ER N H ARVARD UNIV SITY HERBARIUM. THE GIET OF LIBRARY OF THE GRAY HERBARIUM HARVARD UNIVERSITY UE ra PE AAC / » BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE : S'-PÉTERSBOURG. TOME VINGTIÈME. (Avec 5 Planches.) ST.-PÉTERSBOURG, 1875. Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences: A ST.- PÉTERSBOURG: A RIGA: A ODESSA: A LEIPZIG: MM. Eggers & Cie, H. Schmitzdorff, Jacques Issakof et Tscherkessoff; M. See M. I. Bieloï; M. Léopold Voss. Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d’arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l’étranger. Imprimé par l’ordre de l’Académie Impériale des sciences. Mai 1875. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, M 12.) y F6 É TABLES DES MATIÈRES. A. TABLE SYSTÉMATIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. MATHÉMATIQUES. J, Somof, Théorème barycentrique, qui donne un moyen d'exprimer la durée d’un mouvement quelconque d’un point par le rapport de deux droites. 258—262. F, Minding, De la courbure moyenne des surfaces. 531—537. ASTRONOMIE. B, Hasselberg, Sur les moyens d'obtenir une égale exposition dans la levée photographique du soleil. 169—187. E. von Asten, Sur l'existence d’un milieu résistant dans les espaces célestes. 187—197. Fr, W. Berg, Note se rapportant à la théorie de la détermination des orbites. 197—202. A, Sawitch, Analyse des observations, faites au Caucase sur les ré- fractions terrestres. 300—321. E, von Asten, Sur l'apparition de la comète Encke en 1875, et sur l'existence d’un milieu résistant dans les espaces célestes. . 340—365. Éd, Lindemann, Détermination de l’éclat des étoiles fixes au moyen du photomètre de Züôllner et au moyen d'évaluations gra- duelles. (Avec deux planches). 387—421. M. Kowalski, Sur le calcul de l'orbite elliptique à l’aide des deux rayons-vecteurs » et r’, de l’angle 2f compris entre eux, et du temps # écoulé entre les deux observations de la planète. 559—571. CHIMIE ET PHYSIQUE. J. Dogiel, Moyen artificiel de produire des cristaux de neige. (Avec deux planches.) 337—339. A, Boutlerow, Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés. 422—430. A, Wischnegradsky, Sur trois pinacolines nouvelles, 542—547. N, Zinin, Sur quelques dérivés du lépidène. 547—559. PHYSIQUE DU GLOBE. H, Romberg, Sur un mouvement remarquable observé dans un ni- veau très sensible. 365—367. MINÉRALOGIE ET GÉOLOGIE. Ad, Goebel, Sur le doute émis dans le dernier temps concernant la provenance cosmique du fer de Pallas. 100—130. C, Schmidt, Études hydrologiques: VI. La mer d’Aral et la mer Caspienne. VII. La Dwina et la mer Blanche. 130—169. N. Kokcharov, Sur les cristaux de Perowskite. 276—292. ——, Résultats des mesures exactes prises sur les cristaux du soufre. 292—299. BOTANIQUE. N. Géleznof, La mousse des marais a-t-elle la propriété d’absorber l’eau liquide et la vapeur répandue dans l’atmosphère. 367-378. C, J, Maximowiez, Diagnoses des nouvelles plantes du Japon et de la Mandjourie. XIX° décade. 430—472. PHYSIOLOGIE. J, Setschenof, Note sur le centre d’arrêt des mouvements ré- flectaires. 322—398. ——, Quelques observations sur le centre d’arrêt des mouvements réflectaires. 527—542. PHILOLOGIE ET HISTOIRE. M. Brosset, Le prétendu masque de fer arménien, ou Autobiogra- phie du vartabied Avétik. 1—100. A, Schiefner, Les spécimens de la langue toungouse recueillis par M. le baron de Maydell. 209—246. ——, Mélanges toungouses. 247—257. B. Dorn, Manuscrits orientaux offerts en don au Musée Asiatique par M. le général Kaufmann. 262—276. A, Schiefner, De l’apocalyptique buddhistique. 379—387. À, Nauck, Sur l’ouvrage de M. Curtius ayant pour objet le verbe grec. 481—520. B. Dorn, Nouveaux dons faits au Musée Asiatique par M. Baculin. 520—522. D, Chwolson, Un bas-relief, avec deux inscriptions palmyréniennes. (Avec une planche photographique.) 522—581. Bulletin bibliographique, 202—208. 323—336. 472—480. 571—576. #4 — B. TABLE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Asten, E. von, Sur l’existence d’un milieu résistant dans les espaces célestes. 187. ——, Sur l'apparition de la comète Encke en 1875, et sur l’exis- tence d’un milieu résistant dans les espaces célestes. 340. Brosset, M., Le prétendu masque de fer arménien, ou Autobiographie du vartabied Avétik. 1. Berg, Fr. W., Note se rapportant à la détermination des orbites. 197: Boutlerow, À, Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés. 422. Chwolson, B., Un bas-relief, avec deux inscriptions palmyréniennes. (Avec une planche photographique.) 522. Dogiel, J,, Moyen artificiel de produire des cristaux de neige. (Avec deux planches.) 537. Dorn, B., Manuscrits orientaux offerts en don au Musée Asiatique par M. le général Kaufmann. 262, ——, Nouveaux dons faits au Musée Asiatique par M. Baculin. 520. Géleznof, N., La mousse des marais a-t-elle la propriété d’absorbér l’eau liquide et la vapeur répandue dans l’atmosphère. 367. Goebel, Ad., Sur le doute émis dans le dernier temps concernant la provenance cosmique dn fer de Pallas. 100. Hasselberg, B., Sur les moyens d’obtenir une égale exposition dans la levée photographique du soleil. 169. Kokcharov, N., Sur les cristaux de Perowskite. 276. —— , Résultats des mesures exactes prises sur les cristaux du soufre. 292. Kowalski, M, Sur le calcul de l'orbite elliptique à l’aide des deux rayons-vecteurs r et »’, de l'angle 2f compris entre eux, et du temps & écoulé entre les deux observations de la planète. 559. Lindemann, Éd, Détermination de l'éclat des étoiles fixes au moyen du photomètre de Züllner et an moyen d'évaluations gra- duelles. (Avec deux planches.) 387. Maximowiez, C. J., Diagnoses des nouvelles plantes du Japon et x de la Mandjourie. XIX° décade. 430. Minding, F,, De la courbure moyenne des surfaces. 531. Nauck, À, Sur louvrage de M. Curtius ayant pour objet le verbe grec. 481. Romberg, H,, Sur un mouvement remarquable observé dans un ni- veau très sensible. 365. Sawitch, À,, Analyse des observations faites au Caucase sur les ré- fractions terrestres. 300. Schiefner, A,, Les spécimens de la langue toungouse recueillis par M. le baron de Maydell. 209. ——, Mélanges toungouses. 247. ——, De lapocalyptique.buddhistique. 379. Schmidt, C., Études hydrologiques: VI. La mer d’Aral et la mer Caspienne. VII. La Dwina et la mer Blanche. 130. Setchenof, J., Note sur le centre d’arrêt des mouvements ré- flectaires. 322. ——, Quelques observations sur le centre d’arrêt des mouvements réflectaires. 537. Somef, J,, Théorème barycentrique, qui donne un moyen d'exprimer la durée d’un mouvement quelconque d’un point par le rapport de deux droites. 258. Wischnegradsky, À, Sur trois pinacolines nouvelles. 542. Linin, N, Sur quelques dérivés du lépidène. 547. Bulletin bibliographique. 202. 323. 472. 571. Rectification. C’est par erreur qu’à la pag. 339 les planches accompagnant la note de M. Dogiel (Ein Mittel, die Gestalten der Schneeflocken künstlich zu erzeugen) sont désignées : T. 1, 2 planches, et 3; toutes les figures, dont parle la note, étant représentées sur deux —ŸÀ PHE——— T. XX, N° 1 BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. TOME XX. (Feuilles 1—13.) CONTENT: , Page. M. Brosset, Le prétendu masque de fer arménien, ou Autobiographie du vartabied Avétik 1—100 Ad, Goebel, Sur le doute émis dans le dernier temps concernant la provenance cosmique duéreride allais es Ten A Le Pelle ane el niele steel Eete 100—130 C. Schmidt, de Dorpat, Études Hydrologiques: VI. La mer d’Aral et la mer Caspienne. Mie Dwinaretlaimer:Blanchez-2 etienne eme cerner 130—169 B, Hasselberg, Sur les moyens d'obtenir une égale exposition dans la levée photogra- phique du Soleil HD nd one 00e OR Es do ARDETOE SONO Des oie- cMOIETESZ E, von Asten, Sur l’existence d’un milieu résistant dans les espaces célestes. ..,....... 187—197 Fr, W, Berg, Note se rapportant à la théorie de la détermination des orbites... ... ... 197—202 Bulletin\bibliographique....... LL Len. san sie de dote ea on ele natale TS .. 202—208 On s’abonne: chez MM.Eggers & Cie, H.Schmitzdorff, J.Issakof et Tcherkessof, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Komnrerr Ilpapaemia Hmneparopcroïñ AKkazemiu Hayx®); N. Kymmel, libraire à Riga ; A. E. Kechribardshi, libraire à Odessa, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl.arg.pour laRussie 3 thalers de Prusse pour l’étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. 3 } Septembre 1874. — C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. I« 10 Imprimerie de l'Académie Impériale des sciences. A LED (Vass.-Ostr., 9e ligne, M 12) . TRS rÉCNe AO TIR SAUT ES RETTE RS LES ?, fi Mat ME UN NE TELE "Te j et Dpt TURN 1 M WA A. je BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. Le prétendu masque de fer arménien ou Autobiogra- phie du vartabied Avétik, de Thokhath'), déposé”) du patriarcat de Constantinople et de l'emploi de supérieur de Jérusalem ‘); traduite de l’arménien. V. Bull. XIX. Ne 2. Par M. Brosset. (Lu le 21 août 1873.) (V. Bullet. t. XIX, X 2) Cette histoire occupe 13 feuillets et demi d’un cahier qui en a trente, écrits à mi-marge, d’un caractère assez propre, mais sans élégance: c’est la main même d’Avétik, ce sont les souvenirs de sa carrière, si agitée ‘). Il a rédigé cet écrit aux derniers jours de sa détention à la Bastille, c.-à-d. en 1710, du moins les dernières pages se rapportent à cette époque. La netteté du manuscrit ne permet pas de le regar- der comme un brouillon. Quant au langage, c’est de l’arménien de Constantinople, contenant toutefois beau- coup de formes vulgaires, une proportion notable de mots turks, et mème quelques phrases en cette langue. Je dois à un bibliophile arménien très zélé, M. Miansarof, l'indication de la publication du texte original, commencée, d’après une copie envoyée de Paris, dans les XX 1, 2, du Journal L’Ararat, pour 1874, qui s’imprime à Vagharchabad — Edchmiadzin. Lorsque le cahier de cette autobiographie me fut 1) Dans plusieurs pièces du dossier d’Avétik, par ex. N. 21 et 87, ce personnage est dit natif d'Erzroum, non par erreur, mais par extension, puisqu'il était archevêque d'Érzengan dépendant du pa- chalik de ce nom, d’où il avait été transféré à Constantinople. 2) At. J_ je où Joke. 3) Quoique cet intitulé soit écrit, comme tout le reste, de la main même d'Avétik, il a oublié que le rang de patriarche de Jéru- salem lui restait, comme il le dit lui-même dans la pièce 423, écrite au lazaret de Messine, sans date, mais évidemment à la fin de l’an- née 1706. 4) Une fois pour toutes je dois dire que le nom du héros de cette histoire est [ebwmfip; suivant sa vraie prononciation, Avé- tik; prononciation de Constantinople , Avédik; en turk Ê © Aouédic; quelques Français écrivent Arwédick, sans raison valable. On trouve quelquefois, en arménien, Avétis, ancienne forme du plu- riel, comme dans Masis, Agoulis, Kétcharous; car le k final est la marque ordinaire du pluriel, et le nom dont il s’agit signifie «pro- messes.» Mais dans plusieurs mots de racine commune à l’arménien et au grec, le s est remplacé par k; HacxbroBanie o cocrasb ap. a3HKa, KR. IlarkanoBa, Cn6. 1864, p. 19. Tome XX. communiqué, j'ignorais qu'il en existât une traduction complète, par Pétis de Lacroix. Cependant ce labo- rieux orientaliste avait transcrit le tout, mis entre les lignes une traduction latine littérale et, en regard, une traduction française suivie, et avait recopié tout ce travail, achevé par lui le 30 avril 1710. C’est seulement quand les pièces du dossier d’Avétik me furent toutes communiquées que je pus prendre con- paissance de ces diverses traductions, qui me servi- rent à vérifier la mienne et surtout à la compléter en ce qui regarde les mots turks, je me fais un devoir de le dire et reconnaitre. Moi le vartabied Avétik, archevêque du couvent arménien de Jérusalem, où repose la tête”) de St. Jacques, frère du Seigneur, je reçus la vie de mes père et mère dans la métropole de Thokhath°). Mon père se nommait Baghdasar et ma mère Soulthan; mon aïeul, un prêtre avancé en âge, Ter Sargis”). Le baptème me fut conféré, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit — Amen! — dans la sainte église dite Karasounk*), par le prêtre Ter Pétros; le par- rain qui me tint sur les fonts se nommait Ter Poghos. e fut en l’année arm. 1106 (mer. 8 oct.) — 1656, le 7 avril (1657), jour où les Arméniens célèbrent la fête solennelle de l’Annonciation et de la salutation adressée à la vierge Marie par l’ange Gabriel, que je reçus, dans l’église des 40 jeunes martyrs le signe sacré de l’onction du saint myron; que, par cette fa- veur, le Saint-Esprit m’affranchit du péché origmel d'Adam; que je fus appelé enfant adoptif du Père cé- 5) qabwlbr suivant le grand Dict. des mékhitharistes, signifie ce que porte ma traduction; pourtant, en faisant rapporter ce mot non au monastère, mais au saint, il ne serait pas absurde de tra- duire «S. Jacques-le-Décapité,» sens que fournissent plusieurs pièces du dossier, — Cf. notamment le N, 44 — comme Xp fig signifie «dévoué,» le géorgien D530%E 7 bn a les deux sens. 6) Ville de la Turquie d'Asie, dans l’eïaleth de Siwas ou Sébaste. 7) Ter, ou même Terter, Baron-Ter; monsieur, dom, titre qui se donne aux ecclésiastiques. 8) Les Quarante-Martyrs de Sébaste. 3 Bulletin de l’Académie Impériale A Re DS OVNI 0 ONE NL LEUR leste; que je fus revêtu de N.-$. J.-Christ, comme d’un vêtement; que je pris le signe salutaire de la croix, comme une arme de défense, à deux tranchants, aiguisée par le sang du Sauveur, pour faire la guerre à l’ennemi invisible: le vartabied Ioannès était évêque de la ville, et Jacob”) de Dehougha, catholicos du saint Edchmiadzin. J'étudiai près de mon aïeul Ter Sargis, pendant ma première enfance; j'étais dans ma 7° année (1664), quand il mourut, âgé de 110 ans. J'étudiai un an (1665), chez Ter Pétros, le prêtre qui m'avait bap- tisé, et le vartabied Ter Poghos me conféra les quatre ordres de porte-flambeau !*). J’appris la profession et le travail !') des étoffes de soie”). Mon aïeul n'avait pas encore cessé de vivre, que l’on m'avait fiancé à une jeune fille, dont le père était un homme considéré. J'avais 15 ans (1672), lorsqu'il vint à Thokhath un vartabied, nommé IJacob, de Pélenc, préchant l'Évangile de J.-C., parlant du centuple accordé dans le royaume des cieux aux vierges qui se sont vouées au Seigneur, et des actions des pauvres volontaires Jean et Alexis?) Dans ce temps-là je sentis naître dans mon coeur l’amour et le désir du royaume cé- leste, et cédant à l'impulsion de mon zèle, animé d’une foi, d’une espérance et d’une charité sans bor- nes, je quittai les joies du monde, renonçai à mon père, à ma mère, à ma famille, à ma fiancée, à ma maison, et me rangeai sous la conduite du vartabied Iacob, de Pélenc. Je le servis pendant 3 ans (1672— 1674), toujours occupé de la lecture des saints livres, du Nouveau et de l’Ancien-Testament, suivant le don de l’Esprit-Saint. Après ces trois années (1675), nous allâmes à lé- 9) Iacob IV, du Nouveau-Dchougha ou Djoulfa, siégea de 1655 à 1680, 10) Acolythe, l’un des 4 ordres mineurs; les autres sont: lecteur, sonneur, sacristain. 11) C’est ainsi que Pétis a traduit le mot Pre pu ps P.,, relieur; Dict. de Bianchi. 12) Les: 13) Jean-l’Aumônier et Alexis, dont la vie, en géorgien, se trouve à la fin des Éléments de la Grammaire géorgienne. Les prêtres arméniens sont mariés, et même les moines peuvent, par exception, contracter mariage, témoin la pièce 154 du dossier d’Avé- tik, certificat de mariage d’un religieux d’Amasia, nommé Sargis, avec Marian, fille de Daniel, du quartier d’Abdi-Tchélébi, à Con- stantinople, ayant 10,000 aktcha ou 350 fr. de douaire, le 28 ché- wal 1116 H. = 23 février 1705. glise de S.-Sargis, de Phaïas "), sur le bord de la mer ; là il me conféra les deux degrés du demi-diaco- nat et du diaconat ”) de premier ordre. Ensuite nous allâmes à Sébaste, où était venu le pontife Jacob, ca- tholicos du S.-Edchmiadzin. Après lui avoir rendu nos devoirs, étant allé à Thokhath avec mon maître, il m'envoya, en qualité de receveur des revenus ecclé- siastiques, à Nikisar et Amasia, à Marzvan ct Zilé. Je remplis ma commission de manière qu'il fut fort content de moi et me donna une lettre pour aller au $, Edchmiadzin. Pour lui et mon maître, ils allèrent à Constantinople, où ils moururent. ") Moi pécheur, j’accompagnai à Erzengan, dans la province d'Ekéghéats, le vartabied Sthac, de Jérusa- lem, pour aller au S. Edchmladzin; là arriva lacob, valet de pied du catholicos Iacob, apportant la nou- velle que ledit catholicos était mort, ainsi que le var- tabied Jacob de Pélenc. Le vartabied Iacob, d’'Er- zengan; le vartabied Iacob, de Mock, et le vartabied Sahac, de Jérusalem, me reçurent religieux. Ce der- nier me conféra la prêtrise et m’établit, avec le titre d'abbé, dans le monastère de Capous ”), au mont Sé- pouh Ÿ), sous l’invocation de $.-Jacques, patriarche de Nisibe, il me donna aussi le pouvoir de prêcher l'É- vangile de J.-C. Edchmiadzin resta deux ans”) sans pasteur. Ce- 14) Bourg de l’eïaleth d’Adana, sur le golfe d'Alexandrette. 15) Avétik transerit le mot diacræsuivant la prononciation fran- çaise. 16) Le cath. Iacob mourut en effet à Constantinople, le 2 août 1680; Mém. hist. de Zakaria, Il, xzvi. Suivant le P. Tchamitch, Hist. d’Arm. III, 719, le catholicos Jacob, la veille de sa mort, au- rait écrit au pape, pour faire acte d’obédience envers le siége de Rome, par l’admission des quatre premiers conciles et de tous les dogmes de l’orthodoxie occidentale, et déjà précédemment il s'était déclaré par deux fois «à l’exemple de ses prédécesseurs,» en com- munion avec les papes Alexandre VII et Innocent XI. 17) On trouvera aillenrs Garbous. 18) Prov. de la Haute-Arménie, canton de Daranaghi, au S.-0. d’'Erzroum. 19) La liste de Tchamitch n'indique ici aucun interrègne, sans doute parce que déjà du temps de Tacob Éghiazar avait été appelé au catholicat par une partie de la nation arménienne. Le diacre Zakaria, Mém. hist. I, Lu, dit positivement qu’il ne fut reconnu et intronisé que le 14 août 1682; Tchamiteh dit, t. III, p. 720 «le 22 août» s'il a voulu donner une date du nouveau style, il faudrait du moins «le 24.» Cependant il faut rappeler que d’après les Mém. hist. de Zakaria, II, xxx1x, vers l’année 1658, Éghiazar, alors pa- triarche de Jérusalem, avait pris à Bérée ou Alep le titre de catho- licos indépendant, sur l'invitation de quelques adversaires de Jacob, ce qui fit qu’à la mort de celui-ci il fut appelé à Edchmiadzin, où il v’arriva toutefois et ne fut reconnu qu’en 1682, comme le disent le même Zakaria et les autres autorités arméniennes. 5 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 6 pendant le catholicos Eghiazar, patriarche de Jéru- salem, qui affranchit le couvent de S.-Jacques, usurpé par la nation grecque, fit beaucoup de constructions et acquitta les dettes du couvent. Le vartabied Thathar Martiros, au moyen d’un ordre du grand-seigneur, s’empara du couvent. Eghia- zar voulait aller à Rome, faire sa soumission au saint pape de cette ville et se mettre d’accord avec lui. Il alla à Izmir — Smyrne — avec les sept vartabieds Minas, Soukias, Nicolaos, Nahapiet, qui devint plus tard patriarche *) et mourut sous ce titre, Tchorthan Khatchatour, l’évêque Kourth Simon, l’évêque Ioan- nès d’Halep, et douze autres personnages inférieurs. A Smyrne, Mathousagha, fils d’Abro-Tchélébi, lui procura un vaisseau, prépara tout, embarqua les vi- vres, les provisions nécessaires, et l’on n’attendait plus qu’un bon vent. *!) Tout-à-coup arrivèrent d'Edchmiadzin le vartabied Pétros, d'Agoulis, et trois évêques, avec un billet de la communauté de Djoulfa et des compliments du peuple et des hauts personnages de la Perse, deman- dant que le catholicos Eghiazar vint siéger à Edch- miadzin. Les marchands de Perse, qui se trouvaient à Smyrne, se joignireut à eux, pour le supplier, et, renonçant à son voyage de Rome, il alla siéger au S. Edchmiadzin. Il envoya à Rome le vartabied Eghia, avec deux évêques, des lettres et des présents, et cela, pour deux motifs: 1 Pour faire acte d’obédience et de communion avec le pape; 2° à cause des corsaires, qui attaquaient les vaisseaux et pélerins de Jérusa- lem. Arrivé dans la sainte demeure de la mère-église de Rome, Eghia baisa le pied du saint pape”), qui le reçut avec une grande joie et envoya pour Eghia- zar, avec une lettre de bénédiction, une agrafe de pierreries, un beau fil de perles *), une mitre, un bà- ton pastoral et une croix. Le catholicos reçut ces présents avec une vive satisfaction. Il fit beaucoup de constructions au $. Edchmiadzin, restaura la grande église catholique, sa coupole, le monastère de S°.-Gaïane, l’église d’Érivan, le pavé 20) Catholicos. 21) Tchamitch ne parle pas de ces projets de voyage à Rome et de soumission au pape; d’ailleurs, il fait partir Éghiazar directement de Jérusalem, dont il était patriarche. 22) Alors Innocent XI. 23) Un chapelet. d'Edchmiadzin *), les quatre clochers, le caravansérail et les grandes salles du chapitre. Par son ordre, j'al- lai à Erzengan et, aidé de la puissante protection du ciel, je construisis, moi aussi, la muraille du couvent de Capous *), dédié à S.-Jaques, et j’achevai les salles et cellules. Je fis relever les murailles du couvent de la Sainte-Croix, bâti par le roi Tiran, et réparer celles qui étaient en mauvais état. Ensuite Jj'obtins du grand -turk *), père du souverain actuel, un ordre suprême, avee lequel j’allai dans les villages voisins d'Erzengan, où, par la faveur de la toute-puissante Trinité, je reconstruisis depuis le fondement l’église consacrée à la Mère de Dieu, qu’un grand tremble- ment avait endommagée. J’y établis trois chapelles: celle du milieu, sous l’invocation de la Vierge; celle de droite, consacrée à $. Jean-Baptiste, et celle de gauche, à $. Étienne. Les gens de Baba-Kévi, dans le Bas-Pasen ”), n’a- vaient jamais eu d'église: avec le secours de Dieu, nous en élevàämes une. Pour toutes ces constructions je fus endetté de plus de 1000 piastres. *) De retour à Erzengan, un bon vieillard, de Gou- mych-Khaneh, un saint homme, le vartabied Sahac, me donna la grande crosse ”), signe d’une autorité universelle. De là je vins encore au S. Edchmiadzin, j'avais 33 ans accomplis (1690). Le catholicos Eghiazar m'aimait beaucoup, à cause de ces monastères et de ces églises que j'avais construits. Pour cela, il me conféra le titre d’évêque ”), à moi indigne, avec l’au- 24) uns. 25) La pièce 155 du dossier d’Avétik, 15 zilkadé 1108 — 6 juin 1696, est une attestation de 150 Arméniens, des divers quartiers d'Erzengan, en faveur de la science, capacité, probité, charité, bonnes mœurs, de leur archevêque Avétik, et de leur satisfaction de sa conduite. 26) Mahomet IV, père d’Ahmed II. 27) Le Haut et le Bas-Pasen sont deux cantons aux sources de PAraxe, entre Cars et Erzroum. 98) 750 r. a. — 3000 fr. 29) La crosse de vartabied est faite en forme de béquille ou de bec-à-corbin, et non comme la crosse de nos évêques, mais elle ne laisse pas d’avoir souvent le bec en argent. Dans les sceaux armé- niens, elle figure soit perpendiculairement, soit horizontalement, pour séparer les lignes, s’il s’agit d’un vartabied. Dans ce cas la date inscrite est celle de l’élévation du personnage au vartabiédat. 30) Les divers actes passés en France, concernant Avétik, celui de son abjuration, son permis de dire la messe ct autres, cités à la fin de ce Mémoire, contiennent tous l’expression «Episcopus, cum archiepiscopali dignitate;» ce qui prouve que son ordination et ses 1* 7 Bulletin de l’Académie Impériale & torité d’archevèque. Le lendemain, qui était un di- manche, m'ayant accordé volontiers la faveur de cé- lébrer la messe, en m'imposant la mitre que le saint pape de Rome lui avait envoyée, il me dit: «Qu’elle fasse descendre la bénédiction sur ta tête. Amen?» Il me recommanda trois choses: la première, d’être soumis au pape, comme successeur de J.-C. dans son pontificat; la seconde, de mettre de l'eau dans le ca- lice, mais en cachette, pour ne pas causer de trouble parmi le peuple. Troisièmement, comme certaines personnes, dans la nation arménienne, disent que le Saint-Esprit découle du Père et est produit par le Fils“), il me recommanda désormais de reconnaitre que le Saint-Esprit découle tout à la fois, sans inter- ruption, du Père et du Fils, ce qui est la foi de l’é- glise catholique romaine. Muni de sa bénédiction, je me rendis à mon cou- vent d'Erzengan, où je demeurai. La même année mourut le catholicos Eghiazar. Ayant pressenti son trépas trois jours auparavant, par un mouvement du S.-Esprit, il célébra le saint sacrifice, participa au corps et au sang de N.-S. et donna la consécration patriarcale à Nahapiet, avec l’onction du $. myron. I1 bénit le pays de Rome, les rois chrétiens, les princes orthodoxes, les soldats et leurs capitaines, le monde entier, la sainte église, les évêques actuelle- ment existants, tous les frères religieux, puis se pla- çant sur un matelas, il s’y reposa et rendit l’âme au même moment. ”) pouvoirs étaient officiellement reconnus comme légitimes par le clergé français. 31) Découle du Père et recoit du Fils, ou, en d’autres termes, découle du Père par l'entremise du Fils, telle est la seule doctrine admise par les Arméniens, comme on le voit chez l'historien Kira- cos, tr. fr. p. IV, 200 sqq Au reste cette doctrine, soutenue au con- cile de Florence, par l’évêque slave orthodoxe Isidore, a été recon- nue comme exacte dans le conclusum final du concile de Florence, et par les théologiens de la Sorbonne, dans un entretien avec Pierre- le-Grand, en 1717. 32) Un témoin contemporain, le diacre Zakaria, Mém. hist I, Lu, sans faire aucune mention de la soumission finale de ce catho- licos au pape, dit qu'Éghiazar mourut en 1139 (lun. 30 sept.)—1689, le 14 août (1690, non pas 1691), jour anniversaire de son entrée à Edchmiadzin, ainsi qu’on l’a vu plus haut; cependant Tchamitch et Chahkhathounof disent le 8 août: s’il s'agit du nouveau style, ce de- vrait être au moins le 18. Natif d’Anthab, en Cilicie, ayant résidé quelque temps à Hrhomela, il tire de cette circonstance ses sur- poms d’'Anthabtsi et Hrhomelaïetsi. Il avait siégé précisément huit ans, non pas neuf ans, comme le dit Chahkhathounof, ni 2 et 9, sui- vant Tchamitch, qui lui tient compte de son élection irrégulière, du vivant de Iacob IV, et qui fait erreur dans la réduction des années arméniennes. m2 Nahapiet *) fit aussi beaucoup de constructions, entre autres, celle de Choghacath *); il amena à tra- vers la montagne et fit arriver au $. Edchmiadzin l'eau de la Zengou-Tchaï ”), d'Érivan, Du reste, il né- gligeait l'étude et la discipline Ÿ). Il mourut ainsi, [et Alexandre, de Dchougha, tient aujourd’hui sa place, à Edchmiadzin. | Cependant les janissaires turks, de la province d'Erzengan, hommes très méchants, enlevaient et polluaient les enfants des chrétiens, et ne respectaient pas plus les femmes: c’étaient tous les crimes de So- dome et de Gomorrhe. Avides de rapines, ils pillaient les couvents et les églises. Dans l'ivresse ils massa- craient une foule de personnes, et me blessèrent moi- même à coups de poignards, en deux endroits. Je perdis tant de sang, que je fus une heure sans respi- ration: toutefois, grâce à Dieu, je recouvrai assez de forces, pour regagner le couvent. Je fus 40 jours malade, étendu sur un lit, après quoi je guéris et vins à Constantinople, où je portai ces faits à la con- 33) l'avènement de ce catholicos eut lieu le 10 août 1690; Chahkhathounof; Tchamitch dit à tort, 1691. Le 10 août est-il exact, vu la date du 14 assignée par Zakaria à la mort du cath. Eghiazar, c’est ce que je ne saurais nier ou affirmer. 34) Église dans la plaine d'Edchmiadzin, dont le nom signifie «Goutte lumineuse,» parce qu’une lumière céleste parut en cet endroit, lors du martyre de Rhipsime et de ses compagnes. 35) Lisez: la Zangi-Tchaï. 36) Nahapiet, d’Édesse, mourut le 13 juin 1706; la phrase entre [] a été ajoutée par Pétis, sans doute d’après les indications d’Avé- tik, et c’est pour cela que je l’ai laissée. Une lettre de ce catho- licos, pièce 2 du dossier, de l’année arm. 1152 (dim. 27 sept.) — 1702, le 29 avril (1703), adressée à Avétik, contient le détail des con- structions qu'il a fait exécuter: «Nous commençämes donc à con- struire Choghacath, i. e.le clocher de l'église de ce nom: à l’hermi- tage d'Érivan, le tombeau de l’apôtre Anania, avec une cour; au village de la colline d’'Hochacan, nous restaurâmes l’église du supé- rieur le vartabied Mesrob, construisimes un pont sur la rivière et le toit de l’église de S.-Sargis le général, par l’entremise duquel le Dieu bienfaisant daigne vous accorder une vie paisible et la ré- compense de vos vertus. Et encore, au sujet du canal du Houraztan, je ferai paraître la lumière à vos yeux et vous enverrai une bonne nouvelle; l’eau en arrive jusqu’à l'entrée de nos vignes... Quant à l’église du $. Edchmiadzin, nous voulons aussi la stuquer entière- ment.» 11 le prie ensuite de lui renvoyer son percepteur Martiros, de lui faire présent de son portrait et lui recommande un certain Mkbhithar, ci-devant dissident, aujourd’hui converti. Tchamitch, II, 724, dit que Nahapiet écrivit au pape Innocent XIT, en 1695, une lettre «d'amitié, et de respect et d’humble soumission de la nation arménienne au siége de Rome,» mais que sa sévérité excita de grands mécontentements dans son clergé, Le pape répondit à Naha- piet, et lui envoya quelques présents, et le catholicos, dans une se- conde lettre, témoigna au saint père l’attachement des Arméniens au siége de Rome: il allait même jusqn’à reconnaitre sa suprématie. Tous ces détails, qui paraissent authentiques, sont tirés décrits d'auteurs arméniens contemporains, cités par Tchamiteh, ib, p. 723. naissance du grand-seigneur, et dans ma plainte je le conjurai de sauver le peuple de la main de ces im- pies. Il rendit un ordre, qui prescrivait à l’aga des janissaires d'en faire justice, et défendait qu'aucun Turk n'entrât dans les églises et couvents. Il m’ac- corda, pour me protéger, un khasséki, huissier de l'intérieur du sérail, avec une chambrée de sol- dats. Quand j'arrivai à Erzengan, les brigands s’enfui- rent, délivrant le peuple de leur présence, et Îles églises et monastères, désormais à labri de leurs mains cruelles, rendirent au Dieu tout-puissant d’é- ternelles actions de grâces. J’allai à Thokhath, solliciter des présents pour les couvents d'Erzengan ”), ainsi désolés et pillés, et le peuple se prêta généreusement à pourvoir à leurs be- soins, en fait d’habits, d’ornements et de vases. Puisse le Seigneur le leur rendre, en ce monde et dans la | vie future, au millième et au dix-millième! Amen. J'étais rentré joyeusement dans mon monastère, lorsque arriva un moubachir — exprès — du pacha d’Arzroum, qui m’'emmena dans cette ville. «Tu as construit une église,» me dit-il, et sur-le-champ il me fit enchaîner et garder pendant trois jours, avec la plus grande rigueur. Le 3° jour on me mena au di- van: «Khélil-Pacha, me dit-on, emploie contre toi des paroles sévères et menaçantes, parce que tu as con- struit une église à Erzengan.» A cela je répondis, d’un ton plaintif: «C’est avec la permission du grand- | seigneur et appuyé d’un fetta de votre Koran, le cadi d'Erzroum en ayant eu connaissance, que j'ai con- struit cette église. Vous savez, quelles sont vos volon- tés à cet égard.» Mais s’emportant de nouveau avec plus de violence, il me fit remettre dans les ceps. Il y avait un marchand d’Arabkir®), nommé Éphria- nos; il alla informer Fézoullah-Éfendi, précepteur des enfants du grand-seigneur, qui rassembla des juris- consultes et tint conseil avec eux. Il leur lut le fetfa*”) et la décision du grand-seigneur: «Ta conduite, dit- 37) Le vrai nom de cette ville est Éznea; elle est située dans le canton d'Ékéghéats, province de la Haute- Arménie, dont le chef- lieu est maintenant Erzroum, l'antique Carin, Théodou- ou Théo- dosiopolis. Dans la prononciation des Arméniens de Constantinople on la nomme Ézenga ou Ézengan, et les Turks en ont fait Arzen- djan, pron. Erzenguian, ville de l’éialeth et du liva d’'Erzroum. 38) Ville de léialeth de Karpout, liva de Karpout et Mélatia ou Mélitène, sur l’'Euphrate. 39) Ar. | 35 ou LS9) décision du moufti, qui supplée au si- lence de la loi. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6 10 il à Khélil-Pacha, n’est pas conforme à notre foi et à notre loi. Fais sortir le moine Avétik de la prison où tu le retiens, et renvoie-le à son couvent; sinon, j’in- formerai le grand-seigneur. Vois ce que tu as à faire.» On me fit donner 600 piastres d’amende, et je fus libre. C’est ainsi que le Tout-Puissant me tira de cette épreuve; mais le juge équitable vengea celui qui lui avait élevé une maison: le second écuyer du grand-seigneur arriva et trancha la tête de Khélil- Pacha, dont les trésors furent dévolus au fisc impé- rial. Le pacha alla rejoindre son glorieux maitre, Satan. Je restai, chargé de dettes“), et allai à Erzengan, résider près de l'église de la Mère de Dieu, que j’a- vais fait bâtir; pour ce qui restait à achever, j’em- ployais 100 ouvriers et 8 maîtres. Pendant que l’on travaillait, un matin, le moufti d'Erzengan vint sur moi, le sabre nu, pour me tuer. «Tu bâtis cette église, me dit-il; sommes-nous donc des giaours, pour permettre pareille chose? Notre loi m’ordonne de te tuer, pour l’avoir osé.» Je m’enfuis, mais lui, le sabre nu, courut après moi. Je conjurai, en gémissant, la Sainte- Trinité, j’invoquai le nom du Père, du Fils et du S.-Esprit; faisant le signe de la croix, j'implorai l'assistance du Tout-Puissant. J’en- trai dans une maison, et m’y cachant, j'échappai à mon ennemi. Puis, allant à mes travailleurs, je les congédiai, ainsi que leurs chefs: l’église resta à moi- tié construite, Le moufti jura de toute sa force que l . . . . #i «le lendemain il vendrait le maudit pourceau Avétik, l’écraserait à coups de pierres et brülerait son ca- davre en pleine rue.» Des gardes furent mis aux 40) C’est à ces dettes et à cette époque que se rapporte une lettre du catholicos Nahapiet, pièce 5 du dossier, scellée de son grand sceau, en 1150 (vend. 27 sept.) — 1700, 10 mars (1701). Elle est adressée aux villes d'Ézenca et de Tirachen, dépendantes de la juridiction de S.-Nersès le pontife, i. e. de l’église de ce nom, et à 16 localités, dépendantes de S.-Sargis et de Sourb-Nichan, pour les informer que le supérieur Avétik vartabied est transféré de son emploi dans ces lieux à Edchmiadzin, ét que s'étant appliqué à la construction des églises et des couvents, il a laissé 750 piastres de dettes et n’en a pas payé les intérêts depuis deux ans. 11 demande 300 piastres à Minas, supérieur actuel; pour les 450 autres, Naha- piet les prie d’en faire Paumône. Il les invite en postscriptum à al- ler à Tirachen et autres lieux appartenant à la juridiction d’Avétik, et à prendre connaissance de l’état des ornements et vases sacrés. Pour le pouillé de la juridiction d’Avétik, j'aurais dû transcrire ici les noms des 16 localités sus-mentionnées; mais n'ayant plus les originaux sous la main, je craindrais de mal transerire des noms la plupart inconnus et ne se trouvant sur aucune carte, En tout cas, en mars 1701 Avétik avait quitté sa résidence d'Ézenca IL Bulletin de l’Académie Impériale 12 Rem portes de la ville, de peur que je ne sortisse. C’en était fait de ma vie, je n’avais plus d'espoir que dans le Tout-Puissant, à qui est facile tout ce qui est im- possible à l’homme. Je fis demander que l’on priât pour moi dans les messes célébrées chaque jour et dans les couvents, et je distribuai des aumônes aux pauvres. _ Dans toute la ville et les villages, le peuple réuni, petits et grands, hommes et femmes, enfants et vieil- lards, se mirent en prières vers le soir et persévérè- rent jusqu’au matin, demandant à Dieu et à Notre- Seigneur J.-C. de me sauver des mains de l’infidèle. Pour moi, je m’affermis dans la résolution de souffrir le martyre pour J.-C., pour la prospérité de son église et l’affermissement de la foi. Je confessai tous mes péchés, depuis mon enfance jusqu’à ce jour, et me confiant à la bonté divine, je célébrai le saint sacrifice et participai au corps et au sang du Sauveur. Ainsi préparé par la force du S.- Esprit, avec foi, espérance et amour, j’attendis le martyre. Comme j'étais dans l’église de la S'-Trinité, descendant de l'autel et récitant l'Évangile de Congé, voici venir, plein d’allégresse, un chrétien, nommé Gaspar, qui me combla de satisfaction, en m'annon- çant cette bonne nouvelle: «Le moufti m'a appelé et m'a dit: Va dire au moine Avétik que je lui permets d'achever son église, comme il voudra; qu’il ne craigne rien de moi, parce que je ne suis pas son ennemi, mais son ami. S'il manque d'argent, le tenélébi, mon frère, lui en donnera, suivant son besoin.» Aussitôt prêtres et peuple se prosternent, avec une joie mêlée de larmes; ils adorent le Dieu tout-puissant qui peut abaisser les orgueilleux jusqu’à terre et relever ceux qui sont humiliés jusque dans la boue. Louanges éter- nelles au Dieu qui me donna la vie une seconde fois, à moi pécheur! Comme nous nous asseyions pour diner, le frère du pacha m’envoya un homme,qui me conduisit au moufti. J'arrive, je le vois étendu sur un lit, poussant de pro- fonds soupirs. Son fils aîné avait le visage défait, la bouche de travers; sa femme même, tourmentée par les malins esprits, ne faisait que répéter en criant: «a Meïrem ana, o mère Maria!» Pour le moufti, il me criait d’une voix lamentable: «Pardonne-moi de t'avoir vexé hier, d’avoir voulu te tuer. Cette nuit, dans mes rêves, j'ai cru voir les troupes du sultan fondre sur ma maison, les épées nues, me fouler aux pieds, en me disant, C’est donc toi qui ne tiens aucun compte des ordres de notre maître, et qui ne laisses pas construire l’église de Sainte-Marie, Mère de Dieu! En reprenant mes sens, je suis resté comme un homme dangereusement malade, sur un lit de douleur. Mon fils a changé, au point où tu le vois, ma femme est en proie à un mal qui lui arrache continuellement ces paroles, Mère Marie! Mon frère te donnera, sans in- térêts, tout l'argent que tu réclameras, il te fera pré- sent d’une paire de bœufs pour labourer la terre du couvent. Construis donc à ton gré l’église de la vé- pérable Marie. Désormais je suis l'ami de tes amis et l'ennemi de ceux qui te haïssent. Si quelqu'un te parle de la construction de ton église, dis-le moi, je me charge de le punir.» Son frère me prêta 350 piastres, je conduisis les bœufs au couvent, ensuite j’apportai moi-même de l’eau bénite. Remplis de foi, ils s’en lavèrent et me demandèrent de réciter sur eux l'Évangile, en cachette des Turks. Je vins le soir, je récitai quatre fois sur eux l'Évangile de la guérison, et grâce à Dieu ils fu- rent guéris, mais la bouche de son fils resta un peu contrefaite. La même année “'), peu de temps après, à l’époque du Ramazan, les janissaires d’Erzengan, réunis en sé- ditieux, pillèrent sa maison, l’emmenèrent devant la grande mosquée, le dépouillèrent et le massacrèrent sans pitié, pour la gloire de Satan; Amen! Parce qu'il avait tiré l'épée, pour faire périr un innocent, lui-même périt par l'épée. Tous ceux qui le surent ou en furent témoins glorifièrent Dieu. Pour moi, j'allai derechef au $S. Edchmiadzin *), parce que l’on ne pouvait trouver de repos à Erzen- gan, avec les meurtriers de ce moufti, au nombre de 40 révoltés. Les légistes turks et les principaux ci- toyens se réunirent et firent mourir ces soldats indisei- plinés. Il y eut beaucoup de tumulte et de sang versé. Étant resté quatre mois à Edchmiadzin, où rési- dait le pontife Nahapiet, quand la paix fut rétablie à Erzengan, j’allai à Arzroum. Pendant que j’y préchais, 41) 1701, si je ne me trompe. Le Ramazan commençait le 9 fé- vrier. | 42) Je suppose que c’est pour cela que, dans la lettre de Naha- piet citée plus haut, il est dit qu'Avétik avait quitté son emploi à Érzengan et avait été transféré à Edchmiadzin Gr, . P: des Sciences de Saint-Pétersbourg. 14 il vint de Constantinople un courrier thathar du grand- seigneur, avec un écrit du cheïkh-islam, porteur de ce message: «Toi qui es le moine Avétik, viens à Con- stantinople, dont le patriarcat, avec ses dépendances, t'est accordé.» “) Osman, pacha d’Arzroum, me mande; il me donne l'écrit du cheïkh-islam “) et me lit l’ordre du grand- seigneur. «Il faut expressément que sans retard tu ailles à Constantinople, parce qu'il y à, dit-il, un fir- man de notre maître, et que le peuple te demande pour patriarche ).» Je pris deux mois de sursis, pour pourvoir aux besoins des monastères, avant de partir irrévocablement. Le pacha y consentit et donna au Thathar un écrit contenant qu’il avait rempli sa mis- sion, et que je viendrais sous deux mois. J’écrivis aussi à Edchmiadzin, au pontife Nahapiet, lui disant “): «La communanté d’Andrinople et celle de Stambol m'ont élu pour leur patriarche; et vous, que m'ordonnez-vous?» Celui-ci m’envoya une bulle de bénédiction et une lettre d'ordre, contenant ce qui suit: «Je te confère l'autorité patriarcale, afin que tu gouvernes le peuple.» Il y avait aussi une bulle (con- dac) de bénédiction pour le clergé et le peuple d’An- drinople ‘’), et une autre pour le clergé et le peuple de Stambol. «J’ai nommé, disait-il, mon bien-aimé fils spirituel le vartabied Avétik pour surveiller votre troupeau, avec le titre de patriarche. Celui qui lui obéit et à son siége obéit à mon siége et à moi; qui lui désobéit, me désobéit et à mon propre siége. Ce qu'il a lié, soit lié; ce qu’il délie, soit délié.» Je vins avec cette lettre à Andrinople ), dont le vartabied 43) La pièce 252 du dossier fait foi que cet ordre fut apporté en 1151 (sam. 27 sept.) — 1701, le 8 oct. c’est un brouillon de lettre d’Avétik à Nahapiet, où il expose à son supérieur les circonstances de sa première nomination au patriarcat de Constantinople. I’ordre du moufti est en turk, caractères arméniens, dont j'ai copié la tra- duction faite par Pétis. 44) C’était alors Pheïz-Oullah, compatriote et protecteur d’Avétik. 45) Le P. Turquaud, jésuite, cité par Marius Topin, dans L’homme au masque de fer, p.384, convient que les jésuites avaient concouru à la promotion d’Avétik au patriarcat. Hammer, Hist. de l’emp. ott., tr. fr. XIII, 154, exprime la même opinion sur la coopération des jésuites à la promotion d’Avétik: ce qui explique peut-être les velléités catholiques de ce personnage, et, comme on le verra plus loin, ses expansions d'amour à l’égard du pape et du roi de France. Un ambitieux peut s’assouplir à tous les rôles. 46) C’est sans doute la lettre N. 252, ci-dessus visée. 47) Avétik arriva à Andrinople en novembre 1701. 48) Dit Soubhi, wulg. Soupi, dans la correspondance de M. de Ferriol. Ephrem avait été fait patriarche“), parce que mon voyage s'était prolongé. Quant au patriarche Melki- seth, Ephrem l'avait fait emprisonner à l'arsenal des galères, disant qu’il était devenu Franc, et il faisait beaucoup de bruit dans le peuple, au sujet de ce var- tabied Melkiseth. En outre, il avait accusé trois pré- tres d’Andrinople auprès du grand-seigneur, de tenir pour les Frances. Ces prêtres avaient été mis en prison au même lieu. ”) 49) C'était M. de Ferriol (Corresp. 2 nov. 1701, 10 avril 1702), qui avait fait écarter Avétik, pour des propos peu respectueux en- vers Louis XIV; Marius Topin, L’homme au masque de fer, p. 161. Ephrem fut nommé pour la 3° fois patriarche de Constantinople en sept. 1701. 50) Le P. Tchamitch, III, 725 — 780, fait un tableau navrant de la conduite du clergé arménien, à Andrinople, à Constantinople et à Jérusalem, dans les premières années du catholicos Nahapiet, Soit que l’on füt réellement mécontent des tendances latines du catholicos, soit ambition et cupidité, soit enfin par suite de l’activité immodérée des missionaires jésuites, ayant pour but la propagande catholique-romaine, les patriarches de Constantinople et de Jérusa- lem, ainsi que le supérieur spirituel d'Andrinople, où le sultan se trouvait alors, ne faisaient que changer et se substituer l’un à l’autre. Soupi, Melkiseth et Ephrem le Siounien tombaient, s’éle. vaient tour-à-tour: le prétexte mis en avant était toujours l’amitié supposée de l’un pour les Francs, l’opposition de l’autre à leurs doctrines. Au moment où Avétik fut mandé par le cheïkh-islam Pheïz-oullah, l'agitation était au comble, et Ephrem avait réussi à faire envoyer aux galères trois prêtres, partisans de Nahapiet, sous prétexte que le catholicos et eux-mêmes, portés pour les Francs, étaient traîtres au gouvernement turk. Le grand sceau rouge de Nahapiet se compose de trois lignes concentriques. Au milieu est la figure de J.-C., bénissant de la droite et portant à gauche, sur la poitrine, un carré avec les quatre lettres | {J] UJ «ge suis la lumière.» Autour du Sauveur sont les An 2 DE, © G +4 DURÇ. +0, +26 lettres Se Ph of LENS: d. PAS LP. 238: PARPL Le serviteur de J.-C.» Nahapiet vartabied, pontife de l'Arménie, en 1125 (lu. 4 oct) = 1675, date de son élévation au doctorat. Une autre ligne porte: Ter Nahapiet, catholicos de toute l'Arménie, patriarche de Vagharchabad et du $. siége d'Edchmia- dzin, en 1140 (ma. 80 sept.) = 1690, date de son avènement au ca- tholicat. Les lettres sont vides et frappées en blanc, au contraire des précédentes, qui sont en relief et frappées en rouge. La ligne extérieure se compose d’un [Re «l’être,» monogramme de la divinit 6 et de deux sixains de têtes barbues radiées, posés , en sens inverse et séparés en bas par une étoile correspondant au monogramme. N. 252, sans date. Dans un brouillon de lettre à Nahapiet, catholicos de toute l’Ar- ménie, Avétik lui raconte sa première nomination au patriarcat de Constantinople. «Il y eut, dit-il, du trouble à Andrinople, au temps de Ter Ephrem, au sujet des aghtharma — des renégats où Armé- niens accusés de franciser — qui écrivirent à Votre Eminence une lettre à mon sujet; Votre ordre vint aux mains des orthodoxes, mais quand on le reçut, les renégats s'étaient déjà enfuis, par crainte du sultan. » Ensuite, par ordre du cheïk-islam, venant d’Andrinople, Avétik avait été nommé patriarche, avec injonction de surveiller ceux qui embrassaient la religion des Francs. Le 8 sept. (1701), il arriva un ordre de la porte impériale et du 15 Bulletin de l'Académie Impériale 16. a ————————— Pour moi, je fis une requête au cheïkh-islam, je plaçai son écrit dans ma requête et la présentai. Il me dit: «Donne un placet à la sublime porte.» Je le fis, et il me fut ordonné d’être patriarche de Constan- tinople (1701). Quant à Ephrem, il me fut enjoint, ce à quoi je me conformai, de,ne pas le laisser à Constantinople, et de le faire partir pour le S. Edch- miadzin, où il resta jusqu’à sa mort, auprès du catho- licos Nahapiet. Aidé du S.-Esprit, je me mis à précher la sainte parole, en exhortant sans cesse chacun à vivre en bonne intelligence avec le prochain. s) Il y avait dans le peuple un certain nombre de transgresseurs des canons établis par les saints apôtres de J.-C. Notre-Seigneur; par les saints pères du con- cile de Nicée, qui ont excommunié les abominables hérétiques, Arius, Macédon, Nestor, Sabellius, Euty- chès, Marcion et autres, leurs adhérents; par les saints chefs orthodoxes: S. Sylvestre, pape de Rome; cheïkh-islam, par suite duquel je me rendis, à Andrinople et en- trai en fonctions. «Plus tard, des pèlerins de Jérusalem ayant accusé Minas de dire la messe en carême, à d’autres jours que les samedi et di- manche, de mêler de l’eau dans le vin consacré et d'avoir admis la -Jettre du pape Léon au concile de Chalcédoine, je fus nommé en sa place patriarche de Jérusalem. » 51) Avétik ayant tardé de deux mois à se rendre à Constanti- nople, Ephrem réussit à se maintenir dans son poste de patriarche; quand Avétik arriva, il fut d’abord reconnu vicaire du titulaire, puis il remua avec succès pour le supplanter; Tcham. II, 755. Avé- tik fut maintenu malgré l'opposition de M. de Ferriol; Corresp. 31 déc. 1701; Marius Topin, L’homme au masque de fer, p.161; or linimitié de l’ambassadeur contre Avétik remontait à une époque antérieure à celle où nous nous trouvons; Ferriol, étant au camp des Turks, en Hongrie, avait eu vent, à ce qu’il paraît, de propos irrespectueux contre Louis XIV, tenus par notre Arménien, et usé de son influence auprès du grand-vizir pour le faire exiler; c’était sans doute là la vraie cause de l’échec'subi par Avétik en ce qui . concerne le patriarcat; M. Topin, ib. 161. Dans l'intervalle, Sari- Matthéos, catholicos de Sis déposé, manœuvrait pour devenir pa- ‘triarche de Jérusalem. Avétik, de son côté, fit si bien auprès du cheïkh-islam, que le patriarcat de cette ville lui fut conféré en 1701, et Minas Vartabied, un faible vieillard, qui l'occupait, dut lui céder la place. S’étant mis aussitôt en communication avec Nahà- piet, Avétik reçut de lui une bulle, pièce 1'° du dossier, datée 1152 (dim. 27 sept.) = 1702, 20 février (1703), adressée aux six églises de Constantinople, à celle d'Andrinople et autres lieux. Sachant, y est-il dit, que le vartabied Avétik est déjà évêque, avec l'autorité archié- piscopale, et qu’il a été nommé supérieur de la sainte Jérusalem et du couvent de S.-Jacques, il le nomme de nouveau supérieur de Constantinople et d'Andrinople. Les deux yeux de la nation armé- nienne, ajoute-t-il, sont Jérusalem et le saint Edchmiadzin. C’est ainsi qu'Avétik atteignit son but. N’était-il qu'un intrigant heureux, ou le bon ordre réclamait-il une telle direction des affaires, c’est ce qu'il nous est difficile de décider. A cette époque et aux disposi- tions prises par Avétik, pour l’administration des affaires spiri- tuelles se rapportent les trois pièces 63, 64, 65, dont il sera donné plus tard une analyse détaillée. Basile, aux sept lumières, pontife de Césarée; $S. Ni- colas, pontife de Myre; $. Jacques de Nisibe; S, Aristakès, pontife des Arméniens, qui fendit la mer Fe par $. Athanase, l'écrivain, qui a composé le symbole, et par leurs adhérents, les 318 supérieurs ecclé- siastiques, dont les canons forment jusqu’à ce jour la règle de notre conduite. A ceux qui violaient ces canons j’imposais des chà- timents, et je nomettais pas les voies de l'autorité, pour les contraindre à la soumission "A avaient pris uné seconde femme, du vivant de la pre- mière, ou, comme les Turks, se permettaient la poly- gamie. Je les reprenais, en pleine prédication, je les blâmais. Ceux qui se soumettaient aux saints canons, apostoliques et patriarceaux, quand ils renvoyaient leurs concubines, par obéissance à mes avis, je les mariais de nouveau et les recevais avec bonté, et dans mes exhortations je ne cessais de réclamer que l’on se séparât des femmes illégitimes. Les jours de fêtes, mes prédications roulaient, avec mesure et conve- nance, sur le même sujet: c’est ainsi que j’administrais avec discernement. **) Cependant Erémia le sahabaïar *) — contrôleur — d'Estambol, Joannès et Harouthioun, de la famille Thouthel-Oghli, et Nicolos Esker-Oghli écrivirent tons quatre une attestation, scellée de leur sceau, qu'ils adressèrent au grand-vizir, contenant «qu’ils donne- raient telle somme au grand-seigneur, si le vartabied Avétik était congédié du patriarcat, et qu’on leur en accordât la possession » Le vizir remit cette attesta- tion scellée, avee leur requête, au sultan Moustapha et au cheïkh-islam. Le sultan, dans son courroux, . donne sur-le-champ un hatti-chérif, adressé au kaï- macan d’Estambol, lui enjoignant de mettre ces gens aux galères à perpétuité. J’ignorais jusqu'alors ce qui se passait à Constantinople ”); je reçus. une sup- plique, par laquelle on m'engageait à demander au vizir la liberté de ces hommes. J’allai sur-le-champ 52) Pétis: Qui laboura la mer et y sema du blé; on en voit en- core les traces. 53) V. le N. 888, des pièces relatives à l’enlèvement d'Avétik, 54) Tchamitch, III, 735, s'élève fortement contre l’acerbité des agissements d'Avétik à l’égard des prêtres délinquants et autres. 95) Ar. yLe PET 56) Avétik, résidant à Andrinople ou ailleurs, avait un vicaire, loannès d'Amasia, de qui il sera question dans les pièces justifica- tives 63 etc. Beaucoup. 17 près du vizir, qui entra en fureur et me dit: «Ces gens-là sont nos plus grands ennemis; ne te mêle pas de leurs affaires ’).» Là-dessus je retournai à ma demeure. Il vint aussi douze religieux à tête noire, du cou- vent arménien de $S.-Jacques, à Jérusalem, avec quelques pèlerins, qui adressèrent avec fracas au grand-seigneur une plainte contre le vartabied Mi- nas *), archevêque de Jérusalem, accompagnée d’une requête. Voici quelle était leur plainte: 1) «Il a dispersé les moines du couvent, en leur di- saut: «Nourrissez-vous à vos frais et pourvoyez à votre habillement. ”) 9) «ll a endetté notre couvent de 100,000 piastres. 3) «Tout ce qu'il y avait d'habits sacerdotaux, de calices, de croix, d’encensoirs, de lampes, de cyiubales à grelots d'argent, de bâtons et autres ornements épiscopaux, pour la messe, a été caché par lui, ainsi que les objets enrichis de pierreries, les fils de perles, les agrafes en pierres précieuses et les reliques, il en a envoyé à Constantinople quatre grands coffres 57) Tchamitch, III, 735 sqq., présente les choses sous un tout autre aspect, et fait voir, à son point de vue, qu'Avétik fit ce qu’il put pour retenir ces gens en prison, sous prétexte de tendances franques; car daus ce temps-là la grosse pomme de discorde entre les Arméniezs, c'était la disposition à rester grégorien ou à se faire catholique. Les moins attachés au dogme ou au rite, les plus ambi- tieux, étaient ceux qui jetaient les plus hauts cris relativement à cette double question. 58) Minas, de son côté, rejetait tous les malheurs du siége de Jérusalem sur le procureur Baba Minas; V. les pièces 14 et 70 du dossier. Suivant Tchamitch, III, 732, Avétik aurait reçu des dénoncia- tions contre Minas, de la part de quatre mauvais prêtres de Jéru- salem, et en aurait tiré parti pour se faire nommer à la place du soi-disant coupable, et pour faire jeter en prison les dénonciateurs. Dans la pièce 9, du 24 avril 1703, Baba Minas, procureur, avec les moines de S.-Jacques, écrit: «Du 17 oct. au 5 avril, i. e. pour 5 mois et 10 jours, on a payé 12650 aslanis d'intérêts; il en faut donner autant pour 6 mois et 20 jours jusqu'au commencement de l’année 1154 arm, — 1704, en sus des autres dépenses. Du 17 oct. au 23 avril, par ex., on a payé 8960 aslanis; pour la dé- pense du couvent pendant ces six mois, 1520 aslanis; au juge, 720 aslanis; au pacha, 5880; aux cheïkhs, 2400, indépendamment des habits de drap. L’arslani est une piastre au lion, de 40 paras — 75 Ka —31fr: 59) 11 se peut bien qu'il y eût une partie de vérité dans cette plainte, car Tchamitch mentionre plusieurs collecteurs d’aumônes et de revenus du catholicat, qui avaient détourné au profit de leur ambition personnelle les sommes perçues par eux. Ce qui est cer- tain, par les Mémoires du diacre Zakaria et par la lettre de Na- hapiet, du 25 février 1703, c’est que le couvent arménien de S.- Jacques était horriblement obéré. Le patriarche Dosithée raconte qu'à la même époque les couvents géorgiens de Jérusalem r’étaient pas dans une position plus florissante, par suite de dépenses exces- sives et d'abus de confiance; Bulletin scientif. t. V, p. 25 sqq. Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 18 tous pleins et fermés à serrure; des scélérats de cette ville les ont engagés pour de l’argent à des marchands anglais, par l'entremise de l'ambassadeur de cette na- tion. Il a dépouillé nos couvents, dépensé ce qui se trouvait dans nos magazins. Au nom de Dieu, daignez nous délivrer de ce vartabied Minas.» ®) Sur-le-champ je suis mandé par le vizir®'), qui s’indigne qu'il se passe de telles choses: «Pourquoi ne pas m'en instruire? Je n’en savais rien, dis-je, et ces moines à capuce noir ne sont pas venus près de moi. — Va, examine et vois qui ils veulent pour chef, qui ils ont en vue dans cette requête, afin de lui donner le monastère de Mar-lacouf — S.-Jacques.» Je m'informe: les uns voulaient le vartabied Caï- dzac-Galoust®), d’Amasia, les autres Sari Matthéos”). Comme j'étais, le lendemain au matin dans Péglise, il vint un tchoukhadar du vizir, qui me conduisit au sérail et me dit: «Sultan-Moustapha t'a accordé le couvent de Mar-lacouf, des Arméniens de Jérusalem, va lui faire tes remerciments.» Il me revètit de la 60) Minas, ayant été déposé en 1702, vécut en simple particulier au couvent de S.-Jacques. Quoique très vieux, il demandait Parche- vêché de Thokhath, dont il était titulaire avant de passer au pa- triarcat de Jérusalem; pièce 4, en 1152 (dim. 27 sept.) — 1702, 15 avr. (1703), lettre de Baba Minas à Avétik; sa demande ne lui fut pas accordée; il fut arrêté la veille de Pâques flenries, 20 mars, puis délivré par le tchaouch Osman-Aga. Étant tombé malade, il reçut les sacrements, après une convalescence de 43 ou 44 jours (pièces 7, 14), et mourut le vendredi 24 novembre 1703; lettre de 15 pèlerins à Avétik, du 30 nov. 1703. Cf. pièce 8, lettre de Baba Minas, 5 avr. 1703; pièce 14, lettre de G pèlerins à Avétik, 5 déc. 1705. Si je ne nie suis pas trompé dans mes chiffres, Minas est réelle- ment mort le 24 nov. 1703; car la pièce 7, où se trouve cette date, est du 50 nov. 1153 arm., année qui commença le mardi 27 sept. 1703, et encore dans la pièce 8, datée du 5 avril 1152, donc 5 avril de l’année chrétienne 1703, il est dit que Minas a été arrêté le sa- medi, veille de Pâques fleuries, donc le 20 mars, et qu'il a été ad- ministré; enfin la pièce 14, datée 1153, 3 décembre 1703, parle de la mort de Minas. Pourtant deux circonstances me font encore douter: dans la pièce 7 il est dit que Minas mourut le vendredi; or en 1703 le 24 novembre tombait wn mercredi, et Tchamitch, IT, 748, dit que Minas mourut en 1154, suivant lui — 1705 (lis. ma. 26 sept. — 1704), mais il ne dit pas le jour. Or en 1704 le 24 nov. tom- bait réellement un vendredi. Je conclus, que les témoignages des pièces 7, 8, 14, sur l’année sont exacts, et que je me suis probablement trompé sur le jour de la semaine, qui doit se lire, le mercredi 24 novembre. 61) Daltaban Moustafa; Teh. III, 739, en 1702 62) Il existe une lettre de Baba Minas, 10 févr. 1703, à Avétik, où il se plaint fortement des intrigues de Galoust, ainsi que du re- fus de Joannès, qui l'avait précédé, lui Baba, dans la gestion des affaires du couvent de S.-Jacques — de rendre ses comptes et les sommes restées entre ses mains. Une seconde lettre, du 16 février, insiste sur les mêmes griefs contre l’ancien procureur Ioannès. 63) Ex catholicos, de sis. 9 A 19 Bulletin de l’Académie Empériale j 20 caba et de la robe d'honneur et me conduisit avec beaucoup de pompe à mon église. Quant au vartabied Minas, le vizir voulait le faire enfermer dans une for- teresse. Je me jetai à ses genoux et le priai de ne pas s’en occuper. «Laissez-le rester en simple parti- culier dans le couvent. S'il se méle des affaires, je vous en informerai, et vous verrez.» Il accéda à ma prière). J’envoyai un vékil à Jérusalem Ÿ), et vins d’Andrinople à Estambol, où je louai un vaisseau pour les pèlerins de Jérusalem: ils partirent et arrivèrent dans la sainte cité. Pendant que je prêchais à Stambol, le seigneur beg ambassadeur de France, m'avait dépêché son inter- prête, l'horloger Sargis, pour me dire: «Faites-moi le plaisir de vous occuper de l'affaire de la délivrance de ces trois prêtres livrés par Ephrem d’Andrinople. S'il en coûte quelque argent, je le donnerai Ÿ).» J’en- voyai un exprès à Andrinople et obtins du kaïmacan de Stambol un firman de délivrance. Ayant mandé le dragman Sargis, je lui dis: «Apporte-moi la somme de 500 piastres, pour le compte du seigneur bey, ambassadeur de France. Aussitôt l'argent remis aux propriétaires, je les délivre.» Il me le promit, pour aujourd'hui, pour demain; mais lui ayant manqué à sa parole, je fus couvert de honte, après avoir fait tant de pas et de démarches et m'être endetté pour eux. Je vins à Andrinople avec les prêtres, j’attendis l'argent; leurs amis vinrent, les enlèverent de force, et les firent enfuir. Quant à l'argent, trompé par l’in- terprète, je ne savais si l’ambassadeur lui en avait 64) La pièce 63, 20 févr. 1705, est un mandement d’Avétik, destituant Caïdzac- Galoust et nommant le vartabied Ioannès son vékil, et Iacob représentant de celui-ci, jusqu'à son arrivée à Mer- zivan, dans l’eïalet de Siwas. 65) Baba Minas, vékil dn patriarche Minas, au couvent de S.- Jacques, fut remplacé par loannès, vékil d'Avétik (pièce 4, 15 avr. 1705), malgré les Arméniens, qui étaient très contents de ses ser- vices; mais les Turks ne voulurent pas le laisser aller, comme cela est prouvé par la pièce 15, en turk, qui est une ordonnance du cadi de Jérusalem. Baba Minas était procureur depuis 60 ans, aussi était-il très vieux et demande-t-il dans toutes ses lettres à Avétik, pitié pour son grand âge. En rendant compte de sa gestion, il établit qu'il ne reste plus que 350 piastres de dettes au couvent de S.-Jacques. I se plaint des troubles causés à Jérusalem par le vékil Ioannès, par Galoust et par Carapiet le mauvais. Une autre lettre, d’Avétik à Khéder, écrite par un certain Khatchoïn, le 29 juin 1703, avec recomman- dation de ne la montrer à personne, lui annonce l’arrivée du vékil Ioannès, et lui promet à lui-même, pour plus tard, la place de Baba Minas. 66) V, supra. donné, ou si l’interprête n'avait pas usé de perfidie. Cette année (1703), le vizir cousin (de Kuprouli- Oghlou) °”) fut déposé de son emploi à cause de ses blessures et de sa faiblesse, et remplacé par Dalta- ban, vizir de Bagdad, homme très absolu. *) Cependant de pervers Arméniens présentèrent contre moi une requête, disant «Que le patriarche Avétik est devenu l’ami des Frances. Trois mauvais sujets méri- taient la mort, il les a fait enfuir pour des présents.» A cette nouvelle, Daltaban vizir changea de couleur et devint furieux. On me traîne à l’audience, il me demande où sont, dans Constantinople, les trois in- dignes prêtres. Je réponds: «Leurs parents les ont en-. levés de force, je ne sais ce qu’ils sont devenus; ce sont les auteurs de cet attentat qui ont présenté une nouvelle requête contre moi.» Aussitôt quatre Ÿ) hommes furent arrêtés au lieu des autres, et conduits à l’arsenal de Constantinople. Quant à moi, il me jeta ignominieusement en prison, pour être mis à mort. «Si tu les trouves, tu seras libre, si non, tu mourras.» Je demeurai en prison, fort affligé, pen- dant 7 jours; deux criminels tures eurent la tète coupée ”), au milieu de la nuit, et ces têtes furent dé- posées à la porte du sérail. Pour moi, l’on m’annonça que, la nuit prochaine, je serais décollé, et que j’eusse à faire mes dispositions. Je n’avais plus d’espoir ni de refuge que dans Notre-$Seigneur J.-C. et dans la secourable Vierge Marie, sa mère, J’adressai pour- tant une requête au grand-seigneur et au cheïkh-islam- éfendi, que j'avais connu à Arzroum, et qui m'avait délivré des mains de Khéll-Pacha. Il écrivit au vizir Daltaban: «C’est le sultan Moustafa qui lui a donné le patriarcat de Constantinople et le titre de supérieur de Jérusalem; s’il en est instruit, il nous en saura mauvais gré.» En même temps, grâce à la bonté di- vine, il dépêcha un homme qui me fit sortir de pri- son.) 67) La parenthèse est l’œuvre de Pétis. 68) Tchamitch, II, 737, 739, raconte tout autrement cette his- toire des trois prêtres, qui fait peu d'honneur à la loyauté d'Avétik, et qui lui coûta, outre des mauvais traitements, quelques jours de prison et une somme de 9 bourses — 13,500 fr. payés au vizir. 69) Le chiffre 4, qui a l’air d’une épigramme, est bien lisible. exactitude voudrait peut-être un 3 et commanderait d’adopter la lecture de Pétis, qui avait en effet mis ce dernier chiffre dans sa version. 70) Par l’asas-bachi, le sou-bachi et leurs gens. P. 71) Pétis, dans une note sur la pièce 4, dit qu'Avétik ne prenait des Sciences de Saint-Pétersbourg: 22 ———————————— À Je sortis et vins à Constantinople, où tout était en révolution, parce que le vartabied Ioannès ©) avait été installé patriarche des Arméniens. Il en résulta de l'incertitude parmi les fidèles, les uns tenant pour Paul, les autres pour Apollon”), les Turks ne com- prenant pas que les choses de religion fussent toujours une cause de troubles. Avant mon arrivée à Constantinople, des gens étaient venus, avec le patriarche Toannès, de Smyrne, au divan du kaïmacan, qui leur dit: «Quels sont, parmi vous ceux qui abandonnent leur croyance pour embrasser celle des Francs? Dites-le.» Dans une réunion de quatre ou cinq mille âmes on écrivit l’un après l’autre les noms de 125 individus apostats, on en dressa la liste, qui fut envoyée à Iousouf-Pacha, pour lors kaïmacan de Constantinople. Celui-ci la communiqua au vizir Daltaban, qui voulait faire tomber ces 125 têtes, confisquer leurs biens au trésor et ré- duire les enfants en esclavage, Le cheïkh-islam lui dit: «Mande le patriarche Avétik et questionne-le.» Il me mande et m'interroge. «Tu ne m'avais pas dit tout cela, me dit-il; prépare-toi. Je fais partir un capidji pour Stambol, qui mettra ces gens à mort. Leurs biens, leurs maisons, leurs fils et filles seront confisqués au profit ‘de l'état ‘)» A ces mots mes yeux se remplissent de larmes; je ne pus le dissuader, parce que cet homme était altéré de sang. Épouvanté, je. lui dis: «Voyez.» En le quittant, j'allai chez le cheïkh-islam et, me jetant à ses pieds, tout éploré, je lui dis: «Je veux vous épargner, ainsi qu’à Sultan- Moustafa, un grand péché, dont vous vous rendez que le titre de supérieur de Jérusalem, et non celui de patriarche. Sans doute il avait été frappé de l’entendre répéter les termes darhadchnord, chef, vératésoutch, surveillant (du couvent de S.- Jacques). Ce qui est sûr, c’est que dans toutes les lettres adressées à Avétik on le traite de patriarche de Constantinople et de Jéru- salem, et que lui-même, en tête de ses lettres et mandements, se nomme pour l'ordinaire patriarche des deux siéges de Constantinople et de la S°-Jérusalem. Quand il s'exprime autrement, c’est par ou- bli, ou parce qu'à ses yeux les deux titres ont la même valeur- Mais lorsqu'il parle du couvent de S.-Jacques, il se nomme simple- ment supérieur. 72) La pièce 64 est un mandement du vartabied Ter Ioannès vé- kil, 8 avril 1703, nommant le vartabied Jacob son délégué dans cer- taines villes du bord de la mer Noire, au nom du patriarche Avétik. Fa) Cor: 12; VI,t4 74) Un hatti-chérif du grand-seigneur, pièce 18, turque, adressé aux qadis de Constantinople et d'Andrinople, ordonne de faire une exacte recherche des prêtres arméniens francisés, snivant la plainte d'Avétik, et de les punir rigoureusement; 18 rébi el-éwel 1114 H. — 13 août 1702. coupable. — Quel péché dis tu? — Cette liste, dressée à Constantinople, n’est pas exacte. Si des innocents souffrent la mort sans motif, n'est-ce pas là un grand crime?—Ni moi ni mon maître nous ne voulons qu'un homme innocent périsse. — Quelle est ta demande? — Ma demande est que vous m’accordiez un sursis, que vous n’envoyiez pas ce Capidji-bachi pour les faire mourir. Usant de longanimité, donnez-moi un ordre pour aller à Stambol, examiner qui a renoncé à notre croyance pour en embrasser une autre. De ceux qui sont devenus vos ennemis je dresserai une liste, je vous l’apporterai, et vous agirez en Conséquence.» J'avais une traduction de l'Évangile en turk, ca- ractères arabes; la présentant au cheïkh-islam: «Voi- ci, lui dis-je, le code de notre foi, nous n’en connais- sons pas d'autre que celle qu'il contient. Que dites- vous de J.-C.? C'est un prophète. Vous confessez qu’il est Dieu. —Que me parles-tu de J.-C.? — Quand votre Mahomet et Omar ont conquis le monde, ils laissaient la liberté à ceux qui embrassaient leur foi et mettaient à mort les insoumis. Nos princes livrè- rent volontairement la clef de leurs forts et se sou- mirent, en disant: «Laissez-nous notre foi, laissez- nous confesser que J.-C. est Dieu.» Leur proposition fut acceptée. Mahomet et Omar conclurent, avec les serments les plus solennels, un traité avec nous, à ces conditions: soyez soumis et payez le kharadj; dès-lors vos biens, vos terres, vos enfants, votre sang, sont comme notre sang, nos enfants, nos terres et nos biens. Croyez J.-C. Dieu et fils de Dieu, et la S° Vierge Marie Mère de Dieu; vous avez votre foi. Tel est l’ordre de vos maîtres. Nous et ceux qui croient à l'Évangile, nous confessons que J.-C. est Dieu et fils de Dieu. — Où est ce traité? — Une copie est entre vos mains, l’autre est chez nous, l'original est à Jérusalem. J’en ai un exemplaire. — Apporte-le, que je le voie.» J’allai le chercher et le lui remis. I était écrit en lettres d’or, en langue arabe; il le prit et le montra à Sultan-Moustafa. ”) 75) On ne le rendit à Avétik qu’un mois après. P. La 17° pièce du dossier est la copie de ces capitulations. Pétis, dans la courte notice qu’il en donne, doute que ce soit un acte au- thentique, à cause de la dureté des conditions qu'il impose aux sectateurs de la religion chrétienne. C’est également l’opinion des orientalistes qui la connaissent. M. de Clermont-Tonnerre la fit lithographier, il y à une quarantaine d'années, et la présenta à la Société asiatique de Paris, mais sans traduction. Il est étonnant ë 9* 23 Builetin de l’Académie Impériale 24 DER EN POUR POELE RE SERRE ER ER EU EUR CE Je revins le lendemain et le coujurai de nouveau, en me jetant à ses pieds, de ne pas expédier le capidji- bachi à Stambol, et je me portai fort d’aller examiner quelles personnes étaient fidèles à notre religion ef au paiement du kharadj et des impôts. «Je sais, dis-je, que ces gens n’ont pas d'autre faute que de manger des choses grasses les jours de jeûne *). C'est leur affaire particulière, l’abstinence du gras ne doit pas être forcée et n’est pas d'obligation.» Nous nous trou- âmes le lendemain chez le vizir, et le cheïkh-islam obtint un commandement d'aller à Constantinople. Je lui dis: «Le vartabied Toannès, qni remplit les fonctions de vékil, calomnie beaucoup de gens par cupidité, pour recevoir d'eux des présents.» Le vizir Daltaban me dit: «N'est-ce pas que tu es partisan des Francs, et que tu favorises leur influence? Je sais bien la vé- rité à cet égard. Quand j'étais pacha de Bagdad, deux papas francs”) y furent envoyés par le pape de Rome, qui convertissaient tous les raïas. Ils bâtirent une église, je la détruisis, et j'eus grand tort de ne pas les faire mourir. Tu as trompé le cheïkh-islam- éfendi, et tu veux me séduire moi-même. Par con- sidération pour l'éfendi, va pour cette fois à Constan- tinople; je verrai quelles seront tes menées. Si tu marches obliquement, je te ferai périr, le premier de tous.» Arrivé à Stambol, j'apprends que Toannès s’est enfui en Perse. Je fis une assemblée de prêtres et de peuple, au nombre d'environ 3000 personnes. Ils gé- missaient, ils se plaignaient à moi, en disant: «Nous ne pouvons avoir de repos avec ces gens-là. Ces 125 individus vont au cabaret, mangent de la viande les jours d’abstinence, font la débauche, et nos enfants, à leur exemple, perdent la foi. Qu'ils soient châtiés, ou nous nous pourvoirons nous-mêmes, et nous don- nerons un patriarche.» Je me mis à les adoucir par mes paroles, à leur donner de salutaires avis, à leur qu’une pareille pièce fasse foi en Orient, lorsque la fausseté en est si bien constatée en Europe. M. Saint-Martin, qui en avait con- naissance, pour en avoir eu plusieurs copies, exprime une opinion défavorable à son authenticité, dans une note sur ie $ xzvi du livre LVIII de l’Hist du Bas-Empire, où on la trouvera traduite tout au long. 76) Ou simplement «de manger,» et plus bas «Pabstinence;» ces mots, ainsi entendns, ne se trouvent ni dans la copie arménienne qui m’a servi en premier lieu, ni dans le brouillon de Pétis, mais dans un troisième exemplaire. 77) C’étaient des capucins. P. qe 22 fournir toute espèce de consolation, comme aussi à réprimander ces 125 personnes, afin de les sauver, en attendant que le peuple fût calmé. Il y avait parmi ces derniers une douzaine de mau- vais sujets ”), cupides, pilleurs d’églises, suscitant de méchantes querelles, dérobant le bien de l’église pour payer les impôts, se mélant dans toutes les affaires : du patriarche et de Jérusalem. C'’étaient eux qui avaient endetté le vartabied Minas. Plus je nr'effor- çais de faire la paix, plus ils y mettaient d’entraves. Il y en avait trois, surtout, Arakel Chahamir-Oghlou, Srabion et Tehalough Abraham. Ils présentèrent, à Andrinople, une requête à Daltabañ-Vizir, à mon su- jet, contenant ces mots: «Faites-lui rendre compte de l'argent qu’il a reçu, et que les pèlerins de Jérusalem lui ont amassé.» C’étaient ces voleurs, ces brigands, qui avaient enfoncé le vartabied Minas dans un abîme de dettes et donné en gage aux luthériens anglais les vases des églises. Je ne leur cédai point, J'ordon- nai qu'ils me rendissent compte. Ils s’enfuirent de Constantinople, pour éviter le châtiment de leur mé- chanceté, et me livrèrent au vizir Daltaban. Celui-ci envoya à Stambol un moubachir-akham ou commissaire, qui m'amena à Andrinople. Je me présente au divan du vizir, je déploie le firman de Sultan-Moustafa, au sujet de Jérusalem: «Voilà avec quoi nous faisons des collectes et pourvoyons au dé- ficit de la caisse des monastères. Mais ces gens, de quelle autorité font-ils des collectes? Cependant je suis allé à Stambol, j'ai démasqué leur fausseté, et le vartabied Joannès s’est enfui. Voilà comment ces gens- là sont la cause de tout le mal. Voyez vous-même.» Ainsi furent délivrées les 125 personnes de la perte dont le tyran les menaçait, et leurs fils et filles pré- servés de l'esclavage. La paix rentra dans le troupeau. En effet Arakel Chahamir-Oghli et Tchalough Abra- ham furent bientôt repris; le vizir les fit mettre dans la prison de l’arsenal de Stambol, où ils furent dé- tenus. Le vizir turk ne cessait de me reprocher «que j'étais évidemment leur ami, et, «Pour avoir subi leur influence, tu m'as empêché de les mettre à mort. Je te ferai d’abord couper la tête, si j'y vais en per- sonne.» En lui donnant 3500 piastres, j'obtins d’aller à Constantinople. 78) C’étaient les procureurs de Jérnsalem et les marguilliers des églises. P. 25 Par un juste jugement de Dieu, le grand-seigneur lui fit couper la tête à lui-même; il périt comme Pha- raon, et le peuple respira ”). Rhamin fut nommé vizir. nue à moi jallai à Stambol pour mes affaires. Les troupes turques se révoltèrent et massacrèrent Ké- chim-Oghli; le kaïmacam s'enfuit de Constantinople, et les troupes nommèrent un vizir *) de leur choix”). Plusieurs maisons de seigneurs furent pillées, les dé- tenus des prisons s’affranchirent à force d'argent; ma maison de Scutari, acquise de mes deniers, fut pil- Jée également, et moi-même enfermé aux Sept-Tours*). Bientôt ils se portèrent à Andrinople, détrônèrent Sultan-Moustafa, mirent en sa place Sultan- Ahmed (III), firent mourir le cheïkh-islam et vinrent à Con- Stantinople. On m’envoya, sous l’escorte de deux tchaouch — huissiers — à Avrad-Ada Ÿ). J’y restai 79) Une lettre de M. de Ferriol, du 24 février 1703, annonce la déposition de Daltaban le 26 janvier; il eut pour successeur Reïs- Méhémet, fut envoyé en exil dans une île de la mer Égée, et déca- pité en route. 80) L’aga des janissaires. P. 81) Gourdji-Ahmed-Pacha, Voyages, I, 326 82) Par l'entremise de M. de Ferriol; lettre du 16 août 1703. 83) obe LL] 9€; Aradus, petite île sur la côte de Syrie, presque en face de T'ortose; Mostras, Dict. Géogr. de l’em- pire Ottoman; petit écueil près de Tripoli de Syrie; Ferriol, chez Mar. Topin, p. 387. * L'histoire de la révolution qui porta Sultan-Ahmed III au trône est contenue dans les lettres de M. de Ferriol, ambassadeur fran- çais à Constantinople, depuis le 23 juillet 1703: il m'a paru que les faits y sont racontés, à peu de chose près, ns dans les voyages de Lamottraye, La Haie, 1727, 3 vol. in-f°, 1, 525 — 345. Le moufti Pheïz-Oullah, Persan d’origine, au dire # Lamottraye, passait pour avoir, plus que tout autre, déterminé Sultan-Moustafa à pro- longer sa résidence à Andrinople; il fut arrêté, le 17 août 1703, au bord de la mer, et jeté en prison, d’où on le tira le 2 septembre. I fut mis à rebours sur un âne, ou sur un cheval de bât, accom- pagné de deux diacres arméniens, venant d’enterrer un mort, que l’on força à le suivre avec leurs encensoirs, chantant ce qu'ils vou- draient. Avant de le faire mourir, de la manière réputée la plus infâme en Turquie, i. e. sur le lieu même du crime, il fallut le dé- grader de son titre sacré, ce qui eut lieu en le nommant pacha de Sofi. Quand il eut été décapité, près du Bit-Bazar (le Marché aux poux), la Fripperie, on lui attacha la tête aux pieds, par les oreilles et la bouche, et on le traina en cet état jusqu’au lieu où resta son cadavre, pour être enterré. Des porteurs arméniens l’enlevèrent, accompagnés de deux diacres; Lamottraye, ibid., 333: Corresp. de M. de Ferriol, 3 septembre. Sulten- Ahmed avait êté proclamé le 24 août, par les crienrs des mosquées; suivant Tehamitch, IIT, 745, ces événements eurent lieu le 10 août Quant à Avétik, créature de Pheïz-Oullah, ses biens furent pil- lés; on ne savait ce qu'il était devenu, dit Lamottraye, ib. 345: les uns voulaient qu'il se fût enfui en Candie ou en Morée, sur une barque française, pour attendre la fin de l'orage, mais ses amis pré- tendaient que les jésuites l'avaient fait enlever. Ceux-là appro- chaient du vrai. Une lettre de M. Fonton, drogman de l'ambassade Géorgien de nation; Lamottraye, des Sciences de Saint-Pétersbourg. + 26 un an (1704), puis j'adressai une requête au grand- seigneur, qui s’intéressa à moi et me rendit la liberté. J’adorai le Dieu tout-puissant, auteur de ma déli- vrance, et le remerciai de ses bienfaits. Je vins à Alep, où les fidèles Arméniens pourvu- rent à mes besoins et m'accompagnèrent avec honneur, et j'étais décidé à aller dans le couvent bâti par moi à Erzengan. Je n’en étais plus qu’à deux journées, quand il n’arriva un firman, qui m'’enjoignait de me rendre à Constantinople. Quand j’arrivai en cette ville, Galoust y avait été élu patriarche en ma place, de France, du 30 juillet, apprend à M. de Ferriol, qu'il vient d’être arrêté à Scutari et mis en prison: «V. E. doit en avoir des nou- velles.» En effet, le 16 août, M. de Ferriol écrit qu'il a fait mettre aux Sept-Tours le patriarche Avétik, après l'avoir fait arrêter à Seutari. Il fut remplacé par Oder-Sari *) au patriarcat, et l’église arménienne fut tranquille quelque temps; Lamottraye, ibid. p. 345. Le 9 novembre 1703, M. de Ferriol écrit qu'Avétik a été extrait des Sept-Tours et envoyé en exil dans un château de Syrie. Soupi- Melkiseth, le ci-devant patriarche, ayant été tiré du‘bagne au mo- ment où Avétik entrait en prison, voulait recouvrer sa précédente dignité, mais il ne réussit pas. On devait l’envoyer précher en Roumélie, Le patriareat fut donné à Caïsac Galoust — c’est la vraie indication — homme modéré, qui donnait beaucoup d'espoir, Cepen- dant Avétik, d'abord relégué à Ténédos, Bohdja-Adasi, et à Avrad- Ada, obtint la permission d'en sortir et se retira à Erzroum, «lieu de sa naissance,» avec ordre d'y demeurer et défense de venir à Constantinople, sous peine des galères; pièce 21, datée du milieu de safer 1116 H. = 18 juin 1704. Mulus de deux mois après la révolution qui vient d'être racon- tée, Avétik fut déposé, mis aux Sept-Tours, puis exilé en Syrie, à Abratada, grâce à l’insistance de M. de Ferriol, et déposé dans un affreux cachot. Au bout d’un an (1704), il en fut tiré par l'affection des Arméniens, au prix de 400 bourses (200,000 fr.) Mais Ferriol ne cessa de l'avoir en vue, afin de se venger de lui; Marius Topir, 1. ec. p 164—166; Corresp. 16 déc. 1604 — 13 août 1605. Au dire de Lamottraye, I, 804, 327, Avétik, bien qu’il eût tou- jours passé pour anticatholique, était porté au patriarcat par les partisans des Francs; mais comme il était peu scrupuleux.sur les moyens, la première chose qu'il fit fut de défendre aux Arméniens la fréquentation des églises Jatines: son ingratitude lui coûta cher. I fut arrêté, à l’instigation des catholiques, comme partisan du moufty. Galoust-Caïdzac était patriarche de Jérusalem en 1696, ainsi que le prouve son sceau sur la pièce 67: «Le serviteur de J.-C., varta- bied Galoust, supérieur de la S° Jérusalem, 1146 — 1696.» Était-il patriarche de Constantinople et de Jérusalem en 1702, puisqu'il se donne ce double titre dans le protocole de la même pièce, qui est datée du vendredi 22 oct. 1152 (dim. 27 sept.) — 1702, c’est ce dont on peut douter, d'abord parce que les lettres de M. de Ferriol, citées précédemment, et le témoignage concordant de Lamottraye prou- vent que sa nomination eut lieu en 1703: d’ailleurs le 22 octobre ne tombe un vendredi qu’en cette même année. Quant à Nersès, la pièce 66, avec son sceau, datée 1153 (lundi 27 sept.) — 1703, et datée elle-même du lundi (lis. le dimanche) 21 mai 115% — 1704, fait foi qu'à cette époque il était patriarche de Constantinople. *) Ter Sari. 27 Bulletin de l’Académie Impériale 2s —————___— pendant un an; puis, s'étant enfui à Amasia, le var- | ses dettes. Nous sommes douze, qui avons répondu aux tabied Nersès l’avait remplacé. Admis près du grand-seigneur, je lui présentai cette requête: «Votre père m'a fait patriarche de Stambol et de Jérusalem, vous m'avez tiré d’Avrad- Ada, je vous demande de me rendre le patriarcat de Constantinople et de me donner à Jérusalem la place du vartabied Minas, qui est mort. Personne ne peut le remplacer, puisque ce siége dépend de la juridiction de mon maître Eghiazar *’), de celui qui m'a conféré la suprême autorité: telle est la marche des affaires.» Il prit des informations, qui lui prouvèrent que cela était vrai; un grand nombre de fidèles, habitants de Constantinople, attestèrent ma moralité et déclarèrent qu'ils me demandaient pour patriarche. Alors le grand- seigneur m’accorda un firman pour diriger les affaires à Constantinople et au couvent arménien de Jérusa- lem. Il me revêtit de la caba — robe d'honneur. Je devins (1704) patriarche de la nation armé- nienne ), à l’église de Notre-Dame de Stambol. Avec l’aide de Dieu, j’administrai le patriarcat suivant la mesure de mes forces, et j’employai tous mes moyens à répandre des avis salutaires. Cependant Érémia, procureur du couvent où repose la tête du S. apôtre Jacques, avait passé une créance au nom du vartabied Minas entre les mains des marchands anglais, par le moyen de leur ambassadeur. S’étant entendu sur ce sujet avec 12 personnes, ils présentèrent cette requête contre moi au grand-seigneur: «Le vartabied Avétik ayant pris la place de Minas Ÿ), faites qu'il acquitte 84) On ne voit pas la relation entre l’ancienne nomination d’Avétik par le catholicos Éléazar, + en 1690, et sa requête actuelle pour être nommé supérieur du couvent de S.-Jacques. 85) D’après Tchamitch, IT, 745, le patriarche Galoust ne siéga à Constantinople que 10 moîs, donc jusqu’en mai ou juin 1704; après quoi un certain Nersès, ayant employé à son profit des sommes ré- coltées par lui sous couleur de travailler à la délivrance d’Avétik, se fit nommer patriarche et occupa ce poste durant quelques mois; puis enfin Avétik fut ramené au mois de décembre 86) Avétik, après son retour, se fit aussi nommer à la place de Minas d'Amid, patriarche de Jérusalem, qu'il fit passer dans l’ile de Chypre, où il mourut; tel est le récit de Tchamitch, IT, 747. Or on à vu précédemment que Minas était mort à Jérusalem le 24 nov. 1703, après la seconde intronisation d'Avétik à Constantinople: il doit donc y avoir ici une erreur de date chez le P. Tchamitch. Quant à Avétik, il s'était fait représenter à Jérusalem par un vékil, le vartabied Ioannès, et devait en bonne justice, à ce qu’il semble, répondre pour les dettes de son prédécesseur. Le fait est qu'Avétik avait mécontenté une bonne partie des Arméniens, par sa sévérité envers ceux qu'il trouvait moyen d’ac- cuser de tendances franques. Anglais pour 22,000 piastres”’), donnez-nous un firman pour exiger pareille somme du vartabied Avétik.» Il vint un commissaire, avec un firman, qui me conduisit au grand divan, exigeant de moi ces 22,000 piastres pour les marchands anglais. Après beaucoup de paroles, le vizir me demanda, «s’il était d’usage que le successeur d’un patriarche défunt payât les dettes de son prédécesseur. — Non, ce n’est pas notre usage, à moins qu'ils ne m’aient donné de l'argent ou fait quelque crédit. D'ailleurs, je ne les connais pas. — Connaissez-vous Avétik? dit le vizir aux marchands anglais. — Non, répondirent-ils.— Ceux qui ont cau- tionné le vartabied Minas doivent payer vos créances, de même que nous y forcerions Avétik, s’il s'était porté caution. — Mais nous ne lui avons pas donné d'argent. — Si vous ne lui en avez pas donné, com- ment donc Jui en faire rendre?» *) | Les procureurs, à savoir Érémia, Srapion, Kémour- dji Aleksan et Djinian *) Ioannès répondirent: «Nous avons fait de la dépense pour le couvent de Mar- Iacouf; il est chef de ce lieu, qu’il en paie les dettes.» Je leur répondis: «S'ils avaient fait des constructions au monastère ou à l’église, à la maison ou aux cel- lules, ou fourni des habits, vases, ornements d'église, des ex-voto d’or ou d'argent, ornés de pierreries; s'ils avaient rétabli les vignes, les terres, le jardin, la cuisine ou autre chose, qu'ils en donnassent la preuve, et qu’ils seraient payés de leurs travaux. Que s'ils n’ont fait aucune dépense pour le couvent, pourquoi leur donnerais-je de l’argent? — Nous le pouvons, nous avons la créance, avec le sceau du couvent où est déposée la tête de S. Jacques ”), qui prouve la dette. — Ce sceau n’est point écriture sacrée, telle- ment que l’homme n’en puisse faire mille autres sem- 87) Il est temps de dire, une fois pour toutes, que dans une lettre de M. Ferriol, 1°* mai 1705, un compte de 2959 piastres est traduit par 8877 fr., ce qui porte la piastre à la valeur du petit écu duodécimal français — 3 fr. Le gourouch ou piastre contient 40 paras — 120 aspres; le. para — G liards — 3 aspres; l’aspre = 2 liards. i à 88) Les pièces 436 et 466 sont des requêtes d’Avétik au grand- seigneur, pour obtenir un capidji-bachi qui aille quérir et amener à Constantinople les créanciers du couvent-de Jérusalem. 89) Ou Djingian. 90) La pièce 507 porte un sceau rond, frappé en rouge. Au centre la Vierge couronnée; au-dessous, deux anges, tenant par les cheveux une tête coupée; plus bas, un plat destiné à recevoir la tête. Autour: «Ceci est le sceau du saint siége de toute l'Arménie où est déposée la tête. » 29 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 30 blables, s’il le veut. On écrit tout ce que l’on veut écrire.» Après cela ils partirent, en me regardant de travers. J’allai de nouveau au divan du vizir, à celui du qaziasker, à celui des qadis, et par la grâce de Dieu, j'en fs délivré. Ils ne cessèrent de me pour- suivre pendant une année, sans pouvoir obtenir l’ar- gent. Ils me disaient: «Cette somme ne se perdra pas. Par mer, par terre, de gré ou de force, nous l’aurons de toi et de ton monastère. — Dieu est grand, disais-je, et sa miséricorde est infinie.» Érémia, l’un des procureurs, étant mort, il n’en resta plus que trois. Un jour que j'allais au palais du beg-oghli de Galata, présenter mes devoirs à l’am- bassadeur du roi des rois de France”'), j'aperçus la sainte image de ce prince, exposée dans les apparte- ments du seigneur ambassadeur. Je la vis et la baisai, désirant et formant le vœu d’être un jour jugé digne de voir de mes propres yeux sa bénie personne, de baiser ses pieds sacrés et de recevoir sa sainte béné- diction; après quoi, ayant vu le roi chrétien, il me - paraissait égal de mourir. Je bénis le Christ de m’a- voir conduit en ce lieu. Jour et nuit je priai le Dieu de bonté d’inspirer au cœur du saint roi l’heureuse idée de me faire l’honneur de me mander auprès de lui, de m’accorder la faveur de voir sa sainte face, de . baiser le talon de ses pieds, qui marchent dans le et déchainèrent sur moi les créanciers. ciel. Que le seigneur daigne m’accorder le bienfait de sa vue et l’entrée du royaume éternel, dans les siècles des siècles! Amen. Que Dieu accomplisse mon désir, et que je meure ensuite! Amen. Une fois installé dans la dignité de patriarche de Constantinople (1705), je nommai vékil le vartabied Martiros, avec Tersikahiéa et Haïrapiet, de Balikesra, qui gouvernèrent huit mois sans me montrer un écu Abusant de ma confiance, ils s’emparaient de largent de leurs collectes et faisaient en mon nom, sans mon autorisa- tion, des levées de deniers. Comme ils n’avaient, tous les deux, qu’une seule volonté, ils attrapaient Pargent pour eux et me chargeaient de la dette. In- formé de leur supercherie, je les fis venir et examinai leurs comptes. 91) Ferriol, cité par M. Topin, p. 167, 388, dit en effet dans une lettre du 26 ou du 27 décembre 1705, qu'Avétik ayant eu la bar- diesse de le venir voir, parce qu’il lui avait donné la ceinture d’as- surance, il ne le fit pas arrêter alors et se contenta de ses pro- messes de ne pas inquiéter les catholiques. Le vékil Martiros recevait par mois 300 piastres, ce qui, au bout de 8 mois, se monta à 2400 et plus. Pour me tromper, il me dit qu’il allait chercher cette somme, s'enfuit”) et se mit en révolte ouverte, se lia avec les marchands anglais, lui et Haïrapiet, et s’en- tendit avec leur ambassadeur. Ils se firent fort de lui payer sa créance, disant: «Aidez-nous en ce qui con- cerne le patriarcat”*), nous vous ferons solder la dette du couvent de S.-Jacques.» Ceux-ci, bien joyeux de la proposition, s’empressèrent de faire leurs volontés. Quand les marguilliers des églises payaient leurs taxes, ils les cachaient, sans en rendre compte ni pourvoir aux besoins des églises. Il se fit une assemblée de plus de 1000 personnes, qui formèrent une plainte au grand-seigneur, conte- nant que «nos églises sont engagées entre des mains étrangères; au nom de Dieu, dégagez-les.» La requête était signée de leurs noms. Le vizir me mande, quelques-uns s’enfuient, d’autres sont arrêtés et cinq envoyés à Sakhez — à Chio. Pen- dant une détention de huit mois, ils ne cessèrent de me faire dire: «Nous ne nous mêlerons plus de rien, travaillez à notre liberté.» Je crus à leur repentir, j'allai chez le vizir et lui écrivis pour leur délivrance. Je l’obtins, et ils allèrent s’entendre avec les autres. : Ce Martiros était fils d’un pauvre chrétien d’Erzen- gan, il avait étudié chez moi. Arrivé à l’âge nubile, il s'était marié. Pour parvenir à l’ordre de prêtrise, Je lui conférai moi-même le sous-diaconat et le grand dia- conat. Dans la suite, sa femme étant morte, 1l vint à Stambol, au temps de Sultan-Moustafa. Je lui donnai le capuce, le titre de religieux ”) et l’autorité de var- 92) La fuite de Martiros est annoncée dans une lettre de Var- bied à Vrthanès, de Thokhath, du lundi 1° octobre 1154 — 1754, 5 et dans une autre du mème à Vrthanès et à Aharon, du 12 octobre de la même année. Avétik venait d’être nommé vékil, Haïrapiet et Khatchatour s'étaient retirés en Roumélie; pièces 212, 312, mal écrites et pleines de fautes d’orthographe. Quant au lundi indiqué, le premier octobre 1754 v. st. était un dimanche ; mais cette légère différence et celles que j'ai déjà notées dans plusieurs dates mar- quées dans les pièces d’Avétik, je crois qu’elle tiennent à ce que les orientaux commencent leur jour le soir, après le coucher du soleil. 93) Martiros voulait être patriarche, et Haïrapiet procureur. P. 94) De Saint Antoine. La plupart des Arméniens sont moines de cet ordre, ou hermites de S. Mare, de S. Sérapion et de $. Gré- goire. Mais tous les monastères, y compris Edchmiadzin, sont à S. Antoine, qui est le premier de tous. P. È Cette remarque de Pétis de La Croix, est trop absolue, en ce sens qu’il existe en Arménie des Basilidiens ou religieux de S. Ba- sile; mais il est certain que les Antonins possédaient à Rome, outre le palais Cesi, ou du Saint-Office, servant de résidence au pro- 31 tabied, et l’envoyai à Smyrne, en qualité de collecteur des revenus ecclésiastiques, A son retour je le fis vé- kil du patriarche de Stambol: c’est ainsi qu’il a été reconnaissant. Ayant fait connaître à l'ambassadeur de France que j'avais besoin d’une barque chéthé”) pour faire passer ma mère dans la grande ville de Jérusalem, afin qu’il en informât un capitaine de sa connaissance, et que Dieu sauvât ses jours, il envoya un homme au rivage et fit louer une barque, où ma mère monta tranquillement, avec quelques domestiques. Cependant le deftar-éfendi me demanda l'impôt de l’année prochaine (1706): «Il y a des gens qui dési- rent ta place et ton titre, me dit-il; donne cet argent, afin que nous obtenions ta confirmation.» Je me re- muai pour faire un emprunt de 1200 piastres %), que je donnai, et restai paisible dans mon logis. Quelques jours après, j'appris que le vartabied Martiros, Haï- rapiet et les marguilliers déposés, ainsi que les mar- chands anglais, le drogman de l’ambassadeur et ceux à qui ils avaient fourni des sommes, dont ils avaient acquis des maisons, des boutiques, des propriétés, s’entendaient pour faire peser ces dettes sur les mo- nastères; que leurs parents et adhérents, qu'eufin les gens bigames qui, sur mes exhortations, avaient ren- voyé leur deuxième épouse, s'étaient accordés tous ensemble, pour présenter une requête au grand- seigneur, portant que j'avais fourvoyé la secte des Arméniens, comme font les Francs”), et qu'ils ne cureur de l’ordre, et de collége pour les enfants, encore un couvent de S.-Grégoire-lIluminateur, que le gouvernement du roi d'Italie a reconnu, en 1870, comme propriété étrangère, ne dévant pas être inquiétée; Nord, mercredi 12 mars 1875. 95) Un allége, dit aussi Chiatta; v. Jal, Dictionnaire de marine. 96) Le patriarche donne actuellement 1265 piastres au grand- seigneur. P. Relativement à la somme que devait payer Avétik, il y a quelques indications officielles. Dans les pièces turques 82, 83, da- tées 1114 H. — 1702, 3, se rapportant à sa première nomination au patriarcat de Jérusalem, après la mort de Minas, il est dit qu'il & dû payer 10,900 akhtché, 90 piastres = 270 fr. En 1116 H. — 1704, 5, on lui demanda la même somme pour sa seconde nomina- tion; p. 84, turque. Dans la pièce 79, turque, pour remplacer le patriarche Nersès à Constantinople, il s’engagea à payer 100,000 akhtchas ou aspres = 916 piastres — 2748 fr. Pétis a écrit entre parenthèse 5000 fr.; moi, je m'en rapporte à ma note ci-dessus. 97) Jusqu'ici la requête est moitié en turk, moitié en arménien. Martiros fut trouvé installé dans la maison du patriarcat, par un messager que le vartabied Ahron envoyait avec une lettre pour Avétik, en 1153 arm. — 1703, 4. Mais peu après, Avétik fut rap- pelé et rentra dans son siége, avec l’administration de la paroisse de S.-Jean-Chrysostome; pièce 291. Bulletin de l’Académie EHmpériale 32 voulaient pas de moi pour leur pasteur. «Voïci le vartabied Martiros, il est bon Arménien, il nous con- vient, nous le demandons pour patriarche.» La chose traina en longueur, et on leur dit: «Laissez, nous pour- rons bien vous satisfaire.» Dès avant cela, l'ambassadeur anglais avait envoyé des présents, par son drogman, au kiaïa du vizir, Osman-aga, qui lui dit: «Ils- n’ont qu’à présenter re- quête au grand-seigneur.» Informé de cela, je vins et redemandai mon argent au defterdar, puisqu'il nom- mait un autre titulaire; que moi, j'irais à Jérusalem dans quatre mois, au commencement de l’année”); que je ne tiendrais pas compte des quatre mois jusqu’au nouvel an; mais que j'avais emprunté dernièrement de largent, pour le lui douner; qu’il me le rendit, afin que je m’acquittasse envers les propriétaires.» Il me répondit: «Je consulterai le vizir; s'il y consent, et qu'il me dise de rendre largent, qu'il le permet, je le restitucrai.» Tout-à-coup, le lendemain (13 février 1706), deux tchaouch du divan arrivent ”), porteurs de ce firman: «Conduisez Avétik, patriarche déposé, à Bohdja-Ada — Ténédos, dont le château lui servira de prison; il ne sera pas relâché sans mon ordre exprès.» En huit jours j’arrivai, accompagné de quatre domestiques, à Ténédos, accablé de cette épreuve que m’avaient at- tirée mes péchés. ") 98) Le commencement de l’année s'entend de l’année 1156, qui devait s'ouvrir le jeudi 26 septembre 1706. 99) Avétik fut déposé le 25 février 1706, M. Topin, p. 168: la différence entre ces deux iudications provient de celle des styles. Ce fut encore l'intervention et les manœuvres de Ferriol qui firent déposer et exiler Avétik; Marius Topin, L'homme au masque de fer, p. 167; Corresp. 17 sept. 1705 — 25 févr. 1706. Pièce 256bis sans date: Avétik prétend avoir été déposé à la requête du prêtre Ovanès Bochko, de Ter Manouel, de Sahac Baladian Tchakhmakh et d’Oussa Markar, et amené par le tchaouch Soulciman, de Seutari à Bohdja-Adasi. 100) Le P. Tchamitch raconte à sa manière la déconfiture d’Avé- tik. Suivant lui, ce personnage, après sa dernière mésaventure et sa réinstallation à Constantinople et à Jérusalem, reprit bientôt ses anciennes allures, et se mit à tourmenter, à rançonner les Armé- niens, toujours sous prétexte de francisation; s’en étant pris à un protégé de l’ambassade française, celui-ci eut recours à l’ambassa- deur, qui le dénonça au vizir: alors ce fut un déchaïînement univer- sel, et lui-même fut accusé de tendances antigrégoriennes, expédié à Ténédos. De là il passa à Malte, à Messine, à Marseille, se Jia d'amitié avec les capucins et adopta les rites des Francs, qui le {raitèrent avec beaucoup d’égards. 11 se fit même capucin, et mourut là fort saintement. La suite de ce travail fera voir que le bon père n'avait pas été exactement renseigné, bien qu'il dise avoir puisé ses notices dans les écrits d’un certain Érémia, auteur de beaucoup d'écrits, en prose et en vers, et notamment d'une histoire de son des Sciences de Saint-Pétersbourg. 34 On s’en prenait à mon attachement aux Francs, parce que pendant la messe je mélais de l’eau au vin dans le calice. Martiros, mon serviteur, le savait; car lorsque les Arméniens font le Mémento, l’on tire le rideau, et le peuple ne voit pas ce qui se passe: ainsi cela ne pouvait pas exciter de trouble. C'était alors que je faisais le mélange, en cachette, et je n’en par- lais qu’à ceux qui dépendaient de moi"). Seconde- ment, un autre grief de francisation, c'était que les Arméniens, disait-on, soutiennent que le S.-Esprit procède du Père mystérieusement et reçoit du Fils, d’une manière ineffable, et que moi je disais Le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, selon $. Épi- phane; mais j'ignorais, à cet égard, les livres et en- seignements des Francs. | Je désirais aller à Rome, me soumettre au saint pape, recevoir sa bénédiction et m'instruire de toutes les règles et croyances de son église, car Je ne pou- vais les connaître autrement, C’était pour cela que «j'allais à Jérusalem, que j'avais envoyé des lettres et des messagers aux villes et aux évêques, les engageant à se réunir à Jérusalem, pour aller en leur compagnie vers la sublime ville mère des églises, siége aposto- lique des apôtres Pierre et Paul, que Notre-Seigneur J.-C. conserve inébranlables, dans les siècles éternels! Amen. Triste, éploré comme Adam exilé du paradis, Je restai deux mois à Bohdja-Ada et adressai cette re- quête au grand-seigneur, à Constantinople: «Daignez m'accorder la liberté et la permission d'aller à Jéru- salem.» Un matin, au lever du soleil, c'était le di- manche (7 avril 1706) "*), un tchaouch du vizir se pré- sente, ayant un firman de liberté et de permission d'aller à Jérusalem, avec ordre de m’accompagner jusqu’à Rhodes. Je partis, non sans bénir et adorer temps jusqu’en 1691, continuée par Tirats où Malakia Djévabirdji jusqu’en 1708. 101) Ce qui prouve le peu de sincérité d’Avétik, c’est qne dans la pièce 252, adressée par lui au catholicos Nahapiet, en parlant des circonstances de sa première nomination au patriarcat, il reproche précisément à Minas, patriarche de Jérusalem, de faire le même mélange d’eau dans le vin à consacrer. D'ailleurs on à vu plus haut les effusions de sa tendresse envers le roi de France. Il n’est donc pas étonnant que ses ennemis lui reprochassent ses tendances franques, tandis que lui, au dire de Tchamitch, faisait grand bruit de sa haine contre les Francs et contre leurs adhérents. 102) Je supplée cette date d'aprés la pièce 206, qui se trouvera dans les documents: ainsi j'ai eu raison de fixer plus haut son dé- part de Constantinople au 13 février 1706. Tome XX. la S'-Trinité, Père, Fils et S.-Esprit; Amen. Joyeux, avec un seul valet, j'arrivai en quatre jours "*) à Chio. Nous y restimes 3 jours, faute de vaisseau préparé, car il n’y avait qu’un grand bâtiment cor- saire anglais, qui avait pris trois vaisseaux français, chargés de blé. Ce blé avait été expédié à Chio et les vaisseaux vendus. J’étais dans les transes, et mon cœur tremblait sans cesse, parce que l’ambassadeur anglais m'avait dit qu'il exigerait de moi sa créance n'importe comment, sur terre et sur mer, Je ne ces- sais de prier Dieu et de lui demander de me préserver de toute rencontre avec ces gens. Le trosième jour il vint une tartane chété, qui se tenait loin du port, par crainte du corsaire. Le capi- taine vint à nous, dans son canot. Le tchaouch deman- da: «Qui êtes-vous? — Français. — Où allez-vous ? — A l'ile de Rhodes, de là en France. — Puisque vous êtes Français, nous nous fions à vous; notre sou- verain est en paix avec le roi, et il n’y a pas de guerre entre nous. Les corsaires maltais ne nous attraperont pas, ainsi nous naviguerons paisiblement. D'ailleurs, je ne croyais pas qu’un chrétien püt men- tir.» Combien voulez-vous pour aller à Rhodes? — Une pièce d’or par personne. Vous aurez à boire et à manger jusqu’à votre arrivée.» Je tirai trois pièces d’or, que je payai, et nous nous embarquâmes avec empressement, pour ne pas être aperçus par le cor- saire anglais. Sur les deux heures de nuit, il se mit en mer, tendit ses voiles et commença sa course. Nous voguà- mes le jour et la nuit, et arrivämes à un port dont je ne sais pas le nom ""), appartenant à Venise. Il priten ce lieu des provisions, des vivres et tout ce qu'il lui fallait. Le lendemain, au point du jour, nous arri- vâmer à Deghermanlik "Ÿ), où le tchaouch dit: «Je des- cends à terre; de peur de tromperie, et je vais voir en quel lieu nous sommes.» [ls descendirent de com- pagnie, lui et le capitaine, mais celui-ci revint, et le tchaouch ne parut pas. Le capitaine leva l’ancre, puis mit à la voile et s’avança au large. Ne sachant pas la 103) En trois jours, d’après l'itinéraire turk, pièce 206, confusion de chiffres très facile à faire en lettres arméniennes numérales. Le valet d'Avétik, nommé Sargis, avait 17 ans et présentement, en 1711, il en a 21. P. . 104) L'ile de Tine, suivant une note de Pétis. 105) Milo ou Miconi, car il y a cette variante dans les notes de Pétis. Milo est répété deux fois. n] D] 35 Bulletin de l'Académie Empériale termes ere 36 langue, je demandai par signes «Où est le tcha-|mer, nous récitâmes sur lui les prières du repos des ouch?» Celui-ci dit: «Il reviendra.» Je vis que nous quittions la terre, et je demeurai consterné. Le lendemain nous arrivämes à une petite île; il mit dehors mon domestique Sargis, en le poussant de force, et le jeta dans l’île"). Je restai dans l’épou- vante, en pensant qu'après avoir chassé le tchaouch, ainsi qu'il faisait de mon compagnon, il ne lui restait plus qu'à me prendre et à me jeter à l’eau, à me tuer ou me faire esclave. Pour m’assurer s’il était chrétien, je lui montrai ma croix pectorale, afin que la vue de ce signe révéré du Sauveur lempêchât d’at- tenter à ma liberté. Il me prit ma croix, une malle en cuir de mouton "”), fermée à serrure, où j'avais mis deux bagues, l’une en diamant, l’autre en émeraudes, signe de l’épiscopat, que le catholicos Eghiazar m'a- vait donnée; 188 pièces d’or, qui étaient dans une bourse en toile cirée "”), une montre, qui était dans mon sein; sept paquets de linge, 17 mouchoirs brodés d'or, fermés d’une petite serrure, dont je gardais la clef; il prit aussi ma valise et la porta dans sa chambre. J'avais entendu dire que les Français ne mentent pas, que quand les corsaires rencontrent un chrétien, qui fait le signe de la croix, ils ne le pillent pas; mais il n'eut pitié ni de la croix ni de mes larmes. Arrivés à Mouthan —Modon—il ne m'y débarqua point, mais j’espérais que, comme J'avais désiré aller à Rome, visiter le tombeau des S$S. apôtres Pierre et Paul, ils avaient porté à Dieu ma prière, et je me consolai par ce doux espoir. J’entendais qu'ils par- laient en arrière, mais j'ignorais ce qu'ils disaient, j'étais comme stupide‘ et inseñsible, au milieu de la mer, et abimé d’inquiétudes. Nous naviguâmes pendant la nuit et renconträmes vers le matin la flotte de Venise. On tira un coup de canon. Le capitaine descendit dans son canot, alla voir et saluer le commandant, sans que je susse ce qu’ils dishient. Étant revenu, il ne s'arrêta plus en aucun lieu "”), jusqu'à Messine. Un chrétien étant mort en 106) Porto-Caillo, sur l’ile de Sernis, à la hauteur de Tine et de Miconi. P. 107) Terski hédjibès; pour mettre sur un cheval. 108) Mouchaba ksaq. 109) Avétik ne mentionne pas une courte station faite par lui à Gênes, par suite d’un gros temps, et qui lui donna le moyen d'écrire à ses amis de Constantinople; toutefois sa lettre fut vendue à Fer- riol, par celui qui s’en était chargé; M. Topin, p. 169: on trouvera une pièce de ce genre dans les documents arméniens. trépassés, et dimes le Miserere. La nuit suivante nous arrivaämes à Messine, et il me déposa au lazaret, mardi (30 avril 1706). On n’y savait pas ma langue, et j'ignorais celle du pays. Le capitaine sortit et dit je ne sais quelles pa- roles, cependant les Messinois me donnèrent une chambre. Les gens du lazaret ne m'approchaient pas, et si j’allais à eux , ils s’enfuyaient, Je m’appro- chai d’un autre, ils s'enfuit également. Quand la nuit vint, je fus stupéfait que l’on ferma la porte sur moi. Au point du jour on ouvrit la porte de toutes les chambres, excepté la mienne. Au bout de deux jours les gens du magistrat arri- vèrent, ainsi que le consul de France. «Avez-vous de l'argent? me demanda-t-on. Je n’en ai pas, dis-je, tout ce que je possédais m'a été pris par le capitaine. Ne craignez rien, votre argent n’est pas perdu. J'étais sans ressources, et mes yeux versaient des larmes sans fin. On m'amena un homme: «Cet homme aura, soin de vous, il cuira votre nourriture, lavera vos vêtements, et tout ce qui sera nécessaire pour votre dépense sera fourni par le consul français.» Je remerciai le Tout-Puissant, qui m'avait pré- paré une table en face de mes ennemis; je ne cessais de bénir le consul de France et son vénérable monar- que. On nyapporta une chaîne de fer, en me disant: «Quand il fera nuit, cet homme vous mettra cette chaîne de fer aux pieds, et en gardera la clef» Je baisai le fer et le portai à mes yeux, rendant gloire à Notre-Seigneur J.-C. et versant des larmes. Pendant 40 jours, on me mit cette chaîne de fer, le matin on me l’ôtait. Je bénis Dieu, disant: «Dèce et Dioclétien sont morts, il n’y a plus personne qui persécute les chrétiens, afin qu’ils reçoivent de J.-C. une plus grande récompense, mais ce sont des chrétiens qui me tourmentent. Je suis tombé des honneurs du ponti- ficat dans les rigueurs de l’exil, en punition de mes péchés. Pendant deux mois j'ai été dans les prisons des Turks, mais je n’y ai pas subi 40 jours de chaîne.» Des médecins et deux hommes vinrent, qui virent que je n’avais rien de pestiféré sous les aisselles ni dans mes aînes, je compris alors que cela se faisait par crainte de la peste. Ma porte fut ouverte, et l’on me permit de sortir, de fréquenter les hommes et de con- | verser avec enx. Je me promenais Jusqu'au soir, Suivi 37 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 3S de mon gardien, et passais la nuit dans ma chambre; si l’on m'interrogeait, Je ne répondais pas, tant mes yeux étaient effrayés. C'est ainsi que me traita le corsaire, et que ces gens en agirent avec moi, cela est bien contraire à l'Évangile du salut et bien peu con- venable à des chrétiens. Mais c’est pour mes péchés que j'ai été exilé, que je suis tombé aux mains d’un brigand, que j'ai été emprisonné. Mes pieds s'étaient gonflés dans les fers; pauvre étranger, j'étais comme une souche sans valeur. Après un séjour de 5 mois, il arriva un petit bà- timent, où il y avait des Napolitains, des Zanthiens, des marchands grecs, de Constantinople. Ceux de Napoli me racontèrent, au sujet de Sargis, mon en- fant: «Nous avons vu à la porte de l’église votre jeune enfant, le petit Sargis, pleurant amèrement d’avoir été chassé et dépouillé par des marins, et de ne pas savoir ce qu'était devenu son vartabied. Je me réjouis de savoir qu'il vivait, et qu'il était arrivé à un lieu habité. Ceux de Stambol me dirent: «Après votre départ il y a eu beaucoup de bruit entre les Frances et les Arméniens, et des dissensions sérieuses se sont élevées au sujet de la religion.» Quant aux marchands de Chio, ils me racontèrent que le patriarche grec du lieu avait eu un grand procès avec les catholiques romains, de la nation de Venise, et que sept ou huit individus avaient été jetés en prison, pour être mis à mort; que les Grecs avaient été privés de leurs égli- ses, par des gens qui n’allaient pas aux leurs. !°) Je restai à Messine cinq mois. On devait m’en- voyer à Palerme, mais le roi d'Espagne, à qui Dieu conserve la vie! écrivit et manda que l’on m’envoyät au sublime empereur de France; d’autres disent que ce fut le seigneur ambassadeur qui écrivit de Constan- tinople que l’on m'’envoyät en France. Je n’en sais rien. Une tartane chargée de blé allant à Marseille, le consul de France m'y déposa (le 18 décembre ‘!"). Nous mimes un mois à aller à Marseille. Alors on me jeta dans la prison des malfaiteurs, condamnés 110) Il s’agit d’une querelle où les jésuites eurent une grande part, et dont les détails, souvent répétés, occupent beaucoup de place dans la correspondance de M. de Ferriol. Comme c’est une -affaire entièrement religieuse, je n’ai pas cru devoir m’en occuper. 111) Cette date est celle où, d’après une note de Pétis de La- croix, à la fin du catalogue des pièces turques, Avétik arriva en France; dans ce cas, au lieu de 5 mois, il aurait fait sept mois de séjour à Messine: savoir, 40 jours au lazaret et cinq mois en sus. aux travaux forcés, chargé de chaines de fer, encla- vées à un mur voisin et rivées à coups de marteau, on me rasa la barbe et la couronne de prêtre, contre l'usage de notre nation arménienne, qui ne coupe point la barbe, une fois poussée, Ne l’ayant jamais fait, ce fut pour moi un grand chagrin. On me dépouilla de ce qui me restait de hardes, de papiers et de lettres. Quand la 2° heure du soir fut passée, on vint déta- cher mes fers, et l’on me jeta dans un profond cachot, où je restai 40 jours, dans l’affliction. Il vint alors un drogman, porteur de cette bonne nouvelle: «Notre grand roi ordonne que vous alliez à Paris, d’où l’on vous renverra dans votre pays.» Je fus joyeux et bénis le roi, en versant des larmes. Le seigneur intendant me fournit un justaucorps, quatre chemises, une paire de bas, une paire de souliers, une perruque, un chapeau "*), un manteau pour la pluie. Un chrétien, nommé M. Nébi, avec deux jeunes hommes,me mirent dans une chaise et m’emmenèrent. Je pensais que l’on me conduisait à Paris, mais en effet on me mena au couvent de S.-Michel, dont Dieu récompense le roi, en prolongeant ses jours! J'y restai trois ans (1707 — 1709). Il y avait un excel- lent homme, le père prieur; un frère, nommé Djoulen, m'apportait à manger et à boire, mais il était très méchant et me persécutait beaucoup, sans que l’on sût rien de sa façon d’agir. J’observai pendant six mois les jeûnes et abstinen- ces, comme j'avais l’habitude de le faire depuis ma jeunesse, suivant les rites de l'Arménie. Il y avait une petite ouverture à ma porte; quatre et cinq fois par jour le frère venait se moquer de moi et m’inju- rier, et, se mettant en colère, il m’appelait héré- sique, schismatique ; sans savoir comment ces noms pouvaient me convenir, je me doutais pourtant de ce que c’est qu'hérétique, car nous appelons ainsi les dissidents: Arius, Macédon, Nestor. Ces expressions me chagrinaient beaucoup, quoique je n’entendisse pas la langue. Je pleurais jour et nuit, par l'effet de ma douleur, et demeurai deux ou trois Jours sans man- ger. On me donna ensuite une image de la sainte Vierge Marie, une image du crucifiment, une croix, de l’eau bénite, afin que je me consolasse avec ces objets de la méchanceté des hommes. Lui, il m’enleva 112) Quelques-uns de ces noms sont simplement transcrits: djusdicor, chamik. 3% 39 ces images. La nuit, j’étais sans lumière, dans lob- seurité la plus complète. Quand le père prieur devait venir, Djoulen m'ouvrait bien vite la porte et la fe- nêtre, m’apportait les images et la croix. Je lui demandais, pourquoi il m’appelait ainsi: «Apprends-moi le catholicisme, afin que je l’embrasse, et que tu cesses de me traiter d'hérétique.—Les jours de jeûne, tu ne bois ni ne manges. Tu es hérétique, schismatique, — Voilà qui est bien, le péché sera sur sa tête.» Je mangeai désormais ce que l’on m’appor- tait. Il y avait avec moi, dans la prison, un monsieur prisonnier, qui, durant la grande quarantaine, man- geait du poulet et du pigeon, et me jetait les os par ma fenêtre; je m’étonnais qu'ils enfreignissent ainsi la loi; chaque matin il attendait que je parusse et me jetait son urine sur la tête. Je m'en plaignis au sur- veillant et au père prieur, pour que cela n’eût plus lieu: que Dieu leur pardonne leur péché! car Djou- len fut envoyé ailleurs, et j’eus du repos. Ce fut le père Frantchesk Bac qui me servit. Je suis reconnais- sant, les frères du couvent sont saints et pieux. Dieu les conserve en paix ! Après trois ans, un mercredi 8 du mois de janvier 1710 (n. st.)'"), il vint trois hommes, envoyés par le roi, qui me conduisirent dans la grande ville de Paris, où l’on me mit dans une prison secrète. J’6- prouvais une extrême faiblesse d'estomac, et par suite de mes fatigues, j'étais très affligé, la nuit, d’un gros rhume. Le seigneur gouverneur était plein de bonté et de charité, toujours me demandant ce qui me plaisait: il m’envoya un médecin. Dieu protége les jours du roi et du seigneur ministre, pour avoir ordonné que le médecin me procurät toute espèce de remèdes! Je guéris. Quand je fus resté 40 jours dans la prison secrète, il vint un ordre du roi. Je suis dans une prison d’ex- piation ‘*). Maintenant, que Dieu me préserve de péché. J’ignore ce qui adviendra à cette tête noire. Je sais et suis convaincu que tous ces maux m'ont été attirés par mes péchés innombrables; car mes ini- quités se sont multipliées à l'infini, comme les sables 113) Cette date si positive ne permet pas d'admettre celle du 18 décembre 1709, que M. Topin, p.196, suppose être celle de l’en- trée d’Avétik à la Bastille. 114) Ceci est bien la preuve que la présente Autobiographie à été écrite après la sortie d’Avétik du secret de la Bastille, lorsqu'il se trouvait dans un état de demi-liberté. Bulletin de l’Académie Hmpériale 40 de la mer. J'étais ambitieux et plein d’orgueil spi- rituel; j'ai négligé les préceptes et ordonnances du Seigneur, pour suivre mes fantaisies et caprices. Gloire au Dieu tout-puissant, qui a permis que je fusse en proie à tant de maux pendant quatre ans, deux mois et demi‘). Je crois que mes souffrances ne sont pas perdues, puisque Notre-Seigneur J.-C. a dit qu'il ne se perdrait pas un cheveu de notre tête. Tout ce que l’ennemi m'a fait jusqu’à ce jour, tous les chagrins et douleurs que j'ai endurés, par trahi- son, mauvais traitements, colère, pillage, spoliation, mépris, méchant vouloir, dont j'ai été l’objet: que Dieu le pardonne à mes ennemis et ne s’en souvienne pas au jour de la rétribution! Amen. Je renonce de grand coeur et avec joie aux honneurs que les Turks peuvent accorder: le patriarcat de Con- stantinople, celui de Jérusalem, sous l'autorité des Turks, ne sont point l’objet de mes désirs. Je ne sou- haite ni ne recevrai les grandeurs. En foi de ma pa- role je signe ici mon nom, et je prends à témoins les légions d’anges du ciel et les saints de la terre, en présence de notre redoutable Seigneur J.-C., car l’on ne peut servir deux maitres. En me livrant aux grandeurs du monde, j’ai perdu mon âme. Désormais je ne cherche plus que la voie du salut, je ne veux plus que trouver la voie droite de la vie et marcher sur les traces de Notre-Seigneur J.-C. Je désire avec ardeur la gloire du royaume céleste, qui n’aura pas de fin dans les siècles des siècles. A la suite de son Autobiographie Avétik a consigné, sons le titre de Seconde partie, mis en tête par Pétis, lexpression de ses pensées habituelles, tant en vers qu’en prose. Ce sont principalement des prières à Dieu et aux saints, où la résignation à son triste sort et l’aveu de ses fautes passées n'empêche pas le retour d’un même refrein: «Seigneur, délivrez Avétik. » Plus loin, il se livre à une excursion théologique sur l’histoire du schisme arménien. «Étant, dit-il, dans ma prison, j'éprouvais de grandes incertitudes au sujet de la religion des Francs. Dieu prolonge les jours du roi et du ministre, pour m'avoir envoyé un 115) Si nous commençons les douleurs d'Avétik au 13 février 1706, époque où il dut quitter Constantinople, nous trouvons qu'il & dû achever sa narration vers la fin d'avril 1710, pour remplir l’espace de temps ici indiqué, encore faut-il tenir compte du temps employé aux voyages. A1 livre de théologie, c’est ainsi qu'ils appellent l’expli- cation de la doctrine chrétienne.» Par les titres des chapitres qu’il donne immédiatement, on voit qu'il a en vue l'ouvrage du cardinal Bellarmin , traduit dans toutes les langues , et notamment en géorgien, à l’u- sage des missionnaires. Reconnaissant donc que les Français sont des chrétiens très orthodoxes, il souhaite ardemment se soumettre au saint pape, vicaire de J.-C., successeur des SS. Pierre et Paul, et aux pres- criptions de la Ste. église de Rome. Nos ancêtres, ajoute-t-il, se sont séparés de cette église; les Arméniens sont captifs au milieu des Turks, ils n’ont pas de roi qui les tienne dans la bonne voie, et le patriarche d’Edchmiadzin est sans autorité. Avant le St. concile de Nicée tout était en confusion, parce qu'il n’y avait pas de chef unique. Constantin done assembla un concile de 318 pères, qui anathématisa les dissidents, tels qu’Arius, Ma- cédon, Sabellius, Eutychès et leurs adhérents’ F6), Quant aux Arméniens, faute de centre national, ils tombent dans diverses erreurs. Par exemple ils n’admettent pas que le St.-Esprit procède du Père et du Fils; ils ne mêlent pas d’eau dans le vin du St. sacrifice de la messe; durant le carème et les jours de jeûne, ils ne disent la messe que les samedi et dimanche; après avoir communié, le prêtre distribue aux séculiers le corps et le sang de J.-C. Pour lui, il renonce à ces habitudes, et demande à être admis à la célébra- tion des admirables "”) jours de fêtes. Il anathématise ses anciennes croyances, transcrit le symbole de Nicée, toutefois sans la déclaration de la Procession, qui n’y a été introduite que beaucoup plus tard Il termine par une confession de ses péchés, en termes géné- raux, adressée au pape, et par la demande d’être renvoyé dans son pays, promettant de ne pas aller à Constantinople, de peur qu’il ne s’y élève des troubles à cause de lui. Enfin il expose le désir d’être admis par le cardinal archevêque de Paris à la communion de la foi catholique «désir qui était dans son coeur dès l'enfance,» et par des remerciments au seigneur gou- verneur de la Bastille pour ses bontés. Il voudrait 116) Macédon est postérieur au concile de Nicée; il fut patri- arche en 350. Eutychês vécut 100 ans plus tard. 117) Les Géorgiens nomment aussi les fêtes egglslÿs3me «jour admirable.» . des Sciences de Saint-Pétersbourg. 42 pouvoir sortir dans la ville, accompagné d’une ou deux personnes. Sceau: Avétik vartabied. J'ai assez parlé, pardonnez-moi; féni "), J'ai la tête malade. Conformément à son voeu, le cardinal archevèque de Paris reçut l’abjuration d’Avétik le 22 septembre 1710; peu après, le nouveau converti eut la permis- sion d’aller loger chez son interprète M. Pétis de Lacroix, et écrivit le 24 décembre de la même année à M. de Pontchartrain, pour le remercier de sa visite et de sa mise en liberté. Dès-lors il fréquenta les égli- ses et, tant qu'il ne put célébrer la messe, l’entendit régulièrement et participa aux sacrements de péni- tence et d’eucharistie. Le 30 mars 1711, il obtint la faculté de dire la messe !”), dans la chapelle intérieure des carmes déchaux, Pétis, la lui servant dans sa lan- gue, Il mourut enfin le 21 juillet de la même année épuisé par les fatigues de sa carrière si agitée et par les imprudences de son régime. Son corps fut honora- blement déposé dans le choeur de l’église de St.-Sulpice, sa paroisse, où j'ai fait, dans le temps, d’inutiles re- cherches pour savoir ce qu'est devenue la pierre sépulcrale qui le recouvrait. Seconde partie; pièces justificatives. Pour établir, piéces en main, la chronologie des faits et en même temps en déterminer le caractère, je me propose d'abord de donner des extraits textuels ou des analyses des lettres du marquis de Ferriol'), ambassadeur de France à Constantinople , et les actes authentiques, de la main même d’Avétik, et des auto- rités françaises, complétant son Autobiographie. Après quoi je présenterai l’analyse et parfois la traduction complète des nombreux documents formant le dossier 118) Ce mot est écrit en grosses lettres françaises, de la main de l’auteur lui-même. Traduit par Pétis, le 30 avril 1710. 119) Ainsi l’ordination reçue des chefs du clergé arménien était regardée par le clergé romain comme légitime et suffisante; ce que l'on verra plus bas pour les rites de l’église arménienne. S'il faut en croire M. Topin, p. 394, non-seulement Avétik aurait fait abjuration «le 25 sept. 1710,» mais encore il aurait «été sacré prêtre dans Péglise Notre-Dame de Paris.» Ceci me paraît extraordinaire, bien qu’attesté par la Corresp. administr. sous Louis XIV, par Depping, p. IX. 1) Mes extraits proviennent des volumes de la correspondance de M. de Ferriol, 1699—1700, 1700—1702, 1703—1704, 1705—1706, 0S 1706—1708; Suppl. 1699—1702, dont je nai pas transerit les N°*, 43 Bulletin de l’Académie Empériale 44 de l’ex-patriarche de Constantinople et de Jérusalem. ] 1707 Sahac, 8 m. J'ai déjà, dans le cours du récit, donné les indications du P. Tchamitch; avec celles de l'ambassadeur et des autres personnages qui ont coopéré à l'action; le lec- teur verra quelle opinion il est possible de se former tant sur l'acteur principal que sur les autres, ct combien étaient misérables, d’une part, les Armé- niens, dégradés par le despotisme brutal des autorités osmanlies, excentriques et condamnables, de l’autre, les excès de zèle du représentant du roi très chrétien et des missionnaires exerçant leur propagande irré- fléchie en orient. Voici d’abord, d’après le P. Tehamitch, les séries des patriarches arméniens de Constantinople et de Jé- rusalem, durant les années de la vie active d’Avétik. Patriarches de Constantinople. 1694 Ephrem, de Qaphan, pour la 2° fois, 3 a. 6 m. 1698 Melkiseth Soubhi, 1 a. 3 m., vulg. Soupy. 1699 Mkhithar le Kourde, 1 a. 2 m. 1700 Melkiseth, pour la 2° fois, 9 m. 1700 Ephrem, pour la 3° fois, 10 m. 1701 Avétik d'Erzengan, 1 a. 8. m.; en même temps à Jérusalem. 3 Galoust Caïdzac, 10 m. 04 Nersès de Constantinople, 4 m.; Avétik, 1 a. 1705 Matthéos Sari, de Césarée, ex-patriarche de Sis; pour la 2° fois. Martiros, 4 m. Mikhael de Kharberd, 8 m. Sahac d'Eboutchéi, 8 m. Jean de Smyrne, vicaire d’Avétik, 1 a. Sahac, pour la 2° fois, 5 a. 3 m. 14 mutations en 13 ans. Patriarches de Jérusalem. 1689 Minas d’Amid, tantôt seul, tantôt avee Galoust Caïdzac, et le vartabied Iohannès, 12 à. 1701 Avétik, 1 a. 8 m. 1703 Minas, 1 a. 6 m., ayant pour collègue Grigor Pidzac, ex-catholicos de Sis. 1704 Avétik de nouveau, 1 a.; depuis lors, pendant 11 a., les patriarches de Constantinople exer- çaient la même autorité à Jérusalem, du moins par un vicaire. 1705 Mathéos de Césarée, 2 m. 1706 Martiros, 4 m. 1706 Mikhael de Kharberd, 8 m. fl 1706 1706 1707 1707 1708 1707 Jean de Smyrne, 1 a. 1708 Sahac, de nouveau, 6 a. 9 mutations en 8 à.°) M. de Ferriol”) partit de Toulon le 28 juillet 1699, relâcha à Malte le 9 août, puis à Candie et dans di- verses îles de l’Archipel, passa à Smyrne et entra dans le port de Constantinople le 11 décembre‘). S'étant présenté le 5 janvier 1700 à l'audience du grand-seigneur, il refusa de quitter son épée, quoique ce fût l'usage, ne fut pas reçu, ses présents refusés, et ne fut jamais admis à l’audience du grand-seigneur. Après 1710 il devint tellement excentrique et même fou, qu'il fallut le remplacer par M. Désalleurs: Cor- réspondance turque, 1699. Voici maintenant la propre correspondance de ce per- sonnage; quelques passages importants de ses lettres, qui m'avaient échappé, sont rapportés dans l'ouvrage de M. Marius Topin, L'homme au masque de fer, Paris, 1870, p. 161— 167, et déjà visés par moi dans l’Autobiographie du patriarche. 1700. 14 janvier 1700. Lettre au sujet de quatre Armé- niens de Babylone, qui ont réclamé la protection de S. M., Mémoire et supplique de ces Arméniens. Maurocordato dit que le mufty Fézullah se souve- nait toujours d'une injure à lui faite par les catho- liques, à Erzroum, et qu'il ferait tout pour s’en venger, 17 01. 3 septembre 1701. Je ne pense pas que l’on puisse espérer de rétablir les églises de Chio après ce qui 2) Le triste état du clergé ct de la nation arménienue, à Jé- rusalem, comme à Constantinople, est décrit dans les termes les plus énergiques par Arakel, au ch. XXV de son histoire. Notam- ment à Constantinople, durant dix-huit années, 1635—1653, les dis- sensions, les rivalités, la corruption, l'achat des hauts emplois ecclé- siastiques étaient arrivés à un tel excès, que le catholicos Philippos dut se rendre dans cette ville en 1101 — 1651, pour y mettre un terme et acquitter les dettes énormes qui pesaient sur la commu- nauté, par suite d’une mauvaise gestion des affaires. 3) Le nom de famille de ce personnage est écrit ainsi, plus généralement que Fériol. La Nouvelle biographie univ. porte la 17° variante, qui se voit aussi partout dans l’Hist. généal. et hérald. des pairs de France; la 2°, dans la Biogr. univ. de Michaud Outre cela, il est plus habituellement qualifié de marquis. La Biogr. de Michaud le nomme Charles, comte de Fériol; la Nouv. biogr. «Marquis d’Argental, comte de Ferriol.» Il fut révoqué en 1710. 4) Biogr. univ.: «Le 1° décembre.» Lamotraye, I, 267, dit qu'il arriva le 1° décembre. 45 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 46 vient d'arriver aux Arméniens catholiques. Il s’est élevé contre eux la plus cruelle persécution que ja- mais les Turks aient faite aux chrétiens. Leur pa- triarche (Melkiseth Soubhi, vulg. Soupi) a été mis aux galères, avec une infinité de prêtres et de séculiers, on cherche partout ceux qui se sont mis à couvert, pour leur faire le même traitement, et le grand-vizir a envoyé 25 commandements dans les principales villes de l'empire, pour faire rentrer les Arméniens qui s'étaient faits catholiques dans leur ancienne hé- résie. Cette persécution est l'ouvrage du mufty, en- nemi déclaré des Frances et tout-puissant sur lesprit du grand-seigneur. Il en à fait une affaire d’état, di- sant que nos missionnaires ne s’occupaient qu'à per- vertir les sujets du grand-seigneur, pour en faire au pape et aux autres puissances chrétiennes qui pou- vaient attaquer cet empire. J'ai rendu aux Arméniens tous les services qui ont dépendu de moi; j'ai réfugié les principaux, et je puis dire que le caïmacam de Constantinople à fort adouci ses ordres à ma considération, et que je lai mis en état de ne les exécuter qu’à regret, et d’en retrancher souvent les plus rigoureuses parties. J’ai aussi écrit une lettre sur ce sujet au grand- vizir, dont je joins la copie; il y a fait une réponse fort honnète, pour entrer en matière: comme il n’agit que par les organes du mufty, qui se soutient par son crédit, il n’a pas laissé de donner encore des ordres très sévères contre les Arméniens. Ce feu est violent dans sa puissance, et je suis persuadé qu'il aura des suites très fâcheuses. Je nai pas pu me déclarer ouvertement pour les Arméniens, parce que c'était une querelle entre le grand-seigneur et ses sujets..., et je ne désespère pas, quand ce feu sera un peu apaisé, de tirer des galères la plus grande partie de ceux qui y sont. Suit un Mémoire, où les faits sont exposés. 22 octobre 1701. Traduction française d’un traité latin pour réconcilier les Arméniens. Malgré la différence de date, que l’on va voir, je crois que ce traité est celui qui se trouve dans un autre volume de correspondance, daté «Perae Cpoleos 26 8" à. 1701,» signé en français: «F. Hyacinthe Français de Paris, Capucin, Missionnaire Apostolique, Supérieur du Couvent de S.-Louis.» In nomine domini nostri Jesu-Christi et Sanctissi- mac virginis Mariae et patris nostri sancti Gregorii Iuminatoris, stabilis sit ad majorem gloriam Dei, propter salutem aeternam et propter tranquillitatem armenicae nationis, in aeternum et ad semper, pax in- ter Armenos qui eunt ad ecclesiam latinorum et inter Armenos qui eunt in ecelesiam Armenorum, medianti- bus pactis et conditionibus expositis in articulis se- quentibus. Sciendum est itaque quod ex parte Armenorum qui eunt ad ecclesiam Armenorum haec exiguntur. 1) Ut supra dicti Armeni non exigant novam pro- fessionem fidei ab Armenis qui eunt in ecclesiam la- tinorum. 2) Ut supra dicti Armeni nou exigant ab ïis qui eunt in ccelesiam latinorum maledicere papam, sanc- tam ecclesiam romanam, sanctum Leonem, sanctum concilium chalcedonense, petendo et postulando male- dictiones eis qui dictas maledictiones exigant,. 3) Ne deinceps amplius in ecclesia Armenorum di- cantur maledictiones contra sanctum Leonem et sanc- tum concilium chalcedonense in aliquibus temporibus auni, sicut fiebat antea. 4) Ut dum ecclesia latina approbat ritum ecclesiae armenae et intendit ut observent eum omnes Armeni, et vult ut sacerdotes armeni dicant et cantent divina ofticia et celebrent missam juxta ritum armenum et non latinum et intendit ut facta unione saeculares eant ad ecclesiam Armenorum et accipiant illic sa- cramentum ecclesiae; propterea etiam supradicti Ar- meni agnoscentes ecclesiam romanam sanctam et pri- mam', et filios ejus fratres majores suos, nolint ullo pacto ut in ecclesiis suis doceatur et fiat contra eam nimirum contra ecclesiam romanam. Et a parte Armenorum qui eunt ad ecclesiam lati- norum haec exiguntur. 1) Ut hi eant ad ecclesiam Armenorum. 2) Ut hi supra dicti Armeni, in diebus dominicis et praecipue in diebus solemnium festivitatum, eant ad ecclesiam Armenorum, ad confitendum illic sacer- doti cuicunque voluerint, et ad communicandum illic cum aliis, juxta ritum ecclesiae, ut supra dixi, obser- vent ritum armenum et praecipue abstinentias et je- junia praecepta in ritu armenorum. Porro, quae ex ambabus consentientibus partibus exiguntur, haec sunt. 1) Ut quicunque eorum alium fratrem vocet haere- 47 ticum puniatur et mittatur ad excellentissimum lega- tum Galliarum cum duobus testibus, qui autoritate sua talem tradat kaymacamo puniendum, ita ut unius culpa particularis non conjiciatur in omnes; nempe solus ille puniendus est qui fecit culpam, et non sunt accusandi qui sunt innocentes. 2) Ut quicunque transgressus fuerit supra dicta pacta is mittatur ad supra dictum excellentissimum dominum legatum, qui eum similiter tradat kayma- camo puniendum, tanquam perturbatorem pacis et tran- quillitatis armenicae nations. 3) Ut utraque pars mittat ad sacram congregatio- nem de Propaganda fide et ad universalem patriarcam Ezmiadzini unum exemplar conditionum hujus con- sensus et concordiae, munitum sigillis suis, ad obti- nendam ex utraque sede confirmationem et munimen- tum, ut sit permanens et inalterabilis, sub protectione excellentissimi domini legati Galliarum, cui simi- liter tradetur unum exemplar hujus concordiae, mu- nitum et signatum sigillis omnium; sicut et unum aliud similiter sigillatum tradetur Cappucinis mona- sterii sancti Ludoviei Perae, ut conservetur in eorum archivis, tanquam instrumentum hujus praesentis pacis. Scripta Perae Constantinopoleos, 26 octobris anno 70e Ego Cacciatur Arachiel, D'latinus et Armenus alum- nus, et in levante missionarius sacrae congregationis de Propaganda fide, feci hanc traductionem ex armeno in latinum, de verbo in verbum, juxta suum originale, et juxta meam opinionem existimo hoc instruméntum pacis esse efficacissimum medium ad uniendam totam ecclesiam armenam cum ecclesia romana et ad sedan- das persecutiones quae fiunt in toto imperio ottomano contra Armenos catholicos, à Turcis, qui prohibent ne subditi sui communionem (habeant) cum latinis in eccle- sia, sub gravibns poenis, et volunt ut omnes subditi sui gant ad suas ecclesias et maneant in suis ritibus. Cacciaturus, sacerdos armenus, qui supra; pro unione ecclesiae armenae cum ecclesia romana et ad sedandas persecutiones in toto imperio ottomano exis- timo instrumentum pacis retro scriptum esse medium efficacissimum. Ita assero ego F. Gaspar, archiepiscopus, Spigae suffragans, et in patriarcatu Constantinopolitano vi- carius apostolicus. Bulletin de l’Académie Empériale © 6 48 Ita assero ego F. nominatus Maria Simon, vicarius et parochus ecclesiae S$. ap. Petri et Pauli, O. P. Ego quoque ita assero F, Carolus Maria Iobaldus de Brixia, provincialis orientis, O0. M...... et parochus S. Francisci p.... Itaque ego F. Antonius de Balgues, commissarius et praeses hospitii terrae sacrac, assero ut supra. Ego pariter F. Mansuetus ab Ossimo, provincialis brissiensis alumnus, S$. Mariac Draperis guardianus, totiusque Constantinopoleos custodiae commissarius, attestor et confiteor ut supra. Sign. du P, Hyacinthe. 2 nov. 1701; le P. Hyacinthe à M. de Ferriol. Il raconte que la persécution s’est ranimée, à Poc- casion d’une femme catholique arménienne. Les catho- liques ont fait maltraiter deux prêtres que l’on força d’enterrer cette femme et obtinrent une défense d’ap- peler les catholiques Francs, sous peine d'amende. Les hérétiques se plaignirent, et le kaymacam fit arrêter sept catholiques, dont trois furent mis en prison et quatre se réfugièrent chez les Capucins. L’ambassadeur résolut de faire enlever le vice-pa- triarche et l’évêque arménien de Galata, les plus achar- nés hérétiques, mais cependant il chargea le P. Hya- cinthe de travailler à un accommodement, et le 21 oct. on se réunit chez un drogman arménien, de l’am- bassade française; mais avant tout on stipula la liberté des trois captifs et l’absolution des 4 autres. L’évêque arménien de Galata et un autre évêque arménien si- gnèrent l'original français du traité, qui fut encore traduit en arménien. Le dimanche 23, le vice-patriarche signa le traité arménien, qui fut envoyé à Andrianople, au patriarche. Le mardi 25, le vice-patriarche envoya un de ses prêtres engager le patriarche à signer, à la suite d’une conversation avec l’ambassadeur. Le mercredi 26, le patriarche n’avait pas encore fait connaitre son opinion. 5 nov. 1701. Un accident a réveillé la persécution. Une vieille femme arménienne, étant près de mou- rir, se confessa au P. Ricart, jésuite, et reçut de lui: les derniers sacrements. Après sa mort, les prêtres arméniens lui refusèrent la sépulture, disant qu’ils ne 49 savaient en quel état elle était morte; que dans cette dernière oceasion le curé devait être appelé, et que si quelqu'un lui avait administré les derniers sacrements, il pouvait l’enterrer. Sur la plainte que les catholiques me firent de ce refus, j’envoyai au cady de Galata, qui ordonna aux Arméniens d’enterrer cette femme; on le fit même avec pompe. Je ne sais par quel conseil les catholiques vou- lurent profiter de ce léger avantage; mais ils donnè- rent de l'argent au cady et obtinrent de lai un ojet ou acte, par lequel il paraissait qu'il avait condamné les Arméniens hérétiques, et qu’il leur défendait de faire de telles difficultés pour l'avenir *). Les héré- tiques... envoyèrent un exprès à Andrinople, le- quel, appuyé de la faveur du mufty, apporta au caï- macam des ordres de faire arrêter les principaux ca- tholiques qui avaient obtenu cet ojet. Plusieurs furent mis en prison, les autres se réfugièrent chez les PP. capucins, qui ont une porte dans le palais de V. M. J'en fis mes plaintes au caïmacam. Il me montra ses ordres et m’avertit que les hérétiques étaient sur le point d'obtenir un catchérif du grand-seigneur pour envoyer aux galères tous les Arméniens qui ne retour- neraient pas dans leur église, et pour condamner à 1000 écus d'amende applicable à la Mecque ceux qui étaient dans les latines. Il ajouta que sur sa de- mande les hérétiques ont fait un compromis avec les catholiques, sauf l'approbation de Rome et du patri- arche d'Edchmiadzin. Le patriarche des Arméniens Soupy est toujours aux galères du grand-seigneur. Il y à trois semaines qu'Éphraïm, son concurrent, a été fait patriarche. 31 déc. 1701. Le P. Hyacinthe, capucin, était parti de mon consentement pour Andrinople afin de mettre la dernière main avec le patriarche Éphraïm au traité d’union qui avait été préparé entre les Ar- méniens. Depuis son départ, il a passé par ici un archevé- que arménien, nommé Avédik, que le mufty a envoyé chercher pour le faire patriarche de Constantinople, Il a même eu la hardiesse d’en faire ici les fonctions, quoiqu'il n’en eût pas les patentes. C’est un homme 5) Arm. us? décret. Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 50 hardi, et qui portera les choses dans la dernière ex- trémité, pour le bien et pour le mal. On lui a parlé de ma part, de manière à lui faire entendre que, s’il renouvelle la persécution contre les Arméniens catho- liques, il doit s'attendre aux derniers effets de mon ressentiment. Il est allé à Andrinople, prendre posses- sion du patriarcat et voir le mufty, son protecteur. Il y a apparence qu’il ne s’éloigne pas de ses senti- ments, qu'il n’a été appelé que pour achever de perdre tous les Arméniens latins. Lamotraye, Voyages, I, 299. Vers la fin de dé- cembre 1703°), le patriarche Soupy alla rétablir à Andrinople les trois prêtres que le métropolitain Éphraïm avait démis de leurs fonctions; ce qui, avec les nouvelles conquêtes spirituelles des jésuites sur cette nation, irrita tout le corps du parti anticatho- lique et attira des chagrins et des mortifications sans nombre non-seulement aux prètres, mais encore aux autres Arméniens latinisés. Les anticatholiques voyaient avec peine les jésuites prêcher en turk sous sa protection jusque dans les églises arméniennes. Ils l’accusèrent avec quantité de vartabicds, ses adhérents, non-seulement d’avoir des sentiments conformes à ceux de ces pères, mais aussi d'entrer dans leurs mesures pour réduire toute l’église arménienne à l’obéissance du pape, et d'être bien payé pour cela. Pour empêcher cette dernière partie de l’accusation de parvenir aux oreilles de la Porte, il tâcha d’apaiser les principaux et dit qu’il défendrait aux jésuites de prêcher... Les jésuites, fichés de cette opposition, publièrent un mémoire. Voyez là même les erreurs que les jésuites repro- chaient aux Arméniens, dont plusieurs ne sont que des choses de rites. Comme Soupy et Éphrem étaient en concurrence pour le patriarcat, ils prenaient le contre- pied l’un de l’autre en fait de doctrines. Soupy ayant réintégré trois prêtres destitués par son rival, le grand-vizir les fit condamner aux galères, pour avoir, d'après le témoignage de 15 prêtres, communiqué avec les Francs. Nul ministre étranger, pas même M. de Ferriol ne voulut dès l’abord se mêler à ces dis- cussions. 6) Lis. 1701. o1 170. 14 févr. 1702. La persécution des Arméniens ca- tholiques a cessé depuis les menaces que j'ai faites aux hérétiques, et si nous pouvons parvenir à remettre en liberté le patriarche Soupy et les trois prècres, et à faire éloigner l’archevèque Avédik, qui est un esprit brouillon, tout sera tranquille comme auparavant Je travaille à l’un et à l’autre, et j'espère y réussir quoi- que le mufty donne une protection ouverte audit Avé- dik. Il s’est rencontré qu'il est le même homme que je fis exiler, il y a environ dix ans, dans le temps que J'étais à l’armée avec le grand-seigneur, pour avoir parlé contre la France. 29 févr. 1702. Le P. Hyacinthe à M. de Ferriol. Dans un entretien avec le P. Braconnier jésuite, il a appris que l’archevèque de Spiga permettait aux Arméniens catholiques de fréquenter leurs prêtres et les églises des schismatiques, et même leur enjoi gnait de suivre le rite arménien, tandis que les jésui- tes leur faisaient un péché de ces choses. ?) Dès le commencement le traité d'union avait pro- duit la tranquillité, la liberté des Arméniens incar- cérés et la promesse de celle du patriarche Soupy, à sa conclusion, ainsi que celle des trois prêtres qui sont au bagne avec lui. Ensuite il parle de divers ouvrages dogmatiques que le P. Braconnier faisait imprimer en arménien et dont il a conseillé de différer la publication jusqu'à l’approbation de la Propagande. 28 févr. 1702. Ordonnance de gratification extra- ordinaire, de 1000 fr., pour l'archevêque de Ste.-Croix, de la province de Cotan (Goghthen), dans la Grande- Arménie. 7 mars 1702. Le P. Hyacinthe à M. de Ferriol. La conclusion des affaires ne dépend plus que de l'éloignement du D° Avédik, le vice-patriarche pro- mettant de tout terminer dès que l’ambassadeur aura obtenu l'éloignement du perturbateur. A l’époque du 13 février le kyaïa du grand-vizir avait promis l’exil d’Avédik, mais celui-ci remuait 7) V. sup. le singulier traité latin. Bulletin de l’Académie Impériale 5? pour se faire patriarche et pour déposer Éphrem, par la protection du kyaïa du mufty. Le dim. 12 février, il y eut une sédition dans l'église arménienne, à la suite de laquelle Éphrem fut chassé d’Andrinople, son vicaire poursuivi à coups de pierres jusque dans une mosquée voisine, et le frère de ce vicaire grièvement blessé à la tête. Les mutins restèrent maitres de l’église. On sut plus tard que la sédition avait duré cinq jours, et qu'Avédik avait été obligé lui-même de se cacher; que quelques séditieux avaient été pris par ordre du grand-vizir, qu'Éphrem avait été confirmé par le mufty dans le patriarcat, en lui recommandant d'empêcher les Arméniens d’em- brasser le rite latin. Fonton, drogman de l'ambassade française, demanda l'exil du séditieux Avédik, et le kyaïa du vizir promit de s’en occuper. Il en a coûté 2500 écus aux Arméniens pour étouffer l'affaire, mais Avédik faisait l'impossible pour devenir patriarche. Entre autres choses il accusait le vice- patriarche et Éphrem de recevoir de l'argent, pour fréquenter les églises Jatines. La communauté armé- nienne obligea Le vice-patriarche à demander une dé- fense à ce sujet au kaïmacam; sur ce, le vice-patriarche vint, le 14 février, prévenir l'ambassadeur de ce qui se passait et surtout se plaindre des jésuites, qui dé- tournaient les Arméniens d'aller aux églises armé- niennes. Le dimanche suivant, 19 février, l'archevêque alla lui-même à l’église des capucins, où il exhorta les Arméniens à ne pas cesser de fréquenter leurs églises. Ce qui n’a pas empêché les jésuites de faire circuler les exemplaires d’un livre arménien sur le Jubilé, contre le gré de l’archevèque. 23 mars 1702. Passeport pour l'archevêque Tho- mas vartabied, dont la piété et les bonnes intentions sont connues, pour aller en France et y faire ap- prendre à quelques Arméniens les éléments des belles- lettres et l’art de l'imprimerie. 8 avril 1702. Le P. Hyacinthe à M. de Ferriol. Après la sédition d’Andrinople Éphrem avait repris le dessus et jouissait tranquillement de son patriarcat, et le vice-patriarche de Constantinople avait ôté les emplois aux fauteurs d'Avédik; mais les Turks, parti- 53 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 54. sans de ce dernier, le firent tout d’un coup reparaitre. Le mardi 7 mars il fut conduit au divan, accompagné de plus de 1000 personnes, et reçut le caftan *). Aussitôt fait patriarche, il ordonna à Éphrem de quitter Andrinople, fit un nouveau vice-patriarche de Constantinople et de nouveaux officiers; mais pour ne pas exaspérer les esprits, il recommanda à tous les Arméniens de vivre en bonne intelligence. Dans une conférence du nouveau vice-patriarche, avec le P. Hyacinthe, le lundi 3 avril, celui-ci se plaignit beaucoup des procédés violents et indiscrets des mis- sionnaires et surtout des jésuites, qui faisaient un péché mortel aux Arméniens de fréquenter les églises des hérétiques. Le P. Hyacinthe convint de quelques faits, mais il engagea le vice-patriarche à ne pas permettre que les Arméniens catholiques soient molestés dans les églises des hérétiques, et qu’on s’abstienne de chanter en trois différents temps de l’année un hymne, dont trois versets renferment une malédiction contre le pape $. Léon et le concile de Chalcédoine. Le P. Hya- cinthe se plaint fort du P. Braconnier, jésuite. 12 avril 1702. Le mufty a fait déposer le patriarche Éphraïm et mis à sa place Avédik, dont j'avais de- mandé l'exil. Le kvaïa du grand-vizir et le grand- chancellier n’eurent pas honte de dire au sieur Fon- ton, que le mufty était le maitre. Le kyaïa ajouta qu'il empêcherait Avédik de brouiller. En effet, deux jours après, Avédik étant venu lui demander deux Arméniens, qu’il dit être latins, le kyaïa le fit retirer, avec des paroles menaçantes et pleines d’outrages. Cependant le mufty lui avait ordonné de faire une recherche exacte des Arméniens latins .... sans doute pour les séparer des autres, et de détruire le rite latin. …… On n’entendait plus parler de galères, de chaînes, d’avanies d'argent et de professions de foi.... c’est ce qui m'a empêché de permettre au R. P. Ricart, jésuite, la publication d’un livre qu'il a fait en armé- nien, de peur que ce ne füt un prétexte au mufty et à Avédik de renouveler la persécution. Une autre lettre traite du méme sujet et raconte des scènes violentes avec le P. Ricart. 8) Le vice-patriarche déposé après l'expulsion d'Éphrem est nommé Mousik (lettre du 9 mai). x € 9 mai, lettre du P. Hyacinthe à M. de Ferriol. Pour éviter de nouveaux orages, les Arméniens catholiques sont autorisés à fréquenter les églises ar- méniennes; cette tolérance a lieu dans tout le levant, par autorisation de la Propagande; les missionnaires célèbrent dans les églises, avec les ornements des hérétiques, prêchent..... L'usage des Arméniens est de baptiser les enfants les samedi et dimanche, différant tout au plus à la huitaine, quand ils ne sont pas pressés. Cependant certains Arméniens catholiques évitaient de présenter leurs enfants aux églises des hérétiques, de peur de péché. M. larchevèque reprimanda fort ceux qui étaient coupables de cette imprudence; mais quand, sur son avis, ils retournèrent à l’église arménienne, ils furent insultés par un Arménien hérétique et refusèrent le baptème à l'enfant. Cependant, sur un ordre du nou- veau vice-patriarche, l’enfant fut baptisé et l’hérétique puni d’avoir injurié les catholiques. Extrait d’un Mémoire sur l’état de la Turquie, sous Sultan-Moustafa. Les Arméniens sont beaucoup plus faciles à ramener à la foi catholique; la plupart de leurs pasteurs, ayant reconnu leurs erreurs, étaient près de se réunir à l'église romaine. Cela s’est vu par la correspondance que le patriarche Henapiet — Nahapiet, et les autres évêques ont eue avec les latins, reconnaissant le pape pour vicaire de J.-C. Cette affaire n’a pu se terminer, attendu qu’un grand corps comme l’église arménienne, n'étant point exempt d'hérétiques obstinés, ils ont fait connaître au Turk que toute la nation allait reconnaitre un prince étranger, qui est le pape, pour leur légitime souverain, ce qui serait préjudiciable à la Porte. | Cela causa de grandes persécutions contre les Ar- méniens catholiques, dont on fit une exacte recherche des principaux, pour les punir. Divers prélats et prêtres de Constantinople furent condamnés aux ga- lères, leur patriarche, appelé Soupy, déposé et mis en prison. À sa place on mit sur le siége Avédik, qui est infecté d’hérésie et ennemi juré de l’église ro- maine. Il persécute, par les intelligences qu’il a à la Porte, les catholiques de sa nation, qui sont très zélés et 4* 55 Bulletin de i’Académmie Empériale 56 recherchent de se faire instruire par les missionnaires, | fait entendre qu’il réglera sa conduite de manière à lesquels doivent garder quelque circonspection, pour | ne pas me donner de nouveaux sujets de me plaindre le bien de ces pauvres catholiques. Parmi ces gens-là il se trouve de leurs évèques et prêtres qui reçoivent de leur troupeau quantité d’aumônes, dont ils sont privés, lorsqu'ils font leurs prières dans les églises des missionnaires, représen- tent à la Porte qu’ils ne sauraient payer les droits qu’ils doivent, si les Francs tirent leur peuple de leurs églises arméniennes. Le nombre des catholiques est fort incertain; selon quelques-uns il y en a les deux tiers, qui pourraient compter jusqu'à 40,000 âmes, car il y a bien 60,000 Arméniens dans Constantinople et ses faubourgs. Il y a à Andrinople 5 ou 6000 chrétiens grecs et arméniens; les catholiques consistent en 5-ou G fa- milles, qui sont les drogmans des ainbassadeurs chré- tiens. Les Arméniens peuvent être mille à Jérusalem, ils | possèdent 3 ou 4 couvents et un monastère de reli- gieuses; la maison du pontife Anne, dans la cour cet olivier où J.-C. fut attaché, et où il reçut le soufflet, avec un gantelet de fer. C’est à-présent un couvent de pauvres veuves arméniennes, qui y ont une petite méniens, qui était l’ancienne église de S.-Jacques-le Mineur, évêque de Jérusalem. On y voit l'endroit où ce saint fut décollé et le tombeau de $. Macaire. Le patriarche des Arméniens y habite. L'église est ornée de quantité de riches parements. A quelques pas de la mosquée qui est sur le tombeau de David, est la maison de Caïphe, que les Arméniens possèdent, et où ils ont fait bâtir un petit couvent et une église dans laquelle, sous le maître autel, est la pierre qui couvrait le S. sépulcre. A côté est la prison où J.-C. fut mis; dans la cour du couvent, le lieu où le coq chanta, et où Pierre se chauffait, quand il renia son maître; puis la maison où la Vierge demeura avec 5. Jean, après la mort de son divin fils. Revenant en - Jérusalem, en sortant de l’église où se fit la visitation de la Vierge, on voit un monastère de Grecs-Géor- giens, appelé S'-Croix, à cause que ce fut dans cet endroit que fut coupé l'arbre de la croix. 11 mai. Avédik, dont je demandais l'exil, est de- meuré dans le patriarcat, par la faveur du mufty; mais il se gouverne avec beaucoup de modération, et il me de lui. 9 juin. La persécution des Arméniens catholiques est entièrement finie, les trois prêtres qui étaient au bagne du grand-seigneur ont été mis en liberté, il n’y a plus que le patriarche à retirer, et il aurait peut- être eu la même gräce que les prêtres sans la déposi- tion subite du kyaïa du grand-vizir. 1” juillet. I y a toujours parmi les Arméniens de la division et des brouilleries, mais elles ne viennent pas à la connaissance des Turks, où du moins ils ne s’en servent pas pour tirer de l'argent et pour tour- menter les catholiques. Avédik, leur patriarche, est sur le point d’être déposé par la faction des prêtres et des plus riches Arméniens, n'étant soutenu que par le peuple. Je n'entre pas dans leurs discussions. 2 octobre. Le seul patriarche Soupy est encore au bagne du grand-seigneur, il a fait tout ce qu’il fallait pour n’en pas sortir. Sa liberté m'avait été promise, à condition qu'il ne ferait point de nouvelles brouille- ries; il s’y était engagé par écrit, et en même temps il faisait agir des émissaires à Andrinople, pour rentrer dans le patriarcat, ce qui ayant été rapporté au mufty, église. Plus loin, le grand couvent de l’église des Ar-! o D D protecteur d’Avédik, il ordonna qu’on ne répondit pas aux requêtes de Soupy, et qu'il continuât à tenir pri- son. Avédik cependant ne peut pas jouir d’une faveur constante, il y a une grande faction contre lui. Les plus riches des Arméniens lui sont contraires et veu- lent employer jusqu'à 100 bourses pour le faire dé- poser”). Rien ne peut tant mettre à l'épreuve l’affec- tion du mufty, et il pourrait être la victime de son avarice. 4 nov. Il y a une division horribie parmi les Ar- méniens; ils sont partagés en trois factions: l’une pour Avédik, l’autre pour Minas, qui était patriarche de Jérusalem, et la 3° pour Kaïsac, patriarche de Sissen— Sis'?), Ils se font entre eux une cruelle guerre, et l’on voit arriver tous les jours des commandements pour en emprisonner plusieurs. Il y en a au bagne une infinité, catholiques et hérétiques, qui n’en sor- 9) 150,000 fr. 10) Son nom ne se trouve pas chez le P. Tchamitch, dans la liste des catholicos de Sis, mais il fut déposé en 1703 du patriarcat de Constantinople, après un court exercice. br4 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 58 tiront pas, qu'il ne leur en coûte considérablement. | le patriarche Avédik, où il est présentement. Ce der- Ils ont accoutumé les Turks aux présents, et on ne leur en laissera pas perdre l’habitude, principalement sous ce ministère. J’ai espérance que Soupy sera bientôt mis en liberté. Dans sa lettre du 3 ngv. Ferriol se plaignait que la cour de Rome n’eût pas prononcé dans l'affaire du compromis entre les Arméniens et les latins. 25 déc. Les affaires des Arméniens sont plus brouil- lées que jamais, ils se ruinent en présents au vizir et au mufty, les uns pour déposséder Avédik, et Avé- dik pour se conserver. Les principaux auteurs de la persécution contre les catholiques sont au bagne, d’où ils ne sortiront, qu’il ne leur coûte cher... Le patriarche Soupy n’est pas encore hors du bagne, mais J'espère sa prompte liberté. 1703. 24 févr. Le grand-vizir Daltaban a été déposé le 26 janvier, il a pour successeur Reis Méhémet. Daltaban m'avait promis la liberté du patriarche Soupy, je ferai de nouvelles instances pour l'obtenir, et j'ai lieu de croire qu’elle me sera accordée, quoi- que tout ce qui regarde les religions passe par-devant le mufty. 18 juin. Je travaille toujours à la liberté du patri- arche Soupy ... les affaires sont, avec ce vizir, d'une longueur désespérante. 13 juillet; lettre sur la révolution de Constanti- nople; Cf. Lamotraye, Voyages. Le sieur Blondel a dit au pape, dans son audience, ‘que la persécution des Arméniens était entièrement cessée, par les soins que s’est donnés l’ambassadeur du roy... 30 juillet; lettre du sieur Fonton à M. de Ferriol. Les Arméniens disent ici —à Andrinople, qu'ils ont pris un commandement pour y faire revenir Avédik. On lui demande le compte de plusieurs sommes, on vient de m’assurer qu'il a été pris à Scutary et qu’il est en prison. 16 août. J'ai trouvé moyen de faire sortir du bagne le patriarche Soupy et de faire mettre aux Sept-Tours nier était déjà passé en Asie, je l'ai fait arrêter à Scutary. 3 sept. Le mufty a été hier de sa prison sur un cheval de bast jusqu’au milieu de la ville, où il-eut la tête coupée, de la main du bourreau"); on lui attacha la tête aux pieds, par les oreilles et par la bouche, et les pieds à une grande corde, et il fut ainsi trainé par plusieurs Grecs, Arméniens et Juifs, jusqu’au camp. On faisait chanter les chrétiens à coups de bâton, de la même manière qu'ils chantent, quand ils vont à un enterrement, On ne vit jamais pareil opprobre. 9 nov. Le patriarche des Arméniens Avédik, qui était aux Sept-Tours, a été envoyé en exil dans un château de Syrie, et Soupy, après avoir été mis en li- berté, a voulu de nouveau être patriarche; mais il n’a pas réussi, on doit l’envoyer en Roumélie, pour y prêé- cher. Kaïsac, qui a été fait patriarche, paraît un hom- me modéré, j'espère que nous aurons lieu d’en être contents. 1701. Nouvelles de Jérusalem, sur les troubles dont cette ville est agitée. ; Au mois de septembre 1703 les peuples de la basse ville, s’étant attroupés, ils auraient saccagé le cou- vent des franciscains, si ceux de le haute ville, où il est, ne se fussent opposés à leur fureur. Cependant un matin, ces gens-là ayant trouvé deux religieux qui allaient, suivant la coutume, dire la messe au sépulcre de la S° Vierge, ils les chargèrent de coups de bà- ton. Le prêtre, comme plus jeune et plus robuste, se sauva par la fuite d’entre leurs mains, après avoir reçu deux et trois coups; il se retira dans un autre quartier, où les Turks sont plus modérés; mais le frère, déjà fort âgé, resta à leur discrétion, proche la porte de St.-Étienne, où ils l’auraient tué, sans que quelques Turks, des amis des religieux, passant par hazard, les en empéchèrent. Il en fut quitte pour deux blessures à la tête et plusieurs contusions sur le Corps. Un des chrétiens du pays, qui portait les ornements, 11) On reprochait surtout à ce moufti d’avoir décidé le sultan à se retirer à Andrinople et à y prolonger son séjour, pour se divertir et pour chasser, au grand détriment des habitants de Constanti- nople; Lamotraye, I, 281. 59 reçut aussi plusieurs coups. Ce pays est tellement brouillé, qu’on ne saurait plus visiter les sanctuaires. Il n’y a plus aucune liberté d'aller ni de venir, ct encore serions-nous trop heureux, si nous pouvions rester en liberté dans nos maisons, où il nous arrive souvent des contre-temps ficheux, dont on tâche de se sauver à force de présents, en toute manière. Ce qui achève de nous exposer à un danger conti- nuel, ce sont les révolutions qui arrivent de temps en temps -entre les peuples de la basse ville et ceux de la haute, toujours tellement divisés et opposés les uns aux autres, que depuis le mois de septembre, jusqu’à la fin de l’année, ils se sont fait la guerre deux fois. Alors on n’entendait de tous côtés que le bruit d’une continuelle mousquetterie qu’ils se tiraient durant des 24 heures entières, dans leurs quartiers, dans les rues, et de dessus leurs terrasses, où ils se canton- najent: ce qui dura des jours et des nuits, sans qu’on pût sortir dans les rues, où on ne voyait que des gens armés, et sans qu’il pût entrer personne dans la ville, dont les portes étaient fermées... Les peuples de la basse ville sont nos ennemis dé- clarés, ils ne peuvent plus du tout nous souffrir, mais heureusement pour nous, les peuples de la haute ville, qui est notre quartier, ont dans ces sortes de guerres toujours eu l'avantage sur ceux de la basse ville, qui n'auraient pas manqué de piller notre maison, s'ils s'étaient trouvés les plus forts. On ne sait à quoi se termineront tant de révolutions au-dedans et au-de- hors de cette ville. Il y a quelques jours que des Turks de Bethléhem, étant entrés de nuit dans le couvent des religieux ar- méniens de ce lieu-là, après avoir égorgé le gardien et un autre religieux, volèrent toute l’argenterie, en- censoirs, lampes, calices et autres vases d'argent, et quantité d’ornements. Si les autres religieux de ce couvent ne se fussent tenus renfermés dans leurs chambres, ils auraient eu le même sort que les deux autres; mais ils ne voulurent point ouvrir, et en méme temps ils s’écrièrent, ce qui obligea les voleurs de se retirer au plus vite, avec ce qu’ils avaient pris, crainte d’être surpris par les gens de Bethléhem, qui sortirent tout aussitôt de leurs maisons, au bruit qui se faisait entendre. Outre que les Arméniens n’ont eu ni satisfaction ni restitution, il leur a fallu donner une grosse somme, Bulletin de l’Académie Empériale Sr 60 pour la descente de la justice et pour le sang, n’osant faire aucune poursuite contre les voleurs, crainte d’être tous massacrés dans la suite. Depuis la dernière sédition de cette ville, on n’ouvre plus la porte de S.-Étienne, qui demeure fermée nuit et jour, crainte que ceux de la basse ville, où est cette porte, ne l’ouvrissent de nuit aux paysans, pour se venger de ceux de la haute ville, avec lesquels il n’y a qu'une paix forcée. Mai 1704. Nouvelles de Jérusalem, venues en mars 1704, par le P. Chainault, récollet français, le même qui avait apporté les précédentes. Le nouveau pacha de Jérusalem s'étant présenté, le 7 avril dernier, avec 20,000 soldats, pour entrer dans la ville, les habitants lui fermèrent les portes et prirent tous les armes, ayant obligé tous les chrétiens à faire la même chose, à la réserve des prêtres et des religieux. Les Juifs, pour s’en exempter, donnè- rent 500 écus, mais ils furent obligés de donner tous les jours à manger aux gens armés. Il entra dans la ville plus de 3000 paysans, qui firent une sortie contre le camp du pacha, sans pouvoir y faire irruption, et ils se retiraient le soir, après avoir combattu des trois et quatre heures de suite. Il y avait toujours des morts et blessés de part et d'autre. Enfin le pacha, après avoir campé du côté de la porte de Damas, de- puis le 9 jusqu’au 20 avril, fit un accommodement et décampa le 22, sans avoir pu entrer dans la ville. Il est à-présent campé proche Rama, où il fait payer de grosses sommes aux pères de ce lieu, dont la plupart s’enfuient. Il avait fait dire aux trois procureurs des, trois couvents de religieux qui sont à Jérusalem d'aller le trouver, mais la ville s’oppose à leur départ, Durant cette guerre on à obligé les trois couvents des Latins, Grecs et Arméniens, de donner à manger à plus de 20,000 hommes. 1705. 1° janvier. Méhémed capitan-pacha a été fait vizir le 25 décembre 1704, après Calaylico (mieux Calaïcos, l'étameur, de la profession de son père); il n’y à qu’un mois qu’il est sorti du sérail, pour être capitan; il n’y a que trois ans qu’il était simple baltadji — fen- Ga des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 62 —————@ deur de bois; on n’a pas vu d'exemple d’une fortune si rapide. Calaylicos n’a duré que trois mois, il est exilé à Lemnos. On prétend qu'il voulait faire une révolution pour devenir vizir absolu, car le grand-seigneur lobligeait à lui rendre compte des affaires jour par jour. Le 25 il l’a fait mander et, après un court entretien, Pa fait mettre entre deux portes, puis exilé et embarqué le même jour. Mémoire des affaires traitées avec Calaïlicos par M. de Ferrioi. J'ai demandé de déposer Avédik et de le châtier, pour avoir ouvert, il y a deux ans, une lettre que S. M. m'écrivait; que je m'étais alors contenté de son exil, mais que je ne pouvais souffrir qu'il fût con- stitué à mes yeux de nouveau dans la première dignité de sa nation. Le vizir répondit que l'affaire d’Avédik ne s'était pas passée de son temps; que le crime était grand, qu'il aurait fait mourir peut-être, mais ne l'aurait jamais fait patriarche, si j'eusse porté ma plainte, avant qu'Avédik eût reçu le caftan; que présentement il y aurait légèreté à le destituer, mais que dans deux mois il lui ferait faire pénitence de ses fautes, au-delà de ce que je désirais. Je voulus dire au vizir que j'avais présenté ma requête avant qu’Avédik fût pa- triarche et l'avais remise à son kiaïa. Le kiaïa, qui était présent et avait suprimé ma requête par l'effet de son avarice, ayant reçu une grosse somme d’Avédik pour le faire patriarche, se trouva fort embarrassé, et me fit plusieurs signes, et au sieur Fonton, inter- prête, de ne pas parler. Enfin il prit la parole, disant que je devais me contenter de la satisfaction que le vizir me promettait. Je ne crus pas devoir presser la chose plus loin et me rendre le kiaïa ennemi irréconciliable; je lui dis que je ne voulais pas être importun au vizir, que j'é- tais cependant persuadé que la satisfaction qui était due au grand empereur de France, passait par-dessus toute autre considération. 1” mai. Le grand-vizir m'a promis la déposition d’Avétik, patriarche des Arméniens. 1706. 9 janvier. Le capitan-pacha a été étranglé, par ordre du grand-seigneur, à la suite d’un incendie à l'arsenal. 25 février. Le grand-vizir à été malade de chagrin. Le grand-seigneur craint l'affection du peuple pour son cousin Ibrahim, fils de Sultan- Ahmed, et étant d’ailleurs peu guerrier, il ne tient pas de soldats sur pied. ! Avédik, ce patriarche hérétique des Arméniens, a enfin été déposé; je demanderai son éloignement au grand-vizir. 6 mai. Avédik, ce patriarche hérétique, qui nous a fait tant de mal, est enfin tombé entre mes mains. On doit le porter à Marseille. Je. supplie très hum- blement $. M. d’ordonner qu'il soit emprisonné, jus- qu'à ce que j'aie rendu compte de toutes ses perfidies et de tous ses crimes, ce que je ferai incessamment, par le vaisseau du capitaine Thomasin. 1” juin. Avédik, le tiran des latins, celui qui tra- fiquait notre religion avec les Turks et prêchait dans ses églises qu'il valait mieux se faire turk que ro- main; ce patriarche arménien, qui s'était abandonné à toutes sortes de crimes et d’abominations, après avoir été déposé et envoyé en exil, est enfin tombé entre mes mains; je l’ai fait passer en France, pour y recevoir la punition de ses fautes. Je donnai mes ordres pour ce sujet au vice-consul de Chio, qui les exécuta avec toute la diligence et l'habileté possibles. I1 fallut corrompre le tchiaoux *) qui était chargé de la conduite d’Avédik et faire plu- sieurs autres intrigues, qui ont réussi, et Avédik sera bientôt à Marseille, si le capitaine qui le porte n’est pas pris par les corsaires. Il est très important qu’il soit resserré de si près qu'il ne puisse pas écrire en Turquie; car les Turks, qui me l’ont déjà demandé, ne manqueraient pas de m'en faire une affaire. J’ai cru ne pouvoir faire une œuvre plus agréable à Dieu ni rendre un plus grand service à la religion, dont il était le persécuteur, qu’en l’éloignant de ce pays. Ses impiétés méritent une bonne pénitence. Je l’ai adressé à Marseille, à M. de Montmor. 12) Les huissier. s 63 Bulletin de l'Académie Empériale 64 6 juillet. Le grand-vizir s’est entièrement déclaré pour les hérétiques. 10 juillet. Le grand-vizir traite les Arméniens ca- tholiques avec la plus grande cruauté. Quelques -uns se sont faits turks, au milieu des tourments qu'il leur a fait souffrir. Il semble que ce soit une bête féroce; il ne craint ni les plaintes, ni ne prévoit les malheurs qui le menacent. Les seules bourses des Arméniens latins peuvent l'arrêter. Je ne désespère pas toutefois de rendre la première tranquillité aux Arméniens, et j'y donne tous mes soins. 18 juillet. La persécution des Arméniens latins s’apaise un peu. J’espère qu’elle finira bientôt, et que les hérétiques auront dépensé bien de l'argent inuti- lement, | 2 septembre. L’affaire d’Avédik m’a donné beau- coup de peine; le grand-vizir voulait me rendre res- ponsable de sa personne. J’ai écrit plus de vingt lettres au grand-vizir sur ce sujet; je suis enfin convenu avec lui que je supplicrais V. M. d'écrire au roi d’Espagne de'le faire sortir de sa prison de Messine et de lui permettre de retourner à Constantinople. Moi, je ne me suis engagé d'en parler à V. M. qu’au départ du vaisseau de M. Guien, qui ne mettra à la voile que dans vingt jours. J’ignore si Avédik est encore à Messine, s’il a été mis dans les prisons du S.-Office, ou porté en France. Il est très important pour le repos et le salut des catholiques arméniens qu’il ne reparaisse jamais dans cet empire, avec tous les crimes dont il est chargé, et qui font horreur. Il a été le persécuteur constant et inexorable de la catholicité, et il a dit plusieurs fois qu’il portait sa corde dans son sein, et qu’il ne eraignait pas la mort, s’il pouvait perdre auparavant tous les catholiques. 16 septembre. Le grand-vizir m'a dit qu’il comptait sur la parole que je lui ai donnée, d'écrire à V. M. pour la supplier de demander Avédik au roi d'Espagne, et de le renvoyer à Constantinople. Je lui répondis que je le ferais, et que j'étais sûr que ledit Avédik serait renvoyé si, lorsque les lettres arriveront, le roi d'Espagne était encore maitre des royaumes de Na- ples et de Sicile, Il me dit en riant qu'il n’en fallait pas douter ni que je reçusse de bonnes nouvelles par les premiers courriers, et que je ne devais pas me servir de cette défaite pour le retour d’Avédik, que le grand-seigneur désirait fort. Il est certain que Sa Hautesse s’est fort déclarée pour les hérétiques et les schismatiques, eontre les catholiques. Mais on gagne tout par le bénéfice du temps, et il est important qu'Avédik ne retourne pas à Constantinople, pour le bien de la religion. 1707. Un billet ministériel, sans signature (15 févr. 1707), prévient M. de Ferriol: «Il vous est impossible, comme vous le savez d’ailleurs, de satisfaire aux demandes du grand-vizir au sujet d’Avédik; il n’est pius en état qu’on puisse le renvoyer vivant à Constantinople: ainsi, c’est une affaire finie. 19 février. Il n’y a de difficultés que pour les affaires de religion, le grand-vizir s'étant déclaré, ainsi que le grand-seigneur, pour les Grecs et les Ar- méniens schismatiques, au préjudice des latins, d’une manière extraordinaire, que les Turks disent que la loi de Mahomet ne serait pas mieux défendue. Défense du grand-seigneur, de laisser entrer les missionnaires au bagne, pour secourir les prisonniers, 5 avril. La persécution se réveille contre les Ar- méniens catholiques ; il est vrai que plusieurs héré- tiques s’y trouvent mêlés, et que le grand-vizir n’en veut qu'aux riches. 4 novembre. Il y a une grande fureur parmi les Arméniens, ils ne font que changer leur patriarche, depuis un mois ils ont donné 40 bourses à la Porte, pour y parvenir... Je ne me méle plus de leurs af- faires. Le malheureux Avédik a perdu cette nation, quand il a inventé le nom de Franc, pour la religion, et qu’il a introduit l’usage de donner de l'argent à la Porte, pour déposer les patriarches; ils ont fait em- prisonner et mettre aux galères plus de 60 Arméniens catholiques... 4 novembre. Le grand-vizir, après avoir pris un fetva du mufty, qui condamnait à mort les Armé- niens nouvellement arrêtés, comme rebelles au grand- seigneur, a ordonné qu’on coupât la tête à huit des principaux. En les conduisant au supplice, on leur à proposé de se faire turks, ils y ont consenti sur-le- champ. Le plus jeune a résisté davantage, à la fin il a dit que le patriarche Sary, qui était du nombre des apostats, ayant abandonné leur religion, dans le 65 temps qu’il avait un pied dans la fosse, il pouvait à 25 ans suivre leur exemple. ) Le patriarche arménien d’aujourd’hui, nommé Toan- nès, a l'esprit infernal d’Avédik... Il a été envoyé ici et recommandé par le grand patriarche des Ar- méniens, qui réside à Edchmiadzin, et qui, pour le faire patriarche, a excommunié son prédécesseur, qui est à Edchmiadzin, depuis sa déposition. 8 novembre. Der Martiros, patriarche des Armé- iens, ne s’est pas fait turk, comme on l'avait d’abord publié; il a été mis au bagne, où il se trouve présen- tement, avec les autres Arméniens. Der Gomidas a été exécuté "), les deux Arméniens qui étaient avec lui se sont faits turks, de sorte que la foi parait fort chancelante chez cette nation, puisque sur dix Arméniens neuf se sont faits turks, et un seul a souffert la mort. Suit la relation du mar- tyre du prêtre Gomidas. Le patriarche Sary, après avoir été circoncis, à demandé à parler au grand-vizir, qui lui a envoyé son effendy. 11 lui a dit que le vizir re savait pas l’o- rigine des brouilleries qui existent parmi les Armé- niens; qu'elles ne venaient que d’un seul point, savoir que les Arméniens, suivant leurs anciens livres, mau- dissaient Mahomet tous les dimanches, dans leurs églises, et défendaient de prier Dieu pour le prince; que plusieurs d’entre eux, plus sensés que les autres, avaient désapprouvé cet usage. et quitté leurs églises pour aller prier Dieu dans celles des Francs. Que les Arméniens hérétiques les avaient accusés d’être Francs et chargés de mille calomnies, ce qui avait donné lieu à la persécution présente; que si le vizir faisait ap- porter les livres des Arméniens, il lui montrerait trois articles qui prescrivent ouvertement ce qu'il avait avancé. 6 décembre. Deux Turks, nouvellement venus de Malte, ont dit aux Arméniens y avoir vu Avédik et lui avoir parlé. Les Arméniens ont demandé permis- 13) M. Topin, p. 187 sqq., donne des extraits de dépêches qui ne m'ont pas passé par les mains, et qui prouvent 1° que les jésuites Braconnier et Tarillon avaient été les principaux instigateurs du coup de main contre Avétik; 2° elles donnent de plus grands détails sur les suites, funestes pour la religion, de ce monstrueux attentat. 14) Lamotraye, I, 399, l’exécution de Sary et de six autres var- tabieds devait avoir lieu le 24 octobre 1707; s'étant faits musulmans, ils furent renvoyés et circoncis; pour Gomidas, il fut décapité, après avoir été confronté avec Joannès et d’autres prêtres, qui l’ac- cusaient de s'être fait Arménien romain. Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 66 sion au vizir de l’aller chercher, le vizir y a consenti. Ils ont député deux des leurs pour faire ce voyage avec un ou deux Turks. Le vizir m'a prié d'accorder des passe-ports à ces gens, avec une lettre de recom- mandation pour M. le baiïlli de Tincourt, ce que j'ai fait volontiers. Quelque temps après les fêtes pour la naissance du duc de Bretagne, le vizir Calaïcos redemanda le pa- triarche Avédik à M. de Ferriol, sur ce que les Ar- mépiens anticatholiques lui avaient rapporté que c’é- tait cet ambassadeur qui lPavait fait enlever; mais d’autres disaient qu’il était dans les prisons de l’in- quisition, à Marseille, et l'affaire s’apaisa. Puis les Arméniens se plaignirent des Jésuites, comme débauchant les sujets de la Porte, et d’un Provençal, nommé Salomon, qui imprimait à Péra des livres arméniens, propres à détourner leurs compa- triotes de l’obéissance au grand-seigneur. Le vizir fit poster des gardes aux portes des pères, pour arrêter et mettre au bagne ceux qui les fréquenteraient. En 1707, le mufty Ibrahim fut déposé; comme les deux patriarches de Constantinople et de Jérusalem étaient gagnés par les jésuites, ils furent accusés par les anticatholiques d’être dévoués au pape et arrêtés avec Ter Gomidas. On disait qu'Avédik avait été sa- crifié par eux, embarqué à Chio sur une barque fran- çaise, conduit à Messine, puis à Palerme et à Gênes, et enfin au bagne de Marseille. Le vizir Aly-Pacha, successeur de Calaïcos, eut beau menacer d’empri- sonner le chef des jésuites, tout s'arrangea avec de l'argent; le patriarche de Jérusalem fut remplacé par Ter Joachim (?) et le grand-seigneur publia une dé- fense très sévère aux Arméniens d’embrasser la reli- gion des Francs; Lamotraye, I, 371, 380. 170%. Versailles, 31 août, lettre de M. de Pontchartrain, à M. le marquis de Torcy. J'ai reçu votre lettre”), du 18 de ce mois, avec l’ex- trait de celle du cardinal Latrémoille, sur les instances qui lui ont été faites par la congrégation du S.-Office et de la Propagande, pour faire resserrer de plus près le patriarche Avédik, et en ai rendu compte au roy. 15) Elle manque au volume de la Correspondance. 5 67 S. M. m'a commandé de vous expliquer qu’il était difficile de le garder avec plus de soin. Il n’est vu que par celui qui lui sert à manger, ils ne s'entendent que par signes, et on legnet dans un endroit séparé, lorsqu'il entend la messe, les fêtes et dimanches; mais je crois que vous jugerez à pro- pos, répondant au cardinal de Latrémoille, de lui marquer qu’ii ne doit pas dire qu’il soit en France. Quoiqu’on le présume à Constantinople, il n’en est pas certain. Si on l'était, M. de Ferriol, pour lequel le grand-vizir n’a pas conservé beaucoup de ménage- ments, pourrait en soufirir, et l’incertitude qui règne sur ce sujet me fait juger qu’il n’a point écrit, et que les précautions qu’on a prises pour l’en empêcher ont eu leur effet. Il est venu des Arméniens à Malte, à Messine et même à Marseille, qui n’ont pu en avoir de nouvelles, et actuellement on m'’écrit que son valet est parti de Ligourne, pour le chercher, et qu'il doit passer à Marseille. Le roy a donné ordre à M. Monmor de le faire arrêter, aussitôt son arrivée, et mettre dans un cachot où il ne puisse être vu ni communiquer avec personne. 6 janvier. M. de Ferriol à M. de Torcy. Avédik était reconnu pour magicien, pour sodo- mite, il avait fait donner au grand-seigneur des hatti- chérifs contre nos missions. ... d’ailleurs c'était un homme ne tenant à rien. Sorti de la lie du peuple, comme tous ceux qui parviennent à ces sortes de places, et si méprisé des Turks eux-mêmes, qu’il n’est pas un des derniers valets de l’ambassade qui n’eût dédaigné de se comparer à lui. Je n’aurais jamais cru qu'on aurait pu donner tant d'importance à cette affaire. 16 juin 1710. M. Désalleurs à M. de Torcy. Le grand-vizir dit, il y a dix jours, à l’interprète, sans répondre à la demande que faisait M. de Ferriol d’une audience, que M. de Ferriol eût à faire revenir le nommé Avédik, Arménien; qu'il avait appris qu'il était dans sa maison, qu’il le voulait absolument. Le vizir m'en fit aussitôt parler; je répondis que je n’a- vais aucune connaissance de cette affaire. La Porte ne peut, à ce qu’il paraît, oublier cet enlèvement. 1°” août 1713. On a voulu réveiller cette affaire et Bulletin de l’Académie Impériale envoyer en France, pour le redemander; j'ai entière- ment assoupi ce dessein, par le moyen du patriarche arménien, avec lequel je me suis joint contre l’ancien patriarche "), qui veut toujours remuer cette affaire, quoiqu'il soit exilé sur la mer Noire. J'espère qu’on r’entendra plus parler de lui ni d’Avédik. Dossier arménien et turk de l'affaire d’Avétik. Le dossier d’Avétik se compose, comme je l'ai dit dans le Bulletin scientifique de l’Académie, t. IV, p. 91, de 509 pièces arméniennes et turques, que j'ai toutes lues, et dont j’ai traduit quelques-unes intégra- lement en 1836. J’en donnerai ici l’analyse, des ex- traits et quelques traductions complètes, dans l’ordre chronologique, autant que faire se pourra, afin que chacun puisse contrôler les faits et les dates contenus dans l’Autobiographie du patriarche et dans la cor- respondance officielle des ambassadeurs français à Constantinople et des autres personnages qui ont con- couru à l’action. Je commencerai par un inventaire des sceaux des personnes mentionnées dans le récit, parce que ces sceaux, au milieu de centaines d’autres sans valeur historique, contiennent des dates certaines d’avéne- ment des propriétaires à de certaines dignités, et peu- vent en bien des cas fournir d’utiles renseignements. Quant à leur forme extérieure, à la disposition des légendes, à l’enchevêtrement des monogrammes, rien que des dessins exacts ne peut en faire connaître l’élé- gance et la variété: pour cela les fac-similés que j’en ai tracés pour moi sont trop imparfaits, et ne sau- raient être reproduits. Le sceau est en Orient, comme chacun le sait, l’é- quivalent de la signature. Il porte donc un nom propre, souvent accompagné, chez les musulmans, d’une phrase ou sentence, qui sert de devise; chez les centaines d’Arméniens qui ont apposé les leurs sur les nom- breuses pièces du dossier d’Avétik, il contient, en outre, fort souvent, leur titre de vartabied, d’évêque, de patriarche, accompagné d’une date, celle de la pro- motion du signataire au rang indiqué. Enfin quelques sceaux arméniens, probablement des intailles antiques ou gravées pour l'individu, offrent des représentations 16) Martiros. 69 qui ne sont pas sans intérêt: d’abord des saints, S. Jean-Baptiste, X 8, 293; les figures emblématiques des quatre évangélistes, M 295; la tête de S. Jacques, X 507, et sur quelques autres, où l’on ne voit qu'une tête: un ange, un coq, un bœuf, un oiseau quel- conque, X 8, 28, 283, 284; ce sont des armes par- lantes; car le coq sur le À 28, répond à Carapiet, celui qui annonce le Christ; le bœuf, éaurus, à un certain Thoros, et S. Jean baptisant à un Mertitch — Baptiste; enfin des sujets évidemment profanes, comme, quatre chevaux au galop, X 311, frappés en rouge ; un cheval, avec son guide à pieds, X 310; trois personnages, Ÿ 16, dont une figure nue, tenant son pied gauche de la main gauche, et la droite sur sa tête; une autre figure nue, debout, ayant sur la tête une sorte de trident, la main droite appuyée sur une haste, la gauche sur la hanche; la troisième, nue aussi, la main gauche sur la tête, dans la main droite un objet indistinet et, à côté les trois lettres AO: c’est le sceau d’un Érémia, vartabied, Peut-être ces indications seront-elles reconnues être des pierres an- tiques. Quant aux sceaux datés, j'ai noté ceux de Matthéos, patriarche de Constantinople, 1141—1691,2, X 318; du même Matthéos, M 374, catholicos de Sis, 1146 — 1696, 7 — Tchamitch marque son avènement en 1691; X 29, Ésaï, prêtre, wékil du patriarche, 1147 — 1697; X 489, Martiros, patriarche de Constanti- nople, 1153 — 1703; X 469, Lohannès, catholicos de Sis, 1154 — 1704, c’est probablement la seule trace existante de ce personnage, pour l’année indiquée; | X 280, un Mertitch, catholicos-patriarche, qui, sil! n’est pas le même que le précédent, est complètement inconnu. Chronologie des pièces turques du dossier. Pièce 155,16 juill. 1696.— 1 50 Arméniens d’Erzend- gan attestent la probité, science, capacité, bonnes mœurs de leur archevêque Avid, fils de Bagdasar, et leur satisfaction de sa conduite: 15 zilcadeh, MOSH:— 169607: Pièce 87,7 mars 1702.— Ordre de déposition d’Abram (Ephrem), patriarche des Arméniens de Constanti- nople et d’Andrinople, à cause de sa négligence et incapacité, et d'installation d’Avédik, natif d'Er- des Sciences de Saint-Pétersbourg. 70 Il entrera en fonctions le 7 chawal de la présente année 1113 H., et dès ce moment personne que lui ne se mélera des affaires, jusqu’à ce que son barat lui soit expédié. D'après la pièce 99, le patriarche doit payer annuellement 140,000 akhtchas 3498 fr., et pour son barat de nomination 100,000 akhtchas — 2500 fr.) Pièce 476, 7 mars 1702.— Commandement du grand- seigneur, qui dépose le patriarche Abram-Ephrem et établit en sa place Avédik, d'Erzroum, adressé aux cadis de Constantinople et d’Andrinople; An- drinople, 7 chawal 1113 H.— 1701, 2. Pièces 28, 29.— Avédik est créé patriarche de Con- stantinople et de Jérusalem; 7 chawal, 1113 H. — 1402; Pièce 25, 9 juillet 1702. — Hathchérif pour régler les revenus d’Avédik, avec les receveurs du pa- triarche précédent, montant annuellement à 140,000 akhtchas — 3498 fr., Andrinople, 12 safar 1114 H. — 1702, 3. Pièces 77, 85, 25 juillet 1702. Barat pour faire re- connaître Avédik patriarche de Jérusalem, à la place de Minas, et pour faire punir les évêques, prêtres et laïcs arméniens francisés; 29 safar 1114 H— 1702. Pièces 88, 120. — Même date: ordre contre les Ar- méniens francisés, et pour faire prêter main forte à Avédik contre ceux qui se font Francs. Pièce 80, 30 juillet 1702. — Barat qui confère à Avé- dik le patriarcat de Jérusalem, à la place de Minas déposé, à condition de ne pas embrasser la religion romaine et de s’y opposer de tout son pouvoir, à condition de payer 10,700 akhtchas — 595 fr., 4 rabi-oul-éwel 1114 H. — 1702, 3; Andrinople. ") Avédik a été nommé le 28 safar, ayant acquitté la somme ci-dessus énoncée, le 14. Ce firman est pour le faire reconnaitre successeur de Minas; son autorité s’étendra sur Siwas, Thokhath, Koutsi- chérif, Erzroum, Diarbékir. Pièce 75, 20 août 1702. — Barat délivré à Avédik 17) La piastre, de 3 fr. = 75 k. a., renferme 40 paras et 120 aspres ou akhtchas. 18) L'année de l'hégyre 1114, commencée le 28 mai 1702, finit zroum; 7 chawal 1113 H.—1701, 2; Andrinople. | je 16 mai 1703 5* 71 Bulletin de l’Académie Impériale 7? pour un markhasa — évêque; payé 2200 akhtchas | Pièces 82— 84, 1114H.—1702.— Minas étant mort, — 55 fr., 26 rabi-oul-éwel 1114 H. — 1702. Pièce 71, 3 mars 1703. — Barat du grand-seigneur, à Ouanès, hérétique, pour être installé markhasa — évêque des villes d’Amasia et de Marzifoun, en Anatolie, et dépendances, à la place de Calos — Galoust, catholique, et ce, à la requête d’Avédik; 14 chawal 1114 H. — 1703, 4. Pièce 164, 19 mars 1703. —- Ordre aux Arméniens de Constantinople et d'Andrinople, de reconnaître Avédik pour leur patriarche; 1° zilcadeh 1114 H. — 11/1084 Pièce 31, 6 juillet 1703.— Minas est déposé du pa- triarcat de Jérusalem, Baba-Minas du titre de pro- cureur, et il leur est ordonné d'aller à Edehmiadzin: 20 safar 1115 = 1703, 4.) Pièce 78, sans date. — Barat au nommé Avédik, hé- rétique, pour être installé patriarche à la place de Minas mort depuis peu, après avoir payé le présent de 10,900 akhtchas — 270 fr. pour commander aux Arméniens, au lieu dit Kamamah — le tom- beau de J.-C. — à Béthléem, à la cave et au puits au N. de S.-Jacques, au mont des Oliviers, à Napo- lous, dans les églises de ces contrées, et aussi aux Éthiopiens, Coptes et Abissins, qui sont de la même secte que les Arméniens; à leurs markhasas, papas, qarabach et kéchich (moines et prêtres), pour qu’ils ne puissent épouser des filles de sectes différentes ni les répudier à son insu. Il est spécifié (Pièce 84), que d’après les registres du divan le patriarche de Jérusalem ne peut être déposé ni le patriarcat être donné à un autre qu’a- près sa mort. Pièce 81. -- Barat donné à Avédik, après la mort de Minas; ordre aux prêtres de lui faire payer son droit de succession de 5000 akhtchas — 125 fr.; il leur est permis d’aller recueillir leurs dimes, vêtus à la turque, montés sur des mules, bien qu’on puisse les obliger à monter sur des ânes, d’après la capi- tulation d’Omar (Pièce 17); la méme autorisation est relatée Pièce 91.*) 19) Il était déjà arrêté le 20 mars. 20) Je trouve la mort de Minas mentionnée avec différentes va- riantes: 1) «le 22 nov. 1704», pièce 8 d’un petit inventaire, de la main de Pétis. 2) Pièce arm. 7, 8, 70, «vendredi 24 nov. 1153 (lundi 27 sept.) — 1702», donc le 24 nov. de cette même année 2) Pièce arm 4 «en nov. 1703.» 4) Pièce arm. 14, sans date fixe, dans une lettre Avédik, qui l'avait déjà précédé au patriarcat de Jérusalem, est nommé pour le remplacer, en payant, suivant l’usage, 10,900 akhtchas, au trésor impé- rial; pour commander dans le Kamamebh, lieu du S. Sépulcre, desservi par les Arméniens; à la ca- verne de Bethléem, au tombeau de S.-Jacques, aux novices des églises arméniennes de Naplouse, aux Abissins et Coptes, de la secte arménienne; pour être souverain juge dans les successions inférieures à 5000 aspres; donner autorisation de mariage avec les infidèles, décider les contestations entre époux; signé: «Le pauvre en Dieu, Feïz-Hassan Méhémed- Mollah, substitut du tribunal de Constantinople, qui certifie le présent écrit conforme à l’original, et collationné.» Avédik ayant été patriarche de Jérusalem et Minas, son successeur, étant mort, il a payé le 8 Aleadeh 1116 H.= 1704 la somme de 10,900 akh-. tchas et a été installé dans son titre de patriarche et nazir de Jérusalem à la place de Minas. 1116 H.— 6 mai 1704 — 5 avril 1705. 8 zil- cadeh — 4 mars 1705. Pièces 165—171, 1704. — Diverses requêtes d’Avé- dik, pour avoir la permission de sortir de sa capti- vité dans l’île de Ténédos, adressées à Moustafa Efendi, secrétaire des tchaouch; à l’émir des tcha- ouch; au kiaïa du vizir, qu’il prie au nom «de son grand prophète Mahomet; » à Abdal-Bagi-Éfendi; au bouïouk-tezkéredji-éfendi; au tchaouch-bachi. Pièce 21, 18 juin 1704. — Hatchérif qui permet à Avédik, relégué à Ténédos, de se retirer à Erzroum, lieu de sa naissance, avec ordre d'y demeurer, lui faisant défense, sous peine des galères, de venir à Constantinople; 15 safar 1116 H. — 1704, 5. Pièce 79, 1704. — Barat du grand-seigneur, pour déposer Nersès, patriarche de Constantinople, et rétablir Avédik dans le patriarcat, après avoir pro- mis de payer le présent de 100,000 akhtchas, 2500 du 3 déc. 1153 — 1703. 5) Pièce arm. 70, de date incomplète (jeudi 1522 114 1704) «le vendredi 24 nov.» 6) Pièce.. 78, «le 22 sept. 1703», note de ma main, é Excluant ma propre note, qui peut être une erreur de mémoire, il reste: le 22 nov. 1704, année inscrite par Pétis, d’après une fausse réduction de la date arménienne, et le 24 nov. 1703, ainsi que lindication du vendredi; or en 1703 le 24 nov. était un mer- credi; écartons, done l'hebdomadaire, qui est peut-être fantif, il restera le 22 ou le 24 nov. 1703. 73 fr. pour gouverner les Arméniens de Constantinople, Galata, Caslar, Scutaret, Iznimit, Koutahia, Sis, Césarée de Cappadoce, Tougir, Iconieh, Siwas, Marzifoun, Amasia, Angora, Trapezoun, Caffa; à condition de payer les droits de 140,000 akhtchas au trésor, et aussi des Arméniens qui mourront le pa- triarche aura 10 sur 5000, dans leur succession. Sans date. ; Pièces 426, 433. — Requête d’Avédik au grand-vizir, pour que ses provisions soient signées du grand- seigneur; le couvent de S.-Jacques est endetté de 3 ou 400 bourses. Sans date. Pièce 435. — Requête des Arméniens de Constanti- nople en faveur d’Avétik, pour demander au grand- seigneur ses provisions, attendu qu’il à chassé, exilé, fait emprisonner des Arméniens sectateurs de la religion franque et a bien travaillé pour payer les dettes de Jérusalem. Sans date. Pièce 305, 23 juillet 1704. — Lettre d'Ibrahim terzi- bachi, gouverneur de Sofia, à Avédik, le compli- mentant de sa nomination au patriarcat; 19 rébi DATI GH. — 1704: Pièce 371, 15 août 1704. — Passe-port et liberté donnée à Avédik, pour Moustafa, dizdar du château de Rhodes, où était détenu Avédik, par ordre de la Porte-"13 rébi 2°1116 H.=— 1704. Pièce 84, 4 mars 1705. — Avédik ayant déjà été patriarche de Jérusalem et Minas, son successeur, étant mort, il a payé le 8 zilcadé 1116 H. — 4 mars 1705, la somme de 10,900 akhtchas et a été réinstallé patriarche et nazir de Jérusalem, à la place de Minas. Sans autre date. Pièces 302, 303, vers le 21 août 1705. — Lettre de Méhëémed-Aga, d’'Erzendjan, à Avédik, en lui en- voyant une recommandation pour les officiers de la Porte, pour le kiaïa des janissaires et pour le pre- mier secrétaire du divan: premiers jours de djé- mas d lTIA=N 705, Pièce 73, 20 oct. 1705.— Barat du grand-seigneur, à Avédik, hérétique, pour être installé markhasa ou évêque d’Erzendjan, ainsi qu’il l'avait déjà été, à la place d’Isaac , catholique, après avoir payé au grand-seigneur le présent ordinaire de 760 akh- tchas — 9 fr., et ce à la requête d’Avédik; 2 redjeb LME = 1705" Pièce 177, 21 décembre 1705. — Requête d’Avédik, des Sciences de Saint-Pétersbourg. 74 contre 3 Arméniens de Galata, se plaignant qu’ils ont abandonné le rite arménien pour celui des Frances. Le grand-seigneur les renvoie par-devant le cadi de Galata, qui les interroge, Les trois in- dividus, Astvadzatour, Martiros et Sargis déclarent qu'ils sont natifs de Nakhtchévan et suivaient la religion franque; 5 ramadan 1117 H. = 1705. Pièce 434. — Requête du même, pour faire empri- sonner 10 Arméniens. Pièce 176. — Requête du même, contre les latins, qui l’inquiétaient dans la perception de ses revenus de Jérusalem. N 178. — Requête de prêtres arméniens catholiques, pour être délivrés de la prison de Rhodes. Renvoi au cadi de l’île, qui répond qu’ils y sont par ordre d’Avédik, en vertu d’un hatchérif, et ordre de les y laisser. Ce sont: Martiros, Aouanis, Millatin, Papa Haroutioun, Papa Crinour, Garabied Kerpit, Simaoun et Aghoüb. : 181.— Requête d’Avédik contre Martiros, prêtre arménien catholique, qui s'était caché dans une maison; requête pour l’en faire sortir et le mettre en prison. X 186.-- Requête de Lamiban (?), patriarche armé- nien d’Andrinople, contre les Arméniens du lieu. NX 254. — Liste de 16 prêtres arméniens de Constan- tinople mis en prison; de 33‘prêtres arméniens d’Andrinople, mis en prison pour la religion ro- maine. : 321.— Lettre de Martiros, catholique, mis en pri- son, à Avédik, pour lui demander pardon, lui dé- clarer qu’il renonce à la religion romaine, le sup- plier de le faire mettre en liberté, parce que sa femme et ses enfants ont besoin de son travail. X 3. 1704? — 120 arm. de Constantinople et dépen- dances se plaignent de leurs prêtres et évêques de Constantinople, qui ont abandonné la religion ar- ménienne pour le rite latin et intriguent pour vendre aux latins leurs couvents. Pour eux, ayant élu una- nimement pour patriarche Avédik, fils de Baghda- sar, fils de Baba Sargis, confirmé par sa hautesse, ils demandent que l’on fasse châtier 146 Arméniens qui ont embrassé la religion des Francs, et qu’Avé- dik soit maintenu. X: 172. — Requête des Arméniens contre ceux des leurs qui ont embrassé la religion romaine, à la = © E 75 Bulletin de l’Académie Impériale 76 sollicitation de leur précédent patriarche Melkit — Soupi, qui fut mis aux galères par l’ordre d’Avé- dik, et qui veulent faire déposer Avédik lui-même, pour avoir un patriarche latin (?). Ils demandent protection contre les latins. ?!) NV 364,427.— Requête d’Avédik, pour obtenir un com- missaire qui aille avec lui à Jérusalem, faire rendre compte aux receveurs et empêcher les extorsions des autorités du pays. MX 430.— II renouvelle sa demande, et de plus que le titre de patriarche lui soit confirmé irrévocable- ment. Chronologie des pièces arméniennes, Sur les 509 pièces, arméniennes et turques, com- posant le dossier d’Avétik, j’en ai déjà employé un bon nombre à assurer la chronologie des faits. De celles qui restent à mettre en œuvre, la majorité n’a pu être lue par moi que superficiellement, et l'analyse que j'en ai faite m'a montré qu’elles se rapportent non directement à notre personnage principal et à ses actes, mais à des personnages secondaires, qui ne sont même pas nommés dans sa biographie, qui n’ont joué aucun rôle dans l’histoire du temps, ou à des faits d'administration des couvents arméniens, qui n’ont nul rapport avec Avétik. Je me contenterai donc ici de glaner les quelques notices éparses dans ces docu- ments, qui n’ont pas trouvé place ailleurs, de donner, comme spécimens, des extraits ou traductions inté- grales de certaines pièces, enfin de compléter la vie d’Avétik par les derniers actes émanés de sa plume, ou constatant l’emploi de ses derniers jours, après sa sortie de la Bastille. Pièce 506. 1149 —1699, vendredi 26 janvier, Mkhi- thar, patriarche de Constantinople, confie à Ter Sargis la direction d’un certain nombre d’Armé- niens, désignés nominativemeut, autrefois dirigés par feu Ioannès, et qui lui en ont fait la demande; Cf. 441, 1151 — 1701, mardi (lundi) 3 novembre. Pièce 5. Lettre du catholicos Nahapiet à Avétik, sur ses constructions à Edchmiadzin et sur les dettes contractées par lui, à savoir 750 piastres, dont il demande 300 à Minas, patriarche de Jérusalem, et le restant, comme aumône à Avétik: 1150 arm. 21) Pas n’est besoin de dire que dans toutes ces analyses de pièces turques, je ne fais que copier Pétis. 10 mars 1701; Cf. pièce 2, 1152 — 1702, 25 avril 1703, sur le même sujet. Pièce 8. 1152 — 1702, 15 avril 1703. Lettre de Baba-Minas, procureur de S.-Jacques à Jérusalem. Minas, supérieur du couvent, a été mis en prison le samedi, veille de Pâques fleuries (20 mars), et délivré le vendredi-saint par le tchaouch Osman- Aga. Il a été 43 j. malade (44, pièce 14), a été administré, et est incapable de rien faire. La pièce 7, 30 nov. 1703, dit qu’il est mort lé vendredi (lis. mercredi) 24 nov. Pièce 465, 1152 — 1702, 1” juin 1703. Martiros écrit à Mathéos-Aga, qu'Avétik a ordre de faire rendre compte à Minas, à Baba-Minas et à leur interprète Ioannès, et qu’il envoie un autre Iohan- nès comme wékil à Jérusalem. Pièce 20, 29 juin 1703. Avétik informe Khéder de l’envoi de Iohannès comme wékil, et lui promet la place de Baba-Minas au couvent de.S.-Jacques. Pièce 293, 13 mai 1704. Lettre adressée à Avétik, supérieur de Jérusalem et patriarche de Constan- tinople. Pièce 489. 26 août 1704 (?) Martiros, patriarche de Constantinople, écrit aux six églises de cette ville, pour se plaindre des calomnies dont il est l’objet. Pièce 301. Le vartabied Ioseph, surnommé Aman, écrit à Avétik, patriarche des deux siéges et sur- veillant de l’église de S.-Chrysostome à Constanti- nople. Sa lettre est datée ainsi: dûbut déupunfr dÿh + up Yupupbun. «A été finie (cette lettre) en quatre fois six ju- bilés, plus un, plus quatre, le 18 du mois de mars, à S.-Carapiet;» i. en l’an 1254 arm.; encore l’au- teur de cette bizarrerie compte-t-il deux jubilés de trop, car il faut lire arm. 1154 — 1704, 18 mars 1705. Pièce 362. — 1154 — 1704, vendredi (dim. 22 oct.) Avétik, supérieur des deux siéges, charge le diacre Bédan et son domestique Harouthioun de percevoir dans l’église de Notre-Dame, à Constantinople, les droits patriarcaux quelconques: pour la vie et la mort; ceux revenant au maître, pour le service de » 27 des Sciences de Saint-Pétersbourg:. 78 DR RE RE EEE nuit, pour la distribution de la communion (Sww/ squnnuwpwgh), pour la maison (www), pour le re- venu du dimanche (4hpw4uihnh), et pour les quêtes avec un plat, le dimanche. Pièce 469.— Mardi (Jundi) 18 décembre 1154—1704, Iohannès, catholicos de Sis, aux cinq églises de Con- stantinople: Notre-Dame, S.-Georges-le-Général, le S.-Archange, le S.-Iuminateur, S.-Carapiet”). Il leur annonce la ruine du siége de Cilicie, dans la personne de Sarou Khaïthaggos”). Ce dernier ayant désorganisé le siége, les habitants s’adressèrent à «mon fils Avétik», qui envoya, avec des firmans souverains, Ter Iohannès de Scutari, le marguillier Khodja-Eghia et le diacre Iohanès, et s’employa à faire élire par le diocèse le nouveau catholicos *‘). Suivent les signatures de huit personnes et 7 sceaux: Iohanès Bochco, de Scutari, le catholicos élu de Sis; le diacre Tohanès; le prêtre Ter Manouel, d'Er- zengan; le vrai docteur Iohanès, d’Adana; le var- tabied Sargis. Pièce 313. Constantinople 1°” octobre (1704)?). — Sceau rouge de Matthéos, catholicos de Sis”), 1146 — 1696, portant les symboles des quatre Évan- gélistes. De la part du catholicos Matthéos. «Avec la cha- rité du S.-Esprit, j'adresse à la bénite métropole de Sis et de Vahca un salut d'espérance et de bé- nédiction, à mes bien-aimés adhérents, qui s’y trouvent: prêtres, marguilliers, princes, proprié- taires, grands et petits, à tous en général... Grâce à Dieu, je me trouve sain et bien portant, à Stam- bol, mais tout est ici dans une horrible confusion. Ceux de Constantinople sont ennemis du patriarche, quelques personnes de la Porte sont pour lui; les palais des grands sont assiégés par des intrigants, qui leur font des présents et excitent la discorde, en disant «Ceux-ci sont Frances, ceux-là sont autre chose.» Jusqu'à présent les dettes s’élèvent à 70 29) Ajoutez: S.-Chrysostome, dont Avétik était titulaire, ce sont les six églises arméniennes de Constantinople. 23) Sari Matthéos, catholicos de Sis en 1694, remplacé en 1701 par Pétros, de Bérée, puis par Iohannès, en 1719, d’après Techamitch. 24) Le nom de Iohannès ne se trouve pas, pour cette époque, chez Tchamitch. S 25) En 1705, il devint pour la 2° fois patriarche de Constan- tinople. bourses et plus, il faut par mois donner 10 bourses) aux autorités. «Le patriarche (Avétik) à beau faire, on ne l’é- coute pas «et les esprits se tournent de notre côté”?).» Nos adversaires courent le pays, dressent des listes, recueillent «les droits de vie et de mort,» espérant par-là éteindre leur 70 bourses *) de dettes. «Il y a un méchant prêtre, Bochco Iohanès, de Scutari, avec deux ou trois de ses adhérents, «qui vient d’être nommé catholicos de Sis;» il n’est ni vartabied ni rien, ce qui ne l’a pas empêché d’ob- tenir un barat, et de partir. Si vous me demandez comment il a pu réussir, on m'avait mis aux ar- rêts dans un certain lieu, et je n’ai rien su de leur projet. Bochco était déjà parti, quand il est venu un mauvais prêtre, Tchamitch d’Adana, qui, ne me sachant pas à Constantinople, a répandu des calom- nies contre moi. Quoiqu'il y ait quatre ans que je ne suis pas allé à Adana, on a dit que j’avais ruiné le pays. Or, tant que j'ai été catholicos, je n’ai pas tiré du pays un akhtcha de revenu. Cependant Edchmiadzin se fait donner le produit des quêtes et de la vente du myron, qui se fait à Sis. Peut- être le pays se calmera-t-il et obtiendrai-je un se- second barat contraire à celui de Bochco. «Quant au patriarche de Constantinople (Avétik), on a présenté une requête contre lui, et il a été mis en prison, d’où il ne sortira pas vivant.» Une note inscrite au dos de ce document, par le prêtre Hadeban, reproche à Matthéos d’avoir em- ployé l'argent du catholicat à bâtir des ponts, des jardins, ainsi que des maisons pour Dédé-Balou, pour Thoros, frère de Bidjo, pour le prêtre Ibra- him, fils de Krotch, et pour Adjem-Kihaïa; enfin de n’avoir pas résidé au siége, en disant «que c’était une maison de chiens.» C’est pour cela que la com- munauté à élu Iohanès vartabied, «et la maison de chiens est devenue le séjour des anges et l’asyle des hommes.» L'élection a été approuvée par Kéli Ali-Pacha. Il est évident que cette pièce, dont je n’ai que des extraits, se rapporte aux évènements des années 26) 15,000 fr. 27) En effet Matthéos fut élu patriarche de Constantinople aus - sitôt après l'expulsion d’Avétik. - 28) 85,000 fr. 79 1703, 1704, lorsqu’Avétik fut destitué du patriar- cat. Elle fait la contre-partie de la pièce 469, re- lative à l'élection de Iohanès, catholicos de Sis. Pièce 39, 18 oct. 1704. — Mourad a été élu tréso- rier des pèlerins pour Jérusalem. Avétik a mis bon ordre aux affaires. Les dettes de Jérusalem mon- taient à 1000 bourses — 150,000 fr., grâce à la mauvaise administration de Minas et de Baba-Minas. Il en a fait payer une bonne partie: Joannès et Tchaloug Ioannès sont nommés percepteurs et Vrta- nès remercié de cet emploi. Pièce 344, 18 déc. 1704. — Séfer-Khalpha informe Avétik que Nersès, patriarche de Constantinople, a été destitué par un barat, par un hodjet et par une bulle, obtenus par Martiros Balathtsi et par Ter Sargis; lui Séfer, est resté caché 30 ou 40 jours. Pièce 475. 23 déc. 1704. — Avétik, patriarche de Constantinople et titulaire de l’église de $.-Chryso- stome, annonce à ceux de Brousa, qu’il a été dé- livré des mains des soldats étrangers, révoltés ”), qui voulaient le tuer... on a répandu le bruit qu'il allait à Avrad-Ada — Rhodes, où il est resté un an, puis il a été délivré. Lui, aussitôt, il a nommé un nazir pour faire les collectes pour le couvent de S.-Jacques à Jérusalem. NX 477, 1151 — 1701, 2. — Liste des villes du pa- triarcat de Constantinople. N 350, 1154 — 1704, 5, févr. 1705. — 25 prêtres de Thékirtagh — Rodosto, se plaignent à Avétik qu’un certain Abraham est venu dans leur église les traiter de Francs. Pièce 487,1154 — 1704— 1 avril 1705.— Galoust, appelé patriarche des deux siéges: — il était alors destitué. Pièces concernant Avétik après sa sortie de la pri- son secrète de la Bastille, 30 avril 1710, se trouvant, quand je les ai consultées, dans: Pièces de la Marine, Cartons 286, 7; des consulats, 287", le tout aux archives des Affaires étrangères: traduites 16 octobre et 16 novembro 1710, par Pétis. Xe 1, en turk, en arménien et en français, n’a pas été 29) Soulèvement qui amena la déposition de Sultan-Moustafa, en 1704. Bulletin de l'Académie Impériale x X \° so envoyée à Constantinople. Avétik demandait à se réunir à l’église romaine. *) 2. Requête d’Avétik à M. de Pontchartrain, 8 mai 1710, arm.-lat.-français. Il renonce à son rite hérétique, demande à faire abjuration et recommande sa mère. «Quand j’envoyai, dit-il, ma mère à Jérusalem, elle avait peu d'argent pour sa dépense, parce que j'espérais aller sous peu la trouver, lorsque le mal- heur m'est arrivé, à cause de mes péchés, accumu- mulés comme les ondes de la mer. Il y a longtemps que l'argent que je lui avais donné pour sa dépense est fini, parce qu'elle faisait aussi la dépense de ceux qui l’accompagnent, et parce qu’elle est vieille et n'a personne qui veuille la réclamer ni la se- courir. De plus, je suis endetté de 3000 piastres, savoir 1200 à Constantinople, 800 à Thokhath, 1000 à Erzengan; mais en revanche j'ai à Scutari, vis-à-vis de Constantinople, une grande et belle maison, dans laquelle il y a un jardin, 3 puits, un bassin et de grandes sülles et chambres, et hors des murs, deux vignes et deux terres labourables, dont les contrats, qui prouvent ma propriété, sont parmi les écritures qui sont à Marseille. Nous pourrions, par l’ordre de Votre grandeur, vendre les maisons, payer les dettes et donner de l'argent à ma mère.» 3. Mémoire arm.-lat.-français, 8 juin. Demande audience du ministre, du roi; renonce à ses erreurs, à toute dignité; désire être envoyé en Perse et jure de ne pas reparaître à Constan- tinople. 4, Mémoire au même, donné à la Pentecôte (8 juin); il voudrait aller dans un collége, apprendre le latin, sortir de prison et être mis auprès du sieur Pétis; arm.-lat.-français en partie. 5, Mémoire, 5 juillet 1710. Avétik demande que ce Mémoire soit très secret, et propose deux moyens pour l’union des Arméniens à l’église catholique. 1°. Que Sari Matthéos, de Césarée, ex-patriarche de Sis, soit fait à vie patriarche de Constantinople, Eghia, patriarche à vie de Jérusalem, Ioannès pa- triarche de Sis; pour le 4° siége il ne connaît personne. 1e 0 a © 30) V. l’Autobiographie. des Sciences de Saint-Pétersbourg. s2 Les Arméniens ont quatre catholicos: à Edch- miadzin, à Sis, à Aghthamar, à Gandzasar. Il fait l’éloge de Sari, qui a déjà été patriarche de Constantinople, qui a le pouvoir d’ordonner sou- verainement des évêques, de bénir le myron...., et qui est actuellement à Sis. 2°, Pour forcer le catholicos d’Edchmiadzin à accéder à tout cela, il faut faire donner par le grand-seigneur, au patriarche de Jérusalem, le pouvoir de bénir le myron, sans que l’on soit forcé d’aller à Edchmiadzin: ce sera le moyen de payer les dettes du couvent de $.-Jacques. Il conseille qu'un des fils du roi aille s'emparer de Constantinople, afin de délivrer les chrétiens. Il parle encore de gens moitié chrétiens, moitié turks, dans le Diarbékir, qui pratiquent les deux religions, se baptisent et se circoncisent, vont à la messe et à la prière des Turks, adorent le soleil, se confessent et communient. MX 6. Lettre au même, 5 octobre 1710. Remerciments de ce qu’on lui a permis d’abjurer et de remplir ses devoirs de chrétien; demande à loger chez Pétis, qui lui servira la messe en armé- nien, et avec qui il travaille jusqu’à ce qu’on lui permette d'aller à Rome. Lettre au même, 24 décembre (trad. le 27). Remercie des bons traitements qu’il éprouve chez Pétis, apprend le latin et le français; demande à voir le ministre et le roi; félicitations sur les suc- cès du roi Philippe en Espagne. Lettre au même, 20 févr. 1711 (trad. le 28). Remercie de sa délivrance du fort château, et de ce qu’il loge chez Pétis; va tous les matins à la messe. S’occupe à copier la vie des saints en ar- ménien, que l'abbé Renaudot lui a prêtée; il a copié trois fois la Dottrina christiana de Bellarmin, en arménien. 9\juin 1711. Il redemande ses hardes et livres, restés à Mar- seille, dont il n’a reçu qu’une partie; mémoire des bijoux que lui à pris le corsaire. X 7. Lettre au pape, 17 — 28 mai, en arménien, le duplicata traduit le 1” juillet, triplicata, 7 juillet. Il a toujours eu un vif désir d’être catholique, surtout depuis le projet de voyage d’Eghiazar (v. l’Autobiogr.); lui-même, allant à Jérusalem, à été Tome XX. pris par un corsaire, resta 5 mois à Messine, 40 jours à Marseille, dans un fameux hôpital, où il fut traité magnifiquement au boire et au manger; trois ans au couvent des bénédictins de $.-Michel; vint à Paris, où M. de Bernouille le traita fort bien, fit son abjuration entre les mains du cardinal de Noailles et signa la profession de foi latine-armé- nienne, imprimée par ordre des papes, à Rome. Jeudi 17 mai 1120!) (lis. 1160) — 28 mai1711. — Trad. le 20 mai. 2 8. Lettre à M. le cardinal de Noaïlles, 16 nov. 1710. Il remercie d’avoir été admis à faire abjuration; demande d’aller à Rome, à S.-Jacques de Compo- stelle, et qu’on lui donne deux théologiens pour aller travailler, à Edchmiadzin, à Ja réunion des Arméniens. Il pense qu’une conférence avec les vartabieds suffira. Envoyé à M. Désalleurs. 30 mars 1711. Attestation latine, sur parchemin, que le 22 septembre 1710, dans la chapelle du château de Conflans, témoins: M. Renaudot, prieur du chà- teau fort (la Bastille), M. de Bernouille, gouver- neur de la Bastille; présent Pétis de Lacroix, le seigneur Avédik a abjuré ses hérésies suivant la formule imprimée pour les orientaux convertis, par ordre d’Urbain VIT, copiée et signée par Avédik. Scellée de cire rouge, aux armes du cardinal, signée de lui et de son secrétaire, Chevalier. 30 mars 1711. Attestation latine, signée Noailles et Chevalier, secrétaire, qu'Avédik ayant fait profession de la foi catholique, il lui est permis de célébrer la messe ritu suo armenico, dans le diocèse de Paris. *) Dans ces deux pièces, Avétik est qualifié II" et Rev" D. D. Avedik vartabied, prieur d’Erzend- jan, episcopus sacratus, cum archiepiscopali digni- nitate, nec non Hierosolymae Armenorum monasterii S"' Jacobi capitis depositarius (sic) nuncupatus.» > © 31) Je crois avoir fait une faute dans la transcription. Le 17 mai v. st. 1160 arm. répond en effet au 28 mai n. st. Il y a encore une copie française, du 20 juillet, et un duplicata, envoyé à M. Désalleurs le 7 octobre. 32) M. Topin, p. 197, 394; quelques jours après son abjuration, Avétik «fut ordonné prêtre,» dans l’église de Notre-Dame: j'ignore si ce fait, tiré de la Corresp. administr. sous Louis XIV, par Dep- ping, p. IX, est tout-à-fait exact. 6 s3 3 août 1711. Le P. Félicien de S'-Marie, prieur des carmes déchaussés de Paris, atteste que M“ Avédik... «dépositaire du chef du monastère de S.-Jacques apôtre» *), a célébré la messe tous les dimanches avec édification, dans une chapelle intérieure du monastère, l’espace de trois mois environ, jusqu’au temps de la maladie dont il est mort. 21 août 1711. M. Eus. Renaudot, prieur du château - fort et de Rossay, l’un des 40 de l’Acad. française, certi- fient d’avoir connu Avétik depuis le commence- ment de 1710; ayant témoigné le désir de se faire catholique, il l’a mené à Conflans, où il à fait ab- Juration. Depuis, il a logé 7 ou 8 mois chez M. Pétis, qui lPaccompagnait dans ses promenades, visites ..., particulièrement à S.-Sulpice et à Notre-Dame; jusqu’à la maladie dont il est mort le 21 juillet *), il a été logé et très bien traité chez M. Pétis; il est mort avec tous les sacrements, administré par les prêtres de S.-Sulpice; il avait fait nne lettre au pape peu avant sa mort, il disait la messe, les fêtes et dimanches, dans la chapelle des PP. carmes. 1” août. Certificat du médecin Aignan, rédigé en termes très convenables *). Au mois de décembre 1710, il ordonne des remèdes pour une enflure, qui se dis- sipe; mais Avétik refuse de suivre un régime, se fait saigner jusqu’à cinq fois, en divers temps, bien qu’on le menace d'hydropisie; se sert d’un opiate de son pays, dit l’opiate de l’évêque *), qui purge extraordinairement, de lavements composés de feuilles de centaurée, de vin, d’eau de-vie, de vi- naigre et de miel, et de son opiate, dissous en liqueur; étudie aux intempéries de Pair... Ses jambes se renflent; le mercredi 15 juiliet, après souper, il prend un lavement qui lui fait rendre du sang; le jeudi, on calme ses douleurs de ventre, on rétablit les urines et les selles; le sa- medi, douleurs de reins, fièvre comme la veille; le 33) Il y à peut-être ici une erreur dans ma copie, au lieu de Bulletin de l’Académie Impériale s4 dimanche, doulenr aux hypocondres, Avétik croit que c'est un rhumatisme pour avoir étudié à l'air. On le fait suer, il se lève seul, mange un peu, mais il reste toute la nuit les fenêtres ouvertes et se re- froidit. Le lundi, douleurs universelles, on le fait suer de nouveau, mais voyant que les remèdes opéraient, sans que la nature fit rien, on le fait administrer. Il meurt sans douleur et passe quasi comme un souffle. Étonné d’une pareille maladie, le médecin le visite: il avait aux bras trois cica- trices de saignées récentes, que sans doute il avait opérées lui même: c’est là ce qui l’a enlevé. Le chirurgien Jardin atteste avoir saigné quatre fois depuis six mois Avétik, qui se plaignait de ré- plétion et voulait qu’on lui tirât 8 et 10 palettes de sang. La dernière saignée fut du 22 mai. Ces quatre pièces sont légalisées par M. Marc René de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson, lieutenant-général de police, et scellées de ses armes en cire noire. 21 juillet (trad. 25 août 1711). Lettre d’Abdelahhad, prêtre chaldéen, en langue carchounie. Il certifie avoir confessé tous les sa- médis Avétik, par ordre de l'archevêque, l’avoir souvent visité chez Pétis, l’avoir accompagné à S.- Denys et à d’autres églises, et qu’il est mort rem- pli de piété, le mardi 21 juillet. Légalisé par M. d’Argenson. 24 août 1711. Pétis de Lacroix, interprète du roi, en langues turque, arabe et autres orientales, certifie que «Avédik, m’ayant été recommandé par M°' de Pont- chartrain, m’a souvent demandé pour s’instruire des livres, et que M. Renandot, en les lui prêtant, lui a toujours dit qu’on n'avait nulle envie de le forcer à rien faire contre sa conscience; qu'il écri- vit et scella de son sceau la profession de foi im- primée à Rome....”).» Légalisé par le même. 14 août. Attestation en forme de procès-verbal, de M. d’Argenson à M. Désalleurs. «chef du monastère dépositaire... .» 37) I n’est pas inutile d'ajouter ici qu’au moment ou Avétik se 34) I à dû mourir entre le 20 et le 21, puisqu'on dira plus bas | mourait en France, Ferriol, déclaré fou et déjà remplacé depuis qu'il a été enterré le 21. deux ans dans son ambassade, était embarqué de force, maudissant 35) L'ordre des pièces est tel, dans ma copie. ses extravagances et surtout le crime commis par lui à l’égard du 36) I y en à une recette, dans les pièces. patriarche; M. Topin, p. 199. S5 Joachim de Lachétardye, curé de $S.-Sulpice, certifie qu'Avédik a demeuré environ 7 mois sur sa paroisse, rue Férou, en la maison de M. Pétis, se conduisant comme un bon catholique, se confessant, du consentement du curé, à un prêtre syriaque ca- tholique, assistant aux offices, même aux grand? messes, Où il communiait, avant d’avoir la permis- sion de célébrer. ..; qu'il a été inhumé le plus ho- norablement possible dans le choeur de S.-Sulpice, pour témoigner le respect que l’on avait de sa dignité et de son mérite, Le 21 juillet a été fait le convoi d’Avédik, âgé de 54 ans environ...; ont assisté au convoi le sieur Pétis et M. Jean-François Ridaut, prêtre de S.-Sulpice. Profession de foi d’Avétik, arm.-latin. Il y a eu 3 exemplaires: l’un donné à M. le car- dinal de Noailles, le 2° est celui-ci, le 3° est resté entre les mains d'Avétik; d’après l’imprimé du Vatican, 1596. Moi Avédic, vartabied de Thokbath, de l’église des 40 saints jeunes hommes, fils du pèlerin Bagh- dasar Kéchik-Oghlou, de la nation de l’Tluminateur des Arméniens, sacré évêque, avec la dignité archi- épiscopale, par Eghéazar, catholicos du $. Edch- miadzin, prieur de la ville d'Erzenga et de ses pro- vinces, du couvent de Garbous, dans le mont Sé- bouh, et du tombeau de S. Grégoire-l'Iuminateur, des saintes vierges Nounia et Mania; patriarche de Constantinople et de la sainte Jérusalem, prieur du couvent arménien où est déposée la tête du S. apôtre Jacques, à Jérusalem, je désire ardemment la réu- nion. J’ai trouvé ce que je désirais, j’ai reçu cette profession de foi, qui est orthodoxe. A la fin de cette pièce, qui tient 12 grandes pages, on lit en latin: «Moi Léonard Abel, évêque de Sidon, j'ai con- féré mot à mot, avec le latin, cette profession de la sainte foi écrite en arménien, et je certifie qu’elle s’y rapporte pleinement. Rome, typogr. du Vatican, 1596.» En arménien on lit; «Moi Ghophouzents Toanès, évêque de Derzen;» où le traducteur latin a-t-il pris son Léonard ete. ..? En marge, par renvoi: Moi, de la nation de l’Iluminateur de l’Arménie, des Sciences de Saïint-Pétersbourg. oo Xe s6 Avédie vartabied de Thokhath, sacré évêque avec la dignité archiépiscopale, par le catholicos d’Edch- miadzin Eghéazar; prieur d’Erzengan et du cou- vent de Garbous, dans le mont Sébouh; patriarche de Constantinople et de S Jérusalem, et maintenant, en l’an du Seignenr J.-C. 1710, arm. 1159, le lundi 22 septembre, dans cette métropole de Paris, en présence du très saint et éminentissime seigneur cardinal Louis-Antoine de Noailles, archevêque de Paris, je reconnais de mon plein gré cette foi vraie et catholique, et la tiens fermement, prenant sa sainteté à témoin de mes paroles et le priant d’en rendre compte, en mon nom, à sa majesté; Avédik vartabied, serviteur de J.-C., je l’ai écrit de ma main et signé de mon sceau, pour faire foi de mes paroles. LES Analyse et extraits des documents arméniens. 67. 1702, 22 octobre. Longueur du rouleau, 17 pouces. Largeur » 11 » Bonne écriture courante. Au dos: Il y a eu assemblée aux églises de la Mère de Dieu, du Saint-Illuminateur, des SS.-Ar- changes, de S.-Georges, à Constantinople. Cachet du vartabied Galoust, supérieur de la $° Jérusalem, en 1146 (lu. 28 sept.) — 1696. Galoust*), patriarche des deux siéges de la $° Jérusalem et de Constantinople, recommande à la pitié des fidèles Martiros de Thokhath, auquel un débiteur infidèle a soustrait 300 piastres — 900 fr. Daté 1152 (dim. 27 sept.) — 1702, le vendredi 22 octobre. J'ai trouvé un mandement du même genre, par lequel Sahac, patriarche des deux siéges, recom- mande aussi le maçon Bali, fils de Poghos, de Smyrne , qui s’est cassé la cuisse en tombant d’un échafaudage, que sa maladie a obéré de 33 piastres d'intérêts annuels, daté de 1159 (dim. 25 septembre) — 1709, mercredi 16 août 1710. Déjà en 1153 (lu. 27 sept.) — 1703, le varta- bied Astovadzatour, curé de l’église de S.-Poly- carpe, à Smyrne, s'était intéressé au même mal- 38) Les listes de Tehamitch ne mentionnent pas Galoust avec ce double titre en 1696. 6* s7 10 1© 1e heureux, lors de son accident «il y a 3 ans,» qui avait 200 piastres de dette; Et neuf prêtres de Gazel-Hissar, bourg à quel- ques journées de Smyrne, où l’accident avait eu lieu, au sérail du pacha, en avaient donné un cer- tificat, en 1158 — 1708, 9, et sur l’ordre de Sul- tan-Ahmed, Andrinople, 4 séfer 1121 H.= 16 avril 1709, avait ordonné au cadi de Smyrne de faire remise du kharadj à Bali. 63. Samedi 20 février 1703. Longueur du rouleau, 28 po. Largeur » » 12 » Sceau du vartabied Avétik, 1151 (sam. 27 sept.) — 170: Avétik, supérieur de la S’ Jérusalem, patriarche de Constantinople et curé de l’église de S.-Chryso- stome, à Constantinople, annonce aux Arméniens de Marzvan, d'Amasia..., qu'il a destitué leur pasteur Caïdzac Galoust, nommé en sa place le var- tabied Ioanès, et jusqu’à l’arrivée de celui-ci, oc- cupé ailleurs, institué pour son vékil le vartabied Jacob, qui percevra les droits patriarcaux, ainsi que ceux dus à Jérusalem. Andrinople, en 1152 (dim. 27 sept.) — 1702, samedi 20 février 1703, 68. 23 février 1703. Longueur 18 po. Largeur 9 po., même sceau que le À 63. Avétik, avec les mêmes titres que précédemment, annonce aux Arméniens d’Amasia, qu'au lieu de Caïdzac Galoust, il leur donne pour pasteur le var- tabied Ioanès et Tacob, son vékil: il les exhorte à chasser de chez eux les Chaldéens. Andrinople, 1152 — 1702, 3, 20 février 1703. 65. 26 février 1703. Langueur 14 po. Largeur 8 po. Même sceau. Avétik, avec les mêmes titres, annonce au clergé de Marzivan, — tous les prêtres sont nommés — la destitution de Galoust et la nomination de [oanès, ainsi que de son vékil Jacob, par firman royal. Andrinople, 1152 — 1702, 3. 10° Se Bulletin de l’Académie Impériale ss Toannès vékil d’Avétik, patriarche des deux siéges, annonce aux Arméniens de Marzivan, d’Amasia ..., qu'étant nommé par Avétik supérieur spirituel de leur pays, il envoie en sa place le vartabied Tacob. Stambol, 1152 — 1702, 8 avril 1708. 66. Lundi 21 mai 1704. 18 po. de long, sur 10 de large. Sceau de Nersès, patriarche de Constantinople 1153 (lundi 27 septembre) — 1703. Très belle écriture. Le vartabied Nersès, patriarche de Constanti- nople — après Avétik — s'adressant aux diffé- rentes classes de ses ouailles, leur cite entre autres les «neuf béatitudes» prônées dans l'Évangile, et celle qui est ainsi conçue «Bienheureux les miséri- cordieux,» et recommande à leur charité le même Martiros, ci-dessus mentionné, qui a été dupé de 300 piastres, par un mauvais chrétien, puis jeté en prison, et succombe sous le poids de ses dettes. On lui a même enlevé de force sa fille nubile, que l’on ne veut lui rendre qu'après paiement. Écriten 1153 — 1703, lundi 21 mai 1704. Suit un paraphe. Ou l’année est fausse, ou l'hebdomadaire; car en 1704 le 21 mai tombait un dimanche. 310. 24 oct. 1704. Quinze pèlerins, dont les sceaux sont apposés sur le document, un entre autres représente un che- val et son guide, à pieds, écrivent à Avétik, doc- teur en théologie et patriarche, leurs aventures, de Stambol à Japha et à Jérusalem, alors fort agi- tée par le changement du pacha, aventure rapportée au long dans l’Autobiographie d’Avétic..... Écrit à S.-Georges de Remlé, le 24 oct. 1154 (mar. 26 sept.) — 1704. Il y à une adresse en turk, et une en grec: +... TOUDEVTOS MILOV KA JEOTOTL TO LAXOLOTATO TO00- XUVNTOS TAQAXMACULEY HAL HUDILEMDES TOOGXOLVITE - das Tov pamave... Jocts Toy ABettxt TATOULEYN ULOV EX TOU TUHMOU OOU YLOOS VEPTETOS TLS MOXN. Je crois avoir copié exactement la partie res- tante de cette adresse en abominable langage et orthographe, dont plusieurs mots restent inintelli- N 64. 8 avril 1703. gibles. Sceau, sans date, du vartabiéd Toannès,. X 16. 24 nov. 1704. s9 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 906 0 = ] \ 19 pèlerins, dont les sceaux ”) sont apposés là, s'adressent à Avétik, patriarche des deux siéges, et lui racontent avec d’autres détails que dans la pièce précédente les événements de leur pèlerinage à Jérusalem. Écrit en 1154 — 1704. » 386. Lundi 24 sept. 1704. Dix pèlerins de Jérusalem racontent leurs més- aventures à Avétik, patriarche. La date de cette lettre, Japha, lundi 24 sept. 1154, nous reporterait à l'année 1705; mais je suis convaincu qu’il y à erreur, et que les pèlerins n'auraient pas attendu un an entier, pour donner à Avétik les mêmes nouvelles que celles qui se lisent dans les deux précédents M\. Au reste, en 1704, le 24 sept. tombait un dimanche. D'ailleurs les pèlerins disent être arrivés à Japha le 23 sept. veille du dimanche, de la Croix de Varag; or l’en 1704, le 23 sept. était réellement un samedi; 2° en cette année Pâques tombait le 16 avril, 26° lettre terminale; 26+-2— 28 : 7 —0 ou 7; 10 sept. +7 — 17, dimanche de la $° Croix, 24 sept. fête de la Croix de Varag: donc le 23 était un samedi. 70. Jeudi 1°”.:... 1154 (mar. 26 sept.) — 1704, 5. Cette pièce, la plus belle de tout le dossier, comporte 4 pi. 5 po. de longueur, sur 13 po. de largeur. Elle est munie de 29 sceaux, frappés en noir, à l'ordinaire, dont un, celui d'Esai Djlétsi, vékil du patriarche, 1147 (mar. 28 sept.) — 1697; deux ont été effacés à dessein. En tête le monogramme #4 «l'Être» suprême, en argent. Au-dessous une grande chapelle, flanquée de deux plus petites — les trois églises d’Edchmia- dzin. — Plus bas, un dessin très riche, représen- tant deux anges qui soutiennent un cercle d'argent; au centre, deux lignes concentriques de lettres ca- pitales arméniennes, blanches sur fond rouge: «Le serviteur du Christ, vartabied Avétik, d'Arménie, et patriarche de la S° Jérusalem et de Constanti- nople, par la puissance de Dieu.» Au centre de ces lignes, la figure du Sauveur, portant à gauche le globe crucigère et bénissant de la droite; pour 39) Le sceau d'Érémia porte trois figures nues, dont celle du milieu tient un bâton se terminant par un trident; à droite, les trois lettres HAN. L’exergue n’est pas lisible. exergue 1151 — 1701, 2. La lettre elle-même est encadrée de deux lignes de palmes dorées; à dr., 29 compartiments pour les sceaux, avec nn petit espace en dessous, pour indiquer la qualité du si- gnataire. En tête de tous les sceaux, il y en a un, surmonté d’une croix et frappé en blanc sur fond rouge: «L'Ëtre ). Le serviteur du Christ, Avétik vartabied, patriarche de Constantinople 1151 — 1701, 2.» En turk, les lignes séparées par la crosse de vartabied: d’esclave Avédik, patrie de Constan- tinople, 1113 H. — 1701, 2.» Avétik, au nom des Arméniens des six paroisses de Constantinople, des 120 nazirs, commissaires de la S° Jérusalem, du caissier, du pèlerin Mourad, s'adresse spécialement au vartabied Sahac — dont le nom est toujours en lettres rouges, et le titre en or — ainsi qu'à ses ouailles d'Amid, d’Ali- phoungar, d'Arzen. ...") Il lui transmet une lettre, de 15 pélerins, dont le premier nommé est Ter Grigor vartabied, d’A- mid, 1144 — 1695, 6, lettre datée 20 nov. 1154 — 1704. Ces pélerins racontent leurs aventures, et les événements de Jérusalem que l’on a déjà vus dans les trois pièces précédentes, mais avec plus de détails. Ils annoncent la mort du vartabied Mi- nas, supérieur du couvent de S.-Jacques, le 24 nov. 1703. «Comme le vartabied Minas est mort, et que le vartabied Avétik a reçu le patriarcat de Constantinople et de Jérusalem, ils réclament las- sistance de celui-ci et l’informent qu’ils ont nommé le pèlerin Mourad leur caissier, et dépêché à Con- stantinople le vartabied Sahac, avec une pièce scel- lée des 120 nazirs, pour prier leurs frères de les assister. Avétik, en conséquence, réclame le concours des Arméniens en faveur du couvent de $.-Jacques, à Jérusalem. Écrit en 1154 (mar. 26 sept.) — 1704, le jeudi, Lee à Constantinople, dans l’église de la Mère de Dieu“). 40) La lettre L est ici gravée à rebours, par erreur. 41) Les cinq premières lignes sont en lettres capitales, de cou- leurs verte, or, bleue, ou cursives, or et vermillon. 42) Puisque la lettre visée, des pèlerins, est du 20 nov. 1704, celle d’Avétik doit ètre de l’année 1705. Or en cette année le 1°° mars et le 1° nov. tombaient un jeudi, les deux seuls mois auxquels convienne l'hebdomadaire initial indiqué. Pourquoi le nom du mois 91 Bulletin de l’Académie Impériale 92 M . Mardi 18 oct. 1705. Document relatif à Ter Sari Matthéos. Ce per- sonnage fut, au dire du P. Tchamitch, patriarche de Constantinople durant deux ans, 1692 — 94; puis catholicos de Sis, 1694— 1701; enfin patri- arche de Constantinople et de Jérusalem 2 mois, en 1705, Or parmi les pièces du dossier, le X 313 porte un sceau où Matthéos se donne la qualité de catholicos en 1146 — 1696, 7; et le N? 318 un sceau de «Mathous, patriarche de Constantinople En Al 1691, 2. La pièce ici analysée donne l’histoire exacte de la destitution de Sari comme catholicos de Sis, et de l'élection en sa place, le mardi 18 dée. 1154 — 1704, d’un certain Ioannès, qui n’occupa ce poste que durant 2 mois, Avétik ayant concouru à son intronisation. NV 40. Pièce non datée, mais qui fait suite au N: 70 ci-dessus; 3 pi. 6 po. sur 13 po. Sceau d’Avé- tik, patriarche de Constantinople, avec légende arménienne et turque, 1701, 2. Avétik, patriarche des deux siéges, informe les Arméniens que l’ancien patriarche de Jérusalem est en prison, sous le poids de 400 bourses “) de dettes — 600000 fr.; qu'il a réussi à payer 35000 fr. d'intérêts et à amortir 18 bourses du capital; il s'adresse à leur charité pour le reste, par l’intermédiaire des 120 nazirs mentionnés X 70, et charge Ter Martiros de porter cette lettre. 42. Sans date autre que 1155 — 1705, 6. Mandement en blanc, où il est rendu compte, comme dans le précédent, des efforts faits pour payer les dettes du couvent de S.-Jacques, à Jéru- salem, et NN. est nommé pour suivre cette affaire. : 44. Longueur 3 pi. 6 po., largeur 13 po. sans date. Avétik, patriarche des deux siéges, appelle les bénédictions divines sur les peuples et sur NN., le chef ecclésiastique de Jérusalem, dont il décrit les saints lieux; il excite la charité des chrétiens à l'égard du monastère de S.-Jacques, et sollicite le paiement exact de 17 sortes de droits patriarcaux, là énumérés: «Je me réjouis, ajoute-t-il, à cause Xe a-t-il été effacé, pourquoi cette pièce est-elle restée entre les pa- piers d’Avétik? C’est ce que je ne me charge pas d'expliquer. 43) La bourse — 500 piastres, la piastre,3 fr., donc la bourse == 1500 fr., et 400 bourses 600,000 fr. re ———— ———_—_—_—_—_—————…—_—_…—— —_—…————————————— ———— du saint et doublement bienheureux père spirituel Ter Aleksandre, assis sur le siége de notre père l’Illuminateur “). It annonce aussi qu'il a envoyé comme collecteurs le vartabied Ioannès et l’archi- prêtre Tacob. Au reste cette pièce n’était qu’un projet et n’a pas été achevée, ni datée. Elle se comprend au moyen des MX 45—47, où se trouvent les mêmes formules. 206, mardi 7 mai 1706, écrite au lazaret de Mes- sine: c’est l’histoire de l’enlèvement d’Avétik et de son voyage. : 423, 7 mai, écrite au même lieu, pour être en- voyée à Constantinople, ne partit pas pour sa des- tination; traite du même sujet que le XŸ précédent. : 252. Sans date, était adressé à Nahapiet. Avétik y raconte l’histoire abrégée de ses deux patriarcats à Constantinople et celle de son enlèvement. Avé- ik ignorait donc la mort de Nahapiet (?), quand il écrivit ceci au lazaret. 451. Avétik fait acte de soumission au pape, et demande à être tiré de la captivité où il est détenu depuis 4 ou 5 mois. : 388, complète le À 252. 258, raconte les péripéties de son envoi à Avrad- Ada, en 1704, : 290. Livourne 1155 (merc. 26 sept.) = 1705, *}, août 1706. Un certain Anogout-Aga, fils de Mathos Kéchik- Oghli, informe Avétik qu’il a fait des démarches inutiles, à Rome, auprès du cardinal Sacripanti «surveillant de notre nation arménienne,» pour ob- tenir sa délivrance et pour empêcher qu’il ne fût emmené en France. Le sacré collége avait reçu la lettre d'Avétik, mais ne voulait rien décider sans Xe 44) Comme, d’après le P. Chahkhathounof, le catholicos Naha- piet + le mercredi 13 juin 1154 — 1704, 5, et qu'Alexandre fut élu en sa place le 7 septembre 1156 — 1706, il s'ensuit ou devrait s’en- suivre qu'Avétik en avait eu connaissance avant son exil définitif. Mais je crois qu'il y a là une erreur facile à expliquer. Suivant le - calcul vulgaire des Arméniens, leur année 1154 = 1705, 6 celle où mourut Nabapiet, et son successeur fut élu en 1156 — 1707,8, ce qui fait que Tchamitch place en effet l'élection en 1707. Le calcul rectifié donne, pour la mort de Nahapiet le 13 juin 1705 et pour l'élection d'Alexandre probablement l’année suivante 1155 (merc. 26 septembre) — 1705 et le 7 septembre de l’année 1706; car nous savons positivement qu'Avétik partit pour son dernier exil le 13 fé- vrier 1706: il n'aurait done pu avoir connaissance d’une élection faite 7 mois après cette date. 93 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 94 PT A LE ER ce A PO PR NET D PP CR PRE A TNT © 5 l'avis du roi de France. Le pape s’intéressait à la | stances extérieures sont calculées pour obtenir un liberté d’Avétik. M 291,en 1156 (jeu. 26 sept.) 1706, Aharon avait écrit à Avétik peu de jours avant son expulsion, il lui avait encore écrit l’an passé, en 1705, et avait trouvé la maison patriarcale occupée par Martiros. En 1710, le 24 décembre, Avétik, catholique romain, Arménien, écrit une longue lettre à M. Moncharthrin — de Pontchartrain — le remercie de sa visite, et lui adresse différentes demandes. Enfin, le jeudi 17 (28) mai 1120 (lis.) 1160 — 1710, 11, écrit une lettre de soumission au pape et lui adresse aussi plusieurs demandes; il lui ra- conte les faits de son abjuration, et déclare qu’il à toujours été porté d’inclination pour léglise ro- maine. Diplomes arméniens. Les nombreux diplomes dont se compose le dossier d’Avétik sont tous des condacs, xovdaxtoy, codex, rouleaux, CTo16B, CBeproKkB, dont la forme, l'apparence extérieure, seule et par elle-même, fait connaitre l’im- portance du sujet qui y est traité, du personnage au- quel ils sont adressés. Comme autrefois les dimensions des messages du grand-khan des Mongols aux puis- sances européennes étaient réglées par la haute posi- tion des destinataires et par le besoin qu’on avait de leur coopération, la longueur et la largeur des bulles d’Avétik se mesuraient aussi d’après des considéra- tions de ce genre. On peut en juger d’après les indi- cations que j'ai données : les MX 40 et 44 ont 3 pi. 6 po.,et le 70° 4 pi. 5 po., sur une largeur uniforme de 13 po. Ce qui est encore à considérer, c’est la richesse des dessins, la variété des encres; l’or, l’ar- gent, l’azur, le vermillon, les encres vertes, rouges et noires, le nombre des lignes de luxe de lentête, les noms des personnages de distinction se détachant au milieu du texte en lettres de couleur, exécutées à main posée, en caractères ronds, au lieu que le corps du diplome est en écriture cursive. Il faut avoir vu ces belles pièces de chancellerie pour se faire une idée du tour de force exécuté par les calligraphes armé- niens, lorsqu'avec de simples points, liés ensemble par un mouvement vif et régulier du calam, ils réussissent à couvrir une longue page d’un caractère fort agréable à la vue et parfaitement lisible, quoique les apparences lai soient contraires. Évidemment toutes ces circon- certain effet. Les grandes bulles se composent uniformément, après le sceau plus ou moins grand du signataire, d’un entête où sont exposés ses titres, pris d'un protocole contenant, si c’est un wniversal, une lettre pastorale, l’énumération hiérarchique des personnes composant la société arménienne, depuis les premiers chefs du clergé et les dolvathavors ou gens considérables, jus- qu'aux plus simples artisans et aux malheureux atta- chés à la glèbe; suivent de longues formules de béné- dictions, d'amplifications tirées de l'écriture sainte, et tout à la fin l’indication du motif de l’envoi de tel personnage, porteur de la bulle. Ce personnage est chargé de percevoir les droits patriarcaux, sous une vingtaine de dénominations, que les fidèles sont en- gagés instamment à acquitter avec zèle et ferveur, pour que le patriarche, le catholicos ou le couvent recommandé puissent payer leurs dettes. A en juger d’après la teneur des pièces de ce genre, dans le dos- sier d'Avétik, il semble que les catholicos et autres fonctionnaires passaient leur vie à emprunter à de gros intérêts, et à tirer des bons à vue sur leur trou- peau: c’est ce qui ressort de la lecture de la grande Histoire d'Arménie du P.Tchamitch, pour cette époque, de celle du vartabied Arakel, de Tauriz, de l’Autobio- graphie et des bulles d’Avétik. Personnellement les rédacteurs de ces bulles vivaient plus ou moins sim- plement ou luxueusement, suivant leur caractère, mais ils avaient à soutenir une suite nombreuse, à défrayer leurs voyages, à acheter chèrement la bienveillance des autorités, soit en Perse, soit en Turquie, et quel- ques-uns d’entre eux, ajoutons-le, abusaient parfois à leur profit du produit des collectes. De là ces dettes accablantes sous lesquelles pliaient les patriarches de Constantinople et de Jérusalem, ainsi que le couvent de S.-Jacques, en cette dernière ville. Le patriarche Dosithée ”), on se le rappelle, a tracé un tableau affli- geant de la position des 14 couvents géorgiens, à Jé- rusalem, précisément pour la même époque à laqueile se passent les faits racontés par Avétik. Pièces relatives à l'enlèvement d'Avétik et à son voyage, VX 206. Lettre datée du lazaret de Messine, conte- 45) V. Bull. scientif. t. V, p. 225 sqq. 95 Bulletin de l'Académie Empériale 96 pant le récit de son voyage depuis Ténédos: mardi 7 mai 1706, v. st. Cette lettre est une mauvaise feuille de papier, très malpropre, écrite dans tous les sens et rédigée dans un mauvais jargon arménien, émaillé de mots turks. «Pâques était le 24 mars: le 1° avril était le lundi après le dimanche Nouveau (Quasimodo). Le 7 avril, dimanche d’Achkharhamadran — la Basilique universelle — le tchaouch vint à Bohdja- Adasi “) et m’arrêta. Le dimanche Rouge ou 3° di- manche après Pâques, nous étions sur mer. Le 15 avril fut un lundi, le 20 fut un samedi et le {on 7 du côté principal; le lendemain matin fut le 4 di- manche, 3° ton, 21 avril, Ce dimanche, au crépus- cule, je vis en songe que l’on me débarquait du vaisseau, et que les janissaires voulaient m’entrai- ner, Je m’enfuis, ainsi que mon moubachir ); ils se précipitèrent sur nous avec des sabres et des bâtons. Cependant on tira du milieu d’un café un coup de fusil, qui n'atteignit pas le moubachir, mais qui me toucha le cou, à droite, et la balle descendit dans mon ventre. Le tireur vint et dit: «Sil crache, ce sera du plomb.» Rien ne tomba. Quelque temps après, comme je disais à l’auteur du coup: «Que t'ai-je fait, pour que tu m’aies frappé?» il me répondit: «On m’a dit, Il est rébelle aux ordres du souverain; c’est pourquoi je t’ai frappé. Après cela quelque chose, comme un feu qui me brülait le ventre, descendit à mon nombril, de là à mes genoux, puis dans mes jambes, puis il se fit un trou du côté droit de mon pied, vers la cheville. Je fis apporter un rasoir, pour fendre la peau en deux, et de ma propre main tirer le plomb. J’allongeai la main, le trou s’élargit de lui-même, et le plomb sortit. Je le pris et le donnai à celui qui avait tiré. Je m'apprétais à mettre un em- plâtre et de la charpie, mais à l'instant même je m’éveillai. Puisse ce songe me tourner à bien, par l'intercession du $. abbé Iatakit (?), daigne le Dieu 46) Boghtcha-Adasi, Ténédos. 47) Comme les Grecs et les Géorgiens, les Arménieus chantent leur hymnes sur huit tons, dont quatre majeurs, ou droits, quatre mineurs “ou latéraux; Schrôderi Thesaurus linguae arm., p. 245. Cette indication du ton est fort naturelle de la part d’un ecclé- siastique, mais peu intelligible pour les lecteurs profanes, auxquels elle apprend seulement que le chaut varie suivant les jours de la semaine. 48) Le délégué qui le gardait. ———————————— de bonté y pourvoir! Malheur à moi, qui ai été sé- paré de Sargis! «Ce jour-là même, à 3 heures, nous rencon- trâmes en mer un pacha vénitien, avec sept galions; ce jour-là, qui était un lundi, ton varh “), du côté postérieur, il parut un galion, qui s’en-retourna sans s'être approché de nous de très près. Nous passâmes beaucoup d'îles, dont il n’est pas possible de dire les noms; nous vimes une montagne extré- mement haute, comparable au Masis, pour son im- mense élévation; elle était à moitié couverte de neige. Je ne sais queile montagne c’est, les Francs la nommaient Eléos. ”) «ue mardi 23 avril, qui était le 4° ton, vers la 3" heure, j'arrivai à nne ville dépendant de Venise; il y avait une grande église, dont les cloches étaient en branle. En langue franque cette ville s'appelle Moudom -- Modon. Il y a une forteresse d’eau”), un lazaret, gardé par des sentinelles et de nom- breux oliviers. Le mardi même on partit, faisant voile par un vent violent, la mer fnt agitée jusqu’au jour, on ne voyait pas du tout la terre. «Le mercredi, le même ouragan nous poussa vers l’ouest; c'était le 24 avril, ton verdch, quatrième; je ne savais que devenir, et Dieu seul était mon refuge et mon asile. C'était le 6° jour que j'avais été séparé de mon Sargis. Malheureux jour, com- ment cela s'est-il fait? Daigne le Seigneur le prendre sous sa garde! «On navigua tout le jeudi, sans voir la terre, c’é- tait le 25 avril, 1° ton. Le vendredi, un vent vio- lent ballotta le vaisseau pendant le jour et la nuit, la terre ne parut pas encore. C’était le 26 avril, ton 1° du côté principal, le 8° jour depuis que j'étais séparé de mon fils chéri, et que de la vie j'étais précipité dans l’enfer. Malheur à moi! «Le samedi, un vent violent nous ballotta tout le jour et la nuit, il faisait obscur à ne rien voir. Le dimanche matin, 28 avril, 2° ton, du côté princi- pal, nous avançâmes et vimes la terre d’Espagne: c'était le 10° jour depuis ma séparation d’avec Sar- gis, le 16° jour depuis notre départ de Chio, le PA depuis notre départ de Bohdja-Adasi — Ténédos 49) Grave, mineur; grand Dictionn. 50) Le mont des Oliviers. 51) Au bord de Peau. 97 — le 75° depuis que nous avions quitté Constanti- nople *): je ne savais ce que je devenais. Mon Seigneur et mon Dieu, je te confie ma personne; c’est toi qui en prends soin, m’enchaînes et me délivres. «Près de la mer étaient des églises, une citadelle, des vignobles: on appelle ce lieu l’île de Misino — Messine. Le lundi nous abordâmes, à la 3° heure. On mit en branle les cloches des églises; toutes les églises étaient grandes comme celle d’'Edchmiadzin, ayant de grands clochers qui, à toutes les heures, sonnent le temps. On nous invita à débarquer, le capitaine descendit avec son registre: on nous fit débarquer, au nombre de trente, moi compris. Deux médecins étaient dans la maison; on nous tirait comme des moutons, l’un après l’autre, dans un coin de la bergerie, et on nous examinait chacun à notre tour, sous les aisselles, pour voir si nous avions, ou non, la peste. On visita à plusieurs le glirgar— l’aine (2) *) Je m’avançai et déclarai que j'étais le patriarche arménien de Constantinople et de Jérusalem. Quelques-uns ne furent pas visités ce jour-là au lazaret.» Après ce récit, vient une longue, très longue tirade de lamentations sur la perte de Sargis, qu'Avétik nomme son fils, sa brebis, son poussin, et se compare lui-même à Aplakita (?) qui a perdu ses deux enfants. Puis, sur une autre partie de la même feuille on lit: : «Le mardi au soir”), il vint deux officiers francs, qui nous firent sortir de la chéthé — de lallége — dans un canot, et nous conduisirent au lazaret; ils nous enfermèrent dans une chambre, au milieu de laquelle était une source d’eau. Ils nous dépouil- lèrent et ne nous laissèrent qu’un vêtement de dessus. Ils vinrent une fois durant le jour, nous apporter du pain, de l’eau et du vin, mais personne ne nous approchait, Ils apportèrent aussi un grand lit: ce fut le mardi 30 avril, qu’ils vinrent au la- zaret, vers onze heures, Le mercredi passa, le jeudi 52) C'était donc bien le 13 février qu'Avétik avait été embarqué pour son exil. 53) Avétik avait biffé toute cette phrase, excepté le mot plu- sieurs. 54) Plus haut, on a vu qu’Avétik était arrivé à Messine le di- manche 28 avril. Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. ro 9s de l’Ascension le vendredi, le samedi, le di- manche. Le lundi, malheur! on m’attacha un gros bloc de fer. On l’apportait le soir, et je ne pou- vais ni me remuer, ni me tourner à droite ou à gauche. Ma ressource est en Dieu, mon créateur: soit, mais moi, je ne sais ce qui arrivera à cette tête noire. Le mardi.» Ailleurs, surda même feuille, un itinéraire abrégé, en turk, caractères arméniens, traduit à-peu-près par Pétis: «De Constantinople à Mételin; à Ténédos, où il reste 3 jours, à Chios (Sakhez), en 3 jours. Il y passe une nuit, et va au bain; remet au tchaoux 77 sequins d’or et 130 piastres, qu’il dépose dans une valise, avec la cassette d’Avétik. Le tout de- vait lui être remis, à Rhodes. Il se rend à un chà- teau, à une journée de là, où le tchaoux fut débar- qué. Le lendemain, à une île, à 50 milles de là, où fut débarqué Sargis, et cependant lui Avétik avait un commandement pour aller à Jérusalem, accom- pagné du tchaoux, pour faire rendre compte au procureur. , 35 ) 388, sans date; brouillon. «Je fus établi par le consentement de toute la nation arménienne, par le commandement du mo- uarque des Osmanlis et de l’assentiment de tous, dans la dignité de patriarche de Constantinople et dans celle de patriarche de Jérusalem. Notre cou- vent arménien de S.-Jacques était grevé de 300 bourses de dettes ”). Pendant mon administration 150 bourses furent payées. «A Constantinople 120 personnes avaient épousé deux femmes, par ordre des Turks, la première vivant, épousée légitimement, la 2° par convoitise charnelle, selon la loi musulmane. Lorsque le mo- parque m'eut revêtu de la robe de patriarche, je proclamai que celui qui n’obéissait pas aux pres- criptions de nos écritures serait puni. Ayant donc enlevé à ces 120 personnes leur seconde femme, je leur enjoignis de s’en séparer et remis les trans- gresseurs dans le droit chemin, mais leur résistance avait excité du tumulte. Ceux qui avaient causé les malheurs du patriarche de la S° Jérusalem et 55) Le 2 mai: il y a donc lacune daus le récit. 56) 450,000 fr. 99 Bulletin de l’Académie Impériale les transgresseurs se réunirent; ils promirent 40 | À 290 et 333. bourses ”) au kiahia du vizir, demandant seulement le patriarcat de Constantinople. «Aussitôt le vizir me manda; ne pouvant lui don- ner les 40 bourses, je lui dis: Voyez ce qui vous convient.» Alors il se fâcha, me fit arrèter et m’en- voya en exil à Bohdja-Adasi. Deux mois après, arriva un tchaouch, avec un firman, portant qu’on me laissät aller à Jérusalem. A Chio le tchaouch fit un marché avec le capitaine d’une chéthé — allége franque, par le moyen du consul de cette île, pour qu’il nous conduisit à Rhodes. Mais le capitaine, le consul et le tchaouch avaient chacun son inten- tion, et s’entendirent entre eux. Je pensais qu’on nous menait à Rhodes. Le tchaouch fut débarqué à Déghirmanlig ), et mon fils Sargis, deux jours après, à l’île de Tchouha, au voisinage de la Mo- rée, Je ne sais ce que l'enfant est devenu. Pour moi, il me mena à Misina, où je suis maintenant prisonnier.» Z 2 493. Sans date; lettre écrite au lazaret de Mes- sine, adressée à la nation arménienne, dont voici la substance. Comme il se rendait à Jérusalem, pour demander les comptes d'un vékil, le tchaouch s’entendit avec le consul, et celui-ci avec le tchaouch, pour changer la direction du voyage, et après trois jours de marche depuis Chio, se fit débarquer, emportant 77 pièces d’or, une montre, un anneau épiscopal, 130 martchils ou piastres, appartenant à Avétik. Sargis fut débarqué quelque temps après, sans égard aux prières de son vartabied. Lui, il fut em- mené, et maintenant il est enfermé dans le la- 59 zaret.”) Cette lettre ne partit pas. 57) 60,000 fr. 58) C£. note 105, ci-dessus. Cette localité, non plus que l’ile de Tchouha, ne sont pas mentionnées dans les précédents itinéraires. 59) M. Topin, p. 169, cite une dépêche de Ferriol, du 19 février 1707, faisant foi que le vaisseau où se trouvait Avétik, fut poussé à Gênes par des vents contraires, et que là le captif put écrire une lettre, qu'il remit à un Grec, nommé Spartaly, et une autre, qui de- vait être portée à Constantinople par l’Arménien Théodat (Asto- vadzatour(?); Spartaly trahit son mandat et livra au consul français de Smyrne la lettre dont il s'était chargé, qui doit être l’un de nos deux derniers NN cités. Quant à celle confiée à Théodat, elle ar- riva sans doute en mains sûres, puisque notre A 290 fait voir que le sort d’Avétik était en partie connu à Constantinople. Lettre datée de Livourne, 20 août 1706, avec l'adresse en arménien: «Cette lettre ira et parvien- dra au lazaret de Messine, dans quelque lieu qu’il soit, au patriarche des Arméniens de Constanti- nople, le très honorable Avétik.» Et en italien: «AI ill” e R°” Signor e P" cell” Monsig” Avitic Vartabied, patriarco degli Armeni di Constantinopoli; nell Lazarette e dove sara.» Cette pièce prouve que le sort d'Avétik était déjà connu de ses compatriotes, malgré le secret et les dénégations de M. de Ferriol. Je crois devoir m'arrèter ici, quoique je sois loin d’avoir mis en œuvre tous mes matériaux. Über die neuerdings gegen den kosmischen Ursprung des Pallas-Eisens erhobenen Zweifel, nebst einer Widerlegung derselben. Von Mag. Ad. Goebel. (Lu le 9 avril 1874.) Nachstehende Abhandlung zerfällt ihrem Gange und Inhalte nach in vier Abschnitte. Der erste enthält die Widerlegung der gegen die kosmische Herkunft des Pallas-KEisens neuer- dings vorgebrachten Gründe. Der zweite hat als Fortsetzung die Untersuchung zum Gegenstande, was aus den durch veraltete Aus- drücke zum Theïil undeutlichen Angaben bei Pallas, den heutigen wissenschaftlichen Anschauungen gemäss, als unzweifelhafte Thatsache sich feststellen lässt. Durch die oben erwähnten Gegengründe war aber die Akademie alsbald veranlasst worden, in dem Kras- nojarsker Bezirk, in der Gegend des einstigen Fund- ortes des Pallas-Eisens, durch den Bergingenieur Herrn Lopatin Untersuchungen ausführen zu lassen. Der dritte Abschnitt enthält das Referat über die von Herrn Lopatin ausgeführte Reise und deren vor- lüufige Resultate. Der vierte giebt, nebst einigen Schlussbemerkun- gen, die vergleichende Zusammenstellung der Beob- achtungen des Herrn Lopatin mit den von Pallas überlieferten Nachrichten, welche Vergleichung haupt- sächlich durch die im zweiten Abschnitt bewiesenen Thatsachen ermôglicht worden ist. 101 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 10? 1 Als vor einigen Jahren (1870) die Regierungen von Schweden und von Dänemark eine Expedition von zwei Schiffen ausgerüstet hatten, um die an der West- küste von Grünland bei Ovifak auf der Insel Disco am Meeresufer liegenden bedeutenden Blücke von Me- teoreisen heimzuholen, deren Hauptmassen nun eine Zierde der Museen von Stockholm und Copenha- gen, wie des British Museum in London sind, wurden bekanntlich bei dieser Gelegenheit durch den Chef der Expedition, Herrn Nordenskiôld, unweit der Fundstelle jener Meteoriten, in den am Ufer sich erhebenden Basaltfelsen linsenformige Gänge gediege- nen, Nickel-, Cobalt- und Kohlehaltigen Eisens ent- deckt, deren spätere, in Schweden, Deutschland und Frankreich (von Nordenskiôld, Wôühler, Daubrée u. À.) unternommenen chemischen Untersuchungen mit Evidenz darthaten, dass sie ihrer Zusammensetzung nach sich vollständig den bisher als kosmischen Ur- sprungs erkannten Meteoreisenmassen anschlossen. Diese so auffallende und bis jetzt ganz einzig daste- hende Thatsache rief lebhafte Controversen hervor und regte bei Manchen starke Zweifel auf hinsichtlich der kosmischen Herkunft einiger der früher gefun- denen metallischen Eisenmassen. Die Herren Daubrée und Pisani zweifeln durch- aus nicht an dem kosmischen Ursprunge der freilie- gend getroffenen grünländischen Eisenmassen. Desglei- chen auch Nordenskiôld, welcher aber annimmt, dass sie zur miocenen Zeit gefallen seien, und zwar in einem Momente, in welchem die aus dem Erdinneren gedrungene Basaltmasse noch weich war, und dass durch deren spätere Verwitterung die freiliegend ge- fundenen Eisenmassen sich dann allmählich losgelüst hätten. Dagegen sprach Prof. Ramsay in London es aus, dass diese Eisenmassen terrestrischen Ursprungs und zugleich mit dem Basalt aus des Tiefe emporgestiegen seien. Dieser Meinung schlossen sich de Lapparent und de Chancourtois in Paris, so wie ein Theil der scandinavischen und deutschen Geologen an. Man erinnerte sich der Pallas-Masse, und des Umstandes, dass auch sie in der Nähe eines Eisenerz- ganges gefunden worden war. Es war namentlich Herr de Chancourtois, Professor an der École de Mines zu Paris‘), welcher, gestützt auf die von Pallas selbst gegebenen Berichte, den Beweis zu führen suchte, dass auch hier ähnliche Verhältnisse obgewaltet haben môügen, wie bei den Eïsenmassen von Ovifak, dass fer- ner jener sogenannte Eisenerzgang, in dessen Nähe das Pallas-Eisen lag, von analoger, wenn nicht iden- tischer Beschaffenheit und Zusammensetzung sei, wie das Pallas-Eisen, und dass auf die frühere Volks- tradition jener Gegend, welche das Pallas-Eisen als ein vom Himmel gefallenes Heiligthum ansah, gar kein Gewicht zu legen sei. Chancourtois sagt unter An- que Pallas né songeait aucunement à l’origine météorique, et il consacre ensuite plusieurs pages à combattre l'opinion du minéralogiste suédois Enguelstroem, qui avait voulu démontrer dans son ca- binet, que le fer observé par Pallas provenait d’une ancienne forge. Er schliesst seine Beweise mit den Worten°): et je crois qu'après avoir lu Pallas, on trouvera l'hypothèse de l’origine céleste du fer natif de Sibérie singulièrement infirmée par la constatation d'un filon de fer magnétique dans le voisinage immé- diat du bloc de fer natif. Les personnes qui soutiennent cette opinion admet- tront au moins que le fer natif de Sibérie a réalisé une chance bien particulière en tombant précisément à côté d'un filon de fer. Cette chance est à peu près du même ordre que celle dont avait profité le fer natif du Groenland pour tomber dans un dyke basaltique en cours d'éruption. Schliesslich bringt Herr de Chancourtois die von ihm behauptete Thatsache des terrestrischen Ur- sprunges des Pallas-Eisens als vôllig bewiesen anse- hend, das Eisen von Ovifak in Grünland und das in Sibirien in der Nähe des Jenissei anstehend auftreten sollende Pallas-Eisen in gegenseitige topische Bezie- hungen, und erhebt sich sodann mittelst Anwendung des réseau pentagonal von Elie de Beaumont auf die in gewissen Bruchsystemen der Erdrinde erschei- nende Vergesellschaftung von Metalladern, Petroleum, Kohle und Mineral-Ablagerungen, in ein Gebiet weit- gehender kosmogeogenischer Theorien, auf welches wir ihm, als unserem Gegenstande fern stehend, nicht wei- ter folgen. 1) Bull. de la société géolog. de France t. 29. p. 177 Séance du 19 Févr 1872 und pag. 210 ff. séance du 4 Mars 1872. 2) 1. c. p. 212. DR 103 Bulletin de l’Académie Impériale 104 Herr H. Abich, Ehrenmitglied der Akademie, be- sprach in einem Schreiben aus Tiflis vom Januar 1873 an den Unterzeichneten die von Chancourtois vor- gebrachten, auf Pallas’ Autorität gestützten Gründe, und hob die Nothwendigkeit hervor, den streitigen Gegenstand durch eine Untersuchung an Ort und Stelle zu erledigen, ein Vorschlag, der um so mehr motivirt erschien, als durch die früheren geistreichen und klar begründeten Deductionen Daubrée’s°) die Môglich- keit des Empordringens gediegener Eisenmassen aus der Erdtiefe an Wahrscheinlichkeit gewonnen hatte. Ich erlaube mir daher, den von Hrn. Abich motivirten Vorschlag mit seinen eigenen Worten hier anzuführen: «Nach alle diesem scheint es mir jetzt die pflicht- «mässige Aufgabe der Kaiserlichen Akademie zu sein, «in einer so überaus wichtigen wissenschaftlichen An- «gelegenheit, in welcher nebenbei die Autorität des «grossen Reisenden engagirt ist, ein Wort mitzureden «und insbesondere diejenigen Schritte zu veranlassen, «die nôthig sind, um die durch Chancourtois ange- «regten, und durch Daubrée, wenngleich immer noch «mit unverkennbar schüchterner Zurückhaltung ge- «theilten Zweifel über den kosmischen Ursprung nicht «nur des Pallas’schen, sondern überhaupt alles als «meteorisch aufeefundenen und angegebenen Eisens, «zu irgend einer positiven Entscheidung zu bringen. «Vor Allem würde dahin die Sendung eines von der «Akademie Delegirten an den von Medwedjew be- «zeichneten und bei Pallas besprochenen Ort der «Auffindung der Eisenmasse, und zwar im nächsten «Frühjahr gehôüren, um insbesondere die behaupteten «geognostischen Verhältnisse der Fundstätte zu un- «tersuchen und nachzusehen, ob irgendwelche erup- «tive Gebirgsarten, die gediegenes Eisen, etwa nach «Art des grünländischen von Ovifak, enthalten, da- «selbst vorhanden sind.» Obwohl nun die aus der Thatsache des grônländi- 3) Bull. de la soc. géol. de France t. XX VIII. p. 805. Des ter: rains stratifiés, considerés au point de vue de l’origine des sub- stances qui les constituent et du tribut, que leur ont apporté les parties internes du globe, und t. XXIII p. 414: Expériences synthé- tiques relatives aux météorites. Daubrée ist hier der Ansicht, dass das in grüsserer Erdtiefe vorhandene metallische Eisen beim Auf- steigen in Gängen meist darum nicht im metallischen Zustande zur Oberfläche gelangt, weil es auf dem Wege dahin durch den Über- schuss atmosphärischen Sauerstoffes bereits oxydirt wird und in diesem Zustande auch leicht in die Verbindungen der Silicate ein- tritt. schen Meteoreisens und des ihm ähnlich zusammenge- setzten gediegenen Eisens im Basalt folgenden De- ductionen, so wie die von Hrn. de Chancourtois vor- gebrachten Gründe, geeignet waren, Zweifel hinsicht-- lich der Herkunit des Pallas-Eisens anzuregen und zu erzeugen, so zeigt doch eine nähere kritische Be- trachtung namentlich der Umstände, unter denen die Pallas-Masse gefunden wurde, dass die gegen ihren kosmischen Ursprung gemachten Einwürfe, oder die Wahrscheinlichkeit, der Eisenerzgang, in dessen Nähe das Pallas-Eisen lag, sei von gleicher Beschaffenheit mit demselben, unhaltbar sind. Es sei mir erlaubt, auf das Für und Wider dieser Gegengründe hier ein- zugehen. Vor allen Dingen ist es wichtig, auf die Aussagen der ersten Zeugen zurückzugehen, welche das Pallas- Eisen fanden, und festzustellen, in wiefern sie durch den Grad ibhrer Bildung fähig und im Stande waren, passende Angaben zu machen und über den Gegenstand selbst zu urtheilen. Dieser Zeugen waren zwei, Medwedjew und Met- tich. Pallas selbst kam erst 22 Jahre später nach Krasnojarsk. Medwedjew war sicherlich ein braver, ehrlicher, ganz ungebildeter Kosak, der nach seiner Demission als einfacher Bauer im Dorfe Medwe- djewo an der Mündung des Ubei lebte, und sich daselbst mit dem Schmiedehandwerk und mit der Jagd beschäftigte. In Betreff der Person Mettich’s aber muss ich etwas weiter ausholen “). Johann Caspar Mettich, aus Braunschweig, ge- hôürte zur Zahl der jungen Bergbeamten, welche im J. 1738 auf Veranlassung des damaligen Chefs des russischen Bergwesens, des Barons von Schômberg, nach Russland kamen, um an der Neugestaltung des russischen Bergbaues Theil zu nehmen. Peter der Grosse hatte denselben eben mit Erfolg aus den ersten Anfängen geschaffen. Er gründete das Bergcollegium, mit einsichtsvollem, richtigem Blick zog er eine Anzahl tüchtiger Bergleute aus Deutschland in sein Land, und vertheilte dieselben zur Aufsuchung von Erz- lagern und Gründung von Bergwerken in Olonez und im Ural. Nach seinem Tode gerieth unter seinen Nach- folgern das Bergwesen in gänzlichen Verfall. Die Aus- aber dabei 4) Dic folgenden Notizen über Mettich sind grossentheils einer andern, noch nicht gedruckten Abhandlung entlehnt. ; . 105 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 106 länder gingen meist, nachdem sie ihre Zeit ausgedient hatten, in die Heimath zurück, oder starben und wur- den nicht mehr durch neuen Zuzug ersetzt. Auch mochte der Dienst in damaliger Zeit der Willkür und des Misstrauens in den Regierungskreisen beson- ders schwierig, namentlich für die Beamten in hühe- ren Stellungen, gewesen sein. Solche, welche im Dienste blieben, wie der hochverdiente und unermüdlich thä- tige General De Hennin, noch von Peter dem Gros- sen als Chef des uralischen Bergwesens eingesetzt, hatten schwer zu leiden und zu kämpfen.. Während der Regierungszeit der Kaiserin Anna griff ihr Freund und Rathgeber, der von manchen russischen Schriftstellern ganz mit Unrecht und ohne Anwendung historischer Kritik vielgeschmähte Herzog Biron von Curland, um dem in Verfall gerathenen einheimischen Bergbau wieder aufzuhelfen, in einsichts- voller Weise zu demselben radicalen Mittel, welches schon sein erlauchter Vorgänger Peter der Grosse angewendet hatte, nämlich zur Hereinziehung tüchtiger westeuropäischer Kräfte ins Land. Der Churfürst von Sachsen und Künig von Polen, August IT, welcher Ursache hatte, dem Herzoge wie der Kaiserin gefällig zu sein, gestattete zu wiederholten Malen einer gros- sen Anzahl seiner tüchtigsten Bergbeamten und Berg- arbeiter, in rüssische Dienste zu treten. Namentlich waren die im J.1738 durch die Bemühungen und die Vermittelung des russischen Gesandten in Dresden, des Grafen Keyserling, für Russland engagirten Frei- berger Berghbeamten und Bergleute, bei deren Aus- wahl ihm der damalige Berghauptmann von Kirchbach in Freiberg, der Stellvertreter des in Russland abwe- senden Barons v.Schümberg, behülflich war, in Be- zug auf technische Bildung, practisehe Tüchtigkeit und Zuverlässigkeit ganz ausgesuchte Persünlichkeiten. Aus den wenigen Originalberichten einzelner dieser Bergbeamten, welche meist bruchstücksweise, selten ganz, in verschiedenen Archiven noch erhalten, und die in reinem Hochdeutsch und würdigem Style ge- schrieben sind, geht mit Evidenz hervor, dass ihre Verfasser Männer waren, die im Niveau der techni- schen und humanen Bildung ihrer Zeit standen, ein Umstand, durch welchen die Bergstadt Freiberg in Sachsen schon damals in ihren Bergzüglingen sich ausgezeichnet hat, wie sie diesen Ruhm noch bis heut- zutage bewahrt. Den ‘damit im Zusammenhange ste- henden gesteigerten Bedürfnissen und Lebensanforde- rungen, die im fremden, uncultivirten Lande schwie- riger zu befriedigen waren, wird es zum grossen Theile zuzuschreiben sein, dass diese sächsischen Bergbe- amten und Bergarbeiter als Âquivalent für die Ent- behrung der Heimath durchsehnittlich einen dreifach hüheren Gehalt bezogen, wie ihre in gleichem Range stehenden eimheimischen Collegen. Alles dieses glaubte ich vorausschicken zu müssen, da es auch ein helles Schlaglicht auf Johann Caspar Mettich wirft, der, ein Individuum aus der eben be- schriebenen Classe von Leuten, einem entwickelteren Ideen- und Bildungskreise angehôrte, als der Bauer Medwedjew. Als der Baron Schümberg im J. 1741 den gegen ihn geführten Intriguen erlag und gefänglich einge- zogen wurde, befand sich Joh. Casp. Mettich noch als Untersteiger in Russisch Lappland, auf den Berg- werken bei der Russenicha an der Ostküste der Halbinsel Kola, welche damals unter der Leitung des Markscheiders Johann Andreas Kôhler und des Bergprobirers Christian Lehmann standen. Unmit- telbar nach Schümberg’s Sturz gab der Senat Be- fehl, die auf den lappländischen Bergwerken an der Russenicha angestellten Sachsen (16 an der Zahl) zu arretiren. Man führte dieses aus und brachte sie sammt ihrén Geschäftsbüchern, Papieren und Rech- nungen über Archangel unter militärischer Be- deckung nach Moskau. Dort erhielten sie nach fast Jahresfrist ihre Freiheit wieder und wurden, nachdem man ihnen auf Kosten von Schômberg’s confiscirtem Vermügen den während der Gefangenschaft rückstän- digen Gehalt ausgezahlt und ihnen auch ihre Papiere wiedergegeben hatte, entlassen. Ein Theil von ihnen ging nach Deutschland zurück, andere traten wieder in russische Dienste. Unter ihnen befand sich auch Mettich, dem wir nun 1749 als Obersteiger in Sibi- rien begegnen, wo er, unter dem Collegienrath Kleo- pin auf einer Schurfreise am Jenissei begriffen, den später Pallas-Eisen genannten Meteoriten auffand. Von 1764 bis 1771 verwaltete er die auch von Pal- las besuchten silberhaltigen Kupferwerke von Ka- rysch am Itkul-See, 63 Werst westlich vom Je- nissei in der Breite von 54° 25 gelegen, und wurde dann bei den Krasnojarskischen Grubenwerken ange- stellt. Im J. 1772 sah ihn Pallas in Krasnojarsk. 107 Bulletin de l’Académie Impériale 108 Nach dem Berichte von Pallas”) war es der Ober- steiger Mettich, welcher im J. 1749 zur Unter- suchung eines Eisenerzganges, der goldhaltig sein sollte, abgeschickt wurde. Dieser Eisenerzgang war von dem Kosaken Jacob Medwedjew angezeiot worden, und befand sich auf einem Berge zwischen den Flüs- sen Ubei und Ssisim, die beide von der rechten Seite in den Jenissei fallen. Mettich begab sich mit dem Kosaken an die bezeichnete Ortlichkeit, um die- ses Eisenerzvorkommen zu besichtigen, und bei der Gelegenheit wurde, in einer Entfernung von 150 Fa- den südwestlich vom Eïisenerzlager in der Richtung nach dem Bach Ubei zu, dem Rücken des Berges frei liegend gefunden, welcher 27 Jahre später durch die Bemühungen von Pallas in die Räume der Akademie zu St. Petersburg ge- langte. : Herr de Chancourtois stützt sich in seiner Be- weisführung hauptsächlich auf die Angaben des Kosa- ken Medwedjew, ohne den Bericht Mettich’s als eines Sachverständigen genügend zu würdigen°). Me- dwedjew führt unter den Hauptgründen, weshalb er den frei liegenden Eïisenblock mit vieler Arbeit vom Berge nach seiner 30 Werst entfernten Wohnung ge- schafft habe, an, dass er dieses gethan habe, «da «keine fürmliche Bergarbeit auf das von ihm «dort angezeigte Eisenerz angelegt wurde». Hieraus geht allerdings hervor, dass der Kosak den frei liegenden Eisenblock und den in der Nähe befind- lichen Gang von Eisenerz für gleichen Ursprungs, oder als in gegenseitiger Beziehung stehend hielt. Dagegen ergiebt sich aus dem kurzen schriftlichen Bericht Mettich’s, welchen Pallas würtlich mit- 5) P.S. Pallas Reise durch verschiedene Provinzen des Russi- schen Reïichs. Th. IIT. Vom Jahr 1772 und 1773. St. Petersburg 1776. $. 412 ff. 6) Hr. de Chancourtois entlehnt seine sämmtlichen Citate einer im J. 1793 oder 94 (an II) von Gauthier de la Peyronie zu Paris herausgegebenen franzôsischen Übersetzung von Pallas’ Reïse mit Noten von Lamark u. A., welche Übersetzung indess, nach den vorliegenden Proben äusserst mangelhaft und an Druck- fehlern reich ist. Ich habe es daher vorgezogen, die von Chan- courtois angeführten Worte nach dem von der Petersburger Aka- demie herausgegebenen deutschen Original von Pallas Reise wie- derzugeben. Herr de Chancourtois hat für gut befunden, dieses Original nicht zu benutzen. Er sagt (1. c. p. 210): «Je me suis donc reporté, non à la publication originale du voyage de Pallas, car je Suis peu familier avec le Tudesque» (sic!!); Pallas hat bekanntlich im reinsten, seiner Zeit üblichen Hochdeutsch sein Werk ge- schrieben. der Eisenblock oben auf theilt, dass hiervon keine Rede sein kann, und dass Mettich den Eisenblock, von dem er allerdings in Zweifel war, ob er anstehend sei oder nicht, und den in der Nähe dessclben anstehenden Gang derben Eisen- erzes als zwei ganz verschiedene Gegenstände ansah, die in keinem Zusammenhange mit einander standen. Da wir auch fernerhin auf diesen Bericht Met- tich’s wiederholt Bezug zu nehmen haben, so setze ich ihn vollständig her. Er lautet wie folgt: «Im Jahr 1749 war durch den im Dorfe Ubeiskaja wohnhaften abgedankten Kosaken Jacob Medwedjew ganz oben auf einem hohen Berge, zwischen den Ubei und Ssisim, vier Werste von ersterem und sechs vom letzteren (nürdlicher fliessenden), vom Jenissei aber in einer Entfernung von zwanzig Wersten, ein derbes Eisenerzt angezeigt worden, welches an einem ge- gen Norden gerichteten kleinen Felsen-Ab- satz gangartig anstand und zu dessen Unter- suchung ich abgeschickt wurde, weil es in Proben sollte goldhaltig befunden worden sein.» Von diesem Gange sagt er nun: «Der Gang liess sich ohngefähr 10 Werschok mächtig an und stand in einer derben, hornartigen, grauen Felsart, woraus der ganze Berg zu bestehen scheint.» Darauf führt er fort: Œtwa 150 Lachter von die- sem Anbruch, südwestwärts gegen den Bach Ubeï be- merkte ich damals oben auf dem Rücken des Berges, der ganz mit rothen und weissen Tannen, obwohl wegen geschehener Waldbrände nur dünn bewachsen ist, einen scheinbarlich über 30 Pud schweren Eisen- Kriz, welcher voll gelber sprôder Steinchen, von der Grüsse einer Zedernuss sass, die man nicht ganz her- aus klopfen konnte. Dieses und der Klang des Krizes kam mir merkwürdig vor. Ich kann aber nicht sagen, ob er da natürlich gewachsen, oder so wie er am Tage lag, dahin gebracht worden. Aber bei genauer Unter suchung sind am ganzen Um- fange des Berges, keine Spuren von irgend einer alten Bergarbeit oder Schmelzheerden entdeckt worden. Ich weiss, dass obgedachter Medwedjew diesen Kriz nach- mals von dem Berge weggeführet; wohin derselbe âber gekommen, ist mir unbekannt.» Wir dürfen nun mit Sicherheit annehmen, dass, wenn Mettich, der doch an Ort und $Stelle untersucht, geschürft und wohl auch gesprengt hat, bei seiner prak- 109 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 110 ———————————————————————"—"—"<.<.2<2.<2 tischen Sachkenntniss etwas dem Eisenblock Analoges in dem Erzgange gefunden hätte, darüber ganz gewiss in seinem schriftlichen Bericht an Pallas sich geäus- sert haben würde. Er unterscheidet aber scharf den Eisenerzgang und den Eisenkriz (Block) mit den sprü- den gelben Steinchen (Olivinen). Es scheint ganz of- fenbar, dass Medwedjew erst durch Mettich auf die ganz besondere und eigenthümliche Beschaffenheit des metallischen Eisenblockes aufmerksam gemacht, und dadurch veranlasst wurde, ihn später von da weg in seine 30 W. entfernte Wohnung zu schaffen. Zu dem Berichte Mettich’s fügt Pallas von sich aus folgende Worte: «Alle obige Umstände haben sich bei geschehener Besichtigung des Gebürges, wovon die Rede ist, voll- kommen bestätist. Das Eisenerzt daselbst ist ein der- bes, blauschwarzes, eine rothe Gur gebendes, hin und wieder, doch, nur ganz wenig magnetisches Quick- steinerzt, welches in Proben bis 70°, Roheisen gege- ben haben soll. Die eigentliche Stelle, wo die gedie- gene Eisenmasse ihre Lage gehabt, wusste der Bauer Medwedjew, welcher das Schmiedehandwerk treibt, nicht mehr ganz genau anzugeben; seine Aussage aber kam mit dem Zeugniss des Obersteigers Mettich vollkommen überein.» Hier spricht Pallas ganz offenbar als Augenzeuge, nachdem er sich im J. 1772 von Medwedjew den erwähnten Eisenerzgang hatte an Ort und Stelle zei- gen lassen. Dass der Letztere die Stelle, wo der Block gelegen, nicht mehr genau anzugeben wusste, kann uns, da es eine unbewohnte, sehr bergige und wald- bedeckte Gegend war, auch drei und zwanzig Jahre unterdessen vergangen waren, nicht Wunder nehmen. Die von Pallas gegebene Charakteristik des Erzes ist zwar wenig deutlich, da sie in Ausdrücken gegeben ist (Gur und Quicksteinerz), welche der heutigen Mi- neralogie dunkel und fremd sind, und die wir daher später besonders untersuchen wollen, um auf diese Weise festzustellen, was für ein Eisenerz der genannte Erzgang enthalten hat; sie ist aber so grundver- schieden von der Beschreïibung des von ihm weiterhin im Text so ausführlich geschilderten schwammférmig porôüsen Eisenblockes mit den glasigen Olivinen, dass auch ihm die Idee, Block und Erzgang seien von gleicher Beschaffenheit und Herkunft, nicht beikom- men konnte und er dieselbe auch nirgends äussert. Nichtsdestoweniger aber nimmt Pallas an, dass der Eisenblock für sich in der Felsart eingeschlossen und durch Verwitterung derselben blossgelegt worden sei, denn er sagt späterhin : «Kurz die ganze Masse und eine jede abgehauene Stuffe davon beweist unwidersprechlich, dass dieser ungeheure Kritz aus der Werkstatt der Natur gekom- men und vermuthlich als ein uraltes Tagenest von der umgebenden, vielleicht verwitternden oder weichen Bergart, worin er eingeschlossen war, entblüsst wor- den ist.» Hiermit spricht Pallas allerdings seine Ansicht von der tellurischen Herkunft des Eisenblockes klar genug aus; das ganze (Gewicht seiner Beweisgründe war aber durchaus nicht auf diesen Punkt gerichtet, sondern es kam ihm überhaupt nur darauf an, seine späterhin durch Beobachtung, Experimente und ver- gleichende Betrachtungen gewonnene Überzeugung darzuthun, dass dieser Block ein Naturproduct, nicht aber ein von einem Schmelzheerde herrührendes Kunstproducet sei, welche Ansicht von dem schwe- dischen Akademiker von Engestrüm im J. 1774 behauptet und nachzuweisen gesucht worden war. War er aber ein Naturproduct, dann lag nichts näher und vernunftgemässer, als ihn durch Erosion und Verwit- terung aus den ihn früher einschliessenden Felsmassen befreit anzusehen. Herr de Chancourtois meint, dass man auf die Idee des kosmischen Ursprungs des Eisenblockes erst durch die Angaben Medwedjew’s gekommen sei. «Medwedjew bezeugte, dass selbige (Eisenmasse) auf einer der hôchsten Stellen des Berges ganz bloss und frei am Tage gelegen, gar nicht angewachsen und mit keinen andern Klippen oder Wacken umgeben gewe-. sen sei.» Dazu meint Herr Chancourtois: «Cest peut- être de là que, mettant de côté les phénomènes d’érosion, auxquels on doit pourtant toutes les disséminations su- perficielles de métaux natifs on aura tiré argument pour édifier l'origine météorique, dont l’idée n’est, du reste, pas complètement absente du récit de Pallas, ou plu- tôt du récit du Cosaque.» Früher sagte er bereits: «Pallas ne songeait aucunement à l’origine météorique.» Dass der Block kosmischen Ursprungs sein künne, davon konnten weder Mettich noch Pallas eine ge- gründete Idee haben. Bei den Naturforschern des vo- rigen Jahrhunderts tauchte die Idee des kosmischen Ursprungs herabfallender Steinmassen nur hin und wieder, als unbewiesene geistreiche Idee auf, und hatte neben vielen andern eben so unbegründeten Theorieen, auch nur den ephemeren Werth einer solchen. Die- ser Gedanke der kosmischen Herkunft wurde in Bezug auf das Pallas- Eisen, und damit für alle aus der At- mosphäre fallenden Gesteinsmassen, erst später von Chladni im J. 1794 ausführlich entwickelt und be- wiesen. In Bezug auf die von Medwedjew angegebene Le- gende der Tataren, welche diese Eisenwacke als em vom Himmel gefallenes Heiligthum betrachteten, äus- sert sich Herr Chancourtois, wie folgt: Si l’idée de la chûâte était donnée comme la tradition d'un fait observé, j'y verrais un argument sérieux en faveur de l’origine météorique, car j'attache un grand prix aux traditions verbales; mais j'avoue que je fais moins de cas d’une théorie, moitié tatare, moitié co- saque. . In der erwähnten Tradition der tatarischen Ein- wohner künnen wir allerdings durchaus keinen Halt für einen Beweis des kosmischen Ursprungs des Blocks sehen; wir künnen das überhaupt selbst dann nicht, wenn eine mündliche Tradition unter Vorweisung be- stimmter Objecte sich auf wirklich einst geschehene und beobachtete Thatsachen stützt. Es knüpfen sich im Volke Sagen und Legenden oft an die einfachsten und natürlichsten Dinge und Erscheinungen und jene pflegen um so phantastischer zu sein, je unentwickelter und niedriger die Culturstufe des Volkes ist. Ich be- gnüge mich hier nur auf die viclen wunderbaren Sagen hinzuweisen, die in Russland, wie in den Ostsecpro- vinzen an einzelne Felsen oder Steinblôcke sich knüpfen, welche von güttlichen Wesen oder von Riesen herab- geworfen sein sollen. Aus derartigen Legenden erhellt nur, dass das Volk die Thatsache des Herabfallens kosmischer Massen durch unmittelbare Wahrnehmung und Tradition an und für sich kennt, dieselbe aber mit dem Gewande der Phantasie und Dichtung be- kleidet. Bestimmte Objecte, die wie Steine u. dergl. vom Volke oder einzelnen Individuen als vom Himmel gefallen vorgewiesen werden, sind darum nicht immer Metcoriten. Mir selbst ist es ein paar Mal vorgekom- men, dass Steine, die als aus der Luft gefallen mir übergeben wurden, als Schwefelkiesknollen und tho- Bulletin de l'Académie Impériale niger Markasit sich erwiesen?). In andern Fällen wa- ren es allerdings Gebilde, denen man meteorischen Ursprung nicht absprechen konnte *). In drei Cathedralen Russlands, der von Ustjug Weliki, der von Wologda (Cnacr 06PI1eHHbIü), und der Uspenski Cathedrale von Wladimir wer den Steine verwahrt, welche der Uberlieferung nach zur Zahl derer gehôüren, die im 13.Jahrhunderte wäh- rend eines 20 Werst von Ustjug-Weliki stattgefun- denen grossen Steinhagels herabgefallen sind. Diese Steine in den Kirchen von Ustjug und von Wologda sind gewühnliche erratische Granit-Blôcke, in der von Wladimir aber sind es (sechs an der Zahl), einer r + 1: 9 Angabe von K. N. Tichonrawow”) zu Folge, Kugeln aus dem weissen Kalkstein der Steinbrüche an dem Flusse Kljäsma, die trotz des eisernen Gitters hinter dem sie liegen, in die Erde gedrückt (npozagmner) und von neuem aus dem Glockenthurm ersetzt wurden, auf welchem längs der Galerie des ersten Stockwerkes die sothische Balustrade oben mit Stemkugeln geziert ist. An einem andern Orte") habe ich nachzuweisen ge- sucht, dass das erwähnte Ereigniss des Steinregens bei Ustjug wirklich stattgefunden hat, dass aber an einen Nachweis der damals gefallenen Objecte jetzt kaum zu denken ist. Heut zu Tage endlich kann man es an und für sich, auch nicht mehr so strict behaupten, dass das Pallas- Eisen darum kosmischen Ursprungs sein müsse, weil ein so eigengestaltetes Nickeleisen von Mandelstein- structur, dessen Hühlungen mit Olivin erfüllt sind, 7) Das cine Mal auf Apscheron, wo ich von einem Tataren in Folge von Nachfragen einen Schwefelkiesknollen erhielt, das an- dere Mal hier in St. Petersburg durch den verstorbenen Geheim- rath Dr. v. Rauch, der mir für die Akademie das Modell eines angeblich aus der Luft gefallenen Steines nebst der grüsseren Hälfte des letzteren, und einer vom Zeugen des stattgehabten Phä- nomens, dem Gutsbesitzer Jacobi in Kastna bei Pernau, aufge- setzten Beschreibung des Vorgangs übergab. Am stattgehabten Phänomen war wohl kein Zweifel, nur hatte man nicht das richtige Object ergriffen, denn es war ein thoniger, nach innen dunkler Marcasit. Die andere Hälfte dieses Steines ist, gleichfalls nebst einem Modell des Ganzen, später in den Besitz der Dorpater Uni- versität gekommen. 8) Es sind dieses die von mir im Bullet. de l’Acad. de St.-Pétersb. T. VII, 1866, pag. 357, erwähnten merkwürdigen rhyolitischen Ge- bilde aus Liv- und Ehstland. Sie sind jetzt in dem Besitze des Herrn P. A. v. Kotschubei und verdienen eine quantitative Un- tersuchung. 9) Hssberia Hunep. Apxeox o6mm. T. VI. 1863. Cn6. 10) sKypaaur Suauie 1867. O GorsmOMB UaxeHiH APPOIMTOBE, 6nBmeme BB XIIL BBKE BB Ycriorb Bezukom®e. bisher nie und nirgends, weder beim Bergbau aufge- schlossen, noch sonst wo auf der Erde anstehend ge- funden worden sei. Denn in der Auffindung von aus der Erdtiefe gestiegeuen nickelhaltigen tellurischem Eisen von sehr eigenthümlicher Beschaffenheit und Zusammensetzung im Basalt von Ovifak haben wir eine Überraschung erlebt, welche wiederum beweist, dass es auf Erden noch immer eine Menge Dinge giebt, von denen sich unser Verstand nichts träumen lässt. Dazu kommt noch, dass die Gegend, wo das Pallas- Eisen gefunden wurde, zu den weniger bekannten Sibiriens gehôrt, und wir vom Erze des von Mettich untersuchten Eisenerzganges zum mindesten keine che- mische Analyse besitzen. Der Umstand aber, dass wir einige andere Meteorite kennen, welche in ihrer Struc- tur dem Pallas-Eisen vollkommen analog sind und die daher mit demselben eine besondere kleine Gruppe, die sogenannten Pallassite bilden, und welche an Orten gefunden wurden, die in geologischer Hinsicht gründlich erforscht und durchsucht sind, lässt nicht den mindesten Zweifel übrig, dass dieselben nicht von tellurischen Gängen stammen, sondern kosmischen Ursprungs sein müssen, und daher auch in gleicher Weise das Pallas-Eisen. Hierhin gehôren die Pal- lassite von Rittersgrün bei Schwarzenberg in Sachsen 1847 gefunden, der von Bitburg im Regierungsbe- zrk Trier in Preussen 1814, der von Steinbach 1761 in der Nähe von Johann-Georgenstadt an der bühmisch- sächsischen Grenze gefunden. An keinem der genannten Orte hat man ein den gefundenen Meteoriten analoges olivinhaltiges Eisen von Porphyr- oder Mandelstein- structur anstehend gesehen. IT. Um aber die letzten Zweifel an der kosmischen Herkunft des Pallas-Eisens, welche durch die von Herrn Chancourtois u. A. vorgebrachten Gründe erweckt waren, vollständig zu beseitigen, hielt es die physico-mathematische Abtheilung der Akademie, in Anbetracht des sehr beachtenswerthen und nach- drücklich betonten Vorschlages ihres Ehrenmitgliedes, des Herrn H. Abich, für geboten, alsbald eine Un- tersuchung des Mettich’schen Erzganges an Ort und Stelle ausführen zu lassen. Der in Krasnojarsk ansässige, dimittirte Bergingenieur, Herr Lopatin, Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 114 ein früherer Begleiter des Hrn. Friedr. Schmidt auf dessen sibirischen Reisen, übernahm es, im Auftrage der Akademie in der einst vom Obersteiger Mettich näher bezeichneten Ortlichkeit die nôthigen Nach- forschungen anzustellen. Herr Lopatin unternahm diese Reise während des Sommers des Jahres 1873. Er hat nun über dieselbe und deren Resultate einen vorläufigen Bericht an den Herrn Beständigen Secretär der Akademie eingesendet. Ehe wir aber zu einer Mittheilung dieses Berichtes von Herrn Lopatin übergehen, sei es mir erlaubt, zu- nächst noch eine Untersuchung mitzutheilen, welche zu dem Zwecke angestellt wurde, dasjenige festzu- stellen, was aus Mettich’s und Pallas’ Angaben über die wirkliche Natur des Erzes so wie über die Felsart, in welcher der Erzgang auftrat, heutigen wissenschaftlichen Anschauungen gemäss, sich als un- zweifelhaft herausstellt. Nur durch das volle Verständniss der Vergan- genheit sind wir in den Stand gesetzt, dieselbe mit der Gegenwart durch Vergleichung zu verknüpfen. Dies gilt von allen Erscheinungen auf dem (Gebiete des gei- stigen Lebens und der materiellen Welt, seien sie bedeutend, oder noch so geringfügig, und nur auf dieser Grundlage wird eine Vergleichung der Angaben von Pallas mit den heutigen Beobachtungen Lopa- tin’s zu ermôglichen sein. Die Charakteristik des Eisenerzes aus dem Erz- gange lautete nach Pallas folgendermaassen : «Es ist ein derbes, blauschwarzes, eine rothe Gur gebendes, hin und wieder, doch nur ganz wenig magnetisches Quicksteinerz, welches in Proben bis 70 p. C. Roheisen gegeben haben soll.» Da das Eisenerz bis 70 p. C. Roheisen gegeben haben soll, eine Angabe die Pallas wohl von Mettich erhalten hatte, so weist dieser Umstand auf eines der reichsten Eisenerze, die wir kennen. Eisenoxydul- oxyd oder Magneteisenerz enthält chemisch rein gedacht 72,4 p. C. Eisen, Eisensesquioxyd (Fe, O,), in der Form von Eisenglanz, Eisenglimmer, Rotheisen- stein, Blutstein (Haematit), hat 70 p. C. Eisen. Ja selbst das von Daubrée untersuchte grünländische Meteoreisen von Ovifak enthielt im Ganzen nur 71 p. C. Eisen, von welchem 41 p.C. in metallischem Zustande 8 115 Bulletin de l’Académie Impériale 116 und 30 p. C. an Sauerstoff, Schwefel und Phosphor gebundenes Eisen waren "). Da Magneteisen durchweg sehr stark magnetisch ist, so kann jenes Erz in der Masse kein Magneteisen gewesen sein, wohl mag es aber dasselbe partikelweise beigemengt enthalten haben. Es sind aber in obiger Charakteristik zunächst die der heutigen Mineralogie vollständig fremden Worte Gur und Quicksteinerz, welche einer Aufklärung bedürfen. Das Wort Gur hat sich heutzutage nur noch im Worte Kieselguhr erhalten. In einem alten zu Nürn- berg im J. 1571 gedruckten Werke *) heisst es: «In alten zechen vnd verfahrnem felde-rich- ten sich bergverstendige leut nach der ghur so aus den strassen *) giert vnd treufft vnd sihet wie buttermilch, welche offtmals von ertz her- sintert vnd eine maute ") ertz gleich verkund- schafft.» Eine andere neueste Erklärung vom Jahre 1805 lautet "): Guhr, Gur ist eine flüssige, zuweilen auch verhär- tete, fette, metallhaltige verschiedenfarbige Erdart von mancherlei Mischung. Die weisse Guhr ist zuwei- len sehr reich an Sibergehalt und lässt in alten unbe- arbeiteten Erzbrüchen auf edle Erze schliessen; weiss- gelbe bezeichnet Wismuthgehalt; hochgrüne und bläu- lichgrüne Kupfer; gelbe Eïsen, graue und grasgrüne Nickel.» Den eben angeführten und noch andern ähnlichen Erklärungen gemäss, welche verschiedene alte Werke des vorigen Jahrhunderts über diesen Ausdruck geben, verstand man unter Guhr, die erdigen oder steinigen Absätze, welche das aus den Gesteinsklüften sickernde Wasser ablagerte. Da in den häufigsten Fällen diese Absätze aus Gyps, aus Kieselerde oder aus kohlen- saurem Kalk bestehen, so unterschied man hiernach 11) Comptes rendus t. LXXIV et LXXV séances des 24 juin et 29 juillet 1872. 12) Joh. Mathesius, Sarepta. Darinn von allerley Bergwerck und Metallen.... guter Bericht gegeben. Nürnberg 1571, p. 37. 13) Strassen, Strossen sind die beim Treiben der Stollen auf der Stollensohle stehenbleibenden Gesteinsbänke. Vergl. auch H. Veith, Deutsches Bergwürterbuch. Breslau 1871, S. 476. 14) Maute, ein nierenformiges Erznest, welches nicht gang- weise bricht. C. F. Richter, Neuestes Berg- nnd Hüttenlexicon. Leipzig 1805. Bd. 2, $. 19. 15) C. F. Richter, Neuestes Berg- und Hüttenlexicon, 1805, Bd. I, $. 475. Gypsgubr, Kieselguhr und Guhr in engerem Sinne, in Form von Kalksinter, Kalktuff, Tropfstein. Begegnete das Wasser auf seinem Wege durch die Gesteine Erzlagern und Erzgängen, so brachte es aus- serdem Theiïle derselben im chemisch zersetzten oder mechanisch fein zertheilten Zustande mit, und bildete so die verschieden gefärbte «metallische Guhr», die man nach der Farbe oder nach der Natur des Erzes unterschied. Unter metallischer Guhr verstand man also im vorigen Jahrhundert bis in den Anfang dieses Jabrhunderts hinein eine ganze Classe von Erschei- nungen, die alle auf gleicher Ursache beruhen, näm- lich auf der zersetzenden Einwirkung von Luft und Wasser auf die Metalle oder deren Erze, also die Oxyde, Oxydhydrate, Carbonate, Sulfate, Chlorüre u. s. w. der Metalle, wenn sie in diesen Formen das Resultat eines durch Atmosphärilien bedingten Zer- setzungs-, resp. Verwitterungsprocesses sind. Das alte Wort Gur, welches sich von gähren her- leitet, schloss insofern vorgreifend eine richtige Auf- fassung in sich, indem es den durch Wasser und Atmosphürilien bewirkten chemischen Zersetzungs- process der anorganischen Welt, als einen dem Gäh- rungsprocess der organischen Natur analogen Vor- gang bezeichnete. Als mit der fortschreitenden Entwickelung der Che- mie und Physik dieselben für jede einzelne dieser Zer- setzungserscheinungen der Gesteinswelt die gewünschte Aufklärung geben und die vollständige (Genesis der- selben darlegen konnten, kam das Wort Guhr, als nun scheinbar überflüssig, ausser Gebrauch "). Es scheint mir aber, dass dieses alte Wort Gubhr sehr gut hätte beïbehalten, oder wieder aufgenommen werden künnen, als allgemeine Bezeichnung für alles dasjenige, was vom Wasser aus den (e- steinen ausgelaugt wird und durch Verdun- stung und Verflüchtigung des Lüsungsmittels wiederum zum festen Absatz gelangt. Dahin 16) In der Feststellung des Begrifies Gur bin ich etwas ausführ- lich gewesen. Ich habe aber in der Literatur vergeblich nach einer rationellen Definition dieses einst vielgebrauchten und vieldeutigen Wortes gesucht. In den alten Catalogen des mineralogischen Mu- seums der Akademie kommt das Wort als gewühnliche Gur bis- weilen, als metallische Gur nur einmal vor (als Silber-Gubr vom J. 1718 aus Schemnitz, in der Sammlung des Bergraths Henkel in Freiberg, die im J. 1767 gekauft wurde). Gur scheint eben mehr ein bergmännischer als ein mineralogischer Ausdruck gewesen zu sein. 117 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 118 würden also die Absätze der warmen und kalten Quel- len, die Anflüge, Ausblühungen und Absätze an den Gesteinswänden und Klüften, wie z. B. die sogenann- ten Fahlbänder in Kongsberg u. s. w. gehôren. Alle diese verschiedenartigen Guhren spielen in ihrer Ge- sammtwirkung durchaus keine unbedeutende Rolle in der Entwickelung der allmählichen Veränderungen der Erdoberfläche. Die Bezeichnung Guhr ist hiernach vôllig unabhängig von der Natur des Absatzes, sie ist weder ein petrographischer noch ein mineralogischer Ausdruck, wohl aber ein wohlcharacterisirter che- misch-geologischer Begriff. Sie stellt sich in die- ser Hinsicht logisch vüllig gleichwerthig dem Worte Lava zur Seite, mit welchem Leopold v. Buch alles dasjenige bezeichnete, was in flüssigem Zustande aus den Kratern der Vulcane kommt: Auch die Lava ist ganz unabhängig von der Natur der Substanz und nur eine zusammenfassende Bezeichnung für geologische Erscheinungsformen,.denen eine gemeinsame Ursache zum Grunde liegt "). Da das abfärbende Pulver, welches verschiedene Erze und Mineralien geben, der Strich der heutigen Mineralogen, auch der Beschlag, der Anflug, in allen Fällen auf einer durch äussere und innere Ur- sachen bedingten Lockerung und Veränderung der Theilchen beruht, in Folge deren sie sich staubfürmig abtrennen lassen, so kann das Wort Guhr auch als gleichbedeutend mit Strich genommen werden. Das Eisenerz Mettich’s, welches eine rothe Gur, d. h. ein rothes abfärbendes Pulver, einen rothen Strich gab, konnte hiernach wiederum kein Magneteisenerz gewesen sein, da dieses einen schwarzen Strich, aber keinen rothen giebt. Auch hat reines Magnet- eisenerz weder einen rothen Beschlag noch Anflug. Die Bezeichnung Quicksteinerz ist gleichfalls der deutschen Mineralogie und Metallurgie fremd, ist aber in Schweden gebräuchlich. Quicksteinerz wird in Schweden ein nicht harter, leicht schmelzender und geschmeidiger Eisen gebender Eisenstein genannt "). In den Gesteins- und Mineral-Katalogen der Samm- lungen des mineralogischen Museums der Akademie, von denen aus dem vorigen Jahrhunderte eine nicht 17) Vergl. auch C. F. Naumann’s Lehrb. d. Gcognosie, 2. Aufl. Leipz. 185$. Bd. I. S. 643. 18) C. F. Richter, a. a. O., Bd. 2, S.189. Lampadius, Hand- wbrterbuch der Hüttenkunde. Güttingen 1817, p. 152. geringe Anzahl in vier Sprachen vorhanden ist, kommt jener Ausdruck kein einziges Mal vor. Zu Pallas”’ Zeit waren die Sammlungen des Museums von dem Akade- miker Georgi nach dem Systeme des Schweden Wal- lerius geordnet, und über dieselben vollständige Ka- taloge in lateinischer Sprache mit deutschen Erläute- rungen angefertigt. Aber auch in diesen findet sich das Wort Quickstein unter den zahlreichen Eisenerzen kein einziges Mal erwähnt. Dagegen giebt Wallerius in seiner «Mineralogie»"), einem Werke, welches schon lingst vergessen, zu seiner Zeit aber, in drei Sprachen durch Europa verbreitet, lange Zeit hindurch eines ausgebreiteten Rufes genoss, wie in unserer Zeit etwa die Mineralogie von C. F. Naumann, die vollstän- digsten Aufschlüsse über das von Pallas beschriebene Eisenerz. Wallerius sagt p. 350: «Andere theilen die Eisenerze in Ansehung des Schmelzens im Feuer, in Dürrstein- und Quick- steinerze. Dürrsteinerze nennen sie, welche aus Mangel eingesprengten natürlichen Flusses, schwer und langsam im Feuer fliessen, und bedürfen eines Zusatzes von Lehm oder Kalkstein, ehe man gutes Erz aus ihnen niederschmelzen kann. Quickstein- erze nennen sie die, welche leicht und quick”), wegen der eingewachsenen Berg- oder Metallarten, auf der Hütte fliessen.» Aus dieser Definition geht schon hervor, dass der Erzgang Mettich’s kein ausschliesslich dichtes Erz, sondern mit leichter schmelzbarer Gresteinsmasse (etwa Quarz und Kalkspath) untermischt war. Unter den Eisenerzarten, die Wallerius be- schreibt?'}, finden wir in den Rubriken «Bläuliches Eisenerz, Spiegelnd Eisenerz und Blutsteinerz, eine Menge bloss nach Form, Farbe und Glanz un- 19) Joh. Gottsch. Wallerius, Mineralogie oder Mineral- reich, übers. von Prof. J. D. Denso. 21e vermehrte Auflage. Ber- Jin 1763. Die erste Auflage der deutschen Übersetzung erschien 1749, In Paris erschien das Werk 1753 in zwei franzôsischen Uber- setzungen, die eine aus dem Schwedischen von Baron Holbach, und die andere von Durand und Pissot nach der ersten Auflage der deutschen Übersetzung. Vergl Wallerius, Vorrede des Über- setzers zur zweiten Auflage und E. Bertrand, Dictionnaire oryc- tologique universel. A la Haye 1763. t. I, p. 216. Anmerkung a. 20) quick, ein schwedisches Wort, bedeutet flink, leicht, ge- wandt, schnell, und ist in diesem Sinne auch in der deutschen Spra- che bei den Bewohnern Ehstlands noch heut zu Tage gebräuchlich, wo es sich offenbar wäbrend der früheren dänischen und schwedi- schen Herrschaft eingebürgert hat. 21) Wallerius, Mineralogie $. 334 und 336, g* 119 Bulletin de l’Académie Impériale 120 terschiedener Arten, die wir heutzutage als Varie- tâten der einen Art Eisenoxyd (Hämatit, Roth- eisenstein, Eisenglanz) zusammenfassen. Unter den Arten des Wallerius ist nun das Bläuliche Eisen- erz, mine de fer bleuâtre, dieselbe Varietät, welche Pallas beschrieb: «st von bläulicher, entweder ganz dunkelblauer, oder blaugrauer, oder auch rothblauer Farbe, inson- derheit im Bruche; auswärts ist es entweder dunkel oder braun; wird oft, alles nach mehr oder wenigerer Vermischung, etwas, oft gar nicht, vom Magnete ge- zogen. Ist reich an Eisen, und wird mehrentheils unter die Quicksteinerze gerechnet, obgleich einige davon auch Dürrsteinerze sind.» Wallerius unterscheidet nun sechs Arten, dich- tes, schimmerndes, kürniges u. s. w. bläuliches Eisenerz und sagt von den beiden erstgenannten Ar- ten (minera ferri caerulescens solida und punctulis micans): «Wird ganz dunkelblau im Tjalmokirehspiele in Ostergyllen gebrochen. Ein mehr lichtgraues bricht man in der Longskärsgrube im Vaddokirchspiele, wel- ches daselbst Blutsteinerz genannt wird. Denn er ist roth, und lässt, gerieben, rothe Guhr nach.» Vom «schwärzlichen Blutstein» sagt Walle- rius, nachdem er den rothen Blutstein mit dessen «rother Guhr» bereits besprochen: «st strahlig und von gleicher Zusammensetzung mit dem vorigen rothen Blutstein, doch etwas härter. Ist wohl schwarz von Farbe, wird er aber gerieben, giebt er gelbe oder rôüthliche Guhr.» Es kann nach allem diesen nicht der mindeste Zwei- fel mehr obwalten, dass das von Pallas beschrie- bene Eisenerz ein mit Ganggesteinsmasse unter- mischter, dunkler derber Rotheisenstein war. Gehen wir nun zur Feststellung der Natur des Fels- gesteines über, in welcher der Rotheisensteingang auftrat. Die Beschreibung M ettich’s lautete hierüber, wie folgt: «Der Gang liess sich ohngefähr zehn Wer- schok mächtig an und stand in einer derben, hornartigen, grauen Felsart, woraus der ganze Berg zu bestehen scheint.» Was nun die Deutung der «hornartigen, grauen Felsart» anbetrifit, in welcher der Rotheisenstein- gang auftrat, so finden wir auch hierüber, trotz der Unbestimmtheit und scheinbaren Verschwommenheit jener Bezeichnung, bei Wallerius den gewünschten Aufschluss. Er beschreibt in der Abtheilung der «Felsstein- arten» das Genus «Grauer Felsstein, Grober grauer Stein, Sazum mixtum, petra mixta, Roche grise» dasjenige, was wir mit dem Namen Granit bezeichnen, ohne dass er sich jedoch dieses Wortes bedient, welches überhaupt in seinem ganzen Buche nicht vorkommt. Er sagt vom obigen Genus”): «Diese Art ist meist eben, und so deutlich aus den drei Partikeln Feldspath, Quarz und Glimmer vermischet, dass sie oft mit blossen Händen zer- theilet und abgesondert werden künnen» Dazu in einer Anmerkung: «Indem der Feldspath in diesem (reschlechte ge- meiniglich weisslich oder grau ist, so nennet man dies Geschlecht nicht unbillig grauen Fels oder grauen Stein.» Darauf spaltet er dieses (renus «grauer Felsarten» nach dem Vorwiegen eines der drei Ge- mengtheile, wie nach ihrer gleichformigen Mischung in vier Arten: 1) feldspathartiger-, 2) quarz- artiger-, 3) glimmerartiger- und 4) gleichver- mischter grauer Fels. Es ist somit ganz klar, dass die graue Felsart Mettich’s ein grauer Granit gewesen ist. In der obigen Charakteristik des Genus Grauer Fels wird aber hervorgehoben, dass die drei Gemeng- theile so deutlich, d. h. von solcher Grüsse sind, «dass sie oft mit blossen Händen zertheilet und abge- sondert werden kôünnen.» Hieraus geht hervor, dass diese Gemengtheile zum wenigsten als «grobkürnig», wenn nicht «porphyrartig» zu bezeichnen sind. Wir haben sonach in Mettich’s «grauer Fels- art» einen grauen grobkürnigen Granit. Mettich bedient sich indessen noch ausserdem des Epithetons chornartig», und es ist noch nôthig, die Bedeutung auch dieses Wortes aufzuklären und festzu- stellen. Wallerius*) rechnet zu der Ordnung der «Horn- arten», lapides apyri oder feuerfeste Steine, die Genera Glimmer, Talk, Topfstein (Serpentin), ) A. a. 0.8. 199. 3) A. a. O. S. 172. Hornfelsstein, Amianth und Asbest. Unter Horn- felsstein, corneus, roche de corne, versteht er aber nicht dasjenige, was die heutige Petrographie damit bezeichnet, nämlich Hornfels, Quarzitfels, ein dem Granit verwandtes, ihn häufig durchsetzendes und begleitendes Gestein, welches nach neueren Unter- suchungen in seiner chemischen Zusammensetzung mit dem Granit identisch ist und das Übergangsglied vom Thonschiefer zum Granit bildet, sondern die von ihm beschriebenen Gesteine und Mineralien der Hornfels- steingruppe lassen sich sämmtlich als Hornblende- gesteine erkennen, und gehüren einige von ihnen viel- leicht auch dem Thonschiefer an. Von den genannten «Hornarten» des Wallerius sind es nun der Glimmer und die Hornblende, welche als gewühnliche Bestandtheile des Granites auftreten, selten der Talk (im Protogyngranit), und es ist somit das Wort «chornartig» als Glimmer- oder Hornblendehaltig zu verstehen. Dass diese Auffassung die richtige ist, ergiebt sich aus anderen Belegen bei Wallerius, und zwar sind es die einzig vorhandenen: Er beschreibt *) unter den Felssteinarten auch die Species: «Mit Quarz vermischte Hornart, Sazum simplex apyro-quartzosum. Bestehet aus eini- gem feuerfesten Steine, mit Sande oder Quarz- korne eingemischt, und er unterscheidet sodann hiervon zwei Arten, eine schiefernde und eine nicht schiefernde: 1) Schichtartige Hornart. Saxum simplex apy- rum micaceum fissile. Bestehet aus Glimmer mit Sand und Quarzkôrnern.... 2) Giesstein. Saxum simplex apyrum micaceum non fissile. Bestehet aus einiger Hornart, oder Glimmerkorne mit Quarz vermenget. In diesen Beispielen ist feuerfester Stein oder Hornart ausdrücklich durch Glimmer, mica, be- zeichnet und nicht durch talcum oder corneus. Horn- artig bedeutet also glimmerhaltig oder glimmer- reich. Weil aber jeder Granit, auch im Sinne der grauen Felsart ohnedies Glimmer enthält, so ist das Wort hornartig, das als besondere kennzeichnende Charakteristik gebraucht ist, als «reich an Glimmer» zu verstehen. 24) A. a. O.S. 198. des Sciences de Saint-Pétersbourg. DR ER SRE Es ergiebt sich somit als Endresultat dieser Un- tersuchung, dass die «derbe, graue, hornartige, Felsart» Mettich’s ein derber, grauer, grob- kôrniger, auch porphyrartiger, glimmerreicher Granit gewesen ist. Da nun der Charakter der Fels- art festgestellt ist, so wirft solches auch wiederum ein Licht auf die Gangmasse, durch deren Beimischung das Eisenerz zu leichter schmelzbarem «Quickstein- erz» wurde, Unter den im Granit aufsetzenden Ge- steinsgängen ist der Quarz oft in Gesellschaft von Kalkspath der allerhäufigste und gewühnlichste Be- gleiter erzführender Gänge, und wir haben uns den Rotheisenstein jedenfalls mit Quarz, vielleicht auch ausserdem noch mit Kalkspath gemischt zu denken. Ein passender Zuschlag von Quarz und Kalk zum Eisenerz macht dasselbe viel leichter schmelzbar, und ist bekanntlich beim Eisenhüttenbetrieb Regel. Auch kann nach vorstehenden kritischen Erürte- rungen von einem (ange, welcher Meteoreisen nach Art des Pallas-Eisens enthielt, gar keine Rede sein, und es erscheinen alle weiteren Conjuncturen und Be- trachtungen über diesen Gegenstand hiernach vüllig überflüssig. IL. Gehen wir nun zu dem erwähnten Reiseberichte des Herrn Lopatin über: Herr Lopatin begab sich in Begleitung eines To- pographen den 29. Juli 1873 aus Krasnojarsk zu Boot den Jenissei stromaufwärts zum Dorfe Medwe- djewo, an der Mündung des Ubei, dem ehemaligen Wohnorte des Bauern Medwedjew. Eine Tradition über den einstmals gefundenen metallischen Eisenblock und alte, wohl damit in Verbindung stehende Schürfe, hatte sich bei den Anwohnern des Flusses nicht erhal- ten, und Hr. Lopatin konnte darüber nichts in Er- fahrung bringen. Er liess es sich nun angelegen sein, Erkundigungen über alte Schürfe überhaupt in jener Gegend einzuziehen, die auch nach Mettich’s Zeit stattgefunden haben konnten. Auf diese Weise ge- langte er dazu, unter den ihm angegebenen alten Schürfen eine Ortlichkeit auszuwählen, welche am mei- sten den von Pallas überlieferten Mittheilungen über die Fundstelle entsprach. Dieselbe liegt nach den un- serem Reisenden von den Bauern gemachten Angaben ungeführ zwanzig Werst vom Jenissei und fünf Werst vom Flusse Ssisim und war der Wahrscheinlichkeït 123 nach auch nicht mehr als vier bis fünf Werst in ge- rader Richtung vom Flusse Ubei entfernt. Sie befand sich auf einer der Hühen der Wasserscheide zwischen den Flüssen Ubei und Ssisim, und der von Pallas erwähnte Berg Nemir erhob sich in der That gerade gegenüber dem Fundorte des Eisenerzes, welchen Herr Lopatin untersuchte. Diese Stelle befindet sich zwi- schen dem obern Laufe (8epmmaamu) der Flüsschen Uglowaja und Drapitschnaja, die sich in den Fluss Ssisim ergiessen und dem Flüsschen Idshat, welches in den Ubei fällt. Das Eisenerzlager, von dem Hr. Lopatin indess in Zweifel ist, ob es gerade das von Mettich untersuchte war, erwies sich als zum Theil mit Quarz ge- mengter Magneteisenstein, welcher als Gang in einem flachgipfeligen Granitfelsen auftrat, dessen Absturz nach Norden sich noch vier Faden über der allgemeinen Hauptfläche des Berges befand. Der in der Längsrichtung von SW — NO strei- chende Bergzug besteht aus rôthlich-grauem, meist grobkürnigem Granit. Dieser Bergzug lehnt sich mit seinem nordôstlichem Theile an den die Wasser- scheide bildenden Gebirgszweig, sein südwestliches Ende aber besteht aus abschüssigen Felsgehängen, die von dem obern Laufe des Flüsschens [dshat um- spült werden. Die früheren Schurfreste bestanden aus zwei Strecken in der Richtung des Ganges und weiter nach SW in zwei quer auf die Streichungsrichtung des Erzganges getriebenen Strecken. Zur Controlle dieser früheren Schürfe liess Herr Lopatin vier Schurfgruben aufwerfen, durch welche an zwei Stellen der KErzgang, an den beiden andern aber der Granitfels erschlossen wurde. Das Magnet- eisenerz zeigte sich von zwei Werschok (im ersten Schurfe) bis eine Arschin (im zweiten Schurfe) mäch- tig. Der Granitfels, den dieser Gang durechsetzt, ist in schichtformige Massen zerklüftet, die schwach nach NW geneigt sind. Gediegenes Eisen war in dem Ma- gneteisen nicht sichtbar. Der Bergzug, in welchem dieses Erzlager sich be- findet, ist sowie die benachbarten Berge, mit Damm- erde, Wald und grüsstentheils sehr dichtem, stellen- weise fadenhohem Graswuchs bedeckt, daher die auf dem Boden freiliegenden Felsblücke nicht mit er- wünschter Sorgfalt durchmustert werden konnten. Bulletin de l'Académie Impériale mm 124 Nichtsdestoweniger umging und überschritt Hr. Lo- patin diesen Bergzug in verschiedenen Richtungen, besah fast jeden auf seinem Wege liegenden Stein, fand aber nichts als scharfeckige, ausschliesslich aus Granit bestehende Blôcke. Zum Schluss fasst Herr Lopatin das Resultat sei- ner Beobachtungen in folgenden Worten zusammen: «Das Pallas-Eisen wurde auf dem Gipfel des Zwei- ges eines Bergrückens gefunden, der die Wasserscheide zwischen den Flüssen Ubei und Ssisim bildet, und nicht mehr als eine Werst von der Wasserscheidelinie enfernt, in einer sehr bergigen Gegend, wo am Fusse eines Berges sich unmittelbar ein anderer erhebt. Die Bergrücken, einzelnen Berge und ihre Verzweigungen haben hier im Allgemeinen ziemlich steile Gehänge. Der von mir untersuchte Bergzug besteht hauptsächlich aus grobem kürnigen Granit, welcher stellenweis dem finnländischen Rappa-Kiwi sehr ähnlich ist. Die- ser Granit ist von Klüften durchsetzt, die zum Theil von Quarz, Erzen u. A. ausgefüllt sind. So untersuchte ich einen Magneteisengang und fand an einer andern Stelle eine von Amethyst- und Bergkrystalldrusen er- füllte Spalte. Ausser Granit fand ich kein anderes anstehendes Gestein, wie auch keine Blücke anderer Felsarten. «Diese Gegend ist, wie erwähnt, mit dichtem Grase bewachsen, und enthält, wie das überhaupt im Urwalde gewühnlich ist, nicht wenig Windbruch, und deshalb ist eine sehr sorgfältige Besichtigung aller auf der Ober- fiche des Berges liegenden Blücke äusserst schwierig. «Daher hielt ich es für nôthig, um mich dessen zu versichern, ob ausser dem Pallas-Eisen nicht noch andere Stücke derselben Masse sich dort befinden, einen im Betrag von 30 Rbl. gebliebenen Rest der mir für diese Reise gewährten Geldunterstützung, als Prämie demjenigen unter den Ortsbewohnern (die hier häufig auf die Eichhürnchenjagd gehen) zu bestimmen, wel- cher noch ein Stück gediegenen Eisens finden, und mir nach Krasnojarsk darüber berichten würde, Wor- auf ich mich dann zur betreffenden Ortlichkeit bege- ben und meinerseits der Akademie darüber Mitthei- lung machen werde. «Die Gegend zwischen dem Bergzuge, wo das Pallas- Eisen gefunden wurde und dem Jenissei, ist theilweise von ähnlichen Bergen und dem Berge Nemir einge- nommen, der den Endpunkt der Wasserscheidehühen 125 zwischen den Flüssen Ubei und Ssisim nach dem Jenissei zu bildet. «Dieser Berg Nemir und die zum Jenissei hinzie- henden niederen Zweige bestehen aus rôthlichen Por- phyren und anderen Trapp-Gesteinen (nach Lyell) sehr mannigfaltiger Beschaffenheit und Farbe, d. h. beginnend vom Diorit oder Diabas, durch Porphyre verschiedener Art bis zu den Mandelsteinen, deren Hühlungen theilweise mit verschiedenen Mineralien erfüllt sind. «Das Thal des Jenissei, zwischen den Flüssen Ubeï und Ssisim und der zum Jenissei geneigte Abhang des Wasserscheiderückens zwischen diesen Flüssen, besteht aus deutlich geschichteten sedimentären Felsarten, Kalken, Mergeln und Sandsteinen, deren geologisches Alter durch die Versteinerungen vom Dortfe Ogur (Pfanzenabdrücke und , versteinerte Hülzer), welche der Akademie behufs näherer Untersuchung übersendet werden sollen, mit Sicherheit bestimmt werden kann. «ŒEin ausführlicher Bericht, nebst Uebersendung von topographischen Kartenaufnahmen und den gemachten Sammlungen an die Akademie steht noch bevor.» IV. Vergleichen wir nun schliesslich den Bericht des Herrn Lopatin mit den von Pallas und Mettich gegebenen Nachrichten, welche in den beiden ersten Abschnitten ausführlich besprochen worden sind. Was die von Herrn Lopatin beschriebene Ortlich- keit anbetrifft, an welcher der von ihm untersuchte Magneteisenerzgang auftrat, so stimmt sie mit den von Mettich angegebenen Entfernungen vom Ubei, Ssisim und Jenissei, die indess doch auch nur als un- gefähre gelten künnen, im Wesentlichen ganz gut über- ein). Der Eisenerzgang war hiernach 20 Werst vom Jenissei, an einer Stelle zwischen dem Ubeï und Ssisim, wo diese beiden Flüsse nur in zehn Werst Entfernung von einander sich befinden. Orientirt man sich nach diesen Angaben auf der Karte des Herrn Prof. L. Schwartz“), der neuesten und besten über 25) Nach Mettich war die Ürtlichkeit 4 Werst vom Ubei, 6 Werst vom Ssisim und 20 Werst vom Jenissei entfernt. Nach Hrn. Lopatin 4 bis 5 Werst vom Ubei, 5 Werst vom Ssisim und unge- fähr 20 Werst vom Jenissei. Pallas giebt ausserdem noch an, dass dem Berge gegenüber, auf welchem das Meteoreisen lag , sich das Gebürge Nemir erhob. 26) Tpyxs Cuônpexoï 9xcuexunin un. Pycex. l'eorp. O6, Marem. Orxbre. C. Ilerep6. 1864. des Sciences de Saint-Pétersbourg. ER RP à ER RER ec enr 126 den Krasnojarsker Bezirk, welche auch Fürst P. Krapotkin seiner neuesten Arbeit zu Grunde gelegt hat, so lässt uns dieselbe für unseren Zweck vüllig im Stich. In zwanzig Werst Entfernung von Jenissei sind nach dem Massstabe der genannten Karte auch der Ubei und Ssisim über 20 Werst von eimander entfernt, und sie nähern sich erst einander in etwa 10 Werst Entfernung vom Jenissei auf €. 15 bis 16 Werst, an ihren Mündungen in den Jenissei aber erst auf 12 bis 13 Werst. Es bleibt somit dahingestellt, ob die vor nun 125 Jahren datirenden Angaben M et- tich’s und die damit übereinstimmenden, auf die Aussagen der Bauern gegründeten neuesten Angaben Lopatin’s auf einer zu geringen Schätzung beruhen, oder ob jene Karte in Bezug auf die genannten Fluss- läufe einer Rectification bedarf. . Auch sonst stimmen die Angaben von Lopatin, so weit sie vorliegen, mit den von Pallas überlieferten gut überein: der zum Theil mit Urwald bedeckte Berg- zug, der felsige, vier Faden über die Fläche des Berges sich erhebende Absatz, an dessen Nordseite der Erz- gang auftrat, der ihm gegenüber liegende Berg Nemir, das Gestein des Berges selbst, welches nachMettich wie wir dargelegt haben, ein grauer grobkürniger,glim- merreicher Granit ist, «aus dem der ganze Berg zu bestehen scheint», während Herr Lopatin den ganzen zwischen Ubei und Ssisim zum Jenissei hinziehenden Bergzug ebenfalls aus «rôthlich grauem grobkôr- nigen Granit» bestehend angiebt, welchen er stellen- weise mit dem finnländischen Rappa-Kiwi vergleicht. Der Rappa-Kiwi ist aber reich an Glimmer, enthält auch etwas Hornblende, und ist meistens porphyrartig. Auffallend kôünnte uns dabeï erscheinen, dass Pallas, sonst selbst ein so genauer Beobachter, in Bezug auf die Felsart, mit der Wiedergabe der Definition Met- tich’s sich begnügt und dieselbe bestätigt, ohne selbst das Wort Granit zu gebrauchen, obwohl er dasselbe wohl kannte und an vorhergehenden Stellen in semem 1776 herausgegebenen Reisewerke mehrmals anwen- dete. Mettich’s Definition datirt aber vom J. 1749 und hatte, da sie sich in den damals gebräuchlichen wissenschaftlichen ferminis des Wallerius bewegte, volle GültigKeit; sie war, wie wir gesehen haben, voll- kommen exact, da sie uns heute noch das klare Ver- ständniss ermüglicht hat. Zudem besass die Bezeich- nung «Granit», welche seit der Mitte des vorigen 127 Jahrhunderts von Frankreich aus sich in Deutschland allmählich einbürgerte*), noch lange Zeit hindurch nicht die bestimmte Bedeutung, welche man ihr später als einem Gemenge von Feldspath, Quarz und Glim- mer beilegte: In der 1753 zu Paris erschienenen fran- zôsischen Ausgabe des Wallerius, wurde dessen sa- aum simplez, petra simples mit Granite übersetzt und dazu als Arten der Kalkspath (saxum simplex cal- careo spathosum, roche simple calcaire et spathique), der reine Quarzfels (Porzellan-Mühlstein, saæum sèm- plex quarzosum durum), der Glimmerschiefer u. A. m. gerechnet. Ja in dem 1763 erschienenen Dictionnaire oryctologique von Bertrand lesen wir p. 252, folgende Definition des Wortes Granit: «Granites. Sorte de marbre rouge diversifié par dif- férentes couleurs. Les anciens l'ont nommé pyrrhocoe- philus syenites etc. (Théophraste]. D'autres reservent ce nom à une pierre rude, dure, mal polie, composée de grains. Ces pierres ont des tâches grises verdâtres sur un fond d'un blanc sale.» Erst durch Werner in Frei- berg wurde die Bedeutung des Wortes Granit in dem heutigen Sinne fixirt, und an Stelle der wohl- charakterisirten grauen Felsart des Wallerius ge- setzt. Kehren wir nach dieser Abschweifung wieder zum Hauptgegenstande zurück. Nur in Bezug auf die Natur des Erzes selbst diffe- riren die Angaben. Lopatin findet mit Quarz ge- mengten Magneteisenstein, während nach Pallas Beschreibung das Erz kein Magneteisen sein konnte, sondern Eisenglanz oder Rotheisenstein war, mit Ganggesteinsmasse gemengt, die wohl Quarz sein musste. Mir selbst liegen-keine Probestücke aus die- sem Erzgange vor. Daher mag die Sache einstweilen auf sich beruhen. Sie künnte aber wohl durch die Voraussetzung ihre Erklärung finden, dass Pallas, der 27) Einer gefälligen brieflichen Mittheilung des Prof. Q uenstedt in Tübingen verdanke ich folgende Notiz über die geschichtliche Entwickelung des Wortes Granit: «Der Name Granit stammt von italienischen Künstlern, die jedes kôrnige Gestein, was sie bearbeiteten, so nannten, wenn es nicht Marmor war. Agricola kennt den Namen noch nicht, er wurde unter Syenites und anderen begriffen. Caesalpinus, de metal- lieis, Romae 1595, lib. IT, cap. 11, und namentlich Tournefort, Relation d’un voyage du Levant im 7. Briefe, die zuerst schon 1698 in Fol. zu Paris herauskam, bedienten sich des Wortes, daher wurde es uns daun durch die Franzosen seit der Mitte des vorigen Jahr- hunderts geläufig, namentlich durch Guettard, Mém. sur les Gra- nites de France 1751,» Bulletin de l'Académie Impériale —————_—_—_——— nicht selbst schürfte, nur Krzstücke der äussern La- gen, vom Ausgehenden des Ganges, in die Hände nahm und untersuchte. Die äussere der Luft ausgesetzte Lage eines Magneteisensteinganges mag wohl durch Ein- wirkung der Atmosphärilien im Laufe der Jahrtausende durch Aufnahme von Wasser und weitere Oxydation in Brauneisenstein mit «rother Guhr» überge- gangen sein. Die Worte von Pallas chin und wieder, doch nur ganz wenig magnetisch», deuten dann selbst auf noch unverändert gebliebene Magneteisen- partikel hin. Auch stimmen die Angaben über die Mächtigkeit des Erzganges überein. Nach Lopatin varürt sie von 2 Werschok bis 16 Werschok (1 Arschin), Mettich gab zehn Wersch. an, also fast die Mittelzahl der Angaben Lopatin’s. Da somit bis auf die noch zu erledigende Differenz hinsichtlich der Natur des Erzes alle Umstände, so weit sie sich übersehen lassen, vüllig übereinstimmen, so kann es daher wohl sein, dass Herr Lopatin den von Mettich geschürften Gang gesehen hat. Hr. Lo- patin ist indess darüber selbst in Ungewissheit. Hier- auf ist aber jetzt kein besonderer Werth zu legen. Wenn in einem auf weitere Strecken vüllig gleichfor- migen Gestein Erzgänge von gleichbleibender Strei- chungsrichtung (sowohl Mettich als Lopatin gaben an, dass der Gang nach Norden ausging) wiederholt auftreten, so pflegen sie in allen Einzelheiten, der Beschaffenheit des Erzes, der begleitenden Mineralien u. s. w. sich zu wiederholen, so dass, wenn ein derar- tiger Erzpunkt beschrieben ist, dieselbe Beschreibung gleich auf mehrere andere Punkte desselben Reviers, wo die gleichen Gesteinsverhältnisse herrschen, passt. Wir kônnen daher mit Sicherheit annehmen, dass Lopatin, wenn er auch gerade nicht den von Met- tich und Pallas besichtigten Gang getroffen haben sollte, doch einen gesehen hat, der dem Gange Met- tich’s nahe lag und wahrscheinlich von derselben Erz- beschaffenheit war. Noch ist schliesslich zu bemerken, dass die Wabr- scheinlichkeit, jetzt noch Stücke des Pallas-Eisens in der Nähe der von Mettich, Pallas und Lopatin untersuchten Ortlichkeit aufzufinden, als verschwin- dend anzusehen, und es daher vüllig überflüssig er- scheint, zu diesem Zweck noch eine Prämie zu be- stimmen. Ganz abgesehen davon, dass schon bald nach 129 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 130 LL LE RER EE NE PCT VOUS ET LE EE TE TT OA dem Bekanntwerden des Pallas-Eisens an Ort und Stelle, schon von Pallas selbst angeregte, wiederholte und eifrige, obwohl vergebliche Nachforschungen nach anderen, ähnlichen Stücken stattfanden, hat es die Er- fahrung gelehrt, dass, wenn ein Fall mehrerer Meteo- riten stattfindet, die einzelnen Stücke meist in grüsse- ren Entfernungen von einander, auf einen grüsseren Raum vertheilt,.niederzufallen pflegen. Begnügen wir uns mit Anführung einiger Beispiele aus dem eigenen Lande. Die am 8. August 1863-um Pillistfer in Livland gefallenen acht Metcorsteine, von denen trotz angestrengten Suchens vieler Menschen nur 4 gefun- den wurden, waren auf einem Flächenraume von 40 Quadratwerst verstreut aufgelesen worden. Die sieben Stücke der im J. 1855 am 11. Mai auf der Insel Oesel niedergefallenen Metcoriten, von denen nur eimer gefunden werden konnte, lagen auf einem Flächen- raume von 380 Quadratwerst verstreut. Es hat sich allerdings ereignet, dass von einem anderen, sehr characteristischen Pallassite bedeutende Stücke zu verschiedenen Zeiten nach einander aufge- funden wurden, die man als zusammengehôrig und von einem Fall herrührend erkannte, und zwar sind es dieselben, deren ich am Schluss des ersten Abschnittes erwäbnte. Der schon vor dem J. 1751 bekannte Pallassit von Steinbach (zwischen Eibenstock und Johanngeorgen- stadt an der sächsisch-bühmischen Gränze), ferner der im J. 1847 bei dem Dorfe Rittersgrün bei Schwar- zenberg in Sachsen, während des Pfügens im Acker- felde gefundene, und endlich der Meteorit, welcher im April 1861 bei Breitenbach, Kreis Elbogen in Bühmen in der oberen Erdschicht zufüllig aufgegraben wurde, haben sich alle drei bei näherer Vergleichung als in ihrer Beschaffenheit vüllig identische Bruch- stücke eines und desselben Kürpers herausgestellt. Die Widmanstedten’schen Figuren haben in ihnen allen die gleiche Richtung, und jene genannten Orte sind nur wenige Stunden von einander entfernt. Jene Stücke rühren also sicherlich von einem und demselben Me- teoritenschauer her, dessen Vorgang auf die zweite Hälfte des 16. Jahrhunderts verlegt wird. Doch war ibre Auffindung nur ein Werk des Zufalls in dem dichthbevülkerten, culturbedeckten Sachsen und Büh- men; in dem menschenarmen, naturwilden Sibirien sind Tome XX. solche Chancen, selbst beim Nachsuchenlassen, weit weniger zu erwarten. Auch lehrt ohnedies die wiederholte Erfahrung, dass ein nachträgliches Suchen von Meteoriten, wenn sol- ches nicht unmittelbar nach geschehenem Phänomen stattfindet, selten Resultate giebt, die mit der aufge- wandten Arbeit und den Kosten im Verhältniss ste- hen. $So liess, um aus vielen Beispielen nur eines zu erwälhnen, der Freiherr von Reichenbach, einer der eifrigsten Meteoritenforscher, im J. 1833, elf Tage nach dem bei der Stadt Blansko in Mähren stattgefunde- nen Aerolitenschauer, wobei es festgestellt war, dass gegen 400 Steine gefallen sein mussten, nach diesen Steinen suchen, und zwar mit Hülfe von nicht weniger : als 120 Mann im Verlaufe von 600 Arbeitstagen; das Terrain war waldig, die Witterung nicht besonders sünstig. Das Resultat war, dass im Ganzen nur acht kleine Steinchen gefunden wurden, deren Gesammt- gewicht bloss zwanzig Loth betrug *). Hydrologische Untersuchungen, von Professor Dr. C. Schmidt in Dorpat. (Lu le 9 avril 1874.) VI Der Aral- und Kaspi-See Bilden die beiden grüssten Binnenseen der alten Welt, Reste des Diluvialmecres, abgeschlossen durch Hebung des Kaukasus und Ural? ; Hat Jahrtausende langer Zufluss mächtiger Süss- wasserstrome dieselben stärker verdünnt, als die anta- gonistisch wirkende Sommerverdunstung sie concen- trirte ? Stehen Wolga, Ural, Terek, Kur zum Kaspischen, Oxus und Jaxartes zum Aral-Becken, der Jordan Zum todten Meere, der Ssalijan, Aiïdschi, Dshagati zum Urmia-Sce, in gleicher genetischer Bezichung, wie die Charisacha zum Elton-See !)? Die Untersuchungen der Herrn Abich*) über den Kaspi- und Urmia-See, R. F. Marchand?), Th. J. 28) Poggend. Annalen. Bd. 124, $. 215. 1) cf. Fr. Goebel. Reise in die Steppen des südlichen Russlands IL, p. 24—30. 9) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de St.-Péters- bourg, VI"® Série, Tome VII, pag. 22—31 (1859). 3) Journal für praktische Chemie, XLVII, pag. 353—374 (1849), nebst vollständicer Zusammenstellung der bisherigen Untersu- chungen. 9 132 und W. Herapath‘), Booth und Muckle*), F. Mol- denhauerf), Boussingault 7) über das todte Meer, Boutron-Charlard und A. Henry‘) über Letzteres und das gleichzeitig am 2. April 1850 zur Analyse geschôüpfte Jordan- Wasser liefern reiches Material zur Beantwortung dieser Fragen. Für den Aral-See lag bis jetzt nur die Untersu- chung des Herrn Magisters N. Teich in Taschkend vor, zu der Herr Capitän Scharnhorst im Sommer 1871 das Wasser von der Mitte des Sees schüpfte. Eine vorläufige Mittheilung dieser Arbeit ist in X 7 der Turkestaner Zeitung 1872 (Typrecrancria Bby0- mocrn M 7) verôffentlicht worden. Herr N. Teich hat die Güte gehabt, mir die analytischen Data, dat. Taschkend, 4. April 1873, durch gef. Vermittlung des Herrn v. Scharnhorst und Prof. K. Lenz in Peters- burg aus seinem Untersuchungsjournal handschriftlich mitzutheilen. 1000 Grm. 17,821 Grm. 9,494 Aralwasser ergaben spec. Gew.=1,0106 AgCI + Agbr, Ba50,=%:259 50, — f1, 137 SO, + 0,796 Ca0 12,122 SO, +- 1,061 Me, » 0,677 » SiO, (?) 0,007 » ALO, (phosphorsaure Erden?), 0,792: 15 -Ca0:=— 0,568 Ca —1,933 CasSO,, {3,183 MgSO, 1,243 Mg0 = 0,746 7 D VIS 0,746 Mg — À, 451 MeC L. DOSTMMPA NA — 6,709 NaCl: Auf der Rückreise von Chiwa im Sommer vorigen Jahres den Aral-See kreuzend, schüpfte Hr. Dr. med. Jobn Grimm am 24. Juni (6.Juli) 1873 um 3%, Uhr Nachmittags bei 26,47 C. Wassertemperatür, 30,5° C. Luftwärme im Schatten und leichtem NNW Winde auf,der Mitte des Sees 4 Champagnerflaschen Aral- wasser zur chemischen Untersuchung:. Alle 4 Flaschen langten im September v. J. wobhl erhalten in Dorpat an und bilden das werthvolle Material zu vorliegender Arbeit. Mein hochgechrter Freund gestatte mir, ihm 4) Quarterly Journal of the Chemical Society (1849). 5) Narrative of the United States Expedition to the river Jor- dan and the dead Sea by W. F. Lynch. Philadelphia (1849), Pag. 509. 6) Wühler und Licbig. Annalen der Chemie. XCVII, pag. 357 (1856). 7) Annales de Chimie et Physique, -170 (1856). 8) Journal de Pharm: icie et de Chimie, 3° Série, XXI, pag. 161, Auszug Journ. f. praktische Chemie, LVI, pag. 57 (1859). Vol. II, pag. 536 me Série, XLVIII, pag. 129 -- Bulletin de l’Académie Impériale 132 für dieselben meinen und aller Fachcollegen herz- lichen Dank abzustatten. Beim Oeffnen der gut verkorkten und versiegelten Flaschen zeigte eine derselben leichten Schwefelwasser- stoff-Geruch, offenbar in Folge von Gyps-Reduction durch hineingerathene Algen - Reste. Die 3 andern waren geruchlos; von neutraler Reaktion gegen Pflan- zenfarben und schwach bittersalzigem Geschmack. Um jeder Unsicherheit vorzubeugen, wurde die zur Schwe- felsäurebestimmung dienende Wassermenge Behufs der Wiederoxydation etwaiger Reductionsstufen der Sulfate mit Chlorgas gesättigt und erst nach mehr- stündiger heisser Digestion siedend durch Chlorbaryum gefallt. Der zur Bestimmung der Dichtigkeit dienende eng- halsige Ballon von 272 Cc. Capacität hatte 3 Mm. innern Halsdurchmesser in der Gegend der Diamant- strichmarke. Als Mittel von sechs Wägungen, deren Schwankungen Æ 0,0021 Grm., ergab sich das Vo- lumgewicht auf Wasser gleicher Temperatur bezogen Q " KO ] 274, 480 bé 5 40 TL 99 — 10091 Demnach wiegt 1 Litre Aralwasser von 17,5’ C., in Luft gleicher Temper atur gewogen — 1006,799 Grm. Analytische Data: a) Chlor und Brom. a) 241,306 Grm. Aralwasser, füllt, gaben 3,7426 Grm. AgCI + AgBr — 15,5097 p. M. 8) 1085,942 Grm. Aralwasser, auf 50 Ce. concen- trirt, mit Chlorwasser und Chloroform geschüttelt, durch Farbenvergleich mit titrirter Normal-Bromlü- sung 0,00315 Grm. Brom — 0,00298 p. M. Brom entsprechend 0,00681 p. M. Agbr, mithin enthielt a) 15,50289 p. M. AgCI — 3,8339 p. M. Chlor. b) Schwefelsäure. 119,979 Grm. Aralwasser, mit Chlorwasser und Chlorbarium heiss gefällt gaben 0,9716 Grm. BaSO, — 2,7806 p. M. SO €) Rubidium, Kalium, Natrium. a) 1982,809 Grm. in grosser Platinschaale mit Schwefelsäure-Überschuss eingedampft, geglüht, mit Chlorbaryum und Alcohol zersetzt, die Alcohol- lüsung mit Platinchlorid gefällt, der Niederschlag | = Rb,PtCI, + K,PtCI, im W asserstoffstrome reducirt mit Silbernitrat ge- 0,2271 Grm. Chlorkalium - Chlorrubidium, woraus durch Fällen mit Silbernitrat 0,4323 Grm. Chloe silber __ f0,00296 p. M. RbCI — 0,00209 p. M. Rubidium À 0,11155 p. M. KCI — 0,05853 p. M. Kalium. 8) 544,426 Grm. mit Barytwasser und Chlorbaryum heiss gefäillt, der Kalk- und Baryt-Überschuss durch Eindampfen und Glühen mit Oxalsäure entfernt, gaben 34572 Grm. NaCI + KCI+- RbCI 0,900 pM0 » » davon 0,1145 D. M. KCI + RbCI Rest — 6,2356 p. M. NaCI —9,4562 p. M. Natrium. d) Calcium, Magnesium, Eisen, Kicselsäure, Phosphor- säure, gebundene Kohlensäure. 1200,643 Grm. Aralwasser eingetrocknet, mit 50 Ce. H Cl-haltigem Wasser ausgezogen, die Lüsung kalt mit essigsaurem Ammon übersättigt, der Eisenoxyd- phosphat-Niederschlag durch Schwefelammonium zer- setzt, das Eisen durch Übermangansäure titrirt, die Ammoniumphosphatlüsung durch ammoniakalische Ma- gnesialüsung gefällt des Sciences de Saint-Pétersbourg. 134 0,00137 Fe,0, — 0,00080 p. M. Eisen 0,0021 Mg,P,0, — 0,00142 p. M. Phosphorsäure P,0, 0,0038 Si0, —0,00317 p. M. Kieselsäure Si0, das Filtrat mit oxalsaurem Ammon gefällt, der Cal- ciumoxalat-Niederschlag weissgeglüht, 0,7698 Ca0 — 0,6412 p. M. Ca0 — 0,4580 p. M. Calcium. Filtrat eingedampft, mit Schwefelsäure - Überschuss geglüht, MgO und SO, durch Barytwasser gefällt, den BaSO, + MgH.0, Niederschlag mit verdiünnter Schwefelsure zersetzt, die Mg$S0,-Lüsung in gewoge- ner Platinschaale eingedampft und geglüht 3,812 MgSO, = 0,9942 p. M. MgO — 0,5965 p. M. Magnesium. Das durch Kobhlensäure vom Baryt - Überschusse be- freite Filtrat zur Controlbestimmung von Cæ& und CB benutzt. Demnach enthalten 1000 Grm. Aralwasser: am 24. Juni (6. Juli) von Herrn Dr. Grimm geschôpft verglichen mit Eismeerwasser von demselben Chlor- gehalte und dem von Herrn Capitän Scharnhorst im Sommer 1871 geschôpften, von Herrn N. Teich untersuchten Aralwasser : 1000 Grm. Res 209,395 Grm. Eis- | S neoS GRO ser 24. Juni (6. Juli! mecrwasser ent- | Sommes 1871 ss ee halten Ischüpftes Aralwasser OUI RE PSE LE Me. 1e 3,833 3,5990 3,833 ETUIS IS A din ira Pleine à 0,0029 0,0093 0,0029 BONMÉOISAATE SO nm ee ne. à 2,7806 0,4546 2,8369 Phosphorsäure P, Ô, MATIERE 0,0011 0,0022 Gebundene Kohlensäure ACCORD. 0,1347 0,0059 ACER SÉRIE ENRES 0,0032 0,0030 0,5892 ° (?) Sauerstoffiquivalente der an SO,, P,0, es und 2C0, gebundenen Metalle j BALE CUNpe AUDIT DE se 4. PP NAPMNENIR 0,0021 0,0025 RCA NI LE PRIT VARIE EE ER a CII ESS 0,0585 0,0618 NADEDMENARe ES 0. Re re PAR 2,4562 2,1292 2,2050 Coca area te ne en 0,4580 0,0813 0,4923 MasnesiamiMie.. 24.10 ar: 0,5965 0,2603 0,6491 À OT RTES CIO EMA RS Re A 0,0008 0 0002 SUIVRE Re PARENT MON FOR EE EE SIT EEE 10,9089 6,9360 Wasserfreie CO,, N, 0. Spuren organ. Substanz, Spur NI, und 'N OU 989,0911 993,0640 1000 1000 9) Offenbar ein Schreibfehler; der Kieselsäuregehalt des Aralwassers wäre nach dieser Angabe hôher als der des nur 0,519 p. M. Si0, enthaltenden grossen Geysir! vergl. Hrn. Damour’s Analyse Ann. de Chimie et Physique, 8"° Série, XIX, p. 478 (1847). 9% 135 Bulletin de l’Académie Empériale 136 | TE 870,300 Grm. Aral- Gruppirung der a Re ranor ie Sora on Bree (nach Forchhammer’s Methode) (6. Juli) 1873 93. (11.) Juli 1870 | or Ah Calémmeutfat CaSO, ...........:: 1,3499 0,2660 1,933 Magnesiumsulfat MgSO,........... 2,9799 0,4475 3,183 ChorrubidiumeRbOL . . ........... 0,0030 0,0036 ChlorkaltumanRCL 1. ..105100 OM 0,1178 ChlormatmumaNaCl : :.,. 4. NOR 6,2356 5,4049 6,709 Chlormagnesium MgCL, ........... 0,0003 0,6701 0,451 Brommagnesium MgBr, Er RE Te 0,0033 0,0107 Calciumphosphat CaP,0, . ......... 0,0016 0,0031 Calciumbicarbonat CaC,O, . ........ 0,2185 0,0093 Eisenbicarbonat FeC,O,..,.....::.. 0,0022 0.0004 LEA RON ORNE Ex TO MATE 0,0032 0,0059 0,589 (?) 10,9089 6,9360 12,872 Ein Blick auf diese Zusammenstellung genügt, die Gegensätze der Constitution des Eismeer- und Aral- wassers zu erkennen. Während im Aralwasser Sulfate und Bicarbonate überwiegen, enthält Eismeerwasser die Afache Quantität Chlornatrium, Chlorkalium und Chlor- rubidium, die 15fache Brommagnesium, die 10,000- fache Chlormagnesium. Gyps und Bittersalz stehen beiderseits im gleichen Verhältnisse zu einander. Es ist wahrscheinlich, dass im Stromgebiete des Oxus und Jaxartes belegene Gypslager dies Verhältniss stets steigern, indem sie dem abflusslosen Soolboden mehr Sulfate als, Chloride zuführen. Es wiederholt sich hier das Verhältniss der Bittersalzlinie ): die leichtlôs- lichen, zum Theil zerfliesslichen Chloride werden durch Schneewasser leichter aus dem Boden ausgewaschen, als der schwerlôsliche Gyps. Der Ust-Urt, das den Aralsee vom Caspischen trennende Hochplateau ist im Laufe der Jahrtausende durch die jährlichen Früh- jabrswasser an Chloriden erschôpft worden, während Gypsstocke oder Lager inmitten desselben dem Aral von der Westseite, der Amu und Syr-Darja von Süden und Osten her mehr oder minder reiche Gypsquellen zuführen. 10) Über das Eismeerwasser cf. Forchhammers betreffende Untersuchungen : Om süvandets bestanddele og deres fordeling i havet. Kjobenhavn 1850, 4!° und die Parallele mit meinen Arbeiten | auf diesem Gebiete: Mélanges VIIT p. 477—508 (1871) und Mémoires XX N°4 «die Seen der Bittersalzlinie» p. 7—13, 77° Série (1873). 11) Mémoires VIT"® Série, XX N° 4 (1873). Der Wasserspiegel des Aralsees ist im Mittel 124 engl. Fuss hüher, als der des Kaspi ”). Das Gleich- gewicht zwischen Wasserzufuhr und Verdunstung ist bei ersterem demnach zu Gunsten der Concentration weniger gestôrt, als bei letzterem, dessen Spiegel unter dem des schwarzen Mecres liegt. Nachstehende Übersicht zeigt, dass das Aralwasser nahezu denselben Schwefelsäure-Gehalt mit dem Kaspi- schen zeigt, dagegen bedeutend weniger Chloride ent- hält als letzteres. Die Gruppirung ergiebt den Gyps- gehalt des Aral dreimal so hoch als den des Caspi- wassers, dagegen ist die Bittersalzmenge des letztern absolut und relativ zum Gyps bedeutend hüher als die des Aral. Während das Aralwasser 6,3 p. M. Chlor- natrium +- Chlorkalium enthält, zeigt das Wasser des dem Aral nächstliegenden Theils des Kaspisees 9,5 p. M. Beiden fehlt Chlormagnesium, das sich im Mittel- meer und den freien Oceanen in beträchtlicher Menge findet. Nach Hrn. Abich’s Untersuchungen 5) und der Analyse des von Hrn. K.E. v. Baer am Tjuk-Karagan- Vorgebirge geschôüpften Kaspi-Seewassers durch Hrn. Mehner ") enthält dasselbe 12) R. Lenz, Unscre Kenntnisse über den frühern Lauf des Amu-Darja. Mémoires VII"® Série, Tome XVI, M 3 (1871), p. 42. 13) Vergleichende chemische Untersuchungen der Wasser des kaspischen Meeres, Urmia- und Van-$Sees, Mémoires VI"® Série, Tome VI, p. 6—11 (1859). 14) Kaspische Studien, Bulletin Tome XIII, M 301/302, p. 199 (1855). 137 des Sciences de Saint-Pétersbourg. COLE OU ARR EE EE EEE RSS ESESnES 138 in 1000 Grammen Wasser : € SPRL ER ENEEPEE ERN ER CRE CI RE CR RE EU PR RRQ TOR EUR PI ù K. E. v. Baer| RME 2 Awbiuitec 0h (Mehner) | Aralse.e Û sex | 24. Juni (G. GolfvonBaku, Rhede _Tiuk- Juli) 1873, rs | D erbone Karagan- Sehamhorst D. Grimm, 23. uef |von Derbent| Vorgebirge |, Tele aeis ré CHOC ARE ALEUR 0T .1405/456: 2. 5:085 NI5/754 4,409 3,8335 Senwetelsaure SONT dre sate.s 2,766 2,503 2,503 32h01) E227806 3 $ rl x | ? î | Geb. Kohlensäure 2C0,.....:.. .| 0,040 0,093 0,369 | 01347 Sauerstoffaequiv. von SO, und 2C0, | 0,560 0,534 0,568 | 0,5808 ; | {Rb 0,0021 Käliume Ke: cd CREER ? ATOUT ETES QE RE \K 0,0585 Nana Nas une cou 8,414 | 9,999 3,526 2,637 | 2,4562 Calc CAR eee eue RL Un 0,300 0,364 0,268 0,568 | 0,4580 2 ? y 1 ] MagnesiumeMe "2... 24 0,790 Oro 0,691 0,746 | 0,5965 = IR :s 2 | Summe der Mineralbestandtheile. .! 13,326 9,433:1014,000:: | 12,872 .10,9089 Gruppirt man diese Elemente nach Forchhammer’s Weise, so erhält man in 1000 Grammen Wasser: EE Kaspisee Aralsée : IK. E. v. Bacrls 194. Juni (6.Juli) ADI PC D (Mehner) Sommer 1871| 1873 Golf Rhede | Pre Scharnhorst | Dr. Grimm von Baku |von Derbent | Von (N. Teich) | (C. Schmidt) . | | : 4 Chlornatrium NaCI ..... : 8,527 7,603 8,950 6,709 6,2306 | {| RbC10,0030 ChlorkalumeRKCl En er ? ? 0,651 ? (eme ee are po ae) | KCI 0,1115 Calciumsulfat CaSO,......... | 1,074 | 1,089 | 0,559 | 1,933 | 1,3499 Magnesiumsulfat MgSO, | 3,249 | 3,018 MESA ESS REIN 2°9:799 Chlormagnesium MgCl,....... 0,304 | 0,643 | 0,451 | 0,000 Calciumbicarbonat CaC, 0: 0,080 0,154 0,373 0,2185 Magnesiumbicarbonat MeC 0 0,205 a _—_ — is [1e Er _ —_ er 1 | Î Summe der Mineralbestandth. .| 13,234 | 12,507 | 14,000 | 12,572 | 10,9089 Die Analyse des Hrn. Mehner unterscheidet sich von der Hrn. Abich’s durch den bedeutenden Gehalt an Chlorkalium, der selbst den des Eismecrwassers übertrifit. Hrn. Abich’s Untersuchung des Wassers aus dem Golf von Baku ist mit 71,4 Grammen, von der Derbenter Rhede mit 72,7 Grammen angestellt. Es ist müglich, dass bei so kleinen Mengen Unter- suchungsmaterial der Chlorkalium -(rehalt von Hrn. Abich übersehen, von Hrn. Mehner aus gleichen oder andern Ursachen zu hoch gefunden wurde. Die Wiederholung dieser Analysen mit grüssern Wassermengen, etwa 10 bis 20 Litres, behufs schär- ferer Bestimmung des Rubidium und Kalium, der Kie- selsäure, Phosphorsäure, gebundenen Kohlensäure und des Broms wäre als Parallele zur vorliegenden Aral- Untersuchung von grossem Interesse. Bei dem regen 139 Bulletin de l’Académie Impériale 140 ee Dampferverkehr auf dem Kaspisee bietet die Beschaf- fung der erforderlichen Wassermengen von verschie- denen Punkten der Fahrstrasse nicht die mindesten Schwierigkeiten dar. Einen Anhaltspunkt zur Beurtheilung der Consti- tution des Caspiwassers und seinem Verhalten bei der Verdunstung in kleinern abflusslosen Becken bietet die Zusammensetzung des Soolinhalts jener zahllosen grüssern und kleinern Salzseen, welche Astrachan um- geben und dasselbe zum Kaspischen Venedig machen. Einige der nächstbelegenen werden zu Sool- und Schlammbädern benutzt; so der 10 Werst westlich belegene Tinetzky’sche See Ÿ), dessen Schlammabsatz und die ihn tränkende Soole folgendermaassen zusam- mengesetzt sind: Soole des Tinetzky’schen $Sees 10 Werst westlich von Astrachan. Dieselbe ist klar, fast farblos, mit schwachem Stich ins Gelbliche, geruehlos, stark bittersalzig schmeckend. Reaktion gegen Lakmus und Curcume neutral. Dichtigkeit bei 18,8° C. — PE —1,26103. 7 17,7816 Analytische Data. a) Chlor und Brom. æ) 5,6264 Grm. Soole, direct mit Silbernitrat ge- füllt, gaben 3,1611 Grm. AgCI + AgBr — 561,831 p. M. Silberniederschlag. 8) 25,221 Grm. Soole mit Chlorwasser und Chlo- roform durch Farbenvergleich mit titrirter Normal- bromlüsung gaben 0,0100 Grm. Brom — 0,3965 p. M. Brom, entsprechend 0,9315 p. M. AgBr, 560,9000 » » AgCI = 138,699 p. M. Chlor. b) Schwefelsäure. 19,6556 Grm. heiss mit Chlorbaryum gefällt 2,9302 BaSO, — 51,185 p. M. SO.. €) Rubidium, Kalium, Calcium. 169,228 Grm. direct mit oxals. Natron 0,0038 CaO — 0,016 p. M. Calcium. Die Alcohollüsung mit Platinchlorid, Reduction des Rb,PtCI, + K,PtCl,- Niederschlages im Wasserstoft- strome 0,2243 RbCI + KCI woraus durch Silber- me , {0 00504 RbCI nitrat 0,4275 Grm. AgCIl = 10.219926 KCI — [00298 p. M. RbCI = 0,0210 p. M. Rb D (1,2956 » KCI —0,6797 » K. d) Magnesium. 18,572 Grm. Soole mit Ammoniumphosphat und NH, gefällt nach vor gingiger Abscheidung des Kalkes durch Ammoniumoxalat 2,955 5 Mg,PO,— 34,102 p. M. Magnesium. Demnach enthalten 1000 Grm. Soole des Tinetzky- Sees, parallelisirt mit dem von Hrn. Abich unter- suchten Wasser des Urmia-Sees"”), des todten Mee- res?) und der kürzlich von mir analysirten Omsker") Soole: Ti HE Kg, 00 ne 7) Urmia-See 16) | Todtes Meer 1?) | (Abich) (R. F. Marchand) C. Schmidt | | CAR CI Een nes 4e 138,699 | 136,184 126,87 143,87 BTOMÉBTS SE CL A LOMEE 0,396 0,320 ? 2,18 Schwefelsiure SO. . .. .::.... D1.185 51,918 9,29 0,52 Sauerstoffäiquivalent der SO, . ... 10,237 10,384 1,86 0,10 AUDITTNAR DEN EC EN: 0,021 ? ? ? RO DUMARSRER LR te LR 0,680 0.012 ? 7,33 INABDEMEIN AUS use let done 1e à ele 59,392 80,755 75,02 25,86 COCA AA AE esse en 0,016 0,023 0,27 10,43 Maenesiun ME 2e 04 c'e dede 34, 402 19,650 6 60 0,33 288,988 299,260 219. oil PARTIE 15) Hr. Magister Osse, aus Astrachan, einer Familie angehürig, deren liebenswürdige und gastfreie Zuvorkommenheit allen wissen- schaftlichen Reisenden in jenen Gegenden wohl bekannt ist, hat Soole und Schlammabsatz an Ort und Stelle im Sommer 1873 ge- sammelt und zur Untersuchung nach Dorpat mitgebracht. 16) Mémoires VI"e Série, Tome VIT, p. 23 (1859). 17) Journal für pr. Chemie, XLVIL, p. 365 (1849). 18) Mémoires VII"® Série, Tome XX, X 4, p. 25 (1873). 141 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 1 Die Gruppirung, analog dem Aralwasser, ergiebt in 1000 Theilen: Ti nn ky | DR *) | Urmia-See 5) | Todtes Meer 1?) ee | (Abich) (R.F. Marchand) | C. Schmidt | | Calciumsulfat CaSO, . ........ | 0,054 0,075 0,7 0,88 Magnesiumsulfat Me DOME RUS-2 lu T6,129 17,808 13,3 Chlormagnesium MgCl, PS RE TD LAS 15,990 15:2 105,43 Brommagnesium BgBr,. . ...... 0,456 0,568 ? 2,51 Chlorrubidium RbCI ........ . | 0,030 ? ? ChlorkalumiK OR EP. canne 152,96 0,024 1,4 13,98 ChlornatriumiNaCl, 2.22%: 4% Je 204,983 190,1 65,78 Kieselsäur RON en tien: 0,012 0,03 Wasserfreie Salze . ...:. .:. . . ..: | 288,988 299,260 390,7 PARTIES Wasser, N u. O Spur. org. Substanz AOL 700,740 779,3 182,27 1000 1000 1000 1000 Spec. Gewicht DR Ts Aébeulrs 120103 ? 2,175 1,1842 Auf 100 Grm. Chlor enthalten, nach aufsteigendem Schwefelsäuregehalt geordnet: mo 142 seen der Bittersalzlinie AE 2 Omsk Caspi ———— — | Tinetzky Tjuk-Kara- Eismeer “XIV V I Il | A! Ne Aral AE S ë Ba Las Gankina | Woltschij | Tschistaja SpoIe Soole | Vorgebirge nm nm = | — — bre 41110,242 01120" 0;111 1 0,113:110:102/0;2 07235 ? 0,076 SO. 111,860 | 13,367 118,875 134,346 34,797 136, de 38,120 | 43,652 72,539 Rb. 0,066| 0,004 |; { 0. 015 9 ë 0,061 É : He NON 0.55 824 K ie - La K RE 707 AE il 556! O8 490! 0,009! 5,947 () 1,526 Na 55,543 | 56,064 160,726 57,807 161,446 [38,465 159,294 | 61,493 | 64,071 Cas 19,122] 5,122 | 3,415] 8,093 | 6,684] 0,012] 0,018| 4,674 |11,947 Mg | 6,791 1,923 | 9,309 | 9,947 | 9,099 124,804 [14,428 | 12,051 15,560 Im Aralwasser ist der absolute und relative Die Soole des Tinetzki-Sees ist der Rückstand Gypsgehalt am hôüchsten, demnächst im Kaspi, dessen absolute Gypsmenge im Litre Wasser jedoch die der freien Oceane nicht erreicht. Die Seen der Bitter- salzlinie gruppiren sich in zwei Abtheilungen zwischen Eismeer und Kaspisee. Der absolute Gypsgehalt von III Tschistaja — 2,98 p. M. entspricht mit Gyps gesättigter, von XIV Präsnogorkowskoja und Woltschij nahezu gesättigtem Soolwasser von 29,5 bis 15,1 p. M. Salzgehalt ”). 19) Cf. Mémoires VII"® Série, Tome XX, Xe 4, p. 8, «A, Bitter- salzseen à 12 bis 80 p. M. Salzgehalt. sommerlicher Concentration des Kaspiwassers unter periodischer Betheiligung der Wolga durch Frühjahrs- Hochwasser. Bei dieser Verdampfung krystallisirte zunächst Gyps, dann ein Theil des Chlornatriums. Die leichtlüslichen Salze: Bittersalz, Chlormagnesium, Brommagnesium, Chlorrubidium, Chlorkalium, der grüsste Theil des Chlornatriums, blieben gelüst. Gleich- zeitig fand in Folge starker Temperaturschwankungen Wechselzersetzung von Bittersalz mit Chloriden statt, die den Chlormagnesiumgehalt aufs Zehnfache des ur- sprünglichen steigerte. Das Kaspiwasser enthält auf 143 Bulletin de l'Académie Impériale 144 ER LS LÉ RE LPS EE CESR CR 10 Theile Bittersalz 1 Theil Chlormagnesium, wäh- | sich erwarten, dass dasselbe Verhältniss im Kaspisee rend im Tinetzkyschen See beide Salze zu gleichen | unverändert geblieben ist. Theilen gelôst enthalten smd. Falls die Umsetzung von Chlornatrium und Bitter- salz zu Chlormagnesium und Glaubersalz stattgefun- den, muss letzteres als schwerlüsliches Calcium- und Magnesium-Doppelsulfat (Glauberit etc.) ausgeschie- den worden sein, da Tinetzky-Soole auf 100 Th. Chlor 7%, weniger Schwefelsäure, dagegen 12°/, mehr Magne- sium enthält als Kaspiwasser. Das Verhältniss von Chlor zu Brom in der Tinetzky- Soole gleicht dem des Eismeerwassers. Da beide Ha- loide als leichtlüsliche Salze vorhanden sind, so lässt Zur Beurtheilung der Frage, wie viel Chlornatrium nach beendigter Ausscheidung des Gypses aus dem Kaspiwasser im Tinetzkyschen Seebecken herauskry- stallisirte, giebt das Verhältniss von Natrium zu Mag- nesium in beiden Soolen den annähernden Maassstab, vorausgesetzt, dass bei der Wechselwirkung von Wolga- und Kaspiwasser keine Magnesiafällung stattgefunden hatte. | Auf gleichen Magnesiumgehalt reducirt entsprechen 1000 Grm. Kaspiwasser 21,860 Grm. Tinetzky-Soole. Dieselben enthalten: era 1000 Grm. 21,860 Grm. Kaspiwasser. |. d ; Differenz Mittel | Tinetzky-Soole. | | (Ciniie (OI SLT A RTE EC 5,425 3,032 — 2,393 BON Be MO cé gate rs ? 0,009 ? Schwefelsäure SO, . :.............. 2,651 1119 — 1,532 Cet Konlensure O0. Len co 0,167 — 0,167 Sauerstoffiquiv. des SO, und CO... ..... 0,554 0,229 = 0229 Rubidium Rb À PR ane Re CR or 0,114:(?): en 0015 — 0,099 (?) NADRIUMENAT RER EC REL. ce ce.e 391 1,166 — 2,147 CAlCUMACA Rte DR. 0511 — 0,311 Magnesium Mé.........+ ce 0,752 | 0,752 0 Gruppirt man die Elemente in der bisherigen Weise, so gestaltet sich das Verhältniss folgendermaassen: Ghlormatrim, Na NU. Lee ChlorkauMARCL EE RNA ER | Chlocrubidium RbO1 LME Calciumsulfat CaSO,. . .:..:.....4.. | Magnesiumsulfat Mg$0, | Chlormagnesium M£gCl, | Brommagnesium MgBr,............. | Calciumbicarbonat CaC,0, entspricht der Wechselzersetzung von 1,551 Grm. Bittersalz À Ds {1,837 Grm. Na, SO, und 1,513 Grm. Chlornatriumf ” 1,227 Grm. MgcCL.. Die gebildeten 1,837 Grm. Glaubersalz sind heraus- krystallisirt oder durch Detritus von Halophyten und 8,360 2,957 40e ? | 0,028 ? ? | 0,001 ? 0,907 | 0,001 | — 0,906 3,176 1677 — 1,499 0,316 | 1,643 | + 1,227 ? | 0,010 | ? 0,281 | | — 0,281 Algen zu Schwefelnatrium redueirt, mit Eisenbicar- bonat zu Schwefeleisen und Natriumbicarbonat umge- setzt worden, das sich im weiteren Verlaufe mit Chlor- magnesium zu Chlornatrium und Magnesiumbicarbonat, letzteres mit Gyps zu Bittersalz und Calciumbicarbo- nat, an der Luft Kalksinter abscheidend, umsetzte. 145 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 146 Von 1000 Kilogr. Kaspi- Wasser sind bei Bil- dung der Tincetzky-Soole {970,770 Wasser und freie Kohlensäure, \ 0,157 gebundene Kohlensäure. 1,146 CaSO, + 2 aq. b) Herauskrystallisirt 6,987 Grm. — ae te 4 I und mit dem Untergrunde zu 1,779 Na,S0, Schlamm umgesetzt (FeS-Bildung Fe NaCI etc.). 0,281 CaC,O, Wasser a) Verdampft: ‘Chlornatrium . ... 2,9! Chlorrubidium . .. 0,001 e) Al Tinetzky-Soole gelôst } Chlorkalium : 0,028 geblieben 21,860 Grm. — Calciumsulfat. . . . 0,001 Magnesiumsulfat . . 1,677 Chlormagnesium . . 1,643 {Brommagnesium . . 0,010 Schwarzer Schlammabsatz des Tinetzky-Sces. Das Gemenge jener herauskrystallisirenden 6,987 Grm. Salze b) zu Schwefelnatrium und Schwefelcalcium | reducirt mit dem Eisenoxyde und Eisenoxydulsilicaten des Thonuntergrundes in Wechselwirkung tretend, bil- det jenen fein vertheïlten, von Schwefeleisen schwarz gefärbten Schlammabsatz, der den Boden der meisten Soolteiche und seichten Meeresbuchten auf eisenrei- chem Thonuntergrunde bedeckt und zu den bekannten Soolschlammbädern therapeutiche Anwendung findet. Mit Wasser angerührt giebt dieser schwarze Sool- schlammabsatz einen gleichmässigen, fein vertheilten, lange suspendirt bleibenden schwarzen, nach Schwefel- wasserstoff und faulendem Seetang riechenden Breiï. An der Luft wird derselbe durch Oxydation des hy- dratischen Schwefeisens zu Eisenoxydhydrat rosig oder roth, unter Wasser stehend durch stetig gesteigerte Neubildung von Schwefeleisen wieder schwarz und je länger stehend, desto penetranter übelriechend. 1000 Grm. dicker Schlamm, nach môglichst vollständigem Abtropfen der ihn durehtränkenden Soole, enthalten: Wasser H,0 mit wechselnden Men- gen freier Kohlensäure u. Schwe- eIWaSSerSLOE +. 2 00 315,852) 09 290 Schwefelammonium (NH,LS. . .. 0,498 \ °°? 1922 In Wasser lüsliche Soolsalze . . 271972 / Ste (Tinetzky-Soole c). Einfach Schwefeleisen, durch ver- dünnte HCI zersetzbar FeS ... 7,158] Pyrit, durch verdünnte HCI nicht | L 411,678 Spa ban = Re Se R 0,114 & HL Dolomitischer Thonunter grund . . 333,028 ke CORPS Organ. Stoffe (Pflanzendetritus) . 71,378) 1000 Die durch vielfaches Anrühren mit frischem Was- ser in hohen wohlbedeckten Cylindern, Decantiren und schliessliches Auswaschen auf Bunsen’schem Sauge- filter erhaltene Wasserlôsung jener 271,972 Grm. Sool- salze aus 1000 Grm. Schlamm enthielt Elemente: deren Gruppirung: Chalon CI as AND Tr 197,223 | Chlornatrium NaCI .......... 201,868 BOMBE NAN 0. PRE 0:546:| Chlorkahum KCOI RSR RTE 1313 Schwefelsäure SO, . . ..... 40,742 | Chlorrubidium RbCI ,........ 0,030 Sauerstoffäquivalente . . . . .. 8,148 | Chlormagnesium MgCL, ....... 5,683 RUDITUNAR DE A. NOT 0,021 | Brommagnesium MgBr. MALE 0,403 KaumERPMSEr At. ner 0,689 | Magnesiumsulfat MeSO, RAT 49,395 NAT NAN AE ee en 79,524 Clciameutfat CaS OA RME RAT 13,280 CACIIMAC MM EN NE rem 3,906 MagnesumMo en e 112379 271,972 In Wasser lüsliche Soolsalze 2115972 AMOR PM ec Le 0,249} ; Ce AMMONIUNDEA 20 ee dues 98 Schwefelwasserst. (gebunden). 0,249 f SCUMEREU DE Summa in Wasser lüslicher Salze . . . 272,470 Tome XX. 10 147 Bulletin de l’Académie Impériale 148 Von den in 1000 Grm. dieses Schlammes enthal- tenen 201,868 Grm. Chlornatrium und 13,280 » Calciumsulfat ist ein Theil als gesattigte Gyps-Kochsalzsoole, der Rest als krystallisirtes Kochsalz und Gyps = CaSO, +2 aq. dem Schwefeleisen und Thonuntergrunde beigemengt. Das Verhältniss beider, des gelüsten und krystallisir- ten Antheils, ergiebt sich aus folgenden directen Lüs- lichkeitsbestimmungen von Gyps in Chlornatrium- Soole. Bei 15° C. gesättigte Chlornatriumlüsung enthält 26,395, NaCI; demnach lüsen bei Abwesenheit an- derer Salze 315,852 Grm. Wasser 113,265 » Chlornatrium. Von obigen 201,868 Grm. Chlornatrium würden bei Abwesenheit anderer $Salze die überschüssigen 88,605 Grm. NaCI ungelôst, als Krystallbrei, dem Schwefeleisen und Thonuntergrunde beigemengt sein. Das Gleiche gilt vom Gypse, dessen grüssere Menge als krystallisirter CaSO, + 2 aq. im Schlammabsatze enthalten ist. Schüttelt man überschüssiges Gypspulver mit kalt gesättigter reiner Chlornatriumlüsung, so erhält man bei 18° C. nach 24stündigem Stehen gesättigte Gyps- Kochsalzsoole, deren spec. Gewicht — 1,1993 ist (auf Wasser gleicher Temperatur — 1 bezogen). 1000 Grm. dieser bei 18° C. gesättigter Gyps-Chlor- natriumlüsung hinterlassen eingetrocknet und schwach geglült 259,48 Grm. Salzgemenge, enthaltend 2,9915 Grm. SO, aequivalent 5,0859 Grm. CaSO, = 6,4321 Grm. krystallisirtem Gyps = CaSO,+- 2 aq. Auf 1000 Grm. Wasser enthält diese bei 18° C. gesättigte Gyps- Chlornatriumlôsang 4,0398 Grm. S( {6,868 Grm. CaSO, Àq. 8,686 Grm. CaSO, + 2 aq. Der Tinetzkysche Soolschlamm enthält auf 1000 Grm. Wasser 42,047 Grm. CaSO,. Die durchträn- kende Soole von 1000 Grm. Schlamm enthält dem- nach gelüst 2,169 Grm. CaSO,, während 11,111 Grm. CaSO, als 14,052 Grm. CaSO, + 2 aq. Krystalle un- gelüst dem Schwefeleisen und Untergrunde beigemengt sind. Reines Wasser, mehrere Wochen unter häufigem Umschütteln mit überschüssigem Gypspulver bei 18°C. 9 o gesättigt, gicbt eine Lüsung von 1,00224 spec. Gew.., in 1000 Grm. 2,1756 Grm. CaSO, enthaltend. Auf 1000 Grm. Wasser enthält diese bei 10° C. gesättigte Gypslüsung 2,1803 Grm. CaSO, aequivalent 2,7575 CaSO, + 2 aq. 1000 Grm. Wasser mit Chlornatrium bei 18° C. ge- 68680 PRE 51803 — 919 mal so viel Gyps als reines Wasser von gleicher Temperatur. Siedende gesättigte reine Chlornatrium-Soole lüst weniger Gyps als kalte, dagegen mehr als reines Wasser. Die durch einstündiges Kochen von Wasser mit überschüssigem Chlornatrium und Gypspulver er- haltene heissgesättigte Gyps-Chlornatriumlüsung, heiss abfiltrirt, hat bei 18°C. das spec. Gewicht 1,2117 (auf Wasser gleicher Temperatur — 1 bezogen). 1000 Grm. dieser Soole hinterlassen 269,08 Grm. schwach geglühten Salzrückstand, wovon 3,04 Grm. CaSO, 266,04 » NaCl f Auf 1000 Grm. Wasser enthält die heiss mit Gyps gesättigte Chlornatriumsoole 4,136 Grm. CaSO, ae- quivalent 5,256 Grm. CaSO, + 2 aq. Siedende gesättigte Chlornatriumsoole lüst demnach sättigt lôsen demnach 1,906 mal so viel Gyps als reines Wasser, 0,605 » » » » » bei 18° C. mit Gyps gesättigte. Schwankungen des Aralwassers nach Concen- tration und Elementarzusammensetzung des Salzrückstandes. Das Wasser des Aralsees schwankt bedeutend in seiner Zusammensetzung. Für die Beurtheilung des Verdünnungsgrades durch Frühjahrswasser und seine Süsswasserzuflüsse (Oxus, Jaxartes) geben die Mitthei- lungen des Hrn. N. Teich werthvolle Grundlagen. Bei NNW.-Wind und 30,5° C. im Schatten Lufttempera- tur Anfangs Juli durfte die grüsste Concentration er- wartet werden, da die Windstromung den Flussstrü- mungen von Süd (Oxus) und Osten (Jaxartes) entge- gengesetzt war, die Hauptzuflüsse demnach an ihren Mündungen aufstauen musste, wie Westwinde die Newa und Düna, Nordstürme die Dwina. Auf der Mitte des Sees, wo Hr. Dr. Grimm 24. Juni (6. Juli) 1873 das Wasser zur Untersuchung schôüpfte, war da- her kein Süsswasserzufluss, als direkte Fortsetzung 149 des Amu- und Syr-Darja-Laufes, zu erwarten. Nichts- destoweniger ist das Aralwasser an der Stelle und dem Tage, wo Hr.Capitain Scharnhorst dasselbe schüpfte, bedeutend concentrirter, als das von Hrn. Dr. Grimm mit grüsster Sorgfalt unter den erwähnten meteorologischen Verhältnissen geschüpite. 1000 Grm. Aralwasser ergaben: a) im Sommer 1871: 17,821 Grm. AgCI + AgBr, b) » » 1873: 15,5097 » » » demnach sind 1000 Grm. Aralwasser b) (Dr. Grimm) zusammengesetzt aus: {870,3 Grm. Aralwasser a) (Scharnhorst), \129,7 » Wasser. _ Reducirt man beide auf gleiche Mengen Silber- niederschlag, oder, was dasselbe sagt, auf gleiche Mengen Chlor + Brom, so erhält man folgende Pa- rallele: 1000 Grm. Aralwasser Sommer 1873. 870,3 Grm. Aralwasser Sommer 1871 AgCI+ AgBr ..15,5097 15,5097 RASOIR ot 8,0980 8,2626 CAO heu A 0,6412 0,6893 ILE 0 PUR 0,9942 1,0818 Na seal à 2,4562 2,2950 Auf gleiche Chlor- + Brom-Mengen reducirt ent- hielt das von Hrn. Scharnhorst im Sommer 1871 geschôpfte Aralwasser in 1000 Grammen: 29,7 Grm. Wasser 0,1612 Grm. Natrium (0,0565 SO, mehr. . 3 0,0481 Ca0 \o:0876 Mg0 als das von Hrn. Dr. Grimm im Sommer 1873 ge- schüpfte. Ron LI weniger ! Analog gruppirt und auf gleiche Mengen Chlorna- trium reducirt enthielt das Aralwasser 1871 (Scharn- horst) mehr Gyps und Bittersalz neben Chlormagne- sium, von dem das 1873 geschüpfte (Dr. Grimm) nur Spuren aufweist. Woher diese bedeutenden Schwankungen? Der Grund ist nur in dem grossen Wechsel der zu- stromenden Frühjahrs-Wassermenge und der sommerlichen Wasserverdunstung zu suchen. Es wird von grossem Interesse sein, während der nächsten Dampfschiffahrtsperioden von zuverlässiger Hand, etwa den gebildeten Capitainen und Officieren der des Sciences de Saint-Pétersbourg. 150 Aral-Dampferflotille, unter genauer Angabe von Tag und Stunde, Windrichtung, Luft- und Wasser- temperatur, so wie des Schneereichthums des vorher- gegangenen Winters, Zu je einer Champagnerflasche voll geschôüpfte Aral - Wasserproben von der Mitte des Sees zu untersuchen. Die Proben künnen leicht à 1 Flasche voll in bestimmten Intervallen, etwa von 14 Tagen, während der ganzen Dauer der Schifffahrts- periode ein und desselben Sommers seschüpft werden und im nächsten Frühjahr den Wasserweg gen Peters- burg oder Dorpat nehmen, falls sich kein Reisender findet, der einige Flaschen noch im Laufe des Herb- stes, gegen Frost geschützt, aus wissenschaftlichem Interesse selbst in die nordische Heimath mitnimmt. Die Methode der Analyse ist für die Haupt- bestimmungen so einfach, dass die Untersuchung mit den einfachsten Apparaten überall ausgeführt werden kann, wo eine analytische Waage vorhanden ist. Die Fehlerquellen bei Fällung von Chlor- und Brom- silber, Baryumsulfat, Calciumoxalat, Magne- siumphosphat sind bei einiger Vorsicht so unbedeu- tend, dass sie gegenüber den hier vorliegenden star- ken Schwankungen als verschwindend klein bezeichnet werden künnen. VII, Die Dwina und das Weisse Meer, Der Kemi von Osten, Onega und Dwina von Süd- osten auf die Solowetz-Insel zustrümend, mischen sich vor derselben mit der Fluthwelle des Eismeers. Das Gemenge, zu letzterem zurückebbend, begegnet zwi- schen Cap Orlow und Mesen dem Süsswasserstrom des Mesenflusses. In welchen Verhältnissen erfolgt diese Mischung ? Wie gross ist die Wassermasse, die jene drei bedeu- tenden von Westen und Südosten zustromenden Süss- wasserläufe dem Eismeer zuführen? Ist der Einfluss der Dwinasalze dabeï einigermaas- sen erheblich oder gegenüber dem Salzgehalte des Eismeers verschwindend klein? Stimmt die nach der Zusammensetzung aus Eismeer- plus Dwina-Wasser berechnete Mischung mit den Er- gebnissen der direkten Analyse des Wassers des Weis- sen Meeres, etwa vor der Solowetz-Insel und dem Cap Orlow, überein? Hr. v. Podwissotzky, Vicegouverneur von Archan- gel, hat mich durch die liebenswürdige Zuvorkommen- 10* u 151 Bulletin de l’Académie Empériale 152 heit, mit der er mir das sorgfältig geschüpfte und so- A. Dwina-Wasser fort zur Untersuchung übersandte Weisse Meer- und Dwina- Wasser zur Disposition stellte, zu lebhaftestem Danke verpflichtet. Längen- und Breitengrad, Wind- richtung, Thermometer- und Barometerstand, Datum eine Werst oberhalb der Stadt Archangel am 24. Juli (5. August) 1873, 10%, Uhr Vormittags bei + 20°C, Lufttemperatur und Windstille. 2 92791 os 4 ü n A] — + x O 1 LE At , ce und Tagesstunde des Schôpfens waren jeder Mineral- | Spec. Gew. bei 16,1 GC = 0 — 1.0002216 wasserkruke aufgeklebt. 1115 —10,24222 p. M; 0,1491 Grm. 0,0959 » 10,0068 » \0,0291 » 0,0509 » 0,0320 » 00696 » 0,0724 » 0,0034 » 0,0016 » PA (auf Wasser gleicher Temperatur a Analytische Data. 094 Grm. Dwina- Wasser geben 0,2701 Grm. bei 120° trocknen Rückstand, derselbe in Wasser wieder aufgenommen: AgCl= 0,13371 p. M. AqCI — 0,93306 p. M. Chlor. BaSO, — 0,0860 p. M. BaSO, = 0,02953 p. M. SO.. CaO in Wasser lüslich — 0,00610 p. M. Ca lôslich. CaO in Wasser unlôslich = 0,02610 p. M. CaO unlüslich. Mg,P,0, = 0,01645 p. M. Mg0 im lüslichen À Antheil MgSO, — 0 00718 8 p. M. Mg0 im unlôslichen j ” Chlorkalium plus Chlornatrium, woraus Kaliumplatinchlorid — ir . a ae Kieselsäure — 0,00305 p. M. SiO.. Phosphorsäure plus Eisenoxyd, woraus f0,0007 Grm. P,0: = 0, 00063 p. M. B:0; 10,0009 » Fe, Ô, — 000057 » Fe In folgender Übersichtstabelle sind die Resultate mit denen “re Omflusses, des Embach, der Welikaja und des Peipussees behufs bequemern Vergleiches zusammengestellt worden. 1000 Grm. Wasser enthalten: F | ; Gé cie nl 23. Juli (4. August) 1868 geschôpft | Om, | Dwina, | Embach, | Welikaja, | Peipussee, | Leo 1 Werst oberhalb PO Mitte halb Omsk Archangel Dorpat Êe (CINE OMR re | 0,03506 0,00378 | 0,00922 0,00390 0,0569 Schwefelsiure SO, Phosphorsäure P 0... a oil Kohlensäure 2C0, . Kieselsäure Si0, Sauerstoffäquiv. der DO;, . 1 10,07332 011108 |:-:0,123981/0/0/078381] 00/2910 ...| 0,00305 | 0,00669 | 0,00134 |: 0,00083 -.| 0,02953 0,00163 | 0,00645 0,00054 0,0079 0,00065 0,00055 0,00012 0,00011 ? ? Pound 200,2: .. 0,01930 | 0,02068 | 0,02418 | 0,01441 0,0545 KO CREER | 0,01040 | 0,0035 0,00321 0,00219 0,0125 Natrium N: Calcium Ca Magnesium Mg Eisen Fe MIO ONG 0,00278 0,00614 0,00291 0,0428 Se 0,02500 0,03615 0,03620 0,02705 0,0499 ue 00118 0,00773 0,01357 | 0,00439 0,0430 -.11m10:00057 0,00045 0,00010 0,00010 0 004 £, Minéralsalze RM MER LL 0,22382 0.19586 | 0,22652 0,13529 |" 10/5918 Wasser, Spuren org. Sub- stanz, freie CO, O0, N. 1999,77618 |999,80414 1999,77548 [999,86471 |[999,4082 1000 1000 1000 1000 1000 153 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 2 PO PT EE qi Re MERE QUUOU gr er efes Auf je 100 Grm. des betreffenden Elements 1m Dwina- Wasser enthält das Wasser der | Dwina Embach | Welikaja Peipus Om CHOC SRE À 100 11,43 27,89 11,80 IA AI Schwefelsäure SO... . . .. 100 5,52 DC 1,83 26,75 Phosphorsäure P. 0 100 87,30 19,05 17,46 ? Kohlensäure 2C 0, CUS NATEUTE 100 15150 169,10 106,85 396,89 Kieselsäure SiO, . ..... 100 219,34 43,93 27,21 AT Sauerstoffäquiv. L'ANPE 100 10715 12528 74,66 282,39 RAT MAREN RAP AE 100 33.75 30,87 21,06 120,19 NatTIUMNA Le. 100 16,57 36,59 17,34 259,06 CalCIUMAC AA EEE 100 157,08 157,39 117,61 21695 Magnesium Mg. ...... 100 54,51 94,28 30,96 303,24 IHISeNnM Een ANR Nu 100 78,95 17,54 17,54 AIO Mineralsaize 49210 #4 0 100 87,51 101,21 | 60,45 264,41 Gruppirt man die Elemente in der bisherigen Weise übereinstimmend mit Forch- hammer’s Darstellung, so erhält man folgende Übersichtstabellen. 1000 Grm. Wasser enthalten: Dwina | Embach Welikaja | Peipus Om Calciumsultat CaSO, . ...... 0,05020! 0,00277| 0, 01093 0,00092! 0,0134 Chlorkalium KOL . 0,01989 0,00670) 0,00612, 0,00418) 0,0239 Chlornatrium NaCl .- ......| 0,03901, 0,00099! 0 01041. 0,00315|. 0,0751 Natriumbicarbonat Na,C,0,. . . | 0,00460, 0,00695 0,00365, 0,00486. 0,0431 Calciumphosphat CaP,0, . ...| 0,00088 0,00077, 0,00017, 0,00015 ”) Calciumbicarbonat CaC,0, . .. | 0,02901, 0,12657| 0,11862| 0,09630) 0,1655 Magnesiumbicarbonat MgC,0,.! 0,07562, 0,04123) 0,0715 39) 0,02342| 0,2291 Eisenbicarbonat FeC,0,.....1] 0,00163) 0,00129) 0,00029 0,00039! 0,0127 Kieselsänre Si0,. . ........ | 0,00305) 0,00669) 0,001 34) __0,00083|*) 0,0289 £ RAR à OR Lt : MAS ; Mineralsalzen its ner re 0,22382| 0,19586| 0,22652| 0,13529) .0,5918 NNAASORICRCR SNS Bars 2 late) teen à 999.77618/999,80414 999,77348 1999,86471, 999,4082 1000 1000 1000 1000 1000 Auf je 100 Grm. der betreffenden Verbindung im Dwina-Wasser enthalten: Calciumsulfat CaSO, . . ..... 100 DL02 21,77 1,83 26,69 Chlorkalium KCI ..:...... 100 33,80 30,88 21,09 120,59 Chlornatrium NaCI . ....... 100 2,54 26,69 8,08 192201 Natriumbicarbonat Na,C,0,. . . 100 151,09 19,35 105,64 936,96 Calciumphosphat CaP,0, 100 87,50 19,32 10004) Caleiumbicarbonat CaC 0. 100 436,29 408,88 331,96 570,49 Magnesiumbicarbonat MeC. 0 100 54,52 94,31 309% 302,96 Eisenbicarbonat FeC,0, . . . .. 100 79,14 17,79 23,93 779,14 Kieselsiure Si0 222000 100 219,34 43,93 27,21 MTS Mineralsalze MCE RE 100 87,51 101,21 60,45 264,41 20) Unlüslich Phosphat plus Kieselsäure, in Wasser und Essigsäure unlôslich. 155 Bulletin de l’Académie Impériale 156 Das Stromgebiet der Dwina verzweigt sich üstlich in die Perm’schen Gyps- und Salzdistrikte; demzufolge überwiegen Gyps, Chlornatrium und Chlorkalium im Dwina-Wasser bedeutend. Der Gypsgehalt der Dwina ist achtzehn mal so gross als der des Embach, doppelt so gross als der der Welikaja, fünf und fünfzig mal so gross als der des Peipus,.vier mal so gross als der des Om- flusses oberhalb Omsk. Der Gehalt des Dwina-Wassers an Chlornatrium ist dem entsprechend zwanzig mal so gross als der des Embach, doppelt so g@ss als der der Welikaja, zWülf mal so gross als der des Peipus, dagegen nur halb so gross als der des Om. Das Dwina-Wasser enthält drei mal so viel Chlor- kalium als Embach und Welikaja, fünf mal so viel als der Peipus, um ein Fünftel weniger als der Om. Der Gehalt an Bicarbonaten ist im Dwina-Wasser geringer als in dem des Embach, der Welikaja, Om und Peipus. Das Dwina-Wasser enthält nur ‘, der Natrium- carbonat-Menge des Om, Ÿ, des Embach, etwas weniger als der Peipus, um ‘, mehr als die We- likaja. Der Gehalt des Om an Calciumbicarbonat ist nahezu sechs mal, der des Embach und der Weli- kaja vier mal, der des Peipus drei mal so hoch als der des Dwina-Wassers. Das Dwina-Wasser enthält nahezu doppelt so viel Magnesiumbicarbonat als der Embach, etwas we- niger als die Welikaja, drei mal so viel als der Pei- pus, dagegen nur ”, des Om. des B. Wasser des Weissen Meeres 10 Werst westlich vom Solowetz-Kloster ter 65°3 nôrdl. Breite und 35° 33 üstl. Länge von Greenwich geschôpft 6. (18.) September 1873, 11/4 Uhr Vormittags bei schwachem SO.-Winde und 11,2” C. Lufttemperatur. Gewicht bei 1 un- ») 90 3 "sr — 1019741 auf Wasser gleicher Temperatur Analytische Data: a) Chlor und Brom. &) 46, nl Grm. Wasser mit Silbernitrat gefällt gaben 2 6829 » Grm. Chlorsilber plus Bromsilber — 58,0200 p. M. AgCI + AgBr. Spec. 1 bezogen. 8) 553,704 Grm., auf 50 Ce eingedampft, mit Chlor- wasser und Chloroform durch Farbenvergleich 0,01844 Grm. Brom = 0,0333 p. M. Brom, entsprechend { 0,0782 p. M. AgBr, \57,9418 p. M. AgCI — 14,3277 p. M. Chlor. b) Schwefelsäure, Rubidium, Kalium, Na- trium, Magnesium. 277,3442 Gr m. mit 100 Ce Barytwasser — 2,6988 ci BaO in gewogener Platinschaale eingedampft gaben 10,139 Grm. — 2,6988 » bei 120° trocknen Rückstand, Ba0. 7,4402 Grm. — 26,8266 p. M. Das Filtrat vom Baryumsulfat- plus Magnesiahydrat- Niederschlage mit Chlorwasserstoffsiure - Überschuss eingetrocknet, die Alcohollüsung mit Platinchlorid, durch Reduction des Rb,PtCI, plus K,PtCI, Nieder- schlages im Wasserstoffstrome 0,1361 KCI + RbCI, woraus durch Silbernitrat 0,2586 Chlorsilber, sprechend Salzrückstand. ent- {0,0105 p. M. Rubidium, ; 10,2496 » Kalium. Der BaSO, + MgO, H,0-Niederschlag mit Chlor- wasserstofisiure 1,3871 BaSO, = 1,7172 p. M. SO., die HCI- Lüsung mit Schwefelsäure-Uberschuss in ge- wogener Platinschaale eingetrocknet und schwach ge glüht, nach Abzug des Barytüberschusses, MeSO, — 0,9862 p. M. Magnesium. ce) Calcium, Eisen, Phosphorsäure selsäure, gebundene Kohlensäure. 553,704 Grm. eingetrocknet, bei Behandlung mit Wasser zurückbleibend, durch HCI und Essigsäure, CaCO,, Fe,P,0, und SiO, von einander getrennt, 0,0050 $Si0, — 0,0091 p. M. 0,00343 P.0::=—=0,0062 p. M: 0,0004 Fe,0, = 0,0005 p. M. [0,0195 CaO an Kohlensäure geb. 10,2172 CaO an Schwefelsäure » 1,367 Grm. , Kie- Kieselsäure, Phosphorsäure, Eisen, — 0,0252 p. M. Ca. —0,4029 » » — 0,4274 p.M. Ca. C. Wasser des Weissen Meeres zwischen Cap Orlow und der Mündung des Mesen- Flusses, unter 67° 4’ nôrdl. Breite und 41° 45" üstl. Länge von Greenwich, geschüpft 25. Juli (6. August) 157 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 158 1873, 7 Uhr Morgens bei 6,3° C. Lufttemperatur und 0,1417 RbCI + KCI (durch Reduction von Rb,PtCI,, NO.-Wind. Gew. bei 16,7° C. = T0 = 1,021758. Spec. 272,0416 Analytische Data. a) Chlor und Brom. a) 29,4059 Grm. gaben 1,8 = 63,886 p. M. Chlor be + Bromsilber. 8) 546,879 Grm. mit Chlorwasser und Chloroform durch Farbenvergleich mit Normalbromlüsung 0,0208 Grm. Brom — 0,03803 p. M. Brom, acq. 0,0893 p. M. Bromsilber, Diff. — 63,7693 p. M. Chlorsilber — 15,7689 p. M. Chlor. b) Schwefelsäure, Rubidium, Kalium, Na-|0,0055 Si0, —0,0101 p. M. Kieselsäure, t 277,9607 Grm. mit 100 Ce Barytwasser — rium, Magnesium. BaO eingedampft, bei 120° trocknem 8778 Grm. AgCI + AgBr + K,PtCI, im Wasserstofistrome), woraus 0,2691 : f0,0112:p. M.-Rb:, Chlorsilber 102501 eR. Il ‘DO AlBa50 = — {|è S991 » SO, 1,494 MgSO, — 1,0750 » Magnesium. . c) Calcium, Eisen, Phosphorsäure, Kiesel- säure, gebundene Kohlensäure. 546,8 79 Grm. nach colorimetrischer Brombestim- mune Ne Te bei Wiederaufnahme in Wasser unlôslich zur ückbleibend: 0,0011 P,0; —0,0020 » Phosphorsäure, 9,6988 | 0,0014 Fe,03—0,0018 » Eisen, 0,0145 Ca0O —0,0189 » Calcium an CO, geb. 0,2235 CaO —0,3050 » Calcium an 50, und = 10,9110 Grm. Rückstand, | 2 /2:6088 :». Ba0. AE RS P,0, gebunden. — 8,2122 Grm. Salze — 29,5447 p. M. Salzrückst. Summa = 0,3239 p. M. Calcium. 1000 Grm. Wasser des Weissen Meeres enthalten: 6580 Br. 26740 BPr 69° 55m. Br: SMS A0 TE 41° 5’ üstl. L. 49° 30’ üstl. L. 4 s 5) Eismeerwa ss er vor Solowetz, vor Cap Orlow, sien Kolgujeft- zwischen Kemi- u. gegenüber der Tel Cod No a Dwina-Mündung | Mesen-Mündung née Semlja aJé CRIOAC IE MR EN re OT. 14,3277 15,7689 18,3071 BRODERIE ON Re 0,0333 0,0380 0,0443 Sthweiclsiure SOS 1, 22 UE CR. rare 1,8991 PA le) Phospaorsaure PO: 12 2110 tre 0,0062 0,0080 0,0107 Gebundene Kohlensäure 2C0,....... 0,0404 0,0444 0,0282 RAGRCISAUTE LOS Le 200 ORPI 0,0091 0,0101 0,0144 Sauerstoff aeq. des SO,, P,0,; und 2C0, ,3519 0,3888 0,4405 UT EAN nc de ee SUP 0,0105 0,0112 0,0121 ÉGUATUS LOS HAS ARR RNE RITES 0,2496 0,2591 0,2952 NAME ARE EN à LEUR 7,9305 8,7871 10,1684 Calcium MN Ce RTE 0,3053 0,3239 . 0,5884 Magnesinm Messe sn. PAUSE 0,9862 1,0750 1,2433 LOS M AVAL TE PEUR NO ER 0,000 0,0018 0,0008 Mineralsalze Pepe ie à CAEN 95,9730 28,6154 pi) 331 246 Wasser, freie CO,, O, N, Spuren organ. Substanz OndiN EE PR à Reset 974,02 _971,3846 _966,8754 SpeciGewiCHt HD EME cu 1 01974 1,02176 1,02539 159 Bulletin de l’Académie Impériale 160 Gruppirung in 1000 Grm. Wasser des Weissen Meeres Eismeeres am ee mr em OS EN 0 CR Ce + CRE En 0, CHEN Bree 6704. RE. | 69255 n. Br. 35° 33' üstl. L. 410 5/ üstl. L. 499 30’ üstl. L. e < £ 3 A js FE: r = To e 2 vor Solowetz vor Cap Orlow | AN ChlomatriumNaCl Fes ren. 20,1294 22,3035 25,8117 CnorkahimKOl "2 re PRE TeT 0,4758 0,4939 0,5627 Crormubidum RDC REP Er 0,0149 0,0158 0,0172 AICIUMSUTAT CAS OU ER E ERNe 0,9710 1,0295 1,2687 Magnesiumsulfat MgSO, .......... 1,7190 1,9402 2 1548 Chlormagnesium MgCL ........... 2,5406 2,6944 3,2004 Brommagnesium MgBr;........... 0,0383 0,0437 0,0509 alciumphosphat CaP,0, . ......... 0,0086 0,0111 0,0149 Calciumbicarbonat CaC,0, . ........ | 0,0648 0,0681 0,0442 Eisenbicarbonat FeC,0,; .......... 0,0015 0,0051 0,0022 KieselSaure DID. nn Lu. 2, Jon 0,0091 0,0101 0,0144 Nimeralsalze eee Se : 25,9730 28,6154 33,1246 DRE TAGIC RE PR Re res. es 974,0270 971,3846 966,8754 Nimmt man die Silberniederschläge aus je 1000 Grm. Dwina- und Eismeer-Wasser zur Grundlage der Mischungsberechnung an, unter der Annahme an- nähernd gleichen Chlorgehaltes des Kemi, Onega und der kleineren sich in den Dwina- und Onegabusen er- giessenden Flüsse mit dem der Dwina, so erhält man die Zusammensetzung des Weissen Meeres unter ns Cr mn eee nee nes 65° 3/n.Br. (67° 4’ n.Br. 35°33’ ôstl. L. 41°45/ ôstl. L. von Greenwich Solowetz Cap Orlow 1000 Grm. Wasser des Weissen Meeres bestehen aus Hismeerwasserit. .1: .. . .... 782,206 861,102 Dwina-, Onega-, Kemi- etc. VAS RER NES 257. 217,794 138,898 1000 1000 Diese Zahlen geben eine klare Übersicht der be- deutenden Süsswassermassen, welche die ins Weisse Meer mündenden Strôme dem Eismecre zuführen. Es ist überraschend, diesen Süsswassergehalt nahe der Mündung beim Cap Orlow noch 13,89 betragen zu selien, ein Gehalt, der dem der Lagunen Venedigs gleichkommt. . Vergleicht man die berechnete Zusammensetzung des Weissen Meeres vor Solowetz und Cap Orlow mit der beobachteten, so ergeben sich für Schwefelsiure Kohlensäure Lie beobachteten Werthe hôher, tubidium j Kalium als die berechneten, Magnesium Calcium . ù Re umgckehrt, die berechneten grüsser, La als die beobachteten. Phosphorsäure } Für Natrium ist bei Solowetz die berechnete, vor Cap Orlow die beobachtete Menge etwas hôher. 1GA des Sciences de Saiest » Péiersbours. 6 1000 Grm. Wasser des Weissen Meeres enthalten vor Solowetz unter 65°3/ n. Br. und 35° 33° ôüstl. L. von Greewich A Re CNE. M ne Pet Dwina-, Kemi-,| Berechnete Beobachtete Eismeerwasser | Onega- etc. Zusammen- Wasser Summe setzung CROP C I AMERICAN LEE GET 14,3205 0,0072 14,3277 14,3277 IÉTOMABRNCE PEAR I Mr RE EN REe, 0,0346 Spur 0,0346 0,0333 Sehwetelsaure SOEUR RU 1,6983 0,0064 1,7047 T2 Phosphorsaure 20,2% 10." 0,0084 0,0001 0,0085 0,0062 Geb. Kohlensäure 2C0;: . :. .. .:. .. 0,0221 0,0160 0,03581 0,0404 RICSeISAUTEMSLO SPP TE. 0,0113 0,0007 | 0,0120 0,0091 Sauerstoff aeq. d. SO,, P,0; u. 2C0, 0,3445 0,0042 | 0,3487 0,3515 DURE Re ORAN AU 0,0095 Spur | 0,0095 0,0105 OT CREER CE ER 0,2309 0°0025% 1200/2332 0,2406 NT reUID Pat NE HR AC NE EE LEE 7,9538 000570) 4795) 7,9305 CARMEN ENS RERO SE, 0,5038 0,0050 0,3088 0,3053 Marne Mot MER nn" 0,9725 0,0031 0,9756 0,9862 SCOR IGN AMEL AMAR LUE FRE 0,0006 0,0001 0,0007 0,0005 MiMerAlSAIZe RE ea RIT Res 25,9108 0,0488 25,9596 2H 0130 VE fe LOS ea ei RE PE 756,2952 |217,7452 |974,0404 |1974,0270 782,2061 |217,794 1000 1000 D DÉC ADEMICIE NES LUE NS SR ue 1.02539 1,00022: °P1-01985 1,01974 1000 Grm. Wasser des Weissen Meeres enthalten vor Cap Orlow unter 67/4" n. Br. und 41° 45” üstl. L. von Greenwich CHOICE Han en at LS ne 15,7643 0,0046 15,7689 BOMBE ARE SUN ann ne 0,0381 Spur 0,0581 Schwerelsaure SOL) 2 ut HU 1,8696 0,0041 1,8737 Phosphorsäure P,0, A EN EE 0,0092 0,0001 00093 Geb:Kohlensäiure 200, . : 2.4 0,0243 0,0102 0,0345 KGeSBISAUEer SIDA MEME LOL M SL 0,0124 0,0004 0,0128 Sauerstoff aeq. d. S03, P,0; u. 200, . 0,3793 0,0027 0,3820 UD ER DAME ELITE SANT 0,010 Spur 0,0104 RURALE CS SR 0,2542 0,0014 0,2556 NAT DEN A ER es 2 ARE 8,758 0,0025 8,7581 CAC CARRE UE NE Lee 0,3344 0,0032 0,3376 MasnestumeMoARMt RE RUES 1,0706 0,0020 1,0726 HASCNT CREME ne nee en 0,0007 0,0001 0,0008 Nineralsalzene Te AN free 28,5233 0,0311 28,5544 NHASSOTR CCC Pa AE RE El Ent ter 732,5787 |138,8669 |971,4456 861,102 138,898 1000 SDeCCEWICNE, EMULE SE EE 102539 1,00022 1,02181 Tome XX. 15,7689 0,0389 1:89 0,0080 0,0444 0,0101 0,3888 0,0112 0,2591 8,7871 0,3239 1.07 50 0,0018 1000 1,02176 11 RG2 163 Abgesehen von unvermeidlichen Beobachtungsfeh- lern ergeben sich aus diesem Vergleiche von Mischungs- berechnuyg und directer Beobachtung folgende Re- sultate : 1) Vor Solowetz, am Kreuzungspunkte der Strom- verlängerungen des Kemi-, Onega- und Dwina-Flusses besteht das Weisse Meer aus: 78,2% Eismeerwasser, 21,8% Flusswasser. 2) Vor Cap Orlow, wo die Stromverlängerungen des Ponoi- und Mesen-Flusses einander treffen und das Weisse Meer sich ohne fernere Inselbarren ins Eis- meer ergiesst, enthält das Wasser des Weissen Mecres: 86,1%, Eismeerwasser, 13,9%, Flusswasser. 3) Aus der Thatsache, dass der beobachtete Gyps- gehalt des Weïssen Meeres hüher ist, als der berech- nete, folgt, dass entweder submärine Gypslager vor- handen sind, oder dass das Wasser der andern Süss- wasserzuflüsse des Weissen Meeres an Gyps reicher ist als das der Dwina. Für Kemi, Wyg und die zahlreichen kleineren Abflüsse der Secen Lapplands und Finnlands ist ein solcher Gypsreichthum unwahrscheinlich. Der Onega erreicht mit seinen Quellen und üstlichen Nebenflüssen Gypsgebiete, doch sind dieselben von viel geringerer Ausdehnung, als die des Dwina-Gebictes, namentlich die 40 Werst unterhalb Kaleschski, 130 Werst ober- halb Archangel an beiden Dwina-Ufern anstehenden Gypsbänke. Der hôühere Gypsgehalt des Weissen Meeres muss demnach in localer Auslaugung submari- ner Gypslager seinen Grund haben. Dass dieselben nicht alleim den Boden der drei grossen West- und Südausläufer, der Kandalasch-, Onega- und Dwina- Bucht, das zusammenstromende Muss- und Eismeer- wasser local stärker mit Gyps sättigen, sondern sich nôrdlich gen Cap Orlow hin fortzichen müssen, be- weist die doppelt starke Steigerung des Gypsgehal- tes von letzterem, trotz des Zustrômens von Mesen- Wasser. Die beobachtete Schwefelsiuremenge in 1000 Grm. des Weissen Meeres übersteigt die berechnete bei So- lowetz um 0,0125 Grm. SO, (à), bei Cap Orlow da- gegen um 0,0254 Grm (3). Die weitere Bercicherung der Meeressoole um 0,0129 (3°— 5) Grm. SO, aeq. 0,0219 Grm. CaSO, 0 0,0277 CaSO, + 2aq. vom südlichen Kreuzungspunkt der drei bedeutendsten Süsswasserzuflüsse, Kemi, Onega, Dwina, bis zum » Bulletin de l'Académie Anipérialc IGÆ nôürdlichen des Ponoï und Mesen-Flusses entspricht na- hezu gleich starker Auslaugung der zwischen Solowetz und Cap Orlow belegenen Gypsstücke. Diese Gypslager müssen im Laufe der Jahrtausende erschôpft werden und die Differenz zwischen Mischungs- berechnung und Beobachtung stetig kleiner werden, bis dieselbe mit vollendeter Auslaugung = 0 wird. Je nachdem $ oder 3 — à grüsser ist, schreitet die Erschôpfung dieser submarinen Gypslager der Buch- ten südlich von Solowetz langsamer oder schneller fort, als die der von Solowetz bis Cap Orlow hin lie- genden. Bleibt das Verhältniss von $ zu # — à con- stant, so haben die Gypslager der Südbuchten nahezu gleiche Ausdehnung und Lüsungsoberfläche als die der noürdlichen Abtheïlung; ihre Auslaugung schreitet da- her gleichmässig weiter. 4) Da der beobachtete Kalkgchalt kleiner, der Kali- und Kohlensäuregehalt dagegen grüsser ist, als der berechnete, so müssen die West- und Süd- zuflüsse des Weissen Meeres: Kemi, Wyg, Onega u. à. ärmer an Kalk, reicher an Kalium sein als die Dwina. Diese Thatsache stimmt mit dem chemisch-geologi- schen Charakter der betreffenden Flussgebiete und Seeen überein. Während die Secen Lapplands und Finnlands dem zerklüfteten Granitplateau überwiegend Kali entnehmen, durchstrômt das Dwinasystem rei- che Kalklager, die u. a. neben Gyps unterhalb der Waga-Mündung in mächtigen Bänken zu Tage treten. 5) Der beobachtete Magnesiumgehalt ist grôs- ser, als der berechnete, weil beim Zusammentreffen kohlensaurer Alkalien mit Kalk- und Magnesiasalzen Zunächst kohlensaurer Kalk gefällt wird, die leichter lôsliche kohlensaure Magnesia gelüst bleibt. Gypswas- ser und Magnesiumbicarbonatlüsung gemischt setzt tüinden von Calciumcarbonat ab, während Bittersalz neben eventuellem Überschusse des Magnesiumbicar- bonates gelüst bleibt. 100 Grm. Mineralsalze des Dwinawassers enthalten 33,79 Grm. Magnesiumbicar- bonat, die mit 35,90 CaSO, te 45,40 CaSO, +- 2aq. sich zu {31,67 — MeSO, und 126,39 — CaCO, umsetzen. 1000 Grm. Eismeer- plus Dwinawasser-Mischung im Solowetz-Verhältnisse erhält durch das Dwinawasser 0,01638 MgC,0, zugeführt, die sich mit 0,01740 CaSO, in erwähnter Weise zu 0,01535 MgSO, um- 165 setzen. Der Mindergehalt an Calcium durch Fällung von Calciumearbonat würde im vorliegenden Falle 0,0051 Grm. Calcium betragen; beobachtet wurde 0,0035 Grm. Ca. Schüttelt man friseh gefällte hydratische, voll- ständig ausgewaschene oder etwas überschüssiges Mag- nesiasalz enthaltende kohlensaure Magnesia mit Gypswasser, so findet vollständige Umsetzung statt: die Lüsung enthält nur Magnesiasalz, der abfiltrirte Brei ein Gemenge des überschüssig angewendeten Magnesiumearbonats mit simmtlichem an Kohlensäure gebundenem Kalk. Schüttelt man Dolomitpulver oder Magnesitmehl mit Gypswasser, so erfolgt die gleiche Reaction, nur in viel längerer Zeit, rascher beim Hineinleiten von Kohlensäure und nachherigem Stehen im offnen (refüss unter üfterem Umschwenken. Diese Verhältnisse fin- den sich im Weissen Meere neben einander, hier Aus- laugung vom submarinen Gypslager, dort Wechsel- zersetzung des gelüsten Gypses mit aufgeschlämmten Dolomitthon zu Bittersalz und kohlensaurem Kalk. Das Gesammtresultat dieser Reactionen ist: Fällung von kohlensaurem Kalk, Lüsung äquivalenter Magne- siamengen aus dem Untergrunde oder aufsewirbeltem Deltaschlamm der Flussmündungen. 6) Der beobachtete Rubidium- und Kalium- Überschuss beträgt in 1000 Wasser des Weissen Mee- res bei Solowetz: 0,0010 Rb. aeq. 0,00047 S0;, 0,0074 » » 0,00756 SO,. Summa 000803 50. Der beobachtete Schwefelsäure-Überschuss = 0,0125 SO,. Bei Cap Orlow wurde beobachtet: Rubidium-Überschuss 0,0008 Rb. aeq. 0,00038 S0;, Kalium-Überschuss 0,0035 K. aeq. 0,00358 SO. Summa 0,00396 S ): Der beobachtete Schwefelsäure - Überschuss 0,0254 SO;. Kali und Magnesia theilen sich demnach in den be- obachteten Schwefelsiure-Überschuss, unter Fällung aequivalenter Mengen kohlensauren Kalkes, der theils als Kalkmergel, theïls als Muschelschaalen und Phy- tolitherien niederfällt, mithin für die analytische Be- stimmung verschwindet. Der beobachtete Mindergehalt an Kalk beträgt: bei Solowetz 0,0035 Calcium aeq. 0,0070 S0;, bei Cap Orlow 0,0157 » » 0,0274 SO. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6 166 Der bcobachtete Magnesium-Überschuss: bei Solowetz 0,0106 Magnesium aeq. 0,0353 SO, bei Cap Orlow 0,0024 » ».,0,0118 50: Der beobachtete K - Rb + Mg-Uberschuss ent- spricht: na sa bei Solowetz 0,0433 » Cap Orlow 0,0153 Der beobachtete Schwefelsäure - Überschuss ist demnach bei Solowetz bedeutend geringer, bei Cap Orlow etwas hôher als das Kalium + Rubidium -- Magnesium-Aequivalent. Ein Theil des Kalium und Rubidium wird von der sommerlichen Meeresflora gebunden, ein Theil als Blutkürper und Muskeln in der Fauna des Weissen Mecres fixirt. Beide gelangen nach dem Absterben der jeweiligen Generation als disponibles Bildungs- material folgender Generationen wieder ins Meer zu- rück. Dagegen wird ein gewisser Antheil Kali vom Thon- schlamme der Flüsse und des aufgewirbelten Meeresgrundes als neugebildete Zeolithe fixirt und als solche der analytischen Bestimmung entzogen; ein Umstand, der den Kaligehalt der freien Oceane und grôüsseren Seeen, trotz bedeutendem Kalizustroms durch die Flüsse, verhältnissmässig gering erscheinen lässt. 7) Diese Neubildung von Zeolithen entzieht dem im Weissen Mecre zusammengestrômten Fluss- und Ocean- wasser einen Theil ihrer Kieselsäure; sie bedingt die sofortige Wiederfällung der durch Verwitterungs - und Spaltungs - Processe verschiedener Silikate frei werdenden Thonerde-Mengen. Mir ist unter einigen hundert ausführlichen Analysen von Quell-, Brunnen-, Meer- und Flusswasser bisher kein einziges vor- gekommen, in dem neben gelüster Kieselsäure wirk- lich gelüste Thonerde vorhanden gewesen wäre. Was in den vorliegenden Analysen unter dieser Rubrik auf- geführt wird, ist in den meisten Fällen ein Gemenge von Kieselsäure und unlôslichen Phosphaten, nament- lich in Essigsäure unlüslichem Phosphat-Eisenoxyd und Kaïke. Der beobachtete Kieselsäuregehalt ist dieser Zeo- lithbildung entsprechend geringer als der aus der Mischung von Dwina- und Eismeerwasser berechnete, | und zwar auf 1000 Grm. Wasser bei Solowetz um 0,0029 Grm. SiO,, » Cap Orlow um 0,0027 » SiOs. 8) Der beobachtete Mindergehalt an Phosphor- säure erklärt sich durch ihre Fixirung im Knochen- 11* C0. SO, . 167 gerüste derselben Meecresthiere, die des Kali in Muskeln und Blutkürpern mit vitaler Energie gebun- den, dem Wasser momentan entzogen, jedoch von Bulletin de l'Académie Smypériale 14S 22,391 Grm. Salzrückstand. Ferner durch Kochen 0,01102» kohlensauren Kalk — 0,00617 Ca0. Durch Silbernitratfällung 2 { frühern absterbenden Geschlechtern stetig wieder er-|48,8237 » AgCl-+ Agbr, halten, während ein bedcutender Theil der Phosphor- | 0,0395 » Brom — 0,0928 Bromsilber, Rest — säure, als Osteolithen, Apatite u. a. unlôsliche Ver- 48,7509 Chlorsilber — 12,0503 Chlor, bindungen auf den Meeresboden niedersinkend der! 4,127 » BaSO, — 1,4170 SO,, weitern Cireulation durch die Meeres-Flora und -Fauna | 0,0064 » Kieselsäure, entzogen wird. 0,0254 » Ammoniakniederschlag (Phosphorsäure 1000 Grm. berechnetes Gemisch von Eismeer- + Dwinawasser enthält mehr Phosphorsäure, als + Eisenoxyd), x f0,0044 Calcium an C geb., 1 0,9742 Kalk C10—= 77 & direct beobachtet worden 7 | à 10,6914 » » SO;» bei Solowetz 0,0023 Grm., | 20046 1»: Mg:P.0;=— » Cap Orlow 0,0013 » 0,7224 » Magnesia Mg0 — 0,4334 Magnesium, 9) Das von Hrn. O. Knauss*') 18. (30.) November | Kali-Spuren; 17,8182 NaCI = 7,0185 Natrium. 1859 bei Nenoxa unter 64° 37 n. Br. und 39° 19° üstl. L. von Greenwich bei schwachem Ostwinde zur Analyse geschüpfte Küstenwasser zeigte 1,01667 spec. Gewicht bei 16° C. 1000 Grm. dieses Nenoxa-Küstenwassers gaben in der Platinschaale eingedampft bei 1607 getrocknet Das Nenoxa-Küstenwasser ist, dem Silbernieder- schlage entsprechend, ein Gemenge von 344,862 Grm. Dwinawasser, 655,138 » Eismeerwasser. 1000 Grm. Nenoxa-Küstenwasser. 1000 Grm. Nenoxa-Küstenwasser enthalten: 3erechnet, auf Grundlage des AgCI + AgBr- |; CKnauss fand | — Misderséhlages lin dem am 18. (20.) | Eismeer- Dwina- 3ercchnete [November 1859 ge- 655,138 FL 344,862 | Mischung | schôpften Wasser ChloniC IE Es ei se d'eau 10 11,9936 0,0114 12,0050 12,0503 Bron AUTO rs | 0,0290 pur 0,0290 0,0395 Schwefelsäure 50, .......:...| 1,4224 0,0102 1,4326 1,4170 Phosphorsiure P,05 0 1.10#utmr 0,0070 0,0002 0,0072 Geb. Kohlensäure 2C0,. . ...... 0,0185 0,0253 0,0438 0,0970 Kibselsaure"SiOs 5 24 2, int 0,0094 0,0010 0,0104 | 0,0064 Sauerstoff aeq. d. SO, P,0; u. CO, 0,2886 0,0067 029063 ne RODIGUMAR DAME nr 0,0079 Spur 00079 |} RME mARe ii mans a 0,1934 0,0036 0,1970 70185 NA mameNar fr ane Oil 6,6617 0.0058 66675 |) ACTA 2 SVT LIT. Lure LME 0,2545 0,0079 0,2624 0,6958 MasnesumMer. : ........::.\ 0,8145 0,0049 0,8194 0.,4334 IS AReMMRETME Runlcs ands 0,0005 0.0002 0,0007 NEA TEL... à . 2 21,7010 0,0772 21,7782 21,9856 NERO SRE 633,4370 |344,7848 |978,2218 | 978,0144 655,1380 |344,8620 1000 1000 SDÉC A OOMIENTE MER A ee à 1,02539 1,00022 1,01658 1,01667 21) « Analyse des Wassers der Weissen Sec». — Bull. de PAcad. Impér. de St.-Pétersb., Tome I, pag, 309—313 (1860). { 169 Während die beobachtete Schwefelsiuremenge kleiner ist als die berechnete, ist der beobachtete Ge- halt an Bicarbonaten und denen entsprechend ge- bundenen Kohlensäure ums dreifache Aequivalent hôher. Die Differenzen sind: SO, —0,0156, 200, + 0,0532 aequivalent 0,0484 $0,. Die beobachtete Kalkmenge ist 27, mal so hoch, als die berechnete, während die Magnesia im umge- kehrten Verhältnisse steht. Die Differenzen sind: Calcium —+-0,4334, Magnesium — 0,3860 acquiv. — 0,6433 Calcium, mithin das anderthalbfache Acquivalent des hinzuge- kommenen Calciums an Magnesium ausgeschieden. Sollte der Kalkoxalat-Niederschlag Magnesiahaltig gewesen, ein Antheil letzterer dem entsprechend als Kalk in Rechnung gebracht worden sein? Beide Be- stimmungen geben das gleiche Resultat; ein so bedeu- tender Fehler ist bei der sonst sorgfältigen Ausführung dieser und anderer Analysen des Verfassers unwahr- scheinlich. Meine bereits früher hinsichtlich dieses Verhältnisses ausgesprochene Vermuthung lokalen Einflusses der benachbarten Nenoxaer Salinen?) ge- winnt durch die directe Analyse des Dwina- und Eis- meerwassers jetzt eine präcise Form und ist durch künftige Untersuchungen an Ort und Stelle leicht zu controliren. Jedenfalls ist das Nenoxa-Küstenwasser eine lokale Anomalie und in keinerlei Weise mit dem Wasser des Weissen Meeres bei Solowetz oder Orlow zu iden- tificiren oder als Gemenge letzterer mit Dwinawasser aufzufassen. Über die Erzielung einer gleichmässigen Exposition bei photographischen Aufnahmen der Sonne. Von Dr. B. Hasselberg. (Lu le 9 avril 1874.) Bekanntlich spielt bei allen photographischen Ar- beiten die Expositionsdauer eine Rolle von grosser Wichtigkeit, und eine richtig getroffene Wall in die- ser Bezichung bedingt, unter im übrigen gleichen Be- dingungen, zum grossen Theil den Erfolg. Im Allge- meinen widmen auch die Photographen diesem Punkte 929) «Das Eismeerwasser ». — Mélanges VIII, pag. 485 und Pull. XVI, pag. 182 (1871). des Sciences de Sainé-Pétersboure. 170 ihrer Praxis eine besondere Aufmerksamkeit, deren Nothwendigkeit sofort einleuchtet, wenn man die grosse Menge verschiedener Umstände, die dabei maassge- bend einwirken, näher ins Auge fasst. Denn nicht nur die Empfindlichkeit der Chemikalien und die optische Kraft der Instrumente üben hier ihren Einfluss aus, sondern auch die Tages- und Jahreszeit der Aufnahme und die metcorologischen Umstände zur Zeit derselben sorgfältig beachtet werden, wie die ausge- delhnten photochemischen Untersuchungen von Bun- sen und Roscoe') deutlich dargelegt haben. Ander- seits wird es durch eben diese Verwickelung der wir- kenden Ursachen zu einer sehr schwierigen Aufgabe, die Expositionsdauer für jeden besonderen Fall voraus zu bestimmen, und erst nach einer langen Erfahrung kann man in dieser Bezichung einige Sieherheit er- reichen. Glücklicherweise lassen sich jedoch in den meisten Fällen die hierbei unvermeidlichen Fehler durch nachträgliche Behandlung des Photogramms bei der Entwickelung mehr oder weniger abhelfen, wenn die Fehler nur ein für jeden Fall geltendes Grenzen- gebiet nicht übersteigen. Die Grüsse dieses Fehler- gcbiets hängt natürlich von den besonderen Verhält- nissen bei der Aufnahme ab, und namentlich von der aktinischen Kraft desjenigen Lichts, womit man ar- beitet, und wird kleiner, je grüsser die Intensität die- ses Lichts ist. Bei photographischen Aufnahmen der Sonne zichen sich diese Grenzen wegen der enormen Lichtstärke zu einigen wenigen Tausendsteln der Zeit- secunde zusammen, und dies in Vereinigung mit der Thatsache, dass nicht nur der Durchmesser des Son- nenbilds, sondern auch dessen Schärfe von der Expo- sitionsdauer abhängen, macht eine sorgfältige Aufmerk- samkeit auf diese Frage zu einem dringenden Bedürf- niss. Dies wird noch mehr der Fall sein, wenn, wie z. B. bei dem bevorstehenden Venusdurchgange, eine grosse Reihe Sonnenbilder aufgenommen werden sollen, die nachher gemessen und mit einander genau ver- glichen werden sollen. Eine gleichfôrmige Expositions- dauer zu erreichen ist daher eine Hauptaufgabe der Heliographie. Die Art und Weise nun, wie bei den heliographi- schen Instrumenten die Exposition erfolgt, giebt ein Mittel an die Hand, in Bezug auf die Bestimmung ihrer müssen 1) R. Bunsen und H. Roscoe. Photochemische Untersuchun- gen. Pogg. Ann, Bd. C. p. 43 und 481, CL p. 235, CVIIT p. 193. 171 Dauer einige theoretische Anhaltspunkte zu gewin- nen, die bei der Unzahl nicht zu controllirender Un- stände vielleicht einige Leitung gewähren werden, und die ich desshalb nachfolgend zu entwickeln versuchen will. Es findet nämlich die Exposition immer unter Anwendung eines besonderen Mechanismus statt, weil sie wegen der grossen Lichtstärke so rapid geschehn muss, dass jede Regulirung während der Operation, wie es bei anderen photographischen Aufnahmen ge- schieht, unmôglich wird. Da aber die Bewegung dieses Mechanismus mathematisch dargestellt werden kann, so wird man auch die Bedingungen der Gleich- fürmigkeit der Expositionsdauer mathematisch aus- drücken und somit durch Rechnung diejenige Anord- nung des Mechanismus bestimmen künnen, die der ge- stellten Anforderung Genüge leistet. Die nachfolgende Untersuchung wird somit zeigen, wie man aus einer cinzigen einmal experimentell herausgefundenen An- ordnung des Apparats die für jeden anderen Fall rich- tige Anordnung, so weit sie durch den Mechanismus bedinget ist, findet. Die Expositionsvorrichtung oder der s. g. Moment- verschluss besteht gewühnlich in einem dünnen me- tallenen Schieber, der im Focus des Instruments an- gebracht ist und sich senkrecht gegen die Axe des Rohrs bewegt. Dieser Schieber besitzt senkrecht zu seiner Längenrichtung einen Spalt, der breiter oder enger gemacht werden kann, und dessen jedesmalige Breite durch eine Scale angegeben wird. Dieser Spalt wird seinerseits bei der Bewegung des Schiebers den Lichtstrahlen so lange Durchgang gestatten, als er selbst das Strahlenbündel durchsehmeidet, und die Ex- positionsdauer, die dieser Zeit gleich ist, wird somit von der Breite des Spalts und der Geschwindigkeit und der Art der Bewegung des Schiebers abhängen. Die Kräfte aber, welche die Bewegung des Schiebers bestimmen, sind die Elasticität einer Feder, die Schwere des Schiebers und die Reibung in dessen Lager. Die Untersuchung muss deshalb darauf ausgehn, diese Be- wegung zu studiren, um den Einfluss zu bestimmen, den die von der parallaktischen Aufstellung des He- liographen bedingte Veränderlichkeit der beiden letzten Kräfte auf die Bewegung ausübt. Ich will nun annchmen, dass bei der Meridianstel- lung des Heliographen der Schicber horizontal ge- stellt sei, und dass seine Bewegung unter Einwirkung Bulletin de l'Académie Bmpériale EE EE 172 der Feder von Osten gegen Westen stattfindet. In diesem Falle hat die Schwere offenbar nur durch die teibung einen Einfluss auf die Bewegung, aber keinen directen. Dreht man aber den Heliographen aus dem Meridian, so wird natürlich die Schwere des Schie- bers seine Bewegung entweder beschleunigen oder re- tardiren, je nachdem der Standenwinkel des Instru- ments westlich oder üstlich ist. Da nun der Schieber zur Axe des Fernrohrs senk- recht steht, so wird der Winkel }, den er mit dem Horizonte bildet, wenn der Stundenwinkel # und die Polhühe des Beobachtungsorts © beträgt, durch die Gleichung gegeben: sin — cososint,. EC folglich diejenige Componente der Schwere, die in die Bewegungsrichtung des Schiebers füllt: 9, = gs. Die Reibung wirkt immer retardirend, und da ihr Be- trag dem Normaldrucke des bewegten Kürpers auf die Unterlage proportional ist, so wird, wenn mit p das Gewicht des Schiebers und mit f der Reibungs-Coeffi- cient bezeichnet wird, die daraus entspringende retar- dirende Kraft: = — fp cos und wenn # die Masse des Schiebers ist, die Retar- dation selbst: 9 = LE cos À = — gf cos À 4 und demnach die ganze Einwirkung der Schwere auf die Beschleunigung der Bewegung: g —=9,+9g,—=g(sink—fcosk). .. 2: (2) Bezeichnet man ferner mit P die zu einer gewissen Verlingerung À nôüthige Belastung der Feder, ihre anfüngliche Länge mit , ihren Durchschnitt mit # und den Elasticitäts-Coefficienten mit Æ, so hat man: Es mag nun in der beistehenden Figur ss’ den Schicher vorstellen in derjenigen Lage, die der Maxi- malspannung der Feder entspricht, ç den Spalt, abc die Feder, deren grüsste Verlängerung À — ab und anfängliche Länge { — be sein mag. Rechnet man dann die positiven Abscissen von der äussersten Stellung o des unteren Spaltrandes aus, so ist, wenn der Schieber die 173 [OA EU rat (4 te INR 5" Weglänge x zurückgelegt hat, die bewegende Kraft der Feder nach der Gleichung (3): P=qO—5) und folglich wird, mit Rücksicht auf die Gleichung (2), die Bewegung bestimmt durch die Gleichung : ERREUR ds? Eine erste Integration giebt dx\2 / q x? ce) EN D ee EE (RE) =2g2+22.0e—t)......(5) - Die Constante ist — 0, weil für = 0 auch & — 0 ist. Man findet leicht, dass die Gleichung 5) homogen : dx ; s. : ist. Denn da +, g; À und & lineare Grüssen sind, s0 T eine m wird die dazu nôthige Bedingung sein, dass abstracte Zahl sei. Dass dem wirklich so ist, leuchtet sofort ein, wenn man bedenkt, dass Æo ein Gewicht ist und zwar dasjenige, welches die Feder auf die dop- pelte Länge spannt. Die Stellung des Schiebers, so wie sie die Figur vorstellt, ist in Bezug auf das Sonnenbild im Focus natürlich der Art, dass dies Bild eine positive Abscisse hat. Nimmt man dann die Abscisse om für den ersten Sonnenpunkt #, den der Spalt bei der Bewegung des Schiebers antrifft, — a, die Breite des Spalts — b, so wird die Expositionsdauer für den Punkt » gerade die Zeit, die der untere Spaltrand braucht, um sich von æ—= @ bis 4 —a+b zu bewegen. Diese Zeit ist aber: L'on des Sciences de Sainc-létersbourg. 174 S' LD DD DD 1, so bekommt man: m— & à Arc sin #! Ba +b— E) — Arcsin % (a LE &)} (9) (3 | Wird ferner der Durchmesser des Sonnenbildes im Focus — À gesetzt, so bekommt man ganz analog die Expositionsdauer $,, für den letzten Punkt m' des Sonnenbildes: S = fdresina(ara+b-)- Aresin! i(e+a—#)} (8) mm k k, und schliesslich die Expositionsdauer für das Sonnenbild : ÊIEE ganze a} @) In diesen Gleichangen ist % die einzige Grüsse, die von der Stellung des Heliographen zum Meridian ab- hängt. Es ist von Interesse, zu untersuchen, wie sich diese Grüsse bei verschiedenen Stundenwinkeln verhält. Aus der Gleichung (1) ersieht man, dass das Vorzei- chen von sin durch das von siné bestimmt wird und folglich auf der Westseite + und auf der Ostseite — sein muss. Der Winkel À muss demnach immer zwi- schen den Grüssen + (90° — ©) eingeschlossen und somit immer cosh > 0 sein. Betrachtet man nun den Ausdruck für 4: el Aresin"i (a+a40 5) Arcsin/: ia k SE: 5 “. 0 à q k=— g(sinh— fcosk) + 2x, so sicht man zuerst, dass für den Meridian: er EM ee gf. Die Gleichung: d}: ni liefert dagegen einen negativen Werth des Winkels k, nämlich: 1 h — Arctang (— folglich kann ein Maximum oder Minimum von # nur auf der Ostseite überhaupt vorkommen, auf der West- 175 ibelletisno de seite ist immer kommt man Fu c dk EE ae 9% y1 A 0; wesshalb auch % ein Minimum hat, GA —IVTF, nämlich entsprechend dem Stundenwinkel, der von der Glei- chung: Sin (# = — -—— sec VE iaer 0 bestimmt wird. Da nun nach den Gleichungen (7), (8) [( pad (9) Sn dSn' ds] AO LEONE immer negativ sind, so müssen die Ausdrücke für die Expositionsdauer, sowohl für die einzelnen Punkte des Sonnenbildes, als auch für das ganze Bild, gerade für diesen Stundenwinkel ihre grüssten Werthe bekom- men. Es wird jedoch von dem Grüssenverhältnisse zwischen @ und f abhängen, ob dies Maximum wirk- lich eintrifft oder nicht. Die nüthige Bedingung wird sein: oder p < Arc tang f. Wäre z. B. der Schieber aus Messing gemacht und bewegte er sich auf Schienen von Gusseisen, so wäre f—0. 189”) und folglich dürfte © nicht 11° chen, wenn das Maximum müglich sein sollte. Ich will nun annehmen, dass man durch Versuche einmal diejenige Spaltbreite b, herausgefunden hat, die mit Rücksicht auf die Empfindlichkeit der Chemi- calien und sonstige Verhältnisse eine passende Expo- sitionsdauer giebt, wenn das Instrument im Meridian steht; um ein gleichformiges Resultat auch in einer Stellung des Heliographen ausserhalb des Meridians zu haben, wäre, wenn man die Verschiedenheit der Intensität des Sonnenlichts in verschiedenen Stunden- winkeln für den Augenblick ausser Acht lüsst, die Spaltbreite b aus der Bedingung zu bestimmen, dass die Expositionsdauer jedes beliebigen BU he in beiden Füällen dieselbe sei. Ist nun y ein Bruch, s dass CrTrei- 50 DER TL 2) Wüllner. Lehrbuch der Experimentalphysik Bd. I p.177. l'Académie Hmpérialie sie im Allgemeinen kleine Brüche sind; 176 _— 0. Für diesen Werth von & be-1so wird die Expositionsdaucer für einen beliebigen Punkt des Sonnenbildes: a LA ee LAresin (a Û b+yA—) = Arcsin n(o+ va—#)} und wenn b,,k, für den Meridian, b, k, für die extra- meridiane Stellung gelten, so wird b zu bestimmen sein aus der Gleichung: Aresin}! (a +b,+yÀ— jp) Aresin ma +vh-) | ; jun lc = Arcsin” A (a+b+yA—, .)— dresin (o YA Nun ist nach (6) und (2) Len PR q m Te ST Die DA za L(Smh — fcosk) +- 2 oder wenn man setzt: Li ss - (sin — f cos h)} À (HE (11) a À(l +) j und für den Meridian: SES à, 500 ÉD QU { UE Ew À : ï RE (11°) foiglich geht die Gleichung (10) in die folgende über: san (aHbot+vA— HE a+yA) 11€ Aresin ( Fame a Aresin( Mes )| es. fa+ba-yA—AT+E PRES Lin: = Are sin ( NTSC )-Aresin( oder wenn man setzt: a+yA—àl+€ NES “07 bo AL 6) Bo a+ YA—À(1+e) ù LEE) RS b A(1+e) Eu B Arcsin(o,+8,)-Arcsina,—Arcsin(a+f8)-—Arcsine. (1 3) Was die Grüssen €, &, betrifft, so findet man, dass La denn %, ist immer als ein kleiner Bruch anzusehn, klemer je 177 # leichter der Schieber und je steifer die Feder ist; £ ist nahezu gleich 1 oder kann dazu gebracht werden, und ausserdem (sin 2 — fcosk) ein Bruch. Die fraglichen Grüssen künnen desshalb als von derselben Ordnung angesehn werden wie In der Gleichung (13) sind nun &,, $, und & als bekannt zu betrachten, und die Gleichung wäre folg- lich nach 8 aufzulüsen. Benutzt man dazu die Reïhe: 1 ui ArCSNU=U + SZ +... so wird bis zu den Gliedern der vierten Ordnung in- clusive: 1 (to + Bo)? 1 «op? 1 Pin so 08 DR net) 0: 19 Die weitere Auflüsung dieser Gleichung wäre, wie man sieht, nicht gerade leicht, und es wäre desshalb erwünscht, wenn man sich erlauben dürfte, auch die Glieder der dritten Ordnung zu vernachlässigen und somit einfach bekäme: B — fi. Dies kann man auch durch eine geeignete Anordnung des Momentverschlusses erzielen. Man findet nämlich, dass, wenn man À nur wenig grüsser genommen hat als a + b + YA, oder was dasselbe ist, die Verlängerung der Feder so bemisst, dass sie nahe — 0 wird im Mo- ment, wenn der Spalt das Strahlenbündel durchschnei- det, dann die Grüssen (&+ 6), (&, +8), &, «, alle sehr klein werden, da die Grüssen à und b, jedenfalls nur wenig Einfluss haben, wenn «a ziemlich gross ge- nommen ist. Wenn man daher den Schieber so einrichtet, dass der Spalt das Strahlenbündel erst gegen den letzten Theil seiner Bahn durchschneidet, so wird man die obige Annäherung als begründet ansehn künnen und folglich zur Bestimmung von b die Gleichung B—$, benutzen. Dann bekommt man: l+e b ee CHENE AE (14) l-rENS ; À Der Factor ee ist nur eine Function von dem 0 Stundenwinkel und kann für den Gebrauch leicht in eine Tafel mit dem Stundenwinkel als Argument ge- bracht werden. Für die Berechnung einer solchen Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 178 Tafel muss man die Grüssen p, Eo f x und / kennen; sie künnen sämmtlich experimentell gefunden werden. Ein zweiter Vortheil, den die oben genannte Ein- richtung des Momentverschlusses gewährt, ist auch, dass mit demselben Grad der Genauigkeit alle Punkte des Sonnenbildes gleich lange exponirt werden. In der That verschwindet dabei y im Ausdrucke für 3, und man bekommt: : b LUE) Bei einer nur oberflächlichen Betrachtung der Be- wegung des Momentverschlusses sollte man geneigt sein anzunehmen, dass die Expositionsdauer einfach der Spaltbreite proportional sei. Obige Gleichung zeigt, dass dem nur annäherungsweise so ist für die einzelnen Puncte des Sonnenbildes, während die Gleichung (9) die Expositionszeit für das ganze Bild proportional (A +) giebt, oder A +b Ê VR A +E) Bis jetzt ist angenommen gewesen, dass die chemi- sche Intensität des Sonnenlichts für alle Stellungen der Sonne zum Horizonte dieselbe sei, und dass dem- nach die zum Herstellen einer gleichfürmigen Expo- sition am Momentverschlusse vorzunehmenden Ânde- rungen nur von den Bewegungsverhältnissen desselben abhängen. Dies ist aber nicht der Fall, denn die At- mosphäre übt auf die chemisch wirksamen wie auf die optischen Strahlen eine so bedeutende Absorption aus, dass die durch die verschiedenen Zenithdistanzen be- wirkte Veränderung der Dicke der durchstrahlten Schicht ganz erhebliche Veränderungen der aktini- schen Kraft der Sonnenstrahlen hervorbringt. Dem entsprechend muss daher dem oben gefundenen Aus- drucke für die Spaltbreite ein Correctionsfactor zu- gefügt werden, wodurch dieser Umstand mit in Rechnung gezogen wird. Setzt man zu diesem Zwecke die chemische Intensität des directen Sonnenlichts im wahren Mittage gleich 4, und bei einem Stundenwinkel t der Sonne gleich À, so müssen, um in beiden Fällen eine gleich starke Exposition zu erreichen, die Expo- sitionszeiten und die Intensitäten einander umgekehrt proportional sein. Es muss also: i{ Arcsin(a-#-8,)-Aresina,}=i{ Arcsin(a+$)-Aresinx} 12 179 oder mit demselben Grad der Annäherung wie oben: a ü 8 PS Bo wodurch die Spaltbreite aus der folgenden Gleichung zu bestimmen sein wird: EU le i l+ Nach den Untersuchungen von Bunsen und Roscoe wird die chemische Intensität des directen Sonnen- lichts bei senkrechter Incidenz und einer Zenithdistanz z der Sonne durch die Formel ausgedrückt *): LH cos Z CNET ROC) à —= AVI wenn À die Barometerhühe ist. A ist eine Constante, die von der bei den Messungen benutzten Einheit abhängt, und deren physikalische Bedeutung man sofort einsieht, wenn man {= 0 setzt. Man findet dann, dass À die Intensität des Sonnenlichts ausserhalb der Atmosphüre ist. Die Constante gx misst die absor- birende Kraft der Luft und beträgt nach Bunsen und Roscoe u — 0,4758. Wäre nun die Meridianzenithdistanz der Sonne ,, die entsprechende Intensität 4, und die Barometer- hôhe Æ,, so wäre: und io 10 [H sec z — H, sec 4] U Um für einen gewissen Fall diese Grüsse zu be- rechnen, hätte man nicht nur die augenblickliche Ba- rometerhühe nüthig, sondern auch diejenige, die für den wahren Mittag gilt. Sollte aber die Aufnahme am Vormittage stattfinden, so wäre es streng genommen nicht môglich, die Berechnung auszuführen, wenn man sich nicht erlauben dürfte, Æ statt H zu setzen. Der dadurch entstehende Fehler in der Bestimmung des Intensitätsverhältnisses ist nicht grüsser, als dass er gut vernachlässigt werden kann, wie man sich durch folgende Betrachtung überzeugt. Setzt man nämlich H, = H + AH, 3) Bunsen und Roscoe. Photochem. Unters. Pogws. Ann. Bd. CVIII p. 246. Bulletin de l’Académie Impériale 1S0 so bekommt man: log (*) — A (sec z — secz,) — pAHSsecz, oder log re] lon (2) — pAHSsec z, = m. wenn [+] der Werth von © ist unter der Voraus- setzung, dass die Barometerhühe keine Veränderung erlitten hätte. Wäre nun z. B. AH — 001, was wohl als ein Extrem betrachtet werden kann, so werden für eine Polhühe von 60, wo die äussersten Grenzen von z, ungefähr 83° und 37° sind, die Grenzen für m resp. m, = 0,03904 m, = 0,00596. Dadurch werden die entsprechenden äussersten Wer- the der Fehler von a'[%]= 0,086 [*] A [e] = 0,014 [*] oder der von der Vernachlässigung der täglichen Schwankungen der Barometerhühe herrührende Fehler wird nicht 9 Procent des ganzen Werthes betragen, wenn die Schwankungen selbst bis auf 10°” steigen. In den gewühnlichen Fällen, wo diese Grenze bei wei- tem nicht erreicht wird, kann man desshalb bei der Berechnung von 5 die täglichen Veränderungen des Luftdrucks vernachlässigen. Man hat daher: io 10 pH [sec z — sec z,] U Für den praktischen Gebrauch kann man aber noch weiter gehn und statt 27 die mittlere Barometerhühe 0%760 einführen und dadurch das Verhältniss von der Barometerhühe unabhängig machen. Man wird dadurch keine erheblichen Fehler begehn, wenn nur uicht die Aufnahme gar zu weit vom Meridian statt- finden soll. Um dies an einem Beispiel zu zeigen, habe ich nachfolgend für die Polhühe 60° und die Zeit des Âquinoctiums den Werth von R für die verschiedenen Stunden des Tages berechnet, wenn die Barometer- hôühe 073, 076 und 079 beträgt. 181 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 182 Stunden- ‘2 M Ur ons ao | 42079 0] 1,000 | 1,000 1,000 +] | 1,058 1,061 1,06: 9 | 1,281 1,294 1,307 0 lu1939 1,993 | 2,048 +4 | 4,950 | 5,287 | 5,646 5009 7%54% 111790, 142,20 == 0 CO œ CO Man sieht, dass auch für diese grosse Verschiedenheit der Barometerhühen die Anderungen von ? doch ziem- lich klein ausfallen zwischen 8 Uhr Morgens und 4 Uhr Nachmittags. Nachher werden die Ungleichhei- ten erheblich grüsser. Für die gewohnlichen Fälle, wo die Abweichungen der Barometerhühe von ihrem mitt- leren Werthe viel kleiner sind, kann man daher, ohne besonders zu fehlen, die mittlere Barometerhühe 076 benutzen. Dadurch erhält man: üù _— 10 95616 [secs — sec al = und das fragliche Verhältniss wird folglich für jeden Ort nur eine Function des Stundenwinkels und der Declination der Sonne und kann somit in eine Tafel mit diesen beiden Grüssen als doppeltes Argument gebracht werden. Es erübrigt uns noch, einen Umstand etwas näher zu beachten, nämlich den, dass die Meridianspaltbreite b, selbst eine Function der Declination der Sonne ist und sich daher von einem Tage zum andern ändert. Hat man aber einmal durch Versuche diejenige Spalt- breite b,, die bei der Declination D, der Sonne ein - gutes Resultat giebt, ermittelt, so wird, wie man leicht findet, die an einem anderen Tage zu benutzende Me- ridianspaltbreite d',, wenn die Declination der Sonne D’, beträgt, durch die folgende Gleichung gegeben: V, bi 0,3616 [sec — A7, — sec p — A,] oder wenn man setzt 242510 0,3616 [sec @ — A7, — sec p — À,] = (18) V, = 0. €. } Der Factor & kann, wie man sieht, in eine Tafel mit der Sonnendeclination als Argument gebracht werden. Die oben benutzten Untersuchungen von Bunsen und Roscoe beziehen sich auf einen vollkommen klaren Himmel, und der nach (17) zu berechnende Factor : wird deshalb auch nur für diesen Fall gültig sein. Die leiseste Trübung der Luft verändert die Verhältnisse ganz und gar und macht die Bestimmung der Spaltbreite zu einer Aufgabe des Tatonnements. Es ist deshalb viel besser, bei schlechter Luft über- haupt keine Sonnenaufnahmen zu machen. Stellt man nun die zur Berechnung der Spaltbreite zu benutzenden Formeln zusammen, so hat man: et JE, = il+® b- Den OU PT Le & eZ; (sin f cos) RE p 1 OT: To 1 sin À — cos @sint. _— 10 0,3616 [sec z — sec, — sec z — —M cosec 5 BEC Co (= M) tang M = tang à sect TO 0,3616 [sec © — à — sec 9] Ca wobei man für die letzte Formel annimmt, dass die Normalspaltbreite D, für die Zeit des Âquinoctiums bestimmt worden ist. Um an einem Beispiel zu zeigen, wie sich die nach den obigen Formeln berechneten Tafeln herausstellen, habe ich für den Moscauer Heliographen, der sich gegenwärtig hier in Pulkowa befindet, folgende Tafeln berechnet. l+e 1+ 60° A. Tafel für den Factor Ein hierzu nôüthiges Datum ist das Verhältniss zwi- schen dem Gewichte des Schiebers » und demjenigen Gewichte Æ£o, das die Feder auf die doppelte Länge spannt. Durch directe Spannungsversuche habe ich, mit Rücksicht auf die Querschnittscontraction der Gummifeder, ziemlich übereinstimmend aus mehreren Versuchen gefunden: En — 0,205 bei gewühnlicher Zimmertemperatur der Feder. Da die Temperatur einen ganz merklichen Eïinfluss auf die Elasticität der Gummifeder ausübt, so wird es am 12* 183 Bulletin de l’Académie Impériale 184 besten sein, um vergleichbare Resultate zu haben, sie durch eine Stahlfeder zu ersetzen. Für die folgenden Tafeln, die nur als vorläufig zu betrachten sind, habe ich jedoch die Gummifeder benutzen zu künnen ge- glaubt. Da ferner sowohl der Schieber wie seine Lager aus Messing gemacht sind, habe ich für den Reibungs- Coefficienten den von Morin“) für Bronze gegen Bronze Um den Eiïinfluss zu untersuchen, den eine fehler- hafte Bestimmung des Reibungs-Cocfficienten auf den obigen Factor ausübt, habe ich folgende Tafel für den Werth f = 0,10 — Reibungs-Coefficient für Eisen auf Eisen berechnet: : * , Stunden- l+e gefundenen Werth als den besten mir zugänglichen winkel LE, angenommen, nämlich ; TR f—= 0,201: +6" 107 Ich habe weiter angenommen, dass die grüsste Ver- +9 1,105 lingerung der Feder à der anfänglichen Länge / gleich HE 1,094 sei, was den jetzigen Verhältnissen am Instrumente Pro 1,074 sehr nahe entspricht, und somit gesetzt. + 2 1,054 1 A | 1.028 1m: 0 1,000 Da nun Hi] 0,973 p— 59°46,3, 19 140040 so bekommt man: 75 0,927 er 0,911 Stunden- ARE F 309 winkel lee, HR 0,902 : er — 6 0,898 + 6* | 1,114 : S 2h Man sieht, dass die Werthe des fraglichen Factors ue 1,109 in beiden Fällen nahezu identisch sind, weshalb auch + 4 15097 Rinfus ® Peil Re E var a 1078 der Einfluss der Reibung als verschwindend klein an- De 1 055 zusehn ist. Jedenfalls braucht man den Reibungs- A 1028 oefficienten nur beiläufig zu kennen. , di À 0 1,000 ; RS | 0,973 B, Tafeln für die Factoren e und £. eo 0,948 | | . : ES 0.927 Diese beiden Tafeln habe ich für alle 5 Grad der ù ? gi ® e ° . ° a] “ es 0,911 Sonnendeclination und die erste noch für jede Stunde = 5 0,901 von + 6 bis — 6" berechnet. Die Tafeln sind die — 6 0,898 folgenden: io a Declination os 090 | 50) T0 Metro 0° = Homlet00 | 18e | + 20° |+-23096’ der Sonne nn a à Æ mn = 0*| 1,000! 1,000! 1,000! 1,000! 1.000! 1,000! 1,000! 1,000! 1,000! 1,000! 1,000 # |+ 1 |9,584| 1,598] 1,237|1,131| 1,085] 1,061| 1,045] 1,035] 1,028] 1,023) 1,021 E [+92 | — /|13,514) 2,843) 1,773| 1,441| 1,294) 1,210] 1,160| 1,126] 1,102] 1,089 EU Le 5,718| 2,794] 1,993| 1,638] 1,453| 1,342] 1,270] 1,231 CAN | 2 À =, 6,298] 5:287|.3084/2,233| 1,842 619 MESA BE |Æ5 | — —' 13671! 5,478|:3,352)2,478 2146 A EE ob — 12,814! 5,665] 3,989 l 4) Morin. Nouvelles expériences sur le frottement ete, Mém. de l’Institut de France. Tome quatrième p. 692. 186 185 des Sciences de Saint-Pétersbourg. ÿ | 6 thergill-Gordonschen Trockenverfahren, so wie es auf | der Sternwarte des Kammerherrn von Bülow zu _-9396’| 917.8 ART US 23 26 | 217,80 Bothkamp befolgt wird, präparirt, und wurden un- TE ae | Fe à mittelbar nach der Exposition entwickelt. Sowohl ADS 9.19 7 Präparation als Entwickelung wurde so gleichférmig AR 1,349 wie môglich ausgeführt, so dass wohl anzunehmen ist, 0 1,000 dass sie sämmtlich sehr nahe gleich empfindlich waren. DCR 0,811 Nach der Entwickelung zeigte die zweite Platte ent- + 10 0,695 schieden das schärfste Bild, obwohl auch die übrigen +- 19 0,618 Bilder in Bezug auf Schärfe nur wenig zu wün- + 20 0,568 schen übrig liessen. Sind nun ohne Zweifel drei Platten +23 26) 0,558 wohl zu wenig, um daraus eine definitive Normal- . spaltbreite zu bestimmen, so wird man jedoch nicht Am Tage des Frühlings-Aquinoctiums 1874 wur- | viel fehlen, wenn man für die vorausgesetzten Verhält- den in Pulkowa am Mittag drei Sonnenbilder unmit- | nisse als Normalspaltbreite benutzt telbar nach einander aufgenommen, mit den resp. F Spaltbreiten È É 2,9, A Er u — 9!1. Mit diesem Werthe und mit Hülfe der obigen Ta- feln habe ich die folgende Tafel für die jedesmalige Spaltbreite b berechnet: 2,1, 1,7 engl. Linien. Die Platten waren zwei Tage vorher nach dem Fa- 0 b (engl. Linien.) De nenon __ 93096 20° | 18° | —10° | —5° | 0° | 45° | +109 | +150 | 20° |+ 23026 60 ua le Non) T8 0017031102 LS ANA ARE Een NP rar 25,81| 8,87| 4,82] 3,28 | 2,69 De = | © |sooi218) 5,6713,87 112,02) 2412/7068 B1æs | — | — | — |a740! 8,53) 4,51) 3,01) 2,20) 1,88) 1,63) 1,50 #9) _ | __ |osça) 834] 431 2,87 2,17! 1,78| 1,54] 1,39| 1,30 = a ef | — FLN T2 1614519) 3,16) 2,291 71:85 155; 1,37101025) 1,19 £ 0 [457,41 43,7 | 9,56! 4,46) 2,83 910) 1,70] 1,46| 1,32] 1,19 | 1,13 ne) rabéro laid ao) 2 90) 09 17121.78|.1,47, 101,301 1,19) F1 A os ue os 4760).3.87| 2671" 60 1381 26 MT NS er Nes 6ab7,34/ 3,88) -2,69/11,97 1,61 1/40!) 120 Ale dl 661 10,121 47110997 9 1806 M6 5 2.21) — 2097 720! 3,99 26628 1207 APRES PR RIDE NA LERRER RRERR PE N A Die Veränderungen der Spaltbreite sind im Sommer, wie man aus dieser Tafel ersieht, ziemlich unbedeutend, werden dagegen im Winter ganz erheblich und wachsen um die Zeit des Wintersolstitiums zu einem enormen Betrag. Es ist daher gar nicht môglich, die Exposi- tionsdauer für diese Zeit nur durch Spaltveränderun- gen zu reguliren, sondern man wird genüthigt sein, flucht zu nehmen, theils die Expositionsdauer durch Verminderung der Spannung der Feder gehôürig zu verlängern, damit man mit einer kleineren Spaltbreite ausreiche, Denn da nach den obigen Untersuchungen die Expositionsdauer durch die folgende Formel ge- geben wird: 2 PORN OR à VA (1+e)? _ theils zu Platten von grüsserer Empfindlichkeit Zu- | wo x die Maximalverlängerung der Feder bedeutet, so 187 sieht man, dass, wenn À kleiner genommen wird, man auch b kleiner nehmen darf, ohne dadurch etwas an der Expositionszeit einzubüssen. Es ändert sich näm- lich $, umgekebrt proportional, nicht gegen À, sondern gegen (À +5), wenn man mit s die Grüsse À — E L (sin k — fcosh) bezeichnet. Für Orte von einer so nürdlichen Lage wie Pul- kowa, wird man jedoch am besten thun, sich nicht mit einer einzigen Normalspaltbreite zu begnügen, son- dern diese Grüsse wenigstens zweimal jährlich, näm- lich im Winter und Sommer zu bestimmen und zwar mit verschiedener Spannung der Feder. Aber wenn man auch dadureh die Werthe von b für die Winter- zeit gehôrig herabdrücken kann, wird doch eine Tafel wie die obige für diesen Fall aus dem Grunde nur wenig Bedeutung haben, weil die Bedingung der Gül- tigkeit des Bunsen-Roscoc’schen Absorptions-Ge- setzes, nämlich eine vollkommen klare und durchsich- tige Luft, nur äusserst selten erfüllt ist. Für die Zeit dagegen zwischen Ende Februar und Anfang October steht es wohl zu hoffen, dass die obige Tafel sich als nützlich bewähren wird. In südlicher gelegenen Orten werden natürlich die Grenzen der Anwendbarkeïit einer derartigen Tafel grüsser ausfallen. Pulkowa 1874 April 1. Über die Existenz eines widerstehenden Mittels im Weltenraume. Von Dr. E. von Asten. (Lu le 21 mai 1874.) Die allmähliche Verkürzung der Umlaufszeit des Encke’schen Cometen schien durch die sorgsamen Rechnungen Encke’s bisher so sicher begründet, dass es wohl nur wenige Astronomen gab, welche die Realität der Erscheinung selbst sowohl als auch die Ursache, aus der Encke dieselbe erklärte, nämlich die Existenz eines den Weltenraum erfüllenden gegen die Sonne gravitirenden Mittels, ernstlich in Zweifel zu ziehen wagten. In der That ist es auch dem Gewicht der Gründe gegenüber, welche Encke für seine Hypothese beibrachte, äusserst schwierig, sich der Übezeugung zu erwehren, dass eine Ursache ganz besonderer Art auf den Lauf des Encke’schen Cometen einwirke. Dabei ist zu bemerken, dass, wie Encke selbst mehr- Bulletin de l’Académie Impériale 1SS fach hervorhob, die Ansicht über die Art dieser Ur- sache vollkommen unabhängig ist von der anscheinend aus den Beobachtungen sicher hervorgehenden That- sache selbst, dass sich die mittlere Bewegung des Co- meten bei jedem neuen Umlauf um etwa eine Zehntel- secunde (genau um 070978 in 1200 Tagen) vergrüssert. Wenn ich daher in der Folge von einem widerstehenden Mittel rede, so will ich damit keine Ansicht über den Encke’schen Erklärungsgrund aussprechen, sondern gebrauche diesen Ausdruck einfach als Synonym der so eben erwähnten Thatsache selbst. Bekanntlich steht die Anomalie, welche sich in der Bewegung des Encke’schen Cometen zeigt, als Uni- cum in der Astronomie da. Die Bewegung sämmtlicher bisher untersuchter Himmelskürper kann durch allei- nige Berücksichtigung des Gravitationsgesetzes in hinreichend befriedigender Weise erklärt werden. Es muss daher einigermassen auffallend erscheinen, dass kein Astronom bisher es versucht hat, die Richtigkeit der Encke’schen Resultate durch eine unabhängige Berechnung zu prüfen. Die dazu erforderliche Arbeit ist keineswegs eine übermässige zu nennen, indem schon die vollständige Bearbeitung von drei passend gewählten Erscheinungen zeigen muss, ob auf die Bewe- gung dieses Cometen eine Kraft von der von Encke angenommen Intensität einwirkt, welche die reine Wirkung des Gravitationsgesetzes alterirt. Leitet man nämlich aus zwei auf einander folgenden Erscheinun- gen auf gewühnliche Weise Elemente ab, und gründet auf diese die Vorausberechnung der dritten, so würde man in dieser, wenn der Lauf des Cometen in einem widerstehenden Mittel von der durch Encke suppo- nirten Dichtigkeit vor sich ginge, heliocentrisch einen Fehler von zwei Minuten begehen, ein Fehler, der sich im geocentrischen Orte in den meisten Fällen stark vergrüssert aussprechen wird und unter beson- deren nicht gerade seltenen Umständen bis auf einen halben Grad und mehr steigen kann, also nicht leicht der Wahrnehmung entgehen wird. Der Wunsch, für die im nächsten Jahre bevorste- hende Wiederkehr des Encke’schen Cometen zum Perihel eine genaue Ephemeride liefern zu künnen, hat mich nun veranlasst, die drei letzten Erscheinun- gen des Cometen, welche in die Jahre 1865, 1868 und 1871 fallen, einer sorgfältigen Bearbeitung zu unterzichen, wobei alle bekannten Einflüsse eliminirt 189 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 190 ————————__———_—_—_—_———— wurden. Dabei zeigte sich denn das mir wenigstens im hüchsten Grade unerwartete Resultat, dass die drei Erscheinungen unter alleiniger Berücksichtigung der bekannten in unserem Sonnensystem geltenden Gesetze in eine, wenn auch nicht befriedigende, so doch solche Übereinstimmung gebracht werden konn- ten, dass die Darstellung der Beobachtungen nicht hinter derjenigen zurückbleibt, welche Encke nur durch Einführung seiner Hypothese erreichen konnte. Da ich meine Untersuchungen über diesen Gegenstand noch nicht als abgeschlossen betrachte, kann ich das Detail meiner Rechnungen jetzt noch nicht mittheilen, glaube aber, dass das von mir gewonnene Resultat auch in seiner jetzigen noch unvollkommenen Gestalt interessant genug ist, um eine kurze Darlegung des Weges, auf dem ich zu demselben gelangt bin, zu ‘ rechtfertigen. Nachdem ich sämmtliche Beobachtungen der drei Erscheinungen 1865, 1868, 1871 mit vorläufigen Elementen verglichen hatte, bildete ich die folgenden 13 Normalürter, welche auf das mittlere Aequinoctium von 1870,0 bezogen sind und von denen jeder auf mindestens 4 Beobachtungen beruht. Mittl. Zeit Berl. Æd/1870,0 Decl. &1870,0 1 1865 Juni 27,0 124°47°31%8 — 8°57 50,2 2 Juli 13,0 . 178 45 9,8 —43 33 47,0 3 Juli-17,0 196 11 45,2 —46 33 10,8 4 Juli 22,0 214 7 58,0 —4647 9,3 5 1868 Juli 27,5 76 40 42,0 +31 22 33,9 6 Aug.15,5 108 15 32,3 +30 21 43, t Aus.23.,0:. 123 11 45,4 +27, 0 31,6 8 Aug.30,0 137 33 3,2 +21 53 26,1 91871 Oct. 145 14 32 41,5 +37 20 10,1 10 Nov: 5,5 331 42 36,3 +35 20 15,7 11 Nov. 15,0 308 4423,5 +25 52 12,2 12 Nov.25,5 287 50 24,1 +11 53 48,1 13 Dec. 5,0 272 44 54,3 — 020 8,0 Die Beobachtungen von 1865 fallen nach dem Pe- rihel, wo der Comet meistens nur auf der südlichen Halbkugel sichtbar ist, und sind vom Maclear am Cap der guten Hoffnung angestellt. Ihre innere Überein- stimmung lässt Nichts zu wünschen übrig. In den Jah- ren 1868 und 1871 wurde der Comet auf sehr vielen Sternwarten Europas und Amerikas beobachtet, und namentlich dem Jahre 1871 gehüren sehr zahlreiche Ortsbestimmungen an. Bei dem Überfluss an verwerth- barem Material habe ich daher für die letzte Erschei- vung nur diejenigen Beobachtungen ausgewählt, welche mit grossen Instrumenten, von wenigstens 8—10 Zoll Offnung, angestellt waren, da die mit Hülfe kleinerer Instrumente erhaltenen Beobachtungen gegen erstere sehr bedeutende constante Fehler zeigten, welche bei den Leidener Beobachtungen 7. B. den Betrag einer vollen Bogenminute erreichten. Bei dem geringeren Reichthum an Material im Jahre 1868 habe ich sämmt- liche Beobachtungen benutzt, obgleich sich auch hier zwischen den einzelnen Reïhen nicht unbedeutende Differenzen zeigten; der Erfolg hat aber gezeigt, dass es besser gewesen wäre, auch in diesem Falle das bei der folgenden Erscheinung eingeschlagene Verfahren einzuhalten. Die obigen Normalürter verglich ich dann mit den folgenden auf das mittlere Aequinoctium von 1870,0 bezogenen Elementen 1, welche für den Osculations- punkt 1865 Aug. 19,0 sich nur in der mittleren Bewegung von dem System unterscheiden, welches Becker und ich X 1692 der astronomischen Nach- richten mitgetheilt haben. Die dort gegebene mittlere Bewegung wurde um 40/0750 geändert, um die drei Erscheinungen in eine vorläufige Übereinstimmung zu bringen. Die für 1868 Juni 14 und 1871 Juli 15 osculirenden Elemente unterscheiden sich von den für 1865 Aug. 19 geltenden um den Betrag der Stürun- gen, welche der Comet in der Zwischenzeit durch die Planeten Mercur, Venus, Erde, Mars, Jupiter und Saturn erlitt. Die bei Berechnung dieser Storungen in Anwendung gebrachte Methode ist die Hansen’sche, jedoch, wo es, wie bei den Jupitersstorungen nôthig war, unter strenger Berücksichtigung der Glieder zwWeiter Ordnung. Bei den Jupitersstrungen wurde überdies eine Combination spezieller und absoluter Storungen zum ersten Male als erfolgreich erprobt. Elemente Ia Ib Ic 1865 Aug. 19,0 1868 Juni 14,0 1871 Juli 15 M— 2446 5/30 332°13/35/36 309°5740;82 r—158 734,20 158 12 32,74 158 12 6,42 GR —334 3652,00 334 33 15,18 3345829712 1—1 19059 8,90 07 13% 61642 307125 D p— 57 4851,80 58 7 12,68 : 5818132599 D — 1073/8474 1079/0259 1079,7047 log a — 0,3460427 0,3446499 0,3444677 191 Bulletin de l’Académie Impériale 192 Zur Verbesserung dieser Elemente erhielt ich dann |o — 7 — 62 gesetzt ist und der Nullpunkt für M, - die folgenden 26 Bedingungsgleichungen, in welchen | auf 1865 Aug. 19,0 fällt. ÆR cos à 110—-+ 6/91—1,5661A8|—0,83984i|—1,547140—4,6414Ap— 1,2397 AM, — 0,0968A(1000) 2 |0— —=—49, 12 —0,4608 » |—1,6474 » —0,2351 » +-0,8345 » [+ 7,3756 » |— 0,6205 » 3|10——51,27] |+.0,3739 » —1,3701 » +-0,6048 » | +2 29538 » + 8,3236 » |— 0,6120 » 40——51 52/4-1,0645 » |—0,9618 » |+1,2653 » |+4,2609 » |+ 7,8600 » |— 0,5130 » 5 0——58,08+0,5334 » |—0,0245 » |+0,5447 » |—1,6349 » + 2,4712 » |+ 2,7154 » 610——57,25+0,3517 » |+0,1655 » |+0,3689 » —1,3792 » [+ 3,5452 » + 3,9327 » 710——49,99/+0,2760 » |+0,2096 » |+0,2836 » —1,0883 » + 3,8424 » |+ 4,2768 » 810——44,82/+0,2294 » |+0,2006 » |+0,2226 » —0,7615 » + 4,0442 » |+ 4,5145 » 910——77,05+2,4740 » |—1,1192 » |+2,3201 » —4,3934 » [+ 2,4064 » |+ 5,3882 » 1010——48,51|+1,4214 » |—1,6670 » |[+1,2301 » ——1,4642 » — 4,3147 » |—10,1290 » 1110——17,14—0,1708 » —1,3056 » |_0,3140 » |+-2,4147 » — 9,7510 » |—22,5964 » 1210—+ 5,70|—1,3300 » |—0,6637 » |—1,4076 » +-5,2516 » —13,0475 » |—30,1296 » 1310—-+12,08—1,4508 » |—0,2159 » —1,4919 » +-5,5235 » |—12,8305 » |—29,6052 » DEcL 110—-+48/86—0,3296A Q |[—1,5189Ai|—0,2289Ao0—1,2635 Ap— 7,2190AM, + 0,5746A(10004.) 210—-+-48,14/—2,1085 » |—1,8462 » —1,8982 » —5,8915 » — 9,3815 » + 0,5641 » 310—-+-27,65—2,0940 » |—1,9370 » | —1,8373 » _5,1857 » [— 6,6952 » |+ 0,3582 » 4A|0—-+14,34—1,7325 » |—1,9385 » |—1,4309 » |—3,6700 » — 3,8444 » |+ 0,1730 » 5|0—+ 6,61—0,0325 » |+0,6440 » |[+0,0464 » |—0,0960 » |-— 0,0028 » -— 0,0077 » 610—+18,85—0,1114 » |+-0,5830 » |—0,0869 » |+0,3390 » |— 0,9927 » -— 1,1032 » 7|0—-+22,84—0,1140 » |+0,4850 » —0,1165 » |0,4488 » -— 1,6477 » |— 1,8347 » 810—-+25,41—0,1029 » |+0,3564 » |—0,1287 » |+0,4438 » -— 2,2915 » |-— 2,5575 » 9|0——41,24+1,0762 » |+1,6598 » |1,4317 » |—3,2430 » |+ 3,1756 » |+ 7,2502 » 10|0——88,52|+2,6121 » |-+1,6704 » |+2,91921 » |—6,9122 » + 5,2470 » |+11,8997 » 1110——77,85+2,2220 » |+1,6797 » +-2,4600 » —_5,9513 » (+ 24626 » + 5,4641 » 1210——46,97/+1,0499 » |-+1,6951 » |+-1,1854 » —3,0495 » — 1,3440 » |— 32566 » 1310——29,96,+0,3089 » |-+1,4075 » |+0,3310 » |—1,0196 » -— 3,0738 » |— 7,1872 » Die Auflüsung dieser Gleichungen nach der Me- Elemente thode der kleinsten Quadrate, wobei allen Normal- Te ILb Ile ürtern gleiches Gewicht gegeben wurde, lieferte dann | 77 — 24°4613/96 332°1338/22 309°57 37,34 die folgenden Verbesserungen der Elemente I und! 7 —158 7 50,64 158 12 49,18 158 12 22,86 damit das neue definitive System I. n —334 36 52,76 334 33 15,94 334 33 29,88 AG —+ 0776 i — 13 355,79 13 6 45,91 13 7 23:06 or: o — 5748 42,08 58 7 2,96,58 1 23,20 M 18.68 wo —1073/84177 1079/02027 1079,69907 A El gro loga —0,3460441 0,3446513 0,3444691. AM, = + 8,66 Dies System stellt die der Rechnung zu Grunde Au ——1)0;005631. gelegten Normalürter in folgender Weise dar. 193 Rechn. — Beob. nee STE Gen Aa cos Ô AS 1865 Juni271 "18547 4557 Juli 13 <+-10,20 — 5,75 Juli 17 + 8,73, — 7,47 Juli 22 + 1,09 — 3,13 1868 Juli 27 —26,77 + 6,65 Aug. 15 —29,66 + 10,28 Aug. 23 —26,12 <+11,40 Aug. 30 —24,68 ‘+ 12,69 1871 Oct. 14 — 2,80 — 3,97 Nov. 5 + 9,96 + 0,50 Nov. 15 + 0,48 + 6,57 Nov. 25 — 10,02 + 4,39 Dec. 5 — 9,88 — .4,29,. Die Summe der Fehlerquadrate ist 4372, woraus der mittlere Fehler eines Normalorts £ = + 14/78 folgt. Wenn dieser Fehler auch zu gross erscheint, um die Darstellung der Beobachtungen als wirklich be- friedigend erklären zu künnen, so muss man bedenken, dass die Beobachtungen eines Kürpers, dessen Ausse- hen bei seinen verschiedenen Erscheinungen so sehr dem Wechsel unterworfen ist, wie das des Encke’- schen Cometen, bei dem überdies in einer und der- selben Erscheinung der als der Schwerpunkt zu be- trachtende Punkt von verschiedenen Beobachtern so verschieden aufgefasst werden kann, dass zwischen ganzen Reïhen, wie ich bei Gelegenheit der Leidener Beobachtungen von 1871 erwähnte, constante Un- terschiede, die den Betrag einer vollen Bogenminute erreichen, auftreten, nicht die Genauigkeit beanspru- chen künnen, wie die anderer Cometen, welche mit einem deutlichen Kern begabt sind. Fehler, welche den zu erwartenden Betrag wirklich überschreiten, treten nur in den Æ von 1868 auf. Hier môügen nun verschiedene Umstände eingewirkt haben. Der Comet war in dieser Érscheinung immer weiter als 1,2 von der Erde entfernt, während seine Distanz von uns in den Jahren 1865 und 1871 nur zwischen den Gränzen 0,3 und 0,5 varürte. Das dadurch bedingte sehr ver- schiedene Aussehen von dem, welches er 1865 und 1871 zeigte, mag auf die Auffassung des Schwer- punktes einigermassen stürend eingewirkt haben. Et- was verringert künnen diese Fehler werden, wenn man Tome XX. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 194 die mit kleineren Instramenten angestellten Beobach: tungen, nämlich hier die Krakauer, Athener und Lei- dener ausschliesst. Während die Declinationen der Normalôrter dadurch fast gar nicht geändert werden, erhalten die Æ folgende Correctionen, die jedoch als provisorisch anzusehen sind, da bei Ausschluss der erwähnten Reiïhen die Normalürter auf andere Zei- ten fallen werden. Aa 1868 Juli 27 — 1477 Aug. 15 — 3,9 Aug. 23 — 3,2 Aug. 30 — 5,4. Durch Anbringung dieser gewiss durchaus gerecht- fertigten Verbesserungen an das obige Fehlertableau erhält man dann die folgende Darstellung der Æ von 1868. Aa cos Ô 1868 Juli 27 .— 1472 Aug. 15 — 26,29 Aug. 23 —23,97 Aug. 30 — 19,28. Die Summe der Fehlerquadrate der ganzen Reihe sinkt dadureh auf 3291,7 herab, woraus der mittlere Fehler eines Normalorts e = + 19783 folgt. Was nun die Hauptfrage betrifft, so lehrt ein einfacher Blick auf die Bedingungsgleichungen, dass diese Fehler durch eine dem Quadrat der Zeit pro- portionale Vergrüsserung der mittleren Anomalie nicht vermindert werden künnen, ohne bei den Beobachtun- gen von 1871 ganz unstatthafte Abweichungen von der Rechnung zu erzeugen. Wenn man übrigens das eben dargelegte Resultat mit demjenigen vergleicht, welches Encke aus den drei ersten vollständig bear- beiteten Erscheinungen von 1819, 1822 und 1825 zog, deren Discussion ihn bekanntlich veranlasste, die Existenz eines widerstehenden Mittels zuerst mit Ent- schiedenheit zu behaupten, so muss man es ein sehr befriedigendes nennen. Unter der Annahme eines wi- derstehenden Mittels erhält derselbe nämlich als mitt- leren Fehler eines Normalorts den Werth & — + 227 während diese Quantität ohne Zuziehung einer Hypo- these die ganz unerträgliche Grüsse von + 76” er- reicht. 13 195 Noch entschiedener wird sich aber die Unstatthaf- tigkeit der Encke’schen Annahme herausstellen, wenn wir die beiden Elemente A, und y ein Mal aus den Erscheinungen von 1865 und 1868, das andere Mal aber aus denjenigen von 1868 und 1871 allein ableiten. Die Existenz eines widerstehenden Mittels voraus- gesetzt, müsste man nämlich im zweiten Fall ein y erhalten, welches um 0,100 grüsser ist, als im ersten. Nun ergicbt aber die Rechnung: L: Aus den Beobachtungen von 1865 und 1868. AM, = — 0,30 Ag = + 0/00687 + 0,00076. Darstellung der Normalôrter. Aa cos à Aô 1865 Jim 24 1817 0 5 1259 Juli 13 + 3,73 +0,91 UNE TES 202 5 0 Du 477 079 1868 Juli 27 : — 8,85: ,+ 6,60 Aug. 15 — 3,68 + 2,99 ; Aug. 23 + 2,12 —0,72 Aug. 30 + 5,15 — 4,21. Mittl. Fehler eines einzelnen Orts & — # 6740. 2. Aus den Beobachtungen von 1868 und 1871. AM, = + 14,32 Au — — 000639 + 0/00067. Darstellung der Normalürter Aa cos à A 1868 Jul097, t:21,8779% 1 6/66 Aug. 15 — 4,01 + 3,12 Aug. 23 + 1,60 —0,49 Aug. 30 + 4,40 — 3,80 1871 Oct. 14 — 2,74 — 4,78 Nov. 5 + 12,84 — 0,34 Nov. 15 + 5,13 + 6,95 Nov. 25 — 4,48 +- 5,94 Dec. 5 — 4,65 — 2,42. Mittl. Fehler eines einzelnen Ortes: : 2/2 5:01 Die angesetzten Elementencorrectionen sind so zu verstehen, dass sie an die Elemente IT angebracht Bulletin de l’Académie Impériale 196 | werden müssen, um die angeführte Darstellung der Beobachtungen zu erhalten. Substituirt man die unter (1) gegebenen Zahlen in die ausgeschlossenen Gleichungen, so erhält man die Fehler, welche eine Vorausberechnung der Erschei- nung von 1871 in den Normalürtern übrig gelassen haben würde. Daneben habe ich eine Zusammenstel- lung derjenigen Fehler gegeben, welche bei denselben Beobachtungen unter der Annahme der Encke’schen Hypothese auftreten würden. Wie man sieht sind die- selben etwa achtmal grôüsser, als sie ohne Voraus- setzung einer auf den Cometen einwirkenden ausser- gewühnlichen Kraft ausfallen, und steigen beinahe auf einen halben Grad. (1). Ohne Hypothese Au cos Ô Aô 1871 Oct. 14 + 0335 + 0449 Nov. 5 — 058,4 + 1 20,7 Nov. 15 — 231,8 + 0 43,4 Nov. 25 — 3 33,1 — 0 17,6 Dec. 5 — 329,5 — 0 52,8. Mit Hypothese Oct. 14 + 5° 979 + 6474 Nov. 5 — 9249 +11 15,7 Nov. 15 —21 21,6 + 5 16,6 Nov. 25 — 28 39,6 — 3 0,4 Dec. 5 —28 14,8 — 6 52,2. Die eben dargelegte Rechnung zeigt, dass die aus den Erseheinungen von 1868 und 1871 abgeleitete mittlere Bewegung etwa um 0,013 kleiner ist, als diejenige, welche die beiden Erscheinungen 1865 und 1868 am Besten darstellt, während sie nach Encke’s Hypothese um etwa 0,100 grüsser ausfallen müsste. Trotz der Kileinheit des gefundenen Unterschiedes môchte ich aber denselben doch nicht als aus Fehlern der Beobachtung hervorgehend betrachten, da der- selbe etwa dreizehn Mal seinen mittleren Fehler über- trifft. Statt aber daraus auf eine Kraft zu schliessen, welche die Wirkung des Gravitationsgesetzes im um- gekehrten Sinne der Encke’schen Hypothese modi- ficirt, bin ich cher gencigt zu glauben, dass kleine Fehler der Stürungen den Unterschied der beiden Resultate veranlassen. Die Berechnung der Stürungen des Encke’schen Cometen ist wegen seiner kurzen 197 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 198 IT I RE PE TE IRON PR PCI ER SO EEE TEE Periheldistanz und grossen Excentricität eine so ei- genthümliche Aufgabe, dass es gewagt erscheint, aus den auf anderen Gebieten gesammelten Erfahrungen einen Schluss auf die erreichte Genauigkeit, nament- lich in der mittleren Bewegung, zu ziehen. Einerseits aus diesem Grunde, andererseits aber auch desshalb, weil drei Erscheinungen, obgleich theoretisch ge- nügend, praktisch zur Entscheidung einer so heikelen Frage, wie die in diesem Aufsatze behandelte ist, nicht ausreichend sein dürften, halte ich mich noch nicht für berechtigt, die Existenz des widerstehenden Mit- tels definitiv zu verwerfen. So viel glaube ich jedoch mit Bestimmtheit behaupten zu dürfen, dass, wenn ein solches Medium überhaupt existirt, die Dichtigkeit desselben sehr viel geringer angenommen werden muss, als die Encke”’sche Behandlung der Erscheinungen in der Periode 1819—1848 sie fordert. Zu grüsserer Sicherheit über diesen Punkt wird uns die bevorstehende Wiederkehr des Cometen im Früh- jahre 1875 verhelfen. Vielleicht gelingt es mir auch noch, bevor die Aufstellung der Ephemeride zu die- sem Zweck nôüthig wird, durch Verbindung der Er- scheinung von 1862 mit den hier behandelten meinen Untersuchungen einen vorläufigen Abschluss zu geben. Pulkowa 1874 Mai 21 (Juni 2). Beiträge zur Theorie der Bahnbestimmung. Von Fr. W. Berg. (Lu le 21 mai 1874.) F Sind für einen beobachteten Himmelskôrper, ent- sprechend den drei Beobachtungszeiten td #” : _ ; ; k a « «” die drei gcocentrischen Æ oder Längen 818407 6 » Dec. oder Breiten 09e” » » Abstände vom Erdmittelpunkte, bezeichnen ferner AA AMP D. D R:RERI äbnliche Grüssen für die Erde, in Bezug auf den Son- nenmittelpunkt, und setzt man, wenn k die Gauss- sche Constante bezeichnet, O=k(t"—#) d'—k({"—t) Z == 10"(0 + 0) "= ( — |) Z'— 10(9" + 0) und berechnet nach einander folgende Ausdrücke tang (4! — À') cos &” ' tang ' RARE PR ra tang © HE 4) tang (g' ist immer kleiner als 180° und cos g'und cos(æ'— À) müssen gleiche Zeichen haben) sin (4 — Æ) tang J — tang 6 tang$’— tang 8 cos (x'— a) sin (&”— x) tang 8° — sin(& — K)tang J cos (tæ — K) tang J — ‘ ___ tangf/ — tangf0 S tang J c= LIRsin(A'-R)-SRsin(A-K)-5R"sin(A'-K))} d= FR Sn (A — K)Z+% R'sin(4"— K)7") R' cos £'sin @ = ysin y’ R' cos B' cos @ + € — y cos y’ d sin y’ (R'sin p’)t cosf’ M (der Winkel y’ muss so genommen werden, dass d sin stets positiv wird), so erhält man vermittelst der Substitutionen rs __ R'sin(g"— 4") 1 __ K'sing VONT sin sin d' aus die bekannte Gléichung sin (D — y) = msin dt; hierbei ist >’ der Radiusvector des Himmelskôrpers in seiner zweiten Beobachtung. Ich will nun zeigen, wie man aus dem Vorzeichen der Quantitäten c, d und sin y’ entscheiden kann, ob der Himmelskürper in der zweiten Beobachtung wei- ter von der Sonne abstand als die Erde, oder der Sonne nüher als die letztere war. Zu dem Ende nehme ich aus der Mécanique céleste, tome 1, chap. IV, art. 31, die Gleichung Û ’ P Tail 1 goss = À — pa M M (2) in der w'einen Ausdruck bezeichnet, der von den Grüssen à; 6; deren ersten und zweiten Differentialen nach der Zeit und den Grüssen 4’ und B° abhängt, und da nun 1 cos ÿ' k' 13* 199 eine durchaus positive Grüsse ist, so erhält man fol- gende Bedingungen, p' >= 0 ! < L' | DD M — RS (3) 20 > R. Führt man aber (1) in (2) ein, so ergiebt sich R' 1 sin y” 1l—= —— = — pe brie OCT { rs var u'.R'3 sin pt.cosf (4) und berücksichtigt man die oben von mir eingeführte Bedingung, dass nämlich dsiny immer positiv sein soll, so müssen also €, d und sin y’ stets alle drei ei- nerlei Vorzeichen haben, wenn diese drei Grüssen positiv sind, p' negativ sein muss, und umge- kehrt. Auch schon der oben mit ® bezeichnete Winkel lässt einen Schluss über 7’ zu: denn so lange ©" < 90° ist, muss >>> 2’ sein (man vergl. mein Schreiben an der Astron. Nachr. Band 75 pag. 159), ist aber © < 90 so kann ?’ nicht kleiner, aber wohl grüsser als R'sin o' sein. und dass, den Herausgeber IL. Aus (4) erhält man eine Gleichung zwischen € und d, die aber nur für unendlich kleine Zwischenzeiten streng richtig ist *). Mit Hilfe dieser Gleichung lässt sich nun sehr sin (4 —Y) — m sin Y" stets eine Wurzel haben muss, die nahe bei o liegt, die Gauss die approximatio ad orbilam terrae nennt. Setzt man nämlich in (6) für 4’ den Werth ©; und lôst die Gleichung nach y’ auf, so kommt R'#sin’ cos f’ R'4 cos’ cosf’ +- d tang Y — und hieraus erhält man durch (5) R'siny’ cos’ tang me — R7 cos®’ cosf/ + c *) Bei einem Zeitintervall von 10,96 Tagen, zwischen der ersten und dritten Beobachtung, fand ich durch die Formel (A) log d - 0,250002 und durch (5), 0,254938, und bei einem Zeitintervall von 39,94 Tagen fand ich durch (A) log d — 0,030677 und durch (5), 0,054075. Bulletin de l’Académie Impériale leicht der Beweiïs liefern, dass die oben mitgetheïlte Gleichung 200 und dieser Werth von y’ entspricht vüllig den oben mitgetheilten Formeln ysin y = R'sino’ cos $ ycos y = À cos o' cos + cf - (9) Das in der That sich ergebende d’ wird indessen dem @’ nie vüllig gleich sein, da die Zwischenzeiten nicht unendlich klein sind; dieser Unterschied wird aber desto kleiner sein, je kleiner die Zwischenzeiten sein werden. Nach den drei Beispielen in der Theoria motus ete., hat man für ti A A 11,963 Tage. 9,971 Tage 32° 228” 39°19'95" 30,900 » 39,874 » 63 4112 55 26 32 153 9149125971 >) 7. 3:59. MASTAS PAU! Diese Wurzel muss in allen Fällen verworfen werden. Die Gleichung (6) kann nicht mehr als vier reelle Wurzeln haben, und es bleiben somit noch drei übrig, von denen nun zur Berechnung der Bahn diejenige genommen werden muss, die den on g>9 snÿ'>0 sin(p—Y)>0, (10) die aus der Gleichung (6) und den na rs __ R'sin(p —) y __R'sin' CEE ET RES = ny :: (1) folgen, genügt. Was den Winkel y’ betrifft, so lassen sich Grenzen angeben, zwischen denen dieser Winkel liegen muss, soil die Bestimmung der Bahn môglich sein. Unter- sucht man nämlieh die Gleichung (6) nach den Me- thoden, die Fourier in seiner Analyse des équations déterminées auseinandergesetzt hat, und nimmt die ur- FU Gleichung (6) und bildet ihre erste Ableitung nach Ÿ, (4) = cos(p'— y) — 4msind" cosy = 0, (13) so erhält man aus beiden s 9 ! (AVES s ! sin (29 — y) = $siny und daraus ersieht man, dass im Falle die Gleichung (6) zwei gleiche Wurzeln hat, sin y hüchstens den Werth Æ 3 erlangen kann; das giebt für den Win- kel y’ die Grenzen + 36° 52/2. = sin(d"— +) — m sind" — . (12) 201 des Sciences de Saiïint-Pétersbourg. 202 ER Schon aus den Gleichungen (9) lässt sich vermittelst der in I auseinandergesetzten Sätze leicht der Be- weis führen, dass y’ nie die Grenzen + 90° erreichen und noch viel weniger überschreiten kann. Denn da R' sin +’ cos $ nie negativ werden kann, so müssen also sin y und y stets ein und dasselbe Vorzeichen haben, und ist nun erstens sin y’ negativ, so sind auch e und cos’ negativ (denn in einem solchen Falle ist eben 7° < R' und dann ist durchaus ® > 90°), und folglich muss in diesem Falle cos y” positiv sein und somit liegt y’ in diesem Falle im vierten Quadranten; y kann aber auch in diesem Falle nicht die Grenze — 90° erreichen, denn dann wäre die zweite Glei- chung (9) widersinnig. Ist nun zweitens sin y’ positiv, also auch y und c positiv, so ist > À; und nun kann © kleiner oder grüsser als 90° sein. Ist ©’ kleiner als 90° so sieht man sogleich, dass cos y positiv ist. Ist aber @’ grüs- ser als 90; so überzeugt man sich geometrisch leicht davon, dass in diesem Falle ÿ’ durchaus grüsser sein muss als 2R' cos (positiv genommen); da nun aber nach (1) c auch durchaus grôsser ist als 9; denn in dem jetzt angenommenen Falle ist auch d positiv, so ist auch c durchaus grüsser als 2R/ cos (positiv ge- nommen), und man sieht somit, dass in diesem Falle die rechte Seite der zweiten Gleichung (9) durchaus positiv sein wird; also ist auch in diesem Falle, wenn o grüsser als 90° ist, cosy’ positiv; es liegt also in diesem Falle der Winkel y’ im ersten Quadranten. Hieraus folgt also, dass cosy immer positiv sein muss, also der Winkel y’ nur im ersten oder vierten Quandranten liegen kann. Um der geometrischen Anschauung zu Hilfe zu kom- men, suchte ich eine Gleichung zwischen den sechs Grüssen, 2} 6; r, @ D y; und habe diese Gleichung folgendermaassen hergestellt. Für ganz beliebig gewählte drei Winkel @; ÿ; y hat man bekanntlich ! sin(@-y')sind'+sin(d"-œ')siny+sin(y-'}sinp =0 (15) und multiplicirt man diese Gleichung mit R' und führt die oben gegebenen Ausdrücke für 9’ und 7’ ein, s0 kommt R'sin(@" — y) — g’sin y —7"sin(p"— y) — 0. (16) Denkt man sich nun das Dreieck, Sonne, Erde und | Himmelskôürper, so ergiebt sich durch die vorstehende Formel, dass der Winkel y’ seine Spitze im Erdmit- telpunkte hat, und von 9 aus, in der Ebene des Drei- ecks, gezählt wird. Die negativen y liegen nach der Sonne hin, und die positiven nach der entgegengesetz- ten Seite. Wilno, Sternwarte, Mai 21. (9.) 1874. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Transactions of the Zoological Society of London. Vol. V. Part 1 and 4, Vol. VI. Part 6 and 7. Vol. VII. Part 2 and 7, Vol. VIII Part 1, 3, 4 and 5. London 1862—73. 4. Proceedings of the scientific meetings of the Zoological Society of London for the year 1872. Part IIL, and 1873, Part IL London 8. Annual report of the trustees of the Museum of compa- rative Zoology, at Harvard College, in Cambridge for 1871. Boston 1872. 8. Ilustrated Catalogue of the Museum of comparative Zoo- logy at Harvard College, M 4—6. Cambridge 1871— 1872. 4. Record of American Entomology for the years 1868—70, edited by A. S. Packard. Salem 1869—71. 8. Annales de la Société entomologique de Belgique. Tome quinzième. Bruxelles 1871—72. 8. Bullettino della Società entomologica Italiana. Anno V. Trimestre II, III Firenze 1873. 8. x The Canadian Ornithologist. Vol. I X 1. Toronto, Ontario 1873. 8. Dall, W. H. Notes on the Avi-fauna of the Aleutian Islands, from Unalashka eastward. San Francisco IRIS DRE Bôttger, Dr. Oscar. Reptilien von Marocco und von den Canarischen Inseln. Frankf. am Main 1874. 4. — Calamaria iris n. sp., neue Schlange von Sumatra. Offenbach 1873. 8. De Sanctis, L. Embriogenia degli organi elettrici delle Torpedini e degli organi pseudo-elettrici delle Raie. Napoli 1872. 4. Marsh, O. C. Observations on the metamorphosis of Siredon into Amblystoma. New Haven 1868. 8. Giovanini,G. Della Pinzetta stafilorafica. Bologna 1873. 8. American Journal of Conchology Vol. VI p. 4, Vol. VIT p. 1—4. Philadelphia 1870—72. 8. 203 Bulletin de l’Académie Impériale 204 Dall, W. H. Supplement to the «Revision of the Tere- | Documenti di Storia Italiana. Commissioni di Rinaldo degli bratulidae» with additions, corrections and a revision of the Craniidae and Discinidae. (Amer. Journ. of Conchology Vol. IIL.) Mittheilungen der Anthropologischen Gesellschaft in Wien. Band III M 1—8. 10. Wien 1873. 8. The Journal of the Anthropological Institut of Great Britain and Ireland. January —April 1873. London. Gruber, Wenzel. Monographie über das zweigetheilte Jochbein (Os zygomaticum bipartitum) bei dem Men- schen und den Säugethieren. Wien 1878. 4. O. Funke. Über den Einfluss der Ermüdung auf den zeitlichen Verlauf der Muskelthätigkeit. Freiburg 1873. 4. Külliker, Alb. Die normale Resorption des Knochenge- webes und ibre Bedeutung für die Entstehung der typischen Knochenformen. Leipzig 1873. 4. IHoosrohaxa, A. Katahoyos Toy dopaiwy voutouatuv {wp&v, Edvoy, rokewy xai Baothswy Toù ASmynoty ÉTvtxoù vo puopartixoù pmouselou. Tépoc a. 'ASmunot auf 4. Bulletin de la Société de Géographie. 1873 Mai — Dé- cembre. Paris 1873. 8. Cora, Guido. Cosmos, communicazioni sui progressi pit recenti e notevoli della geografia e delle scienze affini, IV. Torino 1873. Mittheilungen der k. k. gceographischen Gesellschaft in Wien 1872. Band XV. Wien 1873. 8. Jabres-Bericht des Frankfurter Vereins für Geographie und Statistik. 35° Jahrgang. 1870— 1871. Frankfurt am Main 1871. 8. Bulletin of the American Geographical Society. Session of 1873—74. First mecting. Mittheilungen der deutschen Gesellschaft für Natur und Vülkerkunde Ostasiens. 2° Heft. Juli 1873. Yoko- hama. 4. United States exploring expedition during the years 1838 —42 under the command of Charles Wilkes. Vol. XXII. Hydrography. Philadelphia 1861. 4. Ujfalvy de Mezü-Küvesd, Ch. E. de. Les migrations des peuples et particulièrement celle des Touraniens. Paris 1873. 8. Kaotopyne, E. Ileot ts toxines xouvwviac Tov Elivey mode toÙe ‘Irahouc xat ‘Pupatouc. ASiynar 1872. 8. Collection de documents inédits sur l’histoire de France. Lettres missives de Henri IV publiées par M. Berger de Xivrey. T. 1—8. Paris 1843—72. 4. ———— Négociations de la France dans le Levant, publiées par E. Charrière. T. 1-4. Paris 1848—60. 4. — — — — Les familles d'Outre-mer de Du Cange, publiées par M. E. G. Rey. Paris 1869. 4. ———— Étude sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l’île de Chypre, par G. Rey. Paris 1871. 4. L’Investigateur. 1873 M 2. 3. Paris S. Albizzi per il Comune di Firenze. Tomo III. Firenze 1873. 4. — — —— Tomo V. Cronache e Statuti della città di Vi- terbo, pubblicati ed illustrati da J. Ciampi. In Firenze 1872. 4. pis Regno d'Italia. Statistica forestale. Parte prima. Firenze 1870. 4. Atti del Comitato dell” Inchiesta industriale. 4. Neues Lausitzisches Magazin. Band 49, 2" Hälfte. Bd. 50 Heft 1. Gürlitz 1872—73. Voigt, G. Die Geschichtschreibung über den Zug Karls V. gegen Tunis. Leipzig 1872. 8. Beiträge zur Statistik der Stadt Frankfurt am Main. 2° Band, 4 Heft. Frankfurt am Main 1871. 4. Statistische Mittheilungen über den Civilstand der Stadt Frankfurt am Main im Jahre 1871. 4. Verhandlungen des Vereins für Kunst und Alterthum in Ulm und Oberschwaben. Neue Reihe 5° Heft. Ulm 1873.14, Fontes rerum Austriacarum. Oesterreichische Geschichts- Quellen. 2° Abtheilung. Diplomata et acta. XXXVI. Band. Wien 1871. 8. Archiv für ôüsterreichische Geschichte. 48° Band, 1° Hälfte. Wien 1872. 8. Monumenta Hungariae historica. Magyar türténelmi em- lékek. Kiadja a Magyar tudomänyos Akademia türté- nelmi bizottsäga. Elsü osztäly: Okmänytärak. XVI. Pest 1872. Archivium Räkôéezianum. II Räkôezi Ferencz levéltära. Bel-és külfüldi irattärakbol büvitve. Kiadja a Magyar tudomänyos Akademia. Mäsodik osztäly: Diplomatia 1 kôtet. Pest 1872. 8. Ê Magyar türténelmi tär. Kiadja a Magyar Tudomänyos Akademia türténelmi bizottsaga XVI—X VIII. Pesten 1871—72. 8. Tôrük-Magyarkori türténelmi emlékek. Kiadja a Magyar tudomänyos Akademia türténelmi bizottsiga. Elsü osztäly: Okmänytär. Hetedik kôtet. Pest 1871. 8. Pavet de Courtcille. Histoire de la campagne de Mo- hacz par Kemal Pacha Zadeh. Paris 1859. 8. Lange, Christ. C. A. De norske Klostres Historie i Mid- delalderen, Christiania 1856. The Norwich Jubilee. A report of the celebration at Nor- wich, Connecticut, on the two hundredth anniversary of the settlement of the town. Norwich, Conn. 1859. 8. Nicolaysen, N., Norske fornlevninger. Hefte 1—5. Knistiania 1862-66. 8. Storm, Gust. Snorre Sturlessüns Historieskrivning, en kritisk undersügelse. Kjübenhavn 1878. 8. Marepiatsr JA ncropin pycekaro æaora dqacre I. IT. TI. IV. C6. 1865—1867, 8. — jXi4 MCTOpIn pyCCKaro œpiora. MsBiegeHia n3B KYPHA- 108% Lerpa Bexukaro Exkarepupr, I Kasasba Meux- 205 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 206 0; 0 mukoga n Mopexie xypaaisr H. A. Cunagnua n | Memoria que el Ministro de Estado en el departamento Tpaæa Anparcnna. Cn6. 1866. 8 TlamarTaaa KauxKka Boponexekoï ryGepnin Ha 1870 — 1873 r. laxanie BoponexcKaro ry6epackaro Craru- cruucckaro Komurera. Boponex'r 1871. 8. Ilepenneka Murponoamra Kiesckaro Egrenia cR locyzap- CTBCHHBIMN Kanmiepaun PYMAHDOBBIMN HN CR HBKOTO- PBIMI APyruMn CoBpemeHHuKamn (CR 1813 10 1825 r. BKJIOUNTEIBHO) BhinyCKB Tperiñ. Boponexr 1871. 4. Dalton, E. T. Descriptive Ethnology of Bengal. Calcutta 1872. 4. Cunningham, Alexander. Archaeological survey of India. Four reports made during the years 1862 — 1865. 2 vol. Simla 1871. 8. Pauthier, G. Cours complémentaire de Géographie, d’his- toire et de législation des états de l’extrême orient. Paris 1873. 8. Message of the Mayor of the City of New York to the Common Council. July 1872. New York 1872. 8. Fifth, sixth, seventh and eighth annual report of the Board of State Charities of Massachusetts. Boston 1869 —- 1872. 8. The U. S$. Sanitary Commission in the valley of the Mis- sissippi during the war of the rebellion 1861 — 66. Cleveland 1871. 8. Pinart, Alph. Notes sur les Koloches. Paris 1873. 8. Monthly reports of the department of Agriculture for Ja- nuary—October 1872. Washington 1572. 8. — — — for the year 1872. Washington 1873. 8. Report of the Commissioner of Agriculture for the year 1871. Washington 1872. 8. th 5th annual report of the Secretary of the Connecti- cut Board of Agriculture 1866 — 72. Hartford 1867 —1872. 8. 26° Jahresbericht der Staats-Ackerbau-Behürde von Ohio für das Jahr 1871. Columbus, Ohio 1872. 8. Sesiones de la Cämara de Senadores de 1870. Santiago de Chile. 4. — estraordinarias de la Cämara de Senadores en 1870. Santiago. 4. — de Ja Cämara de Diputados de 1870. Santiago. 4. — estraordinarias de la Cämara de Diputados en 1870. Santiago. 4. Memoria que el Ministro de Estado en el Departamento de Relaciones exteriores presenta al Congreso nacio- nal de 1870. Santiago de Chile 1870. 8. — que el Ministro de Estado en el Departamento de guerra presenta al Congreso de 1870. 8. — que el Ministro de Estada en el Departamento de Marina presenta al Congreso nacional de 1870. San- tiago de Chile 1870. 8, — que el Ministro de Estado en el departamento de Justicia, Culto e Instruccion publica presenta al Con- greso nacional de 1870. Santiago de Chile 1870. 8. de Hacienda presenta al Congreso nacional de 1870. Santiago de Chile 1870. 8. — que el Ministro de Estado en el departamento del In- terior presenta al Congreso nacional de 1870. San- tiago de Chile 1870. 8. Rothschild, Arthur de. Histoire de la poste aux lettres depuis ses origines les plus anciennes jusqu'à nos jours. Paris 1873. 8. à Voigt, Mor. Über den Bedeutungswechsel gewisser die Zurechnung und den üconomischen Erfolg einer That bezeichnender technischer lateinischer Ausdrücke. Leipzig 1872. 8 Philippi, Ad. Über die Rümischen Triumphalreliefe und ihre Stellung in der Kunstgeschichte. Leipzig 1872. 8. Catalog der Gemmensammlung des H. Tobias Biebler. Wien 1871. 8 Richter, J. Paul. Christliche Architectur und Plastik in Rom vor Constantin dem Grossen. Jena 1872. 8. ’Ag{ætohoyLxT égquepte 2XÔLDOUÉYN TO TNS Ev ASvats À - HaOhO VAT Eroupias. ILsotodos B, teuyos 1e wat Lot, "Ev ASvac 1873. 4. Inscriptiones Atticae Euclidis anno vetustiores consilio et auctoritate Academiae litterarum regiae Borussicae ed. Ad. Kirchhoff. Berolini 1873. Fol. Corpus inscriptionum latinarum consilio et auctoritate Academiae litterarum regiae Borussicae editum. Vol. III p. i. 2. Berolini 1873. Fol. Esseiva, P. Ad juvenem satira. Amstelodami 1872. 8. Passionale, complectens in cantu sacram historiam passi- onis Domini nostri Jesu Christi . .. Juxta rituale sy- nodi provincialis Petricoviensis adornatum. (Edidit Carolus Zabtocki.) Campoduni 1873. 4. Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l’Aca- démie royale de médecine de Belgique. Collection in 8. Tome II. Fasc. 1. Bruxelles 1873. 8. Bulletin de l’Académie royale de médecine de Belgique. Année 1873. Tome VII M 5—11. Bruxelles. 8. Gallez, Louis. Histoire des kystes de l'ovaire envisagée surtout au point de vue du diagnostic et du traite- ment, avec un atlas de 24 planches. (IL° fasc. du tome VII des Mémoires des concours et des savants étran- gers, publiés par l’Académie royale de médecine de Belgique.) 1872. 4. Jahresbericht über die Verwaltung des Medicinalwesens der Stadt Frankfurt am Main. XIV. u. XV. Jahrgang. Frankfurt am Main 1871—72. 8. — über die Verwaltung des Medicinalwesens, die Kran- kenanstalten und die ôffentlichen Gesundheitsverhält- nisse der Stadt Frankfurt am Main. XVI. Jahrg. 1872. Frankf. am Main 1875. 8. The medical and surgical history of the war of the rebel- lion (1861—1865). Medical Volumen, Part I. Surgical Volumen, Part I. Washington 1870. 4. 207 Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 2058 Insanity and insane asylums. Report of E. T. Wilkins, Commissioner in Lunacy for the State of California. Sacramento 1872. 8. , Medical communications with the proceedings of the 68? —81#* annual Convention of the Connecticut Medical Society for 1870—72. Hartford 1861 and New Haven 1862—72. S. Die Sammlungen der vereinten Familien- und Privat-Biblio- thek Sr. M. des Kaisers. Erster Bd. Wien 1873. Fol. Tabulae codicum manu seriptorum praeter graecos et orien- tales in Bibliotheca Palatina Vindobonensi asservato- rum Vol. VI. Vindobonae 1873. 8. Catalogue of the public library of Cincinnati. Cincinnati lISTIÈRS: The fifth annual report of the public library of Cincinnati. June 1872. Cincinnati 1872. 8. Saussure, Henri de. Notice biographique sur Édouard- René Claparède. Genève 1873. 4. Viro maxime spectabili equiti illustri Francisco de Kobell, Academiae Boicae classi mathem. phys. a secretis... Acad. Reg. Boica congratulatur. Monachii 1874. Fol. (1 Blatt.) Der Rector und Senat der Kôünigl. Ludwig-Maximilians- Universität dem Herrn Prof. Dr. Franz Ritter von Kobell zur Feier seines funfzigjährigen Doctor-Jubi- läums am 25. Febr. 1874. Inhalt: Gümbel, Prof. Dr. C. W. Die paläüolithischen Eruptivgesteine des Fich- telgebirges. München 1874. 8. 42 scripta academica ab Universitate litterarum Marbur- gensi anno 1873 edita. 17 scripta academica a. 1873 a literarum Universitate regia Friderico-Alexandrina, quae Erlangae est, edita. 77 scripta academica ab Universitate Friderico-Guilelma, quae Halis floret, anno 1873 edita. Programm 1—4 der städtischen hüheren Gewerbeschule zu Magdeburg. Magdeburg 1870—73. 4. 59 scripta academica ab Universitate Gryphiswaldensi an- nis 1873 et 1874 edita. 19 scripta academica ab Universitate Regimontana anno 1873 edita. Annales academici 1868 — 69 et 1869 — 1870. Lugduni Batavorum 1873—74. 4. Annuaire de l’université catholique de Louvain 1873. Lou- vain. 12. 23 fasciculi thesium ab Universitate catholica in oppido Lovaniensi annis 1873 et 1874 edita. Det Kongelige Norske Frederiks Universitets Aarsberet- ning for Aaret 1872. Christiania 1873. 8. 10 scripta academica universitatis Dorpatensis. 1874. 8, Programm des Polytechnicums zu Riga für das Studienjahr 1874—75. 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Über die den Kräften elektrodynamischen Ursprungs zuzuschreibenden Elementargesetze. (X. Bd. der Abh. der math.-phys. Classe der k. Sächs. Ges. der W. X 6.) Berichte über die Verhandlungen der Kônigl. Sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Philolo- gisch-historische Classe 1872. Leipzig 1873. 8. Mathematisch-physische Classe 1872. IV. nebst einem Ex- traheft: Schulze L. R. Elemente des ersten Cometen vom J. 1830. 1873. I—III. Leipzig 1873. 8. (D: AIN Paru le 2? septembre 1874. oo Se 0—> T. XX, N° ?. é BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. TOME XX. (Feuilles 14—21.) CONTENU: Pag A. Schiefner, Les spécimens de la langue toungouse recueillis par M. le baron de “ MA ele De TR Re nie D di ee Re .. 209—246 Mélanges toungouses.........:. eee dei ie datent dou a die nie ea 247—257 J, Somof, Théorème barycentrique, qui donne un moyen d'exprimer la durée d’un mou- vement quelconque d’un point par le rapport de deux droites................. 258—262 B. Dorn, Manuscrits orientaux offerts en don au Musée Asiatique par M. le général RAT ANMER A Ne Le se tas de atos intel aan een seldee : Ciel eee 262—276 NYKokcharof. Sur lesicristaux de PenowskIté ...:4.2..4, en... ssss.-svecepe 276—292 — Résultats des mesures exactes prises sur les cristaux du soufre. ........... 292—299 A. Sawitch, Analyse des observations faites au Caucase sur les réfractions terrestres .. 300—321 J, Setchenof, Note sur le centre d'arrêt des mouvements reflectaires ................ 322— 393 Bulletintbibliographique. ...... m0..." RE CET CL 323— 3386 al 23? odu bisup.» Nôgantada méameden bäsiki däura (däuri- tan). ebmäagün noparbutni itidi muéla üjesnan, tâdu hänuni. Modnan. Einst gingen zwei Mädchen Beeren pflücken; die Mädchen verlor man; die Mädchen trafen im Walde einen Menschenfresser; der Menschen- fresser freute sich, als er die Mädchen ergriften (gepackt), «wohl habe ich gefunden zu essen am Abend». Dieser Menschenfresser hatte ein Boot, er führt sie in sein Boot. Die Mädchen sprachen: Oheim? womit spielst du? womit werden wir spie- len? — «Im Boote liegt ein Bohrer, damit spie- let!» Die Mädchen, nachdem sie den Bohrer er- griffen, fingen an sein Boot zu bohren. Der Men- schenfresser, nachdem er seine Hosen ausgezogen (und) an einen Baum gehängt hatte, spricht zu den Mädchen: «Bewachet meine Hosen!» Selbst ging er bergauf, erblickte einen Hasen, fing an den Hasen zu jagen, als er ihn nicht einzuholen vermochte, kehrte er zurück, kam zu seimem Boote. Die Mädchen sind nicht da, nachdem er seine Hosen ergriffen hatte, riss er sie ganz ent- zwei. CWeshalb hast du allein gegessen?» Als er so gethan (zerrissen), fingen die Mädchen auf dem anderen Ufer an zu lachen. «Oheiïm, wir sind hier?» Sie waren mit demselben Boote hinüber gefahren. Als der Menschenfresser sie erblickt hatte, wollte er ins Wasser waten, da ertrank er. ës ist zu Ende. Évwuil nülgir (nülguwatta) Omolôn dérandulin, olikeu gülatmi tli nülguwatta dileundu; dileum bäkridur hérrotta täduk Anädir dürandulan, Beloi dürorban nülguwatta bü- jum gülatmi (gülatta); débdaur bäkredur dileum hôrro- watta (onuwatta) Nôtteki, tadu dolomot 6didur ténerit nüleuwatildir; éälakka âigaur bakra, tädu érüwatta; di- leum odlät bäkra hüklam ôtäp har, délbanilkar nülgu wattap dileun déolin; dileum bäkrup, ürülderup, awaëil édup; dileum.6dläur bäkra Grügür näbuttup. Die Lamuten nomadisiren längs den Omolon- Hühen, um Eichhürnchen zu suchen nomadisiren sie daselbst wegen des Tributs; nachdem sie den Tribut gefunden, ziehen sie fort von dort längs den Anadyr-Hühen, an den Bjelaja-Hôhen noma- disiren sie, um Rennthiere zu suchen; haben sie ihre Nahrung gefunden, tragen sie den Tribut den Russen, dort frei geworden, fangen sie an 233 58. irgendwohin zu ziehen; wo sie ihr Gutes (ihre Bequemlichkeit) finden, dort bleiben sie. Bevor der Tribut gefunden ist, kennen wir @en Schlaf nicht, Tag und Nacht ziehen wir des Tributs hal: ber; fanden wir Tribut, freuten wir uns, wurden froh: bevor wir den Tribut gefunden, sind wir beständig traurig. Anädir hôlidun Beaëil orintiriten ; Æükèal 6mdidur mä- matedelda; tärapot Beäcilbu éidu märitan (mar). Omuün asi moriptau tétidi Kémau épnelai hinesnidi hot6künni. Bor Æükèal éran turkit hôtte, üräktandula isadelden, bokandilda, gédat n6adur, Kômau ompatlan naukan, 6pnan hümalat miltranni. Bôjati atäldan, émondala téukanni kémau, 6mmi hôpkundelden (hopkustilden): «Oné, jami omanendi ! » Uräkéandula ditesnan, tadu téurin. Æükéal kégau hôrilan gédlar, ämgalin gédan hüran hên. Taräu kômau itukatilde, «Ték 68ni mémusèa, jäimi émanendil» Omidmur génni: «Bi äsi bisum, jäu memürdim?» Hôrki nükredi hôrii tukatilden. «Koëtlilda! ôreu jäkurätin? Ta- rautet hünu omanum, hüundu 68ni æemuüstal» Taduk h6r- rün Orügür geäla Amüila, Agärka gorbulan, iledi inundi ésan. Môdnan, Am Anadyr-Ufer lebten Tschuwanzen; als Tschuktschen gekommen waren, fing man an ein- ander zu tüdten; darauf todteten sie alle Tschu- wanzen. Ein Weib lief davon, nachdem es Schnee- schuh angezogen und das Kind in den Busen ge- steckt hatte. Zwei Tschuktschen mit Rennthier und Schlitten jagten ihr nach; sie fing an zu ei- nem Felsen zu gelangen, sie fingen an sie zu er- reichen, sie warfen mit dem Speere, sie trafen das Kind an der Nase, der Busen wurde voll von Blut. Sie lüste ihren Gürtel, setzte das Kind auf den Schnee. (Das Kind) fing an nach seincr Mut- ter zu greifen. «Mutter, weshalb verlässt du (mich)?» Sie erstieg den Felsen, dort setzte sie sich. Die Tschuktschen spiessten das Kind durch den Hintern, längs des Mundes kam das Speer- Ende hervor. Dieses Kind fing sie an zu zeigen. «lIst es nicht jetzt eine Schande, weshalb hast du es verlassen?» Die Mutter spricht: «Ich bin ein Weib, was soll ich mich schämen?» Nachdem sie ihre Hosen ausgezogen, fing.sie an den Hintern zu zeigen. «Schauet dies, wonach sieht es aus. Dennoch habe ich euch zurückgelassen (d. h. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 234 seid ihr zurückgeblieben); ist es euch nicht eine Schande?» Von dort zog sie in einem fort zum andern Anjui, Namens Angarka, in drei Tagen gelangte sie hin. Es ist zu Ende. Wôrterverzeichniss. C. Castrén, Wôrterverzeichniss bei den Grundzügen der tungu- sischen Sprachlehre. — M. Mundart der Maniäger nach Maack. — MA. Mundart am mittlern Amur nach Maack. — O. Ochotskische Mundart, — Oh]. Mundart der Ohltscha nach €. Maximowicz. — UA. Mundart am untern Anmur und WT. Mundart der Wilui-Tun- gusen, beide nach Maack. ai (= 0.) gut 28; davon/asatkan(— 0.) Mädchen, PI. aigaur 57 ihren Vortheill asatkar 56 aie sehr 46 jasi (= 0.) Weib, Plur. asal aijit Adv. gut 18. 35. 38.1 31.51, asaltan ihre Wei- 48, wirklich 51 ber, asalbur ihre eignen aijaki (C. äjaki) abwärts 52! Weiber 54 augit (O. awgit) woher 12 (anim C. schenken) anireton auwan Stimme 50 sie schenkten 7 auwlan, aulan Tundra 1, 30/angan (= 0.) Jahr 30. 51 aka (O. akka) Bruder 54 lanteldamattum zusammen- akanun älterer und jünge-| treffen 35 rer Bruder 54 ataldem (O0. atalrem) losbin- ajam (WT. anyèam) über-| den 58 nachten 50 latekan (O. atykan, C. atirkan) anamta (— Ô.) neu 11 .. Weib, atekami das eigne ayidalin ausser 44 Weib Acc. 7 ajaorum, ajaurum (0. ajawrem), atekarbur ihre eignen Wei- lieben, Imperat. ajauli,, ber 7 Praet. ajaureu, Fut. ajau-| atekalkan beweibt 17, PL atekalkasal 7 dim ajamattum einander lieben, at-atekanna unbeweibt 7 Inchoat. ajamatildum 50 lat ohne in Compositis: ajattum (0. ajéttem) sich ver-| at-amna vaterlos 49 lassen, ajattukutetwenn wir! at-ärilat preislos, zu billig uns verlassen künnen, 42 Ger. ajatmi 36 lata, aëa ist nicht 29. 52:55 alattum (O. alättem, WT. ala-latkan nichts besitzend &äm) warten, Ger. alatidiladakan (O. adykan) etwas, PL D0 adakar 51 alorum anbinden, Ger. alori-labdu( 0.) Habe, Pelzwaare dur 49 4 (C. Vieh) 42 altu Sehne 44 (altowan) lama Vater, ammu mein Va- arbakun (M. arba, WT. arba-| ter 49 kun, C. arbi) seicht 45 | amansi dein Vater 49 ,aman- asandeus (O. assem zürnen) tan ihr Vater 27, Aceus. Part. nebst 8 amondaun unser Vater «dass du dich ärgerst» |! ami den eignen Vater 49 235 amaltarum antreffen 23, amal- tan 39 amorgi (M. amarei, C. amarga)| hinterer 44 améa (— 0.) Mund 58 amdak (O. amrak) bald, schnell 21 ärin (— 0.) Preis, äriwan sei-| nen Preis 42 | ärimkanüm (O. ärimkonem) schätzen, ärimkamtu ich würde schätzen 42 | äripéimuki(?)da alles theuer ist 42 äwaëi (O. äwaldarem sich freuen, C. sowiniti froh), PI. äwaëil 57 äpultum ich übersah 19 änul- ten er übersah 55 eälakka wo immer 57 eidu (0. aidu) alle 11.16. 18. 2091290. 54: 56. 80 euëki (O0. awuski, C. äwäski) hieher 5. 12. 28 ematta (C. ipakta) Haar, Faser elan (0. elan, C. ilan) drei ilitan der dritte elattum stehen, Fut. elatim (C. ilitim, O. elgamrem) 2, elattukütni als sie standen 54 esag, esau Wald esum erreichen (0. is$em, C. isim) 3. 31 esan DS S. isum edu, üdu (= 0.) hier edgidedi (C. äbgidädu auf die- se Seite) niedriger Ewun (C. Awänki), PI. Ewu- sil Lamute, Tunguse 53. O7 emonda (O. amandra, C. iman- da, M. ämana) Schnee 58 emonnekan mit Schnee 39 i Pronominalstamm: iduk woher 11. 51 ila (O. ilä) wo 28. 30. 49 ijäm, ijämi wozu 13. 50.56 ijät wodurch, womit 56 | liwuren erz0g 79 ijan-gu was wohl? ijika $. jika iligai, ilitan der dritte s. elan ilidi inundi den dritten Tag, in drei Tagen 58 irum (O. irem) eingehen, iridi Ger., PL iridur 49 ine er ging ein b0 irum schleppen 49, Praet. ireu, Fut. iradim Praes. irateu, Part. iraëa, Inper. iraldi, PL iradlilda Opt. irademtu, Inchoat. ira- deldum irdim ich will ziehen isinul Felle 44 isum erreichen, Ger.isedi 49 Instr. isadeldum 58 isumnau Fut. 36 istergüla? 36 in (CO. inv) lebend 55 inun (O. inyp, C. ivan, M. inän) Tag indagar rasten wir! 50 inenüde sie lachen 49 inenditen sie lachen 27 irenüs ihr lachet 27 mit der Neg. ümtilte irende wir hätten nicht gelacht DT irendekütni wenn sie lach- ten 27 imenüldim Inchoat. 56 ity (O. ety, ety) Gesicht 50 ittum (O. ittem) sehen 12 Ger. ittidi 23. 55, PL itti- dur, Fut. itim 12, Ger. itmi 18, Opt. ittimèu 12 itnarum sehen gehen 38, Fut. inadim 38 ittüldidim Inch. 10. 50 itukanum zeigen 50, PI. itu- kattan, Imp. itukalde Inch. itukatildum 58 imsu (C. imuksä, Mandshu imengi) Fett | oaSalal (C. 6sa Pfote, M. osän Fuchspfotenfell) Pfoten- felle 44 Bulletin de l’Académie Impériale loitirüm hinaufklettern., Fut. Lorinterum oi (—0O)oberes Kleïd, oju 7, oigan 7, ojon | -oilan hinauf, auf ihn 20.55 -oidukun von oben 55 oitidim 20 oitemnau Fut. 20, oitiredi Ger. 5, ütar oitir sie Wer- den nicht klettern 20 oitesnan 58 er kletterte! hinauf oifemolmi (?) klettern wol- lend 20 ok (WT. okin) wann 34, okot 52, okat 38 okta (WT. okinda) cum Ne- gat. nie 20. 34 okat (= 0.) Fluss 1. 28 opnan (C. ogoni Achselgrube, Mandsh.ogo)ihr Busen 58 opnelai in ihren Busen 58 onat (O. onot, WT. onokto, C.honokta, onokto) Nase D8 olobokandip wir werden an- feuchten 44 (WT. ulapim) oliki (ME. uluki, C. uluki) Eich- horn 41. 57 olgasnum trocknen 44 (WT. olgim trans.) olda (M. olo, C. oldo, O. olra) Fisch 11. 46 oldum (0. olrem sich füreh- ten, C. olom) ich er- schrecke 49, Part. olta, Fut. ol&im olukanum erschrecken, mp. olukali, PI. olukalda olukateldum Inch. olbaldum nicht kônnen 15, Ger. olbadedi 50. 56 or unlängst, vorbin orup der vorhinige 19.55,! PI orupul stehen bleiben, Fut. orindim sich nieder-| lassen 30, Halt machen 30::59:156 orinèin er liess sich nieder D0 orintimi (rer. 29 orintir steht oriptiriten standen 236 orineküte als wir Halt mach- ten 5 orinekütni wenn sie Halt ma- chen 28 orintimtilte wir würden ste- hen bleiben 30 orinkanum aufstellen 30 orimsum ich wünsche mich niederzulassen 29 oriwattum sich aufhalten, stehen 28, 30,57 joron Rennthier, zahmes, PI. oror orum(O.orem) machen; Sing. 2 odis 26, PL. 3 oda 26.53, Ger. oridi, Part. 26 oëa gemacht osarum (O.o$attem) nicht ver- môügen 15, Ger. osaridi, PI. o$aridur osum dass. 18, Ger. osami 15, Part. osaëa osaldum nicht vermügen 15°2#%50) oSalamnau Fut. sil lingst 53 on (— O) wie 43 onul irgendwie 50. 51 ontekan wie nur 51,s.takan onta (ME. unta, Ohl. otta) Fell- stiefel 44, PI ontol odom ich wurde, 2. odondi, 3. odni, PI. 1. odup 39. 57; 2. odo8, 3. oda, Ger. odidi, PI. odidur 57 Ger. odakotni als sie waren 90 owattum, oawattum Praes. ma- chen 44, s. orum omon (C.uman. Mandsh. um- gan) Mark omun (O. omun, C. umun) ein omuttu zusammen 4, 40 omukkan allein 56 omnukaja einmal 55, omna- kan einst 49. 50. 55. 56 omuttunottum? laufen 48 oméarum (O. omgorem, C. om- gom) vergessen, ülam om- ÿar ich werde nicht ver- 23% gessen 17, omgan vergass 50 ükit (O. aky4) unmôglich 50! ôgdän (C. hägdi, O. ügdün) gross 32, ügdekakan Dem, 49 ügdädmur grüsser 47 ôni (WT. ypyhièi) stark, PI. ünil 47 üniamur der stärkere 47 üla (C. älà) hieher 29 ôladildum ich fing an zu ko- chen 50, ülaëa gekocht or sieh da 49 üräk (C. äri jener) dieser 49, Acc. üräu 16.24. 33. DS, ürit damit 56 üräli (= 0.) ringsum 20. 53 54 drügür(O. yrygyr)stets 19.57 üsum ich — nicht, negat. Conj. s. Einleitung üsipèi immer? 49 üntikèa (Mandsh. untuhun, O. äntäran) leer 55 üntuêa leer 19 “ Gain, ôæe (C. änà, WT. M. üi) Mutter 49 ünesil (WT. üpnykan einjähri- gesRennthierkalb,Midd. ognokan Vorwort p. XII) jJunge Rennthiere 49 ôteulilda (O. ätyirem bewa- chen) bewachet 56 üdu (— 0.) hier 26. 27 ôduk von hier 30, üdukut 50 üdläs €. verbo bevor du 49, üdlän bevor er 48, üdläi bevor sie 27, üdläur bevor wir 57 üwideu ich spielte, Fut. üwi- dim 56, Imper. üwilda, üwidlilda 56 üwikaltum Praes. 56 Inch. üwikateldum ich fing an zu spielen 49 ôwikatnarum ich gehe spie- len üwgidadun jenseits 1. 28 ëmum (O. ämum) kommen des Sciences de Saint- Pétersbourg. Imp. ümni 5. 50, PI. 6mulda D, 631 omkül komm nicht 5 ümdüm Praet. 3, ômdim Fut., Ger. ümdidi 28.49. DS üméa gekommen 12, Cond. ëümdeku 13, Pract. ümude ümurgum Kkommen 6, ütis émurgir du bist nicht ge- kommen 6 ëémumnau kommen wollen 51 ëmukanum schicken ëmanum (O. amanem) verlas- sen 17, Fut. ümandip 17. 50, Inchoat. ümandildum 17, Part. ümanta verlas- sen 17 ütam üman ich werde nicht verlassen 17 ëmikan man verlasse nicht 17 ëmaptum zurückbleiben 45 ujesnan er watete 56 ujun (— 0.) neun ujigai | der neunte ujitan ÿ uladim (O. ulerem) ich werde fortwerfen16,Nom.verb. ulan 16, Con]. uladaur 16, Ger.ularidi 55, Part. ulata 16 ulesimtuda wir môchten ru- dern (WT. ulimgam) 46 ulgimirum (O. ulgymyrem) fra- gen 20, Imp. ulgimili 28 ulgimin fragte 50 ulda (C. uldä, M. ulô, WT. ula) Fleisch 11. 50 urarum (WT. uram) vorbei schiessen 22 urulderum (O. uryldyrem) sich freuen 49. 56. 57 uräkèan(O.uraan) Stein, Fel- sen 37. 8 urätin (O. uroëin) wie, gleich- wie 51 urtu Baumrinde 54 usa schlecht 28, Adv. usat 26. 41 uuet, unüt noch (O. unut, Mandsh. unde) 12. 54 unüt ata noch nicht uneukattup (O.untyikattem) wir verkaufen 43 utan russische Hütte 20 uttakan (Vgl. C. idakon) Hexe, Menschenfresserin, PI. uftakar 49 kalbagde Brett 16. 55, PI. kalbagdil kaneli (— O0.) schlecht 28. 46, Adv. kanelit 26 kamleja eine Art Pelz kamleika dass. 44 kälma (= 0.) Sclave, Gefan- gener 34 koerum (O. koerem) Praet. sehen 10, koettum Praes. 10, Fut. koetim 20, Pr. koereu, (er. koeridi, PI. koeridur 13 Imp. koetli, PL. koetlilda 18 Opt. koetimtilsan ihr wür- det sehen 20 koitülkan wurmicht 46 at-koidla wurmlos 46 kokarum(O.kokarem)umkom- men, kokata umgekom- men 20 | kona (C. kunà) Kind 58 kogagan (O0. konakan) Dem. 49 korot (O. korat) Ohr 49 korba Rennthiermännchen 40. 44 kukake (russ. KyKina) rother Rabe 55 Kulu Kolyma-Fluss 51 kusikattum kämpfen 54 Imp. kusikatilda 53 Inch, kusikatildum 31 kusikaëak Kampf 32 kupes (russ. Kynexr) Kaut- mann 42 kubutur alle 7.11.13.24.57 kubuton uns alle 32. 34 kubuttukun Ab. 24 kumten er stürzte um 40 (0. kumterem umwerfen) 238 gadum (0. garem) nehmen, (er. gadedi 50. 56, PI. gadedur 6 gamsanum nehmen wollen 42, Opt.gamtilte wir wür- den nehmen 34 gea (0. ge, C. gé) anderer 58, PL geal (ob nicht dar- aus äal die Gefährten?) gegai der zweite 1. 2 geanu im vorigen Jahre 41 (Kolyma - Mundart) 30. BE gerkum (C. girkum) 12. 49, Imp. gerkalda gehet 5, Part. gerkadeu den Ge- henden 12 gerkasnum Contin. 56 gerbutan (O. gyrbytan) aller- lei 42 geda (O., M.,WT.gida) Speer 30.00 gedlana stechen 41, Imp. PI. 1. gedüar 38, gedlakatni wenn sie stechen werden 28 vedlarum (WT. gidäläm) Praet. 38. 58 gedomsum stechen wollen 38. 41, gedomsukutet ob- wohl ich stechen will 41 gonum (C. gûnim, O. gunem) sprechen, Imp, goli, PI. golda, Praet. goneu, Fut. gondim, Inchoat. goldum ich fing an zu sprechen gorod (russ. ropozr) Stadt goru (— O., C. goro) weit, lange 14. 50 gorkandula 53 gülattum Praes. (0. galattem) suchen 19. 57, Imper. oôlatli, PI. gülatilda, Part. sülaëa 14, gülatukutet ob- wobl ich suchte 19 gülnarum suchen gehen 49, Fut. gülnadim gôülumnattum suchen werden DO 239 gülateldum Inch. 55, gülatmi Ger. 57 gülatumsum Desid. gülatum- seküsni wenn ihr suchen wollet 19 gülerum sich sehnen 50 -gu Fragepartikel 49, -gu 16 (ulangu-jangu) gurgulduméa (O0. gurguldamga) Sclave, Gefangener gudänum (O. gudenem), sich erbarmen, licben, Pract. guæäneu gupkanni er schaut hinein 49 guptrandim untertauchen ouptränni er tauchte unter 50 haito (Oh]. paikta) Gras 55 Haukan Name eines Hundes 13 Haukandat dass. 12 haüki (O. häwki, WT. hüwü- kin, M. süwoki, NA. a Midd. sewaki, sywo- , Gerstf. Cewoki) Que Bär 16 hauli füge hinzu 16 (0. haw-| | -ou, | si- rem, ©. häwum) hapar (O. hagar, C. sanar) 2itze, Loch, s. Samar hanarolkan lücherig 46 hanakottum nühen 44 hananteki zum Nähen 44 hajupèa zerstôrt 31 (0. hajeb- rem) har in üsumhar ich weissnicht 16.26, ütil har unbekann- te 10 (0. harem wissen, säm), (rer. hami 27 haratitni sie verkauften 7 haratedotop wir verkaufen, handeln 44 hân (— O.) ein Theil, einige 18, hâwan(— O0.) 32. 42| hataman ein Theil 32 hadadip wir werden schmie- ren 44 hanuni er ertrank (0. hanun- rem) 6 hâketa Baum, PI. häketal 54] Bulletin de l'Académie Impériale ————— häkontidum ich hüre 52, Praet. häkontideu, Fut. hä- kontidip wir werden hôren häta Weide (C. sêktan, WT. häkta) hätarum mit Weidenruthen schlagen 49, Ger. hätari- dur henma schnell, PI. henmal 27 48 henmat Adv. 24.48 (O0. hin- mat, WT. homat) helgon Bohrer 56 helgadelde sie fingen an zu bohren 56 herup wir kommen hervor hên er kam hervor 58 heroit (C. härgioit) von unten hi (O. hi, C. &) du hini dein 4 hinetin wie du 55 hijela im Dickicht 18 (WT. hijika Wald) hiseten (O0. hisaëin, C. Abends) Abend 11 | hinesnum verstecken 33,Fut.! hinesnendim 5353, hinesmi Ger. 33, Part. hinesenca 33, Ger. hinesnidi 5$S hinum fest 44 hokolden er brach 15 | hokot (C. kokolda) Handschuh D hopasil aus dem Mutterleibe geschnittene Rennthiere 44 | hondum (O. hogrem, C. sonom) weinen | Praet. honadeu Inch. honadildum 50 honan Weinen, Acc. hogman 50 hoja (— ©.) viel 9. 49 holaki (C. solôki) oberer holdadi (C. her 1 holi, holati (O. hulièan, M., C. sulaki, UA. soli) rother| Fuchs, PL holinël, holatel! A1 | | siksä . “ .. | solôki, solila) hü-! hoh (O. huli) 50. 58 holutildum Instr. anfangen zu jagen 56 holuèa gejagt 15 holte jagte 58 holsum (0. Wars sehen, Pract Ger. holsidi D1 horrum (O. hurrem) davon ge- hen 4.6.11.29.31,Ger. hormi 16, Imp. PL 1. hor- Rand, Ufer 49. . holseu, ar 26, ü$i hôrkül geh! nicht, hürrülde 13, Con]. hordaur 2 horrumnau Fut. 4. 51 horrumsum gehen wollen, horrumsidurtet obwohl sie gehen wollten 6. 12 |hotaran (= O., C.hokto) Weg 50 hoturum den Weg fahren 50 hottekütni als sie ausgeruht o1 holdeu nach meinen Spuren 50, hodlis nach deinen Spuren honat (O0. hunat) Mädchen, PI. honil (0. hunyl) hontü (O. hunta, C. huntu) an- derer 50. 51 hopkonil Verwandte 17 hôükürkinum (O. hükürkirem) aufspringen 22, Fut. hô- kürkidim, Ger.hôkôürkinidur D3 hüri (Mandsh. ura) Hintern 58 hürki (M. ürki, WT. hyrki, Mandsh. fakori, hakori) Hosen hütükünüm (O. hütükanem) flie- hen 58 mut hôütükünükôt wenn wir flichen 34. 44 hôttum ich ermüdete (0. hät- tem unentschlossen sein) hôüttiqur ermüdet 54 hôüpkünüm (O. hüpkanem, C. säpkanämergreifen)Praet,. 210 hüpkünéau, Grer. hüpkünidi 56, Opt. hüpküramtjil 48, Inch. hüpkundeldum 58 hüpkuStilden 58 (= 070 Mu) the | hun Stamm der Casus ob- liqui huklarum (0. huklarem) schla- fen bi huklaruku als ich schlief AR huklareküsen wennihrschla- fen werdet 14 huklarekatnitet wennsieauch schlafen werden 14 huklaënum einschlafen huklaseëtirum Des. 14, Ger. huklasestimi 14 huklan Schlaf 57 buksi (O. huksi, WT. hüku, C. häku) heiss, huksit Adv. 44 hupa (O0., WT.) Unwetter 52 hugpal (0. hupel) Blut 58 hujilkan verwundet 52 (WT. huja, C. hujà Wunde) hujuuritten sie verwundeten 32 hujuudip wir werden ver- wunden 32 huluk (— 0.) überflüssig, in Zahlwôrtern: omun kuluk eilf, dor huluk zwülf, eben- so hulat: djormär ténan hu- lat fünf und zwanzig hulukakun überflüssig 3 hura (C. horon, oron) Ende 58 hurul (= 0.) Kinder 31.37. 50. 54 hurkan (=: 0.) Kind, Jüng- ling, PI. hurkar 50. 53 hustinat mit Leber 44 hutu (= O., M. uto) Sobn, Kind hutän Kind 49 | hutäkan Dem. PI hutäkar 7 humu (C. sumu) Sehne 44 gala(=0.,M., WT.,Mandsh. gala) Hand naldeusen euere Furcht 43 (O. nelrem sich fürchten) des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 242 gen (O. nin, WT. ninakin) Hund, PL nenal 36.46.48 éakmattem sich sammeln 11/nomnarum beleidigen 51, Fut. nomnadim 51 | | \Ctländip wir werden schaben| pi (= O., C. ni, ni) wer 44 | nomnaurum beleidigt wer- nida wer immer 35 sairum (O.gajerem) verbergen| den 27 de à ; . | s ea a = 1 Je nisum ich ging nach Fleisch,| 18 nüëni (Ohl. aepra) Frühling Emp. nisudli 50, Ger. ni-| Imp. gaili, Part. gaièa, Ger.| 46 Suridi 52 gaimi nülka, nôlkani (C. nälki, näl- gonomodmur länger 44(WT., gauya (O0. sawutiem, C. 3a-| kini) dass. C. nonim lang) wam halten) habhaft wer- nündekül Kapuzenpelze 44 pôn (C. nünäm) gehen, Imp.| den 50, Ger. Sauridi nümkurum Praet., Inf. nôm- pônni 5. 16, PI. nünnilde 4al(— O. ob nicht Plur. von! Kana 15, nümkuttum Praes. 13, cum Neg. nünde 13 | gea?) (renossen | schiessen, Imp. PI 1. üsülda pünkülde gehet nicht $oda Sache, Habe 16. 33 nümkugar 22 D naukarum Praet., naukattum| Fut. nümkudim 15 nüngar lasset uns gehen 26, Praes. treffen 54 |. Inch. nümkutildum ëmtu pünde ichmôüchtenicht| naukan sie trafen 58, nau-| Cond. nümkutuku gehen 15 | Kattakotni alssietrafen 54! schoss 55 jünuwatta sie tragen da- nautan(Mandshu niok5i) Moos! Coop. nëümkumaltum 35 von 27 29 Inch. nômkumatteldum 53 nénmir Leute, ril génmir und nali lege (0. närem legen) 1| Des. nümkusterim 35 ürak münmir 7. 50 naldanidalan (?) an seiner! nümkutak Schiessen ja Fragepronomen s. i Mündung 30 nukrum (0. Acc. jau was 26. 33, jauda nanda (O. nandra, C. nanda) irgend etwas 19 | als ich 32 nukrem) auszie- | hen, Ger. nukredi 58 Haut, PL nandal 44, 46 Inugan (Mandshu nu) Bogen jak weshalb 55, jakurätin nadan (— 0.) sicben 50 wie beschaffen 58 | naditan der siebente nunetedum (0. jatkida wohin immer 43,\nadattum annehmen, meinen| schreien 49 euakattem) cum Neg. nirgendshin se nulgurem (0. nulgyrem, C. nûl- jadengu? 39 Praet. nadalteu, Imper. na-| gim) fortziehen, Fut. nul- jalada irgendwohin 18, jala! dadgar gidum, Pract. nulgureu, wohin 37 Opt. nadatimtu ich môchte! mp. nulguli (nudli), PI japtakan was nur | meinen nuloeulda, nudéar ziehen wir jämi wozu, weshalb, s. ijäm 5 nadum (0. nadem) überfallen jasüik (russ. ame) Kasten! naditan sie überfielen 31 | guwattum Praes. 57, Inch. 39 nadastirem Des. Fat.) nuleuwatildum 57 järman (aus apmapra Jahr-| nadastidim quun (O0. nu, C. näkun) jünge- markt) die Stadt Ko-/nabutium (0. nabattem) trau-| rer Bruder; s.akanun Brü- Iymsk rig, betrübt sein 5 der) jerkadum zurufen 14 nokrum(O.nokrem)aufhängen ramgaltan (WT. ramgaltan, O. jerkaldum Inch. 55 Ger. nokredi 56 | #æamgaltyn,C.nändälä,Man- jerkasnum Contin. 29 dshugalaka)heiteres Wet- jédjirke irgendwie (?) 36 nonan (0. nonon, C. numan) er, | ter 39 jika (M. ikä) Kessel 9, s. ijika PI. nonar, nonartan 3. 18. 20. 28 Sagar (C. sagar) Loch, Ritze| nogartikitan zu ihnen 13 49, s. hagar | Acc. nogman 13. 14. 18 sar(C.sâmichweiss, Mandsh.! nonin sein 4. 15 sambi), S. har nonnan, nondan (O. nonon An-|rekrum (C. näkäm) wollen 16,! éaidalan darauf 41 fang) anfangS 16.21. 351 Ger. nekrüdur éakrum (0. ëakrem) sammeln nondum ich verstehe nicht} hordaur #ekrup wir wollten 16 fu æ gehen 39 Tome XX. fort 50, nulgüna 50, nul- 96 92 , ten 26 | æeko&iïken als er gethan 56 æekodildum Inch. 26 | L L | aekode (O. nikrem) sie mach- aäri (O. aäürikakun) Knabe, PI. aäril 8. 19. 49. 55 aärodolkan mit dem Kna- ben $ #än, näuda (— O., C. nân) wiederum 16.44.49.50. D12605 Bäma (— 0.) hundert 41 aerüg (O0. neri Rücken) Berg- rücken 29 rebuka mager 46 | æemorinum sich schämen 43, Fut. remurdim, Opt. ne- muremtil 43 #emusta Schmach 43. 58 aimar (WT. aimor Gast, C. nimâk Nachbar) Leute aus fremder Jurte 52 #imarduk aus fremder Jur- te, mimarla in fremder Jurte aoin (C. nôgu) vorderer 49 gorum (OC. Rurem) herausge- hen, Fut. nodim, 3. Pers. aôn 49, [mper. noli, PI. molda bi moruku ich würde hin- ausgehen, Ger. noridi 50 Nôt, PI Nôtil Russe (M. Nuksa) 57 æoaduwattum Specre werfen 34. 35. 58 noadur 58 (adrmultum sich heranstehlen 53, Imp. aürmodli, PL aür- modlilda, Ger. rürmodidi, Part. aürmodeu, Acc. PI. aürmodel 53 | aürmodokôtni als sie heran- schlichen 33 aura (C. nr, Mandschu niru) Pfeil, Kugel {a Pronominalstamm tadu da, dort 26. 28 taduk von dort 15. 29 tala dorthin 5. 27 li auf jene Seite, dort entlang 5. 49. 57 tatin 23. 50. 55, tatin also 16 243 tadakit gleichsam 56 tar dort 49, targiat von dort 52 | tarak jener 50, tarau Ace. 929 {arteki dorthin 5. 17 (bei! Castrén S. 86 lies tar-| tiki statt tartini) tarapot (O. tarapat) darauf 44. 49 farakum (O. tarakau) darauf 20. 21. 28, tarkokan dar-| auf 50 tarautet daselbst , 12 18419: tarit deshalb, dadurch 15 taira €. Neg. (0. taterem) ken- nen, bemerken 19 tawlarem (O. tawrem) sam- meln, Fut.tawladim25.56 läuta (O. tewta) Beere 56 tamär (O. tigämär, WT. ty-| gymar) Kaiser 51 | tälan (0. tälyn) Nachricht 51| tälanlilde meldet 17.40 (0. tälanrem) ütap tälände wir nicht 17 tälimul, tälemul bald, schnell 18983149. .50 | teurum (O.tegrem) sich setzen 21. 37, Ger. teuridi 21.| D9, Fut. teudip 21 | 3. P. teurin er setzte sich teurukun werden wir uns! setzen 21 teukanum setzen, {eukan, teukaniten sie setzen 37, Fut. teukandip 37 teundu an derselben Stelle 52 ték jetzt 11. 42 teküdeken er zerriss (O. te- kyrrem) teranu bis jetzt 52 (0. terenu) terimkanum vergleichen 45 | (==0: tenerit irgend w ns D -tet obwohl 6. ne. 1 4 tetirem (C. ur anziehen, | Ger. tetidi 50. 5$S | or 2). dennoch 306 | melden | Bulletin de lAcadémie Hmpériale tir längst 49. 52. 53 tinep, tineu gestrig, vorig 11. 22 (WT. tyniwa, M. tinä- wa, :C. tiniwä, tiniwä) linep anpana im vorigen Jahre tital (= 0.) längst 17. timena (O. tymana, temena) morgen 12.14.25.36.50 toidum bewirthen Inch. toijildum 50 tan, tunan (O. tonan) fünf. togar (WT. tupar seichtes JU 2 ee 50 52 r (M. tur) Land, Erde, Fe 12 28533 toraSnum (0. torasnem) spre- chen 50 tomkowattum (O. tomkarem, C. tomkom) drehen, spinnen, Nom. verb. tomkan 44 tuuni (O. tuguni, C. tugäni, M. tuga, WT, tugüni Kälte, Mandshu tuweri) Winter tourül winterliche 44 tulla (= O., C. tuliä) draus- sen 49 tullin dass. 49 (üküldum zerreissen tim) 56 (C. tükü- tügeltum (O0. tügyltem) sitzen, | {ügutaku ich werde sitzen tügelidi nachdem er geses- sen 42 tügeëa sitzen gebliecben 52 {ürgis sämisches Leder 44 tünmuk Felsen 1. 30. 8 tümi deshalb 50 turkurum (0. turkurem) nicht künnen 44.15, Ger. tur-| kuredi 56,PLturkuredur 57 turki (MA. toki, WT. tolgoki) Schlitten 37. 58 tuttum (O. tuttem) laufen 24. 25, Ger. tuttumi 27 tuttotnikan Jaufend 54, Praes. tutottum {akatum wählen 51 | fakrum sammeln, Fut. 4ak-| fim, $. Cakrum takmattum sich sammeln, Fut. fakmattidim takmatteldum Inch. sich an- fangen zu sammeln | tilgôldum brechen 22, Inch. | PPT 29 tilgümsum brechen wolle n| 22 Æjukèa Tschuktsche 30 -da auch, und, bida auch ich. 49 nida wer immer 35 -da beim Optat. 14. 19 -datet, -tatet Concess. daurem (O. dawrem) setzen 28. 56 dalila nahe 30. 35 daletandula in der Näühe 30 dästirum liegen (O0. destirem) 16. 56 deusi (O. deji, C. dägi, M. däxi, düki) Fliegendes, Vo- gel, PI. deusil 22 derum (C. diram, WT. diran) dick 46 déski (C. diski) bergauf 1. 1851510 diknum sich verstecken IS. 55, cum Neg. dikne 18, Inf. dikga, Fut. diktim 18, Imper.dikli, PL diklilde 18. ! PI. 1. dikkar 18, Inch.| dikuntim 18 dikuntimsum sich verstek-| ken wollen 18, dikunytim-| Sukutet obwohl ich mich! verstecken will 18 | dikuntimi obwohl er sich zu ee wünscht 18 (dil (M. dil, O. del, UA. 5il)| Kopf _ | dileun (O0. delawun, WT. di-| libun) Tribut 57 -dôlan (O. dula) innen, in 55 -dôdukun von innen 50 dolomot (0. dolomat) müssig, frei 57 doldarum (O. doldarem, C. dôl-! dim) hôüren, (er. doldaridi, | PI. doldaridur 24. 45 über- 244 dolbani (O. dolbany, WT, C. dolboni, Mandshu dobori) Nacht dolbanilkan mit den Näch- ten, d. h. Tag und Nacht D fi dolbadeldakan fing an Nacht zu werden 50 es domga (O0. domga, dumga) Ufer 1 dôrisnum, dürisnumfliehen 32 D4, Fut. dérisindim, Emp. PI. 1. dôrisnar 13, PL 2 dürislilde 13, Ger. dürisnidi Rep 22 düriän, PL. dérür Hühe 57 dügün (O. dygen, WT., digin) vier 53 dügügai der vierte 1 M. dauna habhaft werden, ein- holen 50, s. sauna dapkan (0. düpkan) acht 1 deljanum springen 55. deljantidum 55, delnantirem hüpfen 22, Imp. éeljan- tidli 21 deljantildem, Inch. debudum, deplum, debudim (C. 5äpim, O. £eptim) es- sen 11, Praet//"Part Aec.debudeu, Fut. depdim 21, Ger. debudidi 11, Inch. debudeldum 23. 55, debusendip wir werden es- sen 21, Cond. debdaur, Part. debta gegessen 54, Opt. debusômtu 21 debmagün Fresser 55. 55 :dilgonka Fell von Rennthier- jungen 44, Wild überhaupt 40 (0. du, C. 3ù), PI. dol 55 Haus, Jurte, dowo mein Haus1$8, doun unser Haus DDMO dôla im Hause 18. 19, dodo Hause 25, dôlai ins eigne Haus 56, PI. dôlaur 24203 dotkei zu seinem Hause 49, 20 245 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 246 doduk aus dem Hause, do-[birkan (0. birgan) Vorraths-| bürgumdil sie werden fett| 40 (0. malanem, C. mo- dokor 53 | kammer 20. 55 werden 46 lnem) doolin (O. duwulin) wegen 57 bisam ich war 1. 49, Ger. dooni (O. duguny, WT. du-| bisidi 22, gani, M. $ugani) Sommer, 59, Opt. bimtu 25, dor (O. dur, C. sûr) zwei bisiku 49 doridor beide bidum ich lebe 49, Prt. bi- donum (C. 3onam, O. $onem)| deu, Imp. bidli, PI. bidlilda, ich gedachte | Fut. bidim 50, Ger. bididi, Fut. dondip 51 | Inch. bidati 40% 55 dulaski (C. suläski, WT. du-|boila im Walde 18.22.49.56 läski) künftig 30. 46. 50. 57 | duldakidu im Voraus bakrum (O. bakrem) finden, Ger. bakridur, Fut. baktim 19. 35 (cum Neg. bakra 18) bargela (C. baroila) bardala (= O.) jenseits Cond. Wald) 50 chen, Ger. bokmi 34 bokandildum Inch. 58 36 bojat Gürtel 58 {bolani (M. boloni, C. bolon, ba- bardadun dass. 1 | lam) Herbst baëiki, sos jenscits (O.! bolanidu im Herbst 28. 46. bassiki) 28. 49. 56 | 1 ban (bâni) fau (Mandshu ba- nuhôn) 44 ban aukrôkôtni da sie faul | bodul (O.budul) Fuss, Bein 22 waren 0 | bodili den eignen Fuss 22. baris du warst faul 14 | 55 badukattum fahren 49 bodum Fusssehne 44 badusnam (ME. badarambi) fah- büidi (Mandshu beje) selbst, ren 20 |: 50.56, PL büidur 32. | badusnendildum Inch. DD badumsum fahren wollen bügen (0. bygyn) Häuptling, 40 Beaëi Tschuwanze, | il 28. 58 | bei (O. byi, C. bäjä, WT. byja) Mensch, PI. bejil beiterum (O. byicirip) jagen,! büriptum verloren gehen beitenadim(beinadim)fangen 49, Fut. büribdim gehen 39, beitièa gejagt,| büribumnau ich will verlo-| PI. bügisil 51 PI. Bea-| 7, Fut. büridim, Imp. bô- gefangen | ren gehen bi ich, bida auch ich 49 büreü (C.burgu) fett 76 (WT bilak (O. bilak) Wohnung, Niederlassunge 51 burgusäm fett werden, 0. byrgawkonem mästen) PI. bisidur, bimi bujinuk im Freien (M. bujan (boknum (C. bokonam) errei-| bokomsum erreichen wollen! bürirum (0. byrirem) verlicren rili, PLbürilda, Part. bürièa | bürimnau ich will verlieren | | | imarum (O. marem) tüdten 1, boloru (NE. bolori) herbstlich! bujun (C. bäjun Wild, WT. moltarum(O. multurem) loslas- boïjun) wildes Rennthier, sen, Fut. moltadim, Imp. PL. bujur 1. 22 | en 49, PI. moltalda, bujurum Rennthiere jagen. Part. moltaëa 9, Ger. bujuridi 49 imocorup (O. moëurem) kehrte bujusèirem Des. Ger. bu-) zurück 16. 31, Fut. mo- jusèidi 31 | Cudim; moëon Praet. 56 burum, borum (O. burem) ge- mondokan (WT. munukan) ben 7, Imp. bolda 21 Haase 22. 56. boruëu ‘ch müchte geben bäg (—0., WT.bäga, C. bêga) Mond modnum ich bin zu Ende, modkudni 38 modoktim beendigen, Inch. bäë baldan der Mond ist ge-| modokadeldum, Praet. mo- boren, Neumond dokrum, Ger. modokridi bäg badadi es wird Neu-| mürigtau Ace. Schneeschuh mond MATE maysarum (O0. manèerem) aus-|mürgan (0. myrgyn) Verstand halten | môrgaltum, mürgirem (0. manèina o$arum nicht aus-| myrgattem) denken, Ger. halten künnen 50 mürgandi 20, Imper. PL môrgeadkar môündittum warten 19. müddüm (0. myddem) mer ne Fut. madip 32, (er. ma- reæi 4, PL maredur 32 9} Nom. verb. madna 30 | 48 mamattedeldum Coop. 58 |muo, mü (0. mu, C. mû) Was- manun schwand 54 (0. ma-| ser 28 muola ins Wasser 44. 50 moyütten er hatte Wasser 50 nuattum erschüpfen) man eigen, PI. mar 7,s. mün marmuki eigene, PL. mar- mukamuk(O.mukamyk, C.mu- . mukil 7 kanku, WT, mukoto) der imän Pron. reflex., PI. mür) Hintere AS imuduken (C. mugdäkän, M. min Stamm des Pronom. der, mugdykan, Mandshu muk- 1. Pers! dehen) Baumstamm 49 .|monadip Wir werden zerknit-| miyi mein 4. 20 out wir mijigun mit dem meinigen) mutni unser 30 miltränni wurde voll (0. mil-mäldum(O.melrem)erwachen mäldidi erwacht 55 mälokanum wecken 14, Fut. mälokandim 14, Inf. mälo- kara imün(— 0.) zehn 41, PL mär < 3 tara voll) 58 | moami (O0. momi) Boot 44 moamelkan mit dem Boot 5 6| tern 44 (C. monim) molamitet obwohles leid that} dor mär zwanzig 16* 247 Tungusische Miscellen von À. Schiefner. (Lu le 15 octobre 1874.) Ausser den von mir der Offentlichkeit übergebenen tungusischen Sprachproben erhielt ich von Baron Ger- hard von Maydell noch einige von anderer Hand be- schriebene Blätter, welche die russische Übersetzung zweier tungusischer Märchen und einige sprachliche Aufzeichnungen enthielten. Sowohl die beiden Mär- chen, als auch die Sprachproben verdienen es nach meinem Dafürhalten bekannt gemacht zu werden, da sie dankenswerthes Material für ethnographische und andere Forschung darbieten. An diese Stücke reïhe ich einiges weniger zuverlässiges Material, das ich der Güte des frühern Civilgouverneurs von Jakutsk Dr. Julius von Stubendorff verdanke und das schon län- ger als ein Jahrzehend bei mir unverwerthet gelegen hat: leider ist es mir bisher nicht gelungen den Ort der Aufzeichnung zu ermitteln. I, Kleinere Sprachproben, 1. Awuëki hi gerkandy? wohin gehst du? — 2. Awuëki hi nünündy? wohin gingst du? — 3. Awuski nündendy? wohin wirst du gehen? — 4. Bi gerkarem ich gehe. — hi horindy du gingst. — 5. Nogan hordin er wird gehen. — 6. Mindula bisni oron ich habe ein Rennthier. — 7. Mindula aëa oron ich habe kein Rennthier. — 8. Buoli oron gieb das Rennthier. — 9. Oron reaman das Renn- thier ist mager geworden. — 10. Bi jauem oron ich fange das Rennthier. — 11. Bi horomtu, mindula oron aëa ich würde gehen, ich habe kein Rennthier. — 12. Horgar omuttu! gehen wir zusammen! — 15. Awuski hor- dum? wohin soll ich gehen? — 14, Jaw nünundy? was trägst du? — 15. Bi toksam ékam ich trage den Kessel. — 16. Bi tokomèu dur êka, ur ich würde zwei Kessel tragen, es ist schwer. — 17. Noyon nünur otkam er trägt ein Schwert. — 18. Oända nonon nünudan dulda, äsimak bi n6nudim wenn er zuerst tragen môchte, würde ich später tragen. — 19. nünüar {6k amoski, tarapyt tartyki quur gehen wir jetzt zurück, dann dorthin gerade. — — 90. Tymyna mut nôndim anidatki &’awu inyn dägyntiki morgen werde ich rechts gehen, übermorgen links. — 91. Tykynmai nroltan es ist keine Sonne da (der Nor- den). — 22. Tar tara bisni da, dort ist. — 23. Geawun seän (?) die Morgenrüthe ist hervorgekommen. — 24. Symgynyta der Norden, — 25. Seuptun moltan die Sonne Bulletin de l'Académie Empériale 248 geht auf. — 26. tykyptan roltan die Sonne ist unter- egangen. — 27. Mindula bisni olda ich habe Fisch. — : œ Le) 28, Mindu buoli olda gieb mir Fisch. — 29. Häuki tynyw gywki booëa tymyna taraw debudim das von Gott gestern secebene Rennthier werde ich morgen essen. — 30. ete) D Ok amdindy unymmattai? wann kommst du um zu han- deln? -— 31. Botki ok hordindy? wann gehst du nach Hause? — 32, Ady inyy bi hordim okattyki? wie viel Tage werde ich zum Flusse gehen? — 33. Toyar tala bisni es ist ein See dort. IL, Zwei Märchen. L: Es lebte ein reicher alter Mann: in seinem Hause waren alle hintereinander an irgend einer Krankheït gestorben. Da vergrub er seine beiden jüngsten Sühne lebendig in der Erde; dem einen gab er einen Kamm mit und nannte ihn Admotschan ajakan (der Gekämmte), dem andern eine Schaale und dieser nannte sich seJbst Tscheltschekan ajakan, den Ungekämmten: ausserdem gab er jedem von beiden einen guten Bogen und starb bald darauf. Die Sühne wuchsen dort in ihren Gräbern heran und kamen dann aus denselben hervor. Da sie aber keine Nahrung hatten, so erlegten sie anfangs mit ihren Bogen Schnechühner; als sie aber grüsser geworden waren, sagte der eine zu dem andern: «Wer- den wir lange so leben! endlich müssen wir auch als Menschen leben. Lass uns, Bruder, schiessen und ver- suchen, ob wir Rennthiere erlegen künnen. Dein Pfeil muss, da du jünger bist als ich, diesseits dieses Berg- rückens da (der vor ihnen jenseits des Flusses lag) niederfallen, der meinige aber, da ich älter bin, als du, jenseits.» Sie schossen ihre Pfeile ab und diese fielen wirklich also nieder. Darauf sagt der ältere wieder- um: «Hüre, Bruder, jetzt sche ich, dass wir im Stande sind Rennthiere zu jagen; lass uns noch einmal schiessen und wenn wir Männer sind, so muss dein Pfeil mitten auf den Tumnielplatz der Heerde fallen, der meiige aber neben der Jurtenwand.» Sie schossen ab und liefen nach ihren Pfoilen: diese waren wirklich so gefallen, wie es ihnen wünschenswerth war, der Pfeil des jün- sern Bruders mitten auf den Tummelplatz, der des ältern neben der Jurtenwand. Da kamen sie über- ein zusammen in die Jurte zu treten; sie traten ein und erblickten dort zwei Frauen und ein Mädchen. Man nahm sie auf und bewirthete sie. Sie fragten, wo 249 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 250 die Männer wären; man antwortete, sie seien auf die Jagd gegangen. Als sie den Imbiss zu sich genommen und schon die Jurte verlassen hatten, kam dem ältern plôtzlich der Gedanke, die Männer der Frauen zu tüdten, letztere aber mit all ihren Rennthierheerden nach Hause zu schleppen. Er schlug dies seinem Bru- der vor und dieser willigte ein. Da kehrten sie in die Jurte zurück und theilten den Weibern ihre Gedanken mit; die Weiber dachten durchaus nicht an ihre Män- ner und waren mit der Meinung der Brüder einver- standen: «Thr seid ja auch Menschen, wir werden euch folgen, wenn ihr unsere Männer tôdtet.» Da stellten sich die beiden Brüder an die beiden Thüren und hielten Wache, bis die Männer kamen; sie tôdteten sie mit dem Klumppfeil gerade auf die Stirn schlagend und schleppten dann die Weiïber sammt den Renn- thierheerden zu sich nach Hause. Lange lebten sie mit ihnen gut und gingen auf die Rennthierjagd. Ein- mal trafen beide Brüder auf einem Felsen zusammen und da sagte der jüngere zum älteren: «Hüre, Bru- der, was bist du verwildert, du wirst deshalb irgendwo früher als ich sterben.» Nach diesen Worten gingen sie wiederum von einander. Da hôrt plôtzlich der ältere Bruder ein Lied, er schaut sich um und sieht über sich ein kleines Männchen auf einem Speere reitend. Also sprach das Männchen: «Hôre, Mensch, ich habe deine ganze Familie getüdtet, ich werde auch dich und deinen Bruder tüdten und zwar dich zuerst.» Mit diesen Worten stürzt er von oben mit dem Speer auf ihn los, allein der Speer fuhr in die Erde hinein; da versuchte er es nochmals, allein es ging ebenso. Endlich ermüdet, sagt er: «Wenn ich auch dich nicht todten konnte, so wird doch dein Bruder an meinem Speere stecken.» Der ältere Bruder ging darauf nach Hause und fand den jüngern zu Hause. Er wunderte sich und auch die andern wunderten sich, als er fragte: «hist du noch am Leben! wahrscheinlich hat er dich nicht gefunden Man bestürmte ihn mit Fragen, was dies zu bedeuten habe, er aber wich jedem Gespräche aus und wollte es dem jüngern Bruder allein sagen, damit es die Frauen nicht hôrten, allein er vergass es. Am ondern Tage sang dasselbe kleine Männchen auch dem jüngern Bruder vor, als dieser einem Rennthier das Fell ab- zog und mit den letzten Worten stach er ihm den Speer in den Kopf; allein da er nicht gekämmt war, konnte er ihm den Speer nicht aus dem Kopfe ziehen, er hob ibn also in die Hühe und zeigte ihn noch dem ältern Bruder mit den Worten: «Sieh da deinen Bru- der, schau auf ihn.» Nachdem er dies gesagt, flog er davon zum Meere. Der ältere Bruder kam nach Hause, sagte aber den Frauen nichts. Diese warteten lange auf den Verschwundenen. Endlich befahl der ältere Bruder zehn Paar Borstenstiefel (4. h. Stiefel mit Bor- stensohlen) anzufertigen. Er wollte aufbrechen um sei- nen Bruder am Meere aufzusuchen, andere Leute sag- ten ihm aber, dass es zum Meere sehr weit sei und er ihn schwerlich finden werde. Man rieth ibm dort zu einem mächtigen Zauberer anzugehen und erzählte ihm, wo er wohne: es falle dort ins Meer ein ziemlich grosser Fluss, der Zauberer wohne am Ufer rechts von dem Wasser. Da es so weit hin war, liess er sich noch zehn Paar Sommerstiefel machen und begab sich auf den Weg zum Meere hin. Er ging den Winter, der Winter war vorüber, es kam der Frübling, es erschie- nen die Mücken, auch die Mücken schwanden, es stellte sich Frost ein, es kam der zweite Winter. Da waren in der Ferne Jurten in grosser Menge sichtbar, sie stehen wie eine Stadt. Er gelangte zu den Jurten und sieht, dass man dort eine grosse Rennthierheerde vorübertreibt. Er wagte es nicht gerade darauf loszu- gehen, sondern verwandelte sich in ein Härchen und flog auf das Lieblingsrennthier des Zauberers, während der Zauberer selbst mit seinem Freunde die Heerde vor sich her trieb. Plützlich fing der Zauberer an das Rennthier zu schlagen und zu fragen, weshalb es s0 stinke. Das Härchen verliess dieses Rennthier und flog auf den Freund des Zauberers. Da wandte der Zau- berer seinen ganzen Zorn gegen seinen Freund, dieser hielt es nicht aus, und fing an den Zauberer selbst zu schlagen. Da verwandelte sich das Härchen wiederum in einen Menschen und half den Zauberer schlagen. Endlich sah der Zauberer, dass seine Todesstunde nah sei und fing an um (Gnade zu bitten. Da sagte der äl- tere Brudex, den er hatte tüdten wollen, zu ihm: du wolltest mich tüdten, vermochtest es aber nicht; du hast aber gesagt, dass du unsere ganze Familie ausge- rottet und hast auch meinen Bruder Tscheltschekan getodtet. Wenn du nun alle wiederum lebendig machst, lasse ich dich los.» Der Zauberer gelobte alle ins Le- ben zu rufen und er hôrte auf ihn zu schlagen. Der Zauberer brachte die ganze Familie wieder zum Le- ben, der ältere Bruder kam nach Hause, fand alle vor 251 Bulletin de l’Académie Impériale 252 und bald kam auch der Zauberer zu ihm zu Gast. Man versohnte sich mit ihm und seit der Zeit lebten sie sehr gut. Obwohl von diesem Märchen der tungusische Text nicht erhalten ist, habe ich auf einem Blatt folgende von dem büsen Zauberer gesprochene Worte gefunden, welche sehr flüchtig aufgezeichnet sind und nicht ganz zuverlässig scheinen : Àdmoëan ajakan, kare inä! haanerelbo (corr. känyrema) nogelbu mâdema, kare inà! tüunêila taura gedladeldam, kare ina! turkurum, oo$akat uraëer bisendi, turkurum, kare inà! nuuÿ Celèekan kaegad mâdem, kare ina! Gekämmter Ajakan, rauher, fürwahr! ich freue mich, die jüngern Brüder tüdte ich, rauher, fürwahr ! hüte dich, also werde ich spiessen, rauher, fürwahr! ich vermag es wohl, Stein-gleich bist du, ich vermag es nicht, rauher, fürwabhr! deinen jüngern Bruder Tscheltschekan mit dem Speer(?) ich tüdte, rauher, fürwahr! ee Se Celèekan ajakan, kare ina! korbalgaje Sygydendy, kare in! taurak tounkeli mân gedladeldam, kare inà! oak debdaje Sygydendy tawar mârema, kare in! Tscheltschekan ajakan, rauher, fürwahr! du schindest das Rennthiermännchen, rauher, fürwahr! dann hüte dich selbst, ich werde dich spiessen, rauher, fürwahr ! wann zum Essen du schindest, dann tüdte ich, rauher, fürwahr ! 9 Es war einmal eine Alte und diese hatte ein Häs- lein zum Sohn. Bei Lebzeiten des Mannes hatte sie Überfluss an allen Dingen, nach seinem Tode aber verarmte sie dermassen, dass sie nichts zu essen hatte. Ungeachtet aller Vorstellungen der Muttef lebte Häs- lein seiner Hasennatur gemäss in freier Luft. Ausser diesem Sohn besass die Alte noch ein knôüchernes Mes- ser, Welches Häslein ihr zu entlocken suchte. «Wozu hast du das Messer nôthig?» sagte die Mutter, «du bist ja noch so klein, dass du noch nicht auf die Jagd gehen kannst.» Lächelnd entgegnete ihr Häslein: «Wie kannst du das wissen! vielleicht werde ich dennoch etwas von der Jagd heimholen.» So lebte denn Häslein ziemlich lange draussen mit seinem knüchernen Mes- serchen. Eimes Tages war ihnen sämmtliche Nahrung aus- gegangen und sie hatten nichts zu essen. Da lächelte das Glück dem Häslein. Vor ihrem Hause lief ein jun- ger Wolf vorüber. Häslein lief ihm entgegen, begrüsste ibn und schlug ihm vor zu spielen; derjenige, der den andern zu Boden würfe, sollte das knücherne Messer- chen erhalten und damit dem andern den Bauch auf- schlitzen. Auf solch lustiges Spiel wollte Wülfein sich anfangs nicht einlassen, bedachte sich aber und da es annahm, dass ihm auf jeden Fall der Sieg zu theil werden würde, willigte es ein. Natürlich warf das Wülflein das Häslein sofort zu Boden und wollte schon das Messer nehmen, um ihm den Bauch aufzuschlitzen. Allein Häslein sprach zu ihm: «Was fällt dir ein! hast du denn wirklich geglaubt, dass ich dir in allem Ernst dieses Spiel vorgeschlagen habe! und zweitens weshalb willst du mir das Leben nehmen?» Wälflein hatte da keine Lust ihm sofort den Garaus zu machen, sondern wollte noch ein Weilchen mit ihm spielen und ihn dann erwürgen; es fing also an sich mit ihm zu wälzen und zu spielen, Häslein aber griff, sobald es sich ober- halb des Wälfleins befand, zu seinem knüchernen Mes- serchen. Das Wülflein fing nun seinerseits an Häslein um Schonung anzufleher, dieses aber gab ihm zur Ant- wort: «Weshalb, Bruder, sollte ich dich schonen? Vor Hunger dunkelt es mir schon lange vor den Augen.» Mit diesen Worten tüdtete Häslein das Wülflein und schleppte es nach fause zu seiner Mutter. Da lebte denn Häslein mit seiner Mutter eine Zeitlang trefflich: es verzehrten beide das fette Fleisch des Wülfleins, nachdem sie das Wülflein in Stücke geschnitten, und einen Theïl gekocht hatten. Zu dieser Zeit wollte die Mutter des Häsleins den Kopf des Wülfleins in der Vorrathskammer verstecken, Hiäslein aber hiess sie denselben auf dem Hofe aufstellen. Die Mutter warnte ihn zwar, es sei nicht gut, man künne den Kopf leicht erblicken, allein Häslein liess nicht ab. Einige Zeit darauf, als sie mit dem Wäülflein schon ganz fertig ge- worden waren, fand die Mutter des Wülfleins nach vielem Suchen endlich den Kopf ihres Sühnleins, kam zu Häslein und fragte, wer wohl ihren Sohn getüdtet haben künnte. Stolz antwortete Häslein: ch habe ihn getôdtet.» Anfangs wollte die Wülfin es nicht glauben, 253 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 254 allein Häslein drohte auch ihr den Garaus zu machen. Da meinte sie, dass sie wohl früher mit ihm fertig werden künne. «Vielleicht», entgegnete Häslein, «wenn du mit deiner Rotte kommst.» Ob solcher Keckheit erschrak die Wôlfin wirklich und ging um ihre Rotte zu holen. Heimgekehrt beredete sie den Bären nebst einigen Füchsen und Wälfen und kam um Häslein zu tüdten. Bevor sie jedoch eintraten, sprach der Bär zu seiner Schaar: «Wie werden wir ihn tüdten! seine Vor- rathskammern sind gut verschlossen und wie werden wir dann wenn auch nur einen Bissen Fett erlangen künnen? Besser ist es, wir lassen uns erst von ihm füt- tern und tüdten ihn erst dann!» Sobald Häslein die Schaar erblickte, gab er sogleich seiner Mutter davon Nachricht, sie solle sofort aus der Hütte gehen, sonst käme sie in Gefahr; er schickte sie nach Fett in die Vorrathskammer, selbst aber trat er unterdessen vor die Thür und bewillkommnete seine Feinde. Der Bär hielt es für seine erste Pflicht nach dem Fett des ge- todteten Wülfleins zu fragen, Häslein aber bat sie ein- zutreten und versprach ihnen sodann das Fett aus der Vorrathskammer zu holen. AIS die Gäste alle einge- treten waren, verschloss Häslein die Thür und warf seinen ganzen Vorrath an Fett durch das Dach auf den Herd hinab, das Fett gericth auf dem Feuer in Flammen und da die Hütte ohne Fenster war und er auch noch die Offnung über dem Herde bedeckt hatte, wurden ihnen alle die Gäste nach langem Lärmen zur Beute. So fing denn Häslein wiederum an mit seiner Mutter trefflich zu leben, alle Tage brieten sie fettes Fleisch. Häsleins Mutter hatte einen reichen Bruder, wel- cher in der Nähe wohnte. Einstmal ging diesem das Fleisch aus und er ging seine Schwester an. Diese sagte es ihm zu, allein da das Fleisch nicht durch die Thür konnte, wollte sie es ihm durch das Rauchloch reichen und hiess ihn durch dasselbe einen Strick herablassen. Als er dies gethan und sie ihn dann ziehen hiess, zog und zog er den Strick, dieser aber riss plôtzlich, der Bruder fiel vom Dache herab und kam zu Schaden. Drob wurde er büse, nahm das Fleisch nicht und ging nach Hause, mit den Worten, dass sie dafür alle nächstens umkommen würden. So Jange noch Fleisch da war, lebten sie gut und in Über- fluss, bald aber war das Fleisch zu Ende und sie fingen an zu hungern. Da schickte die Mutter Häslein zum Bruder, um von diesem Fleisch zu bitten. Als aber Häslein kam und zu bitten anfing, machte der Oheim ihm vor allen Dingen Vorwürfe darüber, dass man ihm kein Fleisch gegeben, als es thm ausgegangen war, dann aber begann er seine Schwester zu beschimpfen und erzählte wie sie das Häslein zur Welt gebracht. Das war dem Häslein doch zu viel, es ging, ohne etwas erhalten zu haben, fort, zerschlug sich unterwegs mit Willen die Nase, liess sein Blut im Schnee gefrieren und brachte es seiner Mutter. Als die Mutter fragte, was er denn gebracht habe, sagte er ihr, der Oheim habe bereits alles Fleisch verzehrt, es sei nur noch Blut übrig geblieben und dies schicke er hr. Die Mutter machte sich gleich daran einen Brei zu kochen; kaum hatte sie denselben gegessen, so starb sie auf der Stelle. Häslein that ïhr das beste Kleid an und schleppte die todte Mutter auf dem Schlitten fort. Bald ‘gerieth er auf die Spur reicher Leute, welche soeben denselben Weg gefahren waren; er fuhr ihnen nach und erblickte sehr bald ïhre Jurte. Im Ange- sicht derselben machte er halt, zog seine Mutter aus dem Schlitten und stellte sie in der Nähe des Schlit- tens auf die Füsse, selbst aber begab er sich zur Jurte. Dem Wirthen meldete man, es sei jemand gekommen, der ein Häslein sei. Der Wirth meinte, es müsse ein : guter Mensch sein, wenn er sich in ein Häslein ver- wandeln künne; er selbst müsse ihn bewillkommnen. Das that er auch und führte ihn in die Jurte; man kochte sofort für ihn Fleisch und begann.ihn zu be- wirthen, Häslein ass aber nicht und sagte, dass noch ein hungriger Reisegefährte da sei. Der Wirth wollte selbst gehen, allein Häslein sagte, dass sein Gefährte an Schreckhaftigkeit leide, dass er fallen und zu Scha- den kommen künne. Da schickte der Alte seine beiden Tüchter. Diese traten aus der Jurte und sahen ein stattlich gekleidetes Weib. Sie riefen ihr zu, es er- folgte keine Antwort. Da gingen sie näher heran, fass- ten das Weib an den Händen und wollten es in die Jurte ziehen. Allein die Alte fiel um. Häslein sprang aus der Jurte und sagte, sie hätten seine Frau um- gebracht. Als Ersatz verlangte er von dem Alten dessen beide Tüchter. Der Alte gab ihm beide Tüch- ter und jeder der Tüchter noch zwanzig Rennthiere als Mitgift. Häslein kam nach Hause, beerdigte seine Mutter und lebte lange Zeit ganz gut mit seinen beiden Frauen. Als aber alle Rennthiere aufgezehrt _Knochen hast du gefunden? — 6. Ady êaëasu wandri? 255 Bulletin de l'Académie Empériale 256 waren, fingen die Frauen an Fallen auf Schnee- hühner und Hasen auszustellen; nur wollten keine Hasen in dieselben gerathen. Da sagte die eine zur andern: «Weshalb gerathen keine Hasen in unsere Fallen? vielleicht deshalb weil unser Mann ein Hase ist.» Da hiess die andere sie schweigen und sagte, es kônnte der Mann ihre Rede hüren und ihnen deshalb zürnen. Als sie am nächsten Tage die Fallen besichti- gen gingen, fanden sie bereits in der ersten einen Hasen, brachten ihn nach Hause, kochten und ver- zehrten ihn. Darauf warteten sie lange auf ihren Mann, er kam und kam nicht. Da erst vertielen sie auf den Gedanken, dass der gefangene Hase ïhr Mann gewe- sen sei. Sie lebten nun nicht mehr lange dort, son- dern begaben sich zu Fuss wiederum zu ilrem Vater. gun fuluk ixin kamanda jew daertyr xuptur bei kogdas turky es ist ein Held, auf Befehl dieses Helden z ehen sechs- zehn Mann, wohin er befiehlt, dahin gelangt er. — Das Rennthier mit seinen 16 Hufen. D. Umun xäkida, æunkuty ulidan irilèi, xergadan imandra akin, Ein Baum, Harz von oben floss, von unten ist kein Schnee(?). — Das Eichhorn. 6. Umun bei elan oroëi kuaäwkin, awagatynda derdyn ex- tyr xuptumatty. Ein Mensch fährt mit drei Rennthieren, wohin sie auch laufen, erreichen sic einander nicht. — Ein Mann mit drei Frauen. 7. Umun bagatyr, niwdati womelmi umnaja kKunixnikan bei jederin. Ein Held, wen immer tüdten wollend, wenn er einmal schreit, stirbt ein Mensch. — Die Flinte. 8. Elan bei ujamkan xelgan fulur inyi duturä fulumi tet xuptudagan da aëa bokondagan da aèa. Drei Menschen jagen eine Schaafheerde, kônnen sie nicht erreichen, aber auch nicht zurückbleiben. — Die Plejaden. IN, Stubbendorffsches Material. 1. Kleinere Sätze. 1. zdorowo jexa! Gesund, Kamerad! — 2. Ady fuli 3. Lied. wandri? wie viel Füchse hast du getodtet? — 3. Ady Almawkanym ijentik nurgunudak ildändulan Uk ulda Marja ana umum Abram luè troskan bina nein, nein jetzt stebn im Kreise der Secbucht Marja und Abraham, ihr Kürper wie ein russisches Rohr. bujun wandri ? wie viel wilde Rennthiere hast du getüdtet? —— 4, 3üm bujum warym zehn Rennthiere habe ich ge- tôodtet. — 5. Ady tagnä kemi bakandri? wie viel Hürner, â Tigda ul muriktanty teku asäguju orondu baduriwu arin wie viel Eisfüchse hast du getôdtet? — 7. Ady hegypu a ü wandri? wie viel Zobel hast du getôdtet? — 8. Lala agatkar! wohlan, übernachten wir! — 9. Uldra ulali! koche das Fleisch! — 10. Tädäm gyrkolil breite das Lager aus! — 11. Lala namkali, babargutaku wohlan, er- zähle mir Märchen, ich werde weben. — 12. Tamina gormidawyr morgen werden wir Gänse jagen. orwan amagki ekankeku to xandaku topatal darat bawran wenn ich mit Schneeschuhen versehen wäre, kônnte ich wie die Rennthiere zu ihnen eilen, zurückschauen, Strecken von funfzehn Faden erreichen. Jäläken imki tarakom gugrarym bujum datit äèu suptur män budalki tik xaldy nylaju bokomdrym. Als ich jung war, da dachte ich, dass ich mit meinen Füssen das wilde Rennthier einholen künnte, nun schüme ich mich, bleibe zurück. (?) 2. Acht Räthsel. 1. Caèas rewèinä fuli fulun, bokonda turkun. Ein weisser Steinfuchs jagt den schwarzbraunen Fuchs, kann ibn nicht erreichen, — Tag und Nacht. 2. Fukun digan (?) digin, morgi elan, orgi umun. Vier Füsse der Kuh, drei des Pferdes, eines des Rennthiers d. h. russische, jakutische und tungusische Art. 3. Por jegxi beju umun jegxi bei xypkyny, tur manukan atän fujaldar. Zwei starke Menschen packt ein starker Mensch, bis die Erde schwindet, werden sie sich nicht trennen. — Birken- und Ahornholz des Bogens und der Leim. 4. Umun bagatyr, tarak bagatyr kamandan mäe oidun au- 4. Märchen. Vuyne 6bit GnXANa, HPKMHN MOI FHIPOPIHP, ATHIKAI- KOWB AHTAKAN XOATR OPAHTRINR, XOA GATATPIPR l'RIHIAB- papr XAPMANB HAJAOPIPR ATRIKAMAHP HP AATAN HOXMAHP BATA TYPKYPB; HAHIA VMYHB O THHUMHP AA AABYIP CHIPORIMB OAAYAAMENHAY IAE XAHKANDI APRPIHOBHIR Ca- AVXEBIBATE UBIMKNNE l'AÏXPHHR KYPIXP 6CÜBANP HH- UNTB AMMAHN ATHIKAMAND LYHBI: AAA HYATPTAPE MXHHB ax HYATAXHNHB VHAMH CIOTHITR (COIT. CJATHITR) AMAHH XAGANB TAKAMB OPOIOR PYPYHE HHbIGN XABATE AMP MAYAB MAUb VHAMAYIAË CRIUYHB HÉTAXHBINB VATIH 257 DMYKAHBL TOPYBCCKCRR ÉMAPET MYHATIPBINR HXHHB OX LÉPARABHB XYAMRAHAPYIAN VAR PYPPRIMB. /IeTHAVIP AMAPTUTR PYJIIOHE COIKBINB H'ÉPAYHB XANKBIHBI XPIIKBIH- dAJAUR UXMHP AXA ABITUPABIHB AATMAYIB TYPB OÏNIAHE DHIHAPBIHB HXANP AXHIAMY (COIT. HXHHB AXA) GAXAKM ABICRLMIPEHB JATAIYIB MAMB PVIMIUNR ONBATHNKAMP Gb GapKbINB Tapakb OBi GAPKBINB TApakB OP AETIH- KAHB GUXOPIHE TAKABB AATIA OHBIHB AMJAÏ PYHAJIO OYHPI AATJAYIB ABIPHIIPHIHB 9Tà AMAPIMIAIYHE HXHHP PXA JAMB OVRUANTARNHB HXPBIHB AATAAYIR TA JA HXPHIHP TX AX AMANDI TAIA HXAPUME AMAPAY KA CÉTY ra ABIN AETIAPHIHB HOHOTR DTHKAHAPY JAI HXPEHP CTUKAMU (COIT. CTIKAMN) HÉTOPRIMR AËPHHB AATIAYIR HAHBTAIA 60PKBIHB TAPAROMB MPRMHMYTPCYHPI AOTAAYATAKN AYTAH- AAIKU PYPA AYTAÏË TAIKAND ACTIAY AB HBIMKPITE JA PBIHP HEPIOHB MAHYHB HPKBIHMBIHB XCICINCTR TAPU T'AÏ XBIBAHP KYPICB. Es war ein Mann, Namens [rkinmel (frkinmul); er hatte eine Frau und besass viel Rennthiere. Viele Helden kamen zusammen, ihn zu überfallen, sein Weib zu entführen, vermochten es aber nicht ihn zu tüdten. Wiederum kam ein Mann Namens Djägdjäwul, auf dem Jagdwege versteckte er sich, Irkinmel schoss er mit dem Bogen, zerbrach ihm den Lendenknochen, liess ihn am Leben. Zum Weibe sprach er: «Wohlan, ziehen wir fort!» Thin aha zog fort, das Zelt liess sie zurück, die Hälfte der Rennthiere liess sie zurück. Djägdjäwul führte in sein eignes Haus, er fuhr voran, befahl dem Weïibe ihm nachzufahren. Nach Hause ge- langt, schlug er sie, Thin aha entfloh auf dem weissen Reit-Rennthiere. Djägdjäwul ihr nachjagend erreichte sie, ergriff die Zügel. Thin aha wurde zum Vogel. Djä- djäwul erhob sich auf der Stelle. Thin aha flog zum Meere auf die Insel und nahm dort ein Heilmittel, Djägdjäwul aber erreicht sie dort. Darauf flog sie zu ihrem Manne und heilte ihn, den Irkinmel. Djägdjä- wul flog ebendahin. Da spricht Irkinmel zu Djägdjä- wul: «Du hast ja kein Messer bei dir, hole dir ein Mes- ser.» Er fing an zu schiessen, verschoss alle Pfeile, er konnte kein einziges Mal treffen. Da fing Irkinmel an mit eisernem Pfeil zu schiessen, zerbrach ihm beide Beine zu Tode. Nun lebt er bis jetzt, befindet sich wobl. des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 258 Théorème barycentrique qui donne un moyen d’ex- primer la durée d’un mouvement quelconque d’un point par le rapport de deux droites. Par J. Somoff. (Lu le 23 avril 1874.) La note que j'ai l'honneur de présenter à l’Acadé- mie contient la démonstration et plusieurs applications d'un théorème remarquable de Cinématique, fondé sur les propriétés du centre de gravité. Ce théorème donne un moyen élégant d'exprimer la durée d’un mouvement quelconque d’un point par le rapport de deux droites, savoir: de la corde de l’espace décrit par le point à la distance entre la ‘position initiale du point et le centre de gravité d’une masse distribuée sur Ja courbe, que Hamilton a nommée ALodographe de la vitesse; quant à la loi de la distribution elle est telle, que la densité en chaque point de la: masse est en raison inverse de la valeur correspondante de la force accélératrice. Théorème. Soit T la durée d’un mouvement quel- conque d’un point M; AMB — l'espace décrit pen- dant T; AB — la corde qui soustend cet espace; v la vitesse, acquise à l'instant {; Au une droite va- riable, qui reste pendant T égale et parallèle à la vitesse v, et dirigée dans le sens de cette vitesse; enfin ab — l’espace décrit par p pendant T, c.-à-d. le hodographe de la vitesse v. Cela posé, concevons une masse tellement distribuée sur ab, que la den- sité au point p soit en raison inverse de la force qui sollicite le point AZ ou de l'accélération du premier ordre, que nous désignerons par v.. . Il s’agit de démontrer que le centre de gravité C'de cette masse se trouve sur la corde AB et que le rap- 2 AC Démonstration. Supposons que le point A7 soit rap- porté à des axes de coordonnées rectilignes et rectan- gulaires Ax, Ay, Az, dont le premier soit dirigé sui- 17 port est égal à la durée T. 259 Bulletin de l’Académie Impériale 260 ————————— vant la corde AB. Si x, y, 2 sont les coordonnées de CES DRE PACE dt? dt? M, celles du point y seront: #— — 4) 4 dx d'y d?: . à En seront les projections sur de? de? ae les axes coordonnées de la vitesse du point p; cette vitesse est égale et parallèle à l’accélération »,, et dirigée dans le même sens; v,d£ est donc un élément de l'arc ab. Cet élément, suivant l'énoncé du théo- À : OA rème, doit contenir une masse de densité >; par con- L séquent l’élément de masse est dt, et la masse totale distribuée sur ab est égale à la durée du mouvement T. Le centre de gravité C de cette masse est donc dé- terminé par les coordonnées: par conséquent 5 k T y'd, 3 [z'@. (e) Sir O—, T AT T fe dé, mi 0 0 7 bp La seconde et la troisième de ces coordonnées $ vanouissent, parce qu’on a y — 0 et z = 0 pour { — 0 et aussi pour é — T; ainsi le point C se trouve sur l’axe 4x, c.-à-d. sur la corde AB, et sa distance à l’ori- gine À est À x [eat = 0 AB. AC . AB AC On peut considérer la longueur AC, en grandeur et en direction, comme la moyenne des vitesses qu'acquiert pendant 7 la projection de ZZ sur la corde AB. Le théorème que nous venons de démontrer ne peut guère servir à faciliter l'intégration des équations du mouvement ; on peut pourtant en tirer des conséquences utiles. En voici quelques-unes: 1) Si l'accélération v, est constante en grandeur et en direction, le hodographe ab est une droite; alors la d’où l’on tire ? — cg Ce: masse distribuée sur cette droite a une densité con- stante, c.-à-d. qu’elle est homogène; le centre de gra- vité C se trouve done au milieu de la droite ab. Ce cas se présente dans le mouvement d’un projectile pe- sant A7, lancé dans le vide avec une vitesse initiale Aa. La vitesse initiale et la position B du mobile à l'instant T étant données, on pourra déterminer le point C par l'intersection de la corde AB avec une verticale menée par l'extrémité «a de la vitesse ini- tiale; cela fait, le rapport _ déterminera la durée du mouvement Z. Si l’on donne la durée T et la vi- tesse initiale Aa, on pourra trouver la position du projectile à l'instant T par la construction suivante: par l'extrémité a de la vitesse initiale, on mènera une verticale; on portera ensuite sur cette droite une longueur ab — To,; le milieu de cette longueur don- nera le point C; enfin menant la droite 4C et portant sur cette droite une longueur AB = AC.T, on trou- vera le point demandé B. 2) Soit encore M un corps pesant qui tombe sans vitesse initiale dans un milieu résistant, la résistance de ce milieu étant une fonction donnée f(v) de la vitesse v. Dans ce cas le hodographe ab est une droite verticale 4b. Si l’on désigne par g l'intensité de la pesanteur, on aura v,—g—f(v); la den- sité de la masse distribuée sur Ab sera donc fc A LC g—Jf() ; par conséquent la masse totale ou la du- rée du mouvement s’exprimera par l'intégrale ee B La distance du centre de gravité de cette masse au point initial À sera déterminée par la formule ; Ab a A0= % [7m de là on tire Ab AB A40.7— PC) On a ainsi immédiatement pour le temps et Pespace des formules, que l’on déduit ordinairement des équa- tions du mouvement par l'élimination de l'élément du temps. 3) Quand AB — 0, ce qui arrive quand le mobile décrit pendant 7 une courbe fermée, on a AB A C —= T 0, et le point C tombe en À. Réciproquement, quand le 261 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 262 point C tombe en À, le mobile décrit pendant Tune courbe fermée. Considérons en particulier le mouve- ment elliptique d’une planète AZ, et soit: A4'= 2a le grand axe de l'orbite, Q celui des foyers, qui représente le centre du Soleil, e l’excentricité rapportée au demi- axe a, p le paramètre «a (1 — €), r le rayon vecteur OM, c l’aire décrite par ce rayon dans lunité de | temps, enfin f la valeur de la force attractive à la distance >» — 1. Le hodographe de la vitesse dans le mouvement elliptique d’un planète est, comme lon sait *), une cireconférence de cercle. Si l’on prend le point À, e.-à-d. le périhélie pour l’origine du mouvement, le centre Z7 du hodographe sera sur la direction de la vitesse initiale Aa, à une distance AH — et le rayon égal à ne En vertu du théorème que nous venons de démontrer, une masse distribuée sur ce cercle, de densité : au point &, doit être égale à la durée T d’une révolution, et le centre de gravité de cette masse sera au périhélie. La masse de l'arc circulaire ay représente le temps employé par la planète A à décrire l’espace AM; le centre de gravité de cette masse C'se trouve sur la corde AW, tr PL CAT et l’on a: arc ap =" 4) Supposons que le point mobile AZ décrit d’un mouvement uniforme avec une vitesse v == 1 une courbe quelconque AMB—s (fig. 1). On a dans ce cas d—ds et T=s. Si e est le rayon de courbe (c.-à-d. le rayon du cercle osculateur) de la trajectoire au point A, la courbure : sera égale à l’aceélération v, ; le hodo- graphe ab sera une courbe sphérique tracée sur une sphère de rayon égale à l’unité, dont le centre est À. *) Treatise on Natural Philosophy. By W. Thomson and P. Q. - Tait. V.I, p.26. Handbuch der thcoretischen Physik von W. Thom- son und P.Q.Tait. I. Band, S. 29. Panionaxbaaa Mexanuxa Co- MoBa. acre Ï. crTp. 15. La masse distribuée sur ab sera égale à l’espace AMP = s et aura au point w une densité égale au rayon de courbure 9. Le point C étant le centre de gravité de cette masse, on à s— c.-à-0. AB AC? AG AP ACL A. (1) Ainsi la rectification d’une courbe quelconque peut être réduite à la détermination du centre de gravité C' d’une masse distribuée sur une courbe sphérique. Dans le cas particulier d’un arc circulaire AMB le hodographe ab est aussi un arc circulaire de même rayon que s, et la proportion (1) mène à la règle connue pour déterminer le centre de gravité d’un arc circulaire homogène. Über die vom General-Adjutanten von Kaufmann dem Asiatischen Museum verehrten morgenländi- Schen Handschriften. Von B. Dorn. (Lu le 10 sep- tembre 1874.) Die Besitznahme von Turkestan und die von da aus ausgeführten Expeditionen haben einigen hier an der Newa befindlichen wissenschaftlichen Anstalten und Bibliotheken eine sehr bedeutende Anzahl von morgen- lindischen Handsehriften eingebracht. Unter dem über- aus reichen und werthvollen wissenschaftlichen Mate- rial, welches Hr. Hofrath A. L. Kuhn während der Chiwaischen Expedition gesammelt hat), werden 300 Bände morgenländischer Handschriften angegeben, welche bei der Einnahme des Palastes des Chanes vorgefunden worden waren. Der grüsste Theil derselben bestand, wie da weiter angegeben wird, aus geschicht- lichen Werken, welche wiederam dadurch in einer Beziehung einen besonderen Werth erhalten, dass sie Übersetzungen aus dem Persischen in die Chiwaisch- Türkische Mundart sind, welche grüssten Theiïls zur Zeit der Chane aus der jetzt regierenden Kungrad- Dynastie angefertigt wurden. Als besonders merkwür- dig wird die Geschichte der Chane von Chiwa von Junus Miräb hervorgehoben. An diesen Erwerbungen hat auch das Asiatische Museum einen erfreulichen Antheil gehabt. Schon im Jahre 1871 kam demselben von Seiten des (reneral- 1) S. Russische Revue, LT. Jabre. 1. Heft, St. Petersburg. 1874, S. 71—72. 17* 263 Adjutanten von Kaufmann eine bedeutende Anzahl von Documenten in musulmanischen Sprachen zu, welche Hr. Kuhn während der Schehrisebsischen Ex- pedition gesammelt hatte, nachdem schon i. J. 1870 und 1871 von ihm gesammelte Materialien zur Er- forschung der Mundarten des Turkestanischen Gebie- tes, bestehend aus Usbekischen und Tadschik-(Gresän- gen, Usbekischen in Samarkand gesammelten Sprich- würtern und Stichreden, deren Übersetzung und Bearbeitung wir von dem verdienstvollen Sammler zu erwarten haben, in ihm niedergelegt worden waren. Ain 29. März (10. April) d.J. wurden diese Bereiche- rungen des genannten Museums noch durch eine neue umfassendere und werthvollere Darbringung aus der- selben Quelle vermehrt. Sie besteht aus sieben und dreissig Bänden morgenländischer Handschriften und sechs Bänden im Orient erschienener Druckwerke, ei- nem Theil also der wissenschaftlichen Beute, welche in dem oben erwähnten Palaste vorgefunden und in Be- schlag genômmen worden war. Es war ein in Russi- scher Sprache geschriebenes Verzeichniss beigegeben. Eine vorläufige kurze Angabe dieser Schriften ist der Zweck dieser Zeïlen. Es geht aus derselben hervor, dass von den dargebrachten Handschriften mehrere dem Mu- seum bisher abgingen, also überhaupt als eine schätz- bare Ergänzung der handschriftlichen Schätze dessel- ben anzusehen sind, wozu noch der Umstand kommt, dass sie zum Theil aus in der Chiwaer Mundart geschriebenen Werken bestehen, uns also deren nä- here Kenntniss ermüglichen. Überdiess setzen sie uns auch in den Stand, ein gewisses Urtheil über den Zustand der Gelehrsamkeit in Chiwa zu bilden. Ich habe die im Museum noch nicht dagewesenen Handschriften mit einem vorgesetzten Sternchen be- zeichnet. L Arabische Handschriften. Theologie. 1) Eine Prachthandschrift des Korans, mit reich- licher Vergoldung und sonstigen Verzierungen. Die zei ersten Seiten sind auf Goldgrund mit weisser Dinte beschrieben. Die Schrift ist so zierlich und klein, dass man sie nur mit guten Augen lesen kann. 2) Ein schün geschriebenes Exemplar des Korans auf goldbesprenkeltem Papier und mit anderen Ver- zierungen und am Rande befindlichen Anweisungen und Interlinear-Übersetzung. Die einer Persischen Bulletin de l’Académie Hmpériale - 264 létztere fängt aber erst Sure IL, 3 an bei den Wor- Am Ende denn die Handschrift schliesst À J5il Le fehlen viele Blätter, ten Je us as’), : os = 0» , j mit Sure XVII (| ne ô RUE es folgen. nur noch drei roth geschriebene Anmerkungen für die nächste Sure (nl ). Diese sind: al,s 3 | ae Ca) a Fe) C ? ess Li db us JE (Q 9) JÈC9 Œ 0) , IVVV Fo. > He 0-0 0 -- Le Le Le! LE L: (29 & Y] Élu sel, Vergl. über solche Interlinear-Übersetzungen Bull. hist.-phil. T. TI. $. 71—75. On Etes p}s y yredl cyedl, Die feste Burg, von Schemseddin Muhammed b.el-Schaich Schemseddin Muhammed b. Muh. ibn el-Dsche- sery (3541) f 833 — 1429,30. Das Werk wurde beendigt am Scnntag Nachmittag d. 22. Dsi1-Hid- dsche 791 — 1389, in einer Schule (a.,se) in Di- meschk (Damascus). S. Hadschi Chalfa ed. Flügel, T. II. S. 144. X 1705. Die Abschrift ist v. J. 1279 +kO — 118023: AT 5 9 Anfang : dl a UÙ soc djl N} dll Ÿ Geschichte. *4) Ein geschichtliches Werk, welches aber im An- fang unvollständig ist. Auch zwischen BL. 87—88 und 4— 5 sind Lücken. Es beginnt mit dem Tod Mu- hammed’s und endigt mit der Ernennung Mamun’s von Seiten Harun’s zum Thronfolger, enthält also eine Ge- schichte der Chalifen. Den Verfasser habe ich nirgends genannt oder angedeutet gefunden. Was den Titel an- langt, so ist die Handschrift auf dem ersten Blatte als Cam lus 5 jLel bezeichnet, welche im J.400=1009,10 seschrieben worden sei, wie eine Persische Bemer- kung angiebt. Am Ende ist angegeben, das Abschreïben (à) der alu], äeleX] sei am Sonntag den 2. Re- dscheb 1041—24. Jan. 1632 beendigt worden. Doch finde ich einen solchen sonst nirgends. Die erste vollständige mit rother Dinte geschriebene Rubrik ist: Jul: Pope aa s Jr là CE dc ls dy JE die letzte: El Q? y Q?DJ28> Jis ls qui 4), deren Anfang so lantet: BU] , Le JL y fus LS? L, ON | Sie die zweite: alle D? us: die dritte: goal , ie 265 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 266 abi) Dee as #4 dl, JL coule BE des y Je À Ge ll Les Die erste Zeile der Handschrift ist: [Le ses AL añsle E) (65 Eros el ed) Jb, DC plus ae dl Die einzelnen Capitel fangen überwiegend häutig mit 5,5 JL an. IE, Persische Handschriften, Philosophie. 5) c5len een, ein Theil des bekannten Werkes von Ghassaly und zwar vom dritten Pfeiler (:,f,) an. Vergl. meinen Catalogue ete., Xe CCLXI, $. 256. Anfang: à Colas [db] Le OT pee oi 6) cyrwdl DE | SES So mit blauer Dinte in us Titel-V ienette, im Text richtiger: Aus De 2 Das bekannte ethische Werk von not el-Ka- schify. S. Catalogue, À CCLIT, $. 257. on) ce) +1), von Dschelaleddin Muham- .. b. Asa d el- ne el-Dewany slao) ROIU0S—=1502 es de Vorderblatt lesen ee Ole ll] rÉ ds Li FÉSE QD jj y dl AN] el J list: Der auf BI. 4 v. one Hasan-Beg Beha- dur-Chan wird der Herrscher gleichen Namens vom weissen Hammel sein, welcher von 1478 — 1479 re- gierte. Eine sehr zierliche Handschrift, in deren blau- goldener Titel-Vignette wir auf Goldgrund mit weis- ser Dinte die Worte lesen: Le C3, ©, Vergl. Ha- dschi Chalfu u. d. Titel. Anfang : es re JS L él, ya) el dl « pbeY als ele js ( QiJel 1 af 55e QU Vergl. X 21. Geschichte. = sg) Jisess à 6 Deal 5 less von Schaich Mu'in- nor L Häddseh Mine el-Ferahy ( oil) gewühnlich Miskin (:xœu) genannt, welcher das Werk im Anfang d. Rebi I. 89r — März — April 1486 begonnen hat. S. Hadschi Chalfa u. 4. Tit. Stewart, Catalogue, X LVIL nennt das Werk «a Very das book». Der mächtige, sonst sehr sauber geschriebene Folioband ist am Ende nicht voll- ständie. ji Anfang: Jui, Lsel ce Li” me is, balise 2] af Lt *9) Dasselbe Werk. ebenso wie das vorige, nicht voll- 2 = Dar} ständig. 4 $ #10) ls], JU, sas Las Garten der Care über die Lebensgeschichte des Propheten, seines Hauses und seiner Geführten, von ‘Ata-Ullah (qy} be) b. Faszlallah, gen. Dsche- mal el-Hasany; vergl. Catalogue, N: CCCIX, $. 298. Ein mächtiger Folioband. dl gpl Je ge sil au sal. #11) ets clos Die merlawürdigsten der Zeitbege- ‘Umdet- (usée) till Jald] Je Ein sehr lehrreiches Werk, welches in dem ersten Viertel des sechszehnten Jahrhunderts (etwa zwischen 1510—95) verfasst worden ist. Der Verfasser, wel- cher aus Chorasan nach Mawerannahr reiste, erzählt uns als Augenzeuge seine Erlebnisse während seines Aufenthaltes in Buchara, Samarkand und Taschkend u. s. W. an dem Hofe Ubaidullah-Chan’s in Buchara, bei dem er in hohen Gnaden stand; Kutschkundschi- Chan’s, Schaibany’s Nachfolger auf dem Thron von Samarkand (vergl. Catalogue, X DXIX, $. 465), des Beherrschers von Turkestan, welcher Schulen, Mo- scheen, Klüster und Woblthätigkeitsanstalten errich- ten oder wieder in Stand setzen liess; Sujunitsch Cho- dscha-Chan’s (s. Desmaisons, Histoire des Mogols et des Tatares par Aboul-Ghâzi, $S. 192, Anm. 1) und seiner Sühne Sultan Kildi Muhammed und Ahmed; er spricht von der Belagerung der Stadt Nesef, d. 1. Karschi, von Seiten Kutschkundschi’s, als sich Ubaid- uüllah-Chan und Dschanibeg-Chan in der Gegend von Kerminel (aise,S) und Kutschkundschi-Chan und Ti- mur-Chan mit den übrigen Sultanen in Mianlal (JKLe) befand. Er führt viele der dasigen Gelebrten und na- mentlich Dichter, z. B. Dschamy, Binaiy u. s. W. an. Er giebt uns ferner schätzbare Nachrichten über Mirsa Ulugh-Beg, Mir Aly Schir u. a. Das Buch verdiente zweckmässig bearbeitet in einer Europäischen Sprache bekannt gemacht zu werden. Anfang : benheiten, von Saineddin Mahmud ibn el-Dsehelil, gen. Wassify (pl 23% Anfang: af 5,4 |, bb > Je 9 urless Je Co U8 Joel ps Olussss az J9r? po) us? Jyel c5 co: ê > 92,9 UE 3% Q pla (ee Uyela 267 12) Lealire LES Ls®, die bekannte Lebensbeschreibung re Männer von Dschamy; vgl. Catalog., S. 370, 2). Ein sehr schünes Exemplar, Abschrift v. 15. Dsi1-Hiddsche 1008 — 1599 (über a. steht jedoch 1009) von Chodscheh ibn Maulana Jar Muhammed el-Ghasnewy; die Vergleichung vom Donnerst. d. 15. Ramaszan 1011=—1605. #13) ÿile | JEsbo auch U'Yel, À, BL Fr v.), toast à 1. 1999 — — 1814, wie aus dem Zahlenwerth des Titels selbst hervorgeht, unter Muhammed Rahim- Chan von Chiwa, dessen BI. 30 v.— 34 des Weiteren gedacht wird, da die Abfassung des Werkes auf seinen Befehl unternommen wurde. Der Name des Verfassers scheint Giramy oder Kiramy (es) zu sein. Es ist in Versen und enthält eine Art Geschichte der grossen Schaiche. Einen «Kirami a Turk» erwähnt Sprenger, A Catalogue of the libraries of the King of Oudh, 5. 91, der aber nicht der unscrige sein kann. Anfang: y OLA Je ©l,as ml gel dl pus ë'r ds 14) Jaëll 5,S 5, die bekannte Geschichte 2 Persischen Dichter von Dauletschah. S. Catalogue, X CCCXX. 15) Dasselbe Werk, nur mit dem etwas von dem gewühnlichen verschiedenem Anfang: ;Loli af ES D) 51, ob — das erste Blatt ist nämlich erst später hinzugefügt und von einer andern Hand beschrieben; auch am Ende fehlen Blätter. In demselben Band be- AUS sich nach BL 256: #15) |, 2 is (im Text unrichtig: Us LL), von Sam Mis sa; vergl. Sprenger, À Catalogue, S. 12, X 7. Die Handschrift ist unvollständig und endigt mit Le Anfang: d! Je, L'oläoli ss Ki 3) af 9e 16) sb é- L, pis bekannte Geschichte Nadir- S schah’s von Mirsa Muhammed Mehdy-Chan Ma- sanderany. Sie ist im Anfang unvollständig; es fehlt etwa ein Blatt; auch am Ende fehlen viele Blätter, sofern das letzt angeführte Jahr 1156 — 1743 ist, während das vollständige Werk bis zum J.1162=—1748 geht. S. Catalogue, M CCCIV. Anfang : à D, jus) 5 De dal Luke — Ende (letzte Zeile): uk 2 5) as de pè > ogf as) gi) JL 5 ss? ofañus ls L Gbile, ai Bulletin de l’Académie Empériale 26s Poecsie. 17) sg, das bekannte Gedicht Dschelaleddin Rumy’s. Anfang: Ji Cuks ss 35ls A. 18) Ein Prachtexemplar von Dse Dane s Gedichten Je is, lo EM and ast (Q. i 19) Jusuf und Sulaicha, von Nasim (ge BL); 8 Asiat. T. VI, S. 127. Abschrift v. J. 1255 — 1839/40. Eine spätere Hand hat das Buch auf dem ersten Blatt oben als (ç JE LOUE Kg «Mesnewy des Mirsa Dschunaid Buchary» bezeichnet. #20) él Elle. Der Pfad der Frommen, ein über M bi Gebräuche, lb, 5lé u. s. w. handeln- des Gedicht. Der Name des V MS scheint Sebily ( Las BL 17.) zu sein. Anfang: . daS). . Mél. sloel Us Kb Jsv Je Obl 95 lue + AE Erzühlungen. #21) Lel> 4, Der Frühlina der Erkenntniss. Das bekannte ethische Werk. Vergl. Stewart, Catalogue, X IV, S. 84 u. Zenker, Bibl. Or. Abschrift v. 21 Muharrem 1138—29 Sept. 1725. 22) MESA Alexander - Buch. So auf dem ersten Blatt. Im Verlaufe des Werkes findet sich die- ser Titel nicht, wie ich schon bei der Beschreibung des zuerst von D Werke dem Museum zugekom- menen Exemplares angegeben habe; s. Bullet. T. XIX, S. 541, Mél. asiat. T: VII, $. 174. AE Die beiden Handschriften aber, welche im Anfang wôrtlich übereinstimmen und ‘denselben Gegenstand behandeln, enthalten sehr verschiedene Redactionen. In der ersteren wird fast durchgängig Abu Tahir Tarsusy, einmal (BI..19 v.) Abu Tahir Husain b. Aly b. Musa el-Tarsusy als Berichterstatter ange- führt; ich finde nun auch den Griechen Musaffer er- wähnt. In der verliegenden Handschrift werden als Quellen z. B. Tabary, die Geschichte des A‘sem Kufy nd bel éb), Ibn-Abbas, Wahb b. Munabbih, A) und sein Werk dausy, Schaich Schihabeddin, den ich fälsehlich in der Abhandlung: Ueber die' Einfälle der alten Russen in Tabaristan (Caspia), S. 300 für Jakut glaubte Schaich ‘Attar und Emam Sa leby (Qi ele, Fir- uehmen zu kôünnen, Dschamy, \ 269 ein oder mehrere namenlose Berichterstatter (Gb EU ol), femer die Titel le; Le, LAN af GoU Lots, il) gris, Aer re pbs y bla) us LJ und sel; ét aber nirgends Abu Tahir genannt. Die Erzählung beginnt auch sogleich mit Philikus (Philippus), nach den Persern, dem Grossvater Alexanders, und sei- nem Kampf mit Darab (Darius) Die erste Rubrik ist: nf Lis Les Os él Cliuls «Sage, wie der Künig Darab die Tochter des Philikus nimmt.» Sie heisst Job file, Prinzessin Nahid. BI. 37 werden die verschiedenen Meinungen hinsichtlich des Namens goal 35 Dswl-Karnaïin angegeben. Aus Persien zieht Alexander nach Indien, von da nach anderen Zügen in verschiedene Länder, zu dem Berge Käf, dann zum Alburs-Kuh und von da nach der Veste Berda (BL 523 r.). Das Klima von Berda war so, dass im ersten Sommermonat, (Tamus) es Wein-Blumen (Trau- ben) gab und der Winter ein Frühlingshauch war, Alles war eine Aue mit Blumen bedeckt und zeigte auf Schätze und Reichthum hin. Die Herrscherin dieses Landes war eine Frau, Namens Nuschabeh, sebr zart und ritterlich; tausend Fräulein befanden sich in ihrer unmittelbaren Umgebung, und andere Mädchen ohne Zahl; sie hatte dreissigtausend Selaven (LeMë), aber ein männliches Wesen war nicht um sie—nur Frauen. Als Alexander in den Bereich von Berda kam, glaubte er sich in das Paradies auf Erden versetzt. Man sagte ihm, dass das alles dieser Lüwin-Frau (( op), die aber sehr klug in der Beherrschung ihrer Unterthanen sei, gehôre. Niemand habe ihr Antlitz gesehen; sie sei ein sonderbares weibliches Wesen, das trotz sei- ner Schôünheit und Vollkommenheit zu keinem Mann Zuneigung fühle. Sie sitze auf einem mit 100,000 Perlen und kostharen Edelsteinen verzierten Thron. Sie verbringe die Nächte in Andacht in einem aus Mar- mor erbauten Gebethaus ohne je zu ruhen. Alexander begiebt sich als Gesandter verkleidet zu ihr. Sie erkennt ihn aber, da sie früher ein Bildniss von ihm sich ver- schafft hatte. Nun bewirtheten sie sich gegenseitig aufs Prächtigste und schlossen ein Freundschaftsbündniss. Von da z0g Alexander nach Ray, Chorasan, China und dann über Chuàrism und Descht-i-Kiptschak wieder nach Berda, um Nuschabeh gegen die Russèn (Urus) zu vertheidigen. Nachdem ihm dieses gelungen war, des Seiences de Saint-Pétersbourg. 270 wie man das Nähere in meiner Schrift Caspia nachsehen kann, zog er unter Anderem zu den Jadschudsch und Madschudsch, dann nach Osten und kommt endlich nach Babel, wo er stirbt. Er war immer von Weisen (GES) umgeben und so werden genannt Belinas (Apollonius)}, Euklides, Aristoteles (so und: Aristu), Plato, Lokman, Chiszr. Als eigenthümlich bezeichne ich die durchgängige Schreibweise ol 392 für IE) 5,5 und dann die Form ass in der Bedeutung von Mann (5 +), männlich. Die Abschrift ist geendigt Anfangs Dschu- mada IT. 1236 — Juli 1840 (572 BL. in 4). Die andere, früher erwähnte Redaction (Mél. asiat. T. VII, S. 174) stimmt ganz mit dem Exemplare des Grafen Gobineau, welches in-diesem Augenblicke in Folge der hochherzigen Gefälligkeit des Hrn. Besitzers vor mir liegt. Auch in ihm finde ich den Zug nach Berda nicht erwähnt; vielleicht ist er ausgefallen, da die Handschrift am Ende nicht vollständig ist. Das Verhältniss der beiden Redactionen zu einander müchte ich so bezeichnen. Die erstere ist ein Gewebe von. wilden, unsinnigen und haarsträubenden Abentheuern zu Land und Meer und natürlich auch Liebes- und an- deren Geschichten mit emancipirten Frauen und man- cipirten Männern, und also, nach Mancher Anschauung, ein geistreicher Roman. Die in Rede stehende Hand- schrift dagegen enthält mehr einen historischen Roman, welcher den, der die wahre Geschichte Alexanders und anderer aufgeführten Persônlichkeiten nicht gründlich kennt, verwirren und irre machen kann; er enthält des Ungewühnlichen, Unchronologischen, zarte Verhältnisse Andeutenden und Spannenden so viel, dass er wiede- rum als ein ausgezeichneter und musterhafter Roman angesehen werden künnte, dessen Nachschreiben oder Nachdruck streng verboten und Übersetzungsrecht vorbehalten bleiben müsste. Im J. 1860 schwatzte mir ein unerträglich redsüchtiger, von Selbstlob über- strümender Mirsa in Sari in Masanderan viel von ei- nem Iskendernameh vor, welches seiner Beschreibung nach dasselbe mit dem eben erwähnten gewesen sein muss. Aus ihm wurde in der Karawanserai, wo ich abgestiegen war, dem müssigen Volke vorgelesen und das oft aus seinem gähnenden Munde wiederholte Cadschib» und «aferin», etwa «admirabel», «süperb» oder «bravo» zeugte von dem Eindruck, welchen die 271 oo Bulletin de l’Académie Empériale 272 tollen Geschichten auf das andächtig lauschende Pu- Frauen, wie der nun fast un- ausstehlich werdende Schwätzer weiter bemerkte, dürfe weil sie dadurch veranlasst werden kônnten ibre häuslichen Pflichten zu vernachlässigen oder gar für ibrer unwürdig zu blicum hervorbrachten. das Buch nicht vorgelesen werden, halten und die in der «Kisseh» (Erzählung) vorkom- menden Frauen-Lüwinnen ({3 op) nachzuahmen, wobei denn das Reich von Iran trotz seiner Assaf- gleichen Busurdschmihre (Assaf war der verfallen würde. Aber die Iranier Frengi (Europäern) gänzlich verschieden. Il, Ost-Türkische Handschriften. Theologie. 9394) (lis LS 5 juus, so nach der auf dem Vorderblatt befindlichen Inschrift, nach einer Bemer- kung am Ende mag der Titel mul] Pl: gewesen sein; ein zwei dicke Folianten starker Commentar zum Koran, verfasst auf Befehl des Abu’l-Feth Seyid Mu- hammed Rahim Behadur-Chan unter dem Schutze des Chodscheh-Diwan Muhammed Jakub, von Mulla Nus- nias Chalifeh (ads 55 Dre Se), angefangen (abzu- schreiben) gegen Ende des Dsr- ue am Mitt- woch i. J. 1288—Febr. März 1872, geendigt i. J. 1288 — 1871 Anfang: 4: S als il és Je (los pol HE J9°? Jo Fra KG] RU ©5be. Der Band I. schliesst mit Sure colle Der zweite Buch fährt mit Sure p° fort. *95) Dasselbe Werk mit der Inschrift auf dem.ersten Blatt: 05 JS ja5 SU, aber nur der zweite Theil 2 mit Sure XXXVI ({ 839) anfangend. Am Ende wird als Chronogramm des Commentars der Vers angeführt: : Ed Co a EX D Las cb el welcher das vorher ausgeschriebene und dann durch 1pog bezeichnete Jahr der Verfassung 4. Dsiÿ1-Hiddsche 1259 = 26 Dec. 1843 angeben soll, mir ist dasselbe nicht klar. #96) aeliuge, nach dem Verzeichniss: Je LS Grosswesir Salomo’s, Busurdschmihr der Anuschirwan’s) ohne Zahl trügen «el-hamd lillah» (Gott sei Dank!) noch allein ihr «Kulah» (Mütze aus Schafsfell) und seien in dieser Hinsicht von den Dieses dem Salomo (LA) zugeschriebene Buch, welches er zur Abwehr gegen die schädlichen Einwir- kungen der Dive, Dschinnen und Satane verfasste, enthält die verschiedensten Gebete in allen môglicher Weise vorkommenden Nôüthen. Die Gebete sind ins- gesammt Arabisch. Wir finden da auch das von mir in meiner.Afghanischen Chrestomathie mit der Afgha- nischen Übersetzung mitgetheilte Gedicht, welches aueh AE 5, oder be les, das Syrische Gebet genannt wird. Vergl. Fleischer, Catal. libror. msc. biblioth. Senator. Lips. X CXVIIT, $. 434; Journ. of the Rombay Branch As. Soc. 1849, X XIIT, $. 88; Catal. Cod. Hafn. $. 132, X V. Dem Gedicht ist eine Persische Übersetzung beigegeben, wo der erste Dop- pelvers so lautet: ls IL ul D9>9° me Ausser den Gebeten ae Gb 5 yés £eb Les pYa)l nu Del 63.9 ) uryels Les, Cas — lue — ll — und vielen anderen giebt es mystische Na- men, Figuren und Ziffern in Menge. Anfang: (Je phil |, 3kall, yAlll La) JS pres) D 9 pfiy-nal pole Fa a), JS ag Geschichte. “27) Eine von Schah Ssadik (ue) el-Kadiry verfasste, ursprünglich Arabisch geschriebene und dann ins Persische und zum Nutzen und Frommen des ge- meinen Volkes ins Ost-Türkische übersetzte Lebens- beschreibung des berühmten Muhyeddin Schaich ‘Abdu’I-Kadir Dschilany el-Hasany el-Husainy, welcher unter eilf Namen (bi) vorkommt: 1) Schaich ‘Abdu’1-Kadir Dschilany, 2) Mir Miran ‘Abdul- Kadir Dschilany, 3) Machdum —, 4) Maulana . 5) Sultan—, 6) Schah —, 7) Schah Seyid —, 8) Miskin ( rase) — , 9) Derwisch ( ss55)—, 0) Kutb el-Aktab —, 11) Ghaus el-Sakalain Abschrift v. Anfang: él) &sla]], pra A Par y d ah J. 1256 = T8 40,1. 273 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 274 *28) Ps | ÿyes?, Propheten-Geschichten, gleicher | 1219 — 1804, 1258 u. Anlage mit dem von IIminsky herausgegebenen Werk. Die Handschrift ist 1. J. 1265—1848 von Mulla Mu- hammedNiasibn ae IweszKahrmany (Jus Lo Qilexs LU? Le : ÿl5) geschrieben. In einer Einfas- sung auf dem ni Blatt lesen wir : Use5 y io Le) (5 15e ci ue Pline, Lo. 1 Abschrift v. J. 1265 — 1848, 9 Anfang: Cle cpl yum plel ul Ge Dis plel Le] d ps osls Cal HOT Je als, All nl *99) AI] dé », das bekannte Geschichtswerk Mir- chond’s (L£ ce LE -» Je, Muhammed ben Cha- wend-Schah), übersetzt von Muhammed Jusuf beigen. el-Radschi b. Kaszi Chuâdschemberdi el-Chuñresmy (el ol) (o>meslss Gels cp cab) unter Abu’l-Ghasi Muhammed Amin Chuñrismschah (in Chiwa) und auf Veranlassung des Wesires und hohen Rathes so Jakub Mehter (4e: s. oben 23: Us >> als ), ein mächtiger Folioband, abge- schrieben i. J. 1967—1850, 1. Es ist der zweite Band von Mirchond’s Werk, enthaltend die Geschichte von der Erschaffung des Menschen bis Jesdedschird. us «sosie ets La) ES Le a CIRE #30) Dasselbe Werk, enthaltend den dritten Band d. i. die Geschichte fe Tahiriden u. s. w.; die letzte Rubrik ist: Ski Ja Le SL - > Def D Fo) al eA © pl alu) ss Dge" el a see . MALE 1270; Anfang: Crus Co LE sus és JE 55098 29 Abschrift v. J. 1268 — 1851,2. 51) wr &=*, die bekannte neuerdings von Des- maisons in Text und Übersetzung herausgegebene Gre- schichte der Mongolen und Tataren von Abu’I-Ghasi. Abschrift v. J. 1288 — 1871,2. Jagdwissenschaft. #39) Jo LS oder ap ; EL, Jagdbuch, aus dem Persischen übersetzt unter Seyid Ghaib (ele) Mu- hammed Behadur-Chan. Abschrift v. J. 1271 — 1854,5. Poesie. 33) ls CLS, Die Gesammtwerke Newaiy’s. Ein mächtiger Folioband, dessen einzelne Theile 1. d. J. Tome XX. 1239=— 1822.83 /u. 182854 abgeschrieben worden sind. Vgl. Catalogue, " DLVIH, S. 569. Ich will bei dieser Gelegenheit rücksichtlich der da unter X 7 erwähnten &lÿ4} Lo] > auf eine be- richtigende Bemerkung Hrn. Weljaminov-Sernov’'s verweisen, welche sich S. 13 der Vorrede zu dem von ihm herausgegebenen Dictionnaire Djaghatai-Turc be- findet — die &l4uf ,5145 sind nur die Vorrede zu den beiden Diwanen Newaiy’s. pl (3) #ls? Qlls — so in der bunten, ot re in der Folge richtig plie. Es ist die Liebesgeschichte Behram’s und der Dilaram von Newaiy. Das Gedicht ist verfasst i. J. 880 — 1475. Vergl. Flügel, Die Arab. Pers. u. Türk. Handschr. der K, K. Hofbibl. zu Wien. Th. I, $. 613. X 648. Die auf buntem (rothem, gelbem u. a.) Papier ge- schriebene Abschrift ist v. J. 1248 — 1832,3. Di Malle ue LE ee a des Muhammed Risza Mirab gen. el-Agahy. Der Dichter lebte unter Muhammed Ra- him, wie in der in Prosa geschriebenen Vorrede ange- geben wird. Ich finde in der Handschrift folgende Rubri- ken: 1) 1 56, 2) 51e, sue 4) Joles, Zweck- oder Lobgedichte auf Allah-Kuli Chan, den Prin- zen (1542) Muhammed Rahim-Kuli Tura, den Prin- zen Muhammed Amin Inak, Seyid Muhammed Chan; 5) J mu p, 6) PL Chronogramme, z. B. der Thronbesteigungen Muhammed Amin Chan’s i. J. 1262 —1845,6; Abdullah Chan’si.J.1271—1854,5; Seyid Muhammed Chan’s i. J. 1272 — 1835,6, der Er- bauung der Stadt Taschkari ((s, G£) in Chiwa 1256 — 1840,1; der hohen Schule (4s,ue) Mühammed Amin Chan’s i. J. 1268 — 1851,2 (vier Chrono- gramme), des Thurmes (Le) an dieser Schule 1268 — 1851,2 (zwei Chronogramme), der Erbauung der Schule Dai Birdi Bis 1258 — 1842, der Schule Musa Tura’s 1273 — 1856,7, der Schule des Mu- hammed Nias Diwanbegi 1277 — 1860,1, des Gar- tens des Seyid Muhammed Chan 1273 — 1856,7, des Burgplatzes? (14 al) des Emir el-Umera Seyid Mahmud Tura 1273 — 1856,7, des Todes des Kaszi Musa Ischan 1271=—1854,5, des Todes des Kaszi Ibra- him Ischan 1265—1848,9, 7) Slabie, 8) 3,5 und 9) 18 275 Bulletin de l’Académie Empériale 276 le, Dann folgen noch 10) Ur und 11) 56 *), wie solche auch der Vorrede (BI. 5 v.— 15) vorausgehen. Die Ränder sind fast durchgängig beschrieben. Die Handschrift besteht aus 184 beschriebenen Folio- Blättern. Anfang der Vorrede: dl ls se Erzäblungen. *36) 1. Die Geschichte von Kasim (er b) in Isfahan Ce) 51.151: Aibschriit v.-J41269:= 1852,3. Anfang: Qlls boss D LXbs Let GL,L Li ë! JS ls: 2. Ein Gedicht, BL 51 v. —58. Anfang: à Dlp v cpoisf Us ils. 3. Poet. Geschichte des Aür-Oglu (3lèsl 429, BL. 64—86. Anfang : à Je LI J LE TN Verel, Chodzko, Specimens of the popular Poetry of Persia. S. 3 fgde u. nach ihm die Russische Übersetzung von S. Penn, im «Kawkas». 1836. S. 83—170. T4. aol els £oë, BL. 88 v. Anfang: À) ais LB af Gulf els. Aïbschrift y. J..1269 — 1852,3. 5. Ein religiüses Gedicht. BL. 100,1. Anfang: Liste 6. Noch andere Gedichte. Eine sehr sorglos geschriecbene Handschrift. sb El 92€ be L Css, b Philologie. #37. Ca) Je, Worterklärung, wie die Schrift auf dem ersten Blatt benannt ist—der Verfasser selbt benennt sie Ua) EL — ein i. J. 1285 — 1868 für Seyid Muhammed verfasstes Glossarium, in welchem Arabi- sche, Persische und einige Türkische Würter erklärt werden. BI. 26 v. finden wir: AS TeA DT Suksin und 07 Siklab; BL. 33 v. J ab als Jagdvogel (Falke) toghrul, als Eigenname Toghril auszusprechen. Die Handschrift ist auf buntem Papier geschrieben. 2) Über alle diese Ausdrücke s. Fr. Rückert, Grammatk, Poetik und Rhetorik der Perser. Herausgegeben von W. Pertsch. Gotha. 1874. Anfang : dû pl # cle y) EL af él us2) Lele GS In der Sammlung befanden sich auch folgende Druck- werke : 1) QUE 5). Constantinopel 1257 = 1841. 2) ul 2,9) LA JEŸs ,é; ibid. 1254 = 1836. L 3) de Li) Cléte— 2,b; ibid. 1962 — 1846. 4—5) Der dritte und fünfte Band von Ismail Anki- TAWY'S (ss eà:)), grossem Türkischen Commentar über das berühmte Gedicht ({sgire) des Dschelaleddin Rumy. Das Ganze besteht aus sechs Theilen. Bulak. 1251 — 1835; s. Hammer, Sitz.-Ber. der W. Akad. histor. philol. Abth. VII, S. 626 flgd. 6) et Gloy pars Elo, et ob» SU, von Muhammed Kerim ibn Mehdykuli. Lithographirt. Tebris. 1260 — 1844. Notiz über Perowskit-Krystalle. Von N. v. Kokscha- row. (Lu le 29 octobre 1874.) In dieser Notiz will ich die Beobachtungen, welche ich bis jetzt an Perowskit-Krystallen vom Ural an- gestellt habe, vereinigen, damit dies Material als Beiï- trag zur Kenntniss des räthselhaften Minerales dienen künne. Die erste Beschreibung des Perowskits von Ach- matowsk (Ural) verdanken wir G. Rose, welcher ïhn als ein tesserales Mineral beschrieb. Später haben Déscloizeaux und ich die complicirten uralischen Perowskit-Krystalle ziemlich ausführlich untersucht und dieselben auch als zum Tesseral-System gehürig bestimmt. Doch im Jahre 1858 fand Déscloizeaux, dass die von Hugard entdeckten und von Damour analysirten Perowskit-Krystalle von Zermatt merk- würdiger Weise doppeltbrechend erscheinen und zwar zweiaxig. Ein uralischer, durchscheinender Perowskit- Krystall, welchen ich Déscloizeaux zur Untersuchung schickte, so wie die im Jahre 1865 durch Haute- feuille künstlich dargestellten tafelartigen, auf das Hexaëder zurückführbaren Perowskit-Krystalle, sind ebenfalls als optisch doppeltbrechend erwiesen worden. 23% des Sciences de Saint-Pétersbourg. 27s Die optischen Eigenschaften des Perowskits haben also ein ganz neues Licht auf dieses Mineral geworfen, und von dieser Zeit an ist sein Krystallsystem als zwei- felhaft angesehen worden. Ungeachtet dieses Umstan- des hat Hessenberg') indessen doch die Perowskit- Krystalle vom Wildkreuzjoch in Tyrol wieder als zum Tesseral-System gehürende beschrieben. Eine Erklärung dieser Anomalien ist auf verschie- dene Weise versucht worden: einige glaubten mit Déseloizeaux an einen Dimorphismus der titansauren Kalkerde, andere dagegen hielten mit Kenngott alle hexaëderähnlichen Formen des Perowskits für dem Wäürfel genäherte Rhomboëder und mithin das Mine- ral gar nicht für optisch zweiaxig, sondern für einaxig. Nun hat aber im Jahre 1871 F. Hessenberg *) mit Beihülfe des Dr. K. v. Fritsch den von ihm im Jahre 1861 beschriebenen durchscheinenden Perow- skit-Krystall vom Wildkreuzjoch in Tyrol, unter einem Nôürremberg’schen Polarisations-Mikroskop optisch untersucht und denselben auf’s deutlichste doppelt- brechend und zwar optisch einaxig mit einem schün gebildeten Kreuz und Ringsystem auf der Würfel- fäche, also wie ein Mineral des tetragonalen Systems, sich verhaltend gefunden. Dies war also der Grund zur nochmaligen Revision der früheren von Hessen- berg ausgeführten Messungen und zur Untersuchung, ob die vermeintlich isometrischen Formen nicht etwa, dem optischen Verhalten entsprechend, als einaxige tetragonale umgedeutet werden künnten. Ungeachtet aller Mühe konnte Hessenberg aber nichts mehr thun, als die Formen seines Perowskit-Krystalls wie- derum als tesserale Formen erklären. Er war ge- _neigt zu glauben, dass das innere Gefüge des Kry- stalls sich nicht mehr in seinem ursprünglichen Zu- stande befinde, sondern diesen vielmehr abgeändert habe, dass eine Umstellung der kleinsten Theilchen ohne Ânderung des chemischen Bestandes, kurz der Fall einer Heteromorphie der Substanz vorliege. G. vom Rath*) hat auch Perowskit-Krystalle vom Wildkreuzjoch mit wohlbekannter Genauigkeit un- tersucht und uns die ersten Resultate von absolut genauen mit dem grossen Goniometer ausgeführten 1) Mineralogische Notizen von Friedrich Hessenberg, Frank- furt a. M. 1861, X 4, $. 20. 2) Mineralogische Notizen, 1871, X 10, S.38, auch 1873, M 11,S.1. 83) Poggendorff’s Annalen. 1872, Bd. CXLIV, S. 595. Messungen geliefert. G. vom Rath ist zu demselben Schlusse wie seine Vorgänger gelangt, d. h. dass das Krystallsystem des Perowskits tesseral sei. Ich habe meinerseits auch seit mehreren Jahren die Perowskit-Krystalle vom Ural gesammelt und stu- dirt und konnte ebenfalls keinen hinreichenden Grund finden, um dieselben als nicht anders als zum Tesseral- System gehôrig zu betrachten. Da aber meine Beobachtungen hauptsächlich in Hin- sicht des Baus der Krystalle einige neue Thatsachen bieten, so werde ich hier den grüssten Theil derselben mittheilen. I Bestimmung der Perowskit-Formen durch approximative mit Hülfe des gewühnlichen Wollaston’schen Reflexions- Goniometers ausgeführte Messungen, Die uralischen Perowskit-Krystalle sind, ungeachtet ibrer glänzenden Flichen, untauglich zu absolut ge- nauen Messungen, sie lassen sich indessen_ approxi- mativ mit dem gewühnlichen Wollaston’schen Gonio- meter ziemlich gut messen. Vermittelst des Mitscher- lich’schen Goniometers (mit einem Fernrohre) konnte ich aber in allen von mir untersuchten Krystallen nur einen eimzigen Winkel messen. 1) Bestimmung des Oktaëders 0 = 0. Die Neigung der Fliche des Oktaëders 0 — 0 zu den anliegenden Flichen des Würfels € = co0co wurde durch Messung von 30 verschiedenen Kanten an mehreren Krystallen bestimmt und gefunden: o:c— ungefähr 125° 27° ungefähr 125° 14’ » 125020 » 125402 » 1DDETO » 1254018 » 12558 » 12535 » 125249 » 12H » 124 56 » 12083 » 12/5 eme » 1251892 » 12536 » 125205 » 125 20 » 125213 » 192 )re LL » 125: 20 » 125 r0 » 125 25 » 125 037 » 1252416 » 125 16 » 125 28 » 125 29 » 125223 » 1950 5 » 1250 Mittel — 125° 20’ 38” 18* 279 Bulletin de l’Académie Impériale 280 ———_—_—_—…—…—…—…—………— Nach Rechnung ist dieser Winkel— 125° 15° 52”. Der Kanten-Winkel des Oktaëders o — 0 wurde durch Messung von 10 verschiedenen Kanten be- stimmt und gefunden: o:0 —ungefähr 109° 23 » 109.135 » 109 28 » 1109%:13 » l 0 9 Il o » 109 42 » 109 13 » 109 30 » 109417 » 109 26 Mittel — 109° 24° 0”. An einem Krystalle konnte ich diese Neigung ver- mittelst des Mitscherlich’schen (Goniometers mes- sen: auf diese Weise wurde ziemlich gut gefunden —109°:26" 0". Nach Rechnung ist dieser Winkel — 109° 28" 16”. Anmerkung: Wenn man den durch Messung gefunde- nen Winkel o:e— 125° 20° 38" in Rücksicht nimmt, und das Oktaëder o als tetragonale Pyramide so wie die Fliche c als Basopinakoid betrachtet, so erhält man durch Rechnung, nach den Formeln des tetrago- valen Systems: 0:0— 109° 33 2”. Auf diese Weise haben wir also: 0:0— 109° 24 0” nach Messung 0:0— 109 2 nach Rechnung. Mittel — 109° 28° 31” d. h. gerade den Kantenwinkel des Oktaëders (109° 28! 16”) des tesseralen Systems. ‘ Aus diesem Grunde schon ist es schwer, für die Pe- rowskit-Krystalle das tetragonale Krystallsystem an- zuwenden. OH 29 2) Bestimmung des Rhombendodekaëders d— co0. Das Rhombendodekaëder d = 0 wurde durch folgende Messungen bestimmt: d:c—ungefähr 135° 6’ » l'US » LE Ne) » 134 48 Mittel = 135° 0’ 30” (Nach Rechn. = 135° 0 0”). 3) Bestimmung der Trapezoëder. a) Das Trapezoëder n — 303 findet sich ziemlich oft, obgleich seine Flächen in der Regel klein sind; dieselben stumpfen die kürzere Kante A (nach der Naumann’schen Bezeichnung) des Pyramidenwürfels æ = co 0 ab. Die Fläichen » hatte ich Gelegenheit an 10 Krystallen zu beobachten. Durch approximative Messung wurde an einem Kry- stalle ziemlich gut gefunden: n:c—N54r47 154 45 Mittel = 154° 46’ (nach Rechnung — 154° 45' 38"). Ebenso wurde an einem Krystalle ziemlich gut ge- funden : n:0— 150° 21° (nach Rechnung — 150° 30° 14”). n:æ— 156 56 (nach Rechnung — 156 54 23 ). G. vom Rath hat, durch eine genaue Messung mit dem grossen Goniometer, an einem Krystalle vom Wildkreuzjoch gefunden: n:n (oktaëdrische Kante B) — 144° 56’ 144 571 Mittel = 144° 56 45" 54" 10"). (nach Rechn. = 144° Ebenso stehen Décloizeaux’s und Hessenberg’s approximative Messungen in Einklang mit den be- rechneten Werthen. b) Die Anwesenheit des Trapezoëders m = 202 an den Perowskit-Krystallen scheint mir noch nicht mit Sicherheit nachgewiesen worden zu sein, denn an keinem Krystalle konnte ich diese Form finden, ob- gleich in letzter Zeit eine grosse Anzahl derselben mir zur Untersuchung zu Gebote standen. Im Jahre 1853, in welchem ich die erste Beschrei- bung des uralischen Perowskits lieferte (Mater. z. Mineral. Russlands, Bd. 1, $. 204), schien es mir, dass an einem Krystalle die Kanten, welche die ziem- lich abgerundeten und schmalen Abstumpfungsflächen der Würfelkanten mit einander bildeten, auch abge- stumpft waren, woher ich diesen Abstumpfungen das Zeichen des so oft in anderen Mineralien vorkommen- den Trapezoëders » = 202 beilegte. Wenn man je- doch die unvollkommene Ausbildung der Perowskit- Krystalle in Rücksicht nimmt, so ist es wahrscheinlich, 2s1 des Sciences de Saint-Pétersbourg. —————————— mm dass sich in meinen früheren Beobachtungen ein Feh- ler eingeschlichen hat"). Da aber andere Beobachter, wie Décloizeaux, Hessenberg und G. vom Rath auch nicht Gelegenheit gehabt haben das Trapezoëder m — 202 zu beobachten, so glaube ich, dass man das- selbe als eine Form, welche noch nicht mit Sicherheit bestimmt worden ist, ansehen muss. 4) Bestimmung der Pyramidenwürfel. a) Der Pyramidenwürfel 3— 60 0$ wurde an mehre- ren Krystallen durch ziemlich gute Messungen be- stimmt, nämlich: a — ungefähr 146° 16’ » 146 20” » 146 24" » 146 97° » 146 35 » 146 95 » 146 11’ » 146 17° » 146 35’ » 146 15’ » 146 31° » 146 10’ Û » 146 10 » 146 20’ Mittel = 146° 20’ 26" (Nach Rechn. = 146 18 36). [Re] O9 O9 C9 O9 CO C9 O2 C0 Co C9 © © _. a — ungefähr über « ND N N C9 Et O ND D D D H ©) Qt D & © © E & & © D D D D D D D € n! ! 3040: 2157 Mittel — (nach Rechn. HD 1 CA mme me de D ©) © Æ Er 2 re Pc 4) Der hier in Rede stehende Krystall ist nicht mehr in meinen Häünden, woher ich jetzt keine Revision mehr an demselben aus- führen kann. 282 TX ee ungefähr 133° 36’ Kante AJ » 1399) Mittel — 133° 45’ 30" (nach Rechn. — 133 48 47) b) Der Pyramidenwürfel y — 60 0% wurde durch folgende Messungen bestimmt: ! y:c— ungefähr 143° 3 » 143:25 » 142 50 » 143 19 » 143 O0 Mittel=;143°? 7:12 (nach Rechn. — 143 7 49). c) Der Pyramidenwürfel 2 — folgende Messungen bestimmt: co 05 wurde durch 2:C | — nngefähr 141° 17! anliegende | » 141 10 » 195 » 141 6 Mittel — 141° 17° 0” (nach Rechn. = 141 20 2 über d (nach d) Der Pyramidenwürfel &— 6002 wurde durch » 128 » 128 » 128 » 128 » 128 £:0)= ungeführ 128° 40 50 46 29 55 40 Mittel — 128° 43’ 20" Rechn. — 128 folgende Messungen bestinmt: He cal anliegende | 39: 35). - = ungefähr 153° 43 de. 1h91 » 153635 » 153032 » 153026 » 15 54 Mittel = 153°12700% (nach Rechnung — 153 26 6). 283 . Bulletin de l’Académie Impériale 284 Reg) —=ungeführ 116° 56 5) Bestimmung des Pyramidenoktaëders » 116 30 $—20. DMllG 27 Das Pyramidenoktaëder s = 20 hatte ich Gelegen- 116164 heit nur an zwei Krystallen zu beobachten. Durch »v, 11632 Messung habe ich erhalten: » 116 48 eo) = ungefähr 109? 29’ (nach Rechn. uper 0 —109° 28177). s x © — = ZT Mittel = 116° : (nach Rechn. — 116 © © © I] CC qe — e) Der Pyramidenwürfel 7 — co 05 wurde durch Déscloizeaux hat gefunden: folgende Messungen bestimmt: s:0 — ungefähr 164° 0’ (nach Rechn. V:C | — ungeführ 158° 17! — 164° 12° 25°). anliogende / ) 58 9 : 2: : s ‘ 19È 1 6) Bestimmung des Hexakisoktaëders » 158 30 12909 A "A Mittel = 158° 19° 40” (nach Rechn. = 158 11 55) Das Hexakisoktaëder £ = 30% lässt sich recht gut durch zwei Zonen bestimmen. Es bildet nämlich die . d = ungeführ 1117 47 schiefen Abstumpfungen der Combinationskanten zWi- » 11148 schen dem Würfel c = 6000 und dem Pyramidenok- » 111 50 taëder s — 20 und zwischen dem Trapezoëder n — 303 Mittel — 111° 40° 20” und dem Pyramidenwürfel x = 0, wie dies aus den (nach Rechn. — 111 48 5). beigefügten Figuren zu ersehen ist. Diese Figuren geben ein treues Bild von einem Über meine anderen annähernden Messungen von Krystalle, an welchem ich das Hexakisoktaëder { —30% | verschiedenen Combinationskanten halte ich esfür über- bestimmt habe. Durch Messung habe ich gefunden: | füssig hier weiter etwas zu erwähnen. RS : : 4 t:0 — ungefähr 149° 40” (nach Rechn. Die Krystallreihe des Perowskits von Achmatowsk —149° 30/1397). (Ural) wird also folgende sein: 285 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 286 ©0000. 0. 000. 20. 202(?). 505. 303. co0$. oo0i. co0 ET. 000$. 0002. coû5. 502. Alle diese Formen konnte ich, wie man sieht, durch meine eigenen Beobachtungen bestätigen, mit Aus- nahme des Pyramidenwürfels co0 1 und des Trape- zoëders 20%, welche aber Déscloizeaux durch un- mittelbare Messung bestimmt hat. Der Pyramiden- würfel 6005 ist neu, denn meines Wissens ist er noch von Niemand bis jetzt beobachtet worden. IL. Ueber die Natur der uralischen Perowskit-Krystalle, Es ist bekannt, dass am Ural sich zwei Varietäten von Perowskit-Krystallen finden: die eine besteht grôüsstentheils aus schwarzen kaum durchscheinenden Krystallen (alter Fundort: Grube Achmatowsk), die andere dagegen aus dunkel schwärzlich-braunen, an den Kanten mit rüthlich-brauner Farbe stark durch- scheinenden oder sogar theilweise halb durchsichtigen Krystallen (neuer Fundort: Grube Nikolaje-Maximi- lianowsk)”). Die merkwürdigen optischen Eigenschaf- ten des Minerals, die wir oben ziemlich ausführlich besprochen haben, veranlassten früher Déscloizeaux die schwarze Varietät des Perowskits als zum tessera- len System und dagegen die braune, stark durchschei- nende — als zu einem von den anderen Krystallsyste- men gehürig zu betrachten *). In krystallographischer Hinsicht (nach den Analysen von Damour, auch in chemischer) existirt aber keine Verschiedenheit zwi- schen den beiden erwähnten Varietäten. Ich habe mehr als 25 durchscheinende Krystalle untersucht und ge- messen, und habe in denselben vollkommen diesel- ben Formen und Winkel gefunden wie in den schwar- zen Krystallen. Das Oktaëder o kommt in den stark durchscheinenden Krystallen sehr entwickelt vor, seine Flächen sind glatt und glänzend und daher eignet es sich ganz gut zu den Messungen mit dem Reflexions-" goniometer, durch welche man immer den Winkel un- gefähr 109° 28° 16” erhält. Ebenso verhalten sich auch die anderen Formen, wie z. B. æ— 000 und k — o002, u. a. Also an einen Dimorphismus der Substanz ist nicht mehr zu denken. Um die oben erwähnten Anomalien zu vermeiden, wäre es gut, die Krystalle (wenn dieselben wirklich, 5) Diese Grube liegt in der Nühe der Grube Achmatowsk. 6) Jetzt hat jedoch Décloizeaux seine Meinung geändert,. wie Hessenberg gefunden hat, optisch einaæig, und nicht, wie Décloizeaux sie beschreibt, zweiaxig sind) nicht als tesserale, sondern als tetragonale zu be- trachten; in diesem Falle erhalten wir aber als Grund- form eine tetragônale Pyramide mit den Winkeln des regulären Oktaëders, was mit dem tetragonalen System schwer zu vereinbaren ist. Nimmt man nun an, dass eine solche tetragonale Pyramide die Winkel besitzt, welche den Winkeln des regulären Oktaëders nur sehr nahe kommen, so sprechen wieder gegen diese Annahme die zahlreichen, obgleich approximativen Messungen von Décloizeaux, Hessenberg und die meinigen, so wie auch die wenigen, aber genauen, mit einem grossen Goniometer ausgeführten Messun- gen von G. vom Rath, welcher gefunden hat: Oktaëdr. Kante: 9Nn9 Re 30? — 157 T | 144 DU r— Vralaz 3’ bis 4’ (berechn. 157° D6 by 31"). (berechn. 144 54). von » Comb. Kante: ET von 303 und 504 =: se (ber. 171° 5417. ? 11) Wir haben also bis jetzt keinen hinreichend triffti- gen Grund die Perowskit-Krystalle als tetragonale anzusehen, um so mehr da Décloizeaux, wie er mir selbst gesagt hat, die optischen Beobachtungen von Hessenberg für ganz falsch hält. Nach Décloizeaux zeigt der Perowskit im Polarisationsapparat Erschei- nungen, die keineswegs optisch einaxig, sondern op- tisch zweiaxig sind. Jetzt will ich auch noch einige Worte über eine Thatsache sagen, welche bis jetzt noch Niemand be- rührt hat, nämlich über die Zwillingsbildung des Pe- rowskits. Fast alle uralischen Krystalle dieses Mine- rals sind ohne Zweifel gekreuzte Penetrationszwil- linge. Das Âussere der uraliséhen Perowskit - Krystalle zieht hauptsächlich die Aufmerksamkeit der Beobach- ter auf sich: 1) durch seine grobe, ganz regelmässige gekreuzte Streifung auf den Würfelfächen der Kry- stalle von Achmatowsk und durch dieselbe, aber sehr schwache Streifung der Krystalle von Nikolaje-Maxi- milianowsk. 2) Durch Unvollzäbligkeit der Flächen verschiedener Pyramidenwürfel und Hexakisoktaëder. 28% Bulletin de l’Académie Empériale 2ss 3) Durch die zähnigen oder geradlinigen Vertiefun- en, oder durch mehr oder weniger bemerkbare Näthe | ) D | Was die gekreuzte Streifung anbelangt, so rührt dieselbe ohne Zweifel von der Zwillingsbildung der an den Stellen der Würfelkanten, da wo die Pyrami- | Krystalle her, was am Besten aus der beigefügten Figur zu ersehen ist. denwürfelflächen vollzählig erscheinen. * Zasartmenselzungs - ‘A *.. Hide = 0 Diese Figur giebt ein ziemlich treues Bild von ei- nem Stücke, welches aus der Grube Achmatowsk stammt; es ist die Hälfte von einem solchen Zwillings- krystalle. Das ganze Exemplar besteht, wie man sieht, aus zwei deutlich abgesonderten Theiïlen: einem Kern (reiner Würfel) und einer äusseren Haut (ein anderes aufgewachsenes Individuum mit mehreren Pyramiden- würfelflächen, welche unvollzählig sind und richtiger als Pentagondodekaëderflächen angesehen werden kün- nen). Die Zusammensetzungsfläche (welche auf der Fi- gur mit punktirten Linien bezeichnet ist) geht durch das ganze Stück hindurch, d. h. durch Kern und Haut. Dieselbe ist wenig glänzend, aber doch hin- reichend genug, um ihre Neigung zu den benachbarten Flächen durch Reflexion bestimmen zu künnen; auf diese Weise habe ich für ihre Neigung zur anliegen- den Würfelfäche — ungefähr 45° 0° gefunden. Dass das Exemplar ein Bruchstück von emem Zwillinge ist, darüber kann schon kein Zweifel mehr herrschen, da aber der grüsste Theil der Perowskit- Krystalle von Achmatowsk dieselbe Streifung besitzt, so beweist dies, dass diese letzteren auch Zwillinge sind. Die Perowskit-Krystalle von Nikolaje-Maximi- lianowsk sind. ebenfalls Zwillinge, obgleich ihre Strei- fung nicht so grob und deutlich ist. Einer von den Krystallen aus dieser letzteren Localität (bräunlich an den Kanten durchscheinend) ist hier abgebildet: 289 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 290 EEELEÈEÈEÈLZEZELELELELcCLcCcCcc nn Aber von welcher Art sind denn eigentlich alle diese Perowskit-Zwillinge ? Da wir aber noch kein Recht haben, das Krystall- system des Perowskits anders als tesseral anzusehen, so müssen wir gewiss alle die sogenannten Pyramiden- würfel des Perowskits für Pentagondodekaëder und alle seine Hexakisoktaëder für gebrochene Pentagon- dodekaëder halten, d. h. wir müssen den Perowskit als ein der dodekaëdrischen Hemiëdrie unterworfenes Mineral betrachten und seine Zwillinge als gekreuzte Zwillinge des tesseralen Systems. Für diese Ansicht spricht sehr die Unvollzähligkeit der Pyramiden- würfel- und Hexakisoktaëder-Flichen, um so mehr, als diese Unvollzähligkeit sich nicht allein an russi- schen, sondern auch an ausläindischen Krystallen be- ständig wahrnehmen lässt. Ich habe keinen einzigen cinfachen Perowskit-Krystall gesehen, in welchem die Pyramidenwürfelfächen vollzählig erschienen, dage- gen erscheinen in den Krystallen, an welchen man an Stelle der Würfelkanten deutlich die oben erwähnten zähnigen oder geradlinigen Vertiefungen und Näthe bemerkt, d. h. in den Zwillingskrystallen, (wie in der hier beigefügten Figur), die Pyramidenwürfelfächen vollzählig, V, 7) SUNWMNE (WE TO) LVL Dies ist besonders deutlich in den drusenartigen Exemplaren, in welchen nur ein Theil der Fläche ei- nes Pentagondodekaëders mit einer complementären Fläche von einem anderen kleineren aufgewachsenen Individuum in Berührung kommt. Tome XX. IL. Berechnete Winkel. » Wir werden hier die berechneten Winkel für die wichtigsten Perowskit-Formen geben. Unsere Berech- nungen werden wir nicht allein auf russische, sondern auch auf ausländische Krystalle ausdehnen: 0— 0 1B — 54° 44 8" B == 109° 28° 16” oc = 125° 15° 52” OA —AAANAAEE C—(Co0SS = 25/0 0 C— "90/40/08 c:d—135° 0! 0” d — coû LA —:607 D 0% À 1900 AUX s—= 20 LA, 7 6% D NE A—159° 44" 9" 1B—=T0% 3145 B—141 3 27 s:0—164° 12’ 25” - n = 303 1B—72° 97 5” B — 144° 54’ 10” 1C—= 64 45 38 C—129% 310416 2 = 0 1A— 63° MEET A=127° 34 18" 3 MO=—89m908930 B—167 19.10 y = 000$ LA — 64° 53° 45" A:= 199% 47802 10 —81: 52,11 C'— 163 144,93 t—co0$ 1A — 66° 54° 23" A —133° 48’ 47” 1C —78 41 24 CP EUR k — co02 LA — 71° 33! 54” A—143° 748" 1071133054 143 MTS == cour LA — 74° 46° 30° A 14933008 OC AS AS C—=133% 3610 r:c—158° 11 55" r5d4—= 1564855 291 Bulletin de l’Académie Empériale 29? t—202. 1A— 81/1544 380 A = 163° 49° 16” 1B—78 31 16: 3=157 2 32 1C — 69 ‘24 10 C—138 48 20 t:c— 153° 34’ 37° v = 20f. 1A — 82° 97 16” A —164° 54 32" 1B—68 11 55 B—136 23 50 10— 82: 27 16 M 6405 452 v:c— 137° 58 7” 1A — 84° 48! 20" A = 169° 36’ 40” 1B=— 67 DANAD B=134249 93 1C—79 34 4 C—159 8 9 w:c— 140° 11° 40” k = L005. 1A — 86° 22’ 25" À — 172° 44 50” 1B — 7496: 6 D ASUS 1C= 67 41 56 GC 155225#52 , h:e— 153° 26° 6" f—= 408. LA — 85° 22' 41” A — 170° 45’ 23" 1B—76 49 31 B—153 39 3 1C0—66 14 23 CMS M28E076 f:c—=155° 44 21” IV, Schlusshemerkungen. Aus allem dem oben Angegebenen künnen wir fol- gende hauptsächliche Schlussfolgerungen zichen: 1) Dass alle krystallographischen Beobachtungen und Messungen die Perowskit - Krystalle zu keinem anderen als nur zum Tessceral-System gehürig zu betrachten erläuben. 2) Dass alle Perowskit-Krystalle sowobl russische als ausländische eine starke doppelte Strahlenbrechung besitzen, was mit dem Tesseral-System nicht verein- bar ist. 3) Dass aller Wahrscheinlichkeit nach die Perow- skit-Krystalle im polarisirten Lichte Erscheinungen der optisch-zweiaxigen und nicht, wie Hessenberg annimmt, der optisch-einaxigen Krystalle zeigen. 4) Dass fast alle russischen Perowskit-Krystalle ge- kreuzte Penctrationszwillinge sind. Diese Thatsachen beweisen uns, dass die Perowskit- Krystalle ganz unter denselben Umständen vorkommen wie die Boracitkrystalle, welche bekanntlich sich auch im Tesseral-System krystallisiren und dabei doch auch cine ziemlich starke doppelte Strahlenbrechung be- sitzen. Wir müssen also die Ursache aller dieser Anoma- lien in der inneren Structur der Perowskit-Krystalle suchen. Um diesen Gegenstand etwas näüher zu er- läüutern, liess ich während meines Aufenthaltes in Paris einen stark durchscheinenden (theilweise halb- durchsichtigen) Perowskit - Krystall von der Grube Nikolaje-Maximilianowsk nach drei mit einander recht- winkligen Richtungen (parallel den Würfelflächen) schneiden. Die auf diese Weïse erhaltenen drei Platten gaben mir unter dem Polarisationsapparat kein deut- liches Bild, aber merkwürdiger Weiïse boten alle drei mir sehr verworrene undeutliche Bilder von optisch zwWeiaxigen Krystallen. Unter dem Mikroskop erschei- nen diese drei Platten nicht homogen, sondern zeigen eine Zwillingsartige und im Allgemeinén sehr com- plicirte Struktur, wo man zwischen den Theilen mit Streifung (welche der Zwillings-Streifung der Ober- fläche der Krystalle entspricht) ganz besondere Theiïle bemerkt. Meine drei oben erwähnten Platten habe ich Hrn. Déscloizeaux, diesem grossen Fachmanne auf dem Gebiete der optischen Beobachtungen, gegeben. Er wird aus denselben wahrscheinlich mit Hilfe anderer Präparate, welche sich in seinem Besitze befinden, einen noch befriedigenderen Schluss zichen. Resultate der genauen Messungen der Schwefel-Kry- stalle. Von N. v. Kokscharow. (Lu le 29 octobre 1874.) Von mir wurden 12 natürliche Schwefel-Krystalle aus Sicilien (Girgenti), Spanien und dem unteren Egypten gemessén. In diesen Krystallen waren fol- gende Fläichen vereinigt: p—P, s—1P, n —Poo und c—=0P. Vermittelst des Mitscherlich’schen Goniometers, welches mit eènem Fernrohre versehen war, habe ich folgende Winkel gemessen: 293 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 294 p:p (Mittelkante 2). Kr. X 5 (Sicilien) — 143° 19° 30” sehr gut. » X 6 (Spanien) — 143 20 20 gut. » X 7 (Egypten)— 143 19 50 gut. » % 8 (Egypten) — 143 20 30 ziemlich. » X 10 (Egypten) — 143 18 30 gut. » » And. Kante— 143 19 30 gut. » X 12 (Egypten) = 143 19 20 gut. Mittel — 143° 19° 39" Nach Rechnung ist dieser Winkel — 143° 19° 30”. v. Zepharovich") durch Messung: 143°M8%30" 36 39 30 (Compl. 143° 20° 30") Mittel — 143° 19° 30" Schrauf?) durch Messung: 143° 21° 0” Brooke und Miller geben nach Rechnung: 143 0". 990 pic Kr. X 3 (Sicilien) — 108° 19° 10” schr gut » » And. Kante — 108 19 50 sehr gut » X 10 (Egypten) — 108 21 40 ziemlich » » And. Kante— 108 20 50 gut ». » » =, 111, 39 .20; :zieml.(Compl. — 108° 20/40”) » )» » — 111% 99:20) 71m. (Compl. — 108 20-107 » X 12 (Egypten) —108 19 40 gut » » And. Kante — 71 39 10 gut (Compl. — 108°20’ 50") Mittel — 108° 20° 25" (was giebt p:p 1431910 Nach Rechnung ist dieser Winkel — 108° 20/15”. _v. Zepharovich durch Messung:. . . . 108°20/20" Schrauf à » » 108 21 0 A TA TIENS DRASS RTS ES ‘408-1070 SAC) Re Me else: à 108:19%0% Brooke u. Miller geben a Rechnung 108 21 0 1) Jabrbuch der Geolog. Reichsanstalt, 1869, Bd. XIX, S. 229. v. Zepharovich hat die Schwefel-Krystalle aus derselben Loca- lität wie Schrauf gemessen, nämlich von Swoszowice. 2) Wiener Acad. Sitzungsb. XL, 1860, S. 794. Denselben Win- kel hat aber Schrauf in künstlichen Krystallen — 143° 14 ge- funden. 3) In künstlichen Krystallen hat Schrauf 108° 23/ 30” erhalten. 4) Sitzb. d. k. Akad. d. Wissenschaften zu Wien, I Abth. Oct. Heft. Jahrgang 1869. 5) Rendic. Acc. Napoli, 1849. p:p (makrodiagonale Polkante X.) Kr. M 7 (Egypten) — a 7! 30” sehr gut » M 9 (Egypten) — 9 O sehr gut » M 10 (Egypten) — . 52 30 gut (Compl. —85°7/30") Mittel — 85° 8° 0") Nach Rechnung ist dieser Winkel — 85° 80". 9 v. Zepharovich durch Messung ....... 85° 9° 0” SChraut le: ee eus dE Tr 85 1800 DÉACCIIE se eee ler SN Re nee 85 040 Brooke u. Miller geben nach Æcchnung: 84 58 0 p:n (anliegende). Kr. M 2 (Sicilien) — 132° 32’ 30” gut » M 7 (Egypten) — 132 34 10 gut ©) » XX 9 (Egypten) — 132 34 30 gut » X 10 (Egypten) — 132 35 40 gut » » «And: Kante — 132 35 50 gut Mittel — 132° 34° 32" Nach Rechnungist dieser Winkel = 132° 34° 0”. v. Zepharovich durch Messung:.. 132° 35° 0” °) BTOZITa Ut un ie tie 182 92810 p:p (Brachydiagonale Polkante Y). Kr. X 3 (Sicilien) — 106° 2540” gut » }X? 4 (Sicilien) — 106 27 30 ziemlich » X 6 (Spanien) — 106 24 30 gut Mittel — 106° 2553" Nach Rechnung ist dieser Winkel — 106°25'38”. v. Zepharovich durch Messung...... 106°2415" Schrauté) il Ce ReREsstRnne 1062530 Scacchi 1 1: 53006290 Brooke u. Miller geben nach Æechnung 106 38 0 6) An einem Krystalle von Sicilien (Girgenti) habe ich diesen Winkel — 85° 10/50” ziemlich gut durch Messung erhalten. Da aber der Krystall, ungeachtet seiner sehr glänzenden Flächen, mcht ganz übereinstimmende Resultate lieferte, so habe ich diese Mes- sung nicht weiter in Rücksicht genommen. 7) In künstlichen Krystallen aber = 85° 2’ 307. 8) Diese ist die Mittelzahl aus zwei Messungen, welche an zwei benachbarten Kanten wahrgenommen wurden, nämlich: 1329 31/10” und 122° 86’ 10”; ebenso ist am Kr. 9 der folgende Winkel aus zwei Winkeln von zwei benachbarten Kanten abgelcitet worden, nämlich aus 132° 33/0” und 132° 36’ 10”. 9) In künstlichen Krystallen hat Schrauf diesen Winkel durch Messung — 1329 37’ 0” erhalten. 10) In künstlichen Krystallen aber — 106° 273 ie y 295 Bulletin de l’Académie Impériale 296 s:C n:n (Mittelkante 2). , V 2 oo ton! 4 | Pre ; Kr. X 1 (Sicilien) — 154 51 50 gut Kr. X 10 (Egypten) — 124° 33’ 40” ziemlich. » » And. Kante — 134 50 50 gut Nach Rechnune tt dicser WinLel = 10400000 Kr. X 3 (Sicilien) — 134 49 20 ziemlich AO ENNUNE IE MSc NE SE » X 12 (Egypten) — 134 47 O0 gut v. Zepharovich, nach Messung: . .... 124°35'0" , Scacchi » » etre: 24010 Mittel — 134° 49° 40” Nach Rechnung ist dieser Winkel — 134°50/14”. v. Zepharovich durch Messung. .... 134°50" 0 Seacchi » » 134 49 0 Brooke u. Miller geben nach Zechnung 134 52 0 sin Kr. X 2 (Sicilien) — 136° 24° 40” sehr gut » M 4 (Sicilien) — 136 22 30 ziemlich » Xe 9 (Egypten) — 136 21 50 gut Mittel — 136° 23° 0” Nach Rechnung ist dieser Winkel — 136° 2258 s:p (anliegende). Kr. X 1 (Sicilien) — 153° 31’ 30” ziemlich » NV 7 (Egypten) — 153 30 40 ziemlich » » And.Kante— 153 31 10 gut » M 9 (Egypten) — 153 29 40 gut » N° 12 (Egypten) — 153 32 30 gut Miel = 469":317167 Nach Rechnung ist dieser Winkel v. Zepharovich durch Messung: 153° 31° 10” Schrauf !!) » » 155,3290 Brezina » » 153 50 350 s:p (nicht anliegende). Kr. X 2 (Sicilien) — 111° 2’ 40” schr gut « X 4 (Sicilien) — 111 4 O0 gut : Mittel — 111° 3 20” Nach Rechnung ist dieser Winkel — 111° 2’ 54". s:p (über c). Kr. X 4 (Sicilien) — 63° 8’ 30” gut Nach Rechnung ist dieser Winkel — 63° 10° 29”, s:p (über p). Kr. X 7 (Egypten) — 116° 51° 10” ziemlich » X 12 (Egypten) = 116 51 40 gut Mittel — 116° 51° 25” Nach Rechnung ist dieser Winkel — 116°49° 31”. 11) In künstlichen Krystallen aber — 153° 30’ 0” Brooke u. Miller nach Rechnung. . . . 124 240 s:s (über c). Kr. X: 4 (Sicilien) — 89° 43° 0” ziemlich Nach Rechnung ist dieser Winkel — 8940288 Brookeu.Miller geben nach Rechnung — 89 45 0. Schlussfolgerungen. - Um das Axenverhältniss für die Grundform p — P zu berechnen, habe ich folgende zwei Winkel in Rück- sicht genommen: p:p (makrod. Polkante) — 85° 8’ 0” p:p (Mittelkante) — 143 19 30 Aus diesen zwei Winkeln berechnet sich: abc 110525378702 7170) wo à die Hauptaxe, b Makrodiagonale und e Brachy- diagonale ist ??), Um die Berechnungs-Resultate verständlicher zu machen, fügen wir die nachstehenden Figuren hinzu, welche wir der vortrefflichen Monographie Brezina’s über den Schwefel entnommen haben. 12) Ich habe also dasselbe Axenverhältniss crhalten wie v. Ze- pharovich aus seinen Messungen,denn für die Grundform des Schwe- fels giebt er a:b:e — 1 : 0,5253 : 04272. Doch die Messungen anderer Gelehrten, wie die von Brezina, Schrauf, Mitscher- lich u. a. lassen glauben, dass vielleicht die Schwefel-Krystalle aus einigen anderen Localitäten etwas, enn auch nur wenig, verschie- dene Winkel besitzen. 297 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 298 tt AP. ARC GR EX 139 AA NID 1Y — 70 58 39 Me Y — 141 57 18 A OO NNN ZT = 02 12) 50 &— 69°: 9 337 B — 64 54 42 y — 39.651 ©-— ŸP: 1N=—=170 2 'OADAAMEXS— 144° 13° 48” 1Y = 75 32 24 Y—151 4 48 17 — 93 19 O0 Z— 46 38 0 a —=\74 AT.ÈS" ; GT 0835 Wenn wir in jeder rhombischen Pyramide die ma- y—39 6 51 krodiagonalen Polkanten mit X, die brachydiagonalen dr Polkanten mit Y, die Mittelkanten mit Z bezcichnen, ES D Re ue. : 1,750 481007 KE ST O0 und ferner den Winkel der makrodiagonalen Polkante FE oc ter Lie SEE gegen die Hauptaxe mit &, den Winkel der brachy- ie Es sa HE de : 54 diagonalen Polkante gegen die Hauptaxe mit 8 und er ON nd ee ° den Winkel der Mittelkante gegen die Makrodiago- a = 78° 3° 31° nale der Grundform mit y, so lassen sich aus dem 8 75 25 15 von mir abgeleiteten Axenverhältnisse für die Grund- y—=39 651 form folgende Winkel berechnen: q = 3P3 . Pa IX = 68 0/37" X—136° 1’ 14 EN 4234 0 X—-85 8 0° MY A4 ed Vip 480 FAUE 1Y — 53 12 49 Y — 106 25 38 17 — 80 47 45 .Z — 161 35 30 177139 454 7 — 143 19 30 een O— 21 419 00 B—93 7 52 AM = 67 42 30 Y—.99,16 91 Le Y— 3. in he : ° 31° 56" IX — 49°49/ 23" X— 99° 24 46" ne Mes ee ae 1Y —58 16.33 Y — 116 33 6 hot ee MEN SE 17 56 97 36 Z — 112 55 12 A CSS ARS & —= 46° 25! 47 a — 27e 2 b9 es B— 29 39 53 139 651 f — 47 18 41 Ss — 1P. Ra) 6 a du —115 14122 IX — 70° 3/12" X—140° 624 LY—" 63. 25.35 V=1926 51% 6 IY — 33° 40 46 ŸY = 16721092 17 —45 946 Z— 90 19 32 17 64 430 Z — 128 9 a — 57° 36° 23" aæ — 27° 49° 59" DRE 0 AS B=—52 9 5% Vi AJ TUE" y = 67 42 30 299 Bulletin de l’Académie Empériale 300 2 = 3P3 Analyse des observations faites au Caucase sur les 1X = 795139" OX — 145°43 4" réfractions terrestres. Par M. Sawitch. (Lu le 29 1 IT AN UE RER NE octobre 1874.) 2160 59! 9 Z — 101 58" T8 Un de nos savants géodésistes les plus distingués, & — 41° 12° 23° M. le colonel d'État-major Stebnitzky, a eu la bonté 3 — 64 54 492 de me communiquer les observations faites durant les y = 67 49 30 années 1851 et 1852 sur lesréfractions terrestres dans se apà les plaines au nord du Caucase et dans le pays des RAR montagnes. Elles correspondent à diverses heures de IX = 17 122" X=— 54 2" 44” la journée au printemps, à l’été et à l’automne; pour 21 = 14 58 A7 proies la plupart on à observé avant midi. Les élévations 22 = 82 10 29 Z =.164 20 58 et les réfractions s’obtenaient par les mesures des æ —= 27°. 4959" distances zénithales réciproques, mais non simultanées. B— 8::,6°15 Les instruments employés, — les cercles verticaux 115% 0752 construits par M. Ertel à Munic, — satisfont par- à m— cop. faitement aux buts que l’on se proposait, ils peuvent IN DO LUS UN e 780 19 40" donner les distances zénithales à 3 ou 4 secondes près. 1 VHMESS0 VIOL 46: 18 Généralement les indications des thermomètres et du UE : baromètre ne manquent pas pour déterminer les den- k—0coP2 sités des couches aériennes sur les lieux d'observation; NN 59 0407 OUX—: 116 49.20” mais il est à regretter que l’on ne trouve pas des notes 1Y 6115720 Y=—? 63; 1040 sur l’état des images tranquilles ou ondulantes des : 1 oob3 objets de vision. Quoiqu'il soit probable que beau- + | coup d'observations ont été faites lors des images IX = 67 4230" X — 135° 25" 0" tranquilles, puisque c’est une règle admise par tous IN — 22°.17 30 Y— 44 35 0 les géodésistes d'opérer dans les circonstances les D pis plus favorables à la précision des résultats que l’on a 1X — 93 759" X— 46° 15 44" en vue d'obtenir, mais l’omission que nous avons men- ne ; ue tionée nuit beaucoup à la sûreté des coefficients de la 1721— 66 52. 8 Z = 133 44 16 3 réfraction que les observateurs ont donné; elle explique == 1Poo aussi la variabilité de ces coefficients. À = 02/2 D 1\X== 104 4107 M. W. Struve nomme la réfraction normale celle 12 = 37 57 55 Z2— 75 55 50 qui a lieu, quand les images sont tranquilles, ou celle ps qui core à un certain ordre constant dans les e changements des densités des couches aériennes de ISRETTA 49! 59” Y — 55° 25' 58" 1 . lus élevées au-dessus de la surface terrestre Fe RE RU RIRES RUN. p us en plus élevées au-dessus de la surie : 2 C’est pour cette réfraction seulement que l’on peut w = 2Poo essayer d'établir les règles du calcul, en prenant en INDES OOMANOGTE, V— 76° 58652! considération les températures de Pair et les pressions 1 pl 45094 7 109 91048 barométriques; dans les autres cas les réfractions ter- é > restres sont tellement sujettes à l’influence des causes v= ;Poo locales, insaisissables par le calcul, qu’il serait impos- Nr 06 20e 115° 19.46" sible de les déterminer autrement que par l’observa- 12 = 32 235 37 Zi GA NAT AA tion directe. : Lors du nivellement, en lan 1836 et 1837, entre 301 des Sciences de Saïnt- Pétersbourg. 302 la Mer d’Azow et la Mer Caspienne, nous avons eu l’occasion de vérifier la remarque de M. Struve qu’en été par un ciel serein les images des signaux paraissent être tranquilles vers le */, de l’intervalle du temps qui s'écoule entre midi et le coucher du soleil; on peut voir ce que dit sur ce sujet M. Struve dans son ou- vrage sur la mesure des degrés du méridien dans les provinces Baltiques. Les images sont aussi tranquilles le matin, peu de temps après le lever du soleil; mais bientôt elles deviennent ondulantes, et la réfraction diminue de plus en plus jusqu'à l’époque de la plus grande chaleur dans la journée; depuis elle com- mence à s’augmenter et reprend sa valeur normale vers le soir, quand les images des objets terrestres deviennent immobiles et bien définies; après quoi la réfraction croit rapidement et est la plus grande le matin avant le lever du soleil. Les observateurs ayant noté l’époque de chacune de leurs déterminations du coefficient de la réfraction, nous aurions pu faire un choix d'observations, corres- pondantes aux temps des images tranquilles, d’après les remarques ci-dessus; mais le nombre de telles ob- servations est très restreint, et comme nous n’étions pas sûr que la règle établie pour les plaines ne soit en défaut pour un pays montagneux, nous avons préféré de faire usage de tous les matériaux, qui étaient à notre disposition. Dans le Bulletin de l’Académie, T. IT, 1855, 3a- nncku Akazemin Hayk?, T. XI, nous avons exposé une nouvelle méthode pour la détermination théorique de la réfraction terrestre, qui tient compte de l’état de l’athmosphère et des autres circonstances, dont l’in- fluence a été démontrée par les observations. Cette méthode, ainsi que celle de M. Struve se rapporte à la réfraction normale; nous proposons ici les ré- sultats des comparaisons de notre formule et de la formule de M. Struve avec les données que nous fournissent les nivellements trigonométriques faits au Caucase, Comme on ne connaît pas la vraie loi du décroisse- ment des températures des couches atmosphériques à mesure qu’on s'élève au-dessus de la surface terrestre, on ne peut pas calculer la densité de l’air à une hau- teur donnée. Ainsi pour intégrer l’équation différen- tielle de la réfraction atmosphérique on est obligé de recourir à une hypothèse sur la densité de Pair à une élévation quelquonque au-dessus du sol. Prenant pour base les observations météorologiques de M. Hum- boldt en Amérique, celles qui ont été faites au Caucase et en Suisse à Genève, au Grand St.-Bernhard et St.- ‘Gothard, ainsi que les expériences faites par M. Gay- Lussac et M. Glesher en voyages atriens dans les ballons, nous sommes parvenu à exprimer ainsi qu’il suit les différentes températures de l'air # et é en degrés du thermomètre centigrade à la surface ter- restre et à une hauteur s au-dessus de cette surface. Exprimant s en parties du rayon moyen de la terre et désignant par & la dilatation de l'air (0,00367) pour un degré du thermomètre centigrade, nous avons trouvé pour les hauteurs qui n’excèdent pas 15000 pieds anglais et pour l’état moyen de l’atmosphère Péquation 1+ ect! l+et 1 OEv0AU— 10) { 109,65 $ — 13964 5%+ | SR (1) Au moyen de cette formule on peut exprimer la densité en fonction de s et intégrer l’équation diffé- rentielle de la réfraction avec une approximation suf- fisante pour notre but. Soient C le nombre des secondes contenues dans l’arc qui est la distance géodésique entre l’observateur et le point observé, k la hauteur angulaire apparente de ce point, & la température de l’air sur le lieu d'observations, en degrés centigrades, b la hauteur du mercure dans le baromètre sur ce même lieu, en millimètres et réduite à O centigr. ou de Réaumur, y le coefficient de la réfraction terrestre, ou le rap- port de cette réfraction à C. Pour calculer y} nous sommes parvenu à l’équation: D 97 RO LR 1 Tic = p = 0,085 736,59 ein) 1 — Q.C. sin 1° 4g (k + 0,28 C) +... | Le coefficient Q est variable avec la température; on a pour é——10°| O |+- 10°|+ 20°|}+ 30° centigr. Q— 275,1 |255,21236,1 [217,8 [200,2 303 Bulletin de l’Académie Empériale 304 ———_——_—_—— C’est avec cette formule que nous avons comparé les observations. M. W. Struve établit sa formule pour déterminer y non par des considérations théoriques, mais par une discussion approfondie des observations faites en an- nées 1836 et 1837 lors du nivellement trigonomé- trique entre la Mer Noire et la Mer Caspienne. Les recherches de M. Struve se trouvent dans les Addi- tions à la Connaissance de temps pour lan 1855, et dans l'introduction de l'ouvrage qui a été publié par notre Académie sous le titre: «Beschreïbung der zur Ermittelung des Hühenunterschiedes zwischen dem Schwarzen und Caspischen Mecre ausgeführten Mes- sungen.. St. P. 1849.» Dans cette introduction M. Struve donne lestables auxiliaires qui facilitent beau- coup le calcul de la réfraction terrestre. L’illustre astronome obtient ainsi qu'il suit le coef- ficient de la réfraction terrestre: DETTE AIT, 16 I1= 0,072383.1,014819, la température de l’air éen degrés de Réaumur, 20 —t 0,072383.1,011838, la température de l'air é en degrés centigrades, 68 — + 1= 0,072383.1,006559, la température de l'air £ en degrés de Fahrenheit, b N IT=;,, 0 la hauteur du mercure dans le baromètre en pouces angl., (réduite à 0 de Réaumur ou centigr.) b 10° Q Davic LE DES b en lignes de Paris, b CA EME | to à ‘0 Il 73650 b en millimètres. A étant la demi-élévation de la ligne de vision au- dessus du sol, on à 5,8834 ) ; : 17 … quand À est donné en pieds angl. AD D!) 0,92007 ; II=i+-—,... » A» » en toises, | 1,7932 : = SPA»: ‘» "en‘mêtres. Nous avons comparé notre formule ct celle de M. Struve aux observations pour faire voir jusqu'à quel degré elles satisfont à la nature. Commencons par les réfractions normales dans les plaines, telles que sont les step’es au nord de la chaine des hautes montagnes du Caucase. Lors du nivelle- ment trigonométrique en 1836 et 1837, on a trouvé que pour les signaux peu éloignés et peu élevés, à la température de + 16° de Réaumur et à la pression barométrique de 29 pouces angl., le coefficient de la réfraction terrestre normale est, par un grand nombre des déterminations qui s'accordent bien entre elles, u — 0,087. Les élévations des signaux excédaient rarement 40 pieds anglais. Dans les mêmes circonstances notre formule donne u — 0,0834, celle de M. Struve p — 0,09365. M.M. les officiers, qui ont travaillé à la triangula- tion entre Stawropol et Novotscherkask, sont parvenus à des résultats plus discordants entre eux, que ceux qu’on a trouvés en 1836 et 1837; cela tient à ce que les observations n'ont pas été faites strictement lors des époques des images tranquilles. Ils donnent en termes moyens : | f-5E Élévation | nombre tempéra- Poe | C moyenne b- | d'observ. ture & dè Drere moyen | en pieds k d | | angl. 0,0865 17, au matin + 14,9 R 330,84 531"| 127 999 |+- 20,5 R1333,871698" b1 0,0975 39, au soir + 16,7R331,711666"| 129 0,0819 20, ausoiret | aù matin, Valeur moyenne probable : u — 0,0909 , = + 1891 R; b— 332,57 1.de P.; élévation 114 pieds angl. D’après M. Struve on aurait dans ce cas: À == 57 pieds angl, p = 0,0789; d’après notre formule 0,082. Nous avons encore à considérer les réfractions ter- restres qui se rapportent aux sommets des hautes mon- tagnes, les lieux d'observation étant tant dans les plaines, que sur de grandes élévations. Pour le pre- mier cas nous trouvons plusieurs déterminations tirées du nivellement trigonométrique exécuté dans les an- nées 1836 ct 1837 entre la Mer Noire et la Mer Caspienne. Nous nous bornons à donner pour chaque montagne la moyenne de plusieurs détermination, ainsi que les éléments numériques nécessaires pour déterminer g d’après notre formule et celle de M. Struve. 305 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 306 hauteur È ee. Baron ré. ae Coeff. de la Se Nom de la montagne. SRE \ j de Pair CR DONS moyenne | bservé te Las , 2x moyen. Réaum. | angl. | es | équ. () | ARTE Beschtau.. 17100 1°12/07 |0°31°°0"|+ 16,1] 29,1 4670 0,0752 0,0794 0,0727 Kasbekee eu ex 14719 |1 630 |+20,3| 29,2 | 15975 10,0696 0,0665 0,0685 Anonyma . . . .. 9 1236 |0 5824 |+ 19,6, 29,0 | 16201 |0,0693/0,0662/0.0687 Cime orient. d'El- | | borous, en été. . |1 3936 |1 1624 |+ 17,0) 29,04 | 17893 |0,0715.0,0677 0,0715 » en hiver. . [0 4842 |1 54 6 |— 2,2! 98,44 | 16753 |[0,0934 0,090210,0928 L'accord de la formule de M. Struve avec les ob- | téorologiques. Dans le tableau suivant k indique la servations est presque parfait: notre formule s'éloigne ‘un peu. Les recherches de la réfraction, quand on observe d’une cime élevée le sommet d’une autre montagne, ont été faites en grande quantité par M. M. les officiers . de l'État major et du corps des topographes en 1850 et 1852. Nous nous contenterons de présenter les ré- sultats moyens de chaque série d'observations pour les- | quelles nous avons les indications des instruments mé- 1. Station Adjevane (H = 9056): hauteur angulaire apparente du point de vision, € la température de l'air sur le lieu d'observation, B la hauteur de la colonne du mercure dans le baro- mètre, Z la témperature du mercure, C la distance géodesique de l’objet observé en arc, w l'élévation de cet objet en pieds anglais au-dessus de l'observateur, H Vélévation au-dessus du niveau de la mer en pieds angl.; é et T représentent les degrés du thermomètre de Réaumur. E ‘ Objet obs. h C : . 4 1 | t | u E Hette I. Hodorely. : . + 0°2759,0102:20/46/41243,59| + 6,7|+..6,711410; 4 | 221 IT. Emlekly . . . +0 411,7|0 29 4,6,243,46/+ 6,8+ 6,8] 962] 3 | 222 III. id. » « 246,30) + 11,3|+ 13,2) — | 3| 202 IV. Schindlyar. . —1 15 58,310 25 14,41243,30|+ 10,3/+ 9,9,2827| 5 | 23 V. Toneti : . :.: —1 20 8,410 23 11,81243,86 + 6.,8|+ 6,812820| 9 |0*et5! VI. Mitasminda . . — 0 48 0,710 35 51,0/244,07 + 6,7+ 6,711591| 3 5 VII id. » k 246,19|-+ 13414134 20/5) 91 VIIL. Sarhlyabert . — 0 18 12,810 44 50,2/246,06/+ 6,7/+ 6,7| 333) 5 51 pouces ; angl. IX id. » « 21,787|2 7 18/3200 Duo X. Hermouch . . —0 215,910 42 18;1121,786 + 1,1 + 1,1/1411|7 3 1. de P. a PRET à » 2461824 1141/2413 102,16 1008 XII. Kasbek. . . . +0 36 44,011 2 22,4/244,05|+ 6,7|+ 6,717490] 2 | 215 Les coefficients de la réfraction terrestre: : calculé | : calculé À RPAonne lé () M, Etre. JADE d'eRe ns M Shure. 250-009 0,0710 0,0624 VII. 0,0630 0,0645 0,0569 II. 0,0719 0,0709 0,0626 | VIIL 0,0629 0,0718 0,0639 III. 0,0534 0,0643 0,0583 IX. 0,0692 0,0720 | 0,0639 1V:00:0374 0,0712 0,0596 X. 0,0691 0,0706 0,0683 Vr/0:0311 0,0712 0,0620 XI. 0,0618 0,0674 0.0570 VI. 0,0643 0,0715 0,0622 |:‘XII 0,0636 0,0670 0,0613 Tome XX. 20 307 Bulletin de l’Académie Impériale 308. ————— 2. Station: Miasminda (H — 7485): Objet observé. ñ C B T t 7 8 Le g ; 1. de P. Zz I. Ardjevane + 0°:7 9/710°35 51,01258,45/+ 12,0|+11,711591| 9] 3 II. Toneti — 0 38 10,810 30 0,71258,20|+ 12,3|+ 12.211228] 6| 3 TT: id. « « ‘1258,80|+ 13,0|+ 13,0| — 9! 4 IV. Horovany . — 1 37 40,910 25 49,61258,45|+ 12,2|+ 12,013872| 9) 38k V. Sirhlyarbert. . +0 12 45,610 35 32,71258,62|+ 12,8|+ 12,7,11924)12| 3 | pouces angl. VI. Hermouch +1 33 54,010 16 35,6| 22,96\+ 24,4|+ 18,6,3002) 3| 1 VII. Holowdour . . +1 22 53,410 11 53,6| 22,96) + 24,2|+ 18,613130| 3] 1 Les coefficients de la réfraction terrestre: x Observé. d’après d'après x Observé. d’après | d’après l’équ. (!) M. Struve. È Péqu. (!) M. Struve. I. 0,0678 0,0615 0,0613 V. 0,0569 0,0684 0,0604 IL 0,0692 0,0708 0,0609 VI. . 0,0658 0,0606 0,0551 III. 0,0444 0,0706 0,0603 VII. 0,0569 0,0606 0,0551 IV. 0,0471 0,0728 0,0608 3. Station Hermouh (H = 10467): de NN PR. MR ET. Objet observé. h C | B SH t | % 3 Héure X 1. de P. = I. Ardjevane . —0°40 25210°49/18/11232,40|+ 11,8 +11,011411| 8| 4% I id. « — 232,80/+ 4,7+ 4,5! — | 2120 III. Mtasminda . — 1 5029,610 16 35,61232,28 + 11,7, + 11,3,3002110,21 et4! IV. Sirhlyarbert — 0 39 6,410 21 20,11232,25 + 11,7/+11,411078111/214«4% V. Holowdour . +0 433,810 8 21,31232,20 + 11,4/+ 11,0) 127|11/21}«4x VI. Sillehahoh . +1 4449,410 11 9,412392,80|+ 11,6|+ 11,312178| 8|201«4 VII. Adaïhoh . . +1 3629,110 24 52,0,232,25|+ 11,6|+ 11,114779| 5|214 VIIL. Teply. . . . +1 5956,0| 17 45,71232,24|+ 11,4, 10,6,4045| 5121 IX. Kasbek. . . +2 17 22,8], 23. .2,91232,37|+11,4/-10,8/6081|:5 201 Les coefficients de la réfraction terrestre: ; caleulé s | calculé ! MODE Ni re gets Le M OM | fan O0] CMténre FS0:0787 0,0650 0,0558 VI. 0,1406 0,0602 0,0554 II. 0,0595 0,0718 0,0616 VIL' 00337 0,0603 0,0554 III. 0,0882 0,0654 0,0553 | VII. 0,0811 0,0609 0,0558 IV. 0,0932 0:0640 :° ! 0,0560 IX. 0,0401 0,0600 0,0555 V: 0,0999 0,0632 0,0604 des Sciences de Saint-Pétersbour£g. 4. Station Holowdour (H= 10595); x | IL. | IL. Objet observé. h C B 3, # = Heure X 1. de P. À I. Mtasminda . . . —2°3447/110°11"53/6/231,00|+8,8|+ 9,413130)7 | 204 IT. Hermouch — 0 12 55,1 8 21,31231,08|/+9,8)+ 10,5| 127] 3 | 21% IT. Sillehahoh +1 35 18,0| 11 29,61230,98|+8,4|+ 9,2 2050! 6 | 201 IV. Adayhoh . . . . +1 10 12,9/ 30 41,2/230,98 + 8,3|+ 9,4[4650| 4 | 204 Les coefficients de la réfraction terrestre : | calculé | calculé X Observé. | d’après | d’après X Observé | d’après d’après ï l’équ. () |. M. Struve. à | l’équ. (1) M. Struve. 1510,0358 | 0,0664 | 0,0565 III. 0,0831 0,0628 0,0605 II. 0,1402 | 0,0640. | 0,0605 | IV. 0,0505 0,0612 0,0556 5. Station Sälehahoh (H = 12645): Objet ob é l C B T7 t £ jet observé. û ; u < x L de P 5 Heure I. Sirhlyarbet . . —1°21'36,9|0° 26 37/11214,70|+ 9,0|+ 9,219389] 9 223et41 IL. Hermouch. . . —1 55 58,0| 11 9,41214,76|+9,2/+ 9,3/2178)7 222et41 III. Salltschahoh . — 1 46 37,6| 11 29,61214,60|+ 8,6, + 8,712050| 8 22 %et4i IV, Kriouhoh…. : . 1, 1 11,9/° 15 42,71214,73|+ 8,7 +8,8 1481) 6 22 ?et4% V. Adayhoh + 0159119 931021 0,3 214,73|+8,7|+ 8,8,2599)8 29 ?et4% MITA TEpINER ere + 1 59 37,2 8 30,6,214,70/+ 8,4) + 8,6,1865| 6 224 VII Kasbek . . . . +2 31 27,610 13 53,91214,22/+ 8,7|+ 8,913901| 5 122% DER nn, En he ne Di UN Re : | calculé | calculé a: Obstrvé. d’après d’après X Observé. d’après d’après = Péqu. (1) M. Struve. S | l’équ. (1) M. Struve. I. -0:0867 0,0632 0,0527 V. 0,0665 | 0,0598 0,0530 IvE01089 0,06235 0,0527 VI. 0,0442 0,0602 0,0533 I 200:0 779 0,0625 0,0530 VIE:00/0297 0,0588 0,0528 1V.1%0,0829 0,06235 0,0532 6. Station Sirhlyarbert (H— 9389): à Objet observé. k c B T t : S at D A I. Ardjewanne —0°26/45/310° 4450721242,76|+ 11,7|+ 13,0] 333]2 | 237 II. Hermouch . . . 0 49 13,810 21 22,6,242,63|+ 9,7.+ 9,511076|8 | 21 III. Silletschahoh. . +0 54 39,710 26 57,11242,21|+ 10,01 + 10,113256 6 | 23 EVeTeplyisu.l. 7. + 1 34 29,1/0:26 50,91242,13 + 9,4% 9,515121|9|214 V. Elborous. . . . +0 30 48,811 15 35,11241,94+ 8,4|+ 8,619183|7 203 VI. Kasbek + 1 18 24,80 40 50,5/242,381|+ 9,7|+10,217157]| 6 21} Les coefficients de la réfraction terrestre : à CES ee calculé à Observé. ’après d'après e iryé d’après d’après RES Péqu. (1) M. Struve. X nantes l'équ (1 M. Struve. I. 0,0644 0,0651 0,0580 IV. 0,0706 0,0644 0,0591 0.0905 0,0673 0,0596 V. 0,0614 0,06338 0,0598 0,0602 0,0634 0,0588 VL110,0611 0,0624 0,0585 20* 311 Bulletin de l’Académie Empériale 312 7. Station Xriouhoh (H— 11164): | . da x Objet observé. h | C , ee TJ t u È House I. Silletschahoh. .. . + 0° 45” 29210° 154977 297,94|+ 7.3 + 7,5|1481| 8 QT HT Kionhoh : 1... ! 045,21 "13:37,3 927,95 + 7,0|+ 7,1 66/10 21} TA dyhon 5. ss + 1 43:37,9 20 13,41227,26|+ 7,0) + 7,214080)10 21: EVSTenIye. Ca. +35 9 34,4 9 43,21297,25|+ 7,3|+ 7,5\3346|10 234 pouces à angl. NE Kasbek ”.:. : :. +3 1 58,6 15 59,0120,052|-+ 5,7] + 7,4/5382 9! 211 Les coefficients de la réfraction terrestre : de | bien rs da près Fe pied He da rès X CARE | Dé (1) M. Eure X D A one () M. Étruve: I 0,1004 | 0,0642 0,0574 IN400;0750 0,0636 0,0572 00 1197 0,0670 : 0,0574 V. 0,0416 0,0620 0,057 III. 0,0715 0,0631 0,0574 8. Station Xionhoh (H = 11250): F=] Objet observé. h C B 419 t uw | Hevrel = l°'del: E I. Kriouhoh . . . —0° 9/32%210° 13 37:31226,44|+ 6,6|+ 6,5] 66]5122 et21 II. Adayhoh . . . +3 34 57,110 10 17,71226,45 + 6,5|+ 6,4/4014]) 5 |21%et21 THLSTeply seen +92 ‘8 34,010 13 41,11226,45|+ 6,7|+ 6,5,3280|5 21$et2} : IV. Kasbek . . . . +1 30 35,8] 28 35,41226,40 + 7,0|+ 7,0,5316]| 423 Les coefficients de la réfraction terrestre : û calculé calculé & l’aprè d’après e A d'après l'après in PO GE EN CM lé (De | Méta Le 01151 0,0631 0,0680 IIL 0,0918 0,0606 0,0580 II. 0,0913 0,0601 0,0590 IV. 0,0743 0,0624 0,0573 9. Station Schindliar (H = 6229): B | Objet observé. h C pouces PE CNET OR ; E Heure. û angl. | | L. Emlekly . . + 2° 20' 26/4/0° 14’ 28/5/24,030/+ 12,9) + 12,913790| 41234 IL. Ardjewanne. + 0 50 43,8) 25 14,4,24,050 + 12,5) + 12,512827112|122 ME Li à — |24,037|+11,6/+11,6| - 8! 32 juin IV. Liallewar. . +0 46 42,1 1 17,9/24,059|+ 10,3, + 10,312163| 9! 65 « V. Toneti . . . —0 12 25,9| 25 13,4/24,052/+ 11,4/+11,4| 8] 9/21 LA AI _ | 124,060! 10,5 + 10,5] — |10| 34 Les coefficients de la réfraction terrestre : ; calculé | | calculé à Æ Oum | une, | ie | Ouen | je | I. 0,0628 0,0692 | 0,0599 IV. 0,0435 0,0728 | 0,0676 IL 0,0560 0,0707 | 0,0633 V. 00380 | 0,0736 | 0,0730 IT. 0,0586 0,0714 | 0,0640 VI. 0,0330 | 0,0746 |: 0,0740 313 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 314 D RÉ 10. Station Hodoreby (H — 10466): Fe] Objet observé. h C B 1 trdautilre x J | L. de P. | LE Heure. ' I, Ararat . . —0°21/16,711°4919,61232,43| + 3,1|+ 7,5) 16450/12|211 et2:40" IT. Elborous .. — 0 27 19,012 -6 5,71232,30|+2;1|+7, 716106! 7123 III. Kasbek : . +0 5 8,3|1 22 49,4 231,86 + 1,8!+ 1,8 6080, 6121à IV id. | — 229,50 |+- 4,2 + 4,2 — | 4,204 V. Emlekly . —0 21 39,110 16 11,41231,96|+ 3,1 +,3,1) 447] 5 23 h VI. id. — 229,60 |+ 7,8 er 231 ‘1 NII. Karakay . 0 32 3,210 16 7,71231,98)+ 3,2, + 3,211114|) 4 31 “. VIII. id. 221080 406,3 |: 6,9 1-2APG)20R Les coefficients de la réfraction terrestre : calculé calculé M Observé. d'après | d’après xX Observé. d'après d’après l’équ. (1) M. Struve. l’équ. (1) M. Struve. 1,/0,0507 0,0662 0,0584. V. 0,0639 0,0754 0,0635 IL 0,0662 0,0659 0,0662 VI. 0,0662 0,0668 0,0588 | TIT20:0571 0,0640 0,0634 VII 0,0639 0,0716 0,0627 IV. 0,0611 0,0614 0,0606 | VIIL 0,0695 0,0673 0,0608 11. Station Emlekly (H— 9018): B Objet observé. nu c Does pe t AE X angl. = I. Hodoreby. . . . . +0° 731/210°16/11/4/20,850|+ 9,2/+ 9,2] 447|6 | 04 IT. Ardjewanne. . . . — 0 33 16,40 29 4,6,20, 855|+ 9,0|+ 9,0] 962|7| 03 III. Schindlyar . . . . — 2 34 54,910 14 28,5 20,857|+9, 2/+9,213791|7 | 11 Les coefficients de la réfraction terrestre: 1 calculé calculé X Observé. d’après d’après \ Observé. . après d’après | l’équ. (?) M. Struve. La l’équ. (1) M. Struve. I. 0,0491 |. 0,0662 | 0,0589 III. ‘0,0323 0,0688 0,0576 II. 0,0452 | 0,0676 | 0,0583 12. Station Schindlyar (H = 6228): ——————— B £ Objet observé. h C pouces T U u :|$ | Heure. *X angl. LA I. Elledah . . . . —2°1458/110°15'11/7124,040|+ 13,8|+- 13,813433] 5 | 04 Les coefficients de la réfraction, terrestre : calculé Observé. d'après d'après l'équ. (1) M. Struve. 0,0341 0,0739 0,0647 Bulletin de l’Académie Empériale 816 13. Station Ahdah (H = 11710): £ Objet observé. h C B T t u — ñ m | Heure X ARR Ce LARMES Fe I. Alaguez . . . + 0° 3/38/0/0°43' 3/71196,42| + 6,3 + 6,311726/15|214 IT. Hezaldaria . . —0 15 12,310 25 49,21197,19| + 6,8 + 6,8| 105113 221 III. Ketschaltopa . — 0 58 1,410 39 6,21197,08/+ 8,2) + 8,212658 4 15 IV. Karniarich . . — 1 14 48,210 29-27,81196,71|+ 7,9|+ 7,913135|16|201et31 V. Ararat. . . . +0 45 15,3,0 43 46,61197,79|+ 5,9, + 5,9/5205124 20723" VI. id. ; | === 1196,35 +7,35|4+7,3| — 3 34, VIT. Harvirab . . . — 3 16 40,710 26 57,11196,28|+ 7,0/+ 7,0/8749/20/201 Les coefficients de la réfraction terrestre : calculé calculé s Observé. d’après d'après à Observé. d’après d'après X °c l’équ. (1) M. Struve. X Te Péqu. (1) M. Struve. 1:%"0:058D 0,0560 0,0497 V. 0,0506 0,0551 0,0506 111%0,0538 0,0581 0,0556 V1##%0,0509 0,0470 0,0494 IIT. 0,0461 0,0568 0,0492 VII 0,0409 0,0678 0,0499 IV. 0,0654 0,0589 0,0492 14. Station Hazaldaria (H = 11605): £ Objet observé. h G B UE t UORS x | 1. de P. he LRARdAR ee. 4 — 0°10’ 36,910°25/49/21199,16|<+ 11,9|+ 11,9| 105|3| 23 IT, Ketschaldah(topa) — 1 3 20,610 29 23,61199,06|+ 11,5|+ 11,512553|4| 1 IT. Koukadah . . . . —0 41 8,210 27 14,21199,06 + 11,4/+ 11,411324|4| 1 HN PATATAL: Le. + 0 19 51,111 O 4,11199,09|/+ 11,9]+ 11,9/5310,5 | 1} Les coefficients de la réfraction terrestre : cadcu Le | calculé \: Observé. d’après d’après e servé. d'après d’après AN PES léqu. (1) M Sur. NAS | l'équ. (!) M. Struve. 1::%0,0591 0,0540 0,0519 T0 0,0558: . 11 0,0552 0,0473 LEA 0 03718 0,0560 0,0473 IV. 0,0490 | 0,0518 0,0464 15. Station Koulp (H = 4204): ù Objet observé. h C je T 3 Le 8 Heure X angl. Z I. Alahez . . . . + 2° 1'31/310°37 12/8125,996| + 18,9/+ 18,9] 9233114] 221 IT. Ahdah . . . . +0 17 16,911 2 33,0,25,968|+ 19,9|+ 19,9) 7508110] 224 IL. Ararat © . . . +3 6 28,910 35 8,2125,960 + 19,1|<+ 19,1112713/125] 22 IV. Karniarich . . +0 38 35,110 41 34,3,25,960/+-18,6|+ 18,6! 4372118) 214 V. Tschinhill. . . +2 27 54,510 22 50,5,25,972)+ 20,4|+ 20,4) 6441] 9/22 VI. Perlidah . . . +4 20 24,010 13 35,4126,004|/+ 19,2 + 19,2 6446116), 211 Les coefficients de la réfraction terrestre : calculé : . calculé , A NÉ CRE ARR 1° :0:0739 0,0660 0,0620 IV. 10/0726 0,0684 0,0622 II. 0,0574 0,0610 0,0610 V. 0,0566 0,0651 0,0606 10 /0,0592 0,0617 0,0617 VI. 0,0450 0,0663 0,0617 317 ; des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6. Station Ararat (H = 16916): 315 Objet observé. h | C | ER “LIN HSE a S Heure. X angl, Ua | £ L'HHOodoreD yet ur —1°98! 3/011°4919%6/16,238|+ 2,0 — 4,0 6450] 1 [194 IE Tansiameh.. © : :—1 3251.71 0 52,6/16,280/—1; L] + 0,316716| 1 119% HTrAlahezmm m8 e-14:59,3,0" 49" 31:61 4626723 0!+2,713479| 5 |201 ENS Ada PRET — 1 29 2,20 43 46,3116,274—1,1,+ 2,515204) 5 |21 Ne Murhuzs}.07. 22 1%3020,3|1 15:12,3116,279 Le:9n9 + 0,2 7063] 1 |20 VI. Karalhotsch. . . . — 1 29 11,411 13 48.3116,267 +- 1,0/+- 4,0,6835|.2 204 VIL Hezaldaria : : . . —1 19 54,211 O 4,1116,275— 1,0 2,4,5310,5 |21 NICE —11720,7|1 27 3,1116,275|— 1,0|+ 2,4/4520/5 |21:6 IX. Koukidah: . ..... — 1 32 40,610 59 23,4116,270|+ 0,3 + 3,716633| 2 [215 X:/Kapoudih:. —1 933,81 25 29,8116,273|— 0,8 + 1,8/14063| 5 [215 XI. Mihtikyan . . . . —1 16 7,811 25 44,0!16 265|+ 0,1|+ 4,415062| 1 |204 XI Pda rune — 1 43 35,910 42 56,8116,258|— 1,4, + 2,8,16265| 3 |21 NTM OR ne Te es LOT E 35 910 42 56.8 16,280|— 24|—+ 2,416265| 3 [20 Les coefficients de la réfraction terrestre : , calculé , ; calculé DR Onere ie dant SAR 216 RQ herve UE LISE, sn SEUe INA O UD OI 0,0683 0,0546 VIII. 0,0658 0,063 0,0508 II: 0,0549 0,0652 0,0513 IX-260:0507 0,0629 0,0498 600581 0,0678 0,0495 X: “0,0532 00632 0,0513 Eve 00562 0,0620 0,0496 XI: 00584 0,0618 0,0493 V::4.0,0452 0,0666 0,0513 XIL1e010527 0,0624 0,0493 VI. 0,0440 0,0623 0,0484 | XIIL 0,053 0,0628 0,0497 NII. 0,0532 0,0626 0,0495 17. Station Seigrama (H = 9059): Objet observé. h O0 B JA t w É | | m | Heure X 1. de P. | pes [. Kapoudich . . . + 0°18/15,210°49°15,2,243,40/+ 1,3) + 1,5 3796) 5,] 221 IL. Gueschtasar. . . +0 22 28,210 12 26,41243,14|+ 1,6 + 1,7| 6534 234 III. Kaschkadah. . . +0 -9 32,510 29 35,21243,14|+ 1,6|+ 1,611273) 4 | 221 IV. Sivelan. . . . . +0 46 59,010 52 44,61242,75|+ 4,4]+ 2,2/6805] 4 2194 Les coefficients de la réfraction terrestre :. calculé c'a.l'GuilNé Ob &: d’après d’après A Observé. d'après d’après X HA l’équ. (1) M. Struve. X PRATÉ | l’équ. () M. Struve. 1000609! 0,0761 0,0670 III. 0,0700 | 0,0774 0.0672 FL: :0,0853 0,0776 0,0671 IV. 0,0581 | 0,0730 | ‘0,0659 18. Station Horovany (H = 3593): Fe] Objet observé. h C B T. t w A X 1. de P. Z : | Heure. I. Tonety .... +158" 6%010°12" 1/31298,01|+ 18,5 18,2/2645| 9) 21% II. Mtatsminda . . +1 12 21,910 25 50,0[298,01[+ 18,1|+ 17,9/3872|11 JA 221 III. Kadiery . . . . +0 57 13,410 11 52,7|298,08[+ 18,0] + 17,8 1326]10| 215 319 Bulletin de l’Académie Hmpériale 320 : ——————]—————"——————…—— ——— —…———" ——— ——— Les coefficients de la réfraction terrestre : EE —————— calcule CAC à Observé. d’après d’après 4 Ob 6. d’après d’après X pit Véqu O) M. Struve. X D l'équ. (1) M: Struve: 1#0,0356 0,0715 0,0640 JET... 0,0655 0,0728 0,0646 II. 0,0705 0,0711 0,0643 19. Station Tonety (H— 6237): Objet observé. h C B T° b u e X 1. de P. | ie [. Schindliar . . . —0°1253,5)0° 252 3:41271,08|+ 12,3|+11,3| 8]7| 21: II. Ardjevanne. . . +0 56 56,5] 0 23 11,91271,23|+ 12,3| + 11,512819]7| 21 IT. Mtasminda. . . +—0 8 10, 1 0 19 26,51271,14|/+ 11,8|+ 10,5,1229| 6 4 IV. Horovany . . . —2 10 7,410 12 1,31271,14\+ 12,0 + 10,812643|7| 21 VRAIS Le EMA 6.0! 0 10 49,3/270,14|+ 8,6|+ 8,411561| 6 1 \ Les coefficients de la réfraction RÉ : calculé | calculé à bsérvé : ’après d’après À svÉ. l'après d’après X as l’équ. (1) M. Se X PRE | l'équ (1) M. Sent. L 0,0685 | 0,0742 0,1378 IN°200:059 1900770 0,0649 II. 0,0606 | 0,0719 0,0645 Y. 0,0627 | 0,0786 0,0674 à III. 0,0796 0,0748 0,0655 | à 20. Station Djanguisar (H = 6351): B F + Objet observé. h C pouces 1 t A] re; ‘| angl. ee I. Kouladasch. . . + 0° 6'42%610° 26 13/0 23,709|+ 11,7|+11,7| 910|3] 22 IL Velidah . . . . —1 34 28,610 17 32,9 23.709 + 9,4 +" 9,4/2656| 3 | 22 IIL Lenkoran. . . . —3 43 33,110 16 38,4123,708|+ 9,3|+ 9,3/6357]5 ‘213 Les coefficients de la réfraction terrestre : calculé calculé x Observé. d’après d’après X Observé. d’après : Aanrès £ l’éqn. (!) M. Struve. 5] Péqu. (1) M. Struve. 1#20:0528 0,0739 | 0,0654 EL. #0:0221 0,0800 0,0655 Il. 01384 | 0,0779 |.:0,0654 21. Station Koulatschasch (H — 7272): LT ——_—_— — —]—— ——— B À ” Observé. h C pouces 44 ë u = Hate p angl. Z RTS one —(0°23/45/411°13/47/3123,087|+ 6,0|+6,011717|2| 14 IL. Heschtasar . . . . +0 17 21,410 37 42,2,93,166|+ 3,5|+3,5,2421,3| 1 TL. Malikkasim . . . . —2 30 44,910 19 55,6123,128|+ 4,0|+ 4,0 4971|4! 14 IV. Djonguisar . . . . —0 32 56,010 26 12,6123,080|+ 3,6|+3,6| 920) 4! 1% NS AVE LIEU ne: +142 "8%|0:59:33;1 23,150|+ 3,5|+ 3,518520] 6 1 Les COGAIqnts de la réfraction terrestre : calculé ù Observé. d'après | d’après J Péqu. (1) M. Struve. I. 00724 | 0,0777 0,0671 II. 0:0778 | 0,0795 0,0699 III. 0,0783 | O,0841 | 0,0689 x calcul : à ÿ 6. d’après d'après AL or | léqu. (1) | M. See IV. 0,0649 0,0836 | 0,0692 V. 0,0584 | 0,0733 | 0,0693 | | 321 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 322 On peut tirer de ce tableau les conclusions sui- | Notiz die reflexhemmenden Mechanismen betreffend. vantes : 1) M.M. les officiers ayant observé pour la plu- part entre les époques des images tranquilles du matin et du soir, ont peut-être obtenu les réfractions ter- restres plus petites que n’est la réfraction normale. La moyenne des nombreuses déterminations à 21 sta- tions donne le coefficient de la réfraction terrestre : d’après les observations, d’après la form.(l), d’après M. Struve. 0,0643 0,0675 0,0606. 2) En examinant les observations des M.M. les of- ficiers, on trouve des changements du coefficient de la réfraction tellement brusques et rapides, qu’ils ne peu- vent être expliqués que par un dérangement de l’in- strument ou quelque autre source d'erreur. Ces cas exceptés, il reste encore un grand nombre des déter- minations de la réfraction terrestre qui méritent la confiance. Quoique les observateurs ne disent rien sur l’état des images, mais cette omission est moins im- portante qu’elle ne serait pour les observations faites dans les plaines, parce que le rayon visuel partant d’une cime élevée au sommet d’une autre montagne s’éloigne beaucoup de la surface du sol et ainsi les causes des ondulations des images des signaux agissent faiblement, de sorte que dans ce cas les images des objets observés paraîtront presque tranquilles à toutes les heures de la journée. 3) En terme moyen la formule de M. Struve s’ac- corde très bien avec les observations faites sur les montagnes du Caucase; il n’y a qu'un seul cas quand cette formule paraît être en défaut, c’est quand la différence entre des niveaux de lobservateur et du signal observé est très petite, par exemple de 4 à 8 pieds; la formule donne dans ce cas une réfraction plus grande, qu’elle ne l’est en réalité. 4) Notre formule donne les réfractions un peu trop grandes pour les cimes élevées et trop petites quand on observe les signaux situés dans les plaines. Cela tient probablement à ce que la diminution de tempé- rature des couches aériennes ne commence pas immé- diatement de la surface terrestre, mais à une certaine hauteur au-dessus du sol. Au reste les différences ne sont pas considérables et appartiennent au même ordre que celles qui sont relatives à la formule de M. Struve. Tome XX. Von J. Setschenow. (Lu le 12 novembre 1847.) In einem vor kurzem erschienenen Artikel «über die Fortpflanzungsgeschwindigkeit der Erregungen im Rückenmarke» (Bull. de l’Ac. Imp. d. sc. de St.-Pé- tersb., T. XIX, pag. 394— 400) berührt Herr E. Cyon unter anderem die Frage über die Bedeutung der Türk’schen Reizungsmethode und der von mir mittelst derselben am Frosche gewonnenen Resultate. In erster Beziehung stellt er die erstaunliche An- sicht auf ,dass durch diese Methode die Fortpflanzungs- geschwindigkeit der Reizung durch die peripheren und centralen Nervenstücke gemessen werde (1. €. $. 396). In zweiter Hinsicht kommt er aber zu dem Schlusse, dass durch Erregung der centralen Hirnpartien wahr- scheinlich nicht die Reflexthätigkeit als solche ge- hemmt, sondern nur die Übertragungszeit der Erre- gung verlängert werde (1. €. $. 398); mit anderen Wor- ten, dass meine mittelst der Türk’schen Methode an- gestellten Versuche für die Existenz reflexhemmender Mechanismen nicht als beweisend angesehen werden dürfen (1. c. S. 399). Die erste Behauptung ist in der That erstaunlich: Herr Cyon hat hierbei zwei Processe mit einander verwechselt, von denen der eine nach seinen eige- nen, und zwar in derselben Abhandlung angeführten, Versuchen nur Hundertstel einer Secunde (1. c. S. 397), der andere dagegen immer einige volle Secunden dauert. Diese sonderbare Verwechselung kann ich mir nur dadurch erklären, dass Herr Cyon sich weder die Mühe gegeben hat auch nur einen einzigen Versuch nach der Türk’schen Methode an- zustellen, noch jene Schriften zu lesen, die er kritisirt. Die zweite Behauptung künnte ich unberübrt lassen, weil sie nach Bescitigung der ersteren in sich selbst zusammenfällt; der grüsseren Anschaulichkeit wegen will ich dennoch die von Herrn Cyon bei Reizung der mittleren Hirntheile erhaltenen Zahlen mit denjeni- gen zusammenstellen, welche von mir bei Reizung derselben Hirntheile durchschnittlich beobachtet wor- den sind. Ich Herr Cyon Vor d. Reizung 0,008" Wäbrend d. Reizung 0,015 Und diese beiden Zahlenreihen sollten eins und das- selbe ausdrücken! 6" mehr als 1 Minute. 323 Bulletin de l’Académie Hmpériale 324 oo Zum Schlusse darf nicht unerwähnt gelassen wer- | Verhandelingen der koninklijke Akademie van Weten- den, dass die Bedeutung der Türk’schen Reizung in demjenigen Sinne erprobt worden ist, welchen Herr Cyon von den Versuchen verlangt, die bestimmt sind, das Vorhandensein einer Hemmungserscheinung zu beweisen (1. c. S. 396). Hätte er sich die Mühe gege- ben, meine Abhandlung über die reflexhemmenden Me- chanismen (Berliner Auflage, 1863) durchzublättern, so würde er S. 4 Folgendes gefunden haben: «Es wäre voll- kommen nutzlos, hier den Werth der Türk’schen Me- thode zu discutiren, da es von ihm selbst geschah, in- dem er eine vollkommene Übereinstimmung der auf diese Reizungsweise erhaltenen Resultate mit denjeni- gen fand, welche mittelst der mechanischen Compres- sion der Pfoten erhalten worden waren. Ich kann zu dem Gesagten nur hinzufügen, dass in meinen Ver- suchen diese Übereinstimmung ebenfalls existirt. » - —es— BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Fünfzigster Jahres-Bericht der Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur über das Jahr 1872. Breslau 1673.28: Abhandlungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterlän- dische Cultur. Philosophisch-historische Abtheilung 1872 — 73. Abtheilung für Naturwissenschaften und Medicin 1872—73. Breslau 1873. 8. Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften. Phi- losophisch-historische Classe. Bd. 72 H. 1 — 3, Band 73 H. 1—3. Wien 1872—73. 8. ———— Mathematisch-naturwissenschaftliche Classe. Abth. I. Band 66 H. 1—5, Bd. 67 H. 1—5, Abth, II. Band 66 H, 1—5, Bd. 67 H. 1—53. Abth. III. Bd. 66 H. 1—5. Wien 1872—73. 8. Almanach der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. 23° Jahrgang. 1873. Wien. 8. Mittheilungen der Kais.-Künigl. Mährisch-Schlesischen Ge- sellschaft zur Befürderung des Ackerbaues, der Na- tur- und Landeskunde in Brünn. 1873. Jahrge. 53. PBrünn. 4. Jahrbücher der Küniglichen Akademie der gemeinnützi- gen Wissenschaften zu Erfurt. Neue Folge Heft VIT. Erfurt 1873. 8. Monatsbericht der k. preussischen Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. 1873 November, December, 1874 Januar, Februar, März. Berlin 1874. 8. schappen. Dertiende Deel. Amsterdam 1873. 4. Jaarboek van de koninklijke Akademie van Wetenschappen gevestigd te Amsterdam, voor 1872. Amsterdam. 8. Verslagen en mededeelingen der koninkhjke Akademie van Wetenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Tweede Reeks zewende Deel. Afdeeling Letterkunde. Tweede Reeks derde Deel. Amsterdam 1873. 8. Processen-verbaal van de gewone vergaderingen der ko- ninklijke Akademie van Wetenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Van Mai 1872 tot en met April 1873. Proceedings of the Royal Society of Edinburgh. Session 1872—73. (Vol. VIIL.) 8. Transactions of the Royal Society of Edinburgh Vol. XXVII Part 1. For the session 1872—73. 4. Oversigt over de Kongelige Danske Videnskabernes Sel- skabs Forhandlinger og dets Medlemmers Arbeider i Aaret 1873. X 1 Kjobenhavn. Mémoires de l’Académie Royale de Copenhague. 5° série. Classe des Sciences Vol. X. M 3—6, Lütken Chr. Fr. Bidrag til Kundskab om Arterne af Slægten Cyamus Latr, eller Hvallusene. Zeuthen, H. G. Almindelige Egenskaber ved Systemen af plane Kurver. Thomsen, Julius. Thermochemiske Undersügelser XII. Hansen, P.C. V. En Sætning om den Eulerske Factor etc. Kjobenhavn 1873. 4. Nova acta regiae Societatis scientiarum Upsaliensis. Seriei tertiae vol. VIII. fase. IT. Upsaliae 1873. 4. Güteborgs Kongl. Vetenskap- och Vitterhets Samhälles Handlingar. Ny Tidsfüljd 12 Heftet. Güteborg 1873. 8. Sitzungsberichte der gelehrten estnischen Gesellschaft zu Dorpat. 1873. Dorpat 1874. 8. Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu Dorpat. VII. Band. 3. und 4. Heft. Dorpat 1873. 8. Notulen van de algemeene en Bestuurs-Vergaderingen van het Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Wetenschappen. Deel X X 4, XI X 1. Batavia 1873. 8. Annual report of the board of regents of the Smithsonian Institution for the year 1871. Washington 1873. 8. Memoirs of the American Academy of arts and sciences. N. S. Vol. IX p. 2. Cambridge 1873. 4. Proceedings of the American Academy of arts and sciences. Vol. VIII pag. 409—504. Transactions of the Wisconsin Academy of sciences, arts and letters. 1870—2. Madison, Wisc. 1872. 8. Proceedings of the California Academy of sciences. Vol. V. p. 1. San Francisco 1873. 8. Revue catholigne. Nouvelle série T. IX et. X. Louvain 1873. 8. j Revista de Portugal e Brazil. Decembre de 1873 X 8. Vol. II 1874 X: 1. Lisboa. 4. Bijdragen tot de Taal-, Land- en Volkenkunde van Neder- 325 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 326 landsch Indie. Derde Volgreeks achtste Deel. 2° Stuk. ?s Gravenhage 1873. 8. 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J, Dogiel, Moyen artificiel de produire des cristaux de neige (avec 2 planches) ....... 337—339 E, von Asten, Sur l'apparition de la comète Encke en 1875, et sur l’existence d’un MITLEUNTÉSISTANLIANSAIES ESPACES CÉleS TS METRE CREER eee 340—365 IL Romberg, Sur un mouvement remarquable observé dans un niveau très sensible ... 365—367 S N, Géleznof, La mousse des marais a-t-elle la propriété d’absorber l'eau liquide et la VADENTÉTÉéPANAUE MANS AGMOSPRÈTE 2 = eee ce MN el Re Te 367—378 ASsSchiefner. De l'apocalyptique buddhistique. . %..1. MUR ee MENU 0.0 379—387 Ed, Lindemann, Détermination de l'éclat des étoiles fixes au moyen du photomètre de Züllner et au moyen d'évaluations graduelles (avec 2 planches) ........,..... 387—421 AÀ.Boutlerow, Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés ............................ 429—430 74 (3, Maximowiez, Diagnoses des nouvelles plantes du Japon et de la Mandjourie. Dé- CAT NE PERLE. A ARE ee SE TRE RE PAPE LI CIEL ME né 430—472 BUNEENAbDID OC TAPhIQUE 222. Fa ee Deal eue eee sceller. 472—480 7 SE — On s’abonne: chez MM. Eggers & Ci®, H.Schmitzdorff, J.Issakof et Tcherkessof, libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l’Académie (Kowurerzr Ipapzenis Hmneparopcroñ AKkaxewmin Hayk®); N. Kymmel, libraire à Riga, I. Bieloï, libraire à Odessa, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 86 feuilles, est de 3 rbl.arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l’étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Mars 1875. —— C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr.,9€ ligne, X 12.) BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Ein Mittel, die Gestalten der Schneeflocken kinstlich zu erzeugen. Von Prof. Johann Dogiel. (Lu le 29 octobre 1874.) (Mit 2 Tafeln.) Die zierlichen und formenreichen Gestalten der Schneeflocken haben schon längst die Aufmerksamkeit der Beobachter auf sich gezogen. Besonders war es aber Scoresby, der in den Polarregionen eingehende Untersuchungen über die Form der Schneeflocken anstellte und gegen hundert genaue Abbildungen der- selben lieferte. Die zahlreichen Schneegestalten wer- den von ihm auf folgende fünf Hauptarten zurück- geführt: 1). Dünne Blättchen, die bald sternfürmig, bald in Form von einfachen Sechsecken, bald als zusam- mengesetzte sechsseitige Figuren mit und ohne Zacken auftreten. 2). Gestalten mit ästigen Zacken in ver- schiedenen Ebenen und einem flachen oder kugeligen Kern in der Mitte. 3). Feine Nadeln oder sechsseitige Prismen. 4). Sechsseitige Pyramiden. 5). Nadeln oder Prismen, die entweder mit einem oder beiden Enden in der Mitte dünner Blättchen stecken. Neuere Untersuchungen über Schneckrystalle und ihre Bildung begleitende Umstände verdanken wir Barral, Bixio, Glaisher'), Frietsch”) und Tyndall°). Nun sind aber zum Zwecke krystallogenetischer Stu- dien meines Wissens noch keine Versuche gemacht worden, die zahlreichen Gestalten der Schnecflocken künstlich darzustellen, was um so weniger zu ver- wundern ist, da es nicht in unserer Gewalt steht, die mannigfaltigen Verhältnisse, unter denen die Natur mit Wasserdämpfen operirt, nach Belichen hervorzu- rufen. Ausserdem sind ja die Schneeflocken von sehr vergänglicher Natur, und künnen nur in der Kälte 1) Snow Crystals, observed by James Glaisher. 1855. 2) K. Frietsch. Über Schneefiguren. Sitzungsberichte d. Math.- Naturwiss. Classe d. Akademie Bnd. II. Wien. 1853. 5. 492. 3) J. Tyndall. Glaciers of the Alps.— Die Wärme von Jobn Tyndall. Deutsche Ausgabe herausgegeben durch H, Helmholtz u, G Wiedemann. Braunschweig. 1867. Tome XX. untersucht werden, so dass von dauerhaften mikrosko- pischen Präparaten der Schneekrystalle kaum die Rede sein kann. Daher schien es mir im Interesse krystal- logenetischer Untersuchungen und demonstrativer Vor- trâge äusserst wünschenswerth, einen bei Zimmer- temperatur unveränderlichen Kôürper ausfindig zu ma- chen, der ebenso wie der Schnee im hexagonalen System krystallisirt und unter den in unsern Labora- torien zu erreichenden Verhältnissen den Schneeflocken gleicht oder ähnliche Gestalten liefert. Als mit diesen Eigenschaften ausgestatteter Kürper hat sich, nach mehreren von mir gemachten Versuchen, das im Jahre 1822 von Secrullas') entdeckte Jodoform heraus- gestellt. Seine Zusammensetzung wurde 1834 von Dumas”) der Formel CHJ, entsprechend gefunden. Serullas erhielt die Verbindung in Form eines gelben krystallinischen Kürpers (von ihm hydrojodure de car- bone, und erst später von Dumas) Jodoform genannt), indem er eine alcoholische Jodlüsung mit Kalilauge bchandelte. Das Jodoform lüst sich ungleich leichter in Âther und Chloroform, als in Alcohol auf. Eine Lüsung von Jod in Âther, mit Kalilauge oder auch mit Ammoniak behandelt, giebt gleichfalls Jodoform. Ausserdem hat Lieben nachgewiesen, dass Verbin- dungen, die mit Âtzkali und Jod behandelt, Jodoform liefern, die Methylgruppe enthalten. Das bei mei- nen Krystallisations-Versuchen angewandte Jodoform wurde vorzugsweise nach dem Verfahren vonSerullas bereitet. Die mcist tafelfrmigen Krystalle des Jodoforms stellen gewühnlich die Combination einer hexagonalen Pyramide mit der Endfläche vor. 7) Dass das Jodoform in der That im hexagonalen und nicht im rhombischen System krystallisirt, folglich auch optisch-einaxig ist, davon überzeugte ich mich durch die Untersuchung 4) Ann. Chim. et Phys. T. 20. p. 165. 5) Annal. Chim. et Phys. T. 56. p. 122. 6) Annal. Chem. Pharm. Bnd. 153, 7) S. auch Rammelsberg Suppl. zu dem Handb. der krystallogr. Chemie. 1857 $. 215. 22 339 Bullotin de l'Académie Hmpériale pe Z D 3410 eines tafelf‘rmigen Krystalls im Des-Cloizeaux’schen | Üder die Erscheinung des Enckescken Cometen im Polarisationsmikroskop. Im Gegensatz zu den formenarmen Krystallindivi- duen, sind die zusammengesetzten Krystall-Gestalten des Jodoforms überaus reich an Arten. Meist mikro- skopiseh klein, verrathen sie erst dann ihren Reich- thum an Formen, wenn das Jodoform aus seinen Lôü- sungen unter ungleichen Verhältnissen ausgeschieden wird. Besonders gross ist aber der Einfluss, den die ungleiche Geschwindigkeit der Bildung auf Form, Grüsse und Voilkommenheit der einfachen und zu- sammengesetzten Krystalle ausübt. Auf eine bequeme Weise lässt sich dieses beobachten, wenn man Jodo- form im kochenden 90°/, Alcohol auflôst und die heisse Lôüsung in Wasser von verschiedenen Temperaturen erkalten lässt. Bei meinen Versuchen erhielt ich vor- herrschend tafelfürmige Krystalle, wenn die heisse, im Probirrührchen enthaltene alcoholische Lü- sung, die 15— 30°, Jodoform enthielt, in Wasser von 14— 15° C. auf zehn Minuten gestellt wurde. Sternformige, oft sehr complicirte Krystall- gruppen schieden siçh dagegen aus, wenn das zum Erkalten der Lüsungen genommene Wasser eine Tem- peratur von 26— 87° C. hatte. Die Ausscheidung von Krystallen kann auch in der Weise beschleunigt oder verzügert werden, dass man in die alcoholische Lüsung des Jodoforms grüssere oder kleinere Quanti- täten destillirten Wassers giesst, das besser durch Alcohol, falls die Lüsung des Jodoforms in Âther stattfand, zu ersetzen ist. Auch durch ein ungleich _rasches Verdunsten der Lüsungen des Jodoforms, oder auch durch die gegenseitige Reaction von Kali- und Jodlüsungen von verschiedener Concentration künnen sehr von einander abweichende (restalten erzeugt wer- den. Bei sehr rascher Bildung von Niedersehlägen erhält man our krystallinische, unregelmässig geformte Kôürner oder auch kürnige Aggregate. Um den Formenreichthum und die auffallende Âhn- lichkeit der zusammengesetzten Gestalten des Jodo- forms mit den Schneekrystallen zu veranschaulichen, habe ich die auf Tab. 1, 2 und 3 zusammengestellten Figuren getreu nach der Natur mit Hülfe einer Hart- nack’schen camera lucida gezeichnet. Jahre 1875, nebst Bemerkungen über die Existenz eines widerstehenden Mittels im Weltenraume, Von Dr, €, von Asten, (Lu le 29 octobre 1874.) Die Vorarbeiten, welche ich zur Aufstellung einer Ephemeride für die Rückkehr des Enckeschen Come- ten zum Perihel im Frühling 1875 angestellt hatte, haben mich schon im Mai dieses Jahres veranlasst, der Kaiserlichen Academie der Wissenschaften ein merkwürdiges Resultat mitzutheilen, welches mir die Verbindung der Erscheinungen von 1865, 1868 und 1871 geliefert hatte. Die Folgerung, welche aus mei- nen damaligen Arbeiten hervorging, war, dass die Be- obachtungen der drei Erscheinungen unter alleiniger Berücksichtigung der bekannten Bewegungsgesetze in solche Übereinstimmung gebracht werden konnten, dass die Ursache der in der Darstellung der Normal- ürter übrig bleibenden Fehler sich unbedenklich auf die Unvollkommenheit der Stôrungsrechnung zurück- führen liess. Die Interpretation dieser Fehler deutete nämlich zwar darauf hin, dass nicht säimmtliche Ein- flüsse, welche auf die Bewegung des Cometen einwir- ken, eliminirt waren, man war aber cher berechtigt, auf eine kleine Retardation zu schliessen, welche die mittlere Bewegung desselben erfahren hatte, als auf eine Acceleration. Unter der Voraussetzung, dass die Stürungsrechnungen die mittiere Anomalie des Come- ten im Jahre 1871 um etwa 15” zu gross ergeben hatten, also durch Anbringung einer negativen Cor- reetion von dem angegebenen Betrage an dieselbe, würde den Beobachtungen des Cometen in vollständi- ger Weise genügt worden sein. Die Kleinheït dieser Quantität, welche nur dem achten Theil des Betrages entspricht, der nach Encke im umgekchrten Sinne an die Perihelzeit von 1871 hätte angcbracht werden müssen, machte es mir kaum zweifelhaft, dass eme nach umfassenderen Prineipien angestellte Neuberech- nung der Stürungen die letzten Spuren der noch herr- schenden Unsicherheit vertilgen werde, dass der Co- met während der sechs Jahre, welche die Rechnung umfasste, sich genau nach den Keplerschen Gesetzen bewegt habe. - Gründe, zu vermuthen, dass meine ersten Storungs- rechnungen strengen Anforderungen nicht Genüge lei- steten, hatte ich mehrere. Die Erd- und Venusstürun- 2 Boltn dlAgüd mp de TAN. CT ns Doÿiel: Semeemystalle L k N 3 Ne ; 7 Re \ “es” ; ne | ë o | V0 9 Key 9 D CE) 060080 SR HONTE NX ED &o 00 (#) Ÿ VA A DO0P0000% SS8609k0 He GIE € #0 D Re th Anstv Jvamson SPetersburé Lens | Bulletin d'Acad Imp d 86 T AV Dogel: Schneecrystalle a: 2, PQ VAN & CA / à FX IN NC En ch ; * Le SN 1 off à & à LEE) Litnet v Jvanson S'Petersburé. à 20e a TE en 341 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 4 342 mo gen waren nach Encke’s Vorgang nur in demjenigen Theiïle der Cometenbahn strenge berechnet worden, welcher sich vom Perihel nach beiden $Seiten hin etwa bis zu den Radienvectoren 2,5 erstreckt. Am Ende der betreffenden Perioden und am Anfange der näch- sten wurden die Elemente bezüglich von der Sonne auf den Schwerpunkt zwischen Planet und Sonne und umgekehrt übertragen. Durch dies Verfahren berück- sichtigt man bekanntlich die an sich nicht unbedeu- tenden, aber schnell veränderlichen Stôrungen, welche durch die Reaction des Planeten gegen die Sonne in der auf den Sonnenmittelpunkt bezogenen Bahn des Cometen erzeugt werden. Zu exacten Resultaten kann diese Methode jedoch nur dann führen, wenn man berechtigt ist, die directe Einwirkung des Planeten auf den Cometen von dem Zeitpunkt an, wo diese Umformung vorgenommen wird, bis zu demjenigen, wo die strenge Berechnung der Stürungen wieder beginnt, als verschwindend zu betrachten. Dass diese Suppo- sition im vorliegenden Falle nicht gestattet war, haben neuere Rechnungen gezeigt. So erlitt z. B. in der Zeit 1869 Febr. 15 bis 1871 Juli 15, wo zuerst die Stô- rungen durch Venus und Erde vermittelst der er- wähnten Transformation berücksichtigt worden waren, die mittlere Anomalie des Cometen durch die directe Einwirkung der beiden Planeten eine Veränderung von 14”. Eine andere Unvollkommenheit meiner ersten Rech- nungen lag in der Methode, welcher ich bei Ableitung der Jupiterstürungen in dem zu beiden Seiten des Peri- hels liegenden und von den Radienvectoren 2,5 ein- geschlossenen Babntheile gefolgt war. Obgleich der Comet in diesem unteren Theile nur etwa ein Jahr verweilt und von den oberen Planeten verhältniss- mässig kleine Stürungen erleidet, so ist doch die exacte Ermittelung derselben durch mechanische Quadraturen hier im Allgemeinen eine weit mühsamere Arbeit als im oberen Theile, in welchem der Comet sich über zwei Jahre aufhält. Das Quantum der bei Berechnung der speziellen Stürungen zu absolvirenden Arbeit wird sich nämlich hauptsächlich nach der Anzahl der Cocf- ficienten richten, die man zu bestimmen hat, um sie der mechanischen Quadratur zu unterwerfen, die Grüsse derselben, wenn sie nicht ein gewisses Maass überschreitet, ist dabei von geringerem Belang. Um überall eine regelmässig fortschreitende Diffcren- zenreihe zu haben, genügt es, im oberen Theile für Mars, Jupiter und Saturn Intervalle von vier- zig Tagen anzuwenden, während die erwähnte For- derung uns zwingt, im unteren Bahntheile die Inter- valle bis auf zehn und in unmittelbarer Nähe des Pe- rihels sogar bis auf fünf Tage zu vermindern. Es war mir daher eine nicht unbedeutende Erleichterung, dass, als ich die Verbindung der 3 Erscheinungen 1865, 1868 und 1871 unternahm, ich für die Jupi- terstürungen im unteren Theile der Babn allgemeine Ausdrücke benutzen konnte, die ich durch dasselbe Verfahren abgeleitet hatte, welches sich in meiner Schrift Untersuchungen über die Theorie des Encke- schen Cometen» auseinandergesetzt findet. Ich muss es mir leider versagen, diese Reihenentwickelungen hier zn geben, da es zu ihrem Verständniss nôthig sein würde, in Erürterungen einzutreten, welche ihre passende Stelle erst im zweiten Theile meiner «Unter- suchungen etc.» finden künnen. Hier anführen aber muss ich, dass diese allgemeinen Ausdrücke, obgleich theo- retisch vollkommen streng, auf Elemente gegründet sind, die für 1848 osculiren und daher vorläufig für eine feine Untersuchung der Bahn des Cometen nur unter der Voraussetzung verwendbar sind, dass die von der zweiten Potenz der Masse abhängenden Glie- der einen merklichen Werth nicht haben. Dass dies nicht vollständig Statt findet, hat sich jetzt gezeigt, wo die Jupiterstürungen auch in dem fraglichen Theiïle dureh mechanische Quadraturen ermittelt worden sind. Ich habe mich übrigens nicht damit begnügt, die eben gerügten Mängel meiner ersten Rechnung ein- fach zu beseitigen, sondern habe die sämmtlichen Stürungen neu berechnet, wodurch noch andere Un- vollkommenheiten ausgemerzt wurden, welche viel- leicht aus kleinen Rechenfehlern, der Wabl zu grosser Intervalle und namentlich auch aus der Fehlerhaftig- keit der provisorischen Elemente entstanden sein mô- gen. Da jedoch die Summation der storenden Ein- flüsse für die fünf Planeten Venus, Erde, Mars, Ju- piter und Saturn, deren Massen für den vorliegenden Zweck als genau genug angesehen werden künnen, ge- meinschaftlich ausgeführt wurde, kann ich nur im Allgemeinen beurtheilen, in wie weit die einzelnen der aufseführten Momente auf das Endresultat einge- wirkt haben. Die Merkursstorungen, welche übrigens in der be- 22% 343 handelten Periode so klein sind, dass ihre Weglassung das Resultat in kaum nennenswerther Weise verändert haben würde, sind natürlich getrennt berechnet wor- den, da wegen der Unsicherheit unserer Kenntniss der Masse dieses Planeten in der Folge jedenfalls Veränderungen derselben vorgenommen werden müs- sen. Die Bestimmung der Merkursmasse, welche ge- genwärtig das meiste Vertrauen verdient, ist unstrei- tig die von Leverrier gegebene, » — welche Ur 4360000? ich daher bei meinen Rechnungen anwandte. Die Enckeschen Ableitungen dieses Elements müssen mei- ner Ansicht nach als vollkommen illusorisch betrach- tet werden, da eine verschiedene Anordnung der Be- obachtungen in der Zeit von 1818—1848 Encke be- kanntlich zu Werthen geführt hat, welche kaum eine Âhnlichkeit mit einander haben. Ich brauche dieselben our anzuführen, um Jeden von der Richtigkeit meiner Ansicht zu überführen: Werthe der Merkursmasse nach Encke. DS ART 6" ON CINE 1 10252900? 8234192? 4865751? 3271 3200448" Le 1 =] = [ee un Die Merkursstürunigen, welche aus der Masse 2560000 her vorgehen, sind: Bulletin de l’Académie Eimpériale 314 mit Bewusstsein meiner Überzeugung beizutreten, dass von meiner Seite Alles geschehen ist, um die Sicher- heit des jetzt darzulegenden Resultates meiner Arbei- ten zu begründen. Die Elemente, welche als definitives Resultat aus der neuen Discussion der drei Erschemungen 1865, 1868 und 1871 hervorgehen, sind: Elemente. Mittl. Zt. Berl. 1865 Aug. 19,0 1868 Juni 14,0 1871 Juli 15,0 III @. II 0. III c. M— 94°461371 332°1344/47 309°5733/65 n— 334 3633.40 334 3255,48 334 33 8,41 w — 183 3123.68 183 40 0,79 183 3922,22 i— 13 356,00 13 644,31 18072312 o— 57484177 58 7 1,47 (58897 u— 1073/86198 1079702799 1079/71967 Mittl. Aequ. 1870,0 Dieselben sind auf die Normalürter basirt, welche ich schon in meiner ersten Abhandlung*über diesen Gegenstand angeführt habe. Um jedoch die Rechnungs- daten vollständig beisammen zu haben, mügen diesel- ben hier noch einmal einen Platz finden: È Normalürter des Enckeschen Cometen. Mittl. Zeit Berl. 1865 Aug, 19 — 1868 Nov. 11 1868 Nov. 11 — 1872 Febr. 20 ÆR # 1870,0 Deel. 1870,0 AM— —0:,06 — 0,37 AR — —0,21 +- 0,06 A0 — +0,18 — 0,03 Ai — +0,01 — 0,01 A — +0,11 + 0,18 Au — —0001131 — 0007380 Für die übrigen Planeten wurden dieselben Mas- sen zu Grunde gelegt, welche Encke zur Ableitung seiner letzten Elemente benutzte, nämlich: Vennsi— Dis Erde — ET 1 Mars — RG0Sa7: Jupiter — PRE Saturn — ”— 3501,6° Die vorstehend gegebene ausführliche Darlegung meines Verfahrens bei Berechnung der Stürungen habe ich für nôthig erachtet, damit jedem Astrono- men, der meine Competenz in dergleichen Unter- suchungen nicht bestreitet, Gelegenheit gegeben wird, 1865 Juni 27,0 1242478318 — 8°57 5052 Jul L3, 178 45 9,8. —433347,0 Juli 17,0 196 11:45,2 —46853 4108 Juli 22,0 214 7580 —46 47 9,3 1868 Juli 27,5 76 40 42,0 +31 22 53,9 Aug.15,5 108 15 32,3 +- 30 21 43,1 Aug. 23,0 123 11 45,4 *® + 27 0018166 Aug. 30,0 127183 "3,2 + 21 535 26,1 1871 Oct. 14,5 14 32 41,5 + 372001 Nov. 5,5 331 49 36,3 +35 20157 Nov. 15,0 308 44 23,5 : +25 522,2 Nov. 25,5 287 50 24,1 + 11053 484 Dec. 5,0 279 44 54,3 — 0 20 8,0 Die Elemente HI stellen diese Orter wie folgt dar: Rechn.-Bcob. A Aa cos Ô 1865 Juni27 +58 +7,1 Juli 13 —1,4 —0,3 Juli 17 <+1,4 —4,8 Juli 22 —0,5 —2,0 1868 Juli 27 —3,5 <+8,3 Aug.15 —1,0 —+2,0 Aug.23 +36 —2,l Aug. 30 +5,33 —5,7 3145 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 346 mm mm Rechn.-Beob. Aa cos à AS STONE 02" 041 Nov. 5 +6,99 —1,9 Nov. 15 +3,00 +3,5 Nov. 25 —2,0 + 3,0 Dec. 5 —1,8 —5,9 Die Summe der Fehlerquadrate ist 521,0, woraus der mittlere Fehler der Normalorte, welche säimmtlich gleiches Gewicht bei Auflüsung der Bedingunsgleichun- gen erhalten haben, e +510 folgt. Diese Darstellung ist als eine ganz vorzügliche zu betrachten, besonders wenn man bedenkt, dass die Summe der Fehlerquadrate fast auf die Hälfte redu- cirt werden würde, wenn man die ersten Normalôrter in jeder Erscheinung unberücksichtigt liesse. In den Jahren 1868 und 1871 liegt dafür ein ostensibler Grund vor, indem die Verwaschenheit des Cometen zur Zeit der ersten Beobachtungen nicht allein die Genauig- keit der Messungen sehr beeinträchtigt, sondern auch zu bedeutenden constanten Unterschieden zwischen den verschiedenen Reihen Anlass gegeben hat. Der erste Normalort von 1865 aber beruht nur auf 3 respective 4 Beobachtungen, welche unter ungünstigen Bedin- gungen angestellt sind und von Maclear als nicht ganz zuverlässig bezeichnet werden. Indessen würde mir die erneute Untersuchung der Bahn unter dem Ge- sichtspunkte der grüsseren Ungenauigkeit der drei erwähnten Positionen als eine Spielerei erscheinen, da der wahrscheinliche Fehler auch unter den jetzigen Verhältnissen schon kleiner herausgekommen ist, als man zu erwarten berechtigt war, selbst wenn es voll- kommen sicher wäre, dass der Comet sich während der sechs Jahre genau nach den Keplerschen Gesetzen bewegt hat. Denn schon die Mangelhaftigkeit unserer Kenntniss der Planetenmassen würde bei der Grüsse der Coefficienten in den Bedingungsgleichungen grüs- sere Fehler zur Genüge erklären. So würde, um einen bestimmten Fall anzuführen, den ich genauer unter- en habe, schon die Substitution der Jupitersmasse 1055 2 Stelle der Besselschen den mittleren Fehler der Darstellung fast um das Dreifache erhühen. *) Die * Als wabrscheinlichsten Werth der Jupitersmasse habe ich er- balt m = ad ED: M = — 1047,61 0,171" vorliegende Untersuchung würde also einen wichtigen Beitrag zur Kenntniss dieser Masse liefern, wenn man wirklich überzeugt sein dürfte, dass auf den Encke- schen Cometen andere Kräfte, als die allgemein be- kannten, nicht einwirken. Dass während der behan- delten sechs Jahre das Vorhandensein aussergewühn- licher Ursachen, welche den Lauf des Cometen nach dem Gravitationsgesetz modificiren, durch die Rech- nung nicht angezeigt wird, beweist aber noch nicht, dass solche, wie ich allerdings selbst anfänglich zu glauben geneigt war, überhaupt bei diesem Cometen keine Rolle spielen. Weitere Arbeiten haben mich vielmehr zu der Ansicht geführt, dass Encke im We- sentlichen Recht hatte, wenn er eine Beschleunigung der Umläufe seines Cometen aus seinen Rechnungen folgerte. Seiner Erklärung dieses Phänomens durch ein widerstehendes Mittel muss ich aber vorläufig ent- gegentreten, da dieselbe allein auf Thatsachen kein Licht wirft, in deren Besitz ich neuerdings gelangt bin. Es ist mir nämlich gelunge®, meime Rechnungen rückwärts bis in cine solche Nähe des Perihels von 1862 auszudehnen, dass sich vollständig übersehen lässt, dass die Beobachtungen von 1861—1862 sich nur unter Annahme ciner empirischen Correction der aus den Elementen TT folgenden Perihelzeit, welche sowohl dem Zeichen als der Grüsse nach nahe mit Encke’s Werth übereinstimmt, mit den späteren Er- scheinungen werden vereinigen lassen. Die Elemente, zu denen ich, im Anschluss an die oben gegebenen, ge- kommen bin, sind: Elemente II« 1862 Mai 22. 0 M'—031°%300414 = 33 132564 | 6 —=,18330120;52#/1870,0 VIS NN 5e DM 5 601112:60 u — 1074,50191 Dies System differirt in allen Stücken mit Aus- nahme der Perihelzeit und der mittleren Bewegung so wenig von demjenigen, welches Becker und ich in einem Aufsatze Astr. Nachr. 1692 als Ausgangspunkt für eine provisorische Vorausberechnung der Erschei- nung von 1868 gewählt haben, dass man annehmen darf, eine Discussion der Beobachtungen auf Grund- 347 lage der Elemente II & werde für die Perihelzeit so nahe denselben Werth geben, welchen wir in der an- geführten Abhandlung als das Resultat der Beobach- tungen gefolgert haben, dass der Unterschied für den gegenwärtigen Zweck als verschwindend betrachtet werden kann. Ich führe die besprochenen Elemente hi ie Car 1862 Febr. 6,0 35 D: J 8 1 [LL 359° 9541187130, 183 9 J [nl 57 51 1074625 Leitet man aus den Elementen ITF &« den Werth der mittleren Anomalie für 1862 Februar 6,0 ab, so er- giebt sich: [nl Fe 9% Mr 3599158414. Die Differenz, im Sinne Beobachtung-Rechnung: AM = + 1'515, welche allerdings spfter noch eine kleine Ânderung durch die Berücksichtigung der Storungen in dem In- tervall Mai 22 — Febr. 6 erleiden wird, zeigt deut- lich, dass die mittlere Bewegung des Cometen beim Übergang über das Perihel im Jahre 1863 eine Acce- leration von : À Au —= + 0,093 erfahren hat, ein Werth, der mit dem von Encke zu- letzt gefundenen: Ay. fast zusammenfällt. Ich muss gestehen, dass mich dieses Resultat zuerst in so hohem Grade frappirte, dass ich gerade in ihm die Veranlassung fand, eine Neuberechnung der Stü- rungen nach so umfassenden Principien durehzuführen, wie ich es schon auseinandergesetzt habe. Nachdem dies aber geschehen, muss ich es als meine Überzeu- gung aussprechen, dass hier eine Thatsache vorliegt, die auf Grund blosser Vermuthungen über ihre Un- wahrscheinlichkeit nicht geleugnet werden kann. Ohne den Beobachtungen den allergrüssten Zwang anzu- thun, wird es unmôglich sein, die vier Erscheinungen 1862—1871 unter der Annahme einer regelmässigen Acceleration der mittleren Bewegung zu verbinden. Denn schon durch die Einführnng eines Werthes der- selben, welche nur ein Zwanzigstel der Enekeschen + 00978 Bulletin de l'Académie Ermpérialie 349 Quantität erreicht, würde der mittlere Fehler der oben für 1865— 71 gegebenen Darstellung auf das Doppelte gesteigert werden. Wenn man daher die Richtigkeit der Enckeschen Rechnungen aufrecht er- halten will, und ich glaube, das thuen zu müssen, so bleibt nichts Anderes übrig, als die Beschleunigung der Umläufe des Enckeschen Cometen als ein Factum zu betrachten, dessen Allgemeinheit jedoch durch den Zusatz zu beschränken ist, dass Unregelmässigkeiten in derselben vorkommen, deren Gesetze uns noch un- bekannt sind. Schon ein vorurtheilsfreies Studium der Encke- schen Abhandlungen muss zu dieser Ansicht führen, obgleich das Phänomen hier dureh die versuchte Be- stimmung der Masse des Merkur, welche als Unbe- kannte mit in die Bedingungsgleichungen eingefübrt wurde, etwas versteckt auftritt. Aber schon der Um- stand, dass diese Masse aus einer verschiedenen An- ordnung der Beobachtungen so verschieden hervor- geht, obgleich ihr Einfluss, bei Annahme des von 1 4865751 ? die mittlere Bewegung des Cometen im Jahre 1835 um die beträchtliche Grüsse von 0,035 verändert hat, deutet darauf hin, dass durch die Hypothese ei- ner regelmässigen Beschleunigung der Umläufe nicht simmntliche Kräfte eliminirt sind, welche auf den Lauf des Cometen einwirken. Die kräftigste Stütze für meine Ansicht finde ich aber in folgendem Umstand. Encke hatte die Vorausberechnung der Erschei- nung von 1848 auf Elemente gegründet, welche er aus den Erscheinungen von 1818 — 1838 mit Aus- schluss derjenigen von 1822 und 1832, wo der Co- met nur nach dem Perihel beobachtet worden war, abgeleitet hatte. Die Discussion dieser Erscheinun- 1 4865751 80° führt. Die auf denselben Elementen beruhenden vor- ausberechneten Ephemeriden für 1842 und 1845 hatten den Ort des Cometen mit solcher Annäherung gegeben, dass eine Verbesserung der Elemente für unnüthig erachtet werden war. Es war daher auch für 1848 eine vortreffliche Übereinstimmung des voraus- berechneten und beobachteten Ortes des Cometen zu erwarten. Statt dessen zeigte die Ephemeride des Herrn d’Arrest gleich bei der Entdeckung den be- trächtlichen Fehler von 3’ und dieser stieg im Laufe Encke zuerst abgeleiteten Werthes m — gen hatte ihn zu der Merkursmasse # LL at aoû ln 349 der Erscheinung in A. R. auf 7. Derselbe liess sich our durch Verschicbung der Perihelzeit um # Stun- den, oder durch Anbringung einer positiven Correction von 36” an die berechnete mittlere Anomalie fort- schaffen, deutete also darauf hin, dass die mittlere Be- wegung des Cometen in der Periode 1845 — 1848 eine um ein Drittel stärkere Accleration erfahren batte, als aus den früheren Beobachtungen gefolgert worden war. Encke hat darauf nicht geachtet, sondern die Beobachtungen von 1848 unter Annahme einer con- stanten Beschleunigung mit den früheren zu verbinden gesucht. Obgleich dabei die Constante des Wider- standes sowohl als auch die Merkursmasse so variürt wurde, dass dadurch allen Beobachtungen in thunlich- ster Weise genügt wurde, stieg durch die Mitnahme von 1848 der mittlere Fehler der Normalürter, wel- cher aus 1818—1838 allein zu etwa 12” folgte, auf 24", also auf das Doppelte. Da nun die Erscheinungen von 1842 und 1845 durch die ersten Elemente fast vollständig dargestellt wurden, ist es klar, dass die beträchtliche Verschlechterung der Darstellung aus- schliesslich der Zuziehung von 1848 zur Last füllt. Ich will hier noch erwähnen, dass in der von d’Arrest für die Periode 1845—1848 ausgeführten Stôrungs- rechnung Nichts liegt, was zu der Vermuthung von Fehlern Anlass gäbe. Im Gegentheil nôthigt mir die Vollendung und Acuratesse in der Anordnung dieser ‘Rechnung, die im Original einzusehen ich Gelegenheit hatte, und die Sauberkeit ihrer Ausführung, mit der ich gewohnt bin, auch den Gedanken der Richtigkeit zu verbinden, aufrichtige Bewunderung ab. Ich künnte die Zahl der Gründe, welche mich zu dem Glauben veranlassen, dass auch in der von Encke erschüpfend bearbeiteten Periode die Beschleunigung der Umläufe des Cometen keine regelmässige war, noch durch Aufzählung anderer jedoch weniger auf- fallender Beispiele von der besprochenen Art vermeh- ren, will diesen Gegenstand aber jetzt verlassen, in- dem ich nur noch auf ein anderes von Encke selbst bemerktes Phänomen die Aufmerksamkeit lenke. Es zeigte sich nämlich, dass diejenigen Erscheinungen des Cometen, in denen derselbe nur nach dem Perihel beobachtet worden war, wesentlich schlechter darge- stellt wurden, als diejenigen, wo die Beobachtungen vor das Perihel fallen. Dieser Umstand hat Encke veranlasst, jene Erscheinungen auf Grund der Ver- des Sciences de Saint. Pétershourg. 350 muthung auszuschliessen, dass die Wirkung des Wi- derstandes vielleicht noch durch Ursachen modificirt werde, welche verschieden wirken, je nachdem der Comet sich vor oder nach dem Perihel befindet. Wäre das, was Encke nur vermuthet, eine bewiesene That- sache, so würde mich dieselbe allein schon veranlas- sen, die Hypothese eines widerstehenden Âthers als Erklärungsprincip der Beschleunigung der Umläufe des Enckeschen Cometen zu Gunsten der Besselschen Annahme zu verlassen, welche die Ursache des Phä- nomens in der Wirkung einer Polarkraft sucht, durch welche materielle Theilchen vom Cometen ausgestrômt werden. Die Existenz einer solchen Ausstromung und die Gesetze, nach welchen sie wirkt, hat Bessel in seiner berühmten Abhandlung «Beobachtungen über die physische Beschaffenheit des Halley’schen Co- meten und dadurch veranlasste Bemerkungen» (Astr. Nachr. 300— 302) bewiesen und untersucht. In einem anderen Aufsatze, «Bemerkungen über môgliche Un- zulänglichkeit der die Anzichungen allein berücksich- tigenden Theorie der Cometen» (Astr. Nachr. 310), welcher direct gegen Encke’s Hypothese gerichtet ist, zeigt Bessel, dass die Reaction der Ausstrômung ge- gen den Cometenkern Veränderungen in der ellipti- schen Bewegung desselben hervorbringen müsse, welche nur dann, unter plausiblen Annahmen für das Verhält- niss der ausgestromten Materie zu der Masse des Co- meten, als für die Beobachtung unmerklich vorausge- setzt werden dürfen, wenn man annimmt, dass die [n- tensität der Ausstrümung in symmetrischen Lagen zum Perihel identisch ist. Die Ausstrômung von Ma- terie ist aber, wie bei den meisten Cometen, so auch beim Enckeschen mebrfach beobachtet worden. Unter den vorhandenen Abbildungen wird die Existenz der- selben am Deutlichsten durch die Zeichnungen con- statirt, welche uns Professor Hall für die Erscheinung von 1871 geliefert hat. (Reports on Observations of Enckes Comet during its Return in 1871 by Asaph Hall and W. M. Harkness. Washington, 1872), Dass aber durch Processe, welche mit den Ausstrümungs- phänomen in engem Zusammenhange stehen, sich ma- terielle Theile vom Cometen ablüsen künnen, deren Masse zur Masse des Cometen durchaus nicht als ver- schwindend betrachtet werden darf, dafür haben wir ein eclatantes Beispiel an Biela’s Comet, welcher sich vor den Augen des Astronomen in zwei Stücke 351 spaltete. In neuester Zeit hat nun Züllner versucht, die von Bessel supponirte Polarkraft, welche im Co- meten durch die Sonne entwickelt wird, mit der uns aus irdischen Processen bekannten Kraft der Expan- sion der Gase und Dämpfe zu identificiren. Nach die- sem Physiker bestehen die Cometen aus flüssigen Me- teormassen, welche bei Annäherung an die Sonne ins Sieden gerathen. Der Siedeprocess muss in um s0 grôüssere Tiefen der ganzen Masse dringen, je näher der Comet der Sonne kommt und je länger er in ihrer Nähe verweilt. Es ist daher klar, dass die Dampfent- wickelung und die Fortschleuderunig von Flüssigkeits- theilen nach dem Perihel stärker sein muss, als vor demselben. Die Züllnersche Theorie liefert uns daher in ungezwungener Weise das Moment, welches nach Bessel’s Hypothese erforderlich ist, um Veränderungen in der Umlaufszeit eines Cometen zu erklären. Da fer- ner nach Zôüllner der calorische Einfluss der Sonne die Ursache der Ausstrümung ist, so darf man weiter schliessen, dass, jenachdem der Wärmegrad der Sonne ein verschiedener ist, auch die Intensität der Ausstrü- mung eine andere sein muss. Die Acceleration der Be- wegung des Cometen als Function der Sonnenwärme betrachtet muss daher eine wechselnde sein, sobald die Sonne als veränderliche Wärmequelle angesehen wird. Unter diesem Gesichtspunkt erscheint der Ge- danke als nicht ganz unwahrscheinlich, dass es viel- leicht in der Zukunft gelingen dürfte, einen Zusam- menhang zwischen der Periode der Sonnenflecken und den Veränderungen in der Acceleration der mittleren Bewegung des Enckeschen Cometen nachzuweisen. Wenn Züllner’s Theorie das Wesen der Sache trifft, so handelt es sich hier nur um eine Frage der In- tensität. Den im Vorhergehenden dargelegten Versuch, die Beschleunigung der Umläufe des Enckeschen Cometen auf andere Weise zu erklären, als es gewühnlich ge- schieht, habe ich im Vertrauen auf Bessel’s Autorität gewagt, weil die Annahme eines widerstehenden Mit- tels allein Thatsachen nicht crklärt, deren Existenz ich durch meine eigenen Rechnungen während der Pe- riode 1865—1871 und die Encke- d’Arrest’schen in der Zeit 1845— 1848 für constatirt halte. Ich leugne zwar nicht, dass, wenn man die Acceleration im Ganzen ins Auge fasst, die Annahme eines Wider- standes als Ursache derselben Vorzüge vor anderen Bulletin de l'Académie Hmpériale 1 352 Erklärungsarten besitzt, indem hier eine Modification der Tangentialgeschwindigkeit, welche offenbar Statt findet, auf eine in der Richtung der Tangente wir- kende Kraft zurückgeführt wird. Diese Vorzüge sind jedoch so lange rein formaler Natur, bis die Existenz des Âthers auf andere Weise begründet werden kann. Obgleich gewichtige Gründe gegen die absolute Leere der Himmelsräume sprechen, so ist doch der Âther eine Hypothese, welche zur Erklärung der Bewegungs- erscheinungen cosmischer Massen bisher nicht her- beigezogen zu werden brauchte. «Dadurch fehlt ibr aber,» nach Bessels Ausspruch, «gerade das, was ihren Vorzug vor anderen begründen künnte». Die Existenz einer durch die Sonne im Cometen entwickelten Kraft, vermôüge deren derselbe materielle Theiïle von sich stüsst, scheint aber durch eine grosse Zahl von Er- scheinungen, welche an den verschiedensten Cometen beobachtet worden sind, ganz unabhängig von Züll- ner’s Theorie, bewiesen. Da nun aus Bessel’s Ent- wickelung folgt, dass die Reaction jeder Ausstrômung auf den Kern die Umlaufszeit verändern muss, so scheint es mir logisch geboten, die nur auf einer ein- zigen Induction beruhende Hypothese eines widerste- henden Âthers wenigstens vorläufig zu verlassen. Ich will übrigens hier darauf aufmerksam machen, dass Encke’s Comet uns vielleicht ein Mittel bieten kann, die Frage, ob das widerstehende Mittel bei der Verkürzung seiner Umlaufszeit eine Rolle spielt, nicht bloss induetiv, sondern deductiv zu entscheiden, wo- durch der Character der Hypothese natürlich wesent- lich verändert werden müsste. Der Einfluss eines in der Richtung der Tangente wirkenden Widerstandes erzeugt nämlich nicht nur eine seculare Veränderung der Umlaufszeit, sondern zugleich auch eine solche in der Excentricität, und zwar steht die Veränderung der letzteren in einem durch Zahlen ausdrückbaren Verhält- niss zu der der ersteren. Bei dem von Encke angenom- menen Gesetze der Dichtigkeit des Âthers muss sich der Excentricitätswinkel der Cometenbahn in jedem Um- lauf um 375 vermindern. Diese Veränderung ist zu klein, als dass ihr Vorhandensein schon aus wenigen Umläufen nachweisbar wäre. Wenn man aber aus zwei môglichst entfernten und gut beobachteten Erschei- nungen mit aller Sorgfalt die jeder einzelnen am Besten entsprechenden wahrscheinlichsten Elemente ableitete, so glaube ich, dass sich schon aus dem vorhandenen PT EE 353 Material ein ziemlich sicherer Schluss in dieser Rich- tung ziehen liesse. [ch müchte als die geeignetsten Erscheinungen zu diesem Zweck die von 1828 und 1871 bezeichnen, welche beide sehr gut beobachtet sind und in denen die Bedingungen der Sichthbarkeit nahe gleich waren. Voraussetzung der Môüglichkeit einer solchen Untersuchung ist allerdings die vorher ausgeführte exacte Berechnung sämmtlicher Stürun- gen in dem Intervall 18281871. Da wir aber von 1828 bis 1848 die Enckeschen Rechnungen besitzen, die wahrscheinlich genau genug sind, obgleich ihre Durchsicht wünschenswerth erscheint, und da meine Rechnung schon die Zeit von 1862 — 1871 umfasst, habe ich die Hoffnung, zu einer Entscheidung in dieser Frage in nicht ferner Zukunft zu gelangen, besonders wenn es mir gelingen sollte, einen Einblick in Encke’s Originalpapiere zu erhalten, welche auf der Berliner Sternwarte aufbewahrt werden. Die Mittheilung der Thatsachen und Gedanken, welche vorstehende Blätter füllen, würde ich jedenfalls noch aufgeschoben haben, bis ich ein reicheres Mate- rial zu ihrer Stütze gesammelt hätte, wenn ihre Kennt- niss nicht unumgänglich nothwendig zur Beurtheilung der Zuverlässigkeit wäre, welche die unten folgende vorausberechnete Ephemeride beanspruchen kann. Dieselbe ist auf die folgenden Elemente gegründet, welche sich unmittelbar an das System IIT € an- schliessen : Elemente Id. 1874 October 27,0 — 309 36 17,20 — 334 32 19,37 — 183 40 49,45 TT 15 58 8 56,40 — 1079,22090 1870,0 = mc Zur Reduction auf 1880,0 hat man: AR —= + 8’ 29,00 A6 = — 0 6,75 A—= +0 4,54 Obgleich die Stürungen durch sämmtliche Planeten, ausser Uranus und Neptun, mit aller Sorgfalt nicht nur für die Zeit 1871 Juli 15 bis 1874 Oct. 27, son- dern auch für den ganzen Zeitraum, welchen die Tome XX. des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 354 Ephemeride umfasst, berücksichtigt sind, wird, da keinerlei hypothetischer Einfluss in Rechnung gezogen ist, die Sicherheïit des vorausberechneten Ortes enge mit der Frage zusammenhängen, ob der Comet fort- gefahren hat, sich den allgemeinen Bewegungsgesetzen gemäss zu bewegen. Um jedoch auch die andere Even- tualität nicht ganz ausser Acht zu lassen, dass die mittlere Bewegung beim Übergang über das Perihel von 1871 eine Acceleration erfahren hat, gebe ich aus- serdem noch die scharf berechneten Differentialquotien- da 0 de 3 au Un 75 an. Sobald die ersten Beobachtungen vorliegen, wird ein Blick auf diese Zahlen Jeden in den Stand setzen, nicht allein zu beurtheilen, ob die Perihelzeit von 1875 einer Correction bedarf, sondern auch die Grüsse derselben zu bestimmen. Es ist da- durch in die Hand der Beobachter gegeben, sowohl die Correction der Ephemeride im Voraus kennen zu lernen, als auch ihre Ortsbestimmungen der schärf- sten Controle zu unterwerfen. Die Ephemeride selbst ist mit Logarithmen von 7 Decimalen berechnet. Sie beginnt zu einer Zeit, wo der Comet noch sebr weit von der Erde entfernt ist. Da aber die Er- fahrung gelehrt hat, dass seine Lichtstärke in weit hüherem Maasse von seiner Nähe zur Sonne als zur Erde bedingt ist, künnte es wohl môglich sein, dass mit recht starken Instrumenten ausgerüstete Beobach- ter ihn schon im Januar auffänden. In einer Entfer- nung von der Sonne, wie sie am Anfang des nächsten Jahres Statt findet, ist der Comet schon mehrfach be- obachtet worden. Eine Verfolgung desselben nach dem Perihel auf der südlichen Halbkugel, wo die Sichtbar- keitsverhältnisse weit günstiger als auf der nürdlichen sind, würde mir als sehr wichtig erscheinen. ten Differentialquotienten. logs de log 515 dM 5 6H 1875 Jan: (00 6,6728n 91577 8 6,342 9,1466 16 72161 9,1473 24 7,5414 9,1574 Febr. 7,7680 9,1760 9 7,9605 9,2011 17 181951 9,2985 95 8,2704 9,2518 355 Bulletin de l’Académie Impériale 356 1 œ dë 1: du a 08 m _ 108 3x lgS'am Sam Mäürz 5 8,4070 9,2505 Juni 1 9,41992n 8,5725n 15 8,316 9,2029 92917 9,8248 21 8,6307 8,8383 17 9,1047n 0,0735 29 8,6265 9,3757n 25 8,7403n 0,1851 6 8,2562n 0,0993n 3 8,2074 0,2186 14 9,4500n 0,5870n 11 8,8735 0,1911 22 9,7634n 0,7793n 19 9,0485 0,1161 30 9,7889n 0,6493n 24. 9,1039 0,0100 Mai 8 9,7180n 0,5295n Aug. 4 9,1033 9,8896 16 9,6232n 0,2715n 12 9,0731 9,7681 24 9,5241%n 9,9042n Ephemeride des Encke’schen Cometen für das Jahr 1875. } | Log. Entfernung 0 m. Berl. Zeit. | k2# Differenz. | Decl. # Differenz. Z Aberr.-Zeit, | | | d von © 4 yon à 1875 Jan. 0 .2256"4664 AN 14221 ; sons 10,26494 |0,29899 | 16"30:8 + 050559 | 34 DE es ? 29 57 37,23 2 5 & 7 10,26219 |0,29947 | 16.: | soossoons| 05L%6) 9 gs8sl 5 03,2|025041 |0 20091 |16 829 COR RER 0 53,30 AT OIL NS DES ie RUE 31122 59 22,48) ‘Dex 213 1,8) 428 10:25660 |0,30031 | 16 33,8 193 713 DEN 9 RG 9 |9.25376 | 0: 2m | 16 9 los tignnl 0666! 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Berl. Zeit. Æ & Differenz. 1875 Juli 28 20* 9"53559 29 20 6 54,98 30120 4 2,53 31120 1 16,21 36,03 1,91 33,81 11,65 48 55,36 46 44,82 39,95 L [°?) D D D 58 56 D3 1 O9 O2 02 O9 C9 O9 C9 CO) C9 © © D D D D 40,64 O9 © O2 O2 O2 ed bel bi jet je Über eine auffallende, an einem empfindlichen Niveau beobachtete Bewegung. Von H. Romberg. (Lu le 12 novembre 1874.) Am Montag den 19/7 October 1874 Morgens ni- vellirte ich die Achse des Repsold’schen Meridian- kreises. Ich hatte eben die Ablesung der beiden Blasenenden gemacht, als ich beim nochmaligen Hin- blicken bemerkte, dass die Blase eine ziemlich ener- gische Bewegung nach Osten hin, wie in Folge eines Stosses, ausführte und dann langsamer nach ihrem Ruhepunkt und ein Weniges darüber hinaus zurück- kehrte. Die Grüsse dieser Bewegung betrug etwa 1,5 Theile der Libelle, entsprechend nahe 2 Secunden im Bogen, und so ungewühnlich sie an sich war, so wurde die ganze Erscheinung dadurch noch auffallender, dass sich die Bewegungen in Intervallen von 14 bis 20 Secunden wiederholten und zwar während eines Zeit- raums von 8 Minuten. Sie geschahen alle in derselben Art wie jene zuerst bemerkte, nur dass sie während der letzten 2 bis 3 Minuten allmählich an Grüsse ab- nahmen. Die mittlere Pulkowaer Zeit dieser Erschei- nung ist bis auf wenige Secunden genau für den Anfang 11" 35" 50° Vormittags für das Ende 11 43 40 » An den Niveaux der Collimatoren, welche sich in Bebe rR BB 0 OC Et Et Et Ot [ Log. Entfernung ; | Aberr.-Zeit. | & von 6 Differenz. 9,94427 | 7"17;8 :9,95069 9,95715 |9,96366 :9,97020 9,97676 7 24,3 7 7 7 ni 9,98336| 7 8 8 8 8 31,0 Te 44,7 51,8 59,0 FR © 0,29026 0,29270 0,29512 0,29751 9,98997 9,99660 0,00324 0,00989 0,29988 |0,01654 0,30229 |0,02319 0,30454 |0,02984 0,30684 |0,03647 0,30911 |0,04308 ni D ot ©0 tai ti I © © 00 DHOIIINII OS S@ (bi © 1 co © Oo GO LD D OH M co co ©2 ©) BE mi D € ei © © © der Richtung der Meridianebene, also senkrecht auf jene erstere, befinden, konnte ich leider nichts über die Erscheinung constatiren, da ich dieselben behufs einer Untersuchung ihrer Libellen heruntergenommen hatte. Es wehte an diesem Morgen ein heftiger WSW.- Wind und in der Gegend von St. Petersburg fanden Schiessübungen statt. Die noch 1°} Stunden hindurch fortgesetzte Beobachtung des an der Achse hängenden Niveau’s, sowie der Collimatorenniveaux, die sich zum Zwecke der Untersuchung auf dem Niveauprüfer befan- den, und wobei der Stand der Blasen von Minute zu Mi- nute controllirt und von 5 zu 5 Minuten notirt wurde, liess auch nicht die geringste Schwankung mehr erken- nen und bewies deutlich, dass die beobachtete Be- wegung nicht aus diesen Ursachen herzuleiten sei. Sie reiht sich vielmehr den Beobachtungen an, welche in ähnlicher Art von den Herren Wagner, Gromadski und Fuss in den Jahren 1867 und 1868 an den hie- sigen Instrumenten gemacht sind und die in der That mit starken Erderschütterungen in entferntenGegenden der Zeit nach so nahe zusammenfallen, dass der Zu- sammenhang nicht bezweifelt werden kann (vergl. Bul- letin der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften, T. XII, pag. 231 und den Jahresbericht der Hauptstern- warte für 1868, pag. 21). 367 Auch Herr Professor Argelander hat im Bulletin der Kaiserl. Akademie (T. XV, p. 268) einige ähnliche Fälle, die ihm an den Instrumenten der Bonner Stern- warte vorgekommen sind, mitgetheilt, und eine Erklä- rung für dieselben nur in starken Erderschütterungen zu finden geglaubt. Es ist nicht unmôglich, dass die gegenwärtig hier beobachtete Erscheinung mit einem grüssern Erd- beben zusammenhängt, wenn nähere Angaben über dasselbe auch noch fehlen. Nach einer in den Zeitun- gen enthaltenen telegraphischen Meldung aus New- York datirt vom 19/7 October hat in Guatemala (Mittelamerika) ein starkes Erdbeben stattgefunden, bei welchem 200 Menschen das Leben verloren ha- ben. Aber die Bestätigung dieser Nachricht, sowie genauere Angaben über Datum und Stunde desselben, müssen noch abgewartet werden. Der Längenunter- schied zwischen Pulkowa und Guatemala beträgt nahe 8 Stunden und die hier am Niveau beobachteten Be- wegungen fanden danach statt am 19/7 October 314 Uhr des Morgens, mittlere Zeit des Meridians von Guatemala. Pulkowa, 21/9 Nov. 1874. La mousse des marais a-t-elle la propriété d'absorber l’eau liquide et la vapeur répandue dans l'atmos- phère? Par N. Géleznov. (Lu le 20 novembre 1873.) Ayant à examiner les propriétés de: la mousse des marais (Sphagnum), qui la rendent propre à la cons- truction des batiments ruraux, j'ai cherché, entre autres, à résoudre la question qui est posée en tête de ce mémoire. Les travaux de MM. Unger') et Duchartre”) ont constaté, que les plantes supérieures n’ont pas la faculté de condenser dans leur tissu l’humidité atmos- phérique, pas même les plantes épiphytes dépourvues de racines”). Quand on pense que l'air qui circule dans 1) Nehmen die Blätter der Pflanzen dunstférmiges Wasser aus der Atmosphäre auf? Sitzungsberichte d. Acad. d. Wiss. Wien, B. IX, 1852. p. 883. 2) Expériences sur la végétation des plantes épiphytes. Journ. de la Soc. Imp. et centr. d'Horticulture. T. IT, 1856, p. 67. 3) Expériences sur la végétation d’une Bromeliacée sans racines, par M. P. Duchartre. Comptes-rendus, T. 67. 1868, p. 775. Bulletin de l’Académie Empériale 36S les interstices des organes élémentaires doit être tou- jours saturé de vapeur d’eau, on conçoit que l’air ex- térieur, qui en est rarement surchargé, en entrant dans l’intérieur de la plante pendant l’acte de la res- piration, doit y absorber la vapeur qui lui manque pour s’en imprégner et l’entrainer au dehors au lieu de déposer la sienne. Dans ces conditions il est même difficile d'admettre que la vapeur extérieure puisse se . condenser dans la plante qui se trouve en pleine végé- tation, malgré la différence de température qui existe souvent entre l'air embiant et l’intérieur des feuilles. Si la condensation a lieu par l’abaissement de la tem- pérature, c’est avant tout le surplus de la vapeur de l'air intérieur qui reprend l’état liquide et l’air inspiré trouve toujours une atmosphère saturée dans la plante. D'un autre côté les membranes entièrement mouillées, telles qu’elles constituent les tissus intérieurs des plantes, ne sont pas hygroscopiques dans l’acception ordinaire de cette expression; cet état survient seule- ment à un certain degrés de sécheresse qui, comme Je l'espère prouver plus loin, au moins pour le Sphagnum, ne s'accorde pas avec les conditions de la vie. Malgré ces raisonnements on admet jusqu'à présent pour les plantes inférieures, les mousses, les lichens etc., privées d’un système radiculaire bien développé, la possibilité d’absorber la vapeur atmosphérique pour compléter la déperdition de l’eau dans leurs tissus, occasionnée par la transpiration. Pour constater cette propriété par la voie expéri- mentale je me suis servi d’une cloche haute de 37 cm., large de 15 cm., posée sur une pièce plate en verre. L'orifice supérieure de la cloche était bouchée par un liége. Ce liége était perforé, pour laisser passer un tube manométrique et deux thermomètres très-sen- sibles et parfaitement concordants, que je dois à l’o- bligeance de M. le professeur Mendéléyev. La boule de l’un d’eux était enveloppée de mousseline constam- ment mouillée au moyen d’une mèche, trempée par son autre extrémité dans un petit gobelet rempli d’eau et attaché à la face inférieure du liége. Sous la cloche se trouvait une soucoupe contenant de l’eau qui occupait presque tout le diamètre inté- rieur de l'appareil, sauf la place nécessaire à un sup- port à deux étages destiné à soutenir les plantes sou- mises à l’expérience. L'air sous la cloche se trouvait donc constamment dans un état rapproché de la satu- 369 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 370 ——— ——— ——————— ————————— —— ration. On sait comme il est difficile d'obtenir une sa- turation absolue; malgré que les gouttes d’eau pro- venant des vapeurs condensées convraient de tous côtes les parois intérieures de la cloche, le thermomètre mouillé accusait ordinairement quelques dixièmes de degrés de différence au-dessus des indications du thermomètre sec, ce qui correspondait à 98 ou à 99% de saturation. Du reste ne considérant mes expé- riences que comme préliminaires, destinées à appré- cier leur durée et la valeur de la méthode que j'ai choisie, je ne prenais pas les précautions prescrites dans ces cas pour obtenir une entière saturation. Ainsi je me contentais d'abord d’une clôture mcomplète; la cloche était posée simplement sur la tablette en verre passée à l’émeri; le liége était introduit par pression et le tube manométrique fermé par un bouchon. Mais voyant que la saturation de l'air sous la cloche n’était pas telle que je la désirais, je mis du suit sur le bord inférieur de la cloche; la surface du liége était cou- verte d’un mastique de cire et de suif fondus et je versai du mercure dans le manomètre. Son niveau dans le bras court ouvert sous la cloche était de 0,66 à 1,00 mm. au-dessous de celui qui se trouvait dans Vautre bras communiquant avec l'air de la chambre. Toutes ces mesures pourtant n'ont pas changé l’ordre des choses; ce n'est que plus tard, surtout dans le courant des mois de juin et de juillet, que les deux thermomètres indiquaient plus souvent la même tem- pérature. L + L'appareil était disposé sur une table à la distance de 285 de la fenêtre, de manière à ne recevoir que la lumière diffuse. Les plantes que j'ai soumises à l'expérience appar- tenaient à deux espèces de Sphagnum, le $: acutifolium Ehrh. et le S. cymbifolium Ehrh. Elles végétaient ensemble dans un marais du gouvernement de Novgo- rod, d’où je les ai fait prendre en hiver. Le bloc tout gelé était introduit dans la chambre et après quelques jours nécessaires à la fonte de la neige, j'ai séparé soigneusement les deux espèces l’une de l'autre, je les ai coupées par en bas, afin que leur longueur de 5 à 6 em. ne dépassät pas la hauteur de la soucoupe qui “les contenaient. Ainsi ont été formés deux pelotons assez épais, ayant une surface plane commode pour les pesées. Les extrémités coupées des tiges n'étaient Tome XX. pas couvertes de mastic, comme la fait M. Unger dans ses expériences sur les branches de Sparmannia, Camellia, Crasstila et Opuntia. Les pesées s’effectuaient une ou deux fois par jour et même plus rarement, selon ce que j'avais de temps à ma disposition. Je commençais par noter l’heure et l'indication des deux thermomètres. Ensuite, pour peser la mousse, je sou- levais la cloche, en la replaçant chaque fois pour abri- ter l’autre soucoupe qui restait sur le support. Après les deux pesées je notais de nouveau les indications des thermomètres et l'heure; pour me faire une idée plus exacte sur l’état de saturation de l'air sous la cloche, je répétais ces deux dernières observations en- core une fois, à des heures différentes, avant de quit- ter le laboratoire. Toute l'opération durait rarement plus de six minutes, de sorte que la durée des pesées, pendant lesquelles chaque espèce de anousse était ex- posée à l’air de la chambre, ne dépassait pas deux minutes. Je négligeais de couvrir les soucoupes conte- nants les plantes pendant les pesées. Toutefois quelque court que fût le temps où la mousse se trouvait dans l'atmosphère non saturée, il ne pouvait pas être sans influence sur la diminution du poids, puisque l’expé- rience se prolongeant plus de quatre mois les plan- tes, pendant les soixante-treize pesées, se trouvaient à découvert près de deux heures et demie. Avant de remplir les deux soucoupes, j'ai détaché une por- tion des deux espèces de mousse pour les soumettre à la dessication à 110° c. Le S. acutifolium contenait CA EYA d’eau, le S. cymbifolium en contenait 85,03. La première de ces plantes n’a pas été arrosée de tout le temps qu’a duré l'expérience: quant à l’autre, elle a reçu avant d’être mise sur le support 38,09 gr. d’eau, pour entretenir plus longtemps sa fraicheur. Cette eau a été entièrement interceptée, en partie imbibée par les plantes, de sorte qu'il ne s’est pas trouvé une seule goutte sur le fond de la soucoupe. Le $S. acutifolium a été introduit sous la cloche le 21 mars. La soucoupe de 13,09 em. en diamètre con- tenait 28,13 gm. de mousse fraîche‘), dont les branches supérieures avaient une belle couleur verte, les tiges et les branches inférieures étaient d’un vert pâle, propre à cette plante. 4) Déduction faite du poids de la soucoupe qui était toujours soi- gneusement essuyée avant les pesécs. 24 371 Bulletin de l’Académie Hmpériale 372 1 La mousse se trouvant sous la cloche conservait Par suite de réparations dans le laboratoire de pendant plusieurs jours sa fraicheur et sa couleur | PAcadémie, mon appareil dut être déplacé et J'ai verte. Dans l'atmosphère humide les branches se sont même visiblement relevées et commencaient à croitre, mais dès la moitié du mois d'avril elles s’étiolèrent et leurs sommets flétrirent petit à petit. Vers le 18 avril elles devinrent sèches en apparence, à la fin de l'expérience diminuèrent considérablement de volume et prirent une couleur blanc-jaunâtre sans aucun vestige de verdure. Les pesées se sont néanmoins econtinuées pour voir si la mousse privée de vie n'avait pas la propriété de se charger de la vapeur contenue dans Pair, pro- priété qu’on lui attribue dans l’usage domestique en plaçant une couche de mousse entre les doubles fe- nêtres, afin qu'elle absorbe l'humidité de Pair inclus et dont les vapeurs, en se congelant, troubleraient la transparence des vitres. Le S. cymbifolium fut mis sous la cloche le 24 mars. Le poids de la mousse était de 20,58 gm. et apres l’arrosage en diamètre. de 58,67 gm. La soucoupe avait 8,9 cm. Les feuilles sur le sommet des tiges et des branches étaient de couleur rose, la plupart des autres feuilles étaient d’un vert foncé. Ces couleurs se sont effacées dans la suite. Les premiers jours, comme dans Fespèce précédente, les branches supérieures ont montré des signes évidents de croissance, plus tard, dès le 17 avril, elles commencèrent à perdre leur coloration vive et leurs sommets se flétrirent, mais en somme elles con- servèrent tout le temps leur fraicheur et leur turges- cence, malgré leur air d’étiolement. Le 12 juin j'ai remarqué que les feuilles qui s'ap- pliquaient aux parois intérieures de la soucoupe tour- nées vers la fenêtre, s'étaient colorées en vert foncé. *ette couleur, en prenant de plus en plus une teinte vigoureuse, se répandit jusqu'à prendre un tiers de la circonférence de la soucoupe et persista jusqu’à la fin de l'expérience. Ce phénomène était évidemment pro- duit par l'imbibition de l’eau liquide qui s'était préci- pitée dans cet endroit plus aisément que du côté opposé à cause du refroidissement occasionné par la proximité de la fenêtre. fait la dernière pesée le 1 d'août. A cette dernière pesée, après 104 jours, le $. acu- tifolèun à diminué son poids originaire de 17,80 gr., le S. cymbifolium, après 100 jours, de 17,58 gm. En jetant un coup d'oeil sur le tableau ci-joint on re- marque dans les colonnes des différences des pesées subséquentes, que le poids de la mousse a augmenté quelquefois, mais on ne saurait tirer de ce phénomène la conclusion opposée à celle que Je crois faire. En effet. en levant la cloche dont les parois intérieures étaient toujours couvertes de goutelettes abondantes d'eau condensée, quelques-unes pouvaient tomber ina- perçues sur la surface de la mousse et être pesées avec celle-ci. Cette supposition me paraît vraisem- blable, premièrement parce que les douze premiers jours de lexpérience, jusqu'à ce que les gouttes d’eau condensées sur les parois de la cloche n'étaient pas assez grandes. l'augmentation du poids n’a pas eu lieu: secondement, parce que le S. acutifolium, qui se trouvait sur l'étage supérieur du support, présentait ce fait plus souvent, il a eu lieu huit fois et eut en somme 2,75 gr., tandis que le S. cymbifolium qui se trouvait en bas et était garanti par la soucoupe supé- rieure wa augmenté son poid que deux fois, de 1,89 gr. Cette augmentation était donc peu considérable, et je crois n'être pas dans l'erreur en faisant cette con- clusion que le Sphagnum à l’état de vie n’absorbe pas la vapeur de l'atmosphère. ‘Quand j'ai repris mes observations au mois de dé- cembre, j'ai remarqué que le $. cymbifolium avait perdu 2,46 gr. d'eau et le $. acutifolium avait acquis 1,57 gr. Mais comme mon appareil à été remué en mon absence et que l’eau de la soucoupe était repandue sur la tablette, je ne puis tirer de ces nombres aucune conséquence, jai donc terminé la première série des observations. La mousse à été dessechée à 110°C. Le S.acutifolium a donné 5,05 de matière sèche, et après avoir été re- froidi avant la pesée au-dessus de lacide sulphurique il a été introduit de nouveau sous la cloche, le 20 dé- cembre. Après deux heures et trente minutes de séjour dans l'atmosphère contenant 97%, d'humidité elle à acquis 0,71 gr. qui ont dépressié l'humidité de Pair 373 jusqu'à 85°. Pendant les trois premiers jours le poids de la mousse augmentait constamment quelquefois jusqu’à 1 gr. par jour, ensuite il se mit à varier, di- minuait un peu, augmentait de nouveau ou restait sans changer, enfin après les douze derniers jours il devint constant. Je terminais les recherches, car cet état de choses pouvait se prolonger longtemps, peut-être mdé- finiment. En somme pendant trente jours le S. acuti- folium à imbibé 3,40 gr. d’eau répandue dans Pair, ce qui fait 40,30. Le S. cymbifolium était desséché deux jours après le précédent, il avait 2,98 gr. de matière sèche et a absorbé pendant 28 jours 2,55 gr. de vapeurs, ou 44,097. Durant les deux derniers jours il à perdu 0,02 gr., mais les six jours précédents 1l à acquis 0,23 gr. Pendant tout ce temps l'air sous la cloche ne s’est jamais rapproché de. la saturation comme avant, il contenait de 75 à 98%, d'humidité. En comparant les propriétés de la mousse avant et après la dessication il faut conclure, que la mousse humide même privée de vie n’a pas la faculté d’absorber la vapeur; qu'elle w’acquièrt cette faculté que quand elle contient moins de 50% d'eau et par conséquent pendant la vie elle ne peut jouir de cette propriété. On peut voir du tab- leau, qui se trouve à la fin du mémoire, que le $: acu- tifolium en perdant toute trace de vie contenait 71,58, d’eau, qu'il continuait à perdre jusqu’à la dernière pe- sée le premier d'août, quand il contenait encore 50,35, d'humidité. Quant à l’eau à l’état liquide, elle est absorbée par ces deux mousses avec une avidité surprenante. Pour constater préliminairement cette propriété J'ai employé un procédé assez grossier; j'ai pris un verre sans fond large de 5 em., haut de 8 cm. A l'orifice inférieur j'attachais un disque en papier Joseph muni de nom- breux trous pratiqués par une grosse épingle. Cet ap- pareil était rempli de pelotons de mousse fraiche. On dé- terminait son poids, on l’arrosait ensuite abondamment des Sciences de Saint-Pétersbourg. 374 avee de l’eau distillée. L'eau surabondante s'étant écoulée par les trous du fond et à travers le papier, on laissait pendant un quart d'heure s’évaporer celle qui mouillait la surface des plantes et on pesait de nouveau. Cette opération était répétée plusieurs fois, jusqu à ce que les deux pesées subséquentes ne mon- ] traient plus de différences, où étaient approximative- ment les mêmes. Ordinairement les premiers arrose- ments augmentaient le poids de la mousse plus que les suivantes. Quelquefois il à fallu aller jusqu'à six ar- rosements pour obtenir une imbibition complète et constante. Avant limbibition Après l’imbibition. | gun |Poidsde|Poidsde| & Nom de la mousse. | TE 100 la mousse.la mousse. ; 0 |} (po Grammes, | POUT ’ ; d S. acutifolium..….…. 81,48 | 11,47 | 45,82 | 95,1 | S. cymbifolium 83,90 | 14,97 | 70,30 | 96,61 | I] C'est-à-dire qu'une partie du $. acutifolium peut contenir après limbibition 19,7 et le S. cymbifolium 28,5 parties d’eau. On peut objecter que cette méthode n’est pasexacte, que l’eau, sans être imbibée, pouvait se tenir dans les aisselles des feuilles et qu'on pesait ainsi une certaine quantité de liquide superflu. Cette objection se rap- porte en effet au surplus d’eau qu'on pesait ainsi, car on ne peut pas prouver que les aisselles des feuilles n’en contenaient point. Il est donc probable que les déterminations qui précédent et qui se trouvent dans la troisième et la quatrième colonnes pèchent un peu par l'abondance. Toutefois on ne peut pas nier que ces expériences, sans être irréprochables, constatent par des nombres très approximatifs que la mousse par la surface des organes aériens absorbe une grande quantité d’eau. 24* 375 Bulletin de l’Académie Impériale 376 1 Tableau contenant les détails de l'expérience sur la propriété du Sphagnum d'attirer la vapeur d'eau contenue dans l'air. Sphagnum acutifolium. pee eymbifolium. ses ste C° las 8 el g 8 8 | Therm. ce]. Temps Therm, C.° 2 2 Temps Rent | 2 le lSel8sél 4 |SSé) | & |S2 8 | eg) MA SN) fhre) 6 | sh, LÉ FIST EEE IS Er | | | | | | | | | Mars 21 350/18,4/18,2 98 127,93 — 0,20 | | | | | 22h1051117,417,3 99 27,43) 0,50 | 117,5117,3, 9810157 3138,20,3/20,2 82 127,38) 0,05 a: à 23] 9,3417,217,1,99 27,12) 0,26 Een 24/10 50 17,917,7| 98 26,42 0,70 17,917,7, 97 15218,6 18,5, 99 26,08) 0,34158,67 19,018,3 93) 155 25/104618,017,8) 98 |25,90| 0,18/58,45—0,22 | A x 26/1125 18,318,1| 98 125,45) 0,45158,33 0,1218,518,1 961 231 | Dir 10 37| 18,7118,6, 99 24,78). 0,67/58,10| 0,23/18,7,18,7 7 100 10,44 | 28/10/2818, 5118,4) 99 123,93| 0,85/57,86| 0,2418,818,7, 9910134 | 291113219.018.,9 99 23,92) 0,01/57,58| 0,2820,019,1 991140 | | 30 9.53119,0 18,9 99/23,48| 044157,36| 0,22118, 918,7. 98! 958 | 31 il 419,6 19,4 98 99 99 0,55/57,08) 0,28/19,719,6, 99/11) 9 lanta Avril 1[1050/20,119,9 98 22,65! 0,28/56,88, 0,20. 20,1 119,6 95 RE 21,1120,8| 97| 115 2103319,919,8| 99 |: 6 0,3220,119,7| 96103 QI | - CR 0.201199 19,6 97 10 58/20,6 20.3 97| 1111 0,17/20,0,19,5 9511148122,1220 99 446 0,33/19,7 19,2 95/10 0/21,120.9 98 126 0,20119,7119,4 9711039 0,10/19,8.19,4 9611048 | 0,40119,7119,4 97111, 3/20,019,8 98/1252 ) 3/10/52,20,0 19,8) 98 21, 4]1142/19,9 19,7 | 98 2 5[102519,619,4 98 20,98) 0,47 611034119,6 19,5) 99 20,78) 0,20 7110 3719,819,6 98 120, 50| 0,28 x Et Où [er] © © | GR D © © = Gt © Oo = Go Et 00 © & C1 CUOET Qt s © © 7 8/10 59/19,719,5 98 20,13! 0,37155,16| 9/10/57,19,2 19,0) 98 |19,93 0,20/55,01| 0,15/19,218,8 96111! 1] | | ; 10/11! 5/18,5/18,3| 98 19,63] 0,30/54,85]. 0,16/18,8,18,3| 9511116) | | | 11110 3518,518 8.3) 98 119,03 0,60/54,26| 0,59/18,518,2| 97/1040/19,619,3 97) 5/17 19/11 115/18,8 18,6 98 19,13/+-0,10/54,36/+0,1019,018,6 96111,20/19, 519,4 99 3137| 13/11, 818,117,9 98 19,00 —0,13/54,30—0,0618,517,9, 9411) 4 a 1410461 8,4 18,3 99 18,50) 0,50/53,83| 0,47118,7118,5) 98/11/51 OL | | | grtore nommée 3128/20,120,0| 99 |18,33| 0,17/53,76| 0,07/21,221,0| 98) 3,40/19,519,4 99) 420 a LES 15/11) 817,817,6, 98 18,23) 0,10/53,51 0,2518,217,8| 96111113/19,1118,9| 98| 3| 5 16[12/35/18,518,4 99 17,43) 0,80/53,11| 0,40118,6118,3, 97/12139/19,3119,1| 98) 2) 2 17110/5318,0 17,8l 98 17,95|-+0,52/53,01| : 0,1018,3117,9| 96/11| 0/20,9/20,7| 98| 411, 18/11/22,118,518,4| 99 |17,70—0,25/52,85| 0,1618,6/18,5| 99/11/27/21,4 21,2| 98) 4113 19/11/35/19,219,0| 98 116,73] 0,97152,51| 0,34,19,2/18,9) 971141 l'A Le Sent. parait 23] 2) 618,618,4,98 16,48) 0,25/51,83| 0,68/18,6/18,2) 96! 211 | PRES 24/11} 9/18,017,7| 97 16,18) 0,30/51,66| 0,17118,1/17,2| 91111,13/20,2/20,0) 98] 2/21) verûur. 25[11| 918,117,9/98 15,83) 0,35/51,36, 0,3018,3117,9| 96/1113/19,3119,1| 98| 3130 26[1050/18,1117,8! 98 15,13) 0,70/50,66! 0,7018,3117,9| 96110/55/19,3119,1| 98] 1| 2 30/10/2818,218,0| 98 14,98) 0,15/50,55, 0,11118,3118,0) 97110132/19,7119,4) 97 3119) | | « EE | 37% des Sciences de Saint-Pétersbourg. 37s Sphagnum acutifolium Sphagnum cymbifolium | DA Temps | Therm, C.°| . E 4 te | Therm. CPE Temps Term. (05 22 Temps RU a |S NE EE EN PE RE PNR MANS EN EMECIENNEN PÉNALES INSEE #12 FE ë | Mai iisie518,3| 08 S 1499 000504401118 182 97111,23/1 1188 97! 155) 2111} 8/18,117,9 98 14,86 0,06/50,39 0,0518,117,8 9711112 | 312158 18,3 318,1! 9814,43) 0,43 AUX 0,13118,3/17,8| 95| 1| 2/1 87184 97, 2,44 5] 220/17,717,6, 99/14,58/+0,15/50,11| 0,15,17,7117,4 97| 2/25/18,5/18,0 5) 4122) 1 9146,17,0 16,8 98 14,13 —0,45/19,66 0,4517,016,8, 98 9 50Ï18,7 18,5! 9811137 8] 13419,219,21001410 0,03/49,56 0,10.19,3 19,3 100! 1138/19,819,7| 99) 4 2 15[1014418,218,1| 993,65 0,45l48,93| 0,6318,218,0) 981049/18,6.18,4 98) 1145 16/12 718,117,9, 9813,48, 0,1748,76) 0,1718,1,17,7 961211/18,418,2 98| 431 20| 95416,5,16,4| 99113,25| 0,23/18,48. 0,2816,716,4| 97110 0[19,9119,8| 99] 4/23 21/105217,917,7| 9813,08, 0,17/48,16 0,32,18,0.17,8 9810,56119,419,3| 99!) 3155] 22/10/3817,5,17,4| 99/12,92) 0,16/48,06 0,10/17,5/17,4 99/10/43/18,3118,2) 99! 1141) 24110136117,217,1| 99/12,73) 0,19/47,94) 0,12/17,217,1| 99/10 40/17,8/17,7) 99) 2129 26/10/2816,616,5) 991273, 0,00/47,26 0,6816,716,6 99103 3[17,016,9| 99, 156 27 25517,517,5/100 12,70 0,03/47,78/+-0,52117.8/17,7 99, 300/18,618,5) 99) 426 28/1000 16,3 16,2 9912,63 LA es Er NA 4117,717,7100 149 29l114316,716,710011,93, 0,70147,43| 0,2016,711 6,71001148/17,517,5100 130 30[11,2016,416410011,73. 0,20 47.96 0,17] 16,5/16,5 10011127/16,816,8100! 1,26 Juin 1211 8 | 11,93/+-0,20H46,21| 1,05/18,7/18,6| 99/11/12 | Le $.epmbe or 13]114318,818,810011,93) 0,00/46,06 0,15/19,4/19,3 9911149/19,8119,7| 99) 3) 0! fenétre. 16/1257,20,2,20,1| 9911,80.—0,13/45,81| 0,25/20,8,20,7| 99]. 1| 3/22,2/22,0| 98| 3156 18/115421,521,4 9911.74) 0,06145,66! 0,1521, 721,71001157|22,122,1100| 3,28 19/11137,21,0,21,0/10011,72 0,0245,56. 0,10 21,5/21,5 51001143|22,122,0) 99) 3142 20/12/5420,2,20,2100/11,52| 0,20/45,36| 0,20,20,6,20,5) 99/12/59/21,6,21,5| 99] 3) 9 21/12) 6/20,420,410011,55+-0,03[45,15| 0,21/20,8/20,7| 99/1211/21,7,21,6| 99) 2} 2 23|12 7,20,7,20,7100 11,13-—0,42/44,81 0,3421.0/210/100/12/11/23,223,0 98) 4116 8/35,22,522,4| 99/11,28/+0,15/44,81| 0,0022,6,22,5| 99! 8141 | | 25/11113/21,221,1| 9911,35| 0,07/44,71| 0,10/21,4/21,3) 9911117|22,422,3) 99) 142] 26/12 51,22,122,0| 9911,27/—0,08[44,46| 0,25 22 4/29,3| 99/12,56122,422,4100 339, Juillet 4! 1, 8 22,299,9 100 10,83. 0,44[45,83 0,63 21,421,4 100 115/21,521,4| 99 5) 9) 5110 53 20,2 20,2 100 11,24 +041M373 0,10,20,5 20,3 9811, 0/20,920,8 99 242 6| 9 9/20,5/20,5/100/11,22 —0,0243,56 0,17 20,5 20,41 99/ 9/15/21,2/21,1 99 10 50 7/11, 021,321,2 9911,13, 0,09l43,51, ES EU 3| 99 11} 4000 A | 28| 1120/23,723,6, 9910,85| 0,28/41,58| * 1,93/24,1 240 99! 1,26 | | 29] 2] 6/24,123,9| 9810,82| 0,03l41,47, 0,11 244241 98] 2/12 Août 1 2 24 22,1 2241 100 10,13 0,69141,09, 0,3822,422,3| 99] 2130 379 . Bulletin de l’Académie Impériale 380. 00 Zur buddhistischen Apokalyptik. Von À. Schiefner. Juden die Propheten Henoch und Elia micht gestorben (Lu le 3 décembre 1874.) sind, sondern dass ihre Kôrper lebend in ihren Grab- hôbhlen zu Hebron ruhen. In dem innigsten Zusammenhange mit der berühr- ten Käcjapa-Sage steht eine andere von der Zerstük- kelung des goldenen Opferpfostens des Künigs Mahà- pranâda, welche uns in dem Maitrejàvadäna (in der Sammlung Divjävadäna s. Burnouf Introduction $. 7) erhalten ist und in tibetischer Übersetzung im 2. Bande des Kandjur Blatt 28 — 32 vorliegt. Obwohl es im Allgemeinen angemessener wäre sich an den In der von mir im Jahre 1849 (in den Mémoires des savants étr. T. VI pag. 231 — 332) im Auszuge mitgetheilten tibetischen Lebensbeschreibung Çàkja- munis wird auf S. 307 (S. 77 des Separatabdrucks) der Eingang des Bhikshu Käçjapa in das Nirvâna haupt- sächlich in Übereinstimmung mit der Erzählung, wie sie im Kandjur B. XI Blatt 317 folg. vorliegt, geschildert. An letzterer Stelle wird jedoch nichts davon erwähnt, dass zu der Zeit, da Maitreja die über dem unverweset gebliebenen Kürper Käçjapa’s zusammengeschlossenen Berggipfel ôffnet, sich Kâcjapa’s Leib zum: Himmel erheben, Wunder thun und von einer Feuermasse so verzehrt werden solle, dass weder Kohlen noch Asche übrigbleiben. ÆEs ist also dieser Zusatz aus einer an- dern Quelle geflossen, mit der das, was bei Hiouen- Thsang, Mémoires sur les contrées occidentales T. I S. 8. folg. zu lesén ist, im Einklange steht. Nur ist merkwürdiger Weise das nach gewühnlicher buddhi- stischer Annahme in eine ferne Zukunft gerückte Er- scheinen Maitreja’s als schon erfolgt betrachtet. Aller Wahrscheinlichkeit nach hat Hiouen-Thsang selbst keine Schuld an einer solchen unbuddhistischen Auf- fassung. Sein Vorgänger Fah-hian (s. Travels of Fah- hian and Sung-yun, buddhist pilgrims from China to India [400 A. D. and 518 A. D.] translated from the chinese by Samuel Beal. London 1869) berichtet noch im Cap. 33, dass der ganze Leib Käçjapa’s im Berge ruhe, Beachtenswerth ist ausserdem die Bemerkung Hiouen-Thsang’s, dass man in stiller Nacht bisweilen Sanskrit-Text zu halten, sehe ich mich dennoch ver- anlasst hin und wieder mich der tibetischen Über- setzung genauer anzuschliessen, da derselben eine äl- tere Textes-Recension zu Grunde gelegen zu haben scheint. Der Magadha-Kônig Adschätaçatru, der Sohn der Vaidehi, hatte für seine Eltern ‘) und die Litshtshha- vis von Vaicäli hatten für Bhagavant eine Schiffbräücke machen lassen. Die Nâga’s dachten: «Da wir Nâga’s einen zusammengesunkenen Kürper haben, wollen wir Bhagavant auf einer aus unsern Phana’s*) gebildeten Brücke die Gañgà überschreiten lassen». Sie bildeten eine Phana-Brücke. Da sprach Bhagavant zu den Bhikshu’s: «O Bhikshu's, wer vor euch auf dér Brücke des Magadha-Künigs Adshätaçatru, des Sohnes der Vaidehi, über die Gañgà zu gehen wünscht, der gehe auf derselben hinüber; wer auf der von den Litsh- tshhavis von Vaicäli errichteten Brücke zu gehen wünscht, der gehe auf dieser hinüber: ich werde sammt dem Bhikshu Ananda auf der Phana-Brücke der Nâga’s über die Gañgà gehen» Darauf gingen ei- nige auf derSehiffbrücke des Magadha-Künigs Adshà- tacatru, des Sohnes der Vaidehi, hinüber, andere auf der Schiffbrücke der Litshshhavis von Vaiçâli, von Ferne leuchtende Fackeln auf dem Berge sehe, während diejenigen, welche den Berg besteigen, durch aus nichts davon erblicken. Bereits im dritten Bande der Zeitschrift der deut- schen morgenländisehen Gesellschaft S. 467 hat Spie- gel auf den Zusammenhang der buddhistischen Sage mit persischen und muhammedanischen hingewiesen und dies in seiner Erânischen Alterthumskunde (1871) B.IS. 563 wiederholt; in Betreff der Shyiten ver- gleiche man noch Alfred v. Kremer, Geschichte der herrschenden Ideen des Islams (1868) S. 376 und desselben Culturgeschichtliche Streifzüge auf dem Gebiete des Islams (1873) S. 13, wo namentlich auch hervorgehoben wird, dass nach dem Volksglauben der 3hagavant aber mit dem Ajushmant Ananda auf der 1) In der tibetischen Übersetzung #ehlen die Worte «für seine Eltern». welche der Sanskrit-Text vielleicht in späterer Zeit auf- genommen hat 2) Der Kürze wegen sehe ich mich veranlasst hier das Sanskrit- wort phana, welches die der Brillenschlange (der Cobra capella) ei- genthümliche Dehnbarkeit des Kopies bezeichnet, beizubehalten; in der buddhistischen Mythologie werden die Nâgas als solche Schlangen mit drei (bisweilen sieben) Kôpfen, oder als Schlangen mit menschlichen Kôpfen oder als menschliche Wesen mit dem Kopf der Brillenschlange dargestellt; s. Childers Dictionary of the Päli language $. 255; Spence Hardy, Manual of Budhism $. 182 giebt eine Legende, derzufolge der Näga Mutshilinda aus dem See LCL S des Sciences de Saint-Pétersbourg. 382 Phana-Brücke der Nâga’s.*)—Es erblickte Bhagavant an einer Stelle eine überaus hohe Erdgegend und sprach so zum Ajushmant Ananda: CWiünschest du, 0 Ananda, den tausend Klafter hohen, sechszig Klafter dicken, mit verschiedenen Edelsteinen geschmückten, gôttlichen, ganz goldenen Opferpfosten zu sehen, den der Künig Mahäpranada, nachdem er Gaben gespen- det und verdienstvolle Handlungen verrichtet hatte, in die Gañgà versenkt hat?» — «« O Bhagavant, es ist jetzt die geeignete Zeit, o Sugata, es ist der passende Zeitpunkt, es müge Bhagavant den Opferpfosten em- porheben lassen und die Bhikshu’s ihn ansehen»». Da berührte Bhagavant mit semer Hand, die mit dem Rade, Svastika, Nandjävarta und Schwimmhautan- sätzen‘) versehen war, viele hundert verdienstvolle Handlungen verrichtet und die Furchterfüllten getrü- stet hatte, die Erde. Die Näga’s dachten: «Weshalb berührt Bhagavant die Erde?» Al sie diejenigen, welche den Opferpfosten zu sehen wünschten, erblick- ten, hoben sie ihn empor, die Bhikshu’s aber began- nen ihn zu betrachten. Der Ajushmant Bhaddälin”), der wenig Verlangen hatte, aber nähte ein Lumpengewand. Da sprach Bhagavant zu den Bhikshu’s: «Nehmet, 0 Bhikshu’s, den Opferpfosten wabr, er wird verschwin- dem». Als er diese Worte gesprochen, versank der Opferpfosten. Die Bhikshu’s fragten den Buddha Bhagavant: «Die Bhikshu’s haben den Opferpfosten gesehen, der À jushmant Bhaddàälin aber, der wenig Verlangen hat, näht ein Lumpengewand. Ist dies ge- steigt, um den Buddha während Sturm und Regen mit diesem sei- nem Phana gleich einem Baldachin zu bedecken. Die gewôhnlich gebotene Übersetzung von phana « Haube» (engl. hood) ist mir von bewährten Zoologen als unzulässig bezeichnet worden. 3) Es folgt hier ein durchaus nicht zur Sache gehüriges Stück, von einem Upâsaka gesprochene Verse: «Einige überschreiten das Meer, nachdem sie eine Brücke gebaut, die Scen verachtend; die Menschen, welche Flôsse zusammenbindend übersetzen, sind kluge Menschen. Der Buddha Bhagavant steht auf dem Trocknen, nach- dem er hinübergegangen, o Brahmanen, die Bhikshu’s hier baden, die Çrâvaka’s binden das Flôss. Wenn überall Wasser ist, wozu be- darf man da des Brunnens; ist die Wurzel des Durstes beseitigt, wer geht dann noch suchen?» 4) Im Sanskrit-Text SIT Ansatz von Schwimmhaut (s. Büht- lingk-Roth u. d W.), wodurch die von Burnouf Lotus de la bonne loi S. 574 folg. erhobenen Bedenken ihre Erledigung finden _ dürften. 5) Bhaddälin ist mir sonst nicht vorgekommen, im Tibetischen fin- en 4 det sich dafür SUR ; Was im Werke von Tàäranâtha dem Bhavja x \] entspricht. Vielleicht liegt eine Corruption von Bhaddija (s. Dham- mapadam) vor. schehen, weil er leidenschaftslos ist oder weil es auf der Vergangenheit beruht? Ist es aus Mangel an Lei- denschaft, so sind auch andere leidenschaftslos, beruht es aber auf der Vergangenheit, so fragen wir, wo von in der Grund gelegt ist?» Bhagavant sprach: « 0 Bhikshu’s, es ist sowohl aus Mangel an Leidenschaft als auch auf Grundlage der Vergangenheit geschehen. Wie hat dieser früher den Grund gelegt? O Bhikshw’s, in früherer Zeit lebte ein Kônig Pranäda: dieser war ein Freund des Gôtterkünigs Çakra, hatte aber, ob- wohl er einen Sohn wünschte, keinen Sohn. Die Wange auf die Hand gestützt, war er in Gedanken versunken. «Obwohl ich viel Schätze angehäuft habe, bin ich ohne Sohn und nach meinem Hingange wird das Künigs- geschlecht erlüschen». Es erblickte ihn Çakra und fragte: «Weshalb, Freund, bist du, die Wange auf die Hand gestützt, so in Gedanken versunken?» Er antwor- tete: «© Kaucçika, obwohl ich viel Schätze angehäuft habe, bin ich ohne Sohn und nach meinem Hingange wird das Kônigsgeschlecht erlôschen». Çakra entgeg- nete: «O Freund, sei nicht in Gedanken versunken! Wenn ein Güttersohn äem Tode verfällt. so werde ich ihn deinen Sohn werden lassen. Nach der Ordnung der Dinge finden fünf Anzeichen statt, wenn ein Gôttersohn dem Tode verfällt: Die unabgenutzten Gewänder werden abgenutzt, die nicht welken Blumen- gewinde welken, aus dem Munde) geht ein übler Ge- ruch hervor, aus beiden Achselhôühlen trieft Schweiss und er kann auf seinem Sitze nicht Ruhe finden. Als bei eimem Gôüttersohne diese fünf Anzeichen sich em- stellten, sprach der Gôtterfürst Çakra zu ihm: «Halte deinen Einzug in den Mutterleib der Hauptgattin des Künigs Mahäpranäda». Er entgegnete: «Kaucika, es ist dies ein Leben voll Fahrlässigkeit, die Künige ver- üben viele Vergehen, es ist zu befürchten, dass man, wenn man die Herrschaft ungerecht geübt hat, der Hülle verfalle». Çakra antwortete: «O Freund, ich werde dich erinnern». — «O Kaucika, die Gôtter sind fahrlässig, da sie an Genüssen reich sind». — «O Freund, wenn dies auch wahr ist, werde ich dich den- noch erinnern». Der Gôttersohn hielt seinen Einzug in den Mutterleib der Hauptgattin des Künigs Pra- nâda. An dem Tage, an welchem er seinen Einzug hielt, erhob ein grosser Volkshaufen ein Geschrei. 6) Die tibetische Übersetzung bietet: «von dem Kürper geht ein übler Geruch aus». Bulletin de l’Académie Impériale 384 EEE nent Nach Ablauf von acht oder neun Monaten wurde ein Knabe geboren, schôün, stattlich, glänzend, goldfarben, mit baldachinformigem Haupt, langgestreckten Armen, breiter Stirn, mit ineinanderfliessenden Augenbrauen und gewôülbter Nase. Seine Verwandten kamen zu- sammen und setzten seinen Namen fest. «Welchen Namen soll man dem Knaben geben?» sprachen die Verwandten, «da an dem Tage, als er den Leib der Mutter bezog, ein grosser Volkshaufen ein Geschrei erhoben hat, sei der Name des Knaben Mahäpranäda (groses Geschrei)». So wurde ihm der Name Mahäpra- nâda gegeben. Der Knabe wurde acht Ammen über- geben, zweien Trageammen, zweien Wischammen, zweien Milchammen, zweien Spielammen, von diesen Ammen mit Milch, saurer Milch, frischer Butter, Schmalz und Schmalzschaum und andern ungewärmten und gewärmten vorzüglichen Lebensmitteln genährt und auferzogen, wuchs er gleich einem Lotus im Teiche empor. Als er herangewachsen war, wurde er im Schreiben, Zählen, Rechnen, Handrechnen”), in der Lehre von den Schulden und anvertrautem Gut, im den acht Schätzungen der Orter, der Stoffe, der Hülzer, der Edelsteine, der Elephanten, der der Jünglinge und der Jungfrauen unterwiesen, er wurde in diesen acht Schätzungen gewandt, beredt und geübter Kenner, auch wurde er sehr geschickt in allen den Künsten und Fertigkeiten, welche den aus den Kshattrija’s geweihten Künigen, welche mit Herrschaft über das Land, keit begabt, 08$e, den grossen Erdkreis bewältigend be- wohnen, zukommen, als da sind das Besteigen des Elephanten, das Reiten der Rosse, das Leiten der Wagen, das Handhaben des Schwertes, des Pfeils und Bogens, das Ausrücken, Vorrücken, das Fangen mit dem Haken, mit der Schlinge, das Werfen des Speeres, das Schlagen mit der Keule, das Packen, das Schrei- ten, das Hauen, das Zerschneiden, das Stechen und die fünf Arten des Schiessens: der Fernschuss, der Knallschuss, der Kernschuss, der Haftschuss und der Streifschuss. Durch die Natur der Dinge selbst wurde 7) Im Sauskrit TT, welches Wort Burnouf Introduction 5. 257 als « chiromancie » aufgefasst hat; allein die tibetische Übersetzung lautet ‘ QUI à Handrechnen, womit das von Childers, Dictionary of the Päli language S. 249 unter muddà (aus Minayef?s Prati- moksha $S. 84, Z. 3) beigcbrachte hatthamuddâägananà zu ver- gleichen ist. mit Kraft und Tapfer- | der Name des Sohnes, so lange der Vater lebte, nicht bekannt. Zu einer andern Zeit starb der Künig Pra- nada und Mahäpranäda trat die Herrschaft an. Eine Weile herrschte er gerecht, dann fing er aber an un- gerecht zu herrschen. Da sprach der Gütterkünig Cakra zu ihm: «O Freund, ich habe dich des Kônigs Pranäda Sohn werden lassen: herrsche nicht unge- recht, du künntest der Hülle verfallen. Eine Zeitlang herrschte er gerecht, begann aber dann wiederum un- gerecht zu herrschen. Zum zweiten Mal sprach Çakra zu ibm: «ch habe dich des Künigs Pranàäda Sohn werden lassen. herrsche nicht ungerecht, du künntest der Hülle verfallen». Er entgegnete: «O Kaucçika, wir Künige sind fahrlässig, weil wir reich an (Genüssen sind, augenblicklich vergessen wir: stelle uns ein Zeï- chen auf, welches anblickend wir Gaben spenden und verdienstliche Handlungen verüben werden». Da gab der Gôütterkünig den Befehl: «Geh, Vicvakarman, schaffe in dem Wohn- sitz des Künigs Mahäpranäda eine güttliche Kreis- umhegung*) und errichte einen ganz goldenen, tausend Klafter hohen und sechszig Klafter dicken, mit aller- lei Edelsteinen geschmüekten, güttlichen Opferpfosten». Da schuf Vicvakarman in dem Wobnsitz des Künigs Mahäpranäda eine güttliche Kreisaumhegung und er- richtete einen tausend Klafter hohen, mit allerlei Edelsteinen geschmückten, gôttlichen, ganz goldenen Opferpfosten. Der Künig Mahäpranäda liess ein Spen- denhaus erbanen und setzte seinen Oheim Acçoka als Wart des Opferpfostens ein. Da kam die ganze Beväl- kerung von Dshambudvipa voll Verlangen den Opfer- pfosten zu sehen herbei, die Menschen nährten sich und betrachteten den Opferpfosten und unterliessen die Besorgung ihrer Geschäfte. Da nun die Arbeïten der Ackerer ruhten, kamen dem Kôünige keine Abga- ben zu und die Minister lieferten nur wenige Abgaben ein. Der Künig Mahäpranäda fragte: «(reehrte, wes- halb liefert ihr wenig Abgaben em»— «Majestät, die Bevülkerung Dshambudvipa’s kommt herbeï, isst und schaut den Opferpfosten an, unterlässt aber die Besor- gung der eigenen Geschäfte; die Arbeiten des Acke- rers ruhen und dem Künige kommen keine Abgaben a». Der Künig hiess sie das Spendenhaus niederreis- sen, Als sie das Spendenhaus niedergerissen hatten, 8) Im Text AUSTIN Cakra dem Güttersohn Viçvakarman- 385 des Sciences de Saint: Pétersbourg. 386 kam die Bevülkerung dennoch. mit eigenen Lebens- mitteln versehen, genoss diese und schaute den Opfer- pfosten an, unterliess aber die Besorgung der eigenen Geschäfte, die Arbeiten des Ackerers ruhten und es erwuchsen keine Abgaben. Der Künig fragte: «O Ge- ehrte, das Spendenhaus ist niedergerissen und dennoch kommen mir keine Abgaben zuw. Die Minister antwor- teten: «Majestät, die Bevülkerung nimmt nun eigne Lebensmittel mit, geniesst diese und schaut den Opfer- pfosten an, unterlässt aber die Besorgung der eignen Geschäfte; die Arbeiten des Ackerers ruhen und es laufen keine Abgaben ein». Da befahl der Künig Ma- häpranäda, nachdem er Gaben gespendet und verdienst- liche Handlungen verrichtet hatte, den Opferpfosten in die Gañgà zu versenken. «Was meinet ihr, o Bhikshu’s, jener Oheim des Kôünigs Mahâpranäda Açoka das ist eben dieser Bhik- shu Bhaddälin; dort hat er früher den Grund gelegt». «Wann, Verehrter, wird dieser Opferpfosten sein Ende finden?» — «O Bhikshu’s, in einer zukünftigen Zeit, da die Menschen ein Leben von achtzig Jahr- tausenden haben werden, wird Çañkha Kônig dieser achtzig Jahrtausende lebenden Menschen sein, ein Tshakravartin, der die vier Enden besiegt, ein gerech- ter Künig des Gesetzes, versehen mit den sieben Klei- nodien; dies werden seine sieben Kleinodien sein: das Kleinod des Rades, des Elephanten, des Rosses, des Juwels, des Weibes, des Hausbesitzers und des Mini- sters; seine tausend tapferen Heldensühne mit vorzüg- licher Schünheit der Glieder, diese Bewältiger frem- der Heere, werden diese ganze Erde bis zum Ocean ohne Hemmung und Bedrückung, ohne Strafen und Waffen anzuwenden, bewohnen. Der Kônig Çañkha wird einen Brahmanen Namens Brahmäjus zum Pu- rohita haben, dessen Gattin wird Brahmavati sein. Sie wird, weil sie im Raume Wohlwollen verbreitet°), einen Sohn Namens Maitreja gebären. Brahmäjus wird 80000 Brahmanenjünglinge in den Geheimsprü- chen der Brahmanen unterrichten, er wird diese Jüng- 9) Der Text ist corrumpirt, er lautet AT Fami TT ERA und einige Zeilen spüter Fa ERA , aus dem tibetischen JIANA ES A ASUS TS SNS glaube ich schliessen zu dürfen, dass gelesen werden müsse AAA, wobei ich voraussetze, dass man ATRIA nicht buchstäblich, sondern nach philosophischer Auffassung (= AAA) ins Tibetische übersetzt habe. Tome XX. linge dem Maitreja übergeben, Maitreja wird diese achtzigtausend Jünglinge in den Geheimsprüchen der Brahmanen unterrichten. Dann werden vier grosse Künige vier grosse Schätze besitzen: Piñgala in Ka- linga, Pänduka in Mithilà, Eläpatra in Gändhära und Cañkha in Väränasi. Auch diesen Opferpfosten wer- den sie nehmen und dem Kônige Çañkha übergeben; der Künig Çañkha wird ïhn dem Brahmanen Brahmi- jus geben, der Brahmane Brahmäjus dem Brahmanen- Jüngling, Maitreja, der Brahmanenjüngling Maitreja wird ihn den Brahmanenjünglingen geben. Dann wer- den diese Brahmanenjünglinge diesen Opferpfosten in Stücke hauen und diese unter sich vertheilen. Dann wird Maitreja der Brahmanenjüngling, nachdem er die Vergänglichkeit des Opferpfostens gesehen hat, aus Bekümmerniss in den Wald ziehen. An welchem Tage er in den Wald ziehen wird, an demselben Tage wird er, weil er Wohlwollen im Raum verbreitet, die allerhüchste Einsicht erlangen und sein Name wird sein Maitreja der vollendete Buddha. An wel- chem Tage der vollendete Buddha Maitreja die aller- hüchste Einsicht erreichen wird, an dem Tage werden des Künigs Cañkha sieben Kleinodien verschwinden. Auch wird der Kônig Cañkha mit einem (Gefolge von 80000 Vasallenkünigen dem vollendeten Buddha Mai- treja nachfolgend der Welt entsagen. Seine Gattin Viçcàkhà wird mit einem Gefolge von 80000 Frauen dem vollendeten Buddha Maitreja nachfolgend der Welt entsagen. Drauf wird der vollendete Buddha Maitreja mit einem Gefolge von 196000 Bhikshu’s !) Sich zum Perge Kukkutapâda ") begeben, wo des Bhikshu Käçjapa Gebeine unverweset liegen; da wird der vollendete Buddha Maitreja einen Bergpass *) spalten, daher des Bhikshu Käcjapa unverwesete Ge- beine mit der rechten Hand ergreifen, sie in die linke Hand legen und den Crâvaka’s das Gesetz vortragen: 10) Der Sauskrit-Text hat AN TIR ENÉENT also 800 Millionen Bhikshw’s; ich bin der tibetischen Ubersetzung gefolgt, welche eine bescheidenere Zahl darbietet; in dem Bhadrakalpikasütra im Kan- djur B. I der Abtheilung der Sûtra’s GA) wird die Zah]l seiner Zu- hôrer auf 960 Millionen ausgedehnt (s. Csoma Analysis of the Mdo in den Asiatic Researches T. XX p. 415). . 11) Der Sanskrit-Text hat Gurupâda; ich bin der tibetischen Übersetzung gefolget. 12) Im Tibetischen findet sich ARATARRILÉ, im Sanskrit- Text FATATATIENT. 25 39% Bulletin de L'Académie EHmpériale 38 «© Bhikhshu’s, zu der Zeit als die Menschen ein Le- ben von hundert Jahren hatten, erschien in der Welt der Lehrer Çàkjamuni, von ihm wurde dieser Zuhürer Käcçjapa für den vorzüglichsten der zufriedenen und anspruchslosen und der mit geläuterter Jugend begab- ten erklärt; als Câkjamuni aus dem Dasein geschieden war, hat er eine Sammlung seiner Lehre veranstaltet». Wenn diese ihn erblickt haben werden, werden sie mit bewegtem Gemüth denken, wie ein solcher Kôrper eine solche Zahl von Tugenden erreicht habe und durch diese Gemüthsbewegung den Arhantgrad errei- chen; 196000 werden den Arhantgrad erreichen und sich bestreben die geläuterte Tugend zu verwirk- lichen. Dann wird dieser Opferpfosten sein Ende finden. Nicht darf übersehen werden, dass im Brähmanà- vadâna in Divjâävadâna Blatt 31 folg. und damit über- einstimmend auch im Kandjur B. II Blatt 159 folg. der Buddha Câkjamuni, als er mit Ânanda nach Tojikà gekommen, dort die Stelle bezeichnet, wo des voll- endeten Buddha Käcjapa Gebeine unverwest lagen. Als die Nâga’s seinen Wunsch errathen, heben sie diese Gebeine empor, um sie den Bhikshu’s zu zeigen. Über Helligkeïisbestimmungen von Fixsternen mit dem Züliner'schen Photometer und durch Stuien- schätzungen. Von Ed. Lindemann. (Lu le 12 no- vembre 1874.) (Mit 2 Tafeln.) C Im Herbste 1870 unternahm ich an dem der Pul- kowaer Sternwarte gehôrenden, an ein 5-zülliges Steinheil’sches Fernrohr angebrachten Züllner’- schen Photometer eine grüssere Beobachtungsreihe zur Feststellung der gegenseitigen Helligkeitsverhält- nisse der Fixsterne, und fast zur selben Zeit begann ich die helleren veränderlichen Sterne nach der durch Herschel und Argelander eingeführten Methode der Stufenschätzungen mit blossem Auge zu beobach- ten. — Es lag mir daher nahe, diese beiden Methoden durch Beobachtung eines geeigneten Objectes mit einander zu vergleichen, um mir ein Urtheil über die Genauigkeit und Zuverlässigkeit der nach denselben erhaltenen Resultate zu bilden, und als das passendste, oder sogar einzige vollkommen entsprechende Object hierzu erschienen mir die Algol-Minima, deren gleich- zeitige Beobachtung nach den beiden Methoden, durch eine und dieselbe Person, ein erwünschtes Material, nicht bloss für den genannten Zweck, sondern auch für die Kenntniss des Lichtwechsels von Algol zu lie- fern versprach. Es sind mir seit der Zeit an 6 Abenden vollstän- dige Beobachtungsreihen von Algol-Minima gelun- gen, die sich auf einen genügenden Zeitraum vor und nach dem kleinsten Lichte des Sterns erstrecken; al- lerdings ein noch spärliches Material. Aber die in der letzten Versammlung der Astronomischen Gesellschaft gepflogenen Verhandlungen über die Grüssenbestim- mungen der Sterne haben die Frage über die Genauig- keit unserer photometrischen Methoden zu einer Tages- frage gemacht und die Lüsung derselben als eine in der allernächsten Zeit erwünschte hingestellt. Es scheint mir daher zweckmässig, was ich gefunden, so- gleich der Offentlichkeit zu übergeben, ohne erst viel- leicht noch einige Jahre zu warten, bis die Folgerun- gen aus meinen Bestimmungen durch Ansammlung grüsseren Materials einen noch entschiedeneren Cha- rakter gewinnen würden. Die Gelegenheit zu einer vollstindigen derartigen Beobachtungsreihe bietet sich lange nicht so oft, als man bei der kurzen Periode des Lichtwechsels des Algol erwarten müchte, und selbst von keiner der 6 Reïhen, die ich in diesen vier Jahren gesammelt, kann ich sagen, dass sie unter vollkommen oünstigen Verhältnissen gemacht sei. Entweder Ge- wülk, oder Vollmondschein, oder veränderliche Durch- sichtigkeit der Luft ist im Tagebuche der Beobach- tungen an jedem Abende notirt, und manche Abwei- chung in den einzelnen Zabhlen wird diesen Umständen zugeschrieben werden müssen. Glücklicherweise scheint aber der Einfluss, besonders der des Mondscheins, von keiner grossen Bedeutung gewesen zu sein; und es sollen ja auch die Resultate die Leistungsfähigkeit der Methoden nicht unter den vollkommensten denkbaren, sondern unter solchen Umständen zeigen, wie wir sie in unseren Breiten der Natur nicht besser abzwingen künnen. Die Photometrie der Fixsterne ist ein noch ziemlich offenes Feld, und nur in wenigen Fragen findet der Bearbeiter derselben einen sichern, von einem Vor- sänger angedeuteten Weg. Es darf daher nicht wun- dern, wenn sich in Bezug auf Planmässigkeit der Be- 389 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 390 obachtungen, und noch mehr in der Bearbeitungsweise derselben, im Folgenden Lücken oder Mängel ergeben sollten, welche mir selbst nicht aufgefallen sind: und ich halte es deshalb für geboten, das ganze Beobach- tungsmaterial in seiner ersten rohen Form mit aufzu- führen, für den Fall, dass ihm mehr entnommen wer- Vergleichsterne: o, v, p, 5, 6, €, y Perseï, « und $ Trianguli dau 2 12 5 3 BTS tt |494,1 { den kônnte, als in diesen Zeilen geschehen ist. Es folgt hier also zunächst eine ausführliche Abschrift des Beobachtungsjournals, Linker Hand die Schätzungen der ab- und zunehmenden Helligkeit Algols im Ver- gleich zu benachbarten Sternen, rechts die Messungen dieser Helligkeit am Züllner’schen Photometer. 1870. September 28. Stufenschätzungen. und 8 Arietis. a Tr. + 2 1359 e— 2, y —4 267457 aTr.+1,9—1 | 2,4 E— 2, v +3 2,6: 3,0 a Tr. + 1 o+3,v+2 |2,5 2,0 aTr. +1 d—2,v+ 2,aTr.|2,1 2,0 BTr.—2,v+92 |2,9 2,0 C2 40e | d—9,v+ 9,aTr.|2,1 2,0 Ever «lr.|l1,612;0 APRES 2,6 3,0 œ'Tr. + 1 c 2] d—1t,v+2 3,1 2,0 BTr. — 2 EE 9 2 9,090 C— 2 BTr. — 2 8,0 + 2,a Tr. + 3 | 4,1 5,4 BTr. — 1 | 3,9 e+1l,5+]l 2,6 D,1 BTr.— 1 | e+92,y—1 |6,6 7,7 BAr.— 92 | Lo atre 13,641 , E-52 |9,1,6,6 re ),1 7,6 4,5 | Messungen am Photometer. Blendung, Diaphr. 2, Farbenkreis auf 5409, HR AR O o o o 8,0 10,41 | 25,0 21,9 23,5 18,4 919 11855 19,3023,9 2611) 00e 4,7 5D | 10520 M2 214,09 1 162, LENOIR; SIN do 175203 16,9216,9 179 59 : 1125,0191,122,0) 25/01 Jw 2 TSI D CD 18.1 20,517, 07e A L. 319 302 MA ONE LS 75 18.1 | 22,7 16,2 16,9 | # 2,9 31e 1621.20 54165 17.6 TOCAlG, ler ; 2,6 44 | 16,0 16,9 22,3 18.7 MOST TO 0 STE) “ Di D0 | LÉO) OMS? 16 0 IMLS 00167 99 0 d 2,4 DOUNIA IMIIO F9 PAII0ES 177 [15,2 17,6 16,9 ge 12,1 12 3 |17,5 16,2 19,0 Pres | | 12,8 188 12,3 Me 189 D 2 ES EE 17.9 HAT 922 g 2,9 1401987 17/1/16,2 18.0 IR LT:SL9 OISE, se 26 214 1941 77F17.8 25,1.20,1220,] a 3,0 30 GO LSSUTET [17.5 RO SATA T HR 3,4 AA MIS 000220 17,059 , 23 -0022:8618,062 511100 4,8 Prisma vor das Ocular aufgeschraubt. 13 6 | 22,427,9 25,8 20,0, 9 pl 290221 02102 22,4) a 261022/3018:0029:1122%5 91 4 6,8 21F0%18/3022;0 169) à Es scheinen Cirrostrati am Himmel zu sein, ob- wobl sie in der Dunkelheit nicht zu sehen sind. 25* 391 Bulletin de Académie Empériale 392 CERN EP DEAR ge rt RA PE ERT PE 1872. October 16. Stufenschätzungen. Messungen am Photometer. Vergleichsterne: v, à, e, y Persei, 8 Trianguli, Diaphr. 3, Farbenkreis auf 3459, y Andromedae. Ocularprisma. 1038" y Andr. — 5, y+ 4 112,1"12/1 180 1124/1105 Stern (93) | e+5 D'AR | 19°10"| 15,4 15,3. o. SON Tr. 5, Y-2441/"9,8 49 113,0 116 LT | 16.1 155 15,5 F | ; ; a ED RL Se FEV UI Lee Stern (8°6) 120934 N Ta € + Î Toi 9,0 1,8 8,0 | Ô, 1 16,5 17,0 Se | BTree 3 | | | HER 1841041 46 Ô —+- 2, E, Cle + 35 | (AS 5,0 7,8 | ot. | 1,8 Blendung, Diapbr. 9. | | 591.5 9e "9 7 A0 0er M7 N'a nn a) RE L'état ? RE | 44,1 44,5 : BTS, Are 40 | 43,4 40,0! MSNM MenS, |4175,0/6,8 |.5,0 | 5,0 | 39.5 39.4 | 40,5 BTr.+- 1 | 53 | 40,9 40,0 |. 28 | 8,.e—3, BTr.— 1 | 5,4 5,0 3,8 | 474,7 | 38,1 40,0 | ?78 39 | De D mor ob lee | 60e 6) OS ACAESS 24 Y co ne ; ,U à, 9,0 9,0 | 39,9 38,4 | ) | BTr.— 2 | 24 | 38,8 39,8... DONS So v + 4 ALP OMN2 SAS 7e 38,6 37,0 | 38,6 58 ô Le 6 9 34 9 8e 07 97 nie PE 3931 20 | TR V + 2 9, 2,0 2,8 | 4,1 | 2,1 41,2 37,6 | UE) |. BTr—2 DT . 16! 56,2 37,3), 14 4|v+38,e—5,5—2 | 3,0 3,0- 3,4 | 3,1 | 3,1 37.0 35,8 700 (Re a") re Len 54 | 34,5 35,41, 10 | 6 re Ed et 20) 2,8 3,0 9,4 9,1 3,1 35,6 34,5 | 90,0 Dee ar 5—2/|4,0 4,0 3,4 | 3,8 | 3,8 ASIE ,&— 4, ; : , 2,9 | 9; 34,9 34,7 ? 99 v + 4 LT ER 40 41 oO D | ne 7 90,0 92,0 393.9 Ta 5 Ÿ ? ? ee ONE 34,0 32,3 ? 98 | > 53 eTr u " TES x 13 |.212 91% 39 3 AO VAT 0 5; B Tr, 9,0 2,4 4,8 | 9,4 | 84 33,4 32,9 9%) | 2 : ” | 19",9#1833:41182 | 34) 3—2,e—3 |3,4 5,0 3,8 | 4,1] 4, 398 31.9 | 22:60 | | BTr.— 1 | | 24 185,083 408 | 1062, 6 — 8. 6Tr 8405/0148 14,4 44 39 0 33.0 | °28 | | ; ? 2 ba J er ; ï : 20 SO SA TIER j Rs) | AE OV 9 | 4,4 DOME 4,8 4,8 33.3 34,8 29; ) 4 h L : ca 36) 33,9 33,0) ,,) Di + 1, BTi VX 6,4 4,8 ».1 b,4 ),9) 35,5 33,8 94; ÙU a | : , 42 | 35,0 35,0 351 h9 +] Y— 59, —2 6,4 il 6.0 | b,8 5,9 35,8 34,7 29, El ; : a CE Ne 48 | 36,1 35,9 94 G 1086 d + 1, BTr. + 2 6,4 6,8 »,0 6,1 0,2 33,2 33,2 24,0 at ie ts À Hé are 55.1#86,0 55;5 26.1 DER 202] 6,0 6,1 7,4 (Er IN GS 35,0138 1105? RS St Gousa 78 | ATEN ESPN 24 <, C ) ? 5) | 0 2° 38,9 91132 É BTr.+ 3 + 393 Stufenuschätzungen. Vergleichsterne: v, 6, , y Persei, 6 Trianguli, y Andromedae. 15 34" e—2,5+3,y—2 | 6.0/8,4 6,1 | 6,8 45| °,5+3,y+1 | 8,0 8,4 9,1) 8,5 16 0| e+2, y+3 110,0 11,1 8,8 [10,0 Te NES Re 4001101971 12,1 11,7 y Andr.— 5 | | Vollmondschein. 6,9 8,6 10,1 (11,8 1873. October I. ‘ Stufenschätzungen. Vergleichsterne: v, ô, 6,e, y Persei, a und À Trianguli. 9"165—3, aTr. +2 ha, 20 | 5—3, v+ 2, aTr. +2 | 3,1 26 | 0— 3, e — 2, Pr 0 | 9,1 31 |aTr. +2, v+3, E—3 | 209) D IL ET: VE 2 1,2 49 |5—4, v+9, aTr:+2 | Di 48 | 5=—3, v+ 3, &Tr.-#2|}:3;1 Dole 0 a le SE OM | "SO ME 9 10 Tr: F9 | PI | SM Ne 9 5,1 18 Se pnNeS 5,1 SARSE EE | 3,1 : 3,2 des Sciences de Saint-Pétersbourg. Messungen am Photometer.. Diaphr. 3, Farbenkreis auf 5459, Ocularprisma. Blendung, Diaphr. 2. 36,5 39.0 | | 36,4 39,0 | 37,8 17 | 40,0 39,0 | 37,8 38,5 43,0 Blendung vom Objectif genom- men. Diaphr. 3. Stern (9,3) | 14,0 13,2 16,0 15,0 Stern (8,6) 16,0 15,0 12081577 14,6 16 10 | 19 Messungen am Photometer. Blendung.— Diaphr. 1.— Farben- kreis 345°. kom o Cu g TU sus 4064 QUES “| dojo s82 | #7 9 21 0192Q1 9 mn 9 7 Rp 9Q | ann a 3 | | s67 5070 | 36 39 | 36,1 39,412 & 36,9 38,0 |” ? F a 286 “| san 36 | 205 F 99 9 0R 9 4 La] 7° | gra sv | 96 13) rss 12 | 39 0 43,0 | 9:6 99 9 7 | 380 29/0) 42 394 395 Bulletin de l’Académie Impériale RE ET EE Stufenschätzungen. Vergleichsterne: v, 6, £, &, y Persei, a und 8 Trianguli. | 5,1 | Qui) TOM Ole ee, de | AT 5 3106, 8Tr 1 | | | | | 5,6 6,1 | 4,3 6,1 6,115 396 Messungen am Photometer. Blendung. — Diaphr. 1. — Farben- kreis 345°. o Oo 5,6 | 6,5 10" 32"| 45,9 43,8| 29 | 49,0 45,3 | °°° 5,5 | 6,4 43 | 48,8 43,0| 0 | | 49,9 39,8 | **** | 48 | 444434 |) | 38,0 42,5 | *” | | Die Beobachtungen sind in einer Lücke zwischen Wolken gemacht, und die ersten und letzten Zablen sind môglicherweise dadurch entstellt. Wolkenstreifen waren auch während der ganzen Zeit am Himmel. 1873. December 8. Stufenschätzungen. Messungen am Photometer. Diapbr. 1, Farbenkreis auf 3459, Ocular- prisma. | Stern (876). Vollmond unweit des Perseus, Unbequeme Lage des Kopfes. 7 , | 9,8 9,8 [LES 11,3 11,9 | 205 Stern (93). K ne M Vergleichsterne: p, 5, e, €, y Persei, 8 Trianguli. ? : Blendung. 943" e+ 9, y+ 1, BTr.+3 | 7,2 8,5 7,9 | 7,9 | 7,6 9" 36"! 49,8 49,2 478 | Dr | 46,0 46,0 É 52 |e+9, y+ 1, 5+ 417,2 8,5 7,8 |7,8|7,5 48 | 50,0 49,8 47.6 | | 43,2 45,2 6 10 1}:+72, y, +3 7,2 7,5 6,8 | 7,2 | 6,9 57 | 44,8 49,0 46,1! 0, | EN [144,9 47,9 47 0\ 16 |e, y—1, +2 | 5,2 6,5 5,8 | 5,8 | 5,6 10 14 | 43,8 48,2 140 | | | 49,2 41,8 ? 26 |e—1, y—2, BTr. | 4,2 5,5 4,9 | 4,9 | 4,7 20 | 43,8 45,3 1977 | | | 40,4 41,3 me 36 |e—1, 8, BTr.—1 |4,2 3,8 3,9 | 4,0 | 3,8 31 | 40,3 39,0 20 4 | | | 39,2 39,0 IS AG |e—9, 5, &—2 3,2 3,8 4,9 | 3,7 | 3,6 40 | 43,0 41,9 38,0 40 0 | | 39,4 38,9 39,0) ? HAE RDNS EM, 3.119829 D 843,9) 8,1 |3:0 50 | 38,5 39,7 FES | of RE )1,9 | 99,013 59 11 3|e—5, à— 2, p+ 312,2 1,8 3,0 | 2,3 | 2,2 58 | 34,4 36,4 36,0, à | | | 33.0 36,4 34,0) °°? JE 2325-21, 0-5 2 092 2,8 3,0 | 2,3 | 252 11 6 | 35,0 34,2 > | | 88 | 99 G 33 9 DO | | 02; 2, 14 e8,3 05209, 09 + 9 9ï9 1,8 2,0 |2,0 | 1,9 12 | 32,0 32,9 230 | 33,2 34,2 NE 19 | 5—9, p+1 | 1,8 1,0 |1,411,8 17 | 32,0 31,9 39 2 Gewülk rasch vorüberziehend. | | | 33,0 32,5 ski 25 |p+1, à—2 4,018 |1,4h1,3 21 | 33,6 30,0 17 | | 31,0 32,0 FE PRES pe. EE et. Re 397 des Sciences de Saint-Pétersbourg. Stufenschätzungen. |Lp+l, à—2 o+1l, —5 Vo, D =) o+ 3, Ô— I o+ 3, Ô—2, o+ 3, d—1 BTr.— 2, à |É—2, à + 1, | 1,0 1,8 | 1,0 0,8 | 1,0 0,8 2,0 1,8 e—2| 3,0 1,8 ee 03:02:86 e— 1 2,9 3,8 9 MAS Gewôlk. | ‘ 3 BTr.+1, +2,e |5,9 5,8 5, Vergleichsterne: p, 6, €, £, y Persei, 8 Trianguli. [1,4 | 1,3 | 0,9 | 0,9 | 0.9 | 0,9 | 1,9: 138 | 2,0 | 1,9 [2,7 | 9,6 | 2,7 | 2,6 3,6 | 3,5 | 4,1 | 3,9 5,6 5,4 5,3 5,1 6,3 | 6,0 | 7,2 | 6,9 | Wolken. prisma. Gewülk. 392-0314 es © D = D © D D © mi S'OIN. OS: Oro" tOr CII - C9) C0 0 AL œ © © em E RE DIE œ D D Co Hobovm © ©Q2 ‘co co SRE Se 9 9 & & en s O2 O9 C9 0 O9 O2 C2 C0 & © ) 36,6 34,1 Gewülk. 41,9 41,8 38,9 39,0 | 41,0 42,2 38,8 41,3 49,0 43,0 41,6 39,0 46,8 46,0 46,0 47,0 48,0 46,8 44,0 43,0 Blendung abgenommen. ! | Stern (8,6) | 9,9 11,5 | 11,8-11,0 Messungen am Photometer. Diapbr. 1, Farbenkreis auf 3459, Ocular- 11,0 Gute, rasche Messungen heute. 398 399 Bulletin de l’Académie Impériale 400 10,23 1874 April 14. Stufenschätzungen. Noch zu hell. Vergleichsterne: v, £, à, y Persei. v+ 4, 0 —3 É— 1, d—2 É— 1, d—2 EH 1, S—] É+ 2, 0, Y—3 É+ 4, d+]1 d+ 2, Y—3 1,0 4,0 4,6 5,0 4,6 5,0 6,6 6,0 Messungen am Photometer. Diaphr. 1, Farbenkreis auf 345°, te) 10 11 h 54 59 m Ohne Ocularprisma. | | | | | | | 4 4 4 Stern (9,3) Fe 1197 Blendung. #0. 9 9 o oh 10 a iO do ns AC La dse | Ene PR nn 122 429 | 47 L ñ D] one jo 45,6 | 10 a ad 3 | 46 M UE 1 45,0 | 16 7,9 48 ae ETS 59 n9 ei ED 260 UE A7 9 KAR 19,0 491 | 524 ae SD 0 OUPS Blendung abgenommen. Stern (93). ne LU | | Sehr ermüdende Stellung. 401 10 0 1 09 Labs Tome XX. des Sciences de Saint-Pétersbourg. Stufenschätzungen. 1874 October 8. Vergleichsterne: v, p, €, Ô Persei, B Trianeuli. 5 » P; ) L 5 e— 2, 0— 2 E — 3, d—3 ® + 4 d— 2, BTr.—1 d— 3, BTr.— 2 0 +3 d— 4, BTr. —3 0 +3 d— 4, y 4-4 +2 BTr.—3, v +53 +2 V+ 3, p +2 p +-2 BTr.— 2, v+- 4 0 +2 o+ 3, BTr.— 2 0+ 3, BTr. —1 D— 9, e— 2 GiEr: D— 3,e— 92 BTr.+ 1 d—1,c,BTr.+-1 DA Er 2 BTr. + 3 | 6,0 6,0 5,0 5,0 5,3 6,0 4,8 5,0 3,8 4,3 | 4,0 2,8 4,3 41004,003.3 BARRE 4,3 3,8 4,0 41,3 4,8 6,0 6,0 5,8 5,0 6,0 6,8 | 7,0 8,0 6,8 19,0 10,0 8,8 | 6,0 | 6,3 1,104 5,4 | 5,7 44 | 4,6 3,7 | 3,9 3,8 | 4,0 300791 311 329 331 |43,3 dit 3,3 3,4 | 3,6 3,7 | 3,9 4,0 | 4,2 4,5 | 4,7 5,9 | 6,2 5:91, 6,2 153 | TA LOS Messungen am Photometer. 10 Diaphr. 1, Farbenkreis auf 3459, 10 01910 13 OMR O Blenduug. "| 46,3 42,0 52,0 47,5 149490 48,0 52,5 41,3 40,2 43 7ar 69 1 36,3 38,4 48,1 46,1 Lt) 30,0 44,0 44,3 34,0 40,2 46,7 43,0 Ohne Ocularprisma. Stern (973). 34,0 34,0 46,5 37,0 33,0 39,8 45,0 34,0 36,5 ATOM ETS D 210 2) D 43,3 42,5 934,0 34,4 45,2 47,6 94,5 34,0 52,0 44,9 09, D 577 0 48,0 51.0 40,0 36,7 50,0 44,0 41,0 40,3 AB 528 39,5 40,2 DD DHAD DS 40,4 44,1 02,0 0h70 Blendung abgenommen. ! UP Stern (9,5). 0 PUMA EN Mel US Luft anfangs dunstig und veränderlich, später reiner. [e] 10,7 10,8 402 403 Bulletin de l’Académie Impériale 404 Die Beobachtungen sind, wie man sieht, abwechselnd nach der einen und der andern Methode angestellt, so dass, wenn man sie zu einer einzigen Lichtcurve vereinigen wollte, für dieselbe um die Zeit des Mini- mum jede 3 Minuten, weiter davon ab jede 5 — 10 Minuten eine Beobachtung, als Mittel aus mehreren Schätzungen, resp. Einstellangen am Photometer, er- halten ist. Für die Schätzungen konnte diese Ab- wechslung nur von Vortheil sein, indem dabei während der Messungen am Photometer die vorher durch die Vergleichungen mit Nachbarsternen erhaltenen Zahlen vergessen wurden; und für die Messungen am Photo- meter konnte daraus wenigstens kein Nachtheil ent- stehen. Die Zeiten, wie sie in der ersten Columne jeder Hälfte gegeben sind, bedeuten Pulkowaer mittlere Zeit und sind nach einer sehr gut gehenden Taschenuhr, die vorher und nachher verglichen wurde, notirt; — es.sind die Mittelzeiten der zusammengehürenden Ver- gleichungen, resp. Einstellungen und entsprechen den aus denselben gebildeten Mittelwerthen. Die Stufenschätzungen sind alle mit blossem Auge gemacht. Sie wurden von der Spalte des Drehthurmes aus angestellt, in dem das Photometer steht, so jedoch dass der Kopf des Beobachters draussen über dem Dache war und die Schätzungen nicht durch das Licht drinnen gestôrt wurden. Letzteres war ohnehin sehr schwach, da ich bei meinen Beobachtungen stets bloss eine einzige kleine Handlampe benutze. Der vornehm- lichste Übelstand bei diesen Schätzungen bestand darin, dass der Pulkowaer Horizont selten rein, son- dern gewühnlich bis zu beträchtlicher Hühe dunstig und mehr oder weniger trübe ist, wodurch die in ver- schiedenen Hühen befindlichen Vergleichsterne manch- mal eine beträchtlich verschiedene Extinction erlitten, wie dies sich auch in den Stufenwerthen dieser Ver- gleichsterne für die verschiedenen Abende deutlich ausspricht. Der Mondschein um die Zeit des Voll- mondes erschwerte die Schätzungen bedeutend, einen erheblichen Eïnfluss auf die Güte der einzelnen Be- obachtungen scheint er jedoch, wie schon bemerkt, nicht gehabt zu haben. Die Vergleichungen mit den erwählten Nachbar- sternen sind in der zweiten Columne linker Hand ge- geben. Die Art, wie sie eingetragen sind, weicht ein wenig von der durch Argelander eingeführten und seitdem gebräuchlich gewordenen ab. Anstatt nämlich den Buchstaben des helleren Sterns vor, und den des schwächeren hinter die Ziffer zu setzen, welche ihren geschätzten Stufenunterschied ausdrückt, habe ich den Buchstaben des Vergleichsterns und den Stufenunter- schied als den zweiten Theil einer Gleichung hin- geschricben, deren erster Theil, 8 Persei, so wie das Gleichheitszeichen dazu gedacht werden müssen. So ist z. B.e — 1, à, « Tr. + 1 (gleichbedeutend mit 8 Persei — : — 1 Stufe — à — « Trianguli + 1 Stufe) statt der Argelander’schen Bezeichnung 18, fô, Bla Tr. gebraucht. Diese Schreibart hat sich bei mir, als mir individuell mehr entsprechend, eingebürgert, scheint mir aber allerdings auch mehr Bequemlich- keit bei der Reduction, namentlich bei der Berech- nung der Werthe der Vergleichsterne zu bieten, und so habe ich sie auch in der hier abgedruckten Copie des Beobachtungsjournals beibehalten, um den beim Umsetzen so leicht zu begehenden Fehlern auszuwei- chen. Die Erklärung der dritten, vierten und fünften Columne folgt weiter unten. Die erste Columne rechts enthält, wie oben gesagt, die Pulkowaer mittleren Zeiten der Mittel aus den Einstellungen am Photometer. Die zweite giebt diese Einstellungen selbst, die stets paarweise — die unmit- telbar unter einander stehenden zwei Zahlen gehüren immer zusammen—, nämlich zu beiden Seiten des Nuüllpunkts gemacht sind, um etwaige Fehler des Null- punkts auszuschliessen. Anfangs machte ich zur Ab- leitung eines jeden Mittels 3 — 4 Paare Einstellun- gen, um die durch noch ungenügende Übung bedingten Abweichungen zu sehwächen (der September 1870 war einer meiner ersten Arbeitsabende mit dem Photometer); später aber habe ich mich stets mit 2 Paar Einstellungen begnügt, um in der übrigen Zeit licber das Auge ein wenig ausruhen zu lassen, und die späteren Messungen sind auch alle sehr viel besser als die vom 23% September 1870. In der dritten Co- lumne sind die Mittelwerthe aus den 6—8, später aus den 4 zusammengehürenden Einstellungen ge- geben. Bei allen photometrischen Messungen wurde Algol durch eine starke Blendung vor dem Objective um etwa zwei Grüssen abgeschwächt, um ïihn den künst- lichen Sternen des Instruments vergleichbar zu ma- chen. Diese Blendung bestand aus einem krecisrund ausgeschnittenen Pappdeckel, und Algol erschien da- a asto 23 405 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 406 durch wie ein Stern 5° bis 6° Grüsse; jedoch hat sich der Einfluss dieser Abblendung als ein für ver- schiedene Abende sehr verschiedener und von dem Zustande der Luft und der Güte der Bilder abhängi- ger erwiesen. Der veränderliche Einfluss genannter Umstände äusserte sich auch in der Nothwendigkeit an verschiedenen Abenden verschiedene Lôücher in dem Diaphragma, welches zur Erzeugung des künst- lichen Sterns dient, zu benutzen, wie es im Beobach- tungsjournal durch Diaphr. 1 (grôsstes Loch), Diaphr. 2, oder Diaphr. 3 angedeutet ist. Der Farbenkreis des Photometers wurde stets auf 345° eingestellt, welche Farbe (bläulich weiss) ich als die mittlere Sternfarbe, d. h. als diejenige, mit der sich fast alle Sterne bequem vergleichen lassen, angenommen habe. Bloss 1870 Sept. 23 ist die Einstellung 340° be- nutzt, was übrigens kein erheblicher Unterschied ist. Es sei noch bemerkt, dass bei kleineren Zenitdistanzen ein Prisma vor dem Oculare gebraucht ist. Um mich zu überzeugen, dass sich während der mebrstündigen Messungen der Einfluss der äusseren Umstände nicht geändert habe, was natürlich den Werth der Resultate sehr vermindert haben würde, habe ich seit 1872 stets einen oder zwei Controll- sterne vor Anfang und nach Schluss der Messungs- reihe eingestellt. Bloss 1873 October 1 musste diese Controlle ausbleiben, weil die Beobachtung in einer Lücke zwischen Wolken angestellt wurde und mir 1870 Sept. 23 1872 Oct. 16 keine Zeit zu diesen Hülfsmessungen blieb. Die Con- trollsterne sind die zugleich mit Algol im Felde mei- nes Fernrohrs erscheinenden Sterne der Bonner Durch- musterung : 669, Z + 40° (973) 676, Z + 40; (8,6). Dieselben mussten ohne Blendung gemessen wer- den. An zwei Abenden, 1872 October 16 und 1874 April 14, ist nun allerdings durch diese Controllmes- sungen ein unbedeutendes Schwächerwerden der ge- messenen Hülfssterne, also wohl auch des Algol, ange- deutet, welches jedoch nicht die Grüsse eines Grades übersteigt, und etwa einer halben Stufe entspricht. Eine so kleine Grüsse, besonders wenn man sie auf die ganze Lichtcurve vertheilt, kann den Charak- ter derselben nicht ändern und auf das Zusammen- stimmen der einzelnen Beobachtungen erst recht kei- nen merkbaren Einfluss äussern. Der erste Schritt zur Bearbeitung war die Ermit- telung der Stufenwerthe der bei den Schätzungen be- nutzten Vergleichsterne für die verschiedenen Beob- achtungsabende. Für jeden einzelnen Abend wurden dieselben aus dem ganzen Complex der Schätzungen dieses Abends abgeleitet. Für alle Abende wurde der Stern v Persei als Ausgangspunkt der Zählung und gleich O Stufen gesetzt; bloss am 3. December 1873, wo y nicht beobachtet war, ist 9 Persei — 0 gesetzt und sind die übrigen Vergleichsterne darauf bezogen. So ergaben sich die folgenden Werthe: 1873 Oct. 1 o Perse ——0,5 Stufen v Persei — 0,0 Stufen v Persei — 0,0 Stufen v Persei 44 0,0 8 Trianguli RE a Trianguli — 1,2 a Trianguli — 1,9 à Persei Not STriangulhit—=5;1 DHÉETSCIE NE —, 102, z Persei — 100 à Persei —0;1 à Persei = lil y Persei —18; 1 £ Persei —10"1 CCS LUA 1 y Andromedae — 17,1 s Persei — 00 cNPerser @— 14,6 Y Persei 49 6 Trianguli — 4,9 BrArietis,.—1007;1 vPeren te —= 1.8.7 1873 Dec. 3 1874 April 14 1874 Oct. 3 o Persei —0,0 Stufen v Persei — 0,0 Stufen v Persei — 0,0 Stufen diPerseir 3,8 CPerseie #56 GPS NME ASS 6 Trianguli — 4,9 à Persei. —° 7,0 8 Trianguli — 5,8 e Persei — 02 y Persei —10,3 à Perse —8,0 6 Persei — 0,2 6 Persein— 80 é y Persei #0 407 Der Umstand, dass diese Werthe der Vergleich- sterne für die verschiedenen Abende nicht so gut, wie es vielleicht zu wünschen wäre, unter einander stim- men, lässt sich, wie schon bemerkt, zum grüssten Theil aus atmosphärischen Bedingungen erklären, wird aber auch zum Theil einem Schwanken im Urtheil des Beobachters zugeschrieben werden müssen. Was den Stern e Persei betrifft, so scheint mir derselbe um un- gefähr eine ganze Grüsse veränderlich zu sein: eme Zusammenstellung der Argelander’schen, Schôün- feld'schen, Oudemans’schen und meiner Beobachtun- gen von 1840 bis 1874 macht mir das sehr wahr- scheinlich, berechtigt aber noch nicht zu einem ent- schiedenen Urtheil, da die Beobachtungen sich nicht regelmässig genug nach den Jahren und Jahreszeiten vertheilen. Aus den an Helligkeit am weitesten auseinander- stehenden Paaren dieser Vergleichsterne wurden un- ter zu Grundelegung der Grüssen der Bonner Durch- musterung y Andromedae — 270 o Perse, —3;9 £ Persei il a Trianguli = 3,9 B Trianguli —3,0 y Persei —4,1 y Persei 92 die Stufenwerthe der einzelnen Abende, d. h. die Zahlen der auf eine Sterngrüsse kommenden Stufen, wie folgt, bestimmt, wobei für jeden Abend mehrere Paare genommen wurden, so dass die erhaltenen Grüssen Mittel aus mehreren Werthen sind: 1870 Sept. 23 1872 Oct. 16 1er Oct. A 8,3 Dec 10,0 99 1874 Apr. 14 1157 = V/UCt. 13 9,2 Mittel 9,6 Es machen also im Mittel aus allen Abenden 9,6 meiner Stufen eine Sterngrüsse aus, ziemlich über- einstimmend mit den Werthen anderer Beobachter. Mit den oben angeführten Stufenwerthen der Ver- gleichsterne wurden die in der zweiten Columne links enthaltenen Schätzungen in Stufen verwandelt, und zwar für jeden Abend mit den diesem Abende zu- kommenden Werthen.—$So entstanden die Zahlen der Bulletin de l’Académie Impériale 408 dritten Columne, welche also die in Stufenwerthen des Abends ausgedrückten Helligkeiten Algols dar- stellen, wobei immer der Stern v Persei = 0 Stufen an- genommen ist; nur die Helligkeiten am 3. Dec. 1873 machen eine Ausnahme und sind auf 9 Persei = 0 Stufen bezogen. — Die vierte Columne enthält die Mittel aus den in der dritten Columne gegebenen Zahlen. Diese Mittel mussten darauf in mittleren Stu- fen ausgedrückt werden, um die Schätzungen der verschiedenen Abende unter einander vergleichbar zu machen. Die in meinen mittleren Stufen (9,6 auf eine Grôsse) ausgedrückten Mittel der Schätzungen giebt die fünfte Columne. Die nächste Aufgabe war, auch die photometrischen Messungen in Stufen umzuwandeln, um sie in einem auf den ersten Blick verständlichen Maasstabe mit den Schätzungen vergleichbar zu machen. Bekannt- lich geben diese Messungen die Winkel zwischen den Hauptschnitten der beiden die Helligkeit des künst- lichen Sterns regulirenden Nikolschen Prismen; und die Helligkeiten der beobachteten Objecte verhal- ten sich wie die Quadrate der Sinusse dieser Win- kel. Es wurden nun in ein rechtwinkliges Netz, in dem die Abscissen die Beobachtungszeiten darstell- ten, die am Photometer abgelesenen Winkel als Or- dinaten eingetragen, und zwischen die Endpunkte der- selben, die also die Messungen repräsentirten, wurde diejenige Curve gezogen, welche denselben am besten entsprach, d. h. so zwischen ihnen hindurch ging, dass in jedem Theile der Curve die Abweichungen der ein- zelnen Beobachtungen nach beiden Seiten nahe gleich wurden. Diesen vorläufigen Curven wurden die Hellig- keiten der Minima in Graden entnommen. Streng ge- nommen hätten die Sinusquadrate der Winkel bei der Zeichnung der Curven angewandt werden müssen; da aber bei dieser Bestimmung der Helligkeit des Mini- mums immer ein Spielraum von ungefähr einem halben Grade blieb, so hielt ich es für erlaubt, der Übersicht- lichkeit und der Bequemlichkeit der Construction we- gen, vorläufig mit den Winkeln selbst zu operiren, indem sich die etwaige Nothwendigkeit einer anzubringenden Correction in den später genauer zu ziehenden Cur- venzeigen musste und nachträglich berücksichtigt wer- den konnte. Eine solche Correction hat sich schliess- lich jedoch nicht als nôthig erwiesen, ausser für den 23. Sept. 1870. Darüber weiter unten. Aus den so 409 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 410 erhaltenen Werthen (41) der Minima und den Wer-| bezogen bezogen 0 auf y = 0 auf p—=0 then (Z1) der dritten Columne rechts wurden nach der Formel EE log sin? (4) — log sin? (H) 0,394 die Abstände (x) der gemessenen Helligkeiten Algols vom Minimum in Sterngrüssen berechnet. Der Nenner 0,394 ist der Logarithmus der Zahl, welche das ge- genseitige Helligkeitsverhältniss zweier benachbarter Sterngrüssenklassen ausdrückt, nach meinen photome- trischen Bestimmungen (Bull. de lAcad. des se. de St.-Pbg. 1872). Durch Multiplication mit 9,6 wurden diese Helligkeitsabstände von den Minima in meinen mittleren Stufen ausgedrückt. In ähnlicher Weise wurden aus den Werthen der fünften Columne links vorläufige Curven für die Stu- fenschätzungen construirt. Dieselben ergaben für die Minima die Helligkeiten: 1870 Sept. 23. ÉS 4$ dés # = gs ÉSEs# DATES 1038" 10 30 2,5 11 30 41 6,4 5,0 12 28 48 1 34 55 4,7 3.3 40 110 1,5 46 7 4,9 3,5 53 19 fi 59 23 9,5 fa 13::,6 26 0,7 15 30 9,5 1,1 94 34 0,4 28 37 2,0 0,6 3 41 —0,1 39 44 3,9 0,8 A6 48 0,2 50 50 00 A 54 53020) 58 56 9,1 0,7 14 O0 59 —0,5 4 LONNS OM LS 7 5 0,7 10 8 2,3 0,9 13 11 0,6 16 1872 October 16. 1870 Sept. 23 2,2 Stufen 1873 Dec. 3 1,0 Stufen 18720ct. 16 3,0 — 1873 Oct 12 512 1874 Apr. 14 2,7 — à 2 99 OCEAN» Und durch Subtraction dieser Werthe von den Zahlen der fünften Columne links wurden die Hellig- keitsabstände von den Minima auch für die Stufen- schätzungen, in meinen mittleren Stufen, erhalten. Diese Abstände von den Minima, nun in einem und demselben Massstabe ausgedrückt, stelle ich hier ta- bellarisch mit den zugehôrigen Beobachtungszeiten zu- sammen, links wieder die Resultate aus den Stufen- schätzungen, rechts diejenigen der photometrischen Messungen: 1873 October 1. Ë$ 2 ÊS 4 ÉE x Ë 2,4 me Ba SE < 47 4% de 9,5 913 AY 8,7 16 1 5,3 19 5) 5,1 20 0,7 4,0 24 1,9 4,8 26 1 3,7 29 1,6 4,2 3 dl 3,7 3 0,4 2,0 35 —0,6 3,2 39 0,8 17 49 0,3 3,4 45 0,1 0,6 48 1,1 29 50 — 0,3 0,7 53 2,1 1,4 56 112 03 10/10 2,5 1,0 3 1,8 0,1 8 3, 0,5 12 14 0,1 18 3,2 rh 29 1,9 0,8 27 3,0 AI Bulletin de l’Académie Impériale 412 1870 Sept. 28. 1872 October 16. 1873 October 1. AS) as 288 GE 1 NUE SÉCNISE CE C RE SEC 2e HE 19"14" 2,4 1,0 1419" 0,0 1032” 3,5 17 0,8 29 0,5 38 4,0 21 4,6 F2 24 0,2 43 Die 95 19 28 0,4 45 3.9 30 pe 0,4 30 0,5 48 2,8 39 2,6 3 1,1 44 5,0 3,6 36 0,9 59 9,9 40 1,4 13 6 7,3 5,9 42 1,5 19 4,6 45 RE 26 5,9 4,5 48 1,2 Di 2,5 DD 1,9 59 9,9 1542 907 6 3,2 9 2.8 15 3:0 17 3,3 29 4,5 27 3,7 34 3,9 39 4,7 45 5,6 54 5,1 16 0 7 18 8,8 1873 December 3. 1874 April 14. 1874 October 38. as 6 S a € SE É% 29 ÊÈ É SALÉE GE S 5 a5 AE AE h m 25 <® h m 47 h m + <7 9° 36 8,0 8 54 1,2 8 44 3,1 43 6,6 59 1,4 56 3,7 48 7,9 9 4 0,0 O7 M 22 52 6,5 8 1 5 3,4 57 7,6 12 0,0 10 9,5 10 1 5,9 16 00 LA 2,8 14 6,7 19 204 23 1,4 16 4,6 23 0,1 26 1,9 20 6,1 27 0,9 31 0,7 [de] D ©Q9 =] ©9 — dt Lie) (es) _ © A3 des Sciences de Saint-Pétersbourg: A4 e 1873 December 3.1 1874 April 14. 1874 October 8. EDR CERN BE 55 rs ne FE ES Ts ES PRO CES Nr MISE EE MCE 10» 31 4,8 9, 35 159 9 37 0,5 36 2,8 39 0,6 39 1,4 10 5,0 42 1,3 15001 46 2,6 46 1:92 16 ol 50 3,8 51 1,7 49 0,1 54 9,0 56 12 51 0,0 28 2,6 10 2 2,4 D4 0,1 11010 1,2 13 2,5 56 1,1 6 1,9 16 2,5 10 0 0,1 9 1,2 28 3,0 0 01 12 1,5 32 3,2 6 0,4 14 0,9 38 3,3 7 0,8 17 D 48 3,5 10 0,7 19 0,5 53 4,5 13 1,5 21 0,5 IR O 3,7 19 1,0 25 0,3 10 3,9 21 9,0 27 0,7 26 1,5 30 0,3 30 2,0 32 =] 38 3,0 HAMREEÆUN 42 3,1 37 == 0,3 53 3,0 Se 01 56 3,7 42 0,2 lien 4,5 45 0,8 9 4,1 47 0,5 23 6,6 50 0,9 D9 1,0 56 1,6 59 1,5 12 3 1,6 5 1,5 8 1,9 10 1 15 2,5 18 2,3 29 2,9 25 2,5 40 5,2 13 4,4 47 5,4 51 4,1 57 5,6 TEL 5,0 10 7,6 13 5,9 415 Bulletin de l’Académie Impériale 416 Mit den Zahlen dieser drei Columnen sind die die- sem Schriftchen beigegebenen Curvenzeichungen für die 6 Beobachtungsabende construirt. Die Abscissen — Beobachtungszeiten — sind für jeden Abend ange- führt. Für die Ordinaten — meine mittleren Stufen bezogen auf die Minima—ist der allgemeine Mass- stab beigegeben. Die Ordinaten sind für die nach den beiden Methoden erhaltenen Helligkeiten nicht von einer und derselben Horizontalen aus gezählt, sondern die beiden Curvensysteme sind um 2,5 Stufen über einander gezeichnet; dies geschah, damit nicht die Be obachtungen nach den verschiedenen Methoden durch- einander kämen, was die Übersichtlichkeit gestôrt hätte. Die Punkte entsprechen den Stufenschätzungen und dazu gehüren die ausgezogenen Curven. Die Kreuz- chen stellen die photometrischen Messungen dar, und die denselben entsprechenden Curven sind durch kurze Strichlein gegeben. Die Zeiten der Minima nach den Schônfeld’'schen Ephemeriden sind durch verticale Linien angedeutet. Das oben besprochene Verfahren, wonach für die Reduction der photometrischen Messungen die Hellig- keiten der Minima vorläufigen Curven entnommen wur- den, welche mit den am Photometer abgelesenen Win- keln und nicht mit den Sinusquadraten derselben con- struirt waren, scheint mir durch die beigefügten def- nitiven Curven seine vollkommene Rechtfertigung zu finden. Denn wären die dabei begangenen Febler nicht verschwindend gewesen, so würden wohl die definitiven photometrischen Curven für die Minima nicht die Werthe 0 ergeben haben, wie das für alle Beobach- tungsabende ausser Sept. 23 1870 der Fall ist. Die photometrischen Messungen des 23. Sept. 1870 sind aber überhaupt im Vergleich zu den übrigen als schlecht zu bezeichnen. Durch Anbringen einer constanten Cor- rection von — 1,4 Stufen an die schon reducirten Messungen ist auch für diesen Abend die photometri- sche Curve auf denselben Anfangspunkt der Ordinaten gebracht, wie die übrigen, und in der Zeichnung durch Pünktchen angedeutet. Die vierte Columne im oben gegebenen Tableau der Abstände von den Minima, die unter Sept. 23 1870 mit aufgeführt ist, giebt diese corrigirten Abstände vom Minimum dieses Abends. Um nun ein Mass für die Genauigkeit der nach den beiden Methoden angestellten Beobachtungen zu er- halten, wurden für die verschiedenen Abende die Ab- weichungen der einzelnen Beobachtungen von der ihnen entsprechenden Curve, für jede der beiden Methoden besonders, aus der Zeichnung genommen (was mit einer vollkommen genügendenGenauigkeit geschehen konnte: das Schwanken im Urtheil überstieg dabei nie 0,1 Stufen) und daraus die wahrscheinlichen Fehler einer einzelnen Beobachtung (zu verstehen: des Mittels aus Je 5 — 4 Stufenschätzungen, resp. 2 Doppeleinstellun- gen am Photometer) abgeleitet. Die Stufenschätzungen 1870 Sept. 23 9 4" und 1872 Oct. 16 10" 38" und 11" 30" sind dabei nicht mitgenommen, weil für diese Zeiten keine entsprechenden photometrischen Messun- gen vorhanden sind. Es ergaben sich die w. F. wie folgt : w. F. der Stufen- w. F. der phot, schätzungen Messungen 1870 Sept. 23 +0,17 Stufen (+ 0,72) Stufen 1872 Oct. 16. + 0,22 + 0,19 1873 "O0ct:, 1203 21025 1873 Dec: 3:=Æ20,13 0,22 1874 Apr. 14 +0,28 = (D) LS) 1874 Oct. "320,19 02 Mittel Æ 0,21 (1:22 Der grosse w. F. der photometrischen Messungen für Sept. 23 1870 konnte im voraus erwartet wer- den, und ist beim Nehmen des Mittels nicht berück- sichtigt. Es wird hier eine kleine Abschweifung am Platze sein, Welche besonders gecignet ist, vor Augen zu führen, welche Ânderungen in den Resultaten durch eine Ânderung in der Bearbeitungsweise der Beobach- tungen entstehen künnen. Da am 14. April 1874, wegen anfangs noch zu heller Däümmerung, bloss 18 Stufenschätzungen erhalten sind, so hielt ich bei der ersten Bearbeitung diese Vergleichungen für ungenü- gend, um daraus den Stufenwerth des Abends und die- jenigen der Vergleichsterne abzuleiten, und benutzte bei der Berechnung die aus den Beobachtungen von 1870 Sept. 23, 1872 Oct. 16, 1873 Oct. 1 und 1874 Apr. 14 folgenden Werthe v Persei = 0, € Persei= 5,3, à Persei = 5,6, y Persei = 8,6, und den mit Ausschluss der Beobachtungen dieses Tages ermittelten mittleren Stufenwerth einer Grüsse = 9,2; auf diese Weise gestal- tete sich die Reduction der Stufenschätzungen dieses | Abends, wie folgende Tabelle zeigt: 417 des Sciences de Saint-Pétersbourg. AS TR PO EE PA 1874 April 14. en E ie PR M EN Stufen Minimum 9 39" 4,0 2,6 3,3 3,5 0,8 16184336 3,9 4,1 1,4 56 4,3 3,6 3,9 4,1 1,4 10 13 6,3 4,6 5,4 5,7 3,0 28 7,3 5,6 4,6 5,8 “61 3,4 D 1733510806 16.2 6,5 3,8 53 9,3 6,6 7,9 8,3 5,6 MIO 27,6 5,6 6,6 6,9 4,9 Die Abweichungen der Zahlen der letzten Columne von der nach denselben gezogenen Curve ergaben den w. F. einer Beobachtung für den 14. April 1874 zu Æ 0,37. Bei späterer Revision bewog mich jedoch das gute Zusammenstimmen der aus den Vergleichun- gen ermittelten Zahlen für den Stufenwerth dieses | Abends, trotz der kleinen Zahl der gemachten Ver- gleichungen, die aus diesen Vergleichungen selbst ab- geleiteten Werthe der Vergleichsterne v — 0, £= 5,6, à — 7,0 und ÿ — 10,3 der Berechnung zu Grunde zu legen. Und in der That stimmten darauf die Schätzun- gen viel besser unter einander, der w. F. ergab sich = 0,235 statt Æ 0,37, und auch die Curve näherte sich augenscheinlich der aus den photometrischen Mes- sungen erhaltenen. Bei den obigen Zusammenstellun - gen, so wie beim Zeichnen der hier beigefügten Curve - sind deshalb auch die letzteren Stufenwerthe , im Einklange mit der Bearbeitung der übrigen Abende, benutzt. Das gegenseitige Verhalten der beiden Methoden an den verschiedenen Abenden, so zu sagen das Maass ibrer Zuverlässigkeit, lässt sich nun nicht so einfach darstellen, wie das für die einzelnen Abende geschehen konnte, wo sich das Maass der Genauigkeit durch die wahrscheinlichen Fehler ausdrücken liess. Erstens ha- ben wir es hier überhaupt nicht mehr mit bloss zufälli- gen Abweichungen von Werthen zu thun, welche als mittlere angenommen werden dürften, sondern es haben hier die Abweichungen den Charakter nach bestimmten, aber unbekannten Gesetzen variirender, oder auch con- stanter,den Gang der Lichteurve beeinflussender Fehler. Zweitens sind die Einflüsse, die sich hier geltend ma- chen, von der mannichfachsten Art und lassen sich nicht von einander trennen. Die meisten derselben sind Tome XX. so zu sagen äussere, wie z. B. eine allmähliche Orts- veränderung des in der Nähe befindlichen Mondes, allmähliche Anderungen in der Durchsichtigkeit der Luft, das Wachsen oder Abnehmen der Hôhe des Algol über dem Horizont u. dgl. m. Ânderungen in dem In- strument im Laufe eines Abends sind mir während meiner photometrischen Messungen nie vorgekommen ; wohl aber habe ich bei meinen anderweitigen photome- trischen Arbeiten allmähliche kleine AÂnderungen im Beurtheilen der Gleichheit des zu messenden und des künstlichen Sterns bemerkt. Ob solche auch bei den Al- golmessungen vorgekommen, kann ich nicht sagen, halte es aber nicht für unmôglich. Dass aber bei der photometrischen Methode die äusseren Einflüsse gerin- gere Bedeutung haben, als bei den Stufenschätzungen, lässt sich daraus schliessen, dass sich die nach der ersten bestimmten Minima erheblich besser der Theo- rie anschliessen. Um aber noch weitere Schlussfolge- | rungen in dieser Beziehung zu erhalten,wurden für Zeit- intervalle von 15 zu 15 Minuten vor und nach dem Mi- nimum die entsprechenden Helligkeiten den Curven ent- uommen und aus denselben Mittel, sowohl für die Stufenschätzungen wie für das Photometer gebildet. Diese Mittel folgen hier zusammengestellt mit den ihnen entsprechenden Helligkeiten nach der von Schônfeld 1870 gegebenen Lichteurve Algols, welche ebenfalls in meinen mittleren Stufen ausgedrückt sind: mittl. Lichteurve mittl. Lichtcurve Schü ? aus den aus den chünfeld’s Stufenschätz phot. Mess. Lichteurve 2% O" vor dem ),8 Stufen 8,2 Stufen 8,7 Stufen 145 RM QE 3,2 7,5 1 30 4,6 DA 5,8 1615 3,7 5,0 4,1 0 27 4,0 2,6 O0 45 1;9 3,0 1,4 0 50 1,1 2,1 0,6 0 15 0,5 0,9 0,3 0 0 0,0 , 0,0 0,0 O 15 nachdem 0,7 0,9 0,2 00 ME: 1,6 1,9 0,5 0 45 2,5 2,8 1,2 1210 3,4 3,0 1,8 L'15 4,3 4,4 2,7 1 30 5,4 5,2 3,9 1 45 6,2 5,6 9,3 2 O 7,6 — 6,8 419 Bulletin de l’Académie Impériale Die beigefügte Zeichnung dieser drei Curven ist in demselben Maasstabe ausgeführt wie die der Curven der einzelnen Abende. Beide mittleren Curven, die Schätzungscurve wie die photometrische, zeigen eine sehr genügende Über- einstimmung. Beide senken sich und wachsen in der Nähe des Minimum rascher, weiter ab vom Minimum dagegen langsamer als die Schônfeld’sche Licht- curve. Nach dem Minimum stimmen die beiden Curven besser überein, als vor demselben: als wenn das Be- wusstsein, ein Resultat erhalten zu haben, an die Stelle der grüsseren Aufregung der Erwartung tretend, sich in der Güte der Beobachtungen abspiegelte. Die Abweichungen der einzelnen Curven von den beiden mittleren stellen sich folgendermaassen dar: Für die Stufenschätzungen LE co ra co # ee SNS ME MGR Dr utRe 85 28 8 BA $E 8 D RO ONE DGuues | Lil, cac: ce JL AUS DRASS CNET NE ONE SOS, 2 ES SO 7 DE 09 4 — RE D GNU 07e LE 1 0 — 1,0 +08 — +05 — +0,1 DA 0/7 2 0 60,3. 170,5 0 30 — 0,3 —0,4 — + 0,3 — <+0,4 D 050.9 +0,29 00, — 0; DO 0 0 0 DRE "0 O 15 n.d—0,4 —0,2 —0,2 +0,1 — —0,2 PO EÆ 0 EE 03 Id e02 06 0 45 — 0,5 —0,2 +0,88 +0,33 — —0,2 RO D DO 0 AN 0 ON 1 15 DD 09 0,1, 10.7 O0 ON 0 td, 1 45 se DO 0,0 — — D 0 DO PAS CELe ue Für das Photometer où an COS ce #S +® à à, DE © DS DH DS 2 Da — — — 0,0 — — SG | 1,60 20 il 0 CNRS er RER PER 1 15 DIM Ne CE ESS RO DA SOS NE ET Ou 1 220,2 DO D DL 0 6 + 0 1 DONNE 0 0 2006 0,1 LS 071 420 S à an co GE = CE De To 141 0e es D. ‘De EU me T& 4e “A res RS 015 ra—0,5 +0,1 +0,5 +0,1 +0,1 —0,1 DSAO MEN 0 0 0 0 0 D'15tat=—0,25-0;4,50,8,50;2%-E0 EE 0 30 0,1 0,4 +-0,3 —0,1 0,2 +-0,4 0 45 +0,2 —0,5 —0,1 0,0 —0,2 <+0,3 140 +0,6 —0,1 —0,4 +0,6 —0,9 —+0,1 1 15 +0,8 —0,2 — <+1,0 —1,4 —0,2 1 30 +0,99 —0,2 — +13 —1,8 — 1 45 — —0,1] — +19 —19 — 20 () — — — - —- — Es zeigen sich also auch in dem Gange der einzel- nen Curven keine systematischen, der einen oder der anderen Methode eigenthümlichen Abweichungen. In Kürze zusammengefasst Wären demnach die im Obigen erhaltenen Resultate die folgenden: L 2 1) In Betreff der Genauigkeit der einzelnen Bestim- mungen, wie sie sich in den wahrsch. Fehlern der- selben ausspricht, sind die Methoden der Hellig- keitsbestimmung der Sterne durch Stufenschätzun- gen und mit dem Züllner’schen Photometer ein- ander ebenbürtig. In Betreff des Zusammenstimmens der Bestimmun- gen verschiedener Abende muss vor der Hand den nach diesen beiden Methoden erhaltenen Resultaten ebenfalls eine gleiche Zuverlässigkeit zugeschrieben werden. | 3) Die photometrischen Messungen scheinen jedoch durch gewisse äussere Bedingungen weniger afficirt zu werden, als die Stufenschätzungen. Lie) Zum Schluss sollen hier noch diejenigen Resultate ibren Platz finden, welche sich aus meinen Beobach- tungen für die Theorie Algols ergeben. Die Minima aus meinen Curven gestalten sich folgendermaassen: Sel Ses le DCE BE, , 228 ë SÈS 48 % <25 F4 > 22 1870 Sept. 23 1153" 11°55" 1154" 11/56! 18720ct. 16.14 7 1417. 1402001446 1873 Oct: T9 35 119 43 039 ROME Dec: 30041357 1136 119550 1874 Apr. 14 _ 9É16 JG ILE) LS Oct 3954 957 VOS SON BULLETIN DE L'ACAP. 1873. Det. L 96 Slufin = 1 Grosse 1874. April M. LINDEMANX : HELLIGKEITSBESTIMMUNGEN DER FIXSTERNE. Oet. 16 1672 50 0 10 2 ARTS Dee NN. M ON re — : il 1874. Oct. 3. el Papmospagarechoe ‘Jus AHavana Bosc «acmep ÿ SX rs 121 des Sciences de Saint :Pétersbourg. ‘ 422 Erstens geben also die Stufenschätzungen alle Mi- ma früher als die photometrischen Messungen. Als in zufälliger darf dieser Umstand wohl nicht ange- ehen werden, wenn ich auch noch nicht im Stande bin lafür eine Erklärung zu finden. Zweitens geben beide Methoden zusammen alle Minima früher als die Theorie s verlangt, und obwohl diese Abweichnngen mnerhalb — . L = 1 — Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés. Par M. A. Boutlerow. (Lu le 26 novembre 1874.) La théorie prevoit l'existence de sept alcools hepty- liques tertiaires appartenant aux trois catégories, dont la composition peut être exprimée par les formules suivantes: — — Ai-xr SIT méleitet werden, «da, Alsol mit Benutzune NementETEPArErT CEtUTEUUEEELS JR eee bjectivblendung, die Controllsterne aber ohne eine Iche beobachtet wurden, und der Einfluss der Blen- ng für die einzelnen Beobachtungsabende nicht be- immt ist. Pulkowa, im November 1874. va offrir quelques propriétés intéressantes particulières. On va voir que je ne me suis pas trompé: quelques dérivés du pentaméthyléthol offrent une curieuse ana- logie avec les composés provenant de l'essence de té- rébenthine. Conformément à la méthode générale de prépara- 27* 2 Starslen nor d M 45 30 15 0 45 30 15 1 Slunde Erstens geben also die Stufenschätzungen alle Mi- nima früher als die photometrischen Messungen. As ein zufälliger darf dieser Umstand wohl nicht ange- sehen werden, wenn ich auch noch nicht im Stande bin dafür eine Erklärung zu finden. Zweitens geben beide | Methoden zusammen alle Minima früher als die Theorie | es verlangt, und obwohl diese Abweichnngen innerhalb Û 15 0 45 PASS 2 Stunden nach d M WLIL LLAUALU QUUEUZE RU RSS LS LAS D L Là geleitet werden, da Algol mit Benutzung einer bjectivblendung, die Controllsterne aber ohne eine Iche beobachtet wurden, und der Einfluss der Blen- ug für die einzelnen Beobachtungsabende nicht be- immt ist. Pulkowa, im November 1874. A?1 des Sciences de Saint: Pétersbourg. 422 Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés. Par M. A. Boutlerow. (Lu le 26 novembre 1874.) La théorie prevoit l'existence de sept alcools hepty- liques tertiaires appartenant aux trois catégories, dont la composition peut être exprimée par les formules suivantes: Sehonklds Lichtcurve Mutlere Caroc ans manen Stulenschütiungen MERE Mittlere Cure uns meinen Messunger an Photomiter préparer cet alcool et j'ai cru pouvoir attendre qu'il va offrir quelques propriétés intéressantes particulières. On va voir que je ne me suis pas trompé: quelques dérivés du pentaméthyléthol offrent une curieuse ana- logie avec les composés provenant de l’essence de té- rébenthine. Conformément à la méthode générale de prépara- 27* È n - t 1 Le : ' i ‘ à L P ! " y | 4° 4 L ns | t- * , . + «." ! | _ | < « | « < £ : ‘ y. ‘ (+ : ; : | ; ë | : : ñ D. > APE ; , ” | | , i , ; ‘ “ . \ 2e . ï ; | : . Li » “ 1 ; 1 à ; | Pa N F * | | nl , . |\18e x 1! . | : (| | . à # … À A ’ . | , ‘ 8 | | + ” - | | | o."à | ‘ | | ‘ 1] ; F \ ‘ {l 1 . « | x : . = : - : . : 4 ra 0 . ; | : k 2 . : . “ . » . < FN | | $ » ‘ à .ENge : ‘ { , k : C 1 à = < L « . à =. i à | U * : ’ : + t A a ï A?! des Sciences de Saint -Pétersbourg. 422 Erstens geben also die Stufenschätzungen alle Mi- | Sur le pentaméthyléthol et ses dérivés. Par M. A. nima früher als die photometrischen Messungen. Als ein zufälliger darf dieser Umstand wohl nicht ange- sehen werden, wenn ich auch noch nicht im Stande bin dafür eine Erklärung zu finden. Zweitens geben beide Methoden zusammen alle Minima früher als die Theorie es verlangt, und obwohl diese Abweichnngen imnerhalb der von verschiedenen Beobachtern angegebenen wahr- scheinlichen Fehler eines Minimums liegen — sie müssen freilich auch, als auf zwei verschiedenen Wegen er- halten, genauer als die gewühnlichen Minima-Bestim- mungen sein —, so scheinen sie sich doch ebenfalls nicht durch zufüllige Fehler erklären zu lassen. Es zeigt sich darin eine Abnahme der Periode, wie sie auch Schôünfeld bei der Bearbeitung der neuesten Beobachtungen findet. Die aus meinen beiden Beobachtungsreihen be- stimmte Lichteurve weicht, wie oben schon bemerkt, ein wenig von der Schünfeld’schen ab. Die Beob- achtungen scheinen mir aber noch nicht zahlreich ge- nug zu sein, um diese Abweichung als eine reelle hin- stellen zu künnen; auch wäre es wünschenswerth, dass sie sich auf einen grüsseren Zeitraum um das Mini- mum herum erstreckten, — dem waren aber schon durch die äusseren Umstände Gränzen gesteckt, ab- gesehen davon, dass eine unausgesetzte Beobachtung während 9'/, Stunden wohl kaum môglich ist. Die Helligkeiten im Minimum ergeben sich aus mei- nen Stufenschätzungen, wie schon früher bemerktwurde: 1870 Sept. 23 2,2 Stufen heller als v Persei RS210CE716:..:3,0 » » » y Persei OMS OC LE 2,515 » _» v Persei 19719 Dec:552"L0" » » M» MORPErSeE SO cLE09":3,2- » » » y Persei. Die Schünfeld’sche Lichteurve setzt das Minimum um 4,2 meiner mittleren Stufen heller als y Persei. Alle meine Minima sind also um 1 bis 2 Stufen schwächer geschätzt. Leider konnten die Helligkeiten im Mini- mum nicht auch aus den photometrischen Messungen abgeleitet werden, da Algol mit Benutzung eimer Objectivblendung, die Controllsterne aber ohne eine solche beobachtet wurden, und der Einfluss der Blen- dung für die eimzelnen Beobachtungsabende nicht be- stimmt ist. Pulkowa, im November 1874. Boutlerow. (Lu le 26 novembre 1874.) La théorie prevoit l'existence de sept alcools hepty- liques tertiaires appartenant aux trois catégories, dont la composition peut être exprimée par les formules suivantes: 1. 2. 3 C,H, C,E, C,H, (GE 7 C He C s C, LE À CC: CH, CH, CH, OH OH OH. Une seule substance, le ériéthylcarbinol de M. Na- hapetian, correspond à la première de ces formules. La seconde formule appartient à deux variétés en- core inconnues, dont une contiendrait le propyle pri- maire et l’autre —le propyle secondaire. De pareils alcools tertiaires, renfermant trois radicaux différents, sont encore à découvrir. La troisième formule exprime la composition de quatre variétés isomériques corres- pondant aux quatre cas de structure du radical butyle. Une seule de ces quatre variétés a été connue jusqu’à présent, celle qui contient le radical butylique de fer- mentation (C,H, = CH, — CH (CH,)); c'est le di- méthylisobutylcarbinol de M. Markownikow et de M.Pawlow. Je viens de préparer une seconde variété de cette même catégorie, la variété renfermant le butyle tertiaire et représentée par la formule C(CH,), | | OH. On voit, que cet alcool tertiaire nouveau peut être envisagé comme l'alcool éthylique dont les cinq atomes d'hydrogène du radical sont remplacés par des groupes méthyliques. C’est pour cela que je lui donne le nom de «pentaméthyléthol.» J'ai déjà exprimé antérieurement l'intention de préparer cet alcool et j’ai cru pouvoir attendre qu'il va offrir quelques propriétés intéressantes particulières. On va voir que je ne me suis pas trompé: quelques dérivés du pentaméthyléthol offrent une curieuse ana- logie avec les composés provenant de l'essence de té- rébenthine. Conformément à la méthode générale de prépara- 27+ 423 Bulletin de l’Académie Impériale 424 TT ——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_——————— ————— tion des alcools tertiaires, j'ai obtenu le pentaméthyl- | de 60° à 65° dans un tube scellé. Le liquide devient éthol, par l’action de 1 mol. de chlorure de trimé- | alors rouge, de même que dans le cas précédent, mais thylacétyle sur 2 mol. de zinc-méthyle. Le mélange | ne s’épaissit que très peu par le refroidissement et se récemment préparé possède une couleur verdatre et prend bientôt en une masse cristalline. fournit-— comme on le sait — de la pinacoline, lorsqu'on Le mélange converti en cristaux d’une manière le décompose immédiatement par l’eau. Étant aban- | ou de l’autre est décomposé par l’eau avec un déga- donné à soi-même, à la température ordinaire, le mé-{gement abondant de méthane. La plus grande partie lange subit des changements; sa couleur devient plus | de l'hydrate d'oxyde de zinc formé étant dissoute par prononcée et dans l’espace de quelques heures le liquide | laddition de lacide chlorhydrique, une couche des acquiert une couleur verte foncée et un dichroïsme pro- produits organiques vient surnager à la surface. Cette noncé, — elle est rouge-vive dans la lumière réfléchie. | couche offre un mélange de corps huileux et de lon- Cet état se maintient pendant plusieurs semaines, après | gues aiguilles d’une substance nouvelle. En distillant, quoi la couleur du mélange redevient peu à peu plus lon voit passer d’abord un peu d'huile qui ne paraît claire et reste verdâtre, tandis que le teint rouge dis- | être autre chose que de la pinacoline; le corps cristal- paraît complètement. Ces phénomènes paraissent être | lin, produit principal de la réaction, passe en même essentiels, accompagnant toujours la réaction dont il |temps et immédiatement après: des huiles au point s’agit; au moins je les ai vu se produire dans les deux | d’ébullition élevé sont recueillis vers la fin de la distil- expériences que j'ai faites; je ne puis assurer cepen- | lation. La plus grande partie du composé cristallin, dant d’une manière tout-à-fait positive, qu'ils ne |melangé des huiles, nage dans le récipient sur la sur- soient dus aux traces de quelques impuretés présentes | face du liquide aqueux, mais une quantité notable de dans les corps, qui ont servi pour la réaction. ce méme produit se trouve aussi dissoute dans l’eau. Le mélange redevenu verdàtre reste longtemps! En répétant les distillations avec de l’eau et en ex- liquide et ne commence à cristalliser que dans l’espace | primant les cristaux entre des doubles de papier, on de quelques mois. Le mélange préparé à la fin de |parvient à isoler le corps cristallin à l’état de pureté février ne présentait encore aucune trace de cristalli- | suffisante. La partie dissoute de ce mème corps peut sation au commencement du mois de mai, mais à la | étre facilement isolée en ajoutant du carbonate de po- : fin du mois d'août je l'ai trouvé converti en une masse | tasse à la solution; la substance vient surnager alors sous de prismes incolores et transparents imbibée d’un |la forme de flocons blancs, et il suffit de chauffer à liquide verdâtre. Je suis parvenu plus tard à trouver |l’ébullition pour la faire passer dans le récipient, en- les conditions dans lesquelles la production du com- | semble avec les premières gouttes d’eau. posé cristallin s'effectue plus promptement. Lorsqu'on La substance cristalline bien exprimée entre les chauffe le mélange à 100° environ, dans des tubes | doubles de papier et desséchée à l’air libre, pendant scellés, son teint vert foncé disparaît au bout de |environ une demi-heure, ayant été soumise à la com- quelque temps en faisant place à la couleur rouge; un | bustion avec de l’oxyde de cuivre, à donné les résultats dégagement assez considérable de gaz à lieu en même | suivants: temps. Étant alors refroidi, le mélange s’épaissit sans se prendre en cristaux et ne fournit presque pas de pentaméthyléthol, lorsqu'on le traite par l'eau. On parvient cependant à provoquer la formation du pro- duit cristallisé en traitant le mélange, avant de le chauffer, par du sodium métallique et en chauffant après. Ayant jeté quelques menus morceaux de sodium dans la fiole, on laisse le tout pendant quelques jours à la température ordinaire, on décante ensuite le liquide des morceaux de sodium et du précipité gris de zinc métallique et on le chauffe pendant quelques heures 1) 0,2550 grm. de substance ont fourni 0,6340 grm. d'acide carbonique et 0,3125 grm. d’eau. Un autre échantillon destiné à l’analyse a été traité de la manière suivante: les cristaux placés dans une éprouvette ont été laissés pendant plusieurs jours dans un espace hermétiquement elos et contenant une forte quantité de baryte anhydre; dans ces conditions la substance s’est liquéfiée en partie, mais s’est converti de nouveau en une masse solide sèche, dès qu’on a fait arriver de l’air humide dans l’éprouvette. 425 des Sciences de Saint-Pétersbourg. L 426 oo, 2) 0,1465 grm. de cette substance ont donné 0,3625 grm. d'acide carbonique et 0,1745 grm. d’eau. Les nombres obtenus dans ces deux analyses con- duisent à la formule C,,H,,0, = 2 C,H,,0 + H,0. On a en centièmes: Expériences Théorie. er ere nn, mm C—67,41 67,48 67,20 H—13,61 13,23 13,60. Ces résultats et les propriétés de la nouvelle sub- stance ne ‘laissent aucun doute sur sa nature: c’est l’hydrate de pentaméthyléthol correspondant aux hy- drates de l'alcool pseudopropylique et du triméthyl- carbinol. L'hydrate de pentaméthyléthol présente de longues aiguilles prismatiques transparents; il est sensiblement soluble dans l’eau, très soluble dans l’éther et dans l'alcool, surtout à chaud. Lorsqu'on ajoute de l’eau peu à peu à sa dissolution alcoolique, la liqueur se trouble d’abord et s’éclaircit bientôt après, en déposant une masse de fines aiguilles enchevétrées; les longs cristaux prismatiques, qui se déposent par le refroidis- sement lent des solutions préparées à chaud, sont ordi- nairement groupés en faisceaux. La substance est très volatile, même à la température ordinaire; ses cristaux disparaissent promptement à l’air libre, et surtout si la substance n’est pas tout-à-fait sèche; laisse-t-on à l'air la masse du composé cristallin imbibée des huiles ou d’un autre dissolvant quelconque, on voit des aiguilles se former bientôt à sa surface et croître promptement, à vu d’oeuil. Étant chauffé avec de l’eau, l’hy- drate de pentaméthyléthol se volatilise avec une ex- trème facilité: bien avant que la température soit arrivée à 100% les parois de la fiole se couvrent déjà d’un réseau d’aiguilles, qui rapellent les cristaux du triméthylcarbinol, tels qu'ils se forment aussi sur les parois des vases; dès que l’eau commence à bouillir, la substance cristalline passe rapidement dans le réci- pient. En y arrivant en partie à l’état fondu, elle se rassemble à la surface de l’eau sous la forme d’une masse blanche; une autre partie du composé se dépose sur les parois du récipient, au-dessus de la surface du liquide, en formant un sublimé tendre composé de longues aiguilles. L’odeur de l’hydrate de pentaméthyléthol est assez forte et caractéristique, elle rappele celles du camphre et du moisi; sa saveur est brûlante. À 83° environ le composé fond et se convertit en un liquide incolore qui, en se refroidissant, se prend vers 80° en une masse blanche cristalline. Étant chauffée plus fortement, l’hy- drate du pentaméthyléthol commence à bouillir vers 100° et dégage des vapeurs d’eau, qu'on voit se condenser en goutelettes; en même temps le thermo- mètre s'élève graduellement jusque vers 1309 tempé- rature où commence la distillation du corps anhydre lui-même. La dissociation lente de l’hydrate à déjà lieu à la température ordinaire: étant placés dans un espace clos au-dessus de la baryte anhydre, les cristaux de lhydrate se liquefient peu à peu. Ce même chan- [gement s'opère plus vite à la température élevée: en chauffant la substance pendant un certain temps à 100, dans une éprouvette imparfaitement bouchée, on à obtenu un sublimé offrant des prismes mouillés par l’eau, qui s’est dégagée en même temps, tandis que la plus grande partie du corps à passé à l’état anhydre en restant au fond de l’éprouvette sous la forme d’un liquide. 4 Le mélange du bichromate de potasse et de l'acide sulfurique dilués n’agit que lentement sur l’hydrate de pentaméthyléthol, même lorsqu'on chauffe. Le brome n'offre pas de réaction immédiate à la tempé- rature ordinaire, mais le mélange se décolore avec la formation d’un produit blanc solide, dès qu’on chauffe. Ce produit, étant traité par une nouvelle quantité de brome, dégage de l’acide bromhydrique et se trans- forme en une huile pesante. À juger d’après les ob- servations qu'on va relater plus bas et qui se rappor- tent aux bromures CH, Br et C;H,, Br, dérivants du pentaméthyléthol, le produit solide, dont on vient de parler, n’est probablement autre chose que le mélange de ces deux bromures. Le pentaméthyléthol pur anhydre à été obtenu par la déshydratation de l’hydrate, qui vient d’être dé- crit. On a placé ce dernier dans un appareil hermé- tiquement fermé, contenant une forte quantité de ba ryte anhydre, et l’on a chauffé cet appareil pendant quelques jours vers 100, sans que la substance à dés- hydrater et la baryte soient en un contact immédiat entre eux. 42% Bulletin de l’Académie Impériale 42% oo La combustion du corps anhydre, effectuée avec de oxyde de cuivre, a conduit à la formule C;H,,0. 0,1415 grm. de substance ont produit 0,3745 grm. d'acide carbonique et 0,1685 grm. d’eau. Ce qui donne en centièmes: Expérience. Théorie. C1. 7218 72,41 H== "13,93 13,79 Le pentaméthyléthol est liquide à la température ordinaire; étant refroidi il se prend en une masse blanche cristalline composée d’aiguilles, Son point de fusion est situé environ à + 17°. La substance liquide peut ordinairement supporter sans cristalliser une température beaucoup plus basse, et il faut la re- froidir fortement pour qu'elle se fige; mais une fois qu'il y à quelques cristaux dans sa masse, la cristal- lisation s'effectue déjà lentement à + 15; et l’on ob- tient alors de longues aiguilles qui rappelent beaucoup celles du triméthylearbinol. Le point d’ébullition du pentaméthyléthol anhydre a été déterminé en soumettant la substance à la distil- lationçau-dessus d’une petite quantité de baryte an- hydre, dans un appareil qui ne communiquait avec l'air extérieur qu'à travers un tube rempli de chlorure de calcium. Malgré la quantité assez insignifiante de substance, qui a pu être employée pour cette détermina- tion, on a observé un point d’ébullition assez constant de 131° à 132; tandis que toute la colonne mercurielle du thermomètre a été plongée dans la vapeur et la pression atmosphérique se rapprochait de 760". Le pentaméthyléthol absorbe l’eau avec une extrème avidité et se transforme aussitôt en une masse blanche solide et cristalline de l’hydrate. Aussi voit-on une pellicule cristalline se former rapidement sur les parois des vases contenant du pentaméthyléthol anhydre, lorsque l'air atmosphérique y pénètre. Fait-on arri- ver un courant d'air humide dans l’intérieur d’un tel vase, la combinaison s'effectue alors entre les deux substances à l’état de vapeur et l'atmosphère de la fiole se remplit d’un tourbillon de petites paillettes bril- lantes. Ce phénomène ressemble à celui qu’on peut observer en chauffant dans une éprouvette et en faisant sublimer rapidement de l’acide benzoïque. Il est digne d’être remarqué que le point de fusion de lhydrate du pentaméthyléthol est situé environ de »#-0 65 plus haut, que celui de la substance anhydre, tandis que l’hydrate correspondant du triméthylcarbinol — qui, lui-même, fond à + 25°— ne se solidifie qu’au- dessous de 0°. Le caractère alcoolique du pentaméthyléthol se des- sine nettement dans la formation de ses dérivés halo- génés. Le chlorure d’éthyle pentaméthyléC,H;;CI-C,(CH,),CI a été obtenu, en ajoutaut peu à peu du perchlorure de phosphore à l’hydrate cristallin. Une réaction éner- gique à eu lieu immédiatement, et l’on a obtenu un mé- lange liquide. Un certain excès du perchlorure étant ajouté, on à chauffé un peu et l’on a agité avec de l’eau froide. Les combinaisons chlorés de phosphore se sont alors décomposées et le chlorure organique s’est séparé sous la forme d’une masse blanche solide. Par son aspect et par son odeur camphrée ce chlorure rap- pele beaucoup le camphre artificiel (chlorhydrate de camphène); il est soluble dans l'alcool, surtout à chaud, et cristallise par le refroidissement en petites aiguilles blanches peu distinctes. À 136° environ le chlorure fond en un liquide incolore, qui se prend, en se refroi- dissant, en une masse cristalline. Étant chauffé plus fortement, le chlorure se volatilise en formant un sublimé blanc cristallin; la substance est très volatile, même à la température ordinaire: des petites quantités abandonnées à l'air libre disparaissent promptement, et lorsqu'on conserve ce chlorure dans des tubes scel- lés, on voit se former peu à peu de gros cristaux prismatiques transparents et brillants. Le chlore du composé en question s’élimine facilement: il suffit de l’agiter avec une solution tiède du nitrate d’argent pour qu'une certaine quantité du chlorure d'argent se forme de suite. N'ayant pu employer pour le dosage de chlore qu'une très petite quantité de substance, on n’a obtenu qu'un résultat approximatif: 0,0575 grm. ont fourni 0,0590 grm. de chlorure d'argent. En centièmes: Expérience Théorie pour C,H,,C1 25,38 26,39 L'iodure d’éthyle pentaméthylé CH, = C'(CH,),J se forme facilement par l’action de l’acide iodhydrique sur le nouveau alcool, de même que cela a lieu pour les autres alcools tertiaires. On l’a préparé en saturant en tir ddl 429 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 430 par le gaz iodhydrique une solution alcoolique con- centrée de l’hydrate de pentaméthyléthol. A mesure que la saturation s’avance, l’iodure solide formé tombe au fond du liquide sous la forme des flocons blancs pésants, et toute la solution se transforme enfin en une bouillie épaisse. L’iodure recueilli sur un filtre, lavé à l’eau, exprimé entre des papiers et desséché à l’air, présente, comme le chlorure correspondant, un corps blanc solide ressemblant au camphre. Cet iodure paraît être peu soluble dans l'alcool; il jaunit, lorsqu'on le conserve et surtout à la lumière; étant chauffé forte- ment, il forme un sublimé cristallin, tandis qu’une par- tie de substance se décompose en émettant des vapeurs de l’iode libre; son point de fusion est situé environ à 140°— 142, mais à cette température la substance se colore fortement en brun par liode libre, et se prend en se refroidissant en une masse cristalline brune. Le dosage de liode à conduit au résultat concor- dant avec la formule C;H,,J. 0,1885 grm. de substance ont donné 0,1970 grm. d’iodure d'argent. En centièmes: Expérience Théorie. Sn, es Sn, mme J— 56,47 56,19 L'iodure, qui vient d'être décrit, a servi plus loin à la préparation d’une variété nouvelle de l’Aeptylène C;H,,, dont la structure chimique doit étre exprimée, conformément à son mode de formation, par la formule: C(CH,), CH, Pour obtenir cet hydrocarbure, on à traité l’iodure par un mélange de lessive alcoolique de potasse et de potasse caustique en poudre, dans une fiole adaptée au bout inférieur d’un réfrigérant de Liebig. En faisant bouillir, on ne remarque d’abord aucune réaction, mais elle se déclare quelques moments plus tard et s'effectue rapidement en même temps que la liqueur se trouble en déposant de l’iodure de potassium. En distillant et en traitant par l’eau le liquide recueil, on sépare l’hydrocarbure nouveau qui vient surnager comme une couche huileuse légère. L'’heptylène nouveau est un liquide incolore ayant une odeur particulière, rappelant en même temps celle du camphre et celle de l'essence de térébenthine, cette odeur n’a aucune analogie avec l'odeur propre à la plupart des hydrocarbures C,EHL,, p. ex. avec celle de l’amylène ordinaire ete. Une certaine analogie de cet heptylène avec les hydrocarbures de la série camphénique s'offre aussi dans sa manière d’être vis- à-vis les gaz chlorhydrique et iodhydrique: l’heptylène les absorbe avidement en fournissant immédiatement des composés solides d’un aspect camphré, c’est à dire le chlorure ou l’iodure qui viennent d’être décrits plus haut. L’hydrocarbure conserve son état liquide même à des températures très basses: il est resté liquide dans un mélange de neige et de chlorure de calcium hy- draté. L’heptylène s’unit aussi facilement au brome qu’il décolore momentanement. C’est cette réaction qui à été utilisée pour déterminer la nature de substance hydrocarburée, en ajoutant peu à peu du brome à la substance refroidie, jusqu'à ce que le mélange vient de se colorer par le brome libre. 0,2010 grm. d’hydrocarbure ont donné, en se com- binant au brome, 0,5290 grm. de bromure, ce qui correspond exactement à l'équation C,H,, + Br, — C’HBr. Le bromure obtenu présente à la température orai- naire un corps secmitransparent solide, qui fond facile- ment, dès qu'on chauffe un peu. Le brome l'attaque avec un dégagement de Pacide bromhydrique et formation d’un liquide huileux pesant. Le 23 novembre (5 décembre) 1874. Diagnoses plantarum novarum Japoniae et Mandshu- riae. Scripsit €. I. Maximowicz. (Lu le 10 dé- cembre 1874.) DECAS XIX. Chionanthus chinensis, Foliis rotundato-ovalibus v. ro- tundato-ellipticis obtusis emarginatis vel breve subito obtuse acuminatis, subtus ad costam petiolosque to- mentosis, margine villoso-ciliatis; floribus polygamis erectis; paniculis terminalibus ebracteatis aphyllis, axibus secundi ordinis gracilibus trifloris, rarius ite- rum trifurcis b-floris, pedicellis flore subduplo brevio- ribus; calycis laciniis lanceolatis acuminatis, petalis AI Bulletin de l'Académie Impériale 43? anguste lineari-spathulatis obtusis.— Linociera chinensis Fisch. in Maxim. Ind. Pekin. 474 (nomen tantum). Hab. in China boreali (Fortune! A. 37. a. 1845- # fl.): in faucibus Guan-gou a Pekino boream versus (Tatarinow! Junio 1847. fl. #). In Japonia, loco non indicato (Tanaka! in hb. Franchet #. #). — Forsan etiam in insula Formosa, unde fragmentum florens (#) olim misit Hance, quod tamen folio (unico viso) ellip- tico atrinque acuto nonnihil discrepat. Japonice: fitotsuba tagho (ex Tanaka). Similis Ch. virginicae L., sed signis datis valde di- stincta. — Ch. cotinifolia W. (Linociera cotinif. Vahl) e Ceylona, Thwaitesio (Enum. 189) ignota et nemini recentiorum cognita, ex descriptione et icone Pluke- netii Alm. t. 241. fig. 4. a nostra differt foliis sub- tus lanugine villosis, ellipticis utrinque acutis, race- mis axillaribus foliaceo-bracteatis, sed planta omnino obseura esf.— À Linociera, jure forsan à nonnullis cum Chionantho juncta, differt corolla distincte tubulosa 4-partita, neque tetrapetala. Folia quam in Ch. virginica minora, glabra praeter costam et marginem, vulgo 37/,: 2, ad 7: 4 cent. magna, superiora nec inferiora majora, summa quater- natim in pseudo-verticillum sacpe approximata, ver- ticillo peduneulos axillares 2—4 et terminalem lon- giorem emittente, ita ut panicula late conica forma- tur, saepe tamen peduneuli axillares nulli. Panicula 3—7 cent. alta. Ramuli, pedunculi partesque florales omnes glabra. Flos 12 mill. longus, duplo saltem igi- tur minor quam in Ch. virginica, pedicellum suum su- perans, cum tota inflorescentia erectus, ex sicco albus. Ita inflorescentia densior et brevior quam in specie americana. Bracteac bracteolaeque nullae v. potius deciduae, rarissime inveniuntur passim ad basin pedi- celli v. sub calyce singulae deltoideae acutae. Calycis 2 mill. longi laciniae interdum apice 1—2-serratae, serraturis magnis acutis. Stamina 2 tubo brevi in- clusa, antherae ovatae apiculatac. Ovarium in # abor- tivum, ad papillam nanam reductum, in ÿ breve ovoi- deum, stigmate subsessili capitato 4-lobulo supera- tum. Ovula in loculis collateralia bina majuscula oblon- ga. Fructum non vidi. Adnot. 1. Praeter praecedentem, in Japonia forsan non spontaneam, Oleaceae duae florac japonicae adden- dae sunt: 1. Ligustrina amurensis Rupr. in Beitr. z. Kenntn. d. F1. Russl. XI, 55. et Decas pl. Amur.'t. IX. — Syringa amurensis Rupr. Maxim. Prim. fl. Amur. 193. 474. Arbor haec secundum patriam variabilis, ita ut for- mae tres distingui possint: a. mandshurica: foliis margine ciliatis subtus ad costam parce pilosis vel demum glabris, vulgo (nec semper) rotundius ovatis subito breviterque acumina- tis, rarius basi subcordatis. Hab. in Mandshuria usque ad fines Koreae. 8. pekinensis: foliis var. &. basi tamen frequentius subcordatis, obsolete eïliatis à saepius glaberrimis. Hab. in montosis Chinae borealis, non procul a Pekino. y. japonica: foliis ciliatis subtus pube brevi molli puberulis, vulgo (non semper) longius sensius acumi- natis, basi rarius subeordatis. Hab. in Yezo: in silvis circa Nodafu, frutex truncis brachii crassitie, fine Octobris frf. (ipse, Albrecht!). Nippon: ad rivulos Fudzi-yamae (Tschonoski! f.) et loco non adnotato (idem! f.). Ligustrina omnino media inter Syringam, cujus fruc- tum, et Ligustrum, cujus flores habet. 2, Fraxinus mandshurica Rupr. — Maxim. IL. €. 194. — Fr. clatior Thbg. FI. Japon. 23 (ex fl. apetalo et loco natali Nippon, in herbario Thunbergiano e Japonia deest). Hab. in Mandshuria usque ad fines Koreae, nec non in insula Sachalin et in Chinae borealis montibus Bo-chuan-tschan (Dr. Bretschneider! 1874). Var. japonica: petiolulis oppositis ad basin tomento fusco copioso densissimo conjunctis. Cetera speciei. Hab. in Yezo: in paludosis ad lacum Konoma, fre- quens arbor, 2 pedes usque crassa, medio Julio frf. (ipse). Nippon: in principatu Nambu (Tschonoski! fr. Juv.). Adnot. 2.— Fraxinus obovata BI. Mus. I. 311, ex Blumeo in Japoniam introducta, sed a Tschonoskio in silvis alpinis prov. Nambu, ni fallor, spontanea ste- rilis lecta, ex descriptione Blumeana ad specimina sterilia facta tam exacte quadrat in specimina juve- nilia sterilia F. Bungeanae DC., a me in Mandshuria austro-orientali circa portus Possjet, Wladiwostok et 3ruce sedulo collectae, a F. Schmidtio ad fl. Suifun 433 observatae et in China boreali frequentis, ut de iden- fitate utriusque vix dubitem. Ad speciem hanc, folio- rum forma et pube valde ludentem, pertinet etiam FÆ. chinensis Her d. PI. Radd. 140. n. 100.— (nec Roxb., quae à Candolleo ad sect. Fraxinaster pertinere di- citur.) Gentiana japoniea !). (Chondrophylla, monocarpicu) glaberrima, foliis infimis maximis rosulatis approxi- matis ovatis acuminatis ex axillis ramos numerosos erecto-patulos simplices 1-floros emittentibus, foliis ramealibus magis distantibus basi breviter connato-va- ginantibus erectis lanceolatis mucronatis carinatis; flo- ribus pedicellatis; calycis semi-5-fidi dentibus lanceo- latis adpressis corolla plus duplo brevioribus; corolla infundibuliformi, limbi azuréi lobis erectis ovatis pli- cas deltoideas pauciserratas v. integras duplo superan- tibus; stylo distincto stigmatibus filiformibus revolutis; capsula obovoidea stylo mucronulata stipite corollam aequante v. superante; seminibus oblongis. Hab. in Æiusiu centrali: alpe Aso-san, pratis alpi- nis, exeunte Majo fl. et frf. Proxima G. aquaticae L. et G. Thunbergii Griseb. Prior omnibus partibus duplo saltem minor, ramis ite- rum ramulosis, foliis spathulato-rotundatis, stylo nullo;' posterior caule simplici internodiis basalibus vulgo lon- gioribus, foliis rosulatis subnullis quam subsequentia minoribus, foliis rotundato-ovatis acutis, floribus sub- sessilibus in apice caulis 1—4,— optime distincta. A caeteris hujus sectionis longius distat. Palmaris v. minor. Radix tenuis simplex, apice in fibras soluta. Folia rosulam formantia evidenter anni praecedentis (ut in @. aquatica et G@. squarrosa etiam observavi), subcorrugata, partim detrita, 2—3!/ cent. longa, 1—-1'/, cent. lata, in speciminibus minoribus subseptem, in robustioribus duplo numerosiora, arcua- to-patentia, intima cito minora. In robustis rami sur- gunt ex quadam foliorum radicalium axilla, omnes semper simplices 1-flori et foliis quoad formant ab illis rosulae diversis instructi. Horum enim in quovis ramo paria circiter tria, internodia vix aequantia v. summa internodio breviora, lanceolata, a medio versus apicem crista cartilaginea percursa et apice patulo cartilagineo-marginata, margine laevia, 3 : 10 mill. 1) G. japonica R.S., ad Swertiam rotatam Thbg. condita, est Ophelia diüuta Ledeb., de qua confer infra. Tome XX. des Sciences de Saint - Pétersbourg. 434 magna v. paullo majora minorave. Flos e pari summo foliorum breviter exsertus, 27/,—3 cent. longus. Calyx 12—15 mill., interdum cum corolla ovario fecundato increscente et arcuato-nutante disruptus, saepe tamen cum corolla intactus. Antherae liberae lincares. Cap- sula vulgo erecta à flore rite circumdata, matura ad 6 mill. longa, stylo 1 mill. longo vel longiore superata. Adnot. 3. Swerliae perennis Li. occurrit in Japonia forma memorabilis: à. cuspidata: foliis radicalibus plerumque rotundato- ellipticis, bractealibus ovatis oppositis, corolla calycem duplo superante sordide cocrulescente, laciniis e la- tiore basi lanceolatis longe cuspidatis. Cetera typi. Hab. in monte Fudzi-yama ins. Nippon (Tscho- noski! 1864. fl.) Folia latiora quam in typica $. perenni, petala fere var. y. Slenopetalae Rgl. (ex Ajan et Sitka), sed valde acuminata. Planta pedalis v. paullo altior, folia cau- lina alterna 1—2, breve petiolata v. subsessilia, prae- ter basale radicalibus longe petiolatis consimile. Suw. perennis typica europaea variat etiam foliis su- perioribus oppositis et alternis et occurrit pl. m.epunc- tata; crescit in tota Sibiria rarius, nec non in Ameri- cae montibus Scopulosis a Sitka ad Columbiam. — Sw. perennis L. $. oblusa Led. (petalis obtusis) in Caucaso rarior, ab Ural, Altai ad Dahuriam optime evoluta, orientem versus jam obseurior et in typicam tran- siens, est forma à. cuspidatae opposita, Asiae centrali propria. Adnot. 4. Pleurogyne rotata Griseb., planta borea- lis, crescit practer regiones arcticas utriusque orbis ubi minutissima, in Alfai, Songaria, Transbaicalia, Davuria, Sibiria orientali, Kamtschatka et Mongolia, sed desideratur in China boreali, Mandshuria et Japonia, ubi hucusque semper tantum inventa est: Ophelia diluta Ledeb.— ©. chinensis Bge 6. dau- rica Bge apud Griseb. in DC. Prodr. IX. 126. — Maxim. F1. Amur. 198. — Pleurogyne rotata Sieb. Zuce.! F1. Jap. fam. nat. IT. 159.—Miq.! Prol. 288. — Herd. PL. Radd. IV. 181. n. 134. p. p. — Swertia rotata Thbg. F1. Jap. 115.— Senburi. Soo bokf. IV. 55 (cum analysi). — Ophelia? japonica Griseb. Gent. 321.— DC. Prodr. IX. 134. s. Swertia rotata Thbg. Hab. in Xiusiu et Nippon sat frequens, nec non im tota Mandshuria et China boreali. 28 435 Bulletin de l’Académie Empériale 436 RP RP RTE 0 Cu IP LU RUE M Planta si minutam habes re vera Pleurogyni rotatae | lata acuminata habet, 7r. trinerve B1. autem pedun- simillima, sed fimbriis tenuibus circa foveas petalorum | eulis 1-loris et foliis ovatis acutis gaudet. et praesertim stigmate statim cognoscenda. Praeterea PI, rotata rarissime (tantum in magis meridionalibus) fere pedalis fit et ramulos racemose floriferos (contra Grisebach, qui tantum 1-foros postulat) habere po- test, semper tamen est planta gracilis, angusta, et sae- pissime ramulis 1-foris instructa et humilis. Flores variant duplo minores. — O. diluta autem plerumque planta ramosissima, pedalis, ramulis plurifloris, sed florum magnitudo exacte ut in P{. rotata variabilis. O. diluta juvenilis amarissima, in Japonia officinalis, teste Siebold in schedis. Adnot. 5. Genera Crawfurdiae Wall. et Triptero- spermi BI. hucusque male cognita videntur. Priori ab auctoribus adscribitur capsula septicide dehiscens et semina alata, posteriori capsula baccata et semina cristata. Sed in C, japonica S. Z., florente C! fascicula- tae Wall. (conf. Bot. mag. 4838) tam simili, ut iden- tica videatur, eapsula (a Miquel Prol. 288, ad specc. sicca, compréssa et alata dicta!) ovalis baccata est, quam ob causam olim pro genere proprio (Golowninia, in Bull. Acad. Petersb. IV. 251. c. tab.) habui. Fruc- tu igitur haec species potius accedit ad Tripterosper- mum, quoad calycem pessime à Blumeo descriptum, quocum etiam urceolo integro (nec 5-lobo Crawfur- diae) convenit. — Utrumque.genus flore 5-mero et co- rolla plicata gaudet. In Mandshuria vero et China bo- reali oceurrit genus aliud, P{erygocalyx volubilis M ax im. (FI. Amur. 198. t. IX.), flore 4-mero, corolla eplicata, capsüla sicca et seminibus alatis instructa. Habemus ita typos tres, tali modo forsan dignoscendos: Pterygocalyx : los 4-merus, corolla eplicata, capsula sicca dehiscens, semina alata. Crawfurdia: Hos 5-merus, corolla plicata, capsula sicca dehiscens, semina alata. Tripterospermum: flos 5-merus, corolla plicata, cap- sula baccata indehiscens, semina cristato-angulata. Moneo tamen, Miquelium (F1. Ned. Ind. IL. 560) Triplerospermo capsulam septicidam et semina alata tribuere et plantam Blumei cum Donio Crawfurdiam Blumei G. Don vocare. An Blume plantam japoni- cam pro javanica descripsit, etjavanicam forentem cum hac confudit? Sed hoc vix verisimile, nam 77. japo- nicum fores plures subsessiles et folia ovato-lancco- Gratioleae orientali-asiaticae. Mimulus L. Folia inferiora sessilia, corolla ampla . : : M. sessiifolius n. sp. epetiolatas 2.1.0. 2. Pedunculus fructiferus folio brevior . .... A. tenellus Bge. folio longior M. nepalensis Benth. » » » » 1. Mimulus nepalensis Benth. in DC. Prodr. X. 373. 8. gaponicus Miq. Prol. 48.— Midzu hon tsuki. Soo bokf. XI. 75. Hab. per totam Japoniam: circa Hakodate, variis locis, à fine Junii ad finem Augusti fl. et frf., Yokohama, init. Aug. fl, ad rivulos montium Hakone, med. Octobri f. frf., in m. Higo-san ins. Kiusiu, in silvis vetustis ad rivulos, fine Juni fl. : Foliis semper minus anguste ovatis, calyee fructifero minus aucto glabrato, nec secus costas dense ciliato, a planta nepalensi, specie forsan, distinctus. Ceterum saepe haud minor quam planta nepalensis, contra Miquel. 2. M. tenellus Bge. Enum. Chin. 49.— Benth. L. c. 394. — Walp. in pl. Meyen. in Nov. Act. Acad. Leop. Cur. XIX. suppl. [. 394. Hab. in China boreali! ad rivulos, nec non in ins. Luzon cirea Manilam (Meven ex Walpers). 3. M, sessilifolius. (S 2. Speciosi Benth.) Praeter no- dos et margines foliorum puberulos glaber: caule flac- cido erectiusculo angulato: foliis omnibus sessilibus plu- riveniis, inferioribus parvis late ovatis erosodenticu- latis, superioribus amplexicaulibus late cordato-ovatis rotundatisve grosse acute erosodentatis; pedunculis fo- io brevioribus; calycibus tubulosis dentibus deltoideis acuminatis subaequalibus; corollae amplae (luteae) fauce apertae tubo calycem fere duplo superante. Hab. in Yezo: in humidis vallis metallofodinae Idzi Nowatari, ad fontes, Junio fl. (ipse), Akagawa, in ripa limosa torrentum alpinorum, #. Junio (Albrecht!). Facies AZ. lutei L., statim tamen distineti foliis in- ferioribus peétiolatis, calycis dente superiore maximo et corollae tubo 6 calyce magis exserto. M. Tiingi Rgl. differt caule tereti, foliis inferioribus etiam pe- tiolatis, calvce, fauce corollae clausa. 437 des Sciences de Saint-Pétersbourg: 435 Radix tenuis, videtur tamen perennis. Folia majora ad 61, cent. longa, 3—4 cent. lata. Corolla 3 cent. longa. Quid sit Mimuli sp. incerta Miq. Prol. 48. nescio. Mazus Lour. Caulis ramique erecti, folia lanceolato-oblonga, CADSUIRIDU DES CONS Tee ne ere ete ea M. stachydifolius m. Rami arcuato-procumbentes, fol. obovata, cap- SULARTIADTA RE M mc tie M. rugosus Lour. 1. M. rugosus Lour. FI. Cochinch. ed. W. 585. — Benth. in DC. Prodr. X. 375. et FI. Hongk. 247. — Maxim. F1. Amur. 205.— Seem. Bot. Herald. 402. — Miq. Prol. 48.— Sagi gake. Soo bokf. IL. 71. — M. vandellioides Hce in Walp. Ann. II. 195. — Tittmania obovata Bge! Enum. Chin. n.279.—Turez. En. Chin. n. 153. — Vandellia obovata W alp. L. ce. 294. — Lindernia japonica Thbg. FT. Jap. 253 (ex Miq.). Hab. in Mandshuria: ad ripas Amur meridionalis et inferioris fere ad 6stium, ad #. Usuri et aibi; im Japonia tota frequens: circa Hakodate Junio, Julio f. frf., Yokohama, fine April, Majo fl. frf., jugo Hakone (Tanaka!)}; Simoda (Jolkin!) Nagasaki, à Martio ad Majum fl. frf.; in insulis Zutschu (Wright!), China: circa Pekin (Bunge!, Tatarinow!), Shanghai (Tonnerre ex Seemann), Hongkong (Wright!), For- mosa (Oldham!), /ndia trans Grangem: ad frawaddy prope Bhamo (D. J. Anderson!), Assam (Masters!) et cis Gangem: Bengalia et Himalaya orientali (Grif- fith!)}, Nipal (Bentham!), India boreali-occidentali (Royle!), Decan; Cabul, Java (ex Bentham). Occurrit erectus v. saepius diffusus ramis areuatis, glabratus v. pilis albis corrugatis pl. m. pubescens (nee vere glandulosus, ut refert Bunge), major et minor. Corolla coerulea, palato flavo. 8? stolonifer: stolonibus sterilibus radicantibus elon- gatis, foliis stolonum caulinis consimilibus v. saepius orbiculatis basi breve cuneatis, pedicellis inferioribus calyee 2 — 5-lo longioribus, floribus inter se remotis majoribus, corolla calycem triplo superante coerulea v. sacpius alba. Hab. cum praecedente per totam Japoniam: Hako- date (#. albis, Albrecht!), Yokohama et Kanagawa, pratis siccioribus rarus, init. Maji fl. defl., cirea Na- gasaki ad vias Himi et Mogi versus ducentes, in pratis secus rivulos passim caespites formans, cum praece- dente v. solus, perfrequens, medio April fl. incip., aliis loeis ins. Kiusiu, v. gr. Kumamoto, Majo exeunte f. defl., in paludosis jugi centralis Kundshosan, init. Junii fl. Varietas proposita Japoniac peculiaris videtur et forsan species propria est, sed signa certa mihi eruere nondum contigit et planta speciosa in vivo denuo ma- gis observanda. -Occurrit juvenilis v. macra absque stolonibus et pedicellis calyce sesqui longioribus, sed tune corolla magna (15—20 mill.) a typo statim di- stinguenda. Plerumque tamen abhorret a typico caule jam a basi florente, floribus magno intervallo sejunctis magnis, pedicellis valde elongatis, stolonibusque lon- gissimis heterophyllis. Calyx et capsula immatura ut in typo, sed haec calyce clauso circumdata, in AZ. ru- goso calyce patente fulta, an hoc maturitate mutatur nescio. Semina ignota. Caespites interdum pedales, cauliculi spithamaeï, stolones ultra pedales. Corolla aeque frequens coerulea palato luteo vel candida. 2. M. stachydifolius m.— Tittmannia stachydifolia Turez. Enum. Chin. n. 152. — Vandellia st. Walp. ep. IL. 294. — Benth. in DC. Prodr. X. 417. — V. obovata Herd. PI. Radd. IV. 298. n. 213 — nec Walp., et excel. syn. Bge. Hab. in China boreali, circa Pekin (Kirilow!, Ta- tarinow!); in Mandshuria: in desertis secus #. Mo, affluentem lacus Hanka extensis, med. Julio defl. (Przewalski!), jugo Bureico (Radde!), ad Amur prope Konstantinowskaja, fine Junii #. (Glehn!) et Blagowestschensk, in deserto et in viis publicis fre- quens, init. Julii 4. frf. Gipse, Glehn!); in Dahuria: ad #. Argun prope Tschalbutscha (Radde!). A praecedente diversissimus caule erecto pedali ra- mis patulis foliorumque forma. Corollae tubus a dorso compressus violaceus caly- cem vix duplo superat, labium corollae superius bicu- spidatum breve albidum, inferius multo mayjus lilaci- num, trilobum, lobo medio duplo minore emarginato, lateralibus truncatis, palato prominulo longitudinaliter bigibboso, albido, albo-piloso et luteo-maculato. Fila- menta tubo infra faucem inserta, exappendiculata, antica breviora. Antherae omnes fertiles subconsi- miles, loculis divaricatis lineari-oblongae. Capsula ca- lyce accreto patenti-campanulato inclusa, tubum caly- cinum vix aequans, pubescens, globosa, loculicida, valvis medio septiferis placentam amplam subglobo- 28* 439 Bulletin de l’Académie Himpériale 440 : sam nudantibus. Semina numerosa minuta, late ovoi- dea, laevia, pallida. Lindenbergia Lehm. L. macrostachya Benth. in DC. Prodr. X. 376. Hab. in Chinae australis prov. Canton, varüs locis (Sampson!),-praeterea in Zndia boreali-occidentali (Royle!), Bengalia occidentali (Griffith!), Martaban (Wallich), Moulmein (Bentham). Pterostigma Benth. Flores parvi capitati .... Flores magni pedunculati axillares vel race- mosl . 1. Pt. capitatum Bth. in DC. Prodr. X. FL Hongk. 248. Hab. in China australi: Canton (Hance!), Hong- kong (Bentham), nec non in /ndia: Tenasserim!, Birma, Assam!, Silhet!, Decan!, Ceylon! 2. Pt. grandiflorum Bth. 1. e.— F1. Hongk. 247. — Hook. Aïn. bot. Beech. 204. t. 45. — P#. rubigino- sum Walp. in pl. Meyen. L. c. 393. Hab. in China australi: prope Canton et Macao (Hooker et Arnott), Whampoa (Hance!), Hongkong (Hance!), Putoy island (Wright!, Fortune! 91), Tamsuy Formosae (Oldham! 406). — Extra Chinam ignotum. P. capitatum Bth. P. grandiflorum Bth. 380. — Limnophila R. Br. Flores subsessiles. 2. » pedicellati. 8. 2. Magna, folia submersa nulla, caulina oblonga L. Menthastrum Bth. Parva, folia submersa capillaceo-dissecta, caulina fissa, corolla purpurea. .. ...... L, sessiliflora BI. BACAUISIRITSUEUSS. ... ere ve ... L. hirsuta Bth. » glaber. 4. 4. Corolla calycem parum superans . ....... L. erecta Bth. » » 2—3-lo superans ....... L. punctata BI. 1. L. Menthastrum Bth. in DC. Prodr. X. 386. Hab. in Chinae ins. Formosa (Oldham!), nec non in Philippinis (Cuming!) et Zndia orientali: Assam (Jen- kins!), Himalaya (ex Benth.) 2. L. hirsuta Bth. 1. c. 388. ct FI. Hongk. 248.— Seem. bot. Herald. 402. Hab. in China australi (Bentham): Hongkong (id., Seemann), praeterea in /ndia: Assam et Khasia (Si- mons!), Bengalia orientali (Griffith!), Silhet (Wal- lich!), Decan (Wight!), Canara (Metz!), Ceylona (Thwaites!). 3. L. erecta Benth. I. c. 388. Hab. in China australi: prov. Canton, in stagnis ad radices montium Pakwan (Hance!) 4. L. punctata BI. — Benth. 1. c. 388. — F1. Hongk. 248. — Seem. I. c. 402. — Miq. Prol. 49. Hab. in Nippon: ad fossas circa Yokohama, fine Septembris f.(ipse), Kiusiu? (Textor ex Miq.); China australi: Hongkong (Hance!, Canton (Sampson!), praeterea in Himalaya et peninsula Zndica (ex Ben- tham), Philippinis (Cuming!), Nova Hollandia bo- reali (Schultz!). Specimina mea parva L. erectae similiora, etiam ob folia basi angustata, sed corolla major L. punctatae, specc. Miqueliana dicuntur media inter typum et var. Subracemosam Benth. Corolla lactea tubo rubentiochraceo et subtus te- nuissime fusco-lineato. Habitus nonnihil refert Gratio- lam officinalem nostratem. 5. L sessiliflora Benth. IL. c. 389.— Miq. L. c. 49. Hab. in Mippon: cirea Yokohama in fossis et oryzetis inundatis neglectis, sat frequens, init. Septembris f1., Kiusiu (Textor!): prov. Simabara, sub finem Septem- bris fl. Praeterea in Himalaya orientali (Bentham), Ceylona (Thwaites!), Java(Blume). Exspectanda igi- tur in China. Corolla lilacino-rosea. Herpestis Gaertn. H. Monnieria H. B. Kth.— Benth. L. c. 400. et FI. Hongk. 249. Hab. in China australi prope Hongkong (ex Ben- tham) et communis in tropicis utriusque orbis. Gratiola L. Calyx bracteolatus, flores subsessiles. . . ....... CG. japonica Miq. » ebracteolatus, pedunculi inferiores folium duplo:SUPErANTESE 2 MRC AE enter Gr. violacea m. 1. G. japonica Miq. Prol. 49. Legit in Japonia loco non amplius adnotato Keiske ex Miquel. Non vidi. . A subsequente ex descriptione differt: basi radi- cans, folia basi subpetiolato-contracta, flores sessiles, calyx bracteolatus, filamenta sterilia adsunt filiformia. 2. G, violacea. (Sophronanthe Bth.) annua pusilla glabra stricta simplex v. basi pauciramosa; foliis ses- silibus angustissime lanceolato-linearibus acuminatis trinerviis integerrimis; peduneulis inferioribus folum 441 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 442 duplo superantibus, superioribus subnullis; calycis ebracteolati laciniis lineari-lanceolatis: corollae tubo e calyce exserto: capsula inclusa ovoidea. Hab. in Japoniae (a bot. indigeno s. nom. midzu to- garasi cum Sieboldo! communicata) ins. ÂÆiusiu: prov. Simabara, fine Septembris f. c. fr. fere mat. in ripa lacus prope Oyo, in consortio Vandelliae erec- tae, fine Julii fl. Habitus G. subulatae Baldw. e Florida, sed glabra et corollae tubus e calyce parum exsertus. Statu sicco ex primo adspectu in mentem vocat Zlysanihem hysso- poidem, sed rigidior et parviflora. Plantula tenuis, palmaris ad spithamaea. Folia 2 mill. lata, 12—13 mill. longa, floralia duplo breviora et angustiora. Pedunculi inferiores vulgo superioribus multo longiores, sed adsunt varii: infimus calycem vix aequans, sequens folium duplo superans, subsequens’ illud aequans, summi brevissimi. Calyx 3 mill. longus, profunde 5-fidus fere partitus, laciniis trinerviis. Co- rolla violacea tubo albido, calyce sesquilongior, fauce dilatata intus nuda, labio superiore breviter bilobo, in- feriore duplo majore trilobo, lobo medio maximo, om- nibus rotundatis. Stamina 2 tubo inclusa conniventia. Filamenta supra medium tubum inserta. Antherae lo- culis discretis parallelis, altero (superiore) minore, utroque fertili, apice barbellato, connectivo vix ac ne vix quidem crassiore quam apex filamenti, sed obscu- rius tincto. Pollen album. Vestigia staminum inferio- rum nulla. Germen ovoideo-globosum, stylo crassius- culo paullo longiore superatum. Stigma in orbem di- latatum, subbilobum, antheras attingens, calycem non aequans. Capsula calyce triente brevior, ovoidea, com- pressiuscula, stylo persistente superata, in exemplis collectis nondum dehissa. Semina numerosa, dimidio millimetro parum longiora, cinnamomea, oblonga, lon- gitudinaliter sub-10-striata, cellulis strrarum conspi- cuis sub lente forti quasi muricellata. Dopatrium Ham. D. junceum Ham.— Benth.l.c.407.—FTI. Hongk. 249. — Patschi patschi qusa, abu nome. Soo Bokf. I. 42, ©. anal. opt Hab. in Japoniae oxyzetis ubique: Yokohama, Sep- tembri et Octobri fl. frf. Nagasaki, eodem tempore et statu: China australi: Hongkong (Wright), Whampoa (Hance!); India ovientali tota (vidi e parte boreali- occidental (Royle!)et Canara prope Mangalor(M etz!)), Ceylona (Thwaites!), Philippinis (Cuming!). Corolla flava, apice labiorum vel tota violacea, fauce albida atroviolaceo striolata. Semina minuta, etrobrun- nescentia, oblonga, longitudinaliter paucisuleata, co- stis sub lente valida ob cellulas conspicuas quasi muri- cellatis. — Herbula succulenta, primo aspectu fere aphylla, habitu omnino peculiari. Torenia L. Racemi clongati, flores magni flavi...... Flores axillares v. pseudaxillares. 2. 2. Calyx 5-costatus. 8. » 3-alatus. 4 3. Hispida, corolla calyce fere duplo longior, calyx fructifer longe pedunculatus. . .... Glabriuscula, corolla calycem vix excedens, pedicellus calyce fructifero vix duplo lon- DLÔLA et M eee lose el NA 4. Glabra, flos 11/,-pollicaris, alae calycinae instertitio multo angustiores. ......... T Alae calycinae interstitio latiores vel aequi- latae. 5. 5. Folia ovata basi rotundata, flos pollice pa- rum brevior. 6. Folia oblonga, in petiolum sensim attenu- ata, flos !/, pollice brevior . 6. Appendicula filamentorum anticorum subu- T. flava Ham. T. Benthamiana Hce. T. parviflora Ham rubens Bth T. oblonga Hce T. diffusa Don. Appendicula obsoleta v. nulla. 7. 7. Corolla calyce parum longior. ...... subduplo longior........ 1. Ÿ. flava Ham.—Benth. 1. c. 411.—FI. Hongk. 250. Hab. in China australi, prov. Cantoniensi (Samp- son!): prope Canton (Hance!), Whampoa (idem!), Hongkong (Bentham), nec non in Zimalaya et Merqui. 2. T. rubens Bth. in DC. Prodr. X. 410. — F1. Hongk. 250.— T. concolor Lindl. bot. reg. t. 62. Hab. in China australi: Hongkong (Fôrtune! 125, Wright!), Whampoa (Hance!), Tamsuy ins. Formo- sae (Oldham!). — Praeterea, flore minore, in Assam (ex Bentham). 3. T. edentula Griff. — Benth. 1. ?Miq. Prol. 49. Hab. in Himalaya: Sikkim (Thomson!), Assam et Khasia (Simons!), Moulmein; Java (Benth.), Philip- pinis (Cuming!), et fortassis in Japonia (Siebold ex Miquel, cum dubio). 4. T, diffusa Don. — W alp. in pl. Meyen. I. c. 395. Hab. in China australi: ad promont. Syngmoon (Meyen), nec non in Zndia! . TL. edentula Grili. T. cordifohia Roxb. » » c. X. 410. — 4143 Bulletin de l’Académie {impériale 444 5. T. cordifolia Roxb. PI. Corom. IL 52. t. 161.— Benth: 1 c. X..409. Hab. in China australi: prov. Canton (Sampson!), Himalaya (Royle!), Decan (Night), Tenasserim (Helfer!). 6. T. Benthamiana Hce in Ann. se. OUR TTEM EX ” Hab. in Chinae prov. Canton (Hance!, Sampson!): © Whampoa (Hance!). 7. T. parviflora Ham. — Benth. L c. 410. Hab. in Chinae prov. Canton (Sampson!), in Zn- dia! orientali tota, Mauritio (ex Bentham) et in Bra- silia! 8. T. oblonga Hance Symb. 8. in Ann. se. nat. 4 sér. XIV.— Vandellia oblonga Benth. 1. c. X. 413.— FI. Hongk. 251.— Hook. Arn. bot. Beech. 202.— Seem. bot. Herald. 402. Hab. in China australi (Bentham): Macao (Hook. et Arn.), Hongkong (Hance!) Ultra Chinam ignota. Ob calycem in vivo (ex Hance) distinetissime ala- tum e Vandelliis excludenda, ut jam suspicatus est Bentham in DC. Prodr. Calyx etiam in sicco latius- cule alatus, alis tamen pressione tubo adpressis. Ha- bitus Vandelline. Recte igitur Hance genus sequens pro mefa sectione Toreniae declarare videtur. nat. 4 sér. Species dubia. T. ? änflata Miq. Prol. 356. In Japonia legit Buer- ger. Corolla ignota. Vandellia L. Capsula calyce duplo longior, linearis, acumi- nata. 2. Capsula calyce brevior v. aequilonga, glo- bosa, ovata v. oblonga, obtusa. 8. . Lamina folii a petiolo distincta ovata. . . . .. V. pedunculata Bth. Lamina in petiolum sensim transiens linearis Le] VAODION TA EME e see ea atele ns el dose 1 le G V. angustifolia Bth. 3. Calyx sub anthesi 5-dentatus . ....... .. V. crustacea Bth. » jam » » 5-partitus, 4. 4. Peduneculi calycem parum superantes, folia petiolata deltoideo-ovata grosse serrato-den- Ro ns valid OO OR EE V. urticifolia Hce. Pedunculi calyce pluries longiores. 5. | 5. Pilis longis mollibus hirsuta. ........... V. mollis Bth. » rigidis scabrae v. glabrae. 6. 6. PI. m. scabra, folia penninervia. ...,, Glabra, folia sub-3—5-plinervia . .. . V. scabra Bth. an V, erecta Bth. 1. V. crustacea Benth. in DC. Prodr. X. 413. — F1. Hongk. 251.—Hook. Arn. bot. Beech. 202. 267. — Seem. bot. Herald. 402. — Miq. Prol. 360. — Adzena. Soo bokf. XI. 70. Hab. in Japonia: circa Yokohama in cultis passim, Augusto, Septembri f. frf., Nagasaki, a Majo ad Au- gustum #. €. fr.; archipel. Bonin (Hook. Arnott), China australi: Canton, ins. Lappas (ex iisdem), Hong- kong (ex Bentham), Formosa (Oldham!).'Zndia orien- tali tota!, Ceylona!, Java (s. n. Toreniae minutae BI. a Blume ipso!), Philippimis!, nec non in Africa, Ame- rica! et Australia tropica (ex Bentham). 2, V. urticifolia Hance in Seem. Journal of bot. 1868. 501. Hab. in Chinae australis prov. Canton (Sampson! misit Hance). 3. V. scabra Benth. IL. c. 414. — F1. Hongk. 251. Hab. in China: Hongkong (Bentham), /ndia orien- tali: Bengalia!, Decan!, Tavov!: Ceylon!; Philippinis!, Madagascar (Benth.). + 4. V. mollis Bth. in DC. Prodr. X. 414. Hab. in China australi: Canton (Hance!), Cochin- china: ad sinum Tunkin (Delavay!), Assam (Jen- kins!), Himalaya orientali (Griffith!) et centrali (Sil- het, Wallich, Sikkim., Thomson!), Bengalia (Grif- fith!). 5. V. pedunculata Benth. L €. 416. — V. arridens Hance Symb. 7. 1. €. ex ipso in Ann. se. nat. 4 sér. XVIIL. 25: Hab. in China australi: Whampoa, in humidis ra- rius (Hance), Cochinchina, ad sinum Tunkin (Dela- vay!), Assam et Moulmein (Benth.), Bengalia (Grif- fith!), Mpalia (Wallich!), Decan (Night!), Ceylon (Thwaites!). 6. V. angustifolia Benth. L €. X. 417. — Sieb. Zuce. FL Jap. fam. nat. IL 143: n. 484. — Walp. PI. Meyen. 1. c. 394.— Miq. Prol. 49. 361.371. Hab. in Japonia (Siebold! commun: Miquel, Buerger! comm. Zuccarini s. n. Bonnayae verbe- nacae Spr.) frequens: Yokohama, init. Septembris fl. 6. fr., in uliginosis Yokoska(Savatier!), Miako(Buer- ger ex Miquel), Nagasaki, Augusto fl. frf. (ipse, Old- ham!), Simabara, fine Sept. f. frf.: China: Lintin (Meyen ex Walpers), Hongkong (Hinds ex Ben- tham, in flora Hongkongensi ab autore omissa), Zndia orientali: Assam, Ava, Nipalia, India superiore (ex Bentham), Bengalia (M’Clelland!). 7. Vserecta Benth. L €. 415.—Miq. Prol. 49.— Lindernia Pyxidariæ Miq. Prol. 356. (verosimiliter). — Urigusa. Soo bokf. IE 69. — Zindernia Pyxidaria 445 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 446 A A Te D sean ne en) et Po DU reste 8. grandiflora Maxim. FI. amur. 206. — J/ysanthes | crassiuscula obtusa) appendicis stamineae, cohaerentia gratioloides Rgl. FI. Usur. n. 359.—-nec Benth. Hab. in Europa: ad ostia Wolgae, prope Astrachan, videtur frequens (Simaschko!, Blum!, Eichwald!): in Caucaso (hb. Fisch!); in Mandshuria: secus Usuri #. (Maack!, ipse!) et Sungatschi (Maack!); Japonia, in oryzetis (Siebold ex Miquel): Yokohama, fine Septembris (fl. frf.), ad lacum prope Ovo prov. Sima- bara, solo argilloso humido, Augusto fl. frf.; in Zndia orientali: à Nipal et Irawaddy ad peninsulam (ex Ben- tham), ipse vidi ex parte boreali-occidentali (Royle!) et Bengalia (Griffith!). Corolla in speciminibus vivis a me observatis semper aperta erat, et ita video in innumeris siccis, quae ante oculos sunt, colore coerulescenti-albida parce violaceo punctata, calyce sesquilongior v. rarius vix e calyce exserta. In planta ndica germen oblomgo-ovatum, in stylum gracilem duplo longiorem sensim attenuatum, filamenta fere in orbem arcuata, anticis quam postica paullo longioribus, basi appendice subulata dimidia filamenta aequante v. superante auctis. Antherae omnes cohae- rentes: Usuriensis, a Maack et me ipso collecta, ab indica paullo differt: germen ovatum apice sensim attenua- tum in stylum subaequilongum, filamenta antica po- sticis paullo vel duplo longiora, omnia in semicireulum arcuata, appendice duplo vel plus duplo breviore, an- theris omnibus cohacrentibus v. posticis v. omnibus liberis. Habent sese stamina igitur omnino ut in figura Allionei Linderniae Pyxvidariae (Mise. Taur. III. t. V. fig. a.), sed antherae saepe cohacrent. In planta Japonica germen ovatum subito in stylum sesquilongiorem crassiusculum abiens, filamenta omnia fere in ecirculum arcuata, antica paullo longiora, ap- pendice triplo breviore crassiuscula, antherae omnes connexae. In planta wolgensi denique stylus et germen ut in indica, filamenta antica fere in orbem arcuata, plus duplo longiora quam postica recta. appendix subulata duplo brevior, antherac omnes connexae vel posticae liberae. Haec igitur refert genus sequens, ut à Ben- tham adumbratur, sed antherae saepe connexae. Variat igitur forma germinis, longitudo styl, cur- vatura filamentorum, longitudo eorundem inter par anticum et posticum, longitudo et forma (subulata v. EE] — antherarum in posticis Saepe v. rarius in omnibus so- luta. Longitudo styli staminumque tamen fere semper parallela longitudini corollae. Si analysibus meis, ad corollas ex eadem statione paucas institutis, ob teneri- tatem earum difficilius statu sicco examinandas, fides tribuenda, stylus in borealioribus brevior, stamina postica anticis sensim magis breviora et antherae fa- cillus solutae evadunt, donec in wolgensibus filamenta postica recta et brevia fiunt. In iisdem appendix sta- minea altera rarius deest. Facile tamen esse potest, ut omnes variationes ubique occurrant, hic rarius illic frequentius. In fora Amurensi mea (p. 206.) olim plantam wol- gensem pro var. grandiflora Linderniac Pyxidariae : enuntiavi, quia tunc antheras cohaerentes rarius tan- tum observaveram. Etiamnune utramque plantam pro eadem specie habeo, ut amplius sub Lindernia statim exponam. Species dubiae. V. cymulosa Miq. Prol. 49., cum VF. mixta a Siebold lecta. V. ? japonica Miq. 1. c. 30, legit Textor. Utraque ob inflorescentiam axillarem ramosam et appendices filamentorum non observatas quoad genus ommino dubia. angustifolia Lindernia AN. In expositione characteris generici apud auctores diversos mirabilis discrepantia! Bentham (Prodr. X. 418.) filamenta arcuata, antica basi appendice brevi glandulosa aucta, antheras per paria approximatas de- scribit, et unicam differentiam inter hoc genus et Van- delliam quaerit in cohaerentia antherarum apud Van- delliam, quae liberae in Lindernia. — Allione (Mis- cell. Taur. I. 179. t. V. a. 1766.), generis fundator, simili modo dicit: «stamina 2 superiora simplicia atque «sub labio superiore inflexa, 2 inferiora nata ex nervo «evidentiori, qui originem dat filamento uno antherifero, «quod inflectitur sub labio superiori, dum nervi pro- «ducti extremitas recta procedens, et a tubo libera facta «cornu simplex exhibet sterile, anthera omni desti- estimmung der Functionen d. Zur Abkürzung werde gesetzt: mässige p—qi=v ou+ipu—f(u,i=fu, œu— bo = f,(v, — DE pP+qi=u, eben 80: qu + bou — fau, ou + bu = fu, so hat man p0 — 9,0 — Es, P30 — igsu = EF; 2x — fu + Fv, —. dx PT. 1 9 At Ar Il — fju + Fo, 2 — {fu —Fv} y —=fu+Ev, 22 = fu + Ex, eben so " y und z; daher durch Addition der Qua- drate: Ê— : + Fo) + (fu F0) + ne —4G = + (fu — Ferner . für Z: * AF—i{(flu)-(fu)+(fsu)— (F0) (F0) -(F;v0) Aus den vorigen Gleichungen aber folgt: AB—A4G9{(f lu — Elo) + (fu —#E,v) 1 lu) Pa(f, (fu) PH v) HP, v)+(F, oO JE Da nun F— 0 und Æ — G— 0 sein soll, so muss man haben: Bulletin de l'Académie Impériale 536 lu) + (fu) + (ju — 0 (F0) + (F0) + (F0) = 0, oder ausführlicher geschrieben: Cou + bu) + (ou + pu) + (pu + id, u) = 0 (oo — ip 0) + (po — ip e) + (p,/0 — bu) = 0. Schreibt man in der zweiten dieser Gleichungen — q für g, so verwandelt sich in w und die zweite Gleichung geht über in folgende: + (ou — pu) = welche mit der ersten Gleichung (in w) für jedes com- plexe Argument (x oder v) zusammen bestehen muss. Daher unterliegen die Functionen 4; w,.. folgenden Bedingungen (ou — ib/u) + (ou — ip.'u) (ou) + (ou) + (pu) = (hju) + (Du) + (bu) ou. bu + pu. bu + pju.b'u = 0, welche allgemein für jedes beliebige reelle oder com- plexe Argument erfüllt werden müssen. Da nur zwei Bedingungen für drei unbestimmte Fanctionen à vor- liegen, so stellen die gefundenen Formeln eine unend- liche Mannigfaltigkeit oder vielmehr die (resammheit aller derjenigen Flächen von mittlerer Krümmung — 0 dar, welche sich durch die gegebene Curve legen lassen unter der einschränkenden Bedingung, dass die- ser Curve ein constanter Werth von q angehôren soll. Dieser constante Werth von g ist im Vorstehenden immer — 0 gesetzt worden; es ist aber klar, dass zur Einführung eines anderen Werthes g° von q nur nôthig sein würde, g — g° für g zu schreiben. Nachdem die drei Functionen d'u, d'u, ÿ'x den obigen zwei Bedingungen auf irgend eine Weise ent- sprechend gewählt sind, erhält man noch: 2E = fu. E'o+ fu. Er + {ju Fi oder 2E — S(qju + 'u) (pv — à,'v) für n = 1,2,3; also für Æ eine reelle und positive Grüsse, wie erfor- derlich. Um von dj auf du überzugehen, bedarf es nur einer cinfachen Integration nach g. Denn wird dx in einen reellen und einen imaginären Theil zerlegt, also gesetzt: lu = M'+ N'i, po — M'— N'i, so folgt: PRES 537 id}bu—bo) (A+ N'i) (dp-+idg)-(M'-N'i) (dp-idq)} — — 2 {M'dq + N'dp}; der Ausdruck rechter Hand ist nothwendig ein voll- stindiges Differential. Integrirt man also zuerst nach q von O anfangend und setzt den Werth, den N° für g= 0 erhält, — N,, so wird q (Ma + N'dp) = [M d4 + [N'dp. q À ] Für g= 0 wird aber pu —,p reell, also N,—0 und q ilpu — po) — —2{M'dg. Folglich wird q 2 — ©, (p ‘+ qù) + @(p — qi) — 2] M'dq; dieselbe Form erhalten auch die Ausdrücke für 2y und 2. Die Curven von constantem p bilden mit denen von constantem g auf der Fläche ein rechtwinkliges Netz, welches auch wegen Æ = G ein gleichseitiges heissen kann, in so fern man sich bei Zeichnung des Netzes überall dp — dq angenommen denkt, wie es ja auch bei jedem anderen Netze geschehen kann. Ein solches Netz, worin überall F— 0 und E — G, künnte daher der Kürze wegen ein quadratisches Netz genannt wer- den, wobei jedoch die Veraussetzung, dass für Netze jeder Art die Argumente p und g, von jedem Knoten- punkte aus, gleiche Zunahmen erhalten, wesentlich zu Grunde gelegt ist. Wenn in vorstehende Formeln anstatt p eine an- dere Function des Bogens — sie heisse p— eingesetzt wird, so ist p—=f(p), p#+qi=f(p + qi), und die Functionen ®(p + qi), d(p + qi), verwandeln sich in pp + di)=P(p + gù), bo +di))=#(p+ di. Die neuen Argumente p’ und g' bestimmen alsdann auf derselben Fläche ein neues quadratisehes Netz, in wel- chem aber die gegebene Curve eben so zu g — 0 ge- hürt wie im ersten Netze zu g — 0. Beide von einan- der verschiedene Netze haben, wenn man so sagen darf, die gegebene Curve zur gemeinschaftlichen Basis. Dorpat. Zur Frage über die Reflexhemmungen. Von Setsche- now. (Lu le 10 décembre 1874). Das Urtheil, welches Herr Professor Brücke in seinem Lehrbuch der Physiologie über die Lehre von des Sciences de Saint-Pétersbourg. 53S den Reflexhemmungen gefällt hat, ist nur insofern ein verdientes zu nennen, als ich bis jetzt aus Unvor- sichtigkeit alles von mir über diese Frage Erür- terte in meinen verschiedenen Schriften zerstreut liess, ohne die Thatsachen zu resümiren. Nur dadurch kann ich mir den Umstand erklären, dass Herr Professor >rücke sein Urtheil über die Lehre augenscheinlich nur auf meine ersten zwei Abhandlungen gründet, als wäre für die Entwickelung der Frage nichts weiter gethan worden. Dem ist aber entschieden nicht so, wie dieses leider so spät erscheimende Résumé sogleich zeigen wird. Nachdem ich im Jahre 1862 die Hauptthatsache der ganzen Frage, d. h. Schwächung der Hautreflexe im Sinne der Türk’schen Messungsmethode bei Reï- zung mittlerer Hirntheile des Frosches festgestellt und bechrieben hatte, handelte es sich für mich hauptsäch- lich um 2 Dinge: 1) um die Auffindung einer Analogie (von Seite der Bedingungen des Erscheinens) zwischen der von mir als Reflexhemmung aufgefassten Thatsache und einer von Allen als Hemmungsvorgang anerkann- ten Erscheinung; 2) um die Feststellung der in der 1. Abhandlung nur kurz angedeuteten Môüglichkeit, die Hemmungsgebilde auf reflektorischem Wege zu er- regen. Ersteres ist mir im vollsten Maasse gelungen. Die gesuchte Analogie hat sich in den Nervenerstheinun- gen an den lymphatischen Herzen des Frosches ge- funden.'") Um Weitläufigkeiten zu vermeiden, werde ich erst die physiologischen Gründe aufzählen (und nur aufzählen), welche dafür sprechen, dass das Ner- vensystem der Lymphherzen nach demselben Typus gebaut ist, wie die reflektorischen Apparate zwischen der. Haut und den Muskeln. Diese Analogien sind fol- sende: a) Curare paralysirt die Bewegungen der Lymph- herzen; b) Durchschneidung der zu ihnen hinziehenden Ner- ven chenfalls; c) elektrische Reizung dieser Nerven versetzt die Herzen in Tetanus; d) Zerstürung des Rückenmarks in bestimmten Hôühen sistirt die Pulsationen der Herzen; 1) Beitr. z. Physiol. d. Lymphherz. von N. Suslowa, Zcitschr. f. rat. Med. B. XXXI 1868. 539 Bulletin de l'Académie impériale 540 e) letztere künnen von der Haut aus reflektorisch erregt werden; f) Kôüpfung des Thicres verstärkt die Pulsationen der Herzen; 9) halbseitige Durchschneïdung des Rückenmarks ruft eine der Brown-Sequard’schen Erscheinung ent- sprechende Ânderung in der Thätigkeit der Lymph- herzen hervor. Mithin umfassen die Analogien beinahe alle jene Thatsachen, durch welche die reflektorischen Haut- muskelapparate hauptsächlich charakterisirt sind ; und eben dadurch erweisen sich die bekannten 2 Abwei- chungen in dem Verhalten der Lymphherzen von dem der Hautmuskelapparate als unwesentlich, oder we- nigstens ihre Analogie keineswegs als beeinträchti- gend. Um so mehr, als noch eine Analogie zwischen beiden Apparaten existirt und zwar diejenige, welche für unsere Frage von entscheidender Bedeutung ist, — ich meine das Verhalten beider Apparate gegen die Reizung des Gehirns an verschicdenen Querschnitten. In dieser Beziehung ist nämlich folgendes fest- gestellt worden: k) Reizung der Hemisphärenquerschnitte giebt keme constanten Resultate; dagegen à) rufen Reizungen (sowohl mechanische, als chemi - sche und elektrische) der mitticren Hirntheile einen diastolischen Stillstand aller 4 Lymphherzen (die Bewegungen des Blutherzens werden hierbei ebenfalls sistirt) hervor. Mit anderen Worten, Reizung mittlerer Hirntheile lüst zwei Erscheinungen aus, von denen ich die eine als Reflexhemmung aufgcfasst hatte, die andere von Allen als Hemmungsvorgang anerkannt ist; und zwar finden beide Erscheinungen ihren Platz an sol- chen Apparaten, welche ganz ähnlich gebaut smd. Wie ist nun aber dieses gleichzcitige Auftreten bei- der Erscheinungen in Folge einer und derselben Rei- zung aufzufassen? Die Antwort darauf wird durch folgende weitere Beobachtung gegeben. Ist die Hirn- reizung so stark gewesen, dass die Hinterbeine auf das stärkste Kneiïfen der Pfoten nicht mehr zu rea- giren im Stande sind, so wird durch dieses Kneiïfen der diastolische Stillstand der Lymphherzen nicht un- terbrochen; so wie aber der Effect der Hirnreizung nachlässt und die Reflexe in den hinteren Extremitä- ten zu erscheinen anfangen, lüst jede mechanische Reizung der hinteren Pfote Bewegungen sowohl im. Beine, als in den Lymphherzen aus. Hieraus ergiebt sich nun ohne Weiteres, dass der durch Reïizung der mittleren Hirntheile bedingte Vorgang in Bezug auf beide Erscheinungen ein und derselbe ist, und zwar in einer Abschwächung des Leistungsvermôügens der Rückenmarkscentra bestehen soll. Ein solcher Vor- gang ist aber dem Wesen nach gerade das, was man Hemmung nennt. Somit war meine Hypothese auf dem Wege der Analogie erwiesen. Später kamen auch directe Be- weise hinzu, die betreffenden Versuche konnten aber erst angestellt werden, nachdem mir das Verhalten der sensiblen Rückenmarksnerven gegen die elektri- sche Reizung bekannt geworden ist. Aus meiner hierauf bezüglichen Untersuchung *) entnehme ich folgende Thatsachen: 1) Die Rückenmarksreflexe und die locomotorischen Bewegungen bedürfen zu ihrer Auslôsung vom sensiblen Nerven aus viel stärkerer cinzelner In- ductionssehläge, als die Muskelzuckungen bei ent- sprechender Reizung des motorischen Nerven. 2) An beiden Apparaten lassen sich bei Reizung des sensiblen Nerven mit ciner Reihe von Inductions- schligen sehr scharf die Summirungserscheinun- gen der Reize wahrnehmen. 3) Reizung des sensiblen Nerven mit mittelstarken Inductionsstromen lüst periodische Bewegungen aus und der Reizungseffect fängt immer mit emer motorischen Phase an; 4) wird dagegen der Nerv mit stürkeren Strümen gcreizt, so bleibt das Thier eine Zeitlang ruhig; so wie aber die Reizung unterbrochen wird, geht die Ruhe sogleich in Bewcgung über; 5) prüft man während der Nervenreizung die Haut- empfindlichkeit der Pfoten auf mechanische Reize, so erweist sie sich gewühnlich stark abgestumpft zur Zeit der Ruhcpausen. Durch die sub 2) angeführte Thatsache (die 1°" werde ich später ausnutzen) wurde zum ersten Mal der Sinn der Türk’schen Reizungsmethode experi- mentell aufgeklärt. Die 3° und 4° Thatsache neben 2) Üb. d. el. u. chem, Reiz d. sens. Nerv. u. s. w. Graz. 1868. 54% einander gestellt zeisten unzweideutig, dass die Ruhe | etwas abweïchenden Form, aber mit demselben Er folg des Thieres während einer starken Nervenreizung als gehemmte Bewegung, und zwar reflektorischer Natur, aufzufassen ist. Endlich lässt die 5° Thatsache ver- muthen, dass hier dieselben Mechanismen im Spiele sind, welche bei Reizung mittlerer Hirntheiïle in Wirk- samkeit treten. Kurz, es gelang mir, durch diese Versuche zu er- weisen, dass die Hemmungsmechanismen in der That LC Héorisch erregt werden künnen. Nachdem ich auf diese Weise die beiden Aufgaben gelüst hatte und mit dem Verhalten der sensiblen Nerven gegen elektrische Reize vertraut wurde, suchte ich die Hauptthatsache der ganzen Frage, nämlich die in Folge der Hirnreizung eintretende Schwächung des Leistungsvermôügens der reflektorischen Centra, auf directem Wege zu erweisen. . Es ist ohne Weiteres einleuchtend, dass bei der bis dahin zur Auslôsung der Reflexe angewandten Türk’- schen Methode eine unter gegebenen Bedingungen wahr- genommene Schwächung der Reflexe zwei Erklärungs- weisen zulässt: sie kann ihren Grund entweder in einer Schwächung des Leistungsvermügens der reflektori- schen Centra oder in einer Abstumpfung der Haut- empfindlichkeit haben. Im letzteren Falle künnte die Erscheinung natürlich nicht als Hemmungsvorgang auf- gefasst werden. Es ist mir zwar gelungen, den von mir aufgefundenen Fall der Reflexschwäche im ersteren Sinne auslegen zu künnen, dieses geschah jedoch nur auf dem Wege der Analogie. — Direct kann die Frage nur dann entschieden werden, wenn die Einmischung der Hautempfindlichkeit aus den Versuchen fortkommt, mit anderen Worten, wenn man die Türk’sche Rei- zungsmethode durch directe Nervenreizung ersetzt. Solche Versuche sind von Herrn J. Tarchanow angestellt und in seiner Abhandlung, «üb. die Sum- mirungsersch. bei Reiz. sens. Nerv. d. Frosches» *) beschrieben worden. Seine Resultate in dieser Rich- tung stimmen mit den Ergebnissen der Türk’schen Methode überein: er hat nämlich gefunden, dass die Summirungserscheinungen durch Reizung mittlerer Hirntheile erschwert werden. Seine Versuche habe ich in jüngster Zeit in einer 3) Bullet. d. St. Petersb. Akad. 4. Wiss. T. XVE£ pag. 65 — 84. des Sciences de Saint-Pétersbourg. D42 oo wiederholt. Da die Säurewirkung auf die sensible Hautfläche als eine Reiïhe reizender und progressiv anwachsender (Gin Folge der Summirung der Effecte einzelner Stüsse) Stôsse gedacht werden muss, so reizte ich den sensiblen Nerven (n. ischiad.) mit Inductionsstromen beïm spie- lenden Hammer der primären Spirale eines gewühn- lichen du Bois’schen Apparates. Hierbei bewegte sich die secundäre Rolle auf 4 Rädern in einer schiefen Ebene und zwar so, dass man sie in jedem beliebigen Augenblick in ihrem Laufe arretiren und ihren Abstand von der primären Rolle ablesen konnte. Bei dieser Anordnung gestaltet sich der Versuch so: erst wird der Nerv ohne Reizung des Gehirns gereizt und der Stand der 2" Rolle abgelesen, hierauf werden die mittleren Hirntheile mitgereizt und der Stand der Spi- rale abermals abgelesen. ") Somit besteht die reflexhemmende Wirkung der mitt- leren Hirntheile in einer ÆErschwerung der Summi- rungserscheinungen innerhalb der reflectorischen Centra. Denkt man sich nun die Herzthätigkeit als hervor- gebracht durch ein periodisches Anwachsen schwacher innerer Reize, so wird die Analogie zwischen meïner Reflexdepression und der hemmenden Wirkung des Vagus gewiss eine frappante. Mit anderen Worten, die Lehre von der Reflexhemmung in ihrer allgemeinen Bedeutung ist als eine sicher gestellte zu betrachten. Sie ist aber in der That noch wenig ausgearbeitet, weil wir überhaupt keinen Begriff von dem Wesen der Hemmungsvorgänge haben. Odessa, den 27. November 1874. Sur trois pinacolines nouvelles. Par M. A. Wischne- gradsky. (Lu le 4 mars 1875.) On n’a connu jusqu'à présent qu'une seule acétone renfermant un radical alcoolique tertiaire, c’est Ia pi- 4) Fasst man das früher angeführte Verhalten der sensiblen Nerven gegen cinzelne {nductionsschläge ins Auge, so ist leicht ein- zusehen, dass eine derartige Reizungsweise des Nerven untauglich für solche Versuche ist. Solche Reizurgen würden augenscheinlich demjenigen Falle entsprechen, als wenn ich eine zu starke Säure- lüsung zur Reizung der Haut angewandt hätte; oder noch besser dem Falle einer Vagusreizung, während welcher man in das still- stehende Herz mechanisch stôsst. Die hemmende Wirkung des Va- gus ist augenscheinlich nur für die normalen schwachen Reiïze, nicht für künstliche stärkere berechnet. Ebenso muss es auch mit unse- rem Apparate der Fall sein. 543 Bulletin de l’Académie Impériale 544 nacoline ordinaire, que M. Boutlerow a reconnu être l’acétone méthyl-butylique tertiaire C(CH.,),—CO—CH,, et qui présente le terme le plus simple parmi les acé- tones en question. Ces acétones peuvent être désignées par le nom générique de «pinacolines». Je viens de préparer, sur la proposition de M. Boutlerow, trois nouvelles pinacolines, dont deux renferment sept atomes de carbone et sont isomériques entre elles, tandis que la troisième contient huit atomes de car- bone. J’ai constaté que tous les trois composés nou- veaux se comportent à l’oxydation d’une manière tout à fait analogue à la pinacoline ordinaire. On à ajouté peu à peu 1 mol. de chlorure de tri- méthylacétyle à 2 mol. de zine-éthyle, en refroidissant avec soin la fiole. La réaction a été très énergique. En traitant le mélange par l’eau, ajoutant de l'acide chlorhydrique pour dissoudre la plus grande partie de oxyde de zinc et en distillant, on a recueilli la pina- coline formée. Desséché par de l’anhydride phospho- rique, ce composé bout à 125,5 — 126. C’est une huile incolore à odeur camphrée rappelant en même temps celle de menthe. La combustion à conduit aux résultats correspondant à la formule C,H,,0. 0,2925 grm. de substance ont donné 0,7820 grm. d'acide carbonique et 0,3260 grm. d’eau. En centièmes: Expérience Théorie C— 73,40 73,68 H— 12,40 12,98 Ces résultats et le mode de génération du corps lui font assigner la formule rationnelle C(CH,),— CO — CH, et le nom de pinacoline éthyl-butylique. La densité de cette pinacoline est — 0,831 à 0° et — 0,810 à 21”; le coefficient de dilatation pour 1, entre les tempéra- tures de 0° et de 21, est — 0,00109. Ces nombres ont été trouvés au moyen des pesées suivantes : Poids de l’eau à 0° — 94755 grm » du même volume de corps à 0° —2,0565 » » de l’eau à 21° —2 17200» » du corps à 21° —92;0105: » Pour effectuer l'oxydation de la nouvelle pinaco- line on s’est servi d’un mélange du bichromate de potasse, de l’acide sulfurique et de l’eau (5 p. d’eau sur 1 p. de sel). Le mélange oxydant à été pris en excès; on l’a chauffé dans une fiole adaptée au bout inférieur d’un réfrigérant de Liebig d’abord, pen- dant quelques jours, au bain-marie et puis à feu nu, après quoi on a soumis le tout à la distillation et l’on a distillé tant qu’on à vu passer un liquide acide. La couche huileuse, qui surnageait dans le récipient, pré- sentait un mélange de l'acide triméthylacétique et de pinacoline non oxydée, et le liquide aqueux renfer- mait une forte proportion de l’acide acétique formé sans doute aux dépens du radical éthylique. Il a été facile d'isoler et de reconnaître l'acide triméthyl- acétique d’après son point d’ébullition et sa cristalli- sation caractéristique. La partie aqueuse du liquide a été employée pour préparer le sel argentique, dont la nature à été déterminée par le dosage de Pargent: 0,3985 grm. de sel ont laissé à la calcination 0,2575 grm. d'argent métallique ou bien 64,62, tandis que la théorie exige pour l’acétate 64,677, Ag. Les deux autres nouvelles pinacolines ont été ob- tenues au moyen du chlorure d'éthyldiméthylacétyle C(C,H.,) (CH), — CO CI, que j'ai préparé en traitant d’abord 1 mol. d'acide éthyldiméthylacétique par 1 mol. de PCI, et en ajoutant ensuite au mélange 2 mol. d’éthyldiméthylacétate de soude sec en poudre. On obtient ainsi le chlorure mélangé d’une cer- taine quantité d’anhydride. Purifié au moyen de distillations fractionnées, le chlorure présente une huile incolore à odeur agréable assez forte, il bout environ à 132° et n’est que difficilement décompo- sable par l’eau. Le dosage de chlore à conduit au résultat suivant: 0,1150 grm. de substance ont donné 0,1215 grm. de chlorure d'argent. En centièmes: RPM A Théorie Expérience pour CH CI C0 0664 26,39 En faisant réagir le chlorure d’éthyldiméthylacé- tyle sur du zinc-méthyle et en procédant comme dans d’autres cas analogues, j'ai obtenu la pinacoline méthyl- amylique C(CH) (CL) = CUEUCEE isomérique à celle qui vient d’être décrite plus haut. Cette seconde pinacoline ressemble beaucoup à la pre- mière, mais son point d’ébullition est situé d'environ 545 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 546 6,5 plus haut: elle bout à 131,5—132;5. Ici, comme dans la pinacoline ordinaire, le point D Dabion reste le même, lorsque le chlore du chlorure se substitue au méthyle. Il est intéressant à noter la différence assez prononcée des points d'ébullition de deux pinaco- lines isomériques qui renferment justement les mêmes groupes et ne différent que par la position relative du radical éthylique. La combustion de la pinacoline méthyl -amylique a conduit aux résultats concordants avec la formule C°H,,0. 0,3175 grm. de substance ont donné 0,8545 grm. d'acide carbonique et 0,3575 grm. d’eau. En centièmes: Expérience Théorie. CES 59 73,68 0 00 12,98 La densité du composé à 0, est — 0,842 et à 21° — 0,825; le coefficient de dilatation pour 1 entre 0° et 21° est — 0,00102. Ces nombres s'appuient sur les données suivantes: Poids de l’eau à 0° — 1,0400 grm. » de la substance à 0° —0,8755 » » de l’eau à 21° —1:0390% » de la substanceà 21° —0,8570 » L'oxydation, ayant été conduite de la même ma- nière que celle de la pinacoline isomérique, a fourni de l’acide éthyldiméthylacétique reconnu d’après son point d’ébullition, la manière dont il cristallise par le re- froidissement et d’après les propriétés caractéristiques et la composition du sel argentique: 0,1070 grm. de ce sel ont laissé à la calcination 0,0520 grm. Ag., ce qui correspond à 48,607, tandis que la formule C.H,,AgO, exige 48,4: 3") ne Une certaine quantité aa acétique s’est aussi formée par l'oxydation de la pinacoline méthyl-amylique, elle s’est produite probablement aux dépens d’une certaine quantité de l'acide éthyldiméthylacétique, dont le groupe éthy- lique doit nécessairement fournir de l'acide acétique, lorsque la molécule de l'acide tertiaire est détruite par l'oxydation. La réaction entre le chlorure d’éthyl- diméthylacétyle et le zinc-éthyle m'a donné le troi- sième composé nouveau, la pinacoline éthyl- amylique C(CHI (CE); — CO — CH; Son point d’ébullition est situé à 150,5 — 151,5; Tome XX. ses propriétés extérieures ressemblent à celles des autres pinacolines. L'analyse à conduit aux résultats correspondant à la formule C,H,,0. 0,2310 grm. de substance ont donné 0,6365 grm. d'acide carbonique et 0,2600 grm. d’eau. En centièmes: Expérience Théorie QU HS)A NO) 75,00 = 12,51 12,50 La densité à 0° a été trouvée — 0,845 et à 21° A 829; le coefficient de dilatation pour 1° entre et 21° — 0,00098. ne résultats se déduisent des nombres suivants: Poids de l’eau à 0° — 2,9460 grm » de la substance à 0° — 2,4895 » » de l’eauà 21° —)2,942 50) » de la substance à 21° = 2,4400 » Il sera intéressant de comparer la pinacoline C,H,,0, qu'on va obtenir en partant de l’éthyle-méthylacétone CH, — CO —C,H,, à la mienne qui vient d’être dé- cr 7. et à celle qui va être formée au moyen du chlo- rure de diéthyl-méthylacétyle et du zinc-méthyle. La |préparation de ces variétés de pinacolines est en voie d'exécution au laboratoire de M. Boutlerow, où j'ai fait aussi mes expériences. L'’oxydation de la pinacoline éthyl-amylique a conduit à la formation de l'acide éthyldiméthylacé- | tique et de l'acide acétique. Le premier à été ca- ractérisé par son point d’ébullition, situé environ à 186? et son mode de cristallisation lorsqu'on le re- froidit fortement. Le sel argentique préparé au moyen de cet acide a fourni le résultat suivant : 0,1305 grm. de sel ont laissé 0,0630 grm. d'argent, c’est-à-dire 48,287 Ag. au lieu de 48,43°/,, nombre exigé par la théorie. Les sels d'argent obtenus avec deux fractions du liquide distillé aqueux acide ont donné des nombres correspondants à l’acétate. 1" fraction. 0,3840 grm. de sel ont laissé à la calci- nation 0,2480 grm. Ag., c’est-à-dire 64,58 au lieu de,64,677/, Ag. exigées par la formule C,H,AgO,. % fraction. 0,5980 grm. de sel ont laissé 0,3850 grm. d'argent, c’est-à-dire 64,39% Ag. 35 54% Bulletin de l’Académie Empériale 548 TE ———————_—————"—————""——"—————————— — — —…—…— — ————————— On voit que toutes les trois pinacolines nouvelles se scindent à l’oxydation de manière que le groupe CO reste attaché au radical alcoolique tertiaire pour former un acide tertiaire, tandis que le radical pri- maire plus simple s’oxyde séparément. Les radicaux alcooliques tertiaires se comportent ici à l’instar des radicaux aromatiques. — La marche de l'oxydation de la pinacoline ordinaire, qui a été observée d’abord par M. Friedel et qui a paru présenter une certaine par- _ticularité, n'offre donc rien d’exceptionnel et rentre dans la loi générale de l’oxydation des corps, dont ce composé est le premier représentant. C’est ce que M. Boutlerow a déjà présumé et dit dans sa notice «Sur la structure chimique de la pinacoline». St.-Pétersbourg, le 3 (15) mars 1875. Sur quelques dérivés du lépidène. Par N. Zinin. (Lu le 18 mars 1875.) Dans mon article «sur l’oxylépidène» ?) j'ai montré que l’oxylépidène aciculaire est transformé par l’ac- tion d’une température élevée en deux isomères, dont l'un, nommément l’oxylépidène octaédrique, ne se forme dans la réaction produite par la chaleur qu’en très petite quantité; 100 partiés d’oxylépidène acicu- laire soumises à la transformation ne m'ont jamais donné plus de 4 parties d’octaèdres. En étudiant les propriétés de quelques dérivés du lépidène, je suis parvenu à trouver les conditions qui déterminent une conversion presque intégrale d’une quantité quel- - conque d’oxylépidène aciculaire en son isomère octaé- drique. Cette conversion s’accomplit par Paction d’une solution alcoolique bouillante de potasse ou de soude caustiques. Sur 20 parties de l’oxylépidène aciculaire on verse 300 parties d'alcool à 95%, dans lesquelles on a préalablement dissout 15 parties, à peu près, de soude caustique et l’on fait bouillir le liquide pendant 12 à 15 heures, en disposant l'appareil de manière que la vapeur de l'alcool se condense et retombe dans le liquide bouillant; au bout du temps indiqué on remarque que les cristaux aciculaires qui s’élevaient facilement du fond du vase et nageaient dans l'alcool bouillant, ont tous disparus et sont rem- placés par des cristaux grenus, pesants, qui se dé- 1) Bull. de l’Acad. de St.-Pétersbourg, t. XVIII, p. 266 et suiv. posent facilement au fond du liquide et occasionent des soubresauts. La forme des cristaux grenus, vus au microscope, ne diffère pas de la forme des crystaux d’oxyl. octaédrique; si le microscope accuse la pré- sence des cristaux aciculaires parmi les cristaux oc- taédriques, cela indique que la transformation n’est pas encore tout-à-fait accomplie, pour l’accomplir il faut renouveler l’ébullition et la continuer encore quelques heures jusqu'à la disposition complète des aiguilles : dans le dépôt cristallin rassemblé au fond du liquide. — $i pendant l’ébullition le liquide qui se colore or- dinairement en jaune claire, prend une couleur brune- foncée, alors il faut le refroidir et verser de dessus le. dépôt, laver celui-ci avec de l'alcool et le faire bouillir: avec une nouvelle portion de solution alcoolique de soude jusqu’à l’accomplissement de la transformation. Vingt grammes d’oxyl. acicul. donnaient ordinaire- ment 15 grammes d’oxyl. octaédr. et pour lavoir parfaitement pur on n'avait qu’à le laver avec de Pal- cool, de l’eau et avec de l’éther, s’il n’était pas assez blanc, et le cristalliser dans l'acide acétique. Une solution alcoolique de soude qui a servi à effec- tuer la métamorphose de l’oxyl. acicul. et qui en a déjà dissout une quantité déterminée, peut être em- ployée pour produire la transformation d’une nouvelle quantité de l’oxyl. acicul. en oxyl. octaédr. et dans ce dernier cas, la réaction s’accomplit sur toute la masse de l’oxylépidène, sans qu’une quantité sensible en soit dissoute, le poids de l’oxylépid. octaédr. formé est presque égal au poids de l’oxyl. acicul. disparu. On ne peut pas dire pourtant qu'il serait toujours avan- tageux de profiter de cette propriété, parce que la so- lution alcoolique de soude brunit par une ébullition prolongée et communique à l’oxyl. octaédr. une colo- ration jaune qui n’est que très difficilement détruite par des cristallisations répétées. La solution alcoo- lique de soude dont nous parlons, peut être concentrée par l’évaporation de l’alcool jusqu’à ce que le reste se sépare en deux couches, sans qu'il s’y forme un dépôt quelconque. Si l’on fait bouillir une solution alcoolique de soude avec une quantité d’oxyl. acicul. qui peut s’y dissoudre à la température de l’ébulli- tion, on obtient une solution qui ne dépose pas de cristaux d’oxyl. octaédr., même après une ébullition très prolongée et se comporte en général comme une solution qui a produit la métamorphose d’une certaine 549 quantité d’oxyl. acicul. en son isomère octaédrique; elle ne donne pas de cristaux par l’évaporation de Palcool, mais se sépare en deux couches, dont l’infé- rieure est une solution aqueuse de soude, tandis que la supérieure contient toute la matière organique dis- soute; elle est huileuse, alcaline, ne se fige pas par le refroidissement jusqu'à zéro, se mêle en toutes pro- portions avec l’éther et l'alcool; un volume d’eau égal au sien ne le trouble pas, mais une plus grande quantité d’eau ainsi qu’un acide quelconque ajouté à cette couche détermine la formation d’un dépôt rési- neux, qui étant lavé avec de l’éther et cristallisé dans l’acide acétique produit toute la quantité d’oxyl. acicul. dissoute dans le liquide alcoolique. Après avoir trouvé le moyen de préparer l’oxyl. octaédr. en quantité suffisante pour étudier ses pro- priétés, j'ai examiné sa métamorphose à une tempé- rature élevée ainsi que ses produits de réduction et d’oxydation, en les comparant aux produits correspon- dants de l’oxyl. aciculaire. L’oxyl. octaédrique fondu et chauffé jusqu'au commencement de l’ébullition est complètement transformé en l’oxylépidène lamelleux, — Mais si l’on chauffe avec ménagement, alors on trouve souvent dans la masse surchauffée une petite quantité d’oxyl. octaédrique qui a échappé à la méta- morphose, et voila pourquoi on obtient un peu d’oxyl. octaédrique par la fusion de son isomère aciculaire. La réduction de l’oxylép. octaédr. a été produite par le zinc dans l'acide acétique et par l’amalgame de sodium (Na, Hg) dans l’alcool. Quand on fait bouil- lir une partie d’oxyl. octaédr. avec quatorze parties d'acide acétique, qui ne présentent qu'un tiers seule- ment de la quantité nécessaire pour le dissoudre, et avec un peu de limaille de zinc, on voit qu’au bout d’un certain temps tout l’oxyl. est dissout; on fait bouillir encore quelques minutes et on verse le liquide dans l’eau, on lave bien le précipité formé, on le sèche et puis on le met en digestion avec trente parties d’é- ther; la plus grande partie du précipité est dissoute, et il ne reste que très peu d’une poudre blanche, cri- stalline, dont le poids n’excède pas 15 pour cent d’o- xylépidène octaédr. pris pour la réduction. — On lave encore ce résidu avec un peu d’éther et on le fait cri- Stalliser dans l’ac. acétique. Par le refroidissement de sa solution il est déposé en forme d’aiguilles minces, longues, applaties et déliées, qui sont presque inso- des Sciences de Saint - Pétersbourg. DRE EE RER RE RE EG RE 550 lubles à froid dans l'alcool et dans l’éther; 112 par- ties d'acide acétique bouillant n’en dissolvent qu’une partie et les 99° de la matière dissoute sont déposés par le refroidissement. Ces aiguilles deux fois recri- Stallisées fondent à 251°C; elles ont donné à l’ana- lyse les nombres suivants: 0,3854 ont donné 1,216 C0, et 0,206 H,0, ce qui correspond à 86,05% C et 5,93% H. 0,550 ont donné 1,107 CO, et 0,189HL,0, ce qui correspond à 86,25% et 6,00 H. La formule C,,H,,0, exige: 86,15%C et 5,64°, H. Par conséquent le nouveau corps est un oxylépidène hydrogéné — un hydroxylépidène. La plus grande partie du produit de la réduction d’oxyl. octaédr. qui s'était dissoute dans l’éther, n’est autre chose que le lépidène, il s’est formé par suite d’un enlèvement d’oxygéne à l’oxylépidène octaé- drique. Ainsi donc le zine produit deux réactions simulta- nées sur l’oxyl. octaédr. dissout dans l’acide acétique:; le rapport mutuel des énergies de ces réactions est peut être représenté par le rapport des quantités de deux produits formés, En faisant agir l’amalgame de sodium sur l’oxyl. octaédrique dans des solutions très acides, j'ai obtenu les mêmes produits de réduction; seulement l’hydro- oxylépidène se formait en quantité un peu plus grande; on en obtient jusqu’à 18%, si l’on agit ainsi qu'il suit: une solution d’une partie d’oxyl. octaédrique dans 42 parties d'acide acétique bouillant est mêlée avec deux fois son volume d'alcool, on introduit dans le mélange de petits morceaux d’amalgame, jusqu'à ce que le li- quide refroidi ne dépose plus de cristaux grenus; ce liquide est alors versé dans l’eau, le précipité bien lavé et séché se laisse portager à l’aide de l’éther en deux parties; l’une insoluble, qui n’est que l’hydro- oxylépidène, l’autre assez soluble qui contient le lé- pidène. En effectuant là réduction de loxyl. octaédr. par l’amalgame de sodium dans l'alcool bouillant, on ob- tient une petite quantité de produit très peu soluble, qui en jugeant par sa forme cristalline paraît ne pas différer d'hydroxylépidène. Je prenais à la fois 10 grammes d'oxyl. octaédr., je les faisais légèrement bouillir avec 500 grammes d'alcool, j’ajoutais au li- 35* 551 Bulletin de l’Académie Empériale 55? quide 120 à 150 grammes d’amalgames, je pouvais neutraliser le liquide ou le laisser devenir alcalin, le résultat était toujours le même, au bout de 2 à 3 dit à tout l’oxylépidène était dissout, et le liquide, versé dans l’eau, donnait un dépôt résineux qui traité par de l’é- ther laissait jusqu’à 0,6 grammes de matière peu so- luble. L’oxyl. aciculaire traité par le zinc dans l’acide acétique ne nous a pas donné de produit peu soluble, il paraît que dans cette réaction il est complètement converti en lépidène; — mais s’il est soumis à l’action d’amalgame, il donne les mêmes produits que l’on ob- tient par la réduction de l’oxyl. octaédrique. Pour constater ce fait, on chauffe à l’ébullition une partie d’oxyl. acicul. avec 20 parties d’alcool, on ajoute peu-à-peu de l’amalgame et de laide acétiqué, en observant que le liquide reste constamment à peu près neutre, et au bout d’un certain temps (pour 10 grammes d’oxyl. au bout d’une heure et demie, après avoir ajouté 150 grammes d’amalgame) on décante le li- quide de dessus un dépôt des cristaux qui ne se sont pas dissouts, on lave ce dépôt dont le poids est égal à un tiers du poids d’oxylépidène soumis à l’action de l’amalgame et on le fait cristalliser dans l'acide acé- tique bouillant. Les cristaux aciculaires qu’on obtient ainsi ne diffèrent pas par leurs propriétés physiques de l’hydroxylépidène; ils présentent la même forme cristalline et fondent à 251°C. Dans la solutiou al- coolique séparée du dépôt cristallin on constate facile- ment la présence du lépidène. L’oxydation de l’oxyl. octaédrique se produit très difficilement, les meilleurs résultats ont été obtenus en observant les conditions suivantes: dans un ey- lindre on chauffe jusqu’à l’ébullition six parties d'acide acétique avec une partie d’oxyl. octaédr., on y pro- jette quelques cristaux d'acide chromique et on attend la fin de la réaction qui se manifeste par un dégage- ment des bulles de gaz, ensuite on fait bouillir de nouveau, on ajoute encore un peu d'acide chromique et l’on continue ainsi jusqu'à ce que les cristaux de l’oxyl. octaédr. soient disparus; s’ils ne reparaissent pas même après le refroidissement de la solution, alors on la verse dans l’eau, on lave le précipité et on le fait cristalliser dans l'alcool bouillant, il se forme dans la solution obtenue des tablettes rombiques, par- faitement blanches, assez volumineuses (pour une quantité de 2 grammes de corps à cristalliser ces ta- blettes atteignent jusqu'à 3mm. de longueur, 11,mm. de largeur et !/,mm. d'épaisseur). — La surface de ces tablettes est striée parallèlement aux bords du lo- sange, elles ont un reflèt de nacre; en se formant dans une solution elles s’accolent l’une à l’autre par leurs angles aigus, qui sont pour la plupart tron- qués. — Il n’est pas tout-à-fait facile de mener bien la réaction de l’oxydation; en observant toutes les précautions je n’ai jamais pu obtenir plus d’une par- de produit en oxydant trois parties d’oxylépid. octaédr., plus de ?, de cette substance sont transfor- més en acide benzoïque, que l’on trouve dans les eaux de lavage. — En cas que la solution alcoolique dé- pose avec des tablettes décrites encore des cristaux grenus d’oxyl. octaédr. il faut dissoudre le mélange obtenu dans de lacide acétique et traiter la solution par de lac. chromique. Les tablettes pures fondent à 164°C; 10 parties d'alcool bouillant en dissolvent une partie seulement, la cristallisation ne commence pas immédiatement après le refroidissement du liquide, mais néanmoins presque toute la quantité de corps dissout est préci- pitée avec le temps. Dans l'acide acétique nos ta- blettes se dissolvent facilement: une partie de ta- blettes exige 4 parties d’acide acétique bouillant pour se dissoudre; dans léther que dans l’alcool. Les analyses des tablettes bien pures les nombres suivants: elles sont moins solubles ont donné 0,36335 ont donné 1,1095 CO, et 0,168 H,0, correspond à 83 2. 4, C et 5,13% H. 0,341 ont donné 1,041 CO, et 0,157 correspond à 83,22°, C et 5,11%H. La formule C.,H,,0, exige 83,16% C et 4,95% H. ce qui 7 HO; Ceezqui Le produit de Poxydation de l’oxylépidène octaé- drique à par conséquent la composition élémentaire du bioxylépidène, que j'ai obtenu en oxydant lPoxyl. aciculaire”), mais il n’en est qu’un isomère, car il en diffère par ses propriétés physiques et par la manière dont il se comporte avec certains réactifs; solution alcoolique de potasse caustique, concentrée, ne l’attaque pas, ainsi une méme très il cristallise dans une 2) Zeitschrift für Chemie [2], VII, 485. 553 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 54 1 telle solution après une ébullition prolongée aussi longtemps que l’on veut, sans aucune altération, tan- dis que le bioxylépidène est momentanément détruit en se dissolvant dans l'alcool qui contient la potasse caustique et décomposé en acide benzoïque et en des- oxybenzoine d’après l'équation: CL H,0, + 2H,0 — 20,10, + C,H,,0. Dans l’article cité du Bulletin de notre Académie j'ai décrit sous le nom de bichloroxylépidéne un pro- duit de l’action de phosphore pentachloré sur le lépi- dène. La composition élémentaire de ce produit cor- respond à son nom, mais pour élucider sa nature il fal- lait étudier plus spécialement ses propriétés et les comparer aux propriétés de l’oxyl. acicul., et c’est dans ce but que j'ai soumis ce corps à toutes les réactions qui m'ont donné des résultats positifs avec l’oxylépidène aciculaire. En chauffant le bichloroxylépidène presqu'à la tem- pérature de son ébullition, on le convertit en deux isomères: l’un qui est très soluble dans l’éther, dans l'alcool et dans l'acide acétique, se dépose de ses so- lutions en forme d’une matière résineuse, molle, demi- fluide, laquelle d’après la manière dont elle se com- porte avec une solution alcoolique de potasse, cor- respond à l’oxylépidène lamelleux, elle se combine mo- lécule à molécule avec de l’eau ou plutôt avec de la potasse caustique et donne un acide monobasique. La matière résineuse restée après l’évaporation de l’é- ther, qui a servi à laver le bichloroxylépidène sur- chauffé, est dissoute dans l'alcool bouillant qui con- tient un peu de potasse; la solution mêlée avec beau- coup d’eau, filtrée et précipitée par l'acide acétique dépose un corps résineux, jaunâtre, mou à la tempé- rature de l’eau bouillante, dur et très cassant à la température ordinaire. Pour extraire de ce corps à l’état de pureté l’acide formé, qu'il contient, il faut le réduire en poudre fine et l’arroser avec une petite quantité d'acide acétique; en contact avec cet acide la poudre se ramollit, se dissout en partie et puis se prend tout-à-coup en une masse dure et cassante, on broye cette masse et on la lave avec de petites quan- tités. d'acide acétique froid; la poudre parfaitement blanche restée sur le filtre est le nouvel acide presque pur. Si l’on verse sur le corps résineux, réduit en poudre, immédiatément une quantité assez grande d’a- cide acétique, il s’y dissout facilement, mais la solu- tion se trouble bientôt et dépose une poudre cristal- line identique avec la poudre obtenue par des lavages réiterés. Cette poudre est l’acide bichloroxylépidique correspondant à l’acide oxylépidique que l’on obtient par l’action de la potasse caustique sur l’oxylépidène lamelleux. Sa composition élémentaire et ses pro- priétés chimiques le démontre assez; il cristallise mal dans l’alcool et l’éther; beaucoup mieux dans l'acide acétique; 16 parties d’ac. acétique bouillant n’en dis- solvent qu'une partie, la solution refroidie commence à cristalliser après un temps déterminé, et bientôt le corps en est presque totalement déposé en forme de paillettes rhombiques qui sont ordinairement groupées autour d’un point en forme de rayons. Ces paillettes fondent à 182°C, la masse fondues chauffée un peu au-dessus de cette température se boursouffle et com- mence à perdre en poids, mais ayant perdu de 3,7% à 3,9% (ce qui arrive plus vite à 2007 C à peu près), elle ne s’altère plus même, quand on la chauffe de plu- sieurs degrés au-dessus de la température de sa fusion. — Après le refroidissement elle conserve l’aspect d’une résine fondue, elle est jaunätre parfaitement transparente, assez dure et fragile, c’est la même sub- stance résineuse qui par l’action de la potasse cau- stique a produit l'acide bichloroxylépidique. Nous ob- servons donc ici les mêmes phénomènes, qui se sont présentés dans le passage de l’oxylépidène lamellaire en acide oxylépidique et vice versà. La composition de l'acide bichloroxylépid. est exprimée par la for- mule C,ç$H,,CLO,, qui exige 70,73%C, 4,21% H et 14,949 CI. 0,378 de l’acide ont donné 0,981 CO, et 0,147 H,0, ce qui correspond à 70,77, C et 4,31% H. 0,390 de l'acide ont donné 0,230 AgCT, ce qui cor- respond à 14,58% CI. Nous avons vu que l'acide perd 3,7% à 3,9%, quand on le chauffe à 200° C, la matière qui constitue cette perte est de l’eau pure; d’après l’équation C,,H,,CL0, = C,H,,CLO, + H,0 la perte devait être de 3,794. La plus grande partie du bichloroxylépidène sur- chauffé se dissout facilement dans l’éther, il ne reste que 3 à 4° d’une substance peu soluble. Cette sub- stance correspond à l’oxylépid. octaédrique, c’est-à- dire que par rapport au bichloroxylépidène aciculaire, 555 Bulletin de l’Académie Impériale 556 elle est ce que l’oxylépidène octaédrique est par rap- port à l’oxylépidène aciculaire: elle a la composition élémentaire du bichloroxylépidène; chauffée jusqu’au commencement de son ébullition elle est transformée en bichloroxylépidène facilement soluble qui donne l'acide bichloroxylépidique, enfin elle est produite en grande quantité par l’action d’une solution alcoolique de potasse ou de soude sur le bichloroxylépidène aci- culaire; je nommerai cette substance bichloroxylépi- dène peu soluble, parce qu’elle présente la variété la moins soluble de tous les trois bichloroxylépidènes isomères. Si l’on fait bouillir pendant 20 à 24 heures de suite ou avec interruption 20 grammes de bichlor- oxylépidène aciculaire avec 200 grammes d’alcool dans lesquels ou à préalablement dissout 15 grammes de soude *), on verra au bout du temps indiqué, que tous les cristaux aciculaires ont disparus et sont rem- placés par une poudre grenue dont chaque grain pré- sente au microscope un groupe de cristaux prismatiques à 4 pans, épais et assez courts qui se sont accolés se- lon la direction d’un arc de courbe; —et c’est le même corps que l’on obtient en petite quantité en surchauf- fant avec précaution le bichloroxylépidène aciculaire; par la réaction décrite 20 grammes de bichloroxylép. acicul. me donnaient ordinairement jusqu'à 16 grammes de ce corps. La solution alcoolique séparée du dépôt cristallin possède toutes les propriétés de la solution correspondante dans la préparation de l’oxylépidène octaédrique: elle est en état de convertir une nou- velle quantité de bichloroxylépidène aciculaire en son isomère peu soluble; concentrée par l’évaporation de l'alcool jusqu’à être séparée en deux couches, elle ne dépose pas de cristaux; la couche supérieure du li- quide concentré est huileuse, jaune, fortement alca- line, elle ne se trouble pas par l'addition d’un volume égal d’eau ni par l'alcool, l’éther et l’acide acétique; mais une plus grande quantité d’eau, ainsi qu'un acide acétique dilué en précipite une matière résineuse dans laquelle on trouve presque toute la quantité dis- soute de bichloroxylépidène aciculaire; sans altéra- tion, avec toutes ses propriétés caractéristiques. Si l’on fait bouillir du bichloroxylépidène acicu- 3) Les 200 grammes d'alcool sont à peine suffisants pour dis- soudre 2 grammes de bichloroxylépidène aciculaire à la tempéra- tion de l’ébullition. laire avec une solution alcoolique de soude en quan- tité suffisante pour le dissoudre à l’ébullition, on ob- tient un liquide qui ne dépose pas de cristaux après une ébullition aussi prolongée que l’on veut; ce li- quide se sépare par l’évaporation en deux couches, et l’on y trouve presque toute la quantité dissoute du bichloroxyl. acicul. Pour séparer ce bichloroxylépi- dène des substances résineuses qui se sont formées pendant l’ébullition, on n’a qu’à verser la couche. su- périeure du liquide évaporé dans un volume égal d’a- cide acétique, ajouter au mélange un volume d’éther et chauffer légèrement pour chasser l’éther, bientôt on verra le liquide se troubler et se remplir des cri- staux de bichloroxyl. acicul. non alteré, dont la quan- tité sera presque égale à la quantité de ce corps dis- soute dans la solution alcoolique alcaline. L'isomère de bichloroxylépidène aciculaire obtenu dans les réactions décrites est presque insoluble dans l'alcool et dans l’éther, 36 parties d’acide acétique bouillant en dissolvent une partie, la solution refroidie ne retient pas plus de deux pour cent de la substance dissoute; il fond à 230° C. Les analyses ont conduit aux nombres suivants: 1,371 ont donné 1,003 CO, et 0,142 H,0, ce qui correspond à 73,51%,C et 4,25% H. 0,401 ont donné 0,256 AgCI, ce qui correspond à 157907 CI. La formule C,,H,,CLO, exige 73,529, C; 393% H et 15-530 0L Le bichloroxylépidène aciculaire paraît ne pas être altéré par une ébullition même très prolongée de sa solution dans l'acide acétique avec du zinc; tout autre- ment se comporte le bichloroxylépidène peu soluble; en faisant bouillir une certaine quantité de ce bi- chloroxylépidène avec une quantité d’acide acétique à peine suffisante pour en dissoudre un tiers seule- ment et en ajoutant de la limaille de zine au liquide bouillant, on verra que bientôt tout le bichloroxyl. sera dissout; en continuant l’ébullition encore quelques mi- nutes et en versant ensuite la solution dans de l’eau, on obtient un précipité caillebotté, qui après être bien lavé, et séché se partagera à l’aide de l’éther en deux produits différents: l’un facilement soluble dans ce liquide, l’autre qui ne s’y dissout pas presque du tout. On purifie le produit soluble en le faisant cri- 557 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 558 stalliser, après l’évaporation de l’éther, dans de l’a- cide acétique ou mieux encore dans de l'alcool. Il cri- stallise de ces solutions en forme d’aiguilles blanches, longues, assez grosses, dont la base paraît être un quadrilatère rectangle; il fond à 166°C; une partie de ce corps est dissout dans 12,5 d’acide acétique bouillant ou dans 174 parties d'alcool bouillant. D’après les analyses le corps est un bichlorlépidène. 0,369 du corps ont donné 1,035 CO, et 0,142 H,0, ce qui correspond à 76,49 C et 4,28 H. 0,360 du même corps ont donné 0,228 AgCI, ce qui correspond à 15,66 CI. La formule C,;H,,CLO exige: 76,19%C, 4,08%H et 16,10% CL. Ce corps présente la composition élémentaire de bichlorlépidène que j'ai obtenu par l’action du per- chlorure de phosphore sur le lépidène, mais il s’en dif- fère par ces propriétés. — Le bichloroxylépidène peu soluble a perdu un atome d'oxygène en se transfor- mant en ce Corps. La substance insoluble dans l’éther, qui se forme avec le produit précédent dans l’action réductrice du zinc sur le bichloroxylépidène peu soluble, se laisse facilement purifier par une cristallisation dans l’acide acétique bouillant ou dans le xylol; dans l'alcool comme dans l’éther elle est tout-à-fait insoluble; une partie de ce-:corps exige 205 parties d’ac. acétique bouillant pour se dissoudre; par le refroidissement tout est précipité de cette solution en forme d’ai- guilles applaties, assez longues qui fondent à 261° C. Cent parties de bichloroxylépidène peu soluble ne produisent pas plus de 25 parties de ce corps; sa composition élémentaire est exprimée par la formule Cos H390 103: 0,3546 du corps ont donné 0,9477 CO, et 0,1445 H,0, ce qui correspond à 73,167, C et 4,52 H. 0,3655 ont donné 0,229 AgCI, ce qui correspond à 15,39 CL La formule citée exige: 73,20, C, 4,35%H et 15,460), CI. Par conséquent le nouveau corps est le bichloroxy- lépidène hydrogéné, qui correspond à l’hydroxylépi- dène obtenu par l’action du zinc sur l’oxylépidène octaédrique. Le même produit est formé par lPaction de l’amal- game de sodium sur le bichloroxylépidène peu so- luble. En faisant bouillir 40 parties d’alcool avec une partie de bichloroxylépidène peu soluble et en ajoutant par petites portions l’amalgame et l’acide acétique, on verra après un certain temps que la partie non dissoute du bichloroxylépidène à perdu son aspect de poudre grenue et s’est transformée en poudre fine composée de petites aiguilles; c’est l’hydrobichlor- oxylépidène presque pur. Dix parties du bichloroxy- lépidène peu soluble soumises à cette réaction ont donné presque trois parties de ce produit. Le bichloroxylépidène aciculaire traité sous cer- taines conditions par l’amalgame de sodium produit aussi l’hydrobichloroxylépidène, et cette réaction est la plus avantageuse pour préparer ce corps. On fait bouillir 20 grammes de bichloroxylépidène aciculaire avec 400 parties d’alcool et on ajoute peu à peu de l’amalgame de sodium et de l’acide acétique; il faut que le liquide bout légèrement pendant tout le temps de l’opération et que sa réaction reste constamment un peu acide. Après 2 à 3 heures, quand on a déjà ajouté de 150 à 200 grammes d’amalgame, on finit à chauffer, on attend un peu jusqu'à ce que la partie non dissoute se soit bien déposée et on verse le li- quide transparent encore tout chaud, de dessus le dé- pôt que l’on jette sur un filtre pour le laver avec de l'alcool et puis avec de l’eau. — On obtient ainsi jusqu’à 15 grammes d’une poudre blanche, cristalline, on la fait bouillir dans 180 grammes d’acide acétique, on décante la solution toute chaude encore de dessus le dépôt que l’on fait bouillir encore une fois dans 180 parties d'acide acétique fraic, il reste après ce traitement de 8 à 9 grammes d’une substance très peu soluble qui constitue l’hydrobichloroxylépidène presque pur; pour le purifier on le fait cristalliser dans l’acide acétique ou dans le xylol, qui le dissout assez bien. Vingt grammes de bichloroxylépidène aci- culaire donnent de cette manière jusqu’à 9 grammes de produit pur. Après avoir constaté l'identité des propriétés physiques de ce corps avec les propriétés de l’hydrobichloroxylépidène formé dans la réaction du zinc sur le bichloroxylépidène peu soluble, j'en ai fait l’analyse élémentaire: 0,3685 du corps ont donné 0,9897 CO, et 0,156 H,0, ce qui correspond à 73,247, C et 4,70% H. 559 Bulletin de l’Académie Impériale 560 ————————————_——_—_—__—___ 0,551 ont donné 0,220 AgCI, ce qui correspond à 15,509 CL. Ces nombres sont presque identiques aux nombres qui nous ont été donnés par l’analyse du produit ob- tenu par l’action du zinc sur le bichloroxylépidène peu soluble. Dans la solution alcoolique séparée du dépôt non dissout on trouve le bichloroxylépidène aciculaire et une petite quantité du bichlorlépidène identique avec l’isomère formé par l’action du zine sur le bichloroxy- lépidène peu soluble. La partie dissoute dans les 360 grammes d'acide acétique qui ont servi à purifier le produit brut de l’action d’amalgame sur le bichloroxy- lépidène aciculaire, contient à peu près 1,3 grammes de l’hydrobichloroxylépidène, mais pour la plus grande partie elle consiste en bichloroxylépidène aciculaire non altéré. Il'me paraît que les faits exposés dans cet article démontrent à l’évidence que le corps auquel j'ai donné le nom de bichloroxylépidène est effectivement un produit de substitution d'hydrogène par le chlore dans l’oxylépidène aciculaire, un oxylépidène aciculaire bi- chloré. — Il me parait aussi que le procédé de l’iso- mérisation d’oxylépidène aciculaire et de bichloroxy- lépidène aciculaire, décrit dans cet article, n’est pas dépourvu d'intérêt, ainsi que la conversion de ces deux corps et de leurs isomères, dans une et même réac- tion, en deux produit dont l’un se forme par l’élimi- nation de l’oxygène et l’autre par l'addition de l’hy- drogène. Sur le calcul de l'orbite elliptique à l’aide des deux rayons-vecteurs et »’, de l'angle 2f compris entre eux, et du temps £ écoulé entre les deux observa- tions de la planète. Par M. Kowalski. (Lu le 4 mars 1875.) 4. C’est à Gauss que nous devons la solution de ce problème si important dans le calcul des éléments elliptiques de la planète à l’aide des observations géo- centriques. Gauss a réduit la solution à une équation transcendante avec une inconnue principale; cette der- nière étant le carré du sinus d’un quart de la différence de deux anomalies excentriques correspondantes. Après avoir montré de quelle manière on doit procéder pour en tirer la valeur de cette inconnue, il donne la for- mule qui doit servir au calcul de la distance moyenne, ensuite il déduit les formules nécessaires pour en trouver les valeurs des autres éléments. On sait que l'exactitude des résultats, dans les problèmes de cette nature, dépend beaucoup, non seulemeut de la forme des formules relatives, mais aussi de la suite dans laquelle sont calculés successivement les inconnues l’une après l’autre. Dans le calcul logarithmique, pour éviter l’accumulation d'erreurs dans les derniers chiffres, on doit tenir pour règle de chercher avant tout la valeur de la quantité inconnue qui exige la plus grande approximation. Dans le problème en ques- tion cette inconnue est la demi-grande axe de l'orbite. Gauss à choisi, pour l’inconnue principale, la quan- tité la plus petite qui pouvait être exprimée sans inconvénient à l’aide d’un nombre moindre des chiffres signifiants dans sa valeur. Euler a montré que l'équation qui lie les quantités r,r'tet 2f du problème énoncé, dans l'orbite parabo- lique, ne dépend d’aucun élément de l'orbite, Lam- bert ensuite a trouvé que dans l'orbite elliptique ces quantités n’entrent dans l’équation qui les lient qu'avec une seule inconnue; cette dernière étant la demi-grande axe de l'orbite. Gauss («Theoria motus» page 124) en citant cette équation remarque que l’é- quation de Lambert étant très propre à la détermi- nation de la distance moyenne des comètes périodiques ne peut être appliquée au calcul de celle des asté- roïdes. Effectivement l'équation de Lambert pré- sentée sous la forme connue contient deux séries in- finies dont la convergence est excessivement faible et, par cette raison, elle est sans l'utilité dans lappli- cation. Gauss n'a pas remarqué que l’équation de Lam- bert peut être transformée facilement, et la nouvelle forme, sous laquelle nous la donnerons dans le mémoire présent, peut remplacer, avec un grand avantage, la formule de Gauss. Nous montrerons ensuite que les autres éléments du mouvement elliptique se déduiront des formules très simples. Soient: & la distance moyenne de la planète, g la démi - différence des deux anomalies excentriques re- latives à l’angle 2f formée par les deux rayons-vecteurs r et». Désignons par G la demi-somme des deux anomalies excentriques, par kÆ le moyen mouvement 561 de la terre, et par e l’excentricité de l’orbite, on a les formules connues suivantes: kt G = = Ÿ +9—sin (D + g)—(Ÿ — 9) + sin (h—g) Æ e cos G = C0s Ÿ. UE: 9)\ ER r er sin (#22) = JT [ (D E V= g\ am PET y sin ( 5 ] — As où la quantité y désigne la distance réciproque des extrémités des rayons-vecteurs # et 7”. Éliminant les quantités d et g de la première de ces formules à l’aide des deux dernières on arrive di- rectement à l'équation de Lambert. 2, Nous déduirons maintenant la relation entre les quantités données du problème et la demi-axe a de la manière entièrement différente. Pour ce but posons 1 — no T+T CE EN MORE ja — SIN, nous aurons les valeurs sin (+ £) — sinÀV 1 +sino sin = _ 2) = desquelles nous déduisons sin\V 1 —sino cos (+: 4 lee = cos AV 1 — tangà sin © dos (22 }= cos V1 + tang'à sin o. Si l’on différentie partiellement ces dernières for- mules par rapport à d, g et &, en regardant À comme une quantité constante, et, que l’on multiplie les ré- sultats obtenus respectivement par les formules don- nées plus haut on obtient sin? te +) Cane ss %)— sin? (52) (” = #) do do ___ sinŸà En o| ‘1+siho Le Eine À dcos a, 005 1—tangasinoe W 1-+tangasno/ Mais la première des formules (1) donne sin, (* = #) (SE, ns (Ér)(n par conséquent on a 1 k dt sin? Wrsino 3 d6 — 50 C0S6/}/- RASE CRE a? © COS À 1— —tang? Àsin ® Tome XX. 1=sino 1+-tang*sin o |” des Sciences de Saint-Pétersbour.g 502? Si l’on remarque maintenant que 3 . 1 " 17 Sin à = — ns a? et que l’on met cette valeur dans l'équation précé- Je on trouve après quelques réductions faites 4 _ 1+sine _1—sino COS À = coso(/; re +V St }. (rer) — tang?À sin w 1+tang?} sin w Pour les astéroïdes la quantité tang’à est peu diffé- rente de l'unité; ordinairement elle est moindre que l'unité. En posant done tang"à = 1+u on arrive, après quelques réductions, à l'équation sui- vante: , d 1+ sine - COSÀ. D. =— (r+ 7)? CHE AT — y tango secw (L +sino) l—sinw Vi ptangusece (1—sino) Soient : ac 1 SINOR=E a tango — z, on aura 4% dt 1 nn US À. = (r +7)? du & l1+a Me . Vi—uz(1+ 0) ire ue (1— a) En développant le second membre de cette équa- tion en série procédant suivant les puissances de la quantité 7, et en la divisant par 2 on trouve 2% —% co5à À — (r +7)? (ea Rte) 153 9 ,9((1+a)—(1 — 4) 145 p| AT + panel De } +. 17900; ns nn RECETTE map, où Fee ae té ie Évidemment la fonction V, ne contient que les ne paires de la quantité «; elle est + tx) n(n—1) 9 (n+1l)n...(n—2r+1) or VA 1.2.3 Pt parte Mais on a 1+ tang?o 1 2— Eee —11 + —, tango z d’où il suit qu’en mettant cette valeur dans l’expres- sion de la fonction V, on arrive à la série finie 36 563 PO 0 SPORE EE OS n = 15 ou FE Ole où le coefficient général Q, est = dE PE ie r(r—1).. (pp 1) ne 179787 Or EU) NON RO RER p On doit prendre pour r successivement les nom- : FA ñn . jusqu'à = -— bres entiers r = p, r =p+l... = i L . _ n— quand » est un nombre pair; et Jusqu'à r = —; le cas contraire. Par conséquent on obtient (n—2p)(n—2p—1) (p+1) Cp+2)(2p+3) 1 (n+1)n(n—1)...(n—2p+1) LE 1-23 Cp) (n—2p) (n—2p—1) (n—2p—2) (n—2p—3) (p+1) (p+2) Gp) Gp4 CrrD Gi 1 2 (n—2p) (n—2p—1)..(n—2p—2q+1) (p#1) (p+2)..(p+9) (2p-+2) (2p+3)..... (2p+2q+1) 1.2...9 of Le terme général de cette expression, après avoir divisé le nominateur et le dénominateur par le produit (p+l1)(p+2)...(p+ 9), s'exprime, comme il suit: 1 {(n-2p)(n-2p-2).(n-2p-2q-2)} À LE 1)(n-2p-3).(n-2p- 291) 24 (2p+3)(2p+5).. (2p+2q+1) DOG PS OODO TETE q Si l’on y pose, quand » est un nombre pair, n—2p——2a, n—2p—1——928, 2p+3—2Y, le coefficient en question se présente sous la forme qui suit: æ(æ<+1).. y + 1). (a+q—1D.p(B+1). RENNES EPA dat il est done évident que la quantité Qh s'exprime par une série finie hypergéométrique que l’on désigne or- dinairement par la fonction GB; Y; &) x étant le module, et dans le cas'actuel, il est égal à l'unité, et l’on aura Q _(næ+l)n(n —1).. LS FA DR, DENTS (2p + 1) (æ, B, y; 1) Si # est un nombre impair, on obtiendra le même résultat, mais la quantité & remplacera celle de 8 et vice-versa, ce qui n’altère pas la fonction F. Mais les séries hypergéométriques ayant le module égal à l’unité peuvent être sommées facilement. En effet on a Bulletin de l’Académie Impériale 564 Fa, 8, y, 1) — RES, le signe F étant le symbole des intégrales euleriennes. En y mettant les valeurs des quantités &, 8 et y relatives au nombre pair », on trouve r(p+i4s)ri—p+ 0) Fa, 8, Y, 1) — pen 2 2 Remarquons que, pour le nombre » entier et positif, on à Th m)=k(k+1)...(k+m—I1)T(), k étant une quantité nos dans le cas présent onak= 1; L suit donc qu’en désignant avec Gauss le produit 1.2.3...n par t(k) et en y admettant que la nu T infinie pour À négatif, et elle devient égale à l’unité pour — 0, nous aurons Fa, 8, %, 1) = EE T(n — p) x (p) T (n +- 1) 2 on —2p ? ensuite Tr D) Q— T(R — 2p) r(p) La fonction V, devient donc DEAD} 7, = "2 90—3P cot#Pa. n r(n—2p) r(») En posant dans cette formule successivement p — OMR . \ n . jusqu'à p —;, quand » est un nombre : SAN MAE ES n — 1 je à pair, et jusqu'à p = ——, quand » est un nombre impair, on trouve Fi 2° + = SPAM 22 cot0+ 183) once — 2 Te ; F2 n — 3) (n — 4) (n — et hi A Un TETE) sn du Le dernier terme de ce polynome est égal à cot'o, si le nombre » est pair, et il devient égal à (n+1)cot"— "© dans le cas contraire. Si l’on met cette valeur dans lexpression de 27 donnée plus sut on obtient 2e = 1 +1y(2tgo) — u'(ts"0+4Atg"a) (rer À NINDESS 413.5 + 5 (dtg'o + 8 tg"o) + Leu u'(te"o +- 12te to + 16tg'o) +. 1.3.5. Le =D jn go. V. 2.4.6... 565 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 566 L'intégration indiquée dans cette formule s’accomplit facilement en remarquant que l’on a tang?27 + 36 tang2+ 16 MORE TEE ftang”o do — Cette série peut être avantageusement employée, lorsque la quantité © est assez petite, ce qui arrive le plus souvent. Mais dans le cas exceptionnel où la quantité © est assez grande, il faut recourir à l’expres- sion finie. Pour la trouver remarquons que o = tgo— 1 to + 1 tg'o—... Le , tent lo te + 2n +1 2n +3 d’où l’on tire, en comparant cette expression à la précédente, la valeur suivante de l'intégrale mention- née plus haut: n te2n 10 (—1)"ftg"odo = 0. tg0 + 3t8"o —...+(—1) &—-. En se servant de cette dernière formule nous obte- nons l’équation Suivante: 2Kt COS — (r +7"? 1.3 o+lu{2{tgo—0)|+ ut 3 (too) tea) MEET à ; + nu {4(tgo — 0) — £tg'a+$ tg'of o LEON RE 5493 Atoÿ LA BN9r£ 6.8 L {—5(tgo—o)+2tg o—{tg'o+— te o} 1235279 32 (tgo-0)-2tg"0+6t9"0+ tg'0} (er) Lorsque la quantité o est petite, le cas le plus fré- quent, on doit se servir de la formule suivante pour calculer la valeur de À: = COSÀ — (r +7)? 2 3 5 2 LS 4 o +, p(itg"o —3t9 0 +3%ts 0 ) SR ru à pan SM | + L(Gtg'o + Etgo —ftso +...) (3) 13.5 49 (4 too + 4tg"o — 4tgo +...) T7 RARES 7 t8 4 ts 1 oÙ 123.527 4 5 11 7 = 9 Test Gig'o+-tgo+$tg o+.….)+.… La série qui compose le second membre de la for- mule (2) est pour la plupart fort convergente à cause de la petitesse des quantités © et pm, de sorte que la détermination de la valeur de À ne présentera aucune difficulté. La première approximation de la quantité À que nous nommons à, se déduira de la formule 2kt A l’aide de la valeur de }, tirée de cette équation on trouvera la seconde approximation en tenant compte de quelques premiers termes du second membre de la formule (2) après y avoir mis la valeur approchée de À dans l’expression de pL qui est pe — tang/à — 1 — sec?ù — 2. ...... (5) Le procédé d'arriver à la valeur de l’inconnue par les approximations successives, employé universelle- ment, présente néanmoins des difficultés assez sé- rieuses. Il est facile d’en trouver la raison. En effet la série (2) que nous écrivons plus simplement comme il suit: McosÀ = © + Ap + By +..., peut conduire à de longs calculs, lorsque les coefficients À, B...ne diminuent pas rapidement, c’est-à-dire lorsque le temps & écoulé entre les deux observations de l’astéroïde est très grand. Dans ce cas la première approximation qui sera fournie par la formule (4), quoiqu'elle puisse beaucoup approcher de la valeur exacte de À à cause de la petitesse de la quantité p, ne sera néanmoins propre à servir comme point de départ pour la seconde approximation. Il est évident, que, dans le cas où pe est négatif, la première approxi- mation À, sera trop faible; la seconde obtenue à l’aide de la première deviendra trop forte, et les approxi- mations subséquentes seront alternativement trop pe- tites et trop fortes par la raison que dans la série qui donne la valeur de cos À on n’introduit pas, dans la quantité p., la valeur la plus approchée de À, mais les valeurs-limites de cette quantité. On pourrait arriver au résultat final plus rapidement en faisant usage de la moyenne de deux approximations précédentes pour déduire l’approximation subséquente. Mais ce moyen, quoiqu'il abrège considérablement le calcul, n’est pas suffisamment expéditif. Le procédé suivant donne d’un seul coup la valeur exacte de À. Ayant trouvé les deux premières approximations À, et À, on doit choisir les trois valeurs À; X” et x” équidifférentes, mais con- tenues dans les limites à, et x. A l’aide de ces trois 36* 567 Bulletin de l’Académie Impériale 568 valeurs arbitraires de À on doit calculer les quantités | par conséquent la valeur de x sera égale à 43°23/29/04, correspondantes de © par la formule © = Mcos À — Au — Bu? —..., ce qui nous fournira trois valeurs particulières de w. De ces dernières on formera deux différences pre- mières et une différence seconde. En posant À — RE on trouvera & par la formule d’interpolation. Peut- être ne sera-t-il pas inutile d'illustrer le procédé ex- posé plus haut par un exemple tiré de l'ouvrage de Gauss «Theoria motus». Nous empruntons de cet ouvrage (page 93) les va- leurs de 7, r’ et 2f se rapportant à l’astéroïde Cérès; le temps correspondant £ était égal 259,88477 jours. Des valeurs y données nous déduisons 0512997195 et la formule (2) réduite en nombres nous a fourni l’équation suivante: © — 0,5496194 — 0,7477825 cos — 0,0629621 pu — 0,044105 p°— 0,02605p3— 0,02004 p' 0 OO. La première approximation À, trouvée par la formule 4) donne @ M — 4241; la seconde calculée à l’aide de celle-ci conduit à la valeur Ni 4338 La valeur exacte de la quantité À étant contenue entre ces deux limites nous choisissons les trois valeurs particulières 43°0, 43°20' et 43°40/ de cette quan- tité, pour lesquelles nous calculons trois valeurs correspondantes de w; nous trouvons respectivement © = 0,5544072, 6 —0,5503362 et o — 0,5461893. L’excès des ces valeurs sur la valeur vraie donne + 0,0047878, + 0,0007168 et — 0,0034301; d’où il est évident que la valeur vraie de À tombe entre les limites 43°20° et 43°40’. En posant À = 43°20"+ Ë et en prenant les différences premières et les secondes on trouvera au moyen de la formule d’interpolation, la valeur ; UE É— 3 4841—/3129;04 La valeur plus approchée est À — 43°23'29°00 et la différence 0/04 est insignifiante. Lorsque le temps £ écoulé entre les deux observa- tions est plus faible, ce qui a lieu pour la plupart, le procédé exposé ici à l’aide de la formule d’interpo- lation fournira toujours la valeur définitive de à. 3. Quand on connaît la valeur de à, le calcul des élements du mouvement elliptique est très simple. Mais avant tout nous devons montrer de quelle façon on doit trouver la valeur de l’angle © au moyen des données », »’ et 2f du problème. Voici les formules dont on pourra tirer o: COS 0 — ; COS f SINOË— mais il est plus avantageux de calculer o à l’aide de la série suivante qui convérge rapidement: o=f+ttcotf —55e (cotf+ }cotff) | : D ESS ES (cot f + 2 cot f+ !cot'f)... ® où tt _ La distance moyenne a se déduira de la formule a — (=) _— elle leletente laiton (7) La demi-différence g des deux anomalies excentriques e ete, et la valeur de l’angle doivent être calculées à l’aide des formules d+g ; V . — . . e o sin Ÿ 9 — y2 sin À sin (45 —). 0 \ sin À COS (45 Le =) Le] sin (8) 9 A De la valeur connue de g et de celle de 4 on trouvera l’excentricité e et la demi-somme G des anomalies excentriques par les formules e COS G — Cos Ÿ j RE Se 9 esinG =, (9) 2a sin g donc on aura e —G—g) ; ; RAA 2 (10) e = G+9g.) Le mouvement moyen » doit être calculé au moyen de la formule 569 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 570 RE TP PP SN A OM < La —.293°26' 49759 ES NCA EE ER LE (11) , : é—\352 39 53,892. Quand on a trouvé les valeurs à, &, à et 4, il sera utile et même nécessaire de s’assurer de leur exacti- tude en calculant le temps £ à l’aide de la formule = = (29 — 2 sing cos Ÿ). Nous nous sommes abstenus de déduire les formules données dans ce numéro, parce que leur déduction ne présente aucune difficulté. Pour éclaircir le calcul des éléments elliptiques de la planète nous empruntons de «Theoria motus» deux exemples. Pour la planète Cérès, Gauss (p. 93) donne log r — 0,4282792 logr'— 0,4062033 La série (6) fournit © — f + 108,805 par conséquent O0 29007195. En mettant cette valeur dans l’équation (2) nous avons obtenu celle dont nous nous sommes occupés pour expliquer le moyen de la résoudre par rapport à À. Cette équation nous à fourni: À — 43°23'29/00. De l'équation (7) on tire log a — 0,4424655. D’après Gauss ce logarithme est égal à 0,4424661. Des formules (8) nous obtenons d — 86°17 56,19 g=—=129»30032;15;: En remarquant que > — 2,6808914 r'— 2,5480298 on trouvera à l’aide des formules (9), en y posant e —=Ssiny, les valeurs suivantes des quantités @ et G: D — 4037057000 G—=1328/M81 21612 Pour la première de ces quantités Gauss donne 6 DA STD TS. D’après les formules (10) nous avons les valeurs sui- vantes des deux anomalies excentriques e et e Si nous calculons maintenant les anomalies vraies au moyen des €, £’ et @, nous avons respectivement 08973766 V— 352 254,30. Gauss donne v — 389°7 39,75 v'— 359 9 56,39. Pour la valeur de l’angle 2f—+/— » on a 62°55' 16/73. D’après Gauss elle est égale à 62°55/16/64. La formule (11) donne le mouvement moyen » — 769,6765. Gauss trouve n — 7696755. Un autre exemple calculé par Gauss se rapportant à la planète Junon est intéressant par le petit arc que la planète à parcouru. Cet exemple est calculé avec le plus grand soin par l’illustre auteur de «Theoria motus». A la page 93 on a logr — 0,3307640 9f— 7°3453/73 logr'— 0,3222239 £— 21,93391 jours. Î En partant de ces valeurs et en faisant usage de la formule (6) nous avons trouvé © — 3°4956/512. D'après ces valeurs en se servant de la formule (3) nous avons l'équation suivante dont on doit tirer la valeur de À: (9,9364102) cos — 0,6688738 + (6,999689)p. + (6,57841)p° + (4,5289) p° + (3,867) pf. Les coefficients de cos x et des quantités p, p?, pô, p désignent les logarithmes, et nous les avons mis en crochets. Pour diminuer le nombre de décimales de la valeur o tous les coefficients de cette équation ont été multipliés par 10, La première approximation de cos}, en rejetant tous les termes qui dépendent de y, donne 1 = 39°15". Ayant égard aux deux premières puissances de p on trouve À — 39°17. Pour trouver exactement la va- leur de À nous avons calculé deux valeurs particu- lières de w relatives à x— 39°17/0" et À— 39°17/5". La proportion nous à conduit à la valeur définitive: À — SNA SEA 571 Bulletin de l’Académie Impériale 572 En partant des valeurs r=2,1417266 #=2,1000222 nous avons calculé toutes les inconnues à l’aide des formules (7), (8), (9), (10) et (11). La colonne à gauche donne les résultats obtenus; celle qui est à droite donne les valeurs trouvées par Gauss. Gauss (p. 107) loga— 0,4224387 log a — 0,4224389 DES 728 NUL MELUN g = 3 8 4,12 g — 3° 8’ 470572 G —324 0 19,52 G —324 0 19,59 @ — 1412 1,75 OU 4 19/1085 e — 3920 52 15,40 e — 320 52 15,53 en — 397 823,64 e —327 8 23,65 n — 8247996 n — 8247989 e — Sin. Observatoire de Kasan le 15 février 1575. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Mémoires de la société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille. III” série — 12° et 13° volumes. Lille 1874. 8. — de l’Académie des sciences, inscriptions et belles let- tres de Toulouse. Septième Série. T. VI. Toulouse 1874. 8. Atti della R. Accademia delle scienze di Torino. Vol. IX, disp. 1— 5. Torino 1873 — 74. 8. Rendiconto delle sessioni dell’ Accademia delle scienze dell’ Istituto di Bologna, anno accademico 1873—74. Bologna 1874. 8. Memorie dell Accademia delle scienze dell Istituto di Bologna. Serie III. Tomo III fasc. 3. 4, Tomo IV. fase. 1— 4. Bologna 1873. 4. — del reg. Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Vol. XVIII p. IL. Venezia 1874. 4. Atti del reale Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Tomo III, serie quarta, dispensa 4—9. Venezia 1873 —74. 8. é — dell Accademia Pontificia de nuovi Lincei. Anno XX VII, sessione VI. VII". Roma 1874. 4. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe der k. b. Akademie der Wissenschaften zu München 1873 Heft 3, 1874 Heft 1, 2, u. der philosophisch- philologischen und historischen Classe 1873 Heft 6, 1874 Heft 1 — 4. München 1873— 74. 8. Bericht über die fünfzehnte Plenar-Versammlung der histo- rischen Commission bei der künigl. bayer. Akademie der Wissenschaften. München Fol. unic. Seznam élenu spoletnosti musea krälovstvi ceského, k val- nému shromäzdèni dne 31. rijna 1873. V Praze 1873.8. Predneseni jednatele ve valném shromäzdènf spolecnosti musea krälovstvi Ceského dne 21. kvètna 1872, a dne 31 rijna 1873. V Praze 1872 — 73. 8. ———— dne 15. kvétna 1874. V Praze 1874. 8. Casopis Musea krälovstvi éeského 1872. Roënik XLVI, svazek 1 —4; 1873, Roënik XLVII, svazek 1 — 4; 1874, Roënik XLVIII, svazek 1. V Praze 1872 — 1874. 8. Pamätky. Listy pro archaeologii a historii. Nové rady roc. II, sesit 1—4; roc. III, sesit 1—4. V Praze 1872 —74. 4. Sbornik vèdeckÿ musea krälovstvi ceského. V. V Praze 1873. 8. Novoëeskä Bibliothéka. Cislo XX. V Praze 1873. 8. Ziva. Sbornik vèédeckÿ Musea Kralovstvi teského. IX. X. V Praze 1872. 8. Zpräva o cinnosti «Spolku historického v Praze» v roce 1871. V Praze 8. Thémy z Stitného knihy nauteni Kiestanského. Na oslavu stoleté pamätky narozenin Josefa Jungmanna Sbor matice éeské. Z rukopisy k vydani upravil A. J. Vriat- . ko. V Praze 1878. 8. Casopis Macicy Serbskeje 1873. Lêtnik XXVI. Zesiwk 1. Budysin 8. Inhaltsverzeichniss der Abhandlungen der k. Akademie der Wissenschaften zu Berlin aus den Jahren 1822 bis 1872. Berlin 1873. 8. Monatsbericht der kôn. preussischen Akademie der Wis- senschaften zu Berlin. Juli — December 1874. Ber- lin. 8. Philosophical Transactions of the royal Society of London for the year 1873. Vol. 163 p. IL. IT. London 1874. 4. Proceedings of the royal Society. Vol. XXI. J\: 146—147, Vol. XXII .\ 148—150. London 1874. 8. — of the royal Institution of Great Britain. Vol. VII p. I. IL. IIL. IV. XX 58—61. London 1873—74. 8. List of the members, officers and professors of the royal Institution of Great Britain. London 1873. 8. Oversigt over det K. Danske Videnskabernes Selskabs Forhandlinger og dets Medlemmers Arbejder i Aaret 1873 M: 3, i Aaret 1874 J\ 1. Kjübenhavn 8. Ofversigt af Finska Vetenskaps-Societetens Fôrhandlinger XIV 1871—1872. XV 1872—1873. XVI 1873—1874. Helsingfors. 8. Bidrag till Kännedom af Finlands Natur och Folk, utgifna af Finska Vetenskaps - Societeten. Häft 18. 19 och 21—923. Helsingfors 1871. 8. Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu 53 Dorpat. Band 7, Heft 34, Band 8, 1873 — 74. 8. Sitzungsberichte der gelehrten estnischen Gesellschaft zu Dorpat. 1872. 1873. Dorpat 1873—74. 8 Homeri Odyssea cum potiore lectionis varietate ed. Aug. Nauck. Pars prior et altera. Berolini 1874. 8 Philippi, Ad. Commentatio de Philisto, Timaeo, Philo- choro Plutarchi in Niciae vita auctoribus. Gissae 1874. 4. Plenici, Captivi. Komoedie Plautova. Prelozil V. Nebesky. V Praze 1873. 8. Keilii, Henrici, Quaestionum grammaticarum D IV. Halae 1875. 4. Heft 1. Dorpat Schroeder, Leop. Über die frelle Unterscheidung der Redetheïile im Griechischen und Lateinischen. Leipzig 1874. 8. Revue de philologie et d’ethnographie, publiée par Ch. E. de Ujfvlay T. I. Octobre, Novembre, Décembre, Jan- vier, Février, Mars 1874. Paris 1875. 8. Latweeschu tautas dseesmas. Samekletas un peezdesmitam beedribas gadam par peeminu druka dotas no Lat- weeschu draugu beedribas. Leipzigà 1874. 8. Journal asiatique. VIL* série, Tome IV. N° 5, 6,7, 8. T. V, J\ 1. Paris 1874—75. 8. — of the Asiatic Society of Bengal. 1873, part II J\ IV; 1874 part I XI, IL, part II XX IL. Calcutta 1873—74. 8. Proceedings of the Asiatic Society of Bengal 1874 \: 2 — 7. Calcutta 1874. 8 Bijdragen tot de Taal-Land-en Volkenkunde van Ne- derlandsch -Indiëé. Derde Volgreeks Negende Deel. Stuck 1. 2. s'Gravenhage 1874. 8 Bibliotheca Indica. Old series .\ 233, New series J\X 292, 297 and 298, 301—309, 312. Calcutta 1874. Kielhorn, F. A. Catalogue of sanskrit mss. existing in the central provinces. Bombay 1874. 8. Garcin de Tassy, M. La langue et la littérature Hin- doustanies en 1874. Paris 1875. 8. Babad Tanah Djawi, in proza. Eerste Stuk. 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