. [59 58 120 30/07 | 6, = 19,560/2,294/0,251 |0,584/2,214/27,945/35,291 & |11,73/2,99/11,32 7| XVI ? 61 16 32|0111 93/,| NO-Strôomung. |19,558/2,285/0,373,0,581/2,330/27,578/35,281 3 11,68/2,97,11,91 8] V |15Mai4h.N.59 50 | 26 34|0| 8 7 — 19,545/2,330,0,489,0,58312,190/27,586|35,397 w 11,92/2,98/11,20 9! VI |18 Mai 7 h. V.(60 23 | 33 32|0| 6%,| 61, de 19,512/2,385/0,40110,565/2,186/27,640/35,390 À & |12,22/2,92/11,20 ue x 1 September 58 58136 [0/12 ‘| 9 ‘| NO-Strômung. |19,386/2,365/0,372/0,578/2,135/27,416/34,990/ + |12,20/2,98/11,01 2 ai9h.V| — — |50| — | — — 19,366). — | — | — | — — — S' s — |[—| — Ê ? © 12] IX (22Maish.Ab.157 57146 110! 31/| 31/| 24 Meilen südl. |19,365/2,305/0,36110,578/2,251/27,472/55,038 || 3% & |11,90/2,98/11,62 y. Cap Farwell. 1 13| VII 20 Mai5h.N.56 26139 445,5 |4 adM16. |19,364/2,337/0,373l0,579/2,186/77,348/34,963) © 2 - |12,07/2,99/11,29 14] X |[24Mai8h.Ab.159 42 51 59|50| — | — adM15. |19,340/2,290/0,370/0,496/2,134/27,619/34,985| S S |11,32/2,56/11,03 15/XVIN24Maish. Ab. del. | dgl. |0| 31/1 33] ad 14 [19,311/2,387| — | — | — | — | — 1949/1102 16| VIII |20 Mai 5 h. N.159 26139 41015 |4 adM13 |19,316/2,310/0,431/0,575/2,119/27,451/35,067 11,97/2,98/10,98 17] XI [25Maï12h.M./60 3253 11|0| 41/,| 3 |braunes Wasser [19,010/2,283/0,317/0,550/2,115/27,1383|34,414 12,01/2,89/11,13 voll klein.Thiere. 18| XIII] 12Juni |60 40 |48 10/0 1 | Killiksustürne |18,386/2,144/0,35110,546/2,018/26,144/33,193/)0,014 SiO, bei Nunarsuit 0,027 SW-Stromung. 3Ca0, PO 19! XII 2 Juni 62 8149 4010]|2 1 an der Küste. |18,817/2,16110,396/0,551,2,036,25,943/33,109/} u. Fe,0; $ 20| I,a | 3 Sept. Mitt. (64 3151 1010! — | 6 — 18,401/2,2550,312,0,455/2,008/26,595133,446 } 2 Min.v.|Godhavn Q 21| II,a|30 Aug.11h.V.168 43 | 52 45 | 0 52/,| Egedemindeshayn |18,325|2,238,0,297|0,495/2,080/26,144,33,187 2 99|IV,a| 5 Sept. Mitt. |64 41 | 52 40|0| — | 6/2|7bis8 Meil. westl.|18,251/2,131/0,331/0,455/2,140/25,708/32,926 Fe von der Küste. = 23] V,a | 8 Sept. Mitt. |58 53| ? |o 9 Æ 17,823/2,258/0,339/0,539/2,081/25,206|32,417 = 24] IT, a | 4 Sept. Mitt. [66 58 |53 20|0| — | 51, — 17,818/2,187,0,313/0,496/2,005/,25,411/32,304 Mittel von Ne 1 bis Xe 9...| 7052’ bis 33932’ west. L.....,..... 19,589/2,317/0,363,0,582/2,172/27,791/35,431/)0,015 Si0,111,83/2,98|11,09 0,028 » _» N10» X 22..136 DE 0 RE GE 18,934/2,26710,355/0,532/2,111126,816/34,120/J 3Ca0,PO; |12,14/2,82/11,19 n » MosuM2,4..|........... a RAR : HAUTE 17,820/2,218/0,326/0,518/2,043/25,308/32,360| — 12,47(2,90/11,46 122 J'uli 1870 |[69°55/| 49930 0 | — | 99 Izwisch. Kolgujeff]18,326/2,171/0,358]0,544/2,072 25,812/33,125|0,014 SiO, 111,85/2,97/11,31 v. Middendorff u. C. Schmidthüstl.L| | | F Nowaja-Semlja 0,023 3Ca0, { | 5 | 30 Nov. 1859 |64937/| 89°19/| . EL 12,073/1,415|Spur |0,974/0,722/17,818|21,937/0,006 SiO, |11,72/8,07| 5,98 C. Knauss üstl. L. 0,025 Al,0; u. Fe,0; von N° 23 bis 24 in der Breite von Holsteinborg und Cap Farwell ist nicht durch die nürdliche oder süd- liche Lage allein, sondern durch ürtliche Süsswasser- zustromung bedingt, da 21 Egedemindeshavn unter 68° 73! nôrdl. Br., also 1° 42’ nürdlicher, als À 24 und X12 unter 57° 57/, also 56’ südlicher, als N° 23, durch Austritt aus dem NO-Ausläufer des Golfstroms | bedeutend hühern Salzgehalt zeigen. in den längs der Ostküste Grünlands in die Davis- | strasse führenden Polarstrom kalten Wassers, den das plützliche Sinken der Temperatur des Meerwassers bis 3//° C., am 12. Juni sogar auf 1°R., charakteri- sirt. Die starke Verdünnung durch Gletscherwasser in der Davisstrasse am 4. und 8. September Mittags Zu bequemerer Vergleichung habe ich für die 3 Gruppen Mittel gezogen und diesem Resultate für das Eismeerwasser zwischer der Insel Kolgujeff und der Westküste von Nowaja-Semlja durch gleiche Be- rechnungsweise mit Forchhammer’s Bestimmungen vergleichbar gemacht. (Brom durch sein Àquivalent 12* 183 Bulletin de l’Académie Impériale 184 à Chlor ausgedrückt zum Chlor, Rubidium durch sein Âquivalent Kalium zum Kalium addirt). Es ergiebt sich, dass das Nowaja-Semlja-Wasser sich zunächst NX: 18 bis 21, also Punkten an der Westküste Grün- lands in der Davisstrasse von der Südspitze Grünlands, Cap Farwell, bis zum 68° 43’ nürdl. Breite, Egede- mindeshavn hinauf anschliesst. Im vorliegenden Falle liefert die Petschora den Hauptbeitrag zur Süsswasserverdünnnng, den die Gletscherstrome Grünlands zum Davisstrassenküsten- strom wahrscheinlich im Sommer bedeutend reichli- cher, als im Winter, liefern, so dass die September- stationen X 23 und X 24 im März oder April stärker gesalzenes Wasser der 2. oder 1. Gruppe ergeben dürften. 1000 Th. Eismeer- wasser, bei Kolgujeff und Nowaja-Semlja geschôpft d. 11.(23.) Für das weisse Meer bieten die hinzustromenden Verdünnungswassermassen der Dwina, Onega, des Kemi und der Nord-Finnisch-Lappländischen Seen be- sonders interessante Verhältnisse, deren Studium wich- tige Beiträge zur Kenntniss der Strômungen in ver- schiedenen Tiefen desselben liefern würde. Es liegt für dasselbe nur eine Bestimmung neuerer Zeit des Herrn C. Knauss*) von der Küste bei Nenoxa ‘) in der Nähe dasiger Salinen vor. Durch die Beimischung der Soole, vielleicht auch abfliessender Mutterlauge, hat das Meerwasser wesentliche Ânderungen erfahren, Der Kalkgehalt ist bedeutend erhüht, der Magne- siagehalt entsprechend vermindert worden, wie nach- stehende Zusammensetzung ergiebt. Es enthalten: 1000 Th.weiss.Meer- 1518,47 Th. *) Neno- Wasser, von Hrn. C. xa-Küstenwasser, Knauss bei Nenoxa dem Cl+-Br Gehalte an d.Küste geschôpft nach aeq. 1000 Th. Juli 1870. d.18. (30.) Nov.1859. Eismeerwasser. Chlorrubidium RbCI ...... sois ele 0,0172 S p u re n? ChlorkalumanCE MANS Er BETA O 0,5627 — _— Chlornatrium NaC1............. . 25,8117 17,8182 27,0564 Chlormagnesium MgCI ........... 3,2004 1,6312 2,4768 Brommagnesium MgBr ........... 0,0509 0,0455 0,0691 Schwefelsaure Magnesia MgO, SO, .. 211973 0,0484 0,0735 Schwefelsauren Kalk CaO, SO, ..... 1,2687 2,3510 3,5699 2fach kohlensauren Kalk CaO, 200, . 0,0442 0,0158 0,0240 2fach kohlens. Eisenoxydul FeO, 2CO, 0,0022) Fe, O, [ — = Mhonerdé AIMONS LAN LR E AI, 0,|0,0254 0,0386 Phosphorsauren Kalk Ca0, PO,..... 0,0149 — _— Kiesel UTC SO EN EEE EEE 0,0144 0,0064 0,0097 Summe wasserfreier Salze......... 33,1246 21,9371 33,3108 Specif. Gewicht bei 15° C.. 1,02539 bei 16°C. 1,01667 *) 1000 grm. Eismeerwasser von Kolgujeff und Nowaja-Semlja geben 74,1376 grm. Ag. CI. + Ag. Br 1000 » Nenoxaküstenwasser Auf gleichen Haloïdgehalt — 100 reducirt enthält das Küstenwasser bei Nenoxa im Dwinabusen des weissen Mecres die gleiche Schwefelsäuremenge wie das Eismeerwasser, dagegen fast dreimal so viel Kalk, nur die Hälfte Magnesia. Der relativ grüs- sere Kalkgehalt des zustrôomenden Flusswassers ist zur Erklärung dieses auffallenden Verhältnisses der alkalischen Erden an der Nenoxaküste unzureichend. Hätte der kohlensaure Kalk des Dwinawassers sein Âquivalent Magnesia aus dem mit der Fluthwelle zu- » 48,8237 » DD EE AD stromenden Eismeerwasser in irgend welcher Form, 3) Untersuchungen der Asche vom Seetang aus dem weissen Meere, des Wassers des weissen Meeres und zweier Salzsorten aus Nenoxa, ausgefübrt in Archangel vom August 1859 bis Februar 1860 von Carl Knauss. Bulletin de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg, Tome II, 1860, pag. 303—317. 4) Das Dorf Nenoxa liegt nach Admiral Reineke’s Karte 64° 37 nôrdl. Br. und 39° 19’ üstl. L. von Greenwich, 2 Seemeilen südlich von der Mündung des gleichnamigen Baches. Die dortigen Salinen sind auf der Karte nicht bezeichnet. Dagegen sind WN W davon un- ter 64° 46’ nürdl. Breite nud 38° 42/ üstl. Länge von Greenw., hart an der Meeresküste, Salzsiedereien «coxa. BapauuB» beim Dorfe Krassnaja-Gora notirt. «Mepkaropckaa Kkapra GH1aro MOPA CB ABHE- CKHMB 3a1HB0MB» etc. Petersburg 1829—32. 185 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 186 etwa als Magnesiadoppelsilicat, unter Mitwirkung des | die Bilanz folgendermaassen herausstellen.. Es ent- Untergrundes, lokal niedergeschlagen, so würde sich | halten: Chlor CI Schwefelsäure SO, Kali und Kali-Âquivalent des Rubidium ChlornattiumaNa CIRE EEE TI TT CE Kalk Ca0 LANGE EU EAU SR OR OPERA nlaleteiqe che Brafe e ou n'en) ee date bios ao a «a ere 2 el elare na tels eue) aie Role ele) che ie ouspere elec -)utuit eo) eee aie a) 1000 Th. b) 658,55 Th. Kol- Küstenwasser gujeff-Nov.-Semlja- Diff. a — b. bei Nenoxa. Eismeerwasser. = - 19,073 12,073 a. 1,417 1,430 — 0,013 & ? 0,236 — 0,236 jé 1 7,818 16,998 +- 0,820 LA FO TE 0,358 + 0,616 F0 0,722 1,364 — 0,642 Zur Füällung von 0,642 Mg O sind erforderlich 0,8988 CaO aequiv. 1,6050 CaO, CO, aequiv. 2,3112 Ca0, 2C0, dazu 0,616 » » Summe 1,515 Ca O aequiv. 2,705 auf 1000 — 658,55 — 341,45 Theile des das Eis- meerwasser zum Küstenmeerwasser bei Nenoxa ver- dünnenden Dwinawassers vertheilt. Demnach müssten 1000 Th. Dwinawasser 4,437 Th. CaO aeq. 7,922 Ca0, CO, aeq. 11,407 CaO, 2C0,, d. h. 20 mal so viel | Kalkbicarbonat enthalten, als die kalkreichsten Quel- len der baltisch-silurischen und devonischen Kalkmer- gelschichten, 50 mal so viel als die Dorpater Bohr- brunnen, die letztere auslaugend durchsetzen. Wäre diese bedeutende Steigerung des Gypsgehal- tes im Nenoxaküstenwasser durch lokale Auslaugung untersecischer Gypslager veranlasst, so müsste das Verhältniss von Cl:SO, sich dem entsprechend zu Gunsten der Schwefelsäure ändern. Das Nenoxaküsten- wasser müsste die den 0,616 Th. CaO aequivalenten 0,880 Th. SO, mebr, statt der vorhandenen 1,417 p. M. SO, vielmehr 2,297 p. M. S0, oder auf 100 Th. Chlor 19,026 Th. SO, enthalten. Diese Abweichung lässt sich nur durch lokales Zu- sammenstromen von Chlorcalcium und Gyps im Ver- hältnisse von 100 C1:11,8 SO,, d.h. 779,7 Ca CI auf 100 Th. CaO SO,, als Soolwasserüberschuss, Mutter- lauge u. à. Salinenabfälle erklären. Die von Herrn C. Knauss untersuchten 2 Soolen, die in Nenoxa aus 2 circa 3 Faden tiefen, 20 Faden von 1,1000 1,5840 » » CaO, CO, aequiv. 3,895 CaO, 2C0,, » » einander entfernten Brunnen in der Thalsohle zweier Hügel geschôpft worden, enthalten in 1000 Th. a b Mittel. Na Cl ses 76,60 74,34 75,47 MeCM'S fit tas 3,30 3,03 3,16 OC een: 7,81 6,97 7,39 CARO SOS TER 2,38 2,23 2,30 CROP EUR AE 0,12 0,10 0,11 BeONCORSE 0,05 0,05 0,05 Summe der Salze .. 90,26 86,72 88,49 Spec. Gew. bei 16°C. 1,0679 1,0669 1,0674 (OS RAR 53,55 51,80 52,67 SO re 1,40 1,31 1,35 CAC. Le due 4,99 4,50 4,75 Mir Os Ar Te 1,40 1,29 1,34 Auf 100 Theile Chlor. SOL CERN 2,61 2,53 2,58 LRO er 9,33 8,69 9,01 MeOP Se eeces 2,61 2,49 2,00 Nimmt man das Verhältniss von Chlor : SO, : Mg O des Eismeerwassers und das Mittel der Nenoxa-Soole als maassgebend, so erhält man einen Überschuss von Kalk zur Bildung von Bivalven- und Zoophyten-Schalen und Gerüsten, an denen das weisse Meer reich ist. 187 Bulletin de l’Académie Kmpériale 188 0 CL: KCI Summe d. +ClAq S0; Ca0 MgO Na CI + Mineral- Wasser. des Br RbCI bestandth. 257,95Th.Eismeerwasser 4,727 0,560 0,140 0,535 6,658 0,150 8,544 249,406 139,47 » Nenoxa-Soole 7,346 0,188 0,622 0,187 10,526 nl 542 27126 1,43 » lokal ausgelaugter Gyps Ca0,$0,2aq. 0,667 0, —— — — — 1,334 0,096 601,15Th. Dwinawasser ? ? ? ? ë ? ? 1000 Th. berechnetes Nenoxaküstenwasser 12,073 1,415 1,269 0,722 17,184 0,150 22,020 1000,000 Die Analyse d. H. Knauss engiebt.::.-R L. 19/0785 MAI ON 7AN0; 722 ABLE 0? 21,937 1000,000 Zur Bildung der Meeres- fauna disponibel.... — Die Analyse des Dwinawassers fehlt leider, doch bilden die Mineralbestandttheile desselben jedenfalls nur einen kleinen Bruchtheil der in der Kismeerfluth- welle dem abfliessenden Soolwasserüberschusse ent- gegenstromenden Salze, durch den das Schema nicht wesentlich geändert wird. Um einen direkten Maasstab für die Lüslichkeit unterseeischer Gypslager der Umgegend Nenoxa’s im Küstenwasser zu erhalten, sättigte ich eine Chlorna- trium - Chlormagnesium - Brommagnesiumlüsung von 0,295 plus den Dwinawassersalzen. gleichem Ÿ,-Gehalte mit dem Nenoxaer Küstenwasser nach der Analyse des Hrn. C. Knauss, d. h. in 1000 Theilen enthaltend: NaCI 17,818 Th. MgCI 1,631 » MgBr 0,045 » Durch 24stündiges Stehen unter häufigem Durch- schütteln mit überschüssigem reinem Gypspulver bei 18°C. Das specif. Gew. der klar abgezogenen Lü- sung bei 18° C. ergab sich — He = — 1,01696 121,980 grm. derselben geben 0,943 grm. schwefelsauren Baryt = 2,654 p. M. SO, aeq. 4,506 p. M. Ca, SO, 121,980 » durch Weissglühen des Kalkoxalats — 0,2263 Ca O — 1,855 p.M.Ca0 aeq. 4,512 » DL D 1000 Th. obigen künstlichen Nenoxaküstenwassers lüsen bei 18° im Mittel 4,509 p. M. Ca O, SO, aeq. 2,703 p. M. krystall- sirtem Gyps. Reines Wasser, mit demselben Gypspulverüberschuss in gleicher Weise bei 18° C. gesättigt, gab eine Gypslüsung, deren specif. Grew. bei 18°C, — BOSS — 1,00224 119,911 1000 Th. derselben enthielten 2,176 p. M. Ca O, SO, aeq. 2,689 » krystallisirtem Gyps, oder umgekehrt, 1 Th. krystallisirter Gyps lüst sich bei 18° C. in 370,89 Th. reinen Wassers, dagegen bereits » 174,35 » obigen künstlichen Nenoxaküsten- Das von Hrn. C. Knauss analysirte Nenoxaer Küstenwasser ist bei weitem nicht mit Gyps gesättigt: es künnte, über einem Gypslager stehend, noch fast | der Breite der Solonetz-Inseln, eben so viel Gyps auflüsen, als es bereits enthält. Jedenfalls darf dieses Küstenwasser nicht als mit Wassers. Dwinawasser verdünntes Eismeerwasser, als iden- tisch mit dem Wasser des weissen Meeres, etwa in gelten, wofür es häufig ausgegeben wird. Es ist offenbar eine rein lokale, durch submarines Zustromen gypsreicherer Ne- 189 noxaer Soole zum Eismeer-Dwina-Wasser-Ge- misch im obigen Verhältnisse bedingte Ausnahms- bildung. IV, Das Wasser des Peipus-Sees und seiner Zuflüsse, A. Peipus. Das Wasser dieses flachen Sammelbeckens der Aus- laugungsprodukte der baltisch-devonischen Dolomite, Mergel und Thone wurde von mir ëstlich von der Insel Pirisaar (Porka) auf dem sogenannten «grossen Peipus», im Fahrwasser der Dorpat-Pskower Dampf- schiffe, am 23. Juli (4. August) 1868 nach fünfwôchent- licher Dürre, geschôpft. Die Gesammtniederschläge vom 1. Juli bis 4. August n. St., also während der vorhergehenden 35 Tage, hatten nur 18,0 Millimeter Wasserhühe betragen; die mittlere Lufttemperatur während dieses Zeitraums war 19,3° C. Während des Schüpfens um 12 Uhr Mittags war die Wassertempe- ratur 1’ unter dem Wasserspiegel des See’s — 18,8” C., die Lufttemperatur 24° C., der Barometerstand 760,1 Mm. (0), der schwache Wind NW 0—3 Meter in 1 Sekunde. Der ganze See war reichlich mit grünen Conferven und deren Sporen erfüllt, die sich durch Filtriren in der Kälte nach zweitägigem Stehen trennen liessen. Es mussten dazu so grosse Filtra angewendet wer- den, dass eine quantitative Bestimmung unthunlich erschien. Beim Trocknen schrumpfte der aus 12 Li- tern Peipuswasser erhaltene Conferven-Rückstand auf dem Filter zu wenigen Milligrammen eines äusserst dünnen grünen Überzuges zusammen. B. Welikaja und C. Embach. Auf derselben Fabrt, also unter gleichen meteoro- logischen Verhältnissen, geschôpit. Ich stelle die Resultate mit zwei frühern Analysen des Embachwassers bei Dorpat zusammen, b) im Win- ter am 29. Januar (10. Februar) 1862 unter 2’ dicker Eisdecke bei 4,4° C. Lufttemp. und 0,8” C. Wasser- temp. und c) im Herbste desselben Jahres 16. (28.) October 1862 bei 7,9° C. Lufttemp. und 8,2” C. Was- sertemp. an derselben Stelle zwischen den beiden Brücken geschüpft. Das am 23. Juli (9. August) 1868 gleichzeitig mit dem des Peipus- und der Welikaja geschôpfte Em- des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 190 bachwasser wurde über dem Wasserleitungsrohre der Rech’schen Bierbrauerei, 1 Werst oberhalb der Stadt, genommen. Zum Vergleiche mit dem Quellwasser dieses Flussgebietes dient das Wasser des Bohrbrunnens bei der DorpaterVeterinärakademie. Seine Durch- schnittstemp. ist 6° C.; das Wasser zu vorliegender Analyse wurde am 27. August (8. September) 1861 geschüpft. Das Bohrloch geht 94 F. engl. — 28,65 Meter unter das Strassenpflaster, 76 » —923,16 » unter dem Nullpunkte des Embachpegels hinab; der Wasserspiegel im Bohr- loche ist 18 » — 5,58 » über letzterm, mithin 0,09 Meter über dem Strassenpflaster. Die folgenden 5 Mittel aus je 25 Brunnen Dor- pat’s nebst dem Maximalbrunnen des Hauses Stadt- theil I M 94 (Kreïsrentei) geben einen Überblick des Stadtlaugenzuwachses. Sämmtliche Proben sind in meiner Gegenwart à 10 —20 Litres geschôpft oder gepumpt und sofort zur Analyse verwendet worden, um etwaige Reduktion der Schwefelsäure durch die organischen Substanzen zu verhindern. Hinsichtlich des Nähern der 125 Analysen, die Bildung und Zu- sammensetzung der zusickernden Stadlauge verweise ich auf meine frühere Abhandlung”). Die vier zum Vergleich mit dem Peipus hinzuge- fügten Süsswasserseen der Schweiz, Oberbayerns und Südschottlands repräsentiren 2 Hauptgruppen grüs- serer Gletscher- und Bergwasser-Sammelbecken, de- ren erstere als Kalk-, die andern als Granit-Seen bezeichnet werden kônnen. Der Genfer und Zü- richer See gehôren jener, der Loch-Kathrine und Rachel-$ee dieser Kategorie an. Das Wasser des Züricher Sees ist im Januar 1857 bei sehr niedrigem Wasserstande, 3,5° C. Was- sertemp., von F. Moldenhauer®) geschüpft und ana- lysirt worden, Spec. Gew. = 1,000154. 5) »Die Wasserversorgung Dorpats», eine hydrologische Untersuchung. Archiv für die Naturkunde Liv-, Ehst- und Kur- Jands. 1ste Serie, Band III, pag. 205—428, Tab. 1 bis CLXVI nebst hydrognostischer Karte der Stadt Dorpat. 1863; auch als Sonder- abdruck erschienen. 6) Schweizer polytechnische Zeitschrift 1857, II, pag. 52, dar- aus in Kopp und Wills Jahresbericht der Chemie, 1857, pag. 724. Bulletin de l’Académie Impériale (O 19 Das des Genfer Sees ist durch die Analyse Hrn. St.-Claire Deville’s”) des in Genf neben dem Was- serwerke 30. April 1846 geschüpften Rhonewassers repräsentirt. Wassertemp. 8,7° C. Das ausgezeichnet reine Wasser des Loch-Ka- thrine, durch einen 35 engl. miles langen Aquaedukt nach Glasgow geleitet, ist von Wallace”) im Früh- jabr 1854 am See geschôpft, vergleichsweise mit dem der Glasgower Rôührenleitung analysirt worden. 10 Litres Wasser gekocht gaben 271 Ce Gasgemenge, enthaltend 00,10 Vols (OPA EC RE NE. 69,600 Der am Südabhange des Rachel-Berges gelegene Rachel-See, 3345’ über dem Meeresspiegel, ist mit Schwefelkies reichlich durchsprengtem Dichroit- gneis eingebettet, enthält weder Fische, noch Muscheln. Das Wasser ist im Sommer 1854 von Hrn. Berg- meister Gumbel geschôüpft und von Hrn. S. John- son”) in v. Liebig's Laboratorium in München ana- lysirt worden. (S. die nebenstehende Tabelle.) Aus dieser Zusammenstellung ergiebt sich: 1) Das Wasser des Peipus-See’s ist unter gleichen meteorologischen Verhältnissen, d. h. gleichzeitig mit dem seiner Hauptzuflüsse Welikaja und Embach geschüpft, bedeutend ärmer an Mineralbestand- theilen als letztere. Dieser Mindergehalt erstreckt sich gleichmässig auf alle Mineralbestandtheile. 2) Nimmt man die Zusammensetzung der kleineren Flüsse den benachbarten grüsseren ähnlich und die durch beide Flussgebiete dem Peipus zugeführten Wassermassen annähernd gleich an, so würde das Peipuswasser zusammengesetzt sein aus dem Wasser 7) Annales de Chimie et de Physique, IIIe Série, XXIII, pag. 40—42 (1848). 10 Litres Wasser liefern gekocht 348 Ce (auf 0° und 761 chem. Druck reducirtes Vol.) Gasgemenge, dessen procentisches Volumverhältniss: CO, 22,8 N 53,0 68,6 (0) 24,2 31,4 100,0 100,0 8) Report of the thirty-first meeting of the British Association for the advancement of science, held at Manchester in September 1861. London 1862. Notices and abstracts, pag. 94—95. 9) H. L. Johnson und A. Lindtner, die Gewässer des bayerischen Waldes. Liebig’s Ann. der Chemie, XCV, pag. 230, 1855. . Ce] a £ -u19Âq 3 EAN 2 2 le 1 = 9 au2e Q MO mQ ©, ©. A w +2 | :1940 UT 88-0098 SAIS SSI © NES ETF SERRES STE ENTENES NE — = Le 5 2e lee | D 5 . 2 S © >, ©. 2. : . S QUIIQIUM U90'T SZ ee Se S um, Cas | = re ‘(quon q = BR où + S S auOm) 29 Laquor se NOS L© El ER rs UOT ASS AO LES sss ss SI ai c = o = 28 añe Le al2e |& = . DLZ aS 20S 0m C|aS # = 929$ 9x7 ss Ses Se — euT (e\] d 2 ro|o un “UN -1979d a Lornowaa|Yerls ' HORS LiaeSsenoeenl ten|e Æ [IS PUR ZIUS - [EUX | S Scotia |E Mm|Ee SR ; Re DOMNPDANMOSR| Tel & S [PEN L'ANPUS SSH ESS SN ss Sos) T F = | sop uouunig ‘yed10q F AIT >d DOLDOLOWAIlNOS|e F4 æ |'So1)rT OI UIZICQ ÉRÉRÉEEEÉErLE SR = l [ a = & Ê “Or—2° RRALASSSdDNSS SD Q|© 2 | & UUIS L'0—-LGT ER ATNORCRDNOX 2 ? = = a: SNHSOSNTONNSS|HSS | | à leuouunig cs | NT+IA 1 pee [LS = = s 2 19 CD SH 0 0 m1 © CN | © 1 | D = RE “SIT OI UI ZICS BDDISSDRRTSOlRRR # NN Dr: ù : DmmObRONN M HOD|NO | # AA l'ums LJ'et— | RRSRRSéSNSe | sacel se Ed So le uouunig CG A SANOSSSS NS si se GE SN RS “a © EN RÉPRÉEFEETEIEEEIE : - = Lib,s2 [SMPTOIUZS| 2 BRRe na lore|lt SE & l'uuus 6OI—S8| NRDémAAOROSn| mel = [A2 R nouunig gg DH |SCSTSSSSSAHSS FRS a ' S1ÉSlwonomens SSSeeSsa ces EEE us = Mo ENTORSES SR Semen AIS S | 5 £ 'uus gg—9p|maséenanSsocalonels Æ | 8% le uouunig eg gl SSSSSSSASS A Sel s 3 |* 5 EN sI2SSSRSSRNESS SE S | = SOMUNZTES DnDOmOmaOO som sola a | l'uuui gg9—9ge| enterrer oes| AS el E | Jguuunmgae pl SSSSSeSsnSsSsa ASE —— a DOLNANODANE OMS 10 É "1981 (Joquoydog 8) DONDOLREHmIODE|EDA|— E EDS mamovvocoolemrela £ |'#uy ‘16 ueuuniqgog | SSSSSSSSSaS+|Nos| = ‘yedaoq OSSSSSSSS Sa LE # =" = HOSHOmEnOOowsa| avale ‘U9HOUI G EE AOMmOLOaN| | Om A 3 d G AHOOVLANONSOS4 DAS |A - | æ [UP UowpsIAZ GISI | 2 LLSQSSQOSLASN|MOS| EE A 194070 (‘87) ‘91 SOSSOO000C00S0Cm PTE a Eu S& |& DONNONamNEDO| ele S || wmmac [SSSsees=sses lala = = U9P UOUISIMZ ZO8I | 2 299Q000Q0NQI EQQlt A | l(aqox on) ruep ee | SSSSSSSSSSS: DE ci nm a mOn nwwmoaomaolawmn|s 21 = “JpuJ LE DONNE 10 Di19 © | 19 D | D TS E] S NO SLSAMOSNSm| SOS li = | m3 | JP qIegi9q0 8Y8T | RAQLSCOOOMASM|ROS|S = {Qsnsny -pynr'e| SSSSSSSSSSS- QE — = ! m4 MDNCNALRLELDOND|SDS4| = “898T HIAmMDONOSAnoladele es) LONCn DooNom| del (snfny ‘r) mmp'es |SSSSSSSSseaeN as, Y = EMOMSE 10 Elempu |SSSSSSSESESSA NS _ b Da L 3 ; Gsniny-yn) |S8TradSs25928|5122l8 e Lui A 898T (4 Vi? SNOCSNNorrow loss lio ui mn£ :£8 doses |SSSSSéSSensesr|nes|s S 199$ -Snd13q SSsssssssssss Te ei un . ET oo Mein et an 0 à IE Se! = EE th che A re = AU RER EC LR LE er FRS RER TO DSC © | OR = Fa ME ln oo eo Romeo] LE 5 ETS GARE): GE IE = RS ET ON ee le a GSM LONER ELU Sn 00e OS ETS EE cote S un ME CE ce CSS = siiiiii::::$| :OulA CON A ENOES, 60 0 *n En E DORE Liolionl| 2 = 7 ©: 'o2% ST] eo & D D 2: : :E Opel] :=S 3 H : © SU : :}7 : E0 o SÈlE En BrÉeo rot c'e SEP ele D sen Cotes 425|5 © 2_A8S rsSOsts| Aaols © LORS SO AS NS CS SL L'É2Ma60 00514 o © = # © SO © a 42|0 ‘'Ol*A là S Dem E À 4 Hl< LRO -ES = m2, |,40 = © od'a diese ss.20|0 + AO Zz den] | +1 193 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 194 Mineralbestandtheile 3200 » Embach-Wasser ......... 0,0052 SO, der Welikaja ........... ere. 072 3600 » Schnee- und Regenwasser. 0 = ÉeS es Le R 5 Es 4 17 Æ G A Zu 10000 Th. Peipus-Wasser strômen zu- SANS DRE ER ENWAGSET ie sammentnt..".. USE 0,0257 SO; 100%, .... 1,352 Dieselben enthielten am 23. Juli(4. Aug.) LOGS AUTANT. MR ANT. 0,0054 » 3) Die atmosphärischen Niederschläge über- wiegen demnach die Verdunstung von der Peipus- Fläche so bedeutend, dass selbst nach den trockensten Sommern das Wasser der Zuflüsse im Peipus-Becken mit 56,2 Volumprocenten Schnee- und Regenwasser des vorhergegangenen Winters und Frühjahrs ver- dünnt erscheint. 4) Der Gypsgehalt der Zuflüsse verschwindet im See bis auf 21%, des ursprünglichen, denn 3200 Th. Welikaja-Wasser, 23.Juli (4. Aug.) 1868 geschôüpft, enthalten 0,0205 SO; 5) Das Verschwinden von ca. ‘, der zustrômenden Schwefelsäure wird durch Reduction des Gypses zu Schwefelcalcium und Wechselzersetzung des letz- teren mit den aufgeschlämmten eisenreichen devoni- schen Thonen zu Schwefelkies und Kalk-Thonerde- Silicaten veranlasst, die im grauen Grundschlamme des Peipus-Sees dem ursprünglichen thonigen Sande beigemengt sind. 6) Auf gleichen Kalkgehalt reducirt ist der Mag- nesiagehalt des Peipus-Wassers bedeutend geringer, als der seiner Zuflüsse, denn es enthalten Ca0 MgO Auf 100 Th. CaO SAUVER. Welkart- Wasser. 0... M. 0,1622 0,0713 43,98 Th. MgO 3200 » Embach- » 33. Juli (4. Aug.) 1868 0,1619 0,0412 25,46 » » 3600 » Schnee- und Regenwasser . ......... 0 0 — 10,000 Th. Wasser der Peipus-Zuflüsse . . ....... 0,3241 0,1125 34,7 Th. MgO 10,000 » »i..4 des-Peipus-Sees!. us : Sr 0,3787 0,0732 19,3 » » 7) Die Fällung von ca. 44,3%, zustrômender Mag- nesia macht die Neubildung von Dolomit und Magnesia- Thonerde-Silicaten wahrscheinlich; erstere durch Ab- dunsten lüsender Kohlensäure und Verbindung des niederfallenden kohlensauren Kalkes mit seinem Àqui- valente kohlensaurer Magnesia im Entstehungsmo- mente, letztere durch directe Verbindung der Mag- SiO, 3200 Th. Welikaja - Wasser 23. Juli (4... August). 1868.....-0-05-5- 3200 Th. Embach-Wasser. ...... 3600 » Schnee- und Regenwasser 0 10,000 Th. Wasser der Zuflüsse . . » » » 9) Der Gehalt des Peipus-Wassers an Alkalien so wie deren Verhältniss zu einander und zum Kalk stimmt mit dem seiner Zuflüsse überein (vergl. die Übersichtstabelle zum vorigen $ 8). 10) Der Chlorgehalt des Peipus-Wassers ist nur unbedeutend geringer, als der seiner Zuflüsse. Nimmt Tome XVI. 0,0214 des Peipus-Sees. . 0,0083 0,0264 0,0392 nesia mit lüslicher Kieselsäure und aufgeschlämmten Thonerdesilicaten (Thon). 8) Die Neubildung unlôslicher Silicate im Peipus- Becken veranlasst das Verschwinden des grüsstenTheils (72,4%) lüslicher Kieselsäure der Zuflüsse im Peipus- Seewasser. Es enthalten Auf 100 Th. CaO. KO NaO SiO, KO NaO 0,0043 0,0124 0,0265 | 2,64 7,64 16,32 0,0135 0,0120 113,23 8,36 7,41 0 0 ti de ..0,0257 0,0259 0,0385 | 7,93 7,99 11,08 2,19 6,97 10,35 man denselben zum Maassstab der Betheiligung bei- der Flusssysteme, der Chlor- resp. Chlornatrium- reicheren Welikaja und des Chlor-, resp. Chlor- natrium-ärmeren Embach an, so scheint letzterer dem Peipus eine etwas grüssere Wassermenge Zuzu- führen als erstere. Es enthalten 13 195 Builetin de l'Académie Impériale 196 Auf 100 Th. Mineral- bestandtheile. CI NaCl CI NaCI 3200 Th. Welikaja-Wasser . . ..... 0,0295 0,0487 | 4,07 -6,72 3900. M EMPACRENRED UE 0,0121 0,0200 1593 3,18 3600 » Schnee- und Regenwasser . 0 0 — — 10,000 Th. Wasser der Zuflüsse . . . .. 0,0416 0,0687 8,081 72,08 » » » des Peipus-$Sees. . . 0,0390 0,0643 2,88 4,75 11) Das Welikaja-Wasser ist bedeutend reicher an Schwefelsäure und Chlor, bez. Gyps und Chlornatrium, als das des Embach, da die Ost- | zuflüsse ersterer demStaraja-Russaer Salzreviere, | 10,000 Th. Wasser enthielten : [ojl Welikaja 23. Juli (4. Aug.) 1868. . 0,0922 Embach 23. Juli (4. Aug.) 1868. . 0,0378 Embach 29. Jan.(10. Febr.) 1862 0,0360 Embach 16. (28.) October 1862 . 0,0470 Embach Mittel 0,0403 12) Das Welikaja-Wasser ist bei gleichem Kalk- gehalte bedeutend Magnesia-reicher als das des Embach, weil das Flusssystem ersterer fast reinen Normaldolomiten, das letztere bedeutend kalkrei- cheren dolomitischen Kalksteinen eingebetttet ist. Werden letztere mit kohlensaurem Wasser behandelt, so lüst sich fast reiner kohlensaurer Kalk, während Normaldolomite Kalk- und Magnesiabicarbonat zu gleichen Atomen, d. h. den unzersetzten Dolomit als Ganzes in die Lüsung übergehen lassen "?). 13) Mehrwôchentliche Dürre concentrirt die Mi- neralbestandtheile des Embach-Wassers nicht; sowohl der Gesammtsalzgehalt, als namentlich die Bicarbo- nate von Kalk und Magnesia steigern sich vom Hoch- die Westzuflüsse dem Isborsk-Krakowaer Gyps- lager nahe liegend dieselben auslaugen, während der Embach und seine Nebenflüsse ausserhalb des Bereichs der südlivländischen Gypszone (Dünhof etc.) liegen. S0; NaCI Ca0, 50, CaO, 50, 2 aq. 0,0643 0,1521 0,1093 0,1379 0,0163 0,0624 0,0277 0,0350 0,0225 0,0594 0,0383 0,0483 0,0274 0,0775 0,0466 0,0588 0,0221 0,0665 0,0376 0,0474 sommer bis zum strengen Winter. Diese Steigerung ist zum Theil durch Erhôhung des Absorptions- coëfficienten mit abnehmender Temperatur bewirkt, sofern 1 Volum Wasser bei O bis 1° C. im strengen Winter nahezu doppelt so viel Kohlensäure absorbirt, als im Hochsommer bei 18 — 19° C. Wassertemp.; theils wird im Sommer noch ein Theil dieses Kohlen- siure-Restes zu Stärkemehl und Cellulose der im Seewasser schwebenden Conferven reducirt, wäh- rend die 2 Fuss dicke KEisdecke im strengen Win- ter die Concentration der Kohlensäure im darunter fliessenden Wasser noch durch Behinderung des Dif- fusionsaustausches gegen Luft fürdert. 10,000 Th. Embach- | | 1 Litre Embach-Wasser absorbirt CO, Wasser. Dh tue HS - i ï | temp. C°. Maximum als Bicarbonat gebunden. NH, NO; | | | (Absorpt.coëff)). | Grammen. | Litres bei t. 0,0023 0,0061 | 23. Juli (4. August 1868 | 18,8° | 0,93 > |0,111 2 | 0,060 | < = 0,0061 10,0050 | 16. (28.) October 1862 ea 1,29, = 0,134 & | 0,070 - | | , æ 0,0111 10,0002 | 29. Jan. (10. Febr.) 1862 | 0,8° | 1,73, |0,159.,5 | 0,081 10) Direkte Versuchsreihen an obersilurischen Normaldolomiten und dolomitischen Kalksteinen der Insel Osel theilt mein Assistent, Hr. August Kupffer, in seinen Untersuchungen: «Über die che- mische Constitution der baltisch-silurischen Schichten», Archiv für die Naturkunde Liv-, Ehst- und Kurlands, 1ste Serie, Band V, pag. 69—184, mit. 197 14) Je hüher die Temperatur und je freier der Sauerstoffzutritt, desto rascher oxydirt sich das Am- moniak des Flusswassers zu Salpetersäure (vgl. die Tab. zum vorigen $ 13). 15) Der Gehalt an Chlor, Kieselsäure, Schwe- felsäure und Alkalien schwankt innerhalb engerer Grenzen; der Kieselsäuregehalt des Embach-Wassers ist durchschnittlich 5 Mal so hoch, als der der Weli- kaja; vielleicht durch Fällung von Magnesiasilicaten aus letzterem, dessen Magnesiagehalt, absolut und relativ zum Kalk, fast doppelt so hoch als der des Embach-Wassers ist. 16) Das Bohrbrunnenwasser Dorpat’s besitzt den doppelten Kalk-, den dreifachen Magnesiabicar- bonatgehalt des sommerlichen Embach-Wassers. Der Salpetergehalt ist gering, der ihm entsprechende An- theil hinzugesickerter Stadtlauge hat an dieser Stei- gerung der Concentration nur unbedeutenden Antheil. Eben so einflusslos ist die Jahreszeit, da die Zusam- mensetzung des Bohrbrunnenwassers im Sommner und des Sciences de Saint-Pétersbourg. 19S Winter nur unbedeutend schwankt. Desto hôüher ist der Einfluss der Tiefe des Bohrlochs anzuschlagen, bei der die 1,387 Litres Kohlensäure die 1 Titre Wasser bei 6° C. aufzunehmen vermag, dem gestei- gerten darauf lastenden Drucke entsprechend, mehr wiégen, als unter einfachem Atmosphärendrucke an der Oberfläche des Embach-Spiegels. Dass eine Koh- lensäurelüsung grüsserer Concentration entsprechend grôssere Mengen dolomitischer Bodenelemente auf- nimmt, ergiebt der directe Versuch der Einwirkung kohleusauren Wassers auf Dolomitpulver bei einfa- chem und vierfachem Atmosphärendruck. 17) Die 5 Mittel aus je 25 Brunnen Dorpats sind pach aufsteigendem Salzgehalte geordnet. Setzt man das betreffende Element im Bohrbrunnenwasser — 100, so erhält man folgende Übersichtstabelle, der ich den Salz- und Salpeter-reichsten Brunnen Dor- pat’s, Stadth. I No. 94 im Hofe des Kreisrenteigebäu- des, Eckhaus der Ritter- und Breitstrasse, als Maxi- malsteigerung durch zusickernde Stadtlauge hinzufüge. 5 Brunnen Dorpats, nach aufsteig. Salzgehalte geordnet. Ê 3 Embach bei Dorpat. |= : si = 4 © = = = = LS LE sélee |? |sSlS Ééelieelersior does [22e |Ses a ten +3 Hier 23 227 re : Eco . 2 A à :£ Etde PRE 22% tte le lee lis led lost SUN eee SN NN Se | SE Res, Ho CEA Big |F8S S0, ..| 6,8! 81,1! 20,6/28,4| 34,6] 100 | 115,4) 208,5 | 338,0) 447,7 997,1 3221,7 C1...148,41114,5| 32,9/44,7| 58,4] 100 | 264,8] 684,2] 958,4/1635,7 15424,5 7465,0 NO. ..112,8l 66,0) 18,7| 0,6| 15,3] 100 | 150,4) 292,0] 518,4) 708,3 1266,8 2496,1 PO... .117,8| 19,3) 88,7/21,0| 29,0] 100 | 229,0 | 443,6 | 906,5 /1043,6 |1919,4 4629,0 Si0,..110,3| 16,7| 83,2199,3| 86,4) 100 | 128,0) 130,6 | 157,6 219,1| 325,9 | 440,7 KO...147,0| 68,9| 7 ,3/28,8| 41,5| 100 | 210,0 | 463,0 | 770,1 11422,2 5652,5 5143,5 NaO..168,11143,6| 65,1/74,8| 51,6] 100 | 251,6 | 607,5 | 832,5 11611,8 5545,1 7770,7 NH,..120,8| 14,6| 47,923,11127,1) 100 | 156,3] 175,0) 260,4) 485,4 887,5 4639,6 Ca0..135,7| 47,8) 47,7/64,8| 59,3) 100 | 113,3|141,1|163,2| 189,9] 264,9 298,3 Ms0 .120,0! 60,9! 35,2/59,0| 45,1! 100 | 121,8 | 190,9] 249,3) 340,2 619,4 |1390,7 FeO..[26,0| 26,0116,0/10,0| 86,0| 100! 98,0! 130,01 176,0! 198,0 | 252,0 478,0 2C0,.132,5| 51,5| 46,1/66,0| 55,8] 100 | 101,1] 124,5] 132,5) 169,7 | 267,2| 361,9 “era (32, 0 53,7, 46,4 64,0) 55,5 100 | 123,8, 177,7 225,4 309,0 545,1 | 964,2 Diese Tabelle bedarf kaum näherer Erläuterung A per ich dieselben a. a. O."!) auf physiologischer und ihre Zifferreihen, Horizontal- wie Vertical- Columnen, | sprechen die darin liegenden Gesetze unmittelbar aus. 11) «Die Wasserversorgung Dorpats» ete., Archiv für die | liée Liv-, Ehst- und Kurlands, 1ste Serie, Band III, p. 365 Für die Kulturbereicherung der Stadtbrunnen 376, Tab. CXLIII bis CLII (1863). 13* 199 Bulletin de l’Académie Impériale 200 statistischer Grundlage bereits früher erschôüpfend entwickelt und kann mich hier auf Hervorhebung der Hauptresultate jener Untersuchungsreihe, im An- schlusse an die gegenwärtige, den genetischen Be- ziehungen grosser Süsswasserseen zu ihren Zu- flüssen gewidmete, beschränken. Nach dem «Gesetze der grossen Zahlen» verschwin- den bei Mitteln aus je 25 Einzelanalysen, deren Material zu den verschiedensten Jahreszeiten geschüpft worden, sowohl die Einflüsse letzterer als die verschie- dener Constitution und Mächtigkeit der ausgelaugten Bodenschichten, Produkte des Stoffwechsels, Rück- stände und Abfüälle der Heizmaterialien (Asche), der Küche und Industrie. Existirten ähnliche Untersu- chungsreihen für grosse Fabrikstädte, so würden bei annähernd gleichen geologischen Verhältnissen der- selben, für die die Untersuchung reinen Quellwassers der nächsten Umgegend den Maassstab giebt, die Differenz analog gebildeter 5 Mittel von je 25 Brun- nen die mittlere Zusammensetzung der Auslau- gungs-Produkte sämmtlicher Fabrik-Abfälle Es enthalten Wasser durch atmosphärische Niederschläge, Regen-, Schnee- wasser etc. abgeben. Im Fluss- und Seewasser steigt und fällt die Summe der Mineralbestandtheile gleichmässig mit dem Gehalte derselben an Kalk- und Magnesia- bicarbonat, die Horizontalreihe ersterer stimmt demnach mit der für CaO, MgO und 2CO, überein, während dieselben in den Brunnenmitteln durch Eintritt äquivalenter Mengen Salpetersäure für 2C0,, rasch bis zum Dreifachen des Verhältnisses: Salz RSR 0e ansteigend, aus einander gehen. Dabei wird die leichtlüslichere Magnesia viel stärker als der Kalk betheiligt, so dass von ®rsterer (MgO) im Maximum relativ Re — 4,66 Mal so viel dem Dolomitmergel- untergrunde entzogen worden, als von letzterm (CaO). Chlor und Natrium stehen im annähernd atomi- stischen Verhältnisse. Im Fluss- und Seewasser überwiegt Na, als Bicarbonat, während im Brunnen- wasser der Chlorgehalt relativ zunimmt, neben dem Kochsalze der Nahrung noch Chlorkalium der Holz- asche etc. auftritt. Verhältniss von CaO, CO,: MgO, CO, Kohlens. Wasserlôs. Ursprüngl. Gestein. CaO, CO, MgO, CO, Ca0, CO, |Mg0, CO; à. Delnitche atstne {9} Eure Pau Ne 266 | 2996 | Se | dép LEE 180 n Kurrigo Pauk I, a............. 57,06 42,94 57,18 42,82 Ï1. c. p. 179. 2 No Dolonte b' Kurrigo Pauk IV, ÉSS ASREREE 56,96 43,04 57,68 42,32 |]. c. p. 179. c) Mustel Pauk M V...,...,....... 55,85 44,15 57,12 42,88 |1 c. p. 182. d)fsorPaukAb RAS. 2e ct 54,78 45,22 54,64 45,86 |l. c. p. 185. Auf 1 Atom Auf 1 Atom Auf 100 Th. Auf 100 Th. CI. Ca0. NaCl. Ca0. des Peipus-Sees. ...1:.......... 1,148 D 271L)a 408,97 | S 19,83) . derNielkaae AC PRE LT NTE de é 0,616|. Pie 55 439810 des Embach (Mittel)............. 1,043 | 12%710,391 | S 5.49 2 2796|= des Dorpater Bohrbrunnens ....... 0,81741E 0,482 D 28: 53) k 34,46 1 .£ der Dorpater 25 Brunnen Mittel A . 0,776 | © 0,519| & 36,77 l£ :37,040.5 > LES nt V ph EL Bre0 725 0,653 ? À - 48,94 £ 46,61 f ® » » » » SO 0710 a 0,737 Ë 521312 52661 À » » » » » D. 0,805] 5 0,864[ 5 30,831: 61,73 | 2 D 5 » » » Æ. | = ue Z 3232] 8056] À des _» Maximalbrunnens I X 94 0,851 2,249 22,38) 160,68 Die Gruppirung der Elemente beim Kochen und Eindampfen von 10 Litres des Salz- und Salpeter- reichsten Dorpater Brunnenwassers, Stadth. I No. 94, ist folgende: 10000 Theile Wasser geben beim Kochen und Ein- dampfen 201 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 202 Kesselstein. Mutterlauge. Entweichende Gase. 3Ca0, PO, 0,6266 Th. KO, SO, 5,3440 Th. geb. CO, 4,3709 CaO, CO, 4,5089 » NaO, SO, 0,1803 » NH, 0,2227 MgO, CO, 3,6120 » NaCI 8,2860 » Fe,O, 0,0265 » CaCl 0,5952 » Mg Cl 0,8125 » MgO, NO; 11,1853 » Sous wassorfreler | 9,1283 Th. Summe… 26,4033 Th. Summe. . 4,5936 Die RENE O0 (TOILE (ET Sen De D 2 ET ER Wasser, organische Stoffe, freie CO,, O, N = 9959,8748 Aus der Mutterlauge krystallisirt beim Eindampfen zunächst schwefelsaures Kali, dann Kochsalz und Glau- bersalz, während die üldicke Chlorcalcium-, Chlor- magnesium- und Magnesiasalpeter-Lauge bei stärke- rem Eindampfen unter Zerstürung der organischen Substanz verpufft, zur weissen Salzmasse schmilzt, beim Glühen Chlor, Untersalpetersäure, Stickstoff und Sauerstoff entwickelt und ein Gemenge von Magnesia mit Kalk und basischem Chlorcalcium hinterlässt, das bei Anwendung von Platinschalen durch gelüstes und beim Glühen reducirtes Platin grau gefärbt erscheint. Der Kesselstein dieses Salz- und Salpeter-reichsten Dorpater Brunnenwassers enthält die kohlensauren Erden nahezu im Verhältnisse des Normaldolomits. Iu 100 Th. Kesselstein 3 CaO, PO; — 6,86 CaO, CO, — 92,29 FRA __fCa0,C0,— 47,10 Ca0,00, + Mg0,C0:—86,68 = j5,0 CO, — 39,57 Fe, 03; — 0,29 Si 0, — 3,88 100,00 Der Kieselsäuregehalt des Einbach-Wassers ist im Sommer und Herbste constant, im Winter, der all- gemeinen Steigerung des Salzgehaltes, insbesondere des Kalk- und Magnesiabicarbonates entsprechend, Auf 100 Th. SiO, das Wasser des Peipus-Sees . ..... 0,77 » DaTTAeE WéHRAME ose, 0,59 des Embach (Mittel)...3,09 des Dorp. Bohrbrunnens 1,90 der 25 Dorp. Brunnen A 1,97 B1,40 » » » » » » 10000,0000 hôher. Er ist durchschnittlich 4 Mal so hoch als der der Welikaja, 8 Mal so hoch als der des Peipus. Er steigt in den Brunnen Dorpat’s proportionel dem Kalk und Eisenoxydul auf’s 3—4fache des ursprünglichen Gebaltes im reinen Quellwasser, auf’s 5fache des Em- bach-Wassers. Der Phosphorsäuregehalt, im Normalquellwas- ser (Bohrbrunnen) Dorpats durchschnittlich doppelt so hoch als der des Embach, 5 Mal so hoch als der der Welikaja und des Peipus, steigert sich in den 5 Brunnengruppen bis auf’s 20fache, im Maximalbrun- nen des Hauses Stadtth. I No. 94 auf’s 46fache des ursprünglichen Betrages im Bohrbrunnenwasser. Die rasche Steigerung der Salpetersäure gegen- über dem langsamen Anwuchs des Ammoniakgehal- tes der Brunnenwasser beweist, dass die Salpeterbil- dung in Dorpat mit grosser Schnelligkeit vor sich geht. Da dasselbe Verhältniss in allen Städten, für die di- rekte Bestimmungen vorliegen, beobachtet wird, so darf es als allgemeingültige Thatsache aufgestellt werden. Nachstehende tabellarische Übersicht des procen- tischen Gehaltes der Mineralbestandtheile an Kiesel- säure, Phosphorsäure, gebundener Kohlensäure und Kalk, so wie der Vertheilung des gebundenen Stick- stoffs auf Ammoniak und Salpetersäure erläutert diese Verhältnisse näher: Mineralbestandtheiïle enthalten Auf 1 Th. N des NH, PO; 2C0, Ca0 enthält N der NO; 0,08 57,90 27,99 1,32 0,05 54,73 22,37 9,71 0191 57,73 109602 0,18 0,15 57,03 25,14 2,14 0,27 46,58 23,00 929,94 0,37 39,96 19,96 35,79 203 Auf 100 Th. Mineralbestandtheiïle enthalten SiO, das Wasser der 25 Dorp. Brunnen C 1,353 D1,31 E1,14 » ) des Dorpater Maximal- brunnens Stadth. I NM: 94 .....0,87 » 18) Von den vier mit dem Peipus zusammengestell- ten Seen: Westeuropa’s gehüren die beiden Schwei- zer in dieselbe, als Kalkseen zu bezeichnende Gruppe, während der Loch Kathrine und Rachel-See, durch | grosse Reinheit ausgezeichnet, sich den Finnisch- Schwedischen Süsswasserseen der Granit - Gneiss- Region anschliessen. Letzterer gehürt der Ladoga- See nur von der Nordseite an, wäbrend der Wolchow ihm von SSW die Auslaugungsprodukte der Gyps und Kochsalz führenden bunten devonischen Mergel und Sandsteine um Nowgorod und Staraja-Russa, der Swir von Osten den Wasserüberschuss des Onega-$ees zufübrt. Der Genfer See (Rhône bei Genf) verdankt seinen Schwefelsäure-Reichthum den Gyps- und Anhy- drit-Lagern der oberen Rhone (Box etc.). Auffallend ist der geringe Chlorgehalt, da die dem Jura ein- gebetteten Salinen von Box, nur 4 Meiïlen oberhalb Villeneuve, durch Auslaugung eines gangformigen Stockes von Kochsalz führendem Anbydrit jäbrlich 30000 Centner reines Salz liefern.' »Essbare Erden‘“ aus Lappland und Süd-Persien. Von Prof. Dr. C. Schmidt in Dorpat. (Lu le 19 (31) janvier 1871.) Im Sommer d. J. erhielt Herr Magister A. Gübel von den Bewohnern des Dorfes Ponoi an der Mün- dung des gleichnamigen Flusses, 67° 5’ nôrdl. Br. und 41° 12'üstl. L. v. Greenw., auf der die Nordwestküste des weissen Meeres bildenden Halbinsel Kola (beim Cap Orlow) ein weisses, leichtes, talkähnliches Pulver, das als Beimischung zum Mehl beim Brotbacken verwendet wird. Es bildet ein bedeutendes Lager von 2—-3 Fuss Mächtigkeit unter Sand- und Lehmschich- ten beim Flusse Atsche-Rjeka, der links in den Ponoi-Strom fällt. Dem Wunsche unseres Reisenden gern willfahrend untersuchte ich dasselbe näher, wobei es sich heraus- Bulletin de l’Académie Empériale 204 Auf 1 Th. N des NH, PO, 2C0, Ca0 enthält N der NO, 0,59 33,49 18,20 42,70 0,50 31,32 15,45 31,29 0,52 27,95 12,22 30,61 OA 2140 7:78 11,54 stellte, dass diese «essbare Erde» ein feinzermalmter und geschlämmter Kaliglimmer war. Derselbe zeigt bei 200- bis 300facher Vergrüsserung weisse dünne Schuppen von 0,02 bis 0,06 Millimeter Durchmesser ohne bestimmte Krystallform. Die Blätt- : chen werden, unter dem Mikroskope mit a concentrirter Schwefelsäure oder Chlor- æ 9 wasserstoffsiure erwärmt, kaum angegriffen. Die Ana- lyse mit Flusswasserstoffsäure ergab in 100 Theilen lufttrockenen Pulvers: : Sauerstoffgeh. bei 100° C. entweichendes Wasser 0,260 über 100° C. bis zum schwachen Rothglühen entweichend .... 0,835 0,742 honer de AO EEE TANT 40,797...19,049 Eisenoxyd Fe, O: ............ 0,310 0,093 Maonesa MoOP-EP CR rE 0,618... 0,247 Kal CAO: Rec ne Spuren NatronNa20:-...:. 22 1,829; 0,471 Ka URO! EST ECC ASS 9,845. 1,671 Kieselsäure, Spur Fluor u. Verlust 45,506. ..24,109 100,000 Sauerstoffverhältniss: MO M, 0; SiO;, HO 2,389 : 19,142. : 24109 : 0,742 1 8,01%/:010,09 : 0,31 Der Eisengehait dieses Kaliglimmers ist wahr- scheinlich, ursprünglich grüsser, durch Verwitterung auf seinen gegenwärtigen Gehalt reducirt worden. Dieses Glimmermehl dürfte oberhalb gelegenen Glimmerschiefern entstammen, deren Detritus, zum feinsten Schlamme zermalmt, durch Schnee- und Regenwasser ins Thal der Atsche-Rjeka hinabge- schwemmt und durch natürliche Schlämmung, ähnlich den Kaolinlagern von St. Austell oder St. Yrieux, in flachen Sedimentirbecken abgelagert wird. Es wäre interessant, bei etwaigen späteren Landungen berg- männisch gebildeter Beobachter an der Ponoi-Mündung 205 Näheres über das Muttergestein dieses Glimmer- mehls und die Lagerungsverhältnisse, sowie die Aus- dehnung des Beckens, zu erfahren. Herr A. Gübel war durch den knapp zugemessenen Landungstermin des die Communication im weissen Meere vermitteln- den Kriegsdampfers und anderweitige Aufgaben daran verhindert, doch findet sich vielleicht im nächsten Sommer passende Gelegenheit dazu. Dass dieses Glimmermehl beim Brotbacken vül- lig nutzlos ist, nur als füllender Ballast unverdaut das Darmrohr passirt, ist selbstverständlich. Beï der Schwerzersetzhbarkeit des Kaliglimmers durch ver- dünnte Säuren kann von irgend welcher Betheiligung dieses «Mineralmehls» am Ernährungsprocesse, sei es auch nur als Kaliquelle, nicht die Rede sein. Es gehürt in eine Kategorie mit dem Thonessen der Oto- maken, als Mittel das Hungergefühl durch Füllung des Verdauungskanals einigermaassen zu beschwich- tigen. Eine wesentlich andere Bedeutung hat das von Herrn A. Gübel bereits vor einem Jahrzehnt aus Kirman, der 5000 Fuss hohen Salzsteppe Süd-Per- siens unter ca. 30° 10’ nôrdl. Br. und 58° 10’ ôstl. L. v. Greenw. mitgebrachte «G'hel i G'iveh». Es bildet weisse, hie und da etwas graue, unregelmässige Knol- len von Nuss- bis Apfelgrüsse, in Wasser zum un- fühlbaren weissen Schlamm aufweichend, in verdünn- ter Salzsäure, Salpetersäure, ja selbst in warmer 10° Essigsäure unter starker Kohlensäure-Entwickelung und geringem Silicatrückstande lüslich. Herr A. Gü- bel erhielt diese Substanz als «essbare Erde», die in grüsseren Nestern und Lagern vorkomme und in Kirman beim Backen in verschiedenem Verhältnisse dem Mehl zugesetzt werde. Die Untersuchung ergab in 100 Theilen lufttrockener Knollen «Ghel i Giveh» Kohlengäure CO; .... 1.00 45,723 Chiot OMS. QUE HQE, DOM. 21028; 2,147 Sehwefelsäure SO, . :..22204..7 0,165 Magnesia MgO .............. 32,792 Kalk OnOiME. haut, der m0. 41e 13,235 Natrium (an Chlor geb.) Na ..... 1995 Natron:Na OR next Hi Tam € 0,478 Eisenoxyd Fe, O3 ...1......10: 0,092 Thonerde ALO:.............: 0,227 3 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 206 Kieselsäure SiO:.......41 0. 0,765 über 120° gebundenes Wasser ... 1,558 hygroskopisches Wasser. ....... 1,422 100,000 Gruppirt man diese Elemente zusammen, so erhält man Kohlensaure Magnesia Mg O, CO,. 66,963 Kohlensauren Kalk CaO, CO,.... 23,634 Chlornatrium Na CI ..:........ 3,542 Schwefelsaures Natron NaO, SO,. 0,293 Kohlensaures Natron NaO, CO,.. 0,598 Magnesiahydrat Mg O, HO...... 1,311 Eisenoxyd Fe, O3 . ..:..:.4 4 0,092 Rhonerde APOSECE ES TER 0,227 Kieselsäure 510.4: 91 50û 2e 0,765 bei 120° gebundenes Wasser .... 1,153 hygroskopisches Wasser. ....... 1,422 100,000 Siedendes Wasser entzieht den zum rahmäbnlichen Brei zerfallenden Knollen ein Gemenge von Chlor- natrium, kohlensaurem Natron und etwas kohlensau- rer Magnesia, deren letztere beim KEindampfen des klaren Filtrats bis zur Trockene und Wiederbefeuch- ten mit wenig heissem Wasser ungelüst zurückbleibt. Diese Substanz ist wahrscheinlich durch Zusam- menfluss von Chlormagnesium-undChlorcalcium- reichen Steppenbächen und Frühjahrswasserläufen einerseits und kohlensaures Natron führenden Zuflüs- sen andererseits gefällt worden. Letztere, als Auslau- gungsprodukt benachbarter Alkali-reicherer Boden- schichten, analog den Trona-Seen Unterägyptens und der Araxes-Ebene. Das Fällungsprodukt, eine Art natürlicher kalkreicher roher Magnesia alba, bildete sich an Orten, die dem Abflusse der Fällungsmutter- lauge kein Hinderniss entgegenstellten. Nur ein klei- ner Theil des durch Wechselzersetzung gebildeten Chlornatriums und schwefelsauren Natrons blieb im lockeren Niederschlage zurück, wie er beim Trocknen fabrikmässig gefällter Magnesia alba, als Nebenpro- dukt des Salinenbetriebes und der Stassfurter Kali- doppelsalze (Carnallit ete.) ohne Auswaschen, mecha- nisch zurückgehalten wird. Diese «essbare Erde» spielt beim Backen, als Kohlensäurequelle, zur Auflockerung des säuern- 207 den Teiges, beim Genusse als diätetisches Mittel, als natürliche Magnesia alba, ihre wohlbegründete Rolle. Die Persische materia medica ist nach den übereinstimmenden Berichten ärztlicher Reisender reich an derartigen Naturprodukten, die theils unmit- telbar roh, theils nach unwesentlicher Umformung, halb in’s Bereich der Küche, halb der Volksmedicin, der «Hausmittel» unserer Landfrauen, gehüren. Geologisch wichtig ist die Thatsache, dass sich unter den Bildungsverhältnissen des «G'hel i G'iveh» kein Normaldolomit, sondern ein blosses mecha- nisches Gemenge hôchst fein vertheilter kohlensau- rer Magnesia mit kohlensaurem Kalk und etwas Magnesiahydrat bildet. Das Verhalten gegen 10pro- 1,0583 grmm. G hel i Giveh| In kohlensaurem Wasser Bulletin de l’Académie Impériale 208 centige Essigsäure, worin sich diese «essbare Erde» als Ganzes lüst, beweist, dass dieselbe keinen Dolo- mitschlamm enthält, der ungelôst zurückbleiben müsste. Behandelt man G'hel i G'iveh mit kohlen- saurem Wasser, so lüst sich vorzugsweise kohlensaure Magnesia, doch bleibt noch ein kleiner Theil letzterer neben einer relativ grüsseren Menge kohlensauren Kalkes und dem Silicatantheile ungelôst zurück. 1,0583 Gramme lufttrockenes Gheli G'iveh wurden mit 1,5 Litre Wasser aufgeschlämmt, bei éinfachem Atmosphärendrucke 10 Stunden lang Kohlensäure durchgeleitet, weitere 24 Stunden unter der Kohlen- säure-Atmosphäre der , gefüllten 2 Litre-Flasche dem Absetzen überlassen. Von 100grmm.G hel iGiveh | Yon je 100 Th. Ca0, MgO, werden in 1417 Litres koh- und 1,5 Litres kohlensaures | lôslich uulôslich ren aRsers Ca0 CO, oder MgOCO, Wasser Grammes. gelôst. | blieb ungel. [wurde gelôst | blieb ungel. CAD ES rene 0,0978 0,0423 9,24 4,00 69,8 30,2 MED ut lo eut 0,2711 | 0,0759 | 25,62 7,17 78,1 21,9 Ca GOS EN. Lu = = 16,50 7,14 69,8 30,2 Me OL MCON Lis. ra Æ æ 53,79 | 15,06 78,1 21,9 NaCI, NaOSO, und NaOCO, .......... 4,43 — — _ ROMA RO STONE RIRE te = 1,08 de Li Summe .... 74,72 23,28 — — Beim Eindampfen der Lüsung in kohlensaurem Wasser bilden sich erst Krystallhäute von kohlen- saurem Kalk, dann von kohlensaurer Magnesia. Das eingetrocknete Gemenge beider mit den lôslichen Natronsalzen (Chlornatrium, schwefelsaurem und koh- lensaurem Natron) lüst sich vollständig in 10%, Essig- säure, enthält demnach keinen Dolomit. Derselbe bildet sich ebenso wenig beim Verdunsten über Schwe- felsäure bei 10°—20° C., im Vacuo oder an der Luft bei einfachem Atmosphärendrucke. Über eine paradoxe Thätigkeitsäusserung eines sensiblen Nerven. Von Prof. E. Cyon. (Lu le 23 février 1871.) Die Gültigkeit des berühmten Bell’schen Lehr- satzes von den verschiedenen Funktionen der hinte- ren und vorderen Wurzeln ist seit dem Bestehen des- selben (ausser während der vorübergehenden Discus- sion über die Sensibilité recurrente) bis jetzt unan- gefochten geblieben. Zwar sind seitdem mehrere Er- scheinungen zu Tage gefordert worden, welche auf manche zwischen diesen Wurzeln bestehende Bezie- hungen aufmerksam gemacht haben, keine derselben ist jedoch in principiellen Widerspruch mit diesem Satze getreten. Bei den zahlreichen und interessanten Untersuchun- gen, welche Vulpian und Philipeaux über das Zu- sammenwachsen sensibler mit motorischen Fasern aus- geführt haben, sind sie auf eine Thatsache gestossen, welche mit dem Bellschen Lehrsatz in schroffem Widerspruche steht. Diese Thatsache wurde mir von Prof. Vulpian, während meines Aufenthaltes in Paris, im Sommer 1869, mündlich mitgetheilt; sie besteht in Folgendem. Entfernt man bei einem Hunde ein grosses Stück des Hypoglossus, so wird die entsprechende Zungen- hälfte gelähmt; untersucht man die Zunge nach eini- ger Zeit, so bemerkt man, dass die Lähmung zwar fortbesteht, dass man aber bei diesem Hunde durch 209 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 210 D EEE Reizung des peripherischen Endes des ». lingualis derselben Seite Bewegungen in der entsprechenden Zungenhälfte hervorrufen kann. Da der ». lingualis ein rein sensibler Nerv ist, so widersprach diese Be- obachtung geradezu dem gangbarsten physiologischen Grundsatze. Der Glaube an die Richtigkeit dieses Grundsatzes ist so fest, dass die von Vulpian gemachte Beobach- tung dort, wo sie bekannt wurde, nur mit Achsel- zucken aufgenommen wurde. Ich konnte an der Richtigkeit der thatsächlichen Beobachtung, welche mir ein so gewissenhafter Beob- achter, wie Vulpian, für wahr ausgab, keinen Au- genblick zweifeln und vermuthete nur, dass es sich dabei um irgend einen Nebenumstand handele, der die Täuschung veranlasste. Als ich zur experimenta- len Prüfuug dieser Beobachtung schritt, hatte ich zu- erst folgende zwei Môglichkeiten im Auge, welche an der Täuschung Schuld sein künnten: 4) man hat es hier mit einer paradoxen Zuckung zu thun, veran- lasst durch Erregung des dem Lingualis an einer Stelle sehr nahe liegenden Hypoglossus-Stumpfes; b) einige peripherische Zweige des Hypoglossus verwachsen mit dem bei der Operation môglicherweise verletzten Lingualis. Ich führte meine Versuche auf die Weise aus, dass ich nach Blosslegung des Hypoglossus denselben durchschnitt und das centrale Ende, bis an seine Aus- trittsstelle aus dem Gehirne, entfernte. Jede Berüh- rung des Lingualis wurde dabei auf das Sorgfältigste vermieden. Die Wunde wurde gereinigt und vorsich- tig zugenäht; bei den meisten Thieren heilt die Wunde per primam intentionem. Einige Zeit nach dieser Ope- ration wurde die Wunde wieder erôffnet und der Lin- gualis der Reizung unterworfen. Hierbei stellte es sich heraus, dass 22—30 Tage erforderlich sind, um die folgenden Resultate erhalten zu kônnen, welche mit einer solchen Constanz eintreten, dass ich sie be allen zwischen dem 22" und 30** Tage nach der Exstirpation des Hypoglossus untersuchten Hunden constatiren konnte. Die Untersuchung wurde folgen- dermaassen vorgenommen. Zuerst überzeugte ich mich, dass die operirte Zungenhälfte noch immer ge- lähmt war und bei reflectorischer Reizung der Zungen- schleimhaut nur mit der gesunden Hälfte sich mitbe- | ziehung in den Zungenmuskeln hervorzubringen; es wegte. Die functionelle Paralyse blieb also unverändert. | konnte also weder von secundären Zuckungen, noch Tome XVI. 14 Nun üfinete ich die geschlossene Wunde, präparirte vorsichtig den Lingualis heraus, durchschnitt ïhn so hoch als müglich und reizte sein peripherisches Ende vor seiner Verästelung mit mässig starken Inductions- stromen: der vordere Theil der gelähmten Zungen- hälfte bewegte sich dabei sofort in der Richtung nach oben; die Bewegung war der ähnlich, welche wir mit der Zunge bei der Aussprache des Lautes Z machen, nur war sie bedeutend schwächer. Nun unterband ich den n. lingualis zwischen der gereizten Stelle und der Verästelung; wiederholte Reizung, auch mit viel stärkeren Strômen, blieb er- folglos. (Natürlich war dabei der Nerv in die Hühe ge- hoben und durch Luft von der Zunge isolirt.) Reizte ich nun die einzelnen Âste unterhalb der Unterbin- dungsstelle, so reagirten nicht alle Âste auf den Strom, nur der Hauptast, welcher sich bis an die vordere Spitze der Zunge begiebt, antwortete constant auf die ihn treffenden Reize mit einer Contraction der be- zeichneten Stelle. Der Erfolg war ganz derselbe, nur schwächer, wenn ich statt electrischer Reizung me- chanische anwandte (am besten leichtes Zusammen- drücken des Nerven zwischen zwei Glasstäben). Schritt ich nun an dem Nerven mehr zur Peripherie hin, so blieb sowohi die electrische als die mecha- nische Reizung immer noch wirksam, ja ich konnte sogar die Zunge herausschneiden und dann den Lingua- lis fast bis zur Zungenspitze herauspräpariren , — wenn dies nur schnell genug geschah, so blieb der Effect der Reizung derselbe. Von einer Verbindung zwischen dem Hypoglossus- stumpf und dem Lingualis fand ich bei Präparation der Stelle, wo die beiden Nerven nahe bei einan- der liegen, auch nicht die Spur; selbst die mikrosko- pische Untersuchung dieser Stelle zeigte kemen Über- gang vom Hypoglossus auf den Lingualis. Diese Untersuchung zeigte mir aber auch sogleich, dass meine oben erwähnten Vermuthungen über die Ur- sache der vermeintlichen Täuschung beide vollständig grundlos waren. Der Hypoglossus enthielt nämlich nur vollkommen degenerirte und zerfallene Fasern, die also ganz functionsunfähig waren. Directe Rei- zung derselben an verschiedenen Stellen ihres Verlaufs vermochte auch keine Andeutung einer Zusammen- 21h von Anastomosen zwischen den beiden Nerven die Rede sein. Vielmehr haben diese Versuche dargethan, dass wir es hier überhaupt mit keiner Täuschung, sondern mit einer unzweifelhaft dastehenden That- sache zu thun haben. Die Thatsache lässt sich streng folgendermaassen formuliren: Bei einem Hunde, dessen Hypoglossus ex- stirpirt ist, kann man nach Verlauf von 22—530 Tagen nach dieser Operation durch Reizung des sonst rein sensiblen N. lingualis der ent- sprechenden Seite Contractionen in den ge- lähmten Zungenmuskeln hervorrufen. So paradox die Thatsacheist, dass ein sensibler Nerv unter Umständen direkt motorisch auf die Muskeln, die er mit sensiblen Fäden versieht, wirken kann, s0 gesichert ist man auch durch die Leichtigkeit, mit welcher sie sich auf die exacteste Weise beobachten lässt, gegen den Verdacht, es liege hier eine Täu- schung vor, Erklären lässt sich die Thatsache vorläufig in kei- ner Weise. Die am wenigsten unwabrscheinliche Ver- muthung besteht in Folgendem. Die sensiblen Fäden des Lingualis, welche die Muskeln der Zunge mit Empfindungsnerven versorgen, enden in ihren letzten Verzweigungen in einem gemeinschaftlichen Endappa- | rat mit den motorischen Fäden des Hypoglossus, sei es in den Endplatten selbst, oder in vor diesen gelege- nen Ganglienkugeln. Unter gewissen Umständen, z. B. wenn der mit den motorischen Nerven verbundene Theil des Endapparats entweder selbst degenerirt, oder ausser Verbindung mit der degenerirten motori- schen Faser tritt, kann der sensible Nerv von aussen ihm mitgetheilte Erregungen in centrifugaler Richtung der Muskelfaser zuleiten. — Sache geübterer Histiolo- gen ist es, zu untersuchen, wie weit diese Vermuthung anatomisch gestützt werden kann; ich glaube eine darauf gerichtete Untersuchnng wird gewiss nicht fruchtlos sein. Ich habe untersuchen wollen, ob nicht an anderen Theiïlen des Nervensystems ähnliche Verhältnisse zu beobachten wären. Zu diesem Behuf stellte ich Ver- suche mit Ausreissung des Facialis an Hunden und Kaninchen, und mit Durchschneidung der vorderen Wurzeln des Plexus brachialis mit sorgfältiger Con- servirung der hinteren bei neugeborenen Hunden an. Einige Wochen nach dieser Operation prüfte ich in fsulletin de l’Académie Impériale 212 den einen Füällen den N. trigeminus, in den anderen die hinteren Wurzeln; ich konnte aber weder bei den einen, noch bei den anderen zu positiven Resultaten gelangen, und zwar der vielen Täuschungen wegen, denen man beim Trigeminus durch seine Anastomosen, bei den hinteren Wurzeln durch ibre kurze und tiefe Lage ausgesetzt ist. Diagnoses breves plantarum novarum Japoniae et Mandshuriae. Scripsit C. J. Maximowicz. (Lu le 9 février 1871.) DECAS NONA. Phellodendron japonicum. Foliis 4—6-jugis, foliolis opacis subtus villoso-tomentosis ovatis subito cuspi- dato-acuminatis basi obliqua rotundatis vel subcordatis margine subintegerrimo revolutis, venis superne im- pressis subtus elevatis. Hab. in regione silvatica montis ignivomi Fudzi, fine Novembris fructiferum. — Arbuscula 10-pedalis, fructibus globosis nigris. Flores ignoti. Foliola fructusque multo majora quam in PA. amu- rensi Rupr., quod ita definiatur: é Foliis 2—6-jugis, foliolis sublucidis subtus glaucis adultis ad costam tantum parce pilosulis margineque serrulato ciliolatis, lanceolatis vel ovato-lanceolatis cuspidato longe acuminatis basi obliqua cuneatis vel rarius rotundatis, venis utrinque impressis. Crescit Ph. amurense praeter Mandshuriam et Chi- nam borealem etiam in Japonia, unde habui ex insulis Nippon et Yezo e variis locis subalpinis. Examinavi etiam specimen fructibus immaturis a Sieboldo olim cum horto Petropolitano s. n. Boymiac rutaecarpac communicatum, unde forsan aderit etiam in insula Kiusiu. Observatum est denique in insula Sachalin. Zanthoxylon Bungeanum, Aculeatum, aculeis geminis infrapetiolaribus a latere compressis vetustis deltoi- deis; foliis impari-pinnatis 3—5-jugis saepius inermi- bus, foliolis membranaceis brevissime terminali lon- gius petiolulatis, ovatis lato-ellipticis vel elliptico-lan- ceolatis acutiuseulis ipso apice sinu subclauso emar- ginatis, utrinque minute vel obsolete 15 — multi-serru- latis, in sinu serraturarum et inter illas discoque toto pellucido-punctatis; cymis terminalibus; calyce 5-par- tito; petalis nullis; carpellis floris Q 3—5; stigmati- 213 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 214 bus amplis globosis stylo suo vix duplo brevioribus; | horret calyce dentato, petalorum praesentia, et stig- carpellis maturis subglobosis 1—2, glanduloso-tuber- culatis. — Z, nitidum Bge.! Enum. Chin. p. 87, non DC. — Maxim. Prim. fl. Amur. suppl. p. 470. — Z. piperitum Daniell et Bennett. On chin. condi- ments, in Ann. and mag. of nat. hist. ser. III, X, p. 195 et 199. (verosimillime, ex statione, usu et patria, nec non ex descriptione manca). Hab. in China boreali tota, cultum (ex Daniell); Pekino, in hortis frequens; foliis fructuque in cibis pro condimento utuntur (Bge. L. c., Kirilow, Skatsch- kow); in montibus In-schan, non procul ab urbe (Ta- tarinow). E Chinae mediae prov. Fokien attulit de Grijs (hb. Hance! NX 10698, fl. d). — Sinice, ex Tatarinow, chua-tsao. Z. nitidum DC., quod cultum et spontaneum (ex Hongkong et Formosa, nec non ex Zndia orientali à Lambert olim missum, nuperque inter plantas Wigh- tianas ex herb. Kewensi acceptum) vidi, cum nostro commutari nequit, nisi ex diagnosi brevissima Can- dollei. Nimis nempe differt foliolis coriaceis lucidis duplo saltem majoribus, floribus (4) densis petaliferis alüsque omnibus signis. — Proximum nostro est vero: Z. piperitum DC., aculeatum, aculeis geminis infra- petiolaribus conicis gracilibus; foliis imparipinnatis 4—11- (saepius 5—-9-) jugis saepissime inermibus, foliolis membranaceis breviter terminali longius petio- lulatis ovato-lanceolatis rarius ovatis, obtusis, ipso apice sinu aperto emarginatis, utrinque distinctissime 4—8-crenatis cum glandula in crenularum sinu nec alibi; cymis terminalibus; calyce 5-partito; petalis nullis; carpellis #. Q 2—3; stigmatibus globosis stylo suo quadruplo brevioribus; carpellis maturis subglo- bosis 1—2 foveolato-glandulosis demum rugulosis. — Occurrit in tota Japonia frequenter, lectum est etiam in Tsu-sima (Wilford!) et in Corea, Port Hamilton (idem!). — Planta homonyma vero Hookeri et Ar- nottii (bot. Beechey, p. 261), ex insulis Bonin, toto coelo diversa videtur pedunculis axillaribus pauciflo- ris, petiolo marginato, foliolis minutis obovatis basi cuneatis, sed specimina nondum vidi. Aliae species affines sunt: Z. mandshuricum Benn. 1. c. p. 200. foliis 2—3-jugis, foliolis oblongo-lanceo- latis terminali sessili a Z. piperito DC. ex descriptione diversum, et Z. schinifolium $. et Z., quod vero ab- matibus in peltam connatis. Nota. Ejusdem familiae plantam hucusque ignotam hic describere veniam peto: fere OrixA Thbe. F1. Japon. p. 3 et 61. — Icon. pl. Jap. Dec. IT. tab. 2. Flores dioici, & racemosi, © solitarii. Calyx patens 4-partitus. Petala 4, praefloratione imbricata, breve unguiculata, patentissima, apice reflexa. d : discus pla- nus 4-angulus. Stamina 4, praefloratione erecta, sub margine disci vel ipso margini inserta, petalis alterna, introrsa. Filamenta subulata. Antherae versatiles, biloculares, ovatae. Pistilli vestigium nullum. ©: dis- eus pistilli basin cingens 4-lobus. Stamina sub mar- gine ejus inserta, abbreviata, cassa, ceterum simila. Carpella 4, basi cohaerentia, ovoidea, in stylos breves basi liberos, superne stigmatibusque capitatis subco- hacrentes abeuntia, 1-locularia, 1-ovulata. Ovula faniculo brevissimo in angulo centrali cujusvis loculi affixa, horizontalia, anatropa, globosa, micropyle su- pera, sutura ventrali. Fructus e carpellis 4 stellatim patulis, basi cohaerente demum solutis, ovoideis com- pressis, apice mucronulatis, bilocularibus constans. Endocarpium carpello dehisso solutum, elastice bipar- titum, cartilagineum. Semen in quovis carpello solita- rium, ovale, testa crustacea, hilo laterali elliptico. Albumen nullum (vel in farinam reductum, parcissi- mum). Embryo cavitatem seminis explens, viridis, cotyledonibus crassis, semiglobosis, planis, glanduloso- punctatis, radicula supera crassa brevi plumulaque minore plana intra cotyledones occultatis. 0. japonica. Thbg. 1. c. — Zlex Orixa Spr. Syst. IL p. 496. — Celastrus Orixa Sieb. et Zuce. FI. Jap. fam, nat. LI. p. 150. — Miq.! Prol. fl. Japon. p. 352. — Euodia ramiflora À. Gray. On the bot. of Japan, p. 383, in nota. — Frutex inermis humanae altitudi- nis, partibus viridibus sat dense pubescens. Folia annua, alterna, majuscula, elliptica vel obovata, inte- gerrima, pellucido-punctata, graveolentia. Flores e gemmis perulatis propriis infra innovationes orti, par- vuli, viriduli, masculi racemosi, racemis brevibus 3—6G-floris, cum bracteis amplis scariosis deciduis ad bases pedicellorum, feminei abortu solitarii, pedun- culo quam in maseulis multo breviore, bracteis 2—3 14* 215 Bulletin de l’Académie Impériale 216 ————— instructo. Carpella latere oblique rugoso-striata. Se- mina nigra. Hab. in silvis vetustis subalpinis interioris insulae Kiusiu, similique statione in jugo Hakone insulae Nippon, nec non locis apertioribus, in lucis frutice- tisque collium prope Simodam (Wright ex Gray) et Yokohamam. Colitur etiam in hortis ibique ludit foliis variegatis. Japonice: ko kusa-ki, i. e. arbor graveolens minor. (Kusa-ki major vel vulgaris est Clerodendron trichoto- mum). Planta hucusque diu mascula florifera tantum nota, mox Jhcineis, mox Celastrineis adscripta, mox inter genera incertae sedis rejecta, fructifera primum ab A. Gray investigata est, a quo recte Zanthoæyleis subjungitur, sed non absque dubio pro Euodiae specie nova declaratur. In Miquelii enumeratione militat sub Celastro Orixa simulque sub Æuodia ramiflora, etsi auctor declarat, se capsulas juveniles prioris vidisse. Utroque sexu fructuque nunc rite cognitis, Orivae genus servandum videtur. Etsi quidem Æuo- diae ob floris fructusque maturi structuram simile, tamen nimis diversum apparet inflorescentia racemosa pauciflora, nec cymosa multiflora, foliis alternis neque oppositis, petalis patentissimis, ovario floris Z nullo, ovulis solitariis, albumineque nullo. Propius videtur genus nostrum Pilocarpo, cui affine foliis, inflorescen- tia, carpellis compressis latere rugoso-striatis, albu- mine nullo, radicula intra cotyledones recepta, sed di- versum floribus dioicis, ovulis solitariis cet. Icon rudis Thunbergiana plantae florentis mas- culae non mala, sed descriptio pessima: discus pro ovario sumitur, stamen disco forsan agglutinatum verosimiliter pro stylo et stigmate, folia (parum ad- huc evoluta) ovata dicuntur, de glandulis (in foliis juvenilibus ceterum bonae lentis ope tantum obser- vandis) nulla mentio facta est, folia semipollicaria describuntur, quum in icone ipsa pollicaria saltem sint. Saxifraga tellimoides, (Dactyloides?) caule robusto erecto foliato; foliis radicalibus longe petiolatis, petiolo basi stipulis brevibus adnatis instructo, lamina suborbi- culari peltata 7—9-loba lobis ovatis mucronato-acutis inaequaliter grosse mucronato-serratis; cyma pluri- flora; floribus (majusculis) breviter pedicellatis; calyce sub anthesi anguste campanulato basi tantum, fructifero ad dimidium adnato tubuloso-campanulato, 5-dentato, dentibus triangulari-ovatis; petalis spathulatis calycis dentes duplo vel magis superantibus apice bidentatis; antheris ovatis e calyce vix exsertis; capsula semisu- pera bicorni stylis conniventibus e calyce exsertis stigmatibus punctiformibus: seminibus muricatis. — 'onf. Y-kuma-yu-ssai. Soo bokf. ete. VIII. fol. 19. (icon sat bona). Hab. in provincia Owari Nippon meridionalis, unde specimen incompletum fructiferum in herbario Sie- boldii (nunc Acad. Petrop.) prostat, nec non ipse fragmentum fructiferum et floriferum accepi. Japonice: Ya-wata-s00 vel otosa-s00 vel otome-s00 (s00 est herba). Pro nova Tellimae specie haberem, nisi obstarent capsula bilocularis et stamina 10; semina muricata obveniunt vero etiam in aliis Saxifragis v. gr. in S. Cotyledone L. (conf. Gaertner. De fructu. t. XXX VI. p. 178). Inter Saxifragas certe species valde para- doxa, praesertim ob calycem in fructu elongatum parte adnata jam extus distinctissima. Habitu convenit paullo cum $. peltata Torr. e California, sed flores majores et characteres diversissimi. Aster spathulifolius. (A/pigeni N.E.) Humilis robustus suffruticosus totus molliter villosus, a basi ramosissi- mus, ramis arcuato-adscendentibus dense foliosis 1- cephalis: foliis spathulato-obovatis breve alato-petio- latis obtusissimis cum mucronulo (saepe obsoleto), summis minoribus capitula ampla multiflora involu- crantibus: squamis involucri herbaceis 2 -seriatis ae- qualibus: exterioribus anguste spathulatis, interioribus lanceolatis atque anguste membranaceo-marginatis; ligulis 30—40 disci diametro brevioribus, lineari- oblongis subintegris; pappo barbellato-scabro subbi- serjali sordido: achaenio villoso. Habui e Yedo cultum, Novembri et Decembri flo- rentem. Planta vix semipedalis, caule pennam anserinam, ramis pennam Corvinam crassis, Caulem aequantibus vel imo caule longioribus, basi horizontalibus, dein adscendentibus, hemisphaeram vel globum constituen- tibus. Folia bipollicaria, , pollicis latiora, pube pluri- cellulari molli subviscida utrinque sat dense villosa. Capitula 1—1"/,-pollicaria. Ligulae lilacino-coeruleae. Ex affinitate À. alpini L., sed diversissimus; pappo, foliis, capitulis amplis, ligulis numerosis cum À. 217 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 218 oo Wrightii À. Gray, e Texas, forsan comparandus, etsi ob pappi setas haud complanatas squamasque involucri minime cuspidato-acuminatas sectioni novae a Grayo pro À. Wrightii constitutae, Megalastro nempe, vix adnumerandus. Pertya ovata, Suffruticosa; gemmis nudis villosissi- mis; foliis eaulis floriferi alternis subsessilibus ovatis mucronato-acutis subintegris molliter pubescentibus: capitulis ramulos annotinos elongatos terminantibus 15-floris. Hab. in Nippon peninsula dzu in fruticetis sat fre- quens, à Simoda (Kusnezoff) per montium jugum Hakone dictum usque ad Yokohamam et planitiem Yedoensem. Floret a medio Octobri usque in Decem- brem, Januario et Februario fructifera. Altera species ita definiatur: P. scandens Schltz. Bip., in Bonplandia X. p. 109. tab. 10. — Ærigeron scandens Thbg. FI. Jap. p. 513. — Fruticosa; gemmis squamatis glabriusculis; foliis fasciculatis elliptico-lanceolatis serratis parce hispido- setosis: capitulis lateralibus fasciculos foliorum termi- nantibus 5-floris. — Hab. in fruticetis graminosis montium altiorum Hakone, alibique in Nippon media, nee non in provincia Owari: floret Septembri, semina maturat Novembri. Species nova hic proposita, habitu diversissimo a P. scandente abhorrens, primo jam aspectu ita in men- tem vocat Gochnatiam rotundifoliam Less. e Brasilia, ut de differentia generica dubitare possis, atque re- vera Schultz Bip. genus suum Pertyae foliis facien- latis capitulisque 5-floris tantum a Gochnatia distinc- tum credidit, quae signa in P. ovata nostra evanescuntf, ita ut differentiae tantum minoris momenti remaneant, v. gr. folia et involuerum coriacea, capitula multiflora. Superest quidem dimorphia quaedam in Pertya, sed haec nondum satis observata. Utraque species enim nondum satis nota atque ob dimorphiam hane mirabilem observation quam ma- xime commendanda! — P. scandentem nempe, e mon- tibus interioribus acceptam semperque sibi similem, ipse vivam non vidi neque plantam completam obser- vare potui. Folia e gemmis squamatis prodeuntia, in fasciculum approximata, semper quidem sunt sibi si- milia, sed ad basin cujusvis gemmae vel fasciculi ob- servatur cicatrix folii singuli, e cujus axilla gemma exorta est. Habuit igitur etiam P. scandens olim ramos foliis alternis obsessos! Sed quum collectores mei tales haud collegerint, semper vero fasciculiferos fertiles tantum, facile crederes priores steriles tantum occurrere. P. ovata vero, a me ipso frequenter visa, multis speciminibus collecta, sed eheu! non satis ipso loco natali investigata, semper obtulit specimina florentia foliis alternis, capitulo terminali praedita. At in indi- viduis duobus cum radice quae legi, praeter caulem floriferum alternifolium, e radice surgit alius steri- lis et evidenter vetustior foliis fasciculatis, cujus fasciculi ex axilla folii delapsi enati sunt, sed basi squamas non offerunt, nisi hine inde folium minutum abbreviatum herbaceum pro tali sumere velis. Apice fasciculorum adest gemmula minuta novella, cujus examinatio exacta me docuit, etiam hic squamas nullas adesse neque inter innovationes futuras ullum capituli floriferi (autumno tantum prodeuntis) vesti- gium. Quid igitur fiat postea ex hisce ramis non con- stat. An anno sequente folia novella iterum fasciculata capitulaque procreabunt, an ramos foliis alternis in- structos, an denique, quod vix crederem, morituri sunt? Senecio stenocephalus, (Zigularia.) Elatus glaber gra- cilis; foliis radicalibus longe petiolatis cordato-renifor- mibus vel rarius cordato-subhastatis argute basi gros- sius dentatis tripli-quintuplinerviis, caulinorum 1—3 Jamina conformi petiolo marginato: racemo pedali sub-100-cephalo: capitulis subverticillatis; bracteis bracteolisque setaceis patulis: pedunculis capitulum aequantibus vel superantibus tenuibus: involucro cy- lindrico triplo saltem longiore quam lato, squamis subquinque anguste oblongis acutiuseulis margine late seariosis; ligula 1!; disci flosculis 5—6 decemnerviis tubo pappum sordidum non superante; achaenio glabro. In jugo Hakone ins. Nippon legit Tschonoski. Ab affini S. cacaliaefolio Schltz. Bip. (Ligularia sibirica Cass.) et quidem var. ejus y. oligantha Miq.! | valde distinctus involucro angusto capitulisque verti- cillatis aliisque signis. Observ. Ligularia? euodon Miq., ad specimen unum descripta, ex descriptione optime refert icon Hoppeae speciosae Rehb. Iconogr. bot. exot. sive hort. bot. I, t.10, quae synonyma S. cacaliaefolii $ speciosi (Ligul. speciosac Fisch. et Mey.) 219 Bulletin de l’Académie Impériale 220 US Senecio Oldhamianus. (Obaejacoidei DC.) Annuus vel biennis adscendens flaccidus simplex vel fastigiato- ramosus parce arachnoideo-floccosus vel subglaber; foliis tenere membranaceis petiolatis trinerviis inferio- ribus cordatis saummis ovatis omnibus acutis inaequa- liter grosse subinciso-serratis; corymbo terminali et ramealibus longioribus oligocephalis in corymbum compositum amplum dispositis; pedunculis elongatis esquamatis; involueri campanulati ecalyculati squamis 12 lanceolatis acuminatis herbaceis margine scariosis disco brevioribus; ligulis sub-12 trinerviis truncatis disci multiflori diametro aequilongis; pappo albo molli discum aequante; achaenio sulcato hispidulo. Hab. in China media, prope Ning-po (Oldham, 1861. M 62 et 58). Species nulli e notis affinis, non obstante involucro ecalyculato Obaecjacoideis inserenda, foliorum forma S. alpino Scop. subsimilis. Flores ex sicco flavi, capitulum 1 centim. diametro. Caulis debilis fistulosus usque 2-pedalis. — N 58 viden- tur specimina misera ejusdem speciei, foliis subtus incanis abludentia. Senecio otophorus, (Sarracenici DC.) Perennis, rhizo- mate?, caule striato; foliis petiolatis ad laminam subtus pubescentibus vel demum glabratis oblongo-lanceolatis acuminatis inaequaliter serratis: serraturis acutis in- curvis; auriculis utrinque ad basin petioli subimmar- ginati duabus, basin caulis versus suborbicularibus subintegris, apicem versus depresso-semirotundis; co- rymbo polycephalo; involueri squamis oblongis obtusis, calyeuli squamulis involucro duplo saltem brevioribus linearibus; ligulis 6—8; pappo discum subaequante involucrum parum superante rufescente; achaenio sul- cato glabro. Hab. in Mandshuriae austro-orientalis silvis fron- dosis madidis circa aestuarium May (Wladiwostok), fine Augusti florens, et in Japoniae insulis Yezo et Nippon media variis locis, Septembri florens, Octobri fructiferns. Simillimus S. sarracenico L., a quo diversus petiolis basi auriculatis et pappo rufescente. Nota. Subjungo hic Senecionum mihi notorum Asiae orientalis clavem analyticam : Subgen. 1. ZLigularia. Herbae robustae perennes, foliis amplis vulgo cordatis vel reniformibus, capitulis saepissime magnis multifloris campanulatis, rarissime cylindricis. Flores radii saepe stamina cassa gerentes. Pappus scaber, saepe rufus, copiosus. 1. Folia palmatifida S. japonicus Schltz. Bip. » subintegra, dentata vel serrata. 2. 2. Capitula corymbosa. 3. » racemosa. D. 3. Scapus squamatus ......... S. Kaempferi DC. » foliatus. 4. 4. Folia penninervia ......... S. calthacfolius m. DUMATIDNEEVIR eee se eee S. clivorum m. 5. Glaneus, folia ovata vel oblonga S. mongolicus Schltz. Bip. Virides, folia cordata. 6. 6. Involucrum campanulatum. .. $. cacaliaefolius Schltz. Bip. » anguste cylindrieum S. stenocephalus m. Subgen. 2. Senecio. Herbae annuae vel perennes, foliis angustis ad summum oblongis, rarius cordatis (S. Oldhamia- nus) integris vel pinnatifidis vel serratis. Capitula minora he- misphaerica vel rarius cylindrica. Flores radii absque vestigiis staminum. Pappus mollis vix scaber, saepissime albus. 1. Annui. 2. Perennes. G. . Folia pinnatipartita v. pinnatifida. 3. * » integra, serrata. 5. 3. Folia amplexicaulia. Ligulae nullae. 4. » petiolata, capitula radiata. .. $. nikoensis Miq. 4. Squamae herbaceae, KFolia pinna- 19 tiidabambendoti.c tt. é S. vulgaris L. Squamae late hyalinae. Folia pin- natipaATtita AR ie eee ce S. exul Hce. 5. Tenerus, folia cordata 3-nervia. .. S. Oldhamianus m. Robustus, folia elongata lanceolata lNEVIA rene PRAIRIE ET 6. Folia pinnatipartita. 7. » serrata vel integra. 11. “Caulis l=cephalus eee » polycephalus. 8. 8. Folia petiolata, juga 1—3....... 8. palmatus Pall. » sessilia, juga plus quam 4, 9. 9, Laciniae foliorum obtusae. Achaenia disei pilosa radii glabra....... Laciniae foliorum acutae. 10. M'Achaenia glabra. "cl: ..... S. argunensis Turez. » pubescentia S. erucifolius Huds. 11. Caulis crassus, folia densa carnosa. S. Pseudarnica Less. » gracilis, folia herbacea. 12. . Folia radicalia sub anthesi nulla, omnia argute serrata vel dentata. 13. Folia radicalia caulinis majora persistentia, subintegra vel parcius dentata. 16. Panicula divaricata, folia dentata. 14. Corymbus, folia argute serrata. 15. Holiaipetiolataitee. PER CE . S. chinensis DC. » amplexicaulia S. Slauntoni DC. S. palustris DC. S. resedifolius Less. S. Jacobaea L. 13. 14. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 222 15. Petioli marginati S. nemorensis L. » basi biauriculati....,.... S. otophorus m. 16. Pappus rufescens, ligulae lincares. $. flammeus Tur ez. » candidus, ligulae oblongae. 17. 17. Caulis 1—3-cephalus, involucrum dense rubro-tomentosum....... S. frigidus Less. Corymbus pleio-v. polycephalus, involucrum glabrum vel pubescens. 18. 18. Involucrum nudum............. » calycalatum..) 1. 301. . S. campestris DC. S. lugens Richards. Specierum quae praecedunt enumeratio: 1. S. japonicus Schltz. Bip. (Arnica Thbg., Ligu- laria Less., Erythrochaete palmatifidaS. Z.). In Kiusiu et Nippon meridionali usque ad Yedo. 2. S. Kaempferi DC. (Tussilago japonica L., Farfu- gium Kaempferi Benth. et F. grande Lindl., Ligularia gigantea $. et Z.). China, Formosa, Japonia ut prae- cedens, sed magis Boream versus. 3. S. calthaefolius m. et 4. S. clivorum m. conf. Decadem meam 8°”. 5. S. cacaliaefolius Sch1tz. Bip. (Ligularia sibirica Cass., L. speciosa F. et Mey., L.? euodon Miq.) Si- biria ad Ochotense mare usque, Davuria, Mandshuria, China borealis, Kiusiu alpes interiores. Var. oligantha Miq. in Kiusiu. 6. S. mongolicus Schltz. Bip. (Liqularia DC.) Mon- golia. 7. S. stenocephalus m. ut supra. 8. S. vulgaris L. Sibiria. 9. S. exul Hance in Seem. Journ. of bot. 1868. p. 174. — Chinae prov. Canton. Ex Hance valde affinis S. aegyptio L. Non vidi. 10. S. nikoensis Miq. Prol. p. 114. Affinis S. Zobato Pers. et S. eremophilo Richards. — Alpes Kiusiu et Nippon (Nikkoo). 11. S. Oldhamianus m. ut supra. 12. S. palustris DC. Tota Sibiria et Kamtschatka, Mandshuria. 13. S. campestris DC., (S. pralensis, glabellus, auran- tiacus, Kirilowri et subensiformis DC., $. Pierotii Miq.!, S. spathulaefolius Turcz. En. Chin., Cineraria subden- tata Bge.!) Sibiria, Mongolia, Mandshuria, China bo- realis, Kiusiu et Nippon. — Habeo S. campestris et S. pratensis specc. tantum pilis achaenii distinguenda, Turczaninow observavit achaenia costis alternis pi- losa et glabra, ita ut absque dubio uterque conjungen- dus. S. subensiformis est forma discoidea. S. Pierotü et Cineraria subdentala sistunt var. polycephalam S. pratensis Rgl. FI. Usur., quae nunc subdentata vocanda. 14. $S. flammeus Turcz. Dahuria, Mandshuria, Kiusiu, Nippon. 15. S. lugens Richards. Alpes Bureicae Man- dshuriae et ins. Sachalin (F. Schmidt). 16. S. frigidus Less. Alpes Bureicae Mandshuriae (F. Schmidt). 17. S. Pseudarnica Less. Litora oceani Pacifici, in Mandshuria a 40° lat. bor. septentrionem versus ad ins. Sachalin, mare Ochotense usque ad fretum Berin- gii, in America occidentali a 55° lat. bor., in orientali a 45° I. b. septentrionem versus. 18. $. nemorensis L. &. genuinus Koch. Kiusiu et Nippon; 8. octoglossus Ledeb. Sibiria ab Altai ad Kamtschatkam, Mandshuria, Sachalin; y. ÆFuchsu Koch. Nippon media. 19. S. otophorus m. ut supra. 20. S.palmatus P all. (Arnica Thbg.). Sibiria orien- talis et Kamtschatka, Mandshuria, Sachalin, Yezo et Nippon borealis et media. 21. S. argunensis Turcz. China borealis, Mandshu- ria et Dauria meridionalis. — A sequentis var. $. gla- britie et achaenio ovalioblongo striato distinguendus. 29, S. erucifolius Huds. 8. tenuifolius DC. — In flora baicalensi-dahurica. 23. S. Jacobaea L. 8. grandiflorus Turez. (S. am- braceus Turez.). Ut praecedens, et in Mongolia. 24, S. resedifolius Less. Sibiria. 25. S. chinensis DC. (et S. campylodes DC.). China meridionalis et Himalaya orientalis. 26. S. Stauntoni DC. China. Non vidi. Erythrochaete dentata À. Gr. On the bot. of Japan, p. 395, e Nippon, mihi ignota. Senecillis Sehmidtü, Elata simplex glaberrima; foliis radicalibus et caulinis longe petiolatis oblongis obtusis basi iu petiolum longe sensimque decurrentibus medio repandodentatis, caulinis paucis remotis amplexicauli- bus; racemo elongato ebracteato polycephalo; pedun- culis involucrum squamis connatis subaequantibus; ligulis 2—5; floribus disci 8—12; pappo rufo quam achaenium angulatum breviore tubum corollarum disci aequante Vidi specimen unicum cirea sinum Possjet Man- dshuriae a el. F. Schmidt collectum, atque fragmenta 223 Bulletin de l'Académie Impériale 224 DR a —— aliorum duorum, ex archipelago Lu-tschu cum Sie-|ma-yu-ssai, Soo-bokf etc. IIL. fol. 36. (icon pl. f. et boldo communicata. Similis S. glaucae Gaertn., sed involucro connato et pappo elongato diversa. Character generis vix ser- vandi ceterum mutandus. Pappus non solum in nostra, sed etiam in S. Jacquemontiana Dne. interdum (v. gr. spec. Falconer X 587 ex distrib. Kew.) sat elongatus est, ut coroniformis dici non possit, attamen semper achaenio brevior, 1-serialis, paleis crassis barbellato- scabris, basi in annulum brevem connatis supra illum fragilibus, quibus notis, si velis, a Senecione distinguas. Habitus idem, nam S. glauca a Senecione altaico Sch1tz. Bip., S. Jacquemontiana à Ligularia quadam ex affi- nitate L. sibiricae vix alio signo quam pappo cognos- cenda. ELLISIOPHYLLUM n. gen. inter Hydrophyllaceas et Polemoniaceas. Calyx 5-fidus, lobis trinerviis, fructifer paullo auctus. Corolla campanulata 5-fida, laciniis praeflo- ratione quinqueuncialibus 3-nerviis. Stamina 5, Co- rollae laciniis alterna ejusque tubo ad faucem inserta. Filamenta parte libera subulata. Antherae dorso in- sertae, introrsae, biloculares, loculis a basi usque ad medium distinctis, longitudinaliter dehiscentes. Pollen ellipsoideum, tota longitudine rimis tribus instructus. Ovarium compresso-globosum biloculare, apice pilo- sum. Stylus terminalis stigmate punctiformi. Placenta centralis, ovario contrarie compressa, septum spurium constituens, utrinque ovulis biseriatis obsessa. Ovula in quovis loculo 4, horizontalia, ventre affixa, amphi- tropa. Capsula calyce inclusa, 1-locularis, membra- nacea. Semina subquatuor, placentae central nunc liberae inserta, ventre affixa, ovalia, hinc mutua pres- sione applanata, testa crassa rugulosa coriacea, hu- mectata mucilagine copiosa scatente, filis spiralibus in epidermidis cellulis nullis. Albumen copiosum car- nosum bruunescens. Embryo axilis, albumine dimidio brevior, cotyledonibus oblongis, radicula sublongiore peripheriam spectante infera(?). — Herbula tenera, reptans, pilis pluricellularibus pubescens. Folia alterna | longe petiolata, pinnatipartita laciniis inciso-crenatis. Peduneuli axillares elongati ebracteati 1-flori. Flores albi, parvi. Pedunculus fructifer incrassatus, spiraliter tortus. frf. bona). Hab. in Nippon meridionalis prov. Owari. Accepi a botanico Japonico plantulae ut videtur perrarae spe- cimen 1 sterile, 1 flore unico, 1 gemma florali fere rumpente, 1 denique capsula fere matura et pedun- culo spirali capsula sua orbato instructum. Capsulae dehiscentia adhuc dubia. In unica exami- nata apex cum stylo lateraliter dejectus erat, ita ut stylus prope basin capsulae locatus sit, adscendens, persistens. Vertex spurius capsulae vero jam sub- dehissus erat facileque, manu paullo juvante, in val- vulas 4 subregulariter secessit, valva una apicem ve- rum capsulae cum stylo auferente. Semina vero atque placenta vix stylum secuta sunt, fere verticalia nempe rémanebant. Anne semper ita? In icone rudi laudata capsulae duae delineatae pedunculis spiralibus sufful- tae, totae obtusae sunt, sine styli persistentis vestigio. An igitur etiam hic laterales erant? Analysis in icone deest, verosimiliter quia ad specimen siccum facta est, ut e flore haud rite delineato quasi pressione irregu- lariter compresso apparet. Convenit genus singulare cum Polemoniaceis ovulis e centro ovarii ortis, seminibus umbilico ventrali affi- xis, testa mucilaginosa, embryone quam albumen bre- viore, sed differt habitu, praefloratione *), polline nec *) Diapensiaceae, à nonnullis Polemoninceis adscriptae, habent quidem petala imbricata, sed melius, duce Lindleyo, pro familia propria declarandae sunt. Ita nuperrime etiam fecit ill. A. Gray. (Reconstruction of the order Diapensiaceae, in Botanical contribu- tions, 1870. cf. Procced. Amer. Acad. of Arts and sc., June 1870, p. 246 sq.) Oblata occasione non possum quin de opusculo recentissimo viri illustris verba nonnulla facin. Ad opinionem ill. A.Grayi, Schizoco- donem et Galacem genera esse Diapensiaceis proxime affinia, perfecte accedo: adeo ut ipse olim de hac affinitate am. ill. Bungeum in lit- teris certiorem fecerim, atque responsum ejus, fine Aprilis 1867 scrip- tum, quo sententiam meam comprobavit, hucusque asservam. — Non assentior tantum, ut Schizocodonis species omnes aut inter se peraf- fines, aut imo in unam conjungendae sint, Shortiae galacifoliae T. et Gr. synonymam. Verum est, Schizoc. soldanelloidem et S. dicifoliumn diversos esse tantum foliorum forma, florum colore, scapi longitu- dine, et statura, Sch. uniflorus vero ab hisce, praeter signa graviora a me exposita (cf. Bull. Acad. Pétersb. XIL. p. 71, vel Mél. biol. VI. p. 274), v. gr. scapum semper uniflorum (neque racemosum), bracteas ovatas (neque lineares), stylum filiformem, in fructu caducum (neque crassum persistentem), differt adhuc squamis caudicis acuminatis ne- que obtusis, capsula ovoidea neque subglobosa, seminibusque ovoi- deis obtusis testa arcte adhaerente, neque acuminatis, testa apice nempe relaxata ultra nucleum producta. Adjuvantibus foliis latiori- bus quam latis, apice valde retusis, subopacis (neque lucidis), obscure (neque luteo-) viridibus, speciem etsi fructiferam nemo facile com- E, reptans. — Horogikf vel ki-kongara-kusa. Y Ku- ! mutabit. 225 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 226 0 reticulato nec polyporoso, disco hypogyno obsoleto, ova- rio non 3-loculari, stylo 1, stigmate punctiformi, vasis Sed accedit differentia mirabilis florum, si recte commentor ico- nem operis japonici, a me saepius jam laudati, Soo bokf. etc. IV. fol. 8., ubi, ni fallor, Schizocodon uniflorus noster vel species illi peraffinis, forsan Sh. galacifolia ipsa, florens, cum analysi seorsim delineata, sub nomine Zwa utchiha adumbratus prostat. Patet vero ex hisce figuris, utrumque genus, et Shortiam, et Schizocodonem, ser- vanda esse. En prioris character : Shortia Torr. et Gray in Sillim. Journ. Ser. I. vol. 42. p. 48. in nota. (1841.) Calyx 5-sepalus persisteus. Sepala imbricata subscariosa multi- striata, exteriora ovata, interiora oblonga altius inserta! Corolla hypogyna, aperte campanulata, calycem superans, 5-loba, lobis un- dulatocrenatis. Stamina 5, petalis alterna, libera. Filamenta filifor- mia, basi utrinque squamula recurva instructa. Antherae erectae, di- dymae, anticae, loculis oblique dehiscentibus. Ovarium globosum, squamulis staminum incumbentibus velatum. Stylus filiformis, rec- tus, stamina superans, stigmate obscure trilobo. Capsula calyce per- sistente inclusa, 3-locularis, pergamenea, ovoidea, loculicida, stylo emarcido post dehiscentiam basi trifido superata, valvis septa aufe- rentibus, columna centrali crassa persistente, placentis 3 amplis pulviniformibus obsessa. Semina in quavis placenta subtriseriata, subdena, parva, globoso-ovoidea, testa granulata membranacea arcte adhaerente. Albumen oleoso-carnosum. Embryo axilis subeentralis, albumine brevior, teres, cotyledonibus brevissimis, radicula cylindrica obtusa, supera (?). — Herbae alpinae humiles, caudice obliquo sub- terraneo per intervalla fasciculos foliorum radicalium squamis acu- minatis basi circumdatos emittente. Folia perennantia, longe petio- lata, coriacea, rotundata v. cordata, dentata vel serrata. Scapi 1- flori, apice squamati. Flores ampli nutantes, fructiferi erecti. Sh. galacifolia T. et Gr. 1. c. «folia rotundata subcordata, apice nunc retusa crenato-serrata, crenaturis mucronatis. — In montibus Carolinae» (Michaux), ex Torr. et Gray. — Specimen notum est unicum. Sh. uniflora m. 1. c. (sub Schizocodone). Folia cordata latiora quam lata, sinuato-dentata, dentibus apiculatis, apice semper valde- que retusa. — In silvis alpinis Nippon borealis, et in rupibus al- pium altissimarum Nippon centralis (Tschonoski). — Specc. col- lecta ultra 30. Icon citata japonica offert folia rotundata, mox breve in petiolum cuneato-attenuata, mox et rarius levissime subcordata, mucronato- serrata, haud vel vix retusa; magis igitur quadrat in priorem, diffe- rentiam vero a posteriore confirmare videtur. Corolla fere pollica- ris pallide rosea, venis albis. Stamina alba. Descriptioni Schizocodonis apud Sieb. et Zucc. sequentia ad- denda: Calycis sepala, exacte ut in Shortia et Diapensia! ipsa, in- teriora multo altius inserta. Seminum testa multo magis ultra nu- cleum producta atque hic relaxata, quam in analysi autorum delinea- tur. Albumen carnosum. Embryo praecedentis ejusdemque longitu- dine, sed gracilior. Pedicelli fructiferi elongati. Radix minime fibro- sa, sed caudex Shortiae similis, attamen squamae obtusae. Species duae : 1. S. soldanelloides S. et Z., cf. iconem optimam apud Ykuma- yu-ssai in opere citato IV. fol. 6. (sub nomine: iwa kagami), cum analysi, et formam alpinam minutam foliis obsolete serratis, scapo brevi, floribus paucis, eodem loco, fol. 7. < 2, S. dicifolius Maxim. I. c. ex alpe Nikkoo ins. Nippon. Nimis praecedenti affinem, ejusque forsan formam magis alpinam credidi, sed nunc, forma minore supra citata cognita, de diguitate specifica minus dubito. Tome XVI. spiralibus testae nullis. — Multo magis convenire vi- detur cum AHydrophyllaceis foliis, sepalis petalisque 3-nerviis his imbricatis, pilis in vertice ovarii 2-locu- laris, embryone, ovulis, ‘antheris versatilibus, polli- neque, differt placentatione centrali, stylo integro neque bifido, valvis capsulae nudis, mucilagine semi- num. Formam igitur inter utramque familiam mediam sistere videtur. — Nomen datum est ob similitudinem foliorum cum foliis Ellisiae. Über die Wirkung der Erwärmung, resp. Erkäl- tung auf die sensiblen Nerven, das Hirn und Rückenmark des Frosches. Von J. Tarcha- now. (Lu le 9 février 1871.) In Bezug auf das Verhalten verschiedener Ab- schnitte des Nervensystems gegen die thermischen Einflüsse sind bis jetzt nur die motorischen Nerven systematisch untersucht worden"). Die vorliegende Untersuchung, insofern sie die Einwirkung dieser Agentien auf die sensiblen Nerven, das Gehirn und das Rückenmark des Frosches zu bestimmen sucht, hat somit die Ausfüllung einer in der physiologischen Literatur vorhandenen Lücke zum Zweck, À. Uber die Wirkung der Erwärmung. resp. Erkältung auf die sensiblen Nerven des Frosches, Die Effecte dieser Einwirkungen wurden an dem reflectorischen Rückenmarksapparat eines gleich un- terhalb der Rautengrube geküpften Frosches, so wie an dem locomotorischen Mechanismus eines Thieres mit abgeschnittenen Hemisphären beobachtet; d. h. sie wurden aus einem gegen die Norm leichteren oder schwereren Zustandekommen der reflectorischen und der locomotorischen Bewegungen abgeleitet. In beiden Fällen wurde der Einwirkung thermischer Reize der nach dem Verfahren von Prof. Setschenow bloss- gelegte Ischiadnerv (über die electr. und chem. Reiïze u. s. w. Graz 1868) ausgesetzt. Zur Prüfung seiner Erregbarkeit vor und während der Reizung bediente ich mich einzelner Inductionsschläge von solcher Stärke, dass sie im ersteren Falle, und zwar bei der 1) «Über den Einfluss der Wärme und der Kälte auf die Reïiz- barkeit der motorischen Froschnerven, von Afanassieff.» ° 15 227 Bulletin de l’Académie Impériale a TNT (IN [l vorhandenen Zimmertemperatur (gewühnlich cirea 17° C.) kaum im Stande waren, eine reflectorische _ Bewegung auszulüsen. Die Erwärmung des Nerven geschah in einem ge- schlossenen und mit Wasserdampf gesättigten Luft- raume folgender Construction. Den Boden desselben bildet eine horizontal aufgestellte mit einer Offnung von 2 Ctm. im Durchmesser versehene Glas- oder Porzellanplatte (a); die Offnung ist durch zwei an die obere Oberfläche der Platte angeklebte amalgamirte Zinkstreifen (b) überbrückt; diese mit den darauf ge- legten in Zinkvitriol und gesalzenem Wasser getränk- ten Papierschichten dienen als Elektroden. Über die Offnung wurde ein hohler Glascylinder (c) gesetzt, durch dessen obere, mit einem Korken ver- schlossene Üffnung ein Thermometer (4) und die-von den Enden der 2 Spiralen zu den Elektroden gehenden Drähte durchgingen. Die Kugel des Thermometers “wurde so weit nach unten eingeschoben, dass sie zwi- qu ram UN an D UNE ni | ü | schen den Elektroden zu stehen kam. Aus dem unte- ren Theile des Cylinders wurde für den -Durchgang des Nerven ein Stück ausgesägt. Die Versuche wurden nun auf folgende Weise aus- geführt. Zuerst wurde die unter der OÜffnung befind- liche Schale (e) mit Wasser gefüllt, darauf der Nerv(f) auf die nicht polarisirenden Elektroden gelest und der Cylinder über ihn gestülpt. Die untere Peripherie desselben, (die Stelle für den Durchgang des Nerven ausgenommen) mit einer mit Wasser getränkten Pappe (g) belegt und eine Spirituslampe unter die mit Was- ser gefüllte Schale gestellt. Wo es sich um eine plôtz- liche Erwärmung des Nerven handelte, wurde der- selbe in vorher bis zu einer bestimmten Temperatur erwärmtes frisches Mohnôl versenkt. Beabsichtigte man eine allmäbliche Abkühlung des Nerven zu erhalten, so wurde sowohl der Cylinder als die Schale, welche in diesem Falle leer blieb, mit Schnee belegt. Um endlich den Nerven plôtzlich ab- 229 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 230 zukühlen, wurden auf ihn in dem interpolaren Raume Eisstücke gelegt. Ich habe mich erst durch eine Reiïhe von Probe- versuchen überzeugt, dass man mittelst der eben be- schriebenen Methode alle von Afanassieff an einem motorischen Nerven beschriebenen Veränderungen der Erregbarkeit erhalten kann. (Über den Einfluss der Wiärme und der Kälte auf die Reizbarkeït der moto- rischen Froschnerven, von Afanassieff.) Zunächst will ich die Resultate meiner Versuche am Nerven eines gleich unterhalb der Rautengrube ge- -küpften Frosches anführen. 1) Eine allmählich von 15° C. bis 25, 30, 35° C. steigende Erwärmung des sensiblen Nerven erhüht seine Erregbarkeit. Die Abkühlung desselben bis zur Zimmertemperatur führt seine Erregbarkeit zur Norm wieder zurück. 2) Temperaturen von 35—40° C. bewirken eine unbedeutende Depression in der Erregbarkeit des Nerven. 3) Zwischen 50—60° C. verfällt der Nerv in einen Scheintod, d. h. seine Erregbarkeit verschwindet gänz- lich, kebrt aber bei Abkühlung des Nerven wieder. 4) Dasselbe kann noch von einer Temperatur von 70° C. gesagt werden; bei den hüheren Temperaturen stirbt dagegen der Nerv gänzlich. 5) Allmähliche Abkühlung eines 50—70° C. er- wärmten Nerven stellt seine Erregbarkeit jedoch lange nicht vollständig wieder her; und diese Herstellung kommt natürlich desto schwieriger zu Stande, je länger der Nerv der gegebenen Temperatur ausge- setzt, oder je hüher dieselbe war. 6) Weder die Erwärmung noch die Abkühlung des Nerven, wenn sie nur ganz allmählich geschieht, lüst eine reflectorische Bewegung aus; dagegen ruft ein plôützliches Versenken des Nerven in ein über 40° C. erwärmtes OI immer eine leichte Bewegung hervor. 7) Sowohl die allmähliche als die plôtzliche Abküh- lung des Nerven bis 0° C. vermindert seine Erreg- barkeit. ' 8) Die Erwärmung des auf diese Weise abgekühlten Nerven bis zur Zimmertemperatur stellt dagegen die normale Erregbarkeit des Nerven wieder her. Dieselben Erscheinungen haben am Frosche mit abgetragenen Hemisphären folgenden Charakter : 1) Eine allmählich steigende Erwärmung des Ner- ven von 15° C. auf 20°, 25°, 30°, 35° C. erhüht seine Erregbarkeit sehr bedeutend: der Frosch, welcher vor der Erwärmung des Nerven nur durch eine leichte Zuckung auf die Reizung reagirte, macht jetzt einen starken Sprung. Die Veränderungen zu controliren, die bei weiterer Erwärmung des Nerven über 35° C. hinaus eintreten, ist unimüglich, da diese Temperaturen schon an und für sich Bewegungen auslüsen. : 2) Eine allmähliche Abkühlung des Nerven von der Zimmertemperatur zu 0° C. vermindert seine Erreg- barkeit. 3) Jede plôtzliche, nicht weniger als 5° C. betra- gende Temperaturschwankung, sowoh} nach der einen als nach der anderen Seite hin, lüst eine Bewegung aus und zwar eine desto stärkere, je grüsser die Tem- peratur-Differenz ist. | Die Vergleichung dieser an einem sensiblen Nerven eines geküpften Frosches erhaltenen Resultate mit den entsprechenden von Afanassieff für die motori- schen Nerven des Frosches festgestellten Erscheinun- gen führt nun zu folgendem allgemeinen Schlusse: die motorischen und die sensiblen Nervendes Fro- sches verhalten sich gegen die thermischen Reize einander ganz gleich. Es ist ausserdem aus dem Angefübrten leicht zu ersehen, dass die Gehirncentra gegen die peripherisch wirkenden thermischen Reize überhaupt viel empfind- licher sind, als die entsprechenden Gebilde des Rückenmarks. B. Über die Wirkung der Erwärmung und der Abkühlung auf das Hirn und Rückenmark des Frosches. Eine müglichst vollständige Erforschung der Effecte der Erwärmung und der Abküblung der centralen Nervenmassen setzt folgendes allgemeine Verfahren voraus. Zuerst muss man môglichst kleine Abschnitte der Nervencentra der Wirkung der Wärme, resp. der Kälte aussetzen, indem man diese von den Querschnit- ten aus wirken lässt; hierauf kann allmählich zu immer grüsseren Abschnitten übergegangen werden, um endlich sowohl das ganze Hirn, als auch das ganze Rückenmark aussetzen zu künnen. Die Erwärmung einzelner kleiner Abschnitte der Nervencentra erreicht man am bequemsten durch eine 15* 231 Bulletin de l’Académie Impériale directe Versenkung der blossgelegten Querschnitte in das OI einer bestimmten Temperatur; natürlich muss hierbei der Kürper des Frosches vor der Wirkung der Wärme durch einen schlechten Wärmeleiter geschützt werden. Bei meinen Versuchen wickelte ich die Früsche in Baumwolle ein, liess jedoch die hinteren Extremitäten frei, um nach den an ihnen beobachteten Erscheinungen die Effecte der Erwärmung schätzen zu künnen. Das zu erwärmende Thier wurde an einer Korkplatte befestigt und blieb in dieser Lage während der ganzen Erwärmung liegen. Eine wo môglich be- stäindige Temperatur des Üls wurde dadurch erhalten, dass das Gefäss mit demselben in ein anderes, mit Wasser von dérselben Temperatur gefülltes, gestellt wurde und unter letzterem eine Spirituslampe sich befand. Zwei Thermometer, von denen das eine in’s ÔI, das andere in’s Wasser gesenkt waren, dienten zur Controlirung der Temperatur. Die Abkühlung verschiedener Abschnitte des Hirns und Rückenmarks, wenn sie auf die vorherige Erwär- mung folgte, wurde einfach durch das Aufhôüren der letzteren bewirkt; in dem Falle aber, wo die Abküh- lung die Gränzen der Zimmertemperatur übersteigen sollte, legten wir Eisstücke direct auf die Querschnitte des Rückenmarks. Die Erwärmung des Hirns und Rückenmarks zu- gleich wurde durch Erwärmung der Luft in einem hermetisch verschlossenen und mit Wasserdämpfen gesättigten Raume bewirkt. Dieser Raum war auf folgende Weise construirt. Die Wände einer 9 Ctm. im Durchmesser haltenden und mit Wasser gefüllten Porzellanschale wurden mit Leinwand überspannt ; auf den so gebildeten Boden wurde ein Glastrichter von etwas kleinerem Durchmesser gestellt; in die obere, enge, mit einem Korken verschlossene Offnung des Trichters war ein Thermometer, das fast bis zum Boden des Trichters reichte, eingesetzt. Der Trich- ter wurde ferner von aussen mit einem in Wasser getränkten Lappen umlest. Bei einigen Versuchen war es nüthig, den Raum in zwei Hälften zu theilen, was durch eine Scheidewand aus Kork erreicht wurde. Die Erwärmung wurde mittelst einer Spirituslampe und die Regulirung der Wärme durch Annäherung der Schale gegen die Flamme oder durch Entfernung von derselben ausgeführt. Zu diesem Zwecke stellten wir die Schale sammt dem Trichter auf den bewegli- chen Ring eines gewühnlichen Filtrerstativs. Die Erwärmung wurde in ihrer Wirkung 1) auf die reflectorischen und locomotorischen Mechanismen der Thiere, 2) auf die Thätigkeit des Blutherzens und 3) auf die Bewegung der lymphatischen Herzen studirt. Die Erwärmung der Rückenmarks-Querschnitte im Niveau der 4 Wirbel (es versteht sich, dass dabeï alle vorn gelegenen Theile des Rückenmarks und das ganze Gehirn entfernt waren) gab folgende Resultate: 1) Die Temperaturen von 30—35° C. bewirken: a) eine Erhôühung der durch Kneïfen und durch die tac= tilen Reize ausgelüsten Reflexe; b) eine Beschleuni- gung der Contraction der hinteren lymphatischen Her- zen. Bewegungen in den hinteren Extremitäten kom- men nie zu Stande. 2) Die Temperaturen von 40—70° C. bringen zu- nächst: a) eine Erhühung der reflectorischen Thätig- keit; dieser Erfolg ist aber flüchtig und macht einer dauernden Depression der Reflexe Platz, welche um so rascher eintritt, je hôüher die Temperatur war; b) eine Beschleunigung der Contraction der hinteren lymphatischen Herzen, welche nur dann in Stillstand übergeht, wenn man den Plexus ischiadicus oder die zunächst liegenden Theile erwärmt. Die Bewegungen in den Extremitäten bleiben auch jetzt aus. 3) Der Abkühlung des Rückenmarks bis zur Zim- mertemperatur folgt eine Herstellung der Reflexe, und diese Herstellung wird beschleunigt, wenn auf die Rückenmarks-Querschnitte Eisstücke gelegt wer- den. Hat jedoch die Erwärmung der Centra bei der Temperatur von 40——70° C. über 15 Minuten lang gedauert, so kehrt die reflectorische Thätigkeit nicht mehr wieder. 4) Beim Eintauchen grôsserer Rückenmarksstücke in’s OI (z. B. der ganzen Lumbal- oder Brachialan- schwellung) oder sogar des ganzen Rückenmarks wei- chen die erhaltenen Resultate (in Bezug auf die hin- teren Extremitäten) von den eben beschriebenen gar nicht ab; der einzige Unterschied ist der, dass bei der Erwärmung der Lumbalanschwellung, worin bekannt- lich die motorischen Centra der lymphatischen Herzen sich befinden, ein (von Eckhardt bemerktes) Aufhô- ren der Contraction derselben stattfindet. 5) Wenn man an einem gleich unterhalb der Rau- tengrube gekôpften Frosche das blossgelegte Rücken- des Sciences de Saint- Pétersbourg. 234 mark der Länge nach mit Eis oder Schnee belegt, so erhält man eine geringe Depression der tactilen Re- flexe. Wird dagegen die Abkühlung an dem ganzen Rumptfe eines eben so geküpften Frosches ohne Erüff- nung der Wirbelsäule vorgenogmmen, so bekommt man diametral entgegengesetzte Resultate, d. h. eine ganz klar ausgesprochene Erhôühung der Reflexe. Diesen nie versagenden Versuch pflege ich so anzustellen: auf den Rumpf des Frosches wird ein Sack mit Aus- schnitten für die hinteren Extremitäten gezogen und mit gestossenem Eis gefüllt; um das rasche Thauen des Eises im Sacke zu verhüten, wird derselbe in schmelzenden Schnee gelegt. Die hinteren Extremi- täten waren nicht abgekühlt. Zum Gelingen dieser Versuche ist weiter unumgänglich nôüthig, dass die Abkühlung nicht weniger als ‘/, Stunde dauere (je län- ger dieselbe dauert, desto schärfer wird der Effect), und dass der Rückenmarks-Querschnitt am sorgfältig- sten vor der directen Einwirkung der Kälte (durch Baumwolle) geschützt sei; widrigenfalls erhält man, wie es schon oben gezeigt worden ist, ganz entgegen- gesetzte Resultate. Weiter unten findet diese Erschei- nung ihre Erklärung; jetzt will ich nur einige Bei- spiele anführen. Als Reize diente eine schwache Säurelüsung. In der Zimmertemperatur : 1° Versuch: 2" Versuch: 15 Bew. 18 Bew. Von 175) Nach der Abkühlung während "/, Stunde : 4 Bew. 5 Bew. 4 » 5: » Von Neuem in der Zimmertemperatur : 16 Bew. 19 Bew. 14 » 20 » Zu den Effecten der Erwärmung der (Gehirn-Quer- schnitte übergehend treffen wir auf Erscheinungen, welche bedeutend von den so eben beschriebenen ab- weichen. 1) Die Erwärmung der Querschnitte der Zal. optici, der Corp. quadrigemina und an der oberen Gränze der Medulla oblongata bis zu den Temperaturen von 50 — 35° C. lüst Bewegungen im ganzen Kôrper aus, welche nicht sogleich, sondern einige Zeit nach dem Eintau- chen der Querschnitte in’s Ül eintreten. Ausser die- sen bemerkt man bei diesen Temperaturen keine an- deren Erscheinungen. 2) Die Einwirkung hüôherer Temperaturen (von 40 bis 45° C.) auf dieselben Querschnitte ruft zuerst krampfhafte Bewegungen hervor, hieranf stellt sich eine vüllige Depression sowohl der locomotorischen als der reflectorischen Thätigkeit ein, so dass nun der vom Brette abgenommene Frosch ohne die ge- ringsten Lebenszeichen daliegt. Die Herzthätigkeit ist während der Erwärmung sehr unregelmässig: auf eine Beschleunigung der Herzstüsse folgen bedeutende Verzügerungen der- selben. Die hinteren lymphatischen Herzen stehen gleich am Anfange der Erwärmung still. Letztere Erschei- nung stellt sich am raschesten bei Erwärmung der Querschnitte der Zal. optici und der Corp. quadrige- mina ein, fehlt dagegen gänzlich bei Application der Wärme zu den Querschnitten der Hemisphären und der unteren Theile des verlängerten Marks. Die Abkühlung der erwärmten Centra sowohl bis zur Zimmertemperatur, als auch unter dieselbe, stellt alle deprimirten Functionen wieder her. Die Erholung des Thieres kann bedeutend be- schleunigt werden, wenn man auf die erwärmten Querschnitte Eisstücke legt. 3) Die Einwirkung auf die Gehirn-Querschnitte nach hüherer Temperatur (über 50° C.) beschleunigt das Auftreten aller oben beschriebenen Erscheinungen und bringt eine neue zu Stande, namentlich den diastoli- schen Stillstand des Herzens nach vorangegangenen unregelmässigen Contractionen desselben. Diese Er- scheinung wird eben so leicht von den Querschnitten der Tal. optici und der Corp. quadrigemina, als von den oberen Theiïlen der Medulla oblongata aus her- vorgerufen. Wenn vor der Erwärmung die beiden N. vagi durchschnitten waren, so bemerkte man we- der den Stillstand des Herzens, noch unregelmässige Contractionen desselben. Der thermische Stillstand des Blutherzens und der lymphatischen Herzen bietet eine sehr schôüne Gele- genheit dar, um die Effecte der Abkühlung klar dar- zulegen. Man braucht nur während des thermischen Stillstandes der Herzen kleine Eisstücke auf die er- wärmten Querschnitte zu legen, und sofort fangen die Herzen an sich zu contrahiren. Die Abtragung der 235 Bulletin de l’Académie Impériale 236 TR — ———_—— ——"—…—…—…—"—"—…—"…—"—"—"—"…"…"…"…"…"…"…"… … …"…"…"…"…"…"—"—…"…"…—"—"—"—"—"—"_"_".——— ..——…— erwärmten Gehirnabschnitte beschleunigt in allen Fäl- len die Herstellung der deprimirten Funetionen. Die Erwärmung des gesammten Gebirns bringt nichts Neues mit sich, nur treten alle oben anfgezähl- ten Erscheinungen rascher ein, sind wo müglich noch intensiver, und die Herstellung erfolgt schwieriger, besonders wenn die Temperatur des Üls 50° C. über- steigt. Eine lange andauernde Abkühlung (während 1, — ', Stunde) des gesammten Gehirns durch Auflegen von Eisstücken auf dasselbe oder durch Vergraben des Kopfes in den schmelzenden Schnee (im letzten Falle darf der Schädel nicht geüffnet werden) bewirkt keine merklichen Ânderungen seitens der Reflexe und der Thätigkeit des Herzens, nur werden dadurch die willkürlichen Bewegungen aufgehoben; das Thier sitzt alsdann, sich selber überlassen, ganz ruhig, auf Reize entweder durch Reflexe oder durch sehr träge Loco- motion. In dem Maasse aber, als der Frosch sich bis zur Zimmertemperatur erwärmt, verschwindet dieser Zustand ganz allmählich. Auf diese partielle Erwärmung, resp. Abkühlung des Hirns und des Rückenmarks, folgten Versuche mit Erwärmung unversehrter Früsclie. Zu diesem Zwecke wird der Frosch unter den Trichter bei Zimmertemperatur gesetzt und das Was- ser in der Schale allmäblich erwärmt. In dem Maasse wie die Temperatur sich erhüht. wird das Thier un- ruhig (es ist jedoch unmüglich die Temperatur, bei welcher die Unruhe des Frosches beginnt, präcis an- zugeben); wenn die Temperatur 37—40° C. erreicht hat, folgt auf die Periode der Erregung eine allmäh- liche Depression der Bewegungen, die in eine vüllige, nur von Zeit zu Zeit durch krampfhafte Contractio- nen unterbrochene Prostration übergeht. Der in die- sem Zustande aus dem Trichter genommene Frosch erscheint wie todt. Offnet man ihm jedoch die Brusthühle, so sieht man das Herz schlagen, wenn auch langsam; die vorderen lymphatischen Herzen contrahiren sich unregelmässig, die hinteren stehen still. Bleibt das Thier in diesem Zustande ungefähr '/, Stunde in der Zimmertemperatur liegen, so kehren die Empfindlichkeit und die Bewegungen wieder zu- rück und zwar immer in einer und derselben Weise: zuerst erscheinen die Respirationshewegungen, darauf die Contractionen der lymphatischen Herzen, nach diesen die reflectorischen und ganz zuletzt die will- kürlichen Bewegungen. Es ist hieraus nicht schwer zu entnehmen, dass die Effecte der Erwärmung des ganzen Frosches sich durch zwei Haupterscheinungen auszeichnen: durch die Periode der Erregung und-die der Depression beinahe aller Bewegungen. Es ist unmôglich, mit Sicherheit den Mechanismus zu bestimmen, durch welchen der erregte Zustand her- beigeführt wird, da man denselben a priori sowobhl der thermischen Erregung der Peripherie, als der Erwär- mung der Nervencentra zuschreiben kann; um diese Frage zu lüsen, wäre es nôthig, bei den Versuchen die Peripherie von den Centra zu trennen, was jedoch un- môglich ist. Die Prostration des Thieres kann dagegen erklärt werden und muss entweder durch die Depression der Rückenmarksthätigkeit, oder durch die Unterdrückung der Gehirnfunctionen, oder endlich durch beide Mo- mente zugleich hervorgebracht sein. Um diese Fragen zu entscheiden, habe ich folgende “Versuche angestellt”). 1) Unter den mit verticaler Scheidewand versehe- nen Trichter wurden 2 gesunde Früsche gesetzt; das Gehirn eines derselben war durch Umwickelung des Kopfes mit Baumwolle gegen die Einwirkung der Wärme geschützt; der Kopf des andereu blieb frei. Nachdem die allmähliche Erwärmung der Luft einge- leitet war, stellte sich die Prostration bei dem Frosche mit entblüsstem Kopfe früher ein. ” 2) Von 2 Früschen, von denen bei einem das Rückenmark, bei dem anderen das Gehirn vor der Einwirkung der Wärme durch Baumwolle geschützt sind, tritt die Prostration beim ersteren viel früher ein. Diese Versuche zeigen deutlich, dass die Erschei- nungen der Prostration, die man an den bei 37—40° C. erwärmten Früsehen wahrnimnt, ihre Entstehung vor- zugsweise der Einwirkung der Wärme auf das Gehirn verdanken. Schliesslich muss ich noch der Abkühlungserschei- nungen an den unversehrten Früschen erwähnen. Die 2) Die Erscheinungen der Prostration kônnen in diesem Falle durch Veränderung der Muskel- oder Nervenerregbarkeit nicht er- klärt werden, da in diesem Zustande sowohl die Muskeln, als auch die Nerven, wie die Versuche gezeigt haben,.ihre Erregbarkeït be- wabhrten. 237 des Sciences de Saiïint-Pétershourg. 23s Resultate der Abkühlung fallen anders aus, je nach- dem der Frosch ganz unversehrt in das zerstossene Eis vergraben wird, oder man das Eis an die ent- blüsste Hirn- und Rückenmarksoberfläche applicirt. Im letzteren Falle erhält man eine Vernichtung der willkürlichen und eine unbedeutende Depression der reflectorischen Bewegungen, im ersteren gesellt sich zu-der Depression der willkürlichen Bewegungen eine starke Erhühung der reflectorischen Thâtigkeit. Letz- tere Erscheinung haben wir schon früher gesehen, wo von der Abkühlung enthaupteter Früsche die Rede war; was aber die Erscheinungen der Depression der centralen Erregbarkeit durch Kälte anbelangt, so bie- ten sie nichts Neues dar, insofern sie nur einen spe- ciellen Fall der allgemein bekannten Thatsache dar- stellen, wonach die Kälte deprimirend auf alle reizba- ren Gebilde des Thier- und Pflanzenreichs wirken soll. Übersieht man die ganze Reïhe der dargebrachten Thatsachen, so fällt zunächst die grosse Analogie in der Einwirkung thermischer und chemischer Agentien auf die Nervencentra in die Augen. Ahnlich dieser letzteren lüst die an das Rückenmark applicirte Wärme keine Bewegungen aus und wirkt nur umändernd auf seine Erregbarkeït, indem sie den Grad der reflecto- rischen Rückenmarksthätigkeit beeinflusst. Wie bei der schwachen chemischen, so auch bei der schwachen thermischen Reizung geht der Periode der Depression der reflectorischen Thätigkeit eine Erhühung dersel- ben voraus. Der einzige Unterschied zwischen der Wirkung beider Agentien auf das Rückenmark besteht our darin, dass die thermische Depression viel stärker als die chemische ausgeprägt ist. Dieselbe Âhnlichkeit zwischen den thermischen Reizen zeigt sich in ihren Verhalten zum Gehirn: in beiden Fällen bekommt man allgemeine Bewegungen im Kürper zur Folge und gleich daneben eine Depres- sion der Rückenmarksreflexe, so wie die Unterdrückung der Thätigkeit der Herzen. C. Über die Wirkung der Entblutung auf das Hirn und Rücken- mark des Frosches. Über die Wirkung der Entblutung auf das Hirn und Rückenmark des Frosches*) sind in der physiologi- 3) Die Nerven kônnen hierbei natürlich nicht in Betracht gezo- 2 schen Literatur viele vereinzelte Beobachtungen vor- handen, sie sind aber zu lückenhaft und liegen zu zer- streut; deshalb habe ich mir vorgenommen, diese Be- obachtungen nach vorheriger Prüfung und Vervoll- ständigung derselben in Ordnung zu bringen. Ausser den bis jetzt üblichen Methoden der Entblutung (Durchschneidung der grossen Gefäisse, Ausschnei- dung und Unterbindung des Herzens) wandte ich noch die Ausspritzung des Blutes aus den Gefässen durch 1°, Kochsalzlüsung an. In der ersten Reiïhe meiner Versuche bespreche ich die Folgen der Entblutung an den normalen Thie- ren, so wie die Wiederherstellung der durch die Ent- blutung unterdrückten Functionen. Hierauf bespreche ich in der zweiten Versuchsreihe das Verhalten der entbluteten Thiere gegen die Durch- schneidung der centralen Nervenmassen, so wie gegen die Reizung derselben mit chemischen und electrischen Agentien. Die dritte Reiïhe enthält endlich Versuche über das Verhalten der entbluteten Thiere gegen die thermi- schen Reize. L" Versuchsreihe, Die Entblutung der Früsche bei der Zimmertem- peratur mittelst Durchschneïidung grosser Venen oder Unterbindung beider Aorten-Bogen hat nach Ablauf von 1—1!/, Stunde einen vülligen Verlust der Motilität und der Hauterregbarkeit zur Folge. Die Reihenfolge, in welcher die verschiedenen Functionen nach einander verschwinden, ist folgende. Zuerst hôren die Athembewegungen auf (53'—10" nach der Entblutung), hierauf verschwinden die willkürli- chen Bewegungen, dann die Reflexe von der Haut aus und ganz zuletzt, nachdem die reflectorische Rückenmarksthätigkeit (manchmal nach 1 Stunde) er- loschen ist, stchen die lymphatischen Herzen still. Diese Reïhe von Erscheinungen bleibt unverändert, wenn die Entblutung mittelst Ausspritzung der Gefässe durch Kochsalzlüsung bewerkstelligt wird, nur ver- laufen jetzt die Veränderungen viel rascher, als in den früheren Füällen; so z. B. tritt jetzt der vüllige Verlust der Erregbarkeit maxim. !/, Stunde nach dem Anfange der Entblutung ein und die lymphatischen Herzen gen werden, da sie bekanntlich zu wenig vom Blute beeinflusst werden. °e 239 Bulletin de l’Académie Impériale 240 contrahiren sich hüchstens 1 Stunde nach der Opera- ration fort. Wenn die Erregbarkeit des Thieres durch Unter- bindung beider Aorten-Bogen zum Schwinden gebracht ist, so stellen sich, nach Entfernung der Ligaturen, die erloschenen Functionen wieder her, sogar wenn der todähnliche Zustand mehr als 2 Stunden gedauert hat. Das Wiedererscheinen der unterdrückten Func- tionen geschieht in umgekehrter Reïhenfolge, nur machen bhiervon die Athembewegungen eine Aus- nahme, indem sie ziemlich rasch eintreten. Dieselbe herstellende Wirkung kommt merkwürdi- gerweïise der 0,5%,— 1/5" Kochsalzlôsung zu. Einem Frosche wird das Blut mittelst Erôffnung der Venen und Abschneidung der Herzenspitze entzogen; 5’, nachdem die Erregbarkeit erloschen ist, wird 0,5 — 15 Kochsalzlüsung in den einen Aorta-Bogen (der andere muss hierbei unterbunden werden) mittelst einer Quecksilbersäule von circa 10 Cm. Hühe im Laufe von 5’ continuirlich eingespritzt. Während des Einspritzens stellen sich die deprimirten Functionen wieder her. Am frühesten, jedoch für eine sehr kurze Zeit, er- scheint das Athmen, hierauf folgen die willkürlichen und die reflectorischen Bewegungen: diese letzteren erreichen einen solchen Grad von Entwickelung, dass sie sogar durch schwache Säurelôsungen hervorgeru- fen werden künnen. Dennoch halten alle hergestell- ten Functionen nicht länger als ‘/, Stunde an. Durch eine neue Einspritzung derselben Eüsung gelingt es gewühnlich, nochmals die Motilität des Thieres zu Stande zu bringen; jedoch werden dadurch our die Reflexe und zwar nur auf einige Minuten her- gestellt; weitere Herstellungsversuche sind mir stets misslungen. Wenn die Einspritzung ‘/, Stunde nach dem Erlüschen der Erregbarkeit vorgenommen wird, so kommt die Herstellung gar nicht zu Stande. Um mir diese Erscheinung klar zu machen, va- riirte ich die Bedingungen des Versuchs, indem ich erstens die Flüssigkeit unter verschiedenem Drucke einspritzte und zweitens aus derselben die Gase durch Sieden entfernte. Es ergab sich nun, dass eine ausgekochte 19/5 Kochsalzlüsung die oben erwähnte wiederherstellende Wirkung nicht besitzt, unter welchem Drucke dieselbe auch eingespritzt sein mag. Hieraus war zu erwarten, dass der Grund der Erscheinung in der Einwirkung des in der Injectionsflüssigkeit aufgelüsten Sauerstoffes auf die centralen Nervenmassen liegen musste, und weitere Versuche haben diese Erwartung auch voll- kommen bestätigt; Einspritzungen einer mit Sauer- stoff gesättigten Kochsalzlüsung wirkten stets be- lebend. Aus dieser Reïhe von Versuchen erlaube ich mir nur folgende Schlüsse: 1) Das Verschwinden der Sensibilität und der Be- weglichkeit der Thiere in Folge der Entblutung hängt pur von dem Verschwinden der centralen Nerven- erregbarkeit ab. Dieses leuchtet hauptsächlich daraus ein, dass verschiedene Nervenerscheinungen nicht alle zugleich, sondern allmählich nach einander ver- schwinden, während die Reizbarkeit der Nervenfasern und der Muskeln keine merklichen Schwankungen zu dieser Zeit erleidet. 2) Die Reizbarkeit der Nervencentra kann durch künstlichen Zufluss des Sauerstoffes unterhalten werden. 2" Versuchsreihe, Versuche mit der Durchschneidung und Reizung der centralen Nervenmassen wurden !/, — ‘, Stunde nach der Operation der Entblutung unternommen, wenn dieselbe mittelst Erôffnung der Venen oder Un- terbindung beider Aorten-Bogen geschah, und gleich nach der Operation, wenn sie durch Einspritzungen von Kochsalzlüsung bewerkstelligt wurde. Diese letzte Entblutungsweise gab viel schärfere Resultate. 1) Kôpfung des Thieres gleich unterhalb der Rau- tengrube und mehr nach hinten erhôüht die reflecto- rische Thätigkeit nicht, sie wird im Gegentheil eher dadurch vermindert. Beispiele: Durch Ausspritzen entblutete Früsche. Nicht gekôpfte Thier-Reizung durch schwache Säurelüsung. 1° Versuch: 2"* Versuch: 18 Bew. 20 Bew. > ONU) 20 » Nach der Küpfung: Nach der Küpfung: 150 Bew. 32 Bew. 200 Ruhe 36 » Diese Erscheinung lässt eine zweifache Deutung 241 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 242 oo zu: entweder ist der Zuwachs an Erregbarkeit im Rückenmark nach der Operation geringer als das Sin- ken derselben in Folge der Entblutung, oder diese Er- scheinung ist den Erscheinungen an einem absterben- den Nerven analog, wo bekanntlich die Reizung das Schwinden der Reizharkeit nur beschleunigt. 2) Die Brown-Sequard’sche Erscheinung kommt nur zum Theil zu Stande: es erfolgt zwar eine Ab- schwächung der Reflexe auf der dem Schnitte entge- gengesetzten Seite, eine Erhühung derselben auf der dem Schnitte entsprechenden bleibt aber aus. Die Depression giebt sich dadurch kund, dass, wenn die Extremität auf der Seite des Schnittes noch auf schwache Säurelüsungen zu reagiren im Stande ist, andere gewühnlich nicht mehr reagiren, sogar auf die concentrirten. LS Zwei durch Unterbindung beider Aorta- Bogen entblutete Früsche. 1** Versuch: 9" Versuch: Rechts: Links: Rechts: Links: 5 Bew. 6 Bew. 7 Bew. 6 Bew. 6 » ER) GED CNT) D) 5) Nach Durchschneidung der linken Rückenmarkshälfte 18 Bew. 8 Bew. 40 Bew. 8 Bew. DD) 12000) 44 » 15 » 1164» > 100Ruhe 13 » > 100 Ruhe Die Ligaturen sind entfernt 26 Bevw. 16 Bew. 30 » 20) Das Ausbleiben der Reflexverstärkung auf der Seite des Schnittes erklärt sich aus dem sub 1) Angeführ- ten; die bedeutende Abschwächung der Reflexe auf der entgegengesetzten Seite hat aber ihren Grund darin, dass in diesem Falle der physiologische Effect der Reizung (4. h. die Reflexdepression) seiner Rich- tung nach mit dem Effecte des Absterbens zusammen- fllt, folglich beide sich sammiren müssen. 3) Reizung der Rückenmarksquerschnitte mit Koch- salz und durch Inductionsstrôme erhüht die Reflexe gar nicht, ja umgekehrt, sie deprimirt dieselben gleich im Anfange. Tome XVI. Entblutete und geküpfte Frôsche. Als Reize diente eine schwache Säurelüsung. Unter dem 4 Ventrikel: Unter dem Brachialplex.: A Vers 0 9 Ver: gr Vers. 14" 0Vers:: 10 Bew. 7 Bevw. 7 Bew. 12 Bew. 815» GS CS) 13 » 8 » 8 » 14 » 9 » Auf den Querschnitt sind Salzkrystalle gelegt. lVerss HIVER gr Vers. 4%Merse: 15 Bevw. 11 Bew. 8 Bex. 12 Bew. VE 120) 9 » HS) MANS 14 » LOS 15 YEN TS 20 » 4) Chemische und electrische Reizung der mittle- ren Gehirntheile (d. h. der Zal. optici und der Corp. quadrigemina), wenn sie so schwach ist, dass sie keine Convulsionen verursacht, ruft wie an normalen Thie- ren eine bedeutende Depression der Reflexe hervor. Ob sich aber diese letzteren nach Beendigung einer sogar kurz dauernden Reizung wieder herstellen künnen, konnte ich bei den Bedingungen meiner Ver- suche nicht entscheiden‘), da sich in die Sache einer- seits das rasche Sinken der Reizbarkeit in Folge des | Absterbens einmischte, andererseits ich genôthigt war, viel stärkere Säurelüsungen, als es bei den Versuchen an normalen Thieren üblich ist, zu gebrau- chen, diese aber unzweifelhaft auf die Haut verän- dernd wirken mussten. Das Eine bleibt sicher: wenn die Reizung des Gehirns 5—10 lang dauerte, trat eine nicht vergehende Prostration ein, welche unmit- telbar in den Tod überging. 5) Wenn die Entblutung durch Unterbindung bei- der Aorten-Bogen zu Stande gebracht war, so ver- schwand der bekannte Effect der Reïzung der mitt- leren Gehirntheile bald nach der Entfernung der Li- gaturen. . Das £inspritzen der 1%" Kochsalzlüsung (ohne vorhergegangenes Sieden) stellte die reflectorische Thätigkeit des Thieres nur unbedeutend und nur auf kurze Zeit wieder her. 4) Nach den Versuchen von Prof. Setschenow, welcher die Reizung kürzere Zeit nach der Entblutung unternahm, stellen sich die Reflexe wieder her. 16 243 Bulletin de l’Académie Hmpériale 244 Alle diese Erscheinungen erklären sich wiederum von dem an sterbenden Nerven bekannten Stand- punkte, wonach jene Reizung eines absterbenden Ner- vengebildes seinen Tod nur beschleunigen muss. 3° Versuchsreihe, Jetzt gehe ich zu den Versuchen mit der Wirkung der Erwärmung und der Abkühlung auf das Hirn und Rückenmark der entbluteten Früsche über. Diese Versuche sind nach demselben Plane wie die entspre- chenden Versuche an den normalen Thieren ausgeführt worden. Der einzige Unterschied zwischen beiden besteht darin, dass hier Versuche mit der Wirkung der Wärme auf die sensiblen Nerven ausgelassen sind, da die Ent- blutung auf dieselben bekanntlich keinen merklichen Einfluss hat. Was aber die Unterschiede in den Resultaten bei- der Versuchsreihen anbelangt, so kônnen sie in fol- genden Sätzen zusammengefasst werden: 1) Die erregende Wirkung der Wärme ist, caeteris paribus, bei den entbluteten Thieren, obgleich sie frü- her eïntritt, viel schwächer als bei den normalen aus- geprägt, mit der deprimirenden Wirkung verhält es sich dagegen ganz umgekehrt. Wenn wir z. B. einen entbluteten und einen nor- malen Frosch der Wirkung einer Temperatur von 30° C. aussetzen, so geräth der erstere viel früher in Unruhe (die Erregungsphase) als der letztere; dafür stellt sich aber bei ihm eine dem normalen Frosche feblende Prostration ein. 2) Die Gränztemperaturen, welche an den normalen Thieren noch eine Erhühung der reflectorischen Thä- tigkeit nach sich ziehen, wirken auf die entbluteten Frôsche nur deprimirend. 3) Die Abkühlung der erwärmten Thiere als eine Bedingung zur Herstellung der deprimirten Erregbar- keit giebt sehr selten an entbluteten Thieren positive Resultate. Für sich allein verzôgert die Abkühlung der entbluteten Thiere das Verschwinden der sensiblen und der motorischen Functionen sehr bedeutend. So künnen z. B. die im schmelzenden Eis aufbewahrten entbluteten Thiere ihre Erregbarkeit während 6—10 Stunden behalten. Es ist hieraus leicht zu ersehen, dass die abster- benden centralen Nervenmassen sich gegen die ther- mischen Reize ganz so verhalten, wie gegen die chemi- schen und die electrischen; und insofern künnen diese Versuche keinen weiteren Sinn darbieten, als den schon oben ausgesprochenen Satz zu bekräftigen, wo- nach jede Reizung eines absterbenden Nervengebildes seinen Tod beschleunigen muss. In dieser Reïhe von Versuchen verdient jedoch eine Thatsache einer besonderen Erwähnung. Es ist schon oben, wo von der Abkühlung des Rum- pfes der nicht entbluteten Früsche die Rede war, be- merkt worden, dass die reflectorische Thätigkeit da- bei erhüht wird; die Erklärung dieser Thatsache sind wir aber bis jetzt schuldig geblieben. Folgende Versuche erklären dieselbe. Wenn man den fraglichen Versuch an einem ent- bluteten Frosche wiederholt, so erhält man statt der Erhühung der Reflexe stets eine Depression derselben. Um den Antheil zu bestimmen, welcher in diesem Sin- ken der reflectorischen Thätigkeit der Abkühlung zu- kommt, habe ich vergleichende Versuche angestellt, d. h.es wurden von zwei entbluteten Früschen gleich- zeitig der eine einer Abkühlung im Eis unterworfen, der andere aber blieb in der Zimmertemperatur; hierauf wurde nach Verlauf einiger Zeit die Stärke der Reflexe (mittelst schwacher Säurelüsungen) in bei- den Thieren bestimmt. Es ergab sich eine viel stär- kere Abschwächung der Reflexe in den abgekühlten Thieren. Durch Ausschneidung des Herzens ent- blutete Früsche. 1% Versuch : 2 Versuch: Vord.Abküh- Controlvers. Vor d.Abküh- Controlvers. lung in der in der Jung in der in der Zimmertemp. Zimmertemp. Zimmertemp. Zimmertemp. 17 Bew. 8 Bew. 7 Bew. 7 Bew. Lil 005) ALES (> 8 ‘» TS) Sy Iu’s Eis auf Nach In’s Eis auf Nach 1, St. gelegt 1/, Stunde 1, St. gelegt 1/, Stunde 25 Bew.… 8 Bew. 40 Bew. 17 Bew. > 80 Ruhe 8 » 64 » 210 LU AU Somit ist die deprimirende Wirkung der Kälte auf die entbluteten Nervencentren unzweifelhaft. Wenn man aber dieses Resultat demjenigen zur Seite stellt, welches bei Abkühlung des Rumpfes eines \ 245 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 246 normalen Frosches erhalten wird, so lässt sich mit hüchster Wabrscheinlichkeit schliessen, dass die Er- hühung der reflectorischen Thätigkeit in Folge der Abkühlung des Rumpfes eines normalen Thieres ein- zig und allein von dem veränderten Blutzuflusse zu den Nervencentra herrührt. Durch Abkühlung des Rumpfes von aussen her wird môglicherweise dieser Zafluss zu den inneren Organen gesteigert, daher die Erhôühung der reflectorischen Thätigkeit; bei den ent- bluteten Thieren fällt dieses Moment natürlich aus, und die Kälte wirkt nun auf die Nervencentra auf die gewôhnliche, d. h. deprimirende Weise ein, Diese Erklärung findet eine weitere Stütze in den Autopsien der abgekühlten Früsche: bei ihnen findet man stets eine klar ausgesprochene Æyperaemie der Leber und der Nieren, sowie eine Überfüllung des Herzens und der grossen Venen mit Blut. Schliesslich halte ich es für eine angenehme Pflicht, dem Hrn. Prof. Setschenow meinen wärmsten Dank für die bereitwillige Zuvorkommenheit und Freund- lichkeit abzustatten, mit welcher er mich in seinem Laboratorium bei Ausführung meiner Arbeit unter- stützt hat. Bemerkungen über die Gerôll- und Trümmer- ablagerungen aus der Gletscherzeit im Kau- kasus. Von H. Abich, Ehren-Mitgliede der Akademie. (Lu le 19 janvier 1871.) In einer kürzlich publicirten Broschüre: Études sur les glaciers actuels et anciens du Caucase, Tiflis 1870, habe ich mich vorläufig nur auf die Erscheinungen im Terek-Thale beschränkt, weil ich das Bedürfniss em- pfand, indessen in ihrer Wichtigkeit für den Gegen- stand besonders hervorgetretene Thatsachen weiter zu verfolgen und wiederaufgetauchte Zweifel über bereits adoptirte Deutung gewisser, zwar von mir studirter, aber wiederholter Prüfung bedürftig erscheinender Phänomene an Ort und Stelle zu beseitigen. In Bjeloi Kliutsch, dem Central-Punkte für meine vorjährigen Wanderungen auch in diesem Jahre den grüssten Theil des Sommers, zum Abschlusse specieller geologischer Arbeiten zurückgehalten, gelang es mir erst im Spät- herbste, jenen Zwecken eine dreiwüchentliche Reise zu widmen. Von ausgezeichnetem, genau mit dem Ein- tritte des Nordlichtes vom 13. Oktober beginnendem und mit seltener Beständigkeit anhaltendem Wetter begünstigt, gelang die Ausführung meiner Absichten in befriedigendster Weise, die der Durchwanderung, sowohl eines Theiles unseres Hochgebirges im Norden, wie der Ausgänge seiner Thäler zur Ebene galten. Schwer wiegende Bedenken über so manches, an die physikalisch-geographische Individualität des Kauka- sus geknüpfte Räthselhafte, in Betreff der erratischen Phänomene, worauf der in den Alpen so wohl erkannte Schlüssel nicht so recht passen wollte, verschwanden mit der Wiederaufnahme und Erweiterung meiner Beobachtungen und mit klareren und, wie ich glaube richtiger formulirten Vorstellungen als früher, konnte ich vor vier Wochen wieder nach Tiflis zurückkebren. Durch den wiederholten Besuch der Hochthäler der Assa, des Naridon und Uruch mit dem Chasny, ge- wann ich die Kenntniss der ôüstlichen und westlichen Gränzen des grossen Wirkungsgebietes derjenigen Transportphänomene, von welchen meine Schrift, vor- erst nur mit Rücksicht auf das Terek-Thal, handelt. Die, gleicher Ordnung angehürigen Phänomene, die sich auf die Massenerhebung des Elburuz und die Ketten von Hoch-Suanien beziehen, sowie diejenigen, welche-vom Schachdagh in der südüstlichen Kaukasus Kette, dem Bogos- und dem Diclos-Gebirge in Daghe- stan ausgingen, sind mir lange bekannt. Die ersteren sind in den Baksan-Thälern in gross- artiger, die Ablagerungen des Schutt-Terrains im Te- rek-Thale noch übertreffender Weise entwickelt. Eine Differenzirung, derjenigen proportional, wie sie in der Gegenwart, Seitens der Schneelinie, wie der Gletscher- entwicklung überhaupt, zwischen dem nürdlichen und dem südlichen Kaukasus-Abhange statt findet, hat auch in der Vergangenheit geherrscht. Von denselben Ur- sprungsstätten der heut vorhandenen namhañften Glet- scher ersten und zweiten Ranges, gingen mit relativ- vergleichbaren, aber absolut enorm gesteigerten Vo- lumverhältnissen, auch die Gletscher in der Eiszeit aus. In Folge des eigenthümlichen Baues des centralen Längengebirges, mit einem ununterbrochenen südli- chen Hauptkamme als Wassertheiler, und einem nôrd- lichen ihm parallelen Vorkamme, den die Hauptflüsse durchbrechen, wurden die grossen, je aus zwei Flü- geln bestehenden, durch 8000 bis 9000 Fuss hohe Querjücher von einander geschiedenen Längenthäler, bei bedeutend geringerer Tiefe als jetzt, die Recipi- 16* 24% Bulletin de l’Académie Hmpériale 248 enten für, in einem grossen Theile des centralen Län- gengebirges, gewiss nur mit geringen Unterbrechun- gen, aneinander gereihete Gletschereis-Ausfüllungen. Diese Anhäufungen blieben aber keinesweges auf das, so sehr an den Bau der centralen Andeskette erin- nernde System der, zwischen den Hauptkämmen ein- geschlossenen Kessel-Thäler beschränkt, vielmehr hatten die Gletschermassen auch von denjenigen viel breiteren Längenthälern Besitz genommen, die durch das jurassische Kalkgebirge bedingt werden, welches in etwa 12 Werst mittlerer Entfernung von der se- kundären Centralkette, als gewaltiges, von engen Quer- schluchten durchbrochenes Contrefort, mit durchgän- gigen Hôhen von 9000 bis 11000 Fuss, dem Hoch- gebirge im Norden vorliegt. Dieselben klimatischen Ursachen, welche den heutigen kaukasischen Glet- schern erster Ordnung, eine bedeutende Längenent- wicklung versagen, und das niedrigste Niveau ihres Endes, wie z. B. im Gletscher des Uruch Don in Osse- tien, auf 5700 Fuss beschränken, waren auch in der Gletscherzeit, einem allgemeinen tieferen Hinabdrin- gen von Eisstrômen, aus den Regionen der vergletscher- ten Centralketten und aus den sekundären Längenthä- lern entgegen. Die daselbst zu enormer Mächtigkeit an- geschwollenen Eismassen, wie sie z. B. im oberen Ge- naldon-Thale, nach der Grüsse und dem Umfange da- selbst vorhandener Gandecken zu schätzen sind, ent- ledigten sich ihres Überflusses, theils durch oro- graphisch besonders bevorzugte Querthäler erster Ordnung, theils durch seitliches Hinwegdringen über den Kalkgebirgskamm, an einigen in demselben vor- handenen Depressions-Stellen, die noch heut dem von Norden dem Kaukasus sich Nähernden als physiogno- misch auffallend gekennzeichnete, ausgerundete Ein- sattlungen sich darstellen. Ich versäume es keines- weges, in Betreff der beweisenden Gründe für diese Voraussetzungen, einen Unterschied zu machen, ob es sich um die nur klastischen Bildungen älterer Stromablagerungen, wie diejenigen handelt, in welchen an den Ausgängen der Thäler des Psekup und des Kuban die Knochen vorweltlicher Pachydermen von mir und Anderen gefunden wurden, oder um unge- schichtete, so leicht das trügerische Gepräge der Gan- decken annehmende Gebirgsschutt und Gletscherabla- gerungen, oder endlich um abgeschliffene und geritzte Felswände, in denen ich da, wo charakteristische wirkliche Moränen fehlen, die einzige Berechti- gung für die Annahme des ürtlichen früheren Vor- handenseins eines Gletschers finden kann. Auch darf ich jetzt auf die, noch einmal revidirten und vermehr- ten Thatsachen, welche Gletschereinwirkungen auf dem Rücken und am Nordabhange des Kalk-Contre- forts beweisen, ein grüsseres Gewicht legen, als auf diejenigen, welche in meiner jüngst publicirten Schrift, über den Kasbek-Gletscher und das Terek-Thal in Anspruch genommen worden sind, um von den po- lirten und geritzten Felsen, in der Enge von Darial an, die weitere Ausdehnung eines Gletschers, thalab- wärts über den Querdamm von Lars hinaus, darzu- thun. Der Boden jener Einsattelungen, welche in den dolomitischen Kalken des Coralrag, durch Nerinea bruntrutana, N. Defrancii, N. depressa, nebst Dice- raten bezeichnet, bis in die harten Kalke des terrain à chailles (im schweizer Jura), eingesenkt sind, ist in absoluter Hühe von 9400 bis 9500 Fuss mit einem Schutt-Terrain bedeckt, welches nächst den Kalktrüm- mern der Lokalität, zum grüsseren Theil, aus den zer- malmten Bestandtheilen der granitischen und krystal- linisch-schiefrigen Felsarten der kaukasischen Central- kette, mit Inbegriff stark vertretener Trachyt-Gesteine besteht, und welches Blôcke dieser sämmtlichen Fels- arten von bedeutenden Dimensionen, bis zu 2 und 3 Meter Durchmesser, mit theils abgerundeten, theils scharfkantigen Begränzungen einhüllt *). Hôhere, die Einsattelungen trennende kalkige Fels- stôcke, zeigen die Anlagerung dieses Schutt-Terrains nur bis zu einem übereinstimmenden Niveau. Gestei- gert werden die, von solchen überraschenden Thatsa- chen erweckten alpinen Erinnerungen, durch den An- blick der physikalischen Zustände, den die steilen, vor- erwäbhnte Einsattelungen des Kalkgebirges auf der Nordseite bildenden Thalschluchten darbieten. Die Schutthedeckung der Hühe ist hier zwar ver- schwunden, dagegen treten die Phänomene der abge- rundeten und geglätteten, nach Süden gewendeten Stossseiten der Thalwände und der, von dem Grunde der obersten, rinnenfôrmig ausgebuchteten Thalwei- tungen, isolirt hinter und neben einander emporstre- benden Felsstücke und pfeilerfrmigen Klippen, in *) Das Vorkommen der fremdartigen Felsblücke auf dem Passe von Chod, ist von dem Berg-Ingenieur Herrn Hütten-Direktor Tschastlifzof zuerst wahrgenommen worden. 249 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 250 grossartiger Weise hervor. Das Fehlen deutlicher Schliffe und Schrammen längs den dolomitisch caver- nüsen, den atmosphärischen Angriffen preisgegebenen Kalkbänken, an deren steil geneigten Schichtenflächen die sparsam eingestreuten, späthigen Nerincen und Pteroceren, mitunter im Hochrelief hervortreten, kann die an diesem Orte sogleich auf Gletscher-Einwirkung gerichtete Vorstellung nicht entkräften. Die, dureh die Jurakalke hinabziehenden Thalverzweigungen com- municiren mit dem, am tieferen Abhange, das reich bewaldete Kreide-Gebirge durchsetzenden Querthale des weissen Flusses (bjelaja réka), dessen System keine Zauflüsse aus dem inneren Raume des hohen sekundä- ren Längenthales von Chod empfängt. In dem, mit den weissen (Gerüllen der Jura- und Kreidekalke er- füllten breiten Bette dieses Flusses, finden sich zahl- reiche Blücke von der Natur der auf der Kammhühe des Kalkgebirges vorhandenen; indessen sind diesel- ben auch dem Ganzen der unvollkommen geschich- teten Geschiebe-Ablagerungen der steilen, bis 80 Fuss hohen Ufer-Terrassen auf der unteren Thalstufe der Bjelaja nicht fremd. Auch bedarf es der Erwähnung, dass der Fluss seinen Austritt in die Ebene durch einen hohen quer vorliegenden Schuttwall nimmit, der aus den locker zusammengehäuften und mit feinen Kalktrümmern gemengten Elementen krystallinischer, vorzüglich aber trachytischer Gesteine besteht, die ebenfalls Felsblücke der vorbezeichneten Art um- schliessen Als integrirender Theil einer, mit vielen Einsattlungen versehenen, und uur durch Querthal- Einschnitte unterbrochenen Hügelkette, bildet diese Trümmer-Anhäufung in ôstlicher und westlicher Rich- tung, den äussersten, reich bewaldeten Gebirgssaum. Auf der linken Seite des Naridon-Thalausganges, ist der grobe und vorherrschend trachytische Conglome- rat-Charakter des unteren Theiles dieser Bildungen, an hohen Steilabstürzen eben so deutlich zu erkennen, wie die fast tuf- oder trassartige Beschaffenheit der nahe horizontalen oberen Ablagerungen. Indessen ist die erratische Natur ganz gleichartiger Felsblücke von bedeutenden Grüssenverhältnissen unzweifelhaft, die ich auf dem Rande des, zu den Einsattlungen em- porführenden Seiten-Thales der Bjelaja, in einem bei weitem hüheren Niveau als die Rücken jener Schutt- wälle gefunden habe. Die barometrische Bestimmung der Meereshühe von 3083 F. bezog sich hier haupt- sächlich auf die Lage einer schwachen Salzquelle, die aus den daselbst, unter der oberen Kreide, schon orographisch entwickelt hervorgetretenen, versteine- rungsreichen Gault-Sandsteinschichten hervordringt. Ganz ähnlich sind die, auf Gerüllablagerungen sich be- ziehenden Verhältnisse in dem nächsten westlichen Parallelthale der Bjelaja, welches der, ebenfalls nur auf dem äusseren Abhange des Kalkgebirges ent- springende Durdur durchfliesst. Jedoch bedingt das Vorherrschen, insbesondere dunkelgrauer und roth- brauner, mitunter porüser Trachyte in dem Fluss- bette, vor anderen krystallinischen Gerüllen und na- mentlich, nur sparsam vertretenen Kalkgeschieben, einen nambaften Unterschied von den entsprechenden Bildungen in dem nur fünf Werst üstlich entfernten Bjelaja-Thale. Zu den erratischen Erschenungen zu- rückkehrend, die der Einsattelung auf dem Kalkge- bireskamme eigenthümlich sind, welche die Pass- hôühe des Weges von dem unteren Aul Kubatjef nach Chod im oberen Alagyr bezeichnet, hebe ich die ganze Grôsse der Bedeutung jener Phänomene für die Hauptfrage, durch die Bemerkung hervor, dass das Schutt- Terrain jener Passhühe durch die enorme Kluft eines Niveauunterschiedes von 6770 Fuss von dem Spiegel des Naridon, da, wo der Fluss in gerader üstlicher Entfernung von zehn Werst von der Einsatt- lung des Contreforts, das letztere durchbricht, ge- schieden ist. Das weite Längenthal von Chod, an dem Querjoche zwischen Alagyr und Digori beginnend, dessen tiefste Depression in 8700 F. absoluter Hühe liegt, hat im Meridiane des Chod-Passes eine mittlere Tiefe von 1500 Fuss und wird, dem letzteren gegen- über, also südlich, von den mächtigen Gebirgsstocken der protogynartigen Granite dominirt, in welchen der gigantische Erzgang von Sadon, mit vorwaltender Zink- blende und silberhaltigem Bleiglanze, in hora 3 auf- setzt. Der sehr unebene Boden dieses, mit grosser Steil- heit zu dem Hauptquerthale des Naridon üstlich hin- abziehenden Längenthales, ist durch die über einander gehäuften Trümmer des oberen Jura gebirgsartig ge- staltet. Der Bau und die Zusammensetzung dieses weis- sen Jura, sind in ihrem ganzen Umfange, an den senk- rechten Abstürzen des Contreforts auf der linken Thal- seite, an einem der umfassendesten natürlichen Profile zu beurtheilen, welches der Kaukasus darbietet. Im Mysurdag, einem der Gipfelpunkte des genau in 0. 10° 251 S. gegen Osten bis zum Argun fortstreichenden Kalk- Contreforts, gipfeln mit 10560 KE. abs. Hôhe, die 600 Fuss mächtigen Etagen der Kimmeridge-Gruppe mit, in der obersten Hühe beinahe horizontal geschichte- ten, an der Basis aber 15° NNO einfallenden Bänken von oft zuckerfürmigem Kalkstein, worin Zercbr. on- constans häufiger, als Pferoceren vorkommen. Diese Etage ruht auf dem 900 bis 1000 Fuss mächtigen, schon zuvor betonten Coralrag, oder dem Complex der Diceraten-Zone, die sich mit sehr caver- nüsen, von derbem Kalkspath in geodenreichen Ver- zweigungen durchzogenen und häufig Brecciennatur annehmenden dolomitischen Kalken, mit abwechselnd deutlicher und unvollkommener Schichtung entwickelt. Das hierauf folgende Gebirgsglied von 800 bis 900 F. Mächtigkeit, aus festen und meistens regelmässigen Bänken, häufig silicioser Kalke, von ebenso verschie- dener Dicke, als disparaten Struktur- und Dichtigkeits- verhäültnissen gebildet, begreift die Âquivalente: des terrain à chailles; der Scyphien- und Spongiten-Kalke, mit Cidaris coronatus und Stacheln von Cid. florigemma; dabei eine Vielzahl von silificirten Cnemidien und Scy- phien bekannter Arten, und an der Basis des Ganzen, insbesondere ganze Schichten von kieseligen Amorpho- zeen. Unmittelbar unter den Letzteren verbindet sich das, meistens nur einen, oder wenige Fuss starke Band der eisenoolithischen Ornaten-Sehicht, mit einer An- zahl Ammoniten, aus Quenstedt’s braunem Zeta be- laden, auf das engste mit einer, wohl 4 bis 5 Faden und stellenweis auch 6 bis 8 Faden mächtigen braun- gelblichen, upreinen thonig-eisenreichen Kalk-Etage, in welcher, in oberen Lagen, Stielglieder von Pentacrinus häufig, sonst aber Ostrea Marshi; Holectypus depres- sus; Rhynchonella varians; Ammonites funatus; À. Parkonsonii; À. macrocephalus, etc. vorkommen. Diese festen Bänke, die nicht selten mit den Spon- giten-Kalken zusammen, schmale, stufenformige Vor- sprünge unter den steilen Wänden des Coralrag bilden, überlagern unmittelbar, mürbe und schiefrige Oxford- Mergel, mit welchen eine Schichtenfolge von gewaltiger Mächtigkeit von, vorherrschend schiefrig-sandsteinarti- gem Charakter beginnt. Zwischenlager von platten, rost- braunen, sphärosideritischen Geoden, durch die ver- schiedensten Intervalle von einander geschieden, sind bis zu bedeutenden Tiefenzonen die anhaltenden Cha- raktere. Wenn auch hier meistens versteinerungsleer, Bulletin de l’Académie E{mpériale 25? enthalten sie doch mitunter Ammoniten, welche den Zonen der Amm. Humphresianus, Murschinsoni und torulosus entsprechen, deren wohl erhaltene Reprä- sentanten in Schichten, die demselben Horizonte ange- hôüren, von mir, in anderen Theilen des nôrdlichen kaukasischen Gebirges, vorzüglich reich vertreten aber, auf der Südseite des Salatau im Daghestan, gefunden worden sind. Auch bilden sehr feste Bänke von dun- kelbraunem, thonigen Sandstein, die mit schwärzli- chen, durch Bruchstücke von Belemnites canalicula- tus gekennzeichneten Mergelschiefern wechseln, einen wichtigen Bestandtheil dieses unteroolithischen Ter- rains. Die, im Westen, am Kuban vorkommenden Steinkohlen gehôüren diesem Horizonte an, und auch hier, ohnweit Chod, haben in den Sandsteinen vor- kommende Pflanzenreste und Kohlenspuren, zu Ver- suchsbauten Veranlassung gegeben. Posidonien-Schie- fer des Lias, treten unter den, beinahe Alles ver- deckenden Trümmer- und Schuttablagerungen des obe- ren Jura, in steil gegen N. einfallenden Bänken am Naridon-Ufer hervor und dunkle, harte Fucoiden- schiefer nehmen, mit Annäherung an die Zone meta- morphischer Schiefer, die allmählich gegen Süden in die krystaillinische Gesteins-Zone der Granite und Protogyne von Sadon überführen, eine Vielzahl von cisenreichen schwarzen Geoden auf, die auf den Durch- schnittsflächen fast immer glänzende, meistens unre- gelmässig eckige Schwefelkiespartikel von Linien- grôsse und darüber zeigen, deren gewühnlich spiral- fürmige symmetrische Anordnung, mit beinahe gleich- bleibenden Intervallen, auf Ammoniten - Kammern schliessen lassen. Das oberjurassische Kalkgebirge ist, nach Maassgabe des hier betrachteten Profils, mit einer Gesammtmächtigkeit von 2700 bis 2800 EF. ent- wickelt. Das Vorherrschen der coral-facies in den Pa- rallelschichten des terrain à chailles, vorzüglich aber in den korallenreichen Diceras-Kalken, giebt den wah- ren Zoologischen Charakter dieses weissen Jura, als ein meerisches Korallenfeld, mitunter als Ko- rallenriff ausgebildet, zu erkennen; ein geologisches Verhältniss, dem auch das auffallend seltene Erschei- nen von Cephalopoden in diesen, doch gewiss der am- monitenreichen tithonischen Stufe von Oppel, parallel gehenden Kalk-Etagen, ganz entspricht. Es bedarf in der That nur eines Hinblicks auf die leichte Zerstür- barkeit des merglichen Oxford-Untergrundes dieser, 253 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 254 einst mit geringen Unterbrechungen am ganzen nürd- lichen kaukasischen Gebirge hinuntergezogenen Koral- lenriff-Bildung, um sogleich den geeignetsten Stand- puokt für die richtige Beurtheilung und die volle Wür- digung der ausserordentlichen Effekte zu gewinnen, die von atmosphärischen und diluvialen Erosionen auf die Ausbildung der kaukasischen Thäler bis zur Ge- genwart ausgegangen sind. Es ist schwer zu glauben, dass ein zusammenhängender Gletscher jemals durch die enge Schlucht gedrungen sein sollte, in welcher der Naridon das jurassische Kalkgebirge durchsetzt. Wohl gewahrt man im Inneren des, in seiner oberen Region auffallend ausgeweiteten Thales, das Herabge- sunkensein scharfer Thalränder aus der Hühe auf weite Erstreckungen, ausgeprägt in den stufenformigen _abwärts geneigten Absätzen; wie auch das gewaltige partielle Einsinken, bis zur nahe senkrechten Stellung, der Kimmeridge und Portland-Schichten, die der Fluss bespült: aber keinerlei Spuren von Gandecken oder erratischen Blücken, weder auf den Absätzen der Thalwände, noch längs der Flussufer am Austritte zur Ebene, werden sichthar. Die vorhandenen, fast ausschliesslich auf die linke Thalseite beschränkten Reste von ansehnlichen Gerüllablagerungen in der ge- wôbnlichen Terrassenform, entsprechen dem Charak- ter des grossen Querthales erster Ordnung. Nur vüllig abgerundete Geschiebe, aus den Centralketten und dem Kalkgebirge, ohne Beimengung eckiger Blücke, setzen das Schutt-Terrain zusammen, und nur sehr selten verrathen sich an den grüsseren Rollsteinen, die hier stets trügerischen Spuren von Schliffen oder Schram- men, wie sie sonst Gletscher-Produktionen aller Orten eigenthümlich sind. Die absolute Erhebung der Thalsohle, am Eingange zur Querschlucht aus dem Längenthale, ist 2900 Fuss; aber zehn Werst westlich erreicht der Chod-Pass die Meereshôhe von 9400 F. Die Annahme, es sei dieser ungeheure Tiefenraum, dessen Boden mit 11° Neigung zum 8800 F. hohen Querjoch nach Digori ansteigt, vüllig mit Eis ausgefüllt gewesen, muss schon wegen der so eben betonten Abweseunheit jeglicher Gletscher- wirkung in dem Querthale abgewiesen werden. 50 gäbe es denn in der That für die Frage: auf welche Weise wurde es müglich, dass Gletschermassen die Passhôühe des Kalkgebirges überstiegen? allein die Antwort: nur zu einer Zeit war dies môüglich, als das zweïflügliche Längenthal von Alagyr, zwischen den Oxford-Pässen der Querjôcher nach Fiag und Digori hin, in Osten und Westen, entweder noch gar nicht, oder hüchstens in schwacher Anlage zu dem heutigen hydrographischen Verhalten bestand. Dem gemäss, mussten die Korallenriff - Bildungen des oberen Jura, sich damals über den noch stetig vorhandenen merglichschiefrigen und Sandstein-Un- tergrund des braunen Jura hinweg, in voller Breite bis zu der Zone der Protogyn-Granite und metamor- phosirten schiefrigen Lias-Gesteine ausdehnen. Die- selbe Voraussetzung gilt auch für die, weiter üstlich vom Fiagdon gelegenen Hochthäler des Genal- und Gisal-Don, woselbst gewaltige, mit wirklichen errati- schen Felsblücken vom Kasbek und vom krystallini- schen Hochgebirge bedeckte Gandecken, die aber nicht das jurassische Contrefort überstiegen, für ehe- malige Gletscher zeugen. Es bestand somit einst, eine zusammenhängende Eisbedeckung des centralen Ge- birges, mindestens bis zum Meridiane des Kasbek, mit Einschluss der obersten, üstlichen Terek- Verzweigun- gen, deren Anfänge in den Krater-Thälern des grossen trachytischen Eruptionssystems der «othen Berge», oberhalb Kaschaur liegen. Auf diese Weise gewinnt das Vorkommen von Trachytblücken und deren Trümmern auf der Passhühe von Chod, eine verständliche Deu- tung. Das allmähliche Einsinken und Zusammenbre- chen der colossalen Riffbildungen des weissen Jura auf ihrer Südseite, war das Werk der, im Fortschreiten sich verstärkenden Gewalt der Erosionen und der, durch sie bedingten Hinwegführung des braunen Jura. Die allmäbliche Vertiefung des Querthales im Kalkgebirge, muss der vor sich gehenden Ausweitung des doppelt- flüglichen Längenthales von Alagyr proportional gewe- sen sein. Die physikalisch-geographischen Verhältnisse der Thäler des nürdlichen Kaukasus- Abhanges beweisen, dass dieser Erosions-Process, zwar gleichzeitig in der ganzen Ausdehnung des Gebirges wirkte, dass er aber lokalen Abänderungen unterlag. Eines Theils wurden dieselben durch vorhergegangene Terrain- Brüche und Spaltungen bedingt, welche das Empor- drängen paralleler Gewülbketten und einzelner, aus ste- tiger Verbindung getretener Gebirgsglieder, wie z. B. in Daghestan und zwar in verhältnissmässig junger Zeit veranlassten; anderen Theils aber, erscheinen sie 255 Bulletin de l’Académie Impériale 256 als Folgen partieller Einsenkungen früher gehobener Gebirgstheile, deren Wirkungen selbst über die Grän- zen des heutigen Gebirges hinaus reichten. Diese Ge- birgsbildungen und umgestaltenden Reactionen des Erdinnern nach der Oberfläche, ohne deren Annahme die orographisch-géologische Entstehungs Geschichte des Kaukasus in undurchdringliches Dunkel gehüllt sein würde, haben, wie es scheint, noch zu Anfang der Diluvial-Periode in diesem Gebirge eine bedeu- tende Rolle gespielt. Ihre grôssten und denkwürdigsten Wirkungen lie- gen jedoch auf der, orographisch und klimatologisch so ganz verschieden von der Nordseite constituirten Südseite des Gebirges. Da es nicht in dem Zwecke dieser Mittheilungen liegt, diese letztere Seite des Gebirges mit in Betrachtung zu ziehen, so kehre ich zu dem speciellen Verfolge der Erscheinungen zurück, die mit der thatsächlich früher bestandenen allgemei- nen Vergletscherung des centralen, zwischen den Sy- stemen des Kasbek und Elburuz liegenden Hochge- birgstheiles im engen Zusammenhange stehen. Für eine richtige d. h. naturwahre Beurtheilung der Gebirgsschutt-Ablagerungen und Terrassenbildun- gen in den Kaukasus-Thälern, insbesondere derer, welche auf der Nordseite des Gebirges, aus der, von krystallinischen (Gesteinen zusammengesetzten Hoch- gebirgs-Region zu der Ebene hinabführen, fällt ein be- sonderes Gewicht auf den Umstand, dass der Beginn der vulkanischen Eruptionen im Kaukasus, wie mir dies immer deutlicher geworden ist, innerhalb der Gletscherperiode, mithin in eine Zeit gefallen sein muss, als die Eisbedeckung eines Hochgebirges vor- handen war, welches hühere Gipfel besass als das heutige und dass das Verhalten des gegenwärtigen hy- drologischen Systems des Kaukasus kaum mehr, als in seinen ersten Grundzügen erkennbar gewesen sein mag. Es ist aus guten Gründen vorauszusetzen, dass die Eruptiv-Periode der Trachyte daselbst, eine zeit- lich sehr ausgedehnte gewesen ist, und dass die Wirkun- gen der grossen Eruptions-Systeme auf den Hôhen beider kaukasischen Centralketten sich, so zu sagen, in einem fortdauernden Kampfe mit den Eisanhäu- fungen des Hochgebirges überhaupt befunden haben. Dahin gehürte, nächst dem Elburuz und Kasbek mit ihren benachbarten Eruptions-Kegeln, auch jene Vul- kan-Gruppe des, einer Auvergne im Kleinen vergleich- baren Hochlandes von Keli, mit seinen Kraterseen, auf dem an der Südseite des kaukasischen Haupt- kammes, westlich vom Kreuzberg-Passe, ein Haupt- theil des Aragua-Quellengebietes liegt. Eben so wahr- scheinlich ist es mir, dass die Intensität der kaukasi- schen vulkanischen Manifestationen, im umgekehrten Verhältnisse zu der Langsamkeit des Rückzuges der Vergletscherung gestanden haben und dass dieser Rück- zug, insbesondere von den Centralpunkten der vulka- nischen Hauptwirkungssphären des Elburuz und Kas- bek aus, periodische und lokale Beschleunigungen er- litten hat. Diese hypothetische Voraussetzung, welche durch belangreiche geognostische Thatsachen unter- stützt werden kann, hat den Vortheil, dass sie die zahl- reichen lokalen Schwierigkeiten, denen die Unterschei- dung der wirklichen Gletscher- und Gandecken- Phänomene von denen, die nur durch diluviale perio- disch-potenzirte Fluthungen vermittelt wurden, in den nôrdlichen kaukasischen Thälern begegnet, wenn auch nicht vüllig zu heben, aber doch auf ein bedeutend geringeres Maass zu reduciren vermag. Im Zusam- menhange mit dieser Vorstellung, bemerke ich bei- läufig, dass ich noch kürzlich, bei Untersuchung der üstlich vom Kasbek gelegenen Thäler, in dem auf den Terek zunächst folgenden Querthale erster Ordnung, der Assa, Nachforschungen anstellte, die in Bezug auf ältere Gletscherbildungen und Gandecken-Spuren, wie auch auf Beimengung von Trachytblücken in den Geschiebeablagerungen, zwar ein negatives Resultat hatten, dagegen einen neuen Beweis von der Fortdauer vulkanischer Eruptionen gegeben haben, welche in- nerhalb der Centralkette, während der Bildungszeit zum Theil ungeschichteter, terrassirter Gebirgs-Schutt und Gerüll-Massen stattfanden. Diesen Beweis lieferte eine Bimmstein-Schicht von zollgrossen Stücken, die sich als schneeweisses Band durch die Lagen im oberen Drittel der Hühe eines mächtigen, im Profil geôffneten Trümmerwalles zog, der sich zu beiden Seiten der engen Schlucht gegen die Felswand legt, in welcher die Assa das jurassische Kalk-Contrefort durchsetzt. Auch hier durchschneiïdet der Fluss, aber in einer Meereshühe von 3800 Fuss, die harten Spon- gitenkalke, die Variansschichten und die unter den- selben liegenden, merglich schiefrigen Sandsteinschich- ten des Oxford-Terrains mit O. 7° N. Streichen und 33 nôrdlichem Einfaller. Krystallklare, sehr starke 257 F Quellen von 5,8 R. dringen auf der Gränzzone, aus cavernôüsen dolomitischen Kalksteinen hervor. Ein Phänomen von Bedeutung für das Capitel von den flu- viatilen Trümmer-Transporten bietet an dieser Thal- stelle das Vorhandensein eines, in der Mitte des Fluss- bettes liegenden gigantischen Felsblockes des Dicera- ten- oder Korallenkalks dar, der das Volum des grossen erratischen Blocks (pierre de Jermoloff) am Ausgange der Darial-Schlucht, mindestens um das Zehnfache über- trifft. Eine senkrechte, wenige Arschinen breite Spalte trennt den Block in zwei gleiche Hälften, die beide festungsartige Ruinen mit den Resten uralter Thürme der Inguschen tragen. Mit Deutlichkeïit ergiebt sich, wie dieser Felsblock einst die Kluft vollständig abge- sperrt hat. Mit dem Hinblicke auf die, an diese Stelle des Assa-Thales, durch atmosphärische Agentien ge- führten Zeichen eruptiver Auswurfs-Thätigkeit vul- kanischer Kegel der entfernten Centralkette in der Diluvialzeit, verbindet sich unwillkübrlich die Erinne- rung an die Physik des grossen Gletschers erster Ordnung im Baksan-Thale. Derselbe senkt sich von dem ausgedehnten plateauartigen Eisfelde, aus dessen Mitte der Elburuz-Kegel excentrisch emporragt, auf dem Rücken eines Trachytlava-Stroms von beträchtli- cher Breite und den wildesten charakteristischen For- men hinab. Der letztere ist seiner Seits über einen schroff terrassirten Untergrund von Granit und kry- stallinischen Schiefern hinweg gestrôomt und bildet noch auf eine weite Strecke thalabwärts, das Bette des Gletschers. Dagegen ragen parasitische Eruptions- kegel jängeren Alters als dieser Lavastrom, mit schar- fer Ausbildung ibrer Form, und nicht minder deutlich von ihnen auslaufende, schwarz-verschlackte Lava- strôme, am Abhange des Elburuz-Kegels, vom Eise nur schwach verhüllt, empor. Diese Laven dringen sämmtlich in das Thal der Malka. Mit Bezugnahme auf die, in dem Vorstehenden an- geregte Vorstellung von dem wahrscheinlichen Inein- andergreifen der Evolutions-Erscheinungen der Glet- scherzeit, mit den periodischen Ausbrüchen der Kau- kasus-Vulkane, gewinnen auch die bedeutenden La- vastrome eine besondere Bedeutung, die aus den Hühen der granitischen Gebirgsstücke, die der Kasbek durchbrochen hat, in das Terek-Thal hinabgedrungen sind. Einer der bedeutendesten Lavastrôme dieser Art, dessen Ausbruchs-S$telle, der Eis-Region nahe, Tome XVI. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 25 zwischen den radialen Thälern des Mta’s Zminda und Devdoraki-Gletschers liegt, gab mit seinen mehr fachen Verzweigungen Veranlassung zu einer vollständigen Absperrung des Terek-Thales zu einer Zeit, wo der Tiefen - Einschnitt desselben in dem fundamentalen Granit und Schieferbaue zwischen dem Kasbek und der Darial-Schlucht, im Vergleiche mit dem heutigen, be- deutend geringer war. Die Umwandlung einer ganzen Thalstufe in ein Bassin von grosser Tiefe, wie derglei- chen im Terek-Thale, von dem Ursprunge des Flusses an, bis zu dem Austritte desselben in die Ebene in ab- nehmenden Niveaus bestanden, war die Folge dieser Absperrung. Wenn eine solche Eruption auch einer verhältnissmässig kurzen Vergangenheit angehôrt und in einer jedenfalls schon sehr weit vorgeschrittenen Rückzugsperiode der Gletscherzeit überhaupt sich ereignete, so ist doch die grosse Wabrscheinlichkeït in Betracht zu ziehen, dass nicht nur der, eventuell im Thale vorhandene Gletscher, sondern auch die einen solchen bedingende, noch immer als excessiv zu denkende Eisbedeckung des Hochgebirges, bei Gele- genbeit solcher Eruptionen, schmelzende Einwirkungen von ausserordentlicher Tragweite erlitten haben wer- den. Man wird vollständige Hinwegräumung grosser Gletscher und Moränen-Massen und Zerstürung älte- rer Schutt- und Gerüllablagerungen durch Fluthungen von diluvialer Stärke anzunehmen haben und wird er- warten dürfen, dass die, mit jeder Thalverengung ge- steigerte Gewalt der, Gletschereis und Felstrüimmer wälzenden Fluthen, Schlammstrôme hervorbrachte, deren Mächtigkeit nach Hunderten von Fussen ge- schätzt werden muss, in welchen Felsblücke der grüs- sesten Dimensionen mit Leichtigkeit fortbewegt und aus dem Hauptthale bis zur Ebene geführt werden konnten. Mit der Annahme solcher Prämissen sieht sich die Forschung für die Erläuterung der Probleme, welche die Terrassenbildungen und die lokalen moräneparti- gen Schuttwälle an und auf denselben, in dem kauka- sischen Gebirge darbieten, auf einen Standpunkt, ab- weichend von demjenigen geführt, von welchem in den Alpen die Beurtheilung der Erosionen in ihrer verschiedenen Form und Stärke, vor Allen aber die Deutung der älteren Gletscherbildungen und Trans- portphänomene mit den, jenem Gebirge so specifisch eigenthümlichen erratischen Blücken, sich zu stellen 17 259 hat. Während es sich daselbst, bei dem Studium der letztgenannten Phänomene, um klar abgefasste und gezeichnete, untrügerische Dokumente handelt und in der überall erkannten Gesetzmässigkeit in der räum- lichen Vertheilung derselben, die grüsste Stärke der von ihnen ausgehenden Schlussfolgen beruht, hat die analoge Forschung im Kaukasus, um mich eines schon oft gebrauchten, aber treffenden Bildes zu bedienen, es mit der schwierigen Aufgabe der Entzifferung von Palimpsesten zu thun. Mit voller Sicherheit ist aus denselben nur das zu entnehmen, dass ein constant gewesener, der Ausbil- dung und Längenentwickelung der Gletscher feindlich entgegenwirkender Einfluss hydrometeorischer und flu- viatiler Processe, die Hinwegräumung früherer Gan- decken veranlasste und die wechselnde Vertheilung, wie die häufige Vermischung der Schutt- und Trüm- merablagerungen im Gebirge selbst, wie insbesondere der, über den Bereich der Thäler nach den Ebenen hinausgegangenen bestimmt hat. Die specifische Bedeutsamkeit dieses wichtigen Thei- les der kaukasischen Geologie, der die Bildungs- geschichte des Gebirges, seit dem Beginne der Glet- scher-Periode begreift, und das Unterscheidende des- selben von den synchronischen Verhältnissen in den Alpen, liegt darin, dass während dort in der augedeu- teten Richtung ausschliesslich nur exogene, durch meteorologische Factoren vermittelte Bildungspro- cesse thätig waren, diese letzteren im Kaukasus mit intensiven, auf das Tiefste in die Physik des Gebirges eingreifenden endogenen, durch Vulkanität beding- ten Wirkungen, in eine lange dauernde Verbindung getreten sind. Ein sehr eigenthümliches, die Hydrographie des Kaukasus während der Gletscher-Periode nahe be- rührendes, physikalisch -geographisches Verhältniss auf der Nordseite des Gebirges, verdient hier, wegen der erläuternden Anwendung, die dasselbe auf das in dem Vorstehenden Gesagte zulässt, noch einer näheren Erürterung. à Es darf als bekannt vorausgesetzt werden, dass der Terek in einer Meereshühe von etwa 2200 Fuss aus dem Bereiche der letzten Vorhügel des Gebirges in die Ebene tritt, welche mit schwacher, aber merkli- cher Neigung gegen NNW abfällt. Der Horizont die- ser Ebene, wird nach allen Seiten hin, durch eine nie- Bulletin de l'Académie Empériale 260 drige, aber stetig zusammenhängende Hügelkette be- gränzt, die sich in hemisphärischer Krümmung, in einer mittleren Entfernung von 40 Werst von Wladi- kavkas und mit einer, am Kusse des Gebirges fortzie- henden Sehnen-Spannung von etwa 60 Werst, um jene beinahe elliptische Ebene legt. In der nürdlichen Hälfte dieses Hügelzuges proji- cirt sich, von Wladikavkas gesehen, in der That nur der Südrand des westlichen Endes des, von O—W sich erstreckenden Sandstein-Plateaus der grossen Tschetschnja, welches im Norden der Terek und im Süden die Sunja begränzen. Die nordwestliche Hälfte dagegen ist, geognostisch betrachtet, als der Südrand einer diluvialen Terrassenbildung, mit steilem Südab- falle, aber mit sanft sich verflachender stufenfürmiger Abdachung gegen Nordwest zu definiren. Das Diluvial- terrain ist der, gegen Westen, zu immer tieferem Niveau herabgesunkenen tertiären Sandstein- und Mer- gel-Formation theils an- und theils aufgelagert, bis zum vülligen Verschwinden der letzteren unter dem- selben. Durch den Anschluss der, im schwachen Bo- gen sich einwärts biegenden Enden der bezeichneten Hügelumwallung an den Fuss der kaukasischen Vor- berge, wird in Osten die sehr niedrige Wasserscheide zwischen dem Terek und der Sunja und in Westen eine gleiche, zwischen dem Terek und Uruch vermit- telt. In der That aber stellt diese westliche Wasser- scheide nur eine beinahe vüllig horizontale Ebene des allgemeinen, gegen das Gebirge sehr schwach anstei- genden Diluvial-Terrains dar. Sie erhebt sich über das Austritts-Niveau der Bjelaja zur Ebene etwa 450 Fuss, über das des üstlich ihr näheren Durdur 250, und über das Flussbett des westlich sie durchschneiï- denden Uruch, kaum mehr als etwa 80 Fuss. Der, solchergestalt abgeschlossene elliptische Raum von etwa 2000 Quadratwerst Flächenraum macht, von einem etwas erhüheten Standpunkte gesehen, den Ein- druck eines flachen Secbeckens. Sein Boden trägt den nur verschleierten physikalischen Charakter eines wei- ten, äusserst flachen Schutt-Delta’s, auf dem die, west- lich von Wladikavkas aus dem Gebirge tretenden Flüsse: Genal, Gisal, Fiag und Naridon, nebst der Bjelaja und dem Durdur, sich sämmtlich mit dem Terek vereini- gen. Eine weite Thalüffnung, die in Nordwesten von Wladikavkas, den nürdlichen Hügelwall zwischen den Stanizen Nikolajew und Smejckaja durchsetzt, giebt 2612 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 26? dem Flusse die einzige Môüglichkeit eines Austritts, der in etwa 1100 Fuss Meereshühe, mithin 1150 Fuss unterhalb des Terek-Niveau bei Wladikavkas, ohnweït Nikolajew statt findet. Die Absperrung dieses Ab- fluss- Thales würde, selbstverständlich die Bildung ei- nes Sees von den angegebenen Dimensionen zur Folge haben, dessen absolutes Niveau von dem Minimum desjenigen des vorerwähnten Hühenzuges abhängig sein müsste. Die Punkte grôsster Erhebung desselben, liegen nach meinen Messungen, in 2494 und 2418 Fuss absoluter Hühe, und da die Abweichungen von diesen Werthen, in der oberen schwach undulirenden Begränzungslinie des ganzen Zuges nur gering sind, so würde die Annahme eines Sees von 1100 Fuss Tiefe bei Nikolajew durchaus begründet sein. Die geognosti- sche Untersuchung;, die von mir westlich und üstlich, an und auf diesem Hühenzuge vorgenommen ist, hat ergeben, dass derselbe einst ohne Unterbrechung be- stand und jener See, der obigen Voraussetzung vüllig entsprechend, zu derselben Zeit vorhanden war, als die Vulkane der kaukasischen Centraikette periodi- sche Ausbrüche unterhielten und Trachytconglomerate und Bimmsteintufe, wie die letzteren wohl nur durch die Atmosphäre, üstlich selbst bis zur Assa gelangten, in den zum Theil mit Wasser ausgefüllten Hauptthä- lern abgesetzt wurden. Die sämmtlich klastischen Ablagerungen, welche den Hochrücken zusammensetzen, stehen in einer un- verkennbaren morphologischen Beziehung zu dem ter- rassenformigen Erscheinen desselben. Der untere Theil besteht aus den undeutlich geschichteten Bänken eines sandsteinähnlichen, aber incohärenten feinkürnigen Conglomerates, aus den Trümmern der in der Central- kette des Kaukasus vorkommenden krystallinischen und schiefrigen Gesteine. Hiermit verbinden sich trassartige, hellere Ablagerungen aus klastischen Tra- chyt-Elementen, mit vielen Zwischenlagern von feinen und grüberen, dunkelen Trachyt-Trümmern. An dem hüheren Aufbaue des Hochrückens betheiligen sich, in bedeutender Mächtigkeit, auf einander folgende Schichten von rüthlichen Trachytconglomeraten und hellen Tufen, von äusserer Âhnlichkeit mit den Pau- silipp-Tufen. Mit ihnen wechselt ein feiner, lehmarti- ger Detritus mit mannigfaltigen Geschieben von ge- irnger Grüsse. Alle diese Schichten neigen sich stark nach Süden, dem inneren Raume der bassinartigen Weitung zu; in der Thalweitung des Terek, sieht man die Schichtenlinien beinahe horizontal in der Hôühe fortlaufen, bis sie gegen Smejckaja wieder nôrdlich fallen. Die obere Begränzungs-Ebene dieser, endlich fast in feinen Lehm übergehenden Bildungen, entspricht einer Plateau-Stufe, deren terrassenfürmiges Heraustre- ten in 2200 Fuss absoluter Hühe, an dem ganzen nôrd- lichen Vorwalle der Delta-Ebene bis über die heutige Terek-Sunja-Wasserscheide hinaus mehr oder minder deutlich ist. Die geologische Bedeutung dieses Terrassen-Randes ist unverkennbar, denn derselbe entspricht, wie meine Messungen gezeigt haben, einem constanten hôchsten Niveau, bis zu welchem die Bimmstein- und Trachyt- tuf-Absätze innerhalb der nürdlichen und nordwestli- chen Uferbegränzung des ehemaligen Sees gefübrt worden sind. Das, in flachen noch hüheren Terrassen bis zu dem plateauartigen Gipfelrücken des Hühen- zuges mit einem absoluten Niveau von 2418 F. über diese Gränzzone zunächst aufsteigende Terrain, besteht durchgängig aus Lehm, in dem keinerlei Gerülle oder Gesteinstrimmer vorkommen. Die oberen Massen ge- hen aber bald in Tschernoi-sjem über, dessen Mäch- tigkeit schwer bestimmbar ist, aber sebr beträchtlich sein muss, da die tiefsten Wassereinschnitte in der Hôühe den lehmigen Untergrund nirgends entblôssen. Der hôchste Theil des nôürdlichen Hühenzuges wird in seiner ganzen Ausdehnung von dieser merkwürdigen Bildung zusammengesetzt, deren grüsste Erhebung ich oberhalb Nasran auf der Passhühe des Weges nach Mohamed -Yourt Aul 2494 Fuss gefunden habe. Die Tschernoi-sjem-Bedeckung des diluvialen Schutt-Ter- rains debnt sich westlich und üstlich von dem Terek noch weiter aus. Sie beherrscht besonders das ganze Terrain des unteren Durdur-Laufes und breitet sich, jedoch mit sichtlich abnehmender Stärke, auch über die oben näher erwähnte flache Wasserscheide zwischen der Terek-Delta-Ebene und dem Uruch aus, auf wel- cher an der Oberfläche des, bereits stark mit Sand und Lehm gemengten Tschernoi-sjem-Bodens viele abge- rundete Granit- und Trachyt-Trümmer sichtbar sind. Bemerkenwerth ist an der südlichen Basis des Hühen- zuges, noch eine ansehnliche, etwa hundert Fuss über dem Terek-Niveau unterhalb Nikolajew, angela- gerte Schicht,.von puddingsteinartig, durch groben kalkigen Sand verkitteten Gerüllen, die auf Flussge- 17% 263 Rp schieben und, mit Trachyt-Tuf verbundenen Lehmen, mit südlichem Einfailen ruht. Die Schicht tritt als scharf marquirter Absatz, schon aus der Ferne hervor und bildet eine feste Unterlage für frei auf ihr ruhen- de krystallinische Gesteinsblücke von mässiger Grôsse, unter welchen auch mehr scharfkantige als abgerun- dete Trachyt-Blücke vorkommen. Ich erwähne diese Blücke, weil sie die einzige Thatsache darstellen, die hier etwa an erratische Phänomene erinnern künnte. Es liegt nahe, die geognostischen Erschei- nungen, welche die nürdlichen Begränzungshôühen des ehemaligen Terek-See-Bassins auszeichnen, mit jenen zuvor erwähnten Trachyt-Conglomeraten, trassartigen Trachyt-Tufen und Schutt-Bildungen aus krystallini- schen Gesteinen in Verbindung zu bringen, deren hügelfrmig auf einander gehäufte Massen, dem Nord- fusse der kaukasischen Vorberge, wallartig vorliegen, wo sie, wie dies im Flussbette der Bjelaja sichtbar ist, schiefrigen eocänen Thonen, die sehr kleine hornar- tig glänzende Fischschuppen einschliessen, auflagern. Wenn dabei den, von mir beschriebenen, unversehrten Moränen an der Kambleja und den Überbleibseln von solchen im Terek-Thale bei Wladikavkas, so wie über- haupt dem physikalischen Verhalten der erratischen Blôcke daselbst Rechnung getragen wird, und wenn endlich die polirten und geritzten Felswände oberhalb der Darial-Schlucht, nebst den übrigen in jenem Thale als Gletscherwirkungen beanspruchten Thatsachen, wie auch die erratischen Erscheinungen am Chod-Passe in gleichzeitigen Betracht gezogen werden, so kann sich aus allen diesen, sich gegenseitig bedingenden und er- gänzenden Phänomenen kaum ein anderer Schluss er- geben als der, dass es der überwiegende Einfluss, sehr wahrscheinlich periodisch wiederkehrender starker di- luvialer Fluth-Entfesselungen gewesen ist, der innerhalb der Gletscherzeit, die ruhige und dauernde Ausbildung der, den allgemeinen physikalisch - geographischen Verhältnissen damaliger Zeit entsprechenden Glet- scher gestürt hat. Mit Rücksicht auf die Entstehungs- und Ausbildungsweise des nürdlichen Uferdammes des in Anspruch genommenen grossen Wasser-Bassins vor der Terek-Mündnng, gebührt der Vorstellung gewiss vor allen anderen der Vorzug, dass die Schlammstrôme, die entweder durch das plützliche Schmelzen des Eises bei eintretenden Eruptionen, oder durch beschleunigte Entleerung, zu tiefen Seen angespannter Thal-Bassins Bulletin de l’Académie Impériale 264 im Hochgebirge hervorgebracht wurden, nach Zurück- lassung ihrer schwersten Transportmassen auf hôhe- ren Stufen und am Ausgange des Haupt-Querthales, durch die Neigung der Delta-Fläche begünstigt, den fei- neren, dem im inneren Baue des heutigen Vorwalles ganz entsprechenden Detritus gegen Norden vorscho- ben, wo er, im weiteren Vordringen durch das hervor- stehende niedrige Tertiair- Terrain aufgehalten, die allmähliche Ausbildung des abschliessenden Dammes veranlasste. Die, in der Hôhe desselben, unter der Lehm und Tschernoi-sjem-Bedeckung lagernden fein- kürnigen trachytischen Tufe, mit ihren Einlagerungen von bimmsteinartigen Trachyten, sprechen durchaus für einen ruhigen Absatz aus schlammigen, mit der Entfernung vom Gebirge, sich langsam klärenden Ge- wässern. Wie die, am unteren südlichen Abhange des ab- schliessenden Dammes vorhandene, mit Gerüllen be- ladene Conglomerat-Bank, den Transport derselben durch Tiefen-Stromung darthut, so muss auch das absolute Fehlen erratischer Blücke in der Hühe des nôrdlichen Seeufers, jede Vorstellung von etwa, bis auf diese Entfernung vorgerückten Gletschern, sowie auch den Gedanken an etwanige Transporte irgend welcher daselbst vorhandenen Gerülle und Trümmer durch gestrandete, vom Gebirge hergeführte Eisschollen ab- weisen. Die Frage, über die Entstehung des Tschernoi- sjem und über die Bedingungen, von denen die Abla- gerung desselben auf der obersten Stufe des nürdli- chen Ufer-Randes, bis zu einer 200 Fuss grüsseren Hühe, als das Niveau der hüchsten Ablagerungen durch den See abhing, füllt mit derjenigen, nach dem hydro- logischen Zustande zusammen, in welchem sich, zu der Zeit der noch nicht erfolgten Thalauswaschung, zwi- schen den beiden Stanizen, die Region des unteren Terek-Laufes bei Mosdok, mit seinem, um 600 Fuss tieferen Niveau als das des Fluss-Eintritts in die Enge bei Nikolajew, befand. Der Versuch, diese, eben so schwierigen als geologisch folgereichen Fragen zu beantworten, was ohne tieferes vergleichendes Ein- gehen auf ein, die ganze Nordseite des Kaukasus um- fassendes Beobachtungsmaterial nicht môglich sein würde, kann hier nicht beabsichtigt werden. In allgemein vergleichender, physikalisch - geogra- phischer Beziehung, müchte dagegen an dieser Stelle, das nicht uninteressante Verhältniss einer orographi- 265 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 266 schen Âhnlichkeit zwischen dem hemisphärisch um- gränzten Raume am Austritte des Terek-Thales und demjenigen noch eine Erwähnung finden, der am Thal- ausgange der Dora Baltea in die Po-Ebene, von einer zusammenhängenden Hügelkette umschlossen ist, wel- che die Baltea, in einer, etwa die Hälite des Raumes zwischen Wladikavkas und Nikolajew betragenden Entfernung von der Thalmündung der Dora, zwischen Caluso und Cagliano durchbricht. Auch hier ist ein früher bestandener See auf natürlichem Wege trocken gelegt worden, aber dies geschah erst am Ende der Gletscherzeit; vorher war dieser, etwa 200 Quadrat- Werst weite Raum durch einen wirklichen Gletscher ausgefüllt, und nur den, durch ihn gebildeten Seiten und End-Moränen, verdankt der, den späteren See umschliessende Damm seine Entstehung. In der musterhaften Arbeit von Ch. Martins und B. Castaldi: Essai sur les terrains superficiels de la vallée du Po aux environs de Turin, comparés à ceux du bassin helvétique, ist der wissenschaftliche Beweis, dass die Phänomene der alten Gletscherbildungen auf der Südseite der Alpen in gleicher Weise vorhanden sind, wie auf der Nordseite, mit einer Schärfe und einer Klarheiït geführt worden, welche den Thälern der Dora Riparia und Dora Baltea, in Bezug auf die Eiszeit und deren Phänomene, einen klassischen Werth verschafft haben, der nicht mehr angezweifelt werden kann. Wiees sich behaupten lässt, dass diese Beweisfübrung in der Erläuterung des, von den grossartigen Moränen der Dora Baliea umsäumten alten See- Bassins ihren Gipfelpunkt erreicht, so ist auch das analoge See- becken, welches sich auf der Nordseite des Kaukasus am Ausgange des Terek, über einen zehnmal so grossen Raum ausbreitet, kaum minder lehrreich, indem es durch die Natur und Vollständigkeit seiner, durch diluviale Fluthungen bedingten Erscheinungen, bestä- tigend für die Sätze eintritt, in denen ich den eigen- thümlichen Phänomenen, welche die Gletscherzeit im Kaukasus zurückgelassen hat, durch das Vorstehende einen erläuternden Ausdruck zu geben versucht habe. Tifis, im December 1870. Die Geschwindigkeit des Blutstroms in den Ve- nen!). Von FE. Cyon und F.Steinmanpn. (Lu le 23 février 1871.) Die Lehre von der Geschwindigkeit des Blutlaufs in den Venen des Kürpers ist bis jetzt wegen der Schwierigkeiten, welche Blutgeschwindigkeitsmessun- gen überhaupt darboten, nur sehr wenig Gegenstand der experimentellen Prüfung gewesen. Die wenigen Messungen von Volkmann, so werthvoll sie an sich waren, kônnen jetzt wohl nicht mehr als maassgebend gelten, und bleibt deren Werth weit hinter dem der übrigen Leistungen dieses verdienstvollen Forschers auf dem Gebiete der Haemodynamik zurück. Erst in der letzten Zeit ist die Môglichkeit gewonnen, ge- nauere Ergebnisse über die Blutgeschwindigkeit zu erlangen, Dank einer neuen von Ludwig angegebe- nen Methode der Geschwindigkeitsmessung. Diese Methode hat vor den bis jetzt üblichen folgende Vor- züge: dass sie weder fremde Stoffe in den Blutstrom einfübrt, noch irgendwie in Betracht kommende künst- liche Hindernisse demselben in den Weg setzt; sie vermag daher mit viel grüsserer Genauigkeit die Menge des Blutes anzugeben, welche in der Zeiteinheit durch den Querschnitt eines Gefässes durchfliesst. Die nach dieser Methode von Dogiel”) in Lud- wig’s Laboratorium ausgeführten Messungen der Blut- geschwindigkeit in den Arterien haben die bisher in der Physiologie über diesen Gegenstand herrschenden Ansichten bedeutend modificirt. Das Hauptergebniss dieser Messungen besteht darin, dass die Stromesgeschwindigkeit keine einfache Func- tion des Blutdrucks und des Gefäissdurchmessers sei, sondern dass sie hauptsächlich durch die Widerstände bestimmt wird, welche der Kreislauf in den Endbah- nen der ÂArterien zu überwinden hat; da aber diese Widerstände durch mannichfache Verhältnisse, haupt- sächlich aber durch den Wechsel der Intensität des Gefässnerventonus, bedeutenden Schwankungen un- terworfen sind, so muss die Geschwindigkeit der Blut- bewegung in den Gefässen in ziemlich weiten Grenzen von diesen zeitlichen Schwankungen beeinflusst wer- den. Die Dogiel’schen Messungen beschränkten sich 1) Die vorliegende Untersuchung ist im Winter 1869 — 70 aus- gefübrt und deren Hauptergebnisse wurden der St. Petersb. Zoolog. Gesellschaft in der Sitzung am 26. Februar 1870 mitgetheilt. 2) Arbeiten aus dem physiologischen Institut zu Leipzig. 1867. 267 Bulletin de l’Académie Kmpériale 268 nur auf den Blutstrom in den Arterien. Obgleich man aus den colossalen Schwankungen der Stromesge- schwindigkeit in den Arterien schon a priori ableiten kôünnte, dass der Strom in den Venen ähnlichen Schwankungen unterliegt, so war eine specielle Un- tersuchung der Blutgeschwindigkeit in den Venen durch einige Umstände geboten: 1) giebt es einige specielle Faktoren, welche modi- ficirend in den Blutstrom der Venen eingreifen, die bei den Arterien nicht in Betracht kommen, und 2) bedingen es die anatomischen Verhältnisse, dass einige der Widerstände, welche den Blutstrom beein- flussen, nicht in gleichem Sinne in den Kreislauf der Arterien und Venen eingreifen, so z. B. befinden sich diese Widerstände (Verengerungen der kleinen Ge- fisse) am Ende der Arterien und am Anfange des Ve- nenblutstroms. Diese Umstände bewogen uns, die Geschwindigkeit des Blutstroms in den Venen einer besonderen Unter- suchung zu unterziehen, und wollen wir im Folgenden die Ergebnisse dieser Untersuchung wiedergeben. Sämmtliche von uns gemachten Versuche sind nach der Ludwig’schen Methode, also mit Benutzung der von ihm construirten Stromuhren ausgeführt worden. Was Beschreibung und Besprechung dieser Methode anbetrifft, wollen wir auf das Original der Dogiel'schen Mittheilung verweisen; hier nur die Bemerkung, dass, unserer Ansicht nach, mit dieser Methode kaum die genauen absoluten Werthe der Stromgeschwindigkeit gewonnen werden kônnen; dagegen ist sie bei vor- sichtiger Anwendung unschätzbar, wenn es sich bloss darum handelt, relative Werthe über die zeitlichen Veränderungen des Biutstroms zu erhalten. Wir brau- chen wohl kaum hinzuzufügen, dass alle in der Dogiel- schen Arbeit mitgetheilten Cautelen bei unseren Ver- suchen auf das Sorgfältigste beobachtet wurden; be- sondere Sorgfalt wurde auf die Reinheit des benutzten Ôls verwendet, da man sonst leicht ÔI-Embolien im Gehirn und in den Lungen erhält, welche im hôchsten Grade stürend sind. Unsere Versuche sind ausnahms- los an Hunden angestellt worden; die Kleinheït der lin Petersburg überhaupt schwer aufzutreibenden Ka- ninchen zwang uns leider, von Versuchen an diesen Thieren ganz Abstand zu nehmen. Die meisten zu unseren Versuchen gebrauchten Hunde wurden mit Curare oder Opium narkotisirt. Die zu Messungen benutzten Venen waren die jugularis externa und cru- ralis. Der Blutdruck wurde nur in den Fällen ge- messen, wo die besonderen Bedingungen des Versuches es erheischten. Die mit dem Ludwig’schen Instrument direkt er- haltenen Werthe liefern, wie erwähnt, die Menge des in der Zeiteinheit durch den gegebenen Querschnitt des Gefässes strômenden Blutes. Um aus diesen Wer- then die Geschwindigkeit des Blutstroms zu erhalten, müssen dieselben in den Querschnitt dividirt werden. Bei den runden, immer über ihr natürliches Lumen gespannten Arterien bietet die Ausmittelung des Quer- schnittes weiter keine Schwierigkeiten dar. Anders ist es bei den Venen: diese sind meistens weit unter ihr vatürliches Lumen gefüllt und bieten, wegen des meist nicht von allen Seiten auf sie gleich stark von den um- gebenden Theiïlen ausgeübten Druckes, einen ovalen Querschnitt. Die Ausmittelung des im gegebenen Augenblick in Betracht kommenden Durchmessers ist also unmôglich und dies um so mehr, als das fort- währende An- und Abschwellen der Venen diesen Durchmesser auch inconstant macht; wir haben daher vollständig darauf verzichten müssen, Angaben über die Blutgeschwindigkeit machen zu künnen, und be- ziehen sich unsere Untersuchungen ausschliesslieh auf die Ausmittelung der Blutmengen, welche im gegebenen Augenblick den Querschnitt der Venen passiren. Aber auch darin mussten wir auf einen Umstand Bedacht nehmen, der leicht zu Irrthümern Veranlassung geben künnte: die von uns benutzten Apparate waren näm- lich derselben Construction wie die Ludwig’schen; diese Apparate gestatten aber nur die Anwendung von Canülen, welche nicht mehr als 3 Mm. im Durch- messer haben; die meisten venae jugulares und crurales aber haben einen bedeutenderen Durchmesser; wir haben daher zu unseren Versuchen uns nach Môüglich- keit kleiner und mittelgrosser Hunde bedient und glau- 269 ben um so mehr die erhaltenen Zahlen auch in ihrer absoluten Bedeutung als richtig ansehen zu dürfen, weil der bei gewühnlicher Füllung in Anwendung kommende Durchmesser kaum 3 Mm. überschreitet. Da es sich aber in vorliegender Untersuchung auch nur selten um absolute Werthe handelt, sondern haupt- sächlich die relativen Veränderungen in Betracht kom- men, so ist der eben erwähnte Umstand von gar keiner Bedeutung, und würden wir sogar kaum einen nennens- werthen Fehler begehen, wollten wir mit Zugrunde- legung des Durchmessers von 3 Mm., als des mitt- leren wirklich benutzten, die Geschwindigkeit des Blut- stroms ausrechnen. Wir haben aber davon Abstand genommen, weil die Kenntniss der Geschwindigkeit für relative Messungen von keiner Bedeutung ist, es aber immer eine missliche Sache ist, absolute Werthe nach ungefähren Berechnungen geben zu wollen. Vergleich der Blutmengen, welche in der Zeiteinheit durch Venen und Arterien fliessen. Die ersten von uns ausgeführten Versuche bestan- den in einfachen Messungen der Blutmengen, welche in der Zeiteinheit durch die Venen durchfliessen, im Vergleich zu denjenigen, die in derselben Zeit die Arterien durchstrômen. Hier folgen einige solche Ver- | suche : Versuch EL. Volum Gefäss, ARS : : es in 1 Sec. durch- in dem die Messung fliessenden Blutes vorgenommen. in Cbc. X F Bemerkung. der Kugel. Hund 4 mittl. Gr. Opium. Vena jugularis .| 0,391 0,43 ‘0,48 0,434. 0431 0,45 0,48 | 0,48 ie TEL Se 0,39} Carotis.......{7ù schnell um zäh- | h len zu künnen. CR DOME CN EC CT MIO © D 1 tt BR © D des Sciences de Saint-Pétersbourg. 279 Versuch IT. Volum des in 1 Sec. durch-| fliessenden Blutes | in Cbe. 0,39) 0,43 0,43 Ÿ 0,44 0,43 | 0,54) fe | Gefäss, ; jin dem die Messung der Kugel.| vorgenommen. Bemerkuug. Hund 4 kl. Veua jugularis . Jug sh (@islernie chrrioye 0,26 0,57 0,49 0,44 Aus diesen Versuchen sind 2 Thatsachen ersicht- lich: erstens, dass die Blutmengen, welche in der Zeiteinheit durch eine Vene fliessen, kaum geringer sind, als die in den Arterien und zweitens, dass die Blutgeschwindigkeit in den Venen auch Schwankun- gen unterworfen ist, welche aber bei weitem nicht so | gross sind, als die von Dogiel in den Arterien beob- achteten. — Betrachten wir zuerst die erste That- sache. Die Messungen der Blutgeschwindigkeit in den Venen, von Keil und Volkmann, haben ergeben, dass die Blutgeschwindigkeit in den Venen um mehr als das Doppelte geringer ist als in den Arterien; dieses Ergebniss fand seine Erklärung sowohl in der grüsse- ‘ren Anzahl und dem weiteren Lumen der Venen, als auch in der bedeutenden Abnahme der Triebkräfte des Herzens in Folge des Durchstromens durch die _elastischen Capillaren. Wie wir aber gesehen haben, kann man ohne grossen Fehler die von uns benutzten Rühren von 3 Mm. Durchmesser als dem wirklich in ! Anwendung kommenden Querschnitt der Venen ziem- |lich nahestehend betrachten. Berechnet man die Ge- | schwindigkeit aus den von uns erhaltenen Zahlen über die Blutmenge, welche die Venen in der Zeiteinheit passirt, mit Zugrundelegung des gewiss nicht zu hoch gegriffenen Durchmessers von 3 Mm., so erhalten wir eine Geschwindigkeit für die Venen, die nur sebr wenig derjenigen der Arterien nachsteht. Da wir aus ersicht- lichen Gründen die Messungen in den Arterien und Venen nicht gleichzeitig vornehmen konnten, so künnte man gegen die geführte Vergleichung den Einwand machen, dass die Geschwindigkeit in den Arterien 251 viel bedeutender war in dem Augenblick, als wir die Geschwindigkeit in der Vene massen, als später wäh- rend der Messung in der Arterie. Die Übereinstim- mung aller unserer Versuche spricht aber gegen die Begründung dieses Einwandes und dies um so mebr, als die mittlere Geschwindigkeit im Venenblutstrom, welche wir aus unseren Versuchen auf die angegebene Weise ableiteten, auch den mittleren Werthen der Do- giel’schen Zahlen wenig nachsteht. Mit einem Worte, das Ergebniss unserer Versuche weicht ganz von der aus Volkmann’s Versuchen her allgemein verbreite- ten Ansicht ab. Wenn wir vorläufig von der Zah]l und der Weiïite der Venen absehen, so liegt in der Ab- nahme der vom Herzen ausgehenden Triebkraft allein die theoretische Nothwendigkeit für die geringere Blut- geschwindigkeit in den Venen. Diese Nothwendigkeit ist aber nur eine scheinbare, indem bei den Venen neue Triebkräfte in Betracht kommen, die auf die Ar- terien gar keinen Einfluss haben: so die Aspiration des Thorax und die Muskelbewegungen. Sind unsere Resultate richtig, so muss die Aspiration des Thorax (die Muskelbewegungen waren bei unseren Versuchen ausgeschlossen) ausreichen, um den Verlust an Trieb- kräften zu decken, welchen das Blut beim Durchtritt durch die Capillaren erlitten hat. Es kôünnen aber auch einige zufällige Umstände vorhanden sein, welche bedingen, dass im gegebenen Augenblick in einer Vene das Blut sich mit ebenso grosser oder selbst grüsserer Geschwindigkeit bewegt als in einer Arterie. Wie oben nämlich erwähnt, haben die Dogiel’schen Versuche gezeigt, dass der Blutdruck nicht der die Blutgeschwin- digkeit in den Arterien allein bestimmende Factor, son- dern, dass der Zustand der kleinen Arterien, sowie der Widerstand in den Capillaren einen sehr wesentlichen Einfluss auf dieselbe ausüben, und zwar sowohl das Lumen der kleinen Gefäüsse, in welche die betreffende Arterie zerfällt, als hauptsächlich das Lumen der klei- nen Gefässe des übrigen Kôrpers. Nun hat zwar dieses zweite Moment denselben Einfluss auf die Geschwin- digkeit in den Arterien wie in den Venen, nicht so aber das erste. Das Hinderniss, welches das Arterien- blut zu überwinden hat, um durch die zusammenge- schnürten Gefässe durchzugehen, fällt bei den Venen nämlich weg. An sich selbst kann aber dieser für die Venen günstige Umstand keine Beschleunigung in den Venen erzeugen, welche ihr Blut nur aus einer Bulletin de l’Académie Impériale 27? Arterie bekommen, da selbstverständlich durch die Vene in der Zeiteinheit nicht mehr Blut durchfliessen kann, als eben durch die Capillaren durchgepresst wird; anders ist es aber bei den Venen, welche von mehr als einer Arterie ihren Zufluss erhalten, so z.B. der vena jugularis. Hier kann der Fall eintreten, dass die Blutgeschwindigkeit in der Vene die der Arterien um Einiges übertrifft, so z. B. kann die v. jugularis sinistra einen rascheren Strom als die Art. carotis sinistra haben, im Fall die kleinen Zweige dieser Ar- terie stark verengert, während die der Carotis dextra stark erweitert sind, besonders wenn dabei noch im Strombett der v. jugularis dextra irgend ein Hinder- niss vorhanden ist. Bei den häufigen Veränderungen, welche das Lumen der Gefässe erleidet, künnen sol- che Verhältnisse schon vorkommen. Wenn wir aber von solchen localen und zufälligen Verhältnissen absehen und nur die allgemeinen Ver- hältnisse des Blutstroms betrachten, so ist es klar, dass in jedem Augenblick aus dem Venensystem durch’s Herz in’s Arteriensystem gleiche Blutmengen gewor- fen werden müssen, wie aus den Arterien in die Ve- nen; sonst würde ja vatürlich eine Blutstauung in dem einen oder dem anderen Systeme entstehen. Wären daher die Zahl, die Länge und das Lumen der Venen und Arterien vollkommen gleich, so müsste die mitt- lere Geschwindigkeit in den Venen und Arterien vor und nach jeder Zusammenziehung des Herzens ganz gleich sein, d. h. die Blutmenge, welche vor jeder Zu- sammenziehung den Querschnitt aller Venen passirt, müsste gleich sein der Blutmenge, welche in demselben Augenblicke den Gesammtquerschnitt aller Arterien passirt. Nun ist aber sowohl der Querschnitt als auch die Zahl der Venen beträchtlicher als die der Arte- rien, die Blutgeschwindigkeit (Blutmenge dividirt durch Querschnitt) müsste also in den Venen geringer sein als in den Arterien. Wenn aber unsere Versuche keine zu grosse Abweichung der Blutgeschwindigkeit in den Venen von der in den Arterien herausgestellt haben, so hat dieses erstens seinen Grund in dem schon erwähnten Umstande, dass wir nicht das müg- lichst grôsste Lumen der Venen benutzt haben, son- dern dasjenige, welches in den Venen wirklich nor- mal zur Anwendung kommt, und dieses letztere, wel- ches wir den physiologischen Querschnitt nennen môchten, ist mehr als um die Hälfte kleiner, als der 273 anatomische. Zweitens haben wir unsere Versuche nur an den Endvenen gemacht, deren Zahl entweder gar nicht, oder doch nur sehr wenig die der Arterien über- trifft. Somit ist auch das zweite Moment weggefallen, welches eine geringere Geschwindigkeit in den Venen als in der entsprechenden Arterie voraussetzen liess. So z. B. ist es klar, dass durch den Querschnitt der vena cruralis in jedem Augenblick dieselbe Blutmenge passiren muss, wie durch die arteria cruralis, da ja sonst eine Blutanfüllung und Volumvergrüsserung der unteren Extremität erfolgen müsste. (Nach Ficks Un- tersuchungen findet eine solche Anschwellung nur am Ende jeder Systole statt, gleicht sich aber sofort aus.) Es ist also leicht erklärlich, warum wir die Blut- menge, welche in der Zeiteinheit die Vene passirt, im Mittel gleich derjenigen der entsprechen- den Arterie gefunden haben. Und wenn man, wie wir oben gezeigt haben, berechtigt ist, ohne grossen Fehler den physiologischen Querschnitt der Endvenen dem Querschnitt der Arterien annähernd gleich zu setzen, so lässt sich aus unseren Versuchen schlies- sen, dass auch die Geschwindigkeit des Blutes in den Endvenen nur um ein Weniges geringer ist, als die der Arterien. Da es sich in den jetzt folgenden Versuchen nur um die relativen Veränderungen der Blutgeschwindig- keit handelt, und da die Blutgeschwindigkeit doch eine directe Function der Blutmengen ist, welche in der Zeiteinheit den Querschnitt der Gefässe passiren, so werden wir in folgenden Zeilen nur von Verände- rungen der Blutgeschwindigkeit sprechen, trotzdem sich unsere Messungen nur auf Blutmengen beziehen. Was nun das zweite Ergebniss der angeführten Ver- suche betrifft, nämlich die Beobachtung der Schwan- kungen, welchen die Blutgeschwindigkeit in den Ve- nen unterliegt, so ist selbstverständlich die Haupt- ursache dieser Schwankungen auf die SChwankungen der Arteriengeschwindigkeit zurückzufübren. Da aber nicht alle Veränderungen immer in gleichem Sinn auf die Stromgeschwindigkeit in den Arterien und den Venen einwirken, so hielten wir es für nothwendig, den speciellen Einfluss dieser Veränderungen auf den Blutstrom in den Venen besonders zu untersuchen, wobei noch einige Momente berücksichtigt worden sind, welche nur den Blutlauf in den Venen, nicht aber den in den Arterien modificiren künnen. Tome XVI. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 274 LE. Ursachen der Schwankungen der Geschwindigkeit in den Venen. Versuch IIT. Gefäss, Volum des DS Bedingungeèn Æ a a me Pemerkung Messung vor- DEP 4 der Kugel. | nt AS DIR genommen. in Cubic. Vena Normal 1 0,54 jJugularis. 2 0,61 3 0,25 Aorta 4 0,39 comprim. 5 0,25 | 6 0,30 Versuch IV. Vena | Normal. L'PPAAUGI Hund 4 jugularis. 2086 mittl. Gr. 30 el | Opium. 40,86 BW de Carotis der 6 | 0,54} | anderen | : 7 | 0,48 Seite com 8 0,86} | primirt. | - 9 0,72 | | 10 0,72) Vena | 12 0,72) | jugularis | 13 0,72! | der ande-| 14 | 0,861 | ren Seite, 15 | 0,86 j comprim.| 16 | 1,08 au LE CS | Versuch V. Vena Normal. 1 0,54 Hund € jugularis. 2 0,48 gr. 3 0,43 Opium. 4 0,48 D 0,54 Carotis 6 0,48 derselben 7 0,39 Seite com- 8 0,39 primirt. 9 0,39 10 0,48 Diese Versuche bedürfen kaum einer besonderen Besprechung, da das Ergebniss derselben genau den Ableitungen entspricht, welche oben über die allge- meinen Bedingungen des Venenblutstroms gemacht wurden. 18 255 Huilotin de l’Aca Il Versuche mit Durehsehne démie Hmpériale 276 I. idung des Rückenmarks. Vor der Durehsechneidung des Rüekenmarks. | Nach der Durchschneïdung des Rückenmarks. ci & & js — 2 a £ tn = TRE I Æ © . She. | BONES Sels 36e Men else) z£| S88# = Fes Eos ere Sa EF | ES SE É0S al Bemerkung. AIRES PEN LE MERE) EEE 5 Au le gulen PS a =, SEINS © :8 < E ea Sal (ete À à HRSOE SAME NÉE EE | £a |A SE | üT 2 Pr s | os er A A Spilnte : VI | Vena 2 (0,54) Vena 2 (0.08) 127 | 20 | Hundd 9 Î . . 4 (= . * jugularis.| 3 |0,6112 | » jugularis.| 3 10,07/2| 33| 14 | mittl. Gr. d 7 1 78 16 F2 ) [S 4 |0,48(S 4 |0,04] 15| 24 | Curare. 1] 1 5 0,54} VII| Vena 2:2110,86 Vena 1 (0,43 Hund 9 jugularis.| 3 |1,08 jugularis.| 2 ? gross. A |1,44 \ 3 [0,43 Curare. 5 |0,86 4 |0,48 6. (0,86: - | ‘59 | 20 5 |0,48 14| 36 7 (0,86 6 |0,43 8 10,86 7 |0,48 9 |0,86 8 |0,43 10 |1,08 TUNIS 12211008 VIII, Vena |1—2111,76 48 | 29 | Vena |1—411,08 37| 33 | Hund d cruralis. cruralis. gross. Curare. Wie diese Versuche zeigen, tritt sowohl in der | vena jugularis, als auch in der vena cruralis eine be- deutende Verminderung der Stromgeschwindigkeit in Folge der Durchschneïidung des Rückenmarks ein. Dies ist auch leicht erklärlich, da es ja bekannt ist, dass bei einer solchen Durchschneidung fast das ge- sammte Blut in den Eingeweidegefässen angehäuft wird, welche wegen Lähmung ihrer Gefässnerven an Lumen bedeutend zunehmen; in Folge dessen kün- nen natürlich sowohl in den Venen als in den Arte- rien des Kopfes und der Extremitäten nur geringe Blutmengen strômen; zwar erweitern sich in Folge dieser Durchschneidung auch die kleinen Gefässe der Carotis und der Femoralis, und diese Erweiterung müsste erhühend auf die Blutgeschwindigkeit in den betreffenden Venen wirken, aber wie schon die Ver- suche von Dogiel mit Durchschneidung und Reizung der Splanchnici und der Depressores gezeigt haben, überwältigt der Zustand der Bauchgefässe bei Weitem alle lokalen Einflüsse, welche auf das Lumen der übri- gen Gefässe wirken. Bei diesen Versuchen tritt nach der Durchschneidung des Rückenmarks natürlich auch eine grosse Verminderung des Blutdrucks in der Ca- rotis ein, und man künnte geneigt sein, die Verlang- samung des Blutstroms auf Rechnung dieser Vermin- derung zu setzen; eine einfache Überlegung zeigt aber, dass hier keine gegenseitige Abhängigkeit dieser bei- den Factoren von einander, sondern nur eine gleich- mässige Abhängigkeit beider von einem dritten Factor, nämlich von dem Blutgehalt der Eingewcidegefisse stattfindet. Wir konnten es unterlassen, Messungen der Blut- 27% des Sciences de Saint-Pétersbourg. 278 stromgeschwindigkeit in den Venen auch während der Reïizung des Rückenmarks zu machen, da das Ergeb- niss derselben nach den bis jetzt gemachten Erfahrun- gen sich leicht im Voraus ableiten liess. Eïne solche Reizung muss in Folge der Verengerung des Strom- betts in den Eingeweidegefässen eine Zunahme von Geschwindigkeit in den peripherischen Venen mit sich bringen*). Diese Zunahme wird aber etwas geringer ausfallen in Folge der Vergrüsserung der Widerstände in der Blutbahn der Carotis und der Arteria femoralis, hervorgebracht durch die bei dieser Reizung auch hervorgerufene Verengerung ihrer Verzweigungen. Wir haben aber einige solche Reïizversuche doch aus- geführt, geleitet durch folgende Überlegungen. Aus den bei Ludwig gemachten Untersuchungen von Dr. Asp‘) geht hervor, dass der Splanchnieus beim Hunde keine so grosse vasomotorische Bedeutung hat, wie beim Kaninchen, indem die Reizung seines peripheri- schen Endes in einigen Fällen nur geringen Einfluss auf den allgemeinen Blutdruck ausübte. Da die allge- meine Blutdruckerhühung bei Reizung des Rücken- marks von der Reizung der Splanchnicus-Fasern ab- hängig ist, so konnte man erwarten, dass man auch auf solche Hunde stossen würde, bei denen die Rei- 3) Während des Druckes dieser Arbeit bekam ich die Hei- denhaïin’sche Arbeit: «Uber bisher unbeachtete Einwirkungen des Nervensystems auf die Kôrpertemperatur und den Kreislauf.» Der Knotenpunkt dieser Arbeit Jiegt in der Voraussetzung: es sei aus den Arbeiten Ludwigs und seiner Schüler hervorge- gangen, dass die durch Reizung des Rückenmarks hervorgeru- fene Verengerung der kleinen Arterien des Kôrpers eine Ver- langsamung der Geschwindigkeit in den Capillaren und Venen uach sich ziehen müsse. Obgleich mit den Arbeiten Ludwig’s und seiner Schüler über die Blutcirculation ziemlich vertraut, Ækann ich doch nicht finden, wo Heidenhain diese Meinung geschüpft hat. Die bedeutende Rolle der Splanchnici, welche aus diesen Arbeiten zu Tage getreten ist, zeigt im Gegentheil, dass die bei Reizung des Rückenmarks eintretende Verengerung der Eingeweidegefässe grosse Blutmengen in die peripherischen Ge- fissbahnen werfen musste. Der Nachweïs dieses Antagonismus zwi- schen den Eingeweide- und peripherischen Gefässen, welche für die Blutvertheilung im Kôrper von so weit tragender Bedeutung ist, ist eben eins der Hauptresultate der Arbeiten Ludwig's und seiner Schüler über Blutcireulation. Hrn. Heidenhaïin ist dieser Anta- gonismus eben entgangen und daher sein langes Herumtappen bei der Erklärung seiner sonst so interessanten Versuche über den Einfluss der Reizung sensibler Nerven auf die Innentemperatur des Kürpers. Die aus seinen Versuchen folgende Thatsache, «dass bei Reïizung der Empfindungsnerven, so wie des verlängerten Markes, nicht bloss der Druck in den Arterien und Venen steigt, sondern auch die Stromgeschwindigkeit in beiden Gefässsystemen zunimmt », brauchte aber nicht erst durch mühevolle Versuche festgestellt zu werden. E, Cyon. 4) Arbeiten aus der physiologischen Anstalt zu Leipzig. 1867. zung des Rückenmarks sich nur in geringer Blutdruck- erhühung äussern würde. Da ähnliche Versuche an Hunden noch nicht ausgeführt wurden, so hielten wir es nicht für uninteressant, einige solche Versuche an- zustellen. Hauptsächlich wurden wir aber dabei von der Hoffnung geleitet, bei solchen Hunden, bei denen die Reizung des Rückenmarks keine allgemeine Blut- drucksteigerung hervorrufen würde, eine Verminde- rung der Blutgeschwindigkeit in den Venen beobach- ten zu künnen, da ja die allgemeine gleichmässig auftretende Verengerung der kleinen Arterien die in die Venen gelangende Blutmenge verringern muss. Der Erfolg dieser Versuche bestätigte diese Vor- aussetzungen mehr, als wir hoffen konnten. Was zuerst die Veränderung des Blutdrucks anbe- trifft, so erhielten wir das Resultat, dass sebr häufig Reizung des Rückenmarks entweder gar keine allge- meine Blutdruckerhôhung hervorruft, oder nur eine sehr geringe (5 — 10 Mm.); in den Fällen aber, wo eine bedeutende Blutdruckerhôhung eintritt, erreicht dieselbe doch nicht den Grad, der gewühnlich bei Ka- ninchen beobachtet wird. In den erstgenannten Fällen war das Resultat so auffallend, dass wir zuerst den Ver- dacht fassten, die Reizung des Rückenmarks finde we- gen der Stromschliessungen durch die nebenliegenden Gewebe gar nicht statt; wir haben daher unsere näch- sten Versuche so angestellt, dass wir zuerst den Atlas durch Beiseiteschieben der ihn bedeckenden Musku- latur vollständig blosslegten und dann durch die Ber- nar d’sche Säge den hinteren Bogen entfernten; so lag das Mark vollständig frei, und wir konnten die Élek- troden in dasselbe vollständig isolirt hineinfübren. Das Thier blieb während der Blutdruckmessung in der Bauchlage, die Elektroden konnten also während der ganzen Zeit mit der Hand im Mark fixirt werden. Aber auch bei solchen mit der äussersten Sorgfalt ausgeführten Versuchen stiessen wir auf Fälle, wo die Reizung des Rückenmarks eine minimale oder gar keine Blutdrucksteigerung hervorrief. Dieses Resul- tat ist mit Zuhülfenahme der erwähnten Asp’schen Beobachtungen leicht zu erklären. Eine gleichzeitig im ganzen Arteriensystem eintretende Verengerung der kleinen Gefässe kann für sich allein nur eine ge- ringe Druckerhühung hervorrufen, da der Zuwachs der Blutmenge, welcher dadurch auf jedes arterielle Ge- 18* 279 fäss kommt, nur gering sein kann. Man darf nämlich nicht ausser Acht lassen, dass die kleinen Gefässe sich nur verengern und nicht verschliessen, und dass das Gesammt-Strombett der kleinen Gefässe bei die- ser Verengerung doch noch immer weiter ist, als das der Aorta. Die grosse Drucksteigerung, welche man beim Kaninchen bei Reizung des Rückenmarks erhält, hängt ja fast ausschliesslich von der Verengerung der Eingeweidegefässe ab, und wie M. und E. Cyon be- obachtet haben, fällt diese Druckerhühung fast voll- ständig weg, wenn man dem Kaninchen vorher die Splanchnici”) durchschneidet. Hunde aber, bei denen die vasomotorischen Elemente der Splanchnici unbe- deutend sind, müssen sich natürlich wie Kaninchen mit durchschnittenen Splanchnici verhalten. Versuche: IX. normaler Blutdruek in Carotis .....:. 100 Mn während d. Durchschneidung steigterauf240 » einige Zeit später gesunken auf... .... 38 » steigt bei Reizung des Rückenmarks auf 40 » X° mormaler Blutdruck ! 44112400, 500 40 » nach Durchschneidung ............. 20 » Reizung des Rückenmarks........... 921 SDALET Re A EE ER RENTE. Tes 20 » nochmalige Reizung . .....:........ 80 » XI nommalenBlutdruck.-" 2.7.2... 0. 120: «y nach Bloslegung des Rückenmarks .... 60 » nach Durchschneidung des Rückenmarks 30 » Reizung des Rückenmarks........... 1527 SDALOT RNA ER UE 40 » SDAMORER RE hear : HO 20 » Was nun die Blutgeschwindigkeit in den Venen bei solchen Thicren anbetrifft, bei denen Reizung des Rückenmarks keine oder nur minimale Blutdruck- erhôhung hervorruft, so tritt bei ihnen meistens, wie zu erwarten War, eine Verminderung derselben ein. Die Versuche XII und XIII sollen als Beispiele hier- für dienen. 5) Die Unterschicde ia der Splanchnicus-Bedeutung bei Hunden und Kaninchen hängt vielleicht davon ab, dass erstere Fleisch- fresser sind ? Bulletin de l’Académie {impériale 280 Versuch XII. Gefiss, in dem| S | Strom- SE die Messung | ares il PI volum in LE 25 Bemerkun- yorgenom- Ce a SEC gen. men. 5 in Cbe. Sarl Vena Nach TN TETE EE Hund 3 cruralis | Durchschn.| 2 1,16{ co 37 | 8ross. d. Rückenm.| 3 1,001 Ÿ | Curare. 4 |1,00} Reizung 1 10,44) des Rücken-| 2 0,359 45 marks. 3 0,361 S 4 10,45; Versuch XII. Vor Vena | Durchschn. |1—4,0,65 75 | Hund p cruralis. |d. Rückenm. gross. Nach 2 |1,88) Curare. Durchschn.| 3 11,51 Lo 14 d. Rückenm.| 4 |1,67{,7 5 |1,26} Reizung re des Rücken-| 7 | ? marks. SH 9 10,68) 10 DES 11 [0,602] 14 12 0,65[© 13 10,75) Aufhüren 2 11,50), der Reizung.| 3 [0,751 | 23 4 10,83 | ee Reizung 6 10,45 des Rücken-| 7 [0,41 L 94 marks. 8 (0,451! 9 a Wenn man das Resultat dieser Versuche mit den esultaten derjenigen vergleicht, welche bei eintre- tender Druckerhühung eine Beschleunigung des Blut- stroms in den Venen zeigen, so sieht man, wie begrün- det die oben von uns gemachte Voraussetzung war, dass die bei der Druckerhühung durch Reizung des Rückenmarks eintretende Beschleunigung des Blut- stroms in peripherischen Venen geringer ausfalle durch Verengerung der peripherischen kleinen Arterien, als sie sein würde, wenn Letzteres nicht stattfände. Nun 281 sollte man bei solchen Verhältnissen erwarten, dass in den Füällen, wo die Eingeweidegefässe eine geringe Rolle spielen, nach Durchschneidung des Rückenmarks eine Zunahme der Blutgeschwindigkeit in den Venen cintreten müsste, da ja durch die Erweiterung der Blutbahnen in den kleinen Arterien grüssere Blutmen- gen in der gegebenen Zeit in die Venen gelangen kün- nen. Diese Beschleunigung braucht aber nicht noth- wendig immer einzutreten, da, wenn auch grüssere Blutmengen dadurch in den Venen angehäuft werden, durch Abnahme der Triebkräfte aber gleichzeitig eine Stauung derselben erzeugt wird, welche eine Ab- pahme der Geschwindigkeit veranlassen kann. In der That sehen wir auch in dem Versuch XIII nach der Durchschneïidung des Rückenmarks eine solche Be- schleunigung wirklich eintreten. Die Thatsache, dass in solchen Füällen trotz der geringen Rolle der Ein- geweidegefässe eine bedeutende arterielle Druckver- minderung eintritt, steht in keinem Widerspruch mit den vorausgegangenen Auseinandersetzungen, da ja auch eine gleichmässige Erweiterung aller Kleinen Ar- terien eine solche Druckverminderung hervorrufen muss. FEV: Versuche mit Reizungen sensibler Nerven. Die eben beschriebenen Mannigfaltigkeiten in den Effecten der Verengerung der Gefüsse auf die Blut- geschwindigkeit in den Venen führten uns in die Ver- suchung, die Veränderungen der Blutgeschwindigkeit zu untersuchen, welche bei Reizung sensibler Nerven eintreten. Die Inconstanz in den Veränderungen des Blutdrucks, welche man bei solchen Reizungen beob- achtet, legte uns die Erwartung nahe, auch in den Veränderungen der Blutgeschwindigkeit in den Venen eine Mannigfaltigkeit auftreten zu sehen, die manches Licht in die scheinbar so verworrenen und complicir- ten Erscheinungen der Blutcirculation werfen kônnte. Die Reizung sensibler Nerven hat zweierlei Wir- kungen auf die Circulation zur Folge: 1) eine allge- meine Wirkung auf den gesammten Blutdruck und 2) eine lokale auf die Gefässe des Bezirks, zu dem die gereizten Nerven gehüren. Die allgemeinen \irkungen bestehen beim normalen Thier meistentheils in einer Druckerhôhung als Folge der allgemeinen Verengerung der kleinen Arterien; die lokalen in einer Erweiterung des Sciences de Saïint- Pétersbourg. 282 der entsprechenden Gefässe; die im Anfang auftre- tenden Verengerungen dieser letzteren sind nach E. Cyon°) nur als Theilerscheinungen der allgemeinen Wirkung zu betrachten. Es war also interessant, die Veränderungen der Blutgeschwindigkeit in den Venen zu studiren, welche zum Bezirk des gereizten Nerven gehüren. Vorauszusetzen waren bei diesen Versuchen folgende Resultate. In den Füällen, wo die Reizung sensibler Nerven eine Druckerhühung in Folge Ver- engerung sämmtlicher Gefässe hervorbringt, müsste die Geschwindigkeit in der Veue natürlich zunehmen. Diese Zunahme wird aber verschieden gross ausfal- len, je nachdem die lokalen Gefässe sich dabei ver- engern oder erweitern werden, und da die Erweite- rung gewühnlich der Verengerung folgt, so müsste diese Zunahme mit der Dauer der Reizung immer wachsen. In den Füällen aber, wo die Gleichmässigkeit der Ver- engerung sämmtlicher Gefässe keine bedeutende allge- meine (siehe oben) Druckerhühung hervorruft, müsste wenigstens im Anfange der Reizung eine Abnahme der Blutgeschwindigkeit zu beobachten sein. Da auch an den Arterien ähnliche Versuche noch nicht gemacht worden sind, so haben wir zuerst die Wirkung der Reizung sensibler Nerven auf die Geschwindigkeit in den Arterien angestellt. Das Resultat einer solchen Messuug folot. Versuch XIV. Stromvolum in 1 Sec. in Che. Gefäss, in dem die Messung vorgenommen, Bedingung. | Bemerkung. 6 der Kugel. | | | [ Carotis. Hund 4 Keine Narkose. 0,52 0,56 0,56 0,89 1,04 1,25 1,04 Normal. | k | Reizung des | n. tibialis. | | | NO CE © D mm Die nächstfolgenden zwei Versuche zeigen den Ein- fluss sensibler Nerven auf die Geschwindigkeit in den Venen. Im Versuch XV war die Zunahme der Ge- schwindigkeit so bedeutend, dass die Messung unmüg- lich wurde. Da wir auch bei den stärksten Blutdruck- 6) Hemmungen und Erregungen im Centralsystem der Gefüss: nerveu. Bull. de l’Acad. Imp. des se. de St-Pétérsb. 1870. 283 Bulletin de l’Académie Impériale 284 erhühungen nie eine annähernd gleich grosse Geschwin- | druck und erweiterte Blutbahn. Im Versuche XVI er- digkeitszunahme sahen, so muss man annehmen, dass | reichte die Blutgeschwindigkeitszunahme ïhr Maxi- in diesem XV. Versuche ausser der allgemeinen Blut- | mum von Anfang an; entweder trat also hier gar keine druckerhühung auch eine lokale Arterienerweiterung | lokale Erweiterung ein, oder dieselbe ist ohne vorher- stattfand; hier wirkten also gleichzeitig erhühter Blut-| gehende Verengerung aufgetreten. Ohne Reïzung des n. tibialis. Während der Reizung des n. tibialis. | M des | Gefäss, in den | X | Stromvolum |Blutdruck X Stromvolum |Blutdruck 25 die Messung | ; | inlSec. |ind.Caro- c in 1 Sec. lin d.Caro-| Bemerkungen. Versuchs. vorgenommen. \der Kugel.. in Che. js in Mm.lder Kugel.. jÿn Che. |tis in Mm| | | | sQ" Vena 4 0,27 10 0,80 Hund & cruralis. 5 10,16 folgt sehr n. gross. CMOS HO 019! : starke Be- | Curare. T 0,19{ 2 schleuni- | 80016 gung. 9 10,18} XVI. Vena 3 (0,23 8 (0,45 Hund d cruralis. 4 |0,32 9 0,45] M. gross. 5U10,25%0,261" 132 10 10,45 Curare. oxr0,41| 166 6 |0,22| 11 |0,35f 7 _|0,30) 12 |0,34 13 [0,42 Besonders lehrreich ist der nächste XVII. Versuch. | Antagonismus constatiren, welcher im Beginn der Rei- ’ zung zwischen dem Einfluss der allgemeinen Blut- Versuch XVIT. druckerhühung und der lokalen, vorübergehenden Ver- engerung auf die Geschwindigkeit in den Venen statt- Gefüss, in dem & Stromvol. [Blutdruck : : Salade, die Messung| pogingung. L2:5 | in 1 See. | _ Ca-| Bemerkung. | indet. In Beginn des Versuchs trat hier eine bedeu- PE ral Is in Che. |; Mm. tende Blutdruckerhühung mit Zunahme der Geschwin- y 3 à dd digkeit auf. Die Druckerbühung liess beim Aufhôüren ena Normal. | 210,40 128- | Hund 9 x ; ; AE 3 10 35 RTE der kurzdauernden Reizung nach, blieb aber immer . 2 9 dite) 8 “her or Û i js Ï = Reizung | 510,62 Care hôher als vor der Reizung - und doch nahm die Blut dés 610,621 «1 geschwindigkeit in den Venen fortwährend zu. Die n. tibialis.| 7 0,625 182 Ursache dieser Erscheinung ist klar: während der 810,65}; Reizung wurde die Geschwindigkeit durch die allge- Normal. |! 910,79) meine Blutdruckerhühung vermebrt, gleichzeitig aber 10 0,60] wirkte die lokale Verengerung der Arterien deprimi- 11 nl mirend auf diese Zunahme. Nach Aufhüren der Rei- 12 QUE el 80 zung wirkt die allgemeine Blutdruckerhühung allein, : ; fue © aber bei erweiterten Arterien: daher die Beschleuni- = ee gung viel grüsser, trotzdem dass die Druckerhühung ? abgenomnien hatte. 160,65 PR Versuch XVIII endlich liefert das Resultat solcher , Reizungen, bei denen keine Druckerhühung eingetre- An diesem Versuche lässt sich besonders schôn der | ten ist. 285 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 286 Versuch XVIII. Gefäss, in dem cs) 1 |Blutdruck| Re Bedingung. 2 E in Bee. 70 aq Bemerkung. men. $ EDEN NT Vena Normal. | 210,54 Hund £ cruralis. 3 0,60] ce mittl. Gr. 410,62: 120 | Curare. 5 0,51[° 610,50} Reizung | 7 ? des 8 LE) = n. tibialis.| 910,19: | 122 10 025/ & Dieser Versuch reiht sich also an diejenigen an, wo wegen der gleichmässigen Verengerung sämmtli- cher kleiner Arterien bei Reizung des Rückenmarks keine allgemeine Blutdruckerhühung eintrat, diese Verengerung aber eine Abnahme in der Blutgeschwin- digkeit in den Venen nach sich zog. Die Abnahme der Blutgeschwindigkeit hing also hier von denselben Ur- sachen ab, wie in den Versuchen mit Reizung des Rückenmarks (Versuch XII und XIIT), wo bei gleich bleibendem Blutdruck eine Verminderung der Blut- geschwindigkeit wegen gleichmässiger Verengerung aller kleinen Arterien eingetreten ist. \'È Versuche mit Athmungssuspension. Jetzt sollen noch einige Versuche mitgetheilt werden, welche den Eïnfluss der Kohlensäurevergiftung auf die Blutgeschwindigkeit in den Venen zeigen werden. Die Erscheinungen, welche sich dabei im Blutdrucke kundgeben, sind bekanntlich von mehreren Factoren abhängig, so z. B. von der Erregung der centralen und peripherischen Enden der Vagi, sodann von den krampfhaften Contractionen der kleinen Arterien, die später in Lähmung übergehen, etc. Die Wirkung des ersten Factors giebt sich zuerst kund durch eine kleine Herabsetzung des Blutdrucks und Verlangsamung der Herzschläge; der später auftretende zweite Factor äussert sich in Blutdruckerhühung. Die Veränderun- gen der Geschwindigkeit in den Venen werden also natürlich von denselben Factoren abhängig sein; sie werden sich also auch in verschiedenem Sinne äus- sern, je nachdem die Messung der Blutgeschwindig- keit in dem Momente, wo der erste Factor oder wo der zweite das Übergewicht hat, vorgenommen wurde. Wir theilen hier einige Versuche mit, die dieses Ver- hältniss erläutern sollen. Bei normaler Athmung:. Bei Athmungssuspension. i| & = | © à £ ë & ES ES Blutdruck s ÈS ei ÊA : Blutdruck ÉÉE Bemerkun- 2% À É 5 5 4 LE in der Carotis SE re LE in der Carotis =èe = Ë = à S = Ca in Mn. SS 5 ce in Mm. SE d gels rs |: TS CASE ns XIX| Vena 2 | 0,38 go) 114 | Hund £ jugularis. | 3 | 0,47 BNNSEA | kl. 4 | 0,52 9 |1,14 | Curare. 5 |0,40 | 6 | 0,34 | 10 | 1,63 11 | 1,63] N | | 12 1,63 | L'an PI ON) | | 14 1,63, | | 15 | 1,63) | 16 |1,43| | 17 |1,14 | 18 1,04 28% Bulletin de l'Académie Empériale 2ss ———@—_— re Bei normaler Athmung. Bei Athmungssuspension. ALES HIMIIENE Blutdruck st =184# |. Blutdruck RE S'NTNESE SO in der Carotis 2 0 Se | LE=$| Bemcrkun- 2 |#828|1M |£Ss M D Plus (ESS). imMm [220 in AU MON ee Lee Se no), jo Seul ge a & 2 © bo |E 20 ,Mm |Difer. 2. Max. N ©.E EE Fee ex Max.IN 9.5 Sul D Te | Æ A .2 Mittel. | nud Min. | jm | [u. Min.| LR. : | | Fr: | XX M Vend, el | 0,54 4 0,81 142| 8 | 19 | Hund d | jugularis. | 2 [0,51 139 3—4 Mm. 21 | 5 |0,76,152| 24 | mittl. Gr. | | 3 | 0,67 Keine | | Narkose. | 6 |0,81| 7 |1,14 -153 | 1 Min. | 34 8h71 14/ me Pul | 9 | 1,27 | l [ D A RE ns RE SE XXI] Vena LA NO PTIT 9] 3 | 0,33 59 Hund 9 cruralis. 2 10,28] 64 RS 4 | 0,40 | o4 mittl. Gr. | 5 10,49) à 4 re lROurare 6 |0,57 | DOS nos al NAU ee SD ete Du 10 |1,04! ° pale: XXII) Vena «| 1 |0,37/ | 4 |0,44 68 | 38 5 | Hund 4 * | cruralis. | 2 | 0,49, 86 | 20 HMN0; 45) | mittl. Gr. RS 10:52) | | | Curare. | | | | | | 2 | 0,36) 96 | 17 | 4 |0,28100 | 24 | 6 | 3 10,86, | | pme) lei) | | | | | | | | | | | | 5 |0,43 | 7 | 0,20) | |. 6 0,14) | ao, 18|. 212] | | 9 | 0,28 | | | | 10 | 0,27 In den 3 ersten Versuchen sehen wir, dass die Blut- geschwindigkeit in den Venen bei der Vergiftung des Thieres mit Kohlensäure beträchtlich zunimmt; diese Zunahme hängt von der eintretenden Erhôhung des Blutdrucks ab, mit der sie auch Hand in Hand geht. Die Abhängigkeit wird dadurch bewiesen, dass nach Herstellung der Athmung diese Beschleunigung fort- dauert und selbst zunimmt, sô lange die Drucker- hühung dauert, resp. im Wachsen begriffen ist. Auch hier tritt also, trotz der Vermehrung der Widerstände, in den kleinen Artcrien doch eine Beschleunigung ein in Folge der grossen Blutmengen, welche in den peri- pherischen Kreislauf durch Verengerung der Blut- bahn in den Eingeweidegefässen geworfen werden. Die dadurch bewirkte erhühte Spannung in den Ge- fässen *) überwiegt den Einfluss der Zunahme der Wi- derstände. Ausser dieser Zunahme der Widerstände wirkt aber noch ein zweites Moment deprimirend auf die Vermehrung der Blutgeschwindigkeit, nämlich die durch Reïizung der Vagi hervorgerufene Verlangsa- mung der Herzschläge; ohne diese deprimirende Wir- kung würde die Beschleunigung noch viel bedeutender ausfallen. Dies ist besonders klar im Versuch XX. Nach Wiederherstellung der Athmung blieb der Druck einige Zeit eben so hoch, wie während der Asphyxie; die Blutgeschwindigkeit nahm aber fortwährend be- deutend zu. Diese Zunahme bei gleich bleibendem Drucke kann nur durch die eingetretene starke Be- 7) Und nicht, wie Heidenhain meint, das Wachsen der vom Herzen entwickelten Triebkräfte, 1. ce. pag. 547. 29 schleunigung der Herzcontractionen erklärt werden. Die Vagus-Reizungen durch Kohlensäure hôren ja be- kanutlich bei wiederhergestellter Athmung viel schuel- ler auf, als die Erregung der Gefässe. Der vierte der angeführten Versuche (XXI) zeigt im Gegensatz zu den übrigen dreien eine Abnahme der Geschwindigkeit *) während der Asphyxie; die gleich- zeitige Verlangsamung der Herzschläge und Abnahme des Blutdrucks geben vollständig Rechenschaft für dieses abweichende Resultat: hier wurde die Messung in dem Augenblicke angestellt, wo die Vagus-Reizung schon ziemlich wirksam war, während die Gefässe noch nicht verengt waren. Zum Schluss theilen wir noch einen Versuch mit, bei dem die Suspension der Athmung auf eine abweiï- chende Weise bewerkstelligt wurde. Kinem unvergif- teten Hunde wurde die Luftrühre vor der Exspiration zugeklemmt bei vollständig gefüllten Lungen. Versuch XXIIT. ÉETT = | Blutdruck |, & AE peer el S8e | 8 esse) Pener- UE Bedingung. | 40 | È ÉCEIEE DE 5 Sas | BasKs: uns SSE OC MERE REINE INORm Vena, Normal. 1 Lei | | Hund p cru- PRE PAC PRE La KE ralis SAT 14e | | Keine | l4|1,1,14. Narkose. | Exspirat.) 5) sebr | Verhinder. 6 enesem| 0) BORNE | Normal. | 7| 0,49 | jentif | ghorsye7l 10 | 9 0,51 | 12 | 10! 0,57 |... | 11 0,63 156! 12 112) 0,88 | [Exsp.verh.| 13 | 0,18 | 93) 54 |. 6 Normal. |14, 0,51 | [15] 0,49 | | 116! 0,57 17| 0,81 18, 0,95 LR: ta1| 1,14 | 22| 1,14 | su ie) 0,17 | | 8) Wäbrend des Drucks dieser Arveit ging uns auch eine Un- Tome XVI. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 290 Wie man sieht, hat die dreimal vorgenommene Ver- hinderung der Exspiration jedesmal eine bedeutende Abnahme der Geschwindigkeit veranlasst, ein Ergeb- niss, das durch die bekannte Blutstauung in den Ve- nen bei Verhinderung der Exspiration durch Veren- gerung oder Verschluss der Stimmritze sich leicht er- klären Jässt. Sur quelques propriétés du triméthylearbinol. Par M. A. Boutlerow. (Lu le 6 avril 1871.) Pendant le cours de mes expériences antérieures, je n’ai jamais été en possession des quantités du trimé- thylcarbinol assez grandes pour pouvoir préparer ce corps à l’état parfaitement pur et anhydre. On sait que la présence d’une quantité minime d’eau modifie consi- dérablement les propriétés physiques du triméthylcar- binol, et cette circonstance m’empêchait jusqu’à pré- sent d'entreprendre l’étude spéciale de ces propriétés. Grâce à la transformation de l'alcool isobutylique (alcool de fermentation) en triméthylearbinol, par la méthode que j'ai décrite il y à un an, j'ai pu préparer une quantité considérable de ce corps précieux à l’état de pureté complète, et j'ai cru devoir com- mencer par l'étude détaillée de ses propriétés. Les résultats de cette étude font l’objet de la présente communication. Le triméthylcarbinol pur et anhydre est solide et cristallin à la température ordinaire. Il forme ordi- uairement une masse blanche cassante, composée de cristaux aciculaires ; son aspect ressemble beaucoup à celui du phénol pur. En faisant refroidir lentement une quantité considérable de triméthylearbinol liquide contenant un peu d’eau, on obtient souvent de grands cristaux transparents, qui sont des prismes ou des tersuchung von Kowalewsky und Dogiel zu (Pflüger’s Archiv für die gesammte Physiologie, 1870, 10. u. 11. Heft): Über den Ein- fluss der Koblensäurevergiftung auf die Blutgeschwindigkeit. Aufral- lender Weise gehen auch Kowalewsky und Dogiel von derselben irrthümlichen Voraussetzung aus, wie Heidenhaïn im Begion sei- ner Arbeit: Druckerhôhung in Folge von Gefässverengung müsse durchaus eine Abnahme der Geschwindigkeit in den Venen zur Folge haben; auch ihnen ist also der in der Blutvertheilung zwi- schen den peripherischen und den Eingeweidegefissen bestehende Antagonismus, dessen Wichtigkeit für die Blutgeschwindigkeit die frühere Dogiel’sche Untersuchung nachgewiesen hat, entgangen. Die auch von ihnen beobachtete Beschleunigung der Bluthewegung in den Venen während der Athmungssuspension musste sie ja auf die Unrichtigkeit ihrer Voraussetzung aufmerksam machen. 19 291 — tablettes du système rhombique. On trouvera plus Join la description détaillée de ces cristaux. Les cris- taux du triméthylearbinol bien formés sont assez rares, mais ce corps possède néanmoins une très grande tendance à cristalliser: en laissant refroidir une centaine de grammes de substance fondue et en l’agitant souvent, on voit se former dans le liquide, pendant l'agitation même, des aiguilles de la longueur d'environ un centimètre; deux ou trois gouttes de triméthylcarbinol pur, abandonnées à la température ordinaire, dans un flacon bouché, se déposent bien- tôt sur les parois sous la forme d’aiguilles longues de plusieurs centimètres. Le triméthylcarbinol sec fond et se solidifie à la température de + 25,0 — 25,5. Il arrive assez souvent que la substance fondue dans un flacon fermé hermétiquement conserve, en se refroidissant lente- ment, son état liquide; l'agitation la fait alors cristal- liser subitement. L’addition d’une quantité insigni- fiante d’eau suffit pour abaisser sensiblement le point de fusion, et si l’on ajoute environ 1 p. d’eau à 10 p. de triméthylearbinol sec, on obtient un liquide qui ne cristallise plus à 0; mais qui se solidifie cependant dans un mélange de neige et de chlorure de sodium. Le triméthylcarbinol retient énergiquement les der- nières traces d’eau, il paraît absorber aussi rapide- ment l'humidité de l'air: ses cristaux commencent à se liquéfier immédiatement à la température ordinaire, dès qu’il sont exposés à l'air libre. Le triméthylear- binol pur et sec bont à la température constante de 82°5. (hauteur du baromètre — 750,0"), il se vola- tilise pourtant facilement aussi à la température or- dinaire, même quand il se trouve à l’état solide. Sa densité à -+ 30° a été trouvée — 0,7788, son coëf- ficient de dilatation entre + 30° et + 50° est 0,0136 pour 1°. En acceptant le même coëfficient de dilata- tion pour l'intervalle de la température entre 0°.et + 305 la densité calculée du triméthylearbinol pour l'état liquide et la température de 0° est 0,8075. Le triméthylcarbinol forme avec l’eau une combinaison définie 2C,H,,0 + H,0, analogue à celle que M. Er- lenmeyer à observé pour l'alcool pseudopropylique. Cet hydrate du triméthylcarbinol bout d’une manière constante à + 80? c’est-à-dire à la même tempé- rature que l’hydrate de l'alcool pseudopropylique, dont on vient de parler. L’hydrate 2C,H,,0 + H,0 reste Bulletin de l'Académie Impériale 29? liquide à 0; mais il se prend en une masse cris- talline, composée d’aiguilles fines et soyeuses, lors- qu’on le refroidit dans un mélange de neige et de chlorure de sodium; sa densité est 0,8276 à 0°; son coëfficient de dilatation entre 0° et + 30°— 0,00108 pour 1°. Une contraction sensible à lieu, lorsque le triméthylearbinol est mélangé à l’eau. En prenant pour point du départ la densité calculée pour l'état liquide du triméthylcarbinol pur à la température de 0; la densité calculée pour la combinaison 2C,H,,0 + H,0 est 0,8247 à 0°; la contraction amène donc ici une différence de 0,0029 entre la densité trouvée et la densité calculée, La contraction est encore plus con- sidérable pour un mélange de 1 mol. de triméthyl- carbinol et de 1 mol. d’eau, mélange qui d’ailleurs ne paraît pas constituer une combinaison définie; la densité d’un tel mélange, trouvée à 0° est 0,8490, sa densité calculée pour la même température est 0,8391, il y a donc iei contraction qui amène une différence de 0,0099 entre ces deux nombres. L'étude des cristaux du triméthylearbinol a été faite, sur ma demande, par M. le prof. Pousirewsky, et c’est un devoir pour moi de lui exprimer ici ma profonde reconnaissance. M. Pousirewsky a bien voulu me communiquer les résultats qui suivent. «La détermination exacte des formes qui consti- «tuent les cristaux du triméthylearbinol, n’est pas fa- «cile. Elle n’est possible qu’à une température assez «basse et dans une atmosphère sèche, car autrement «les cristaux deviennent rapidement incapables d’être «mesurés, même approximativement. Les cristaux du «triméthylearbino} changent d'aspect suivant les con- «ditions dans lesquelles il se forment. Si la substance diquide est soumise à un refroidissement assez ra- «pide, il y a formation de prismes aciculaires qui se «réunissent souvent sous l’angle de 120° ou de 60°. «On trouve quelquefois, ensemble avec ces prismes, «mais en nombre inférieur, des tablettes rectangu- «aires ou hexagonales. Ces tablettes possèdent une «double réfraction assez énergique et paraissent avoir «deux axes optiques. Les grands cristaux du trimé- «thylcarbinol, ceux qu’on obtient avec la substance «incomplètement desséchée, lorsque la cristallisation «marche lentement, ont quelquefois plus d’un centi- «mètre de largeur et sont d’une transparence parfaite. «Ces cristaux sont ordinairement des prismes hexago- «naux raccourcis tronqués par la base. En les mesu- «rant au moyen du goniomètre Carangeot, j'ai trou- «vé que les faces du prisme hexagonal forment des «angles de 120° entre elles et des angles de 90° avec «la base. Ces données auraient pu faire supposer que «es cristaux appartiennent au système hexagonal, mais «leurs propriétés optiques sont en contradiction com- «plète avec une pareille supposition. En étudiant ces «cristaux à la lumière polarisée, j’ai trouvé qu'ils pos- «sèdent deux axes optiques. Le plan de ces axes est «parallèle à 11 base et la bissectrice aiguë négative «est normale à l’une des surfaces du prisme hexago- «nal. Il est à regretter que les conditions, sous les- «quelles j’ai été amené à faire l’étude optique de ces «cristaux, n'aient pas été assez favorables pour me «permettre la détermination rigoureuse de Pangle des «axes optiques et de leur dispersion. «Les résultats de l'étude cristallographique et op- «tique du triméthylcarbinol ne sont pas, il est vrai, «tout-à-fait complets dans leurs détails, mais l’en- «semble de toutes les données obtenues permet néan- «moins de reconnaître, que les cristaux du triméthyl- «carbinol appartiennent au système rhombique, comme «l’a indiqué déjà M. le baron de Rosen*). Le prisme «hexagonal, qu’on rencontre ici, n’est autre chose «que le prisme rhombique de 120° (ou environ), com- «biné au brachypinakoïde et à la base. Le plan des «axes optiques est parallèle à la base et la bissectrice «aiguë est normale au plan du brachypinakoïde.» Le triméthylcarbinol complètement pur et anhydre, qui a servi à mes recherches, a été obtenu de la manière suivante. Une forte quantité (300 — 400 grammes) de triméthylcarbinol, préparé au moyen de lPalcool isobutylique, a été desséchée sur du carbonate de potasse calciné et soumise au refroidissement. Lors- qu'environ la moitié de la substance est devenue s0- lide, on l’a séparée soigneusement par décantation. Cette portion solide a été fondue et laissée en contact avec de la baryte anhydre. Après plusieurs jours de la dessication sur la baryte, une partie de cette sub- stance restait encore liquide à la température ordi- aire (17° —18°). Cette partie liquide, qui d’ailleurs se solidifiait complètement, lorsqu'on la refroidissait, a été éloignée de nouveau par décantation et mise de *) Yuenbia Sanuckn Rasauck. Yaus. 1867. des Sciences de Saînt-Pétersbourg. 294 côté, tandis que la partie solide a été laissée sur la baryte. Cette dernière portion du triméthyicarbi- nol, celle qui a servi à mes expériences, se trou- vait dans une fiole bouchée hermétiquement: le bou- chon était muni d’un thermomètre qui pouvait être enfoncé à volonté, plus ou moins, dans Ja fiole sans la déboucher. Étant enfoncé jusqu’à ce que le réservoir se trouvait entouré de substance, ce thermomètre a pu servir à l’observation du point de fusion et de so- lidification, tandis qu'étant retiré jusqu'à un certain point il a pu être employé à la détermination du point d’ébullition. Les dernières traces d’eau, contenue dans le triméthylcarbinol, ne sont enlevées que très lente- ment, malgré un excès de baryte anhydre employé. On voit le progrès de la dessication d’après le chan- gement du point de fusion, qui continue à s'élever. Cette élévation s'effectue, il est vrai, dans des limites fort restreintes, mais elle dure longtemps: on a été obligé de mettre la substance plusieurs fois sur une nouvelle quantité de baryte et de digérer pendant plusieurs semaines. L'observation du point de fusion et de solidification du triméthylcarbinol ainsi dessé- ché a été faite pendant qu’il se trouvait encore sur de la baryte, ou bien avec de la substance sèche ré- cemment distillée. En laissant refroidir le triméthyl- carbinol fondu, on voit paraître les premiers cristaux, dès que le thermomètre est descendu à + 25,5; la température reste assez longtemps stationnaire à ce point, mais elle descend plus tard à + 20,0, pendant qu'une portion assez considérable de substance est encore liquide. On a réussi une fois de refroidir le triméthylearbinol fondu au-dessous de son point de solidification, sans qu’il se prend en cristaux: la soli- dification a commencé rapidement, dès que la fiole à été agitée, et le thermomètre s’éleva immédiatement à 2550. Toutes ces déterminations ont été faites avec une quantité considérable de substance (80—100 gr.) qui entourait complètement le réservoir du thermo- mètre. — Le triméthylcarbinol, une fois solidifié, ne fond que lentement, et si l’on chauffe assez rapide- ment le vase qui le contient, on voit la température de la portion fondue s'élever au-dessus de + 30; tandis qu’une partie considérable de substance con- serve encore l’état solide. La détermination du point d’ébullition du trimé- thylcarbinol à été répétée plusieurs fois avec ce même 19* 295 échantillon, ayant déjà servi aux expériences qui vien- nent d'être décrites. Pendant cette détermination toute la colonne mercurielle du thermomètre se trouvait dans des vapeurs du triméthylcarbinol bouillant, et à chaque expérience on a vu la substance passer com- plètement, de la première goutte à la dernière, à la température de 82,5. La densité du triméthylearbinol pur et sec à + 30° et à 02 ainsi que son coefficient de dilatation se dé- duisent des pesées suivantes: 1"* expérience. À + 30° l'appareil contient 4,5530 grm, de triméthylearbinol. À - 50° ce même appareil contient 4,4310 grm. de la mème substance. je même appareil à + 30° contient 5,8445 grm. d’eau. 27e expérience. À + 30° l'appareil contient 3,0095 grm, du triméthylcarbinol. À - 50° il contient 2,9305 grm. de la même substance. A -- 20° il contient 3,8650 grm. d’eau. La quantité d’eau nécessaire pour rendre le trimé- thylcarbinol liquide à 0° est indiquée par les données suivantes : 1) 1,7670 grm. du triméthylearbinol sec, étant ad- ditionnés d’eau jusqu’à la solution complète à la température de 0? ont donné 1,9410 grm. de mé- lange. Ce mélange renferme donc 8,9%, d’eau. 2) 4,7285 grm. du triméthylcarbinol sec, ayant été traités de la même manière ont fourni 5,2205 grm. de mélange. Ce mélange renferme 9,4°/, d’eau. Lorsque l’on soumet à la distillation le mélange ainsi préparé, on voit commencer la distillation à + 80°. Environ */, de substance passent à cette température, après quoi le thermomètre commence à monter un peu. En interrompant la distillation, on obtient un résidu qui cristallise à 0°.- C’est du triméthylearbinol moins aqueux que celui, qui a passé dans le récipient. Cette expérience rend déjà probable l'existence d’un hydrate ayant la composition 2C,H,,0 + H,0, ce qui correspond à 10,84%, d'eau. En effet, un mélange de 2 mol. du triméthylearbinol et de 1 mol. d’eau, pré- Bulletin de l'Académie Empériale 296 paré exprès, passa à la distillation presque complète- ment à + 80° et-une goutte de substance, qui resta dans l'appareil distillatoire, étant refroidie, conserva son état liquide à 0° mais se prit en cristaux dans un mélange de neige et de chlorure de sodium. Pour contrôler ces résultats, on a préparé plus loin un mé- lange de 1 mol. du triméthylcarbinol et 1 mol. d’eau, et on l’a soumis à la distillation. Ce mélange a com- mencé à bouillir aussi à + 80: mais, vers la fin de la distillation, le thermomètre s’éleva rapidement jus- qu'à + 100? et une certaine quantité d’eau presque pure resta dans l’appareil. Il paraît donc qu'on a af- faire ici à un véritable mélange d'eau et d’hydrate 2C,H,,0 + H°0. La densité de ce dernier hydrate, son coëfficient de dilatation, ainsi que la densité du mélange, com- posé de 1 mol. d’eau sur 1 mol. de triméthylcarbinol, ont été obtenus au moyen des pesées suivantes: A 0° l'appareil contient 3,2105 grm. de l’hydrate 2C,H,,0 + H,0. Ce même appareil à + 30 renferme 5,1090 grm. de ce même hydrate. Le même appareil à 0° contient 3,2935 grm. du mélange d’eau et du triméthylearbinol dans la pro- portion moléculaire 1 : 1. Enfin le même appareil à 0° contient 3,8790 grm. d’eau. St-Pétersbourg, le 6 (18) avril 1871. Sur le triéthylcarbinol. Par M. A. Nahapetian. (Lu le 20 avril 1871.) J'ai préparé le triéthylcarbinol par l’action du chlo- rure de propionyle sur le zinc-éthyle. L’acide propio- nique employé a été obtenu au moyen de cyanure d’éthyle; il bouillait à 135°—144. On a préparé le chlorure de propionyle par l’action de perchlorure de phosphore sur cet acide. Le chlorure de propionyle passait à la distillation à 80°— 81°. Le zinc-Cthyle qui a servi à la réaction a été rectifié avec le thermo- mètre et recueilli à 118°. On a employé une molé- cule de chlorure sur deux molécules de zinc-éthyle et, en général, on a conduit l'opération, selon la méthode indiquée par M. le prof. A. Boutlerow pour la pré- paration des alcools tertiaires. 297 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 298 Le mélange du chlorure de propionyle et du zinc- éthyle, abandonné à lui-même pendant quelques jours, s’est épaissi sans cristalliser, il est devenu surtout épais, lorsqu’avant de le décomposer par l’eau, on l’a chauffé pendant quelque temps au bain-marie. Il y a cu un certain dégagement de gaz pendant cette opé- ration. Traitée par l’eau, la masse a fourni à la dis- tillation, outre de l’alcool, une quantité assez consi- dérable d'un produit huileux insoluble dans l’eau et v'offrant pas de point d’ébullition constant. On a dé- barassé le triéthylearbinol de ce dernier produit en traitant tout le liquide provenant de la distillation par une grande quantité d’eau. Ja solution aqueuse, filtrée et saturée par du carbonate de potasse, a laissé sur- nager la substance alcoolique. Cette dernière, dessé- chée sur de la baryte anhydre, n’a pas offert d’abord une température d’ébullition constante, mais en la soumettant à de plusieurs distillations fractionnées, on est parvenu à isoler le triéthycarbinol, bouillant à 140° — 142. A une seconde opération on a essayé d'abandonner à lui-même le mélange de chlorure de propionyle et de zinc-éthyle pendant 25 jours et de le décomposer ensuite par l’eau sans l'avoir chauffé préalablement. Le triéthylcarbinol ainsi obtenu est plus pur et ne contient presque pas d'huile insoluble. On à obtenu à l'analyse les résultats suivants avec la substance bouillante à 140°— 142°: 1) 0,118 gr. de substance ont donné 0,310 gr. d’acide carbonique et 0,151 gr. d’eau. 2) 0,124 gr. de substance ont fourni 0,327 gr. d'acide carbonique et 0,157 gr. d’eau. En centièmes: Pre Théorie pour la formule Expériences: C;H60 = il 2, C(C2H;); (HO) C — 71,64 71,85 1349 H— 14,23 14,11 13,79. Le triéthylearbinol est un liquide incolore ayant une odeur camphrée, analogue à celle des alcools tertiaires en général, mais plus forte que celle du tri- méthylearbinol; il possède une saveur aroma:ique, brû- lante d’abord et rafraichissante ensuite. Le triéthyl- earbinol est, quoique difficilement, soluble dans Peau; étant refroidi à — 20 il ne cristallise point, mais devient visqueux et prend la consistance de la glycé- rine anbydre. La densité du triéthylcarbinol a été trouvée à 0° — 0,8593 *). L'oxydation du triéthylearbinol a été effectuée au moyen d’un mélange bouillant de 3 p. de bichromate de potasse, de 1 p. d'acide sulfurique concentré et de 4 p. d’eau. Pendant l’ébullition il y a eu un certain dégagement d'acide carbonique. Après avoir fait bouillir le mélange, pendant une heure, dans une fiole communiquée avec le bout in- férieur d’un réfrigérant de Liebig, on a soumis le tout à la distillation. On a recueilli d’abord une pe- tite quantité d’un liquide huileux, qui, à juger d’après l'odeur, renfermait encore un peu d’alcool échappé à l'oxydation. La plus grande partie de ce liquide re- sistait à l’action de sodium métallique et se combinait énergiquement au brome. C'était sans doute de l’hep- JS ‘ 1 (Co Hi) tylène CH, = C: Ce Li: 1e On n’a pas remarqué dans ce liquide la présence de l’acetone diéthylique CO(C,H;), dont on pouvait attendre Ja formation d’après l’analogie avec le tri- méthylearbinol. En distillant plus loin le mélange pro- venant de l'oxydation, on a obtenu un liquide aqueux acide, qui a été recueilli en deux portions. La pre- mière de ces portions ne présentait qu’une petite par- tie de toute la quantité du liquide distillée. En satu- rant avec du carbonate de soude, évaporant et préci- pitant avec une solution concentrée du nitrate d'ar- gent, on a obtenu un échantillon (1) de sel argentique avec la première portion du liquide distillé et deux fractions de sel d'argent (2 et 3) avec la seconde por- tion. Ces échantillons de sel d'argent ont donné les ré- sultats suivants: 1) 0,0840 gr. de sel, obtenu avec la 1° portion dis- tillée, ont laissé à la calcination 0,0515 gr. d’ar- gent, ce qui correspond à 61,30", Ag. 2) 0,1400 gr. du premier précipité de sel, obtenu avec la 2"° portion distillée, ont donné 0,0860 gr. d'argent, ce qui fait 61,43, Ag. 3) 0,1205 gr. du second précipité de sel, obtenu avec ‘) Un certain volume de triéthylcarbinol pesait à 0° — 1,815 gr. Le même volume d’eau à 0° 1 299 Bulletin de l’Académie Impériale 300 000 la même portion distillée, ont fourni 0,0765 gr. d'argent, ce qui correspond à 63,487, Ag. La théorie exige 59,677, d'argent pour le propionate et 64,67, pour l’acétate d'argent. Le triéthylcarbinol fournit done, en s’oxydant, de l'acide acétique et un acide plus compliqué, qui, se- lon toute vraisemblance, n’est autre chose que de l'acide propionique. Cet acide supérieur se forme en une quantité considérable, il est donc très probable, que la première fraction de sel renfermerait moins d'argent que le propionate, si la molécule de l’acide était plus compliquée que celle de l'acide propionique. Ce travail 2 été exécuté au laboratoire de M. le prof. À. Boutlerow. St-Pétersbourg, le 20 avril (2 mai) 1871 Sur le diméthylipseudopropylcarbinol. Par M. J. Prianichnikow. (Lu le 20 avril 1871) La théorie indique l’existence de trois alcools ter- tiaires isomériques de la série hexylique. Deux de ces alcools, le méthyldiéthylcarbinol et le diméthyl- propylcarbinol, sont déjà connus; Je viens de préparer le troisième — Je diméthylpseudopropylearbinol. CH(CH,), (CH) Ce corps a été obtenu par la méthode générale de la formation des alcools tertiaires, c’est-à-dire, en CH(CH:h cool 157 CH40 — C(HO) == faisant réagir le chlorure d’isobutyryle le zine-méthyle. L’acide isobutyrique, qui a servi à l'expérience, à été obtenu en oxydant l'alcool butylique de fermenta- tion par un mélange de bichromate de potasse et d’a- cide sulfurique dilué. Il a été converti en chlorure en faisant réagir d’abord 1 mol. d'acide sur 1 mol. de perchlorure de phosphore et en ajoutant ensuite au mélange 2 mol. d’isobutyrate du soude en poudre. Le chlorure organique, séparé par la distillation, renfermait encore un peu d’oxychlorure de phosphore, qu’il a fallu éloigner; on l’a réussi facilement en dé- terminant la quantité de phosphore, en ajoutant au liquide une quantité d’isobutyrate de soude correspon- dante à celle d’oxychlorure de phosphore présent et en faisant bouillir pendant 3 — 4 heures dans une fiole, mise en communication avec le bout inférieur d’un réfrigérant de Liebig. Le chlorure d’isobutyryle, destiné à l’expérience, a été recueilli après des distillations réitérées; il bouil- lait à 89° — 92°. Il n’a pas été pourtant exempt d’a- cide chlorhydrique et de chlorures inférieurs: lé do- sage de chlore en a fourni des preuves: 0,4300 gr. de chlorure ont donné 0,5965 gr. de chlorure d’ar- gent. En centièmes: Expérience Théorie Cl=—34,81 33,38: La plus grande partie de substance, ayant passé à la distillation à la température de 92; c’est cette der- nière température qui paraît être le véritable point d’éballition du chlorure en question. Ce point, qui n’a pas encore été déterminé jusqu’à présent, paraît donc être situé environ 3 plus bas, que celui du chlorure de butyryle normal. On a effectué le mélange du chlorure d’isobutyryle et du zinc-méthyle en faisant arriver peu à peu 1 mol. du premier à 2 mol. du dernier corps. Le liquide, ayant été abandonné à lui-même, pendant une se- maine, se prit peu à peu en une masse cristalline com- posée de tablettes transparentes. C’est le troisième cas, où l’on voit cristalliser la combinaison du zinc- méthyle avec des chlorures des radicaux acides ; chaque combinaison prend en cristallisant un aspect caracté- ristique: le chlorure d’acétyle fournit une masse com- posée de gros prismes, le chlorure de propionyle pro- duit d’aiguilles prismatiques et le chlorure d’isobuty- ryle donne des tablettes. La masse cristallisée a été décomposée par l’eau et l’alcoo! — séparé par la distillation. Pour le purifier on l’a traité de la même manière, que l’on fait avec du triméthylearbinol. Desséché sur de la baryte anhydre le diméthylpseudopropylcarbino} passe à la distilla- tion en plus grande partie à 112 — 113, c'est-à-dire, presqu'à la même température, que le diméthylpro- pylcarbinol (point d’ébullition 114° — 117), dont il diffère pourtant complètement, comme on le verra plus bas, par la manière dont il se comporte en s’oxy- dant. Le diméthylpseudopropylearbinol est un liquide incolore, sensiblement solnble dans l’eau; il possède une odeur aromatique camphrée, analogue à celle des autres alcools tertiaires, il devient visqueux à — 20; 301 sans cristalliser, mais environ à — 35° il se convertit en une masse cristalline blanche, composée de longues et fines aiguilles soyeuses. Sa densité à 0° est 0,8364 et son coëfficient de dilatation pour 1 entre 0° et + 50° à été trouvé —= 0,00099 *). La substance recueillie à 112°— 115 l'analyse les résultats suivants: 0,1632 grm. de substance ont donné 0,4175 grm. d’acide carbonique et 0,2140 grm. d’eau. Ce qui donne en centièmes: a fourni à ne Théorie Ant En pour la formule C,H,,0. Co —69477 70,58 H — 14,52 13373 ; x | On a employé, pour oxyder le diméthylpseudopro- pylcarbinol, un mélange de 3 p. de bichromate de potasse de 1 p. d'acide sulfurique concentré et de 4 p. d’eau. On à fait bouillir pendant une heure dans une fiole munie d’un réfrigérant et l’on a distillé. On a recueilli d'abord une quantité relativement assez forte d’une substance éthérée, qui n’était autre chose que de lacétone ordinaire mélangé d’une certaine quantité d'alcool échappé à l'oxydation. Étant agité avee une solution concentrée te bisulfite de soude, ce liquide à fourni une cristallisation abondante et carac- téristique. Les cristaux, exprimés entre de doubles de pâpier buvard et décomposés par une solution con- centrée de carbonate de potasse, ont laissé surnager de l’acétone ordinaire, bouillant vers 60° et facile à reconnaître. Le produit aqueux de la distillation a été recueilli à deux reprises; il ne renfermait que de l’a- cide acétique. La première petite portion ayant été saturée à l’ébullition par le carbonate de chaux et traitée par de nitrate d'argent a donné un précipité de sel, contenant 65,21, d'argent. (Théorie pour l'acétate d'argent — 64,677, Ag.) 0,0345 gr. de ce sel ont laissé à la calcination 0,0225 gr. d'argent. En traitant de la même manière la seconde portion du produit aqueux de la distillation on a obtenu deux fractions de sel d'argent, dont la première contenait 63,71 °/, et la seconde 64,37 %, d'argent. *) Les données suivantes conduisent à ces nombres: Substance à 0° = 1,7690 gr. Le même volume d’eau = 2,1150 gr. Le même volume de substance à + 50° — 1,6805 gr. des Sciences de Saint. Pétersbourz. 302 1° fraction: à 0,1130 grm. de sel ont laissé 0,0720 gr. d'argent. ame 2° fraction : 0,1235 grm. de sel ont donné 0,0795 gr. d'argent. Tous les trois échantillons de sel donnaient, en cri- stallisant, des aiguilles caractéristiques de l’acétate d'argent. La proportion de l’acide acétique produit par l’oxy- dation du diméthylpseudopropylcarbinol est assez faible par rapport à la quantité de l’acétone, il paraît donc naturel d'admettre que cet acide ne prend naissance qu’en vertu de l'oxydation ultérieure de l’acétone qui ! se forme en premier lieu, selon l’équation: C;, 4,0 + 0, = 2 C;:H,0 + H,0. Ce travail a été fait au laboratoire de M. le pro- fesseur À. Boutlerow. St-Pétersbourg, le 19 avril (1 mai) 1871. Sur un nouvel isomère de l’amylène. Par M. M. Ermolaiew. (Lu le 20 avril 1871.) On ne connaissait jusqu’à présent que deux varié- tés isomériques de l’hydrocarbure C; H,,, l’amylène ordinaire et l’éthyle-allyle de M. Wurtz. Le premier s'obtient avec de l'alcool amylique de fermentation et CB — CH CH —CHos La CH, — É structure du second corps, formé par laction du zinc - méthyle sur l'iodure d’allyle, s'exprime par la formule CH; — CH, — CH, — CH = CH, Ces deux hydrocarbures fournissent lun et l’autre des alcools amyliques secondaires, lorsqu'on les com- bine à l’acide iodhydrique et lorsqu'on traite lio- dure formé par l'oxyde d'argent humide. Avec de l’amylène on obtient le méthylpseudopropylearbinol (Phydrate d'amylène) (ls > CH—CH< Vo! possède la structure et avec l’éthyle-allyle il y a formation de méthylpropylear- binol CH (HO) da MR. Il se peut que l’amylène, obtenu par MM. Beilstein et Rieth dans la réaction du chloroforme et de zinc- éthyle — et l’alphaamylène, dont M. H. Buff a an- noncé la préparation, présentent des variétés parti- | culières, mais l'étude spéciale des propriétés de ces 303 dernières hydrocarbures n'ayant pas eu lieu, leur vé- ritable nature reste inconnue. Je viens de préparer une troisième variété de l'hydrocarbure C;H,, en partant de l’alcoo! amylique tertiaire, le diméthyléthylearbinol, que M. Popof nous à fait connaître. Ce nouvel hydrocarbure diffère complètement des deux autres, dont on a parlé plus haut, par la manière dont il se comporte envers l’acide iodhydrique: en se combinant à cet acide il fournit de l’iodure amylique tertiaire. Ayant préparé une quantité assez considérable de diméthyléthylcarbinol par la méthode ordinaire, au moyen de chlorure de propionyle et de zinc-méthyle, je saisis cette occasion pour faire quelques observations relatives aux pro- priétés de cet alcool. Le corps a été desséché sur de la baryte. Il boût, d’après l’observation de M. Popof, à la température de 98 —102°. Malgré des distil- lations fractionnées, répétées plusieurs fois, je n’ai pas pu arriver à un point d’ébullition plus constant. Sa densité (portion recucillie à la distillation de 99° — 101°) a été trouvée à 0° — 0,828. M. Popof n’a pas réussi à le faire eristalliser à —17 , mais en- viron à — 30° il se prend en une masse de petites aiguilles. L'iodure amylique tertiaire s'obtient prompte- ment en saturant l’alcool par de l’acide iodhydrique gazeux. Ce iodure est un liquide pesant, il se colore facilement sous l’action de la lumière, en mettant un peu de iode en liberté. Le dosage de iode à fourni les résultats suivants : 0,392 gr. d’iodure ont donné 0,469 gr. Ag. En centièmes : PORTE Théorie pour la formule Expérience: GC HnJ J — 64,54 64,14. La lessive alcoolique très concentrée de potasse agit facilement sur l'iodure en question. On n’a be- soin de chauffer qu’au début de lexpérience. Une fois commencée, la réaction continue à marcher et l’iodure de potasse vient se déposer en masse dans le liquide. Ce dernier, soumis à la distillation, donne un produit, qui, lavé à l’eau et desséché sur du chlorure de cal- cium, boût à + 35° et constitue le nouveau hydro- carbure C; H,,. C’est un liquide incolore, ayant une odeur particulière, différente de celle de l’amylène or- dinaire. Sa nature se définit déjà par son mode de Bulletin de l'Académie Hmpériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 304 naissance: elle a été établie en outre par un dosage de brome dans le bromure qu’on obtient en traitant la substance par ce halogène. L'hydrocarbure et le brôme s'unissent énergiquement en formant un produit hui- leux pesant. De crainte qu'il ne se décompose à la température élevée, ce produit a été soumis au do- sage sans être préalablement distillé. 0,297 gr. de bromure ont fourni 0,485 gr. Ag Br. En centièmes : Expérience: Théorie pour C,H,, Br,: Br = 69,36 69,56 Le nouvel hydrocarbure déjà paraît se combiner à l'acide iodhydrique à la température ordinaire. Toutefois, pour rendre la réaction plus complète, on chauffa pendant quelque temps au bain-marie le mé- lange de l’hydrocarbure et de l’acide iodhydrique fu- mante. Le produit obtenu, lavé à l’eau, possédait les mêmes propriétés que l’iodure préparé par Paction du gaz iodhydrique sur l’alcool amylique tertiaire. Ce iodure, formé par l'union de l’hydrocarbure et de l'acide iodhydrique, se décomposait facilement par l'oxyde d'argent, envers lequel il se comportait de la même manière que l’iodure de butyle tertiaire. Étant agité avec un excès d’oxyde d'argent et d’eau, il fournît à la distillation du diméthyléthylearbinol. Le mode de formation de la nouvelle variété de l’'hydrocarbure C, H,, permet de lui assigner une des deux formules rationelles suivantes: je CH, — CH, 4 CH — CH; C (HO): CH; — H,0 = C—CH, = CE, NC, PACÉH CHE ou bien — C — CH, N CE, Laquelle de ces deux formules lui appartient en effet — c’est une question à résoudre. Elle pourra être probablement tranchée par l’étude de la manière, dont cet hydrocarbure se comporte envers l’acide hy- pochloreux. Ce travail a été fait au laboratoire de M. le pro- fesseur Boutlerow. St-Pétersbourg, le 20 avril (2 mai) 1871. Paru le 15 mai 1871. BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. TOME XVE. | | (Feuilles 21—25.) CONTENU: Page. F. Minding, De la méthode des moindres carrés................................. 305—308 E. Cyon et Aladoff, Du rôle des nerfs dans la production du diabète sucré artificiel .... 308—321 S. v. Glasenapp, Sur l'apparition de la comète d’'Enckel en 1871................... 321—332 Brosset, Sur l’histoire ancienne de l'Arménie, d’après les inscriptions hiéroglyphiques | CLICUNÉMONMER SE ele eme eee ee eee C cie 332—340 B. Dorn, Collections scientifiques du Comte Gobineau........................... 340—346 N. de Maclay, Observations de la température, à la profondeur de 1000 pieds, dans la | partie équatoriale de l'Atlantique........................................ 346 W. Gruber, Des variétés de la veine fémorale profonde. (Avec une Planche.)......... 347—359 —— Sur un cas remarquable de polydactylie............................,... 359—368 7 Sur un muscle cubito-carpien, et sur un muscle radio-cubito-carpien -Biceps, Chez LhOMME retenir ee mere ce ie ele ele Cie 368—373. A, Schiefner, Matériaux pour la connaissance de la langue youkaghire............... 373—399 Bulletin bibliographique .............................................#Me..c. 399—400 __=#00— On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, J. Issakof et Tcherkessof, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Komurer# Ilpassenis Huneparopckoÿ Axayemin Haykæ); N. Kymmel, libraire à Riga ; A. E. Kechribardshi, libraire à Odessa, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rb]. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. PAR KE: | Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Août 1871. — Pour le Secrétaire perpétuel M. Brosset. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.) TM 4 MEL fn ii 4 ne 2 ag me ee men oem mi dr lou Hly AUTIT AE F h situer ME" Ce ut, sisi DEUTIEPA . Wat FE ON ETS BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. Zur Methode der kleinsten Quadrate. Von! F. Minding. (Lu le 23 février 1871.) Die Methode der kleinsten Quadrate fordert, dass aus einer Reïhe von Gleichungen, wie ax +by+ci+n—=u AT+by+ci+n —=u,,...... A2 +- by + C8 + MN = U, | u. S. W. diejenigen Werthe der unbekannten x y 4 gefunden werden, welche die Summe der Quadrate aller w, d. i. [uu] so klein als môglich machen. Zu diesem Zwecke wird [wu] in folgende Form gebracht: [uu] — HE + . Dusr + [nn.3],...(2) wo [au] = [aax + [ab]y + [ac]e] + [an] [bu.1] — [bu] + A'[au] —[bb.1]y+-[bc.1]2+-[bn.1] [cu.2] = [cu] + B"Tbu] + A"Tau] = [cc.2]2+[on.21. Die hier gebrauchten Bezeichnungen sind aus den Schriften von Gauss und Encke so bekannt, dass sie an dieser Stelle keiner Erklärung bedürfen. Aus der identischen Gleichung (2) ergeben sich nicht allein sofort die gesuchten Werthe der # y2, welche, in so! fern die Gleichungen (1) eine Reihe gleich guter Be- obachtungen darstellen, zugleich die wahrscheinlich- sten Werthe jener unbekannten Grüssen sind, sondern es wird daraus auch der Beweis hergeleitet, dass diese Bestimmung der letzten Unbekannten z das Ge- wicht [cc.2] hat, wenn das Gewicht der einfachen Beobachtung. als Einheit gesetzt wird. Durch irgend eine lineare Substitution kann die identische Gleichung (2) in eine andere, jedoch ganz auf dieselbe Regel gegründete, verwandelt werden. Nur muss die Determinante der SRE von Null verschieden sein. Es sei Tome XVI. T—=XË + An +AË E—lx+1ly + ls Æ=NÉHUNANRE n—=90+ y +92 ( (3) 2 —=XxË+xnH+xË Re | ferner sei À — a + yb + ec À, = Àa, + yb, + xc, B = À,a + Y,b + x,c u, S. W., E = À,a + Y,b + x,c so verwandeln sich die Gleichungen (1) in folgende: UE +- Bn + CE + n = u | AE + Bon + C++ n, —u, { u. S. W. woraus folgt: [Au] = [AU + [AB In + [ACIÉ + [An] u. S. W. und schliesslich: [uu] = [up BA Auch ist [Bu.1}2 [Gu.2]2 [BS.1] [CG.2] Uu = (ha + yb + xc)u, [Au] = À [au] + y [bu] + [cu] [Bu] = À, [au] + y, [bu] + x, [cu] [Gu] = x, [ar] Für die kleinste Quadratsumme ergiebt sich aus (5) derselbe Werth wie aus (2), weil nach (6) mit [au], [bu], [cu] zugleich [Au], [Bu], [Cu] verschwin- den. Daher folgt aus (2) und (5) die identische Glei- chung: [auT? [aa] + [nn.3].. (5) daher : . (6) + V, [bu] + x, [cul]. [eu.2]? [ce.2] [Mu]? — OA [bu.17° (bb.1] [Bu.1}, (Gu.27? [5% .1] TT [EC-2] 2] (7) Setzt man in dieser Gleichung 4—0, y—=0, 2=—0, also auch £—0, n—0, É—0, so wirdu=—n,u, =", u. s. f.; also ist auch Can]? [bm.1}2 (on.2j _ (Un}, (Bn.1]2, [Gn.2} Ca] * (oil * [ec.2] (WU) * [58.1] ‘ (CC. 16-21 (8) — [nn] — [nn.3]. f 20 307 Das im Vorstehenden ausgesprochene Substitutions- princip führt auf hochst einfache Weise zu dem von Gauss gegebenen allgemeinen Ausdrucke des Gewich- tes einer beliebigen Function É = QT + QU + Que. Bezeichnet nämlich P, das Gewicht von &, so ist nach Gauss: (d24-B'q +4") [ce.2] 2 fl (res Er (a+ 4"qÿ Pe _ [aa] fa [06.1] d. h. man hat in dem aus (2) entstehenden Werthe von [uu]—{[nn.3] nur g für [au], q, für [bu], q für [cu] zu schreiben, um den Werth von , zu erhalten. Zum Beweise dieses Satzes bedarf es nur der Sub- stitution =, i—= 8 n—=Y, + +R qË din 6 1 — = — À +2 Q LL 2 2 qe wonach nur € als letzte unbekannte an die Stelle von 2 gesetzt wird, während x und y beibehalten werden. Diese Substitution giebt D = oder u = ax +- by + c2+n = (a— Mes (o—L)ysten, Q2 UE: also und [Au] = [au] L [cu], [Bu] = [bu] —L [cu], [Eu] — Leu], do 2 2 In der Gleichung (7) setze man nun [Au] —0, [Bu]—0, folglich auch [Bu.1] — 0 und [Gu.2] = [Cu], so wird zugleich Eau] = € [eu] = g[Gu], [ou] = g1Gu}, Lou] = 9, [Eu] Mit diesen Werthen verwandelt sich die Gleichung (7) nach Weglassung des gemeinschaftlichen Factors (Gu)° in folgende: GA CREME CES 2e [aa] ou lent iCal welche offenbar den zu beweisenden Satz ausspricht. Denn wenn bei den Unbekannten x y 2 [cc.2] das Bulletin de l'Académie Hmpériale 308 Gewicht von 2 war, wie ich als bewiesen hier voraus- setze, s0 ist gegenwärtig & die letzte in der Reïhe der unbekannten Grüssen æ y € und mithin ihr Gewicht P, —16C.2]. Vorstehender Beweis setzt voraus, dass in der Function & die Grüsse 2 wirklich vorkommt oder dass q, nicht gleich Null ist; da aber nôthigenfalls q, als beliebig klein gedacht werden kann, so ist klar, dass der Satz auch für ein verschwindes g, noch gültig bleibt. Es schien mir genügend, den Beweis nur für drei unbekannte Grüssen durchzuführen; für, jede andere Anzahl würde der Gang ganz derselbe sein. Die Rolle der Nerven bei Erzeugung von künst- lichem Diabetes mellitus. Von Prof, E. Cyon und Stud. Aladoff. (Lu le 23 février 1871.) Durch den Nachweis des Zuckers im Harne von Thieren, bei denen der 4te Ventrikel des Gehirns durch einen Stich verletzt war, hat Claude Bernard eine der wichtigsten und merkwürdigsten Erscheinun- gen der Physiologie zu Tage gefordert. Seit dieser Entdeckung sind theils von Bernard selbst, theils von Anderen, besonders von Schiff, weitere Unter- suchungen über den Einfluss der Nerven auf Zucker- production unternommen worden, die, so lehrreich sie an sich waren, doch nicht dazu geführt haben, die Art dieser Nervenwirkungen erklären zu künnen. Die zuerst von Bernard gemachte Beobachtung, dass eine vorherige Durchschneidung der #n. splanch- nici dem Eintreten von Diabetes nach der Piqüre vorbeuge, eine nachherige Trennung dieses Nerven aber den schon entstandenen Diabetes nicht aufzu- heben vermag, hat zwar auf die Splanchnici als auf die Bahnen aufmerksam gemacht, durch welche das Centralnervensystem in die Zuckerproduction ein- zugreifen vermag; durch den scheinbaren Wider- spruch aber, welcher in dieser Beobachtung Claude Bernard’s lag, wurde das Verständniss der hier in Betracht kommenden Vorgänge noch mehr in die Ferne gerückt. Nachdem schon Pavy bemerkt hat, dass Durch- schneidung des obersten Halsganglions des Sympathi- cus Diabetes zu erzeugen vermag, hat Eckhardt es unternommen, eine Aufklärung über die von mehre- 309 ren Autoren beobachtete Inconstanz in den Erfolgen der Splanchnici-Durechschneidungen für den Diabetes auf experimentalem Wege zu erlangen. Von den zahlreichen Untersuchungen Eckhardt’s über Diabetes wollen wir nur diejenigen berücksich- tigen, welche die uns hier speciell interessirende Frage berühren. Als Hauptresultat der Eckhardt’schen Untersu- chung kann man den Nachweis betrachten, dass Durch- schneidung des letzten Hals- oder irgend eines Brust- ganglions des Grenzstranges ebenso Diabetes erzeugt, wie die Bernard’sche Piqüre im Boden des vierten Ventrikels. Eckhardt betrachtet den so entstehen- den Diabetes als einen Reizungs-Diabetes, d. h. als einen solchen, der in Folge von Reizung sympathi- scher Nerven entstanden sei. Der Reiz soll dureh die Berührung der Luft mit der Schnittfläche des Gan- glions gegeben sein, und darum erklärt Eckhardt die Erfolglosigkeit der Splanchnici - Durchschneidungen dadurch, dass, wenn dieser Nerv zwischen den Gan- glien getroffen wird, seine Diabetes erzeugenden Fa- sern nur gelähmt, aber nicht gereizt werden. Mit Zuhülfenahme dieser Eckardtschen Annahme lässt sich der scheinbare Widerspruch, welcher in der oben erwähnten Beobachtung von Claude Bernard lag, auf eine mehr oder weniger gezwungene Weise erklären. Es lassen sich aber auch manche gewichtige Ein- wände gegen die Richtigkeit dieser Erklärung erhe- ben. So z. B. erscheint die Annahme, Durchschnei- dung von peripherischen Nervengebilden bewirke keine Läbhmung, sondern Reizung derselben, an sich schon ziemlich gewagt, und dies um so mehr, als wir bei Eckhardt auch den direkten Beweis dafür vermissen, der doch leicht geführt werden künnte. Wenn die Durchschneidung der erwähnten Ganglien durch Rei- zung ihrer Schnittflächen Diabetes erzeugte, so müsste eine Exstirpation dieser Ganglien natürlich kéeinen Diabetes veranlassen. Diese leicht ausführbare Gegen- probe musste Eckhardt zuerst versuchen, und nur wenn die im vorigen Satze gemachte Voraussetzung eingetroffen wäre, durfte seine Annahme auf Gültig- keit Ansprüche machen. Bei der Aufnahme der hier mitzutheilenden Beob- achtungen leitete uns nicht nur die Absicht, die durch frühere Untersuchungen noch zurückgelassenen des Scences de Saint-Pétersbourg. 310 Lücken auszufüllen, sondern auch die Hoffnung, über die Art der Nerveneinwirkung selbst näheren Auf- schluss zu erhalten. In wie weit diese Hoffnung in Erfüllung gegangen ist, werden die folgenden Zeilen lehren. Unsere Versuche sind fast ausschliesslich an Hun- den ausgeführt. Zum Nachweis von Zucker wurden immer wenigstens zwei chemische Proben versucht, von denen die eine immer mittelst der Fehling’schen Lüsung vorgenommen wurde. Der Harn wurde zuerst auf Zucker vor der Operation an den Nerven unter- sucht, wobei es sich herausstellte, dass man selten einen Hund trifft, dessen Harn gar keinen Zucker, auch nicht in minimalen Mengen, enthält. Man kann also meistens nur von Zunahme der Zuckermengen im Harne in Folge gewisser Operationen und nicht von Entstehung derselben sprechen. Diese Zunahme ist aber bei den Diabetes erzeugenden Operationen so bedeutend, dass sie mit Sicherheit dieser Operation selbst zugeschrieben werden kann. Wenn wir daher in der vorliegenden Untersuchung vom Eintreten oder Ausbleiben des Diabetes sprechen, so wollen diese . Bezeichnungen in den meisten Fällen nur eine Zu- nahme oder ein Gleichbleiben der Zuckermenge im Harn bedeuten. Die erste Reihe unserer Versuche bestand zuerst nur in Wiederholung des Eckhardt’schen, also in Durchschneidungen des letzten Hals- oder des ersten Brustganglions. Nur in der Art der Ausfübrung dieser Versuche lag der Unterschied, dass wir an diesen Ganglien nach der, von dem einen von uns (E. Cyon) bei früheren Untersuchungen an diesen Organen ein- geführten, Methode operirten. Anstatt nämlich die ersten Rippen zu entfernen, wie es Eckhardt that, gelangten wir zu diesen Ganglien von der Halsgegend aus, wodurch die, besonders bei Diabetes-Versuchen sehr stürenden, grossen Verletzungen des Thieres ver- mieden werden. Das von uns erhaltene Resultat dieser Durchschnei- dungen war identisch mit dem von Eckhardt angege- benen. Eine bis anderthalb Stunden nach dieser Ope- ration konnten wir im Harne der Thiere grosse Men- gen von Zucker nachweisen, und zwar gelang uns dies fast bei allen auf diese Weise operirten Hunden. Nachdem so der Einfluss dieser Ganglien auf die Erzeugung von Diabetes constatirt wurde, handelte 20* sil es sich darum, zu prüfen, in wie weit die Annahme Eckhardts, dieser Einfluss bestehe in einer Reizung gewisser in diesen Ganglien liegenden Fasern, be- gründet ist. Wie schon oben erwähnt, konnte dies leicht durch Versuche mit Exstirpationen dieser Gan- glien geschehen. Eine grüssere Anzahl solcher Exstirpationen zeigte uns bald, dass die Eckhardt’sche Annahme unrichtig ist, und dass wir es hier mit einer Lähmungs- und keiner Reizungserscheinung zu thun haben. Solche Exstirpationen erzeugen nämlich ebenso rasch und eben so constant Diabetes, wie die Durch- schneidung dieser Ganglien selbst; ja für den Erfolg des Versuchs genügt die alleinige Exstirpation des letzten Halsganglions. Diese Exstirpation wurde so vorsichtig ausgeführt, dass der Verdacht nicht aufkommen konnte, dieses Ganglion sei durch die Ausreissung selbst in starke Erregung gerathen, welche sich den Diabetes erzeu- genden Nerven mitgetheilt hat. Abgesehen von der Sorgfalt, mit welcher dieses leicht zugängliche Gan- glion ausgeschält wurde, spricht gegen eine solche Môglichkeit die bekannte Thatsache, dass Exstirpa- tion dieses Ganglions die vasomotorischen Nerven der oberen Extremität lähmt (CI. Bernard, Schiff, E. Cyon) und nicht reizt. Noch beweisender für den Ursprung dieses künst- lichen Diabetes aus einer Lähmung gewisser Nerven war die zweite Reihe unserer Versuche, welche wir mehrmals und zwar immer mit demselben Erfolge ausführtén. Anstatt das Halsganglion selbst zu ex- stirpiren, präparirten wir es sorgfältig heraus und zwar ohne es dabei im Geringsten zu berühren. Nach- dem es so freigelegt war (am besten durch einen schräg von oben und aussen nach unten und innen im Trigonum supraclaviculare geführten Schnitt), durch- schnitten wir vorsichtig sämmtliche Nervenzweige, mit denen es in Verbindung stand, so dass das Gan- glion an seiner Stelle liegen blieb, aber aller Verbin- dungen mit dem centralen und peripheren Nerven- system beraubt war. Auch diese Operation er- zeugte bei Hunden starken Diabetes und zwar in demselben Zeitraum, wie die früher be- schriebenen. Durch die erwähnten Versuche ist also zuerst festgestellt worden, dass der künstliche Diabetes Bulletin de l’Académie Impériale 312? durch Lähmung gewisser Nervenfasern ent- steht, welche mit dem ersten Brust- und letz- ten Halsganglion in Verbindung stehen. Mit diesem Ergebnisse ausgerüstet, gingen wir nun an die specielle Ermittelung dieser die Zuckerbildung beeinflussenden Nerven. Die betreffenden Ganglien stehen bekanntlich mit einer grossen Anzahl ein- und austretender Nerven in Verbindung, welche den verschiedensten Funktio- nen obliegen; wir wollen nur an die nn. cardiaci ac- celeratorii (M. und E. Cyon) und an die vasomotori- rischen Nerven der oberen Extremität (CI. Bernard, E. Cyon) erinnern, welche auf dem Wege zu ihren Bestimmungsorten diese Ganglien durchsetzen. Beim Hunde, dessen Halssympathicus mit dem Vagus ver- wachsen ist, wird die Anzahl dieser Nerven noch da- durch vermehrt, dass auch der Vagusstamm das letzte Halsganglion durchsetzt. Es handelte sich also darum, zu ermitteln, welche von diesen Nerven in unseren Versuchen die Hauptrolle spielten, und welche nur zufällig und ohne jeden Ein- fluss auf den erzielten Erfolg durchschnitten wurden. Um die nun folgende dritte Reihe von Versuchen verständlich zu machen, müssen wir auf die anatomi- sche Beschreibung dieser Ganglien hinweisen, die von Ludwig und Thiry, M. und E. Cyon gegeben wurde. Alle hier in Betracht kommenden Nerven dieser Gan- glien sind auf einer Tafel abgebildet, welche einer der sächs. Ges. der Wissenschaften im Jahre 1567 mitgetheilten Abhandlung von E. Cyon (Über den Ursprung etc.) beigegeben ist. Wir verfuhren bei unserem Versuche derart, dass wir die in das Gangl, cervicale inf. eintretenden Ner- ven einzelweise und der Reïhe nach durchschnit- ten und dabei beobachteten, nach welcher Durch- schneidung künstlicher Diabetes im Harne auftrat. In einer grüsseren Anzahl auf diese Weise ausgeführ- ter Versuche stellte es sich heraus, dass Diabetes er- zeugt wird, entweder wenn beide r. vertebrales oder die beiden Nerven durchschnitten werden, welche vom Gal. cerv. inf. zum Gal. stellatum sich begeben und die Art. subclavia ringfôrmig umschliessen und zusammen den sogenannten Annulus Vieusseni bilden. Die Durch- schneidung der anderen Nerven des Ggl. cervical. inf. hat keinen Einfluss auf die im Harne befindliche Zuk- kermenge, Die genannten Nerven sind es also, deren des Sciences de Saint -Pétersbourg. 314 EE Lähmung Diabetes erzeugt. Da einerseits zur Erzeu- gung des Diabetes die Durchschneidung des einen Paares dieser Nerven genügt, andererseits aber das eine Paar, die r. vertebrales, die Verbindung zwischen dem Rückenmarke und dem Gyl. stell. inf. bilden, das Zweite, der Ann. Vieusseni, dieses Ganglion mit dem Ggl. stellatum vereinigen, so ist aus unseren Versu- chen Folgendes mit Sicherheit zu schliessen: Die Nervenfasern, deren Lähmung Diabetes er- zeugt, verlassen das Rückenmark durch die Rr. vertebrales, passiren das Ggl. cervic. inf. und begeben sich durch den Ann. Vieusseni zum Gyl. stellatum. Somit ist Aufschluss über eine Strecke der peri- pheren Bahn der hier in Betracht kommenden Nerven- fasern erlangt worden. Um auf experimentellem Wege diese Bahn weiter zu erforschen, stellten wir eine vierte Reihe von Ver- suchen mit Durchschneidungen des Grenzstranges un- terhalb der bis jetzt untersuchten Strecke an. Wir hofften, bei diesen Versuchen auch Aufschluss über die am Eingang dieser Abhandlung erwähnte, von CL Bernard beobachtete Rolle der Splanchnici auf den durch die Piqüre erzeugten Diabetes zu bekommen. Wir führten diese Reihe unserer Versuche auf die Weise aus, dass wir einen scharfen Haken zwischen der 10. und 11. oder 11. und 12. Rippe, nahe der Wir- belsäule, in die Brusthôhle einführten und den Grenz- strang, resp. den Splanchnicus der entsprechenden Seite durchschnitten. Bei einiger Übung gelingt es. den Grenzstrang auf diese Weise subcutan mit ziemlicher Sicherheit zu durchtrennen. Da die Pleura dabei fast immer verletzt wird, so ist es nothwendig, den Haken unter bohrenden Bewegungen in schiefer Richtung durch die Intercostalmuskeln durchzustossen, um so den Eintritt von Luft in die Pleurahühle zu verhin- ‘dern. — Jedenfalls muss nach jedem Versuche durch Section am Cadaver untersucht werden, ob der Nerv auch getroffen und vollständig getrennt ist, da ziem- lich oft durch nicht nachdrückliche Fübrung des Ha- kens der Grenzstrang nur zerquetscht oder angeris- sen, aber nicht vollständig durchschnitten wird. Die Ergebnisse dieser Reïhe von Versuchen treten zwWar nicht mit der Constanz ein, wie in den bisheri- gen, aber aus einer grüsseren Anzahl von Versuchen lassen sich mit Sicherheit folgende Resultate ableiten : 1) Durchschneidung des Grenzstranges auf der angegebenen Hôühe erzeugt fast nie Diabe- tes beim Hunde. Wird nach dieser Durchschnei- dung das Gangl. stellatum oder das Gangl. cervicale inf. derselben Seite durchtrennt, so bleibt auch diese Operation ohne Einfluss auf die Zucker- menge im Harn. Ebenso erfolglos ist die gleichzei- tige Durchtrennung des Gangl. cerv. inf. und des Grenz- stranges zwischen der 10. und 12. Rippe. 2) Wird der Grenzstrang an der bezeichne- ten Stelle erst durchtrennt, nachdem künstli- cher Diabetes durch Exstirpation des Gangl. cerv. inf. schon erzeugt ist, so wird dadurch der Diabetes nicht aufgehoben, ja sogar nicht an Zu- nahme gehindert, wenigstens die ersten Paar Stunden nach dieser Operation. Wir stiessen also auch hier auf denselben schein- baren Widerspruch über die Rolle der Splanchnici bei Diabetes, den schon CI. Bernard beobachtet hat, als er die Piqüre mit vor- oder nachheriger Durchschnei- dung der Splanchnici vornahm. Wie schon oben erwähnt, fand Bernard, dass eine vorherige Durchschneidung der Splanchnici den Er- folg der Piqüre vernichte, eine nachherige dagegen den schon durch die Piqüre erzeugten Diabetes nicht aufzuheben vermag. Dasselbe Resultat erhielten wir, nur mit dem Unterschiede, dass wir, anstatt die Dia- betes erzeugenden Fasern im 4ten Ventrikel zu trefien, dieselben in ihrem peripheren Verlauf lähmten. Da- durch tritt aber das Widersprechende der Erschei- nung, wenn müglich, noch greller hervor. Es kann ja nämlich keinem Zweifel unterliegen, dass die Nerven- fasern, deren Lähmung das Entstehen der Zucker- harnrubr nach sich zieht, um vom Gangl. stellatum zur Leber zu gelangen, den Grenzstrang und den Splanchnicus passiren müssen. Bei Durchschneidung dieses letzteren werden also auch jene Fasern mit durchtrennt — und doch erzeugt die an dieser Stelle vorgenommene Durchtrennung keinen Diabetes, — ja noch mehr, sie verhindert sogar das Eintreten des Diabetes, wenn nachträglich noch diese Nervenfasern in den oberen Ganglien selbst getroffen werden! Dieser Widerspruch kann nur eine Ursache haben — nämlich, es müssen unterhalb des Gangl. stellatum aus dem Rückenmarke Nerven in der Grenzstrang eintreten, deren Lähmung das Auftreten von Diabetes 315 auf irgend eine Weise zu hindern, den einmal einge- tretenen Diabetes aber nicht aufzuheben vermag. Mit einem Worte: in dem unteren Verlaufe desGrenz- stranges befinden sich zwei Arten von Fasern, von denendieeinen aus dem Gangl. stellatum kom- menden, wenn gelähmt, Diabetes erzeugen; die anderen, tiefer aus dem Rückenmarke tre- tenden, deren Lähmung den Wirkungen der ersteren entgegentritt. — Wie eine kurze Überle- gung zeigt, ist dieser Schluss aus unseren Beobach- tungen keine über das Thatsächliche hinausgehende Erklärung, sondern nur eine einfache Formulirung der zu Tage getretenen Thatsache. Vermuthungen über die Natur dieser sich entge- genwirkenden Nervenleistungen aufzustellen war eine missliche Sache, so lange wir keine wohlbegründeten Angaben über das Wesentliche in der Wirkung der Nerven bei Erzeugung von Diabetes besassen. Unser nächstes Streben musste also darauf gerichtet wer- den, Anhaltspunkte zum Verständniss dieser Wirkun- gen zu erlangen. Der Gesichtspunkt, von welchem wir dabei ausgin- gen, war der, dass, ehe wir zur Annahme neuer Ner- venwirkungen unsere Zuflucht nahmen, wir zuerst versuchen mussten, mit alleiniger Zuhülfenahme der bis jetzt bekannten Nervenleistungen zum Ziele zu gelangen. Nur wenn wir alle diese Wege erschôüpft hatten, hatten wir das Recht, auf neue Nervenwirkun- gen zu reflectiren. Von den bekannten Nervenwirkungen war hier na- türlich zuerst an vasomotorische zu denken, wie ja schon einige Physiologen, z. B. Schiff, den Versuch gemacht haben, die Entstehung des künstlichen Dia- betes durch Lähmung oder Reizung von Gefässnerven zu deuten. Es war hier um so mehr gestattet, an va- somotorische Einflüsse zu denken, 4ls sowohl die Ner- ven als die Ganglien, in welchen wir die Diabetes er- zeugenden Fasern gefanden haben, in mannigfachen Beziehungen zum Circulationsapparate stehen. Die Frage war einer experimentellen Prüfung fähig, und waren die Anhaltspunkte zu derselben so ver- lockend, dass wir auch diese Prüfung vornahmen. So wie die Verhältnisse nach unseren bisherigen Untersuchungen sich gestaltet haben, war die zu ent- scheidende Frage folgende: Haben die Nerven, in .denen wir die Existenz Diabetes erzeugender Fasern Bulletin de l’Académie Impériale 316 nachgewiesen haben, irgend einen Einfluss auf die Circulation in der Leber oder nicht? Wir wandten uns an die Nerven, welche den An- nulus Vieusseni bilden, sowohl wegen der leichten Zugänglichkeit derselben, als weil bis jetzt in ihnen noch keine anderen Functionen beobachtet wurden, was bekanntlich bei den Pr. vertebrales nicht der Fall ist. — Das Einzige, was die Physiologie bis jetzt über die Function dieses Annulus Vieusseni besitzt, ist die beiläufige Angabe von M. und E. Cyon*), dass teizung desselben eine minimale Blutdrucksteigerung in der Carotis bewirke, ohne irgendwie die Zahl der Herzschläge zu beeinflussen. Die Blutdrucksteigerung betrug in den dieser Angabe zu Grunde gelegten Ver- suchen, wie der eine von uns (E. Cyon) aus den noch behaltenen Curven von Neuem constatiren konnte, nur 5— 10 Mill. An grosse allgemeine Wirkungen war also bei Reizung dieses Nerven nicht zu denken; wir lenkten unsere Aufmerksamkeit während dieser Réi- zung also zunächst auf die Veränderungen der Blut- gefässe in der Leber. Die zu diesem Zwecke unternommene fünfte Reihe von Versuchen ist an mit Curare vergifteten Hunden angestellt. Zur Reizung wurde immer der rechte An- nulus Vieusseni benutzt, weil die hier in Betracht kommenden Nervenpartien auf der rechten Seite viel seltener Unregelmässigkeiten in der Anordnung zei- gen, als auf der linken Seite. Die Veränderungen des Blutstroms in der Leber wurden zuerst mit blossem Auge an der blossgelegten Leberoberfläche studirt. Wir wollen hier einige Cautelen angeben, welche bei Wiederholung der Versuche vor vielen Misserfolgen schützen werden. Die Leber darf so wenig als môglich aus der Bauchhôühle herausgezogen werden, und dies auch nur auf kurze Zeit. Während der Beobachtung muss sowohl die Beleuchtung der Leberoberfläche un- veränderlich, als auch der Kopf des Beobachters fixirt bleiben. Da es sich hier um Beobachtung feiner Far- bennuancirungen handelt, so kann man leicht durch Nichtbeachtung der angegebenen Vorsichtsmaassregeln auf Täuschungen stossen. Réizt man nun den einen der Zweige des Annulus Vieusseni, so beobachtet man meistens an der Ober- fiche der Leber das Auftreten von weïsslichen Flek- *) Archiv von Dubois-Reymond. 1867. 317 ken, die während der ganzen Dauer der Reizung an- halten, an Grüsse zunehmen und nach Aufhôüren der Reizung nur allmählich verschwinden. Man muss oft einen grôsseren Theijl der Leber beobachten, um diese Flecken zu sehen, da sie nicht an allen Theiïlen der Leber gleichmässig vorkommen. Beobachtet man diese Flecken genauer, so findet man, dass die weissliche Farbe derselben von einem Netze blasser Fäden her- rührt, welches auf der Oberfläche des Fleckes sicht- bar ist. Das Netz ist ziemlich engmaschig, und man überzeugt sich bei näherer Betrachtung leicht, dass die weissen Fäden sich um die Grenzen der einzelnen Acini hinziehen; mit anderen Worten, dass die Acini die Maschen dieses Netzes ausfüllen. Nichts lag näher als die Vermuthung, dass diese Fäden den Verzwei- gungen der Art. hepatica, vielleicht sogar der Venae portarum entsprechen, und dass das Erblassen dersel- ben von der Contraction dieser Verzweigungen her- rühre. Es gelingt oft, diese Vermuthung durch die Beobachtung zu unterstützen, dass während des Er- scheinens dieser blassen Netze Risse in der Leber schwächer bluten, als vorher. Mit einem Worte, durch diese Reizversuche ist es im hôüchsten Grade wahr- scheinlich gemacht worden, dass im Annulus Vieusseni vasomotorische Nerven für die Ge- fisse der Leber verlaufen. Ehe wir zu Schlussfolgerungen .aus diesen Beob- achtungen für die Physiologie des Diabetes schreiten, wollen wir noch die letzte Reihe der hierher gehüri- gen Versuche mittheilen, welche die erwähnte Wahr- scheinlichkeit in Gewissheit verwandelt haben. Durch den Erfolg der ersten Reizversuche ange- spornt, unternahmen wir nämlich Messungen der Ver- änderungen in der Circulation der Leber mittelst des Quecksilbermanometers. So schwierig die Ausführung dieser Versuche auch war, so lohnend waren ïhre Resultate. Die Versuche wurden so ausgeführt, dass in die Art. hepatica eine T -fôrmige Canüle eingeführt wurde, welche wir später in Verbindung mit den Zuleitungsrüh- ren des Manometers brachten. Die Präparation der Art. hepatica, so wie deren Unterbindung, muss sorgfältig ausgeführt werden, besonders nehme man sich vor einer Verletzung oder gar Unterbindung der zablrei- chen die Arterie begleitenden Nervenfäden in Acht. Während der Messungen des Blutdrucks muss die des Sciences de Saint-Pétersbourg. 318 Arterie oft von einem Assistenten mit den Fingern fixirt werden, da sonst leicht durch Zusammenfaltung des einen Endes der Arterie die Veränderungen des Blutdrucks in derselben sich nicht am Manometer äussern künnen. Auch in diesen Versuchen waren die Hunde durch Curare vergiftet. Reiïizten wir nun den einen der Zweige des Annulus Vieusseni, so beobachteten wir in allen Fällen eine sofortige Zunahme des Seitendrucks in der Art. hepatica. Diese Zunahme war in verschiedenen Fällen verschieden gross, betrug aber gewühnlich zwischen 30 und 70 Mm. Nach der Reizung kehrt der Blutdruck allmäblich wieder zu seiner früheren Grüsse zurück.. Somit ist durch diese letzte Versuchsreihe festge- stellt worden, dass im Annulus die gefässverengenden Fasern für die Zweige der Art. hepatica liegen. Um noch mehr den Verdacht auszuschliessen, es stiege hier der Seitendruck nur in Folge von Druck- veränderungen in den benachbarten Gefässen, mach- ten wir noch folgende zwei Proben. 1) maassen wir den Blutdruck gleichzeitig in der Carotis und überzeugten uns, dass, während in der Art. hepatica der Seiten- druck auf mehr als 50 Mm. in die Hôühe ging, er in der Carotis nur 5—10 Mm. gewann; 2) klemmten wir das peripherische Ende der Art. hepatica zu und reizten nun den Ann. Vieusseni, so war gar keine Druckzunahme im centralen Theile der Art. hepatica wahrzunehmen, was doch durchaus eintreten müsste, wenn die Steigerung des Seiten- drucks nicht durch Verengerung der kleineren Leber- arterien, sondern durch erhühten Druck in den Nach- bargefässen erzeugt worden wäre. Ganz ähnliche Messungen des Blutdrucks machten wir an der Ven. port. und bevbachteten hier auch eine Druckzunahme während der Reizung derselben Ner- ven; diese Zunahme erreichte aber kaum die Hôhe von 10 — 12 Mm.; wahrscheinlich war sie also indi- rekt durch Veränderungen des Blutdrucks in der Art. hepatica bedingt. Die Frage, die wir uns oben gestellt: «üben die Nerven, in denen wir die Existenz Diabetes erzeugen- der Fasern nachgewiesen haben, irgend einen Einfluss auf die Circulation in der Leber aus oder nicht?», ha- ben wir also auf das Bestimmteste dahin beantwortet, dass diese Nerven auch die verengernden Fa- 319 Bulletin de l’Académie Impériale 320 ——@ 0 sern der Leberarterien enthalten. Reizung die- | deren Lähmung den Wirkungen der Durchschneidung ser Nerven erzeugt Verengerung dieser Gefässe, ihre | des Ann. Vieusseni entgegentritt. Läbmung muss also eine Erweiterung derselben her- Da wir jetzt nun wissen, dass die hier in Betracht vorrufen. Diese Erweiterung ist auch am Manometer | kommenden Fasern des Ann. Vieusseni gefässveren- nachweisbar, nur tritt sie allmählich ein und erreicht | gende Fasern der Leber sind, so scheint nichts ein- hr Maximum erst 10—15 Minuten nach der Durch- | facher als die Annahme, die tiefer aus dem Rücken- schneidung der Ann. Vieusseni beider Seiten. marke tretenden Fasern, welche diesen entgegenwir- ken, — seien gefisserweiternde Nerven der Leber. Mit dieser Annahme würden sich zwar unsere Ver- suche der 4ten Reïhe leicht erklären lassen — diese Annahme beruht aber zuerst auf der unwahrschein- lichen Voraussetzung, es gäbe im Organismus direkt erweiternde Nervenfasern, und sodann ermangelt sie des Beweises, dass auch die Leber solche Nerven be- sitzt. Wir dürfen daher zu dieser Annahme erst dann unsere Zuflucht nehmen, wenn wir uns auf andere Weise die Erscheinungen nicht werden erklären kün- nen. In den hier in Betracht kommenden Theil des Grenz- stranges treten erwiesenermaassen die Gefässnerven der oberen Extremität, die der Eingeweide und theil- weise auch die der unteren Extremität ein. Eine Läh- mung dieser Gefässnerven wird nun eine Erweiterung sämmtlicher Gefässe dieser Bezirke nach sich ziehen, also eine Blutanhäufung in denselben. Wegen der be- kannten Weite der Eingeweidegefässe wird der grüsste Theil des Blutes sich in den Gefässen der Eingeweide anhäufen, wie es ja bei Lähmung der Splanchnici zu geschehen pflegt. Sehen wir nun, ob wir mit Hülfe dieser nachgewiesenen Folgen der Grenzstrangesdurch- schneidung uns nicht erklären künnen, warum sowohl diese Durchschneidung selbst (wobei ja die Fasern des Ann. Vieusseni mit gelähmt werden), als auch die nachherige Durchschneidung des Ann. Vieusseni, keï- pen Diabetes zu erzeugen vermag. Wir haben oben gesehen, dass die der Mellitarie vorausgehende vermehrte Zuckerproduction in der Leber von einem vermehrten Blutzufluss zu diesem Organe bedingt ist; es ist also klar, dass eine vorher- gehende Blutanhäufung in den anderen Organen, wie sie nach Durchschneidung des Grenzstranges auftritt, die Blutvermehrung in der Leber durch Lähmung ih- rer Gefässnerven auf ein Minimum reducirt werden muss: daher kein Diabetes, wenn der Piqüre oder der Exstirpation des Gangl. cervicale inf. eine Durchschneidung des Splanchnicus, resp. Es fragt sich nun, kann das Entstehen von Diabe- tes bei Lähmung dieser Nerven durch die dabei ein- tretende Erweiterung der Blutbahn in der Leber er- klärt werden, oder sind wir gezwungen, diese beiden Vorgänge als unabhängig von einander zu betrachten und im Ann. Vieusseni zwei Arten von Fasern anzu- nehmen, von denen die einen Vasomotoren der Leber sind, die anderen in die chemischen Processe der Leber direkt eingreifen kônnen. Wir glauben, dass zwischen diesen beiden Môglichkeiten die Wahl kaum zweifelhaft sein kann. — Die zweite Môglichkeit muss picht nur die Existenz neuer specifisch wirkender Fa- sern voraussetzen, sondern sie schiebt das Verständ- niss der hier vorkommenden Vorgänge noch in wei- tere Ferne hinaus, während die erste keiner Voraus- setzungen bedarf und uns auch dem Verständniss der Wirkungsweise dieses Nerven näher bringt. Eine Läh- mung der vasomotorischen Nerven der Leber erzeugt in derselben einen viel lebhafteren Blutstrom, und muss also die Thätigkeiten dieser Drüse steigern; es muss also die Menge des von der Leber in der Zeit- einheit gelieferten Zuckers nach dieser Lähmung zu- nehmen, ebenso wie die Speichelabsonderung in der Gland. maxillaris durch den in ihr beschleunigten Blutstrom zunimmt. (Es wäre im hôchsten Grade in- teressant, den Einfluss dieser Nerven auch auf die an- deren Thätigkeiten der Leber, z. B. auf die Gallen- absonderung, zu prüfen; wahrscheinlich wird auch diese Absonderung bei Lähmung der Vasomotoren zu- nehmen.) Es bleibt uns jetzt noch übrig, mit Hülfe der ge- wonnenen Aufschlüsse über das Wesen der Wirkung des Ann. Vieusseni bei Diabetes eine Lüsung des schein- baren Widerspruchs, welches sich sowohl aus den Ver- suchen CI. Bernard’s, als aus den unsrigen über die Rolle der Splanchnici ergeben hat. Wir blieben oben bei der Annahme stehen, es träten in den Grenz- strang unterhalb des Gangl. stellatum Fasern ein, des Sciences de Saint-Pétersbourg. 32? des gleichseitigen Grenzstranges vorangegan- gen ist. Ist aber durch die Piqüre oder die Exstir- pation des erwähnten Ganglions schon Erweiterung der Lebergefässe eingetreten, so kann die nachfol- gende Splanchnicus-Durchtrennung wenigstens in den ersten Stunden nicht mehr diese Erweiterung auf- heben: daher dauert der Diabetes nach dieser Operation Anfangs noch fort. Diese Erklärung spricht uns viel mehr an, weil sie nur auf nachgewiesenen Thatsachen beruht und kei- ner unbegründeten Voraussetzung bedarf. Dieselbe Überlegung würde auch erklären, warum Exstirpation des Gamgl. cervic. inf. oft viel sicherer Diabetes er- zeugt, als die Exstirpation des Gangl. stellatum; in diesem letzteren finden sich ja bekanntlich auch die Gefässnerven der oberen Extremität, die also mitge- lähmt werden. Zum Schlusse noch einige Worte über das Verhält- niss der von uns gefundenen Thatsachen zu der Piqüre von CI. Bernard. Aus der ganzen Darstellung unse- rer Versuche ging schon hervor, dass wir den durch die Piqüre entstehenden Diabetes für identisch hal- ten mit dem durch Lähmung des Ann. Vieusseni her- vorgebrachten; mit anderen Worten, wir nehmen an, dass der Diabetes bei der Piqüre eine Lähmung der- selben vasomotorischen Nerven erzeugt, die wir bei Durchschneidung des Annulus oder Exstirpation des Gangl. cervic. inf. treffen. Der einzige Unterschied, den wir in den durch die beiden Methoden erzeugten Diabetes constatiren künnen, ist der, dass der Dia- betes durch Piqüre fast immer mit Hydrurie, der unsrige aber immer ohne Hydrurie auftritt. Die Er- klärung dieses Unterschiedes liegt wahrscheinlich dar- in, dass bei der Piqüre auch die vasomotorischen Ner- ven der Niere getroffen werden, bei unserer Opera- tion.aber nicht. Über die Erscheinung des Encke’schen Cometen im Jahre 1871. Von S. v. Glasenapp. (Lu le 18 mai 1871.) Die bevorstehende Wiederkehr des Encke’schen Cometen zum Perihel legt den Astronomen die Pflicht auf, für Beschaffung der nôthigen Hülfsmittel Sorge zu tragen, welche seine Auffindung môüglich machen. Wir verdanken es der Initiative der Astronomischen Tome XVI. Gesellschaft, dass die Bearbeitung sämmtlicher perio- dischen Cometen jetzt in festen Händen ruht. Die Sorge für den Himmelskürper, welcher Gegenstand gegenwärtiger Mittheïlung ist, hat Hr. Dr. v. Asten, gesenwärtig Astronom an der Pulkowaer Sternwarte, übernommen. Ihm würde es daher obgelegen haben, die Ephemeride für die diesjäbrige Erscheinung zu liefern. Da seine nach einem umfassenden Plane un- ternommene Bearbeitung der absoluten Storungen des Encke’schen Cometen jedoch noch nicht so weiït ge- diehen ist, um ihn zu befähigen, eine Vorausberech- uung des Laufs des Cometen für die diesjährige Er- scheinung zu liefern, nahm er ein Anerbieten von meiner Seite an, ihm diesen Theil seiner Aufgabe ab- zunehmen. Es würde mir eine besondere Genug- thuung sein, wenn ich die Hoffinung hegen dürfte, durch diese Arbeit die definitive Bearbeitung eines der interessantesten Himmelskôrper in Etwas gefôr- dert zu haben. Das Verfahren, welches seit 1848, wo Encke die Durchführung der vollständigen Stôrungsrechnungen für den nach ihm benannten Cometen abgebrochen hat, bei der Construction von Ephemeriden für diesen Himmelskôrper befolgt worden ist, und welches auch im vorliegenden Falle Anwendung fand, ist nicht streng und sogar nicht frei von einiger Willkürlichkeit zu nennen. Es wurden nämlich nur die Storungen durch den Jupiter berücksichtigt, die Anhäufung der Feh- ler, welche durch Vernachlässigung der Stôrungen durch die anderen Planeten entstehen, aber dadurch vermieden, dass bei jeder Wiederkehr des Cometen zum Perihel aus den Beobachtungen eine empirische Cor- rection der Perihelpassage ermittelt wurde. Eine ra- tionelle Behandlung der Stérungen durch die andern Planeten würde natürlich auch für die übrigen Ele- mente Ânderungen ergeben, die eine nicht unbeträcht- liche Modification im geocentrischen Ort des Cometen hervorbringen künnten. Der grüsste Theil der Stôrun- gen wirft sich aber auf die mittlere Anomalie, und diesem glücklichen Umstande haben wir es zu verdan- ken, dass die angeführte Methode bisher im Ganzen recht befriedigende Resultate geliefert hat. Sie präten- dirt natürlich nichts weiter, als den Ort des Cometen mit solcher Genauigkeit darzustellen, dass seine Auf- findung keinen Schwierigkeïten unterliegt. Auch im gegenvwärftigen Falle hege ich die Hoffnung, dass die 21 323 Bulletin de l’Académie Impériale 324 eo 7 EP Ephemeride nicht viel mehr als einige Minuten (im Bogen) vom Himmel abweichen werde. Ich muss je- doch darauf aufmerksam machen, dass die grosse An- päherung des Cometen an die Erde kleine Fehler im heliocentrischen Orte stark vergrüssert erscheinen las- sen wird, und dass daher eine so nahe Übereinstim- mung wie bei der letzten Erscheinung nicht zu erwar- ten ist. Die Grundlage meiner Rechnung bildeten die fol- genden von den Hrn. v. Asten und Becker (Astr. Nachr. MX 1692) mitgetheilten Elemente. 1868, Juni 14,0, M. Zt. Berlin. M—332° 19 34/0 158 112136: n—334 33 19,0 \M. Aequ. 1870,0 Tee AE a) De Ne NTI] p. — 1079/0898 + 0/0978 (TN. An dieses System ist noch die oben besprochene aus den Beobachtungen vom J. 1868 gefolgerte Cor- Die schnelle Bewegung des Cometen in der Nähe des Perihels lässt es der schärferen Controlle wegen angemessen erscheinen, die Berechnung der Stôrungen für den unteren Theil der Cometenbahn, welcher etwa zwischen den mittleren Anomalien + 30° liegt, in kür- zeren Intervallen auszuführen, als es für den übrigen Theil nôthig ist. Die Berechnung dieses Theils der Jupiter - St‘rungen war schon von Herrn von Asten ausgeführt worden, der sich dabei 10tägiger Inter- valle bediente. Indem ich seine mir handschriftlich mitgetheilten St‘rungen der Hansen’schen Coordina- ten in Storungen der Elemente verwandelte, habe ich folgendes System erhalten, bei dessen Mittheïlung ich nur bemerke, dass die empirische Correction der mitt- leren Anomalie schon angebracht worden ist: 1868 December 26,0, M. Zt. Berlin. M— 30° 41’ 17,28 H—158 12 45,35 n — 334 33 12,64 ©: M. Aequ. 1870,0 j— 13 6 50,12 7 è 2 à ù : È 00 10,92 rection der Perihelzeit anzubringen. Eine vorläufige $ st _ t— Ty . . . = =— 17105 C L Bestimmung ihres numerischen Werthes ist schon von pu — 1079,3960 + 0,0978 5 Herrn Dr. Becker (Astr. Nachr. NX 1712) gegeben log a — 0,3445505 — 264 47 worden. Zum Überfluss habe ich die Richtigkeit der Beckerschen Correction AM— + 110,8 durch Ver- gleichung aller vorhandenen Beobachtungen geprüft und durch Zusammenziehung derselben in Gruppen die folgenden Zahlen gefunden, welche, an die schon durch Becker’s Werth corrigirte Ephemeride ange- bracht, Normalpositionen repräsentiren würden: Meine Hauptaufgabe war es nun, von der Epoche dieser Elemente aus die Berechnung der Jupiter-Stü- rungen nach Hansen’s Methode in 40tägigen Inter- vallen bis in eine solche Nähe des Perihels von 1871 fortzuführen, wo die rasche Bewegung des Cometen die Anwendung eines kürzeren Intervalles gebietet. Dieser Zeitpunkt trat am Anfang September 1871 Aa cos Ô AÔ à : : = Juli 27.0 +10" 8/15 ein, wo die Anbringung der Stôrungen an vorstehen- He de oué 87 _93] des System zu folgenden neuen Elementen geführt ; . x hat. Dust sais ra x a * a 1871, September 2,0, M. Zt. Berlin. C5 FE , AUS M—324° 42' 48/34 HI—158 12 20,44 | n —334 33 40,86 | M. Aequ. 1870,0 Die hieraus abgeleitete wahrscheinlichste Correc- tion der mittleren Anomalie ist: dAM = — 1,95. Ich habe demgemäss bei meinen ferneren Rechnun- gen zu der aus den angeführten Elementen resultiren- den mittleren Anomalie die Quantität AM= + 18/85 DOS 7 30,38 D—45811 18/49/21 pes 1 1 é—1ÿ4 p— 1079/0548 + 070978 5 EE d log a — 0,3444007 — 263 ET. hinzugelegt. 1200 325 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 326 Es würde praktisch vollkommen genügt haben, die Ephemeride auf dieses System zu gründen. Da es aber ein durch Gewohnheit geheiligter Gebrauch un- ter den Astronomen ist, osculirende Elemente für eine Epoche zu geben, welche nahezu der Zeit des Perihels entspricht, habe ich die Berechnung der Jupiter-Stô- rungen in 10tägigen Intervallen bis 1871 Dec. 16,0 weiter geführt und für diesen Zeitpunkt die folgen- den Elemente erhalten: 1871, December 16,0, M. Zt. Berlin. _—Td bu — 1080/2053 + 0/0978 20 (t— To) 1200 log a — 0,3443335 — 263 Ohne Rücksicht auf die Storungen zu nehmen, wel- che der Comet während der kurzen Zeit seiner Sicht- barkeit erfährt, habe ich mit diesen Elementen die hier folgende Ephemeride berechnet. Dieselbe ist so scharf aus den Elementen abgeleitet, wie die sechs- stellige Rechnung es erlaubt, und wird desshalb den Beobachtern eine meist willkommene Gelegenheit bie- M—356° 12 37,30 ten, ihre Ortsbestimmungen einer Controlle zu unter- II—158 12 24,40 werfen. Denn selbst wenn der berechnete und beob- s* 34 90 | M. A 18700 achtete Ort des Cometen mehrere Minuten von ei- Ses 8 PE Qu nander abweichen sollte, ist zu erwarten, dass die i— 13 7 34,98 Ephemeriden-Correctionen einen sehr festen Gang be- p DH h8: « 91530,61 folgen werden. Ephemeride des Encke’schen Cometen. Log. Log. ER of M. Berl. Zeit TA | |. Dee # | Entièrn. | Entfèrn. | Aberr.-Zeit | (CD | | | v. Ô | Y. © l | | : 1 1871 Aug. 18| 2% 335583) Lonoi+23°39 33/1 1re11021013/0,3341913"27:75| 0,58 19,2 4 3,641 ; ni 23 43 29,5 710 00210,20419,0,33216113 16,78 20/2 4 29,697 ' 9499) 23 54 31,0), &’60:198190,3301113 5,84 | 21| 2 4 53,98 1#"|.194 5326 °”10,19213/0,3280412 54,95 | | + 0 22,53| + 1TL RO Re nr ds 29,9 5 16,51 | 24 16 49,6) 10,18598/0,8259512 44, 23,9 5 37.28 7 re 24 98 man 07 4 0,17978,0,32384 12 33,21 24h 20 5 56,341 û 1738. 24 39 30,6; 99 41017350 0,32171112 22,39 25h92, 6 13,79/ g1890 2451 0,0, 3535 60167150,8195612 11,61) 26 2 6 29,62 | 95 2 35,6! °710,1607210,3173912 0,87| 0,79 | ee 17 Frs : 42 0 3152011 50,18 | 27,2 6 44,15 | 25 14 17, 0,15423 0,315 50,18 | 28 2 6 3707 0 1292 9596 6,91 114860 14766/0,31298l11 39,53 597. Torbsldlseg A 25 38 1,50 0 6/0,14103 0,3107411 28,92 30) 2 7.174074 og 2550 4,1) jo 99 0,13431)0,3084911 18,35| 0,93 31| 2 7 24,69] 6410 2642;14 0] **|0,1275210,30621/11 - 7,81) | + 0 5,25 ”l+19217,4 ps à in | Sept. 1! 2 7 29,94) 26 14 31,4), 97 91012064/0,30391| 2,2 7 33,00 à Dee 26 26 56,67), 535 0,11368 03015810 46,87 32 7 33,867 Où AE A 29 29,87 19 41 410:10664/0,2992310 36,47] 1,10 A2 78241 76 Sad 2652112 30 408 0,09952/0,29686/10 26,12 5| 28,53] 199) 97 5 1.0 * “"’ |0,09231/0,29446/10 15,81 RARE LD lBtEG 6,42 “here 0 8 PS OR Le CNT N | 97 17 59,5 0,08502/0,2920410 5,5 712 7 1804770 pos 27 31 6,815 102 10:07765 0,28959| 9 55,35| 1,32 sta uTur4,28) ’ 97 44 923,317 *710,07019/0,28711| 9 45,22 | #2) 0 14,66| +13 25,7 à 9,2 6 46,577 37 g7l 27 57 49,0 53 35 9[0:06264)0,28461) 9 35,14 10, 2, 6 28,90, 07,98 11 24,2. ° *%*10,05500/0,28209| 9 25,12| 21* 327 Bulletin de l’Académie Impériale 32s oo ES | | Log. Log. s a(a—1)? h CT 0% M. Berl. Zeit RAY Decl. & | , | ie | STE Aberr.-Zeit FE 1871 Sept. 10) 2! 6"28:90| 2811242 are) 2205500 0,28209 9"95:12 — 0 20; + ; 11.2 6 8,09 28 25 9,1 0,04728/0,27953| 9 15,16| 1,59 12,2 5 44,00! 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Berl. Zeit AY Det À En | Le | aberszZeie L 6-1) in | n | v. à x. © T° 1871 Oct. 19| 0" 34"34:22) nr 38034 18 7 p6l9:68508/0,15542| 4" 1511) 20, 0 28 22,647 0) 3845 24 6,9 674441015119) 3 55,24 6320: + 9 36,1 21| 0 21 59,73| 38 54385 _ .|9,66369/0,14690| 3 49,53 | 17,10 22 015 4,12 9 ar 39 237,97 À 2219,65309|0,14254| 3 44,00 23] 0 7 56,66 à san 39 848,2 À 7'99642560,13810) 3 38,63 24! 0 0 30,260 à 2090 391256,11 À 59'4968217/0,13350| 3 33,46 2528 52 45,047 À fe) 39 14 48,5 5241962190 012901 3 28,47 | 22,42 83,77] LL 036,7 | | 2603 44 41,27 ogg 3914118 3 99 0/961181/0,12434| 3 23,68) 2703 36 19411 à 290 3910498 à 39/91960187/0,11960! 3 19,08 28/28 27 40,16 à 2925 39 49701 9 38 6959219/0,11478) 3 14,68 2903 18 44,397 à nt) 3854484) L, 8'9l9582730,10987| 3 10,49 | 29,47 3003 9 3319 ? 1120 3841 39,5 1% 899 57359)0,10487| 3 6,52 _ 9 25,23 EL | 3123 O 7,96 38 24 48,0 9,56479/0,09978| 3 9,75! — 9 37,65 |__ 90 45,8 Nov. 1122 50 30,311 4 y ag 28 4 22 24 51 4l955623/0,00460| 2 59,21 2/29 40 41,987 D PS 3739108 59 g9/2548110,08931| 2 55,90 | 37,06 3/22 30 44,660 2) 3710 3,9 33 984 954044/0,08393) 2 52,82 422 20 40,70 10 0 36 36 35,5 57 g8"4l953319/0,07845| 2 49,96 | 522 10 32,24 46! 35 584211 7 9419 52646,0,07286| 2 47,34 | _|_10 10,84 — 49 18,5 | 622 0 21,40 35 16 23,6. .. ,. .[9.52021/0,06716| 2 44,95 | 47,80 721 50 10,327 10 ne 3429 41,7, 20 803 951455/0,06135| 2 49,81 821 40 1,20, 10 9? 3338429 LE &219,5094410,05541| 2 40,90 9 29 56,15 10 005 3243 36,1 9 3'21%50492/0,04956| 2 39,24 1001 19 56,911 * 5924) 31 44328 — °° %%1950100/0,04317| 2 37,81 | 58,33 — 9 51,87 1° 9 45,5 11/21 10 5,04 Dj usjg) 2041473 5 G 1 21049775/0,03685) 2 36,63 | 1901 0 21,94 à 250 29 35 36,07, ÿ 8 6019514/0,03040) 2 35,68 13/20 50 48,78 à 0 28 26 17,4) 5 jà 7'l94931410,02381| 2 34,97 1400 41 26,49 D TP 2714 9,9 4 35 6l949178/0,01707) 2 34,50 | 68,63 1520 32 15,86 68h 95159 34.3 6,9/49099/0,01018! 2 34,25 = 8 58,51 __1 16 42,8 | 16/20 23 17,37 Sagou 2442505) _j 48 99.9/949081/0,00312| 2 34,23) 17/0 14 31,83 à 300) 23 24 29,3 7 16 55 60149136/9,99589| 2 34,43 1800 5 57,91 5 4 22 496,7 30 3'0/049254/9,98850! 2 34,84 | 77,96 19/19 57 37,13 à 207) 20 43 23,73 97 3 91049436/9,98093| 2 35,48 2019 49 28,64 49! 19 21 30,4 »319°49679/9,97316| 2 36,33 — 7 56,49 _1 22974 2119 41 3229 17 59 3,0 _" |9,49978/9,96519| 2 37,40 29/19 33 47,497 À on 16 36 17,1/_] = 19 0,5033419,95703) 2 38,66 | 85,84 23119 26 14,09, 5 2740) 15 13 28,05 +3 40'8/050742/9,04865| 2 40,14 24119 18 5179 à PPT) 13 50 47,23 3) 97'91+51197/0,94005) 2 41,83 9519 11 39,92 180! 19 98 95 3171 2? 2199 51703/9,93129| 2 43,73 Lee TO _—_1 21 54,0 2619 4 38,22| RTE 9,52258/9,92215| 2 45,85| 99,19 331 Bulletin de l’Académie Impériale 33? 0* M. Berl. Zeit TA | | Decl. # | | sr me CE Aberr.-Zeit. g lEOs v. Ô Y. © T° 1871 Nov. 26119" 438629) np pet11" 63123 00717 0:52258/9,92215| 2°45:85| 92,19 o7l18 67 46,12 À 9) 945184) 5 5 34 01902863/9,91283) 2 48,19 o8[18 51 3,210 45 824 39,4) 19 43 4 908615/9,00824| 2 50,72 29[18 44 29,107 6 el 7 456,0 48 48 8004212/9,89337) 2 53,50 30118 38 3,47 do DE TE de 819 5405719,88329) 2 56,49 | 97,43 — 6 17,46 —1 17 50,7 Dec. 1118 31 46,01 4 98 16,5 9,55744[9,87978| 2 59,75 os 25 36,595 | 31128,| 7) 15 49 1[0566800,86200| 3 3,24 3018 19 35,130 pparl 1 56 46,0! 34 33'210,57458/9,85090) 3 6,98 ae 13 41,66? il 04112, 33 997 058870/9,83947) 3 10,95 |101,81 sis 7 56197 © 49472 6 39 10,0)?” “*/)9,59344|9,82769) 3 15,25 | — 5 37,41 112 9,4 618 2 18,78 — 1 4419,4 9,603559,81554| 3 19,84 Nach dem Perihel wird der Comet schwerlich beobachtet werden, da er im zu Sonne bleibt. Eine kleine Ephemeride, welche den Lauf des Cometen bis zum Mürz licht, theile ich hier noch mit. grosser Nähe der 1872 veranschau- Dec. 16/17" 15”19:72| —12937 13/7] |9,72983/9,67279| 426:66 | 111,99 1872 Jan. 1117 21 6,85) 95 814,6 19,99351,9,53836| 8 10,51| 61,90 17118 37 38,51 |—28 36 24,4 10,15433/9,77326/11 50,35| 9,98 Febr. 2119 42 36,20 |—97 32 57,4) 10,24076,9,95179/14 26,76| 2,95 1820 31 27,69 |__95 14 27,6 10,29064,0,0598316 12,22| 1,43 März 2121 10 9,01 |_—29 44 46,1| ‘ 10,32189/0,1412417 24,79] 0,85 Es bleibt mir nur noch übrig, einige Worte über die Helligkeit zu sagen, welche der Comet bei seiner Wiederkehr im Herbste dieses Jahres voraussichtlich erreichen wird. Die diesjährige Erscheinung bildet ein ziemlich genaues Analogon zu der von 1828, resp. 1829. Der Comet erreicht seine Sonnennähe am 29. December, nur 11 Tage früher, als bei der erwähn- ten Erscheinung, wo er am 9. Januar 1829 durch das Perihel ging. Er wurde damals zuerst von W. Struve am 16. September 1828 mit Hülfe des grossen Dor- pater Refractors aufgefunden, zu einer Zeit, wo seine Lichtstärke 1,2 betrug. Auf allen anderen Sternwar- ten fingen die Beobachtungen weit später an. Wenn man auch den Umstand berücksichtigt, dass jetzt die meisten grüsseren Sternwarten durch die Kraft ihrer Instrumente mit der Dorpater Sternwarte concurriren kônnen, würde die Hoffnung doch wohl eine vergebli- che sein, der Comet künne früher als in den ersten Tagen des September aufgefunden werden. Ich glaube daher, dass der Zeitpunkt, wo ich die Ephemeride begonnen habe, passend gewählt ist. Bei der letzten Erscheinung 1868 wurde Encke’s Comet bei einer Lichtstärke von 2,2 zuerst gesehen; die dem Anfang obiger Ephemeride entsprechende Lichtstärke ist 0,58. Pulkowa. 1871 Mai 17 (29). Sur l'histoire ancienne de l'Arménie, d’après les textes hiéroglyphiques et cunéiformes; par M. Brosset, (Lu le 13 avril 1871.) La merveilleuse découverte de la clef des hiéro- glyphes a fait faire des progrès si réels et si incon- testables à la connaissance positive des faits de l’his- toire égyptienne; celle, non moins merveilleuse, des alphabets cunéiformes a dévoilé tant de noms inconnus et tant de synchronismes se rattachant aux faits con- nus par le moyen de la Bible et des auteurs grecs; elle a surtout fourni tant de textes où des rois posté- rieurs se réfèrent à des monarques antérieurs de plusieurs siècles, nommés dans d’autres inscriptions, qu'il est difficile de ne pas admettre dans leur en- des Sciences de Saint- Pétersbourg. 334 semble les résultats obtenus par Champollion et par MM. Rawlinson et Oppert, sans préjudice de leurs savants émules. N’accordant point une foi entière et sans conditions aux traductions des textes hiérogly- phiques et surtout cunéiformes, qui présentent sou- vent de grandes lacunes incomprises, je regarde pour- tant comme incontestable la lecture de certains noms déjà historiques, et les synchronismes qu'ils servent à établir avec l’histoire biblique, avec les faits men- tionnés par les auteurs grecs: quant aux noms géo- graphiques ou royaux complètement inconnus jusqu’à présent, je les admets ad referendum, comme pro- bables, comme base de découvertes réservées à l’ave- nir. Les faits énoncés, que des traductions plus com- plètes modifieront sans doute, je les admets comme renseignements nOUVEAUx. C’est dans ce sens que je vais réunir ici, dans l’ordre chronologique établi par les spécialistes, tout ce qui, dans les nouvelles études sur l'Égypte et sur les empires assyro-chaldéens, se rapporte à l’Arménie. De l’Arménie primitive nous ne savons positive- ment que ce qui nous à été transmis par Moïse de Khoren: une cinquantaine de noms de personnes royales, dont on ne rapporte pour ainsi dire aucun action qui puisse les rattacher aux peuples voisins. Ara, dit-on, fut l’objet des poursuites passionnées de Sémiramis, épouse de Ninus, au XX°Ss. av. J.-C.; Zarmaïr mourut au siége de Troie, Paroïr fut créé roi par Arbac le Mède, en récompense du secours - qu’il lui avait prêté contre les Assyriens, Hratchia suivit Nabuchodonosor à Jérusalem et transplanta en Arménie Chambath, l’auteur de la race des Bagra- tides; Tigrane 1° s’unit avec Cyrus contre Astyage le Mède, enfin Vahé mourut en combattant contre Alexandre le Macédonien. C’est-là tout ce que l’his- torien de l'Arménie a pu recueillir durant plus de 2000 ans, jusqu’à l'avènement des Arsacides, en 149 av. J.-C. Au moyen des inscriptions hiéroglyphiques et cu- néiformes, il est maintenant possible d'ajouter beau- coup à nos connaissances et de présenter certains faits sous un tout autre aspect. Si les résultats que four- nissent les monuments de l'Égypte, de l’Assyrie et de la Chaldée, ne sont pas encore entièrement satisfai- sants et ne comblent pas, tant s’en faut, toutes les lacunes, du moins on ne peut refuser croyance aux noms et aux faits qui y sont énoncés. Quand, à re- monter depuis les empereurs romains jusqu'aux rois Lagides, entre la pierre bilingue de Rosette, la stèle également bilingue de Canope et le vase de la grande Bibliothèque de Paris, où est inscrit le nom cunéi- forme et hiéroglyphique de Xerxès, on retrouve des centaines de noms historiques, déchiffrés avec une certitude absolue, on est autorisé à conclure que les textes eux-mêmes, étudiés lettre à lettre, ont pu être lus, sinon compris complètement, avec une égale sûreté. Champollion, épelant les noms royaux hiéro- glyphiques et forçant la langue cophte à lui dévoiler le sens des mystérieuses légendes qui les accompagnent; de Sacy, devinant l’alphabet et la langue des monu- ments de Bisoutoun et de Nakhchi-Roustam; Grote- fend, fondant au moyen des noms propres les règles de la lecture des cunéiformes, règles confirmées plus tard et développées par S.-Martin, par Burnouf et par Lassen, enfin par une légion de courageux et ha- biles travailleurs: telles sont nos autorités. Les plus récents continuateurs de ces belles découvertes sont MM. Lepsius et Oppert; le propagateur le plus po- pulaire, M. Fr. Lenormant, dont le Manuel d'histoire de l'Orient a eu rapidement quatre éditions, dans un pays auquel cependant on refuse assez volontiers la faculté d'application aux études sérieuses: ce sont eux qui nous serviront de guides dans ce léger aperçu. Le pays situé au milieu des montagnes, au N. de la Mésopotamie, est nommé, déjà au temps de la XVIII dynastie égyptienne, XVII s. av. J.-C., dans les inscriptions hiéroglyphiques, Remene, et le peuple qui l’habite Remenen. Si, comme la chose semble très probable, il faut voir là le nom égyptien de l'Arménie et des Arméniens, l’origine du nom classique Armenia remonte réellement à une antiquité très reculée. Bien que les indigènes en fassent peu d'usage, il est le seul connu des auteurs classiques et orientaux, et par-là Moïse de Khoren est justifié, lorsqu'il en attri- bue l’origine à Aram, 6° descendant d’'Haïc, dix-huit siècles avant notre ère‘). M. Fr. Lenormant croit que les habitants primitifs de l'Arménie étaient de race kouchite, issue de Cham, et furent bientôt absorbés par la vraie nation arménienne, de race japhétique, intermédiaire entre les Ioniens et les Phrygiens, qui 1) L. I, ch. xu. 335 se superposèrent à la précédente. Cette opinion assez hazardée se voit dans le Manuel, t. IT, p. 364. Thoutmès IL, vers 1785 av. J.-C., avait soumis cette contrée, et les Remenen lui payaient tribut, ainsi que les Assyriens et les Araméens. On peut même admettre que ses flottes entraient habituellement dans la mer Noire. *) A la fin du XV°s., Ramsès II Sésostris, roi de la XIX° dynastie, soumit les tribus scythiques, jusqu’au Tanaïs, et établit dans l’isthme caucasien l'état de Colchos; Ramsès III, vers 1150, percevait aussi, plus ou moins régulièrement, les tributs de la Mésopota- mie. °) Le règne de Ramsès IIT offre cette particularité remarquable, qu’en sa 12° a. le jour du lever héliaque de l'étoile Sirius, initial de l’année égyptienne vague, correspondit précisément avec le commencement de l’année solaire, 1300 av. J.-C., d’après le calcul de Biot; Calendrier des fêtes religieuses, sur une muraille du palais de Médinet-Abou;, Man. d’hist. de l'or. I, 443. Dans les inscriptions cunéiformes, l'Arménie est nommée Armina, au dire de M. Oppert, et Uraustu (pays de l’Ararat”). M. Lenormant nie l'exactitude des notices fournies par Ctésias, chez Diodore de Sicile, sur le premier empire assyrien, fondé par Ninus, et sur les grands ouvrages soi-disant exécutés à Ninive par Sémiramis, son épouse ‘). Suivant lui, Ninus n’est pas un per- sonnage, c’est la ville même de Ninive, personnifiée, et ce que l’on dit de sa prétendue épouse se rapporte à une autre reine, son homonyme. Il peut bien y avoir là quelque chose de vrai; car dans deux passages d’Eu- sèbe, Chr. I, a. 1398, 1408 d'Abraham, où parait le nom de Ninus, les quatre traducteurs, Zohrab, Avger, Pétermann et $, Jérôme, à tour de rôle et contradic- toirement, prennent ce nom pour celui d’un homme et d’une ville. Voyez dans la Table des mat. d'Eusèbe, éd. Avger, les mots Atossa, Bélésis, Ninus l’Ancien et le second, Sémiramis 1° et 2°, et les notes du tra- ducteur: il faut en conclure que le récit de Moïse de 2) Man. de l’hist. de l’orient, t. I, p. 374, 379, 384, 7; inser. du sanctuaire de Karnak; carte VII de l'Atlas. 8) Ibid. p. 404. 4) Expéd. scient. en Mésopotamie, t. II, p. 18. 5) Manuel ...,t. II, p. 44—51. Bulletin de l’Académie Impériale Khoren°) sur la soi-disant Sémiramis, femme de Ni- nus, n’est rien moins que démontré authentique. L'auteur français, t. IL, p. 56, allègue avec éloge, toutefois sans citation précise, la généalogie donnée par M. de Khoren (1. I. ch. v) des premiers rois assy- riens, issus de Cham, par son arrière-petit-fils Né- broth ou Bel. Babi, D’après Lenormant: Anéeb, Babios, Arbéel, Anébos, Kaïal, Arbélus, Arbéel, Chalaos, Ninos, époux de Sémiramis. , Ninus. «Bien que, dit l'historien arménien, les années de ces personnages ne soient pas comptées chez Abydène, cependant la série elle-même est certaine.» L’auteur français, tout en regardant comme précieux le docu- ment dont il s’agit, présente les noms sous une forme altérée et passe le cinquième sous silence. Puis il ajoute que ces noms représentent les villes de Baby- lone, Nipour, Arbèles, Calakh, aujourd’hui Nimroud, sur le Khaboras, et Ninive — Koïoundjik, successive- ment englobées dans le premier empire assyrien. Ré- duite ainsi à sa plus simple expression, l’opinion de M. Lenormant me paraît extrêmement hardie, si non aventurée. Au reste, la rédaction du Manuel, dépour- vue de citations locales et de discussions, contient un certain nombre d’assertions du même genre. . L'histoire, tout-à-fait neuve, de la dynastie assy- rienne, se fonde, d'après l’auteur français, t. IT, p. 57, 61, sur l'inscription cunéiforme d’une tablette, mal- heureusement fruste, du Musée britannique, d’après laquelle le premier souverain assyrien mentionné ré- gnait vers l’an 1450 av. J.-C. Je n’en donnerai pas l'analyse, parce qu’elle n’a aucun rapport avec lhis- toire des Ardzrouni, et que les noms inscrits sur la tablette sont entièrement différents de ceux mention- nés par Eusèbe et, d’après lui, par le vartabied Thoma, p. 33. Un prisme de terre cuite, avec in- scription, du règne de Théglath-Phalasar 1°, plus de 1100 a. av. J.-C., trouvé à Elassar, aujourd’hui Kalah- Sherghât, a servi de critérium au déchiffrement des cunéiformes, parce qu’elle fut traduite simultanément, 6) L. I, ch. xv, xvi. 337 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 338 avec un ensemble remarquable, par MM. Rawlinson, Fox Talbot, Hincks et Oppert. Voici quelques ren- seignements, entièrement neufs, tirés de ces sources. Téglath-Phalasar IT (avènement en 930 av. J.-C.) fait plusieurs campagnes en Arménie. *) Une grande inscription de Sardanapalle III, à Ca- lakh ou Nimroud, nous apprend que dans l’année de l’éponyme Domiktiya Tuklat, 920 av. J.-C., le mo- narque ayant reçu la nouvelle qu’Amika l’Arménien refusait de payer le tribut à la couronne d’Assour, il marcha vers Zamri, capitale d'Amika le Zamouïen°), qui s’enfuit dans des montagnes inaccessibles, fut ce- pendant battu de nouveau et se réfugia au pays de Saboua, pour sauver sa vie; nombre de villes et de pays, dont les noms sont parfaitement inconnus et sans aucun rapport avec la langue arménienne, furent enlevés à Amika. *) Dans une autre inscription Sardanapalle IE, 922 av. J.-C., se vante d’avoir enlevé Van à Oudaki l’Ar- ménien, durant sa 30° campagne; cette inscription est remarquable en ce qu’elle relate les noms de la plupart des dieux assyriens. Plus tard Salmanassar IF, 898 av. J.-C., raconte qu'il s’empara de Van, durant sa troisième campagne. ”) En 877 av. J.-C. Salmanassar IV, durant sa 27° campagne, soumit toute l'Arménie et livra Van au pillage; lui-même mourut en 870. !) Le point le plus intéressant de ces nouvelles re- cherches est une inscription gravée sur la statue de Nébo, l’un des grands dieux de Babylone, où est men- tionnée la reine Sammouramit — Sémiramis — femme de Biolikhous III, régnant 857—828 av. J.-C. C’est là, dit l’auteur français, la vraie Sémiramis, celle dont parle Hérodote, qui fit construire les magnifiques digues contenant l’Euphrate dans son lit *). Binli- khous III, Assyrien, marié à Sémiramis, princesse babylonienne, régnait à Ninive, tandis que sa femme donnait des lois à Babylone; c’est ce prince qui est reconnu comme le Ninus IT, de qui j’ai parlé précédem- 7) Man. t. Il, p. 67. 8) Originaire du pays de Zamoua. 9) Oppert, Expéd....t, I, p. 318—320. 10) Oppert, ibid. p. 339, 342, 356. 11) Man... Il, 72. 12) Sur ce sujet, v. Oppert, Expéd. en Mésopot. t. I, p. 184, 191, sqq.; cf. M. de Kor. I, xvr, pour les travaux exécutés dans la ville de Van. Sémiramis est encore mentionnée, comme femme de Bélo- khus, dans une inscription postérieure; Oppert, Expéd.... I, 337. Tome XVI. ment. La destruction de l’empire dont Ninive était la capitale, par le roi chaldéen Phul, Balazou le Ter- rible — le Bélésis des auteurs grecs, allié avec le Mède Arbac, eut lieu en 789, au temps de Sardanapalle 1° ou Assourlikhous ‘). . Enfin Sarda l’Arménien ayant conspiré contre Té- glat-Piléser IV, 741 a. av. J.-C., de concert avec Ma- tiel, dans les districts de la ville de Koumoukh, le roi assyrien prit des quantités de villes inconnues d’ailleurs et fonda en Arménie la ville d’Assourbasa. ) Le curieux, pour nous, dans ces inscriptions, ce sont les noms de dynastes arméniens, tels que Amika, Oudaki, Sarda, qui ne ressemblent à rien de connu, et dont Moïse de Khoren n’a fait nulle mention, non plus que d’Iranzou, d’Aza, d’Ulloussoun, d'Urzaha, ni des expéditions exécutées à tant de reprises en Ar- ménie par les rois assyriens. Une seconde série des rois assyro-chaldéens, qui se trouve chez Thoma Ardzrouni, p. 37, offre, au con- traire de la précédente, beaucoup de points de contact avec celle mentionnée chez M. Lenormant depuis la p. 83. Elle s'ouvre par un certain Saryukin, Sarkin ou Sargon, chez M. Oppert, fils et successeur de Sal- manassar IV, depuis l’an 721 av.J.-C. Une inscription de Khorsabad nous apprend que ce prince fit une ex- pédition en Arménie et soumit Iranzou, maître de Van. Aza, fils d’Iranzou, lui ayant succédé, Urzaha ”) l’Arméuien se révolta contre lui. Ulloussoun, frère et successeur d’Aza, se soumit à Urzaha, mais Saryukin vainquit ce dernier et incorpora à lAssyrie les villes de l'Arménie, ") Sennachérib, roi de Ninive, régna 704 — 681 av. J.-C. Son histoire est racontée dans une longue in- scription, tracée sur une pierre hexagone, du Musée britannique, où le monarque parle entre autres de ses guerres contre Ezéchias, non toutefois de l'échec éprouvé par lui sous les murs de Jérusalem; 4 Reg. xx. Ïl fut tué lui-même par ses fils Adarmalik et 13) Man. IT, 76, 80. 14) Oppert, ibid. p. 337; Lenormant, Manuel . .., t. II, 367. 15) Man... IT, 367, on lit Urtsa, le Hratchéa de M. de Khoren. 16) Man... Il, 83, 91; Oppert donne la même inscription, Ex- pédition en Mésop. t. I, p. 354; il nomme Ursa, roi d'Arménie, qui s’arracha lui-même la vie; Van fut conquise par Sargon, la ville de Musassir saccayée; cf. Oppert, Insc. ass. des Sargonides; un roi Argistes, d’Ararat, est encore mentionné ailleurs; v. Bull. de l'Acad. des sc.t. V, p. 431. 22 Bulletin de l’Academie Impériale 340 Abousarossor ), en 681, dans le temple du dieu Nisroch. Asarhaddon, son fils et successeur, fit une expédition vers la mer Noire, et soumit les Tabals, Tibaréniens. ") Toujours d’après Lenormant, t. 1, p. 125, Assour- banipal, le dernier des successeurs de Sénachérim, est le prince connu des Grecs sous le nom de Sardana- palle, mais un Sardanapalle guerrier, tout-à-fait diffé- rent du premier, de celui sous lequel avait fini, en 789 av. J.-C., le premier empire de Ninive. C’est à celui-ci que se rapporte, suivant notre auteur, une inscription citée par Clitarque, qui lui donne pour père Anakyndaraxare, nom baroque, où les assyrio- logues reconnaissent aujourd’hui la phrase: «Anaku nadu sarru assur, 1. e. Moi, auguste roi d’Assyrie;» or cette formule, presque toujours transcrite idéogra- phiquement, dans les textes cunéiformes, est compo- sée de signes qui, phonétiquement, se prononceraient: Kounouskounhilassour, d’où s’est formé le nom aussi baroque que le précédent, «Conosconcoleros,» attribué à ce même Sardanapalle. Je ne nie pas l’explication, mais je dois dire que partout où il est parlé, chez les auteurs classiques et arméniens, de Sardanapalle, avec l’attribut dont il s’agit, la première lettre de cet attribut est un 4, comme chez Eusèbe et chez notre Thoma Ardzrouni. Nous ne pouvons décider de quel côté est la vraié lecture. Darius, fils d'Hystaspes, en 519 et 518, raconte que, lors d’une insurrection du Mède Phraorte, il en- voya l’Arménien Dadarsès pour soumettre l'Arménie, trois fois les rebelles lui livrèrent bataille, entre au- tres, auprès du fort de Tigra, et furent complètement vaincus; Inscr. de Baghistan ou Bisoutoun; Manuel... IT, 433, 4. Omisès acheva de subjuguer les Armé- niens, qui étaient descendus en Assyrie. L’Arménie, avec quelques districts que Cyrus y avait adjoints pour récompenser les services de Tigrane 1°, dut payer au trésor de Perse 400 talents. Cette satrapie conserva le titre royal. L’Ibérie et l’Albanie payaient 200 talents; ibid. p. 345, 7. Tels sont les quelques faits intéressant l'Arménie que j'ai glanés dans les publications qui me sont abor- dables. Je ne dois pas omettre, en terminant cette 17) Cf. Moïse de Khoren, 1. I, ch. xxu. 18) Man.... II, 98, 108, 110. note, que l'Arménie a fourni son important contin- gent aux collections cunéiformes. Ce sont d’abord les nombreuses et belles inscriptions copiées à Van, la ville de Sémiramis, par linfortuné voyageur Schultz, et qui, reproduites dans le Journal asiat. de Paris, en 1840 ), n’ont pas encore, que je sache, été lues à fond par les spécialistes. Puis deux inscriptions jus- qu’alors inconnues, recueillies par M. J. Kästner: l’une, à Qaragoïn, village à quelques verstes de la rive droite de l’Araxe, au droit d’Armavir ou d’Edchmiadzin; l’autre au village de Kalincha, à huit verstes d’Alexan- drapol, sur l’Arpatchaï ”). Enfin, trois inscriptions, copiées par le vartabied Mesrob Sembatiants: la 1° au Bas-Ctanots ou Alitchalou, au SE. du lac Gogh- tcha; la 2°, au village d’Elarh, où se trouve la station de poste Elarskaïa, la dernière avant Érivan; la 7, au village d’Adam-Khan, qui paraît être au SO. du lac Goghtcha, au N. d'Eranos, l’ancien Tsag. Toutes ces inscriptions ont été pübliées pour la 1"° fois dans le journal arménien de Moscou, Ludpun us. eEp {hocupny le Nouvelliste russe, 37 a. 1862, et NV 45, 53, a. 1863. Elles paraissent devoir être ré- digées dans la langue que les spécialistes qualifient «Arméniaque,» *') indo-européenne, pour la distinguer des autres, qui sont l’Assyrien, sémitique, lu et dé- chiffré en grande partie, ainsi que le Perse ou Arien: le Susien, le Médo-Scythe et le Chaldéen ou Chasdo- Scythe. Ces trois dernières se sont jusqu’à-présent refusées à l’analyse, aussi bien que l’Arméniaque, dont on a pu déchiffrer à-peine quelques mots. Die wissenschaftlichen Sammlungen des Grafen de Gobineau. Von B. Dorn. (Lu le 13 avril 1871.) Der vormalige Franzüsische Gesandte am Hofe zu Teheran, der Graf de Gobineau, ist als einer der Diplomaten bekannt, welche ihre hohe staatliche Stel- lung mit dem Berufe eines Gelehrten zu verbinden wussten. Wir haben ihm als Ergebnisse seines Auf- 19) V. Bull. de l’Acad. des sc. t. V, p. 433 sqq. une notice de M. Lerch. 20) Bull. de l’Acad. des se., t. V, p. 428 sqq. Notice et fac-simile ; t. VII, p. 275—9281. 21) Manuel .., t. IT, p. 155, et Oppert, Expédition en Mésopot,. ti p.19. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 34? ——— enthaltes in Persien mehrere inhaltsreiche Schriften zu verdanken '). Er ist aber weiter gegangen und hat es sich auch angelegen sein lassen, Handschriften und andere Alterthümer zu sammeln. Das ist ein ganz besonderes Verdienst. Jeder, der eine Zeitlang in Persien gelebt hat, oder die dortigen Verhältnisse näher kennt, muss im Interesse der Wissenschaft wün- schen, dass die im Morgenlande noch erhaltenen wis- senschaftlichen Schätze nach Europa entführt wer- den, damit sie vor einem fast sicheren Untergange bewahrt bleiben. Wir nennen in dieser Hinsicht in Bezug auf Russland die Namen Dolgoruky, Chany- kov, Simonitsch, Graf u. A., deren in Persien er- worbene Sammlungen jetzt der Kaiïserl. ôffentlichen Bibliothek. oder der Kaiserl. Akademie der Wissen- schaften angehüren *). Der Graf de Gobineau hegt den gerechten und lüblichen Wunsch, seine Sammlungen in einer wis- senschaftlichen Anstalt geborgen zu wissen, wo sie für die Zukunft gesicherter und Gelehrten und Kunst- verständigen zugänglicher sind, als wenn sie im Pri- vatbesitz verblieben. Er hat die Gefälligkeit gehabt, mir vorläufig kurze Verzeichnisse der Sammlungen mit der Erlaubniss mitzutheilen, dieselben zu ver- üffentlichen. Ich thue dies hiermit mit besonderem Vergnägen und würde mich freuen, wenn dadurch die Aufmerksamkeit der Sachkenner und wissen- schaftlichen Anstalten auf die in Rede stehenden Samm- 1) Z. B. 1) Traité des écritures cunéiformes. 2 voll. Paris. 1864. 2) Les religions et les philosophies de l’Asie centrale. Paris. 1866. 3) Histoire des Perses d’après les auteurs orientaux, grecs et latins et particulièrement d’après les manuscrits orientaux inédits, les monuments figurés, les médailles, lés pierres gravées etc. 2 voll. Paris. 1869. 2) Ich habe es immer für meine Pflicht gehalten, nach dem Vor- gange Fraehnw’s, von solchen Erwerbungen der genannten Anstal- ten namentlich in diesen Blättern Kunde zu geben, weil im Unter- lassungsfalle sie den in verschiedener Hinsicht erwünschten Nutzen nicht stiften kônnen und dem Verdienst der Sammler und der An- stalten, welche sie erworben haben, nicht die gehôrige Anerken- nung zu Theil wird. Vergl. meine derartigen Mittheilungen: a) Uber die Dolgoruky’sche Sammlung. St. Peterb. Zeit. 1859, M 252 und Bullet. T. I, S. 357—364; Mél. asiat. T. III, S. 725—734. — b) Die Sammlung von morgenländ. Handschriften, welche die K ais. ôffentl. Bibliothek zu St. Petersburg i. J. 1864 von Hrn. v. Chanykov er- worben hat. St. Petersb. 1865. Bullet. T. VIII, S. 245—309 u. T. IX, S. 202—9231 ; Mél. asiat. T. V, S. 221—313 u. S. 377—419. — c) Über die aus dem Nachlasse des Grafen N. Simonitsch von der Kais. ôffentl. Bibliothek erworbenen morgenländ. Handschriften. Bullet. T. XIV, 8. 129—149; Mél. asiat. T. V1, S. 90—110. — d) Über die aus dem Nachlass des wirkl. Staatsrathes Graf dem Asiatischen Mu- seum zugekommenen morgenländ. Handschriften. Bullet. T. XIV, S. 129—149; Mél. asiat. T. VI, S. 111—140. lungen, welche in gewisser Hinsicht kaum von andern Sammlungen der Art übertroffen werden dürften, hin- gelenkt würde. ik Manuscrits. 25 volumes d'Histoire en prose, con- tenant, sous des formats différents et appartenant à des dates également dissemblables, des Chroniques du Fars, du Kourdistan, de Mossoul, de Boukhara, de Schyraz, de l'Afghanistan (Cilal C5), du Systan (HU Le), du Tabéristan (celle dont il vient d'être question toute à l’heure*), du Shouster; le Behdjet at- téwaryhk, le Lobb at-téwarykh (dans un exemplaire de toute beauté), Nozhet el-Qoloub, Méfakher el- embiya, Djemae el-hékayat, Mokhtéser-è-tarykh-è- mohazgazyn, Tarykh-è-sény molouk el-arz (superbe volume ancien); Histoire d'Alexandre; d’après Abou- Taher Tarsouny; Histoire de sultan Masaoud, roi de Ghazny etc. Le Bostan-è-siahet, du derviche Zéyn Alabédyn el-Shyrwany, voyages exécutés avant 1830. Je crois qu’il y en a un exemplaire à St.-Pétersbourg‘), mais il doit être unique. Poèmes historiques. Deux volumes. Wys et Ramyn, en persan‘). Je crois qu'il n’y en a qu’un seul autre exemplaire connu, celui que Sprenger a rapporté de l'Inde. Mon manuscrit est ancien, sur papier de Kam- balou et d’une écriture admirable; le volume conte- nant le Koush-Nameh, que j'ai découvert, dont je me suis beaucoup servi, et que j'ai décrit dans l'Histoire des Perses; plus, le Kershasep-Nameh et le Bahman- Namebh, tous deux fort rares; enfin le Djynghyz-Nameh, qui l’est plus encore. On y trouve les légendes sur l'origine des races turques (Kouban, Tékouz, Mongol, Alan-Kéwa etc.). 3) d. i. die in der Histoire des Perses erwähnte Geschichte Ta- baristans von Muhammed b. Hasan b. Isfendiar, von welcher der Hr. Graf in seinem Briefe an mich gesprochen batte. Er hat nämlich die ungemeine Gefüälligkeit gehabt, mir aus seiner Hand- schrift die Stelle über die Einfülle der alten Russen in Tabaristan mitzutheilen, welche Veranlassung zu meiner im Druck befindlichen Abhandlung über diese Vorkommnisse gegeben hat. Die Stelle wird mit den nôthigen Bemerkungen am gehèrigen Ort abgedruckt werden. 4) Vergl. Chanykov, Mél. asiat. T. I, S. 556, und meine in Anm. 2) angeführten Aufsätze über die Sammlung Dolgorukys, NX 61 und Chanykov’s, X 115. 5) Mein College, Hr. Brosset belehrt mich, dass es eine Geor- gische Übersetzung dieses Romanes giebt, von der sich ein Exem- plar in dem Asiatischen Museum befindet. 22* 343 Bulletin de l’Académie Impériale 344 0 Poésies diverses, 19 volumes, remarquables en gé- | je l’ai fait publier à Téhéran, sous le nom de mon maître néral, par la beauté de l’écriture, par les peintures, les sujets: un Koullyat-Nizamy, un Goulshen-è-Raz, un Ashaer motéfferreqeh, un Koullyat Sady, les oeuvres de Baba-Taher, en dialecte lour, deux recueils de poésies afghanes; les deux recueils de contes très ré- pandus aujourd’hui dans toute l’Asie orientale, Ro- mouz-è-Hamzèh, et Iskender-Nameh etc. Un Teské- reh, ou collection de vies des poètes, contenant sur- tout des poésies en dialectes téhérany, damghany, mazendérany, ghilany, etc. Six dictionnaires ou vocabulaires. Philosophie, agriculture, zoologie, Mékamat (arabe et persan) 24 volumes. Des traités avicennistes, une traduction arabe très ancienne d’un ouvrage de Pa- racelse, un traité théorique de la musique (rarissime); ces sortes de travaux sont inconnus de presque tous les musiciens orientaux, qui n’apprennent pas par principes; Hayat el- en etc: Philosophie magique, arts magiques, astrologie, 17 volumes, entre autres, le Méfatyh al-mégâlyk (persans et arabes). Théologie baby; non-seulement ces ouvrages sont inconnus absolument en Europe‘), mais on ne saurait les trouver en Perse, où le seul fait d’en posséder un entraîne la peine de mort. J’en ai six. Je ne dois pas oublier un volume très curieux, en forme de rouleau antique, format in-8° et considéré comme doué de vertus spéciales, par le fait même de sa forme (contenu magique), ancien, mais copié tex- tuellement d’un original tout-à-fait ancien, comme le système d’après lequel il est écrit l’indique. La page roulée se termine par un bord en cuir, qui, amené sur le tout, forme couverture. En tout cent-un manus- crits arabes et persans. Imprimés. Rouzet es-séfa, Nasekh at-téwarykh, Adjayb al-mékhloukât, ie Kamous (la grande édition, traduite en persan, publiée à Téhéran avec les com- mentaires et devenue extrêmement rare), le Korän (à Téhéran, copie de l'édition de Flügel et non vendue, publiée par Farroukh-Khan); Syhah al-logat, de Djau- héry; Habyb ous-siyer; Tjéhar-è-Tjémen; Descartes, la Méthode (en persan, c’est moi qui l’ai traduit, mais 6) Vergl. indessen über den in der Kaïs. ôffentl. Bibliothek be- findlichen Koran der Baby meine Anm. 2, b) angeführten Aufsätze, X 1. (Mél. as. S. 224 u. 401). d’arabe, le moulla juif Lalazär ?); Terdjmeh tarykh yémini, etc.; Sherên menzoumeh, livre très remar- quable et trèsrare, de philosophie moderne, par moulla Hady Sebzéwary; j'en ai parlé dans mon livre sur les Philosophies et les religions dans l'Asie centrale °). En tout 37 volumes. IL. Aperçu d’un catalogue d’intailles asiatiques: — hé- matites, cornalines, agates, cristaux de roche, amé- thystes, grenats, hépatites, marbres, obsidiennes, jaspes, etc. Cette collection est le produit de quatorze ans de recherches faites en Asie, depuis l’Indus jusqu’à la Méditerranée et la Grèce, pour servir à la composi- tion de mon «Histoire des Perses.» Elle a été faite au point de vue de l’étude des moeurs, des idées et des arts, aux différentes époques. Elle se compose ainsi: 4 têtes de flèches en obsidienne. Époque de la pierre dure. 1 bétyle en pierre de bolide. Idem, pierre polie. 10 pièces gravées à la pointe. Origine de l’art. 3 gravures à la pointe et au touret. 14 assyrien primitif. 2 assyro-égyptien. 17 assyrien. 1 grec-asiatique. Magnifique cachet en or, trouvé en 1867, dans un tombeau, à Salonique; style des lions de Mycènes. 3 assyro-perse. 2 grec-asiatique archaïque. Une de ces pierres re- présente Bellérophon et Pégase, avec une légende en caractères indigènes. C’est une des pierres . plus intéressantes que l’on puisse rencontrer, cause de son inscription et du mode de RTS tout-à-fait éginétique. 1 règne de Cambyse, assyro-égyptien. 2° époque. 10 assyro-achéménide. 1 bronze assyro-achéménide. Représentation de l'Io, citée par Philostrate, dans la Vie d’Apollo- nius de Tyane. 4 cylindres gréco-assyriens. Variété qui n’a jamais 1" époque. 7) S. Les religions etc. S. 101. ) S. 100. 345 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 0 346 été signalée jusqu'ici. Très belle époque de l’art | férents points de vue historiques que présente celle- grec. 1 quadrige achéménide — d'une rare beauté. 1 Onyx, avec une légende cunéiforme circulaire (voir mon traité Des écritures cunéiformes t. 1, p. 180). 2 grec du plus beau style. Céphale. Platon. 11 intailles grecques, faites en Asie. 10 gréco-parthes. 22 pierres talismaniques barbares. 32 têtes de rois et de princes arsacides. 30 id., avec des légendes. Série d’une haute va- leur. 2 id., avec des légendes en caractères cunéi- formes. J’ai fait ressortir l’immense intérêt de ces deux magnifiques cornalines arabes, de 41, cent. de long, sur 3', de large, dans le 1° vol. du traité Des écrit. cunéiformes, pp. 198 et 327. 2 têtes de dynastes gréco-bactriens. 4 id., id., avec des légendes. On y trouve les rois Ménandre et Théodote (voir Hist. des Perses t. IT, p. 521). 6 pierres romaines, trouvées en Perse. x 21 pierres gnostiques et chrétiennes. Une de ces dernières a un mérite tout particulier. C’est un grenat trouvé à Merw et attestant la présence dans cette localité des exilés arméniens dépor- tés au V° siècle par Schapour. 210 romano-parthes et parthes, de différents styles. 34 Sassanides. 1 camée byzantin, l'Amour conduisant des lions, attachés à un char; spécimen du goût antique, tel qu’il se produisait au VII° siècle de notre ère. 24 pierres coufiques, karmatiques, arabes, reprodui- sant des sentences et des formules. 29 grandes intailles, d’une beauté hors ligne (une sardoine mesure 6! cent. de largeur, sur 6 de hauteur). Versets du Koràn, d’une écriture in- comparable. 4 pierres avec des inscriptions cunéiformes, de l’é- poque musulmane. 2 cylindres en hématite, du même temps. 16 pierres musulmanes à figures. Le total de ces intailles est de 530. C’est la pre- mière fois qu’une telle collection a été faite aux dif- ci, et elle embrasse toutes les époques, depuis le pre- mier travail de la pierre jusqu’au temps actuel”). Temperatur-Beobachtung in der Tiefe von 1000 Faden im aequatorialen Theïle des Atlanti- schen Oceans von N. von Maclay. (Lu le 20 avril 1871.) In Folge der Temperatur-Beobachtungen auf bedeu- tenden Tiefen durch die letzten englischen Expeditio- nen *) sind die herrschenden Ansichten über die Ver- theilung der Meerestemperatur, sowie die über die Verbreitung des thierischen Lebens im Meere in Frage gestellt worden. Auch hat sich durch die neu erhal- tenen Thatsachen die Geringfügigkeit unserer Kennt- nisse über das Clima der grossen Tiefen des Oceans deutlich herausgestellt. Deshalb scheint mir eine jede zuverlässige Beobachtung von Werth zu sein. Während meiner Überfahrt auf dem «Witjas» von den Cap-Verde-Inseln nach Rio-de-Janeiro ist es mir gelungen, am 3. Februar, in der Region der Calmen (unter den 3° nùrdl. Breite und 24° 24’ westl. Länge v.Gr.), die Temperatur in der Tiefe von 1000 Faden (6000 Fuss) zu ermitteln. Die Temperatur des Was- sers in dieser Tiefe erwies sich gleich 3°,5 C., wäh- rend zugleich die des oberflächlichen Wassers 27°, 6 C. war, der Unterschied betrug also 24°, 1 C. — Zum Einsenken des Thermometers gebrauchte ich mit Er- folg eine für meine Zwecke angepasste Modification des von den Engländern gebrauchten und beschriebe- nen Apparates. — Ich kann hiebei bemerken, dass, soviel ich weiss, es die erste Beobachtung ist, die in der aequatorialen Region des Atlantischen Oceans in dieser Tiefe gemacht worden ist. Rio-de-Janeiro, 3. März 1871. 9) In der Histoire des Perses wird, wie schon auf dem Titel des Buches bemerkt ist, ôfter auf die unter II. erwähnten Denkwürdig- keiten Rücksicht genommen. *) Carpenter, Gwyn Jeffreis and Wyville Thomson. Preliminary Report of the scientific Exploration of the deep-sea. Nr. 121. Pro- ceedings of the Royal Society. 347 Bulletin de l’Académie Impériale 348 Über Varietäten der Vena femoralis profunda von Dr. Wenzel Gruber, Professor der Ana- tomie. (Lu le 9 mars 1871.) (Mit einer Tafel.) A. Geschichtliches. Alfr. A. L. M. Velpeau') hatte am 15. Nov. 1825 an einer Leiche, welche Bronson und Cromwell zur Zergliederung diente, die Vena femoralis (einseitig oder beiderseitig?) bis 5 Querfingerbreiten unter dem Arcus cruralis bei gewühnlichen Lagerungsverhältnissen ne- ben der Arterie verlaufen, hierauf die Vene von der Ar- terie sich entfernen, 2” tiefer den M. adductor me- dius (longus) durchbohren, in diehintere Oberschen- kelregion treten und in der Fossa poplitea ihre ge- wühnliche Stelle an der Arterie wieder einnehmen ge- sehen. Die Vene hatte einen langen, mit der Con- vexität nach einwärts gerichteten Bogen gebildet. Einen ähnlichen Fall hatte Velpeau 1829 beob- achtet”). Rich. Quain*) hatte die Vena poplitea an der rech- ten Extremität, anstatt durch die weite OÜffnung im M. adductor magnus mit der Art. femoralis, an einem hôüheren Punkte mit den Âsten der Art. femora- lis profunda durch diesen Muskel treten und mit der Vena femoralis profunda, die dadurch grüsser geworden war, vereinigen gesehen. Die Vena femoralis (communis) hatte unter dem Schambogen ihre gewôhnliche Lage erreicht, und die Art. femoralis superficialis war von da an bis in die Fossa poplitea von zwei kleinen, hier und da mit einander anastomosirenden Venen begleitet, welche von der als Vena femoralis profunda fortgesetzten Vena poplitea abgegangen waren und oben durch ein *” langes, gegen !!” dickes Stimm- @hen mit der Vena femoralis profunda zur Vena fe- moralis communis sich vereinigt hatten. R. Quain scheint noch andere derartige Fälle gesehen zu haben. In einem der letzteren hatte er bei Vorkommen nur einer, die Art. femoralis superficia- lis begleitenden, kleinen Vene, diese in fester Ver- bindung mit der Arterie angetroffen‘). 1) Abhandl. d. chir. Anat. Abth. 2. Weimar, 1828. S. 1006. — Traité compl. d’anat. chir. Bruxelles. 1834, p. 375.—Nouv. éléments de médecine opératoire Tom. II. Paris. 1839. p. 135. 2) Traité compl. d’anat. chir. p. 375. 3) The anatomy of the arteries of the human body. London. 1844. 8°, p. 474, 528. Atlas. Fol. PI. 80. Fig. 8. 4) Op. cit. p. 528. J. M. Dubrueil”) hatte an der linken Extre- mität eines Greises die Vena femoralis 81 Millim. unter dem Arcus cruralis die Arteria ganz ver- lassen, den M. adductor medius durchbohren und in die hintere Oberschenkelregion sich begeben gesehen. J. Cruveilhier®) hatte 2 Mal die Vena poplitea den Nervus ischiadicus bis zur oberen Partie des Schenkels begleiten und, um Femoralis zu werden, die Mm. adductores erst dort durchsetzen gesehen, wo die Arteria und Vena femoralis profunda die Mus- keln durchbohren. In einem dieser Fälle war der ischiadicus vorzeitig getheilt, in dem anderen war die Art. poplitea von einer kleinen Vene begleitet. G. V. Ellis’) erwähnt eines Präparates im Museum of the Royal College of Surgeons in Edinburgh, in Barclay’s Sammlung sub V 779 mit einer ähnlichen, ausnahmsweisen Vertheilung der Venen wie in Quain’s abgebildetem Falle. Diese sind meines Wissens die wenigen in der Literatur verzeichneten Fälle, in welchen, bei nor- maler Anordnung der Arterien und des Kürpers überhaupt, die Vena poplitea die Arterie verlassen, mit dieser nicht durch den .Canalis femoro-popliteus ihren Verlauf genommen hatte, eine kürzere oder längere Strecke in der hinteren Oberschenkel- region verblieben war, und sich wohl immer, oder doch meistens, als Vena femoralis profunda fortgesetzt haben mochte. Durch P. H. Green‘), Caillard”), Manec!), 5) Des anomalies artérielles. Paris. 1847. 8°. p. 340. 6) Traité d’anat. descr. 3 édit. Tom. JIL. Paris. 1852. p. 99. 7) Medico-chir, Transact. London. 1853 p. 445. Note, 8) «On a new variety of the femoral artery.» The Lancet for 1831 — 1832. Vol. I. London 1832 p.730. (Der Fall ist derselbe, den Fr. W. Theile — Gefässlehre. Leipzig. 1841 $S. 221 — erwähnt. Da Theile nur Froriep — Notizen à. d. Gebiete d. Natur u. Heïlkun- de. Bd. 34. Weimar 1832. M 5. 45.—, den Übersetzer des Aufsat- zes von Green, citirte, so hatten Dubrueil—Op. cit. p.346, und Rug — s. dessen Aufsatz — diesen Fall unrichtig Froriep zugeschrieben). J 9) Propositions de médecine et de chirurgie. Thèse M 307. Paris 1853. (Steht mir nicht zur Verfügung, aber bei Velpeau — Nour. éléments de médecine opératoire. T. II. Paris. 1839. p.134 —; bei.Du- brueil—Op. cit.—; bei Ellis—s. dessen Aufsatz p. 444, 446 —.) Du- brueil — p.346, 347, 393. — hatte diesen Fall wieder und besser beschrieben und auch abgebildet. Atlas 4° PI. XI, XII. Ellis—p. 446 — verfiel in den Irrthum, den von Dubrueil wieder beschrie- benen Caillard’schen Fall für einen neuen Fall zu halten, schrieb daher unrichtig nicht nur Caillard einen Fall zu, son- dern auch Dubrueil, dem keiner gehürt. 10) Bei: Velpeau — Nouv. éléments de médecine opératoire. 349 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 350 G. V. Ellis!') und C. Rug (Kôlliker)"*) wurden Fälle bekannt, bei welchen die fehlende oder rudimentär vorkommende Art. femoralis superficialis durch eine starke Arterie, welche sich mit der Zschiadiaca aus der Zlhaca interna durch das Foramen ischiadicum majus in die hintere Schenkelregion verlängerte, hier mit dem Nero. ischiadicus, vor ihm, herabstieg und als Poplitea sich fortsetzte. Ellis’ Fall kam bei einem 55jährigen, durch ausser- ordentliche Stärke und Thätigkeit ausgezeichneten Mann (Harvey Leitch o. Leach) mit Mangel der Oberschenkelbeine, mit Ausnahme eines Rudi- mentes des unteren Endes des linken; die übri- gen Fälle an wohl gebildeten Individuen vor. Caillard’s Fall wurde bei einem Weibe; die übri- gen wurden wohl alle bei männlichen Individuen angetroffen. In Ellis’ Falle betraf die Abweichung beide Extremitäten; in den übrigen nur eine Extremität. In Green’s Falle (linke Extremität, Präparat im Musée de la Pitié in Paris), in Manec’s Falle (Ex- tremität, Seite? Präparat im Musée de Clamar in Paris) und in Ellis’ Falle verlängerte sich die Z/iaca externa nur als die Femoralis profunda, fehlte die Femoralis superficialis. In Caïllard’'s Falle (rechte Extremität, Präparat im Musée anat. de l’amphithéâtre des hôpitaux) theilte sich die schwache Femoralis, wie Dubrueil später nachwies und abbildete, in eine rudimentäre Femoralis profunda und superficialis; in Rug’s (Külliker’s) Falle (linke Extremität) end- lich theilte sich die Zliaca externa in die Femoralis profunda als ihre Fortsetzung undin eine schwache Femoralis superficialis, welche 3” über dem Knie- gelenke in zwei Âste sich spaltete, wovon einer den M. adductor magnus durchbohrte und mit der von der Zliaca interna kommenden Poplitea anasto- mosirte, der andere als verlängerte Superficialis genu in Begleitung der Saphena magna bis zum Malleolus internus herabstieg und dort durch zwei Zweige mit den Malleolares anastomisirte. Wie die Venen in den Fällen von Green und Tom. Il. 1839, p.133 —; J. Cruveilhier — Traité d’anat. descr. 8. édit, Tom. Il. Paris. 1851. p. 739. 11) «An account of an instance of remarkable deformity of the lower limbs.— Medico-chir. Transact. London. 1853. p. 439. 12) «Anatomie d. Art. cruralis» Würzburger medic. Zeitschr. Bd. 4. 1803. S. 344. Taf. VIL. (Fig. 1 u. 2.) Manec sich verhalten hatten, ist unbekannt. Von den Venen in dem Falle von Ellis hatte dieser nur von der Saphena interna berichtet, dass sie sich in einen tiefen Venenstamm gemündet habe, welcher die vordere Oberschenkelarterie (Art. profunda femo- ris) begleitete; über andere Venen aber keine No- tizeu aufgezeichnet. In Caillard’s Falle aber war nach einer Angabe bei Ellis *) die starke Vena po- plitea mit der von der Iliaca interna kommenden, in der hinteren Schenkelregion absteigenden anomalen Arterie bis zum Trochanter minor aufgestiegen, war in dieser Hühe durch den M. adductor vorwärts gedrungen und hatte oben am Oberschenkel die gewôühnliche Lage der Vena femoralis angenommen. In dem Falle von Rug (Külliker) endlich gingen die zwei Venen, welche dem der Art. poplitea der Norm entsprechenden Abschnitte der aus der Zliaca interna gekommenen anomalen Arterie begleiteten, in einen Stamm über, welcher, nach Entfernung"von der Arterie, den M. adductor magnus über der Fossa po- plitea an der Durchtrittsstelle der Art. perforans IIT. durchbohrte, zuerst diese und dann die Art. femo- ralis profunda als Vena femoralis profunda begleitete und ausser verschiedenen anderen auch zwei schwache Venae femorales superficiales aufnahm. Die Vena poplitea hatte daher auch bei Vorkom- men einer aus der Art, iliaca interna kommenden, die Art. femoralis superficialis namentlich substituirenden, in der hinteren Schenkelregion absteigenden, und als Art. poplitea verlängerten, anomalen Arterie, diese, wenigstens in 2 Fällen (vielleicht in allen?) ver- lassen, um nach Durchbohrung des M. adductor magnus u. s. w. in verschiedener Hôühe als Vena femoralis profunda sich fortzusetzen. B, Eigene Beobachtungen, I. Fall. Theilung der Vena poplitea, unter ihrem Eintritte in den Canalis femoro-popli- teus\*), in die Vena femoralis superficialis und in die im Musculus adductor magnus femoris versteckt verlaufende Vena femoralis profunda. (Fig. 1.) Beobachtét am 23. Januar 1871 an der linken Extremität eines Mannes. 13) Op. cit. p. 444. 14) Annulus s. Canalis adductoris magni auct. 351 Bulletin de l’Académie Empériale 352 Die Vena poplitea (b.) war bis 1” 6” (Par. M.) unter dem Foramen popliteum des Canalisfemoro-popliteus(*) einfach. An dieser Stelle theilte sie sich in zwei Aeste, einen inneren und einen äusseren. Der innere Ast (d) begleitet die Arteria poplitea (a), rückwärts und auswärts auf dieser liegend, in den ge- nannten Kanal, um, wie die Vena femoralis superficia- lis der Norm, hinter der Art. femoralis superficialis aufzusteigen. Er repräsentirt somit die Vena femoralis superficialis. Der äussere Ast (e) durchbohrte in gleicher Hôhe mit dem Foramen popliteum des ge- nannten Canalis den M. adductor magnus femoris (1). Er zog zwischen zwei Schichten dieses Mus- kels, neben der Linea aspera femoris, 3” 6” lang, und zwar bis über die Stelle der Vereinigung des M. adductor longus (2) mit dem M. adductor magnus, gerade aufwärts. Hier durchbohrte er mit einer Art. perforans von der Arteria femoralis profunda die vordere Schicht des letzteren Muskels, um dann vor den M. adductor brevis liegen zu kommen. An der Durchbohrungsstelle, von wo an er die Art. fe- moralis profunda eine Strecke begleitete, befand er sich 6” hinter den Vasa femoralia superficialia und vereinigte sich, 5” darüber, 3” unter dem Arcus cru- ralis und 1” 3” unter der Aufnahme der Venae cir- cumflexae von der Vena femoralis communis, mit der Vena femoralis superficialis. Er nahm die Âste der Vena femoralis profunda der Norm auf und repräsen- tirte die Vena femoralis profunda. Zwischen beiden Âsten existirte eine starke, quere, 6” lange Anasto- mose, welche 1” über dem Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus die hintere Wand des letzte- ren durchbohrte. Die ungetheïlte Vena poplitea war über dem Fora- men popliteum des Canalis cruro-popliteus *) 3°”, über dem Spatium intercondyloideum, nach Aufnahme der der Vena saphena externa und anderer Âste, 4—4!/" weit. Ihr innerer Ast (V. femoralis superficialis) war 2", ihräusserer Ast (V. femoralis profunda) 3—3"/" dick. Die Arterien dieser Extremität zeigten keine be- merkenswerthen Abweichungen. An der rechten Extremität waren normale Ver- hältnisse. 15) Kanal, in welchen der Annulus zwischen dem unteren Rande des Popliteus und dem Sehnenbogen des Soleus führt. IT. Fall. Theilung der Vena poplitea in der Hôühe des Spatium intercondyloideum in die Vena femoralis superficialis und profunda. Beobachtet am 7. Februar 1871 an der rechten Extremität eines Mannes. Die Vena poplitea lag über dem Foramen des Ca- nalis cruro-popliteus auf- und lateralwärts von der Art. poplitea. 6” über der Zwischengelenkslinie, also noch im Spatium intercondyloideum, theilte sie sich in zwei Âste, in einen vorderen inneren und in einen hinteren äusseren. Der vordere innere Ast begleitete die Art. poplitea durch den Canalis femoro-popliteus u. s. w. und war 4” dick. Dieser Ast repräsentirte die Wena femoralis superficialis. Der hintere äussere Ast stieg über dem Foramen po- pliteum des Canalis femoro-popliteus noch 3”9” hin- ter dem M. adductor magnus aufwärts, durch- bohrte diesen neben dem Knochen, verlief mit der Art. profunda femoris eine Strecke zwischen dem M. adductor magnus und longus und senkte sich später in die Vena femoralis superficialis. Er war bis zur Durchbohrungsstelle im M. adductor magnus 8” lang und 3" dick. Er repräsentirte die Vena femoralis profunda. II. Fall. Inselbildung der Vena poplitea im Spalium intercondyloideum und lange mit dem grôssten Abschnitte in der hinteren Schenkel- region gelagerte Vena aberrans zwischen der Vena poplitea und Vena femoralis profunda. (Fig. 2.) Beobachtet an der linken Extremität des Man- nes, der an der rechten Extremität die im 2. Falle beschriebene Abweichung aufwies. Die Vena poplitea (b.) war unterhalb des Spatium intercondyloideum einfach und rück- und einwärts von der Art. poplitea gelagert; theïlte sich im Spatium intercondyloideum in zwei Âste, welche durch ihre baldige Wiedervereinigung eine seitliche und hinter der Arterie gelagerte, 1” 3”’ lange Insel («., 8.) bil- deten; war im Trigonum superius der Fossa poplitea wieder einfach und lag hier rück- nnd auswärts von der Arterie. Sie verlängerte sich als Vena femoralis superficialis aufwärts, welche wie die Vene der Norm ihren Weg durch den Canalis femoro-popliteus und weiter aufwärts im Sulcus femoralis anterior, hinter 353 des Sciences de Saint -Pétershourg. 354 der Arteria femoralis superficialis, fortsetzte. Sie nahm 2" unter dem Areus cruralis die Vena femoralis pro- funda auf, um mit dieser die einwärts von der Art. femoralis communis gelagerta Vena femoralis commu- nis zu bilden. Zwischen der Vena poplitea und der Vena femoralis profunda existirte aber eine starke und sehr lange Vena aberrans (f.), welche grüsstentheils in der hinteren Schenkelregion ihren Verlauf genommen hatte. Dieselbe ging vom oberen Theiïle des äusse- ren schwächeren Schenkels («.) der Insel der Vena poplitea, über der Einmündung der Vena saphena ex- terna (c.) in denselben ab. Sie stieg im Trigonum superius der Fossa poplitea aussen und rückwärts von den Vasa poplitea und vor dem N. tibialis (1), dann im Sulcus femoro-popliteus medius und später im Sul- cus femoro-popliteus externus, vor dem AN. ischiadi- cus (k.) und vor der Insertion des M. adductor ma- gnus (1), bis 1” unter den Trochanter minor, ge- schlängelt aufwärts. Hier krümmte sie sich nach vorn, durchbohrte mit der Art. perforans [., an deren unteren Seite gelagert, den A. adductor magnus und brevis und vereinigte sich mit der Vena femo- ralis profunda, 2” unter deren Vereinigung mit der Vena femoralis superficialis zur Vena femoralis com- munis. Ihre Länge betrug 13” 6°”, wovon auf das in der hinteren Schenkelregion gelagerte Stück 12”kamen. Ihre Dicke am langen aufsteigenden Stücke be- trug 2—3", am kurzen, nach vorn umgebogenen Endstücke 3',—4”. Sie nahm Âste von den Mus- keln in der hinteren Schenkelregion und von den M. adductor magnus und brevis auf. IV. Fall. Vena poplitea mit Aufnahme von zwei Stimmen unter dem Spatium intercondy- loideum; und Theilung in zwei Stämme, in die Vena femoralis superficialis und profunda, über dem Spatium intercondyloideum. (Fig. 3.) Beobachtet am 18. Februar 1871 an der rechten Extremität eines Mannes. Die Vena poplitea (b.) war bis zum Spatium inter- condyloideum doppelt. Die Venen lagen zur Seite der Art. poplitea. Die innere Vene (b') nahm die V. tibiales posticae u. s. w. auf, war der Stamm dieser Venen; die äussere Vene (b”) erhielt die V. pero- neae, tibiales anticae u. s. w., War der Stamm dieser Tome XVI. Venen. Im Spatium intercondyloideum vereinigten sich dieselben zu einen 1” 6” langen und 47,” dicken Stamm, der die Art. poplitea grüsstentheils ganz be- deckte, oben aber schon rück- und auswärts von der- selben lag und gegen sein oberes Ende die Vena sa- phena externa (c.) empfing. Gerade über dem Spa- tium intercondyloideum theilte sich der Stamm in zwei Âste, einen inneren vorderen und äusse- ren hinteren. Der innere, schwächere (2—2//") Ast (d.) be- gleitete die Art. poplitea, lag aussen knapp neben ihr und setzte sich als Vena femoralis superficialis durch den Canalis femoro-popliteus aufwärts fort. Der äussere, stärkere (3!/”) Ast (e.) stieg fast vertical im Trigonum superius der Fossa poplitea und darüber eine Strecke hinter dem M. adductor magnus aufwärts, entfernte sich im Aufsteigen von dem inneren Aste und der Art. poplitea allmäblich bis 4," lateral- und bis 3°” rückwärts, lag gerade vor dem N. tibialis (1.) und oben vor dem N.ischiadicus (k.), davon aufwärts allmählich bis 5””’entfernt. 1”6” über dem Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus durchbohrte er mit der Art. perforans inferior den M. adductor magnus, hinter welchem er in dieser Strecke gelagert war. Derselbe, welcher nur in Be- gleitung der Art. profunda femoris verlief, nahm in einer Strecke von 4” 3” zwischen zwei Schichten des M. adductor magnus Platz, kam am oberen Rande des M. adductor longus in den Suleus femoralis ante- rior und endigte, nachdem er eine Strecke von 3” zurückgelegt hatte, 3” unter dem Arcus eruralis mit dem inneren Aste, d. i. mit der Vena femoralis super- ficialis zur Vena femoralis communis zusammen. Der Ast repräsentirte somit die Vena femoralis profunda. V. Fall. Theilung der Vena poplitea über dem Spatium intercondyloideum in die Vena femo- ralis superficialis und profunda. (Fig. 5.) Beobachtet an der linken Extremität des Man- nes mit der Venenabweichung X IV. an der rechten Extremität. Die Vena poplitea (b.), welche im Anfange ein- fach war, theilte sich in einer, dem IV. Falle ähn- lichen Weise und Hühe in den als Vena femoralis superficialis fortgesetzten Ast (d.) von 2°,” Dicke, und in die Vena femoralis profunda (e.) von 3°," Dicke, 93 355 welche letztere aber hôher oben, d. i. 3” über dem Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus, den M. adductor magnus durchbohrte. VI. Fall. Fortsetzung der Vena poplitea als Vena femoralis profunda und Fortsetzung der Vena saphena externa als Vena femoralis super- ficialis bei Vorkommen des Tensor capsulae ge- nualis posterior superior. (Fig. 5.) Beobachtet am 25. Februar 1871 an der rechten Extremität eines Mannes. { Die Vena poplitea (b) war bis zum Spatium intercon- dyloideum doppelt. Die nach einwärts von der Art. poplitea gelagerte Vene (b’) erwies sich als Stamm der Venae tibiales posticae, die nach auswärts ge- lagerte und stärkere Vene (b”) aber als Stamm der Venae peroneae, tibiales anticae u. s.w. Beide Stimme vereinigten sich über der Zwischengelenkslinie zu einem dickeren einfachen Stamm, der nach aussen von der Art. poplitea gelagert war. Dieser Stamm entfernte sich über dem Spatium intercondyloideum rück- und lateralwärts von der Art. poplitea und der sie begleitenden Vene, und stieg vor dem N. tibialis und AN. ischiadicus hinter dem M. adductor magnus und hinter dem anomalen Zensor capsulae genualis posterior superior — 3. Fall — (5.) bis 3” 6°’ unter den Trochanter minor in der hinteren Schenkelregion aufwärts. Hiertrat er mit der Art. perforans IL. durch eine Lücke (f) des M. adductor magnus (1), die 4” über dem Foramen popliteum (*) des Canalis femoro-popli- teus sich befand, nach vorn, um sich mit der Vena femoralis superficialis, 1” 6/” unter dem Arcus crura- lis zur Vena femoralis communis zu vereinigen. Er war bis zur Lücke im M. adductor magnus zu seinem Durchtritte 9” lang, zuerst 4”, oben 5!/,, so weit er in der hinteren Schenkelregion verlief, vor der Vereinigung mit der Vena femoralis superficialis 6” weit. Der Stamm, welcher die Art. poplitea (a), hinten und aussen auf dieser liegend, im Trigonum superius der Fossa poplitea begleitete, mit ihr durch die Lücke zWischen dem Tensor capsulae genualis posterior su- perior (5) und dem Femur, später durch den Canalis femoro-popliteus und im Sulcus femoralis anterior, hin- ter der Arteria femoralis superficialis aufwärts stieg, wie die Vena femoralis superficialis der Norm, war Bulletin de l’Académie Impériale 356 die Fortsetzung der Vena saphena externa (ce). Er nahm im Bereiche des Trigonum inferius der Fossa popli- tea die Venae gastrocnemiales internae und zwei Com- municationsäste von dem als Vena femoralis pro- funda (e) fortgesetzten Stamm —Vena poplitea — (b’) auf, wovon einer (i) von der V. poplitea interna (— Stamm der V.tibiales posticae) (b’), der andere (h), 1” hôühere von der aus der V. poplitea interna und externa gebildeten V. poplitea communis (b) kam. Derselbe, so lange er die Art. poplitea begleitete, war im Anfange 21/”, am Ende 3”, und unter der Vereinigung mit der Vena profunda femoris zur Vena femoralis communis 4” weit. VII. Fall. Vena aberrans zwischen der Vena poplilea und Vena femoralis profundu bei Vorkom- men des Zensor capsulae genualis posterior superior . Beobachtet an der linken Extremität des Man- nes mit der Abweichung X VI. an der rechten Ex- tremität. Die Vena poplitea war einfach und 4//, dick. Sie lag zuerst hinten, später hinten und aussen von der Art. poplitea. Sie lief mit dieser vor der Sehne des Tensor capsulae genualis posterior superior —4F.—zum Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus auf- wärts und setzte als Vena femoralis superficialis, wie in der Norm, ihren Verlauf durch diesen Kanal u.s. w. fort. Gleich über dem Spatium intercondyloideum und über der Aufnahme der Vena saphena externa ging von der Vena poplitea eine 3” dicke Vena aberrans zur Vena feworalis profunda ab. Die Vena aberrans stieg hinter dem ÆX. adductor magnus bis zu einer Lücke desselben aufwärts, welche die Art. perforans IT. mit zwei sie begleitenden Venenästen durchtreten liess, 3” 3” unter dem Trochanter minor, 3” 9” über dem Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus und 1’einwärts vom Femur sass, und mündete in die Vena femoralis profunda ‘*). 16) Der Tensor capsulue genualis posterior superior, den ich an den Extremitäten des Mannes mit den Venenabweichungen (Fall VI. u. VIL) auftreten sab, ist derselbe Muskel, welchen ich vor einigen Monaten im Aufsatze: «Über zwei ungewôhnliche Spannmuskeln an der unteren Extremität des Menschen » — Bull. Tom. XV. p. 527; Mélang. biolog. Tom. VII. p. 686 — von einem anderen Manne beschrieben und abgebildet hatte. In den neuen Fällen war der Muskel bis zum Condylus femoris internus herab links 7/’9//,rechts, wo er mit seiner oberen, 4” langen Sehne 1” 6/”” über den obersten Ursprung des Caput breve des Biceps femoris 357 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 358 L , Uebersicht, Vergleichung, Vermuthung des häufigeren Vor- kommens. Unter den von mir beschriebenen Fällen von Ve- nenabweichungen bei normaler Anordnung der Arterien an 7 Extremitäten von 4 übrigens wohl gebildeten Individuen hatte sich: an 4 die Vena poplitea in die Femoralis superficialis und profunda getheilt; an 1 dieselbe ganz als Femoralis profunda fortge- setzt, während die Saphena externa als Femoralis su- perficialis sich verlängert hatte; war an 2 eine Vena aberrans zwischen der Poplitea und der Femoralis profunda vorgekommen. In den 4 Füllen der Spaltung der Poplitea in die Femoralis superficialis und profunda war letztere in verschiedener Hühe der Strecke von einem Punkte, 6” über der Kniegelenkzwischenlinie, bis zu einem Punkte, 1” 6’ unter dem Foramen popliteum des Canalis cruro- popliteus, abgegangen. In den Füällen theilweiser oder gänzlicher Fortsetzung der Poplitea in die Femoralis profunda übertraf diese an 4 die Femora- lis superficialis an Dicke und durchbohrte den Adduc- tor magnus an 1 in der Hühe des Foramen popliteum des Canalis femoro - popliteus, in den übrigen 4 aber 1” 6/— 4” darüber, also erst nach längerem Verblei- ben hinter dem genannten Muskel in der hinteren Schenkelregion. Bei Durchbohrung des Adductor magnus von der Femoralis profunda in der Hühe des Foramen popliteum des Canalis femoro - popliteus an einem Falle, oder nur 1”6”” darüber an einem ande- ren Falle, war dieselbe bei ersterem 3" 6”, bei letzterem 4” 3” lang zwischen zwei Schichten des Adductor magnus, à. i. in der Scheidewand zwischen der vorderen und hinteren Schenkelregion, verlaufen. In den Fällen des Vorkommens einer starken Vena aberrans zwischen Poplitea und Femoralis profunda war dieselbe an einem bis 3” 3°”, an einem anderen bis 1” unter den Zrochanter minor aufwärts in der hinteren Schenkelregion verblieben. Bei dem Individuum, welches an einer Extremität eine in die Femoralis profunda gänzlich fortgesetzte Poplitea, an der anderen eine Vena aberrans zwischen Poplitea und Femoralis profunda besass, war beider- und 1/6// unter den Trochanter minor hinaufreichte, sogar 9/6//Jang, also länger als in den früheren Fällen. An die breite obere Sehne (vordere Fläche) inserirten sich Bündel des Adductor magnus. Das Vorkommen des Muskels ist jedenfalls kein Curiosum mehr. seits der ungewühnlich vorkommende Tensor capsu- lae genualis posterior superior zugegen gewesen. Vergleicht man meine, mit normaler Anord- nung der Arterien vorgekommenen Füälle der Ve- nenabweichungen mit den von Anderen auch bei Normalität der Arterien beobachteten Fällen, so ergiebt sich: dass 2 der eigenen Fälle von denen An- derer ganz verschieden, die übrigen eigener Beobachtung Âhnlichkeiten und Verschieden- heiten mit denen Anderer aufweisen. Wenn ich schon in einem Zeitraume von 4 Wochen, während welchen ich den betreffenden Venenab- weichungen meine besondere Aufmerksamkeit wid- mete, fast auf eben so viele derselben stiess, wie viele seit 45 Jahren gesehene in der Literatur ver- zeichnet sind; so ist anzunehmen, dass jene Venen- abweichungen, welche bei Verwundungen in der hinteren Schenkelregion leicht getroffen, dann eine sehr copiüse, venüse Haemorrhagie hervorbringen wäürden und desshalb auch in praktisch-chirurgi- scher Beziehung kennenswerth sind, viel häufi- ger vorkommen müssen, als man bis jetzt gemeint hat. Erklärung der Abbildungen, Fig. 1 — 5. Gesäss-, hintere Schenkel- und Kniere- gion, oder beide letztern allein, verschiedener Extremitäten. Bezeichnung für alle Figuren: 1. Musculus adductor magnus femoris. k » » longus femoris. 2. » biceps femoris. 4. » soleus. D; » tensor capsulae genualis posterior supe- rior. a. Arteria poplitea b. Vena poplitea. RES » interna. (— Stamm der V. tibia- les posticae). externa (— Stamm der V. pero- neae und tibiales anticae). Vena saphena externa. » femoralis superficialis. profunda. Vena aberrans, zwischen V. poplitea und V. fe- moralis profunda. 192 É » » » » HE 0 Dpù 359 Anastomose zwischen V. femoralis profunda und superficialis. h. Anastomose zwischen der als V. femoralis pro- funda fortgesetzten Vena poplitea und der als V. femoralis superficialis fortgesetzten Vena saphena externa. i. Anastomose zwischen der Vena poplitea interna und der als V. femoralis superficialis fortgesetz- ten Vena saphena externa. k. Nervus ischiadicus. 1. » tibialis. m. » peroneus. a. Âusserer Schenkel der Insel der Vena poplitea. 8. Innerer Schenkel derselben. *._ Foramen popliteum des Canalis femoro-popliteus. . Foramen popliteum des Canalis cruro-popliteus. +. Anomaler Annulus im M. adductor magnus zum Durchtritte der Vena femoralis profunda. ve Über einen bemerkenswerthen Fall von Poly- dactylie. Von Dr. Wenzel Gruber, Professor der Anatomie. (Lu le 6 avril 1871.) 6 Mittelhandknochen mit 6 Fingern (einem zweigliede- rigen Daumen und fünf dreigliederigen Fingern) an der rech- ten Hand; 6 Mittelhandknochen mit 7 Fingern (einem dreigliederigen Daumen, einem rudimentären supernumerä- ren Daumen nnd fünf dreigliederigen Fingern) an der lin- ken Hand; 6 Mittelfussknochen mit 6 Zehen (zwei zwei- gliederigen und vier dreigliederigen) an beiden Füssen, Beobachtet im Februar 1871 an einem jungen Manne aus dem gebildeten Stande im Leben. Nach der Aussage dieses Mannes waren seine Grosseltern von väterlicher nnd mütterlicher Seite und sind seine Eltern mit dieser oder einer anderen Missbildung nicht behaftet. Zwei ältere Brüder aber und eine Schwester besitzen dieselbe Art Poly- und partieller Syndactylie. Eine andere Schwester hat zwar die normale Zahl der Finger und Zehen, weiset jedoch an der linken Hand Syn- dactylie auf. Rechte Hand. (Fig. 1.) Diese ist stärker als die linke. Sie ist mit 6 durch- fühlbaren Mittelhandknochen und 6 Fingern versehen. DerDaumenistunverhältnissmässig schmal, Bulletin de l’Académie Impériale 360 aber, wie in der Norm, zweigliederig, die übrigen Finger sind dreigliederig. Zwischen dem 4. und 5. Finger, wovon letzterer etwas schwächer und um eim Unbedeutendes kürzer als ersterer, existirt bis zu ih- ren durch einen seichten und engen Einschnitt geschie- denen Spitzen Syndactylie. Diese bewirkt eine schmale Haut-Duplicatur, deren Blätter zwischen den Grundphalangen sich genähert, abwärts allmäh- lich mehr und an den Endphalangen ganz und bis zur ganz gering beweglichen innigen Berührung der letz- teren von einander entfernt liegen. Der Digitalraum zwischen dem Daumen und Zeigefinger ist abnorm eng. Die Hohlhand ist auffallend vertieft und der con- vexe Theil des Daumensballens auffallend schmal. Die Daumenfureche der Hohlhand hat ihren gewühnli- chen Verlauf, die schiefe Furche beginnt zwischen dem Zeige- und Mittelfinger und erreicht nicht den Ulnarrand der Hand, die Fingerfurche beginnt am Ulnarrande der Hand und endiget über der Commis- sur zwischen dem Mittelfinger und 4. Finger. Der Handrücken weiset statt der dreieckigen Dose eine Furche und bei Wirkenlassen der Extensores von deren Sehnen herrührende zu allen Fingern verlau- fende Stränge auf. Die Querfalten an der Volar- seite des 1., 2., 3. und 6. Fingers verhalten sich nor- mal. An den beiden vereinigten Fingern fliessen die oberen und mittleren Querfalten je in eine gemeinschaftliche zusammen, sitzt die untere am ulnaren Finger hüher als am radialen, ist am ul- naren Finger unter der oberen noch eine super- numeräre zugegen. Der 5. Finger mit seinem Mittelhandknochen ? = > RAR | 72 Pruler. Lavictates MT PT A f La 712 e Bulltin TR Jvanson seulp Dannenberé ad nat del ? son DRE PR TE TA SIT ET MEN EN ON TA PENSE PONTIAC À ( ! 1 L ara\!) ï, RU LEE | N'ORPAUT PARU | #0! M RCE + 1 n. ALT UT 4 gl j { A 74 O4 À ; | L HA Er i C'AUTE > : h ñ 2m ’ r ni A “J FUN . 4 * V gi: "RL ñ e (s À td Fe f h | k 2 £ : e k De . L ls i = Parle * - A : , SC A Cr Le 3 ns: ; 4 fn 24 ant ; 361 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 36? scheint der supernumeräre, also ein supernume- rärer Ringfinger, zu sein. Linke Hand. (Fig..2; : mt all, Es beträgt: deren Länge 7 3 ; deren Breite an der Wurzel 2” 6”, im Bereiche der Articulationes "2 metacarpo-phalangeae 5” 3”. Sie besitzt 6 durchfühl- bare Mittelhandknochen, wovon die 5 medialen 5) vollständige dreigliederige Finger sind, jener des Daumens aber, von der Grundphalange abwärts, aus zwei Reihen von Phalangen (einer zwei-glie- derigen und einer ein-gliederigen) besteht, also dop- pelt, krebsscheerenartig gestaltet, im Ganzen viergliederig ist. Die Hohlhand, der Daumenballen an derselben und der Handrücken sind wie rechts beschaffen. Die Daumenfurche der Hohlhand endiget an der Commissur zwischen dem Zeigefinger und den ver- wachsenen Fingern, hinter ersterem; die schiefe Furche erreicht nicht diese Commissur; die Fin- gerfurche endiget an letzterer Commissur vor den verwachsenen Fingern. An dieser Hand existirt zwischen dem 3., 4. und 5. Finger Syndactylie, die sich ähnlich wie rechts ver- hält. Diese Finger künnen an ihrem mittleren Theiïle durch Muskelwirkung von einander entfernt werden, sind wie federnd, und der 4. Finger lässt am ersten Phalango- Phalangealgelenke Eindrücken an der Dor- salseite zu. Am Zeige- und kleinen Finger sind die Querfalten der Volarseite normal. An den verwach- senen Fingern zeigen sie Unregelmässigkeiten. Die Grundphalange des Daumens ist unver- hältnissmässig lang (1° 10°”). Sie trägt an ihrem un- teren Ende zwei Phalangenreihen, wovon die ra- diale eine, die ulnare zwei Phalangen enthält. Die Phalange der radialen Reihe ist eine End- phalange, 1” lang und 54} dick. Ihr Nagel ist 44” lang und 3%” breit. Von den gelenkig verbundenen Phalangen der ulnaren Reihe, welche in perma- nent rechtwinkliger Beugung sich befinden, ist die obere(—Mittelphalange) 1 1””lang,41//" breit und 6,” dick; die untere (— Endphalange) 10°” lang, 5” breit und 6” dick. Die Spalte zwischen beiden Reïhen ist an und für sich eng, kann aber durch Aussprei- zen, das durch Muskelwirkung nicht geschehen kann, bis 9°” Distanz erweitert werden. Die in denselben geschobenen Gegenstände werden mächtig ein- geklemmt und fest gehalten. Behufs guten Gebrauches der Finger der Hände wird der Zeigefinger in die Hohlhand geschlagen. Der krebsscheerenartige linke Daumen ist zum Fas- sen von (egenständen tauglich und wird z. B. beim Rauchen als Cigarrenklemmer benützt. Füsse. (Fig. 4.) An beiden Füssen ist die Dorsatseite auffallend gewôlbt und die Plantarseite auffallend concav. Der Ballen der grosse Zehe an letzterer ist durch eine Fig. 4. Bulletin de l’Académie Impériale 364 363 tiefe Longitudinalfurche geschieden. Es sind wohl beiderseits 6 Mittelfussknochen zugegen, wovon der 1. und 2. zweigliederige, die übrigen dreigliederige Zehen tragen. Die 1., 3.—6. Zehe verhalten sich normal. Die 2. Zehe mit ihrem Mittelfussknochen scheint die supernumeräre und eine 2. grosse Zehe zu sein. Im beschriebenen Falle sind somit 6 Finger an der rechten Hand; 7 Finger an der linken Hand und 6 Zehen an beiden Füssen, bei beiderseiti- gem Vorkommen von 6 Mittelhand- und 6 Mit- telfussknochen, zugegen. Das Auftreten von 7 Fingern an der linken Hand ist durch Duplicität der Nagelphalange eines dreigliederigen Daumens bedingt, an dessen Grundphalange neben der Mittelphalange radial- wärts eine supernumeräre Nagelphalange arti- culirt. Der Fall gehürt daher zu den Fällen mit bis 7 Fingern an der Hand, und zugleich zu den Fäl- len mit Vorkommen eines dreigliederigen Dau- mens. — Vergleichung. Ich habe in zwei Aufsätzen') die Fälle von Po- lydactylie aus fremder Erfahrung, so weit mir darüber die Literatur zur Verfügung stand, und frü- here und neue Fälle aus eigener Erfahrung zu- sammengestellt. Dazu gehüren noch die Fälle, welche Thomas Annandale *) entweder selbst beobachtet, oder aus mir unzugänglichen Schriften angeführt hat. Zur Ergänzung der von mir gelieferten Zusam- menstellungen, trage ich auch die aus dem erst jetzt mir zur Einsicht vorliegendem Werke von 1) a «Zusammenstellung verôffentlichter Fälle von Polydactylie mit 7 — 10 Fingern an der Hand und 1 — 10 Zehen an dem Fusse, und Beschreibung eines neuen Falles von Polydactylie mit 6 Fingern an der rechten und 6 Fingern und Duplicität der Endphalange des Daumens an der linken Hand, mit 6 Zehen an dem rechten und 6 Zehen an dem linken Fusse». Mit 1 Taf. — Bull. Tom. XV. p. 352; Mélang. biolog. Tom. VIL. p. 523. — b «Zusammenstellung verôffentlichter Fälle von Polydactylie mit 6 Fingern an der Hand und 6 Zehen an dem Fusse; und Beschrei- bung zweier neuen Fälle von Duplicität des Daumens». Mit Holzschn. — Bull. Tom. XV. p. 460. Mélang. biolog. Tom. VII. p. 601. 2) The malformations, diseases and injuries of the fingers and toes, and their surgical treatment. Edinburgh. 1865. 80. Annandale beschriebenen und abgebildeten Fälle im Nachstehenden nach, um sie, wie die frühe- ren Fälle, zur Vergleichung mit meinem neuen Falle benützen zu künnen. a) 6 Finger an der Hand. a) 1. Varietät (der supernumeräre Finger hängt schlaff (loosely), oder vermittelst eines Stiel- chens an der Hand oder ar einem Finger). Solche Fälle hat beobachtet: Annandale‘). 8) 2. Varietät (Ein mehr oder weniger entwickel- ter, an seinem Ende freier, supernumerärer Fin- ger articulirt mit dem Küpfchen, oder den Seiten eines Metacarpale, oder einer Phalange). Solche Fälle haben beobachtet: Hamilton‘), Renton°), Syme‘), Strachan”), White‘), Annan- dale°). Ein solcher Fall ist aufbewahrt im: Newcastle Infirmary Museum). y) 3. Varietät (Vüllig entwickelter supernu- 3) Op. cit. p. 29 — 30. 1. Fall. PI. IT. Fig. 20. An der linken Hand hängt ein supernumerärer, rudi- mentärer Finger mit Nagel am kleinen Finger. 2. Fall. PI. III. Fig, 21. Bei einem 2wèchentlichen Kinde hängt ein supérnumeri- rer rudimentärer Finger mit Nagel an der Palmarseite der Hand am Daumenballen. — Operirt. — 4) Bei Annandale p. 45. nach einer Angabe von Struthers— hat einen supernumerären Daumen, aber zur Sicherung des Proxi- malendes abwärts von der 1. Phalange, abgeschnitten. Der Stumpf war wieder zur selben Ausdehnung gewachsen. 5) Daselbst p. 32.— Bei einem 50 jäbrigen Weibe hatten zwei geschiedene Daumen, mit je 2 Phalangen, an der linken Hand am Kôüpfchen des Metacarpale I. articulirt. 6) Daselbst p. 33. Bei einer jungen Dame articulirte an einer Hand (welcher?) ein supernumerärer Daumen, für sich verei- niget, durch eine besondere Kapsel an der Radialseite des Meta- carpale I. 7) Daselbst p. 33. PI. IL. Fig. 25. Bei einem jungen Matrosen waren an der rechten, vollkom- men brauchbaren Hand zwei, einander entgegen gestellteDaumen. 8) Daselbst p. 44 Aus: «On the generation of animal sub- stances». Bei einem Knaben kamen zwei Daumen mit Nägeln vom 1. Gelenke abwärts vor. Der äussere war der kleinere und wurde entfernt. Der Nagel wuchs wieder. Später von einem an- deren Chirurgen entfernt, wuchs er neuerdings. 9) Op. cit. p. 32. PI. IV. Fig. 35. Bei einem 12jäbrigen Knaben im Leben beobachtet. An der rechten Hand waren zwei Daumen vorhanden, wovon der äus- sere der kleinere. Beide articulirten am Küpfchen des Meta- carpale I. , 10) Daselbst p. 32. PI. IIL. Fig. 28. Bei einem Manne war an der rechten Hand ein unvollständig entwickelter, supernumerärer Finger mit dem unteren Ende der 1. Phalange des kleinen Fingers verbunden. 365 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 366 oo merärer Finger mit Metacarpale und Phalan- gen.) Solche Fälle will gesehen haben Annandale "). à) 4. Varietät (Mit Syndactylie). Einen solchen Fall hat beobachtet: Annan- dale "). b) 6 Zehen an dem Fusse. a) 2. Varietät (wie an der Hand). Solche Fälle haben beobachtet: Bolton"), An- nandale im Newcastle Infirmary Museum‘). 8) 2. mit 4. Varietät (wie an der Hand). Einen solchen Fall hat beobachtet: Annandale ‘). y) 3. mit 4. Varietät (wie an der Hand). Einen solchen Fall hat beobachtet: Paxton "). c) 6 Finger an jeder Hand und 6 Zehen an jedem Fusse. æ&) 1. Varietät. Einen solchen Fall hat beobachtet: Campbell"). 8) 2. Varietät. Einen solchen Fall hat beobachtet: Bolton "). 11) Op. cit. p. 33. 12) Op. cit. p. 36. Bei einem 50jäbrigen Manne waren an einer Hand (welcher?) zwei innig vereinigte Daumen mit Nägeln, wo- von jeder für sich an Ende des Metacarpale I. articulirte vorhanden. 13) Bei einem Kinde. Am linken Fusse eine supernumeräre grosse Zehe, am rechten Fusse Talipes varus. An der rech- ten Hand Mangel des Mittelfingers und Syndactylie des Zeige- und Ringfingers. — Supernumeräre Zehe operirt, Talipes varus mit Erfolg behandelt. 14) Daselbst. p. 37. PI. LIT. Fig. 28. Rechter Fuss mit 6 Zehen, supernumeräre Zehe mit der kleinen Zehe einwärts gestellt, erstere mit dem Ende neben der 4. Zehe, letztere über dieser gelagert. 15) Op. cit. p. 37. PI. IL. Fig, 30. Bei einem 10monatlichen Kinde. Linker Fuss mit 6 Zehen. Supernumeräre Zehe eine 2. kleine Zehe. Zwischen beiden Syndactylie. 16) Bei Annandale p. 40. PI. III. Fig. 26. Bei einem männlichen 2monatlichen Kinde. Linker Fuss mit 6 Metatarsalia und 6 Zehen. Die supernumeräre Zehe, eine grosse Zehe. Zwischen beiden grossen Zehen, die nach einwärts unter einem Winkel gestellt sind, Syndactylie. 17) Bei Annandale p. 30. — Bei einem l4jährigen Knaben. Die supernumerären FingerundZehen hingen schlaff oder au Stielen. 4 Brüder und eine Schwester hatten an beiden Hän- den und Füssen dieselbe Deformität. 18) Bei Annandale p. 38. PI. IIL. Fig. 32. Bei einem Kinde, 5 Metacarpalia und 5 Metatarsalia bei- derseits. Die supernumerären Finger waren mit den klei- nen Fingern am Phalangealgelenke vereinigt. Diesupernumerären Zehen waren grosse, einwärts stehende Zehen. — Operirt.— d) 6—7 Finger an der Hand. Solche Fälle haben beobachtet: Voight'*), An- nandale *). e) 8 Finger an der Hand oder bis 8 Zehen an dem Fusse. Solche Fälle haben mitgetheilt: Struthers*), Annandale”). Vergleicht man nun meinen neuen Fall mit den Füllen (30 aus meiner und 2 aus Annandale’s Zusammenstellung — 32) von Polydactylie «mit 6 Fingern an jeder Hand und 6 Zehen an jedem Fusse»; dann mit den Fällen (8 aus meiner und 2 aus Annandale’s Zusammenstellung — 10) von Po- lydactylie «mit 7 Fingern an einer Hand oder an beiden Händen allein», endlich mit den Fällen dreigliederiger (statt zweigliederiger) Daumen (5 u. +); s0 ergiebt sich: dass der neue Fall von al- len Fällen, die ich in der Literatur, so weit mir diese zur Verfügung stand, aufgezeichnet fand, oder aus eigener Erfahrung kennen gelernt habe, ver- schieden ist. Th. Bartholin *) hatte allerdings von einem Ne- ger und Anth. Carlisle”) von Zerah Colburn be- richtet, dass diese Männer mit 6 Metacarpalia und 6 Fingern an jeder Hand und mit 6 Metatarsa- lia und 6 Zehen an jedem Fusse behaftet gewesen 19) Bei Annandale p.28. Aus: Cooper’s Surgical Dict. «Fin- gers». — 13 Finger an beiden Händen und 12 Zeheu an bei- den Füssen. Geschlecht, Hand mit 7 Fingern? 20) Op. cit. p. 35, 36, PI. IV. Fig. 41 PI. V. Fig. 49. Bei einem 50jäbrigen Weibe. An der rechten Hand 6 Meta- carpalia mit 7 Fingern. Syndactylie aller dieser Finger mit Ausnahme der Hüälfte des Zeigefingers. Darunter 2 Daumen mit2 Metacarpalia,2Reihen Phalangen, aber 3 Nägeln, und ein am kleinen Finger hängender supernumerärer Fi»- ger. (1 Varietät). An der linken Hand dasselbe, aber an den 2 Daumen nur 2Nägel und der Zeigefinger ganz isolirt. Gross- vater, Vater und 3 ihrer Kinder mit derselben Varietät behaftet. 21) Bei Annandale p. 28. Aus: Edinburgh New philos. Journ. for July 1863.— Bei einem Knaben. An der linken Hand 7 Mec- tacarpalia und 8 Finger durch Duplicität der Endphalauge (distal segment) des dem Daumen entsprechenden Fingers. 22) Op. cit. p. 39.— Bei einem Tjährigen Mädchen an einem Fusse. (Seite?) 8Metatarsalia und 8 Zehen. Zuerst eine grosse Zehe, dann zwei kleine Zehen, damit durch die Haut verbunden eine 2, grosse Zehe und dann 4 gewôhnliche Zehen. 23) Acta medica et philosophica Hafniensia. Vol. Il. Hafniae, 1673, 40 Obs. 32. p. 77. Tab. (2 Fig.) 24) An account of à family having hands and feeth with super- numerary Fingers and Toes, Philos. Transact of the roy. Soc of London. 1814. P. 1. 4° p. 94. 367 Bulletin de l’Académie Impériale 368 waren; — allein keiner ihrer Daumen war zugleich ein Pollex bifidus wie im neuen Falle, — Unter den 7-fingerigen Händen hatte wohl die linke Hand eines Mädchens. über welche Mo- rand ”), die rechte Hand eines Mannes, über wel- che Grandelément”), vielleicht die rechte Hand (Gipsabguss), über welche Marjolin ”), und die bei- den Hände eines Weibes, über welche Annan- dale *) berichtete, 6 Metacarpalia; — allein in dem Falle von Grandelément und in dem Falle mit zwei, an besonderen Metacarpalia articuliren- den Daumen an jeder Hand von Annandale hing der 7. Finger am 6. Finger, in dem Falle von Mo-| rand hatte der 6. u. 7. Finger wohl am Metacar- pale VI articulirt, und in dem Falle von Marjo- lin endlich war die Sache unausgemittelt geblieben, während im neuen Falle mit 7 Fingern an der lin- ken Hand das Metacarpale I. entweder einen zwei- gliederigen Daumen nnd einen aus einer Mittel- phalange und einer Endphalange bestehenden su- pernumerären Finger, oder, was wahrscheinli- cher, einen dreigliederigen Daumen und einen, nur aus einer Endphalange bestehenden rudimen-| tiren supernumerären Finger trägt, und die übrigen 5 Metacarpalia 5 vollständige Finger tragen. — Dreigliederige Daumen (statt zweigliederiger) hatte Farge”) bei 4 Mitgliedern der Familie Cady an beiden Händen, Carlyle”) bei einem 13- jäbrigen Mädchen an der rechten Hand beobach- tet und sollen auch Annandale *') vorgekommen sein; — allein an allen diesen Händen waren nur 5 Me- tacarpalia mit 5 Fingern, also die normale Zahl, zugegen gewesen, während im neuen Falle 6 Meta- carpalia beiderseitig vorkommen, welche an der! rechten Hand einen zweigliederigen Daumen! und 5 dreigliederige Finger, an der linken and 25) Recherches sur quelques conformations monstrueuses des doigts dans l’homme. — Mém. de l’Acad. roy. des se. de Paris ann. 1770. 49 p. 138. PI. (Fig). 26) Polydactylie et syndactylie. — Gaz. des hôpitaux. Paris 1861. p. 555. 27) Bull. de la soc. de Chirurgie de Paris Sér. 2, Tom. VI. 1864. Séance 15. Nov. 1865. p. 490. 28) Op. cit. p. 35. 36. PI. IV. Fig. 41. PI. V. Fig. 49. 29) Polydactylie, Ectrodactylie concomitante — Gaz. hebdom. de medécine et de chirurgie. Sér. 2. Tom. III. 1866. Jan. M 4. p. 61. 30) Bei Annandale p. 29. PI. IT. Fig. 19. 31) Op. cit. p. 29. aber nebst 5 dreigliederigen medialen Fingern auch einen dreigliederigen Daumen tragen, der am unteren Ende seiner Grundphalange, neben dem Gelenke der Grund- und Mittelphalange, noch einen aus einer Nagelphalange bestehenden, also rudimentären supernumerären (7.) Finger ein- gelenkt hat. Über einen Musculus cubito-carpeus und einen Musculus radio - cubito - carpeus biceps beim Menschen. Von Dr. Wenzel Gruber;, Profes- sor der Anatomie. (Lu le 6 avril 1871.) Beobachtet im Februar 1871 an einem männlichen 15 — 16jährigen Individuum. I. Museulus eubito-carpeus, (Fig. (An der linken Extremität). Ein bandartiger Muskel. 1.b) Lage. Unter den Mn. flexor digitorum profundus, flexor pollicis longus und radialis internus auf dem, wie in der Norm, entwickelten M. pronator quadra- tus (a), auf dem unteren Ende des Radius und auf der Hohlhandseite des Carpus radialwärts. Ursprung. Mit einer dünnen Aponeurose, wel- che eine Verlängerung des Sehnenblattes ist, das den des Sciences de Saint-Pétersbourg. 370 M. pronator quadratus ulnarwärts deckt und diesem angehürt, 7°” vom Ulnarrande und 2” über dem un- teren Rande dieses Muskels entfernt, 5°” breit, in ei- ner verticalen Linie, sich ablüset, nach einer von oben nach unten allmählich von 5°”—1"” betragenden, kur- zen Strecke, 31!" breit verschmälert in schräger Li- nie in den Fleischkürper sich fortsetzt. Verlauf. Schräg ab und radialwärts. Ansatz. Kurz sehnig und 3!” breit an das Tuber- culum des Naviculare und an den Rand des tiefen Schenkels des Lig. carpi volare proprium, hinter dem Eingange in den Kanal für die Sehne des M. radialis internus. Grüsse. Länge:— 2”. Breite: am Anfange der Ur- sprungsaponeurose — 5”, am Ende derselben — 3//"; am Fleischtheile am Anfange — 3!}, am Ende — 3”. L/44 Dicke: am Fleischtheile — 1°. Wirkung. Hilft die Hand proniren und beugen. IT. Museulus radio-eubito-carpeus biceps, (Fig. 2. b.) (Au der rechten Extremität). Ein mit zwei dreiseitigen, platten, durch einen V- f‘rmigen bis 9°” weiten Raum geschiedenen Küpfen, einem radialen (&) und einem ulnaren ($), versehe- ner Muskel. Tome XVI. Lage. Unter denselben Muskeln wie der M. cu- bito-carpeus der linken Extremität, im Bereiche des M. pronator quadratus, am unteren Ende des Radius und an der Hohlhandseite des Carpus radialwärts. Ursprung. Mit dem kleinen,radialen Kopfe ver- mittelst einer bandartigen Sehne (Aponeurose) von der Kante zwischen der lateralen und vorderen Flä- che des Radius neben der Insertion des M. pronator quadratus, 4” abwärts von deren oberstem Punkte in der Hühe von 1”, bis 9” über dem unteren Ende des Radius; mit dem grüsseren ulnaren Kopfe in der Hühe von 14”, entsprechend dem oberen ‘/, der Breite des M. pronator quadratus, mit dessen tiefer Schicht verwachsen von der Ulna. Verlauf. Der kurze und schmale radiale Kopf verläuft wenig schräg ab- und ulnarwärts, der breite und lange ulnare Kopf aber sichelfürmig gekrümmt und mit seinem concaven Rande ab- und ulnarwärts gerichtet, zum vorigen Kopfe convergirend ab- und radialwärts. Nachdem beide unter dem Ende des Ra- dius in einer Strecke von 4” spitzwinklig sich ver- einigt haben, endigen sie in eine plattrundliche am Ende strahlenformig ausgebreitete schwach bogenfür- mig gekrümmte Sehne, welche unter einer 3 — 4” langen, 1//” breiten und dem radialen tiefen Schen- kel des Lig. carpi volare proprium angehürigen Brü- cke, unter der sie von einer Synovialscheide um- geben ist, ihren Verlauf nimmt. Ansatz. Am Capitatum mit strahlenfürmig aus einander fahrenden Bündeln der Endsehne. Grüsse. Länge: des radialen Kopfes — 2”, wo- von 1” auf seinen Fleischtheil kommt; des ulnaren Kopfes — 2"6"”; der Endsehne, in welche beide Küpfe, | nach ihrer Vereinigung, sich fortsetzen — 9°”, d. i. am ulnaren Kopfe vom Ursprunge bis zum Ansatze — 33". Breite: des radialen Kopfes am Anfange des Fleischtheiles — 3”; des ulnaren Kopfes am Ur- sprunge — 1” 4”, nach allmählicher Verschmälerung über der Verschmelzung mit dem anderen Kopfe — 291", der Endsehne am Anfange — 1 — 1/}, am Ansatze — 3”. Dicke des radialen Kopfes un- beträchtlich; des ulnaren Kopfes —1—1,"; der Endsehne am Anfange — ,—",", am Ende gering. Wirkung. Hilft proniren und beugen. Deutung. Der einkôpfige Muskel der linken Extremität ist ein supernumerärer Muskel; der 24 371 Bulletin de l’Académie Impériale 372 PE zweikôpfige Muskel der rechten Extremität | blin beobachteten und unlängst beschriebenen Varie- aber scheint nur die Bedeutung einer verirrten Schicht des M. pronator quadratus zu haben. Der M. pronator quadratus an der linken Extremität (Fig. 1. a) mit Besitz des M. cubito-carpeus (b) ist nämlich vüllig entwickelt, nicht zu Gunsten des letzteren irgend wie defect; derselbe Muskel der rechten Extremität (Fig. 2. a) mit Besitz des M. radio-cubito- carpeus biceps (Fig. 2. b) weiset aber Defecte auf. An ihm sind vom Muskel der Norm, mit querem Ver- laufe der Bündel, nur die tiefe Schicht (a) und eine kleine Partie der oberflächlichen Schicht (a’) zugegen. Die tiefe, 1”8” breite Schicht hat die Ausdehnung der entsprechenden der Norm; die oberflächliche Schicht aber, welche nur 4” breit, 1” dick ist, 1” von der tiefen absteht, und von ei- nem dem ulnaren Kopf des M. radio-cubito-carpeus bedeckenden Sehnenblatte ausgeht, repräsentirt die oberste Partie derselben Schicht des Muskels der Norm allein, während der M. radio-cubito-carpeus die grôsste Partie der letzteren, ganz oben viel- leicht die Partie einer mittleren Schicht substi- tuirt. Vergleichung. Einen M. cubito-carpeus, der von der Ulna, abwärts vom M. pronator quadratus, seinen Ursprung genommen batte, in der Strecke eines hal- ben Zolles mit diesem verwachsen gewesen war, eine bandfôrmige Gestalt, eine Länge von 2”, eine Breite von 2 — 4”, eine Dicke von 2” gehabt und an die Tuberositas des Multangulum majus und des Navicu- lare und mit einigen Fasern auch an die Verstärkungs- bänder der Handgelenkkapsel, vorzugsweise an die erstere Tuberosität sich inserirt hatte, habe ich schon vor 14 Jahren (December 1855) an dem rechten Arme eines Mannes beobachtet und vor 12 Jahren (1859) beschrieben"). Dieser Muskel, von dem ich damals angab, dass er vielleicht auch nur ein Fasciculus aberrans des M. pronator quadratus sei, ist theilweise ähnlich, theilweise verschieden vom M. cubito-carpeus im neuen Falle. Unter den von Professor Alex. Malacister in Du- 1) W. Gruber. Über den Musculus radio-carpeus und M. cubito- carpeus (zwei neue supernumeräre Armmuskeln).— Bull. phys.-math. Tom. XVII. NV 28; Mélang. biolog. Tom. IL. Livr. 2. St. Pétersbourg 1859. p. 190. täten des M. pronator quadratus*) wird erwähnt: als 6. Varietät: «ein schmaler separirter Muskel- streifen, welcher abwärts vom normalen M. prona- tor vorkam, sich an die Membrana sacciformis und mit einigen Fasern auch an das Zig. anterius des Handgelenkes sich inserirte»; als 7. Varietät: «ein in 3 Portionen (obere, mittlere tiefe und untere) getheilter M. pronator quadratus, wovon die untere einen schmalen separirten Streifen darstellte, wel- cher ganz unten, nicht vüllig !,” breit von der Ulna entsprang und mit einem schmalen sehnigen Strei- fen an der tiefen Portion des Lig. annulare anterius endigte»; und als 8. Varietät: «ein M. pronator qua- dratus, der wie gewübnlich von der Ulna entsprang, mit seinen nach aussen und unten verlaufenden Bün- deln zu einer Sehne convergirte, welche nahe dem Centrum des Muskels begann, das untere Ende des Radius und das Lig. anterius des Handgelenkes kreuzte, und mit Bündeln am Naviculare, Multançulum majus und Lig. annulare anterius, ja selbst am Metacarpale des Daumens endigte». Diese letzte Varietät Malacister’s stellt einen sich anomal inserirenden M. pronator quadratus dar; die zur Handwurzel gehenden Bündel der beiden anderen Varietäten sind Varianten des von mir 1859 beschriebenen Falles. «Es sind somit Muskeln, wie der oben beschriebene Y. cubito-carpeus und M. radio-cubito-carpeus bis jetzt noch nicht beobachtet worden». Erklärung der Abbildungen. Fig. 1. Untere Partie des Unterarmes mit der grüssten oberen Partie der linken Hand. a. Musculus pronator quadratus. b. » cubito-carpeus. Fig. 2. Dieselben Partien der rechten Hand. a. Musculus pronator quadratus. a Oberflächliche Schicht } a” Tiefe Schicht desselben. 2) On the varieties of the pronator quadratus — Journ of anat. and physiol. Ser. 2. Xe VII. Nov. 1870. Cambridge and London. p. 32 — 34. 373 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 374 —————————————…—…—………——……—…—…—_——.—…—…—…"—_—.— —————.—.—.….— —.… —…… … ……—……—… …" …"…"…"…"…"…"…"…—…—"—.…—.…—————— — — — ——_———— b. Musculus radio-cubito-carpeus biceps. a. Radialer Kopf \ lesselben 8. Ulnarer AS )en. Beiträge zur Kenntniss der jukagirischen Spra- che. Von A. Schiefner. (Lu le 16 février 1871.) Als ich im Jahre 1859 die bis dahin bekannt ge- wordenen Würterverzeichnisse und Sprachproben des Jukagirischen im Bulletin histor.-philol. T. XVIS. 241 — 253 — Mélanges asiatiques T. III S. 595 — 612 besprach, musste ich die Hoffnung hegen, dass glück- liche Umstände dazu beitragen würden unsere Kennt- niss dieser Sprache zu erweitern. Diese Hoffnung ist insofern erfüllt worden als mir durch die Güte des frühern Civilgouverneurs von Jakutsk Dr. Julius von Stubendorff ausser den schon früher gelieferten Ma- terialien eine grüssere Sprachprobe zugekommen ist. Es ist dieselbe im October 1861 von dem Tschuk- tschen-Missionär Peter Suworow in Sredne-Kolymsk aufgezeichnet worden und umfasst 289 Würter, 50 grôüssere und kleinere Sätze und ein Märchen. Aus- serdem ist es mir müglich gewesen aus den Adelung- schen handschriftlichen Sammlungen in der Kaiser- lichen Offentlichen Bibliothek hieselbst eine im Jahre 1781 von dem Gouverneur von Jakutsk Klitschka ein- gesandte Übersetzung der Bacmeisterschen Sprach- proben zu erhalten. Diese Materialien gestatteten eine etwas genauere Einsicht in die bisher noch so wenig erforschte Sprache und haben mich veranlasst das nun zugängliche Material zusammenzustellen. Da ich eine ganze Reïhe von Formen anders als im Jabre 1859 auffassen kann, finde ich es angemessen die da- mals mitgetheilten Würterverzeichnisse von Raïiski] nochmals und zwar in verbesserter Gestalt abzu- drucken und denselben die nun hinzugekommenen Wäürter des Suworowschen Verzeichnisses so wie einzelnes aus dem Bacmeisterschen Sprachproben einzuverleiben. Demnächst Jasse ich die von Suwo- row niedergeschriebenen Sätze sammt dem Märchen sowie die Sprachprobe aus dem Jahre 1781 folgen. Ausserdem gebe ich nochmals die beiden im J. 1859 mitgetheilten kleinen Texte mit verbesserter Über- setzung und endlich noch eine von dem Assessor Boensing im J. 1781 an Pallas eingesandte Über- setzung der Bacmeisterschen Sprachproben, welche verschiedene Abweichungen darbietet. Sie befindet sich nun ebenfalls in der Kaiserl Offentl. Bibliothek unter den Adelungschen Papieren; ich benutze eine von meinem verstorbenen Freunde Leopold Radloff gemachte Abschrift, bemerke jedoch, dass ich es nicht für rathsam hielt das in dieser Sprachprobe gebotene Material für das Würterverzeichniss auszubeuten. Ich habe das letztere so eingerichtet, dass ich das Bil- lingssche Material mit B., das aus dem Ermitage- Manuscript stammende mit E., die Raiskijsche Samm- lung mit R., die Suworowsche mit S. bezeichne; K. bezieht sich auf die von Klitschka eingesandte Übersetzung der Bacmeisterschen Sprachproben, T. auf die beiden kleinen Stubendorffschen Texte vom Jahre 1859, welche ich hier wieder abdrucken lasse; W. bedeutet Würter aus der zuerst von Witsen und und dann von Adelung im Mithridates abgedruckten Vaterunser-Übersetzung. Zur Bezeichnung der Laute habe ich im Ganzen die von Lepsius angewandten Buchstaben gebraucht, allein statt dZ und dz die von Castrén für die sibirischen Sprachen gewählten Zei- 3 und 3 vorgezogen; in ursprünglicher Schreibart habe ich die Würter der Ermitage-Handschrift sowie auch die von Billings gelieferten Würter gelassen, welche letzteren ich hier vollständiger als im J. 1859 aufge- nommen und an den betreffenden Stellen in dieser Schreibart eingereiht habe. W dd rterverzeichniss. aik R. S. schiesse, ainutei S. ich werde schiessen ailetk R. bescluvichtige chen) aivinda B. Westen aitscha B. Männchen, Stier,|ak R. mache, at, atei S. ich werde machen, ai er mach-| anghen mooga B. Lippe |agiduik R. verbirg, B. an- s. âta yakandaitscha B. Pferd| te, B. aak (eig. Jakutisches Münn-laktshel B. Boot akmurali R. barfuss âga S. angä B. R. K. angga agek S. steh auf, ageteili S. stehen wir auf, agetei S. es wird sein E. Mund, Lippe agatak S. stelle auf anghen buguelbi B. Bart| gitak 24% 375 Bulletin de l’Académie Impériale 376 ——————Z— anure S. àch liebe, anuremik| omoloita S. ich wurde be-eie R. B. etchea Vater, E. agidik R. keimlich, ver- stohlen agima R. aghema B. Freund agurpei S. arm agreje S. ich gehe, agrejek S. du gehest agreéeiliS./asset uns gehen) agreëna S. #an führte aïek S. ich kämme | añija S. Xamm | añila S. Stieglitz angzsha B. Auge | añdi S. andi R. Lüffel, E. angdi ajuni S. sie betrügen | alachaivo B. Wiesel, P. ala-| chawd mustela vulgaris alejek R. S. æwasche alima R. alma B. Schaman alonuk R. stichl alonuga R.olonunga B. Dicb alundala B. Frosch | aldzshitsh B. Sicg jannek R. sprich, antworte, arannei R.arrängya B.leicht arawje S. arauija R. aravia P. Lenoc (Salmo corego-| noides) arië S. schlecht s. erêe arinuaja $. arinooja R. Viel- frass | v v v | artetumza S. Trauer s. erèe cun5a | ata R. atsche P. z2ahmesl Rennthier : jagadaëa R. Pferd (jakuti- sches Rennthier) asu S. Wort, E. andschub Zunge (wohl richtiger Sprache) azuonsim R. Sfotterer eiazukei R. stumm azoi R. früh anäluga $. alonuga R. olo- nunga B. Dieb anil $. annil B. Fisch mugurnei anil R. Salmo Nasus s. eril anindzsha B. sanft anoik B. beleidige, B. an- norfy (?) tät S.licbst du? B.anoorak anurek R. Liebhaber, B. an- noorok anyar B. Gaumen anleia R. Adltester, B. al- nindsha Häuptling ogildanlese $S. Komman- dant puguwdanlese S. Kaiser anëik R. suche, antiejut S. ich werde suchen, anëidin| um zu Suchen | B. aniak annei S. sprechend, er spricht, aneli K. wir spre- chen anneceili S. lasset uns spre- chen. | annuma R. der erste, zuerst, B. angnuma zuv0r. amnugonle K. der erste antatu R. lesen, sagen, vgl. jak. anyarai schwôren | antaimik T. segnet ihr? kukulgin antaju R. ch verfluche antasaija Zauberer avbandangel B. Thür | anminei ilwa R. Kuh | atéaon R. hart, fest, B. addil start | adakun R. $. adaxloiS. ada- kloi R. andaklon E. an- tachlon B. zwei, beide | adakun kunel $. attachon kuniella B. zwanzig | adatshia B. Murmelthier, P. adutschia, Bobalk. adi S. fest, B. addi adil T. Jüngling, adilloi S. jung, B.andelgoinJugend ado R. Son, Jüngling, K. ando B. antoo awoot B. awund K. Nest éoxolodawut S. Fuchsloch éojodaud R. Schneide amalië S. ich schäme mich B. omollitsh Schande amdetum T. er legte unter | ägurtera R. ÆEspe, B. agur- leimugut S. von Jenseits legek R. ste auf s. agek schämt | nirdscha amibaiS.aimaiviB.schwarz,e5oli R. sich fürchten (wir K. aminpeja | fürchten uns?) amün R. S. B. K. Anochenene R. Schmetterling amdai R. amdei S. er stirbtienZek R. erziehe amda S. B. Tod endik R. bewahre | . . amdaja Soroma R. Verstor- endibai R. eparsam bener ÆEnmun R. Kolyma B. En- mun onong Kolyma-Fluss äijà R. S. Bogen, jakut. aja edeëk R. rufe Selbstschuss edul S. Leben levier B. Herd tshira evintsh B. dumm an == | läläñei R. alangnae B. faut Mel R. amei K. ama E. eimatk R. bezahle, eimatut ‘Meà B. Mutter S ich werde bezahlen |emiwal R. schwarz, E. emi- eimegen S. käuflich, feil bet B. emmitsh dunliel eimegen keikverkaufe, gicb embei R. schvarz S: amibei zu Kauf embei nogo R. Schiesspul- eimege niñei R. #heuer s. 2 et embei puze R. Plaubeere (Vaccinium uliginosum) ikloi R. fest, kart, B. iklon egoinubaÿal R. Fussboden.… "9: dicht à igil R. B. Ufer igda R. S. Fang, Beute | igdam S. er fing, igdomik S. fängst du? igdek R. haue, bessere, nähe inghis B. Graben : : ilege S. Wind s. ilija ereëk S. flüsse, schwemme,., 7". +, à 1: &° 1 fs RAT and iledai R. iledei $S. er schilt, + ne ag | B. illedangi Streit ETS SUR ENOSRESE S S R ch Chete lee gurnei anil | ejenmani R. wild werden el S. nicht, ale K. elisoi R. verlicren elleyik B. éragen erek S. schwimme, erei K. er fliesst, B. yarrai ; | deili wir schelten erit R. schlecht, büse, s. ariëjrongkontscha P. irongon- erritsh B. schlecht, irrit-| B. Rennthierweib- shundshi toroma Feind (eigentl. schlecht - Herz- Mensch) erillozel R. verderben erée R. schlecht, büse, B. erritsh erèe joju R. Syphilis erèe éunga R. Trauer, s. arteéumZa B. artshe zshi chen irgin S. ein s. irkei irtei R. er ruft, schreit ic R. it K. lange ia R. itshagi ÆEnde iteidamun $. itshe-endami B. Ellbogen itshell B. Hüter, Wächter izilwoi R. ermüdet tshungzsha inkanwun $.ankanwon, en- eréedozi R. Branntwein s.| kanwon K. enganlon B. oi fünf 377 inganbun kunolek K. funf- ziq inloi R. dick, frisch, B. ing- lon dick, K. inletent inlugwonS.inligaon R. Bür, bei P. tscholondi indada B. Zeit?!, später indi R. Faden, Zwirn; $S. Ader, B. indshi Faden, vergl. jak ixip inri R. Ader | ide S. keute, B. indzshi iwellei R. iwelei K. $S. er weint, B. ivellek ivi B. Schatten ivitschi B. K. Milch, ivitshi natsha B. Brustiwarze igeja R. ARiemen | ilija R. ileje S. ilée E. ille- yennee B. Wind, tshe- mondilaia B. Sturm irinijoi R. krank, jak. prapri irkei R. irkei S. irkon E. irken B. K. ein irkuzoi R. er zittert, B. lir- kundzshi inlièk R. erschrecke imdalzoi R. fünf s.inkanwun oilä S. oillä R. oli E. oiley B. ist nicht oinei R. K. rasch, schnell oigei R. er bellt 00 R. o E. oa B. Hosen ogelek S. Stromwehre ogil S. Umnzäunung, Festunç ogildanlese S. Komman- dant | ogoje S. ich stehe, 0g6k R. S. steh, B. onghak ogoje $. ongoie B. morgen ogoje tandejekle $. äüber- morgen | ogojel S. ogojol R. Morgen, B. unkaiel ogurèa T. Schneeschuh (wohl mit éal zusammengesetzt) ogurce R. ugurce S. gur- des Sciences de Saint-Pétersbourg. onil $. Rennthier, P. ongen Elenthier, B. ongai wil- des Thier | olinunkudi B. Verrücktheit olom $. ich stehle s. alonuga olgimnei $. olginmei R. ge-| rade. | olwale K. alwaley B. Weib olboilennoma B. (Weiber- Hütte?) Pilz olmoñaik R. schweig eig. sprich nicht s. moni | orul R. orool B. Geschrei | ornei R. er ruft, schreit, B. orni Stimme, orinak Ge- schrei orpürek R. S. hänge auf, or- puit S. ich werde auf- hängen oâi S. oZi R. onzshi B. Was- ser judido3i S. (Augen-Was- ser) Thräne B. angzshan onzshi ertedosi R. Pranntwein oek R. trinke, oZei K. er trinkt, E. ondschesche B. 378 owätlä, R. glauben, trauen kagel R.S. Taucher (Colym- omoë S. omoëa R. T. gut,, bus arcticus) stark, tapfer. kalä R. Schüpfgefäss omoloëk R. verbessere ,kalnindsha B. Waurm mache qut kar R. Æell, Bettlager, B. omnik omolotnuba R. Arzt char, irrendigar (schlech- émgode R. Sattel tes Fell) Bauchfell, me- omni S. omnik R. ZLeute, lingshi char Rückenfell Menschen,B.ommo Volks- nininkar Gewitterwolke stamm kartak R. fege ab ompinwon R. fremd katshentalba B. Achselgrube omnüga R. Hündin kanik S. jage, treibe an omdut $S. rasch, omduk $S.kanil R.S$S. kaniel B. P. Ad- ich eile, B.omduk schnell ler ommul B. /nsel kanin $. chânnen B. kanik uik R. arbeite R. wenn, da uilolS. Arbeit,B.ooil Werkkanida R. wohin ucel R. Arbeiter, el uèelek kanbélun R. Æing S. rühre nicht an katik S. ringe uo R. wo S. E. 00 B. uwäkadinmei R. genug Kind, Jak. oo; orpa K.kaweik $. er ging, kaweïtin Kinder S. sie gingen, kaweïteili ukuëik mit loëil R. #ach) gehen wir Feuer an kamek R. hilf uktije R. ich wachse kamloi R. wie viel, B. kon- ukshimba B. Aufgang, in) damiel velongedukshimba Son-keiguta $S. in Zukunft b D D ondzshok nenaufgang keijä R. nach vorn, B. kaïel \onor R.S.K. onnor B. Zunge jonornei R er lügt | ionû R. onüûu $S. onung E. Thymallus) lugurce S. Aesche s. ogurce. tody Vorderzahn luléga R. S. Gras, Kraut,keipa S. Mann Tabak, B. oolega keiwei K. keivy B. dünn mezinei uléga R. Farren-keëek $. er kam, keëim T. kraut er brachte onnong B. Fluss, liko) muredulega R. Schuh-Heukeleëk R. trockene, keleSna onundi kleiner Fluss, B. uleteëk, uledeëk R. binde zu. S. sie trockneten onnongi oolgala B. Urin kelk R. komm, kelkin $. sie onutscha P. Cyprinus Labeo alämui R. nur kamen onëi R. nass, E. ondschenet usek R. rudere kelteje S. ich werde kom- B. onye roh unéma S. unama R.oon6m- en, keltejek du wirst ongeik S. ich steige herab | ma B.unemoK.Ohr,uno- kommen, keltei er wird onma R. Verstand, B. on- melun R. Ohrgehänge, B.._ kommen mannay weise, onma 4b- numalundal kenoi R. fein sicht ‘uñ K. hat geboren, B. ooinge kedilei R. langweilig odul R. Jukagire Geburt kik$oi R. er schnarcht odunnuma $. Jurte umat B. gesehen kigak S. R. ich steche todt odunga S. oduna R. Lär- kai-ellerelle B. Stein, wo-kigoma $. Xrühe chenbaum, B. ondzsha mit sie die Bôte roth an-kil3ik R. wate ozensa R. Durst 0701 R. Weidemwurecl tschi P. Aesche (Salmo|odil $. o3il R. Fingernagel,| streichen kièk R. lehre B. onzshil kaïleilevienda nonna B./kinak $. B. chinetta wer opnoeik R.entreisse,nimm ab. Wachholderbeere kinduannerin $. kimdanne- ogunbaëk R. feuchte an 379 rim R. ich betrüge, kim- daannel W. Betrüger kilinéa R. rotk, B. kelenni kilinéa puge Preiselbeere kineza R. kinede $. kinin- she E. kininsha B. Mond Namen der Monate nach Billings. Luka kotlendzsha letzter Wintermonat — Januar Oyputshing erster Früh- lingsmonat = Februar Tshingle ginendsha Jagd- monat = März Poldzshasha ginendsha — April Kutyeginendsha — Mai Lukugutshi ginendsha zweiter Sommermonat = Juni Neada ginendsha Herbst- monat = Juli Ontshu ginendsha Wasser- monat — August Tshaka ginendsha Fisch- monat = September Yatne andalley erster Win- termonat — October Yatne zweiter Wintermo- nat — November Tyemo gortley dritter Win- termonat — December kinliga R. rother Fuchs koi R. xoil K. $. koïl E. chail B. Gott koinuma R.S. Kirche (Got- teshaus) koidigaja R. S. Priester koidéma R. (wohl koïdé- ma) Mutter Grottes koimonnui R. séolz. koikel B. Stumpf koo R. kxon $. wo B. kolae kot S. woher koonnodo R. Müve s. nodo koodak R. kogdak B. schlage kojenzende K. Knabe, B. koindzshenda unverhei- rathet kolgul R. Mammuth Bulletin de l’Académie Impériale kolgudanmud R. Mam- muthszähne s. amun kortschong P. Xranich kortle S. Quappe kozel R. kozelek $S. Teufel, Waldteufel konitek R. führe fort konondshi B. Stein, womit sie die Boote schwarz machen konloi R. er beneidet konëeëu R. brechen kondsha B. Loch konteje S. ich werde gehen,| B. ingher ghodak Æomm | her kondel R. schmieden | koïba R. choinba B. Zaun kotu R. kotuw S. Grube kotuk R.S. grabe, kotum S. ich habe gegraben kodamei R. was für einer, | B. kondamiel wie kodél R. S. kodel B. P. Wolf, kodinmei $. ben, gerade | kodoi R. S. er liegt, B. kon- dak niederlegen Ikédol R. xodol S. Boot kukul R. E. Teufel | { | fluche | | Schiessgewehr | kuëe R.S. Mücke juku kuëe R. Moschka (Thrips) | B. Himmel | kunolen K. gunalôi S. chu- niella S. kunéalloi (ob nicht kungalloi?) R. zehn adakun kunol K. adakun kunel $. zwanzig, atta- chon kuniella B. jankunel S. jankunolek K. dreissig jelakun kunel $. jelakun kunolek K. vierzig inkanwun kunel $. ingan- bun kunolek K. funfzig kunnei R. schmutzig, B.kun- dun Schmutz (kudalaraga B. Anfang (wohl im Anfang) kudedek R. füdte | metkudedei R. Züdter (ob mot kudedeje ich tüdte?) kridilwai $S. ich lache xañba S. flache Hand 380 jeroi R. jeroje S. seicht iendu B. Donner jiri R. Bauch s. liril jirinei R. schwanger jirgu R. Loch, s. lirogoi jirjuguseja R. Stern s. lir- güdeje jo R. S. Kopf, B. iok jonarje S, Mütze xabun S. wievicl, B.kanbon- noi breit xoil S. Goït xonk $S. geh, xonteje S. ich werde gehen xodol S. Boot ljakta R. Gesang jaktan R. singen, jaktak S. singe jagadaëa R. jaxadaëa $. Pferd(jakut. Rennthier), E.jochondilbe (jakut.Reh) jañZa S. jange R. ljängdscha E. landzsha P. Gans jaloi R.S. jalon E. yalon B. drei jan kunelS$. jan kunolek K. dreissig jalgil R.S$. jalgil E. jalgyl B. See yarchandiva Hageb kaï jarkadi R. jarkandi P. Schnä- pel (Salmo Lavaretus) jaZik R. kratze K. eda (ob nicht jeda?) \yavoa B. monatlicher Fluss, yegororitshi B. fliegendes Eichhorn (Burunduk) jelakloi $. jeloklon K. ye- laklon B. vier jelakun kunel $. jelakun kunolek K. vierzig yelénsha B. Sonne, yelongi- dukshimba Sonnenauf- gang s yelonzshendigia B. Son- nenstrahlen yondshamor B. Scheitel jo S. ich sche, jocik R. $. | sieh, jotei S. ich werde sehen, jodin $. um zu se- hen, jomik S. siehst du? B. ionguitshel sehen jo S. Guri joi R. S. wild, B. iai fremd, | B. joja wundervoll joiw S. Xrankheit R. joju | joë S. es schmerzt, B. jo- | atsh Schmerz, yandsha Traurigkeit joudeëka R. fragen jogizek R. küsse, jeginum K. | sie Kküsst jogor R. Wunde | jogorsäs R. verwunden jogoti R.joxoti S. jehoti E. Pfeil kukulgiñ antaju ich ver- jarka R. varka B. Æis, B./jogul $S. jogu R. iongul B. Nase | kukudäjä (Zeufels-Bogen) jarkoje S. ich friere, R. jar-| jogudoli R. jogüdanil $. | iongundangil B. Nasen- lücher joglatlä S. ich bedauere, B. yoglierim Mitleid kusuw $S. kuzü R. kundshu jadä E. yadoo B. ÆEhemann, jonanei R. jogonei S. bôse yonglochetshtartsh B. Schnarchen jonzania piga R. jogsadei piga S. Theekessel yoyakondzha B. Ameise jola R. S. Abend, B. poin- | yuletsh jolan $. nach, tiwon jolan $. | darauf jologuda R. $S. zurück jollai R. krank jol$titka R. Schwan jorsikR. schwëmmeB. yarrai 381 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 3s2 jonèa R. Glocke landewudeje S. ich will jonsode R. Decke, S.fälsch-| essen lich Zeufel landinubaken bugaÿal R. jonzuk R. schlafe, jonzuteil Tisch S. ich werde schlafen jonZutai S.lege dich nieder, B. iunzshuk schlafen jonoludei S$S. ich wollte schlafen, B. iunzshal Schlaf yondonertsha B. Traum, iondsha B. Vergessenheit| jotnyje S. Bergrücken jododiwo $S. jodosiwa R. Eichhorn, B. yegororitshi! fliegendes Eïichhorn jododei ilija Sturm, B. ya- dondayendelaia Wirbel- wind jowogas. yewoga B. Rücken jomek R. ringsum, jomgak S. drehe dich jémil R.S. jomuel B. Hals jomiéoma S. Schwvan (eig.| Langhals) P.jonutschora juka R. weit jukadanil R. Häring juku S. klein s. luku jugûänmuga S. Finger juglugel S. Schulter B. nun- gen mooga yungul B. Gehülz juroi R. S. schicf, B. jonrul lawol S. laol R. Zugnetz leidi R. $. ich weiss, laita- mik S. als ich kennen lernte bist, lei S.R.er ist, B.lay; lengi S. sie sind, lel S. er war lellike S. wnterhalb [lenxek| el lenzelek S. ver-| giss nicht | ledemei R. miedrig, B. le-| demnee | ledinda B. Norden lewjeS.liweR.levyeB.Ærde leviendi B. Beere liopkul B. Blut lilitek KR. erschüttere lirilS. jiri R. lieril B. Bauch lirinei K. schwanger lirogoi S. durchlüchert, s. jirgu | lirgudeje S. lerungundshia B. Stern, lirkundzshi 2it- tern liidije S. ich weiss, R. leidi likil R. Schwanz, B. gachyl likigolje S. Kuckuck likipode $. likipose R. lu- Schielen kipondsha P. lookipon- junlagu R. Brot, W. lünlia-| dsha B. Hermelin gel lige enawa R. Schwester (wohl ältere Schwester),| vergl. B. ligai Alter liledilija R. Nordwind, B. ledinda Norden. judi R.S. Auge, E. angdsha B. angzsha judin puida pugelwe S. Au- genbrauen, B.angzsha bu- guelbi loidek R. beisse judin pugalwe R. Augen-|loogoi R. satt wimper lokil S. Xlumppfeil | laun$a R. Wurzel, B. larkul lagitek R. nähre, lagdai K. er isst, lagetak B. logudintshina B. Salz logdui R. verwelkt loëil R. $. lotel K. Feuer, lagul R. B. Nahrung Brennhole, E. jengilo B. lacidiwer S. Stange lotshel landak R. iss, B. langdal| loëiedi R. Feuerstahl, B. essen, tatlak du issest lotschenda Stahl loëiedi Soi R. Fintenstein loëiedi uktetnuba R. Zun- der, B. lotshenkotunda loëil ukuteik KR. #ach Feuer an lonla S. Lunge londak R. {anze, S. long- dok B. daëe S. ich werde tanzen londana S. #an schund Jodaje S. ich spicle, loodek R. spiele, B. lioda; lodeili S. wir spiclen lowitaik R. versuche [lom] was, B. lyom lentak lumun B. womit lomogol $. wozu luoda R. Æusten lukaondi KR. #wenig lookandangsha B. Schläfe lukoi R. likoi S. likotschil E. klein | lukundä B. Xnabe lukoolu B. Kind lukun B. Ælein lul K. R. Rauch ludunpiga S.eiserner Kessel luëa R. S. Geist, Luft, B. lewsha Seele, leutshénni Dampf, Nebel Luëi R.S. Russe, Plur. Lu- ipa S. lundal B. Æisen, numalun- dal Okrringe, pundshel- lundal Perlen, Knüpfe luwoseni S. liozani R. lu- bandzshanni B. blau Sakoli R. Fuchs s. toxéla Saxansiba R. Sfeuer, Abqabe Sal R. Wald s. êal Sannuma (Holz-Jurte) rus- sische Jurte Sarujik R. drücke SaSagadka R. reisse, B. tsha- shangadin Seizik R. stosse ÿeuseik R. laufe davon Selgädei R. er bricht s. &algoi Serezen R. T. zum Nühen Seron R. schneller Silinilon (?) R. Sterljäd Singik R. zieh heraus Soi R. Stein s. üoil Soogo R. Geschirr s. èowoga $an $oogo hôlzerne Schüssel Sogek R. irre umher Sogi R. Sack, Tasche leje S. ich bin, lejek S. du, londanik S. fanzet, lon-Soguÿek R. verliere Soxolonei R. gelb, B. tsha- | kolonni grän, gelb Solje R. Darm Sozizeek R. schinde Suondil B. laufen, B. tshu- | enzshin Suoza R. Herz s. tuwôde Sukta R. Jakutsk, B.Tshuk- | ta Stadt Sura R. Kôrper Suren magil R. Hemd Guëka R. Tasse (aus dem rUSS. JAIIKA) Sadeÿonbila R. gewaltsam éai S. swenig aime $. $aimige R. Netz ëaul B. tshobul Meer éakaleëk S. ich schmücke éagak $S. fahre über éagaëkik S'! setzet über éagati nanma $S. Ærle éagitak R. schmiere tshangitsh B. fühlen &al S. tshall B. Sal R. Baum | tshangar B. Rinde éannuma hôlzerne Jurte éalgoi S. zerbrochen éarna S. ich hole ein éaëa K. R. tschatscha E. | tshätsha B. Pruder éanjowja $. Reuse éandalië $S. rasch Ceiguga S. nah éeginmoi R. tshâginmon B. tief éegnui S. K. tshangnui R. er niest éerul R. still êeë S. Kälte, tede S. tshe- yendzshaB. Winter, tshi- endzsha Frost | Bulletin de l'Académie Impériale 334 ee — —"— —"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—"—…"…—…—…— —"— …—"…—"…— —"—"—"—"—"—"— —"—"— teniwoi S. heiter, R. teniè | éecicäga R. Wäinkel &ezamalul R. äberwintern éetpadanil S. Thür éemuèe R. Oheim üilga K. tshilga B. Zweig, PI. cilgapa ciéka S. Seepferdchen (Syn- gnatus hippocampus) ineik R. kaue &inidamun $S. tshinengami B. Genick êitnei R. tshitnai B. lang éoil S. Soi R. Stein liko oil Æleiner Stein éokoëal S. unter dem Berge éoxéla S. Sakoli R. tshakala B. Fuchs toxolodawut S. Fuchsloch tshogorolo viendi B. Johan- nisbeeren éogum R. ich schneide, tshok B. éogode$al R. Balken s. Sal éoja R. üoje S. tshagoja B. Messer éomo Coja R. Tungusen- schvert cojadaud R. Schneide, s. awut toleñëa S. Zirbelfichte | oledi S. tolesi R. Märchen, toluul S. tshalboe B Maus _tshoria B. Schwalbe éoréma $. Sorome K. to-| romma B. Mensch éorxaS. Thal, Tundra, torka R. rein tshorkel B. Knie &onèoon R. süss, Zucker | éongeni R. fett, tshondsheni B.Erstarrung, Betäubung éonda R. oben codarie R. Flinte éowina 5. tshovina B. Speer éowôgaS. $00go R. Geschirr éomo R. tschomon E. tsho- moi B. gross | | | | £ cula S. Erdberg éunk R. zähle tshungum B. nondroiR.nondriB.schvach éomani S. éomodanil R. Njelma éomodanleza Zsprawnik [noil S. noi R. noel B. Fuss, (Polizeimeister) PI. noilpa | tomomui K. wachsen | nongar Beinfell s. kar tomuëa R. Angel noxèa S. nok$a R. nogtsha éomumoju R. ich verliere(?). P. noghtsha B. Zobd | éomza R. Æuder inogo R. nongha B. Sand, tuga R. S. Weg Staub, Asche. tugnoi R. eng | Joëil nogo S. Asche | ul S. éuul R. tschal E. tshul nolut S. nolud R. nollod B. B. Fleisch Pappel norol R. Sumpf | éunega S. sie hiellen für nodo R. Vogel,ondzshinonda tshundzsha B. pfeifen |. (Wasser-Vogel) Ente éumu $. temu K. alle inui K. er lacht, nook B. G éumajeS. ich denke,éuñ3ek lächter R. denke, tshundsha B. nukaloi R. weich Gedächtniss, Gemüth nugére S. Hüfte, Seite &uwéde S. Suoza R. tsho-| nugéredamun $S. Rippe venzsha B. tshiwondshä nugen R. Hand, Arm, nugan E. Herz B. Hand, nungean Arm, naintallitsh B. angencehm PI. nugenpa $S. nagage S. naganzie K. nen- nunbar B: Thau ganshe B. gestern uma R. S. B. Jurte natshirongilitsh B. Runzeln. ëannuma hülzerne Jurte valitsha B. Bach numak S. B. Haus neada B. Herbst numinekin S. sie lebten (in neira S: Waare, neigir B. der Jurte) e-| Kleidung numodi R. numedi S. nu- neinmolgil K. nevunmolgul mundshi E. noomundzshi B. Jahr B. Art naoen etla R. Sfeinfuchs neretshangate B. Arieg üaëa K. R. neatsha B. Ge- neme3iè R. bitter, neinendi- sicht ten ondsheB. Branntwein, nyatshinma B. Brille nimedzshindsha Salz naëuujaik R.grüsse, verneige nigaioi R. ningoin B. schwer, dich ninoi R. ninei S. nino K. nacateili 5. lasset uns beten niñet S. wiel naëeëkS. R.schärfe, schleife, nileèut R. ich werde mich) aëetutS.ichiwerde schär- beklagen | fen nilendoma B. Fliege faëani R. naëeni S. na- nirèik R. Ærbrechen tshennee B. scharf geizig nininkar R. ninxar, neinxar fajua S. naZiw R: Tuch S. Gewitterwolle, char B.lñanie S. nansä R. Sünde neomeje S. ebenfalls Wolke ñandimide KR. schwarzgrauer nintiz ak R. ringe | Fuchs niméngshinzsha B. Magen \ñanma S. Weide, neanmi B. nimilaëol R. schreiben | Erle niw S.niw R.neve B. Name éagati nanma S. Ærle üatliwie $S. naetlagei P. Schneehulhn ñaztunnoi R. steil nedaja R. günstiger Wind iumge pugelwe S. Bart tamitsh B. qut taluy B. dort tarrel B. Ncbel tan R. tin K. jener tangmuinal B. unter tansik R. treibe Handel tadul R. S. Schuld tadut S. ich werde bezahlen, tâdikS. gieb zurück, Freq. tadijik tit R. tat B. totak E. du tütlä S. dein terfka R. tarika B. Web, Hausfrau, Alte (ob aus CTAPyXA ?) tennei R. reich : tetèe R. Kaufmann tetéek R. werde reich Itinetei S. ch werde hauen titS.titlak B.ékr, Pl. von tät titta K. hr, thnen gehôrig tita S. so utlä S. cuer tiwil R. Feder, tibil E. Flü- gel üwidanil $S. tiwidagil R. Rôühre tiwo R.S. K. tiba B. Regen touk R. umzäune, bedecke togoi R. dick tol R. Vorrath tolowR.S.wildes Rennthier, talau B. Thier, onzshi tolau Walfisch (eig. Was- ser-Rennthier) torrei B. Æhe tonnei R. durstig tonba S. tonboy B. Kraft tonbei R. stark tonmul R. $. Stimme, ton- mul Gurgel tottuk R. Ælebe todi R. $S. tody B. Zahn, kayel tody B. Vorder- zalm, ïin tody Hinter- 385 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 386 zahn, itshenyel tody Mit- telzahn todenpolil B. Zahnfleisch towéka R. tabakä P. tabaka B. Hund (ob aus co6ara?) tawakedije Hündchen tulugunle K. toolagi B. link tudä R. längst tüdel R. $S. tundal B. K. er, sie tede S. Kälte darrieë R. vergrabe pailpa S. Weib pandalitsh B. kratzen panduk B. zubereitet poik R. scklage patk R. koche, B. panduk pawa R. Tante, B.K. Schwe- ster pe R.peS. pea B. Felsen pelik B. lecke peningindshel B. Thal penuk B. bitte pedei S. pändai K.es brennt, pedak R. brenne pededeik R. S. verbrenne pedièa B. Finger, B. pe-en- ditsha pedilneja R. glücklich pede S. peza R. Ælenthier (vrel. finnisch petra) E. biingetsche pewel R. Wiege peme R. poma B. Laus piga R. $. biga E. Kessel B. Warze ludun piga $. eiserner Kessel pimaja? K. Flamme piwil K. S. Blatt s. powil poa B. Diener poerëil R. Durchfall poiäik R. potshitshik B. wirf poinei S. poinnei B. poinna weiss poinuk $. ich erhebe mich pojaik S. erhebe pokozil R. Knie pogintshi R. Staub polil —toden polil B. Zahn- fleisch pololige R. hinterlistig polud B. polundé T. pallad B. Greis, Mann poludanlez'a R. Kaiser polziéa R. Gerte, B. pel- dshitsha Platt polwel R. Rasenhügel pora B. Frühling poruzilla R. Funke, B. bo- rongille Blitz poëloz a R. Bräutigam ponina $. man legte ponloi R. sauer pônda R. Geld ponbur R. bonbur E. Bet ponka R. weiss E. boina poñxanada S. Sfeinfuchs poñxarä S. poñkarä R. pan- tshara B. Birke (wohl — weisse Rinde) pondshorkoni B. Feld potil R. putil $. putel B. Hälfte podirga $. podirka R. bon- dschirka E. pondzshirka B. Licht, Tag poderxa putil S. pondzhir- ka putel B. Mittaq poderxakiëil S. Morgen- rôthe | pondzshirkoma B. heute pozennei R. es stinkt pomnei $. pomne B. rund, pomzsholene B. Zirkel powil R. Baum-Blatt s, pi- wil B. poelri Plume puik R. base, B. pooken- dshi pukei R. Schreck pukélä S. pükale R. pukoelli B. Schnee pugalwe R. pugélwe $. bu- guelbee B. Wolle judin pugalwe R. Augen- braue, B. angzsha bugu- elbi pugalweik R. erwärme dich pogèei R. es siedet s. pugaëlpugaë R, bugôtsch E. pu- Tome XVI. |véiendéndi B. Mädchen gatsch B. warm, heiss (puga) Sommer pugaëedoZe R. Thee (hei- sses Wasser) pugo3e R. schwitze, puge-| deëëa S. ich schwitze | puguw $. pugu R. bugünsch. E. Sonne pugüdodora $. pugunno-| para K. poogunnarara B. Regenbogen puguwdanlese S. (Sonnen- Herr) Kaiser puñekek R. klopfe | pun S. Ton, Klang puneduk S. erzähle poondolvélle B. Wüittwe, s. olwale puée, pu£e R. Beere B. pun- dshellundal Perlen puguboi S. Spitzbube puden R. von oben, buden- banit E. Loch pudendago B. auf, pudan- mai B. hoch wo S. uo R. uwä B. Kind, PI. worpa, orpa woñoi R. Heimath magil S. magil R. Paz, B. mangil Xleider Suren magil R. Æemd odun magil S. malaik S. schlaf ein, malaiè S. er schlief ein, B.mallui Schläfrigkeit malaze S. Fausthandschul malsä R. Moltcbeere markil R. marchel, markloo! B. Tochter, Mädchen mârxa S. Gestrüpp (ePHnKB) managadaibi B. Spinne manélä S. manallæ B. mo- nolä R. monoli E. Haar manelä añija S. Xamm mek R. warte, dulde meka S. weit mekamei $S, nah mengi B. mé3i S. Hunde- schlitten meléta S. Hase (Tsch. miliit Korj. milint) meléte meinige Habicht melingshi char B. Thierfell (Rückenstück) imelüt S. R. melud BL. Brust melk R. ergreife mezinei ulega R. Farnkraut meñnk R. nimm, mink $. packe, B. mendzshit meinile S. el meinilek nimm nicht meinuga S. sie nahmen menmengai K. er springt, memnenditeili asset uns rennen B. moenmoenga metkudedei R. Tüdter s. ku- dedei metlarkoi R. trocken, ob met nicht aus mot? memujei R. er kneift memudiëa R. Faust milaginle K. recht, B. mi- la anugan rechte Hand mizo R. miza K. Blut midez a R. midinzsha B. Na- del mitlä R.S. unser, B. mitek wir migito R. kieher moe3i R.mojendshi E. Weib moik R. S. halte, B. maïk moilla B. Speichel mogo B. Mütze E. monga morojei R. moroji K. er fliegt morok R. érage, kleide dich an B. moream moëoma éaëa? R. älterer Bruder moëit K. jeder moëte T. allerlei, moëe S. irgend etwas monôéga R. monôgo S. ma- naga E. monoghä B. wil- : des Schaf moni S. er sprach ménde S. Nachricht moñgaña R moinchäiya B. Welle mot R. S. matak B. ich . 25 387 Bulletin de l’Académie Empériale 338 motlä R. S. mein modai R. er selzt sich, mo-| doi K. er sit, modojel mer muga : S. ich sitze modak S. setze dich modok, jugun muga $. Finger S. sitze | modandibaÿal Stuhl | anghen mooga B. Lippe Suworowsehe Sprachproben, 1. Lôëil pédei. — 2. Nügen joë. — Juglugel joë. — 4. Mot kôtuw kétum.— 5. Numedi n'aëeëk.— 6. Mot n'âtesut. — 7. Mot kônteje, tâdul tâdut. —- 8. Lôëil üèëik. — 9. Télow kigak. — 10. Jäktak. — 11. Loëil pédedeik. — 12. Anurémik tät pugüwdanlése? — 13. Anüre. — 14. Agéteili, xoinin nâéateili. — 15. Motin émoë agétei, känin mot léitamik Luëin mudél. — 16. Lomôgol? — 17. Xabun ëaime tätka lei. — 18. Niñei. — 19. Omoë änil igdémik? 20. Omoë.— 21. Léili tâtka läwol? — 22. Lei. — 23. Anil motin éimegen keik.— 24. Eimegen änil oflä. — 25. Omoë ténnet léjek?— 26. Omoë.— 27. Agréjekli kudededin péde. — 28. Agreje. — 29. Motin xédol ak. — 30. Kanin mot at?— 31. Kawéiteili péudin télow ancidin. — 32. El xônteje. — 33. Ponxarä éreëk motin, ellen- Zelek. — 34, Xonk, motin éowina katik. — 35. Nûma émdut agâtak. — 36. Tätka wérpa éoméngili? — 37. Comônui. — 38. Tät jémikli Luëipa? — 39. Jémik. — 40. Luëi titkala el ajuini? — 41. Nefra mitkat ninô méinuga. — 42, Kânin tit léman iwéjema kinak titka lel xoil? — 43. Kûkul. — 44. Mitka ai Saitân Corôma- gat tita: käânin ëéoréma âmdei, tudégat londanä kärda- gala, éûdagala, amündagala indiuft kéleëna, néigi po- nina lirflnin, âgreëna titténe éunéga xéinoi. — 45. Ai ai neoméje éâlgat Saitän. — 46. Mot kélteje tätin. — 47. Tät kéltejek motin. — 48. Tüdel kéltei tätin. — 49. Mit keltéjili tudekin nogdisäjakot.— 50. Tit kél- temat jédin mot uilél. — 51. Titel kélkitei titin mei- nudin môèèe. — 52. Céledi punéduk. — 53. Omni niñet numjinekin, el liidije, kot kélkin. Titéke tawakédije lei, éoromotite ânnei. Titéke éimu- gut kozelék kelül, 6rnei: Omnf, éagäSkik môtil. Titel mônka tudekin: lellike jerôje lei, tan tagäk. Kô2el kawéiè tanida; omni kanäkin, tawakékin uléga nûmak äkimaNa. Titéke tokoëäl ogélek lei, ta éanjowja kodéi. Kôel keë tanide, kxadiwanka omnf léni, léwleëum annéi tawaké: kxon lekin omni? Tawakède môni tu- nungen moogä B. Schulter. akmurali R. barfuss modinuk R. befühle, betaste mugurneï anil R. Salmo Na-muëer R. Ton, Klang B. moedik gehürt, gefühlt sus moonéndzshi B. Wange mura R. Schuh, Fussbeklei- mudol S. Glaube dung B. murrah muden $. mugsäñ R. mun- muredulega R. Schuh-Heu. aäshong P. Otter mum%ei R. er murrt, B. murga S. Dickicht mungzsha Geräusch dekfn: omni kawéitin. Landewudéje, môni kôZel ta- wakékin, xonk éanjéwja jéeik. Tawakéde méni tudekin: xonk tetéille jok. KéZel kéweë, niñ6 anile fgdam éan- jowjenit, ëumü amladaim. Luwégei jonZic uléga nu- méga, adi malaiè. Tawakéde loëila âmdetum nûmele pededeim, tudéne ko%el pédeë. Liril éaëigaë, €ômon pun gégeë. Tiwon jolän omni kélkin 6moë. 1. Das Feuer brennt. — 2. Der Arm schmerzt. — 3. Die Schulter schmerzt. — 4. Ich habe eine Grube gegraben, — 5. Schärfe das Beil. — 6. Ich werde es schärfen. — 7. Ich werde gehen, werde die Schuld bezahlen. —8. Ich haue Holz. — 9. Ich schlachte ein Rennthier. — 10. Singe. — 11. Verbrenne Holz. — 12. Liebst du den Kaiser? — 13. Ich liebe. — 14. Beginnen wir, verneigen wir uns vor Gott. — 15. Mir würde es gut werden, wenn ich kennen lernte den russischen Glauben. — 16. Weshalb (machst du dies)? — 17. Wieviel Netze sind bei dir? — 18. Es sind viele. — 19. Fängst du gut Fische? — 20. Gut. — 91. Ist bei dir ein Zugnetz? — 22. Es ist (eins).— 23. Gieb mir Fische feil. — 24. Es sind die Fische nicht feil. — 25. Lebst du sehr reich?— 26. Sehr.— 27. Gehest du um Elenthiere zu tôdten? — 28. Ich gehe. — 29, Mach mir ein Boot. — 30. Wann soll ich es machen? — 31. Gehen wir auf den Stein, um Renn- thiere zu suchen.— 32. Ich werde nicht gehen.—- 33. Flôüsse mir Birkenholz, vergiss es nicht. — 34. Geh, bring mir den Speer. — 35. Stell mir schnell die Jurte auf. — 36. Sind bei dir die Kinder gross? — 37. Sie sind gross. — 38. Siehst du die Russen? — 39. Ich sehe (sie).— 40. Beeinträchtigen euch nicht die Rus- sen? — 41. Für die Waare nahmen sie viel von uns. — 49, Als ihr als Wilde waret, wer war da bei euch Gott? — 43. Der Teufel. — 44. Bei uns machte man den Satan aus einem Menschen also: wenn der Mensch starb,; nahm man von ibm die Haut und das Fleisch, und die Knochen mit den Adern trocknete man, man that die Füsse in den Bauch, führte ihn mit sich und hielt ihn für einen Gott.—— 45. Man machte ebenfalls 389 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 390 aus Holz Satane.— 46. Ich werde zu dir kommen.— 47. Du wirst zu mir kommen. — 48. Er wird zu dir kommen.--49. Wir werden zu ihm zu Gast kommen. — 50. Ihr werdet kommen um meine Arbeit zu sehen. — 51. Sie werden zu euch kommen um allerlei zu kaufen. — 52. Erzähle ein Märchen. 53. Viele Menschen leben, nicht weiss ich, woher sie kamen; bei ihnen istein Hündchen Menschen-gleich spricht es. Zu ihneu kam von jenseitsher ein Waldteufel, schreit: «Menschen, setzet mich über.» Sie sagen ibm: «CUnterhalb ist eine Furt, dort geh über!» Der Wald- teufel ging dorthin; die Menschen zogen fort, mach- ten dem Hunde eine Grashütte. Bei ihnen ist unter dem Berge eine Stromwebre, dort liegt eine Reuse. Der Waldteufel kam dorthin, wo die Menschen woh- pen, fragte den sprechenden Hund: «Wo sind die Men- schen?» Der Hund sagte ihm: «Die Menschen sind fort- gegangen.»—«lÏch will essen,sprach der Waldteufel zum Hunde, «geh, sieh die Reuse an.» Der Hund sagte zu ibm: «Gebh, sieh selbst nach.» Der Waldteufel ging, fing viele Fische mit der Reuse, verschlackte alles. Gesät- tigt legte er sich in der Gras-Jurte schlafen, schlief fest ein, das Hündchen legte Brennholz unter und ver- brannte die Hütte, mit ihr verbrannte der Waldteu- fel. Der Bauch platzte, ein grosser Schall ging her- vor. Hierauf lebten die Menschen gut. Bacmeistersche Sprachproben (Klitschka). 1. xoil ale amtan, $orome lei ale it. 2. amei jeginum titta orpa; tundaga iwiéandaga ni- fai iwiëi, eda tundagala anuram. 3. tin paipa leda lirinei, tudal uñ malgijaloda podirga tagida lojaginda andogi; tudal aji joju len; mart- lugi tundaga aldaga modoi, iwelei. 4. ua el jennili iwitéella. 5. tin marxilduek aji ale agra; neinmolgil andaklon kiniè à taginda xonda tudal un. 6. kinlele jelaklon kojenzende ëemut omoë, amnu- gonle éuwenzei, kenmegi menmengai, jaltarki jaktai, jelaklarki nuai. 7. tin Soromo ele jundine, olwale tudale ele moriza ele modie lomdak mit aneli. 8. data tatlä éegnui, pawa tatlä jonZon, tudal lagdai oZei lukkun. 9. jogul putide naëaga. 10. lé 1,2. 13. 14. mitga adakun noik, moëit nuganga änganbut pe- dièak. manaläpul éomomui joga. onor todipa aïñaga. milaginle nugan tonbei tulugunle. manalä ëitnai keiwei, miza keilani, amungi adi ani Soil. . anilga leni jundi, a unemo oïlä. 6. tin laila moroji ëarun, tudal modoi lewega, tun- dagi tiwil tiwidamundaga aminp eja, jonkul jëani, a lixil lukoñ, tundaga awundaga ponxond ail. . éalga éoxolojent piwil, inleéent éilgapak. . loëel pändai, mit joai lul i pimZaja loëonkumanéa. . onZi onunga erei oinei. . kining'a éomoë liregudeja, lukon pugub. . naganzie juloma xoni tiwo, tin pondirxaga ongo- jelma juoa mot pugunnonara. . emilma länui emië, podirxaminda poinei. . Gott stirbt nicht, der Mensch lebt nicht lange. . Die Mutter küsst ihre Kinder; bei ihr in der Brust ist viel Milch, der Mann liebt sie. . Dieses Weiïb war schwanger, sie hat vor sechs Tagen einen Sohn geboren; sie ist noch krank; die Tochter sitzt bei ïhr, weint. . Das Kind will nicht saugen. . Dieses Mädchen geht noch nicht; vor einem Jabr zwei Monaten wurde dieses Kind geboren. . Die vier Knaben sind alle gesund, der erste läuft, der zweite springt, der dritte singt, der vierte lacht. .Dieser Mensch ist blind; sein Weib hürt nicht was wir sprechen. . Mein Bruder niest, deine Schwester schläft, er isst, trinkt wenig. . Die Nase ist in der Mitte im Gesicht, . Bei uns sind zwei Füsse, an jeder Hand fünf Finger. . Haare wachsen auf dem Kopfe. . Die Zunge, die Zähne sind im Munde. . Die rechte Hand ist stärker als die linke. . Das Haar ist lang und dünn, das Blut roth, die Knochen sind hart wie Stein. . Beim Fisch sind Augen, aber Ohren sind.nicht. . Dieser Vogel fliegt langsam, er setzt sich auf der Erde, die Feder und Flügel sind schwarz, der 25* 391 Bulletin de l’Académie Impériale 392 1 Schnabel lang, aber der Schwanz kurz, in seinem Nest sind weisse Eier. 17. Auf dem Baume sind grüne Blätter, dicke Zweige. . Das Feuer brennt, wir sehen den Rauch und die Flamme und Kohlen. . Das Wasser im Flusse fliesst schnell. . Der Mond ist grüsser als der Stern, kleiner als die Sonne. Gestern Abend ging ein Regen, heute (am heuti- gen Tage) früh sah ich einen Regenbogen. 29, Nachts ist es dunkel, bei Tage hell. 21 Stubendorffsche Texte, Polundé terikadéni léngi, tittéga ad6 lei. Ométa kiné a podirka; mügäñ ogüûrèa. «Eëé, emei! motin oimin antaimik? Terike anüiejät.» Ogürée! lomogôl motül konilammik, omoëadimoltitta? Annûma läxai: omôëa odûn nûmona ogéngi pükalätitta poénoi. An- léza markilgä modai, tatil jéngunnai, tatil jéngungi, tatil omoëa adi läxaini, loodän, tâtila mogéndani, tà- tila elibägi niñai kawéingi, tâtil polundé terikadéni Jäxaini. ; Omôëa âdil terikadéni léngi. «Ke lomdék jongüri- rima? Ponburä oillä». — Kaweiïë, adaküûn inliaon ke- ëim. «Ke lomdék jonsüririma? — Jongéde oillä». — Kaweië keëfm adakûn monégox. «Ke lomdôk jongüri- rima? Screïén moa oillä, Serezén pugalwe.» Kaweïë adakün ëéomogina keëim. Ein Alter und eine Alte (eig. mit einer Alten) leben, bei ihnen ist ein Sohn. Schônes Mondlicht, Otter- Schneeschuh. «Vater, Mutter! segnet ihr mich? ich werde ein Weib suchen». Schneeschuh, wohin führet ihr mich, guten Sattelrenthieren gleich? — Zucrst kommt er: gute jukagirische Jurten stehen da, Schnee- gleich weiss der Âlteste setzt sich zum Mädchen; dar- auf legt er sich schlafen, darauf legen sie sich schlafen, darauf kommen gute Jünglinge, darauf liessen sie sich trauen, darauf kommen grosse Brautschätze, darauf kommen der Mann und die Frau (eig. mit der Frau). Ein trefflicher Jüngling und sein Weib leben. «Wes- halb schläfst du fortwährend? Es ist kein Lager da». Er ging und brachte zwei Bären. «Weshalb schläfst du fortwährend? Es ist keine Decke da». — Er ging und brachte zwei wilde Schaafe. «Weshalb schläfst du fortwährend? Es ist nichts zum Nähen da, nicht Wolle zum Nähen?» Er ging und brachte zwei Elenthiere. Bacmeistersche Sprachproben (Boensing). 1. xoil ili umboti, ondikondo lei ili onimanda. .uaje jugi tundole jugim tundoo; tundole momol- gat ningei momolo; nenze tundole xendim. 3. tundol xendit paitalei onei; onei imoxanbo tudole nugul jaindo, tudol ai jule, paidindo tundo tundo- arx tundolanga, juxinai. 4. Onde juledindi momotal. 5. tingi painde ai ele egit; polinmolgon kujun emit- pugup tundogin xondo tudol onei. 6. tingii näxane jaindo Comut omot, aimotudole ti- tungec, kujuñ lenei, jaglon jaxtai, näxane noi. 7. tingie onomikondo eligone . . .. lomlo mit nen- diile. 8. Conmo totli cegni, awo totli tugon, ie titli ili tugoñ: tudol ingenei inZii juxkon. 9. jungol kendinde nat apo. .mitxa kujen nonog, Comu tundogo xaanba anga axtem xanbonlga pendice. . las awo kuwemoi ninanga. 12. andrele todele ananga. . milangat xanbo podonlo julangat. .las'awa titie Corine, Cemo ile mene, keileneize minze, amun Corxon makagat moñgo. . anilgat lei te inemolo elendul. . tingi xaila litec juxko, tudol tinemonda lewengat, tundolgo towelo towelolopoi, jungol näcanei, le- xel juxkon: tundongat tundonumangat pecenii xai- lando. .mudgat kolena polbur, lurenei cilgil, .memee olai, mit jueile jaizee, nedonodei, neden- XOMmMO. . ina elookongat ononxoni ononpodon. . eminpugup uotle kuwoi liringindee, juxéon kunzup. . tunundenga emedeñ xonde lingei, tingi nugulga ponugagan nugie mot pugunda. . emidiñ letemo, nugul ponnugnei. 19 1. Gott stirbt nicht, der Mensch lebt nicht lange. 2. Die Mutter küsst ihre Kinder; in ibrer Brust ist viel Milch; der Mann liebt sie. 3. Dies Weib war schwanger, sie gebar vor sechs Tagen einen Sohn; sie ist noch krank; ihre Toch ter sitzt neben ihr und weint. 4. Das Kind will nicht saugen. - 8393 des Sciences de Saînt-Pétersbourg. 394 , 5. Dieses Mädchen geht noch nicht: ein Jabr zwei Monat ist es her seit sie geboren. 6. Diese vier Knaben sind alle gesund, der erste läuft, der zweite springt, der dritte singt, der vierte lacht. 7. Dieser Mensch ist blind . . .. was wir sprechen. 8. Mein Bruder niest, deine Schwester schläft: der Vater schläft nicht; er isst, trinkt wenig. 9. Die Nase ist in der Mitte des Gesichts. . Wir haben zwei Füsse, an jeder Hand fünf Fin- ger. . Haar wächst auf dem Kopfe. . Zunge und Zäühne sind im Munde. . Die rechte Hand ist stärker als die linke. . Das Haar ist lang und dünn, das Blut ist roth, die Knochen sind hart wie Stein. . Die Fische haben Augen, aber keine Ohren. . Dieser Vogel fliegt langsam, er setzt sich auf die Erde, bei ihm sind Federn an den Flügeln, der Schnabel ist spitz, der Schwanz kurz; in seinem Nest sind weisse Eier. . Am Baume sind grüne Blätter, dicke Âste. . Das Feuer brennt, wir sehen Rauch Flamme und Kohlen. . Das Wasser fliesst im Flusse schnell. . Der Mond ist grüsser als ein Stern, aber kleiner als die Sonne (? der Himmel). . Gestern Abend regnete es, heute Morgen sab ich einen Regenbogen. 22. Nachts ist es dunkel, bei Tage hell. 1. tudole (?), 2. kujun, 8. jalgoñ, 4. nägane, 5. ax- temxanbo, 6. imoxanbo tudole, 7. imoxanbo kijon, 8. imoxanba jalgan, 9. imoxanba nägan, 10. xambo megii. Witsensche Vaterunserübersetzung, Otje mitsje, kandi kundsjunga, temlälängh nim tot- lie, legatei pugandallanpoh totlie; lätiot t'sjemol alkal- tei, konda koetzjuga, je leviangh; lünliagel miltje mo- nidetjeläh keyck mitin telaman; jeponkatsj mitin tal- delpon mitläpul, mitkondan poniatsjock tannevinol mitläpul, je kondo olgoniläk mitel olo oimik; kondo moliak mitel kimda annelan. Le dot pugundal lenpoh, je tonbank, je tändalov kundejank. Verbesserungsversuche, Ete mitlä kandi kungunga,.... nim totlä, läxatei pugundall...totlä, là totlä molal keltei konda kun- gunga je levjanga, lunlagel mitlä... keik mittin.... je ponkaë mittin tadelpon mitläpul mit kondan ponia- cok tannevinol mitläpul; je....olgoniläk mitel olo oimik, kondo molak mitel kindannelal .... In lautlicher Beziehung theïlt des Jukagirische mit dem ‘Tschuktschischen) die Eigenthümlichkeit, dass es kein s im Anlaute duldet: es werden somit mit diesem Buchstaben anlautende Fremdwôürter umgestal- tet z. B. tulugunle (tulagi) link, das sicher mit dem mongolischen sologhai (vergl. Jenissei-Ostjakisch sut- gei, Imbatskisch tûl und Kottisch ul) zusammenhängt, so wie tabaka, towéka Hund, das russische co6aka zu sein scheint; tarika, terika Weib, Hausfrau dürfte freilich mit Abschleifung des anlautenden s aus cra- pyxa entstanden sein. Dass die Sprache kein f kennt, scheint sicher zu sein und das einzige Wort, das Billings darbietet ankorfy {frouble, muss falsch aufgefasst wor- den sein. Rücksichtlich der verschiedenen mundart- lichen Abweïchungen und solcher, welche die Wôürter- verzeichnisse aus den verschiedenen Zeiten darbieten, hätte ich ausser dem im J.1859 Angeführten nur noch darauf aufmerksam zu machen, dass im Anlaut so wie im Inlaut statt k ein stark aspirirter Guttural erscheint, der theils durch x theils durch kx bezeichnet wird z. B. xonk gehe, xoinoi als Gott, poñxara Birke, marxa Gestrüpp; kxabun wieviel, kxon wo, kxadij- vanka woselbst. Eine Erweichung des Gutturals tritt bei Zusammensetzungen ein z. B. Sangar (—$al+-xar) Baumrinde, nongar (aus noil und xar) Beinhaut. Schwund des 1 im Auslaut treffen wir in ëomani, Njelma (eig. grosser Fisch), odunèa Lärche, éolenta Zirbelfichte, so auch in jomiéoma, Schwan, von jo- mil Hals, also eig. Grosshals. Zur Bezeichnung der Mebrzahl wird pa angewandt in worpa, Kinder, nugenpa Hände, Lucipa Russen, todipa Zähne, noilpa Füsse, neben letzterer Form se- hen wir aber auch noigi und sogar noik (K. 10), so auch peditak von pedica Finger (K. 10), kunolek als Plural von kunol, zehn, ferner amungi PI. von amun Knochen (K. 14); vielleicht auch monogox PI. von monogo wildes Schaaf (T. 2); doppelte Plural- 1) Vergl. L. Radloff, Über die Sprache der Tschuktschen und ihr Verhältniss zum Korjakischen (Mémoires T. III X 10). St. Pe- tersburg 1861, S. 15. 395 bezeichnung scheint in Cilgapak Zweige (K. 17) vor- zuliegen. War uns früher der Genitiv auf en und der Loca- tivauf ga, der nach hartem Auslaut ka lautet, bekannt, so finden wir nun den auf gat (got, gut) ausgehenden Ablativ mit dersclben Anlautsverhärtung nach hartem Auslaut: éoromogat aus dem Menschen, tudegat von ihm, éalgat von dem Baum,eimugut vonjenseits her, mitkat von uns, kot (wohl aus kogot) woher. Ein Co- mitativ auf ni, ne lässt sich nun in terikadeni, mit dem Weibe, tudene mit ihm, tittene mit sich, erken- nen, woneben die Formen indinit mit den Adern, tanjowjenit mit der Reuse, auftreten. Eine Allativ- form geht auf tin (din, nin) aus, z. B. in motin (woll richtiger mottin) zu mir, peudin auf den Stein, xoi- nin gegen Gott zu, lirilnin in den Bauch; hieran schliessen sich die Formen jodin um zu sehen, mei- ancidin um zu suchen, wobl auch $ereZenñ (T. 2) um zu nehmen; auch gehôrt wohl hieher tudekin zu inm, tayvakekin zu dem Hunde, kukulgin zum Teufel. Als Comparativus oder Factivus kônnte man noi fas- sen in xoinoi wie ein Gott, eine Zeitbestimmung drückt ma aus in emilma, in der Nacht, ongojelma in der Früh, juloma am Abende, pondshirkoma (B.) heute, iwojema als man wild war. Verschieden sind die Endungen der Adjective: iwoi, wild, éomoi gross, lukoi klein, lirogoi lücherig, éal- goi zerbrochen, adilloi jung, éeniwoi froh, juroi schielend ; jogonei büse, pomnei rund, poinei weiss, tennei reich, itnai lang; endibei sparsam, tonbei stark, amibei (aminp'ei) schwarz, agurpei arm, ol- gimnei gerade, keiwei dünn; keileni roth, luwo- $eni blau, ñaëeni geizig; die Endung ë, welche eher ein prâdicatives Verhältniss ausdrückt, findet sich in éandalié rasch, omoë gut, arië schlecht, éomoë gross, emic dunkel. Für die erste Person des Pronomens haben wir S. N. mot, Ace. motil, Allativ mottin, Plur. mit, Acc. mitil, Loc. mitka, Abl. mitkat, für die zweite Per- son tät, Locat. tätka, Allat. tättin, Plur. tit ihr, Locat. titka bei euch, Allat. tittin zu euch; für die dritte Person tudol (tudel), Locat. tundaga, Allat. tudekin, Ablat. tudegat, Comit. tudene, Plur. ti- tel sie, Loc. titeke bei ihnen, Comit. tittene mit ih- Bulletin de l’Académie Kmpériale 396 nen; Possessivpronomina: motlä *) mein, tätlä dein, mitlä unser, titlä euer; Fragepronomina: kinak, wer, kodamei was für einer; vom Pronominaistamm gebildet: koo (wohl ursprünglich kogo) wo (auch kxon), kot (kogot?) woher, kxadiwanka woselbst, kanila wohin, kanin als; vom Stamm lom was, lo- mogol wozu, lumun (B.) womit, lomdak (K.) was: tan dort, tanida (tanide) dorthin, tinida hierher. Veïba factitiva werden vermittelst des 8 gebildet, wie wir aus ereëk flüsse, schwimme, neben erei, er fliesst, agreëna sie führten, neben agreje, ich gehe, éagaëkik führet über, neben Cagak gehe über, Sogu- ÿek verliere, neben $ogek irre umher, ersehen; so sind auch ñaëeëk, schärfe, keleSna sie trockneten, Facti- tivformen; ausserdem sehen aber auch pededeik zünde an, neben pedei er brennt, kudedek tôdte, ukuteik (mit loëil) mache Feuer an, wie Factitiv- nudin um zu nehmen, kudededin um zu tôdten, | formen aus. Sowohl das Präsens als auch das Präteritum und Futurum bieten eine zweifache Form dar, je nachdem das Verbum ein Object bat, oder objectlos ist; für die erstere Form haben wir Beispiele für das Präsens: uëcik ich haue (locil Brennholz), kigak ich schlachte (tolow ein Renthier), jeginum (jugim) sie küsst, anuram er liebt, für die letstere objectlose die En- dungen 1. je 2. jek 3. iz. B. agreje ich gehe, leje ich bin, ich lebe, iledeje ich spalte, Cumzaje ich denke, lodaje ich spiele, liidije ich weiss, modoje ich sitze, ogoje ich stehe, jarkoje ich friere, anure ich liebe; 2. agrejek, du gehest, lejek, du bist, du lebst; 3. lei er ist, annei er spricht, ornei er schreit, iwelei er weint, kodoi er liegt, cuwenzei er läuft, pedei er brennt. Für den Plural 1. anneli wir spre- chen, iledeili wir schelten, lodeili wir spielen. Die 3. Person der Mehrzahl: ogongi sie stehen, numine- kin sie leben, leni, lengi sie sind, aber auch lekin. Das Futurum mit dem Object ist uns in der ersten Person bekannt: nateSut ich werde schärfen, orpu- cit ich werde hängen, eimatut ich werde kaufen, 2) In dem Suworow’schen Verzeichniss hat der Jukagire das russ. Possessivpronomen der ersten Person moñ mit dem g'eichlau- tenden Imperativ des Verbums mars, wascheu, verwechselt und es durch alejek, wasche, übersetzt; wie äbnlich in Güldenstädt's Beschreibung der kaukasischen Länder... herausg. von J. Klap- roth, Berlin 1834 auf S 197 das Fragepronomen «Wer?» im Ingu- schischen durch den Familiennamen J'ermelof (Epwozosæ), «Wen?» im Tschetschenzischen und Inguschischen durch Ismalaf (Hsmaï- 108) übersetzt ist. 897 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 398 tadut ich werde bezahlen, antiejut ich werde su- chen, at ich werde machen; ob die Formen: atei ich werde machen, ainutei ich werde schiessen, jotei ich werde sehen, tinetei ich werde schlagen, jonzu- tei ich werde schlafen, sich den Objectformen oder den objectlosen anschliessen, kann ich nicht ermitteln. Objectlose Futurform: 1. kelteje ich werde kommen, ereitaje ich werde schwimmen, londace ich werde tanzen; 2. keltejek du wirst kommen; 3. keltei er wird kommen; PI. 1. keltejili wir werden kommen, 2.keltemat ihr werdet kommen, 3. kelkitei sie wer- den kommen. Für das Präteritum mit dem Object: igdam er fing, amladaim er verschluckte, amdetum er legte unter, pededim er verbrannte, keëim er brachte, loviecum er fragte; aus den Frageformen igdemikli fängst du? jomikli siehst du? anuremikli liebst du? kôünnen wir vielleicht die entsprechende Form für die zweite Person erschliessen; meinüuga sie nahmen, cunega sie verehrten. Objectloses Präteritum: lel er war, kelul er kam; läxai er kam, kelkin sie kamen, kanakin sie zogen fort, kaweiïingi sie kamen, kaweïtin sie gingen, lä- xaini sie kamen; kaweië er ging, kewec er ging, keë er kam, malaic er schlief ein, jonzic er legte sich schlafen, pedec er verbrannte, tatagacer platzte, joc schmerzte (?); xoni er ging, moni er sagte. Die zweite Person des Imperativs geht auf k aus, nur jonzutai lege dich schlafen, scheïnt eine Aus- nahme zu machen. Für den Plural der zweiten Per- son haben wir nur das Beispiel londanik tanzet (im Sing. londak) und cagaëkik setzet über; beim Pro- hibitiv wird nicht nur die Prohibitivpartikel el (ale K., ol W., il Boensing) vorangesetzt, sondern auch noch le infigirt; z. B. el lenxelek vergiss nicht, el uce/ek berühre nicht, el meinilek nimm nicht, el tolnu/ek bedecke nicht. Für die erste Person der Mehrzahl haben wir im Imperativ folgende Beispiele: loda- ceili lasset uns spielen, éuwenditeili lasset uns lau- fen, menmenditeili lasset uns springen, anneceili lasset uns sprechen, agreceili lasset uns gehen. Manche andere Formen wage ich nicht einmal zu berühren, wie denn auch von den besprochenen nicht alle ganz stichhaltig sein môgen. Hier kann nur durch grüssere Texte mit genauer Übersetzung mehr Sicher- von Klitschka mitgetheilten Zahlwürter hersetzen und daneben die in den anderen Quellen gebotenen, mit Ausnahme der von Boensing aufgezeichneten, in welchen das in den Zahlen von 5 bis 10 vorkommende xanbo, xanba offenbar mit dem von S. dargebotenen xanba, flache Hand, zusammenfällt. 1'irken K. B. irkon E. irkei R. irkei S. 2 adaklon K. andaklon E. antachlon B. adakloi R. adaxloi $. 3 jalon K. E. yalon B. jalloi R. jaloi S. 4 jeloklon R. yelaklon B. malg-andklon E. elakloi R. jelakloi $. 5 ankanwon (änganbut) K. enganlon B. imdalzoi R. 6 malgijalon K. malg-jalon E. malghialon B. 7 purkijen K. burtschôn E. purchion B. 8 malgijeloklon K. malghialachlon B. malg-jelaklon E. 9 kunel irki eladen R. chuni irke ellenzshien B. irkin kunel elendschünt E. 10 kunolen K. chuniella B. kunel E. gunalei S. kun- calloi R. 11 kunol irkipudii K. kunel irkinbudennet E. 12 kunol adaklon pudii K. kunel andaklon badennet E. 13 kunol jalon pudii K. kunel jalon budennet E. 14 kunol jeloklon pudii K. 15 kunol enkanwon pudii K. 16 kunol malgijal pudii K. 17 kunol purkijel pudii K. 18 kunol malgijelokul pudii K. 19 kunol irki eladen pudii K. andakin kunel irkin elendschôünt E. 20 adakun kunol K. attachon kuniella B. andakin ku- nel E. adakun kunel $. 21 adakun kunel irken K. 22 adakun kunel adaklon K. 30 jan kunolek K. jan kunel E. S. 40 jelakun kunolek K. malg-andaklon kunë, E. jela- kun kunel $. 50 inganbun kunolek K. inkanwun kunel $. 60 malgijan kunolek K. malg-jalon kunel E. 70 purkijen kunolek K. burtschün kunel E. 71 purkijen kunol irken K. 72 purkijen kunol andakn pudii K. 80 malgijelokun kunolek K. malg-jelaklon kunel E. 90 kunol irki aleden kunolek K. heit erlangt werden. Zum Schluss will ich noch die | 99 kunol irki aleden kunolek kunol irkieladek K. 399 Bulletin de l’Académie HEmpériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 400 100 kunolek kunolek K. kunel-ôndschen-kunel E. 200 adakun kunolin kunolek K. 1000 kunolin kunol kunolek (Cemet) K. Von den Ordnungszahlen : amnugonle der erste, kenmegi der andere, jaltarki der dritte, jelaklar- ki der vierte; an die erste Zahl schliessen sich ibrer Bildung nach an milaginle der rechte, tulugunle der linke. —_— “me Q$=— BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Fôrstemann, E. W. Mittheilungen aus der Verwaltung der k. üffentlichen Bibliothek zu Dresden in den Jah- ren 1866—1870. Dresden 1871. 8. Tabulae codicum manu scriptorum praeter graecos et orientales in bibliotheca Palatina Vindobonensi asser- vatorum. Vol. IV. (Cod. 5001 — 6500). Vindobonae 1870. 8. Witte, J. de. Notice sur E. Gerhard. Bruxelles 1871. 8. Becker, M. A. Wilhelm Haiïdinger. Wien 1871. 8. Hauer, Frh. Ritter von. Zur Erinnerung an Wilhelm Haiïdinger. Wien 1871. 8. Memorie della Accademia delle scienze dell Istituto di Bologna. Serie seconda. Tome VIII. fasc. 4, IX. fasc. 1—4. Bologna 1869—70. 4. Rendiconto delle sessioni dell Accademia delle scienze dell Istituto di Bologna. Anno accademico 1868—69. Bologna 1869. 8. Verzeichniss der Abhandlungen der k. preussischen Aka- demie der Wissenschaften von 1710—1870 in alpha- betischer Folge der Verfasser. Berlin 1871. 8. Monatsbericht der k. preussischen Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. Februar. März. April. 1871. Berl. 8. Abhandlungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterlän- dische Cultur, Abtheilung für Naturwissenschaften und Medicin. 1869/1870, Philosophisch-historische Abthei- lung 1870. Breslau 1870. 8. Sieben und vierzigster Jahres-Bericht der Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur. Breslau 1870. 8. Denkschriften der kaiserl. Akademie der Wissenschaften. Philosophisch - historische Classe. XIX. Bd. Mathem.- naturw. Classe. XXX. Band. Wien 1870. 4. Sitzungsberichte der kaïiserlichen Akademie der Wissen- schaîften. Philosophisch-historische Classe. Band 63, 64, 65 und 66, Heft 1. Wien 1869—70. 8. Mathem.. naturw. Classe. Abtheil. L Band 60, Heft 3—5, Bd. 61, Heft 1—5, Bd. 62, Heft 1—2; Abtheil. II. Band 60, Heft 3—5, Bd. 61, Heft 1—5, Bd. 62, Heft 1—3 und Register zu Band 51—60 der mathem. naturw. Classe. Wien 1870. 8. Almanach d. kaïserl. Akademie d. Wissenschaften. 20ster Jahrgang. 1870. Wien 1870. 8. Notizen-Blatt der historisch-statistischen Sektion der k. k. mähr.-schles. Gesellschaft zur Befürderung des Acker- baues, der Natur- und Landeskunde. Brünn 1870. 4. Mittheilungen der k. k. Mährisch-Schlesischen Gesellschaft zur Befürderung des Ackerbaues, der Natur- und Landeskunde in Brünn. 1870. Brünn. 4. Paacauk cpucxkor yuexor xpymr8a. Kæura XI. CBeexa XX VIII crapora pexa. Y Beorpazy 1870. 8. — — — — 2-ra oxexbak lpata 3a HoBujy Cpncky uCTOpnjy, kæura Apyra. Cuoveauuu 0 [l'senany Mason. lcuucao n3 MieTagkor apxuBa [poæ. Cume Jby6uh. Y Beorpaxy 1870. 8. Sakonank Creæana ]ymana mapa cpuckor. 1349 mn 1354. Maxao um o6jacauo Crojax Hogarkoeuh. Y Beorpaxy 1870. 8. Mye an csert Ha Goxe man Ha rope? Hanncao Mnaan Kyjyn- yuh. Y Hosome Caxy 1870. 12. Proceedings of the royal Society. Vol. XIX X 128. Lon- don 1871. 8. Nova acta regiae Societatis scientiarum Upsaliensis. Se- riei III Vol. VIT, fase. 1, 2. Upsaliae 1869—70. 4. Sitzungsberichte der kurländischen Gesellschaft für Lite- ratur und Kunst aus dem Jahre 1870. Mitau 1870. 8. Schoene, Alfr. Analecta philologica historica. I. De ve- terum Alexandri Magni scriptorum, inprimis Arriani et Plutarchi fontibus. Lipsiae 1870. 8. Mueller, Iw. Observationum in Ciceronis de finibus libros particula secunda. Erlangae 1870. 4. Boryou3-ne-Kyprens, M. HBKkoropria 06mia sam dqania 0 A3BIKOBb1BHIN u 43BIKB. C. IL. B. 1871. 8. Jagié, V. Das Leben der Wurzel dê in den slavischen Sprachen. Wien 1871. 8. Boltz, Aug. Lehrgang der Russischen Sprache. 4te Auf- lage. Th]. I. IL. Barlin 1871. 8. Journal of the Asiatic Society of Bengal. Vol. XXXIX p.I X 3, p. II X 4. Calcutta 1870. 8. Proceedings of the Asiatic Society of Bengal. M X. No- vember. Calcutta 1870. 8. The Kämil of El-Mubarrad, edited for the german orien- tal Society from the manuscripts of Leyden, St. Pe- tersburg, Cambridge and Berlin. Seventh part. Leip- zig 1870. 8. Bibliotheca Indica. Old series M 222—224, New series X 41, 197—207. Calcutta 1863—70. 8. et 4. Bijdragen tot de Taal-Land- en Volkenkunde van Neder- landsch Indie. Vijfde Deel. 2° Stuk. *S Gravenhage 1871. 8. Paru le 11 août 1871. Ci M roy mont tac. soi ému eirrdbe te eut T. XVE, N°5. BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. TOME XVE. (Feuilles 26—29.) | CONTENT: | Page. €, J. Maximowiez, Additions au mémoire intitulé «Rhododendreae Asiae orientalis» ... 401—413 Dr. Alex. Brandt, Observations complémentaires sur les méduses fossiles. ........... 413—422 N, Kokscharof, Sur les cristaux du Weissbleierz (Céruse) particulièrement provenant de IAA USSIE RS 0e aronslelersraleiere fard au a trdere maisons «slalom AC CR Cie 422—429 A. Korkine, Sur le théorême de Poisson et son réciproque....................... 429—433 M. Brosset, Études sur les monuments géorgiens photographiés par M. Iermakof, et SUrAleUrSMnSCriplions (Avec Ideux M Planches EEE EEE EE EE ere eee 433—464 Bulletin bibliographique .......... die Da ne ete ete ne nel D aa tee LOGIN 464 | On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, J.Issakof et Tcherkessof, libraires à St-Pétersbourg, | Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Komurer® Ipaszenia Huneparopcxoëñ Axaxemin | Hayk#); N. Kymmel, libraire à Riga ; A. E. Kechribardshi, libraire à Odessa, et chez M. Léopold Voss, libraire | à Leipzig. | Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l’étranger. L Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Septembre 1871. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l'Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, M 12.) A 13 @ L 7 r a : er A CL mA » ACAL LENS cr e) ELU IL ali tant dent gai LU de D AUUS, L BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Ein Nachtrag zu meiner Abhandlung ,,Rhodo- | sende Blumenblätter, unter den fruchtbaren Staub- dendreae Asiae orientalis.“ Von C.J. Maxi- mowicz. (Lu le 4 mai 1871.) Um im vorigen Jahre die Herausgabe der erwähn- ten Abhandlung über die Rhododendreen nicht zu sehr in die Länge zu ziehen, habe ich zwei Punkte in der- selben ohne eine eingehendere Erôrterung gelassen, da eine solche erst ausführliche Untersuchungen ver- langte, wozu mir damals theils die Zeit, theils die Ge- legenheit fehlte. Da ich seitdem die nôthigen Unter- suchungen habe anstellen künnen, so will ich in naçh- stehenden Zeilen das Resultat derselben verôffent- lichen. In der Einleitung zu den Rhododendreae Asiae orientalis (Mém. de l’Acad. d. sc. de St.-Pétersb. VIT sér. t. XVI, N° 9, pag. 3) findet sich die Gattung 7ri- petaleia als eine von noch unaufgeklärter Verwandt- schaft erwäbhnt. Ich glaube jetzt im Stande zu sein, dieselbe festzustellen. Die Gattung Tripetaleia wurde von Siebold und Zuccarini im Jahre 1843 in den Abhandl. d. Künigl. Akad. d. W. zu München, Bd. IT, Seite 731, aufge- stellt, beschrieben und zum Theil abgebildet, und zweifelhaft zu den damals noch sehr wenig bekannten Olacaceae gestellt, wozu die Verfasser das Stehen- bleiben des Kelches in der Frucht, die Dreizahl der Blumenblätter und Staubgefässe, die Gestalt der Narbe und die Lage und Bildung des Embryo, welche alle an die Structur bei Olax erinnern sollen, bewogen hat. Dagegen wich jedoch, nach der Verfasser eigenen Ansicht, der gestielte Fruchtknoten und noch mebr die dreifächerige und dreiklappige Kapsel mit zah]- reichen Samen bei ihrer Pflanze von der Structur die- ser Theile bei den Olacaceen wieder sehr ab. — In der That besitzen die Olacaceen ein einfächeriges oder unvollständig dreifächeriges Ovarium mit weni- gen hängenden Eichen und eine einfächerige einsamige Steinfrucht, also eine total verschiedene Fruchtbildung, ferner haben sie, wenn sie der Dreizahl folgen, sechs, | gefässen häufig unfruchtbare, ihre Griffel haben keinen Randwulst um die Narben herum, und endlich ist ihr Pollen (wie ich mich an Olax scandens Roxb. selbst überzeugte) frei, in Wasser gesehen dreieckig, mit drei auf den Ecken befindlichen hervorragenden Po- ren. Diesen grossen Verschiedenheiten gegenüber re- ducirt sich die vermuthete Verwandtschaft von Tri- petaleia auf eine gewisse Âhnlichkeit der Blüthe im äussern Ansehen mit der von manchen Olar, Icacina u, a, Olacaceen-Gattungen, da bei beiden kleine, fast gestutzte Kelche und schmale lange Blumenblätter vorkommen. Die Folgezeit brachte über diese Gattung lange nichts Neues. Endlicher (Gen. pl.suppl. IT. p.95, IV. p. 72), Walpers (Repert. V. p.139), Lindley (Veg. Kgd. p. 444), Rümer (Syn. I, p. 14, 25) führen sie sämmtlich, Siebold und Zuccarini folgend; unter den zweifelhaften Gattungen am Schlusse der Olacaceen auf, wiederholen nur die Beschreibung der Entdecker, und scheinen die Pflanze selbst daher nicht geschen zu haben. Erst Bentham und Hooker (Gen. pl. I, p. 345. 1862) sprechen eine abweichende Meinung aus, indem sie unsere Gattung unter den aus der Familie der Olacaceen ausgeschlossenen aufführen, mit dem kurzen Beisatze: ad Ericaceas referenda videtur. Al- lein Miquel, der die Pflanze in Händen gehabt hat, führt sie in seiner Prolusio florae Japonicae, 1866, (p. 271) noch ohne jede weitere Bemerkung unter den Olacaceen auf, und erst am Schlusse des Werkes (p. 381), in seinem das fehlende Register vertretendem Conspectus, stellt er sie, wohl Bentham und Hooker folgend, zu den Æricaceen , aber gleich ohne Weiteres nach Ledum.— Ich selbst beschrieb i.J. 1867 (Diagn. pl. nov, decas IIT, im Bull. Acad. Pétersb. XI, p. 433) eine neue Art dieser Gattung, ohne mich aber nach der eigentlichen Verwandtschaft der Gattung umzu- sehen. Die genauere Untersuchung der beiden bis jetzt be- oft paarig mittelst der Staubgefisse zusammenhän- | kannten Arten von Tripetaleia ergab nun im Wesent- Tome XVI. 26 403 lichen dasselbe Resultat, wie die von Zuccarini; die wenigen Abweichungen von der Beschreibung des letz- teren findet man weiter unten in dem Gattungs- charakter aufgeführt. Der Pollen, den Siebold und Zuccarini nicht erwähnen, ist genau so beschaffen wie der der Æricaceen, nämlich tetraëdriseh und zu vier Kürnern tetraëdriseh zusammengeballt. Dies al- lein spricht schon für die Verwandtschaft der Gattung mit der eben genannten Familie, wenn auch Hassall (Jard. Mag. of nat. hist. IX) diese Art Pollen auch noch bei manchen anderen Familien und Gattungen pachgewiesen hat. Zu Gunsten einer solchen Annähe- rung spricht auch das Gesammtbild unserer Pflanzen: die wirtelformige Astbildung, die kantigen, ja selbst korkig gefügelten Zweige, die dachziegelig beschupp- ten Winterknospen, von denen die dickere Endknospe die künftigen Blüthen und die schlankeren und spitze- ren, unmittelbar unter dieser in den obersten Blatt- achseln, die künftigen Jahrestriebe enthalten, und es widersprechen auch nicht die Blattform und die Art der wenngleich sparsamen Behaarung, so dass es ganz erklärlich wird, wenn Siebold die Pflanze Anfangs, ohne sie noch vorher untersucht zu haben, provisorisch als Andromeda-Art bezeichnen konnte. Dazu kommen. die Bildung des Griffels und der Frucht. Wenn aber auch so Vieles zu Gunsten einer Stellung unter den Æricaceen, und zwar speciell den Æhododen- dreen, spricht, so sind doch wieder wichtige Kenn- zeichen vorhanden, die durchaus nicht zum Charakter der Rhododendreen passen wollen. So namentlich die freien Blumenblätter und der gestielte Fruchtknoten. Und in der That findet man auch keine Gattung unter den Rhododendreen in der heutigen Begrenzung, und diesen müsste sie der Art des Aufspringens der Frucht wegen zugesellt werden, noch unter den übri- gen Ericaceen, bei der man auch nur eine entfernte Andeutung ähnlicher Verhältnisse fände, es sei denn Clethra, welche in der That freie Blumenblätter be- sitzt, aber durch andere wichtige Kennzeichen, 7. B. die nach aussen aufspringenden Antheren, die fach- spaltige Kapsel, sich wieder zu sehr entfernt. Dagegen findet man, von De Candolle (Prodr. VIT. p. 590) den Zricaceen angereiht, eine Gattung, die in Habitus und Charakter mit der unsrigen sehr viele Punkte gemein hat, nämlich die nordamerikanische Gattung Ælliottia Mühlbg. (ex Elliott Sketch I, p. Bulletin de l’Académie Impériale 404 448), welche aber seit Torrey und Gray (FL. of North- Am. I. p.256. Anm.) als zur kleinen Familie der Cy- rilleen gehôrig betrachtet wird. Mir stand von dieser Pflanze (E.racemosa M üh1bg.) ein blühender, von Be y- rich in Carolina in der Nähe von Augusta gesam- meltes Exemplar zur Untersuchung zu Gebote. Diese Pflanze zeigt denselben traubigen Blüthenstand, wie meine Tripetaleia bracteata, denselben kleinen, stehen- bleibenden Kelch, dieselbe Knospenlage der ebenfalls langen und schmalen Blumenblätter, dieselben ver- breiterten Filamente, die gerandete Narbe, den auf ‘einem erhabenen Torus stehenden Fruchtknoten, und endlich denselben Pollen. Allerdings ist die Blame von Elliottia streng nach dem vierzähligen Typus angeord- net, während bei Zripetaleia ein gestrter dreizähliger Typus herrscht (gestürt durch den stets fünfzähligen Kelch), allein bei beiden sind die Staubblätter in der doppelten Zahl der Blumenblätter vorhanden. Die Zahl der Eï’chen im Ovarium von Ælliottia wird weder von Elliott, noch von Nuttall (Gen.Il. p.252 in adden- dis), noch von De Candolle angeführt, sie geben nur, dazu noch fraglich, eine vierfächerige Kapsel an, End- licher (Gen. pl. p. 756) sagt: ovarium 4-loculare, loculis multiovulatis, ohne eine andere Quelle als N ut- tall zu citiren, der darüber nichts hat, Torrey und Gray (a. a. O.) dagegen schreiben, bei der Aufstel- lung der Gruppe der Cyrillcen, allen dahin von ihnen gerechneten Gattungen, also auch Ællioltia, eineüge Ovariumfächer zu. Ausdrücklich für Ællioltia behaup- tet das Letztere, meines Wissens, zuerst Planchon (in Hook. Lond. Journ. of botany, V. p. 256. 1846), bei Gelegenheit der Aufstellung der neuen Gattung Purdiaea und einer Revision sämmtlicher Cyrilleen. Aber der neueste Autor, den ich über diesen Punkt consultiren kann, Chapman nämlich (in seiner Flora of the southern United states, 1860 p. 273), giebt ÆJ- liottia wiederum vieleiige Ovariumfächer. Da er aber weder etwas Neues über diese Pflanze sagt, noch s0- gar andere Standorte derselben kennt, als einen-der ursprünglichen Elliott’s, den er auch dabeï als Finder citirt, so scheint er die Pflanze kaum selbst gesehen und jenen Charakter von Endlicher abgeschrieben, die wichtige Notiz von Torrey und Gray aber über- sehen zu haben. Letzteres künnte auch daraus gefol- gert werden, dass er die Cyrilleen nicht, wie Jene wollen, in die unmittelbare Nähe der Ericaceen, son- 405 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 406 dern zwischen die Séyracaceen und Æbenaceen bringt. Ich selbst kann nur die Angaben Planchon’s über Zahlund Form der Eï’chen durchaus bestätigen, Diese einzelnen Eï’chen in den Fächern des Ovariums sind allerdings ein wichtiger Unterschied von Ælliottia und Tripetaleia.—EÆs bliebe noch die Frucht übrig. Diese ist aber bei Ælliottia, wie es scheint, noch unbekannt, wenigstens finde ich darüber weder bei Chapman, noch sonstwo etwas angeführt. Die Frucht der übri- gen Cyrülleen ist nun zwar ebenfalls von der Frucht bei Tripetaleia sehr verschieden, indem sie bei Cyrilla eine zweisamige Steinfrucht, bei Cliftonia eine 3—4- flügelige dreisamige Steinfrucht, bei Purdiaea endlich eine trockne, nicht aufspringende, 4-samige Frucht ist, indess ist auch der Habitus dieser drei Gattungen ein anderer, und erinnert bei Cliftonia mehr an eine Andromeda oder Arbutus, bei Cyrilla gar (nach Plan- chon) an gewisse Ternstroemiaceen (z. B. Caraipa) oder, wie mir scheint, an gewisse Myrsineen, Wie Em- belia oder Maesa (von den Blüthencharaktern ganz abgesehen), während Purdiaea wieder Æpigaea etwas äholich zu sein scheint. Endlich weichen Cyrilla und Cliftonia (Purdiaea kenne ich nur aus der Abbildung von Planchon) auch noch sehr wesentlich durch ih- ren freien Pollen ab, den ich bei beiden (im Wasser beobachtet) dreiseitig mit drei vorspringenden Poren in den Ecken gesehen habe, sehr ähnlich dem oben angeführten bei Olax, oder der Figur 74 auf Taf. XV bei Hassall (On the structure of the Pollen granule aa: O.) Nach allem Obigen glaube ich Tripetaleia mit El- liottia als Zwischenformen zwischen den Æhododen- dreen und Cyrileen betrachten zu kônnen, und zwar so, dass erstere den Æhododendreen zunächst steht, letztere aber sich mehr den Cyrileen anschliesst, ob- wohl Gesammtaussehen und Pollen sie enger an Tri- petaleia annähern, von der Frucht zu geschweigen, über deren Beschaffenbeit das Weitere noch abzuwar- ten bleibt. Ich lasse eine kurze Charakteristik der besproche- nen Gattung folgen, wobei ich bedauere, nicht im Stande zu sein, etwas zur Aufklärung der in der Fünf- zahl des Kelches enthaltenen Anomalie des Blüthen- baues beitragen zu kônnen, da hierüber nur die Ent- wickelungsgeschichte Aufklärung zu geben vermag, und die Pflanze im lebenden Zustande mir jetzt nicht zu Gebote steht. Tripetaleia. Sieb.et Zuccar. Gen. nova, in Abh. Bayr. Akad. IL. p. 731, tab. II. À Calyx 5-dentatus vel 5-partitus, 5-nervius, cum pe- dicello articulatus, persistens vel demum limbo deci- duus. Petala 3 libera, praefloratione imbricata (uno exteriore, uno interiore), oblonga, trinervia, demum revoluta, decidua. Stamina 6, hypogyna, libera, fila- mentis dilatatocompressis oblongis, antheris oblongis, dorso prope basin insertis, introrsis, bilocularibus, loculis rima longitudinali basin tamen haud attingente dehiscentibus, connectivo tenui indistincto. Pollen te- traëdrum, quaternatim conjunctum. Ovarium toro paullo angustiori impositum ideoque stipitatum subgloboso- trilobum triloculare. Placentae in quovis loculo ex an- gulo centrali prominentes, multiovulatae. Ovula sub- quadriseriata, horizontalia, anatropa (?), funiculo lar- giusculo appensa. Stylus inter lobos ovarii terminalis atque cum illo articulatus, in fructu deciduus, elon- gatus, apice incurvus, pervius, apice in discum pla- num seu cupuliformem incrassatus. Stigma disco seu cupulae insidens, primum quasi capitatum, dein, flore expanso, trilobum, lobis patentibus. Capsula stipitata, calyce vel calycis basi fulta, coriacea, subtricocca, tri- locularis, septicida, coccis subglobosis ab axi placen- tifera haud alte solutis, semina subdena auferentibus. Semina horizontalia, plus minus compressa, mucore- exsiccato saepe inter se coalita, vel demum libera, scobiformia, testa membranacea, reticulata, laxa. Albu- men carnosum, Embryo infra verticem seminis inclusus, rectus, radicula conica brevissima supera, cotyledonibus carnosis basi connatis. Frutices japonici, alpini, usque 10-pedales, dense ramosi, gemmis perulatis, ramis binatim usque quater- natim verticillatis, angulatis, ad angulos interdum su- beroso-alatis, foliis annuis, sparsis, in apice ramulo- rum approximatis, brevissime petiolatis, ellipticis vel obovatis, integerrimis, apice mucronulatis, penniner- viis, membranaceis, secus costam pilosiusculis, pedun- eulis brevissime puberulis, simpliciter vel composite racemosis, bracteatis, pedicellis bibracteolatis, floribus parvis, ante anthesin nutantibus, dein erectis, carneis vel albis cum rubedine. 26* 407 Bulletin de l’Académie Impériale 408 TE EEE T. paniculata. Sieb. et Zucc. 1. c. Foliis ellipti- cis acutis, demum crasse nervosis; racemo composito; bracteis bracteolisque minutis acuminatis; calyce bre- viter vel subobsolete 5-dentato; stigmatibus annulo cinctis. Hab. per totam Japoniam, a Yezo meridionali, ubi variis locis altitudine 1300—3000 pedum collecta fait, per Nippon et Kiusiu usque, ubi in principatus Higo monte altissimo Higo-san, et prov. Simabara vulcano Wunzen observata est. Floret Augusto, fructum maturum fert Octobri. — Flores albi, apice rubentes. a. angustifolia. Foliis angustioribus acutissimis interdum subacuminatis, calyce manifestius dentato. Hue planta in meridionalibus collecta: spec. authen- ticum a Bürgero decerptum, et mea propria e Senano ins. Nippon et Kiusiu provenientia. 8. latifolia. Foliis latioribus acutis, calyce obsolete 5-dentato vel subtruncato. Specimina yezoënsia. Folia utriusque varietatis cirea 2 —2"/,pollices longa, pollicem lata. Inflorescentia multiflora, vulgo pyrami- dalis, fere bipollicaris. Flos nondum plane expansus subeylindrieus, trilinealis, petalis demum revolutis ci- tius caducis multo brevior, stylo semipollicari. Cap- sula grano piperis minor, diu, usque ad flores novellos fere, persistens. T. bracteata. Maxim. Diagn. pl. nov. Dec. IL in Bull. Acad. Pétersb. XI. p. 433. Foliis obovatis vel obovato-ellipticis obtusis cum mucrone, demum te- nuiter nervosis; racemo simplici; bracteis bracteolis- que amplis, prioribus obovatis posterioribus linearilan- ceolatis; calyce 5-partito; stigmatibus cupulae insi- dentibus. Hab. in insulae Yezo montibus ultra 2000-ped. al- tis, prope Todo-hiki et alibi, cum praecedente, sed multo rarior, nec non in principatu Nambu ins. Nip- pon alpibus. Floret eodem circiter tempore vel paullo citius, fructus fert cum praecedente. — Flores carnei. Statura et habitus prioris, cui omnibus partibus valde similis. Tripetaleia genus anomalum sistit, Rhododendreis appropinquandum , affinitate manifesta cum Ælliottia ex America boreali conjunctum: e calyce parvo, peta- lis, staminum forma et numero duplici, germine lo- bato supra torum elevato (stipite Ælliottiae tantum germini aequicrasso),stigmate annulato, polline quater- nario, foliis alternis. Diversitas inter utrumque per- spicitur praesertim in numero partium floris Elliottiae quaternario ovulisque in loculo solitariis, nec non fructu forsan, hucusque tamen incognito. —Utrumque genus vinculum intermedium sistit inter Rhododendreas et Cyrillearum genera Cyrillam, Cliftoniam et Pur- diaeam, habitu nonnihil discrepantia, atque fructu, et polline libero trigono triporoso diversa. Eines andern Nachtrags bedarf meine kurze Aus- einandersetzung des Baues der Winterknospen bei der Gattung Rhododendron, auf deren Verschiedenheiten ich die Eintheilung der Gattung in Sectionen oder, wie sie besser zu nennen wären, Untergattungen vorge- schlagen habe. So klar sich dieser Bau bei den echten Rhododendren (meine Sectionen Osmothamnus und Eurhododendron) und den echten laubwerfenden Aza- leen (meine Section Azalea) schon. nach getrockneten Exemplaren übersehen lässt, und so wenig schwierig eine solche Einsicht auch in den übrigen Sectionen der Gattung bleibt, so schwierig ist es, sich nach blos- sen Herbarien einen ganz deutlichen Begriff von der Structur dieser Theile bei den indischen Azaleen (meine Section Zsusia) zu machen, will man nicht eine unver- hältnissmässig grosse Anzahl trockner Exemplare zer- storen. Auf die Beobachtung der lebenden Pflanzen in dieser Richtung verfiel ich aber erst so spät im Frühjahre, dass die Structur der Knospen in ihrem geschlossenen Zustande mir unmôglich war. Die Folge davon war eine zu kurze und ungenügende Bezeich- nung des Baues der Winterknospen bei der Section Tsusia. In diesem Frühjahre nun habe ich meine Beobach- tungen bedeutend vervollständigen künnen, soweit sie auf die Systematik dieser Gruppe Bezug hatten, und will die Resultate hier mittheilen. Zuvor jedoch halte ich es nicht für unnütz, der Ver- gleichung wegen, den Bau der Knospen bei der Sec- tion Eurhododendron auseinanderzusetzen, da hierdurch die Verschiedenheiten der Knospen dieser Gruppe (und der ebenso gebauten Gruppen Osmothamnus und Azalea) von den Knospen der Section Zsusia besser in die Augen fallen dürften. Untersuchen wir zuvürderst Rh. ponticum, so finden 409 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 410 ——_———————————— —————— ———. —.—————————————-—" ————__ ———————————————————————————_—————— wir an der Spitze der stärkern blühbaren Zweige eine dicke, stumpfere Terminalknospe, die die Blüthen ent- hält, und in den nächsten Blattachseln unter ihr eine oder mebre schlankere, spitzere Seitenknospen, welche die jungen Blätter einschliessen. Dünnere Zweige füh- ren eine Terminalknospe letzterer Art, d.h. eine junge Blätter enthaltende. Die Seitenknospen sind gestützt von ganz normalen, ziemlich wagerecht abstehenden Laubblättern. Beiderlei Knospen sind von zahlreichen Schuppen bekleidet, von denen die innern stets allmäh- lich länger sind als die äussern, so dass dieselben dach- ziegelfürmig übereinandergereiht erscheinen., Eine nä- here Einsicht lehrt, dass die von den Schuppen ge- bildete Spirale eine rechtsläufige ist und die Diver- genz ” zeigt, und dass man in derselben Mediane lie- gend findet die Schuppen 1, 6, 11, 16, 21. Weiter hinauf decken sich die Schuppen so gänzlich, dass man sie von aussen nicht mehr zählen kann. Ein Quer- schnitt lässt aber die Gesammtzahl der Schuppen als ungefähr 25 erkennen. Nur etwa die zwei obern Um- läufe der Spirale führen in den Schuppenachseln Blü- thenknospen, die untern sind leer. Die Internodien sind im blüthenführenden Theile deutlich verlängert, im leeren Theile sehr verkürzt. - In den Achseln der weiter nach unten am Zweige ste- henden Laubblätter findet man zwar hie und da auch blattführende Knospen. Diese müssen aber als Augen, von den eigentlichen, die Frühlingstriebe enthaltenden Knospen unterschieden werden, da sie verschieden ge- baut und sehr bedeutend kleiner sind. Diese Augen sind stumpf oder abgerundet an der Spitze, und lassen (wenigstens zur Blüthezeit der Pflanze) nur wenige dachziegelfürmige, sehr genäherte Schuppen erkennen. So hat Rh. ponticum dreierlei verschiedene Formen von Knospen: stark beschuppte blüthenführende, stark beschuppte, die Frühjahrstriebe einschliessende, und schwach beschuppte, die Sommertriebe enthaltende. Nehmen wir eine andere Art, Rh. arboreum, so finden wir dieselben Knospenformen wieder, mit den- selben charakteristischen Verschiedenheiten, nur dass hier die Divergenz der Spirale , beträgt, und die Spi- rale eine linksläufige ist, was aber am äussern Anse- hen kaum etwas ändert. | Âhnlich verhalten sich die übrigen Arten von Æu- rhododendron sowohl, als Osmothamnus und Azalea, nur dass die Schuppenzahl eine um so geringere wird, je armblüthiger der Blüthenstand ist. Allein selbst bei den 1 —2-blüthigen sind die Schuppen immer noch so zahlreich, wegen der vielen leeren, und so deutlich dachziegelfürmig angeordnet, dass der beschriebene Charakter für alle gilt, für Osmothamnus mit den in meiner Arbeit p. 14 angeführten Abweichungen, für Azalea mit dem Unterschiede, dass die Laubblätter im Winter ganz fehlen. Ein früh im Jahre untersuchter blühbarer Strauch einer Art der Section Tsusia dagegen zeigt ein sehr verschiedenes Verhalten. Zunächst fällt bei fast allen Arten eine Verschiedenheit in der Blattform dersel- ben Zweige auf, sodann die undeutliche Abgrenzung der Terminalknospen, welche bei im Freien gewach- senen Individuen ganz, bei solchen, die im Kalthause durchwintert wurden, halb vergraben in den obersten Laubblättern erscheinen, endlich die Abwesenheit seit- licher Knospen, wenigstens beim flüchtigen Anschauen, wo sie doch bei den oben besprochenen Arten sogleich in die Augen fallen. Dieser letztere Umstand bewog mich auch dazu, bei Tsusia zu sagen: innovationes ex eadem gemma uti flores. Untersuchen wir diese Verhältnisse näher. Zunächst also in Beziehung auf die Blattform finden wir, dass die untern Laubblätter fast stets schmäler sind, einen dünnern Blattstiel besitzen, und dass der breiteste Theil ihrer Spreite in die Mitte der Länge derselben fällt, während die obern, näher zur Terminalknospe gestellten breiter erscheinen, mit der grüssten Breite zur Spitze des Blattes hin, und dass sie einen breitern Blattstiel besitzen. Je mehr wir am Zweige hinauf- rücken, desto breiter wird das Blatt zur Spitze, desto breiter wird sein Blattstiel. Auch sehen wir, dass die Intervalle der ersten Art Blätter grüsser sind, als die der zweiten, welche zuweilen fast Scheinwirtel bilden. Endlich stehen die erstern mehr vom Zweige ab, wäh- rend die zweiten ihm mehr angedrückt sind. Bei alle- dem ist der Übergang ein allmählicher, die Spirale wird nicht gestürt; war sie, wie z. B. bei Rhod. indi- cum oder seiner Varietät amoena, eine rechtsläufige mit *, Divergenz, so bleibt sie so bis in die äusserste Spitze hin, indem sie hüchstens eine kleine Verschie- bung erleidet, die die Mediane etwas nach rechts ab- lenkt. In manchen Jahren, namentlich in kältern Län- dern oder Wintern, fällt die erste Art Blätter ganz ab, und der Strauch zeigt nur die spatel- oder ver- AL Bulletin de l’Académie Impériale 412 kehrt eiformige zweite Blattform. Blüht er dann vor dem Erscheinen der neuen Blatttriebe, so glaubt man eine neue Art vor sich zu haben, bis die frischen Blätter durch ihre normale, lanzettfrmige oder ellip- tische Form den Irrthum berichtigen. Zum Herbste hin aber fängt wieder die Bildung der spatelformigen Blätter an und diese sind es, welche der Terminai- knospe zunächst stehen. Formen, wo nur die letztere Art Blätter vorkommt, sind selten. Solche sind z. B. die Varietäten amoena und macrantha (genuina) von Rh. indicum in meiner Abhandlung. Schlagen wir diese spatelfrmigen Blätter eines nach dem andern zurück, so treffen wir schliesslich auf solche, die eng den echten Schuppen der Knospe an- liegen, auch ebenso an der Basis geformt und in Farbe und Textur verändert sind, aber an der Spitze noch eine spatelfürmige kleine Spréite tragen, und erst in mehr oder weniger allmählichem Übergange echte Schuppen werden. Die Zahl der eigentlichen Schup- pen ist klein, sie sind alle fast gleich lang, erscheinen also nicht dachziegelfrmig, und führen entweder nur Blüthen, oder, die untersten zuweiïlen, auch Blatt- knospen. Ich zähle an einem Zweige des echten PA. indicum 9 normale Laubblätter, 5 veränderte spatel- fürmige Laubblätter, 6 Schuppen; an einem andern 8 normale, 6 spatelformige Laubblätter, 4 mit Spreite versehene, 6 echte Schuppen. Somit muss die blüthenführende Terminalknospe der Tsusia-Arten eine beblätterte genannt werden, und unterscheidet sich ferner von denen der übrigen terminal blühenden Rhododendren durch die geringe Anzahl der Schuppen überhaupt und der leeren insbe- sondere, sowie von allen, ausser Osmothammnus, durch die nahezu gleiche Länge derselben. Die neuen Blatttriebe (Innovationes) erscheinen bei Tsusia zwar ebenfalls aus den der beschuppten Termi- nalknospe zunächst stehenden Blattachseln, sind aber einerseits so klein angelegt, andererseits so durch die anliegenden spatelfürmigen Blätter versteckt, dass man sie nur dann gewahr wird, wenn sich vor dem Blühen diese Blätter zurückschlagen und die Schuppen auf- zubrechen anfangen, oft aber bei derselben Art noch später, nämlich nach dem Verblühen. Dasselbe gilt von den terminalen blattführenden Knospen. Aber auch der Bau dieser Blattknospen ist ein verschiedener, denn man findet zur Blüthezeit, wo man sie erst zu sehen bekommt, dass sie nur von zwei, hüchstens vier Schuppen an der Basis umgeben sind, von denen meist die zwei untern derb und gefärbt, die obern bereits häutig und zart erscheinen, dass sie an der Spitze kaum mehr von ihnen bedeckt sind, und nur die un- tersten sogleich abfallen, während die obern beim Aus- wachsen des Zweiges an ihm recht weit hinaufrücken und noch lange stehen bleiben kônnen. Alle diese Kennzeichen kommen aber nicht den die Frübjahrstriebe führenden Knospen der echten Rho- dodendra zu, sondern den Augen. Und in der That finden wir diese Augen in den meisten Blattachseln der Zsusia-Arten genau ebenso gebildet stchen, nur dass sich die wenigsten davon später entwickeln. So führten in dem ersten oben angeführten Beispiele von den 9 normalen Laubblättern 8, von den 5 spa- telf‘rmigen alle, von den 6 Schuppen keine einzige Augen, und zu Blatttrieben wuchsen aus 2, in den Achseln der spatelformigen Blätter stehende. In dem andern Beispiele hatten 8 Laubblätter 2 Augen, von denen eins sich zu entfalten begann, 6 veränderte Laubblätter sämmtlich Augen, von denen 4 sich be- reits stark zu Innovationen entwickelt hatten, 4 spreite- führende Schuppen 2 Augen, 6 echte Schuppen keine. Während also die echten Rhododendra drei Arten von Knospen besitzen, haben die Tsusia-Arten nur zwei Ar- ten von Knospen. Da nun die verbreiterten, abweichend geformten Blätter bei Zsusia physiologisch die Rolle der echten Schuppen spielen, in die sie allmählich übergehen, und aus ihren Achseln fast immer die Frühjabrstriebe ent- springen, so rechtfertigt sich die kurze Bezeichnung: innovationes ex eadem gemma uti flores vollständig, nur muss sie ausführlicher aussgedrückt werden. Dies künnte etwa so geschehen: Rhododendra apiciflord. Maxim. 1. €. p. 14. a. Innovationes e gemmis propriis multiperulatis. Perulae gemmarum omnium homomorphae. Subgenera : Eurhododendron et Azalea. b. Innovationes e gemmis minimis subnudis (2—4 squamatis), ex axillis foliorum plus minus mutatorum, circa gemmam floriferam terminalem perulatam sito- rum et in squamas ejus sensim abeuntium atque illam involucrantium, prodeuntes. Gemma igitur foliacea, e Osmothamnus , 413 perulis veris flores foventibus, et foliis sensim in pe- rulas mutatis, innovationes gerentibus, constans Subgenus: Tsusia. Cetera omnia in conspectu sectionum immutata ma- nent. Notandum vero, Rh.macrosepalum meum (L.e.p.31), nune denuo observatum, revera ad Tsusias pertinere, et Ah. ledifolio proxime affine esse, ut 1. €. p. 32 jam adnotavi. Nachträgliche Bemerkungen über fossile Medu- sen. Von Dr. Alexander Brandt. (Lu le 18 mai 1871.) Im Anschluss an meine kürzlich erschienene Ab- handlung «Über fossile Medusen» ') enthalten die ge- genwärtigen Mittheilungen einige historische Nach- träge, so wie die Untersuchung eines im Museum zu Carlsruhe aufbewahrten Medusenabdruckes. Als der älteste Autor, welcher, wenn auch irr- thümlich, von fossilen Medusen spricht, wurde in der früheren Abhandlung Germar (1825) aufgeführt; es erweist sich jedoch, dass die historischen Nachrich- ten noch um mehrere Jahre weiter zurückgehen, in- dem nämlich bereits im Jahre 1821 Rafinesque die Beschreïbung eines Petrefactes lieferte, welches er für eine fossile Meduse erklärte. Der betreffende Artikel erschien in Sillimans Amer. Journ. T. III. 2; doch kenne ich denselben blos nach einer Übersetzung (oder einem Referat?) in Oken’s Isis 1823, 2. p. 749, wo- selbst (auf Taf. 9) sich auch eine Copie der Abbildung von Rafinesque befindet. Als Fundort des mit dem Namen Trianisites belegten Petrefactes wird die Um- gegend von Lexington in Kentucky, als Lagerungs- stätte ein dichter, bläulicher, kôrniger und krystalli- siréer Kalkstein angegeben. Das Object soll gar nicht zusammengedrückt oder verändert, sondern vollkom- men petreficirt, in einen ähnlichen Stein, wie der um- gebende verwandelt sein. Am Leibe werden drei un- gleiche Stiele oder Anhänge nach unten angegeben, von denen der mittlere mit einem Munde oder einer Offnung am Ende nebst 2 Büscheln kurzer Fühler versehen ist. Ein besonderer Schirm soll gemangelt haben. Betrachtet man diese Beschreibung, sowie die 1) Mém. de l’Acad. Imp. des se. VIL° Série. T. XVI. M 11. 1871. des Sciences de Saint -Pétersbourg. TR Ro à moe td L1E: dazugehôrige Abbildung, so treten wohl berechtigte Zweifel darüber auf, ob überhaupt eine Qualle, selbst im allerweitesten Sinne des Wortes, vorliegt. Desseff- ungeachtet ist die Trianisites Rafin. in der Geschichte der fossilen Medusen anzuführen. Die erste gedruckte Nachricht über eine wirkliche fossile Meduse bezieht sich auf den Carlsruher Ab- druck, welcher weiter unten eingehender besprochen werden sol. Wir verdanken diese, in Vergessenheit gerathene Nachricht F.$S. Leuckart, aus dessen, mir leider unzugänglichen, Abhandlung: «Über die Ver- breitung der übriggebliebenen Reste einer vorweltli- chen Schôpfung» (Freiburg 1835 p. 12) der Neffe des Verfassers, mein hochverehrter Lehrer und Freund Prof. R. Leuckart, mir folgende interessante Notiz mitzutheilen die Güte hatte: «Während meines letzten Aufenthaltes in Carlsruhe, —- so schreibt der Verfas- ser, — habe ich in dem dortigen Naturalienkabinette eine Versteinerung des Solenhofer lithographischen Steines gesehen, die ich für nichts Anderes als den Abdruck einer Medusenart halten kann. Es gehôürt dieselbe vielleicht unter die noch problematischen Ar- ten, von denen Germar einige aus dem Solenhofer Kalkschiefer beschrieben und daraus sein Genus Me- dusites gebildet hat ”).» In neuerer Zeit wurde des Carlsruher Abdruckes wiederholentlich von L. Agassiz*), jedoch ohne Be- rücksichtigung der Leuckart’schen Angabe, erwäbnt. Im Jahre 1845, also nicht weniger als 10 Jahre nach dem Erscheinen von F. $S. Leuckart’s Notiz, wurde dem gelehrten Publicum ein zweiter fossiler Medusenabdruck, und zwar durch den Conservator der damaligen herzogl. Leuchtenbergischen Samm- lung in Eichstädt, Dr. Frischmann, bekannt, wel- cher denselben auf der Naturforscherversammlung in Nürnberg”) vorlegte. Der Abdruck (aus Platte und Gegenplatte bestehend) wurde sogleich allgemein als Meduse erkannt, deren Species jedoch einstweilen nicht zu ermitteln sei. Das Petrefact stammt aus den berühmten Brüchen von Solenhofen. 2) Dass die Medusites Germar von Goldfuss als Coprolithen erkannt wurden, führte ich bereits in der Eimleitung meiner citir- ten Arbeit an. 8) Contrib. to the natural hist. of the U. S. I. 1857, p. 24 u. 306. III. 1860, p. 125. 4) Amtlicher Bericht über die 23ste Naturforscher-Versammlung in Nürnberg. 1845, p. 139. A15 Bulletin de l'Académie Impériale 416 EE Ein Jahr später besuchte Eichwald”) das Eich-| perdita schlug er die Namen Medusites und Craspe- städter Museum und besprach dasselbe in einem Zeï- tungsartikel, wobei er sich unter anderen äusserte, sehr schôün wäre unter den Strahlthieren der Samm- lung, «wie es scheint, eine Scutella, die Nüggerath während der Versammlung der Naturforscher in Nürn- berg für den Abdruck einer Meduse erklärt haben soll». — Auf einer späteren Naturforscherversamm- lung, in Regensburg, auf welcher Frischmann die Meduse nochmals vorzeigte, wurden übrigens Stimmen laut, die dieselbe geradezu für ein Naturspiel erklär- ten. Erst einige namhafte Geologen und Palacontolo- gen (Beyrich, L. v. Buch, v. Carnall, Ewald, Gu- genheim, v. Strombeck, Zerrenner), welche zu- sammen eine «Reise nach Kehlheim, Ingolstadt, Eich- städt, Solenhofen und Pappenheim°)» unternahmen, lüsten mit triftigen Gründen die Bedenken gegen die Medusennatur des Petrefactes und legten ihm den Namen Acalepha deperdita bei. Nach Citaten von Haeckel zu urtheilen, trat Beyrich hierbei als Re- ferent auf. — Gewiss war es nur die Neuheit, welche früher daran zweifeln liess, dass das Petrefact einer Meduse angehüre, denn heut zu Tage, nachdem wir eine ganze Reihe ähnlicher Petrefacten kennen ge- lernt haben, dürften dergleichen Zweifel nicht mehr auftauchen kônnen. Von der Acalepha deperdita besass die Eichstädter Sammlung, als sie von den reisenden Geologen besucht wurde, die Abdrücke zweier Individuen, eines grôs- sern, in Platte und Gegenplatte, und eines kleineren, nur in einer Platte vorhandenen. Gegenwärtig sind diese Abdrücke, so viel mir bekannt, dem Palaeonto- logischen Museum in München einverleibt. Im Berli- ner Palaeontologischen Museum befinden sich jedoch Gypsabgüsse derselben, welche im Jahre 1863 von Haeckel”) untersucht wurden. Nach diesem Gelehrten künnte wohl kaum ein Zweifel darüber bleiben, dass hier der Abdruck einer craspedoten Meduse vorliege, welche wohl am meisten Anspruch darauf haben dürfte, in die Familie der Trachynemiden gestellt zu werden. Statt der ursprünglichen Bezeichnung Acalepha de- 5) Das herzogliche Leuchtenbergische Museum zu Eichstädt. Augsb. Allgem. Zeitung. 1846. M 218, p. 1740. 6) Zeitschr. der deutschen Geolog. Gesells. Bd. I. 1849, p. 437. 7) Über fossile Medusen. Zeitschr. für wiss. Zool. XV. 1865, p.504. doniîtes deperditus vor. Bei Gelegenheit einer späteren Revision sämmtli- cher von ihm untersuchten fossilen Medusen kommnt derselbe Verfasser *) nochmals auf die Acalepha deper- dita zurück und äussert sich hierbei, dass die eigen- thümliche Starrheit und Regelmässigkeit der Form ibn aufs Neue in der Vermuthung bestärkt habe, dass diese Meduse zu der Familie der Trachynemiden ge- hüre. Er nennt sie daher nunmehr 7rachynemites de- perditus. Am selben Orte theilt er ferner mit, dass er auch den Carlsruher Medusenabdruck zu untersuchen Gelegenheit gefunden und sich hierbei von seiner spe- cifischen Identität mit der Acalepha deperdita über- zeugf. habe. Die Schilderung, welche Haeckel vom Medusites deperditus gab, lässt sich etwa folgender Maassen re- sumiren. Der Abdruck zeigt zunächst zwei regelmäs- sige, vertiefte, concentrische Kreise. Vom inneren der- selben gehen radienfürmig gegen das Centrum bin 8 Furchen, die gleich weit von einander entfernt sind. Sie erreichen jedoch das Centrum nicht, sondern er- strecken sich blos bis an ein kreisformiges Mittelfeld, welches ein Drittel vom Durchmesser des inneren Kreises hält. In ihrer Mitte sind die radiale® Furchen tiefer und breiter, als an den Enden. Den äusse- ren der concentrischen Kreise sieht Haeckel als die Peripherie des zusammengedrückten Schirmes, den inneren als den (vielleicht von einem Knorpelringe “begleiteten) Cirkelcanal an. Der glatte Rand zwischen beiden Kreisen würde dann als die Dicke des platt- gedrückten Gallertmantels zu betrachten sein, falls man ihn nicht für das Velum halten will. Die radialen Furchen sollen die Abdrücke der (vielleicht mit Knor- pelstreifen versehenen) Radialcanäle sein, während ihre mittlere Anschwellung mit Wahrscheinlichkeit auf die Genitalien bezogen wird. Die radienlose Mit- telfläche des Petrefactes endlich wird als dem Ma- gen und Munde entsprechend angenommen. Dank der gefälligen Vermittlung von Herrn Prof. Leuckart, gelangte ich in den Besitz eines nach Art der Stereotypenplatten angefertigten, getreuen Papier- abdruckes der Carlsruher fossilen Meduse, von wel- 8) Über die fossilen Medusen der Jura-Zeit. Zeitschr. für wiss. Zool. XIX. 1869, p. 560. A17 des Sciences de Saint-Pétersbourg. AIS chem ich Gypsabgüsse anfertigen liess. Durch müg- lichst genaue Prüfung dieses Materials kam ich zur Überzeugung, dass die soeben angeführte Beschrei- bung und Deutung des Eichstädter, resp. Münchener Medusites deperditus sich nicht ohne Weiteres auf die Carlsruher Meduse übertragen lässt. Eine selbständige Besprechung dieses Fossils, wie sie in den nächstfol- genden Zeilen versucht werden soll, dürfte daher uicht überflüssig erscheinen. Da es vollkommen hinreichend ist, nur eine von beiden Platten, entweder den Abdruck oder den Ge- genabdruck ,-zu beschreiben, so wählte ich diejenige Platte, welche der von Haeckel beschriebenen und abgebildeten Münchener entspricht, nämlich diejenige, auf welcher 8 radiale Furchen und nicht 8 Leisten vorhanden sind, wodurch ein Vergleich erleichtert wird. Der ganze Abdruck ist sehr flach, so dass die Hü- hendifferenz zwischen den tiefsten und den am meisten erhabenen Partien nach ungefährer Abschätzung wohl kaum über 2 mm. betragen mag. Er bildet eine re- gelmässige, runde Scheibe von ungefähr 80 mm. im Durchmesser, deren äusserste Umrisse übrigens un- deutlich, gleichsam verwischt sind. Deutlich und scharf ist jedoch.ein peripherischer, kreisférmiger Wulst (s), welcher besonders am untern Umfange stark vorsteht. An diesen Wulst schliesst sich nach innen unmit- telbar eine gleichfalls kreisformige Furche (p) an, und Tome XVI. auf diese folgt eine Ringzone (x) von 11 bis 12 mm. Breite. Letztere steigt von der Furche ganz allmählich mit sanfter Wülbung centralwärts an, um, nachdem sie das Maximum ihrer Hühe erreicht hat, viel steiler gegen eine innere Furche (c) abzufallen, welche bei einer Breite von 2 — 3 mm. tiefer als die äussere Furche zu sein scheint. Der Innenraum der Furche e wird von einer zierlichen, achtlappigen Rosette aus- gefüllt, welche, bis auf das ziemlich stark eingesenkte Mittelfeld », beträchtlich erhaben ist. Ihre acht Läpp- chen kôünnte man der Form nach mit Blumenblättchen vergleichen. Sie sind abgerundet, aussen breiter als innen und, radial gemessen, 8 — 10 mm. lang. Die gewülbte Oberfläche der Läppchen fällt nach aussen mit leichter Rundung gegen die Furche € und seitlich gegen acht radiale Ausläufer » derselben Furche ab. Diese Ausläufer, resp. die Zwischenräume zwischen den Läppchen der Rosette, sind ungefähr 1 mm. breit, Die einzelnen Läppchen der Rosette sind nicht etwa alle von gleicher Grüsse, sondern es lassen sich vielmehr vier breitere (von 8 — 10 mm.) und ebensoviel schmälere (von 11—12 mm.) Tangentialdurchmesser unterschei- den, welche mit einander alterniren. Es scheint fast, als zeigten die grüsseren Läppchen an ihrer Peripherie je eine seichte Ausrandnng, den Ansatz zu einer Spaltung; doch wage ich nicht dies mit Sicherheit zu behaupten. Bei der Deutung des Petrefactes kommt es offenbar hauptsächlich auf seine mittleren Partien an, da die äusseren nichts Charakteristisches bieten. Was nun zunächst das Mittelfeld » anbetrifit, so schliesse ich mich unbedingt der Ansicht an, dass dasselbe, ebenso wie bei den Münchener Abdrücken, der coelenterischen Centralcavität nebst dem Munde entspricht. In Bezug auf die sich zunächst diesem Felde anschliessenden Gebilde bedarf es hingegen einer weiteren Erürterung. Es fragt sich nämlich hierbei, welche Theile die we- sentlichen sind, ob die circuläre Furche ce nebst den radialen Furchen, die von Haeckel für den Cirkel- kanal und die Radialkanäle angesprochen werden, oder die zwischen diesen Furchen gelegene, vom ge- nanntem Verfasser übersehene Rosette. Würden die acht, einander paarweise genäherten Furchen r den Radialkanälen entsprechen, so müssten sie — dies kann man-wohl annehmen — sich bis in die centrale Excava- tion » erstrecken und in sie eimmünden, statt, durch 27 419 Bulletin de l’Académie Impériale 420 EEE EEE E EEE EE RE NE einen circulären Wulst von ihr geschieden, in di- stincte, abgerundete Enden auszulaufen. Freilich liesse sich hierbei einwenden, dass ja die Radialkanäle von Knorpelstreifen begleitet gewesen sein künnten (wie es bei einigen Medusen der Jetztzeit der Fall ist), dass diese Streifen, welche ja nicht ganz bis an die Centralcavität zu reichen brauchten, es waren, die die Furchen » hinterliessen. Auf ähnliche Weise würde auch die Ringfurche c nicht dem Ringkanal selbst, son- dern einem Knorpelbeleg desselben ihren Ursprung verdanken. Âhnliche knorpelige Theile künnten aller- dings, vermüge ihrer grüsseren Consistenz und geringe- ren Zersetzbarkeit, sich weit länger an todten Thieren conserviren, als die wasserreiche, zerfliessliche Gal- lertsubstanz des Schirmmantels, und künnten so, wenn die ganze Meduse in séhr ruhig und gleichmässig sich ablagernden Schichten begraben ward, vollkommen erkennbare Abdrücke hinterlassen; doch liesse sich hierbei nicht annehmen, dass gleichzeitig mit dem im Innern gelegenen, erst durch Zerfliessen der Leibes- substanz zu Tage tretenden, Knorpelgerüste sich auch äussere Flächen des Schirmes abdrücken konnten, was an unserem Petrefact entschieden der Fall sein müsste; denn dass die Zone « einer Aussenfläche der Meduse (sei es an der oralen oder aboralen Seite) entspricht, unterliegt gewiss keinem Zweifel. Doch gesetzt selbst den Fall, es hätten sich an den mehr peripherischen Abschnitten des Petrefactes Aus- senflächen und an den inneren, nach Zerfliessen der äusseren Substanzschichten, innere, härtere Theile abdrücken kôünnen, so kônnten die Zwischenräume zwischen diesen Theilen schwerlich so regelmässig gerundete, glatte Felder zwischen sich gelassen ha- ben, wie diejenigen, welche die achtlappige Rosette bilden. Auf Grund dieser Erwägungen dürfte man wohl berechtigt sein die Rosette für einen wesentli- chen Theil des Abdrucks zu halten und mithin der radialen und der cireulären Furche nur die Bedeu- tung von Begrenzungen der Rosette zu vindiciren. Gleichzeitig wird wohl die Vorstellung am nächsten liegen, dass sich die 8 Läppchen der Rosette auf eben- soviel Nebensäcke der coelenterischen Centraleavität beziehen. Als nämlich die lebende Meduse ans Ufer geworfen wurde, mochte sich die Centralcavität mit Schlamm angefüllt haben, welcher alsdann, wohl durch den Druck der die übrigen Theile des collabirten Schirmes an Dicke übertreffenden Kuppe in die Ne- bensäcke drang. (Diese Vorstellung lässt es auch er- klärlich erscheinen, warum das der Centralcavität ersprechende Mittelfeld » nicht convex, sondern con- cay ist). Die Ringzone « stellt wohl den Ausguss der unte- ren Schirmfläche dar, da ein Velum, an welches man gleichfalls denken künnte, schon wegen seiner tieferen Lage, weniger Chancen abgedrückt zu werden bot, und wenn es sich dennoch abgedrückt hätte, einen schärferen inneren Rand und schwerlich eine so starke Wäülbung, wie sie die Zone « besitzt, hinterlassen hätte. Um die Details der peripherischen Theile des Ab- drucks aus ihrem Entstehen zu deuten, kôünnte man sich etwa vorstellen, dass der äussere Schirmrand des Thieres oralwärts (einwärts) geschlagen war, so dass er erst einen cireulären Vorsprung und weiter nach aussen eine Falte bildete; der Vorsprung würde als- dann das Zustandekommen der Furche p, die mit etwas Schlamm gefüllte Falte das Zustandekommen des Wulstes s erklären. Die soeben gegebene Beschreibung und Deutung des Carlsruher Petrefactes differirt so wesentlich von den Angaben Haeckel’s über die Münchener Abdrücke, dass wohl Zweifel über die specifische Identität der Formen auftauchen künnen. Leider fehlt mir das nôthige Material, um diese Zweifel gründlicher zu prü- fen, da mir keine Abdrücke der Münchener Medusen zu Gebote stehen. Dessenungeachtet scheint mir die Identität der Formen so gut wie gesichert. Anschei- nend würde der wichtigste Unterschied darin liegen, dass die 8 radialen Furchen bei den Münchener Ab- drücken nicht als paarweise einander genähert, son- dern als gleich weit von einander entfernt angegeben werden. Doch da Haeckel an dem Carlsruher Ab- druck die paarweise Annäherung nicht bemerkte, so hat er sie auch auf den Münchener Abdrücken -über- schen kônnen. Die übrigen Differenzen sind schon an sich unwesentlich. Wenn z. B. das Mittelfeld m bei den Münchener Abdrücken statt concav zu sein, con-. vex ist, so künnte dies auf einer vollständigeren Aus- füllung der Centralcavität mit Kalkbrei beruhen; und wenn jede radiale Furche r der Münchener Pe- trefacten in der Mitte breiter, als an beiden Enden sein soll (so dass die Furchen lanzetf‘rmig wären), so môüchte diese Eigenthümlichkeit eine sehr unbe- 421 des Sciences de Saint-Pétérsbourg. 42? deutende und blos zufüällige sein, da man selbst auf der Abbildung Haeckel’s kaum Andeutungen davon findet. Unter diesen Umständen darf man wohl an der vom genannten Forscher behaupteten Identität fest- halten und dem entsprechend die oben für das Carls- ruber Petrefact gegebene Deutung auch auf die Mün- chener übertragen. Sieht man sich nach einem Anhaltspunkt für die Bestimmung der systematischen Stellung der frag- lichen Medusen um, so lässt sich nur bei den taschen- fürmigen Anhängen der Centralcavität verweilen. Un- ter den jetzt lebenden, bekannteren Medusen kommen äbnliche Anhänge bei Aeginia, Cunina, Eurybia (Cras- pedota, Fam. Aequoridae Eschsch.), sowie bei den Pelagiden und dem Gen. Cyanea (Acraspeda) vor. Was zunächst Pelagia und Cyanea anbetrifit, so stimnien sie in Bezug auf die Zahl der Magentaschen (Pelagia hat ihrer 16 und Cyanea 32) nicht mit der fossilen Meduse überein. Um so grôsser ist die Übereinstim- mung mit den eben genannten Craspedotengenera, denn auch bei diesen finden sich 8 breite Nebensäcke des Ma- gens, welche freilich unter einander alle gleich gross sind. Als negatives Merkmal, welches unsere fossile Art mit Eurybia, Cunina und Aeginia theilt, dürfte der Mangel eines Stammes und entwickelter Mund- tentakeln (Armen) anzuführen sein; denn vergegen- wärtigt man sich eine Form, wie Pelagia, so würde man berechtigt sein auf ihrem Abdrucke Spuren des Stammes und der Tentakeln zu suchen. Es soll hier- mit noch durchaus nicht gesagt sein, dass das Petre- fact mit Bestimmtheit den Aequoriden Eschsch. zu- zuzählen sei (und dies um so weniger, da an ihm die Nebensäcke der Centralcavität im Verhältniss nur kurz sind, während sie bei den genannten recenten Formen nahe an die Peripherie des Schirmes herantreten). Doch wäre es auch verfrüht, irgend welche positive Sätze über die verwandtschaftlichen Beziehungen der fossi- len Meduse aufzustellen, so kann man immerhin fest- halten, dass sie eine Form war, ohne Mundstiel und - Arme, mit rundem Munde und gleichfalls runder, in 8 ungleiche Nebensäcke. ausstrahlender Centralcavi- tät: Kennzeichen, welche nicht mit denen der Tra- chynemiden übereinstimmen. Mit der Annahme dieser Deutung verliert die Be- zeichnung Trachynemites ihre Haltbarkeit. Ich müchte daher vorschlagen, einstweilen den alten Namen Aca- LE 2P2, M— SP, lepha deperdita Beyrich wieder in seine Rechte ein- zusetzen. Über Weissbleierz-Krystalle, vorzüglich aus russischen Fundorten. Von N. v. Kokscha- row. (Lu le 18 mai 1871.) (Auszug). Unter dem oben angegebenen Titel habe ich in den «Mémoires de l’Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg» eine ziemlich umfangsreiche, mit 5 Kupfertafeln und einigen Hélzschnitten begleitete Ab- handlung publicirt. Die wesentlichsten Theile dersel- ben werde ich hier in kurzem Auszuge anführen. In der Original-Abhandlung ist mit gehôriger Aus- fübrlichkeit gegeben: die Bestimmung der Formen der Weissbleierz-Krystalle, das Vorkommen derselben am Ural, Altai und Transbaikalien, die Resultate der ge- nauen Krystallmessungen, die berechneten Winkel in 72 mehr entwickelten Zonen (wo zu jeder auch ihre Gleichung beigefügt ist), eine allgemeine Übersicht die- ser Zonen, mit Hinzufügung der Ausdrücke ihrer Axen und des graphischen Bildes nach der Neumann-Quen- stedt’schen Projections-Methode, endlich besondere Bemerkungen, die sich hauptsächlich auf Zwillings- und Drillings-Krystalle beziehen. Was die Krystallformen anbelangt, so wurden in den russischen Krystallen 20 Krystallformen bestimmt, namuchr—"2?, gl) 6 D p= Bb 2P2, r = «P3, Y = 1P>, Œ— 1P«, k —Ps, PO — 3P=, 4P», N— 5P«, == GP, Î= 7Ps, = Ps, b — Ps, ünd'e—0?. Die Formen h, n,t und w sind neu. Obgleich die Kry- stallreihe des russischen Weissbleierzes ziemlich gross ist, so fehlen ihr indessen doch noch folgende Formen: = Pÿ, d IP (Brooke und Miller) und & — P2, = P3, e=Px, 1 — 2P+, M IP (Dana), welche bis ue nur in den Kry es des ausländi- schen Weissbleierzes angetroffen wurden. In dieser Reïhe fehlt auch noch das Brachydoma g—=3P«, welches ich ganz neuerdings in den Krystallen des Weissbleierzes vom Monte Poni (Insel Sardinien) ge- funden habe. Die wichtigsten Combinationen dieser Formen, so wie die Zwillinge und Drillinge, sind auf den oben er- 27* 2 = ar i= 9Pw 423 Bulletin de l’Académie Impériale d A24 TS wähnten Tafeln durch 64 neu projectirte Figuren dar- | durch eine schiefe und eine horizontale Projection). gestellt (jede Combination durch zwei Figuren, d. h. | Einige von diesen Figuren fügen wir hier unten bei. Fig. 1. Fig. 2. Fig. 4. = Fig. 5. 425 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 426 Fig. 10. Fig. 13. Aus mehreren ganz genau ausgeführten Messungen habe ich folgendes Axenverhältniss für die Grundform p = P berechnet: ab c—1;)18531"1/69949# wo a die Verticalaxe, b die Makrodiagonale und c die Brachydiagonale ist *). *) Dieses Axenverhältniss ist fast dasselbe, welches Mohs und Fig. 11. Fig. 14. Die Zwillinge und Drillinge sind meistens nach dem alten Gesetze gebildet : Zwillingsebene eine Fläche von von Haidinger aus ibren Messungen abgeleitet haben. Diese Ge- lebrten geben nämlich: a:b:c— V1,4047 : V2,6865 :1 — 1,18520.:"1:63906 ;: (Leichtfassliche Anfangsgründe der Naturgeschichte des Mineral- reiches, von F. Mohs, bearbeitet von Zippe, 1839. Wien. Zweiter Theil. S. 137.) 427 Bulletin de l’Académie Empériale 428 m—P, . die enr aus der as Solotu- 1= Pa D HapR: insk (am Altai) sind nach einem neuen, bis jetzt im cl EN ” > ; ierz sn nicht beobachteten por gebil = 152° 540 Y =. 4930085 RS DEEE CS Z= 27 60 Z —130 29 48 det, nämlich: Zwillingsebene eine Fläche von — = RDaS p:p—175°3450" (Durch Rechnung— 175°34"36") mim=17434 0"( » ». 1743250") ME PS0 po Y — 128°31 54" Z—149 4928 Wenn man in jeder rhombischen Pyramide die ma- krodiagonalen Polkanten mit X, die brachydiagonalen Polkanten mit Y, die Mittelkanten mit Z bezeichnet, lA—= HIT so erhält man durch Rechnung: h=— 4P. op) X— 147° 2910” ac t'og!/! Y —160 20 12 PRE DE Re NV O1 DNS Fe e ZADS ASC g = 5P. mn —= P X — 137°58/32" - ARE Y— 154 43 58 XL 00229550 0—1P. f— SP. Ne 2124400 Ne ADD 10 M 145 2700 Y — 139, 47.48 Z—\69 32414 y —= ©P3 Dpt" D ee X 12241000 X=— 92 18 20 Y— 57 18 40 V==H30 032 Z —108 28 24 d= Po D DO. X—136° 52/54” X— 54°5948" ma Y— 148 36 32 y= IP. AID 12 : < X — 118°41/36 4 Po. PIS LA X— 198° 4139" sou 0 SNL 200 Ne, FEMME) X — 80° 18/22 : Z — 99141 88 B— P3. a X — 144°99'20"” (SRE Y—112 954 X— 45°4434" ZET7S 58116 ne NE k= Pa. = GPS: Y — 108°15'58" Y— 925°57 44" DEN TIN AA 0 Z— 154076 op Enpe Y— 69°19/ 56” V=top bre Z=AMO0 A0 "4 Z—157 38 46 Ferner: ; Durch Rechnung. 2012 2 307 00307 AR 130° 0/32” pin | = 108 06 APE ee Ne 108 27 42 DEC LD AAA SEE ER Er 125 45 10 pim AAA LAON ER 144 14 26 p:o0 — 160 31 55........... 160 31 20 p:s 161 59,58 AM 162 010 p:w = 16 D ONE RES 161 20 30 HET MNT ALES ONPENENEPEE 117 14 14 m:c —" 10 OS ORIMPRNE EAN 90 0 30 mir = D OMAN RME 150945 0:c = RU EE a re 145 13 40 0m — LOASAG APP TER ER EE 124 45 45 HER ADR TANO PER ERERES 145 26 30 0:Y 169 48 30: .: ame 162 48 10 0:æ —— 10 Dar NRA 150 52 O0 ao AS DO een 145° 0’55" anliegende _ 01% ne 19 ar SE 131 12 30 nicht anliegende } w:im — 153 54 52. brosse DE HT 153 55 5 HU IA AS SA ENT 140 43 10 DER 148 SERRES PRES 148 35 50 CN — LIST COOPER PEN 118 7 40 Sim — MAG O OS ARR 1460210 s:y 139 ANA ae 133 39 50 Y:c IA DOS PEN ER CE 149 20 40 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 430 mm Durch Rechnung. Durch genaue Messung. Y:% AA OP ER 144 0 20 LIVE UE ONE 140 49 20 y:k =) 18) LA LIR E Re LR EE SERRES RS 134 180 æ:C OUTRE. à 2. : 160 8 æ:q = MONO OA TASER 174 8 30 AS EME 6 dE 029 LT A. 164 0 0 PES = JADE AT RER 140 15 0 q:c OASIS RO TER UE" 2 154 16 30 HÉROS OUEN MO, 169 52 0 k:c — 1144 0705)9 144 7 50 Sur le théorème de Par A. Korkine. On démontre dans les traités de Mécanique Analy- tique que, @ et à étant deux intégrales quelconques d’un système canonique, la fonction (®, d) en est éga- lement une intégrale. Mais la proposition réciproque de ce théorème célèbre n’a pas encore été démontrée. Il est remarquable, qu’en supposant que l’expression (o, L) devienne une intégrale d’un certain système dont ® et à sont deux intégrales quelconques, on est obligé d'admettre la forme canonique de ce système. Je vais démontrer dans cette note les deux théorèmes en les réunissant dans une seule démonstration. Quand il s’agit des intégrales d’un système d’équa- tions de la forme Poisson et son réciproque. (Lu le 20 avril 1871.) dx —= x, — x, — B, &; %,...2, étant les variables et X;, X,,... À, leurs fonctions, on peut considérer l’équation corre- spondante aux différences partielles dv dv ; = + X, = . + X L Ox, dv EX n Fe. — .@) dont les intégrales appartiennent au système (1) et réciproquement. Je me servirai ici constamment de l’équation aux différences partielles au lieu du système qui lui cor- respond. Cherchons d’abord quelles sont les conditions né- cessaires et suffisantes pour que la formule dont le coëfficients jé d eh sont des fonctions de %, #,, «&,,...4,, devienne une intégrale de l’équation (2) pour toutes les intégrales v de cette équation. En adoptant l'algorithme de Jacobi, désignons les expressions F,, n dv EL +X + X, je dv Rene Ta D respectivement par X (v), Y (v); nous aurons idéntiquement pour toute fonction v *) X(Y(v)) — Y(X(v)) = xXE)=r Age + [X( M) YONNE pe + [XD TR re En supposant maintenant que # et Y (v) soient des intégrales de l’équation (2), il viendra RME FX) 3e + [X(F) — YA + de I _ =, et comme » représente toutes les intégrales possibles de (2), l'équation (3) ne peut avoir lieu qu’en faisant X(7)—F(X)=0yX(r) = F(X)=0;- À (4) X(Y,)— Y(X,) = Les conditions (4) sont donc nécessaires. Elles sont suffisantes, car en les admettant, on aura X(Y(v))— Y(X(v)) = 0, et en supposant que » soit une intégrale de l’équation (2), on.obtiendra X(v)=0, Y(X()=0, X(F(v)) = 0: L'expression Y (v) est donc une intégrale de (2). Passons maintenant à la démonstration du théorème concernant les équations canoniques. Désignons par lt, Go Qu... - (5) *) Nova methodus etc. par Jacobi. Journal de Crelle t. LX p.36. Am Pas Por Pr: 431 Bulletin de l’Academie Impériale 4382 RE — —_—_—_—_—_—_— —"…—"—— —"—"—”—"—"—”—" —— les variables indépendantes et supposons que l’expres- nn ) y (OReE «): dy 0 sion tie 2e ET to pi L\du 0p; | qu. qu Pi ) y ) É 4) Es | pi CA 0P3 0Qo dpm 04m u=Mm dAy àp dB y ee 0B;\ db Ù y où op dv dd d E [ ee — a+ 5 Du VE — 0. TT dun TT 04 2 ou 77 dm u=1 L\ 04 Py/ 0qu di u/ y re UE TRE al ent Ces équations étant satisfaites par toutes les inté- ë 1 grales 4 de l’équation (7), elles sont des identités, et A POS LOPe l'on aura * No * 02 rs -0A; 04 oB oB 04; dB dv Ôv dv tr PEU pee PA NEED (0 = — Ar 0q BP, om +B, Ps Ar coo cu ne a = of y UE ANG qu. 2 0qy 0p 2 ( ) pour toutes les intégrales v et à de cette D Je suppose que les coëfficients D 4 Ve PNB. m ? soient des fonctions des variables (5), et je vais cher- cher leur forme. Désignons la formule dv 0v dv A da. +45 + ... dv dv dv ov os + B, + +... + Be par À (v). En vertu des conditions (4) nous aurons 0 AG (An D)=0 | (8) —A()—(8:0=0] ..m dei. Or de l’é- A(—;)—(B, D= pour toutes les valeurs 1, 2, 3,. quation A(4) = 0 on déduit, en la différentiant par rapport à p, et g,, u=m ; “jp AUS ARE Pi u=1 \ dpi Ôqu Op y d Ag. db 0By 0p —A(#=ST (Se ue). 04 mæi ra TE Ou Oi Du On a encore % __HS" (d4; db 04; si _ HŸ= = 1 = ( "Op pu qu ? 0B; 0) 0B; dy BV QE) En substituant maintenant ces expressions dans les équations (8) il viendra ietp eh deux nombres quelconques de la suite 1, DD 1. … équations (9) prennent la place des équa- tions (8) et représentent les cônditions nécessaires et suffisantes pour que la formule (v, D) soit une inté- grale de l’équation (6). Leur intégration fournira les valeurs les plus générales des coëfficients (7). Les équations yen DER Opy. Pi ? op; 0qy. donnent facilement 0L oM TE 7 L, M désignant des fonctions arbitraires des varia- bles (5). Faisons M—K—L, et l'équation 04 | Bu 0 0 0P; deviendra PK - OP 0qu. ar De là on obtient, K— P(l,Q32se + + An) Æ O(É Pis Pare + + Pan) ® et w étant des fonctions arbitraires. Cela étant on aura HUE Re OL vice OL be ALOPS ru 0ge 04 0 0 Soit maintenant H= L— (t,q;@. Am); on obtiendra définitivement x 0H 0H À, —° Op; ? RE —_—- ne En vertu de ces valeurs l'équation (6) s’écrira sim- plement 433 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 131 pa) SO 4 LM et représente une équation canonique quelconque, car H est une fonction entièrement arbitraire de É,Q5 ose + + mr P13 Poe + + Pre En appliquant maintenant le théorème démontré au système canonique correspondant à l’équation (10) on a la proposition suivante: Soient æ et d deux intégrales quelconques du sy- stème d'équations AD, 0e pr More 1m, Pa — dm À; 4, D AT Biel Bm ? et supposons que la formule (p, Ÿ) en soit aussi une intégrale. Alors ce système est cano- nique et les coëfficients À,, B, ont la forme oH Réciproquement, À, et B; ayant ces valeurs, deux in- tégrales, o et 4, du système donnent la troisième (, d). 17 avril 1871. Études sur les monuments géorgiens photogra- phiés par M. Iermakof, et sur leurs in- scriptions. Par M. Brosset. (Lu le 25 mai 1871.) (Avec 2 planches.) Trois photographes russes ont, à ma connaissance, consacré leurs efforts et leurs talents à la reproduction des choses de lorient et du Caucase: ce sont MM. Sévastianof, Narichkin et Iermakof. Le premier, mal- heureusement enlevé trop tôt par la mort, s'était voué à la Grèce byzantine, et les vastes collections formées par lui, dans les couvents du mont Athos, sont allées enrichir la Bibliothèque Impériale publique, ainsi que celles de la Société archéologique russe. D’autres re- cueils, non moins intéressants, ont fourni le fonds du grand ouvrage publié par M. V. Langlois, sur le mont Athos, où figure au premier rang le manuscrit de Ptolémée, du XIT s. M. Narichkin, dans une tournée exécutée par lui, en 1867, a relevé les antiquités des Kabardas, depuis ces statues en pierre où se voient des inscriptions, non encore déchiffrées, quoique en caractères grecs bien reconnaissables, jusqu'aux églises chrétiennes de Tome XVI. * la Téberda et des deux Zélentchouk: il en a été ren- du compte dans les Wasbcrin de la Société archéolo- gique russe, pour 1871, t. VII, p. 191. Enfin M. Iermakof, résidant à Trébisonde, a pris pour objectif les souvenirs de l’ancienne capitale de la Lazique; puis, s’élevant vers le N., il s’est attaqué aux magnifiques monuments chrétiens des domaines de Ja famille bagratide de la Géorgie, au $S. du Tao, partie de l’ancienne Meskhie, la Taïk des Arméniens. Suivant, probablement sans le savoir, les traces du P. Nersès Sargisian, là où le zélé mékhitariste n’a- vait vu que des édifices consacrés au culte et à la vie cénobitique, à Khakhoul, à Éochk et à Ichkhan, dressé ‘des plans d’intérieurs et facsimilé des inscriptions, lui, il a fixé sur ses négatifs des œuvres d’art, de nobles églises byzantines, des sculptures dignes d’être conservées pour la postérité. Les inscriptions du P. Nersès sont déjà communiquées au monde savant par la Description de la Petite- et de la Grande-Ar- ménie, en arm. Venise, 1864, 8”, et par notre tra- vail, inséré dans les Mémoires de l’Acad. Impér. des sciences, t. VIIT, N. 10. Après cela M. Iermakof a transporté ses appareils dans le Gouria, dans l’Imé- reth, en Aphkhazie et dans les trois Souancth. Quant à ses photographies, pour me borner à celles concernant la Géorgie, elles se composent: de paysages et de costumes; d’édifices religieux et au- tres, relevés sous leurs différents aspects et dans leurs plus beaux détails; d’ustensiles servant au culte et munis d'inscriptions. Ainsi les amateurs de la na- ture et de l’art, d'histoire religieuse et de science pure, y trouvent à tour de rôle de précieux matériaux. Une première communication et offrande, de 112 Planches, et une seconde, de 78 NN., furent faites vers la fin de l’année 1870, par le photographe, à la Société Impériale russe de Géographie, qui obligeam- ment a autorisé son secrétaire à me mettre à même de les étudier. Je ne suis pas assez amateur de la nature pour m'arrêter aux paysages, quelque splendides qu’ils soient, de la Lazique et du Souaneth, et me contente de signaler, en général, les pièces de cette catégorie, qui sont vraiment de nature à plaire aux connaisseurs en fait de pittoresque. Je suis également trop peu artiste, pour apprécier convenablement l’architecture ecclésiastique, même géorgienne: je la trouve gran- 28 435 Bulletin de l'Académie Hmpériale 436 1m diose, richement ornementée; défectueuse, il est vrai, dans la partie sculpturale, pour l’expression des na- tures vivantes, mais prenant sa revanche dans la par- faite conformité de ses dispositions, tant extérieures qu’intérieures, aux règles de l’orthodoxie. C’est un témoignage que lui ont rendu tous ceux qui ont vu les Plans contenus dans l’Atlas de mon Voyage ar- chéologique, et entre autres un artiste qui en a étudié et reproduit lui-même un bon nombre, l’auteur des Hamaraukn Bnsanriäcroñ apxurekrypst BB lpysin n Apenin, M. D. Grimm. J’avoue done que mes prédi- lections sont pour la paléographie et pour les in- scriptions, auxquelles est principalement consacrée cette étude. C’est sous ce point de vue que je vais examiner en détail les collections de M. Iermakof. Dans ce travail j'aurai souvent à avouer mon igno- rance, parce que les lieux sont peu connus, et mon impuissance, soit par suite des difficultés microsco- piques de la photographie, soit en raison du mauvais état où se trouvent des monuments plusieurs fois res- taurés. I, Province de Tao (partie méridionale du pachalik d’Akhal- ; Tzikhé). La vallée de la Thorthom, rivière coulant au pied du rocher où s'élève la citadelle de même nom, est, au dire du P. Nersès '), remplie d’églises chrétiennes, décorées d'inscriptions géorgiennes, dont trois ou quatre seulement ont été explorées et décrites. Ce pays, faisant autrefois partie de la province, tantôt arménienne, tantôt géorgienne, de Taïk, résidence des Tœoyo de Xénophon, devint, à une époque qui ne saurait être antérieure au V°$., l'apanage des princes bagratides, qui avaient leur demeure principale à Ar- tanoudj, l'ASpævoutérov de Constantin Porphyrogénète, canton de Taos-Car, sur les deux rives d’un petit af- fluent de la Thorthom, et qui signalèrent leur puis- sance et leur piété en élevant les nombreuses églises dont j'ai parlé, non-seulement dans ce canton, mais encore dans ceux environnants. Là donc, sur la gauche de la Thorthom, est con- struite l’église d’Éochk, ou Éochka-Vank, dénomina- tion sous laquelle elle est connue des musulmans de monastère d'Éochk.» Pour le dire en passant, ni le 1) Descer. de la Petite- et de la Gr.-Arménie, p. 85. nom ni le monument ne sont mentionnés, que je sache, dans aucun livre géorgien, l’étymologie même du nom échappe à l’analyse; seulement le mot Vank, qu’on y adjoint, est purement arménien et signifie «Monastère. » Cet édifice, dont le P. Nersès a donné le plan inté- rieur et une ample description dans son ouvrage, p. 86, est représenté d’ensemble, vu du N. et de l'O. sur les NN. 15 et 16 de M. Iermakof; le N. 20 est encore consacré au magnifique porche du N., sur- monté d’une fenêtre, au milieu de laquelle se voit, comme à Khakhou, un aigle posé sur un chevrotin; plus haut, deux figures d’anges, fort bien sculptées, N. 18; une fenêtre géminée et finement cisélée, à l'O., N. 25, est surmontée d’un buste de moine; une autre, au $., offre la figure d’un taureau et d’un ours affrontés, N. 25; le N. 22, des fresques et des figures de saints, dans les niches de l’apside, dont la frise porte, en beaux caractères géorgiens khoutzouri ma- juseules, l'inscription en ruban semi-cireulaire de l’an- née 256 géorg. — 1036 de l’ère chrétienne, où est mentionné le patrice Djodjic (p. 9, N. 3. de mon Mé- moire), qui avait bâti ou restauré une partie de l’é- difice. Enfin, sur la porte d’entrée, probablement à l’O., se voit la belle inscription en douze lignes, peintes au cinabre (p. 7 de mon Mémoire, N. 1), qui fait foi que l’église même a été construite par Adernésé, 42° roi couropalate de Géorgie, régnant entre 881 et 925. Là sont mentionnés Bagrat et David, fils d’Adarnésé, ainsi que Grigol, l'architecte; là encore sont énumé- rés le salaire payé annuellement aux ouvriers, la quantité de vin qui leur était distribuée. .. Aïnsi nul doute que cette église ne soit, au plus tard, du com- mencement du X's., et qu’elle a été restaurée, em- bellie au XT'. Il ne faut pas s’étonner que l’inscription peinte se soit conservée à-peu-près intacte; elle est à couvert des injures de l’air, et j’en ai vu moi-même plusieurs, dont une de l’an 1066, à Soouk-Sou, en Aphkhazie, une autre, du XIV°s., à Dchoulébi, au N. d’Akhal- Tzikhé, dans le même état de conservation. Le climat ou la bonne qualité de la peinture les ont presque complètement garanties de dégradation. Éochk est certainement un des beaux monuments de l'architecture byzantine, dû très probablement à ÿ ) P 43% des Sciences de Saint-Pétersbourg. 438 l’Arménien qui a construit le monastère de Khakhou, dont il sera question plus bas. Plus à l'E. qu'Éochk et plus au N. qu'Artanoudij, sur la gauche du Tehorokh, se trouve une autre église, celle d’Ichkhan, dont le nom est positivement armé- nien et signifie «le Prince;» une petite rivière coule auprès. M. Iermakof a donné une vue d'ensemble, N. 52, prise du NO., mais il a consacré 13 Planches aux détails, dont une, magnifique, N. 36, représente la façade du transept septentrional, qui est majestueuse, avec ses trois fausses arcades plein cintre et ses trois fenêtres, surmontées de leur fer-à-cheval ou- vragé, outre une jolie croix sur celle du milieu; les NN. 33, 34, 35, 37, 39, 41, 42 sont autant de fe- nêtres, de divers côtés de l'édifice, d’une richesse merveilleuse d’ornementation variée, dont il faut avoir vu les analogues, pour s’en faire une idée. Ces chefs- d'œuvre méritent, suivant moi, toute l’admiration des artistes décorateurs, qui travaillent la pierre, le marbre ou les métaux. Les Plans et dessins de M. Grimm et ceux qui se voient dans l’Atlas de mon Voyage mon- trent jusqu'où s’étendaient la- fantaisie et l’habileté des artistes en ce genre. L’épigraphie du monument est également riche à souhait. Au N. 44, sur la porte d’une petite chapelle, on lit l'inscription semi-cireulaire N. 22 de mon Mémoire, tracée au nom du roi Gourgen, père de Bagrat IV, datée de l’année 226 géorg. — 1006 et d’une année arménienne 400 (lis. 455) dont les deux derniers chiffres ne paraissent pas, mais doivent être suppléés pour la concordance avec l’année, bien lisible, du cycle pascal géorgien. Au N. 40, sur la porte N. (du S., suivant le P. Nersès), l'inscription semi-cireulaire, à lignes concen- triques, N. 18 de mon Mémoire, sans date, en sou- venir du même roi, tracée par l'archevêque Antoni. Au N. 34, sous le cintre d’une fenêtre à côté de la porte du N. (du S. suivant le P. Nersès, p. 98), l'inscription semi-circulaire N. 17 de mon Mémoire; la fin en est tracée sur le mur même, à côté de la fenêtre. Elle est datée 252 géorg. — 1032, et tracée par l'archevêque Matthéos, en souvenir dü roi Ba- grat IV. Malheureusement le photographe n’a pas relevé la grande inscription — trop fruste, hélas! — de la mu- raille N., la plus longue que l’on connaisse en géor- gien, dans laquelle Egnaté, archevèque d’Ichkhan, fonde une agape et trois lampes en l’honneur du roi Dimitri 1°, restaurateur de l’église, dæses fils David et Giorgi et de sa sœur Thamar. De ces quatre documents, merveilleusement gravés en creux, il résulte que les rois Gourgen, en 1006, Bagrat'IV, en 1032, Dimitri 1°", au milieu du XIT's., avaient fondé, restauré l’église d’Ichkhan, et que trois archevèques, dont les noms ne sont pas autrement connus, y avaient institué des prières pour ces per- sonnes royales. Une date arménienne 690 — 1241, que le P. Nersès a cru lire ici, dans un fragment d'inscription, contenant le nom de Bagrat-Magistros, n’est pas aussi certaine que les précédentes. Quant aux paysages et autres objets intéressants, le photographe a encore relevé dans ces contrées: N. 100, 108, 109 une belle ruine d'église, que je crois arménienne, sur la route entre Trébi- sonde et Erzroum. » 56, le défilé d’Ardja-Kala, sur la Thorthom. » _b5, la citadelle d’Ardja-Kala. » 28, 30, le lac formé par la Thorthom, près du village d’Is. » 31, une belle chûte d’eau tombant dans le même lac. » 6, la citadelle de Thorthom. » 1,le village de Kala-Dibi. » 398, un bas-relief en marbre, trouvé à Sinope, re- présentant soi-disant Diogène et son chien, dans un tonneau. En outre, plusieurs vues de l’église cathédrale d’Aïa-Sophia, à Trébisonde; d’Erzroum, sous diffé- rents aspects, etc.; des costumes et des groupes de Turks, de Kourdes, de Souanes, de Thouches, de Tché- tchenses, etc. ... I, Gouria, — Chémokmed, L'église de Chémokmed, la première entre toutes celles de la principauté de Gouria, et résidence épis- copale ?), est, d'après la vue photographique N. 119, 2) C’est Wakhoucht qui, dans sa Géographie de la Géorgie, p. 417, qualifie «d’évêque» Je principal dignitaire ecclésiastique du Gouria, tandis que dans les inscriptions de plusieurs images, publiées (communiquées sur copie, dans le 2° Rapport sur mon 28* 439 Bulletin de l’Académie Impériale 440 TT ——— une Sion, comme l’on dit en Géorgie, i. e. une église sans coupole, dont l’origine et le fondateur sont in- connus; construite en belles pierres de taille, avec un porche, à l'O., elle avait de ce même côté une de ces grandes fenêtres à baie étroite et allongée, comme on les trouve partout en Géorgie, et quelques autres ou- vertures de moindre dimension, mais sans ornements; au N. on n’aperçoit qu'une fenêtre oblongue, recti- ligne, outre deux petites, semi-circulaires en haut, maintenant bouchées. Son toit en bardeau, ainsi que celui du porche, lui donnent, malgré la majesté du vaisseau, une pauvre apparence. Au S. se voit une autre église plus basse, mais à coupole. Du côté de l'E. on aperçoit un édifice à colonnes, en pierres de taille, dont quelques-unes marquées de croix, qui semble être un clocher, de style plus mo- derne. Ici notre photographe a relevé plusieurs images, dont une déjà connue, celle dont je vais m'occuper d’abord, N. 126. Image du Sauveur et des 12 mystères dits «domi- nicaux.» Au centre, le Sauveur IC XC, bénissant, assis sur cette chaise de forme byzantine, qui se voit sur beau- coup de monnaies anciennes de Constantinople. Autour du cadre, en haut, à gauche: «La très Sainte,» Vierge; au milieu, le Calvaire, au bas du- quel deux anges planant; à dr., S. Jean-Baptiste, BO Y1R®'b Gi "bi (sic). En bas, à g., un saint anonyme; au milieu, dans un médaillon, le buste d’un personnage couronné, mais anonyme, tenant de la dr. une croix, et de la g. une figure d'église: ce doit donc être un fondateur. Un cadre de plus grande dimension représente : l’'Annonciation, la Nativité du Sauveur, sa Présenta- tion au temple, son Baptème, la Transfiguration, l’en- trée à Jérusalem, la résurrection de Lazare, le cruci- fiment, la descente aux enfers, l’Ascension, la Des- cente du S.-Esprit, le Trépas de la Vierge. Tous ces Voyage), on rencontre le titre de métropolite, peut-être exact, peut- être le produit d’un euphémisme. En tout cas, il est certain que le titulaire de Chémokmed avait plusieurs suffragants, dans la princi- pauté, et qu’au moins dans une inscription, la première dont je vais parler, le titre de pontife {:6s We, a été surfait par le copiste, comme on va le voir. sujets sont indiqués par des légendes géorgiennes, in- téressant seulement la paléographie. Enfin une bordure représente, en médaillons, en haut: S. Saba, Moïse, Élie, Élisé, Isaïe, Ézéchiel, Joel, Zacharie, Sophonie, David; à g., en pieds: 5. Ba- sile, un S. anonyme, S. Georges, $. Théodore, ct quatre autres saints; à dr. S. Grégoire, S. Cyrille, S. Chrysostome, S. Grégoire, S. Nicolas, S. Cyriaque et deux autres. L'image est bien conservée, et par comparaison, le travail artistique en est passable. Tout en bas, en belles lettres géorgiennes ecclé- siastiques, une inscription, en deux lignes, que j'ai déjà publiée autrefois, d’après une copie communi- quée, non tout-à-fait conforme à l'original: BERG: losy ILE) : Jyof gs] : Re LORITbI: SÉPSE : hAGETOdT: RÉ: 8,80PEDI: TIR: GE: dl: REEIRE- he: RIRES PRER : L'IPE VIE‘): HE- BŒREdIRER : J'T'EÉRAO LORIE >): PCR: 101: QhdPEIMILE: LPOHPHI- BEE : LDEDPHOPE : Psok : RIDE: LI BL): GAILE : LÉRGIPEHILELE : OÙ: dThPoGBO : h17): REP 'IRIPE: PERL : Ldoh : Il n’y a dans ce texte aucune différence sensible entre les Os et les O,: les mots sont séparés par des -,:, :, «: suivant l’occurrence. «Image de la divinité, aie pitié de Giorgi-Gou- riel, de sa compagne, la reine Éléné, et de leur fils Mamia; nous le pontife Sérapion Madchoutadzé ëj nous avons fait orner cette image de la divinité, pour qu’elle intercède pour toi”), au jour du jugement et que tu me comptes parmi les gens de la droite. Amen.» 3) Les lettres vulgaires sont ajoutées pour donner le sens des abréviations. 4) 2° Rapport, p. 187: és mors dE dpbsbor6. 5)_Ib. Bash ofye. 6) Ib. sspf6t. 7) Ib. Ce mot est joint au suivant, ce qui est plus régulier. 8) Var.: «Bessarion, métropolite, chef suprême du clergé.» 9) Var.: pour nous. Page JPICSR LdparpeoedsE dde dlyegce do. 441 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 44? Le nom du pontife et son titre font, dans la copie, | db dJ'IGoDE GE OŒPHOLE PEhob (a- une grosse variante; le reste touche plutôt la forme que le fonds. L’on ne connaît pas, malheureusement, l'époque de ce «Pontife Sérapion,» et l’on ne peut préciser celle du prince nommé dans l'inscription; car il y a eu quatre Gouriels du nom de Giorgi, pères d'autant de Mamia. J'avais cru autrefois qu’il peut être ques- tion ici de Giorgi IV, régnant 1712—1726, mais on ne lui connaît pas de femme du nom d'Éléné. Un prince de ce nom, sa femme Éléné et ses fils Mamia et Kéqobad, mentionnés sur une image de Djoumath, 2° Rapp. p. 182, sont bien identiquement les mêmes personnages, mais nous laissent dans le doute sur leur époque. Cependant, en procédant par voie d’ex- clusion, Giorgi III et IV ont eu des épouses nommées dans l’histoire, ce qui n’est pas le cas pour Giorgi I et II, qui sont morts en 1534 et en 1600. Il parai- trait donc plus probable d'attribuer à l’un de ces deux princes l’image de Djoumath et celle de Chémokmed dont il s’agit ici. < N. 121. «La Mère du Christ, avec l'Enfant Jésus qui lembrasse.» Bonne facture byzantine. Autour, 14 petits tableaux: en haut, le crucifi- ment, l’Ascension, la seconde venue; à g., l'Annon- ciation, la Présentation au temple, la Transfiguration, Jésus devant Pilate (?); à droite, l'entrée à Jérusa- lem, le Baptème, l’adoration des mages et des ber- gers; la Vierge et les apôtres devant Jésus, assis; en bas, à ce qu'il semble, la Vierge se promenant dans un jardin et Jésus, assis aussi dans un jardin, au- ® dessus duquel plane un ange; enfin la Nativité de J.-C. Dans les intervalles du dernier tableau, les lettres à-peine visibles: “Péot(y"1 djofysel 036 0- 950 dyds6 «Christ, aie pitié de la reine Chouchan,» encore un personnage complètement inconnu. Cette Chouchan paraît avoir été la femme de quelque prince du Gouria, dont l’histoire ne parle pas. Autour de l’image principale, la lame qui forme le cadre laisse lire, avec peine et avec quelques lacunes, des lettres, pour la plupart isolées et d’une forme qui n’est guère classique, chargées d’abréviations in- solites. En haut: 0300 PsbO oh s'E Robs3] 10) 232) A dr., lettres posées verticalement: @ "6 "6 & Œ TT'AdRL OL ED METRE hŒRG GE + GES Do A g., verticalement: ® 8 & 1 'Ud LE S16 BB ERL LOE RERL &R d,'E4s'bh;, En bas, horizontalement: … ") bs'beG:33'bs6 e- 3j PE Eh (ES où TER NE 0) bO'ET Pjh1b. Les groupes b'b&E ?), RRD, EL doivent être des noms propres; les “ doivent indiquer des com- mencements de nouvelles phrases; quelques mots de la ligne supéricure, de celle à droite et de l’inférieure, sont restitués à coup sûr; le reste donne à-peine un sens: «O reine, intercède devant ton fils et notre Sei- gneur, pour tous les (Lazes), pour l’éristhaw Miran, pour oc et pour leur fils; bénis Miran. Christ. ...; Mère du Christ (bénis) Toc et Miran; nous avons orné (ton image) pour prier en faveur de tous les (Lazes) et en mémoire de mon âme.» L’éristhaw Miran, sa femme Toc, tous les Lazes, sont pour moi des énigmes indéchiffrables. Pourtant on retrouvera plus bas les deux premiers noms, au N°49: N. 120, image restaurée. Au centre, un joli mé- daillon de $. David, plaqué sur une tête nimbée, celle de la Vierge, au bas duquel a été posé après coup le corps brisé de la Mère de Dieu, assise, tenant sur son bras droit l'Enfant Jésus, assis, également sans tête. Plus bas, un petit médaillon d'ange, tenant de la gauche un globe”) et de la droite une Jance ou plutôt un sceptre: ce dernier est anonyme, je l'ai dé- 10) Ici deux lettres illisibles. 11) Lacune. 12) Serait- ce Db5P, gb «des Lazes?» 13) Le sceptre et le globe, mis ici entre les mains d’un ange, sont si bien des signes de souveraineté, qu'aux NN. 183 et 191, le sceptre sera remplacé par le narthex, cette boîte à reliques, portée par les empereurs byzantins des derniers siècles, sur les monnaies, et que même au N. 188 le globe est crucigère, comme celui des em- pereurs. Doit-on voir là une simple imitation des monnaies byzan- tines, ou le signe formel de la domination exercée sur la terre par certains archanges? J’admets d'autant mieux cette dernière expli- cation que M. Didron, dans son Iconographie chrétienne, donne Le sceptre pour attribut aux anges. 443 Bulletin de l’Académie Impériale A44 terminé d’après l’archange Gabriel, dont il va être | «Cette image d’or sera déposée chez le prince à parlé, et d’après les NN. 188, 191, où se voit nette- ment l’archange $. Michel, avec les mêmes attributs. A côté de ce médaillon, l'inscription, mal éclairée, en partie couverte, à gauche, et brisée au milieu: oscs O FdogEhsh Phsh 038 Psbhsh ... D81... NPibhdS LT PILE LOL'DILE… «Notre très sainte reine.... (lorsqu’a été construite l’église de)... la Mère de Dieu, pour notre âme...» En haut, l’archange Michel, tenant une épée: la Transfiguration, la Présentation de Jésus au temple, le Trépas de la Vierge, la seconde venue, $. Théo- dore, S. Georges terrassant le dragon. Plus bas, l’Annonciation, S. Jean l'Évangéliste, S. Jean le Théologue, puis une inscription mal éclairée, en caractères moitié ecclésiastiques, moitié vulgaires: JéoGojeBbs Œbtb DPERQG SE GEDELE opel RYlSTeb HIIR O6 «En l’année pascale 289, le 1 de juin, elle (cette image) a été confiée au bijoutier Moïdzm ...» On voit qu’il s’agit d’une réparation nécessitée soit par les injures du temps, soit par des spoliateurs, et qui fut exécutée en juin 289—1601. Au reste, cette image, comme les précédentes, est composée de pièces travaillées séparément, puis rap- prochées, soit au marteau, soit par soudure. Aux deux côtés du tableau central, deux couples d’anges, planant sur l’archange Michel et sur la Vierge, sur S. Jean-Baptiste et sur l’archange Ga- briel, qui tient un globe crucigère et une croix pa- triarcale, deux attributs de la souveraineté. Plus bas, six saints anonymes, puis cinq pontifes NO TEE RP PsBRI, puis deux médaillons de saints anonymes, et cette inscription bien lisible: Lhsb : Qbdob : BBLE : Tosbb : Bb : RTHIBSOD : LEÉBOLR : ER: HILL EI] LOT : OÙ : hPa] : PHPE'EL : Ok : LPC: SEL EIR TOR : d'IRE : SE : RO : HO J'bIER : LAS LOEH & : Gb og. chaque nouvel an, puis reposée ici, en sa place, après avoir été baisée. Rien n'empêche d’en faire autant à Pâques, au point du jour.» Le mot qui termine la 4° ligne m’est inconnu, je lai traduit comme si c’était une altération locale de 306 bwjès, «l’approchement de la bouche.» Plus bas, enfin, une suite de six saints anonymes, dont les 4° et 10° semblent être des femmes. Le travail de cette pièce est réellement fin et distingué. N. 125 image de la Transfiguration du Christ, dont le visage est- complètement effacé, tenant dans sa gauche un rouleau “), et placé entre deux saints ano- nymes, fort endommagés (Élie et Moïse); on ne voit que les mains de celui qui est à sa gauche. En bas, deux personnages agenouillés, dont les mains seules sont conservées. En haut, dans la bordure, Jésus entre la Vierge et S. Jean, sans inscription toutefois. En bas, inscription khoutzouri, en caractères peu élégants: : S Ehsb L'EGE ŒPooPE Psébsgesh Tdro- bos EbE Ahotosob EU hRLE PLssRLE bO'ELE Tdobosobt his- LE . Æ RHEDE bo LLE ‘Us bELE dh14 LsE jo(Pi NPotsoi ch e 1 : bos O1 TéobOPs' TI LO'b Hy6oE y bobE LE Mob Ho bhR dyhebsO ‘Us owbGobR Cho LE ON'ILE (sic). De l’encadrement, qui était très orné, on ne voit plus en haut, à g. qu'un ange et des arabesques; en bas, à g. quelques arabesques. Ici reviennent les noms de oc et de Miran, qui ont paru au N. 121; celui de l’éristhaw Pharsadan, 14) Ordinairement J.-C. tient de la gauche un livre, l'Évangile, mais le rouleau se voit sur quelques monnaies byzantines, 15) Ici une lettre indéchiffrable. 445 celui d'un autre éristhaw RB "), au génitif, de Ziad, tous personnages inconnus; mais à la fin de la 2° ligne il est dit que le parement de l’image a été exé- cuté sous le supérieur Pawlé, en l’année pascale 1 32 — 1444. À cause des abréviations très hardies, qui ne per- mettent pas de préciser le sens grammaticalement, je me contente de donner approximativement la valeur des deux premières lignes: Toc, femme de Miran (?) et fille de Pharsadan, a fait exécuter le parement de l’image, sous le supérieur Pawlé, en 132 — 1444. Pour les deux dernières lignes: «Au nom de Dieu, moi Ziad, j'ai été jugé digne de parer cette vénérable image, pour le béni éristhaw RB, et lui ai confié mon âme et mon corps. Image de la Transfiguration, aie pitié de mon âme au jour — du jugement.» Le dernier mot, qu’il est facile de suppléer, n’a pu trouver place dans l’espace, trop resserré. Si j'ai bien lu ici, comme je le crois, la date + Ph, il s'ensuit que le N. 121 est aussi un monument du XV's. N.122. Image en bon état et d'exécution passable: la «Mère de Dieu,» dont le nom se lit en grec et en géorgien, MP 83050 —floobsÙ OY, debout, tenant dans ses deux mains l'Enfant Jésus, qui a un rouleau dans la main gauche. Le rouleau, qui a déjà paru au N. 195, est, ou le suppléant de l'Évangile, ou le oma- rion, en géorgien éomari, diplôme, chrysoboule, d’in- vestiture de la souveraineté, que portent souvent dans leur main gauche et les empereurs byzantins, des der- niers siècles, et les rois de Géorgie, vicaires, lieute- nants des rois de Perse. Les annales géorgiennes disent souvent que tel prince a reçu le Tadji et le Tomari, comme djanisin (vice-roi) du Karthli. En haut, au milieu du cadre, le Calvaire et la croix; à droite et à gauche, ainsi qu'en bas, dix-sept bustes de saints, en médaillons, avec leurs noms en géorgien, et parmi eux SS. Michel et Gabriel, $. Phi- lippe, SS. David et Onophré, tous les trois jeunes, puis les quatre Évangélistes. Pas d’autres inscriptions. 16) Je ne connais aucun nom géorgien dans lequel entrent ces deux lettres. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 446 N. 124 un joli groupe d'images et de croix, dont une formée de cinq images posées à la manière by- zantine et représentant des anges groupés deux à deux. Je crois que cette dernière pièce est la même dont j'ai donné Pinscription exacte, dans mon 2° Rapport p. 185, et le fac-simile sur la PI. XLIII de l'Atlas de mon Voyage. Un certain Pétrice Cawcasis-Dzé y a dé- posé une prière pour la reine Mariam, fille de l’em- pereur de Grèce, Romain-Argyre (Hélène, mariée à Bagrat IV), dans le premier quart du XI s. Il est probable que l'inscription se tronve au revers de l’image, dont notre photographe ne s’est pas pré- occupé. Si l’on objecte, et avec raison, la diversité des deux noms Mariam et Hélène, je ne puis que ré- poudre ceci: certaines princesses byzantines sont con- nues sous deux noms, et d’ailleurs l’histoire géor- gienne ne parle d'aucune Mariam, princesse impériale de Grèce, qui ait figuré en Géorgie à l’époque dont il s’agit, tandis qu’au XI s. vivait un certain Pé- tric ou Pétritsi, auteur des belles hymnes qui se réci- tent chaque mois durant le service divin, sous le nom de Prologue. N.123. La sainte croix entre la Mère de Dieu FO ‘Bb etS. Jean l'Évangéliste. A g., l'ar- PT YO sic. change Michel, tenant une épée Pa Tb IFR LTD O1 sic; je n’ai cité ces deux inscriptions, telles qu’elles sont, que pour donner un échantillon dés fautes que peut commettre un ouvrier ne comprenant pas ce qu’il fait avec son outil. En haut, Jésus transfiguré, entre Élie et Moïse; en bas, $. Jean-Baptiste, entre S. Nicolas et S. Joseph. L'image est en bon état, mais d’un travail commun. II, Iméreth, — Gélath, N. 32. L'image diptyque de Khakhoul, déposée maintenant à Gélath, est une œuvre d’art soignée, aussi précieuse par la matière, qui est d’or pur, que par la richesse des pierreries et par l’exécution. On sait déjà, par notre travail sur les inscriptions géor- giennes recueillies par le P. mékhithariste Nersès 44% Bulletin de l’Académie Hmpériale 448 Sargisian, que le monastère de Khakho, ainsi qu’il l'appelle, est situé dans le Clardjeth, sur l’un des affluents gauches de la basse Thorthom, qui tombe elle-même dans le Tchorokh ”). Il s'y trouve deux belles églises, la grande et la petite, auxquelles M. Iermakof a consacré huit Planches, sous les NN. 5, 8, 9, 10, 11,,12, 13, 14 de sa 1° collection. Une vue d’ensemble de la grande, prise du côté de 'E., présente cette église, de pur style géorgien, avec sa coupole cylindrique pointue, dont les fenêtres, sé- parées par des colonnes couplées, réunies par de fausses arcades plein cintre, sont actuellement barri- cadées par des planches. Une belle fenêtre au N. est géminée, soutenue des deux côtés par deux couples de colonnes torses, ayant des boules pour bases-et pour chapiteaux; au milieu est une simple colonne, surmontée d’un aigle posé sur un chevrotin, entre les cintres en relief des deux | parties. Le reste, quoique beau, est en assez mauvais état. Une seconde vue, de moindre dimension, prise à l'O. | fait voir un porche en avant de la porte. L'inscription gravée à droite de celle-ci, sur un des montants, est de 11 lignes et si altérée que tout ce que l’on peut en tirer est la fondation d’une agape par ! David, peut-être le 48° roi-couropalate de Géorgie, régnant 876— 881 de J.-C.; la date, non tout-à-fait certaine, 317 arm. 868 de J.-C., a été vue sur le mur de l’apside. Ainsi cette église serait de peu d’an- nées antérieure à celle d'Éochk, ci-dessus décrite, à laquelle elle ressemble tellement, dit le P. Nersès, qu’elle paraît être l’œuvre du même architecte. En tout cas, Wakhoucht nous apprend qu’une église fut construite à Khakhoul, par David-le-Grand, aussi roi-couropalate de Géorgie, qui mourut en 1001, donc plus de 100 ans après l’autre David. De la petite église M. Iermakof n’a relevé que la porte, qui est à plein cintre, soutenue par des colonnes engagées et environnée d’un joli cordon sculpté. Par ces détails on voit que sans doute l’une au moins des églises de Khakhoul est l’ouvrage d’un Arménien, comme celles d'Ichkhan, d’Aténi et quelques autres, en Géorgie. L'image de Khakhoul, célèbre par ses divers péle- rivages et translations, est enfin venue résider à Kou- 17) v: Mém. de l’Acad. des sc. t. VIII, N. 10, p. 11. thaïs; car les Géorgiens ne parlent jamais de leurs images que comme de personnes vivantes, sujettes à captivité, à voyages, et que l’on fait reposer, dosbgge Gjèb, en divers lieux, comme il est dit dans l’in- scription du N. 120. Au centre de celle-ci est peinte la Vierge, celle du cantique, qui dit d'elle-même: Nigra sum, sed for- mosa; la bordure du cadre est ornée de jolies ara- besques, parfaitement conservées. Le reste’est semé de croix enrichies de pierreries et bordées de perles, et de 16 médaillons, malheureusement trop petits pour qu’on puisse distinguer sur la photographie les personnages et leurs noms. Une longue inscription, de cinq lignes, en beaux caractères khoutzouri, se voit, mais ne se lit pas, au bas du battant de gauche, et se termine en quatre lignes pareilles, maïs plus lisibles, au bas de celui de droite. J’y ai parfaitement reconnu celle que j'ai publiée, sur copie, il y a plus de 30 ans, dans le t. IV des Mém. de l’Acad. VF série, p. 432, et contient les noms de David-le-Répa- rateur et de son fils Dimitri, comme ayant contribué à orner cette image, au XIE s., à quoi l’histoire ajoute que la reine Thamar, au siècle suivant, l’avait aussi enrichie de pierreries conquises sur l’ennemi. En haut du cadre, un personnage à genoux devant un saint, debout, à gauche; plus haut, dans le ciel, J.-C en médaillon, tenant un sceptre et touchant de la gauche le personnage agenouillé; dans l’entre- deux, une inscription en trois lignes, dont la première are feivlele.e MIXAHA se refuse à la plus forte loupe: MEPETHS «..... Michael, d’Iméreth.» Ce prince, le 3° des rois d’Imé- reth, régna en effet 1327 — 1329. Das la liste généalogique (Addit. et éclairciss. p. 642), j'ai malheureusement laissé passer trois fautes typographiques: au N. 2) lisez f 1327; au N. 3), + 1329; plus loin, Wakhtang.... f 1292. Sous ce tableau, il y en a trois de personnages, dont deux en pied, un au milieu, à genoux, avec des inscriptions résistant à toute lecture. Puis deux ar- changes, à droite un saint, dans un tableau carré. Ce chef-d'œuvre de l’art grec mériterait bien l’hon- neur de plusieurs photographies, représentant séparé- 449 ment les portes, avec leur inscription, et les parties détachées du cadre, N. 80. Un joli groupe de précieuses antiquités, du couvent de Gélath: quatre riches bonnets de popes, un de catholicos, un calice avec ses accessoires, enfin deux étoles, dont une porte l'inscription brodée, que j'ai publiée dans le 11° Rapp. sur mon Voyage, p. 14. Cette étole est un don du catholicos Bessarion, d’Aph- khazie, fils d’un éristhaw du Radcha et de Daredjan, sœur du roi Alexandré IV, d’Iméreth. Ce Bessarion fut catholicos 1756 — 1761. Pour le pittoresque on trouve encore ici les Planches suivantes : N. 3. Un côté de la reliure, en argent et émail, d’un Évangile de Gélath. ") » 76. Une vue des églises de Gélath. » 77. » » de celle de Motsamétha. » 106. » » » l’église ruinée de Nicopsis, sous le vocable de Simon-le-Chananéen, à 10 verstes de Bombori, v. mon 8° Rapp. p. 115. La belle église de la vallée de Lechné ou Soouk-Sou, en Aphkhazie, d’où j'ai copié l’in- scription mentionnant la comète de l’an 1066; 8° Rapp. p. 117. Une vue de l’église de Bidchwinta, actuelle- ment restaurée, certainement la plus an- cienne, comme aussi la plus grande, avec celle de Kouthaïs, de toutes celles de la Géorgie. C’est réellement un noble vaisseau, qui fait honneur au siècle de Justinien. » 101. » 99, . Une croix, en argent doré, conservée à Gé- lath, qui mérite une description particulière, comme œuvre d'art. En haut un ange anonyme, en médaillon, tenant une lance’et un bouclier avec tête au centre; aux ex- trémités des bras, deux médaillons, de saints, dont les noms sont illisibles, sans doute $. Jean-Baptiste et la Vierge; puis l'inscription microscopique «Jésus- Christ, roi» des Juifs; sous les pieds du Sauveur «S. Nicolas.» Tous ces médaillons sont très finement travaillés. 18) V. ce que dit de ce merveilleux produit de l’art byzantin, feu M. Gilles, Lettres sur le Caucase et la Crimée, p. 364. Tome XVI. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 450 Derrière la croix, en beaux caractères khoutzouri, l'inscription au nom du roi Bacrat (sic), de la reine Martha et de leur fils Giorgi; du dadian Mamia, de la reine Élisabed et de leur fils Léon; v. le 11° Rap- port sur mon voyage, p. 16, 1) 2); autour d’un mé- daillon LS18'1 L'TEOER «exalte Géloan;» c’est le nom d’une famille princière du Souaneth. Sous saint Nicolas, l’invocation à Notre - Dame de Bidchinta sic, par le catholicos Ewdémon; ibid. p. Lm43): Ici se placent deux tableaux, dont l’un, sur l’avers, représente une sainte entre deux saints anonymes ; l’autre, au revers, deux anges armés d’épées, aussi anonymes. Plus bas, invocation à la même Notre - Dame, en faveur du prince royal Wakhtang, du gouriel Mamia et de son fils Rostom; ibid. 4). Enfin l’invocation à Dieu en faveur de l’orfèvre Mamné et de sa femme Oulma, autant qu’on à pu la déchiffrer sur la croix même, car elle manque sur la photographie, dont les surfaces rondes n’ont pas per- mis de prendre une copie lisible du tout. Ce chef-d'œuvre de l’orfèvrerie géorgienne est du XVI" s.; car le roi Bagrat III régna en Iméreth 1510 — 1548; son épouse Martha n’est pas autrement connue, son fils fut le roi Giorgi I. D'autre part, le dadian Mamia III régna 1512 — 1532; sa femme Élisabed n’est pas autrement connue, mais son fils fut Léon ou Léwan 1°”. En outre, Ewdémon Tchkhétidzé fut catholicos d’Aphkhazie entre 1533 — 1578. Le prince royal Wakhtang était frère du roi d'Imé- reth Bagrat III. Enfin le gouriel Mamia 1° florissait 1512—1534, et fut père de Rostom. Ainsi cette croix est le produit de la munificence d’un catholicos, d'un roi et de son frère, d’un dadian, d’un gouriel et d’un prince Géloan. IV, Souaneth — Sakhoundari. Après le Gouria et l’Iméreth, M. Iermakof nous transporte à sa suite dans le Souaneth. Nous verrons ici le même genre d'images, en feuilles d’argent, tra- vaillées au repoussé — car celle de Khakhoul est la seule où les chairs soient peintes, mais d’un travail 29 45 infiniment plus grossier qne les images du Gouria et de la Mingrélie, qui déjà est loin de ce qu’on trouve dans les autres pays géorgiens. J’ai déjà décrit à-peu- près toutes les images du Souaneth mingrélien; feu le général Bartholomée et un savant Géorgien, M. N. Bakradzé ont également donné les inscriptions de plusieurs croix et images du Souaneth-Libre, mais sans dessiner les images mêmes. Il était réservé à M. Iermakof de glaner ce qui a échappé aux précé- dents visiteurs, et de nous fournir de fidèles échantil- lons de l’art des argentiers Souanes. N. 186. La première localité où nous nous arrête- rons est Chakhoundari, ou plutôt Sakhoundari, car ce nom est le géorgien Lkbeséo «lieu de chasse, remise pour le gibier.» Jusqu'à présent je n'ai pas encore pu retrouver ce lieu dans les diverses cartes ou descriptions du Souaneth; M. lermakof m’apprend qw’elle est située dans la partie la plus reculée à l'E. du Souaneth mingrélien, sur la droite de la Tzkhénis- Tsqal, tout près de ses sources. Quoi qu’il en soit, trois images ont été trouvées ici, qui se distinguent par l'opposé d’un travail fin et dé- licat. La première représente J.-C., IC XC, assis sur une chaise de forme byzantine, tenant un livre sur le- quel est écrit JE RE 1Sb Lei ON de Le sic. «Je suis la lumière du monde.» En haut et en bas, trois médaillons de saints anonymes, tenant tous de la droite une lance ou un sceptre. À gauche et à droite, dans le cadre, S. Kyriaque et S. Théodore, avec leurs noms en géorgien, caractères khoutzouri, d’une forme carrée toute particulière. En dehors du cadre, à gauche, l’archange Gabriel et, plus bas, S. Georges, BO "LO, à cheval, tourné à gauche, perçant de sa lance un homme couché à terre. Ceci est contraire à la tradition, et convien- drait mieux à S. Démétrius de Salonique. — N. 187. Une image à portes, plus grossière encore que la précédente, de «Sainte Marie,» portant l’En- fant Jésus sur son bras gauche et assise sur une chaise byzantine, entre S. Pierre et S. Paul; au-des- Bulletin de l’Académie Impériale 452 sus planent $. Michel et S. Gabriel, tenant chacun un globe. Les portes sont ornées de tableaux renfermant des saints anonymes, en pied, et des cercles de filigrane et de perles. Sous l’image centrale on lit, en mauvais caractères khoutzouri: PiogsO AE HO: LT HO LOo0! C'ERCOPRO d1 bePHO PLENbO. «Sainte Mère de Dieu, exalte les aznaours, aie pitié du village de Djkhaïl.» Cf. infrà N. 189. Le nom du village ne se retrouve sur aucune carte à moi connue. N. 188, pièce restaurée. Cette image provient certainement du Gouria, et par la composition, par la finesse de l’exécution artistique, rappelle tout-à-fait le N. 120. Au centre, la «Mère de Dieu,» portant son enfant sur le bras gauche; en haut, dans les coins, un «Ché- rubin» et un «Séraphin,» à six ailes. Dans le coin gauche, au haut de l’entourage: 01 E | Dodo Ps db 1G105 P;,RŒ3b de DIR REPARTI ONSESR LOPITEI RERIE. «Jésus-Christ, qui as été crucifié pour nous, préserve de la damnation le gouriel Mamia.» Plus bas, le Christ en croix, avec cette inscription au-dessus de la tête, YT <'T, au lieu de celle ordi- naire: «Jésus Nazaréen, roi des Juifs;» son ensevelis- sement, son tombeau et sa résurrection; puis J.-C. assis sur une chaise byzantine; $. Michel, AIC MIX et, assis à ses pieds «Joseph, père du Seigneur,» dont le nom est en monogramme grec, rétrograde, formé des lettres IOE® TTP KS! Une seconde rangée de figures présente un ange tenant un sceptre de la gauche et un globe dans la main droite; un tableau de la Vierge, avec l'Enfant Jésus sur son bras droit et, en bas, une courte in- scription, placée sens dessus dessous, où l’on distingue avec peine et non sûrement: Kh'b RÉ‘, mots RU PAT dont le sens m’échappe; de l’autre côté, encore la Vierge avec l'Enfant Jésus dans ses bras, et la «Visi- tation à S° Élisabeth.» 453 des Sciences de Saint-Pétershourg. 454 3° rangée. S. Démétrius à cheval, perçant un homme de sa lance; $. Georges à cheval, tuant le dragon, tous les deux conformément à la tradition, et plus bas S. Eustathe, armé d’une lance, puis $. David et un saint anonyme, tous deux en pied. 4 rangée: cinq saints personnages anonymes; une dame debout, Thinathin: un prince à genoux, les mains élevées, Mamia-Gouriel, époux de la précé- dente; leurs noms sont en caractères géorgiens vul- gaires. 5° rangée: deux médaillons de saints, et, à droite: PT LOPTTb ER LBORER RERIE Péo- SO GO: 6 EV'bhsh Sù PC RIGETS PAR PRE LPO PIRE hD'BE5S 101 LT EEE LÉLPES Où BEODEES LODILE BRIE EL SALE h£b B1SLE h1DAIS ROv'b'EUILE d'IRYLE LE EL. RO hoéoyepbeR RO’ 51810 sb “DE O:'6'1b TE SC'EAC NI d'IRILE Ed ibé. «Moi le prince-Mamia Gouriel, très pécheur, et notre compagne la princesse Thinathin, nous avons fait fa- briquer cette image pour la délivrance de notre âme, et pour intercéder pour elle au grand jour de la se- conde venue; amen!.... et Kyrié éleïson. Nous l’a- vons fait fabriquer dans le temps où nous avons mis la main à la construction de l’église.» A dire vrai, il me paraîtrait étonnant que le gou- riel Mamia eût fait construire une église à Sakhoun- dari, dans le Souaneth: ainsi, il se pourrait que l’image dont il est question y eüt été apportée d’ail- leurs. Toutefois, d'autre part, je dois dire que la famille Wardanidzé, qui est restée pendant plusieurs siècles maîtresse du Gouria, était, au dire de Wa- khoucht, originaire du Souaneth: il se pourrait donc aussi qu’un gouriel eût voulu envoyer un souvenir à son lieu d’origine. Il reste maintenant à lever deux difficultés. La pre- mière, purement philologique, réside dans les trois lettres hOK, de l’avant-dernière ligne, sans signe d’abréviation, dont le sens m’échappe entièrement. En outre, parmi les quatre gouriels qui ont porté le nom de Mamia, on ne connaît pas les noms des femmes des deux premiers, et les deux autres n’en ont pas eu une nommée Thinathin, comme ici. Enfin Mamia IV, dépossédé en 1744, a eu successivement deux femmes, une Charwachidzé et une princesse d’Iméreth, dont l’histoire ne dit pas les noms. Il me répugne, toutefois, d'admettre que la belle image dont il s’agit ne soit pas plus ancienne que le XVIIL $., et sa ressemblance avec celle du N. 120 ci-dessus porte à croire que toutes les deux ont une même ori- gine: ainsi, en dernière analyse, je pense qu'il s’agit ici de Mamia I ou Il, morts en 1534 et en 1625. De plus, je suis porté à supposer que c'était le fils de Giorgi I, ou II, dont il a été question ci-dessus, N'2126: Je demande pardon de ces doutes et de mon igno- rance, mais les matériaux nous font défaut, et j'aime mieux dire: Je ne sais pas, que d’avancer ce qui n'est pas certain, et de tromper les lecteurs. N. 185. Sur la présente image «S. Michel ar- change» + ET bhL TN, d'une facture très grossière, tient à droite un sceptre fleurdelisé, à gauche un globe; à ses pieds, sont deux personnages agenouillés. Autour du cadre, 16 médaillons, plus ou moins en- dommagés, de saints tenant à droite une lance, et parmi eux, S. Démétrius et S. Merkuri, seuls désignés par leur nom, à-peu-près lisible, armés en outre du bouclier; au milieu, tout en haut, la Vierge avec son Fils. A gauche, une autre image à portes, du crucifi- ment, et deux sujets tirés de la Passion. Plus bas, MP OY «a Mère de Dieu,» tenant à droite l'Enfant Jésus. La commune d’Ouchkoul, dans le Souaneth Libre, est la première, i. e. la plus reculée à l'E., aux sources de l'Engour. C’est là que se trouve l’église de S Iwlita, dont j'ai fait connaître un Évangéliaire grec, dans le t. XV du Bulletin de l’Académie. N. 183. Image très grossière de «lArchange S$. Mi- chel,» tenant un globe et un narthex ou boîte à re- liques, deux attributs connus de la souveraineté, qui se rencontrent souvent sur les monnaies byzantines 29* 455 Bulletin de l’Académie {Impériale 456 D des derniers siècles. Son nom est écrit en très mau- vais caractères khoutzouri. A gauche, l'inscription suivante, où plusieurs let- tres sont tracées à rebours: PdogsO RÉP'EPELTE Dh d'IOPRIPT RE d'IRTL TES RO LO PTLO IT P'ETRO 81 ORO OÙ hEhehO 'E'b LRO RIDE + IN PO d'IR +do.®ŒIL 6N 10 RD LÉRKOPEHOLELE «S. Archange, aie pitié de notre village qui a con- struit cette église; intercède pour tous les maçons, femmes et hommes. C. assiste-moi auprès du Christ, au jour du jugement.» Il y a ici un doute sur le mot hf] RO que je traduis comme s’il y avait doggsf} fobs ds. Tchokoutechi. N. 190. Encore un village non marqué sur nos cartes, mais situé à l'extrémité E. du Souaneth min- grélien, un peu au N. de Chakoundari, et dont l’église a été visitée par M. Iermakof. La porte, en bois sculpté, est réellement une œuvre d’art, dans toute la force du mot. Neuf panneaux renferment 20 figures de saints, deux par deux et en pied, dans la rangée supérieure; trois par trois, en buste, dans les côtés de la seconde rangée, deux seulement en pied, au milieu, probablement S. Georges et S. Théodore, car ils portent le bouclier et la lance; enfin trois par trois, en buste, dans la rangée inférieure latérale, et deux seulement en buste, sur des supports, au milieu. Les intervalles sont remplis par de jolies croix en bossage, avec leurs prolongements, et, dans les bordures, des ornements du même genre que les croix, artistement distribués. Tous les personnages sont anonymes. Comme curiosité je joindrai ici les inscriptions ar- méniennes de deux portes d’église, également en bois sculpté, que feu M. Gilles a eu là bonté de me com- muniquer le 14 février 1864. La première, dont la provenance ne m'a pas été indiquée, est formée de deux panneaux, couverts de jolies croix, d’un dessin particulier, s’agençant artiste- ment l’une dans l’autre. Hauteur, 76 pouces anglais, dans œuvre, les gonds exclus, sur 46 de largeur; la fente du milieu est recouverte d’une bande, aussi sculptée. Sur les panneaux on lit: UUOULSEUE PARAU SUARCPP UNS UCLEUR SUCRMUA CPP CRC CÉRBGUUS 0 0 PR BE SPC CSUU 4 CUT CUP Pb SAR UPPER LE Bb 4h MAPOUL, AURCUE T'LPALT 2h Et sur la bande, qui est usée en plusieurs endroits: d LEUSPE COPABLSEUE PARAL UE SURCPP CLAECUE US ZPUT SUUCALSP Wu Pt QURC-P CREBUUS AT NA LP AU CUP UPPLOL 4 CPFCALSP A VUUCLAPY ULSPU PAQP sic. Je renonce à transcrire deux lignes, très détério- rées et illisibles. «Cette porte du temple de S. Sargis-le-Général, établie aux frais de la communauté, est un souvenir pour tous: en l’année 820 arm.—1370. C’est l’œuvre de Chnophorchah.» «La porte du S. temple, sous le vocable de l’Ar- change, a été restaurée en 1221 arm. — 1771, aux frais de la communauté, par le vartabied Siméon, sur- nommé C’étic.» Une seconde porte, en bois de noyer, vue par M. Gilles au Musée de Théodosie, provenait de Qara- sou-Bazar, en Crimée, où elle avait été apportée, dit- on, d'Arménie. Chaque battant porte trois croix, de même dessin que les précédentes et toutes environnées d’élégantes arabesques sculptées. En haut et en bas, des panneaux couverts d’autres arabesques; sur celui d’en haut on lit: CoUPvt US SUARUP BU: AE PSPS UL CCS SCPURU : CLÉ “ 457 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 458 LUS SUUEU UE CoOUOCTPY LE SPT, 2CUUREEU dM N dPEEGULU A, À UC : «La porte du temple, habitacle de la divinité, s’ou- vrant sur la demeure de la vie, a été dressée sous le vocable de la sainte Mère de Dieu, en mémoire de toute la communauté, en 961 arm.— 1511.» Cette porte a 68 pouces anglais de hauteur, sur 32 de largeur. L’intéressant dans les inscriptions dont il s’agit, ce sont d’abord les dates, XIV° et XVI s.; puis l’in- dication que les portes ont été établies et ouvragées aux frais de la communauté, comme l’image ou l’église souane N. 183 ci-dessus, et que les paroisses ont en- core supporté les frais de restauration. Il en est ainsi partout où la religion et le culte tiennent à la natio- nalité. N. 189. Image à portes: la Vierge assise, avec l'Enfant Jésus, entre $. Pierre et S. Paul, sur les- quels planent S. Michel et S. Gabriel. En haut du cadre, l’inscription, en partie cachée: RO NL JO 41 — LHEPEI. 818 .. dof sl : TL] : LOPTHES — Gi. «Mère de Dieu, aie pitié des aznaours et des femmes de ce village de Mtzré.» Cf. sup. N. 187. S'il ne faut pas lire 46963 «petit,» au lieu de Mtzré, le nom de ce village, peut-être aujourd’hui détruit, comme tant d'autres hameaux du Souaneth, n’est pas sans quelque analogie avec celui de la commune de Tzriomi, vers le centre du Souaneth-Libre. Sur les portes, deux saints guerriers, dont un avec moustaches recroquevillées et barbiche, l’autre jeune, tous deux portant cotte de mailles, bottes, bouclier, lance, et l'épée sur le devant du corps, en travers, de droite à gauche. En bas, le Christ debout, bénissant, entre les deux larrons crucifiés; des deux côtés, médaillons de saints guerriers à cheval, allant à gauche. Travail très grossier. N.191 a). S. Michel, en pied, richement vêtu, te- nant le globe crucigère et un narthex, comme au N. 183. Médaillons anonymes dans les coins; travail relativement passable. b) Belle image de J.-C. en buste, tenant à gauche l'Évangile, chargé d’un X surmonté d’une croix, et d’un bouton central aussi avec une croix, La bordure est riche en arabesques et comporte six médaillons; en bas, entre deux médaillons, petite inscription en caractères khoutzouri, tellement incor- rects que rien n’en peut donner idée. . 6h NPOy L'EREPLIE EE JC. GEO ILE. Peut-être le sens est il: Dieu, aïe pitié de qui a orné l’image du Sauveur ;» les mots en caractères cursifs sont seuls certains. N. 184. Soi-disant Parasol de la reine Thamar. C’est un simple châle, à fleurs et à franges, avec mé- daillons représentant le soleil et la lune, alternant sur la bordure. Les reliques de la reine Thamar sont tel- lement communes dans le Souaneth, qu’il s'en trouve quelques-unes pour ainsi dire dans chaque localité. C’est la preuve de la tradition qui attribue à cette princesse la conversion complète du pays au christia- nisme. Telles sont les antiquités proprement dites relevées par M. Iermakof: quant aux paysages et aux costumes qui, certes, ne manquent pas d'intérêt, puisque ces contrées presque sauvages sont peu visitées, j'en don- nerai la simple indication, par ordre de Numéros. N.160. Chateau-fort de Loudji, ou Lydjou, dans le Souaneth mingrélien, sur la droite de la Tzkhé- mis-Tsqal, près de sa source. . Tour de Tzkhétachi, plus à l'E. encore que Loudji. ! . Rivière Zg’im-Ramouli, petit affluent gauche de la haute Tzkhénis-Tsqal, au village de Sos- sachi, ibid. . Village de la commune d’Ouchkoul, où chaque maison a sa tour de défense. . Sources de l’Engour, dans la même commune. 459 Bulletin de l’Académie Empériale 460 RE ES N.176. Montagne neigeuse de Tetnold (au NE.), dans le Souaneth-Libre. » 177. Tour de Dadichkélian. » 192. Costumes des Souanes, à Tchokoutchi. ”) n De SECTE » » V. Divers, Je profiterai de l’occasion, pour faire connaître une inscription géorgienne, recueillie le 4 juillet 1870 par M. le baron Osten-Saken, le savant secrétaire de la Société géographique russe, à Irisso, localité située entre Salonique ét le mont Athos. Là, dans un champ, il découvrit la pierre portant cette inscription, pas trop détériorée dans la partie qui nous reste, et pro- venant, à ce qu’il paraît, de quelque édifice du voisi- nage. Le pacha de Salonique, qui en avait entendu parler, trouvant l’occasion bonne pour susciter aux chrétiens quelqu’une de ces chicanes dont on n’est point avare en pays musuiman, à l’égard des secta- teurs du Christ, voulut se faire apporter la pierre en question. Cependant les autorités du couvent Iviron, i. e. de la grande Laure géorgienne, sur les domaines de laquelle elle se trouvait, fit une telle opposition à la fantaisie du pacha, dont elle ne comprenait pas le sens, que la pierre fut remise au lieu où elle gît main- tenant, non loin d’une tour en ruines; la direction de la brisure, sur la droite, donne à penser que la partie manquante serait une autre pierre de moindre dimension, dont le voyageur a entendu parler, et qui se trouve dans le voisinage. Voici l’inscription, telle que l’a facsimilée le curieux voyageur: Æ: BTE : BE: NO : hPa DE : hoETb.. VE DID'OAILE : ÉNNIdIRE : HE... Je dois dire d’abord que le dernier mot de la pre- mière ligne offre une variante d'orthographe, E au lieu de “+, et que la lecture même en serait douteuse, si la lettre finale, tronquée par en haut, n’était évi- demment un 'b £ et non un bs, qui pourrait faire sup- poser le mot abrégé hyPob «de l'empereur;» enfin, 19) Sur ma prière M. Iermakof a dressé une petite carte des territoires de la haute Tzkhénis-Tsqal, où sont indiquées les posi- tions de Chakoundari, de Tchokoutchi ...., et autres localités ou- bliées par la plupart des topographes, qui sont mentionnées dans ce travail. le dernier groupe K.. doit être le commencement d’un nom propre, maintenant inachevé. «En l’année 6773, sous le règne de l’empereur Michel Paléologue, a été construit Ka. ...» L'année mondaine de Constantinople 6773 cor- respond exactement à 1265 de l’ère vulgaire, époque où régnait en effet Michel Paléologue, arrivé au trône en 1260, par le choix des grands de l’empire, et qui mourut le 11 décembre 1282. *) Quant au nom de l'édifice attribué au règne de l’empereur Michel Paléologue, il est difficile de le compléter, en l’absence de renseignements topogra- phiques complets. Voici pourtant quelques données. Dans le livre de «la Visite,» par le métropolite Timothée Gabachwili, qui parcourait en 1755 et 1756 les couvents du mont Athos, p. 71 de l'édition de Tifis, 1852, par M. Platon Losélian, il est dit qu’au couvent de Kilandar, l’un des 20 de la célèbre com- munauté, «réside l’évêque de la Sainte-Montagne, titu- laire d’Érisso, suffragant du métropolite de Thessalo- nique.» A la p. 82, n. 44, l'éditeur nous apprend que l’ancien village d’Apollonia, aujourd’hui Érisso, à 6 heures de distance du mont Athos, possède un ar- chiéréi, de l’éparchie de la Sainte-Montagne, dont le titulaire, en 1848, lors de son passage, se nommait Ioanniki. En effet, sur la carte de Grèce, par Barbier du Bocage, je trouve Hiérisos, à quelque distance de Karès, qui est le centre administratif des couvents de la contrée. L’Érisso de M. Osten-Saken étant fixé, il faudrait savoir à quelle autre localité s’applique Pini- tiale KA ...; est-ce Kala-Maria, Karès ou Caracalo, ou tout autre localité dont le nom commente par les deux lettres Ka, {s?, serait-ce 4s6o3jgos Jabsl(5 360 «le monastère des Géorgiens,» Iviron, qui aurait été restauré par l'empereur Michel Paléologue? Il n’est guère probable que la construction mentionnée dans l'inscription se rapporte au couvent de Kilandar, qui est l’œuvre d’un roi de Serbie, nommé Syméon et de son fils Saba, qui tous deux y prirent la coulle mo- nachale, et même Saba devint archevêque de Serbie, après l’abdication d’Arsène. Peut-être trouvera-t-on 20) Comme ces dates sont certaines, il est impossible que les chrysovoules de 1319 et 1320, accordés par un Michel Paléologue au couvent de Chilantar, soient signés de l’empereur, seul connu de ce nom; v. Géogr. de Ptolémée,... par V. Langlois, Paris, 1867, 4, p. 58. 461 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 462 un jour l’autre partie de la pierre et pourra-t-on en | sée en arrière, et dont les cheveux tombent sur les compléter l'inscription. NN.376, 405. Parmi les objets d’art qui ont attiré l'attention de M. Iermakof, il en est un, des plus sin- guliers, qui à été trouvé dans la ville de Van et dé- posé plus tard au Musée de Constantinople, suivant un renseignement communiqué récemment par le pho- tographe. Un buste humain, vu en raccourci, la tête renver- côtés du visage, en gros rouleaux; deux ailes éployées partent de ce qui serait la partie médiane d’un corps humain, et nne large queue d’oiseau, en éventail, présente une ouverture paraissant contenir un gros œuf. Le revers laisse voir l’occiput, des avant-bras appliqués sur les ailes, les stries des. plumes et un anneau au milieu du dos, évidemment destiné à suspendre l’objet dont il s’agit; v. la gravure N. 405; pour éviter les frais inutiles, on n’a pas cru devoir reproduire le revers. NN. 406, 407. Une pièce du même genre offre à l’avers une belle tête, bien droite et de face, dont les cheveux, régulièrement arrangés sur le front, retom- bent aussi des deux côtés en gros rouleaux; l’œuf manque, sur l'éventail de la queue. Au revers, la chevelure forme 6 rouleaux bien symétriques: c’est presque l’agencement qui se remarque sur les mon- naies des Arsacides et sur les plus anciennes pièces des Sassanides. Les avant-bras s'étendent sur des ailes ouvragées comme au N. 405; un anneau sert aussi à la suspension. Tel est l’ensemble de l’objet, que M. Iermakof dé- signe ainsi, d’après l’appréciation de M. Taylor, «con- sul d’Angleterre:» 6poa30Baa œnrypa, n306paaïotmaA C8. J[yxa. Je ne nie pas l’explication, mais je n’ai jamais oui dire ni lu que les Byzantins eussent imaginé un em- blëme aussi hétéroclite, aussi inconvenant, à mon 463 Bulletin de l’Académie Empériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 464 sens, que celui-là, pour remplacer la colombe évangé- lique, telle que celle que nous voyons suspendue sous la coupole de S.-Isaac le Dalmate, à S.-Péters- bourg. Didron, dans son beau livre sur l’Iconographie chrétienne, ne dit rien de semblable, en ce qui con- cerne les représentations figurées du S.-Esprit. Ce qui est. certain, c’est que l’objet a été trouvé en plein pays de Mazdéisme, que les Assyriens repré- sentaient leur dieu suprême Ilou ou Assour, comme plus tard les Perses leur Ormuzd, sous la forme d’un buste humain, coiffé de la tiare et sortant d’un cercle, porté sur deux grandes ailes d’aigle, ouvertes, avec la queue du même oiseau. Nos deux figures portent aussi au revers le tracé d’un demi-cercle, aboutissant aux deux coudes. Et encore Anou, l’Oanès de Bérose, le premier dieu de la triade secondaire de la religion assyrienne, était aussi figuré sous la forme d’un homme muni d’une queue d'aigle et coiffé d’un énorme poisson, dont la gueule ouverte se dresse au-dessus de sa tête, et dont le corps couvre ses épaules: c’est ainsi qu'à Porigine Bel, le démiurge, flottait à la surface du chaos. Ou bien encore, c’est un buste humain, sail- lant d’un corps de poisson, représentant le dieu Bel- Dagon, adoré chez les Philistins. *!) Les Byzantins auraient-ils emprunté ce type aux pyrolâtres ? Cherchant de toutes parts une explication, m'’in- formant auprès des personnes versées dans l’archéolo- gie, voici une hypothèse que j'ai entendu développer. En regardant de très près les quatre photographies de M. Iermakof, on aperçoit sur la 1”, N. 405, vers l'extrémité de chaque aile, un petit trou rond, comme aussi un troisième vers la naissance de la queue, sur le revers du N. 406, — à l’avers ce point est très peu sensible — et l’on se demande quelle a pu en être la destination. Si, comme le croient plusieurs personnes, à qui la chose a été montrée, ces trous ont servi, par ex., à passer des fils de suspension, desti- nés, avec l’anneau du milieu, à maintenir la pièce en 21) v. Eusèbe Chron. I, 13, 20—22, 47. Une variante, citée dans les notes d’Avger sur Eusèbe, permet de lire Oès le nom de cette divinité, que certains disent issue de l’œuf primordial, et qui en- seigna, dit-on, aux Babyloniens les sciences et les arts. Lenormant, Manuel d'histoire ancienne de l’orient, 4° éd. t. II, p.182, 3; Layard, Remains of Ninive, frontispice et t. I, p. 64, Il, p. 448; Trad. allem. PI. V. Raoul-Rochette, Mém. d’archéol. comparée, t. I, PI. VI, N.6. équilibre, on pourrait admettre que ces anges sans sexe étaient l’operculum d’une lampe, attachée par en bas aux fils de suspension traversant les ailes. Sur le devant du N. 405, le 3° trou est remplacé par l’œuf et, au revers par un point ou trou aussi apparent que les deux de l’avers; sur le devant du N. 407 le 3° trou est à-peine perceptible. Si, au lieu d’être des ouvertures, les points dont il s’agit n'étaient que des têtés de clous ou d’anneaux rivées, uniquement en vue d’équilibrer la position de l’objet, toujours il resterait à expliquer l’usage de celui-ci. Tel est l’ensemble des questions sur lesquelles j'appelle l'attention des archéologues. *) 22) Toutes les pièces dont il a été donné ici une description complète se trouvent au Musée asiatique de l’Académie, mais les collections entières de M. Iermakof sont déposées dans la biblio- thèque de la Société géographique russe. Quant aux derniers NN. dont il vient d’être question, un savant antiquaire et critique a bien voulu nous promettre une note speciale. 250 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Revue africaine. Novembre 1870. Janvier 1871. Alger. 8. Jahrbuch über die Fortschritte der Mathematik. Band I, Heft 1. 2. Berlin 1871. 8. Archiv der Mathematik u. Physik. 52ster Theil, Heft 2. 4. Greifswald 1871. 8. Monthly Notices of the r. Astronomical Society. Vol. XXVIII, XXIX, XXX. London 1868—70. 8. A general Index to the first 29 volumes of the Monthly Notices of the r. Astronomical Society, comprising the proceedings of the Society from 1827 to the end of the session 1868—69. London 1870. 8. Memoirs of the r. Astronomical Society. Vol. XXX VII p. I, IT, Vol. XXXVIII. London 1869—70. 4. Vierteljahrsschrift der Astronomischen Gesellschaft. VI. Jahrg. Heft 1. Leipzig 1871. 8. Jahresbericht am 29. Mai 1870 dem Comité der Nicolai- Hauptsternwarte abgestattet vom Director. St. Peters- burg 1870. 8. Struve, Otto. Observations de Poulkova. Vol. III. St.- Pétersbourg 1870. Fol. Paru le 16 septembre 1871. NII (ll Z LUN S d'S LITE NWUUUNIWSSZEES SEE XX LL, dd = <= CHI LILI M IIZ, ANKEE TZ LL S SS 777717777222 MIITIASSSS ANS See ÉK 7 LIEU SUD 1/2 LL LL NN nez 7 —— —————— Z jJ PSS SITES LILILIITD ESS SSSR SYSSSNNS "SUOTJÉUISUL SINOT MS Jo “JONRUIOT ‘JL ae Sotqdersooqd suar#1098 sjuoumuour SAT AUS SOPNJA :J08S0IT ‘I ‘9F Ü'TAX I ‘28 Sap "UT “pvoy 4 9D UN me ie mit stirééérttétetssmimlihittontthi fil ‘SUOTALWSUt Sat Ans jo JON T ‘JE ed ‘69F'd'IAX Z sotydersoqoud SuaL5109$ syuoumuout sa ms Spa} :J08S0I ‘NL. “98 S9p “ŒUI *pn9F 3 0p UNE hais den cd letiissttépishsél T. XVE, N° 6 et dernier. ia BULLETIN DE L'ACADEMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. | TOME XVI. (Feuilles 30—37.) CONTENU: Page. | H. Fritsche, La position géographique de Pekin. (Avec une planche.)................ 465—486 ; Dr. W. Gruber, Dissection d'un bras droit ayant le pouce double................... 486—494 M. Mehren , Revue des monuments funéraires du Kerafat ou de la ville des morts hors AUACAITER AIT ANR RER RE ALAN EN RSR STONE ERRRE RR REEe 494—526 M. Brosset, Études sur les monuments géorgiens photographiés par M. Iermakof, et | sur leurs inscriptions. Observations de MM. Longpérier et Stassof.......... 226— 548 | | APBunge” Lesrespeces du genre D10NyS14 en zl PRE RE Re D48—563 JF. Brandt, Recherches sur les Cétacées du grand bassin qui à l’époque tertiaire s'étendait depuis l’Europe Centrale jusqu’à l'Asie Centrale. (Extrait.) .......... 563—566 M. Th, Heuglin, Nouvelles de Novaia Zemlia. Extrait d’une lettre à M. Middendorff.. 566—570 BIEN DIDIO ES TADQUE SE ET EL EEE rat CR 570—580 Ci-joint le titre et les tables des matières contenues dans le tome XVI du Bulletin, et le portrait lithographié de M. Ruprecht, qui doit être placé en regard de la pag. 1° du Supplément. On s’abonue: chez MM. Eggers & Ci*, H. Schmitzdorff, J. Issakof et Tcherkessof, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Komure1æ Ilpapaeria Huneparopekoëÿ Axaxemin Hayk®); N. Kymmel, libraire à Riga; A. E. Kechribardshi, libraire à Odessa, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. “ Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l’étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Novembre 1871. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.) } TA L # LIN > lé l « FAN à | Hs à #7 DA Bmnfi { ; ] bb 08% ê AL | L'EUrT | NON) - re Pa ec Le TRE = HhA ae 1, . ) PTE PE pa DetiTE:, A N mn DT) RAR rio À Y Va (4 A ZM ET OL ÿ à LL x F ‘ L , M 3 ñ F ‘ei | Î f “AL à DENT * x \ RULAT 14 ke 4 i TT (a) Pr 11 à di ve! tré ñ Yan ’ TN S CN rt nitty vév : Ma] . vb (ULIE kr + 1) : Rire ec Le ; Ù r 1 4 1 WU AUX LENETA s 45700 FLLER DO HT ET E pal en FH { — 1ÿ FRA LE (FRA HEFL k ; ; LE ,’ ‘ \ HU CALE (4 MP Les i avt "AU 1 &l VIN di nil rt ARE L RE ; AUMEET OLA | PAL 12 FOR LI A AU Que LEE QUE Hé UM wi. és, M tobty, PAatiaithA N nn ‘ HA eblu h'4 it ai LU ANT RP PATES atlas L crie L uit En CAES D AP 074 4 D APR NN À à 4 AS [ LI 4 L RL AURAS à de 4 ÿ rs n # on arr 2 HP. DS 21 Nue sr AU 05e Lei LEP ul IL, credo UT m'a "4 Just tune £ l: SAME H NEA ME Ka sl to thtoit'a PNTTEE SHApre EEE * id Ve +8 . RH AN # leo! tit etid Fan | MS f. DEEVTIT AU En BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Über die geographischen Constanten Pekings. Von H. Fritsche. (Lu le 18 mai 1871.) (Avec une planche.) Die astronomischen Beobachtungen, welche bisher in der Hauptstadt des chinesischen Reiches von Eu- ropäern angestellt wurden, sind an 4 verschiedenen, in den beiden Stadtheilen, welche Mandschuren- und Kaiser - Stadt genannt werden, gelegenen Orten «; 6, y und à gemacht, deren gegenseitige Lage beifolgen- der Plan À von Peking anzeigt. Nach demselben besteht Peking aus 3 durch Mau- ern von einander getrennten Theilen: aus der Man- dschuren-, der Kaiïser- und der Chinesen-Stadt, so ge- nannt, weil in der ersteren überwiegend Soldaten und Beamte mandschurischer Abkunft, in der zweiten der kaiserliche Hof und in der dritten meistens gewerbe- treibende Chinesen wohnen. In der Nähe der Nordostecke der Mandschuren- Stadt besteht seit 1849 das Kaiserlich Russische mag- netische und meteorologische Observatorium æ; wo die weiter unten in dieser Arbeit vorgelegten Beob- achtungen angestellt worden sind. Es bildet den üst- lichsten Flügel der geistlichen Mission Russlands, welche chinesisch Be-guan heisst, und enthält inner- halb seines von 4 resp. nach NS und OW gerichteten Umfassungsmauern ab, be, cd, ad eingeschlossenen Territoriums 4 Gebäude, nämlich die beiden Wohn- häuser féhg und Zkcem und die zu Beobachtungen die- nenden gopr und & (cf. Plan x). Das Gebäude gopr existirt seit 1849, es ist ein fast nur aus Steinen zu- sammengesetztes, gewühnliches, einstôckiges Haus, zu dessen Dache ausser eisenhaltigen Nägeln auch Dach- pfannen, aus eisenhaltiger Erde gebrannt, verwandt wurden und dient seit Mitte 1868 hauptsächlich zu relativen magnetischen Bestimmungen, da es sich zu astronomischen Beobachtungen ebenfalls nicht eignet. Das kleine Gebäude « ist ein quadratisch geform- tes hülzernes Meridianhäuschen, welches gar kein Ei- sen enthält, weder in den Steinen seines Fundamen- tes, noch in den Gehenken der Klappen etc. In dem- Tome XVI. selben ist ein Granitblock eingemauert, auf welchem alle seit Mitte 1868 erhaltenen astronomischen und absoluten magnetischen Messungen gemacht worden sind. Das erwähnte Meridianhäuschen ist erst gegen Ende 1870 errichtet; vorher von Mitte 1868 bis Ende 1870 stand der Beobachtungstein am selben Orte un- ter freiem Himmel. Fast genau nach Süden, von «&’ aus gesehen, liegt auf und an der Ostmauer der Mandschuren-Stadt das sogenannte Kaiserlich Chinesische Observatorium 8, welches im Jahre 1279 gegründet und während der Regierung des Kaisers Canghi, 1673, unter Aufsicht von Jesuiten mit 6 neuen, grossen, jetzt noch ziem- lich gut erhaltenen Instrumenten (ohne Linsen) aus- gerüstet wurde. Der 3" Punkt Pekings, an welchem Europäer beob- achtet haben, heisst Nan-guan (früher Hoei thoung kouan, y auf der Karte 4), wo sich von 1830—1849 russische Gelehrte mit geographischen, magnetischen und meteorologischen Beobachtungen beschäftigten. Der 4" Punkt endlich, an welchem zahlreiche Beob- achtungen über Sonnenfinsternisse, Sternbedeckun- gen, Verfinsterungen von Jupiterstrabanten, den Vor- übergang der Venus vor der Sonnenscheibe 1769 etc. von Jesuiten angestellt wurden, ist das Collegium Gallorum (auf Karte À mit à bezeichnet), welches in der Kaiserstadt liegt und von den Chinesen «Be-thang» (die nürdliche Kirche) genannt wird. Den Plan À der Stadt Peking hat mein gelehrter Freund, Hr. E. Waeber, mit Hülfe einer im Jahre 1862 gemachten Aufnahme des franzüsischen Inge- nieurs Bouvier (cf. Journal of the Royal Geographical Society 1866), gezeichnet, und dürfte er an Genauig- keit wenig zu wünschen übrig lassen, indem eïinzelne, von mir geprüfte Theile der Bouvier’schen Karte sich als vollkommen richtig bewährten. Die Länge des Beobachtungssteines (x), im Meri- dianhause & des K. R. Observatoriums « gelegen, (cf. Plan «) wurde von mir durch 42 Mondeulminationen, die Breite desselben Ortes sowohl durch Beobachtun- 30 467 gen, der Passagen der 3 Sterne « Lyrae, e Persei und 12 Canum venaticorum durch den ersten Vertical als durch Messung von Zenithdistanzen mehrerer Sterne verschiedener Declination in der Nähe des Meridians bestimmt. Die Beobachtungsmittel, welche mir zu Gebote standen, waren: ein Universalinstrument von Ertel und Brauer und ein Taschenchronometer Arnold NV 6553. Das Universalinstrument ist von Ertel in München verfertigt und von Brauer in St. Petersburg mit einem von fünf zu fünf Minuten getheilten Hühen- kreise versehen, dessen Durchmesser 190" lang ist, und an dessen 4 Nonien 1 Strich 4” gibt. Der Horizontalkreis ist von zehn zu zehn Minuten getheilt, sein Durchmesser ist 261°", und ein Strich seiner 4 Nonien gibt 10”. Die Vergrüsserung beträgt nur 30 Mal, die Offnung des Objectives 33°", die Länge des gebrochenen Fernrohres 400""; die Distan- zen der vier Fäden I, I, IV und V vom Mittelfaden IIT, mit dem nach mittlerer Zeit regulirten Chronometer Arnold X 6553 gemessen, haben die Werthe I IT III IV V 41594 21536 0:00 21:12 42;17. Die Zapfenaxen geben, bei verschiedener Lage des Objectives, gut stimmende Neigungen gegen den Ho- rizont; die Ungleichheït der Dicke der beiden Zapfen ist gleich null. Von Mitte 1868 bis Mai 1869 dien- ten zu allen astronomischen Beobachtungen zwei Ni- veaux, deren Theilstriche gleich 9,0; später, nach Mai 1869, war ich so glücklich, genauere Niveaux anwenden zu kôünnen, welche Herr Director Wild von St. Petersburg gesandt hatte. Ein Theilstrich des ei- nen Niveau betrug 5/8, einer des andern 4/8. Eine genauere Eïnsicht in den Gang des Chrono- meters Arnold X 6553, über welchen, sowie auch über das eben beschriebene Universalinstrument, in meinen früher im Repertorium erschienenen Arbeiten mehrfach berichtet worden, gewähren die sogleich fol- genden Meridianpassagebeobachtungen (1). Dieselben sind hauptsächlich zur Ableitung der Länge des K. R. Observatoriums angestellt, künnen aber ausserdem auch dazu verwandt werden, die Län- gen anderer Orte exact zu finden, an welchen an den- selben Tagen correspondirende Beobachtungen ge- wonnen wurden. Bulletin de l’Académie Empériale 468 Der Collimationsfehler des Fadens IT wurde ver- mittelst einer irdischen, 3,5 über dem Horizonte be- findlichen Mire vor jeder Beobachtung ein oder zwei- mal gemessen und darauf das Instrument mit Hülfe einer Meridianmarke môglichst nahe in den Meridian gestellt, was leicht bis auf einen geringen Bruchtheil einer Zeitsecunde gelang. Das Azimut leitete ich aus den Durchgangszeiten der Polarsterne «, à und À Ursae minoris ab. In der ersten Verticalspalte des Verzeichnisses (1) von Meridianpassagebeobachtungen steht das Datum, in der zweiten die Namen der beobachteten Gestirne; die Sterne im Parallel des Mondes sind von den übri- gen durch Vorsetzung eines Sternes unterschieden. In der dritten, 7 überschriebenen Verticalcolonne findet man die auf den Meridian reducirten, noch nicht wegen der UÜhrcorrection, Aw, verbesserten Durch- gangszeiten. Die 4" Spalte endlich enthält die Uhrcorrectionen Au, welche mit Ausnahme der zum Monde ( CI oder € ID) gehôürigen Werthe von Au, die Differenzen zwi- schen 7 und den Rectascensionen des Nautical Alma- nac oder der hier weiter unten erwähnten Greenwi- cher Beobachtungen (2) sind, das Zeichen vor Aw so verstanden, dass T + Au gleich der Rectascension wird \ 1868 d{) Au Juli.... 29 nDraconis.. 16424" 6:85 —]1”59:23 CI 16 43 27,82 DLST EE *£ Serpentis . 17 31 54,45 50,18 *58 Ophiuchi 17 37 23,71 49,84 & Herculis .. 17 43 10,35 50,70 à Ursae min. 18 16 57,9 50,3 Juli …. 30 (Gi 17 36 14,92 —1 41,14 *y/ Sagittarii. 18 7 35,61 40,89 à Ursae min.. 18 16 48,2 40,9 alyrae. ::.118.34:11,35 40,83 Juli … 31 yDraconis .. 17 54 54,64 —1 19,89 *uw Sagittarii. 18 7 14,58 19,78 FDL TP) OMAN MEN 18,89 Ursae min.. 18 16 23,6 16,5 CI 18 28 45,87 18,46 *d Sagittarii. 19 11 13,81 16,46 #0 tre M1915619,98 16,24 469 1868 August. 1 August 11 Septbr. Septbr. 24 Novbr… 1 Novbr. 24 Novbr. [Re] Qt Novbr. 2 ] à Ursae min... a Lyrae .... *d Sagittarii . x0/ » CI *8 Capricorni œ& Ursae min. 0Ceti #1 .X n Piscium.. .. œ& Arietis.... CII à Ursae min. a Lyrae .... € II *u Piscium . . #y » CI *o'Sagittarii . 52 € » . y Aquilae ... Œ » MEMDIC œ Ursae min. yPegasi.... « Cassiop.….. œ« Ursae min. 5 LU ie SEE € II Tauri. CI *30 Piscium. *33 » : 116 Dane «& Ursae min. SF (Lana CI œ& Ursae min. *£ Piscium . . *£! Ceti. END *, Tauri .…. .. des Sciences de Saint-Pétersbourg. T 18 16"20:3 33 11 15 21 14 48,46 10 16 23 58 34 19 20 12 30 45 20,94 20 32 11,54 44 14 35 40 44 1 12 14,8 ni pi hi bi © © © O9 mi bi pi pi O2 9 © ri © © D D Le) mi © O9 C2 © ai ND O1 Où Qt D OO Cr [SA Le) (we) © si bi bi © © ki © N I — © 2 22 D Q9 re © D D ND ND Au M < —1"13:5 15,55 +0 5 —0 —0 —0 1868 Novbr. Novbr. : Decbr. £ Li) Le) Decbr. 1869 Januar 21 Febr... 18 Febr... 20 Febr... 21 28 œUrsae min. œ& Arietis.... CI Four #C & Ursae min. æ& Arietis.... eTauri. LE 1e *o? Orionis .. MO.» € II a Pegasi.... #30 Piscium. *33 » CI *ÿ Piscium . . «&Ursae min. æ& Pisc. aust.. a Pegasi.... 30 Piscium 33 D Act «& Andromed. *ô Piscium .. CI œ&Ursae min. *£ Piscium .. « Ursae min. CCePLEEe y Piscium . .. (o] » File *EACe 0 | CI CI æPersei.... CNEAUTI PES æOrionis ... à Urs. m.s. p. HTAuTI. 27 CI æOrionis ... à Urs. m.s. p. a Tourne "e *119» 4 bi bi bi © © © 9 D D a À Qu D CO À © ND ND ND ei Hi bi bi 4370 14 Au 11551 —0" 952 59 57,00 9:22 52 51,56 9,28 10 17,25 9,48 17 56,25 9,93 11 57,2 —0 12,5 0 0,39 12,61 41 18,55 12,81 49 13,59 12,71 57 18,13 12,64 7 37,76 12,69 58 32,56 —0 19,40 55 32,66 19,02 58 55,93 18, 18 41,69 19,25 42 12,36 19,65 11 48,2 19,6 50 41,28 —0 18,57 58 31,59 18,44 55 31,73 18,09 58 54,97 18,00 1 54,87 18,24 42 11,14 18,43 5 41,07 18,35 11 46,5 18,7 47 4,98 18,69 8 19,4 +2 42,6 14 45,80 41,92 31 53,91 49,43 35 45,53 42,73 3 20,44 42,64 19 9,62 42,43 49 49,91 +3 4,44 11053, 4,89 25 19,88 4,45 45 0,92 4,23 11 21,0 4,2 25 17,32 +3 6,98 35 27,08 7,02 44 58,00 7,12 11 18,7 pal 25 15,41 +3 8,88 21 23,25 8,99 AA Bulletin de l’Académie Empériale 1869 | TR Au 1869 : à Febr.. 21 *#Tauri.... 5264057 +3" 8:71 | Juni!.….. 24 € II 18" 46”"51:86 CI 5 33 15,98 8,88 & Aquilae ... 18 59 2,97 d Use/ms. p:. 61L1AT7:3 8,8 : Juli..…. 18 CI 15 25 28,65 Fébr... 22 *19Tauri.!,,:5 2102247 +3 10,05 n Draconis .. 16 15 21,78 # D NON 26039296 9,90 à Ursae min. 18 7 58,1 O'UTS ne Sp 6,5 si) a Lyrae .... 18 25 38,13 *u Geminor.. 6 11 52,61 9,95 : CE 6 34 17,62 10,03 Jul 20 té CI 5 Ile 51,03 *u' Sagittarii. 17 58 53,54 April. 20 CI 8 57 26,50 —4 2,83 à Ursae min.. 18 7 47,5 cEydrae 0192591214 2,67 *21 Sagittarii 18 10 30,94 ces Ce 1 ON42 0767 2,09 à : yVirgin. med. 12 39 5,62 2,98 Julie 23 à Ursae min.. 18 7 33,9 12Can.venat. 12 53 58,10 SHLe aLyrae.... 18 25 14,72 aUrs.m.s.p. 13 14 24, 5 3.0 MAC I 0"20 62e; * Capricorni. 21 7 41,31 te nn : : 2 on à un August 18 SUrsae min.. 18 5 10 CI 9 57 17,42 M PONCNCP MARRAINE «Leonis.... 10 5 27,49 3,31 jee 2 OVirginis... 13 7 14,50 3,05 57 » . 19 34 54,49 FD D nee; 3,3 | Angust 21 XUrsae min.. 19 46 12,7 April .. 22 «Hydrae... 9 25 12,29 —4 2,85 «Cygni.... 20 27 9,01 YLeonis.... 9 40 38,72 2,56 CI 21 81 57,78 y S Lu 9 55 13,66 2,68 LE ue 21 49 14,26 % » .... 10 29 58,30 2,85 g » ... 22 13 54,00 CI 10 56 19,65 2,73 à Ursae min.. 18 3 30,7 12Can.venat. 12 53 57,61 2,63 21 Sagittarii. 18 6 30,72 a Urs. m. S. P. 13 14 24,7 2,7 a Lyrae . UE ATIS O1] 27,57 April. 23 pLeonis.... 10 29 58,78 —4 3,33 da Es nb 10046" 26:16 3,29 SENTE NE HWireinis 1143 11,79 3,19 | Septbr. 11 CI 15 40 39,61 8 Leonis .... 11 46 26,88 3,34 SUrsae min.. 18 3 28,7 CI 11 54 38,00 3,29 aLyrae.... 18 21 25,85 rNiroinis. 11 58 13,95 ue pr de. 18 13411058 LOPERM ENRRIENRE 3,31 & Aquilae ... 18 48 19,38 aUrs.m.s.p. 13 14 25,5 3,2 Septbr. 15 CI 19 44 26,14 April. 24 x Virginis... 11 58 12,40 —4 1,79 a Aquilae... 19 48 53,98 #ÿ » ... 12 39 4,52 1,89 à Ursae min.. 20 © 8,2 CI 12 52 28,28 1078 *) Capricorni 20 25 54,26 ONirenis 1930 )7483,11 1,66 1,6 aUrs:m.s.p. 13 140242 Septbr. 16 SUrsae min., 18 18 58,8 aLyrae 18/36 58,00 Juni….. 24 yDraconis.. 17 53 14,24 +0 22,13 : BD ANS PA 9 A7 AS SUrsae min. 18 14 33,4 29,2 CI 20 38 6,85 *21 Sagittarii 18 17 12,85 22,24 * Capricorni. 21 19 26,32 472 Au +0722:19 +6 +7 +9 +9 +11 4 29,19 53,79 54,07 473 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 474 EEE rs ee ON ON nn 1870 P Au : h : gende Art an den verschiedenen Beobachtungstagen Septbr. 16 8 Aquarii ... 2129" 8558 —4"26:58 cefunden : oh *y Capricorni 21 37 18,97 26,59 Das Au des Mondes h À D J'AR 7 € : z x . Septbr. 21 he L js ve. 4 Fe 1868 Juli 29 ist interpolirt aus den Aw der Zeitsterne *ePiscium.. 1 55740 17,44 A NAME # ; MTL 22 61 17,37| ? » 30 ist interpolirt aus den Au der Zeitsterne æUrsae min. 1 16 24,9 17,4 der beiden Abende Juli 29 und 30. EN fo cI NES neo to Ne » 31 ist interpolirt aus den Au der Zeitsterne *c Capricorni 20 9 32,63 19,97 ne honte #) L 20 19 5,80 19,08] ” Aug. 1 ist interpolirt aus den Aw der Zeitsterne & Cassiopejae O0 30 50,37 19,23 desselben Abends. BCeti... _ 0 34 43,86 19,44 » » 11 ist das arithmetische Mittel der Au der a Ursae min. 1 9 52,4 19/1 Zeiïtsterne desselben Abends. Octbr. 13 CI 20 14 9,79 +92 17,98| ? Sept. 4 ist interpolirt aus den Au der Zeitsterne * Capricorni 20 19 7,23 17,63 desselben Abends. "4 » 20 56 18,93 18,02| » » 24 ist das arithmetische Mittel der Au der M » 2 e sn Ho Zeitsterne desselben Abends. CELA ES ORALE He ; L œ& Ursae min. 1 9 53,4 18,1 Die Au des Mondes __ [1868 Nov. 1, 24, 25, 27, 28, 30, Decbr. 29, 23 und Novbr... 9 7 CI ; 19 51 13,85 +3 24,73 1869 Januar 21 sind einfach die arith- se Capricorni À Fe it metischen Mittel der Aw der Zeitsterne » J CAES ) BAquarü... 21 21 16,25 25,06 a TNT « Cassiopejae O0 29 44,36 25,03 | 1869 Febr.18, 20, 21 und 22 sind mittelst der Gänge, œUrsae min. 1 8 42,5 24,9 welche dieselben benachbarten Tage er- gaben, interpolirt. oil rer fe : FA RE ++ ne » April 20, 21, 22, 23, 24 und Juni 24 sind die SOU le ENEE 310 6,18 arithmetischen Mittel der Aw derselben SUrs.m.s.p. 6 9 58,8 6,2 Beobachtungstage. *u Geminor.. 6 10 59,81 6,30| » Juli 18, 20 und 23 sind mittelst der Uhrgänge, SEE 6 17 8,85 6,20 welche dieselben benachbarten Tage er- gaben, interpolirt. 5 4: 4002 RÉÉTS 1: otre È : RAM ’xk| » Aug.18 und 21 sind mittelst des Uhrganges, *y Geminor.. 6 17 6,49 8,55 CI 6 26 9.87 8.12 welchen dieselben benachbarten Tage *ÿ Geminor.. 7 8 13,82 8,20 ergaben, interpolirt. SNS 7 32 28,69 7,74 » Sept. 10 und 11 sind mittelst des Uhrganges, welchen dieselben benachbarten Tage Ma... 13 aUrs.m.s.p. 13 6 33,7 +4 8,8 LR A A. 8 *P Virginis.. 13 21 4,98 8,86 DE LL à: tam L.013 244408 8,90| » » 15,16 und 21 sind mittelst der Uhrgänge, CI 13 50 42,58 8,66 welche dieselben benachbarten Tage er- *t/ Librae ... 14 43 12,70 8,26 gaben, interpolirt. *5 » ... 14 49 54,60 8,61| , » 12 und 13 sind mittelst des Uhrganges, Die Uhrcorrectionen Aw für die Zeit der Passage welchen dieselben benachbarten Tage des Mondes wurde aus denen der Zeitsterne auf fol- ergaben, interpolirt. 475 Das Au des Mondes 1869 Nov. 9 ist vermittelst des Ganges berechnet, der sich aus Octbr. 12 u. Octbr. ergab. Die Au des Mondes 1870Febr.11 und 12 sind vermittelst des Uhrganges interpolirt, welcher aus denselben bei- den Abenden folgte. Das Au des Mondes 1870 Mai 13 ist das arithmetische Mittel der Au der Zeitsterne desselben Abends. Diese Berechnungsweise der der Zeit der Mond- passage T entsprechenden Ubhrcorrection Au wurde theils durch Eigenthümlichkeiten des Chronometers, der sich im Laufe der Jahre 1868 — 1870 üfter ei- nige Zeit auf Reisen befand und dadurch im Gange starke Veränderungen erfuhr (cf. den Aufsatz des Re- pertoriums für Meteorologie: Geographische, magne- tische und hypsometrische Bestimmungen an 22 in der Mongolei und dem nürdlichen China gelegenen Orten, ausgeführt in den Jahren 1868 und 1869 von H.Fritsche), theils dadurch veranlasst, dass das Chro- nometer mit oder ohne Absicht einige Male nicht auf- gezogen und seine Reduction auf die richtige Zeit also willkürlich geändert ward. Der wabrscheinliche Fehler w eines Fadenantrittes für einen Stern von der Declination à lässt sich durch den einfachen Ausdruck SE w = 0145 sec. 3° darstellen. Ferner wird der wahrscheinliche Fehler einer Uhr- correction Aw, welche auf einem Zeitsterne beruht, nach (1) gleich + 0;161, der der Uhrcorrection ei- nes Abends in Folge dessen durchschnitthich gleich 0084, indem 155 Zeitsterne an 42 Tagen beob- achtet worden sind. Um aus den Beobachtungsdaten (1) einen môglichst genauen Werth für die Länge des R. K. Observato- riums berechnen zu kônnen, richtete ich an den Di- rector des K. Observatoriums in Greenwich, Hrn. G. B. Airy, die Bitte, er müchte mir die den Beobachtun- gen (1) correspondirenden Mond- und Mondsternbeob- achtungen, welche in Greenwich gemacht waren, handschriftlich mittheilen und erhielt von Hrn. Pro- fessor Airy folgende Resultate zugesandt, wofür ich diesem grossen und verdienstvollen Astronomen sehr zum Danke verpflichtet bin. Bulletin de l’Académie Empériale 476 ———@ Apparent R. A. of Moon and Moon culminating stars observed with the Transit Circle at the Royal Observatory, Greenwich. Date 1868 Jules 30 August. 1 Septbr.. 4 24 Novbr... 28 Decbr. 23 1869 Januar Febr... 20 Name of Object E Serpentis . . 58 Ophiuchi . CI y. Sagittarii.…. 20» CI dSagittari. . DE d Sagittarii.…. f » CI 8 Capricorni.. T » 12 Ceti..... 15 » CII y. Piscium ... V » Qi 9 Sagittarii.… (27 » CII 30 Piscium.…. 33 » @I 1120 Her 15% CI Tate À » à Piscium. £ AE ms € CI y Piscium . .. S » 119Tauri Ë pas. Apparent R. A. h 17 17 17 18 19 20 . 20 il bi Hi bi © 02 02 W © © © C2 ox Où ©) & ND m s 30 4,24 35 33,84 51 41,74 5 54,78 31,93 29,09 57,33 3,67 57,30 3,66 41,32 38,23 48,46 20,71 29,86 11,62 18,68 36,30 WE 3,17 0,29 44,64 13,93 37,21 27,47 20,82 29,96 27 52,50 5,65 25,78 52,69 52,93 50,76 36,68 46,27 1,63 4,38 15,11 54,49 39,94 49,28 Error of ; s KR. A. E*. Alm. minus Observation —+-0;26 +0,04 +0,62 +0,29 + EE +0,31 +0,21 +0,24 +0,15 —0;07 —0,06 D EE (2) 47% Error of Date Name of Object Apparent R. A. Sie 1869 h ms “Observation. April... 22 CI 11 11 13,02 -+-0,03 VVirginis:! ” 11 39 8,58 En TT 5410-60 Juli.... 23 oCapricorni. 20 11 52,33 o : . 20 21 25,47 CII 20 34 57,64 +0,31 Ô Capricorni. 20 58 37,14 August 16 CI 17 26 50,27 +0,39 18 CI 19 19 38,86 —+-0,20 21 yCapricorni. 21 32 52,45 CI 21 57 37,95 +0,13 o Aquarii... 22 23 45,93 Septbr. 15 CI 19 57 33,56 +0,45 [ (2) e Capricorni. 20 21 25,44 Lo) » A0) 97072 21M0\Ceti,22: . 0 1956,77 de au ve 9 1093.23:78 CII 0 51 30,93 +0,49 ePiscium... 1 1 39,94 Octbr.. 12 p’Sagittarii.. 19 14 6,07 (Gel 19 39 19,05 +0,43 Novbr..… 9 CI 20 12 44,03 +0,40| ‘ e Capricorni. 20 21 24,56 0 » 20°58 36,49 Den Differenzen f zwischen dem arithmetischen Mittel 7*45"54:55 und den Werthen À der einzelnen Beobachtungstage entspricht der wahrscheinliche Feh- ler eines = #4;473 — A}, also ist der wahrschein- liche Fehler des Mittels aller 42 Längen, nämlich der von 7°45”54555, gleich + 0:69. Da die Länge À sich um 20 Zeïitsecunden durch- schnittlich ändert, wenn die Rectascension des Mon- des, worauf À beruht, um 0,75 Zeitsecunden variirt, und da in unserm Falle A? gleich 4473, so wird der wahrscheinliche Fehler einer der obigen, beobachteten Rectascensionen & des Mondes in (5) gleich +Æ 0,168 oder — + 2/52. Soweit mir bekannt, gibt es ausser der eben von mir vorgelegten Beobachtungsreihe zur Längenbestim- mung Pekings noch zwei andere, von denen die eine in Be-thang, im vorigen Jabrhundert von Jesuiten, die andere in Nan-guan von G. v. Fuss um 1830 — 1831 ausgeführt wurde. Die erstere scheint von zwei Astronomen bearbeitet des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 478 zu sein, nämlich von Wurm, wie in der Connaissance des temps 1845 Seite 57 zu lesen ist, und neuerdings von dem Berliner Astronomen Dr. Powalky. Die Details der Arbeit Wurm’s über diesen Gegen- stand sind in NX 181 der astronomischen Nachrichten enthalten, die der Arbeit des Hrn. Powalky in einer anderen, mir unbekannten Nummer desselben Jour- nals (um 1864): beide stehen mir jedoch leider hier, in Peking, nicht zu Gebote. G. v. Fuss hat in seinem Mémoire «Geographische, magnetische und hypsometrische Bestimmungen, ab- geleitet aus Beobachtungen auf einer Reise, die in den Jahren 1830, 1831 und 1832 nach Sibirien und dem chinesischen Reiche auf Kosten der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften unternommen wurde von Gr. v. Fuss 1835 (Mémoires de l’Académie Im- périale des Sciences de St. - Pétersbourg, VI” Série, tome troisième)» von 13 Mondculminationen, welche er in Nan-guan beobachtet hatte, 10 dazu benutzt, um die Länge Nan -guan’s zu berechnen. Er erhielt zunächst, nach Seite 79 seines Mémoires, 6/52" 6:06 üstlich von Berlin oder 7*45" 41:6 üstlich von Greenwich, also für Be-guan, welches nach unserm Plane À 6;4 ôstlicher als Nan-guan liegt, 7'A5" 48:0 ôstlich von Greenwich, zog jedoch von seinem Resul- tate 37 ab, weil seine Beobachtungen am ersten Rande des Mondes gemacht waren, und W. Struve aus zahlreichen Messungen mit einem Instrumente von nahe eben so geringen Dimensionen, wie die des von Fuss gebrauchten (Focallänge 13 Zoll, die Objectiv- üffoung 13 Linien im Durchmesser) gefunden hatte, dass die Beobachtungen des ersten Mondrandes um 8;8 zu grosse üstliche Längen von Greenwich ergeben, während die aus den Beobachtungen des 2“* Randes berechneten üstl. Längen um dieselbe Grüsse zu klein sind, was, nach Herrn Struve’s Meinung, der Ver- grôsserung des Mondhalbmessers in kleinen Fernrüh- ren zuzuschreiben ist. Diese Bemerkung W. Struve’s scheint eine Bestä- tigung z. B. in den von Hrn. O. Struve berechneten Beobachtungen des Obersten Lemm, welche derselbe in Teheran angestellt, gefunden zu haben; spätere Be- obachtungen anderer Astronomen mit kleinen Instru- menten aber widersprechen dem von Hrn. Struve aufgestellten Satze (cf. Connaissance des temps 1857 Add. pag. 9). 479 Bulletin de l’Académie Impériale 480 Von den 42 Längen À der Tafel (5) gehôren 36 dem ersten Rande und 6 dem 2” Rande des Mondes an, und wir haben die Mittel CI x = 7/45"53;8 CIIX—=7 45 59,0 mithin das Gegentheil von Struve’s Behauptung. Das Mittel dieser beiden Werthe würde 7°45”564 sein, während, wenn man einen constanten Unterschied zwischen beiden Rändern nicht annimmt, die Länge 7"45"54:55, also 1:85 oder nur um das Zwei- bis Dreifache weniger als der wabrscheinliche Fehler Æ 0569 der letzteren Grüsse wird. Hiernach muss man schliessen, dass ein so grosser Unterschied zwischen den aus beiden Mondrändern berechneten Längen, welchen W. Struve erhielt, nicht für alle Beobachter, insbesondere nicht für mich existirt, um so mehr als ich in einer andern, von der Akademie früher publicirten Arbeit — im Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg, Tome XI X 4 pag. 527 — nachgewiesen habe, dass ich mit einem Passagen-Instrumente von freilich etwas grüsseren Dimensionen als das von mir in Peking ge- brauchte beide Mondränder im Jahre 1865 auf ganz gleiche Weise beobachtet habe. Um jedoch jeden Zweifel an der Genauigkeit des von mir erlangten Werthes für die Länge des K. R. Observatoriums in Peking zu beseitigen, werde ich später noch eine kleine Reïhe von Culminationen des zweiten Randes beobachten. Übrigens scheint es auch, als ob ein derartiger Un- terschied beider Mondränder für G. v. Fuss nicht statt habe. Denn seine Längenbestimmung würde, wie wir sogleich sehen werden, um circa 13 Zeitsecunden von den 3 anderen, nämlich von der von Wurm, Po- walky und der meinigen, abweichen, wollte man für Fuss die Correction — 858 annehmen, was sehr un- wabrscheinlich ist, da der wahrscheinliche Febler der Fuss’schen Länge nur 1,3 Zeitsecunden oder den zehnten Theil von 13° beträgt. Um nun die verschiedenen Angaben für die Länge Pekings vergleichen zu kônnen, reduciren wir sie mit Hülfe der Karte À alle auf das K. R. Observatorium a! in Be-guan und nehmen Greenwich als den ersten Meridian an. Nach Wurm (cf. Connaissance des temps 1845) ist die Länge des Kaiserlich Chinesischen Observatoriums 8 7°36"34° 6stlich von Paris, also 745"5456 von Greenwich, folglich, da die Reduction von 8 auf « — 066 nach Karte À beträgt, nach Wurm die ôstliche Länge des K. R. Obser- vatoriums &’, von Greenwich, 74553594. } (6) Ferner gibt Dr. Powalky in seiner bekannten Ab- handlung über die Sonnenparallaxe, berechnet aus dem Venusdurchgange von 1769, die Länge des Collegium Gallorum 5 zu 7/36"18° von Paris oder 745"3856 von Greenwich an. Addirt man dazu die Zahl +-11;31, indem Be-guan 1131 üstlicher als Be-thang liegt, so kommt nach Powalky die ôstliche Länge des K. R. Ob- (7) servatoriums &, von Greenwich, 74549591 Weiter haben wir, wenn wir an die von Fuss be- stimmte Länge keine Correction wegen des Mondran- des anbringen, nach G. v. Fuss die ôstliche Länge des K. R. $ Observatoriums &', von Greenwich, 7:45”48;00 (8) Tabular Errors of R. A. of Moon from Altazimuth Observations made at the Royal Observatory Greenwich. Tabular Error Tabular Error Date KE Det Date RÉ se Obéécration DC 1868 July 28 + 0:32 Nov.26 + 0:22 29 + 0,19 28 + 0,31 30 +- 0,03 29 + 0,23 31 + 0,36 30 + 0,52 Aug. 1 + 0,66 Dec. 2 + 0,31 2 + 0,33 20 + 0,18 Sept. 3 + 0,41 21 — 0,20! - 4 + 0,04 22 — 0,02 5 + 0,24 23 — 0,21 ; (3) 23 + 0,21 24 + 0,12 24 0,00 1869 Jan. 20 + 0,08 25 + 0,15 21 — 0,13 Oct. 31 + 0,22 22 + 0,02 Nov. 1 + 0,41 Febr.19 — 0,01 2 + 0,27 20 0,00 23 + 0,14 22 — 0,46 24 + 0,16 23 — 0,32 4S1 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 48? oo Tabular Error Tabular Error Date RÉ Que Date Fit ro Obserpation Observation 1869 Apr.20 — 0,09 1869 Aug.21 + 0,16 21 — 0,01 22 — 0,23 22 + 0,05 Sept. 13 —+- 0,52 24 + 0,24 15 + 0,52 25 — 0,16 16 + 0,11 June 23 +- 0,20 19 + 0,41 24 + 0,23 20 + 0,15 25 + 0,47 21 + 0,20 3 July 18 + 0,17 22 + 0,41 (3) 21 2 0:07 Oct. 11 +- 0,30 23 + 0,30 12 — 0,56 24 + 0,13 14 + 0,36 Aug. 14 - 0,12 Nov. 8 <+- 0,32 17 + 048 Je 0: ti SEE Qi 10 +- 0,42 20 — 0,01 Combinirt man die beiden Tabellen (2) und (3), so erhält man als die wabrscheinlichsten Correctionen C' der Rectascensionen des Nautical-Almanac, welche durchschnittlich um 020 zu gross sind, von 50 zu 50 Tagen: Datum C 1868 Juli — 030 September. 7 — 0,28 October... 27 — 0,21 December .. 16 — 0,07 1869 Februar.…. 4 +0,01 MArz:.. 26: + 0,01 ?:....- (4) 1.1 ET RME SE 15 —0,04 Jia 4 —0,13 August 23 —0,25 October... 12 — 0,33 December... 1 —0,34 7} Bildet man jetzt die Summen der Werthe 7 und Au, welche mit CI oder CII in (1) auf gleicher Ho- rizontallinie stehen, so bekommt man die beobachte- ten Rectascensionen & des Mondrandes I oder IL für den Moment, wo er sich im Meridian Pekings befand, und aus diesen &, wenn man die in den Nautical Al- manac’s 1868 und 1869 bei den «Moon-culminating stars» angegebenen Rectascensionen des Mondes mit Hülfe von (4) verbessert, für die 3 Beobachtungstage «1870 Februar 11, 12 und Mai 13» aber die con- stante Correction — 0:20 (das Mittel aller Beobach- tungen (2) und (3)) anwendet, folgende üstliche Län- gen À von Greenwich: Xe Datum œ À f h ? k m $ s D MIB6S Jul... 297 © IMG A1 36LL, | 7 4 55200 06 2 30 CT 1713473378 46,9 — 7,65 3 BIC TL, 18 29441 40,9 — 13,65 4 AUSUSE 0 IC LP FONT9852200 59,5 + 4,95 5 MN CI 3 3D 1,64 62,5 + 7,95 6 September 4 CII 0 47 44,65 55, + 0,95 7 HAMEITE 18.440008 53,6 — 0,95 8 November 1 ŒCII 3 35 48,21 61,0 + 6,45 9 94 CI 23 57 55,8 + 1,25 10 DATeCRE 0 38 31,61 58,9 + 4,35 11 MCE 2 1762 64,8 + 10,25 (5) 12 29 1AC1 3 LOT 44,1 — 10,45 13 SOC IE 5079507 57,2 + 9,65 14 Decbr.!..2200C: I 0 18 22,44 63,5 + 8,95 15 23 Cl. d' D20 72 57,5 + 9,95 6: 18G9.Januar ALAN CT 2 24,52,05 63,5 + 8,95 if ® Februar.18 Œ©ÏI 2 52 47,35 170 27 18 20 CI 438 34,10 49,5 — 5,05 19 JEU "5 36 2480 55,3 + 0,75 20 2929 CI 6 37 27,65 48,2 — 6,35 21 April...20 Œ©I 8 53 23,67 55,5 + 0,95 29 DMC 9 5381491 BON SGE 31 Tome XVI. 483 Bulletin de l’Académie Impériale 484 ni Datum a À 7 > h m h ms s 23 1869 April...22 € I 10 52 16,92 7 45 58,6 + 4,05 24 230 0CAN 11:50. SÆM 55,3 + 0,75 925 24 CI 12 48 26,50 58,2 + 3,65 26 Juni....24 ŒCII 18 47 14,05 57,7 + 3,15 27 Jui SCT 15 32 22H41 54,3. 1055 28 20 VC 1017 95 55128 61,0 + 6,45 29 29 "CC L, 20115. 1876 50,3 — 4,25 30 Augustueuls.1 C:1:"19" 1, 35888 52,0 — 2,55 31 21 CT 21-41,29N6 47,92: 7,85 32 Septbr...10 © I 14 53 50,50 49,7 — 4,85 (5) 33 1 RON Ce ME MR Pr LE 48,2 — 6,35 34 15 € I. 19 39 57,43 59,9 + 5,35 35 16 AC lt:20235 4007 64,5 + 9,95 36 5 NM 0 36 47,05 60,1 +- 5,55 57 October..12 © I 19 21 12,62 62,5 + 7,95 38 NCA 20 APR ONAT 60,1 + 5,55 39 November 9 © I 19 54 38,58 453 — 925 40 1870 Februar 114 -C1 DNS 2 il 52,8 — 1,75 41 PIC 6302417929 48,8 — 5,75 42 Ma MIS ICUIPNIS Din 37,7 — 16,85 Endlich wurde in der vorliegenden Arbeit die vielen anderen, seinen ausgezeichneten Rath und Hülfe Länge von « oder, um mich genauer auszudrü- zu Theil werden liess. cken, die üstliche Länge von Greenwich des in- Das Resultat der Passage-Beobachtungen durch den nerhalb des K. R. Observatoriums befindlichen ersten Vertical in Bezug auf die Breïten © ist: Beobachtungssteines (x) im Meridianhäuschen & ! (9) a Lyrae p (cf. Plan &’), worauf, streng genommen, auch (6), 1869 Juli...31 + 39°56/ 45/00 (7) und (8) reducirt sind, aus 42 Mondculmina- August. 7 47,50 tionen abgeleitet und gefunden.. ..745”54;55 14 49,10 + 0,69) 15 48,80 £ Persei Zur Bestimmung der Breite des K. R. Observato- 1870 Februar 8 48,85 riums wurden Passagen-der 3 Sterne & Lyrae, e Per- 9 49,40 (10) sei und 12 Canum venaticorum, welche in geringer gui 49,76 Entfernung südlich vom Zenithe Pekings culminiren, 12 Canum Venaticorum 4 durch den ersten Vertical beobachtet und zwar an je- 1870 Mai... Se ne ° HS . à J : dem Beobachtungsabend erst im Ostvertical bei Kreis 94 48/39 Nord, darauf im Westvertical bei Kreis Süd. Die Rectascensionen und Declinationen von & Ly- rae und 12 Canum venaticorum wurden dem Nauti- cal Almanac entlehnt, diejenigen von « Persei dagegen erhielt ich durch die Güte meines hochverehrten Freun- des, des Herrn Professors Sawitsch, der mir auch bei diesem wissenschaftlichen Unternehmen, wie bei so Mittel + 39°56 47,46 049) Ausserdem mass ich, um den etwaigen Einfluss der Biegung des Rohres zu ermitteln, die Zenithdistanzen 2 einer Reïhe von Sternen verschiedener Declination, während ihres Verweilens in der Nähe des Meridians und erhielt die nachstehenden Breiten: Plan (à Bulletin de l'Académie Fritsche, Ortsbestimmung von Pekiné. PLAN A. es LPS 1 Maassstab- 76000. 2 Hilomèlres 'UNB8-1" des Aequ | 1 Eng Lstatutle miles ester Osten ——— 69.16-l°des Alequ | 7 2 DORE | Suden {ls7 &'y NW dliche: Hof odet Be -quan HUUR-EN 4 Katholische \Kathedrale oder BeHhang [\ Si Kaiserliche Pallaste û | \l ù | } U | Il Il À || || » ; . | Chanestsches P } Observatortum | Suoliche: Hof oùe: Van -quan. = Lg qérgemephe|| u6° 24 vGreenw. LS = k ro 11.2 Kapmospagurechkoe Jabedenie A Uuuna, no deivu. Macmepckasa, dors Ne 11-45. ve Ha. OU Ret b «ue + de: A ” + ko rh LP 72e «S 5 (1 tt is RAS LA 0 0 € WI “fé. À gi ei thé PRE #3 4 RÉ à É. de ï ire mana res able nav paru pi TPE pd à ant A et Drame 42-08" nucnusethainËe Jo LT Es: A0 PE Éd mate roe en (Are: # mi don A a ann > | :Rfseode 1 Mecs Mes à dtiiches Habits OT es PT M, ait Ad aoû ner tir ton nas nn ut 1e "ha PT D LT MAUR ET | 1 me sud Vetement: | : bear te 20 + SshbsTe tte! + dé St be no par agent 23 Dés niet: PTE sit ns el rt rames bise : LUS ts tout 2 tr: toit Ness db “+ nisiiéé pre Er te RATE rar ot mare pare share) hot ao dé pri: sont aemele ent prumcatasnson» "| PR Ti pq sr tuenr spas 10 ame à SRE TE at à ete nm leper dE ee © Acee Bet he Pre de ARS da: eva en 50 ÿ paire ce ve En peste ù À Maine son LE Ph A made rater TA Poatehbtrredf sé met Pi m2 is vneL ÈS LL RS DS TO é à dti À une ee — Fe ” g | ps LE sat aile » pif tanins SR - ré re Ag pr tie PR RS OT RE RE EE 485 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 486 ? — 39°56/ 50/4 1868 Sept. 19 aœUrsae min. —482°7 24 » » — 48,7 47,4 25 » » — 48,7 50,4 1870 Aug. 13 aScorpü... <+66,1 54,5 a Herculis.. 25,4 53,8 y Draconis.. —11,6 50,5 15 YDraconis.. —11,6 D2;4 BLyrae.... <+ 6,7 55,8 à Aquilae... —+37,1 47,2 : (11) à Ursae min. —46,7 47,7 16 aScorpii... + 66,1 46,7 CHerCuls... | -1, 8.1 41,8 a’ Herculis.. + 25,4 46,6 y Draconis.. —11,6 47,4 à Ursae min. —46,7 48,0 Mittelk..1147 Ordnet man die in (11) enthaltenen Breiten © nach den Zenithdistanzen 2, indem man von 2 = — 4877 anfängt und durch 2 — 0 zu 2 = + 66,1 übergeht, so sieht man leicht ein, dass ein erheblicher Einfluss der Zenithdistanz auf die Breite nicht existirt. Der wahrscheinl. Fehler einer Bestimmung von o in (10) beträgt + 1,55, der eines © in (11) + 2/48, wo- mit die beiden wabrscheinlichen Fehler, + 0,49 und +064, der zwei Mittel in (10)und (11), 39°56/47"46 und 39°56'49/37, berechnet sind. Die Differenz dieser beiden Breitenbestimmungen ist 1/91 mit dem wahrscheinlichen Fehler + 0/81. Man darf also annehmen, dass eine constante Difte- renz von Belang zwischen jenen beiden Methoden der Breitenmessung vermittelst des Universalinstrumen- tes von Ertel und Brauer — der der Passagen von Zenithsternen durch den ersten Vertical und der Messung von Zenithdistanzen von Sternen sehr ver- schiedener Deciinationen in der Nähe des Meridians —- nicht statt hat. Da jedoch ein geringer Unterschied constanter Art zwischen beiden Methoden müglich wäre, auch sich die wabrscheinlichen Fehler + 0°49 und + 0/64 nicht allzusehr von einander, ihrer Quantität nach, entfer- nen, so dürfte der genauste Werth für die Breite des Beobachtungssteines (œ) in æ& (cf. Plan &’) das Mittel von 39°56/47/46, und 39°56'49,37, oder +- 39°56'48,42 sein. Zergliederung eines rechten Armes mit Duplici- tât des Daumens. Von Dr. Wenzel Gruber, Professor der Anatomie. (Lu le 20 avril 1871.) Das mit Polydactylie an der rechten Hand be- haftet, übrigens wohl gebildet gewesene Individuum war ein Mann, dessen Leiche im März 1871 dem Institute für praktische Anatomie zugeführt wor- den war. A. Aeussere Besichtung, Die rechte Extremität, abgesehen von der Hand, ist wohl gebildet. Die Hand lässt 6 Mittelhandknochen durchfühlen und zeigt 6 isolirte Finger, wovon 2 zwci- gliederig sind. Die 5 medialen Finger entsprechen den Fingern der Norm; der laterale (6.) Finger aber ist ein supernumerärer zweigliederiger Daumen, des- sen Mittelhandknochen im convexen Theiïle des Dau- menballens, an dessen Radialseite, verborgen ist. Der aus einem besonderen Mittelhandknochen und zwei Phalangen bestehende supernumeräre Daumen ist um die Hälfte schwächer als der nor- male, und würde, wenn die Endphalange, welche zur Grundphalange wie bei rechtwinkliger Beugung ge- stellt persistirt, ganz ausgestreckt werden kônnte, mit seiner Spitze bis zum Phalango-Phalangealgelenke des normalen Daumens reichen. Das Küpfchen seines Mittelhandknochens liegt 10” über dem des Mittel- handknochens und das untere Ende seiner Grundpha- lange steht 5°” unter dem Metacarpo - Phalangealge- 31* AS% Bulletin de l’Académie Impériale ss er lenke des normalen Daumens. Sein Mittelhandkno- chen ist im Carpo-Metacarpalgelenke frei beweglich; im Metacarpo - Phalangealgelenke ist Beweglichkeit our bis zur geraden Richtung und daher keine Beu- gung, wohl aber Hyperextension bis zur fast recht- winkligen Beugestellung der Grundphalange zum Mit- telhandknochen an der Dorsalseite müglich; in dem Phalango-Phalangealgelenke Beweglichkeit zur Dor- sal- und Beugeseite nur in geringem Grade ausführ- bar. L Der dem Daumen der Norm entsprechende Fin- ger ist im Phalango-Phalangealgelenke nur ganz ge- ring beweglich, seine Endphalange persistirt in ge- streckter Richtung, ist übrigens wohl gebildet. Die übrigen Finger sind normal. Die Linea pollicis, die L. obliqua, welche den Ul- narrand der Hand nicht erreicht, und die ZL. trans- versa der Hohlhand vereinigen sich in der Gegend des Metacarpo-Phalangealgelenkes des Zeigefingers. Die Commissur zwischen beiden Daumen hat den Mittelpunkt ihres Randes in der Hôhe einer Quer- - linie, welche den normalen Daumen 4” unter seinem Metacarpo - Phalangealgelenke kreuzt. Ihr laterales Ende erreicht die Grundphalange des supernumerà- ren Daumens unter der Mitte ihrer Länge. An der Beugeseite des supernumerären Daumens ist zwischen den rechtwinklich zu einander gestellten bei- den Phalangen eine breite und hohe dreieckige Falte ausgespannt. B, Zergliederung nach vorausgeschickter Injection der Arterien, a. Knochen. Die des supernumerären Daumens haben die Gestalt der Knochen des normalen Daumens. Sie sind aber kürzer und schwächer als dieselben des letzteren. Die Länge beträgt: am Mittelhandknochen — 13 — 14”, [1/4 an der Grundphalange — 11 , an der Endphalange SE Der Mittelhandknochen articulirt nicht an der Handwurzel, sondern mittelst einer 21, — 3” hohen und breiten Gelenkfläche, die am ulnaren Rande der Basis und am oberen Ende der Ulnarfläche sitzt, mit der Radialseite der Basis des Mittelhand- knochens des normalen Daumens an einer gleich gros- sen Gelenkfläche. Die Kapsel ist stark, aber ziem- lich weit. Unter diesem Intermetacarpalgelenke kommt ein bis zur Mitte der Länge der Grundphalange her- abreichendes, 5” breites, ungemein dickes Lig. inter- melacarpeum vor. Die übrigen Knochen des Armes verhalten sich wie gewühnlich. Die môügliche Hyperextension des supernume- rären Daumens im Metacarpo-Phalangealgelenke ist durch Schlaffheit der Gelenkkapsel, namentlich an der Volarseite, die rechtwinklige Stellung der Phalangen desselben durch Straffheit der Pha- lango-Phalangealkapsel, namentlich an der Vo- larseite, die Persistenz der Endphalange des nor- malen Daumens in der Extensionsstellung durch allseitige grosse Straffheit der Phalango-Pha- langealkapsel bedingt. b. Muskeln. Der Radialis externus longus ist ein M. bicaudatus. Der tiefe, kleine, supernumeräre Bauch vereini- get sich durch seine schmale Sehne mit dem Anfange der Sehne des tiefen Bauches des Radialis externus brevis. Der Radialis externus brevis ist ebenfalls ein M. bicaudatus. Die Sehne des tiefen Bauches inse- rirt sich an die Basis des 3. Mittelhandknochens, die des oberflächlichen wie der Radialis externus lon- gus an die Basis des 2. Mittelhandknochens. Der 4b- ductor pollicis longus ist ein M. bicaudatus. Die starke Sehne des mächtigeren Bauches setzt sich an das Multangulum majus, die schwächere Sehne des weni- ger starken Bauches an die Basis des Mittelhand- knochens des supernumerären Daumens. Der Ertensor pollicis brevis inserirt sich an die Grund- phalange und mit einem Sehnenfaden an die End- phalange des supernumerären Daumens. Er sen- det eine breite dünne Commissur zur Sehne des Ex- tensor pollicis longus. Der Æxitensor pollicis longus inserirt sich an die Grundphalange und Endpha- lange des normalen Daumens. Der Abductor pollicis longus der Norm ist daher nur ein solcher des supernumerären Daumens geworden, von beiden Æxtensores pollicis der Norm hat der Brevis die Extension des supernumerä- ren Daumens übernommen, und ist nur der Longus 489 des Sciences de Saint-Pétersbourg. ’ 490 ————————— \ für die Extension des normalen Daumens ver- blieben. Der Flexor pollicis longus lässt in der Hôhe des Metacarpo - Phalangealgelenkes des supernumerären Daumens lateralwärts einen Zipfel abgehen, der sich in zwei Bündel theilt, wovon das eine an die Ra- dialseite des oberen Endes der Grundphalange des normalen Daumens sich inserirt, das andere (X 6) mit der Sehne des Flexor brevis (X 2) des su- pernumerären Daumens sich vereinigt. Der Flexor longus pollicis der Norm hat somit die Flexion beider Daumen übernommen. Statt des Abductor pollicis brevis der Norm sind zwei kleine, zusammen seine Stärke nicht erreichende Muskeln zugegen, die denselben Ursprung wie jener haben, daselbst einander decken, gegen ihre Insertion aber von einander divergiren. Der kleinere am Ur- sprunge unter dem grüsseren, später radialwärts ge- lagerte, dünnere, abwärts von seiner platten Ursprungs- sehne 4'," breite Muskel (Ÿ 1) inserirt sich mit seiner, mit der Kapsel des Metacarpo - Phalangealge- lenkes verwachsenen Endsehne an die Radialseite des oberen Endes der Grundphalange des super- numerären Daumens. Der grüssere, am Ursprunge über dem kleineren, später ulnarwärts von diesem ge- lagerte und 8” breite Muskel (X 2) inserirt sich mit seiner mit der Kapsel des Metacarpo-Phalangealgelen- kes verwachsenen breiten Sehne in der ganzen Breite der Volarseite des oberen Endes der Grundpha- lange und mit einem straff gespannten Bündel, das ein Bündel von der Sehne des Flexor pollicis longus aufnimmt, auch an die Endphalange des supernu- merären Daumens. Unter diesen beiden Mus- keln, wovon der kleinere als Abductor brevis, der grüssere als ein Flexor pollicis supernumerarii brevis anzusehen ist, liegt der dem Opponens pollicis der Norm entsprechende Muskel (X 3). Dieser ist sehr stark, entspringt wie gewühnlich , inserirt sich aber längs des Radialrandes des Mittelhandknochens des supernumerären Daumens. Von dem Flexor pollicis brevis der Norm ist nur der innere grosse Bauch (X 4) nebst einem isolirten kleinen Bäuch- chen zugegen, die, vereiniget (Ÿ 5) mit dem Adduc- tor pollicis der Norm, an das grüssere innere Se- sambein des normalen Daumens sich inseriren. Im Spatium intermetacarpeum supernumerarium sind zwei, am Ursprunge sich deckende, an der Insertion von einander divergirende Muskeln zu sehen. Der klei- nere, dorsal- und radialwärts gelagerte Muskel ent- springt von der Mitte der volaren Kante des Mit- telhandknochens des supernumerären Daumens und inserirt sich an das kleinere äussere Sesam- bein des normalen Daumens. Er ist 1'/" lang, am Ursprunge 5”, an der Insertion 2," breit und 1" dick. Der grüssere, volar- und ulnarwärts gelagerte Muskel, der den vorigen bedeckt und vom Opponens bedeckt wird, entspringt radialwärts vom vorigen von der Volarfläche des Mittelhandknochens des supernumerären Daumens und inserirt sich an das innere Sesambein des normalen Daumens. Er ist 1/” lang, am Ursprunge 8”, an der Insertion 3" breit und 3 — 4” dick. Es sind somit statt des Abductor brevis für den normalen Daumen: ein Abductor und Flexor bre- vis für den supernumerären Daumen; und statt A91 Bulletin de l’Académie Impériale 492 des von der Handwurzel entspringenden äusseren Bauches des Ælexor brevis für den normalen Dau- men: zwei vom Mittelhandknochen des super- numerären Daumens entspringende Muskeln zu- gegen. Die übrigen Muskeln verhalten sich wie gewühn- ne c. Gefässe. Die Arteria axillaris, brachialis und deren Âste zeigen nichts Ungewühnliches. Die Brachialis theilt sich an gewühnlicher Stelle: in die Radialis und in die Znterosseo-Ulnaris. Die Radialis (a)giebt gleich nach ihrem Ursprunge: die Recurrens, an der Handwurzel die schwache Palmaris ab, welche nach einem Verlaufe von 2” 9” in die Digitalis volaris radialis des supernumerären Daumens mündet. Dieselbe verlässt 4” weiter den Sulcus radialis und dringt unter den Sehnen des Ab- ductor longus und Extensor des supernumerären Dau- mens (— Abductor longus und Extensor brevis polli- cis der Norm) auf den Handrücken in die Dose, wo sie ein Paar Muskeläste, eine feine Dorsalis für beide Daumen und vis-à-vis dieser die Carpea dorsalis radialis absendet. Nachdem sie die Sehne des Exten- sor des normalen Daumens (— Extensor longus pol- licis der Norm) gekreuzt hatte, geht sie durch die Lücke im Interrosseus externus I., im Spatium inter- metacarpale zwischen dem normalen Daumen und dem Zeigefinger, in die Tiefe. Bevor sie diess thut, schickt sie eine Dorsalis radialis indicis ab. Nachdem sie den genannten Muskel durchbohrt hat, entsteht von ihr die Dig. volaris radialis pollicis normalis. Diese Arterie steigt an der Ulnarseite des normalen Dau- mens zwischen dem Interrosseus externus I. und dem Flexor brevis nebst Abductor pollicis normalis ab- wärts. Sie giebt gleich nach ihrem Ursprunge eine Metacarpea volaris (1), und 6” weiter einen langen und starken Ramus anastomoticus zur Dig. volaris ra- dialis indicis ab. Die Metacarpea (I.) läuft zuerst zwischen den genannten Muskeln an der Radialseite des Mittelhand- knochens des Zeigefingers, kreuzt diesen über seinem Capitulum volarwärts schräg, dringt durch das Spa- tium intermetacarpeum zwischen dem Zeigefinger und Mittelfinger dorsalwärts und mündet in die Dig. com- munis IL. für die genannten Finger an deren Thei- lung. Der Ramus anastomoticus lässt 8” über seinem Ende eine Dig. dorsalis ulnaris pollicis normalis ab- gehen; die Radialis dringt endlich als Ramus com- municans zwischen dem Abductor und Flexor brevis pollicis normalis in die Hohlhand, und bhilft durch Inosculation in die Ulnaris volaris profunda den tiefen Hohlhandbogen bilden. Vom Anfange des Ramus communicans geht ein Ast zur Musculatur des supernumerären Daumens ab. Die 1} lange Znterosseo - Ulnaris giebt 6° über ihrem Ende die Recurrens ulnaris ab und theilt sich in 4 Aeste: Ulnaris, Mediana profunda, Interossea anterior und I. posterior, welche ihrer Stärke nach in der angegebenen Reïhe auf einander folgen. Die Ulnaris (b) ist stärker als die Radialis. Die Ulnaris dorsalis derselben ist schwach. Die Ulnaris volaris giebt, am Rande des Flexor digiti minimi bre- vis angekommen, die Dig. volaris ulnaris des kleï- nen Fingers, welche die Metacarpea volaris IV. ab- sendet, und die Ulnaris volaris profunda, einander vis-à-vis, ab. Die Ulnaris volaris superficialis krümmt sich radialwärts, giebt die Dig. communis V., IV. u. III. ab und verbindet sich durch einen 5” langen Endast mit der Mediana profunda zur Bildung des oberflächlichen Hohlhandbogens. Die Uinaris volaris profunda giebt die Metacarpea volaris XL. u. IT. und, bevor sie mit der durch die Lücke zwischen dem Flexor brevis und Abductor pollicis normalis drin- genden Radialis anastomosirt, eine lange Anasto- mose zum Aste des Ram. communicans der Radialis zur Musculatur des supernumerären Daumens ab. Die Mediana profunda (c), welche etwas schwächer als die Radialis ist, begleitet den Nerv. medianus in die Hohlhand. Nächdem sie daselbst den Endast der Ulnaris volaris superficialis aufgenommen hat, theilt sie sich in die Dig. communis II. u. I. Die Dig. com- munis II. sendet die Dig. volaris ulnaris pollicis nor- malis und die Dig. volaris radialis indicis ab. Die Dig. communis I. theilt sich in die Dig. volaris radia- lis u. ulnaris pollicis supernumerarii, Wovon erstere die Palmaris aus der Radialis aufnimmt, letztere auf- und abwärts einen Ram. anastomoticus zur Dig. vol. radialis pollicis normalis abschickt. Die Interosseae haben nichts Ungewühnliches an sich. Abgesehen von den Zweigen vom supernume- 11 493 rären Daumen, haben die Venen nichts Unge- wôhnliches an sich d. Nerven. Der Medianus theilt sich 1” 3°” über dem Lig. carpi volare proprium, also oben im Sulcus medius antibrachii, hinter der Art. mediana antibrachii pro- funda, in zwei Âste, welche diese Arterie zwi- schen sich nehmen. Der Ramus lateralis (d) giebt einen À. muscularis und dann zwei Dig. communes volares (I. u. IT) ab, welche mit 5 Zweigen beide Seiten beider Daumen und die Radialseite des Zeigefingers versorgen. Der Ramus medialis (d') theilt sich auch in 2 Dig. communes volares (TIL. u. IV.) welche mit 4 Zweigen beide Seiten des Mittel- fingers, die Ulnarseite des Zeigefingers und die Radialseite des Ringfingers versehen. Der Dig. commumis IV. nimmt den Ramus communicans vom Ulnaris auf. Der Ramus dorsalis des Ulnaris giebt dem klei- pen Finger, dem Ringfinger und der Ulnarseite des Mittelfingers Rückenäste. Der Ramus volaris superficialis schickt den Dig. volaris ulnaris für den kleinen Finger und den Dig. communis V. ab, welcher den Communicationsast zum Ramus medialis des Medianus abgiebt und sich in den Dig. volaris ra- dialis für den kleinen Finger und den Dig. volaris ulnaris für den Ringfinger theilt. Der Ram. volaris profundus kreuzt sich mit dem tiefen Hohlhand- bogen der Gefässe, unter diesen schräg ab- und ra- dialwärts verlaufend, und endiget im Abductor und Flexor brevis pollicis normalis. Der Ramus superficialis des Radialis giebt bei- den Daumen, dem Zeige-und der Radialseite des Mittelfingers Rückenäste. Für den supernu- merären Daumen hat er einen supernumerären Ast, der sich in einen schwächeren Dig. dorsalis ra- dialis und in einen stärkeren Dig. dorsalis ulnaris theïlt. An den Dig. dorsalis radialis legen sich Zweige vom Culaneus externus. Übrigens verhalten sich die Nerven der Extre- mität wie gewühnlich. Das Praeparat habe ich meiner Sammlung einverleibt. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 494 Erklärung der Abbildung (von dem unteren Ende des Unterarmes und der mit zwei Daumen behafteten Hand der rechten Seite). 1. Musculus abductor brevis 22 n flexor » pollicis supernumerarii. d: » opponens | 4 » flexor brevis j) : ; N addnetde pollicis normalis. 6. Bündel eines anomalen Zipfels des M. flexor longus pollicis zur Sehne des M. flexor brevis pollicis supernumerarii. a. Arteria radialis. b. » ulnaris. ë: » mediana antibrachi profunda. d. Ramus lateralis | gile k $E es Nervus medianus. d’. » medialisf IT. Revue des monuments funéraires du Kerafat ou de la ville des morts hors du Caire. Par M. Mehren. (Lu le 27 avril 1871.) La ville du Caire, située au milieu des sables du désert, doit son origine à Gewhar, général du chalife Fathimite Moizz ledin-allah, qui fut invité par la po- pulation fatiguée de guerres civiles à fonder une nou- velle dynastie et s’empara facilement de l’ancienne résidence de Fostat, située près du Nil. Celle-ci ne plut au Chalife Moizz, et du côté N. E., à peu près à une lieue de Fostat, la nouvelle capitale fut fondée, destinée à rivaliser avec celle des Abbasides, Baghdad aux bords du Tigre, l’an 358 — 59 H;:; présageant sa puissance future on lui donna le nom de Câhirah, c.-à-d. la puissante, nom qui a subi en Europe plusieurs va- riations de prononciation. Bien que le chalife s’éton- nàt de la place, choisie par son général pour la nou- velle capitale au milieu du désert qui n’est habitable que par moyen du grand canal, conduisant les eaux du Nil à travers le désert, il approuva pourtant son choix et consentit à lui donner le nom de Céhirah al- Moïizziah. Au même temps on fonda la mosquée la plus ancienne du Caire, Gâmi el- Ashar, et les deux châteaux de résidence dans la partie N. O. de la ville, où nous trouvons actuellement le grand bazar Khan Khalil, le gâmi Hasanein, la madrasah et-Tsähiriah et 495 l'hôpital a/-Moristan. La ville a la forme d’un paral- lélogramme dont l'étendue du S — N. surpasse de beau- coup celle de l'E. —l’O.; la frontière la plus reculée vers le S. fut Saba Seqâjêt ou le point d’intersection du grand canal et des eaux du Nil; du côté du N. E. on indique ordinairement les deux anciennes mosquées, celle de Sitta Rogaya et le gûmi el-Ahmar, situées au- delà de la grande place Ezbékiah; du côté du N. O. les deux portes Bâb-en-Nassr et Bâb-el-Fotouh; du côté du S. E. la porte de Zoweilah, comme les points les plus reculés. Du côté de l'Est nous trouvons en- core les ruines des anciennes portes Béb el-Barqyieh et Bb el-Mahräqg aux environs du gâmi el-Azhar, tandis que les portes occidentales B&b es-Seädet et Bb el-Khokah ont en réalité disparu laissant les tra- ces de leurs noms dans les bouches du peuple‘). Cette ville fondée par le chalife Moïzz, de laquelle nous venons de tracer les frontières originales, fut destinée au commencement comme forteresse contre les incur- sions des Carmathes de la Syrie et la demeure du sul- tan et de sa cour, tandis que le reste de la population habitait Fostat. La disette de l’année 460 H. provoqua la permission de la part du général Fathimite Émir el-Gojousch Bedr el-Gamäli à une grande partie de la population de Fostat de chercher leurs domiciles dans la nouvelle résidence, et après la chüte des Fa- thimites l’Eijoubide le grand Saladin ouvrit la porte de la nouvelle résidence à toute la population l’an 567 H.— 1172 Ch. Le même sultan construisit sur une petite montagne, dépendante du Moqattam, le château de la résidence (al-Kal’at), où nous trouvons actuellement encore les divers bureaux de l’admini- stration (diwans) et le grand Gâmi de Mohammed Ali. Les deux grands châteaux du côté du N. O. de la ville que nous venons de mentionner, furent aban- donnés et firent bientôt place à de nouveaux édifices. Une plaque de marbre incrustée sur la muraille d’une aile du château dont l’accès n’est pas permis au grand public, et portant la date de la construction du chà- teau par le grand Saladin, est encore conservée; il 1) Dans les MI nuits nous trouvons les noms de quelques-unes des portes du Caire v. l’édit. du Caire de l’année 1280 t. II, p. 97: a dl SL 5 aûll Qb, hyiall Gb; p. 224 Gr Seb; Bâb Zoweyleh v. 1001 nights by Lane, I p. 380; Bâb an Nassr, I p. 378. Bulletin de l’Académie Impériale 496 me fut permis par la civilité de l'officier arabe, dont j'avais fait la connaissance, d’en éloigner la poussière séculaire, et j’en ai copié, à quelques mots près, bien distinctement la légende qui suit”); Après Sour. 48, v. 1— 3 on lit: «Ce bourg resplendissant, près du Caire «le bien muni, a été construit avec une pure intention, «en vue d'y unir l’utilité, la sûreté et le bien-être à «toute personne qui viendra chercher asyle sous l'ombre «du royaume, par l’ordre de notre maître Mélik el- «Nassir Sseläh ed-dounya waddin Abou-t- Mozafjer «Joussouf db. Eyjoub, le régénérateur du royaume, le «commandeur des croyants, et de son successeur pré- «somptif Mélik el-Adil Seif ed-din Abou-Bekr Mo- « Etes RAGE ri ue le Que Die C* de 3 3) Lune à SUN à) oj9 ne al. 4 NS 25, Tasslull] Dal: dal sn ul, La bull . su) Ur], LU), L SU) rl LL à; 8] , Hi, Chu)} > Le il DE I) Jold) QU ills à % DÉS SE Jelal ail Hal a), dolemud, CE A les J8ù é® opas ® 497 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 498 neur et maitre, le gouverneur de nos nuques, le sul- tan régnant, le roi Mélik el- Adil Aboul-Nassr Tou- manbây, possesseur de l'Égypte et de la Syrie et des forteresses — des districts de l’Hidjaz, sultan de la terre, la jugeant en sa longueur et sa largeur, obser- vant les ordonnances de la sonnah et de la loi pres- crite, le guerrier pour la foi, le victorieux et le pro- tégé par Dieu, possesseur du glaive et de la plume, de la ceinture et de l’étendard, au mois de Ramadhan l'an 906 H.» Sous les successeurs de Saladin le Caire s’étendit de tous côtés, mais le plus grand élargissement eut lieu du côté du Sud et de l'Ouest surtout vers le 13° siècle Ch., quand les habitants de l’Iraq et des pro- vinces orientales se réfugièrent en Égypte pour éviter la dévastation de Djingizkhan. Tout le district d’Ibn Thouloun ou al-Qathai fut alors incorporé dans la ville, de manière que la porte de Zoweiïlah occupât le centre de la ville, telle que nous la trouvons actuelle- ment, et du côté de l'Ouest les frontières de la ville se confondirent avec celles de Boulaq, spécialement sous le sultan Mélik en- Nassir b. Qélawoun au com- mencement du 8*° siècle H. Du côté de l'Est un fau- bourg se forma aux environs du cimetière Kérafat sous les hauteurs du Moqattam, et un pareil surgit au-delà de Bàb el-Nassr et de Bàb el-Fôtouh, formant les quartiers de Hosainieh et de Reidänieh. La vieille résidence au bord du Nil reçut le nom de Missr el- Atiqah*), tandis que la nouvelle fut appelée al-Cähirah ou seulement «Missr» ou «Massr», la dernière forme pour le moment très usitée parmi la basse population. Le grand Saladin avait eu l'intention d’entourer les deux villes de la Cahirah et de Fostat d’une seule enceinte commençant à la place de la douane Maks, entre Boulaq et Fostat et se joignant aux murs de la ci- tadelle. Sa mort laissa cette oeuvre inachevée sur un certain espace près de la citadelle. La fusion des trois parties, primitivement distinctes, de cette ville Fos- tat, Qathâi et le Caire moderne a été mentionnée dans un verset de l’ancienne épopée espagnole l’Arau- cana (Canto XXVIIT), auquel nous reviendrons ci- après, où on lit: 4) Sur le quartier du Caire, Reidânieh, v. Lane, 1001 nights, t. I. p. 290, et sur l’époque où l’on commença à nommer le Caire Misr «ou Masr» v. ibd. p. 274 et 380. Tome XVI. aMira al Cayro que incluye tres ciudades Y el palacio real de Dultibea». Du côté de l'Est hors de cette ville, dont nous ve- nons de tracer bien rapidement le développement suc- cessif, s'étend le désert un peu varié par les hauteurs du Moqattam; la partie la plus proche de la ville jus- qu'aux bords du Nil porte le nom de « Kérafat» d’après une tribu arabe du temps de l'occupation. Une vieille légende avait sanctifié cette place comme devant ren- fermer en son sein un germe du paradis; c’est pour- quoi le chalife Omar refusa de la céder au gouverneur grec, Mokawkas, et la choisit pour cimetière. Amrou b. el-As, le conquérant d'Égypte, fut un des premiers qui y reposa; elle est divisée en deux parties, le grand et le petit Kérafat; celui-ci, du côté du Sud, sous le versant du Moqattam, s'étend le long du grand aqué- duc qui conduit les eaux du Nil à la citadelle; celui- là entoure la ville vers l'Est depuis la porte septen- trionale Bàb en-Nassr jusqu’à la citadelle. Au temps de la fondation du Caire les tombeaux des chalifes Fathimites étaient aux environs des deux palais dans la partie occidentale de la ville sur une place appelée «turbat ez-Zafaran», tandis que le peuple ordinaire- ment enterrait hors de la porte de Zoweilah. Dès la fin du 5" siècle, après que le chalife Fathimite Hà- kim eut ordonné de vider les sépulcres aux environs du château, on commença à enterrer hors de la porte de Bäb en-Nassr, et dès le commencement du 7° siècle les inhumations ordinaires eurent lieu sur le petit Ké- rafat, surtout aux environs du tombeau de l’Imâam Schäfei, sur lequel l’Eyjoubide Mélik el-Kâmil avait érigé une brillante coupole. Peu à peu tout l’espace depuis le Bâb en-Nassr du côté du Nord jusqu'aux bords du Nil, et depuis la frontière orientale de la ville jusqu’au Moqattam, comprenant le grand et le petit Kérafat, se changea en une espèce de faubourg, où l’on trouva des monuments sépulcraux entremêlés avec des bains, des couvents, des marchés et des mou- lins. C’est pourquoi Jean Leo dans la description du Caire a nommé Kérafat parmi les 5 faubourgs de cette ville: «Borgo detto Bàb Zuaila, B. d. Gemeh Taïlon, B. d. Beb-el-Loch, B. d. Bulach et B. d. Charafa» °). Actuellement cet espace, s'étendant du côté du Nord, 5) V. Delle navigationi et viaggi raccolto da Battista Ramusio. Venetia. 1563 fol. 83 sq. 32 499 Bulletin de l’Académie Hmpériale 300 depuis l’école militaire P'Abbasia au-delà de Bàb en- Nassr jusqu'aux limites de Fostat, où l’on a consacré une petite place à l’usage des chrétiens, n’est qu’un seul cimetière mesurant du N. E. au S. O. plus d’un mille géographique. A côté de petits tertres angulaires portant le nom du défunt avec l'inscription Coranique (Sur. 55, v. 26— 27): «Tout ce qui se trouve sur la terre disparait; Allah seul reste en gloire et en éter- nité» nous y trouvons encore les restes les plus magni- fiques des monuments d’architecture arabe en forme de minarets et de coupoles s’élevant sur les anciennes mosquées et madrasas que les envahissements du temps et l’abandon de tout soin menacent tous les jours de changer en des monceaux de ruine. Profitons donc de Poccasion pour passer rapidement en revue ce qui se trouve encore conservé des débris d’une époque de l'Islam plus splendide que celle où nous sommes! A. L. Monuments funéraires du grand Kérafat. En sortant du Caire dans le désert 5 grands mo- numents, dispersés à peu près en ligne droite du 5. 0. — N. E. à brillants minarets, frappent la vue: nous examinerons d’abord ces ruines assez bien con- servées, mais abandonnées pour le moment, à l’excep- tion de la première, la mosquée de Qâit-Bây qui sert encore pour le culte aux habitants du désert, au soin seul de gardiens solitaires. 1) Gâmi du sultan Qàit-Bây (872 — 901 H.— 1468 —96 Ch.). A l'exception du quartier portant le nom de AE ES us le reste a disparu de tout ce qui jadis a peuplé le faubourg Kérafat du Caire; une muraille en pierre environne encore du côté de l’Est et de l'Ouest un espace mesurant à peu près 280 pas en longueur, tan- dis que deux portes ferment l’entrée du Nord et du Sud. Nous avons ici le château, résidence du sultan Qâit-Bây avec ses dépendances, contigu à la mosquée dans laquelle on entre par un haut portail porn cette inscription: Après 5. 2, v. 211: «Cette madrasah a été élevée par ordre de notre seigneur el-Mélik el-Aschraf Qâit- Bây, que Dieu éternise son règne et confirme les fon- dements de son gouvernement par la grâce de Maho- med et de sa famille l'an 877 H»°). — A gauche dans AE LE ON pe lui Le, qui pus le vestibule nous avons le sébil à grilles ciselées don- nant sur la rue et servant pour le moment d’école de petits enfants, tandis qu’on entre à droite dans la mos- quée dont la place au milieu, munie des l’origine d’un toit mobile en cuivre, mais qui maintenant à disparu, mesure à peu près 8 pas de côté; les quatre liwans l'entourent; celui du côté de l'Ouest mène dans la chapelle sépulerale du sultan. Autour des quatre mu- railles court cette inscription en toulthi- colossal: Après le verset du trône $. 2, v. 256: Cette madrasah bénie a été érigée par l’ordre de notre seigneur et roi, maitre de nos nuques, le sultan régnant el-Mélik el- Aschraf Abou-l-Nassr Qâit-Bây, sultan des peuples et des rois, des pauvres et des indigents, le sauveur du monde et de la foi, notre maître et roi, le grand Imäm régnant el-Mélik el-Aschraf Q.-B., que sa vic- toire soit glorieuse, dans le mois de Ramadhan de lan 877 H.»°). — Une inscription pareille est appli- quée un peu en dessous de celle-ci commençant aux 4 premiers versets de la $. 48, et de même au- dessus des portes. Par la porte vis-à-vis de l’entrée nous entrons dans la chapelle sépulcrale, où le tom- beau du sultan est entouré d’une grille en bois ciselée; dans le coin opposé se trouve le sarcophage de sa soeur, mais sans aucune inscription; tout près est placée une petite caisse renfermant deux pierres noires qui por- tent l'empreinte d’une main et d’un pied. Ce sont des reliques du prophète rapportées de la Mecque. Autour des murailles de la chapelle courent deux inscriptions en lettres entrelacées donnant après $. 44, v. 51—59 cette légende *): «Cette coupole bénie a été élevée par Si SE GET UN EuU ne EN CRE t SI AU sx), a ce 7) oo cdi, je ball... 0 Ÿ) al Y .. dl pas SU) üL LL Lls, SUR) 929 Lune af, Li AU) su), ii er Eee EE] play) Le ERA Lol et sf lull, da, Leo peill f GES AU SU) bel AW di 095 hall er ie . dj ps et al, Jese ail,» op TER 8) oJ? las, er Den le Oo! 501 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 50? om la grâce de Dieu et par ses riches dons sur notre maître et roi, maitre de nos nuques, sultan de l’Islam et des musulmans, destructeur des infidèles et des polythé- istes, vivificateur de la justice du monde, le grand Imâm, le roi des rois et des peuples, le sultan régnant Mé- lik el-Aschraf Aboul-Nassr Qûit-Bay, roi des deux mers et des deux continents, serviteur des deux sanc- tuaires, maître des Arabes et des Persans, le sultan al-Mélik el-Aschraf Abou-1-Nassr Q.-B.; que Dieu glorifie sa victoire, et mène à bonne fin ses oeuvres et les nôtres, et confirme les fondements de son royaume, et fortifie ses ordonnances par la grâce de Mahomed et de sa famille et de ses compagnons, et qu’il lui donne la paix. Je prends mon refuge chez Dieu contre Satan maudit». Après quoi suit le verset du Coran S. 2 v. 139 et cette prière"): O Dieu, fortifie l'Islam et glorifie Eye ne TONER & ul Jiyeis LI ax pl JB erobusl) s p}-3i olL LB, Elle Lhe, 3 él be) AL ll GG Juall de obälls Gb cab ail 31 Mi EU SU) all ed, © al) De 3 ré pl oral à L als cpl Elle dose) cb Cab vai) >) AN JW QUI) ee hs jel,s 25 lle, ble Ses U Abe à la) Es b Las Lexus Fr axe, aÎls Jess ab] sl, Le LEA D° db À 9) Di, enber Clpnto ile CS dl pal if Sets LIN S' D il) pla JD ll) ssl à Jos &e el al D 99 pk) hell el 2») ad ol. 1,1) dl Lu A et dl SK el LJ dl " Je 04 fat p}-sll, éyl-a dsl ade dj Jp L} ll o-sl4] . EAN c) a) “he LYall, 5),U) ” Les el pied SU) Sibull ,alt ZA ass, aÏ, Ji afle ail JE =. bot SAGE ae ape ELA) D Le lus LL, nu de pl Al 2 La eë LL cs pl l’article de la foi par la conservation de ton serviteur, notre maître et notre roi, sa majesté le sultan, le pieux serviteur de Dieu, grand en sagesse et en exploits, le Juste, le parfait en piété, en abstinence, en jeûne, ob- servant les ordonnances et suivant la sonnah du pro- phète et le livre de Dieu, le pélerin à la maison de Dieu, le visitateur du tombeau du prophète, le zélé sur la voie de Dieu, roi des rois et des sultans, le père des pauvres et des malheureux, le guerrier pour la foi, le victorieux, le sultan régnant el-Mélik el-Aschraf …, doué de munificence et de bienfaisance. Que Dieu éter- nise son règne par la grâce de Mahomed etc. L’achè- vement de cette coupole eut lieu au mois de Régeb de l’an 877 H.» — Au-dessus du portail du château, contigu à la mosquée, nous lisons une pareille inscrip- tion commençant au verset du Coran $S. 54, v. 54— 55 et portant à peu-près les mêmes titres du sultan. 2) Le Gàmi d'el-Mélik el-Aschraf Birshày. Pour sa description nous renvoyons à celle commu- niquée déjà dans ce bulletin "). 3) Le Gàmi d’el-Mélik et-Tsähir Abou-Said Barqoug (784 — 801 H.—1382— 99 Ch.) et d'el-Mélik an-Nâssir Abou- Seàdat Ferradj Ibn Barqoüq 801 — 15 H.). A peu de distance du Gâmi Birsbày du côté du Nord deux brillants minarets et trois coupoles s’éle- vant dans le désert attirent l'attention. Nous avons ici un des plus beaux monuments de l’architecture arabe contenant les chapelles sépulcrales du sultan Barqouq et de sa famille. Dès l’origine il a eu deux portails, l’un du côté du Sud et l’autre du Nord; le dernier étant actuellement fermé nous entrons par le premier dans un vestibule changé maintenant en étable de chameaux, d’où une porte nous conduit dans le sanctuaire. La place libre («le ssahn»), au milieu de laquelle un bosquet de palmiers entoure le bassin d’ablution, est environnée par les 4 liwans dont le méridional seul maintenant est conservé. Trois belles colonnades réunies par des ceintres le séparent du ssahn; ce liwan mesure du N.—$. 20 pas et de l'E. — l'O. à peu-près 50. Dans la muraille méridio- nale se trouvent 3 niches de-kiblah, entre deux des- quelles nous avons le minbar magnifique à riches ara- 10) V. Bulletin de l’Académie Impériale des sciences de St.-Pé- tersbourg 24 juin (juillet) 1869. 82* 503 Bulletin de l’Académie Impériale 504 ————————— besques ciselées en marbre. Avant d’examiner les dé- tails nous. retournons par la colonnade sur la place libre, où nous trouvons 5 portails, la plupart en débris, menant dans les diverses demeures du personel de la mosquée et portant encore les voeux au bonheur du règne du sultan: p. e. M 2. «O Dieu! prolonge la gloire, l'honneur, la victoire et la conquête décisive à notre seigneur, le sultan!» et N° 4: «gloire à notre maître le sultan régnant el-Mélik en-Nässir Abou-Seädat Ferradj, fils du sul- tan Barqouq le martyr» ‘). Sur les deux côtés du portail, vestibule, nous lisons: «Ce couvent resplendissaut a été élevé par l’ordre du grand sultan, maître des nuques des peuples, seig- neur des rois des Arabes et des Persans, notre seig- neur le sultan, el-Mélik en-Nassir, le gardien du monde et de la foi Abou-Seàdat Ferradj b. Barqouq, que Dieu prolonge ses jours ®)». Rentrés dans le liwan méridio- nal nous y trouvons le minbar magnifique, d’après la critique de Pascal-Coste «d'un goût et d’un travail exquis», de douze degrés de hauteur; sur la porte nous lisons du côté extérieur S. 33 v. 56, du côté in- térieur S. 16 v. 92, sur les deux plans: «cette chaire bénie a été exécutée par l’ordre de notre seigneur et roi, le sultan régnant al-Mélik el-Aschraf Abou-I-Nassr Qâit-Bay, que Dieu glorifie ses auxiliaires et mène à bonne fin ses oeuvres et celles des croyants, o seigneur du monde! en Rébia II de l’an 888 H. *). A droite f I, Gal pol 1) M2 Je és sell, à Pau ALLÉE VA M4: Choleull ji el) EU SU JUL LI 0 pes JS ds ol si conduisant dans le ) LA) je Abel 2) y) dl ci se A Qi, EL EN QUAI &u 8) Lou) , d el EU ELU GA, rl; al) 2 M] dj pl G9° 2 ol e# Cl sla) #1) D 01), pla LEN 329 BTER ER) pal lje Liste vel Mimet SI El EUUI sta) Gr yb gyollls pe) LILI, ps sols) dy Gel et à gauche nous avons dans ce liwan les deux cha- pelles du sultan Barqouq et de sa famille, séparées du sanctuaire par un treillis en bois ciselé. Au-dessus de l’entrée de celle à droite nous lisons: «cette sépul- ture bénie a été exécutée par l’ordre de notre seigneur al-Mélik an-Nûssir Ferradj b. Barqouq, que Dieu le couvre de sa miséricorde et lui donne par sa clémence et sa grâce une large place au paradis» ). Cette chapelle contient deux tombeaux avec des sarcophages en marbre, dont l’un n’a pas d’autre in- scription que le verset du thrône $. 2 v. 256, l’autre renferme la fille du sultan Ferradj Sakrà d’après l’é- pitaphe en lettres entrelacées: «La mort de la dame vertueuse, illustre et distinguée, enveloppée des voiles de la chasteté et des vêtements de la noblesse, la princesse Sakrä, fille de f. le sultan el-Mélik en-Nâssir Ferradj, fils de f. le sultan el-Mé- lik et-Tsähir Barqouq, que Dieu les couvre de sa mi- séricorde, eut lieu le vendredi au commencement du mois Régeb de l’an 887 H.»”). La chapelle située vis-à-vis, dans laquelle nous entrons par une porte grillée pareille à la précédente avec l'inscription de Sur. 15 v. 45— 47, contient trois sarcophages en marbre, dont le premier porte cette légende sur l’un des quatre côtés: «Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux; tout sur la terre périra, la face seule de Dieu restera en majesté et en gloire. Ce tombeau a été élevé par ordre de notre seigneur le sultan al-Mélik an-Nâssir Ferradj à feu son père le martyr el-Mélik et-Tsâhir Barqouq, 5) ÿ* AAA dun JsY) a) I+ 7e uyrel LeJ) a ) à 74) a) EU Ua GI ,e as l J) à oJ? Liste) ae ee ai, Ahe> y2 dj MU os DA o?) gi til ae, dhod 15) Vs) 15 ee) ad} à-i pal] 0) Obs Ca Les ous à OI SM 5 ill La, ani HMpil) ou ep eu EU si) SL] all ps eh dhes y dj Lies (95 > D? (BJ SU J) QyS8 Êe &l 0] AUS Jles pre die > > ill IN ue, y) 505 que Dieu le couvre de sa miséricorde! Amen, dans le mois Moharram de l’an 810 H.» "): Les trois autres côtés portent le verset du thrône et Sur. 31 v. 34. Une stèle se trouve à la tête portant cette inscription après «au nom de Dieu... $S. 55, v. 26»: « Voilà le tombeau du serviteur de Dieu, avide de la grâce du seigneur, le serviteur martyr el-Mélik et-Tsähir Abou Said Barqoug, que Dieu sanctifie son âme et illumine son tombeau, par la grâce de Mahomed et de sa famille, élevé d’après l’ordre du testament. Il entra dans la miséricorde du Seigneur à l’heure matinale avant la prière de vendredi le 15 du Schawwal de l’année 801 de l’'H., que Dieu la finisse bien! et fut enterré après la prière de midi le même vendredi en présence d’une grande assemblée des croyants et de leurs Imams; ce fut un jour solennel. Que Dieu fasse de son tombeau un jardin du paradis par Mahomed et par sa famille, Amen! Que Dieu soit propice envers Mah., notre seigneur, et sa famille, ses compagnons et ses disci- ples jusqu'au jour de la résurrection!» 7) — Sur le bord de ce sarcophage est pratiqué un creux qu’on remplit d’eau pour en servir de remède aux malades, espèce de superstition que j’ai remarquée de même au tombeau du sultan Qélawoun dans le Moristan. Le 2°” sarcophage à gauche de l’entrée renferme Ta Se “a a Pc Hs "ns Je RE ts af do dl ARE Go22 nes ële Obs, l Die] du sIPoLE. LI] SU) nr sl ë + p B5 io ue Aa. Jes® ds? jy D, do) dy) 0 &? _p2 PT Qi) äsod| DE sil âsto eb) Js5 Eu de) dl Lels auf ,5f à sb) a les ga) Ha lee ÿ° pc Dr 4 92 ÿ* äa,1| &gle Te Q°2s a, ne > 3 dj Je J54ée Los SES ml, gra) D is); ed] | | le dj Mis ai ail, Lise à) Ubu UE dès) 2 gril fx J yæb Aw)D9 dass af, Je Lie des Sciences de Saint- Pétersbourg. 506 le frère du sultan Ferradij, le sultan Abd-el- Aziz; on y lit cette épitaphe: ) «Au nom de Dieu ; clément, Voilà le tombeau d’Abd el-Aziz, le serviteur avide de Dieu, le sultan martyr al-Mélik al-Mansour, fils du sultan Mélik et-Tsähir Barqouq, mort la nuit de lundi le 7 Rébia IT de lan 809 H.» Le 3°" sarcophage d’un ouvrage beaucoup plus simple se trouve presque en débris; très mal restauré et enduit d’une couche de chaux; l'inscription en trois lignes est assez difficile à déchiffrer; il semble ren- fermer un fils du sultan Farradj: 1) Au nom de Dieu... le jeune homme est mort—feu 2) (fils.de) Mélik en-Nâssir Ferradj, que Dieu le couvre de sa miséricorde 3) au mois Schawwal de l’an 842 H.» "). Devant cette chapelle est un petit vestibule à part, séparé par un treillis ciselé; au-dessus d’une niche de la muraille on lit les épithètes du sultan Abd el-Aziz, comme celui à qui l’on doit l’achèvement de cette chapelle le 2°"° du Gumädi II de l'an 808 H.*). Autour des quatre murailles de cette chapelle court une inscription en thoulthi colossal portant cette lé- le miséricordieux! 18) GX,e é al Jill guall 5 ljo.. dl pus PLUME RS En sell EU Joël) Qu) re y ue sta Dal Aete > 39° 5 » pll)) ON ds € 19)1 SE ets æt) NS ps il y9)l il os c | grill] Dares dy) ne PJ la ON] * % 7. a os Se y] & lie at 20) Ji + Jar J} S, [ AJ AO [je pl pire dj pr? TU ee ee F0 qu gSälls si Ji lll, AI QU. Goyeil PPS AU, » «ye3lbll care (ya Al GJua) J oo?) 2 5all HE ss nr del }! # Y af Lu}, ee Ls ARE is st the LD sw) LL) EE Le dl es ; KI FRS E TR ; © 44) syst y A: Lise 1 «ls y QUI et pe Je sos ea 507 Bulletin de l’Académie Impériale 5908 ———————_—_—"—"—…"—"…"—"—"—"…"—"—"…"—…"—…—…—…—."—"—"—_—— gende après S. 43 v. 67 —71: «notre maître f. le sul- tan martyr Mélik et-Tsähir Barqouq (que Dieu le couvre de sa miséricorde et lui donne une ample place au pa- radis!) nous a ordonné d'élever cet édifice, qui a été achevé pendant la grâce des jours de son fils notre seigneur le sultan «/-Mélik en-Nässir Abou Seadät Fer- radj, que Dieu glorifie ses auxiliaires et redouble sa puissance par Mahomed et sa famille, dans le courant de l’année 813 H.»°'). Après avoir parcouru ce liwan méridional avec ses deux chapelles retournons dans le désert, où nous trou- vons au-dessus du portail maintenant fermé du côté du Nord une pareille IseriDHon indiquant que ce mo- de Barqouq, vers 1e fin de l’an 813 ©). Dans un pe- tit carré à côté nous lisons le nom de l'architecte (Ur de EN on qui semble prouver une origine étran- gère ). — D’après les années indiquées ci-dessus cet édifice a été élevé, selon une décision testamentaire du sultan Barqouq, par son fils le sultan Ferradj, con- tinué par le frère de celui-ci le sultan Abd-el-Aziz et achevé après le deuxième règne du sultan Ferradj. Bien longtemps avant la visite de Pascal-Coste ce sanc- tuaire a été abandonné en ruine. Tout près de ce gami du côté du Nord se trouve 5 ill CAT pi stbll EL sl otblull EYse a el bts, FRS 21) 5 L a ls pos as, LU à ol je E ue, de y ni AE 92 Lave 22 EN CI han SU €, al Uee | Le oJ, rl du ps C3 ENS di, ire) os els, Ars) dj ra PA LE Lie y) 354) ÿ* £b os, [col =); _ ps ëpl 722 22) Jess +, æ af, LI) à HI] 099 € LL ee . dj (ee ; Le lola) ie Pa EU à DU Le 5 e djjl d (Ê ls _pùe SY di 23) pe (Ja) [AA] 5,2 a LU dl je 5e a) qyl jé Li D) 9 ee j, dre> > 4 as & 2 due une chapelle occupée par un pauvre ouvrier; sur la muraille on lit encore bien facilement cette inscription: «Samedi le 18 Schawwal l’an 783 H. son Excellence f. Scharqi Ansoû est mort (que Dieu le couvre de sa miséricorde), père de sa haute excellence es-Seifi Bar- qouq, général en chef, que sa victoire soit resplendis- sante» **). Nous avons ici le tombeau du fondateur de la dynastie Djercassienne, Ansoû, père du sultan Bar- qouq. Un peu en-dessous nous trouvons sculptée sur la même muraille une couple de candelabres, un lustre et une table avec le verset dn Koran S. 35, v. 31. 4-5) Les chapelles de Mélik el-Aschraf Inàl (857 — 65 H— 1453— 61 Ch.). et de Mélik el-Aschraf Qansouweh el-Ghouri (906—29 H.—1501—16 Ch.). Du côté opposé sur la grande route du désert que nous avons suivie depuis le Gâmi du sultan Qait-Bay jusqu’à celui de Barqouq, à peu-près vis-à-vis de ce dernier, on voit deux minarets octogones à trois gale- ries s’élever de deux mosquées, l’une contiguë à l’autre, et réunies par une enceinte en briques. Elles servent pour le moment en poudrières; c’est pourquoi ii m’a fallu pour y entrer l'autorisation du ministère de guerre. Celle du côté du Sud porte le nom vulgaire de l’Æmir el-Kabir, tandis que celle du Nord est appelée Zndl. En examinant d’abord l'extérieur de ces deux monu- ments nous lisons au-dessus du portail oriental de celui du côté du Nord cette inscription après Sour. 9 v. 18: «Cette madrasah bénie a été élevée par ordre de notre seigneur régnant el-Mélik el-Aschraf Abou-l- Nassr Inàl, que Dieu éternise son règne et firme les bases de son gouvernement par Mahomed et sa famille, l'an 860 H.» ”). Au-dessus de l’autre portail maintenant fermé du 4 je Sls KL] dll ARE sl Er) er En ll x dolomsus U® RE Les LL) G9-5 > nul] dl) Grill S aIE dhes y o TA De Sell + JR Lsl Le y) pr Jlal oil pi 2) EU EU LA, au à ut 4 5 Sk it de. je gel Cuull ps : COMMENTE le me ET Jen ail, Je) ,5 € e, Re sl & 509 côté du Nord nous avons une semblable inscription de ce contenu: Après $. 2 v. 211 «cette coupole bénie a été exécutée avec la grâce de Dieu par sa haute majesté, le souverain distingué et glorieux..….., le guer- rier sur le chemin de Dieu, et achevée au commence- ment du Moharram de l’an 860 H.» *). Des deux mé- daillons du même portail l’un porte: «ce couvent a été exécuté par l’ordre du sultan al-Mélik el-Aschraf Aboul- Nassr Inàl et achevé en Moharram de l’an 860 H»; autre contient une prière: O Dieu, prolonge la gloire et la fermeté, la suprématie et la victoire sur ses enne- mis à notre maitre et seigneur Abou-]-Nassr, que sa victoire soit glorieuse!» Tont près nous avons le sébil avec les inscriptions ordinai- res de $. 76 v. 5”). Le portail de la mosquée méridionale, nommée Emir el-Kabir, porte la même inscription coranique que l’entrée orientale de la précédente avec l’indication de l’année en Régeb de l’an 913 H.» et tout près se trouve un sébil magnifique, gardé contre les rayons du soleil par un pavillon en bois. Dans la corniche on lit l’inscription coranique $. 76 v. 5.— L'intérieur de ces deux monuments que j'ai examinés le 8 Mars 1868 est presque tout en débris et ne contient rien qui soit digne d'attention: les deux mosquées renferment le sanctuaire avec la chapelle sépulcrale à côté. Au-des- sus du portail intérieur du gàmi d’Inäl nous lisons Pannée de la construction: Rébia [ lan 860 H., et autour des murailles court cette inscription: «Le commencement de cette école bénie eut lieu en Dhu-l-Qadeh, et son achèvement en Rébia I Pan 860 etc.» *). Dans la chapelle on voit deux tombeaux 26) 9 j9 LËL sel pale ... | sas Los ne djjl p*? El SUU . mr Gi} ë 5 dj Ji y 49 LU à dl Ja 3 td ALI M. &e p Al Manet al J opleil dl j 97) el GA SU QU …. old) oj9 bol pl p4l PTE ae OK eye Je JLel NE LE oil]; ll, ,l 91e) ET all P) all) . garant, j Don renÉE UV + Lau) c Juil 28) (55 DRE Qi dam) af, LI) a Ji) sue LéEaT NL Giau)) se Gsl … M dim des Sciences de Saint-Pétersbourg. el-Mélik el- Aschraf 510 dont les marbres sont brisés, si ce n’est qu’on distingue encore le nom: «- Mélik el- Aschraf Abou - 1 - Nassr Inäl»”).— Les murailles intérieures du gâmi méri- dional portent l’année Dhul-Qadeh 911 H.*); dans la chapelle on ne voit rien que quelques versets du Coran autour de la muraille. — Cette chapelle a été destinée au sultan Mélik el-Aschraf Abou-1-Nassr Qansouweh el-Ghouri, le même qui a élevé le gàmi avec une autre chapelle sépulcrale, dont nous avons fait la description précédemment, dans la rue prin- cipale qui traverse le Caire du N.—$. Le sultan somptueux n’obtint pas l’honneur de reposer ni dans l’une ni dans l’autre de ces chapelles, mais tomba dans la bataille à Débik contre le sultan Selim à qui l’on porta sa tête. — Après avoir terminé les monuments funéraires des 6 sultans mamlouks: Barqouq, Ferradj, Birsbay, Inâl, Qaït-Bay, et Qansouweh el-Ghouri, nous pourrions encore y ajouter deux monuments peu im- portants, dont l’un: 6) La chapelle de Mélik et-Tsàhir Qansouweh (destitué l'an 905 H) est située à une distance de quelques minutes du côté du Nord; elle ne contient qu'un carré de 12 pas de côté dont la muraille occidentale porte le nom et les titres du sultan Mélik et-Tsähir Abou-Said Qan- souweh, et l’enfoncement de la Kibla: l’année 904 H. en Ramadhan*'); Pautre appartenant à 7) Mélik el-Adil Toumanbay (destitué vers la fin du Ra- madhan l'an 906 H.—le 20 Avril 1501) se trouve encore plus vers le Nord sur la route de pelle su JAI ce) Math 1, dl soil) À Jess? lausle dl ni] PE REA dal nes radtanl Sa) IN EERES p4l à à fl pi) 30) a Jaall (> gi à LUI UE lie U* Ë Lil LE Je Le QE dj) ie do lea à Spc «sl du pl il all, SUL Le, Luz à LU à os él se) Jual Se orpälls SC) JL sylulls HI DLL. MA ENTENEA ES ESS OI ps «CL ayl HE oyails gere ds 9/5 ball ose, à gLall OÉ sh... (sy Sur la muraille de la Kibla: … dj ol Matariéh, à peu-près vis-à-vis de l’école militaire al- Abbasiah. Il ne contient qu’ur carré restauré sans goût de couleurs bigarrées; sous la coupole on découvre une inscription en caractères très laids portant le nom du sultan: Abou-l-Nassr Toumanbay en Ramadhan l'an 906 H.*). A. II. Moindres monuments dispersés sur le grand Kérafat. 1) En retournant par le chemin creux du désert nous trouvons à peu près vis-à-vis du gâmi de Barqouq et de Birsbây un carré renfermé par quatre murailles et portant le nom de «Takiah» c.-à-d. couvent. Des deux côtés de l’entrée qui nous conduit sur une grande place libre nous lisons cette inscription après S. 27 v. 30— 31: «Ce sépulcre béni a été élevé par ordre de son Excellence e/-Nakhaschi, client de notre seigneur Birsbày el-Mélik el- Aschraf»”). Probablement cette place devait servir de lieu de repos à un personnage appartenant à la cour de Birsbây, mais plus tard elle semble avoir été occupée par un dignitaire turc du temps du sultan Soliman, ce qu’indique l'inscription en caractères très difficiles à distinguer sur une plaque de fer fondu: «Pendant le temps du grand sultan 5o- liman, maître des nuques des populations arabes et persanes, fils de Sélim Khan, fils du sultan Bajezid Khan, fils du sultan Muhammed Khän, que Dieu éter- la grâce de Dieu par l’ordre de son Excellence Soli- man, client du sultan et Agà des mamlouks arabes du sultan au Caire, en Moharram de l’an 951 H.»*). ni à ball 6 usb ot veil) 1 Jill I à pl] s sul ÿ* de di ce) 33) à XI oj-? lil, sai Lreluse 5 à da ÿ* ail PES le al Go al A ae mel wall sn LL, EL El, ju be) Lib UV, CT oUlull ;e dé otL othlul also al ps il vbs CELA) cp DE LL 2 RCA) LP 1e pl cul Jé5ye as aa) oJ? Lis el Sale dy) JE Bulletin de l’Académie impériale 12 Dans le coin du côté de $. E. nous voyons un sarco- phage en marbre bien conservé avec un baldaquin en dessus appuyé sur quatre colonnes. A la tête et aux pieds du défunt se trouvent deux stèles, dont l’une porte cette inscription: «Le sultan Qânim, fils du sultan Alà ed-Din, fils du sultan Ahmed, de la famille ottomane, est entré dans la grâce du Seigneur, que Dieu les couvre de sa miséricorde et de sa grâce». L'autre celle-ci: «Feu le sultan Qânim, fils du sultan Alà-ed-Din, fils du sultan Ahmed, est mort»). — Tout près de ce tombeau dans le même coin nous entrons dans une chapelle, dont le portail porte l'inscription du Sour. 17 v. 82, et sur la niche de la Kibla on lit après $. 22 v. 76 l’année 860 de l’'Hég. en Schawwal. Sur les deux murailles inté- rieures deux plaques incrustées, peintes en rouge, portent des épitaphes en caractères très laids et d’un style vulgaire; sur celle du côté du N. on lit: «Après la mort de f. le sultan Hàâm, fils du sultan Ali Sag, que Dieu lui soit propice, la princesse mourut; la princesse f. Schanda mourut après le sultan en Régeb de l’an 896 H. La femme du sultan Häm Saqa, que Dieu lui soit propice, l’an 901 H.»"). Celle du côté du Sud porte: «Après la mort des enfants du sultan Ahmed mou- rut le sultan Soliman, et le 16° jour après eut lieu le décès de f. le sultan Ali Saqà, que Dieu lui soit propice, et un mois après mourut sa mère et le fils du AE mo ed ee lo asstaylraah rat) gaste les SLI qo| dis pAl Deù ét 35) OUbhull pl rl SN) 4 4 0 des pay) Pois le Us a Olbull ve) go) ec sl) Se) y) seëll äe ll ©, LE, di ous lime le LULU) eo Dé Eole ivilé soil) dog 1 C5 ab, Um A94 die 5 al] 4.1 de dy eee Le pe othlull ol, A 513 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 514 sultan Mohammed l’an 918 H. Ce que Lagin le gar- dien a fait inscrire» ”). Ces inscriptions appartiennent sans doute à l’histoire turque et témoignent de la cruauté du sultan Sélim, le premier possesseur de lÉgypte de la famille d'Oth- man, qui fit pendre le dernier sultan Mamlouke Tou- manbay après la bataille de Gizeh sur la porte de Zo- waileh 1517 H. Après avoir vaineu ses deux propres frères Korkhoud et le ci-nommé sultan Ahmed, il fit massacrer toute leur famille et celle de ses autres frères à Brusa 918 H.— 1512 Ch. Quelques mem- bres de cette famille se sont, probablement sous le sul- tan Bayezid, refugiés en Égypte, parmi lesquels v. Ham- mer nomme Aladdin, fils d' Ahmed, et son frère Soliman; celui-là aurait succombé à la peste; un troisième Ka- zimbeg a été étranglé d’après Weil à la citadelle du Caire et sa tête présentée à Selim, tandis que le corps fut inhumé avec toutes sortes d’honneurs. 2) Thawouliah, chapelle d'Abou-1-0la Altounbogha du 8°”° siècle H. A une distance de 3 ou 4 minutes du côté des. E. de Qâit-Bây nous avons une enceinte carrée dont les murailles semblent renfermer une forteresse. L’inscrip- tion des deux côtés du portail qui nous conduit sur un cimetière, nous fait voir que cette place a été des- tinée à servir de place d’inhumation à l'Émir A/toun- Bogha al-Thawil dont le nom se rattache à plusieurs révolutions sanglantes sous les sultans Koudjouk et Hasan dans la 2° moitié du 8" siècle. Le nom de Thawoulia, dérivé de J b), s’est encore conservé dans les bouches du peuple, bien que l’inscription ne porte que «Abou-1-Ola Altounbogha» #). Après quel- w” £ £ ; » 37) Ja] Jamal] (395 Del ol) 34) Sb, EU Jamull pl) 55 Je Eu er Ds Ulale olblal) So, C5 ei Je, dy ose Las (Je Olblal Jus} g y) EU aus IA et JS OLlBLi) SI Comp. v. Hammer, Gesch. d. osm. Reiches t. IL p. 221, 385, 392; Weil, Gesch. des Abbas. Chal. t. II p. 407, 411, 434 et TI Costumi et la vita de Turchi di Gio. Menavino, Fiorenza. 1551 p. 144 — 176. CR 1 ; LE c ” # (a col Corse oil ea edl sgh Ja Tome XVI. ques difficultés j'obtins l'entrée dans l’intérieur qui, outre plusieurs tombeaux de date récente, renferme la chapelle d'Abou-l-Khair as-Souf, connu dans l’histoire du sultan Djakmak. Au-dessus de l'entrée de la cha- pelle nons lisons après $. 15 v. 45—47: «Cette cha- pelle bénie a été élevée par le pauvre serviteur de Dieu qui espère la miséricorde et la clémence du Seigneur, son pardon et sa grâce, Mohammed Abou-l-Khair es- Soufi es-Schafei, aidé par la générosité de notre au- guste maître l'an 853 H.»*). Près de cette coupole quatre stèles autour d’un sar- cophage de marbre brisé portent, outre le verset du thrône, cette inscription: «Le jeune homme, le servi- teur de Dieu, Sidi Farradj, d’origine indienne, fils de son Excellence Baghilnisch as-Seifi, mourut dans la moitié de Rébia I de l'an 814»). La personne ci- mentionnée semble avoir été un favori du sultan Far- radj, dont peut-être il porte le nom. 3) Tinkiziah, chapelle du Tinkiz-Bogha du 8° siècle. Du côté de la citadelle vers le S. nous voyons un carré isolé, situé sur une colline de sable et entouré d’une haute muraille, dont le portail porte cette in- scription à peine lisible: «Ce sépulere béni a été élevé par le pauvre serviteur de Dieu Tinkiz-Bogha, prési- dent de la justice, en Rébia de l’an 764 H.»“). J'ai réussi à pénétrer dans l’intérieur, où du côté de S. O. l'ancien minaret s’élève encore et vis-à-vis la chapelle sépulcrale, dont toutes les plaques de marbre ont été Salt jf bull Lei Si se Gomyll CL ges Ge Go CAN hall lb 90) 2 ë qu} AJ ail) all 45 LU à 1 os Lis] dl pl vos ae, 45 ire , alé, 3 dy dy PC es Ge coll élll LV. pG Cailill Gyall Aot le 40) Sal oh eÀ (Je JP Ji Ja) LL) dr pire du Jo pus Ge à OiE bull dell Ad an pal à SU à il os dbisil, Lel . dl ps Gen A a fé Que Dal Le 565. Ju dre Jo pos 25b et GET où 515 Bulletin de l’Académie Impériale 516 0 enlevées. Autour des murailles court une inscription bien conservée portant après S. 2. v. 256— 57 et v. 285 «l'achèvement de cet édifice eut lieu en Rébia I de l'an 764 H.»“). Autour de la Kibla nous lisons comme à l’ordinaire S. 2 v. 139. 4) Chapelle de Rouzmak du 10° siècle. Elle est située sur la route du gami Qait-Bay, mais presque en débris. Sur les deux côtés du portail nous lisons: «Ce sépulcre béni a été élevé par l’ordre de son Excellence Rouzmak, commandeur de mille et client du seigneur redouté et généreux Seif ed-Din al-Mélik el-Aschraf l'an 910 H. *). 5) La chapelle de la princesse Tatare Thoulbiah, située sur un chemin creux déviant de la grande route du côté du N., a le portail en forme de grotte; sur les deux côtés de l’entrée on lit cette inscription après S. 24 v. 36: «Ce sépulcre béni a été exécuté par ordre de la noble dame, la princesse Thoulbiah, que Dieu la couvre de sa miséricorde). Après avoir traversé un petit cimetière avec des tombeaux récents on arrive à la chapelle bien conservée, au milieu de laquelle se trouve le sarcophage en marbre, dont les côtés commencent à se séparer. Les trois côtés por- tent une inscription coufique en lettres grotesques, tandis qu’on lit sur le devant: «Au nom de Dieu... La mort de la princesse Thoulbiah, que Dieu la couvre de sa miséricorde, eut lieu vendredi le 17 du Rébiah IT de l’an 765 H.» “ui La princesse dont le nom se trouve lo) De ras Li) al) o JP o° la US; Dies Le e) dis Ji 43) res | tel Dal af, LJI à pa) oJ? dl, a edité, a) Gore) pre) Ses) die das » ( E a M CAS) A 44) a LI à 1) eat c) se) "JL A: en C2 asp djl less a), Lu, à NI 5 45) dj) lol sr ans) sb Ji es ls, 2. dj pes? Us Ass sl ee el äe. 1] LE 3 Ci dho> p2 dlesus, à FT Comparer sur cette princesse Makritzi, al-Khi- thath, t. II, p. 66 et Weil, Gesch. des Abbas. Chalif, in Eg. t. I. p. 324. sous diverses formes plus on moins estropiées «Thulbaï, Thulunbaï, Thulbia et Thulubia», s’est acquise une grande célébrité à cause de son luxe et des édifices qui lui doivent leur origine; son nom a passé en occi- dent, et dans le verset déjà mentionné de lAraucana nous la trouvons: Mira al Cayro que incluye tres ciudades, E el palacio Real de Dultibea, Las torres, los jardines e heredades Que su espacioso circolo rodea. Makritzi nous donne en détail le récit des efforts du sultan Mélik en-Nàssir pour s’allier avec la cour de Serày, résidence du prince Mogol Uzbek du Kip- djak, et comment à la fin il réussit à obtenir la prin- cesse qui fut reçue avec une pompe extraordinaire à Alexandrie et de là conduite au château du Caire en Rébiah 720 H. Elle mourut d’après Makritzi le 24 du Rébiah II 765 H. et fut enterrée hors de la porte Barqieh tout près de la chapelle de la princesse Thogäi, mère d’Anouk. Cette dernière princesse, une première femme du méme sultan, fille du porte-glaive Thogäi on Nogai, est noînmée Ordoutekin; elle mourut le 23 Moharram 724 H. et repose dans la chapelle men- tionnée, dont restent encore quelques débris portant chez la populace le nom de «éurbat es-Sitt ou Kha- wend». Elle légua une partie de ses immenses richesses à cette chapelle, située d’après Makritzi vis-a-vis de 6) la chapelle de Taschtemir. J’ai réussi à découvrir suivant les indications pré- cédentes cette chapelle qui à été transformée en lieu de repos d’un préfet de la police du Caire Déramili (1270 H. — 1854); l’ancienne enceinte portant dans la corniche le commencement du $. 36 renferme encore cette place divisée maintenant en deux chambres sé- pulcrales, dont la première contient le sarcophage splendide en marbre du préfet turc, tandis que nous lisons au-dessus de la porte fermée de la deuxième cette inscription sur une plaque en marbre: «Exécuté par l’ordre de sa haute Excellence as- Seifi Taschtemir, échanson de Mélik en-Nâssir, que Dieu le mène à bonne fin, en Rébiah I de l’an 735 H.»“). Gslaull Jrsb a) ed Jiell al) PA vro a J,NI cpu a) 4 ré Qoelill 46) 517 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 518 EE Pr EE LP 2 de LEE Te, 3 LU à. ten 22e à Dore mteemsn. es La clef de cette chambre sépulerale étant dans les mains de la famille de Dérâmili au Caire il m’a été impos- sible d'y entrer. Comme échantillon de poésie moderne nous avons donné ci-dessous dans la note les 6 versets qu'on lit en épitaphe sur le sarcophage de Dérämili *). B. Le petit Kérafat. 1) Après avoir terminé notre promenade du grand Kérafat, il ne nous reste que le petit dont le point central est la chapelle de Schafei; il s’étend jusqu’au bord du Nil et au vieux Caire. Presque tous les tom- beaux de cette partie appartiennent à des saintons ou Wélis, mais ils sont très mal conservés, et une grande partie s’est changée en monceaux de sable, auxquels la légende du peuple rattache un nom quelconque; une autre partie a reçu des restaurations toutes mo- dernes de manière qu'ordinairement les souvenirs his- toriques ont disparu. Nous commencerons nos excur- sions en montant le versant du Moqattam qui s'élève jusqu'aux 500 pieds au-dessus du Nil bordant le Ké- rafat du côté de l’Est. Ici dans une contrée stérile et montagneuse, parsemée d'immenses blocs de rocher, dont les abimes sont augmentés par des carrières en exploitation, et où les bords les plus inaccessibles de la montagne nous présentent la vue de toute une ga lerie de cavernes, ayant probablement servi de demeures aux aborigènes, nous trouvons un couvent paisible ha- bité par 8 derwisches de l’ordre de Bektaschis. L’un d’eux nous aborda, moi et mon compagnon fidèle, Imam Musa de Qait-Bày, et nous invita à visiter l’intérieur. Bien que la demeure de l’Imâm ne soit guère à plus d’une lieue, il n’avait jamais entendu parler de ce cou- vent, et s'imagina déjà une aventure de MI nuits. L’en- trée du couvent est cachée par les rochers; à gauche 4) Jo) ue) ñ *k Je «s) kb sx L sil 2 ## 00 ,- mn Ole T'en ls ls, j,7 yes Gb phels Gr SrÈ Ie | * La 3 a MEET JsU! Lis; D olushe J Le pr) CE 59 LE CSI SI, * 0929 als al mel ob» 9278 de + y Las id CG 511, 43) LU à, js Cat le commencement du verset du thrône $S. 2 v. 256 était gravé dans le rocher; et au-dessus du portail nous lumes cette inscription après S. 18 v. 8 — 12: «Voilà le couvent de la caverne, élevé par l’ordre du noble Nômet allah al-Hasani Wéli Van 905 H.»“). Après avoir ôté nos souliers nous entrâmes dans la grotte magnifique, profonde de 125 pas, large de 35 et haute de 8 pieds; le passage du milieu est séparé par des treillis des allées de deux côtés, longeant les parois de la caverne occupées par des tombeaux ré- cents. Au bout de la grotte un sarcophage entouré d'une grille renferme, d’après ce que me raconta le derwische, les restes d’un certain sultan Qây-Qasous Uyeye5 sk. À droite en entrant se trouve le sarcophage de Nimet-allah près de la Kibla sculptée en pierre, dont le devant est orné de 4 colonnes. Les vivants et les morts sont réunis ici, et parmi les tombeaux on voit des chaudrons et d’autres ustensiles servant à la cuisine des derwisches. Sur un rocher derrière l’en- trée de la caverne je découvris une inscription portant la même année 905 H. et le nom du constructeur de cette demeure: «Emir Abdallah, parent de Moustapha» “). Qui est ce sultan Qày-Qasous? C’est ce qu’il m’est impossible de décider; j’ai donné le nom tel que me l’a écrit le derwische qui réitéra plusieurs fois, que le couvent portait le nom de couvent d’'Abdallah al- Moghäweri où du sultan Qây-Qasous. A cause de l’ob- securité de la caverne il me fut impossible de décou- vrir d’autres indications d'années. Makritzi nous ra- conte d’une caverne appelée Xahf es-Soudan qui semble identique avec celle-ci. Il y a, dit-il, une caverne de la montagne, dont l’auteur est incertain; on‘dit qu’elle a été construite par des habitants du Soudan; c’est pourquoi elle porte leur nom. Elle était petite et ob- seure, mais fut élargie par Ahdab d’Andalous dans le courant de l’an 421 H.*). 2) Chapelle de Gojouschi, Descendus de cette partie du Mogattam nous mon- 39) ve pol 5 5 gl dal. Jai) 4, LU OK 1 je Es 3, Us ak gba Js dj} 50) V. Makritzi «al- Khithath » t. IL, p. 456. 33* 519 Bulletin de l’Académie Impériale 520 terons celle située vis-à-vis du château et portant le nom de Gébel-al-Gojouschi. Un abîme avec une quan- tité de carrières sépare cette forteresse, occupée par une petite garnison arabe, du château de Mohammed Ali, après quoi une voie taillée dans le rocher nous conduit à la ruine du château Fathimite Qoubbat el- Hawä et à celle d’une résidence d’été élevée à une des femmes du sultan Qâit-Bay; après avoir passé la forteresse nous nous trouvons sur le plateau de la mon- tagne, où est située, à une distance de 5 minutes, la ruine isolée portant le nom de Qoubbat al- Gojouschu. Par un portail bas et étroit, sur lequel s’élève une pe- tite tour, on traverse deux vestibules unis par des por- tails, un peu plus grands que le premier, pour entrer dans un carré dont le côté est de 9 pas; celui-ci est séparé de la chapelle sépulcrale avec la niche de Kibla, mesurant du N.—$. 7 pas et de l'E. —l'{. 18, par trois portails ogivaux; du côté de l'O. on voit encore l'ancien minaret et de l'E. le tombeau du Wéli avec une coupole magnifique. Cet édifice remarquable, en pointe du côté du N., où l'entrée principale se trouve, a une profondeur jusqu’à la niche de Kibla de 30 pas; sa plus grande largeur de l'E. — 0. est de 18. Tout y est arrangé pour produire un effet de perspective, dès le moment où l'on entre par le premier petit por- tail pour traverser les colonnades qui s’élargissent de plus en pins, jusqu’à ce qu’on arrive dans la chambre sépulcrale. Des versets coraniques couvrent toutes les murailles, et au-dessus du portail d’entrée se trouve une inscription en caractères anciens, d’après mon jugement appartenant au temps des Fathimites, qu’il m'a été impossible de déchiffrer complètement à cause du soleil brülant et d’un vent impétueux qui m’a- veuglait; elle commence par $S. 72 v. 18. D’après Makritzi, au sommet du Mogattam derrière le château vers l’E., se trouve une ancienne mosquée portant le nom de «tennour Faroun»; selon la légende on alluma ici un feu à Pharaon, quand il s’en approcha venant d’'Héliopolis. Ahmed b. Thouloun éleva tout près l’an 259 H. une mosquée pour sanctifier la place, où, d’après une autre légende, Juda, frère de Joseph, s'était arrêté; au temps de Makritzi l'édifice existait encore. Cet auteur ajoute qu’il le vit et qu'il le trouva habité. C'était probablement la même place où plus de 200 ans plus tard le fils de Bedr el-Gemali, Émir al-Gojousch, c.-à-d. le général en chef des Fathimites al-Afdhal, construisit une chapelle avec une espèce d’observatoire, appelée Mesgid al-Gojouschi où Mesgid al- Rasad, nom qui lui est resté jusqu’à présent, soit que le peuple du Caire ait confondu le nom de Go- jouschi avec un sainton quelconque postérieur, qui y aurait choisi sa dernière demeure, soit qu'il ait pris le général en chef lui-même pour le saint patron de cette ville qui lui doit ses portes principales: Bâb ez- Zowailah, Bâb el-Nassr et Bâb el-Fâtouh *’). 3) En descendant la montagne du côté du Sud nous rencontrons une mosquée moderne élevée par Ismail Pascha à la mémoire du wéli Ali Wefà (+ 801 H.)*); elle ne contient rien de bien digne d’attention. Le pen- chant du Moqattam est parsemé de ruines plus ou moins considérables, entre lesquels nous nommerons les minarets de la mosquée Louloua, élevée par le chalife Fathimite Hakim biamr-allah l’an 406 H. *), et la petite mosquée portant le nom célèbre d’Omar Ibn el-Faridh (f 632) qui y repose. Celle-ci a été restaurée l'an 1173 H., ce que nous indique l’inscrip- tion du portail, et a perdu tous ses souvenirs histori- ques *). La chapelle sépulerale se trouve tout près de l’entrée où l’on voit le cercueil couvert d’un drap por- tant le nom brodé du grand poéte mystique: plie [je weoUll spl ee Lux. Les murailles de la petite cha- pelle portent le verset du thrône et au-dessus de la porte on lit le nom du dernier donateur et l’an 1216 H. ”). Tout près sur le dernier penchant du Moqattam est située: 4) La chapelle de Schahin, entourée d’une haute muraille que nous eûmes beau- coup de peine à escalader; une plaque de marbre 51) Makritzi ibd. t. II p. 455 et t. I p. 727 comp. Niebuhr, Rei- sebeschreib. von Arab. und umliegenden Ländern 1774 Kopenb. t. I p. 100. 52) Le surnom Wéfa lui a été donné parce que par sa prière le Nil monta en un jour jusqu’à 17 aunes; v. les Thabaqat al-kubra de Scharâni t. II p. 24 — 76. 53) V. Makritzi t. II p. 456. 59) Joli cpl ee (sum ë dl la Jeu 50e » (2 niv ae 58 (3 XL ed 55) po: ébill LE, * * pol Gr 4, U plll IBTENS G LA sl 1r14 SN Cols ge Cu) 521 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 52? au-dessus de l'entrée de la mosquée nous apprend qu’elle a été élevée par Gemäl ed-Din Abdallah, pa- rent de Scheich Schahin, Khalweti-Derwiche, au com- mencement de l’an 945 H.*). L'intérieur de la mos- quée est comme à l'ordinaire; du côté de l'E. est la chambre sépulcrale, divisée en trois enclos avec les sarcophages au milieu portant les noms de Jess, goll yelé vs et sxeli (sum. Sur la stèle de côté on lit S. 112, et sur la muraille, après $. 10 v. 63, l’année de la restauration 1007 H. qui est réitérée un peu au-dessous avec le nom du donateur: «d’Émir et Defterdär al Mowayjad bi-1-Nassr»”). Selon les tha- baqât el-Kubra de Scharäni ce wéli vécut au temps du sultan Qait-Bày et choisit sa demeure sur la pente du Moqattam, où il resta, d’après ce qu’on dit, pen- dant 30 ans plongé dans ses méditations jusqu’à sa mort qui l’enleva après 900 H.*). Descendus dans la plaine du désert, parsemée de débris de monuments, d’arcades et de colonnes dont une partie a encore dans la bouche du peuple con- servé leurs noms comme «Abou-Sooud», «Sitta Cha- wendat» etc., nous trouvons enfin une mosquée toute moderne portant le nom d'Okbah b. Amir, un des compagnons du prophète et participant avec Amrou b. el-As sous le chalife Omar à l’expédition contre l’É- gypte (+ 58 H.). Sur son tombeau où repose de même Amrou b. el-As, on éleva une chapelle qui fut res- taurée par Saladin b. Eyjoub. La mosquée actuelle doit son origine au vizir Muhammed Pascha en 1066 H., mais a perdu tout souvenir historique. Dans un coin près du vestibule se trouve la chapelle sépulcrale avec l: sarcophage au milieu couvert d’un drap vert; une stèle porte le nom: Scheich Okbah b. Amir al-Gohami as-Sâlihi avec celui du restaurateur de la place: le vizir Mohammed Pascha Silahdàr, l'an 1066 H.»"). 56) Jte & 4 Ad) ll Janll as5sl cl je Las es el Ex) Je dl lall Je gl ue coll go rl 57) pres aille, à dy Jess oe#bul OK [je sf un) syst) LAN Je eu ét ill D) 58) V. Thabaqât al-kubrà t. II p. 214 édit. du Caire 1276 H. 59) (kdl ele cp» die és) ë gl la) pis js Sur la muraille voisine du cercueil on lit des versets du Coran $. 9 v.18, $. 2 v. 277, S. 3 v. 16 et: «voilà le tombeau d'Okbah b. Amir al-Gohani, que le pro- phète de Dieu lui soit propice!» °) 5) Dans les environs de la chapelle de Schaféi nous avons: la chapelle de Zein el-Abidin, me qui date du 6° siècle, mais a été récemment restaurée l’an 1280 H. par un certain Muhammed Quftan Pa- scha, ce qui est indiqué par quelques vers modernes inscrits au-dessus des portes, tandis que l'entrée ori- ginale, maintenant fermée, porte l’année 549 H. « Voilà le sanctuaire de l’Imâm Zein el-Abidin, fils de l’Imam Hosein, fils de l’Imam Ali, fils d’Abi Thâlib, fils d’Abd- el-Mottalib en 549 H,»°'). La chapelle sépulcrale est presque tout entière occupée par un grand sarcophage couvert de velours rouge, et entourée d’une grille ciselée en fer doré, placée sur un socle en marbre, mesurant environ 22 pas en circonférence. Derrière la chapelle se trouve la mosquée, dont le toit est porté par deux colonnes en marbre. C’est à tort qu’on a nommé cette chapelle «Ali Zein el-Abidin», cet Ali et son père Hosein tom- bèrent à la bataille de Kerbéla, et le premier repose au cimetière de Médine. Son fils, Zeid b. Ali, tomba dans une révolte contre le chalife Moawide Hischâm à Coufa (122 H.), après quoi sa tête, d’après Ma- Je pl SUN QE Jjo > ae pé 4j «5 ui lell (44 de (3 ol& rh Just LL 60) dl Jess ad) Jele Gel gele ep âxe 45 los Comp. Makritzi t. I p. 296. t L 6 Lil giloll Qe) * Lil Mie Ul Jsil Jb + Ve dyl o5l;, arr)lib olhall lie + 5) dés ls plel D: 2 lell D) Ge pla] Jebe 1Jje.. dl ps CU ve pl Qi of ol Ge pla ol yes on x. eye pale aul Le € Au lieu de JU ) y) était sculpté be o! par la mé- prise d’un ignorant, comme s’exprima l’Imam de la mosquée. 523 Bulletin de l’Académie Impériale 524 kritzi®), fut envoyée au Caire pour y être exposée dans une mosquée. Les habitants l’en enlevèrent et érigèrent à son honneur un sanctuaire, déjà abandonné au 6" siècle. Alors Afdhal, fils de Bedr al-Gemali, fit ériger une nouvelle chapelle sur la même place, comme il semble, où nous trouvons le monument actuel. 6) Une petite chapelle dans les environs de la mos- quée mentionnée d’Okbah b. Amir porte le nom de «Tourbat Omm-Kelthoum», femme de la famille d’Ali et probablement soeur de Sitta Nafisa, fille de Hasan, petit-fils de Hasan b. Ali. Elle ne contient qu’une place carrée avec le sarcophage au milieu, devant la- quelle sont placées deux colonnes de marbre. I1 m'a été impossible de lire aucune inscription, les stèles placées devant le sarcophage étant enveloppées de draperies et de guirlandes. La famille d’Ali est encore représentée sur le Kérafat par un autre sanctuaire, dédié à Sitla Gewhara, esclave de Sitta Nafisa, et fré- quenté surtout par des femmes. Cette chapelle ne con- tient que le cercueil, couvert d’un drap, et a été érigée sous le règne de Mohammed Ali 1241 H., ce qu’in- dique l'inscription au-dessus de l'entrée”). Les pa- rois étaient embourbées de Henna que les Musulma- nes dévotes avaient laissé en frottant leurs mains contre la chaux, et que j'ai pris au premier abord pour des taches de sang au grand amusement de la matrone, gardienne du sanctuaire. 7) Les chapelles de Leits b, Saad et de l'Imâm Schâféi restent encore à mentionner; mais le fanatisme d’une hiérarchie ignorante provoque des obstacles très dif- ficiles à surmonter, et je n’ai réussi qu'à contempler l'extérieur, la permission (l’igäzet) de la part du pré- | - fet de la police, dont j'étais muni, étant insuffisante à cette occasion. Un peu avant d'arriver du Caire à la chapelle de Schâféi on trouve le couvent (Zäwiet) du wéli Leis b. Saad. Au-dessus de l’entrée qui nous conduit dans une cour couverte de nattes, nous lisons ces deux vers: «Si tu veux des dons de grâce d’un saint, dirige-toi à celui qui a fondé cet édifice à la 62) V. t. IT p. 436 — 40 et Ibn-Chaldoun trad. par de Slane t. I p. 407. s 63) Luussf 8 a] Joe eu) pl JE 1j» DJs Je Les di 5 Lil ie ee PU pla ele med Lx) dl Le 3 él, piété»; Voilà le lion (Leits) qui défend son sanctuaire et honore son hôte vivant et mort!» °) Une inscription sur la muraille nous apprend, que ce couvent à été élevé par le sultan Abou-1-Nassr Qansouweh al-Ghouri à la mémoire de l’Imam Leits b. Saad Abou-l-Hàrits b. Abd-er-Rahman, né à Kal- caschandah, village à une lieue du Caire, et mort l’an 175 H. On érigea déjà l’an 640 une mosquée sur son tombeau qui fut un des sanctuaires les plus frequentés du Kérafat, et encore chaque vendredi on y fait une lecture du Gun Fi), L'autre, la chapelle de l’Imâm Schâféi, est le plus célèbre sanctuaire de l'Égypte, dédié à la mémoire du fondateur d’une des quatre doctrines orthodoxes de l'Islam (+ 204 H.), que professe la plupart des habi- tants de la ville. Il se distingue par une immense cou- pole noire en cuivre. Le fondement de cet édifice a été posé par l’Eyjoubide Mélik al-Kâmil l’an 608 H.; la mosquée actuelle est d’une origine beaucoup plus ré- cente. J’ai lu dans un endroit l’année 1168 H. Une petite ruelle conduit aux portails du N. et du $.; celui- ci est le plus beau et le principal, au-dessus duquel on lit ce vers: «Dieu a illuminé une mosquée, dont l’année de la construction est indiquée par les mots: la splendeur de la célébrité de Schaféi l’éclaire (— 1176 H.)®). Un vestibule magnifique couvert de marbre conduit à la chapelle portant au-dessus de l’entrée cette inscription: «Refugie-toi chez l’Imâm Schaféi, le glorieux, et descends dans le parvis de ce prince unique; la mosquée de Schaféi est une mer de sciences, dont le soleil brille par la lumière de Maho- med» ° d Au-dessus du portail oriental nous lisons: V7 0» D ren de pp£s PEAR 13) LS auLe ph #oles = EU S] js Ye, Los. ps 5 4 Je: y Ses pël] Cu | jo el oe ill 1 GA SLI) JOUI ou Lab, SL osall opails 65) V. Makritzi, t. II p. 463 et Ibn-Khallikân, l’édit. du Caire, t. I p. 625. 64) DA Ja us"? Etes 9 66) HV aël Jos 3lila 9232 Ent Jose se dy) 67) Ja ploal) Biel Loue siläll, LL à Je ÿ 9 dus Si * plall JS Cal f Je 525 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 526 «Combien est glorieuse cette mosquée, dont le flam- beau est le trésor du saint et du maître Schâféi» ®). Une vieille bâtisse dont on a fait une école, est située du côté de l’Ouest portant l’année de la construction 1168 H.*). 8) Tout près de cette chapelle nous rencontrons un enclos comprenant les tombeaux des mamlouks, parmi lesquels se distinguent deux grands monuments en marbre. L’un dont le baldaqin est porté par 6 colon- nes, renferme Zbrahim-Beg (* 1116 H.), Zsmaïl-Beg (f 1120 H.), Ali-Beg (+ 1187) et Zeinab, fille d’Ibra- him-Beg (+ 1160 H.); l’autre la femme de Mourad- Beg avec cette inscription: «Voilà le tombeau de la femme vertueuse, la princesse Nafisa, affranchie de f. Ali - Beg, et femme de f. Mourad- Beg, que Dieu pardonne à tous. Entrée dans la paix du Seigneur le Jeudi du Gomädi I de l’an 1231 H.»”). Les inscrip- tions coraniques ordinaires sont sculptées autour du sarcophage et du socle en marbre. A quelques pas d'ici nous trouvons l’enclos intitulé gyyil QU, ©.-à-d. les sépultures de la famille vice- royale. La chapelle spacieuse, couverte de tapis ma- gnifiques, porte 7 ou 8 coupoles et renferme un pareil nombre de sarcophages, dont la plupart en trois étages semble atteindre le toit. Le plus beau est celui d’Zbra- him-Pacha, sur lequel on lit Pinscription du Coran S. 4 v. 80. «Où que vous soyez, la mort vous attein- dra, même dans des tours élevées». Tousoun-pacha (+ 1231 H.) a une chapelle à part. Le reste sont des membres moins connus de cette famille, dont le fon- dateur repose majestueusement solitaire dans un coin de son grand et magnifique gâmi sur la montagne du château. Une foule de pauvres Imäms sont occupés du matin au soir à reciter le Coran sur ses descendants, qui n’ont su imiter de leur illustre aïeul que la bru- Cala) plel] JA aslaoe Jste ÿ° # rs ) NE , ë 55 al Jess Su SU J4 je C5] déssllet, Jassll, Jlll ball obal Li) LIAA du Si be) Ulyéy ë dy) TO) re dusan op à pol) all äoy> pel| p$ gr pal a] au} ic ls Le pl à, É Qle pl pri de Jo) sole Gone pp dl des I] 2555 talité du despotisme oriental sans posséder le génie organisateur, dont le but fut de raviver encore une fois la force languissante et mourante de l’Islam, mais qui ne réussit qu’à fonder le pachalique Khidéwi d'É- egypte, caricature de l’Islam et un chaos confus d’élé- ments chrétiens. Le 1° Avril 1871 Copenhague, Études sur les monuments géorgiens photogra- phiés par M. lermakof, et sur leurs in- scriptions. Par M. Brosset. (Suite et fin; v. p. 433 — 464.) Pendant l'impression des dernières pages de la 1" Partie des présentes Études, nous avons reçu, à quelques jours seulement d'intervalle, deux commu- nications, relatives aux figurines en bronze mention- nées p. 462. Je prie les savants auteurs de ces no- tices de recevoir l’expression de ma reconnaissance, et j'ose espérer que les lecteurs leur sauront gré de la peine qu’ils ont prise pour l'explication des cu- rieuses antiquités de Van. 4 Paris 8 septembre (27 août) 1871. «Les deux bronzes dont Monsieur Stanislas Julien m'a remis la gravure appartiennent évidemment à l’art asiatique de la haute antiquité. «Ce sont des plaques d'attache, fondues et gravées au burin, qui ont été fixées, à l’aide de clous rivés, sur des vases de bronze battus au marteau, dont on peut facilement apprécier le diamètre par la courbe de ces plaques. Ces plaques d’attache, que nous con- naissons bien pour les vases grecs et étrusques, don- naient de la force au vaisseau au point où se trou- vaient les anses mobiles (comme celles de nos seaux); lesquelles anses étaient passées dans la bélière ou an- neau fixé au dos de la figurine. La tête de la figu- rine servait à manier le vase, lorsqu'il était placé sur une table (comme nous en voyons dans les bas-reliefs assyriens), l’anse étant abaissée. En comparant les deux bronzes de Van à ce que je connais de monu- ments asiatiques, je trouve que c’est aux ouvrages j|| PDP qu'ils ressemblent le plus. Voir par exemple (dans mon Choix de monuments antiques pour servir à l'hist. de l’art en orient et en occident) la 527 figure d’albatre dur (pl. Il) et la figure de bronze (pl. D, portant le nom du roi babylonien Koudourma- pouk. Ou les deux bronzes de Van ont été fabriqués en Chaldée et portés en Arménie par le commerce, à l’époque de la prépondérance de l’empire babylo- nien; ou ils sont l’œuvre des Alarodiens (Hérodote IL, 94, VIT, 79), que M. Rawlinson assimile aux Urarti des inscriptions assyriennes, et qui ont précédé à Van les Arméniens de la Phrygie. S’il en était ainsi, c’est- à-dire si la seconde hypothèse est la bonne, ces bronzes intéresseraient M. Brosset d’une manière toute particulière; car la langue des Alarodiens de Van paraît, si l’on en croit quelques travaux récents (entre autres ceux de M. François Lenormant), offrir des affinités avec le géorgien. «Quant au nom à donner à la femme aiïlée, on pourrait disserter assez longtemps. Elle appartient à cette catégorie de figures ailées qui est le prototype des Sirènes grecques. Mais pour décider s’il faut la nommer Mylitta (Hérodote 1, 131, 199) ou autrement, il faudrait savoir si les Babyloniens ou les Alarodiens admettaient les images de divinités dans la décora- tion des ustensiles sacrés ou profanes. Il est évident qu’elle a été choisie parce que sa forme même conve- nait parfaitement à une plaque d’attache, la queue et les ailes constituant d’excellents éléments de force. La colombe était un oiseau sacré chez les Chaldéens. On connaît partout l’histoire fabuleuse de Sémiramis. Mais ces détails et beaucoup d’autres, qui pourraient fournir les bases d’un mémoire conçu dans l’ancien système, ne suffiraient pas pour nous apporter la vraie lumière. Elle nous viendra d’autres découvertes. = «Je résume. Les bronzes n’ont aucun rapport avec les œuvres de style égyptien ou de style grec. Ils of- frent les plus grandes analogies (jusqu’à la rosace se qui orne le vêtement de la figurine) avec ce que nous connaissons de plus ancien en fait d'ouvrages babyloniens. Ils me paraissent antérieurs aux sculp- tures du temps de Sargon (721—704), le conquérant de l'Arménie. Peut-être sont-ils bien plus antiques. Je n'ose me permettre, en l’état des documents que je possède, de déterminer quel personnage représen- tent les deux figurines.» Longpérier, Bulletin de l’Académie Impériale 528 IL. Il est à regretter que, M. Iermakoff, tout en ex- pédiant ses photographies à St-Pétersbourg, se soït borné à les accompagner uniquement de l’observation de M. Taylor, consul anglais à Trébisonde, portant que ces objets pourraient bien être une ancienne re- présentation du S.-Esprit, et n’ait pas cru devoir four- nir d’autres indications plus détaillées sur les circon- stances de la trouvaille des objets en question, ni même sur leurs dimensions etc. ‘) Sans le moindre doute, le premier coup-d’œil jeté sur ces photographies nous donne la certitude d'avoir devant nous des monuments presque parfaitement con- servés, appartenant à l’époque la plus reculée de la sculpture archaïque de l’Asie occidentale, dont nous ne possédons jusqu’à ce jour qu’un nombre très restreint. Chacune des deux statuettes nous offre la repré- sentation, à mi-corps, en bronze coulé, d’une person- nalité féminine, les cheveux tombant en boucles au- tour du cou, les bras horizontalement étendus au- dessus de deux ailes ouvertes et fixées à la statuette. Par devant, on ne voit que le haut du buste de cha- cune des figurines, de sorte que la poitrine n’a point été exprimée; mais vues du dos, jusqu’à-la ceinture, elles y sont prises par un ornement gravé, en forme de demi-cercle, allant d’un coude de la figure à l’autre; au-dessous de l’ornement s’étale une queue d’oiseau, dont les bouts supérieurs touchent à droite et à gauche aux bords inférieurs des ailes: Deux circonstances décisives prouvent, d’une ma- nière pour nous incontestable, que ces figurines en bronze n’ont jamais pu avoir un caractère indépen- dant, mais ont dû être réunies à d’autres objets quel- conques: la première est que tout le côté postérieur, ainsi que le côté antérieur jusqu’à la hauteur de la poitrine, sont travaillés d’une manière soignée, tandis que le côté antérieur, à partir de la poitrine, n’offre qu'une excavation laissée dans un état de rudesse complète: ceci entraîne la conclusion évidente, que par cette partie antérieure les figurines tenaient à un objet étranger. La seconde circonstance consiste en 1) Constantinople possède maintenant deux musées, l’un celui de St°.Jrène, consacré aux antiquités Greques, romaines et byzantines; l’autre celui des Janissaires, aux antiquités orientales et spécialement ottomanes (Revue Archéol.1868,T.X VIII, p.237). Nous ne savons dans lequel des deux se trouvent aujourd’hui nos deux figurines. 529 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 530 ce que chaque aile et la queue des figurines sont percées d’un trou, ayant indubitablement servi au passage des clous ou des rivets d’attache. Pour ce qui regarde la forme des objets auxquels ont dû être réunies nos figurines en bronze, nous avons des éléments plus que suffisants pour affirmer qu’elle a dù être ronde, convexe, et, selon la plus grande probabilité, que ce devaient être des vases métalliques: au-dessus de leur goulot s'élevait la tête de la statuette, tandis que la queue, vers son extrémité inférieure, était un peu recourbée en ar- rière, pour suivre la ligne bombée du ventre du vase; en même temps les ailes (ce qui nous est prouvé avec évidence par les photographies) s’étendaient à droite et à gauche de la figure avec une légère inflexion en avant, de façon à embrasser, avec les deux bras su- perposés, la rondeur du vase. Nous pensons, en outre, que les figurines n'étaient pas isolées chacune sur son vase, mais qu’elles y te- naient par paires, c’est-à-dire que sur le bord supé- rieur de chaque vase il y avait toujours deux figures, posées en face l’une de l’autre, et ceci est prouvé, à notre avis, par l’anneau attaché au dos de chaque figure, près de la ceinture: selon toute probabilité, à cet endroit s'élevait une anse (comme celle des seaux), et de ses deux bouts recourbés elle entrait dans les an- neaux ménagés avec intention à cet effet. D’après la courbe des ailes, nous avous même une certaine possibilité — d’ailleurs problématique — de juger de la dimension des vases en question, en suppo- sant que nos photographies reproduisent la grandeur naturelle des originaux. Si nous admettons que nos figurines présumées ne touchaient point l’une à l’autre du bout de leurs ailes étendues, sur le bord supérieur du goulot, et que, selon les exemples de ce genre de vases, dont il sera parlé plus bas, il existait à cet endroit un espace vide, ne füt-il que minime, — nous aboutirons à ce résultat, que le vase de moindre pro- portion (qui, à en juger par la photographie du revers, aurait eu un ventre plus bombé que le vase de plus grande dimension) aura pu avoir approximativement quelque chose comme 4 ou 5 vershoks (18—22 centim.) de diamètre à l'ouverture du goulot, tandis que le vase de plus grande proportion aurait eu au même endroit de 5 à 6 vershoks (22 — 27 centim.), et un diamètre de cette espèce aurait été la preuve de dimensions Tome XVI. assez considérables : le moins grand de nos vases aurait pu atteindre une hauteur de 10 à 12 vershoks (45 — 53 centim.), tandis que le plus grand se serait élevé à 14 ou 16 vershoks (62 — 71 centim.) de hauteur. D'ailleurs nous n’attribuons qu’une valeur parfaitement hypothétique à ces considérations. Cela dit, passons aux détails. Le style, tout autant que le type des deux figurines, nous paraît être indubitablement ancien asiatique, quoiqu'il soit difficile, vu le nombre restreint de points de comparaison, dont nous pouvons disposer en ce moment, — de l’attribuer avec une certitude com- plète à telle ou telle autre nationalité. Les ailes et les queues de nos statuettes ont, par leur dessin, une certaine ressemblance avec celles de plusieurs figures divines, humaines ou fantastiques, re- présentées par l’art de l’Assyrie et de l’ancienne Perse, tandis que d’autres particularités fort caractéristiques éloignent ces statuettes des représentations offertes par cet art. Les ailes des figures assyriennes nous apparaissent étendues à droite et à gauche d’une manière complè- tement horizontale, et les plumes, rendues avec tant d’exactitude, qu’on pourrait les compter une à une, s’allongent en rangées parallèles, également horizon- tales. En même temps chaque plume, s’ofirant sous la forme d’une bande allongée à bout arondi, ressort par sa base de la précédente et donne à son tour nais- sance à la plume de la rangée suivante. Le même sys- tème a été scrupuleusement suivi dans l’exécution des ailes et des queues de nos statuettes. Mais à cela se borne la similitude de ces dernières avec les figures assyriennes, et d’autres détails non moins accusés sé- parent les unes des autres. En examinant toute la masse des sculptures assy- riennes connues, nous nous apercevons que toutes les ailes y sont constamment rendues de deux manières. Dans un cas, l'aile se compose de deux rangées de longues plumes, surmontées par une troisième rangée, laquelle, peu large et attenant immédiatement au nerf de l’aile, est formée d’une multitude de petites plumes fort courtes: des ailes de cette espèce appar- tiennent aux divinités, aux prêtres ou sacrificateurs, aux êtres fantastiques, aux colosses quadrupèdes à face humaine, aux principaux oiseaux (Layard, The Monu- ments of Nineveh, London, 1854, f”, l' vol., feuilles: 34 031 3,4, 5, 7°, 14, 18, 20, 22, 25, 26, 34— 88, 49, 64; II, 3, etc.; Botta et Flandin, Monuments de Ninive, Paris, 1856, f, Planches: 26 — 28, 45, 74 — 75 etc.). Dans le second cas, laile n’est composée que de deux rangées de longues plumes, avec omission de la troisième, formée de plumes fort courtes: de cette manière sont ordinairement rendues les ailes des figures de moindre dimension, griffons, hippogriftes, sphinx, taureaux ailés, oiseaux divers etc. (Layard, 1, 6, 8, 42, 43; II, 5 etc.). Il est possible, que dans tous ces cas la troisième rangée, celle des petites plumes, ait été omise à cause de la place restreinte dont on disposait ici. Mais dans tous les cas, Part assyrien n’offre point de troisième manière de repré- senter les ailes. Quant aux ailes de nos statuettes, elles appartien- nent à un autre système de représentation, et notam- ment à celui qui demande l’emploi de quatre rangées égales de longues plumes, sortant horizontalement les unes des autres, avec une complète omission de la rangée supérieure des petites. Sous ce rapport, les ailes et les queues de nos statuettes ont une singu- lière analogie avec les ailes et les queues du person- nage divin, Mir, sur les monuments de Persépolis. Nous apercevons ici la représentation d’une figure humaine, portant le costume des rois de l’ancienne Perse, vue à mi-corps et placée au-dessus d’un cercle pourvu de deux ailes étendues horizontalement, à droite et à gauche, ainsi que d’une queue d’oiseau. Nous rencontrons une figure du méme genre sur les monuments de l’Assyrie (le dieu Assowr, selon G. Raiw- linson, The five great monarchies, London, 1862, f, 1,231); mais à part les autres points de différence, dont il sera question plus bas, notons ici, que les aïles de ces figures assyriennes sont formées tantôt de trois, tantôt de deux rangées de plumes, la queue — de deux rangées (Layard, 1, PI. 13, 21, 25). Tout au contraire, sur les monuments persépolitains, les ailes de Mihr sont pour la plupart toujours formées exacte- ment, comme dans nos figurines, de quatre rangées de plumes, les queues — de trois rangées (Flandin et Coste, Voyage en Perse, Paris, f, PI. 146, 155 — 156,164,166). Quant aux figures colossales des rui- nes de Persépolis, nous trouvons que, parmi ces der- pnières, les unes (comme par exemple le taureau ailé, Bulletin de l’Académie Empériale o32 à tête humaine, Flandin et Coste, PI. 82) ont des ailes composées, il est vrai, de quatre rangées de plumes, mais les extrémités supérieures de ces ailes, au lieu d’être horizontales, sont recourbées en dedans et vers le haut, tandisque les autres (comme p. ex. monstre fantastique combattu par le roi, Ibid. PI. 123 et 152, et la célèbre figure de Passargade, remontant à une haute antiquité et ayant des particularités égyptiennes, PI. 198) ont ces ailes à quatre rangées de plumes et horizontales. Cette dernière catégorie semble avoir été à Persépolis la plus nombreuse. Aïnsi, nous aboutis- sons, en définitive, à ce résultat, que la représenta- tion des aïles et des queues de nos figurines se rap- proche plus des mêmes parties dans les figures de l’ancienne Perse, que dans celles de lAssyrie. Mais à cela se borne l’affinité de nos figurines avec les représentations de l’art assyrien et ancien perse, car tous les autres détails ne concordent plus et offrent des différences notables. C’est ainsi que le contour du visage, la forme des yeux et la coiffure apparaissent complètement au- tres sur nos figurines. Nos bronzes offrent un visage replet et large, avec un nez peu protubérant, mais droit, gros à son extrémité, fort large de narines et pour ainsi dire écrasé, tandis que les figures de Ni- nive et de Persépolis représentent un visage allongé, presque pointu vers le bas, un nez long et crochu (Layard, I, PI. 3, 4 et suiv., 92; IL. 3 etc.; Boitu et Flandin, 12, 14,41, 44,45, 47 etc.; Flandin et Coste, PI. 100—101,122—124, 152—153). Un type Jus- qu'à un certain point analogue à celui de nos figu- rines ne nous est offert, dans les bas-reliefs assyriens, que par les figures des eunuques, qui, on le sait bien, étaient ordinairement des étrangers, des prisonniers de guerre, enlevés à d’autres nations (Layard, T, 5, 12, 15 —16, 23—-24; II, 32 etc.; Botta et Flandin, 13,15—19, 22—23 etc.), ainsi que par celles des captifs et des captives des Assyriens (Zayard, T, 20, 83; II, 19, 26—28, 33—35; Botta et Flandin, PI. 36—39, 82, 104, 106, 106/*, 125 -— 136). La forme des yeux de nos deux figurines présente également une particularité remarquable: Pœil à une grandeur tout-à-fait exceptionnelle et, avec cela, une ampleur parfaitement égale à ses deux bouts, tant dans sa direction vers le nez que dans la direction opposée, vers la tempe. Cette forme de l'œil est com- 533 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 534 plètement étrangère tant au type de visage assyrien qu'à celui de l’ancienne Perse. Les monuments de Ninive, sans exception, nous offrent un œil fortement protubérant, il est vrai (comme ceux de nos figurines), mais de dimension médiocre, rallongé et considérable- ment rétréci en se rapprochant de la tempe (Layard, I, 3, 4,5, 7 et suiv.; LT, 3 et suiv.; Potta et Flandin, 44, 45,47,153,154etc.). Les monuments de Persé- polis nous laissent voir, de leur côté, un oeil assez grand, mais plat et fort rallongé vers les tempes(Ælandin et Coste, PI. 100, 101, 122—124, 152, 155 et une masse d’autres). Enfin, la coiffure laisse également apercevoir des particularités notables. D’abord, sur le devant du visage, les cheveux, plantés générale- ment fort bas, forment une pointe dirigée vers le bas du front; secondement, ils tombent des deux côtés du visage et derrière la tête en rouleaux sy- métriques. Tout cela ne se trouve jamais sur les figures assyriennes ou anciennes perses proprement dites. Les figures d'hommes ou de femmes, appartenant à ces deux nationalités, portent constamment des che- veux longs et épais, frisés à leur extrémité en petites boucles rondes, couchées en plusieurs rangées; en haut du visage ces cheveux entourent le front, en forme de festons. Mais nous observons aussi ce fait impor- tant, que ces mêmes monuments nous font voir des coiffures fort semblables à celles de nos statuettes, sur la tête d'hommes et de femmes appartenant aux peu- ples vaincus ou subjugués par les Assyriens (Layard, I, 20, 83; II, 26—928, 33—35 etc.; Botta et Flan- din, 36—39, 82, 104, 106, 106"*, 125—136). En- fin, les bracelets eux-mêmes, qui ornent les poignets de la plus grande de nos deux figures (ceux de la moins grande étant peu distincts à cause de l’état dégradé du revers de cette figure), n'ont pas du tout le caractère assyrien ou ancien perse: ils consistent en trois rangées d’anneaux tout-à-fait unis et sim- ples, tandis que les bracelets assyriens sont for- més tantôt de spirales à plusieurs rangs, embelliés à leurs bouts et sur leur parcours de figures diverses, et tantôt ils sont formés d’anneaux chargés de rosaces et d’une multitude d’ornements divers (Botta et Flan- din, PL. 161).. Quant aux bracelets de la Perse an- cienne, les monuments de lersépolis nous les repré- sentent sous la forme d’un anneau parfaitement uni (Flandin et Coste, PL 95, 97 —98, 164, 167, 178), et fort rarement sous la forme d’un anneau double (ibid., PI. 96). Pour ce qui regarde l’ornement qui remplit le demi- cercle terminant par en bas la plus grande de nos figurines, à partir de la taille, et s'étendant jusqu'aux coudes, nous observerons que le zigzag qui en est la base fondamentale appartient à la haute antiquité asiatique, à tel point que nous le retrouvons même en Égypte, dans les fresques de la nécropole de Thèbes, XVIIF dynastie, sur les vases des «tributaires asia- tiques» (Prisse d’ Avennes, Hist. de l’art égyptien, «Art industriel»). Dans sa forme la plus simple, cet orne- ment apparaît sur la courbe de plusieurs objets ronds, appartenant à l’art assyrien, tels que les divers bou- cliers représentés sur quelques bas-reliefs de Ninive (Botta et Flandin, PI. 160). Mais quant à des traits de ressemblance plus rapprochés, c’est-à-dire quant à des exemples de zigzags remplis de lignes contrariées, nous ne les trouvons que sur des œuvres d'art ayant toutes une provenance originairement asiatique. C’est ainsi que nous trouvons cet ornement: 1) dans la sculpture en bois de divers peuples sauvages, dont la civilisation se rattache à celle de l'Asie; par exemple voyez l'échantillon provenant des îles Sandwich (Owen Jones, The Grammar of ornament, London, 1856, PI. II, dessin X 8); 2) dans les ornements, en stuc, de la mosquée de Touloun, qui est la plus ancienne mos- quée arabe, au Caire, ayant été construite au IX" siècle (Owen Jones, PI. XXXI, dessin M 33). C’est un fait reconnu aujourd’hui, que les éléments fondamentaux de l'architecture arabe sont dûs à des influences hé- braïques; 3) dans les ornements de la porcelaine chi- | noise (Owen Jones, PI. LIX, dessin X 11, bande supé- rieure). Cependant, il faut aussi observer, que ce même ornement se retrouve sur quelques monuments égyptiens, par exemple sur plusieurs fauteuils de Ramsès III, de la XX° dynastie (Nécropole de Thèbes, Wilkin- son, Manners and customs of the ancient Egyptians, London, 1837, I Series, Vol.Il, PI. XI; Prisse d’Avennes, Hist., «Art industriel»). Mais nous ne croyons pas, que cet ornement tressé ait eu une origine égyptienne: il semble être une importation d'Asie, ensemble avec bien d’autres éléments importants de l’art et de l’ornemen- tation asiatique, tels que par ex. la volute dite ionienne, la rosace et le paon, qui tous les trois apparaissent bien sur les vases et les monuments architecturaux 34* 535 comparativement postérieurs de l'Egypte (XVII — XX° dyn.), mais possèdent indubitablement leur mère- patrie en Asie. Quant à l’ornement formé de chevrons remplis de chevrons moindres, le tout gravé sur le cou de notre seconde figurine, c’est un ornement de la haute anti- quité asiatique, que nous retrouvons même dans le nombre des ornements chinois (Owen Jones, PI. LIX, dessin X 11, bande inférieure, et, qu’à cause de sa provenance asiatique nous retrouvons aussi sur les monuments étrusques (Micali, Storia degli antichi po- poli italiani, Firenze, 1832, Atlas, PI. XLV, X 3, fibule étrusque en or). En outre,observons que cet orne- ment entre dans la composition de plusieurs vases, cha- piteaux et bases de colonnes égyptiennes des XVII — XX° dynasties du nouvel empire (Prisse d’Avennes, Art., industriel, Architecture, Thèbes). La forme pri- mitive de cet ornement semble être une feuille. Enfin, les rosaces et les fleurons, également gravés sur le cou de nos deux statuettes, sont tellement ré- pandus dans l’art asiatique, en général, et tout parti- culièrement dans les œuvres d’art de l’Asie-Mineure, de l’Assyrie et de l’ancienne Perse, qu’elles ne de- mandent pas d’autres éclaircissements. Tout cet ensemble de preuves autorise à conclure, que par certains détails nos figurines ont des points de ressemblance avec les procédés artistiques de l’As- syrie et de la Perse ancienne, mais qu’elles offrent en même temps des particularités étrangères à l’art de ces deux nations, et que ces particularités reportent notre attention sur d’autres nationalités asiatiques, plus ou moins proches voisines des monarchies assy- rienne et perse. Nous n'avons pas la possibilité de nous livrer ici à un examen détaillé des propriétés qui distinguent nos figurines des monuments d'art de Babylone, de la Phénicie et des îles de l’Asie-Mineure qui dénotent une influence directe de la Phénicie, mais nous nous bornerons à fixer l'attention du lecteur sur deux parti- cularités qui prouvent, à notre avis, d’une façon in- contestable, que nos figurines n’appartiennent ni à l'art babylonien, ni à l’art phénicien. Ces deux parti- cularités sont: le type du visage et la coiffure. Le type babylonien nous offre un visage assez replet, mais rallongé vers le bas, des yeux grands et pleins, mais non énormes, et un peu rétrécis vers la tempe (Fran- Bulletin de l’Académie Impériale RE 536 çois Lenormant: «Sur une statuette babylonienne d’al- bâtre», Revue archéolog., 1868, T. XVIIT, dessin de la page 232; Adrien de Longpérier, Musée Napoléon II, Paris, PI. I—1I; G. Rawlinson, The five mon- archies, I, dessin des pages 123, 176 et 179). La coiffure de ces figures consiste en cheveux relevés au- dessus du front ou offrant une ligne droite, mais jamais cette coiffure ne nous laisse apercevoir les cheveux abaissés en pointe au-dessus du nez, comme chez nos figurines. Le type des figures phéniciennes, tant de la Phénicie proprement dite que des îles de l'Asie-Mineure (Revue archéol., 1868, T. XVII, p. 124, Fr. Lenormant: «Statuette de bronze du Musée Britannique»; Adr. de Longpérier, Musée Napoléou IT, PI. XVII: «Sarcophages phéniciens»; Ibid., PI. XLIX, dessin X°? 7: petit vase de Rhodes, en forme de tête de femme, style phénicien; Revue archéolog., 1869, T. XIX, PI V—VI: figures trouvées à Chypre; Lajard, Recherches sur le culte de Vénus, PI. XXI: statuettes de Chypre) — nous laisse reconnaître des faits de la même nature, c’est-à-dire des particularités de tout point opposées à celles de nos figures: l’élément pro- prement Sémitique nous semble absent de ces dernières. Notre examen des détails achevé, jetons mainte- nant un coup-d’œil sur l’ensemble de nos statuettes. Nous avons ici des figures jusqu’à un certain point appartenant à la même catégorie que le Mihr des monuments persépolitains, ainsi que la divinité de la même nature représentée sur les monuments de Ni- nive (Assour?). L’affinité consiste, dans le cas actuel, en ce que, ici comme là, l’art se proposait de repré- senter une figure humaine, vue à mi-corps et pourvue d’ailes et d’une queue d’oiseau. Mais ici, d’autre part, il existe entre les uns et les autres cette différence, que dans les représentations assyriennes et perses la divinité possède des bras complètement détachés des ailes et affectés à une action indépendante: c’est ainsi que dans certains cas ce personnage divin tient à la main une couronne, une fleur ou un arc; dans d’autres cas, il décoche avec son are une flèche; dans un troisième cas, il exécute de sa main droite un geste religieux ou donne la bénédiction (Layard, I, 13, 21, 25; Flan- din et Coste, PI. 146 — 147, 155 — 156, 164, 166, 174— 176, 178). Or nos statuettes nous offrent une image tout-à-fait opposée: les deux bras sont étendus immédiatement au-dessus des ailes et semblent former 537 un tout avec elles. Ce détail, complètement excep- tionnel, nous reporte en idée vers un monument de l’Asie - Mineure, qui donne prise dans le cas actuel à des rapprochements intéressants. Nous parlons du bas-relief lycien, publié par Émile Braun, dans son excellent petit traité intitulé «Sepolero di Xanthos» (Annali del Instituto di corresp. archeologica, 1844, p. 150), et dont nous donnons ici une copie. Au-dessus d’une stèle funéraire pose un être à moitié femme, et à moitié oiseau. La tête et le corps, jusqu’à la ceinture, appartiennent à la femme, tandis que les ailes, la queue et les jambes”) sont d’un oiseau. Les êtres de cette espèce, assez connus, sont ordinairement ap- pelés «Harpyes» ou «Sirènes», lorsqu'on les trouve parmi les productions de l’art grec, et M. Stephani a donné, sur cette matière, une monographie fort com- plète et, selon son ordinaire, épuisant le sujet (Compte- rendu de la Commission Impériale archéologique pour l'année 1866, p.5 — 66). Mais nulle part, dans l’art grec proprement dit, nous ne trouvons les êtres de cette catégorie représentés avec les bras posés immédiate- ment sur les ailes, et ceci est un détail trop caracté- ristique pour ne pas avoir une signification impor- tante, due à des croyances religieuses. Nous ne possédons jusqu’à ce jour qu'un nombre trop restreint de monuments de l’Asie-Mineure, et pour cette raison nous sommes hors de possibilité d'établir maines. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 538 bas-relief lycien d’une part, à cause de leurs bras étendus, avec des représentations du même genre, ap- partenant à des monuments de la haute antiquité de l’Asie occidentale. Cependant un fait curieux, que nous devons noter ici, c'est que cette même représen- tation se trouve reproduite également sur des monu- ments égyptiens, tant du nouvel empire que de l’an- cien. Un bas-relief en stuc, de la XVIII dynastie, dé- couvert par: Lepsius dans l’un des tombeaux de Thèbes et conservé aujourd'hui au Musée de Berlin (Lepsius, Denkmäler aus Âgypten und Âthiopien, T. V, PL I), nous offre, au haut du tableau, la figure de deux grandes ailes étendues à droite et à gauche d'une figure centrale, probablement le disque solaire ou un oiseau de proie, qui, selon toute apparence, aurait dû se trouver à cet endroit, selon la coutume générale égyptienne (cette figure centrale a été endommagée par la suite des temps, au point de ne plus laisser de traces de sa conformation antérieure). Au-dessus de chacune des deux ailes s’étend un bras humain, orné d’un bracelet de tout point semblable à celui de notre grande figurine. Des monuments de l’ancien empire nous démontrent que cette représentation a été fami- lière à l'Égypte, longtemps avant la XVII dynastie. C’est ainsi qu’un bas-relief de la XII dynastie, le- quel, quoique reproduit dans l'ouvrage de Lepsius uniquement au trait et dans ses contours généraux (Lepsius, IV, PI. 136), semblerait prouver néanmoins avec une évidence suffisante que les bras étendus au- dessus des ailes ont été représentés en Égypte déjà dans le courant de cette période, et ne peuvent être comptés pour une innovation, doivent remonter à des époques encore plus reculées. Mais ce qui est parti- culièrement curieux dans le cas actuel, c’est que nous voyons des figures de femmes évidemment égyptiennes, avec des bras étendus au-dessus d’ailes éployées, sur des monuments des îles de l’Asie-Mineure, anciens sites de la civilisation phénicieune (Adr. de Longpérier, 539 Bulletin de l’Académie Impériale 540 RÉ Musée Napoléon III, PI. XLIX: «Vases de Rhodes», dessin À 3). Ceci semblerait prouver des influences égyptiennes, transmises à l'Asie par l'intermédiaire des Phéniciens. C’est pour cela que se présente ici la question de savoir: la figure du disque solaire pourvu de deux ailes étendues à ses côtés, si répandue dans Part égyptien, à partir des premières époques et à travers toute la chaîne des dynasties, jusqu'aux dernières pé- riodes de l’empire romain, est-elle de provenance égyptienne, ou bien doit-elle son origine à l’Asie, qui l'aura transmise, avec bien d’autres particularités re- ligieuses et nationales, à l'empire des Pharaons? Cette question, à notre avis, ne pourrait être encore résolue définitivement, au moment actuel; car les monuments de Ninive (Layard, 1, PI. 6, 39; II, 4) nous montrent cette figure religieuse déjà dans une forme complète- ment assise et largement répandue, et cette forme pourrait trop naturellement découler du rôle suprême joué par le soleil dans les idées religieuses les plus primitives des peuples aryens, pour avoir besoin d’at- tendre des traditions et des emprunts égyptiens. Ce- pendant il serait impossible de ne pas fixer l'attention sur les monuments de l’Asie occidentale, où le disque ailé apparaît sur le sol asiatique, avec des traces in- contestables d'influence égyptienne. Nous emprunte- rons notre exemple aux deux figures sculptées sur le plafond de l’un des deux »aos phéniciens, découverts par M. Renan près d’Amrith et portant aujourd’hui le nom de « Fontaine des serpents» (Renan, Mission de Phénicie, Paris, 1864, f”, PI. IX). L'architecture de ces naos, et particulièrement les corniches, formées d’une rangée continue d’uraeus, sont purement égyp- tiennes. Sur la voûte étaient sculptées deux vastes paires d'ailes, l’une se rattachant au disque solaire, pourvu, en outre, à sa partie inférieure, d’une queue d'oiseau de proie; l’autre, présentant à son centre le corps, fortement endommagé, dans son état actuel, d’un oiseau de proie: c’est probablement le vautour, si souvent représenté à la place du disque solaire sur les monuments de l'Égypte (M. Renan suppose ici la présence d’un aigle). En outre du caractère général de l’architecture, qui nous reporte aux monuments de l'Égypte, il y a spécialement, dans les détails des deux bas-reliefs qui ornent le plafond des naos, certaines particularités qui sembleraient également dues à des influences égyptiennes: c’est le dessin des plumes. Les plumes de toutes les figures ailées de l’art égyp- tien en général, à travers toutes ses périodes, à partir de ses époques anciennes (XIT dynastie, Lepsius, IV, PI. 123) et jusqu'aux monuments de la période ro- maine, sous l’empereur Adrien (Lepsius, IX, PI. 85, 86), nous offrent ce trait caractéristique, que partout où elles se trouvent, tant sur les ailes que sur la queue de la figure ailée, fût-elle réelle ou fantas- tique, ces plumes sont pointues par le bout, tandis que tout l’art asiatique en général suit un système différent: ici les plumes de toutes les-figures ailées sont rondes par le bout, et cette particularité est ac- centuée dans les deux systèmes opposés avec assez de constance et de force, pour ne pas laisser croire à l'effet d’un simple hasard. Or, dans notre monument phénicien , la forme des plumes porte le caractère complètement égyptien, c’est-à-dire elles sont poin- tues, ce qui ne se voit jamais sur les monuments d’origine proprement asiatique. Le même mélange de formes égyptiennes et asiatiques se trouve également dans le bas-relief bien connu de Pasargade (Flandin et Coste, pl. 198), où le costume et le faire technique sont asiatiques; en même temps, l’objet posé sur la tête, formé d’un échaffaudage de cornes et de vases, ainsi que les quatre ailes à plumes pointues, dé- notent des influences évidemment égyptiennes. D'un autre côté, l’arrangement intérieur des ailes du mo- pument phénicien nous reporte vers les traditions asiatiques: ce ne sont plus déjà deux ou trois rangées de plumes qui forment l’aile, selon la coutume géné- rale de l'Égypte, mais bien quatre rangées — ce qui, selon les détails persépolitains donnés plus haut, se- rait un signe indubitable d’influences asiatiques. De cette façon, le monument d’Amrith, dans son entier, serait un exemple nouveau (ajouté à bien d’autres, pris dans d’autres sphères de l’art) de la présence simultanée de certaines formes égyptiennes et asia- tiques sur le sol de l’Asie ancienne. (Cf. Lettre du Vicomte E. de Rougé à M. Renan sur des monuments égyptiens trouvés en Phénicie, Revue archéologique, T. VII, 1863, p. 197 —198.) Après cela, nous nous demandons: quelle est la provenance des figures, où la forme humaine, repré- sentée à mi-corps ou jusqu’à la poitrine, se trouve fondue avec la forme d’un oiseau? Est-elle égyptienne, o41 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 54? ou bien asiatique? Voilà une question, à laquelle on ne saurait également répondre aujourd’hui avec une précision rigoureuse. Le professeur E. Curtius, de Berlin, a bien fixé l’attention, dans le dernier temps (Archäolog. Zeitung, 1869: «Zum Verständniss des sogenannten Harpyiendenkmals» etc., p. 12—13), sur une figure égyptienne, partie homme, partie oiseau, représentée à Karnak (Lepsius, IX, 29), qui semble- rait être le prototype des représentations analogues, fournies par l'antiquité asiatique; mais le professeur Conze a observé à ce propos (Ibid., «Zur Erklärung des Harpyienmonuments von Xanthos», p. 79), que cette figure appartient à une époque postérieure, et notamment à celle de Ptolémée Evergète IL. Le pro- fesseur Curtius a répondu (Ibid., « Goldplättchen aus Kamiros», p. 111—112), qu'il est peu probable que l'Égypte, à l'époque des Ptolémées, eût créé de nou- velles formes hiératiques. En effet, on est bien porté à admettre que les figures caractéristiques mixtes, semblables à celles qui nous occupent en ce moment, ne peuvent point être de provenance postérieure et doivent remonter, tant en Égypte qu’en Asie, à des époques d’un àge reculé: mais comme, pour l'Égypte, les monuments à représentation de figure humaine avec ailes et queue d'oiseau, manquent pour les pé- riodes primitives, nous sommes dans la nécessité de mettre pour le moment cette contrée hors de ques- tion. Pour ce qui regarde les figures à ailes étendues horizontalement et queue d'oiseau, de provenance asiatique, elles nous semblent offrir trois catégories distinctes. La première est celle où le centre est oc- cupé par le disque du soleil, accompagné d’ailes de ses deux côtés et pourvu d’une queue en bas: c’est la même forme que celle qui est si fort répandue en Égypte, et des exemples s’en retrouvent, à des épo- ques diverses, tant dans les îles et sur le littoral oriental de la Méditerrannée (Adr. de Longpérier, Musée Napoléon III, Planche XI, coupe d'argent trouvé à Chypre; A. de Luynes, Numismatique et inscriptions cypriotes, Paris, 1852, f”, Planche Il, MX 1, 3—14; Renan, Mission de Phénicie, PI. IX; de Luynes, Numismatique des satrapies et de la Phénicie, PI. 1, monnaies de Tiribaze; de Saulcy, Voyage autour de la mer Morte, Paris, 1853, Atlas, PI. IV, colonne funéraire de Beirout; Revue archéolog., 1868, T. XVII: ,,/ntailles à légendes sémitiques‘‘, par M. de Vogüé, PI. XIV, XX 12, 20; PI. XV, XX 25, 26, 28), que sur les monuments de l’Assyrie, de l’an- cienne Perse et en général de l'Asie antérieure (Lajard, Recherches sur le culte de Vénus etc. en Orient et en Occident, Paris, 1849, PI. 1, 16; IV, 11; XXII, 6, 8; III, 9—11, I", 11; Layard, 1, PI. 6, 39; II, 4; Flandin et Coste, PI. 135, 146, 154, 155, 156 etc.; Perrot, Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie etc., Paris, 1864, f°, PI. 47, 50, 51). La seconde catégorie est celle où le disque du soleil est remplacé par un être moitié homme, moitié oiseau, et de la forme primitive du disque rien n’est resté, excepté un fragment de la courbe inférieure, sous l'aspect d’un segment d’anneau: nos figurines de Van nous présentent un exemple intéressant de cette seconde forme, ayant des affinités avec l’art égyp- tien (les bras étendus au-dessus des aïles), mais provenant peut-être d’une souche primitivement asia- tique. Notons bien, que nous ne rangeons point, pour le moment, dans cette catégorie, les figurines en terre- cuite, moitié femme et moitié oiseau, trouvées en grand nombre dans l’île de Rhodes, dont il sera ques- tion plus bas, parce que nous ignorons si elles avaient des bras étendus, au dessus des ailes, ce qui serait de la plus haute importance dans le cas actuel. Enfin, la troisième catégorie de nos représentations est celle où le segment d’anneau dont nous venons de parler est remplacé par un anneau complet et clos, rempli sur toute sa courbe d’ornements divers, zigzags, traits circulaires ou langues de feu — dans les monuments assyriens, ou bien formé de fleurs — dans l’art de l’ancienne Perse. Avec cela, il faut observer que le personnage divin des Assyriens (Assour ?) est toujours placé dans l’intérieur de l’anneau ou cercle, tandis que le Mihr des Perses s’exhausse au-dessus de cet an- neau et n’a que la taille engagée dans l’intérieur de celui-ci‘). Mais la particularité la plus notable des bas-reliefs de la Perse consiste en ceci, que pour la majeure partie, au-dessous du Mihr, se trouvent aussi représentés, sur une où sur deux rangées paral- lèles, l’image ou les images du soleil ailé (Flandin et 3) C’est pour cette raison que nous croyons devoir attribuer à l'époque et à l'influence persépolitaine les intailles hébraïques (Revue archéol., 1868, T. XVII, PI. XVI, MX 40 et 42) qui portent la divi- nité ailée au-dessus du disque. 643 Bulletin de l’Académie Empériale 244 Coste, pl. 146, 147, 155, 156, 164, 166, 174—176, 178), et cela dans la forme spécialement asiatique, c’est-à-dire avec des ailes à quatre rangées de plu- mes et à queues contenant seulement trois rangées, tandis que sur les monuments assyriens Je personnage et le disque ailé ne se retrouvent jamais accouplés sur le même monument, dans une succession verticale, et offrent le même nombre de rangées que les disques ailés égyptiens, c’est-à-dire trois rangées de plumes pour les ailes et deux pour la queue d’oiseau. Tâchons maintenant de nous rendre compte de la signification de nos figurines en bronze. Devons-nous penser que nous avons là des représentations funé- raires? Leur affinité avec les femmes ailées du « Mo- nument des Harpyes», à Xanthos, et avec l’autre monu- ment lycien dont nous avons offert plus haut la re- production, aurait dùû nous incliner à adopter cette opinion; car dans ces deux monuments, appartenant à l’Asie-Mineure, nous voyons des êtres féminins à ailes et à queues, dont le caractère funéraire ne peut point être méconnu. Sur le premier, ces êtres mytho- logiques emportent dans leurs bras les âmes des dé- funts, sous l’aspect de petits enfants; sur l’autre, l’être mythologique se tient perché au-dessus du chapiteau d’une stèle funéraire, tout-à-fait comme nous le re- trouvons sur d'innombrables monuments de l’art grec (Voy. la monographie ci-dessus citée, de M. Stephani). Par conséquent, si nous reconnaissons dans les deux monuments lyciens la présence de Harpyes ou de Si- rènes (ces deux espèces d’êtres étant fort difficiles à distinguer, Stephani, Compte-rendu pour l’année 1866, p. 33), nous aurions dû, d’après l’analogie, appeler Harpyes ou Sirènes les personnages représentés par nos statuettes, d'autant plus que la significatien funé- raire des Sirènes est due à des influences orientales (Preller,Griechische Mythologie, Leipzig, 1854,1,346). Cependant cela ne nous paraît pas possible, dans le cas ‘actuel. Nous ne nions pas que des figures du genre de celles que nous étudions aient pu être do- tées d’une signification funéraire, mais nous ne pen- sons pas que cette signification ait été unique, et qu’elle se bornât à un seul et même cercle d'idées. Nous observerons d’abord, que nos figurines diffèrent essentiellement des représentations de Harpyes et de Sirènes, en ce que ces dernières sont toujours pour- vues de jambes d’oiseaux, tandis que celles dont nous parlons en sont toujours dépourvues. Mais dans le cas où nous eussions même été obligé d'admettre que les deux classes de figures appartiennent à une seule et même catégorie, et n’en sont que des varié- tés, toujours nous nous trouverions obligé d’affirmer que, par les représentations mixtes où nous voyons la forme humaine accouplée à celle d’un oiseau, l’an- cienne Asie n’entendait pas reproduire absolument des êtres à signification funéraire. C’est ainsi que, par exemple, dans les ruines de Ptérium (en Cappa- doce), les deux piliers existant encore aujourd’hui, et qui ont servi d'entrée au temple ou à l’édifice colos- sal, ruiné depuis longtemps, portent l’image de deux êtres fantastiques, moitié femme, moitié oiseau, qui, selon le dire de Hamilton et de Texier, ont toute l’apparence de l’art égyptien (Hamilton, Researches in Asia Minor etc., London, 1842, I, p. 382; Texier, Asie-Mineure, I, 224; Perrot, Exploration archéolo- gique de la Galatie et de la Bithynie, Planches 65 et 67 ‘): il serait tout-à-fait inadmissible de voir dans ces bas-reliefs des figures funéraires, tandis que, sans nul doute, elles occupent ici la même place de protec- tion ou de sanctification qu’occupent, sur les piliers d'entrée assyriens et perses, les colosses quadrupèdes dans lesquels la forme humaine est mêlée à celle de taureaux ou de lions ailés. Toute la différence consiste simplement dans celle des dieux dont ces êtres fan- tastiques étaient les symboles ou les signes. Cette signification protectrice des figures mixtes, moitié fem- mes, moitié oiseaux, s’est conservée en Orient, on peut le prouver facilement, jusqu’à nos jours, et bien des monuments des temps postérieurs en portent la trace; nous n’en donnerons pour exemple qu'un monument, pour ainsi dire, tout récent, le mausolée de la sultane Fatmeh-Khadoun, à Nigdé (en Asie-Mineure), érigé au XVIL'siècle. Nousvoyons ici, au-dessus de la porte d’en- trée, à droite et à gauche, une figure à tête de femme, surmontée d’une couronne royale, et à corps d'oiseau (Texier, Asie-Mineure, Tome II, PI. 95). Dans les 4) M. Barth a bien avancé (Archäol. Zeitung, 1859, X 126, ,, Ueber die Ruinen bei Uejük im alten Kappadocien“, p. 54) que ces figures n’offraient point des formes d’oiseaux et de femme, mais bien celles de sphinx. Cependant nous sommes dans l'impossibilité de nous baser sur cette assertion, vu les dessins complètement dépourvus d’exactitude qui accompagnent l’article de M. Barth, et surtout lorsque nous les comparons aux photolithographies du magnifique ouvrage de M. Perrot. 045 peintures des manuscrits indiens on voit souvent, parmi les êtres fantastiques qui entourent le trône de Salomon, ces mêmes figures à tête de femme couron- née, avec le corps d’un oiseau. Parmi les manuscrits assez nombreux où nous avons pu nous en couvaincre, nous nous bornerons à citer l’un des plus beaux, celui du British Museum, X 15,526, fl. La mème figure se retrouve encore dans l’ornementation des an- ciens manuscrits russes. Les initiales de ces manu- serits ont été malheuresement peu étudiées jusqu’à ce jour, mais sans nul doute elles sont destinées à four- nir plus tard de nouveaux matériaux à l’histoire du plus ancien art asiatique *). Ces initiales, disons-nous, sont remplies avec une profusion étonnante de figures semblables à celles dont nous parlons, et représentées tantôt isolées, tantôt réunies deux par deux. Au mi- lieu de tout leur entourage, et particulièrement au milieu de l’ornementation symbolique, formée de noeuds et d’entrelacs, avant trait à l’incantation, il serait difficile d’assigner aux figures de ces initiales une signification le moins du monde funéraire. Tous ces cas divers servent, nous le pensons, à prouver, d’une part, l'emploi fort répandu, dans l'art asiatique, des figures mi-partie femme et mi-partie oiseau, et d'autre part que la signification de ces êtres était loin d’être, non-seulement funéraire, mais en général hos- tile. Selon toute apparence, ce ne pouvaient être que les signes ou symboles de certaines divinités fémini- nes, comme l’art asiatique aimait à en placer sur tous les objets d'emploi religieux ou familier, comme em- blème de protection. À quelle divinité devaient se rapporter nos deux figurines? Nous pensons que ce pouvait être plutôt à celle qui correspondait à la Vénus des Grecs, à la Mylitta ou Beltis des Assyriens, à la Beltis des Baby- loniens, à l’Astarte des Phéniciens. M. Lajard a émis dans le temps l'opinion que toutes les représentations, en général, du disque ailé avec ses formes dérivées (celle d’Assour ou Baal — Bel, ci-incluses) reposent 5) Il nous serait impossible d’entrer ici dans l'examen des relations qui lient les initiales russes aux monuments d'art des temps fort reculés de l'Asie — examen que nous réservons pour un travail spécial; mais ici nous nous bornerons à affirmer, en nous basant sur nos études, que parmi ces initiales, nous considérons comme les plus importantes, pour la question actuelle, celles du XIII° et du XIV° siècles, qui révèlent, malgré leur époque postérieure, une origine directement asiatique, tandis que celles dessiècles XI—XI,XV—XVI, ne sont qu’un écho, plus ou moins modifié, de l’art byzantin. Tome XVI. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 516 primitivement sur la figure d’une colombe (Lajard, Recherches sur le culte de Vénus, p. 156—157). Il serait peut-être difficile de se rallier à cette opi- nion, dans toute son étendue; cependant, dans le cas actuel, on ne peut douter que les formes d’oi- seau n’appartiennent, selon la plus grande proba- bilité, à une colombe. Il y a trop de différence entre ces formes et celles de toutes les figures aïlées des Assyriens et des Perses, pour songer ici à des ailes et à des queues d’aigles, que là on reconnait facilement. Dans nos figurines, les ailes, de longueur médiocre et cependant larges, et particulièrement la queue peu longue et ouverte en éventail, tout en for- mant des deux côtés des courbes concaves, semblent reproduire avec le plus d'apparence l’appareil du vol de la colombe. Or, si cela était réellement démontré, nous aurions devant nos yeux des figures qui ne se- raient autre chose sinon des êtres symbolisant la Vé- nus asiatique. Les colosses quadrupèdes et ailés de l'Assyrie sont un symbole de Nin ou Bar (PHercule assyrien), lorsqu'ils offrent la combinaison des formes humaines avec celles du taureau (G. Rawlinson, The five great monarchies, I, 168); ils sont le symbole de Nerga (le Mars assyrien), lorsqu'ils réunissent les formes humaines avec celles du lion (Ibid. 172); d’autres figures également colossales sont le sym- bole de Nin, lorsqu'elles sont composées des formes de l’homme et du poisson (Ibid. 167). De même, nos statuettes, accouplées par paires comme les colosses indiqués plus haut, pourraient facilement être les sym- boles de la Vénus asiatique, car leur partie inférieure est formée d’après le même système que les colosses ci-des- sus mentionnés: — elle est formée de l’attribut ou du signe d’une divinité, et dans le cas actuel cette divinité ne peut êtreque la Vénus ancienne, au cultede laquelle la co- lombe appartenait, à travers toutes les religions de l'Asie occidentale, Nous sommes confirmés dans notre idée par les ailes et queues de colombes qui ornent les figu- rines en terre-cuite, trouvées en grand nombre à Ka- miros (île de Rhodes, Archäolog. Zeitung, 1865, An- zeiger 9*, 1870, p. 10: la majeure partie orne aujour- d’hui les musées de Paris, de Londres et de Bâle), et que le professeur E. Curtius, de Berlin, explique avec beaucoup de fondement comme étant les représenta- tions de la Vénus asiatique (Archäologische Ztg., 1870: «Terracotten aus Kamiros», p. 11). 35 047 Pour ce qui regarde la supposition, émise plus haut, que nos figurines ont dû en principe être posées sur le bord d’un vase, deux à deux, et en face l’une de l'autre, nous trouvons une confirmation de cela dans quelques vases assyriens, où, précisément de la façon que nous indiquons, des figures d’oiseaux (selon toute apparence des colombes) sont posées sur le bord de certains vases sacrés (Layard, I, PI 5; Botta et Flan- din, PI. 28): les colombes étendent leurs ailes ouver- tes l’une vers l’autre et en protégent, pour ainsi dire, le vase, tandis que sur leur dos se trouve fixé (comme chez nos figurines) un anneau dans lequel passe le bout de l’anse. Nous observons bien, que dans tous ces exemples les têtes des colombes ne se regardent pas en face, et se tournent le dos, tandis que, comme nous l’avons dit plus haut, les nôtres se regardaient en face. Mais ici nous ne trouvons pas de règle géné- rale ni pour l’un, ni pour Pautre cas, ct pour preuve nous donnons deux exemples, de la grandeur des originaux, de figures mi-partie femmes et mi-partie oiseaux, pris dans des manuscrits russes du XIV° siècle, choisis parmi un grand nombre d’autres de la même espèce, et qui montrent que les deux manières de représenter ces figures s’employaient indifférem- ment: (A. Évangile, appartenant à l’Académie des Sciences de St-Pétersbourg; B. Psautier appartenant au Musée Roumiantsoff, à Moscou). Dans le premier exemple, les deux divinités asiatiques se tournent le dos, et dans le second, elles se regardent en face. Les monuments assyriens que nous avons cités ont suivi la première manière; les vases de l’Asie-Mineure, à laquelle ont dû appartenir nos figurines, ont bien pu suivre la seconde. lulletin de l’Académie Hmpériale 548 En terminant, rappelons à la mémoire du lecteur que l'emploi, en Asie, de figures de femmes ailées aux an- ses de vases en bronze nous est certifié par les monu- ments étrusques, qui ont encore tant conservé des usages et des formes asiatiques primitives. Il suffira de nommer, parmi bien d’autres, le beau vase reproduit dans le Recueil d’antiquités Égyptiennes, Étrusques, Grecques et Romaines du comte de Caylus, T. V, PI. 47, 5 et dans les Monumenti del Instituto di corresp. archeologica, VI, PI. 64. De tout ce qui vient d’être exposé dans le presant article, nous croyons avoir le droit de tirer la con- clusion suivante. Les statuettes de Van n’appartien- nent ni à l’art sémitique, ni à l’art aryen, car elles combinent ensemble différentes propriétés apparte- nant tantôt à l’un, et tantôt à l’autre. Mais en même temps nous apercevons ici un troisième élément, qui semble étranger tant au système sémitique, qu’à l’aryen: cest celui qui se fait sentir dans le type particulier du visage et de la coiffure. Vu l'état incomplet de nos connaissances en fait de monuments anciens de l'Asie antérieure, nous ne saurions préciser aujour- d’hui à quelle nationalité appartient cet élément, qui rend les statuettes de Van remarquables au plus haut point. St-Pétersbourg, 27 août 1871. W. Stassoff. Die Arten der Gattung Dionysia Fenzl. Von Al Bunge. (Lu le 17 août 1871.) Die zierliche Primulaceen-Gattung Dionysia, von Fenzl (Flora XX VI. 1. p. 389.) aufgestellt, von Duby (DC. prodr. VI p. 45) nicht beachtet und von Bois- sier (Diagn. pl. or. VIL p. 66) bestätigt und genauer characterisirt, ist fast rein persisch, denn bisher ist nur eine Art, die Persien fehlt, etwas westlicher in dem benachbarten Gebirgen Kurdistans und Assyriens und eine ostpersische Art etwas üstlicher im angrän- zenden Afghanistan beobachtet. Alle bekannt gewor- denen Arten sind auf die Strecke zwischen etwa dem 62. und 85°. üstl. L. und dem 30.— 37. n. Br. be- schränkt. Sie sind sämmtlich Gebirgs- oder Alpenpflanzen und vertreten in ihrem Vaterlande die dort fast ganz fehlenden Alpenaurikeln. Ihre Tracht ist eigenthüm- 519 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 550 lich, ähnlich der der Aretien der europäischen Alpen: sie bilden entweder dichte auf Felsen gelagerte Kis- sen, Zusammengesetzt aus vielfach verzweigten Sten- geln, die mit dicht geschindelten meist sehr kleinen durch viele Jahre hindurch sich erhaltenden Blättern bedeckt, dicht an einander gedrängten kurzen Säulen gleichen, (D. bryoides, curviflora, rhaptodes und wahr- scheinlich D. Michauxii); oder sie bekleiden viel- fach verzweigt mit verlängerten, später die Blätter verlierenden, an der Spitze dicht gedrängte Blattroset- ten tragenden kriechenden Stengeln überhängende nach Norden gerichtete schattige Felsenwände mit einem dünnen tapetenartigen Überzug, (D. aretioides, cae- spitosa, drabaefolia, Kotschyi, tapetodes, diapensiaefolia, odora); zahlreiche, meist schün gelbe, kleine, lang und schlankrôbrige Blumenkronen verleihen diesen Kissen und Tapeten ein ungemein zierliches Aussehen. Nur D. revoluta scheint von den übrigen Arten darin abzu- weichen, dass sie ihre verlängerten nackten fast koral- lenf‘rmigen Zweige durch Felsritzen drängt, aus de- nen die Spitzen mit weniger gedrängten grüsseren Blättern mit wenigen Blumen hervorragen. Die eigenthümlichen Bedingungen für das Gedeïhen dieser kleinen Pflanzen, felsiger Grund, Schutz vor sengenden Sonnenstrahlen sowohl, als vor Regen oder fliessendem Wasser, trockne Luft, — begründen wahr- scheinlich das vereinzelte Auftreten derselben, und die ausserordentlich beschränkte Verbreitung der ein- zelnen Arten, so dass die meisten, wohl auch in Folge der schweren Zugänglichkeit ihrer Standorte, nur ein- mal von einzelnen Reisenden gesehen wurden und deren Nachfolgern entgingen. Man kann daher mit Fug annehmen, dass die weit ausgedehnten Hochge- birge Persiens, von denen ein verhältnissmässig nur ganz unbedeutender Theil dürchforscht ist, noch viele Arten dieser Gattung bergen, die ihres glücklichen Entdeckers harren. Es sind nun gerade 100 Jahre, seit S. G. Gmelin, oder Hablizl die erste Art dieser Gattung im Sama- müs-Gebirge der nordpersischen Provinz Ghilan ent- deckten. Aus der von Pallas herausgegebenen Reise- beschreibung S. G. Gmelin’s ist nicht mit Sicherheit zu entnehmen, wer der Entdecker des merkwürdigen Pflänzchens, dessen nirgends Erwähnung geschieht, gewesen; die Wabrscheïnlichkeit spricht für Habliz], der allein das Samamüs-Gebirge bereiste. In dem Herbarium der Kaiserlichen Akademie der Wissen- schaften finden sich Exemplare von Gmelin’s Hand mit dem Namen Primula villosa bezeichnet. Fast ein halbes Jahrhundert verging, ehe die Pflanze von Leh- mann, nach aus Pallas’ Hand stammenden Exempla- ren), in seiner Monographie der Primulaceen (1817)als Primula aretioides beschrieben und abgebildet wurde. Bongard untersuchte sie genauer und bezeichnete sie schon richtiger als Androsace unter dem Namen À. ghilanica, jedoch blieb seine Beschreibung im MS.; und Duby stellte sie noch später zu seiner Gattung Gre- goria. Ihr Verbreitungsbezirk scheint sehr beschränkt, da weder Buhse, der das Samam-Gebirge besuchte, noch auch Aucher Eloy und Kotschy, die wenig- stens die Gebirge in der Nähe längere Zeit durch- forschten, sie wieder gefunden haben. Etwa zehn Jahre nach Gmelin entdeckte Michaux (1783 — 84) eine zweite Art, die ohne nähere An- gabe als: «in Persiae montibus» in dem Herbar Deles- sert’s lag, bis sie 60 Jahr später von Duby als Gre- goria Michauxii beschrieben wurde; auch sie ist von keinem spätern Reisenden wieder beobachtet worden. Erst 50 Jahr später (1835)entdeckte Aucher Eloy auf seiner Reise von Bagdad nach Isfahan zwei neue Arten; die eine auf der Alpe Nal-kuh des assyrischen Kurdistan; sie wurde ein Jahr später von Kotschy auf dem Kara-dagh in Kurdistan, nôrdlich von Mos- sul wieder gefunden und unter dem Namen Aretia longiflora Fisch. MS. in der Sammlung aleppisch-mos- sulensisch-kurdischer Pflanzen vertheilt. Nach diesen Kotschy’schen Exemplaren stellte Fenzl die Gattung Dionysia (1843) auf und gab ihr den Namen D. odora; wäbrend Duby Aucher’s Pflanze als Gregoria Au- cheri beschrieb (DC. prodr. I. c.). Es ist mir nicht be- kannt, ob Hausknecht, der später dieselben Gegen- den besuchte, sie wieder gefunden. Die zweite Art Aucher’s, vom hohen Elwend-Ge- birge ist von Duby als Gregoria caespitosa (Prodr.]. c.) beschrieben, später (Mém. Primul. t. 2, f. 3) als eigene Gattung unter dem Namen Macrosiphonia caespitosa aufgestellt und abgebildet. So viel mir bekannt, ist auch diese Art später nicht wieder aufgefunden worden. In die Jahre 1839 — 41 fallen die Reisen Grif- 1) Lehmann’s Behauptung: «Cel. Pallasius hancee speciem ex alpibus Hyreaniae retulit» (monogr. prim. p. 90.) beruht auf einem Irrthum, da Pallas bekanntlich nie in Persien gewesen ist, 35* 551 Bulletin de l’Académie Impériale 55? ——————_—— fith’s in Cabulistan, auf denen er in einer grossen Menge neuer Pflanzen auch eine Art unserer Gattung sammelte. Dureh die freundliche Mittheilung des Herrn Akademikers Dr. Maximowitsch habe ich ein klei- nes Bruchstück davon, jedoch ohne Blüthen, untersu- chen künnen, woraus sich ergiebt, dass die Pflanze mit Unrecht zu D. bryoides gezogen worden ist (Catal. pl. Griff. n. 3525), vielmehr kaum zweifelhaft einer Art angehürt, die ich später in Chorassan fand (s. u.). Im Jahre 1842 durchforschte Kotschy die Hoch- gebirge um Schiras und in den Umgebungen der Rui- nen von Persepolis und entdeckte hier noch 5 Arten. Von diesen wurden 3 von Boissier in den Etiquet- ten zu Kotschy’s südpersischen Pflanzen als D. revo- luta, diapensiaefolia und bryoides bezeichnet, dann aber im 7ten Heft der Diagn. pl. or. p. 65 et 66 be- schrieben, unter Hinzufügung der Diagnosen der frü- her bekannt gewordenen Arten, von denen aber zwei Boissier nicht zu Gesicht gekommen waren. Die zwei andern Arten Kotschy’s wurden, wohl wegen Mangelhaftigkeit der Exemplare, übersehen, oder auch als abweichende Formen der D. bryoides — «occur- runt specimina ramis elongatis laxius foliatis»y — oder der D. diapensiaefolia angesehen. Keine dieser 5 Ar- ten ist von andern Reisenden wieder gefunden. Buhse, der in Persien weiter nach SO. vordrang, als seine botanischen Vorgänger, fand in den Felsrit- zen des Schir - kuh südlich von Jesd (1849) eine zehnte Art, die in seiner Aufzählung (p. 145) mit Unrecht unter dem Namen D. bryoides aufgeführt ist, von der sie wesentlich verschieden ist. Endlich sammelte ich im Juni 1858 an einer über- hängenden Felswand oberhalb des Gebirgsdorfes Der- rud zwischen Nischapur und Meschhed, nur in einem einzigen Rasen, ohne sie weder vorher noch nachher irgendwo anzutreffen, eine elfte Art, die wahrschein- lich mit der Griffith’schen Pflanze identisch ist, und die ich D. tapetodes nenne; und im Anfang April 1859 eine zwülfte, in alpiner Hôhe, oberhalb des Dorfes Syrtsch, nôürdlich von Chabbis auf Felsvorsprüngen des Nordabhanges einer Schlucht, die von dem Flüss- chen, welches jenes Dorf mit Wasser versorgt, durch- rieselt wird. Sie bildete dichte Kissen, weshalb ich sie D. rhaptodes nenne. Auch diese Art habe ich sonst nirgends gesehen. Beide Arten waren mit Blüthen übersäet. Bei der Bestimmung dieser beiden von mir gefun- denen Arten lag es nahe, auch das übrige mir zugäng- liche Material genauer zu untersuchen, das in den 6 Kotschy’schen und der Buhse’schen Art bestand, und durch die zuvorkommende Güte des Herrn Ma- ximowitsch, der mir die Gmelin’sche D. aretioides und Aucher’s D. caespitosa mittheilte, fast ganz voll- ständig wurde, da ich von den 12 eben aufgezählten Arten 11 in ausreichenden Exemplaren genau unter- suchen konnte, deren 5 noch unbeschrieben waren. Da ich überdies einzelne Lücken in den früheren Ar- beiten über diese Gattung ausfüllen zu kônnen glaube, so erlaube ich mir, in Folgendem eine vollständige Übersicht aller Arten zu geben. Nach den Ausführungen von Fenzl und Boissier habe ich wenig zur Begründung der Gattung Dionysia nachzutragen. Fenzl stellte die Gattung nur nach ei- ner Art, D. odora, auf, und daher passen die Worte im Gattungscharacter: «tubo superne sensim am- pliato» nicht mehr; da, wie schon Boissier bemerkt, die Staubbeutel bald in der Mitte der Kronenrühre oder etwas unter oder über der Mitte, bald in der Nähe des Schlundes eingefügt sind, und die Rühre sich von der Einfügungsstelle aufwärts stets plützlich, wenn auch meist nur wenig erweitert, dabei aber bis zum Schlunde fast ganz cylindrisch bleibt. Die weni- gen Samen, die ich untersuchen und leider nicht mit denen von Gregoria Vitaliana vergleichen konnte, da ich von dieser nur Blüthenexemplare besitze, schienen mir kaum einen characteristischen Unterschied zwi- schen Dionysia und Gregoria abzugeben. Wenigstens sind die Samen von À. tapetodes an der Bauchseite gleichfalls convex, wie sie bei Gregoria beschrieben werden, wenn gleich die Convexität minder in die Augen fallen mag, wegen der in der Mitte verlaufen- den, stumpf vorspringenden Leiste. Auch môüchten die «flores basi bracteati involucratique» keinen durch- greifenden Unterschied bieten, da mehrere Arten Dionysia keine Spur anders gestalteter Blätter am Grunde des Kelches zeigen und meistens unmittel- bar unter den Blumen schon zur Blüthezeit die Anla- gen zweier oder dreier Zweigknospen ziemlich weit vorgeschritten sind. Ganz richtig aber hebt sowohl Fenzl als auch Boissier die halbmondfürmigen For- 553 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 554 nices bei Gregoria, die den Dionysien gänzlich fehlen, [bus vigentes, vel in fissuris rupium ramis nudatis als Unterscheidungsmerkmal hervor. Sie sowohl als | elongatis apice folii- et floriferis nidulantes; vel pul- die eigenthümlichen geweihtartig verzweigten Haare | vinaris instar rupes prominentes septemtrionales tegen- characterisiren die Gattung Gregoria; von Primula sind beide Gattungen durch die vollständig in freie Klappen aufspringende Kapsel und von Androsace durch die verlängerte Kronenrühre hinreichend unter- schieden. Die Unterscheidung der Arten wird dadurch erschwert, dass eins der Hauptunterscheidungsmerk- male, die Einfügung der Staubbeutel und die damit zusammenhängende Erweiterung der Kronenrühre, s0 wie die verhältnissmässige Länge des Griftels unsicher ist. Freilich ist nur an einer Art, meiner D. rhapto- des, bisher die Doppelbildung, die sich auch bei Pri- mula häufig findet, beobachtet worden, nämlich, dass die Staubbeutel bald am Schlunde, bald in der Mitte der Rühre eingefügt sind, wobei die Narbe bald unter, bald über den Staubbeuteln steht; nicht unwahr- scheinlich ist aber das Vorkommen dieser dichogami- schen Bildung auch bei andern Arten, was ich frei- lich bei der Mangelhaftigkeit des mir zu Gebote ste- henden Materials nicht entscheiden kann. Einstweilen habe ich in die Diagnosen die bisher beobachteten Verhältnisse aufgenommen, in der Clavis aber ihrer zu erwähnen vermieden. Dionysia Fenzl in Flora od. B. Z. 26. 1. p. 389. (1843.) Dionysia Boiss. diagn. pl. or. ser. 1. n. 7. p. 65. Macrosiphonia Duby. mem. Prim. tab. 2. fig. 3. Gregoriae spec. Duby. in DC. prodr. VIIL. p. 46. n. 2— 5. Aretiae spec. Fisch. MS. Primulae spec. Lehm. Monogr. Prim. p. 90. tab. 9. An- drosaces spec. Bongd. MS. Calyx profunde 5-partitus. Corolla tubuloso-hypo- craterimorpha, tubo elongato vel a medio vel sub fauce subito ampliato cylindrico, saepe incurvo, fauce nuda, limbi patentis lobis obovatis vel obcordatis. Antherae in medio tubo vel sub fauce subsessiles ver- ticillatae. Ovarium globosum cuspidatum vel umbili- catum pauci-ovulatum, uniloculare. Stylus antheras haud attingens, vel superans, vel exsertus. Stigma globoso-capitatum. Capsula in valvas 5 complete de- hiscens. Semina 1—4. extus convexa intus carinato- angulata ruguloso-reticulata. — Herbae suffruticulo- sae in Persiae terrarumque proxime vicinarum alpi- tes, ramis brevibus confertissimis, ob folia minuta den- sissime multifariam imbricata, diu persistentia colum- naribus; vel parietes rupium superpendentes septem- trionem spectantes ramis repentibus apice rosulas con- fertas gerentibus quasi tapete vestientes. Rami nudati tortuosi, saepe atroviolacei, tingentes. Folia vel inte- gerrima, vel crenata, dentata; basi uninervia, superne penninervia et reticulato-venosa, rarissime nervo ba- silari superne flabellatim diviso costata; saepissime minute glandulosa, vel pilis minute glandulosis magis elongatis puberula, rarius pilis eglandulosis rigidiori- bus hispidula, rarissime pilis elongatis densis crispa- tis villosa, vel pilis rigidis ciliata. Pili semper indi- visi. Flores in caespite numerosi, plerumque solitarii sessiles in medio rosularum, gemmis innovantibus sub ipso flore 2—3; rarissime flores subbini in pedunculo elongato involucro distincto fulti. Corollae fere sem- per lacte citrinae, rarissime violaceae, exsiccatione atrovirides; interdum dichogamae. Clavis specierum diagnostica. 1. Folia omnia vel pleraque dentata vel cre- nata, 2. Folia integerrima. 6. 2. » glanduloso-puberula. 3. » pube eglandulosa elongata suberispata densé vilos. tee D. aretioides. 3. Flores sessiles vel subsessiles. 4. » longe pedunculati subgemini bracteis dentatis involucrati.......... D. caespitosa. 4. Corolla pubescens. 5. » glabra, folia minora integerrima, ma- jora dentata, rosulae dense caespitosae D. drabaefolia. 5. Folia plana utrinque glanduloso-hirsutula, corollae lobi obovati, ramuli dense imbri- cato-fokiési. : 414014 soin D. odora. Folia margine revoluta, supra glanduloso- punetata, subtus hirsutula, corollae lobi ob- cordati, ramuli apice laxiuscule foligeri D. revoluta. 555 Bulletin de l’Académie Kmpériale 556 6. Folia glanduloso - punctata vel glanduloso- puberula. 7. Folia eglandulosa hispidula vel eiliata. 10. 7. Folia flabellato-nervosa........ D, tapetodes. » reticulato-venosa. 8. 8. Calycis laciniae lineares, corolla lutea. 9. spathulatae basi longe atte- nuatae, cor. violacea . ........ D. bryoides. 9. Corolla glabra semipollicaris .. .. D. Kotschyi. » pubescens subpollicaris D. diapensiaefolia. 10. Folia linearia uninervia undique hispidula D. rhaptodes. » obovato-oblonga reticulato-venosa. 11. 11. Corollae (glaberrimae) laciniae obcordatae, folia reverso- et incurvo-ciliata, caeterum D. curviflora. Corollae (...) laciniae obovatae integrae D. Michauxü » » Specierum Enumeratio, a. Nidulans laxifolia. 1. Dionysia revoluta. Boiss. in Kotschy. pl. p. aust. n. 426 (sphalm. 406). Diagn. pi. VIL p. 65. Wal- pers Repert. VI. p. 443. p. 1. D. ramis elongatis denudatis apice laxe foliiferis, foliis crassiusculis grosse multicrenatis margine revolutis supra glanduloso-punctatis subtus hir- sutulis, floribus subgeminatis subsessilibus, co- rollae tubo puberulo a medio ampliato, stigmate faucem attingente. *) Habitat in fissuris rupium septemtrionem spectan- tium montis Sabst-Buschom prope urbem Schiras. (Kotschy!) v.s. sp. Rami tortuosi, in rupium fissuras profunde immersi, crassiusculi rigidi, cortice fusco-violaceo timgente tecti, ad apices folia laxiuscule imbricata ferentes. Folia oblonga basi attenuata subpetiolata usque ad 6” longa, medio 11/2" lata, sed marginibus saepissime revo- lutis angustiora linearia, penninervia, cireum-circa crenato-dentata, crenis interdum incisis utrinque 6 —9. Flores in apice ramulorum saepissime duo, vel 1—3, subsessiles, singuli ad basin calyeis bracteis linearibus 2) Discrimina à tubi forma antherarum insertione et styli longi- tudine relativa depromta, omnino incerta, nam flores interdum di- chogami, quamvis hucusque in una tautum specie observati. integerrimis geminis fulti, calycem aequantibus ejus- que laciniis simillimis. Calyx profunde, nec tamen omnino ad basin usque quinquepartitus, lacinïis an- guste linearibus glanduloso - puberulis acutiusculis, duas lineas excedens. Corolla lutea cum limbo usque ad 7” longa; laciniae limbi obcordato - orbiculares. Stylus cum ovario 6” longus. Capsula. . .?. — Variat ramis gracilioribus pallidis, et foliis planis. b. Tapetiformes, caespitosae. 2. Dionysia odora Fenzl. 1. c. Boiss. 1. c. p. 67. Walp. rep. VI. p. 443. n. 4. Gregoria Aucheri Duby. in DC. prodr. L c. n. 4. Aretia longiflora Fisch. msc. in Kotschy pl. al. kurd. mossul. n. 86. D. ramis rigidis elongatis nudis superioribus tenui- bus dense imbricato-foliosis, foliis obovato-cunea- tis apice trilobis vel pluridentatis planis utrinque glanduloso-hirsutis griseis, floribus sessilibus so- litariis, calyce ad basim usque quinquepartito, corollae tubo puberulo sub fauce ampliato, stig- mate faucem attingente. Habitat in Kurdistani assyriaci alpibus Nal-kuh (Aucher Eloy. hb. d’or. no. 2610) et Kara -dagh! (Kotschy!) v. s. sp. Rami vetustiores crassiusculi tortuoso- anfractuosi atro-violacei tingentes, juniores foliüferi graciliores dichotomi conferti. Folia juniora cuneato - obovata plerumque apice breviter acute triloba, lobo medio duplo latiore; vel in ramis floridis saepius latiora plu- ridentata, pube longiore articulata minute glanduli- gera cinerascentia, reticulato-venosa. Calyx hirsutus, laciniis oblongo-linearibus obtusiusculis, circiter 2” longis, !/,” latis. Corolla (illaesam non vidi) lutea tubo gracillimo fere pollicari, laciniis limbi integris. Cap- sula junior umbilicata. 3. Dionysia arctioides Boiss. 1. €. p. 68. Walp. rep. VI. p. 444 n. 7. Gregoria aretioides Duby. I. c. n. 2. Primula villosa $. G. Gmel. msc. in hb. Ac. petr. Androsace ghilanica Bongd. mse. ibid. Primula aretioides Lehm. Monogr. Prim. 1. c. R. et Sch. syst. veg. IV. p. 150. n. 44. Spr. syst. veg. 1. p. 574. n. 18. D. ramis tenuibus dense rosuliferis, foliis pauciden- tatis utrinque longe denseque eglanduloso-crispato- villosis, floribus solitariis subsessilibus, calyce ad 55% ‘, partito, corollac glabriusculae sub fauce am- pliatae lobis emarginatis, stylo tubi parte angusta breviore. Habitat in rupibus Alpium Samamys-kuh provin- ciae Ghilan Persiae borealis! (Hablizl! $. G. Gme- lin.) v. s. sp. in herb. Acad. sc. Petrop. Ramosissima, dense caespitosa; ramuli graciles elon- gati basi denudati, prostrati. Folia omnino adulta pla- niuscula obovato-spathulata, acutiuscula in petiolum attenuata, cum illo 2!/," longa, infra apicem fere lineam lata, pleraque versus apicem utrinque obtuse tridentata, juniora angustiora spathulata, dentibus re- volutis paginae inferiori incumbentibus, pube patula pauci-articulata; folia ramulorum innovantium in pe- tiolum longiorem producta lamina breviori. Flores in apice rosularum brevissime peduneulati; bracteae in- volucrales duae lineares elongatae. Calyx supra invo- lucrum breviter pedicellatus duas lineas parum exce- dens, lobis basi cohaerentibus linearibus acutissimis parcius quam folia villosis. Corollae luteae (ex unico flore examinatae), tubus gracillimus, ut videtur basi eurvatus, 7°” longus, sub ipsa fauce ooideo dilatatus, in parte tubulosa fere omnino glaber, in parte dila- tata parce puberulus. Limbus planus fere 4” in dia- metro metiens, lobis obcordatis linea paulo latioribus extus pubescentibus. Antherae totam tubi partem am- pliatam implentes ad faucem prominulae. Stylus cum stigmate partem tubi ampliatam haud attingens. Capsula globosa valvis oblongis apice abrupte cuspi- datis. Semina....? 4. Dionysia caespitosa Boiss. 1. c. p. 67. Walp. L. c. n. 5. Gregoria caespitosa Duby. 1. c. n. 5. D. ramulis tenuibus rosuliferis, foliis utrinque 1—3- crenatis planis minute glandulosis, floribus longe pedunculatis subbinis basi involucratis bracteis dentato-incisis, corollae glanduloso - puberulae tubo sub fauce ampliato, stylo exserto. Habitat in rupibus alpium Ellwend Persiae mediae occidentalis. (Aucher Eloy. hb. d'Or. n. 52341) v. S Sp. Caespitosa, rami vetustiores breves tortuosi cras- siuseuli reliquiis foliorum nigricanti- fuscis tecti; junio- res apice rosulam patulam polyphyllam confertam fe- rentes. Folia omnino evoluta anni praeteriti sub 1psa rosula nondum detrita 2//” longa spathulato-oblonga, des Sciences de Saint-Pétersbourg. 55 ima basi paulo dilatata, supra basin parum angustata, abhine paulo latiora utrinque breviter obtuse 1 — 3- crenata, penninervia mollia. Folia hornotina breviora viridia patula. E centro rosulae surgit pedunculus erectus strictus circiter 5” longus, patentim glandu- loso-pilosus, pilis articulatis inaequalibus, glandulis apicalibus minutis. Involucrum (in specimine unico a me examinato) 3phyllum, bracteae inaequales foliis majores, maxima obovata 3°” longa, trifida lobis uni- bicrenatis, cacterac ovato-lanceolatac parce incisae et crenatae. Flos evolutus solitarius cum rudimento al- terius sessiles. Calyx 4” longus infundibularis vix ultra *, partitus, laciniis lanceolatis integerrimis acu- tiusculis uninerviis utrinque glanduloso-puberulis. Co- rolla lutea fere pollicaris tubo gracillimo recto cylin- drico usque ad partem ampliatam 8” longa, tunc in faucem ooïdeam infra limbum paulo contractam dila- tato, limbi in diametro 4” lati laciniae obovatae in- tegrae vel vix retusae. Antherae paulo infra faucem insertae; stigma globosum ultra faucem prominens. 5, Dionysia drabaefolia m. D. diapensiaefoliae var. Hohenacker in schedula herb. Kotschyani aust. pers. sine numero. D. ramis confertis rosuliferis vetustioribus repenti- bus, foliis membranaceis minoribus integerrimis alüisque dentatis planis, tubo corollae glabrae a medio ampliato, stigmate a fauce distante. Habitat prope ruinas urbis Persepolis, et in cacu- mine alpis Kuh-Daëna. Kotschy pl. pers. austr. sine n°!) v. s. Sp. A D. diapensifolia longe differt foliis plurimis den- tatis, praesertim vero corolla. In parietibus rupium ramis vetustioribus nudatis fuscis repens, mollis, rami juniores foliigeri confertissimi foliis emarcidis palle- scentibus diu integris patentibus recurvis dense tecti. Folia alia etiam omnino evoluta et emarcida multo minora lineari-spathulata integerrima vix 2°” longa et lineam dimidiam lata, alia vel paulo vel multo majora usque ad semipollicem longa et infra apicem 1/,—2" lata obovato-oblonga, basi elongato-cuneata, utrinque acute 1—2 dentata acutiuscula, omnia penninervia et reticulato-venosa, juvenilia minute dense glandulosa, adulta glandulis, tune demum in pilos longiores arti- culatos glanduligeros excrescentibus adspersa et cilio- lata. Flores in centro rosularum subsessiles solitarii; 559 Bulletin de l’Académie Empériale 560 bracteae involucrales minutae integerrimae inaequales | 7. Dionysia Kotschyi. m. D. bryoidis var. Hohenack. sub ipso calyce subternae. Calyx usque ad basin par- titus, laciniis linearibus integerrimis glanduloso -pilo- sulis et patentim ciliolatis, acutiusculis, 1°” longis. Corolla flava (?) glabra, 7 — 8” longa; tubus gracilis in medio vel vix supra medium paulo ampliatus et geniculato-inflexus, abhinc sursum sensim angustior. Limbus in diametro circiter 3°” metiens, laciniis emar- ginato-bilobis. Stylus stigmate globoso faucem haud attingens antheras multo superans. Capsulae globosae, valvae acutae nec cuspidatae. Semina. . . .? 6. Dionysia diapensiaefolia. Boiss. 1. c. p. 65 et in sched. pl. Persiae austr. Kotschyi n. 236. Walp. 1. c. p. 443. n. 2. D. ramis vetustioribus repentibus rosuliferis confer- tis, foliis omnibus integerrimis membranaceis ob- longo-spathulatis obtusissimis reticulato-venosis tenuissime glandulosis, corollae glanduloso-pilosae tubo sub fauce ampliato lobis emarginatis, stylo longe exserto. Habitat ad parietes rupium septemtrionem spectan- tantes prope ruinas urbis Persepolis (Kotschy!) v. s. Sp. Caespites densi crassi, foliis vetustioribus dense ramulos confertos vestientibus brunneo-fuscis. Folia tenuia cito fragilia vel detrita vix ex tertio anno per- sistentia, juniora pallida fere pellucida, spathulata, ciliolata, à basi uninervia, in lamina penninervia et tenuiter reticulato-venosa, ad summum vetustiora 3°” longa, juniora rosularum 2” longa, ,"” vix latiora patulo-recurva. Flores in speciminibus meis semper solitarii, sessiles, foliis involucralibus caeteris simili- bus, sed angustioribus linearibus fulti. Calyx ad ba- sin usque (neque ad */, tantum) partitus laciniis lingu- latis obtusiusculis minute glanduloso-puberulis, fere 3” longus. Corolla 10—11” longa, tubus plerumque curvatus à basi ad 7” angustus aequalis, abhinc in faucem 2°” longam dilatatus, in parte angusta lon- giuscule patulo-glanduloso-pilosus, in parte dilatata minute glanduloso-punctatus. Limbus amplior quam in aliis speciebus in diametro 4” metiens, laciniis orbiculari-obcordatis. Antherae dimidiam partem in- feriorem faucis ampliatae occupantes. Stylus cum ovario 11°” longus e fauce longe exsertus. in sched. pl. Pers. austr. Kotschyi n. 406?. D. ramulis laxis imbricato-foliosis, foliis integerrimis oblongis minute glanduloso-punctatis ciliolatisque apice reticulato-venosis, calyce ad basin usque partito, corollae glabrae tubo infra medium am- pliato, lobis emarginatis, stylo. . .. Habitat in alpe Kuh-ajub prope ruinas persepolita- vas (Kotschy!) v.s. sp. Dichotomo-ramosissima, rami vetustiores denudati atro-violascenti-fusci, juniores graciles prostrati foliis annorum antecedentium pallentibus dense sursum im- bricatis tecti. Folia omnia aequalia minuta, acu- tiuscula, basi uninervia, linea vix longiora et vix */" lata. Flores in apice rosularum stricte sessiles soli- tarii involucrati (?), saltem foliis minoribus 2—3 fulti. Calyeis laciniae oblongo-lineares minute glanduloso- puberulae linea parum longiores et supra medium vix l, latae, acutae. Corolla lutea (?), glabra, semipolli- caris, tubo gracili, laciniis oblongo-obcordatis. Styli longitudinem ad tubum relativam observare non potui, ob flores perpaucos, insuper laesos. Capsula calyce brevior 5valvis, valvis auctis. À D. bryoide differt ramulis repentibus nec colum- naribus, foliis majoribus, praesertim vero corolla et calice. 8. Dionysia tapetodes. m. D. bryoides. Catal. pl. Griff. n. 3525. non Boiss.! D. ramis prostrato-repentibus, ramulis brevibus con- ferte imbricato-foliosis, foliis oblongo-spathulatis minute glanduloso-punctatis flabellato-nervosis, calyce ad ”, partito, corollae glabrae tubo supra medium ampliato, stylo tubo breviore. Habitat in parietibus superpendentibus rupium pro- vinciae Chorassan supra pagum Derrud ad viam ab urbe Nischapur ad urbem Meschhed (Bunge) et in rupestribus regni Cabulici (Griffith!) v. v. sp. Species pulchella foliorum nervatione in foliis ma- defactis facillime observanda, et jam in sicco recogno- scenda, statim ab omnibus affinibus distincta, ita, ut, quamvis tantum fragmenta minuta plantae Griffithia- nae, floribus carentia viderim, vix de identitate illius cum mea dubitarem. Ramis longe lateque repentibus, trichotome ramosissimis caespite tenui tegens parie- tes superpendentes; rami steriles gracillimi praeter 561 des Sciences de Saint: Pétersbourg. 562 rosulam terminalem confertam laxe foliati foliis recur- vis bruneo-fuscis; fertiles breves dense multifariam imbricato-foliosi. Folia planiuscula minuta spathulato- oblonga, basi attenuata membranacea uninervia tenuis- sime dense breviter glanduloso - ciliolata, in laminam subcoriaceam aeque longam flabellato-costatam, inter costas apice dilatatas pellucidam utrinque glanduloso- punctatam, sed margine glaberrimam obtusissimam dilatata, 11, — 17," longa, superne ?/" läta. Flores in apice rosularum subsessiles solitarii, bracteis sub- binis (?) linearibus uninerviis fulti. Calycis laciniae basi longius connatae lato-lanceolatae acutissimae, saepius denticulatae minute glandulosae. Corollae laete flavae, tubus 5'/—6" longus, limbi 3°” lati laci- piae obovatae vix retusae. Antherae paulo supra me- dium tubi insertae. Stylus ultra antheras productus, faucem haud attingens. Capsula globosa calyce bre- vior. Semina sub3, nigricantia extus convexa ventre concava, carina elevata obtusa in medio percursa. c. Pulvinatae, columnares. ?9. Dionysia Michauxi Boiss. 1. e. p.67. Walp. L. c. n. 6. Gregoria Michauxii Duby. I. c. n. 3. D. pulvinata, ramis columnaribus, foliis ovato-spa- thulatis integerrimis crassiusculis ciliatis dense imbricatis, floribus sessilibus solitariis, calycis profunde partiti laciniis lineari-lanceolatis acutis, corollae (pubescentis?) tubo calyce 4 — 5plo lon- giore a medio ampliato, limbi laciniis integris. Habitat in montibus Persiae. (Michaux. in herb. Lessertiano ex Duby.) non v. 10. Dionysia curviflora. m. D. bryoides Boiss. et Bubhse Aufzähl. p. 145. D. pulvinata, ramis columnaribus, foliis minutissi- mis dense sursum imbricatis adpressis rigide eglanduloso-longe ciliatis, floribus solitariis ses- silibus, calycis laciniis lanceolato-linearibus, co- rollae glabrae tubo a medio ampliato et incurvo, laciniis bilobis, stigmate ab antheris et fauce ae- que remoto. Habitat in fissuris rupium alpis Schir-kuh prope Jesd (Buhse!) v.s. sp. L A D. bryoide longe distat foliis calyce et corolla, ob folia ciliata D. Michauxii affinis quae tamen corol- lis longioribus differre videtur. E specimine meo planta Tome XVI. pusilla caespites pulvinatos parvulos efformans, ramu- lis duris erectis densissime confertis. Folia duriuscula minutissima obovata vel lingulata obtusa, basi membra- nacea tenuiter uninervia, apice coriacea breviter et vix perspicue penninervia reticulato-venosa, setis in margine densis reversis et praesertim apicalibus den- sioribus et longioribus inflexis, cacterum glaberrima eglandulosa, linea parum longiora et sub apice ?/” lata, emarcida fusco-brunnea. Calyx foliis occultus et nonnullis angustioribus linearibus quasi involucratus fere ad basin usque partitus, laciniis lanceolato-linea- ribus longiuscule ciliatis, caeterum glabris, 1//” lon- gus. Corolla cum limbo 7—7//" longa, tubo basi gra- cillimo, circiter 2” a basi ad insertionem anthera- rum ampliato et inflexo, parte ampliata tubulosa 3°” parum excedente, laciniis cuneato-obcordatis. Capsula 2 CLOUD 11. Dionysia bryoides. Boiss. 1. c. p. 66. et in sched. Kotsch. pl. P. a. n. 406. Walp. I. c. n. 3. D. pulvinata, ramis columnaribus confertissimis, fo- liis obovato-oblongis integerrimis densissime pa- tule imbricatis glanduloso-punctulatis reticulato- venosis, floribus solitariis sessilibus, calycis ad basin usque partiti laciniis spathulatis basi longe attenuatis, corollae (violaceae) puberulae tubo sub fauce ampliato, stylo fauce incluso. Habitat in rupibus montis Kuh-ajub prope ruinas Persepolitanas (Kotschy !) v.s. sp. Folia vetustiora fusca per plures annos persistentia, basi angustata membranacea uninervia lamina atro- viridi subcoriacea, linea vix longiora et superne vix dimidia linea latiora obtusiuscula, haud adpressa. Ca- lyx hanc speciem optime a cacteris speciebus dictin- guit. Corolla e minimis, in meis speciminibus tubus sub ipsa fauce breviter ampliatus. Capsula calyce multo brevior cuspidata. 12. Dionysia rhaptodes m. D. pulvinata, ramis columnaribus confertissimis, fo- lis linearibus uninerviis densissime patule imbri- catis eglanduloso-hispidulis margine subrevolutis, floribus solitariis sessilibus, calycis laciniis linea- ribus, corollae (flavae) puberulae tubo vel ad me- dium vel sub fauce ampliato, stylo dimidium tu- bum vel faucem aequante. 36 563 Habitat in rupibus septentrionem spectantibus val- lis alpinae supra pagum Syrtsch, in Persia austro- orientali, inter Chabbis et Kerman (Bge.!) v. v. sp. Cacspitibus densissimis amplis e ramulis columna- ribus erectis pulvinaria ampla griseo-virentia, flori- bus obsita efformans. Folia omnia aequalia per plures annos persistentia, tune griseo- fuscescentia, linearia, etiam apice uninervia, nec reticulato-venosa, pube patente hispidula, superne margine subrevoluta sub- cartilaginea, obtusa, basin versus membranacea sub- glabrata, planiuseula, apice crassiuscula rigida, nervo subtus margineque revoluto prominulis, 14 — 2” longa, medio vix unquam linea dimidia latiora, re- curvo-patula. Flores in apice rosularum, gemmis in- novantibus jam sub anthesi conspicuis fulti, bracteis involucrantibus vel plane nullis, vel saltem a foliis non distinctis. Calyx fere ad basin partitus 1!/” lon- gus, laciniis rectis erectis omnino foliformibus, sed acutis intus glabratis. Corollae laete flavae 7” lon- gae, dichogamae, tubus tenuiter glanduloso-villosulus vel gracillimus fere usque ad faucem tenuiter cylin- dricus, ad ipsam faucem breviter ampliatus, vel in alüis caespitibus ad medium usque tenuis, adhinc am- pliatus, limbus patulus extus glanduloso-villosulus, laciniis obovato-suborbicularibus integris. Antheraë vel sub ipsa fauce vel in medio tubo insertae. Stylus vel 24 vel 6” longus, stigmate vel vix dimidium tubum attingente, vel e fauce prominulo minute globoso. Bericht über den Fortgang meiner Studien über die Cetaceen, welche das grosse zur Tertiär- zeit von Mitteleuropa bis Centralasien hinein ausgedehnte Meeresbecken bevôlkerten. Von J. F. Brandt. (Lu le 21 septembre 1871.) Schon im Jahre 1842 wurde von mir (Bull. sc. de l'Acad. cl. phys.-math. T. I, p. 146 und Verhandl. d. K. Russ. Miner. Ges., 1844, p. 239) die nähere Beschreibung einer neuen fossilen Baläniden-Gattung, Cetotherium, in Aussicht gestellt. Ich legte sogar der Akademie bereits am 21. October des genannten Jah- res unter dem Titel: «De Cetotherio novo Balaenida- rum familiae genere in Rossia australi effosso» eine Abhandlung vor, worin ausser einigen anderen Skelet- theilen auch ein nambhafter Schädelrest als Grundlage Bulletin de l’Académie Hmpériale 564 der neuen Gattung ausfübrlich beschrieben und durch genaue Abbildungen erläutert wurde. Die erwähnte Abhandlung blieb ungedruckt, weil ich die damals von Eschricht begonnenen schôünen Untersuchungen lebender Wale, die, wie bekannt, bis jetzt nicht vollendet sind, in den Kreis meiner For- schungen ziehen zu künnen wünschte. Die von Van Beneden und Gervais verüffentlichte Ostéographie des Cétacés und die ehrenvolle Aufforderung des Herrn Professors Suess, die von ihm aus der Umgegend von Wien, namentlich dem Tegel von Hernals und Nuss- dorf, gesammelten, ebenso zahlreichen als bedeutenden, im K. K. Wiener Hofnaturalien-Cabinet aufbewahrten, Cetaceenreste zu untersuchen, ebenso wie die namhaf- ten Bereicherungen der Sammlung der Akademie durch Herrn Klinder, Fock und Andere, ferner die durch Herrn v. Helmersen mir zur Verfügung gestellten reichen Materialien des Kaiserlichen Berg-Instituts an Skeletresten fossiler Walthiere, sowie eine ansehnliche Menge aus dem Tifliser Museum durch Hrn. Dr. Radde erhaltener Reste derselben, veranlassten mich seit 1869 nicht blos den balänidenartigen Cetotherien, sondern auch den Delphiniden meine Aufmerksamkeït zu schen- ken. In Wien, wo ich im genannten Jahre mehrere Wochen verweilte, war mir mit nicht genug zu rühmen- der Liberalitiät des Herrn Directors Czermak und Dr. Fuchs nicht nur die Benutzung der Schätze des K. K. Hofmineralien-Cabinets gestattet, sondern es stand mir auch dureh die rühmenswerthe Freundlich- keitihres Besitzers die an Cetaceen reiche Privatsamm- lung des Herrn v. Letocha und die des Herrn Karrer zur Verfügung. Ich wurde dadurch in Stand gesetzt, die Reste einer noch unbekannten, cetotherienähnlichen, von Suess ent- deckten, Balaenide, die ich wegen der merkwürdigen Verdickung der obern Dornfortsätze ihrer Rücken-, Lenden- und Schwanzwirbel als Pachyacanthus Suessii bezeichnete, nebst den Resten von fünf Delphin-Arten zu beschreiben und naturgetreu zeichnen zu lassen. Den Beschreibungen der genannten Walthiere konnte ich auf Grundlage der Petersburger, von in Südruss- land gemachten Funden herrührenden, Sammlungen ausser denen des schon früher aufgestellten Cetothe- rium Rathkei und priscum auch die eines Cefotherium Helmersenii, Klinderi und Mayeri sowie die von drei Delphinen hinzufügen. 565 des Sciences de Saint-Pétershourg. 566 ee ER Als ich das eben erwähnte Material für den Druck vorbereitete, ergab sich indessen, dass es nüthig wäre, die in Wien in Betreff der dortigen Delphinidenreste gesammelten Notizen und Zeichnungen einer noch- maligen Revision zu unterwerfen. Die Akademie hatte die Gewogenheit, dieses Unternehmen zu unterstützen. Ich begab mich also im verflossenen Sommer aber- mals nach Wien. Die dort begonnenen Ergänzungen liessen sich aber keineswegs auf die Delphiniden be- schränken. Es waren nämlich im Tegel von Nussdorf zwei neue Funde von Knochen des Pachyacanthus Suessii gemacht worden. Den einen Fund, welcher fast das ganze Rumpfskelet nebst den Extremitäten reprä- sentirt, hatte Herr v. Letocha für seine Sammlung acquirirt, der andere war durch die Vermittelung des Herrn Dr. Fuchs in das K. K. Hofmineralien-Cabinet gelangt. In Folge der mir wohl bekannten, hôchst dankenswerthen, Liberalität der eben genannten Wiener Herren war es mir gestattet, auch diese Funde in den Kreis meiner Untersuchungen zu ziehen, wodurch eine weit vollständigere, durch mehrere neue Figuren erläu- terte, Beschreibung des Pachyacanthus Suessi ermüg- licht wurde. Auch war es mir durch eingehende Stu- dien vergünnt, mehrere im K. K. Hofnaturalien-Cabi- net vorhandene, früher als räthselhaft erschienene, Halswirbel einer zweiten Art von Pachyacanthus (P. trachyspondylus) zu vindiciren. In der Münchener reichen paläontologischen Samm- lung konnte ich durch die Gefälligkeit des Herrn Profes- sors Zittelund Dr. Becker mehrere grosse, vom Herrn Professor Van Beneden eingesandte und von ihm sei- ner, dem Cethotherium sehr nahe stehenden, Gattung Plesiocetus vindicirte Wirbel untersuchen. Besonders wichtig war es mir aber, dass Herr Professor Zittel mir die unbedingteste Benutzung des reichhaltigen cetologischen Theils des H. v. Meyer’schen Nach- lasses erlaubte, der über fossile Cetaceen manches sehr beachtenswerthe Neue enthält. Da es nôüthig schien, die, wenn auch schon be- schriebenen, im Vaterländischen Museum zu Linz auf- bewahrten, in den tertiären Sandlagern seiner Um- gebung entdeckten, Cetaceenreste näher kennen zu lernen, so verweilte ich 8 Tage in Linz und hatte durch die zuvorkommende Güte des Herrn Custos Ehrlich Gelegenheit, die so interessanten, von H. v. Meyer einem Balaenodon lintianus zugeschriebenen Reste nüher zu untersuchen und von neuem zeichnen zu lassen. Als Ergebniss meiner Untersuchungen stellte sich heraus, dass die fragliche Thierform nach Maass- gabe der Gestalt des bedeutenden Schädelfragmentes als eine eigene, Cetotherium verwandte, also baläniden- artige, folglich zahnlose Thiergattung anzusehen sei, die ich mit dem Namen Cetotheriopsis belegte. Mehrere, von denen der Cetotherien allerdings etwas abwei- chende, Wirbel, namentlich der zum Schädel passende Atlas, so wie 2 in der Linzer Sammlung vorhandene ba- länidenartige Oberkieferfragmente, unterstützen diese Ansicht. Ausser den Resten der genannten Gattung schenkte ich aber auch dort denen des Squalodon linzia- nus und beiläufig auch denen des Æalitherium meine Aufmerksamkeit. Während ich mich nun früher auf die Bearbeitung der Russischen miocänen Cetaceenreste beschränken zu müssen meinte, lieferten die Samm- lungen Wiens, Münchens und Linz’s ein so umfassen- des, das meinige verdoppelndes, Material für eingehende Studien, dass ich in den Stand gesetzt bin die Grund- lage einer reichen Cetaceen-Fauna zu verfassen, die zur Tertiärzeit im grossen, jetzt nur durch schwache Über- reste angedeuteten, Ocean sich tummelten, welcher von Westeuropa bis Centralasien hinein sich ausdehnte und die genannten, grossen Ländergebiete bedeckte. Nachrichten über Nowaja-Semlja. Auszug aus einem Schreiben an Hrn. v. Middendorff. Von M. Th. Heuglin. (Lu le 19 octobre 1871.) Sie werden wohl bereits durch Dr. Petermann von unserer Expedition nach Nowaja-Semlja in Kennt- niss gesetzt worden sein. Der ursprüngliche Plan ging dahin, namentlich die Mündungen des Obj und Jenis- sei zu besuchen, und Petermann glaubte, wir würden ohne Schwierigkeit bis Cap Tscheljuskin, ja vielleicht bis zu den Neusibirischen Inseln vordringen künnen. Hiebei hatte der gelehrte Professor jedoch nicht in echnung gezogen, dass wir erst zu Anfang Juli un- ter Segel gehen konnten und dass unser Fahrzeug, das weder ein richtiger Dampfer noch ein guter Segler ist, nur sehr geringe Kohlenvorräthe einnehmen und verhältnissmässig äusserst langsam sich bewegen konnte. Erst am 6. August landeten wir im Matotsch- kin-Schar. Bis dahin war weit und breit kein Treib- 36* 567 eis zu sehen gewesen. Jemehr wir uns aber durch die Meerenge nach Osten bewegten, um so mehr nah- men die aus dem Karischen Meer eindringenden Eis- massen überhand, und die Mündung selbst war durch eine feste Eismauer vollständig abgesperrt. Nach ver- geblichen Versuchen, sie zu durchbrechen und nach- dem wir von drei aus der Gegend um Cap Nassau zurückkehrenden Thranjägern erfahren, dass auch die Nordwestküste der Insel gänzlich von Eis besetzt sei, wandten wir uns nach Süden, besuchten im Vorüber- gehen Kostin-Schar und die Nechwatowa, dann Wai- gatsch und liefen am 1. September in die Jugorsche Strasse ein. Hier erging es der Expedition jedoch nicht besser als im Matotschkin-Schar. Nach einigen flüchti- gen Exkursionen nach der Nikolskaja Reka nôthigte uns der Eisstrom zu eiliger Flucht. Nun sollte noch die Karische Pforte versucht werden, aber auch hier ohne gehofften Erfolg. Die Eismassen waren zwar in heftiger Bewegung, trieben mit grosser Geschwindig- keit in strahlenfürmigen Bahnen westwärts, die Flar- den waren mürbe und brôcklig und wurden durch die heftige Dünung mehr und mehr zertrümmert, so dass aller Wahrscheinlichkeit nach binnen kürzerer Frist die Meerenge frei zu werden schien. Aber wir hatten so viel Zeit verloren, dass unser Capitain zweifelte, ob es noch müglich sein werde, den Obj vor Eintritt der Herbstfrôüste zu erreichen, und jedenfalls hätten wir dann überwintern müssen, was nicht in der Ab- sicht des Rheders, Hrn. A. Rosenthal, lag. Mein Vorschlag, wenigstens noch einige Punkte von Nowaja- Semlja, Ost-Spitzhergen oder die Petschora-Mündung anzulaufen, fiel durch, und der Rückzug wurde direkt und unverzüglich angetreten. Nichts destoweniger war die Expedition nicht ohne allen wissenschaftlichen Erfolg. Während der ganzen Reise wurden genaue meteo- rologische Beobachtungen angestellt, Lothungen und Temperaturmessungen des Seewassers vorgenommen, Ortsbestimmungen u. s. w. gemacht, endlich Natur- produkte aller Art in Menge eingesammelt. In erster Linie schenkte ich natürlich alle Aufmerk- samkeit den verschiedenen Myodes-Arten, die (na- mentlich M. obensis und dieser scheinbar in zwei Lokalformen) in grüsster Menge auf N.-Semlja vor- kommen. Was Sie über Naturell und Lebensweise von M. torquatus und A. obensis berichten, fand ich Bulletin de l’Académie Empériale 568 vollkommen bestätigt. 2. torquatus ist mehr Berg- bewohner und ein hüchst liebenswürdiges und gemüth- liches Geschüpf, M. obensis theilweise eben so sehr Wasserbewohner wie die Wasserratte. Môüglicher Weise giebt es aber im südlichen Nowaja-Semlja noch eine dritte Art, von der uns russische Fischer am Ufer der Nechwatowa erzählten. Sie soll sebr gross und auch Gebirgsbewohner sein. Trotz Malmgren’s Protestation findet sich übri- gens auch in Spitzhbergen (Advent-Bay) ein Myodes. Bei Nikolskaja Reka am Jugorskij-Schar fanden wir überdies einen Arvicola, dem À. obscurus sehr ähnlich und wabrscheinlich nicht von demselben ver- schieden. Ausser den meisten von Hrn. v. Baer und Gillett angegebenen Vügeln fand ich in Nowaja-Semlja und Waigatsch: Ofocoris alpestris (häufig, selbst auf der Nordinsel brütend), Anthus cervinus, Tringa minuta (im Matotschkin-Schar brütend), Tr. cinclus, Calidris arenaria, Charadrius apricarius, Oedemia fusca, Anas penelope, Mergus serrator, Cygnus Bewickii (minor), endlich eine Gans, die müglicher Weise zu Anser grandis gehôrt. Gesehen: Linaria, verschiedene Strand- lufer (Totanus), eine Müve mit rauchschwarzem Man- tel (wohl L. fuscus), Phalaropus angustirostris, etc. *) Von Fischen: mehrere Gadus-Arten, Cottus scorpio, zwei Liparis, Salmo alpinus und einige Arten, welche ich in Ermangelung aller literarischen Hülfsmittel noch nicht bestimmen konnte. Ausbeute an niedern Thieren nicht beträchtlich. Die Anzahl der phanero- gamen Pflanzen, welche wir einsammelten, belief sich wohl auf über 100 Arten. Verhältnissmässig ärmer scheint die Doppelinsel an Cryptogamen und Tangen, Ein Verzeichniss aller gesammelten Thiere und Pflan- zen (und weniger Petrefakten) werde ich die Ehre haben, Ihnen in Kurzem vorzulegen. Nicht unwahrscheinlich ist es, dass ich im kom- menden Sommer nochmals einen Versuch machen werde, in’s sibirische Eismeer vorzudringen. Der *) Die in Nowaja-Semlja allgemeine und einzige Uria-Art ist U. Brümmichiü, der dortige Cepphus immer C. Mandtü L. Von letz- terer Form untersuchte ich sowohl in N.-Semlja als in Spitz- bergen Hunderte von Exemplaren. Alle zeïgen (beim alten Vogel) die Basis der obern weissen Flügeldecken weisslich, rauchgrau angchaucht; bei C. grylle aus Norwegen ist die ganze Basalhälfte dieser Deckfedern kohlschwarz, doch môchte ich beide deshalb ge- rade noch nicht als besondere Arten ansprechen. Wie weit ostwärts reichen diese Arten nebst Mergulus alle und Mormon arcticus ? 569 beste Weg wäre entweder über Land oder durch die Bering-Strasse. Erlauben Sie mir noch einige Notizen zu Ihrem kostbaren Werk über die Sibirische Reise. Spalaz typhlus und Mustela sarmatica habe ich auch aus Kleinasien (Gegend von Smyrna) mit nach Hause gebracht. Sie scheinen südwärts bis zum Taurus zu gehen. Buteo leucurus (ferox Gm. — rufinus Rpp.) über- wintert im nordôstlichen und centralen Afrika, auch in Kleinasien, Persien, Indien. Zahlreiche andere sibirische Vügel traf ich im Winter in Arabien und NO.-Afrika; ich nenne hier nur Gla- reola Nordmanni, Charadrius mongolicus und Ch. asiati- cus, Limosa cinerea, Vanellus gregarius und V. Villotaei, Larus ichthyaëtos, L. Lambruschini, L. fuscescens, Eu- dromias morinellus, Charadr. apricarius ete. Pyrrho- corax graculus existirt als ganz vereinzelte Colonie im abessinischen Hochlande und kommt dort selten bis auf 10,000’ Meereshühe herab. Eine zweite Colonie dieser Art im peträischen Arabien und auf den Ge- birgen ôstlich davon, hier auf 6 — 7000. Ein ächter Alpenvogel! Corvus cornix ist sedentär in ganz Egypten. C. corone kommt dort nicht vor. C. frugilegus noch An- fangs Mai in grôsseren Schaaren im peträischen Ara- bien gesehen. Ofus brachyotus (bekanntlich auch in der Magellan-Strasse gefunden) traf ich in Finmarken im Sommer bis zum 70.° N. Br.; im Winter in zahl- losen Schaaren in Abessinien (Tana-$See), im April in der arabischen Wüste. Die Südgrenze des Haussperlings fällt in Nubien und Senar genau auf die menschlichen Niederlassungen, in denen in Folge feuerpolizeilicher Ordnung keine Strohhütten («Toqul», wie sie bei den Sudanesen üblich sind) geduldet werden. In ganz Abessinien kommt er nicht vor, selten in den Städten des Rothen Meeres. Saxicola saltatrix, welche ohne Zweifel identisch ist mit S. isabellina Rüpp., brütet in Abessinien, wahr- scheinlich auch in Egypten. Podiceps cornutus ist in Spitzbergen erlegt worden. Upupa epops hat sich unter der Spitzbergenschen Küste auf ein Schiff verflogen (August 1870). Tetrao(Lagopus) hemileucurus s. lyperboreus ist nach Vergleichung einer Anzahl von Bälgen, welche ich aus Spitzbergen mitgebracht, von Prof. A. Newton wie des Sciences de Saint-Pétersbourg. 570 auch von Finsch als gute und selbständige Art erklärt worden. Wahrscheinlich hat Newton während meiner Abwesenheit in Europa Näheres hierüber publicirt, An Bord des Dampfers « Germania», an der Norwegischen Küste, d. 3. October 1871. —-—XOo tt BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Catalogi der Bibliothek des Vereins für Naturkunde zu Presburg. 1871. 8. Archives du Musée Teyler. Vol. IT, fase. 2. Harlem 1871. 8. Schriften der Universität zu Kiel aus dem Jahre 1868. 1869. Bd. XV. XVI. Kiel 1869. 1870. 4. Verzeichniss der Vorlesungen, welche am Hamburgischen Akademischen und Real-Gymnasium von Ostern 1871 bis Ostern 1872 gehalten werden sollen. Hamburg 1871. 4. ” 77 scripta academica universitatis Berolinensis annis 1870 et 1871 edita. 24 scripta academica annis 1870 et 1871 in universitate literaria Jenensi edita. 26 scripta academica ab universitate regia Upsaliensi an- nis 1870 et 1871 edita. Upsala Universitets Ârsskrift. 1869 och 1870. Upsala. 8. 15 scripta academica annis 1870 et 1871 in universitate Imperiali Alexandrina. Helsingforsiae edita. AGyos Éxpuyndels ÜT0 Toù roumr Toutäveus Toù dvxod raveriocuiou K. Iavhou Kakky&. ASnynou 1870. 8. ’Amokoyiopoc Toy ayxer Tobds yevomévoy Daxavoy The olxo— Sous toù ESvxod Aoxauohoyixoù Moucelou. ’Ev ASn- vais 1871. 4. Xonotiône, A. Aoyoc. "ASnvnow 1870. 8. Aôyos Sluuniaxdc ouvrapdele xal Éxpuyndeie Üxo Dur ou ’Iwævvou, ÜTd toù aempvnotou Eüxyyékou Zarxa. 8. Quetelet, Ad. Sir John F. W. Herschel. Notice. 8. Schering, Ern. Notice biographique sur Bernard Rie- mann. Trad. de l'Allemand par P. Mansion. Rome 1870. 4. De la Rive, A. Notice sur E. Verdet. Paris 1870. 8. Memorie dell Accademia delle scienze dell Istituto di Bologna. Serie II, tomo X, fascicolo 1—4. Bologna 1870—71. 4. Rendiconto delle sessioni dell’ Accademia delle scienze dell Istituto di Bologna. Anno accademico 1870—71. Bologna 1871. 8. Atti e memorie della R. Accademia Virgiliana di Mantova. Biennio 1869—70. Mantova 1871. 8. 571 Bulletin de l’Académie Empériale 572 Memorie del r. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. XV parte II. Venezia 1871. 4. Atti del reale Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Tomo XV, Serie terza, dispensa 10. Tomo XVI, dis- pensa 1—4. Venezia 1869—71. 8 Monatsbericht der k. preussischen Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. Mai, Juni, Juli, August 1871. Ber- lin. 8. Abhandluigen der k. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Aus dem Jahre 1870. Berlin 1871. 4. — der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Güttingen. 15° Band vom Jabre 1870. Güttingen 1871. 4. Nachrichten von der K. Gesellschaft der. 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